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ÉCOLOS LES LINGETTES ?
HAÏTI : L’ÉDEN DU BLANC PAUVRE
JEUX, BD, MOTS CROISÉS...
PÔLE EMPLOI TROIS ANS APRÈS LE CHAOS
CHRISTIAN KAREMBEU
« CHACUN DOIT
AIDER À RENDRE LA VIE MEILLEURE
«
NUMÉRO 104 - MARS 2013 - WWW.MACADAMJOURNAL.COM
LE KILIMANDJARO, SOMMET SOLIDAIRE
L’ÉDITO
Macadam mensuel [édition mars 2013] contact@macadamjournal.com distribution nationale Les Artisans du Macadam, association loi 1901, reconnue d’intérêt général Président : Gabriel Gaudillat siège : 22 rue des Vinaigriers – 75010 Paris Renseignements : 01 40 38 25 20 / 07 62 82 31 12 Lyon : 10 bis rue Jangot – 69007 Lyon Bernard : 06 73 52 61 90 Permanence du lundi au vendredi de 8h à 9h30. directeur de publication, rédacteur en chef François Fillon rédactrice en chef Caroline Charron rédaction Marie-Pierre Charneau, Caroline Charron, Philippe François, Gabriel Gaudillat, Michel Hannequart, Clémence Lambard, Saïd Mahrane, Raymonde Prades, Thierry Quintry-Lamothe, Valérie Regembal, Mélanie Rembert, Danièle Rudel-Tessier, Catherine Selden, Anne-Marie Thomazeau, Éric Walravens révision Marie Dominique Bergouignan partenariats Micheline Perrin partenaires@macadamjournal.com couverture © Aurélien Faidy/AutoFocus-prod illustrations Dominique Goubelle graphisme beau fixe, manufacture d’images site web Véronique Guérin édition sarl Media Compagnie impression Imprimerie Chirat,Saint-Just-la-Pendue Dépôt légal à parution / ISSN : 1954-166X - CPPAP : 1209 I 89259
Chers lecteurs, chers amis, Vous l’avez constaté, nous avons augmenté le prix de notre magazine. Nous ne l’avons pas fait de gaieté de cœur. Depuis 2007, création de notre association Les Artisans du Macadam, nous n’avions pas revalorisé le prix de notre journal malgré les augmentations des coûts d’impression, de transport, de frais généraux… Notre désir, comme le vôtre, est de permettre à des centaines et des centaines de personnes de vivre, ou au moins de survivre, par leur travail de vendeur de Macadam. Pour cela, nous avons fait le choix de vous proposer un magazine de qualité avec l’aide précieuse de journalistes professionnels et de médias réputés. Il faut que vous sachiez que vos achats ont permis, en 2012, que plus de 60 % de nos vendeurs parisiens, en dispositif « premières heures », soient maintenant non seulement insérés dans la société en tant qu’êtres humains, mais aussi réinsérés dans le monde du travail en ayant signé des contrats de d’embauche. Pour 2013, nous avons le projet de lancer un atelierchantier d’insertion et, cela, nous ne pourrons le faire que grâce à votre soutien et à votre fidélité. La lutte contre la pauvreté et la précarité a un coût. Je vous rappelle que l’association est reconnue « d’intérêt général » et qu’à ce titre les dons sont déductibles des impôts conformément à ce qui est prévu par la loi. De notre part, nous nous engageons à vous fournir dans les prochains mois un magazine correspondant à vos attentes. N’hésitez pas à nous faire des suggestions. Vous, chers lecteurs, comme nous, bénévoles, souhaitons qu’un jour, dans un pays tel que la France, les trottoirs de la Bastille ne ressemblent pas aux trottoirs de Manille. par Gabriel Gaudillat, Président de l'association « Les Artisans du Macadam »
DES VENDEURS COLPORTEURS DE PRESSE Les vendeurs de Macadam ne tendent pas la main. Ils sont vendeurs colporteurs de presse (statut VDI), fiers de leur métier et de leur journal. Acheter « leur » Macadam dont ils participent au choix des sujets et des textes est la plus belle des récompenses et leur donne les moyens de s’insérer socialement et économiquement.
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UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF La diffusion est assurée par l’association sans but lucratif Les Artisans du Macadam dont le conseil d’administration est composé à la fois de professionnels des médias et de personnes vendant ou ayant vendu le journal Macadam. L’association a rec ̧u l’agre ́ment d’association d’inte ́re ̂t ge ́ne ́ral. Les personnes offrant des dons ̀ a Macadam peuvent de ́duire 66 % des montants des dons de leurs impo ̂ts. Renseignez-vous : 01 40 38 25 20.
UNE ÉQUIPE DE PROFESSIONNELS Ponctuellement ou de façon régulière, ils prêtent leur plume et leur temps pour la réalisation de Macadam. Ils sont journalistes, dessinateurs, photographes, directeurs de création ou maquettistes. Ils rivalisent d’enthousiasme et de cœur pour cette belle aventure.
UN RÉSEAU INTERNATIONAL Macadam est membre — et son unique représentant en France — de l’International Network of Street Papers (INSP), ou Réseau international des journaux de rue. Une reconnaissance pour sa qualité rédactionnelle et son travail auprès de ses vendeurs. Le réseau, dont le siège est situé à Glasgow regroupe 110 journaux de rue, répartis dans 40 pays et sur 5 continents. Ces titres offrent des opportunités de travail à 200 000 personnes et publient 38 millions de journaux chaque année. Macadam a reçu le label "Année européenne de lutte contre l’exclusion sociale".
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L’ I N V I T É
PAR OLGA TROSTIANSKY ADJOINTE AU MAIRE DE PARIS, CHARGÉE DE LA SOLIDARITÉ, DE LA FAMILLE ET DE LA LUTTE CONTRE L’EXCLUSION ET JEAN BEAUJOUAN PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION CRÉSUS ILE-DE-FRANCE-PARIS
l’illétrisme de l’argent existe aussi
La pauvreté est une forme d’emprisonnement dans des murs dont le matériau principal est le manque d’argent. Chacun en connaît les grandes causes : le chômage, la précarisation de l’emploi, la maladie, les accidents de la vie, le coût du logement, l’échec scolaire… Dans cette analyse, deux points supplémentaires méritent d’être mis en lumière. Le premier est que la société publicitaire de consommation de masse crée un environnement qui nous invite, avec une force extrême, à consommer et à dépenser, au besoin en empruntant. Si certaines personnes ont les moyens de résister aux sirènes de la consommation, d’autres sont plus fragiles face à ce matraquage publicitaire. Comme les autres, les plus démunis se voient offrir du crédit - ne serait-ce que sous la forme d’un découvert bancaire - ou réussissent à en trouver par leurs propres moyens. Qui pourrait reprocher à certains d’entre eux de succomber à ces tentations pour rendre leur quotidien moins difficile ? Un second facteur d’appauvrissement, rarement évoqué, est l’incompétence en matière de gestion budgétaire et de maniement de l’argent. Ce phénomène d’«illettrisme de l’argent» est moins connu mais non moins redoutable que l’illettrisme classique (lire, écrire, compter). Il ne touche pas seulement les personnes les plus pauvres, mais toutes les couches sociales. Une personne illettrée de l’argent défend souvent moins bien ses intérêts et son argent face aux multiples tentatives de prédation financière dont les particuliers sont l’objet dans leur vie quotidienne. Plus que d’autres, elle risque de dépenser au-delà de ses moyens, et d’entrer dans les procédures coûteuses du découvert non autorisé, du chèque sans provision, puis dans le cycle infernal du surendettement (recours à un premier, un second voire à un troisième crédit renouvelable, etc.). Dans son fonctionnement budgétaire et financier, une personne ou une famille illettrée de l’argent fonctionne un peu comme le ferait une entreprise qui n’aurait ni chef comptable ni directeur financier. Elle est donc en danger de s’appauvrir et de perdre son autonomie, voire de mettre sa vie en péril. La compétence budgétaire et bancaire n’est évidemment pas suffisante pour garantir
contre la pauvreté ni contre le surendettement. Mais, à conditions égales de revenus et de besoins, elle permet à celui qui la possède d’optimiser ses dépenses et d’éviter de se mettre en danger de manière aveugle. Comme l’a montré récemment un travail réalisé par une équipe d’étudiants de Sciences-Po Paris dans le cadre d’un projet collectif soutenu par le département de Paris, l’éducation budgétaire et bancaire à grande échelle nous semble donc une voie évidente pour faire reculer la pauvreté et l’exclusion. Il est d’ailleurs étonnant de constater le décalage entre l’importance des efforts réalisés par notre pays en matière de lutte contre l’illettrisme classique et le silence dans lequel est menée la lutte contre l’illettrisme de l’argent au sein des services sociaux et des associations spécialisées. L’association Crésus Ile-de-France-Paris conduit, depuis trois ans, une expérience approfondie en proposant à ses usagers surendettés de participer à des groupes d’échange et de formation sur l’argent, la gestion du budget et la relation bancaire. Cette démarche conduit les participants à améliorer la tenue de leur budget et la relation avec leur banque, à constituer une épargne de précaution et à adopter des modes de consommation plus maîtrisés. Ce travail demande aux participants un réel investissement. L’enjeu pour eux n’est pas seulement d’acquérir des connaissances et des outils pour apprendre à mieux gérer leur budget. Il est aussi et surtout, progressivement, de regarder en face une réalité financière que beaucoup préfèrent ignorer. Il est enfin, et c’est là l’essentiel, de porter un regard plus critique sur les sollicitations publicitaires permanentes dont ils sont la cible, de se protéger contre les politiques de marketing parfois envahissantes de leur propre banque, d’apprendre à donner la priorité aux dépenses vraiment indispensables et de proscrire les autres dès lors qu’elles mettraient en danger l’équilibre de leur budget. L’éducation budgétaire constitue un enjeu éducatif citoyen et d’intérêt général au service des jeunes et des personnes en situation de fragilité : les pouvoirs publics doivent donc la soutenir activement.
