Fatshi
Les services publics en transmutation des esprits Cette révélation des années Fatshi
Il y a trois ans, personne ne le connaissait au Congo et à l’étranger. Comme on dit, aucune image de lui n’existait, ne circulait nulle part sur la Toile. Aucun texte de presse ne lui avait jamais été consacré, ni aucun texte n'avait pu faire allusion à sa personne. Pas la moindre référence nulle part. Jules Alingete Key fut un homme sans histoire.
DES FINANCES PUBLIQUES CONGOLAISES.
Depuis, l'Histoire est autre. Certes, le Zaïre de Mobutu connut un Léon Kengo wa Dondo, un PGR qui sema la terreur dans le pays, jeta en prison un artiste-musicien célèbre, François Lwambo Makiadi dit Franco, accusé d'avoir joué «une chanson obscène». Mais, jamais ce Procureur Général de la République devenu plus tard trois fois Premier ministre, puis président de la Chambre basse avant de quitter la politique, n'avait atteint le toit de la reconnaissance où se trouve aujourd'hui juché Jules Alingete Key. Jamais un Haut fonctionnaire de l'État congolais n’avait autant fait parler de lui, au pays et à l'étranger, comme cet Inspecteur Général des Finances-Chef de Service.
Il a fallu qu’en mars 2019, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo tout juste proclamé et investi à la tête du pays le reçoive en interview d’embauche, amené par un ami à la Cité de l’Union Africaine, et, soucieux d’en savoir plus sur le « système de coulage des recettes publiques » qui faisait perdre jusqu’à 10 milliards de $US au Trésor public, tente le jeu en faisant revenir cet homme à ses premières amours, pour que ce ressortissant du Grand Bandundu se dévoile en superman, en super gendarme, des Finances publiques.
Il avait déjà des références solides. Sciences Éco, condisciple à l’Université de Kinshasa de « l’homme du leadership », l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon qu’il dit «connaître par-
faitement» ; coordonnateur de cabinet à la ville de Kinshasa sous Théophile Mbemba Fundu di Luyindu comme sous Christophe Muzungu Kabemba aujourd’hui ambassadeur à Brazzaville ; commissaire aux Comptes à la société de production et de distribution d’eau Régideso ; conseiller Climat des affaires à la Primature sous deux premiers ministres ; l'un des tout premiers directeurs de la DGRK, la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Directeur de cabinet adjoint de la ministre de l’Économie Acacias Bandubola Mbongo ; et, surtout, l’IGF.
Déjà !
Bref, quand on parle Finances et Économie, Jules Alingete Key n’affiche aucun complexe. Il décline thèses et antithèses comme une machine à écrire ; il maîtrise le sujet à la perfection. L’IGF, l’Inspection Générale des Finances, il connaît. Il y avait fait ses premières armes.
Il y est recruté le 7 janvier l’année d’après sa licence en Économie obtenue en 1988. Sa cote à ce concours en dit déjà long : il est le sixième nom cité sur une liste de cinquante recrues quand une foule de candidats frappe aux portes ; promu inspecteur principal en 2010 et, dix ans plus tard, en 2020, il est Inspecteur Général des Finances.
Lorsque dans le passé, un homme a connu et expérimenté un service et qu’il y retourne quelques années plus tard à une fonction supérieure, la réaction a toujours été positive: il est celui qui en connaît les failles ; il est celui dont la tâche est de trouver les solutions, de régler le problème...
C’est là, sans nul doute, qu’il faut trouver l’explication de l’explosion - mieux, de la révélation des années Tshisekedi dit Fatshi, par des Combattants du parti présidentiel - d’un Grand Service de l’État congolais aujourd’hui en pleine transmutation.
Comment faire des avancées dans la traque et dans la filature des chemins de coulage et de pillage des richesses du pays ? Comment avec efficacité travailler à ramener au Compte Général du Trésor Public le plus de ressources possible afin que le pays mène des
L'IGF sous Jules Alingete Key en pleine transmutation
Sous Alingete et l'accompagnement du Chef de l'État, l'IGF monte en puissance en moyens de travail. Elle va se doter d'un immeuble de plusieurs étages. DR.
bonnes politiques (relance économique, reconstruction des infrastructures économiques, sociales, eau, électricité, santé, etc.) afin que l’image du pays se redresse quand les cinq ans de mandat de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo c’est certes beaucoup et, en même temps, peu? Comment faire pour que ce qui n’a pu être fait hier, le soit aujourd’hui, sans attendre, alors que le mandat de cinq ans court imperturbablement à sa fin et qu'il y a un bilan à dresser ?
Le diagnostic de Alingete est clair comme l’eau de roche. «Si nous ne prenons pas garde aujourd’hui et maintenant, dans dix ans au plus tard, l’IGF n’existera plus. Ce service disparaîtra à coup sûr des radars».
Si, sur papier, l’ordonnance de Mobutu n°87-323 datée du 15 septembre 1987 portant création de l’Inspection Générale des Finances, seul texte en vigueur, jamais revu depuis, l’a été pour fonctionner avec 200 inspecteurs des Finances, en 2019 quand Alingete prend le pouvoir à l’IGF, le 7 juillet, ce service ne dispose pas de 70 inspecteurs, la majorité d’entre eux ayant choisi d’aller voir ailleurs ou se trouve en détachement plus motivant.
L’urgence consiste à travailler pour faire ressusciter un service autrefois corps de l’élite financière du pays, en lui redonnant ses lettres de noblesse d’antan. Mission reçue par Alingete du Président de la République.
D’où l'appel à candidatures
lancé, sans attendre, le 22 juillet 2020, dans les deux semaines suivant sa prise de fonctions : un concours de recrutement des jeunes inspecteurs des Finances. Le Gendarme veut rajeunir ce service, renforcer ses «forces spéciales de l’IGF » comme il nomme ses brigades en charge d’œuvrer en faveur de la restauration de la bonne gouvernance attendue des gestionnaires des finances et biens publics.
Cette première épreuve se déroule du 10 au 20 août 2020. Depuis, il y en a eu d’autres.
LE SYMBOLE DE LA LUTTE CONTRE LES DÉTOURNEURS.
Les résultats n’attendent pas. Les premières prises tombent. Elles détonnent.
Premier dossier : fonds Covid-19. Sur 6 millions de $US mobilisés par le Gouvernement, 2 millions de $US manquent à l’appel. Soit 30% du financement total ont pris une destination inconnue.
Un ministre suspecté et pas n'importe lequel, le ministre de la Santé, Eteni Longondo, un membre du parti présidentiel à l'époque en charge des finances du parti.
Deuxième dossier : les exonérations. Nul doute pour Alingete : il y a là «un mode savamment imaginé de détournement des dépenses publiques», mis en place par les autorités gouvernementales.
Au total, plus de 1.500 cas d’exonérations identifiés, un manque à gagner de plus de 2 milliards de $US. Un ministre suspecté et pas n'importe lequel, le ministre des Finances
lui-même, José Selé Yalaghuli. Troisième dossier : les compensations des recettes publiques via « des créances farfelues ». Un ministre suspecté et pas n'importe lequel, le ministre des Finances José Selé Yalaghuli.
Alingete a juré : face au système de pillage et de coulage des finances publiques mis en place par les hauts fonctionnaires, l'IGF ne restera jamais sans réaction, face à qui que ce soit. Un message gratuitement délivré : « les prisons du Congo attendent du monde». Et il y en a eu du monde. Il y en a du monde. Mais le pays réclame que les fonds détournés lui soient retournés au Trésor public. Là est l'œuvre de la Justice dont l'IGF ne peut se mêler.
En trois ans, en trois fois successives, devant les deux Chambres parlementaires réunies en Congrès, le Chef de l’État loue la bravoure de l'IGF dans ses discours sur l’état de la Nation. Est-ce pour dire «bravo et merci pour votre courage, vous êtes un des principaux éléments de la réussite de mon mandat » ? Pour le peuple démuni, le patron de l'IGF passe pour le symbole de la lutte contre les détourneurs des deniers publics. Quelle que soit la pression, Alingete ne lâche pas sa proie. Mais comme les juges américains, face à ceux qui avouent leurs forfaits - le cas des responsables de la gabegie financière à la Gécamines, Alingete est à l'écoute. Face à ceux qu’il qualifie d’incorrigibles qui s’amusent à tenter de jeter le discrédit sur un rapport de de
l’IGF, il est et reste intraitable. Dans son bureau juché d’innombrables portraits de FélixAntoine Tshisekedi Tshilombo comme pour dire « je suis dans la confiance du Chef », il dirige et suit à la loupe les actions de ses « brigades spéciales ». Il a réussi à inspirer la crainte de ses inspecteurs déployés dans les services et ministères. Avec certes un incroyable courage au Congo, il traque les prédateurs, innove, apporte des réformes et de nouvelles stratégies dans la lutte contre la corruption, met la classe politique en ballottage : ministres, directeurs généraux, présidents des conseils d’administration, secrétaires généraux de l’administration publique «sont passés à la guillotine». Il inspire une peur bleue même dans le dernier carré du Président de la République contraint de changer ses méthodes de travail. Il a rendu la fonction d’Inspecteur Général des Finances-Chef de service au Congo aussi importante sinon plus importante et enviable que celle de ministre. Il reste la révélation de la classe politique dirigeante congolaise. Il faut le reconnaître d’emblée: sans l'accompagnement personnel du Chef de l’État Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dont elle jouit et continue de jouir de la confiance et qui lui dote de tous les moyens de transmutation voire d'un immeuble de plusieurs étages, l’Inspection Générale des Finances serait aujourd’hui encore ce qu’elle a été ces longues dernières années : l’ombre d’elle-même. Sans l’engagement, sans le pro-
fessionnalisme, sans la détermination d’un homme, son nouveau patron Jules Alingete Key, qui parlerait aujourd'hui de l'IGF ?
Cité en Afrique par la revue transafricaine Jeune Afrique comme «l'icône de la lutte contre les antivaleurs dans les Finances publiques congo- laises», reconnu aux États-Unis d'Amérique, à New York, par le prestigieux magazine financier Forbes, il expose avec sérénité devant les parlements belge et européen.
Sans avoir la carte d’un parti politique, ceux qu’il traque lui prêtent appartenance et intention politiques. Bandundois, des plus inventifs vont jusqu'à le citer comme financier des Bakata Katanga... katangais ! Ses nouveaux slogans : «De gré ou de force, l’IGF imposera la bonne gouvernance publique voulue par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. Les délinquants financiers incorrigibles seront toujours livrés publiquement en spectacle et leurs employés de presse rétrogrades seront en larmes ».
Proche parent du Cardinal Laurent Monsengwo Pansinya, il est aussi de l’école Monsengwo. Alingete fait la fierté du Grand Bandundu. Son maître d’inspiration serait le professeur Freddy Matungulu Mbuyam Ilankir, l’ancien hyper ministre sous Kabila fils (Finances, Économie, Budget).
Alingete affirme être un vrai successeur de Kazumba Luaula qu’il considère comme un modèle de courage. Plus que jamais, cet homme mérite sécurité et protection renforcée.
T. MATOTU nCet article prémonitoire du Soft International qui le porta au pinacle
Qui est-il ?
Il fout la trouille à l’annonce de sa venue, sème panique et terreur chez les argentiers de la République après le passage de ses forces spéciales. Celui qui a fait Sciences Éco n’affiche aucun complexe quand il parle finances publiques. Dès mars, peu après le retour du Président de la République d’une tournée des voisins où il écoute et entend, Jules Alingete Key est reçu à la Cité de l’UA, convainc certainement le Chef de l’État qui le coopte et qu’il reçoit celui qui dispose des forces spéciales, au moins une fois la semaine, pour s’enquérir des avancées dans la traque et la filature des chemins du coulage et de pillage des richesses du pays. Qui est cet homme? Uniquement Le Soft International.
Il a eu 57 ans le 25 juin. Condisciple à l’Unikin en Sciences Éco de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon qu’il connaît, avec lui, plusieurs autres membres des Gouvernements actuel et passés, Jules Alingete Key né à Kinshasa, commune de Barumbu, s’est distingué partout où il est passé, connaît la ville Capitale et maints des services de l’État où il a travaillé comme le fond
de sa poche même si, volontiers, il botte en touche sur certains autres dont cet auxiliaire de la justice regrette le passage promettant d’en dire plus un jour. Son modèle - sa référence - c’est un homme des années Mobutu, l’immense Kazumba, né Léon Kazumba-Luaula, originaire de l’actuel Kasaï Occidental, qui a laissé ses marques à un service resté depuis les années Mobutu intact comme si ce corps de l’élite financière de l’État, avait été laissé à l’abandon afin qu’il n’ose pas empêcher de faire tourner en rond le pays. Comme Kazumba, Jules Alingete Key s’emploie à marquer son territoire.
Trois dossiers sont d’ores et déjà remplis: fonds Covid-19.
Sur 6 millions de $US mobilisés par le Gouvernement, 2 millions de $US manquent à l’appel. Soit 30% du financement total qui ont pris une destination inconnue. Deuxième dossier : les exonérations. Si ce dossier doit encore livrer tous ses secrets, Jules Alingeti Key y voit «un mode savamment imaginé de détournement des dépenses publiques», mis en place par les autorités gouvernementales. Au total, plus de 1.500 cas d’exonérations identifiés, un manque à gagner de plus de 2 milliards de $US.
Troisième dossier: les compensations des recettes publiques via « des créances farfelues ». Cet originaire de la province de Maï-Ndombe jure: il ne restera jamais sans réaction face au système de pillage et de coulage des finances publiques mis en place par les hauts fonctionnaires. Un message gratui-
tement délivré : les prisons du Congo attendent du monde... Quatre pages ciaprès. Uniquement Le Soft International. Il rencontre le Président de la République Félix-Antoine
Tshisekedi Tshilombo «au moins une fois par semaine».
«L’IGF QUE JADIS J’AI CONNUE ?» Clair. Sans équivoque. L’homme qui voit le Président de la
LA
République, Chef de l’État, «au moins une fois par semaine»cela suppose qu’il peut le rencontrer, échanger avec la plus haute autorité de la Nation bien plus qu’une fois, trois fois
pourquoi pas, bien plus, tous les sept jours que Dieu fait - n’est pas le Congolais lambda.
Cet homme là appartient sans nul doute à un cercle présidentiel très fermé, à la
garde rapprochée du Président de la République, comme disent les médias, dans leurs jargons. Il en est ainsi de l’Inspecteur Général des Finances de la République.
