Ville, culture et paysage Assurer une continuité a travers un territoire déclassé

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Université des Sciences et de la Technologies d’Oran Mohamed BOUDIAF Faculté d’Architecture et de génie civil Département d’architecture Mémoire pour l’obtention du diplôme de master en architecture Promotion : 2019 /2020

Option : Architecture urbaine

Ville, culture et paysage Assurer une continuité a travers un territoire déclassé : Cas d’un ilot à Hai El Menouar (ex: saint Charles)

Présenté par: MELOUAH Fatima Zahraa Nesrine Encadré par: Mr. BENAMMAR Lotfi

Année universitaire : 2019 – 2020


Remerciement

Nous tenons à remercier : Allah le tous puissant ; Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au

succès de mon stage et qui m’ont aidée lors de la rédaction de ce mémoire. Je voudrais dans un premier temps remercier, mon directeur de mémoire Mr. BENAMMAR.L, pour sa patience, sa disponibilité a tout moments malgré la pandémie ,

et surtout ses judicieux

conseils, qui ont contribué à alimenter ma réflexion. Je tiens à exprimer ma gratitude pour son soutien et encouragement quand j'ai hésité, merci monsieur . Je remercie également toutes les intervenants professionnels responsables de ma formation, pour avoir assuré la partie théorique de celle-ci.


Dédicaces

Je dédie ce mémoire : A ceux qui ont fait de moi la femme que je suis aujourd’hui : mes très chers parents, que dieu les récompense et les garde; à ma mère qui m’a éclairée mon chemin et qui m’a encouragé et soutenue tout au long de mes études et à mon père qui a toujours été à mes cotés dans les moments difficiles. A mes sœurs Imen et Ikram et a mon frère Ahmed et a Chakib qui a fait un bout de chemin avec moi dans l’aboutissement de ce

travail A mon encadreur. A tous mes amis et mes collègues de promotion avec lesquels, j’ai passé mes meilleures années d’études.

Nesrine


résumé Notre projet s’articule autour de la revitalisation du quartier Hai Menouar Ex Saint Charles. Ce quartier occupe un emplacement stratégique prés du centre ville mais se trouve actuellement enclavé par la présence des friches industrielles et présente une rupture urbaine avec le plateau Saint Michel a cause de l’existence de la voie ferrée. L’intervention urbaine proposée va permettre de désenclaver la zone et assurer le lien entre Hai Menouar EX: Saint Charles et plateau Saint Michel à travers la projection d’un équipement majeur « le centre d’affaire » qui aura pour fonction d’améliorer l’attractivité du quartier et d’assurer le lien avec le quartier limitrophe. Elle aura

aussi comme objectif de rénover les friches industrielles existantes et projeter des espaces résidentielles « habitat collectif intégrés » afin d’animer la zone et assurer une mixité fonctionnelle . Enfin la présente intervention accorde un intérêt tout particulier à l’espace public à travers la réhabilitation de la place existante et la création d’une promenade urbaine agréable à vivre dont le but et de tisser le lien entre deux quartiers et assurer une mobilité piétonne apaisée. Globalement, l’objectif de la présente étude est de donner une nouvelle image au quartier Hai Menouar et améliorer son attractivité.

Mots clés: Rupture urbaine _ restructuration urbaine _ friche industrielle _ enclavement urbain


‫ملخص‬

‫يدور مشروعنا حول إعادة هيكلة حي منور المسمى سابقا بسانت تشارلز ‪ ،‬تحتل هذه المنطقة موق ًعا‬ ‫استراتيجيًا بالقرب من وسط المدينة وهي حاليًا غير مؤهلة و معزولة بسبب األراضي الصناعية القاحلة‬ ‫وتشكو من تمزق حضري مع هضبة سان ميشيل بسبب خطوط السكك الحديدية ‪.‬‬ ‫سيسمح التدخل الحضري المقترح بفتح المنطقة ويضمن الربط بين حي منور سابقا سانت تشارلز‬ ‫وهضبة سان ميشيل من خالل المشروع المخطط له "مركز األعمال" والذي سيكون الرابط بين‬ ‫المنطقتين "مركز األعمال" ‪،‬أعادة تأهيل األراضي الصناعية القاحلة وإنشاء كتلة مفتوحة مع مساكن‬ ‫أخيرا ‪،‬‬ ‫متكاملة "اإلسكان الجماعي المتكامل" إلضفاء الحيوية على المنطقة وضمان مزيج وظيفي‪.‬‬ ‫ً‬ ‫صا لألماكن العامة من خالل إعادة تأهيل الساحة الموجودة وإنشاء متنزه‬ ‫يولي هذا التدخل اهتما ًما خا ً‬

‫حضري لطيف ‪ ،‬والهدف منه إقامة صلة بين حيين وضمان تنقل سلمي للمشاة‪. .‬‬ ‫بشكل عام ‪ ،‬الهدف من هذه الدراسة هو إعطاء صورة جديدة لمنطقة حي منور وتحسين جاذبيتها‪.‬‬

‫الكلمات المفتاحية‪:‬‬ ‫االضطراب العمراني _ إعادة الهيكلة الحضرية _ القفار الصناعي _ العزلة الحضرية‬


abstract Our project revolves around the revitalization of the Hai Menouar Ex Saint Charles district. This district occupies a strategic location near the city center but is currently landlocked by the presence of industrial wastelands, presenting an urban break with the Saint Michel plateau because of the existence of the railway line. The proposed urban intervention will make it possible to open up the area and ensure the link between Hai Menouar EX: Saint Charles and the Saint Michel plateau through the projection of major equipment "the business center" which will have the function of improving the attractiveness of the district and ensure the link with the neighboring district. It will also renovate existing brownfields and plan residential spaces "integrated collective housing" in order to liven up

the area and ensure functional diversity. Finally, the present intervention pays particular attention to public space through the rehabilitation of the existing square and the creation of a pleasant urban promenade, the aim of is to forge the link between two districts and ensure peaceful pedestrian mobility. Overall, the objective of this study is to give a new image to the Hai Menouar district and improve its attractiveness.

Keywords: Urban disruption _ urban restructuring _ industrial wasteland _ urban isolation


Sommaire

INTRODUCTION GENERALE : Introduction………………………………………………………………...…01 Problématique ……………………………………………………………......03 Objectifs ……………………………………………….……………....…..…06

Démarche méthodologique……….………………………………………..…07

CHAPITRE I : Approche théorique 1.1. Le projet urbain ……………….………………………………...…...08 1.1.1 Définition …………………………………………………..................08 1.1.2 Définition du projet urbain selon ALBERT LEVY…………...............08 1.1.3 Apparition du concept ………………………….……………..............08

1.2 . L’étalement urbain …………………………………………………..09 1. 2.1 Définition ………….…………………………………….……….......09 1. 2.2 Apparition du concept ………………………….…………….…........09

1.3. Le renouvellement urbain ….………………………………….……10 1.3.1 Définition …….………………………………………………..……...10 1.3.2 But du renouvellement urbain ……..…….…..………..……………....11 1.3.2.1 La reconquête urbaine de territoire en friche ……………...........…..11 1.3.2.2 La réhabilitation urbaine de tissus anciens voie de dégradation ........11 1.3.2.3 L’intégration urbaine de territoires en voie d’exclusion et de relégation…………...…………………………………………………11 1.3.3 Les enjeux du renouvellement urbain ………………………………...12 1.3.4 Les dimensions du renouvellement urbain …………………………....13 1.3.5 Les échelles du renouvellement urbain ……………………………….13 1.3.6 Le renouvellement et sa contribution au développement durable des territoires (objectifs)………………………………………………………….….14

1.4. Les types d’interventions indiqué par la loi algérienne………15 1.4.1 Rénovation ………………………….…………………………....…...15 1.4.2 Réhabilitation ……….………………………….…………………......16

1.5. Désenclavement …………….……………………………………….…16 1.6. Friche ………….……………………………….…………………….…..16 1.6.1Friches urbaines industrielle………..…….…………………………....16


Sommaire 1.7. déclasser ………………………..………………………….…………...17 1.8. l’espace public….......................................................................17 1.8.1 Définition ……………………………………………………............17 1.8.2 Définition de l’espace public par pierre. M et patrice. N …………...17 1.8.3 Les critères d’un espace public ……………………………………...18

1.9 La voie verte ............................................................................................19 1.9.1 Définition d’une voie verte ……………………………………….....19 1.9.2 Une nouvelle conception de la circulation ……………………....…..19 1.9.3 Un projet a plusieurs dimensions ………………………………..…..20

1.10 La dalle urbaine …………………………………………………..….21 1.11 Rue piétonne……………………………………………………...........21 1.11.1 Définition ………………………………………………………..…21 1.11.2 Les bienfait d’une rue piétonne …………………………………....22

1.12 La coulée verte ……..………………………………………………...22

CHAPITRE II : Approche contextuelle 2.1. Situation de la zone d’étude…………………..………………..….……...23 2.1.1 situation du fragment d’étude par rapport au quartier ……………..……24 2.2. Etude historique de la zone: genèse du fragment …………….….……....25 2.3. Analyse urbaine …………..…………………….......................................30

2.3.1. Données physique naturelles ……………………………....30 2.3.1.1 La topographie …………………………………………..……..... 30 2.3.1.2 Le couvert végétal…………………………………………..…......31

2.3.2 les données socioéconomiques ……………………...…......32 2.3.2.1 Données démographique ……………………………………….... 32

2.3.3 les données spatiales ……………….……………………..…33 2.3.3.1 L’état du bâti …………………………………………………..….33 2.3.3.2 L’état des hauteurs …………………………………………..........34


Sommaire 2.3.3.3Les fonctions urbaines ………………………………………….…35 2.3.3.4 Types des voiries ……………………………………………….…36 a/ Les flux piétions ………………………………………………......37 b/Les flux mécaniques ………………………………………….........37 2.3.2.6 Transport et stationnement …………………………………….....38

2.3.4 Analyse morphologique……..………………….…………..39 2.3.4.1 Typologies des ilots et système parcellaire …………………….....39 2.3.4.2 Système viaire …..……………………………………….………..40 2.3.4.5 Système bâti………………………………………………….........41 2.3.4.6 Système des espaces libres……………………………………......41 2.3.4.7 Typologie de la place………………………………………….….42

2.4 Analyse paysagère ………………………………………..…..43 2.4.1Analyse séquentielle ………………………………..…...44 2.5 Schéma de synthèse ….……..………………………………..……...47 2.6 Types d’intervention ………………………………………..……..…48 2.7 Potentialités foncieres……………………………………..……….....48

CHAPITRE III : Approche thématique 3.1 Exemple 01: Projet Clichy Batignolle ………..…………..49 3.2 Exemple 02 : Reconversion du site d’exploitation de TCRM avenue Blida ……………………………………………………….51

3.3 Synthèse ………………………………………...………...53

CHAPITRE IV : Intervention urbaine 4.1 concept de l’aménagement ……………………………..54


Sommaire 4.2 Schéma de principe d’aménagement …………………….....55 4.2.1 Echelle globale ……………………………….……………..……55 4.2.2 Echelle locale ………………………………………......................55

4.3 Délimitation des limites de l’ilot d’intervention …………..57

4.4 Programmation ………………………………………………58 4.4.1 Programme ………………………………………...…………...58 4.4.2 Implantation du programme ………………….……….…….….60

4.5 La forme urbaine ……………………………………………..61 4.5.1 Le concept ……………………………...…………….……....…61

4.5.2 les outils de compostions ……………………………63 4.5.2.1 Le tracé régulateur ………………………………………..63 4.5.2.2 Traces d’occupation : (plan de masse)……………………64 4.5.2.3 La genèse des formes ( volumétrie ) ………………...…..65 4.5.2.4 La 3eme dimension ( volumétrie )………………………66

4.6 les aménagements …………………………….………………68 4.6.1 la place ………………………………..………………………….68

4.6.2 les cœur d’ilot …………………………………………...……......69

4.7 le projet architecturale ………………………………………..……70 4.7.1 approche conceptuelle ……………………………………..….…70 4.7.2 Organigramme fonctionnel ………………………………………76 4.7. 3 programme surfacique …………………………………….……..77

4.8 plan assemblage ………………………………………………78

4.9 plan de masse………………………………………………….79 4.10 les silhouettes urbaine ………………………………………80 4.11 les facades urbaine …………………………………….……81 4.12 les coupes urbaine …………………….……………….……82 Conclusion Générale ……………………………………………………..83 Bibliographie Liste des figures


Introduction générale


Introduction générale Introduction : La ville a toujours été le miroir réfléchissant du mode de vie de l’homme. Elle commença par de simples campement nomades à des villes érigées grandioses à l’image de l’homme moderne. Plusieurs étapes notoires ont été de véritables tournants qui marquèrent l’urbanisme du XXème siècle. On peut tirer déduction de la ville et de son urbanisation quelque peu anarchique à partir de la révolution industrielle ou le besoin en logement était un besoin prédominant

de cette époque. Cette industrialisation massive fut une réelle attraction et un moyen captivant pour que les gens désertent les zones féodales pour venir s’installer en ville, l’exode rural de masse a alors dicté l’urbanisme de cette époque et on a pu voir la naissance de villes industrielles, la création de nouveaux centres…etc. Cette évolution rapide de la ville, sans concertation réelle, a provoqué d’innombrables problèmes d’insalubrité au même titre que la question de sa cohérence urbaine et de la fiabilité de son système d’urbanisation. Cette question a pu trouver réponse dans les temps qui suivirent ; effectivement ces villes de plus en plus étendues en superficie présentaient des failles sur tous les plans de la ville (transport, espace public, équipement de

proximité et autres structurants), l’urbanisme du XX ème siècle a donné les prémices de ce qui sera par la suite ce qu’on appelle aujourd’hui « l’urbanisme durable contemporain ». Cette nouvelle forme d’urbanisme est sollicitée partout dans le monde grâce aux solutions qu’elle apporte en matière d’efficacité et de durabilité, car elle travaille avec l’existant dans le but de revaloriser et de rentabiliser des sites mal exploités.

