Inspirer le respect
Comment exis ter là où il n’y a aucune considération ?
Comment rêver d’être ensemble sans le res-
pect de l’autre ? Quand le Président américain Joe Biden déclare : «Nous sommes l’Amé rique. Et nul au monde ne saurait venir se
frotter à nous », à quoi pense-t-il sinon à la puissance de l’Amé rique qui inspire respect ? Cette puis sance existe-t-elle en
dehors de la force de frappe? L’arrivée de deux avions de chasse de marque Sukhoi-25 dans le ciel du NordKivu où sévissent des
groupes armés, n'a-telle pas soudain trans formé le rapport des forces et l’état d’esprit des populations. C’est un début. Page 3.
leInspirer respect
Àl’issue de la publi cation des pre miers résultats et des grandes tendances des élections mimandat, le président américain démocrate Joe Biden a offert mercredi 9 novembre sa disponibilité à travailler avec l’op position républicaine au Congrès en assu rant ses concitoyens : « Nous sommes l’Amérique. Nul au monde ne saurait venir se frotter à nous ».
Traduisons : l’Amé rique inspire le res pect. En clair, « on impose à distance plus de respect ».
« Le respect est le sentiment qui porte à accorder à quelqu’un de la considération en raison de la valeur qu’on lui reconnaît ». Valeur, considéra tion...
Les guerres au Congo ne datent ni d’aujourd’hui, ni d'hier.
Dans son adresse du 3 novembre 2022 à la Nation (page 3 en intégralité dans l'édition papier), le Président de la Répu blique Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo l’a rappelé.
La question au jourd’hui est de faire une plongée dans ces guerres et de leur trouver des solutions définitives.
« Le temps mal gré tout a trouvé la solution malgré toi », écrit Socrate.
Traduisons : rien au monde n'existe qui n'ait déjà trouvé solution. En clair, il suffit de s’inspirer des exemples d’ail leurs.
Comment, en l’es pace d’une géné ration, la Corée du Sud est devenue une puissance ? Com ment, en l’espace d’une génération, le
pays-ville Singapour s’est érigé en puis sance ?
Dans l’un de ces pays, l’Histoire raconte qu’il y a au départ un visionnaire qui a posé très clai rement le problème à un homme, l'un de ses compatriotes. La question : « comment hisser notre pays à un niveau respec table » ? Réponse de l'homme : « Lais sez-moi parcourir le monde à la recherche de nos intelligences». À la suite de cette réponse, une carte bancaire Corporate sans plafond lui fut remise afin qu'il ac complisse sa mission dans la responsabi lité.
Après le déploiement d’une vision parta gée, le résultat arrive en une génération. La Corée du Sud est passée « du sta tut d’État dévasté par la guerre à celui de puissance économique mon diale, symbole de l’un des processus de développement les mieux réussis de l’après Seconde Guerre mondiale.
Les images typiques que l’on se fait de ce pays se sont ainsi transformées : on est passé des bâtiments détruits avec orphe lins et femmes pleu rant leurs proches à des villes modernes pleines de gratteciels où l’exportation d’automobiles est un symbole de réussite, et au dynamisme culturel de la jeu nesse illustré par le «Gangnam Style», le rythme de danse mondialement connu de Psy. En moins de quarante ans, le « miracle du fleuve Han » est devenu réalité ; la Corée du Sud s’est transfor
mée, selon la formule de Tagor, de pays du « matin calme » en celui de « la surprise du matin »».
NUL NE MAÎTRISE RIEN TOUT SEUL.
Nul ne maîtrise rien tout seul. Rien dans la vie ne se fait sans consultation, sans écoute.
Le 6 novembre 2022, trois jours après l’adresse du Président de la République, alors qu’une partie du pays attendait que «le Commandement Suprême des Forces Armées», au titre de «garant de l’intégrité du territoire» (art. 69
LA
de la Constitution), déclare la guerre (par ordonnance délibé rée en Conseil des ministres après avis du Conseil supérieur de la défense et auto risation de l’Assem blée nationale et du Sénat conformément à l’article 143 de la présente Constitu tion), art. 86, une consultation au sein du Parti pour l’Ac tion réunie autour de son Président Natio nal Historique, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, donne lieu à un court communiqué de presse dont l’essen tiel ci-après : « Face à la gravité de la situa
tion d’atteinte à l’in tégrité du territoire national, à la menace sur les Institutions de la République, le Parti @PartiAction estime que l’heure a sonné pour que le Pdt @Fatshi13 fasse venir autour de lui l’élite politique natio nale pour l’écouter», tweete le lendemain 7 novembre @kkmtry (page 3 dans l'édition papier).
« Une race sans autorité ni pouvoir est une race sans respect». Comment ne pas croire ce pana fricaniste Marcus Mosiah Garvey ?
Par sa place dans le monde, le Congo doit inspirer le res pect.
On pourrait même dire que notre pays a mission d’inspirer le respect.
Cela suppose que le pays se mette à l’écoute de ceux qui savent. Il n’est pas sûr que ceux qui savent aujourd’hui perceront tout le mystère de la vie. Mais ce travail d’écoute est un tra vail permanent. Il importe à tout diri geant de s’y mettre.
C’est encore le Parti pour l’Action qui le déclare dans ce communiqué du 6 novembre : «Plus que jamais, la priorité pour la Nation est la montée en puis sance de ses forces de défense et de sécurité qui doivent être do
tées d’un armement adapté, moderne et de pointe qui inspire respect ».
« Aussi, le Parti pour l’Action appelle le Parlement à faire de l’examen du budget de l’armée et des services de sécurité une priorité absolue. Ce budget doit être à la hauteur de la place et du rôle que doit jouer le Congo dans la sous-région et en Afrique ».
Comment exister là où il n’y a aucune considération ? Com ment rêver d’être ensemble sans le respect de l’autre ? Quand le Président américain Joe Biden déclare : « Nous sommes l’Amérique. Et nul au monde ne saurait venir se frot ter à nous », à quoi pense-t-il sinon à la puissance de l’Amé rique qui inspire respect ? Cette puis sance existe-t-elle en dehors de la force de frappe ? L’heure a sonné pour que notre pays s’organise, mieux, pour que notre pays se réorganise. Il y va de son avenir. Ceux qui arrivent ne sont jamais - ne seront jamais - ceux qui auront la charge de penser à la place des Congolais. Leurs in térêts seront et reste ront loin des nôtres. Plus que jamais, le temps d’éveil de conscience a sonné.
KKM nPRÉCISION DU FAIT LA RECHERCHE DU DÉTAIL LA PUISSANCE DU VERBE LA FORCE D'UN MÉDIA.
L'adresse à la Nation du Président de la République
Faite après que le Rwanda sous cou vert des rebelles du M23, ait pris deux nouvelles villes dans la province du Nord Kivu, à savoir, Kiwanja et Rutshuru, après l'occupation depuis plusieurs semaines de la localité de Bunagana, l'adresse à la Nation du pré sident de la Répu blique Félix-An toine Tshisekedi Tshilombo qui est aussi président de la SADC, la Commu nauté de développe ment de l’Afrique australe, diffusée le 3 novembre 2022, marque un tournant dans ce conflit. Ciaprès.
Congolaises, Congolais, Mes très Chers com patriotes, Je m’adresse solen nellement à vous en ce jour dans un contexte exception nel en rapport avec la situation sécu ritaire que connait notre pays dans sa partie Orientale. Ce contexte d’agression et d’occupation des territoires dans le Nord- Kivu est per pétré par le groupe terroriste dit du M23, avec l’appui avéré en hommes et en logis tique du Rwanda.
Au moment où je fais cette adresse, nos agresseurs occupent certaines localités dans le territoire de Rutshuru occasion nant ainsi un drame humanitaire avec plus de 200.000 com patriotes forcés de fuir les affres terro ristes dans les zones de combats. Ils se retrouvent en dehors de chez eux sans logis, sans nourriture et sans soins. Des ins tructions précises ont été données au Gou vernement pour leur rassemblement et prise en charge. Audelà de ces efforts, j’en appelle à un élan général de solida rité pour alléger leur fardeau.
Certes, cette situa tion n’est pas nou velle, en effet, depuis plusieurs décennies des groupes armés nationaux et étran gers écument l’Est de notre pays en y com mettant des atrocités innommables sur fond d’exploitation illégale de nos res sources naturelles.
C’est ainsi qu’à l’occasion de mon avènement, j’avais été amené à prendre l’engagement, devant la Nation, de rétablir au cours de mon mandat la paix et la sécurité là où elles sont compromises et de les consolider là où elles existent.
Sitôt dit sitôt fait, j’ai sans délai et de bonne foi commencé à développer, notam ment avec tous nos 9 pays voisins, une diplomatie de proxi mité en vue d’établir avec eux des rela tions de coopération franche, transpa rentes et gagnant-ga gnant.
Avec l’Ouganda, nous sommes allés jusqu’à décider de mutualiser nos Forces armées afin de combattre ensemble la nébuleuse des ADF, une milice d’origine ougan daise qui cependant n’opère que dans le Nord-Kivu, et aussi nous avons lancé deux projets de construction de routes transnatio nales. Avec le Rwan da, un mémorandum d’entente a été signé dans le commerce de l’or avec une entre prise nationale, une ligne aérienne a été ouverte à la Com pagnie Nationale Rwandaise dans notre pays et un ac cord de non double taxation a été signé. Malgré cela, ce pays va nous surprendre
en réactivant les terroristes du M23.
Alors qu’il avait été défait par les armes en 2013, le M23 va refaire surface en prenant notre Armée de court, notamment à Bunagana, cité qu’il occupe depuis le 13 juin 2022. En effet, sous la fallacieuse accusation de sou tien des FARDC aux FDLR, le Rwanda a en réalité des velléi tés expansionnistes avec comme intérêt principal l’appropria tion de nos minerais et pour ce faire, il s’active à déstabiliser l’Est du Congo pour créer une zone de non droit en vue d’assouvir ses appé tits criminels.
Pour faire face à cette situation, deux options s’offraient à nous : la diploma tie ou la guerre. J’ai résolu de privilégier la première option quitte à en venir à la seconde faute de résultats.
L’option diploma tique a donc été mise en œuvre.
C’est ici l’occasion pour nous de rappe ler que notre attache ment à la recherche de la paix par des voies pacifiques n’est aucunement un signe de faiblesse moins encore un aveu d’une incapacité de notre pays à s’inscrire dans une logique de guerre totale contre tous ceux qui conti nuent à abuser de notre patience, mais
plutôt une expres sion de notre culture de paix et de notre identité légendaire de peuple hospita lier.
C’est ainsi que dès le 20 juin 2022, j’ai pris part aux travaux du 3ème Conclave des chefs d’État membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) à Nairobi au Kenya qui avait comme agenda l’exa men de la situation sécuritaire dans l’Est de notre pays.
À l’issue de ce fo rum, les dirigeants des pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) sont tom bés d’accord sur le déploiement d’une force régionale pour « imposer » la paix dans l’Est de la République démo cratique du Congo (RDC). Le sommet a appelé « à une ces sation immédiate de toutes les hostilités à l’Est de la RDC » et a demandé à tous les groupes armés, tant étrangers que locaux, « à déposer les armes immédiatement et sans condition, et à s’engager dans pro cessus politique ». Le 6 juillet 2022, j’ai accepté de ren contrer à nouveau le Président du Rwanda, cette fois à Luanda sous l’égide du Président João Lourenço, sous cou vert de la Conférence Internationale des Régions des Grands
Lacs africains. Il en est sorti une feuille de route qui stipule entre autres objec tifs : Normaliser les relations politiques et diplomatiques entre la RDC et le Rwanda. Et, pour y parvenir, la première action retenue : arrêt des hostilités et retrait du M23 des positions occupées conformé ment au communi qué final de Nairobi. Une fois de plus aucune avancée sur le terrain de la paix attendue par notre population n’a été observée.
La dernière acti vité diplomatique en date, a été la ren contre avec le Pré sident Paul Kagame autour du Président Français Emmanuel Macron, et à l’initia tive de ce dernier en marge de l’Assem blée Générale de Nations-Unies à New-York. Ici égale ment, pour l’essen tiel, il a été acté le principe d’un cessezle-feu immédiat et du retrait sans condition du M23 des posi tions qu’il occupe. Toujours sans résul tats tangibles sur le terrain. Mes chers compa triotes, Comme vous pouvez le constater, malgré notre investissement et les efforts fournis dans cette optique, la paix et la sécurité ne sont pas au rendezvous. Garant de l’indé
pendance, de l’unité nationale et de l’inté grité territoriale, je réitère mon engage ment constitutionnel de défendre la Patrie jusqu’au sacrifice suprême.
Mes très chers com patriotes, Ne doutons jamais, qu’ensemble réflé chis et engagés nous puissions changer le monde.
À vous nos vaillants Soldats, Vous qui avez pris l’engagement de servir sous le dra peau, je vous invite ici au sens élevé du patriotisme en ce temps particulière ment exceptionnel de notre histoire, de défendre notre pays, de protéger l’intégri té de son territoire et d’assurer la sécurité des Congolaises et des Congolais contre toute agression ou attaque d’où qu’elle vienne.
À vous mes très chers compatriotes, La guerre qui nous est imposée par nos voisins exige de chacun de nous des sacrifices. C’est le moment de taire nos divergences poli tiques pour défendre tous rassemblés, notre mère patrie. Notre histoire et notre marche com mune ont, sans cesse, démontré que loin de s’effondrer, notre Nation et son Peuple ont toujours relevé ce genre de défis et nous en sommes
toujours sortis victo rieux.
Restons tous unis et solidaires derrière nos forces de défense et de sécurité. La situation actuelle, loin de nous affecter, n’est qu’une épreuve de plus que nous al lons surmonter pour raffermir davantage notre unité.
Au de-là de tout cli vage politique, idéo logique, religieux et tribal, la défense de la Mère- Patrie est le seul objectif qui doit nous unir en ce moment. Le pays nous appelle, la Nation a besoin de l’engagement de toutes ses filles et de tous ses fils. Je vous appelle à ne pas céder aux propos xénophobes et autres discours de haine ou de stigmatisation des communautés rwandophones dont l’asservisseur se sert pour faire du chantage. Tout acte allant de ce sens sera sévèrement puni.
En réponse à la forte demande de la jeu nesse, j’invite celleci à s’organiser en groupe de vigilance, en vue d’appuyer, d’accompagner et de soutenir nos forces de défense et de sécurité dans l’accomplissement de leur noble mission.
C’est ici l’occasion de mettre en garde tous les traitres et autres brebis galeuses qui servent les intérêts de l’ennemi, ils seront exposés à la rigueur de la loi, en ayant le juste châtiment que mérite ce genre de comportement.
En outre, tout en re nouvelant mon appel lancé à nos jeunes qui en ont la vocation de s’enrôler massive ment dans nos Forces armées, je réitère l’instruction faite au Chef d’Etat Major Général d’accélérer à cet effet la mise en place des centres de recrutement à travers les vingt-six pro vinces que compte notre pays.
