S OM M AI RE
RÉTROSPECTIVE 2011
Fédérer les énergies
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Ça s’est passé à Papeete Sur les quais Papeete a accueilli Hommage aux personnalités qui nous ont quittés Ils ont brillé
ANIMATION
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elon les estimations de l’ONU, les citadins sont majoritaires sur notre planète depuis 2008. C’est une révolution dans l’histoire de l’humanité. Partout, la ville agit comme un aimant. Elle offre des opportunités multiples dans de vastes domaines comme l’emploi, le commerce, la santé, l’éducation, les loisirs, la culture... Le progrès humain est issu de la ville. Tous deux ont grandi ensemble au fil des âges, l’un avec l’autre et l’un par l’autre. Mais, cette concentration de population a ses revers : décomposition familiale, perte des repères traditionnels, dégradation de l’environnement, déchets, problèmes de circulation, de sécurité, précarité, habitat insalubre... La période actuelle est particulièrement difficile à vivre, de plus en plus de familles sont dans la gêne et même souvent dans le besoin. La commune est à leurs côtés. En dépit de la rigueur budgétaire, le conseil municipal a décidé de maintenir les subventions aux associations en 2012. Dans cette situation, nous devons plus que jamais fédérer les énergies et les moyens. Partenariat et union sont nos meilleurs atouts. Papeete applique ce principe autant que possible. Outre le secteur social, c’est notamment le cas pour les animations avec le concours de la CCISM et de tous nos partenaires. Nos jumelages avec Nice, Shenzhen et peut-être bientôt avec Shanghai, ouvrent de nouveaux horizons à nos artisans, à nos étudiants, à nos commerçants... Dans le domaine de la protection de l’environnement et de la propreté, c’est aussi le cas avec le lancement, en 2012, de l’assainissement collectif des eaux usées du centre-ville grâce à un partenariat financier entre l’Etat, l’Union européenne, le Pays et bien sûr la Commune de Papeete. Ce réseau qui fera bientôt de Papeete l’une des villes les plus propres d’Océanie sera notre principal investissement pour la prochaine décennie, indispensable pour un développement harmonieux de notre ville sur des bases saines et durables. Les épreuves que nous subissons ne sont pas nouvelles. Papeete en a connu de plus cruelles - comme ce terrible bombardement du 22 septembre 1914 dont ce sera bientôt le centenaire – et les a toujours surmontées avec courage et détermination.
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Maeva e manava, bienvenue à nos visiteurs Vis-ta-ville, pour et par les jeunes
DÉCOUVERTE
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Paofai, le berceau historique de Papeete
PLAN DE PAPEETE
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Spécial Quartiers
CULTURE
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SURFER - LIRE
Commune de Papeete
Les temps forts de la saison 2011 Exposition : Papeete rasée par les Allemands Api tafé le Grand Théâtre Bougainville et la Nouvelle Cythère 37
Du nouveau sur l’Internet
ÉCONOMIE - COMMERCE
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Papeete à la Foire de Nice
AMÉNAGEMENT - ENVIRONNEMENT 42 Assainissement collectif des eaux usées : l’investissement du siècle
SOCIAL - ÉDUCATION - SANTÉ
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SÉCURITÉ
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Tsunami : plan d’évacuation renforcé
MAIRIE INFOS
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Portrait : Rodolphe Weinmann, architecte Les trésors de l’hôtel de ville Organigramme de la commune Annuaire Couverture : Groupe Huriama de Claude Renvoyer Photo Vateti Tetahio
Faaitoito à toutes et à tous.
Michel Buillard Député - Maire de Papeete
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RETROSPECTIVE
ça s’est passé à Papeete en 2011
Le samedi 22 janvier 2011 fut un jour mémorable pour la communauté mormone de Tahiti qui accueillait Neil Andersen, 60 ans, membre du Collège des Douze Apôtres de l’Église de Jésus-Christ-desSaints-des-Derniers-Jours. Huit cents fidèles se sont pressés au pieu de Fariipiti à l’occasion de cette visite exceptionnelle. Troisième communauté religieuse en Polynésie française par le nombre d’adeptes, l’Église mormone en revendique plus de quatorze millions dans le monde. Apôtre est le grade suprême de la prêtrise mormone.
Solidarité avec le Japon Le 11 mars 2011, le Nord-Est du Japon était frappé par un tremblement de terre d’une puissance de 8,9, le plus violent jamais enregistré dans ce pays. La secousse était suivie de nombreuses répliques et d’un gigantesque tsunami. Un accident nucléaire de première grandeur à la centrale de Fukushima - Dai chi venait encore alourdir cette liste d’épreuves sans précédent. Plus de trente mille morts et disparus, des centaines de milliers de sans-abri, une économie nationale frappée de plein fouet, le bilan est particulièrement cruel. Une alerte au tsunami fut lancée dans tout le bassin Pacifique. Papeete, où par coïncidence un exercice d’évacuation avait été mené deux jours plus tôt dans les écoles, ne fut heureusement pas touchée, contrairement à Nuku Hiva (îles Marquises) où le gouvernement de la Polynésie française déclara l’état de catastrophe naturelle après le passage d’une vague d’un mètre de haut et la destruction d’une dizaine d’habitations. Un mouvement de solidarité était lancé à Tahiti en faveur des sinistrés japonais. La commune de Papeete, avec le concours de l’association SOS Japon, organisait une grande soirée de prière œcuménique dans les jardins de l’hôtel de ville le 23 mars, suivie, le dimanche 3 avril, d’un après-midi d’animation spécial Japon sur le front de mer. Au total, 13,7 millions de francs CFP (114 000 euros) ont été collectés en faveur des sinistrés japonais et remis à l’ambassade du Japon en France.
Richard Didier, nouveau haut-commissaire
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Richard Didier, 53 ans, est le nouveau haut-commissaire de la République en Polynésie française. Ancien conseiller à la présidence de la République sous Jacques Chirac, administrateur supérieur de Wallis et Futuna de 2006 à 2008, puis préfet de la Haute-Loire, il est nommé le 22 décembre 2010 et arrive à Tahiti le 23 janvier 2011. Il succède à Adolphe Colrat.
Beach soccer : l’exploit des Tiki Toa La sélection tahitienne de beach soccer (football sur sable) a créé l’exploit en se qualifiant pour la phase finale de la Coupe du Monde 2011 aux dépens des îles Salomon, pourtant archi-favoris du tournoi de présélection de la zone Océanie organisé dans les Jardins de Paofai du 23 au 26 février 2011. Les Tiki Toa de Tahiti ont battu les Bilikiki des îles Salomon par 4 buts à 3 au cours d’une finale à suspense. La Coupe du Monde 2011 fut remportée par la Russie à Ravenne (Italie), le 11 septembre 2011. Les Tiki Toa n’ont pas pu dépasser le premier tour de la compétition, mais ils auront à nouveau l’occasion de se distinguer en 2013, lors de la prochaine Coupe du Monde qui aura lieu à Papeete et pour laquelle ils sont qualifiés d’office.
© Commune de Papeete
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Un apôtre à Fariipiti
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Loti retrouve sa place et son lustre Restauré, brillant, le buste en bronze de Pierre Loti, vandalisé en novembre 2009, a retrouvé sa place dans la vallée de la Fautaua le 12 avril 2011. La réinstallation s’est déroulée en présence de Michel Buillard, député - maire de Papeete, entouré de plusieurs élus de la commune, de quelques personnalités s’intéressant à l’écrivain français. De son vrai nom Julien Viaud, l’auteur du célèbre Mariage de Loti avait fait un court séjour à Tahiti en 1872 alors qu’il était jeune officier de marine. Né à Rochefort en 1850, il mourut en 1923 à Hendaye. Membre de l’Académie française, il reçut des funérailles nationales. Son buste, sculpté par Philippe Besnard, fut installé au Bain Loti en 1934. Les travaux de restauration de la stèle et du buste ont été effectués par les services de la commune de Papeete.
En souvenir des victimes Une plaque à la mémoire des vingt victimes de l’accident du Twin Otter d’Air Moorea le 9 août 2007, fut officiellement dévoilée le samedi 19 mars 2011 dans les Jardins de Paofai. Le bimoteur s’était abîmé en mer peu après son décollage de l’aéroport de Temae en raison de la rupture d’un câble de commande. Cet accident avait profondément ému en Polynésie française, dans tout l’outre-mer français et jusqu’à Paris. Le secrétaire d’État chargé de l’Outre-mer, Christian Estrosi, s’était spécialement déplacé à Tahiti et le gouvernement français affréta un navire pour effectuer de longues recherches en mer. 5
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Le Si Ni Tong fête son centenaire
Plus ancienne association chinoise en Polynésie française, le Si Ni Tong (Maison de la droiture et de la confiance) a célébré le centenaire de sa création du 22 au 31 mai 2011. La société civile immobilière (SCI) Si Ni Tong est née le 31 mai 1911. Elle succédait à la société de secours mutuel créée par les premiers immigrants chinois en 1872. Le 7 mars 1995, cette SCI était transformée en association et regroupe désormais dix associations culturelles chinoises. La célébration du centenaire a commencé le dimanche 22 mai par un grand déjeuner dansant à Atimaono (Papara), lieu hautement symbolique pour la communauté chinoise puisque c’est là que les premiers immigrants furent embauchés en 1865, dans la plantation de William Stewart. Le 24, douze statues en pierre représentant les signes du zodiaque chinois, offertes par la ville de Shenzhen, étaient inaugurées dans le parc du temple Kanti. Shenzhen avait aussi dépêché un groupe d’artistes qui s’est produit le 27 à To’ata et le 1er juin à Raiatea, ainsi que lors du bal du centenaire organisé le 28 mai au siège de l’Association philanthropique rue Edouard-Ahnne.
Fermeture de l’hôtel Mandarin L’hôtel Mandarin, rue du Père Collette, a dû fermer le 1er juillet 2011 pour des raisons de sécurité. Propriété de la famille Beaumont (laquelle possède aussi l’hôtel Tahiti nui avenue du Prince-Hinoi), le Mandarin avait ouvert en 1987 et ne répondait plus aux normes. En revanche, les deux restaurants associés, le Mandarin et le Plazza ont été autorisés à poursuivre leur activité après des travaux de modernisation. 6
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Lieu de mémoire du fait nucléaire L’esplanade située au bord du lagon, derrière le rond-point de Tahiti-Nui, en face de l’avenue Pouvanaa-a-Oopa, est officiellement baptisée sur décision du gouvernement place du 2-Juillet-1966, Te Kohu Kino (Le Nuage nocif en langue paumotu), en souvenir d’Aldébaran, nom de code du premier essai atomique effectué à Moruroa. Cet événement est désormais commémoré par un marae (sur le modèle des anciens temples polynésiens à ciel ouvert) sur lequel se dressent un unu (bois sculpté) et six pierres symbolisant les archipels de la Polynésie française. Ce marae est assorti d’une plaque explicative en trois langues et entouré de ti, la plante sacrée des anciens Polynésiens. Le 2 juillet 2011, un rassemblement solennel était organisé en ce « lieu de mémoire du fait nucléaire » en présence notamment du président de la Polynésie française Oscar Temaru, du député - maire de Papeete Michel Buillard et du sénateur Richard Tuheiava. La France a procédé à cent quatre-vingt-quinze essais nucléaires en Polynésie française entre 1966 et 1996. Aldébaran (Te ‘Ana muri) est le nom de l’étoile la plus brillante de la constellation du Taureau.
Gauguin se marie
Game over pour Tahiti Music
© C. Pinson
Créé par Albert et Evelyne Vannes dans les années 1960, Tahiti Music a définitivement fermé ses portes en août 2011. L’évolution du marché du disque et de la musique a eu finalement raison de ce magasin légendaire situé place Notre-Dame. Plusieurs fois sacré meilleur revendeur des plus prestigieux labels, Tahiti Music fut pendant des décennies le plus important marchand de musique en Polynésie française. Dans les années 2000, le développement de la concurrence, l’achat de CD et le téléchargement sur Internet furent fatals aux disquaires de proximité. La famille Vannes a lutté tant qu’elle a pu, mais elle a finalement dû se résigner à mettre fin à cette belle aventure d’un demi-siècle.
Arrière-arrière-petit-fils du peintre Paul Gauguin, Emil Gauguin-Reddersen, citoyen danois, s’est marié à la mairie de Papeete le 9 juillet 2011. Il a été uni à Manja Bang par Michel Buillard, maire de Papeete, avant d’embarquer sur le paquebot de croisières Paul-Gauguin en lune de miel vers les îles Marquises où son aïeul avait fini sa vie de 1901 à 1903. La traduction de la cérémonie était assurée par Michel Yieng Kow, ancien journaliste de RFO Tahiti, époux d’Anna-Maria Gauguin, la mère d’Emil. 7
RETROSPECTIVE
Sur les quais
L’Aremiti Ferry en carénage Profitant de l’escale tahitienne du Super Servant 3, transporteur de yachts de cent quarante mètres de long de la société américaine Dockwise Yacht Transport (DYT) basée en Floride, l’Aremiti Ferry a pu être mis au sec à bord le 10 janvier 2011 pour procéder à diverses réparations et à l’inspection de sa coque. Le navire reprenait ses rotations vers Moorea dès le 13 janvier.
