Connnexie 04 FR

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LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE

Hexacom réalise une solution performante et totale des UC

DANS CE NUMéRO

connexie, 10ème ANNÉE 2015-04 Octobre Bimestriel P509180 bureau de dépôt ANTWER PEN X

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Les UC peuvent mettre un terme au Shadow IT’ Alpha-in ouvre une boutique phare à l’aéroport Brussels South Charleroi Navigation recherche connexion

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Colofon

Sommaire Les UC peuvent mettre un terme au Shadow

une publication de:

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Lors d’une récente enquête mondiale de BT, 76 pour-cent des CIO ont indiqué être confrontés à du matériel et des logiciels utilisés en dehors de tout contrôle et à l’insu du département informatique. Baptisé « Shadow IT », ce phénomène entraîne une augmentation des coûts informatiques. - Page 6

Magenta Publishing Bijsterhuizen 31-47 6604 LV Wijchen 024-345 41 50 Périodicité ConneXie parait 6x par an. Il est envoyé à un groupe cible de revendeurs, distributeurs, fabricants et opérateurs du marché télécom, ICT et CE en Belgique. ConneXie is ook beschikbaar in het Nederlands

Carya Group, le spécialiste en solutions ICT pour l’automobile

Editeur Joost Heessels joost.heessels@magentapublishing.nl

Hexacom (Patrick Gillis CEO) et Carya Group (Wouter Dams IT Operations Manager), des partenaires pour les solutions UC avec Unify OpenScape. -Page 14

Rédacteur en chef Freddy Michielsen freddy.michielsen@magentapublishing.nl Collaborateurs Rob Curver, Tom Lenting, Hans Steeman, Eduard Coddé, Peter Witsenburg Annonces advertentie@magentapublishing.nl 0031 24 345 41 50 toevoegen

Les marques propres de Media Markt

Conception & mise en page Wendy van Cuijk Impression BDU print

Voici maintenant trois ans que la chaîne allemande de magasins Media Markt a lancé sa propre marque pour les accessoires ICT : Fin août, PEAQ a été lancée en Belgique. - Page 22

Changement d’adresse ou information pour un abonnement abonnement@magentapublishing.nl Copyright 2014 Rien de cette édition ne peut être reproduit et rendu public via impression, Internet, photocopie, film ou quelle qu’autre manière que ce soit, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. L’éditeur ne peut être tenu responsable de préjudices personnels ni de dommages matériels provoqués par des inexactitudes dans cette édition. Editeur responsable Freddy Michielsen

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Avant-propos

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Ecover a réduit de plus de moitié ses frais de téléphonie grâce à sa solution d’UC

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La tournée générale de Televersal

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La Dealer-Fest de Hama

Les UC peuvent mettre un terme au Shadow IT

Un réseau performant est nécessaire pour les UC Carya Group et Hexaciom, des partenaires en solutions UC

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Plus rien n’est en sécurité

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Mordu d’Apple

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Confiance sans frontières dans le Cloud?

Alpha-in ouvre une boutique phare à l’aéroport Brussels South Charleroi Les marques propres de Media Markt Navigation recherche connexion DAB, nouveau à nouveau 20 ans plus tard?

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Avant-propos

UC Se prononce « yousee ». Mais il est loin d’être sûr que vous en sachiez ainsi davantage sur ce dont il s’agit effectivement. Selon Wikipédia, la première solution UC a été développée en 1993 par une société externe pour les filiales d’IBM, pour un total de 54.000 utilisateurs. Déjà à l’époque, elle reposait sur le principe d’un numéro de téléphone unique pour la messagerie vocale, le fax, le paging alphanumérique et le suivi d’appel. Le téléphone mobile n’existait pas, la vidéo non plus et les données étaient produites avec des kilobytes. En 2006, IBM a décidé de commercialiser son propre système, la plate-forme IBMLotus Sametime qui a tenu jusqu’aujourd’hui. Microsoft a suivi début 2007 avec son Office Communications Server qui perdure aujourd’hui sous le nom de Lync et/ou Skype for Business. Lorsque OCS a été présenté pour la première fois en Belgique en 2008, la quasi-totalité des constructeurs de PBX étaient paniqués et regardaient avec méfiance l’indiscrétion des grands spécialistes informatiques. Ils voyaient s’approcher la fin des PBX, alors que ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui. Les grands qui restent ont tous une réponse prête et ils ont développé leur propre système UC à partir de la téléphonie. Les UC sont arrivées à maturité, mais des études démontrent que l’extension ou la transition vers celles-ci n’est pas si simple. L’infrastructure et surtout la qualité du réseau doivent être adaptées et l’interopérabilité de tous les différents éléments est loin d’être sûre. Ce n’est pas pour rien qu’un Unified Communications Interoperability Forum a été fondé en 2010. La prolifération des UC est presque sans limites et chacun propose sa propre approche. Aujourd’hui, nous en sommes arrivés au UUC&C&C ou Universal Unified Communication et Collaboration in de Cloud. Si vous entrez « Collaboration » dans Google, vous obtiendrez plus de 52 millions de résultats dans la seconde. Pour les systèmes ERP, il y en a plus de 400.000 et, pour CRM, 150.000. Pour l’utilisateur, privé ou professionnel, ce n’est pas grave. Il sait généralement ce qu’il veut, sans toutefois savoir tout ce qui est possible. Les tendances en matière de consommation, avec le BYOD en tête, dans les entreprises aussi, rendent le tout encore plus passionnant. Les départements informatiques ou les directeurs télécoms ne peuvent pas se permettre de nier ces tendances. Ce qu’ils ne veulent pas autoriser, l’utilisateur l’installera lui-même par le biais d’applications, donnant ainsi naissance à un Shadow ICT qui est encore plus grave. Songeons à Skype, par exemple. Pour l’ensemble de la chaîne, des constructeurs ou concepteurs aux dealers ou revendeurs en passant ou non par les distributeurs, le défi consiste à donner le bon conseil à leurs clients. Cela demande des efforts, un investissement qui est récompensé par la fidélité de la clientèle. Nous ne pouvons qu’informer, parfois évaluer. Mais nous le faisons avec passion.

Bonne lecture, Freddy Michielsen Rédacteur en chef

En bref

Gigaset MobileDock comme solution de FMC facile Le Gigaset MobileDock LM550 est l’appareil idéal pour l’intégration de smartphones Android avec la ligne téléphonique fixe. Grâce à Bluetooth 4.0, un temps de charge rapide et une connexion DECT, la téléphonie est étendue à la FMC (Fixed to Mobile Convergence). Le MobileDock se connecte à maximum deux smartphones en même temps avec la ligne fixe via Bluetooth et DECT. Les appels entrants sont ainsi transférés directement à tous les combinés connectés ou à un combiné au choix – de quoi offrir tout le confort de la téléphonie fixe et la qualité vocale

du DECT. Le LM550 peut également servir de station de recharge. Grâce à la rapidité du temps de charge (jusque 1500 mA), les utilisateurs disposent toujours d’une batterie de smartphone entièrement rechargée. Le Gigaset MobileDock est également la solution idéale en cas de couverture GSM insuffisante dans des bâtiments. En l’installant à un endroit où la réception est bonne, il transfère les appels entrants (avec la norme DECT) à une portée de jusqu’à cinquante mètres vers le système de téléphonie.

Le MobileDock est compatible avec tous les smartphones tournant sous Android 4.4 ou supérieur et avec Bluetooth 4.0, et bientôt aussi avec iOS. PVC: 59,99 euros et 69,99 euros pour iOS.

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I Unified Communications

Lors d’une récente enquête mondiale de BT, 76 pour-cent des CIO ont indiqué être confrontés à du matériel et des logiciels utilisés en dehors de tout contrôle et à l’insu du département informatique. Baptisé « Shadow IT », ce phénomène entraîne une augmentation des coûts informatiques. Selon Gert Jonk, Country Director Benelux d’ALE, les communications unifiées peuvent mettre un terme au Shadow IT.

‘Les UC peuvent mettre un terme au Shadow IT’ En cette époque de BYOD sur le lieu de travail, où les salariés se composent de plus en plus eux-mêmes un « coud personnel » d’applications sur différents appareils, les départements informatiques commencent à perdre le contrôle. Ces appareils non autorisés et ces applications non gérées ont un effet sur le réseau. Les administrateurs informatiques sont confrontés à des applications qui sont utilisées via des réseaux sans fil sur des smartphones, tablettes et autres appareils personnels. Dans ce cadre, le pare-feu est contourné lorsque l’accès à une application est refusé. La prolifération des points d’accès et des SSID, les serveurs et applications que les utilisateurs achètent et les applications cloud dont ils se servent, tous font partie du « Shadow IT » et causent des problèmes de sécurité pour les organisations et les départements informatiques.

Effet sur le budget et soucis de conformité

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vie privée est mis en danger dès que le phénomène de Shadow IT apparaît dans l’entreprise, par exemple quand un département implémente une solution de chat (MI) ou du stockage cloud en dehors du contrôle du département IT. De plus en plus souvent, les départements informatiques déploient les communications unifiées comme un élément important pour proposer à leurs utilisateurs les fonctionnalités qu’ils souhaitent. Les UC offrent une expérience utilisateur cohérente sur différents appareils et, plus important encore: de manière sûre.

Succès grandissant du cloud personnel

Le cloud personnel d’un salarié consiste dans l’ensemble des applications, des destinations web et du contenu qu’il rassemble au fil du temps afin d’être efficace et productif. Et il veut avoir toujours accès à ce cloud, avec chaque appareil. La tendance du cloud personnel se mue rapidement en nouveau mantra pour les entreprises et l’informatique. Elle offre de nouvelles options et une approche de type consommation vis-à-vis de la technologie.

La lutte des départements informatiques contre le Shadow IT peut entraîner des dépenses substantielles incontrôlées et non prévues. Et ce alors que l’informatique doit de plus en plus être axée sur l’efficacité opérationnelle. Une enquête internationale de BT a révélé que près de trois-quarts des CIO sont préoccupés par les problèmes de sécurité liés au Shadow IT. En conséquence de quoi ils consacrent 20 pour-cent de temps en plus et en moyenne 225.000 euros supplémentaires par an à la sécurité informatique.

Les utilisateurs attendent une expérience cohérente pour les différents appareils et applications composant leur cloud personnel. Les salariés utilisent leurs propres applications en dehors du département IT dans leur cloud personnel afin d’accroître leur productivité. Le simple blocage de ces applications entraînerait des perturbations et une mauvaise expérience utilisateur pour les salariés. L’utilisation du Shadow IT ne ferait ainsi qu’augmenter parce que les utilisateurs cherchent alors une manière de contourner ces blocages. Cela a un effet sur la productivité et nuit à l’expérience informatique du salarié.

