La Nuit de l'Année / The Night of the Year 2015

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Arles 2015

LES RENCONTRES DE LA PHOTOGRAPHIE LA NUIT DE L’ANNÉE 9 JUILLET 2015 18H­­— 3H


Partenaires institutionnels / institutional partners

PARTENAIRES DE LA NUIT DE L’ANNÉE / NIGHT OF THE YEAR PARTNERS

Grands partenaires / main partners

Le soutien spécial de / with the special support from Groupe Total, Prix Pictet, Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature, AMANASALTO & IMA, YellowKorner, Confédération Suisse, FONDATION L’OCCITANE, Parmigiani fleurier, RATP, cherry tree arts INITIATIVES, Leica, Métrobus, Actes Sud, saif, ADAGP, sacem, Fnac, luma arles, Communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette. Le soutien de / with support from INSTITUT FRANÇAIS, FONDATION DU JAPON, PRO HELVETIA, FONDATION SUISSE POUR LA CULTURE, TECTONA, RIVEDROIT AVOCATS, PINSENT MASONS LLP, FONDATION MONDRIAN, INJEP, ORANGE LOGIC, LE POINT, LIBÉRATION, OAI13, L’ŒIL DE LA PHOTOGRAPHIE, FISHEYE, PICTO, CENTRAL DUPON IMAGES, PROCESSUS, CIRCAD, PLASTICOLLAGE, CEWE, ATELIER SUNGHEE LEE & GAMBIER, ANITA SAXENA.

Le 9 juillet, retrouvez aussi la Nuit de la Roquette (programme complet sur nuitdelaroquette.tntb.net ) Also discover the Nuit de la Roquette on 9 July (full program on nuitdelaroquette.tntb.net)

Partenaires médias / media partners

La collaboration active de / with the active collaboration of École nationale supérieure de la photographie d’Arles, rectorats de l’académie d’Aix‑Marseille, de Montpellier et de Nice, DRAC PACA, musée départemental Arles antique, abbaye de Montmajour, Museon Arlaten, musée Réattu, Conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement 13, 30 et 34, Service du Patrimoine de la ville d’Arles, Parc naturel régional de Camargue, Festival de Marseille, Fondation Van Gogh, CHÂTEAU D’AVIGNON, SNCF, Maison du geste et de l’image, Ligue de l’enseignement, Théâtre d’Arles, l’Étudiant, INA, Bouches-du-Rhône Tourisme, ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE.

Couverture / cover Toon Michiels, Holiday Motel, Las Vegas, Nevada, 1979 Design ABM Studio


LA NUIT DE L’ANNÉE NOUVELLE FORMULE

La Nuit de l’Année change et s’ouvre à la diversité des pratiques artistiques liées à l’image. Elle présente nos coups de cœur de l’année, offre des cartes blanches à des artistes, à des institutions, à des magazines... La Nuit de l’Année, c’est neuf écrans pour une trentaine de projections : les pages qui suivent présentent le programme complet. Votre déambulation nocturne du 9 juillet vous mènera de Trinquetaille à la Roquette et vice-versa car pour la première fois, les Nuits de l’Année et de la Roquette ont lieu le même soir afin de vous convier à la grande fête des images à ciel ouvert. Et cette année, la Nuit commence tôt ! Retrouvez-nous dès 18h, dînez sur place ou prenez un verre en musique, assistez aux concerts et découvrez la friche industrielle des Papeteries Étienne pour la première fois ouverte au public.

DIRECTION ARTISTIQUE

Sam Stourdzé et Aurélien Valette, assistés de Claire Henry COORDINATION ET POST-PRODUCTION

Coïncidence Olivier Koechlin avec Valéry Faidherbe, François Girard et Manuel Braun Création graphique Grégory Pignot Assistance de production Céline Le Guyader RÉGIE TECHNIQUE

Nicholas Champion assisté de Patrice Falcot avec l’équipe technique des Rencontres d’Arles.

Sam Stourdzé et Aurélien Valette

NIGHT OF THE YEAR NEW FORMAT

The Night of the Year is changing, opening itself to the diversity of artistic practices relating to the image. It displays our favourites of the past year and extends a carte blanche invitation to artists, institutions, and magazines. The Night of the Year features nine screens for some thirty projections: the full programme is presented on the following pages. Your nocturnal stroll on the ninth of July will lead you from Trinquetaille to La Roquette and vice-versa, because for the first time the Night of the Year and the Night of La Roquette will take place the same evening, inviting you to a grand open-air celebration of images. And this year, our Night begins early! Come join us from 6:00 pm on, dine with us or have a drink accompanied by music, attend our concerts and explore the abandoned industrial setting of the Papeteries Étienne, open to the public for the first time. Sam Stourdzé and Aurélien Valette

ARTISTIC DIRECTOR

Sam Stourdzé and Aurélien Valette assisted by Claire Henry COORDINATION AND POST-PRODUCTION

Coïncidence Olivier Koechlin with Valéry Faidherbe, François Girard and Manuel Braun Graphic design Grégory Pignot Production assistant Céline Le Guyader TECHNICAL CREW

Nicholas Champion assisted by Patrice Falcot with the technical team of the Rencontres d’Arles.




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en boucle / loop — 12’

CHARLIE, JE SUIS

7 JANVIER 2015, 11 JANVIER 2015… ET AUJOURD’HUI ?

Charlie, I am

7 JANUARY 2015, 11 JANUARY 2015… AND TODAY? Le 7 janvier 2015, vers 11 heures du matin, l’info tombe. Une fusillade vient d’avoir lieu dans les locaux de Charlie Hebdo. Un de nos journalistes se trouve sur place. Nous vivons une journée d’effroi, d’hébétude et de travail intense, comme toujours à Libération lors de grands pics d’actualité. Nous sommes touchés au cœur, et cela dure longtemps. Il nous faut traduire en images la violence de l’attentat, la fuite des terroristes, l’émotion de la marée humaine. Tous les photographes, collaborateurs de Libération, sur le pied de guerre, à Paris et en province, travaillent avec humilité pour cerner ce moment historique. Reportages de traque, portraits des participants à la mobilisation sans précédent du 11 janvier, natures mortes des stigmates sur la ville, les images des photographes s’accumulent et s’inscrivent dans le mouvement « nous sommes tous Charlie ». Cette installation multi-écrans nous replonge dans ces moments et surtout dans ces visages, nos visages. Ils racontent l’effroi mais surtout la mobilisation. Le besoin de se sentir fort et ensemble face à l’incompréhension et à la barbarie. Installation sur quatre écrans carte blanche Libération, Paris

On 7 January 2015, around 11:00 am, we heard the news. A shooting had taken place in the Charlie Hebdo offices. One of our journalists was there. We lived through a day of fear and stupor, but also of intense work, as always for Libération when major events are unfolding. We were struck to the heart, and for a long time. We had to translate into images the violence of the attack, the flight of the terrorists, the emotion of the crowd. All the photographers, contributors to Libération, called to action, in Paris and throughout France, worked humbly to capture this historic moment. Photojournalism on the police pursuit, portraits of participants in the unprecedented demonstration of 11 January, still lifes of the scarred city: photographers’ images accumulated and came together in the movement called ‘We are all Charlie’. This multi-screen installation returns us to those moments and above all to those faces, our faces. They speak of fear, but above all of determination. The need to feel strong and united in the face of incomprehension and barbarism. Installation on four screens — > Nous sommes tous Charlie, Johann Rousselot/Signatures.



