Rendez-vous 02_2009

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Abonnement Recevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à rendez-vous@vdl.lu ou par téléphone: 47 96 41 14.

Photo: Julien Becker

Passages obligés

Unavoidable places

Avec la proximité des premières fêtes jalonnant l’année, la deuxième édition de votre City Magazine consacre un grand sujet à un thème phare: les fêtes traditionnelles luxembourgeoises qui rythment les saisons de la Ville. Ces fêtes aux noms à consonance mystérieuse aux oreilles des allogènes comme le Buergbrennen, l’Emaischen ou encore l’Octave et autres Schueberfouer y sont décortiquées… Sont également en lumière au travers d’un deuxième grand sujet, les magasins bio et les commerces de produits et services biologiques et naturels. Ces derniers sont en effet très prisés par une population de plus en plus consciente de l’environnement et qui recherche une alimentation saine et équilibrée tout en contribuant au commerce équitable. Poursuivant son voyage-découverte des institutions culturelles, votre magazine Rendez-Vous ouvre également ses pages à la passation des pouvoirs au MUDAM où Enrico Lunghi, après 13 ans passées avec beaucoup de succès à la direction artistique du Casino Luxembourg – forum d’art contemporain, vient de prendre les rênes des mains de Marie-Claude Beaud. A quelques jours du Waitangi Day, la fête nationale néo-zélandaise qui célèbre la signature en 1840 du traité de Waitangi, l’acte de fondation de la Nouvelle-Zélande en tant que nation, la communauté kiwi est à l’honneur dans les pages International Community. Dans la rubrique Etats de service, Nico Pundel, le chef du service des eaux de la Ville, nous entraîne dans les coulisses de ce service en charge de l’approvisionnement en eau de la Ville. A noter que deux tiers de cette eau proviennent des sources propres de la Ville qui se trouvent à Muhlenbach, Septfontaines, Pulvermuhl, Grunewald, Kopstal et Birelergrund, l’autre tiers provenant du lac de la Haute Sûre, traitée et fournie par le SEBES. Au nombre des curiosités, impossible de ne pas tomber sous le charme du portfolio signé du photographe Pierre Filliquet, qui, sous le thème Passages obligés, a placé sous son objectif les lieux que la plupart de nous ont ou vont visiter au cours de leur vie, de la maternité en passant par la Cité judiciaire ou les services du contrôle technique automobile. Sans manquer vos rubriques habituelles dédiées à une activité culturelle très chargée, les pages Sport et les actualités pratiques de la Ville.

With the first festivals of the year approaching, the second issue of the year of your City Magazine devotes a great deal of space to a major theme: Luxembourg’s traditional festivals that punctuate the seasons of the City. Some of these festivals, whose names can sound mysterious to the ears of foreigners, such as the Buergbrennen, the Emaischen, the Octave or the Schueberfouer are explained in detail here... Our second major topic focuses on organic food shops, biological and natural products and services. These are indeed very popular with a population more and more environmentally conscious and seeking a balanced and healthy diet while contributing to fair trade. Continuing its discovery of cultural institutions, Rendez-Vous magazine also discusses the transfer of power at MUDAM where Enrico Lunghi, after 13 years of great success as the Artistic Director of the Casino Luxembourg Forum d’art contemporain, has just taken over the reins from Marie-Claude Beaud. A few days before Waitangi Day, the national holiday of New Zealand which celebrates the signing in 1840 of the Treaty of Waitangi, the foundation of New Zealand as a nation, the Kiwi community, very active in the sporting, economic and cultural life of the City, is in the spotlight in our International Community pages. In the Etats de service section, Nico Pundel, the head of the City’s water department, takes us behind the scenes of this department which is in charge of the water supply to the City. Note that two thirds of this water come from the City’s own sources in Muhlenbach, Septfontaines, Pulvermuhl, Grunewald, Kopstal and Birelergrund, the other third coming from the lake of Haute Sûre, processed and supplied by SEBES. Among the other interesting topics in the magazine, do not miss the portfolio of the photographer Pierre Filliquet who, under the theme Passages obligés, has photographed places that most of us have visited or will visit during their lifetime: the maternity hospital, the City’s law courts or the car technical control centre. Without forgetting your regular columns dedicated to a cultural life, busy again after the Christmas period, the Sport pages devoted to physical education classes for parents and children, news from the world of commerce and practical information about of the City within the City News section.

Bonne lecture à tous! Happy reading! Paul Helminger, Bourgmestre de la Ville de Luxembourg Paul Helminger, Mayor of the City of Luxembourg 3 02_p3_Edito.indd 3

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Sommaire City Agenda The pocket size day-to-day agenda

Rubriques Find the monthly features in Rubriques

6 City News

Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses... Practical information, shopping news, new addresses and places to discover...

6 Agenda

Concerts, théâtre, danse, visites thématiques, Classement jour par jour.

28 Expositions

56 International Community: Nouvelle Zélande

Musées, galeries, institutions... toutes les expositions du mois.

162 nationalities live in Luxembourg… including 56 New Zealanders. 162 nationalités cohabitent à Luxembourg dont 56 Néo-Zélandais.

42 Listing, cartes, adresses utiles Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.

62 Bébés sportifs!

Le programme Sports pour Tous propose des cours d’éducation physique pour parents et enfants.

Sporty babies! Sports pour Tous (Sports for All) programme proposes physical education sessions for parents and children.

Highlights The highlights of events, exhibitions and the movie programme

68 Spectacle & Loisirs

94 Expositions

118 Etat de service

Rencontre avec Nico Pundel du Service des Eaux. Encounter with Nico Pundel from the Service des Eaux.

120 Adresses utiles

Musées, institutions, théâtres, discothèques... Guide pratique.

Concerts, danse, théâtre, opéras...

Musées, galeries, institutions...

122 Prochainement

Chaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.

108 Cinéma

L’actualité à la Cinémathèque. Les sorties dans les salles de cinéma de la capitale.

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Sommaire

Photo: Andrés Lejona

Magazine

Photo: Batty Fischer / Photothèque de la Ville de Luxembourg

The Magazine includes portraits, interviews, stories and a portfolio

18 Us et coutumes

36 Accessible art

Two and a half years after it opened, the Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean – Mudam – has a new guardian, Enrico Lunghi.

Deux ans et demi après son ouverture, le Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean – Mudam a trouvé en Enrico Lunghi un nouveau protecteur.

Survol des traditions luxembourgeoises.

Photo: Julien Becker

Photo: Pierre Filliquet

Original Luxembourg Overview of Luxembourg’s traditions.

28 Go green!

44 Passages obligés Séries photographiques de Pierre Filliquet.

Unavoidable places Photographic series by Pierre Filliquet.

Gesunde Ernährung mit Produkten aus biologischem Anbau, vegetarisches Essen und ökologisch einwandfreies Design sind längst nicht mehr nur Sache einiger überzeugter Grüner.

Go Green! Eating healthy food, organic produce, a vegetarian diet and ecological design are no longer solely the domain of dedicated greens.

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City News

Regards sur la ville Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement. Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news can be found on the following pages, displaying the capital in motion. Textes: Corinne Briault. Photo ci-contre: Julien Becker

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City News

s i g n a l é t i q u e | SIGNAGE

Suivez les panneaux! Follow the signs! Motivée par un souci d’esthétisme et de promotion, la Ville de Luxembourg a débuté récemment la mise en place d’une uniformisation du mobilier urbain, notamment signalétique, dans différents quartiers. Passants, touristes, habitants ont pu voir fleurir ainsi, à des endroits stratégiques de la capitale, de nouveaux panneaux indiquant un parcours à suivre en ville. «Ils sont repérables et facilement lisibles et a échelle humaine, explique Jean ­Hoffmann de l’Administration des travaux et services techniques, division Division génie Civil Construction de la commune. Ils suivent un cheminement théorique, un itinéraire précis et étudié, offrant une vision optimale des différents sites et quartiers de la ville». Ce cheminement passe par la Ville Haute (Vieille Ville, Centre, Villa Vauban, Fondation Pescatore,…), la Ville Basse (Grund, Pfaffenthal, Clausen), le quartier de la Gare et le Kirchberg, où des panneaux doivent encore être installés, et reprend les sites remarquables à ne pas manquer dans le périmètre, tel que le Palais Grand-ducal, les musées, les circuits, la cathédrale, etc. «Une deuxième phase de ce grand projet prévoit l’apposition sur les monuments et bâtiments de totems, de plaques murales d’interprétation avec des textes explicatifs en quatre langues». En tout, Luxembourg devrait accueillir 80 panneaux signalétiques et quelque 113 balises, toutes le fruit d’un groupe de travail commun entre le Luxembourg City Tourist Office, le Service de l’architecte, le Service des Sites et Monuments Nationaux, la Voirie, la Circulation, les Ouvrages d’art et la Division génie Civil Construction ainsi que le Musée d’Histoire et la Coordination culturelle.

Keen on aesthetics and promotion, the City of Luxembourg has recently begun to implement the use of uniform street furniture, including signage, in different areas of the City. Pedestrians, tourists and residents have seen new signs flourishing in strategic locations in the capital, for example to indicate a circuit around the City. ‘They are easily identifiable, readable and of a human scale,’ says Jean Hoffmann of the Administration des travaux et services techniques, at the department ‘Division génie Civil Construction’ of the City. They follow a theoretical circuit with a well thought out and precise route allowing one to better see the different sites and areas of the city’. This route goes through the Upper Town (Old Town, Centre, Villa Vauban, Fondation Pescatore, etc.), the Lower Town (Grund, Pfaffenthal, Clausen), the station area and Kirchberg, where signs have yet to be installed, and incorporates not to be missed places in the area, such as the Grand Ducal Palace, museums, tours, the Cathedral, etc. ‘A second phase of this project will provide on monuments and buildings, totems and wall plaques with explanations in four languages.’ In all, Luxembourg will have 80 signs and about 113 sign posts, the result of a joint working group between Luxembourg City Tourist Office, the Service de l’architecte, the Service des Sites et Monuments Nationaux, the departments Voirie, Circulation, Ouvrages d’art and Division génie Civil Construction of the City, as well as the Musée d’Histoire and the Coordination culturelle.

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City News

Tradition

Chasser l’hiver Photo: red dot

Chase winter away Hérité de l’époque des Celtes, le Buergbrennen, Fête des Brandons, consiste, à la tombée de la nuit, à brûler de grandes croix de bois un peu partout dans le pays, afin de symboliquement chasser les mauvais esprits de l’hiver. L’événement en ville, Buergsonndeg, qui rassemble de nombreuses personnes chaque année, aura lieu dans la vallée de la Pétrusse, avec un programme d’animations, afin de célébrer la mise à feu de la Buurg. Dimanche 1 mars, Vallée de la Pétrusse, Luxembourg.

Remise du prix red dot design award le 3 décembre 2008 à Essen. Receiving the red dot design award, 3rd December 2008 in Essen. R e d d o t awa rd | R e d d o t awa rd

Design luxembourgeois récompensé

Photo: Photothèque VDL

Luxembourg design rewarded

Inherited from the time of the Celts, the Buergbrennen, Firebrand Festival, consists of burning large wooden crosses at dusk around the country to symbolically chase away the evil spirits of winter. The Buergsonndeg event in town, which brings together many people each year, will take place in the Pétrusse valley, with a programme of events to celebrate the burning of the Buurg. Sunday 1st March, Pétrusse Valley, Luxembourg.

C’est pour l’excellence de son design que le catalogue de l’exposition Festival des Cabanes créé par l’Agence Rose de Claire, design a obtenu l’un des prix les plus convoités au monde de design, le red dot award. Ce sigle de qualité est attribué chaque année à l’occasion d’un concours international dont le jury composé de 14 experts internationaux en design évalue la qualité du design de près de 6.000 projets provenant de 39 pays. Après le European Design Award 2008 de Stockholm et la nomination pour le prix du design de la République Fédérale d’Allemagne 2009, il s’agit de la troisième distinction internationale obtenue par ce catalogue avec vis et 4 types de papiers différents. Le Festival des Cabanes fut créé par l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs Conseils (OAI) et le Service National de la Jeunesse (SNJ) dans le cadre Luxembourg et Grande Région Capitale Européenne de la Culture 2007. L’agence Rose de Claire, design se voit décerner un deuxième red dot award après avoir déjà été récompensée d’un premier red dot en 2007 pour l’exposition Exilland Luxemburg 1933-47, réalisée pour le Centre National de Littérature à Mersch.

It is for the excellence of its design that the catalogue of the exhibition Festival des Cabanes created by the Rose de Claire agency has received one of the most coveted prizes in the world of design, the red dot award. This seal of approval is awarded each year at an international competition with a jury composed of 14 international design experts who assess the design quality of nearly 6,000 projects from 39 countries. After the European Design Award 2008 in Stockholm and having been nominated for the design award of the Federal Republic of Germany in 2009, this catalogue designed with screws and 4 different types of paper has now received its third international award. The Festival des Cabanes was created by the Ordre des Architectes and Ingénieurs Conseils (OAI) and the Service National de la Jeunesse (SNJ) while Luxembourg and Greater Region were the European Capital of Culture in 2007. The Rose de Claire agency has won a second red dot award after having received a red dot in 2007 for the Exilland Luxemburg 1933-47 exhibition, commissioned by the Centre National de Littérature in Mersch.

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Photo: Etienne Delorme

City News

Marie Schweitzer a repris la boutique de lingerie. Marie Schweitzer has taken over the lingerie boutique. Marie lingerie

Les dessous d’une passion A passion for lingerie Boutique familiale depuis des générations de mères en filles, la lingerie Belot a cédé la place à Marie Lingerie depuis quelques mois. Employée de la maison depuis plus d’une quinzaine d’années, Marie Schweitzer a repris la maison. «J’ai saisi l’opportunité de reprendre cette affaire familiale qui existait depuis près de 100 ans. La lingerie-corsetterie est une passion et j’ai décidé de relever le défi et de donner une nouvelle dynamique à ce commerce». L’agencement de la boutique a été revu, offrant un espace lumineux dédié à la femme active, avec un large choix des plus grandes marques de lingerie et de balnéaire françaises et italiennes, notamment La Perla, Lejaby, Simone Perèle, Chantelle… L’expérience et le service de la nouvelle équipe étant des atouts supplémentaires pour la clientèle. Marie Lingerie 7, Grand-rue, Luxembourg. T: 22 27 50

A family boutique for generations of mothers and daughters, the Belot lingerie boutique has been replaced by Marie Lingerie in recent months. An employee for more than fifteen years, Marie Schweitzer has taken over the boutique. ‘I seized the opportunity to take over the family business that had existed for nearly 100 years. Lingeriecorsetry is a passion and I decided to take up the challenge and give a new momentum to this boutique.’ The layout of the shop has been redesigned, offering a luminous space dedicated to the working woman, with a wide range of major brands of French and Italian lingerie and swimwear, including La Perla, Lejaby, Simone Pérèle, Chantelle, etc. The experience and service of the new team are additional advantages for customers. Marie Lingerie 7, Grand-rue, Luxembourg. T: 22 27 50

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City News Lusi

Voyage immobile

Photo: Etienne Delorme

Travel without moving

Une exposition pour la sensibilisation des jeunes publics à l’utilisation d’Internet est prévue dans le cadre du Safer Internet Day 2009. An exhibition to sensitise young people in the use of the Internet is planned through Safer Internet Day 2009

Internet a changé les habitudes et son utilisation ne cesse de croître. Projet luxembourgeois de sensibilisation aux risques et dangers liés à l’utilisation de la toile par les jeunes, LuSI vise à promouvoir auprès des jeunes, des parents et des professeurs, un emploi plus sûr de ces technologies de communication, notamment au travers d’une helpline. LuSi fait ainsi partie du réseau européen Insafe, promouvant également une utilisation sûre des technologies modernes. Dans ce cadre, et autour du Safer Internet Day 2009 en février, la Commission Européenne et le réseau Insafe organisent une conférence internationale à Luxembourg. Cette dernière sera prolongée par une grande exposition, un voyage au cœur de l’Internet d’aujourd’hui. Ouverte à tous, vivante et interactive, elle montrera les nombreuses facettes du web 2.0 et de ses usages parmi les jeunes. Des ateliers seront également proposés en luxembourgeois, français et allemand suivant les demandes du public. Une salle de télévision sera également aménagée avec la projection de reportages liés à la problématique. Conférence, 10 février, Chambre de Commerce, Luxembourg-Kirchberg. Exposition, Cité-Bibliothèque municipale, Luxembourg 10/02 – 14/02

The Internet has changed our habits and its use is booming. A Luxembourg awareness project bringing attention to the risks and dangers associated with the use of the Internet by young people, LuSi targets young people, parents and teachers, to promote a more secure way of using this communication technology, notably through a helpline. LuSi is part of the European Insafe network, which also promotes the safe use of modern technology. Within this framework, and on Safer Internet Day in February 2009, the European Commission and the Insafe network will organize an international conference in Luxembourg. The latter will include a major exhibition, a journey into the heart of the Internet today. Open to all, lively and interactive, it will show the many facets of Web 2.0 and how it is used by young people. Workshops will also be offered in Luxembourgish, French and German following the requests from the public. A TV room will also host documentaries related to this issue! Conference, 10th Februar, Chambre de Commerce, Luxembourg-Kirchberg. Exhibition, Cité-Bibliothèque municipale, Luxembourg 10/02 – 14/02

Ec o l o g i e | Ec o l o g Y

Méi oder manner Méi oder manner Every year, the Service de l’Enseignement organizes at the Haus vun der Natur (House of Nature), several weeks of activity for school students promoting the economic use of energy and limiting waste in three or four schools in the City. From mid-January to 13th February, activities are offered to children to raise their awareness about environmental issues in the schools of Cessange, Hamm and Belair. All work undertaken will then be exhibited at the Cité-Bibliothèque until 20th February.

Photo: VDL

Tous les ans, le Service de l’Enseignement organise à la Haus vun der Natur (Maison de la Nature) des semaines d’action pour les élèves favorisant un comportement économe de l’énergie et des déchets dans trois ou quatre écoles de la Ville. Ainsi, depuis mi-janvier et jusqu’au 13 février, des activités sont proposées aux enfants, afin de les sensibiliser aux problématiques environnementales, dans les centres scolaires de Cessange, Hamm et Belair. Tous les travaux réalisés seront ensuite exposés à la Cité-Bibliothèque jusqu’au 20 février.

Les enfants sont sensibilisés aux problématiques environnementales. Children are sensitised to environmental issues.

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City News

B i o | O R GANI C P R O D U C E

Plus grand, plus nature

Photo: Naturata

Présente à Luxembourg depuis 1989, l’enseigne Naturata réunissant l’ensemble des magasins des agriculteurs bio au Grand-Duché a ouvert, à Merl, un nouveau supermarché spécialisé en alimentation biologique et cosmétique naturelle. Ce septième point de vente de la chaîne de magasins s’étend sur quelque 500 m2 et propose 5000 références, allant des produits laitiers aux fruits et légumes, en passant par les vins ou les produits diététiques ou cosmétiques. Tous les produits alimentaires sont certifiés issus de l’agriculture biologique et proviennent de la région et des pays avoisinants, y compris de l’association agricole des producteurs biologiques à Luxembourg (BIOG).