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ACTU
LE MONDE EST FOU
Il sous-traite son travail en Chine pour ne rien faire ! Aux USA, « Bob » est ingénieur informaticien, mais également un fainéant très intelligent. Il a tout simplement sous-traité ses tâches en Chine. Ainsi, l’ingénieur pouvait passer sa journée « de travail » à surfer sur le Web, sur des sites comme YouTube, eBay... Selon Europe 1, un expert de l’opérateur de téléphonie mobile Verizon, Andrew Valentine, a découvert la supercherie.
Un travailleur chinois glisse un appel à l’aide dans une boîte de décorations
dans le camp de travail de Mashanjla,
La journée type de Bob ressemblait à ça :
à Shenyang, où les journées de travail durent
Julie Keith, mère de famille en Oregon, pensait
n’existent pas.. Le travail dans ce camp serait
que le kit « cimetière » qu’elle avait acheté pour
rémunéré à hauteur de 10 yuans, à peine
Halloween dans un magasin Kmart ne contenait
1,20 e, par mois. Sophie Richardson,
que des pierres tombales en polystyrène.
la responsable en Chine de Human Rights
Elle ne s’attendait certainement pas à y trouver
Watch, l’organisation mondiale qui défend
un appel à l’aide d’un travailleur chinois
les droits de l’homme un peu partout dans
désespéré, obligé de fabriquer ces décorations
le monde, a déclaré que ni l’origine
festives dans des conditions déplorables :
ni l’authenticité de cette lettre n’avaient pu
« Monsieur, si par hasard vous achetez ce produit, s’il vous plaît, veuillez envoyer cette lettre à l’organisation mondiale des droits de l’homme. Des milliers de personnes persécutées par le parti communiste chinois, vous en seront reconnaissantes pour toujours », était-il écrit en anglais dans la lettre pliée en huit. L’auteur, resté anonyme, expliquait également que ce kit avait été confectionné
être prouvées. « Nous ne sommes pas
9h : arrive au bureau. Surfe sur Reddit. / 11h30 : déjeuner / 13h : eBay / 14h30 : mises à jour sur Facebook... / 16h30 : fin de journée, e-mails à sa direction / 17h : rentre chez lui. On se demande comment l’entreprise ne s’en était pas rendu compte de la supercherie. En fait, la firme avait installé un accès à distance sécurisé qui devait permettre à quelques membres du personnel de travailler de temps en temps à domicile. À l’occasion d’un audit, Verizon découvre de nombreuses et fréquentes connexions depuis la Chine. Ce qu’on croyait être un hacker n’était autre que Bob et qui faisait ça depuis des années. Il a été immédiatement licencié. L’homme, très ingénieux, versait à une société chinoise 20 % de son salaire annuel de plusieurs centaines de milliers d’euros.
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quinze heures et où les jours de congé
en position de confirmer la véracité ou l’origine de cette lettre. Je pense cependant qu’il est juste de dire que les conditions décrites dans la lettre coïncident avec ce que nous soupçonnions déjà sur les conditions de travail dans ces camps », a-t-elle déclaré, des propos relayés par le Daily Mail.
ACTU
en partenariat avec www.zigonet.com
Dominique Goubelle, dessinateur de presse - illustrateur, collabore chaque semaine à VSD, au Point et dessine pour le quotidien La Charente libre... Il dessine également régulièrement pour des agences de communication. www.goubelle.net
Au Canada, le yoga en toute nudité Au yoga traditionnel, ces hommes préfèrent le yoga nu, qui se pratique en groupe au Shanti Yoga Studio d’Edmonton, au Canada. La tendance du moment est donc au yoga naturiste. Bien qu’original, ce cours n’est en rien moins sérieux. Son but n’est pas de donner aux participants l’occasion de s’exhiber ou de se comparer aux autres. Chris McBain, le professeur de yoga nu à Edmonton, a d’ailleurs affirmé au micro d’une radio canadienne que, au contraire, cet exercice permettait de surmonter ses peurs. Jordan Kelly, un des nouveaux participants à ce cours, a expliqué à CTV News : « C’est aussi
une façon de mettre de côté mon ego et d’être pleinement moi. » C’est d’une manière tout à fait décomplexée que ces hommes effectuent les mouvements de détente et de méditation. Pour le professeur, durant le cours la nudité n’est pas liée à la sexualité mais au sentiment de liberté. La conséquence directe de ce yoga en toute nudité est évidente. Les professeurs ont dû renoncer aux cours mixtes. Les cours se déroulent donc uniquement entre femmes ou entre hommes.
Ashlyn Blocker, l’ado qui ne ressent pas la douleur
siles et d’autres matériaux, mais la jeune
Ashlyn Blocker a treize ans. Cette Américaine
ses mains en premier, et pour cause,
est atteinte d’une maladie rare qui l’empêche
l’adolescente ne ressent pas la douleur,
de ressentir la douleur. Le New York Times
et ce, depuis sa naissance. En fait, Ashlyn
est allé à la rencontre de la jeune fille et
Blocker est atteinte d’une maladie génétique
de ses parents, qui sont passés par beaucoup
rare qui l’empêche de ressentir quelque
d’émotions ces treize dernières années, pour
douleur que ce soit. Elle ressent certes
un long reportage passionnant et émouvant.
le chaud et le froid, par exemple, mais pas
Ashlyn Blocker était en train de se faire cuire
de manière extrême comme nous. Le bouillant
des nouilles dans la cuisine lorsque, tout à
a pour elle des allures de tiède. Contrairement
coup, la cuillère lui est tombée des mains et
aux autres bébés, Ashlyn ne pleurait pas quand
est retombée dans la casserole d’eau bouillante.
elle avait faim ou qu’elle avait des irritations.
Sans réfléchir, la jeune fille a plongé sa main
D’ailleurs, lorsqu’elle est née, elle ne pleurait
dans la casserole pour la récupérer. Lorsqu’elle
pas. C’est quand elle a eu huit mois que
a sorti sa main de l’eau, elle a constaté
ses parents se sont vraiment rendu compte
la blessure et s’est alors précipitée vers l’évier
que quelque chose n’allait pas. Ce jour-là,
passer sa main sous l’eau froide et atténuer
ils l’avaient emmenée chez le médecin pour
ainsi la brûlure. « Maman, j’ai plongé
une infection à l’œil. « Lorsqu’on lui a mis
mes doigts dedans », s’est-elle ensuite écriée. Même après treize années, Tara Blocker, la mère de la jeune fille, a toujours aussi peur qu’un jour sa fille se fasse réellement mal. Elle lui a pourtant appris à se servir des usten-
le produit dans l’œil, tout le monde dans la pièce a sursauté, raconte son père, John Blocker. Elle avait une énorme écorchure à la cornée. On était tous surpris qu’elle n’ait pas mal. »
Ashlyn garde le mauvais réflexe d’utiliser
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RENCONTRE
© Aurélien Faidy/AutoFocus-prod
EN MARGE DE L’INAUGURATION DE LA MAISON DES ADOLESCENTS DE L’HÔPITAL ROBERT-DEBRÉ À PARIS, FINANCÉE EN PARTIE PAR L’OPÉRATION PIÈCES JAUNES, NOUS AVONS RENCONTRÉ CHRISTIAN KAREMBEU, PARRAIN DE L’OPÉRATION, ET « CHEVAL FOU » COMME L’APPELAIENT SES COÉQUIPIERS DE L’ÉQUIPE DE FRANCE DE FOOT, VICTORIEUSE DE LA COUPE DU MONDE EN 1998 ET DE L’EURO 2000. PAR CAROLINE CHARRON
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RENCONTRE
CHRISTIAN CHACUN KAREMBEU DOIT AIDER Vous êtes parrain de l’opération Pièces jaunes, en quoi consiste votre action ? Lorie, la marraine, et moi sommes là pour promouvoir l’opération. De nombreuses actions sont menées grâce aux collectes. Concrètement, nous allons sur le terrain pour voir les réalisations. C’est la 25e édition de l’opération Pièces jaunes mais seulement la troisième pour moi ; j’ai repris le témoin après M. Douillet. C’est beaucoup d’émotion de pouvoir rencontrer ces enfants… Ce n'est pas toujours facile mais on doit demander davantage pour ne pas laisser ces jeunes isolés et, au contraire, les soutenir encore plus. Il faut en parler tout le temps car l’opération Pièces jaunes ne dure pas qu’un mois, lors de la collecte, mais toute l’année pour apporter du réconfort à ces enfants et adolescents malades ou hospitalisés. Quelles réalisations ont pu être menées à bien grâce aux Pièces jaunes ? Il y en a énormément. Par exemple, nous venons d’inaugurer la Maison des ados de l’hôpital Robert-Debré à Paris, qui sera ouverte à tous et facile d’accès puisqu’elle ne se situe pas au cœur de l’hôpital mais devant. En général, ce sont les hôpitaux qui font part de leurs besoins et la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, présidée par Mme Chirac, décide des projets à soutenir, y compris dans les pays ultramarins. Comment êtes-vous entré en contact avec la Fondation qui gère l’opération Pièces jaunes et avec sa présidente, Mme Bernadette Chirac ? J’ai commencé à travailler avec Mme Chirac et la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France sur des opérations en faveur des personnes âgées. C’est comme cela que j’ai fait sa connaissance. Au moment de l’entrée de
David Douillet en politique, elle m’a demandé si je voulais prendre le relais et devenir le parrain de l’opération Pièces jaunes et j’ai accepté avec joie. Mme Chirac est une femme de terrain, présente dans toutes les inaugurations, une battante qui a tout mis en œuvre, depuis des années, pour la réussite de cette opération. Êtes-vous impliqué dans d’autres associations ? Oui, je mène également des actions avec Peace and Sport, qui essaie de redonner espoir à des populations meurtries par des guerres, notamment grâce au sport, qui est un outil de reconstruction. Le sport et le football en particulier sont suffisamment populaires pour pouvoir mobiliser des partenaires qui vont aider à la reconstruction d’un pays et de sa population. Comment choisissez-vous les causes que vous allez soutenir ? C’est le cœur qui parle avant tout et puis, bien sûr, il y a aussi des questions d’agenda… Mais si je peux faire quelque chose, je fonce. En ce qui me concerne, je préfère les actions concrètes et bien définies. Que vous apporte cet engagement ? Le sport m’a beaucoup donné. Aujourd’hui, j’essaie de rendre un peu ce que j’ai reçu à ceux qui en ont besoin. À travers les rencontres, les énergies se confondent et peuvent parfois permettre de sauver un enfant, et cela me réconforte dans ma vie de tous les jours. Quel est votre plus beau souvenir au cours de vos années d’engagement ? C’était sans doute à Nantes, j’étais auprès d’une jeune anorexique de quinze-seize ans qui n’allait pas bien du tout. J’ai discuté avec elle de son avenir et du fait qu’elle ne pouvait pas se laisser aller comme ça. Bien sûr, elle a eu des soins, mais je pense avoir aidé un peu. Moi aussi, je suis parent, je suis papa d’une fille et, quand j’ai vu cette gamine, je lui ai parlé comme un papa. Maintenant, elle a vingt-deux ans et elle va très bien, et ça me rend très heureux. Avec le sport, j’ai appris le respect et, dans des cas comme celui-là, c’est important de ne pas juger mais plutôt d’essayer de comprendre, d’écouter. Ça permet aussi de faire de belles rencontres.