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Introduction générale Plusieurs villes dans le monde, y compris la ville d’Oran, ont connu un étalement de leur territoire ceci est dû à l’activité humaine intensive qui ne cesse de s’amplifier jour après jour, jetant leurs ombres sur le bon développement de la ville. Une solution qui était à une certaine époque adoptée pour répondre aux besoins de la population « croissance démographique » et a l’industrialisation du XIX ème siècle Avec des problèmes d’insalubrité, des conditions de vie médiocres d’une part, et d’autre part l’émergence de la machine « l’automobile » et la facilité de déplacement qui encourageait d’avantage l’extension urbaine comme un

nouveau mode d’urbanisation. Ainsi, l’étalement urbain a pour conséquences, la consommation des terres arables et la pollution due à l'augmentation des déplacements. La périphérie d’hier a été annexé au centre-ville d’aujourd’hui, c’est la transformation des quartiers frontières avec une fonction active a des quartiers péricentraux avec une fonction obsolète « friche industrielles ». Ceci a incité les architectes et les urbanistes à préconiser un retour vers la ville, de la reconstruire sur elle-même, et surtout la recycler afin d’assurer un développement durable. « Le projet urbain est en premier lieu, un moyen de « repenser » les relations et les formes d’influence et de cohérence entre les unités et la ville, dans un cadre

qui intègre les différentes composantes » 1

1 Citation A. ENNAHLI 2004.

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Introduction générale

Problématique : D’après cette illustration, nous avons constaté que l’intervention sur un tissu

urbain doit être cohérente, équilibré, rationnel, harmonieuse, solvable et diluée dans l’ensemble de tissu. Il importera donc de recréer la « ville sur la ville » en privilégiant par exemple le réaménagement plutôt que l’extension. Partout dans le monde, les métropoles se développent, arasant la frontière qui séparait la ville centre des campagnes environnantes, absorbant dans le continuum urbain les anciens bourgs ou villages qui vivaient à distance, transformant les anciens ilots populaires et industrieux en quartiers résidentiels, des friches industrielles, certains d’entre eux, les moins dotés ou les moins bien conçus décrocher et s’enfoncer dans une spirale de dégradation appelant à les rebâtir substantiellement. « Toutes les grandes villes, capitales nationales voire régionales doivent assumer leur développement dans un contexte qui devient de plus en plus

performant. L’image produites est cette égard déterminante, et celle-ci est fonction de nombreux facteurs, comme la qualité de l’environnement, le cadre de vie, le dynamisme économique, le cout de la vie, la culture et le tourisme. A fin, donner une image positive d’une ville à ses habitants et ses visiteurs, est bien entendu, afin que les habitants et les visiteurs contribuent à la renommée et a l’attractivité de cette ville »2

2 Rapport de l’expertise finale sur la ville de Constantine, source : DUC Constantine 3


Introduction générale La ville d’Oran, illustre parfaitement la problématique de l’étalement effréné laissant de côté des quartiers péricentraux au fort potentiel d’urbanisation et de renouvellement. Hai el Menouar EX : Saint Charles est représentatif de ces quartiers marginalisés en quête de revitalisation. Ce dernier manifeste un ensemble de carences qui l’affectent de manière très prononcé, c’est un quartier péricentral qui était autre fois une zone industrielle qui est actuellement délaissé avec de nombreuses friches industrielles qui pourraient

constituer un levier de développent du site, ceci dans une démarche de construction de la ville sur elle-même. Cela revient à créer la mutation et de la régénération afin de savoir continuer à sédimenter la ville. Celle-ci possède des éléments de longue durée a l’intérieur desquels s’opère une substitution constante : le bâtiment y évolue en même temps que les usages et l’ensemble des éléments de l’urbain. Le renouvellement urbain est donc une forme d’évolution de la ville par un phénomène de re-densification, la ville évolue sur elle-même et la croissance se fait sur le tissu urbain préexistant. Face à une urbanisation effrénée, des politiques se définissent dans les pays développés dès le début des années 1980, « en faveur de l’économie des territoires, de l’organisation de relations entre transports et urbanisation, de lutte contre les logiques sectorielles au profit d’une ville plus compacte ;

densifiant les vides urbains et périurbains, donnant sens à la notion de développement durable quand elle concerne l’urbain »3 car les villes d’aujourd’hui sont éclatées et hétérogènes. Comme c’est le cas pour la ville d’Oran et particulièrement

le quartier de saint Charles qui est très

représentatif de cette situation .

Ce quartier souffre aussi d’un enclavement du faite de l’existence de la ligne ferroviaire désaffecté qui empêche toute continuité avec les quartiers

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Introduction générale limitrophes et génère un dépérissement des tissus qui bordent cette infrastructure et par conséquent une altération de l’image du quartier . Le fragment limitrophe de la voie ferré et bordant le premier boulevard périphérique, objet de notre étude, illustre parfaitement cette situation de rupture et de dépérissement A l'issue de cette problématique, les questionnements qui s'imposent, et auxquels mon étude tentera de trouver des réponses, sont les suivants : -Comment désenclaver le quartier et le rendre plus attractif ? -Comment redessiner ce fragment en réduisant les ruptures et en diluant les

contraintes ?

3 Ariella MASBOUNGI ; « recycler le territoire » ; in projet urbain n :15, décembre 1998, p.3.

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Introduction générale

Objectifs : En réponse à ces questionnements, on a fixé les objectifs suivants : Urbain : ❑ Améliorer la qualité des espaces publics ❑ Faciliter les liens entre le quartier et les quartiers limitrophes ❑ Rénover les friches industrielles existantes

Economiques : ❑ Animer la zone en projetant un programme qui participe au dynamisme de la ville ❑ Projeter un équipement attractif à l’échelle de la ville pour améliorer son

attractivité et la création de l’emploi. ❑ Restructurer la zone d’intervention et assure la durabilité Sociales : ❑ Favoriser la mixité sociale

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Introduction générale Démarche méthodologique : La méthodologie d’approche consistait en premier lieu à un adossement théorique afin d’acquérir le maximum de connaissances sur le thème de recherche pour élaborer la problématique à traiter et les objectifs à suivre. Ce corpus théorique était effectué grâce à plusieurs consultation d’ouvrages, thèses, cartes et archives, cela en visant diverses infrastructures en l’occurrence les archives, la bibliothèque et les consultations avec les différents bureaux d’études qui ont permis d’avoir le dernier POS du quartier. Pour mieux connaitre le site d’intervention il était nécessaire en premier lieu de retracer l’évolution urbaine et historique du quartier. Afin d’avoir une idée sur la morphologie et l’état actuel des lieux un travail sur terrain a été effectué ou on a dû établir un diagnostic visuel de l’état des bâtiments, ceci nous a permis de mettre à jour les documents graphiques récoltés. Evidement la dimension socio-urbaine a été prise en compte par des entretiens

avec les différents acteurs et habitants du quartier afin de rependre au mieux à leurs besoins. Entament l’analyse urbaine et les projets architecturaux notre travail consiste à faire des recherches bibliographiques, thématiques, et analytique afin d’apporter une contribution respectueuse a l’histoire du lieu.

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Chapitre 01: Approche thĂŠorique


Chapitre01: Approche théorique

1.1. Le projet urbain : 1.1.1 Définition: Le projet urbain est une stratégie pensée et dessinée de la ville, est une expression architecturale et urbaine de mise en forme de la ville qui porte des 4

enjeux sociaux, économique, urbains et territoriaux .

1.1.2 Définition du projet urbain selon ALBERT LEVY : Pour Albert Levy le projet urbain est un projet de la ville ou de partie de ville, c’est-à-dire un projet de contrôle de la forme urbaine, il aurait deux fonctions essentielles: ❑ contrôler et gérer les différentes interventions ponctuelles et architecturales ❑ Définir les différents espaces publics, leurs hiérarchies, leurs rapport avec l’espace privé par une composition urbaine d’ensemble Albert Levy considéré la ville comme une structure composée de sous structures, la structure est écrite de la manière suivante: « elle est un tout de relations dans lequel les éléments peuvent varier, et ceci en restant dépendant du tout, et en gardant leurs signification, le tout est indépendant des éléments. Les relations entre éléments sont plus importantes

que les élément eux-mêmes, les éléments sont interchangeables, mais pas les 5

relation »

1.1.3 Apparition du concept : Le projet urbain est une notion historique récente apparue en Italie dès les années soixante par les travaux de quelques historiens d`architecture et par la politique urbaine, mais l`identification spécifique ne s`est fait qu`en France à partir de la fin des années 70, à cette époque le projet urbain se présente comme alternative opposée à un urbanisme coupé de l`art urbain, après la deuxième guerre mondiale, Pour cela le projet urbain revendique contre le plan, parce que ce dernier est nécessaire mais il est insuffisant en ce qui concerne la forme de la ville.

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4.5.6 https://fr.slideshare.net/Saamysaami/projet-urbain-04 8


Chapitre01: Approche théorique 1.2. L’étalement urbain : 1.2.1 Définition: L'étalement urbain est une expression désignant le phénomène de développement des surfaces urbanisées en périphérie des grandes villes. Cet étalement, qui est lié au développement démographique des agglomérations, se fait avec une densité du bâti d'autant plus faible que l'on s'éloigne du cœur des villes. La faible densité est due au caractère pavillonnaire de cette urbanisation, la surface occupée par un foyer (maison + jardin privatif) étant plus importante que celle d'un appartement en immeuble, ainsi qu'à 7

l'importance des espaces naturels conservés dans les communes concernées.

1.2.2 Apparition du concept: au XIXe siècle, les théories hygiénistes préconisent, à une époque où la ville s'industrialise (avec toutes les conséquences que cela entraîne), une faible densité afin de " faire circuler l'air ". Ce mouvement s'accompagne des premières formes de transports en commun, qui accroissent la mobilité des populations : le chemin de

fer. C'est aussi pour pallier les inconvénients de la ville qu'Ebenezer Howard (urbaniste anglais) imagine le concept des cités jardins, entraînant une urbanisation à faible densité. Le développement de l'automobile et sa démocratisation permettent un fort accroissement de l'étalement urbain, car les déplacements se sont affranchis de la dépendance liée aux transports en commun et ont ainsi permis la multiplication de ces urbanisations de très faible densité, essentiellement desservies par le réseau routier

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7.8. https://www.techno-science.net/definition/7061.html 9


Chapitre01: Approche théorique 1.3. Le renouvèllement urbain : 1.3.1 Définition: Le renouvellement urbain est, en urbanisme, une forme d'évolution de la ville qui désigne l'action de reconstruction de la ville sur elle-même et de recyclage de ses ressources bâties et foncières Celle-ci vise en particulier à traiter les problèmes sociaux, économiques, urbanistiques, architecturaux de certains quartiers anciens ou dégradés, ainsi qu’à susciter de nouvelles évolutions de développement notamment économiques, et à développer les solidarités à l'échelle de l'agglomération (meilleure répartition des populations défavorisées, au travers de l’habitat social notamment). On pourrait définir le concept de renouvellement urbain, par un changement profond, au moyen de démolitions totales ou partielles, de la morphologie urbaine d’un quartier sous différentes facettes, et pouvant donc cumuler des interventions ayant un impact sur la trame foncière, la trame viaire et les déplacements, les formes architecturales, les fonctions, les services, la gestion, les caractéristiques de l’espace public... Cette modification en profondeur intègre, de fait, le remplacement de

certaines parties de leur parc, avec l’objectif de revaloriser ce territoire, pour lui donner une nouvelle attractivité. Il convient, à ce stade, d’attirer l’attention sur la distinction à apporter entre renouvellement urbain et renouvellement patrimonial. Le renouvellement patrimonial correspond au recyclage de certains de leurs logements à travers différents types d’intervention tels : restructurations lourdes, transformation d’usage, démolition de ceux considérés comme obsolètes, reconstitution d’une offre mieux adaptée à la demande actuelle, si le marché est tendu. Ces actions, ponctuelles, sont d’ordre patrimonial, et élaborées indépendamment de toute préoccupation territoriale.9