Present in Luxembourg since 1989, Naturata, bringing together all the shops of organic farmers in the Grand Duchy, has opened a new supermarket in Merl specializing in organic food and natural cosmetics. The seventh supermarket of the retail chain is around 500 m2 and offers 5,000 products, from dairy produce to fruit and vegetables, including wine, dietary products and cosmetics. All food products are certified organic farming and are from the region and neighbouring countries, notably from the Association agricole des producteurs biologiques à Luxembourg (BIOG). Naturata 486 A, route de Longwy, Luxembourg. T: 27 35 12 1

Photo: Jorge Rodrigues

Bigger and greener

La Jeune Chambre Economique du Grand-Duché imagine et réalise des projets dans de multiples domaines: économique, social, culturel, communautaire… The Jeune Chambre Economique du Grand-Duché conceives and undertakes projects in many areas: economic, social, cultural, community, etc. JCI

Nouveau comité, nouvelle dynamique New committee, new dynamics Affiliée à la Jeune chambre Internationale (JCI), fédération mondiale des jeunes leaders et entrepreneurs, la Jeune Chambre Economique du Grand-Duché de Luxembourg asbl s’est dotée d’un nouveau comité à Luxembourg. Fédérant quelque 200 000 membres de 120 pays et 5 000 jeunes chambres économiques locales, elle a notamment pour vocation de donner aux jeunes (de 18 à 40 ans) l’opportunité de développer leurs talents de leaders, l’esprit d’entreprise et la solidarité pour créer des changements positifs, au travers de valeurs humanistes, de formations, de coopérations et de projets internationaux grâce à des accords avec des ONG, les Nations Unies… «A Luxembourg, notre objectif est de grandir et de créer des dynamiques, en termes de qualité, explique Artur Sosna, le nouveau président du comité à Luxembourg. Nous nous impliquons dans la vie locale, au travers de nombreuses actions, notamment avec le concours Creative Young Entrepreneur Luxembourg, CYEL, des conférences Brésil Russie Inde Chine, BRIC, Art4Aid qui aide de jeunes artistes à promouvoir leur art, des coopérations avec la Grande Région». Créée en 1944, la JCI a accueilli en son sein des membres aussi réputés que John F. Kennedy, Jacques Chirac ou Taro Aso et se veut ouverte à toutes les âmes de bonne volonté. Avis aux amateurs au Grand-Duché! Jeune Chambre Economique du Grand-Duché de Luxembourg, JCI Luxembourg 1, rue Marie Curie, Strassen www.jci.cc/luxembourg

Affiliated to the Jeune chambre Internationale (JCI), a worldwide federation of young leaders and entrepreneurs, the Jeune Chambre Econo­ mique du Grand-Duché de Luxembourg asbl has a new committee in Luxembourg. Bringing together some 200,000 members from 120 countries and 5,000 new local economic chambers, it intends to give young people (18 to 40 years of age) the opportunity to develop their leadership skills, entrepreneurship and solidarity to create positive change through humane values, training, cooperation and international projects thanks to agreements with NGOs, the United Nations, etc). ‘In Luxembourg, our goal is to grow and create a dynamic, in terms of quality, explains Artur Sosna, the new chairman of the committee in Luxembourg. We are involved in local life through many activities, including the Creative Young Entrepreneur Luxembourg competition, CYEL; the Brazil Russia India and China conferences, BRIC; Art4Aid which helps young artists to promote their art and cooperative action with Greater Region’. Founded in 1944, JCI has hosted under its wing such members as well known as John F. Kennedy, Jacques Chirac and Taro Aso, and is open to all people of good will. All participants from the Grand Duchy are welcome! Jeune Chambre Economique du Grand-Duché de Luxembourg, JCI Luxembourg 1, rue Marie Curie, Strassen www.jci.cc/luxembourg

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City News C h a n t i e r r u e P i e rr e K r i e R | R OA D WO R K S r u e P i e rr e K r i e r

Déviation des lignes de bus

Photo: VDL

Bus line diversions

Les lignes de bus 5 et 6 sont déviées à Bonnevoie, suite aux travaux rue Pierre Krier. The 5 and 6 bus lines have been diverted in Bonnevoie, following roadworks in Rue Pierre Krier.

La Ville de Luxembourg a entamé une série de travaux d’infrastructure et de réaménagement rue Pierre Krier dans le quartier de Bonnevoie, qui ont entraîné la fermeture de la rue depuis le 12 janvier et la déviation des lignes de bus 5 et 6 avec une modification des itinéraires et des horaires, pour une durée estimée à deux ans. Ainsi, les bus en provenance de la Gare Centrale circulent à présent par la rue de Hesperange, puis empruntent le nouvel itinéraire par la rue du Cimetière – rue Demy Schlechter – rue Ed. Grenier – rue Jules Fischer – rue Nic. Martha – boulevard Kaltreis – rue d’Itzig – rue Pierre Krier – rue des Prés – rue François Gangler où est installé le terminus provisoire «Jeanne d’Arc» (à hauteur du terrain de football). Dans le sens inverse, depuis le terminus provisoire «Jeanne d’Arc», le bus emprunte l’itinéraire suivant: rue Nic Martha – rue Pierre Krier – rue d‘Itzig… suivant l’itinéraire habituel jusqu’à la rue Demy Schlechter, ensuite par la rue du Cimetière – rue de Hesperange, vers la Gare Centrale. Les horaires provisoires ont été distribués dans le quartier et peuvent être consultés sur Internet. Infos: www.vdl.lu ou www.autobus.lu

The City of Luxembourg has begun a series of infrastructure and redevelopment work in Rue Pierre Krier in the Bonnevoie district, which has led to the closure of the road since 12th January and the diversion of bus lines 5 and 6 with a change of routes and timetables, for an estimated duration of two years. The buses from the Central Station follow Rue de Hesperange, then take the new route along Rue du Cimetière – Rue Demy Schlechter – Rue Ed. Grenier – Rue Jules Fischer – Rue Nic. Martha – boulevard Kaltreis – Rue d’Itzig – Rue Pierre Krier – Rue des Prés – Rue François Gangler, where the provisional ‘Jeanne d’Arc’ terminus is positioned (in front of the football ground). In the opposite direction from the provisional ‘Jeanne d’Arc’ terminus, the buses take the following route: Rue Nic Martha – Rue Pierre Krier – Rue d’Itzig, etc. following its usual route up Rue Demy Schlechter, then Rue du Cimetière – Rue de Hesperange, towards the Central Station. The provisional timetable has been distributed in the district and can be viewed on the Internet. Information: www.vdl.lu or www.autobus.lu

E n f a n t s | C HIL D R EN

Lucky survole Luxembourg Lucky flies over Luxembourg Premier volet d’une collection appelée Carnets de voyages de Lucky, Luxembourg à tire-d’aile est conçu comme un jeu de piste dans la ville de Luxembourg suivant le parcours de Lucky, petit oiseau bleu, intrépide et curieux, voltigeant de monument en monument. S’adressant à la fois aux enfants et aux parents, Luxembourg à tire d’aile donne un aperçu rapide de la ville, de ses lieux historiques et culturels, grâce à des textes courts, des anecdotes, couvrant une période des Trévires à aujourd’hui. Le but: aiguiser la curiosité des petits promeneurs et leur donner l’envie d’approfondir l’histoire de la capitale. Un plan et une brève chronologie agrémentent cet ouvrage coloré et bilingue (français/luxembourgeois et allemand/anglais) réalisé par Corinne Kohl-Crouzet pour les textes et Iva Mrazkova pour les dessins. Luxembourg à tire d’aile – Hellewech iwwert ons Stad, Corinne Kohl-Crouzet – Iva Mrazkova. Info: cokohl@pt.lu

First part of a series called Carnets de voyages de Lucky, Luxembourg à tire-d’aile is designed as a treasure hunt in the City following the route of Lucky, a small blue bird, fearless and curious, flying from monument to monument. Addressing both children and parents, Luxembourg à tire d’aile gives a quick overview of the City, its historical and cultural sites, with short texts, anecdotes, from the Trévires period until today. The goal: to raise the curiosity of young pedestrians and give them the desire to learn more about the history of the capital. A map and a brief chronology are included in this colourful bilingual book (French/Luxembourgish and German/English) with texts by Corinne Kohl-Crouzet and illustrations by Iva Mrazkova. Luxembourg à tire d’aile – Hellewech iwwert ons Stad, Corinne Kohl-Crouzet – Iva Mrazkova. Information: cokohl@pt.lu

Lucky pose son regard sur la ville de Luxembourg. Lucky casts an eye over the City of Luxembourg.

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City News

Le groupe allemand QNTAL. The German band QNTAL. S e n s i b i l i s at i o n

Festival de l’Europe Festival of Europe Dans le cadre de la campagne de sensibilisation des citoyens étrangers de l’Union européenne résidant au Luxembourg à s’inscrire sur les listes électorales pour les élections européennes (7 juin 2009), le Commissariat du Gouvernement aux Etrangers du Ministère de la Famille et de l’Intégration organise un événement musical et informel, ayant pour vocation de relancer cette campagne au travers de stands informatifs (délai d’inscription aux listes électorales jusqu’au 12 mars 2009!). De nombreux groupes seront à l’affiche, notamment les Allemands de QNTAL. Depuis 1992, ce trio mélange avec brio les sons médiévaux avec l’électronique moderne, la musique ancienne avec l’avantgarde contemporaine. Co-leader du groupe culte italien Kirlian Camera, la ravissante chanteuse Elena Alice Fossi sera également présente avec son nouveau projet Spectra Paris, tout comme les Autrichiens de Whispers in the Shadows, riches d’un nouvel album et le groupe européen et polyglotte aux sources néerlandaises: très. b. Le 28 février, de 18h à 03h. Espace CarréRotondes, Luxembourg. Entrée gratuite.

As part of the awareness campaign to encourage foreign citizens of the European Union living in Luxembourg to register to vote in the European elections (June 7, 2009), the Commissariat du Gouvernement aux Etrangers du Ministère de la Famille et de l’Intégration organizes an informal musical event, aiming at reviving the campaign through information stands (deadline for voter registration is 12th March, 2009!). Many groups will be on the bill, including the German band QNTAL. Since 1992, this trio has cleverly mixed medieval and electronic sounds and ancient, contemporary and avant-garde music. Co-leader of the Italian band Kirlian Camera, the beautiful singer Elena Alice Fossi will also be present with her new Spectra Paris project, as will the Austrian band, Whispers in the Shadows, with their brand new album and the european multilingual band from the Netherlands: très. b. 28th February, from 6 pm to 3 am. Espace CarréRotondes, Luxembourg. Free entry.

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En 1902, les rendez-vous traditionnels rencontraient un franc succès populaire. In 1902, the traditional fairs had a real popular success.

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Traditions

Us et coutumes Texte: Alexis Juncosa. Photos: Batty Fischer / Photothèque de la Ville de Luxembourg.

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arties intégrantes de l’identité nationale, les traditions luxembourgeoises échappent parfois à ceux qui découvrent ce pays. A la fois riches, variés et parfois singulièrement pittoresques, ces rendez-vous déployés sur l’ensemble du calendrier se montrent pourtant incroyablement attirants pour ceux qui se donnent la peine de s’y intéresser. Survol d’un pays de traditions. Historien et directeur du Luxembourg City Tourist Office (LCTO), Roland Pinnel s’inté­ resse à différents niveaux aux nombreuses tra­ ditions ponctuant le calendrier luxembourgeois: «La frontière entre festivités et tradition est cependant mince. A quel moment décide-t-on qu’une festivité est suffisamment ancrée dans l’inconscient collectif pour qu’on en parle comme d’une tradition? C’est une question que nous devons nous poser au préalable. Mais une chose est sûre, le Luxembourgeois est, par essence, très attaché à ses traditions». Coincé entre ses impo­ sants voisins, le Luxembourg a très naturel­ lement construit ses usages sur une subtile alchimie, entre pratiques importées et coutu­ mes fabriquées de toutes pièces. Célébrée le 6 janvier, l’épiphanie s’appelle, ici, Dräikinneks-

dag. On la célèbre en l’honneur des Rois Mages comme dans les pays attenants, autour d’une galette des rois fourrée à la pâte d’amandes. A l’aube de février, une autre tradition internatio­ nale, la chandeleur, prend ici des couleurs tou­ tes particulières. En effet, point de crêpes, mais une descente, lampions à la main, des enfants dans les maisons de leurs quartiers. Différentes chansons sont alors entonnées porte après porte avec, en guise de récompense, des sucre­ ries. Intitulée Liichtmëss, cette fête renvoie à la bénédiction des gorges célébrée dans les églises catholiques. Roland Pinnel: «A mon époque, nous utilisions des serpentins de cire installés sur des bâtons. Les lampes électriques ont remplacé la cire, mais la pratique perdure. Il est, au passage, étonnant de voir que dans les dernières années, certaines traditions qui semblaient en voie d’extinction retrouvent une certaine vigueur, d’autres ayant tout simplement bien résisté, comme la Fuesent». Ce carnaval luxembour­ geois donne le coup d’envoi de nombreuses festivités. On assiste à différentes cavalcades   English version pages 24-25

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Photo: Pol Aschman / Photothèque de la Ville de Luxembourg

Le Liichmëss renvoie à la bénédiction des gorges célébrée dans les églises catholiques. The Liichmess takes its name from the blessing of the throats celebrated in catholic churches.

 dans tout le pays. C’est également sur cette période que l’on fait le plein de gourmandises typiquement de saison (pets-de-nonne, beignets, gaufres) en prévision du jeûne de 40 jours que les pratiquants suivent jusqu’à Pâques. Au cœur du carême, une tradition bien antérieure à celle de la Saint-Valentin rapproche les amoureux: le Bratzelsonndeg. Ce bretzel que l’on connaît autant outre-rhin et à la Maison Blanche qu’en Alsace devient, ici, une déclaration que l’homme fait à la femme. En retour, il peut espérer des œufs lors d’une visite de courtoisie à Pâques. Quasiment tous les pays au climat tempéré connaissent un événement sensé chasser l’hiver. Au Luxembourg, la tradition s’appelle Buergbrennen et se célèbre à la mi-mars depuis des temps immémoriaux. Roland Pinnel: «Il en existe différentes versions. Il y a encore quelques villages qui brûlent un personnage factice ressemblant à une sorcière, mais dans la plupart des cas, cela se résume désormais à un grand feu». L’événement organisé chaque année dans la vallée de la Pétrusse par une association est certainement l’un des plus fédérateurs. Roland Pinnel: «C’est certes le rendez-vous le plus fréquenté, mais il ne faut pas hésiter à se rendre à l’un des nombreux feux organisés dans chacun des quartiers de la ville. Certains sont scrupuleusement inscrits dans les pratiques d’autrefois», explique-t-il. Les Français connaissent les crécelles que les enfants agitent bruyamment lors du Jeudi saint. Au Luxembourg, il s’agit des Klibberens, des ins­ truments en bois agités pour annoncer l’office en l’absence des cloches, prétendument parties pour Rome. Dans ce survol de la riche période de Pâques, impossible d’oublier la tradition des œufs décorés en famille. Mais le rendez-vous le plus spectaculaire de cette période reste l’Emaischen du lundi de Pâques. C’est là que tout nouvel arri­ vant découvre l’une des plus emblématiques tra­

ditions luxembourgeoises, celle des Péckvillercher, vendus lors de l’Emaischen. Roland Pinnel: «C’est vraiment LA tradition luxembourgeoise. A l’origine, les potiers de tout le pays venaient en ville, à l’occasion du lundi de Pâques, vendre ces petits oiseaux siffleurs en terre cuite. Ils se concentraient autour du Marché aux Poissons sur lequel repose, désormais, le MNHA. Cette fête de la poterie, symbolisée par ces appeaux que l’on collectionne précieusement, connaît elle aussi un fort regain d’enthousiasme que l’on doit probablement à un certain regain de nostalgie, mais aussi à une démarche mercantile. Au LCTO, nous proposons à la vente quelques-uns de ces oiseaux. Ils font partie des rares à être encore fabriqués de manière strictement artisanale».

« Certaines traditions qui semblaient en voie d’extinction retrouvent une certaine vigueur». Il faut ensuite parcourir le calendrier jusqu’au terme d’avril pour buter sur un autre rendezvous majeur: l’Octave et son Märtchen. Roland Pinnel: «L’Octave est également une fête tout   ce qu’il y a de religieuse, puisqu’en l’hommage de la Vierge Marie. On transportait, depuis le milieu du XVIIe siècle, sa statue du Glacis jusqu’à la Cathédrale». Il fallut, dès les premiers pèlerinages, restaurer ces voyageurs en état de jeûne. Voilà l’origine du Märtchen qui, aujourd’hui encore, propose différentes formules de restauration Place Guillaume, début mai. Roland ­Pinnel: «Il faut souligner le travail de revitalisation de 

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Photo: Theo Mey / Photothèque de la Ville de Luxembourg

Luxembourg 1962: le Marché aux Poissons pris d’assaut à l’occasion de l’ Emaischen. Luxembourg 1962: the very crowded Marché aux poissons (fish market) on the occasion of the Emaischen.

  cette tradition, porté par une association. Ce Märtchen est un rendez-vous très couru de nombreux employés à l’heure de la pause déjeuner, l’ambiance y est très typique et conviviale. Pour être au plus près de la tradition, ne manquez pas le poisson frit», poursuit-il. En juin, l’ensemble du pays se distribue dif­ férentes traditions. On saute d’un pied sur l’autre à Echternach durant la procession dan­ sante de la Pentecôte, on se rend au Gënzefest (fête du genêt) à Wiltz et l’on en profite pour élire une miss sur fond de flonflons, on célèbre les métiers d’art à Bourlingster… Une flopée d’événements qui nous conduisent jusqu’au plus grand rendez-vous de ce début d’été: la Fête Nationale. Roland Pinnel: «Cette fête est sensée marquer l’anniversaire de S.A.R. le GrandDuc, ce que l’on faisait depuis le XVIIIe siècle. Avec la Grande-Duchesse Charlotte, on prit l’habitude de se référer à son anniversaire, qui était le 23 janvier. Mais cette date hivernale n’était pas idéale sur un plan purement météorologique. Aussi, au début des années 60, il fut décidé de ne retenir que le nombre et de changer le mois. Ce choix fut, au fil des ans, largement plébiscité. Nous sommes certes, aujourd’hui, très loin du caractère originel de ces célébrations qui se limitaient, lorsque j’étais petit, à une retraite au flambeau et un feu d’artifice».

«La plus grande fête foraine du Luxembourg tient ses origines de Jean L’aveugle».

Depuis quelques années en effet, il devient de plus en plus compliqué d’accéder à l’hypercen­ tre de la capitale pour assister à la parade du 22 juin ou boire un verre à proximité de l’un des innombrables dj installés à même la rue. Roland Pinnel: «C’est incontestablement la plus grande fête populaire transfrontalière. Cette veille de fête nationale ferait presque oublier le jour lui-même qui, entre l’apparition de la famille grand-ducale sur le balcon du Palais sous les

‘vivats’ d’un public très hétéroclite – une habitude mise en place au lendemain de la deuxième guerre mondiale – et le défilé militaire, ne manque pourtant pas de caractère». Si, pendant l’été, c’est vers la Moselle et les vignobles que se concentrent les festivités les plus typiques, tout le monde se retrouve, autour du 22 août, à la Schueberfouer. La plus grande fête foraine du Luxembourg tient ses origines de Jean L’aveugle. En 1340, le comte de Luxembourg mit en place ce marché, riche en étoffes comme en bétail, qui s’atti­ rera rapidement les faveurs des colporteurs de l’Europe entière. La position charnière du Luxem­bourg rendit l’événement incontourna­ ble… jusqu’à nos jours. Roland Pinnel: «Bien qu’il reste des commerçants, c’est surtout devenu un univers forain fréquenté par des centaines de milliers de visiteurs». Le must est d’y consom­ mer des galettes de pommes de terre, les fameux Gromperekichelcher. Une tradition qui surprend… jusqu’à ce que l’on y goûte. Les plus passionnés enchaînent alors les dif­ férentes fêtes de la rentrée, notamment autour des différentes récoltes et vendanges. Roland Pinnel: «Fête des prunes, fête des pommes, fête du vin, ce sont toutes des traditions liées à la profonde culture agricole du pays. Ici aussi, on ne peut que constater que la tradition est en train de revivre». Si elle se ravive, elle s’écrit également. Ainsi, cela ne fait qu’un quart de siècle que sont apparus les premiers Marchés de Noël. Roland Pinnel: «Nous sommes heureux qu’ils soient à ce point entrés dans les habitudes, mais nous pensons qu’il faut adapter leur identité. Nous voudrions les rendre plus authentiques encore». Chaque année, leur ouverture coïncide avec l’une des grandes fêtes du calen­ drier hivernal: la Saint-Nicolas (Niklosdag). Roland Pinnel: «Les enfants posent, début décembre, leurs souliers devant la cheminée ou à côté de la porte. Saint Nicolas est supposé y déposer bonbons et cadeaux. En comparaison de cette tradition, le père Noël est un produit d’importation américaine très récent… Connaître et comprendre un pays, cela passe par ses traditions. Aussi, je ne peux qu’inviter chacun à y prendre part». Rendez-vous au LCTO (voir adresses utiles) pour y dénicher l’une des nombreuses brochures qui vous fourniront tous les renseignements utiles à cette découverte identitaire.

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Photo: Photothèque de la Ville de Luxembourg

Au registre des traditions égarées, la Fête des Fleurs (ici en 1933). Among the lost traditions, the Fête des Fleurs (flower fair) (here in 1933)

Original Luxembourg L

uxembourg’s traditions, an integral part of the national identity, are not always noticed by newcomers to the country. And yet these rich, varied and sometimes remarkably picturesque events scattered across the calendar are incredibly attractive to anyone who takes the trouble to look a little more closely. Here is an overview of a land of tradition. As both a historian and the director of the Luxembourg City Tourist Office (LCTO), Roland Pinnel is interested in the many tradi­ tions punctuating the Grand Duchy’s calen­ dar on a number of levels. «The distinction between festivities and traditions is not always easy to draw. When do we decide that a festival is sufficiently deeply rooted in the collective unconscious that we can call it a tradition? This is the first question we have to ask.” Hemmed in by its neighbours, Luxembourg has naturally built its customs on a subtle alchemy between imported practice and tra­ ditions put together from scratch. Celebrated on 6 January, Epiphany is known here as Dräikinneksdag. Tribute is paid to the Three Kings in the same way as in most of the sur­ rounding countries, with a galette des rois (literally “kings’ cake”) made of puff pastry filled with frangipane. At the beginning of February, another international tradition,

chandeleur or Candlemas, takes on different colours here. Children go from house to house, carrying lanterns, breaking into song before each door and receiving sweets as a reward. Known locally as the Liichtmëss, the festival takes its name from the blessing of throats in Catholic churches. Roland Pinnel: “In my day, we used lanterns with wax candles fixed to poles. Nowadays electric lamps have replaced the candles, but the custom continues. In fact, it’s surprising how certain tradi-

“ Some traditions which seemed forgotten have been revived in recent years.”

tions that seemed destined for extinction have been revived in recent years, while others have just never gone away, such as Fuesent.” This Luxembourg celebration is the signal for the carnival festivities to begin, including the cavalcades throughout the country. This is also the time when people fill up on typical seasonal cakes such as fritters, doughnuts and

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Luxembourg 1964: Les enfants annoncent l’office avec leurs Klibberens. Luxembourg 1964: Children announce Easter church services with their Klibberens.