Le repos du chasseur de baleiniers
Autour du monde grâce à l’énergie solaire
Après une éprouvante et dangereuse campagne de deux mois et demi de lutte contre les baleiniers japonais en Antarctique, le trimaran Gojira (Godzilla) faisait escale à Papeete en mars 2011. Propriété de la Sea Shepherd Conservation Society (SSCS), Gojira est un bateau futuriste de trente-cinq mètres de long pouvant atteindre une vitesse de vingt-quatre nœuds (environ 45 km/h). La SSCS est une organisation américaine créée en 1981 par le capitaine Paul Watson et dédiée à la protection de la vie marine, les baleines notamment. Elle possède une flotte de quatre navires et plusieurs petites embarcations rapides. Le premier bateau exclusivement propulsé à l’énergie solaire faisait escale à Papeete le 22 mars 2011, après un passage remarqué aux Marquises et aux Tuamotu. Le Tûranor PlanetSolar avait quitté Monaco le 27 septembre 2010 pour un tour du monde inaugural destiné à démontrer le potentiel technique et économique de l’énergie solaire, tout en sensibilisant le public sur l’importance des énergies renouvelables. Mis à l’eau en Allemagne en mars 2010 après 68 000 heures de construction, le Tûranor (Puissance du Soleil, un nom inspiré du Seigneur des Anneaux de JRR Tolkien) est un multicoque de trente-et-un mètres de long. Conçu par le Suisse Raphaël Domjan, un ancien ambulancier se présentant comme un éco-explorateur, il est couvert de 537 m2 de panneaux photovoltaïques lui permettant de pousser des pointes jusqu’à neuf nœuds (17 km/h). 8
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Tara, les océans au microscope Après deux escales à Mangareva (Gambier) du 18 au 25 juin et du 10 au 13 juillet 2011, puis une autre à Nuku Hiva (Marquises) du 21 au 24 juillet, la goélette Tara faisait relâche dans le port de Papeete du 16 au 24 août. Partie de Lorient le 5 septembre 2009, Tara effectuait un périple de cent quinze mille kilomètres qui s’est achevé en mars 2012. Cette expédition scientifique baptisée Tara Océans avait pour but d’étudier la vie microscopique dans tous les océans du globe. Des animations étaient organisées pendant l’escale de Papeete avec la projection d’un film sur l’expédition place Vaiete, la visite de la goélette de trente-six mètres de long et des échanges avec le public et les scolaires.
Des femmes à bord de l’Esmeralda Avec sa coque en acier de cent treize mètres de long, le quatre-mâts goélette à brigantine Esmeralda est le quatrième plus grand voilier du monde. Le navire-école des officiers de la marine chilienne faisait escale à Papeete du 22 au 26 septembre 2011. Pour la première fois, l’équipage comptait une quarantaine de femmes parmi ses quelque trois cent cinquante membres. Lancé en 1953, l’Esmeralda effectue chaque année un périple autour du monde pour les cadets de l’école navale chilienne et les soixante-dix meilleurs sous-officiers.
Esperanza, arc-en-ciel d’espoir Dernier arrivé des trois navires de Greenpeace, l’Esperanza s’est amarré au quai d’honneur le 26 août 2011 pour une escale d’une semaine. La coque récemment repeinte en vert (après avoir été bleue) et arborant sur sa proue le célèbre arc-en-ciel de l’organisation écologiste, cet ancien brise-glace russe construit en 1984 rejoignit la flottille de Greenpeace en 2000. Son port d’attache est Amsterdam (Pays-Bas). D’une longueur de soixante-douze mètres, c’est désormais un bâtiment de recherche scientifique servi par un équipage de dix-huit personnes.
Ville flottante
Long de deux cent quatre-vingt-dix mètres et haut comme un immeuble de quinze étages, l’impressionnant paquebot de croisières Sapphire Princess de la compagnie américaine Princess Cruises s’est amarré à l’épi du port de Papeete le 9 novembre 2011. A son bord, près de quatre mille personnes dont plus de mille membres d’équipage. 9
RETROSPECTIVE
Papeete a accueilli
Beach soccer, la FIFA prépare le terrain
© Commune de Papeete
Dans la perspective de la Coupe du Monde de beach soccer programmée à Papeete en 2013, Michel Buillard et Nicole Bouteau, 4e adjoint, ont reçu deux représentants de la FIFA le 15 décembre 2011. Jaime Yarza est directeur des compétitions de futsal et beach soccer et Gabino Renales, directeur des tournois de beach soccer.
Missionnaire culturel
Visiteurs slovaques
© Commune de Papeete
Un groupe de touristes slovaques a été accueilli à l’hôtel de ville le 18 mars 2011 par Danièle Teaha et Hinatea Tama, adjointes au maire, en présence de Régina Suen Ko et Alain Mai, conseillers municipaux. Profitant de leur séjour à Papeete, ces visiteurs s’étaient précédemment rendus auprès de la stèle commémorative de leur illustre compatriote, Milan Ratislav Stefanik, sur le mont Faiere. Cet astronome avait construit à cet endroit une station radio et un observatoire en 1910, à l’occasion d’un passage de la comète de Halley.
© Commune de Papeete
Jean-François de Canchy, inspecteur général des Affaires culturelles, était reçu par le premier adjoint au maire, JeanClaude Clark, le 1er juin 2011. M. de Canchy était en Polynésie française chargé d’une mission pour le compte du ministère de la Culture et de la Communication et du ministère de l’Outre-mer. Il s’agissait d’étudier la possibilité de créer une structure dédiée à la promotion et à la diffusion des cultures ultramarines sur le territoire national.
© Commune de Papeete
Lauréats du concours de la foire de Nice M. et Mme Talon ont gagné un séjour à Tahiti au grand jeuconcours organisé en mars 2011 à la Foire de Nice, ville jumelée avec Papeete depuis novembre 2009. Ils ont été accueilli à la mairie le 10 mai 2011 par Nicole Bouteau, 4e adjoint au maire chargée du Tourisme et des Relations internationales, par Mareva Trafton, 6 e adjoint, Max Destang, 9e adjoint, et Johanna Gatien, conseillère municipale.
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Yves Bellec, directeur inter-régional outremer de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) était reçu le 1er décembre 2011 par Paul Maiotui, 3e adjoint au maire chargé des Finances, et Anne-Sophie Locquegnies-Goupil, directrice de l’Administration et des Finances de la commune.
All Black
Ambassadeur de France en Océanie Hadelin de la Tour du Pin, ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de la Communauté du Pacifique et secrétaire permanent pour le Pacifique, était reçu à l’hôtel de ville par le député - maire de Papeete le 26 janvier 2011. Sa mission consiste essentiellement à gérer le Fonds de coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique (dit Fonds Pacifique) doté d’environ deux millions d’euros par an. L’ambassadeur était à Tahiti à l’occasion du FIFO lequel bénéficie du soutien du Fonds Pacifique.
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Un mois après avoir été sacré champion du monde avec les All Blacks, l’équipe de rugby néo-zélandaise, à Auckland en octobre 2011, Sonny Bill Williams était reçu par Michel Buillard le 25 novembre 2011 à l’occasion de son passage à Tahiti. Williams est également boxeur professionnel depuis 2009.
Inter-consulaire du Pacifique Le député - maire Michel Buillard et son conseil municipal ont accueilli le 18 août 2011 les représentants de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) et de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie en visite à Papeete dans le cadre des relations inter-consulaires du Pacifique. Ils ont pu rencontrer les artisans du marché municipal avant de poursuivre leur programme sur les thèmes des échanges économiques, de la fiscalité, de l’euro et du marché commun du Pacifique sud.
© Commune de Papeete
© Commune de Papeete
© Commune de Papeete
A propos de finances
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RETROSPECTIVE
En hommage
René Calinaud,
aux personnalités qu
Danou,
la terre était son domaine
courage, talent et sincérité
© Commune de Papeete
Le conseiller honoraire à la cour d’appel de Papeete, René Calinaud, s’est éteint le 16 janvier 2011 à l’âge de 79 ans. Ce magistrat né à Bourganeuf dans la Creuse le 14 février 1931, était arrivé en Polynésie française en 1959. Il fut d’abord vice-président du tribunal de Papeete, puis juge du tribunal de Raiatea, avant d’être conseiller à la Cour d’appel de Papeete. Il s’intéressa tout particulièrement aux affaires foncières dont il fit sa spécialité, devenant une référence incontournable en la matière. Auteur de nombreux articles sur ce sujet essentiel en Polynésie française, il fut à l’origine de la création de la commission de conciliation des affaires foncières qu’il présida jusqu’en 2010.
Jessie Parfait,
une femme engagée Petite fille de Georges Bambridge, maire de Papeete de 1933 à 1941, fille de Willy Bambridge, célèbre joueur de football tahitien dans les années 1930 ayant laissé son nom au stade de Tipaerui, Jessie Parfait s’en est allée le 22 janvier 2011 à Nanterre, à l’âge de 73 ans. Pharmacienne de métier (elle créa la pharmacie située à l’angle de l’avenue du Général-de-Gaulle et de la rue Georges-Lagarde), Jessie était une Polynésienne moderne et engagée. Elle se dévoua dans des associations humanitaires et s’impliqua dans le syndicalisme. Elle fut conseillère municipale de Papeete dans la première équipe de Michel Buillard, de 1995 à 2001. Particulièrement active, Jessie Parfait avait un tempérament de bâtisseuse, on lui doit la construction d’un immeuble rue Anne-Marie Javouhey.
L’agent de la commune de Papeete et célèbre animatrice Daniel Heuea, plus connue sous le surnom de Danou, fut terrassée sur scène le 8 avril 2011, à l’âge de 53 ans, alors qu’elle animait l’élection de Miss Huahine. En 2007, Papeete To Tatou Oire publiait son portrait : « Danou est une enfant de la ville. Elle y est née, un beau jour de juin 1957 et y réside depuis lors (quartier Estall, Fariipiti). Son parcours professionnel est à son image : étonnant et singulier. Caissière au Piano bar à sa sortie du collège, animatrice radio et télé, rédactrice, chanteuse et même actrice à ses heures…, Danou a commencé sa carrière à la mairie en 1981, comme jardinier. “Le soir, après mon travail, je filais à Radio Papeete située alors dans l’hôtel Kon Tiki”, se souvient-elle. Elle y animera, pendant plusieurs années, une émission qui est sans doute à l’origine de sa popularité. En 1995, à la demande de Michel Buillard, elle prend en charge les manifestations culturelles et participe à la création du Carnaval de Tahiti qu’elle animera jusqu’en 2001. Membre du jury et présentatrice du Heiva i Tahiti à huit reprises. » En 2001, Danou était affectée au cabinet du maire, en charge de la Communication, avant de rejoindre finalement l’État-civil en 2007. Ce beau parcours devait beaucoup à son engagement religieux qui lui permit notamment de se voir confier par l’Église protestante maohi l’organisation de la célébration du bicentenaire de l’arrivée de l’Évangile à Tahiti en 1997. 12
és qui nous ont quittés en 2011 Charles Poroi,
commerce et politique Ancien président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), Charles Poroi nous a quittés le 2 juin 2011, à l’âge de 73 ans. Fils aîné d’Alfred Poroi, ancien maire de Papeete de 1942 à 1966, Charles naquit à Papeete le 19 novembre 1927. Commerçant entreprenant et avisé, on lui doit l’introduction des vélomoteurs allemands Vicky qui connurent un grand succès à Tahiti dans les années 1950. Il reprit plus tard la direction de l’agence de voyages Tahiti Poroi créée par son grand-père. Membre de la CCI en 1966, il en devint président en 1970 et le resta pendant dixneuf ans jusqu’en 1989, un record absolu. Il fut aussi président du conseil d’administration du Port autonome. Parallèlement, il se lança dans la politique. Il fut conseiller du gouvernement de 1962 à 1964, puis il fonda Te Oto o te Nunaa (Le chant du peuple), un parti autonomiste.
Jean-Marie Suhas,
générosité, amitié et compétence
Gatien Vongy,
fondateur du Kuo Min Tang 2 © Commune de Papeete
Dernier membre fondateur de l’association chinoise Kuo Ming Tang 2, Gatien Vongy est décédé le 3 octobre 2011 à Papeete à l’âge de 96 ans. Né à Papara, mais installé à Papeete depuis 1937, il y créa le Magasin moderne sur le front de mer. De 1944 à 1965, il travailla à l’ancien consulat de la République de Chine (Taiwan). Il œuvra également au tribunal de Papeete en qualité d’interprète. Il fut ensuite comptable pour la société SATEC, jusqu’en 1970, puis chez Sin Tung Hing jusqu’en 1986. Erudit, personnalité influente et appréciée de la communauté chinoise, il devint secrétaire permanent et administrateur de l’association Si Ni Tong. Il était chevalier dans l’Ordre de Tahiti nui.
Ancien directeur de cabinet du maire de Papeete de 1996 à 2008, Jean-Marie Suhas nous a quittés le 20 décembre 2011, à l’âge de 51 ans, après une longue et douloureuse maladie. Né le 20 août 1960 à Papeete, il occupa plusieurs hautes fonctions au sein de l’Administration territoriale de 1988 à 1995 avant d’être recruté à la mairie de Papeete en 1995, d’abord en qualité de secrétaire général adjoint. En 2008, au terme de son détachement administratif, il intégra la présidence du Pays comme directeur du service Assistance et Sécurité. Il fut inhumé au cimetière de l’Uranie le 22 décembre en présence de plusieurs centaines d’amis et d’anciens collègues particulièrement émus. Le député-maire Michel Buillard lui rendit un hommage vibrant : « Jean-Marie fut un homme inestimable à mes côtés. Il a contribué au redressement des finances de la commune, lancé plusieurs opérations importantes dont la création d’une place de l’Autonomie au pont de l’Est et fut à l’origine du Carnaval de Papeete ainsi que des Noël des enfants des quartiers. » Jean-Marie Suhas fut aussi une des chevilles ouvrières du jumelage de Papeete avec la ville de Nice où il avait fait ses études en droit public. Généreux, amical et compétent, il présidait l’association Tutelger pour l’assistance aux personnes protégées et la gestion de leurs biens. Il possédait une belle collection de bonsai dont la culture le passionnait. Il laisse derrière lui son épouse Krista et ses trois enfants, Tehani, Raina et Onohea.
Yves de Saint-Front, peintre et maître verrier
L’artiste peintre et maître verrier Yves de Saint-Front s’est éteint le samedi 15 octobre 2011 à son domicile de Pleudihen-sur-Rance, près de Saint-Malo, à l’âge de 83 ans. Fils du peintre de la Marine et navigateur solitaire Marin-Marie, Yves de SaintFront vécut de nombreuses années en Polynésie française. On lui doit en particulier les trois vitraux de la façade de la cathédrale de Papeete en 1967 (photo) et le che( min de croix exposé dans la nef, réalisé à la demande de Monseigneur Michel Coppenrath en 1971. 13
RETROSPECTIVE
Ils ont brillé
Teddy Teng, champion de taekwondo
Léo Ferrarato, bombardé gagnant
© Commune de Papeete
Teddy Teng, membre de l’association Te Ui api no Papeete et étudiant en licence Pro Expertise énergétique à Bourgen-Bresse, est champion de France universitaire 2011 de taekwondo dans la catégorie des moins de 58 kg. La compétition s’est déroulée les 2 et 3 avril 2011 à Orléans. Teddy a également remporté la médaille d’or à l’Open de Valence le 30 octobre 2011. En décembre, il se hissait à la deuxième place du championnat d’Europe universitaire à Braga (Portugal)
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Le jeune Léo Ferrarato, 10 ans, élève du CM1 Tupa à l’école Paofai a remporté le concours de dessin organisé dans les écoles élémentaires de Papeete pendant l’année scolaire 2010 – 2011 sur le thème du bombardement du 22 septembre 1914 (v.page 35). C’est son dessin qui a été choisi par le jury du concours pour figurer sur l’affiche de l’exposition visible au mois d’octobre 2011 à l’hôtel de ville. La classe de CM2 Maire de l’école Toata produisait le meilleur carnet artistique retraçant la vie d’un Poilu tahitien.