Il en résulte que Jules Alingete Key est LE premier conseiller financier du Président de la République. Du coup, le premier Conseiller économique du Chef de l’État.
C’est LE lanceur d’alerte, LE Gendarme économique et financier du Président de la République... Sans aucun doute l’homme clé à un moment où, plus que jamais, l’économie - en clair les Finances de l’État - passe plus que jamais par ces temps de Covid-19 avant tout. Au cours d’un conseil des ministres réuni à Guizot, le baron Louis (17551837) prononce cette phrase : « faites nous de bonne politique, et je vous ferai les bonnes finances ». Conseiller au Parlement de Paris sous l’Ancien Régime, administrateur du Trésor public sous l’Empire, ministre des Finances sous la Restauration qui lui doit son redressement financier, à 75 ans, le baron retrouve le même poste sous la Monarchie de Juillet. Il redresse les
PRÉCISION DU FAIT LA RECHERCHE DU DÉTAIL LA PUISSANCE DU VERBE LA FORCE D'UN MÉDIA.
Il est présenté au tout nouveau Président comme l'homme-solution
(suite de la page 4).
finances publiques, réforme le ministère des Finances, place à la tête de la Banque de France le banquier Laffitte, autre honnête homme soucieux de «bonne politique» et de «bonnes finances».
Aujourd’hui en 2020, le baron est appelé à revoir sa copie, opter ou privilégier pour cette autre phrase : « L’argent c’est le nerf de la guerre ». Les Finances c’est le nerf de la guerre. Le flux de trésorerie c’est le nerf de la guerre. On peut tout idéologiser: sans argent, on n’est rien. Sans argent, un pays n’est rien… Qui contrôle l’argent - qui contrôle le nerf de la guerre - dispose du pouvoir ultime.
Sous Mobutu, c’est Jean Nguz a Karl-iBond, ministre des Affaires étrangères qui savait tout dire, séduisait toutes ses convives dans tous les cercles diplomatiques, se lamente, laisse tout tomber, dresse un tragique constat : « Quand le Zaïre exportait plus de 450.000 tonnes de cuivre, le pays était respecté à l’étranger. Maintenant qu’il en produit moins de 50.000, qui le respecte encore au sein de la communauté internationale? Qui écoute la parole du Zaïre ? » C’est juste que le Gendarme Jules Alingete Key rencontre le Président de la République «aussi souvent que possible, chaque semaine, comme il déclare en fin de semaine au Soft International. Il doit « faire rapport au Chef de l’État, «obtenir des orientations» de l’autorité suprême du pays afin de travailler. De travailler afin ramener au Compte général du Trésor public le plus de ressources possible afin que le pays mène des bonnes politiques (relance économique, reconstruction des infrastructures économiques, sociales, eau, électricité, santé, etc.), que son image se redresse alors que le mandat de cinq ans, a, à deux ans déjà, été presqu’accompli… Ce qui n’a pu l’être hier, ce qui ne peut l’être aujourd’hui, ne le sera
certainement pas la veille de fin officielle de mandat. FélixAntoine Tshisekedi Tshilombo le sait… D’où le poids qu’il met sur cet homme, né à Kinshasa, dans la commune de Barumbu, âgé de 57 ans au 25 juin dernier, «connu pour être direct» - c’est, en l’espèce, un avantage -, qui fait trembler des pans entiers du secteur des finances publiques quand il passe pour en ramener le plus vers le Trésor public. Cet homme nommé le 30 juin Inspecteur Général des Finances et Chef de Service, qui a pris ses fonctions le 7 juillet, qui, comme une machine à écrire, donne de mémoire et, à l’infini, une pluie des dates de sa vie (son diplôme d’état obtenu en 1983 avec 71%, son entrée à l’Université de Kinshasa en 1983, son départ de l’Université en 1988 avec sa licence en Economie, son recrutement l’année d’après le 7 janvier à l’Inspection Générale des Finances, sa cote à ce concours à l’IGF où il se classe en ordre utile - 6ème sur les 50 recrutés face à une foule de candidats -, promu inspecteur principal à l’IGF en 2010, inspecteur général à l’IGF dix ans plus tard en 2020, dispose d’un chapelet d’anecdotes à raconter sans fin... Au mois de mars 2019, trois mois après l’investiture du Président de la République, l’homme qui a été tout à Kinshasa - à la ville de Kinshasa sous le gouverneur de la ville Théophile Mbemba Fundu di Luyindu comme coordonnateur de cabinet, avec Christophe Muzungu Kabemba aujourd’hui ambassadeur à Brazzaville, Commissaire aux Comptes à la Régideso, passé à la Primature sous deux Premiers ministres comme conseiller en charge du climat des affaires dont il se tait d’évoquer le second mandat, un des premiers directeurs à la DGRK, la Direction générale des recettes de Kinshasa, DirCaba au cabinet de la ministre de l’Économie Acacias Bandubola Mbongo -
rencontre le nouveau Président de la République après qu’il a entamé une série de visites à l’étranger dans des pays voisins où il a écouté et peu parlé. Jules Alingete Key n’est alors pas le Chef de service de l’IGF qu’il est aujourd’hui. Le Président de la République qui le découvre, lui rappelle ses années de jeunesse, auprès de son père, sur la mythique rue les Pétunias, à Limete, cette avenue longue de moins de 500 m.
LES ENFANTS TSHILOMBO». Quand un certain Kazumba, né Léon Kazumba-Luaula, originaire de l’actuelle province du Kasaï Occidental, alors tout puissant Inspecteur des Finances des années Mobutu, respecté sinon craint, venait rendre visite à son père Étienne Tshisekedi wa Mulumba au domicile familial, «à moi tout jeune, papa expliquait ce qu’était cet homme en réalité, l’importante charge qu’il occupait dans le pays, dans la bonne marche des Finances publiques».
«Je nourrissais un tel fantasme pour cet homme», ajoute le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui certainement a déjà jeté son dévolu sur ce brillant jeune, de taille moyenne, physiquement guère imposante quand il passe la rue, qui a fait ses études à Limete, à Saint-Raphaël, les a poursuivies à l’Institut commercial de Bikanga non loin de là, à Matete, dont les parents sont originaires de l’actuelle province de Maï-Ndombe, d’un village proche de la localité de la CKE, à Dima, sanctuaire de l’huile de palme, à la frontière de la province du Kwilu.
Le Chef de l’État interroge l’homme qu’il reçoit ce jour sur ce que l’IGF de ses rêves d’enfance est devenue.
«Où est donc passé l’IGF que j’ai connue? Qu’avezvous fait de ce grand service de l’État?
Moi, je ne retrouve plus ce Grand Service que vantait mon
père...»
Alingete ne dit pas la réponse qu’il donne au Chef de l’État. Quand il déclare au Soft International plus tard dans cette conversation libre que l’un de ses chantiers prioritaires - le tout premier plus précisément - consiste en la «réhabilitation de l’Inspection Générale des Finances comme organe de contrôle qui doit contribuer efficacement à la bonne gouvernance du pays», qu’il en fait désormais son «rêve de tous les jours» depuis qu’il a été nommé à la tête de ce service, il est clair que s’il botte en touche, on a compris que depuis les années Mobutu, l’IGF avait cessé d’être, était devenue introuvable, s’était mutée en vieille casserole... De préciser aussitôt - ce qui permet de mieux comprendre la tragédie que vit ce service et, du coup, celle des finances publiques du paystragédie connue sous le nom que lui a donnée un Vice-Premier ministre en charge du Budget, le professeur Daniel Mukoko Samba, de la première équipe Matata, un jour lors d’un séminaire scientifique en la salle Congo du Grand Hotel Kinshasa - «coulage des recettes publiques» - d’aucuns ont parlé de plus de 10 milliards de $US perdus chaque année par les Finances publiques : «Si nous ne prenons pas garde aujourd’hui et maintenant, dans dix ans au plus tard, l’IGF n’existera plus». Ce service disparaîtra à coup sûr des radars... A-t-elle jamais existé, depuis la fin de Mobutu, dès lors que l’inspecteur des Finances le plus jeune est aujourd’hui âgé de 55 ans - autrement dit, est déjà à la retraite -, que les structures actuelles de l’Inspection Générale des Finances remontent à 1987, soit à trente-trois ans, sont, en 2020, en parfait déphasage avec les réalités de la gestion des Finances publiques? De là l’autre chantier de Jules Alingete Key : recruter une nouvelle génération des inspecteurs des
Finances afin de garantir l’existence et la poursuite des missions de ce Service, pièce maîtresse des finances publiques. Si sur papier, l’IGF a été créée pour fonctionner avec 200 inspecteurs des finances, le service n’en dispose que de 70, la majorité ayant choisi d’aller voir ailleurs ou est en détachement plus motivant. L’urgence consiste à travailler pour faire ressusciter ce corps jadis de l’élite financière du pays, en lui redonnant ses lettres de noblesse d’antan. Mission reçue par Jules Alingeti Key du Président de la République. De là son appel à candidatures lancé le 22 juillet 2020. Un concours de recrutement des jeunes inspecteurs des Finances...
Il s’agit de rajeunir ce Service, de renforcer ses «forces spéciales de l’IGF comme il nomme ses brigades en charge d’œuvrer en faveur de la restauration de la bonne gouvernance attendue des gestionnaires des finances et biens publics. Le concours de recrutement de ces «forces spéciales» a eu lieu du 10 au 20 août 2020.
Les dossiers attendus de ces candidats devraient comprendre, outre la lettre protocolaire de motivation et le curriculum vitae, un diplôme en photocopie, un relevé des notes obtenues à la dernière année de licence en Droit, Sciences économiques, commerciales, financières ou d’un diplôme équivalent répondant à la législation congolaise.
Mais puisque le but ultime de Jules Alingete Key est de rajeunir le Service, de lui doter des nouvelles forces qui lui assurent un passage de flambeau, la condition pour que la candidature soit valable était l’âge du postulant au moment du dépôt de dossier, cet âge étant compris entre 25 et 35 sauf pour les fonction- naires de l’État désireux de concourir, l’IGF tolérait l’âge de 40 ans maximum.
Si l’on rappelle que le tout dernier recrutement à l’IGF remonte
à 1991, il y a trois décennies - soit six ans avant la chute de Mobutu - on comprend l’état d’abandon dans lequel s’était depuis trouvé ce grand service de l’État et l’extrême urgence de sa réhabilitation pour une gouvernance dont la vision, sous FélixAntoine Tshisekedi Tshilombo, est la montée en puissance des finances publiques par l’arrêt du coulage des recettes publiques si tant est que le redressement du pays est l’ultime objectif du mandat en cours. Aux termes de l’article 2 de l’ordonnance n°87-323 datée du 15 septembre 1987 signée par Mobutu, Président-Fondateur du MPR, parti-État, portant création de l’Inspection générale des Finances, seul texte en vigueur, jamais revu depuis, ce service de contrôle des Finances publiques qui «dispose d’une compétence générale en matière de contrôle des finances et des biens publics» a mission de «vérifier et contrôler toutes les opérationsfinancières de l’État, des entités administratives décentralisées, des établissements publics et organismes paraétatiques ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature bénéficiant du concours financier de l’État, des entités administratives décentralisées et des établissements publics ou organismes para-étatiques sous une forme de participation en capital, de subvention, de prêt, d’avance ou de garantie».
Il est un «service d’audit supérieur du Gouvernement» et, du coup, «peut procéder à toute mission de contrevérification, au second degré, de toutes les situations douanières, fiscales ou parafiscales des contribuables ou redevables d’impôts, droits, taxes ou redevances, soit en cas de découverte d’une fraude lors de l’exécution normale d’une mission de contrôle ou de vérification, soit sur réquisition des autorités politiques et administratives, soit sur
réquisition des autorités judiciaires, soit, enfin, sur dénonciation des tiers» (art. 2 bis).
Délaissé sinon méprisé hier, remis en selle et en première ligne désormais par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sous l’autorité duquel ce grand service de l’État est placé, on imagine la peur que les enquêtes des forces spéciales de l’IGF provoquent.
Au total au nombre de six, ces brigades couvrent tous les secteurs des finances publiques, à l’échelle nationale et provinciale, du Gouvernement comme des entreprises et services de l’État.
Outre la brigade qui, sous l’autorité de l’inspecteur généralchef de service et de son adjoint, assure les fonctions d’animation et d’encadrement des services de l’IGF, l’ordonnance n°87-323 datée du 15 septembre 1987 de Mobutu crée deux types de brigades : celles «mixtes et/ou ponctuelles chargées des missions particulières leur confiées» et celles permanentes.
Dans cette deuxième catégorie, on trouve une brigade des recettes douanières, fiscales et parafiscales qui «contrôle et vérifie, auprès des services générateurs des recettes, toutes les opérations de constatation, de taxation, de liquidation, d’ordonnancement et de recouvrement des recettes, l’apurement du contentieux et les documents comptables y afférents» ; une brigade des dépenses publiques qui «contrôle et vérifie l’engagement, la liquidation, l’ordonnancement et le paiement des dépenses publiques»; une brigade des établissements ou organismes publics, des entreprises publiques, des sociétés d’économie mixte ou subventionnées et des entités administratives décentralisées qui «contrôle et vérifie toutes les opérations financières de ces organismes, entreprises, sociétés et entités ainsi que celles de tout organisme bénéficiant du
(suite en page 6).
Et Le Soft International le ressent et le découvre au monde
concours financier de l’État, des entités administratives décentralisées, des entreprises publiques, des établissements publics ou organismes para-étatiques sous une forme quelconque, notamment sous forme de participation en capital, de subvention, de prêt, d’avance ou de garantie» ; une brigade enfin de contre-vérification douanière, fiscale, parafiscale et comptable qui «vérifie, au second degré, toutes les situations douanières, fiscales, parafiscales et comptables soumises à la vérification des organes de contrôle interne des autres services publics de l’État, soit en cas de découverte d’une fraude lors de l’exécution normale d’une mission de contrôle ou de vérification, soit sur réquisition des autorités politiques et administratives, soit sur réquisition des autorités judiciaires, soit, enfin, sur dénonciation des tiers».
Une autre anecdote de Jules Alingete Key : elle évoque curieusement le sort tragique des enfants d’un certain… Tshilombo... Tiens !