Here we must page forward through the calendar to April, where we come across the next major event, the Octave and the Märtchen that goes with it. Roland Pinnel: “The Octave is another entirely religious festival, paying homage to the Virgin Mary. Since the middle of the 17th century, her statue has been carried from the Glacis chapel to the Cathedral. You would be surprised to know how far people come for this pilgrimage, even today.” As soon as the pilgrimages began, it

Photo: Theo Mey / Photothèque de la Ville de Luxembourg

waffles to prepare for the 40 days of Lent lead­ ing up to Easter. In the middle of Lent, Bratzelsonndeg, a tradition that dates back much further than Valentine’s Day, brings lovers together. The pretzel becomes a declaration presented by a man to his beloved. If his suit is successful, he will receive eggs in return dur­ ing a courtesy visit at Easter. Almost all countries with temperate climates have some kind of event symbolising the demise of winter. In Luxembourg, the tradition is known as Buergbrennen, and it has been cel­ ebrated in mid-March since times immemorial. Roland Pinnel: “There are several different versions. A few villages still burn an effigy of a witch, but in most cases it is now basically just a big bonfire.” One of the most popular events is organised every year in the Pétrusse valley. Roland Pinnel: “This is certainly the event that attracts the most visitors, but you shouldn’t hesitate to try one of the many fires organised in other parts of the city, ” he explains. The French already know all about the rattles swung noisily by children on Maundy Thurs­ day, but in Luxembourg, they are known as Klibberens, wooden instruments that call the faithful to worship in the absence of the bells, which are said to have left for Rome. We cannot forget the tradition of families decorating Eas­ ter eggs, still deeply rooted despite the rise of chocolate eggs hidden in gardens. But by far the most spectacular custom in this part of the cal­ endar is Emäischen on Easter Monday and the Péckvillercher. Roland Pinnel: “This is really THE tradition in Luxembourg. Originally, potters from all over the country came to the city on Easter Monday to sell these little terracotta whistling birds. They were concentrated mainly around the Fish Market, where the National Museum of History and Art now stands. This festival of pottery, symbolised by the little bird whistles that are collected so eagerly, is another tradition that has seen a strong revival of enthusiasm recently, probably due to an increase in nostalgia but also to commercial interests. We sell a few of these birds at the LCTO, and they are some of the rare examples that are still made strictly by hand.”

“ The most spectacular custom in April is Emaischen.”

was realised that these travellers would need feeding. Thus was born the Märtchen, the market which still offers various kinds of food in the Place Guillaume in early May. Roland Pinnel: “We should thank the association that has worked hard to revitalise this tradition. The Märtchen is very popular with lunchtime, and it has a the city’s workers at   very characteristic, friendly atmosphere.” His recommendation: “To preserve the tradition, try the fried fish.” In June, a variety of different traditions are scattered across the country. We hop from one foot to the other in Echternach during the Whitsun dancing procession; we visit the Gënzefest (broom festival) in Wiltz, where the “broom queen” is elected to the sound of folk music; we celebrate arts and crafts in Bourglinster… All these events lead us to the biggest date in early summer, the national holiday. Roland Pinnel: “This event is supposed to mark the official birthday of the Grand Duke, and this has been done since the 18th century. With Grand Duchess Charlotte, we began celebrating her birthday, which was 23 January, but this date in winter was not  25

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Photo: Batty Fischer / Photothèque de la Ville de Luxembourg

En 1938, la Schueberfouer affichait un tout autre visage. In 1938, the Schueberfouer looked very different .

  ideal for purely meteorological reasons. So at the beginning of the 60s the decision was taken to keep the date but change the month. We have come a long way from the original character of these celebrations, though. When I was small, there was just a torchlight procession and some fireworks. Now, it has undoubtedly become the largest popular cross-border festival. The day before the national holiday almost eclipses the day itself, even though the official birthday is not short on spectacle, with the appearance of the Grand Duke’s family on the palace balcony to the cheers of a very varied crowd – a custom established following the Second World War – and the military parade.” During the summer, the most typical festivi­ ties are concentrated in the vineyards of the Moselle, but everyone comes together again around 22 August for the Schueberfouer. Luxembourg’s biggest fair has its origins in the time of John the Blind, Count of Luxem­ bourg. In 1340, the Count founded a market selling a wealth of fabrics and livestock, which quickly drew the attention of pedlars from all over Europe. Luxembourg’s central location made the event unmissable, and so it remains. Roland Pinnel: “All though some traders are left, it is now mainly a fairground that attracts hundreds of thousands of visitors.” It owes its success both to the regular presence of the most impressive rides and to the many restaurants and snack bars, which are besieged throughout the evening. An unmissable speciality is the famous Grompe­ rekichelcher, or potato cakes, accompanied with apple purée. The Schueb is scarcely over before the hardiest festival-goers start the autumn round of events, which often involve various kinds of harvest. Roland Pin­

nel: “Plum festivals, apple festivals, wine festivals… all traditions linked to the country’s deep-rooted agricultural history. Here too, tradition is clearly being revived.” And not only that – new traditions are also being created. The first Christmas markets began appear­ ing only a quarter of a century ago. Roland Pinnel: “We are pleased they have become so much a part of our habits, but we think their

“ The biggest fair in Luxembourg was founded by Jean l'Aveugle.”

identity needs to be adapted. We would like to make them still more authentic, and we’re working on it.” Every year, the opening of the markets coincides with one of the major fes­ tivals of the winter calendar: Niklosdag (St Nicholas Day). Roland Pinnel: “At the beginning of December, the children hang up their shoes above the fireplace or by the door. St Nicholas is supposed to come and fill them with sweets and gifts. Compared with this tradition, Santa Claus is a recent American import… Knowing and understanding a country involves learning about its traditions. I can only hope that everyone will take up the invitation to come and take part.” If this over­ view, despite being far from exhaustive, has got your mouth watering, come to the LCTO (see Adresses Utiles) and pick up a selection of brochures, which will give you all the information you need to discover the coun­ try’s identity.

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Oekologischer Lebensstil

GO GREEN! Gesunde Ernährung mit Produkten aus biologischem Anbau, vegetarisches Essen und ökologisch einwandfreies Design sind längst nicht mehr nur Sache einiger überzeugter Grüner, sondern machen für immer mehr Menschen eine große Portion Lebensqualität aus. Eating healthy food, organic produce, a vegetarian diet and ecological design are no longer solely the domain of dedicated greens, but have become part of the everyday quality of life for many people. Texts: Vibeke Walter. Photos: Julien Becker. Illustration: Vera Capinha Heliodoro / INgrid.

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„Ein vielseitiges Angebot auf kleiner Fläche“, so beschreibt Josette Lentz ihren Bio-Laden. “A wide range of products in a small space,” is how Josette Lentz describes her organic store.

Naturstiffchen Knueweleck: Zeit für Beratung

Naturstiffchen Knueweleck: time for advice

„Ein vielseitiges Angebot auf kleiner Fläche“, so beschreibt Josette Lentz ihren Bio-Laden und verweist nicht ohne Stolz darauf, dass er zu den ältesten hier im Land zählt. Seit 14 Jahren betreibt sie ihn gemeinsam mit Marcel Triebel, Vater von Cyclocross-Meister und Straßenradrennfahrer Pascal Triebel. Dessen Karriere als Leistungssportler hat dazu beigetragen, dass in der Familie bewusste Ernährung ganz besonders groß geschrieben wird. In den Räumlichkeiten des heutigen Naturstiffchen war seit 1962 zunächst ein Reformhaus untergebracht, aus dem die beiden überzeugten Anhänger grüner Kost jedoch ein zeitgemäßes Geschäft mit vergrößerter Verkaufsfläche und modernisiertem Sortiment machten. Die Kunden finden hier biologische Lebens- sowie Nahrungsergänzungsmittel, Kosmetika sowie täglich frisches Brot und Gebäck. Wichtig ist den beiden Inhabern vor allem die persönliche Beratung, für die sie sich viel Zeit nehmen und die von den Stammkunden ganz besonders geschätzt wird. „Wir informieren uns auch regelmäßig auf ausländischen Fachmessen über die aktuellen Trends und sind immer auf der Suche nach guten, neuen Produkten, die wir insbesondere aus Deutschland, Frankreich und Belgien beziehen“, erklärt Josette Lentz. Naturstiffchen Knueweleck, 9, rue Glesener, Luxemburg-Gare, Tel. 48 14 62 (Öffnungszeiten Montags 12 bis 18 Uhr, Dienstags bis Freitags 7.30 bis 18 Uhr, Samstags 8 bis 13 Uhr)

“A wide range of products in a small space,” is how Josette Lentz describes her organic store, and proudly reveals that it is one of the oldest in the country. Together with Marcel Triebel, father of national Cyclocross champion Pascal Triebel, she has been running the shop for 14 years. It was Pascal’s career as a top sportsman that made the family fully aware of the importance of a balanced and healthy diet. The building formerly housed a health food store, but the two fans of organic food have turned it into a more contemporary shop with a larger display space and more modern range of products. Customers can find organic food and dietary supplements, cosmetics and freshly baked bread and patisseries. The two owners take great pride in providing customers with personal advice, which is highly appreciated by their regulars. “We also visit trade fairs abroad to keep up-to-date with contemporary trends and we are always on the look out for good new products, which we usually find in Germany, Belgium or France,” Josette Lentz explains. Naturstiffchen Knueweleck, 9, rue Glesener, Luxembourg-Gare, Tel. 48 14 62 (Open Mondays 12 to 6 p.m., Tuesday to Friday 7.30 a.m. to 6 p.m., Saturdays 8 a.m. to 1 p.m.)

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Vegetarische Küche und die entsprechende Lebensphilosophie unter die Leute bringen. Providing the public with balanced, vegetarian cuisine and its accompanying philosophy.

Au Plaisir de Vivre: Einfach vegetarisch

Au Plaisir de Vivre: Simply vegetarian

Mit ihrem Restaurant in Hollerich haben sich die Schwestern Agnès und Sylvie Ferrolier einen lang gehegten Traum erfüllt. Schon immer wollten die überzeugten Vegetarierinnen sich gemeinsam selbstständig machen und ihre Idee von einer ausgewogenen, vegetarischen Küche und der entsprechenden Lebensphilosophie unter die Leute bringen. Nach zwei Jahren ist ihr kleines Restaurant nicht länger ein Geheimtipp, kann aber vor allem auf eine treue Stammkundschaft und eine gut funktionierende Mund-zu-Mund Propaganda vertrauen. Übertriebenes Styling sucht man hier vergebens, weder in der Dekoration der Räume, noch bei den Gerichten auf den Tellern. Gegessen wird nicht à la carte, sondern das, was die Schwestern mit viel Sorgfalt und ernährungsspezifischem Wissen als jeweiliges Tagesmenü kreieren. Dabei achten sie darauf, dass es ihren Gästen an nichts fehlt: Rohkost in Form frischer Gemüse und Salate und ein Hauptgericht auf der Basis von Gemüse der jeweiligen Jahreszeit, Getreide- oder Sojaprodukten sowie Hülsenfrüchten bilden eine Synthese, die nicht nur dem Körper gut tut, sondern vor allem lecker schmeckt. Beim Dessert stehen verschiedene Varianten zur Auswahl und der Tipp einer Freundin, den carrot cake zu probieren, lohnt sich unbedingt. „Wir möchten uns eine gewisse Einfachheit bewahren und einen Rahmen bieten, in dem man sich wohlfühlt“, erklärt Agnès. Und tatsächlich glaubt man sich bei den Schwestern Ferrolier ein bisschen wie zu Hause. „Nur dass man hier nicht zu kochen und abzuwaschen braucht“, schmunzelt Sylvie. Au Plaisir de Vivre, 143, route de Hollerich, Luxemburg-Hollerich, Tel. 48 18 06 (Öffnungszeiten Montags bis Freitags von 12 bis 14 Uhr, Abends für Gruppen ab 8 Personen nur nach Anmeldung)

Sisters Agnès and Sylvie Ferrolier have fulfilled something of a personal dream by opening their restaurant in Hollerich. The two dedicated vegetarians have long wanted to make themselves independent and had the idea to provide the public with balanced, vegetarian cuisine and its accompanying philosophy. Two years after opening, their small restaurant is one of the few vegetarian eateries in the city. And, thanks to great word-of-mouth publicity, it is no longer a well-kept secret among their growing army of regulars. You won’t find excessive flourishes in this venue, neither in the décor nor on the plate. Indeed, there is no à la carte menu, but diners simply eat a dish of the day devised by the sisters that day. The food, usually based around a seasonable vegetable, is always carefully balanced to include crudités, salad, pulses and cereals. It is not only healthy, but tastes good. A choice is provided for dessert, with the carrot cake being a particular favourite. “We consciously want to keep things simple and create an atmosphere in which people will feel comfortable,” Agnès explains. There is no doubt sitting in the restaurant is like being at the home of the Ferrolier sisters. “Except that here you don’t have to help cook or wash up,” says Sylvie with a smile. Au Plaisir de Vivre: 143, route de Hollerich, Luxembourg-Hollerich, Tel. 48 18 06 (opening times Monday to Friday from 12 to 2 p.m., evenings for groups of 8 upwards by reservation only)

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Nora Schlesser: „Ich möchte Textilien, Spielzeug, Accessoires anbieten, die schönes Design mit ökologischem Denken verbinden.“ Nora Schlesser: “I wanted to have a range of textiles, toys and accessories that combine nice design with ecological thinking.”

Minka – Green lifestyle: Schön umweltbewusst

Minka – Green lifestyle: beautifully environmentally aware

In Nora Schlessers Laden in Bonneweg herumzustöbern, macht Spaß - und neugierig. Was sind das für Mini-Blumenvasen in Form von einem Ei? Was steht auf den großen, bunt bedruckten Umhängetaschen? Wie praktisch sind die lustigen Kinder-Manschetten und Riesenlätzchen? Aus welchem Material sind die cool glänzenden Handtaschen? Nora Schlesser steht gern Rede und Antwort und erklärt das Sortiment ihres erst seit Anfang Dezember geöffneten Ladens: „Ich möchte Textilien, Spielzeug, Accessoires anbieten, die schönes Design mit ökologischem Denken verbinden. Bei den von mir vertretenen Marken wie z.B. Ethos, Ideo oder demnächst auch dem sehr hochwertigen Label Numanu wird nur Öko-Baumwolle verarbeitet und es wird auf Herstellung zu fairen Bedingungen geachtet. Mit Couleur Caramel habe ich außerdem eine hochwertige Natur Make Up-Serie im Programm.“ Die studierte Mode-Stylistin mit einem Abschluss am Institut St Luc in Brüssel und Mutter eines 18 Monate alten Sohns hat selbst ein Faible für zeitgemäße Öko-Mode und recherchiert regelmäßig auf Messen oder im Internet nach neuen Tendenzen. Vor allem die farbenfrohe, originelle Kinderkleidung, die sich angenehm abhebt von den inflationären Bärchen, Piraten, Lillifees oder was derzeit sonst noch so als Motive durch die Kinderzimmer geistert, dürfte umweltbewusste Eltern begeistern. Minka – green lifestyle, 25, rue Pierre Krier, Luxemburg-Bonneweg, Tel 26 66 57 34, www.minka.lu, (Öffnungszeiten Dienstags bis Donnerstags 14 bis 18 Uhr, Freitags 10 bis 11.45 Uhr und 12.15 bis 18 Uhr, Samstags 10 bis 17)

It is fun to browse in Nora Schlesser’s Bonnevoie store – it also elicits curiosity. What are those small flower vases in the shape of an egg? What is that printed on to the colourful, large tote bags? How practical are those funny baby bibs? What are those cool, shiny handbags made of? Nora Schlesser is more than happy to answer all these questions and offer advice on other products found in the store she opened just last December. “I wanted to have a range of textiles, toys and accessories that combine nice design with ecological thinking. I only choose brands, such as Ethos, Ideo or coming soon - the prestigious Numanu label that use organic cotton produced under Fair Trade rules. I also carry a prestigious natural make-up range from Couleur Caramel.” The mother of an 18-month old son, the graduate of the Institut St. Luc in Brussels, where she studied fashion-styling, has always had an interest in contemporary organic fashion and is constantly looking for new trends at trade fairs or on the Internet. Environmentally conscious parents will find a real thrill in the colourful and original children’s clothing range, which distinguishes itself from the plethora of teddy bears, pirates or Lillifee motives that currently haunt children’s wardrobes. Minka - green lifestyle, 25, rue Pierre Krier, Luxembourg-Bonnevoie, Tel 26 66 57 34, www.minka.lu (opening times Tuesday to Thursday 2 to 6 p.m., Fridays 10 to 11.45 a.m. and 12.15 to 6 p.m., Saturdays 10 a.m. to 5 p.m.)

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in

Darwin Luxembourg 2009

www.darwin.lu

L’homme, le scientifique, son oeuvre, son influence Der Mensch, der Wissenschaftler, sein Werk, seine Wirkung

"DARWIN" au Théâtre des Capucins (F)

Une pièce de Thierry Debroux ; Mise en scène de Valérie Bodson

17, 19, 27 et 28 février 2009 à 20h00

Informations & réservations / www.theatres.lu / + 352/47 08 95-1

DARWIN au natur musée ’Darwin oder Moses’.

Konferenz mit Julia Voss, Kunsthistorikerin (D)

5. Februar 2009 um 18.30 Uhr Darwin-Day

Darwins Geburtstagsfeier mit Vorlesung aus seinen Werken

12. Februar 2009 um 18.00 Uhr

Können Tiere denken? Antworten bei Darwin und im Darwinismus Konferenz mit Prof. Dr. Hans-Johann Glock (D), Universität Zürich

18. Februar 2009

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Wichtig ist Mullebutz, dass die angebotenen Produkte Top-Qualität und höchste Grundsätze biologischer Lebensmittelherstellung beherzigen. Mullebutz takes great care to stock top quality goods that meet the very strictest regulations of organic production.

Mullebutz: Für Feinschmecker

Mullebutz: for gourmets

Die Bonneweger Adresse Mullebutz ist seit langem bekannt für hochwertige Bio-Produkte sowie makrobiotische Lebensmittel, nicht nur bei den inländischen Anhängern gesunder Lebensmittel, sondern auch bei der international community. „Wir haben viele englischsprachige Kunden“, erzählt Besitzerin Marianne Goergen, die das Geschäft seit 1993 in Bonneweg betreibt. Ein gleichnamiger Bio-Laden war bereits 1982 als erster seiner Art in Esch/Alzette eröffnet wurden und wurde 1989 von Marianne Goergen und ihrem Mann Nic übernommen. Nach einiger Zeit konzentrierten sie ihre Aktivitäten jedoch ausschließlich auf die Stadt Luxemburg. Wichtig ist ihnen, dass die angebotenen Produkte Top-Qualität und höchste Grundsätze biologischer Lebensmittelherstellung beherzigen. Neben renommierten Bio-Labeln und regionalen Produzenten finden sich auch prominente Anbieter wie Prinz Charles mit seinen Keksen und Marmeladen aus der Serie Duchy Originals oder Tee, Schokolade und Kekse in originellen Verpackungen aus dem Modehaus Lolita Lempicka „Klein, aber fein, so könnte das Motto manch unserer Lieferanten lauten, wie z.B. dem Hersteller der Marmeladen Harmonie, der als Ein-Mann-Betrieb funktioniert und seine verwendeten Früchte noch selbst mit der Hand pflückt“, sagt Marianne Goergen lächelnd. Massenproduktion wird nicht geboten und von den Käufern auch nicht gesucht. „Unsere Kunden, von denen viele hier aus dem Viertel kommen, sind nicht alle Großverdiener, dafür aber Feinschmecker. Wir hören öfter, dass man lieber auf andere Dinge verzichtet, um sich stattdessen gute Lebensmittel leisten zu können“, erklärt Mariane Goergen. Mullebutz, 1, rue Auguste Charles, Luxemburg-Bonneweg, Tel. 29 02 91, (Öffnungszeiten Montags bis Freitags von 8 bis 18 Uhr, Samstags von 8 bis 16 Uhr)

Bonnevoie store Mullebutz has long been known for its high quality organic and macrobiotic groceries, not only among Luxembourg followers of health food but also in the international community. “We have a lot of English-speaking customers,” says owner Marianne Goergen, who has run the store in Bonnevoie since 1993. A shop with the same name was first opened in Esch-Alzette in 1982 and was taken over by Marianne Goergen and her husband Nic in 1989. After a while though, they focused their efforts on the city of Luxembourg. The Goergen’s take great care to stock top quality goods that meet the very strictest regulations of organic production. As well as renowned organic brands and regional products, shoppers can find famous producers such as Prince Charles, with his range of Duchy Originals biscuits and jams, or tea, chocolate and biscuits from the Lolita Lempicka fashion label. “Small but beautiful could be the motto of many of our suppliers such as Harmonie, a one-man producer of jams who still hand picks his own fruits,” says Marianne Goergen with a smile. “Our customers, many of whom live in the neighbourhood, are not all high earners, but are definitely gourmets. We often hear them say they would rather forgo other things so that they can afford good food,” she explains. Mullebutz, 1 rue Auguste Charles, Luxembourg-Bonnevoie, Tel. 29 02 91 (opening times Mondays to Fridays 8 a.m. to 6 p.m., Saturdays 8 a.m. to 4 p.m.)

