Dans la nuit moite de ligne de l’Équateur, plus d’un million d’âmes se prend à rêver
S
amedi 23 juin, tout Mbandaka s’est arrêté. Quand une ville
de plus d’un million d’âmes descend dans la rue, on imagine la foule qui se déverse ou
s’aligne le long d’une voie qui, une journée entière, ne désemplit pas, chante, crie, danse
physique «Papa banda okende ebola ekota...», «Moto na moto na Mboka na ye oyo mboka
Baende». Qui a dit que des membres de la Majorité Présidentielle ne drainent pas des foules?
À Mbandaka, une ville s’est prise à rêver d’un Etafe Eliko «Bokulaka».
(article pages 6-7).
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SINCE 1989 N°1441 | VENDREDI 29 JUIN 2018 | 20 PAGES €7 $8 CDF 10500 | FONDÉ À KINSHASA PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
Ça s’écorche encore www.lesoftonline.net
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Nouveau couac au sein du Gouvernement. Après l’affaire Bahati-Kokonyangi tous deux membres d’un même parti AFDC portée devant les médias, désormais prise en charge par la Majorité Présidentielle qui appelle à la retenue, deux autres ministres (du secteur de l’Éducation ESU et EPSP) étalent sur la place publique leurs divisions conceptuelles faisant les choux gras des médias et de l’opinion. Page 2. DRÉSERVÉS. LE SOFT INTERNATIONAL EST UNE PUBLICATION DE DROIT ÉTRANGER | AUTORISATION DE DIFFUSION EN R-DCONGO M-CM/LMO/0321/MIN/08 DATÉ 13 JANVIER 2008
L’actu du Soft |
Nouveau couac au sein de l’Exécutif
D
Le ministre de l’ESU Steve Mbikayi (à g) et son collègue de l’EPSP Gaston Musemena (à dr.) s’écharpent sur la place publique sur les examens d’État. DR.
eux membres de l’Exécutif ont choisi de faire connaître publiquement par médias interposés leurs profondes divisions. Le ministre de l’ESU (Enseignement supérieur et universitaire) Steve Mbikayi ayant fait part lundi 25 juin devant la presse de sa volonté de supprimer l’épreuve scolaire qui marque la fin des études secondaires au Congo, fustigeant
le trop bas niveau des élèves qui s’inscrivent à l’université, il s’est fait recadrer le lendemain mardi 26 juin par son collègue de l’EPSP (Enseignement primaire, secondaire et professionnelle), Gaston Musemena disant douter qu’un membre du gouvernement ait pu proposer une telle mesure en dehors du Conseil de ministres. «Les décisions du gouvernement se prennent au Conseil des ministres. Et les décisions de cette importance ne peuvent être traitées qu’au Conseil de ministres», rap-
pelle le ministre de l’EPSP. Steve Mbikayi estime que la baisse sensible du niveau des élèves qui viennent du secondaire nuit à la qualité de l’enseignement. «Je constate que les enfants qui viennent pour s’inscrire dans nos universités n’ont pas du tout le niveau. Et pourtant, ils ont des diplômes avec 80 ou 70%. Des points obtenus, par la fraude généralisée dans laquelle sont impliqués beaucoup de gens: des parents, des écoles, les élèves, etc.», dénonce le ministre proposant que chaque école ai son diplôme du cycle
secondaire après un test de qualité. L’AFFAIRE BAHATI-KOKONYANGI. «À quoi ça sert d’organiser des examens qui coûtent des millions à l’État, pour des enfants qui n’ont rien dans la tête?», s’insurge le ministre de l’ESU. Steve Mbikayi suggère la création d’un ministère de l’Éducation nationale ainsi que la tenue des États généraux de l’éducation. «Nous devrions statuer sur la question, la baisse du niveau notamment. Nous voulons avoir un test sérieux d’entrée à
l’université qui serait organisé par un organisme crédible», fait-il savoir relevant que tout le monde est conscient que le niveau de l’enseignement a baissé au Congo. Promoteur d’une chaîne d’écoles primaires et secondaires, le ministre de l’ESU est intervenu au lendemain de la clôture de la session 2018 de l’Examen d’État. «Je m’excuse pour n’avoir pas suivi, a réagi son collègue de l’EPSP. J’ai même des doutes qu’un membre du gouvernement puisse
B
té car toujours «corrompu». À cela, on ajoute, selon qu’on appartienne à telle tendance ou à telle autre, décrispation politique et libération d’opposants, etc. Or, la CÉNI a déjà procédé à l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures, après la convocation du corps électoral pour les élections provinciales mais voilà que l’UDPS, l’Union pour la démocratie et le progrès social, principal parti de l’opposition, n’en démord pas. Elle aligne ses préalables édictées par son président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Il y a le nettoyage du fichier électoral pour y extirper tous les électeurs fictifs, l’institution d’une commission d’enquête indépendante afin d’effectuer un contrôle sur la gestion des fonds mis à la disposition de la CÉNI, le respect par la CÉNI des règles et procédures en matières de passation des marchés publics et de gestion des fonds, l’organisation d’un audit externe par la Cour des comptes sur la gestion des fonds alloués aux opérations électorales et la mise à l’écart de la machine à voter mais aussi le remplacement de son
délégué à la Commission électorale nationale indépendante, l’UDPS ne comprenant pas que le PPRD et le MLC, parti de Jean-Pierre Bemba, aient pu remplacer chacun son délégué à la CÉNI et que l’UDPS n’y arrive pas. Le MLC a d’ailleurs récemment déclaré qu’il apprêtait ses listes et allait les déposer dans le délai. Le parti qui a fêté la libération de son leader et prépare fiévreusement son retour imminent au pays, pourrait en effet changer de stratégie et ne pas jouer collectif avec l’opposition.
ALUNGA MBUWA n
des semaines voire des mois au sein du Gouvernement deux ministres. L’affaire Modeste Bahati-Joseph Kokonyangi, l’un ministre du Plan, l’autre ministre de l’Habitat, tous deux issus du même parti politique AFDC qui se sont écorchés devant les médias, a culminé par l’annonce de révocations réciproques. Aux dernières nouvelles, la Majorité Présidentielle a tapé du poing sur la table appelant à la retenue les deux membres du gouvernement.
D. DADEI n
Près de 10.000 militaires poursuivis
Ces scrutins auront-ils lieu? I
ah! Cela ne s’active pas trop. Et si des réunions se tiennent sans désemparer dans la ville et dans le pays, le doute continue de persister. Dans l’opposition, on rejette toujours ces scrutins annoncés pour le 23 décembre posant trois conditions au moins: la machine à voter (à tricher, à voler, selon des opposants) qui doit être rejetée, les conclusions de l’audit des experts de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) à rejeter et, du coup, le fichier électoral qui ne saurait être accep-
prendre une telle initiative qui ne cadre pas avec l’éthique professionnelle. Je m’excuse, je n’ai pas suivi. Mais ce que vous devez savoir est que les décisions sur la vie de la nation et l’éducation fait partie des éléments essentiels de la vie de la nation se prennent au conseil des ministres. Je ne crois pas qu’au conseil des ministres il y a eu quelque chose de pareil», a-t-il conclu. Cette querelle sur la place publique et par médias survient après une autre dispute qui a opposé
l y aura tolérance zéro, a assuré jeudi 28 juin, Alexis Thambwe Mwamba s’agissant d’agents de police et de l’armée auteurs des violations des droits de l’homme. Lors d’une rencontre avec la commission d’enquête mixte sur ses cas d’abus des droits humains lors de la répression des dernières marches des fidèles catholiques, le ministre de la Justice a déclaré que le gouvernement a sanctionné les responsables des atteintes aux droits de l’homme dans les forces de l’ordre et de sécurité. «Ce que beaucoup ne savent pas c’est que dans nombre de pays africains, il y a très peu de militaires en prison. Dans notre pays, il y a quelques années, les seuls
militaires qui étaient en prison étaient ceux qui n’avaient pas respecté les consignes ou avaient perdu leurs armes. Mais aujourd’hui nous avons près de 3.500 militaires dont les dossiers ont été fixés et qui sont devant les juridictions. Nous avons près de 4.000 militaires devant l’auditorat général. En gros, il y a plus de 10.000 militaires qui font l’objet de poursuites. Sur les 26.000 prisonniers à travers le pays, il y a 3.000 condamnés militaires, des généraux, des colonels, etc.» a déclaré le ministre, un jour après la publication d’un rapport des experts des Nations Unies accusant les FARDC et les miliciens de Kamwina Nsapu de crimes de guerre et de crimes contre
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l’humanité lors des violences éclatées en août 2016 dans l’espace Kasaï. «Contrairement à toutes les propagandes qui se font contre le pays, nous faisons ici beaucoup plus que dans d’autres pays qui ne sont pourtant pas aussi indexés dans des rapports de la communauté internationale comme nous (…) Le principe que nous avons adopté c’est la tolérance zéro vis-à-vis des militaires qui ont commis des violations des droits de l’homme», a encore déclaré le ministre. D’après Thambwe Mwamba, le nombre de militaires poursuivis actuellement par la justice a grimpé au fil du temps. Et cela, était un fait rare, il y a quelques années dans le pays.
D. DADEI n
Communication Rawbank |
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communiqué |
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En vue de cette Grande Œuvre Congo, vos dons et legs nous sont précieux KabilaDésir Parti Politique Rawbank 05100-05101-01043803501-290,
KABILADÉSIR
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reportage |
Quand une ville de plus d’un million d’âmes fête le retour de son Bokulaka
Place du Marché où se jette la procession et où un orchestre traditionnel électrise tout, c’est un miracle si on ne compte de morts à la suite de bousculade... DR.
E
ACE, Entendre, Apprendre, Comprendre, Entreprendre. C’est la méthodologie qui a guidé, une semaine durant, la délégation de l’Alliance des Bâtisseurs pour un Congo Émergent (A.B.C.E) partie à Mbandaka, capitale de la province de l’Équateur dans le cadre d’un visite de prise de contact avec des candidats à la candidature et d’investiture aux scrutins du 23 décembre 2018. Une méthodologie qui a connu son point culminant mardi 26 juin en début d’après-midi, au terme de la visite de cette ville du centre du pays adulée par ses natifs qui lui ont trouvé un nom du cru intraduisible comme c’est souvent le cas dans ce pays Mongo. «Ekanga Ngenge Pili Pili Libende» pourrait n’être qu’un cri vantant le charme pimenté d’une ville interminablement moite et le côté acier de l’habitant. LA MÉTHODE EACE. Cet après midi, dans cet amphi qui a vu passer une partie de l’élite de la province et de plusieurs autres provinces accourue dans ce haut lieu du savoir, à l’approche de 18 heures, des mains humides sont encore en l’air, réclament la parole pour oser une contri-
bution mais l’orateur, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, propose de poursuivre un échange animé qualifié de partage hors de l’amphi, dans les jardins asséchés où le thermomètre sous l’ombre affiche 40 degrés de température dans une contrée traversée par l’équateur à l’exemple de la Colombie et du Brésil, du Gabon, de la Somalie, de l’Ouganda et n’a jamais su ce que le temps doux signifie, que la lumière et la sono fonctionnant au mazout, semblent de moins en moins donner la garantie de la pour-
suite de service... Entendre. «Il vaut mieux que la population ellemême identifie et décline ses problèmes qu’elle connaît mieux que quiconque et propose des solutions», explique Tryphon Kin-kiey Mulumba. Apprendre et comprendre «ces problèmes ayant été déclinés et les solutions proposées par la population ellemême, voilà qui permet à l’homme public de les intérioriser et de les conceptualiser». Enfin entreprendre ce qui n’est possible que quand l’homme public informé des problèmes et des
priorités de ses concitoyens, ouvre la page de la formulation de la pensée, de la construction des projets qui vont changer et transformer la vie, explique-t-il. D’attaquer bille en tête: «Entendre, c’est, par exemple: pourquoi l’eau potable ne coule pas au robinet de la Régideso à Mbandaka alors que la ville est sur un lit d’eau de ce majestueux fleuve? Or, l’eau c’est la vie! C’est vrai que pour qu’il y ait de l’eau, il faut de l’électricité. Pourquoi il n’y a pas d’électricité à Mbandaka? Pourquoi la Snél qui bénéfice du mono-
pole de ce service de distribution du courant électrique aussi bien que la Régideso, ne fonctionne pas à Mbandaka? «Or, il n’y a point de développement sans électricité! Pourquoi le projet de centrale électrique développé par Jean-Claude Baende du temps où il était à la tête de la province, n’a jamais démarré?». ELLES FÂCHENT. En présentant ce projet, le gouverneur avait-il tort? Si oui, quelle alternative a-t-on proposé»? Vient une nouvelle série de questions. «Quel rôle
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dans le développement revient à l’Exécutif national? Quel rôle est celui de l’Exécutif provincial? Quelle place occupe l’élu aussi bien national que local? Quel rôle joue l’élite politique locale? Quelle place revient au souverain primaire, à savoir, le peuple»? Des questions qui fâchent... Puis: «Dans ce qui arrive à notre vie de tous les jours, à qui la faute incombe-t-elle? A l’Exécutif? A l’élu qui vote des lois? A l’élite locale qui a mission de veiller au bien de ses concitoyens?». Revenant sur les lois, la province réalise-t-elle des recettes car l’Etat ne peut rien entreprendre s’il est dépourvu de moyens! Mais les recettes sont-elles possibles en dehors des lois? Qu’en est-il des édits provinciaux? Si les questions sont bien posées, elles comportent en elles les réponses… Ici, Kin-kiey partage une expérience personnelle du temps où fut ministre des Relations avec le Parlement et qu’il entreprit d’évaluer les édits provinciaux votés par les différentes Assemblées provinciales du pays et promulgués par les gouverneurs des provinces d’avant le démembrement administratif. Grâce à un financement (suite en page 7).