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À RENDRE LA VIE MEILLEURE
c’est important de ne pas juger
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RENCONTRE
Que dites-vous aux jeunes qui rêvent de devenir footballeurs professionnels ? Je viens des îles, où il n’y avait pas les structures pour progresser. C’est à force de sacrifices que j’y suis arrivé, puis en répétant des gestes, des exercices pour que l’organisme soit en parfaite adéquation avec ce qui est demandé sur le terrain. Mais je conseille toujours aux jeunes de faire des études à côté, c’est très important.
© Micky Clément
Vous avez dû quitter votre famille et la Nouvelle-Calédonie pour mener votre carrière, est-ce que ça a été difficile ? Il est vrai que je viens d’un pays très éloigné et d’une famille très nombreuse [17 frères et sœurs, NDLR], où l’on gère le quotidien ensemble. Le grand frère s’occupe du plus petit et ainsi de suite. Chacun est responsable des autres, donc j’ai acquis assez tôt une certaine maturité. Mais voyager à dix-sept ans, sans trop savoir ce qui serait au bout, ce n’était pas facile, même si on m’a beaucoup aidé à mon arrivée. De mon côté, j’ai dû aussi faire tous les efforts pour m’intégrer, car je me sentais différent.
L’OPÉRATION PIÈCES JAUNES
Karembeu signifie « l’homme en colère » en langue kanak, qu’est-ce qui vous met en colère aujourd’hui? L’important, c’est de prendre du recul et d’analyser plutôt que de foncer et de s’adonner à la violence. Chaque être doit être bon et sociable et aider à rendre la vie meilleure. C’est ce que j’essaie de faire à mon niveau, avec mes engagements notamment. Vos coéquipiers vous surnommaient « le cheval fou », notamment à cause de votre énergie et de la force physique que vous dégagez sur le terrain. Aujourd’hui, comment canalisez-vous cette énergie ? Par l’engagement justement. Dans la vie ou sur le terrain, je suis quelqu’un d’assez généreux, en tout cas je crois, donc être avec les personnes dans le besoin, c’est quelque chose d’important pour moi. C’est quelque chose que j’avais envie de faire, de partager, dans tous les pays du monde. En dehors de l’associatif, je suis aussi membre de la commission de foot à la Fifa, pour améliorer les lois, l’arbitrage rendre le football plus attractif, etc. Je suis aussi ambassadeur de la Nouvelle- Calédonie et ambassadeur de la Ligue des champions à l’UEFA. Ça fait pas mal de choses [rires]. S AITS FILMÉ Z DES EXTR E IR A N TE R RETROUVE NOTRE PA E D E IT S SUR LE OEUR.FR HAINEDUC WWW.LAC
© Micky Clément
Cette année encore, 17 000 bureaux de poste ont mis à disposition 850 000 tirelires dans toute la France pour collecter des dons. Disponibles également dans les magasins Carrefour et Carrefour Market, ce sont au total 2,7 millions de tirelires qui ont été distribuées pour la collecte qui s’est déroulée du 9 janvier au 16 février. Depuis 1989, l’opération Pièces jaunes a, par exemple, permis de financer 1 000 chambres mère-enfant à l’hôpital, parmi les 7 000 projets soutenus par la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France présidée par Bernadette Chirac en faveur des enfants et adolescents hospitalisés. En dehors de la collecte annuelle, il est possible de faire des dons toute l’année, notamment sur le site de l’opération : www.piecesjaunes.fr
Quels liens avez-vous gardé avec la Nouvelle-Calédonie ? Pour moi, c’est primordial, les racines. J’y vais souvent ou je fais venir ma famille. C’était moins facile, quand je travaillais, d’y retourner souvent, mais aujourd’hui j’y vais régulièrement, pour me ressourcer. J’ai l’impression de revivre au contact de ma culture et de ma famille. Elles
m’apportent beaucoup. Je me sens apaisé là-bas. Aujourd’hui, mon rôle est aussi de promouvoir le tourisme en Nouvelle-Calédonie, sa culture, sa biodiversité, etc.
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HAÏTI
L’éden du Blanc pauvre J’ai rencontré un Blanc. Pire, j’ai rencontré un Genevois. Il est français, mais tout de même : un Genevois sur l’Île-àVache [île située face à la ville des Cayes]. Il passe certaines de ses nuits sur le minuscule podium d’un hôtel chic dont la piscine déborde presque et qui tire des feux d’artifice que les voyageurs blasés laissent aux habitants du village d’en face. Il s’appelle Maurice, il faut l’appeler Monsieur Maurice, il porte des cheveux longs de cow-boy, des chemises à fleurs, et il marche à pas comptés dans cette baie où chacun, depuis le corsaire Henry Morgan, croit être arrivé le premier. Maurice, pour animer les buffets nocturnes, sort ses deux saxophones, sa machine à samples et un microphone dans lequel il chante d’un filet de voix sans prétention certaines des plus belles chansons que l’ancien colon a produites – La Javanaise de Serge Gainsbourg, des refrains d’Aznavour qui parlent d’un temps que les moins de 20 ans feraient mieux de ne pas connaître, des aventures où les échecs ne se comptent plus et où les amertumes ont le goût du citron vert. Maurice vit à quelques vagues de là, dans une petite maison bleue décrochée de la colline. Il a cette particularité, pour un Blanc installé depuis longtemps sous les tropiques, qu’il ne
vous fait la leçon sur rien. Il vous parle de ses amours, de ses enfants qui lui manquent, de l’alcool qu’il a quitté, d’un pays dont il ne voudrait dire que du bien s’il ne fallait pas, parfois, se rendre à l’évidence. Il vous annonce surtout que, avec la ridicule retraite qu’il a, il n’aurait pas pu vivre en Suisse. Il a choisi une île près d’une île, la marge d’une marge, qu’il aime sans avoir besoin de se couper un bras pour s’y prélasser. Il y a la solitude accompagnée, dans ce regard, d’un homme qui a opté pour l’ailleurs. Dix fois dans la conversation, il mentionne qu’il n’a pas perdu son accent traînant de Genève. Cet accent est sa patrie. Ce monde est étrange. Il offre un éden insulaire aux Blancs les plus pauvres, où ils sont instantanément perçus par les locaux comme des fortunés. Certains Haïtiens plaignent tout de même Maurice. Ils ont pour lui un proverbe créole déjà prêt. Il dit en substance : dans la vie et la mort, c’est ta maison qui est la plus douce. Arnaud Robert - Le Nouvelliste - Courrier international
CHIFFRES Le bilan du tremblement de terre du 12 janvier 2010 fut terrible : plus de 200 000 morts, 2,3 millions de sans-abri, 105 000 maisons détruites, 208 164 habitations gravement endommagées. Avant le tremblement de terre, 67 % de la population urbaine vivait dans des bidonvilles construits dans les zones qui ont été les plus touchées par le séisme.Selon l’Organisation internationale pour les migrations et les représentants des Nations unies en Haïti, il y avait encore, fin octobre 2012, 357 785 personnes déplacées (90 415 familles) vivant dans 496 camps disséminés dans le pays.
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pôle emploi trois ans après le chaos CONÇUE COMME UN REMÈDE ANTI-CRISE, LA SUPER-INSTITUTION AVAIT UN OBJECTIF : AMÉLIORER LA QUALITÉ DU SERVICE ET LE SUIVI DES DOSSIERS. UN VŒU RESTÉ PIEUX DANS UNE FRANCE EN CRISE. ALEXANDRA CALKA A TRAVAILLÉ À LA DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES. ELLE RACONTE. Confusion, conflits internes, dossiers bâclés, colère grandissante des chômeurs… La réorganisation qui a suivi la fusion en 2009 de l’ANPE et des Assedic a eu des airs de chaos. Trois ans plus tard, je constate que Pôle emploi, chargé à la fois d’indemniser le demandeur d’emploi et de lui trouver un travail, n’a pas vraiment atteint ses objectifs. Les conseillers assurent désormais à la fois l’accompagnement et le placement du chômeur, et son indemnisation. Qu’ils soient issus de l’ANPE ou des Assedic, les conseillers que j’ai rencontrés ont dû apprendre, et souvent sur le tas sans formation digne de ce nom, un nouveau métier, tout en continuant d’exercer leurs fonctions.