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Anne Jacoby: „In unseren verschiedenen Geschäftstellen können sich Konsumenten mit gutem Gewissen und ohne Verzicht auf Genuss für das tägliche Leben eindecken.“ Anne Jacoby: “Our stores allow customers to buy their daily food requirements with a good conscience and without having to forgo enjoyment.”

Naturata: Auf Expansionskurs

Naturata: aiming to grow

Der Ursprung der inzwischen landesweit sieben Fachgeschäfte für biologische Lebensmittel und Naturkosmetik, des Naturwarenladens Akzent (untergebracht im Bio-Einkaufszentrum OIKOPOLIS in Munsbach) sowie des Restaurant & Catering NATURATA ist die BioBauere Genossenschaft Lëtzebuerg (BIOG), die NATURATA 1989 als Outlet ihrer eigenen Produkte aufgebaut hat und immer noch maßgeblich daran beteiligt ist. Auch die BIOG Produkte selber haben sich weiter entwickelt: So gibt es mittlerweile nicht mehr nur Obst und Gemüse der hiesigen BIOG-Produzenten, sondern ein vielfältiges Sortiment an qualitativ hochwertigen Produkten, die alle die Kriterien der BIOG Charta einhalten müssen. Zwei der NATURATA Supermärkte befinden sich innerhalb von Luxemburg-Stadt, einer im Rollingergrund und seit November 2008 ein zweiter in Merl: „In unseren verschiedenen Geschäftstellen können sich Konsumenten mit gutem Gewissen und ohne Verzicht auf Genuss für das tägliche Leben eindecken. Im Februar wird außerdem voraussichtlich ein NATURATA Snack in der Groussgaas in der Hauptstadt unter der Führung von NATURATA Restaurant & Catering aufgemacht. Dort werden ausschließlich Bio Snacks, Coffee to go und eine kleine Auswahl Bio-Produkte angeboten“, erklärt Anne Jacoby von der OIKOPOLIS-Gruppe, der luxemburgischen Bio-Vermarktungsinitiative. „Das NATURATA-Konzept beruht auf assoziativem Wirtschaften. Das bedeutet, dass alle Teilnehmer an der Wertschöpfungskette von Bio-Produkten in Luxemburg mitsprechen, ihre Besonderheiten mitteilen bzw. die Entwicklungen des Marktes mitkriegen und darauf reagieren können.“ Mehr Infos: www.naturata.lu oder www.oikopolis.lu. Öffnungszeiten der Geschäfte im Rollingergrund (161, rue de Rollingergrund, Tel. 44 78 77 23) und Merl (486 a, route de Longwy, Tel. 273512-1) Montags bis Freitags von 9 bis 19 Uhr und Samstags von 9 bis 17 Uhr.

It was in 1989 that the Bio-Bauere Genossenschaft (BIOG) organic farmers’union first established Naturata as an outlet for its products. The union is still a shareholder in the group that now has seven organic food and cosmetics stores, organic goods outlet Akzent (in the OIKOPOLIS organic shopping centre in Munsbach) and a restaurant-catering service. The BIOG products themselves have also developed - it is not just about fruit and vegetables, but a whole range of high-quality products that meet the strictest criteria of the BIOG charter. Two of the Naturata stores are in the city of Luxembourg - one in Rollingergrund and a second in Merl, which opened in November 2008. “Our stores allow customers to buy their daily food requirements with a good conscience and without having to forgo enjoyment. In February we are planning to open a Naturata Snack shop in the Grand Rue, under the auspices of Naturata restaurant and catering. Customers will be able to buy organic snacks, coffee to go and a small range of other organic produce,” says Anne Jacoby of the OIKOPOLIS group. “The Naturata concept is based on associative economies. That means that all participants in the supply chain of organic produce in Luxembourg have a say and can help determine how we react to developments in the market.” More information at www.oikolpolis.lu Opening times of the Rollingergrund store (161, rue de Rollingergrund, Tel. 44 78 77 23) and Merl store (486 a, route de Longwy, Tel. 27 35 121) Monday to Friday 9 a.m. to 7 p.m. and Saturdays 9 a.m. to 5 p.m.

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Enrico Lunghi is the new guardian of the Mudam. Enrico Lunghi est le nouveau gardien du Mudam.

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Mudam

Accessible art Text: Duncan Roberts. Photos: Andrés Lejona.

T

wo and a half years after it opened,

the Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean – Mudam – is still something of a baby. In Enrico Lunghi, it now has a new guardian who wants to nurture the museum’s longterm development. When making high profile public appointments, Luxembourg faces a dilemma. Select someone from within the country and accusations of favouritism and all manner of jealousies emerge. Appoint a well-known figure from abroad and the authorities are charged with failing to recognise home-grown talent. So it was when it became known last year that the director of the Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, Marie-Claude Beaud, would not be extending her contract beyond 2009. It is a situation that the successful candidate Enrico Lunghi acknowledges, but one on which he has a different angle. Lunghi, whose appointment was confirmed last November and who took up his new post on 1 January, is an “insider”, having been the artistic director at the Casino contemporary art forum for the past 12 years. “I was not sure I would get the job, but even before I was appointed I was looking at the positive. I thought if I took

over it would mean there would not be a gap in the process. What has happened over the past few years with the Casino and the Mudam – the whole Staater Muséeën programme – is a sort of work in progress,” says the amiable 46-year old. “It is a change in the cultural landscape here in Luxembourg.” Lunghi says he is fully aware that appointing someone from abroad might have brought new ideas, a different orientation, to the museum. But the foreign appointee would also have had the disadvantage of having to take time to settle in to new surroundings, getting to know the team and Luxembourg. “You can only have one or the other, not both,” he says. Then again, it is not as if Lunghi has been isolated in Luxembourg. The Casino, like Mudam, has an international reputation and Lunghi has not only helped organise the second edition of the renowned biennial Manifesta event (which Luxembourg hosted in 1998), but has also curated the Grand Duchy’s contributions to the biennale in Venice. The Casino has, over the  French version pages 40-42

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Paperwork – the museum’s stylish administrative offices. Paperwork – les bureaux administratifs stylés du musée.

 years, also helped launch several Luxembourg artists onto the international stage – names such as Simone Decker, Jill Mercedes, Bert Theis, Su-Mei Tse – but Lunghi insists that at Mudam, just like at the Casino, local artists will not receive any favouritism. “Mudam, like the Casino, is connected to the international art world. This does not exclude Luxembourgish artists if they correspond to the mission and the criteria of our projects. I would be totally unprofessional if I put on an exhibition that would suit a Luxembourg artist and did not select them. On the other hand, it would also be totally unprofessional to put somebody in a show or collection only because they are Luxembourgish. It would be wrong for Mudam, because it would devalue the institution, but it would also be bad for the artist if they have no other chance of being internationally recognised because Mudam would then become the cemetery of that artist.” In any case, he explains, Luxembourg artists have plenty of other possibilities to exhibit their works within the Grand Duchy.

“Mudam has been keen to emphasise its pedagogical role.”

By encouraging free guided tours for school groups and working closely with the University of Luxembourg, Mudam has been keen to emphasise its pedagogical role under Beaud, and that will continue under Lunghi. But the new director says that it is not just the young who can learn from the museum experience. “It is our mission to make art accessible to everybody. It is important to make clear that art should not adapt itself to an audience. Artists have to retain their integrity, even if what they do surprises us sometimes. We have to try to transmit art to the public.” Indeed, one problem Lunghi wants to confront is the perception that contemporary art is somehow “difficult”. “Of course, somebody who never came to a museum

might be disoriented, which is why we have pedagogical guides. But a lot of people still have the idea that a visit to a museum is something exceptional or only for the elite and demands effort.” He wants to break down that mental barrier and see people simply come to the museum two or three times a year on a Sunday to make it a more familiar experience. “Sometimes they would like what they see, sometimes not, sometimes they would learn something.” But because the cultural landscape in Luxembourg has changed so much in the last 20 years, and especially since the breakthrough Capital of Culture year in 1995 (which actually launched the Casino), many people still don’t have the habit of visiting museums. “It takes time to create culture, and our modern world is very fast in every sense – probably for culture a little bit too fast. We have to work on long-term development and at the same time learn how to deal with this whole new landscape.” Lunghi himself is already looking towards 2010 and beyond. “The programme for 2009 is already fixed and I would not change it. A lot of the initiatives launched by Marie-Claude and the team have been fantastic. You must remember, the museum has only been open two and a half years, so for a museum it is still a baby. Changes will be made progressively and I will learn from what has been done. I don’t believe in shock and awe,” he says with a smile. The landscape surrounding the museum is also undergoing progressive change as the adjacent new hotel nears completion and the Park Dräi Eechelen is also due to be ready for the Spring, “The area will be more appealing. Marie-Claude had to open the museum under heavy conditions,” he says of the continuous construction work over since Mudam opened in July 2006. Lunghi would like to see this part of the ­Kirchberg plateau, with the nearby Philharmonie and the institutions of the European Union, become a new cultural focal point for the city, a place for contemplation where people will be happy to spend some time. “We have to communicate that the museum is a great place to spend time alone or with the family. Many people don’t realise it is also one of the cheapest family outings – children have free entrance.” Again we return

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Contemplation – people should spend time at Mudam and in its surrounding park. Contemplation - Les gens devraient passer du temps au musée et dans son parc avoisinant.

to the concept of elitism. Lunghi says that of course the very raison d’être of museums, just like theatres or concert venues, is that you will see or hear something exceptional. “Museums should not reflect what people like, but should offer something extraordinary that they can’t get in their living room. But they should be accessible for everyone.” That means locals as well as foreigners. Lunghi says that with the opening of refurbished and extended Villa Vauban slap bang in the middle of the city parks next year, Luxembourg City will have a great network of museums. “It is very important that the idea that Luxembourg’s credibility as a significant cultural city is known among local residents.” Two years after Luxembourg’s second reign as the European Capital of Culture, which encompassed the Greater Region, Lunghi also sees the future of Mudam as being firmly anchored in the cultural, social economic context of that Greater Region. “The idea is that the museum should be linked intellectually and artistically to the whole world, but we have to make something original out of it. We cannot just import models from somewhere else and replicate them and try to have the same show here as in New York, for example. We should be open and not be so afraid that we remain just local, but should use our own strengths as a starting point.” He sees the region around Luxembourg as a new prime audience for Mudam, because the people who live there could visit the museum two or three times a year. “If people from Beijing

or Sydney visit we are delighted, but they will come here once every ten years if that.” That strength, the uniqueness that Mudam currently enjoys as the premier museum for contemporary art in the Greater Region, could be challenged when the Metz Centre Pompidou opens in 2010. But far from feeling threatened, the idea excites Lunghi. “It will be stimulating for

“The cultural landscape in Luxembourg has changed so much in the last 20 years.”

the Greater Region, and at the same time we are quite complementary. Basically, and there will be exceptions, the Centre Pompidou will mainly show modern art from the 20th Century because they will be fed by the fantastic collection in Paris. So we can focus on the 21st Century, without excluding the 20th Century if we can do something original with that. But why should we compete with the Centre Pompidou? What is for me very interesting is that they will have a very contemporary, 21st Century building and be showing 20th Century art. Our building is very 20th Century in spirit, but we make 21st Century art.” 39

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Vault – the museum’s own collection is safely stored. Chambre forte - la propre collection du musée est bien gardée.

L’Art accessible à tous D

eux ans et demi après son ouverture, le Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean – Mudam, est encore au stade de la petite enfance. Il a désormais trouvé en Enrico ­Lunghi un nouveau protecteur, soucieux d’encourager son développement à long terme. Lors de l’appel à candidatures, très médiatisé, le Luxembourg s’est trouvé face à un dilemme. En choisissant un candidat luxembourgeois, les autorités auraient immédiatement été accusées de favoritisme, suscitant également toutes sortes de jalousies. En nommant une personnalité étrangère bien connue, on leur aurait reproché de ne pas savoir reconnaître les talents que recèle le Luxembourg. Telle était la situation l’année dernière lorsque l'on apprit que la directrice du Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, Marie-Claude Beaud, ne renouvellerait pas son contrat audelà de 2009. Une situation qu’Enrico Lunghi, le candidat finalement retenu, admet volontiers, mais à propos de laquelle il a un point de vue différent. Enrico Lunghi, dont la nomination a été confirmée en novembre dernier et qui a pris ses nouvelles fonctions le 1er janvier, est un «initié», il fut en effet le directeur artistique du Casino Forum d’art contemporain ces 12 dernières années. «Je n’étais pas certain de décrocher le poste; mais même

avant d’avoir été nommé, je m’efforçais de voir les choses d’un point de vue positif. Je me disais que si je reprenais le poste, il n’y aurait pas d’interruption dans le processus. Ce qui a été réalisé ces dernières années au Casino et au Mudam – tout le programme Staater Muséeën – est encore un chantier en cours, explique cet homme sympathique de 46 ans. C’est un changement dans le paysage culturel luxembourgeois». Enrico Lunghi se dit pleinement conscient du fait que la nomination d’une personne extérieure au Luxembourg aurait pu apporter au musée de nouvelles idées, une orientation différente. Mais un directeur venu de l’étranger aurait également eu besoin de temps pour s’habituer à son nouvel environnement, apprendre à connaître l’équipe et le Luxembourg. «Il fallait choisir l’un ou l’autre, on ne pouvait avoir les deux», explique-t-il. Et puis Enrico Lunghi n’est pas isolé à Lux­ em­bourg. Le Casino, comme le Mudam, dispose d'une réputation internationale. Enrico Lunghi a non seulement contribué à l’organisation de la deuxième édition de la célèbre biennale Manifesta (que le Luxembourg a accueillie en 1998), mais il fût aussi chargé d’organiser la participation du Grand-Duché à la Biennale de Venise. Au fil des années, le Casino a également lancé plusieurs artistes

luxembourgeois sur la scène internationale, notamment Simone Decker, Jill Mercedes, Bert Theis, Su-Mei Tse. Enrico Lunghi insiste sur le fait qu’au Mudam comme au Casino, les artistes locaux ne bénéficient d’aucun favoritisme. «Le Mudam et le Casino sont en connexion directe avec le monde international de l’art. Cela n’exclut pas les artistes luxembourgeois, si leur travail cor­respond aux objectifs et aux critères de nos projets. Il ne serait vraiment pas professionnel de ma part d’organiser une exposition qui pourrait convenir à un artiste luxembourgeois et de ne pas le sélectionner. Il ne serait pas non plus très professionnel d’intégrer un artiste à une exposition ou une collection uniquement parce qu’il est Luxembourgeois. Ce serait néfaste pour le Mudam, car cela le dévaloriserait en tant qu’institution, mais ce serait également néfaste pour l’artiste qui n’aurait alors aucune autre chance d’être reconnu au niveau international, le Mudam devenant en quelque sorte le cimetière de son œuvre». Quoi qu’il en soit, ajoute-t-il, les artistes luxembourgeois ont de nombreuses autres opportunités d’exposer leurs œuvres au sein du Grand-Duché. Sous la direction de Marie-Claude Beaud, en encourageant les visites guidées gratuites pour les groupes scolaires et en travaillant en étroite collaboration avec l’Université de

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Powerhouse – Mudam’s utilities tubes are hidden inside the building. La salle des machines - Les tuyaux sanitaires du Mudam sont dissimulés à l'intérieur du bâtiment.

Luxembourg, le Mudam était soucieux de mettre en avant son rôle pédagogique, une politique qu’Enrico Lunghi entend bien poursuivre. Mais le nouveau directeur explique que les jeunes ne sont pas les seuls à avoir beaucoup à apprendre d’une visite au musée. «Notre mission est de rendre l’art accessible à tous. Il faut aussi rappeler que l’art n’a pas à s’adapter à un public. Les artistes doivent conserver leur intégrité, même si ce qu’ils font nous surprend parfois. Nous devons essayer de transmettre l’art au public». En effet, Enrico Lunghi souhaite notamment faire évoluer l’a priori selon lequel l’art contemporain serait quelque peu «difficile». «Bien sûr, quelqu’un qui n’est jamais allé dans un musée peut être désorienté, c’est pourquoi nous proposons des guides pédagogiques. Mais beaucoup de gens pensent encore que visiter un musée est quelque chose d’exceptionnel, destiné uniquement à une élite ou qui exige un effort». Il souhaite briser cette barrière mentale et faire venir les gens au musée en toute simplicité, deux ou trois fois par an, le dimanche par exemple, afin de faire de cette visite une expérience plus familière. «Parfois, ils aimeront ce qu’ils verront, parfois non; mais ils apprendront quelque chose». Le paysage culturel luxembourgeois a tellement évolué au cours des 20 dernières années, particulièrement depuis la nomination de la ville comme Capitale de la Culture en 1995 (qui a réellement permis le lancement du Casino) que nombreux sont ceux qui n’ont pas encore pris l’habitude de se rendre dans les musées. «Il faut du temps pour créer une véritable vie culturelle et notre monde moderne va très vite, dans tous les domaines, probablement un peu trop vite pour le secteur de la culture. Nous devons travailler sur le développement à long terme, mais aussi apprendre à gérer l’ensemble de ce nouveau paysage». Enrico Lunghi lui-même pense déjà à 2010 et au-delà. «Le programme 2009 est déjà fixé et je ne souhaite pas en changer. Beaucoup d’initiatives lancées par Marie-Claude et son équipe sont fantastiques. N’oubliez pas que le musée est ouvert depuis deux ans et demi seulement! Pour un musée, il est donc encore au

stade de la petite enfance. Des modifications seront apportées progressivement et je vais tirer les leçons de ce qui a été fait. Je ne crois pas aux vertus du choc et de la crainte», explique-t-il en souriant. L’environnement du musée est également en train d’évoluer progressivement. Les travaux du nouvel hôtel adjacent touchent en effet à leur fin et le parc Dräi Eechelen devrait également être prêt

«Le Mudam était soucieux de mettre en avant son rôle pédagogique».

pour le printemps. «Le quartier sera plus attractif. Marie-Claude a dû ouvrir le musée dans des conditions difficiles», précise-t-il à propos des travaux de construction qui se sont poursuivis après l’ouverture du Mudam en juillet 2006. Enrico Lunghi aimerait voir cette partie du plateau du Kirchberg, avec la Philharmonie voisine et les institutions de l’Union européenne, devenir un nouveau haut lieu culturel de la ville, un lieu de contem­ plation où les gens seraient heureux de passer un peu de temps. «Nous devons trans­mettre l’idée que le musée est l’endroit idéal où passer un peu de temps seul ou en famille. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que c’est aussi l’une des sorties familiales les moins coûteuses, l’entrée est gratuite pour les enfants». On en revient une fois encore à la notion d’élitisme. Enrico Lunghi explique que la raison d’être des musées, mais aussi des théâtres ou des salles de concert, est bien évidemment de voir ou d’entendre quelque chose d’exceptionnel. «Les musées ne doivent pas tenir compte de ce que les gens aiment, ils doivent au contraire leur proposer quelque chose d’extraordinaire qu’ils ne trouvent pas dans leur salon. Mais ils doivent rester accessibles à tous». Et cela comprend  41

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Brainstorm – the meeting room inspires for bright ideas. Brainstorming – La salle de réunion est source de brillantes idées.

 population locale et visiteurs étrangers. Enrico Lunghi ajoute qu’avec l’ouverture l’année prochaine de la Villa Vauban après rénovation et extension en plein centre des parcs de la ville, la Ville de Luxembourg sera enfin dotée d’un grand réseau de musées. «Il est très important que la crédibilité de Luxembourg en tant que ville culturelle soit connue de ses résidents».

«Le paysage culturel luxembourgeois a tellement évolué au cours des 20 dernières années».