Cette histoire est racontée au cours de sa formation à l’IGF par l’un de ses enseignants et qui fonde sa vision des contrôles des finances publiques. Kasaïen, Tshilombo fut un Congolais fortuné promoteur d’une entreprise familiale dont il attend des dividendes. Il nomme, pour ce faire, un directeur général et un directeur financier à la tête de son entreprise. Mais voilà que l’exercice financier écoulé, l’homme qui n’en a perçu aucun bénéfice alors qu’avec sa famille, il meure de faim, fait venir les deux dirigeants et leur demande des comptes. Ce qu’il entend de ses deux dirigeants le déroute. Malgré la grande production réalisée pendant l’année, l’entreprise n’aurait fait aucun bénéfice et, du coup, Tshilombo n’avait droit à aucun dividende. Furieux, le proprié-
taire presse de questions son Directeur général. Combien par mois s’est-il octroyé comme salaire ? Réponse : 15.000 $US/mois. Ce salaire est-il continuellement payé ? Réponse : oui. Le Directeur a-t-il à son service un domestique? Réponse: oui. Ce travailler de maison est-il régulièrement payé par l’entreprise, propriété de Tshilombo? Réponse: oui. Le Directeur général a-t-il des chiens pour surveiller son domicile ? Réponse : oui. Ces chiens sont-ils régulièrement nourris, bien nourris? Réponse : oui. Ils ne meurent pas de faim? Réponse : non. Tshilombo se lève, renverse la table face à lui, casse chaises et bahuts en pensant à ses enfants qui n’ont pas mangé ce jour quand les chiens du Directeur général de son entreprise mangent et mangent bien...
Tshilombo ordonne à ses enfants d’aller plonger dans le contrôle des comptes de l’entreprise, de «fouiner » dans la gestion de ce Directeur général et du Directeur financier de son entreprise et de lui faire rapport...
Jules Alingete Key et ses cinq brigades veulent se comporter comme les enfants de Tshilombo. Remonté face aux hommes qui ont pillé entreprises et services de l’État en s’enrichissant aux dépends de la Nation, le chef de l’IGF veut afficher sa colère, exprimer son côté impitoyable, enfile une tenue d’uniforme de tissu de fond de nuance bleu nuit avec pattes d’épaule, galons et boutons dorés.
«Quand on m’invite dans ces réunions où il y a suspicion de détournement, j’enfile ma tenue. Je veux que nul n’en ignore rien », nous explique Jules Alingete Key pour qui si l’habit ne fait pas le moine, on reconnaît le moine par son vêtement.
«Cet habit c’est tolérance zéro», déclaret-il au Soft International, et si cet homme qui est sorti major de sa promotion en 1988 en Sciences Éco, dont l’un des condisciples à l’Université de Kinshasa est le
Premier ministre honoraire Augustin Matata Ponyo Mapon, observe une minute de silence avant de donner le nom de son modèle, il affirme avec force que l’homme qui est sa référence, n’est autre que ce Kazumba né Léon Kazumba-Luaula des années Mobutu pour lequel le Président de la République FélixAntoine Tshisekedi Tshilombo alors jeune, nourrissait un fantasme.
Quand on demande les dossiers sur lesquels ses brigades travaillent, il n’hésite pas par contre.
D’abord, le ministère de la Santé. Dossier des fonds octroyés à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Sur 6 millions de $US mobilisés par le Gouvernement, 2 millions de $US « restent injustifiés ». «En trois mois, ce sont au moins 2 millions de $US ont pris une destination inconnue.
C’est 30% du financement total. Sur un an, combien aurait disparu?», s’interroge, visage ferme, le Gendarme de Fatshi dans sa tenue de chef de police.
Puis de donner des détails : «Le rapport sur la mégestion des fonds de Covid-19 a été transmis à la Justice. Nous n’en dirons pas plus présentement. Il ne faut pas entraver l’action de la Justice.
Pour lui, il n’existe aucun doute : les fonds Covid ont été mal gérés; d’importantes sommes ont été détournées. Plus grave : des autorités gouvernementales qui acceptent de payer une facture à l’hôpital du Cinquantenaire à raison de 12 $US par malade soigné atteint de Covid. C’est du jamais vu ! Ni le ministère de la Santé, ni quiconque n’accepte de porter la responsabilité de ce détournement avéré. Néanmoins, le ministère de la Santé a bel et bien réceptionné la facture sans l’honorer. Le ministère des Finances a mis les fonds à la disposition du ministère de la Santé... Et 2 millions de $US restent injustifiés...».
Deuxième dossier: le ministère des Finances. Il s’agit du dossier des exo-
nérations et des compensations. Si le dossier des exonérations est encore sous examen et doit «prochainement» livrer tous ses secrets, cela n’empêche pas Jules Alingeti Key de faire les premiers commentaires. En observant le comportement de nos finances publiques, ce dossier a été identifié comme l’un des points importants de fraude au Congo qu’il faut combattre comme première priorité. «C’est un mode savamment conçu de détournement des dépenses publiques», mis en place par les autorités gouvernementales. «Si le régime des exonérations est organisé par nos lois, les autorités d’exécution les octroient en s’appuyant certes sur ces lois mais sans opportunité ni fondement économique avéré».
Au total, plus de 1.500 cas d’exonérations ont été identifiés par l’IGF avec un manque à gagner de 2 milliards de $US. «Notre combat, explique Jules Alingete Key, consiste à réduire ce niveau des exonérations au moins à un niveau qui nous permettrait de récupérer au moins 500 millions de $US/an pour le Trésor».
LA SANCTION DE L’HISTOIRE. Troisième dossier: les compensations des recettes publiques via « des créances farfelues ». Il s’agit ici « des cas des autorisations accordées à des opérateurs économiques à ne pas payer des impôts et taxes sous prétexte qu’ils détiendraient des créances sur l’État. C’est le cas des crédits remboursables aux sociétés minières dont la hauteur est extrêmement surévaluée, de la dette intérieure dont le contenu pose problème et parfois, des condamnations judiciaires de la République. Les compensations faussent la comptabilité publique en recettes comme en dépenses. Elles font du ministre des Finances l’unique autorité qui à la fois engage, liquide, ordonnance et paie une dépense. Or, les
compensations sont interdites par nos lois des Finances», dénonce Jules Alingete Key faisant état en l’espèce d’un coulage de plusieurs centaines de millions voire de milliards de $US.
Pourtant, au bout du compte, l’Inspecteur général des Finances se dit satisfait. «Les compensations sont désormais interdites. Plus personne ne pourra plus y recourir désormais... Et c’est le résultat du travail de l’IGF…». Qu’en est-il des suites judiciaires? «Ce qui a été fait a été fait. Il faut maintenant regarder l’avenir. L’essentiel est que les compensations sont désormais neutralisées du fait de l’IGF...», répond Jules Alingete Key pour qui les rapports de l’IGF sont publics et il promet tout prochainement de les publier mais préfère miser sur des «sanctions sociales au cas où il y aurait défaillance des sanctions judiciaires». Il estime que les «sanctions sociales» plus importantes pour l’Histoire qui doit retenir ce que tel a été et a fait... Qui est-il ? L’homme qui cherche à renflouer les caisses de l’État afin que le Président de la République FélixAntoine Tshisekedi Tshilombo redonne vie à l’économie en réussissant son mandat ou un lanceur d’alerte, redresseur des torts de la société, un moralisateur, un éducateur, un super-héros, l’homme qui réparait les injustices? «À force de vivre dans les antivaleurs, beaucoup de nos compatriotes pensent qu’il s’agit là d’une normalité. Nous avons pensé livrer un message d’avertissement, d’éveil des consciences en frappant. C’est ça aussi le rôle de l’Inspection Générale des Finances. Des missions qui s’achèvent par des recommandations, expliquer par exemple que retirer cash des fonds publics, se rendre auprès d’un concessionnaire et s’offrir des véhicules, cela est inacceptable mais nous n’allons pas nous acharner sur
des tels cas. Nous pourrions avantageusement prodiguer des conseils. Tels des cas des fonds publics libérés et destinés à une activité qui n’a pas lieu puisqu’annulée du fait par exemple de Covid-19, que faire? C’est demander au gestionnaire d’entrer en contact avec le ministère du Budget pour se voir autorisé de réorienter ces fonds vers une dépense. En cas de contrôle, le gestionnaire pourrait brandir ce document d’autorisation émanant du ministère du Budget...».
«Bref, le travail de l’IGF est aussi un travail de pédagogie... C’est notre rôle aussi...».
«Il nous faut, plus que jamais et, petit à petit, commencer à réaliser les rêves des Pères fondateurs de ce grand service de l’État en le réhabilitant. L’IGF ne sera plus jamais un simple spectateur dans un environnement d’inversion des valeurs où la mégestion avait tendance à s’ériger en vertu. Partout où les finances publiques crient au secours, l’IGF va aller avec fermeté et détermination afin d’aider le Président de la République FélixAntoine Tshisekedi Tshilombo à mobiliser les recettes de l’État pour la reconstruction du pays».
Jules Alingeti Key revient sur les suites judiciaires comme pour les déplorer lorsqu’une autorité refuse de se présenter devant un magistrat qui l’a convoqué ou lorsque la justice ne fait pas toujours son travail quand les preuves sont évidentes.
«Nous sommes des auxiliaires de justice. Nous faisons notre part. Nous établissons les responsabilités dans la mégestion, le détournement, etc., et mettons la justice devant ses responsabilités».
Lorsqu’on demande s’il est déçu des suites que réserve la justice aux enquêtes de l’IGF, réponse de la même veine.
«Nous sommes satisfaits d’avoir relevé les faits d’une manière juste. Nos rapports ne sont pas secrets. Nous
les communiquons toujours. La sanction d’une faute ce n’est pas seulement la justice. La sanction de l’Histoire est beaucoup plus sévère que celle de la justice». Quand lui l’inspecteur général des Finances dont le service «est placé sous l’autorité directe du Président de la République» rencontre le Premier ministre, Chef du Gouvernement, en compagnie du Directeur adjoint du cabinet du Président de la République en charge des questions économiques et financières, comme ce fut le cas le 13 août 2020, que va-t-il y faire ? Communiquer au Chef du Gouvernement, à la demande du Président de la République, Chef de l’État, les résultats accablants de ses enquêtes afin que le Premier ministre en soit pleinement informé et, dans un régime de coalition, qu’il en soit convaincu et en partage éventuellement les sanctions à venir ?
Jules Alingete Key explique que les résultats des enquêtes de l’IGF sont destinés au seul Président de la République et que c’est au seul Président de la République qu’il revient, s’il le juge nécessaire, de les communiquer au Premier ministre, il précise qu’à cette rencontre du 13 août, il était question «d’expliquer au Premier ministre le travail de l’IGF, de mettre à sa disposition certaines informations importantes entrant dans le cadre de la gestion de Finances publiques ». Puis : « Nous avons apporté au Premier ministre la vraie information. Il a été suffisamment éclairé. Il a été question des exonérations, des compensations, des dérapages dans l’exécution des dépenses publiques. Nous lui avons fait part des résultats de nos enquêtes : fonds Covid-19, gestion des Finances publiques, ministère des Finances et Banque Centrale du Congo».
T. MATOTU.
D. DADEI n Le SoftLe puissant notable du Katanga Richard Muyez appelle au dialogue
Le gouverneur de la riche province du Congo (la plus riche du pays) n’a pas eu à réfléchir par deux fois. Vendredi 16 décembre, au siège du CNSA, au premier étage de l’immeuble qui abrita longtemps l’ambassade de Belgique, en plein centre des affaires à Kinshasa, à un jet de pierre des Galeries Présidentielles, il a appelé dans les termes les plus clairs au dialogue. Gouverneur du Lualaba (capitale Kolwezi qui concentre les minerais les plus stratégiques du monde et accueille les plus grosses multinationales du secteur des mines, Sino-Congolaise des Mines, Tenge Fungurume Mining, Compagnie Minière de Musonol, Kamoto Copper Company, Ruashi Mining, Boss Mining, Mutanda ya Mukonkola, etc.), Richard Muyez Mangez Mans, au titre de ministre honoraire de l’Intérieur, face au président du CNSA, le Conseil National de Suivi de l’Accord de la Saint-Sylvestre et du Processus Électoral, Joseph Olenghankoy, qui le recevait, a appelé les Congolais au dialogue. « C’est le schéma. Il n’y en a pas deux. On ne peut pas gouverner dans le contexte de la démocratie en refusant de dialoguer. À mon avis, on est obligé d’y arriver ; on doit finir par dialoguer», a-t-il déclaré aux médias, à la sortie de la consultation. Alors qu’il s’apprêtait à s'envoler pour le Katanga où il doit rencontrer l’ancien président de la République Joseph Kabila et l’ancien gouverneur du Grand Katanga, Moïse Katumbi Chapwe qui a annoncé sa candidature à la présidentielle et son départ de la plate-forme présidentielle, Union Sacrée de la Nation, et où il va clôturer ses consultations -, celui dont la structure politiquement constitue l’Autorité Morale du processus électoral et politique paisible, a déjà mis au point, à en croire ses services, les premières conclusions de ses consultations dans la Capitale. «C’est le consensus. Il n'y a rien à dire.
Tout le monde réclame le dialogue. Tout le monde réclame le consensus. Nous ne pensons pas que l’ancien Président Kabila se départira de cette voie, ni l’ancien gouverneur du Katanga. On ne peut pas faire la politique sans s’entendre sur les termes de cette politique. Même l’extérieur, les pays voisins nous regardent et nous appellent. Tous attendent les résultats de ces consultations qui ne sauraient désormais tarder ».
«PAS QUE L'EST, IL Y A AUSSI AILLEURS»
Le puissant gouverneur du Lualaba qui a remercié le président du CNSA pour l’avoir consulté, a rappelé que le mouvement rebelle M23 a vu le jour quand il fut ministre de l’Intérieur. « Je crois que sous mon mandat, j’ai vécu cette période de guerre avec le M23. C’était la première fois qu’il se constituait et attaquait. J’ai partagé mon expérience. Mais je dois vous avouer que j’ai été impressionné par son introduction. Il a la maîtrise de la situation. Il nous a orientés et cela nous a permis d’apporter notre contribution. Je crois que le Chef de l’État le répète tous les jours: l’appel à la cohésion nationale doit former un bloc. J’ai dit au Président du CNSA que c’est une initiative heureuse. Personnellement, je la soutiens. C’est le schéma. Il n’y en a pas deux. Parce qu’il y a la guerre à l’Est
mais il y a certaines tensions dans certaines de nos provinces - il faut l’avouer - et, à mon avis, la solution passe par le dialogue. On ne peut pas gouverner dans le contexte de la démocratie en refusant de dialoguer. À mon avis, on est obligé d’y arriver ; on doit finir par dialoguer. J’ai demandé à M. Olenghankoy de poursuivre son action et j’espère que le Chef de l’État en tiendra compte », a déclaré aux médias Richard Muyez Mangez Mans.