Taunoa s’illustre au tournoi inter-collèges Cent dix-neuf élèves du collège de Taunoa ont participé avec brio au tournoi culturel inter-collèges organisé le 28 avril 2011 au tombeau du roi à Arue. Premier prix dans la catégorie Himene tarava tahiti et meilleur Ra’atira, second prix en Himene tarava raromata’i, ces résultats sont le fruit du travail réalisé dans le cadre d’ateliers périscolaires proposés par la ville de Papeete dans le cadre du PEL (projet éducatif local). Ces ateliers visent à encourager l’autonomie, la responsabilisation, la socialisation et l’épanouissement des jeunes.
As en culture
© Commune de Papeete
Jeux inter-quartiers : futsal et volley à l’honneur
Paparoa Nui champions en futsal
Les 16e jeux inter-quartiers de Papeete de futsal et de volley-ball se sont achevés le 6 juillet 2011 après trois mois de compétition dans la salle Maco Nena à Tipaerui et sur les terrains attenants. Comme tous les ans, le député - maire Michel Buillard est allé encourager les joueurs lors de la grande finale. Les matches ont démarré le 26 février avec plus de sept cents participants issus de tous les secteurs de Papeete. Présidée par Ioane Pae, l’association Te Ui api no Papeete organise ces jeux chaque année sous l’égide de la ville de Papeete. Le tournoi de futsal a été remporté par la Team Paparoa Nui. En volley-ball hommes, Te Ui Api no Papeava l’a emporté en catégorie A et Team Arupa en catégorie B. Chez les femmes, les meilleures équipes ont été Ia Vai Hoe (A) et Te Ui Api no Temauri Village (B). 14
Papeete en 2011
Papeete en 2011
Papeete to’u Pare ora récompensé au Heiva
Armangau Tairoa
© Commune de Papeete
Armangau Tairoa, membre du groupe Papeete to’u Pare Ora, a reçu le prix du meilleur danseur lors du concours du Heiva i Tahiti en juillet 2011. Plusieurs quartiers de Papeete étaient représentés au sein de ce groupe qui participait pour la première fois à la grande compétition annuelle de chants et danses sur le thème Papeete to na rauraa (Papeete dans sa clarté). « Papeete ma ville, Papeete ma source de vie. Ecoutez les chants, les poèmes célébrant ma ville ». Présidé par Jean-Claude Clark, premier adjoint au maire de Papeete, en charge notamment de la vie des quartiers, Papeete to’u Pare Ora est composé d’un groupe de danse et d’une chorale, en tout plus de cent soixante danseurs, chanteurs et costumières sous la responsabilité de Clara Taputu.
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ANIMATION
Histoire et culture a u s e rv ic e d e l’a nim a t ion et d u t ou ris m e
L
e tourisme est une vocation économique d’avenir pour la Polynésie française et pour Papeete en particulier. La capitale est une étape incontournable pour les quelque 150 000 visiteurs étrangers annuels, notamment pour les 25 000 croisiéristes qui débarquent directement en plein centre-ville. En s’appuyant sur des partenariats avec d’autres acteurs du tourisme, du commerce et de la culture, la commune développe depuis 2009 un programme d’actions (Mahana pae, randonnées urbaines, promotion des croisières, nouvelle signalétique...) destinées à améliorer l’animation de Papeete, l’accueil et l’information de ses visiteurs. La jeunesse et la population locale ne sont pas oubliées, loin de là. L’opération Vis-ta-ville destinée aux adolescents est une belle réussite, de même que les événements organisés par l’association Papeete-Centre-Ville...
Mémorial Hokule'a dans les jardins-de-Paofai
Maeva e
ANIMATION
bienvenue à
A
ménagé pour la croisière dans les années 2000, le port de Papeete permet aux passagers d’accéder facilement et directement au centre-ville à pied. C’est un atout exceptionnel en Océanie où les longs transferts en chaloupe et en autocar sont souvent la règle. Depuis 2009, la commune de Papeete, en partenariat avec les principaux acteurs du tourisme et l’association Tahiti Cruise Club, organise l’accueil systématique des croisiéristes sur le quai. Il s’agit également de faciliter leurs déplacements, d’assurer leur sécurité et la propreté des sites.
© Commune de Papeete
Mis en œuvre depuis janvier 2010, le Mahana pae i Papeete (Vendredi à Papeete) est une animation principalement destinée aux touristes. L’objectif est de créer une dynamique en ville en impliquant la population (commerçants, restaurateurs, artisans, artistes, associations culturelles, établissements scolaires...) autour d’un événement mettant en valeur des thèmes relatifs à la culture polynésienne, l’histoire et le patrimoine de Papeete. D’abord mensuel en 2010 (le dernier vendredi de chaque mois), le succès du Mahana pae fut tel qu’il est devenu bimensuel en 2011.
Spectacles musicaux ou de danse, expositions artisanales, démonstrations..., ces animations ont lieu dans la journée au parc Bougainville, au Fare Manihini (Office du Tourisme), mais aussi dans plusieurs lieux de la ville avec des musiciens ambulants et au marché de Papeete où les artisans sont toujours très mobilisés, puis en soirée sur la place Vaiete. La population est invitée à s’habiller en tenue fleurie et locale. Les touristes sont transportés depuis leurs hôtels jusqu’au centre-ville puis reconduits par des navettes gratuites. De six cents à mille personnes se déplacent à chaque Mahana pae. • 18
Mahana pae 2011 Parmi les thèmes choisis en 2011 : Tu’aro ma’ohi (les Sports traditionnels), Te Vahine Tahiti (la Femme tahitienne), Pareu e tifaifai (les Etoffes et confections), Te Mau ‘aai o Papeete (les Mythes et légendes de Papeete), Ha’une rara’a (le Tressage), Pehe e himene (les Paroles des chants), Ahu ori (les Costumes de danse), Tatau (le Tatouage), Nanao (la Sculpture), Te Poe (la Perle)...
a e Manava,
e à nos visiteurs Comment ça marche ?
© Commune de Papeete
Jusqu’en mai 2011, les dossiers concernant le Tourisme et l’Animation touristique étaient traités par le cabinet du maire. Ce travail est désormais confié à la cellule Animation et Promotion de la Ville (CAPV), une structure spécialisée, formée de quatre agents et rattachée à la direction générale des Services (DGS). Ce secteur est chapeauté par Nicole Bouteau, 4e adjoint au maire chargé des Déplacements urbains, des Grands projets, du Tourisme, des Jumelages et des Relations internationales. Placée sous la responsabilité de Freddy Lanteires, assisté de Gilbert Chan et Ariinatai Lichtlé, chargés de mission, et de Vaihere Hazlehurst, adjointe administrative, la CAPV met en œuvre la politique de promotion et d’animation de la ville de Papeete. Cette équipe travaille bien sûr en synergie avec les élus, le cabinet du maire et tous les services concernés, notamment le bureau de la Communication, la direction des Services techniques et la cellule des Manifestations publiques.
L’équipe de la CAPV
Partenariats © Commune de Papeete
Les partenariats extérieurs sont nombreux et toujours très importants pour la réussite des projets. Les principaux partenaires de la commune sont la CCISM, l’association Papeete Centre-Ville, le Pays par le truchement de ses services (Culture et Patrimoine, Artisanat traditionnel..), le GIE Tahiti Tourisme, la Maison de la Culture, l’Institut de la Communication Audiovisuelle (ICA), le Centre des Métiers d’Arts et le Port autonome de Papeete. 19
ANIMATION
Maeva e Manava,
bienvenue à
Promouvoir les croisières
Rendez-vous à la voile
Le Tahiti Cruise Club (TCC) joue un rôle de médiateur, c’est un instrument de proposition dans le secteur de la croisière à Papeete. Association officiellement créée en janvier 2010 sous l’impulsion du Port autonome qui souhaite aussi promouvoir la croisière à Tahiti, le TCC est présidé par Ollivier Amaru, pilote. Parmi ses membres, la commune de Papeete (l’un des fondateurs), la CCISM, la station de pilotage et plusieurs agents maritimes de la place. Depuis 2009, le TCC participe chaque année au Sea Trade de Miami, le plus grand salon professionnel du monde dédié à la croisière.
Les concurrents de la régate Tahiti Moorea Sailing Rendezvous (TMSRV) étaient reçus le 24 juin 2011 à l’hôtel de ville par le premier adjoint au maire, Jean-Claude Clark, entouré de quelques membres du conseil municipal. La TMSRV est organisée par le Port autonome de Papeete avec le soutien du GIE Tahiti Tourisme, des communes de Papeete et de MooreaMaiao, de l’Institut de la Jeunesse et des Sports de Polynésie française, du Yacht Club de Tahiti et de plusieurs entreprises privées. Chaque année, la TMSRV rassemble pendant trois jours des équipages de bateaux charters ou navigant dans le Pacifique ayant choisi de faire escale en Polynésie française. Elle permet à nos visiteurs de découvrir le charme des îles dans le cadre d’un rallye amical et festif.
Jumelages, une ouverture sur le monde
© Commune de Papeete
Les jumelages sont un élément important de la politique de la commune de Papeete en matière de relations internationales, de tourisme et d’animation. Le premier jumelage a été signé avec Nice en 2009. Il a permis l’organisation d’une semaine tahitienne à Nice en partenariat avec la CCISM en août 2010. La ville de Papeete était aussi l’invitée d’honneur de la Foire de Nice, avec son stand « Tahiti et ses îles », en mars 2011. Un deuxième jumelage est en cours avec la métropole chinoise de Shenzhen. Une délégation dirigée par le maire de Papeete fut accueillie à Shenzhen en mars 2011, tandis que quelques officiels et artistes de Shenzhen étaient reçus à Papeete en mai 2011. Michel Buillard, accompagné de Nicole Bouteau, Robert Tanseau et une petite délégation, a participé au 3ème Festival des villes jumelées avec Shenzhen en décembre 2011 (v. photo).
Shenzhen, décembre 2011 20
© Commune de Papeete
Pour tout renseignement sur le calendrier d’animation de Papeete, appeler le 415 804 ou le 415 771
,
e à nos visiteurs Trois questions à Nicole Bouteau
4e adjoint au maire, chargé des Déplacements urbains, des Grands projets, du Tourisme, des Jumelages et des Relations internationales Nous travaillons aussi sur la signalétique de nos sites d’intérêt touristique, culturel et historique. Je souhaiterais que des formations de guide urbain puissent être dispensées à des jeunes de Papeete afin qu’ils en fassent leur métier.
Mahana pae, visites guidées, accueil des croisiéristes... les touristes sont chouchoutés par la commune. Quelle est la place du tourisme dans l’économie de notre ville ? Pratiquement tous les touristes qui viennent à Tahiti passent par Papeete. En créant une délégation chargée du Tourisme, le maire et le conseil municipal ont souhaité que le tourisme soit au cœur de la politique de développement de la capitale. Notre objectif est de changer l’image et la perception de la ville, de promouvoir notre patrimoine historique, culturel et naturel.
Papeete est jumelée avec Nice depuis 2009 et avec Shenzhen en 2012. Quelle est la signification de ces jumelages et qu’apportent-ils à la ville de Papeete ? Jusqu’en 2009 Papeete n’était jumelée avec aucune ville. Nous avons commencé avec Nice grâce aux liens nombreux qui unissaient déjà nos deux villes et nous poursuivons effectivement cette démarche avec la ville de Shenzhen en Chine. Cela permet de développer des échanges culturels, sportifs, commerciaux..., de stimuler la promotion touristique, de soutenir les étudiants polynésiens présents ou souhaitant suivre leurs études dans ces villes, de faciliter la formation du personnel communal dans des domaines que nous ne maîtrisons pas. Notre souhait est aussi de faire connaître Papeete et la Polynésie française. •
© Commune de Papeete
Vo u s a v e z c o n s i d é r a b l e m e n t développé l’animation touristique en ville. Comment avez-vous procédé et sur quelles structures vous appuyezvous ? Quels sont vos projets ? Nous faisons en sorte de nouer des partenariats avec d’autres entités comme Tahiti Tourisme, le service de la Culture et du Patrimoine, la CCISM, Papeete Centre-Ville, le marché de Papeete, le Tahiti Cruise Club, les associations culturelles et artisanales... En 2011, nous avons créé une cellule spécialisée (à moyens humains et financiers constants).
Le patrimoine historique de Papeete est peu et souvent mal connu. La commune organise des « randonnées urbaines » guidées pour les croisiéristes aussi bien que pour la population locale, ainsi que des « randonnées vertes » à la découverte de ses beautés naturelles (la vallée de la Fautaua par exemple). Depuis 2008, une campagne d’information et de signalisation a été lancée avec la mise en place progressive de panneaux explicatifs sur les sites historiques ou remarquables, d’une signalétique directionnelle et de nouvelles plaques de rues. Chaque année, le 27 septembre, Papeete participe activement à la Journée mondiale du Tourisme en partenariat avec le GIE Tahiti Tourisme. La commune coordonne également l’accueil et la réception de régatiers internationaux (Rally World Arc, Blue Water, Tahiti – Moorea Sailing Rendez-vous). 21
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Randonnées et signalétique
ANIMATION
Vis-ta-ville, p
O
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ffrir aux adolescents de douze à dix-huit ans un aprèsmidi à la fois récréatif et éducatif par mois tout en les encourageant à être les acteurs de l’événement, tel est le sens de l’opération Vis-ta-ville menée depuis avril 2009 par la commune de Papeete en faveur de la jeunesse.