Deux ans après le second règne de Luxembourg en tant que Capitale européenne de la Culture, qui englobait l’ensemble de Grande Région, Enrico Lunghi envisage également pour le Mudam un avenir solidement ancré dans le tissu culturel et socio-économique de cette Grande Région. «Le musée doit être lié intellectuellement et artistiquement à l’ensemble du monde, mais nous devons en faire quelque chose d’original. Nous ne pouvons pas nous contenter d’importer des modèles venant d’autres pays pour les reproduire et tenter d’organiser ici les mêmes expositions qu’à New York, par exemple. Nous devons être ouverts et ne pas craindre de demeurer

uniquement locaux. Nous devons utiliser nos propres ressources comme point de départ». Il considère la région entourant le Luxembourg comme le principal public du Mudam, parce que les gens qui y vivent sont susceptibles de s’y rendre deux à trois fois par an. «Si nous avons des visiteurs venus de Pékin ou de Sydney, nous serons ravis, mais ils viendront ici une fois tous les dix ans, dans le meilleur des cas». Cette force et ce caractère unique dont bénéficie actuellement le Mudam en tant que principal musée d’art contemporain de Grande Région, pourraient être remis en cause par l’ouverture en 2010 du Centre Pompidou de Metz. Mais loin de se sentir menacé, Enrico Lunghi trouve cette perspective excitante. «Ce sera stimulant pour Grande Région, et puis, nous sommes très complémentaires. De manière générale, il y aura bien sûr des exceptions, le Centre Pompidou exposera principalement des œuvres issues de l’art moderne du XXe siècle, car il sera alimenté par la fantastique collection dont le musée dispose à Paris. Nous pourrons donc nous concentrer sur le XXIe siècle, sans exclure le XXe siècle, si nous pouvons organiser quelque chose d’original sur ce thème. Mais pourquoi devrions-nous entrer en compétition avec le Centre Pompidou? Le point qui me semble très intéressant, c’est qu’ils vont exposer des œuvres du XXe siècle dans un bâtiment du XXIe siècle très contemporain. Notre bâtiment est d’un esprit très XXe siècle, mais nous exposons des œuvres du XXIe siècle».

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Directeur musical: Emmanuel Krivine En résidence à la Philharmonie

Christoph Poppen - © Klaus Rudolf

Mangova Plamena - © Raf Thienpont

CONCERT SYMPHONIQUE

PHILHARMONIE – GRAND AUDITORIUM – 20.00

JE/DO/TH 05.02.2009 Cycle Philharmonique I

Wolfgang A.Mozart (1756-1791) Symphonie No. 35, en ré majeur, ‘Haffner’ Aribert Reimann (*1936) Tarde, pour soprano et orchestre sur un poème de Juan Ramón Jiménez Piotr I. Tchaikovsky (1840-1893) Symphonie No. 3, en ré majeur, op. 29 deutsche radiophilharmonie CHRISTOPH POPPEN, DIRECTION Claudia Barainsky, soprano 19.30 – INTRODUCTION AU CONCERT MARC JECK

CONCERT SYMPHONIQUE

PHILHARMONIE – GRAND AUDITORIUM – 20.00

VE/FR/FR 20.02.2009 Cycle Philharmonique II

Franz Schubert (1797-1828) Rosamunde. Ouverture et Entr’actes Nos. 1,2 et 3, op. 26 (D.797) César Franck (1822-1890) Variations symphoniques, pour piano et orchestre Carl Nielsen (1865-1931) Symphonie No. 2, ‘Les Quatre Tempéraments’, op. 16 orchestre philharmonique de liège PABLO GONZALEZ, DIRECTION Plamena Mangova, piano 19.30 – INTRODUCTION AU CONCERT GUY ENGELS

'Ouroboros'

© Ph. Hurlin

CONCERT DE FAMILLE

CARRE ROTONDES – HALLE PAUL WURTH – 11.00, 15.00 et 17.00

DI/SO/SU 01.02.2009 CO-PRODUCTION TRAFFO - CARRÉ ROTONDES ET LOGIN: MUSIC/ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURG

‘Ouroboros’ - la création du monde (à partir de 8 ans)

Elisabeth Naske (*1963) Ouroboros pour quatuor à cordes et percussion (création mondiale) Daniel Tanson, concept et mise en scène CONCERT APÉRITIF

PHILHARMONIE – SALLE DE MUSIQUE DE CHAMBRE – 11.00

DI/SO/SU 08.02.2009 Amis de l’OPL - Concert Apéritif

Alexandre Borodine (1833-1887) Quatuor à cordes n°2 Sergei Prokofiev (1891-1953) Quintette en sol mineur, op. 39 Franziska Pietsch & Yulia Fedorova, violons Aleksandr Khramouchin, violoncelle Philippe Gonzalez, hautbois Emmanuel Chaussade, clarinette Ilan Schneider, alto Benoît Legot, contrebasse

Réservations: www.luxembourgticket.lu, T 47 08 95-1

www.opl.lu


s e g a s s Pa s é g i l ob

et Filliqu s e r r e i P ntaire iques, graph ms docume ages o t o h ries p et fil , les pays ice les sé ivres l s n , ust a s ane d e d an rhén Cour de J ent, pace m s t e ’ ê m l r o e o ent c ssem s la f ions d de la quest lièrem f dan sion d’Investi ntraint u i s n t g e c e d é r t a e e s list s, u l’ex nne é, co assur refoi Spécia tte o Europée t appel nhabité . . Aut e e b g u a i s ue nt re» ne pays t , l’A Banq n chacu orcéme aginai aard et le a H e l r a e u L f t m u d l’i és , hitec s et nais, tout clich place à ries japo t l’arc enne que s e e é j e x s p u d s u o e e c r r e , phi on th t pou ux li ière r plus d és Eu a t a t r e u r a g ayan e s m n s i e ch o éres au c hot ry film cts su t mmu aiss t l o p é n C r i t ’ i d u s n s n de ce i menta subje Haar s «po , de ater a s u m p o s a e u l n ie z-v s of d doc ked o es, th unit n, . De r nde e e e u t R n r s m n sa cap om ose wo n is que pour rt o s book aving lands an C ow ch t it to s à fré oisi, e , h p c n x o il a se rh ope s n an ph uce ne ou n rod . Afte apane e Eur e ha ey w ogra on’. s. A p e c , e J a th k, h er th hot ati m ons cap rest, e pl of n th issi lands e abl o is p gin .co Ba c d f m i i e m nt , whe tc. H ima uet st vo d o n a u e i n c J n U re a he Rh rt of vestm visit ry, e for filliq kes u a t t r t c e o ou te om re In as hite und e C ean has t eme e ro pier c r h y l t a r or w. op ,c of of ne ula Eur eryo pital ow m ww on ect reg i j s t e b e s n th su e ev all iqu ho ext and that nity , ‘to Fill e e h r t r ter ces or Pie ted te pla t. Ma habi t e n b so no unin Au or ocu the f , bly ion , to ita g s v e u r Vo ine re eza d n Re for

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Vue d’ensemble de la ville.

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Clinique privĂŠe Dr. E. Bohler, Kirchberg.

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Parc municipal, Luxembourg.

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Gare ferroviaire.

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UniversitĂŠ du Luxembourg, Campus Limpertsberg.

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CinĂŠma Utopolis.

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CitĂŠ judiciaire.

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Centre Hospitalier du Kirchberg – Urgences.

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Centre commercial Kirchberg (Auchan).

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Cimetière Notre-Dame.

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Société Nationale de Contrôle Technique, centre de Sandweiler.

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Nathan Sneyd, coach and founder of Squash Logic. Legende bold A. Legende A xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx. Legende B xxxxx xxxxx EntraĂŽneur et fondateur de Squash Logic.

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International Community 162 nationalities live in Luxembourg, including 56 New Zealanders 162 nationalités cohabitent à Luxembourg, dont 56 Néo-Zélandais

Dream Islands Texts: Deborah Fulton Anderson. Photos: Andrés Lejona.

I

t lays claim to being the youngest nation on the planet, but its heritage goes back a thousand years. Its geography has given life to legend, from the imagined stage for Lord of the Rings to the sacred ceremonial ground of Polynesian marae. The Maori who first discovered it named it Aotearoa. We know it as New Zealand, thanks to later Dutch and British explorers. From the whalers and missionaries who followed it has since become home to pioneers and adventurers who have taken on the distinct characteristic known as “Kiwi ingenuity.” “New Zealand is clean, green and beautiful. Truly spectacular!” Nathan Sneyd is from the capital, Wellington, which sits on Cook Strait between the North and South islands. “It has everything-theatre, art, sports, the sea. Except,” he says smiling, “you can’t, like here, just get on the TGV and end up in Paris.” Nathan has been in Luxembourg for seven years. He is the professional squash coach at Top Squash in Sandweiler and his clients run from the “complete beginner” to the all-amateur national team that he coaches in two major events a year, including the European Small Nation Tournament, “which we’ve dominated for the last five years.” Sneyd is the second New Zealander to head the coaching staff at Top Squash. This could be due to right place/right time luck, coupled with his coaching experience in Wellington. Nathan himself sees his success in the Luxembourg community as something else, perhaps closer to the “whanu” spirit of cooperation that runs deep in Kiwis. “It’s the ability to communicate. I can get on with anyone.” Nathan arrived in London on the infamous 9/11 of 2001, at the start of a common adventure 

New Zealand

Party FOR MORE INFORMATION New Zealand Mission to the European Union Square de Meeûs 1, 1000 Brussels T 32 2 512 1040 nzemb.brussels@skynet.be ABOUT NEW ZEALAND Population: 4,173,460 (July 2008 est.) Capital: Wellington Government: Parliamentary democracy National Day: Feb. 6th, Waitangi Day (Treaty of 1840 with Maori chieftains establishing British sovereignty over New Zealand) Chief of State: Queen Elizabeth II Head of government: Prime Minister John Key MAORI LANGUAGE Aotearoa New Zealand (literally Land of the Long White Cloud) Iwi Maori Pakeha Europeans kia ora hello

Local Sounds from out there Come celebrate each month’s featured country in RendezVous! Sample the culture and cuisine, and dance to the rhythms of the national beat. The party starts at Exit 07 at the CarréRotondes and you are invited – all ages and nationalities welcome. Read it here, dance it there. Every month, a different country. Come celebrate New Zealand in February! CarreRotondes, Bar Exit07 Thursday 05 February, 9 p.m. Feature country: New Zealand. On stage: Robert Hancock and Microclimate. 1, rue de l’Aciérie, Luxembourg W www.rotondes.lu Info: Steph Meyers, steph. meyers@rotondes.lu T 26 62 20 07

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Hildegardt Young, Reading Specialist and Cook Island Maori. Spécialiste de l’apprentissage de la lecture et Maori des îles Cook.

Of the Maori tribe

De la tribu maori

When the Maori people first discovered the islands of New Zealand, legend has it there were seven canoes for the seven Polynesian tribes. Some of the tribes went to the North Island and some went to the Cook Islands. “I am a bit of a mix!” says Hildegardt Young, a “Cook Island Maori” whose mother migrated to the North Island and married her German father, an engineer in the Merchant Marines. “He then took her to Frankfurt but they both decided later there was more room in New Zealand for families.” Still, the German influence was strong. “I was the only little Polynesian girl in Taupo dressed in dirndl and lederhosen!” Growing up amidst the languages of Maori, German and English, Hildegardt worked with a reading specialist to cope. Today, she herself is a teacher and a “reading recovery specialist” at the International School of Luxembourg. “New Zealand has an excellent collaborative approach to education. The idea is, if you are succeeding then we are succeeding.” The sense of family and teamwork is echoed in New Zealand’s community houses and above the public school doors: “What is our treasure? It is always the people.”

Lorsque le peuple maori découvrit les îles de la Nouvelle-Zélande, la légende dit qu’il y avait sept pirogues représentant les sept tribus polynésiennes. Ces tribus se dirigèrent vers l’île du Nord et vers les îles Cook. «Je suis une sorte de mélange!», explique Hildegardt Young, l’une des «Maoris des îles Cook» dont la mère a émigré vers l’île du Nord et épousé son père, un ingénieur allemand de la marine marchande. «Ce dernier l’emmena alors à Francfort, mais ils décidèrent qu’il y avait plus d’espace en Nouvelle-Zélande pour y élever une famille». Mais l’influence allemande reste forte. «J’étais la seule petite Polynésienne de Taupo à porter les traditionnels Dirndl et Lederhosen!». Ayant grandi avec la langue maori, l’allemand et l’anglais, Hildegardt a dû travailler avec un spécialiste de la lecture pour faire face à cette diversité. Elle est devenue enseignante et «spécialiste en apprentissage de la lecture» à l’Ecole Internationale de Luxembourg. «La Nouvelle-Zélande a une très bonne approche collaborative de l’éducation. L’idée c’est que si vous réussissez, alors nous réussissons tous». Le sens de la famille et du travail en équipe se retrouvent dans les maisons de la communauté néo-zélandaise et au-dessus de l’entrée des écoles publiques: «Quel est notre trésor? Ce sont toujours les gens».

 for young New Zealanders: the OE (Overseas Experience.) “I put all my life in a backpack.” But Nathan tucked something else in his rucksack that would serve him well on his European adventure and shape the next eight years of his life: a pair of squash shoes and a racket. After winning a string of regional and junior championships in squash, Nathan admits that he was “motivated by success” early on. “My whole family is very competitive.” Not only a player but a coach at local clubs in Wellington, Nathan had his epiphany at the age of 21. “I played in a match against a French National Junior team and realized I was already behind the pace to go professional.” Turning down a coaching job on home turf, he decided to do the OE instead. Eight years later, he still considers himself on holiday. “I have a great job – the flexibility is terrific.” Athletics and sports are Kiwi passions, and with such natural rugged landscape to inspire them one can see the connection. “In New Zealand it is always about the land, the wilderness and the sea. We live outside.” Due to its unique ecosystem shaped by eighty million years of natural isolation, hiking and mountaineering are hugely popular. “It was Hilary, after all, who conquered Mount Everest!” From volcanoes to vast wildernesses to alpine glaciers, New Zealand’s natural resources are key to both its agriculture and its tourist economy. Still, many young entrepreneurs like Nathan choose to seek their fortunes abroad after their OE, contributing to the “brain drain” that often occurs in New Zealand. Nathan’s own blend of Kiwi directness and inventiveness may extend his OE in Luxembourg. Not only a coach, he is also the founder of Squash Logic which promotes the sport through exhibition matches and corporate events. Lessons are offered in five languages and Nathan likes the international mix. “I teach people from all walks of life and professions. Sometimes we New Zealanders can be blunt, but the idea is to increase the players’ determination, to challenge them to prove me wrong.” Nathan has 40 minutes (the average lesson) to analyze a player’s game, identify the weaknesses and turn his/her strategy around. With his success in Luxembourg, will this Kiwi ever decide to return home from his OE? “This is such a friendly, social club and I feel like we’ve really raised the level of interest in the game. As for Luxembourg, the nightlife is really cool now. So many more choices on offer since I first came here. Life is easy!”

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Iles de rêve C

ette île revendique le statut de plus jeune nation de la planète, mais son histoire remonte à mille ans. Sa géographie a donné naissance à des légendes, des paysages imaginaires du Seigneur des Anneaux aux sites de cérémonie sacrés des marae polynésiens. Les Maoris, qui l’ont découverte pour la première fois, l’ont baptisée Aotearoa. «La Nouvelle-Zélande est une île propre, verdoyante et superbe. Vraiment spectaculaire!». Nathan Sneyd est originaire de la capitale, Wellington, qui se situe sur le détroit de Cook, entre les îles du Nord et celles du Sud. «Il y a tout ici: le théâtre, l’art, le sport, la mer. Sauf... admet-il en souriant, que vous ne pouvez pas, comme ici, prendre un TGV et faire un saut à Paris». Nathan vit à Luxembourg depuis sept ans. Il est entraîneur de squash professionnel au club Top Squash de Sandweiler et ses clients vont du «complet débutant» à l’équipe nationale amateur qu’il entraîne pour deux grandes compétitions annuelles, notamment le tournoi European Small Nation, «que nous avons dominé ces cinq dernières années». Sneyd est le deuxième Néo-zélandais à encadrer le personnel chargé de l’entraînement à Top Squash. On peut expliquer cela par un facteur chance: être au bon endroit au bon moment, facteur auquel s’ajoute son expérience en tant qu’entraîneur à Wellington. Nathan lui-même explique son succès au sein de la communauté luxembourgeoise de manière différente, plus proche peut-être du «whanu», l’esprit d’entraide profondément ancré dans la mentalité kiwi. «C’est la capacité à communiquer. Je peux m’entendre avec n’importe qui». Nathan est arrivé à Londres le jour tristement célèbre du 11 septembre 2001 qui marquait le début d’une aventure commune aux jeunes Néo-zélandais: l’OE (Overseas Experience ou Expérience à l’étranger). «J’ai mis toute ma vie dans un sac à dos». Mais le sac de Nathan contenait aussi une chose qui lui serait très utile au cours de son aventure européenne et qui devait déterminer les huit prochaines années de sa vie: une paire de chaussures de squash et une raquette. Après avoir remporté une série de championnats de squash juniors régionaux, Nathan admet avoir été, au début, principalement «motivé par le succès». «Toute ma famille a un fort esprit de compétition». Joueur, mais aussi entraîneur de clubs locaux de Wellington, à l’âge de 21 ans Nathan eut une révélation. «Je jouais dans un match contre une équipe nationale junior française et j’ai réalisé que je 

Marty Davis, Coach and Development Officer, National Ferderation Luxembourgeoise de Rugby. Entraîneur et chargé de développement, Fédération Nationale de Rugby Luxembourgeoise.

More than a game

Plus qu’un jeu

Talk to Coach Marty Davis about Rugby and you’re soon talking about much more than a contact sport. “The great lesson of the game itself is respect. If I can instill that then I’ve done my job.” As Development Officer for the Federation Luxembourgeoise de Rugby, Marty not only coaches the national team but also promotes the sport in local schools. “It is remarkable to see the difference in these kids. The teachers like it too because the sport teaches tolerance and fairness to the boys and gives confidence to the girls.” Marty talks of selfmotivation as well. “In sport or work it’s the same – Rugby lends itself naturally to corporate team building.” Rugby has been in Marty’s family for generations. “My grandfather gave me my first jersey from his team.” Originally from Invercargill on the South Island, Marty came to Europe in 2000 and coached semi-pro teams in England and France before coming to Luxembourg. “We’re an adventuresome people. Rugby has taken me places I never would have seen. Why not give it a crack?” On his list of what he misses most of New Zealand: his family, the smell of the sea, a Speights beer and a waitemata pie.

L’entraîneur Marty Davis vous dira que le rugby est bien plus qu’un sport de contact. «La grande leçon du jeu est le respect. Si j’arrive à faire passer ça, alors j’ai fait mon boulot». Chargé de développement pour la Fédération Nationale de Rugby Luxembourgeoise, Marty entraîne l’équipe nationale, et est chargé de promouvoir ce sport dans les écoles. «C’est vraiment incroyable de voir à quel point le rugby transforme ces enfants. Les enseignants apprécient également ce sport parce qu’il enseigne la tolérance et le fair play aux garçons et redonne confiance aux filles». Marty évoque également l’auto-motivation. «Le rugby se prête naturellement à la création d’une équipe». La famille de Marty pratique le rugby depuis des générations. «Mon grand-père m’a offert mon premier maillot, celui de son équipe». Originaire d’Invercargill sur l’île Sud, Marty est arrivé en Europe en 2000 et a entraîné des équipes semi-pro en Angleterre et en France avant de venir au Luxembourg. «Nous sommes un peuple aventureux. Le rugby m’a fait découvrir des endroits que je n’aurais jamais vus autrement. Pourquoi ne pas tenter le coup?». Sur la liste de ce qu’il lui manque le plus concernant la Nouvelle-Zélande: sa famille, l’odeur de la mer, une bonne bière Speights et une tarte waitemata.

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Sandra Greenslade, Primary school teacher and inveterate traveller. Institutrice et voyageuse invétérée.

The Ups Les hauts and Downs of the OE et les bas de l’OE Sandra Greenslade and her husband Denis have had, in terms of travel, “a good knock around” the planet since leaving their Auckland home. “New Zealanders have a real sense of adventure. After all, we come from the farthest end of the earth!” First travelling and working in Asia, their European “Overseas Experience” (OE) started in 1999 in Rome. Five years ago Sandra accepted a primary school teaching position at the International School of Luxembourg. “I have the best job in Luxembourg. The parents are supportive and the children are fantastic!” With a daughter in Paris and a 200 – year old home that she and Denis (a builder) are renovating here in the Duchy, it would seem that the Greenslades have settled in abroad. “Actually this diaspora, overall, is not good for our country. We call it the brain drain.” Sandra speculates that many won’t go back despite the government’s inducements of cash – in the case of teachers – to tempt them. For the present, Sandra enjoys experiencing Europe “as a European”, but this particular OE has its downside. “My parents just celebrated their 59th wedding anniversary and I wasn’t there!”