9. http://www.mavilledemain.fr/Lexiques/94-renouvellement-urbain.html 10


Chapitre01: Approche théorique 1.3.2 But du renouvellement urbain : Le renouvellement urbain a pour principal but de limiter en surface l'étalement urbain et la périurbanisation en valorisant l'habitat dense concentré, notamment pour diminuer l'empreinte écologique des habitats, et

par suite de la ville elle-même. La ville peut être renouvelée sur des quartiers

anciens

(logements

vacants

ou

logements

insalubres, commerces, bâti industriel, équipements...), mais aussi sur des zones industrielles ou friches industrielles. Au

sens

large,

le

renouvellement

urbain

désigne

l’ensemble

des

transformations à l’oeuvre dans le tissu urbain. Il renvoie alors à un phénomène, présent depuis toujours, les évolutions se faisant progressivement, au gré des mutations immobilières, soit par extension géographique, soit par reconquête de zones déjà urbanisées. Trois types de situation peuvent être évoqués sous le terme renouvellement urbain... 1.3.2.1 La reconquête urbaine de territoire en friches, consécutive à la disparition ou à la délocalisation de sites industriels (le recyclage de friches

industrielles) 1.3.2.2 La réhabilitation urbaine de tissus anciens en voie de dégradation une modernisation accélérée du parc locatif privé. Il s’agit, dans ce cas, de remettre dans le marché, des centres anciens très dévalorisés, ou de prévenir des mouvements spéculatifs dans le parc liés à des investissements lourds sur des secteurs ciblés... 1.3.2.3 L’intégration urbaine de territoires en voie d’exclusion et de relégation, désignant les quartiers d’habitat social, faisant l’objet de reconstruction démolition il s’agit de la problématique du renouvellement urbain la plus médiatisée aujourd’hui, (les grands ensembles)

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Chapitre01: Approche théorique 1.3.3 Les enjeux du renouvellement urbain: 1.3.3.1 sur le plan urbanistique: le renouvellement urbain donne la priorité à la reconquête des tissus existants sur la poursuite des extensions en périphérie,

consommatrices d’espaces naturels et agricoles. Le renouvellement urbain est donc une forme de développement urbain qui recompose les tissus existants de manière à les revaloriser, à générer des externalités positives. Par conséquent, il est totalement distinct de la notion de croissance urbaine qui elle renvoie à une extension « quantitative » de la ville, plutôt que qualitative. Comme dans le champ économique, croissance et développement ne sont pas synonymes, la croissance renvoyant à une production quantitative de richesses (mesurée par le PIB), tandis que le développement revêt un élargissement de la notion de richesses, qui prend en compte le niveau de bien-être (niveau d’éducation, d’accès au soin, etc.). 1.3.3.2 sur le plan de l’équité : l’accent est mis sur les espaces urbains durablement déqualifiés, où la demande solvable n’est plus assez forte pour que des opérations se montent spontanément, comme sur des sites

anciennement occupés par l’industrie (friches à dépolluer) ou sur des tissus en voie de paupérisation mêlant activités et habitat. Il s’agit d’organiser le retour dans le marché foncier pour attirer de nouvelles sources de financement et notamment les investisseurs privés. 1.3.3.3 sur le plan social : l’enjeu du renouvellement urbain vise à lutter contre une ségrégation croissante des espaces urbains, qui verrait une évolution des villes segmentée en quartiers où toute mixité socio-urbaine tendrait à disparaître. 1.3.3.4 sur le plan économique : le renouvellement urbain cherche à revitaliser l’activité économique là où elle fait défaut.

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Chapitre01: Approche théorique 1.3.4 Les dimensions du renouvellement urbain

1.3.4.1 La dimension morphologique: ( recyclage immobilier des tissus bâtis et « consiste à s'intéresser aux montages d'opération immobilière, c'est à

dire aux actions qui visent à la production et à la réhabilitation de produits immobiliers (habitat, bureau) . Cette dimension recoupe le processus de réhabilitation, de rénovation du bâti, on peut parler de renouvellement morphologique. 1.3.4.2 La dimension sociale du renouvellement urbain: concerne des territoires en évolutions régressives, et vise la reprise de territoires déjà urbanisés, car ils sont affectés par diverses formes de délaissements, d’inadaptations ou de dysfonctionnements socio-économiques. 1.3.4.3 La dimension économique: est aussi importante, renouveler la ville sur elle-même c’est aussi répondre à des enjeux de redynamisation économique. 1.3.4.4 La dimension environnementale du renouvellement urbain: est abordée à travers le constat d'une ville diffuse, et consiste à retravailler sur le

tissu urbain existant pour limiter le mitage de l'espace périphérique, et réduire les déplacements domicile-travail dans un contexte de crise énergétique. Le renouvellement urbain contribue ici à une gestion économe de l'espace.

1.3.5 les échelles du renouvellement urbain Il existe plusieurs échelles d’analyse : 1.3.5.1 l’échelle de l’agglomération ou du territoire: où le

renouvellement urbain va s’envisager comme partie intégrante d’un projet de territoire et de la gestion urbaine, comme un mode de développement urbain durable. 1.3.5.2 À l'échelle du quartier : il est proposé par exemple de combler les dents creuses, relier le bâti discontinu, surélever le bâti pour optimiser le tissu urbain. Il s’agit aussi d’accroître la mixité fonctionnelle de ces espaces souvent monofonctionnels en y introduisant des services. 13


Chapitre01: Approche théorique Partant du constat d’un modèle périurbain dominé par la présence de l’automobile, renouveler ces espaces pourrait aussi passer par la diversification des modes de déplacement. Il est également envisagé de revoir la place accordée aux stationnements dans le modèle pavillonnaire, c'est en effet une réserve foncière mobilisable. 1.3.5.3 À l’échelle du bâtiment: des réflexions sont menées sur les formes urbaines du modèle périurbain, souvent dominées par la maison individuelle. Il est possible de revoir l'évolution de la maison en fonction des structures familiales 1.3.6 Le renouvellement urbain et sa contribution au développement durable des territoires (objectifs)

1.3.6.1 - Densifier et repenser les formes urbaines Concrètement le renouvellement urbain peut se traduire par la mise en œuvre de projets de densification, donner lieu à de nouvelles urbanisations ou à des restructurations, au sein du tissu urbain existant. 1.3.6.2 - Anticiper le développement urbain et répondre aux besoins en constructions neuves.; Le renouvellement urbain permet de créer une offre diversifiée de logement dans les espaces de forte progression démographique tout en limitant la consommation foncière. 1.3.6.3 - Favoriser la redynamisation d'un centre ville ou d’un centre bourg Le renouvellement urbain s'accompagne d'une réflexion plus large sur « les enjeux de mixité et de proximité nécessaires à la vie d'un centre ». En effet, le renouvellement urbain permet de revaloriser certains espaces délaissés dans les centres ville, grâce à des travaux de réhabilitation du bâti ancien, de friches, de

logements vacants, etc. C'est alors l'occasion de redynamiser économiquement un centre en développant l'offre de services, l'offre commerciale, de favoriser la mixité sociale en diversifiant l'offre en logement (locatif, logement aidé). 1.3.6.4 - Donner de la valeur aux espaces déqualifiés Le renouvellement urbain est envisagé par les politiques de la ville comme un moyen d'action sociale sur les secteurs dégradés cumulant des handicaps

14


Chapitre01: Approche théorique sociaux et économiques. Pour lutter contre l'exclusion de ces quartiers et améliorer la qualité de vie des habitants, ce sont des mécanismes de démolition, de réhabilitation qui sont pratiqués. Le renouvellement urbain apporte dans ces quartiers un dynamisme, une valeur à la fois sur le plan esthétique, économique et environnemental. 1.3.6.5 - Favoriser la requalification d'espaces déjà urbanisés et des constructions existantes, un ensemble d'actions contribuant au renouvellement de la ville sur elle-même. « - réutiliser des espaces désaffectés ou inutilisés (friches industrielles, portuaires ou urbaines, délaissés urbains) et par là même de limiter les extensions urbaines .

- densifier les espaces urbains de manière raisonnée et donc mieux exploiter des espaces disponibles, des dents creuses, des délaissés urbains . - réutiliser des infrastructures existantes (ex : anciennes voies ferrées réutilisées pour implanter des tramways ou des tram-trains comme à Nantes) - réutiliser des bâtiments industriels en les modernisant ou en les réaffectant à d’autres usages (par exemple en les transformant en espaces culturels ou en logement) - moderniser des immeubles d’habitation au lieu de les détruire, en améliorant également leurs performances thermiques et acoustiques ».

1.4. Les types d’interventions : 1.4.1 Rénovation: La rénovation urbaine prête souvent à confusion avec la réhabilitation. Il s'agit de démolir, de raser pour reconstruire. Elle est une opération lourde qui nécessite une intervention massive des pouvoirs publics. Cependant, les rénovations "au bulldozer" ont parfois laissé la place à des interventions plus douces et plus respectueuses du passé. Les grandes opérations de rénovation urbaine ont aujourd'hui tendance à prendre la forme de reconversion ou de remodelage d'un ou plusieurs îlots lorsqu'ils concernent les centres des villes.

15


Chapitre01: Approche théorique Dans les quartiers périphériques dont l'urbanisation date des années 1960 et 1970 en général, les grandes barres et les tours d'immeubles sont progressivement détruites.10

1.4.2 La réhabilitation: consiste à rénover sans détruire, sans raser, à la différence de la rénovation. Elle suppose le respect du caractère architectural des bâtiments et du quartier concerné. Il s'agit parfois de "trompe l'œil" : la façade extérieure respecte les apparences d'un bâtiment qui est entièrement restructuré, réaffecté, à la différence de la restauration impliquant un retour à l'état initial.11

1.5 Désenclavement: Désenclavement est le nom que l'on donne à l'action qui consiste à sortir quelque chose de son isolement. Généralement, on utilise ce terme pour évoquer une région ou une ville qui est peut desservie par des routes ou des voies de communication.12

1.6 Les friches: se dit d'un terrain non cultivé ; se dit d'une aptitude qui n'est pas exploitée.13 1.6.1 Friche industrielle: zone industrielle momentanément sans emploi et qui peut servir à des implantations d'entreprises.14

10.11 http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/rehabilitation-restauration-

renovation-urbaine 12 https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/desenclavement/ 13https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/friche/ 14 https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/friche industrielle /

16


Chapitre01: Approche théorique 1.7 Déclasser : faire sortir un bien qui n'est plus utilisé (désaffecté) du domaine public pour le transférer dans le domaine privé ou le vendre, le terme déclassement désigne l'action de la déplacer de sa catégorie vers une catégorie inférieure.15

1.8 L’espace public 1.8.1 définition: L'espace public est un concept polysémique et utilisé dans plusieurs disciplines. Il est l'un des niveaux de la ville qui met le plus d'acteurs en jeu. L'espace public est par définition « l'espace ressortissant

strictement à la sphère publique », c'est-à-dire l'espace qui n'appartient pas à une « personne de droit privé »13. L'étude de cet espace est complexe en raison de la diversité des perceptions et de ses différents usages. Il est aussi un lieu d'échanges, lieu de protestations, d'expression, de débat (J. Habermas, 1962) mais aussi un lieu de passage et de circulation. On peut donc identifier deux types d'espace : un espace public immatériel des idées, d'opinions ou d'expressions et l'espace public physique qui est un

support organisé selon des normes précises (T. Paquot, 2009). Mais l'espace physique et immatériel sont complémentaires. 16

1.8.1 définition de l’espace public par Pierre MERLIN et Patrice NOISETTE: L'espace public est ainsi défini par Pierre MERLIN et Patrice NOISETTE, dans le Dictionnaire de l'urbanisme et de l'aménagement : « D'usage assez récent en urbanisme, la notion d'espace public n'y fait cependant pas toujours l'objet d'une définition rigoureuse. On peut considérer l'espace public comme la partie du domaine public non bâti, affectée à des usages publics ».

15http://www.toupie.org/Dictionnaire/Declassement.htm définition de déclasser 16 J. Lévy et M. Lussault, Dictionnaire de la géographie et de l'espace des

sociétés, p.333. 17


Chapitre01: Approche théorique Le concept est créé en 1962 par J. Habermas dans son oeuvre l'espace public (écrit en allemand puis traduit en 1978 en français) et représente le lieu du débat public où se forme l'opinion publique. Il est depuis utilisé dans différents domaines principalement les sciences sociales. En outre Merlin et Noisette (et F. Choay dans la dernière édition) vont plus loin pour spécifier cet espace public « En tant que composé d'espaces ouverts, ou extérieurs, l'espace public s'oppose, au sein du domaine public, aux édifices publics. Mais il comporte aussi bien des espaces minéraux (rues, places, boulevards, passages couverts) que des espaces verts (parcs, jardins publics, squares, cimetières...) ou des espaces plantés (mails, cours...) ». Et à Roger Brunet17 d'ajouter : « Étendue ouverte au public et entretenue ou équipée à cette fin : place, espace vert, jardin, square, promenade, parc ».