CONSEILLERS MAL ENCADRÉS, DOSSIERS TROP NOMBREUX Bon nombre ont quitté les agences pour le siège, comme Martine, avec qui j’ai eu le plaisir de travailler et qui, à la suite d’une dépression, a préféré changer de carrière au sein de l’institution et quitter son agence en Seine-Saint-Denis. Chez ceux qui restent, je me rends compte que les nouvelles compétences sont loin d’être maîtrisées : la professionnalisation des conseillers reste une problématique centrale, malheureusement négligée par la direction générale, faute de moyens pour former l’ensemble des agents… page 10 - M A C A D A M 1 0 5
Le contexte est tendu : explosion du chômage, augmentation du nombre des demandeurs d’emploi et des dossiers à traiter. Et les conseillers doivent jongler entre leur apprentissage en interne, une gestion de facto superficielle des dossiers – trop nombreux – et le mécontentement grandissant des chômeurs, qui s’estiment souvent négligés. Les embauches massives en CDD pendant le pic de chômage dès mars 2009, et les 1 000 CDD supplémentaires en janvier 2012, n’ont finalement pas eu l’effet escompté : le manque de compétences et d’expérience des personnes recrutées, notamment en matière de législation en formation professionnelle ou en création d’entreprise, n’a pas permis d’absorber l’accroissement des demandes. Mon cas personnel est assez typique : le formulaire d’inscription ne disposant pas de case correspondant à la grande école au sein de laquelle j’ai étudié, mon conseiller m’a demandé de cocher celle d’une école « la plus proche possible de [mon] parcours », en l’occurrence la faculté d’économie, ce qui n’avait à peu près rien à voir.
VERS UNE ÉCLAIRCIE ? Manque crucial de moyens, rémunérations plutôt basses : les conseillers se sentent démunis et peinent à sortir la tête hors de l’eau. La nomination fin 2011 du nouveau directeur général, Jean Bassères, à la tête de Pôle emploi laissait pourtant espérer un nouvel élan dans la résorption du chômage en France. Nouveau programme ambitieux, augmentation des moyens. Réel espoir ou stratagème politique ? Au programme de sa feuille de route, baptisée « Plan stratégique 2015 » et adoptée en juin 2012, se trouvent trois mesures clés destinées à relancer la dynamique de l’emploi : 1. Une « personnalisation de l’offre de services », avec un accompagnement autour de trois modalités de suivi en fonction des besoins de chaque demandeur d’emploi et de son éloignement de l’emploi ; 2. Une décentralisation permettant d’accroître l’autonomie des régions, plus à même de choisir des mesures adaptées aux problématiques locales ; 3. La poursuite de la rationalisation
et de l’optimisation des moyens, déjà engagées lors de la fusion entre les volets accompagnement et indemnisation de l’ANPE et des Assedic. Des mesures plus concrètes également : plus de 2 000 postes en interne sont en train d’être redéployés vers l’activité d’accompagnement des demandeurs d’emploi au sein des agences. Mais la mesure phare, annoncée par Michel Sapin le 2 juillet dernier, et conformément aux promesses électorales de François Hollande, est la création de 2 000 CDI d’ici à fin 2012. L’objectif est d’alléger le portefeuille des conseillers existants et d’améliorer la qualité de traitement des dossiers individuels. On espère ainsi descendre à 60 dossiers gérés en continu par conseiller, contre environ 110 actuellement, en particulier pour les conseillers s’occupant des chômeurs les plus éloignés de l’emploi.
VERS UN SUIVI PLUS SOUTENU ? Autre point d’amélioration : le délai –jusqu’à quatre mois, parfois, entre l’entretien d’inscription et le suivant – doit être raccourci pour les personnes les plus éloignées de l’emploi, qui se verront proposer un entretien mensuel. Sylvain, en recherche d’emploi depuis plusieurs mois, avait fait les frais de ces lenteurs : « J’ai dû attendre le premier entretien pendant trois mois et lorsque enfin j’ai été convoqué – au dernier moment –, comme je n’ai pu me rendre disponible, on a menacé de me radier de la liste des chômeurs. Quand, finalement, l’entretien a eu lieu, les propositions d’emploi qu’on m’a faites n’avaient rien à voir avec ma profession. » Dépité, Sylvain s’est tourné vers l’intérim. Un suivi plus soutenu est également proposé, par le biais d’un bilan approfondi au 9e mois de chômage pour tous les demandeurs d’emploi, afin de « prévenir le chômage de longue durée ». Mais le flou persiste encore sur les modalités réelles de cet entretien. Les populations à risque semblent être la priorité du Plan stratégique 2015 avec notamment la mise en place de conseillers spécifiques et moins « surchargés »… Au point que la polémique gronde chez les syndicats, qui estiment que les autres populations seront lésées. Certains chômeurs de courte durée se verraient même proposer un suivi uniquement sur Internet. Enfin, concernant les entreprises, les efforts de Pôle emploi devraient cibler « un service renforcé aux employeurs qui en ont le plus besoin », comme ceux exerçant dans des métiers « en tension » (avec des pénuries de maind’œuvre, par exemple). Les employeurs pourront également contacter directement le demandeur d’emploi, en accédant à ses données personnelles via le système informatique de Pôle emploi, ce qui n’est pas le cas actuellement. À y regarder de plus près, il me semble donc que ces nouvelles mesures sont clairement insuffisantes pour aider les demandeurs d’emploi à sortir de la crise. Et ce n’est pas la nouvelle enveloppe budgétaire allouée par l’État qui pourra les aider. Dans ce domaine, statu quo : l’État continue de participer à hauteur de 1,36 milliard d’euros au budget de Pôle emploi, et l’Unedic de verser « 10 % de l’assiette des contributions encaissées », comme les cotisations d’assurance chômage, soit plus de 3,024 milliards pour 2012. En revanche, les dépenses devront désormais être maîtrisées en vue de réduire le « trou » de Pôle emploi (125 millions d’euros de pertes en 2011, et plus de 185 millions en 2010), la priorité de l’État étant de limiter le déficit, dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques). D’où stagnation des effectifs et limitation des moyens financiers alloués aux agences. Il y a donc peu de chances, à mon sens, que la situation des demandeurs connaisse une grande évolution dans les mois à venir. Le seul pari possible – maigre consolation – est celui du redéploiement des effectifs en interne d’ici à 2014 afin d’améliorer la qualité de suivi des dossiers. En attendant, les chômeurs devront, à l’instar de Sylvain, se tourner vers des agences de placement privées pour espérer retrouver un emploi. Alexandra Calka /Youphil Alexandra Calka a été chargée de projets à la direction des ressources humaines de Pôle emploi.
LA FONDATION SEB SOUTIENT : ENSCI-LES ATELIERS UNE CUISINE POUR LES MALVOYANTS Couper un oignon ou faire bouillir de l’eau sont des tâches anodines, mais qui peuvent être compliquées pour une personne atteinte de déficiences visuelles. C’est pourquoi l’Institut de la vision a contacté l’Ensci (École nationale supérieure de création industrielle)Les Ateliers pour étudier la conception d’équipements de cuisine adaptés aux malvoyants. « Il y a 1,7 million de personnes malvoyantes en France et, d’ici à 2030, ce nombre pourrait doubler », explique Simone BuchePinsard, la responsable Mécénat de l’Ensci-Les Ateliers. Pendant quatre mois, vingt-sept élèves, encadrés par quatre professionnels, ont travaillé autour de différents axes : les rangements, les accessoires, les plans de travail et de cuisson ou encore l’éclairage. Ils ont rencontré des personnes malvoyantes pour comprendre leurs besoins, et avoir des retours sur les travaux en cours. Le but était non seulement d’imaginer une cuisine qui préserverait leur autonomie, mais aussi de proposer une solution esthétique et accessible à tous. Des maquettes ont été présentées en janvier. L’Institut de la vision souhaiterait pouvoir élaborer dans l’année des prototypes à présenter aux cuisinistes dans l’espoir d’une prochaine production en série de ces produits.
