En route vers le 39e congrès du PCF
Après les congrès de section, c’est le congrès de la fédération des Landes du Parti Communiste Français qui s’est tenu ce samedi 25 mars à SaintPaul-Lès-Dax. Une soixantaine de camarades étaient donc réunis pour discuter, amender, enrichir la base commune de discussion et les statuts du PCF.
Alors que dans un premier temps notre congrès départementaldevait setenir sur unejournée et demi, la rigueur et le sérieux des congressistes a permis de «boucler »nos travauxen unejournéebienremplie
Accueillis par la section de Dax-Nord dans la salle du Temps Libre de Saint-Paul-Lès-Dax, sous la présidence de Sylvie Péducasse, maire-adjointe à Saint-Paul-Lès-Dax, mais également conseillère départementale, les travaux ont débuté par une discussion générale sur la base commune, votée à plus de 80 % des communistes. Mais avant cela, une minute de silence a été observée en mémoire de deux camarades Gisèle Hiquet de Saint-Paul-LèsDax et Jean-Louis Lamarque de Nerbis, décédés cettesemaine.
Beaucoup d’interventions sur la valeur « travail », le « salaire à vie », la situation sociale avec la mobilisation contre la réforme des retraites, le pouvoir du capitalisme sur notre démocratie, la perspective de l’émancipation individuelle et collective, ont permis d’avoir unlargeéchange.
Les amendements proposés par les congrès de section ont également permis un large débat. Qu’ils soient adoptés ou rejetés, ces amendements ont pour but d’enrichir le texte pour une meilleure écriture définitive.
Il en fut de même pour la modification des statuts amenant des améliorations sur notrefonctionnement. La présentation d’un état financier fut faite par Christian Gonzales, trésorier départemental, faisant apparaître une gestion rigoureuse des finances duParti.
Pour conclure cette journée de travail, un nouveau Conseil Départemental a été élu (voir ci-contre), ainsi que la délégation composée de 3 femmes et 3 hommes qui partira et portera la voix de notre fédération au congrès national qui se déroulera du 7 au 10 avrilprochain à Marseille.
De l’avis de tous, notre congrès départemental, fut un moment fraternel de discussions, dans le respect des idées des uns et des autres.
Mais impossible de finir cette journée sans remercier chaleureusement les camarades de la section de Dax-Nord qui ont œuvré pour que ce congrès se passe dans les meilleures conditions. Merciàeux!■
RÉPUBLICAINES RÉPUBLICAINES
Conseil Départemental élu lors du congrès départemental du 25 mars 2023
Alain BACHE, Secrétaire départemental (Mont-deMarsan)
Jean-Paul BEAUGILLET (Dax-Sud)
Alain BOISSIER (Dax-Nord)
Franck BROUSTAU (Tyrosse/Soustons)
Marc BRUNEAU (Mont-de-Marsan)
Alain CLOUTOUR (Morcenx)
Georges DARRICAU (Tyrosse/Soustons)
Damien DELAVOIE (Orthe et Arrigans)
Fusilha DESTENABE (Tyrosse/Soustons)
Alain EYRAUD (Dax-Sud)
Elodie ESCAFFRE (Mont-de-Marsan)
Philippe ESPUNA (Morcenx)
Laure FAUDEMER (Dax-Sud)
Catherine FAVARD (Dax-Nord)
Patrick GAILLACQ (Tyrosse/Soustons)
Marina GEORGANIDIS (Morcenx)
Christian GONZALES, trésorier départemental (Seignanx)
Frédéric HARDY (Seignanx)
Claude LABAT (Montfort/Mugron)
Nelly LALANNE (Seignanx)
Christian LASSERRE (Amou)
Nathalie LE GALL (Seignanx)
Vincent LESPERON (Pays Tarusate)
Philippe LUCAS (Bas-Armagnac)
Marc MABILLET (Seignanx)
Martine PERIMONY-BENASSY (Seignanx)
Michelle POTET (Mont-de-Marsan)
André SERRA (Dax-Sud)
Daniel VICENTE (Seignanx)
David VILLEGAS (Mont-de-Marsan)
S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41 Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN C.P.N° 0621P11523 – N° 2413 – Jeudi 30 mars 2023
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F.