Ces définitions se limitent à l'espace urbanistique dans sa dimension architecturale. En comparant cet espace à celui proposé par Habermas, l'espace public prend une autre connotation : « au singulier, l'espace public est le concept défini par Jürgen Habermas comme lieu symbolique où se forme l'opinion publique. Au pluriel, les espaces publics désignent les lieux physiques, quel que soit leur statut juridique (public ou privé), dans lesquels le public peut circuler ou stationner ». (Thierry Paquot, L'espace public, 2009) L'espace public est donc un carrefour, un endroit du commun et pour tous. En milieu urbain, l'espace public reflète l'image de la ville. La définition de l'espace public est la suivante : c'est l'ensemble des places, des jardins ou espaces verts, des voies publiques ou la rue ; où les acteurs de la ville sont en interactions en permanence et donnent une identité à la ville. L'accent porte sur l'espace physique sans

l'isoler de ses pratiques et usages dans le temps.18 17 Brunet, Roger, 1992, Les mots de la géographie, Paris, Reclus/La

Documentation française, p. 81. 18https://www.memoireonline.com/10/18/10367/m_Problematiques-de-l-

occupation-et-de-la-gestion-de-l-espace-public-dans-les-communes-de-Ouakam18


Chapitre01: Approche théorique 1.8.3 Les critère d’un espace public L’espace public: ❑ est connecté à d’autres espaces publics et constitue un maillon du réseau ❑ est accessible à tous, sans discrimination et gratuitement ❑ est conçu et aménagé pour accueillir une large palette d’activités de la vie publique ❑ est accessible à tout moment, sauf pour des nécessités de gestion ❑ est approprié et pratiqué dans le respect des codes généraux de conduite édictés par les autorités publiques dessert des immeubles et espaces riverains .19

1.9 Voie verte 1.9.1Définition

d'une

voie

verte

Concept plus large que celui de piste cyclable, la voie verte est un axe de circulation ouvert à tous les moyens de locomotion non motorisés. Elle est donc ouverte aux piétons, aux cyclistes, aux rollers, aux personnes à mobilité réduite et aux cavaliers, dans le cadre du tourisme, des loisirs et des

déplacements de la population locale. La voie verte touche une grande variété de personnes et d'utilisations. Elle se caractérise avant tout par son degré de sécurité et son accessibilité.

1.9.2

Une

nouvelle

conception

de

la

circulation

Le développement des voies vertes correspond à un intérêt croissant pour les moyens de circulation dite "douce". Associé à des préoccupations environnementales, cet essor est porté par le développement du cyclotourisme et la remise en question progressive de la prédominance des modes de circulation motorisés. 19 REMY, J. ; VOYÉ, L., Ville, Ordre et Violence, Paris, PUF, 1981.

19


Chapitre01: Approche théorique Les voies vertes se superposent ainsi fréquemment aux vélo routes, ces itinéraires de moyenne ou longue distance destinés aux vélo randonneurs. Axes touristiques, les vélo routes doivent être agréables, faciles d'accès et surtout protégées. Leur succès a favorisé l'émergence des voies vertes. Ces dernières en sont en effet une extension, caractérisée par l'ouverture à d'autres utilisateurs que les cyclistes

1.9.3

Un

projet

à

plusieurs

dimensions

La création et l'expansion de voies vertes s'inscrivent dans plusieurs axes actuels des politiques locales, nationales et européennes. Elles correspondent

notamment à la valorisation de sites ou patrimoines comme les canaux ou les voies ferrées. Une voie verte peut être réalisée en milieu rural comme en milieu urbain. Elle peut emprunter aussi bien les chemins de halage que les voies ferrées désaffectées, les routes forestières, les promenades littorales ou les parcs urbains. Les voies vertes ne comprennent pas qu'une dimension touristique. Elles doivent aussi s'intégrer dans le fonctionnement socioéconomique de la région traversée. Moyens de découverte, ce sont aussi des outils de la vie quotidienne, notamment par la desserte des écoles ou des commerces. Une voie verte est également un moyen de découverte touristique important. Elle contribue à la mise en valeur du patrimoine, y compris des friches industrielles ou des richesses naturelles. L'installation de commerces ou de services comme la restauration, l'hébergement ou la vente, la réparation ou la

location de matériel sportif, est par ailleurs encouragée. 20

20 linternaute.com/sortir/sorties/nature/voie-verte/voie-verte-definition.

20


Chapitre01: Approche théorique

1.10 La dalle urbaine: une initiative intéressante qui a germé dans l’esprit des aménageurs de la seconde moitié du vingtième siècle. Dès les années 1960, l’idée émerge de réaliser de grandes esplanades au-dessus des axes routiers ou ferroviaires afin d’effacer les ruptures que ces axes créaient en ville. Ces terrasses, principalement dédiées aux piétons et aux espaces publics, sont appelées des dalles urbaines. Alors signe de modernité, cette nouvelle forme architecturale et urbaine a pourtant rapidement démontré ses limites et les critiques ont commencé à fuser à leur encontre dès les années 1970. Mais après presque un demi-siècle

d’existence dans plusieurs villes françaises, les dalles urbaines ont accueilli de nombreux logements ainsi que de nombreux commerces. 18

« Aujourd’hui, les villes ont hérité de nombreuses dalles, qu’elles soient privées ou publiques », indique Virginie Picon-Lefebvre. « Je suis contre

l’idée

qu’à

chaque

époque

il

faut

renoncer à l’époque précédente pour tout effacer et

refaire

autre

chose.

Je

suis

partisane

de

savoir ce qu’il s’est passé à l’époque précédente afin d’en tirer le meilleur. »

1.11 Rue piétonne 1.11.1 Définition: Une rue piétonne est une rue aménagée en fonction des piétons : ses aménagements sont permanents et résultent d’une volonté claire de privilégier le

piéton

à

tout

autre

mode

de

transport

notamment

motorisé

(Québec. OQLF, 2016 ; Ville de Montréal, 2014). Contrairement aux rues partagées (aussi appelées zones de rencontres) ou aux autres zones à priorité piétonne, la circulation automobile y est interdite ou fortement restreinte. 21


Chapitre01: Approche théorique La piétonnisation réfère pour sa part à l’opération consistant à limiter l'accès d'une rue aux seuls piétons (Québec. OQLF, 1981).

1.11.2 Les bienfait d’une rue piétonne L’aménagement de rues piétonnes sert de nombreux objectifs touchant au bienêtre des usagers de la rue et à la vie urbaine : sécurité accrue des piétons , diminution des nuisances liées à l’automobile, dynamisme et attrait du milieu.

1.11.3 Animation du milieu et dynamisme commerciale La rue, lorsqu’elle est piétonne, offre un environnement propice non seulement aux déplacements actifs, mais également à la déambulation, à la restauration, au magasinage, au repos, au divertissement ou au jeu. Grâce au confort accru, à la qualité visuelle des aménagements et à l’occupation de l’espace par des activités susceptibles d’animer la rue (terrasses, amuseurs publics, kiosques, évènements, etc.), la rue piétonnisée devient un lieu de socialisation animé à

l’ambiance toute particulière, menant généralement à une augmentation de l’achalandage. 21

1.12 Une coulée verte: Un espace vert aménagé et protégé dans le cadre d’un plan d’urbanisation, il peut avoir une vocation de corridor biologique et être un élément d’un réseau écologique ou s’inscrire dans un réseau de déplacements doux. Le concept de trame verte et bleu s’y rattache sur un périmètre plus étendu. 22

21 VILLE DE MONTRÉAL (2014). Programme d’implantation de rues piétonnes ou partagées, Cadre de référence, document préliminaire [PDF] 16 p. 22 http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/

22


Chapitre 02: Approche contextuelle


Chapitre02: Approche contextuelle

La détermination du périmètre d’étude nous guide a mieux comprendre le site:

2.1 Situation de la zone d’étude : Limites par rapport aux quartiers : • Au nord par haï YAGHMOURASEN. • Au sud par haï ELKHALEDIA. • A l’est par les quartiers haï MAKARRI et haï TAFNA. •A l’ouest par les quartiers haï EL HAMRI et PLATEAU (St-Michel).

Figure N° 01: Carte N° 01: la situation a l’échelle de la ville Figure N° 02: Carte N° 02: la situation a l’échelle du centre ville Source: http://simon.sirour.free.fr/page25/page25.html Source: http://simon.sirour.free.fr/page25/page25.html

Le périmètre d’étude est situe dans la partie est du centre ville d’Oran dont les limites sont : • Le 1er boulevard périphérique a l’est et au sud. • La ligne de chemin de fer a l’ouest et au nord.

• Traversé de l’ouest a l’est par la rue de Mostaganem.

1er boulevard périphérique Ligne de chemin de fer HAI EL MENOUAR

Rue Mostaganem

Figure N° 03 : les limites de quartier Saint Charles source: https://www.google.com/maps/place/Oran/@35.6974127 analyse traité par l’auteur du mémoire

23


Chapitre02: Approche contextuelle 2.1.1 Situation du fragment d’étude par rapport au quartier : Le fragment d’étude est située dans la partie sud du quartier de saint Charles inséré entre les grands axes structurants :

❑ Au nord l’avenu Saim Mohamed ❑ Au sud-est: le 1er boulevard périphérique. ❑ A l'Oust: la ligne de chemin de fer. Vers HAI EMIR

Vers HAI YAGHMOURASSEN

Zone d’étude

Zone d’intervention Vers HAI IBN SINA

Vers HAI KHALDIA

Vers HAI SIDI EL BACHIR

Figure N° 04:Carte N° 04: le fragment d’étude au niveau de quartier Saint Charles source: Pos 2001, Carte traité par l’auteur du mémoire

24


Chapitre02: Approche contextuelle

2.2 Etude historique du quartier

(1831)

Sur cette carte établie par l'Etat Major de l'Armée française au début de la

C

colonisation, on remarque que les seules constructions existantes sont : A - Le quartier juif (en Haute Ville)

B

B - Le Quartier de la Blanca (en Ville C

Espagnole) C

-

Quartier

de

la

A

Marine B

NB. La configuration du Quartier Juif A

est restée la même jusqu'en 1962.

Figure N° 05: Carte N° 05 :Source : http://simon.sirour .free.fr/page24/page24.html Traité par l’auteur du mémoire

(1859) La période marquée par le début d’extension de la ville d'Oran et la naissance de la ville haute ( début

d’occupation

du

plateau

de

Karguentah ) et la construction des casernes militaire et le village nègre

Les casernes militaires Plateau de karguentah Village nègre

Figure N° 06: : Carte N° 06: Source : http://elconum.humanum.fr/oran.html Traité par l’auteur du mémoire

Extensions 25


Chapitre02: Approche contextuelle

La naissance du quartier St Charles à

(1887)

la limite de la ville fortifiée ‘’ muraille ‘’ et la construction de chemin de fer en 1887 Le quartier majoritairement industrielle avec un rôle de transite entre le centre ville

et

les

faubourgs

(rue

de

Mostaganem) La muraille d’Oran Figure N° 07: Carte N° 07: Source : http://www.mappery.com/map-of/Old-Oran-City-Map Traité par l’auteur du mémoire

Chemin de fer La rue Mostaganem

(1890) Le quartier a été structuré selon une trame en damier.

Il a

abrité les

fonctions liée au chemin de fer (entrepôt , usines ), traversé par la rue Mostaganem .

La muraille d’Oran Chemin de fer Rue Mostaganem prolonger Figure N° 08: Carte N° 08: Source : http://www.