reportage |
Dans la nuit moite de ligne de l’Équateur, plus d’un million d’âmes se prend à rêver
Cris et chants des heures durant: «Papa banda okende ebola ekota...» (mais c’est c’est quoi et qui Ebola) ou «Moto na moto na Mboka na ye oyo mboka Baende». DR. une ville peuplée de plus (suite de la page 6). d’un million d’âmes, exceptionnel reçu du on imagine la foule qui PNUD, Programme des s’est déversée dans la Nations Unies pour le rue ou s’est alignée aux développement, dans son abords d’une voie qui ne chapitre Gouvernance désemplit pas aux cris politique, des experts et chants «Papa banda de son ministère firent, okende Ebola ekota...» pour la première fois (depuis ton départ, le vide l’histoire du pays, le rus tueur Ebola a attaqué tour des provinces en la province, la question vue de collecter ces lois est de savoir c’est quoi provinciales et les souet qui Ebola) ou «Moto mettre à l’examen des na moto na Mboka na ye experts pour en détermioyo mboka Baende» (ici, ner la conformité avec c’est le pays de Baende, la Constitution du pays. de nul autre), etc., qui Une loi, pour exister, n’arrêteront pas jusqu’à doit être conforme à la l’arrivée à 19 h 00’ à la Constitution ou elle n’est Grand’Place du Marché. pas... Ici, c’est une véritable ambiance de carnaval... «EBOLA EKOTA...». C’est un miracle si on ne En clair, il s’agit de la compte pas de morts à la qualité de ces textes. En suite de bousculades... même temps était évalué Depuis matin, un le travail législatif des orchestre traditionnel assemblées. Résultat des en sueur et en muscles courses: sur les onze pro- tion des dirigeants qui Pili Pili Libende. Sur l’électricité. Ambiance de à pied... sur 7 kilomètres électrise l’incroyable vinces que comptait le doivent être des hommes la piste, deux mondes pré-campagne... Le petit est imposée. La politique foule dense quand des pays, le Grand Equateur (et des femmes) de se font face, se défient. groupe du gouverneur c’est aussi le physique... jeunes filles très phyprenait la queue de pelo- vision? Si vous n’avez L’électricité en l’air. Par controversé Bobo Boloko siques jouent du bassin. ton. Le Bandundu placé pas ces hommes (et ces un concours des cirqui s’est fait dans les afCARNAVAL DE RIO. Collés l’un et l’autre, nul juste au-dessus du Grand femmes) de vision (parconstances, le gouverfaires, composé d’agents Dans ce pays Mongo, ne peut entendre nul. Equateur, ne s’en portait tagée) placés à l’avant, neur PPRD de province de l’Etat, s’est vite évapo- Ngombe, Libinza, EkonL’Equateur «Mambenpas mieux... comment bouger et avan- regagnait sa ville. Dans ré quand l’immense foule da, Bankutu, etc., où la ga», Mbandaka «Ekanga Question - qui fâche: cer?» Voilà la méthode l’avion, a pris place l’un noire fait sauter les barchaleur communicative Ngenge Pili Pili libende» quelle place occupe l’élu, EACE développée par de ses prédécesseurs rières, envahit la piste, s’exprime par le muscle, saluent le fils Etafe Eliko national et local dans le professeur Tryphon Jean-Claude Baende avale son gouv’ adulé, pleurs, plaintes, espoirs, «Bokulaka» parti trop la transformation des Kin-kiey Mulumba qui Etafe Eliko dont le parti «l’Ouragan», «l’Obama joie, admiration, etc., tôt mais qui revient et conditions de vie, donc permet d’appréhender ADH, Alliance des Déde l’Equateur», etc., ainsi s’accompagnent toujours se prennent à rêver d’un dans l’émergence du des situations... Cette mé- mocrates Humanistes, que ses compagnons, le par des grosses bouscuautre avenir. pays? Quel rôle dévolu thode permet de mieux est membre du Regrou1er Vice-président Trylades ou par des chants Quel pays! Quel plaisir! au souverain primaire, connaître les problèmes pement A.B.C.E. Dans phon Kin-kiey Mulumba ininterrompus qui, pluQuel bonheur! Que peut à savoir, le peuple, dans auxquels fait face la la cabine, l’air est élecen charge des Relations sieurs jours encore, rél’élu face à un peuple l’amélioration de la vie, population et d’apporter trique. avec les partis politiques sonnent dans les oreilles si chaleureux, qui se et... donc, de sa vie? des réponses idoines... Deux jours plus tard, aux et les regroupements pode ces deux hommes. mobilise comme un seul Comment changer la L’atterrissage était prévu funérailles d’un fonclitiques et l’ADH NicoL’ADH Nicoletta Ntoya homme pour venir acvie, changer de vie sans à 15 heures. Mais c’est à tionnaire des finances letta Ntoya Nseki, secréNseki n’a osé rien défier. cueillir deux hommes de la capacité intellectuelle 17 heures que l’Airbus admiré pour ses œuvres, taire nationale A.B.C.E en Mise à l’épreuve de Kinshasa! Question de la de définir son devenir, A320 de Congo Airways ils s’ignorent, s’épient. charge des jeunes et de la la marche, elle a jeté méthode EACE... qui est dans la désignaT. MATOTU n se pose à Ekanga Ngenge A cet endroit, ça sent femme à qui une marche l’éponge… Quand c’est
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La UNE du Soft |
Ce qu’il va dire
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edias et chancelleries ont pris la course. À qui chipera la première copie. Vers qui déboulera la moindre petite fuite de la moindre petite mouture. Depuis peu, un short team planche dans le plus grand secret sur le dossier jusqu’à des heures indues quand les aiguilles de la montre tournent imperturbablement, que les chancelleries donnent trop publiquement de la voix, tonnent sans désormais la moindre petite retenue. Les dernières déclarations qui feront à nouveau débat sont celles parues dans JA à Paris que l’hebdomadaire franco-tunisien attribue au président rwandais Paul Kagame. Certainement les plus dures à ce jour qui montrent une nervosité des voisins à fleur de peau. Signe que les réseaux des communications ne passent pas. Tous sont aux aguets sinon à l’affût. Le short team a mission de mettre toutes les hypothèses sur la table sans lever aucune option que le Président de la République seul lèvera quand il aura tourné et retourné tout. La prise de décision relève du domaine du solitaire. Mais chacun veut avoir une préfiguration de ce qui sera annoncé. Médias et chancelleries détestent la surprise. Tout s’achète et à prix d’or à cette bourse d’infos. Les prix s’envolent chaque jour. Mais on sait désormais que d’ici le 20 juillet, soit dans un maximum d’un mois, le Chef de l’État va parler. C’est le président de l’Assemblée nationale par ailleurs secrétaire général de la Majorité de la Majorité Présidentielle Aubin Minaku Ndjalandjoku, qui en a fait l’annonce à l’ouverture mercredi 20 juin de la session extraordinaire du Parlement. «J’annonce ici qu’au cours de la session qui s’ouvre, donc avant le 20 juillet, il est prévu que le président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Joseph Kabila
Le Président de la République Joseph Kabila Kabange lors d’une adresse à la Nation devant Députés et Sénateurs en Congrès au Palais du Peuple. ARCHIVES. Kabange, s’adresse à Mulaila Thenga Ban- les présidents de ses l’exemple». la Nation», a déclaré dzuh. Mais, pour300 partis politiques Le procureur de la Minaku. suit-il, «je ne sais membres de sa majo- CPI, la Gambienne Un mois après ce pas vous dire s’il va rité, quand il prend Fatou Bensouda discours, le 25 juillet, quitter le pouvoir». la parole face à ceux avait fait appel de ce sera l’ouverture Et les supputations qu’il appelle ses cacette sentence la judes opérations de font florès... Que marades, le Président geant trop clémente. dépôt des candidale Président de la dit qu’il ne sera «pas Bemba avait égaletures, période qui République fasse un long». Ils devront ment interjeté appel va courir jusqu’au selfie avec tel à Kinprendre leur mal en réclamant son acquit8 août. Les scrutins gakati, banlieue est patience jusque «cer- tement pur et simple. combinés (présidende Kinshasa, à Kuntainement le mois Le 8 juin 2018, tielle, législatives delungu, ex-Katanga, suivant? (...) Le 14 les juges d’appel nationales et provindeux localités qui juin par exemple», donnent raison à ciales) sont prévus le abritent deux de ses son jour anniversaire l’accusé, annoncent 23 décembre. Que va fermes qu’il a récem- de naissance... Cer«l’annulation des dire le Président? On ment visitées, la cote tains ressortent un conclusions de culpacherche en vain sur d’alerte est franchie. habit neuf, d’autres bilité de Jean-Pierre le marché. On tourne Qu’il convie tel à le font le choix d’une Bemba» et son acet retourne. Rien qui suivre dans un débattue de la ville à quittement pour les fuite. Parmi six textes placement dans l’arla recherche du plus charges de crimes de à l’ordre du jour, la rière-pays, les oubliés original cadeau. Le guerre et de crimes session extraordipiquent une embolie Président de la Répu- contre l’humanité. naire va examiner en pulmonaire, admis blique qui a quitté La Chambre d’appel, urgence - et ce n’est aux urgences. PourKinshasa trois jours déclare la juge précertainement pas un quoi? «C’est lui!» avant cette date ne sidente - une Belge hasard - une propoLui qui? Le dauphin regagnera la Capianversoise du nom sition de loi portant désormais appelé tale qu’une semaine de Christine Van sur le statut des anle requin, comme le plus tard! Muets, ses den Wyngaert - «met ciens chefs de l’État, brocarde le Kinois, camarades restent fin à la procédure a ajouté le président sans, au fond, savoir interloqués. Kabila, pour ce qui est des de l’Assemblée natio- pourquoi! Kabila l’insondable... actes criminels dont nale. Le texte doit l’insondable... Depuis vendredi 8 la Chambre de precompléter la ConstiQuand on se perd juin, six jours avant mière instance a tution qui prévoit en conjectures, on ce 14 juin, un dépladéclaré l’accusé couque les anciens chefs se contente du plus cement de plaque pable alors même de l’État sont sénasimple. «Au fait c’est tectonique s’est proqu’ils débordaient teurs à vie, avec des quand?» Quand duit dans le pays. Ce du cadre des faits et dispositions sur leurs quoi? Quand parlera- jour-là, à La Haye, la circonstances de l’afressources, leur sécu- t-il? Là, non plus, nul Cour Pénale Interna- faire». La Chambre rité personnelle et ne sait rien. Kabila tionale, à la surprise d’appel justifie l’acleur statut juridique. l’insondable comme générale, a donné quittement de l’acLes ex-présidents jamais dans l’hisraison aux avocats de cusé «car les erreurs congolais ne detoire... l’un de ses détenus. relevées au chapitre vraient pas être Jean-Pierre Bemba des mesures nécesexempts de pourPLAQUE Gombo y séjoursaires et raisonnables suites de «crime TECTONIQUE. nait depuis dix ans. font entièrement diséconomique, crime Le 26 janvier 2018, Reconnu coupable le paraître sa responsacontre l’humanité, au Palais de la 21 mars 2016 comme bilité pénale». crime de guerre», Nation, siège de la autorité hiérarchique Incroyable revireexplique un élu qui Présidence de la de «crimes horribles» ment qui jette sinon a participé aux traRépublique, quand - crimes de guerre le discrédit sur cette vaux en commission. il reçoit la presse et crimes contre justice internatio«Les juridictions pour la première fois l’humanité - perpénale et ce n’est pas nationales ont pridepuis juillet 2012, trés par ses troupes seulement l’avis mauté sur les jurisix ans plus tard, ce en République Cende Fatou Bensouda dictions étrangères», jour qui marque ses trafricaine parties au inconsolable, sinon ajoute-t-il. «C’est 17 ans à la tête du secours du régime le trouble. Dans son une loi qui garantit pays, il promet qu’il chancelant du préarrêt de la Chambre l’après-mandat de reverra cette meute sident Ange-Félix d’appel de la CPI, tout chef d’État, en «certainement dans Patasse, il avait été il n’y en a que pour commençant par un mois». Et tous condamné à dixla Chambre de preJoseph Kabila, qui est s’émerveillent. Pour- huit ans de prison mière instance. La notre premier Chef tant, rien ne vient... et ce «gros poisson» Chambre de pred’État élu», a déclaré Le 12 mai 2018, à depuis dix ans avait mière instance III le sénateur PPRD de Kingakati, à la derété invariablement dans son jugement la majorité Thekys nière rencontre avec détenu... «pour du 21 mars 2016
«a commis une erreur de droit»; «la Chambre d’appel relève que le jugement ne contient même aucune indication du nombre des actes criminels particuliers constitutifs de meurtre, de viol et de pillage que la Chambre de première instance a jugés établis»; «la Chambre de première instance a eu tort de déclarer Jean-Pierre Bemba coupable de ces actes»; «la Chambre de première instance a eu tort de conclure qu’il (Bemba) n’avait pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher ou réprimer les crimes commis par les troupes du MLC, ou pour en référer aux autorités compétente»; «la majorité des membres de la Chambre d’appel (...) a relevé d’importantes erreurs dans l’examen qu’a fait la Chambre de première instance»; «la Chambre d’appel conclut que la Chambre de première instance a versé dans l’erreur...»; «la Chambre de première instance a eu tort...»; «la Chambre de première instance a commis une erreur en concluant...»; «la Chambre de première instance a eu tort de fonder son appréciation...»; «la Chambre de première instance a eu tort de considérer...»; «la Chambre d’appel conclut que ces erreurs ont sérieusement entaché la conclusion de la Chambre de première instance...». L’impensable a donc eu lieu. «Le gros poisson» est désormais dehors. Certes, il doit encore attendre chez lui, dans sa maison de la banlieue de Bruxelles - libre mais pas totalement - que la seconde affaire secondaire de subornation des témoins soit tranchée dans laquelle il avait été condamné en appel. NOUVELLE DONNE. Il reste qu’ayant déjà purgé dix ans, que son passé judiciaire l’empêche ou pas de prendre la course de la présidentielle, Bemba a désormais mis le cap sur le Congo et entend peser dans le débat
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politique et donc électoral. Il n’était pas évident qu’il prenne part physiquement au Congrès de son parti MLC convoqué mi-juillet mais son discours sur écran géant sera attendu par ses militants comme par une frange du pays qui aimerait savoir quels effets les années de CPI ont eus sur cet homme. Les opposants - de Kamerhe à Katumbi en passant par Tshisekedi - ont beau se dépasser en tweets de «félicitations à mon compatriote», le vent a tourné suite à ce qui n’est rien moins qu’une résurrection de ce fils à papa au départ timide mais dont le physique inspire respect. Le Grand Équateur voit son fils Mobutu de retour, tout comme une partie de Kinshasa, cette forteresse des Bangala. Dans cet épisode, Moïse Katumbi est celui qui a le plus perdu. Ayant rassemblé autour de lui sans distinction d’anciens et nouveaux opposants anti-Kabila, des ex-caciques du MLC (Kamitatu, Sesanga, Ewanga, etc.), comme neige au soleil, l’ex-gouverneur se fond jour après jour au point de ne plus représenter une valeur marchande quelconque. Plus clairement, MCK se conjugue désormais au passé... Ses démêlés judiciaires ne font que s’accumuler. Le dernier en date se rapporte à l’affaire de saisie à l’aéroport bruxellois d’Abelag Zaventem à Bruxelles d’un passeport congolais falsifié, à en croire les douaniers belges de l’Office des étrangers! Même sort pour l’espace Kasaï qui gardera toujours son Tshisekedi même démonétisé à l’échelle nationale. Le choc passé, il faut faire avec. C’est connu, Bemba et Kabila se parlent soit directement soit par Missi Dominici. Les premières prises de position sont positives. Avec Bemba, le pouvoir a un interlocuteur de poids qui faisait défaut depuis la disparition du Sphinx. DADEI n in Le Soft International nr 1440 daté vendredi 22 juin 2018.
conjoncture économique |
Les Grands Patrons sont particulièrement confiants sur l’évolution économique
Le ministre des Finances Henri Yav Muland peut être satisfait. Les recettes publiques ont connu un réel bond en avant, de CDF 33,4 milliards à 107,8 milliards. DR.
