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Victime de la guerre en Ukraine

S’il a un temps connu une jolie percée, le moteur au gaz naturel comprimé (CNG) est retombé dans l’anonymat à cause d’une offre très restreinte, d’avantages fiscaux et environnementaux limités et surtout de l’explosion des prix du gaz naturel suite à la guerre en Ukraine.

par Nicolas Morlet

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La CNG ne doit pas être confondu avec le LPG, tombé lui aussi dans l’oubli le plus complet. Ce dernier était un gaz issu du raffinage du pétrole, tandis que le premier est du « simple » gaz naturel, identique à celui qui alimente votre chaudière. Il est ici comprimé à 200 bars et stocké dans des réservoirs spécifiques, auxquels s’ajoutent un petit réservoir de 5l d’essence qui fait office de réserve de carburant si le gaz vient à manquer et qu’il n’existe pas de station CNG à proximité. Un cas qui devient rare en Belgique, tant le réseau de distribution est désormais suffisamment dense, à l’exception du sud du sillon Sambre et Meuse. A l’usage, le CNG affiche le même agrément qu’un moteur à essence, et son ravitaillement est aussi facile puisque le remplissage du réservoir se fait en quelques minutes seulement. Mais par rapport à l’essence, il réduit les rejets polluants de manière significatives : jusqu’à -20 % de CO2, -90 % de NOX (oxyde d’azote) et -95 % de particules fines !

Avantages réduits

Des avantages qui ne sont toutefois pas suffisants pour octroyer aux véhicules au CNG une fiscalité particulière. Ce fut le cas par le passé, mais les avantages ont été supprimés depuis lors. Reste qu’avec un prix à la pompe qui vient de passer largement au-dessus de celui des carburants traditionnels, le CNG a perdu une bonne partie de son intérêt pour les consommateurs et les entreprises. n

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