spécial débuter le métier 15 mars 2022 - Numéro 222 Edition imprimée n°78
Statuts - formes juridiques interviews - conseils & astuces 100% NEWS TAXIS, journal d’informations spécialisées disponible tous les 1ers et 15 de chaque mois. Edition digitale gratuite. Edition papier sur abonnement - LEMPICKOM sarl.
édito
Bienvenue dans votre nouvelle vie !
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Métier de reconversion et d’intégration professionnelle, le taxi fait partie de la famille des métiers de services de l’artisanat. Portée par plus de 60 000 entreprises qui maillent les territoires, la profession est un acteur clef de l’économie de proximité au service des habitants, des touristes, des voyageurs d’affaires, des malades, des enfants scolarisés, etc. Après avoir réaffirmé son modèle économique face à une concurrence rapace, elle bénéficie d’une nouvelle attractivité. Chaque année, plusieurs centaines de candidats obtiennent leur examen mais les chauffeurs qui réussissent sont ceux qui parviendront à surmonter les difficultés de mise en route de leur entreprise. Afin d’accueillir la nouvelle génération de chauffeurs, nous avons interviewé plusieurs spécialistes de la profession afin de partager leurs conseils et leur expertise. « Par où commencer ? », « Quel taxi devenir ? », « Quelle forme juridique pour mon entreprise ? », « De quels partenaires m’entourer ? »… Les questions sont nombreuses et les réponses varient en fonction du profil de taxi que vous ambitionnez d’être ! « Je n’avais pas réfléchi à devenir taxi. Dans une impasse professionnelle et financière, j’ai suivi la formation et réussi l’examen. C’est après que le plus dur a commencé », témoigne Sofiane, taxi depuis 15 ans. « Je me souviens de ma première course : c’était la panique à bord ! » confie-t-il avec un souvenir intact. « Comme dans toute création d’entreprise, les trois premières années sont délicates. Pour garder la motivation, il ne faut pas rester seul. Il a été important que je me simplifie la vie afin de me concentrer sur mes clients et mon chiffre d’affaires. Aujourd’hui, j’ai décidé de changer de département pour entamer une nouvelle étape de ma vie familiale. C’est un nouveau pari mais grâce à mon métier, j’ai déjà du travail dans notre nouvelle région. Dans le taxi, on ne devient pas forcément riche mais on peut être heureux », conclut-il. À bon entendeur ! Hélène Manceron
Editeur : Lempickom sarl 11, rue Duvergier - 75019 Paris Directrice de publication : Hélène Manceron Administration : Hervé Borruel Secrétaire de rédaction : Laurent Thelliez Conception maquette : Stanislas Marçais Crédit photo (sauf mention) : LNM Contact : 100pour100news@sfr.fr Imprimeur : ESAT - Les Ateliers de la coopération 13, rue Georges Auric - 75 019 Paris
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sommaire Journal d’informations ersspécialisées disponible tous les 1 et 15 de chaque mois
15 mars 2022 - numéro 222 - édition imprimée n°78
Directrice de Publication : Hélène Manceron
débuter le métier
Devenir taxi, par où commencer ?
Artisan, locataire-gérant, coopérateur ou salarié ? Interview de Diane Mathé, directrice du pôle de services 1001 Taxis. > > > Lire l'article pages 6 et 8 Lire l'article sur le site
Publirédactionnel Pour bien commencer dans la profession, certains choix sont décisifs. Pour faire face aux impératifs et travailler rapidement, choisissez vos partenaires pour vous épauler !
Interview de Jean-Claude Françon, directeur du > > > Lire l'article pages 4 et 6 Campus de l'Artisan Taxi. Lire l'article sur le site
Choisir son financement et son assurance Interviews de Franck Guichard, directeur général de MAT Assurance, et de Florence Pinon, Banque Populaire Rives de Paris. > > > Lire l'article pages 10 et 12 Lire l'article sur le site
Pièges et astuces pour taxis débutants
Débutez accompagné(e), choisissez SLOTA ! Interview de David Piercy, directeur opérationnel de SLOTA.