2

en boucle / loop — 32’

Là-BAS

QUE SE PASSE-T-IL à L’AUTRE BOUT DU MONDE OU JUSTE DERRIèRE la porte dES TOILETTES DES FILLES ? VENEZ, ON VOUS EMMèNE…

YONDER

WHAT IS GOING ON AT THE ENDS OF THE EARTH OR JUST BEHIND THE GIRLS’ RESTROOMS? COME, WE’LL SHOW YOU THE WAY… MANUEL BOUGOT CHANDIGARH

Proposition de / proposal by Gilles Valette

8’

Ce projet de voyage photographique à Chandigarh remonte aux années 1980, époque à laquelle je photographiais les maisons Jaoul conçues par Le Corbusier aux confins des Indes. Face à l’architecture impressionnante des sites, je décidais de raconter de manière approfondie cette ville que les habitants appellent « The City Beautiful ». L’intérêt principal de ce travail fut à mon sens de montrer l’appropriation par les Indiens de cette architecture occidentale, et au‑delà la confrontation de deux cultures que tout semblait opposer.

The idea of a photo trip to Chandigarh first occurred to me in the early 1980s, when I was photographing Le Corbusier’s Maisons Jaoul. The impressive architecture of the city had its effect and I decided to deepen my approach to the story of what its inhabitants call ‘The City Beautiful’. The main point of this work, as I saw it, was to show how Indians appropriated this Western architecture, and, further, the confrontation of two cultures that seemed radically opposed. —  Chandigarh, Manuel Bougot.

MAXI COHEN

LADIES ROOMS AROUND THE WORLD 4’

Durant mon enfance, les toilettes sont progressivement devenues mes cachettes préférées, mes forteresses de solitude. En 1978, afin d’échapper à un dîner de remise de prix extrêmement ennuyeux donné dans la salle de bal d’un hôtel, je fis retraite dans les toilettes pour dames. Enchantée par la vision de ces femmes octogénaires en train d’ajuster leur corset et de remettre leurs faux cils, j’entrepris de photographier la camaraderie de leur danse tribale. Ainsi commença mon périple consacré à photographier des toilettes pour dames dans le monde entier – de l’Australie à la Zambie, en passant par Mumbaï, la Bosnie, Rio de Janeiro et Tel Aviv. As I grew up, bathrooms were my favorite hiding place and the one sanctuary of solitude. In 1978, to escape a boring awards dinner in a hotel ballroom, I retreated to the ladies room. Enchanted by the octogenarians adjusting their corsets and false eyelashes, I photographed the camaraderie of their tribal dance. Thus began my journey photographing in ladies rooms around the world from Australia to Zambia, Bombay to Bosnia, Rio to Tel Aviv. —  Broadway Opening, Maxi Cohen.


GRAEME WILLIAMS A CITY REFRACTED

Proposition de / proposal by Janette Danel Helleu

5’

Quinze ans après la publication de sa première monographie, Graeme Williams a redirigé son objectif sur Johannesburg. Beaucoup de choses ont changé depuis cette période durant laquelle la zone urbaine de l’apartheid marquée de « whites only » (« Blancs seulement ») s’est transformée en un trépidant espace de mixité raciale. Aujourd’hui, la ville est quasi exclusivement occupée par la population noire. Violences et attaques xénophobes se sont généralisées. A City Refracted dresse le portrait d’une ville rude de manière lyrique. Graeme Williams has returned his focus to Johannesburg, fifteen years after his first monograph was published. Much has changed since that period, during which the urban area was shifting from a whites-only, apartheid zone to a vibrant mixedrace precinct. Now, the city is almost exclusively the domain of black people. Violence and xenophobic attacks have become more common. A city refracted portrays life in the city as harsh, but does so in a lyrical manner. —  Série, A city refracted, Graeme Williams.

MINZAYAR

PEACE BE WITH YOU 5’

Inaugurées il y huit ans sous la junte militaire dans la semiclandestinité, les formations intensives organisées par le Yangon Photo Festival (YPF) ont permis à plus de 400 jeunes birmans à travers tout le pays de s’initier à la photographie documentaire. Minzayar travaille aujourd’hui pour l’agence Reuters et a remporté cette année le premier prix des YPF Awards avec un travail intelligent et touchant sur les Rohingyas apatrides, nouveaux boat people de la mer de Chine originaires du Bangladesh et de la province d’Arakan en Birmanie. Inaugurated eight years ago in semi-secret under the military junta, the Yangon Photo Festival (YPF)’s intensive trainings have introduced nearly 400 young Burmese throughout the country to documentary photography. Minzayar now works for Reuters and this year won first prize at the YPF Awards with an intelligent and moving work on the stateless Rohingyas, the new boat people of the China Sea born in Bangladesh and the Burmese province of Arakan. carte blanche Magasin de jouets, Arles —  Peace be with you, Minzayar.

TIM HETHERINGTON 10’

Principalement prises au cœur des conflits sociopolitiques qui déchirent l’Afrique de l’Ouest et le Moyen-Orient, les photographies de Tim Hetherington se concentrent sur l’expérience de la guerre du point de vue de l’individu. La Yossi Millo Gallery présente une projection des images d’Infidel, une série de photographies de Hetherington sur des contingents militaires américains que l’artiste a accompagnés en 2007-2008 en Afghanistan, dans la dangereuse vallée de Korengal. Taken mostly from the center of political and social conflicts in West Africa and the Middle East, Tim Hetherington’s photographs focus on the experience of war from the perspective of the individual. Yossi Milo Gallery presents a projection of images from Infidel, Hetherington’s photographs of American troops with whom the artist was embedded in Afghanistan’s volatile Korengal Valley during 2007-2008. carte blanche Yossi Millo Gallery, New York —  Série, Sleeping Soldier, Tim Hetherington.


