On est championnes du monde!
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Sommaire 5 login volley
Editorial
games
Swiss Volley lance un nouveau projet au niveau scolaire
Chère lectrice, cher lecteur,
13 Les Suisses font
L’été n’a finalement pas été si mauvais que ça… L’équipe nationale indoor femmes a abattu un gros travail à l’entraînement et a disputé des matchs amicaux contre les USA, l’Italie et l’Allemagne en marge du Volley Masters de Montreux. Placée sous la houlette de Svetlana Ilic, la sélection s’est ensuite frottée à l’Angleterre et à la Croatie. De leur côté, les hommes ont décroché, sous la direction de Carl McGown, leur meilleur résultat à l’Universiade. Grâce à de solides prestations en phase de poule, la Nati s’est assuré le 8e rang final, avec un diplôme à la clé. Pour en savoir plus sur nos équipes nationales indoor, rendez-vous en pages 9-15.
fort à Shenzhen
Les protégés de Carl McGown ont brillé à l’Universiade
16 Aux côtés de
Swiss Volley continue d’investir dans la relève, en développant son programme avec le soutien de tous les partenaires possibles. Le projet login volley games a été lancé durant l’été. Dans ce cadre, 3000 élèves accompagnés de 300 enseignants disputeront 30 tournois de volleyball dans différentes catégories aux quatre coins de la Suisse (p. 5-6). Ce n’est pas tout: le projet «Kids Volley», qui s’adresse aux 5 à 10 ans, a aussi bien avancé cet été (p. 8).
Markus Egger
Une journée à Gstaad avec l’entraîneur professionnel
Par trois fois, une équipe suisse de beach s’est hissée sur le podium du World tour. Si l’on se penche sur le ranking olympique, on trouve des formations suisses aux rangs 5, 9, 16, 21 et 25. Ce qui veut dire que, en l’état, trois équipes seraient qualifiées directement pour les Jeux olympiques de Londres. Mais la relève a fait mieux encore: toutes les équipes qui ont pris part à un grand championnat (CHE et CHM) se sont classées dans le top 10, avec des 4es et 5es places, et même l’argent pour les filles au championnat d’Europe M18. Et comme si cela ne suffisait pas, Nina Betschart et Joana Heidrich ont remporté l’or à la dernière compétition de la saison, le CHM M21 – rien que ça. Finalement, l’été a été… sensationnel!
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Conte suisse sur le sable Comment Nina Betschart et Joana Heidrich sont devenues championnes du monde
35 Titres nationaux et distinctions
Le grand coup de projecteur sur la saison nationale de beach
Bonne lecture!
Couverture: FIVB
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Christian Bigler Directeur de Swiss Volley
HOFER BSW
La success story de login
«Un vrai service hors classe: chaque année, 700 apprentis entrent dans le monde des transports.» Plus d’infos: www.login.org – 0848 822 422
login la communauté de formation du monde des transports
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login volley games est un nouveau projet de volleyball dans le cadre scolaire. Les classes participantes peuvent mettre à l’épreuve, dans un tournoi, le bagage volleyballistique fraîchement acquis pendant les leçons de gymnastique – et peut-être réaliser de grandes choses.
Daniela Senn
Photo: Merlin Photography
«Depuis que mes protégés ont entendu parler du tournoi de qualification pour la Journée suisse de sport scolaire, ils ne veulent plus rien faire d’autre que du volleyball à la gymnastique pour bien se préparer à l’événement», déclare Werner P., maître d’une classe de 8e. En partenariat avec login, la communauté de formation du monde des transports, Swiss Volley lance pour l’année scolaire 2011/2012 un nouveau projet sous le label login volley games. Avec le concours de l’Association suisse d’éducation physique à l’école (ASEP) et des organisateurs cantonaux, le projet met sur pied des tournois de volleyball qui permettent de se qualifier pour les finales, qui se joueront dans le cadre de la Journée suisse de sport scolaire. Concrètement, cela représente au moins un tournoi qualificatif par canton et la participation de 3000 élèves par année. Les matches se jouent filles et garçons séparés, en formation 6:6 pour les classes des degrés 8 et 9. L’organisateur peut aussi proposer des catégories supplémentaires (p. ex. mixte ou 4:4) et des tournois pour les classes de 6e et de 7e.
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Bon pour la motivation Le projet login volley games a pour but de motiver les enseignants à s’intéresser au volleyball, à participer avec leur classe au tournoi qualificatif et à entraîner la classe pour cet événement. Il est taillé pour permettre aux élèves et aux enseignants de vivre une aventure passionnante et promouvoir la motivation pour le volleyball. La classe a une bonne raison de «mettre les gaz», vu les prix mis en jeu au tournoi cantonal. Les équipes gagnantes se qualifient pour la Journée suisse de sport scolaire et reçoivent une petite récompense supplémentaire. De plus, en marge du tournoi, les élèves peuvent se lâcher dans un parcours de volleyball, avec des prix attrayants à la clé. login school volley, le précurseur Les bases des login volley games ont été jetées voici trois ans, avec le projet login school volley. Le projet se propose d’encourager les jeunes à faire du sport et à jouer au volleyball. login school volley propose
aux écoles et aux enseignants des degrés 5 à 9 des leçons de volleyball gratuites, dispensées par des coaches école spécialement formés. Il met en outre à la disposition des enseignants une brochure et un DVD, qui présentent des leçons modèles, des exercices complémentaires et de précieux tuyaux et astuces. Après trois ans, le bilan est très positif. Plus de 1000 cours ont été réservés dans toute la Suisse à ce jour. Le contingent a été épuisé chaque année. Selon le sondage réalisé dans les classes qui ont suivi les leçons de login school volley, les réactions sont toutes ou presque favorables. Les enseignants interrogés parlent d’une «super idée», d’un «cours sensationnel» et d’une «offre fantastique». Vu cet écho positif, le projet est reconduit pour trois ans supplémentaires. Dans ses efforts déployés ces trois dernières années pour faire entrer le volleyball dans les écoles, Swiss Volley a bénéficié du soutien de login et de Concordia. Ils sont aujourd’hui rejoints par ASICS, Alder+Eisenhut et même la Fédération in- >>
ternationale de volleyball (FIVB), qui apportent un soutien matériel ou financier.
lon Werner P., les élèves attendent le grand jour avec impatience. «Le tournoi qualificatif de volleyball est le sujet numéro un dans le préau. Ma classe se verrait bien sur la plus haute marche du podium.»
Photo: Merlin Photography / Illustration: fruitcake
Faire rêver les élèves Les partenaires soutiennent aussi le nouveau projet login volley games. Un tournoi scolaire national est la suite logique pour capitaliser sur le programme login school volley. Avec le lancement des login volley
games, le logo et le site internet ont pris un coup de jeune. Les classes peuvent s’inscrire sur www.loginvolleygames.ch, qui les dirigera automatiquement vers le directeur du tournoi de leur canton. Le site propose en outre une foule d’informations utiles sur les login volley games. Qui sait, peut-être le projet fera-t-il que des rêves d’élèves se réalisent! En tout cas, se-
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Un profit commun: avec Concordia et Swiss Volley Ces dernières semaines, un grand nombre de membres de Swiss Volley ont reçu un courrier postal de l’assureur maladie Concordia. Il vaut la peine de prendre un moment pour s’y pencher. Car à compter de 11 ans, chacun peut tirer profit du partenariat conclu entre Swiss Volley et Concordia.
complémentaires, vous pouvez économiser jusqu’à 25 %. D’ailleurs, l’offre ne se limite pas aux volleyeuses et aux volleyeurs, mais s’étend à toutes les personnes vivant sous le même toit. Selon les cas, vous pouvez économiser ainsi plusieurs centaines de francs par année – sans faire de concessions sur la couverture d’assurance.
Une économie pour les membres Grâce au partenariat exclusif conclu avec Concordia, tous les membres de Swiss Volley peuvent bénéficier d’un contrat collectif avantageux. Comparez les primes, et vous verrez. Dans le segment des assurances
Tout bonus pour les projets de la relève Swiss Volley – et, indirectement, ses membres – tirent aussi profit de chaque contrat d’assurance. L’argent issu du partenariat avec Concordia est investi dans la promotion de la relève, pour cofinancer des
projets comme login school volley, les tout nouveaux login volley games (p. 5-6), les Talent Schools ou le nouveau projet «Kids Volley» (p. 8).
Photo: Merlin Photography
Une fois par année, les membres de Swiss Volley reçoivent un publipostage de Concordia. Fidèle partenaire de Swiss Volley depuis des années, l’assureur maladie est la seule entreprise qui reçoit les coordonnées des membres de Swiss Volley. Avec raison car, en dernière analyse, chacun peut tirer profit de l’offre de Concordia.
Concordia investit dans la relève.
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«Kids Volley» est dans les starting-blocks Les préparatifs en vue du lancement de «Kids Volley» battent leur plein. Le programme est établi et la brochure «Kids Volley» a déjà paru en mai. L’heure est maintenant à peaufiner les derniers détails.
Markus Foerster
Kids Volley
Règles du jeu et guide de formation
chaque niveau et, d’autre part, un guide richement illustré, également structuré par niveau, qui explique à quel moment tels éléments techniques et tactiques doivent être introduits pour permettre aux enfants le passage en douceur au mini volleyball (M11). La brochure «Kids Volley» est actuellement disponible uniquement au format électronique, sur www.volleyball.ch.
A compter de la saison 2011/2012, les volleyeuses et les volleyeurs en culottes courtes pourront croiser le fer dans la nouvelle catégorie M10. «Kids Volley», ce sont des formes de jeux spécialement adaptées aux enfants, qui s’adossent pour l’essentiel aux règles du «Cool Moves Volley» (CMV) mis au point en Hollande. Règlement et règles du jeu: mot d’ordre «simplicité» «Kids Volley» se doit d’être simple et ludique. La priorité est clairement donnée au jeu, au plaisir et à de premières expériences positives au contact du volleyball. D’où la simplicité recherchée dans la formulation des règles du jeu et des règlements. Tout est conçu pour permettre un jeu fluide et faire participer activement tous les enfants au cours du jeu. Le volleyball est un jeu rapide qui exige beaucoup de mouvement. «Kids Volley» vise à mettre en avant cette caractéristique du jeu, ainsi que les
Version 2 | Juillet
2011
Swiss Volley Zieglerstrass e 29 3000 Berne 14 www.volley ball.ch
premiers éléments de base techniques et tactiques. A toi la brochure «Kids Volley»! Swiss Volley a publié la brochure «Kids Volley – Règles du jeu et guide de formation» à la mi-mai; elle est actuellement déjà disponible dans une deuxième version revue et augmentée, qui compte 30 pages. On n’y trouve d’une part les règles du jeu pour
Les journées nationales en point d’orgue La première journée nationale déroulera ses fastes le 2 juin 2012 (date sous réserve de confirmation). En vedette: le jeu. De plus, pendant les pauses entre les matchs, les enfants peuvent s’essayer à des postes qui mettent à l’épreuve leur coordination et leur bagage technique. Des précisions concernant le cadre général et les modalités d’inscription des journées nationales seront données dans les prochaines éditions de Swiss Volley Magazine.
Responsable du projet «Kids Volley»
Photo: màd
Ruth Meyer est la fraîche émoulue responsable du projet «Kids Volley». Promotrice de la première heure des programmes «J+S Kids» et «Kids Volley», forte d’une formation de maîtresse de gymnastique et de sports, Ruth Meyer peut s’appuyer sur une expérience de plus de trois décennies au service de la relève et de l’élite du volleyball. En sa qualité d’experte J+S et J+S-Kids, elle est active dans la formation des entraîneurs et met son expérience au service de la pratique à Bienne en tant que de monitrice kids. eMail: kids@volleyball.ch
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Volleyeuse professionnelle: de l’objectif à la réalité La deuxième tranche de la planification quadriennale en vue du CHE est terminée: pendant 10 semaines, l’équipe nationale femmes a vécu une nouvelle phase intensive sous la direction de l’entraîneur en chef Svetlana Ilic. Andreas Eisenring
Photo: Erika Herzig
Dans cet exercice, la «Nati» n’a pas craint de déplacer des montagnes, à l’image des matchs d’entraînement disputés en marge du Volley Masters à Montreux. Après quoi ont suivi une étape en Angleterre, deux matchs amicaux contre la Croatie et un camp d’entraînement en Allemagne. Davantage que les résultats (1 victoire contre l’Angleterre, 11 défaites), c’est la professionnalisation observée autour de l’équipe nationale qui est importante. Les joueuses ont franchi le pas entre «aimerait bien» et «vie de pro». Toutes les joueuses (16) ont signé le contrat professionnel, s’engageant fermement jusqu’au
Le message est clair: cap sur le CHE 2013!
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CHE 2013, avec tout ce que cela implique. Pour assurer le professionnalisme de l’entraînement, il était aussi important que le pôle national dispose d’une salle attitrée – c’est chose faite grâce à la ville de Zurich.
Svetlana Ilic, l’année dernière vous vous êtes lancée avec un esprit très positif dans l’aventure CHE 2013. Où en êtes-vous après la deuxième phase d’entraînement intensif? Je suis encore très positive, comme au début. Je reste dans de très bonnes dispositions.
