TEXTE 009 – LAHAYE Didier Bruxelles ma muse
BRUXELLES, ma muse
L’Altitude 100 se joue de mes peines et de mes amours. D’habitude ce sont les miennes. Mais le désamour sera tienne. Bruxelles, quand l’heure sonnera, ma belle reviendra. Le temps s’écoulera et le chagrin passera au Pavillon des Passions. La bourrasque s’effilera. Quand enfin le répit poindra. Bruxelles, quand l’heure sonnera ma belle surgira. Si l’outrage, le venin et le fer nous tiennent et que même Arno ne puisse rejeter leurs flammes. Alors d’elle-même et du fond de la Seine. L’Ancienne Belgique jaillira du soleil. Bruxelles, quand l’heure sonnera ma belle scintillera. Au-dessus des étangs d’Ixelles flottent des larmes moroses et sombres. Mais de ton aile protectrice tu envelopperas Bruxelles C’est de chez Pias que s’éclaircira le ciel.
Bruxelles, quand l’heure sonnera ma belle, tu seras là .