L
a situation des finances publiques du pays inspire confiance aux Grands Patrons, en conclut la note de conjoncture de la Banque Centrale datée de juin 2018 qui établit «un solde globale d’opinions positif au cours de quatre premiers mois». Au 14 juin 2018, le marché des changes est resté stable. Le CDF a connu une dépréciation de 0,2% et une appréciation de 0,03%, d’une semaine à l’autre, se fixant à CDF 1.624,95 et CDF 1.646,17 le dollar, respectivement à l’interbancaire et au parallèle. Au 12 juin 2018, l’exécution du budget en devises s’est soldée par un déficit mensuel de US$ 19,45 millions. En cumul annuel, il s’observe une augmentation nette des devises de US$ 324,83 millions, portant les réserves internationales à US$ 1.168,85 millions, correspondant à 5 semaines d’importations de biens et services sur ressources propres. Quant aux dépenses publiques, chiffrées à CDF 96,4 milliards à la première semaine, elles
ont augmenté de 66,5% pour se situer à CDF 256,9 milliards à la fin de la deuxième semaine. Le solde des opérations financières de l’État s’est atténué passant d’un déficit de CDF 63,0 milliards à la première semaine à un déficit de CDF 52,7 milliards à la semaine sous examen. Une décélération expliqué par une forte mobilisation des ressources, soit une augmentation des recettes de 222,7% d’une semaine à l’autre. Le taux d’inflation est passé à 0,025% contre 0,168% la semaine d’avant, portant le taux d’inflation cumulé annuel à 5,145%. En glissement annuel et en annualisé, le taux d’inflation se situe, respectivement à 39,236% et 11,483% contre malheureusement un objectif optimal à moyen terme de 7,0%. Depuis début 2018, les grands patrons sont confiants quant à l’évolution de la conjoncture économique à court terme, attesté par un solde globale d’opinions positif au cours de quatre premiers mois. Fin avril 2018, le solde globale d’opinions s’est amélioré de 0,3 point de pourcentage par rapport au mois
précédent, s’établissant à + 17,9%. Ce résultat est tiré principalement par le regain de confiance des chefs d’entreprises évoluant dans les industries manufacturières. Comparé à la période correspondante de l’année 2017, les grands patrons sont très optimistes en ce qui concerne la conjoncture intérieure en 2018. PESSIMISME DANS LES SERVICES. Ainsi, les perspectives de l’activité économique au Congo telles que vues par les chefs d’entreprises à fin avril 2018, se présentent comme suit: Dans la branche «électricité et eau», le redressement observé en avril 2018 après un léger repli témoigne d’une nette appréciation de l’activité dans l’ensemble de ce secteur, sur fond de l’amélioration de la desserte en eau potable suite à l’exécution des certains projets initiés par le Gouvernement de la République appuyé par ses partenaires au développement. Le solde d’opinions s’est établi à + 52,1%, venant de + 43,6% le mois précédent. Dans les industries manufacturières, la
confiance est repartie à la hausse avec un solde redevenu positif, soit + 49,1% en avril contre - 1,2% un mois plus tôt. Dans les industries extractives, le solde d’opinions demeure positif malgré une légère baisse observée au mois d’avril, passant de +26,7% en mars à +23,6% au cours du mois sous analyse. Par contre, dans le secteur du bâtiment, les opérateurs sont inquiets quant aux perspectives d’une reprise d’activités. Le solde de leurs opinions s’est établi à -40,7% contre -11,9% au mois de mars dernier. Cette situation est expliquée par la baisse des carnets de commandes et la faiblesse de l’utilisation du matériel de construction. Dans les services, le pessimisme affiché par les chefs d’entreprise depuis le début de l’année s’est accentué au mois sous examen, attesté un solde d’opinions établi à -59,9% contre -33,1% en mars 2018. La persistance de ce pessimisme est attribuable à l’évolution de l’activité jugée défavorable dans la quasi-totalité des sous-branches. À la deuxième semaine du mois de juin, il s’est observé une décélération du
rythme de formation des prix, attestée par un taux d’inflation de 0,025% contre 0,168 % la semaine d’avant, portant le taux d’inflation cumulé annuel à 5,145%. En glissement annuel et en annualisé, le taux d’inflation se situe, respectivement à 39,236% et 11,483% contre un objectif optimal à moyen terme de 7,0%. Au 15 juin 2018, la balance du Compte Général du Trésor, incluant l’amortissement de la dette, affiche un déficit de CDF 115,7 milliards, résultant des recettes de 141,2 milliards et des dépenses de 256,9 milliards. Par ailleurs, la situation financière de l’État, en cumul annuel, renseigne un excédent de CDF 426,8 milliards. En déduisant l’enveloppe allouée aux dépenses électorales de la CÉNI chiffrée à CDF 356,5 milliards, le Trésor est excédentaire de 70,3 milliards en cumul annuel. Les ressources mobilisées au 15 juin 2018 ont atteint CDF 141,2 milliards, dégageant un taux de réalisation de 37,4% de leur prévision mensuelle. Pour ce qui est de la structure des ressources collectées, les recettes fiscales encadrées par la DGI et la
DGDA ont représenté respectivement 41,0% et 40,3% du total, alors que les recettes collectées par la DGRAD n’ont représenté que 18,7% des ressources totales. À la date sous examen, les rubriques «Pétroliers producteurs» et «Dons et autres recettes» n’ont enregistré aucune recette en faveur de l’État. En cumul annuel, les recettes publiques se sont chiffrées à CDF 3.230,3 milliards contre une prévision cumulée de 2.793,3 milliards. S’agissant des dépenses publiques, intégrant l’amortissement de la dette, prévues à CDF 432,4 milliards, elles se sont établies à CDF 256,9 milliards, soit un taux d’exécution de 59,4% de leur prévision mensuelle. Comme à l’accoutumée, la composition de ces dépenses reste dominée par les dépenses courantes représentant 82,1% du total, avec un taux d’exécution de 55,8%, alors que les dépenses en capital, quoiqu’en dépassement de leur prévision mensuelle de 556%, n’ont représenté que 12,8% du total. L’analyse des dépenses courantes reste dominée par le début de la paie des agents et fonction-
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE N° 1441 | PAGE 9.
naires de l’État dont l’enveloppe a représenté 50,1% du total, dégageant un taux d’exécution de 51,1% par rapport au montant programmé. Concernant les dépenses de fonctionnement des ministères et des institutions politiques ainsi que les subventions, les décaissements effectués ont représenté respectivement 26,9% et 17,4% des dépenses courantes avec des taux d’exécution de 54,6% et 80,6% rapportés à leurs programmations mensuelles. Par ailleurs, en cumul annuel au 15 juin 2018, les dépenses publiques, en ce compris l’amortissement de la dette, se sont chiffrées à CDF 2.803,7 milliards contre un montant programmé de 2.597,1 milliards de CDF. Quant aux recettes et dépenses publiques, elles ont progressé de façon similaire. Les recettes publiques sont passées de CDF 33,4 milliards à la première semaine pour s’établir à 107,8 milliards à la deuxième semaine. Cet accroissement est expliqué, principalement par le bon comportement des ressources tirées des impôts et de la fisca(Suite en pages 13). t
un acte de foi |
L’APPEL DE MASIMANIMBA oi ns f e sa d te troi uel c a e ct n a d U nt rs ta jou a d tou
T
«Ne nous mentons pas à nous-mêmes, reconstruisons le Congo du consensus»
irant profit d’une visite le 27 juin dans l’arrièrepays, dans son fief du Bandundu, le président de l’Asbl Kabila Désir, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a vanté l’œuvre de Joseph Kabila Kabange depuis son accession à la tête du pays - œuvre qui découle de sa Vision des 5 Chantiers et de sa politique de Révolution de la Modernité - et montré que le Bandundu est l’une des provinces bénéficiaires de cette vision et de cette politique, ce qui explique ses scores électoraux plébiscitaires en 2011 et en 2006. Devant 5.000 membres de son parti P.A, le Parti pour l’action et membres et sympathisants de l’Asbl Kabila Désir, en présence des notabilités du territoire réunis à l’esplanade du territoire, il a lancé un appel historique aux Congolais à se mobiliser autour de Kabila «pour le salut de la Nation». «Rien ne se fera aujourd’hui ou demain sans Kabila, ni contre Kabila», poursuit-il. «Sauf à plonger le Congo dans de nouveaux conflits». Il a expliqué que c’est «la compétence avérée et acceptée également partagée» en Occident et «des administrations qui fonctionnent» qui conduisent aux alternances démocratiques pacifiques. «Dans nos pays, cela est peu probable! Ne nous mentons pas à nous-mêmes! (...) Il faut avoir de la compétence avérée et acceptée pour espérer accéder à la haute charge de l’Etat et s’y maintenir (...). Il faut être accepté, à commencer par les forces internes (l’armée, la police, les services de sécurité, nos 400 tribus) et externes». Il a préconisé de repenser le modèle politique électoral congolais en passant du mode de scrutin direct qui fait du Président l’incarnation du Peuple, inventé par les Français, à un scrutin universel indirect qui ferait du Parlement élu par le Peuple souverain, le lieu de désignation du Président. Lire l’appel ci-contre.
Madame l’Administrateur de territoire, Messieurs les Membres du Comité territorial de sécurité, Peuple de Masimanimba, Peuple du Kwilu, Peuple du Bandundu, Peuple du Congo, Je vous salue. Mbote na beto yonso. Bonjour à nous tous. Nous voici nombreux ce matin du 27 juin, venus de toutes les provinces de notre Congo - du Kasaï, du Kivu, du Katanga, du Kongo Central, de la Province Orientale - réunis ici à Masimanimba, pays de Baudouin Mavula, de Mungul Diaka, de Cléophas Kamitatu, d’Antoine Gizenga. J’ai voulu vous rassembler à cette porte d’entrée du Kwilu pour vous permettre de palper le miracle Kabila. Beaucoup de Congolais veulent savoir comment Kabila fait pour faire un tabac, réaliser des scores électoraux plébiscitaires de 97 % dans ce pays du Bandundu, dans ce Kwilu chez nous, chez vous, lui qui n’est pas né ici, n’a jamais vécu ici, n’a pas de lien sociologique ici, ne parle pas notre langue Kikongo, ne connaît pas notre culture! La réponse? Le Bandundu est l’un des plus grands bénéficiaires de sa Vision des 5 Chantiers et de sa politique de Révolution de la Modernité. En 2006, il y a neuf ans, il fallait à un véhicule de tourisme quatorze heures pour joindre Masimanimba, à 350 kms de Kinshasa et jusqu’à une semaine pour un véhicule de transport, sur des pistes dévastées par des éboulements de terrains sur lesquelles fut posé naguère un macadam introuvable. Aujourd’hui, trois heures suffisent pour vous transporter dans cette contrée. Une route nourricière, une Nationale qui porte bien son nom, la plus belle avenue du Congo sans aucun doute, vous glisse de Kinshasa à
Loange à la frontière du Kasaï, en passant par Maï Ndombe, Bukanga Lonzo, Kenge, Masimanimba, Kikwit. Ceux qui reviennent ici en restent abasourdis par le miracle réalisé! Une route qui repousse la misère. Le kwashiorkor connu comme syndrome de dénutrition infantile, courant en Afrique tropicale, dû à une carence protéique, n’existe pas chez nous. Le pain de Kinshasa arrive tout chaud, tout comme le lait et le poulet qui respectent la chaîne du froid. Le villageois vend son igname, son Ndjindji, ses racines qu’il prend dans une brousse verdoyante ou produit d’une terre généreuse et peut envoyer son enfant à l’école. Qui pouvait croire que ce pays ravagé par des forces rebelles, allait avec une armée reconstruite en moins de dix ans, gagner ses premières guerres post-indépendance dans les montagnes escarpées du Kivu? Qui aurait pensé qu’un tour cycliste international allait traverser ce pays, de part en part? Voici que nos magnifiques plaines de l’ouest et de l’est vont être parcourues au volant - de Moanda à Sakania à la frontière zambienne - et que l’avion ne sera utile qu’à l’homme pressé! Mes chers amis, Ceux qui sont ou viennent dans la capitale savent comment la vie change jour après jour. Un infini boulevard à huit bandes conduit à l’aéroport comme il n’en existe ni en Belgique, ni en France, ni en Allemagne. Jeudi 25 juin, face à la Nation - témoin la terre entière par la magie de la communication, la fameuse fibre optique - Kabila a bougé une plaque tectonique de ce pays ouvrant une nouvelle frontière sur le chemin de la modernité. L’étranger qui atterrit à N’Djili trouve au sol les mêmes conditions d’accueil, de vie, le même bien-être
qu’à Paris, Bruxelles ou Londres. Voici soixante-etun ans que l’aéroport de N’Djili a été construit par la Belgique. Depuis 1954 que cette plate-forme semblable à une piste de brousse était la honte du pays!
appel au rassemblement autour de Kabila. L’homme politique d’opposition fait son jeu en guerroyant, torpillant, brocardant, se contredisant! Il n’empêche!
Il a fallu Kabila pour la transmuter et lancer le projet de trois terminaux, N’Djili 1, N’Djili 2, N’Djili 3, sur le même site, sur le modèle de Paris-Roissy Charles de Gaulle et qu’une chaîne hôtelière s’apprête à prendre place!
Le Congo bouge, le Congo décolle et c’est la vérité.