Le président Olenghankoy reçoit à son cabinet ou se déplace chez ses hôtes. À ce jour, il a consulté un ancien président de l’Assemblée nationale, Thomas Luhaka Thomas Luhaka Losenjola (avril à novembre 2006 ), d’ancien premiers ministres (Léon Kengo wa Dondo, Augustin Matata Ponyo, Samy Badibanga Ntita, Bruno Tshibala Nzenze, Adophe Muzitu Fundji), diverses personnalités (José Endundo Bononge, Jean Bamanisa Saïdi, Jean-Florentin Mokonda Bonza), des chefs des confessions religieuses, celui de l’Église Kimbanguiste, Simon Kiangani Kimbangu, petit-fils de Simon Kimbangu, qui dirige l'Église kimbanguiste depuis le 26 août 2001, le président de la Conférence Épiscopale nationale du Congo, CÉNCO, Mgr Marcel Utembi Tapa, évêque de Kisangani, des représentants de plusieurs autres confessions, l'opposant Martin Fayulu Madidi
de la coalition Lamuka qui s’est déclaré prêt à rencontrer le président de la République, FélixAntoine Tshisekedi Tshilombo, Franck Diongo Shamba, président du Mouvement lumumbiste progressiste, MLP, le troisième homme de la coalition CACH, qui a battu campagne en décembre 2018 pour le candidat à la présidentielle Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo au titre de directeur de campagne dans l'espace Grand Bandundu, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba qui a rencontré mardi 22 novembre le président Olenghankoy avec une délégation de cinq membres de son parti, le Parti pour l’Action, P.A en sigle. Avec le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, le président du CNSA, assisté de deux membres de son cabinet, s’est entretenu pendant environ deux heures.
notre armée », a déclaré à la presse Tryphon Kinkiey Mulumba, à la fin de la consultation.
Kin-kiey Mulumba a félicité les consultations qu’entreprend le Président du Conseil National de Suivi de l’Accord de la Saint-Sylvestre et du Processus Électoral expliquant qu’«au Congo, Joseph Olenghankoy n’est pas n’importe qui. Il est celui qui, après le Patriarche Étienne Tshisekedi wa Mulumba, a affronté le régime Mobutu comme nul autre et a été conduit en prison, pour ses opinions, plus que quiconque ! Joseph Olenghankoy connaît le Congo et les Congolais. En politique, Olenghankoy est fourbi d’expériences que nul autre et dispose d’atouts dont le pays a besoin aujourd’hui plus que jamais ».
Après sa rencontre avec Simon Kiangani Kimbangu, le président du Conseil national de Suivi de l’Accord de la SaintSylvestre et du Processus électoral a déclaré s'être rendu auprès du chef religieux «s'enquérir de ses idées, de ses conseils, de sa vision sur ce que le pays peut faire pendant cette période de guerre». «On veut avoir ses sages conseils et sa bénédiction afin de nous permettre de voir comment on peut aider les autorités. Un pays sans cohésion n'aura aucune victoire. Avec la cohésion, on peut arriver à accomplir des miracles. Un peuple maître de son destin est plus puissant qu'une bombe atomique.
«
Je veux commencer par remercier infiniment un homme, le président du CNSA. C’est un grand homme connu dans ce pays. Je pense qu’aujourd’hui, il y a des jeunes pousses qui arrivent et qui font la politique mais ces jeunes ne peuvent jamais oublier ceux qui connaissent ce pays. Nous venons de passer environ deux heures avec le président Joseph Olenghankoy. Il a dit des vérités sur ce pays et il porte en lui les solutions qu’il faut à ce pays : la cohésion, la montée en puissance de
« Il (le président Olenghankoy) nous a écoutés. Nous lui avons promis de lui déposer d’ici deux jours maximum un document. Mais il va écouter tout le monde, tous ceux qu’il pense représenter la Nation ou des populations parce que la politique c’est d’abord être représentant des populations, des communautés ; être reconnu par la population, être reconnu par le pays pour faire la politique », a poursuivi Tryphon Kin-kiey Mulumba. « Il nous a assurés qu’il va rencontrer ces personnalités-là et, à l’issue de ça, il va faire un rapport qu’il va adresser au Commandant Suprême, le Chef de l’État FélixAntoine Tshisekedi Tshilombo qui seul prendra la décision. C’est une démarche plus que pertinente. C’est une démarche qui arrive bien à propos. Nous sommes en train de nous interroger aujourd’hui sur ce qu’il y a à faire pour notre pays. Il s’agit du pays. On a été attaqué. On est attaqué. On nous fait la guerre de partout. J’allais dire du monde entier. Qu’est-ce que nous Congo voulons exactement pour ce pays. Sa démarche, je le lui ai dit, c’est la démarche d’un véritable homme politique. Il nous faut des politiques plus que jamais pour ouvrir des portes et aller de l’avant et sauver ce pays».
Le professeur Tryphon
Pendant cette période, on ne peut avoir des députés ou des sénateurs de l'Union sacrée, puis des députés ou des sénateurs de l'opposition. Nous sommes tous des Congolais qui voulons aider notre pays», a-t-il poursuivi. Lors d'une autre consultation, Olenghankoy a eu cette image pour décrire la situation que vit le Congo : «On voit la nuit tomber, et personne ne sait ce qui se passe réellement. On croit que tout va bien mais tout va mal. On semble avoir pris la bonne direction mais le chemin se trouve ailleurs».
Un autre acteur politique consulté a encore poussé plus loin : « On s'imagine que le danger viendra du Kivu. Mais il peut être ailleurs. Au Katanga ou dans le Bandundu...»
D. DADEI nPremidis est une société participe aux efforts louables du Gouvernement de la République Démocratique du Congo par : - La création de l’emploi. Elle dispose d'un personnel permanent estimé à 360 personnes et à plus de 500 journaliers employés mensuels.
- La sécurité alimentaire. Le projet AVI KIVU est un sous projet de la société Premidis qui met à la disposition de sa clientèle des poulets de chaire, les œufs produits localement et les poussins produits à grande échelle.
- L’éducation. Les actions de Premidis visent à apporter une assistance à la scolarisation des élèves et étudiants de la République Démocratique du Congo.
- La santé. L’eau c’est la vie. La ville de Goma étant une ville dépourvue des eaux de source, la plupart des opérateurs économiques en sont bénéficiaires mais la population n’a pas accès facile vu le prix encore plus élevé car c’est un produit importé avec toutes les charges y relatives. L’eau mal traitée étant à la base de plusieurs maladies de main sale, Premidis a pris l’initiative de mettre à la disposition de la population une eau pure propre à la consommation. Les activités de la société Premidis sont principalement du domaine agro-alimentaire, construction, logistique, etc. Construction.
La société Premidis a créé la Société Générale Congolaise (SGC) qui fournit des produits et des services aux institutions et organisations dans l'application efficace des normes de construction et des services d'ingénierie. Une branche composée d’experts sélectionnés sur une base compétitive disposant des compétences, de la qualification et des années d'expérience requises. Champs d’activités.
Construction, réhabilitation et réaménagement des bâtiments tant résidentiels qu’industriels et publics. Entretien, réhabilitation et construction des routes et ouvrages d’assainissement. Conseil et assistance technique en construction et génie civil. Service de la logistique. Travaux d’électricité, d’adduction d'eau (captage et forage), conception et fabrication en atelier de menuiseries en bois et métalliques et production des agglomérés. Équipements des constructions disponibles de la SGC. La SGC possède des équipements de constructions en général et des équipements d’ateliers de menuiserie et de confection des agglomérés.
Les projets réalisés par la SGC et ceux en cours. Travaux de construction d’un dépôt pour stockage NIDO pour les Ets Vanny Bishweka, Goma (fin 2008).
Travaux de construction d’une résidence et de six appartements pour le compte de Ets Vanny Bishweka (fin 2008).
Travaux de construction de IHUSI Hôtel (terrain de tennis, restaurant et cuisine, aménagement de 30 chambres et piscine, Goma (fin 2009).
Travaux d’aménagement de Monusco Duty Free Shop, Goma (fin 2009).
Travaux de construction du dépôt central d’ESCO Monusco, Goma (fin 2009).
Travaux de construction de gros œuvres de l’Hôtel New Rivera, Goma (fin 2009).
Travaux de réhabilitation du Centre de passage pour la société pétrolière SOCO et forage d’un puits de 180 m de profondeur à Ishasha, Nord Kivu, Fin 2009.
Travaux de construction de l’École PREMIDIS et forage d’un puits de 150 m, Rutshuru (fin 2010).
Travaux de construction de l’usine de Matelas Mbiza, Goma (fin 2011).
Travaux de réaménagement des dépôts de l’Usine COMPLAST, Kinshasa (fin 2012).
Travaux de construction Gros Œuvre de IHUSI Hôtel 2, Goma (fin 2013).
Travaux de finition de l’École du Cinquantenaire, Goma (fin 2013).
Travaux de réhabilitation des bureaux de la Direction Générale de l’Office des Routes, Kinshasa (fin 2015).
Travaux supplémentaires de réhabilitation des bureaux de l’Office des Routes, Kinshasa-Gombe (fin 2016).
Travaux de construction du home des vieillards, Kinshasa-Gombe/Mission des pères jésuites (fin 2016).
Travaux de construction d’une villa pour le compte de M. Mbumba Kasereka, Kinshasa (en cours).
Travaux de réhabilitation des 100 km de piste rurale, tronçon (2017 en cours).
Les deux Chambres donnent au Gouvernement le pouvoir de légiférer dans le secteur de la presse
La Session parlementaire de septembre 2022 a pris fin jeudi 15 décembre 2022 marquée par l'adoption de la loi d'habilitation du Gouvernement à légiférer dans les domaines de prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu mais surtout dans ceux relevant de la presse et de la communication, de la culture et des arts, ainsi que de la ratification de certains traités et accords internationaux en matière d’environnement et des télécommunications.
C'est sur pied des dispositions de l’article 129 de la Constitution et à la demande de l’Exécutif que le parlement a donné cette habilitation au Gouvernement, «à prendre, par voie d’Ordonnances-lois, pour une durée de trois mois et sur (ces) matières strictement limitées, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi», a déclaré le président de la Chambre basse, Christophe Mboso N'kodia Pwanga.
À cette occasion, le président de la Chambre basse du Parlement a notamment fait le bilan des textes adoptés par les deux Chambres dans les domaines de la défense, de l’amélioration du climat des affaires, de la promotion de l’artisanat, de l’entreprenariat et des startups de la coopération économique et technique.
Sur le plan politique, l’amorce du processus électoral devant conduire à la tenue des élections générales prévues en 2023 a marqué le discours de clôture du président de l'Assemblée nationale. Avec la publication en novembre dernier du calendrier de différentes étapes de prochaines élections générales par la Commission électorale nationale indépendante, notamment le lancement dès ce mois de décembre des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs et la tenue effective des élections générales en 2023, «il ne fait l’ombre d’aucun» que le Congo «s’est résolument engagé, de façon irréversible, sur la voie de la consolidation de notre jeune démocratie», a déclaré Christophe Mboso N'kodia Pwanga qui n'a pas oublié les aspects sécuritaires
«marqués entre autres par la mise en œuvre des mesures dictées par l’état de siège proclamé dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu en vue de faire face notamment à la persistance des activités terroristes du M23, opérant avec l’appui logistique et financier de l’Armée rwandaise et d’autres groupes armés opérant dans ces deux provinces. Il en est de même de la persistance des conflits communautaires dans le Territoire de Kwamouth ainsi que de la résurgence des conflits liés à la problématique foncière et aux limites des frontières internes».
MBOSO SALUE L'ACTION DIPLOMATIQUE DU CHEF DE L'ÉTAT. Au plan diplomatique, le président de l'Assemblée nationale a salué «l’action menée par le président de la République qui a permis l’intervention des Forces armées des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Est, en soutien aux opérations menées par les Forces armées de la République Démocratique du Congo en vue de l’éradication des forces négatives dans cette partie de la République, sans oublier la condamnation par la SADC et la Communauté internationale de l’implication de l’Armée Rwandaise dans la déstabilisation de la partie Est de notre pays». À la suite des catastrophes naturelles qui se sont abattues sur le pays la veille de la clôture de cette session, il a «présenté les condoléances aux familles ayant perdu les membres des suites des récentes pluies diluviennes qui se sont abattues à travers le territoire national en général et sur la ville-province de Kinshasa en particulier»,
tout comme sa «compassion aux familles victimes de l’agression barbare du Rwanda dans la partie Est de notre pays».
Sur le plan social, pour le président de l'Assemblée nationale, «l’examen du projet de loi de finances a été marqué par la volonté politique de consolider la gratuité de l’enseignement de base et des accouchements, de prendre en charge les consultations prénatales et postnatales dans le cadre de la Couverture Santé Universelle initiée par le Président de la République, l’intensification des efforts de lutte contre la marginalisation et l’inclusion sociale des personnes vivant avec handicap».
Sur le plan économique, le budget 2023 «a été examiné dans un contexte marqué par le ralentissement de l’activité économique mondiale entraîné par la guerre russo-ukrainienne et la pandémie de la Covid-19 ainsi que la poursuite de la mise en œuvre du Programme de développement de 145 territoires initié par le Gouvernement, avec comme objectif le développement des infrastructures à la base».
S'agissant des finances publiques proprement dites, «le Gouvernement s’est assigné comme objectif la poursuite de la mise en œuvre de la feuille de route pour le basculement au budgetprogramme à l’horizon 2024 comme l’exige la Loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques», a déclaré le président Mboso N'Kodia Mp'wanga. Il a noté que pour l’exercice 2023, les recettes prévues au budget national sont en constante évolution. Adopté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 32.456.782.809.392,00 (trente-deux mille quatre cent cinquante-six mil-
liards sept cent quatrevingt-deux millions huit cent neuf mille trois cent nonante-deux CDF, soit environ 16.052.273.410 seize milliards cinquantedeux millions deux cent septante trois mille quatre cent-dix $US). «Une loi de finances qui prend en compte non seulement certaines des préoccupations quotidiennes des Congolais, notamment dans les secteurs de la Fonction publique, de la santé publique, de l’éducation nationale, de la magistrature, de la défense et de la sécurité, mais aussi les impératifs sécuritaires, le souci de réhabiliter et de construire les infrastructures socio-économiques de base ainsi que le financement du processus électoral», a déclaré le président de l'Assemblée nationale. S'agissant de 2023, «une année essentiellement électorale», Christophe Mboso N'kodia Pwanga a souligné que «l’attention du Gouvernement et de la Commission électorale nationale indépendante sera focalisée sur la mobilisation des ressources internes nécessaires à la réalisation de cette exigence démocratique».