Où en est l’équipe actuellement? Là où elle devrait être? Oui, à peu près. J’avais toutefois attendu une meilleure condition physique de la part des joueuses au mois de mai. Ça a pris plus de temps que je pensais – 7 semaines – avant de pouvoir travailler avec le ballon au niveau requis. Ça n’a pas été si tragique, vu que nous avons joué hors concurrence. Mais l’année prochaine, nous n’aurons que deux semaines pour nous préparer à la CEV European League. Les joueuses doivent comprendre qu’elles devront être en meilleure forme physique le printemps prochain, qu’elles ne sont pas professionnelles seulement l’été, mais qu’elles doivent se concentrer toute l’année sur leur objectif. Certaines ont remarqué que, après l’euphorie de la phase de lancement en 2010, elles sont maintenant entrées de plainpied dans la réalité du sport professionnel. Quel progrès pouvez-vous déjà constater, et dans quels secteurs voyez-vous le gros du travail à accomplir? L’équipe a fait un bon bout de chemin depuis le début. Les résultats ne sont pas encore importants. Nous avons pris des leçons et nous en avons tiré les enseignements. A travers cela, l’équipe a grandi et gagné en cohésion. Nous avons fait des progrès dans tous les compartiments. Surtout sur les plans physique et technique. Nous avons aussi avancé sur le plan tactique, mais la tactique ne peut suivre que lorsque le physique et la technique sont stabilisés, raison pour laquelle on a eu un peu moins de temps dans ce domaine. >>
A Montreux, vous avez disputé trois matchs amicaux contre des pointures mondiales, les USA, l’Italie et l’Allemagne. N’était-ce pas trop tôt? Les points et les pourcentages ne comptent pas pour l’instant. Tout ce qui s’est passé à Montreux, je l’attendais, l’effet d’apprentissage est réussi. Si quelqu’un attendait de la sélection suisse qu’elle gagne, il était simplement à côté de la plaque. Qu’ont apporté les camps d’entraînement et les matchs tests en Allemagne? Cette expérience est aussi parfaite car nous nous sommes entraînées avec une équipe qui a enchaîné avec le Grand Prix FIVB. Nous avons pu mesurer l’évolution de l’Allemagne depuis Montreux. Nous avons mis l’accent sur le travail mental, en cherchant à développer la volonté de marquer des points contre une telle équipe.
Les joueuses que vous vouliez dans le cadre sont-elles toutes là, ou reste-t-il des positions à occuper. Oui, toutes les joueuses que nous voulions et qui peuvent assumer l’entier du programme sont là. On aurait certainement encore besoin de joueuses supplémentaires sur certaines positions, au centre, par exemple. Les portes restent ouvertes. Et il va sans dire que nous avons un œil sur les athlètes des cadres nationaux juniors. Si vous pouviez faire un vœu, que demanderiez-vous en ce moment? Que l’ensemble des Partner Clubs et des responsables du volleyball suisse mettent tout en œuvre pour que je puisse atteindre mes objectifs avec l’équipe nationale dans les 22 mois à venir.
Partner Clubs de l’équipe nationale Quatre clubs de LNA se sont vu attribuer le label de «National Team Partner Club» par Swiss Volley. Par la signature du contrat de partenariat, Hôtel Cristal VFM, VC Kanti Schaffhouse, Sm’Aesch Pfeffingen et SAGRES NUC ont affirmé leur soutien au pôle national dans la perspective du CHE 2013. Les Partner Clubs garantissent, pendant la saison de club, à la fois qualité d’entraînement requise et des contrats adaptés pour les internationales suisses. La collaboration avec les Partner Clubs est une des pièces du puzzle qui doit être mis en place pour assurer une préparation optimale des joueuses au CHE 2013.
Photos: Markus Foerster
Qu’en est-il précisément de la solidité du mental? Nous devons travailler encore plus intensément dans ce domaine. L’équipe doit encore acquérir de l’expérience dans des grands tournois et accumuler des expériences de
succès – le «winning spirit» n’est pas encore là. Le désir de victoire est dans les têtes, mais il manque encore le caractère pour le concrétiser. Etre simplement de la partie dans le projet CHE 2013 ne peut pas être l’objectif, il faut viser plus haut: la Suisse doit vouloir célébrer des succès au CHE 2013.
A Montreux, la jeune garde, à commencer par la nouvelle arrivée Laura Unternährer, ne perd pas une miette des consignes de Svetlana Ilic.
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Plus que 715 jours jusqu’au CHE
Le compte à rebours avec... Laura Tschopp, attaquante Laura Tschopp est la «vétérane» du cadre actuel de la Nati. L’attaquante de Sm’Aesch Pfeffingen est là pour apporter à la jeune formation suisse le calme et l’expérience sur la position 4. Markus Foerster Pour la Bâloise de 27 ans, l’équipe nationale n’est pas seulement une affaire de cœur, mais encore une histoire de famille. Jugez plutôt: son grand-père fut membre de la première sélection nationale suisse, et son oncle même capitaine de l’équipe nationale au milieu des années 70. Cela dit, Laura est en passe de devenir le premier membre de la dynastie Tschopp à participer à un CHE. Sur le rêve «CHE 2013»... «En fait, le CHE est encore bien loin. Mais quand je vois le travail qui nous attend encore après les matchs de préparation, je me dis que le CHE est en fait tout près (rires). En tout cas, le temps est compté. Mais je me réjouis déjà aujourd’hui énormément de l’événement.»
Sur sa famille mordue de volleyball... «Ils me soutiennent: ils sont restés de grands fans de volleyball. Bien entendu qu’ils ne suivent pas tout le projet de près. Au chapitre des activités sportives, c’est plutôt le golf qui tient la corde actuellement. Je dois avouer que si je suis venue au volleyball, ce n’est pas d’abord à ma famille que je le dois, mais aux cubaines, lorsque je les ai vues pour la première fois au Top Volley à Bâle.» Sur son grand écart entre travail et volleyball professionnel... «Pendant la saison de club, je suis semiprofessionnelle; par moments, ça fait quand même beaucoup. Je suis sans cesse en train
de faire des allers-retours entre la salle, mon lieu de travail et mon appartement. Durant l’été, je suis professionnelle à 100 %, et les choses sont beaucoup plus simples. Au pôle national, je peux concentrer toute mon énergie sur le volleyball.» Sur le développement de l’équipe nationale au cours des six dernières années... «Elle est sans conteste devenue plus professionnelle. L’environnement, l’encadrement et les entraînements du pôle national sont très professionnels. Même les joueuses qui sont aujourd’hui dans l’aventure ont une attitude plus professionnelle et veulent réussir quelque chose. Ce n’était pas toujours le cas auparavant.»
Sur son rôle au sein de l’équipe... «Je partage ma position (réceptionneuseattaquante en 4) avec de nombreuses jeunes joueuses. Grâce à mon expérience, je peux certainement contribuer à la stabilité de l’équipe, surtout à l’arrière du terrain. En dehors du terrain, je me sens toujours très jeune. Là, on sent parfois moins la différence d’âge (sourire).»
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Photo: Markus Foerster
Sur le long temps d’attente en vue d’une participation au CHE... «J’ai naturellement toujours espéré que nous finirions par lancer un projet de ce genre avec l’équipe nationale. J’ai toujours répondu présente pour toutes les activités, car j’estime que jouer en LNA n’est pas compatible avec «dire non» à l’équipe nationale. Je me réjouis donc d’autant plus à l’idée de relever ce défi.»
Objectif clair: Laura Tschopp a déjà composté son billet Oerlikon-Hallenstadion pour 2013.
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«Avec lui, tu ne peux qu’avoir du succès» Depuis mai, Carl McGown entraîne l’équipe nationale masculine. Alliant poigne et humour, l’Américain exige beaucoup des joueurs. A 74 ans, il instille dans l’équipe une saine ambition et une atmosphère extrêmement positive. A l’Universiade, il a porté la Nati au 8e rang.
Carl McGown lève le pouce: «Bien bossé, les gars, bravo et merci». Fin de matinée dans la Linth-Arena à Näfels, au dernier des quelques 50 jours d’entraînement abattus cette année. Pendant près de trois heures, les joueurs ont encore trimé sur des éléments techniques et tactiques, afin d’être armés pour l’Universiade en Chine. «Notre temps était compté, précise McGown, avec les études ou l’école, nous n’avons longtemps pas été au complet.» Lorsque l’Américain a pris ses fonctions, au mois de mai, seuls neufs joueurs étaient disponibles. «Ce n’était pas possible de travailler le système», regrette McGown, qui voulait tout mettre sens dessus dessous. Lorsque, plus tard, il a eu jusqu’à 17 joueurs dans la salle, il a fallu presque tout reprendre de zéro. Résultat: «Au début, les progrès sont venus lentement», se souvient l’entraîneur en chef. Go for gold! Joël Bruschweiler se souvient comme si c’était hier du premier jour de Carl McGown aux commandes de l’équipe nationale. «Il nous a demandé quels étaient nos objectifs», explique le capitaine. Suivant un atavisme typiquement helvétique, la plupart ont déclaré vouloir «faire simplement mieux» qu’à la dernière Universiade voici deux ans (11e rang). «Carl n’en croyait pas ses oreilles, poursuit Bruschweiler, il a insisté encore et encore pour nous demander si on n’en voulait pas plus.» A force de discussions, les attentes sont montées jusqu’à un classement dans le top 8, et certains visaient même
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une médaille. Par la suite, à l’occasion d’un événement outdoor, Carl McGown a lancé: «Boys, damn, we go for gold!». Depuis lors, le mot d’ordre de la phalange helvétique est devenu: «Nous voulons l’or.» L’objectif n’avait rien de facile pour l’Universiade 2011, compte tenu des quelques grosses pointures que les Suisses devraient écarter du chemin. «On veut vraiment les titiller», a annoncé Joël Bruschweiler au dernier entraînement, «car qui ne tente rien n’a rien». Une phrase qui sonne comme le symbole de la mentalité que Carl McGown a instillé dans la Nati. «L’équipe a beaucoup changé depuis qu’il est là», observe aussi Philippe Saxer, chef Sport hommes à Swiss Volley, qui vante l’engagement et l’énorme volonté des joueurs. «Lorsque nous avons engagé Carl, nous voulions justement que l’équipe se fixe des objectifs plus ambitieux, que l’on soutienne les joueurs plus que jamais, tout en exigeant aussi d’eux plus que jamais.» L’éveil à l’ambition Or McGown, qui compte six Olympiades dans le staff de l’équipe américaine, est davantage qu’un coach qui drille ses protégés. Avec sa ligne à la fois sévère et pleine d’humour, il a réussi à faire de l’équipe nationale nouvellement formée une unité cohérente en un temps record. Joël Bruschweiler souligne l’extraordinaire pouvoir de motivation du septuagénaire. «Il exige aussi de nous d’être toujours positifs.» Comme au moment où, à l’entraînement, Julien Carrel fait une moue frustrée après avoir raté sa passe. «Ça n’apporte rien à personne de voir que tu
Photo: Melanie Gamma
Melanie Gamma
Michel Dufaux, entraîneur assistant, tient les omniprésentes statistiques.
te sens nul, intervient McGown, dis plutôt à ton attaquant que tu joueras plus à l’extérieur la prochaine fois.» Plaisir et discipline Ce sont ces petits détails auxquels le nouvel entraîneur national prête attention. A l’entraînement, lorsque les joueurs exercent les phases de jeu, chaque erreur et chaque point sont notés au tableau, et à la fin, l’équipe désosse la statistique. Passes plus hautes au centre, réceptions plus précises ou smashs plus appuyés, telles sont les exigences du patron. «Il a éveillé en nous tous une grande ambition», analyse >>
Photos: Melanie Gamma Photos: SHSV
Le maître et ses élèves: les joueurs suisses mettent en œuvre les plans de McGown avec bravoure à l’Universiade.
Joël Bruschweiler, qui a déjà travaillé sous la houlette de McGown pendant la saison 2007/2008 avec le LUC, sacré champion de Suisse cette saison-là. Bruschweiler: «Avec lui, tu ne peux qu’avoir du succès.» L’intéressé précise: «Revenir en Suisse était une très bonne décision.» C’est avec plaisir que McGown a renoncé à sa retraite pour proposer ses services à Swiss Volley. «Je ne pouvais quand même pas, comme d’autres, me caler dans mon rocking-chair et ne plus rien faire.» Il aime beaucoup trop le volleyball pour cela. Et ses joueurs donnent tout: «Pas un ne m’a déçu à l’entraînement, pas
une fois. Le plaisir et la discipline étaient toujours là.» A côté de son activité avec l’équipe nationale A, Carl McGown s’engage dans la formation des entraîneurs. «Nous voulons inoculer sa philosophie dans les équipes nationales masculines de la relève», explique Philippe Saxer. Objectif qualification au CHE Par ailleurs, Swiss Volley verrait d’un bon œil une équipe nationale qui flambe de manière à accroître la popularité du volleyball. Cela dit, pas trop de risque que les internationaux soient reconnus dans la rue
comme les footballeurs. Après le dernier entraînement donné dans la Linth-Arena, un athlète croisant les volleyeurs demande: «D’où venez-vous?» – «De partout», répond l’attaquant Stefan Nüesch. «Alors vous êtes une équipe nationale?» – «Oui, de volleyball.» – «M20… ou la vraie?» – Nüesch: «C’est ça, la vraie». Cette «vraie» équipe nationale a bouclé son programme d’activité 2011 avec l’Universiade. En 2012, elle s’attaquera à la qualification au CHE et, selon Philippe Saxer, elle s’entraînera sur un site mieux centré. «Ça devrait faciliter un peu les choses», lâche Carl McGown.
