Arles 2015, les Rencontres de la photographie

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Partenaires institutionnels

Grands partenaires

LES RENCONTRES D’ARLES SONT AUSSI ORGANISÉES AVEC Le soutien spécial de
 Groupe Total, Prix Pictet, fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature, amanasalto & IMA, YellowKorner, Confédération suisse, L’Occitane en Provence, Parmigiani Fleurier, Cherry Tree Arts Initiatives, Leica, Métrobus, Actes Sud, Saif, ADAGP, sacem, Fnac, LUMA ARLES, Communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette. Le soutien de
 Institut français, Fondation du Japon, Tectona, Rivedroit Avocats, Pinsent Masons LLP, INJEP, Orange Logic, Le Point, Libération, OAI13, l’Œil de la Photographie, Fisheye, Picto, Central Dupon Images, Processus, Circad, Plasticollage, Atelier Sunghee Lee & Gambier, Anita Saxena.

Partenaires médias

La collaboration active de
 École nationale supérieure de la photographie d’Arles, rectorats de l’académie d’Aix‑Marseille, de Montpellier et de Nice, DRAC PACA, musée départemental Arles antique, abbaye de Montmajour, Museon Arlaten, musée Réattu, Conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement 13, 30 et 34, Service du Patrimoine de la ville d’Arles, Parc naturel régional de Camargue, Festival de Marseille, Fondation Van Gogh, Château d’Avignon, SNCF, Maison du geste et de l’image, Ligue de l’enseignement, Théâtre d’Arles, l’Étudiant, INA, Bouches-du-Rhône Tourisme, Association des maires de France.


programme

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Avec 35 expositions, les Rencontres d’Arles s’imposent comme un observatoire de la création actuelle et des pratiques photographiques. Aussi, plutôt qu’une thématique générale, nous avons préféré suggérer des rapprochements au sein de la programmation. Ils permettent d’identifier des rubriques et favorisent, année après année, un suivi au plus près des évolutions de la photographie.

relecture

rÉsonances

l’histoire de la photographie REVISITÉE

la photographie en dialogue

REVISITER LES GRANDS MAÎTRES EN SE CONCENTRANT SUR DES ASPECTS MÉCONNUS DE LEUR ŒUVRE OU EN MONTRANT, POUR LA PREMIÈRE FOIS, L’INTÉGRALITÉ DE LEUR CARRIÈRE.

walker evans ANONYMOUS

Revoir l’un des plus importants photographes à l’aune de sa pratique éditoriale. Pour la première fois, une autre facette du maître américain est dévoilée au public. stephen shore

Première rétrospective européenne d’un des pionniers de la photographie couleur américaine.

ARCHITECTURE AUTOUR DE LA FIGURE POSTMODERNE DE ROBERT VENTURI ET DENISE SCOTT BROWN, MUSIQUE OU CINÉMA : LA PHOTOGRAPHIE EST PARTOUT, MÊME LÀ OÙ ON NE L’ATTEND PAS !

ARCHITECTURE

LAS VEGAS STUDIO Images des ARCHIVES DE ROBERT VENTURI & DENISE SCOTT BROWN

Voyage au cœur des archives de ce duo d’architectes devenus précurseurs du postmodernisme au début des années 1970. TOON MICHIELS american neon signs by day & night

Un inventaire précis et analogique des enseignes lumineuses bordant les routes de l’Amérique des années 1970. OLIVIER CABLAT DUCK, UNE THÉORIE DE L’ÉVOLUTION

Entre photo et film, l’architecture « canard » ou le détournement d’images vu par le photographe arlésien, influencé lui aussi par les travaux de Venturi et Scott Brown. MARKUS BRUNETTI FACADES

Images monumentales d’édifices européens. La perspective à l’épreuve du réel.


MUSIQUE

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LA GRANDE AVENTURE DES POCHETTES DE DISQUES photographiques

JE VOUS ÉCRIS D’UN PAYS LOINTAIN

les plateformes du visible

TOTAL RECORDS

Et si on refaisait l’histoire de la photographie à travers les pochettes de disques ? THE LP COMPANY LP COLLECTION, LES TRÉSORS CACHÉS DE LA MUSIQUE UNDERGROUND

Les Suisses Patrick Claudet et Laurent Schlitter s’amusent d’une discographie imaginaire. MMM MATtHIEU CHEDID RENCONTRE MARTIN PARR

Entre photographie et musique, un dialogue mutuellement inspiré.

CINÉMA

SANDRO MILLER MALKOVICH, MALKOVICH, MALKOVICH… hommage aux MAÎTRES de la photographie

De Dorothea Lange à Robert Mapplethorpe, trente-quatre photographies iconiques réactivées par Sandro Miller et rejouées par le performeur John Malkovich. FELLINI, 8 ½ COULEUR PHOTOGRAPHIES DE PAUL RONALD

Quand les photographies couleur de Paul Ronald, retrouvées par hasard, révèlent toute la modernité de 8 ½, le dernier film de Fellini tourné en noir et blanc.

COUP DE PROJECTEUR SUR UNE PARTIE DU MONDE, COMME UNE CORRESPONDANCE PHOTOGRAPHIQUE.

another language huit photographes japonais

Plongée dans la photographie japonaise à travers 200 photographies souvent inédites. martin gusinde l’esprit des hommes de la terre de feu

L’étonnante archive ethnographique d’un prêtre allemand qui se rendit en Terre de Feu au début du xxe siècle.

nouvelles approches du documentaire UN OBSERVATOIRE DE LA PHOTOGRAPHIE DOCUMENTAIRE POUR UNE PRATIQUE EN PLEINE MUTATION.

paolo woods et gabriele galimberti LES PARADIS, RAPPORT ANNUEL

Enquête sur les lieux opaques du pouvoir. natasha caruana Coup de foudre

La lauréate de la Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce part à la recherche de la vérité photographique sur le coup de foudre. alex majoli et paolo pellegrin congo

Un duo photographique pour une exploration du Congo contemporain. ambroise TÉZENAS i was here, tourisme de la DÉSOLATION

De la catastrophe au lieu de mémoire, un aperçu du tourisme de la consternation. thierry bouët affaires PRIVÉES

Un Bon Coin pour ceux qui souhaitent se faire tirer le portrait. Le photographe met en situation les vendeurs les plus improbables du site de vente en ligne.


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Étranges collectionneurs

ÉmergenceS

arles books

LIBRES ET PASSIONNÉS, CERTAINS COLLECTIONNEURS PORTENT LEUR REGARD SUR DES SUJETS SINGULIERS ET POSENT LA QUESTION DU VERNACULAIRE.

tony oursler IMPONDÉRABLE

Inspiré par l’histoire de la science, l’optique, le spectacle et la religion, Tony Oursler a constitué une archive personnelle qui tient également lieu d’histoire familiale. vernaculaire ! trois SÉRIES de la collection jean-marie donat

Ensemble de photographies vernaculaires où l’on croise aussi bien des ours blancs que des adeptes du blackface. souvenirs du sphinx, comme une petite histoire de la photographie collection wouter deruytter

Une collection obsessionnelle autour du sphinx de Giseh, de Gustave Le Gray aux pratiques amateurs.