LLEES S LLANDE ANDES S
Retraites : Le peuple est debout, la victoire est à notre portée !
Encore une fois, les français se sont mobilisés en masse contre la réforme des retraites à 64 ans. Des millions de nos concitoyen·nes ont participé à plus de 300 manifestations partout en France. C'est tout le peuple français qui se lève pour des retraites dignes et pour la démocratie.
Loin de s'essouffler, la mobilisation s’étend, s’enracine, pacifique, exemplaire. La « foule », comme l’appelle le Président de la République, est belle et légitime.
A l’inverse, le Président de la République fait le pari du chaos et de la violence. Il fait tout pour provoquer celles et ceux qui manifestent depuis des mois avec dignité. Il fait tout, y compris en durcissant sa politique de maintien de l’ordre, pour provoquer des incidents et la violence. En voulant monter l’opinion contre les syndicats, il agit comme un casseur de la République.
En l’espace de quelques jours, dans l’actualité, le gouvernement est passé de messieurs Dussopt et Attal à messieurs Darmanin et Dupont Moretti. En quelques jours, nous sommes passés des retraites à la matraque, des grèves légitimes aux réquisitions, des manifestations pacifistes aux gueules cassées.
On continue !
Le Parti Communiste Français appelle le gouvernement à tenir compte de cette nouvelle journée de mobilisation, des grèves et à retirer son texte.
Nous appelons le gouvernement à tenir compte des recours au conseil constitutionnel et notamment du Référendum d’initiative partagé voulu autant par les français que par les organisations syndicales. Redonner la parole au peuple est la seule issue politique et démocratique permettant d’apaiser la situation.
Tant que le gouvernement continue de s’enfermer dans le déni, nous appelons à soutenir la grève reconductible et la mise à l’arrêt du pays, de l'économie par tous moyens non violents. J'appelle les militants communistes dans les entreprises à prendre toute leur part avec leurs collègues à la mise à l'arrêt de l'outil de travail, à participer partout au rassemblement, au blocage des entreprises et des accès routiers et ferroviaires.
Nous, responsables politiques du PCF, élus, parlementaires, nous ne pouvons pas continuer de travailler, de légiférer, comme si de rien n'était. J’appelle à isoler le gouvernement et sa majorité, à rendre leur position intenable tant qu’ils maintiennent ce texte.
Nous appelons les forces de l'ordre à rejoindre le mouvement et à garantir la paix civile. pas de violence à notre encontre, pas de violence à votre encontre. Nous agirons toujours dans l’intérêt de tous les travailleurs et travailleuses et du respect de la démocratie sociale.
Le peuple français est debout, la victoire est à notre portée.■
4.000 personnes ont manifesté des arènes à la gare de Dax pour demander le retrait de la réforme des retraites. Cette 10eme journée de mobilisation prouve la détermination des opposants au gouvernement Macron/Borne et à leur réforme injuste pour des millions de salariés.