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Photo: SHSV
Bonheur à Shenzen: l’équipe nationale hommes signe son meilleur résultat dans une Universiade.
UNIVERSIADE 2011 L’Universiade réunit tous les deux ans les athlètes-étudiants du monde entier. La sélection est du ressort de la Fédération suisse du sport universitaire (FSSU). La 26e Universiade d’été a réuni, du 12 au 23 août 2011 à Shenzhen (Chine), plus de 12 000 athlètes de 147 pays, en course pour le métal précieux dans 24 disciplines. La Suisse, dont la délégation s’était donné pour devise «smart+strong+swiss», a remporté une médaille d’or, trois d’argent, une de bronze et 21 diplômes. Les volleyeurs ont pu célébrer un 8e rang, synonyme de diplôme. Philippe Saxer: «L’objectif a été atteint. Dans les matchs pas trop compliqués de la phase de poule, nous avons battu les équipes qui étaient à notre portée.» Les duels qui ont suivi contre les grandes nations, comme le Brésil, ont ensuite montré «qu’il y avait de la marge vers le haut», surtout sur le plan physique. Impressions et anecdotes de l’Universiade sont à découvrir sur le blog du joueur Alessandro Raffaelli: www.volleyball.ch > Volley Indoor > Equipes nationales > Elite Hommes Résultats Phase de poule: Suisse – Australie 3:0 (25:23, 25:18, 30:28) Suisse – Canada 1:3 (13:25, 25:16, 17:25, 10:25) Chine – Suisse 1:3 (20:25, 13:25, 25:23, 20:25) Suisse – Norvège 3:2 (23:25, 18:25, 25:23, 25:19, 15:10)
¼ de finale: Brésil – Suisse 3:0 (25:13, 25:22, 25:21) Rang 5-8: Suisse – Thaïlande 0:3 (16:25, 14:25, 16:25) Match pour la 7e place: Tchéquie – Suisse 3:0 (25:23, 25:15, 25:20) Finale: Russie – Ukraine 3:1 Match pour la 3e place: Brésil – Canada 3:1
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Un jour (presque) normal à Gstaad A propos, que fait un entraîneur de beach volleyball pendant un tournoi? Pour répondre à la question, Daniela Senn, rédactrice de SVM, a suivi Markus Egger, coach de Heuscher/Bellaguarda, toute une journée à l’occasion du Swatch FIVB World Tour Grand Slam à Gstaad. Plongée dans le quotidien d’un entraîneur professionnel.
Daniela Senn Afin de pouvoir rallier plus rapidement le central et les terrains d’échauffement, nous réservons après le petit déjeuner deux vélos électriques.
Photo: Daniela Senn
11 heures Le temps presse, Heuscher/Bellaguarda attendent leur coach aux abords des terrains d’échauffement. Mais avant même d’arriver au point de rendez-vous, nous rencontrons Jefferson Bellaguarda en chemin. Sur la proposition de Markus, il ne se fait pas prier, et saute sur le porte-bagages en s’accrochant à son coach. A trois, nous rejoignons les terrains d’échauffement, où Patrick Heuscher nous attend déjà. Les salutations sont chaleureuses. On sent que le courant passe entre ces trois-là.
Au moment de la discussion d’équipe, Markus Egger s’appuie sur ses notes et donne des consignes concrètes au duo. Il précise sur qui ils doivent servir, comment organiser le système bloc-défense et comment placer leurs attaques. Après la discussion, vient l’échauffement. Pendant que Heuscher/Bellaguarda font des exercices de mobilisation et d’étirement, Egger profite de l’instant pour échanger quelques mots avec un joueur du premier adversaire de la phase de poule. Ils parlent de Gstaad, des montagnes et des terrains de beach en Suisse. Pas du match à venir, peu désireux qu’ils sont d’abattre leurs cartes. A les observer, il est difficile d’imaginer qu’ils seront adversaires dans quelques instants. Notre
Photo: Swiss Volley
10 heures Markus Egger se présente au rendez-vous de bonne humeur, ni nerveux ni particulièrement tendu – un jour comme les autres, qu’il attaque comme il se doit: «Pour commencer, il me faut un café-croissant». Dans un tea-room de la place, il commande son petit déjeuner et sort des documents. Des notes manuscrites, qui décrivent le type de jeu du premier adversaire. Entre le café et le croissant, notre homme complète les notes et esquisse trois situations de jeu. Il n’a pas eu le temps de le faire la veille au soir, vu que les adversaires n’ont été communiqués qu’à 21:00 et qu’il était ensuite occupé à l’analyse vidéo. «Finalement, j’ai aussi droit à un peu de sommeil», lâche-t-il, le sourire amusé.
Les flyers facilitent les transferts entre les différents sites.
L’échauffement n’est pas négligé malgré la chaleur.
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Photo: Daniela Senn
Photo: Daniela Senn
Markus Egger: une personnalité appréciée dans le monde du beach.
trio enchaîne sur les exercices avec ballon. A voir comme ils se tapent dans la main, on sent que la communion est importante au sein du groupe. Le geste est répété après chaque exercice, de même qu’à la fin de l’échauffement. Nous mettons ensuite le cap sur l’entrée des joueurs, près du Center Court. On remarque que, lentement mais sûrement, la nervosité gagne les joueurs. Egger, par contre, semble tout à fait tranquille: pour son équipe, il est comme un roc dans la tempête. «Je ne connais guère la nervosité. Quand j’étais joueur, mon calme en toutes circonstances était déjà une de mes forces. C’est un atout que je veux maintenant transmettre mon équipe, pour la mettre en confiance.» 13 heures L’heure est venue pour les joueurs d’entrer dans l’arène. Auparavant, les trois hommes s’encouragent encore une fois. Puis nous cherchons une place dans la tribune et nous attendons le match avec impatience. Pendant la rencontre, le coach
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Chaque match est filmé, puis analysé.
commente. Sans jamais perdre son calme. Même quand ses protégés doivent sauver six balles de match, il ne se départit pas de son sang-froid. Peut-être cela tient-il aussi au fait qu’il croit en son équipe. Avec raison, puisque Heuscher/Bellaguarda font tourner le match en leur faveur. Egger veut tout de suite rejoindre son équipe pour les féliciter. Bellaguarda a déjà disparu, mais il attrape Heuscher. Le coach explique: «Il n’y a pas deux joueurs pareils. Bella aime bien être seul après les matchs; il quitte donc souvent le terrain assez vite. Il va sûrement reprendre contact un peu plus tard.» 14 heures Nous enfourchons nos flyers pour rejoindre l’appartement d’Egger, pour qu’il puisse faire l’analyse vidéo du prochain adversaire dans le calme. Chemin faisant, nous tombons sur les champions olympiques Rogers/Dalhausser, qui sont aussi en route sur leurs vélos électriques. Ils saluent Markus chaleureusement. Le Suisse semble être apprécié dans le monde du beach volleyball. De manière générale,
les contacts entre beachers est amical et décontracté – c’est un peu comme une grande famille. Une fois à l’appartement, le téléphone d’Egger sonne. J’entends: «Tu es vite parti. Félicitations pour le match. Tu as super bien joué et bien soutenu Pädi.» Son interlocuteur est bien entendu Bella, comme quoi il connaît ses joueurs. Làdessus, il s’attaque à l’analyse vidéo des prochains adversaires. Le temps passe et Egger perd une seconde son calme – pour la première fois de la journée – lorsqu’il regarde sa montre: «Oh, déjà! Il faut vite retourner aux terrains d’échauffement. Pädi et Bella m’attendent déjà.» Aux terrains, les trois hommes répètent la séquence presque rituelle du matin: discussion d’équipe, échauffement et, comme fil conducteur, gestes de motivation réciproque. Suit le retour au central. 17 heures Comme d’habitude, Egger attend auprès de ses joueurs et leur souhaite bonne chance. Ce qu’il voit ensuite de la tribune n’est pas pour lui plaire. «Ça devient dif- >>
Photo: Daniela Senn
La tension monte: derniers conseils à Jefferson Bellaguarda avant le match.
Photo: Daniela Senn
ficile. Surtout s’ils continuent de jouer comme ça.» Une fois encore, les faits lui donnent raison: Heuscher/Bellaguarda perdent 0:2. Le coach s’attache à ne pas laisser transparaître sa déception. A en juger par sa mimique, je crois percevoir que cette défaite lui fait mal. Nous nous rendons vers la sortie des joueurs, où il accueille ses protégés. Il essaye de leur remonter le moral. J’observe la discussion, et c’est là que me revient l’image du roc dans la tempête. Rien ne peut l’ébranler! Malgré la défaite, il montre à ses joueurs qu’il continue de croire en eux et que tout n’est pas encore perdu. «Demain est un autre jour. Nous saisirons notre chance et nous nous qualifierons pour les 16 es de finale.» Enfin, Heuscher/Bellaguarda prennent congé de leur entraîneur, et l’on sent chez eux de la reconnaissance après ces paroles positives. Je demande à Markus Egger s’il ne passe pas la soirée avec l’équipe. «Non, je vais manger avec mon collègue Sebastian Beck. Peut-être que je leur passerai encore un coup de fil plus tard dans la soirée.» Et à l’évocation du repas, je prends conscience que je n’ai encore rien avalé de toute la journée. Soit que le temps nous a manqué, soit que nous avons tout bonnement oublié. Il y avait des choses autrement importantes au cours de la journée. Voilà le moment de prendre congé de Markus et de lui souhaiter une bonne soirée de liberté. Il l’a bien mérité, le roc dans la tempête.
Après le match: Patrick Heuscher et Markus Egger analysent les causes de la défaite. Au 17e rang de Gstaad succède une finale à Moscou.
Fiche signalétique
Photo: Merlin Photography
Nom: Markus Egger Age: 36 Formation: maître de gymnastique et de sport Profession: entraîneur de Heuscher/Bellaguarda Principaux succès en tant que joueur: multiple champion de Suisse, champion d’Europe 2001, vainqueur du CEV Tour 2005, matricule 4 au classement mondial 2005, 1 victoire sur le World Tour 2005 (Stare Jablonki 2005)
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Cahier de l’entraîneur 3|11 présenté par
Les centraux à la passe! En contre-attaque (C2), le central joue idéalement le rôle du passeur bis. Une mission qui, au-delà d’une excellente lecture du jeu, exige une bonne maîtrise technique. Comment s’organiser lorsque le passeur défend? C’est là une question essentielle, en particulier dans le système de jeu 5-1. Lorsque, en situation C2 (bloc/défense et contre-attaque), le passeur est contraint de jouer le premier ballon, il n’est par définition plus disponible pour assumer son rôle de base. Dans le volleyball moderne, c’est alors normalement le contreur central qui s’«improvise» passeur. Le pointu, qui pourrait théoriquement aussi se muer en passeur de circonstance (configuration très prisée autrefois et
aujourd’hui encore assez répandue, surtout dans les ligues inférieures), se concentre pleinement sur sa mission d’attaquant en puissance et de point winner. Le présent cahier de l’entraîneur met en lumière les avantages du système et montre comment il est possible de préparer les centraux à cette tâche à l’entraînement. Une mission qu’il ne faut pas sous-estimer, compte tenu des qualités exigées au niveau de la lecture du jeu, de l’orientation et de la technique de la passe.
Dans la présente édition Chère lectrice, Cher lecteur, Dans le volleyball moderne, le jeu de contre-attaque se construit presque exclusivement par le contreur central lorsque le passeur est sollicité en défense. Comment faire d’un central un passeur bis respectable, tel est le propos du présent cahier de l’entraîneur. Rançon du succès: actualité oblige (nos beach volleyeuses sont championnes du monde M21!), cette édition comprend exceptionnellement quatre pages au lieu de six. Je vous souhaite bonne lecture, en espérant que vous pourrez en tirer quelques conseils utiles dans votre quotidien d’entraîneur.
Impressum Chef de rédaction Auteur Mise en page et photos Email Praxisbeilage_2011-3_fr.indd 19
Markus Foerster Markus Foerster Markus Foerster, FIVB training@volleyball.ch
Photo: FIVB
Markus Foerster training@volleyball.ch
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Les centraux à la passe!
Contre – atterrissage – orientation… et puis? La grande gageure pour le central réside dans la résolution la plus rapide possible du dilemme «assumer la passe ou reculer pour préparer l’attaque». Il doit donc «sentir» ce qui se passe dans son dos en défense. Lorsque le passeur défend, le central fait la passe.
