TEXTE 013 – STRUYF Marc
Et le verbe s’est fait Bruxelles
Bruxelles, tu m'invites à ... Découvrir tes quartiers d’histoire(s), de diversité, de beauté tes étals bigarrés, tes enseignes chamarrées,
comme des balises, tes marchés gourmandise Goûter ton art de frire, tes fritkots gastronomes,
quand la gueuze nous effare, oh sans amertume et la praline reine nous ravit le palais Admirer le génie des architectes auquel nous ex-Horta un art nouveau qui la fit sublime
près d’une Grand place à la riche rime Entendre en-deça des vacarmes et parfois des douleurs
tes murmures bruissants dans tes parcs en fleurs
et les cris des enfants, plus souvent rires que pleurs Crier quand tu as trop laissé sans vergogne
des vandales t’éventrer et raser tes trésors ou te laisse endormir en des projets livides Pleurer
devant les impasses, calculs et faiblesses parfois de ceux à qui le peuple fier confie
de prendre soin de toi et d’tous les Bruxellois Rêver que tes atouts, tes atours s’amplifient,
que de Saint Job à Saint Josse l’on se parle
se (re)connaisse enfin et vraiment s’apprécie Participer chacun selon ses talents à ton essor
associations, commerçants, habitants, politiques Tous ensemble en joignant nos efforts
Te remercier d’avoir été mon berceau, mon école de Vie
qui m’a ouvert les yeux et le coeur et l’esprit et rendu fier d'être un zinneke Brusseleir!! Rire Rire et rire encore libres et rebelles
de tes farces, tes zwanzes et ton humour
qui plus que tout autre nous invite à l’Amour Aimer le bouillonnement d’ tes artères, de ton coeur Toi La Ville de toutes les couleurs
Toi, creuset d’espoir où l’on revient d’ailleurs ...Toujours... Bruxelles je t'aime