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Un avenir plus vert ?

Souvent présentée comme la solution d’avenir d’une mobilité plus respectueuse de l’environnement, l’hydrogène a encore quelques écueils à traverser avant de devenir la nouvelle norme. Il a surtout pour lui une facilité d’utilisation sans commune mesure avec une voiture électrique à batterie.

par Nicolas Morlet

»Une voiture à hydrogène est une voiture électrique qui embarque sa propre source d’alimentation : la pile à combustible. En faisant réagir l’hydrogène contenu dans le réservoir à l’air, celle-ci produit de l’électricité qui est envoyée vers le moteur électrique. L’avantage est que quelques minutes suffisent à faire le plein, comme pour une voiture classique, et repartir pour 500 km sans émissions polluantes à l’usage. C’est en cela que beaucoup lui prédisent un avenir radieux. Elle ne nécessite en effet aucun branchement, et s’annonce donc bien plus aisée à utiliser pour les résidents urbains et tous ceux qui ne disposent pas de solution de charge, indispensable à un bon usage d’une voiture électrique à batterie.

Des avantages et des défis

Sur le plan fiscal, la voiture à hydrogène profite des mêmes avantages que les autres voitures électriques. Et elle bénéficiera du même traitement à l’avenir, conservant une déductibilité de 100 % en 2026, dégressive pour plafonner à 67,5 % en 2030. Si l’agrément est bien réel, avec une réactivité caractéristique des voitures électriques, il manque deux éléments pour que l’intérêt de rouler à l’hydrogène soit réel : un réseau de distribution tout d’abord. A l’heure actuelle, seules Anvers, Hal, Zaventem, Wilrijk et Haasrode disposent d’une station. Et une production de l’hydrogène décarbonée (par électrolyse notamment) à grande échelle pour avoir un impact significatif sur l’empreinte énergétique. n

Nouvelles motorisations

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