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3 M P
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Le libéro dans le rôle du passeur? chette pour permettre une attaque auAux Jeux olympiques 2004 à Athènes, les Brésiliens ont bluffé leurs adversaires et la dessus du niveau du filet. Dans ce cas, planète volley en appliquant un système tout l’avantage est perdu. dans lequel le libéro jouait le rôle du pasCe système est-il adapté à toutes les seur bis. Le libéro Sérgio Santos servait équipes? A mes yeux pas du tout. Il préses coéquipiers avec autant de maestria suppose de la part du libéro une qualité de passe équivalente à celle du passeur que le passeur Ricardo Garcia, ballons attitré. De plus, il exige un extraordinaire rapides et combinaisons d’attaque inclus. contrôle du ballon en défense de la part C’était parfait, puisque dans les situations C2 avec le passeur arrière, l’équipe avait du passeur, pour placer le ballon au ainsi toujours trois attaquants au filet, centre du terrain (dans la «maison»), sans jamais dépasser la ligne des 3m. que le passeur défende ou non. Ce système exigeait toutefois que les défenses Diagonalblock A propos: en 2004, les Brésiliens ont étédie passeurHand restent la zone arrière, Dieduäussere desdans Blockspielers ist beim Referenzpunkt, die innere Hand blockt pour que libéro puisse faire une passe Richtung (= le diagonal). sacrés champions olympiques, mais le par le haut. Car, comme chacun sait, système n’a pas vraiment fait d’émules lorsque le libéro est dans la zone des 3 au top niveau, tant les qualités exigées m, il doit impérativement jouer en mansont exceptionnelles.
Infobox
Lorsque le passeur n’est pas sollicité sur la première touche, le central doit s’éloigner du filet le plus vite possible, afin d’offrir une bonne possibilité d’attaque, et le passeur fait la passe.
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1
Une tâche difficile, une solution simple Personne n’attend du central qu’il réalise des miracles à la passe. Cela dit, dans une situation difficile, on observe qu’il se retrouve souvent en situation d’échec pour avoir choisi l’option la plus compliquée, au lieu de jouer un ballon simple et facile. Il est donc important que le central commence par stabiliser la variante la plus simple – entendez: la passe avant sans fioritures – avant d’étoffer son répertoire.
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M 2 P
oui
Bloc
orientation/déplacement sous le ballon
D’abord bien finir le contre Un grand nombre de centraux tendent à vouloir enchaîner alors qu’ils sont encore en l’air ou en phase d’atterrissage. Conséquences: pénétrations dans le camp adverse, erreurs de filet, voire blessures. La règle d’or est donc la suivante: d’abord stabiliser l’atterrissage, puis enchaîner.
passe
défense du passeur
non
recul (distance au filet)
orientation en direction du passeur
élan d’attaque
Processus de décision
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Praxi
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Avantage no 1: défense dans la «maison» Toute défense peut être jouée haut au centre du terrain, dans la «maison». Cibler cette zone est la plus simple des variantes pour le défenseur, a fortiori lorsque les actions de défense ne sont pas (encore) précises et stabilisées. Une défense jouée haut dans la «maison» présente un double avantage: premièrement, cette option donne au passeur – attitré ou passeur bis – assez de temps pour se positionner correctement sous le ballon; deuxièmement, elle laisse ouvertes presque toutes les variantes de passe, selon les aptitudes de l’intéressé.
risquée). En revanche, sur les positions 2 et 4, des attaquants sont libres pour marquer en puissance sur les ailes. Si l’équipe possède dans son répertoire la variante «pipe» (attaque arrière de la position 6), elle aura même trois attaquants en puissance à disposition. Dès lors que, même à la réception (C1), la majeure partie des équipes jouent essentiellement par les ailes, il apparaît peu judicieux, en configuration C2 – beaucoup plus complexe à maîtriser –, de mettre le pointu à la passe afin de libérer le central/ attaquant rapide pour l’attaque.
temps pour se décider (cf. graphique) et, le cas échéant, se placer sous le ballon, plus la passe sera précise.
Avantage no 2: hauteur et courte distance A partir de la «maison», le central peut servir les attaquants en position 4, 2 ou 6 («pipe»). Quelle que soit l’option retenue, il atteint chaque attaquant avec un ballon haut et simple, qui doit couvrir au maximum la moitié de la largeur du terrain (soit +/- 4,5 m). D’où une plus grande précision. De plus, au-delà du facteur précision, les longues passes sont souvent infaisables, simplement par manque de force, surtout dans le secteur de la relève et dans le volleyball féminin.
Avantage no 4: faire bouger le central adverse Si, pour le central adverse, il est moins difficile de lire le jeu du passeur bis que celui du passeur attitré, il sera néanmoins contraint de se déplacer latéralement pour fermer le contre à l’aile. Ce qui accroît la probabilité d’un mauvais placement et la perméabilité du bloc, avec pour corollaire un accroissement considérable des chances de marquer le point pour les attaquants de l’équipe.
Avantage no 3: au moins deux attaquants en puissance en C2
maison
Pour le central, le facteur temps est crucial. Au moment de la défense, il est en phase d’atterrissage après le bloc. Plus il aura de
Seule une équipe capable de marquer des points en configuration C2 peut prétendre à la victoire. Il faut donc veiller avant tout à une grande efficacité des attaques. Lorsque le central se mue en passeur bis en C2, l’équipe perd la possibilité d’une attaque rapide (qui est au demeurant une option
Entraînement de la passe pour le central (1) Accent: Passe avant sur la position 2 ou 4
• •
Le central M fait une passe à l’attaquant A et assure le soutien passe de A sur B défense de B dans la «maison» B prend la position de A (= B’), A prend position en défense (A’) passe de M sur C passe de
•
3
A
A'
C sur A’ défense de A’ dans la «maison» A’ prend la position de C (= A’’), C prend position en défense (C’ = B) passe de M sur B’ (= A) ...
4
2
1
2
M
Variante: 1er ballon (sur la position de défense) = attaque
3 B
C
Entraînement de la passe pour le central (2) Accent: Passe avant ou arrière sur la position 2 ou 4
• •
Le central M fait une passe à l’attaquant A (ou B) les défenseurs C et D se déplacent sur leurs positions de défense Passe de A sur C’ (ou D’ défense dans la «maison» M passe à l’attaquant A (ou B) ...
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Variante: 2e ballon (sur la position de défense) = attaque Important: M n’assure (exceptionnellement) pas de soutien, mais retourne au contre en position 3 après la passe (orientation en direction de l’adversaire)
C'
C
B
3 2
M 1
D'
D
A
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Les centraux à la passe!
Reculer pour attaquer ou faire la passe? (1) Accent: Prise de décision du central en fonction de la situation: passe (si P défend) ou préparation à la contreattaque (si P ne défend pas)
• •
T tape sur le ballon bloc de M, T lance le ballon à A ou P défense dans la «maison» Si P défend: M s’oriente face au ballon et fait la passe contre-
•
•
P
attaque par la position 2, 4 ou 6 («pipe») Si P ne défend pas: M recule du filet P fait la passe contre-attaque (si possible rapide) par la position 3 (avec M comme attaquant) Changement après 10 contre-attaques réussies
2
T
• •
T (sur un plinth) tape sur le ballon bloc/défense de l’équipe A (bloc à 2) défense dans la «maison» Passe de P ou M en fonction de la situation contre-attaque
•
2
1
A
Reculer pour attaquer ou faire la passe? (2) Accent: Exercices proches des situations de jeu (drill)
M
Team A
Team B
Changement après 10 contre-attaques réussies
Variantes: • T en position 3 ou 4 • L’équipe B joue en configuration C1 (side-out; service de T), l’équipe A joue toujours en C2 (bloc/défense et contre-attaque)
M
A
T
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Mets-toi aussi à «Sport Basics»! (1er volet) Markus Foerster (source: Suva) Dans la dernière livraison de Swiss Volley Magazine, nous avons annoncé le lancement du nouveau programme de prévention «Sport Basics» de la Suva. Spécialement axé sur les sports de balle comme le volleyball, le football, le handball, le basketball et le unihockey, le programme vise à réduire sensiblement les accidents dans ces sports d’ici à 2014. Dans les éditions à venir, nous présenterons en détail les six exercices «Basics» et les trois exercices «Basics plus» particulièrement indiqués pour les adeptes du volleyball. A qui s’adresse «Sport Basics»? Les exercices sont principalement destinés aux personnes de 10 à 70 ans pratiquant un sport de ballon dans le cadre des loisirs ou à haut niveau. Ces exercices permettent aux sportifs d’élite de tester leur capital de force musculaire, mais conviennent également à toutes les personnes souhaitant améliorer leur condition physique.
Le volet «Basics» vise à combler les déficits pouvant provoquer des blessures dans le cadre des sports de ballon. Pour les volleyeurs, cela concerne avant tout le dos, les épaules, les genoux et les chevilles. Le volet «Basics Plus» propose des exercices plus complexes. Il s’adresse aux personnes qui maîtrisent le programme «Basics» et permet d’entraîner simultanément deux ou plusieurs zones, par exemple le dos et les épaules.
«Sport Basic s» en un clin d’œil - 10 minute s d’engagem ent - 6 exercice s «Basics» - 3 exercice s «Basics Plu s» - une import ante préventi on contre les bl essures
Combien de temps faut-il prévoir? Lorsque les exercices sont connus, il faut compter environ dix minutes. Ils s’intègrent facilement dans un programme d’échauffement sans rallonger inutilement la durée de l’entraînement.
Principes généraux 1. Tension musculaire Contracte les abdominaux et le plancher pelvien et maintiens la tension musculaire tout au long de l’exercice: - rentre le ventre en contractant les muscles en direction de la colonne vertébrale et de la tête. - Pour les femmes: contracte le périnée comme si tu avais fortement envie d’aller aux toilettes. - Pour les hommes: remonte les testicules. - Inspire et expire du thorax, afin de maintenir la tension. - Expire quand la tension est la plus forte et inspire en revenant à la position initiale. 2. Exécution des exercices Exécute les exercices lentement, avec précision et sans à-coups.
ics» «Sport Bas
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DVD et brochure gratuits Le DVD «Sport Basics» et la brochure qui l’accompagnent peuvent être commandés gratuitement à l’adresse suivante: Suva, service clientèle, case postale, 6002 Lucerne, fax 041 419 59 17 ou sur www.suva.ch/waswo
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Exercice 1: Stabilisation du tronc: flexion Position initiale Allonge-toi sur le dos, pieds à plat au sol. Ecarte les genoux et les pieds à largeur de hanches. Contracte les abdominaux et le plancher pelvien. Exécution • Sur une expiration, redresse-toi en posi tion assise en gardant le dos droit. • Reviens à la position initiale en inspirant. • Maintiens la tension musculaire. • 10 répétitions Variante Tu peux augmenter le niveau de difficulté en joignant les pieds et les genoux.
Exercice 2: Stabilisation du tronc: extension Position initiale Allonge-toi sur le ventre. Redresse la pointe des pieds sur le sol. Contracte les abdominaux, le plancher pelvien et les fessiers. Fléchis les bras à angle droit. La tête est maintenue dans le prolongement de la colonne vertébrale. Exécution • Sur une expiration, relève lentement (sans à-coups) le haut du corps. Maintiens la tension musculaire pour éviter de creuser le dos. La tête reste en position stable (ne pas rentrer la tête dans les épaules). • Reviens lentement à la position initiale en inspirant, sans toucher le sol. • 10 répétitions
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Photos: Suva
Variante Tu peux augmenter le niveau de difficulté en joignant les pieds et les genoux.
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Zoom Grandiose!
Photos: CEV
Nina Betschart (à g.) et Nicole Eiholzer n’ont pas fait les choses à moitié pour leurs débuts sur la scène internationale. Après avoir manqué de peu le podium au CHM M19 à Umag (CRO) avec un 5e rang, l’équipe nationale SEAT de la relève a décroché la médaille d’argent au CHE M18 à Vilnius (LTU). Qui plus est, Betschart et Eiholzer, respectivement 15 et 16 ans, comptaient parmi les plus jeunes participantes de ces joutes mondiales et européennes. Les deux ressortissantes de Steinhausen (ZG) donnent ainsi à la relève suisse sa première médaille au niveau international depuis le bronze décroché par Tanja Goricanec/Sharon Sciarini au CHE M18 en 2007.
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Un conte suisse sur le sable canadien Vu qu’Anouk Vergé-Dépré (19 ans), malade, ne pouvait pas tenir sa place aux côtés de Joana Heidrich (19 ans) au CHM M21 à Halifax, cette dernière a dû chercher au pied levé une autre partenaire. C’est avec l’arrivée de Nina Betschart (15 ans!) que commence le conte des «petites Suissesses» qui devinrent championnes du monde.
Daniela Senn Nina Betschart et Joana Heidrich, deux grands talents de la relève suisse, n’ont jamais joué ensemble auparavant; elles font deux entraînements en commun avant de s’embarquer dans l’aventure CHM M21. Nina Betschart ne parvient alors pas encore à jouir pleinement du moment: «Je savais que ce serait le dernier CHM M21 pour Joana et qu’elle avait beaucoup travaillé dans cette perspective. Je n’étais pas certaine d’être à la hauteur.»