Créée en 2007, la Fondation Groupe SEB a pour objet la lutte contre l’exclusion. * La Fondation Seb est partenaire de Macadam www.fondation.groupeseb.com
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E U R O P E / C A R N E T D E V O YA G E
L’AIDE AUX DÉMUNIS
le renard au maroc
AFFAIBLIE LE PROGRAMME EUROPÉEN D’AIDE AUX PLUS DÉMUNIS (PEAD) ESTIL PRÉSERVÉ PAR L’ACCORD SUR LE BUDGET ARRACHÉ AU SOMMET EUROPÉEN, DÉBUT DÉCEMBRE, APRÈS VINGT-QUATRE HEURES DE NÉGOCIATIONS ? DIFFICILE DE LE DIRE, TANT LE FLOU EST SAVAMMENT ENTRETENU AUTOUR DE CE QUI S’APPARENTE À UN TOUR DE PASSE-PASSE BUDGÉTAIRE. Petit rappel des faits : le PEAD a été lancé dans les années 1980, à l’initiative de Coluche et de Jacques Delors, afin d’acheminer les énormes excédents agricoles vers les associations d’aide alimentaire, en particulier les Restos du cœur. Mais plusieurs décennies de libéralisation de l’agriculture ont changé la donne : il y a aujourd’hui beaucoup moins de surplus. Pour maintenir l’aide aux démunis, on a donc, ces dernières années, financé l’achat de nourriture, pour environ 50 millions d’euros par an. Une aide que de nombreux pays européens étaient prêts à raboter, voire à supprimer, par mesure d’économie. La mobilisation des associations aura sans doute permis d’éviter le pire. Après des mois de sensibilisation, notamment à travers la campagne Air Food (www.theairfoodproject.com), il était devenu impossible pour les dirigeants des 27 de faire passer à la trappe un programme à ce point emblématique. Après le sommet, le ministre délégué aux Affaires européennes Bernard Cazeneuve pouvait affirmer que l’aide était « pérennisée ». Mais elle sera nettement réduite, alors même que le nombre de personnes en demande est en forte augmentation – et que l’Union comptera bientôt un nouvel État membre. Vingt-huit pays devront alors se partager 2,5 milliards sur sept ans – une enveloppe inférieure aux 3,5 milliards actuels, qui ne sera en outre pas indexée et qui devra être partagée avec d’autres programmes sociaux. Si ce n’est la catastrophe que certains craignaient, ce nouveau recul rend encore plus insignifiante une Europe sociale déjà bien peu ambitieuse. Éric Walravens - www.ndonne.blogspot.com
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C’est bizarre comme les choses se renouvellent. J’étais assise par terre, sur le sable du Maroc, dans un endroit dont vous ne pouvez même pas soupçonner l’existence. Hier matin, j’étais à la limite du Sahara, quelque part dans le Sud du Maroc, mais quelque chose m’appelait. Je n’ai jamais su quoi vraiment. Gaspard avait disparu la veille, emmené par un enfant dans les rues du village berbère où je m’étais posée quelques jours. Il était rentré à la nuit tombante, les oreilles abattues, il boitait. Je ne saurai jamais ce qu’il avait vécu, les renards ont des secrets, tout le monde le sait. J’avais donc décidé de quitter les limites du désert. Le désert rend fou, écrivait mon père, alors militaire en Mauritanie. Moi, je m’étais arrêtée au Maroc. Ou, plutôt, le Maroc m’avait retenue à lui. Donc, Gaspard et moi, nous avions parcouru presque huit cents kilomètres, lorsque la lumière rasante de cette fin de journée nous arrêta comme par magie au bord d’une lagune. Il y avait des chevaux en liberté, des bergères et leurs moutons marron, des aigrettes et une odeur d’iode qui nous plaisait. Nous avons cherché une maison pour la nuit. Nous avons trouvé Le Nid du hibou, dans le village de pêcheurs de Moulay-Bousselham. C’est de là que je vous écris. Dans le jardin, une grosse poule promène ses petits. Ils n’ont pas encore vu Gaspard. Il faut dire que je ne l’ai pas sorti de la voiture, pour ne pas effrayer les poussins.Les choses se renouvellent parce que, un jour, quelqu’un m’a demandé, si vous retrouvez le petit prince, dites-moi ce qu’il est devenu. En fait, j’ai retrouvé le petit prince. Non, j’en ai trouvé des centaines ! Je n’ai pas fait exprès. C’est Gaspard qui m’a permis de les rencontrer. Gaspard et la merveilleuse histoire d’Antoine de Saint-Exupéry. Une histoire que j’ai décidé d’offrir aux enfants du monde.
C A R N E T D E V O YA G E
Je remercie François et Isabelle d’Agay, Frédéric Lenoir, Grégoire Delacourt, mes amis fidèles, qui m’encouragent et me permettent de continuer cette grande aventure. Je remercie Hajbouha Zoubeir et Abdelillah Zirat, Khalil et Fatima Fachkhir, Stéphane du Nomade, Brahim et toute sa famille à Massa, ainsi que tous mes amis marocains pour l’accueil chaleureux qu’ils me réservent encore. Longue vie à Macadam et à toute son équipe qui me permet de vous offrir ces voyages de renards. PS : Surtout, lisez La Liste de mes envies (Grégoire Delacourt), lisez L’Âme du monde (Frédéric Lenoir), et relisez Le Petit Prince !!!!! Et lisez Macadam ! Christine Bergougnous
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SOCIÉTÉ
Le Kilimandjaro,
Courtesy of Unik Challenge
sommet solidaire
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SOCIÉTÉ
LI : Quelles solutions suggérez-vous en ce qui a trait à la sécurité ? JD : Les voyages caritatifs sont une industrie encore très jeune au Québec comparativement aux pays anglo-saxons, qui ont une culture philanthropique beaucoup plus étendue que la nôtre. Il y a beaucoup de travail et d’éducation à faire pour réguler cette activité. Nous travaillons en étroite collaboration avec Emmanuel Daigle, guide et instructeur en haute montagne depuis plus de quinze ans, afin qu’une norme de qualité ISO (Organisation internationale de normalisation) soit mise en place et que les agences qui veulent proposer des services en haute montagne aient à s’y conformer. LI : Pensez-vous que le Kilimandjaro va surfer encore longtemps sur cette vague de popularité ? LE KILIMANDJARO, EN TANZANIE, EST DEVENU UNE MONTAGNE
JD : Je crois que cette montagne va accueillir des visiteurs pendant
MYTHIQUE ET EMBLÉMATIQUE, TRÈS PRISÉE PAR LES MILLIERS DE
encore longtemps, parce que cet engouement est tout de même
RANDONNEURS QUI RÉALISENT BIEN SOUVENT SON ASCENSION POUR
assez récent au Québec. UnikChallenge s’est donné comme mis-
UNE CAUSE. PAS MOINS DE 60 000 PERSONNES PAR ANNÉE ATTEI-
sion d’ouvrir de nouveaux horizons aux organisations caritatives
GNENT SON SOMMET ET 500 TOURISTES PEUVENT S’Y TROUVER
et de proposer une variété de destinations et d’expéditions sur
SIMULTANÉMENT CHAQUE JOUR. JASON DOMINIQUE, DIRECTEUR DES
mesure, allant de la randonnée à la Grande Muraille de Chine,
OPÉRATIONS CHEZ UNIKCHALLENGE, ENTREPRISE SPÉCIALISÉE DANS
au traîneau à chiens dans Charlevoix, en passant par la plongée
LES EXPÉDITIONS CARITATIVES SUR MESURE, A ACCEPTÉ DE NOUS
sous-marine en Afrique. Pour ceux qui tiennent mordicus à une
EN DIRE UN PEU PLUS SUR CETTE DESTINATION.
expédition en haute montagne, mais qui veulent se démarquer de l’aspect tendance, nous proposons des expéditions vers plusieurs
L’Itinéraire* (LI) : Comment expliquez-vous l’engouement suscité par
sommets de la Cordillère des Andes, similaires au Kilimandjaro en
le Kilimandjaro ?
termes de difficulté, comme le mont Huascarán, au Pérou.
Jason Dominique (JD) : La plupart des participants aux expéditions caritatives ne sont pas, au départ, des passionnés de haute mon-
LI : Que conseillez-vous aux organismes de charité pour s’assurer
tagne. Leur priorité est la cause qu’ils soutiennent et ils cherchent un
que la sécurité constitue la priorité numéro un de leur agence de
voyage accessible. Cette expédition caritative est très tendance dans
voyages ?
le domaine des médias québécois. C’est donc à la mode d’affirmer
JD : Un atelier d’information sur la haute montagne est essentiel
qu’on a atteint le sommet de l’Afrique ! En fait, 80 % des organi-
pour être bien informé et savoir dans quoi on s’embarque. Ensuite,
sations qui font appel à nos services choisissent le Kilimandjaro.
les participants devraient subir un examen médical; il faut savoir
Or, les médias en parlent comme d’une expédition facile, bien que
que les cliniques du Groupe Santé Voyage sont les seules à être
comportant son lot de dangers, si bien que les gens sous-estiment
accréditées pour la haute montagne. Elles ont le droit de refuser
alors l’ampleur d’une expédition en haute montagne.
les participants qui ne possèdent pas les conditions physiologiques nécessaires pour affronter la haute montagne. Des kinésithéra-
LI : Quelles sont les conséquences de cette popularité ?
peutes devraient ensuite procéder à une évaluation de la forme
JD : La plus importante est que les associations veulent que leurs
physique et élaborer un programme d’entraînement sur mesure
participants paient le moins cher possible pour partir en plus grand
comprenant un suivi après quelques mois d’entraînement et une
groupe et amassent ainsi plus de fonds pour leur cause. Plusieurs
évaluation avant le départ. Pour l’ascension du Kilimandjaro, nous
agences profitent du grand manque d’information de la popula-
recommandons un minimum de dix jours d’expédition pour éviter
tion, s’improvisent organisateurs d’expéditions et proposent des
le plus possible les accidents et les séquelles liées au mal aigu des
voyages à bas prix en n’accordant pas une attention suffisante à
montagnes.
la sélection des participants, à l’importance de la préparation et de la sécurité et aux conditions des guides et des sherpas locaux.