Une partie de l'équipe des animateurs de Vis-ta-ville 22
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C’est d’ores et déjà un grand succès puisque la vingtaine d’éditions organisées au parc Bougainville entre avril 2009 et décembre 2011 sur les thèmes les plus variés (v. encadré) ont rassemblé chacune en moyenne plus de six cents jeunes. Née à l’initiative de la dixième adjointe au maire de Papeete, Hinatea Tama, chargée de la Jeunesse et de l’Animation de la ville, l’opération Vis-ta-ville est gérée par la direction de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Cohésion sociale de la commune, en partenariat avec l’association Agir pour l’insertion (API) et avec le concours d’une quarantaine d’organismes institutionnels, associatifs ou privés.
Depuis avril 2011, Vis-ta-ville encourage les jeunes à en devenir eux-mêmes les acteurs. Des activités et des concours, des tournois sportifs leur sont proposés en rapport avec le thème du jour. Les gagnants sont récompensés par des lots offerts par plus de vingt généreux sponsors. Chaque Vis-taville accueille des artistes locaux reconnus, mais la scène du parc Bougainville est également ouverte à des prestations de danse, de chant, de musique ou de théâtre proposées par les jeunes le jour même de la manifestation. •
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Concours de percussion
Les enfants de l'association Sainte-Amélie
e, pour et par les jeunes Des thèmes culturels ou de société
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Les thèmes abordés lors des après-midi Vis-ta-ville sont très variés. Il s’agit à la fois de divertir les jeunes tout en les sensibilisant sur des sujets culturels ou de société. Voici la liste des thèmes choisis entre avril 2009 et décembre 2011 : • Ma santé, c’est mon affaire (29-04-09) • Créa Graff (27-05-09) • Tu te respectes, respecte ton environnement (24-06-09) • Je fais le sport (16-09-09) • Top culture, c’est mon pays, c’est ma culture (14-10-09) • Zoom sur les relations amoureuses (10-02-10) • De l’eau propre pour un monde sain (24-03-10) • Une formation, un métier du fenua (21-04-10) • Djeun’s en musique (16-06-10) • Les coulisses de l’animation (22-09-10)
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Manger équilibré, je fais le bon choix (27-10-10) Les Djeun’s fêtent Vis-ta-ville (15-12-10) Stop les moustiques (26-01-11) Fashion style, zoom sur le bien-être (16-02-11) Journée mondiale de l’Eau : pollution et gaspillage Aita (23-03-11) La citoyenneté en slo’sing (27-04-11) Vis-ta-culture (18-05-11) Fêtons la musique avec Bobby (22-06-11) Le Heiva de la rentrée (21-09-11) Saveurs du fenua (26-10-11) Creative Party (7-12-11)
ANIMATION
Des fleurs contre la crise
« La Fleur dans tous ses états », tel était le thème du premier Festival de la Fleur organisé par la commune de Papeete du vendredi 4 au lundi 14 février 2011 dans les jardins de l’hôtel de ville. Dans un contexte économique difficile, cet événement
était conçu en priorité en faveur des familles des quartiers pour lesquelles l’horticulture et l’artisanat sont souvent les seules sources de revenus. Plus de trente associations étaient représentées, soit plus de deux cents participants.
Coquillages dans le parc
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L’association paumotu Te Kapu Nui, en partenariat avec la fédération artisanale Tahiti i te rima rau et la ville de Papeete, proposait la première Galerie des Coquillages du 8 au 14 février 2011. Plus de trente artisans spécialistes du coquillage ont exposé leurs créations dans le parc Bougainville.
Nuit nautique, nuit magique
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Plus de trois mille personnes étaient rassemblées sur les quais du port au soir du 25 mars 2011 pour assister à la première Nuit nautique de Papeete. Ce grand spectacle son et lumière organisé dans le cadre du Salon nautique installé place To’ata était mis en scène par la société Archipelagoes et le syndicat Tai Moana, en partenariat avec la commune de Papeete, le GIE Tahiti Tourisme, la CCISM, le Port autonome, le service de la Culture et du Patrimoine et l’EDT, sous le patronage du ministère du Tourisme. 24
© Commune de Papeete
Halloween, la fête du Potiron Plus de six tonnes de potiron avaient été livrés par les agriculteurs de Tahiti et des îles pour la première Fête du Potiron organisée à l’occasion de Halloween les vendredi 28 et samedi 29 octobre 2011 à l’initiative de l’association Papeete Centre-Ville avec le soutien du ministère de l’Agriculture. Diverses animations étaient proposées à un public ravi au centre Vaima et au quartier du Commerce : ateliers de dessin, stands de maquillage, concours de déguisements et des meilleurs potirons décorés ou sculptés, tours à poney, dégustations gratuites de plats et desserts à base de potiron... Il s’agissait de combiner une opération d’animation de la ville avec une promotion de la culture locale du potiron. Créée en mars 2010, l’association Papeete Centre-Ville regroupe la commune de Papeete, la CCISM et la Fédération Générale du Commerce.
Papeete Nui Raid, un relais qui plaît Grand succès pour le premier Papeete Nui Raid qui s’est couru le 15 octobre 2011. Plus de trois cents concurrents répartis en équipes de trois ont participé à cette épreuve de relais, sorte de triathlon urbain alliant la course à pied (12 km), le VTT (15 km) et le va’a (10 km) dans les vallée et les rues, sur les hauteurs et dans la rade de Papeete. Les passages de relais étaient assortis d’un questionnaire à choix multiple très simple portant sur l’histoire de la ville. Remportée par l’équipe Teiva Izal, Manarii Laurent et Terearii Hamblin, cette première édition était organisée par l’association Papeete Nui Raid, présidée par Eugène Haereaaroa, en partenariat avec la commune de Papeete, l’association des Sapeurs-pompiers, la Police municipale, l’amicale de la Police nationale, la fédération polynésienne de Protection civile et le club Sport et Loisirs de la gendarmerie. © Commune de Papeete
Noël des enfants à la mairie spectacle des clowns Majo et Tosh, et distribution de friandises par le Père Noël grâce à la généreuse contribution de la compagnie aérienne chilienne LAN. Le même jour, c’était le lancement (pour un mois) des illuminations de Noël à l’hôtel de ville et sur le front de mer avec le concours de l’EDT.
© Commune de Papeete
Plus de mille deux cents enfants de Papeete ont participé à la fête de Noël organisée par la commune le 9 décembre 2011 à l’hôtel de ville. Ils étaient accueillis par Mareva Trafton, 6e adjoint au maire, épaulée par les conseillers Amaronn Naia Teriipaia, Antoinette Te Ping et Alain Mai. Au programme,
DECOUVERTE
Paofai, le b B
erceau historique de Papeete, le quartier de Paofai est compris entre aroa Pae-no-Mati-1797 (rue du 5-Mars-1797) à l’est, la rue des Poilus-Tahitiens, puis la rue de l’École-Centrale et l’avenue du Commandant-Destremau, côté montagne, et par la rivière Tipaerui à l’ouest. C’est à l’emplacement du temple protestant Siloama que William Crook, considéré comme le fondateur de Papeete, construisit un premier temple en bois, une école et un hospice vers 1820. À l’époque, ces bâtiments se dressaient au bord du lagon. Le boulevard de la Reine-Pomare-IV et les terres s’étendant au-delà furent progressivement gagnés sur la mer depuis les années 1960. La Maison de la Culture, la place To’ata, les Jardins-de-Paofai, magnifique espace vert de plus de quatre hectares, ont été construits et aménagés sur ces remblais.
L'Évêché Fare potee, Jardins-de-Paofai
Unu, mémorial Hokule'a
e berceau historique de Papeete
Plage Hokule'a
« A Paofai se trouvait autrefois un marécage qui était fréquenté par de nombreux meho (ndlr. râle à pattes rouges). Non loin du marécage se trouvait un marae appelé Tumarama consacré aux râles. » Teuira Henry, Tahiti aux temps anciens
Paofai, le berceau historique de
Avenue du Commandant-Destremau
J. Lebedeff
DECOUVERTE
ue de Papeete
Après-midi dans les Jardins Intérieur du temple Siloama
Rue du 5-Mars-1797. Ancien fare de l'écrivain Charles Nordhoff
Qui était Paofai ? Paofai a Manua était un grand chef de Tiarei (côte est de Tahiti) ayant marqué de son empreinte l’histoire de son pays au début du dix-neuvième siècle. Personnage considéré comme l’un des plus importants de son époque, il se convertit très tôt au christianisme et devint un membre influent de l’église. Il mourut en 1842.
PLAN DE PAPEETE SPECIAL QUARTIERS
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Une ville tifaifai Papeete est comme un patchwork, un tifaifai cousu de vingt-sept quartiers de superficie variable. Ils portent tous des noms tahitiens, à l’exception de la Mission et de Sainte-Amélie. Chantants et poétiques, ces noms reprennent ceux des éléments naturels du site, comme les récifs (Patutoa), les rivières (Tipaerui, Fautaua, Vaiami), les collines (Faiere) ou s’inspirent de personnages célèbres (Paofai). Ce peut être aussi le nom d’une parcelle de terre ou d’une famille fondatrice. D’ouest en est :
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Paurani
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Tipaerui
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Paofai
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Apaatarao
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Vaiami
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Tarahoi
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Sainte-Amélie
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Amaa
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Fare Ute
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Titiaivai
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Orovini
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Vaininiore
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Arupa
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Papeete – Centre
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Faiere
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Manuhoe
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Mission
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Fariimata
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Orae
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Ahurei
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Mamao
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Fariipiti
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Taunoa
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Fautaua (Titioro)
Les t em ps f orts d
C U LT U R E
Tends la main !
Maiko Mou au centre du tube
Soutenir les enfants maltraités, tel était le but de l’exposition organisée par le Rotary Club de Moorea et l’Association des Amis de l’Art Contemporain du 24 avril au 7 mai 2011 à l’hôtel de ville. Sous la houlette de Julie Roussin-Bouchard, douze artistes de grand talent ont participé à cette exposition dont une partie des bénéfices fut offerte à l’association A Toro i te Rima (Tends la main). Un chèque d’un montant de deux cent mille francs lui a été remis le 15 juin 2011.
Jeune photographe polynésien talentueux, Maiko Mou, 32 ans, exposait une sélection de trente-cinq images de surf à la Maison de la Culture du 29 mars au 2 avril 2011. Encadrées et même, pour certaines, tirées sur toile à la manière de tableaux par l’artiste lui-même, ces photographies ayant toutes pour thème le fameux tube, si recherché des surfeurs, sont d’une qualité étonnante. Maiko est un passionné de surf. Il a grandi à Papara entouré d’amis devenus par la suite des champions dans cette discipline. Choisi pour représenter le surf polynésien à l’Exposition universelle de Shangai, ses photos ont été présentées en 2010 dans le pavillon français. Une de ses photos a aussi été sélectionnée parmi les cinquante finalistes du Red Bull Illume 2010, l’un des concours de photos de sport et d’action les plus prestigieux du monde, auquel plus de quatre mille photographes participaient. http://www.haumaru.com
Kim-Yen, Miss Dragon 2011 Kim-Yen Teihotu-Lansun, 23 ans, est élue Miss Dragon le 21 mai 2011, devant plus de mille convives rassemblés dans les jardins de l’hôtel de ville. Ses dauphines sont Chelsy Chaumette Mu Kwai Chuan, 18 ans, (à gauche) et Dricia Taeaetua Wong Yut, 19 ans. La Miss est diplômée de l’école de commerce de Montpellier.
Florence Foresti à To’ata
©Tahiti presse
Humoriste française à succès, Florence Foresti s’est produite à l’espace To’ata le 21 avril 2011 devant cinq mille spectateurs enthousiastes. Elle bouclait ainsi une tournée de deux ans dans toute la France et en outre-mer. Pendant deux heures, elle a enchanté un public ravi par un spectacle enrichi de références tahitiennes irrésistibles.
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© Philippe collignon
s de la s a i s o n 2011
Tahiti Ora grand vainqueur du Heiva Retour triomphal après vingt-sept ans d’absence pour le groupe Tahiti Ora de Tumata Robinson qui remporte brillamment le premier prix du concours de danse du Heiva i Tahiti 2011 dans la catégorie Huratau (danseur expérimenté). Tahiti Ora gagne aussi les prix du plus beau costume végétal, de la meilleure danseuse avec Moena Maiotui, du meilleur ra’atira (chef de danse) avec Victor Teriitahi, et même celui du meilleur auteur avec John Mairai. Pour sa première participation, le groupe Hanatika de Hiro Tematahotoa remporte le premier prix dans la catégorie Huraavatau (danseur amateur).
Gabilou et la bringue tahitienne Sur une suggestion de Michel Buillard, maire de Papeete, Gabilou, une des figures dominantes de la scène polynésienne depuis près d’un demi-siècle, réunissait plusieurs milliers de personnes le 28 mai 2011 dans les jardins de l’hôtel de ville pour un grand bal populaire à l’occasion de son soixante-septième anniversaire. « Cela doit faire vingt ans que je n’avais pas fait de bal, mais celui-ci sera sûrement le dernier que j’organiserai », confia-t-il à la presse. Dans un décor sobre évoquant les bringues d’autrefois, entouré des jeunes danseuses de son épouse Moeata, Gabilou a fait revivre jusqu’à l’aube la belle époque des Barefoot Boys et du Bar Léa. 33
C U LT U R E
Les t em ps f orts d Noël au cœur des contes de fées
© Yannicknoah.com
Du 13 au 23 décembre 2011, le Grand Théâtre tout neuf de la Maison de la Culture accueillit plus de six mille enfants et presque autant d’adultes pour un spectacle enchanteur, original et entièrement local. Écrit et mis en scène par Gérald Mingo et Catherine Chanson (la bien nommée), Féérires de Noël les a tous emportés entre images virtuelles et réalité dans une promenade magique et drôle au cœur des contes de fées.
Yannick Noah et les enfants Personnalité préférée des Français, le chanteur Yannick Noah est également très apprécié à Tahiti. Il s’y produisait pour la troisième fois le 22 octobre 2011, réunissant plus de trois mille cinq cents fans place To’ata. Parmi eux, une centaine d’adolescents choisis dans les quartiers prioritaires de la Mission, Tipaerui, Sainte-Amélie, Mamao et Fautaua par les services de la direction de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Cohésion sociale de la commune de Papeete sur invitation de la compagnie Air France. Dans l’après-midi, un groupe d’une centaine d’enfants avait pu assister à la répétition et approcher Yannick Noah. La première partie du concert était assurée par le groupe tahitien Maruao.