La conformité est un thème important pour de nombreux secteurs, par exemple les soins de santé ou le secteur financier. Le respect de règles strictes en matière de finance ou de protection de la

En un mot comme en cent : changer. La flexibilité est essentielle pour les réseaux d’entreprise et les systèmes de communication qui sont sur le point de changer, lourdement influencés par les tendances des consommateurs.

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Que faut-il faire?


Les changements nécessaires sont les suivants: une approche plus flexible des départements informatiques où l’utilisateur occupe une place centrale; une stratégie des départements IT pour offrir une expérience utilisateur cohérente qui donne aux salariés l’accès à leurs clouds personnels; donner l’accès unifié à des réseaux convergents; de nouveaux outils pour comprendre ce qui se passe exactement sur les réseaux.

Sortir de l’ombre avec les UC

Le simple blocage de toutes les applications non autorisées n’est pas une approche raisonnable pour résoudre les problèmes auxquels les entreprises doivent faire face avec le Shadow IT. Cette approche ne fonctionne tout bonnement pas. L’expérience utilisateur doit être mise en avant et, avec les solutions Unified Communications, les entreprises peuvent finalement tirer parti de la culture du BYOD et du succès grandissant des clouds personnels axés sur les salariés. 72 pour-cent des CIO interrogés dans le cadre de l’enquête de BT ont désigné les communications unifiées comme une technologie qui permet d’encourager la créativité de l’utilisateur et d’enregistrer de bons résultats pour l’entreprise. Les solutions UC proposent aux collaborateurs une alternative professionnelle en remplacement d’applications isolées. Une interface utilisateur intégrée assure une expérience utilisateur cohérente et des services de qualité supérieure sur plusieurs appareils. Et la sécurité est garantie par une meilleure vue d’ensemble et un contrôle accru pour le département informatique. Une interface utilisateur attrayante et intuitive facilite la transition et permet une récupération plus rapide de l’investissement.

à travers l’ensemble des canaux: vocal, chat, partage rapide de l’information, vidéo, et ce avec chaque appareil et depuis n’importe où. Ces solutions UC offrent la vitesse et le confort d’utilisation que tout le monde attend, et elles offrent aux administrateurs l’évolutivité et le contrôle dont ils ont besoin. Les UC redonnent les rênes au département informatique. Une expérience UC de qualité signifie que les utilisateurs peuvent directement disposer de la facilité d’utilisation et des fonctionnalités dont ils ont besoin, mettant du même coup un terme au Shadow IT.

‘Les UC redonnent les rênes au département informatique’

Les utilisateurs et le management jetteront un regard positif sur le département informatique parce qu’ils pourront tous profiter des fonctionnalités d’applications supportées

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I UC Texte: Freddy Michielsen

Lorsqu’il s’est agi de remplacer son ancien central téléphonique, Ecover a profité de l’occasion pour passer aux Unified Communications (UC ou communications unifiées). Depuis lors, les coûts pour le trafic téléphonique entre la Belgique, la France et l’Allemagne ont été divisés par deux. Les appels entre les filiales de ces pays sont même entièrement gratuits. En outre, la communication est plus fluide et les collègues internationaux collaborent de façon plus efficace.

Ecover a réduit de plus de moitié ses frais de téléphonie grâce à sa solution d’UC. Depuis 1980, Ecover s’est spécialisé dans le développement et la production de produits de lessive et nettoyage durables et efficaces. Les produits d’Ecover sont en vente dans le monde entier. Ils proviennent des usines de production à Malle, Boulogne-sur-Mer et Chicago. Ecover dispose en outre de bureaux commerciaux en France, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Suisse. La durabilité est au cœur de la vision d’Ecover. Elle s’exprime non seulement dans les produits de la société, mais également dans l’attention pour les aspects économiques et sociaux de la gestion de l’entreprise. Le central téléphonique existant ne répondait plus aux besoins de l’entreprise. “Mais nous voulions davantage qu’un nouveau central pour les collaborateurs belges”, précise la directrice informatique Ilse Jacobs. “Nous cherchions une solution capable de faciliter la collaboration – aussi au niveau international – et qui aurait dans le même temps réduit les coûts. C’est ainsi que nous sommes vite arrivés au VoIP et aux Unified Communications”.

Téléphoner moins cher Même si le choix pour les communications unifiées était assez évident en fait, le projet s’est tout de même avéré relativement complexe dans la pratique. Trois filiales d’Ecover devaient être impliquées, en Belgique, France et Allemagne. Dans une approche classique, cela aurait inévitablement débouché sur une configuration avec trois régulateurs, trois opérateurs et trois tarifs. Nextel a implémenté une solution hébergée Unify OpenScape LX dans un centre de données tier3 à Bruxelles qui comprend toutes les lignes fixes des collaborateurs de Belgique, de France et d’Allemagne. Les numéros mobiles continuent d’être gérés par les opérateurs mobiles locaux. Le nouveau central IP comporte l’intelligence nécessaire capable de transférer les appels vers les bons appareils. Résultats: le système traite chaque appel – par exemple d’un collaborateur belge vers le numéro fixe ou mobile d’un

client allemand – comme un appel local. Les appels entre les filiales belge, française et allemande d’Ecover passent par une connexion VPN IP internationale d’Ecover et sont par conséquent gratuits. Si la connexion IP entre deux filiales est interrompue, il reste toujours possible d’appeler au tarif normal. Ilse Jacobs: “Le succès de ce changement se traduit directement dans nos factures télécoms. Les coûts de téléphonie ont été réduits de plus de moitié. Il s’agit d’une économie mensuelle de milliers d’euros”.

Efficacité accrue grâce à une meilleure collaboration L’un des avantages les plus visibles du gain d’efficacité consiste dans l’utilisation de la gestion de présence (presence management), associée à l’agenda Outlook des collaborateurs. Si quelqu’un place une réunion dans son agenda, Unify adapte automatiquement la présence du collaborateur au bon moment. Les collaborateurs des trois filiales voient directement quand ils peuvent s’appeler le plus facilement.

Transition et extension rapides A terme, Ecover veut intégrer également le Royaume-Uni et la Suisse sur la plate-forme. La solution UC d’Unify offre la flexibilité nécessaire pour ajouter rapidement de nouveaux utilisateurs et de nouveaux sites. www.nextel.be.

Ilse Jacobs, IT manager d’Ecover: “Le succès de ce changement se traduit directement dans nos factures télécoms. Les coûts de téléphonie ont été réduits de plus de moitié”.

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I Distribution

Voici deux ans que Televersal a déménagé vers de nouveaux locaux à Malines avec un « Tour de la question » pour frapper l’imagination. Cette démarche a été concrétisée littéralement dans un show-room circulaire simulant un environnement de bureau sur cent quatre-vingts degrés. Sur les murs d’un blanc étincelant, des thèmes sont projetés en texte et en images, pour renforcer un entretien commercial. Entre-temps, ses principaux partenaires ont pu découvrir ce théâtre multimédia interactif.

La tournée générale de Televersal L’événement partenaires qui a eu lieu le 1er octobre s’est mué en véritable salon technologique, un marché télécoms, où une vingtaine de constructeurs ont présenté leurs solutions et produits les plus récents à plus de 100 invités, revendeurs et dealers. En dehors et à côté des bureaux, une grande tente luxueuse avait été dressée pour l’accueil, le bar et l’échange de contacts. Dans le coin des orateurs à l’entrée, les constructeurs donnaient de courtes présentations. Vous pouvez visionner celles-ci sur https://www.youtube. com/watch?v=8GaIiJCEzGo Le suivi et les actions sont appuyés par des sessions de « deep diver », des formations gratuites et sans engagements dispensées par les constructeurs et qui ont lieu chez Televersal. www.televersal.com/ opleidingen/

Pas de livraisons à de gros utilisateurs finaux ou entreprises, ce qui n’est pas toujours d’application chez certains constructeurs ou opérateurs. L’objectif final de Televersal est de devenir le meilleur grand magasin pour solutions télécoms au Belux, avec toutes les caractéristiques positives d’un supermarché.

Assortiment: aussi grand que possible afin de pouvoir répondre à toutes les demandes qui lui parviennent par le biais de revendeurs du marché. “Nous suivons de près tous les nouveaux produits et solutions, nous les évaluons et les reprenons dans notre assortiment lorsqu’ils répondent à un besoin réel. Nos resellers n’ont ni le temps ni l’intérêt de se charger de cet aspect des choses. Nous ne pouvons pas nous permettre de rater une opportunité. Cela implique aussi que nous ayons des produits et solutions similaires de différentes marques dans notre assortiment”, précise Remco Bakkeren, directeur Televersal Belux.

Compatibilité: Offre large Tous les constructeurs ensemble ont présenté quasiment l’intégralité des éléments d’une solution télécom totale. Appareils de téléphone et accessoires: Gigaset pro, Jabra, Konftel, Polycom, Snom, Tiptel, Yealink. Centraux, UC, VoIP, cloud: Clearvox, Fasttel, Fonzer, Mitel, Panasonic, Ricoh, Unify, X2COM. Réseau: Netgear, Patton. Logiciels: Pridis.

digitalisation, internet, VoIP, autoprovisioning et cloud ont entraîné la commercialisation d’une profusion de produits et solutions. Le « white labeling » permet aux nouveaux venus de rentrer sur le marché de façon plus rapide et facile. Le BYOD (Bring your own device) a non seulement mis le monde informatique sens dessus dessous, mais il est également en train d’apparaître dans l’univers des télécoms avec des smartphones et des tablettes. Il a été confirmé régulièrement sur le marché que la compatibilité n’était plus une certitude. Televersal a acquis les connaissances nécessaires pour fournir toute la clarté à ce niveau de manière neutre.

Espace de rayonnage: Le supermarché pour solutions télécoms Le modèle commercial auquel travaille Televersal présente toutes les caractéristiques d’un supermarché pour revendeurs et dealers. Transparent et clairement indirect.

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les constructeurs placent du stock dans le centre logistique afin que des projets puissent être fournis rapidement au client via le dealer. e-commerce: chaque grand magasin tire actuellement une partie de ses ventes via l’e-commerce. Il n’en va pas autrement chez Televersal, panier compris. Les revendeurs ont un accès direct aux positions de stock et à la


tarification de Televersal. Ils peuvent passer des commandes en ligne pour réserver immédiatement des livraisons ou des produits. Ils peuvent même faire développer leur propre site web qui est relié directement avec celui de Televersal, ce qui permet de montrer au client des produits avec des spécifications. La livraison peut être organisée dans des emballages et des bons de livraison anonymes chez le client. Cet e-marketing et e-commerce fournissent une valeur ajoutée unique aux revendeurs qui peuvent difficilement se constituer ou tenir à jour un catalogue électronique de cette ampleur.