3

en boucle / loop — 34’

L’EXPéRIENCE MAGAZINE PRENDRE L’AIR AU FIL DES PAGES ET SURTOUT éVITER LES MURS… DANS TOUS LES CAS, PARTIR LOIN POUR TROIS FOIS RIEN.

THE MAGAZINE EXPERIENCE

A BREATH OF FRESH AIR AS THE PAGES TURN, JUST WATCH OUT FOR THE WALLS… IN ANY EVENT, TAKE A TRIP FAR, FAR AWAY FOR LESS THAN NOTHING. DE L’AIR, 15 ANS DéJà ! 10’

Pour les 15 ans du magazine de l’air, Les Rencontres d’Arles ont proposé de nous inclure dans la Nuit de l’Année. Une carte blanche nous a été donnée, que nous avons proposée à notre tour à Jean-François Spricigo, talentueux photographe et cinéaste. Cet auteur a choisi d’associer nos couvertures à une sélection d’images de son cru. Son diaporama illustre notre politique éditoriale consistant à privilégier l’écriture stylistique, le récit en images, l’idée que la photo flirte en permanence avec la réalité et l’illusion.

For the fifteenth anniversary of the magazine de l’air, the Rencontres d’Arles invited us to join in the Night of the Year. We were given carte blanche, an invitation we extended to the talented photographer and filmmaker Jean-François Spricigo. This auteur chose to combine our covers with a selection of his own images. His slideshow illustrates our editorial policy, which privileges stylistic writing, narrative through image, the idea that photography constantly plays with reality and illusion. carte blanche De l’air, Paris —  Jean-François Spricigo.

OFF THE WALL CULTURES PHOTO 10’

Une revue-livre sur la photographie émergente et les images anciennes dont l’ambition est d’instaurer un dialogue photographique entre les générations. A book-magazine on emerging photography and antique photos. Its ambition is to create a photographic dialogue between generations. Inaugural issue

Franck Lebreton, Isi Véléris, Lisa Roze, Omar Victor Diop, Jack Dante, Rj Shaughnessy, Evgueny Eokhorev… Lithuania, Turkey, photojournalism

Eliott Landy, Mehmet Kacmaz, Etienne Montès, Yusuf Sevincli, Antanas Sutkus, Patrick Chauvel, Goksin Sipahioglou… Eyes on, eyes from Africa

Abbas, Malick Sidibé, Lebohang Kganye, Pauline Beugnies, Hicham Gardaff, Jd Okhai O’jeikere, Hélène Jayet, Piotr Zbierski…


Photographers from the Americas

ONES TO WATCH

Alex Webb / Magnum Photos, Benedict J. Fernandez, Bruce Gilden / Magnum Photos, Abraham Vazquez, Marcus Smith, Serge Najjar, Gustavo Jononovich, Julio Bittencourt…

Ones to Watch (« Ceux à surveiller ») est l’étude mondiale annuelle du British Journal of Photography destinée à faire découvrir les talents émergents. Nous présentons vingt-cinq photographes que nous croyons, en 2015, sur le point d’accomplir quelque chose d’important. Ces vingt-cinq photographes ont été choisis par leurs pairs – des photographes, des commissaires d’exposition, des rédacteurs en chef, des agents, des éditeurs et des directeurs de festival des cinq continents.

Women photographers

Clara Chichin, Camille Lepage, Joana Choumali, Christel Wiebenga, Jilll Freedman, Newsha Tavokalian, Morvarid K, Sabine Weiss, Catherine Leroy, Camille Lepage… Fashion & advertising issue

Jean-Baptiste Mondino, Koto Bolofo, Remi Noël, Irina Ionesco, Charlotte Rutherford, Natalie Krick, Steve Hiett, Nadav Kander, William Klein, Marc Gouby, Jean Larivière, Gosta Peterson… School of photography & guest from China

Julie Aybes, Adrien Pezennec, Lie Dua, Snaja Llic, Jean-Vincent Simonet, Benjamin Mouly, Lila Neutre, Thomas Gebhardt, Mo Yi, Zhang Xiao… carte blanche Off the Wall, Paris —  Couverture OFF the wall 7, Benjamin Mouly.

14’

Ones to Watch is British Journal of Photography’s annual global survey of emerging talent. Introducing 25 photographers who we believe are on the verge of something big in 2015, as chosen by their peers – fellow photographers alongside curators, editors, agents, publishers and festival directors drawn from all five continents.

Calogero Cammalleri Nadine Stijns Federico Clavarino Inés Dümig Rachel Glass Sayed Asif Mahmud Maurice Van Es Diana Markosian Eirini Vourloumis Danila Tkachenko Miguel Ángel Tornero Cemre Yesil Hiroshi Takizawa Mahesh Shantaram Mariela Sancari Matt Kay Dominic Hawgood Lakin Ogunbanwo Kürsat Bayhan Albert Elm Kirill Savchenkov Rebecca Scheinberg Jiehao Su Sipho Gongxela Olga Matveeva carte blanche British Journal of Photography, Londres / London —  Série, Matrimania, Mahesh Shantaram.


4

en boucle / loop — 37’

109 !

ON VOULAIT DIRE SANG NEUF ! N’ATTENDEZ PLUS, EMBARQUEZ ! C’EST ICI QUE ÇA SE PASSE !

109!

CENT NEUF (A HUNDRED AND NINE) OR SANG NEUF (NEW BLOOD)? ROLL UP, ROLL UP! IT ALL HAPPENS HERE! PHOTOGRAPHIE & RéSISTANCE, LA NOUVELLE SCèNE PHOTOGRAPHIQUE ESPAGNOLE 15’

Dans le contexte d’une crise sociale et économique sans précédent, c’est un vent photographique nouveau et singulier qui souffle aujourd’hui sur le territoire espagnol. La projection présentée lors de la Nuit de l’Année à Arles met en avant le travail de onze photographes issus de ce mouvement.

Ricardo Cases

In a context of unprecedented social and economic crisis, a new and singular photographic wind is stirring over Spain. The projection shown at the Night of the Year in Arles presents the work of eleven photographers from this movement.

Karma

El Porqué de las Naranjas

David Hornillos Mediodilla

Vicente Paredes Furtivos

Arnau Blanch

Everybody needs good neighbours

Oscar Monzon Fosi Vegue XX XY

Jon Cazenave Ama lur

Eduardo Nave

A la hora, en el lugar

Julián Barón Régime visuel

Antonio Xoubanova Un universo pequeno

Jesus Monterde Nemeni parco

carte blanche Fannie Escoulen & Nicolas Combarro, Paris, Madrid —  Série, El Porqué de las naranjas, Ricardo Cases.