Axe de la trame orthogonal memoblog.fr/wp-content/uploads/2013/02/03b_vieux -plan_Oran.jpg Traité par l’auteur du mémoire

26


Chapitre02: Approche contextuelle Sur la base du plan d’aménagement lancé

(1937)

en 1936 sous la municipalité de l’abbé Lambert,

un

plan

d’aménagement

et

d’embellissement dont une partie de la conception a été confiée à la société parisienne. Ce plan consistait en : •La création de places et d’espaces verts •L’ouverture de plusieurs axes de circulation La muraille d’Oran Chemin de fer Rue Mostaganem prolonger Axe de la trame orthogonal

FigureN°09: Carte N° 09: Source:http://popodoran.canalblog .com/archives/ 2015/05/10/32035182.html Traité par l’auteur du mémoire

Les nouveaux axes (1951)

Le raccordement des divers lotissements privés créés dans la zone périphérique, avec création de places, grandes voies de circulation et espaces verts, rendus possibles grâce au « déclassement des fortifications »1 en 1933. Le déclassement des emprises militaires avait permis à la ville d’acquérir des terrains sur lesquels se trouvaient le mur d’enceinte de 1866 et le chemin de ceinture. La municipalité lancera, dans le cadre des « chantiers de chômage », les opérations de : Carte N° 10: Source: http://forgalus.free.fr/ démolition des remparts et l’ouverture tout FigureN°10 LE%20COIN%20DE%20GEORGES%20VIEVILLE/ORAN autour de l’ancienne ville de la première /ORAN%20MARINE%20grande voie circulaire sous forme d’une Traité par l’auteur du mémoire 1 er boulevard périphérique boucle de 3 kms pour facilité la réalisation (la topographie du site), appelée Chemin de fer 1er boulevard périphérique, qui va aussitôt Rue Mostaganem prolonger opérer la soudure entre les quartiers intramuros et les grands faubourgs de la zone Ilots raccorder périurbaine (Lamur, Victor Hugo, Saint L’apparition de l’ilot st Eugène, Eckmühl, Gambetta, etc...) Charles Source : la conférence de Mr. BENKADA Sadek René l’espèce Oran, étude de géographie et d’histoire urbaines , 1938 (pp 242-244) https://journals.openedition.org/insaniyat/11172?lang =ar

Axe prévu

27


Chapitre02: Approche contextuelle En

1958,

en

pleine

poursuite

de

A partir de (1951)

programme urbanistique municipal, fut décidé le Plan de Constantine, vaste programme de développement économique lancé à l’initiative du Général de Gaulle

pour contrecarrer la Guerre de libération nationale. La ville d’Oran bénéficia en 1959 dans le cadre de ce Plan, des projets tels que lycée technique , centre de formation , la poste …,et d’un Plan d’urbanisme directeur dont fut inscrit à son FigureN°11: Carte N°11: Source :

programme les grandes lignes d’extension http://www.algeriemesracines.comfamille/page-photofamille.php?id=21814&idfamille=lucette-valentin-oran de la périphérie . Traité par l’auteur du mémoire

1 er boulevard périphérique Chemin de fer Rue Mostaganem prolonger

Découpage d’ilot de st Charles Axe prévu non concrétisé

Axe prévu concrétisé

Actuellement Apres 1958, et la construction des projet du plan de Constantine on remarque la fusion

des ilots pour la possibilité de construire et la concrétisation de la rue Bouhaous Mohamed, rue Dahleb Mohamed et le prolongement de l’avenue des 40 martyrs qui donne l’avenue Saim Mohamed selon la fonction et la morphologie du quartier , ce dernier a pris sa forme définitive .

La fusion d’ilots

Figure N°12 : Carte N° 05 Source:https://www.google .com/maps/place/Oran/@35.6974127,Traité par l’auteur du mémoire

Axe concrétiser 28


Chapitre02: Approche contextuelle

A l’issus de cette brève étude historique nous avons pu constater que le quartier St Charles n’as pas subi des grandes transformations sur le plan morphologique depuis sa création à nos jours, néanmoins, on peut retenir ce qui suit : ❑ Le désenclavement du quartier à la suite de la démolition du mur d’enceinte et la création du premier boulevard périphérique . ❑ La fusions de certains ilots à trame orthogonale et l’apparition d’ilots de grande surface pour répondre aux besoins de l’activité industrielle. ❑ Le changement progressif de la vocation industrielle du quartier en un quartier à caractère résidentiel et administratif, ainsi que la création de plusieurs impasse au niveau des ilots aux dimensions importantes.

1831

•découpage orthogonal

1859

1809

•Ouverture des impasses •La fusion des ilots

1937

1951a nos jours

•Ouverture des impasses

•La forme final de la

au Sud

structure urbaine du quartier

•Prolongement des rue

29


Chapitre02: Approche contextuelle

2.3 Analyse urbaine 2.3.1 donnés physiques naturelles 2.3.1.1 Topographie: La zone d’ étude fait partie du plateau d’Oran.

A

Il se présente sous une forme irrégulière avec une pente de 2,60% ,et un talus important au niveau de la partie Nord et Est de HAI TAFNA

B

B

A FigureN°13:CarteN°13: Topographie Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

❑ Les altitudes varient entre les courbes 85 et 115 m .

➢ Coupe AA

➢ Coupe BB

30


Chapitre02: Approche contextuelle 2.3.1.2Couvert végétal: Le quartier Menouar dispose d’un couvert végétal réduit, ce dernier se déploie à travers deux profiles : Ponctuel : des taches vertes au cœur des ilots ( Ilot nord , cœur d’ilots sud ) Linéaire : des rangées d’arbres plantées le long du 1er Boulevard périphérique Rue Ghaouti Abd El Kader Avenue Saim Mohamed Le caractère minéral prime sur le couvert végétal

FigureN°14:CarteN°14 : couvert végétale Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

FigureN°15: photo de l’alignement d’arbre de 1er bd périphérique Source : l’auteur du mémoire

Le couvert végétal est considéré inexistant à l’intérieur du quartier , à l’exception de la ceinture verte du 1er boulevard périphérique et ainsi que l’alignement des arbres du début de l’avenue Saim Mohamed , et la rue Bouhaous Mohamed.

31


Chapitre02: Approche contextuelle

2.3.2 Données socioéconomiques 2.3.2.1 Données démographique : Le volume de la population attendu est estimé sur la base d’un taux d’occupation par logement de 6 personnes

Superficie ha 33,0102

nombre d’habitant hab 7578

2.3.2.2 la pratique sociale :

Densité ( hab/ha ) 108

Source : l’ONS ( Office national des statistiques )

A l’intérieur du quartier saint Charles très peu d’activité sont présente, cette absence de mixité de fonction le rend peu dynamique et peu attractif.

FigureN°16: Rue Saim Mohamed et l’interieur de l’ilot Source : l’auteur du mémoire

L’absence de l’attractivité au niveaux de la zone d’étude et l’obsolescence de la place existante

32


Chapitre02: Approche contextuelle 2.3.3 Données spatiales 2.3.3.1 L’état du bâti Le classement de l’état du bâti a été fait selon l’état des éléments majeurs et visibles des bâtiments tel que: les façades, les cages d’escalier et les éléments porteurs (fissures, fléchissement des balcons) L’état du bâti vari entre le bon état et l’état vétuste. On note une corrélation entre l’état du bâti et les fonctions urbaines: la majorité des maisons individuelles de type

coloniale ainsi que les entrepôts sont dégradés, alors que les constructions en bon état regroupent tout ce qui est habitat collectif

et

équipements

publiques

FigureN°18:CarteN°15: L’état du bâti

notamment ceux réalisés dans le cadre du Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire plan de Constantine.

FigureN°17: friches industrielles et habitat précaire : l’auteur du mémoire

Le constat dans la zone d’étude a démontré un état de vétusté très alarmant (habitat précaire ) et la présences des friches industrielle abandonnée

33


Chapitre02: Approche contextuelle 2.3.3.2 L’état des hauteurs Le quartier est composé de plusieurs bâtiments variables en hauteur : R +14 et R+ 16 niveaux pour les immeuble à usage de l’habitat collectif , RDC

et R+2 concerné l’habitat individuelle et les unités industrielles , ce qui engendre une variation dans la silhouette urbaine

R.D.C R+1/R+2 R+3/R+4 > R+4 FigureN°19:CarteN°16 :L’état des hauteurs Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

Façade sur le 1er boulevard périphérique

Le premier boulevard périphérique est un axe principale a caractère administratif à l’échelle régional caractérise par l’implantation des grands équipements ( lycée technique , CFPA, DDS…) avec quelques habitats collectifs ayant une hauteur imposante de R+13 a R+17 la façade urbaine se trouve déséquilibrée par l’existence des hangars au niveau de l’aboutissement en revanche les équipements ont des cours de grandes surfaces, Une silhouette altéré au niveaux de la zone d’étude 34


Chapitre02: Approche contextuelle 2.3.3.3 Les fonctions urbaines Le quartier englobe les trois types d’habitats (immeubles, haouch,villa ),des entrepôts et petite manufactures et quelques Equipements publics

Le quartier connais de nouvelles construction qui sont pour la plupart de l’habitat collectif 15,14 % est occupée par de l’activité industrielle,(hangars, usines, caves ). Par ailleurs , les îlots destinés à l’habitat occupent que 47,95 % de cette superficie contre seulement 13,50 % par les équipements Quant à la voirie et espace planté n’occupent respectivement que 19.10% et 4,31% .

FigureN°20:CarteN°17 : Les fonction urbaines Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

La zone d’étude est caractérisée par l’habitat individuel (précaire ) et des friches industrielle et une usine d’aluminium à déclasser

35


Chapitre02: Approche contextuelle 2.3.3.4 Types de voirie Rue Adda AEK :à un paysage pittoresque due à la présence de quelque maisonnette d’une architecture séduisante avec une structure préservée de charpente en bois , une hauteur proportionnelle de R+1 à R+2 avec la voie de 6 m de largeur . La rocade Saim Med: C’est une voie de double sens de 12 m d’emprise avec 2 trottoirs latéraux de 2 m de largeur caractérisé par le mur de clôture qui est considéré comme un obstacle physique .

Rue de Mostaganem: est l’artère principale du quartier, reliant le centre ville avec sa périphérie est vue dans sa totalité comme un axe abritant principalement une activité commerciale englobant la vente de tout ce qui est (électricité, quincaillerie, matériel…) 1 er boulevard périphérique: c’est un axe à

caractère

administratif

à

l’échelle

régionale caractérisé par l’implantation des grands

équipements

(lycée

technique,

CFPA, DDS) il est composé de 2 voies chacune de 12 m d’emprise avec une

FigureN°21:CarteN°18: Hiérarchie des voies Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

chaussée au milieu de 16 m aménagée de mobilier urbain.

Voie primaire Voie secondaire Voie tertiaire

Impasse Nœuds

Les impasses: Dans ce contexte d’étude , il existe plusieurs impasses caractérisées par la présence de nombreuses maisons vétustes , des hangars , ce qui renforce l’imperméabilité du tissu urbain. On conclu que l’irrégularité du quartier donne la naissance des ilots de tailles différentes qui donne la naissance des rues tertiaires, par conséquence la naissance des ilots de petite taille dans la zone d’étude et des rues sans issu.

36


Chapitre02: Approche contextuelle

a/ Les flux mécaniques Les rues limitrophes au quartier présentent une forte circulation mécanique tel que le 1er périphérique,

boulevard

la

rue

de

Mostaganem et l’venue Saim Mohamed contrairement aux rues intérieure

Flux mécanique fort Flux mécanique faible FigureN°22:CarteN°19: Flux mécanique Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

b/ Les flux piétons Les

mouvements

journaliers

des

piétonniers sont très limités à cause du paysage , l’instabilité , l’insécurité et le manque

de

lieux

de

rencontre

et

d’attraction .

Flux piéton fort

Flux piéton moyen Flux piéton faible FigureN°23:CarteN°20: Flux piéton Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

On constate que la zone d’étude est très peux fréquenté par les piétons a cause de l’insécurité et la présence d’entrepôts désaffectés. 37


Chapitre02: Approche contextuelle

2.3.3.5 Transport en commun et stationnement Le quartier est desservi par les lignes: N 51, 4G ,102 tout le long de 1er boulevard périphérique et la ligne de tramway passe par la rue de Mostaganem

Ligne de tramway FigureN°25: stationnement a l’intérieur d’ilot Source : l’auteur du mémoire

Arrêt de tramway Ligne de bus51,102,4G Arrêt de bus

FigureN°24:CarteN°21: Transport en commun et stationnement Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

On constate que le quartier n’est pas suffisamment desservi par le transport en commun , celui-ci ci se limite à sa périphérie et le long de la rue Mostaganem. Cette situation renforce l’enclavement du quartier , et que la zone d'étude souffre d’un manque de lieu de stationnement ce qui encourage les automobilistes à garer leurs véhicules dans des lieux

qui ne leur sont pas

destinés

38


Chapitre02: Approche contextuelle 2.3.4 Analyse morphologique

2.3.4.1 Système parcellaire et typologie des ilots : L’étude du tracé a démontré deux types de formes urbaines: Des ilots irréguliers hérités du découpage des hangars et des usines selon leur fonction, Des ilots réguliers résultants du plan d’alignement de la période française. Le découpage des parcelles suit la forme des ilots. Les parcelles des ilots de forme rectangulaire, obéissent à une ligne médiane, avec des cours intérieures; Les parcelles des ilots irréguliers sont organisées d’une manière aléatoire

FigureN°27:CarteN°23: système parcellaire Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

FigureN°26:CarteN°22:Typologie d’ilot Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

Régulier

Triangulaire

Système parcellaire:

irrégulier

Régulier

irrégulier

Typologie des ilots:

Trapézoïdale Les parcelles s’organise d’une

L’ilot pavillonnaire

Rectangulaire

Un découpage aléatoire avec des formes irrégulière

manière

géométrique

rapport a la ligne médiane

39

par


Chapitre02: Approche contextuelle 2.3.4.2 Système viaire : L’analyse du maillage démontre les systèmes viaires variés : Système linéaire arborescent au niveau de 1er boulevard Système radial au niveau du rond point (rond point RTA) Système en boucle Système linéaire arborescent

hiérarchisé au niveau du fragment d’intervention

Système en boucle hiérarchisé FigureN°28:CarteN°24: système viaire Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

Coupes schématique R + 3

R + 3

FigureN°29:Rue Saim Mohamed

Système radial R+ 4

R + 4

FigureN°30:Rue Colonel Med

Boudiaf « Mostaganem »

R + 3

R + 3

FigureN°31:1er Boulevard

Périphérique

40


Chapitre02: Approche contextuelle

2.3.4.3 Le bâti

2.3.4.4 l’espace libre

Bâti de type planaire

Bâti de type linéaire

FigureN°32:CarteN°25 :Etat du bati et l’espace libre Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

FigureN°33:style du bati a l’intérieur d’ilot

On constate une moyenne densité dans le quartier caractérise par la présence des bâtiment a cour (la présence des cours immense et des cour des ilots pavillonnaires à l’exception de la partie sud-ouest du côté de chemin de ferre qui subit une forte dégradation du bâti, occupés actuellement par l’habitat précaire.

