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N°1341 | IIIème éd. vendredi 18 décEMbre 2015 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
Toute honte bue
La Nation les condamne. Des sexagénaires partis apprendre une leçon de politique auprès des jeunes Filimbi et Lucha et autres Y en marre et Balai Citoyen. MONTAGE. Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008
De retour et... toute honte bue la une du soft |
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La Nation les condamne. Des sexagénaires partis apprendre une leçon de politique auprès des jeunes Filimbi et Lucha et autres Y en marre et Balai Citoyen. MONTAGE. ien ne respecté pour son hispouvoir… Indambituo Bakaoto: haut responsable quaa rappelé illico presto Les concernés qui s’optoire, sa culture et que Voilà une crise des an«Ces dernières années, lifia cette opposition son envoyé. nous ont fait rapport pose à notre pays croisa jadis nées Mobutu, la même après des multiples d’être «la plus bête du Messe noire ç’en fut entrevoient derrière ce ce que avec son Authenticité que le Congo veut conflits armés (...), monde» est une faute une. Nul doute! Comsoi-disant partage des des réu- qu’un certain Dominiaujourd’hui résorber notre pays jouit d’une politique pour elle-mê- plot très certainement. expériences électorales, nions que Sakombi Inongo se par des réformes écostabilité politique, fruit me. C’est donner raison Président de l’Asseml’ensemble d’inforaient lieu. Encore fit fort de développer nomiques et politiques d’une période de paix à ce jugement prononcé blée nationale congomations et pratiques moins des concertaavec brio lors d’une volontaristes. sur une grande partie il y a trois décennies. laise, Aubin Minaku, subversives à mettre à tions d’hommes politi- conférence restée Côté économie, la roue de son territoire (...). C’est se déconsidérer Ndjalandjoku l’a la portée des opposants ques... d’opposition. mémorable devant un semble tourner. Rien Au moment où cette et déconsidérer son compris qui a déclaré, à et activistes congolais Quand on est une aéropage de scientiqu’à voir l’image qui croissance économipays… la clôture de la session afin de s’inspirer de la opposition et dans une fiques, le Sénégal est est désormais celle de que marque le pas, Quand on voit que de septembre que les mobilisation des jeunes stratégie de conquête aussi celui - pour qui notre pays. Le Congo, en raison des facteurs parmi ces opposants opposants et membres sénégalais Y en a marre de pouvoir, il faut a de la mémoire - d’un pays qui a attiré le plus négatifs sur l’économie partis s’entraîner sur de la société civile qui et au-delà des expédes rencontres, des certain Me Abdoulaye d’investisseurs en Afri- mondiale, la crise qui l’île de Gorée aux ont participé à une réu- riences tunisiennes, réunions, des ateliers, Wade - le même ! - qui, que… Pour son taux s’annonce, faute de côtés des jeunes de nion sur l’île de Gorée égyptienne et burkides congrès, etc., où alors ministre d’état du de croissance de plus consensus politique à la Filimbi et Lucha et ont en fait pris part à nabé, Balai citoyen», a il faut ébaucher et président Abdou Diouf, de 7%, pour sa stabilité veille de l’organisation autres Balai Citoyen un séminaire d’endocdéclaré Minaku. Pour harmoniser des strafut chargé par l’Organi- macro-économique, des élections généraet Y en a marre, il se trinement. évoquant le président de l’Astégies. sation de l’Union Afripour la stabilité de les dont certaines ont trouve des sexagénaires un rapport des services semblée nationale, les Ces rencontres peuvent caine d’une mission sa monnaie, son prodéjà pris des retards - tels Olivier Kamitatu de sécurité, il affirme objectifs «inavoués» de avoir lieu dans le pays de médiation auprès gramme d’infrastrucconsidérables, appelle Etsu, Vital Kamerhe que ce groupe est allé la rencontre de Gorée ou à l’étranger, cela ne de la même opposition tures qui se poursuit l’ensemble de la classe Lwa-Kanyiginyi, apprendre des pratiques était de réfléchir sur gêne nullement. lors de l’une des crises sans discontinuer et politique à un sursaut Jean-Claude Vuemba, subversives afin de réles meilleures voies et Mais dans le cas de la récurrentes de ce pays fait changer nos villes d’orgueil national» Mbusa Nyamwisi, fléchir sur les meilleumoyens pour un sourencontre des oppodont la non résoluà vue d’œil même si on (page 10). Franck Diongo et, ... res voies et moyens lèvement populaire en sants réunie le weektion, écrira l’Histoire, est encore loin d’être L’opposition peut se Gilbert Kiakwama kia pour un soulèvement RDC, de constituer un end dernier au Sénégal, conduisit à l’exaspéDubaî, etc. Mais cette méfier de la majorité Kiziki - la faute devient populaire au Congo. front anti-dialogue, sur l’île de Gorée, on ration de la crise, au embellie économique et la défier, elle a ses une honte. L’église «Les dix politiciens de mettre sur pied des est face à une démarche déclenchement de la pour un pays à qui on raisons. Mais d’accepcatholique du Congo et activistes congolais structures subversives, imprudente. D’autres rébellion de l’AFDL, avait promis l’enfer, ter des prises en charge qui avait délégué l’un sont regroupés pour un d’obtenir des moyens diront une faute poà «la première guerre est menacée par sa d’un milliardaire, des de siens a vite compris séminaire d’endoctrifinanciers aux fins des litique. Si le pays de mondiale africaine», classe politique. C’est voyages payés, des et la faute et la honte à nement, organisé à leur actions de déstabilisaSenghor - pays de la au renversement du un opposant qui le enveloppes et se rendre la fois pour le pays et intention à l’Institut tion. Alonga Mbuwa n Négritude - est un pays régime, à la prise de déclaré, Jean-Baudouin dans un pays dont un pour le Congo qu’elle de Gorée au Sénégal. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1341 | PAGE 2.
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la une du soft |
à l’épreuve de la conformité avec la Constitution, le Bandundu en queue, le Kasaï Oriental caracole en tête
L
e chef du Gouvernement Augustin Matata Ponyo Mapon a honoré l’activité en s’y faisant représenter par le 1er des Vice-Premier ministre évariste Boshab Mabudj en charge de l’Intérieur et Sécurité présent à l’ouverture officielle mardi 15 décembre, présent comme un soldat à la clôture jeudi 17. Connu pour être un avare d’éloges, le professeur de Droit a apprécié le travail qui est fait au Ministère des Relations avec le Parlement, laissant parler son cœur à l’endroit du ministre. «Monsieur le Ministre, vous êtes un homme qui a toujours osé. Eh bien, le Gouvernement et la Nation ont besoin de cette énergie». De lui dire, au nom du Chef du Gouvernement qu’il représentait: «Continuez ce travail d’évaluation de la production législative. La Nation, l’Histoire vous seront reconnaissantes». Le ministre Kin-kiey n’a pas caché son émotion après cet hommage fait devant un autre VPM - celui en charge des PTNTIC, Thomas Luhaka Losendjola et la longue standing ovation qui s’en est suivie.. Ci-après, le discours de clôture du ministre Kin-kiey.
Vous me voyez satisfait au terme d’une semaine de travail intense, débutée avant l’ouverture formelle de cet Atelier, action phare s’il en une que mon Ministère organise, alors que l’année 2015 tire à sa fin (...). Cet Atelier, de présentation et de validation du Rapport d’étude de la conformité des édits provinciaux à la Constitution et à la Législation nationale, a réuni un total de 60 participants dont 49 Experts du Gouvernement sur les 50 attendus. Parmi ceux-ci, des Représentants de la Primature, de la VicePrimature chargée de l’Intérieur et Sécurité, du Ministère d’Etat en charge du Budget, des Ministères des Finances, des Mines et des Relations avec le Parlement, ainsi que du Secrétariat Général du Gouvernement. à ces Experts se sont joints 7 délégués des provinces sur les 11 attendus. Ces délégués des provinces sont: w l’Hon. Vice-Président de l’Assemblée Provinciale de la Province de
De 2007 à 2015, le Bandundu (gouv. Kamisendu et Ndambu) n’a pas été digne en termes de production législative. Mais le Kasaï Oriental (Ngoy Kasanji) a brillé des mille feux, ont établi les experts réunis en atelier de validation. dr. part les matières relel’équateur, Délégués venus de nos 163 édits, les 13 édits par l’Atelier de validaw l’Hon. Rapporteur provinces: sont déclarés confortion. vant de la compétence concurrente dans la Adjoint de l’Assemblée w 1. Sur un total de mes; Autre constat: la pluprovinciale du Nord163 édits collectés et w 9. Sur 13 édits de la part des Edits enregismesure où le Pouvoir central n’a pas légiKivu, analysés lors de cet province de l’équateur, trés et examinés ont féré et d’autre part les w le Conseiller de l’As- atelier, 133 édits ont soit 7,98 % des 163 porté sur le budget matières relevant de la semblée provinciale de été déclarés conformes, édits, 4 sont conformes (58 édits représentant la province du Kasaï soit 81,6%; et 9 non conformes; 35,58 %) et sur la fisca- compétence exclusive Occidental w 2. 30 édits sont déw 10. Sur 14 édits lité (56 édits représendes Provinces ainsi que par rapport à la loi n° w des Coordonnateurs clarés non conformes à produits par la province tant 34,36%). 08/012 du 31 juillet des Bureaux d’étude la Constitution et à la du Katanga, soit 8,59 Les autres matières ne 2008 portant principes des Assemblées Provin- Législation nationale, % des 163 édits, les représentent qu’un faifondamentaux relatifs à ciales de la province de soit 18,4%. Ils tombent 14 édits sont déclarés ble taux de production Bandundu, du Sud-Kien nullité; conformes; (3,68 % sur l’organisa- la libre administration des Provinces. S’agisvu et du Bas Congo. w 3. De 2007 à 2015, w 11. Sur 16 édits du tion des associations), sant des édits qui ont Ces Experts de haut soit en huit ans de proSud-Kivu, soit 9,82 % l’Environnement (6 heurté la Constitution niveau ont réalisé un duction législative; des 163 édits, 13 sont édits); 3,07 % soit 5 et la Législation natiotravail appréciable et 3.1. La province de conformes et 3 non édits portant sur le procédé à la validation Bandundu a produit conformes; secteur de la culture. nale, j’exprime le vœu que ce rapport serve de du Rapport d’étude 6 édits, soit le taux le w 12. Sur les 17 édits Cet atelier qui permet de la conformité des plus faible des provinproduits par la province au Gouvernement de la guide aux Institutions édits provinciaux à ces; du Kasaï Occidental, République d’apprécier provinciales en vue de la Constitution de la 3.2. La province Orien- soit 10,43 % des 163 le niveau de production corriger les faiblesses République et à la tale 8 édits; édits, 15 sont conforlégislative des provinconstatées et d’améliorer leur production Législation nationale. Il 3.3. La province du mes et 2 non conforces, m’amène à noter législative. Ce rapport s’agit d’édits collectés, Maniema 11 édits; mes; que l’exercice démosera remis au Gouveril y a un an, par mon 3.4. La ville province w 13. Sur les 18 édits cratique impulsé par nement qui en saisira la Ministère dans les onze de Kinshasa 12 édits; du Nord Kivu, soit Son Excellence Monprovinces de jadis et 3.5. La province du Bas 11,04 % des 163 édits, sieur le Président de la Cour Constitutionnelle. Dans le cadre de la qui furent promulgués Congo 13 édits; 14 sont conformes et 4 République, Chef de par les Gouverneurs 3.6. La province de non conformes; l’état, doit être encoupromotion de notre ragé dans la production jeune démocratie et des provinces, dans la l’Equateur 13 édits; w 14. Sur 35 édits afin d’accompagner période allant de 2007 3.7. La province du Ka- produits par la province législative des provinà 2015. Comme j’ai eu tanga 14; du Kasaï Oriental, soit ces. avec efficacité les Institutions provinciales, le à le rappeler dans mon 3.8. La province du 21,47 % des 163 édits, Les 30 édits enregisallocution à l’ouverture Sud-Kivu 16 édits; 32 sont conformes et 3 trés et déclarés non Ministère des Relations conformes se sont avec le Parlement va officielle de cet Atelier, 3.9. La province du Ka- non conformes. mon Ministère dispose saï Occidental 17; Comme on le constate, heurtés essentiellement accélérer le processus des missions de gen3.10. La province du la production législaaux articles suivants: d’implantation de ses structures provinciales darme constitutionnel, Nord Kivu 18 édits; tive provinciale connaît w 122 de la Constitution qui dispose sur les chargées d’assurer l’inaux termes des disposi- 3.11. La province du des fortunes diverses. tions de l’Ordonnance Kasaï Oriental 35 En huit ans, de 2007 à matières relevant du terface entre les Exén°15/015 du 21 mars édits, soit le taux le 2015, si l’on considère domaine de la Loi; cutifs provinciaux et 2015 fixant les attribuplus élevé en nombre les 163 édits produits w 123 de la Constitution les Assemblées provinqui fixe les principes ciales pour rencontrer tions des ministères, à de la production légisdans l’ensemble, on savoir: «S’assurer de la lative. note une moyenne de fondamentaux sur les les besoins ressentis au conformité à la Consti- w 4. Sur 6 édits pro20 édits par an (163 matières; cours de cet atelier. tution et à la législation duits par la province de édits/8 ans), soit un w 202 de la ConstituJe voudrais rendre un nationale des Edits des Bandundu, soit 3,68 % ratio de 2 édits en tion qui consacre les vibrant hommage à matières relevant de la Son Excellence MonAssemblées Provindes 163 édits, 4 édits moyenne par province ciales en collaboration sont conformes et 2 (20 édits/11 Provincompétence exclusive sieur le Président de la avec le Ministère ayant non conformes; ces). du Pouvoir central; République, Chef de l’intérieur dans ses w 5. Sur 8 édits de la Si la province qui a w 203 de la Constitution l’Etat, Joseph Kabila attributions». J’ai eu province Orientale, soit produit le plus d’édits qui fixe les matières de Kabange qui a impulsé la compétence concurla démocratie dans à rappeler l’excellente 4,91 % des 163 édits, en nombre est le Kasaï collaboration installée 7 sont conformes et 1 Oriental (35 édits), cel- rente entre le Pouvoir notre pays et qui a entre le ministère de édit non conforme; le qui a produit le plus central et la Province renforcé les missions l’Intérieur et le mien, w 6. Sur 11 Edits du faible nombre d’édits dès lors que le Pouvoir régaliennes du Minisce dont je souhaite Maniema, soit 6,75 % est le Bandundu. central a déjà légiféré; tère des Relations avec w 128 de la Constitution le Parlement, dans son vous remercier plus des 163 Edits, 8 sont La province du Bas particulièrement, Mon- conformes et 3 non Congo et celle du qui dispose que les ma- rôle d’interface entre sieur le Vice-Premier conformes; Katanga restent les tières autres que celles Institutions de la RépuMinistre, Représentant w 7. Sur 12 édits proprovinces qui ont qui sont du domaine de blique et de partenaire personnel du Chef du duits par la Province de satisfait le plus pleinela loi ont un caractère de la classe politique. réglementaire. Faut-il rappeler qu’enGouvernement. Kinshasa, soit 7,36 % ment à l’épreuve de la Voici le condensé des 163 édits, 9 Edits conformité des Actes à Les 133 édits déclarés tre autres attributions des commentaires du sont conformes et 3 la Constitution et aux conformes le sont au de ce Ministère, il est rapport présenté et non conformes; lois de la République regard des dispositions aussi chargé par l’Orvalidé par les Experts w 8. Sur 13 édits de puisqu’aucun des édits des articles 203 et 204 donnance présidentielle n°15/015 du 21 mars du Gouvernement de la province du Bas de ces Assemblées pro- de la Constitution, la République et les Congo, soit 7,98 % des vinciales n’est retoqué qui consacrent d’une 2015 de la lourde tâLE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1341 | PAGE 4.
che, je cite: w 1. facilitation des relations entre les membres du Gouvernement et les Députés et Sénateurs; w 2. Proposition, coordination et mise en œuvre des actions tendant à promouvoir et à consolider les relations entre le Gouvernement et les Chambres Parlementaires; w 3. Initiation et conduite de toute réflexion ou étude prospective dans le domaine du droit parlementaire et de la législation sur les partis politiques et le statut de l’opposition; w 4. Entretien des relation suivies avec les groupes parlementaires et les partis politiques et transmission de leurs préoccupations et opinions au Gouvernement. Par ce temps de débat politique national, quelle belle charge! Je réitère à Son Excellence Monsieur le Président de la République toute ma déférence et mon inconditionnel dévouement. J’exprime ma très haute considération à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Augustin Matata Ponyo Mapon, ici représenté par Monsieur le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité qui, par le parrainage de ces assises, a témoigné de son attention particulière à la promotion de la gouvernance démocratique. Je remercie Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité, le professeur Evariste Boshab Mabudj dont le Ministère a apporté et apporte une collaboration apprécié à mon ministère. Je remercie le Programme des Nations Unies pour le Développement qui a permis à mon Ministère de réaliser toutes ses activités grâce à un partenariat des plus fructueux. Je félicite les Experts et les Délégués des provinces pour la qualité du travail. Aux Délégués venus des provinces, je leur souhaite bon retour à la maison. à la veille des fêtes de fin d’année et de la Saint-Sylvestre, il me reste à souhaiter à chacun de vous et à vos familles bonne fête de Noël, meilleurs vœux pour 2016. Je vous remercie. Le Ministre des Relations avec le Parlement Prof. Tryphon
KIN-KIEY MULUMBA n
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indice du développement humain 2015 |
Le Congo de Kabila fait un bond de géant historique dans le développement humain
à
l’étranger, toutes les chancelleries le savent: le Congo de Kabila est le pays qui a le plus attiré les investissements étrangers en Afrique. Lors d’un récent séjour au Maroc, le ministre marocain du Commerce et de l’économie Numérique en fait part à son hôte, le R-dCongolais Tryphon Kin-kiey Mulumba qu’il accueille sur le peron de son cabinet, le tapis rouge déroulé. L’homme d’état congolais en visite de travail ne fait montre d’aucun triomphalisme. Il se contente de décliner les goals du Congo sous le leadership de Joseph Kabila Kabange. «Nous avons l’obligation de travailler avec ce pays aux résultats si étonnants», poursuit le ministre marocain regrettant que l’excellence des relations politiques n’ait pas permis de mettre les échanges économiques au niveau qu’il convient. Le Congo est de retour. Présentant le rapport national de l’IDH, Indice de Dévelopment Humain 2015, le PNUDRDC constate le mercredi 16 décembre à Kinshasa devant le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, devant les ministres, devant les diplomates: «La RDC occupe le 176ème rang sur 188 pays et gagne 11 places par rapport à 2013.Les progrès sont visibles en termes d’espérance de vie, de durée attendue et moyenne de scolarisation ainsi qu’en termes de revenu national brut par habitant». Plus, plus tard: «Jamais dans l’histoire du PNUD, un pays n’avait fait un tel bond de géant - de 11 points - en un an. C’est historique». Même si plus tard, le communiqué officiel tempère: «Le Rapport mondial 2015 montre une évolution progressive et constante de l’IDH dans tous les groupes et régions du monde».
Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo prononçant son discours au lancement national du rapport PNUD. plan. Si «le rapport montre une inversion du rythme de croissance de l’IDH de la RDC et une accélération depuis 2010 (...), la RDC demeure parmi les pays à IDH faible». Le Rapport 2015 souligne que la réduction des inégalités et la création d’emplois sont vitales pour le développement humain dans la région d’Afrique subsaharienne. Il insiste sur le fait que la notion de travail est beaucoup plus large que celle de l’emploi. Car il existe différentes formes de travail qui participent toutes au développement de la société: le travail non rémunéré, le travail bénévole, l’expression créative, le travail informel, etc. Ces 25 dernières années, près de 2 milliards de personnes sont sorties d’un faible niveau de développement humain. Il faut consolider ces progrès en améliorant les conditions de travail et la protection sociale; en accroissant la transition vers le travail durable; en accélérant l’accès de chacun et chacune à
un travail décent, et favorisant une plus grande inclusion des femmes et des jeunes dans le monde du travail. «En RDC, le travail en général et en particulier celui des jeunes et des femmes, se pose avec acuité. La RDC est parmi les pays qui ont le taux de chômage le plus élevé, et aussi le taux de sous-emploi global, le plus élevé, particulièrement chez les jeunes. Les conditions de travail sont pénibles pour la grande majorité bien que l’absence de statistiques ne permette pas de relever des évidences. Le PNUD encourage le Gouvernement à poursuivre le développement humain par le travail autour de trois grands axes: w Créer de nouveaux débouchés pour élargir le choix de travail; w Garantir le bienêtre des travailleurs pour renforcer le lien positif entre le travail et le développement humain; w Mener des actions ciblées pour remédier aux difficultés de groupes spécifiques comme les jeunes, les
femmes, les minorités, les handicapés, les populations autochtones et celles vivant sur les sites d’exploitation des ressources naturelles. Le Gouvernement a déjà pris des initiatives en ce sens, particulièrement dans le cadre du Plan National Stratégique de Développement (PNSD) en cours d’élaboration. Des efforts seront conjugués pour faire du travail et de l’emploi, les facteurs de prospérité et de bonheur. L’IDH, Indice de Développement Humain a été créé par le PNUD en 1990. Outre le revenu national brut par habitant, l’IDH mesure le développement et le bien-être de la population avec des indicateurs tels que l’espérance de vie à la naissance et le niveau de scolarisation des jeunes. Chaque année, le PNUD publie ce Rapport mondial qui est la compilation du travail mené par une équipe d’experts neutres et indépendants. Le Rapport 2015 porte sur le thème: «Le travail au service
du développement humain». Ci-après, le discours en intégralité du Premier ministre Augustin Matata Ponyo. L’homme est au cœur de l’économie et du développement. C’est par son travail qu’il peut changer sa condition humaine: manger à sa faim, s’habiller correctement, s’offrir un logement décent, élever dignement ses enfants, couvrir ses dépenses médicales, bref assurer sa survie comme il se doit.Il est donc nécessaire que le travail soit au service du développement humain comme l’indique le rapport mondial sur le développement humain 2015. En effet, toutes les grandes nations de ce monde ont bâti leur développement sur le travail de l’homme. Sa productivité dépendant de ses connaissances, de son savoir-faire, de son savoir être et de son état de santé, il faut investir davantage dans le capital humain. Le Prix Nobel d’économie de 1995, Robert Emerson Lucas, a mis en évidence l’importance du capital humain dans le déroulement de la
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croissance économique et au développement. Plusieurs études ont même établi que si les pays pauvres sont en retard par rapport aux pays riches, c’est à cause du retard qu’ils affichent en matière d’accumulation du capital humain. Conscient de cette évidence, le Président de la République, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, à qui je rends un hommage déférent, soutient vivement que le capital humain est l’atout majeur pour l’émergence de notre pays. C’est pourquoi l’éducation et la formation à la citoyenneté font partie des priorités du Gouvernement de la République depuis quelques années. En effet, dans son programme d’actions 2012-2016, le Gouvernement de la République a retenu six objectifs majeurs dont celui devant consolider la stabilité macroéconomique, accélérer la croissance et créer des emplois ainsi que celui visant à renforcer le capital humain et l’éducation à la citoyenneté. Ces deux objectifs sont inextricablement entremêlés car pour
travailler et donc contribuer à la consolidation de la croissance économique, l’homme a besoin de connaissances et aptitudes. Pour sa part, l’investissement dans l’éducation à pour finalité de donner à l’homme les moyens de travailler, de créer des richesses afin d’assurer correctement sa survie. Fort de ce qui précède, le Gouvernement s’est évertué à accroître la part du budget consacrée à l’éducation. Celle-ci a été de 16 % en 2014 contre 6 % en 2002 et 4,1 % en 1990. Des efforts ont été également conjugués pour accroître le taux de scolarisation, le taux d’achèvement scolaire et le taux d’alphabétisation. Comme le montre le rapport bilan des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) que j’ai eu l’honneur de lancer dans cette même salle au mois d’octobre dernier, des progrès substantiels ont été enregistrés dans le secteur de l’éducation. Toujours dans le but d’améliorer le capital humain de notre pays, le Gouvernement avec le concours des partenaires extérieurs que je remercie au passage a relancé l’Institut national de préparation professionnelle (INPP). Former des hommes, c’est une chose, leur donner du travail ou l’occasion de trouver de l’emploi en est une autre. Les nations arrivent à accroître rapidement leur taux de scolarisation, mais elles n’arrivent pas à réduire rapidement leurs taux de chômage. Devrait-on alors faire un aveu de faiblesse? La réponse est non! Il faut affronter le problème de manière courageuse, mais surtout’ de manière intelligente. En d’autres termes, il faudrait avoir de bonnes stratégies et politiques de développement pour offrir à l’homme des opportunités d’épanouissement, surtout en matière d’emploi. Après avoir consolidé et rendu résiliente la stabilité macroéconomique, le Gouvernement (suite en page 7).
«Jamais un pays n’avait fait un bond de 11 points en avant une seule année» indice du développement humain 2015 |
(suite de la page 6).
congolais sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République s’est engagé à accélérer la croissance afin de créer davantage d’emplois. Des efforts ont été entrepris pout assainir le climat des affaires et attirer plus de capitaux pour permettre la création des emplois. C’est ainsi que certaines réformes ont été initiées. L’Office national de l’emploi (ONEM) a été créé, le guichet unique de création des entreprises a été mis en place, certaines taxes superflues ont été supprimées, et certaines facilités sont accordées aux investisseurs. Tout en reconnaissant que le problème de l’emploi se pose avec acuité dans notre pays, les avancées économiques réalisées ces dernières années ont eu une incidence positive sur l’emploi et sur le niveau des salaires payés. Pour s’en convaincre, il faudrait regarder le nombre d’entreprises créées dans les différentes branches d’activité de notre économie et se faire une idée sur le nombre d’emplois qu’elles ont créés ainsi que le niveau moyen des salaires qu’elles paient à leurs travailleurs. Dans le secteur des télécommunications, plusieurs entreprises ont ouvert leurs portes en République Démocratique du Congo et utilisent notamment la main d’œuvre locale. Il en est de même dans le secteur financier où le nombre de banques commerciales et d’institutions de micro finance a augmenté de manière sensible. Aujourd’hui, nous comptons plus de 20 banques alors qu’au début de la décennie, le pays n’en avait même pas cinq. Quoiqu’il soit à forte intensité capitalistique et à faible intensité de maind’œuvre, le secteur minier a reçu plusieurs investisseurs ces dernières années qui emploient également des congolais et leur offrent des salaires considérables. En bref, le monde du travail congolais bouge, et la
Le Représentant Résident du PNUD au Congo, Dr. Mamadou Diallo au lancement national du rapport de l’Indice du Développement Humain 2015 à l’immeuble du Gouvernement. plan.
création d’emplois y est effective. Dans son rapport national sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) de septembre 2015, la RDC a montré que des améliorations ont été observées en matière d’emploi salarié dans les secteurs non agricoles dont le taux est passé de 36,1% en 2005 à 43,5% en 2012. Le taux de chômage reste élevé surtout pour les jeunes et les femmes. Le Gouvernement va, dans les jours à venir, mettre en place le Répertoire National des Entreprises du Congo (RNEC). Cet instrument permettra de connaître et suivre régulièrement le nombre d’entreprises œuvrant dans le pays, le nombre de personnes qu’elles emploient, le niveau moyen des salaires qu’elles offrent ainsi que les investissements réalisés et à réaliser. Cette base de données, une fois disponible, permettra de bien assurer le pilotage de l’économie et de mieux appréhender les effets bénéfiques des performances enregistrées. Dans le Plan national stratégique de développement (PNSD) en cours d’élaboration, le Gouvernement se propose de mettre en place une stratégie de
développement qui vise à diversifier les sources de la croissance et élargir la chaîne de création des valeurs. Premièrement, soit à l’horizon 2020, cette stratégie devra nous conduire au statut de pays à revenu intermédiaire grâce à la transformation de l’agriculture qui occupe plus ou moins 70 % de la population. En deuxième lieu, elle nous conduira au statut de pays émergent en 2030 sur fond d’une industrialisation intensive. Enfin, elle nous conduira, dans une troisième phase, au statut de pays développé à l’horizon 2050 grâce à la mise sur pied d’une société de connaissances. Au lieu de fonder nos espérances de croissance économique exclusivement sur le secteur minier, nous allons utiliser d’autres leviers, notamment l’agriculture et toutes les industries qui l’accompagnent pour transformer ou donner de la valeur aux produits de la terre. Il faudrait diversifier l’économie et élargir la chaîne de création de valeurs pour créer davantage de richesses et d’emplois dans le pays et, même accroître le niveau des salaires. En diversifiant l’économie, les opportunités de travail vont augmenter car les
progrès économiques reposeront sur plusieurs secteurs d’activité, élargissant ainsi significativement notre base productive. Il s’en suivra également une baisse du degré de vulnérabilité de l’économie vis-à-vis des chocs exogènes. En élargissant la chaîne de création des valeurs, dans une même branche d’activité, on aura plus d’opportunités de travail. Et plus la chaîne s’élargit, plus grandes seront les rémunérations payées pour les étapes additionnelles de production. Comment s’y prendre? A travers un Plan directeur des investissements (PDI), le gouvernement entend attirer davantage des capitaux dans le pays en mettant en valeur ses potentialités et les opportunités d’affaires qu’il offre compte tenu de la dynamique des marchés mondiaux. En plus d’attirer les capitaux, le PDI visera à orienter les investisseurs dans des activités qui créent davantage de valeurs ajoutées. Pour réussir cette stratégie, certains préalables sont requis et le gouvernement y travaille déjà. Les efforts d’assainissement du climat des affaires se poursuivent et se
consolideront au fil des années. Si d’aucuns s’accordent sur le niveau élevé de chômage dans notre pays, cela est le fait notamment de mauvaises politiques publiques menées par le passé. Ces politiques ont entraîné un mauvais appariement entre l’offre et la demande du travail. Pour corriger cela, des réformes profondes sont à envisager dans le secteur de l’éducation pour adapter les programmes de formation aux besoins actuels et futurs de l’économie. Une stratégie particulière orientée vers l’emploi des jeunes doit être affinée. Cette question sera aussi approfondie dans le Plan National Stratégique de Développement. Le travail doit procurer de l’argent certes, mais aussi de la considération et de la dignité. Pour ce faire, le Gouvernement s’est engagé dans un combat contre toutes formes de discrimination, de violence et d’abus sur le marché du travail. Une réflexion est en cours sur la politique nationale de l’emploi et des salaires. Une réforme profonde de l’inspection du travail sera aussi lancée pour assurer un meilleur arbitrage des conflits de travail opposant
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les employeurs et les employés. Par ailleurs, la question de la retraite et des cotisations sociales fait l’objet d’une réflexion au niveau de la Viceprimature en charge du Travail, de l’Emploi et la Prévoyance sociale. Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo est déterminé à aller de l’avant dans l’amélioration des conditions de vie de sa population. Sa vision est celle de mettre le travail au service du développement humain. D’une croissance négative durant la décennie 1990, soit -7 % en moyenne annuelle, l’économie congolaise est passée à une croissance positive et de plus en plus résiliente. Aujourd’hui, notre taux de croissance est supérieur à la moyenne africaine qui est de 5,5%. En 2014, nous avons fait 9,5 % de croissance et cette année va s’achever avec un taux de croissance de plus ou moins 7,7 %. Cette croissance a comporté un vecteur de bienfaits, notamment: w L’accroissement du revenu par habitant, w La création des emplois, w L’accroissement de l’espace budgétaire de l’Etat même s’il est encore relativement faible par rapport à nos défis de développement et aux potentialités nationales. Avec l’espace budgétaire additionnel obtenu, le Gouvernement s’est engagé dans un programme ambitieux de reconstruction des infrastructures de base et d’amélioration des conditions d’accès à l’éducation et à la santé. C’est avec satisfaction que je constate que tous ces efforts ont porté des fruits : la République Démocratique du Congo a fait un bond en matière de développement humain. Son indicateur de développement humain (IDH) qui était de 0,329 en 2000 est passé à 0,433 en 2014. Elle améliore son score et donc sa performance en gagnant 10 places et quitte désormais le bas du peloton qu’il occupait depuis une
dizaine d’années. C’est ici l’occasion pour moi, au nom du Gouvernement, de remercier toutes et tous ceux qui, jour et nuit, ont consacré le gros de leur temps à travailler pour l’intérêt national. En premier lieu, le Chef de l’Etat, dont le leadership et la mise en place des politiques efficaces couplées d’une amélioration progressive de la gouvernance ont conduit aux résultats suivants : stabilité politique et sociale, stabilité du cadre macroéconomique et forte croissance économique historique de la RDC depuis son accession à l’indépendance nationale en 1960. Sans ce travail de longue haleine amorcée depuis 2001, la RDC n’aurait pas quitté l’avant dernière place du classement IDH! Ces résultats sont donc l’aboutissement d’un travail d’envergure. Que de réformes ambitieuses et vigoureuses ont été menées. Que de ressources publiques ont été mieux gérées au profit des secteurs clés, dont les secteurs sociaux : éducation, santé, agriculture, infrastructures, etc. Tous les Congolais ont l’obligation de reconnaître le pas de géant accompli par leur pays dans l’amélioration des conditions de vie de la population. On partage très facilement les mauvaises nouvelles qui se répandent comme une traînée de poudre, mais pas les bonnes choses. Depuis ce lundi que le rapport sur le développement humain 2015 a été rendu public, je n’ai pas entendu un sursaut d’orgueil des médias sur les performances réalisées par la RDC qui sont pourtant exceptionnelles. Je profite de cette occasion pour inviter les membres du Gouvernement à persévérer dans l’excellence. Quelle que soit la durée, le travail de qualité finit par imposer ses résultats tant au niveau national qu’international. Nous avons le devoir (suite en page 8.
Le Congo fier de ses goals économiques indice du développement humain 2015 |
à g., le Vice-ministre du Plan et Suivi de la Révolution de la Modernité Franklin Tshamala. à dr., une vue des officiels lors du lancement à l’Immeuble du Gouvernement. PLAN.