Le FIFO, fête annuelle du cinéma océanien Le 9e Festival du Film documentaire Océanien (FIFO) s’est tenu à la Maison de la Culture du 6 au 12 février 2012. Toujours plus célèbre et attirant un public nombreux et passionné, le FIFO proposait dix-sept films à l’appréciation d’un jury composé de douze personnalités francophones et anglophones de l’audiovisuel et de la culture, présidé par le réalisateur français Elie Chouraqui, et dix-neuf films hors compétition. Comme chaque année, le Festival était entouré de nombreuses manifestations annexes, ateliers, débats, conférences, notamment le 6e Colloque des Télévisions océaniennes et les 4e Rencontres numériques. A noter la présence à Papeete à cette occasion, à la tête d’une importante délégation, de Rémy Pflimlin, président de France Télévisions le principal partenaire du FIFO. Le Grand prix du Jury fut attribué au film australien Murundak, Songs of Freedom de Natasha Gadd et Rhys Graham montrant comment des Aborigènes utilisent la musique pour résister contre l’oppression. Le film polynésien hors compétition L’élu du peuple – Pouvanaa te Metua de Marie-Hélène Villierme a reçu le prix du public offert par la ville de Papeete.
Rauata Temauri, Miss Tahiti 2011 Rauata Temauri, 22 ans, est élue Miss Tahiti 2011 le 24 juin à To’ata, à l’issue d’un brillant concours et devant plusieurs milliers de dîneurs et spectateurs. Le jury présidé par Laury Thilleman, Miss France 2010, la préfère aux quinze autres candidates tout aussi charmantes les unes que les autres. Sa première dauphine est Emere Bopp du Pont, 20 ans, sa deuxième dauphine est Hitiata Monnier, 22 ans, et Miss Heiva 2011 est Tetuaunurau Maitua. Rauata Temauri, déjà élue Miss Arue en avril 2011, succède à Poehere Hutihuti-Wilson, Miss Tahiti 2010.
Anniversaire Kool
© Commune de Papeete
Créée par Edwin et Albert Aline, Mario Nouveau et Alain Restelli, Radio 1 fut la première radio privée (on disait alors « radio libre ») à émettre en Polynésie française le 18 août 1981 (sous le nom de Radio T. Maintenant). A l’occasion de son trentième anniversaire, elle organisait un concert exceptionnel du groupe américain mythique Kool and the Gang le 9 décembre 2011. Trois mille fans étaient à To’ata pour apprécier et applaudir ces rois du rythm’n blues célèbres depuis les années 1970, grâce à des dizaines de succès planétaires.
Elie Chouraqui et Marie-Claude Tjibaou, président et membre du jury du FIFO, invités de Papeete 34
s de la s a i s o n 2011 EXPOSITION
Papeete rasée par les canons allemands
© Internet
Moins de deux mois après le début de la Première Guerre mondiale, au matin du mardi 22 septembre 1914, deux redoutables cuirassés allemands, le Scharnhorst et le Gneisenau, se présentèrent devant Papeete. En route vers l’Europe, ils avaient besoin de vivres et de charbon. La ville était très faiblement défendue sous le commandement du jeune lieutenant de vaisseau français Maxime Destremau, entouré d’une poignée de marins, gendarmes et volontaires pour la plupart désarmés.
Le cuirassé allemand Scharnhorst…
Recherchons documents
Ce bombardement est un des faits les plus marquants de l’histoire de Papeete. Il est commémoré par la rue du 22-Septembre-1914, près du marché municipal, laquelle fut baptisée ainsi le 8 décembre 1915 (ancienne rue des Beaux-Arts). Dans la perspective du centenaire de cet événement, la commune propose un programme de manifestations allant crescendo jusqu’en 2014. Dès le 22 septembre 2011, une première exposition était ouverte sur ce thème à l’hôtel de ville, assortie de randonnées urbaines et de conférences. Conçue par le bureau de la Documentation et des Archives, elle sera rééditée chaque année, évoluant et s’enrichissant de nouveaux documents et objets glanés au fil des recherches qui se poursuivent, ou aimablement confiés par des tiers. Quand elle n’est pas ouverte au public à l’hôtel de ville, certains éléments de l’exposition sont disponibles pour les écoles comme support pédagogique.
Vaihere Tehei et son équipe
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Dans le port, il ne restait plus qu’un seul bateau de guerre français, une petite canonnière dépassée, la Zélée. Vers huit heures, des tirs de sommation partirent des navires allemands. En dépit du déséquilibre flagrant des forces en présence, Destremau répondit en faisant dynamiter la passe et brûler la réserve de deux mille tonnes de charbon entreposée sur le front de mer. Piqué au vif, l’amiral Von Spee donna l’ordre de bombarder Papeete. Pendant quarante-cinq minutes, les obus de 210 mm coulèrent d’abord la Zélée avant de s’abattre sur le centre-ville en provoquant un incendie désastreux qui dura trois jours. La plupart des habitants avaient fui vers les hauteurs ou les districts, mais on déplora néanmoins deux victimes, et plus de la moitié de la ville fut détruite. Le malheur fut d’autant plus grand que les mêmes quartiers avaient déjà été ravagés huit ans plus tôt seulement, en février 1906, par un cyclone et un tsunami. 35
…et ses canons de 210 mm
C U LT U R E
Api tafé le Grand Théâtre
Il aura fallu attendre près d’un quart de siècle pour que le Grand Théâtre de la Maison de la Culture (Te Fare Tauhiti Nui) puisse enfin bénéficier des aménagements dont il avait besoin, notamment en matière de climatisation et d’insonorisation, pour tenir dignement son rang de plus grande salle de spectacle couverte de Papeete.
Construit en 1971, le Grand Théâtre propose désormais ses huit cents places dans un espace modernisé, confortable, pratique et techniquement performant. La nouvelle salle était inaugurée le 7 octobre 2011 après un chantier de huit mois et un investissement de 220 millions de francs CFP (1,8 million d’euros) consenti par le Pays.
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Bougainville et la Nouvelle Cythère
Reine-Pomare-IV et l’hôtel des Postes. Baptisé place Albert 1er (en l’honneur du troisième roi des Belges) en 1934, on l’appela couramment place Bougainville à partir de 1968 après qu’on y dressa le buste en bronze du grand explorateur réalisé en 1909 par l’architecte Emile Bertone. Il fut officiellement baptisé parc Bougainville après sa rénovation en avril 2003. Havre de paix au centre-ville, dominé par un majestueux auteraa (badamier), agrémenté d’un bassin (résurgence de la source Pape’ete), il rassemble de nombreuses essences et plantes variées.
L’événement est largement passé inaperçu. Le 31 août 2011 marquait le bicentenaire de la mort de Louis-Antoine de Bougainville (1729 - 1811), premier navigateur français à effectuer un tour du monde. Bougainville fit escale à Tahiti en avril 1768, moins d’un an après la découverte de l’île par l’Anglais Samuel Wallis. Enchanté par son court séjour, il la surnomma Nouvelle-Cythère, du nom d’une île grecque dont les habitants, jadis, vouaient un culte particulier à Aphrodite, déesse de l’Amour, créant ainsi le mythe du paradis terrestre. « Je me croyais transporté dans le jardin d’Eden », » écrivit-il. A Papeete, il a laissé son nom au parc Bougainville, un espace vert d’environ un demi hectare compris entre l’avenue du Général-de-Gaulle, la rue Dupetit-Thouars, le boulevard de la
Parc Bougainville 36
SURFER - LIRE
Du nouveau sur l’Internet
chefs vers une assemblée moderne et démocratique. Une rubrique Images et Vidéos regroupe les illustrations par ordre d’apparition. Les vidéos montrent la vie quotidienne d’une période et soulignent des faits historiques. Une bibliothèque de documents complète l’information sur les sujets traités dans les rubriques Histoire et Événements. Un présentoir Presse, dans la rubrique Kiosque, permet de prendre connaissance des journaux de l’époque considérée. La Chronologie des Assemblées permet un accès direct à la succession des événements marquants. Enfin, des tableaux regroupés dans une rubrique Institutions offrent une vue générale des institutions polynésiennes. www.histoire.assemblee.pf
La jeunesse en action Lancé en janvier 2011 à l’initiative du ministère de la Jeunesse et des Sports, le site Action Jeunesse est destiné aux 15/25 ans. Instrument à la fois pédagogique et festif, il leur permet de s’informer et de communiquer sur les sujets qui les concernent directement (études, logement, culture, distractions, santé, etc.). Outil de navigation pour s’orienter plus facilement dans les méandres de l’information publique, il permet aussi de se divertir, de se faire des amis et de partager ses passions. Action Jeunesse est encore un lieu d’échange entre associations sportives et de jeunesse. www.actionjeunesse.pf
Promotion des communes Le Syndicat pour la Promotion des Communes de Polynésie française (SPCPF) a désormais un nouveau site modernisé, clair et vivant qui se veut à la fois une source d’information sur le SPC lui-même, son organisation, ses activités, ses partenaires, et sur l’actualité des 46 communes qui lui sont affiliées (sur un total de 48). Une banque de données sur les métiers communaux y est également disponible. www.spc.pf
La CPS modernise son site Plus convivial, plus clair, plus complet, le nouveau site de la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) mis en ligne le 1er février 2011 vise à offrir aux usagers un meilleur service fondé sur les dernières technologies disponibles. Il permet de mieux connaître la CPS, ses missions, ses objectifs et son fonctionnement, la composition de son conseil d’administration et les chiffres-clés. On peut également y télécharger des formulaires, procéder à des simulations ou s’abonner à un flux RSS permettant d’être informé en temps réel de l’actualité de la caisse. www.cps.pf
Assemblée, toute une histoire L’Assemblée de la Polynésie française (APF) propose depuis 2011 un site Internet retraçant de manière très complète et détaillée l’histoire de l’institution législative polynésienne, laquelle commence en 1824. Cette rétrospective retrace les étapes ayant marqué la longue évolution d’un conseil de 37
ECONOMIE COMMERCE
Séminaire Papeete - CCISM
Heiva des commerçants, la palme à Beauty Success
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L’association de promotion commerciale Papeete-Centre-ville, fondée en mars 2010, organisait le premier Heiva des Commerçants du 4 au 15 juillet 2011. Plusieurs animations étaient au programme, dont un concours du plus beau magasin. De nombreux commerces y ont participé et les lauréats ont été élus par près de trois mille votants. Le premier prix d’un montant de 100 000 francs CFP est allé à Beauty Success au centre Vaima, suivi de Billabong également au centre Vaima (2e prix), Stefani & Co, rue Albert-Leboucher (3e prix), Aloha, rue du 22-Septembre-1914 (4e prix) et de Vaimiti Perles (5e prix). L’association Papeete-Centre-ville réunit la commune de Papeete, la CCISM et la Fédération Générale du Commerce.
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Déterminés à poursuivre leurs efforts conjoints pour dynamiser Papeete, la commune et la CCISM participaient ensemble à un séminaire le 2 février 2011 dans les locaux de la Chambre consulaire. Cette réunion de travail et de réflexion eut lieu en présence de Michel Buillard, député - maire de Papeete, accompagné de plusieurs adjoints et conseillers municipaux, et de Gilles Yau, président de la CCISM, entouré des élus et cadres de la Chambre. De nombreux thèmes ont été abordés et débattus comme le Plan Général d’Aménagement (PGA), l’urbanisme commercial, les projets en cours notamment la reconversion de l’ancien centre hospitalier de Mamao, le programme d’animation de l’association Papeete Centre-ville (PCV), la participation à la Foire internationale de Nice, la propreté, la sécurité et la vie économique de la capitale.
Premier salon du Multimédia Le premier salon des créateurs multimédia, Tahiti nui ananahi, s’est tenu du 22 au 25 mars 2011 dans le hall de l’Assemblée de la Polynésie française à l’initiative de la représentante Tea Hirshon. Destiné à promouvoir les nouvelles technologies de l’information et de la communication, ce salon rassemblait stands et ateliers d’animation et de formation. Les jeunes visiteurs avaient également la possibilité de s’affronter sur des jeux en réseau. Ce salon était agrémenté d’un concours de très courts-métrages. Dix-neuf productions avaient été sélectionnées parmi une trentaine de films. Le thème de ce concours était : Comment présenter et représenter le Polynésien - ou la société polynésienne - au reste du monde ?
Le président de la CCISM, Gilles Yau, entouré des responsables de la Chambre consulaire et de Victorine Shan Sei Fan, 8e adjointe au maire de Papeete, inauguraient, le 11 août 2011, les bureaux du nouveau Centre d’accompagnement en Jean-Paul Tuaiva, président du CAGEST gestion (CAGEST) installé au cœur du pôle Entreprises. Présidé par Jean-Paul Tuaiva, le CAGEST propose aux PME polynésiennes des formations, aides et soutiens en gestion courante, comptabilité, marketing, techniques de vente, déclarations fiscales, etc. www.cagest.pf - 47 27 31 38
© CCISM
Le CAGEST soutient les PME
ECONOMIE COMMERCE
« Aider les entrepreneurs est une priorité de l’équipe communale », affirmait Danielle Teaha, 2e adjointe au maire de Papeete, lors de l’ouverture du premier salon « Je produis local » organisé par la Fédération des Entrepreneurs de Polynésie (FEP) dans les jardins de l’hôtel de ville du 7 au 11 septembre 2011. Ouvert par le ministre de l’Agriculture Kalani Teixeira, en présence de Jean-Claude Clark, premier adjoint au maire de Papeete, ce salon avait pour ambition de faire la promotion de la production locale. Ce type de manifestation est désormais indispensable au développement de petites unités économiques ayant des difficultés à trouver des débouchés commerciaux. Créée en avril 2011, la FEP regroupe environ cent cinquante entrepreneurs sous la présidence de Jean-Paul Tuaiva.