Une Loi des finances adoptée à la Chambre basse à près de 402 voix, signe, pour le président Mboso, de l’intérêt que les députés «accordent notamment au social des Congolais, à la sécurité du territoire national, à la poursuite de la mise en œuvre des politiques publiques déclinées dans le Plan National Stratégique de Développement 2019-2023, à la mise en œuvre du Programme de développement de 145 Territoires, à la relance de notre économie et à la consolidation du processus électoral. Conformément aux exigences de l’article 87 de la Loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques, les deux Chambres du Parlement ont également adopté la loi portant reddition des comptes de la loi de finances rectificative de l’exercice 2021 soumis à notre délibération».
S'agissant de la situation dans les provinces en état de siège (Ituri et NordKivu) proclamé par le président de la République conformément aux dispositions des articles 144 de la Constitution, et aux termes de l’Ordonnance n°21/015 du 3 mai 2021, face à la persistance de l’activisme des forces négatives et
du groupe terroriste M23 et pour répondre à la demande du Président de la République en sa double qualité de Garant de la Nation et de Commandant Suprême de nos Forces armées, les deux Chambres du Parlement ont adopté, à plusieurs reprises, les lois portant autorisation de la prorogation de l’état de siège proclamé dans les deux provinces afin de permettre à nos vaillantes Forces de défense et de sécurité de poursuivre les opérations militaires destinées à neutraliser les forces terroristes du M23 et autres groupes armés en vue d’assurer la sécurité des populations dans cette partie du territoire national, il a appelé le Gouvernement, les populations, les leaders politiques ainsi que tous les députés «à continuer d’apporter leur soutien à nos forces de défense et de sécurité engagées dans ces opérations».
LES TEXTES ADOPTÉS PAR LE PARLEMENT.
Rappel de quelques textes adoptés par les deux Chambres (domaines de la défense, de l’amélioration du climat des affaires, de la promotion de l’artisanat, de l’entreprenariat et des startups de la coopération économique et technique : - Ordonnances-lois portant autorisation de prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire de la République Démocratique du Congo ; - Ordonnance-loi du 28 juillet 2022 portant autorisation programme militaire 2022-2025 ; - Six Ordonnances-lois du 27 août 2022 portant autorisation de ratification de plusieurs Accords et conventions entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et le Gouvernement des Émirats Arabes unis, le Gouvernement de la République de Turquie et le Gouvernement de l’État de Qatar relatifs respectivement à la promotion et à la protection réciproques des investissements, à l’élimination de la double imposition et à la prévention de la fraude et de l’évasion fiscales en matière d’impôts sur le revenu et à la coopération technique et économique dans le domaine des investissements d’infrastructures ; - Ordonnance-loi relative à la promotion de l’entreprenariat et des startups ; - Ordonnance-loi du 6
septembre 2022 relative à la promotion de l’artisanat ; - Ordonnance-loi du 15 août 2022 portant autorisation de la ratification du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires; - Ordonnance-loi du 15 août 2022 portant autorisation de la ratification du Protocole de la SADC sur la Science, la technologie et l’innovation ; - Lois portant autorisation de prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire de la République Démocratique du Congo ; - Loi sur la promotion et la protection des droits des peuples autochtones pygmées ; - Loi modifiant et complétant la Loi n° 10/014 du 31 décembre 2010 relative à l’aviation civile; - Loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°89/031 du 7 août 1989 portant création de la Taxe de promotion de l’industrie ; - Loi modifiant et complétant le Décret portant Code pénal en vue de prévenir et de lutter contre la traite des personnes ; - le projet de loi portant lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ; - le projet de loi relatif à l’activité et au contrôle des établissements de crédit ; - le projet de loi modifiant et complétant le Code pénal congolais en matière de prévention et de lutte contre la traite des personnes ; - plusieurs lois autorisant la ratification des accords de crédit et de prêt ; - la proposition de loi relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits de l’homme ; - la proposition de loi fixant les principes fondamentaux relatifs au régime pénitentiaire ; - le projet de loi fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées au conflit et victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité ; - la proposition de loi modifiant et complétant la Loi fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique ; - le projet de loi autorisant la ratification de l’accord commercial avec la République du Burundi.
D. DADEI nFace au pouvoir, le député Claudel Lubaya affirme son indépendance
La candidature de Katumbi qui tient son Congrès est diversement commentée
Généralement
assez critique face au pouvoir en place et, face à l'évolution de la situation que vit le pays à une année des élections, le député Claudel André Lubaya s'est dit «inquiet», assumant à nouveau pleinement son indépendance. Dans un texte intitulé «préserver la nation, faire baisser les tensions», l'élu de la ville de Kananga (Kasaï Oriental) souligne la nécessité pour les autorités d'asseoir l'autorité de l'État sur toute l'étendue du pays confronté à des foyers de tensions. Claude Lubaya déplore l'attitude du gouvernement qui, vis-à-vis de nombreux défis, «se montre dépassé» «Dans un pays en guerre, en plus de foyers de tensions disséminés çà et là, le pôle régalien du Gouvernement reste inopérant, aphone, inaudible. Il donne l’impression d’être dépassé par les enjeux», écrit-il.
Alors qu'approche le début des opérations d'enrôlement des électeurs, le député note que plusieurs coins du pays sont touchés par des violences armées. Tel Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe, dans le Grand Bandundu. «À l’Ouest, à Kwamouth, à proximité de Kinshasa, la situation sécuritaire se détériore au jour le jour. Le Chef de l’État en attribue la paternité à une main noire que les services peinent à identifier avec tout ce que cela comporte comme conséquences», écrit-il. À cela s'ajoute l'intolérance politique. «L’État est absent, parfois complaisant quand il y est, et souvent dépassé. À haute voix, l’archevêque de Lubumbashi a tiré la sonnette d’alarme. Il y a péril en la demeure et la situation risque de dégénérer si l’on n’y prend garde. Au Kasaï Central, l’intolérance politique y a élu domicile. Aucune voix dissidente n’est autorisée à s’exprimer. Des milices partisanes, à la solde des pouvoirs publics, usent d’une brutalité inouïe à l’endroit de toute opinion contraire. On s’en vante. On banalise. On se tait.
Ce n’est pas un dérapage. C’est une dérive inacceptable, inexcusable, intolérable dans une province aux équilibres fragiles». Lubaya constate que les récentes nominations dans la territoriale ont créé des frustrations au sein de la classe politique. «Les dernières nominations dans la territoriale ont fini par achever le peu de cohésion qui nous restait ; de même qu’elles ont contribué à fracturer davantage la Nation. Plutôt que de résoudre un problème précis, elles ont par contre fait mal à un pays qui va déjà très mal. Preuve ?
Les protestations n’en finissent pas. Elles fusent de partout pour dénoncer le caractère inique de ces nominations et exiger que les ordonnances y relatives soient rapportées.
Pire, elles ont même ébranlé l’Union sacrée, pourtant censée les avoir initiées. Au final, c’est l’autorité de l’État qui s’en trouve contestée et mise à mal», écrit le député.
Ce texte est publié après la dénonciation faite récemment par son collègue et ami, le député Delly Sesanga Hipungu Dja Kaseng Kapitu (Luiza, Kasaï-Central) au sujet de l'intolérance des militants proches du parti au pouvoir de vouloir imposer «la pensée unique» dans l'espace Grand Kasaï. Une tendance également observée dans l'espace Grand Katanga où plusieurs incidents impliquant des partisans du parti présidentiel sont enregistrés.
T. MATOTU nL'ancien gouverneur du Grand Katanga, province divisée en 2015 en quatre provinces plus petites, Moïse Katumbi Chapwe, a annoncé vendredi 16 décembre sa candidature à la présidentielle de décembre 2023 alors qu'il était la veille allié du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans l'Union Sacrée de la Nation, USN . «Je suis candidat parce que j'ai une vision pour mon pays», a déclaré sur les médias français Rfi et France 24 Moïse Katumbi jugeant «très mauvais, chaotique» le bilan du Gouvernement actuel «Je dois sauver un peuple en danger», a-t-il poursuivi. Depuis deux ans, son parti Ensemble pour la République, ER en sigle, faisait partie de l'Union sacrée, la coalition présidentielle. «J'ai dit au revoir à l'Union sacrée», a-t-il poursuivi. «Nous allons continuer avec de vrais combattants, qui veulent qu'on change la situation de notre pays ensemble, pour un Congo meilleur», a-t-il encore déclaré au sujet des départs qu'il entrevoit dans les rangs de son parti qui compte au moins cinq ministres dans le gouvernement Sama Lukonde. Si Christophe Lutundula Apala Pen'Apala (Affaires étrangères), Muhindo Nzangi Butondo (Enseignement Supérieur et Universitaire) et Modeste Mutinga Mutushayi (Affaires sociales) ont déjà tourné le dos à « l’homme de Kashobwe », Christian Mwando Nsimba (Plan) et Chérubin Okende Senga (Transports et Communications) vouaient encore une certaine allégeance au patron du club de football TP Mazembe de Lubumbashi. L'élection présidentielle a été fixée au 20 décembre 2023. Parmi les candidats déclarés à ce jour figure Martin Fayulu Madidi, le candidat malheureux de l'élection de décembre 2018. Parti au Qatar assister
à la finale de la coupe mondiale, le patron de Mazembe a regagné Lubumbashi lundi 19 décembre 2022 vers 16 heures locales. Il a été accueilli par des milliers de militants et cadres de son parti politique à l'aéroport international de la Luano. Au pied de l'avion se trouvaient Salomon Idi Kalonda, son conseiller, le professeur Huit Mulongo, Clotilde Mutita, etc.
LES COMMERCES ONT CONTINUÉ À TOURNER. Contrairement à son retour triomphal en mai 2019 au pays, les activités commerciales dans la ville se sont normalement déroulées. Le long du boulevard Msiri à l'entrée de la ville de Lubumbashi, aucune foule à part sur l'avenue qui mène vers l'aéroport international de la Luano où plusieurs véhicules des militants avec des effigies étaient visibles. Son porte-parole, Olivier Kamitatu Etsu, a annoncé que l'ouverture officielle du congrès de ER aura lieu le mardi 20 décembre 2022 à son siège à Lubumbashi, en présence de plus de 1.000 militants et cadres venus de tout le pays. La candida-
ture de Moise Katumbi est largement commentée par les journaux à Kinshasa. Une annonce-surprise de cet allié politique du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui fait réfléchir nombre de proches du président de la République, selon plusieurs médias. Ancien ministre UNC de Budget, aujourd'hui reparti à l'Assemblée nationale, Me Baudouin Mayo Mambeke a posté une vidéo sur la Toile : «Tantôt Zambien, tantôt Juif, tantôt Italien, etc. Moïse Katumbi a perdu la nationalité congolaise», rappelle cet avocat. Puis : «Dire qu’il est candidat à la présidentielle, c’est créer du désordre. Nous devons respecter la Constitution et les lois de la République (...) La fonction du Président de la République est réservée aux seuls Congolais ». Certains critiquent l'exgouverneur d'avoir «cherché, pour des raisons d’intérêt personnel, notamment la récupération de ses biens, le prétexte et le moment propice pour quitter l’USN car la loyauté et le respect des engagements n’est pas dans sa nature».
Rwanda, la guerre du M23 est de trop N
ul doute, la guerre du M23 est une guerre de trop pour le Rwanda.
Le généralprésident Paul Kagame en a fait des guerres depuis son retour précipité d'un stage de commandement militaire aux États-Unis, à Fort Leavenworth au Kansas, après qu'un contingent de l'armée de Mobutu, volant au secours du président Hutu Juvénal Habyarimana, stoppa la première invasion de l'APR, l'Armée Patriotique Rwandaise, l'aile militaire du FPR, le Front Patriotique Rwandais, fondé dans les années 1980 par des exilés Tutsis arrivés en Ouganda depuis 1959, et abattu le 2 octobre 1990, dès le lendemain de l'offensive de l'APR, l’homme qui est célébré à Kigali, Fred Rwigema.
Updated.
C'est le vaillant militaire zaï rois, surnommé « le Tigre », sorti en 1978 de l'école spéciale militaire française de Saint-Cyr, Donatien Mahele Lieko Bokungu, qui sauta sur Kolwezi pour reprendre la ville aux mains des rebelles, qui fit feu dans les bananeraies rwandaises. Après ce cuisant échec, le FPR dût refaire ses calculs. Le parrain ougandais Yoweri Museveni rappelait en Ouganda le vieil ami de Rwigema, Paul Kagame. L'actuel président du Rwanda avait rejoint dès ses 22 ans, en 1979, les maquisards ougandais venus de Tanzanie qui allaient porter au pouvoir Museveni. Soutenue politiquement, économiquement et militairement par les États-Unis, la NRA, National Resistance Army, combattait Idi Amin Dada. Les réfugiés rwandais dont Kagame, font partie du noyau de cette rébellion qui renversa en 1985, Milton Obote, puis, en 1986, le président Tito Okello. Après le coup d'État de la NRA en 1986, c'est avec eux que Museveni s’empare du pouvoir à Kampala. Plusieurs de ses compagnons d'armes rwandais deviennent officiers de l'UPDF, la nouvelle armée ougandaise. Major, Kagame est directeur adjoint des services de renseignement militaire de l'UPDF. Après l'attentat contre l'avion de Habyarimana qui déclenche le génocide, le FPR et Kagame prennent le pouvoir à Kigali. Le Hutu Bizimungu est président mais l'homme fort est le vice-président et ministre de la Défense, Paul Kagame. En 1996, Kagame soutient l'invasion du Zaïre, renverse Mobutu en 1997, combat Laurent-Désiré Kabila puis le fils de celui-ci, Joseph Kabila. De 1998 à 2003, lors de la «deuxième guerre mondiale afri-
caine», Kagame soutient plusieurs groupes rebelles. En 2000, après la démission de Bizimungu, Kagame a pris les commandes du Rwanda. Il est réélu en 2003, en 2010 et en 2017. À l'international, il use du génocide pour se légitimer.
