1 minute read

Le meilleur des deux mondes… ou le pire

Capable de rouler à l’essence (ou au diesel) et à l’électricité, la motorisation hybride « plug-in » constitue la porte d’entrée rêvée vers la mobilité électrique… à condition qu’elle soit utilisée comme il se doit !

par Nicolas Morlet

Par rapport à une motorisation hybride classique, l’hybride rechargeable dispose de moteur(s) électrique(s) plus puissant(s) capables de mouvoir seul(s) le véhicule. Et surtout, d’une batterie de capacité généreuse promettant 40 à 100 km sans avoir à utiliser le moteur thermique. Une aubaine pour la sérénité d’usage puisqu’une fois la batterie épuisée, le moteur thermique prend le relais imperceptiblement comme sur n’importe quelle voiture ; mais aussi pour la pla- nète, les rejets de CO2 étant souvent inférieurs à 80 gr/km. Il faut pour cela utiliser le module hybride tel qu’il se doit pour maximiser les phases de roulage en électrique, et donc charger aussi souvent que possible la batterie. Car sans cela, le moteur thermique doit emmener seul la batterie et tout le module électrique, rendus inutiles, ce qui engendre inévitablement une surconsommation de carburant due au poids élevé des batteries. Comme pour une voiture électrique, il sera donc nécessaire de disposer d’un point de charge à domicile ou sur le lieu de travail pour envisager l’acquisition d’une hybride rechargeable.

Appréhender l’électrique

En raison de cette obligation de recharger le véhicule, un hybride rechargeable implique un changement de comportement de la part du conducteur. Ce qui fait de ces véhicules une excellente transition vers le full électrique. La fiscalité actuelle (voir plus loin) fait également de l’hybride rechargeable une excellente alternative avant le passage au full électrique. n

This article is from: