Les Landes Républicaines N° 2 417

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RÉPUBLICAINES RÉPUBLICAINES

Démocratie entravée, disloquée, sabotée !

Voilà ce qu’est devenue la réalité dans notre pays !

Nous sommes loin de notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité ».

La faute en incombe au Président de la République et de son gouvernement. « Le méprisant » de la République, puisqu’il faut bien le qualifier ainsi, bafoue chaque jour davantage la démocratie.

Pour un pacte d’alternative progressiste

Et si la France, le monde, sont placés devant des défis colossaux, nous pouvons ensemble les relever.

Jamais l’affrontement entre le capital et le travail n’a été aussi fort.

Jamais autant qu’aujourd’hui, le projet communiste n’aura été d’une telle actualité.

Jamais il n’y aura eu autant besoin de mise en commun pour faire reculer les tendances de repli et a concurrence de toutes et tous contre toutes et tous !

Jamais le besoin de développement rompant avec l’immense gâchis de nos ressources n’aura été aussi nécessaire pour affronter les défis climatiques et écologiques.

Jamais la perspective d’une civilisation nouvelle basée sur le développement de toutes les capacités humaines n’aura autant correspondu aux attentes qui se font jour dans la société.

Cette ambition, nous voulons la porter dans notre projet « De nouveaux jours heureux pour la France »

Pour répondre aux exigences du moment :

• révolution du travail

• révolution de la production et de la consommation

• révolution de la promotion des biens communs pour le service public

• révolution de nouvelles relations internationales fondées sur le partage, la coopération, la paix. Pour un nouveau pacte républicain afin de prendre le pouvoir sur le capital

Notre ambition : conquérir une majorité politique au service d’un changement profond et durable. Nous voulons initier une dynamique populaire à même d’unir le monde du travail et de la création, et toutes celles et tous ceux qui ont un intérêt commun au dépassement du capitalisme.

Cette proposition nous la voulons pour la France, pour le peuple, pour la gauche en Europe et dans le monde.

Ensemble, construisons de nouveaux jours heureux !

Tous et toutes ensemble pour un immense 1er mai

GRANDE MANIFESTATION A DAX Parc des Arènes à 10 h.

Faisons-nous entendre le 1er mai Avec l’intersyndicale, nous appelons l’ensemble des travailleuses et des travailleurs, des jeunes et des retraité(e)s à faire du 1er mai une journée de mobilisation exceptionnelle contre la réforme des retraites et pour la justice sociale.

Forces de gauche, syndicats, agissons ensemble pour imposer ce que des millions de manifestant(e)s et des grévistes exigent en gagnant le retrait ou en obtenant le référendum. Ensemble, poursuivrons le combat pour la République démocratique et sociale !

S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41 Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN C.P.N° 0621P11523 – N° 2417 – Jeudi 27 avril 2023
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. LLEES S LLANDE ANDES S

Annonces d'EmmanuelMacron sur

l'éducation

On continue et on accélère la casse de l'école

Apaisement jour 3

Rémunération des enseignants, c’est travailler plus pour gagner plus Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye a présenté le 20 avril dernier, les mesures concernant la rémunération des enseignant·es. Au travers du pacte proposé aux enseignant·es, nous assistons en fait à un nouvel épisode de la vieille série « travailler plus pour gagner plus ». Alors que les enseignant·es, selon certaines études, travaillent déjà plus de 40 heures par semaine il leur est proposé une prime contre travail supplémentaire Ici, ce sera le remplacement court de collègues absent·es, là ce seront des aides ou des cours de soutien pour les élèves en difficulté, ou encore des enseignant·es du primaire qui iront dans les collèges faire de l’aide aux élèves de 6e autour du lire-écrirecompter.

Au-delà de l’insuffisance des mesures et de l’enveloppe annoncée, les propositions du ministère sont une véritable provocation alors que l’ensemble des organisations syndicales rejetaient les principes du pacte.

Un·e professeur·e d’histoire pourrait donc remplacer un·e professeur·e de mathématiques, un·e professeur·e des écoles, un·e enseignant·e du secondaire.

Quel mépris, quelle méconnaissance du métier d’enseignant·e et de ses spécificités.

Les métiers de l’éducation subissent depuis de nombreuses années un déclassement salarial, une dégradation des conditions de travail et de formation initiale et une précarisation grandissante.

Redonner du sens à l’école, c’est donner du temps aux enseignant·es pour faire mieux, et non pour faire plus. C’est du temps de formation, du temps de concertation.

