RÉTROSPECTIVE
Chers habitants de Papeete, Chers visiteurs, Ia orana,
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À Papeete en 2008 Hommages
LE DOSSIER
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Le conseil municipal élu en mars 2008 La nouvelle donne municipale Troisième mandat pour Michel Buillard Dix adjoints au maire à l’heure de la parité Des conseillers plus responsables
URBANISME - AMÉNAGEMENT
D
epuis mars 2008, notre commune est administrée par une nouvelle équipe, laquelle marque une sorte de révolution par rapport aux précédentes. D’abord, parce que, pour la première fois, la parité hommes - femmes a été strictement respectée, jusque dans la répartition des adjoints au maire. Pour la première fois également, les oppositions minoritaires ont fait leur entrée au conseil municipal. La troisième raison est que notre ville de Papeete se trouve aujourd’hui confrontée à des défis d’une dimension nouvelle, tant d’un point de vue financier que technique et surtout humain. Le succès dépend en grande partie de l’union de toutes les bonnes volontés. L’administration de la commune doit être partagée par toutes celles et ceux qui désirent réellement s’y impliquer. J’ai donc souhaité m’entourer d’une équipe composée de femmes et d’hommes issus d’horizons divers, mais représentatifs de la population, efficaces et dévoués, alliant le dynamisme et l’enthousiasme de la jeunesse à l’expérience des plus anciens. Nous sommes heureux de vous les présenter et nous vous proposons de mieux les connaître. Si l’équipe municipale est profondément renouvelée, nos priorités demeurent inchangées. Il s’agit, plus que jamais de préparer Papeete à son avenir, d’en faire une cité agréable à vivre, propre, animée et, surtout, d’y préserver la cohésion sociale. La circulation et l’assainissement figurent en première ligne dans l’agenda du conseil municipal, mais nous travaillons en même temps sur de nombreux autres projets. La construction du Papeete de demain ne doit pas nous couper de nos racines. Bien au contraire. Elle doit absolument s’établir sur des fondations fermes et saines. Je reste particulièrement attaché à la préservation de la mémoire de la commune, ainsi qu’à la mise en valeur de son patrimoine naturel, historique et culturel. Bienvenue dans cette neuvième édition de Papeete To Tatou Oire, dont le tirage a plus que doublé cette année, pour une meilleure diffusion de l’information.
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Alors, ça roule ? En bref
PLAN DE PAPEETE
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Spécial stationnement
QUOI DE NEUF EN VILLE ?
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ÉCONOMIE - COMMERCE
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Une pépinière d’entreprises, près du marché
CULTURE - ANIMATION
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Tikahiri, quatre garçons dans le vent Un espace pour les ados au Fare Tama Hau Les temps forts de la saison culturelle
DÉCOUVERTE
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Te Fare Tauhiti Nui entre nature et culture Insolite : les tupapa’u de Papeete
HISTOIRE
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90e anniversaire du Koo Men Tong Sauvegarder la mémoire de Papeete
SURFER - LIRE
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Nouvelles de l’Internet et de l’édition
SOCIAL - SANTÉ - ÉDUCATION
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Le tabac tabou dans les lieux publics Sécurité routière : Passe ton BSR d’abord ! En bref
MAIRIE
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Sécurité : davantage de caméras Le cimetière de l’Uranie en quête d’espace Etat civil plus strict Organigramme de la commune Annuaire des services 3
Mauruuru et bonne lecture
Michel Buillard Député - Maire de Papeete
Dix bougies et 400 croisières Le début de l’année 2008 a été marqué par le dixième anniversaire de la présence MARDI du paquebot Paul Gauguin dans les eaux 1 5 polynésiennes. Les passagers accueillis en rade de Papeete par le groupe O Tahiti E, les autorités gouvernementales et les dirigeants de la compagnie Regent Seven Seas Cruises ont pu profiter de la rétrospective Gauguin organisée pour l’occasion au Fare Manihini et du feu d’artifice tiré en soirée. En dix ans, le navire a organisé dans le Pacifique sud quatre cents croisières, acheminant quelque douze mille passagers par an à Tahiti. • M.C.P.
Janvier
Grande cuvée maritime Géants des mers, voiliers de rêve et prototypes se sont succédé dans le port de Papeete en LUNDI 2008. Entre autres escales remarquables de 1 8 l’année, citons celles, le même jour (18 février), de quatre paquebots (le Tahitian Princess, l’Albatros, le Maxim Gorky et l’Amadea) qui débarquèrent en ville près de quatre mille passagers, quelques jours après l’ultime passage du Queen Elisabeth II (14 février). Le fleuron de la Cunard est en effet appelé à être transformé en hôtel flottant par son nouveau propriétaire, l’émirat de Dubai.
M.C.P.
Février
M.C.P.
M.C.P.
Du côté des voiliers, la vie du port a été rythmée par les touchées régulières de l’élégant quatre-mâts Star Flyer (cent dix mètres de long) dont le programme ne comprend pas moins de quarante-trois croisières par an dans les archipels polynésiens.
L’escale (15 novembre) du trimaran à moteur néozélandais Earthrace, prototype écologique propulsé au bio-diesel, a également fait sensation auprès des visiteurs.
L’un des voiliers les plus appréciés par la population fut sans doute le futuriste Faucon Maltais, avec ses trois mâts en carbone rotatifs de soixante mètres de haut et sa voilure sans haubans ni drisses gérée par électronique. Arrivé le 14 mars, ce yacht appartenant au milliardaire américain Tom Perkins a quitté Tahiti, le 1er septembre. • 4
Réélu au premier tour Michel Buillard, maire de Papeete depuis 1995, a été réélu au premier tour des élections DIMANCHE municipales, entamant ainsi sa troisième mandature. Il avait choisi de présenter 9 une liste d’ouverture regroupant diverses formations dont Rautahi et No Oe e Te Nunaa de Nicole Bouteau, élue quatrième adjoint au maire (v. Dossier P.12). • Mars
Jumelage avec Nice Christian Estrosi, maire de Nice et Michel Builllard, député-maire de Papeete ont LUNDI annoncé le jumelage des deux cités. Objectif ? 1 9 Développer les relations économiques, touristiques (Nice reçoit en moyenne plus de deux millions de visiteurs étrangers par an) et culturelles entre la cité méditerranéenne de la Côte d’azur et la capitale polynésienne. Les deux villes n’en sont pas à leur premier partenariat puisque Nice avait déjà apporté son savoir-faire lors de la mise en place du Carnaval de Tahiti (en 1997). • M.C.P.
Mai
Zidane et les Bleus à Papeete
LUNDI
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Plusieurs écoles de la capitale ont fermé leurs portes à midi ce lundi 26 mai… Un match de football de gala opposait en effet la légendaire équipe de France championne du monde en 1998, à celle des « amis de Pascal Vahirua »,
rassemblant des joueurs locaux devant quinze mille spectateurs. En marge de la rencontre, Zinédine Zidane s’était rendu le matin au centre pour handicapés Uruai a Tama de Sainte Amélie, où quelque deux cents jeunes, dont un bon nombre venu des îles, attendaient la star du ballon rond. •
C.Durocher - Tahitipresse
Mai
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Yves Jégo à la mairie Juillet DIMANCHE
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Le secrétaire d’État chargé de l’Outre-mer, Yves Jégo, en visite en Polynésie française, a été accueilli à l’Hôtel de ville de Papeete où il a procédé à la signature d’une convention avec la
commune portant sur une contribution financière de l’État (70 millions de Fcfp) au programme d’assainissement des eaux usées. Le lendemain, il animait une table ronde sur la réforme des communes. •
Nouveau haut-commissaire
En mémoire des victimes
SAMEDI
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Deux stèles ont été érigées à la mémoire des vingt victimes du crash du Twin Otter d’Air Moorea, un an après le drame. L’une a été installée à Moorea (point de vue du Sofitel Ia Ora), et l’autre plage Sigogne à Papeete. •
Quelque mille deux-cents invités se sont rassemblés JEUDI au haut-commissariat à 2 6 l’occasion du départ d’Anne Boquet, nommée préfète des Yvelines et remplacée peu de temps après (le 5 juillet) par le nouveau hautcommissaire, Adolphe Colrat. • Juin
Congrès régional sur la santé Le 2e Congrès de la Fédération hospitalière régionale du Pacifique sud s’est tenu à LUNDI Papeete du 16 au 18 juin, sur des thèmes 1 6 régionaux et nationaux de santé publique. Les débats ont été dominés par les questions financières, encore plus sensibles dans les territoires isolés de l’Océanie. Au nombre d’une centaine, les congressistes ont été accueillis à la mairie pour un cocktail dînatoire.• Juin
M.C.P.
Août
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Relance du stationnement payant
Duo sénatorial
Sur le thème de « Partageons LUNDI l ’espace public », la 1 municipalité de Papeete a relancé le stationnement payant en ville, précisant que celuici serait assorti désormais de contraventions en cas d’infraction. Quatre-vingt mille véhicules fréquentent quotidiennement la capitale (v. Urbanisme). •
À l’issue d’un premier tour de scrutin organisé à Papeete (lycée Paul Gauguin), les élections DIMANCHE sénatoriales ont vu l’élection de la liste UDSP 2 1 (Union pour le Développement, la Stabilité et la Paix) composée de l’autonomiste Gaston Flosse, sénateur sortant (élu en septembre 1998), et du jeune avocat indépendantiste Richard Tuheiava. Deux sièges étaient à pourvoir pour la première fois en Polynésie française, pour un mandat réduit de neuf à six ans depuis 2003. • Septembre
M.C.P.
Septembre
Découvertes explosives Cinq cent trente obus datant d’un siècle et demi (1859) et coulés dans une dalle MARDI de pierres et de mortier ont été mis au jour à Sainte Amélie par les artificiers 2 du Nedex, service interarmées spécialisé dans le déminage d’explosifs. Ensevelis à proximité d’habitations, ces projectiles de plus de quatre kilos pièce et dont la portée a été évaluée à 2,4 kilomètres ne contenaient heureusement plus de poudre. Il Septembre
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s’agit du plus important stock d’obus découvert jusqu’à présent en Polynésie française. Deux mois plus tard (7 novembre), un canon de marine du dix-neuvième siècle (1849) était à son tour découvert dans le lit de la rivière Tipaerui, lors du chantier de la troisième voie à la sortie ouest de Papeete. La pièce mesure près de trois mètres et servait probablement à défendre l’entrée du port de Papeete. •
Forum Etudiants – Entreprises La ville de Papeete a participé à l’organisation du 3e Forum Etudiants - Entreprises, dont elle JEUDI est partenaire depuis sa création en 2006 avec 2 5 l’Université de la Polynésie française et le CEPF. Le but de cette manifestation est d’informer les étudiants sur le marché de l’emploi. Elle leur fournit aussi l’occasion de prendre contact avec des entreprises susceptibles de les recruter au terme de leurs cursus. • Septembre
Yves Jégo, le retour Le secrétaire d’État chargé de l’Outre-mer, Yves Jégo, qui s’est déplacé aux Marquises MARDI pour la commémoration du trentième anniversaire de la mort du chanteur Jacques 7 Brel, a profité de son passage à Papeete pour rencontrer le président Gaston Tong Sang, le député - maire Michel Buillard et le sénateur Gaston Flosse. Yves Jégo s’est exprimé sur plusieurs sujets portant notamment sur le Contrat de projets et la suppression de l’indemnité temporaire de retraite (ITR). Ce dossier a donné lieu (le jeudi 9) à une manifestation dans les rues de Papeete mobilisant plusieurs milliers de protestataires issus de l’enseignement et plus largement de la Fonction publique. • Octobre
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Fin de deux semaines de grève La grève des fonctionnaires d’État réclamant la suspension de la réforme de l’ITR MERCREDI (indemnité temporaire de retraite) a pris fin 2 6 après deux semaines de grogne au cours desquelles les manifestants ont campé dans l’avenue Pouvanaa a Oopa. Ce long conflit, qui a eu pour
conséquence la fermeture de nombreux établissements scolaires, a également été marqué par des débrayages au Trésor public et au port (conteneurs bloqués), ainsi que par un barrage de la passe de Papeete (12-13 novembre) par des pêcheurs souhaitant également attirer l’attention sur leur statut. •
Une sirène à Papeete
Mousse mortelle
C’est à midi qu’a retenti pour la première fois la « sirène » de Papeete, nouveau dispositif d’alerte MERCREDI anti-tsunami financé par l’État et géré par la commune. Installée près de la piscine municipale, 3 la sirène sera déclenchée à titre préventif tous les premiers mercredis du mois à midi. Un programme d’accompagnement doit également être mis en place afin de familiariser la population aux consignes à appliquer, selon le lieu d’habitation, en cas de tsunami ou de cyclone. •
Une jeune femme de 24 ans a fait une chute mortelle en tombant d’un podium dans SAMEDI une boîte de nuit de Papeete. Ce drame, intervenu lors d’une soirée « mousse », a 4 mis en exergue les risques potentiels liés à l’organisation de ce type de manifestations dont l’interdiction a été prononcée peu de temps après par les membres de la commission de sécurité du service de l’Urbanisme. •
C. Tavere - Tahitipresse
Novembre
Décembre
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Octobre
Monseigneur Michel et son frère Gérald Coppenrath Décédé le 16 août 2008, à 84 ans, Monseigneur Michel Coppenrath fut archevêque émérite de l’archidiocèse de Papeete (de 1973 à 1999), succédant à Monseigneur Mazé avant de passer le flambeau à son frère, Hubert Coppenrath. Né en juin 1924 à Papeete, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale en France, Michel Coppenrath avait fêté ses cinquante ans de sacerdoce en 2004. Entré dans les ordres à trente ans, il fut également vicaire de Papeete et curé de Pirae. Des milliers de fidèles et diverses personnalités se sont rassemblés à l’église Maria No Te Hau de la Mission, pour assister à la messe et à une veillée funèbre sur le parvis.