En termes de voyage, Sandra Greenslade et son mari Denis ont déjà fait «un bon tour» autour de la planète depuis qu’ils ont quitté leur ville d’Auckland. «Les Néo-Zélandais ont un vrai sens de l’aventure. Nous venons de l’autre bout de la terre!». Ayant d’abord voyagé et travaillé en Asie, leur «Overseas Experience» (Expérience à l’étranger) commence en 1999 à Rome. Il y a cinq ans, Sandra accepte un poste d’institutrice à l’Ecole Internationale de Luxembourg. «J’ai le meilleur job du Luxembourg. Les parents me soutiennent et les enfants sont fantastiques!».Avec une fille à Paris et une maison de 200 ans qu’elle et Denis (maçon) rénovent au Grand-Duché, il semblerait que les Greenslade aient décidé de s’installer à l’étranger. «Cette diaspora n’est pas une bonne chose pour notre pays. On appelle ça ‘la fuite des cerveaux’». Sandra pense que bon nombre de Néo-Zélandais ne retourneront pas au pays, malgré les offres financières du gouvernement qui – dans le cas des enseignants – les y incitent. Pour l’instant, Sandra apprécie de vivre en Europe «comme une Européenne», mais cette OE a ses inconvénients. «Mes parents viennent de fêter leur 59e anniversaire de mariage et je n’étais pas là!».

  n’arrivais déjà plus assez à tenir le rythme pour devenir professionnel». Après avoir refusé un poste d’entraîneur sur les terrains nationaux, il décide alors de se lancer dans son OE. Huit ans plus tard, il se considère comme toujours en vacances. «J’ai un travail génial qui offre une flexibilité très appréciable». L’athlétisme et le sport sont les deux passions des Kiwis, ce qui s’explique facilement quand on a pour inspiration des paysages naturels d’une telle rudesse. «En Nouvelle-Zélande, on en revient toujours à la terre, à la nature sauvage et à la mer. On vit à l’extérieur». Du fait d’un écosystème unique résultant de quatre-vingts millions d’années d’isolement naturel, randonnée et alpinisme sont très populaires. «Après tout, c’est Hilary qui a conquis l’Everest!». Des volcans aux vastes étendues sauvages des glaciers alpins, les ressources naturelles de la Nouvelle-Zélande sont la clé de son agriculture et de son économie touristique. Pourtant, de nombreux jeunes entrepreneurs comme Nathan choisissent de chercher fortune à l’étranger après leur OE, contribuant ainsi à la «fuite des cerveaux» dont la Nouvelle-Zélande est souvent victime. La personnalité de Nathan, combinant franchise et inventivité kiwi, pourrait bien le conduire à prolonger son OE à Luxembourg. Il est en effet non seulement entraîneur, mais également fondateur de Squash Logic qui fait la promotion de ce sport par le biais de matches d’exhibition et d’événements professionnels. Les cours sont proposés en cinq langues et Nathan apprécie ce mélange de nationalités. «J’enseigne à des gens de tous horizons et toutes professions. Nous, les Néo-zélandais, pouvons parfois nous comporter de manière un peu brusque, mais le but est de renforcer la détermination des joueurs et de les pousser à prouver qu’on a tort». Nathan a 40 minutes (la durée moyenne d’un cours) pour analyser le jeu d’un joueur, déterminer ses points faibles et construire une stratégie sur cette base. Avec le succès qu’il rencontre au Luxembourg, ce Kiwi décidera-t-il un jour de rentrer au pays et de mettre fin à son OE? «C’est un club tellement sympa et convivial et j’ai l’impression que nous avons vraiment éveillé l’intérêt des Luxembourgeois pour ce sport. Et à Luxembourg, la vie nocturne est vraiment cool maintenant. Il y a tellement plus de choix que lorsque je suis arrivé. La vie est facile!».

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Sports pour Tous propose des séances d’éducation physique aux enfants de 1 à 4 ans. Sports pour Tous offers physical education sessions for children from 1 to 4 years of age.

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Sport

Bébés sportifs Texte: Anne Fourney. Photos: Julien Becker.

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es petits aussi ont besoin de bouger! Sport pour Tous propose des séances d’éducation physique aux enfants de 1 à 4 ans, toujours accompagnés d’un parent. C’est fou! Voilà que les tout petits se mettent aussi à faire du sport! De quoi nous donner des complexes, nous qui préférons une lecture paresseuse, calés dans un moelleux canapé. Si vous avez des enfants en bas âge, vous pourrez profiter de ces instants de bonheur. Ces séances se déroulent de façon très souple: il faut s’adapter à l’enfant, surtout aux plus jeunes. De 1 à 4 ans, répartis par groupes d’âge, les enfants bougent, sautent... bref, s’amusent. Ces cours permettent aux plus jeunes d’optimiser la coordination de leurs mouvements, d’améliorer leur sens de l’équilibre, mais aussi de développer la confiance en soi. Ils suivent un parcours d’obstacles à leur rythme et adapté à leur niveau. Un parent ou un grand-parent les accompagne toujours tout au long de la séance. «C’est une approche très importante pour que l’enfant se sente en confiance, souligne Romain Engels de Sport pour Tous. C’est aussi l’occasion pour l’adulte qui accompagne de bouger, lui aussi, et de voir les liens se renforcer avec le petit». Cette évolution en groupe donne à l’en-

fant la possibilité de développer son sens relation­nel, de préparer son intégration sociale. Il doit composer avec les autres, faire attention, prendre conscience du fait qu’il n’est pas seul. Les bébés comme les plus grands aiment ces cours qui se déroulent toujours dans une ambiance ludique, accompagnés de chants et de danse. «Ce sont des cours d’éveil des sens et des sentiments de l’enfant». Des exercices sont effectués en retombant sur des tapis de différentes épaisseurs: l’enfant apprend ainsi la chute sur une structure plus ou moins dure, il découvre des matières différentes. Ce qui étonne le plus Romain Engels, c’est l’investissement personnel que montrent ces si jeunes enfants. «La dernière fois que je les ai vus, j’étais étonné, impressionné de voir ces petits de 2 ans si concentrés. C’est vrai, normalement à cet âge-là, ils bougent dans tous les sens!». Cette initiation physique donne un avant-goût très positif du sport aux plus jeunes. Il n’est pas rare de les retrouver quelques années plus tard pratiquant d’autres activi­t­és proposées par Sport pour Tous. Les séances d’éducation physique pour parents et enfants existent depuis environ vingt-cinq ans et ont largement démontré ce fait.

Gym enfant Education physique parents-enfants Les cours Hall omnisports de Dommeldange, rue Nic Hein T 4796-3048 lundi de 16h-17h (1-2 ans) et mardi de 17h -18h (3-4 ans). Salle de gymnastique de Eich/Mühlenbach, 151, rue de Mühlenbach T 47 96 69 64) jeudi de 10h - 11h (2-3 ans). Pas de cours pendant les vacances scolaires. Renseignements et inscriptions: Service des sports, T 47 96 44 00 E sports@vdl.lu

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Sporty babies E

L’accent est mis sur l’éducation de la motricité et de la réactivité. The emphasis is on educating the motor and responsive skills.

Apprendre en s’amusant

Learn while having fun

Les cours d’éducation physique pour parents et enfants ne requièrent pas d’équipement particulier. Seuls les adultes sont priés de se munir de chaussures de sport, les enfants n’ont pas besoin de vêtements spécifiques. Outre l’amélioration des qualités physiques et sensorielles, ces activités permettent aux enfants d’accroître leur sociabilité et leur respect d’autrui. L’accent est mis sur l’éducation de la motricité et de la réactivité, au travers de jeux d’escalade, de balance, de courses et de balles qu’ils ne peuvent pas pratiquer à la maison.

Physical education classes for parents and children do not require special equipment. Only adults are asked to bring trainers, children do not need special clothing. In ad­dition to improving physical and sensory capabilities, these activities help children improve their social skills and respect for others. The emphasis is on educating the motor and responsive skills, through climbing and balancing games, races and ball games that they cannot do at home.

ven the little ones need to move! Sport pour Tous offers physical education sessions for children from 1 to 4 years of age, who must be accompanied by a parent. Isn’t it crazy: now the little ones start to do sport! It could give us a complex as most of us prefer reading lazily wedged in a soft couch. If you have young children, you will enjoy these moments of happiness. These sessions are conducted in a very flexible way: they adapt to the child, especially the very young. From 1 to 4 years of age, the children are split up into age groups, they move, they jump... in short, they have fun. These courses allow the younger ones to better coordinate their movements, improve their sense of balance but also to develop selfconfidence. They follow an obstacle course at their own pace and tailor-made to their own level. A parent or grandparent always accompanies the child throughout the course. ‘It is very important for the child to feel at ease, stresses Romain Engels of Sport pour Tous. It is also an opportunity for the adults to join in the exercises too, and to strengthen their bonds with the child.’ This group participation gives the child the opportunity to develop his/her ability to interact with others and prepare for social integration. They must deal with other children, be careful and be aware that they are not alone. Both babies and grown-ups love these courses that always take place in a playful atmosphere, with songs and dancing. ‘These courses are meant to awake the senses and feelings of the child.’ Exercises are conducted on soft mats of different thicknesses: the child learns to fall on harder or softer surfaces, they discover different textures. What astonishes Romain Engels is the personal commitment shown by such young children. ‘The last time I saw them, I was amazed and impressed to see these 2 year old kids so concentrated. But it’s true that at this age they usually move around all the time.’ This introduction to physical activity provides young people with a first taste of sport. It is not uncommon to discover the same children a few years later doing other activities offered by Sport pour Tous. The physical education sessions for parents and children have been going for about twenty-five years and have demonstrated this.

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Conductor: Paul Daniel | Director: Deborah Warner | Orchestre Symphonique de La Monnaie and Chœur de La Monnaie | Photo © Neil Libbert

Grand Théâtre de Luxembourg

www.theatres.lu

DEATH IN VENICE – 8 and 10 February 09 Ian Bostridge sings Aschenbach with huge musical intelligence and expressive sensibility. The Daily Telegraph

Grand Théâtre de Luxembourg | 1, Rond-point Schuman | L-2525 Luxembourg | www.theatres.lu Reservations at www.luxembourgticket.lu or call (+352) 47 08 951

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Highlights Spectacles

Cinéma

Concerts, danse, théâtre, opéras...

Photo: Neil Libbert

L’actualité à la Cinémathèque. Les sorties dans les salles de cinéma de la capitale.

68 Death in Venice 80 Metro 87 Marianne Faithfull

Expositions

108 Interview: Claude Bertemes 114 Coup de cœur: Doubt 116 Interview: Lisa Azuelos

Photo: Aurélien Mole. Courtesy the artist and Store Gallery

Musées, galeries, institutions...

94 The Space of Words

City Agenda Pocket Guide

Retrouvez tous les rendez-vous culturels également dans le City Agenda

Préventes Pour les spectacles dans les lieux suivants Conservatoire de la Ville de Luxembourg, Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, Théâtre des Capucins, Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg City Tourist Office, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Solistes Européens Luxembourg, CCRN − Abbaye de Neumünster Luxembourg Ticket T 47 08 95 1, Lu-ve 10-18h30, www.luxembourg-ticket.lu Concerts Den Atelier www.atelier.lu Autres www.e-ticket.lu 67

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Highlights Spectacles

Spectacles

Death in Venice conte l’histoire de l’écrivain allemand Gustav Von Aschenbach. Death in Venice relates the story of the German writer Gustav Von Aschenbach.

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Spectacles Highlights

A da p tat i o n

Death in Venice Texte: Corinne Briault. Photo: Neil Libbert.

P

our cette mise en scène, Deborah Warner, dont les thèmes-phares sont l’enga­­ge­ ment, la responsabilité et la passion, s’est penchée sur le dernier opéra de Benjamin Britten, inspiré du roman Mort à Venise de Thomas Mann. Metteur en scène à la rigueur implacable et au renom international, Deborah Warner n’est pas une inconnue du public du Grand Théâtre. En 2005, elle avait réussi le pari audacieux de porter sur scène un monument de la littérature classique, Julius Caesar de Shakespeare. Ici, donnant magistralement corps au personnage de Gustav von Aschenbach, interprété pour l’occasion par Ian Bostridge, Death in Venice conte l’histoire de l’écrivain allemand dont la rencontre avec Venise et la grâce du jeune ­Tadzio vont bouleverser les repères esthétiques et moraux. Avec un sens de la théâtralité et du drame sans pareil, avec beaucoup de nuances et de poésie, Britten reprend dans cette œuvre les thématiques qui lui sont chères: la culpabilité, le devoir, le rôle de l’artiste, l’homosexualité et le doute. Cette pièce est la plus grosse production jamais accueillie par le Grand Théâtre. 17 scènes se succèdent au fil des deux actes, 250 costumes ont été confectionnés pour les acteurs, et la mise en scène est appuyée par l’Orchestre symphonique de la

Monnaie et leur Chœur de la Monnaie. En tout, cette production réunit quelque 230 personnes. One of the theatrical highlights of the past few years at the Grand Théâtre was undoubtedly Deborah Warner’s production of Julius Caesar in 2005, bringing Shakespeare to life with world class actors Ralph Fiennes and Fiona Shaw and spectacular crowd scenes on a previously unseen scale. Now, one of the most revered directors comes back to Luxembourg with Benjamin Britten’s last opera Death in Venice, a production that triumphed at the English National Opera in 2007. Based on the novella by Thomas Mann, Death in Venice is an intimate and moving summation of Britten’s immense genius in writing for the operatic stage. A disillusioned writer, convalescing in Venice, finds himself irresistibly drawn to a beautiful adolescent who is staying in his hotel. Under the spell of the decadent, sensual city and in the shadow of a cholera epidemic, his captivation with the boy soon becomes a deadly obsession. Opéra

o 08/02, 10/02 u 20h i Grand Théâtre, Luxembourg w www.theater-vdl.lu q In English. Surtitres en français et allemand.

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Highlights Spectacles

Le Chœur de Chambre de Strasbourg et le Chœur de Chambre du Conservatoire. C o n c e rt d e C h a n t c h o r al

Le motet au XXe et XXIe siècle

Béatrice Rauchs, piano. Anatole Belitov, violon, Olivier Dartevelle, clarinette. Claude Giampellegrini, violoncelle.

Le Chœur de Chambre de Strasbourg et le Chœur de Chambre du Conservatoire de la Ville de Luxembourg invitent à une soirée de chant choral d’œuvres rarement entendues dans nos régions. Sous la direction de Catherine Bolzinger et de Pierre Nimax junior, les deux chœurs interprètent des œuvres a capella ou avec orgue de Louis Vierne, Joseph Ropartz, Petr Eben, Loïc Mallié et de Luca Antignani. Les organistes Loïc Mallié et Martin Bambauer accompagnent à l’orgue Westenfelder du Conservatoire. Le Chœur de Chambre de Strasbourg est un ensemble vocal à géométrie variable; il regroupe huit à vingt chanteurs et se consacre à la musique des compositeurs d’aujourd’hui. Il est placé sous la direction artistique de C. Bolzinger, professeur de direction chorale du Conservatoire de Strasbourg. Le Chœur de Chambre de Strasbourg se distingue en particulier par les œuvres chorales qu’il a créées. Le Chœur de Chambre de la ville de Luxembourg fut créé en 2001 dans le cadre de l’enseignement musical par P. Nimax junior. Il est constitué par les étudiants des classes de chant, de chant choral et de la direction chorale et d’anciens étudiants qui suivent, en dehors des répétitions, des cours de formation vocale, de théorie musicale et des ateliers de perfectionnement. L’effectif est variable en fonction des projets, allant d’un ensemble vocal jusqu’au chœur symphonique. La musique chorale luxembourgeoise et sa création occupent une place particulière dans le répertoire.

C ON C ERT A C TA R

Musique classique

Musique classique

o 07/02 u 20h i Conservatoire de Luxembourg, Luxembourg t 47 08 95 1, w www.luxembourgticket.lu

o 17/02 u 20h i Conservatoire de Luxembourg, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

Le beau vingtième… Et au-delà…. Terre de contrastes, de couleurs, de sensations, la musique française se joue d’inspirations diverses, de situations variées ; Invitation au voyage parcouru par les quatre enseignants du Conservatoire avec des œuvres de Milhaud, Messiaen, Dartevelle. Milhaud ouvre la soirée de façon légère avec la brillante insouciance de l’entre deux guerres. Messiaen, quant à lui, poussera les portes de l’infini avec cette fresque catholique, spirituelle que constitue le quatuor pour la fin du temps autour du texte de l’apocalypse de Saint-Jean et dont l’écoute de laisse jamais personne indifférent. Ecrit en captivité pendant la seconde guerre mondiale, le quatuor constitue l’un des sommets de la musique de chambre du XXe siècle, où toutes les recherches mélodiques, rythmiques du compositeur se veulent symbole de l’éternité, du temps, de l’inaltérable paix. A (re)découvir également, le Messiaen pianiste avec quelques pièces pour clavier et un nouveau trio écrit spécialement pour ce concert par Olivier Dartevelle, trio avec clarinette, violoncelle et piano, dernier né d’une série de trios avec piano créés précédemment, mêlant la clarinette au violon, à l’alto et à la flûte.

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Spectacles Highlights

Pierre Alzin. Pierre Alzin

Collegium Musicum Trier Felix Mendelssohn Bartholdy schrieb den Lobgesang op. 52 zur Vierhundertjahrfeier der Erfindung des Buchdrucks durch Johann Gutenberg. Die Sinfonie ist keine Beschreibung einer Handwerkskunst – sie ist dem Buch gewidmet, dass durch Gutenberg unters Volk kam und vom Volk ergriffen werden konnte: der Bibel. „Alles, was Odem hat, lobe den Herrn! “ steht als Thema sowohl über der orchestralen Einleitung wie über dem ersten und letzten Chor. Gottes Treue zu denen, die ihm vertrauen, und die Befreiung aus der Finsternis von Angst und Tod lösen den weltumspannenden Jubel aus: „...bringe her dem Herrn Ehre und Macht! Alles danke dem Herrn!...“ Mendelssohn verknüpft in dieser Sinfonie die barocke Oratorientradition mit der von Beethoven ausgehenden Chor­ sinfonik – so erklingt in unserem Konzert als zweites Werk die „Chorfantasie“ op. 80 von Ludwig van Beethoven. Das Collegium musicum musiziert unter Leitung von Alexander Mayer. Als Gewinner des Internationalen Dirigierwettbewerbes Tokyo 2003 zählt er zu den vielversprechendsten Dirigenten seiner Generation. Neben Chor und Orchester der Universität Trier leitet er u.a. das von ihm

gegründete Kammerorchester Ricercare sowie das Sinfonieorchester des Landkreises Kaiserslautern. Mayer gastierte in den letzten Jahren mit großem Erfolg in bei großen Orchestern in Deutschland sowie in Tokyo, Osaka, Petersburg, Yucatan, Paris und Luxembourg. Pierre Alzin (Solist Klavier), erhielt seine musikalische Ausbildung an den Konservatorien von Luxemburg (Klasse von Alexander Müllenbach) und Straßburg (Klasse von Gérard Frémy). Hier erwarb er 1979 den Premier Prix Interrégional de Piano. Pierre Alzin studierte ebenfalls bei Pierre Barbizet (Paris), Elena Josiovitch (Moskau), François Glorieux (Gent) und Mikhail Faerman (Brüssel). Es folgten Konzerte in Belgien, Frankreich, Deutschland, Oesterreich und der Schweiz, sowie Aufnahmen für Rundfunk und Fernsehen. Pierre Alzin ist seit 1980 Dozent und seit 1993 Leiter der Abteilung Tasten-Instrumente am Konservatorium der Stadt Luxemburg. Klassiker Musik

o 14/02 u 20 Uhr i Conservatoire de Luxembourg, Luxembourg Eintritt gratis. q Reservierung: 47 08 95 1

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Photo: Georges Boez

Highlights Spectacles

29 duos du monde seront présents. Septième édition

Duos de percussion Le Concours International de Percussion au Luxembourg, membre de la Fédération Mondiale des Concours Internationaux de Musique, Genève, offre sa septième édition, placée sous le thème duos de percussion. 29 duos du monde entier essayeront de convaincre un jury composé de membres très connus et reconnus dans le milieu de la percussion et même au-delà. Les 58 percussionnistes issus de 22 nations, y compris le Grand-Duché, inscrits pour cette édition devront, dès l’épreuve éliminatoire, interpréter un morceau imposé et une pièce au choix. Un autre morceau au choix ainsi qu’une pièce imposée, une commande passée à cette fin au percussionniste luxembourgeois Al Ginter et une œuvre parmi cinq autres devront être interprétés lors de la demi-finale. En finale, les concurrents joueront un récital de 35 minutes qui devra inclure une pièce baroque transposée pour duos à claviers et des œuvres au choix ainsi que l’imposé Sonata for two pianos and percussion (mvts. 2 et 3) de Belá Bartok, une œuvre pour duos de percussion et

duos de pianos. Des personnalités renommées du monde de la percussion formeront le jury (Adi Morag, Israël), Keiko Nakamura, Japon, Eric Sammut, France, Peter Prommel, Pays-Bas, Peter Sadlo, Allemagne, Nancy Zeltsman, ÉtatsUnis), présidé par Alain Wirth (Luxembourg). De nombreux prix seront attribués. La première édition de la manifestation luxembourgeoise avait été organisée en 1989, douze quatuors avaient participé au concours. En 1999, 35 duos, en 2002, 25 trios et, en 2005, 27 quatuors ont par­ti­cipé au seul concours pour ensembles de percussion du monde. Le programme réserve d’intéressantes découvertes musicales et culturelles. | C.B. Concours musical

o Du 22/02 au 28/02. Remise des prix 01/03 u 21h i Concours de musique organisé par l’International Percussion Competition Luxembourg a.s.b.l. Sous le haut patronage du Ministère de la Culture, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Ville de Luxembourg w www.IPCL.lu

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Spectacles Highlights C o n c e rt d e m i d i

Actar – Rhapsodie for Trumpet

Anaïs Lorentz, Kim Schneiden. Concert de midi

Duologues – les saxophones en famille Jusqu’à mars 2009, le Luxembourg City Tourist Office propose le très original cycle des Concerts de Midi gratuits, avec deux concerts à l’affiche par mois. Le but de ces concerts est de proposer, à l’heure de table, un programme de qualité à un large public. Pour duologues, les deux jeunes saxophonistes luxembourgeoises ont fait fusion et se lancent dans l’exploration de diverses époques musicales à travers le saxophone. Ainsi, à travers divers dialogues, elles entendent captiver l’auditeur en lui présentant une multitude de facettes et de genres appartenant à leur instrument. Cette instrumentation variée allant du saxophone soprano jusqu’au saxophone baryton permet un amalgame d’atmosphères changeantes et met en valeur plusieurs langages différents de cet instrument encore plutôt jeune. Anaïs Lorentz est diplômée d’études de saxophone classique au Conservatoire de Musique de la Ville de Luxembourg, elle participe régulièrement depuis 2004 à des masterclasses et stages de saxophone avec entre autres Johann van den Linden (NL), Philippe Geiss (F), Fabrice Moretti (F)… En 2008, elle a décroché le Premier Prix de Perfectionnement

dans la classe de Christian Joyeux au Conservatoire National de Région de Metz. Elle s’oriente de plus en plus vers la musique improvisée et travaille, entre autres, avec Walter Fähndrich, Jean Halsdorf, le percussionniste Luc Hemmer et la saxophoniste Kim Scheiden. Kim Scheiden commence ses études de musique à l’âge de 8 ans, à l’école de musique à Pétange. Depuis 2002, elle participe régulièrement à des masterclasses et stages pour Saxophone. Elle a travaillé avec Arno Bornkamp, Claude Delangle, Eugène Rousseau, Léo van Ostroom, Alain Crepin, Jacques Claessens et Adri van Velsen. Elle participe à plusieurs projets d’orchestre placés sous la direction de chefs de renommée internationale tels que Jan Cober, Thomas Doss, Philippe Ferro, Alexandre Myrat et Jan van de Roost en Allemagne, France, Autriche, Belgique, Pays-Bas et au Luxembourg.