LAURA BONNEFOU

PéRIPHéRIES INTéRIEURES 4’

Saint-Ouen. Nous sommes en pleine zone de transformation. De changement fulgurant. Les générations d’urbanisme se cognent. Besoin de constat. D’inscrire la trace de cet espace continuellement nouveau. La ville révèle alors son paysage lunaire. Où l’habitat quasi désertique laisse place à une périphérie graphique. Presque d’anticipation. Où les seules figures humaines s’apparentent à des cosmonautes. Des découvreurs, vêtus de blanc. Des découverts, dans le voile du portrait. L’image est cotonneuse. Doucement hivernale. Délicatement ciselée. Enveloppée d’une opacité lumineuse. Comme un intime respect du lieu. Ne pas s’imposer. Témoigner. Avec conviction. Rendre l’aube d’un avenir. Avec équivoque. Sans réinventer l’espace. Seulement le déplacer. Saint-Ouen. We are in a transformation zone. Change at the speed of light. Generations of urban design clash here. We must take stock. Inscribe the trace of this continually new space. So the city reveals its moonscape. Where a near-deserted habitat yields to a graphic periphery. Almost in advance. Where the only human figures resemble cosmonauts. Discoverers, dressed in white. Discoveries, in the veil of the portrait. The image is cloudy. Softly wintry. Delicately defined. Enveloped in a luminous opacity. Like an intimate respect of place. Not imposing oneself. Witnessing. With conviction. Render the dawn of a future. With ambiguity. Without reinventing the space. Only displacing it. —  Périphéries intérieures, Laura Bonnefou.

LAURE FAUVEL

.TIFF

La peinture classique et les mises en scène humoristiques sont deux lignes directrices de mon travail. Il y a dans la publicité créative et les tableaux de maîtres des codes que je désire apprivoiser. Ils me permettront d’illustrer avec justesse les prochains sujets qui me tiennent à cœur. La prise de vue et la retouche numérique sont indissociables pour la réalisation de mes idées. Il n’y a aucune modélisation 3D dans les images qui vont suivre.

.tiff est une vitrine annuelle orientée vers le futur destinée à mettre en valeur les jeunes talents belges. Le FoMu publiera une sélection de la crème de la crème des jeunes faiseurs d’images de notre pays. .tiff a fait le choix de la qualité, de la diversité, de l’originalité, et du caractère stimulant des contenus proposés, et se propose de mettre en avant des photographes désireux de repousser les frontières de cet art. Cette vitrine présente une véritable mosaïque de personnalités, de styles, et de genres.

VANITAS, BLEU FAUVE, STATUES, ?, TERREURS ET TERRITOIRE 4’

Classical painting and humorous stagings are two major strands of my work. Creative advertising and the Old Masters show me codes I want to appropriate. They will allow me to illustrate with exactitude the next themes that fascinate me. Photography and digital retouching are inseparable in bringing my ideas to life. There is no 3D modelling in the following images. carte blanche Gobelins, école de l’image, Paris —  Vanitas, bleu fauve, statues, ?, terreurs et territoire, Laure Fauvel.

14’

.tiff is a future-oriented, annual showcase of young Belgian talent. FoMu will publish a selection of the very best of the up-and-coming image makers of our country. .tiff resolutely opts for quality, challenging content, diversity and originality. It launches photographers who want to break free and push back frontiers. What it presents is a variety of personalities, a true mosaic of styles, genres and signatures. Jeunes talents présentés par young talent introduced by FoMu : John Ryan Brubaker Tom Callemin Sanne De Wilde Vesna Faassen et Lukas Verdijk Albert Grøndahl Laura Lafon Pierre Liebaert Constance Proux Jan Rosseel Liam Singelyn carte blanche FoMu - FotoMuseum, Anvers / Antwerp —  Liam Singelyn.


5

en boucle / loop — 34’

NUITS BLANCHES

CONSEILLéES AUX ALCHIMISTES INSOMNIAQUES

WHITE NIGHTS

RECOMMENDED TO INSOMNIAC ALCHEMISTS Les Nuits Photographiques

Annette Jung

Pierre Liebaert

Les Nuits Photographiques, festival dédié aux films photographiques et aux œuvres multimédias liées à l’image fêteront en septembre à Paris leur 5e édition.

Thriller de Michael Jackson revisité avec des Legos.

L’autoroute n’existe ni dans le temps, ni dans l’espace: elle est entre.

The Nuits Photographiques, festival dedicated to photographic films and multimedia works related to the image will celebrate their 5th edition this September in Paris.

Doxology 6’

21’

Florian Dré

Lego Thriller 1’

Michael Jackson’s Thriller, Lego style.

Michael Langan

Une comédie expérimentale sur des balles de tennis, des voitures qui dansent, et Dieu.

Les photographies 30’’

An experimental comedy of tennis balls, dancing cars, and God.

« C’est comme les photographies, ça m’a toujours fascinées! »

Gabriel Folli

‘Like photos, this has always fascinated me!’

Augustin Rebetez

1981-2013 1’

32 ans et autant de photographies.

Oiseau 5’

32 years, 32 photographs.

Quand l’Homme, la bête et la machine se rencontrent.

Alec Soth

When Human, animal, and machine meet.

Las Vegas Birthday 3’

« Ma femme m’a emmené à Las Vegas pour célébrer mon quarantième anniversaire. Ma mère m’a donné 500 dollars et m’a dit d’acheter quelque chose de spécial. » ‘My wife took me to Las Vegas for my fortieth birthday. My mother gave me five hundred dollars and told me to buy something special.’

Big Shit 4’

The highway does not exist in time or in space; it is in between

Sun Cuming

Turn to beauty 1’

Photographier les poubelles dans la rue. Ensuite chauffer les photographies déformant l’image par la chaleur, produisant un effet d’explosion, de transformation, de gonflement. Photograph dustbins on the street. Then heat the photographs, deforming the image, producing an effect of explosion, transformation, swelling. carte blanche Nuits photographiques, Paris —  Les photographies, Florian Dré.


JESPER JUST

WHAT A FEELING 13’

Jesper Just aime à s’interroger sur la représentation, les images et leur impact sur les idées et les conventions, par le biais de la création d’univers terriblement ambigus. Une vidéo tournée dans deux lieux distincts, passant en alternance de la luxueuse boîte noire d’un night club à l’obscurité lugubre d’un abri antiatomique. Une bande-son familière mais silencieuse, exécutée exclusivement par les effets de lumière, achève de perturber les sensations du spectateur, troublé par ces bouleversements qui se jouent devant ses yeux mais qui lui échappent.