Première médaille d’or pour la Suisse En finale, les Suissesses, têtes de série de série no 8, affrontent les Canadiennes Victoria Altomare et Melissa HumanaParedes, têtes de série no 1 du tournoi.
Chaque équipe s’adjuge un set. Et voilà que dans le tie-break, alors que le panneau affiche 14:11, Joana concrétise la deuxième balle de match. Sensation: le compte est bon, le conte parfait. Le titre mondial est le plus grand succès jamais décroché par des beach volleyeuses suisses dans le secteur de la relève. Quels ont été les ingrédients de ce miracle? Joana Heidrich et Nina Betschart ne le savent pas elles-mêmes. Peut-être la clé se trouve-t-elle dans la décontraction dont elles ont fait montre. Ou peutêtre dans la configuration de l’équipe, qui semblait manifestement idéale. Peut-être la masse de temps investi à l’entraînement et en compétition ces dernières années et la qualité de l’encadrement ont-elles joué un rôle. Comme c’est souvent le cas, c’est un grand nombre de facteurs mis boutà-bout qui ont permis l’exploit. Et puis, comme chacun sait, les contes finissent toujours bien.
Photos: FIVB
Le poussin sort de sa coquille Par bonheur, Joana a tôt fait d’enlever la pression de sa jeune partenaire. Finalement, elle revoit elle-même ses ambitions à la baisse du fait du changement de partenaire. «Avec Anouk, j’aurais visé une médaille», déclare rétrospectivement la ressortissante de Kloten. «Aux côtés de Nina, qui a moins d’expérience, mon objectif était de surmonter au moins la phase de poule.» Mais le conte a suivi sa propre logique, les Suissesses étant d’emblée sommées de dé-
livrer leur meilleur volleyball – ce qui leur réussit du tac au tac. A la vérité, le duo fraîchement formé joue si bien qu’il se qualifie pour le dernier carré. Nina Betschart, deuxième plus jeune joueuse du tournoi, est aux anges: «Je n’aurais pas pensé être capable de rivaliser avec mes aînées. J’en éprouvais un plaisir d’autant plus grand à chaque fois que je marquais.» En demi-finale, ce plaisir et l’appui de Joana l’aident à se transcender face aux championnes d’Europe M23 en titre. Résultat sans appel: victoire par 2:0, synonyme de qualification pour la finale. A ce point, Joana Heidrich se prend à rêver de la grande sensation: «Nous vivons un conte – un conte qui ne sera pas terminé avant que nous montions sur la plus haute marche du podium.»
Nina Betschart (à g.) en défense et Joana Heidrich, spécialiste du bloc: classe mondiale à Halifax (CAN).
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Photos: FIVB (6), Swiss Volley, Christ
ine Betschart
Road to London 2012
Déjà engagés sur la «Road to London»! Le duo nouvellement formé par Patrick Heuscher et Jefferson Bellaguarda (tous deux 34 ans) a frappé fort. Avec des résultats remarquables et une place assurée dans le top 10 du classement olympique, ils ont redonné des couleurs aux souvenirs pâlissants des grands succès du beach suisse. Andreas Eisenring olympiques aussi tôt», analyse l’entraîneur Markus Egger. Ainsi, dans la course à la qualification, le duo peut se permettre de faire l’impasse sur un tournoi ou l’autre. «Notre corps est notre bien le plus précieux», précise Egger, «c’est une ressource que nous devons savoir ménager». Qui d’ailleurs pourrait le savoir mieux que lui: excellent joueur (champion d’Europe 2001 avec Sascha Heyer et victoire sur le circuit mondial à Stare Jablonki en 2005 avec Martin Laciga), il a dû mettre un terme prématuré à sa carrière en 2007 pour des problèmes de genoux. «En mon temps, je me suis ruiné la santé. On ne peut pas toujours
jouer. Parfois la tête veut, et il faut savoir écouter le corps. Je souhaite maintenant mettre cette expérience au service de mes poulains», explique Egger, qui veut pouvoir les freiner au besoin. «C’est un plaisir énorme de jouer avec Bella» Après avoir décidé de se séparer de Sascha Heyer, Patrick Heuscher a repris pied: «C’était pour moi la bonne décision. J’ai besoin d’avoir un nouveau un but, de pouvoir croire à un projet.» Et de répéter: «C’est un plaisir énorme de jouer avec Bella.» Il peut enfin se concentrer à nouveau pleinement
Photo: FIVB
Points saillants du bilan intermédiaire des deux trentenaires: deux podiums sur le circuit mondial, étant précisé qu’au Grand Slam de Moscou, ils ont laissé échapper une victoire qui leur semblait promise alors qu’en finale, ils menaient 12:8 dans le tie-break face aux champions du monde Alison/Emanuel. C’eût été la première victoire suisse sur le World Tour depuis 2006 (Heuscher/Kobel à l’Italian Open). La paire se place dans le top 10 du classement olympique. Seul un grave revers pourrait encore remettre en cause la place de contingent pour Londres. «Ça nous enlève beaucoup de pression d’avoir tant de points
Jefferson Bellaguarda: le défenseur hors pair a fait un grand pas en direction de sa première Olympiade.
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sur le bloc, grâce au talent exceptionnel de son acolyte en défense. De manière générale, Heuscher se sent parfaitement encadré: «Auparavant, on a eu un staff plus fourni. Mais comme Markus a un énorme savoir-faire et qu’il ne se limite pas à organiser l’entraînement, mais fait aussi fonction de manager pour le reste, les choses roulent plus simplement et cela me décharge.» Et lorsque ses études postgrades en gestion d’entreprise ne lui permettent pas d’être sur place, Egger est suppléé par Sebastian Beck, entraîneur attitré de Kuhn/Zumkehr.
Changement de position réussi pour Heuscher Pourtant, la combinaison théoriquement infaillible – ici le médaillé d’argent d’Athènes et sa solidité au bloc, là l’artiste de la défense dans la veine brésilienne – n’était pas sans risques. «Bien sûr que j’étais dès le départ convaincu de notre grand potentiel, déclare Heuscher, mais mon passage de la position gauche à la droite était un réel risque.» Comme un changement de position n’entrait pas en ligne de compte pour Bellaguarda, Heuscher a bien dû s’adapter. Passé le milieu de l’année, il peut constater avec soulagement que le changement a globalement fonctionné. Même si les automatismes d’antan refont parfois surface: au changement de côté, il arrive parfois à Pädu de se positionner à gauche...
Déjà paru dans cette série: Kuhn/Zumkehr SVM 2011-2
Photo: FIVB
Photo: Markus Foerster
Entre artistes Ainsi Egger est maintenant l’entraîneur du magicien Bellaguarda. Technicien hors pair, doté d’un sens aigu du jeu et d’une vitesse de réaction stratosphérique, l’ex-Brésilien réalise des choses extraordinaires: défense à une main d’une propreté immaculée ou réception de la poitrine (tout en restant capable de poursuivre l’échange) font partie de son répertoire. Egger était lui-même aussi un défenseur hors normes.
Aujourd’hui, il est un peu l’artiste qui en entraîne un autre. Dans ce contexte, peutil encore apporter quelque chose à Bellaguarda? «Il est vrai que Bella a un énorme toucher de balle», admire Egger, mais l’objectif est de trouver l’équilibre entre la liberté personnelle dans le jeu et la coordination tactique avec le partenaire. «Suivre le plan autant que possible, mais sans perdre la créativité», pour reprendre ses mots. Egger s’attache à détecter immédiatement les carences tactiques et à les éliminer. Après la décevante 17e place à Gstaad, l’analyse vidéo a montré que la coordination entre le bloc et la défense n’a pas fonctionné. «On a constaté que, pour le line bloc, j’ai toujours tiré la main droite vers le centre. A l’inverse, le timing n’a pas joué pour Bella en défense par ce qu’il faisait son délestage trop tard. On a tout de suite corrigé ça en deux ou trois entraînements», analyse Heuscher, qui vu les fluctuations affectant encore la courbe de résultats (entre le 2e et le 17e rang), estime que le prochain objectif majeur est de gagner en constance.
Depuis que Patrick Heuscher peut à nouveau se concentrer sur le bloc, les résultats suivent: 2e rang à Moscou!
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Les Suisses de retour sur le devant de la scène! Dans la course aux sésames olympiques, la paire féminine Kuhn/Zumkehr s’est d’emblée positionnée favorablement. Côté masculin, Heuscher/Bellaguarda, encore mieux classés, et Heyer/Chevallier sont dans le train olympique. Après la grande redistribution des cartes, les hommes ont agréablement surpris leur monde.
Andreas Eisenring Kuhn/Zumkehr dans le train olympique Au cours de la première saison de qualification olympique, Simone Kuhn (31 ans) et Nadine Zumkehr (26 ans) restent au contact des meilleures mondiales. Grâce notamment à trois 5es places en Grand Slam (dont Gstaad), elles pointent, fin août, au 9 e rang du classement olympique, pour 16 équipes directement qualifiées. Comme pour Heuscher/Bellaguarda (p. 28-29), la participation à l’Olympiade 2012 semble d’ores et déjà assurée. Si la constance est essentielle pour décrocher une qualification olympique, il serait tout aussi important de pouvoir se transcender dans les matchs clés de la phase d’élimination directe en perspective de l’échéance JO 2012. Le dernier podium dans un grand championnat remonte à 2009 (bronze au CHE de Sotchi). Que manque-t-il pour
pouvoir franchir ce dernier petit pas vers le dernier carré? «Ce n’est pas tout simple, car les équipes du top 8 sont encore un rien plus constantes que nous à haut niveau», analyse Nadine Zumkehr. «C’est vrai qu’il y a eu quelques 17es rangs. Mais on a la capacité de battre les meilleures, comme on l’a montré contre Juliana/Larissa (BRA) et Goller/Ludwig (GER). Globalement, on peut être très satisfaites de notre saison.» Grässli/Goricanec: CHM et Universiade Muriel Grässli (24 ans) et Tanja Goricanec (21 ans) ont signé un beau coup au CHM de Rome. Avec une victoire sur les futures demi-finalistes Klapalova/Hajeckova (CZE) et un 17e rang final, elles ont obtenu le maximum. Pour approcher l’élite mondiale, la qualification pour le tableau principal reste l’obstacle majeur, qui leur a d’ailleurs
été fatal à l’occasion de leurs trois tentatives cette saison. L’Universiade de Shenzhen (CHN), où elles ont partagé cette expérience extraordinaire avec 10 000 autres athlètes, restera pour elles un temps fort. Le niveau en beach volleyball était très inégal, mais très élevé au sommet. Les Suissesses ont manqué l’objectif des demi-finales. «Le 7e rang est ok, mais rétrospectivement, on se dit qu’on aurait vraiment pu faire un truc avec un tirage plus heureux», regrette Tanja Goricanec. Le choc contre les Allemandes Borger/Büthe (9 es à Gstaad), futures médaillées d’or, a précipité la fin du parcours des Suissesses. Forrer/Vergé-Dépré: 17es au CHE Isabelle Forrer (29 ans) et Anouk VergéDépré (19 ans) forment un duo aux allures
Photo: SHSV
Kuhn/Zumkehr (à g.) confirment. Grässli/Goricanec (au centre, à l’Universiade) et Forrer/Vergé-Dépré (à dr.) ont signé quelques très bonnes performances. Manque (encore) la constance pour percer définitivement sur le World Tour.
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Photos: Markus Foerster
Le mix des générations porte ses fruits: Heyer/Chevallier (à g.) et Laciga/Weingart font rimer impertinence avec performance.
prometteuses. Après avoir décroché le 17e rang au CHE, la paire a aussi montré de belles dispositions à Gstaad, avec une 25e place. Au Grand Slam de Pologne, Isabelle Forrer (associée à Joana Heidrich) a intégré le tableau principal via les qualifications. Hommes: le retour en force Trois podiums, deux 5es et huit 9es rangs sur le World Tour, la demi-finale du CHE pour Heuscher/Bellaguarda – tels sont à ce jour les temps forts de la saison pour les beachers suisses. Ce bilan réjouissant tient au sang frais apporté par de jeunes joueurs, créant de nouvelles constellations riches de promesses. Au chapitre des déceptions, les Suisses ont quitté le Mondial de Rome avec un 17e rang comme meilleur classement et à Gstaad, seuls Laciga/Weingart ont été convaincants.