La trompette a retrouvé ses lettres de noblesse acquises au XVIIIe siècle sous l’impulsion d’un nombre croissant de compositeurs contemporains. Instrument virtuose à sonorité unique, la trompette se prête à l’interprétation d’un répertoire aussi vaste que varié. Le programme de ce concert de midi est en majeure partie consacré à la musique de Claude Bolling, pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre français. Claude Bolling travaille souvent avec des musiciens et des formations classiques: Pinkas Zukerman, the English Chamber Orchestra, Yo-Yo Ma... Sa Sonate pour 2 pianos, son Concerto pour guitare, sa Toot Suite (avec Maurice André, 1981) et sa Suite pour flûte et piano jazz (avec Jean-Pierre Rampal, 1975) ont suscité un grand intérêt dans le monde musical. Arrangeur du Show Bizz Band, Bolling écrit d’une manière très directe, faisant sonner avec plénitude les différentes sections instrumentales, sans surcharges ni effets gratuits, mettant souvent en valeur d’excel­lents solistes. Soliste et concertiste apprécié, Pierre Kremer se produit souvent au Luxembourg et à l‘étranger avec les ensembles les plus divers. Les nombreux enregistrements pour la radio et la télévision, la production de plusieurs CDs témoignent de sa volonté de cultiver son répertoire contemporain et classique.

Musique contemporaine

o 20/02 u 12h30 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg Entrée gratuite, programme des concerts de midi: www.lcto.lu

Musique classique

o 06/02 u 12h30 i Eglise Protestante, 5 rue de la Congrégation, Luxembourg-ville, entrée gratuite, programme des concerts de midi: www.lcto.lu

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Photo: Ken Nahoum Edge Films

Highlights Spectacles

Orpheus Chamber Orchestra. J o n at h a n B i s s

Orpheus Chamber Orchestra La plus inhabituelle des distinctions que l’Orpheus Chamber Orchestra ait jamais reçue (outre plusieurs Grammy Awards) est certainement sa mention dans la première WorldBlu List of the Most Democratic Workplaces. Sans doute n’est-ce point si surprenant pour cet orchestre fondé en 1972 à New York City – dont le mode de fonctionnement novateur ne fait pas seulement fureur dans le monde de la musique, mais également dans celui des entreprises où l’Orpheus Process désigne désormais un modèle de management particulièrement reconnu. En 1982, le New York Times a décrit l’orchestre comme un «mélange particulier de liberté et de responsabilité qui est la conséquence de son travail d’orchestre de chambre sans chef d’orchestre». Son expérience est confirmée par plus de 70 enregistrements discographiques et une collaboration avec des artistes aussi différents qu’Isaac Stern, Gidon Kremer, Alfred Brendel, Mitsuko Uchida, Elliott Carter, Gunter Schuller, Herbie Hancock ou Anoushka Shankar. Quant à leur actuelle collaboration avec le pianiste américain Jonathan Biss, le New York Times relatait en décembre 2008: «…une interprétation clairvoyante, rendant transparente la structure du Concerto pour piano N° 22 (KV 482) de Mozart… le phrasé de Mr. Biss est profondément rationnel, parfois analytique. Mais il connaît aussi des moments particulièrement excitants, notamment dans les cadences de son propre style».

Matthias Kadar, guitare acoustique et voix et Hester Cnossen au saxophone interprètent des œuvres de Jacques Brel et Georges Brassens. Georges Brassens et Jacques Brel (qui fêterait en 2009 son 80e anniversaire) sont les deux incomparables grandes figures de la chanson française au cœur du prochain concert. Ils nous transporteront des Oiseaux de passage, Les trompettes de la renommée, Mourir pour des idées et Les copains d’abord de Brassens à Madeleine, La valse à mille temps, Jaurès et Vesoul de Brel, en passant par les propres chansons de Matthias Kadar. Les deux interprètes passionnés de la soirée, le chansonnier, musicien et compositeur Matthias Kadar et la saxophoniste Hester Cnossen, viennent d’Amsterdam, dont le port (comme le savent les connaisseurs de la chanson de Jacques Brel) est un poétique miroir du monde. Un hommage varié à la chanson française pour les amateurs et ceux qui veulent le devenir.

Musique classique

Musique actuelle

o 14/02 u 20h i Philharmonie, Luxembourg w www.philharmonie.lu, t 26 32 26 32, w www.luxembourgticket.lu, t 47 08 95 1

o 19/02 u 18h30 i Philharmonie, Luxembourg w www.philharmonie.lu, t 26 32 26 32, w www.luxembourgticket.lu, t 47 08 95 1

Matthias Kadar et Hester Cnossen. C h i l l at t h e P h i l

Oiseaux de passage

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Spectacles Highlights

Vanessa Wagner. R é c i tal v i o l o n - p i a n o

Augustin Dumay – Vanessa Wagner Amnesty International Luxembourg a été fondée en 1970 et a été reconnue d’utilité publique en 1998. Dans le souci de garder son indépendance, Amnesty a fait le choix de ne pas accepter des subventions de l’état et son financement est donc entièrement assuré par des fonds privés: membres, dons. Le concert d’Augustin Dumay et Vanessa Wagner permettra de récolter des fonds nécessaires à la continuité des actions d’Amnesty International et Handicap International. C’est parce qu’elles défendent toutes deux activement les droits humains que les deux associations ont décidé de s’unir pour organiser un événement culturel symbolique permettant de réunir les personnalités politiques et le public luxembourgeois autour de leurs combats. Cette soirée permettra d’informer et sensibiliser le public aux dangers des armes tout en récoltant

des fonds nécessaires à la continuité des actions des deux organisations. «Héritier légitime de la lignée royale belge d’Ysaye et Grumiaux», c’est par ces mots que The Strad, magazine anglais spécialisé dans la musique classique, a récemment décrit ­Augustin Dumay. A la fois violoniste et chef d’orchestre, cet artiste, qui a été le disciple de ces deux violonistes belges, s’est en effet imposé, ces dernières années, comme l’un des plus talentueux artistes de sa génération. Vanessa Wagner, née à Rennes en 1973, est une pianiste française aujour­d’hui mondialement reconnue. A 17 ans, elle obtient le premier prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. En septembre 1995, ayant été remarquée par Léon Fleischer, pianiste et chef d’orchestre américain, elle intègre, avec l’appui de ce dernier, la prestigieuse Académie

de Cadenabbia en Italie. Elle y travaillera avec de grands artistes tels que Karl-Ulrich Schnabel, Dimitri Bashkirov, Murray Perahia, Alexis Weissenberg... Très vite, elle donne de nombreux concerts à travers toute l’Europe, et au Canada, Maroc, Colombie, Mexique, Argentine, Chine... Vanessa Wagner est une chambriste recherchée, et joue régulièrement avec les meilleurs solistes de sa génération. Augustin Dumay l’invite régulièrement à jouer en duo avec lui. Musique classique

o 16/02 u 20h i Philharmonie, Luxembourg. q Organisé par les sections luxembourgeoises d’Amnesty International et Handicap International sous le Haut Patronage de l’Ambassade de France. w www.luxembourgticket.lu, t 47 08 95 1

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Highlights Spectacles

R i s i n g s ta r s

Photo: Ton van Leeuwen

Matthias Schriefl & Shreefpunk

Greetje Bijma. Ly r i cs a n d s o n gs

Greetje Bijma solo L’annonce selon laquelle cette soirée est une soirée solo est presque correcte, bien qu’en grande partie tronquée… Lorsque la rayonnante chanteuse Greetje Bijma occupe la scène, on a du mal à croire que les sons audibles sont émis par la voix d’une seule personne: vocals-jazz séduisants, blues envoûtants, chants d’Extrême-Orient, bruits d’oiseaux exotiques, glissandi de trompettes, sons électroniques mystérieux, etc. De ses légendaires concerts privés de la fin des années 1970 à ses apparitions-phares au Festival du Jazz de Berlin, des Donaueschinger Musiktage au Lincoln

A priori, la biographie de ce jeune quatuor entourant un virtuose de 27 ans ayant déjà remporté de nombreux prix, engagé sur les scènes et festivals du monde entier et ayant réalisé des enregistrements discographiques défrayant la chronique, ne semble de prime abord pas atypique au sein d’un cycle réunissant les grandes stars de demain. La Philharmonie de Cologne a fait un bon choix en sélectionnant le quatuor Shreefpunk entourant le trompettiste Matthias Schriefl, et pas seulement car il s’agit de la seule soirée de jazz du cycle de l’ECHO – European Concert Hall Organisation. Cet enfant prodige du jazz allemand, domicilié à Cologne et né dans l’Allgäu, est devenu Rising star en raison de son exceptionnelle technique, mais également grâce à ses compositions nonconventionnelles appropriées aux salles de concerts: «Je n’aime pas ce concept de jazz normal où chacun doit improviser sur les mêmes accords. Je veux une couleur différente dans chaque solo. Et j’aime que la pièce se découvre, comme dans la musique classique au fil du premier, du second ou du troisième mouvement». Pourtant, aucune trace d’une aride théorie – mais celle de la musicalité et de l’éclectisme. Ou comme l’a mentionné le Fono Forum en 2007: «L’avenir du jazz allemand? Bien sûr».

Center de New York (avec Louis Andriessen), ses rencontres avec le Willem Breuker Kollektief, Freezing Screens de Jasper van’t Hof ou les Singing Drums de Pierre Favre, à ses actuelles soirées en solo… la Reine des sons (Süddeutsche Zeitung) est un phénomène. Musique jazz

o 21/02 u 21h i Philharmonie, Luxembourg w www.philharmonie.lu, t 26 32 26 32, w www.luxembourgticket.lu, t 47 08 95 1

Mattias Schriefl. Musique jazz

o 13/02 u 20h i Philharmonie, Luxembourg t 26 32 26 32, t 47 08 95 1, www.philharmonie.lu q Rising stars – ECHO European Concert Hall Organisation. With the support of the European Commission Programme Culture 2000.

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Spectacles Highlights

Norbert Rutili.

T ry p t i q u e

Norbert Rutili chante les trois B

Will Vinson.

C d r e l e as e

Maxime Bender Group feat. Will Vinson

Après avoir suscité tant d’émotions par le biais de rôles éclectiques interprétés sur les différentes scènes théâtrales luxembourgeoises, Norbert Rutili redonne vie aux textes de Brel, Brassens et Becaud. Norbert Rutili, accompagné à l’accordéon par Daniel Bertucci, propose un triptyque de trois spectacles, dont chacun sera consacré à l’une de ces grandes figures de la chanson francophone. Au-delà du simple hommage ou du chalenge technique, l’artiste invite à un véritable voyage poétique, une occasion de croiser la route de Mathilde et Nathalie, mais aussi celle de Jef, de M. Pointu, du vieux Léon, sans oublier Marieke, Madeleine, Margot, Hélène, Prosper ou encore Mademoiselle Lise, bien sûr. Au détour de Vesoul, Bruxelles et Amsterdam, puis en passant par la Place Rouge, Varsovie ou encore Knokke-le-Zoute, le parcours s’achève sur les traces de l’émotion au Cabaret de la Dernière Chance (bar du TOL) avec en définitive un rien de nostalgie et un brin d’espoir.

Le Maxime Bender Group présente son nouvel album Open Range (Jazzsickrecords / Rough Trade), enregistré avec le saxophoniste new-yorkais David Binney. Ce sextet interprète des compositions du jeune saxophoniste Maxime Bender, une synthèse réussie d’un nouveau romantisme allié à des structures rythmiques complexes dans un profond respect du jazz traditionnel. Le Maxime Bender Group - Maxime Bender aux saxos, Sebastian Sternal au piano, Riaz Khabirpour à la guitare, Markus Braun à la contrebasse, Kathrin Scheer au chant et Silvio Morger à la batterie – est accompagné pour sa tournée de présentation du CD par l’étoile montante de la scène jazz de New York, le saxophoniste Will Vinson.

Musique actuelle

Musique jazz

o 04, 17/02 u 20h30 i Théâtre Ouvert Luxembourg, Luxembourg t 49 31 66

o 06/02 u 20h30 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg q Organisé par Jazz in Luxembourg (JAIL) en collaboration avec le CCRN t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

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Highlights Spectacles

Ts u ga r u

Keisho Ohno Ce spectacle promet d’être haut en couleurs et en sonorités. Keisho Ohno est un véritable virtuose du tsugaru shamisen et de la nouvelle vague artistique japonaise. Se produisant avec des artistes de champs musicaux totalement différents, Keisho rompt avec les clichés classiques du shamisen, instrument à trois cordes originaire d’Okinawa, et donne à son jeu des accents de groove qui lui valent l’admiration de fans de tous âges. Keisho Ohno est né en 1975 à Niigata, au Japon. A l’âge de huit ans, il entre dans la classe de Chikuei Takahashi, un disciple du grand maître fondateur du tsugaru shamisen et à quatorze ans, il est accepté parmi les Successeurs de l’ordre Chikuzan Bushi. En 2004, il forme le groupe Keisho Ohno with Tsugaru Shamisen SOUL qui réunit tsugaru shamisen, synthétiseur, trombone et batterie, et lance sa carrière musicale. En mars 2006, il fait une tournée américaine et se produit sur les scènes d’Austin, New York, Chicago Auckland et Los Angeles. La même année, le jeune musicien fait un triomphe à Berlin lors de son 3 days live et attire l’attention des médias étrangers. En 2008, il entame une première tournée en France où il est acclamé par le public et les médias. En tant que joueur de tsugaru shamisen, Keisho Ohno puise son inspiration dans les techniques traditionnelles, mais se pose en challenger face à son maître en créant un nouveau style de musique qui apporte un souffle de jeunesse au genre. Il joue un rôle de conservateur en préservant un style original et en englobant différents genres musicaux. Cette originalité est devenue sa griffe. Musique actuelle

o 13/02 u 20h i Abbaye de Neumünster, Luxembourg q Organisé par l’Ambassade du Japon, l’Association Promotion Culturelle Japon-Luxembourg ‘95 et le CCRN. Entrée gratuite. t 47 08 95 1, w www.luxembourgticket.lu

Keisho Ohno.

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Photo: 06 credit photo

Spectacles Highlights

Laurent Schark. DJ’s

GaGa In The House Pour la première fois au Luxembourg, le label International GaGa Records réunit la crème de ses artistes pour la release party de sa compilation GaGa In The House Vol.1. Pour célébrer cette sortie comme il se doit, The Point (l’ancien Elevator) est l’une des étapes de la tournée internationale et accueille cette soirée, sans doute parmi celles qui feront date dans l’agenda des événements de l’année programmés par Brothers en 2009. Le line up réunit Laurent Schark (UK), jeune DJ / producteur, véritable étoile montante de la house suscitant de plus en plus l’intérêt. Signé par Pool E Music et Miswax Records, c’est une valeur sûre de la scène house. DJ Salah (L), DJ / producteur, il est une figure emblématique du Luxembourg, il co-organise également

des soirées Brothers et il est bien connu pour ses productions de niveau international. Ferry Fantastico (NL) est un artiste qui s’est intéressé à la house à l’âge de 24 ans et qui est vite devenu l’un des plus polyvalents DJ de la scène néerlandaise. Sa carrière est en pleine expansion. Kriss Dek (B) est l’un des artistes majeurs de GaGa Records et Selecta Beats record, amenant sa touche progressive et funky de grande qualité, et DJ NF (L), le co-organisateur de Brothers et DJ de longue date avec sa réputation sans faille. | C.B. Musique électro

o 06/02 u 22h-06h i The Point (l’ancien Elevator), 48 rue de Hollerich, Luxembourg w www.gagarecords.com, www.brothers.lu

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Photo: Catherine Thiry.

Highlights Spectacles

Metro revient sur le devant de la scène. P r é s e n tat i o n

We’re never sexy Délivrant un rock pop nourri à la mélodie chatoyante et à l’énergie galvanisante, fort d’un premier album éponyme qui voit le jour en 2006, le groupe Metro revient sur le devant de la scène et présente son nouvel EP à l’occasion d’une soirée avec, entre autres invités, le groupe postrock Tuesla. Depuis son premier opus, Metro a quelque peu redéfini son approche et s’est enrichi d’un membre supplémentaire en la personne du multi instrumentiste Yves Stephany. En quelque quatre ans d’existence, les performances scéniques de Metro lui ont valu de partager la scène avec des groupes aussi réputés et considérés que I Am X, Franz Ferdinand, Maximo Park, International Noise Conspiracy, Sounds Like Violence, Front242, Wedding Present, Maserati, Thee More Shallows ou encore The Rakes. Cumulant les festivals locaux et internationaux, dont on pointera une présence remarquée à l’EuroSonic de Groningue aux Pays-Bas et à la Popkomm berlinoise.