Sandra Mathieu / L’Itinéraire - Canada * L’Itinéraire est un journal de rue québécois, membre, comme Macadam, de l’INSP (International network of Street paper. www.insp.org). Pour plus d’information : Unikchallenge.com
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C’EST MALIN
en partenariat avec
psycho
AGENDA SOLIDAIRE MARS 2013 ➔ 3 mars : semi-marathon de Paris www.semideparis.com ➔ 4 mars : Journée Mondiale de la lutte contre l’Exploitation Sexuelle ➔ 8 mars : Journée Internationale des Droits de la Femme ➔ du 19 au 24 mars 2013, “ Une jonquille pour Curie” : grand événement de mobilisation solidaire contre le cancer qui permettra de collecter des fonds pour financer des programmes de recherche innovants en cancérologie. Plus d’infos sur www.curie.fr
© Adam Radosavljevic / dreamstime
➔ 20 mars : Journée de gourmandise et de générosité Une mobilisation synonyme de plaidoyer pour la gourmandise, et véritable acte de sensibilisation de l’opinion publique autour d’une cause, celle du combat mené contre la mucoviscidose. www.jourdumacaron.com
QUESTION : MON MARI A EU UNE CRISE CARDIAQUE. IL A ÉTÉ RÉANIMÉ APRÈS QUELQUES MINUTES PASSÉES ENTRE LA MORT ET LA VIE. LUI QUI ÉTAIT ATHÉE PARLE MAINTENANT D’ÊTRE ENTRÉ DANS UN TUNNEL ET D’AVOIR VU SA MÈRE, TOUT CELA DANS UN RAYONNEMENT D’AMOUR INFINI QU’IL IDENTIFIE AU CHRIST. SON COMPORTEMENT A CHANGÉ EN BIEN MAIS CELA M’EFFRAIE CAR JE NE LE RECONNAIS PLUS. S’AGIT-IL D’UN PROBLÈME PSYCHIATRIQUE ? COMMENT RÉAGIR ? Lorsque l’on est dérangé dans ses conceptions du monde, une réaction naturelle est de se refermer et de ne plus écouter. Il serait en effet plus simple pour vous de blâmer un excès de médicaments pour l’étrangeté de ces délires. Quoi qu’il en soit, l’expérience était bel et bien réelle pour votre mari. Restez à l’écoute, donc, car si vous ne le faites pas, cela créerait un abîme entre vous. Il est bien compréhensible que vous vous sentiez déstabilisée. Tout changement apporte sa part de peur, mais aussi d’opportunités si vous restez ouverte. Au vu du nombre important de récits d’expériences de
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mort imminente qui suivent des instants de mort clinique (10 % des patients, ou plus selon les chercheurs), rassurez-vous, votre mari n’a pas sombré dans la folie. Les récits fréquemment recueillis par le personnel hospitalier sont étonnamment similaires à son expérience et sont généralement suivis de changements positifs, comme pour lui. Tout cela ne cadre évidemment pas avec notre conception matérialiste du monde. De nombreux membres du corps médical ont entrepris des recherches poussées sur le sujet, en particulier aux États-Unis. Familiarisez-vous avec les livres du Dr Moody (La Vie après la vie) ou regardez avec votre mari son film du même nom, disponible sur YouTube. Votre mari se sentira compris de vous et cela approfondira votre relation. Vous ferez de toute cette information votre lecture personnelle. Pour beaucoup, les implications sont religieuses, mais pas nécessairement. Après tout, ces récits parlent surtout d’un monde symbolique dont notre époque semble avoir oublié l’importance, mais dont nos anciens se nourrissaient.
➔ du 20 au 30 mars 2013 : 2e « vide dressing week » Les boutiques de mode indépendantes se mobilisent en faveur du développement durable et sensibilisent les consommateurs à la seconde vie des textiles qu’ils ne portent plus. Les enseignes participantes reprennent donc dans leurs boutiques les vêtements déposés par les consommateurs. Ces vêtements seront ensuite donnés à la Croix-Rouge Française. ➔ 21 mars : Journée Mondiale de la Trisomie 21 ➔ 22 mars : Journée Mondiale de l’Eau ➔ du 21 au 24 mars : Initiatives Océanes avec la Surfrider Fondation Sensibilisation à la problématique des déchets aquatiques au travers de nettoyages de plages, lacs, rivières et fonds marins. www.initiativesoceanes.org
PLANÈTE
en partenariat avec www.terraeco.net
Avec les lingettes, les bébés se font du mauvais sang ALORS QUE CES CARRÉS PRÊTS À CONSOMMER ONT ENVAHI NOTRE QUOTIDIEN, UNE ÉTUDE INCITE À S’EN MÉFIER. MOTIF : ILS POURRAIENT RENFERMER DES SUBSTANCES DANGEREUSES POUR LES PLUS PETITS. ENQUÊTE.
drea mstim e
La peau de maman, les mains de papa, les fesses de bébé, les meubles du salon… Et même les poils du chien ! Plus rien ne
© Tru emb ie /
leur échappe aujourd’hui : les lingettes ont envahi notre quotidien, depuis la fin des années 1990. Mais une récente étude, datée de mai 2012, dévoilée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), pointe la présence de subs-
dir » l’image
tances toxiques pour les plus petits dans ces petits carrés prêts à
de la lingette jetable.
consommer. Terra eco est donc allé faire le ménage dans ce petit
Cette matière est ensuite imprégnée de substances chimiques
monde. Delphine a trente-deux ans. Et une petite fille, Lise, âgée de
variées : des émulsifiants pour faciliter le mélange, des désinfec-
trois ans et demi. Elle n’a pas été surprise de lire dans la presse
tants, des stabilisateurs ou encore des conservateurs. Le phénoxyé-
que l’utilisation des lingettes pour bébés était déconseillée.
thanol, comme le parabène, entre dans cette dernière catégorie. Il
Méfiante, la jeune maman a toujours spontanément utilisé du coton
n’est d’ailleurs pas indispensable, puisque de nombreuses marques
et un liniment, un mélange d’huile d’olive et d’eau de chaux, par
ont lancé des modèles « sans phénoxyéthanol ».
principe de précaution. Une méfiance justifiée. Dans le collimateur de l’ANSM, le phénoxyéthanol. Le seuil de concentration de ce
MANNE POUR LES INDUSTRIELS
conservateur est fixé à 1 % dans les produits cosmétiques, mais
Avant le coup de semonce de l’ANSM, l’Ademe (Agence de l’en-
l’agence préconise de le baisser à 0,4 % dans les produits destinés
vironnement et de la maîtrise de l’énergie) avait rendu un rapport
aux enfants de moins de trois ans. Si certains parents ont remarqué
estimant que les textiles sanitaires – dont font partie les lingettes,
que l’utilisation de lingettes aggravait l’irritation des fesses de leur
comme les couches et les serviettes hygiéniques – avaient repré-
bébé, le docteur Pierre Souvet, président de l’Association santé envi-
senté, en 2009, 34 kg de déchets par habitant, contre 20 kg
ronnement France, décrypte les risques réels.
en 1993. Les fabricants, eux, se défendent : selon une étude datant de 2005 – année de la dernière étude disponible sur le sujet –,
IRRITATION DES FESSES
l’Association française des industriels de la détergence, de l’entre-
« Il existe deux grands dangers : l’hémotoxicité, la destruction des
tien et des produits d’hygiène industrielle assure que les lingettes
globules rouges, et l’hépatotoxicité, avec des perturbations des
ne représentent que 0,05 % de la quantité de déchets en France.
cellules hépatiques. On peut donc craindre légitimement des effets
Et qu’elles permettraient de diviser les factures d’eau par trois !
systémiques sérieux, avec des atteintes sur le système sanguin et
Répondant à une demande croissante de produits prêts à l’emploi,
le foie. » Chez les tout-petits, la concentration des produits toxiques
le marché des lingettes reste une manne pour les industriels.
dans l’organisme est d’autant plus grande que leur poids est faible.
En 2011, celui des carrés pour bébés progressait encore de 0,7 %,
Pour lui, le vrai risque vient du fait que « les marges imposées au
par rapport à l’année précédente, avec un chiffre d’affaires de
niveau européen ne tiennent compte ni des âges des utilisateurs,
125,9 millions d’euros en France, selon une étude de l’institut de
ni des effets cocktails ». Et des toxiques, les lingettes pour la peau
conseil en marketing SymphonyIRI Census. Malgré les mises en
en sont pleines. Elles sont confectionnées en textiles non tissés, à
garde, les lingettes n’ont pas disparu des supermarchés. Et la Com-
base, le plus souvent, de polymères naturels ou synthétiques, bien
mission européenne, saisie par l’ANSM, n’a, pour l’instant, donné
que les fibres naturelles soient de plus en plus utilisées pour « ver-
aucune réponse.
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C’EST MALIN
BONS
© Ron Chapple / dreamstime
PLANS La notice de médicament, un outil essentiel POSOLOGIE, CONTRE-INDICATIONS ET, BIEN SÛR, EFFETS INDÉSIRABLES : TOUS LES MÉDICAMENTS MIS SUR LE MARCHÉ, QUE CE SOIT EN FRANCE OU EN EUROPE, SONT ACCOMPAGNÉS D’UNE NOTICE D’UTILISATION. Nous la négligeons très souvent et, pourtant, sa lecture devrait être systématique. Qu’il s’agisse d’une spécialité prescrite par un médecin ou d’un médicament vendu sans ordonnance, les informations qui y figurent sont primordiales. « Le médicament n’est pas un produit comme un autre », rappelait en 2012 le ministère de la Santé, dans une campagne d’information, il comporte toujours des risques et des effets indésirables. Or ces données ne sont pas dissimulées. Elles sont même accessibles à tous, médecins, pharmaciens et patients. « Avant qu’un médicament soit mis sur le marché, les essais cliniques permettent de recenser ses effets indésirables, et de déterminer ce qu’on attend d’un médicament une fois qu’il sera distribué à une population plus large et en utilisation courante », explique Fabrice Meillier, responsable des affaires réglementaires du Leem (Les entreprises du médicament). Indiquée sur toutes les notices, la fréquence d’apparition de ces effets indésirables est répartie en 5 catégories dont le libellé apparemment très banal ne doit pas faire oublier qu’il repose, en fait, sur des évaluations précises et objectives : « Très fréquent » correspond à une occurrence de 1 cas pour 10 patients exposés au médicament ; « Fréquent » se rapporte à la survenue d’un effet indésirable chez une proportion de 1 patient sur 10 à 1 patient sur 100 ; « Peu fréquent » concerne des fréquences de 1 sur 100 à 1 sur 1 000 ; « Rare » concerne les fréquences de 1 cas sur 1 000 à 1 cas sur 10 000 ; Et les effets indésirables sont dits « très rares », enfin, lorsque le nombre de cas observés ne dépasse pas 1 sur 10 000. En tout état de cause, prendre un médicament n’est jamais anodin et questionner son médecin au sujet de sa prescription n’est pas une insulte mais un droit. Dans le doute, n’hésitez donc pas à en user. Caroline Charron avec l’agence Destination santé (www.destinationsante.com)
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☛ Alors qu’en France près de 3 millions d’enfants ne partent jamais en vacances, la JPA (confédération Jeunesse en plein air) lance une grande campagne avec son parrain, François Gabart, le plus jeune skipper à avoir remporté le Vendée Globe. L’objectif est de faire partir 20 000 enfants en 2013 grâce à un appel aux dons, sachant que 50 euros permettent à un enfant de passer une journée en colonie de vacances. Renseignements et dons : http://solidaritevacances.jpa.asso.fr ☛ La 13e édition de « Tous au golf » aura lieu du 30 mars au 7 avril dans plus de 300 golfs dans toute la France qui ouvriront gratuitement leurs greens aux amateurs qui souhaitent découvrir ce sport olympique. Pour y participer, rendez-vous sur le site www.ffgolf.org puis choisissez l’onglet « découvrir ».