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Premier salon « Je produis local ! »
Danielle Teaha soutient les entrepreneurs
Papeete à la Foire internationale de Nice présidée par Tuatahi Manutahi, et par l’Association des Etudiants de Polynésie française de Nice, alors présidée par Clyde Ebb. Six entreprises polynésiennes spécialisées en artisanat et bijouterie d’art ont pu participer à cette célèbre foire régionale, un des événements annuels les plus populaires de la Côte d’Azur, avec 1 200 exposants et près de 150 000 visiteurs. « Cette manifestation est un outil efficace de promotion et de valorisation de nos produits. Exposer avec Nicexpo est un gage de succès, tant par la densité de la communication mise en place (web, télévision, radio, brochures, affiches...) que par la participation importante de visiteurs », a commenté Nicole Bouteau, 4e adjointe au maire de Papeete, chargée des Jumelages et des Relations internationales. Coût de l’opération : 1,7 million de francs CFP répartis entre la CCISM, la ville de Papeete et le comité de jumelage. Avec le soutien d’Air France, des hôtels Intercontinental, de la Maison de la Perle et du GIE Tahiti Tourisme.
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Après le grand succès populaire de la Semaine tahitienne organisée à Nice en août 2010, Papeete et la CCISM étaient invités à la 67e Foire internationale du 12 au 21 mars 2011. La commune de Papeete, jumelée avec Nice en 2009, était représentée par Max Destang, 9e adjoint au maire, et par Johanna Gatien, conseillère municipale. Les animations étaient assurées par l’association Tiare Tahiti de Menton,
Christian Estrosi, maire de Nice, et Rudy Salles, 3e adjoint, accueillis par la délégation de Papeete (12 mars 2011)
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AMENAGEMENT ENVIRONNEMENT
Assainissement c l’investissement d
D
ès la création de la commune en 1890, on avait déjà conscience de la nécessité d’un réseau collectif d’assainissement des eaux usées à Papeete. C’est même devenu une urgence dans les années 1960, quand la démographie de la ville a explosé à la suite de l’installation du CEP. L’envergure d’un tel projet et son coût avaient toutefois empêché sa concrétisation. Ce n’est plus le cas. Grâce à la détermination du maire, Michel Buillard, qui a su convaincre l’Etat, le Pays et même l’Union Européenne d’apporter leur soutien financier, l’opération est désormais engagée et programmée. Le jour n’est plus lointain quand Papeete comptera parmi les villes les plus propres d’Océanie.
santé publique... C’est une situation particulièrement dommageable, mais qui est fort heureusement en train de changer rapidement.
Priorité En 1995, lors de sa première élection, le maire de Papeete, Michel Buillard, inscrivait l’assainissement parmi ses priorités, rappelant que : « la protection de l’environnement est un préalable et une condition incontournables du développement économique et social ». Il dût pourtant patienter jusqu’en 2009 avant de pouvoir enfin inaugurer un premier projet pilote sur une zone située autour de l’hôtel de ville et du marché municipal, un investissement de 330 millions de francs CFP (2,8 millions d’euros) entièrement pris en charge par la commune. Entre-temps, le statut d’autonomie de la Polynésie française de 2004 avait transféré la compétence de l’assainissement des eaux usées aux communes. A force de ténacité, Michel Buillard avait enfin obtenu le soutien financier de l’Etat en 2007, puis celui du Pays pour le lancement d’un des projets
L’absence d’une collecte et d’un traitement efficaces des eaux usées à Papeete a de nombreux effets néfastes. Elle ternit son image et celle de la Polynésie française, elle compromet sa vocation touristique, elle inflige des nuisances aux habitants et aux visiteurs, elle freine le développement économique, elle dégrade l’environnement et pose des problèmes de
Lancement officiel Le grand chantier de l’assainissement collectif des eaux usées de la ville fut officiellement lancé le lundi 30 janvier 2012. La cérémonie eut lieu à l’angle de la rue Jeanne-d’Arc et du boulevard de la Reine-Pomare-IV, en présence de (au premier plan de droite à gauche) Michel Buillard, député – maire de Papeete, Jean-Michel Jumez, administrateur de la subdivision des Iles du Vent et des Iles-sous-le-Vent
représentant l’Etat, Anthony Geros, vice-président de la Polynésie française et James Salmon, ministre de l’Equipement et des Transports terrestres représentant le Pays, et Paul Maiotui, 3e adjoint au maire de Papeete, président de la SEML Te Ora no Ananahi maître d’œuvre du chantier. Les personnalités sont entourées des techniciens et des représentants des entreprises participantes.
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t collectif des eaux usées, t du siècle les plus ambitieux et les plus importants de l’histoire de Papeete. L’opération est programmée sur plus de quinze ans, en deux phases, pour un investissement évalué à douze milliards de francs CFP (cent millions d’euros). Après plusieurs années d’étude et de préparatifs, les travaux de la première phase ont commencé en 2011 dans les rues A. M.-Javouhey et de-Nansouty.
Objectif baignade L’assainissement collectif des eaux usées est l’objectif prioritaire de la commune pour la prochaine décennie. Investissement indispensable d’une ville à vocation touristique, il contribuera à un développement durable par ses effets bénéfiques sur l’environnement, la santé publique et l’essor économique. Le niveau de pollution baissera considérablement. Il sera possible de rouvrir certaines zones de vie à la population et aux visiteurs de Papeete. Ainsi, la plage Hokulea devant les Jardins de Paofai devrait atteindre la qualité « eau de baignade ». Ce service public moderne et performant permettra la création de nouvelles activités (restauration, commerces...) et des animations soumises à de strictes normes d’hygiène.
Premiers travaux rue Anne-Marie-Javouhey
La mise en œuvre de ce projet est confiée à la société d’économie mixte locale (SEML) Te Ora no Ananahi au capital détenu à 85 % par la commune de Papeete et présidée par Paul Maiotui, troisième adjoint au maire. La circulation et l’activité en ville sont perturbées pendant la durée des travaux. Toutefois, la SEML et la commune font tout pour réduire les nuisances autant que possible. •
Calendrier et financement La première phase de l’opération, dont les travaux ont commencé en 2011 et doivent durer jusqu’en 2016, concerne l’équipement du centre-ville entre Fare Ute et Tipaerui (v. plan). Elle prévoit la construction de plusieurs infrastructures interdépendantes : un réseau de collecte des eaux usées, une station d’épuration (à Fare Ute), un émissaire rejetant les eaux traitées au large et le raccordement des bâtiments au réseau. Son coût est estimé à sept milliards de francs CFP (59 millions d’euros), dont 4,7 milliards pour le réseau de collecte, 1,7 milliard pour la station d’épuration et 600 millions pour l’émissaire en océan. L’Etat et le Pays se sont engagés à financer cette première phase à parts égales à hauteur de 1,8 milliard de francs CFP chacun. L’Union Européenne participe à hauteur de deux milliards de francs CFP et la SEML pour plus de 800 millions. Une seconde phase portera ensuite sur l’équipement de Motu Uta et des quartiers est de Papeete.
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AMENAGEMENT ENVIRONNEMENT
Nouveau pont sur la Fautaua
Protection des berges à la piscine Le cyclone Oli en février 2010 avait provoqué de gros dégâts sur les berges derrière la piscine municipale. Des travaux d’enrochement y ont été effectués en 2011 pour un coût de 24,3 millions de francs CFP.
Avant…
Papeete et Pirae sont désormais reliées par un nouveau pont sur la Fautaua inauguré le 7 mars 2011 par le vice-président du gouvernement, Tearii Alpha, en présence du député - maire de Papeete, Michel Buillard, et du maire de Pirae, Béatrice Vernaudon. À titre symbolique, la cérémonie eut lieu au milieu du pont, à la limite officielle entre les deux communes. C’en est donc fini des deux ponts métalliques Bailey qui permettaient le passage de l’une à l’autre à cet endroit depuis de nombreuses années, mais de manière limitée. Le nouvel ouvrage permet désormais une circulation routière sans restriction particulière.
Comme à Paris Papeete possède désormais une laveuse de chaussée identique à celles qui entretiennent les rues de Paris. La réception officielle de ce véhicule unique en Polynésie française eut lieu le 15 septembre 2011. D’un poids de 19 tonnes et d’une capacité de 10 m3, il est équipé d’un dispositif d’arrosage à haute pression (jusqu’à 27 bars). Pour éviter une gêne sur la voie publique, la laveuse n’intervient qu’en soirée. Son coût est de 26,6 millions de francs CFP cofinancé par la commune et le Pays.
…et maintenant
Trottoirs à Tipaerui
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Plus de trois cents mètres de nouveaux trottoirs ont été aménagés dans l’avenue de Tipaerui en mars et avril 2011. Coût : 17,5 millions de francs CFP financés par la commune.
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© Commune de Papeete
Jardin collectif et partagé à Mamao surface d’environ 1 100 m2, le jardin est cofinancé à 60 % par le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUSC - Etat) et à 40 % par la commune de Papeete. Sa gestion est confiée à une association du quartier. On y cultive des aubergines, concombres, poivrons, salades, tomates, pota, haricots, ainsi que des bananes, papayes et ananas. Un plateau sportif aménagé en contrebas du jardin permet notamment la pratique du volleyball (coût 14,4 millions de francs CFP). Les partenaires du projet sont : la commune de Papeete, le CUCS, le ministère de l’Agriculture, le service du Développement rural, le service de l’Emploi, de la Formation et de l’Insertion Professionnelle, les associations du quartier.
© Commune de Papeete
Projet pilote et expérimental, lieu de découverte et de sensibilisation, le jardin potager collectif et partagé de Mamao Aivi est inauguré le vendredi 21 octobre 2011 en présence du député - maire de Papeete Michel Buillard et du ministre de l’agriculture, Kalani Teixeira. Cette opération a pour objectif de développer le lien social en favorisant la participation des habitants à la dynamique du quartier. Il s’agit aussi d’accompagner les associations dans leurs efforts d’insertion professionnelle, de sensibiliser la population à la préservation de l’environnement et à une alimentation plus saine en contribuant à une amélioration durable du cadre de vie. D’un coût total de 7,4 millions de francs CFP pour une
Sanitaires api au marché
Prévention des inondations
Le marché municipal fait l’objet de rénovations et de remises aux normes, d’hygiène notamment. A commencer par les sanitaires, officiellement inaugurés le 30 octobre 2011. Modernes et plus spacieux, ils allient confort et économie d’eau (chasses temporisées, détection automatique de présence) et surtout d’énergie (luminaires à détection de mouvement, lumière naturelle). Ils sont raccordés au nouveau réseau collectif d’assainissement des eaux usées de la ville. Montant de l’investissement : près de dix millions de francs CFP subventionnés à 80 % par le Pays.
Près de 63 millions de francs CFP ont été investis par la commune de Papeete en 2011 pour des travaux d’assainissement des eaux pluviales, notamment dans les avenues Georges-Bambridge et du Régent-Paraita.
Avenue du Régent-Paraita 45
SOCIAL
113 logements à Timiona
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Un programme de résorption de l’habitat insalubre (RHI) à Timiona (quartier de Fautaua - Titioro) a été officiellement lancé le 7 février 2011 conjointement par le maire de Papeete, Michel Buillard, le maire de Pirae, Béatrice Vernaudon, et le haut-commissaire Richard Didier. Ce programme porte sur un site appartenant au Pays d’environ sept hectares, dont un sur la commune de Papeete et six sur celle de Pirae, occupé par plus de quatre cents personnes. Financée dans le cadre du Contrat de projets État - Pays, l’opération est divisée en trois tranches.
Premier championnat de taekwondo pour Te Ui api no Papeete
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L’association Te Ui api no Papeete (la nouvelle génération) a organisé son premier championnat de taekwondo le samedi 18 juin 2011 dans la salle Maco Nena à Tipaerui. Le député - maire Michel Buillard n’a pas manqué de venir encourager les candidats et les organisateurs. Te Ui api no Papeete a pour objectif d’inciter les jeunes à la pratique de sports tels que le futsal, le taekwondo, la boxe ou encore le va’a, et de tisser des liens entre les habitants de la ville. Chaque année, elle organise notamment les Jeux inter-quartiers qui s’étendent sur plusieurs mois. Les jeunes s’affrontent ainsi amicalement en volley-ball, football et futsal, salle Maco Nena et sur le stade Willy Bambridge. La section taekwondo a vu le jour en avril 2010 et rassemble plus d’une cinquantaine d’élèves. Parmi eux figurent Keanu Paiea, champion de France 2010, et Teddy Teng, médaillé d’or aux Jeux du Pacifique en 2007, champion régional Rhône-Alpes en 2010 et champion de France universitaire en 2011.
Pour de bonnes vacances actives
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Une cinquantaine d’enfants de six à douze ans du quartier de la Mission ont participé à un centre de loisirs organisé par la commune de Papeete du 4 au 15 avril 2011 dans la salle polyvalente Te Hotu te Aroha. Il s’agissait pour l’équipe d’animateurs de les occuper pendant les congés scolaires en leur faisant découvrir diverses pratiques culturelles et sportives dans un cadre sécurisé. Du 11 au 29 juillet, c’était au tour d’une cinquantaine d’adolescents de douze à dix-sept ans de participer à un camp de vacances à Haapiti (Moorea) dans le cadre du projet éducatif local (PEL) de Papeete en partenariat avec l’association Agir pour l’Insertion (API). Soixante-dix enfants de trois à six ans de l’école Raitama et cent vingt enfants de six à dix ans de l’école Toata ont aussi bénéficié de centres de loisirs organisés du 11 juillet au 5 août 2011. Rallye lecture, sensibilisation à l’environnement et découverte de la culture polynésienne étaient notamment au programme.