La petite histoire du siège du PCF – 8
Revue de presse
La construction du siège suscite alors d’abondants commentaires. La Maison de la radio, « la maison ronde » de l’architecte Henry Bernard (construite entre 1952 et 1963) et le siège du PCF, œuvre d’Oscar Niemeyer, par leur conception, qui rompt avec la ligne droite et la pierre, viennent bouleverser respectivement les constructions bourgeoises du 16e et les blocs de HLM du 19e arrondissement et ouvrent à Paris de nouvelles conceptions architecturales. Elles ont un autre point en commun, chacune épouse la forme du logotype du maître d’ouvrage, « la poêle » pour Radio France et, comme l’écrit la revue AMC (Le Moniteur Architecture Mouvement Continuité) pour le siège du PCF, « ...la valeur symbolique du bâtiment est mise en avant avec la présence de symboles communistes comme la faucille et le marteau. »
L’immeuble du PCF, dans cet arrondissement populaire en pleine reconstruction, n’est pas forcément du goût de tous. Le Courrier du XIXe, mensuel de l’UDR (1968), sous le titre « La maison de la honte » écrit : « La population du XIXe apprécieracomme il convient... ce défiaux besoins des mal-logés… sans aucune utilité publique ou sociale. »
Pour le New-York Herald Tribune (1966), « Le dôme surplombant une salle souterraine a l’air de la porte d’une trappe... Le bâtiment a également son propre rideau de fer. Cela n’est pas aussi étrange que ça... car c’est une ville où même les boulangeries ont souvent leur rideau defer... ». Étranges propos aussi de Charlie-Hebdo (1971) : « C’est un architecte de Brasilia qui a conçu le bâtiment, les architectes français étant trop cons pour fairequelquechosedemoche. »
Dans Combat (1973), l’architecte Ionel Schein tient un discours abscons : « Pauvre France, ton architecture et tes architectes foutent le camp. (...) Il est stupéfiant de voir cette architecture d’occupants colonialistes se mettre en place dans des pays qui ont acquis au prix du sang leur indépendance. (…) Le prolétariat n’a pas besoin de murs deverre. »
Mais plus généralement la presse apprécie. Dans le journal Combat (1968), on lit : « Le PCF voudrait montrer, à travers la construction d’un monument, la force grandissante de son parti qui possède actuellement un quart de l’électorat français... Il voudrait aussi montrer qu’il travaille à visage découvert... »
Le Monde (1971) souligne que « la «ligne» du P.C.F. en matière d’art, définie par le comité central d’Argenteuil en 1966, admet une plus grande ouverture et une plus grande liberté en
matière de création artistique. Aussi le nouveau siège du P.C.F. n’a-t-il aucun caractère symbolique : il est l’expression d’un artiste et non pas d’une institution... » ; le même journal parle (1980) de «sublimeforteresse ».
Pour Vanessa Grossman, dans un article du Moniteur (2013) : « La création du nouveau siège du PCF demeure une entreprise exceptionnelle dans l’histoire de la culture politique française du XXe siècle, et même plus généralement dans l’histoire des partis politiques opérant sous un régime démocratique. »
Si Le Figaro évoque « un bunker de luxe », il ajoute cependant : « L’idée est d’affirmer la puissance du parti, mais aussi d’en incarner sa ‘modernité.»
On garde pour la fin cette sortie de Georges Pompidou, président de la République, lors d’un déjeuner avec le jury du concours pour la réalisation du centre culturel qui portera son nom ; il dit à un des convives qui évoquait le siège du PCF : « C’est la seule bonne chose que les communistes aient faite. » ■
Gérard Pellois
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L’image du jour...
PRINTEMPS DES JOURS HEUREUX
Gisèle, en vacances, échappera à la rafle. Emile et Loulou sont déportés à Sachsenhausen, Henriette emprisonnée au Fort du Hâ à Bordeaux.
Fidèle leur combat et à leur mémoire, Gisèle a toujours milité au sein de la FNDIRP et du Parti Communiste.
A 96 ans encore, le 7 mars dernier, elle témoignait avec le sourire, de son engagement dans la Résistance lorsqu’elle distribuait des tracts à bicyclette en compagnie de son ami Jean Lespiau.
Michel Labeyrie, au nom du PCF et de l’ANACR, lui a rendu un dernier hommage devant une foule nombreuse de camarades et amis. A sa fille Danielle et son mari, à toute sa famille, le PCF présente ses sincères condoléances.