N’Djili Aéroport est aujourd’hui un ravissement pour le voyageur… Les Congolais peuvent et doivent être fiers de leur pays. Quand en Belgique et en France, la croissance peine à atteindre 0,1%, au Congo, nous sommes à 9% et bientôt à 10%. C’est la Banque Mondiale qui le dit. C’est le Fonds Monétaire International qui l’atteste. Si les bonnes actions ne sont pas ébruitées, les mauvaises feront le tour du monde. Mais l’étranger hier très critique voire hostile à nos gouvernants, le fait désormais savoir. Et tout devient possible! Peuple de Masi, Peuple du Kwilu, Peuple du Bandundu, Peuple du Congo, Oui, Kabila a encore des miracles à produire s’il veut apporter le bien-être partout dans ce pays. Quand vous avez accumulé des dettes et que vous trouvez un emploi, c’est formidable. Il vous faudra cependant des mois de travail, des mois de salaire, des mois de privations pour parvenir à honorer vos engagements, ce qui vous permettra d’espérer sortir la tête de l’eau. Vous ne vous en tirerez pas du jour au lendemain mais l’espoir est devant vous. Il en va de même pour un pays. Car le Congo décolle et l’étranger l’annonce avec empressement. Alors, mes amis, je veux lancer un
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE N° 1441 | PAGE 10.
Contrairement aux pays d’Europe, en politique malheureusement, nos pays n’ont pas de stock. Ne nous mentons pas à nousmêmes! Un mois avant qu’il ne le devienne, nul ne donnait le fils de Louis Michel Premier ministre de Belgique. Charles Michel est devenu Premier ministre de Belgique! Car la Belgique c’est comme la France c’est vrai pour Manuel Valls, c’est vrai pour le président Hollande - ou les États-Unis: ils ont des stocks de compétences avérées et acceptées et des administrations qui marchent. La compétence également partagée permet une sorte de tirage au sort, ce qui empêche l’accaparement du pouvoir par une famille ou un groupe social ou un jeu de passe-passe, l’alternance distribuée entre groupes d’intellectuels de droite et de gauche. Le tirage au sort comme à Athènes d’où la démocratie nous est venue. N’importe qui stricto sensu pouvait devenir Président de la République! N’importe qui stricto sensu pouvait être désigné Premier Ministre! N’importe qui pouvait être choisi Ministre! N’importe qui pouvait être ce que la chance rend possible. Chance eloko pamba, disent les Kinois. Dans nos pays, cela est peu probable! Ne nous mentons pas (Suite en page 11). t
l’appel historique de masimanimba |
«Rien ne se fera aujourd’hui ou demain sans Kabila, ni contre Kabila» (Suite en page 10). t
à nous-mêmes! Disonsnous la vérité. Il faut avoir de la compétence avérée et acceptée et être reconnu pour espérer accéder à la haute charge de l’État et s’y maintenir. Par quel miracle le premier quidam du Congo viendrait à se hisser à la tête du Congo et à diriger un pays Continent, 80 fois plus grand que la Belgique, que ses fabuleuses richesses rendent paradoxalement fragile? Il faut être accepté, à commencer par les forces internes (l’armée, la police, les services de sécurité, nos 400 tribus) et externes. Au nom de la paix, au nom de la sécurité nationale, au nom de la stabilité politique, l’Algérie continue de faire confiance à son Président malade, affaibli, atteint par le grand âge! L’Amérique face à la guerre ne fit pas différemment. Elle offrit quatre mandats à son Président Franklin Delano Rossevelt malade, affaibli, l’homme du new deal qui mourut au pouvoir! Au nom de la paix, au nom de la sécurité nationale. Face au doute, au nom de la paix, au nom de la sécurité nationale, au nom de la stabilité politique, le Peuple d’Algérie a opéré le choix de la raison. Il refuse le pire du Printemps arabe qui a frappé à sa porte en la tenant en haleine. Cher amis, N’abandonnons pas le Congo à ceux qui pensent l’aimer plus que nousmêmes! Regardons la Tunisie qui mit le feu aux poudres. En dépit des élections saluées, la voilà engluée dans des massacres et que le Président qui vient de décréter l’état d’urgence, évoque une perspective critique pour son pays: celle de l’effondrement de l’État tunisien.
Une rare photographie de Roosevelt en fauteuil roulant, dans sa propriété de Hyde Park. Le Président américain qui fit quatre mandats.
La Libye de Kadhafi qui faisait rêver nos jeunes, distribuait palaces et mosquées sur le Continent, se voulait le champion de la fierté africaine. Démantelée, celle qui fut le modèle de la renaissance africaine célébré à Paris, Londres, Washington, irradie le terrorisme partout, en commençant à ses frontières: Mali, Nigeria où la
Présidentielle n’a à ce jour rien changé, Niger, Tchad, jusqu’au Cameroun à nos portes! La Libye qui engendra Daesch, l’organisation de l’État Islamiste ou Boko Haram, énième groupe jihadiste né de la même mouvance terroriste qui massacre et rase villages et mosquées, enlève des classes de jeunes filles mariées de force, faites esclaves sexuelles, donne le tournis à nos gouvernants, les présidents du Nigeria, du Niger, du Tchad, du Cameroun en première ligne. Par quel impossible, notre Congo fourbi de minerais recherchés par tous les groupes de financement du terrorisme, serait exempté de cette mouvance? Il nous faut des élections, il n’existe aucun doute. Il nous faut définitivement des élections, transparentes et démocratiques. Comment les organiser? À quel prix? La CÉNI, menacée par ceux qui nous aiment plus que nous-mêmes sauf à risquer son extinction, a présenté à son corps défendant la facture des scrutins: 1 milliard 200 millions de dollars! Quand un pays peine à mobiliser un budget de 7 milliards, ne peut donner à boire et à manger à sa population, il doit réfléchir avant de décaisser 1 milliard de dollars qu’il aurait consacré à l’eau, à l’électricité, à la santé, aux écoles, aux routes, fournitures primaires qui ne peuvent malheureusement cruellement être honorées par le Trésor! Face aux élus qu’il a reçus lors de ses consultations, le Président a mis les cartes sur la table. Les élections coûtent chères, trop chères; leur facture est un péril pour le pays. Chers amis, Il nous faut certainement repenser notre modèle politique électoral, penser à changer son logiciel en passant par exemple du mode de scrutin direct au mode de scrutin indirect, du scrutin universel direct qui amènerait 40 à 50 millions de Congolais à désigner un Président incarnation du Peuple, inventé par les Français à Paris, réinventé par De Gaulle à Paris, à un scrutin universel indirect qui ferait du Parlement élu par le Peuple souverain, le
lieu de désignation du Président. Ce qui paraît mieux adapté au Congo - un pays aux vastes étendues que ne peut parcourir la CÉNI, où l’identification et le recensement des populations sonnent comme une gageure, ce qui rend contestable tout scrutin. Ce qui ferait faire des économies au Trésor public... C’est ce qui se passe en Afrique du Sud, en Angola, au Botswana et aux ÉtatsUnis d’Amérique où le Président - chef de l’administration et guère monarque républicain - est désigné par les Grands électeurs, qui eux, sont directement élus par le Peuple. Au fond, Jacob Zuma n’est pas moins président que François Hollande. Ni les présidents Dos Santos et Barack Obama, élus au suffrage universel indirect, ne le sont face à M. Hollande. Pour cela, le Peuple doit s’exprimer. Il nous faut envisager une Constituante lors de ce Dialogue que le Président pourrait convoquer à l’issue de ses Consultations, et que le Peuple Congolais tout entier - même les opposants de la journée qui ne sont pas opposants à la nuit tombée - réclame. N’écoutons pas ce qu’ils disent en public. Aucun d’eux n’est prêt... Chers amis, Face à l’inéluctable, il faut nous parer du courage. Les élections ne sont pas la démocratie. Les élections n’ont jamais été la démocratie. Les lendemains des élections sont pires dans nos pays que la veille des élections. Ils sont marqués par des violences civiles dans nos provinces, des contestations qui remettent tout en cause, des combats entre forces et milices armées. Au fond, les élections dans nos pays n’ont jamais été une solution mais un problème. Mais puisqu’il faut y aller, montons en puissance la vigilance et élevons des digues sanitaires. L’opposant Ne Mwanda Nsemi Badiengila dont la secte Bundu Dia Kongo déferla sur le Kongo Central, l’a dit, après avoir rencontré le Président au Palais: «fin de mandat, glissement, élections, tout cela ce sont des mots». Il nous faut reconstruire le Congo du consensus. Il nous
DROITS RESERVÉS.
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faut rêver d’un pays plus fort et plus beau. Il nous faut retrouver de l’audace. Il nous faut arrêter d’abaisser notre pays à l’étranger. Il nous faut travailler à le relever. Au pauvre on impose l’opprobre. Au riche, on affiche la compréhension. Le monde n’a point d’état d’âme. Seuls les intérêts comptent. Quand ici on prononce une phrase tueuse, là, on s’émerveille devant des contrats signés! C’est Machiavel qui enseigne: il n’y a de bonnes lois que là où il y a de bonnes armes… Pour le salut de la Nation, le Congo doit se mobiliser autour de Kabila. Sauf à plonger le Congo dans de nouveaux conflits qui remettront tout en question, on sait que rien ne se fera aujourd’hui ou demain, sans Kabila, ni contre Kabila. C’est un acte de foi. Mes chers amis, C’est ça Kabila Désir. C’est ça le désir de Kabila. C’est ça l’envie de Kabila qui s’exprime partout dans le pays, dans ce Congo qui par son soussol redonna fierté et espoir à l’Occident quand celui-ci fit face au péril de la deuxième guerre mondiale. Ce Congo, avenir de l’humanité. Ce Congo à la base du monde comme il est ce jour. Ce Congo qui avait sa place à la table des vainqueurs… Le Congo doit connaître son destin et sa place dans le monde. De l’avoir ignoré l’a conduit aux crises à la base de son recul. Kabila Désir Asbl veut sa place dans ce Congo. Kabila Désir est sans aucun doute la majorité qui s’exprime au Congo de nos aïeux. Alors, chers amis, debout et en avant pour le Congo. Masimanimba, 27 juin 2015. Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba,
Président de Kabila Désir Asbl.
conjoncture économique |
COURS DES PRODUITS MINIERS ET ÉNERGÉTIQUES
Pétrole (brent) $/baril Variatian/jour en % Cuivre LME $/tm Variatian/jour(en %) Cabalt londres $/tonne Variation/jour(en %) Or New York $/o.t. Variation/jour(en %
Déc 17
31janv 18
28 févr 18
66,61
68,95 1,21 7048,00 -0,18 82 229,58
64,79 -2,23 7027,00 -0,65 84988,96
1340,81 0,24
1 317,51 -1,19
7215,00 71302,43 1295,61
30mars 18
30 avr 18
31mai 18
7 juin 18
8 juin18
11 juin 18
12 juin 18
13 juin18
14juin 18
69,33 0,00 6683,00 1,24 94370,86 0,00 1325,50 -0,16
74,05 -0,43 6796,00 -1,29 97130,24 0,00 1323,82 0,47
77,57 0,37 6809,00 -0,47 97019,87 0,00 1 302,68 0,29
76,78 1,27 7146,00 2,54 97019,87 0,00 1297 ,34 -0,02
76,37 -0,53 7244,50 1,38 97019,87 -0,00 1296,60 -0,06
76,72 0,46 7261,50 0,23 93818,98 -3,30 1299,34 0,21
75,46 -1,64 7222,50 -0,54 93818,98 0,00 1297,56 -0,14
76,43 1,29 7200,00 -0,31 93818,98 0,00 1295,30 -0,17
75,90 -0,70 7201,00 0,01 93818,98 0.00 1299,21 0,30
Var. hebdo au 14 juin 2018 -1,15 0,77 -3,30 0,14
Source: les échos.
PRODUITS AGRICOLES
Riz Chicago Cfs/lb Variation /jour(en %) Blé Chicago cts/boisseau Variation/jour en % Mais Chicago $/tonne variation/aur (en %) Sources: Les échos.
déc-17
31.janv..18
28-févr.18
30-mars18
30-avr.18
31-mai18
7-juin-18
8-juin-18
11-juin18
12-juin18
13-juin18
14-juin18
11,68
12,48 0,56 449,00 -1,80 135,75 -0,14
12,45 4,67 484,50 5,44 140,35 1,19
12,36 0,00 451,00 0,00 142,56 0,00
12,78 -0,23 512,50 3,43 144,30 0,77
11,56 -0,04 543,00 1,24 144,85 0,57
11,22 -2,94 544,25 1,26 138,33 -0,53
11,18 -0,31 536,75 -1,38 138,88 0,40
11,64 4,11 530,75 -1,12 135,02 -2,78
11,77 1,12 535,00 0,80 136,58 1,16
12,09 2,72 532,75 -0,42 138,24 1,21
12,31 1,78 517,25 -2,91 133,46 -3,46
427,00 131,99
Var. hebdo au 14 juin 2018 9,72 -4,96 -3,52
ÉVOLUTION DU PIB CONSTANT ET DE SES COMPOSANTES SELON L’APPROCHE PAR LA VALEUR AJOUTÉE Décembre 2017 BRANCHES D’ACTIVITES Secteur primaire Agriculture Forêt, élevage, chasse Agriculture vivrière rente sylviculture élevage, pêche et chasse Extraction Secteur secondaire Industries manufacturières Industries alimentaires,baisso Autres industries manufacturières Electricité, gaz, vapeur et eau Bâtiment et travaux publics Secteur tertiaire Transports et Télécommunications Transports Télécommunications Commerce Autres services hors adm. pub Banques et aussurances Autres services Services d’administration publiq Education santé Autres services non marchan SIFIM PIB aux prix de base Taxes sur les produits PIB aux prix constants du mar PIB(hors mines) aux prix Source: CESCN.