Jesper Just loves to question representation—images and their impact on ideas and conventions— through the creation of exquisitely ambiguous universes. A video shot in two radically divergent locations, alternating the luxurious darkness of a nightclub and the gloom of a bomb shelter. A familiar but silent soundtrack, performed by lighting effects alone, completes the disturbing experience for viewers shaken by upheavals played out before their uncomprehending eyes. carte blanche Silencio, Paris —  What a Feeling, une oeuvre créée spécialement par Jesper Just pour la 1sqm du Silencio en collaboration avec wink edition. What a Feeling, a work specially created by Jesper Just for the 1SQM Gallery, Silencio, in collaboration with wink edition.


6

en boucle / loop — 17’

[ ROAD ] TRIP

TOUTES LES ROUTES MèNENT à PARIS, TEXAS OU DANS LES ALPES, à MOINS QUE VOUS PRéFéRIEZ DESCENDRE LE RHôNE ? ENCORE FAUT-IL CHOISIR…

[ ROAD ] TRIP

ALL ROADS LEAD TO PARIS, TEXAS—OR THE ALPS—UNLESS YOU’D PREFER A TRIP DOWN THE RHÔNE? DECISIONS, DECISIONS! TIM RICHMOND

LAST BEST HIDING PLACE 4’

Les lieux, comme les gens, peuvent sembler solitaires et remplis de mélancolie. Last Best Hiding Place est un voyage personnel et contemporain à travers l’Ouest américain, un espace dans lequel les lieux et les personnes réussissent à être uniques tout en étant totalement génériques. La preuve du rêve américain est bien là, mais couverte de poussière, oubliée ou mal aimée. Ces histoires ont révélé le vrai, ou l’imaginé. Places, like people can seem alone, filled with melancholy. Last Best Hiding Place is a contemporary and personal journey through the American West where the locations and characters are specific whilst also remaining totally generic. The evidence of the American dream is there, but dust covered, closed and uncherished. —  Main Street, Shoshoni, Wyoming, Tim Richmond.

BERTRAND STOFLETH RHODANIE 6’

Bertrand Stofleth a parcouru le Rhône sur plus de 850 kilomètres depuis sa source sur le glacier en Suisse jusqu’à ses embouchures en Méditerranée. Il s’est particulièrement attaché à révéler l’identité de la rive en suivant avec méthode la course du fleuve et ses alentours. Il construit ainsi un dialogue entre le paysage fluvial et l’espace frontière qui le borde, entre la nature tantôt domestiquée et parfois encore sauvage et les hommes qui l’habitent. Bertrand Stofleth follows the Rhône for more than 850 kilometres, from its source on the Swiss glacier to its delta mouths flowing into the Mediterranean. He is particularly interested in showing the identity of the riverside by methodically following the course of the stream and its surroundings. He thus creates a dialogue between the riverside landscape and the liminal space bordering it, between nature—sometimes domesticated, sometimes still wild—and the people inhabiting it. —  Rhodanie, Ancône, lône de l’Homme d’Arme et centrale nucléaire de Cruas-Meysse, Bertrand Stofleth.


VINCENT MUNIER

ESTER VONPLON,

Proposition de / proposal by Sylvie Hugues

sur une création sonore de / on a musical creation of Stephan Eicher

SOLITUDES 6’

Ombres animales, silhouettes mouvantes dans la brume et bêtes camouflées dans la blancheur du Grand Nord, Vincent Munier invite le regard à se perdre dans la tempête, caresser le contour des crêtes, contempler l’infini de la banquise. Photographe engagé, il mène une quête incessante afin de nous faire partager l’émouvante fragilité de la nature. Les photographies projetées à la Nuit de l’Année sont issues de son livre-objet Solitudes (tomes I et II). Animal shadows, silhouettes moving through the mist, beasts camouflaged in the whiteness of the Arctic: Vincent Munier invites our gaze to lose itself in the storm, caress the curve of the peaks, contemplate the infinity of polar ice floes. A concerned photographer, he is committed to sharing with us the heart-stirring fragility of nature. The photographs projected during the Night of the Year come from his art book, Solitudes (volumes I and II). —  Grues de Mandchourie, Hokkaïdo, Japon, Vincent Munier.

GLETSCHEFAHRT 11’

Ester Vonplon a photographié deux années de suite des glaciers suisses, protégés en été du réchauffement à l’aide de bâches. Elle a également enregistré le murmure du Gletschermilch (littéralement, « lait des glaciers »), point de départ d’un montage sonore créé par le musicien Stephan Eicher. Alliées à cette bande-son inquiétante, les images évanescentes d’Ester Vonplon donnent à voir les immenses bâches comme des tentatives désespérées pour contrer le changement climatique. Vonplon photographed the Swiss glaciers for two years. During the summer months these glaciers are covered by enormous cloth panels to stop the melting process. She also recorded the sound of the purling Gletschermilch (glacial milk). The musician Stephan Eicher then used these recordings to compose an audiocollage. The abstract and atmospheric photographs, reinforced with the eerie sounds of Eicher’s music, reveal the use of the cloth panels as a desperate attempt to counteract the effects of climate change. —  Ester Vonplon.


7

en boucle / loop — 28’

BIZARRE

VOUS AVEZ DIT ?

BIZARRE

DID YOU SAY BIZARRE? BIZARRE… TERRY BROWN & GORDON STETTINIUS

NATASHA CARUANA

Proposition de / proposal by Martin Parr

Natasha Caruana présente ici une refonte de sa série Fairytale for Sale. Ce travail explore les coutumes liées au mariage au Royaume-Uni, en mettant en lumière les performances, les fantasmes et les moments les plus inoubliables de ce « grand jour » traditionnel. La série consiste en une collection d’images trouvées sur Internet figurant des mariées portant toutes de redondantes robes blanches.

THE MANGINI STUDIO 5’

Pendant huit ans, Gordon Settinius a régulièrement rendu visite au Mangini Studio afin de se faire tirer le portrait. Le premier des portraits stylisés prenait source dans l’étrange besoin que ressentit Settinius de jouer avec une coupe de cheveux à la fois hors-norme et très souvent décriée, la « permanente ». Peu après ce premier essai, Settinius commença à se rendre compte que la manière dont les gens se comportaient avec lui avait radicalement changé. À ce jour, cinquante portraits ont été réalisés. For a period spanning eight years, Gordon Stettinius sporadically visited the Mangini Studio to have his portrait taken. The first of the styled portraits came about as the result of Stettinius’ disquieting need to experiment with the proud but oft-maligned hairstyle known to some as the permanent wave. Not long after this initial effort, Stettinius began to sense a sea change in people’s general attitude toward him. To date, fifty of these studio portraits have been produced. —  Combover, 2008, Terry Brown/ Gordon Stettinius.