Ces jours derniers, notre camarade Jean-Louis Lamarque de Nerbis nous a quittés. Adhérent du PCF depuis le milieu des années 60, Jean-Louis aura été pendant de longues années secrétaire de la section de Mugron et un membre actif de la direction départementale. A sa famille, nous présentons nos sincères condoléances.■
… C'est le capital qui crée le désordre/ Le désordre est l'aubaine des grands voleurs/ C'est la crise qui dévore les plus pauvres/ Et qui enrichit les spéculateurs... Dans la rue nous retrouvons notre force/ Et la force de l'organisation/ Remettons le pays sur d'autres rails/ Tous ensemble – en avant – nous le ferons_Tous ensemble, tous ensemble, oui...oui.../ Tous ensemble, tous ensemble, oui...oui.../ Dans la nuit une flamme éclaire le chemin/ Tous ensemble, tous ensemble, oui...oui.../ Tous ensemble, tous ensemble, oui...oui.../ Torche rouge à la main, l'avenir nous appartient. Extrait du chant «TOUS ENSEMBLE» dans la cantate «La voix des voies» en 1995 par Francis Combes (poète et éditeur français né le 21/05/1953 à Marvejols) et Sergio Ortega (compositeur et pianiste chilien, 1938-2003). Un état d'urgence antiinflation devrait être décrété alors que chaque famille devra dépenser au minimum 100€ supplémentaires pour manger. C'est possible en indexant les salaires et les retraites sur l’évolution des prix. La guerre contre le peuple ukrainien est utilisée pour camoufler la spéculation sur les matières premières agricoles et sur les produits nécessaires à l’agriculture. Alors que le prix des céréales baisse depuis décembre 2022 sans conséquence sur le prix de la baguette de pain, que le prix du gaz a diminué sans effet sur les prix à la consommation, il devient nécessaire que l’observatoire de la formation des prix et des marges dispose des moyens d’enquêter afin de mettre en lumière la véritable répartition des marges et des profits alimentaires du champ à l’assiette. Le gouvernement ne peut laisser les centrales d’achat et les grandes industries de la transformation jouer librement sur les prix au détriment des consommateurs, alors que les évolutions des salaires et des retraites demeurent en deçà de la hausse des prix. Les combats pour l’augmentation des salaires, des pensions de retraite et des prestations sociales, sont portés avec force dans les manifestations contre des réformes injustes. Les aides publiques aux entreprises de la transformation et de la distribution agro-alimentaire devraient être conditionnées à une baisse des prix des denrées alimentaires. La précarité et la réduction des achats alimentaires résultent aussi de l’augmentation des loyers ou les prix de l’énergie. Ces derniers sont aussi le résultat d’un marché spéculatif européen auquel il faut mettre fin en sortant la France du marché unique européen de l’électricité. La pression organisée sur les salaires et les retraites, conduit les grands groupes de la distribution à s’approvisionner à vil prix, et basse qualité, tout en réduisant l’emploi et les salaires dans les métiers de la vente, en entraînant la liquidation de l’agriculture familiale française et en générant des problèmes de santé nouveaux. Un pouvoir soucieux de l’intérêt général et non des profits ne laisserait pas faire cela. Il pourrait par exemple inciter à la consommation au plus près des lieux de production. Il peut aussi rendre obligatoire et permanent un double affichage : le prix d’achat à l'agriculteur aux côtés de celui que paye le consommateur. Il faut protéger tout à la fois le paysantravailleur et le consommateur, leur santé et leur environnement. Il est temps de reprendre le contrôle de nos assiettes en étendant la démocratie aux conditions de production et de distribution d’une alimentation accessible et de qualité. Avec Mac-Macron et la violence des riches c'est sans espoir, mais avec le peuple au pouvoir, çà changerait tout ! Comun, comunisme, toustem d'actualitat (Commun, communisme, toujours d'actualité).■
Roger La Mougne
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Pancarte levée dans le défilé dacquois de ce mardi 28 mars à Dax