Franklin Tshiamala veut des «statistiques fiables»
R
eprésentant son ministre de tutelle (en mission à l’étranger) à la cérémonie de lancement national du Rapport 2015 du Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD, sur l’IDH, le Vice-ministre du Plan et Suivi de la Révolution de la Modernité Franklin Tshamala a appelé de tous ses vœux la mise en place d’un cadre permettent la collecte d’informations statistiques nationales fiables et actualisées de manière à apprécier à sa juste valeur les performances que réalise le Gouvernement de la République. Il a loué l’a vision du Chef de l’état Joseph Kabila Kabange qui a lancé la Révolution de la Modernité visant à faire de République Démocratique un pays émergeant en 2030 et un pays développé à l’horizon 2050. Ci-après: Le Ministère du Plan et Suivi de la Révolution de la Modernité a l’honneur de vous recevoir, ce jour, à l’occasion de la cérémonie de lancement en République Démocratique du Congo, du Rapport 2015 sur le Développement Humain pour 2015.
Axé sur le Thème: «Repenser le travail pour le développement humain». De prime abord, je voudrais m’acquitter d’un agréable devoir, celui de remercier le Président de la République, Chef de l’état, Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange pour avoir imprimé la vision de la Révolution de la Modernité visant à faire de République Démocratique un pays émergeant en 2030 et un pays développé à l’horizon 2050. Cette vision est mise en œuvre par le Gouvernement à travers notamment, le Programme d’actions du Gouvernement 2012- 2016. C’est également ici l’occasion pour moi de souhaiter la bienvenue à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et de saluer sa détermination à travers les multiples réformes dont celles engagé pour la redynamisation de l’appareil statistique national en vue produire et diffuser les données statistiques fiables et régulières indispensable pour la conception, le pilotage et le suivi des politiques économiques et sociales mises en œuvre par le Gouvernement. Cette opportunité qui nous est offerte, celle du lancement du
Rapport Mondial2015 sur le Développement Humain intitulé «Le Travail au service du Développement Humain» rencontre les préoccupations du Gouvernement notamment en matière d’emploi. En effet, ce Rapport propose des pistes nécessaires à la création des emplois et des nouveaux revenus, gage de la lutte contre la pauvreté, de la réduction des inégalités et du partage des fruits de la croissance pour permettre de nous engager résolument vers une plus grande inclusivité de notre croissance économique remarquable. Cette croissance inclusive induit spécialement, la création des emploisjeunes et contribuera à terme à consolider la résilience de l’économie congolaise. C’est encore une occasion de remercier le PNUD et de saluer sa collaboration avec la République Démocratique du Congo en matière de la gestion des informations statistiques qu’elle reçoit auprès de notre pays, de manière à apprécier à sa juste valeur les performances que réalise le Gouvernement de la République. En effet, les statistiques nationales fiables et actualisées, basées sur des évidences et des résultats, sont à
la fois un miroir de la santé de notre pays et une référence pour les partenaires techniques & financiers et des investisseurs potentiels. Elles servent également d’atout majeur dans la prise des décisions politiques dans la planification stratégique du développement et la construction des indicateurs de suivi de la mise en œuvre des programmes du Gouvernement. Dans ce cadre, le Ministère du Plan et suivi de la Révolution de la Modernité a initié plusieurs projets dont notamment l’enquête QUIBB, qui ambitionne d’actualiser les indicateurs de suivi aisé des données de la mise en œuvre des ODD qui auront certainement un impact positif sur l’Indice de Développement Humain de la RDC dans les années à venir. En effet, à travers la méthode de collecte et de diffusion des données statistiques réalisées par l’enquête à Questionnaire Unifié à Indicateurs de Base du Bien-être (QUIBB), les résultats obtenues contribueront positivement à positionner la République Démocratique du Congo parmi les premiers pays d’Afrique à disposer des indicateurs de suivi de ce nouveau processus.
Le Premier ministre Matata au lancement de l’IDH
(suite de la page 7.
patriotique de renverser les tendances, de tailler notre chemin dans le roc pour que la RDC se place dans le concert des nations et joue le rôle de leader qui dans la sous-région. Nous devons donc redoubler d’efforts. J’exhorte le ministère du Plan et révolution de la modernité, et tous les ministères sectoriels impliqués, à travailler davantage pour que lors des prochains rapports sur le développement humain, la RDC ne connaisse plus de recul et dépasse le cap de 0,500 de l’indice IDH afin d’accéder au rang du développement humain moyen. A cet effet, l’urgence portera sur l’amélioration et le renforcement des capacités du Système statistique national. Il faut, en conséquence, accélérer la finalisation des travaux du recensement scientifique national de la population et de l’habitat. Plus urgent encore est d’avoir les résultats de l’enquête de type «Questionnaire
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Unifié à Indicateurs de Base du Bien-être» en sigle E-QUIBB 2015 d’ici fin mars 2016. Cette enquête permettra de fournir jusqu’au niveau des 26 provinces, des indicateurs récents et fiables: w Primo, d’évaluation finale des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et du DSCRP2 jusqu’en fin décembre 2015; w Secundo, d’avoir une situation de référence pour les objectifs de Développement Durable (ODD) qui vont remplacer les OMD dès 2016. N’oublions pas qu’en 2000, lorsque les autres pays concentraient leurs énergies pour réaliser les OMD, notre pays était en guerre. Et la RDC n’a utilisé que la moitié du parcours pour mener des réformes nécessaires pour la relance de son développement. Pour les ODD, la RDC veut travailler dès la première année. C’est ici aussi l’occasion, de réaffirmer, au nom du Gouvernement,
la ferme volonté de Son Excellence Monsieur le Président de la République et de son Gouvernement de poursuivre sans désemparer les efforts d’amélioration et de renforcement de son système statistique national. Je remercie les partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans ce domaine pour tout l’appui et souhaite voir leur contribution augmenter d’ici 2016. Ceci étant, je lance solennellement le rapport mondial sur le développement humain 2015 en République Démocratique du Congo. Je souhaite que son contenu puisse nous édifier dans la conception et la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement pour bâtir un avenir radieux et plein de bonheur pour ce beau peuple de la RDC.Merci pour votre aimable attention. Kinshasa, 16 décembre 2015
Augustin Matata Ponyo Mapon n Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
indice du développement humain 2015 |
«Gouverner sans statistiques viables et actualisées, c’est comme piloter un avion sans tableau de bord»
D
r. Mamadou Diallo, représentant résident du PNUD au Congo est l’homme par qui les bonnes nouvelles sont arrivées à Kinshasa en cette fin d’année 2015. Non seulement, il s’est dit «extrêmement surpris par les performances économiques» de notre pays, mais il a expliqué qu’à sa connaissance - et de mémoire de haut fonctionnaire du PNUD - «jamais un pays n’avait fait un tel bond de géant - de 11 points - en un an. C’est historique». Il a fait néanmoins deux appels. Que le Congo communique mieux ses performances. Que notre pays ne dorme pas sur ses lauriers. Il a commenté le thème du Rapport 2015 de l’IDH particulièrement opportun au moment où les pays s’engagent dans les «Objectifs de développement durable». «D’ici à 2030, nous voulons gagner le pari du développement humain durable en ne laissant personne au bord de la route. Le travail est un pilier du développement humain durable. Mais il devient un enfer s’il y a discrimination et violences au travail, traite des êtres humains et des enfants ou encore, si le travail n’est pas rémunéré à sa juste valeur». En intégralité.
Je suis très heureux d’être parmi vous à l’occasion du lancement du Rapport mondial sur le Développement Humain (RDH) 2015 sur le thème «Le travail au service du développement humain». Je voudrais remercier son Excellence Monsieur le Premier Ministre d’avoir accepté de parrainer le lancement de ce Rapport mondial 2015 au niveau national. Ceci démontre, une fois encore, que le travail, l’emploi et le développement humain durable sont au cœur des priorités du Gouvernement. Le thème de ce Rapport est particulièrement opportun au moment où les pays s’engagent dans les «Objectifs de développement durable». En effet, d’ici à 2030, nous
voulons gagner le pari du développement humain durable en ne laissant personne au bord de la route. Le travail est un pilier du développement humain durable. Mais il devient un enfer s’il y a discrimination et violences au travail, traite des êtres humains et des enfants ou encore, si le travail n’est pas rémunéré à sa juste valeur. L’exploitation par le travail bafoue les droits de l’Homme, altère la dignité humaine, confisque la liberté de la personne, détruit son potentiel, sa créativité et son esprit. Les violences au travail sont un fléau mondial et doivent être éradiquées: w 168 millions d’enfants travaillent et près de la moitié font un travail dangereux; w 21 millions de personnes sont en situation de travail forcé dont, 14 millions de victimes d’exploitation économique et 4,5 millions d’exploitation sexuelle; w Les salaires sont en deçà de la productivité, et la part de revenus versée aux travailleurs ne cesse de baisser. Au travail, les femmes n’occupent pas la place qu’elles méritent: w Le salaire des femmes est inférieur de 24% à celui des hommes; w Seulement 25% des postes d’administration et de direction des entreprises sont occupés par des femmes; w 32% des entreprises n’ont pas de femmes cadres supérieurs. La relation entre le travail et le développement humain n’est pas automatique. La qualité du travail, les conditions de travail, la protection sociale, la valeur sociétale du travail sont des éléments à prendre absolument en compte. Il faut aussi beaucoup mieux mettre en valeur le potentiel humain. Or, les chiffres du chômage sont alarmants: w 204 millions de personnes sont sans travail dont 74 millions de jeunes; w 800 millions de personnes sont des travailleurs pauvres; w Plus d’un milliard et demi ont un emploi précaire, manquant généralement de condition de travail décent, d’un droit de
parole adéquat et de sécurité sociale. En RDC, la question du travail en général et en particulier celui des jeunes et des femmes, continue de se poser avec acuité. La RDC est classée parmi les pays qui ont le taux de chômage le plus élevé, et aussi le taux de sousemploi global, le plus élevé, particulièrement chez les jeunes. Les conditions de travail sont pénibles pour la grande majorité bien que l’absence de statistiques ne permette pas de relever des évidences. En conséquence, il faut réfléchir aux voies et moyens pour renforcer le développement humain par le travail. Le Rapport que nous lançons ce jour, donne des pistes d’actions. En m’y référant, j’aimerais partager avec vous deux messages clés: Mon premier message est le suivant: Le travail et l’emploi ne sont pas simplement des dérivés automatiques de la croissance économique. Il faut donc initier des stratégies nationales qui renforcent le développement humain PAR le travail autour des trois grands axes suivants: w Premièrement, créer de nouveaux débouchés pour élargir le choix de travail; w Deuxièmement, garantir le bien-être des travailleurs pour renforcer le lien positif entre le travail et le développement humain; w Troisièmement, mener des actions ciblées pour remédier aux difficultés de groupes spécifiques comme les jeunes, les femmes, les minorités, les handicapés, les populations autochtones et celles vivant sur les sites d’exploitation des ressources naturelles. Le Gouvernement a déjà pris des initiatives en ce sens comme l’élaboration du Plan National Stratégique de Développement 20172021 (PNSD) sur le travail et l’emploi. Il faut poursuivre ces efforts. Mon second message relance l’appel à la communauté nationale et internationale pour créer un Calendrier National de Production Statistique (CNPS) en RDC. Car gouverner sans statistiques viables et actualisées, c’est
comme piloter un avion sans tableau de bord. Les résultats relativement bons du développement humain de la RDC sont, en partie, la conséquence directe des récents efforts de redynamisation du Système Statistique National voulue par
le Gouvernement à travers la compilation et l’actualisation des données statistiques disponibles. Les futurs progrès en matière de développement humain de la RDC dépendront, notamment, de la capacité du pays à rendre compte des
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progrès réalisés au moyen de statistiques fiables, régulières, disponibles et accessibles. Le Calendrier national de production statistique (CNPS) servira alors de cadre national de référence pour la planification des opérations
statistiques afin de nourrir, dans les délais requis, les bases de données internationales utilisées pour la confection de l’Indice de Développement Humain (IDH) et d’autres indicateurs internationaux de performance des pays. Je vous remercie.
contrôle parlementaire |
comment la direction générale du FPI faisait son business
Devant une commission d’enquête parlementaire, Constantin Mbengele soutient être blanc comme neige M
almené comme jamais notamment par ses mentors, l’a-dg du Fonds de promotion de l’Industrie, FPI en sigle, passé à l’offensive, est en voie de se tirer miraculeusement d’affaire. L’accusé qu’il fut devant une plénière devant laquelle il ne sut ouvrir la bouche, s’est transformé en accusateur, distributeur de coups politiques. Au point de mettre en cause l’intégrité de nos élus.
Très graves accusations: détournement des prêts d’investissement accordés aux promoteurs dont les impayés s’évaluent à plus de 140 millions de dollars US; prise illégale d’intérêts; gabegie financière, non-application de la loi des finances et de la loi sur les marchés publics, reports illégaux des échéances, saucissonnage de fonds en plusieurs tranches en vue de faire chanter les promoteurs, multiplication des échéanciers de décaissement des crédits avec pour résultat l’impossibilité d’atteinte des projets, etc. Fragilisé comme rarement un dirigeant d’entreprise publique ne l’a été à ce jour par les élus à la suite d’une question orale avec
débat du député Fidèle Likinda Bolom’Elenge examinée par les députés lors d’une séance le 22 janvier 2015, voici Constantin Mbengele Kwete Thamuk qui se sort par une pirouette. Il n’a eu droit qu’à une commission d’enquête parlementaire présidée par le Dép. JeanBaptiste Kumasamba Olom (Dép. d’Idiofa, Kwilu). Qui a conclu sur aucune action judiciaire contre l’Adg. Tout ça pour ça?
motion n’est pas là; nous considérons qu’il n’est pas là. On clôt les débats et on passe»! Vraiment! Puela ne fut jamais inquiété - c’est le jeu - même s’il se remit dans ses petits souliers jusqu’à ressusciter à l’occasion du débat sur la motion de défiance anti Boshab initiée par les Dép. Mohindo Nzangi, Gilbert Kiakwama kia-Kiziki et Fidèle Babala. Et de faire le porte-parole des opposants.
opposants bling-bling. Depuis la motion de défiance contre le VPMinistre évariste Boshab Mabudj lue vendredi 11 décembre par le Dép. (opp. MLC) Fidèle Babala Wandu, un débat né des déclarations des députés de la majorité arguant que nombre de motions sont «alimentaires» fait rage dans l’opinion et sur les réseaux sociaux. On se demande comment les députés de l’opposition mènent très grand train de vie que leurs collègues de la majorité, se rendent régulièrement chez les plus grands couturiers d’Europe, font bling-bling, eux qui, logiquement, auraient dû être aux vaches maigres. Au soir du 12 décembre, un tweet semble avoir suggéré le graal: il a rappelé le scandale d’une menace qui pèsa
sur le VPM Thomas Luhaka Losendjola (@ ThomasLuhakaL) traité d’«incompétent avéré» dans l’administration du secteur des télécoms par le Dép. d’opposition Albert Fabrice Puela (ex de la majorité, ex-ARC, @fabricepuela) et qui risqua de perdre son portefeuille mais voilà qu’alors que l’hémicycle était plein comme un œuf et attendait l’heure de vérité, on chercha en vain le député, initiateur de la question orale avec débat sans
le trouver nulle part sur terre. L’homme s’était simplement volatilisé! Et les rumeurs d’aller et de venir dans tous les sens... Celles d’une motion «alimentaire bien traitée la veille»... Résultat des courses: c’est son collègue émery Okundji Ndjovu (Opp. FONUS @EmeryOkundji) emporté qui vînt délivrer une plénière courroucée. «Honorable Président de l’Assemblée Nationale, on ne va pas inventer la roue. L’initiateur de la
opération retour. Menaçant le président de l’Assemblée Nationale Aubin Minaku Ndjalandjoku - accusé de «corrompu, au service de sa seule majorité» - de le faire démettre à la fois de la chaire parlementaire congolaise et de celle du regroupement francophone (il est président en exercice de l’Association des parlementaires francophones)... Quel élément nouveau a-t-on découvert dans le dossier de la banque publique liquide FPI (Fonds de promotion de l’Industrie) pour que son A-dg se tire d’affaire à si bon compte? Les pratiques du FPI monnaie courante ont-elles disparu, comme par enchantement? Au lieu d’aider à fructifier les PME, le FPI dont les comptes sont liquides travaille à renflouer les
mais preuve d’une reprise économique évidente. Au moment où cette croissance économique marque le pas, en raison des facteurs négatifs sur l’économie mondiale, dus notamment à la baisse significative des cours des matières premières, sources essentielles de nos revenus, nous craignons que l’instabilité politique en vue ne vienne anéantir tant d’efforts consentis tant sur les plans politique, diplomatique, économique que militaire. La crise qui s’annonce, faute de consensus politique à la veille de l’organisation des élections générales dont certaines ont déjà pris des retards considérables, appelle l’ensemble de la classe politique à
un sursaut d’orgueil national». Puis: «La véritable solution à la crise qui se pointe à l’horizon est la prise de conscience par tous, c’est-à-dire prévenir le danger qui nous guette, prendre des mesures politiques consensuelles, au lieu d’attendre de soigner demain de nombreuses blessures après d’importants dégâts, au prix, malheureusement, de nos maigres ressources dont la relance économique a grandement besoin à ce moment». Les objectifs de cette coalition de Bakaoto Jean-Baudouin? Réaliser une plus grande unité et solidarité entre les partis politiques, personnalités politiques et associations, membres
du Regroupement. Défendre les intérêts des gouvernés face à tout dérapage d’où qu’il vienne. Respecter les lois de la République. Sa devise: paix, unité, ouverture. S’ouvrir aux uns et aux autres constitue sa force inépuisable. «Des débats dépourvus de passions sont profonds et utiles. Lieux de rendez-vous du donner et du recevoir, ils établissent des liens fraternels, des ponts solides entre les humains facilitant ainsi le consensus dont notre pays a toujours eu besoin aux moments de ses multiples crises comme celle dont nous redoutons, aujourd’hui, la venue».