Heyer/Chevallier: sans complexes! Après le tremblement de terre suscité par le divorce de la paire Heyer/Heuscher, l’aspect sportif a subitement repris ses droits. Enfin – car pour la première fois depuis deux ans (3e place de Laciga/Bellaguarda à Moscou en 2009), le camp masculin suisse a finalement décroché un nouveau podium sur le circuit mondial grâce à Heyer/Chevallier. Aux côtés du monument Heyer (39 ans), le chien fou Sébastien Chevallier (24 ans) a pu donner libre cours à son insouciance, exploiter le bonus de l’inconnu, et déstabiliser des équipes bien établies grâce à une saine confiance et ce qu’il fallait d’impertinence et d’imprévisibilité. Et ça a marché: très vite, le duo a réussi à se hisser dans le peloton des 16 équipes directement qualifiées pour les JO. «Pour moi, c’était une super saison», se réjouit Chevallier. «C’était quand même très spécial de me retrou-
ver aux côtés de Sascha. Je n’étais qu’un petit joueur du CNE qui ne faisait rien de juste… Et voilà que de nulle part sort un type qui me dit, je veux aller Jeux avec toi. Si quelqu’un m’avait dit que nous serions dans le train des qualifiés cet automne, j’aurais tout de suite signé.» Laciga/Weingart: toujours en course Le chemin est plus compliqué pour cet autre monument qu’est Martin Laciga (36 ans), associé au jeune Jonas Weingart (25 ans). Lorsque le succès n’a pas répondu présent après le haut niveau présenté en camp d’entraînement à Rio, le duo s’est mis trop de pression. «Ce n’était pas simple d’encaisser de mauvais résultats après notre bonne préparation», estime Weingart. Le jeune homme ne ressentait-t-il pas de pression de la part du routinier, connu pour beaucoup exiger de son partenaire? «Non, >>
Photo: CEV
CHE 2011 à Kristiansand (NOR)
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Bon bilan global, mais pas d’exploit. Cinq des six équipes suisses se sont hissées dans le top 10, les meilleurs résultats étant signés par Kuhn/Zumkehr (5 es) et Heuscher/Bellaguarda, avec un 4 e rang, après avoir buté contre les futurs champions d’Europe Brink/Reckermann en demi-finale, puis frôlé la médaille de bronze dans la petite finale (1:2). Avec un brin de chance dans le tirage, la première médaille masculine depuis cinq ans eût été possible.
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absolument pas. J’ai toujours trouvé Martin très constructif, même dans les situations difficiles. Il m’a donné des tuyaux et a toujours cherché une solution. J’ai remarqué qu’il exige aussi énormément de lui-même quand les choses ne tournent pas comme elles devraient. On ne peut vraiment pas dire qu’il mettait simplement la faute sur moi.» Manifestement, Martin Laciga a appris la patience et a aussi trouvé la décontraction nécessaire: «Au début, on était presque trop fixés sur l’échéance olympique, et on s’est un peu crispés. C’est mieux que l’on prenne la chose avec un peu plus de légèreté, sans être obnubilés par l’objectif. De toutes façons, on doit toujours se donner à 100 %.»
Gabathuler/Schnider Rongés par le doute, Jan Schnider et Philip Gabathuler ont à nouveau manqué leur décollage et dû enterrer prématurément
leurs ambitions olympiques, allant même jusqu’à remettre en question leur collaboration après Gstaad. Mais voici que dans la deuxième moitié de la saison, la tendance repart à la hausse: ils accèdent trois fois de suite au tableau principal et au CHE à Kristiansand (NOR), ils remportent même leur poule qualificative. Sutter/Sutter Les frères Andy et Roman Sutter se sont limités à des apparitions sporadiques sur le World Tour. Leur meilleur résultat international est une place de finaliste à un tournoi satellite en Roumanie.
Classement olympique Dans le ranking olympique, trois paires suisses occupent actuellement une place qualificative pour les Jeux olympiques de Londres 2012: Kuhn/Zumkehr (matricule 9 du classement ajusté), Heuscher/Bellaguarda (5) et Heyer/Chevallier (16). Pour suivre l’évolution du ranking olympique, rendez-vous sur: www.fivb.ch > Beach Volleyball > Rankings > Swatch World Tour 2011 > Olympic Rankings
Photos: Markus Foerster
Martin Laciga re-(prend) du plaisir Depuis Gstaad, où le duo décroche le meilleur résultat des Suisses avec un 9e rang, leur cote est à la hausse. De nouvelles places dans le top 10 ont suivi au Grand Slam de Pologne et au CHE. Même s’ils sont encore clairement derrière Heyer/Chevallier – et donc de la deuxième place qualificative pour les JO – les compères n’ont pas encore enterré l’objectif Londres 2012. Laciga: «Je
crois que c’est un retard qu’on peut combler, c’est deux bons résultats dans le top 5.» Au fond, le changement de partenaire a permis à Martin Laciga de puiser une nouvelle motivation. «C’était pour moi chaque année un peu plus dur de me motiver à l’entraînement. Mais Jonas a apporté un nouvel élan. Il se donne toujours à 100 %, même à l’entraînement. C’est contagieux et je prends beaucoup de plaisir à ses côtés.»
La belle progression de Gabathuler/Schnider (à g.) a fait oublier leur début de saison difficile. Roman Sutter (à dr. au bloc) et son frère Andy, à la peine sur le World Tour, ont néanmoins su montrer leur potentiel dans les tournois Satellites.
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Les équipes de la relève se distinguent au CHE et au CHM La relève du beach volleyball suisse s’est présentée sous un jour des plus favorables aux CHE et aux CHM 2011. Les paires helvétiques se classent toutes dans le top 10, et sept des neuf duos engagés réussissent même le saut dans le top 5! Points forts de la saison, les deux médailles remportées par les équipes féminines: l’argent au CHE M18 et l’or au CHM M21! Classements CHE M18 femmes 2e rang Nina Betschart/Nicole Eiholzer (5) CHE M20 femmes 7e rang Anouk Vergé-Dépré/Ines Egger (1) CHE M20 hommes 9e rang Mirco Gerson/Gabriel Kissling (2) CHE M23 femmes 4e rang Tanja Goricanec/Joana Heidrich (3) CHE M23 hommes 5e rang Mats Kovatsch/Jonas Kissling (4)
CHM M19 femmes 5e rang Nina Betschart/Nicole Eiholzer (5) CHM M19 hommes 4e rang Benjamin Lerch/Dennis Lerch (6) CHM M21 femmes 1er rang Nina Betschart/Joana Heidrich (7) CHM M21 hommes 5e rang Mirco Gerson/Gabriel Kissling (2)
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s entrée 2 × 0 z1 Gagne assister à la sion pour ic Ses s u M * SEAT choix. e r t o v de
TOUR 2011 Alain Clark (NL)
Avery Sunshine (US)
Johannes Oerding (DE)
Saint Lu (AT)
Myron (CH)
Phil Dankner (CH)
MARDI 25 25.10.2011, 10 2011 ZOUG Chollerhalle www.chollerhalle.ch
MERCREDI 26.10.2011, ZURICH JEUDI 27.10.2011, ZURICH X-TRA www.x-tra.ch
VENDREDI 25.10.2011, BERNE Restaurant Kreuz www.kreuz-belp.ch
SAMEDI 29.10.2011, BÂLE Stadtcasino www.stadtcasino.ch
MARDI 1.11.2011, ST-GALL MERCREDI 2.11.2011, ST-GALL Einstein www.einstein.ch
SPONSOR EN TITRE
JEUDI 3.11.2011, LUCERNE Hotel Schweizerhof www.schweizerhof-luzern.ch
VENDREDI 4.11.2011, AARAU Kultur- und Kongresszentrum www.kuk-aarau.ch
PARTENAIRES MÉDIA
SAMEDI 5.11.2011, GENÈVE Halle Sécheron www.halle-secheron.ch Special guest: Tweek (CH) Informations détaillées et programme sur : www.seatmusicsession.ch
PARTENAIRES
* Pour gagner deux entrées, envoyez un e-mail avec l’objet « SEAT Music Session » ainsi que vos nom et adresse à info @ volleyball.ch. Conditions de participation au concours : être âgé d’au moins 18 ans. Participation sans obligation d’achat. Les gagnants seront informés par écrit. Date limite de participation au concours: 30 septembre 2011. Tout recours juridique est exclu. Le tirage au sort ne fera l’objet d’aucun échange de courrier. Le prix ne sera ni échangé ni versé en espèces. Les collaborateurs d’AMAG Automobiles et Moteurs SA ne peuvent y participer. Une seule participation par personne. Sous réserve de modifications, d’erreurs ou de fautes d’impression.
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OUVERTURE DES PORTES 19 19.00 00 HEURES HEURES, DÉBUT 20.00 HEURES. ( BÂLE DÉBUT 19.00 HEURES ) RÉSERVATIONS CHF 55.–, TVA incluse. www.seatmusicsession.ch, www.ticketportal.com, téléphone 0900 101 102 (CHF 1.19/min) et dans toutes les agences de ticketportal.
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Photos: Andreas Eisenring
Photo: Markus Foerster
Bouquet final de la saison à Berne Du jeu de grande classe, une ambiance fantastique et un anniversaire pas comme les autres: à l’occasion de la finale du Coop Beachtour 2011 à Berne, la Place fédérale a vécu au rythme des temps forts. En guise d’apothéose, Kuhn/Zumkehr et Heuscher/Bellaguarda ont fait respecter la logique pour décrocher le titre.
Markus Foerster Lorsque les murmures politiques en coulisses cèdent la pas aux rythmes endiablés des haut-parleurs, que la retenue de l’hémicycle s’estompe devant les vagues d’euphorie et d’enthousiasme des gradins, que les éminences grisonnantes font place aux athlètes surentraînés – pas de doute – c’est que le Coop Beachtour fait halte sur la Place fédérale, et que tout est un peu plus fort, un peu plus flashy que d’ordinaire dans l’épicentre policé de la politique nationale. Les meilleurs beach volleyeuses et beach volleyeurs de Suisse l’ont encore une fois montré clairement à l’occasion de cette dernière étape haute en couleurs de la saison nationale sur sable. Au fil des trois jours qu’a duré le championnat suisse,
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le public connaisseur s’est délecté de beach volleyball du meilleur tonneau. Kuhn/Zumkehr: 3e titre de rang Dans le tableau féminin, Simone Kuhn et Nadine Zumkehr, faisant honneur à leur rang de favorites, enlèvent leur troisième sacre consécutif. Tout autre résultat eût été assimilé à un tremblement de terre, eu égard au fait que la dernière défaite contre une équipe suisse remonte déjà à plus d’une année. Mais la saison, longue et épuisante, ainsi que la pression permanente durant la phase qualificative pour l’Olympiade avaient néanmoins visiblement laissé des traces. Au deuxième tour, les favorites, cueillies à froid par Moreira/
Seghers, ont dû abandonner la manche initiale à la surprise générale. En demi-finale également, nos figures de proue ont dû attendre le tie-break pour s’imposer face à Grässli/Goricanec. En finale néanmoins, Kuhn/Zumkehr ont encore une fois étalé leur classe, empochant le titre sans être inquiétées par Forrer/Kayser (2:0), avant de prendre des vacances bien méritées pour retrouver des forces en vue de la dernière étape du FIVB World Tour 2011. La décontraction est d’argent Malgré leur nette défaite en finale, Isabelle Forrer et Romana Kayser ont trusté les suffrages dans le tournoi féminin. Le duo de circonstance – Anouk Vergé-Dépré, >>
Photos: Andreas Eisenring
Ils échouent de peu malgré un jeu spectaculaire: les finalistes Romana Kayser, Sascha Heyer et Sébastien Chevallier (de g. à dr.).
partenaire d’Isabelle Forrer, a dû faire l’impasse pour cause de maladie, tandis que Joana Heidrich, qui fait normalement la paire avec Romana Kayser, était engagée au CHM M21 à Halifax (CAN) – ne comptait que quelques jours d’entraînement. Cependant, sur la Place fédérale, les deux joueuses, qui ont disputé les saisons 2005 et 2006 côte à côte, on trouvé la parfaite harmonie et enthousiasmé le public par leur décontraction et leur joie de jouer. Une finale masculine haletante Dans la finale hommes qui a suivi, le duo Heuscher/Bellaguarda, tête de série no 1, a pris le meilleur de façon méritée sur Heyer/ Chevallier (21:17, 21:19). Sous les projec-
teurs, le duel passionnant entre les deux meilleures équipes suisses du moment a mis un point final en forme d’apothéose au championnat de Suisse. Les protagonistes, se rendant coup pour coup dans des échanges spectaculaires, ont soulevé des vagues d’enthousiasme et d’applaudissements de la part des quelque 2 500 spectateurs ravis. Dans les tribunes, personne n’aurait été contre un troisième set. Mais Jefferson Bellaguarda, d’un smash surpuissant, a clos la partie sportive de ces 20 es joutes nationales. Le Brésilien d’origine s’assure ainsi son troisième titre de rang. Patrick Heuscher récolte pour sa part déjà son huitième sacre national, le premier toutefois depuis 2008.
Coop Beachtour: bâtir sur l’acquis Alors que les derniers matchs du Coop Beachtour 2011 battaient encore leur plein sur le central, les préparatifs de l’édition 2012 étaient déjà bien engagés. Après le succès rencontré cette saison, la collaboration avec l’agence IMS – Sport Marketing Media sera intensifiée l’année prochaine. Daniel Schärer, directeur du marketing d’IMS, a tiré un premier bilan positif à l’occasion du CHS: «Nous – entendez Christian Wandeler, Swiss Volley et notre responsable de projet Simone Ramsauer – avons investi beaucoup d’énergie pour orienter le CBT dans la bonne direction. Le cap est bon. Nous devons maintenant poursuivre sur la lancée et donner de nouvelles impulsions.»