> > > Lire l'article page 14
> > > Lire l'article page 7
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débuter le métier
Devenir taxi, par où commencer ? P de votre département d’exercice sont déterminants.
our bien commencer, le choix de votre formation et
Taxi des villes ou taxi des champs sont des carrières différentes ! Si nous vous adressons toutes nos félicitations pour votre réussite à l’examen, il va vous falloir désormais découvrir votre nouvel univers professionnel. Carte professionnelle en poche commence la véritable aventure ! « Nous commençons nos cours par la réglementation nationale, en insistant sur les points principaux car le respect des textes contribue au respect de la clientèle comme de la profession. Ensuite nous abordons les questions liées à l’entreprise taxi à proprement parler. Là encore qui de mieux qu’un taxi expérimenté pour expliquer pratiquement « S'établir à son compte est plus facile en ville », affirme le directeur du Campus de l'Artisan Taxi. comment gérer son exploitation ? Nous expliquons les différents statuts et formes explique Jean-Claude Françon. « La juridiques en soulignant les présence d’une gare, la proximité d’un avantages et inconvénients. aéroport, la dynamique d’un bassin d’activité économique, culturel ou Qui de mieux qu’un taxi expérimenté pour expliquer praticommercial permettent d’assurer un quement comment gérer son exploitation ? flux de clientèle en agglomération. En ruralité, la situation est différente. des examens blancs, ils Abordant différents cas de Le rachat de clientèle est rare car de aident les futurs taxis à se figure, nous motivons nos grosses entreprises de transport mixte familiariser avec les enjeux candidats à modérer leurs ambulances/taxis chassent la moindre de leur nouvelle profession. investissement les premières opportunité. Les jeunes chauffeurs qui « Dans nos centres de for- années afin de ne pas se .../... mation, tous nos formateurs mettre en difficulté finansont des professionnels du cière », complète-t-il. taxi », déclare Jean-Claude Impact du territoire Françon, directeur du « S’établir à son compte Jean-Claude Françon. > > > Suite de l'article page 6 Campus de l'Artisan Taxi. est plus facile en ville », Les bases d’une bonne formation La formation est un premier temps fort dans la carrière des futurs chauffeurs de taxi. Non obligatoire pour se présenter à l’examen, elle est pourtant déterminante pour la réussite des candidats. Permettant d’acquérir les connaissances afin de satisfaire aux épreuves, les centres de formation taxis soutiennent l’investissement personnel nécessaire aux candidats pour leur reconversion professionnelle. Organisant des séances de révisions comme
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débuter le métier > > > Suite de l'article page 4
.../... souhaitent s’établir grâce à la création d’une licence dans une petite commune devront quant à eux se confronter à la carence de 3 ans avant conventionnement imposée par l’Assurance maladie, donneur d’ordre incontournable dans ces territoires. Dans certains départements, mieux vaut commencer comme salarié. Les entreprises subissent un fort turn-over des chauffeurs qui veulent évoluer, ce qui offre facilement des opportunités d’emploi. Ensuite, lorsque le chauffeur se sera aguerri, qu’il aura pris l’habitude des horaires,
tion mobilité. » Conseils d’ancien « Cela fait 40 ans que je suis taxi. J’ai commencé en 1983 avec une Peugeot 305 ! Je me souviens qu’à l’époque, la voiture était aussi chère que la licence ! » raconte Rui. Chauffeur de taxi parisien, il compte prendre sa retraite l’année prochaine. « Lorsque j’ai débuté, il fallait faire 2 ans de salariat pour obtenir un permis provisoire puis un permis définitif. Je suis rapidement devenu artisan mais c’était une autre époque… Lorsque l’on était en réservation, on tournait la tête pour ne pas
N’écoutez jamais un client stressé qui vous demande de faire des infractions au code de la route. Vous devez garder votre permis à tout prix ! des kilomètres et de la circulation, il pourra, s’il le souhaite, changer de département grâce à une forma-
voir les clients ! » confie-t-il. « Pour démarrer, il faut un véhicule fiable pour éviter les réparations et les jours
Après 40 ans d'activité et malgré des conditions qui ont évolué, Rui reste passionné par son métier ! perdus. Vous vous ferez plaisir après ! Il faut respecter vos horaires et votre planning, rester concentrer sur vos clients et vos objectifs. Je n’ai jamais été affilié à un central radio mais j’ai pris le temps de connaître les astuces, de composer une clientèle privée ainsi que de me faire accepter par les collègues. Il est important d’être considéré comme un chauffeur de confiance. Si vous êtes fiable, vous pourrez intégrer des groupes de messagerie privée afin de remplacer des collègues ou vous faire remplacer sur des courses incompatibles avec vos plannings », explique-t-il. Dernier
conseil de Rui : « N’écoutez jamais un client stressé qui vous demande de faire des infractions au code de la route. Vous devez garder votre permis à tout prix ! » Propos recueillis par HM
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Artisan, locataire-gérant, coopérateur ou salarié ? À juridique pour votre entreprise. Face aux nombreuses modalités et démarches nécessaires, nous avons demandé conseil à Diane Mathé, directrice chaque statut ses atouts ! Pour démarrer, il va falloir choisir un mode d’activité – artisan, locataire-gérant, salarié ou coopérateur – puis un statut
du pôle de services 1001 TAXIS qui regroupe notamment Jurifinance, courtier spécialisé en financements taxis et transferts de licence, Gestax, gestionnaire de licences en location-gérance ainsi que le centre de formation Phoenix Formation.