Chers compatriotes ; Nous devons ensemble avoir conscience que nul autre que nousmêmes ne viendra sauver notre nation et que cela exige de chacun de nous une mobilisation tous azimuts.
Que Dieu Bénisse la République Démo cratique du Congo, Je vous remercie n
Le Parti pour l'Action appelle le Chef de l’État à faire venir autour de lui « l’élite politique nationale »
Le Parti pour l'Ac tion, P.A en sigle, a lancé un appel au Président de la République Félix-Antoine Tshi sekedi Tshilombo, «à faire venir autour de lui, l’élite poli tique nationale pour l’écouter» justifiant cette demande par «la gravité de la situation d’atteinte à l’intégrité du ter ritoire national» à laquelle fait face le pays et, en consé quence, «la menace qui pèse sur les Ins titutions de la Répu blique», a suren chéri, le 7 novembre 2022, dans un tweet, son Président Natio nal Historique, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Dans un commu niqué de presse daté de dimanche 6 novembre 2022 et diffusé le jour même, signé par Crispin Miyambi Mwana Pambi, Pre mier Vice-Président du Conseil Politique National, deu xième instance du Parti pour l'Action après le Congrès, le Parti pour l'Action déclare avoir «suivi la récente adresse du Président de la République et noté son appel à la classe politique nationale à « taire ses diver gences politiques » et, face à l’urgence «de défendre la Mère Patrie», à se présenter « unie, rassemblée et soli daire».
Dans cette allocu tion présidentielle faite sur un ton mar tial, diffusée jeudi 3 novembre sur les an tennes de la télévi sion nationale Rtnc, après l'annonce de la prise, par le groupe rebelle M23, qua lifié de «terroriste» par les autorités de Kinshasa, des deux nouvelles localités, Kiwanja et Rutshu ru, le Président de la République s'est adressé aux Forces de défense en ces termes : «À vous nos vaillants Soldats, vous qui avez pris l’engagement de servir sous le dra peau, je vous invite
Le Parti pour l’Action (P.A).
Conseil Politique National COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le Parti pour l’Action, P.A en sigle, a suivi la récente adresse du Président de la République à la Nation et noté son appel à la classe politique nationale à « taire ses divergences politiques » et, face à l’urgence « de défendre la Mère Patrie », à se présenter « unie, rassemblée et solidaire ».
Le Parti pour l’Action apprécie hautement cet appel et déclare que plus que jamais la priorité pour la Nation est la montée en puissance de ses forces de défense et de sécurité qui doivent être dotées d’un armement adapté, moderne et de pointe qui inspire respect.
Aussi, le Parti pour l’Action appelle le Parlement à faire de l’exa men du budget de l’armée et des services de sécurité une priorité absolue. Ce budget doit être à la hauteur de la place et du rôle que doit jouer le Congo dans la sous-région et en Afrique.
Face à la gravité de la situation d’atteinte à l’intégrité du terri toire national, le Parti pour l’Action estime que l’heure a sonné pour que le Président de la République fasse venir autour de lui l’élite politique nationale pour l’écouter.
Fait à Kinshasa, le 6 novembre 2022, Pour le Parti pour l’Action, Crispin Miyambi Mwana Pambi, Premier Vice-Président du Conseil Politique National.
ici au sens élevé du patriotisme en ce temps particulière ment exceptionnel de notre histoire, de défendre notre pays, de protéger l’intégri té de son territoire et d’assurer la sécurité des Congolaises et des Congolais contre toute agression ou attaque d’où qu’elle vienne».
À ses compatriotes, comme suit : «À vous mes très chers compatriotes, La guerre qui nous est imposée par nos voisins exige de chacun de nous des sacrifices. C’est le moment de taire nos divergences politiques pour défendre tous ras semblés, notre mère patrie. Notre his toire et notre marche commune ont, sans cesse, démontré que loin de s’effondrer, notre Nation et son Peuple ont toujours relevé ce genre de défis et nous en sommes toujours sortis victorieux.
Restons tous unis et solidaires derrière nos forces de dé fense et de sécurité».
Félix-Antoine Tshi sekedi Tshilombo a aussi appelé les jeunes à se mobiliser et à constituer «des groupes de vigilance face au M23 et ses alliés».
Ci-après, le commu niqué de presse du Parti pour l'Action :
COMMUNIQUÉ DE PRESSE.
Le Parti pour l’Ac
tion, P.A en sigle, a suivi la récente adresse du Président de la République et noté son appel à la classe politique nationale à « taire ses divergences politiques » et, face à l’urgence « de défendre la Mère Pa trie », à se présenter « unie, rassemblée et solidaire».
Le Parti pour l’Ac tion apprécie hau tement cet appel et déclare que plus que jamais, la priorité pour la Nation est la montée en puissance de ses forces de dé fense et de sécurité qui doivent être do tées d’un armement adapté, moderne et de pointe qui inspire respect.
Aussi, le Parti pour l’Action appelle le Parlement à faire de l’examen du budget de l’armée et des ser vices de sécurité une priorité absolue. Ce budget doit être à la hauteur de la place et du rôle que doit jouer le Congo dans la sous-région et en Afrique.
Face à la gravité de la situation d’at teinte à l’intégrité du territoire national, le Parti pour l’Action estime que l’heure a sonné pour que le Président de la Ré publique fasse venir autour de lui, l’élite politique nationale pour l’écouter.
Fait à Kinshasa, le 6 novembre 2022
le Parti pour l’Action,
Premidis est une société participe aux efforts louables du Gouverne ment de la République Démocra tique du Congo par : - La création de l’emploi. Elle dispose d'un personnel perma nent estimé à 360 personnes et à plus de 500 journaliers employés mensuels.
- La sécurité alimentaire. Le projet AVI KIVU est un sous projet de la société Premidis qui met à la disposition de sa clientèle des poulets de chaire, les œufs produits localement et les pous sins produits à grande échelle.
- L’éducation. Les actions de Premidis visent à apporter une assistance à la scolarisation des élèves et étudiants de la République Démocra tique du Congo.
- La santé. L’eau c’est la vie. La ville de Goma étant une ville dépourvue des eaux de source, la plupart des opérateurs économiques en sont bénéficiaires mais la population n’a pas accès facile vu le prix encore plus élevé car c’est un produit importé avec toutes les charges y rela tives. L’eau mal traitée étant à la base de plu sieurs maladies de main sale, Premidis a pris l’initiative de mettre à la disposition de la popu lation une eau pure propre à la consommation. Les activités de la société Premidis sont prin cipalement du domaine agro-alimentaire, construction, logistique, etc. Construction.
La société Premidis a créé la Société Générale Congolaise (SGC) qui fournit des produits et des services aux institutions et organisations dans l'application efficace des normes de construction et des services d'ingénierie. Une branche com posée d’experts sélectionnés sur une base com pétitive disposant des compétences, de la quali fication et des années d'expérience requises. Champs d’activités.
Construction, réhabilitation et réaménagement des bâtiments tant résidentiels qu’industriels et publics. Entretien, réhabilitation et construc tion des routes et ouvrages d’assainissement. Conseil et assistance technique en construction et génie civil. Service de la logistique. Travaux d’électricité, d’adduction d'eau (captage et forage), conception et fabrication en atelier de menuiseries en bois et métalliques et production des agglomérés. Équipements des construc tions disponibles de la SGC. La SGC possède des équipements de constructions en général et des équipements d’ateliers de menuiserie et de confection des agglomérés.
Les projets réalisés par la SGC et ceux en cours. Travaux de construction d’un dépôt pour stoc kage NIDO pour les Ets Vanny Bishweka, Goma (fin 2008).
Travaux de construction d’une résidence et de six appartements pour le compte de Ets Vanny Bishweka (fin 2008).
Travaux de construction de IHUSI Hôtel (ter rain de tennis, restaurant et cuisine, aména gement de 30 chambres et piscine, Goma (fin 2009).
Travaux d’aménagement de Monusco Duty Free Shop, Goma (fin 2009).
Travaux de construction du dépôt central d’ES CO Monusco, Goma (fin 2009).
Travaux de construction de gros œuvres de l’Hô tel New Rivera, Goma (fin 2009).
Travaux de réhabilitation du Centre de passage pour la société pétrolière SOCO et forage d’un puits de 180 m de profondeur à Ishasha, Nord Kivu, Fin 2009.
Travaux de construction de l’École PREMIDIS et forage d’un puits de 150 m, Rutshuru (fin 2010).
Travaux de construction de l’usine de Matelas Mbiza, Goma (fin 2011).
Travaux de réaménagement des dépôts de l’Usine COMPLAST, Kinshasa (fin 2012).
Travaux de construction Gros Œuvre de IHUSI Hôtel 2, Goma (fin 2013).
Travaux de finition de l’École du Cinquante naire, Goma (fin 2013).
Travaux de réhabilitation des bureaux de la Direction Générale de l’Office des Routes, Kin shasa (fin 2015).
Travaux supplémentaires de réhabilitation des bureaux de l’Office des Routes, Kinshasa-Gombe (fin 2016).
Travaux de construction du home des vieillards, Kinshasa-Gombe/Mission des pères jésuites (fin 2016).
Travaux de construction d’une villa pour le compte de M. Mbumba Kasereka, Kinshasa (en cours).
Travaux de réhabilitation des 100 km de piste rurale, tronçon (2017 en cours).
PREMIDIS SARL. Quartier Bujovu, avenue de l’Aéroport, commune de Karisimbi, Ville de Goma, Nord Kivu. Tél : +243 99 39 20 200/ +243 99 76 01 556
Le conflit de Kwamouth oppose les Teke aux Yaka, Ngala, Luba, Tetela, Yansi et Mbala
go s'est rendu par deux fois dans le Grand Bandundu où sévit le conflit YakaTeke. À partir de ce qu'il a vu de ses propres yeux et en tendu de ses propres oreilles, il tire ses conclusions dans une lettre pastorales intitulée «Qu'il est bon, quoi qu'il est doux pour les frères de vivre ensemble et d'être unis» (PS. 133,1). Ci-après. Mes chers Diocé saines et Diocésains, Grâce et Paix de la parl du Christ, notre Sauveur ! 1. Depuis quelques mois, nous avons appris, à travers les médias, l'éclatement d'un conflit qui op poserait les Teke et les Yaka dans le Ter ritoire de Kwamouth, dans la Province de Mai-Ndombe. En eftet, ce conflit qui couvait depuis le début de cette année a éclaté à la suite d'une querelle autour des redevances cou tumières exigées par les chefs Teke (les originaires de ce territoire) aux exploi tants des fermes (fer miers). Ces fermiers proviennent de diffé rentes ethnies notam ment les Ngala, les Luba, les Tetela, les Yansi, les Mbala, et naturellement les Yaka qui sont majo ritaires. Il s'agit ainsi d'un conflit lié avant tout à la question de propriété des terres achetées ou prises en location par ces fer miers. Ce conflit est ensuite aggravé par les insuffisances de l'administration ter ritoriale et l'impunité à l'égard de certains instigateurs pourtant bien identifiés.
2. Aujourd'hui, nous déplorons les consé quences de cette tragédie dont nous ne mesurons pas encore l'ampleur : outre les pertes en vies humaines, le conflit dans le Terri toire de Kwamouth a occasionné un flux massif des déplacés, parmi lesquels de nombreux enfants, des malades, des femmes et des per sonnes âgées. À ce bilan tristement macabre et dra
matique s'ajoutent d'incalculables méfaits et dégâts tels que des destructions méchantes, des in cendies planifiés des maisons, des villages, des lieux de culte, des centres de santé, des écoles et autres infrastructures, des pillages ainsi que des expéditions puni tives à répétition.
À l'heure actuelle, beaucoup de nos frères et sœurs sont dépouillés de tout et condamnés à une vie d'errance et de mi sère: ils vivent dans la peur et l'insécurité; la paix et le dévelop pement, tout comme le vivre-ensemble harmonieux et la sérénité sont dura blement et sérieuse ment compromis.
3. Ayant appris ce qui se perpétrait dans le Territoire de Kwamouth dont une bonne partie relève de la juridic tion ecclésiastique de l'Archidiocèse de Kinshasa, j'ai décidé de prendre mon bâ ton de Pasteur et de Pèlerin entreprenant deux visites pasto rales successivement par le fleuve et par la route dans cette contrée en situation d'insécurité. Ma préoccupation était double : d'une part, réconforter à travers des célébrations eucharistiques, des moments de partage et des gestes de soli darité, les fidèles et les populations vic times de ce conflit et ainsi leur témoigner ma proximité spiri tuelle et pastorale ; d'autre part, échan ger et dialoguer avec
diverses catégories de personnes sur terrain pour com prendre ce qui s'y déroulait et en tirer les enseignements qui s'imposent pour notre vivre ensemble aujourd'hui et de main.
4. Frères et sœurs dans le Seigneur, ce que j'ai vu de mes propres yeux, entendu de mes propres oreilles et palpé de mes propres mains lors de cette double visite pasto rale, confirme bel et bien l'existence d'un conflit aux consé quences tragiques. Mais, contrairement à l'idée communé ment reçue et répan due, ce conflit est beaucoup plus com plexe qu'on le pré sente. De fait, nous sommes en face d'un conflit qui oppose les Teke aux autres ethnies (majoritaire ment les Yaka). En conséquence, il serait judicieux et correct de parler du conflit intercommunautaire.
Celui-ci ne concerne ni tous les Teke, ni tous les Yaka, comme on l'entend abusi
vement à travers l'expression dange reuse « conflit Teke/ Yaka ».
5. Ainsi. face à ce qui est advenu, je me pose, en ma qualité de Pasteur propre de l'Archidiocèse de Kinshasa, des ques tions existentielles : Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi tant d'atrocités et de méchanceté ? Pourquoi une telle tragédie humani taire? Quelle la part de responsabilité de tout un chacun? Et quels enseignements en tirer ?
6. Frères et sœurs dans le Seigneur, au-delà de la ques tion de propriété et de territorialité, le conflit intercommu nautaire de Kwa mouth a une racine encore beaucoup plus profonde, à savoir : le péché qui corrompt le cœur de l'homme et le fait dresser contre ses semblables. Je nommerai surtout le péché de l'indif férence et celui de l'amour exagéré des biens matériels et des richesses péris
sables, qui font que des gens qui vivaient autrefois et pendant longtemps comme des frères se re gardent aujourd'hui en chiens de faïences et se dressent les uns contre les autres. La cupidité envahit le cœur de 1'homme, qui s'en prend à ses semblables, oubliant ainsi que tout est vanité (Cf. Eccl. 12. 8).
7. Plus grave en core, la volonté de puissance aveugle l'homme, au point de vouloir dominer l'autre qu'il consi dère à tort comme un étranger et un ennemi, bref comme une menace. La cause en est l'oubli de Dieu qui, dans sa Parole, nous invite pourtant à traiter et à accueillir avec bien veillance l'étranger parmi nous : « Tu ne porteras pas atteinte au droit de l'étranger et de l'orphelin, et tu ne prendras pas en gage le vêtement de la veuve» (Dt 24, l7).