Au FPI, Constantin Mbengele Kwete Thamuk se sort par une pirouette. Blanchi par la commission d’enquête parlementaire! dréservés.
Idambituo ira au Dialogue sans état d’âme
I
dambituo Bakaoto et sa CNRDA vont aller au Dialogue avec une contribution en quatre points: calendrier électoral, fichier électoral, financement électoral, sécurisation du processus électoral.
Une Coalition Nationale pour la Renaissance de la Démocratie Apaisée. C’est la nouvelle coalition de Jean-Baudouin Indambituo Bakaoto. Qui fait une analyse claire comme l’(eau de roche: «Ces dernières années, après des multiples conflits armés qui l’ont terriblement secoué, notre pays jouit d’une stabilité politique, fruit
Indambituo Bakaoto Jean-Baudouin. DR.
d’une période de paix sur une grande partie de son territoire (...)». Puis: «C’est grâce à la paix et à la stabilité politique, que le pays connaît un taux de croissance appréciable, bien que non encore inclusive,
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caisses des banques commerciales. Un cas: celui du dossier de Finance Press Group, éditeur du Soft de Finance qui n’a jamais été relaté dans ces colonnes mais dont il faut désormais parler aujourd’hui que la commission parlementaire a rendu son rapport de 65 pages. Voilà un cas connu de tous les services juridiques de ce FPI mais il a suffi que le moindre conseiller prenne position pour la PME pour que les foudres de Constantin Mbengele Kwete Thamuk s’abattent sur l’importun éloigné de son poste et envoyé en brousse paître. Un dossier de crédit jauni dans les tiroirs du FPI mais qui fut ressuscité au simple coup de fil d’un banquier, le patron de la TMB - donnant des ordres - auprès de qui la PME avait déjà souscrit un crédit grâce à une hypothèque. Alors que la PME FPG attendait que le crédit lui soit versé directement sur un compte Rawbank préalablement déclaré par courrier, c’est vers la TMB que le crédit fut intégralement dirigé après que «les documents de déblocage des fonds en faveur du promoteur» en réalité les accusés de réception - eurent été signés. Mais la pratique au FPI ne consiste-t-elle pas à signer d’abord les «document de réception» avant de se voir remettre les chèques? Constantin Mbengele Kwete Thamuk et son a-df Damien Simbi Musema) ignorentils contestations et bousculade qui s’en suivirent dans la petite salle du 1er étage de l’avenue Lukusa? Et quel responsable du FPI ne saurait témoigner de ces traitements irréguliers? Bien sûr que la TMB qui n’a jamais été un enfant de chœur, se servit en totalité de ce miraculeux fonds - dans un contexte de crise minière et financière au Katanga - en ajoutant les plus gros taux d’intérêt. Il ne faut pas une photo pour imaginer la suite... «Ceci n’est guère un cas isolé au sein du FPI: si vous ne faites
pas patte blanche, vous n’avez aucun accès au prêt FPI. Les opérations retour sont légion», accuse un ancien directeur. Un crédit de 25.000 euros se retrouvera au final à 242.038 euros! Aucune contestation ne sera entendue... Ni par la TMB, ni par le FPI qui va essayer d’amadouer la PME et essayer de gagner du temps... Résultat: la PME a réglé ses besoins de départ (acquisitions d’équipements additionnels et fonds de roulement) sur des fonds propres. Elle n’a plus jamais plus eu besoin de recourir au FPI. Depuis, l’affaire a été portée devant les tribunaux par le cabinet de Mes Mubangi et Palankoy.
Quand Mbengele jure. Interrogé par la commission Kumasamba Olom, l’a-dg Mbengele Kwete Thamuk jure n’avoir jamais perçu «une somme d’argent au titre de commission illicite, expliquant qu’«il s’agit d’une accusation gratuite, sans fondement». Quant aux subventions régulièrement accordées aux différents ministères ayant l’industrie dans leurs attributions, «il s’agit de ministre de tutelle». «Le FPI est un outil de développement économique au service du Gouvernement et les ministres peuvent mieux expliquer les motivations de subventions dont ils sont bénéficiaires». Au cours d’un mois, en avril dernier, le Fonds de Promotion de l’Industrie a versé à son ministre au moins plus d’un million de dollars américains (550.000 USD le 15 avril et le 17 avril 2015). Le ministre Germain Kambinga justifie ce paiement par «l’insuffisance des frais de fonctionnement». Les autres ministres et l’Hôtel du Gouvernement apprécieront. Un ministre moyen reçoit 15.000 USD/ mois de frais de fonctionnement. Tous les ministres ne sont pas logés à la même enseigne. alunga mbuwa n
analyse |
Chacun de ces trois veut être Président de la République
T
shisekedi wa Mulumba étienne, Katebe Katoto Soriano Raphaël, Katumbi Chapwe Moïse. Chacun des trois veut - et y tient mordicus - être Président de la République. Quand les trois hommes évoquent une candidature commune à la Présidence de la République, ils se mentent. Soriano estime qu’il peut tout obtenir de son cousin qu’il a élevé - dans l’entreprise familiale frigorifique poissonnière - et à qui il a tout donné le premier fric, le prenant avec lui jusqu’au Dialogue de Sun City dans son ombre. Qu’il peut attendre le jour d’après! Mais Moïse estime que son heure a sonné, qu’il a le fric et les réseaux et son club de foot. Mais le vieux lutteur Tshisekedi n’a pas dit son dernier mot. Les deux parents savent que s’ils se passent de Tshisekedi et de son mot d’ordre, aucun n’a aucune chance d’arriver nulle part…
Le propos est sans équivoque aucune. «L’objectif (de l’accord), c’est l’alternance en 2016», explique l’ancien gouverneur PPRD du Katanga Moïse Katumbi Chapwe. «Il faut un changement de régime et un changement de politique», renchérit le fils Tshisekedi, Félix Mukendi. Jeudi 10 décembre à Paris, dans un discret hôtel du VIII ème arrondissement parisien, l’ancien gouverneur PPRD de l’ex-Katanga et le fils de l’opposant historique Félix Tshisekedi Mukendi ont créé l’événement. Devant un groupe de journalistes amis, ils se sont rencontrés et ont passé un accord. Ils veulent faire cause commune pour obtenir une élection présidentielle sans participation du président Joseph Kabila Kabange et dans les délais constitutionnels. Ils ont évoqué une candidature commune. Chacun d’eux était accompagné d’un des siens. Le fils Tshisekedi avait à ses côtés Samy Badibanga, député UDPS, président du premier groupe parlementaire d’opposition (UDPS et alliés). Moïse Katumbi Chapwe était accompagné d’un de ses conseillers. à Bruxelles où le père poursuit des soins, ce fut une ren-
Ils coulent le grand amour les Tshisekedi et les Katebe. Ci-dessus à Paris le fils et le cousin. à Bruxelles ci-bas, Soriano introduit Moïse chez son ami «le Sphinx». Mais il n’est pas sûr que l’entente entre les deux familles soit de longue durée. Chacun a sa propre feuille de route. dr. contre au sommet: l’exKatumbi Chapwe? millionnaire Raphaël Plutôt le frère aîné de Katebe Katoto Soriano, celui-ci Raphaël Kacousin de Moïse Katebe Katoto Soriano? tumbi avait présenté Qui a le mérite d’être à étienne Tshisekedi de son âge... Car le l’ancien gouverneur du problème de TshiseKatanga. kedi est là! Qui de ces «gamins méprisables» trois candidats pourrait lui donner présidents. quelle leçon de la vie Alfred Katebe Katoto qu’il refusa de son ami Soriano et étienne Mobutu qui le menaça Tshisekedi wa Mulumdes pires représailles ba se connaissent de sans qu’il ne fléchisse, longue date. en dépit de ses armes, Depuis les années dans un contexte où RCD-Goma dont Katoutes les balles ne tebe fut l’un des finanpouvaient être perdues ciers et que l’opposant pour tout le monde? historique anti-Mobutu Reste que personne et anti-Kabila rallia au sauf la famille ne sait lendemain de l’échec comment se porte du Dialogue interle «Lider Maximo», congolais de Sun City comment se réveille dans le cadre de l’ASD «le Sphinx de Limete», (Alliance pour la saucomment se nourrit-il. vegarde du Dialogue Ses porte-parole chaninter-congolais). charge de l’ancien bras thon politique congoque le fichier électoral lix Tshisekedi a fait geant - dont Bruno Entre le millionnaire et droit du Chef de l’état, lais qui doit mener aux soit révisé conformévolte-face, renonçant Mavungu Puati - peul’opposant, le courant feu Samba Kaputo. Il scrutins. L’accord qui ment aux recommanda- d’y participer, arguant vent tout expliquer aux est vite passé... ne fut guère inquiété... en est sorti se compose tions de l’Organisation que «la présence de médias et faire toutes Qu’ont-ils décidé à Mais Katebe qui fut de plusieurs points, au internationale de la la communauté interles annonces et les Bruxelles? On sait tout au long du dialopremier rang desquels Francophonie (OIF)», nationale [était] une désannonces. Ils savent Raphaël Katebe Kague inter-congolais (de le refus du «dialogue poursuit-il. condition sine qua non que Tshisekedi est imtoto Soriano grand Gaborone à Sun City national» annoncé par Puis la possibilité de de [sa] participation». prévisible, que nul ne connaisseur du Katanga en passant par Addis le Chef de l’état Josoutenir un candidat «Si c’est une initial’a jamais apprivoisé! où il fit fortune dans Abeba) candidat à la seph Kabila. Félix et commun lors de la tive de la communauté Donnera? Donnera des marchés de fourniPrésidence de la RéMoïse sont désormais présidentielle, a précisé internationale, nous ne pas le go au Dialogue? ture du poisson du lac publique encouragé convaincus qu’il s’agit Samy Bandibanga sans sommes pas opposés. Viendra? Viendra pas Moero aux agents de par une ribambelle d’une manœuvre pour donner ni l’identité, ni Mais un dialogue sous pour sa crédibilité? Perl’entreprise Gécamines. d’opposants internes obtenir un report de la le mode de désignation l’égide du seul Joseph sonne que Tshisekedi Son cousin Moïse Kaet externes payés rubis Présidentielle, au-delà de ce candidat. Kabila, il n’en est pas ne sait! Il a fait venir tumbi fut son second... sur l’ongle mais qui du délai constitutionnel «Il est encore trop question». Nombre à Bruxelles un chaud Katebe quitta déguisé finirent par le lâcher, de novembre 2016. tôt», faisaient savoir d’analystes y voyant partisan du dialogue, le l’ex-Zaïre pour Bruges, ne s’est jamais regardé L’objectif, c’est l’alter- les participants. «Tous des «complications Dép. honoraire Jeandans le nord flamand de dans le miroir un matin nance en 2016», expliles partis politiques qui familiales». Pierre Lisanga BonganBelgique où il possésans y voir le visage que Moïse Katumbi. veulent l’alternance Il ne serait pas sans ga - l’homme du Madait un énorme château, du futur président de la «Il faut un changement sont les bienvenus intérêt de relire cet réchal par excellence! après des accusations République. de régime et un chanparmi nous», a préextrait du Soft: «Que Mais étienne Tshisequ’il aurait perpétré un Voilà trois candidats gement de politique», cisé Félix Tshisekedi reste-t-il à Tshi-Tshi? kedi wa Mulumba est meurtre sur un sujet potentiels présidents de renchérit Tshisekedi qui a fait partie pour La famille biologique: celui qui, après vous grec accusé de lui avoir la République: Katebe, «Nous voulons un cale compte de l’UDPS Félix Tshilombo, le avoir donné sa parole pris sa femme... Katumbi, Tshisekedi. lendrier consensuel qui des discussions avec fils; l’épouse Marthe. en acceptant de voler Depuis, il est sous Quand à Paris, le fils donne la priorité à des le camp présidentiel à Des porte-parole qui avec vous, peut vous le coup d’un mandat et le cousin évoquent élections présidentielles Venise, en Italie et à ne portent que leur désintégrer en plein d’amener même s’il une candidature comet législatives dans les Ibiza en Espagne. propre parole. D’où vol. Sans que vous ne avait pu se rendre à mune, vers qui tendent- délais constitutionnels Mais au lendemain le désordre, les accusachiez pourquoi! Tous Kinshasa au lendemain ils? et qui soient conformes de la convocation sations. Faut-il apceux qui l’ont côtoyé du régime 1+4 mis en à Paris, les médias aux standards internadu dialogue national procher des nouveaux le savent» (Le Soft place après les accords commentent cette tionaux», ajoute le dép. inclusif par le présivenus? L’UNC Vital n° 1338, vendredi 20 de Prétoria, grâce à une rencontre comme un Samy Badibanda. dent de la République, Kamerhe Lwa-Kanyi- novembre 2015). exceptionnelle prise en tournant dans le mara«Nous voulons aussi le 28 novembre, Féginyi? Le G-7 Moïse D. Dadei n LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1341 | PAGE 11.
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Kabila fustige les opposants qui complotent contre la République
C
i-après en intégralité le discours du Président de la République, Chef de l’état sur l’état de la Nation prononcé le 14 décembre devant les deux Chambres parlementaires réunies en Congrès à leur siège au Palais du Peuple. En effet, une fois l’an, selon la Constitution, le Président de la République «prononce (...) devant l’Assemblée Nationale et le Sénat réunis en congrès un discours sur l’état de la Nation» (art. 77). Cette communication solennelle ne donne lieu à aucun débat et se déroule généralement en décembre.