fin mars 2018
val
Var (%)
Contr Cro (PIB Recl
Contrib en pts de croiss
val
Var (Pts)
Contr Cro PIB recl
Contr en Pts de croiss
4849,3 1867,6 1781,7 1754,1 27,6 82,7 3,3 2981,7 1843,8 1378,1 1158,4 219,8 74,5 391,2 4553,0 1 422,9 847,9 575,0 1749,3 1049,1 160,5 888,6 408,5 11,9 1,8 394,8 -76,8 11246,1 215,5 11461,6 8480,0
5,3 1,6 1,7 1,7 2,0 -0,4 3,0 7,8 7,6 2,5 1,4 8,4 5,3 31,4 3,0 2,7 4,7 -0,3 4,8 2,0 2,4 2,0 -1,0 0,4 3,4 -1,0 2,4 4,7 -30,8 3,7 2,4
59,6 7,2 7.3 7,1 0.1 -0,1 0,0 52,5 31,7 8,1 3,9 4,1 0,9 32,7 32,0 8,9 9,3 -0,4 19,3 5,] 0,9 4,2 -1,0 0,0 0,0 -3,0 -0,4 223,3 -23,3 100,0 47,5
2,2 0,3 0,3 0,3 0,0 0,0 0,0 2,0 1,2 0,3 0,1 0,2 0,0 0,8 1,2 0,3 0,3 0,0 0,7 0,2 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 4,6 -0,9 3,7 1,77
5121,6 1 897,9 1 811,9 1 784,0 27,9 82,7 3,4 3223,7 1918,7 1 409,3 1 176,2 233,0 88,2 421,2 4719,3 1 471,4 895,9 575,6 1818,4 1 101,3 164,4 936,9 406,9 12,0 2,0 393,0 -78,7 11759,6 188,2 11947,8 8724,14
5,6 1,6 1.7 1,7 1,2 0,1 3,0 8,1 4,1 2,3 1,5 6,0 18,5 7,7 3,7 3,4 5,7 0,1 3,9 5,0 2,4 5,4 -0,4 0,9 10,6 -0,5 2,4 4,6 -12,7 4,2 2,9
56,0 6,2 6,2 6,1 0,1 0,0 0,0 49,8 15,4 6,4 3,7 2,7 2.8 6,2 34,2 10,0 9,9 0,1 14,2 10,7 0,8 9,9 -0,3 0,0 0,0 -0,4 -0,4 105,6 -5,6 100,0 50,2
2,4 0,3 0,3 0,3 0,0 0,0 0,0 2,1 0,7 0,3 0,2 0,1 0,1 0,3 1,5 0,4 0,4 0,0 0,6 0,5 0,0 0,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 4,6 -12,7 4,2 2,9
écart en pt de croiss 2018-2017 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 -0,5 0,0 0,0 0,0 0,1 -0,6 0,3 0,1 0,1 0,0 -0,1 0,3 0,0 0,3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 -11,8 0,5 1,1
PROJECTION DE LA CROISSANCE DU PIB SUIVANT L’APPROCHE PAR LA DEMANDE (EN MILLIARDS DE CDF AU PRIX DE 2005 SAUF INDICATION CONTRAIRE) PIB Emplois à prix constants de 2005 Demande intérieure Consommation Publique Privée Investissements bruts FBCF Publique Privée» Variation des stocks Demande extérieur nette Exportations de biens et service Exportations des biens Produits miniers Autres produits Exportations des services Importations de biens et service Importations des biens Consommations. Equipements Intermédiaires Importation des services PIS (Emplois) Source: CESCN.
Variation en % 4,1% -1,2% -32,8% 2,4% 19,5% 19,5% -73,9% 30,8% 6,6% 7,3% 7,4% 8,2% 2,2% 2,0% 7,1% 4,7% 4,4% -7,4 25,5% 17,0% 3,7%
2017 Contr.Crois PIB Reel 125,75 -26,9 -75,6 48,7 152,6 152,6 -62,S 215,1 -0,2 -25,75 53,5 53,3 51,2 2,1 0,2 79,3 42,9 10,8 -30,7 62,9 36,3 100,0
Contrib en pts 4,69 -1,0 -2,8 1,8 5,7 S,7 -2,3 8,0 0,0 -0,96 2,0 2,0 1,9 0,1 0,0 3,0 1,6 0,4 -1,1 2,3 1,4 3,7
Variation en % 7,5% 1,1 % -16,4% 2,4% 22,9% 22,9% -48,4% 24,7% 29,3% 7,1% 7,1 % - 8,1 % 0,3% 8,1 % 14,8% 14,5% 11,6% 15,4% 15,9% 16,1% 4,2%
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE N° 1441 | PAGE 12.
2018 Contr.Crois PIB Reel 203,6 21,6 -21,4 43,0 182,0 182,0 -9,1 191,0 0,2 -103,57 47,3 46,5 46,2 0,3 0,8 150,9 156,7 25,0 50,2 41,5 34,2 100,0
Contrib en pts 8,64 0,9 -0,9 1,8 7,7 7,7 -0,4 8,1 0,0 -4,39 2,0 2,0 2,0 0,0 0,0 6,4 4,9 1,1 2,1 1,8 1,5 4,2
conjoncture économique |
Les ressources du Trésor ont connu une évolution de 222,7% (Suite de la page 9). t
lité douanière. S’agissant de l’évolution des dépenses publiques, chiffrées à CDF 96,4 milliards à la première semaine, elles ont augmenté de 66,5% pour se situer à CDF 256,9 milliards à la fin de la deuxième semaine. Cet accroissement est localisé au niveau des décaissements liés à la rémunération des agents et fonctionnaires de l’État, de frais de fonctionnement de ministères et institutions ainsi que des subventions. En outre, l’analyse hebdomadaire du solde des Opérations Financières de l’État renseigne l’atténuation du déficit public à la deuxième semaine, passant d’un déficit de CDF 63,0 milliards à la première semaine à un déficit de CDF 52,7 milliards à la semaine sous examen. Cette décélération s’explique essentiellement par une forte mobilisation des ressources, soit une augmentation des recettes de 222,7% d’une semaine à l’autre. Aux douze premiers jours du mois de juin 2018, l’exécution du Plan de Trésorerie de la Banque Centrale du Congo s’est clôturée par un déficit de CDF 549,0 millions, découlant des encaissements de 8,181 milliards et des décaissements de 8,730 milliards. En cumul annuel au 12 juin 2018, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC s’est clôturée par un déficit temporaire de CDF 529,0 millions. Au 14 juin 2018, le marché des changes reste marqué par la poursuite de la stabilité sur ses deux segments. En effet, le CDF a connu une dépréciation de 0,2% et une appréciation de 0,03%, d’une semaine à l’autre, se fixant à CDF 1.624,95 et CDF 1.646,17 le dollar, respectivement à l’interbancaire et au parallèle. Au 12 juin 2018, l’exécution du budget en devises s’est soldée par un déficit mensuel de US$ 19,45 millions. En cumul annuel, il s’observe une augmentation nette des devises de US$ 324,83 millions, portant les
réserves internationales à US$ 1.168,85 millions, correspondant à 5 semaines d’importations de biens et services sur ressources propres. Au 14 juin 2018, la situation monétaire a renseigné une décroissance hebdomadaire de la base monétaire de CDF 4,2 milliards de, la situant à 2.333,12 milliards. Cette baisse est principalement expliquée par la diminution des avoirs extérieurs nets de 32,67 milliards. Au niveau des composantes, cette régression est localisée au niveau de la circulation fiduciaire de CDF 4,99 milliards. Au 15 juin 2018, les guichets des prêts à court terme et des facilités permanentes sont restés inactifs toute la semaine. Pour ce qui est du marché interbancaire, le volume global des transactions reste également fixé à CDF 700,50 milliards. Au 13 juin 2018, l’encours global des Bons BCC est resté à CDF 10,0 milliards, maintenant l’injection annuelle à CDF 25,0 milliards. Cet encours est constitué des maturités de 7 jours et de 84 jours, en raison de CDF 5,0 milliards. Au 14 juin 2018, il s’observe une injection nette de la liquidité de CDF 121,9 milliards contre 79,2 milliards programmés, soit un dépassement de CDF 42,7 milliards. L’analyse de la situation monétaire intégrée provisoire, au 14 juin 2018, révèle que les facteurs autonomes ont injecté de la liquidité à hauteur de CDF 348,7 milliards contre une injection programmée de 321,0 milliards, dégageant un écart de 27,7 milliards. Cette évolution est liée aux injections réalisées par les avoirs extérieurs nets de 516,0 milliards, tandis que les avoirs intérieurs nets ont ponctionné de la liquidité à hauteur de CDF 167,3 milliards. Les facteurs institutionnels ont ponctionné CDF 226,8 milliards, se situant en-deçà de la programmation attendue de 241,8 milliards, résultant principalement du comportement de la
réserve obligatoire et de l’encours de refinancement qui ont ponctionné respectivement CDF 222,7 milliards et 29,1 milliards, tandis que les Bons BeC ont injecté 25,0 milliards. Au 14 juin 2018, le compte courant des banques a enregistré une hausse de CDF 0,71 milliard, d’une semaine à l’autre, s’établissant à CDF 779,96 milliards. Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de 682,13 milliards, il se dégage un niveau des avoirs libres des banques de 97,83 milliards. Au 14 juin 2018, les émissions nettes cumulées se sont établies à CDF 95,71 milliards, tenant aux émissions de 224,79 milliards et aux destructions de CDF 129,08 milliards. Les billets recyclés se sont établis à CDF 960,94 milliards dont 64,05% en provinces. INFLATION DE 0,025% CONTRE 0,168%. À la deuxième semaine du mois de juin, il s’est observé une décélération du rythme de formation des prix, attestée par un taux d’inflation de 0,025% contre 0,168% la semaine d’avant, portant le taux d’inflation cumulé annuel à 5,145%. En glissement annuel et en annualisé, le taux d’inflation se situe, respectivement à 39,236% et 11,483% contre un objectif optimal à moyen terme de 7,0%. Au 15 juin 2018, la balance du Compte Général du Trésor, incluant l’amortissement de la dette, affiche un déficit de CDF 115,7 milliards, résultant des recettes de 141,2 milliards et des dépenses de 256,9 milliards. La situation financière de l’État, en cumul annuel, renseigne un excédent de CDF 426,8 milliards. Aux douze premiers jours du mois de juin 2018, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un déficit de CDF 549,0 millions, découlant des encaissements de 8,181 milliards et des décaissements de 8,730 milliards. En cumul annuel, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC s’est clô-
turée par un déficit temporaire de CDF 529,0 millions. Au 14 juin 2018, le marché des changes reste marqué par la poursuite de la stabilité sur ses deux segments. En effet, d’une semaine à l’autre, le franc congolais a connu une dépréciation de 0,2% et une appréciation de 0,03%, respectivement à l’interbancaire et au parallèle, se fixant à CDF 1.624,95 et 1.646,17 le dollar. Au 12 juin 2018, l’exécution du budget en devises s’est soldée par un déficit mensuel de US$ 19,45 millions. En cumul annuel, il s’observe une augmentation nette des devises de US$ 324,83 millions, portant les réserves internationales à US$ 1.168,85 millions, correspondant à 5 semaines d’importations de biens et services sur ressources propres. Au 14 juin 2018, la situation monétaire a renseigné une décroissance hebdomadaire de la base monétaire de 4,2 milliards de CDF, la situant à 2.333,12 milliards. Cette baisse est principalement expliquée par la diminution des avoirs extérieurs nets de 32,67 milliards. Au niveau des composantes, cette régression est localisée au niveau de la circulation fiduciaire de CDF 4,99 milliards. Au 13 juin 2018, l’encours global des Bons BCC est resté à 10,0 milliards de CDF, maintenant l’injection annuelle à 25,0 milliards de CDF. Cet encours est constitué des maturités de 7 jours et de 84 jours, à raison de CDF 5,0 milliards chacune. Au 14 juin 2018, le compte courant des banques a enregistré une hausse de CDF 0,71 milliard, d’une semaine à l’autre, s’établissant à CDF 779,96 milliards. Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de 682,13 milliards, il se dégage un niveau des avoirs libres des banques de 97,83 milliards. S’agissant du prix du pétrole, il s’est fixé à US$ 75,90 le baril, soit une baisse de 1,15% par rap-
port à son prix de la semaine dernière. Depuis le début de l’année 2017, un accord de limitation de la production de l’OPEP et de ses partenaires avait permis aux prix de remonter. Cependant, certains acteurs du marché craignent désormais de voir le marché manquer d’offre en raison de la baisse de la production vénézuélienne et des sanctions américaines contre l’Iran. Le cours du cuivre s’est établi à US$ 7.201,00 la tonne métrique, soit une hausse hebdomadaire de 0,77%. Cet accroissement est lié à la politique de la Chine concernant les importations des déchets métalliques. En effet, motivées par des préoccupations environnementales et de protection de la santé de la population, les autorités chinoises ont annoncé depuis avril, l’interdiction des importations de ferrailles ne respectant pas un certain seuil d’impureté. Par conséquent, les importations de cuivre ferraillé ont chuté au profit du cuivre raffiné, créant mécaniquement un effet significatif sur les cours. Le prix du cobalt s’est fixé à US$ 93.818,98 la tonne, enregistrant une baisse hebdomadaire de 3,30%. Pour ce qui est de l’or, il s’est situé à US$ 1.299,21 l’once, soit une hausse de 0,14% d’une semaine à l’autre. Au 14 juin 2018, les cours du riz, du blé et du maïs se sont situés à 12,31 cts/boisseau, 517,25 cts/boisseau et US$ 133,46 la tonne. D’une semaine à l’autre, le cours du riz a enregistré une hausse de 9,72%. Par contre, les cours du blé et du maïs ont affiché des baisses respectives de 4,96% et 3,52%, sur fond d’inquiétudes étreignant les courtiers suite à une éventuelle guerre commerciale entre les états-Unis et la Chine. En effet, plusieurs analystes de la presse au niveau mondial ont relayé des informations selon lesquelles l’administration américaine pourrait annoncer des taxes douanières accrues sur plusieurs milliards de dollars
de en provenance de la Chine. Au 15 juin 2018, le cours de change euro-dollar a baissé de 1,16 le dollar américain contre 1,18 une semaine auparavant, en réaction à l’annonce de la BCE, Banque centrale européenne, à l’issue de son Conseil des gouverneurs, de maintenir ses taux d’intérêt à leur niveau les plus bas jusqu’à la fin de l’été 2019. S’agissant de l’économie mondiale, notons qu’à l’issue d’une réunion avec des représentants de haut niveau des cinq Institutions économiques et financières internationales (Berlin, 11 juin), la Chancelière allemande Angela Merkel a exhorté les participants à plus de coopération multilatérale pour garantir un développement économique mondial durable et ce, dans un contexte marqué par la montée des mesures protectionnistes. Aussi, elle a invité les gouvernements à agir rapidement afin de tirer profit de l’environnement économique mondial favorable. En effet, le FMI, Fonds monétaire international, prévoit une légère hausse de la croissance économique mondiale à 3,9% pour 2018 et 2019 contre 3,8% en 2017, tirée par le dynamisme de l’activité dans les économies avancées, sur fond de la mise en œuvre des politiques monétaire et budgétaire accommodantes. Pour sa part, l’OIT, Organisation internationale du Travail, table sur une légère baisse du taux de chômage mondial à 5,5% en 2018. De son côté, l’OMC, Organisation mondiale du Commerce, prévoit une croissance du volume des échanges de marchandises de 4,4 % en 2018, bien qu’une poursuite de l’escalade des politiques restrictives pour le commerce pourrait conduire à la baisse ces estimations. Outre le multilatéralisme et le libre-échange, cette réunion a également porté sur le développement économique en Afrique et sur l’initiative «Compact with Africa» du G20, d’où la participa-
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tion cette année de la Banque africaine de développement (BAD). À ce propos, il a été relevé que les objectifs de développement du Programme 2030 seraient réalisables pour le continent africain. Dans la zone euro, la BCE, Banque centrale européenne a, à l’issue de son Conseil des gouverneurs, revu à la hausse ses prévisions d’inflation. En effet, la BCE table sur une hausse des prix légèrement inférieur à la cible de 2,0%, soit à 1,7% en 2018 contre une prévision initiale de 1,4% en mars dernier. Cette hausse est alimentée principalement par le relèvement des prix du pétrole depuis près d’un an couplé au repli de la monnaie unique (l’euro) face au dollar américain. Une tendance analogue devrait également s’observé au cours des deux prochaines années, avec un taux d’inflation estimé à 1,7% en 2019 et 2020, soit un niveau qui correspond à la première estimation de mars 2018. Elle a, par contre, baissé ses prévisions de la croissance économique et table sur un taux de croissance de 2,1% contre 2,4% prévu en mars. Pour Président de la BCE, les derniers indicateurs économiques disponibles et les résultats des enquêtes sont plus faibles mais demeurent cohérents avec la poursuite d’une croissance économique solide et généralisée. Par ailleurs, la BCE mettra un terme avec son programme de rachats d’actifs en décembre 2018, en les ramenant à 15 milliards d’euro en septembre prochain contre 30,0 milliards actuellement, pour s’estomper en décembre 2018. Toutefois, la Banque centrale a laissé ses taux directeurs inchangés, le taux du refinancement à 0% et le taux de facilité de dépôt à -0,4% jusqu’à la fin de l’été 2019 et ce, en raison de la vigueur de l’économie de la zone mais également suite aux des incertitudes croissantes sur fond de tensions commerciales entre l’Europe, la Chine et les États-Unis.
conjoncture économique |
ÉVOLUTION DU SOLDE BRUT D’OPINIONS EN 2017 ET 2018 SECTEUR Solde global lndustries manufacturières electricitéet Eau Industries extractives Construction Services Source: BCC.