8. Si donc nous n'y prenons garde, le drame de Kwamouth peut se produire
ailleurs et aussi dans nos propres familles où souvent les enfants d'un même père se divisent et s'entre-tuent autour des questions liées au partage de l'héri tage et des biens matériels périssables.
Le même drame peut également éclater dans nos paroisses, nos mouvements d'action catholique et nos communautés ecclésiales vivantes de base. Que de fois des gens qui vivent et prient ensemble ne se séparent-ils pas à cause du pouvoir et de l'avoir ? Nos communautés sacer dotales et religieuses ne sont-elles pas elles aussi exposées à ce démon de la division, de la stigmatisation et du favoritisme ? De toute évidence, le corps du Christ en souffre énormément.
9. Voilà pourquoi j'attire notre attention sur la responsabilité commune de vivre ensemble comme des frères et des sœurs d'un même Père. Frattelli Tutti, martèle Sa Sain teté le Pape François.
Tous, nous sommes des frères ! Et nous devons vivre en tant que tels. Car, « il est bon, il est doux d'ha biter en frères tous ensemble ! » S 133, l).
10. Dans cette pers pective, je vous adresse également l'appel à la conver sion des cœurs et à la consolidation de la fraternité. Revenons, frères et sœurs, à l'essentiel, à savoir : Dieu et l'observance de sa Parole. Ou vrons-nous à la soli darité et au partage à tous les niveaux. Nous ne pouvons pas continuer à fer mer les yeux devant la misère et la mort de nos frères et sœurs. Nous ne pou vons pas non plus nous permettre de détruire et de laisser voler en éclats ce que nous avons construit ensemble pendant de longues années : La fraternité et la paix. 11. Alors que la Fête du Christ, Roi de l'Univers approche, tournons nos cœurs et nos regards vers ce Roi qui vient ins taurer « un Règne sans limite et sans fin : règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d'amour et de paix » (Cf. Préface de la Solennité du Christ, Roi de l'uni vers).
Puisse la Bienheu reuse Vierge Marie, Mère de Dieu, inter céder pour nous et nous obtenir le don de la paix et de la fraternité véritables, une fraternité qui se fonde sur le dia logue. la tolérance, la justice, la charité et la solidarité.
Fait à Kinshasa, le 08 novembre 2022, Fridolin Cardinal Ambongo n ofm cap Archevêque Métro politain de Kinshasa.
LA PRÉCISION DU FAIT LA RECHERCHE DU DÉTAIL LA PUISSANCE DU VERBE LA FORCE D'UN MÉDIA.Le Car dinal Fridolin Cardinal Ambon
SÉRIE NOIRE
L'Assemblée nationale autorise la justice à entendre le Député Safu A
Au moins vingt nouveaux tués à Kwamouth
u moins 20 per sonnes ont été tuées en début de semaine lors d'une attaque contre un village dans le territoire de Kwamouth où un conflit oppose des com munautés depuis cinq mois, a-t-on annoncé mercredi novembre des sources locales. Cette nouvelle tuerie, dans la nuit de lundi à mardi, a été signa lée dans le village de Boku, province de Mai-
Ndombe. Selon Nkete Mboma Butu, chargé de communication de la société civile de Kwa mouth, les assaillants étaient armés de fusils et «les habitants se sont défendus avec des ma chettes» «Il y a eu des morts de part et d'autre», a-t-il indiqué en esti mant le nombre total de morts à 20. Un député provincial, Moïse Maka mi Muzik, a, lui, compté 35 morts, en déplorant mardi devant la presse
«l'indifférence de la part du gouvernement cen tral» face à ce conflit qui oppose principalement les communautés Teke et Yaka depuis le mois de juin. Les violences ont démarré dans le Mai-Ndombe en juin autour d'un conflit fon cier et se sont étendues, à la province voisine de Kwilu, où une attaque de village a fait mercredi dernier au moins 16 morts, selon les autorités provinciales.
Un homme armé et en treillis mutilé et brûlé à Bulengera
L’Assemblée nationale a, à sa plénière de mardi 8 novembre, décidé, après débat, la mise en place d’une commission chargée d’examiner le réquisitoire du Procu reur Général du Parquet près la Cour de cassa tion dans le dossier du député Daniel Safu. Le procureur général a saisi la chambre basse pour solliciter l'autorisation de l'instruction judi ciaire à charge de l'élu du district de MontAmba, à Kinshasa. Il est reproché au député d’avoir proféré des in jures publiques innom mables à une personne et à la mère de celle-ci et menacé cette personne en usant de son statut de parlementaire.
Une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, montre le député en train d’insulter et me nacer un habitant de son quartier. Le procureur, fort de cet élément, a sai si l’Assemblée nationale.
« Les dispositions du règlement intérieur, dans le cas d’espèce, responsa bilise le bureau. Il s’agit d’une demande d’auto risation d’instruction et non de levée des immu nités. C’est l’instruc tion que le procureur a demandée », a indiqué le président de la chambre basse, Christophe Mboso N'kodia Pwanga. Des députés ont désap prouvé le comportement de leur collègue. Tout comme d'autres se sont opposés à cette démarche visant l'instruction contre leur collègue. Mais le bu reau conduit par Chris tophe Mboso N'kodia dit
tenir au respect du règle ment intérieur et promet de répondre favorable ment à la réquisition du procureur général.
DEUXIÈME AFFAIRE EN INS TRUCTION.
L'ancien Vice-premier ministre en charge du Budget, Me Jean-Bau douin Mayo Mambeke qui a retrouvé son siège à la Chambre basse, a, à cet effet, invité ses collègues à se désolidariser de Da niel Safu, en tirant toutes les conséquences qui s'imposent suite à son comportement dans cette vidéo qui a fait irruption. Cette vidéo de plus de 3 minutes montre cet an cien journaliste en train de proférer des injures à l'endroit d'une personne trouvée dans la rue ainsi qu'à la mère de cette personne. L'ancien secré taire général de l'UNC a sollicité qu'une commis sion spéciale soit mise en place avec délai pour connaître ce dossier.
«J'aime beaucoup le col lègue, c'est un jeune frère que je connais mais on ne peut pas faire de la complaisance. Son com portement nous oblige à nous désolidariser de lui. On ne peut pas tout permettre. Si, à notre niveau, nous devons permettre des choses comme ça dans la rue, alors l'exemple viendra de qui?», s'est interrogé l'élu de Mont-Amba. De poursuivre : «On ne peut lui réserver la moindre compréhension sinon, c'est de la com plaisance. Nous sommes en train de construire un État de droit. Si le collègue estime qu'il avait été injurié, il y a des cours et tribunaux.
Un élu qui se retourne contre ses électeurs avec des injures d'une gravité innommable, nous de vons nous désolidariser si nous sommes encore sérieux et je crois que nous le sommes. J'appelle donc la plénière à auto riser que soit constituée une commission spéciale pour connaître ce dos sier. Il faut lui donner l'occasion de s'expliquer ensuite on tirera les conséquences».
La commission spéciale mise en place est com posée de 15 personnes intègres. Elle dispose de 5 jours pour déposer les conclusions de ses tra vaux.
« Le bureau a reçu le réquisitoire du Procureur Général près la Cour de Cassation pour obtenir l'autorisation d'instruc tion contre le député Daniel Nsafu. Le bureau va autoriser cette instruc tion en vertu de l'article 102, alinéa 2 », a déclaré le président Mboso N'ko dia Pwanga. Cette affaire tombe alors que le même député est poursuivi par le ministre des Affaires foncières Aimé Sakombi Molendo pour diffamation et imputations domma geables.
ALUNGAUn homme porteur d'une arme à feu en treillis a été lynché par des habitants alors qu'il venait de cambrio ler dans une cellule du quartier Kyaghala de Bulengera, commune de Butembo. Selon la société civile, le cambrioleur qui tirait sur des jeunes qui le pourchassaient, a difficilement été maî trisé avant d'être tué et brûlé autour de 4.00' à Rughenda, une cellule voisine. «Des jeunes ont été alertés que des ban dits venaient d'opérer dans une cellule voisine. Ceux de Kitimbwako, à
Kyaghala s'organisaient pour quadriller, et ils ont remarqué qu'un appareil téléviseur venait d'être abandonné sur l'avenue, à proxi mité d'un chantier. Ils ont fouillé à l'intérieur et ont remarqué qu'un individu se cachait à l'intérieur. Il a tiré sur l'un des jeunes qui tenaient de le frapper avec une machette. Le jeune a été blessé au bras. L'homme est sorti pour tenter de s'échap per avant d'être maîtrisé dans une rivière. Il a été tué, mutilé et brûlé. Les militaires sont venus récupérer ses restes et la tenue qu'il portait», rapporte John Kameta, président de la société
civile de Bulengera. Il déplore que l'arme du bandit et les cartouches soient portées disparues. Des militaires interve nus pour récupérer les restes ont tiré des coups de sommation. D'où la paralysie d'activités dans cette partie de la ville. Des écoles n'ont pas fonctionné dans plusieurs cellules de Kyaghala et Rughenda. Même le marché de Rughenda, fonctionnel chaque mardi, n'a pas connu son ambiance habituelle.
Butembo fait face à des cas de justice popu laire. Des jeunes qui maîtrisent des bandits armés n'hésitent plus à les brûler vifs.
Trois morts à Djugu dans une nouvelle attaque de la CODECO
MBUWA n
Nouvelle attaque des miliciens dans le village Yedi, territoire de Djugu, province de l'Ituri. Elle a fait trois morts lundi 7 novembre 2022 au matin. Selon le président de la société civile de Mongbwalu, Chérubin Ndilawa, des miliciens de la CODE CO, la Coopérative pour le développement du Congo, ont fait irruption en début de matinée dans ce village. Les vic times ont été décapitées à la machette. «Les miliciens de la CODECO ont attaqué vers 05h004 du matin et ont tué trois personnes
à la machette, toutes des commerçants proches du village Yedi. La popu lation est en fuite dans des zones plus sécuri sées. Nous demandons toujours aux autorités de l'état de siège d'aug menter l'effectif des militaires dans la zone car ces miliciens sont toujours actifs alors qu'ils sont en attente du programme DDRCS», a déclaré ce responsable de la société civile.
Jusqu'à mardi 8 no vembre, le bilan de l’at taque en termes de perte des vies humaines n’a pas changé, rapportent des médias. Mais plu sieurs personnes restent
portées disparues. Les miliciens de la CODECO et de la Force patriotique et intégra tionniste du Congo, FPIC, sont parmi des groupes armés qui écu ment l'Ituri, non loin de la ville de Bunia, cheflieu de l’Ituri.
Une faction de la CODE CO a installé son bas tion à Ezekere à moins de 10 kms de Bunia à partir duquel ils font des incursions dans cer tains villages.
Les miliciens de la FPIC, eux, ont progressé jusqu’à Lengabo à moins de 5 kms de l’en trée de la ville. Une pré sence bien inquiétante.
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KWILU BANDUNDU VILLE BANDUNDU VILLE BASOKO C 6692
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E.P. LISALA AVIATION NO 42
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KWILU BANDUNDU VILLE BANDUNDU VILLE BASOKO C INST. LOKOLAMA LUAPULA N0 05
KWILU BANDUNDU VILLE BANDUNDU VILLE BASOKO C INST. SAINT JO SEPH EBENGO N056/57
KWILU BANDUNDU VILLE BANDUNDU VILLE BASOKO C INST. SAINT JO SEPH EBENGO N056/57
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INST. SAINT JO SEPH EBENGO N056/57
LYCEE MATONDO WAMBA NO 25
LYCEE MATONDO WAMBA NO 25
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E.P. 1 KIMVUKA LWANI NO 120
E.P. 1 KIMVUKA LWANI NO 120
KWILU BANDUNDU VILLE BANDUNDU VILLE DISASI C E.P. 1 KIMVUKA LWANI NO 120
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E.P. 1 LUTONDO FESHI NO 26
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KWILU BANDUNDU VILLE BANDUNDU VILLE DISASI C E.P. 2 MAMBOTE BALUBA 54
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KWILU
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E.P. 2 MAMBOTE BALUBA 54
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E.P. DISASI BANGALA NO 66-67
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FOYER SOCIAL CEBU NGANGA NGANGA N0 59
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LYCEE SALAMINTA BAMBALA ET BABOMA NO 51B
LYCEE SALAMINTA BAMBALA ET BABOMA NO 51B
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E.P. MALEBO SALONGO NO 6
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SOURCE : Commission électorale Nationale Indépendante, novembre 2022.