FAIRYTALE FOR SALE 5’

Natasha Caruana presents a reworking of her series Fairytale for Sale. The work explores wedding customs in the UK, revealing the fantasy, performance and trophy moments of the traditional big day. The series consists of collected online images of brides wearing redundant wedding dresses. Retrouvez Natasha Caruana dans la programmation des expositions des Rencontres d’Arles. Also find Natasha Caruana in the exhibition programme of the Rencontres d’Arles. —  Série Fairytale for Sale, 2011, Natasha Caruana.

THIERRY BOUËT

AFFAIRES PERSONNELLES 5’

« Bonjour Monsieur, je vous téléphone au sujet de l’annonce que vous avez publiée sur Le Bon Coin concernant des bottes de cheval. Sont-elles toujours disponibles ? - Oui, toujours. Elles ont très peu servi, je me suis trompé dans la taille. Vous faites du 41 ? - Eh bien je vous appelle pour une raison un peu particulière. Je suis photographe et prépare une exposition sur les objets insolites que l’on vend sur Le Bon Coin. Serait-il possible de vous rencontrer et de photographier vos bottes ? » ‘Hello sir, I’m calling about your ad on Le Bon Coin concerning the horse-riding boots. Are they still available?’ ‘Yes, they are. I’ve hardly ever worn them. I got the wrong size. Are you a size 41?’ ‘Well, I’m calling you for a rather special reason. I’m a photographer preparing a show about unusual items people sell on Le Bon Coin. Would it be possible to meet you and photograph your boots?’ Retrouvez Thierry Bouët dans la programmation des expositions des Rencontres d’Arles. Also find Thierry Bouët in the exhibition programme of the Rencontres d’Arles. —  CARAVANE PLIANTE, 1 100 €, Épernay. Caravane pliante Esterel trois places année 1981. Auvent et casquette. Bon état, frigo, pneus neufs, renseignements uniquement par téléphone. FOLDING CARAVAN €1,100, Épernay. 1981 Esterel caravan, sleeps three. Awning and canopy. Good condition, fridge, new tyres, information by phone only.


ALAIN CORNU LES SENTINELLES

Proposition de / proposal by Signatures

3’

Voici 7000 ans, des hommes taillèrent et érigèrent des pierres en Europe de l’ouest. Ces pierres, vénérées en tant qu’objets sacrés, sont particulièrement nombreuses en Île-de-France et constituent les premières traces d’architecture de notre civilisation. En les photographiant, Alain Cornu, a voulu mettre en lumière ces messagères du passé afin de retrouver leur nature sacrée et souligner ce qui réunit en elles l’homme, la nature et le temps. Seven thousand years ago, human beings cut and raised stones in Western Europe. These stones, venerated as sacred objects, are particularly numerous in Île-deFrance and constitute the first traces of our civilisation’s architecture. By photographing them, Alain Cornu sought to highlight these messengers from the past, recovering their sacred nature and emphasising how their being unites humanity, nature, and time. carte blanche Signatures, Paris —  La Pierre aux Moines, Darvault 77, Alain Cornu.

JEAN-MARIE DONAT

DAVID LEP0LE

L’herméneutique philosophique du What The Fuck se présente comme une tentative de libérer la question de la vérité, de l’étroitesse dans laquelle le concept moderne de méthode l’aurait cantonnée. Pour ce faire, elle interroge des expériences (l’art, l’histoire, le langage) dont l’ampleur ne se laisse pas réduire au primat de la conscience certaine de soi. L’objet de cette étude est de mettre en évidence la cohérence et l’unité de ce qui vient dans l’herméneutique se substituer au « What The Fuck?! » : la question du « C’est quoi ce bordel ?! » y devient celle du « Cosa diavolo sta ?! »

Avec le numérique les photographies habitent les écrans. Au détour d’un disque dur crashé, on peut voir ses photos disparaître dans les méandres des machines. À l’aide de logiciels, il est possible d’en retrouver certaines, parfois endommagées, abîmées, « zombifiées » par la nature même de cette résurrection. Une esthétique de l’erreur se fait jour. Partant de ce principe, David Lep0le présente une réinterprétation des affiches des Rencontres d’Arles depuis 1970.

WHAT THE FUCK?! 5’

The philosophical hermeneutic of What the Fuck presents itself as an attempt to liberate the question of truth from the narrowness in which the modern concept of method would confine it. To doxthis, it interrogates experiences (art, history, language) whose amplitude cannot be reduced by the primacy of selfsatisfied consciousness. The object of this study is to expose the coherence and the unity of what is substituted, in this hermeneutic, for ‘What the Fuck?!’: the question of ‘C’est quoi ce bordel?!’ becomes that of ‘Cosa diavolo sta?!’
 Retrouvez Jean-Marie Donat dans la programmation des expositions des Rencontres d’Arles. Also find Jean-Marie Donat in the exhibition programme of the Rencontres d’Arles. —  What the wurst ?!

IN:0 OUT:0 5’

In this digital age, photography lives onscreen. If a hard drive crashes, photos disappear into the maze of the machine. Software may help recover them, but some may be damaged, ruined, ‘zombified’ by this resurrection. An aesthetics of error is born. On that basis, David Lep0le presents a reinterpretation of the Rencontres d’Arles posters since 1970. carte blanche TNTB.NET / DATABIT.ME / COLLECTIF E3, Arles —  David Lep0le.


8

en boucle / loop — 31’

CONQUêTE DES IMAGES

MIEUX QUE LE FUTUROSCOPE, RETROUVEZ-VOUS DANS L’ŒIL DU CYCLONE

CONQUEST OF IMAGES

BETTER THAN THE FUTUROSCOPE, PUT YOURSELF IN THE EYE OF THE CYCLONE ALAIN WILLAUME TENDANCE FLOUE CRIMES SCENES 5’

Utilisant pleinement la capacité de la photographie à remettre en question le réel, Alain Willaume peuple d’énigmes des images apparemment banales. Après avoir photographié certains éclairages de Noël dans des zones pavillonnaires en milieu rural, il y retourne quelques semaines plus tard. Les pavillons ont retrouvé une normalité des plus inquiétantes… Exploiting to the full photography’s ability to put reality in question, Alain Willaume populates apparently banal images with enigmas. After photographing Christmas lights and decorations in small rural housing developments, he returns a few weeks later. The residences have returned to a most disturbing normality … —  Crime Scenes #3275, Alain Willaume. Crime Scenes #2854, Alain Willaume.