LE FESTIVAL EST UN DÉFRICHEUR, IL VA CHERCHER LES TALENTS DE DEMAIN.

prix DÉCOUVERTE Dix photographes concourent à travers dix expositions pour le prix Découverte.

anna orlowska shilo group artistes PRÉSENTÉS par

krzysztof candrowicz lisa bArnard robert zhao renhui artistes PRÉSENTÉS par

louise clements pauline fargue Julián Barón

artistes PRÉSENTÉS par

fannie escoulen

delphine chanet omar victor diop artistes PRÉSENTÉS par

claire jacquet

paola pasquaretta the cool couple artistes PRÉSENTÉS par

francesco zanot

olympus engage une conversation photographique Un dialogue entre trois grands noms de la photographie et trois étudiants.

dorothée smith / rebecca topakian denis darzacq / swen renault paolo woods / elsa leydier

alice wielinga

CORÉE du nord, une vie entre propagande et RÉALITÉ

La lauréate du Photo Folio Review 2014 navigue entre images officielles et clichés personnels.

une attention PARTICULIÈRE Quatre ÉTUDIANTS de la promotion 2015 - ENSP

Louis Matton Pablo Mendez Swen Renault Cloé Vignaud

En 2015, les Rencontres d’Arles lancent un nouveau satellite. Arles books, c’est plus de 1 000 M2 DÉDIÉS AU LIVRE SOUS TOUTES SES FORMES.

COSMOS - ARLES BOOKS Nouvelles pratiques éditoriales

prix du livre Prix du livre d’auteur ou prix du livre historique, 8 000 euros pour chacun des vainqueurs.

LUMA RENCONTRES DUMMY BOOK AWARD ARLES 2015 Un nouveau prix de 25 000 euros qui récompense la meilleure maquette de livre.


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PROGRAMME ASSOCIÉ

semaine d’ouverture

ÉDUCATION & FORMATION

LA NUIT

STAGES DE PHOTOGRAPHIE DES CLICS ET DES CLASSES PÔLE PÉDAGOGIQUE

les Lieux et institutions ALRLÉSIENS QUI DÉFENDENT la photographie et s’associent à la programmation des rencontres.

ENSEMBLES, LA PHOTOGRAPHIE QUAND LA MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE COLLECTIONNE

oser la photographie cinquante ans d’une collection d’avant-garde

IMAGES/PAYSAGES/RIVAGES collection du conservatoire du littoral

il fait beau, je sors la recherche de l’art #4 raymond hains, photographe VINCENT FERRANÉ

SOIRÉES AU THÉÂTRE ANTIQUE martin parr / matthieu chedid Prix dÉcouverte / StÉphane breton, chÈre humaine jacques attali, une brÈve histoire de l’avenir edward S. curtis rodolphe burger

NUIT DE L’ANNÉE LE JOUR

Rentrée en images Concours l’Étudiant Séminaire national jeu PAUSE-PHOTO-PROSE L’Atelier des photographes

MÉDIATHÈQUE EN LIGNE

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RENCONTRES / CONFÉRENCES / DÉBATS

GéNéRIQUE

BARTHES IS BACK

Partenaires

LES ENJEUX DE L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE LES RENCONTRES OLYMPUS

BIENVENUE

VISITES D’EXPOSITIONS

L’ÉTÉ ARLÉSIEN

SIGNATURES DE LIVRES VENTE AUX ENCHÈRES PHOTO FOLIO REVIEW

Remerciements Conseil d’administration Équipe


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Rencontres 2015 Hubert Védrine

président des Rencontres d’Arles


J’ai été très sensible à la proposition de Jean-Noël Jeanneney qui m’a demandé de lui succéder à la présidence des Rencontres d’Arles. Et j’ai accepté avec plaisir. En raison de l’amitié sincère qui nous unit depuis longtemps et de la profonde estime que je ressens pour son action, son œuvre, ses engagements. Parce que plusieurs autres personnes dont l’opinion compte pour moi ont soutenu sa démarche. Parce que j’aime beaucoup la ville d’Arles, découverte il y a maintenant longtemps grâce à Michel Vauzelle. Et bien sûr par intérêt, attirance et sympathie pour le monde de la photographie dont je ne me prétends pas (encore !) spécialiste, mais dont j’essaie d’être, depuis bien des années, un amateur éclairé.

Je ne sous-estime pas les enjeux qui nous attendent. Prolonger et développer le remarquable bilan des années Jeanneney/ Hébel. Adapter les Rencontres à une nouvelle époque, à un nouveau contexte local, régional et mondial. Renforcer encore leur place centrale et rayonnante au niveau international, fruit de l’entreprise lancée par Lucien Clergue, ses amis, ses successeurs. C’est dans cet esprit que j’exercerai mes fonctions à partir d’avril 2015.

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VOUS AVEZ DIT FESTIVAL ? Sam Stourdzé

directeur des Rencontres d’Arles

UN GRAND MERCI À TOUS NOS PARTENAIRES ! Les Rencontres d’Arles remercient le ministère de la Culture et de la Communication, la Direction régionale des affaires culturelles PACA, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, la ville d’Arles, le réseau Canopé, le Centre des monuments nationaux ainsi que l’ensemble de nos partenaires publics dont le soutien durable nous est précieux. Les Rencontres d’Arles tiennent à saluer leurs partenaires privés pour leur accompagnement généreux et fidèle,

au premier rang desquels la fondation LUMA, Olympus, BMW, Gares & Connexions ainsi que tous ceux qu’il ne nous est pas possible de citer ici. Nous adressons un message de bienvenue à tous les partenaires qui s’engagent à nos côtés pour la toute première fois, dont la fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature, amanasalto & IMA, YellowKorner, la Confédération suisse, Parmigiani Fleurier et Tectona. Enfin, nous remercions nos partenaires médias qui diffusent auprès de tous l’image du festival : Arte, France Inter, Konbini, Le Point, Libération, OAI13, l’Œil de la photographie, et tous les autres.


Mais qu’est-ce qu’un festival ? Ni un musée ni une foire commerciale ; entre ce ni-ni qui bien souvent le prend en étau, le festival doit continuellement réaffirmer sa liberté. Tandis que la reconnaissance institutionnelle de la photographie – à laquelle les Rencontres d’Arles ont largement contribué – a conféré aux musées un rôle de gardiens du temple, les foires commerciales livrent aujourd’hui un état des lieux du marché trop souvent pris pour un état des lieux de la photographie. Le festival, lui, prend toute sa dimension dans la pluralité de ses expositions, de ses lieux, de ses artistes. C’est cette simultanéité des projets qui permet d’établir des dialogues, de prendre des risques, de tenter des aventures. En effet, l’alchimie d’une direction artistique repose sur une programmation aux combinaisons variées où les expositions entrent en résonnance. Elles se prolongent, se répondent, s’interpellent, s’entrechoquent, avec pour mot d’ordre le décloisonnement. Cette année, la photographie fera des incursions dans le monde de la musique, du cinéma, de l’architecture, réaffirmant avec malice qu’elle se trouve bien souvent là où on ne l’attend pas ! Au visiteur ensuite de faire son expérience, de construire son propre parcours.