Honorable Président de l’Assemblée Nationale, Honorable Président du Sénat, Honorables Députés et Sénateurs, Je suis devant vous ce jour, une fois de plus, afin de rendre compte de l’état de la Nation. à ce sujet, comment ne pas évoquer, au seuil de Mon propos, la catastrophe naturelle que viennent de connaître plusieurs villes et localités de notre pays, du fait des inondations causées par des pluies diluviennes, et qui ont entraîné la perte de plusieurs dizaines de vies humaines. Audelà des mesures déjà prises, et de celles en cours pour prévenir et faire efficacement face à ce genre de situations à l’avenir, Je tiens à exprimer, au nom de la Nation attristée et en mon nom personnel, nos sincères condoléances à toutes les familles éprouvées. En mémoire des victimes de ces inondations, comme de ceux de nos compatriotes qui, au cours de l’année 2015, sont tombés sur les différents théâtres des opérations militaires ou nous ont quitté, dans l’exercice de leurs charges publiques ou non, Je vous prie de vous lever et de garder une minute de silence. Honorables Députés et Sénateurs, L’état de la Nation congolaise ce lundi 14 décembre 2015 est pour le moins contrasté, l’embellie dans certains secteurs ne pouvant occulter les préoccupations légitimes de chacun de
Lundi 14 décembre 2015, l’hémcycle du Palais du Peuple était plein comme un œuf (Députés et Sénateurs, membres du Gouvernement, Corps constitués, diplomates étrangers, etc.) à l’occasion du traditionnel discours du Président de la République sur l’état de la Nation. Yves Kuwamba. vous dans d’autres. en raison du flux des des passagers et des C’est le cas notamment améliorer la résilience rapide ont été arrêtées Tel est cependant le réfugiés en provenance documents de voyage, de la construction et de notre économie et un Comité de sort commun à toutes du Burundi. La même ainsi qu’une gestion de la réhabilitation et à permettre une pilotage de haut niveau, les Nations du monde. approche prudentielle saine et efficace des des bâtiments publics croissance soutenue ainsi qu’une Task Force Motif de satisfaction, et préventive est données migratoires. et des infrastructures de cette dernière chargés du suivi de la voire de fierté légitime, de mise dans les En définitive, économiques, d’achat grâce à une politique mise en œuvre de ces je commencerai par localités frontalières l’ensemble du territoire et de réhabilitation de diversification mesures envisagées relever le fait qu’en à la République national est aujourd’hui des unités de transport économique et mis en place. Le dépit des multiples centrafricaine, pays sous le contrôle du tant aérien, fluvial d’industrialisation succès attendu de défis, demeure préservé où nous avons été Gouvernement de la que ferroviaire. qui accorde une ces mesures ne sera l’héritage commun amenés à dépêcher République et le sera La conjoncture meilleure place aux cependant possible que nous légué par les une unité de nos chaque jour davantage, économique secteurs porteurs dont si, plus que jamais, héros et martyrs de forces armées afin de en dépit de quelques internationale, marquée l’agriculture, et qui nous nous attaquons notre indépendance, à contribuer, sous l’égide poches de résistance par la chute des privilégie les Zones à la corruption, savoir un Congo uni, des Nations unies, à résiduelles des forces cours de principales économiques Spéciales véritable pieuvre libre et véritablement la normalisation de négatives en voie matières premières, comme stratégies de qui obère tous nos souverain, dans les la situation politique d’éradication par nos appelle cependant à mise en œuvre. efforts de mobilisation limites de ses frontières et sécuritaire. Nous forces armées et de la prudence et à des La réhabilitation et des recettes et de internationales héritées félicitons ici tous police. mesures conservatoires. la modernisation développement. de la colonisation. les éléments de cette Le ralentissement de du domaine AgroCette croisade doit Nous y sommes unité, dont l’efficacité Honorables Députés, l’économie mondiale industriel de la N’Sele mobiliser toutes les parvenus grâce à nos opérationnelle Honorables Sénateurs, et l’assombrissement et l’implantation des institutions de la forces de défense reconnue de tous Au plan économique, des perspectives Parcs Agro-Industriels, République. et de sécurité et au au niveau de la notre pays a engrangé, économiques à l’instar de celui concours de tous les communauté au cours de ces internationales a de Bukanga-Lonzo Honorables Députés et Congolais, expression internationale, inspire dernières années, eu, en effet, pour dans la Province Sénateurs, renouvelée de notre estime et considération. des performances conséquence, la baisse du Kwango est une La stabilité vouloir vivre collectif Fidèle à son hospitalité remarquables des prix du cuivre parfaite illustration macroéconomique et de la complicité légendaire et sa en termes de et l’or, principales de cette politique. En n’étant pas une fin exemplaire entre le vocation régionale et stabilisation du cadre matières premières tant qu’expérience en soi, il est temps, peuple et son armée. africaine, notre pays macroéconomique et de d’exportation de notre pilote de mise en de sortir des sentiers Dans le territoire de sera toujours aux croissance économique, pays, respectivement œuvre du plan national battus, de faire montre Beni, au Nord-Kivu, côtés de nos frères et fruit d’une politique de près de 19% et de d’investissement d’imagination et les forces négatives, sœurs d’autres pays engagée depuis 2001. 8% en moyenne à fin agricole, l’essaimage d’audace, de quitter le défaites militairement en détresse, tout en Cela va de nouveau se novembre 2015, la de ces Parcs dans les statu quo et d’aller vers il y a une année, prenant les dispositions confirmer, au terme de baisse du moral des autres provinces de le développement. par nos vaillantes qui s’imposent pour l’année en cours, avec chefs d’entreprises et la République sera Ce qui passe par forces armées, sont prévenir toute atteinte un taux de croissance une contraction des accéléré dès le début de un appui soutenu passées de la guerre à sa propre sécurité et à estimé à 7,7%, un réserves budgétaires. l’an 2016 et concernera à l’investissement conventionnelle à des celle de ses habitants. taux d’inflation de Il est à craindre que ces prioritairement les 11 public productif; actes terroristes ciblés C’est dans cet esprit moins de 1% et des tendances entraînent sites dont les études par la poursuite de auxquels nos forces de que s’inscrit la mise en réserves internationales comme risque, en 2016, de préfaisabilité sont l’amélioration du défense et de sécurité service d’un système brutes évaluées à 1,46 la, compromission des déjà disponibles. climat des affaires s’emploient à mettre d’identification et milliards de dollars acquis de plusieurs Le Maniema, le afin de stimuler fin avec le concours de repérage des américains. Ces années d’efforts de Tanganyika, le Nordl’investissement actif et précieux de passagers qui est résultats, combinés à stabilisation et de Ubangui et le Kongo national et d’attirer nos populations. déjà opérationnel une gestion rigoureuse relance économique. Central, sont à ce sujet plus d’investissements La situation dans les au niveau de treize des finances publiques, Face à cette situation, déjà pré positionnés. directs étrangers, et zones frontalières du postes frontaliers sur ont permis de renforcer J’ai instruit le Par ailleurs, des par l’exploration de Nord-Kivu et du Sudles trente-trois prévus les capacités de Gouvernement de mesures spécifiques sources nouvelles Kivu, fait également à l’horizon 2017. notre Pays à financer prendre des mesures d’encadrement des et innovantes l’objet d’une attention Ce système permet des investissements visant, d’une part, à dépenses publiques de financement particulière de nos une information importants sur base des stabiliser la situation et des réformes (suite en page 13). forces de sécurité, centralisée de contrôle ressources nationales. et, d’autre part, à structurelles à impact LE LE SOFT SOFT INTERNATIONAL INTERNATIONAL || ÉDITION ÉDITION NATIONALE NATIONALE || N° N° 1341 1341 || PAGE PAGE 12. 12.
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Le discours du Président de la République sur l’état de la Nation
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extérieur, sans omettre la possibilité de mobilisation de l’épargne interne. L’impératif de l’adoption d’une Loi spécifique sur le partenariat public-privé s’inscrit dans cette même perspective. Il en est de même du positionnement de petites et moyennes entreprises, comme un de principaux moteurs de la nouvelle politique économique du pays, et qui devra se concrétiser par le renforcement des mécanismes d’appui et de financement à l’entreprenariat local, particulièrement celui des jeunes et des femmes. C’est à ce prix que nous consoliderons nos efforts actuels de croissance, en rendant celle-ci plus inclusive; que nous nous donnerons les moyens de poursuivre la révolution de la modernité en cours, dont les premiers jalons inspirent espoir et fierté légitimes; que nous atteindrons le cap de l’émergence à l’horizon 2030, et que nous réduirons en conséquence, l’extraversion excessive de notre système économique. Honorables Députés et Sénateurs, Par-delà ces perspectives économiques qui interpellent, on peut se féliciter des progrès réalisés dans le cadre de notre programme de réhabilitation et de modernisation des infrastructures économiques. C’est le cas dans le domaine des infrastructures routières où, en dépit de l’insuffisance des ressources financières, les efforts du Gouvernement ont permis de maintenir plus de 23.000 km de routes en état de praticabilité et d’assurer 19 liaisons sûres entre les 26 chefs-lieux de provinces. Ces efforts vont se poursuivre pour désenclaver les régions isolées du pays, principalement les zones à forte densité de population, et à grand potentiel de production agro-industrielle, et pour assurer la connectivité avec les pays frontaliers, de manière à garantir l’intégration régionale. L’ambition est de développer un réseau routier répondant aux standards internationaux, c’est-
à-dire, des routes revêtues et des ponts d’une capacité de 60 tonnes minimum, ce qui devrait permettre de poursuivre le désenclavement du territoire national et d’encourager la complémentarité multimodale routerail-voie hydraulique, tout en respectant des normes environnementales conformes aux exigences du développement durable. Au premier semestre 2016, le Gouvernement va ainsi finaliser un programme routier qui, avec l’appui des Partenaires, permettra d’entretenir environ 2.400 km de routes déjà livrés dans le cadre des accords de financements précédents, et de réhabiliter environ 800 km de routes sur les axes Akula-Gemena - Libenge; Boyabo - Zongo; KasindiBeni; Komanda-Bunia - Mahagi et Goma jusqu’à Kavumu. Dans le cadre de l’aménagement de la Nationale n°1, il est prévu le bitumage des tronçons Pont Luvua - Tshikapa et TshikapaKamwesha avec aménagement des voies secondaires et quelques infrastructures connexes: écoles, centres de santé, marchés, et infrastructures de stockage des produits agricoles. Dans le cadre de la facilitation des échanges transfrontaliers, des dispositions ont déjà été prises afin de réduire le temps de voyage sur le trajet de Lubumbashi au port de Dar Es Salaam, long de près de 400 km. Chaque jour qui passe, voit donc un coin de la République relié à un autre par voie routière, à tel enseigne qu’il est aujourd’hui possible de partir de Lubumbashi à Bukavu en moins de 72 heures, contre plusieurs semaines antérieurement, en passant par Kalemie, Fizi et Uvira. Pour ce qui est des voiries urbaines, les réalisations principales de l’année en cours peuvent être résumées de la manière suivante: 42,072 km de voirie ont été asphaltés dans les villes non couvertes par des programmes conséquents depuis 2011, tandis que, lancés au mois de février 2014, les travaux de bitumage de 24 km de voiries à Goma se sont
poursuivis à un rythme satisfaisant.
Honorables Députés et Sénateurs, En 2016, les travaux de voirie, arrêtés en 2015 faute de financement, vont reprendre avec vigueur dans plusieurs chefs-lieu de province. Un accent particulier a été mis également dans la construction et réhabilitation des voies de desserte agricole, l’objectif étant de faciliter l’acheminement des produits agricoles des centres de production vers les centres de consommation. Il s’agit notamment de la réhabilitation de 2.000 Km de routes dans les ex-provinces de Bandundu, KasaïOriental, Province Orientale et Bas Congo. Dans le secteur du Transport aérien, il y a lieu de signaler l’amélioration de la sécurité aérienne à travers l’augmentation du taux de couverture en radiocommunication de l’espace aérien qui est passé de 20% en 2013 à 75% en 2015, avec pour objectif, d’atteindre 95% d’ici mars 2016. Désormais, la République Démocratique du Congo n’inspire plus la frayeur au personnel navigant des aéronefs en ligne ayant à traverser son espace aérien. Elle est en mesure de visualiser lesdits aéronefs, grâce aux investissements réalisés au cours de cette année, notamment, la construction et l’équipement de nouvelles tours de contrôle et de blocs techniques y rattachés, à l’aéroport de N’djili à Kinshasa, et à celui de la Luano à Lubumbashi. Il faut signaler également l’opérationnalisation, depuis le mois de septembre dernier, de l’aérogare modulaire destiné aux vols internationaux, à l’aéroport international de N’Djili, avec une capacité annuelle de traitement de un million de passagers, suivant les standards requis et la fin des études en vue de la construction d’une nouvelle aérogare définitive, ainsi que la réhabilitation et la modernisation en cours des installations des aéroports de Goma et de Kisangani. Toujours à propos du transport aérien, lors de
mon dernier discours sur l’état de la Nation en 2014, j’avais promis qu’après plusieurs décennies d’absence dans les cieux, le drapeau congolais allait, sous peu, flotter de nouveau sur les ailes d’une compagnie nationale. Aujourd’hui, c’est chose faite, grâce à l’acquisition de deux aéronefs de la nouvelle, compagnie nationale Congo Airways. Le démarrage des vols commerciaux de ce nouveau né de l’aviation congolaise est intervenu au mois d’octobre 2015, entrainant, non seulement l’augmentation de la capacité de desserte en transport aérien à travers le traitement de 18.299 passagers de plus, d’octobre à décembre 2015, mais aussi la réduction de la pression tarifaire de plus de 50 %. Honorables Députés, Honorables Sénateurs, L’effort d’investissement et l’amélioration des conditions de transport aérien vont se poursuivre avec l’acquisition projetée en 2016, de 2 à 4 nouveaux aéronefs. Dans le secteur du Transport fluvial, la réhabilitation de l’unité flottante ITB Kokolo a permis de relancer le trafic des personnes et des marchandises sur le fleuve Congo, depuis le mois de septembre de cette année, et de réduire, de 28 à 17 jours, la durée du voyage, ainsi que la pénibilité de celui-ci sur le tronçon Kinshasa-Kisangani. Celle du bateau MIS Gungu en phase de finition fera de même sur les affluents du fleuve à partir de l’année 2016. Dans le secteur du transport ferroviaire, l’année a été marquée par l’acquisition, en faveur de la Société nationale de chemin de fer, de 38 locomotives neuves, dont 12 sont opérationnelles depuis le mois de septembre. Le temps de parcours sur le tronçon Lubumbashi-Kindu, Lubumbashi-Kalemie et Lubumbashi-Mwene Ditu s’en trouve sensiblement réduit. Sur l’axe MatadiKinshasa, le train marchandise a repris service après dix ans d’interruption, tandis que des voitures à passagers modernes viennent d’être commandées, tant pour
cet axe que pour le réseau SNCC. Dans le secteur des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le déploiement du réseau Backbone à fibre optique s’est poursuivi avec la phase KinshasaKasumbalesa via Lubumbashi, soit sur une distance de 3.300 Km. L’inauguration de cette phase aura lieu incessamment et permettra de, relier notre pays à la Zambie. Notre vision à moyen terme de couvrir environ 30 millions de lignes fixes ou mobiles d’ici 2016 est donc réalisable. Par ailleurs, l’informatisation de l’administration publique, des services spécialisés et des postes frontaliers, l’amélioration de la gouvernance et de la concurrence électronique, la régulation des marchés, la réforme du cadre légal, le passage de la Télévision analogique à la Télévision numérique, ont aussi connu des développements développements considérables. Bien plus, au moment où le processus de décentralisation connaît une accélération, il était impératif que le secteur des postes soit considéré comme un pivot de l’intégration de nos 26 provinces et pour mieux faire connaître notre pays au monde. La relance de ce secteur a commencé en 2015 et se poursuivra au courant de l’an 2016.
Honorables Députés et Sénateurs, Dans le secteur de la Santé, les efforts engagés par le Gouvernement en termes de construction ou réhabilitation des hôpitaux et centres de santé, d’équipement des infrastructures sanitaires et de mise en place des mécanismes d’approvisionnement régulier en médicaments essentiels ont permis à notre pays d’être déclaré pays sans polio par l’OMS depuis le mois de novembre de cette année. Ils ont également permis l’accélération de la réduction de la mortalité de la mère et de l’enfant. La mortalité infantojuvénile est ainsi passée de 148 décès pour 1000 naissances vivantes en 2007 à 104 décès
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pour 1000 naissances vivantes en 2014, soit une réduction de près de 30%. Quant à la mortalité maternelle, son ratio est passé de 1.200 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2001 à 846 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2014. Dans le domaine de l’enseignement, l’amélioration des conditions de scolarisation et d’apprentissage de nos enfants s’est poursuivie sans relâche, l’objectif ultime demeurant l’accroissement de l’accès à l’éducation, sur fond de promotion de l’égalité des chances à tous les niveaux d’éducation de base pour les filles, les enfants en difficulté, vulnérables ou défavorisés, ainsi que l’amélioration de la qualité des enseignements et des apprentissages. S’agissant de l’accès à l’éducation, au niveau préscolaire, le total des enfants enregistrés est passé de 280.000 en 2013/2014 à 300.000 en 2014/2015. Quant à l’enseignement primaire, à la faveur de la gratuité, il compte aujourd’hui 15,5 millions d’élèves contre 13,6 millions à la rentrée scolaire 2013/2014, tandis que 16,5 millions d’élèves sont attendus en 2O16. Ces bonnes performances s’expliquent par l’extension progressive de la gratuité, la prise en charge, sur le budget de l’état, des salaires de plus de 25.000 nouveaux enseignants, et la distribution de vingt millions de manuels scolaires dans toutes les écoles du pays, y compris les écoles privées. Elles s’expliquent également par la mise en œuvre des programmes de construction d’écoles, afin d’accroître les capacités et d’améliorer les conditions d’accueil des élèves. Au total, 787 écoles ont été construites en 2013/2015, dont 512 directement sur fonds propres, tandis que 232 chantiers sont encore en cours d’exécution. Ainsi, mille écoles, au total, devront avoir été construites à la fin de l’année scolaire 2015/2016 et la millième école devrait être livrée au cours du premier trimestre de l’an 2016. Honorables Députés, Honorables Sénateurs,
En ce qui concerne l’Enseignement Supérieur et Universitaire, une réflexion en profondeur a été engagée à ma demande, en vue de décider du type d’enseignement qui sied le mieux aux exigences de développement de notre pays: un enseignement universitaire de masse mais fonctionnel, ou un enseignement universitaire élitiste et général. Pour garantir une croissance économique significative et durable, l’émergence d’un entrepreneuriat national et la compétitivité internationale de notre pays, il est impératif que notre système d’enseignement universitaire et supérieur permette à nos jeunes d’acquérir des savoirs, des compétences et des aptitudes susceptibles d’aider à réduire la fracture de l’inadéquation formation-emploi. Pour ce faire, la priorité sera accordée à l’éducation et à la formation professionnelle et technique, avec un accent particulier sur la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation, facteurs essentiels de la puissance économique de tout pays émergent. Enfin, en dépit des défis importants restant à relever dans ces secteurs, l’amélioration progressive des conditions de vie de nos populations et de leur bien-être s’est poursuivie à travers les efforts menés, en partenariat avec le secteur privé, dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable et en électricité, tant dans les milieux urbains que dans les milieux ruraux. Cette amélioration se fait à travers la réhabilitation des infrastructures existantes gérées par la Snél et la Régideso, la construction de nouvelles infrastructures, la recherche des solutions palliatives, notamment solaires, et l’importation d’énergie. Elle passe aussi par la réforme et la libéralisation du secteur de l’Electricité, la construction et l’exploitation des centrales à moyenne puissance. Les projets spécifiques
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Kabila adresse une mise en garde aux opposants tentés par la violence (suite de la page 13).