Information et assistance: Le show-room de Malines, avec le « Tour de la question », est ouvert aux revendeurs et à leurs clients. La valeur ajoutée se situe encore plus en profondeur. Remco Bakkeren et son équipe veulent participer à la réflexion avec leurs partenaires et discuter ensemble de la planification et du développement d’activités. “Pour nous, ce tour de la question va beaucoup plus loin”, poursuit R. Bakkeren. “Ce tour est surtout une étape stratégique qui va accroître la relation de confiance entre distributeur et reseller. Nous voulons mettre en place un cadre stratégique pour une discussion en matière de business planning. Nous pouvons fixer ensemble des objectifs et mettre en place un plan d’action pour les atteindre”. Ce plan peut aller très loin. On demande au partenaire quels sont ses projets et ses ambitions. Quelles actions doivent être lancées pour générer des prospects, quel est le groupe-cible et comment le reseller pense l’atteindre. Quel est le nombre moyen d’utilisateurs chez ses clients. Les concepts d’activité et le modèle d’investissement sont en train de subir un changement énorme en raison de l’avènement de solutions cloud avec le glissement de capex (dépenses en capital) vers opex (coûts opérationnels). L’installation est en partie simplifiée grâce à l’autoprovisioning, les mises à jour sont automatisées et les contrats d’entretien sont mis sous pression. Les conséquences pour l’ensemble de la chaîne, tant sur le plan du chiffre d’affaires que du personnel et de la rémunération sont incalculables. Televersal va également encadrer ces nouveaux modèles et fournir des informations sur la manière dont le revendeur doit les mettre en œuvre. Dans ce cadre, Televersal n’est pas un spectateur passif, mais il prend l’engagement de réaliser ou faire réaliser certaines

tâches. Elément important à ce niveau: la société ne veut à aucun moment s’imposer, mais propose de fournir des conseils et de l’assistance sur la base de ses propres expériences et chiffres.

Prix très compétitifs Les grands magasins d’aujourd’hui se livrent également à une forte concurrence sur le prix. L’ampleur du groupe BusinessCom-Televersal au Benelux renforce sa position d’achat grâce à son volume. Le centre logistique de Veghel (Pays-Bas) travaille constamment à améliorer son efficacité et son rendement, permettant ainsi de créer plus de volume pour un prix de revient inférieur avec des marges plus réduites.

Zéro souci, certitude, rendement et sérénité Ce concept de grand magasin peut se résumer dans ces quatre objectifs. Veiller à ce que le revendeur n’ait aucun souci et le décharger autant que possible des tâches répétitives pour qu’il dispose de davantage de temps pour ses clients. La certitude que, dans cette prolifération de solutions et d’appareils, tout fonctionne sans problèmes, en répondant aux attentes du client. Accroître le rendement avec un large assortiment affichant différents niveaux de prix. Sérénité parce que ce concept assure la satisfaction des clients.

L’avenir Televersal Belux a l’ambition de doubler son fichier de clients d’ici fin 2016 avec ce concept et aussi de convaincre le revendeur informatique de créer davantage de valeur ajoutée avec le trafic vocal et les télécoms.

Remco Bakkeren, Country Manager Belux: “Notre but est de devenir le meilleur supermarché des solutions télécom dans le Belux”

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I UC Une enquête menée pour le compte d’Easynet révèle que les entreprises européennes ne tirent pas le maximum des Unified Communications (UC ou communications unifiées), bien qu’elles en connaissent les avantages. En cause: l’infrastructure réseau actuelle est rarement capable de supporter correctement les UC.

Une infrastructure réseau performante est nécessaire pour les UC Si toutes leurs filiales avaient accès aux technologies réseau les plus récentes comme les Unified Communications, les organisations européennes estiment que cela leur fournirait d’importants avantages commerciaux: une amélioration de l’efficacité pour 60 pour-cent d’entre elles et une force de frappe accrue pour 45 pour-cent. C’est ce que révèle une enquête menée par Vanson Bourne pour le compte d’Easynet. Mais bien que les avantages des UC soient clairs pour toutes les organisations interrogées, leur utilisation reste en retrait parce que leur infrastructure réseau n’est pas en mesure de bien supporter les communications unifiées. Plus important encore, l’enquête indique que même les entreprises qui ont implémenté les UC n’en tirent pas tout le potentiel et ne peuvent dès lors pas profiter de tous ses avantages.

Confiance

‘60% des entreprises s’attendent à une amélioration de leur efficacité grâce aux UC’

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L’enquête a été menée parmi des décideurs informatiques au sein d’entreprises comptant plus de 1.000 salariés, aux Pays-Bas, en Belgique, Allemagne, France, Italie, Espagne et au Royaume-Uni. Objectif: se faire une idée de leur perception des types de services que peuvent proposer leurs Communications Service Providers. Une grande majorité des entreprises (85%) ont confiance, ou entièrement confiance, dans la capacité de leur Communications Service Provider à fournir des communications unifiées. Et bien qu’elles reconnaissent un besoin au niveau de la technologie, une sur cinq ne recourt toujours pas à un fournisseur de services pour obtenir l’accès à cette technologie mature. L’enquête démontre que moins d’un tiers (29%) de l’infrastructure WAN (Wide Area Network) dont les entreprises disposent est en mesure de supporter la technologie UC dans toutes leurs filiales. Près de la moitié des entreprises (48%) ont indiqué que des mises à niveau étaient nécessaires dans plusieurs de leurs filiales ou implantations pour pouvoir profiter pleinement de la technologie. La mesure dans laquelle le réseau est paré pour les UC varie d’un pays à l’autre. Mais, même dans les pays où les réseaux sont les mieux prêts à cet effet – les PaysBas et la Belgique – moins de la moitié des répondants (respectivement 40% et 38%) pensent être en mesure de déployer les UC pour le moment. Le Royaume-Uni ne dépasse pas un maigre 28 pour-cent en la matière.

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Per vertical L’enquête révèle également une grande différence en matière de « network readiness » entre différents secteurs. Les secteurs qui sont le mieux en mesure de déployer les UC sont les télécoms (40%), les services aux entreprises et aux particuliers (41%) et les services informatiques (38%). Les secteurs aux réseaux les moins prêts pour les UC sont le secteur manufacturier (19%) et les services financiers (21%). Chris Hazewinkel, country manager Easynet Pays-Bas: “Les entreprises de tous les secteurs savent quels sont les avantages commerciaux des communications unifiées. Néanmoins, cette enquête révèle que seule la moitié des entreprises européennes peut profiter réellement des UC. Si l’on regarde les pays européens, ce sont les Pays-Bas qui s’en tirent le mieux. Là-bas, 40 pour-cent des entreprises disposent d’un réseau capable de supporter les UC. Mais près de la même proportion d’entre elles ne le savent pas. Le reste dispose d’une infrastructure réseau qui n’est pas adaptée, ou qui nécessite des mises à niveau pour ce faire. L’enquête nous apprend aussi que les organisations qui recourent à des Communications Service Providers ont confiance dans le fait qu’ils peuvent les aider en matière d’UC. Par exemple avec des réseaux intelligents ou hybrides pour tirer le maximum du réseau de leur entreprise, bien souvent sans que des mises à niveau soient nécessaires. Un Communications Service Provider avec un large éventail de réseaux, qui comprend l’activité de ses clients et est capable d’implémenter la technologie la plus moderne, peut vraiment faire la différence lorsqu’il s’agit de la manière dont les entreprises gèrent leur activité. Ils peuvent aider les organisations à tirer le maximum de leurs investissements UC actuels afin d’être ainsi les plus efficaces et compétitives possibles.”


Events I

La Dealer Fest de Hama Comme chaque année, Hama a fait découvrir à ses revendeurs et au retail les derniers nouveaux accessoires que nous pouvons nous attendre à voir dans les rayons des magasins pour les fêtes de fin d’année. La croissance de l’offre est encore loin d’être terminée et aucun consommateur n’est oublié.

Alors que Hama mettait auparavant l’accent sur la femme avec une offre large d’accessoires de mode, la société continue d’étendre la segmentation à l’ensemble de la famille. Les enfants les plus jeunes ne sont pas oubliés non plus: ils peuvent échanger leur tétine numérique contre une application et une housse particulièrement ludiques et câlines pour tablette. La housse veille à la protection, et l’application se charge de l’interaction. Elle trouvera une bonne place dans la hotte de Saint-Nicolas. D’après TabZoo, quarante pour-cent des enfants utilisent dès à présent une tablette avant même de pouvoir formuler des phrases complètes. La ligne pour les accessoires véritablement masculins est étendue avec Black Rock (White Diamonds), le robuste CAT et de nouveaux modèles de Tom Tailor, Golla, Happy Plugs, Diables Rouges, …

Le smartphone synthétiseur

Zoundindustries a montré, avec Marshall, le tout nouveau modèle de haut-parleur Bluetooth, Stockwell. Plus compact que les modèles précédents, mais en assurant tout de même 25 heures de musique de qualité à 25 W. Le plus étonnant consiste toutefois dans le smartphone propre, avec toutes les possibilités d’Android mais axé sur la musique. Ce Marshall « London » est lancé au Royaume-Uni et sera disponible sur le continent pour 499 euros début 2016.

Extension de la marque Hama

On notera l’extension énorme de la gamme d’accessoires sous sa propre marque. Chargeurs, câbles, power packs, screen protectors, supports pour smartphones, tablettes et TV, rien ne manque. La Hama Design Line comprend des booklets et des coques dans des couleurs modernes à la mode et dotées de points ou d’étoiles fluorescents. De plus, la valeur sûre SanDisk continue de repousser les frontières de la mémoire. Elles s’établissent maintenant à 128 GB pour une clé USB.


I Case

Basé à Bornem, Carya Group a été fondé en 2006 par une équipe qui avait ses racines dans le monde automobile. Aujourd’hui, l’entreprise livre des solutions totales pour les grands concessionnaires auto et moto au Belux, tant pour le lieu de travail que pour le show-room. Des contacts réguliers avec la Silicon Valley garantissent un haut niveau d’innovation.