W. Bringold
Le 4 novembre, Gérald Coppenrath, frère aîné de Michel et d’Hubert, s’éteignait à son tour à l’âge de 86 ans. Conseiller territorial en 1957, sénateur de la Polynésie française entre 1958 et 1962, cet avocat de profession fut aussi le premier bâtonnier de l’ordre des avocats de Papeete en 1972. Résistant pendant la guerre comme son frère Michel, il fut l’auteur de divers ouvrages consacrés à la communauté chinoise, à l’adoption ou encore aux affaires de terre, sujet qui le passionnait particulièrement. Deux de ses huit enfants, Béatrice Vernaudon et Armelle Merceron, perpétuent cet héritage famillial dans l’action politique. •
Alfred Montaron : de nombreuses casquettes
M.C.P.
Personnalité de la vie socio-économique locale, Alfred Montaron a occupé quantité de fonctions au cours des quarante dernières années. Administrateur de la CPS (Caisse de Prévoyance Sociale), il fut aussi président du CESC (Conseil Economique Social et Culturel) à deux reprises, de Tahiti Nui Télévision (TNTV), de la CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises), du GIE 10
Tahiti Tourisme, de l’Afometh (formation aux métiers de l’hôtellerie) et de la Sofidep (société de financement), entre autres… Le grand-père de Mareva Galanter (Miss France 1999) avait démarré sa carrière à la Brasserie de Tahiti. Footballeur, il avait aussi fondé avec ses frères le Club Excelsior de Papeete. Décédé à 79 ans (le 31 janvier 2008), il repose au cimetière de l’Uranie. •
Alfred Poupet : dix-sept ans de tribunal
Kim Fa : l’entrepreneur autodidacte
Alfred Poupet, qui a présidé le Tribunal administratif de Papeete pendant dixsept ans, est mort à l’âge de 62 ans, le 23 juillet 2008. Il avait arbitré de nombreuses affaires dans des litiges impliquant le pays et l’État. Épris de liberté, d’humanisme et de justice, sa dignité et son impartialité ont été unanimement reconnues. •
Né en 1921 à Papeete, Lisfa Liu Sing, dit Kim Fa, est décédé le 15 avril 2008, à l’âge de 88 ans. Issu d’une modeste famille hakka, ce passionné d’histoire qui avait su apprivoiser le reo maohi et le français, s’était lancé très tôt dans le commerce avec les îles, avant de fonder sa société d’importation de vins et de développer la distribution de marques en Polynésie française (Heineken, Danone…). D’un magasin situé près du marché de Papeete, Cet homme d’affaires discret avait réussi à développer un petit commerce situé près du marché, en une entreprise de quarante personnes installée à Fare Ute. •
Odette Frogier : une femme de coeur
J. Mainguet
Odette Frogier s’en est allée, au mois d’août, à l’âge de 87 ans, en laissant derrière elle six enfants et de nombreux petits-enfants. Cette femme de cœur, institutrice pendant plus de trente-cinq ans, a notamment enseigné à l’école Viénot et à l’école des Sœurs. Elle a été inhumée au cimetière de l’Uranie après une dernière messe en l’église Sainte-Thérèse dans le quartier de Taunoa où elle résidait. Ses mémoires (Les histoires d’Odette) sont parues peu après sa disparition (v. notre rubrique Lire p. 50). •
Zizou : toute une époque
Figure du Papeete « by night » des années 50-60, le roi de la bringue a tiré sa révérence le 30 juin 2008, à 94 ans. Niçois arrivé à Tahiti en 1950, Henry de Maeyer, dit Zizou, géra le Col Bleu et le Moulin rouge (à l’emplacement des Trois Brasseurs). Infatigable, il racheta ensuite le Bar Roger (site du Fare Manihini) qui devint le célèbre night-club Zizou bar, délocalisé plus tard sur le front de mer et rebaptisé le Shark (2004), puis le Métropolis. Il avait également fondé l’Automobile club de Tahiti. • 11
U
n conseil municipal largement renouvelé préside aux destinées de la commune de Papeete depuis
mars 2008. L’introduction de la parité hommes - femmes et de la proportionnelle, laquelle permet à des membres de l’opposition de siéger au conseil, ont profondément modifié la donne. Maire depuis 1995, Michel Buillard a été reconduit dans cette fonction après que sa liste d’union
M.C.P.
l’eut emporté dès le premier tour. •
L
es élections municipales de mars 2008 ont vu la liste d’union Ia Ora Papeete menée par Michel Buillard, maire sortant, l’emporter dès le premier tour avec 58 % des voix, devant celles de l’UPLD (Union pour la Démocratie, 31,1 %) et du Tahoeraa Huiraatira (11 %). Toutefois, malgré cette brillante victoire, le nouveau conseil municipal ne compte plus désormais que vingt-huit élus Ia Ora Papeete, dont une dizaine seulement de fidèles de la première heure (depuis 1995). Il fait désormais la part belle aux femmes et à l’ouverture avec cinq conseillers issus de l’UPLD et deux du Tahoeraa Huiraatira. Cette nouvelle situation politique a été provoquée par d’importantes modifications législatives. L’obligation de la parité hommes - femmes, applicable pour la première fois dans des élections municipales, a d’abord féminisé l’équipe. Cinq femmes (sur un total de dix-sept conseillères) ont ainsi fait leur entrée dans le cercle auparavant exclusivement masculin des dix adjoints au maire. S’il n’était pas évident de compenser la perte de leurs prédécesseurs, hommes de valeur et d’expérience, contraints de céder leur place, il y a une certitude : « Ces dames sont compétentes et ont de l’énergie à revendre », constate Jérôme Charbonnier, directeur du cabinet du maire.
Union sacrée ?
Qui fait quoi au conseil ?
L’application de la proportionnelle a aussi permis l’entrée en scène de l’opposition, sous les bannières bleue et orange. Ia Ora Papeete étant elle-même une liste d’union, il en résulte un conseil municipal coloré, avec pas moins de huit mouvements représentés en son sein. Nicole Bouteau (présidente fondatrice du parti No oe e te nunaa) a fait une entrée remarquée en qualité de quatrième adjointe au maire, tandis que la jeune Hinatea Tama (représentant le parti Rautahi), était élue dixième adjointe. Le nombre de conseillers délégués a fortement augmenté (une douzaine), avec un portefeuille sensible, le Logement et l’Habitat, confié à Johanna Gatien (UPLD). « Les dossiers sont travaillés en commission, avec un fonctionnement très collégial. L’opposition est constructive et la quasi-totalité des décisions est prise à l’unanimité, dans une bonne ambiance », remarque encore Jérôme Charbonnier. Union superficielle ? Les commentaires recueillis auprès des uns et des autres démentent cette hypothèse. « Nous ne mélangeons pas politique et gestion communale au profit d’une dynamique constructive et gratifiante. Les nouveaux venus apportent leur force de proposition et les anciens leur expérience », relève Nicole Bouteau. « Tavana a beaucoup délégué à l’occasion de cette nouvelle mandature ; les adjoints ont les coudées franches et composent une équipe active et solidaire », apprécie pour sa part Charles Fong Loi, cinquième adjoint. « C’est ce type d’ouverture qui fera évoluer la politique », estime la benjamine de l’équipe, Hinatea Tama.
Entre les adjoints au maire, les conseillers délégués et les autres conseillers municipaux, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans les subtilités administratives. En clair, qui fait quoi ? Les adjoints au maire. Élus par le conseil municipal (35 membres), ils sont au nombre de dix. Ils constituent l’exécutif de la commune (son gouvernement en quelque sorte) et chacun d’entre eux s’est vu confier une « délégation de fonctions » pour tel ou tel secteur. Ils sont aussi officiers d’étatcivil et peuvent donc dresser des actes et célébrer des mariages. Enfin, ils sont officiers de police judiciaire, habilités à constater des infractions. Les douze conseillers délégués ne sont pas élus par le conseil municipal, mais le maire leur a confié des délégations non attribuées aux adjoints. Les autres conseillers, qui ne sont ni adjoint ni délégué, participent à l’adoption des délibérations en conseil municipal, au travail en commissions et à la représentation de la ville et de leurs quartiers en entretenant le lien avec la population. •
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Responsabiliser les communes L’entrée en vigueur (mars 2008) du volet législatif du code général des collectivités territoriales (ancien code des communes) permet un autre profond changement. Les communes polynésiennes devront décider avant 2012 si le contrôle de l’État s’appliquera désormais a posteriori, comme en métropole depuis de nombreuses années. Papeete a fait ce choix à compter du 1er janvier 2009, la plupart des actes de la commune (délibérations du conseil municipal, arrêtés du maire, conventions, budget…) n’ont plus à être préalablement approuvés par une “ L’enjeu tutelle avant d’entrer en vigueur. Ces principal reste actes sont exécutoires de plein droit dès leur notification et leur publication. le financement En cas de désaccord, l’État ne peut que des nouvelles saisir le juge administratif qui statue sur la légalité de la décision contestée. En compétences“ supprimant tout contrôle d’opportunité exercé par l’État sur les communes, cette mesure a pour but de les responsabiliser, d’accélérer les procédures et de renforcer la démocratie municipale. L’enjeu principal reste le financement des nouvelles compétences transférées aux municipalités depuis 2004 (eau potable, traitement des déchets et des eaux usées). Ainsi, le coût du réseau collectif de traitement des eaux usées de Papeete se chiffre en milliards de Fcfp. C’est pourquoi, l’annonce par le Pays d’un possible transfert d’une partie des recettes de l’impôt foncier aux communes (soit un apport estimé à cinq cents millions de Fcfp pour Papeete) est suivie avec le plus vif intérêt par le conseil municipal. • 15
Rémy Brillant
Jérôme Charbonnier
M.C.P.
Yves Kocher
Steve Peni
M.C.P.
M.C.P.
Présentation officielle de la liste Ia Ora Papeete, le 14 Février 2008 au marché
Plusieurs changements notables sont intervenus dans les services de la commune de Papeete en 2008 : - Le secrétariat général de la commune est devenu une direction générale des Services (DGS) avec, à sa tête, Rémy Brillant, ex-adjoint de Freddy Sacault, secrétaire général parti à la retraite. À signaler aussi le retour d’Yves Kocher (ancien directeur des services techniques) en qualité de chargé de mission « assainissement » au sein de cette DGS. - Succédant à Jean-Marie Suhas, au terme de son détachement, Jérôme Charbonnier a été nommé directeur de cabinet du maire. Il était auparavant responsable de la cellule juridique. Il est assisté de Steve Peni, directeur de cabinet adjoint. - La nouvelle direction des Sports a été confiée à Eugène Haereraaroa, sous la houlette de Marcelino Teata, conseiller municipal en charge de cette délégation. - Détachée du Trésor public auprès de la commune, Anne-Sophie Locquegnies occupe désormais le poste de directrice de l’Administration et des Finances. - Tiare Teiho a été nommée directrice des Affaires éducatives, sociales et culturelles par intérim. Elle succède à Véronique Tumahai parvenue au terme de son détachement auprès de la commune. •
M.C.P.
Du mouvement à la mairie
Eugène Haereraaroa
Anne-Sophie Locquegnies
Tiare Teiho
M
aire de Papeete depuis 1995, Michel Buillard se déclare satisfait du travail d’un conseil municipal profondément remanié aux élections de mars 2008. Il insiste sur l’importance de responsabiliser davantage les élus et de mieux informer le public. Ses priorités : la cohésion sociale, les transports urbains, l’assainissement de la ville et la poursuite de son aménagement. Interview.
C’est votre troisième mandature. La gestion de la commune a-t-elle changé depuis 1995 ? Il y a bien sûr des délégations qui montent en puissance, par la nature même et l’ampleur des besoins actuels et à venir, telle la délégation relative aux travaux, à l’assainissement et à la mise en place de la nouvelle fonction publique communale. Mais, ce sont surtout les relations avec les administrés qui tendent à évoluer. Avec la disparition des anciens, présence régulatrice dans les quartiers, et la montée de l’individualisme, les repères ont changé. Il nous faut modifier les méthodes d’approche et informer davantage, par exemple sur des sujets comme l’environnement.
Quelles sont les priorités de cette équipe ? La gestion du stationnement et des déplacements urbains et, surtout, la poursuite de l’assainissement. D’autres chantiers sont également prévus : l’aménagement du front de mer (poste de police au sein du parc Hokulea), la réalisation d’une salle omnisport à Taunoa, la reconstruction de la caserne des pompiers, l’extension du cimetière de l’Uranie et, à plus long terme, la reconversion du site de l’hôpital de Mamao en espace vert. Aussi, je souhaiterais, en matière de cohésion sociale, anticiper sur des dérives déjà préoccupantes (SDF, prostitution, violences familiales, nuisances sonores…) en organisant un séminaire de réflexion sur ces phénomènes qui seront bientôt autant de défis à surmonter. •
Quel regard portez-vous sur le nouveau conseil ? Je suis enthousiaste. On aurait pu penser qu’avec l’entrée de l’opposition, il pourrait y avoir davantage de divergences, voire de l’obstruction. Il n’en est rien et le conseil municipal œuvre de façon constructive, dans le respect. Je tiens d’ailleurs à remercier les élus pour la contribution pragmatique que chacun apporte à la gestion de notre ville. Les femmes ont apporté un style plus spontané, plus enlevé. En outre, le nouveau code des communes offre l’opportunité de déléguer des responsabilités précises à de simples conseillers non adjoints. Ils peuvent ainsi s’exprimer pleinement, être plus autonomes.
« Priorité aux transports et à l’assainissement »
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C
inq hommes, cinq femmes : parité oblige, la nouvelle équipe d’adjoints au maire est l’image même de l’équilibre. On notera l’arrivée de deux nouvelles recrues de Ia Ora Papeete, Nicole Bouteau et Hinatea Tama.