Janvier -4,3
Février -4,7
Mars -2,1
Avril 4,8
Mai -9,3
Juin -3,8
-10,0
5,3
7,5
5,0
-34,0
-7,3
31,7
39,5
26,7
30,7
12,4
-7,9
-11,7
2,9
13,2
-22,6 -9,2
4,0 5,0
-45,7 -57,3
-29,2 -48,3
2017 Juillet -1,9
2018 Août 3,2
Sept. 6,1
Oct -4,6
Nov, -8,0
Déc, -14,3
Janv, 12,5
Févr, 9,4
Mars 17,6
Avril 17,9
-6,3
19,5
-8,3
4,8
-9,1
11,5
-10,2
11,4
-1,2
49,1
27,1
33,3
59,0
43,6
30,6
38,6
45,9
34,2
44,7
43,6
52,1
-2,0
-2,1
6,3
10,9
11,6
-6,1
-5,7
-15,9
20,0
11,8
26,7
23,6
-15,1 -49,0
-27,5 -9,2
-36,5 -38,3
-61,9 -55,6
-59,3 -56,9
-14,3 -27,5
-47,7 -10,7
-61,6 -55,6
-33,3 -48,4
-25,6 -22,7
-11,9 -31,1
-40,7 -59,9
SITUATION MENSUELLE DES OPÉRATIONS DU TRÉSOR (EN MILLIARDS DE CDF) CUMUL MAI 2017
RUBRIQUES
Program. Douanes et accises (DGDA) 499,6 687,2 Impôts directs et indirect (DGI) 727,9 1310,0 dont Autres rec./élect.(DGI) 356,3 Recettes non fiscales (DGRAD) 288,5 364,9 Pétroliers Producteurs 71,2 53,3 Dons et autres 7,1. Total revenus et dons 1594,2 2415,3 Dépenses courantes 1361,2 1761,1 Salaires 817,7 1074,6 Intérêt sur la dette 50,6 73,8 dont dette extérieure 9,0 14,2 Frais de fonct,lns Let Min. 336,5 253,0 Institutions Poatiques 119,6 109,7 Ministères 216,8 143,3 Dépenses en capital 65,5 40,0 Amortissement de la dette 26,6 69,6 Autres dépenses 171,1 294,1 Elections 93,4 208,0 Total dépenses(+amort.dette 1624,5 2164,7 Solde intégrant l’amort.. -30,2 250,6 Solde (hors recettes/élections) - 318,7 -105,7 Source: BCC sur base des données PTR du secteur public (DTO/Min. Finances).
CUMUL MAI 2018 Réalisation 682,4 1780,5 356,5 546,1 79,6 0,4 3089,0 2071,4 1072,1 78,2 12,7 535,2 190,3 344,9 150,5 66,8 258,0 170,0 2546,7 542,2 185,7
ÉVOLUTION HEBDOMADAIRE DES OPÉRATIONS FINANCIÈRES DE L’ÉTAT (EN MILLIARDS DE CDF) Rubriques du 01 au 08/06 du 01 au 15/06 Recettes 33,4 107,8 Douanesetaccises (DGDA) 15,6 41,3 Impôts directs et indirects (DGI 11,2 46,7 Recettes non fiscales (DGRAD) 6,6 19,7 Autres recettes 0,0 0,0 DEPENSES (+amort. Dette 96,4 160,5 Dont - salaires 67,9 105,6 -frais de fonct. 26,2 . 53,9 -subvention 37,2 6,9 SOLDE -63,0 -52,7 Source : BCC sur base des données PTR du secteur public (DTO/Min Finances).
Cumul mens. 141,2 57,0 57,9 26,3 0,0 256,9 173,5 80,1 44,0 -115,7
VARIATION 2018/2017
Exéc.en % 99,3 135,9 100,1 149,6 149,6 127,9 117,6 99,8 106,0 89,1 211,5 173,4 240,7 376,3 96,0 87,7 81,7 117,6 216,4 -175,7
36,6 144,6 89,3 11,9 94,4 93,8 52,2 31,1 54,6 41,2 59,1 59,1 59,1 129,7 151,0 50,7 82,0 56,8 1894,6 158,3
MOIS DE JUIN 2018 Program 138,6 155,5 70,0 13,9 378,0 377,8 206,5 12,6 1,4 100,0 40,0 60,0 5,0 7,7 41,9 32,0 432,4 -54,4 -54,4
Réal.15/06 57,0 57,9 26,3 0,0 141,2 210,9 105,6 4,4 0,1 53,9 15,5 38,4 32,8 2,7 10,5 256,9 -115,7 -115,7
Exéc.en % 41,1 37,2 37,6 37,4 55,8 51,1 35,2 8,8 53,9 38,8 63,9 655,6 35,7 25,2 59,4 212,7 212,7
PLAN DE TRÉSORERIE DE LA BCC EN 2017 ET 2018 (EN MILLIARDS DE CDF) CUMUL ANNUEL FIN MAI RUBRIQUES ENCAISS. DECAISS. RESULTAT Source: BCC
2017
2018
VARIATION en%
106,070 106,027
139,564 139,545
31,6 31,6
0,043
0,019
-55,6
AU 12 JUIN 2018 PROEXECUTAUX GRAM. TION D’EXEC. MENMENEn % SUELLE SUELLE 25,085 8,181 32,6 25,085 8,730 34,8 -
-0,549
-
COURS DE CHANGE EURO DOLLAR 2017 2018
Janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
aout
sept
Oct.
Nov
Déc.
1,07 1,24
1,06 1,23
1,069 1,23
1,09 1,21
1,11 1,17
1,14 1,16
1,14
1,186
1,181
1,16
1,187
1,198
https://forex.tradingsat.com/cours-euro-dollar
Taux moyen 1,13
ÉVOLUTION DU TAUX DE CHANGE Taux de change CDf/USD Taux Taux parallèle acheteur vendeur indicafif 31-déc-17 159219 16233, 1627,67 31-janv-18 1604,98 1636,00 1637,67 28-févr. 1615,97 1630,00 1636,33 30-Mrs-18 1616,53 1 635,00 1641.67 30-avl-18 1620,00 1636,00 1641.67 31-mai-18 1620,98 1644,00 1651.67 1-juin-18 1620,84 1644,00 1651.67 4-juin-18 1620,46 1644,00 1651.00 5-juin-18 1620,58 1643,33 1650,67 6-juin-18 1621,56 1643,67 1650,00 7-juin-18 1621,57 1643,33 1650,00 8-juin-18 1 623,83 1 643,33 1 649,33 11-juin-l8 1623,96 1644,00 1 649,00 12-juin-18 1624,52 1643,67 1648,67 13-juin-18 1624,93 1642,67 1649,33 14-juin-18 1624,95 1643,00 1649,33 Source: Banque Centrale du Congo
moyen 1615,53 1636.83 1633,17 1638,33 1638,83 1647,83 1647,83 1 647,50 1647,00 1646,83 1646,67 1 646,33 1 646,50 1646,17 1646,00 1646,17
Taux indicafif 0,04 -0,06 0,08 -0,09 -0,04 0,01 0,02 -0,0l -0,06 0,00 -0,14 -0,01 -0,03 -0,02 0,00
Ver. mensuelle en % Taux parallèle acheteur vendeur -1.04 0,00 0,00 0,04 -0,04 0,00 0,00 0,04 -0,02 0,02 0,00 -0,04 0,02 0,06 -0,02
0,08 0,02 -0,04 0,08 -0,12 0,00 0,04 0,02 0,04 0,00 0,04 0,02 0,02 -0,04 0,00
moyen -0,48 0,01 -0,02 0,06 -0,08 0,00 0,02 0,03 0,01 0,01 0,02 -0,0 0,02 0,01 -0,01
Var. en % par rapport à fin dec. 2017 Taux Taux parallèle acheteur vendeur moyen indicafif -0,80 -1.47 -1.51 -1.72 -1.78 -1.77 -1.74 -1.75 -1.81 -1,81 -1.95 -1.96 -1.99 -2,01 -2,02
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE N° 1441 | PAGE 14.
-1,99 -1.63 -1.93 -1,99 -2.47 -2.47 -2,47 -2.43 -2.45 -2,43 -2,43 -2.47 -2.45 .2,39 . -2.41
-0,61 -0,53 -0,85 -0,85 -1.45 -1.45 -1.41 -1.39 -1.35 -1.35 -1.31 -1.29 -1.27 1.31 -1.31
-1,30 -1,08 -1,39 -1,42 -1,96 -1,96 -1,94 -1,91 -1,90 -1,89 -1,87 -1,88 -1,86 1,85 -1,86
softech |
Instagram vaut USD $ 100 milliards, jolie somme
I
nstagram n’aura connu autant de succès qu’aujourd’hui. Le réseau social détenu par Facebook affiche aujourd’hui le milliard d’utilisateurs tandis qu’une plateforme appelée IGTV a été lancée, censée concurrencer le géant YouTube. Acheté seulement 1 milliard de dollars par Mark Zuckerberg en 2012, Bloomberg estime désormais que Instagram vaut… 100 millions de dollars ! Le tout petit service acheté par Facebook est aujourd’hui devenu indispensable et génère des sommes astronomiques. Il faut dire que nombreux ont été les changements qui ont amené à cette expansion aussi fulgurante que surprenante… UNE INCROYABLE CROISSANCE. La croissance est le mot parfait pour désigner l’expansion du réseau social soulignée par Bloomberg. Aujourd’hui,
Le réseau social de Facebook connait une croissance exceptionnelle... DRÉSERVÉS. lars cette annéee. représente beaucoup Instagram vaut plus Preuve de son impor- dans la viabilité de de 100 milliards de tance : cet argent Facebook. dollars et sa valeur représenterait 16% Bloomberg n’arrête pourrait augmenter des bénéfices de la pas là ses estimaencore plus. Avec tions. Ce dernier plate-forme de Mark ses 1 milliard d’utilisateurs, le service Zuckerberg. En 2017, explique que 2 milliards d’inscrits dedétenu par Facebook ce chiffre atteignait vraient être atteints pourrait engendre 10,6%. C’est un fait dans les 5 prochaines 10 milliards de dolavéré : Instagram
années. Un résultat possible grâce au déploiement de nouveautés comme IGTV. Pour rappel, les Stories sont un véritable succès de la plate-forme tandis qu’à son déploiement, beaucoup moquaient et pointaient du doigt un plagiat de l’application Snapchat. Depuis, Instagram s’est émancipé et voit ses photos et vidéos éphémères connaître l’engouement des utilisateurs. En plus de toutes ces nouveautés, Instagram propose désormais d’acheter certains objets affichés par des stars du réseau. Le service compte énormément sur ses voix rassemblant des milliers voir des millions d’abonné(e)s. Sans oublier qu’entrer sa carte bancaire est désormais possible pour faciliter l’achat en plus de contenus sponsorisés. Instagram devient progressivement une véritable vitrine vivante.
NASSIM CHENTOUF n
Twitter va réunir les «haters», ceux qui insultent les célébrités
S
uivant les pas de son aîné Facebook, le réseau social Twitter annonce qu’il va lancer dans les mois qui viennent son propre service de rencontres réservé dans un premier temps aux haters. Pour que la haine mène à l’amour? «Les haters sont les membres du réseau qui insultent gratuitement les célébrités, les inconnus, les associations, les entreprises, ils souhaitent du mal à tout le monde. Ce sont eux les vraies stars de Twitter!», explique Clémence Lucas, responsable com’ chez Twitter France. «Pour pouvoir s’inscrire sur le service de rencontre, il faut au préalable que Twitter ait détécté dans vos anciens tweets des insultes, de la diffamation,
des fake news, ou du harcèlement de personnalités. Vous pourrez ensuite rencontrer des personnes comme vous, composées à 99% de haine pure, et 1% d’eau». Nos orduriers ou AfricaToptweet auront un cadre plus propice. Certains haters se sont d’abord montrés plutôt agressifs en nous souhaitant une mort «lente et douloureuse» ou en clamant que notre mère couchait avec des inconnus contre de l’argent. Mais d’autres ont accepté de donner leur avis sur ce service de rencontres. Pour RATDOG89, ce service lui permettra de «sortir un peu de [sa] chambre, tout en continuant d’insulter des célébrités avec quelqu’un d’autre, pour partager ces moments précieux où on sent qu’on a fait chialer quelqu’un». Bien souvent, les haters se sentent incompris.