dans le secteur de l’électricité sont, à court terme: w la construction achevée du barrage de 13,8 MW à Matebe, dans le territoire de Rutshuru, au NordKivu; w la réhabilitation en cours des centrales d’Inga au Kongo Central, de Tshopo dans la Province de la Tshopo ainsi que de Nseke et Nzilo au Katanga qui devrait porter le productible de 800 MW à 1.300 MW, à fin 2016; w la construction largement engagée des centrales de Zongo 2, Kakobola et Katende qui, ensemble, devraient produire près de 230 MW d’ici la fin de 2017, améliorant ainsi la desserte en électricité des populations des anciennes provinces du Bandundu, du Kasaï-Occidental, du Kasaï-Oriental et de Kinshasa. à moyen terme, il y a lieu de mentionner la construction d’Inga 3 basse chute devant produire 4.800 MW, dont 2300 MW destinés à la satisfaction de la demande intérieure. L’entrée en opération de ces différents ouvrages devrait améliorer le, taux de desserte en électricité de notre pays qui, quoiqu’étant passé de 9 à 15% ces 3 dernières années, reste encore faible par rapport à la moyenne africaine de 30%. Dans le secteur de l’eau, les travaux achevés au cours de l’année 2015 sont ceux de réhabilitation et de renforcement des installations d’alimentation en eau potable en ville dont Tshikapa, Mwene Ditu, Ngandajika, Lodja, Kabinda, Lisala, Tshimbulu, Bulungu, Masi-Manimba et Matadi. Sont en cours d’achèvement et devraient être livrés d’ici fin décembre ou juste après, les travaux de réhabilitation et de renforcement des installations d’alimentation en eau potable de Mbujimayi, Kinshasa et Lubumbashi. Le taux de la desserte nationale en eau potable, aujourd’hui de 26% contre une moyenne africaine de 60%, devrait s’en trouver nettement amélioré. Honorables Députés, Honorables Sénateurs,
Au courant de cette année qui s’achève, les droits de la femme ont connu une avancée significative dans notre pays, suite à la promulgation de la Loi du 1er août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité. En exécution de cet instrument juridique, l’accès de la femme aux fonctions politiques s’est fortement amélioré avec la désignation de plus de 30% de femmes parmi les Commissaires Spéciaux du Gouvernement chargés de gérer les nouvelles provinces. Je lance un appel aux partis politiques de poursuivre cet élan et de consolider cet acquis. Dans le même ordre d’idées, la protection de la femme contre les violences qui lui sont faites s’est poursuivie avec détermination au cours de l’année, grâce à l’intensification de la lutte contre les groupes armés, source matricielles desdits actes, et de celle contre l’impunité des auteurs de violences, plus que jamais pour moi et pour toutes les Institutions, une urgence et une priorité. Les résultats obtenus, soit un recul de 33% des cas de viol rapportés de 2013 à 2014, confortent la justesse de la décision que j’avais prise, il y a un an, de marquer résolument ma volonté de garantir la dignité de la femme congolaise par la nomination d’un Représentant Personnel chargé de la lutte contre les violences sexuelles et l’enrôlement des enfants. Ils sont aussi dus à l’action de tous les acteurs dans ce domaine, dont des ONG nationales, ainsi que la Justice, singulièrement la Justice militaire qui, de 2014 à ce jour, a condamné plus de 135 auteurs de viols, sans considération de leur rang ou grade. Nous veillerons à ce que ces résultats, qui sont aujourd’hui unanimement salués par tous, continuent sans cesse de s’améliorer jusqu’à ce que nous atteignions le seul objectif moralement acceptable, celui de zéro viol en république Démocratique du Congo. Il en va de même de la protection de l’enfant qui sera renforcée à travers, notamment, l’adoption prochaine
d’une législation appelée à clarifier les mécanismes de l’adoption internationale dans notre pays, et à éviter que, sous des motivations d’ordre humanitaire, ce dernier ne devienne, du fait des gens sans scrupule, une plaque tournante du répréhensible trafic d’êtres humains, comme cela a parfois été le cas dans une époque récente, nous obligeant d’ailleurs à décréter, dans l’intérêt de nos enfants, un moratoire sur les adoptions internationales. Au plan diplomatique, les efforts menés ont permis de consolider nos relations avec les neuf pays qui nous entourent et de bâtir des partenariats stratégiques au niveau tant régional qu’international autour, notamment, des projets intégrateurs comme celui du barrage hydroélectrique d’Inga. Dans cette perspective, notre pays a activement participé aux Sommets Inde-Afrique et ChineAfrique, ainsi qu’à plusieurs rencontres internationales portant sur des sujets d’intérêt vital. C’est le cas notamment de la dernière Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, en septembre de, cette année à New York, doublement marquée par la célébration du soixante-dixième anniversaire de l’Organisation Universelle et par l’adoption de l’Agenda des Nations Unies post-2015, ainsi que des objectifs du développement durable. C’est aussi et surtout le cas de la vingt et unième Conférence des Nations Unies sur le Climat qui vient de se tenir à Paris. En l’espèce, il s’agissait ni plus ni moins, que de décider de l’avenir de la planète, voire du sort de l’humanité. Nous sommes donc en droit de nous réjouir qu’après de longues et âpres négociations, cette Conférence ait abouti à l’adoption, à l’unanimité, d’un accord universel, ambitieux, différencié, durable et juridiquement contraignant, assorti d’objectifs précis et d’engagements financiers conséquents. Honorables Députés et Sénateurs,
S’agissant de la réforme de l’état, Je rends un hommage mérité aux Honorables Députés et Sénateurs qui, au cours de l’année qui s’achève, ont doté le pays de plusieurs lois ayant rendu possible la nouvelle organisation territoriale et 11nstallation de vingt et une nouvelles provinces. Au nombre de ces actes législatifs, on peut citer: w La Loi de programmation du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces; w Et la Loi organique du mois de mars 2015 portant fixation des limites des provinces et celles de la ville de Kinshasa. La Loi du 25 août 2015 fixant le statut des Chefs coutumiers, suivie de la certification des entités coutumières, participent de même à l’approfondissement de notre processus de décentralisation. Honorables Députés et Sénateurs, Je vous exhorte à parachever cette architecture normative en réexaminant rapidement la Loi organique portant organisation et fonctionnement de la Caisse Nationale de Péréquation, et en adoptant la Loi portant statut du personnel de carrière des services publics du Pouvoir Central, des provinces et des entités décentralisées. Honorables Députés et Sénateurs, En attendant l’adoption de ces instruments, et afin de permettre la , bonne fin du processus d’installation de nouvelles provinces, J’ai instruit le Gouvernement d’initier, en concertation avec les autorités provinciales, un programme d’équipement, de réhabilitation et de construction des infrastructures nécessaires au fonctionnement de nouvelles provinces et d’envisager un budget prévisionnel destiné au financement des travaux prioritaires de celles-ci. Au plan judiciaire, la réforme de l’Etat devra se poursuivre par la création des conditions d’installation de nouvelles hautes juridictions du pays, après la Cour Constitutionnelle, à savoir: la Cour de
Cassation et le Conseil d’Etat. Dans cette optique, l’adoption de la proposition de Loi organique sur les juridictions de l’ordre administratif mérite de bénéficier de la diligence des Honorables Députés et Sénateurs. Quant au Gouvernement, dans la perspective de l’organisation des prochains scrutins électoraux, il devra accélérer l’installation des Tribunaux de Paix à travers toute la République, en conformité avec la cartographie électorale. C’est ici le lieu de rappeler que la distribution de la justice demeure préoccupante dans notre pays et que nos populations doutent de la capacité de notre appareil judiciaire à répondre adéquatement à leurs préoccupations. Face à cette triste réalité, le Gouvernement est instruit d’accélérer la mise en œuvre des recommandations issues des états généraux de la Justice. En matière de protection des droits humains, l’adoption des Lois modifiant et complétant le Code pénal, le Code de procédures pénales et le Code judiciaire militaire, en vue de la mise en œuvre du Statut de Rome, devra compter parmi les éléments clé de la stratégie nationale de lutte contre l’impunité des crimes graves. Un domaine qui appelle lui aussi des réformes profondes et urgentes est celui de la gestion, distribution et affectation des terres, afin, notamment, d’éradiquer ou à tout le moins réduire sensiblement les conflits fonciers. Cette réforme devrait être menée en prenant en compte les exigences de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et des secteurs de l’Agriculture, Forêts, Environnement et Mines. Elle implique aussi la modernisation des outils de gestion, un recours accru aux moyens électroniques, ainsi que des sanctions sans appel à ‘ l’endroit des cadres et agents véreux et peu soucieux des devoirs de leur charge. Honorables Députés, Honorables Sénateurs, Mesdames et Messieurs, Les progrès réalisés
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au cours de l’année 2015 l’ont été à la faveur de la paix et de la stabilité politique et économique retrouvées, sans lesquelles rien n’aurait été possible. Voilà pourquoi au plan politique félicitant de la mise en place de la nouvelle équipe de la CéNI, et en vue de permettre à celle-ci d ‘accomplir sa mission à la satisfaction de tous, Je viens d’engager la Nation sur la voie du Dialogue Politique National Inclusif. La mise en place, en cours, du Comité Préparatoire, et celle prochaine de la facilitation internationale, permettront, à brève échéance, le démarrage effectif dudit dialogue, avec pour objectif de trouver des solutions consensuelles aux questions majeures qui minent le processus électoral, ouvrant ainsi la voie à des élections crédibles et apaisées. Une fois de plus, J’encourage les Congolaises et Congolais à tirer avantage de notre tradition séculaire du dialogue comme mode de règlement des divergences politiques et sociales. En effet, ce n’est pas par la violence que nous réglerons nos divergences. Ce n’est pas non plus des Nations Unies, de l’Orient ou de l’Occident que viendront les solutions à nos problèmes. Mais plutôt de nous-mêmes, et par le dialogue entre des Congolaises et Congolais, mus par la fibre patriotique, et inspirés par l’appel à l’auto-détermination et à l’auto-prise en charge, toujours d’actualité, de nos deux héros nationaux, Patrice Emery Lumumba et M’zee Laurent Désiré Kabila. En ma qualité de Garant de la Nation, J’en appelle, une fois de plus, au sens élevé de responsabilité de chacun et de tous, afin qu’au sortir du Dialogue National, nous soyons plus unis qu’avant, dans la mise en œuvre d’un processus électoral authentiquement congolais, fruit d’un consensus librement dégagé, avec pour objectifs la consolidation de notre jeune démocratie, et la préservation de la paix chèrement acquise, de la sécurité, de la stabilité et des progrès enregistrés sur la voie
du développement de notre pays. J’aimerais, à cet effet, rassurer l’ensemble de notre peuple que je ne permettrai pas que les sacrifices consentis ensemble au cours de ces dernières années pour bâtir la paix et la sécurité dans notre pays et dans la région, balisant ainsi la voie vers l’émergence, soient compromis, sous quelque prétexte que ce soit, par ceux qui, de mauvaise foi et de manière délibérée, choisiront de rester enfermés dans leurs postures négativistes, refusant le dialogue au profit des complots contre la République et promettant sang et sueur à notre peuple. Il n’y aura ni l’un ni l’autre. Que notre peuple sache donc que ses intérêts et ses aspirations légitimes à la quiétude et au bien-être seront, en tout temps et en toutes circonstances, sauvegardés et promus par les Institutions de la République. Là où il lui est promis la mort, nous l’assurons que tout sera mis en œuvre pour protéger la vie. Là où on veut tout détruire, notre engagement c’est de construire et de développer sans relâche nos villes et nos campagnes. à notre peuple de choisir, lors des élections, lequel des deux projets de société lui convient le mieux. à ce sujet, Je demeure une fois de plus persuadé que l’option à lever sur les modalités de vote prévues à l’article 47 de la Loi électorale, à savoir: soit le vote par bulletin à papier, soit le vote électronique, pourrait contribuer à réduire substantiellement le coût des opérations électorales. Honorable Président de l’Assemblée Nationale, Honorable Président du Sénat, Honorables Députés et Sénateurs, Mesdames et Messieurs, Au regard de ce tour d’horizon, les perspectives pour, notre pays sont en définitive plus qu’encourageantes. à chacun de nous de contribuer à amplifier la tendance au cours des années à venir. Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo. Je vous remercie. Joseph Kabila K n
14 décembre 2015.
à la recherche du Graal l’actu |
I
ncroyable couple! Qu’écrire? Comment l’arrêter de courir? Voilà une actualité sur un événement national, international réclamé, annoncé, convoqué par le Président de la République, Chef de l’état, qui s’envole... sans savoir s’il aura jamais lieu au point où un édito du plus officiel jt de la Rtnc s’en pose la question vendredi 11 décembre à 20h00’, à la prime time. Aura lieu? N’aura pas lieu? Avec ou sans l’Udps? Nul doute, le pays entier veut ce Dialogue, le réclame... Un calendrier précis avait été examiné par les parties aux négociations, annoncé par la plus haute autorité de l’état - comme il se doit et comme demandé par l’une des parties aux négociations et convenu - mais voilà qu’il est déjà caduc! Cette partie multiplie les menaces, cogne un ultimatum. Aussitôt que le camp
présidentiel fait mine de l’avoir entendu en s’en montrant favorable, les enchères reprennent et repartent de plus belle! Les parties conviennent d’une feuille de route commune et tombent d’accord sur un texte âprement négocié, et les points et les virgules. Aussitôt que celui-ci est rendu public, il est dénoncé! Le camp présidentiel croyait s’être engagé dans un projet commun, une relation de confiance mutuelle - s’est mis d’accord sur tous les fondamentaux, s’est assuré de tous les réglages - voilà que le projet cesse net d’exister puisque l’UDPS a retourné sa veste, se rend coupable d’adultère en ralliant le camp adverse puisque le parti des Tshisekedi (père et fils) a passé à Paris le 10 décembre un accord sans équivoque qui fait voler en éclat tout le processus, selon l’analyse cartésienne! Que font les Congolais? à quelle partie jouent-ils? Et
si, au départ, dans ce couple, tout était faux, tout était jeu, tout était malentendu? Il faut relativiser car dans l’analyse du discours politique officiel congolais, le cartésianisme est souvent inexistant lorsqu’il s’agit de la posture publique à prendre... Off the record et depuis des lustres, chaque politique vous dit qu’il sait tout, qu’il connaît la vérité: celle de l’impossibilité de tenir les délais électoraux constitutionnels. Il existe des contingences techniques. Il y a force majeure.
L’image éternelle. Les sommes mirobolantes (1 milliard de dollars) réclamées par la centrale électorale nationale indépendante ne sauraient être réunies par le Trésor. Il ne faut pas un dessin pour dire que ces sommes ont mieux à faire ailleurs dans une conjoncture congolaise d’urgence extrême. Des réformes institutionnelles s’imposent au pays. Elles sont
réclamées par la communauté internationale. Croyant le sujet hautement tabou, face à une opinion éveillée qui ne demande qu’à comprendre, à accompagner en se laissant expliquer, nul ne prend le risque d’ouvrir à haute et intelligible bouche par crainte de subir une mort subite. La politique est pourtant aussi et souvent oser, en servant d’éclaireur à ses congénères... Alors, on recourt à la Méthode Surprise en espérant que le peuple lui-même finira par comprendre de lui-même ou que Dieu fera le reste en sauvant le pays perdu comme il a su le sauver incroyablement à ce jour! Mais si les analyses de départ elles-mêmes avaient été mal faites, étaient biaisées? Qui ne sait que si les inputs sont faux, les outputs ne peuvent que l’être à leur tour! Car franchement, sauf déplacement de plaque tectonique, qui avait pu croire un
instant que Tshisekedi pouvait être autre que ce qu’il a été à ce jour? Quel homme sur Terre aurait cru au miracle, aurait pu transmuter le «Sphinx de Limeté» arrivé en fin de course, ce lutteur acharné qui a consacré toute une vie à construire un mythe de résistant anti-pouvoir resté intact et contre quoi, en moucheron prêt à danser à hauteur d’homme, lui qui a tout refusé en tout déchirant même l’exercice du pouvoir quand il lui était offert ou que celui-ci s’était trouvé à portée de main? Lui dont le seul souci désormais est de préserver son image éternelle? On pourrait lui substituer un héritier politique ou mieux, biologique mais outre qu’en l’espèce, humainement, cela ne prendrait pas mais qui ne sait qu’aussi longtemps que Tshisekedi aura le souffle et sera capable d’ouvrir la bouche pour parler librement, sa réponse sera non, trois fois non.