Carya Group, le spécialiste en solutions ICT pour l’automobile Avec une quarantaine de collaborateurs, la société continue d’étoffer son DMS (Dealer Management System), une solution verticale mais très large pour le monde automobile. En raison de cette spécialisation, elle n’est guère connue du grand public et certainement pas populaire auprès de celui-ci. Mais dans le monde de l’automobile, Carya Group est sans conteste le leader du marché Belux et il est connu auprès des fabricants/fournisseurs d’équipements de test et de diagnostic en Europe et au-delà. De solides relations avec des marques fortes – Reseller pour Apple, Exclusive Partner BENLFRLUX pour Datto, partenaire certifié de Microsoft, Preferred Partner pour HP – autant de garanties d’une innovation permanente et de qualité de la solution totale. D’ailleurs, dans son cas, l’expression « solution totale » n’est pas une vaine promesse mais la réalité. Avec un large éventail de services technologiques, ils soutiennent la croissance de leurs clients. Ils garantissent une approche « 360° IT for growth », allant de l’assistance IT et ERP à des solutions pour gérer le matériel, les back-ups et les télécoms. Cette solution totale va très loin et est constamment étendue, allant des processus métier classiques jusqu’à des détails optimisant le fonctionnement de l’entreprise. Heures de travail, enregistrement automatique des produits utilisés, connexion de tout ce qui a trait au numérique

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dans l’entreprise, téléphonie: tout est développé et intégré par leurs soins. Carya Group certifie, fournit et assure la maintenance des appareils de diagnostic pour une société automobile moderne. Ils fournissent également les PC (HP), non pas comme centre de profit mais simplement pour aider le client. My Guest est une start-up de trois ans au sein de Carya Group qui se spécialise dans le marketing numérique, les sites web et les médias sociaux. Les concessionnaires auto n’en ont ni l’expérience ni le temps nécessaires. La voiture est un produit très émotionnel. Les nouvelles à ce sujet se propagent rapidement de façon virale et atteignent rapidement des centaines de milliers de lecteurs en Belgique. Ces actions font partie de la solution totale de Carya Group et ont déjà entraîné l’augmentation des chiffres de ventes.

Décharger le client des soucis liés à l’informatique “Carya Group attache énormément d’importance à la satisfaction des clients, à l’innovation et à la qualité”, explique Wouter Dams, IT Operations Manager. “L’informatique n’est pas leur cœur de métier, mais cette technologie est de plus en plus radicale. Elle est constamment en train de changer, à un rythme élevé. Pour les sociétés qui ne veulent ou ne peuvent plus engager d’informaticien,


Texte: Freddy Michielsen

Wouter Dams, IT Operations Manager: “Pour les sociétés qui ne veulent ou ne peuvent plus engager d’informaticien, nous pouvons nous charger entièrement de cette tâche”. nous pouvons nous charger entièrement de cette tâche, et généralement à un coût encore moindre. Pour Office 365, la base la plus fréquente pour les entreprises, nous fournissons l’assistance en ligne à Outlook pour 3 euros par utilisateur par mois. La création d’adresses e-mail et d’alias ne fonctionne même plus pour bon nombre de petites entreprises. Des interventions illimitées, sans tickets ou coûteuses et même disponibles le samedi. C’est selon moi unique en Belgique et nous ne pouvons le faire que grâce à la loi des grands nombres. En tant qu’entreprise nous voulons nous adapter et nous améliorer constamment, et c’est possible uniquement grâce à la contribution de nos clients. Sous le slogan « Be a partner, be the reference, enjoy the ride », nous collaborons étroitement avec eux pour faire passer leur entreprise à un niveau supérieur.”

Mise à niveau de la communication Au début de cette année, Carya Group a déménagé dans ses nouveaux locaux, modernes, innovants, et « green field », de manière entièrement conforme à leur propre philosophie d’entreprise. Le central téléphonique de Siemens /Unify a été upgradé vers un OpenScape Business X8, réalisé par Hexacom. Wouter Dams avait formulé un ensemble d’exigences précises à ce niveau. Il devait être innovant vis-à-vis du monde extérieur et surtout de leurs clients, mais sans changement radical pour les utilisateurs en interne. Le « look & feel » devait rester identique autant que possible pour l’utilisateur. Aucun Change Management ne lui a été consacré. Un seul réseau pour le trafic vocal et data, sur lequel le téléphone est relié de manière fixe, a permis de faire des économies considérables dans la mise en place. Chaque utilisateur peut brancher n’importe où son PC ou ordinateur portable sur un téléphone et il voit directement s’afficher son propre profil flex desk. Les Communications unifiées (UC) avec le concept de « Single Number » allaient de soi. La mobilité et la flexibilité étaient les exigences de base. Les appels sont traités et finalisés de la même manière, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise, en gardant toutes les possibilités du PBX. Et cela peut se faire sur n’importe quel appareil, téléphone fixe, smartphone, tablette ou PC. Grâce à une connexion avec Outlook, la disponibilité est visible pour

Se sentir à la maison dans une salle de réunion chez Carya Group.

chaque collaborateur et est actualisée automatiquement depuis l’agenda Outlook. Via ce portail basé web, le chat internet est possible, les listes d’appels sont tenues à jour et une pop-up d’identifiant de l’appelant s’affiche aussi bien sur le smartphone que sur la tablette de l’utilisateur. Cette possibilité dépend du système d’exploitation et est disponible sur tout type de smartphone. Comme Carya Group a un plan tarifaire de flotte auprès de son opérateur mobile Proximus, les appels smartphone sont également gratuits au sein de l’entreprise. Le cloud, pourtant la hype du moment, n’était pas une option pour Wouter Dams. “Nous avons un solide onduleur, un UPS qui nous assure la continuité en cas de panne de courant, un switch On/Off optique de Telenet et un centre de données sécurisé. Que puis-je souhaiter de plus ou de mieux? Avec les prix hébergés d’aujourd’hui pour l’infrastructure et les logiciels, je ne pourrais pas m’en sortir pour moins cher, bien au contraire. Pour nos clients avec moins de dix collaborateurs, je vois certes des possibilités dans le cloud. Ils ont alors accès à des solutions performantes qui, à terme, ne sont pas nécessairement moins coûteuses, mais qui ne demandent aucun investissement. Principale condition dans ce cadre: leurs logiciels doivent être parés pour le cloud et il faut que la bande passante soit suffisante pour faire tourner la solution de façon fluide”.

Contact center La principale mise à niveau de la solution de communication a consisté dans le renouvellement complet du centre de contact. Le routage sur la base des compétences fait en sorte que les appels des clients sont transférés automatiquement vers les agents qui sont le mieux à même de répondre au problème et de le résoudre. La langue est l’une des sélections que le centre de contact utilise automatiquement pour transférer l’appel vers un agent compétent. Mais le niveau de l’assistance demandée est également utilisé pour assurer l’acheminement le plus efficace de l’appel. Le reporting des temps d’attente est quant à lui utilisé pour optimiser le fonctionnement et accroître la satisfaction du client. Hexacom a développé le contact center de façon entièrement transparente et ouverte, de sorte que les données internes sont visibles dans le centre et utilisables pour Carya Group.

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I Security

L’utilisation d’appareils mobiles comme le smartphone et la tablette est devenue monnaie courante et de nouveaux utilisateurs viennent s’ajouter chaque jour. On s’accorde pour dire qu’Android se taille de loin la part du lion parmi les systèmes d’exploitation installés. Du coup, ce système d’exploitation est malheureusement le plus visé quand il s’agit de saper la sécurité.

Plus rien n’est sûr! Début août, l’équipe Mobile Security Research de Check Point Security a mis en garde contre la vulnérabilité d’appareils équipés du système d’exploitation Android et plus spécialement pour des appareils de grandes marques comme LG, Samsung, HTC et ZTE. En cause: « Certifi-gate », qui permet à des applications d’obtenir indûment des droits d’accès qui sont généralement utilisés par des applications d’assistance à distance installées sur l’appareil au préalable ou par l’utilisateur. Des pirates se servent de « Certifi-gate » pour obtenir un accès illimité à des appareils afin de dérober des données personnelles, détecter des localisations, voire activer des micros pour enregistrer des appels! Pour le moment, Android n’offre pas de solution probante pour retirer les certificats qui accordent ces droits d’accès. La faille de sécurité peut uniquement être mise à jour en installant de nouveaux logiciels sur l’appareil, ce qui est malheureusement un processus très lent.

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De mal en pis

Le 2015 Security Report, publié par Check Point Security à la moitié de cette année, constate une hausse spectaculaire du nombre d’attaques « zero day » sur les appareils mobiles. Le rapport met l’accent tout particulièrement sur les nouvelles menaces pour les réseaux d’organisation et les utilisateurs individuels. Il se fonde sur des données de l’enquête et l’analyse de plus de 300.000 heures de trafic réseau surveillé de plus de 16.000 passerelles de prévention des menaces et 1 million de smartphones. L’année dernière, nous avons été attaqués par des malware à un rythme alarmant, pas moins de 48 fois plus qu’en 2013. Outre des maliciels inconnus, les « bots » sont très en vogue auprès des cybercriminels pour accélérer la diffusion de ces logiciels malveillants. Pas moins de 83% des organisations examinées ont été infectées par des bots en 2014.


Texte: Eduard Coddé

Singulièrement, les appareils mobiles restent les maillons les moins protégés dans les entreprises. Le rapport indique que, pour une organisation comptant plus de 2.000 appareils connectés sur son réseau, il y a 50% de chances qu’au moins 6 appareils soient contaminés. Pour 72% des fournisseurs ICT, il apparaît que leur principal défi consiste à sécuriser les informations de l’entreprise pour les appareils mobiles, vient ensuite la gestion des appareils personnels qui stockent des données tant professionnelles que personnelles.

Vulnérables à cause d’applications externes

Les entreprises font fréquemment confiance à des applications de parties externes, alors que celles-ci offrent des points d’accès vulnérables. Le partage de fichiers (via un service cloud) implique un risque élevé, ainsi que le succès grandissant d’applications dites « shadow IT » qui ne sont pas supportées par le service informatique central de l’entreprise. L’enquête révèle que 96% des organisations examinées utilisent ce genre d’applications risquées, soit une augmentation de 10% par rapport à 2013. Selon le

Check Point Security Report, 12,7 incidents se produisent toutes les heures à cause d’applications risquées.

Crainte pour la perte de données

Ce ne sont pas uniquement les cybercriminels qui menacent les données confidentielles de l’entreprise, mais les actions de collaborateurs peuvent mener elles aussi à la perte de données. Pas moins de 81% des organisations examinées ont déjà été confrontées à ce type d’incidents, soit une hausse de 41% par rapport à l’année précédente. L’attention justifiée à la protection contre les pirates fait que la sécurité des données au sein de l’organisation est négligée. “Toute couche de protection installée dans un réseau est considérée comme un défi par les cybercriminels”, conclut Amnon Bar-Lev, président de Check Point Software Technologies. “Se protéger exige que les professionnels de la sécurité et les entreprises comprennent la nature des attaques les plus récentes et l’impact sur leurs réseaux”.