Jean-Claude Clark, 1er adjoint - -
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Né le 10 décembre 1949, à Papeete. Profession : aide soignant retraité. Parcours : adjoint aux côtés de Michel Buillard depuis 1995. En qualité de 1er adjoint, il supplée le maire en cas d’absence de celui-ci. Délégation de fonctions : chargé de la police municipale, de la sécurité de la ville (voie publique, éclairage…), de la prévention de la délinquance et de la vie des quartiers (conseils de quartier, consultation des habitants, etc.). Il a en particulier en charge les relations avec les forces de l’ordre (police nationale, gendarmerie) 24h/24. Opérations pilotées en 2008 : renforcement des formations (physiques et psychologiques), dont celles destinées aux agents de police judiciaire habilités à verbaliser sur la voie publique (soit 36 agents désormais), dans le cadre de la relance du stationnement payant notamment ; développement de la vidéo-protection. Objectifs : renforcer la veille sécuritaire autour des établissements scolaires (lutte contre le trafic de drogue et les bagarres), créer une brigade supplémentaire, réorganiser les horaires des agents pour renforcer les équipes de nuit, y compris en milieu de semaine, afin d’être encore plus présent et de mieux coller à l’évolution de la délinquance. •
Danielle Teaha, 2e adjointe -
Née le 9 avril 1953, à Papeete. Profession : retraitée de l’enseignement. - Parcours : conseillère depuis 2001, elle gère en particulier tout le secteur de Titioro. - Délégation de fonctions : chargée de l’administration générale (état-civil, élections, affaires diverses et sociales), de l’action sociale et de la vie associative ( soutien administratif pour une dizaine d’associations) et de la vallée de la Fautaua (gestion des entrées). - Opérations pilotées en 2008 : inauguration de la nouvelle maison de quartier de Titioro, création d’une aire de jeux dans la résidence de Titioro Uta, aménagement de tables d’échecs dans le parc Bougainville en partenariat avec le Tomite Taurua. - Objectifs : valorisation de la vallée de la Fautaua (réhabilitation de ses marae, practice de golf en projet), rénovation de la salle des mariages de l’Hôtel de ville, amélioration du cadre de vie dans les servitudes de Titioro (trottoirs, éclairage…). •
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Paul Maiotui, 3e adjoint -
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Né le 22 janvier 1956, à Papeete. Profession : fonctionnaire à la direction des Transports terrestres. Parcours : conseiller municipal depuis 1989, adjoint depuis 1995 (auparavant en charge du marché municipal) et président de la nouvelle SEM (société d’économie mixte) chargée de mettre en œuvre le traitement des eaux usées à Papeete. Délégation de fonctions : chargé des finances communales, des ressources humaines, des services techniques et travaux, et de la coordination de l’action de la municipalité. Sa délégation est la plus vaste, couvrant à la fois la préparation et l’exécution du budget, la programmation des investissements, la gestion du personnel, le dialogue social, les travaux de bâtiments, de voirie et de réseaux, entre autres. Opérations pilotées en 2008 : modification du budget, mise en place du schéma directeur de l’assainissement des eaux usées, chantier de la station d’épuration pour le traitement des eaux usées du centre ville. Objectifs : déploiement du programme d’assainissement (6 à 7,5 milliards de Fcfp) et notamment création d’une deuxième station d’épuration, mise en œuvre de la fonction publique communale. •
Nicole Bouteau, 4e adjointe -
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Née le 20 janvier 1969, en métropole (Le Raincy, Seine-Saint-Denis). Profession : responsable du département des études de la direction des Transports terrestres. Parcours : présidente fondatrice du parti No oe e te Nunaa, ancienne ministre du Tourisme, elle participe au conseil municipal sur la liste Ia Ora Papeete pour la première fois. Délégation de fonctions : chargée des déplacements urbains, des grands projets, du tourisme, des jumelages et des relations internationales, ces trois derniers secteurs étant nouveaux parmi les délégations. Opérations pilotées en 2008 : relance du stationnement payant, organisation de la première Journée polynésienne de la Mobilité, visites guidées de Papeete lors de la Journée mondiale du Tourisme, préparation d’une convention de jumelage avec la ville de Nice, adhésion à l’Accdom (Association des communes et collectivités de l’Outremer). Objectifs : développer l’information et la signalétique touristique (présence de panneaux sur les sites), les visites guidées de Papeete à pied. Créer un réseau de guides formés à cet effet et un syndicat d’initiative. Favoriser les échanges entre Papeete et l’extérieur (partage de formations, d’expériences). Poursuivre l’amélioration des déplacements urbains (réglementation des livraisons, augmentation des horodateurs, réfection des trottoirs) et de la qualité de vie. •
Charles Fong Loi, 5e adjoint - - -
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Né le 25 mai 1949, à Papeete. Profession : professeur d’anglais. Parcours : conseiller municipal depuis 1989, adjoint depuis 1995. Délégation de fonctions : chargé de l’urbanisme (études, réglementations, opérations) et de l’aménagement (espaces publics, gestion du patrimoine foncier de la commune). Il gère à ce titre aussi bien l’élagage d’arbres que les relations avec l’État et le Pays dans les dossiers fonciers. Opérations pilotées en 2008 : clarification du patrimoine communal afin de régulariser l’appartenance des emprises foncières, particulièrement complexes sur certains sites (To’ata par exemple), sécurité civile des établissements recevant du public (restaurants, boîtes de nuit…). Objectifs : mener à bien les échanges fonciers avec le Pays en vue du déploiement de projets d’aménagement (extension du marché derrière le petit poste de police, station d’épuration à Fare Ute, projet de reconversion du site de l’hôpital Mamao…). •
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Mareva Trafton, 6e adjointe -
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Née le 11 juillet 1959, à Papeete. Profession : directrice d’école à la retraite. Parcours : auparavant conseillère déléguée à l’éducation. Elle s’occupe plus particulièrement du secteur de Taunoa (zone « Lagon bleu »). Délégation de fonctions : chargée de l’aide à la population (mesures de soutien en faveur des jeunes, des matahiapo (personnes âgées), des handicapés…), de la propreté de la ville (gestion des déchets) et des maisons de quartier (mise en place). Opérations pilotées en 2008 : organisation de la Journée des Matahiapo (visite du patrimoine de la ville) et du Noël des enfants à la mairie, reconduction des livraisons de repas aux personnes âgées et isolées. Objectifs : implantation d’une nouvelle maison de quartier en face de l’école Taimoana (couverture du stade et aménagement de salles). •
René Temeharo, 7e adjoint - -
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Né le 25 février 1972, à Papeete. Profession : comptable. Parcours : conseiller municipal depuis 1995, adjoint au maire depuis 2001, il a en particulier en charge le secteur de Vaitavatava (Taunoa). Délégation de fonctions : la protection civile (plus d’une cinquantaine d’agents). À ce titre, il chapeaute la DPCLI (Direction de la Protection Civile et de la Lutte contre l’Incendie), encadre les associations lors d’opérations (randonnées, courses de pirogues…) et gère la prévention des calamités naturelles. Opérations pilotées en 2008 : organisation de la mission d’aide dans le cadre de la lutte contre l’incendie de Moorea (novembre). Objectifs : reconstruction de la caserne des pompiers, amélioration de leur cadre et de leurs conditions de travail. •
Victorine Shan Sei Fan, 8e adjointe -
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Née le 15 janvier 1954, à Papeete. Profession : retraitée de l’éducation (maître formateur). Parcours : conseillère depuis 2001, elle est devenue adjointe en 2008. Délégation de fonctions : chargée du développement économique, de l’emploi et des relations avec les collèges et lycées (représente la commune au sein des conseils d’établissement). Elle gère notamment les relations avec les commerçants (taxes, autorisations…), les aides aux entreprises, la formation professionnelle, l’accompagnement des demandeurs d’emploi et le soutien aux actions d’insertion. Opérations pilotées en 2008 : concertation avec les commerçants dans le cadre de la mise en œuvre du stationnement payant et du réseau d’assainissement. Aide aux jeunes demandeurs d’emploi par le biais de la nouvelle association Aide Formation et Insertion présidée par Rodolphe Tutairi, soutien au collège de Taunoa pour la réalisation d’une fresque. Objectifs : optimiser le dynamisme économique de la capitale, mettre en place des visites historiques de la ville pour les élèves du secondaire. • 20
Max Destang, 9e adjoint -
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Né le 2 août 1946 à Saigon (Vietnam). Profession : directeur du marché d’intérêt territorial (MIT, port de pêche). Parcours : conseiller depuis 1995, chargé de la propreté urbaine pendant la précédente mandature. Délégation de fonctions : chargé du marché municipal. Opérations pilotées en 2008 : nettoyage du marché, réfection des peintures, plantation de fleurs, réagencement intérieur (secteur des poissonniers), aménagement de tables pour les mamas. Objectifs : améliorer en priorité l’hygiène et la sécurité, notamment à l’étage. « Le marché est une vitrine, dit-il. Il faut soigner son image, la propreté, l’accueil, la convivialité ». •
Hinatea Tama, 10e adjointe - -
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Née le 18 août 1982, à Papeete : c’est la benjamine de l’équipe. Parcours : membre du parti Rautahi, elle participe au conseil municipal, sur la liste Ia Ora Papeete, pour la première fois. Délégation de fonctions : chargée de la jeunesse et de l’animation de la ville. Elle gère les manifestations en faveur des jeunes, les centres de loisirs, les relations avec les associations concernées et l’organisation d’événements à thème dans la ville. Opérations pilotées en 2008 : reconduction des centres de loisirs organisés en faveur des enfants issus des quartiers prioritaires et de l’aide aux devoirs dans le cadre du PEL (projet éducatif local), en partenariat avec Mata Ganahoa (direction de la Jeunesse) ; organisation de la Fête de la Musique à la mairie ; participation à la Journée internationale des droits de l’enfant, et sensibilisation des enfants à leurs droits. Objectifs : aider les jeunes à s’épanouir et à devenir acteurs du développement, notamment par la création du Conseil des jeunes de Papeete et d’un centre d’information (sur les formations, les démarches administratives…) doté d’une cyberbase ; définir un calendrier annuel d’animation de la ville. • 21
L
’une des grandes évolutions de ce nouveau conseil municipal est la montée en puissance des conseillers délégués. Ils sont désormais douze à officier, chacun étant chargé de responsabilités bien définies. Parmi eux, on retrouve d’anciens adjoints, souvent fidèles de la première heure, ayant dû céder leurs places à ces dames, parité oblige. La volonté d’ouverture et de partage des responsabilités est allée jusqu’à confier, pour la première fois, l’importante délégation du Logement et de l’Habitat à une conseillère UPLD.
Les conseillers délégués
Alban Ellacott Né le 31 janvier 1934 à Papeete : c’est le doyen de l’équipe ! Profession : directeur de société. Fonction : conseiller délégué pour l’eau et l’assainissement, les relations avec l’Université et le monde de la recherche. Au sein du conseil municipal, il représente la société civile. Il est le représentant de la commune au conseil d’administration du Port autonome.
Myrna Adams Née le 24 juillet 1947 à Papeete. Profession : cadre bancaire. Fonction : conseillère déléguée aux manifestations artisanales et aux expositions florales. Membre du Here Ai’a, elle participe pour la première fois au conseil municipal sur la liste Ia Ora Papeete.
Yvette Penot Née le 21 mai 1951 à Papeete. Profession : psychologue retraitée. Fonction : conseillère déléguée aux parcs et jardins et au protocole.
Roméo Le Gayic Né le 22 décembre 1945 à Papara. Profession : directeur d’école, à la retraite. Fonction : conseiller délégué à l’éducation et à la politique de la ville. Il représente la commune au sein du CUCS (Contrat urbain de cohésion sociale) dont il est le président.
Alain Mai
Adrien Lombard
Né le 28 mars 1948 à Papeete. Profession : fonctionnaire territorial retraité. Fonction : conseiller délégué aux transports et parkings communaux. C’est un fidèle du maire de la première heure.
Né le 27 septembre 1952 à Fakarava. Profession : directeur général de l’Établissement de gestion et d’aménagement de Teva (Atimaono). Fonction : conseiller délégué à l’énergie et à l’affichage publicitaire.
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Sylvana Puhetini
Danielle Livine Née le 23 juin 1953 à Papeete. Profession : chef d’entreprise. Fonction : conseillère déléguée à l’embellissement de la ville. Elle fait partie des premières conseillères de Ia Ora Papeete.
Née le 10 novembre 1962 à Ua Huka. Profession : infirmière. Fonction : conseillère déléguée à la santé, à l’hygiène, à la salubrité publique et au cimetière. Elle représente la commune au conseil d’administration du Centre Hospitalier de la Polynésie française.
Lily Bordet Marcelino Teata Né le 10 juin 1958 à Anaa. Profession : employé au Port autonome de Papeete. Fonction : conseiller délégué au sport.
Née le 1er mars 1965 à Papeete. Profession : mère au foyer. Fonction : conseillère déléguée à la condition féminine. Issue du parti O Porinetia To Tatou Ai’a, elle participe pour la première fois au conseil municipal sur la liste Ia Ora Papeete. 23
Aldo Sarciaux Né le 13 juillet 1967 à Papeete. Profession : fonctionnaire. Fonction : conseiller délégué à la culture. Membre du parti Rautahi, il participe pour la première fois au conseil municipal sur la liste Ia Ora Papeete.
Johanna Gatien Née le 3 janvier 1939, à Papeete. Profession : mère au foyer. Fonction : conseillère déléguée au logement et à l’habitat. Représentante de l’UPLD, elle participe pour la première fois au conseil municipal.
Les autres conseillers
Jules Ienfa
Florienne Panai Née le 24 juin 1947 à Faaaha (Tahaa). Profession : académicienne. Elle est la suppléante de René Temeharo.
Né le 13 février 1950 à Paopao (Moorea). Profession : médecin. Membre de O Porinetia To Tatou Ai’a. Il est le suppléant de Paul Maiotui et de Sylvana Puhetini. Il représente la commune au comité syndical du Syndicat pour la Promotion des Communes de Polynésie française (SPCPF).
Antoinette Te Ping Née le 8 octobre 1955. Profession : professeur. Membre de Taatira no te hau. Elle est la suppléante de Victorine Shan Sei Fan.
Robert Tanseau Agnès Champs Née le 10 janvier 1949 à Papeete. Profession : institutrice. Membre du Taatira no te hau. Elle est la suppléante de Max Destang.
Né le 19 septembre 1952 à Papeete. Profession : gérant de société. Président du parti Taatira no te hau. Il représente la commune au conseil d’administration de la SETIL Aéroports. 24
Régina Suen Ko Née le 11 octobre 1966 à Papeete. Profession : traductrice. Membre de No oe o te nunaa. Elle est la suppléante de Nicole Bouteau.