Hybridation, contamination, confrontation, friction… : la photographie se réinvente par contact, au croisement des disciplines et des tendances. Elle est en elle-même un lieu de rencontres aux dialogues transdisciplinaires qui rappellent sa vigueur. Aujourd’hui encore, elle continue de nous surprendre par sa capacité à mobiliser des enjeux artistiques mais aussi sociaux, culturels, historiques… Et les bien nommées Rencontres de la photographie agissent comme une caisse de résonnance, se faisant l’écho et le promoteur des pratiques artistiques tant historiques que contemporaines. Lieu d’échanges avec les créateurs, entre les professionnels, et surtout avec le public, le festival cartographie la photographie. Depuis quarante-six ans, grâce à l’inspiration de leurs fondateurs et à la pugnacité de leurs directeurs successifs, les Rencontres d’Arles sont – et seront pour longtemps encore – aux côtés des artistes et au plus près du public. Car, comme nul autre, la photographie et, à travers elle, les artistes engagent le regard, provoquent le dialogue et favorisent les rencontres.

Incubateur culturel, le festival, entre événements et expositions, combine temps court et temps long. Il est une radiographie annuelle de la création photographique doublée d’un esprit festif. Chaque année, il révèle les tendances, ouvre des voies, décrypte les images, produit du sens, fabrique du contenu. Centre d’expérimentations et de recherches transversales, le festival s’interroge avec les artistes sur l’état du monde.

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Les commissaires des expositions

Simon Baker

Xavier Barral

Christine Barthe

Né en 1972 à Londres, Royaume-Uni. Vit et travaille à Londres, Royaume-Uni.

Simon Baker est conservateur de photographie et d’art international à la Tate. Avant de devenir le premier commissaire d’exposition photo de la Tate, en 2009, il fut professeur agrégé d’histoire de l’art à l’université de Nottingham. Il a beaucoup écrit sur le surréalisme, la photographie et l’art contemporain, et vient d’établir une monographie sur George Condo qui sera publiée par Thames & Hudson en 2015. Il a travaillé sur de nombreuses expositions, dont Undercover Surrealism: Georges Bataille and DOCUMENTS (Hayward, 2006) ; Close-up (Fruitmarket, 2008) ; William Klein + Daido Moriyama (Tate Modern, 2012) ; ou encore Conflict, Time, Photography (Tate Modern, 2014). En 2015, il a reçu l’International Award de la Photographic Society of Japan.

Né en 1955 à Paris, France. Vit et travaille à Paris, France. www.exb.fr

Née en 1965 à Escanecrabe, France. Vit et travaille à Paris, France. www.quaibranly.fr

Graphiste, photographe de presse, directeur artistique de nombreux magazines, Xavier Barral fonde en 1992, avec Annette Lucas, Atalante, une agence de création graphique. Parallèlement, il collabore avec plusieurs maisons d’édition et signe pour le monde de l’art des livres et catalogues d’exposition. En 2002, il crée les Éditions Xavier Barral et publie des ouvrages abordant les formes nouvelles de la photographie, de l’art contemporain et des sciences. Roger Caillois, Sophie Calle, Clément Chéroux, Raphaël Dallaporta, Anouck Durand, Antoine d’Agata, Raymond Depardon, Jean Gaumy, Emmet Gowin, Rinko Kawauchi, Josef Koudelka, Sergio Larrain, Martin Parr, Stephen Shore et Hiroshi Sugimoto font partie des auteurs récemment publiés.

Christine Barthe est responsable de l’unité patrimoniale des collections photographiques au musée du quai Branly à Paris. Elle est aussi chargée des acquisitions en photographie ancienne et contemporaine du musée. Commissaire d’exposition, elle en a réalisé plusieurs au musée du quai Branly, dont récemment : Nocturnes de Colombie, images contemporaines (2013-2014) et Patagonie, Images du bout du monde (2012). Membre depuis 2007 du comité de programmation pour la biennale de photographie Photoquai, elle était également la commissaire associée pour l’Amérique latine aux biennales 2007, 2009 et 2011. Elle a publié de nombreux essais sur la photographie d’exploration au xixe siècle ainsi que sur les usages historiques de la photographie pour l’anthropologie.

Exposition : Another Language. Huit photographes japonais.

Exposition : Martin Gusinde, L’Esprit des hommes de la Terre de Feu.

Exposition : Martin Gusinde, L’Esprit des hommes de la Terre de Feu.


Antoine de Beaupré

Daria Birang

Olivier Cablat

Né en 1971 à Paris, France. Vit et travaille à Paris, France.

Née en 1972 à Boston, États-Unis. Vit et travaille entre la Sicile, l’Italie, et New York, États-Unis.

Né en 1978 à Marignane, France. Vit et travaille à Arles, France. www.oliviercablat.com

Daria Birang a étudié à la School of the Museum of Fine Arts à Boston et à l’AKI, l’Académie des Beaux-Arts d’Enschede aux Pays-Bas, où elle a obtenu une licence en arts plastiques. D’origine néerlandaise et iranienne, l’artiste produit une œuvre qui va de la peinture au collage en passant par la conception de livres de photographie. Elle travaille également, en lien avec la photographie, comme commissaire d’exposition et directrice artistique. Au fil du temps, elle a développé une obsession pour la photographie qui l’a conduite à concevoir des livres et des expositions avec certains des photographes les plus renommés de notre époque. C’est à sa formation artistique qu’elle doit son approche plutôt inhabituelle de l’édition et du commissariat d’exposition.

Après un cursus universitaire en art et ethnologie, Olivier Cablat poursuit des études à l’École des beaux-arts de Marseille puis à l’ENSP d’Arles. En 2004, il travaille pour un programme de recherche scientifique du CNRS à Karnak, en Égypte. Depuis 2007, il enseigne la théorie et la pratique de l’image numérique à l’ENSP. Artiste documentaire, il poursuit des recherches mêlant photographie, archéologie et expérimentations numériques autour du traitement de sujets vernaculaires. Il a eu l’occasion de présenter ses recherches à l’exposition ANT!FOTO (Düsseldorf, Allemagne), au Fotomuseum de Winterthour (Suisse), au BAL (Paris), aux Rencontres d’Arles en 2012 et au festival Images de Vevey en 2014.

Fondateur de la Galerie 213 en 1997, Antoine de Beaupré a beaucoup œuvré dans l’univers de la photographie en commençant par être libraire spécialisé en livres de photographie ancienne et moderne. Plus tard, il fonde les éditions 213 et réalise des expositions, la dernière en date étant Bernd und Hilla Becher Printed Matter 1964/2013. Diplômé de l’université de Berklee College of Music en 1996 en composition, son intérêt pour la musique est toujours resté présent. Il collectionne les vinyles depuis près de trente ans. Exposition : Total Records. La grande aventure des pochettes de disques photographiques.