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© 2015 adidas AG. adidas, the Trefoil logo and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group. © 2015 adidas AG. Le nom adidas, le logo trèfle et la marque aux 3 Bandes sont des marques deposées par le Groupe adidas.


Retail I

En termes de marketing, une boutique phare (flagship store en anglais) a deux fonctions essentielles: vendre les produits de la marque à un endroit généralement coûteux et procurer au consommateur une expérience de marque et de produit mémorable. Avec plus de six millions de passagers par an ou en moyenne vingt mille par jour, qui passent tous devant cette boutique pour se rendre aux portes d’embarquement, il s’agit du magasin affichant le trafic le plus élevé en Belgique. A quoi s’ajoute encore le potentiel supplémentaire de trois mille salariés de l’aéroport qui disposent désormais d’une boutique sur leur lieu de travail.

Alpha-in ouvre une boutique phare à l’aéroport Brussels South Charleroi Ce projet a pu voir le jour grâce au soutien de trois marques de smartphones – Huawei, Samsung et Sony – qui représentent ensemble la plus grande partie du marché belge. Avec, parallèlement, une sélection étendue de l’assortiment complet d’accessoires, en partie ciblés sur les voyages. Des cartes prépayées de Banana Mobile, un MVNO de Base, y sont en outre vendues. Les tarifs sont très compétitifs: 10 euro-cents par minute ou par SMS ou par MB dans les pays CAMEL européens.

Pas de concurrence pour les clients retail Alpha-in

Malek Farhat, CEO, n’y voit pas de risque de cannibalisation de ses magasins existants. “Le public qui passe ici est international et n’irait jamais faire des achats à Charleroi et dans les environs. Nous entendons même de notre retail que des visiteurs viennent finaliser leur achat chez eux après avoir vu un produit dans notre boutique. En dehors des périodes de vacances, c’est en outre quasiment un public exclusivement professionnel qui visite notre boutique. Des commerçants qui partent eux-mêmes de l’aéroport de Charleroi. Pour nous, ce magasin est un outil de marketing supplémentaire, une vitrine qui n’a pas d’équivalent dans les villes belges”.

Très accessible

La première chose que vous voyez en entrant dans l’aéroport, c’est cette boutique. 20 m2 à un emplacement très attrayant mais aussi coûteux, ce n’est pas négligeable et cela suffit pour une offre très large. Le magasin est ouvert 7 jours par semaine de 04h30 à 20h30. Un personnel formé qui s’y connaît en matière de smartphones et d’accessoires renseigne les visiteurs pendant ces heures d’ouverture. La boutique est unique pour les télécoms et elle est également mentionnée sur le site web de l’aéroport. http://www.charleroi-airport.com/a-laeroport/boutiques

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I Mobile

Mordu d’Apple! Cette formule résume parfaitement la philosophie et la motivation de l’équipe Leapp, qui rend « immortels » des produits Apple en les remettant à neuf et en les rendant ainsi accessibles à un large public. Depuis le début de cette année, les produits Apple déjà utilisés et révisés étaient proposés par le biais d’une boutique web belge propre à Leapp. Entre-temps, deux points de vente physiques ont également ouvert leurs portes. Werner Bruyns, COO, est chargé depuis début mars de cette année de l’expansion en Belgique de Leapp, une société d’origine néerlandaise qui, après près de 5 ans d’existence, dispose sur son marché national de 7 magasins propres et est en outre active également par le biais de 12 Certified Partners. Elle a ouvert récemment un Leapp Store en Allemagne, à Düsseldorf, et elle avait déjà ouvert cette année en Belgique un Leapp Store à Anvers (fin mars) et à Gand (fin août). Encore avant la fin de 2015, un troisième magasin ouvrira ses portes à Bruxelles, Louvain ou Hasselt. Werner Bruyns: “Nous constatons que de très nombreux clients belges avaient trouvé le chemin vers nos filiales néerlandaises et il nous a semblé évident qu’il fallait commencer quelque chose en Belgique avec du personnel belge, axé sur le marché local”.

Valeur économique et psychologique Le choix pour les produits Apple s’explique par leur longue durée de vie technique et leur forte image de marque. Apple est une marque très connue et prisée. Matériel et logiciels sont réunis au sein d’une seule et même entrepri-

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se. Les appareils sont coûteux à l’achat, mais ils ont aussi une longue durée de vie technique. Ils conservent aussi une valeur finale élevée sur le plan psychologique. Cela explique que ça vaille la peine de procéder au reconditionnement des produits Apple déjà utilisés, c’est-à-dire à la remise en état pratiquement neuf. Werner Bruyns: “Tous les produits vendus par Leapp fonctionnent parfaitement et bénéficient même d’un an de garantie. Lors de leur reconditionnement, les produits sont répartis en niveaux de qualité – nouveau, légèrement utilisé, visiblement utilisé, lourdement utilisé – ce qui a évidemment une incidence sur le prix. En outre, le reconditionnement est une forme de recyclage qui s’inscrit parfaitement dans la préoccupation accrue pour la durabilité”. L’offre de Leapp englobe les MacBook, iMac, MacPro, MacMini, iPad, iPhone (4, 4s, 5 et 5s) et aussi des moniteurs PC. Pour bon nombre de clients, un Apple « reconditionné » constitue une offre idéale. Pour celui qui utilise son appareil dans des circonstances rudes, par exemple, peu importe que celui-ci présente une éraflure, il dispose en effet tout de même d’un Apple.


Tekst: Eduard Coddé

Werner Bruyns, COO: “Le reconditionnement est une forme de recyclage qui s’inscrit parfaitement dans la préoccupation accrue pour la durabilité”.

L’offre et la demande “Pour le moment, la demande est plus grande que l’offre”, fait remarquer Werner Bruyns. “Mais nous avons développé nos canaux au cours de ces dernières années afin d’assurer un approvisionnement mondial, même si nous ne savons évidemment jamais avec précision combien d’exemplaires du modèle X nous pourrons proposer à une date déterminée. L’approvisionnement est dès lors le principal défi de notre formule”. Toutefois, il apparaît que les sources d’approvisionnement sont plus nombreuses que nous ne pouvions le supposer: des partenaires qui offrent un service d’échange aux acheteurs d’un nouveau produit Apple, des appareils d’exposition de salons et autres événements, des entreprises qui aiment disposer systématiquement du modèle le plus récent et veulent par conséquent se débarrasser de leurs « anciens » appareils, des sociétés de leasing, des APR… Leapp dispose de spécialistes qui sont constamment à la recherche de produits Apple intéressants pour s’approvisionner et qui ont une connaissance approfondie d’Apple afin d’exclure tous les « faux » produits.

Leapp rend les produits Apple accessibles à un large groupe-cible. Werner Bruyns constate que cela intéresse de plus en plus un public un peu plus âgé avec un niveau de revenu plus élevé. “Ils pourraient sans problème s’offrir un nouvel appareil, mais ils se fixent une limite de budget. Parmi notre clientèle, nous voyons aussi que de plus en plus de jeunes et d’entreprises nous approchent. Notre concept intéresse manifestement un très large groupe-cible”, commente-t-il. “Nos vendeurs ne doivent pas se préoccuper de vendre, mais de bien écouter afin de pouvoir proposer le produit le mieux adapté pour l’utilisation envisagée. Pour terminer, nous savons que moins de 50% des possibilités d’un produit sont effectivement utilisées pour plus de 80% des utilisateurs. La satisfaction du client réside principalement dans la globalité d’une solution – p. ex. un accessoire efficace avec l’appareil – plutôt que dans l’appareil proprement dit. Celui qui se sent interpelé et est lui aussi un « mordu d’Apple » peut toujours nous contacter pour venir rejoindre notre équipe”.

La satisfaction du client réside principalement dans la globalité d’une solution – p. ex. un accessoire efficace avec l’appareil – plutôt que dans l’appareil proprement dit

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I Retail

Voici maintenant trois ans que la chaîne allemande de magasins Media Markt a lancé ses propres marques: ISY pour les accessoires ICT, KOENIC pour les appareils ménagers, OK pour les appareils audiovisuels et PEAQ pour le matériel informatique. Ces marques ont été progressivement introduites dans les différents pays. Fin août, PEAQ a été la dernière marque lancée en Belgique.

Les marques propres de Media Markt Avec PEAQ, Media Markt étend son offre en marques propres vers le secteur informatique. Forte de 24 filiales en Belgique et d’enquêtes consommateurs régulières, l’enseigne sait très bien ce que veut le client. L’offre se compose dès le départ de 7 ordinateurs portables et 2 combinaisons ordinateur portable/tablette. PEAQ se profile comme une marque A pour le segment de milieu de gamme, comme le souligne davantage encore une garantie de trois ans et un design premium. L’objectif de PEAQ est de proposer de puissants appareils équipés des composants et des logiciels les plus récents à des prix abordables. Comme constructeur, le choix s’est porté sur Lenovo, qui fournit à Media Markt un modèle exclusif qui sera vendu uniquement dans les magasins de la chaîne.

Pour compléter, pas cannibaliser

Stefan De Prycker, Country Manager Belux de Media Markt Saturn, précise: “Je vois des marques A comme Sony ou Samsung qui sortent de ce marché, pour une

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raison ou l’autre. Cela nous offre l’opportunité de proposer à nos clients une marque propre en guise de complément, tout en conservant les marques que nous vendons actuellement. Celles-ci nous apprennent également qu’il y a une demande croissante de polyvalence en matière d’informatique personnelle, malgré les avis négatifs des analystes à ce sujet. C’est une chance de donner un peu d’air à un marché sous pression, avec de nouveaux segments, sans abandonner les catégories traditionnelles. En outre, un smartphone ou une tablette ne peut rivaliser avec le confort d’utilisation d’un ordinateur portable. Nous avons choisi Lenovo comme fournisseur et partenaire pour trois bonnes raisons. Premièrement, ils créent pour nous une ligne exclusive qui ne sera disponible nulle part ailleurs. Deuxièmement, ils sont eux-mêmes disposés à investir pour ce faire. Et enfin, troisièmement, ils sont très novateurs, avec un « time to market » très court. Un modèle ou une solution que nous voulons proposer, et nous en disposons dans les trois mois sur palette dans notre entrepôt. Le fait qu’ils soient devenus leader du


Texte: Freddy Michielsen Photos: © Christophe Licoppe/ Photo News

marché mondial en matière de PC constitue pour nous une garantie supplémentaire”.