Ce n’est pas au travers d’une prime qui revient à faire des heures supplémentaires et à travailler davantage qu’on enrayera la crise de vocations que vit l’Éducation nationale.

C’est enfin la porte ouverte à une nouvelle étape de précarisation du métier en permettant aux chef·fes d’établissements de recruter des contractuel·les pour effectuer ces missions.

La seule revalorisation salariale passe par la revalorisation du point d’indice et la reconnaissance des spécificités des métiers de l’éducation. Pour redonner du sens à l’école, il faut un projet politique pour l’école, il faut des enseignant·es formé·es et ayant du temps pour se former tout au long de leur carrière sur les matières enseignées, mais aussi face à la montée des inégalités sociales de réussite scolaire.

Pour que tous les cours soient assurés, il faut recruter des enseignant·es titulaires, tout simplement, et les former. Et pour pallier la pénurie de candidat·es, la revalorisation salariale et l’amélioration des conditions de travail sont les

meilleurs arguments.

Le PCF appelle à bâtir une nouvelle ambition pour l’école, celle de former des citoyen·nes libres, étant en capacité de comprendre le monde, d’agir et de décider dans leur vie et sur leur lieu de travail. Cela passe par des moyens nouveaux pour l’école et une ambition nouvelle, celle de l’élévation du niveau de connaissance de toute une classe d’âge.■

Lors de son allocution télévisée ne tenant compte ni de la colère populaire, ni de l’opposition massive à l’allongement de l’âge de départ en retraite à 64 ans, Emmanuel Macron fait le choix de poursuivre une politique illégitime et injuste.

En matière d’éducation, Macron n’a été capable que de promesses vagues, hors de toute réalité. Le remplacement des enseignants absents sera systématique, nous dit-il, alors que les moyens sont largement insuffisants pour y parvenir ! Les élèves seront mieux accompagnés mais seules quelques vagues heures ont été prévues en 6ème alors que les moyens se réduisent partout ailleurs!

Davantage de sports à l’école ? Mais pas le moindre début de mesure concrète pour y parvenir… La revalorisation des salaires enseignants ? Mais tout le monde a compris qu’elle allait être bien loin des attentes.

La seule certitude, c’est que des centaines de postes vont fermer à la rentrée prochaine et que le la crise de recrutement va empirer!

Quant au lycée professionnel, l’annonce présidentielle semble ne répondre qu’aux seuls impératifs du patronat en matière d’emplois peu qualifiés en dehors de toute perspective éducative et formatrice. Le tout en vantant le « succès de l’apprentissage » dont on sait désormais que son coût très élevé est loin d’avoir répondu aux réalités des jeunes de milieux populaires.

Les jeunes de lycées professionnels qui représentent près d’un lycéen sur deux se verront privés de scolarité dans un établissement du secondaire pour commencer à travailler encore plus tôt.

Loin de calmer les colères qu’il prétend avoir entendues, de telles promesses sans aucun ancrage dans la réalité ne peuvent être perçues par les élèves, leurs parents et leurs professeurs que comme la confirmation du mépris dans lequel ils sont désormais tenus depuis trop longtemps.

Le projet communiste pour l’école est en confrontation directe avec cette logique. Il faut redonner du temps aux jeunes pour apprendre, du temps de classe. Il faut redonner aux personnels enseignants du temps pour se former, pour enseigner et redonner à l’école les moyens de relever le défi de mieux former toute la jeunesse, et de donner à chacune et chacun les moyens d'être des citoyennes et citoyens à part entière.■

La petite histoire du siège du PCF – 12

Du 2e au 4e étage

Chaque étage répond à l’un des critères de l’architecture moderne, à savoir le plan libre, aucun mur porteur, les bureaux se configurant à loisir par des cloisons amovibles.

La forme du plan libre en aile d’avion inversée offre une plus grande entrée de jour dans les bureaux et le plafond de chacun d’eux est donc incliné vers l’intérieur, pas de faux-plafond juste le béton brut de décoffrage au-dessus de votre tête.