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E.P. MALEBO SALONGO NO 6
E.P. NGAMILELE WOMBALI NO 102
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EP. ITO ITO
I.T.M. BANDUNDU WAMBA N0 126
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INST. TECH. COM. BOSEMBO MBUJIMAYI NO 196
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E.P. 1 MAZAYA AV TSHELA NO 9
E.P. 1 MAZAYA AV TSHELA NO 9
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E.P. LWANGA AV MAZIAMU NO 26
E.P. LWANGA AV MAZIAMU NO 26
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INSTITUT BOYO KANI 1 AV BLVD NAT 607
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INSTITUT KAZAMA AV MAWANGA NO 70
INSTITUT KAZAMA AV MAWANGA NO 70
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E.P. NDANGU AV BALUWA NO 7
E.P. NDANGU AV BALUWA NO 7
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E.P. NGULUSI AV, BUKAVU NO. 92
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E.P.3 LUKEMI AV. BINDU NO. 11/12
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INST. KANZOMBI SAINTE MONIQUE AV. MWANZA NO. 18
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INST. KANZOMBI SAINTE MONIQUE AV. MWANZA NO. 18
INSTITUT DE LA FRATERNITE AV LUEBO NO 96/98
INSTITUT DE LA FRATERNITE AV LUEBO NO 96/98
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KWILU KIKWIT VILLE KIKWIT VILLE LUKEMI C INSTITUT KIM PANGI AV.MPOLO NO.4
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INSTITUT KIM PANGI AV.MPOLO NO.4
INSTITUT SOEURS ANNONCIADES CIMETIERE KIM BANGU
INSTITUT SOEURS ANNONCIADES CIMETIERE KIM BANGU
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KWILU KIKWIT VILLE KIKWIT VILLE LUKEMI C LYCEE KAGGWA AV KILUNDU NO 1
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C.S. LUKOLELA/ LES PETITS TOBIE AV. BATETELA NO.33
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C.S. TALA AV. BOBOZO NO. 22
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E.P. KWILU VILLE BASSE AV ZONGO NO 24
E.P. KWILU VILLE BASSE AV ZONGO NO 24
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E.P. POTO-POTO AV TP 2 NO 11
E.P. POTO-POTO AV TP 2 NO 11
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INST. TECH. PROF. KIKWIT AV LUKENGO
INST. TECH. PROF. KIKWIT AV LUKENGO
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INST. WAI-WAI BLV NATIONA NO 34
INST. WAI-WAI BLV NATIONA NO 34
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INSTITUT 1 NGEM BA TABORA NO 15
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INSTITUT DON BOSCO (INDOBO) PAROISSE KIKWIT SACRE COEUR
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INSTITUT DON BOSCO (INDOBO) PAROISSE KIKWIT SACRE COEUR
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E.P. 2 SANKURU AV SANKURU NO 157
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E.P. KIESE KIN ZAMBI AV PIOPIO NO 1
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E.P. KWENGE AV KWENGE NO 72/74
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E.P. ZINGISA BANA AV FATUNDU NO 1
E.P. ZINGISA BANA AV FATUNDU NO 1
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INSTITUT KILO KOKO AV KIMBONGO NO 48
INSTITUT KILO KOKO AV KIMBONGO NO 48
KWILU KIKWIT VILLE KIKWIT VILLE NZINDA C INSTITUT KILO KOKO AV KIMBONGO NO 48
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KWILU BULUNGU BULUNGU KIPUKA
S 361
DÉMOCRATIQUE DU CONGO. KWILU BULUNGU BULUNGU KIPUKA S
INSTITUT LUZOLO BLVD NAT NO 285
INSTITUT LUZOLO BLVD NAT NO 285
LYCEE MASUKU AV NKUTU NO 14
LYCEE MASUKU AV NKUTU NO 14
LYCEE MASUKU AV NKUTU NO 14
LYCEE TECHNIQUE ANNUARITE AV KWENGE NO 72
LYCEE TECHNIQUE ANNUARITE AV KWENGE NO 72
KWILU BULUNGU BULUNGU KIPUKA S 362 FUNGULU E.P. NSIEDANA KIWAMBA
KWILU BULUNGU BULUNGU KIPUKA S 362 FUNGULU INST. BUMBA SIE FAC BUMBA PUTA
KWILU BULUNGU BULUNGU KIPUKA S 363 MANGUNGU E.P2 MBELO MBELO BASONGO
ÉDITION
Un cardinal français au cœur d’une nouvelle affaire de sexe
Un aveu du cardi nal JeanPierre Ricard, 78 ans, accueilli «comme un choc» par les 120 évêques réunis à Lourdes. «J'ai décidé de me mettre à la dispo sition de la justice tant sur le plan de la société que de celui de l'Église», a affirmé le cardinal français L'épiscopat français a en effet révélé lundi 7 novembre 2022 que onze anciens évêques avaient eu affaire à la justice civile ou à la justice de l'Église pour des «abus» sexuels ou de la «non-dénoncia tion», dont un ancien archevêque de Bor deaux. À la surprise générale, le président de la Conférence des évêques de France Eric de MoulinsBeaufort, qui tenait un point presse sur le thème des abus sexuels et de leur gestion à la veille de la clôture de l'assem blée plénière de la CEF à Lourdes, a lu un message envoyé par le cardinal JeanPierre Ricard. «Il y a 35 ans, alors que j'étais curé, je me suis conduit de façon répréhensible avec une jeune fille de 14
ans. Mon compor tement a nécessai rement causé chez cette personne des conséquences graves et durables», y écrit le cardinal.
«J'ai décidé de me mettre à la dispo sition de la justice tant sur le plan de la société que de celui de l'Église», at-il ajouté, affirmant avoir demandé «par don» à cette victime, toujours selon ses propos rapportés.
Cet aveu du cardi nal Ricard, 78 ans, qui fut notamment évêque de Cou tances, Montpellier puis de Bordeaux de 2001 à 2019, et qui a pris sa retraite en octobre 2019, a été
accueilli «comme un choc» par les 120 évêques réunis dans la cité mariale depuis jeudi 3 novembre, a souligné le président de la CEF. Mgr JeanPierre Ricard est cardinal depuis 2006.
«NOUVEAU TSUNAMI» CHEZ
LES CATHOS
Le président de la CEF a par ail leurs détaillé le cas d'autres prélats ayant eu affaire à la justice.
«Il y a aujourd'hui six cas d'(anciens, ndlr) évêques qui ont été mis en cause devant la justice de notre pays ou devant la justice canonique», a-t-il déclaré, sou lignant que ces cas
étaient «connus» de la presse. L'un d'entre-eux est toutefois «décédé» depuis, a indiqué ul térieurement la CEF à la presse, précisant qu'il s'agissait de Pierre Pican, décédé en 2018, condamné pour non dénoncia tion. S'ajoute «désor mais Mgr Ricard», a-t-il dit. Ainsi que Mgr Michel Santier, sanctionné en 2021 par les autorités du Vatican pour des «abus spirituels ayant mené à du voyeurisme sur deux hommes majeurs» et dont la sanction a été révélée mi-octobre par la presse. Deux autres évêques à la retraite «font
l'objet d'enquêtes aujourd'hui de la part de la justice de notre pays après des signalements faits par un évêque et d'une procédure canonique» Un dernier «fait l'ob jet d'un signalement au procureur auquel aucune réponse n'a été donnée à ce jour et a reçu du SaintSiège des mesures de restriction de son ministère», a ajouté l'archevêque de Reims. Au total, dix anciens évêques sont donc concernés : «huit actuellement mis en cause pour abus, dont Mgr Ricard et Santier, et deux mis en cause pour non-dénon ciation (un a été condamné en 2018 et un relaxé en 2020)» , selon la CEF. Sur l'affaire Santier proprement dite, dont le silence sur la sanction a choqué les catholiques, Mgr de Moulins-Beau fort a reconnu qu'en «novembre 2021, pendant l'assem blée» d'automne de l'épiscopat, il avait informé les évêques «que des mesures disciplinaires avaient été prises contre Mgr Santier, mais sans donner d'indication sur les faits qu'il avait commis». Il a
admis «à la relecture de cette histoire», «des insuffisances graves et des dys fonctionnements à tous les niveaux», regrettant qu'une demande d'«enquête préalable» envoyée par les instances vaticanaises à l'ar chevêque de Paris d'alors, Michel Aupe tit, en mai 2020, n'ait pas été menée. «C'est un nouveau tsunami. On ne pensait pas qu'autant d'évêques pouvaient être concernés», a réagi Marie-Jo Thiel, professeure d'éthique à la faculté de théo logie de Strasbourg, dans le journal catho lique La Croix. De son côté, Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et reli gieuses de France, a fait part au magazine La Vie d'un «» «» «intense (...) senti ment de trahison» Olivier Savignac, pour le collectif de Victimes parler et revivre, s'est dit «secoué» par les révélations sur le cardinal Ricard et le nombre «verti gineux» d'évêques ayant eu affaire à la justice. «Il y a beaucoup de choses cachées. Combien vont encore sortir ?», a-t-il interrogé, dé
plorant que «l'Église ne réagisse qu'une fois au pied du mur» «C'est une grande tristesse d'entendre cela», a abondé Alix Huon, du collectif de fidèles Agir pour notre Église, atten dant, sur la gestion des affaires, «un vrai coup de gouvernail» avec «des annonces claires», à la clôture de l'assemblée de Lourdes.
Dans un communi qué lundi l'arche vêque de Bordeaux Jean-Paul James, revenant sur les révé lations du cardinal Ricard, a exprimé sa «grande compassion à la personne victime concernée». Et a dit partager «la peine de tous ceux, en parti culier dans le diocèse de Bordeaux, qui seront blessés par ces révélations». Cellesci interviennent un peu plus d'un an après la publication du rapport choc de la commission Sauvé estimant à environ 330.000 le nombre de victimes de prêtres, diacres, religieux ou personnes en lien avec l'Église de France depuis 1950.
À son issue, l'épisco pat avait reconnu sa «responsabilité insti tutionnelle» dans ces violences.
avec AGENCES nles dents avant
après de boire son café
Peut-être faitesvous par tie de ceux qui se brossent les dents le matin après avoir pris un café au petit-déjeu ner, ou peut-être faites-vous partie de ceux qui le font avant. Dans les deux cas, la question se pose : qu'est-ce qui est le mieux, pour se débarrasser de la mauvaise haleine de la bouche dès qu'on sort du lit ou se brosser les dents après avoir mangé le premier repas de la journée ? Une autre question se pose: quelle est la meil leure façon d'éviter les taches que le café
ou d'autres produits que nous consom mons produisent sur nos dents ?
L'AIMANT À TACHES. Le café est une bois son populaire qui,
en entrant dans la bouche, entre inévi tablement en contact avec les dents.
C'est un liquide acide - son pH est d'environ 5 sur une échelle qui va de 1 à 14 - et il contient
des tanins, facteurs qui favorisent les taches sur les dents. Pourquoi ces taches se forment-elles ?
La première chose à savoir est qu'il en existe deux types : intrinsèque et extrin
sèque. Les taches intrinsèques sont celles qui se trouvent sous l'émail den taire et qui peuvent être congénitales ou acquises tout au long de la vie en raison, par exemple, d'un traumatisme. Les extrinsèques sont les plus cou rantes, elles restent à la surface de la dent et sont causées précisément par les pigments du café, du thé, du vin rouge, du maté (pour ceux du Cône Sud), des boissons gazeuses, des jus et de certains aliments comme les fruits rouges. «Les boissons comme le café ou le vin ont des couleurs - mar ron, rouge - donc
elles tachent la dent comme elles tache raient les vêtements», explique Emily Anderson, hygiéniste dentaire à la Florida Association of Dental Hygienists, ÉtatsUnis d'Amérique. En tout cas, parmi les aliments qui marquent les dents, le café ne fait pas partie des pires. «Il ne produit pas autant de taches que le vin rouge ou cer tains types de thé», explique André Reis, professeur agrégé clinique de médecine dentaire à l'Univer sité de Floride. Une fois dans la bouche, c'est là qu'intervient un concept dont on a beaucoup entendu parler dans les publi
cités de dentifrice : la plaque. Qu'est-ce que la plaque ? C'est une colonie de bactéries qui se forme sur les dents.
«Ces bactéries adorent manger les sucres qui entrent dans votre bouche et, lorsqu'elles le font, elles produisent des acides. C'est donc en fait l'acide qui attaque vos dents», explique Anderson. Et la plaque est un excellent absorbant de pigments. Avec des boissons comme le café, «vous verrez la tache entre vos dents et à la ligne des gencives, car c'est là que la plaque s'ac cumule», explique Anderson.
avec AGENCES nMme Louise Mushikiwabo sous le feu des critiques à la Francophonie
Àdeux semaines du XVIIIe som met de l’Organi sation internationale de la Francophonie, OIF en sigle, qui se tiendra les 19 et 20 novembre à Tu nis, des voix divergentes s’expriment sur l’action de cette organisation destinée à promouvoir le français dans le monde. Plusieurs acteurs de ter rain, en Afrique notam ment, s’inquiètent de la diminution de l’action de l’OIF en éducationqui devrait être le coeur de sa mission - depuis que l’ancienne ministre des Affaires étrangères du Rwanda Louise Mu shikiwabo en a pris la direction en 2018.
« Depuis que Mme Mushikiwabo la dirige, l’Organisation internatio nale de la Francophonie est devenue invisible sur le terrain. L’éducation ne semble plus une prio rité et l’Organisation ne remplit plus sa fonction », nous confie Fridolin Mve Messa, secrétaire général du principal syn dicat d’enseignants du Gabon. Joint à Libreville, le syndicaliste estime plus généralement que l’OIF «ne s’implique plus dans la défense de la langue française. Si l’éducation n’est plus une priorité, qu’on nous le dise» !
La frustration qu’exprime Fridolin Mve Messa n’est pas isolée. Elle s’exprime tout particulièrement au sein du Comité syndi cal francophone et de la formation (CSFEF), qui regroupe les syndicats d’enseignants des pays francophones.
La semaine dernière, comme elle le fait depuis trente-cinq ans à chaque sommet, l’organisation s’est réunie en Tunisie, où se tiendra bientôt le Som met de la Francophonie. Quelle ne fut pas la sur prise des organisateurs de découvrir que, contrai rement à ce qui se prati quait auparavant, aucun représentant de l’Organi sation internationale de la Francophonie ne serait présente.
Branche francophone de l’Internationale de l’édu cation, la CSFEF a été créée en 1987 à l’initiative de syndicats français, québécois et sénégalais. À titre d’organisation inter nationale non gouverne mentale, elle est accrédi tée à l’OIF.
« EN ÉTAT DE DÉLIQUESCENCE » ?
« Lors de nos congrès précédents, nous avons toujours obtenu un finan cement pour tenir nos activités, nous avons tou jours eu un représentant
de l’OIF à la cérémonie d’ouverture. Cette année, rien de tout cela. L’Orga nisation internationale de la Francophonie nous répond que la ligne bud gétaire pour les organisa tions de la société civile a été supprimée », dit le secrétaire général du CSFEF, le Québécois Luc Allaire.
Pour celui qui est aussi responsable des relations internationales de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ce retrait de l’OIF n’est qu’une manifestation de « (son) état de déliquescence » actuel. Selon lui, jamais l’OIF n’a été aussi peu présente dans la défense du français dans le monde depuis qu’elle est dirigée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.
En 2018, le mandat de l’ancienne gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean n’avait pas été renouvelé après que la presse québécoise eut révélé des dépenses somptuaires de l’ordre de 500.000 $US pour son appartement parisien. Soucieux de réconcilier la France avec le Rwanda, le président français, Emmanuel Macron, avait alors soutenu la can didature de l’ancienne ministre des Affaires étrangères de ce pays. Une nomination qui a ensuite ouvert la voie à une réconciliation entre les deux nations et à une visite officielle du pré sident au Rwanda.
« L’OIF a-t-elle cessé de
promouvoir la langue française ? » demande Augustin Tumba Nzuji, qui dirige la Fédération nationale des enseignants et éducateurs sociaux (FENECO/UNTC) de la République démocratique du Congo (RDC).
« Depuis que Mme Mu shikiwabo est en place, l’action de la Francopho nie n’a cessé de régresser, dit-il.
Pourtant, on ne cesse de nous répéter que l’édu cation est censée être la priorité de l’OIF et que l’avenir de la langue fran çaise est en Afrique ».
La RDC compte 400 dia lectes et quatre langues nationales, mais le fran çais y demeure la seule langue parlée dans tout le pays.
Les réductions budgé taires, dit Augustin Tum ba Nzuji, ne pourront manquer d’avoir un effet sur l’action de l’Orga nisation en direction de l’Afrique, où se trouvent aujourd’hui l’immense majorité des locuteurs francophones.
Avenue Bosquet à Paris, au siège de l’OIF, on se défend de tout relâche ment de l’action de la Francophonie dans le do maine de l’éducation. Si les subventions du CSFEF ont été supprimées, c’est parce que «la program mation de l’OIF a été recentrée sur de grands enjeux, recherchant l’im pact sur les populations et l’attractivité pour les bailleurs de fonds», dit Oria Kije Vande Weghe,
directrice des communi cations de l’OIF.
L’Organisation ne finance plus que vingt-cinq projets phares, dont plusieurs en éducation, comme les Centres régio naux pour l’enseigne ment (CRE), couvrant une vingtaine de pays sur trois continents, et l’Ini tiative francophone pour la formation des maîtres (IFADEM), présente dans 15 pays d’Afrique.
LA TENTATION DU COMMONWEALTH.
À Ottawa, la responsable de la Direction de la Francophonie, Chrystiane Roy, a refusé de nous parler. Mais nous avons appris qu’Ottawa est bien au fait de ce malaise. Certains fonctionnaires se demandent notamment si la réduction des budgets de l’OIF n’est pas allée trop loin.