tion est souvent mise de côté au profit du volet commercial de l’activité. Le choix du statut est important car il détermine le futur niveau de rémunération, le calcul des charges sociales et la protection sociale du chauffeur comme de sa famille ainsi que sa retraite future. Ce choix s'avérera un accélérateur ou un frein lors du projet d’achat de licence. Grâce à une montée en gamme du service et de sa fiabilité, le taxi a retrouvé sa première place dans le transport de personnes. Cette excellence doit aller jusqu’à la gestion de son entreprise car une activité bien gérée le met à l’abri et lui permet de traDiane Mathé. vailler sereinement. Dès le démarrage de son entreprise, le taxi doit s’adresser à de bons professionnels qui lui prodigueront des conseils simples et fiables À quoi faut-il faire attention lorsque l’on débute ? Diane Mathé : Le démarrage dans l’activité de taxi est forcément un pour lui permettre de se consacrer à moment épineux. Ce métier demande beaucoup de courage et de son travail l’esprit tranquille. rigueur. Il laisse peu de temps pour les activités personnelles et la ges-
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Quelles sont les bonnes questions à se poser pour ajuster la forme juridique de l’entreprise aux besoins du chauffeur ? Diane Mathé : La première question à se poser est « comment vais-je travailler ? » Est-ce que je souhaite acheter une seule licence ? Ai-je un profil d’investisseur et projette d’en acheter une autre ou plusieurs ? Vais-je travailler seul ou faire travailler d’autres chauffeurs ? Quel sera mon niveau de chiffre d’affaires ? Si le chauffeur est déjà en location-gérance, il en a une petite idée. L’affiliation à certains centraux radio permet un chiffre d’affaires de plus de 60 K€, voire près de 100 K€. Le choix sera forcément différent pour un chauffeur qui travaille uniquement en maraude.
> > > Lire la suite de l'article page 8 Lire l'article sur le site
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Publirédactionnel
Débutez accompagné(e), choisissez SLOTA ! Lire l'article sur le site
cteur historique du taxi parisien, SLOTA a révolutionné son Aau cœur écosystème. Plaçant l’humain et la satisfaction de ses clients de ses priorités, elle développe un parcours profession-
nel dédié et offre une gamme de services adaptés au démarrage de l’activité. Sur son site de la Plaine Saint-Denis au nord de la capitale, forte de la gestion de 700 licences, SLOTA accompagne les chauffeurs dans la prise en main de leur nouveau métier. Rencontre avec David Piercy, directeur opérationnel.