Photo: Markus Foerster
Christian Wandeler: 20 ans de championnat de Suisse A tout seigneur tout honneur: le tapis rouge accueillait nombre de grands noms du beach volleyball suisse d’hier et d’aujourd’hui lorsque Christian Wandeler fut appelé sur le central après la remise des Swiss Volley Beach Awards. Tout le monde était là pour remercier «Wandi» de son engagement inlassable durant 20 ans en faveur du beach volleyball en Suisse. C’est en 1992 que «Mister Coop Beachtour» organise le premier championnat national au Lido de Lucerne – remportant par la même occasion son premier titre aux côtés du génial Martin Walser. Il prend la mesure du potentiel de cette nouvelle discipline en participant, de 1994 à 1996, trois fois à l’officieux CHM de beach sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro devant une foule 25 000 fans en délire. Là-dessus, l’ancien international indoor met sur pied le circuit national de beach (qui deviendra le Coop Beachtour en 1999), et en fait un événement très coté au niveau international. Les 20 dernières années ont été riches en temps forts. «En 1997, Locarno et Bâle nous ont accordé les premières autorisations pour jouer au centre-ville», se souvient l’intéressé. «Mais ma plus grande satisfaction, c’est d’avoir vu plusieurs équipes, à l’image des Laciga et de Heuscher/Kobel, utiliser notre circuit comme tremplin pour se propulser au top niveau mondial.»
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Swiss Volley Beach Awards 2011 Sur la Place fédérale à Berne, les meilleurs beach volleyeurs et volleyeuses de l’année se sont vu décerner un Swiss Volley Beach Award en marge du championnat suisse, point d’orgue du Coop Beach Tour.
«Most Valuable Player» (MVP) Le titre de MVP («Most Valuable Player»), présenté par Sinalco, est revenu à Simone Kuhn et à Patrick Heuscher. Pour son 31e anniversaire, Simone Kuhn cueille déjà son sixième trophée. Confirmant le titre acquis l’an dernier, la Lucernoise d’adoption s’est manifestement réjouie de ce titre en forme de cadeau d’anniversaire. Côté masculin, Patrick Heuscher, 34 ans, décroche les très enviés lauriers de MVP pour la troisième fois, mais la première depuis 2006. Médaillé de bronze des Jeux d’Athènes en 2004, le natif de Frauenfeld couronne ainsi son excellente saison, avec à la clé deux podiums sur le FIVB World Tour (Pékin et Moscou).
Photo: Olivier Zeller
Photos: Andreas Eisenring (2), Markus Foerster (2)
«Youngster of the Year» La distinction de «Youngster of the Year», présentée par Coop, est revenue à Anouk Vergé-Dépré et à Gabriel Kissling. A 19 ans, la Bernoise, qui a fait cette saison ses débuts sur le circuit mondial, réalise le doublé. C’est la première fois qu’une joueuse décroche la même année un Swiss Volley Award à la fois en beach et en indoor (également «Youngster of the Year»). De son côté, le ressortissant de Kappelen (BE), Gabriel Kissling, assure à 18 ans le maintien de la distinction dans la famille, puisqu’il prend le relais de son frère Jonas, sacré en 2010.
De g. à dr.: Anouk Vergé-Dépré, Patrick Heuscher, Simone Kuhn et Jonas Kissling (pour son frère Gabriel).
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« COOL AND CLEAN » : PARTICIPER, C’EST GAGNER.
Le programme national de prévention « cool and clean » s’engage en faveur d’un sport loyal et sain. Informations et l’inscription des groupes : www.coolandclean.ch
Le Sinalco Beachtour A2 s’est fait un nom Volley fantastique, ambiance lounge au bord du terrain, public chaudchaud-chaud et coulisses habillées de rouge et de jaune: pas de doute, c’est le Sinalco Beachtour A2! Après sa deuxième saison, le circuit s’est déjà fait un nom.
Markus Foerster Mention très bien aux nouveaux sites Les trois nouveaux sites du circuit (Thoune, Bienne et Laufon) se sont fait une carte de visite impressionnante dès leur première année sur le Sinalco Beachtour A2. Au-delà du spectacle enthousiasmant sur le terrain, le public a pu profiter d’une ambiance festive dans la meilleure veine du beach volleyball. A Thoune, même la météo froide et pluvieuse n’a pas pu casser l’atmosphère. Rendez-vous est déjà pris pour l’édition 2012 du Sinalco Beachtour A2.
Photo: màd
Photos: Markus Foerster
Photo: màd
Le Sinalco Beachtour A2 est devenu incontournable dans le calendrier du beach suisse. Parfaitement taillé pour les jeunes joueurs qui montent, il leur permet d’accumuler de précieux points, sésame du Coop Beachtour A1. Même les équipes nationales SEAT du Centre national d’entraînement (CNE) s’alignent le plus possible dans ces tournois. Un coup d’œil sur les classements confirme d’ailleurs le niveau élevé du Sinalco Beachtour A2. Les meilleurs athlètes de la relève du pays sont mis à rude épreuve dans la «Challenge League» du beach suisse, et doivent batailler dur pour chaque victoire.
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En bravant la tourmente… sont imposées dans cinq des six catégories, s’assurant du même coup le titre de champion de Suisse de leur classe d’âge. Seul le duo attendu en catégorie M18 hommes a dû se satisfaire du 3e rang. Soulignons au passage le travail des nombreux bénévoles du BeachVolley Seetal, club organisateur, qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour offrir des conditions de jeu parfaites. Les 192 athlètes, portés par une ambiance fantastique autour des courts de Lenzburg et de Seon, ont produit du jeu de qualité et multiplié les échanges haletants en guise de remerciement.
Photos: Adrian Knecht (chef.li)
Les prévisions météo ne promettaient rien de bon: bourrasques et tempête pour le coup d’envoi du championnat suisse dans le cadre du Coop Junior Beachtour à Lenzburg et à Seon. Les joueurs et les joueuses M21, seule catégorie en lice en ce premier jour de compétition, ne se sont pas laissé impressionner. Ils ont bravé aussi bien la canicule de l’après-midi que la tempête qui s’annonçait, développant un beach volleyball de haut vol. Tous les favoris ou presque ont résisté aussi souverainement à la tourmente qu’aux attaques de leurs concurrents: les têtes de série se
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CHS Elite femmes 1er rang Simone Kuhn, Emmenbrücke 2e rang Isabelle Forrer, Oberaach 3e rang Muriel Grässli, Berne
Nadine Zumkehr, Niederwangen Romana Kayser, Zurich Tanja Goricanec, Berne
CHS Elite hommes 1er rang Patrick Heuscher, Kehrsiten 2e rang Sascha Heyer, Frauenfeld 3e rang Philip Gabathuler, Burgdorf
Jefferson Bellaguarda, Dübendorf Sébastien Chevallier, Berne Jan Schnider, Berne
CHS B femmes 1er rang Seraina Bitzi, Hägendorf e 2 rang Andrea Fischer, Coire 3e rang Patrizia Muff, Lucerne
Lia Huber, Lucerne Jeannette Fischer, Coire Lilly Huber, Lucerne
CHS B hommes 1er rang Fabio Lunardi, Witerthur 2e rang Res Odermatt, Buochs 3e rang Simon April, Berne
David Lehner, Zurich Daniel Vega, Olten Timon Hallauer, Bienne
CJBT M21 juniors filles 1er rang Nina Betschart, Steinhausen, MVP 2e rang Camille Carlier, Fribourg 3e rang Tanja Hüberli, Reichenburg
Nicole Eiholzer, Steinhausen Cosima Wieland, Meyriez Ines Egger, Sarnen
CJBT M21 juniors garçons 1er rang Gabriel Kissling, Kappelen 2e rang Manuel Gahr, Schaanwald 3e rang Kaspar Bürge, Gipf-Oberfrick
Mirco Gerson, Belp, MVP Maximilian von Deichmann, Vaduz Simon Hagenbuch, Rottenschwil
CJBT M18 juniors filles 1er rang Fabienne Geiger, Kaisten, MVP e 2 rang Anja Licka, Jona 3e rang Nathalie Küpfer, Liebefeld
Roxana Wenger, Gipf-Oberfrick Dunja Gerson, Belp Simone Raaflaub, Uettligen
CJBT M18 juniors garçons 1er rang Damian Broch, Laufon, MVP 2e rang Quentin Métral, Troinex 3e rang Ramon Kasper, Kaisten
Etienne Hagenbuch, Oberlunkhofen Tim Häfelfinger, Ormalingen Jasper Urben, Recherswil
CJBT M15 cadettes 1er rang Anaïs Garate, Locarno 2e rang Luana Jaggi, Aeschi 3e rang Wiwi Anliker, Frick
Carlotta Croci-Maspoli, Contra, MVP Diana Steffen, Horriwil Xenia Merz, Horgen
CJBT M15 cadets 1er rang Janis Gysin, Bâle, MVP 2e rang Marco Back, Allschwil 3e rang Luca Ulrich, Zell
Yves Haussener, Bâle, MVP Florian Breer, Bâle Luca Widmer, Horw
MVP = Most Valuable Player
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Photo: Markus Foer ster
Résultats des championnats suisses de beach 2011
Les équipes nationales juniors au Tournoi des 8 Nations
«King Karch» à Montreux Photo: Markus Foerster
Les équipes r les femmes, M19 pour les nationales juniors (M18 pou i des 8 ivités d’été par le Tourno hommes) ont clos leurs act s de le fer avec leurs homologue Nations, où elles ont croisé alie, de France, des Pays-Bas, d’It Belgique, d’Allemagne, de terminé ont s hy (FR A), les homme Suède et d’Espagne. A Vic et deux groupe, après une victoire au troisième rang de leur tégés de demi-finale basse, les pro minces défaites. Dans la de mettre les hôtes Français, avant e Dario Bettello ont battu ne s-Bas, pour une bon 6 Pay aux e fac re ter à ou le gen place finale. A Woensdrecht (NED), les Suissesses ont perdu nettement leurs trois matches de poule. Après une victoire contre la Paysse, puis la défaite face aux France en demi-finale bas tournoi n Streingruber termine le Bas, la formation de Floria passée. au 6e rang, comme l’année es Indoor > Equipes national lley www.volleyball.ch > Vo garçons > Juniors filles/Juniors
Photo: Swis s Volley
Photo: Olivier Zeller
Les brèves
Ne serait-ce pas…? Mais si, c’est lui! Karch Kiraly! Là, en bas, au bord du terrain! La légende du volleyball – indoor et beach, excusez du peu! – Charles «Karch» Kiraly, normalement assistant de l’entraîneur national Hugh McCutcheon, a encadré la sélection US en qualité de head coach au Montreux Volley Masters. Mesurées à l’aune de son palmarès, toutes les joueuses de classe mondiale alignées à Montreux faisaient un peu pâle figure: or olympique en 1984, 1988 (indoor) et 1996 (beach), or mondial en 1986 (indoor), sans compter un nombre incalculable de distinctions. Seule son assistante pouvait plus ou moins rivaliser. Paula Weishoff, avec notamment l’argent olympique en 1984, le bronze olympique avec titre de MVP en 1992 et le bronze mondial en 1982, est quasiment le pendant féminin de «King Karch» dans le volleyball américain.