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Bouffée d’oxygène
Te Niu o te Huma est une fédération œuvrant depuis 1993 au service des personnes handicapées et des trente associations travaillant dans ce domaine en Polynésie française. Elle propose un espace de réflexion sur les difficultés vécues au quotidien par les handicapés. C’est aussi un observatoire permettant une meilleure connaissance des situations individuelles et une plate-forme pour la réalisation de projets spécifiques. Elle se charge également de la défense de leurs intérêts et diffuse des informations relatives à l’intégration, la scolarisation, la formation ou l’accessibilité des bâtiments recevant du public. Les personnes handicapées ont aussi la possibilité de s’initier à l’informatique, d’effectuer des recherches dans sa banque de données, dans sa bibliothèque et sur Internet (avec le soutien de Mana et de l’OPT). Te Niu o te Huma met à leur disposition un véhicule adapté permettant l’apprentissage de la conduite automobile, ainsi que du matériel informatique. En février 2012, elle a lancé une activité de démantèlement et de valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques. Présidée par Roland Martin, la fédération est établie à Papeete, dans la cour intérieure du service des Affaires économiques à Fare Ute. Ses bureaux sont ouverts au public en journée continue du lundi au jeudi de 8h30 à 16h00 et le vendredi de 8h30 à 12h00. 43 30 62 ou 79 08 80 www.handicap-polynesie.com
Soixante-quatre stagiaires de Papeete ont pu bénéficier d’un Chantier de développement local jeunes financé par l’État en 2011. Ces chantiers ont pour but de procurer une aide financière temporaire et une insertion professionnelle à des populations particulièrement défavorisées en contrepartie d’un travail d’intérêt général. Les bénéficiaires de ces contrats jeunes ont de seize à vingt-six ans. Ils perçoivent une rémunération nette de 55 027 francs CFP par mois pour vingt heures de travail hebdomadaire. La durée du contrat est de quatre, huit ou douze semaines. Douze jeunes des quartiers de Mamao, Taunoa, la Mission et Tipaerui ont bénéficié d’un chantier d’initiation aux métiers du bâtiment. Quarante-huit jeunes des quartiers de la Mission, Tipaerui, Titioro et Taunoa ont été sensibilisés à la protection de l’environnement et à l’entretien des espaces. Quatre jeunes de la Mission ont travaillé dans les écoles. © Commune de Papeete
Au service des handicapés
Papeete fête ses matahiapo A l’occasion de la Journée internationale des Personnes âgées, plusieurs centaines de matahiapo (aînés) étaient invités à se réunir et à déjeuner à l‘hôtel de ville le 6 octobre 2011. Les deux plus âgés d’entre eux, Léa Lehartel, 100 ans, et Henri Tumahai, 95 ans, furent nommés citoyens d’honneur de Papeete. Mme Lehartel, née de Balmann, est la sœur de feue Andréa de Balmann, première Polynésienne à obtenir un doctorat en médecine. Elle est probablement la doyenne de Papeete. Francisca Perez, agent communal, fut aussi honorée pour ses nombreuses années de service. © Commune de Papeete
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Initiation à la couture
Solidarité à Mamao La Croix-Rouge ouvrait une « boutique solidaire » dans les anciens locaux administratifs de l’hôpital de Mamao le 19 décembre 2011. Il s’agit d’un vrai magasin pas seulement réservé aux plus démunis. Tout le monde peut y trouver du linge, des chaussures, des livres, des jouets et divers objets utiles à des prix cassés compris entre 100 et 500 francs CFP, mais pas de denrées alimentaires. Ouverture les mercredi et vendredi de 8h30 à 11 h. Une ouverture quotidienne est prévue par la suite. © Croix-Rouge
Dans le cadre de sa politique de renforcement de la cohésion sociale et de l’aide à l’emploi, la commune de Papeete a mis en place en 2011 des ateliers d’initiation à la couture à l’intention des femmes au foyer. Animés par Jeannette Boissin, ces ateliers se tiennent dans les maisons de quartier (La Mission, Tipaerui et Titioro). Il s’agit pour les participantes d’acquérir un savoir-faire susceptible de leur fournir un revenu et de les aider à mieux s’insérer dans la vie sociale et professionnelle. Ces stages constituent un tremplin pour intégrer ensuite d’autres formations et créer sa propre activité économique. L’équipe communale assure un soutien et un suivi personnalisé des candidates assidues et motivées. 47
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EDUCATION
Nouvelle cantine à Tama-nui
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Paul Maiotui, troisième adjoint au maire, et Roméo Le Gayic, conseiller municipal délégué à l’Éducation, procédaient le 17 juin 2011 à l’inauguration de la nouvelle cantine de l’école maternelle Tama-nui à Paofai. L’ancienne cantine n’étant plus conforme aux règles d’hygiène et de sécurité, la commune a décidé de reconstruire un nouveau bâtiment au même emplacement. Les travaux ont duré neuf mois pour un investissement de 83,5 millions de francs CFP, entièrement financé par le FIP scolaire (Fonds Intercommunal de Péréquation). La nouvelle cantine comprend une salle de réfectoire, une zone de préparation, une zone de plonge nettoyage, une buanderie, un bureau et des sanitaires pour une surface totale d’environ 400 m2.
Rallyes lecture Quatre-vingt huit enfants âgés de six à douze ans ont participé au rallye lecture organisé le 26 mai 2011 dans les Jardins-de-Paofai par la commune de Papeete dans le cadre de son Projet Educatif Local (PEL). Lire est un apprentissage, mais aussi un plaisir, tel était le message principal de cette animation vacances visant à promouvoir la lecture auprès des plus jeunes. Le 30 novembre 2011, un second rallye lecture rassemblait au centre-ville 173 élèves des classes de CM1 et CM2 des écoles Hiti Vai Nui, Mamao, Pinai et Toata sur le thème du Monde magique du livre.
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Formation à l’animation lecture
50e anniversaire de l’école Toata
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Dix-huit animateurs périscolaires ont bénéficié d’une formation à l’animation lecture du 29 août au 3 septembre 2011 à l’hôtel de ville de Papeete. Cette opération organisée dans le cadre du Projet Éducatif Local (PEL) de Papeete bénéficie du soutien financier de la commune et du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS). La formation était assurée par des intervenants de l’association Polynélivre (joignable sur Facebook).
La fête de fin d’année scolaire à l’école Toata, le 10 juin 2011, était aussi l’occasion de célébrer le 50e anniversaire de l’établissement en présence du député - maire de Papeete, Michel Buillard, de l’inspectrice de la circonscription de Papeete, de l’ancien ministre de l’Éducation et ancien directeur de l’école, Moana Greig, du conseiller municipal chargé de l’Éducation, Roméo Le Gayic, et de bien d’autres anciens. Une exposition de photos retraçait l’histoire de cette belle école. L’ensemble était organisé sous la houlette de la directrice, Tehea Porlier, avec le concours de la direction de la Jeunesse de la ville de Papeete. 48
SANTE
Lutte contre la filariose : les ambassadeurs remerciés
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La filariose est une affection parasitaire grave et difficile à guérir. En revanche, sa prévention est des plus simples puisqu’il suffit de prendre une seule dose annuelle de Notézine pour être protégé. Des campagnes de distribution gratuite de ce médicament sont régulièrement organisées par les pouvoirs publics. En 2011, par souci d’efficacité, la distribution avait lieu directement dans les fare, à la rencontre de la population, avec prise obligatoire des comprimés en présence des distributeurs. Les équipes évoluant à Papeete, formées de jeunes bénévoles venant de plusieurs quartiers, ont été remerciées pour leur dévouement lors d’un dîner offert par la commune le 16 juin 2011, à l’initiative de Sylvana Puhetini, conseillère municipale déléguée à la Santé. Près de deux cents diplômes d’honneur ont été décernés.
Le plus grand tamure du monde A l’occasion du Téléthon 2011, dont le quartier général était situé à la mairie de Papeete, l’outre-mer était à l’honneur. Les caméras de France Télévisions ont en particulier diffusé en direct des images du « plus grand tamure du monde » organisé au stade Willy Bambridge dans la soirée du 2 décembre. Parmi la trentaine d’événements ayant animé cette opération annuelle, un relais des pompiers des différentes communes de Tahiti et les six heures de Papeete de la Fédération tahitienne de natation. Au total plus de onze millions de francs CFP (près de 100 000 euros) ont été collectés en Polynésie française pour contribuer au financement de la recherche médicale sur les maladies génétiques.
Pour faciliter l’accès aux soins des familles des quartiers de Papeete, nombreuses à consulter l’équipe médicale du centre de protection infantile (CPI) de Pirae, des permanences de consultations préventives ont été mises en place depuis mai 2011 à la maison de quartier de Pina’i - Tipaerui, à la salle polyvalente Te Hotu Te Aroha à la Mission et au dispensaire communal de Vaitavatava. Organisées en étroite collaboration avec la direction de la Santé, ces permanences ont lieu plusieurs fois par mois dans chacune des structures communales gratuitement mises à la disposition de l’équipe du CPI composée d’un médecin, d’une infirmière et d’une aide-soignante. Les enfants de deux mois à trois ans y sont examinés et vaccinés. Les parents y reçoivent des conseils en matière de nutrition, d’éducation et de soins.
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Consultations préventives pour les enfants
Formation aux premiers secours Sous l’égide du Syndicat pour la Promotion des Communes de Polynésie française (SPCPF), le Comité de Secourisme polynésien et de Protection civile (CSPPC 987) a dispensé une formation aux premiers secours à sept employés de la commune de Papeete en janvier 2011. Les stagiaires étaient maîtres nageurs sauveteurs et titulaires du brevet d’éducateur sportif. La formation s’est déroulée à la piscine municipale, sous la direction de Steeve Alexandre, formateur professionnel, assisté de Maori Pani. 49
SECURITE
Tsunami,
plan d’évacuation renforcé
L
es tsunamis ne sont pas rares dans le Pacifique et ils sont souvent désastreux. Les puissants séismes de force 8 ou plus qui secouent régulièrement toute cette partie du monde déclenchent de monstrueux razde marée lesquels se propagent sur l’océan à la vitesse d’un jet long courrier.
conditions possibles. C’est l’objectif visé par le Plan communal de sauvegarde de Papeete, révisé et renforcé après le drame du 11 mars 2011 au Japon. •
Dans le passé récent, ce fut le cas en avril 2007 aux îles Salomon, deux cents morts, des milliers d’habitations détruites, puis en septembre 2009 au Samoa américain où quatre tsunamis successifs inondèrent la capitale Pago Pago, faisant plus de cent soixante victimes. Février 2010, énorme séisme de 8,8 au Chili, près de six cents victimes, tout le Pacifique est en alerte, des milliers de Tahitiens se massent sur les hauteurs. Septembre 2010, la Nouvelle-Zélande subit le plus puissant tremblement de terre depuis les années 1930 dans la région de Christchurch. Cette même ville est à nouveau frappée en février 2011, plus de deux cents morts. Moins de trois semaines plus tard, le 11 mars, à la suite d’un séisme sous-marin exceptionnel de force 8,9, un tsunami géant dévastait la côte nord-est du Japon, causant la mort de trente mille personnes et provoquant une catastrophe nucléaire de première grandeur.
Qu’est-ce qu’un tsunami ? Tsunami est un mot d’origine japonaise signifiant « vague de port ». C'est une onde océanique provoquée par un tremblement de terre ou une éruption volcanique. Il peut atteindre une vitesse de 800 km/h, mais il est imperceptible au large car son amplitude ne dépasse pas un mètre. Par contre, quand il atteint une côte, il y provoque une élévation rapide du niveau des eaux accompagnée d’un fort courant pouvant inonder l’intérieur des terres si le relief s’y prête.
Que faire en cas d’alerte ? Les sirènes de la ville émettent le signal d’alerte : un son modulé d’une minute répété trois fois. Vous disposez alors d’un délai d’une heure minimum après ce signal. Informez-vous de la situation à la télévision ou à la radio. Si vous résidez dans une zone à risque (moins de trois mètres au-dessus du niveau de la mer, v. plan d’évacuation ci-contre), faites provision d’eau potable, de nourriture, de vêtements chauds, de vos éventuels traitements médicaux et de tout ce qui vous semble essentiel. Munissez-vous de vos papiers d’identité, d’une lampe de poche, si possible d’une radio et de piles de réserve. Fermez vos portes et vos fenêtres, coupez le gaz et l’électricité. Rendez-vous à pied vers le lieu de refuge le plus proche (v. plan) et faites vous recenser par les autorités à votre arrivée. Les occupants des rez-de-chaussée d’immeubles montent au premier étage.
Protéger les populations à risque
N’allez pas récupérer votre enfant à l’école !
De par sa situation éloignée des principales failles tectoniques, la Polynésie française est heureusement épargnée par ces violentes ruades de la planète. En revanche, elle est exposée aux tsunamis qu’elles génèrent. Un centre d’alerte pour le Pacifique basé à Honolulu fonctionne depuis 1949. Compte tenu des distances à parcourir par l’onde de choc, nous disposons d’un certain délai (une heure minimum pour un séisme à Tonga) avant qu’elle ne parvienne jusqu’à nos îles, le plus souvent atténuée, mais parfois encore capable de provoquer de cruels dégâts, aux Marquises notamment. Pourtant, alerter ne suffit pas. Il faut aussi veiller à ce que les populations à risques soient protégées et mises à l’abri dans les meilleures
Si votre enfant fréquente une école située dans une zone à risque, ne vous précipitez surtout pas pour le récupérer. Les établissements scolaires sont informés du risque de tsunami dès avant l’alerte générale et les responsables appliquent le plan d’évacuation. Si l’école n’est pas située dans une zone directement exposée, les élèves montent simplement à l’étage. Dans le cas contraire, ils sont évacués en bus ou à pied vers les zones de refuge. Les instruments de communication, le matériel de premier secours et le ravitaillement sont prévus. 50
Pereoo api pour les mutoi
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Le parc automobile de la police municipale, qui possède désormais deux voiturettes électriques, s’est accru de quatre nouveaux véhicules en 2011 : • Deux breaks Logan de marque Dacia de sept places chacun au prix de 3 millions de francs CFP l’unité, cofinancés à 60 % par le Pays (DDC) ont été réceptionnés le 16 mai 2011. • Deux SUV 4x4 Santa Fe de marque Hyundai de sept places chacun au prix de 5,7 millions de francs CFP l’unité, cofinancés à 60 % par le Pays (DDC) ont été réceptionnés le 4 octobre 2011.
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Les pompiers ont accueilli Le colonel Marc Greff, chef de l’Inspection de la Défense et de la Sécurité civiles au ministère de l’Intérieur, a visité la direction de la Protection civile et de Lutte contre l’incendie (DPCLI) le 12 octobre 2011. Il a été reçu par René Temeharo, 7e adjoint au maire chargé de la Protection civile, et Anthony Jamet, directeur de la DPCLI. Il a pu constater la qualité des moyens humains et matériels mis en œuvre à Papeete. Une structure de formation permanente des pompiers polynésiens, volontaires et professionnels, est à l’étude.
