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Un efficace entre-deux

Apparue voilà plus de 20 ans maintenant sur le marché, la technologie full hybride constitue un juste milieu entre une électrification poussée et un moteur purement thermique. Ces dernières années, les modèles hybrides ont énormément gagné en agrément de conduite.

par Nicolas Morlet

La motorisation hybride associe un moteur thermique - le plus souvent à essence - à un moteur électrique. Limité en puissance, ce dernier n’a pour vocation que d’assister le moteur thermique dans les phases de forte sollicitation. La batterie n’a d’ailleurs qu’une capacité de quelques kWh, limitant les phases de roulage d’une traite en tout électrique à quelques kilomètres lorsque les conditions de circulation, de vitesse et de déclivité s’y prêtent. En revanche, les systèmes de dernière génération sont capables de jongler entre les moteurs thermique et électrique avec beaucoup de justesse, multipliant les courtes périodes en « Zéro émission » qui, additionnées, peuvent parfois compter pour plus du tiers d’un trajet ! Avec, à la clé, des consommations réelles très intéressantes et un agrément certain puisque la transition essence-électricité se fait de manière imperceptible. Les conditions où le module hybride se montre le plus efficace sont la ville et la route avalée à vitesse stabilisée.

La simplicité même

L’hybride brille donc par sa facilité d’usage puisque la batterie n’a pas besoin d’être branchée pour recharger. La voiture fonctionne donc comme n’importe quelle voiture à combustion classique équipée d’une boîte automatique, gage d’une adaptation immédiate pour les nouveaux conducteurs.

En revanche, le gain de consommation enregistré, et les rejets de CO2 en conséquence, n’apportent pas d’avantage substantiel d’un point de vue fiscal. n

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