Spécifications étonnantes

Comme le confirment les spécifications, c’est du sérieux avec PEAQ: Windows 10, écran Full HD, Intel RealSense 3D Camera avec reconnaissance faciale et SSD (Solid State Drive). Le premier modèle qui a été commercialisé est le PNB C1014. Il est doté d’un processeur Intel QuadCore, écran Full HD, Windows 10, 32GB de SSD avec un disque dur supplémentaire de 500GB, le tout pour une offre de lancement de 349 euros. Des ordinateurs de bureau, des tablettes et des PC de jeu sont dans le pipeline. Media Markt ne veut pas (encore) se mettre aux smartphones parce que les principales marques desservent ce marché de manière complète et professionnelle. Même si Stefan De Prycker n’exclut rien.

Accessoires ISY

L’aspect complémentaire s’applique encore plus en l’occurrence que pour les autres marques. Il s’agit d’une ligne d’accessoires de base et techniques dans des couleurs fraîches, sans ambition de vouloir suivre les tendances à la mode ou autres hypes. “Malgré l’offre énorme d’accessoires pour le monde mobile, je constate que le client ne trouve pas toujours ce qu’il cherche,” poursuit S. De Prycker. “Nous n’avons ni l’ambition ni la possibilité de nous mesurer aux grands de ce secteur qui sont quasiment tous présents dans nos magasins. Certes, les marges sont peut-être attrayantes, mais les tendances de la mode, le cycle de vie, l’obsolescence et la logistique correspondante sont à ce point critiques que nous ne voulons pas nous y aventurer. Nous préférons le service complet et la « sérénité » que nos partenaires offrent dans ce cadre”.

La Maison en folie!

Du 7 au 13 octobre, Media Markt, distributeur spécialisé à l’origine dans l’électronique grand public, s’est fait remarquer avec « La Maison en folie », une semaine de promotions qui a donné une dimension supplémentaire au célèbre slogan « Je ne suis pas fou ».La particularité la plus frappante de cette semaine d’action consistait dans une dizaine d’offres présentées dans le folder toute-boîte et en dehors de l’assortiment habituel du retailer. Sur la couverture du folder promotionnel, une étonnante Open Corsa – le clou de l’action – et, à l’arrière, un chariot de Delhaize pour souligner le « niveau de folie ». Stefan de Prycker, COO de Media Markt Belgium: “C’est exactement comme cela que nous sommes – nous étonnons nos clients avec des prix fous et des produits encore plus fous. Pendant une semaine, nous avons vendu, outre notre assortiment de produits habituel, des articles que vous ne vous attendez pas à trouver ici, et ce à des prix imbattables!”. L’Opel Corsa était certainement un tour de force dans ce cadre. Il s’agissait en effet d’un « Private Leasing »,

en d’autres termes une formule bien connue pour les entreprises et les indépendants, mais accessible pour l’occasion à monsieur tout le monde. Lease Plan et Opel ont collaboré pour pouvoir proposer cette offre incroyable. Lease Plan n’avait par le passé aucun contact avec les particuliers et ne disposait dès lors pas d’un canal de vente spécifique pour ceux-ci. Media Markt, en tant que retailer, a donc prêté à Lease Plan son réseau de points de vente bien répartis. En plus du « trafic » déjà attrayant en soi qu’un retailer comme Media Markt génère, cet exploit avec la voiture devait assurer une affluence supplémentaire. Et l’offre avait de quoi séduire: une Opel Corsa 1.2 en version Enjoy à 189 euros/mois, TVA comprise. Cette somme couvrait la mise à disposition de la voiture, les assurances, l’entretien, bref tout ce dont vous avez besoin pour rouler. En outre, toute personne qui signait un contrat de leasing se voyait encore offrir en prime un voucher pour aller retirer un système de navigation TomTom Start 25 chez Media Markt! Michel Van den Broeck, Managing Director chez LeasePlan Belgique: “Nous recherchions des « high traffic

Stefan De Prycker, Country Manager Belux de Media Markt Saturn: “Il y a une demande croissante de polyvalence dans l’informatique personnelle”.

points » dans tout le pays pour faire passer le concept de « Private Lease » vers un public aussi large que possible afin de promouvoir ainsi la formule. Il s’agit évidemment pour nous d’un test case important que nous allons évaluer en profondeur”. Pierre Deneus, Managing Director Opel Belgium: “La livraison et l’entretien des voitures passeront par notre réseau de concessionnaires Opel. Nous avons apporté avec plaisir notre collaboration à cette offre unique, en tablant sur environ un millier de voitures écoulées via Private Lease pendant cette semaine de la Maison en folie”. Stefan de Prycker, Media Markt: “Dans chacun de nos magasins, il y avait une Opel Corsa exposée à l’entrée. Un(e) hôte(sse) était à disposition pour donner des explication sur l’action. L’objectif principal était que les gens viennent chez Media Markt, mais l’offre Private Lease était également en ligne sur notre site web”.

Offre trop folle

Outre la voiture comme clou de l’action, il y avait un bon d’achat Delhaize d’une valeur de 50 euros, mais qui était facturé à 40 euros à la caisse chez Media Markt, pas mal non plus dans le genre fou. Parmi les autres produits en dehors de l’assortiment habituel figuraient notamment un vélo électrique, un trolley à outils de 186 pièces, un vélo sans pédales pour les enfants ou encore un produit de nettoyage Ajax à 1,89 euro. Les résultats finaux n’étaient pas encore connus au moment de mettre sous presse. Mais Media Markt laissait déjà entendre qu’il ne s’agirait pas de la seule action de ce genre.

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I Navigation

Navigation recherche connexion Les ventes d’ANP (appareils de navigation personnelle) ne donnent guère de raisons de se réjouir. Depuis plusieurs années, les prix sont fortement mis sous pression, de sorte que ces appareils sont proposés pour moins de 100 euros dans les folders promotionnels des supermarchés discount. En fait, il reste encore tout au plus trois acteurs présents sur le marché belge. Ils avaient cette année aussi des nouveautés à présenter, même s’ils se concentrent en coulisse principalement sur d’autres marchés – par exemple les wearables pour la pratique sportive, les dashcams – et cherchent à conclure de gros contrats avec l’industrie automobile. Garmin

Garmin joue de plus en plus résolument la carte des sport-wearables, comme des compteurs de pulsations cardiaques pour la navigation des nageurs et des cyclistes – p. ex. l’Edge 1000 Explore pour les cyclistes sur route et les adeptes du VTT, ou l’Edge 520 avec des segments Strava et live intégrés – et même jusqu’à une première gamme de systèmes d’avertissement offrant plus de sécurité pour les cyclistes (Varia™). Au niveau des ANP pour l’automobiliste, la combinaison de navigation (écran 6”) et dashcam dans le Garmin nüviCam est étonnante. La dashcam est en outre reliée à un système qui avertit en cas de risque de collision frontale (Collision Warning) et de changement de bande sans clignotants (Lane Departure Warning), un équipement de sécurité tel que proposé en option par des marques automobiles dans la catégorie de prix supérieure. La fonction « Real Vision™ » aide à améliorer la visibilité des numéros

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de maison souvent difficiles à lire. Lors d’un accident, la fonction de détection sauvegarde automatiquement les images utiles, tandis que le système GPS enregistre le lieu et l’heure précise de l’accident. Pour ce qui concerne le partenariat OEM, Garmin fournit le MAP Pilot comme système de navigation de base avec carte SD dans plusieurs modèles Mercedes-Benz et plusieurs services sont vendus à la marque à l’étoile, qui sont intégrés dans des applications personnalisées proposées via le système d’info-divertissement COMAND Online (option d’usine).

Mio

Mio propose lui aussi un ANP avec dashcam intégrée, avec un « mode poids lourd » en guise de particularité spécifique, qui peut également servir aux propriétaires de caravane. L’achat de ce Mio Combo garantit aussi les mises à jour de cartes gratuites à vie. En outre, Mio se concentre sur des nouveautés tarifées


Texte: Eduard Coddé

à prix très avantageux, réparties dans les catégories « Spirit » pour la meilleure aide à la navigation possible et « Moov M » pour le meilleur rapport qualité/prix. Il y a chaque fois le choix entre un écran de 4,3” ou 5”. Tous les nouveaux venus bénéficient d’une mise à jour à vie des informations de cartes et de IQ Routes™, pour un calcul optimal des itinéraires sur la base d’informations qui sont obtenues de millions d’usagers de la route. Les modèles « Spirit » proposent des extras très intéressants comme l’assistance au stationnement pour trouver aisément les places de parking les plus proches et « rechercher ma voiture » afin de retrouver rapidement le véhicule. Ils proposent également un mode piéton.

TomTom

Le néerlandais TomTom a étonné dans une large mesure avec deux nouveaux appareils dotés de cartes 3D, qui disposent d’une carte SIM intégrée et qui, en dépit de leur prix plus que correct et compétitif, assurent une connexion « à vie » pour un trafic de données illimité. Le système de navigation tire ainsi toujours et partout les informations de trafic les plus actualisées et, le cas échéant, télécharge des mises à jours (informations de cartes, radars fixes, etc.). L’utilisateur ne doit même plus se préoccuper de la détestable problématique du roaming! Les GO 5100 et 6100 (écran 5” ou 6”) disposent des « Lifetime World Maps » pour des informations de cartes actualisées dans le monde entier, sans frais supplémentaires. La fonction « Lifetime Speed Cameras » permet de signaler l’emplacement des flashs mobiles et fixes, également pour toute la durée de vie de l’appareil. Via le site web et l’application « TomTom MyDrive », le smartphone, la tablette ou l’ordinateur sont mis à profit pour consulter au préalable des informations de trafic extrêmement précises en temps réel, planifier des itinéraires et transférer ceux-ci vers les appareils TomTom GO. Le fait que TomTom sorte les GO 5100 et 6100 dans un marché en forte baisse pour les ANP est très étonnant, car la marque noue des liens toujours plus étroits avec l’industrie automobile, où elle est tant partenaire OEM pour le matériel (p. ex. Renault, le groupe Fiat, Mazda,…) que pour les services (info-trafic en temps réel, géocodage, POI, Location Based Services,…).