Quels sont les enjeux des chauffeurs qui débutent ? Le questionnement qui s’impose aux chauffeurs de taxi débutants n’est pas évident. Chaque trajectoire d’entrepreneur est individuelle mais connaît trois phases : la découverte du métier, l’évolution de l’activité et la maîtrise de l’entreprise. Les six premiers mois sont difficiles. SLOTA soutient ses clients afin qu’ils acquièrent rapidement les codes, les réflexes et la philosophie la profession. L’examen vérifie des connaissances mais pas un savoir-faire ! Les candidats sont focus sur l’obtention de leur examen ou rêvent d’un véhicule sans penser à son financement, sa consommation, l’entretien, les réparations ainsi qu’à leur équilibre budgétaire. C’est sur le terrain que les débutants découvrent la nécessité de valoriser leurs horaires de travail en sachant quand et où travailler ! L’épanouissement du chauffeur se réalise lorsqu’il gagne en efficacité. Après l’obtention de leur examen, SLOTA accueille les jeunes diplômés afin de réaliser un bilan personnalisé. Devenir salarié, locataire-gérant ou artisan est très différent ! En fonction de leur profil et de leur objectif, nous proposons une orientation et un accompagnement. Il y a de nombreux détails à verrouiller pour exercer un métier solitaire au service de ses clients. Quel accompagnement propose SLOTA ? Le chauffeur qui choisit la location-gérance pour débuter va pouvoir bénéficier de l’expertise et des services de l’écosys-
David Piercy, directeur opérationnel SLOTA.
tème SLOTA. Nous proposons un package intégrant la licence, le véhicule et les services associés que nous complétons par un accompagnement dans la durée. Avant même la signature du contrat de location-gérance, nous multiplions les entretiens afin que nos futurs clients se posent les bonnes questions. Nous ne sommes pas là pour leur dire ce qu’ils doivent faire ! Notre volonté est de permettre aux jeunes taxis d’exploiter leurs atouts et d’éviter les pièges pour trouver rapidement la rentabilité. Grâce à son organisation et à cette proximité dans la relation client, SLOTA offre une expertise métier qui permet une meilleure intégration. Pourquoi la relation client est-elle si importante ? Le taxi est un métier de service qui ne se résume pas à la conduite d’un véhicule. Il est nécessaire que le chauffeur débutant comprenne que sa réussite réside dans la satisfaction du client. C’est dans cette optique que SLOTA a restructuré ses différents services et déployé un soutien qui permet au créateur d’entreprise de cadrer davantage ses objectifs. Le parcours proposé par SLOTA permet d’évoluer en traversant les différentes phases de développement de la jeune entreprise dans les meilleures conditions. Pour obtenir ce résultat, SLOTA a révolutionné son écosystème afin de placer l’humain au cœur de son modèle. Notre état d’esprit est de mettre à disposition les éléments nécessaires pour simplifier et fluidifier son activité. La crise pandémique a été forte en expérience. Nous avons dû répondre aux difficultés des clients face aux conséquences immédiates de la crise. Dans un état d’esprit gagnant-gagnant, SLOTA a mis en œuvre un dispositif de soutien exclusif. La fidélité de nos clients durant la crise, comme depuis la fin des restrictions, démontre la réussite de notre méthode. Plus d’info : www. slota.net
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débuter le métier
Artisan, locataire-gérant, coopérateur ou salarié ? > > > Suite de l'article page 6
Comment définir son profil ? Diane Mathé : Les réponses sont assez simples. Pour le chauffeur qui travaille seul sur sa licence avec un chiffre d’affaires de base, le statut de l’artisan sans option est parfait. Si le chauffeur travaille seul sur sa licence mais qu’il génère un chiffre d’affaires de plus de 60 K€, le statut de l’artisan soumis à l’impôt sur les sociétés permet d’avoir la main sur le montant des revenus et donc sur le calcul de charges sociales. À noter que le rattachement à l’impôt sur les sociétés pourra être formalisé en début d’exercice. Enfin, si le chauffeur a un profil d’investisseur, souhaite dissocier son activité de sa vie personnelle ou qu’il prévoit de faire travailler d’autres chauffeurs, la société paraît plus adaptée. Comment choisir la forme juridique de son entreprise ? Diane Mathé : Là encore, le créateur d’entreprise de taxi va devoir faire un choix. Il devra approfon-
dir ce qui lui convient le mieux grâce aux conseils d’un spécialiste du secteur mais trois formes juridiques sont possibles. La SARL unipersonnelle (EURL) permet de cotiser à l’Urssaf des indépendants avec un calcul plus favorable que celui des charges calculées pour un salarié. La SAS unipersonnelle (SASU) assujettie à l’impôt sur les sociétés (IS) vous contraint à devenir salarié sans vous donner de droits au chômage. Pour un revenu décent, les charges sociales calculées pour un salarié seront toujours plus coûteuses que pour un indépendant. Existe enfin la SAS unipersonnelle (SASU) assujettie à l’impôt sur le revenu (IR). Ce statut est souvent utilisé de façon inadéquate.