On s’inquiète aussi de la propension de la secré taire générale à écarter les organisations de la société civile. Ce que nie formel lement Oria Kije Vande Weghe. En 2022, centtrente organisations non gouvernementales natio nales et internationales ont été accréditées auprès de la Francophonie. Cet « effacement » de l’OIF ne concernerait pas que l’éducation. En fé vrier dernier, il avait fallu un mois, et les pressions du Canada et du Québec, pour que l’OIF prenne position sur la guerre en Ukraine, un pays qui est pourtant membre
observateur de l’Organi sation depuis 2006. Sur les grandes questions des droits de la personne, l’ancien directeur des communications de l’Or ganisation Bertin Leblanc déplorait en mai dernier, sur les ondes de Radio France internationale, que l’OIF soit devenue très «discrète».
Ces faiblesses explique raient-elles la décision du Togo et du Gabon de rejoindre le Com monwealth ? Une orga nisation dont le Rwanda a d’ailleurs accueilli en juin le dernier sommet. Le plus récent rapport de l’Observatoire de la langue française (2022) notait que, malgré une croissance du nombre de ses locuteurs en Afrique, la langue française conti nuait à reculer dans les organisations internatio nales.
Pour Fridolin Mve Messa, le Commonwealth ne remplacera jamais l’OIF. « Le Gabon est un des pays les plus francophones du monde. Ici, seules les élites parlent anglais». Mais le syndicaliste déplore la propension des représentants de la France à s’exprimer partout en anglais, une propension que les pré décesseurs de Louise Mushikiwabo n’hésitaient pas à critiquer. « À quoi sert-il de dé fendre la langue française si dans les organismes in ternationaux les Français s’expriment en anglais ? Si les Français ne veulent
plus du français, qu’ils nous le disent. Nous, on va s’en occuper».
CHRISTIAN RIOUX n 2 novembre 2022. Le Devoir.
Une proche de Kagame
Louise Mushi kiwabo avait été nommée ministre des Affaires étran gères du Rwanda en décembre 2009, peu après la reprise des rela tions diplomatiques de son pays avec la France. Connue comme une femme de caractère, à sa nomination à l'OIF, elle représentait, depuis une décennie, son pays sur la scène diplomatique, aux côtés de son président Paul Kagame dont elle s'était affirmée comme le bras droit. Âgée de 61 ans, polyglotte parlant le français, l'anglais et le kinyarwanda, elle avait bénéficié du soutien des pays africains, mais aussi de la France, signe du réchauffement des relations entre Kigali et Paris. Si sa compé tence était reconnue, elle avait fort à faire pour convaincre de sa légiti mité les sceptiques, pour qui le rapprochement entre le Rwanda et le monde anglophone, et le rapport du pouvoir rwandais aux droits de l'homme auraient dû la disqualifier.
Le Rolls-Royce des SUV international
Le Mer
cedes classe G est une série de véhicules tout-terrains de Mer cedes-Benz produite depuis 1979. En 2020, le marché israélien a offert la troisième génération de ce véhicule unique de l’année 2018. Le plus souvent, la classe G est nommée GWagen ou en alle mand « Geländewa gen », « véhicule tout-terrain ». Les Geländewagen sont produits chez Magna Steyr en Autriche, vendus sous le nom de Mercedes-Benz. Le Geländewagen est une légende vivante du monde des VUS.
IL PROTÈGE DE TOUTES LES ATTAQUES.
Le Pape et le Pré sident de Russie ont aussi ce véhicule parce que le Mer cedes de la classe G est le seul véhicule de sa classe qui est blindé selon le stan dard VR7 protégeant de presque toutes les attaques. Il existe plusieurs modifica tions de la classe G pour l’usage civil et administratif. Parmi les versions civiles, il y a le cabriolet, la limousine et les VUS blindés.
En 1972, l'allemand Daimler-Benz et l'au trichien Magna Steyr ayant l’expérience de l’assemblage des véhicules tout-ter rains, ont commencé la mise au point du nouveau VUS pour les buts militaires. C'est en 1979 que la version civile du GWagen voit le jour. Depuis ce temps-là les véhicules de la classe G gardent leur extérieur unique quelque soit leur modification, indus trielle ou bien AMG de haute perfor mance. En plus de 40 ans de son histoire, le Mercedes G qui a été conçu comme le VUS afin de trans férer les soldats, est devenu un véritable Rolls-Royce parmi les VUS. Considéré ailleurs comme primi tif et rural, son design fonctionnel et simple est appelé maintenant classique.
La première généra tion a été produite entre 1979 et 1991 et a subi plusieurs res tylages. Le premier Mercedes de la classe G Type W460 a été offert en deux ver sions - à base courte et à base longue - et équipé de moteurs essence et Diesel,
de boîte de vitesses manuelle 4 rapports et de transmission à traction. En fonc tion des préférences, il était possible de choisir entre le cabrio let à base courte et couvert de bâche et les versions à toit à base courte et longue. Les militaires com mandaient le modèle à base longue à 3 ou bien à 5 portes cou vert de bâche.
Ce premier modèle se caractérisait par les capacités tout-terrains uniques et se sentait bien en autoroute et hors route. La résis tance accrue de la construction, les solu tions simples comme un châssis en acier avec la carrosserie qui y était fixée garantis saient la fiabilité du véhicule.
En outre, le construc teur a avoué que pen dant cinq années, les prototypes des Mer cedes classe G avaient été mis aux essais extrêmes ayant lieu sur le terrain d’essai Steyr-Daimler-Puch, l’autoroute Schöckl près de Graz, dans le col de la carrière entre Kolonia et Aachen, en Scandinavie audelà du cercle polaire, dans les déserts sableux et caillouteux de l’Afrique du Nord, en Arabie et sur les routes défoncées en Argentine.
La production de la série 460 s’est arrêtée en août 1991.
La même année, le constructeur a pré senté la série W461, modèle militaire spé cial produit jusqu’à l’année 2001. Ce véhicule était destiné aux conditions spé ciales d’exploitation et était acheté essen tiellement par les militaires, les services secrets et autres struc tures d’État.
Il est toujours au
service dans l’armée de plus de vingt pays du monde. C'est seu lement en 2014 que la série W461 a été officiellement exclue des catalogues de Mercedes-Benz.
Au cours de sa longue vie, le VUS militaire spécial a prouvé ses fiabilité et résistance et n’avait pas de concurrents pendant les appels d’offres à l’appro visionnement en véhicules des forces armées.
LA CLIENTÈLE RÉCLAME PLUS DE CONFORT.
Le Mercedes blindé de la classe G le plus connu était la Papa mobile fabriqué en 1980 pour le Pape Jean-Paul II. L’arrière du véhicule était équipé d’un coupole en vitre antiballe.
En Russie, ce modèle a complété le parc à autos du président.
Au cours de ses pre mières dix années, le G a passé plusieurs modifications. Les militaires se plai gnaient à la puissance faible des moteurs, les clients privés déploraient l’inté rieur trop simple, le manque de boîte de vitesses automatique et de climatisation et le choix modeste
de coloris de la car rosserie. Toutes les remarques ont été prises en compte.
Les changements peu importants de l’exté rieur et des équipe ments du véhicule sont devenus une particularité qui caractérise la classe G jusqu’à présent.
La deuxième géné ration a été produite entre 1990 et 2018 et a subi plusieurs resty lages dont chacun a ajouté encore plus de luxe et de confort à ce VUS unique. Les per sonnes qui utilisaient le véhicule chaque jour, demandaient les sièges plus confor tables, la climatisation du salon, le tableau de bord plus avancé et le système stéréo.
Le segment d’ache teurs civils qui était toujours en hausse attendait des chan gements importants du confort, ce der nier assuré dans les automobiles d’autres marques. Mercedes a donc pris la décision de mettre en œuvre un nouveau modèle de la classe G orienté essentiellement aux personnes civiles. Conçu par la division des voitures de tou risme de Stuttgart, le deuxième Mer cedes de la classe G à l’indication W463 a
fait une vraie fureur. Son extérieur se distinguait par une nouvelle grille de calandre en plastique, ses rétroviseurs, un nouveau pare-chocs avant avec les feux de brouillard insérés, ses pare-chocs arrière, feux arrière agrandis, sortie d’échappement déplacée à gauche et réservoir à com bustible installé à droite. L’intérieur a subi aussi des chan gements importants. Il s’agissait d’un véhicule à l’intérieur entièrement diffé rent. Le Mercedes a obtenu un tableau de bord redessiné, une console centrale, une climatisation, un sa lon en cuir, des sièges élégants, un système audio et enfin un toit électrique. La liste d’options supplémén taires a été considé rablement élargie. Le Geländewagen de la deuxième génération a été équipé d’un coussin gonflable et d’ABS qui n’était installé avant que dans les voitures de tourisme.
Comme la série W460 les années quatrevingts, la série 463 exigeait la moderni sation constante les années quatre-vingtdix. Chaque année le constructeur chan
geait les éléments à ceux qui étaient plus avancés et offrait des options supplémen taires. Les présenta tions de nouveaux modèles démon traient les technolo gies encore plus avan cées et les moteurs plus puissants. En 1998 le constructeur a dévoilé le modèle le G 55 AMG, un véhi cule le plus rapide, sûr et luxueux dans l’histoire de la classe G. Il était doté d’un moteur V8 de 354 ch utilisé dans les autres modèles AMG grâce auquel le véhi cule abattait le 0 à 100 km/h en 7,4 s et atteignait la vitesse maximale de 209 km/h. Il est difficile de l’imaginer, mais le G55 AMG a gardé toutes les solutions qui caractérisaient la série W463, y com pris la transmission intégrale. En 2004, le constructeur a pré senté le G 55 AMG équipé d’un moteur à compresseur dont la puissance faisait 476 ch. Le VUS effectuait le 0 à 100 km/h en 5,6 s. La nouvelle version à haute performance, le G 63 AMG, dont la puissance attei gnait 500 ch a vu le jour en 2012. Le G 63 AMG abattait le 0 à 100 km/h en 5,4 s. La série a été enrichie par la version haut de gamme le G 65 AMG à moteur V12 6 L biturbo dont la puis sance était de plus de 600 ch. Le véhicule à la configuration des essieux 6×6 est entré dans la gamme des VUS de la classe G en 2013.
La troisième géné ration est produite depuis 2018. Ce G a été dévoilé le 14 janvier 2018 au Salon d’automobiles à Détroit. Il semble que les designers aient apporté de faibles changements à la carrosserie du VUS en rendant ce dernier plus contemporain.
En fait, il s’agit d’une nouvelle carrosserie Type W464. Le VUS brutal et agressif a été transformé en véhicule luxueux et élégant qui a reçu beaucoup de détails de la berline de la classe S.
Ce G des années 2018-2019 garde son extérieur. Il a l’air cube à traits bien reconnus. Cepen dant, les designers ont réussi à combiner les nouvelles tech nologies et le style original du VUS.
Le nouveau G a des boutons rigides des portières comme le modèle précédent et
il exige de la force pour fermer la por tière. Le véhicule est équipé d’une roue de secours. Tous les autres détails de la carrosserie sont faits à la manière contempo raine. La carrosserie devient plus large de 7 cm environ, tandis que la largeur du Mercedes AMG G 63 augmente de 12 cm. En fait, les vitres et les éléments de carrosse rie ne sont pas plats, mais un peu arrondis pour atteindre leur rigidité. La grille de calandre obtient un grand logo de la marque en une étoile de trois branches et des inserts hori zontaux chromés. Au-dessus du logo se trouve une caméra avant qui est un peu inclinée vers l’avant. Cette inclination per met au conducteur de s’orienter lors du stationnement aussi bien que de contrôler la situation pendant la descente. L’optique avant de toutes les finitions du Mercedes de la classe G des années 2019-2020 est adaptative et à LED. Les phares ronds sont décorés des feux de route à LED. Et celà n’est pas la liste complète de change ments! Désormais les vitres sont collées au lieu d’être ajustées comme auparavant, le toit est soudé au laser. Si le nouveau G ressemble à la classe précédente, son inté rieur est entièrement modifié. Il ne reste que quelques boutons fonctionnels de la deuxième génération. Malgré le style brutal conservé, le salon du Mercedes de la classe G de l’année 2020 de vient plus luxueux en matière du confort et de fonctionnalité. Le système multimédia et le tableau de bord sont installés sous le même verre pro tecteur. Le panneau frontal lui-même dépend de la finition choisie. La version de base est équi pée d’indicateur de vitesse et de comptetours à aiguilles avec un écran en couleur entre eux. Le volant du nouveau VUS a beaucoup de com mun avec celui de la classe S, il a aussi trois branches dont deux sont réservées aux boutons fonction nels, y compris aux boutons tactiles.
Le tableau de bord numérique possède un écran de 12,3 pouces et affiche les cartes de navigation 3D et change la dis position des instru ments.
international
L
La libido d'une femme - tout comme celle d'un homme - va être amenée à diminuer avec les années qui passent. En clair, en vieillissant.
C'est ce qu'explique une étude publiée dans le Journal Menopose.
Au cours d'une vie, toutes les femmes seront confrontées à une fluctuation du désir sexuel. Ces hauts et ces hauts peuvent être expli qués par un change ment, tel qu'une ma ladie, une rupture ou une grossesse, mais ils peuvent aussi être déclenchés par la prise d'un nouveau médicament.
Nonobstant ces fluctuations natu relles dans le désir sexuel, la libido aura tendance à diminuer progressivement avec les années.
La baisse de la libido devient beaucoup plus courante chez les femmes à partir de la fin de la qua rantaine ou de la cinquantaine. Comme il n'y a pas de formule magique pour quantifier la libido d'une femme, il s'agit d'une tan gente générale.
L'âge à laquelle une femme remarquera une baisse de libido variera en intensité et
Chez elle comme chez lui, elle tend à diminuer avec l'âge. DR.
en périodicité. De manière générale, les symptômes d'une baisse de libido sont notés par un manque d'intérêt pour tout type d'activités sexuelles, compre nant la masturbation, et par la disparition de pensées ou de fan tasmes sexuels.
Bien que complexes, les causes de la baisse de libido chez la femme sont sou vent liées à la transi tion qui s'opère dans le corps lors de la ménopause.
Les bouffées de chaleur et la séche resse vaginale, par exemple, peuvent freiner le désir sexuel.
Ce ne sont pas toutes les femmes qui sont affectées par la
baisse de leur libido. Pour y remédier, elles peuvent avoir recours à des tech niques sexuelles qui peuvent les aider à retrouver un souffle sexuel, comme le massage tantrique ou les jeux sexuels.
Les femmes qui sont préoccupées par le manque de désir sexuel peuvent consulter un profes sionnel de la santé et ce, peu importe l'âge qu'elles ont.
Ceci dit, parfois capricieuse, la libido peut autant se détériorer chez les hommes que les femmes.
Ce manque de désir sexuel peut être d'ordre psycholo gique ou médical.