MAIRIE INFOS
Rodolphe Weinmann, architecte de l’hôtel de ville I
l était venu à Tahiti en voyage de noces. Avec son épouse Claude, ils descendirent de l’avion de la South Pacific Air Lines le 28 septembre 1963 sur le tarmac neuf de l’aéroport international de Tahiti - Faa’a. Séduits, ils choisirent de rester et ce jeune architecte alsacien de vingt-sept ans allait façonner en grande partie le visage de Papeete pour les décennies à venir.
Rodolphe Weinmann est né le 4 mars 1936 à Bouxwiller, bourg alsacien d’environ quatre mille habitants chargé d’histoire et voisin de Strasbourg où il obtient un diplôme d’architecte en 1959. Après son service militaire, dans le Génie cela va de soi, il « monte » à Paris où il est employé par la prestigieuse agence de Jean Fayeton. Son voyage de noces avec Claude en 1963 tourne au conte de fées. Rodolphe Weinmann signe en effet un contrat d’un an avec la Société d’Équipement de Tahiti et des Iles (SETIL) pour participer à l’aménagement de Papeete et de Tahiti. Le CEP (Centre d’Expérimentation du Pacifique) vient d’être créé l’année précédente avec, dans son sillage, la SETIL chargée de mener à bien les chantiers pharaoniques qui accompagnent son installation. La première tâche confiée à Rodolphe Weinmann est d’élaborer, en association avec son confrère Claude Bach (Grand prix de Rome 1958), le premier plan d’urbanisme des communes de Papeete, Pirae et Arue. Son contrat est prorogé et le plan entre en vigueur en 1965. Réactualisé en 1967 puis en 1970, il sera appliqué jusqu’en 2003. Dans le même temps, Rodolphe Weinmann travaille à de nombreux projets pour le compte de la SETIL. À Papeete, il conçoit notamment l’école du Lagon bleu – Taimoana dans
L'Histoire en plans
le quartier de Taunoa. Mais, dès 1967, il crée son propre cabinet d’architecte lequel restera actif jusqu’en 2008. Il est officier de l’Ordre du Mérite national et chevalier des Palmes académiques.
Impressionnant Rodolphe Weinmann construisit ou rénova un nombre impressionnant d’édifices publics, religieux, établissements scolaires et immeubles privés à Tahiti, Moorea et aux îles Sous-le-Vent. À Papeete, on lui doit notamment l’Hôtel des Postes, le collège de Tipaerui, le bâtiment administratif A1 à Vaiami, le mémorial du général de Gaulle de la place Tarahoi (en collaboration avec le décorateur R . Dessirier), l’école maternelle de Putiaoro à la Mission, les temples protestants de Paofai, Tipaerui et Taunoa, le foyer de jeunes filles de Paofai, les hôtels Kon Tiki et Mandarin (aujourd’hui fermés tous les deux), l’immeuble de la Banque de Tahiti en face du marché municipal et bien d’autres. Toutefois, son œuvre principale, sa fierté, c’est l’hôtel de ville de Papeete. Fortement inspiré du palais royal des Pomare autrefois situé place Tarahoi, il fut inauguré en 1990 à l’occasion du centenaire de la commune en présence du président de la République, François Le maître dans son studio Mitterrand. • 52
Les trésors de l’hôtel de ville se souvient Pierre Kienlen. Elle représente une fête tahitienne à l’époque coloniale. On reconnait en arrière-plan l’ancien palais royal de la place Tarahoi dont l’architecture a fortement inspiré celle de l’actuel hôtel de ville de Papeete inauguré cette même année 1990. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le personnage féminin debout sur les marches du palais n’est pas la reine Pomare IV. En effet, morte trois ans avant la fin des travaux à l’âge de soixante-quatre ans, elle n’a jamais habité son palais. •
Jour de fête au palais royal Malgré ses dimensions imposantes (2,3 m par 1,7), on ne remarque pas toujours le tableau qui orne le secrétariat du maire de Papeete. C’est pourtant un petit chef d’œuvre signé par Pierre Kienlen en 1990. Il a servi d’illustration pour l’affiche du centenaire de la commune de Papeete. « C’était une grande toile traitée en pensant à celles de Dufy »,
Le style Kienlen, harmonie et puissance
Pierre Kienlen
Pierre Kienlen est né le 23 mars 1955 en France. Après des études aux Beaux-Arts, des voyages en Afrique et aux États-Unis, il arrive à Tahiti en 1981 et expose bientôt dans les galeries de Papeete. Sa peinture se caractérise par l’intensité des couleurs et par l’énergie qui semble jaillir des sujets et des personnages. Elle montre une Polynésie fougueuse et en mouvement. Plusieurs commandes publiques sont confiées à Pierre Kienlen dans les années 1980-1990, pour des peintures murales exposées à l’aéroport et à la CPS. Il réalise aussi des timbres pour l’Office des Postes, dont celui de l’Autonomie Interne. En 1990, il crée l’affiche du centenaire de la commune de Papeete.
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MAIRIE INFOS
Fonction publique communale sur les rails
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Les fonctionnaires des communes et des groupements de communes de la Polynésie française, ainsi que ceux de leurs établissements publics administratifs sont désormais régis par les mêmes règles définies par le décret n° 2011-1040 du 29 août 2011. Ce texte très attendu a été publié au Journal officiel de la République française (JORF) le 1er septembre 2011. Il marque le début d’une réforme destinée à moderniser la fonction publique communale polynésienne en permettant une uniformisation progressive et une clarification des différents statuts appliqués dans les quarante-huit communes. Près de cinq mille agents municipaux sont concernés. Ils disposent d’un délai d’un an pour choisir entre leur statut actuel et celui de fonctionnaire. Principales nouveautés de cette réforme : tout nouveau recrutement dans les catégories A, B, et C est soumis à un concours pour garantir sa transparence et sa qualité ; des programmes de formation permettent de meilleures évolutions de carrière ; les fonctionnaires de toutes les communes polynésiennes sont soumis aux même devoirs et bénéficient des mêmes droits ; mobilité possible d’un agent d’une commune vers une autre.
Nouvelles tenues au marché Les agents de perception du marché municipal Mapuru a Paraita portent une nouvelle tenue de travail depuis le mois d’octobre 2011. Autrefois vêtus du même uniforme que les policiers municipaux, ils sont désormais reconnaissables à leurs polos brodés indiquant leurs fonctions. Le marché compte deux brigades de six agents de perception.
Rénovation des ateliers municipaux de Tipaerui Les ateliers municipaux situés dans le quartier de Tipaerui sont en cours de rénovation depuis le mois de février 2011. Les quelque 3 300 m2 de hangars abritant les cinq subdivisions du département opérationnel de la direction des Services techniques de la commune avaient été construits dans les années 1940-1950. Devenus vétustes, ils ne répondaient plus aux normes de sécurité ni d’hygiène. Leur rénovation avait commencé dès 2005, financée sur fonds propres à raison d’environ 10 millions de francs CFP par an. Toutefois, devant l’ampleur de la tâche et de l’investissement, la commune a sollicité l’aide du Pays. Celle-ci lui a été accordée sous la forme d’une convention portant sur un montant global de 200 millions de francs dont la moitié prise en charge par le Pays. L’opération est divisée en deux tranches : la première prévoit la construction de 1 200 m2 de nouveaux hangars, et la seconde la rénovation de 500 m2 de hangars existants. La fin des travaux est programmée pour le début de 2013. 54
Formation aux Archives nationales La préservation de la mémoire de la ville de Papeete au bénéfice des générations futures est une des priorités de la commune. Le bureau de la Documentation et des Archives (BDA), composé de six agents, avait besoin d’un spécialiste de la sauvegarde et de la restauration de documents. Vaihere Tehei, directrice du BDA, a eu l’idée de contacter les Archives nationales, avec lesquelles elle travaille en étroite collaboration, pour organiser la formation d’un de ses agents. C’est ainsi que Rudolph Dauphin, spécialiste de l’image et de l’audiovisuel, a pu suivre un stage de quelques semaines à Paris financé par le Syndicat pour la Promotion des Communes (SPC-PF).
Directeur de publication Michel Buillard Conçu et produit par Media Conseil Pacifique 58 40 91 - mcp@mail.pf Sous la direction de Patrick Schlouch Textes Media Conseil Pacifique Photos Media Conseil Pacifique, Commune de Papeete (sauf crédit spécial) Conception graphique - Mise en pages Pilepoil Design Publicité Commune de Papeete - 41 58 13 Distribué gratuitement à 7 000 exemplaires © Avril 2012 - Tous droits réservés
MAURUURU Grand merci pour leur aide et leur soutien au maire, aux élus, aux directeurs et services de la commune de Papeete, ainsi qu’à toutes les personnes ayant contribué à la réalisation de cette douzième édition.
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ANNUAIRE MAIRIE TOUS SERVICES MAIRIE TOUS SERVICES
700 415415700
CABINET DU MAIRE
DIRECTION SERVICES TECHNIQUES
DIRECTEUR DE CABINET
415 839
DIRECTEUR
415 839
DIRECTEUR DE CABINET ADJOINT
415 727
SECRÉTARIAT
415 840
CHEF DE CABINET
415 704
SECRÉTARIAT
415 706
DÉPARTEMENT DES MOYENS
CELLULE MANIFESTATIONS PUBLIQUES
439 852
DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES
CHEF DE DÉPARTEMENT
415 841
SECRÉTARIAT
415 842
BUREAU ADMINISTRATIFS
415 845 / 415 846
BUREAU DES MARCHÉS
415 844 / 415 756
415 725
CELLULE PARKING ET PARKING HOTEL DE VILLE
415 751 / 415 769
415 716
BUREAU DE STATIONNEMENT
DIRECTEUR GÉNÉRAL DES SERVICES
415 721
CHARGÉ DE MISSION "GRANDS PROJETS"
415 878
SECRÉTARIAT PARTICULIER SECRÉTARIAT du CONSEIL MUNICIPAL et RÉSERVATION SALLES
415 848 / 415 860
BUREAU DU COURRIER
415 729 / 415 732
CELLULE NAVETTES
415 763
CELLULE JURIDIQUE
415 720 / 415 726
CIMETIÈRE DE L’URANIE
420 414
COMMUNICATION & RELATIONS PUBLIQUES
415 897 / 415 894
DÉPARTEMENT ÉTUDES
DIRECTION DE LA JEUNESSE, DE L’EMPLOI ET DE LA COHÉSION SOCIALE
CHEF DE DÉPARTEMENT
415 872
DIRECTRICE
SECRÉTARIAT
415 884
415 731 / 415 895
CONTRAT DE VILLE
415 731
DIRECTION DES AFFAIRES ÉDUCATIVES, SOCIALES ET CULTURELLES DIRECTRICE
415 757
BUREAU DE L’ACTION SOCIALE ET SANITAIRE
415 745 / 415 714
BUREAU DES AFFAIRES DIVERSES
415 798 / 415 754
BUREAU DES ÉLECTIONS BUREAU DE L’ÉDUCATION PISCINE MUNICIPALE
DÉPARTEMENT DES OPÉRATIONS / STANDARD
549 838
DIRECTION DE L’ADMINISTRATION ET DES FINANCES SECRÉTARIAT
415 831
543 636
DIRECTEUR
436 715
SECRÉTARIAT
436 715
AGENTS
420 179
ÉCOLES COMMUNALES ÉCOLE MATERNELLE HEITAMA À PATUTOA
SERVICE DES FINANCES ET DE LA COMPTABILITE/PÔLE DEPENSES 415 825 BUREAU DE L’INFORMATIQUE
415 873 415 851 / 415 749
DIRECTION DU MARCHÉ MAPURU A PARAITA
415 849 / 415 735
415 823
415 854 / 415 874
BUREAU PROPRETÉ URBAINE
509 526 / 428 924
DIRECTRICE
BUREAU FONCIER BUREAU EAU ET ASSAINISSEMENT
415 764
DISPENSAIRE COMMUNAL DE VAITAVATAVA
415 887 / 415 886
DÉPARTEMENT ENVIRONNEMENT
415 762
BUREAU DE L’ÉTAT CIVIL
BUREAU DES PERMIS DE CONSTRUIRE
415 809
421 511
ÉCOLE MATERNELLE RAITAMA À TAUNOA
424 671
ÉCOLE MATERNELLE TAMANUI À PAOFAI
428 021
ÉCOLE MATERNELLE TAMATINI À MAMAO
421 243
BUREAU DES MOYENS GENERAUX
415 783 /415 828
BUREAU DOCUMENTATION ET ARCHIVES
415 778 / 415 774
BUREAU DES TAXES
415 827 / 415 825
ÉCOLE MATERNELLE UI TAMA À TIPAERUI
434 091
415 834
ÉCOLE MATERNELLE VAITAMA À TITIORO
439 237
ÉCOLE PRIMAIRE DE MAMAO
420 160
RÉGIE DES RECETTES DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DIRECTRICE BUREAU DES RESSOURCES HUMAINES SECRÉTARIAT
415 855 415 746 / 415 750 415 815
DIRECTION DE LA POLICE MUNICIPALE HOTEL DE POLICE
415 703
DIRECTEUR
415 788
CHEF DE LA POLICE DE LA SÉCURITÉ VILLE
415 787
BUREAU DES PASSEPORTS
415 789
DIRECTEUR
420 206
ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE PINA’I À TIPAERUI
427 256
ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE TAIMOANA À PATUTOA
429 761
ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE TOATA À TIPAERUI
420 370
CJA TE PU ARATAI À TIPAERUI
452 610
CJA TE UI MARAMA À FARE UTE
427 277
CUISINE CENTRALE TE FARE RAHU ORA A PATUTOA 427 380/ 435 061
415 786 / 420 168 425 598
DIRECTION DES SPORTS DIRECTEUR
439 431
ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE DE PAOFAI
AUTRES SERVICES
DIRECTION PROTECTION CIVILE ET LUTTE CONTRE L’INCENDIE STANDARD incendie
ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE HITI VAI NUI À TITIORO
415 802/ 415 791
58
CENTRE NAUTIQUE DE TAUNOA
583 478
CENTRE ACTIVITÉS SOCIO-ÉDUCA DE VAITAVATAVA
531 889
MAISON de QUARTIER DE PINA’I - TIPAERUI
534 418