Le pôle 1001 TAXIS regroupe des services clefs pour exercer le métier. Il peut convenir uniquement à un chauffeur qui bénéficie d’une protection sociale par ailleurs et pour une courte durée. Propos recueillis par HM Lire l'article sur le site
Quel taxi devenir ?
La formation "Mobilité" permet désormais de changer de département sans représenter l'examen.
Chauffeur de taxi salarié Le chauffeur de taxi salarié exerce dans un véhicule immatriculé au nom de la société par laquelle il est employé. Il existe un contrat de travail entre le chauffeur et le propriétaire du taxi. Au regard de la Sécurité sociale, il est assujetti au régime général des salariés. Il relève des dispositions du code du travail et de la convention collective de la branche. En début d’activité, l’employeur doit effectuer une déclaration préa lable à l’embauche (DPAE) dans les 8 jours avant l’embauche. À Paris, il est souvent organisé en doublage et c’est l’une des principales opportunités d’emploi dans le métier en ruralité. L’employeur n’est pas tenu de laisser le véhicule au chauffeur. Ce statut peut permettre de démarrer en douceur ou peut convenir pour terminer une carrière de taxi car l’indépendance qu’offre le métier est limitée.
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Le taxi locataire-gérant Le locataire-gérant est un travailleur indépendant. Depuis le 1er janvier 2017, la location de licence taxi se fait uniquement dans le cadre d’un contrat de location-gérance. Le loueur confie l’exploitation de la licence dont il est titulaire à un chauffeur diplômé qui aura le droit de l’exploiter librement et « à ses risques et périls », moyennant le paiement d’une redevance. Cette redevance inclut la location de la licence, du véhicule et des équipements taxi. Il est affilié au régime général de la Sécurité sociale des non-salariés, avec obligation d’inscription au répertoire des métiers. > > > Lire la suite page 10
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débuter le métier Artisan, locataire-gérant, coopérateur ou salarié ? > > > Suite de l'article pages 8
Devenir artisan taxi est l'ambition de nombreux chauffeurs !
L’artisan taxi Le chauffeur de taxi exploitant sous le statut de l’entreprise individuelle est propriétaire de sa voiture et de sa licence (ADS : autorisation administrative de stationnement sur la voie publique). C’est un travailleur indépendant assujetti aux cotisations et contributions dues auprès de l’Urssaf au titre du régime général de Sécurité sociale des non-salariés. Son entreprise est immatriculée au répertoire des métiers (RM) ainsi qu’au centre de formalités des entreprises (CFE). Il devra s’immatriculer également au registre du commerce (RC) pour prétendre répondre à des appels d’offre. Selon les territoires d’exploitation, l’achat d’une licence dès le démarrage d’activité n’est pas conseillé. Une expérience est requise par la majorité des établissements bancaires et il vaut mieux que le métier vous plaise car vous devrez attendre cinq ans avant de pouvoir revendre votre licence si le métier vous a déçu !
Le taxi coopérateur À Paris notamment, l’organisation en coopérative de l’activité taxi a fait ses preuves depuis des décennies. Le taxi coopérateur possède des parts d’une société coopérative dont il est actionnaire. Ces parts lui permettent de disposer d’une licence et d’un véhicule équipé taxi appartenant à la coopérative et de bénéficier des services et avantages du groupement coopératif. En matière de protection sociale, il est affilié au régime général de la Sécurité sociale des non-salariés et peut exercer son activité en EI, EIRL ou SASU.
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Choisir son financement et son assurance « C sinistre ? » ; « Comment présenter un dossier acceptable pour obtenir son financement bancaire ? Comment choisir son prêt ? » … Le point avec
omment s’assurer en toute quiétude ? La responsabilité civile professionnelle est-elle obligatoire ? Les clients seront-ils pris en charge en cas de
deux partenaires de la profession, Franck Guichard, directeur de MAT Assurance, et Florence Pinon, responsable du pôle partenariats professionnels et entreprises de la Banque Populaire Rives de Paris.
Comment choisir une bonne assurance ?