Jean-Michel Carlson Amaronn Naia Teriipaia Née le 11 août 1955 à Pirae. Profession : employée à l’Assemblée de la Polynésie française. Membre de l’UPLD, elle participe au conseil municipal pour la première fois. Elle remplace James Salmon déclaré inéligible par le tribunal administratif.
Né le 25 octobre 1950. Profession : comptable. Membre de l’UPLD, il participe au conseil municipal pour la première fois. Il est le suppléant de Johanna Gatien. Il représente la commune au sein du conseil d’administration de la SAGEP (ex. SETIL).
Céline Tcheong Née le 28 mars 1940 à Papeete. Retraitée. Membre du Tahoeraa Huiraatira, elle est de retour au sein du conseil municipal dont elle avait déjà fait partie de 1995 à 2001.
Titaua Peu Myron Mataoa Né le 9 septembre 1945. Retraité. Membre de l’UPLD, il participe au conseil municipal pour la première fois. Il est le suppléant d’Aldo Sarciaux.
Née le 2 septembre 1975 en NouvelleCalédonie (Nouméa). Profession : conseillère en communication. Membre de l’UPLD, elle participe au conseil municipal pour la première fois. Elle est la suppléante de Roméo Le Gayic. 25
Thomas Teriiteporouarai Né le 29 octobre 1957 à Papeete. Profession : journaliste. Membre du Tahoeraa Huiraatira, il participe au conseil municipal pour la deuxième fois (de 1995 à 2001).
E
d’entreprises et d’associations autour des thèmes du stationnement et de la circulation.
n septembre 2008, Papeete relançait le stationnement payant au centre ville, assorti désormais de contraventions. Sur le thème de « Partageons l’espace public », la municipalité a rappelé l’offre de parkings, les moyens de paiement en vigueur et les alternatives au « tout automobile ».
40 000 véhicules par l’Ouest Selon les comptages réalisés en 2004, environ 40 000 véhicules entrent chaque jour en ville par l’Ouest et 20 000 par l’Est.
Soixante mille véhicules entrent quotidiennement dans Papeete, dont six sur dix cherchent à s’y garer. Au centre ville, près de trois places sur quatre étaient occupées par les mêmes voitures - ventouses toute la journée. Cela crée des difficultés auxquelles la municipalité a décidé de s’attaquer en établissant un stationnement payant dans les zones les plus fréquentées. Lancé dès 2003, le système avait achoppé sur des problèmes juridiques. Désormais, depuis le 1er septembre 2008, les mutoi municipaux sont habilités à verbaliser les contrevenants et disposent des carnets à souches nécessaires. La menace de sanctions a aussitôt porté ses fruits avec, dès les semaines suivantes, un accroissement soudain du nombre de places libres… Dans la foulée, la commune a organisé la première Journée polynésienne de la Mobilité laquelle a rassemblé, le 17 septembre à la mairie, des représentants de l’Administration et des responsables
Le maire teste les nouveaux feux tricolores
M.C.P.
Plusieurs facteurs seraient à l’origine des engorgements : les flux pendulaires du trafic (pointes du matin et du soir), la part élevée de demi-tours, l’insuffisance des transports en commun, les difficultés de stationnement, les carences en matière d’aménagements (pas de sites dédiés à la dépose des élèves et de pistes cyclables, gestion des feux tricolores à améliorer…). Or, le pire semble bel et bien à venir si l’on se réfère à la croissance exponentielle des véhicules en circulation dans l’agglomération urbaine (plus de 106 000). >
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Reprise en main du réseau urbain Le stationnement payant, c’est…
L’amélioration du stationnement en ville passe, entre autres solutions, par un recours accru aux transports collectifs. « Or, depuis trois ans, la fréquentation des bus stagne voire régresse », relève le service des Transports terrestres qui a dressé un bilan sans concession de la réforme engagée par le gouvernement en 2000. Manque de rotations sur certaines lignes, non-respect des itinéraires et des horaires, gares routières et abribus en ville inexistants, manque d’information, etc. Un déficit de crédits semble être la cause principale de cet échec, puisque sur 1,2 milliard de Fcfp promis, 275 millions seulement auraient été débloqués en 2006… Mal engagée cette réforme a déçu les usagers. Cependant, une nouvelle flotte de bus (une soixantaine) est attendue sur le réseau urbain dont l’exploitation a été confiée, depuis juin 2008, à la société Réseau de Transport Urbain (SAS RTU). Deux Infos bus (distributeurs de titres de transport) seront aménagés aux arrêts principaux (ancienne Banque de Tahiti et front de mer). •
1 200 places sur voirie, classées en trois zones : rouge (100 Fcfp pour 30 mn maximum), orange (100 Fcfp pour une heure), verte (deux heures maximum, 100 Fcfp/h). Trois moyens de paiement : horodateur, Piaf, mini-
horodateur personnel (3 000 Fcfp) fonctionnant à l’aide de cartes prépayées (20 h de stationnement, 1 600 Fcfp la carte) ou encore par parc-chèques, tickets de stationnement à placer sous le pare-brise (90 Fcp le parc-chèque d’une heure). Des contraventions ! À régler auprès du
Parkings-relais et navettes Le dispositif « parking relais et navettes » mis en place par la municipalité depuis 2003 est une alternative au stationnement au centre-ville. Des parkings de Paofai (94 places réservées) et de Vaitavatava (69 places), trois mini-bus (25 places) sillonnent la ville le matin (5h30 - 9h) et en fin de journée (15h - 18h30), tous les quarts d’heure (voir circuit p.30). Tarif (place de parking + navette) : 5 000 Fcfp/mois. Itinéraires et arrêts Au départ de Paofai : Poste, Fare Tony, Bloc Donald, Magasin Sincère et Socrédo (front de mer). Au départ de Vaitavatava : Hôtel de ville, Fare Loto, cathédrale, angle rue Lagarde, stèle Pouvanaa (parking Pomare). •
Receveur Conservateur des Hypothèques ( i m m e u b l e T e F e n u a , rue Dumont d’Urville) dans un délai de quarante-cinq jours avant majoration. Les amendes varient (selon la classe) de 1 300 Fcfp (défaut de paiement, dépassement) à 16 100 Fcfp (stationnement sur place réservée aux handicapés). Une quinzaine de parkings pour les stationnements de moyenne et longue durée : parkings de la mairie, de Tarahoi et Pomare, de Paofai, de l’immeuble Moux (Banque de Tahiti - Marché), de Siou Lee (quartier du Commerce), d’Odyssey, de la Socrédo (secteur Orovini), du Bounty (bas de l’avenue Pouvanaa a Oopa), de Toriki, du Fare Tony, de To’ata et du stade Bambridge. Ces parkings proposent en général des abonnements mensuels. Une carte « résidant » de Papeete. Ce titre (délivré par la mairie aux seuls résidants du centre-ville) permet de se garer partout en ville (sauf zone rouge) et de façon illimitée pour 5 000 Fcfp/ mois. Un numéro d’information : 41 58 60 (bureau du stationnement à la mairie). •
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Dispositifs api
forts ralentissements. Afin de sécuriser la traversée des piétons et de fluidifier le trafic, des feux ont été installés entre le Fare Loto et le Mac Donald, au niveau des passages piétons. •
À l’Ouest du nouveau. Une troisième voie sur le front de mer à la sortie ouest de Papeete a été aménagée entre le giratoire de Tahiti Nui et la piscine de Tipaerui. Objectif de l’opération : fluidifier la circulation vers la RDO. Ce chantier a duré trois mois et coûté 220 millions de Fcfp. A vélo à Papeete, on dépasse les autos. La commune nourrit, entre autres projets, celui de promouvoir l’utilisation de la bicyclette (électrique ou pas) pour les déplacements domicile - travail. Une prime incitative pourrait être attribuée aux amateurs. Des feux tricolores pour les piétons. Les piétons qui traversent les principales rues de la ville provoquent de
M.C.P.
Le co-voiturage s’organise
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Le premier service gratuit de covoiturage à Tahiti, dispositif permettant à p l u s i e u r s personnes d’emprunter une seule voiture pour se déplacer en partageant les frais, a été mis en ligne sur Internet à l’initiative de la commune de Papeete, avec la contribution de M. Didier Sibani. Objectif : réduire les embouteillages, les besoins en stationnement, la consommation d’essence et autres frais et la pollution. Le principe est simple puisqu’il suffit de consulter les offres ou d’enregistrer une demande, puis d’entrer en contact, par exemple avec Maeva qui indique effectuer tous les matins le trajet Mahina - Papeete (Vaima), avec un retour prévu à 16h. • www.allopereoo.com
URBANISME
Aménagement
Le parc Hokulea prend forme
sportifs (terrains de volley, racks pour les va’a) et de sécurité (poste de police). Début 2009, la zone était viabilisée et terrassée au terme d’une première phase de travaux ayant coûté 200 millions de Fcfp, la livraison des bâtiments hors sol étant annoncée pour le deuxième semestre 2009. De nombreux cocotiers ont été transplantés, venant ombrager la future plage où il fera bon venir flâner. Une stèle en hommage aux victimes de l’accident d’avion d’Air Moorea en août 2007 a été érigée sur le remblai en attendant la sculpture définitive (v. Rétrospective p.4). •
L
E.A.D.
es travaux d’aménagement du parc urbain Hokulea sur le front de mer (entre le rond-point de Tahiti Nui et la place To’ata) ont démarré en juin 2008. Souhaité par la municipalité depuis de nombreuses années, initié en 2003 puis mis en sommeil, ce projet confié à l’EAD (Etablissement d’Aménagement et de Développement) prévoit d’aménager sur une vaste esplanade (5,6 hectares en face du temple de Paofai), des espaces paysagés (plantations, pelouses, cascades…), des pergolas et fare potee, des jeux et carrousels pour les enfants ainsi que des équipements
To’ata sécurisé
A
M.C.P.
vant d’accueillir le Heiva i Tahiti 2008, l’espace To’ata a subi des travaux de mise en conformité évalués à 15 millions de Fcfp. Une cinquantaine de points jugés non conformes (évacuations de secours, sécurité en matière d’incendie et d’électricité…) avaient en effet été relevés par la commission de sécurité du service de l’Urbanisme qui a donné son feu vert à l’issue de la remise aux normes. Le personnel de l’établissement public Heiva Nui, gestionnaire du complexe depuis 2006, a également pu suivre une formation de lutte contre l’incendie. • 29
Plan de Papeete SpĂŠcial stationnement
<
Parking relais Vaitavatava
< Parking relais Vaitavatava
Zones de stationnement payant Zone verte : stationnement limité à 2h Zone orange : stationnement limité à 1h Zone rouge : stationnement limité à 30mn Rue piétonne Emplacement d’horodateur de voirie
Circuit des navettes Point d’arrêt navette Circuit de navette Parking relais
< Parking relais Paofai
Voir article p.26
Parking relais Willy Bambridge <
Parking public
URBANISME
Aménagement
Lifting pour la piscine de La de du
carrelage des douches et du revêtement du bassin. Des escaliers neufs desservant les sanitaires et des pédiluves aux accès des vestiaires hommes et femmes ont été ajoutés. Entrée : 400 Fcfp (adulte) et 250 Fcfp (enfants). Tarifs étudiants et abonnements mensuels. 42 89 24 •
apeete est la première commune de Polynésie française à se mobiliser contre les tags, ces inscriptions sauvages sur les murs, panneaux et surfaces diverses qui polluent le paysage urbain. Un partenariat a été conclu avec Neturban,
une entreprise spécialisée dans l’effacement de ces tags, qui permettra aux administrés et commerçants de la commune de bénéficier gratuitement du nettoyage de leur façade et volets roulants. Il faudra pour cela en faire la demande écrite à la commune en justifiant d’une plainte contre X déposée auprès du procureur de la République. 705 911 •
A
M.C.P.