Cosmos Arles Books.

Exposition : Alex Majoli et Paolo Pellegrin, Congo.

David Campany

Matthieu Chedid

François Cheval

Né en 1967, à Londres, Royaume-Uni. Vit et travaille à Londres, Royaume-Uni. www.davidcampany.com

-M-, alias Matthieu Chedid, né en 1971 à BoulogneBillancourt, France. Vit et travaille à Paris, France.

Né en 1954 à Belfort. Vit et travaille à Chalon-sur-Saône. www.museeniepce.com

David Campany est écrivain, commissaire d’exposition et artiste. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont Road Trip. Voyages photographiques en Amérique et Walker Evans, The Magazine Work, tous deux publiés en 2014. Il publie cette année A Handful of Dust, livre qui accompagne l’exposition éponyme qui aura lieu au BAL, à Paris. Parmi les expositions récentes dont il a été commissaire, on peut citerVictor Burgin: A Sense of Place à l’Ambika P3 (Londres, 2013), et Mark Neville: Deeds Not Words pour la Photographers’ Gallery (Londres, 2013). En tant qu’auteur, David Campany a reçu l’ICP Infinity Award, le Kraszna-Krausz Book Award, le Deutscher Fotobuchpreis et le Royal Photographic Society Award. Il enseigne à Londres à l’université de Westminster.

Passionné par la musique dès son plus jeune âge, -M- se remplit de celle de son père, Louis Chedid, des grands du jazz et bien sûr de Jimi Hendrix. En 1997 sort Le Baptême, son premier album, puis Je dis aime (1999), Qui de nous deux et Labo -M- (2003), qui consacrent l’artiste comme l’une des figures incontournables de la scène pop rock en France. Suivront Mister Mystère (2009) et Îl (2012). -M- a multiplié les collaborations artistiques (Vanessa Paradis, Brigitte Fontaine, Johnny Hallyday...) et composé pour le cinéma (entre autres pour des films réalisés par Vincent Pérez et Guillaume Canet). Depuis le début de sa carrière, il a vendu deux millions d’albums et remporté neuf Victoires de la Musique ainsi qu’un César. Sa dernière tournée a totalisé plus d’un million de spectateurs.

Après des études d’histoire et d’ethnologie à l’université de Franche-Comté, François Cheval devient conservateur de musée en 1982, d’abord dans le Jura puis à La Réunion. En 1996, il prend la direction du musée Nicéphore-Niépce (Chalon-surSaône), consacré à l’histoire et aux usages de la photographie. Là, il tente, entouré d’artistes, d’historiens, d’ingénieurs et de chercheurs, d’innover, tant que faire se peut, dans le domaine de la muséographie. Il a publié plusieurs articles sur la photographie et la muséographie, ainsi que de nombreuses notices et articles sur des photographes soutenus par le musée qu’il dirige.

Exposition : Walker Evans, Anonymous.

Exposition : Natasha Caruana, Coup de foudre.

Exposition : MMM. Matthieu Chedid rencontre Martin Parr.

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Marta Dahó

Jean-Paul Deridder

Tom Eccles

Née en 1969 à Milan, Italie. Vit et travaille à Barcelone, Espagne.

Né en 1963 à Bruxelles. Vit et travaille à Bruxelles.

Marta Dahó est conservatrice indépendante, chercheuse et professeure d’histoire de la photographie. Elle est titulaire d’un master d’études approfondies en histoire de l’art de l’université de Barcelone (2012) et d’un diplôme d’histoire de l’art de l’université autonome de Barcelone (1995). Elle est actuellement chercheuse associée au laboratoire de recherche Art Globalization and Interculturality (AGI) de l’université de Barcelone. Depuis 1995, Marta Dahó a dirigé un très grand nombre d’expositions et de projets éditoriaux pour des festivals et des institutions de renommée internationale, tels que la fondation Mapfre (Madrid) pour laquelle elle a organisé une vaste rétrospective de la photographe mexicaine Graciela Iturbide.

Après des études en arts plastiques à l’École de recherche graphique, il séjourne à Paris, aux Pays-Bas comme artiste résident, à l’Ateliers ’63 à Haarlem, ainsi qu’à Berlin. Son travail a été exposé principalement à la galerie Micheline Szwajcer à Anvers et à la galerie Thomas Zander à Cologne. Il publie deux livres chez Hatje Cantz, Cinema (2007) et Stadt der Kinder, Berlin, City of Transience (2008). En 2010, en tant que commissaire d’exposition, il réalise American Documents au Fotomuseum à Anvers. Depuis octobre 2012, il est directeur artistique de la Fondation A Stichting de Bruxelles. Il y a organisé entre autres les expositions d’artistes tels que Judith Joy Ross, Mitch Epstein, Lewis Baltz, Max Regenberg et Jo Ractliffe.

Né en 1964 en Écosse. Vit et travaille aux États-Unis. www.bard.edu/ccs/

Exposition : Stephen Shore.

Exposition : Walker Evans, Anonymous.

Tom Eccles est membre du Core Group LUMA Arles et a coorganisé une série de symposiums à Arles en préfiguration du complexe culturel en cours de construction. Depuis 2005, il est directeur exécutif du Center for Curatorial Studies du Bard College, qui a supervisé la construction du Hessel Museum of Art (Annandale-on-Hudson, État de New York) et où il est par ailleurs commissaire associé d’expositions. De 2006 à 2010, il a été le programmateur du Park Avenue Armory (New York) et y a notamment accueilli Christian Boltanski (2010). Jusqu’en 2011, il était conseiller artistique de l’Adobe Museum of Digital Media. Entre 1996 et 2005, Tom Eccles a été directeur du Public Art Fund à New York où il a organisé plus d’une centaine de projets avec les artistes Louise Bourgeois, Jeff Koons et bien d’autres. Exposition : Tony Oursler, Impondérable.

Markus Hartmann

Sebastian Arthur Hau

Luce Lebart

Né en 1962 à Berlin, Allemagne. Vit et travaille à Stuttgart, Allemagne. www.hartmannprojects.com

Né en 1976 à Krefeld, Allemagne. Vit et travaille à Paris. www.lebalbooks.com

Née en 1970 à Asnières-sur-Seine, France. Vit et travaille à Paris, France. www.sfp.asso.fr

Markus Hartmann est issu d’une famille d’éditeurs et d’imprimeurs. Il est aujourd’hui le directeur d’Hartmann Projects, une jeune entreprise dédiée à la promotion d’artistes et de leurs œuvres à travers des expositions, des livres, des publicités et d’autres services liés au marché de l’art. Il a été éditeur de livres d’art et de photographie chez Hatje Cantz Verlag en Allemagne. Markus Hartmann est aussi l’auteur de nombreux livres photographiques et participe à la rédaction de blogs et à des conférences autour de l’édition et de la photographie.