Franck Guichard, MAT Assurance. Quelles sont les garanties obligatoires ? Franck Guichard : Conformément au code des assurances, les taxis doivent obligatoirement pour circuler souscrire une garantie responsabilité civile qui couvre les dommages matériels et corporels subis par des tiers du fait de la circulation du véhicule (y compris en stationnement). La seconde garantie obligatoire est la responsabilité civile professionnelle. Cette garantie couvre, cette fois-ci, les dommages aux tiers du fait du chauffeur dans l’exercice de sa profession lorsqu’il n’est pas au volant de son taxi ou lorsque ce dernier n’est pas concerné par le dommage
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subi (exemple de l’erreur d’aéroport). Il ne faut pas faire l’impasse car les sanctions en cas de défaut sont très lourdes. Quelles sont les garanties complémentaires indispensables ? Franck Guichard : Tout dépend de la part de risque que l’on veut prendre. Nous n’avons pas la solution à tous les problèmes mais il existe déjà pas mal de couvertures : la garantie en cas de vol total ou partiel du véhicule, celle en cas d’incendie ou encore de bris de glace, la prise en charge du véhicule dégradé ou des dommages causés aux clients transportés… Il est également essentiel que le chauffeur pense à lui avec une assurance conducteur et sur les équipements spécifiques et obligatoires à sa profession. Une vraie assurance professionnelle doit guider le choix des taxis. Pour exemple, l’assistance de la MAT intervient directement sur l’autoroute. Cela 100pour100news.com
Les taxis sont des automobilistes spécifiques dont la voiture est l’outil de travail. évite d’avoir à atteindre une borne d’appel et permet de nous contacter en toute sécurité par l’application smartphone ou le numéro client. Elle prend également en charge les passagers. Ce sont des détails qui peuvent se révéler très utiles en cas de sinistre. Quel budget y consacrer ? Franck Guichard : À tarif low cost, prestations low cost. L’assureur est un partenaire essentiel du chef d’entreprise taxi, son choix est important. Les taxis utilisent des véhicules récents pour lesquels une assurance tous risques est recommandable. Les sociétaires de la MAT sont sélectionnés afin que le risque apporté par chacun soit raisonnable pour être assumé par le collectif. MAT Assurance est une vraie mutuelle tournée vers la satisfaction de ses sociétaires car les taxis sont des automobilistes spécifiques dont la voiture est l’outil de travail. > > > Lire la suite page 12
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Choisir son financement et son assurance > > > Suite de l'article page 10
Comment obtenir son financement bancaire ? Comment choisir son prêt ? Florence Pinon : Les licences sont financées sur une durée de 7 ans. Un apport de 20 % est souhaité. La banque préfère faire le financement d’un véhicule neuf en même temps que l’achat de la licence. Le crédit-bail est tout à fait adapté pour un véhicule neuf ou de moins de 6 mois. Un financement classique sera réalisé sur une durée maximum de 5 ans. Une assurance décès invalidité est obligatoire. Chez Banque Populaire Rives de Paris, les finan-
cements des licences sont faits avec la garantie SOCAMA, ce qui limite la caution personnelle de l’emprunteur. Enfin, l’endettement global professionnel et personnel est à prendre en considération afin de ne pas mettre en insécurité financière l’environnement familial. Propos recueillis par HM
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Florence Pinon, responsable du pôle partenariats professionnels et entreprises de la Banque Populaire Rives de Paris. Comment présenter un dossier acceptable par un partenaire bancaire ? Florence Pinon : Il convient de mettre en avant son profil, sa motivation, sa personnalité et sa vision du métier. Une expérience de 6 mois dans le métier du transport est indispensable. Il faut mettre en avant son expérience, son professionnalisme et les diplômes obtenus. Ensuite, il faut préciser ses futures conditions d’exploitation : les horaires prévus, les lieux de stationnement et de prise en charge, l’affiliation ou non à un central radio, la recette quotidienne prévue... Le Fixé en fonction de l'offre et de la demande, il est conseillé d'estimer le prix de cession de votre véhicule doit être adapté au métier et ne doit pas être trop autorisation de stationnement, dite licence, en cohérence avec le chiffre d'affaires de votre vendeur. ancien. La licence présentée doit être au prix du marché.