près un bon mois de travaux, la piscine Tipaerui a rouvert ses portes en août 2008. cure de jouvence réalisée pour un montant de plus 6 millions de Fcfp s’est traduite par une reprise
Mobilisation contre les tags
P
Toilettes publiques
T
rois toilettes publiques gratuites ont été rouvertes en janvier 2009, place Tarahoi, parc Bougainville et rue Colette. Il s’agit d’installations déjà existantes, mais qui avaient dû être fermées à la suite des dégradations qu’elles avaient subies. Ces sanitaires sont désormais placés sous la surveillance d’une société privée chargée de leur entretien. Tous les jours sauf le dimanche à partir de 6h. •
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Inaugurations
Échecs au parc Bougainville
À la Mission. Le complexe sportif communal du quartier Te
Aroha (en face du lotissement Tepapa) a été livré en 2008. La nouvelle salle couverte de près de 1 000 m2 dispose d’un terrain de basket ou de volley, de vestiaires et d’une salle de réunion. Ce site, qui compte également une aire de jeux pour les petits, aura coûté 175 millions de Fcfp financés par la municipalité et le CUCS (Contrat de ville). •
C
inq tables d’échecs ont été installées dans le parc. Une initiative fort sympathique permettant aux amateurs de partager leur passion dans un cadre apaisant. Rappelons que le fenua compte d’excellents joueurs, en particulier Vassili Chesterkine (ci-dessous avec le maire de Papeete), champion de France des moins de dix ans en 2008, qualifié pour les championnats d’Europe et du Monde. •
À Tipaerui. Le plateau sportif de Tipaerui Val a également
été livré. Il regroupe un terrain de basket et de volley-ball, un boulodrome et une aire de jeux. •
À Titioro. Le quartier dispose désormais de sa maison de quartier. Elle servira, entre autres, de lieu de réunion et de formation pour les jeunes. •
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Quoi de neuf Ça bouge autour de la mairie
Galerie du cœur
Rue Colette. Deux nouveaux restaurants à la devanture rouge : Gaia (cuisine chinoise, 53 15 00) et Ute Ute (cuisine plus internationale, 53 46 46) •
L
a Galerie sans nom (No name gallery) a ouvert fin mai 2008 sur une exposition de Jacques Boullaire. Cette petite galerie d’art (30 m2), installée dans l’immeuble du front de mer où a séjourné le peintre Matisse en 1930 (près de la Poste), a été créée par l’éditeur Emmanuel Deschamps. Propriété d’Alexandre Cormier, président de l’association Enfants du Fenua, la galerie a aussi pour vocation de collecter des fonds en faveur des enfants défavorisés. •
Vêtements naturels sur mesure
Rue Paul Gauguin. Le Café Roti (petits-déjeuners et
B
déjeuners du lundi au samedi) s’est offert une cure de jouvence et le caviste Terre de vigne s’est agrandi. Art’ Monies a déménagé de quelques mètres (en face d’Air Tahiti Nui), avec un nouvel espace dédié aux meubles chinois. À signaler également : l’implantation d’une nouvelle enseigne Pro Intérim (entre Terre de vigne et le Café Koké). 58 48 53 •
ernard Aser, couturier réunionnais installé à Tahiti depuis une dizaine d’années, vient d’ouvrir une superbe boutique au centre Vaima. Il y crée des vêtements pour femme et pour homme, sur mesure, exclusivement à partir de tissus naturels (lin, soie, coton…) importés de Paris. 79 91 68 •
Enfin, près du front de mer, un salon de coiffure et d’esthétique, Azur Zen, s’est installé au 1er étage du n° 9. 81 28 88 • 34
en ville ? Nouvelles franchises
Odyssey de l’espace
O
dyssey a c h a n g é de formule et de nom, pour devenir L’espace Odyssey concentré désormais autour de deux pôles : la papeterie (avec toujours un rayon beaux-arts) et l’informatique, sous la houlette d’Item qui a quitté ses locaux de l’avenue du Prince Hinoi. Le rayon jeux vidéo a été maintenu, tandis que les livres, CD et DVD ont été rassemblés en un même espace organisé par thèmes. •
World of Feng Shui. Installée rue Castelnau (à l’entrée
Commerce équitable
de la Mission, résidence Reo Hiti) cette nouvelle franchise fait partie d’un réseau déjà implanté dans une vingtaine de pays. La boutique propose quantité d’objets pour la maison (animaux, bouddhas, carillons, etc.) et des consultations sur l’habitat et l’aménagement. 82 78 78 •
S
ur la Plazza basse du c e n t r e Vaima, Fare du monde propose des p r o d u i t s artisanaux importés d’Inde et du Népal (bijoux, o b j e t s d e décoration en papier mâché, étoffes…), achetés en commerce équitable directement auprès des artisans de ces pays. Une partie des bénéfices est reversée à l’association humanitaire Échanges Himalayens. 41 22 55 •
Beauty Success. Nouveau concept dédié à la parfumerie et aux cosmétiques, rue Lagarde (centre Vaima), dans des locaux spacieux incluant également (depuis 2009) un institut de beauté (soins, manucure, épilation). Produits en libreservice et conseils à la clientèle forment la recette de ce réseau de franchises en pleine expansion (250 magasins en France et au Maroc). 50 85 85 •
Ces quelques fleurs
L
’Artisan fleuriste, nouvel espace de décoration florale, propose à la fois des fleurs locales, des variétés importées (préservées en chambre froide) et des modèles artificiels (48, rue Lagarde, à côté de l’institut Leely), à l’attention des particuliers et des professionnels (entreprises, hôtels). Il assure également tous les services de Tahiti Fleurs International à l’aéroport, dont la livraison à Tahiti, dans les îles et à l’international. Ouvert le samedi matin, fermé le mardi après-midi. Tél. 80 05 05 •
Alors, à l’heure ? ’Horloger a choisi de s’implanter dans une rue piétonne du quartier du Commerce. Cet atelier a été créé par Laurent Crepin (ex QSS Vaima). Réparation de réveils et de montres, commercialisation de la marque Casio, vente de piles, de bracelets…, clé minute. 42 59 65 •
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Photos M.C.P.
L
Une pépinière d’entreprises près du marché L
a première pépinière d’entreprises polynésienne a choisi de s’implanter en plein centre-ville, dans des locaux modernes de 400 m2. Ce concept permet à des créateurs d’entreprises, porteurs de projets, de disposer d’un bureau et d’installations partagées (imprimante, photocopieuse, salle de réunion…) tout en profitant de divers services (coaching, formations, soutien juridique…) à moindres frais. La pépinière leur met ainsi le pied à l’étrier dans un environnement motivant et propice aux échanges.
Premier Forum des décideurs
L
e premier Forum des décideurs polynésiens, organisé fin janvier 2008 à la mairie de Papeete à l’attention des entrepreneurs de PME locales, aura permis aux participants de mieux appréhender le rôle et l’impact du marketing dans le développement d’une activité. Initié par un jeune Polynésien, Yoan Roussé-Yansaud (Stratégie Audit Marketing), de retour au fenua après ses études en métropole, cette manifestation (gratuite) a rassemblé une centaine de personnes. •
Vini à haut débit
Deux formules sont proposées : la location d’un espace simplement doté d’une table de travail et d’un ordinateur (avec accès ADSL) ou celle d’un véritable bureau (pour deux à quatre personnes), meublé et équipé. Cette option s’adresse à des entrepreneurs bien avancés dans leur business plan (dossier synthétisant la teneur d’un projet, à l’attention de partenaires financiers). Les activités encouragées sont le plus souvent en rapport avec les nouvelles technologies de la communication (multimédia, web, création graphique…). Lors de son inauguration fin octobre 2008, cette pépinière gérée par l’association Hotu Business, présidée par Marc Collins (ancien ministre du Tourisme), accueillait déjà une quinzaine de « locataires » sur la trentaine admissible sur le site pour une durée de vingt-trois mois maximum. Tarifs : de 15 000 à 70 000 Fcfp par mois, selon les options. Pour en savoir plus : Immeuble Lévy (2e étage), rue Edouard Ahnne - 47 60 00 - www.hotu-business.org •
L
es sociétés Tikiphone, Alcatel et Api Polynésie ont annoncé le déploiement du premier réseau à haut débit 3G+ ou HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) des îles du Pacifique. Cette technologie permet de fournir divers services (données vidéo et audio, Internet) sur téléphone mobile. Sa commercialisation, réservée dans un premier temps à la zone urbaine de Papeete, est annoncée pour le premier semestre 2009. Parallèlement, Mara Télécom, qui a obtenu en 2008 l’autorisation d’exploiter un nouveau service de téléphonie mobile à Tahiti, signait avec NokiaSiemens un accord de partenariat portant également sur la fourniture de prestations 3G. •
Bureaux neufs pour entrepreuneurs en herbe
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Un salon pour les résidents
O
Anniversaires
rganisé en avril 2008 sous l’égide du GIE Tahiti Tourisme, le premier Salon du Tourisme intérieur, Tere Ai’a, était dédié aux résidents polynésiens. Ceux-ci ont pu, pendant deux jours, aller à la rencontre des cinq archipels grâce à quelque soixante-dix exposants (responsables d’hébergement, prestataires d’activités…). Animations, démonstrations artisanales et dégustations étaient également au rendezvous de cette première édition place To’ata. Une initiative intéressante pour tenter de séduire cette manne potentielle de visiteurs et relancer une fréquentation touristique 2008 en régression. •
Dix bougies pour Les 3 Brasseurs. Le 13 juin
2008, ils ont fêté leurs dix années de présence à Papeete (en face du quai des ferries) en organisant pendant une semaine quatorze concerts live, avec animations et cadeaux. À l’image de la première enseigne, née à Lille en 1986, la micro-brasserie du front de mer doit sa réputation à ses bières artisanales et à ses spécialités culinaires flamandes et alsaciennes. C’est le seul établissement de ce type à Tahiti. •
Les Ateliers relais jouent les prolongations
L
es Ateliers relais, dont la vocation est de faciliter le démarrage des jeunes entreprises de production, de transformation ou de services en mettant à leur disposition des locaux professionnels, moyennant une redevance modérée, pourront désormais être attribués six mois de plus, soit durant trente mois (contre vingt-trois auparavant).
La Banque de Tahiti a quarante ans. Née le
15 octobre 1969 à l’initiative de Jean Bréaud (avec la participation de la Bank of Hawaii), la BT ouvrit sa première agence rue Paul Gauguin. Vingt ans plus tard, le siège s’implantait près du marché et la banque, désormais informatisée s’offrait le premier serveur minitel du territoire ! Filiale de la Caisse d’Epargne depuis 2002, l’enseigne au tiare dispose de dix-sept agences et emploie trois cents personnes. •
Photos M.C.P.
Cette mesure vient donner un coup de pouce aux bénéficiaires qui paient un tarif établi selon la superficie du local occupé (de 25 à 83 m2), mais néanmoins progressif. Ainsi, un atelier à Tipaerui coûtera 50 % d’un loyer normal la première année (soit de 19 000 à 58 000 Fcfp), puis 75 % la deuxième année pour atteindre l00 % les six derniers mois. Pour en savoir plus : 47 27 60 ou 47 27 62 - www.ccism.pf • 37
CULTURE ANIMATION
TIKAHIRI
Quatre garçons dans le vent… de l’actualité
I
album à succès à la clé. Leur style musical n’a rien à voir avec celui des Beatles, mais ces quatre garçons ont bien le vent en poupe.
H. Parau
s sont quatre et forment le groupe Tikahiri (le sang). Ils ont marqué l’actualité musicale de 2008 en se produisant à Tahiti et en métropole avec un
Gothique paumotu
À la guitare : Aroma Salmon. À la basse : Mano, son frère. Originaires des Tuamotu, ils ont grandi en Nouvelle-Zélande avant de regagner le fenua. Tatoueurs, ils ont pendant longtemps exercé leur art dans leur atelier du marché de Papeete, avant de s’installer dans l’immeuble Lévy sur le front de mer (près du centre Bruat). Auteurs-compositeurs, ils sont aussi les leaders
C. Savriacouty
Le style inédit de Tikahiri, qualifié de « gothique paumotu » en référence au son heavy metal de l’album mâtiné d’une touche « médiévale » sur des textes anglo-paumotu, tranche pour le moins avec le genre « variété » dominant sur la scène musicale locale… Et pourtant, le cocktail plaît. Leur CD a fait partie des meilleures ventes sur le marché polynésien en 2008. Son titre, Tamaki Hope’a (La bataille finale), interpelle… De quelle bataille s’agit-il ? « C’est une sorte d’allégorie entre le bien et le mal, la lumière et le côté sombre de l’homme, les anges blancs et noirs, une existence passée et une nouvelle vie qui commence… », commentent Aroma et Simon. Tikahiri est sorti de l’ombre en se produisant en 2008 sur des scènes locales (Te Fare Tauhiti Nui, Tatoonesia) et métropolitaines (Francofolies de la Rochelle devant 15 000 spectateurs, puis à Paris au Satellit Café, au Baiser Salé et durant l’opération Paris Plage en juillet). Désormais, les quatre garçons souhaiteraient passer la vitesse supérieure et s’exporter dans le Pacifique. En attendant, ils ont concocté un nouvel album (sortie en 2009) de la même facture, « mais plus martial, plus électrique » souligne Mano. •
du groupe Tikahiri dont le premier album, résolument rock, est sorti en mars 2008. Ils sont accompagnés par deux compères : Simon Pillard au violoncelle et Stéphane Rossoni à la batterie, l’un et l’autre sont enseignants au Conservatoire de Tipaerui. 38
FARE TAMA HAU
Un espace pour les ados
Q
ue faire le mercredi ou le vendredi après-midi, après l’école, quand on n’a pas envie de rester à la maison ni de traîner dans le quartier ?
Où apprendre la musique ? Fare Musique (17, cours de l’Union sacrée) Regroupement de professeurs patentés, Fare Musique dispense des cours particuliers de guitare, de piano (classique et jazz) et de violon. Au programme également : solfège et éveil musical (à partir de trois ans) et classes d’orchestre (pour apprendre à jouer ensemble). Tarifs forfaitaires mensuels. 48 10 70 Rencontres Musicales de Tahiti
(162, avenue Paraita à Patutoa) Cette association dispense des cours pour tous niveaux. À la clé : solfège, piano, violon et, depuis 2008, saxo et guitare. Les cours de guitare (particuliers, collectifs, stages) sont organisés à partir de sept ans (classique, d’accompagnement, modern-jazz, bossa, etc.) 42 01 52 •
Conservatoire artistique territorial
(vallée de la Tipaerui) Y sont enseignées plus de vingt-six disciplines classiques (violon, alto, violoncelle, guitare, flûte, clarinette, saxophone, trompette, piano…), traditionnelles (ukulélé, guitare, percussions, himene) ou jazz, sans oublier le solfège. Tarifs : entre 30 000 et 45 000 Fcfp (solfège + un instrument) en moyenne, par an. Possibilité de louer les instruments (sauf piano). 42 69 13 - www.conservatoire.pf
Pour les jeunes qui s’ennuient ou qui aimeraient pratiquer des activités, le Fare Tama Hau a aménagé un espace réservé aux 12-20 ans à la Maison des adolescents. À leur disposition : une grande pièce avec un petit salon et des tables, des jeux de société (échecs…), du petit matériel pour dessiner, bref, un lieu où l’on peut s’installer tranquillement, discuter, lire ou faire ses devoirs. Le centre de documentation de la Maison des adolescents rassemble toutes sortes d’ouvrages abordant des sujets comme la puberté, l’amour, le divorce, les violences, etc. Deux ateliers (manucure et relaxation) sont également proposés, ainsi qu’une cyberbase équipée d’ordinateurs, d’imprimantes, d’un scanner, d’un appareil photo numérique et d’une console de jeux, avec accès gratuit à Internet pour surfer, jouer en ligne ou sur des CD… Les jeunes peuvent aussi s’inscrire à deux activités : le ori tahiti (mercredi de 16 h à 17 h) et la pirogue avec Va’a Pirae (le vendredi). •
Mode d’emploi
M.C.P.