Sebastian Arthur Hau est directeur artistique au BAL à Paris, responsable du pôle livres et d’événements. En 2009, il crée la structure Supermarkt (précurseur du COSMOS) avec Olivier Cablat, puis en 2013 Yellow Magic avec Pierre Hourquet, Benoît Vollmer et Eduardo Serafim, et enfin, en 2014, Polycopies avec Laurent Chardon. Il écrit régulièrement pour des magazines comme Foam, IMA magazine et Else, et programme des séances autour de la photographie au club Silencio à Paris. Il a été commissaire d’exposition à Varsovie, Leipzig, Cologne, Arles et Paris.

Luce Lebart est historienne de la photographie et commissaire d’exposition. Elle est directrice des collections de la Société française de photographie. Auteure de livres et d’articles sur la photographie scientifique et documentaire comme sur l’histoire de l’archivage, elle est spécialiste des techniques photographiques. Elle a notamment publié à propos de la photo météorologique, de la criminalistique, ou encore d’Eugène Atget. Elle a été il y a peu commissaire des expositions Un laboratoire des premières fois (Arles, 2012), La Guerre des gosses (Arles, 2014), Sans nom/sans abri (SFP, 2014), et Les Couleurs de l’oranger (Bordeaux, 2015). Elle est cocommissaire de l’exposition Images à charges organisée pour les cinq ans du BAL à Paris en juin 2015.

Exposition : Markus Brunetti, FACADE.

Exposition : Cosmos Arles Books

Exposition : Souvenir du Sphinx, comme une petite histoire de la photographie. Collection Wouter Deruytter.


Martin Parr

Beatrix Ruf

Hilar Stadler

Né en 1952 dans le Surrey, Royaume-Uni. Vit à Bristol, Royaume-Uni, et travaille dans le monde entier. www.martinparr.com

Née en 1960 à Singen, Allemagne. Vit et travaille à Amsterdam. www.stedelijk.nl

Né en 1963 à Lucerne, Suisse. Vit et travaille à Lucerne, Suisse. www.bellpark.ch

Depuis 2014, Beatrix Ruf est directrice du Stedelijk Museum d’Amsterdam. Elle occupait auparavant le poste de directrice et conservatrice en chef de la Kunsthalle Zürich (2001-2014). Beatrix Ruf est par ailleurs membre du Core Group LUMA Arles. En 2013, elle était commissaire de l’exposition Neue Welt de Wolfgang Tillmans, coproduite avec les Rencontres d’Arles. Elle a en outre été commissaire de nombreuses expositions et écrit des essais et catalogues sur les artistes Marina Abramovic, Urs Fischer, John Armleder, Elad Lassry, entre autres. Elle a été membre de plusieurs jurys, dont le Hugo Boss Prize du musée Guggenheim (New York), le prix Lafayette et le prix Marcel Duchamp (Paris).

Hilar Stadler a étudié l’histoire de l’art et le cinéma à l’université de Zurich. Il dirige le Museum im Bellpark (Kriens, Suisse) et travaille comme conservateur indépendant et auteur dans le domaine de l’art, de l’architecture et de la photographie.

Reconnu comme un brillant satiriste de la vie contemporaine, Martin Parr est une figure centrale du monde de la photographie. En plus de son travail de photographe et de commissaire d’exposition, il est également connu pour sa collection de livres de photographies et pour avoir coécrit, avec Gerry Badger, The Photobook: A History (trois tomes). Que ce soit en tant que commissaire, contributeur ou conseiller, il a participé à de nombreux projets autour du livre de photographies, dont The Chinese Photobook (Aperture, 2015). Ses propres œuvres ont donné lieu à plus de 80 ouvrages et sont présentes dans de nombreuses collections de musée, dont le J. Paul Getty Museum (Los Angeles), le MoMA (New York), le Stedelijk Museum (Amsterdam), le Metropolitan Museum of Art (Tokyo) et la Tate Modern (Londres). Martin Parr est membre de Magnum Photos. Martin Parr a été le directeur artistique invité de l’édition 2005 des Rencontres d’Arles. Sa série Last Resort y a été exposée en 1986.

Exposition : Las Vegas Studio. Archives de Robert Venturi et Denise Scott Brown.

Exposition : Tony Oursler, Impondérable.

Exposition : MMM. Matthieu Chedid rencontre Martin Parr.

Martino Stierli

Sam Stourdzé

Serge Vincendet

Né en 1974 à Zoug, Suisse. Vit et travaille à New York, États-Unis. www.khist.uzh.ch/kol/stierli/about_en.html

Né en 1973 à Paris, France. Vit et travaille entre Arles et Paris, France.

Né en 1955 à Béziers, France. Vit et travaille à Paris.

Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, Sam Stourdzé est directeur des Rencontres d’Arles depuis le 1er octobre 2014, après avoir dirigé le musée de l’Elysée de Lausanne en Suisse et assuré la rédaction en chef du magazine ELSE entre 2010 et 2014. Depuis plusieurs années, il étudie les mécanismes à l’œuvre dans la circulation des images, avec pour champ de prédilection les rapports entre photographie, art et cinéma. Il a été commissaire ou co-commissaire de nombreuses expositions et a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels Le Cliché-Verre de Corot à Man Ray, les rétrospectives Dorothea Lange et Tina Modotti, Chaplin et les images, Fellini, la grande parade et plus récemment, Derrière le rideau. L’esthétique Photomaton et Paparazzi ! Photographes, stars et artistes.

Directeur fondateur du magasin de disques de collection Monster Mélodies depuis plus de trente ans, il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur la musique (Serge Gainsbourg, l’intégrale et cætera, 2005 ; Barbara, ombre et lumière, 2007 ; Le Cinéma de Serge Gainsbourg, 2007, etc.). Expert musical reconnu, il a nourri de ses collections plusieurs expositions dont Gainsbourg 2008 présentée à la Cité de la musique à Paris. Par ailleurs producteur, éditeur et concepteur de pochettes de disques, il s’intéresse depuis toujours au travail des musiciens mais aussi au développement de leur image et de leur identité musicale.

Martino Stierli est le Philip Johnson Chief Curator of Architecture and Design au MoMA de New York. Auteur de Las Vegas in the Rearview Mirror: The City and Theory, Photography and Film (2013), il prépare en ce moment la publication d’une monographie sur Montage and Architecture consacrée aux conceptions et aux représentations de l’espace dans la modernité. L’œuvre de Stierli se situe à l’intersection de l’architecture moderne et du contexte plus général de la culture de l’image, notamment photographique et cinématographique. Il dirige un projet de recherche intitulé « Architecture of Display » (« Architecture de la mise en scène ») à l’université de Zurich, lequel est financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique. Exposition : Las Vegas Studio. Images des Archives de Robert Venturi et Denise Scott Brown.