Il brandit la croissance économique, la stabilité, la réduction de la corruption. Est-ce suffisant pour continuer à mener des guerres et se maintenir au pouvoir à vie ? La guerre du M23 et les dégâts humanitaires qu'elle provoque semblent ouvrir une nouvelle page.
À UN TOURNANT.
À la suite de la diplomatie de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui, à force de condamner l'hypocrisie et la complicité de la communauté internationale, de la couvrir de honte, face à la mobilisation de la société civile qui pousse
les Nations Unies à publier des rapports, face aux médias qui parlent de « répression mondiale », de «serment de loyauté forcé» imposé à la diaspora rwandaise, aux menaces d'enlèvement et de disparition qui pèsent sur celle-ci - cas de l'ambassade de Londres révélé par la BBC -, la communauté internationale n'est-elle pas à un tournant ? Quand on suit les débats aux Nations-Unies, n'y voit-on pas une évolution ? Des mots comme ceux prononcés par le président congolais samedi 10 décembre 2022, lors du discours sur l'état de la Nation, ne commencent-ils pas à parler ? «Le Congo est victime d’une agression sans équivoque par le Rwanda» ; «notre pays fait l’objet d’une agression lâche par le Rwanda, sous couvert du mouvement terroriste du M23 avec pour conséquence directe, un drame
humanitaire qui expose des millions de nos compatriotes à une situation d’errance et de précarité»; «des centaines d’hommes, femmes et enfants (sont) lâchement assassinés à Kishishe, dans le Nord Kivu, par les terroristes du M23 avec la complicité du Rwanda» ; «notre pays est, depuis des décennies, le théâtre de plusieurs conflits armés attisés par des forces négatives, entraînant des violences insoutenables sous toutes les formes, ainsi que le pillage systématique de nos ressources naturelles, dans l’indifférence quasi totale de la Communauté Internationale».
Le président dénonce «la résurgence des velléités expansionnistes du Rwanda, sous couvert du M23».
Et… bis repetita. Tout cela à la veille d’un sommet - le deuxième de l’Histoire du monde réuni à Washington après celui
de 2014 sous la présidence de Barack Obama - où une cinquantaine de Chefs d’État et de gouvernement africains étaient invités par le Chef de la Maison Blanche pour un USAfrica Leaders Summit.
Joe Biden, l’homme le plus puissant de la planète, qui l’affirme jour après jour dans « America is back » (l’Amérique est de retour sur la scène internatio-nale) n’a eu qu’à mettre une ou deux phrases dans sa bouche pour se faire entendre des Chefs d’État impliqués dans la guerre à l’est du Congo.
Lorsque, dans un discours, Joe Biden dit : « Quand l'Afrique réussit, les Etats-Unis réussissent. Le monde entier réussit (... Nous ne pouvons pas résoudre les défis qui nous sont posés sans leadership de l'Afrique. Je n'essaie pas d'être gentil. C'est un fait », il envoie un message clair.
Aucun doute. Ni le président rwandais Paul Kagame (qui a répété à Washington que «les problèmes du Congo c'est au Congo, pas au Rwanda », sans convaincre - ni son frère aîné ougandais Yuweri Museveni, ni aucun autre dirigeant éventuellement impliqué à l'Est du Congo, n’était très à l’aise à une rencontre qui a duré trois jours, du 12 au 14 décembre. Pour bien faire, Joe Biden a reçu mercredi 14 décembre, en bilatéral, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avant une rencontre élargie à cinq autres Chefs d’État africains. À la Maison Blanche, le président congolais est resté sur le même registre de Kinshasa. Il a demandé « une implication forte des États-Unis dans ce conflit en vue de faire pression sur le Rwanda afin qu'il stoppe tout soutien au M23». Il a «remercié le président Biden pour les récentes déclarations de Washington allant dans ce sens ».
Sur des photos diffusées par la presse présidentielle congolaise, on voit que Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est à droite du président américain qui a, à sa gauche, le président nigérian, Muhammadu Buhari. On y voit la même chaleur, la même proximité entre les deux hommes. En diplomatie, le protocole emporte tout.
Il faut noter que lors de ce sommet, un accord à trois a été signé au Département d’État américain entre les États-Unis, le Congo et la Zambie en présence du président congolais Tshisekedi et zambien Hakainde Hichilema. Il concerne la production d’une chaîne de valeur dans la production des batteries pour voitures élec- triques. En Afrique, les ÉtatsUnis font désormais face à la Chine et à la Russie.
T. MATOTU nRÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
KWILU MASI-MANIMBA MASI-MANIMBA MASI-MANIMBA C
KWILU MASI-MANIMBA MASI-MANIMBA MASI-MANIMBA C
KWILU MASI-MANIMBA MASI-MANIMBA MASI-MANIMBA C
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 304
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 304
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 304
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 306
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 306
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 306
E.P. TADI BOULEVARD LUMUMBA NO 23,Q/ LUKULA
E.P. TADI BOULEVARD LUMUMBA NO 23,Q/ LUKULA
E.P. TADI BOULEVARD LUMUMBA NO 23,Q/ LUKULA
BALULA E.P. KISIBU KISIBU
BALULA EP KIBWENZI KIKWE NZADI
BALULA EP MITI MITI MBUMANIAMA
FADIAKA E.P. MPANA KIMPANA 1
FADIAKA INSTITUT BUKUSU BUKUSU
FADIAKA INSTITUT MUMBANDA 2/KIMBWO KIMBWO (ZWA IDEE)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 307 FAKAMBA EP BITIKA BITIKA 1
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 307 FAKAMBA INST. KAPITANZADI KAPITANZADI 1
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 307
FAKAMBA LYCEE MOSANGO NGI MISSION CATHOLIQUE NGI
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 308 FAKANA E.P. FAMBONDO FAMBONDO
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 308 FAKANA INSTITUT MAKANDA KABOBI FANKANA CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
FAMBEMBE E.P. BOBOTO FATUNDU CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 309
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 309 FAMBEMBE E.P. MPENE KINKWEY CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 309 FAMBEMBE LYCEE BISALA MBUMBA CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 310 FAYALA CENTRE SOCIOMEDICAL SAVOIRVIVRE
BIYALA CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 310 FAYALA E.P. KULUNGU KULUNGU CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 310 FAYALA E.P. NGALA/MINSIA FAYALA CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 311 KALAKITINI INST. NTUNU NTUNU
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 311 KALAKITINI INST. MUTANE MUTANE CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 311
KALAKITINI INSTITUT LUZOLO MISAY CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 311
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 311
KALAKITINI INSTITUT NGANTIEN MUTIENE
KALAKITINI INSTITUT NGANTIEN MUTIENE CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 312
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 312
KINKUTU E.P. MAYALA KINKUTU MWE CONGO (LA RÉPU- BLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 312
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 312
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 312
KINKUTU E.P. KIKONGO PAROISSE KIKONGO
KINKUTU E.P. KUNIMBU KUNIMBU 1
KINKUTU INSTITUT KINGANI KINKUTU NZO
KINKUTU INSTITUT MUTIKI 1 NSAKA KABUNGA
SOURCE : Commission électorale Nationale Indépendante, novembre 2022.
CENTRES D'INSCRIPTION DES OPÉRATIONS D'ENRÔLEMENT
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
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KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 313 KISIA NGASI EP
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 313 KISIA NGASI INST MUTIKI NTIMA MVULA BANKU
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 313 KISIA NGASI INST. KAMBULU KISIA KAMBULU
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 313 KISIA NGASI INSTITUT MVULA BANKU CENTRE LWONO CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 314 MBONGA INSTITUT ISAKA KIBAMBILI MBONGA MALEMBE CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 314 MBONGA INSTITUT MBONGA MBANZA
MBONGA MBANZA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 314 MBONGA INSTITUT SAMBA MBASI MBONGA SAMBASI CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 315 MUMBENGA INSTITUT LOMBO/KINGALA KIANA
KINGALA KIANA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 315 MUMBENGA LYCEE KINGALA MATELE KINGALA MATELE CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 316 NGONDI EP MUTANE BOKA BOKA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 316 NGONDI EP. KIMVAMVU/ NGONDI NGONDI KISANGI CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 316 NGONDI INST. KWAMBAMBA NGONDI LUNIEMA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 316 NGONDI INSTITUT MUKULANZADI MUSINGA 1
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 317 NGULU EP MVULA BOKO MVULA BOKO
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 317 NGULU INSTITUT BISALA/KULUNGU KULUNGU KIBUSI
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 317
NGULU INSTITUT KIMBAYI KIMBAYI
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 318 SHIMUNA E.P. IDOUM MVULA KUMBI
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 318
SHIMUNA E.P. NTUA LONGO KIPATA MANGWONO CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 318
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 319 SIMBA
SHIMUNA INSTITUT KINKOSI KINKOSI I CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 319 SIMBA
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 319
SIMBA INST. REVEREND MATALA TALA MUWE SIMBA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
ZANGA EP KINIANGI KINIANGI CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 320
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 320 ZANGA INSTITUT FAKWILU FAKWILU LOLO
KWILU BAGATA BAGATA WAMBAFATUNDU S 320 ZANGA INSTITUT SEDUSEDU/MOPENE MOPENE CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 260 BUKUY E.P.2 SAMPIER SAMPIER 1 CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 260 BUKUY INSTITUT KIBIMI KIBIMI
SOURCE : Commission électorale Nationale Indépendante, novembre 2022. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE N°1570 | PAGE 14.
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
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KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 261 KIMWANA E.P. SAKATA BWALATILI
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 262 MAKWA E.P. NDIKA NDIKA NDIKA NDIKA
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 262 MAKWA INSTITUT GULUSA BONZILI 2
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 262 MAKWA INSTITUT NDANA/MBALI MBALI CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 263 MALU E.P. TOMISA BANA KAMA MALU CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 263 MALU EP MBALIBI-MALU MBALIBI CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 264 MBEE E.P. LETHIER KUKI 1 (LETIER)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 264 MBEE E.P. MBUNKIMI MBUNKIMI
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 265 MBENO E.P. KIKIARI NSALAKIA 1 CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
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KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 265 MBENO EP MOBIMWEY MOBIMWEY CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 265 MBENO LYCEE SA KIVUVU MC BENO CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 266 MPWONO E.P. BANGUMI BANGUMI 3
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 267 MUNDAY E.P. BANKOY/ MONDAY MONDAY CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 267 MUNDAY E.P. KINKIAR KINKIAR CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 268 PENTANE E.P. 1 NSADISA MUSHIE PENTANE CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWANGOKASAI S 268 PENTANE E.P. KISAKINDA KISAKINDA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 269 MAKA MAKASUEKA E.P. MOWAKA MOWAKA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 269 MAKA MAKASUEKA E.P.2 BAGATA NTOBER CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 270 MBAKA KASAI E.P. MOLIMO KINKO CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
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KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 270 MBAKA KASAI INSTITUT NSUMU MBAKA
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 271 MBALA NGUDI INST MBALA MBALA
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 271 MBALA NGUDI INST MIMBATUKA MBAKAYANA
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 272 MBAMBI WUBA (LUMA) EP MBANGI BUBA
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 272 MBAMBI WUBA (LUMA) INSTITUT WUBA WUBA 1
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 273 MBAYA MAMVULA EP KALUNDA KINGABWA
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 273
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 274
MBAYA SALIKOKO INST. KIKIOR/ NKENENE NKENENE 2
MBAYA MAMVULA INST. NSWE MBAYA ANTER CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
SOURCE : Commission électorale Nationale Indépendante, novembre 2022.
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 274
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 275
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 275
MBAYA SALIKOKO INSTITUT MAYA NSAKA
MBENDE SAMPIER INST. SAKATA NTA OPOYONGO
MBENDE SAMPIER INSTITUT SAKATA NGILA BEYOR NSEKENENE
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 276
MBENE KASAI E.P. CAMP MPOKO CAMP MPOKO CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 276 MBENE KASAI E.P. TSHIMBANE PINANGA BAC CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
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CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 277 MPANA MBAMITI (BAMBI ITUMBA)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 277 MPANA MBAMITI (BAMBI ITUMBA)
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 278
INST. BWAMITI/ MPANA MPANA 1
INSTITUT MBULU I MWAMBALA MWAMBALA
SOKO PILI-PILI E.P. LEMFU/ LWONO LWONO
KWILU BAGATA BAGATA KWILUNTOBER S 278 SOKO PILI-PILI E.P. MBANKENE MBAKENE
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 248 BATERE E.P. BOBOTO TSHIMBANE TSHIMBANE
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 248 BATERE EP KIMBANDA SAY POSTE KIMBANDA SAY CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 248 BATERE EP NGUMINA NGUMINA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 248 BATERE INSTITUT LUKWEY LUKWEY CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 249 KIBWADI LEY EP MASONGO/ MBIDILA MBIDILA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 249 KIBWADI LEY INSTITUT DU 30 JUIN KIBWADI LEY
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 250 KINKUKU E.P. 2 KIDZWEME KIDZWEME
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 250 KINKUKU INST. MBALIBI MBALIBI DWEM CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 250 KINKUKU INST. REV. LUPUNGANA MUSAYINDAME CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KINSOMO INSTITUT DU KASAI MABENGA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 251
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 251 KINSOMO INSTITUT DU KASAI MABENGA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 251
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 251 KINSOMO INSTITUT MAKANGAY/KISIE KISIE
KINSOMO INSTITUT LOMAMI/LOWA LOWA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 251
KINSOMO INSTITUT NGEMBA/MPO ETAT MPO ETAT CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 251 KINSOMO INSTITUT ULWEME/NGELEBANGA
KWILU BAGATA BAGATA KIDZWEME S 251 KINSOMO ITC MABENGA/ SIA SIA MISSION
NGELEBANGA CONGO (LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
Ne jamais manger le poulet avec sa peau
Parmi les viandes animales, le poulet est certainement la préférée du monde.
Selon la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, 133 millions de tonnes de viande blanche ont été consommées dans le monde en 2021.
La consommation de poulet est populaire parce qu'il est généralement abordable, pauvre en graisses et qu'il se heurte à peu de barrières culturelles ou religieuses.