Où ? Au Fare Tama Hau (Maison des adolescents), juste avant le pont de Motu Uta Pour qui ? Les 12-20 ans Au menu : salon et jeux en self-service. Accès à la cyberbase, danse et pirogue sur simple inscription. Quand ? Les mercredi et vendredi après-midi (de 13 h à 16 h). Le prix ? C’est gratuit. Contact : 48 80 80 - www.faretamahau.pf
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CULTURE ANIMATION
Les temps forts
Va’a des quartiers Quelque deux cents rameurs ont participé au premier Va’a des quartiers organisé en juillet 2008 par la commune, sur un parcours de trois kilomètres dans la rade de Papeete. Une édition festive et haute en couleur remportée par Titioro (V6 femmes), Sainte Amélie (V6 hommes), Vaitavatava (V12 femmes) et Te Papanui à la Mission (V12 hommes). •
Objectif Zen
Clowneries
Ils étaient trente-cinq exposants à participer (en mars, place To’ata) à cette première manifestation dédiée au bien-être avec, au programme, des démonstrations de produits et de soins, un marché bio et une découverte des disciplines de relaxation (massage, yoga…). •
Les clowns de la compagnie OkidOk ont fait salle pleine à la Maison de la Culture (en octobre), lors de chacune des représentations de leur spectacle original et loufoque, intitulé « Ha, Ha, Ha ! », apprécié par les petits… et les grands ! •
Grand cru pour le 6e FIFO
M.C.P.
Depuis 2004, le Festival International du Film Océanien (FIFO) rassemble chaque année au mois de janvier professionnels de l’audiovisuel et public amateur autour d’une sélection de documentaires régionaux. La qualité du millésime 2009, placé sous le signe du numérique, a été unanimement reconnue. Le Grand prix du jury, présidé par Pierre-Henri Deleau, est revenu à An Island Calling, de la réalisatrice néo-zélandaise Annie Goldson, relatant l’affaire de l’assassinat d’un couple gay à Fidji en 2001. Le Prix du public (offert par la commune de Papeete, partenaire de l’évènement) a été attribué à Jacques Navarro Rovira pour Marquisien mon frère. Pour faciliter l’accès du grand public à ce type de culture, la commune avait organisé (en août 2008) quatre projections gratuites dans les quartiers de Tipaerui, la Mission, Titioro et Vaitavatava. www.fifotahiti.org •
Artisanat d’art Une quarantaine de créateurs (bijouterie, art déco, lingerie de maison) et des élèves du Centre des Métiers d’Art de Papeete ont exposé leurs réalisations lors du premier Salon de l’Artisanat d’art polynésien lancé (en mai, hall de l’Assemblée de la Polynésie française) par l’association de la bijouterie d’art polynésien présidée par Fauura Bouteau, en partenariat avec la CCISM. •
Gaz ! Le premier Salon de la Moto (en octobre, place Toa’ta) organisé par la Fédération motocycliste (350 licenciés) a démarré sur les chapeaux de (deux) roues, avec vingt-quatre exposants et des centaines de modèles. • 40
De la saison culturelle Rapprochement entre les peuples Les jardins de la mairie ont accueilli la 2e édition du Festival International de Danses et d’Arts traditionnels de Papeete (en octobre), marquée par une cérémonie d’ouverture (le 21) au cours de laquelle chaque troupe a présenté un court spectacle. Des représentants de Wallis et Futuna, de la Nouvelle-Calédonie et de Pitcairn étaient notamment présents. Préservation des cultures et rapprochement entre les peuples sont les leitmotivs de ce festival toujours très coloré. •
Une mosaïque pour Notre-Dame
L
a cathédrale de Papeete s’est parée d’une nouvelle mosaïque signée par l’artiste résidant à Tahiti, Guy Bernardin. À partir d’un dessin d’Alain Joannis, il a créé un superbe Christ Pantocratore (souverain de toutes choses) formé de tesselles (petits cubes) de marbre associées à des feuilles d’or serties entre deux lames de verre pour l’auréole. Cette mosaïque d’inspiration byzantine a nécessité quatorze mille petites pierres et plus de six mois de travail. Elle a été acquise grâce à une contribution de Robert Wan. •
Jour de fête pour cinq cents matahiapo La journée des matahiapo, organisée à la mairie de Papeete (en octobre), a connu une affluence record réunissant quelque cinq cents personnes âgées. Surtout, elles ont, pour la première fois, chanté et dansé, participant ainsi pleinement aux réjouissances animées par Mario Brothers. •
Visites commentées de Papeete La municipalité s’est mise au diapason de la Journée mondiale du Tourisme en organisant (le samedi 27 septembre), une série de visites historiques et gratuites de la ville en bus (commentées en français et en anglais). Les visiteurs ont pu ainsi découvrir la cathédrale, le temple Paofai, l’ancien hôpital de Vaiami ou encore l’Évêché, au gré d’un parcours commenté par l’historien Yves Babin avec, en point d’orgue, une dégustation de produits locaux au marché. •
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CULTURE ANIMATION
En avant la musique !
L
’année musicale 2008 a été à la fois dense et diversifiée, avec une programmation pour tous les goûts.
De 7 à 77 ans
C. Durocher - Tahitipresse
Au menu de l’année, en avril : une rencontre ethnique et rythmique entre l’artiste africain Youssou N’dour et les Tamarii Tipaerui sur la scène de To’ata (3 200 spectateurs). En août, Liane Foly jouait également les mélanges, lors d’un one woman show mixant imitations et chansons (à la Maison de la Culture). En septembre, l’humour était encore à l’affiche avec les « rap parodies » de Fatal Bazooka (To’ata), suivies par un récital unique de Sheila, la chanteuse française aux « 40 ans de carrière, et 70 millions de disques vendus » (à la Maison de la Culture). En octobre, une comédie musicale familiale, Le Livre de la jungle, fut particulièrement appréciée par le public de To’ata (photo ci-dessus). •
La Chine à l’unisson
C. Durocher - Tahitipresse
Fête de la tektonic Le Tomite Taurua de la commune de Papeete, sous la houlette de la 10e ajointe, Hinatea Tama, s’est également illustré à l’occasion de la Fête de la Musique (21 juin), en conviant pour la première fois quelque dix-huit DJ’s aux platines, pour douze heures de tektonic, de musique électro et de danse hip-hop.•
Le public a pu, une fois n’est pas coutume, découvrir une soixantaine d’instruments de musique chinois, lors d’une exposition (en septembre) organisée par l’association philanthropique chinoise. •
Les plus belles vitrines
H. Tama
Onze commerçants ont été distingués par la CCISM de Papeete, à l’occasion de la deuxième édition du concours Les plus belles vitrines du Heiva placé sur le thème de « l’abondance végétale » (en juillet). La boutique Pénélope, à Papeete, a remporté le premier prix avec sa vitrine Adam et Eve. • 42
Les lauréats sont… Miss Dragon
Pour sa quatrième édition (en septembre, à la Maison de la Culture), le premier prix de cette manifestation qui récompense les plus belles voix de Polynésie française a été attribué à Ronald Ariitai, 28 ans. •
Asia Hiu-Hammill, jeune esthéticienne de 21 ans, est la Miss 2008. Ses dauphines étaient Krystel Mu Kwai (à gauche) et Tahnee Tchen (24 mai, à la mairie de Papeete). •
T. Marais - Tahitipresse
M. Simon - Tahitipresse
Concours du Penu d’or
Heiva I Tahiti Placé pour cette 126e édition sur le thème de l’eau, le concours de chants et de danses traditionnels a distingué dans sa catégorie « patrimoine » une troupe de Papeete, les Tamarii Tipaerui, formation déjà réputée pour ses chants. Environ vingt-huit mille spectateurs ont assisté au Heiva (en juillet place To’ata). •
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DECOUVERTE ENVIRONNEMENT
TE FARE TAUHITI NUI
À
Charmer le visiteur
l’entrée ouest de la ville, la Maison de la Culture, appelée également Te Fare Tauhiti Nui, et ses jardins offrent une halte reposante au flâneur en quête de fraîcheur.
Te Fare Tauhiti Nui est une invitation à la déambulation, un habile mariage entre nature et culture. Il suffit de pousser la porte de la bibliothèque pour désirer s’y attarder et feuilleter un ouvrage, un magazine ou une bande dessinée. L’intimité des lieux, leur fraîcheur et l’éclairage tamisé concourent à charmer le visiteur. On peut aussi accompagner ses enfants à la bibliothèque dédiée aux petits. Ils y écouteront peut-être un conte lors des séances organisées régulièrement. Bordée d’une haie de tiare tahiti plantée par le personnel à l’occasion de la Journée de l’Arbre en 1988, l’allée menant aux bibliothèques se prolonge vers le pae pae central, plate-forme scénique en pierre accueillant des manifestations en plein air. Dernier ouvrage aménagé sur le site au début des années 1990, ce pae pae est aussi l’œuvre des employés (ils sont quarante-sept) qui ont rassemblé les cailloux et les plaques de papa (corail plat) nécessaires à sa construction. Il est surplombé d’un vénérable banian ora, au moins quadragénaire. Trois autres imposants ficus, probablement du même âge, saluent le visiteur se rendant au parking To’ata (situé à l’arrière, côté mer). Les moins pressés pourront pousser jusqu’à l’entrée côté To’ata (au fond)
Enclave de verdure entre le boulevard Pomare (front de mer) et le lagon, entre la place Toa’ta et la piscine de Tipaerui, les jardins de Te Fare Tauhiti Nui accueillent des visiteurs de tous horizons, touristes et résidents. D’emblée, le promeneur prend plaisir à évoluer dans les allées ombragées reliant les différents bâtiments construits sur ce terrain de 7 000 m2 où autrefois courait la plage Sigogne, du temple de Paofai à la rivière Tipaerui. Remblayé en 1970, le site a d’abord accueilli les bureaux et les bibliothèques (1971), puis le Grand théâtre (1972), le Petit théâtre, alors simple salle d’animation (1973), et enfin la salle Muriavai (1978) dédiée aux expositions. Signé par Christian Regaud, cet ensemble à l’architecture néopolynésienne caractérisée par ses grandes portées et ses toitures en bardeaux de bois s’intègre parfaitement dans son environnement. 44
Entre nature et culture où une sculpture a été érigée, puis faire un crochet par la salle Muriavai qui accueille des expositions de peinture. On pourra poursuivre la promenade en contournant cette salle et, derrière, entre miro et flamboyants, on sera gratifié d’une vue superbe sur la rade et Moorea. •
Un logo, des jumeaux
R
eproduction d’un pétroglyphe appelé Les jumeaux de Tipaerui, le logo de la Maison de la Culture entretient la légende. Découvert sur la rive ouest de la rivière Tipaerui, ce dessin aurait été gravé en mémoire de Tetauri Vahine et de ses fils. Au terme d’une guerre perdue, Tetauri se réfugia dans la vallée avec sa femme enceinte. Celle-ci donna naissance à des jumeaux, mais ni la mère, ni les enfants ne survécurent. Ils furent enterrés sur la terre d’Oteoteroa près du cours d’eau, protégés à jamais par un esprit dont la forme, une anguille monstrueuse, serait évoquée par la ligne sinueuse au-dessus des têtes des jumeaux. Le pétroglyphe original est conservé au Musée de Tahiti et des îles à Punaauia. •
Le tic OTAC. L’ancêtre de l’actuel Te Fare Tauhiti Nui, (baptisé ainsi depuis 1998) était la MJMC (Maison des Jeunes - Maison de la Culture) fondée en 1971 et qui devint l’OTAC (Office Territorial d’Action Culturelle) en 1980. Les Polynésiens continuent par routine à l’appeler ainsi. 14 000. C’est le nombre d’ouvrages disponibles à la bibliothèque. La section enfants en rassemble 12 000 et la médiathèque 3 000 CD et 2 000 DVD. Il y a aussi un cyberespace. Des cours et ateliers d’initiation ont lieu toute l’année : informatique, anglais, reo tahiti, échecs, arts plastiques, séances de contes… Des temps forts. Les jardins et les différentes salles accueillent des spectacles (concerts, pièces de théâtre, troupes de danse) et nombre d’événements culturels comme le FIFO (Festival International du Film documentaire Océanien), la Semaine du Monoi ou le Salon du Livre. Pratique : le site dispose d’un petit snack, de sanitaires et d’un parking (accès par le front de mer). 544 544 - www.maisondelaculture.pf •
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Photos M.C.P.
Le saviez-vous ?
DECOUVERTE ENVIRONNEMENT
INSOLITE Les tupapa’u de Papeete
C
omme un peu partout dans les îles, Papeete a ses histoires de tupapa’u. L’association Richesses du Fenua, dont l’objectif est de recenser le patrimoine naturel et culturel de Tahiti et ses îles, a ouvert sur son site Internet, Tahiti Héritage, une rubrique dédiée à ces « revenants », fantômes insolites, protecteurs ou farceurs. Rencontre avec son président, Olivier Babin.
du marché ou du fare moni, près de la cathédrale (l’actuelle Banque de Polynésie, v. encadré).
Quels sont vos projets ? Enrichir ce site qui compte déjà plus d’un millier de fiches, en développant une rubrique dédiée au patrimoine historique car en Polynésie, nature et culture sont intimement liées. Derrière la cascade, il y a toujours une légende. À Papeete, nous souhaitons couvrir les sites et bâtiments historiques, les vieilles maisons, les anciens commerces, etc. Il y a tant à faire ! •
Richesses du Fenua est une association regroupant une trentaine de membres. Toute information permettant d’étoffer le stock de données est appréciée. www.tahitiheritage.pf Olivier Babin et le tahua Raymond Graffe
Comment est née cette rubrique inédite consacrée aux tupapa’u ?
Il y avait, à côté de la banque de l’Indochine, un arbre si gros et si vieux, sans doute un auteraa, qu’un jour vint où il fallut le couper. Des ouvriers commencèrent par l’émondage. Le lendemain, le gardien portait un bras en écharpe et relatait qu’un homme noir était venu pour le lui prendre car l’arbre était tabou. Dans l’après-midi, une énorme branche tomba sur les ouvriers, les blessant légèrement. Le lendemain, le gardien tremblant de fièvre raconta que l’homme noir était encore apparu et lui avait serré le bras si fort qu’il s’était évanoui. Son bras devenant énorme, avec de grosses marques rouges, et le docteur se déclarant impuissant, on décida de suspendre l’abattage. Le jour suivant, le gardien annonça que l’homme noir, satisfait, était revenu toucher son bras qui dès lors fut guéri. Un jour, un orage vint à foudroyer l’arbre. On trouva alors entre les racines un crâne humain posé sur une pierre plate comme un coussin… •
Le site Tahiti Héritage est né de la volonté d’une bande de copains de pallier le manque d’informations sur le patrimoine des îles, donc de glaner des données, par thème et par zone géographique, puis de les partager avec le public. Nous avons d’abord mis en ligne les arbres remarquables, puis les monuments naturels (grottes, cascades…) et les espaces (vallées, baies…). En recueillant ces données à la fois dans des ouvrages et sur place, auprès des habitants, nous avons aussi découvert des légendes et des histoires insolites, désormais regroupées au sein de cette rubrique dirigée par Guy Jacquet.