Dans tous les cas,
des solutions existent pour surmonter ce problème que vivent les couples.
La libido ne se mesure pas et elle ne se compare pas.
Pour cette raison, la meilleure façon de surmonter une baisse de libido est de se connaître, en es sayant certains trucs et astuces.
COMMENT
AUGMENTER LA LIBIDO?
1. Retrouver son pou voir de séduction.
La baisse de libido peut être liée à la confiance en soi. De petits gestes peuvent vous aider à regagner confiance en vous et ainsi, vous aider à retrouver votre pouvoir de
séduction. En pre nant soin de vous, en soignant votre apparence, en vous initiant à un nouveau sport, vous pourrez retrouver graduel lement confiance en votre pouvoir sexuel.
2. Ouvrir ses horizons. Métro, boulot, dodo... la routine peut être fatale pour la libido. Si vous cherchez à augmen ter votre libido, allez là où vous n'êtes jamais allés. Si vous souhaitez des résul tats différents, vous devez essayer des choses différentes. Vous pourriez, par exemple, essayer l'une des 11 positions de Kamasutra.
3. Séduire son partenaire. C'est en s'accordant des moments de répit, à deux, que la magie pourra reprendre. Loin du quotidien, la libido pourrait avoir ten dance à se pointer le nez.
Que ce soit un wee kend en campagne, une soirée en têteà-tête ou un aprèsmidi improvisé, il est important de s'accor der du temps.
4. Se masturber. La masturbation peut être une excellente façon d'augmenter sa libido. Non seule ment la masturbation
permet de mieux se connaître, mais elle permet aussi d'augmenter le désir sexuel. Ce moment d'intimité peut aussi permettre de vous aider à regagner confiance en vous.
5. Communiquer avec son parte naire.
Plutôt que de garder pour vous ce qui vous tracasse à pro pos de votre sexua lité, ouvrez-vous à votre partenaire. Le simple fait de partager vos inquié tudes peut vous libérer de la pression qui vous exacerbe et ainsi, susciter l'envie de reconnecter avec l'autre.
6. Éloigner le stress. Le stress du quoti dien peut affecter la libido. Submergé par les responsabilités financières, ména gères ou sociales, le couple peut en venir à s'oublier. Ensemble, il faut apprendre à laisser le stress à l'extérieur de la chambre à coucher, en commençant pour ne pas parler de ce qui vous tracasse au lit.
7. Consulter un pro fessionnel. Si la baisse de libido est d'ordre physique, un professionnel de la santé peut vous aider à retrouver votre libido.
Y aller après une chicane de couple
eu im porte les raisons qui ont mené à cette chicane de couple, l'impor tant est que celle-ci se termine... au lit!rapports sexuels vécus après un conflit dans une relation amoureuse ou intime.
Le sexe de réconci liation, aussi connu sous l'expression makeup sex en anglais, se définit comme étant des
Après un conflit, où le ton a levé légè rement, il n'est pas rare qu'un couple ait envie de se retrouver dans l'intimité pour faire l'amour. Cette habitude favo rise la réconciliation et permet ainsi au couple de passer
l'éponge sur le diffé rend.
« Lors d'une chicane, il y a toujours beau coup d'énergie qui circule dans notre corps. Respiration plus saccadée, cha leurs, rythmes car diaques accélérés sont autant de symp tômes qui peuvent se produire et qui s'apparentent gran dement à ce qu'on ressent quand on
est excités sexuelle ment», rapporte An ne-Marie Ménard, notre profession nelle en sexologie. Chez certaines per sonnes, un conflit qui surgit dans un couple peut amener la peur d'une rup ture et la sensation d'une menace qui, à leur tour, font sécréter de l'adréna line. Cette hormone permet de connec
ter, physiquement et mentalement, de façon totalement différente avec son partenaire. Si certains appré cient cette sensation dans les rapports sexuels à la suite de conflits, d'autres seront incapables de passer à l'acte en raison des émotions négatives qui sont encore trop pré sentes. L'important,
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE N°1565 | PAGE 16.
c'est de s'écouter. Notre sexologue rap pelle qu'il faut faire preuve de prudence, sans brûler d'étapes! Il faut s'assurer que le conflit est réglé avant de passer en mode réconciliation. Si vous vous dirigez trop rapidement vers le lit et que le conflit n'est pas réglé, celui-ci risque de revenir vous han ter plus tard.
1. La pieuvre. La femme est cou chée sur le dos, alors que l'homme est agenouillée devant elle. Les jambes de la femme sont dis posées en angles, de façon à pouvoir placer une cheville sur l'épaule de l'homme.
'éloge à l’amour contient des centaines de positions sexuelles. Ci-après, 11 autres positions populaires du Kamasutra qui ont le pouvoir de pimenter vos soi rées2. Le demi-pont. Il est étendu sur le dos, soulève son bas sin, de façon à former un demi-pont. Sur la pointe des pieds, elle vient se placer sur le bassin de l'homme.
3. Le flipper. Alors qu'elle est étendue sur le dos, il se place entre ses jambes. Ce dernier soulève son bassin. Elle peut soutenir le bas de son dos avec les mains.
4. La balançoire. Il est couché sur le dos, alors qu'elle se trouve en position assise sur son bas sin, entre ses jambes. Contrairement à l'an dromaque, la femme fait dos à l'homme.
5. La liane. Les deux parte naires se tiennent debout, face à face. Elle place sa che ville sur l'épaule de l'homme.
6. L'entrecroisé. Il est allongé ou assis au sol, en ayant les jambes légèrement écartées. Elle vient s'asseoir sur son bassin.
7. Le papillon. Elle est allongée sur le dos, alors que lui est agenouillé devant elle, les jambes écar tées. L'homme main tient les chevilles de sa partenaire, de façon à créer une forme en V.
9. Le 69 gagnant. Allongés au sol, les partenaires se font face de façon oppo sée.
10. Le cavalier pen du.
Il est couché sur le dos, alors qu'elle se trouve en position assise sur son bassin. Contrairement à la balançoire, elle place ses jambes à l'exté rieur de celles de l'homme. Elle place ses bras sur le torse de l'homme, de façon à créer une demilune.
11. Le dos au mur
Les deux partenaires sont debout. Lui se place au mur, alors qu'elle lui fait dos.
Joe Biden en voie de faire face à l'Impeachment
Un sondage
récent (Ras mus sen - 1er septembre 2022) a dévoilé qu'une majorité d'Améri cains, 52 %, souhaitaient voir leur président Joe Biden destitué dans le cadre de la procédure de l'Impeachment.
Le 3 novembre 2022, le président a semblé recon naître qu’il risquait d’être mis en accusation si les républicains prenaient le contrôle du Congrès lors des élections de mimandat de la semaine prochaine. Il a évoqué la possibilité d’une mise en accusation alors qu’il faisait campagne pour le représentant démocrate Mike Levin, qui se repré sente dans le 49e district du Congrès de Califor nie. Certains membres républicains du Congrès ont déjà indiqué qu’ils souhaitaient présenter des articles de mise en accusation contre le pré sident si le GOP prenait le contrôle de la Chambre et, éventuellement, du Sénat lors des midterms (élec tions de mi-mandat) du 8 novembre.
« I’m already being told if they win back the House and Senate, they’re gonna impeach me, » Biden told a crowd in San Diego. « I don’t know what the hell they’re gonna impeach me for».
Cette remarque a provo qué un rire dans le public, mais Biden a continué : «Non, je ne plaisante pas». «Récemment, ils ont dit ‘nous devrions arrêter de parler de ça jusqu’à ce que nous gagnions' », a ajouté le président. Le président faisait peut-être référence à un article paru dans le New York Times la semaine dernière, selon lequel certains républi cains voulaient «étouffer» les discussions sur une éventuelle destitution. Le chef de la minorité de la Chambre des représen tants, Kevin McCarthy, susceptible de devenir président de la Chambre si les Républicains prennent la majorité, a déclaré à Punchbowl News en octobre : « Je pense que le pays n’aime pas du tout que la destitu tion soit utilisée à des fins politiques».
Néanmoins, certains républicains ont fait pression pour que Biden soit mis en accusation et le contrôle de la Chambre pourrait accroître la pres sion sur la direction du GOP pour qu’elle vote les articles de mise en accu sation.
L’année dernière, la repré sentante républicaine
Marjorie Taylor Greene a présenté une résolution à la Chambre des repré sentants visant à mettre Biden en accusation, mais les démocrates ayant pris le contrôle de la chambre, la résolution a trouvé un soutien limité. Les répu blicains n’auraient pas besoin d’une majorité au Sénat pour mettre en accusation Biden. Une majorité simple est néces saire à la Chambre pour adopter des articles de mise en accusation, mais une majorité des deux tiers au Sénat est requise pour condamner et desti tuer un président.
Les enquêtes de desti tution potentielle pour raient porter sur les tran sactions commerciales du fils de Biden, Hunter Biden, les allégations de fraude lors de l’élection présidentielle de 2020, le retrait des États-Unis d’Afghanistan et d’autres sujets. Joe Biden n’est pas la seule personne qui risque d’être destituée.
Plus de 30 républicains de la Chambre des repré sentants ont coparrainé une résolution visant à destituer le secrétaire à la sécurité intérieure Alejan dro Mayorkas, tandis que le représentant Greene a déjà suggéré de destituer le procureur général Mer rick Garland.
«La crainte pour Biden est la mise en accusation», a déclaré Mark Shana han, professeur associé à l’Université de Surrey au Royaume-Uni et co-édi teur de The Trump Pres idency : From Campaign Trail to World Stage.
« Il y a une forte lame de fond parmi les républi cains Trumpistes pour
mettre en accusation le président autour de la lé gitimité de son élection de 2020, faisant exploser son héritage et faisant pen cher la course présiden tielle de 2024 fermement en faveur du candidat républicain», a-t-il décla ré. Si 52 % des Américains souhaitaient voir leur président destitué, c'est sans surprise que 77 % des électeurs républicains se sont déclarés en faveur de cette procédure, mais, fait marquant, un tiers des électeurs démocrates et la moitié des électeurs « indépendants » sont également en faveur de l'Impeachment de Joe Biden.
UN TAUX DE POPU LARITÉ HISTORIQUE MENT BAS
On rappelle que cette pro cédure consiste, en pre mier lieu, en une instruc tion de procès, donnant lieu à un vote de mise en accusation à la Chambre des représentants (à la majorité simple). Puis le Sénat conduit le procès en tant que tel, avec plaidoi ries de l'accusation et de la défense, les débats se terminant par un vote à la majorité des deux tiers des sénateurs sur une éventuelle condamnation. À défaut, l'accusé est acquitté.
Ce sondage sur la des titution révèle un degré certain d'animosité de la population américaine à l'encontre de Joe Biden. Tous les autres sondages concordent du reste en ce sens : 74 % des Amé ricains considérant par exemple que le pays « va dans la mauvaise direc tion » (sondage NBC
News du 21 août 2022).
L'action de Joe Biden est jugée négativement, quel que soit le sujet. Ainsi, seulement 38 % des Américains approuvent l'action de Joe Biden s'agissant des affaires étrangères, 37 % s'agis sant de l'économie (le taux était même tombé à 28 % en juillet) et 27 % seulement s'agissant de la gestion de l'immigra tion clandestine (sondage Quinnipiac du 31 août 2022). Même CNN, la chaîne «pro-Biden », est obligée de titrer : «La plupart des Américains sont mécontents avec Biden, l'économie et l'état du pays» (18 juillet 2022), le sondage commandé par CNN montrant que 60 % des sondés désap prouvent l'action du président et 70 % pensent qu'il ne s'occupe pas des problèmes les plus pres sants auxquels le pays est confronté. Ce qui n'est guère étonnant pour un président qui passe 40% de son temps dans sa maison de vacances au bord de la plage dans le Delaware...
Surtout, le taux de popu larité du président est à un plus bas historique, avec seulement 38 % à 42 % d'opinions favorables (selon les instituts de son dage), jamais aucun pré sident avant lui n'ayant connu un score aussi médiocre dans l'histoire politique récente du pays à ce stade du mandat (c'est-à-dire juste avant les élections de mi-mandat).
Les Américains sont donc en colère contre leur pré sident. Il faut reconnaître que les sujets d'insatis faction ne manquent pas.
Tout ce qu'a entrepris Joe Biden depuis janvier 2021 ayant tourné systémati quement au fiasco. Il existe une longue liste d'échecs. Le premier «raté» qui vient à l'esprit de nombreux observa teurs fut le retrait chao tique de l'armée améri caine de l'Afghanistan au cours de l'été 2021. C'est en réalité à partir de cet épisode humiliant pour les États-Unis que la popularité de Joe Biden a commencé à plonger. Déjà à l'époque, 52 % des Américains pensaient que Joe Biden aurait dû dé missionner au lendemain du désastre du retrait de l'Afghanistan (sondage Rasmussen du 31 août 2021).
Les Américains ne par donnent pas non plus à leur président d'avoir, dès le premier jour de la prise de ses fonctions, mené la guerre aux énergies fossiles (ce qui, pensentils à tort ou à raison, est à l'origine du doublement du prix de l'essence à la pompe depuis janvier 2021), d'avoir abandonné aux cartels le contrôle de la frontière avec le Mexique et de ne rien faire face à l'augmenta tion faramineuse de la criminalité dans les méga poles américaines. Le renoncement du contrôle de l'immigration clan destine. La situation à la frontière mexicaine est ca tastrophique. Jamais dans l'histoire du pays, autant d'immigrés clandestins l'auront franchie en 2021 (plus de 2 millions !) et le chiffre sera encore plus élevé en 2022. Les États frontaliers sont submer gés, la police des fron
tières ayant reçu l'ordre de ne pas intervenir.
Pour se venger, Greg Abbott, le gouverneur du Texas a décidé d'en voyer des bus remplis de clandestins vers les villes de Chicago, New York et Washington DC.
Les maires concernés (tous démocrates) n'ont manifestement pas appré cié le geste, protestant vigoureusement devant l'arrivée imprévue de ces nouveaux habitants, dénonçant « des pratiques inhumaines ».
La réponse de Greg Ab bott fut immédiate : « Le maire de New York est un hypocrite. Il se plaint de l'arrivée de quelques centaines de migrants. Si Monsieur le Maire veut une solution à cette crise humanitaire, il devrait cesser de se plaindre et appeler le président Biden pour qu'il prenne immé diatement toute action nécessaire pour sécuriser la frontière ».
Mark Levin, essayiste républicain en vogue, résume en ces termes l'ac tion (ou plutôt l'inaction) de Joe Biden en matière de lutte contre l'immigra tion clandestine: «L'article 2-5 de notre Constitution impose au président de s'assurer de l'application des lois. Le président n'a pas le choix s'agissant des lois qu'il veut voir appliquer ou non, qu'il les aime ou pas. Il est l'exécu tif, il ne rédige pas les lois. Son gouvernement est le plus radical de l'histoire de notre pays. Il réécrit le droit de l'immigration, il ignore ou plus précisé ment il suspend les lois existantes. Ce sont des infractions sanctionnées par l'Impeachment. Ce gouvernement est en train de détruire avec fierté la souveraineté américaine» (interview TV du 20 avril 2022).