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Pièges et astuces pour taxis débutants
A débutent dans le métier, nos interlocuteurs nous ont confié des astuces et
u cours de nos interviews pour réaliser ce numéro dédié à ceux qui
souligné les pièges à éviter. Récapitulatif.
ge ège un montage juridique que vous pNeièpas piAccepter se rémunérer. C’est ne comprenez pas. Certains conseils d’ami peuvent vous entraîner dans des montages juridiques compliqués qui aboutissent à des frais importants au profit comptable ainsi qu’à de forts risques de contrôle fiscal.
une erreur courante mais au moment d’acheter votre licence, comment démontrer à un partenaire bancaire que vous êtes capable de vivre de votre travail ?
licence, ne vous établissez pas en société car la préfecastuce d’une ture de police de Paris exclut de la liste d’attente les chauffeurs Si vous êtes taxi parisien et souhaitez prétendre à l’attribution
qui ont acheté leur licence en tant qu’artisan ou au travers d’une société unipersonnelle afin de favoriser les locataires et les salariés.
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permet d’avoir une vision claire de votre activité et constitue un atout au moment de l’achat de votre licence.
iège le comptable le moins cher pospPrendre
sible. Un bon service nécessite un bon tarif. Attention, l’amateurisme attire l’attention du fisc et ce n’est jamais le comptable qui paie le redressement causé par son erreur !
tuce votre voiture selon le type d’activité que vous souhaitez développer (groupe, TPMR, asChoisissez Lire l'article sur le site
clientèle d’affaires, CPAM) et votre façon de travailler. Face à l’évolution des normes écologiques, il est fortement conseillé de s’intéresser aux modèles hybrides et surtout d’attendre d’avoir essuyer les plâtres de votre métier avant de vous faire plaisir avec le véhicule de vos rêves !
asIltn’yuacpasede petite course ! La multiplication des prises piège ce asLestusalariés Ne débutez pas votre activité avec un du taxi bénéficient en charge fait mécaniquement augmenter le chiffre d’affaires de la journée. Travailler à la mine (c’est-à-dire sur Paris intra-muros) est plus rentable que d’attendre aux aéroports, témoignent de nombreux taxis expérimentés. À noter que le calcul de la course minimum en fait un trajet rentable pour la distance parcourue !
e tucvotre asFaites pub ! L’affiliation à un central radio permet de mutualiser les investissements en communication et publicité auprès des clients d’entreprises comme particuliers. À défaut, il faudra vous-même vous présenter aux clients potentiels de votre zone de prise en charge (entreprises, hôtels, restaurants…) ainsi que gérer votre communication (annuaire, site internet, cartes de visite, etc.).
véhicule ancien qui risque d’avoir des problèmes mécaniques coûteux, voire d’avoir besoin d’être remplacé rapidement sans compter les jours de travail perdus. Évaluez le potentiel du véhicule qui vous est proposé en location-gérance et n’hésitez pas à présenter le financement (raisonnable) d’un véhicule lors de votre projet d’achat de licence.
d’une convention collective à Paris comme dans les départements. Si cette convention est en cours d’actualisation, une grille des rémunérations a d’ores et déjà été définie par les représentants patronaux et salariés.
N nombreux chauffeurs et leur famille de s’épanouir.
ous souhaitons à tous de bons débuts dans un métier qui a déjà permis à de
Cette édition sera offerte gratuitement par les partenaires ayant collaboré à sa réalisation, n’hésitez pas à venir les rencontrer et - surtout – restez informé(e)s grâce à 100% NEWS TAXIS ! Bonne route ! La Rédaction
Nous remercions les partenaires ayant contribué à cette édition spéciale de 100% NEWS TAXIS : (cliquez sur le logo pour accéder au site) :
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Mutuelle d’Assurance de l’Artisanat et des Transports - Société d’assurance mutuelle à cotisations variables garantie par l’Union des Mutuelles d’Assurance Monceau. Prestation d’assurance exonérée de TVA (art. 261-C du Code général des impôts). Numéro de TVA intracommunautaire de l’Umam FR 57 784 338 717 000 19. Entreprise régie par le Code des assurances. Siret 333 672 293 000 45. Siège social : 28, rue Cambacérès - 75008 Paris - www.matassurance.com
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