41


Chapitre02: Approche contextuelle

2.3.4.5 Typologie de la place :

FigureN°34:CarteN°26:Typologie de place Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

FigureN°35:photo de la place

La superposition des cartes nous a démontré que l’espace public à l'intérieur du quartier inexistant , néanmoins, on constate l’apparition d’une place dans la zone d’étude suivant la forme des ilots neveux et cette dernière a perdu sa vocations par la présence de cafétéria . Ce qui empêche les habitants de bénéficier de véritable espace public.

42


Chapitre02: Approche contextuelle 2.4 L’analyse paysagère : Selon l’ouvrage de Kevin .Lynch « l’image de la cité» qui fournit un outil intéressant pour une analyse paysagère, il faut identifier les cinq éléments pour comprendre et lire la ville : - Les nœuds : L'intersection entre la rue de Mostaganem et le 1er boulevard périphérique, L’ intersection entre le 1er boulevard périphérique et la rue Saim Mohamed, l’intersection entre le 1er boulevard périphérique et la rue Bouhaous Mohamed . - Les secteurs : Secteur de Sid el Bachir i, secteur de Delmonte, Bel air, Yeghmourasen et secteur de Makkari. - Les limites : La zone d’étude est limité au nord par l’avenue Saim Mohamed, a l’est par le 1ere boulevard périphérique et a l’ouest par la ligne de chemin de fer. - Les repères : pont de st Charles, La voie de chemin de fer, lycée technique jeune fille et centre de formation . - Les parcours : Le parcours que nous avons choisi d’étudier est à l’intérieur du quartier au niveau de l’avenue Saim Mohamed et le 1er boulevard périphérique. Yeghmourace n

Makkari

1 siège de C.N.A.S

3 Sid El Bachir

2 Lycée technique jeunes filles

2

Delmonte

1 3 Bâtiment Monté Carlo

4

FigureN°36:CarteN°27:Analyse paysager Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

4 pont Saint Charles

Limite du quartier

Nœud

Secteur

Repère 43


Chapitre02: Approche contextuelle

2.4.1 L’analyse séquentielle : Pour l’analyse séquentielle j’ai choisi deux axes très important qui définisse la zone d’intervention ❑ L’avenu SAIM MOHAMED ❑ LE 1er BOULEVARD P2RIPHERIQUE Notre 1er parcours se fait par la Rue Saim Mohamed qui se constitue de 3 séquence menant a la Rue Mostaganem.

3

1

2 2 1 3 FigureN°37:CarteN°28: Analyse séquentielle Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

Avenu SAIM MOHAMED 1er boulevard périphérique

44


Chapitre02: Approche contextuelle

Séquence 01 : Nous remarquons une dysmétrie et en même temps une ouverture, concavité par la présence de la paroi qui bloque les différentes percé visuelles « Ce qui nous a donner un renvoi »

Séquence 02 : En continue toujours avec la dysmétrie, fermeture, concavité Et la présence de Différence, Inflexion Ce qui nous a donner un renvoi « avec une sensation d'étranglement »

Séquence 03 : Nous remarquons une dysmétrie, fermeture, Bornage Axial La présence de compétition, profil « Ce qui nous a donner une Déflexion avec un étranglement

45


Chapitre02: Approche contextuelle Le parcours le long de 1er boulevard périphérique est considéré comme un axe

a caractère administratif a l`échelle régionale caractérise par l`implantation des grands équipements( lycée technique ,CFPA,D.D.S). •il est compose de deux voies chacun de 12m d`emprise avec une chaussée au milieu de 16m aménagée de mobiliers urbain.

Séquence 01 : début

Au

de

parcours

nous

remarquons une dysmétrie et une ouverture par la largeur de la voie

Séquence 02 : En continue a l’intérieure du chaussée

il y a une symétrie « bornage axiale » Effet de aération grâce a la verdure

Séquence 03 : Arrivons a la zone d’intervention remarquons une dysmétrie marqué par la rupture de la hauteur dans la zone d’étude un effet d’inflexion causé par la direction changé de la voie .

46


Chapitre02: Approche contextuelle 2.5 Schéma de synthèse

Barrière physique (mur) Chemin de fer

1er bd périphérique Les nuisance de train (forte circulation)

L’insalubrité de la partie basse

L’enclavement du quartier et absence de lien avec Hai Sidi El, Bachir

Jardin et une place male exploité

Zone a forte nuisance sonores Proximité de la gare et du 1er bd périphérique

Friches industrielles

L’habitat précaire

Couvert végétal non exploité et peu accessible

Espace public mal exploité

La présence des friche industrielle et l’habitat précaire

Rupture dans la silhouette urbaine

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Chapitre02: Approche contextuelle

2.6 Type d’intervention

FigureN°38:CarteN°29: Types d’intervention Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

2.7 Potentialité foncière La zone d’étude recèle un potentiel foncier important , composé des usines a déclassé , friches industrielles, habitat précaire a démolir

Foncier libérale après démolition Foncier libre

FigureN°39:CarteN°30: potentialité foncière Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

48


Chapitre 03: Approche thĂŠmatique


Chapitre03: Approche thématique 3.1 Exemple 01 : Projet Clichy Batignolles ‘’

Le

secteur

technique

Clichy

lié

présentant

aux une

Batignolles

infrastructures opportunité

est de

un

espace

transports

d’urbanisation

nouvelle ’’ -PLU de la ville de paris-

Description du projet : Le secteur d’aménagement d »nommé « Clichy-Batignolles » est situé dans le 17eme arrondissement de paris et occupe une position charnière entre le centre de paris et les communes de Clichy-La-Garenne et de LevalloisPerret. S’étendant sur prés de 50 ha,

le projet est celui d’une mutation radicale d’un site jusqu’à présent dédié aux infrastructures ferroviaires et a des activités associées. Sans remettre en cause l’exploitation du réseau ferré Saint-Lazare; il utilise une grande parties des emprises qui seront dégagées pour créer un quartier urbain centré su un parc de plus de 10 ha et reconstituant toutes les fonctions de la ville pour relier entre eux des secteurs aujourd'hui séparés physiquement

par la présence du « glacis » ferroviaire .

Problématique: Le site présente une enclave entre plusieurs quartiers, S’étendant sur prés de 50 ha, le projet est celui d’une mutation radicale d’un site jusqu’à présent dédié aux infrastructures ferroviaires et a des activités associées. Sans remettre en cause l’exploitation du réseau ferré Saint-Lazare; il utilise une grande parties des emprises qui seront dégagées pour créer un quartier

49


Chapitre03: Approche thématique

urbain centré su un parc de plus de 10 ha et reconstituant toutes les fonctions de la ville pour relier entre eux des secteurs aujourd'hui séparés physiquement

par la présence du « glacis » ferroviaire .

Objectifs : ❑ Mixité des programmes( logements, équipements publics, commerces et services, bureaux) ❑ Création d’un grand parc paysager et installation des ilots de logements autour du parc ❑ Attention particulière pour les personnes a mobilité réduite ❑ Réalisation des plusieurs ouvrage de franchissement permettant de traverser le faisceau des voies ferrées et les grands axes routiers ❑ Préservation des éléments de patrimoine architecturaux et ferroviaire ❑ Intégration des activités de logistique urbaine ❑ Amélioration des liaison entre paris et Clichy-La-Garenne

Programme

50


Chapitre03: Approche thématique

3.2 Exemple 02: reconversion du site d'exploitation des TCRM avenue Blida Situation: situé aux portes du centre ville de Metz, a proximité

des

différents

échangeurs

autoroutiers du nord de l'agglomération , un site a l'articulation entre les rocades externes (bd de téves, rue du fort Gambetta ) et la ceinture des boulevardes du centre ville .

Eléments de problématique: ❑ un environnement pénalisant pour le site ❑ les nuisances des infrastructures ❑ les hauteurs des bâtiments très contrastées autour du site ❑ accessibilité contrastés ❑ un site polluée qui limite les possibilités d'urbanisation ❑ un réseau de liaison douces aujourd'hui incomplet ❑ un site industriel, très minérale et marqué par la proximité du trafic ferroviaire ❑ un site accolé a la moselle Objectifs: ❑ Une nouvelle logique qui tranche avec l'occupation actuelle de l'avenue de Blida ❑ Un projet qui s'ouvre a la fois sur la MOSELLE et sur l'avenue Blida ❑ Un nouveau principe de relation entre l'ile chambrière et le centre ancien

51


Chapitre03: Approche thématique Scénario 01: le schéma divise le site en trois secteurs de construction chacun une hauteur propre en rapport avec l'environnement direct. le programme propose la répartition suivante: 1/3 des surfaces en bureaux,commerces,servises pouvant être localisés soit en front de l'avenue Blida ou concentrés sur le secteur proche du talus ferroviaire 2/3 des surfaces en logement localisés principalement le long des berges de Moselle

Scénario 02: A l'image du schéma précédent, le site est a nouveau divisé en trois secteurs Outre le type d'implantation cette fois-ci présente des construction implanté a la fois parallèlement, perpendiculairement a la Moselle. ce scénario propose de réaliser deux corps de bâtiments en R+7dans la partie nord-est Cette hypothèse permettrait de dresser un élément urbain plus fort face au talus

ferroviaire et ainsi d'assurer une meilleur protection phonique

52


Chapitre03: Approche thématique

3.3 Synthèse: L’analyse de ces exemples thématique nous a permis de déterminer les fondements de notre intervention, et fournir des réponses a notre

problématique , qui s’agit d’un quartier enclavé en état très dégradé. Dans les deux exemples la valeur du site et le besoin de le protéger et l’intégrer à la ville, une des stratégie de renouvellement urbain La création des liens piétonnisés et l’implantation bien étudié qui assure la protection du site comme le cas de reconversion du site d'exploitation des TCRM avenue Blida.

53


Chapitre 04: Intervention urbaine


Chapitre04: Intervention urbaine

4.1 Concepts d’aménagement : Revitaliser et créer le lien l’idée initiale de notre intervention urbaine c’est de désenclaver le quartier et le lier avec les zones limitrophes, par la liaison entre les deux promenade existantes un parcoure piéton qui va animer la zone et la revitaliser par assurer la circulation piétonne du jour. Le parcours commence a la rupture du promenade du 1er boulevard périphérique et continue jusqu’à au seuil créé dans la zone d’intervention marqué par la place réhabilitée pour augmenter l’attractivité de la zone. C’est une invitation au piéton de découvrir le fragment puis

continuer la

déambulation au delà de la zone d’intervention, jusqu’aux quartiers limitrophes tout en

assurant la continuité et faire sortir la zone de son

enclavement.