Quelles sont vos sources ? Parler des tupapa’u est encore un sujet un peu tabou. Cependant, nos sources proviennent la plupart du temps de personnes travaillant la nuit : gardiens d’écoles ou de sites, chauffeurs de taxi ou de trucks, vigiles… Puis, nous essayons de compléter les témoignages et de les recouper. Au-delà, nous aimerions développer une approche plus ethnologique, afin de mieux comprendre le contexte culturel et les racines de ces manifestations étranges. Sur la soixantaine d’histoires en ligne, une dizaine ont pour cadre Papeete, dont les petits hommes du ministère (immeuble Donald), le géant de Mamao, le chien gardien de Tipaerui, la dame blanche de la CPS, les tribulations des ti’i de Raivavae, le ti’i farceur de Mamao, les tupapa’u 46
Photos Richesses du fenua
Le tupapa’u du fare moni
HISTOIRE
90e Anniversaire du KOO MEN TONG
F
ondé en 1918, le Koo Men Tong de Polynésie française a célébré ses quatrevingt-dix ans d’existence le 26 janvier 2008 à Papeete. Six cents convives ont participé à cette soirée de gala ponctuée d’animations en présence de personnalités des différentes associations chinoises.
Stewart (venus sans femme), mais plutôt d’une deuxième vague d’immigrants au début des années 1910. Entreprenants, ils créèrent le plus souvent leurs propres activités professionnelles, avec une prédilection pour le commerce. Vivant d’abord en vase clos, la communauté évolua à partir de 1940, sous l’influence des jeunes poursuivant des études supérieures, notamment en métropole. Dans les années 1950-60, ils étaient déjà devenus des « Chinois de Tahiti », participant pleinement à la vie sociale et économique locale. L’octroi de la nationalité française (1973) accéléra ce processus d’intégration. •
Une statue api pour Kanti
M.C.P
Une statue de Kanti a été érigée dans les jardins du temple chinois de Mamao. Taillée dans le marbre, cette sculpture haute de deux mètres (don de Gaston Amouy) a été inaugurée le 7 février 2008 pour le Nouvel an chinois du Rat de terre. Héros du deuxième siècle avant notre ère (162-119), Kanti fut divinisé après sa mort, incarnant le dieu de la guerre et des arts martiaux. De nombreux temples en Chine et dans le monde lui sont dédiés. Avec cette nouvelle statue, le temple poursuit ses
Ce fut aussi l’occasion de rappeler le rôle initial de cette association, créée pour épauler les nouveaux immigrants chinois. Au fil des ans, elle est devenue un maillon fort de la communauté, œuvrant au service de la transmission culturelle entre les générations et l’enseignement des langues chinoises.
M.C.P
Chinois de Tahiti
M.C.P
C’est en 1851 que les tout premiers Chinois ont gagné Tahiti. Mais, l’immigration a véritablement commencé avec le recrutement d’une main d’œuvre appelée à travailler dans la grande plantation de c o t o n d ’A t i m a o n o . À partir de 1865, 330 travailleurs débarquèrent à Papeete, bientôt suivis d’autres contingents. Cependant, l’actuelle communauté chinoise ne descend pas des coolies de William
travaux d’embellissement et d’aménagement. Afin d’éviter le squat du site la nuit, l’ancienne clôture a fait place à un mur doté d’un portail automatique. •
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Sauvegarder la mémoire de Papeete
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M.C.P
apeete, témoignages d’un autre temps est un livre dédié à l’histoire de la ville jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Édité à l’occasion du 190 e anniversaire de la fondation de Papeete par le pasteur William Crook, sa publication était associée à une exposition à la mairie (mars-avril).
Produit par la commune, cet ouvrage, à la fois documenté, abondamment illustré et vivant, est composé de deux parties. La première évoque les temps forts de l’histoire de la ville p a r une compilation de témoignages historiques que l ’ o n doit à Véronique Mu-Liepmann, conservatrice au Musée de Tahiti et des îles. La seconde partie propose une série d’entretiens réalisés par le Bureau de la Documentation et des Archives (BDA) de la commune avec des personnes ayant vécu à Papeete pendant l’entre-deux guerres. On y découvre une vie encore communautaire, ponctuée par les fêtes de Juillet, la circulation des charrettes et, un peu plus tard, par les arrivées d’hydravions.
Papeete, témoignages d’un autre temps (224 pages, 624 photos). Édité par la commune de Papeete. En vente à la mairie et dans les librairies.
Une équipe et des archives Le Bureau de la Documentation et des Archives (BDA) de la commune de Papeete est placé sous la direction de Vaihere Tehei, assistée de quatre personnes.
De gauche à droite Jean Amaru (caméraman), Rudolph Dauphin, Veimana Vialars (infographistes) et Tina Tehei (secrétariat, absente sur la photo). Leur mission ? Conserver les archives et la documentation communales, préserver, enrichir et faire connaître le patrimoine de Papeete par l’organisation d’opérations ponctuelles : édition du livre Papeete, témoignages d’un autre temps, pour lequel toute l’équipe a mis la main à la pâte, réalisation d’expositions (stade Willy Bambridge en 2007, la mode à Tahiti en 2006)… Poursuivant son travail de sauvegarde, le BDA a également entrepris de photographier et de filmer toutes les vieilles bâtisses de Papeete avant qu’elles ne disparaissent…•
Une suite Initié par le député-maire, Michel Buillard, dans le cadre d’une politique de sauvegarde de la mémoire de Papeete, ce volume devrait connaître une suite car « seulement dix-sept entretiens (également filmés) ont pu être publiés alors que nous en avons réalisé trois fois plus », indique Tina du BDA. Les photos et les films intégreront les collections municipales et seront transmis aux familles. « La mémoire est essentielle pour la cohésion d’une société, pour son développement harmonieux et durable. Elle ne remplit toutefois sa fonction pacificatrice et créatrice que par sa transmission continuelle et effective aux jeunes générations », a commenté Michel Buillard dans sa préface. • 49
SURFER-LIRE
Les années « Tahiti autonome »
Presse et annonces sur Internet
Un nouvel ouvrage de référence intitulé Tahiti Autonome (tome 2) et couvrant la période 19851990 en Polynésie française, a été publié en 2008. L’auteur, Patrick Pons, ancien journaliste à RFO, y aborde aussi bien les événements politiques que les faits-divers. La visite du président de la République François Mitterrand en 1990 et le centenaire de la commune de Papeete sont bien sûr relatés dans ce volume de 300 pages, illustré de quelque 500 photos (13 000 Fcfp). •
Quotidiens en ligne : Les nouveaux sites de La Dépêche de Tahiti et des Nouvelles de Tahiti présentent l’actualité du jour avec la possibilité de réagir sur tel ou tel sujet en ajoutant un commentaire et de consulter les archives (depuis 2005). Un outil pratique pour les lecteurs préférant suivre l’actualité à leur rythme ou se trouvant hors du territoire. www.ladepeche.pf - www.lesnouvelles.pf www.petitesannonces.pf : Site d’annonces gratuites (immobilier, véhicules, bonnes affaires, emploi, animaux…). www.maohijob.com : Site d’annonces spécialisées dans les offres et demandes d’emplois et de services (prestations, cours, échanges…). •
Les histoires d’Odette
Affaires de terre
Publié en novembre 2008, le livre d’Odette Frogier, disparue peu avant (v. Rétrospective), rassemble des histoires vécues, des souvenirs et des anecdotes consignés par l’auteur durant de nombreuses années. Le lecteur retrouvera avec émotion un Tahiti d’après-guerre, encore insouciant, et le visage différent des quartiers de Papeete avant l’installation du CEP (Centre d’Expérimentation du Pacifique). Les histoires d’Odette, Au Vent des Iles. •
L’AJPF (Association de Juristes en Polynésie française) et l’agence Créaprint ont réalisé un guide pratique consacré aux affaires de terre et réunissant les informations utiles en matière de droit et de formalités liées au foncier, aux successions et à la construction. Cet ouvrage (gratuit) a notamment été distribué lors d’une journée « portes ouvertes » organisée par l’AJPF sur ce thème à l’Assemblée de la Polynésie française en octobre 2008. Il est également disponible auprès de la direction des Affaires foncières (DAF) à Papeete. •
Mesures phytosanitaires
Papeete, le bon plan
Le département de la Protection des végétaux (DPV) du ministère de l’Agriculture a désormais son site Internet permettant aux importateurs et voyageurs de connaître les dispositions phytosanitaires et zoosanitaires relatives à l’entrée de végétaux et autres produits en Polynésie française. On y trouve également diverses informations sur le trafic postal, le transport vers les îles et l’exportation, ainsi que des formulaires à télécharger et les horaires de fumigation à Motu Uta. www.biosecurite.gov.pf •
Que visiter à Papeete, combien de temps prévoir pour découvrir à pied les centres d’intérêt, où déjeuner ?… Autant de questions auxquelles vient enfin répondre le plan touristique de Papeete édité en 2008 par le GIE Tahiti Tourisme. Deux itinéraires - court et long - y sont suggérés au départ du quai des paquebots. Ils sont assortis de petits textes sur les principaux sites et d’informations pratiques (shopping, sorties). Bienvenue à Papeete est disponible gratuitement en français et en anglais, auprès de Tahiti Tourisme et à la Mairie. •
Spots wi-fi en ville Où se connecter sur le réseau wi-fi (Internet sans fil) à Papeete, quand on dispose d’un ordinateur portable ou d’un autre périphérique adapté (téléphone mobile…) et d’une carte prépayée ? Il suffit, pour connaître la dizaine de lieux d’accès qui existent d’ores et déjà en ville ou la liste des distributeurs de cartes, de se rendre sur le nouveau site de Mana. www.manaspot.pf •
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SOCIAL-SANTE EDUCATION
LE TABAC TABOU dans les lieux publics
O
ti le tabac en métropole depuis 2008, dans tous les lieux publics, y compris dans les bars, hôtels, restaurants et discothèques. Seules les cabines closes aménagées (et ventilées) et les terrasses découvertes peuvent encore accueillir les fumeurs. La Polynésie française a entrepris de se doter d’une loi de pays reprenant une interdiction similaire.
Du côté des collèges Reconduction du PEL à Taunoa. En novembre 2007, la commune de Papeete a engagé un PEL (projet éducatif local) en partenariat avec le collège de Taunoa. Cette opération pilote, qui concerne des adolescents de onze à seize ans en difficulté scolaire, a d’ores et déjà fait ses preuves : absentéisme en régression, meilleur taux de passage en classe supérieure, grâce notamment à l’aide aux devoirs, adhésion des jeunes aux activités extrascolaires, implication plus forte des parents dans la scolarité. Fort de ce bilan, le PEL a été reconduit pour l’année 2008-2009. •
Elle emboîte donc le pas à l’Hexagone dès 2009 après que le CESC (Conseil Economique Social et Culturel) s’est prononcé en faveur d’un tel projet. Toutefois, le texte finalement adopté le 30 décembre 2008 par l’Assemblée de la Polynésie française après de longs débats, ne prévoit pas l’interdiction de fumer dans un lieu public couvert, comme une terrasse de restaurant par exemple.
Pomare IV s’agrandit. Le collège protestant Pomare IV a engagé des travaux d’extension devant permettre, à terme (courant 2009), d’abriter deux salles de cours api, un laboratoire dédié aux langues, une salle de musique et un foyer social éducatif. En parallèle, divers travaux de mise en conformité (normes électriques et de sécurité) sont prévus dans cet établissement qui accueille 800 collégiens. •
Plus coercitive M.C.P
Plus de vingt ans après une délibération qui prohibait déjà le tabac dans les établissements scolaires et de santé, les transports et autres lieux collectifs, la nouvelle réglementation se veut plus coercitive et assortie d’amendes. Elle fait bien sûr grincer quelques dents parmi les responsables des lieux « de convivialité ». Si certains avaient d’emblée aménagé un espace « fumeurs », d’autres, confrontés à une baisse de leur chiffre d’affaires, avaient préféré temporiser comme le Mango Café dont le restaurant était interdit aux fumeurs, mais pas le bar. « Heureusement, nous avons pas mal de place en terrasse, mais ce n’est pas le cas de tous… », souligne Laurens Defour, pour Les 3 Brasseurs… Du côté des discothèques, la pilule a du mal à passer. « J’avais envisagé de créer une salle fumeurs dotée d’aérations, mais cette solution a été refusée. Quant à aménager une piste sur le toit, cela suppose des travaux de plusieurs millions », commente Benny, responsable du Be Angel. La direction de la Santé a lancé plusieurs campagnes anti-tabac en 2008, rappelant que le Centre de consultations spécialisées en alcoologie et toxicomanie de Papeete organise des prises en charge gratuites. 46 00 67 - www.drogue-polynesie.com •
Cancer : s’informer, en parler Dans le cadre de la lutte contre le cancer, deux initiatives ont été prises : - La première Journée Voltaire à la mairie de Papeete destinée à sensibiliser au cancer de la prostate. Outre cet illustre homme de lettres, mort d’un cancer de la prostate à 84 ans, le fléau toucherait un homme sur huit aujourd’hui ! Or, 95 % de ces tumeurs pourraient être guéries à condition d’être dépistées (dès 50 ans) et traitées. - L’animation de groupes de parole et d’entraide animés par la psychologue Sylvie Couraud à la mairie de Papeete. Ces séances (gratuites) ont lieu une fois par mois (le jeudi après-midi), à la permanence de la Ligue contre le cancer (1er étage). Renseignements au 28 40 66 •
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Aider les handicapés à s’insérer Depuis janvier 2008, l’APRP (Atelier Polynésien pour la Réinsertion des Personnes Handicapées) est devenu la première « entreprise adaptée » du pays. L’agrément délivré par le gouvernement lui permet en effet de fournir des prestations de service dans les M.C.P
secteurs de la reprographie, du façonnage et du fardelage
Sécurité routière : Passe ton BSR d’abord !