Au second étage

Côté gauche

La « Polex » ou section de politique extérieure occupait, ces années 70, toute l’aile gauche (si on vient de l’ascenseur) de l’étage, une douzaine de bureaux. Elle était dirigée par Jean Kanapa, assisté de Jacques Denis. Le « gestionnaire » de ce secteur était Théo Ronco, ouvrier d’origine stéphanoise et ex-correspondant de l’Humanité au Vietnam. Ils étaient épaulés par une dizaine de permanents, responsables de secteurs géographiques, en partie des cadres chevronnés comme Elie Mignot (Afrique), Georges Fournial (Amérique Latine), Roger Trugnan et Louis Le Floch (Europe occidentale), en partie de jeunes militants : Martin Verlet (Tiers Monde), Patrick Le Mahec (pays socialistes), Gérard Streiff (CEE). Chaque vendredi matin se tenait le bureau de la section, ouvert à desélus, des journalistes, des experts. Et autour de ce noyau gravitait une pléthore de collectifs de travail, sur un pays ou un thème.

Côté droit

La revue La nouvelle Critique, créée en 1948, revue tournée vers les milieux intellectuels, cesse de paraître en 1980. Directeur Francis Cohen.

Le secteur Vétérans, amicale fondée en 1959, présidée par Lucien Midol puis Fernand Grenier, toujours en activité, porteuse de l’histoire et de la mémoire du PCF et ouverte aux adhérent·e·s qui comptaient plus de 35 années d’adhésion au PCF.

Le secteur Ingénieurs, cadres, techniciens, (ITC) avec sa revue éphémère de 1970 à 1972 ITC actualités, dirigé par Joë Metzger, programmateur à EDF-GDF.

Le Centre d’études et de recherches marxistes (CERM), responsable Guy Besse.

Les Cahiers d’Histoire de L’Institut Maurice Thorez, anciens Cahiers de l’Institut Maurice Thorez fondés en 1966. Directeur Jean Burles.

Les Cahiers du communisme, revue politique et théorique du Comité central, 1944-1999.

Responsable : Léo Figuères.

La Pensée, revue créée en 1939. Directeur : Georges Cogniot. Revue toujours existante.

La revue l’École et la nation, fondée en 1951, cesse de paraître en 1999. Directeur Maurice Perche. Sera

remplacée par Les carnets rouges.

France Nouvelle : directeur François Billoux. Rapport aux chrétiens, responsable André Moine.

Au troisième étage

La propagande et la communication : responsable René Piquet.

La section cadres du Parti : responsable Marcel Zaidner.

La section éducation : responsable Henri Martin.

Activité des Fédérations : responsable Claude Poperen.

Collectif Régions : responsable Félix Damette.

Travail des élus municipaux et cantonaux : responsable Marcel Rosette.

Au quatrième étage

Le bureau de presse : responsable Georges Gosnat. La Trésorerie : responsable Georges Gosnat.

Commission de travail parmi les intellectuels : responsable Roland Leroy.

La jeunesse : responsable Jean Colpin.

Travail parmi les femmes : responsable Madeleine Vincent.

Travail parmi les femmes en entreprises : responsable Mireille Bertrand.■

Gérard Pellois

En collaboration avec Gérard Streiff,Gérard Fournier,SergeLeblond, Alain Vermeersch

SOUSCRIPTION

Nom…………………………….Prénom……………………….. ADRESSE………………………………………………………...

CP……………… VILLE………………………………………….

Je fais un don de ……………… € au PCF Libeller le chèque à l’ordre de : « ADF-PCF40 »

BP34, 40001 MONT-DE-MARSAN Cedex

Conformément à la loi, un reçu ouvrant droit à une réduction d’impôt vous sera adressé (uniquement pour les dons en chèques).

Particularité, les armoires des bureaux, situées de part et d’autre de la cloison les séparant du couloir, animent ce couloir, d’autant qu’au-dessus et en-dessous de ce mobilier des ouvertures laissent entrer le jour.

LES RAFLES DE 1942

Une exposition organisée par l’ANACR du mardi 2 au mardi 9 mai

10 h - 12 h / 14 h 30 - 17 h 30

Salle A Noste

17 rue de Moscou à SOUSTONS

Vernissage de l’exposition, le mardi 2 mai à 17 h.

« Lorsque le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres »

Cette pensée de Tocqueville traverse chacun des panneaux de l’exposition « Les Rafles de 1942 », conçue et créée par le président landais de l’Anacr

Pour Jean Ooghe, ce fil conducteur est au cœur du travail sur l’histoire et la mémoire.

Dans leur quête sans fin pour une vie plus humaine, les hommes ont besoin d’espérance et de clairvoyance. Le passé, avec ses réussites et aussi ses drames, est un phare précieux pour construire les jours heureux qu’espérait le CNR.