Zone de servitude

FigureN°40:CarteN°31: Schéma de principe d’intervention Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

54


Chapitre04: Intervention urbaine

4.2 Schéma de principe d’aménagement : 4.2.1: Echelle globale :

❑ Déambuler (parcours)

Rupture

Rupture

FigureN°41:CarteN°32: Schéma de principe d’intervention : échelle globale Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

4.2.1: Echelle locale:

❑ ❑

Lier Connecter

Lien piéton a créer

Seuil urbain a créer

Alignement a préserver FigureN°42:CarteN°33: Schéma de principe d’intervention : échelle locale Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

55


Chapitre04: Intervention urbaine

Ecran a démolir (mur de clôture)

❑ Densifier ❑ Protéger

Espace public a réhabiliter

Retrait à créer Servitude FigureN°43:CarteN°34: Schéma de principe d’intervention : échelle locale Source : pos octobre 2001 traité par l’auteur du mémoire

Ecran a créer ( réduction des nuisance sonores) Front urbain a renforcer Zone de servitude (écran végétale avec talus ) Lien piétonnier

FigureN°44: talus a parois cellulaire, plantations, formant un écran Source : la voie ferrée géométrie et tracé général prof. Robert Rivier (pdf) traité par l’auteur du mémoire

h

l=40m Boulevard des 40 m ( l=40m) Hauteur autoriser h = l

56


Chapitre04: Intervention urbaine 4.3 Délimitation des limites de l’ilot d’intervention

Ligne de chemin de fer Retrait par rapport a la voie Ferrié (suivant servitude de 15 m ) Distance de servitude 15 m

Alignement par rapport aux avenue Chikh Aek et Saim med Ecran végétale avec digue anti bruit

57


Chapitre04: Intervention urbaine 4.4 programmation 4.4.1 Programme Le programme de notre zone d’intervention est composé de: Un Equipement majeur: Il s’agit d’un centre d’affaire avec une hauteur importante, il sera implanté au niveaux de la façade du 1er boulevard périphérique pour dynamiser la façade urbaine et l’intégrer à l’axe a savoir, le boulevard qui est un axe administratif caractérisé par la présence de plusieurs grands équipements à l’échelle de la ville d'Oran tels que ( Le lycée technique de jeune filles , le centre de formation(CFPA), la direction de la santé (D.D.S) et le siège de la wilaya). Equipement de proximité et Habitat intégré:

La logique d’implantation de cette dernière sert a protéger le site des nuisances sonores , une succession des bâtiments sur la façade sud-ouest et un talus végétalisé implanté en parallèle pour atténuer le problème des nuisances causé par la proximité à la linge de chemin de fer. Sur la façade nord-est de habitat intégrés ( commerce ) sera implanté pour animer l’intérieure de la zone d’intervention et assurer la circulation piétonne du jour et la sécuriser au piétons. Enfin, un équipement ‘hôtel’ sera implanté sur la façade est qui donne sur la place pour la valoriser et assurer une animation de cette espace publique réhabilité. Espaces public La place a été réhabilité et étendu pour lui assurer un contact avec le boulevards et de ce fait une meilleurs visibilité, cette espace sera un lieu d’échange et d’articulation entre le boulevard et le future équipement structurant ( centre d’affaire) il permet aussi d’assurer la symétrie et la continuation du parcours

piéton au delà du fragment d’intervention. Des espaces semi publics résultant de l’ilot ouvert seront aménagés et dédiés aux résidents des immeubles d’habitation, ils seront aménagés en espaces verts et de jeux pour enfants . L’espace de la zone de servitude de 15 m sera aménagé pour assurer la continuité et la fluidité du parcoure et encourager la piétonisation autour de la zone d’intervention . 58


Chapitre04: Intervention urbaine

FigureN°45: organigramme, programme

59


Chapitre04: Intervention urbaine

4.4.2 implantation du programme

S

Talus végétalisé

Habitat intégré

Passerelle Parking

Espace vert

S

Centre d’affaire

Habitat intégré

Hôtel

Service

Restaurant

Commerce

Centre Commercial

Espaces publics 60


Chapitre04: Intervention urbaine

4.5 La forme urbaine 4.5.1 Le concept : A fin de réintégrer la zone d’intervention dans son tissus urbain existant, deux formes urbaines sont utilisés Ilots pavillonnaire pour l’ilot d’équipement pour rappeler a la zone et les ilots pavillonnaire existé depuis le plan de Constantine; Et une nouvelle forme urbaine l’ilot de III âge ,ouvert, en référence de l’ilot de Portzamparc qui est considéré comme une tendance a cet époque ou le regard, le soleil et éventuellement le piéton peuvent le parcourir ou le traverser à partir de la rue. Les pleins (bâtiments) et les vides (espaces publics ou semi-privés, jardins) s'y équilibrent et s'y répartissent en quinconce sur l'ensemble de la superficie.

une nouvelle forme avec une touche de l’ancien pour ne pas perdre l’identité de la zone. L’ilot ouvert est un rassemblement de bâtiments autonomes et non identiques, autour d’une rue traditionnelle. Les hauteurs des bâtiments sont limitées, mais non généralisées. Il en est de même pour les façades, alignées, mais sans continuité d’une construction a une autre. La mitoyenneté est évitée afin de créer des bâtiments aux exposition multiples et privilégier la création d’echappées visuelles au sein de l’ilot. Portzamparc dans son concept de l’ilot ouvert ne souhaite pas revenir a la forme de la rue, mais il ne valide pas le mouvement moderne. Son ilot est un entre les deux

FigureN°46: les trois formes - Croquis Source: www.pss-archi.eu

61


Chapitre04: Intervention urbaine

On retrouve sur le schéma suivant les principes de son ilot ouvert: ❑ un alignement des façades sur les rues ❑ Des hauteurs de bâti aléatoire, mais définies par des lois sur les dimensions ❑ Des retrais permettant des ouvertures directes sur le réseau viaire: les fenêtres urbaines ❑ Des cours intérieurs ouverts, même si closes par un grillage ou un portail

L’application du concept de l’ilot ouvert a paris gauche: le quartier de Masséna ou la théorie de ce dernier est achevé. Christian de Portzamparc souhait un projet dans la continuité de l’existant, les rues du quartier forment une grille perpendiculaire a la seine qui suit le tissu existant, grâce a cette trame, cela formes les ilots. Cette trame permet de créer une porosité dans l’implantation du bâti. L’implantation du bâti peut se faire selon une multitude de combinaisons. Le scénario de ce quartier était clair , il

souhaitait un jardin central communiquant le plus possible avec le quartier, et aussi a décidé de réduire la largeur de la voirie . Les points clés du projet de Christian de Portzamparc sont la lumière, les volumes, les hauteurs et les matières.

62


Chapitre04: Intervention urbaine

4.5.1 les outils de compostions : 4.5.1.1 Le tracé régulateur : Le lien qu’on a crée va déterminer le tracé de la zone d’intervention tout on préservant la place et améliorant la lisibilité de la connexion inter quartiers

Limite d’ilot d’intervention (Alignement à respecter ) Axes de composition projeté Axes de composition existant ( Lien symbolique) Ligne de composition symboliques ( Liens physiques)

63


Chapitre04: Intervention urbaine

4.5.1.2Traces d’occupation : Apres la concrétisation de lien et la définition des trois ilots ( ilot habitat, ilot place , ilot équipement ) ; l’occupation de l’ilot habitat sera l’adoption de la nouvelle forme urbaine l’ilot ouvert, ou l’autonomie et la singularité de chaque bâtiment avec un traitement d’angle ; le plus important c’est les façades alignées sur la rue pour avoir des espaces a l’intérieurs (espace semi public pour les habitants )

Traitement d’angle

Espace semi public Espace semi public

Parvis

Traitement d’angle

Accès mécanique aux parking sous terrain Promenade piétonne ( Lien )

64


Chapitre04: Intervention urbaine

4.5.2.3 La genèse des formes ( volumétrie )

Etape 01:

Division de l’ilot en deux ilots de taille moyenne

Etape 02

Création de cours intérieurs : cœur d’ilot comme espace semi public

N Etape 03

Perméabilisation et mise en autonomie les différents bâtiments: chaque bâtiment dispose de quatre orientations

Etape 04

Variation des hauteurs du nord vers le sud afin de dynamiser le silhouette urbaine de optimiser l’ensoleillement

65


Chapitre04: Intervention urbaine 4.5.2.4 La 3eme dimension ( volumétrie )

Etape 01:

Etape 02

Occupation de l’ilot et respect

Création d’un atrium: espace de

des alignement

distribution (espace couvert )

Etape 03

Etape 04

Implantation de deux tours repères

Toit terrasse et pli pour

sur le boulevards (repères urbain )

concrétiser le lien

66


Chapitre04: Intervention urbaine

Le dynamise des hauteurs des bâtiments sur la façade Ouest se fait graduellement , la hauteur augmente on allant vers le

nord pour optimiser

l’ensoleillement . On a implanté deux tours de bureaux tout on respectons le prospect, les tours sont séparées pour empêcher la projection des ombres sur les bâtiments de l’ilot habitat.

Façade Ouest

2 vues en axonométrie de l’ensemble

67


Chapitre04: Intervention urbaine 4.6 les aménagement urbain 4.6.1 La place: 1/ flux piéton:

2/ lien visuels:

Flux piéton existant

liens visuels

Flux piéton projeté

lien physique

3/ lignes de compositions:

Axe de composition existant Axe ilot

4/ tracé et matériaux: Espace de repos

Espace de mouvement

Tracé irrégulier Pavés en béton sablé

Gazon Pavé en bois Pavés en pierre grise

Prolonger les axes de la composition et l’axe de la rue sur toute la zone pour

créer un lien entre la places et les cœur de l’ilot et la fin du passage piéton ‘espace résiduel’ pour avoir une cohérence visuelle a l’ensemble

68


Chapitre04: Intervention urbaine 4.6.2 les cœurs d’ilot: 1/ flux piéton:

2/ : lignes de composition

Flux piéton prévu

3/ : flux piéton des habitant

Axe de composition existant

4/ : remplissage des espaces

Accès au immeuble Flux piéton 5/ tracé et matériaux:

69


Chapitre04: Intervention urbaine 4.7 le projet architecturale 4.7.1 approche conceptuelle La première utilisation pratique du pliage réside dans l'origami. Cela signifie les japonais; l’art de plier un morceau de papier pour obtenir un objet en trois dimensions. L'origine de mot japonais «origami» vient de «ori» (plier) et «kami»(papier)

23

« Le jeu du monde a singulièrement changé, puisqu’il est devenu le jeu qui diverge. Les êtres sont écartelés, maintenus ouverts par les séries divergentes et les ensembles incompossibles qui les entraînent au-dehors, au lieu de se fermer sur le monde compossible et convergent qu’ils expriment du dedans. Les mathématiques modernes en ce sens ont pu développer une conception fibrée, d’après laquelle les “monades” expérimentent des chemins dans l’univers et entrent dans des synthèses associées à chaque chemin. C’est un

monde de captures plutôt que de clôtures 24 » Un point de départ de la théorisation de pli , L’un des éléments très fort du travail de Deleuze est sa réflexion sur l’âme humaine. C’est l’un des points de départ de son ouvrage, le pli, Leibniz et le baroque . Ce travail sur l’âme humaine, qui est pour lui l’un des éléments qui illustre le mieux la notion d’infini (autre notion très importante dans son travail), doit trouver une illustration, une formalisation. Dès lors il a fallu trouver une représentation imagée, compréhensible, capable de mettre en scène cette notion d’infini sousjacente au travail sur l’âme humaine. C’est ainsi que Deleuze a choisi le pli pour illustrer son travail. Le pli, une image au service d’un concept, et pli, Une image formalisée; Cette image du pli, Deleuze la formalise, afin de gagner en clarté et de ne pas rester uniquement dans l’évocation de l’infini (et de la continuité) à travers l’image du pli 23 conceptual studies >> foldings >> pdf, p 01 24 Gilles DELEUZE, Le Pli, op. cit., p. 111.

70


Chapitre04: Intervention urbaine

, il lui applique une formalisation. Cette formalisation est celle d’une chapelle baroque, Deleuze voyait dans l’architecture

Baroque, la quintessence d’une architecture qui se plie et se déplie. Cette métaphore illustre, le caractère multiple d’un élément (l’âme) à travers les plis et replis constituant l’architecture baroque. Le pli comme vecteur de continuité chez Koolhaas: Des travaux de Koolhaas met en avant plusieurs facettes. La première c’est évidemment la continuité spatiale, le pli comme mise en commun des différents éléments en présence. Cette spatialité peut se juger sur deux critères principaux: le premier c’est l’échelle du bâtiment et les rapports qu’il va entretenir avec ce qui l’entoure. En effet plus le bâtiment est important, plus celui ci va interagir avec un certain nombre d’éléments. En bref, la continuité va se mettre en place ou bien à l’échelle architecturale, ou bien à l’échelle urbaine 25 . C’est cela qui nous parait passionnant dans le pli: la possibilité de passer d’une caractéristique à une autre en gardant une certaine constance, une liaison entre tous ces éléments, créant une certaine diversité à l’intérieur d’un tout.

25

pli et architecture, pdf. p. 12.

71


Chapitre04: Intervention urbaine Exemple01 :La gare Saint-Denis Pleyel du Grand Paris « un parvis, un pont, une gare » La gare Saint-Denis Pleyel du Grand Paris dessinée par Kengo Kuma se veut innovante. Composée en mille-feuille, elle proposera en son sein différents services et loisirs. Au-delà du simple bâtiment, cette gare-pont qui reliera deux quartiers, ambitionne de développer les activités économiques, culturelles et sociales du territoire.