(conditionnement). Une entreprise adaptée est une structure subventionnée employant des travailleurs handicapés dans un environnement adéquat en vue de favoriser leur réinsertion sur le marché du travail. En proposant des contrats de soustraitance, elle offre aussi une alternative à l’embauche, tout employeur de plus de vingt-cinq salariés étant tenu, selon la législation, d’employer des handicapés. Fin 2008, vingt-deux ouvriers de production et six stagiaires travaillaient ainsi à l’atelier de Titioro (zone artisanale, allée Loti), pour le compte d’une vingtaine de clients réguliers privés ou publics, dont la commune de Papeete. - L’APRP est gérée par l’APTH (Association Polynésienne des Travailleurs Handicapés) présidée par Michel Gay. 42 45 49 - www.aprppolynesie.com - On peut également consulter le nouveau portail de la Fédération des associations de personnes handicapées à l’adresse www.handicap-polynesie.com •
M.C.P
En 2007, les deux-roues étaient impliqués dans près de 50% des accidents de la route. Or, le risque d’être tué lors d’un accident est vingt fois plus élevé pour un motocycliste que pour un automobiliste. Sur quarante-six personnes tuées, vingt-deux avaient moins de 25 ans. Pour contribuer à endiguer l’hécatombe, le BSR ou Brevet de Sécurité Routière a été rendu obligatoire en Polynésie française, dès 14 ans, pour les jeunes conducteurs d’un deuxroues motorisé n’excédant pas 50 cm3. L’épreuve se déroule en deux temps : une partie théorique dispensée dans les classes de 5e et de 3e (finalisée par une attestation scolaire de sécurité routière) et l’obligation d’effectuer trois heures minimum de conduite dans une auto-école agréée. Une campagne d’information a été lancée en août 2008 afin de sensibiliser jeunes et parents au rôle primordial de l’apprentissage, tout en rappelant que le refus de présentation ou l’absence du BSR sont passibles d’une amende (de 4 150 Fcfp à 17 500 Fcfp). Pour l’heure, deux auto-écoles organisent le passage du BSR à Papeete et pour des prix variant entre 13 200 et 14 000 Fcfp. - Auto-école Joseph, rue Cook - 42 01 56 - Auto-école du centre, 54 rue du Maréchal Foch - 42 68 68 Renseignements auprès de la direction des Transports terrestres, au 54 96 54 - www.transports-terrestres.pf •
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SOCIAL-SANTE EDUCATION
Prévenir le suicide
S
Repas gratuits pour les aînés
elon l’association S.O.S. Suicide, trente-quatre suicides ont
été enregistrés en 2006. C’est la deuxième cause de décès des jeunes Polynésiens de quinze à vingtquatre ans après les accidents de la circulation. L’association a poursuivi ses efforts de prévention dans le cadre de la Journée mondiale de prévention du suicide au parc Bougainville (septembre 2008), et d’une course à pied Bouge la vie organisée au départ de la mairie de Papeete. 44 47 67 (de 17h30 à 20h30 ) www.sossuicide.pf •
L
orsque les liens familiaux et sociaux tendent à se relâcher, certains matahiapo (personnes âgées) se trouvent isolés et privés de ressources. Pour leur venir en aide, la municipalité a déployé un service inédit : la distribution de repas gratuits et livrés à domicile par la cuisine centrale pour des personnes âgées et/ ou handicapées de Papeete. Cette opération qui a concerné une quarantaine de bénéficiaires en 2008 a été reconduite en 2009. Le maire veille personnellement au bon déroulement de l’opération. •
Information juridique gratuite à l’Assemblée
M.C.P
Une permanence gratuite « Accès au droit » est installée à l’Assemblée de la Polynésie française depuis septembre 2008 (tous les jeudis de 8h à 12h). Animée par une juriste, elle est ouverte au public souhaitant obtenir des informations en matière de droit civil (successions, indivision, filiations, état-civil, accès au logement…). Renseignements au 25 74 57 •
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MAIRIE
Le cimetière de l’Uranie en quête d’espace
Sécurité : Davantage de caméras
L
e cimetière communal de l’Uranie fait l’objet d’un important chantier d’extension qui permettra de mettre plus de cinq cents nouvelles concessions à la disposition des familles. « La commune enregistre cent vingt à cent cinquante décès par an, donnant lieu à une trentaine de demandes de concessions. Celles-ci sont affectées lors du décès (les réservations ne sont plus acceptées, v. encadré) en priorité aux habitants de Papeete en raison d’une pénurie de places », commente Moerani Gauthier, chef du département Gestion de la direction des services techniques dont dépend le cimetière.
L
M.C.P
a municipalité de Papeete a décidé de renforcer son dispositif de vidéo-surveillance de la voie publique en installant prochainement de nouvelles caméras autour de la cathédrale, secteur très fréquenté par les jeunes, cible des racketteurs et des dealers, et dans la rue des Écoles, zone propice aux agressions de nuit. Plusieurs dispositifs de vidéo-surveillance gérés à partir des bureaux de la police municipale à l’Hôtel de ville couvraient d’ores et déjà les périmètres de la mairie et du marché. Rassurantes, dissuasives, les caméras apportent également une aide efficace dans le processus d’identification en cas de délit. L’enveloppe budgétaire affectée à l’installation de ces caméras s’élève à cinq ou six millions de Fcfp par an. Le maire de Papeete souhaite que ce réseau vidéo soit développé tout au long de sa mandature.
Les nouveaux terrassements réalisés aux premier et deuxième étages vont permettre non seulement de dégager des emplacements supplémentaires, mais aussi de construire des enfeus d’une trentaine de caveaux hors sol pouvant accueillir chacun trois corps. D’autres travaux de plus grande ampleur sont également prévus en 2009 aux cinquième et sixième étages, avec l’objectif de créer 1 800 concessions sur cinq terrasses comportant des allées de communication, de petits kiosques et des aménagements paysagers afin d’ombrager le site.
Surveillance accrue la nuit Conformément au nouveau code général des collectivités territoriales, la police municipale de Papeete et la police nationale ont signé, en mai 2008, une convention de coordination précisant leurs missions respectives et les modalités d’intervention, en particulier la nuit. L’application d’une telle convention permet à la police municipale qui, dans les faits, collaborait déjà avec la DSP (Direction de la Sécurité Publique) en zone urbaine, de maintenir ses effectifs après 23h, soit une dizaine de mutoi opérant le weekend jusqu’à 6h du matin. La police municipale assure de façon permanente la surveillance des abords des établissements scolaires et la garde des bâtiments municipaux. Elle partage également un certain nombre de compétences avec les forces de l’État : surveillance d’événements, contrôle de la circulation et du stationnement… En revanche, le maintien de l’ordre n’est pas de son ressort. •
Plus de réservations Lors d’un décès, il convient de demander un permis d’inhumer au service de l’État-civil à l’Hôtel de ville et de prendre contact avec le bureau du cimetière, géré par Martial Tauru, pour préciser la demande (indiquer un caveau existant, acheter une concession…). Une concession est une parcelle de 1 x 3 m pouvant accueillir une tombe ou un caveau enterré ou hors-sol, dont le prix d’achat (2008) est de 51 000 Fcfp. Horaires : 7h30 - 18h (fermeture du bureau à 15h) du lundi au vendredi. Samedi : permanence de 7h30 à 10h (visites jusqu’à 17h). Dimanche : 7h30 à 11h. Renseignements au 42 04 14 • 55
ANNUAIRE
MAIRIE TOUS SERVICES
415 700
DIRECTION DES SERVICES TECHNIQUES DIRECTION
CABINET DU MAIRE DIRECTEUR DE CABINET
415 706
DIRECTEUR
415 839
DIRECTEUR DE CABINET ADJOINT
415 706
SECRÉTARIAT
415 840
CHEF DE CABINET
415 704
DÉPARTEMENT DES MOYENS
SECRÉTARIAT
415 706
CHEF DE DÉPARTEMENT
415 841
SECRÉTARIAT
415 842
COMMUNICATION & RELATIONS PUBLIQUES
415 891 /415 894
CELLULE MANIFESTATIONS PUBLIQUES
415 893
DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES
BUREAU ADMINISTRATIFS
415 845 / 415 846
BUREAU DES MARCHÉS
415 844 / 415 756
DIRECTEUR GÉNÉRAL DES SERVICES
415 721
CELLULE PARKING
CHARGÉ DE MISSION
415 878
BUREAU DE STATIONNEMENT
SECRÉTARIAT PARTICULIER
415 725
415 751 415 848 / 415 860
CELLULE NAVETTES
415 776
SECRÉTARIAT du CONSEIL MUNICIPAL et RÉSERVATION SALLES 415 716
CIMETIÈRE DE L’URANIE
420 414
BUREAU DU COURRIER
415 729 / 415 732
CELLULE JURIDIQUE
415 720 / 415 726
DÉPARTEMENT ÉTUDES
DIRECTION DE LA JEUNESSE, DE L’EMPLOI ET DE LA COHÉSION SOCIALE DIRECTRICE
415 895
CONTRAT DE VILLE
415 862 415 757
BUREAU DE L’ACTION SOCIALE ET SANITAIRE
415 762
BUREAU DE L’ÉTAT CIVIL
415 714
BUREAU DES AFFAIRES DIVERSES
PISCINE MUNICIPALE
BUREAU PROPRETÉ URBAINE
415 813
BUREAU DE L’INFORMATIQUE BUREAU DES MOYENS GENERAUX
415 828
436 715
SECRÉTARIAT
436 715
AGENTS
420 179
ÉCOLE MATERNELLE HEITAMA à PATUTOA
421 511
ÉCOLE MATERNELLE RAITAMA à TAUNOA
424 671
ÉCOLE MATERNELLE TAMANUI à PAOFAI
428 021 421 243
ÉCOLE MATERNELLE UI TAMA à TIPAERUI
434 091
415 836
ÉCOLE MATERNELLE VAITAMA à TITIORO
439 237
ÉCOLE PRIMAIRE HITI VAI NUI à TITIORO
439 431
415 855
ÉCOLE PRIMAIRE MAMAO
420 160
ÉCOLE PRIMAIRE PAOFAI
420 206
ÉCOLE PRIMAIRE PINA’I à TIPAERUI
427 256
BUREAU DES TAXES
415 827 / 415 825
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES BUREAU DES RESSOURCES HUMAINES
DIRECTEUR
ÉCOLE MATERNELLE TAMATINI à MAMAO
415 778 / 415 774
DIRECTRICE
543 636
ÉCOLES COMMUNALES
415 803 / 415 804
BUREAU DOCUMENTATION ET ARCHIVES RÉGIE DES RECETTES
415 851 / 415 749
DIRECTION DU MARCHÉ MAPURU A PARAITA
DIRECTION DE L’ADMINISTRATION ET DES FINANCES SERVICE DES FINANCES ET DE LA COMPTABILITÉ
415 873
DÉPARTEMENT DES OPÉRATIONS / STANDARD
549 838 415 823
ou 415 880 415 854 / 415 874
BUREAU EAU ET ASSAINISSEMENT
421 508 / 428 924
DIRECTRICE
415 882 / 415 886
DÉPARTEMENT ENVIRONNEMENT
415 735 /415 861
DISPENSAIRE COMMUNAL DE VAITAVATA
415 884
BUREAU FONCIER
415 764
BUREAU DE L’ÉDUCATION
SECRÉTARIAT
415 798 / 415 754
BUREAU DES ÉLECTIONS
415 872
BUREAU DES PERMIS DE CONSTRUIRE
DIRECTION DES AFFAIRES ÉDUCATIVES, SOCIALES ET CULTURELLES DIRECTRICE
CHEF DE DÉPARTEMENT
415 746 / 415 750
DIRECTION DE LA POLICE MUNICIPALE HOTEL DE POLICE
415 703
ÉCOLE PRIMAIRE TAIMOANA à PATUTOA
429 761
DIRECTEUR
415 788
ÉCOLE PRIMAIRE TOA’TA à TIPAERUI
452 610
CHEF DE LA POLICE DE LA SÉCURITÉ VILLE
415 787
CJA TE PU ARATAI à TIPAERUI
452 610
BUREAU DES PASSEPORTS
415 703
CJA TE UI MARAMA à FARE UTE
427 277
DIRECTION PROTECTION CIVILE ET LUTTE CONTRE L’INCENDIE
AUTRES SERVICES
STANDARD incendie
CUISINE CENTRALE TE FARE RAHU ORA A PATUTOA
435 061
CENTRE NAUTIQUE DE TAUNOA
583 478
CENTRE ACTIVITÉS SOCIO-ÉDUCA DE VAITAVATAVA
531 889
MAISON de QUARTIER DE PINA’I - TIPAERUI
534 418
DIRECTEUR
415 786 / 420 163 425 598
DIRECTION DES SPORTS DIRECTEUR
415 719 57
MERCI A NOS ANNONCEURS
AVIS
28
BANQUE DE TAHITI
60
GRAS SAVOYE TAHITI NUI ASSURANCES
8
H2O INGENIERIE
58
IMAGINE PROMOTION
21
INTERMAT
58
PACIFIQUE DES JEUX
59
SEP
2
SNC J.B. LE CAILL
17
SPEA
51
SURDITÉ DE POLYNÉSIE
54
TAHITIENNE DE SERVICES PUBLICS (TSP) 47
Le magazine d'information de la ville de
To tatou Oire
est une publication de la Commune de Papeete Directeur de publication Jérôme Charbonnier
Il est conçu, édité et produit par Media Conseil Pacifique 58 40 91 - mcp@mail.pf
Sous la direction de Patrick Schlouch
Rédaction
Marianne Tourette
Photos
Media Conseil Pacifique, Commune de Papeete (sauf crédit spécial)
Conception graphique - Mise en pages Pile poil Design
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Imprimé à Tahiti en 7 000 exemplaires © Mars 2009 - Tous droits réservés 58