En outre, c'est une viande riche en protéines et une source importante de vitamines et de minéraux. Il contient également des niveaux significatifs de graisses monoinsaturées bénéfiques, qui peuvent soutenir la santé cardiovasculaire.
Cependant, cet aliment populaire semble également être entouré de doutes et de fausses croyances. Par exemple, la peau de poulet est connue pour contenir un niveau élevé de graisse.
Alors, est-il bon de manger du poulet avec la peau, ou faut-il l'enlever avant de le cuire ou de le manger ?
«La peau de poulet contient 32 % de matières grasses, ce qui signifie que pour chaque 100 g de peau que nous mangeons, 32 g sont des matières grasses», explique un nutritionniste du Centro de Información Nutricional de la Carne de Pollo (CINCAP) en Argentine, Mundo María Dolores Fernández Pazos. Parmi ces graisses contenues dans la peau de poulet, explique-telle, deux tiers sont des graisses insaturées, dites «bonnes graisses», qui contribuent à améliorer le taux de cholestérol sanguin. Et un tiers des graisses sont des graisses saturées, l'une des graisses dites «nocives», qui contribuent à augmenter le taux de «mauvais» cholestérol.
LAISSER LA PEAU PENDANT LA CUISSON?
C'est le même niveau de graisse que la viande de poulet contient. Par conséquent, explique Mundo María Dolores Fernández Pazos, «si nous mangeons du poulet avec la peau, nous augmentons l'apport calorique de chaque portion d'environ 50 %»
Ainsi, par exemple, si une personne mange une poitrine sans peau de 196 g, elle consomme 284 calories (selon les données nutritionnelles du ministère américain de l'Agriculture), 80 % des calories provenant des protéines et 20 % des graisses. Mais ces chiffres augmentent considérablement si l'on inclut la peau : la poitrine contient 386 calories, dont 50 % proviennent des protéines et 50 % des graisses. C'est pourquoi, selon la nutritionniste Dolores Fernández, «la recommandation la plus saine et la plus générale dans la population est d'enlever (la peau) avant de manger, afin de ne pas ajouter de calories ou de graisses supplémentaires au plat» «Dans le cas de personnes n'ayant pas d'antécédents de maladie, ayant un poids adéquat pour leur taille, physiquement actives et
ayant une composition corporelle adéquate, nous pouvons suggérer de laisser la peau sur le poulet pendant la cuisson et de l'enlever avant de manger, car la présence de la peau pendant la cuisson aidera la viande à moins se dessécher et la rendra plus juteuse et plus savoureuse», explique l'expert.
RECONGELER LA VIANDE DÉCONGELÉE ?
Est-il bon de recongeler du poulet qui a été décongelé ? «Non. Il n'est pas conseillé de recongeler de la viande de poulet qui a été décongelée», dit la nutritionniste. «Le but de la congélation des aliments est d'arrêter la reproduction des microorganismes dans les aliments. Par conséquent, lorsque les aliments sont décongelés, ces micro-organismes peuvent recommencer à se reproduire»
Ce conseil s'applique à toutes les viandes qui ont été décongelées. La seule façon sûre de les recongeler est lorsqu'ils sont déjà cuits. «De cette façon, avec une cuisson sûre, nous éliminerons la présence de micro-organismes et nous pourrons recongeler la viande, en garantissant les propriétés organoleptiques et la sécurité du produit», assure Dolores Fernández.
Quelle est la meilleure façon de décongeler du poulet ? Selon les experts, la meilleure façon de décongeler le poulet est de le mettre au réfrigérateur. «La décongélation à température ambiante pourrait favoriser le développement des micro-organismes que nous avons mentionnés précédemment et altérer le produit»
La décongélation dans le réfrigérateur étant plus lente, elle peut prendre
jusqu'à 24 heures pour un poulet entier. Le meilleur moment pour sortir le poulet du congélateur doit être planifié à l'avance. Les experts soulignent que la viande de poulet ne doit jamais être décongelée à température ambiante ou dans de l'eau chaude.
Pourquoi certains magasins vendent-ils du poulet jaune et d'autres du poulet rose ? Certains sont ils meilleurs que d'autres ? La couleur de la viande de poulet peut varier en fonction des pigments contenus dans les céréales utilisées dans son alimentation, explique l'expert.
QUELQUES CONSEILS DE BASE DES EXPERTS.
Les céréales telles que le maïs contiennent une concentration plus élevée de pigments que le sorgho blanc ou le blé, qui en contiennent moins. Et dans certains pays, en raison de la préférence des consommateurs, un pigment naturel est souvent ajouté à l'alimentation des volailles pour donner à la viande une couleur jaunâtre.
Mais d'un point de vue nutritionnel, souligne Dolores Fernández, «il n'y a aucune différence entre les propriétés et les apports nutritionnels d'un poulet jaune et d'un poulet blanc rosé»
Comment éviter l'empoisonnement à la viande de poulet ? Le poulet est l'un des aliments les plus nutritifs, les plus populaires et les plus consommés au monde. Mais il est aussi souvent une source majeure d'intoxication alimentaire. La viande crue est contaminée par la bactérie
Campylobacter et parfois aussi par Salmonella et Clostridium perfringens. Ainsi, si une personne mange du poulet qui n'a pas été cuit correctement ou si elle contamine d'autres aliments ou boissons avec du poulet cru ou ses jus, l'on peut contracter une intoxication alimentaire. Les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) estiment qu'environ un million de personnes tombent malades chaque année aux États-Unis après avoir mangé de la volaille contaminée. Quelques conseils de base de l'expert du Centre d'information nutritionnelle sur la viande de poulet : Se laver toujours les mains avant de préparer tous les types d'aliments et plusieurs fois pendant la préparation des aliments, surtout si l'on manipule des aliments crus et cuits en même temps. Pour éviter la contamination croisée : lorsque l'on manipule de la volaille et d'autres aliments crus, il faut toujours utiliser des équipements et des ustensiles différents et éviter tout contact avec des aliments cuits et/ou prêts à être consommés. La viande de poulet ne doit JAMAIS être lavée, car cela peut entraîner une contamination du lieu de travail avec les projections de particules d'eau. Faites bien cuire le poulet : il ne doit pas y avoir de parties roses à l'intérieur ou près des os et des articulations. S'il reste du poulet d'un repas et qu'on veut l'utiliser au prochain repas, réchauffez-le complètement.
avec BBC WORLD n
edros Ghebreyesus, le patron de l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, a révélé qu'il ne pouvait pas envoyer d'argent à ses proches «affamés» dans la région éthiopienne du Tigré, déchirée par la guerre. «J'ai beaucoup de parents là-bas. Je veux leur envoyer de l'argent. Je ne peux pas leur envoyer d'argent», affirmet-il lors d'une conférence de presse. «Je ne sais même pas qui est mort
Tet qui est vivant», poursuit-il. Depuis le début de la guerre en 2020, la région est coupée du monde extérieur, sans téléphone ni internet. Le gouvernement éthiopien est accusé d'avoir imposé un blocus de l'aide à la région, ce qui a empêché des livraisons cruciales - ce qu'il a imputé aux combats. Des dizaines de milliers de civils sont morts et des millions ont un besoin urgent d'aide alimentaire. Selon le PAM, le Programme alimentaire mondial, près de la moitié des 5,5 millions
d'habitants du Tigré ont un besoin «aigu» de nourriture.
Ce n'est pas la première fois que l'ancien ministre éthiopien de la Santé, s'exprime sur la guerre.
LE RACISME EXPLIQUE LA MAUVAISE RÉPONSE.
Lors de cette conférence, il a signalé que la situation était pire que celle de l'Ukraine et a suggéré que le racisme était à l'origine de la différence dans la réponse mondiale. «Je peux vous dire que la crise huma-
nitaire au Tigré est plus importante que celle de l'Ukraine, sans aucune exagération. Et je l'ai dit il y a plusieurs mois, la raison est peut-être la couleur de la peau des habitants du Tigré» En 2020, il a démenti les accusations d'un général éthiopien selon lesquelles il aurait contribué à l'approvisionnement en armes des rebelles du Tigré. «Des rapports ont suggéré que je prenais parti dans cette situation. Ce n'est pas vrai», avait-il tweeté à l'époque. Depuis peu, les com-
bats ont repris après des mois de calme suite à la trêve humanitaire convenue en mars entre les forces du Tigré et le gouvernement éthiopien. Un porte-parole du TPLF, le Front populaire de libération du Tigré, Getachew Reda, a affirmé à la BBC que de violents combats se poursuivaient et que la population du Tigré souffrait. Le TPLF accuse l'armée éthiopienne d'être responsable du déclenchement des combats, tandis que l'Éthiopie accuse le TPLF. avec BBC WORLD n
Range Rover SVAAutobiography
SVO, l’expression ultime du luxe
Land Rover a présenté la version Ultimate Edition du Range Rover SVAutobiography qui sera encore plus luxueuse que toutes les autres déclinaisons du SUV britannique.
Disponibles dans les spécifications classiques et à empattement long, ces versions Ultimate Edition sont assemblées à la main par la division SV Bespoke de la société, au Special Vehicle Operations Technical Center au RoyaumeUni.
Considérée comme la variante la plus appréciée par les conducteurs, la version « Dynamic » (empattement classique) présente une suspension et une direction réglées spécifiquement, une hauteur de caisse inférieure de 8 mm et peut embarquer l’un des deux moteurs : le V8 essence suralimenté de 565 chevaux ou l’hybride rechargeable P400e de 404 chevaux, qui offre une autonomie en mode 100% électrique allant jusqu’à 40 km. Les éditions Ultimate se distinguent du reste de la gamme par la peinture Orchard Green, le toit et les coques de rétroviseurs latéraux en «Narvick Black», les accents couleur cuivre sur les badges extérieurs, les détails « Graphite Atlas » sur la calandre, le pare-chocs avant, les prises d’air latérales, un capot spécifique et des jantes bicolores de 22 pouces.
LUXE ET RAFFINEMENT.
Dans l’habitacle, place au au raffinement avec une garniture Ebony/Vintage Tan ou la sellerie en cuir Poltrona Frau, les sièges matelassés en diamant, les garnitures en fibres de carbone «Steel Weave» et la garniture de pavillon Ebony. Tout est étudié pour que le luxe soit partout. Le sélecteur de vitesse rotatif, le bouton de démarrage et les pédales, ainsi que les palettes de changement de vitesses sont en aluminium.
Une plaque spécifique aux versions Ultimate Edition et une montre Zenith sont également incluses. Le modèle à empattement long
offre un espace pour les jambes à l’arrière de 1,2 mètre et est équipé de portes arrière à fermeture électrique, de sièges inclinables chauffants, climatisés et massants. Il y a aussi des repose-mollets et des repose-pieds réglables, des tablettes amovibles et un réfrigéré.compartimentÉvidemment, tout cela a un prix. Le Range Rover SVAutobiography
Ultimate Edition V8 commence à 183.706 £ (environ 215.000 euros) au RoyaumeUni, tandis que le SVAutobiography
Dynamic demande 147.441 £, soit environ 173.000 euros. Notons que Range Rover totalise 50 ans d’innovation,
de raffinement et de capacités tout-terrain inégalés avec l’introduction du nouveau « Range Rover Fifty».
DEPUIS
LE 17 JUIN 1970.
Le SUV de luxe original est une référence du marché automobile depuis le 17 juin 1970. Cinquante ans plus tard, le Range Rover a évolué pour devenir une famille de véhicules de luxe à la fois séduisants et performants. Son association attractive du design, du raffinement et de l’innovation technique en fait la référence de tous les SUV de luxe.
En 50 ans d’existence, ce véhicule a signé de nombreuses premières mondiales et réalisé un certain
nombre d’exploits impressionnants.
Au moment de son lancement, il s’agit du premier SUV équipé d’un système à traction intégrale permanente. En 1989, il devient le premier 4x4 au monde doté de freins antiblocage ABS. Plus tard, en 1992, il devient le premier 4x4 embarquant un antipatinage électronique (ETC) et une suspension pneumatique électronique automatique, offrant les sensations et le raffinement emblématiques du Range Rover, à la fois sur et hors route.
En 2012, le Range Rover de dernière génération devient le premier SUV au monde à être doté d’une construction
légère tout en aluminium, le rendant à la fois plus léger, plus robuste et plus efficace. Le Range Rover a signé de nombreux exploits : il a traversé l’isthme du Darién, qualifié d’infranchissable, a été exposé au musée du Louvre à Paris, une première pour un véhicule, et a même remporté deux fois le ParisDakar. Aucun autre véhicule ne combine de tels niveaux de luxe, de confort et de raffinement avec les capacités tout-terrain et les performances sur route propres au Range Rover. Avec son capot en coquille, son toit flottant distinctif, son hayon fractionné et ses prises d’air avant emblématiques, le
Range Rover actuel reste fidèle à ses racines de 1970. Aujourd’hui, à 50 ans, il s’agit du modèle le plus efficient, connecté, luxueux et performant. Pour célébrer les 50 ans d’une icône de l’automobile, l’édition spéciale «Range Rover Fifty» sera limitée à seulement 1970 véhicules dans le monde, en clin d’œil à l’année de lancement du premier Range Rover. Basé sur la version luxueuse Autobiography, le « Range Rover Fifty » se distingue par une série d’accents extérieurs inédits en finition Auric Atlas, ainsi que par deux styles de jantes uniques de 22 pouces. Le badge arbore un logo « Fifty »
créé personnellement par le professeur Gerry McGovern, officier de l’ordre de l’Empire britannique (OBE), directeur du design de Land Rover, qui apparaîtra à l’extérieur du véhicule ainsi qu’à l’intérieur, sur la plaque de mise en service de la console centrale portant l’inscription « 1 of 1970 », sur les appuie-têtes, le tableau de bord et les plaques de seuil éclairées.
Le professeur Gerry McGovern OBE, Chief Creative Officer de Land Rover, a déclaré : « Dans le monde des véhicules de luxe, le Range Rover s’est toujours distingué comme étant incomparable et robuste. Ses sensibilités uniques et pionnières associées à une approche d’ingénierie inégalée ont été les valeurs intrinsèques que nos clients admirent depuis la révélation du tout premier Range Rover, en 1970».