BANQUE COMMERCIALE DU CONGO
Message de félicitations de la Banque Commerciale Du Congo «B.C.D.C» À l’occasion de la commémoration, ce 30 juin 2018, du 58ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance et à la souveraineté internationale, - le Conseil d’administration, - le Comité de direction - et l’ensemble du personnel de la Banque Commerciale Du Congo présentent: - à Sons Excellence, Monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la République; - aux membres du Gouvernement et des Institutions de la République; - et à toutes les congolaises et tous les congolais; leurs sincères félicitations. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE N° 1441 | PAGE 15.
supercars |
Ce luxe ultime de l’automobile
S
avez-vous l’état des sommes pour 2018 dans le super haut de gamme de l’automobile, les supercars évidemment réservés
aux millionnaires voire aux milliardaires et qui représentent le luxe ultime de l’automobile? Depuis le dernier salon de Genève, LA
référence européenne en matière de luxe, certains véhicules sont entrés dans ce cercle très fermé et rivalisent avec la Lamborghini Veneno qui
conserve toutefois son trône. Le cas de la Bugatti Chiron qui remplace sa devancière la Bugatti Veyron au titre de voiture de série la plus chère
du monde et surtout de l’impressionnante Aston Martin Valkyrie. Lamborghini n’est pas loin notamment avec sa dernière Centenario pour fêter
le centenaire de naissance du créateur de la marque italienne. Conséquence de cette guerre: des prix toujours plus ahurissants.
Toujours voiture la plus chère du monde, la Lamborghini Veneno Roadster est la version dévoilée pour fêter les 50 ans de la marque. Elle se dote du V12 6.5 l de 750 ch. Son poids atteint les 1.490 kg. Cela n’empêche pas le roadster d’avaler le 0 à 100 km/h en tout juste 2,9 secondes et d’atteindre les 355 km/h. Prix des neuf exemplaires produits euros 3,3 millions d’euros hors taxes.
La Lamborghini Veneno est le cadeau que la marque au taureau s’est offert pour son demi-siècle d’existence en 2013. Avec seulement 1.450 kg sur la balance, la supercar italienne, mue par le V12 6.5 l de 750 ch, accélère de 0 à 100 km/h en 2,6 secondes et atteint les 355 km/h. Prix: euros 3 millions hors. Les trois exemplaires produits déjà tous adoptés. DRÉSERVÉS.
C’est l’Aston Martin Valkyrie, la plus extrême jamais sortie. Conçue en collaboration avec l’écurie de F1 Red Bull, la Valkyrie promet des performances à couper le souffle avec 1000 ch pour autant de kilos grâce à un V12 atmosphérique couplé à la technologie hybride. US$ trois millions l’exemplaire.
La W Motors Lykan Hypersport, désormais connue pour son rôle dans la saga Fast and Furious. Cette supercar radicale profite d’une conception en carbone, dessinée par le Studio Torino et une mécanique issue des ateliers du spécialiste allemand RUF. Dotée du flat-six biturbo de 750 ch, la Libanaise avale ainsi le 0 à 100 km/h en 2,8 secondes et atteint les 395 km/h. Euros 2,5 millions d’euros.
La Bugatti Chiron rejoint le groupe de tête des voitures les plus chères du monde. La nouvelle création de Bugatti remplace la Veyron en affichant des performances extrêmes: 1500 ch, 420 km/h en vitesse annoncée et un prix (euros 2,4 millions) qui bat aussi les records de la marque. Cristiano Ronaldo a craqué pour un modèle personnalisé avec une inscription CR7 sur l’aile.
Au salon de Genève 2018, Bugatti a présenté la première version en édition limitée de la Chiron, baptisée Chiron Sport. Elle ne propose pas plus de puissance mais un poids allégé grâce à un travail sur de nombreux éléments.
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Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le P.A refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. LESOFT.
Le Parti Pour l’Action (P.A). Le parti du Crabe.
À DUNDA, DANS KITOY, SUR NOS TERRES BÉNIES DE MASI-MANIMBA, RIVIÈRE LUYE.
LORS DU DEUXIÈME TOUR DE LA PRÉSIDENTIELLE, DES VILLAGES ENTIERS SE VIDENT ET RISQUENT LA NOYADE POUR ALLER SALUER «BAKALA YA NGOLO» VISIBLE SUR L’AUTRE RIVE. UN SUIVEUR PHOTOJOURNALISTE DE ANTENNE A TV IMMORTALISE LA SCÈNE. LE SOFT. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE N° 1441 | PAGE 17.
vie |
Je n’arrive pas à m’endormir, quelles solutions?
P
ourquoi, malgré la fatigue, n’arrivet-on pas toujours à s’endormir? Quels sont les facteurs qui peuvent entraver le sommeil? Comment faciliter l’endormissement? Le Dr Joëlle Adrien, neurobiologiste et présidente de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (InSV), nous apporte son éclairage. Malgré la fatigue, vous n’arrivez pas à trouver le sommeil... Vous vous êtes couchés tôt mais cela ne suffit pas. Le bon moment pour s’endormir est en réalité déterminé par l’horloge biologique. Chacun de nous dispose ainsi d’une «fenêtre de sommeil», c’està-dire un créneau pendant lequel elle est plus à même de dormir. «Cette fenêtre de sommeil est définie par les gènes et varie d’un individu à l’autre. En moyenne, ce créneau est situé entre 23h et 7h. Chez les «couchetôt», il a lieu entre 21h et 5h. Et chez les couche-tard, entre 1h et 9h» explique le Dr Joëlle Adrien, directrice de recherche à l’Inserm et spécialiste du sommeil. On ne peut donc pas
La capacité à s’endormir dépend également de l’équilibre du mécanisme éveil/sommeil. DR. s’endormir à volonté, alors plus compliqué donne un signal confusion entre la de s’endormir facid’éveil à l’horloge n’importe quand. fatigue et la sombiologique», prévient nolence», déclare Outre ce créneau lement. De même, favorable, la capacité être connecté sur des le Dr Joëlle Adrien. Il Joëlle Adrien. Ainsi, est donc recommanà s’endormir dépend écrans avant de se l’experte définit la également de l’équicoucher augmente dé de se déconnecter fatigue comme une libre du mécanisme le niveau d’éveil. au moins 1h avant lassitude physique éveil/sommeil. La Une pratique assez d’aller au lit, de se ou mentale tandis pression de sommeil courante puisque, coucher au moment que la somnolence doit être forte et celle dans une enquête opportun, c’est-àest plutôt la facilité à s’endormir, qui de l’éveil, suffisamINSV-Mgen menée dire dans sa fenêtre ment faible pour s’accompagne de par Opinion Way en de sommeil et pas s’endormir. bâillements et des 2016, 4 Français sur avant, et rester sans w Difficultés d’endoryeux qui piquent. 10 avouaient utiliconnexion pendant missement: les causes. ser leur ordinateur, En cas de fatigue, toute la nuit. Plusieurs facteurs tablette ou smarton peut simplement w Repérer les signes de peuvent influer sur phone le soir dans s’allonger, se reposer. sommeil. ce mécanisme. La leur lit. «Cette cyber «Si l’on cherche à Repérer les signaux pression d’éveil peut connexion crée une dormir quand on est d’endormissement être augmentée en excitation émotionfatigué mais que l’on est capital. «Il faut période d’anxiété, de nelle et intellectuelle. avoir sommeil, pas n’a pas eu le signal, stress... Préoccupé De plus, la lumière on n’y arrive pas. simplement être par des soucis, il est bleue des écrans fatigué. Il y a souvent On s’inquiète et ça augmente le niveau d’éveil. C’est un cercle vicieux», alerte l’experte. Le créneau étant génétiquement défini, inutile de se coucher plus tôt en espérant s’endormir. tête, insomnies, anSelon Joëlle Adrien, goisses. Ménopause il ne faut pas non et fatigue sont égaleplus se précipiter au ment parfois liées. lit de peur de louper le train du sommeil. BOUFFÉES «Les travaux sur DE CHALEUR. l’horloge biologique En dehors d’un viennent d’obtenir traitement hormonal le Prix Nobel de substitutif, il existe médecine en 2017. des solutions efficaces pour limiter les Ils expliquent qu’il De nombreuses femmes ménopausées sont bouffées de chaleur, à est inutile d’attendre concernées par les bouffées de chaleur. DR. savoir : w Sevrage tabagique, produisent plus w Prise de poids, w Relaxation, d’œstrogènes. De w Gonflement du w Activité physique nombreuses femmes ventre. régulière de type ménopausées sont C’est seulement à vélo, marche, nataconcernées par les partir de 50 ans que tion. bouffées de chaleur la sécrétion d’œstroBoire de l’eau fraîche gènes ralentit, entraî- car l’hypothalamus et se brumiser le viest stimulé de façon nant bouffées de sage sont des gestes excessive. Ces suées chaleur et sécheresse simples pour attépeuvent être très vaginale. gênantes lorsqu’elles nuer la sensation de sont intenses, de jour bouffée de chaleur. MÉNOPAUSE. comme de nuit. Elles Enfin, des études Lorsque la ménosont en cours pour peuvent s’accompause s’installe, les confirmer l’efficacité pagner d’autres cycles deviennent du fenouil contre symptômes tels que irréguliers puis les douleurs articulaires, les symptômes de la règles disparaissent ménopause. irritabilité, maux de car les ovaires ne
La lutte contre les bouffées de chaleur de la ménopause
L
’arrivée de la ménopause entraîne des symptômes parfois gênants comme les bouffées de chaleur de la ménopause. Un traitement substitutif n’est pas l’unique solution pour lutter contre ces suées désagréables. PÉRI-MÉNOPAUSE. La péri-ménopause est la période qui précède la ménopause. Elle dure au maximum 4 ans. Elle correspond à une baisse de la production de progestérone alors que les œstrogènes continuent à être sécrétés comme auparavant. Le déséquilibre hormonal qui en résulte entraîne les symptômes suivants: w Seins qui gonflent,
1h30, un cycle de sommeil, pour prendre le prochain train et s’endormir. L’horloge biologique fonctionne en modes éveil ou sommeil calés sur les 24 heures. Plus on est actif dans la journée, plus l’éveil sera de bonne qualité. En plus, on augmente ainsi la pression de sommeil pour le soir, ce qui facilitera l’endormissement», ajoute-t-elle. w S’aérer et bouger pour bien caler son horloge de sommeil. Pour cela, il faut donner à son organisme de bons signaux entre le jour et la nuit. Les plus significatifs pour l’horloge biologique sont la lumière puis l’activité physique. Il importe ainsi de prendre le temps de sortir au maximum, de s’aérer et de pratiquer une activité physique, mais pas au-delà de 20-21 h. Réitérer ces actions quotidiennement permet de régler son horloge biologique et d’éviter qu’elle ne se décale. Il n’y a donc pas de traitement contre les difficultés d’endormissement mais de bons gestes à adopter pour préserver l’équilibre de son horloge biologique. Par ailleurs, une bonne hygiène de sommeil (une chambre calme, sans lumière, à 18°C) favorisera aussi l’endormissement. w Adopter les bons menus pour bien dormir. Mieux vaut également surveiller son alimentation, notamment au dîner. Celuici doit être pris, idéalement, au moins 2h avant de se coucher. Évitez les aliments gras difficiles à digérer, ceux ayant un pouvoir excitant (café, jus d’orange, viande rouge…). Consommez des aliments suffisam-
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ment énergétiques pour «tenir» toute la nuit. Privilégiez donc les sucres lents, les glucides complexes : pâtes, riz complet, quinoa, haricots secs, lentilles… Les sucres rapides, eux, favorisent l’endormissement. Attention à l’alcool! S’il facilite l’endormissement dans un premier temps, au bout de 3 à 4 heures, il altère la qualité du sommeil. Quant à la caféine, «elle met du temps à s’éliminer. Ça ne dépend pas seulement de l’heure à laquelle on boit sa dernière tasse mais aussi du nombre de cafés bus dans la journée, car leur effet est cumulatif. En quantité importante, la caféine perturbe la qualité du sommeil», explique Joëlle Adrien. w Favoriser les rituels du coucher. Chez les enfants, les rituels du coucher (une petite histoire, le doudou et un bisou, par exemple) permettent de s’assurer que tout est normal et qu’on peut dormir tranquille : ils créent une routine rassurante. Les rituels fonctionnent aussi pour les adultes. Si besoin, on peut ainsi avoir chaque soir son propre rituel : exercices de relaxation pour baisser son anxiété et relâcher ses muscles, tisanes, huiles essentielles, etc. Mais ces solutions ne suffisent pas si l’on a des horaires irréguliers. «C’est surtout l’heure du lever qui doit être à peu près la même chaque jour, y compris les jours de repos», rappelle le Dr Adrien. En revoyant vos habitudes, vous devriez pouvoir vous endormir sans avoir à compter les moutons pendant des heures. D. BANCHETON n
côté rose |
Laissez la femme se libérer elle-même R éponse à une tribune publiée dans «Libération» de gynécologues inquiets de voir les Françaises se détourner de la pilule pour des méthodes «naturelles» d’un autre âge. Mais qu’est-ce que se libérer? Refuser l’aliénation technique et chimique n’équivaut-il pas à se défaire des contraintes qui pèsent sur le corps féminin?