Jean Ooghe est né en 1928 dans le bassin minier de Pas-de-Calais. Dès 1942, il est plongé dans l’univers de la lutte clandestine. Avec cette exposition sur les rafles, il s’obstine à dénoncer le racisme et s’attache à rendre justice à ces femmes et ces hommes qui furent les précurseurs du combat contre le nazisme

SAGES PAS SAGES

Ta folie au contraire/ C'est ce qui te rend humain/ La vie est en colère/ On se le disait gamin/ Pour moi t'es comme un frère/ Tous les deux on fait qu'un/ Sur le chemin d'hier/ En chantant ce refrain...Ils sont fous ces humains/ Ils sont fous ces humains/ Ils sont fous ces humains/ Fous, fous, fous, fous (bis)...Tout le monde veut écrire son histoire (fous)/ Il suffira d'attendre qui voudra y croire (fous)/ Dans les tours de béton ou dans les tours d'ivoire (fous)/ Les chemins se croisent et sont contradictoires/ On trouve des vrais frères de combat/ Comme si le destin l'avait écrit/ Dans tous les cas y aura que l'amour qui nous sauvera/ Et je suis tombé dedans quand j'étais petit...Ils sont fous ces humains (on a mis le monde à l'envers)/ Ils sont fous ces humains (on a plus les pieds sur terre)/ Ils sont fous ces humains/ Fous, fous, fous, fous...Tout le monde veut manger sa part du gâteau/ C'est par où la paix? J'ai raté le panneau/ Faut de la lumière même en hiver (ils sont fous, ils sont fous, ils sont fous)...Il serait temps que l'humain change/ Une espèce d'animal étrange, obsédé par les différences/ Qui le séparent de l'essentiel/ Il voudrait mener la danse, il veut effacer les distances/ Qui donnera les évidences à ses questions existentielles/ Depuis la nuit des temps, on essaye d'avancer sans voir/ Dans tous les cas on retient jamais les défaites mais les victoires/ On casse et on répare, on s'arrête, on repart/ On rêve d'autre part/ Tant qu'on s'aime, c'est pas trop tard...Ils sont fous ces humains...Ils sont fous ces humains (on a mis le monde à l'envers)/ Ils sont fous ces humains (on a plus les pieds sur terre)/ Ils sont fous ces humains/ Fous, fous, fous, fous...Non mais ça va pas ou quoi là, oh/ Ils sont fous ces humains, oh, ils sont fous/ Ils sont fous ces humains/ Fous, fous, fous, fous/ Ils sont tellement humains/ Qu'on en est fous (ils sont fous ces humains). «ILS SONT FOUS CES HUMAINS!» chanson de Bigflo et Oli (groupe français de rap, originaire de Toulouse. Le duo est composé des frères Florian Ordonez né le 22/01/1993 et Olivio Laurentino Ordonez, né le 19/04/1996) et Matthieu Chedid (dit M, auteurcompositeur-interprète, multi-instrumentiste et guitariste français, né le 21/12/1971 à Boulogne-Billancourt). Au bout de 3 mois de grèves et manifestations de l'Intersyndicale unie contre la réforme des retraites Macron-Borne portant l'âge de départ à 64 ans et 43 annuités de cotisations (172 trimestres) pour une pension à taux plein ; Après les «bidouillages» de Borne pour minimiser et bloquer les débats parlementaires à l'Assemblée Nationale comme au Sénat, le Conseil Constitutionnel, instance non élue de la République, dite «conseil des sages» a validé la contre réforme antisociale qui va peser sur les travailleuses et travailleurs les plus fragiles soumis aux travaux les plus pénibles et les plus mal rémunérés, à la santé cassée en fin de carrière. C'est donc un quarteron de 9 personnages nommés par le président de la République et les présidents de l'Assemblée Nationale et du Sénat, dont la rémunération n'a rien de bénévole mais est estimée à 13697,49 € bruts mensuels, et celle du président Laurent Fabius (75 ans) à 15039 €, qui a validé l'injuste et violente réforme des retraites. Ce conseil comprend notamment Alain Juppé (78 ans) célèbre par son plan antisocial de triste mémoire, mais aussi Michel Pinault (76 ans), Corinne Luquiens (71 ans), Jacques Mézard (76 ans), François Pillet (73 ans), Jacqueline Gourault (73 ans), François Seners (65 ans), Véronique Malbec (65 ans). Los edicts d'aquestes satges ne son pas satges (Les édits de ces sages ne sont pas sages). ■

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