☛ Bemed est une nouvelle marque de cosméto écologique et biologique qui œuvre pour le respect de l’environnement méditerranéen. Créée par deux frères, cette marque sans parabène, PEG, phénoxyéthanol, OGM, colorant ou parfum de synthèse est conçue et produite à Marseille. www.bemed-cosmetiques.fr
☛ 2 Mains Rouges, c’est un tee-shirt noir ou blanc, avec le contour rouge de deux mains et la signature d’une personnalité ou d’un anonyme qui s’engage pour une association caritative, laquelle reçoit chaque trimestre le bénéfice des ventes réalisées. Pour participer : www.2mainsrouges.fr
☛ Ikea vient de faire un don de 9,3 millions d’euros à l’Unicef à l’issue de l’opération « Peluches » menée à Noël. Cet argent servira à financer 18 programmes de l’Unicef dans 17 pays, dont l’opération « Des écoles pour l’Afrique » dans huit pays, ou l’initiative « Des écoles pour l’Asie » en Chine. ☛ Du 7 avril au 12 mai, les hippodromes d’Auteuil (pour la course d’obstacles) et Longchamp (pour le galop sur plat) ouvrent leurs portes aux familles. Chaque dimanche, entre les courses, les enfants pourront faire des balades à poney, participer à diverses activités et à des ateliers pour comprendre l’univers hippique, le tout gratuitement.
MONDE
Des bénéficiaires du RSA en chantier
© Conseil général des Yvelines
Ils s’appellent Édouard, Romain, Christophe, Seydou, Jean-Claude, Thierry et Stéphan. Ils ont tous un point commun : depuis le 5 février, ces sept bénéficiaires du RSA originaires des Yvelines sont arrivés dans la commune d’Aného, dans le sud-est du Togo, pour participer à la construction d’un lycée technique. Une expérience unique, comme le souligne Christèle Braconne, chargée de développement insertion au conseil général des Yvelines : « C’est la toute première fois qu’un tel chantier d’insertion est mis en place depuis la France vers l’étranger. Il a pu voir le jour grâce au partenariat qui existe depuis 2007 entre le conseil général des Yvelines et le Togo. » Pour ces victimes de la grande précarité, l’heure d’un nouveau départ a donc sonné. « Même si j’ai hésité jusqu’au dernier moment, je pense que cette expérience va me permettre de rebondir, après un long passage à vide, confie Thierry, quarante-huit ans, mécanicien fraiseur de formation. Je vais pouvoir repartir sur des bases plus saines. » Cependant, malgré l’enthousiasme du début, tous le reconnaissent : « Cela n’a pas été facile de laisser nos familles et nos enfants. » Logés dans une grande maison prêtée par la mairie d’Aného, les sept volontaires et les deux travailleurs sociaux qui les accompagnent saluent l’accueil qui leur a été réservé par les Togolais. « Rien à voir avec la nonchalance parisienne », remarque Stéphan. Malgré les fortes chaleurs et le taux d’humidité, Thierry, Stéphan et les autres devront se rendre chaque matin, de 7 heures à 13 heures, sur le chantier. Leur mission pour les six prochains mois : participer aux côtés des entreprises togolaises à la fabrication des 300 000 briques qui serviront à la construction du futur lycée. « Ce projet de lycée technique est né d’un constat, confie Marion Perrin, chargée du suivi de la coopération décentralisée Yvelines-Togo depuis Lomé. De nombreux jeunes d’Aného sont victimes du sousemploi, ce qui les contraint souvent à émigrer. Ce futur lycée devrait aider à lutter contre le chômage dans la région. » Ouverture des portes prévues en septembre 2013. Sur place, les sept Yvelinois pourront également s’investir dans d’autres projets. D’ores et déjà, un partenariat devrait se mettre en place entre l’hôpital psychiatrique d’Aného et celui des Mureaux. Par ailleurs, ils devront également préparer leur retour. « Ils n’ont pas tous le même projet pour après, mais nous allons tout mettre en place pour leur permettre de retrouver du travail dès leur retour en France,
© Conseil général des Yvelines
d’insertion au Togo
prévu en juillet, souligne Christèle Braconne. Tout sera fait pour qu’ils puissent valoriser cette expérience professionnelle au Togo. » Sur le plan financier, le chantier devrait leur permettre de mettre un peu d’argent de côté puisqu’ils toucheront 850 euros de contrat aidé par mois, plus le RSA les trois premiers mois. « Au Togo, le salaire moyen est de 50 euros par mois », précise Christèle Braconne. Quelques jours seulement après leur arrivée sur le sol togolais, les sept Yvelinois sont fin prêts pour le début du chantier. Tout reste à faire. Clémence Lambard
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L A PA G E D E S V E N D E U R S
Philippe
J’AIME VENDRE MACADAM PHILIPPE VEND MACADAM DEPUIS 2009, À PARIS ET DANS SA PÉRIPHÉRIE. PARFOIS À PLEIN TEMPS, PARFOIS PAS DU TOUT… CE VENDEUR INDÉPENDANT AJUSTE SON TRAVAIL EN FONCTION DE SES BESOINS. IL NOUS EXPLIQUE SON QUOTIDIEN ET COMMENT MACADAM LUI PERMET DE S’EN SORTIR. PROPOS RECUEILLIS PAR SEDERA RANAIVOARINOSY. Que faisiez-vous avant de vendre des journaux de rue ? Entre vingt et trente ans, j’ai beaucoup travaillé dans les restaurants, j’ai été salarié en télémarketing. Je n’ai jamais dormi dans la rue, même dans les moments les plus durs, quand je n’avais pas de logement. J’ai toujours pu trouver une chambre d’hôtel. Mais j’ai de la chance, je n’ai pas d’addiction, pas de longue maladie, c’est ca qui peut être dangereux. J’ai commencé à vendre des journaux de rue à la fin des années 1990. Je vendais un journal qui s’appelait 7e artifice et j’ai aussi vendu l’ancien Macadam. Après ça, je vendais sur les marchés, des bouquins thématiques, des gants, des cacheoreilles… Comment avez-vous connu Macadam ? Je connaissais l’ancien Macadam, Macadam journal, déjà en 1995 ; j’avais tout juste trente ans. À l’époque, j’étais serveur et je vendais Macadam à côté. J’avais déjà l’expérience de la vente avec 7e artifice et mon premier travail, quand j’étais au lycée, ça avait été de faire du porte-à-porte, dans le Nord, pour France Loisirs. Je vendais des abonnements. Mais j’habitais à l’hôtel et je dépensais beaucoup en ce temps-là, parfois jusqu’à 4 000 euros par mois, pour pouvoir passer la nuit au chaud. Entre 1998 et 2009, je ne vendais plus de journaux de rue. Je vendais plutôt d’autres produits, sur les marchés. Quel est le meilleur moment pendant une vente ? Le meilleur moment pendant une vente ? Ce n’est pas forcément le moment de l’achat, c’est plutôt le moment où tu vois que la personne s’intéresse à ce que tu dis, quand elle connaît déjà le journal, qu’elle l’a déjà lu et qu’elle l’achète sans que je fasse mon argumentaire, ou quand elle l’achète spontanément.
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Quel est le moment le plus difficile de la vente ? Les dix premières secondes sont les plus dures. C’est là que les gens peuvent refuser d’acheter le journal. Si tu arrives à retenir leur attention trente secondes, tu as une chance sur deux qu’ils l’achètent. Certains vendeurs ne supportent pas le rejet comme ça, ils s’énervent. Quand on essuie des « non » à répétition, ce n’est pas facile. Comment ce travail a-t-il changé votre vie ? La vente de Macadam me donne des revenus stables, c’est une très grande partie de ma vie. Je ne reçois plus le RSA, donc Macadam, c’est un peu comme mon RSA que je me fais moi-même ! Vous êtes membre du conseil d’administration de Macadam. Quel est votre rôle ? Cette responsabilité vous plaît-elle ? Je suis supposé être la voix des vendeurs au conseil d’administration. J’ai pu faire remonter les plaintes des vendeurs concernant certains des contenus dans le journal qui plaisaient moins aux lecteurs, donc ça c’est bien. Mais je pense qu’on devrait être plus de vendeurs dans le conseil d’administration et qu’on devrait se rencontrer plus souvent pour être mieux informés des mouvements dans l’association. Comment occupez-vous votre temps libre ? Je lis beaucoup. Je lis beaucoup de romans, pas trop de magazines [rires] ! J’aime beaucoup aussi les livres d’histoire. Sinon, je m’occupe de mon fils, les devoirs et tout ça… J’essaie d’être à la maison entre 18 h 30 et 20 heures tous les jours et juste être papa. Mais entre les marchés et Macadam… c’est vrai que ça fait beaucoup. Selon vous, de quoi avons-nous besoin pour que le monde soit plus confortable et agréable à vivre pour tous ? Je pense qu’on a besoin de plus de solidarité, surtout dans la famille. Sans ça, on n’avance pas. Quel est votre rêve ? Mon rêve, c’est d’avoir ma propre maison, mon propre jardin où je peux avoir mes légumes, être tranquille. Pas vivre en autarcie mais presque. J’en ai marre de l’urbain, je ne veux plus payer de loyer… On paie trop pour tout, on passe notre temps à chasser l’argent. C’est pesant.