Expositions : Walker Evans, Anonymous ; Toon Michels, American Neon Signs by Day & Night ; Total Records, la grande aventure des pochettes de disques photographiques ; MMM, Matthieu Chedid rencontre Martin Parr ; Thierry Bouët, Affaires privées ; fellini, 8 ½ couleur.

Exposition : Total Records. La grande aventure des pochettes de disques photographiques.

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relecture l’histoire de la photographie REVISITÉE Revisiter les grands maîtres en se concentrant sur des aspects méconnus de leur œuvres ou en montrant, pour la première fois, l’intégralité de leur carrière.


walker evans ANONYMOUS

Revoir l’un des plus importants photographes à l’aune de sa pratique éditoriale. Pour la première fois, une autre facette du maître américain est dévoilée au public.

stephen shore Première rétrospective européenne d’un des pionniers de la photographie couleur américaine.

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Walker Evans Anonymous

Walker Evans (1903-1975) reste l’un des photographes les plus importants et les plus influents de l’histoire de la photographie. Sa carrière couvre une période qui va de l’émergence de ce média de masse dans les années 1920 jusqu’à la reconnaissance de la photographie comme forme artistique à part entière dans les années 1960 et 1970. De nombreux clichés d’Evans sont devenus des points de repère tant dans l’histoire de la photographie que dans l’histoire sociale de l’époque. Sans Evans, la photographie aurait sans aucun doute connu un développement très différent, particulièrement en Amérique du Nord.

Commissaires de l’exposition : David Campany, Jean-Paul Deridder et Sam Stourdzé. Exposition coproduite par la Fondation A Stichting, Bruxelles, et les Rencontres d’Arles. Publication : David Campany, Walker Evans, The Magazine Work, Steidl, 2014. Papier peint réalisé par Processus, Paris. Encadrements réalisés par Circad, Paris. Exposition présentée au musée départemental de l’Arles antique.

Cette exposition innovante porte un regard nouveau sur l’œuvre d’Evans en met‑ tant l’accent sur son travail imprimé, en particulier celui réalisé pour des magazines américains. Evans commença à publier en 1929 et fut très vite en mesure de choi‑ sir ses sujets, de définir les textes accompagnant ses photographies ainsi que la mise en page de ces dernières. Il travailla en couleur et en noir et blanc. Pendant presque quatre décennies, il utilisa les magazines populaires pour produire un commentaire critique sur la société américaine et ses valeurs. Là où les médias de masse vantaient la culture de la célébrité, Evans photographiait des citoyens ano‑ nymes. Là où ils célébraient le consumérisme, Evans valorisait les objets durables et la persistance du passé dans le présent. Il s’intéressa également aux décharges de voitures, aux graffitis, aux vitrines des boutiques ou encore aux cartes postales. Expérimentaux et pourtant toujours classiques, les essais photographiques d’Evans ont été négligés jusqu’à une date récente. Walker Evans, Anonymous présente des pages des maga‑ zines originaux accompagnées des tirages d’époque et de divers matériaux relatifs à ces publica‑ tions, afin de mettre en valeur le rôle pion‑ nier que joua Evans dans la photographie moderne mais aussi dans l’édition, l’écri‑ ture et la mise en page. L’exposition inclut par ailleurs un ensemble unique de photographies de la série Labor Anonymous ainsi que celles du métro newyorkais. D’autres images montrent la manière dont il sut capturer les illustrations populaires et l’architecture vernacu‑ laire, autant de manières Autoportrait de David Campany. pour Evans de célébrer Portrait de Jean-Paul Deridder : Guido Guidi. la vie quotidienne. Portrait de Sam Stourdzé : Christian Lutz / VU.

WALKER EVANS Né en 1903 à Saint-Louis, États-Unis. Décédé en 1975 à New Haven, États-Unis.

Après des études au Williams College (États-Unis) et à la Sorbonne à Paris, Walker Evans réalise ses premiers sujets photographiques à la fin des années 1920, consacrés à la vie urbaine à Manhattan. En 1934, il commence sa collaboration avec le magazine Fortune, avant d’être employé, tout comme Dorothea Lange notamment, par la Farm Security Administration pour documenter les effets de la Grande Dépression. Ses clichés restés célèbres marqueront l’histoire de la photographie. En 1948, il est nommé éditeur photographique chez Fortune, poste qu’il occupera pendant dix-sept ans et qui lui permettra de développer son analyse du rapport texte/image. De nombreuses expositions monographiques de son travail on été montrées dans le monde entier, en particulier au MoMA de New York, qui lui consacra une grande rétrospective en 1971. Portrait de Walker Evans : Jerry L. Thompson (1973).

Labor Anonymous, Fortune, Détroit, 1946. Collection Fondation A Stichting, Bruxelles. Avec l’aimable autorisation du Metropolitan Museum, New York [pour toutes les photographies]. —

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Labor Anonymous, Fortune, novembre 1947.


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26 — Sans titre [Passants devant le magasin Klein, Union Square, New York], 1937. Collection Sandra Álvarez de Toledo, Paris.


— Sans titre [Femme noire à Tallahassee], 1941. Collection Dolores Álvarez de Toledo, Paris.

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Along the Rightof-Way, Fortune, septembre 1950.

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30 — Rapid Transit, The Cambridge Review, hiver 1956.


— Sans titre [Passagers du métro, New York], 1930-1941, Many are Called (Boston, Houghton Mifflin, 1966). Collection privée, Paris.

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32 — Penny Picture Display, Savannah, Géorgie, 1936. Collection Marcia Due et Jerry Thompson, Amenia, New York.

— Truro, Massachusetts [affiche du film Torn], 1931. Collection Marcia Due et Jerry Thompson, Amenia, New York.


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Stephen Shore

Commissaire de l’exposition : Marta Dahó. Exposition organisée par la FUNDACIÓN MAPFRE en collaboration avec les Rencontres d’Arles. Avec le soutien de Parmigiani Fleurier. Publication : Stephen Shore, Éditions Xavier Barral, 2014. Exposition présentée à l’espace Van Gogh.

Stephen Shore est l’un des photographes les plus importants et influents de ces trente dernières années. Son approche inédite, son apport à la photographie et à son discours continuent de susciter l’intérêt des artistes auprès desquels il reste une référence incontournable, toutes générations confondues. L’œuvre de Shore est ainsi précieuse pour saisir la scène contemporaine et certaines des pratiques domi‑ nant la photographie actuelle. Shore s’est beaucoup interrogé sur le rôle que joue l’appareil photographique dans la transformation du monde en images, ainsi que sur les conditions et les effets de cette médiation. Questionnant sans relâche les différents modes d’expression et genres du langage photographique, il a toujours travaillé loin des sentiers battus, dépassant les conventions qu’il avait parfois contribué à créer pour développer une œuvre riche et très diverse d’un point de vue formel. De sur‑ croît, ses approches, tant visuelles que théoriques, apportent Stephen Shore un nouvel éclairage sur une époque où les relations entre l’art Né en 1947 à New York, États-Unis. et la photographie étaient bien plus intenses et prolifiques Vit et travaille à New York, États-Unis. www.stephenshore.net que ne le relate parfois l’historiographie. Cette rétrospective consacrée à Shore, à ce jour la plus exhaustive jamais présentée au public, permet de fournir des clefs pour comprendre sa proposition artistique, notam‑ ment en réévaluant des séries telles que Uncommon Places ou American Surfaces à la lumière de photographies moins connues ou inédites. L’exposition montre également comment son œuvre incarne les échanges et les influences complexes entre le monde de l’art et la scène de la photographie depuis les années 1960, une dialectique détermi‑ nante dans l’évolution des pra‑ tiques photographiques jusqu’à Portrait de Marta Dahó : Maya Goded. aujourd’hui.