Formidable coup stratégique

Même si les constructeurs automobiles allemands haut

de gamme – Audi, BMW et Mercedes-Benz – ne se font aucun cadeau et resteront des éternels rivaux, ils ont eu le courage de réunir leurs forces pour réaliser un coup stratégique de grand ampleur: ensemble, ils ont racheté pour 2,8 milliards d’euros (le prix demandé au départ dépassait 4 milliards d’euros) « Here », la branche « géodonnées » de Nokia, qui se sépare des activités ne faisant pas partie de son cœur de métier et s’est ainsi déjà débarrassée plus tôt de son activité smartphone en la cédant à Microsoft. En 2007, Nokia avait elle-même déboursé 8 milliards de dollars pour le spécialiste des cartes Navteq et, aujourd’hui, elle veut racheter Alcatel Lucent pour se profiler davantage comme fournisseur télécom. Daimler, BMW et Audi ont non seulement empêché début août de cette année que Here ne tombe aux mains d’Apple ou Google, mais ils ont aussi fait une affaire, puisque le développement de Here dépasse de loin les besoins pour une navigation précise. Au cours de ces dernières années, des centaines de millions de dollars ont été investis dans l’actualisation des informations de cartes numériques, ce qui fait que « Here » est la référence sur le plan des informations de cartes numériques les plus précises, et ce avec pas moins de 200 pays en portefeuille! Et ça ne s’arrête pas là, puisque Here dispose en outre d’informations sur le trafic en temps réel dans plus de 50 pays. Dans ce domaine, il n’existe qu’une poignée d’acteurs comme INRIX, TomTom et… Google! Avec « Android Auto », Google veut s’imposer dans l’industrie automobile, tout comme Apple avec « Carplay », et ce en prenant littéralement le contrôle de la voiture pour faire de celle-ci un « accessoire » du smartphone / ordinateur de bord avec leur système d’exploitation. En outre, les rumeurs continuent d’enfler, selon lesquelles les deux entreprises envisageraient sérieusement de fusionner afin de commercialiser leur propre voiture autonome. De quoi se hérisser en tant que marque de voiture, et les constructeurs haut de gamme ne risquent pas de rester sans rien faire. Les principaux dirigeants dans l’industrie automobile voient Apple et Google comme de sérieux concurrents, d’autant plus que les arguments de vente traditionnels pour les voitures – la puissance et le plaisir de conduire – sont de plus en plus sapés par la législation et les problèmes de mobilité. Aujourd’hui, le bien-être va spontanément de pair avec la connectivité, les applications et l’univers de l’ICT…

Ouvert aux autres

Si Here est la propriété de Daimler (Mercedes-Benz, mais aussi smart), Audi et BMW, les trois sociétés déclarent ne pas vouloir garder pour elles seules leur acquisition. Selon le « Wall Street Journal », Fiat-Chrysler, Renault, PSA, Ford, Toyota et General Motors auraient déjà été contactés pour prendre part à la plate-forme Here. Le fait est certain que le trio allemand peut se ménager une position de force et déterminer qui il veut ou non voir rejoindre « l’équipe ». Mais à cela s’ajoute la question de

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I Navigation

la propriété des flux de données qui, directement depuis et vers les voitures, sont envoyées, traitées et peuvent être utilisées à des fins diverses. Daimler et BMW disposent déjà actuellement de programmes de car-sharing qui peuvent tirer profit des possibilités proposées par Here. La précision offerte par Here constitue avant tout une arme de choix dans la concurrence féroce que les marques se livrent pour la « conduite autonome » ou tout au moins partiellement indépendante des voitures. De plus, les informations de trafic précises peuvent jouer également un rôle clé pour des véhicules aux motorisations électriques/hybrides. Ainsi, le Mercedes-Benz GLE plug-in-hybride commande le fonctionnement du moteur électrique ainsi que la décharge/charge de la batterie en liaison avec le calcul d’itinéraire du système de navigation. Les montées et les descentes sur un parcours montagneux sont liées à la commande de la recharge de batterie afin de permettre une conduite électrique maximale sans vider complètement la batterie.

Informations de trafic précises

Les informations de trafic comme celles qui sont diffusées via RDS-TMC (Radio Data System –Traffic Message Channel) par les stations de radio FM sont basées sur les informations fournies par les services de police, des boucles de contact sur les routes (de grande circulation) ou d’autres « agents » qui signalent les embouteillages (p. ex. des dépanneurs). Les informations de trafic en temps réel utilisent depuis longtemps les réseaux GSM pour déterminer le trafic sur les routes, mais étant donné la taille des cellules autour des pylônes en dehors des villes, cette méthode manque de précision. INRIX, TomTom, Google et Here combinent différentes sources de données pour filtrer les informations de trafic

en temps réel utilisables. Comme principales sources, il y a les systèmes de navigation intégrés et les ANP, ainsi que les smartphones dotés de logiciels de navigation des fournisseurs respectifs. De plus, TomTom, INRIX et Here recourent également aux données de traçage provenant des grandes flottes de véhicules. La communication des informations de trafic en temps réel s’effectue via les réseaux mobiles. L’expression « temps réel » est quelque peu exagérée dans la pratique, puisqu’une illustration 1:1 de la situation de trafic en cours n’est pas réalisable sur les informations de carte. TomTom actualise les informations de trafic toutes les 30 secondes sur ses serveurs, mais indique 2 minutes comme intervalle avant qu’elles ne soient accessibles pour l’utilisateur. TomTom se base sur les retards enregistrés par les usagers de la route pour envoyer la carte colorée (orange, rouge). La société utilise la vitesse la nuit sur les routes comme référence. Si la vitesse actuelle est 30% inférieure à cette référence, alors c’est considéré comme un embouteillage et la chaussée se colore en rouge sur l’écran de navigation dans la voiture. A partir de la perte de temps découlant de l’embouteillage, le système de navigation calcule un nouvel itinéraire, pour peu qu’il soit plus avantageux. Les informations de trafic en temps réel ne sont possibles que lorsque le système de navigation est « connecté », que ce soit via une carte SIM intégrée ou via un smartphone connecté.

Mercedes-Benz et Apple CarPlay Mercedes-Benz a été la première marque allemande haut de gamme à annoncer pendant le salon de l’auto de Genève en 2014 qu’elle allait intégrer Apple « CarPlay », mais en précisant directement qu’une chance serait également donnée à Google lorsqu’il aura finalisé son système d’info-divertissement embarqué. Néanmoins, cette annonce remonte à près d’un an et demi avant l’achat conjoint de Here avec Audi et BMW… Apple « CarPlay » est intégré dans le système d’info-divertissement COMAND Online qui promet évidemment une compatibilité maximale avec tous les autres smartphones. Par ailleurs, Mercedes-Benz est également le fondateur du « Car Connectivity Consortium » (CCC) qui s’est fixé comme principal objectif de développer une norme uniforme pour l’intégration de smartphones – autres que ceux basés sur iOS ou Android – dans l’architecture du véhicule via « MirrorLink ».

La lutte pour le pouvoir sur les données INRIX, qui s’est positionné au niveau mondial au cours des 10 dernières années comme fournisseur d’informations de trafic en temps réel, a racheté début septembre ParkMe, le plus grand fournisseur de services pour la détection de places de stationnement disponibles via l’application éponyme. ParkMe permet de rechercher des places de stationnement libres, de les réserver et, le cas échéant, de les payer via le mobile. La base de données dont ParkMe dispose n’est égalée par aucun autre concurrent dans le monde. L’application couvre plus de 29 millions de places de stationnement à travers 84.184 emplacements dans 3232 villes réparties dans 64 pays. Au niveau mondial, le marché des données de parking intelligentes augmente chaque année de 28% et il atteindra probablement une valeur de chiffre d’affaires de plus de 3 milliards de dollars dans les 10 prochaines années.

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Guidage • Alertes • Assistance

Système de navigation de haut niveau avec Dash-Cam intégrée

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Le nüviCam est un système de navigation de haut niveau avec Dash-Cam intégrée incluant des fonctions complémentaires destinées à renforcer votre concentration sur la route comme les alertes de risque de choc frontal et de déviation de la bande de circulation. La Dash-Cam intégrée de Garmin enregistre vos déplacements en continu et sauvegarde automatiquement les fichiers image impliquant un impact, la géolocalisation indique quand et où les évènements se sont produits. Plus d’info sur Garmin.com/nuvi

©2015 Garmin Ltd. or its subsidiaries.

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I Multimedia

DAB, nouveau à nouveau 20 ans plus tard? En 1993, le DAB (Digital Audio Broadcast) avait été présenté à l’IFA de Berlin avec tambours et trompettes. Le DAB devait devenir le successeur des émissions de radio FM et il charmait par sa qualité de son CD ainsi que plusieurs services numériques, parmi lesquels l’envoi et la réception de textes et d’images. Dans certains pays comme l’Angleterre, l’Allemagne et la Suède, un intérêt relatif a continué d’exister, qui explique la présence constante de récepteurs DAB dans les listes d’options de nombreux constructeurs automobiles. Néanmoins, il n’y a jamais eu de percée véritable… Mais à présent voici qu’arrive le DAB+.

De quoi s’agit-il? Le Digital Audio Broadcasting (DAB, parfois également appelé Terrestrial Digital Audio Broadcasting ou T-DAB) est un système européen pour des émissions radio numérisées en guise d’alternative aux signaux radio analogiques. Lors de la présentation, les arguments avancés ont été une absence de bruit et une qualité de son supérieure à la radio AM/FM, une plus grande couverture que la radio AM/FM, la possibilité de pouvoir autoriser davantage d’émetteurs de radio numériques que les stations de radio AM/FM, entre autres parce que les stations ont toutes une seule fréquence fixe et non différentes fréquences comme c’est le cas actuellement pour obtenir la couverture souhaitée. Le réglage s’effectuait toujours en choisissant le nom de la station, il n’était plus nécessaire de connaître les fréquences. Le DAB se concentrait principalement sur l’utilisation dans la voiture. Il reprenait toutes les fonctionnalités de la FMRDS, mais des possibilités spécifiques comme la musique à la demande étaient mieux intégrées. L’auditeur pouvait préciser son genre de musique préféré (par exemple pop, classique, jazz, mais aussi actualités, sport, etc.) au récepteur, pour que celui-ci puisse basculer systémati-

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quement vers une station offrant le type de programme souhaité. La principale nouveauté apportée par le DAB consistait dans le fonctionnement comme une autoroute de données. Une vitesse de transfert de 192 kB/s comme norme était à l’époque considérablement plus élevée que ce que permettait le GSM. Le cahier des normes DAB prévoyait même à terme un terminal de données à part entière dans la voiture avec écran et clavier ou une interface PC, ainsi que le couplage au système de navigation GPS. Les informations de circulation transférées via DAB devaient être rendues plus claires avec des présentations graphiques (croquis de situation) à l’écran. On attend encore…

Le DAB devient DAB+ Bien que le DAB ne se soit jamais imposé, des appareils DAB+ font à présent leur apparition. La grande différence réside dans le fait que la norme MPEG1, Layer 2 a été remplacée par le codage MPEG 4/AAC+ pour le son. Les récepteurs DAB+ sont rétro-compatibles, mais le DAB+ ne fonctionne pas sur les appareils DAB plus anciens. Entre-temps, le DAB+ est utilisé en Australie, en Allemagne, à Gibraltar, à Hong Kong, en Italie, à Malte, aux PaysBas (radiodiffuseurs commerciaux nationaux), en Tchéquie et en Suisse. En Belgique, France, Irlande, Malaisie, Pologne et Suède, des projets pilotes DAB+ sont en cours. Des trajets de migration de DAB vers DAB+ ont été lancés, notamment au Danemark et en Norvège. Dans la pratique, dans les pays qui utilisent le DAB+, 48 kbps ont généralement été choisis pour la parole, et 64 kbps ou 96


Tekst: Eduard Coddé

kbps pour la musique. Le DAB prévoyait un basculement de niveau automatique entre la parole et la musique pour une meilleure compréhension. Il n’existe pas de projets – ni aux Pays-Bas, ni en Belgique – pour remplacer définitivement la FM par le DAB+, même si cela continue de faire partie des possibilités futures.