DÉTENTE
JOUER
par Michel Hannequart, de Ludipresse, www.les-mordus.com
mots fléchés FÊTÉE
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SANS INTÉRÊT
DOMMAGE
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POILS : UN MOT DE 10 LETTRES
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DANS LA GAMME
CORFOU EN EST UNE
PLANTE À BULBE QUADRILATÈRES ARTICLE
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PALPABLE FLAQUES RÉPRIMANDE
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en japonais ce mot signifie chiffre unique.
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Le jeu est un puzzle à chiffres. Le but du jeu
4 2
de 1 à 9, en partant de certains chifres déjà disposés dans la grille. La grille est composée de régions de neuf carrés 3x3 formant une
7 9 4 1 2
est de remplir la grille avec des chiffres allant
grille de 9x9. Chaque ligne, colonne et région ne doit contenir qu’une fois chaque chiffre…
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bon courage !
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mots croisés 1 Horizontalement 1. Confiance en soi – Fait partie du Maghreb. 2. Crustacé – Des bruits. 3. Vigilance – Décelé. 4. Sert de sépulture – Courroux. 5. Pascal – Il est incontrôlable – Situation extrêmement pénible. 6. Marque le doute – De vive voix. 7. Priver un végétal de lumière – On le dit abominable. 8. Cardinal – Met de l'ordre. 9. Compact – Entaillé. 10. Membrane externe du globe oculaire – Foncer. 11. Roche sédimentaire très dure – Accueille. 12. Est grand ouvert – Excité.
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Verticalement 1. Des bruits - Antimoine. 2. Plaît aux vaches – Examen minutieux. 3. Pas confessionnel – Chance exceptionnelle. 4. Religieux – Patronne de l'Alsace. 5. Pronom personnel – Action de pénétrer dans un lieu interdit – Distingue l'homme de la femme. 6. Ordonnance. 7. Acteur britannique – En retard sur son époque. 8. Réciproque – En Chine – Erbium. 9. On la dit immortelle – Maréchal de France – Sa pulpe est blanche et sucrée. 10. Il est à fleur d'eau – Inventeur américain. 11. Provoquent une vive indignation – Robert. 12. Réaliser - Sans réaction.
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HOROSCOPE
SOLUTIONS
par Marie-Pierre Charneau www.mariepierrecharneauastrologie.com
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9 7 3 1 2 4 6 8 5
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P R E O A U T O P S I E
1 5 8 3 9 6 2 4 7 7 9 4 1 6 5 3 8 2 L A I C O M I R A C L E
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B E R G E S V
R E MÈRE DE SETH LOCALISÉ UN HABITUÉ
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LION (23 JUILLET - 22 AOÛT) En début de mois, vous pourriez être obligé(e) de vous pencher sur des dossiers que vous pensiez classés. Par la suite, les obstacles, au lieu de vous freiner, vous stimuleront et vous irez de l’avant avec confiance. En couple, soyez plus conciliant(e), afin d’éviter des tensions inutiles. Célibataire, une rencontre fera battre votre cœur. Votre énergie sera en dents de scie.
SAGITTAIRE (23 NOV. - 21 DÉCEMBRE) À force de vouloir trop en faire et d’être partout à la fois, vous risquerez de ne pas être performant(e) au travail. Vous pourriez avoir affaire à des personnes malhonnêtes et il vous faudra démêler le vrai du faux. En couple, le climat sera tendu. Célibataire, vous chercherez à discuter avant de vous engager. Privilégiez votre sommeil.
TAUREAU (21 AVRIL - 21 MAI) Pleinement concentré(e) sur votre vie relationnelle, vous multiplierez les échanges avec vos collègues et vos autres interlocuteurs. Ne vous découragez pas si tout n’avance pas comme vous le souhaiteriez. En couple, vous repartirez sur de nouvelles bases. Célibataire, ne restez pas dans votre coin. Des soucis de circulation sanguine pourraient jouer les trouble-fêtes.
VIERGE (23 AOÛT - 22 SEPTEMBRE) Audacieux(se) et performant(e), vous aurez la volonté de mener à terme ce que vous aurez entrepris. Par contre, vos idées manqueront par moments de netteté. Si vous avez des entretiens à passer, prenez le temps de les préparer. En couple, l’ambiance sera incertaine. Célibataire, ne vous montrez pas trop possessif(ve). Ayez une alimentation plus équilibrée.
CAPRICORNE (22 DÉC. - 20 JANVIER) Plus déterminé(e) que jamais à apporter des changements à votre carrière, vous solliciterez des appuis dans votre réseau professionnel. Si vous êtes à la recherche d’un emploi, vos vœux seront exaucés. En couple, vous roucoulerez comme aux premiers jours. Célibataire, à mettre la barre si haut, vous ferez fuir un(e) prétendant(e). Quelques problèmes d’insomnie.
GÉMEAUX (22 MAI - 21 JUIN) Vous rencontrerez des problèmes d’organisation ou vous serez débordé(e) dans votre travail. Il vous sera demandé un peu plus de rigueur. Vous redéfinirez vos priorités. En couple, vous n’aurez pas beaucoup de temps à consacrer à votre partenaire. Célibataire, vous pourriez être attiré(e) par une personne qui ne vous correspond pas. Des maux de tête sont à craindre.
BALANCE (23 SEPT. - 22 OCTOBRE) Vous aurez le chic pour nouer des contacts intéressants ou pour dénicher de bonnes affaires. Prenez le temps de réfléchir avant de lancer un projet ou une idée, si vous voulez être crédible. En couple, il y aura des hauts et des bas. Célibataire, la période ne sera pas propice à une rencontre équilibrée. Profitez des beaux jours pour vous oxygéner.
VERSEAU (21 JANVIER - 19 FÉVRIER) Il pourrait y avoir de nouvelles opportunités à saisir dans votre secteur d’activité. Prenez le temps de réfléchir à la meilleure façon d’utiliser vos talents. Focalisé(e) sur votre sécurité financière, vous chercherez à faire des placements. En couple, vous serez amoureux(se) de votre conjoint. Célibataire, l’amour ne vous tombera pas tout cuit dans le bec. Relâchez les tensions.
CANCER (22 JUIN - 22 JUILLET) Vos prises de position ne feront pas l’unanimité. En dépit d’une légère lassitude, ou de crainte pour votre avenir professionnel, vous assumerez vos responsabilités au travail. En couple, l’harmonie régnera et vous pourrez compter sur le soutien de votre conjoint(e). Célibataire, évitez de vous faire un film à l’eau de rose. Des maux d’estomac seront dus au stress.
SCORPION (23 OCT. - 22 NOVEMBRE) Vous serez efficace et tout ce que vous entreprendrez devrait réussir. Vous aurez le sentiment que la routine vous paralyse. Il ne faudrait pas, pour ce motif, abandonner la proie pour l’ombre. En couple, vous serez en phase avec votre partenaire. Célibataire, vous serez exigeant(e) sur la qualité d’une relation amoureuse. Un petit virus pourrait vous fatiguer.
POISSONS (20 FÉVRIER - 20 MARS) Vous bénéficierez d’un climat d’expansion exceptionnel. Ce sera le bon moment pour frapper aux portes, afin de solliciter un entretien professionnel ou demander de l’avancement. Vous aurez l’efficacité nécessaire pour des projets à long terme. En couple, vous vivrez en osmose avec votre chéri(e). Célibataire, ouvrez l’œil, vous pourriez rencontrer l’âme sœur. Attention aux excès.
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RÉDUIRE EN POUDRE BRUIT SEC
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PATRO-NYME S CÉRÉALE À ÉPIS
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ARTICLE SANS INTÉRÊT FÊTÉE
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PASSE DU DEHORS AU DEDANS POTAGE
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AVOIR UNE RÉALITÉ CÉRÉMONIE RELIGIEUSE
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EXPRIME LE SOULA-GEME NT
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E N R A G E RÉPRIMANDE
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E C L O R E HOMME TRÈS FORT PALPABLE
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M E G E R E FEMME ACARIÂTRE
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O R T BONNE ACTION PLANTE PIQUANTE
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M E R E MAMAN
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DANS LA GAMME PRÉDICATION
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PLANTE À BULBE QUADRI-LATÈ RES VAINQUEUR
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I CORFOU EN EST UNE ATTEINTE
mots fléchés
PLAN-TATION S RIVAGES
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mots croisés
A C O U P H E N E 0 O S 2 B
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sudoku difficile
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BÉLIER (21 MARS - 20 AVRIL) Vous devrez faire face à des non-dits, à des conspirations, ce qui sera difficile à supporter pour l’expansif(ve) spontané(e) que vous êtes. Côté finances, l’heure sera aux économies. En couple, vous ne saurez pas comment aborder certains sujets épineux avec votre partenaire. Célibataire, ce sera à vous de faire le premier pas. Pensez à respirer pour vous détendre.
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Devenir vendeur ? Paris : Anne Claire au 07 62 82 31 12 Régions : Bernard au 06 73 52 61 90 recrut@macadamjournal.com M A C A D A M 1 0 2 - page 23
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JUIN 2012
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*la différence entre abonnement soutien ou abonnement mécène et l’abonnement standard donne lieu, sur demande, à déduction fiscale, Macadam étant reconnu association d’intérêt général.
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