Notre pays est comme à la quête du Graal. à ce jour, ce qui lui a le plus fait défaut c’est le courage - le courage de la vérité! Il s’est pris à l’idée qu’il saurait faire une omelette sans casser des œufs! On en vient à monter les enchères, à miser sur l’épuisement du camp adverse en oubliant que l’autre a de la réserve, que quoi qu’on en dise, les maîtres du jeu sont ailleurs. Au moins pour ce pays qui n’est pas n’importe lequel sur Terre - ce qu’il représente, ce qu’il détient: l’avenir de l’Humanité. Eux - les maîtres du monde - ont du temps et de la ressource. Le Congo n’a rien! Au moins pas aujourd’hui. Que ceux qui aiment ce pays s’engagent, coalisent, avancent... Le temps commence à faire défaut. Mais il est encore temps. Il faut commencer par recompter les troupes, retravailler l’appareil Majorité, aller à la refonte de celle-ci
en dressant un bilan contrasté d’une décennie d’un vivre ensemble qui n’aura pas été - c’est normal - un long fleuve tranquille. Il y a une classe consciente qui veut des scrutins - des scrutins de responsabilité, en résolvant les contingences techniques - et une classe extrême qui s’arcboute sur les principes, réclamant à tue-tête des élections aujourd’hui et maintenant, brandissant celles-ci comme LA solution aux problèmes du Congo, faisant fi des contingences, brandissant le spectre de la rue qui marcheraient sur les Institutions. Or, les élections n’ont jamais été une solution que quand elles sont consensuelles et apaisées. Ce que le Chef de l’état a rappelé le 28 novembre dans son message. Qu’au nom du Congo, la Majorité consciente se mêle à l’opposition responsable pour aller de l’avant.
en phrases choc: w «Nous sommes une grande plate-forme politique, admirée, respectée. Nous avons tout pour gagner, tout pour réussir, tout pour triompher, tout pour gouverner ce pays. Regardez partout où nous passons, nous laissons des traces pour l’Histoire». w «Nous n’avons pas besoin d’aller nous rassembler à l’étranger, dans un pays autre que le nôtre, apprendre je ne sais quelle leçon, je ne sais quelle technique à appliquer demain chez nous. C’est nous qui devons apprendre à d’autres ce qu’il y a de mieux à faire. Pas l’inverse». Le ministre des Relations avec le Parlement faisait sans aucun doute allusion au rassemblement d’opposants congolais qui a lieu sur l’île de Gorée à Dakar au Sénégal à l’initiative du milliardaire américain d’origine hongroise George Soros (né György Schwartz) avec le concours des
Fondations allemande Konrad Adenauer et sud-africaine Brenthurst. Une quarantaine d’hommes et de femmes essentiellement d’origine congolaise, membres de «mouvements citoyens» Filimbi et Lucha aux côtés des activistes sénégalais et burkinabé Y’en a marre et Balai citoyen, de l’opposition et de la société civile, discutent de l’avenir du... Congo! w Puis, «car nous sommes le fer de lance de la réflexion, de l’analyse approfondie, de la prospective. Nous annonçons ce qui arrive et ce qui arrive, nous l’avons annoncé. Nous sommes ce qu’on appelle les maîtres penseurs. Il est temps de le dire. Car d’autres ne le dirons pas pour nous». w «Puisque notre parti - et là, je m’adresse à nos membres, à nos cadres - puisque notre parti reçoit des coups injustes, nous devons à notre tour nous préparer à en donner, et qui fassent
mal, très mal. J’appelle nos cadres, nos militants à miser plus, à s’engager plus. Nous devons construire cet esprit de sacrifices qui fondent les grands projets!» w «Enfin, je ne sais quel homme a dit cette phrase: «Le tigre n’a pas besoin de montrer sa tigritude». Kabilistes, nous le sommes, dans le sang, dans l’âme, de tout notre être et il ne faut pas un dessin. Quand nous nous déployions en visionnaire sur des théâtres étrangers, seuls, prenant des risques, prônant Joseph Kabila, qui nous a accompagnés? Qui nous a appuyés? Kabilistes, nous le demeurons et le demeurerons. Quoi qu’il en coûte! Mais, nous devons ouvrir l’œil, et comme on dit, le bon. Il nous faut regarder autour de nous, savoir avec qui nous sommes. Il nous faut regarder derrière nous. Afin qu’un malin ne nous plante pas un couteau dans le dos. Chers Camardes, je vous remercie».
PA et KD gonflés comme un bloc pour le Dialogue
p
.A et KD (Parti pour l’Action, parti du Crabe) et Kabila Désir Asbl) étaient déjà en rangs serrés, soudés derrière Joseph Kabila Kabange pour le Dialogue qu’il a convoqué le 28 novembre dans son adresse à la Nation. Les deux plate-formes l’ont encore fait savoir dimanche 13 décembre au siège du P.A à Limeté, boulevard Lumumba, dans la Capitale.
réglée comme une montre suisse. Retour d’un voyage à l’étranger - au Maroc, en Belgique et en France - le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a présidé au siège du P.A une matinée politique réglée comme une montre suisse. Devant 700 cadres et militants du Parti pour l’Action et de Kabila Désir Asbl,
Drapeaux géants du P.A hissés à l’entrée du Palais du Peuple. dR.
le président national du P.A, le professeur Joseph Ibongo qui ouvrait le bal, a livré le message politique du Parti pour l’Action. Vantant la vision du Chef de l’état qui se fonde sur le dialogue, «vertu et une des valeurs fondamentales du vivre ensemble en même temps que le patriotisme, l’amour d’autrui, le respect», il a expliqué que dans tous les cas de figure, «le dialogue reste
prioritaire pour le devenir de notre pays, de ses 450 peuples. La primauté est à la République». «Nous nous impliquons à ce processus qui reste irréversible», a-t-il déclaré, expliquant que «depuis toujours, notre parti avant-gardiste, par son autorité morale, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, développe des idées prophétiques. Nous sommes unis par
le sol et soudés par l’histoire. Au-delà des préoccupations majeures, nous prenons en mains notre propre destinée». il va rendre coup pour coup. Invité à dire un mot à l’assemblée, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba Autorité Morale du PA et président de Kabila Désir Asbl, a développé cinq idées
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communication |
Démarrer une Mercedes C 63S c’est comme aller à l’Opéra
E
n apparence, c’est plutôt simple: il suffit de rajouter trois lettres sur une élégante et paisible Mercedes Classe C pour la transformer en une bête sauvage capable de tutoyer les meilleures GT. Ces lettres ce sont AMG, du nom de la filiale diabolique de Mercedes. Mais dans les faits c’est un peu plus compliqué, les modifications sont impressionnantes et il vous faudra un sacré soutien de votre banquier pour absorber le coût de l’opération… Autrement dit avec la Mercedes C 63 S AMG le bonheur est dans le prêt! Faro, Portugal. Envoyé spécial.
Un petit détail ne vous aura pas échappé. Contrairement aux générations précédentes le logo C 63, dénomination qui d’ailleurs ne se justifie plus puisque le V8 Biturbo fait 4 litres de cylindrée et non plus 6,3, est assorti d’un petit «s». C’est que désormais la Classe C sous anabolisants se décline en deux carrosseries (berline et break) et deux versions pour varier les plaisirs: C 63 «classique» de 476 ch ou C 63 S, notre modèle d’essai, de 510 ch. Oui vous avez bien lu: cinq cent dix chevaux! à côté, l’Audi RS4 avec ses 450 ch et la BMW M3 avec «seulement» 431 ch font pâle figure. Quant à la raison de cette dualité entre C 63 et C 63 S, c’est que son moteur est issu de celui de l’impressionnante AMG GT disponible aussi en GT et GTs. Petit rappel pour les nouveaux(elles) ou les distrait(e)s: la C 63 S AMG, comme son nom le suggère, c’est avant tout une Mercedes Classe C revue et corrigée par AMG, la branche compétition du constructeur de Stuttgart. Et autant vous dire que dans cette version tout y passe, à commencer par l’esthétisme. Petit tour du propriétaire: on commence par le capot qui arbore deux bosselages dits «powerdomes», l’une des marques de fabrique d’AMG. Sur les flancs, une ouïe stylisée affiche fièrement le logo «V8 Biturbo» qui annonce la couleur. Sur
Envoûtante... Autrement dit avec la Mercedes C 63 S AMG le bonheur est dans le prêt! droits réservés. les bas de caisse une baguette en carbone ou en aluminium vient dynamiser le profil latéral. Mais le plus gros travail intervient sur la face avant avec une nouvelle grille de calandre identifiée «AMG» et surtout un bouclier intégralement redessiné. designer Français. Et d’après Jean-François Huet, le designer - Français - qui lui a donné son nouveau visage, ne croyez-pas qu’il ne s’agisse que d’une histoire de look. Ici chaque forme a sa fonction. Ainsi, nous explique-t il, la lame en carbone avec un bord en aluminium qui forme une vague sous le parechoc intégré, non seulement symbolise le «A» de AMG, mais surtout divise les flux d’air pour les canaliser vers les radiateurs latéraux! De même les petites bavettes qui entourent les deux grosses bouches d’aération qui mènent à ces fameux radiateurs, apportent un surplus d’appui aérodynamique sur l’avant. L’arrière n’est pas en reste avec un diffuseur sous les échappements (comme en F1) qui, Jean-François nous l’assure, provoque un réel effet de sol qui stabilise l’auto et améliore nettement ses vitesses de passage en courbe. Et outre les quadruples échappements AMG, c’est le becquet en carbone sur la malle arrière qui a bénéficié
de beaucoup d’attention. Et là on comprend toute la complexité du travail des designers. Car on remarque tout de suite sa forme très particulière, il est fin mais très relevé, quasi à la verticale. Jean-François a trouvé cette ruse car un aileron classique plus profilé vers la poupe aurait rompu les angles de vue imposés par les normes européennes du troisième feu de stop situé à la base de la vitre arrière sur la classe C. Sa solution permet de sauver l’appui aérodynamique indispensable à cet endroit tout en restant en conformité. Rajoutons à cela les jantes magnifiques et, c’est sûr, la C 63 S ne laisse pas indifférents les passants que vous croisez! Dure à cuir… La personnalisation est plus timide dans l’habitacle. Des baquets sports, du cuir partout, des logos AMG savamment distillé dans tous les coins, le plus visible reste néanmoins la magnifique pièce de carbone qui habille la console centrale. En option, bien sûr! Détail chic, elle intègre une horloge à aiguille IWC, la célèbre manufacture Suisse partenaire d’AMG. On notera surtout la commande de sélection du mode de conduite. Cette dernière propose cinq configurations qui modifient totalement le comportement de l’auto. «Confort», pas besoin de traduction.
Puis les modes «Sport» et «Sport +» qui durcissent les suspensions, accélèrent les passages de rapport de la boîte, et modifient la cartographie du moteur. Enfin, outre un mode «individual» pour personnaliser à la carte ces réglages, la configuration «Race» libère totalement la bête qui sommeille dans cette Classe C supersonique. Démarrer une C 63 S AMG c’est comme aller à l’opéra. à l’instant où on l’on presse le bouton «Start» - une petite option liée à l’ouverture automatique sans clef des portes qui malgré les 97.650 € de la voiture vous coutera tout de même 800 € supplémentaires! un coup de tonnerre retentit. Tel le lion qui s’éveille dans la Savane, le V8 Biturbo lance un rugissement guttural pour imposer d’entrée sa suprématie sur les troupeaux de diesels environnants! La suite n’est qu’une envolée lyrique. à partir du mode Sport+, qui ouvre en grand la soupape dans l’échappement, le concerto en V8 majeur vous transporte au cœur d’un orchestre philharmonique reprenant les plus grands succès des muscle-cars des années 70, des dragsters de la NHRA et pour les refrains à un hommage vibrant (au sens propre!) aux V8 Lamborghini des Off-Shore qui manœuvrent nonchalamment dans le port de Miami. Avec en «bonus track», à chaque levée brutale
d’accélérateur ou de passage de rapport, un solo de percussions, de gargouillements, et de «ratatouillages» qui vous prend aux tripes. Autant dire que dans la C 63 S vous n’éprouvez jamais l’envie d’allumer la radio. Mais ne croyez pas que l’ouïe est le seul sens sollicité, votre estomac et votre cou apprennent rapidement qu’une berline qui abat le 0 à 100 km/h en 4,1 secondes, c’est violent, très violent ! D’ailleurs, si l’on utilise pas le «Race Star», un mode spéciale de la boîte qui optimise les départs-arrêtés, on laisse pas mal de gomme derrière les roues arrières sur le bitume. Et parlons-en de cette boite de vitesse. Jusque-là ça a toujours été le point faible de Mercedes y compris sur ses déclinaison AMG. Et contrairement à l’AMG GT dotée - alléluia -
d’une boîte semi auto à double embrayage, celle de la C 63 utilise une technologie proche mais différente. Du coup avant d’engager le premier rapport sur les palettes au volant, on craint le pire… Mais surprise ! Sans être aussi rapide qu’une double embrayage, celle-ci s’avère l’être suffisamment pour une berline de très hautes performances, et même sur circuit elle ne nous a pas gênés. Reste donc la plus grosse interrogation, la tenue de route. Là aussi les productions de la marque à l’étoile badgées AMG ont toujours affiché le caractère d’un dragster capable d’accélérer très fort en ligne droite plutôt que de celui d’une voiture de rallye qui enchaine les virages soudés à la route. Même la sublimissime SLS était à des années-lumière d’une
Nissan GTR, référence en la matière. Et «badabang», nouvelle surprise ! Équilibrée, agile malgré ses 1.730 kg avec conducteur et pleins faits, elle enchaine les courbes avec aisance sans prendre top de roulis. Alors certes, personnellement, j’aurais aimé qu’en mode «Sport+» et «Race» les suspensions soient encore plus fermes en bon adepte des planche de bois. Mais j’avoue que le compromis trouvé n’est pas trop mal. Mieux, la direction est - pour une fois - très directe et remonte correctement les informations de la route. Et en plus elle a beau être une propulsion de 510 ch, elle est très prévenante. C’est tout juste si elle ne vous envoie pas un mail pour vous prévenir lorsque vous amorcez un survirage! Du coup la glisse est facile à gérer et autant dire que l’on se régale. Reste donc le freinage. Notre modèle d’essai disposait de l’option freins céramique/carbone de plus en plus à la mode sur les voitures de hautes performances car bien plus résistants à l’usure et à l’échauffement (Fading) en utilisation intensive. Sauf qu’en vérifiant par hasard le train arrière, je me suis rendu compte que seuls les disques avant en sont équipés! à 8.350 € l’option, la pilule est un peu dure à avaler. En revanche, même s’ils manquent légèrement de mordant, ils sont très efficaces. Durant toute la durée de l’essai, à rythme très soutenu, je n’ai eu qu’un seul fading après, il faut le reconnaitre, un enchaînement d’accélérations/ freinages forts. Envoûtante. C’est le terme qui me vient immédiatement à l’esprit pour qualifier la Mercedes C 63 S AMG.
Concept Car Nissan
Nissan dévoile son concept car IDS pour le salon de Tokyo: une voiture autonome et électrique. drois réservés.
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the best of the year |
Kabila Désir Asbl se dit honorée
Séance de remise de cadeau. Un héron, grand échassier à long cou, à bec très long, droit, conique, a été choisi par l’Asbl pour son Vice-président. DRéservés.
H
onorée, l’Association Kabila Désir Asbl l’a été du fait de l’élévation le 26 mai de l’un de ses Viceprésidents au poste de Directeur de cabinet adjoint au Cabinet du Président de la République, Chef de l’état. Conseiller principal de la cellule politique au même cabinet à sa nomination, Jean-Pierre Kambila Kakwende wa Mpunda faisait montre dans l’exercice de ses fonctions d’une «vive intelligence analytique, d’une pugnacité, d’une fidélité et d’une loyauté pro-Kabila exemplaires», explique l’Asbl. C’est pour ces qualités que tôt, Jean-Pierre Kambila fut choisi un des deux Vice-présidents de l’Association Kabila Désir que le prof. Tryphon Kinkiey Mulumba, KKM, venait de créer dans la Capitale le 29 juillet 2014 avant de la faire connaître à l’étranger - à Bruxelles, puis à Paris en août 2014 - et avant de la lancer dans la Capitale à l’auditorium du Kempinski Fleuve Congo Hôtel plein comme un œuf le 8 septembre 2014. Directeur de cabinet adjoint en charge des questions Politiques, Administratives et Juridiques au Cabinet du Chef de l’état, Kabila
l’arrivée un peu tardive certes - la charge de l’état n’attend pas mais digne d’un rock star du Champion de Kabila Désir Asbl.
Désir Asbl a estimé devoir organiser un garden party à l’honneur de son illustre membre. Ce fut vendredi 5 juin sur les hauteurs de la Capitale - à Binza UPN - dans les jardins de la résidence du président de l’Asbl, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba.
envie de Kabila. Ce que tous ignoraient est que communicant «brillantissime» - l’expression est du prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba - de la Majorité Présidentielle, Jean Pierre Kambila Kakwende wa Mpunda l’était sans aucun doute sur la piste et au micro et c’est sans se faire prier qu’il accrocha celui-ci et s’aligna avec la diva pour interpréter quelques «classicos» de la Rumba congolaise - du Vrai Grand Kallé... Accompagné par le porte-parole de la Majorité Présidentielle, Luzanga Shamandevu. Et de lancer les invités sur la piste ouverte. «Je crois en Joseph Kabila qui a un rôle à jouer dans ce pays au cours des prochaines décennies. C’est pour cela que je n’ai pas hésité un seul instant à rejoindre le prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba quand il a créé Kabila Désir», explique-t-il après que KKM eût expliqué ce qui fonde l’Asbl: «l’envie de Kabila après l’œuvre grandiose accomplie dans le pays».