Criminalité en hausse. Le 28 juillet dernier, le magazine Time titrait: «La criminalité aux ÉtatsUnis est toujours très largement supérieure à ce qu'elle était avant la crise du Covid». Il est vrai que les statistiques sont sans appel. En 2021, le nombre d'homicides dans les grandes villes américaines était 44 % plus élevé qu'en 2019.
À Chicago et à New York City, le nombre de crimes commis avec violence («violent crimes») a aug menté respectivement de 35 % et de 40 % au cours des cinq premiers mois de l'année 2022 par rapport aux cinq premiers mois de l'année 2021.
Derniers incidents en date dont les médias ont dai gné parler, le 7 septembre, Ezekiel Kelly, 19 ans, déjà condamné pour tentative
Reste au GOP la Chambre haute
élevés...» (16 juin 2022).
de meurtre mais placé en liberté probatoire (au bout de 11 mois alors qu'il a été condamné à trois ans de prison), abat quatre personnes et en blesse grièvement trois autres dans les rues de Memphis, sans raison apparente, créant un climat de ter reur totale dans la ville. Le 8 septembre dernier, une jeune femme de 27 ans est décapitée dans la rue en plein jour à San Carlos, près de San Francisco par Jose Solano, immigré clan destin multirécidiviste condamné, entre autres, pour viol d'enfant mineur.
Le maire de Memphis et le père de la victime de San Carlos ont tous deux dénoncé vigoureusement les réformes judiciaires laxistes récemment mises en œuvre.
Inflation et dette publique incontrôlées, économie en récession, bourse en berne... Les Américains constatent également que depuis que Joe Biden est devenu leur président :
1. l'inflation est passée de 1,4 % (janvier 2021) à 8,3 % aujourd'hui (taux actua lisé sur la période août 2021 / août 2022, ce qui correspond à une infla tion de 13,2 % en cumulé depuis janvier 2021), le taux le plus élevé depuis 40 ans, détruisant le pou voir d'achat des classes moyennes et élargissant encore plus le fossé entre les plus pauvres et les plus riches;
2. la dette publique a augmenté de 2,2 trillions de $US depuis janvier 2021, ayant dépassé le seuil des 30 trillions en février 2022 - on rappel lera que la dette fédérale n'était que de 5 trillions lorsque George Bush devint président en 2000, ce qui correspond à une augmentation de 500% en 22 ans, Joe Biden poursuivant - en l'accélé rant - la folle politique de dépenses publiques finan cées par de la dette de ses prédécesseurs ; 3. le pays est en réces sion économique depuis le mois de janvier 2022 (contraction du PIB de 1,6 % au premier trimestre et de 0,6 % au deuxième trimestre) ;
4. les principaux indices de la bourse de NY sont en chute libre, avec - 15 %, - 26,5 % et - 17,5 % res pectivement pour le Dow Jones Industrials, le Nas daq Composite et le S&P 500 depuis le 1er janvier 2022.
Mais que les Américains se rassurent, d'après Ka rine Jean-Pierre, la porteparole du gouvernement: «Le plan économique du président fonctionne» (2 juin); «l'économie est à un plus haut historique» (7 juin); parlant même «d'un boom économique» (13 juin); précisant «si le président n'avait pas pris les actions qu'il a prises au cours des derniers mois, les prix à la consomma tion seraient encore plus
Joe Biden joue la carte de la division et de la diversion. Face à ce bilan peu flatteur, depuis son adresse à la nation pro noncée à Philadelphie le 1er septembre dernier (dans un décorum dicta torial étrange devant le Independence Hall), Joe Biden ne cesse de marte ler que les électeurs Répu blicains - en tout cas ceux qui soutiennent Donald Trump, c'est-à-dire, selon les derniers sondages, 90 % à 95 % d'entre euxsont des «semi-fascistes» qui mettent en danger la démocratie américaine.
«DANGEREUSE RHÉTORIQUE».
«La philosophie extrême de MAGA (ndlr: Make America Great Again) est comme du semi-fas cisme. Les Républicains MAGA ne respectent pas la Constitution. Ils jettent de l'huile sur le feu de la violence politique, ce qui menace nos libertés publiques, la recherche de la justice, l'État de droit et l'âme de notre pays. Donald Trump et les Républicains partisans du mouvement MAGA représentent un extré misme qui remet en cause les fondations de notre République», a-t-il décla ré solennellement. On comprend donc de cette allocution que les deux tiers de la popula tion américaine qui ne soutiennent pas la poli tique désastreuse de Joe Biden constituent un dan ger pour la démocratie. Kevin McCarthy, le chef de l'opposition républi caine à la Chambre des représentants, répondit : «Joe Biden devrait présen ter ses excuses pour avoir traité des dizaines de millions d'Américains de fascistes. Ce sont les Dé mocrates qui détruisent la démocratie américaine sous nos yeux». 57 % des Américains (dont 63% d'électeurs indépendants) ont d'ailleurs jugé que le discours de Joe Biden constituait «une dange reuse rhétorique» et avait «pour dessein d'inciter au conflit entre Américains» (sondage Trafalgar Group du 2 au 5 septembre)
Un président élu dans un contexte de forts soup çons de fraude électorale. Le 46e président des États-Unis - qui a été élu dans un contexte de forts soupçons de fraude élec torale - ne trouve donc rien de mieux à faire, à deux mois des élections de mi-mandat, que d'in sulter les 74,2 millions d'électeurs qui ont voté pour Donald Trump le 3 novembre 2020.
On rappellera à ce titre qu'en novembre 2020, Donald Trump a obtenu 11,3 millions de voix de plus qu'en novembre 2016, ce qu'aucun pré sident sortant se repré sentant à l'élection prési dentielle n'a réussi à faire avant lui. Barack Obama par exemple a été réélu en
2012 avec 3,6 millions de voix de moins qu'en 2008 (et 8,3 millions de voix de moins que Trump en 2020). Joe Biden est-il un dictateur illuminé ? De nombreux observateurs constatent qu'en réalité, Joe Biden se comporte bien plus en dictateur que ses opposants répu blicains. Diverses actions entreprises par le pré sident, son gouvernement et sa majorité au Congrès depuis leur entrée en fonctions en janvier 2021 sèment le doute. On citera notamment :
1. La Maison-Blanche organise la censure de l'information de concert avec les médias sociaux, notamment concernant la fraude électorale de 2020, l'épidémie du Covid et le trafic d'influence de Hunter Biden ; un juge fédéral vient d'ailleurs d'ordonner la publication de toutes les communi cations entre la MaisonBlanche et les Big Tech 2. Le ministère de la Justice place les parents d'élèves qui contestent les programmes scolaires woke au même niveau que des terroristes (mises sur écoute, surveillance, arrestations...)
3. Joe Biden ordonne le li cenciement des employés fédéraux qui refusent de se faire vacciner contre le Covid (services postaux, armée, hôpitaux...) et tente de rendre obliga toire la vaccination des salariés du secteur privé (ordonnance invalidée par la Cour Suprême en janvier 2022)
4. L'enquête sur le trafic d'influence de Hunter Biden est enterrée (plu sieurs lanceurs d'alerte du FBI ont récemment contacté des sénateurs Républicains pour leur dévoiler les détails du « sabotage » de l'enquête)
5. Une véritable chasse aux sorcières est en cours depuis un an et demi en lien avec les événe ments du 6 janvier 2021 (poursuites judiciaires, perquisitions, isolement carcéral...)
6. Les Démocrates au Congrès tentent d'aug menter le nombre de juges à la Cour suprême pour renverser l'actuelle majorité de juges répu blicains ; ils tentent éga lement d'institutionna liser la fraude électorale de 2020 en instaurant à l'échelle de la nation le vote par correspondance universel assorti de l'absence de contrôle de l'identité des électeurs
7. Le budget de l'IRS est augmenté de 80 milliards de dollars, se traduisant par le recrutement de 87 000 nouveaux agents (!) - la loi « de réduction de l'inflation » récemment adoptée par le Congrès (sic) prévoit d'ailleurs une augmentation des recettes fiscales à hauteur de 124 milliards de dollars grâce aux nouveaux redresse ments
8. La résidence de Donald Trump en Floride est
perquisitionnée le 8 août dernier, sur des fonde ments juridiques plus que douteux - à tel point que le 6 septembre dernier, un juge fédéral ordonne au ministère de la Justice d'interrompre l'analyse des documents saisis 9. En parallèle, une cin quantaine de personna lités proches de Donald Trump (dont Rudy Giuliani, Joe DiGenova, Sidney Powell, Steven Miller, Steve Bannon, Mike Lindell...) ont tout récemment fait l'objet de poursuites, de perquisi tions, de citations à com paraître et d'arrestations. On leur reproche, semblet-il, d'avoir contesté les résultats des élections présidentielles de no vembre 2020, c'est-à-dire d'avoir dénoncé la fraude électorale. « Il s'agit d'une purge politique, ce n'est pas une théorie complo tiste, c'est bien réel. Biden s'est engagé dans du totalitarisme classique », réagit le journaliste Tuc ker Carlson sur Fox News (12 septembre 2022).
La perquisition du domi cile de Donald Trump en Floride. Jamais dans l'histoire du pays le pou voir en place a ordonné la perquisition du domicile d'un ancien président.
Le prétexte utilisé : après de nombreux échanges depuis des mois entre le département des archives nationales et Donald Trump, ce dernier serait toujours en possession de documents confidentiels que les archives natio nales veulent récupérer.
Le ministère de la Justice a donc obtenu de la part du juge un mandat de perquisition autorisant le FBI à collecter absolument tout ce qu'ils trouveront dans la résidence de Trump. Et l'on sait désor mais que les agents du FBI ont notamment saisi les déclarations fiscales de Trump, sa compta bilité, ses informations médicales, son passeport, les correspondances confidentielles avec ses avocats... Il apparait par ailleurs que Joe Biden a menti lorsqu'il a déclaré le 24 août qu'il n'était pas impliqué dans cette pro cédure judiciaire et qu'il n'était même pas informé de cette perquisition. Le juge fédéral a en effet révélé dans sa décision du 6 septembre que les archives nationales ont reçu l'ordre de Joe Biden de transmettre au FBI les éventuels documents récupérés.
Dick Morris, ancien conseiller de Bill Clinton, livre l'analyse suivante de la situation : « Je ne pense pas que Donald Trump ait emporté avec lui ces documents de la Maison-Blanche parce qu'il craignait que le FBI ne les analyse et les utilise pour le mettre en examen. Je pense qu'il les a emportés pour les exploiter contre le FBI pour pouvoir mettre en examen le FBI. Je pense
qu'il a pris ces docu ments parce qu'il voulait découvrir les détails des opérations d'espionnage de sa campagne électo rale par le FBI, des faux utilisés, voire fabriqués par le FBI pour obtenir les autorisations du juge de la mise sur écoute de son équipe (Ndlr: les fameux FISA warrants émis par le juge entre octobre 2016 et juin 2017 sur la base de fausses informations produites par le FBI), et la collusion entre le FBI, la campagne d'Hillary Clinton et les principaux médias pour alimenter la théorie complotiste de collusion russe » (Ndlr: la soi-disant collusion entre Trump et Poutine selon laquelle la Russie aurait interféré dans les élections de 2016, théo rie complotiste qui a permis aux Démocrates de contester pendant quatre ans les résultats de l'élection présidentielle de novembre 2016). Je pense que le FBI a saisi ces documents par réflexe de self-défense pour que Trump ne puisse pas les rendre publics et ainsi ré véler le rôle du FBI dans ces scandales », (inter view TV du 10 septembre 2022).
Les Républicains sont prêts à mettre en œuvre la procédure de l'Impeach ment contre Joe Biden. Ils ont du mal à cacher leur impatience. S'ils emportent la majorité au Congrès, ils lanceront as surément une procédure en destitution contre le président Joe Biden. Les actes d'accusation (articles of Impeachment) sont déjà rédigés, Joe Biden sera bel et bien accusé par la nouvelle législa ture d'avoir commis une infraction grave (« high crime »), visant en parti culier la haute trahison, qu'il s'agisse de sa gestion de la crise du Covid, de l'ouverture de la fron tière avec le Mexique, du retrait des troupes en Afghanistan ou des soup çons de trafic d'influence lorsqu'il était le vice-pré sident de Barack Obama. « J'ai de façon constante dit que le président Biden devrait être destitué pour avoir intentionnellement ouvert notre frontière sud, ce qui met en danger la sécurité des Américains », a ainsi déclaré le repré sentant de la Virginie Bob Good.
La représentante de Géorgie, Marjorie Taylor Green, est en pointe sur le sujet. Son attaché de presse précise : «Marjo rie pense que Joe Biden aurait dû être destitué dès le premier jour de sa prise de fonctions, donc bien évidemment, elle souhaite que cela arrive le plus tôt possible». Marjorie Taylor Green a d'ailleurs commenté avec humour la publication du son dage de Rasmussen sur la destitution de Biden en écrivant sur Twitter : « 10% for the big guy (Ndlr: en référence aux 10 % des
fonds reversés par Hunter Biden à son père), bor der invasion, arming the Taliban ». Qui plus est, les Républicains comptent également destituer la vice-présidente Kamala Harris (à propos de son inaction sur l'immigra tion clandestine, alors qu'elle a été officiellement chargée du dossier par Biden) ainsi que plusieurs ministres du gouverne ment, à commencer par Mayorkas, le ministre de l'Intérieur et Garland, le Garde des Sceaux.
«Mayorkas et Garland ont de façon intentionnelle rendu notre pays moins sûr, ils ont politisé leurs ministères et violé l'État de droit. Ils ont égale ment ordonné à leurs subalternes de ne pas respecter nos lois. C'est inacceptable. J'espère bien que l'année prochaine, la Chambre va adopter mon acte d'accusation contre Mayorkas», renchérit Andy Biggs, le représen tant de l'Arizona.
Mais, pour ce faire, les Républicains devraient emporter, aux midterms, la majorité dans les deux chambres du Congrès. Un changement de majo rité que tous les son dages annonçaient très probable à la Chambre des représentants. Un changement de majorité annoncé «possible» au Sénat. Seulement les 1/3 des 100 sièges de séna teurs étaient en jeu (34 sièges pour être précis).
Les Républicains étaient certains de l'emporter dans les États suivants, traditionnellement classés à droite : Alabama, Alas ka, Arkansas, Caroline du Sud, Dakota du Nord et du Sud, Idaho, Indiana, Iowa, Kansas, Kentucky, Louisiane, Missouri, New Hampshire, Oklahoma et Utah. De leur côté, les Démocrates étaient cer tains en Californie, dans le Connecticut, à Hawaï, dans l'Illinois, dans le Ma ryland, à New York, dans l'Oregon, dans le Vermont et dans l'État de Washing ton. Mais les Républicains pouvaient-ils remporter les sièges dans les swing states suivants ? Arizona, Caroline du Nord, Colo rado, Floride, Géorgie, Nevada, New Hampshire, Ohio, Pennsylvanie et Wisconsin ? Il leur aurait suffit d'emporter deux de ces États pour obtenir la majorité au Sénat.