L’œuvre de Stephen Shore a fait l’objet de multiples expositions et publications ces quarante dernières années. Au début des années 1970, ses expositions à la Light Gallery à New York ont contribué à la reconnaissance de la photographie couleur et fait découvrir l’utilisation de la chambre photographique dans le travail documentaire. Stephen Shore a exposé dans de nombreux pays, au Metropolitan Museum of Art et au MoMA à New York, à la Kunsthalle à Düsseldorf ou au Jeu de Paume à Paris. Il a publié plusieurs livres, dont Uncommon Places, American Surfaces et Stephen Shore, une monographie publiée chez Phaidon dans la collection « Contemporary Artists ». Depuis 1982, il dirige le département de photographie du Bard College, à Annandale-on-Hudson dans l’État de New York. Son œuvre est représentée par la 303 Gallery à New York et Sprüth Magers à Londres et Berlin. Portrait : Guido Guidi.

Marta Dahó

Immeuble de l’American National Bank, 1971, série Greetings from Amarillo - Tall in Texas. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la 303 Gallery à New York [pour toutes les photographies]. —


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36 — West Palm Beach, Floride, avril-mai 1973, série American Surfaces. U.S. 89, Arizona, juin 1972, série American Surfaces.


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38 — Restaurant Trail’s End, Kanab, Utah, 10 août 1973, série Uncommon Places. Neuvième Avenue Ouest, Amarillo, Texas, 2 octobre 1974, série Uncommon Places.


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40 — U.S. 97, au sud de Klamath Falls, Oregon, 21 juillet 1973, série Uncommon Places. Chambre 125, Westbank Motel, Idaho Falls, Idaho, 18 juillet 1973, série Uncommon Places.


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42 — Ginger Shore, Causeway Inn, Tampa, Florida, 17 novembre 1977, série Uncommon Places. Chez Musya Vainshtiyn, Nemirov, Ukraine, 16 octobre 2013.


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44 — New York, 2000-2002.


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rÉsonances la photographie en dialogue Architecture autour de la figure postmoderne de Robert Venturi et Denise Scott Brown, musique ou cinéma : la photographie est partout, même là où on ne l’attend pas !


ARCHITECTURE

MUSIQUE

LAS VEGAS STUDIO

TOTAL RECORDS

Images des ARCHIVES DE ROBERT VENTURI & DENISE SCOTT BROWN

LA GRANDE AVENTURE DES POCHETTES DE DISQUES photographiques

Voyage au cœur des archives de ce duo d’architectes devenus précurseurs du postmodernisme au début des années 1970.

Et si on refaisait l’histoire de la photographie à travers les pochettes de disques ?

TOON MICHIELS

american neon signs by day & night Un inventaire précis et analogique des enseignes lumineuses bordant les routes de l’Amérique des années 1970.

OLIVIER CABLAT

DUCK, UNE THÉORIE DE L’ÉVOLUTION Entre photo et film, l’architecture « canard » ou le détournement d’images vu par le photographe arlésien, influencé lui aussi par les travaux de Venturi et Scott Brown.

MARKUS BRUNETTI FACADES

Images monumentales d’édifices européens. La perspective à l’épreuve du réel.

THE LP COMPANY

LP COLLECTION, LES TRÉSORS CACHÉS DE LA MUSIQUE UNDERGROUND Les Suisses Patrick Claudet et Laurent Schlitter s’amusent d’une discographie imaginaire.

MMM

MATtHIEU CHEDID RENCONTRE MARTIN PARR Entre photographie et musique, un dialogue mutuellement inspiré.

CINÉMA SANDRO MILLER

MALKOVICH, MALKOVICH, MALKOVICH… hommage aux MAÎTRES de la photographie De Dorothea Lange à Robert Mapplethorpe, trente-quatre photographies iconiques réactivées par Sandro Miller et rejouées par le performeur John Malkovich.

FELLINI, 8 ½ COULEUR

PHOTOGRAPHIES DE PAUL RONALD Quand les photographies couleur de Paul Ronald, retrouvées par hasard, révèlent toute la modernité de 8 ½, le dernier film de Fellini tourné en noir et blanc. 47


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ARCHITECTURE

Las Vegas Studio Images des archives de Robert Venturi et Denise Scott Brown

Commissaires de l’exposition : Hilar Stadler et Martino Stierli. Exposition produite par le Museum im Bellpark, Kriens. Avec le soutien de la Confédération suisse. Publication : Las Vegas Studio. Images From the Archives of Robert Venturi and Denise Scott Brown, Scheidegger & Spiess, 2008 ; Las Vegas Studio. Images des archives de Robert Venturi et Denise Scott Brown, Scheidegger & Spiess, 2015. Exposition présentée à la Grande Halle, parc des Ateliers.

Ce qui nous a captivés dans Learning from Las Vegas – un essai théorique sur l’archi‑ tecture paru en 1972 –, c’est le discours visuel élaboré par Robert Venturi et Denise Scott Brown au cours de leurs recherches en 1968 et de leurs Robert Venturi leçons au studio d’architecture de Yale. Venturi, Scott Brown et Denise Scott Brown et leur collaborateur Steven Izenour considéraient la photogra‑ Robert Venturi est né en 1921 à Philadelphie, États‑Unis. phie comme un précieux outil d’argumentation et de figura‑ Il vit et travaille à Philadelphie, États-Unis. tion. Leur approche du matériau photographique s’inspirait de Denise Scott Brown est née en 1931 en Zambie. méthodes utilisées par l’anthropologie et l’art. Le fruit de leurs Elle vit et travaille à Philadelphie, États-Unis. recherches sur Las Vegas, qui abordaient l’architecture par Robert Venturi et Denise Scott Brown sont architectes, urbanistes, le biais du symbolisme et de l’objectivité, fut à l’époque très auteurs, enseignants et artistes. Ils travaillent ensemble depuis les controversé. années 1960, époque à laquelle ils s’impliquèrent dans le mouvement pour un urbanisme social et incitèrent les architectes à prendre davan-