Un projet, deux quartiers Située entre les quartiers Saint-Denis Pleyel et Saint-Denis Stade de France, cette gare du Grand Paris reliera ces deux territoires et créera un espace connecté via ses activités et son emplacement. Pour cela, le projet prévoit la construction d'une gare-pont de 287 m au-dessus des voies ferrées. Aux commandes de cette opération d'envergure : l'architecte Kengo Kuma. Une gare Millefeuille Le Japonais, qui a réalisé la Cité des arts de Besançon ou encore le Frac à Marseille, a souhaité ancrer le projet dans la ville : ’’La

continuité urbaine est au cœur de notre réflexion. Ici, on parle d'une gare, d'une place, d'un pont…’’

26

26 https://www.batiactu.com/edito/kengo-kuma-invente-gare-augmentee-42219.php .

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Chapitre04: Intervention urbaine

Objectif : former un ensemble architectural", explique le maître d'œuvre. Ce dernier propose un bâtiment "Mille-feuille" de verre et d'acier qui descendra à plus de 27 mètres sous terre, sera réalisé sur une surface au sol de 9.000 m2 environ. Mais l'ensemble des structures de l'ouvrage (gare, espaces commerciaux et culturels, etc.) s'organisera sur 30.000 m2, répartis sur 9 niveaux dont 4 souterrains.

Une gare origami Côté architecture, l'enveloppe, qui rappelle un origami, se déploie dans un jeu de plis. Outre son aspect esthétique, ce système vise à déployer des rampes imaginées dans un souci d'accessibilité pour tous. Au cœur du projet, trois éléments : l'exploitation de la lumière naturelle, la matérialité, et sa programmation. Sur ce dernier point, impossible de ne pas citer la mixité d'usage du site qui prévoit des espaces de co-working, des services numériques, un centre d'affaires, des espaces commerciaux, mais aussi… une médiathèque. Le tout organisé en spirale et en continuité. Tous ces équipements imbriqués les uns aux autres permettent l'ouverture du lieu sur l'extérieur et créent ce que l'architecte appelle la "gare augmentée".

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Chapitre04: Intervention urbaine

Pour quoi un centre d’affaire ? -Définition d’un centre affaires :

c’est un ensemble d’activités économiques et financières ayant pour objet les échanges, l’achat et le vente C’est aussi l’ensemble des questions et activités

ayant trait à la gestion des intérêts de l’état et le public. C’est un équipement qui prend en charge les activités et les fonctions du secteur tertiaire, il constitue un lieu d’échanges, de communication et de concertation des opérateurs économiques. D’autre part, il offre des surfaces importantes de bureaux abritant des sièges de sociétés locales, nationale ou étrangères, dans le but de satisfaire de besoins en matière de représentation, dans la perspective d’assurer la rentabilité économique.

Les usagers : Un centre d’affaires est sollicité par deux types d’usagers : ❑ L'un permanent concernant les travailleurs des différentes activités que comporte le centre telles que, représentation d'entreprises, activités publiques, gestion et maintenance. ❑ L'autre occasionnel celui-ci concerne, les hommes d'affaires qui auront à fréquenter ce centre, les usagers des différents services pouvant être des représentants d'entreprises, des parties politiques ou éventuellement le public de transit.

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Chapitre04: Intervention urbaine

FigureN°47: schéma du concept du pli Source: http://www.schéma+de+l%27origamie&sxsrf

FigureN°48: schéma du concept du pli Source: l’auteur du mémoire 75


Chapitre04: Intervention urbaine 4.7.2 Organigramme fonctionnel

Accueille, Service en communs, consommation La gestion el la logistique Services techniques Echange et commerce HĂŠbergement Loisir et dĂŠtente Atrium

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Chapitre04: Intervention urbaine 4.7. 3 programme surfacique Fonction principale

Fonction secondaire

surface

Nombr e

Surface totale

S*nombre d’étage

Accueille

-réception -locale entretien -salle de surveillance

65,5m² 23m² 23m²

2 4 2

140,5m² 92m² 46m²

1070,1m²

-Salle conférence

450m²

1

450²

-Salle polyvalente - salle Exposition

80m² 200m²

2 2

160m² 400m²

-Les bureaux

40m²

/

/

4182m²

325m²

2 6

650m² 330m²

1672,8m²

25m² 25m²

30 34

750m² 850m²

3960,5m²

-Cafeteria.

300m² 150m²

1 1

300m² 150m²

-Les chambre

/

/

/

9347,5m²

Parking nombre de place

2720 25m²

4etages 432

10880m² 10880m²

10880m²

Echange et commerce

libéraux. Gestion et logistique

Détente et loisir

-Administration - Locaux techniques -Commerce

-Magasin -Boutiques -Restaurant

Hébergement

20% de la circulation verticale

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Chapitre04: Intervention urbaine

4.8 Plans d’assemblage

B

A

A

B

Accès piéton Accès mécanique

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Chapitre04: Intervention urbaine 4.9 Plans de masse

Accès piéton

Accès mécanique

79


Silhouette urbaine de bd SAIM MOHAMED

silhouette urbaine de 1er boulevard pĂŠriphĂŠrique

Chapitre04: Intervention urbaine

4.10 Les silhouettes urbaine

80


Façade urbaine de bd SAIM MOHAMED

Façade urbaine de 1er boulevard périphérique

Chapitre04: Intervention urbaine

4.11 Les façades urbaines

81


Coupe urbaine BB « bd SAIM MOHAMED »

Coupe urbaine AA « 1er boulevard périphérique »

Chapitre04: Intervention urbaine

4.12 Les coupes urbaines

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Conclusion

conclusion générale La ville a connu un étalement démesuré au fil du temps sous une pression démographique sans cesse croissante. Elle a été une solution pratique et convaincante dans un

premier temps , mais avec les inconvénients

engendrés par ce mode d’urbanisation , certains architectes et urbanistes

ont en pris conscience et ont préconisé le retour à la ville. Cela nous a interpelé et donné à réfléchir en tant qu’architecte et a repenser notre zone d’intervention en la reconstruisant sur elle même , la recycler afin d’assurer un développement durable. L’objectif était aussi de désenclaver la zone et assurer le lien et la cohérence entre les unités, encourager la piétonnisation et enfin projeter un programme riche et diversifié incarné par un équipement structurant qu’est le centre d’affaire Nos ambitions c’est d’avoir une ville cohérente, flexible et durable

83


Bibliographie LIVRE :

Ariella MASBOUNGI,15, décembre 1998, « recycler le territoire » ; in projet urbain

Ariella MASBOUNGI, Edition le moniteur 2002, Projet urbain en France Brunet, Roger, 1992, Les mots de la géographie, Paris, Reclus CANIGGIA.G,MAFFEI.L, « Composition architecturale et typologie du bâti », lecture du bâti, version française, Editions pierre Mardaga, Bruxelles,1979 Charles Demorgon Marcelle,’’ Analyse urbaine’’, Marseille Edition Parenthèses Barzakh 2009.

Jean Charles, « Formes Urbaines De L’ilot A La Barre », Editions Parenthèses, Barzakh, 2009.

J. Lévy et M. Lussault, Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés

Patrizia Ingallina , le projet urbain Kevin Lynch, L’image de la cité, Ed: Dunod, 1998 René Lèspes, Oran, étude de géographie et d’histoire urbaine. Richard Meier Architect, 1992 – 1999. Richard Meier & Partner complète Works 1963 2008 - (Jodidio Philip). Richard Meier, Valerie Vaudou, Electa. Tadao Ando – « Pensées sur l’architecture et le paysage », repris dans Yann Nussuaume, édition Arléa, Paris, 1999. ARTICLES :

conceptual studies >> foldings >> PDF. Gilles DELEUZE, Le Pli, op. cit., PDF pli et architecture, PDF. La conférence de Mr. BENKADA Sadek René l’espèce Oran, étude de géographie et d’histoire urbaines , 1938 Montréal’2014’. Programme d’implantation des rues piétonnes ou partagées, cadre de référence, document préliminaire, PDF

Rapport de l’expertise finale sur la ville de Constantine


MEMOIRE: M. Benamar et Geuninech , Mémoire De Master En Architecture ; Le tourisme d’affaire « centre d’affaire » 2011-2012 Mme. Kettaf , F , La Fabrique Des Espaces Publics : Conceptions, Formes , Et Usages Des Places D’oran « Algérie » M. Denis plais , Mémoire De Master En architecture ; Plis et Architecture, Département S.P.A 2008 Mr Moudjari Messaoud , Et Dahmouni Krimou , Memoire De Magister, Approche Des Espaces Publics Urbains : Cas De La Ville Nouvelle Ali Mendjeli,:, Projet Urbain D’un Paradigme Conceptuel De L’habitat Durable , Opu , Edition 5369, Avril 2016

SITE INTERNET :

https://www.techno-science.net/definition/7061.htm https://fr.slideshare.net/Saamysaami/projet-urbain-04 http://www.mavilledemain.fr/Lexiques/94-renouvellement-urbain.html http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/rehabilitation-restaurationrenovation-urbaine https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/desenclavement/ https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/friche/ https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/friche industrielle / http://www.toupie.org/Dictionnaire/Declassement.htm définition de déclasser https://www.memoireonline.com/10/18/10367/m_Problematiques-de-loccupation-et-de-la-gestion-de-l-espace-public-dans-les-communes-deOuakam-

http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/ https://www.batiactu.com/edito/kengo-kuma-invente-gare-augmentee42219.php . https://journals.openedition.org/insaniyat/11172?lang=ar


Liste des figures Figure N° 01: Carte N° 01: la situation a l’échelle de la ville…....…………23 Figure N° 02: Carte N° 02: la situation a l’échelle du centre ville………….23 Figure N° 03 : Carte N° 03: les limites de quartier Saint Charles …………23 Figure N° 04:Carte N° 04: le fragment d’étude au niveau de quartier Saint Charles ………………………………………………………………….…….24 Figure N° 05: Carte N° 05 : carte d'Oran 1831…………………….………..25

Figure N° 06: : Carte N° 06: carte d’Oran 1859 ……………………………25 Figure N° 07: Carte N° 07: carte d’Oran 1887……………………………...26 Figure N° 08: Carte N° 08: carte d’Oran 1890 ……………………………..26 FigureN°09: Carte N° 09: carte d’Oran 1837 ………………………………27 FigureN°10:CarteN°10: carte d’Oran 1951 ……………………………...…27 FigureN°11:CarteN°11: carte d’Oran a partir de 1951 ……………………..28 FigureN°12:CarteN°02: carte d’Oran actuelle ……………………………...28 FigureN°13:CarteN°13: Topographie ………………………………………30 FigureN°14:CarteN°14 : couvert végétale ……………………………….....31 FigureN°15: photo de l’alignement d’arbre de 1er bd périphérique ………...31 FigureN°16: Rue Saim Mohamed et l’intérieur de l’ilot ……………...……32 FigureN°17: friches industrielles et habitat précaire ………………………..33 FigureN°18:CarteN°15: L’état du bâti ……………………………………..33

FigureN°19:CarteN°16 :L’état des hauteurs ………………………………..34 FigureN°20:CarteN°17 : Les fonction urbaines …………………………….35 FigureN°21:CarteN°18: Hiérarchie des voies ……………………………...36 FigureN°22:CarteN°19: Flux mécanique ……………………………….…37 FigureN°23:CarteN°20: Flux piéton ………………………………………..37 FigureN°24:CarteN°21: Transport en commun et stationnement ………...38 FigureN°25: stationnement a l’intérieur d’ilot ……………………………..38 FigureN°26:CarteN°22:Typologie d’ilot …………………………………...39 FigureN°27:CarteN°23: système parcellaire ……………………………….39


FigureN°28:CarteN°24: système viaire …………………………………....40 FigureN°29:Rue Saim Mohamed …………………………………………...40 FigureN°30:Rue Colonel Med Boudiaf « Mostaganem » ………………….40 FigureN°31:1er Boulevard Périphérique …………………………………….40 FigureN°32:CarteN°25 :Etat du bâti et l’espace libre………………………41 FigureN°33:style du bâti a l’intérieur d’ilot ………………………………..41 FigureN°34:CarteN°26:Typologie de place ………………………………..42 FigureN°35:photo de la place ………………………………………………42 FigureN°36:CarteN°27:Analyse paysager ………………………………....43 FigureN°37:CarteN°28: Analyse séquentielle ……………………………..44 FigureN°38:CarteN°29: Types d’intervention ……………………………..48

FigureN°39:CarteN°30: potentialité foncière ……………………………..48 FigureN°40:CarteN°31: Schéma de principe d’intervention ………………54 FigureN°41:CarteN°32: Schéma de principe d’intervention: échelle globale .55 FigureN°42:CarteN°33: Schéma de principe d’intervention: échelle locale ...55 FigureN°43:CarteN°34: Schéma de principe d’intervention: échelle locale ...56 FigureN°44: talus a parois cellulaire, plantations, formant un écran ………56 FigureN°45: organigramme, programme ……………………………….....59 FigureN°46: les trois formes - Croquis ……………………………………..61 FigureN°47: schéma du concept du pli …………………………………….75 FigureN°48: schéma du concept du pli …………………………………….75


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