European Cups 2011/2012 La saison à venir, pas moins de neuf formations de clubs suisses seront alignées dans les trois différentes compétitions continentales. La Suisse épuise ainsi à nouveau son potentiel. Bonne nouvelle: Volero Zurich peut de nouveau concourir en CEV Volleyball Champions League, bien que, selon son classement CEV, la Suisse n’ait en principe pas droit à une place dans la ligue reine. Grâce aux sensationnels résultats obtenus la saison passée en Champions League (5e rang), Volero bénéficie toutefois d’une invitation. Les dates et les horaires de jeu sont publiés et tenus à jour sur les pages web de Swiss Volley et de la CEV. www.volleyball.ch > Volley Indoor > Sport d’élite > European Cups Femmes
Hommes
CEV Champions League
Volero Zurich
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CEV Cup
SAGRES Neuchâtel UC
SEAT Volley Näfels
Hotel Cristal VFM
Lausanne UC
Volley Köniz
CS Chênois VB
VC Kanti Schaffhouse
Volley Amriswil
CEV Challenge Cup
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Supercup 2011
Volleyball sur la SSF
Swiss Volley Cup 2011/2012
Photo: Markus Foer ster
La Swiss Volley Cup 2011/2012 est déjà bien engagée puisque les deux premiers tours sont presque achevés. Comme toujours, les plans de jeu, les tirages et les résultats sont tenus à jour sur le site internet de Swiss Volley. Les finales auront lieu samedi 10 mars 2012 à la salle du Wankdorf à Berne: à vos agendas! www.volleyball.ch > Indoorvolley > Swiss Volley Cup
Photo: Markus Foerster
, la TéléPour la saison 2011/2012 hweizer vision sportive suisse (Sc et les Sportfernsehen, SSF) rem pour les r soi edi rcr couver ts le me matchs les s Tou fans de volleyball. amCh de Volero Zurich en CE V smis pions League seront retran chaîne EN DIREC T! Par ailleurs, la ages et ort rep des dif fuse à nouveau s de tch ma un résumé de dif férents end cal rier LNA. Vous retrouverez le heures de des retransmissions et les iss Volley. dif fusion sur le site de Sw ball à lley www.volleyball.ch > Vo la TV
La tradition est désormais bien établie: une semaine avant le coup d’envoi du championnat, les équipes de LNA s’affrontent en pré lude à la saison indoor dans le cad re de la Supercup. Les 24 et 25 sep tembre, les femmes en découdron t à nouveau à Köniz, tandis que les hom mes se retrouveront comme à l’ac coutumée au centre sportif de Dorig ny, à la périphérie lausannoise. L’év énement donne une bonne indicatio n des rapports de force de la sai son à venir. Volero Zurich (femme s) et CS Chênois (hommes) seront en lice pour défendre leur titre. www.volleyball.ch > Vo lley Indoor > Sport d’élite > Super cup
Volley Guide 2011/12
Volley Guide 2011/2012
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Arndt
Pros suisses à l’étranger
Photo: Andreas
Juste à temps pour les tro is coups de la saison indoor, le «Vo lley Guide», LE compendium de la saison de LNA 2011/2012, sera pub lié le 24 septembre 2011. Noms , faits et chiffres, le guide regroupe l’ensemble des infos sur toutes les équipes de LNA. Uniquem ent sous forme d’eMagazine et seu lement sur www.volleyball.ch.
s pointures Les deux grosse isse que sont du volleyball su et Joël Cédric Hominal ntinuent de Bruschweiler co carte volleytout miser sur la i aborde déjà ball. Hominal, qu ison en France, sa quatrième sa romu en quitte Lyon, néop indre Tours VB, Pro-A, pour rejo er dans l’Hexale haut du pani la au TV Bühl et à eiler reste fidèle w ch us Br it , fa té le cô tiona gone. De son ine de l’équipe na ande. Le capita m le al a sième larron lig oi es tr nd Bu de Bade. Un ys pa du ub cl du o Gerber partie des piliers tranger: Leandr l’é à ce an ch sa tenter renti volleyeur» s’est lancé pour en qualité d’«app re di i ns le ai ur po ais jouera pour s’entraînera premier plan, m de e lg be ub dé cl a plus en tail avec Maaseik, s Volley reviendr is Sw g. ur lb Ti de qui tentent club hollandais lleyeurs suisses vo s le r su on iti e éd dans sa prochain anger. sionnelle à l’étr es of pr l’aventure
Les stars de demain – Gabriel Kissling
Combattant ambitieux sur les traces de son frère Gabriel Kissling est vu comme un grand talent de la relève du beach suisse. A 18 ans, il veut devenir professionnel, et peut compter sur le soutien de sa famille.
Daniela Senn C’est par le sport scolaire que lui vient le goût du volleyball. Il y prend tant de plaisir qu’il veut en faire son hobby. Mais lorsqu’il doit faire de la force à son premier entraînement de volleyball, ça ne lui plaît pas du tout. C’est aussi la raison pour laquelle, au début, il n’aime vraiment pas beaucoup
l’entraînement. Mais il reste. Avec son frère Jonas, il joue dans l’équipe junior de Volero Aarberg et célèbre déjà ses premiers succès en salle. Très vite, le VBC Münsingen repère le jeune talent. Il joue alors dans l’équipe de 1re ligue du club bernois, toujours avec Jonas à ses
cotés. Mais celui-ci s’aligne bientôt en LNA, puis se lance sur le sable. Il ne faut pas attendre bien longtemps pour que Gabriel soit conquis par la discipline fun. «Quand j’ai vu comme ça marchait pour Jonas, j’ai aussi voulu essayer», se souvient le jeune homme.
Photo: Daniela Senn
Double casquette A 16 ans, il s’entraîne avec les talents de l’association régionale bernoise. Depuis la présente saison, à 18 ans, il fait partie du cadre national de beach, dans lequel il forme une des équipes nationales SEAT de la relève avec Mirco Gerson. Fort de ses 189 cm, Gabriel joue au bloc. Le duo est entraîné par Marc Gerson, le père de Mirco. Gabriel ne trouve rien de spécial à cette constellation; mieux: il y voit même un avantage. «Vu que Marc n’est pas seulement entraîneur, mais aussi papa, il nous accompagne sur presque tous les tournois. C’est un gros soutien pour nous.»
Cuisine et repas avec son frère Jonas (à dr.): un moment partagé avant les tournois.
Les parents comme premiers fans Les parents de Gabriel sont aussi souvent présents aux tournois. «A chaque fois que
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Photo: Markus Foerster
Photo: Adrian Knecht
Sur le terrain, ce gaucher au bloc redoutable laisse libre cours à ses émotions. Côté jardin, il apprécie aussi les moments de calme.
je peux, je suis sur place pour les soutenir. Et quand ça devient tendu, je souffre le martyre», rigole Barbara Kissling. Comme les deux enfants font du beach, la coordination n’est pas toujours simple. Souvent, les parents contournent la difficulté ainsi: le père accompagne un fils, la mère, l’autre. Et lorsque les parents ne peuvent pas être là, Gabriel leur écrit un SMS immédiatement après chaque match. En cas de victoire, il suffit de quelques minutes pour les informer. En cas de défaite, c’est un peu plus long, car Gabriel a besoin de prendre un peu de temps pour lui. Prendre des moments pour soi n’est pas un comportement limité à l’après-défaite. Dans ses loisirs, Gabriel apprécie aussi de ne pas toujours avoir du monde autour de lui et de se laisser aller à un doux farniente. Il passe volontiers du temps à la maison, pour se détendre ou pour jouer. Par beau temps, il se rend souvent au Marzili, près de l’Aare en contrebas du Palais fédéral. «Je n’ai pas de hobby en dehors du volley, tout simplement par manque de temps. A côté des nombreux entraînements, je dois quand même travailler mes cours pour
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l’école.» L’année prochaine, Gabriel tentera de décrocher sa maturité. Si possible sans rogner sur son temps passé à brasser le sable. Finalement, n’aspire-t-il pas à une carrière professionnelle? Son frère comme exemple C’est là un objectif ambitieux partagé par les deux frères Kissling. Jonas est un modèle pour Gabriel. Ce dernier admire son frère pour ce qu’il a déjà réalisé et espère pouvoir l’imiter ces prochaines années. Mais il ne se met pas la pression. Suivant le mot d’ordre «pas à pas», il ne se fixe pas d’objectifs à long terme. Si Gabriel est fier de son frère, l’inverse est aussi vrai: «Si l’on devait se retrouver face à face cette saison, mon frère serait un adversaire à prendre au sérieux. Il est déjà très avancé pour son âge et peut réaliser de grandes choses.» Un compliment de son frère – un bien des plus précieux pour Gabriel. Préparation commune Avant un tournoi ou un entraînement, il n’est pas rare que Gabriel et Jonas man-
gent ensemble. Dans ce cas, il y a invariablement des pâtes au menu, pour avoir toute l’énergie nécessaire sur le terrain. En partageant la cuisine et le repas, les deux frères parlent sans arrêt et rient beaucoup. Deux frères qui présentent de nombreux parallèles: modestes, sympathiques en diable, ambitieux et presque jamais satisfaits de leur prestation, car tous deux exigent beaucoup d’eux-mêmes. Il est toutefois un point sur lequel ils se distinguent: contrairement à Jonas, Gabriel n’a pas de petite amie. Pas envie? Manque de temps? Que nenni: «Je n’ai simplement pas encore trouvé la perle.»
Chapeau! Travailleurs de l’ombre sous les feux de la rampe Max Werner: promoteur de la relève par passion
Andreas Eisenring
Tout a commencé en 1970, lorsque le jeune homme de 20 ans reprend le poste d’entraîneur-joueur de la section volleyball du TV Zurich-Affoltern (2e ligue), fonction qu’il assumera pendant 10 ans. En 1978, l’ancien gymnaste est membre fondateur du VBC Kanti Bülach, dont il sera aussi président et entraîneur durant de longues années, amenant l’équipe féminine jusqu’en LNB. Entre 1980 et 1985, cet expert J+S s’impose comme l’un des acteurs principaux de l’introduction du mini volleyball en Suisse – un jalon historique! «Nous avions pris conscience que, dans la formule 6:6, le volleyball n’était pas adapté pour les jeunes élèves. Les premières années, avons dû vaincre de grandes résistances dans la fédération pour pouvoir introduire le mini volley.»
Photo: Markus Foerster
Après 37 ans d’activité dans l’enseignement (biologie et sport à l’école cantonale de Zurich Unterland), Max Werner, grand promoteur du volleyball zurichois, a pris sa retraite. Fort heureusement, ce départ ne s’applique pas à sa passion pour le volleyball: «C’est comme un nouveau départ, et je continuerai de m’engager pour la promotion du volleyball.» Joignant le geste à la parole, Werner met sans attendre un nouveau projet sur les rails: après les vacances d’été, il a organisé le premier tournoi scolaire cantonal de beach volleyball à Zurich-Allenmoos, peu après avoir célébré cette année les 30 ans du tournoi scolaire zurichois indoor, qui draine jusqu’à 200 équipes! Ce n’est pas tout: il est aussi très pris par les préparatifs pour la première saison en LNA du VBC Züri Unterland. Pour son engagement sans faille tout au long de ces années, Max Werner a été récompensé de manière bien méritée par le prix Swiss Volley de la promotion de la relève 2011 à l’occasion des finales de la coupe.
Max Werner récompensé par le prix Swiss Volley de la promotion de la relève 2011.
Infatigable promoteur de la jeunesse, l’homme qui compte aujourd’hui 61 printemps a appris le b.a.-ba du volleyball à une foule de talents, à commencer par les futurs internationaux Dani Stauffer, Sibylle Keller et Martina Gasner, sans oublier bien entendu son fils Daniel Werner (actuellement à SEAT Volley Näfels). Modèle de sociabilité, il ne lui a pas été difficile de transmettre son enthousiasme, à force de conviction, de moti-
vation et d’encouragement. «Voir un de mes élèves devenir meilleur que moi a toujours été une source de satisfaction.» Tout un état d’esprit. L’homme a aussi des objectifs clairs et un sens aigu de la justice. Malgré les montagnes qu’il a déplacées pour le volleyball, Max Werner n’a jamais exercé un travail rémunéré pour son sport, tout en restant très présent pour sa famille.
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Newsticker olympes nationales Toutes nos équi rniers l’affiche des de piques seront à 11. World Tour 20 tournois du FIVB nal à fi t ettront un poin Les hommes m au 8 4 gadir (MAR) du leur saison à A tournoi que le dernier octobre, tandis Phuket era ses fastes à féminin déroul er br 6 novem e. (THA) du 1 au fos sur Résultats et in l.ch al www.volleyb
Du 22 s eptemb re au 2 l’Italie e o c tobr e t la Ser , bie accu CHE fem e il leront le mes ind oor. Les désirent fans qu s e me t t i re l’eau deux an à la bou s avant c h le e C HE 201 peuven 3 en Su t d o nc is s s uivre l’é e pour ain véneme si dire d nt evant le matchs ur porte des gro . L es upes B lieu à M e t D auro onz a e t nt à B us t o pr è s de Arsizio, la front t o iè ut r e suisse sera d’a . Un S u illeurs d is s e e la partie interna : l’arbit tional A r e drian Flü engagé ckiger s du 23 a era u 26 se ptembr B us t o A eà rsizio.
Dans la prochaine édition Rêves de titre Leading-Supplier
Histoires et visages de la saison 2011/2012 de LNA
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Joël Bruschweiler et Cédric Hominal vivent leur rêve de volleyeur professionnel
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Road to London Heyer/Chevallier veulent concrétiser le rêve olympique
Impressum
Swiss Volley Magazine • Organe officiel de Swiss Volley • www.volleyball.ch Tirage: allemand 25 600 exemplaires, français 7 800 exemplaires • Editeur/Rédaction/Annonces: Swiss Volley, Zieglerstrasse 29, CP 318, 3000 Berne 14, Téléphone 031 387 37 57, Téléfax 031 387 37 58, E-Mail: info@volleyball.ch • Changement d’adresse: merci de vous adresser au responsable des licences de votre club • Rédacteur en chef: Markus Foerster • Rédaction: Andreas Eisenring, Melanie Gamma, Daniela Senn • Traduction: Renaud Moeschler • PrePress: Marti-Media AG, Dorfstrasse 2, 3032 Hinterkappelen, Téléphone 031 909 28 28, E-Mail: marti-media@marti-media.ch • Imprimerie: Vogt-Schild Druck AG, Gutenbergstrasse 1, CH-4552 Derendingen • Prochaine édition no 4/2011: 25 novembre 2011 • Clôture de la rédaction no 4/2011: 7 octobre 2011
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