Dans l’édition du 5 juin de Libération, deux gynécologues, David Elia et Anne de Kervasdoué, ont proposé une tribune prétendant expliquer aux femmes comment elles doivent se libérer de la nature en se soumettant à l’industrie pharmaceutique. Voilà donc deux médecins en train d’expliquer aux femmes que leur corps est défaillant, que leur biologie est aliénante et qu’il est bon de se libérer de ses limites et de ses contraintes… en adoptant d’autres contraintes, comme celle de la camisole chimique. Ce serait cela, être féministe. QU’EST-CE QUE LE FÉMINISME? Le féminisme est une lutte pour des droits, notamment pour le droit d’exercer son libre arbitre, de disposer de son corps. La lutte pour le droit à l’avortement et à la contraception a symbolisé à une époque la lutte pour la libération des femmes, et qu’Anne de Kervasdoué et David Elia se rassurent: nos aïeules ont bel et bien gagné et nous les remercions d’avoir ouvert le chemin de la libération. Mais la vie continue, le sida est passé par là et l’usage du préservatif, nouveau symbole de la liberté sexuelle sans danger, s’est généralisé. Se «libérer», c’est bien plus que pouvoir contrôler sa fertilité ou vivre une sexualité non reproductive. Rejeter l’objet qui a symbolisé la conquête féministe ne signifie pas rejeter la conquête en ellemême. La conquête n’est pas l’objet mais
Se «libérer», c’est bien plus que pouvoir contrôler sa fertilité... DROITS RÉSERVÉS. sa possibilité, c’est-à- qu’à l’aide d’une dire le droit d’y avoir analgésie péridurale ne se soumet-elle pas recours. C’est très à sa biologie ou à «la différent. Les luttes nature»: elle choisit féministes actuelles simplement d’exploipour le droit à disposer de son corps ter les ressources de durant l’accoucheson corps, de sa riche ment ou pour le droit d’allaiter sont des approfondissements et des prolongations des luttes passées, et non leurs négations. LA «NATURE», CETTE ENNEMIE. Les deux gynécologues déplorent un «retour à la nature»: comme si Homo sapiens, animal social et culturel, avait été, «à ses débuts», un être purement instinctif et que sa technologie l’avait affranchi de ses instincts, comme si sa capacité à créer des comportements adaptés à son environnement naturel et social, entre autres grâce à la technologie, ne caractérisait pas l’être humain! On peut agir sur son environnement «naturel» et y prélever des objets, voire produire des environnements et des objets non «naturels» pour se protéger de certains aléas extérieurs, mais en aucun cas on ne peut s’extraire de sa condition d’animal régi par une certaine physiologie. Ainsi une femme qui choisit une méthode contraceptive qui consiste en l’observation des signaux de fertilité ou qui choisit d’éviter la douleur de l’accouchement autrement
symptomatologie, pour vivre au mieux, voire dans un plaisir qui peut être intense (oui, l’orgasme à l’accouchement existe, plus qu’on ne le dit), les grandes expériences de son désir et de sa sexualité. Au fond, ce que nous voyons là, ce sont deux gynécologues à court d’arguments, brandissant l’épouvantail d’un déterminisme biologique très mal compris (un comble pour des médecins !) qui semblent exprimer un mépris du corps féminin et de sa physiologie. Malheureusement, en cela, ils ne font que refléter la façon dont notre société organise l’accueil des expressions caractéristiques du corps féminin: par la dissimulation. Derrière cette idée de «contrainte spécifique», c’est-à-dire liée au sexe, il y a une forme de dévalorisation du corps féminin par la sug-
gestion que celui-ci est plus fragile, plus vulnérable. C’est précisément cette idée de fragilité du corps féminin qui a justifié son assujettissement à la médecine. La vulnérabilité féminine, ce «roman obstétrical», cette histoire de notre incompétence foncière qu’on nous raconte depuis que nous sommes de petites filles, et qui fait fi des preuves et des faits (comme la physiologie extrêmement performante et adéquate de la parturition) est le mensonge par lequel la médecine a pu revendiquer un pouvoir sur nos corps et ce pouvoir s’exerce encore aujourd’hui dans une rhétorique fallacieuse de libération. UNE LIBÉRATION POUR QUI? Or la libération ne se situe pas dans la médicalisation à outrance, elle se situe dans le droit et le
choix. La pilule peut aussi être vue comme une soumission à la sexualité masculine, les femmes étant rendues sexuellement disponibles à tout moment ; pourquoi supposer que l’épanouissement sexuel implique une disponibilité sept jours sur sept? Et que sait-on de l’épanouissement sexuel de l’époque pré-pilule? Si la contraception médicalisée ou autres modes de médicalisation de la physiologie féminine tels la péridurale, le THS (traitement hormonal substitutif pour la ménopause), voire tous moyens qui permettent de museler les manifestations de la physiologie féminine: patchs suppresseurs de menstrues, tampons absorbants, etc.) peuvent être vus comme une libération, ils peuvent aussi être vus comme une nouvelle forme d’aliénation, plus insidieuse car se don-
nant l’allure d’une libération et d’un progrès moral (tristement réduit au progrès technique). Alors, refuser l’aliénation technique et chimique équivaut à se libérer des contraintes culturelles, sociales, économiques, politiques qui pèsent sur le corps des femmes. Limiter les raisons du choix des femmes en direction de méthodes non médicales à des scandales sanitaires, c’est complètement nier les effets secondaires réels subis par de nombreuses utilisatrices. Rendre vraiment les personnes libres, c’est permettre leur autonomie, ne pas entraver l’exercice de leur libre arbitre et de leur jugement avec des arguments aussi déloyaux que ceux que l’on trouve sous la plume des deux gynécologues. Laissez-nous nous libérer nous-mêmes! D. MILOVANOVIC n
Tue-l’amour à éviter
L
es relations amoureuses sont parfois compliquées. Et de petites choses peuvent faire fuir les hommes. Tour d’horizon des tuel’amour les plus évoqués par messieurs et analyse de Magali Croset-Calisto, sexologue clinicienne, psychologue et auteure de plusieurs ouvrages. L’amour ne rend pas toujours aveugles. Un mot à la place d’un autre, la mauvaise attitude, la réponse qu’il ne fallait pas faire, des petites choses peuvent tout faire basculer dans une relation. Et les hommes sont souvent plus sensibles aux détails qu’on ne le pense. Des chercheurs australiens se sont même penchés sur la question il y a quelques années. Une étude a été menée par la Western Sydney University et a porté sur un panel de 5.500 personnes célibataires âgées de 21 à 76 ans. w Les cheveux sales: ils détestent! Et le premier tue-
Les hommes à la recherche d’une femme qui prend soin d’elle et de son corps. DR. visuels. L’excitation l’amour évoqué par les hommes n’est pas masculine en passe d’abord par la vue. surprenant. Ils sont 63% à affirmer détes- La vue est l’un des ter la malpropreté. sens les plus déveMauvaises odeurs, loppés et sollicités cheveux gras, ongles chez l’homme». sales, épilations dou- w Interdit d’être pateuses, la gente masresseuse? culine serait donc Au cours de leur assez sensible à une étude, les chercheurs bonne hygiène coront constaté que les porelle. Les hommes hommes étaient resont donc à la rebutés par les femmes cherche d’une femme paresseuses. Dans le qui prend soin d’elle détail, ils sont 60% et de son corps. À à évoquer ce défaut en croire plusieurs comme un véritable témoignages, les tue-l’amour. Et à tous hommes peuvent les niveaux. Prépaêtre repoussés par ration de repas, vie les femmes au sociale, travail, etc. maquillage trop proles hommes ne sont noncé. Alors, mieux pas attirées par les vaut opter pour un femmes paresseuses maquillage naturel qui se laissent aller. et léger afin de ne w Demander trop pas tomber dans la d’affection. vulgarité. «Le désir Une promenade masculin est fortemain dans la main, ment lié aux stimuli un massage par jour,
des déclarations enflammées au restaurant, toujours vouloir avoir la main de son compagnon sur son épaule, certaines femmes veulent des marques d’affection constante. Cependant, cette attente permanente de proximité peut effrayer (et agacer) certains hommes. Selon l’étude australienne, 57% des hommes estiment que ce comportement est même un tue-l’amour. Une constatation partagée par les femmes puisqu’elles sont 69% à dénoncer aussi un excès d’affection. La distance fonctionne sur un principe de mise en tension qui attise et prolonge le désir dans le temps. À contrario, un couple trop fusionnel (avec une proximité ou une tendresse envahissante) aura du mal à perdurer sur un mode érotique à long terme. w Ne pas avoir le sens de l’humour. Si le physique est important, ce n’est évidemment pas tout ce qui compte. Et pour les hommes, le plus
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important des traits de caractère c’est l’humour. En effet, pour la moitié des hommes interrogés par les scientifiques, ne pas avoir d’humour représente un tue-l’amour. L’humour est un excellent moyen pour désamorcer les situations tendues ou conflictuelles. w Être «mauvaise au lit»? Interrogés par les chercheurs australiens, 44% des hommes affirment qu’une partenaire «mauvaise au lit» constitue un tuel’amour dans une relation amoureuse. De même, 39% des hommes peuvent fuir si leur compagne a un manque de libido. «Il n’y a pas de bons ou de mauvais partenaires en soi. Il y a des alchimies psycho-corporelles qui prennent ou ne prennent pas. L’entente sexuelle peut s’améliorer au fil du temps si les deux partenaires sont motivés. La sexualité est un apprentissage». JOHANNA A. n MAGALI C.-C. n
interna t i o n a l SINCE 1989
Le père des Jackson est mort
I
l est mort. Joseph Walter Jackson, qui a été le manager de ses enfants, en particulier du groupe The Jackson Five, et à l’origine de leurs carrières en solo, dont celles de Michael Jackson (1958-2009) et Janet, est mort mercredi 27 juin, dans un hôpital de Las Vegas (Nevada), des suites d’un cancer du pancréas, à l’âge de 89 ans. L’information a été annoncée par sa famille. Depuis le 21 juin des nouvelles circulaient sur des sites people concernant la dégradation de son état de santé. UN PÈRE VIOLENT. Aîné des cinq enfants de sa mère et son père, professeur, Joseph Walter Jackson est né le 28 juillet 1928, à Fountain Hill, un village dans l’Arkansas. Lorsque ses parents divorcent, il est âgé de 12 ans et part avec son père en Californie. Il s’installera plusieurs années après dans la région de Chicago (Illinois), où vit sa mère. C’est là qu’il commence à travailler, comme grutier et soudeur, tout en pratiquant la boxe. En novembre 1949, il épouse, en secondes noces, Katherine Scruse. En janvier 1950, le couple s’installe à Gary, dans l’Indiana, où naîtront leurs dix enfants - Brandon, jumeau
Une erreur, une mise en place incertaine sont punies d’une forte gifle, un coup de ceinturon. Ce que les frères et sœurs révéleront lors d’entretiens des années plus tard. Le temps passant, le discours officiel de la famille étant que c’était ainsi que l’on éduquait les enfants à l’époque. À l’été 1968, la
Manager de ses enfants, en particulier de The Jackson Five, Joseph Walter Jackson est décédé mercredi. DR. de Marlon, meurt un ses enfants. Au début localement. Marlon, né en chanteuse Gladys Knight, qui a découvert le groupe, jour après sa naissance des années 1960, les trois 1957, et Michael, en 1958, le recommande auprès en mars 1957. Après la garçons - Jackie, né en intègrent bientôt la forde la grande compagnie boxe, qu’il abandonne, il 1951, Tito, né en 1953, et mation, qui devient The phonographique de soul caresse un temps l’idée Jermaine, né en 1954 Jackson Five. music Motown Records. Il de devenir musicien forment le groupe vocal En 1967, le groupe, qui a faudra toutefois attendre professionnel, guitariste The Jackson Brothers. gagné quelques concours août 1969 et le parrainage au sein d’une formation Leur père leur fait répéter de jeunes talents, tourne d’une autre chanteuse de rhythm’n’blues, The plusieurs heures par jour, régulièrement. Durant Falcons, qui s’arrête en avant et après l’école, cette période d’apprentis- de la maison, Diana Ross, pour que débute 1952. Son rêve se fera des pas de danse et des sage, Walter Joseph Jackune décennie plus tard parties vocales. La troupe son menait son monde lit- aux États-Unis la «Jacksonmania». Les tubes se par l’intermédiaire de commence à être connue téralement à la baguette. succèdent: I Want You Back, ABC, I’ll Be There, The Love You Save… les concerts aussi. Une série télévisée animée en 1971 et 1972 est consacrée au groupe.
Victoire d’ampleur pour Trump
V
ictoire d’ampleur. Le décret migratoire a été validé par la Cour suprême. À 5 voix contre 4, les juges ont définitivement entériné ce texte, qui interdit aux ressortissants de six pays à majorité musulmans (Yémen, Syrie, Libye, Iran, Somalie) mais aussi la Corée du Nord de s’installer de façon permanente aux États-Unis. Il bloque l’entrée à des responsables gouvernementaux du Venezuela. «La Cour suprême fait triompher le décret. Wow!», a tweeté le Président saluant «une fantastique victoire» pour le peuple américain après «des mois d’hystérie» de la part des médias et des démocrates. «Tant que je serai président, je défendrai la souveraineté et la sécurité du peuple américain», a-t-il martelé.
VICTORY TOUR. Dans le même temps les responsables de Motown misent sur une carrière solo de Michael Jackson, qui enregistre son premier album sous son nom en 1972. En 1975, Joseph Walter Jackson négocie un nouveau contrat avec la compagnie phonographique Epic Records. Le groupe devient The Jacksons, Randy, né en 1961, remplace bientôt Jermaine, les sœurs Rebbie, née en 1950, LaToya, en 1956, et Janet, en 1966, rejoignent la formation à l’occasion sur scène. En plus de ses activités de manager, Joseph Walter Jackson fonde une compagnie de disques, Ivory Tower International Records, qui ne laissera guère de traces. Ses enfants devenant adultes, l’emprise pater-
nelle s’atténue. Il a permis, en signant chez Epic, qu’ils obtiennent le contrôle artistique de leurs enregistrements (ils produisent Destiny, en 1978), mais peu à peu il devient moins décisionnaire. Au sein de The Jacksons, le succès international des albums en solo de Michael, Off The Wall (1979) et Thriller (1982), va peu à peu éloigner le jeune chanteur du groupe. Il participe au Triumph Tour de 1981 et enregistre son dernier album avec eux, Victory, en 1984. L’album et le Victory Tour de juillet à décembre 1984 ont réuni les six frères. En 1982 Joseph Walter Jackson prend encore en charge la carrière de sa dernière fille, Janet. Il obtient pour elle un contrat chez A & M Records, supervise la réalisation de son premier album, Janet Jackson, suivi de Dream Street, en 1984. En 1986, Janet Jackson prend, après ses frères et sœurs, son indépendance artistique, change de manager et débute une collaboration à succès avec les producteurs Jimmy Jam et Terry Lewis. FINANCE PRESS GROUP. RCCM KIN/RCCM/15-A-27926 Id. Nat. 01-93-N00932M FONDATEUR Tryphon Kin-kiey Mulumba. Le Soft International Kin’s Global site www.lesoftonline. net/www.lesoft.be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action kkmtry@lesoft.be info@lesoft.be SIP-AFRIMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 DIRECTEUR GÉNÉRAL Alain Bubu Kiese. Phone +243-815302583. DIRECTEUR ADMINISTRATIF & COMMERCIAL Yerkis Muzama. Phone +243-818371479. Directeur associé Yves Soda. Marketing: Sophia Ahmadi Somji. Phone +243817780000. Directeur de la publication. Munyonga Mubalu. AMP Agences et Messageries de la Presse belges. Accords spéciaux. Belgique. Trends. Trends, Tendances. Le Vif/ L’Express. Knack. © Copyright 2017 FINPRESS. Imprimé à Kinshasa InterCongoPrinters THE NEWSPAPER LE SOFT INTERNATIONAL IS PUBLISHED BY FINPRESS GROUP | DIFFUSION MONDE PRESSHOP.
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