Notre projet est largement motivé par notre intérêt pour tage en compte les questions sociales et militantes, le multiculturalisme, l’image. La sincérité de la démarche de Robert Venturi la culture populaire, l’architecture du quotidien, l’art populaire et les et Denise Scott Brown, la qualité de leurs photographies beaux-arts, le symbolisme et l’iconographie. Ils ont publié de nombreux nous ont guidés tout au long de notre lecture de leur ouvrages, dont Complexity and Contradiction in Architecture (Robert Venturi) et Learning from Las Vegas (Robert Venturi, Denise Scott ouvrage. Nous avons isolé les clichés de leur contexte théo‑ Brown et Steven Izenour), deux livres régulièrement réimprimés depuis rique afin de mettre en évidence leur caractère sensationnel. quarante ans. Ils ont dirigé de nombreux projets, depuis des projets Robert Venturi, Denise Scott d’urbanisme visant à préserver des centres-villes jusqu’à la construction Brown et leurs étudiants ne de la Sainsbury Wing, une extension de la National Gallery de Londres, considéraient pas la pho‑ ou encore l’hôtel du département de la Haute-Garonne à Toulouse. La tographie comme une fin plupart de leurs projets ont été consacrés à la conception de campus en soi : les images docu‑ universitaires. Les principes d’urbanisme qu’ils ont développés informentaient des données et ment toutes leurs réalisations. Ils ont reçu de nombreuses récompenses, dont la US National Medal of Art et le Philadelphia Award. Robert Venturi fournissaient des informa‑ est aujourd’hui retraité tandis que Denise Scott Brown continue à écrire tions qui les aidaient dans Portrait de Martino Stierli (droite) : Alessandro Frigerio. et à donner des conférences. la réalisation de leurs plans et de leurs schémas. Nous avons souhaité retourner à l’étape précédant l’analyse et valoriser le matériau photographique, retenant des aspects et des documents Le Strip vu du désert, secondaires du programme de recherches sans pour autant négliger ses images les avec Denise Scott plus emblématiques. Ainsi notre exposition propulse-t-elle parfois sur le devant de Brown au premier plan, 1966, photographie de la scène des images jusqu’alors inconnues car nous pensons que c’est précisément Robert Venturi. dans ces fragments d’« inconscience » qu’éclate au grand jour toute la pertinence Avec l’aimable autorisation des artistes de cette approche de Las Vegas. À l’occasion de ce projet, Robert Venturi et Denise Scott Brown nous ont ouvert leurs archives photographiques, une expérience que nous ne sommes pas près d’oublier. Cette exposition s’est tenue pour la première fois en Suisse, au Museum im Bellpark de Kriens. C’est la première fois qu’elle est présentée en France. Hilar Stadler et Martino Stierli

et de Venturi, Scott Brown and Associates, Inc., Philadelphie [pour toutes les photographies].

Le Strip vu du désert, avec la silhouette de Robert Venturi, 1966, photographie de Denise Scott Brown. —


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— « The Big Duck », magasin en forme de canard bordant la route menant à Long Island, Flanders, New York, vers 1970.

— « Big Donut Drive-in », Los Angeles, vers 1970.


— Banlieue américaine, vers 1968.

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— Toit-terrasse, hôtelcasino The Mint Hotel, Las Vegas, 1968.


— Station-service, Las Vegas, 1968.

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— Enseignes au néon sur Fremont Street, Las Vegas, 1968. Séquence, Upper Strip, en roulant vers le nord, Las Vegas, 1968.

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ARCHITECTURE

Toon Michiels American Neon Signs by Day & Night*

Commissaire de l’exposition : Sam Stourdzé, en collaboration avec Christien Bakx et Erik Kessels. Textes : Frits Gierstberg, conservateur en chef, Nederlands Fotomuseum, Rotterdam. Exposition coproduite par les Rencontres d’Arles et le Nederlands Fotomuseum, Rotterdam. Tirages réalisés par Frits Tijbout Artprints, Amsterdam. Papier peint réalisé par Central DUPON Images. Exposition présentée à l’église des Trinitaires.

Au milieu des années 1970, Toon Michiels a effectué plusieurs voyages aux États-Unis, visitant le pays, notamment les villes de Reno et de Las Vegas, à bord d’une voiture de location. Les spectaculaires enseignes au néon de motels et de restaurants jalonnant les routes nationales pour attirer les conducteurs l’ont très tôt captivé. Rien de tel n’existait en Europe. Pour les touristes, ces enseignes incarnent la culture automobile américaine et la liberté du voyageur qui sillonne en voiture les vastes paysages de l’Ouest américain. Leurs grandes lettres ont sans doute tapé dans l’œil de Michiels, graphiste de métier en plus d’être photographe. Mais n’est-ce pas le but même de l’enseigne au néon, avec sa forme ludique, ses lumières colorées et ses qualités Toon Michiels architecturales, d’attirer l’attention ? Michiels procédait selon une méthode immuable : chaque enseigne, quelle que soit Né en 1950 à Boxtel, Pays-Bas. Vit et travaille à Den Dungen, Pays-Bas. sa taille, était photographiée de jour puis de nuit, avec un cadrage frontal et centré (en laissant un peu d’espace entre Toon Michiels a étudié le graphisme et la photographie à la Royal Academy of Arts de Bois-le-Duc (Pays-Bas). Il a enseigné à l’Art School le sujet et le cadre), comme si elle était aperçue depuis St. Joost (Bréda), à la Gerrit Rietveld Academie (Amsterdam) et à l’habitacle d’une voiture. Cette série évoque les typologies la Royal Academy (Bois-le-Duc). En 1981, il a cofondé les agences des photographes allemands Bernd et Hilla Becher, mais aussi Samenwerkende Ontwerpers et Beaux & Michiels à Amsterdam. l’œuvre de l’entre-deux-guerres de Walker Evans, fasciné Quelques années plus tard, il s’est établi seul sous le nom de Toon comme Michiels par la présence du verbe dans l’image. Michiels Ontwerpers (TM Designers). Se décrivant comme un « photoMichiels a choisi de documenter en couleur ces sculptures graphe baroudeur pur jus », Michiels a parcouru le monde, de l’Afrique anonymes, à une époque où la photographie couleur n’avait du Sud à l’Indonésie en passant par les États-Unis où il a fait un long séjour. Son œuvre figure dans les collections de nombreux musées aux pas encore gagné ses lettres de noblesse. Ce parti-pris, en Pays-Bas et à l’étranger. Il travaille aujourd’hui à son compte comme plus de la vitalité et de la richesse de son travail, donne à sa photographe et graphiste. série toute son originalité dans l’histoire de la photographie au Portrait : Hans Bol. e xx siècle. American Neon Signs by Day & Night a été publié pour la première fois en 1980 par la société d’impression néerlandaise Drukkerij Rosbeek, sous la forme d’un carnet à spirale de quatorze pages dépliantes où sont accolées la version jour et la version nuit d’une sélection de clichés. Frits Gierstberg * Enseignes lumineuses américaines de jour et de nuit

Motel Holiday, Las Vegas, Nevada, 1979. Avec l’aimable autorisation de Luïscius [pour toutes les photographies]. —


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