On s'attendait que les Démocrates conservent le Colorado et le New Hampshire. Et que les Républicains confirment leurs récentes percées en Floride et dans le Wisconsin voire créer la surprise en Arizona, en Géorgie, dans le Nevada et en Pennsylvanie. Au total, les Républicains pouvaient obtenir une majorité de 52 à 54 sièges au Sénat.
Aux midterms, les démocrates limitent la casse
Jusqu’au bout, démocrates et républicains se sont battus à coups de milliards de $US.
Alors que les Améri cains se rendaient mardi 8 novembre aux urnes pour les midterms, ces élections entrent d’ores et déjà dans l’histoire. Au total, plus de 16,7 milliards de $US auront été dépensés aux niveaux fédéral et local. Un re cord d’après tous les ex perts. Alors qu'une vague républicaine était annon cée lors de ces midterms (élections de mi-mandat) tout aussi décisives pour l'avenir politique de Joe Biden que celui de son rival Donald Trump, les démocrates semblent avoir limité la casse.
Les relations entre Mos cou et Washington reste ront « mauvaises » quels que soient les résultats des élections de mi-man dat aux États-Unis, a souligné mercredi la pré sidence russe, en pleine crise liée à l'offensive russe en Ukraine.
« Ces élections, dans le fond, ne peuvent rien changer. Nos relations sont mauvaises pour le moment et le resteront », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Pes kov, cité par les agences de presse russes. « Ces élections sont impor tantes, mais d'un autre côté, je pense ne pas me tromper en disant qu'il ne faut pas trop surestimer leur importance pour l'avenir de nos relations bilatérales à court et moyen terme », a-t-il ajouté. Quand les résultats de ces élections ont commencé à tomber, les tendances annoncées par les der niers sondages ont semblé se confirmer, dessinant une courte majorité répu blicaine à la Chambre des représentants et une com position du Sénat encore incertaine.
Alors que les résultats des midterms étaient encore incertains, Pascal Boni face, directeur de l'institut français IRIS, a estimé que Joe Biden « peut être soulagé ».
Plus d'une centaine de candidats républicains qui ne reconnaissent pas la défaite de l’ancien pré sident Donald Trump à la présidentielle en 2020 ont été élus, selon les projec tions des médias améri cains. « On lui annonçait une défaite monumentale, il limite les dégâts », a assuré Pascal Boniface. Les républicains vont reprendre le contrôle de la Chambre des représen tants a affirmé mercredi le ténor républicain Kevin McCarthy. « Il est clair que nous allons reprendre
la Chambre », a assuré l'élu lors d'un discours au milieu d'une soirée électo rale tendue, marquée par un laborieux dépouille ment des suffrages.
Donald Trump soutenait de nombreux candidats républicains dont l'élec tion ne sera qu'une for malité, lui permettant d'accroître son influence sur le Grand Old Party et au Congrès.
« TRUMP POUR TOUJOURS ». Au Congrès, quatre can didats républicains sor tants sur cinq sont soute nus par Trump. C'est un tweet au jourd'hui disparu. Dans ce message, publié en juin 2019, point de texte mais une simple vidéo qui montre des pancartes électorales soutenant Donald Trump en 2024, 2028 et 2032, jusqu'à une hypothétique campagne en... 2064. À la fin, inscrit en lettres capitales, le mot d'ordre semble assez clair: « TRUMP 4EVA ». Tra duction : « Trump pour toujours ».
Si la Constitution l'empê chera de rester président jusqu'à une telle date, rien ne lui interdit en revanche de briguer un second mandat et dernier lors de la prochaine élection pré sidentielle, en novembre 2024, et de prendre ainsi sa revanche sur l'homme qui l'a fait chuter, l'actuel locataire de la MaisonBlanche, Joe Biden.
En cas de victoire, le mil liardaire rentrerait dans l'histoire américaine, en devenant le second pré sident à effectuer deux
mandats non-consécutifs. Mais avant cela, l'ancien chef de l'État a coché une autre échéance, plus proche : les élections de mi-mandat.
Si le parti républicain était en passe de rempor ter la Chambre des repré sentants, la vague rouge annoncée n'a pas eu lieu notamment au Sénat, où la bataille reste très ser rée, souligne l'historien André Kaspi. «Que les républicains l'emportent à la Chambre ne serait pas une grosse surprise. La surprise serait qu'ils n'aient pas eu la majorité, explique-t-il.
Pour ce spécialiste re connu des États-Unis, ces élections sont «en grande partie» la victoire de Trump, «mais c'est aussi la défaite de Biden».
«C'est une sorte de désa veu prononcé à l'encontre de la politique présiden tielle».
«Pendant deux ans, il devrait donc y avoir une sorte de bataille entre la Chambre et la MaisonBlanche : l'administration Biden essayera de faire passer des projets, la Chambre acceptera ou n'acceptera pas, suivant l'intérêt que ces projets pourront avoir pour les républicains».
Selon les projections de CNN, le « Grand Old Party », GOP, dispose actuellement de 198 sièges contre 178 pour les démocrates. La majorité est à 218.
Les résultats sont en revanche bien plus serrés au Sénat : républicains comme démocrates dispo saient de 48 sièges, alors
qu’il en reste à pourvoir. Trois États cruciaux res taient notamment encore en jeu : la Pennsylvanie, le Nevada et la Géorgie. Dans ce dernier, les résul tats pourraient devoir attendre, puisqu’il faut qu’un candidat obtienne plus de 50% des voix pour être élu. Chez les gouverneurs, 24 républicains ont été élus dont Ron DeSantis, lar gement réélu en Floride, pressenti pour se pré senter à l’élection prési dentielle, et Sarah Huc kabee Sanders, ancienne porte-parole de la Maison Blanche sous Donald Trump, première femme gouverneure de l’Arkan sas. 16 démocrates ont été élus ou réélus, notam ment dans l’État de New York avec Kathy Hochul et en Pennsylvanie avec Josh Shapiro. «Nous n'avons pas seu lement gagné la réélec tion, nous avons redéfini la carte politique», s'est réjoui le républicain Ron DeSantis, réélu mardi gouverneur de Floride avec une avance très confortable. «Pour moi, le combat ne fait que commencer», a ajouté celui à qui l'on prête des ambitions présidentielles, qu'il n'a pour l'heure pas confirmées. Étoile mon tante de la droite dure, ce quadragénaire s'est imposé sans surprise ni difficulté face à l'ex-gou verneur Charlie Crist, un ancien républicain qui avait changé de parti. Les républicains ont remporté mardi une autre victoire dans cet État clé, le sénateur Marco Rubio
conservant son siège. La Floride semble ainsi confirmer son ancrage républicain, une mau vaise nouvelle pour les démocrates à l'approche de l'élection de 2024. Ron DeSantis, encore peu connu du grand public il y a quelques années, est devenu l'un des poids lourds du parti républi cain.
Donald Trump avait donné un important coup de pouce dans la course au siège de gouverneur de DeSantis en 2018, en lui apportant son soutien. Mais depuis la rivalité entre les deux républi cains s’est installée. Le week-end dernier, tous deux ont fait campagne en Floride, mais ont pris soin de s'éviter en parti cipant à des événements distincts. Si Ron DeSantis choisissait de se lancer dans la course à l'investi ture, «je pense qu'il ferait une erreur», a d'ailleurs déclaré lundi Donald Trump. «Je pense que la base ne l'apprécierait pas. Je ne pense pas que ce serait bon pour le parti», a-t-il jugé.
Au Texas, le gouverneur Greg Abbott a remporté un troisième mandat de gouverneur face au démocrate Beto O'Rourke. Abbott avait été attaqué sur sa réponse à la fusil lade de l'école d'Uvalde, au cours de laquelle de nombreux enfants avaient été tués, l'interdiction de l'avortement par l'État ou encore la panne du réseau électrique du Texas lors des tempêtes de l'hiver dernier, au cours de laquelle de nombreux
habitants étaient décédés. Dans l’Ohio, le républi cain J.D. Vance, adoubé par l'ex-président Donald Trump, a été élu sénateur. Une première déception de taille pour le président démocrate Joe Biden lors des élections cruciales de mi-mandat. Cet ancien militaire, auteur d'un livre à succès sur la classe moyenne blanche, rem porte ainsi un siège laissé vacant par un républicain face au démocrate Tim Ryan, selon les chaînes ABC et NBC. Nouveau venu en politique, J.D. Vance, 37 ans, s'était fait un nom en publiant en 2016 «Hillbilly Elegy», récit à succès de son enfance modeste et chao tique dans une ville ou vrière de l'Ohio, devenue symbole du déclassement de l'Amérique blanche. Devenu investisseur financier en Californie, il s'est lancé en politique l'an passé avant de rem porter la primaire de son parti en se rapprochant fortement de Donald Trump. «J.D. veut telle ment mon soutien qu'il me fait de la lèche», avait raillé le milliardaire lors de l'un de ses meetings en septembre. Le républicain Chuck Grassley, âgé de 89 ans et sénateur de l'Iowa depuis 1981, a remporté un huitième mandat, selon les chaînes NBC et CBS. Il faisait face à sa course la plus serrée en 42 ans, contre le démocrate et ancien militaire de haut rang Michael Franken.
Chuck Grassley aura 95 ans à la fin de son pro chain mandat.
avec AGENCES nNouveau revers pour le Kremlin
Le ministre russe de la Défense a ordonné, mercredi 9 novembre, le retrait des forces russes de la rive droite du
fleuve Dniepr dans la région ukrainienne de Kherson, qui inclut la capitale régionale du même nom, cible d'une vaste contre-offensive ukrainienne. «Procédez au retrait des sol dats», a dit à la télévision Sergueï Choïgou, après une proposition en ce sens du com mandant des opérations russes en Ukraine, le général Sergueï Sourovikine, qui a reconnu qu'il s'agissait d'une décision «pas du tout facile» à prendre. «Les manoeuvres (de retrait) des soldats vont commencer très rapidement», a assuré le général. «Nous ne voyons aucun signe que la Russie quitte Kherson sans combattre. Une partie des (troupes) russes est maintenue dans la ville», a démenti, dans la foulée, un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podo liak, fustigeant «des décla rations télévisées mises en scène» de Moscou. Ce retrait constituerait un nouveau revers cinglant pour le Krem lin, Kherson ayant constitué la principale prise russe, après la conquête de la ville dans les premiers jours de l'offensive contre l'Ukraine. Il s'agit de la seule capitale régionale dont Moscou a pu revendiquer la conquête.
Autre signe de la situation chaotique à Kherson, un haut responsable de l'occupation russe, Kirill Stremooussov, est mort mercredi, selon les auto rités locales dans un accident de la route. KirillStremooussov était l'un des plus ardents par tisans de l'annexion de Kher son par Moscou, et sa mort intervient après que plusieurs figures de l'occupation russe ont connu une fin violente à travers l'Ukraine.
Ces derniers jours, il s'expri mait régulièrement sur les im portantes évacuations en cours dans la région de Kherson, face à l'avancée des troupes ukrainiennes qui y mènent une contre-offensive depuis des semaines. «Il travaillait sans arme. Il travaillait avec ses mots et sa capacité à s'expri mer», a salué Vladimir Saldo, précisant que Stremooussov était père de cinq enfants. C'est une énorme tragédie, une perte irréparable», a également réagi sur Telegram Sergueï Aksionov, chef de l'occupation
VLADIMIR POUTINE N'IRA PAS AU G20.Quant à l'Iran, le pays s'est dit prêt à agir pour mettre fin à la guerre en Ukraine, a déclaré mercredi le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale Ali Shamkhani en recevant à Téhéran son homo logue russe Nikolaï Patrou chev. «L'Iran soutient toute initiative conduisant à un ces sez-le-feu et à une paix entre
la Russie et l'Ukraine basée sur le dialogue, et il est prêt à jouer un rôle pour mettre fin à la guerre», a dit le responsable iranien, cité par l'agence de presse officielle Irna. Sa décla ration intervient alors que Kiev et ses alliés occidentaux ac cusent la Russie d'utiliser des drones de fabrication iranienne dans la guerre en Ukraine. L'Iran a dit la semaine der nière avoir fourni des drones à Moscou avant l'invasion russe de l'Ukraine fin février, précisant être prêt à examiner toute preuve d'un recours aux
drones iraniens dans le conflit.
Par ailleurs, l'ambassade russe en Indonésie a déclaré que le président Vladimir Poutine ne se rendra pas au sommet du G20 à Bali, prévu les 15 et 16 novembre.
« Je peux confirmer que (le ministre des Affaires étran gères) Sergueï Lavrov va diri ger la délégation russe au G20.
Le programme du président Poutine est encore en cours d'élaboration, il pourrait par ticiper virtuellement », a indi qué Yulia Tomskaya, cheffe du protocole de l'ambassade de
Les midterms s'invitent à la Cop 27
Les résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis d'Amérique ont été très scrutés en Égypte à Sharm El-Sheik où se tient la COP27. Les États-Unis restent le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre après la Chine. Après son élection, Joe Biden avait affiché sa volonté de faire de la lutte contre le chan gement climatique une priori té. En août, le Sénat américain à majorité démocrate adoptait un plan de 370 milliards de $US pour le climat, le plus grand investissement jamais
vu aux États-Unis dans la lutte contre le changement climatique. Mais même si les républicains remportent ces élections de mi-mandat, sur le plan intérieur, cela n’inquiète pas Frances Colon, ancienne conseillère scientifique et en vironnementale sous l’admi nistration Obama et actuelle ment membre d’un think tank démocrate. En tout cas en ce qui concerne la politique inté rieure des États-Unis. « Parmi les nouveaux élus, il y a de grands défenseurs du climat, et même si les répu blicains gagnent au final, ils ne pourront pas revenir sur la loi climat. Ils pourront sim plement ralentir et contrarier
l’administration Biden sur certains points».
Sur le plan international par contre, une victoire des répu blicains déjà actée est plus problématique selon elle. Joe Biden avait promis plus de onze milliards de $US d’aide aux pays en dévelop pement pour lutter contre le changement climatique, mais pour l’instant seule ment un milliard a été validé par le Congrès. « C’est très important que les démocrates s’activent ces prochaines semaines. Ils ont jusqu’à décembre, avant l’entrée en fonction du nouveau Congrès pour mettre l’argent promis sur la table».
Russie en Indonésie. Une autre source proche de l'organisa tion du sommet a indiqué que la participation du président russe était « très improbable » et qu'il devait être remplacé par son ministre des Affaires étrangères.
Une annonce intervient après plusieurs mois d'incertitudes sur la participation de Vladi mir Poutine au sommet des chefs d'État et de gouverne ment du G20. L'Indonésie a subi de fortes pressions de la part des Occidentaux pour exclure la Russie du sommet en réaction à la guerre en Ukraine, mais elle a résisté en arguant que le pays hôte du sommet devait rester neutre.
Le président ukrainien Volo dymyr Zelensky, dont le pays ne fait pas partie du G20, a été invité par l'Indonésie et pour rait participer virtuellement. avec
AGENCES n