DU BEAU MONDE. Du beau monde avait pris d’assaut les jardins en cette saison aux soirées douces: membres du gouvernement, élus nationaux, patrons d’entreprises, chefs de missions diplomatiques mais surtout une jeunesse pleine de ferveur pro-Kabila. Au total 600 convives autour des tables dressées couvertes de nappes blanches fleuries. Pour l’occasion - et comme à son habitude - le maître de céans avait mis les petits plats dans les grands et fait venir deux groupes musicaux en live pour se lâcher: la Mamu Nationale - la diva Tshala Mwana, LA vedette internationale congolaise - et certainement le groupe folklorique le plus populaire du Bandundu-Kwilu - Mokamo Populaire. Pour les papilles, deux services traiteurs étaient rangés avec menus français, portugais et congolais... Il ne restait qu’à lancer la partie peu après 20 heures avec
T. Matotu n
Le Soft n°1320 17 juin 2015. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1341 | PAGE 17.
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
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Quand il dit: «pas ce soir Chérie»
L
Lorsque le désir n’est pas là: «Pas ce soir Chérie»… Pourquoi les hommes refusent-ils de faire l’amour? «Pas ce soir Chérie». Cette petite phrase, les hommes aussi la prononcent... et plus souvent qu’on pourrait l’imaginer! Pour une femme, c’est difficile à accepter. Car ces Messieurs sont censés être un peu comme les scouts: toujours prêts. Pourtant, rien n’est plus faux. Eux aussi ont leurs états d’âme et parfois, il arrive que ça tombe sur votre homme, oui, même lui: Ce soir, il ne veut pas faire l’amour! Les raisons qui peuvent expliquer une libido en berne son variées. Elles peuvent être personnelles, médicales, relationnelles... Le Dr Catherine Solano, sexologue, nous donne 12 des raisons qui expliquent peut-être le manque d’appétit passager de Monsieur afin de comprendre pourquoi il ne veut pas. C’est personnel. S’il ne vous désire pas, ce n’est pas que vous n’êtes pas désirable. Surtout, ne faites pas cette équation destructrice pour votre confiance en vous. Il a peut-être des raisons qui viennent du plus profond de lui et qui empêchent son désir de se manifester et de s’épanouir. Aidez-le à s’interroger pour avancer ensemble. Il est déprimé... La dépression est la première cause, en fréquence, du manque de désir sexuel. La baisse de libido est la première à apparaître quand quelqu’un déprime. L’élan vital s’éteint, l’envie de faire l’amour s’estompe. Et même quand tout s’arrange, le désir sexuel est le dernier signe à réapparaître. Quand il vous désire à nouveau, c’est bien que sa dépression est guérie! Il voit la vie en noir. L’agressivité et le désir sexuel sont liés. Attention, nous ne parlons pas de violence, mais d’être incisif! En effet, la pénétration est un geste qui va de l’avant. Quand un homme est trop gentil, trop attentionné, qu’il n’ose pas «faire du rentrededans», son désir n’a pas de force ni d’énergie. C’est comme s’il avait l’impression que son désir était signe de violence envers vous. Alors il le contient,
Les raisons qui peuvent expliquer une libido en berne son variées. Dr. l’empêche de s’épapour qui l’on éprouve contre (au choix) le nouir. Il a besoin d’apun ressentiment. Pencholestérol, l’ulcère à prendre à l’accepter et sez à vider l’abcès pour l’estomac, la dépresà le canaliser. repartir sur de bonnes sion, le glaucome, bases, sinon, son désir l’hypertension artéUne émotion négative restera bloqué. Il en a rielle ou qu’il prend surpasse son désir. trop gros sur le cœur! certains médicaments, La haine, la colère, Il a essuyé quelques il ne vous regarde plus la jalousie, la rage, le échecs de la même manière. désespoir, la tristesse, Il a eu une panne, une Aucune étincelle dans l’irritation... Une de éjaculation trop rapide. son regard, et le soir, il ces émotions négatives Si cela s’est répété à s’endort après le film. le tire vers le fond. Il plusieurs reprises, il Il n’a plus l’air de se voit la vie en noir, il est angoisse peut-être à souvenir que le sexe, trop mal en point pour l’idée de ne pas être à ça existe encore! laisser le désir faire son la hauteur. Alors, sous Avant de penser à son œuvre. Sa libido reste l’effet de l’appréhenmental, encouragez-le tapie au fond de lui, et sion, il évite de vous à demander à son méelle ne resurgira que solliciter, de peur d’un decin si un médicament lorsqu’il aura digéré nouvel échec. Il semble n’est pas néfaste pour ses sentiments noirs! ne plus vous désirer. son désir. Il suffit peutLa lumière pourra à En réalité, il craint de être d’en changer pour nouveau briller pour vous décevoir. que tout reparte au vous! Et son désir La solution: le rassuquart de tour! s’épanouir. Demain il rer! Et peut-être l’aider fera jour... à traiter son problème Il est malade. d’érection ou d’éjacuQuand il s’agit d’une C’est lation précoce si c’est maladie grave, le désir relationnel. réellement un problèen prend un coup. En Si le désir est en berne, me. Une consultation effet, le projet de vie c’est peut-être que vochez un sexologue peut à court terme, c’est de tre relation traverse une dénouer la situation. penser à survivre. Tout passe difficile. Dans ce l’élan vital se concencas, ce n’est la faute de C’est tre sur cet objectif, et personne, mais chacun médical. c’est très positif. Et de vous deux peut agir Le désir, c’est dans la même quand la malasur la cause d’origine. tête! Peut-être, mais die est bénigne, elle Alors, si vous y mettez le corps aussi joue un peut demander beauun peu du vôtre, tous rôle capital. S’il ne coup d’énergie physiles espoirs sont permis, fonctionne pas, s’il que pour guérir. sa libido va renaître! s’enraye, s’il n’a pas Son énergie est tourles moyens physiques née vers la guérison Vous lui faites peur... de réagir, les esprits du corps, et le désir, Sans en avoir conscien- peuvent se charmer, le énergie plus mentale se ce, sans le vouloir, désir ne s’annonce pas. met au repos, le temps vous l’impressionnez. Alors, pensez d’abord de laisser le corps reIl vous trouve trop au médecin! trouver son harmonie. belle, trop intelligente, Alors, jouez l’infiril vous place si haut sur C’est hormonal. mière, et quand ça ira un piédestal que pour Si, sans raison appamieux vous le percelui, vous êtes une dées- rente, il n’éprouve vrez immédiatement! se. Et c’est difficile de plus d’élan sexuel, se sentir à la hauteur après une attente de Dysfonctionnement. pour désirer une femdeux ou trois mois, Trouble de l’érection me qui paraît presque il faut l’encourager à et éjaculation préinaccessible! N’hésitez faire un bilan hormococe sont des freins pas à lui montrer vos nal. Certains hommes fréquents au désir faiblesses, votre talon voient leur taux de des hommes. Même d’Achille, il lui sera testostérone baisser au occasionnels, ces plus facile de vous fil des années, et l’on dysfonctionnements considérer comme une parle même parfois sexuels empêchent humaine qui a besoin d’andropause. Et puis, votre partenaire de se d’amour et de câlins! d’autres problèmes de sentir épanoui dans la santé peuvent contrirelation sexuelle. La Il vous en veut. buer à enrayer la petite peur de vous décevoir Un différent vous opmécanique fragile du sera plus forte que son pose. Il vous paraît désir. Alors consulter désir et l’envie d’avoir peut-être sans imporun médecin est parfois des rapports sexuels tance, mais pas à lui! la solution. avec vous. Il fera tout Et il est impossible, pour les éviter et se pour un homme comDes médicaments. trouver confronté à me pour une femme de Depuis qu’il a comses problèmes. Qu’ils désirer une personne mencé son traitement soient occasionnels ou
s’inscrivent la durée, ces troubles peuvent se réguler et se soigner par des médicaments ou des exercices physiques spécifiques. à faire: dans un couple, il est toujours essentiel de communiquer. Même si ce sujet est difficile et sensible, essayez d’analyser si ce problème est récent, exceptionnel ou s’il s’inscrit dans la durée. Tentez de dédramatiser, de conforter votre partenaire, de proposer des relations sexuelles sans pénétration pour le rassurer. Si les troubles sont plus profonds, il est essentiel que votre partenaire aille consulter un médecin spécialisé.
La fatigue et le stress. Les hommes peuvent aussi être fatigués! Et la baisse d’énergie nuit à leur sexualité et à leur libido. Le stress et les angoisses peuvent aussi bloquer le désir de votre homme. Le sexologue Catherine Solano recommande de ne jamais perdre le contact physique avec votre partenaire. Si votre partenaire est fatigué, pourquoi ne pas le dorloter, le caresser, lui faire plaisir, le câliner…. Rassurezvous, après quelques bonnes nuits de repos, votre partenaire aura retrouvé sa libido et son énergie pour vous combler de plaisir. Si la fatigue persiste, il est recommandé de consulter un médecin. Si votre partenaire est stressé, soyez à l’écoute de ses problèmes, mais hors de la chambre à coucher. Votre lit doit rester un lieu de plaisir, de confort et de désir. Médicaments et maladie. La dépression est la première cause de la baisse de la libido chez l’homme. Mais elle peut aussi causer des troubles de l’érection, et l’incapacité à atteindre l’orgasme. La prise de certains médicaments a souvent comme effet secondaire la baisse voir la perte de désir sexuel. Ce que vous pouvez faire: demander à votre partenaire de consulter un spécialiste et au médecin de modifier le traitement. émotions négatives. Parfois les émotions négatives (jalousie, colère, tristesse, irritation..) sont plus fortes que le désir. Si votre partenaire éprouve du ressentiment envers vous, il va être plus fermé, et ne voudra pas communiquer avec vous, même de manière sexuelle. Ce que vous
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pouvez faire: si vous connaissez bien votre partenaire, et décelez les raisons de cette irritation, désamorcez rapidement la situation pour qu’elle ne s’envenime pas. Surtout ne vous renfermez pas aussi dans une situation de rejet. Vous entreriez dans un cercle vicieux.
La démotivation. Dans un couple, on est deux! L’homme ne doit pas forcement être lui seul le moteur de votre sexualité. Votre démotivation peut l’avoir à terme découragé. Vos refus ont peut-être réussi à faire baisser sa libido. Votre manque d’intérêt pendant les rapports sexuels peuvent aussi générer la lassitude et un manque progressif d’envie. Ce que vous pouvez faire: reprendre des initiatives. Affirmer à votre partenaire votre désir, montrer lui vos envies et sautez lui dessus! Pendant vos relations sexuelles, soyez communicative, et exprimer votre plaisir. Votre libido et la sienne seront au beau fixe et vos relations sexuelles seront à nouveau épanouies et équilibrées. Le manque d’amour. Vote partenaire ne semble plus avoir de désir pour vous. Vous vous demandez si sa baisse de désir n’est pas due à un manque d’amour. Catherine Solano rappelle que «si votre partenaire ne vous aime plus, s’il se détache de vous, ce manque de désir s’inscrira dans un comportement négatif plus global». Le manque de confiance en soi. Sans vous en rendre compte, peut-être avezvous au cours de vos relations sexuels induit une forme de castration, imposé un désir de performance, communiqué des réflexions négatives, critiqué vos câlins. La medecin sexologue Catherine Solano rappelle que «toutes ces situations engendrent chez votre partenaire une baisse de confiance en lui, et une peur de ne pas être à la hauteur. Donc un rejet des rapports sexuels». Ce que vous pouvez faire: S’il y a bien un registre où la notion de performance ne doit jamais apparaître, ce sont les relations sexuelles. Vous échangez avec un partenaire et non avec un performeur. Dans votre couple, soyez à la recherche de la confiance, du plaisir partagé, de l’échange et de l’attachement physique. L’orgasme suivra et les relations
sexuelles épanouies aussi.
N’ayez crainte
L
a masturbation est une pratique universelle chez les hommes puisqu’à 18 ans, 98 % d’entre eux l’ont testée au moins une fois. Cette pratique sexuelle solitaire peut servir de variable d’ajustement dans le couple. Si la femme éprouve un désir sexuel moins pressant, son partenaire peut trouver son harmonie sexuelle en complétant les relations de couple par une pratique masturbatoire. La masturbation est aussi assez souvent utilisée comme anxiolytique: chez un homme stressé, elle permet de faire baisser le niveau d’anxiété de manière naturelle et extrêmement efficace. Et, elle est bien moins dangereuse que les médicaments tranquillisants, le tabac ou l’alcool! un plaisir. La masturbation peut encore rassurer un homme sur son fonctionnement sexuel, sa virilité, sa capacité à être un homme. Et puis, certains hommes affirment tout simplement avoir deux vies sexuelles: l’une vécue à deux, et l’autre vécue seul. Aussi, peut-il pratiquer la masturbation comme une exploration personnelle, un plaisir, une détente, sans que cela présente de lien évident avec votre vie sexuelle commune. Pourquoi votre partenaire éprouverait-il moins de désir? Le manque de désir peut être lié à son âge. Avec les années, le désir sexuel se fait souvent moins pressant, moins impérieux. La masturbation peut aussi avoir un impact sur le désir pour plusieurs raisons. Si votre conjoint éjacule lors de la masturbation, il existe ensuite une période réfractaire (qui peut durer plusieurs heures, voire plusieurs jours chez un homme âgé) pendant laquelle il ne peut plus éprouver de désir ou d’excitation sexuelle. Si une éjaculation se produit le soir, le lendemain matin, il peut n’éprouver aucun désir sexuel, et aucune érection n’est possible.
interna t i o n a l
Issoufou annonce un coup d’état déjoué
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U
ne tentative de coup d’état a été déjouée au Niger, a annoncé jeudi à la télévision nationale le président Mahamadou Issoufou. Lors d’une allocution, il a précisé que plusieurs suspects, qui prévoyaient d’utiliser des moyens aériens pour renverser le gouvernement, avaient été arrêtés. La gendarmerie a arrêté au moins quatre officiers supérieurs mardi dernier. Parmi eux figurent un ancien chef d’état-major, le général Souleymane Salou, et le lieutenantcolonel Dan Haoua, qui commande la base aérienne de Niamey, la capitale. «On dit qu’ils sont soupçonnés de vouloir mener des activités subversives mais il n’y a rien de clair pour le moment», a dit un proche du général Salou. Le président Issoufou a dénoncé un acte de «haute trahison contre les institutions et contre l’armée». Il a souligné que les autorités contrôlaient la situation, tous les principaux responsables de la tentative de putsch ayant été arrêtés, sauf l’un d’eux qui a réussi à prendre la fuite. «Les auteurs ont
à la télé, le président du Niger Mahamadou Issoufou fait part d’une tentative de coup d’état déjouée. reuters.
échoué et ont été arrêtés», a dit le chef de l’état. «L’objectif de ces individus, motivés par je ne sais quoi, était de renverser le pouvoir démocratiquement
élu». «Ils envisageaient d’utiliser des moyens aériens et depuis plusieurs semaines avaient délibérément bloqué à Niamey (des moyens militaires) que je leur
demandais d’envoyer à Diffa, au front, pour lutter contre Boko Haram». Le Niger participe à la lutte des pays de la région contre les islamistes nigérians de
Boko Haram. Mahamadou Issoufou, qui a été élu en 2011, une année après un coup d’état, brigue un deuxième mandat à l’occasion de l’élection présidentielle
prévue en février prochain. Il est le favori du scrutin mais ses détracteurs accusent le gouvernement de réprimer les activités de l’opposition avant ce vote.
Elle risque la prison ferme en jouant avec Twitter
E
lle jouait avec Twitter, Marine Le Pen pourrait s’en repentir. Retirer une photo ne changera rien. La président du FN risque jusqu’à cinq ans de prison ferme et 75.000 euros d’amende pour avoir publié sur son compte Twitter, mercredi, des images sanglantes de propagande de l’organisation État islamique, montrant des exécutions d’otages. Parmi elles la dépouille, de l’Américain James Foley, décapité en août 2014 par le groupe terroriste. Des messages publiés par la présidente du Front national, battue aux régionales en NordPas-de-Calais-Picardie dimanche dernier, en réponse au journaliste de BFMTV Jean-Jacques Bourdin qu’elle accuse, à tort, d’avoir dressé un «paral-
FINANCE PRESS GROUP. RCCM KIN/RCCM/15-A-27926 Id. Nat. 01-93-N00932M Le Soft International Global site www. lesoftonline.net/www.lesoft. be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action kkmtry@lesoft.be info@lesoft.be Phone 0898936344 SIP-AFRiMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 Fondateur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Directeur général Gasha Kin-kiey Mulumba.
Elle a publié sur son compte Twitter la dépouille de l’US James Foley, décapité en août 2014, Le Pen risque la prison. afp. lèle» entre son parti et Daech, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre. «Les messages de Marine Le Pen tombent sous le coup de la loi, assure à L’Express Bernard Lamon, avocat spécia-
lisé dans les problématiques liées au numérique. En l’occurrence, l’article 222-33-3 du Code pénal, qui vise à lutter contre la publication de photo d’actes de barbarie et qui punit l’enregistrement et la
diffusion de ces images». «Marine Le Pen a franchi une ligne», ajoute l’avocat, qui souligne que la justice est de plus en plus sévère face à ce type de faits. Face au tollé provoqué - ses tweets
ont été condamnés par le premier ministre Manuel Valls et par la famille de l’otage américain, et une enquête préliminaire a été ouverte pour «diffusion d’images violentes» Marine Le Pen a retiré
la photo montrant le corps de l’ex-otage. Auprès de l’Afp, elle explique, très maladroitement, qu’elle ne savait pas «que c’était une photo de [lui]. Elle est accessible par tous sur Google».
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