WILLIAM E. JONES punctured

Proposition de / proposal by Kevin Moore

9’

Dans le cadre d’un ambitieux projet de photographie documentaire initié par le gouvernement américain, la Farm Security Administration envoya plusieurs photographes dans les régions reculées des États-Unis pour rendre compte de l’impact social de la Grande Dépression. Les négatifs étaient contrôlés par le directeur du programme, Roy Emerson Stryker, qui détruisait certains négatifs en les trouant à l’aide d’une perforeuse. Cette vidéo de William E. Jones compile plusieurs centaines de ces négatifs sacrifiés conservés à Washington, à la bibliothèque du Congrès. During the American Great Depression, the US government administered an ambitious documentary photography project through the offices of the Farm Security Administration (FSA), which sent photographers to the far corners of the US to document the social consequences of the economic crisis. Negatives were reviewed by Roy Emerson Stryker, director of the program, who routinely rejected, or ‘killed’, negatives by puncturing them with a paper punch. William E. Jones’ video compilation comprises hundreds of killed FSA negatives, still preserved in the Library of Congress, Washington, DC. carte blanche FotoFocus, Cincinnati —  Punctured, William E. Jones et David Kordansky Gallery, Los Angeles.


DAVID FATHI ANECDOTAL 4’

Cette série prend pour point de départ les histoires et anecdotes peu connues entourant les programmes d’essais nucléaires : on y croise des ministres contaminés, des bombes perdues et jamais retrouvées, l’invention du bikini, des poulets vaporisés, etc. En mélangeant photos d’archives, imagerie satellitaire et roadtrip photographique, j’ai essayé de recontextualiser une histoire qui hésite entre l’enquête horrifique et la farce absurde. This series takes as its point of departure the little-known stories and anecdotes surrounding nuclear test programmes: government ministers contaminated, bombs lost and never recovered, the invention of the bikini, chickens vaporised, and more. Combining archival photos, satellite images, and photographic road trip, I have tried to recontextualise a history poised between horror and absurd farce. —  8 Mars 1966, Palomares, Espagne. Pour rassurer le public, le ministre du tourisme espagnol et l’ambassadeur américain nagent devant les caméras, non loin du lieu où quatre bombes atomiques sont perdues. March 8, 1966, Palomares, Spain. To reassure the public, the Minister of Spanish tourism and US Ambassador swim in front of the camera, not far from the site where four atomic bombs are lost.

MICHAEL ROY

I REMEMBER / JE ME SOUVIENS Proposition de / proposal by galerie Alain Gutharc

13’

La vidéo I remember/Je me souviens, est une adaptation contemporaine des ouvrages I remember de Joe Brainard (1970) et Je me souviens de Georges Perec (1978). Ces deux textes se font écho à travers ce film-diaporama fabriqué à partir des images qu’ils ont générées automatiquement par les moteurs de recherches Internet. Cette iconographie automatique et contemporaine, commune à tous, illustre ainsi de manière anachronique leurs scénarios autobiographiques. The video I Remember/Je me souviens is a contemporary adaptation of the works I Remember by Joe Brainard (1970) and Je me souviens by Georges Perec (1978). These two texts echo each other through this film-slideshow created from images generated automatically by Internet search engines. This iconography, automatic and contemporary, available to all, anachronistically illustrates their autobiographical scenarios. —  I remember / Je me souviens, Michael Roy.


9

18h / 20h30 / 22h30 / 0h30 / 6 pm / 8:30 pm / 10:30 pm / 0:30 am

Grande scène ! BIG STAGE! CINE-CONCERT TIGER’S COAT — 22h30-23h30

Le duo Catherine Vincent a créé un ciné-concert chanté exceptionnel autour du film The Tiger’s Coat, une perle du cinéma muet des années 1920 avec Tina Modotti. Femme au parcours étonnant, elle fut ouvrière en Italie, actrice aux États-Unis, photographe au Mexique et révolutionnaire en Europe. Le duo musical retravaille une forme de cinéconcert originale, en chantant les dialogues des acteurs. Le résultat est particulièrement savoureux, souvent drôle, émouvant parfois. À découvrir absolument ! The Tiger’s Coat de Roy Clements, États-Unis, 1920, 60 min, muet. Avec Tina Modotti, Lawson Butt. Une jeune mexicaine usurpe la place de sa maîtresse anglaise décédée, non par malhonnêteté mais par instinct de survie.

Film-concert Tiger’s Coat — 10:30-11:30 PM The Catherine Vincent duo has created an extraordinary vocal cine-concert around The Tiger’s Coat, a jewel among the silent films of the 1920s featuring Tina Modotti. This astonishing woman was a labourer in Italy, an actress in the United States, a photographer in Mexico, and a revolutionary in Europe. The musical duo reworks an original form of cine-concert, singing the actors’ dialogue. The result is particularly flavourful, often humorous, sometimes stirring. A must-see and must-hear! The Tiger’s Coat, dir. Roy Clements, U.S., 1920, 60 minutes, silent. With Tina Modotti and Lawson Butt. A young Mexican serving girl takes the place of her deceased English mistress, not through dishonesty, but in order to survive. —  Tina Modotti dans The-Tiger’s-coat, Roy Clement, Dial Film Company


CONCERT DE SAGE — 20h30

SAGE est le nom du nouveau projet d’Ambroise Willaume, ex-leader de REVOLVER. Seul sur scène, au piano, machines et voix, Ambroise nous dévoile un univers intime et foisonnant, entre chanson et volutes électroniques.

CONCERT BY SAGE — 8:30 pm SAGE is the name of the new project by Ambroise Willaume, former leader of REVOLVER. Alone onstage, with piano, machines, and voice Ambroise reveals a rich and intimate universe, poised between song and swirls of electronica. — > Ismael Moumim

DJ SET ERIK RUG — 18h-20h & 00h30-3h

On ne présente plus Erik Rug, DJ émérite, pionnier de la musique électronique en France, et résident au Silencio à Paris. Près de 30 ans derrière les platines, une encyclopédie vivante allant de la funk au rock garage, une fraîcheur sans cesse renouvelée, et un statut respecté par tous les fins connaisseurs…

DJ SET BY ERIK RUG — 6-8 PM & 00:30-3 am Erik Rug requires no introduction: legendary DJ, pioneer on the French electronic music scene, and resident artist at Silencio in Paris. Nearly 30 years at the turntables, a living musical encyclopaedia from funk to garage rock, a ceaselessly renewed font of fresh inspiration, a landmark figure to those on and of the scene… Musique carte blanche, Silencio, paris


BYOPAPER

BYOPAPER (Bring Your Own Paper!) PHOTOGRAPHIER, IMPRIMER, COLLER

BYOPAPER (Bring Your Own Paper!) PHOTOGRAPH, PRINT, PASTE

Cette année, la Nuit commence à 18h avec le lancement du projet collaboratif Bring Your Own Paper! Suite à un appel à participation, 26 travaux photographiques parmi 150 propositions ont été sélectionnés pour participer au premier BYOPaper de la Nuit de l’Année. Artistes et photographes, professionnels ou amateurs, d’ici ou de très loin, viennent contaminer l’événement de leurs collages. Les murs de la friche deviennent alors le terrain d’une création temporaire riche et décalée. Dès 18h en présence des artistes.