PLUS LUXE QUE LUXE. Le « Range Rover Fifty » sera disponible en versions standard et à empattement long. Les clients pourront choisir entre quatre teintes extérieures soigneusement sélectionnées : Carpathian Grey, Rosello Red, Aruba et Santorini Black. La division Special Vehicle Operations de Land Rover propose également le « Range Rover Fifty » dans l’une des trois teintes Heritage reproduites à partir de la palette d’origine du Range Rover, en nombre extrêmement limité : Tuscan Blue, Bahama Gold et Davos White. Une gamme d’options de motorisation sera disponible, comprenant des moteurs essence, diesel et même une version hybride rechargeable P400e.
Le Range Rover connaît aujourd’hui sa quatrième génération de véhicules. Avec plus d’un million d’exemplaires vendus, il représente l’expression ultime du luxe. En clair plus luxe que luxe. Son design inimitable et sophistiqué, ainsi que ses capacités toutterrain de premier ordre, lui permettent d’être aujourd’hui tout aussi actuel et pertinent qu’il l’était en 1970.
Après 60 ans, aller ouvrir sa porte
Ils peuvent nous aider à dépasser les blocages qui nous gâchent le plaisir au lit Ces spécialistes existent.
Mais beaucoup d'idées fausses circulent à leur sujet. C'est a priori une excellente idée de vouloir consulter quand on ne parvient pas toute seule, voire avec son homme, à avoir une vie sexuelle satisfaisante. Mais, pour profiter pleinement de cette démarche, commençons par nous débarrasser des représentations erronées que nous pouvons avoir sur les sexothérapeutes.
Le sexologue n’est pas un love coach, il n’est pas là pour apprendre à faire des fellations ou inciter les patients à des pratiques aux confins de la norme.
Cela ne l’empêchera pas de contribuer à élargir l’horizon
Si problème à 60 ans, voyez l'expert. DR.
sexuel du couple. « Je peux expliquer à une femme comment pratiquer une technique de relaxation qui diffusera la détente jusqu’au bas du ventre et la conduira à mieux ressentir l’orgasme. Ou à un homme comment se masturber», déclare la sexologue Valérie Cordonnier.
Il n’est pas prof… mais il attend qu'on «travaille» un peu. Pour la semaine prochaine, vous me ferez
trois baisers profonds et deux cunnilingus ! Ne nous attendons pas à ce que le sexologue nous impose des exercices obligatoires, avec notes à l’appui. Nous ne sommes pas dans une école du sexe préparant en six mois à l’obtention d’un diplôme. Mais, si nous avons poussé sa porte, c’est bien pour nous réconcilier avec notre libido. Alors oui, nous allons devoir parler de notre intimité. « Beaucoup
de patients sont assez timides lors d’une première consultation. Pas évident en effet, au bout de quelques minutes à peine, d’en être déjà à évoquer une difficulté à jouir ou un souci d’éjaculation précoce », admet la sexologue Valérie Cordonnier. Mais, rassurons-nous, c’est le job de ce professionnel d’encourager une parole libre et de créer un environnement propice à ce type de confidences. « La plupart du temps, le sexologue met en évidence dans son cabinet des objets évocateurs, par exemple des livres portant sur la sexualité, des gravures érotiques, des représentations du dieu grec Priape, des collections de vibromasseurs anciens, etc., poursuit-elle. Ils sont destinés à signifier sans équivoque et en toute élégance qu’en ce lieu, il sera question de sexualité, qu’on est là pour ça».
De quoi toucher l’inconscient et atténuer les résistances.
Il n’est pas magicien… mais il sait de quoi il parle. N’imaginons pas non plus que le sexothérapeute réglera toutes nos difficultés en une séance, d’un coup de baguette magique. Autant savoir que nous allons sans doute devoir le fréquenter un certain temps avant d’observer des résultats tangibles sous la couette. Mais, tout au long de ce chemin, il nous tiendra la main avec bienveillance et nous soutiendra dans les moments de découragement. Une bonne partie de son rôle consistera à nous donner confiance en nos capacités d’évoluer, comme elle l'explique : «Avec la plupart des patients, il y a un énorme travail de réassurance à faire pour déconstruire leur certitude d’être «anormaux» ou
«inaptes». La chose que je répète le plus souvent est qu’en matière de sexualité, il n’existe ni normes ni modèles. Il n’y a pas les champions du sexe d’un côté et les «mauvais coups» de l’autre ! Tout est affaire de concordance et d’ajustements entre les partenaires. Et cela, on peut toujours y parvenir pour peu qu’on s’y attelle». Besoin d’un zeste de motivation supplémentaire avant d’entamer ce parcours ? « En général, quand on réussit à lever un blocage sexuel avec l’aide du sexologue, on se sent ensuite beaucoup plus épanoui dans les autres domaines de sa vie. Car, à coup sûr, on ne sera pas resté à la surface du seul symptôme sexuel et on aura creusé un peu plus profond».
Il n’est pas juge… mais il est l'avocat de la bonne entente. Si nous espérons
qu’il nous donnera 100 % raison et 100 % tort à notre compagnon, nous serons déçues ! « Un sexologue ne prend pas parti. Pour la simple raison que, lors d’un dysfonctionnement sexuel, il n’y a ni coupable et ni victime mais deux personnes responsables de ce qui se passe - ou ne se passe pas - dans leur intimité », souligne Valérie Cordonnier. En revanche, nous pouvons compter sur lui pour jouer les médiateurs et nous aider à rétablir le dialogue. À trouver les bons mots, hors des reproches et des invectives. Au fond, de quoi avons-nous envie ? Qu’est-ce qui nous pose problème ? « Une fois la problématique bien cernée, le sexologue peut proposer des pistes de réflexion. Par exemple, si l’un préfère le quick sex tandis que l’autre réclame du slow sex avec préliminaires,
Viols en plein tournage en France
ans le cadre de l'enquête de la plateforme de vidéos pornographiques «French Bukkake », quatre acteurs pornographiques ont été mis en examen pour des viols commis lors de tournages. Une première en France.
« C’est très bien, ça fait du ménage! Tout le monde a un comportement d’autruche » sur ce qui se passe lors des tournages, a réagi auprès Nikita Bellucci, actrice, réalisatrice et productrice indépendante de films pornographiques.
«On travaille avec l’intimité d’actrices, avec des êtres humains, on doit faire attention et pas seulement exécuter des ordres » , a ajouté Nikita Bellucci qui a elle-même connu une mauvaise expérience. « Il faut arrêter de se cacher en disant : « le réalisa-
Dteur a dit que c’était consenti donc je le fais »». «Ce qui a été commis sur ces plateaux de tournage, ce sont des viols et donc chaque acteur ayant participé à ces scènes peut être inquiété pour des faits de viol aggravé, voire torture et actes de barbarie », a considéré Me Lorraine Questiaux, avocate de plusieurs victimes.
« Potentiellement, ça peut viser tous les autres plateaux de pornographie en France et dans le monde. D’autres investigations ont été ouvertes ailleurs dans le monde », a-telle précisé.
Les jeunes femmes n’étaient pas consentantes pour s'adonner à ces pratiques. Trois de ces acteurs ont été placés en détention provisoire tandis que le quatrième a été laissé libre sous contrôle judiciaire.
La mise en examen d’acteurs pornographiques pour des faits de viols constitue une première en France. Elle découle
de l’instruction menée à Paris depuis plus d’un an dans l’affaire dite « French Bukkake ». Ce site internet, fermé sur réquisition judiciaire, présentait des vidéos centrées sur une pratique sexuelle mettant en scène une femme en proie à de très nombreux hommes.
«
LES AFFAIRES
POUR VIOL VONT PULLULER ».
Grâce à un travail de veille mené par un groupe cyber depuis février 2020, les gendarmes de la section de recherches de Paris, chargés de l’enquête, ont pu établir que les actrices visibles sur les vidéos n’étaient en réalité pas toujours consentantes pour subir les assauts de plusieurs partenaires en même temps ou pour certaines pratiques. Ce n’est pas nouveau et cela interroge sur la moralisation du porno dit «amateur».
Dès 2018, certains films avaient été signalés sur les réseaux
sociaux. À commencer par une vidéo sur laquelle on pouvait apercevoir une jeune femme crier : « J’en peux plus » avant de pleurer et de se mettre en position fœtale sur le sol. En octobre 2020, quatre personnes avaient déjà été mises en examen dans ce dossier, notamment pour des faits de «viols», «traite des êtres humains» et de «proxé- nétisme aggravé». À l’époque, la justice avait d’abord ciblé le célèbre producteur «Pascal OP» créateur du site «French Bukkake», le réalisateur «Mat HDX» et deux autres personnes suspectées d’avoir recruté de jeunes femmes fragiles pour les besoins des films.
La mise en examen de quatre acteurs français apparaît comme le deuxième étage de la fusée judiciaire qui enquête sur ces pratiques. Selon des informations, les gendarmes auraient déjà identifié au moins une cin-
quantaine de jeunes femmes victimes de ces faits. Deux acteurs connus dans le milieu sous les pseudos de «Tonio Love» et «Eddy Blackone» figurent parmi les dernières personnes mises en examen. Devant le juge d’instruction, ils auraient expliqué avoir participé aux films en pensant que le consentement des actrices avait bien été recueilli avant le début des tournages et figurait sur le contrat. Sans convaincre donc. Cela fait un peu plus d’un an que l’industrie pornographique est secouée par des accusations. En parallèle de l’instruction ouverte sur « French Bukkake », le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour des faits de «viols» et de «proxénétisme» visant les conditions dans lesquelles ont été tournés certains films proposés par plusieurs plateformes Internet, dont la licence Jacquie &
Michel. En réaction, la plateforme Pornhub a choisi de supprimer des millions de vidéos postées par des «utilisateurs nonvérifiés» après avoir été mis en cause par un article du New York Times. Celui-ci faisait état des vidéos contenant des scènes de viols, des mineurs et du revenge porn. Signalons que le site « Jacquie et Michel », incarnation en France du porno amateur, est aussi visé par une enquête depuis le 10 juillet 2020 pour « viols » et « proxénétisme ».
Après les révélations sur les violences et pratiques imposées lors des tournages, de grands groupes français du secteur avaient annoncé en novembre 2020 leur volonté d’adopter des chartes éthiques et déontologiques.
« Je pense que les affaires pour viol vont pulluler, parce qu’il y a parfois une énorme différence entre ce qui est dit oralement aux acteurs et ce qui
se passe réellement » lors des tournages, a réagi Me Matthieu Cordelier, qui défend les droits d’actrices porno. Il avait été missionné en 2020 par la société de production Dorcel pour rédiger une « charte déontologique de la production X », publiée en avril. Dans ce texte disponible en ligne, on peut lire que « le consentement des acteurs et actrices quant aux pratiques sexuelles doit être clair, préalable, libre et éclairé».
« Des petits producteurs n’ont toujours pas compris et continuent de ne pas se soucier de la charte déontologique, ou se moquent même de cette démarche », a regretté Me Cordelier.
Pour Nikita Bellucci, « ça avance dans la bonne direction, c’est à nous tous de faire en sorte que ce ne soit pas que des effets d’annonce ». avec AGENCES n
Cyril Ramaphosa reconduit à
e président sud-africain Cyril Ramaphosa a été réélu lundi 19 décembre 2022 à la présidence du parti au pouvoir en
Afrique du Sud, ce qui le place du coup en bonne posi-
tion pour un second mandat à la tête du pays en cas de victoire du parti historique aux élections générales en 2024.
« PHALA-PHALA» ET L'ARGENT LIQUIDE DU SOFA ?
Après un week-end de tractations et d’alliances de dernière minute, Cyril Ramaphosa a obtenu 2.476 voix contre 1.897
pour son adversaire, son ancien ministre de la Santé Zweli Mkhize. Malgré une remontée surprise ce week-end, les opposants à Cyril Ramaphosa, ralliés derrière la candidature de Zweli Mkhize, n’auront pas eu la tête du président en exercice. À 70 ans, le président sud-africain a remporté la course avec plus de 500 voix d’avance. Une victoire célébrée
par ses supporters en chants et en danses dans le centre de conférence de Johannesburg, les deux doigts levés en l’air pour indiquer qu’un deuxième mandat est désormais acquis. Un résultat qui est une nouvelle preuve que, malgré l’affaire de « Phala-Phala » et les questions qui entourent le vol d’argent liquide caché dans sa ferme, sous son sofa, Cyril
Le couple en voie de se désintégrer
Est-ce (encore) une histoire des médias à scandale?
Selon ces écrits, il régnerait un doute dans l’air concernant le moral du Prince Harry et de la Duchesse de Sussex. Le comportement du jeune couple n’est pas toujours bien reçu au Royaume-Uni et la réputation de l’ancienne actrice est descendue auprès des Anglais. La différence de culture y est sans doute pour quelque chose. L'histoire du jeune couple fait rêver. Meghan n’aurait jamais imaginé un jour se marier avec le petit fils de la Reine Elisabeth II. D’ailleurs, on peut voir comment la Duchesse de Sussex était aux anges lors de son mariage à la Chapelle
Saint Georges. Le couple a eu l’honneur de recevoir le titre de Duc et Duchesse de Sussex le jour de leur union. Seulement quelques jours après leur mariage , ils révèlent leurs projets de voyager pour aider les pays défavorisés. Le 6 mai 2019 marque la naissance de leur premier enfant : Archie Harrison Mountbatten-Windsor. Ses parents ont tenu à ce que leur progéniture n’ait pas de satut royal. On peut dire que Meghan Markle a bien compris la leçon. En effet, intégrer la famille royale n’est pas une mince affaire et l’ancienne actrice l’a compris à ses dépens. Bien sûr, son amour pour Harry l’a aveuglé, mais très vite, le protocole royal s’est imposé et la jeune maman n’était apparemment pas encore prête à y faire face. Quelle va en être la suite ? avec AGENCES n
Ramaphosa aura su conserver la confiance de ses comrades, ses « camarades » de l’ANC. Et il aura aussi su imposer son équipe à la tête du parti, un point important puisque lors de son premier mandat, il avait dû composer avec des figures du camp adverse. Sur les sept positions les plus importantes, surnommées les « top 7 », seuls deux postes échappent à ses alliés, dont celui de vice-président. Ce deuxième mandat à la tête de l’ANC devrait donner plus de marge à l’ancien syndicaliste et homme d'affaires pour imposer sa vision pour le pays et tenter de conserver la majorité absolue au Parlement lors des élections générales de 2024. Et le choix de Cyril Ramaphosa plaît aussi aux marchés, puisque le rand s’est renforcé de plus de 2% face au dollar, suite à l’annonce de sa réélection.
avec AGENCES n