DAB+ et services numériques En ce qui concerne les services numériques, il y a RadioText+ (RT+), une variante complète du RadioText tel que nous le connaissons comme partie intégrante de la FM-RDS (Radio Data System). Le RadioText+ supporte également le jeu de caractères UTF-8 international, de sorte qu’il a une application nettement plus internationale. Le DAB+ supporte une série étendue de « méta informations » sur la musique émise, par exemple. Comme pour les lecteurs multimédias numériques, des champs distincts comprenant entre autres le nom de l’artiste, le nom de l’album et la durée de lecture sont envoyés. Les radios peuvent afficher ces informations sur leur écran, indépendamment de messages RadioText éventuellement envoyés depuis la station de radio. Le TPEG, une norme pour la communication d’information de circulation via DAB+, est une innovation supplémentaire. La norme est dérivée du « Transport Protocol Experts Group », un groupe d’experts qui, sous la houlette de l’Union européenne de radio-télévision, a pour mission de développer une norme d’info-trafic flexible et indépendante de langue. La norme TPEG support les infos-trafics, les informations sur les transports publics et les informations géo-localisées. L’objectif est de continuer à développer les possibilités et de les compléter avec des informations sur les possibilités de stationnements, les durées de trajet et les informations météo. Les informations transmises via TPEG peuvent également être

Fréquences utilisées en Belgique

associées directement aux systèmes de navigation. Les informations TPEG sont émises comme services de données distincts sur un multiplex, indépendamment de la station de radio choisie. Ce service est opérationnel dès à présent en Grande-Bretagne et en Allemagne. La WorldDAB, l’organisation chargée de la promotion du DAB, ne ménage pas ses efforts pour persuader les constructeurs automobiles de proposer le DAB comme équipement de radio standard en Europe. En Norvège, 63% des nouvelles voitures sont fournies avec un récepteur DAB/DAB+ et cette proportion grimpe même à 70% en Grande-Bretagne. Nous craignons cependant que le DAB+ n’arrive trop tard sur le plan des services numériques et qu’il ait du mal à faire face à la concurrence avec ce que plusieurs constructeurs auto proposent dès aujourd’hui sous l’appellation générique de « connected car ».

La Belgique ne s’empresse pas “Le marché du DAB est toujours en pleine évolution, mais hélas, en Belgique, cela va un peu moins vite que dans les pays qui nous entourent”, réagit Bart DeRidder, Product Manager chez Hama. “En tant que société allemande, nous sommes évidemment actifs sur différents marchés européens et le DAB est également beaucoup plus loin dans certains autres pays d’Europe”. Hama dispose dès à présent d’une offre respectable d’appareils dans son assortiment et, pendant le salon IFA 2015, il a présenté une gamme entièrement complète avec des radios Wifi et DAB, dont des modèles portables, des radioréveils et même un tuner DAB+ full size.

Aux Pays-Bas et en Belgique, les émissions se font exclusivement en bande III, tandis que deux bandes sont définies au niveau européen pour les émissions DAB: bande TV III (174–230 MHz) (VHF) et bande L (1452–1492 MHz) (UHF) Block 12A: 223,936 MHz - Opérateur: VRT Radio 1 - 160 kbits/s - Stéréo combinée - 48 kHz Radio 2 - 160 kbits/s - Stéréo combinée - 48 kHz Radio Klara - 160 kbist/s - Stéréo combinée - 48 kHz Studio Brussel - 160 kbits/s - Stéréo combinée - 48 kHz Radio MNM - 160 kbits/s - Stéréo combinée - 48 kHz MNM Hits - 160 kbits/s - Stéréo combinée - 48 kHz Sporza - 160 kbits/s - Stéréo combinée - 48 kHz Nieuwsplus - 48 kbits/s - Mono - 24 kHz VRT DAB+ Test - 32 kbits/s - Stéréo – repris de Nieuwsplus Depuis le 6 mai 2015, les sept stations suivantes sont diffusées à Bruxelles via DAB+: Block 11A+: 216,928 MHz - Opérateur: Norkring Topradio - ‘Test 1’ - 64 kbits/s - AAC - stéréo - Pop Music VBRO - ‘Test 2’ - 64 kbits/s - AAC - stéréo - National Music Radio Maria - ‘Test 3’ - 64 kbits/s - AAC - stéréo - Arts FG DJ Radio - ‘Test 4’ - 64 kbits/s - AAC - stéréo - Pop Music Radio Stad - ‘Test 5’ - - 64 kbits/s - AAC - stéréo - Pop Music Family Radio - ‘Test 6’ - 64 kbits/s - AAC - stéréo - Oldies Music Club FM - ‘Test 7’ - 64 kbits/s - AAC - stéréo - Pop Music

Historique 1949 1952 1963 1967 1974 1982 1983 1984 1988 1993

premières émissions FM au monde par la Bayerische Rundfunk et NWDR FM dans la voiture lancement de la FM stéréo réception de la FM stéréo dans la voiture avec le modèle « Frankfurt » de Blaupunkt service d’info-trafic ARI allemand (en collaboration avec l’ADAC et Blaupunkt) présentation de la première radio numérique via satellite (DSR - Digital Satellite Radio) premier autoradio piloté par microprocesseur avec identification de la station + synthèse vocale (Blaupunkt Berlin) en mars, le carnet de normes FM RDS (Radio Data System) est publié pour l’information automatique sur les problèmes de circulation en cours début du RDS présentation de la DAB (Digital Audio Broadcast) à l’IFA de Berlin

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I Cloud column

Confiance sans frontières dans le Cloud? Début octobre, la Cour européenne a mis un terme à l’accord relatif à la sphère de sécurité (« Safe Harbour »), qui autorise le stockage de données personnelles d’Européens aux Etats-Unis. « Safe Harbour » avait vu le jour en 2000. Il se voulait un compromis entre l’UE surprotectrice et les Etats-Unis qui avaient de nombreux intérêts contradictoires en matière de protection de la vie privée. La Commission européenne avait dès lors convenu avec les Etats-Unis que le trafic des données entre des entreprises de l’UE et des entreprises des USA pouvait être régi de manière flexible, mais toujours selon certains principes et mesures de sécurité (les Safe Harbour Principles). En vertu de cet accord, des sociétés internet comme Facebook pouvaient obtenir l’autorisation de stocker aux Etats-Unis les données d’Européens. La Cour estime toutefois que ces données sont insuffisamment protégées dans ce pays, et que l’accord n’est dès lors plus valable.

Des frontières plus claires pour les données C’est la première fois que la Cour européenne traite une affaire à la suite des révélations de Snowden. L’arrêt trace une frontière claire. Il précise que la surveillance massive viole les droits fondamentaux du citoyen en matière de protection de la vie privée. On s’attend à ce que l’arrêt puisse être utilisé à l’avenir même dans des procès contre les pratiques des propres services de renseignements européens.

Conséquences Les conséquences exactes du jugement pour les fournisseurs de services de Public Cloud ne sont pas encore claires. S’ils veulent continuer à stocker des données aux Etats-Unis, ils devront trouver une autre base juridique pour ce faire. La Cour prévoit également que les protections en matière de vie privée des EtatsUnis doivent être examinées afin de déterminer si elles sont suffisantes pour le stockage de données européennes. Pour le moment, les entreprises qui sont en

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possession d’un certificat recourent à l’accord relatif à la sphère de sécurité. Pour ce faire, elles doivent répondre à différentes conditions, dont l’instauration d’une politique valable en matière de protection de la vie privée. Il n’existait toutefois aucun organe de surveillance externe pour contrôler si ces entreprises respectaient les conditions en question. Le fait que l’Europe soit constamment occupée à démontrer sa raison d’être, et qu’elle ne constitue une unité ni politique ni économique, et qu’elle risque même de perdre sa devise, rend encore moins clair le côté pour lequel nous devons pencher en tant que citoyen de l’UE. La Belgique a d’ores et déjà fait savoir qu’elle suivrait sa propre voie. Mais devons-nous à présent subordonner le confort de l’internet à la protection de notre vie privée? Jeter l’internet des objets (IoT) avec l’eau du bain, interdire des services connectés comme les soins ou la surveillance à distance? La publicité est-elle subitement devenue un vilain mot? De toute façon, la plupart des citoyens ne sont pas partisans d’une régularisation et nous savons tous depuis longtemps que “big brother is watching us”, n’est-ce pas? Les fournisseurs de services Cloud doivent-ils protéger le consommateur contre lui-même, lui qui est constamment occuper à se livrer à de l’exhibitionnisme social en jetant en pâture sur Facebook ou Instagram ses sentiments et photos les plus intimes et personnels? La force d’attraction de ces services de Public Cloud est évidemment grande, notamment parce que la plupart d’entre eux sont proposés de façon entièrement gratuite.

Qui paie la facture? Si le service est gratuit, c’est vous qui êtes le produit et vous devriez savoir quelles peuvent être les conséquences; se plaindre après coup est-il vraiment utile? Pour l’utilisateur professionnel, la situation semble encore plus difficile. Il doit réfléchir sérieusement aux informations qu’il veut partager et savoir si celles-ci sont sensibles ou non pour des personnes extérieures. En l’occurrence aussi, la législation dans les différents pays au sein de l’Union européenne joue un rôle important. En effet, il existe une obligation de conservation de toutes les communications approuvée par la loi. Tout comme pour préserver ces certitudes, le choix pour un stockage de données en interne ou auprès d’un fournisseur de Cloud local semble évident, même s’il y a peut-être une différence au niveau du prix. Et, selon toute probabilité, ces mêmes fournisseurs de Private Cloud vont vous convaincre, en tant que gérant, de collaborer avec eux. Bref, la lutte pour le client très prisé dans le Cloud ne fait que commencer. Les Américains ont déjà pris une solide avance. Pour conclure en langage footballistique: “USA-UE 1:1” avec 95% de possession de balle pour les USA.


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