This year, the Night begins at 6 pm with the inauguration of the collaborative project Bring Your Own Paper! We issued a call for participation and, from the 150 proposals we received, selected 28 photographic works for the first BYOPaper of the Night of the Year. Artists and photographers, professionals and amateurs, from here and abroad, will infiltrate the event with their collages. The walls of the abandoned space will become the territory for a rich and offbeat temporary creation. From 6 pm in the presence of the participating artists.

NUIT DE LA ROQUETTE La Nuit de la Roquette, c’est une nuit durant laquelle chacun peut montrer ses images, dessins, vidéos, tableaux, installations plastiques… En 2015, la Nuit de l’Année et la Nuit de la Roquette ont lieu le même jour pour une grande déambulation de la Roquette à Trinquetaille et vice-versa.

Organised the same night as the Nuit de la Roquette, the 2015 Night of the Year is a long walk through the Roquette quarter to the Papeteries Étienne paper mill, open to the public for the first time. During the Nuit de la Roquette, everyone can show his pictures, drawings, videos, paintings, plastic installations ...

Charlotte Abramow Hélène Bellenger Alain Belmont Bernard Birsinger Louis Bonifassi Ariane Carmignac Alain Colombaud Bernard Demenge Emmanuel Ferrand Marco Frauchiger Tom Janssen Jérôme Klingenfus Matjaz Krivic Vanessa Kuzay Conchi Martinez Modds Kjetil Moen Simon Norfolk Poetry Wanted Jean Emmanuel Roché Rebecca Topakian Dune Varela Stefan de Vivies Raymond Waltjen Magazine De l’air Magazine Néon


Une rencontre suspendue et éphémère au dessus du fleuve, où de nombreuses images seront à voir dans le tunnel piéton sous la voie rapide, qui se fera alors le témoin d’une création entre deux rives. Retrouvez le programme complet de la Nuit de la Roquette sur nuitdelaroquette.tntb.net A suspended and ephemeral encounter above the river, where people will see many images in the pedestrian tunnel under the expressway, witness of a creation between two shores . Find the full program of the Night of Roquette on nuitdelaroquette.tntb.net


PROGRAMME Toute la soirée bars et restauration sur place Drink and food on site all the night

Avant la nuit

La nuit

18h - Byopaper 18h-20h DJ - Set Erik Rug 20h30 - Concert de Sage

22h-3h les écrans numérotés de 1 à 8 tournent en boucle

Before the night

The night

From 6 pm - Byopaper 6 - 8 pm - DJ Set Erik Rug 8:30 pm - Concert by Sage

Screens 1 to 8 run from 10 pm to 3 am 1 Charlie, je suis Charlie, I am 2 Là-bas Yonder 3 L’expérience magazine The magazin experience 4 109 ! 109 ! 5 Nuits blanches White Nights 6 [Road ] Trip [Road ] Trip 7 Bizarre Bizarre 8 Conquêtes des images Conquest of images 9 22h30 - 23h30 Ciné-concert Tiger’s Coat 10:30-11:30 pm Film-concert Tiger’s Coat


tard dans la nuit 00:30-3h DJ Set ERik Rug

late in the night

00:30-3 am DJ Set Erik Rug


Arles 2015

Nuit de l’année Trinquetaille, arles Papeteries Étienne entrée entrance Quai de la Gabelle

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ENTRANCE


INFOS PRATIQUES

PRATICAL INFORMATION

Nuit de l’année 2015 Trinquetaille, Arles, Papeteries Étienne entrée entrance Quai de la Gabelle HORAIRES De 18h à 3h, entrée libre

OPENING HOURS From 6 pm to 3 am, free admission

FoodTrucks Bars De 18h à 3h

From 6 pm to 3 am

rencontres-arles.com +33 (0)4 90 96 76 06 info@rencontres-arles.com

COMMENT VENIR HOW TO COME

À PIED Pour accéder aux Papeteries Étienne au départ de la tour de l’Écorchoir, quartier de la Roquette : prendre l’escalier et traverser le pont, à la sortie emprunter les escaliers, prendre à droite sous le pont puis à gauche quai de la Gabelle. Environ 15 minutes. BY FOOT To access the Papeteries Étienne from the Ecorchoir tower, Roquette quarter: take the stairs and cross the bridge. At the exit, take the stairs then turn right under the bridge, then take left Quai de la Gabelle. About 15 minutes.

EN BUS Navettes gratuites de 18h à 3h Toutes les 20 minutes Arrêts : — centre ville : 30 bd. Georges Clemenceau — Trinquetaille : Quai de la Gabelle BY BUS Free shuttles from 6 pm to 3 am Every 20 minutes Stops : — City center: 30 Bd. Georges Clemenceau — Trinquetaille: Quai de la Gabelle

vélo

taxi-vélo S TACO&CO Traversée du pont routier Arrêt : accès piéton du pont À partir de 19h30 jusque tard dans la nuit 2€ par personne et par trajet 3 personnes maximum par vélos TAXI

taxi-bike TACO&CO Crossing the road bridge Stops: Pedestrian access to the bridge From 7:30 pm until late at night € 2 per person and per ride 3 people per bike À vélo Parking à vélo sur place BY BIKE Bicycle parking on the site

P EN VOITURE Parking gratuit P5 Quai rive droite, Trinquetaille 300 places BY CAR P5 Free parking Quai rive droite, Trinquetaille 300 places Accessible renseignements +33 04 90 96 76 06 Desabled access information +33 04 90 96 76 06


Nuit de l’année

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15 minutes à pied en suivant l’itinéraire 15 minutes by walking route

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Nuit de la roquette

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Place J. Patrat

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Pont de Trinquetaille

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30 bd. Clémenceau navette gratuite free shuttles

Place du Forum


Bonne nuit !

#rencontresarles @rencontresarles


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