La reconnaissance musicale et d’indéniables qualités mélodiques ont également valu à la formation de voir certains de ses titres choisis pour des bandes originales et un spot publicitaire. Le single she went under sorti en janvier 2008 se paie même le luxe de truster la tête des hits-parades radiophoniques luxembourgeois, assurant sa présence de nombreux mois sur ces mêmes ondes. La nouvelle année qui débute coïncide avec la sortie nouvel ep intitulé We’re never sexy, fort de 5 titres qui se dévoile encore plus versatile que jamais. Tour à tour aériens, puissants, new wave, électroniques, sentimentaux ou basiquement rock’n roll, les titres de Metro poussent à chaque fois vers une indescriptible envie de pousser sur la touche repeat. | C.B. Musique rock pop

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Photo: Matthias Horn

Spectacles Highlights

Frank Wedekind

Frühlings Erwachen Genau 100 Jahre nach der Uraufführung von Frank Wedekinds so genannter Kindertragödie Frühlings Erwachen schuf der Autor, Filmund Theaterregisseur Nuran David Calis seine eigene Fassung. Frühlings Erwachen ist die Geschichte mehrerer Jugendlicher, die im Zuge ihrer Pubertät mit den Problemen psychischer Instabilität und der gesellschaftlichen Inakzeptanz ihrer sexuellen Neugier konfrontiert sind. Nuran David Calis bleibt in seiner Inszenierung nah bei Wedekinds Figuren und ihrer Geschichte, orientiert sich jedoch an der Lebenswirklichkeit heutiger Jugendlicher – an ihren Idealen und Nöten, Sehnsüchten und Wünschen, ihrer Sprache und Musik. Melchior, Moritz, Wendla und die anderen sind zwischen vierzehn und sechzehn Jahre alt. Schule und Eltern bestimmen den Alltag und geben den Rhythmus vor. Doch das wahre Leben beginnt für die Clique am Freitagabend, ihr Treffpunkt ist der Brunnen und die Freiheit dauert immer nur ein Wochenende lang. Melchior ist der Beste in der Klasse, seine Eltern vertrauen ihm und lassen ihn in Ruhe – so hat er auch allen Freiraum, die

Geheimnisse der Liebe zu erforschen. Moritz dagegen steht permanent unter großem Druck. Er lernt bis zur Erschöpfung, um seine Versetzung nicht zu gefährden und seinen strengen Vater nicht zu enttäuschen. Alles macht ihm Angst, die Mädchen verwirren ihn und seine Zukunft erscheint ihm mehr als ungewiss. Moritz vertraut sich Melchior an, doch der hat kein wirkliches Gespür für die Not seines Freundes. Denn Melchior trifft sich heimlich mit Wendla und schläft mit ihr. Danach ist nichts mehr, wie es vorher war: Wendla wird schwanger und ist damit genauso überfordert wie Melchior. Moritz schafft die Versetzung nicht. Verzweifelt und von allen im Stich gelassen, begeht er Selbstmord. Melchior flüchtet – vor Wendla, der Verantwortung und der Trauer um den Freund. Mit dem Wunsch, alles hinter sich zu lassen, tut Melchior den ersten Schritt in sein eigenes Leben. Théâtre

o 17/02 u 20 Uhr i Grand Théâtre, luxembourg w www.theater-vdl.lu

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Photo: Christophe Olinger

Highlights Spectacles

Léon, Marc Olinger( à droite). Jean Anouilh

Le nombril Qu’est-ce qu’un nombril? Est-il ce petit cercle, épicentre de notre corps, appelé ombilic, nous ayant uni par un cordon à la mère qui nous portait? N’est-ce pas aussi le nombril comme centre d’une chose... Être ou se prendre pour le nombril du monde, se regarder le nombril, laisser voir son nombril, autant d’expressions du langage populaire pour désigner celui ou celle qui est tourné vers luimême. A l’heure des blogs, peut-on retrouver le terme de nombril pour désigner ce phénomène intrinsèquement humain: parlez-moi de moi, il n’y a que moi qui m’intéresse… C’est que Jean Anouilh est homme de théâtre, homme du théâtre, vivant sur les plateaux, auteur proli­ fique et actif sur les créations qu’il destine aux autres hommes de théâtre, dont Pitoëff et ­Barsacq. C’est donc de ce statut d’auteur de théâtre ou de dramaturge, dont cette pièce

Le Nombril parle en nous rapprochant de Jean Anouilh derrière les traits de Léon. Léon (Marc Olinger), auteur dramatique, profondément reconnu comme égoïste par sa famille et ses amis, nous entraîne dans l’écriture de sa prochaine pièce. Ses enfants, son épouse dont il est séparé et un ami d’enfance, sans oublier son médecin, gravitent autour de sa vie d’homme de plume, misanthrope et en pleine crise de goutte... Quelle belle constellation de personnages, livrant le reflet de ce monde du théâtre renvoyé par le miroir d’Anouilh à lui-même. Cette comédie de boulevard est là pour nous divertir et nous faire rire, rire dont on ne devrait pas se priver! Théâtre

o 02/02 u 18h30 o 03, 04/02 u 20h i Théâtre des Capucins, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

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Spectacles Highlights

Ma r t i n H e ck m a n n s

Ein Teil der Gans stecken. Will man nicht bei jedem angebotenen Handschlag als Dank eine Keule über den Kopf bekommen, muss man sich ein wenig auf seine Menschenkenntnis verlassen können. Was darf man erwarten beim Mitmenschen im Zeitalter von Migration, Globalisierung und hybri­der Patchworkidentität? Martin Heckmanns treibt an seinem Martinstag ein böses Spiel mit unserer lebensnotwendigen Vorurteilsfähigkeit. Das Stück ist hinterhältig, weil tatsächlich überraschend. Es beginnt als leicht symbolschwangerer Eheboulevard bei dem ein Durchschnittspaar ein nicht so ganz durchschnittliches empfängt und ein Fremder, der eine Autopanne hatte kurzzeitig um Aufnahme bittet, entwickelt sich aber im Verlauf des Abends zu einem direkten und aggressiven Kampf der fünf Personen um ihren Anspruch an Wohlstand und Glück, um ihren Teil der Gans. Theater

o 06/02 u 20 Uhr i Théâtre des Capucins, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

Photo: Christophe Olinger

Die Figuren entblößen nicht nur über den abstürzenden Abend ein paar allzu menschliche Abgründe, sondern strapazieren die erwartbaren Identitätsgrenzen bis zum Äußersten... …Hotelbesitzer Amin wandelt sich vom erfolgreichen Aufsteiger über den Wein- und Kunstkenner zum souveränen Manipulator in einen mordgierig rachedurstigen Asylbewerber, seine Gattin Tara täuscht erst die dumpfe Begleit­­al­koholikerin an, überrascht dann mit scharf­ sin­nigen Repliken und wandelt sich in die immer bereite Sexbombe, nur um schließlich den deutschen Gastgeber mit dessen eigener Biedermannsgeilheit flachzulegen. Gast Max bleibt immer derselbe Dauerdulder, bis er mit der Waffe in der Hand scheinbar doch als jener gefährliche Einbrecher endet, den Bettina immer befürchtet hat. Nur die deutschen Gastgeber sind, was sie sind: nett ausrechenbar und nicht übertrieben interessant. Oder ist auch das nur eine Verstellung? Ein Teil der Gans ist eine rasante Komödie über den Umgang mit Fremden und die Macht der Gewohnheit. Heutzutage kann alles in jedem

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Highlights Spectacles

Neil LaBute

Fettes Schwein LaBute mit spielerischer Leichtigkeit geschriebene bitter-süße Komödie, ist wie geschaffen zu einem Spitzenplatz auf der Beliebtheitsskala. In der scharfsinnigen Analyse einer Gesellschaft, wird auch die Liebe den Regeln der Verwertbarkeit unterworfen. Im Zeitalter des fast schon hysterischen Diätenwahns und des Waschbrettsbauchs wird Tom mit der schwierigsten Entscheidung seines Lebens konfrontiert. Wird er oder soll er bei der Richtigen bleiben, oder aus Rücksicht auf den eigenen Marktwert dem Konformitätszwang nachgeben?

Was macht man, wenn man die Liebe seines Lebens findet, und sie viel mehr ist, als man sich je erträumt hat – so circa 50 Pfund mehr. Helen ist beinahe Toms Traumfrau: intelligent, sensibel, schlagfertig, charmant – aber natürlich: da ist diese Figur. Sehr pummelig, um es freundlich auszudrücken. Kleidergröße XXXXL – mindestens. Obgleich sehr verliebt, stellt er sie seinen Kollegen daher lieber nicht vor. Mit gutem Grund, denn kaum kriegt sein Freund Carter ein Bild von Helen zu Gesicht, schickt er es per Rundmail an die ganze Firma weiter. Für Toms dünne Exfreundin Jeannie, mit der er unkluger Weise die Regel gebrochen hatte, Arbeit und Vergnügung nicht zu verbinden, ist es unfassbar, dass Tom in dieses fette Schwein verliebt ist. Doch nicht Helens Gewicht ist das Problem – die fröhliche Energiekugel, die mit ihrer Lebensfreude sofort zum Publikumsliebling wird, hebt sich wohltuend gegen alle BohnenstangenKlone ab. Sie, die ist, wie sie is(s)t, ist mit ihrer Körperfülle längst im Reinen. Tom hingegen lässt sich vom zynischen Gespött seiner Kollegen und dem druck von außen immer mehr verunsichern. Theater

o 07/02 u 20 Uhr i Théâtre des Capucins, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

Lidow Martin.

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Spectacles Highlights

Photo: Christophe Olinger

Valérie Bodson.

T h i e r ry D e b r o u x

Darwin Sally, professeur à l’université, se trouve face à un dilemme, un de ses élèves lui oppose un refus de travail sur Darwin. Sally est menacée de renvoi si elle n‘accepte pas d’enseigner le créationnisme comme s’il s‘agissait d’une théorie scientifique... Se pose alors la question: Comment enseigner les sciences dans une société pluriculturelle sans heurter les croyances? «Thierry Debroux part de faits réels et nous emporte sur les méandres de multiples berceaux possibles. Venons-nous du singe? Sommes-nous la création de Dieu? Si le débat est très vif aux Etats-Unis et porteur de problématiques telles que: doit-on, au sein

de l’université, enseigner également la théorie de Darwin, et le créationnisme? Peut-on accorder le même intérêt à une théorie scientifique et à une croyance religieuse? Selon un sondage CBS: 55% des Américains pensent que Dieu a créé l’homme dans sa forme actuelle, sans passage intermédiaire par l’état de poisson ou de singe. 65% des Américains sont favorables à l’enseignement à part égale des deux théories; enfin, 37% d’entre eux, prônent le remplacement de l’évolutionnisme de Darwin contre le créationnisme. Sur un sujet grave, cette pièce, parfois très drôle, articule histoires graves et paradoxes scientifiques, questions théoriques et problèmes quotidiens.

Et puis, subitement, on frôle le drame, Tennessee William n’est pas loin!» Valérie Bodson. Drôle de titre pour une pièce de théâtre que celui de Darwin... Cela peut surprendre, effrayer ou même étonner, un titre vêtu du nom d’un homme de sciences. Que va-t-on nous livrer comme message? Théâtre

o 17/02, 19/02, 27/02, 28/02 u 20h i Théâtre des Capucins, Luxembourg w www.theater-vdl.lu Dans le cadre du lancement de l’année Darwin, d’autres évènements sont programmés et diffusés sur le site: w www.darwin.lu

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Highlights Spectacles

Huis-Clos est la pièce de Sarte la plus jouée. J e a n - Pa u l S a r t r e

Huis clos Klemm Cartsen. Wajd i M o u awad

Verbrennungen Selten hat ein neues Stück in den vergangenen Jahren das Theaterpublikum so aufgewühlt wie Verbrennungen des Frankokanadiers Wajdi Mouawad. Die (Familien-) Geschichte gleicht in ihrer Intensität und ihrer Entwicklung den großen griechischen Tragödien, ist dabei aber hochgradig aktuell. Als sie mit sechzig Jahren in einer ungenannten westlichen Stadt stirbt, hinterlässt die Libanesin Nawal Marwan ein geheimnisumwittertes Testament. Ihr Freund, der Anwalt Hermile Lebel (Cartsen Klemm), der mit der Testamentsvollstreckung beauftragt ist, übergibt ihren Kindern, den 22-jährigen Zwillingen Jeanne und Simon - sie Mathematik-Dozentin, er Amateurboxer - jeweils einen Brief, den diese ihrem Vater und ihrem Bruder überbringen sollen. Von der Existenz eines Bruders wussten beide bisher nichts, und ihren Vater hielten sie für tot. Nach längerem Zögern begeben sich die beiden jungen Leute widerwillig in das vom Bürgerkrieg zerstörte Geburtsland ihrer Mutter, um ihren Vater und ihren Bruder zu suchen. Auf ihrer Reise in die Vergangenheit klärt sich das von der Mutter sorgsam gehütete ungeheuerliche Geheimnis ihrer Herkunft, und die Geschwister begreifen, warum jene nie viel über sich erzählte und die letzten fünf Jahre ihres Lebens schweigend in ihrem Krankenbett lag – „weil ihre Sprache Hass und Liebe nicht zu einen vermochte“. Wozu Worte dennoch fähig sind, zeigt die eindrucksvolle Sprachgewalt Mouawads. Theater

o 20/02 u 20 Uhr i Theatre des Capucins, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

Une atmosphère délétère et un humour glacial en contradiction avec l’ambiance apparemment anodine, une progression dramatique circulaire et taraudante comme, plus tard, dans le théâtre absurde: Sartre a su faire mouche avec son drame donné au printemps de 1944, alors que la France occupée attendait la Libération. La pièce en un acte et en prose se déroule dans une espèce de no man’s land sous forme de chambre d’hôtel représentant l’état de la mort. Les personnages sont d’origine sociale différente: Garcin, homme de lettres, Inès, postière, Estelle, mondaine. Inconnus les uns aux autres, ils ont une chose en commun: chacun a commis une faute. Inès a tué son amie, Estelle son fils illégitime, Garcin s’est conduit en lâche. Ni les jeux de la séduction, ni le couple sans cesse reconstitué, ni les échappatoires successivement tentées, comme le silence, la pitié ou l’abandon aux souffrances, ne sauraient éviter la grande leçon de Sartre assénée par la sarcastique Inès: l’homme n’est rien d’autre que la somme de ses actes. Huis clos reste la pièce la plus jouée de Sartre, elle continue d’interpeller par sa brutalité, par son intransigeance qu’elle semble emprunter à l’Antiquité grecque, le garçon d’étage faisant office de Charon passeur des morts. Mais on peut parfaitement la lire et la voir représentée sur scène sans rien savoir de ce qui a motivé son écriture. Elle illustre la théorie de Sartre sur le théâtre de situation: «Plus de caractères: les héros sont des libertés prises au piège, comme nous tous. Quelles sont les issues? (…) Une issue, ça s’invente. Et chacun, en inventant sa propre issue, s’invente soimême». Si «l’enfer, c’est les autres», il appartient à chacun de sortir de l’enfer ou d’y rester. La pièce renvoie les hommes face à euxmêmes, dans leur nudité, dans leur universalité. Frank Wilheim. Théâtre

o 11, 12, 13, 14, 18, 19, 20, 21, 25, 26, 27/02 u 20H30 o 02/02 u 16H30 o 15/02 u 17H30 i Théâtre Ouvert Luxembourg, Luxembourg w www.tol.lu. q La représentation du 13/02 sera suivie d’une discussion-débat en présence des comédiens et du metteur en scène.

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Spectacles Highlights

S H A K E S PE A RE ’ S L O V E S ONNET S

Photo: 06 credit photo

Marianne Faithfull

Photo: Mary MacCartney

07 Legende A

Ces trois dernières années ont été riches pour Marianne Faithfull: musicalement, elle a été applaudie pour ce qui est peut-être son meilleur album, l’extraordinaire Before the Poison. Au cinéma, son rôle de veuve poignet pratiquant la masturbation à la chaîne afin de financer l’opération de son petit-fils mourant dans Irina Palm, a soulevé l’enthousiasme de la critique et du public. Au Théâtre National, elle se produit à la fois en tant qu’actrice et en tant que chanteuse. Ce n’est pas la première fois que Marianne Faithfull croise la route du grand William: en 1969, elle était Ophélia dans une adaptation cinématographique de Hamlet. Mais affronter sur scène Shakespeare’s Love Sonnets est un exercice nouveau pour elle, sans artifice, avec le violoncelliste Vincent Segal, pour l’accompagner. Dans ses Sonnets, Shakespeare parle de passion amoureuse, passion qui s’exerce à l’encontre de deux objets: une femme mariée (la dark lady) et un jeune homme (le fair lord), ce dernier ayant droit à un égard particulier (126 sonnets sur 152). Que Marianne Faithfull s’empare aujourd’hui d’une trentaine de ces poèmes a quelque chose d’évident. Des années soixante où elle fut l’icône érotisée du Swinging London jusqu’à ses apparitions remarquées dans des films traitant de la complexité du désir (Intimacy de Patrice Chéreau). Egérie sulfureuse d’une époque, métamorphosée en chanteuse à la voix brisée et en actrice accomplie, Marianne Faithfull dira et chantera au Théâtre National les Sonnets de Shakespeare, une partition sur mesure. Théâtre

Marianne Faithfull.

o 06/02, 07/02 u 20h i Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg w www.tnl.lu

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Highlights Spectacles

Abel Neves

Je ne suis jamais allé à Bagdad Cette adaptation française de la pièce de Abel Neves par Alexandra Moreira da Silva est un petit bijou de finesse. 2003, les Américains sont en Irak. Saddam n’est pas encore mort mais les bombes explosent déjà sur les marchés. Une soldate américaine vient d’être libérée, ce qui rend Rogério heureux. Rogério aime la TV. Rogério regarde la TV. Rogério est le héros avec Gloria de cette tragédie-comédie. Rogério aime Gloria qui aime Rogério, mais voilà, ils ne savent plus comment se le dire et puis, ils ne savent plus vraiment comment s’aimer et puis quelque chose les bouleverse et ils ne savent pas comment le gérer. Je ne suis jamais allé à Bagdad est un petit bijou de finesse sur le rapport de couple, qui, sans en avoir l’air, interroge aussi notre monde qui se nourrit de la télévision omniprésente dans le quotidien des familles. Drôle et tragique. Théâtre

o 19, 22, 26/02 u 18h30 o 20,21,27,28/02 u 20h i Théâtre du Centaure, Luxembourg t 22 28 28 w www.theatrecentaure.lu

Anouk Wagener. Moliere

L’école des femmes ,

Pour avoir une épouse fidèle et soumise, Arnolphe fait élever la petite Agnès, qui est sous sa tutelle, dans un couvent et lui interdit l’accès à toute instruction. Innocence plus ignorance égalent assurance contre cocuage, pense-t-il… Mais les choses ne se passeront pas comme prévu. A dix-sept ans, au sortir du couvent, Agnès se rebellera contre son manipulateur avec une force et une intelligence surprenantes qui lui viennent avec la découverte de l’amour. Et, dans ce jeu de l’amour et de pou-

voir, est pris celui qui croyait prendre. Molière nous donne, en 1662, avec L’Ecole des Femmes, la première de ses grandes comédies, «un texte, dont les effets comiques ne masquent pas la gravité du regard social». Aujourd’hui, il parle toujours vrai. Théâtre

o 6, 7, 10, 11, 13, 14/02 u 20h o 5, 8, 12, 15/02 u 18h30 i Théâtre du Centaure, Luxembourg t 22 28 28 w www.theatrecentaure.lu

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Spectacles Highlights

V i a K at l e h o n g Da n c e - S o u t h A f r i ca

Amid other African artists such as Robyn Orlin and Germaine Acogny, Via Katlehong Dance has consistently contributed to the eclectic and international programming of the Grand Théâtre over the years. This season they bring their brand new piece Woza to Luxembourg. World Premiere in Luxembourg. The mix of South African township urban dance, traditional Gumboots dance and African contemporary live music has long been the trademark of Via Katlehong Dance. The South African company takes the hip hop-like local dance Pantsula and fuses it with a number of other dance styles, such as Gumboots and tap-dancing. In Woza, thirteen performers present this intoxicating blend with a new addition, Mogaba Dance – a combination of energetic and aggressive dance moves with strong stamping feet, hand clapping and loud voices that create a powerful ensemble of rhythm and sound. Après l’énorme succès rencontré en 2005 avec Nkululeko et la saison dernière avec Wola Baba,

Photo: Michelle Lowry

Woza les danseurs sud-africains de Via Katlehong Dance réinvestissent la scène avec un nouveau projet. Fondée en 1996, la compagnie tient son nom du township Katlehong, célèbre pour sa participation aux soulèvements dans les années 80. Spécialisée en Pantsula, Gumboots (danse en bottes de caoutchouc) et Steps, Via Katlehong Dance travaille sans relâche au renouvellement de ces formes traditionnelles et, par là même, au renouvellement de la danse contemporaine sudafricaine. Dans Woza, treize danseurs présentent un mélange détonnant, unissant la Pantsula et le Gumboots à une nouvelle forme d’expression, la Mogaba Dance – une combinaison de danse énergique, puissante et agressive, qui donne lieu à un ensemble rythmique et sonore d’une intensité sans pareil. Danse

o 18, 19, 20/02 u 20h i Grand Théâtre, Luxembourg w www.theater-vdl.lu Les danseurs sud-africains de Via Katlehong Dance.

B r i e f e v o n K afka u n d T u c h o lsk y

Tucho und K. Kafka. Ganz großer Mann. Ich habe ihn noch gekannt – aus Berlin und Prag. Ein großer Dichter, schreibt Kurt Tucholsky 1930 in einem Brief an Marierose Fuchs. Tucholsky gehört zu den ersten Literaturkritikern, die Kafkas Schriften würdigen. Franz Kafka (1883-1924) und Kurt Tucholsky (1890-1935), zwei studierte Juristen, jüdische Schriftsteller deutscher Sprache deren Werke unterschiedlicher nicht sein könnten: Einerseits der Satiriker, Kabarettautor, Liedtexter, Romanautor, Lyriker und Gesellschaftskritiker und andererseits der große einsame Schmerzensmann der literarischen Moderne. Beide sind jedoch auch begnadete, schonungslos offene und sehr eifrige Briefeschreiber. So meint der Nobelpreisträger Elias Canetti über die Briefe Kafkas an seine Verlobte Felice Bauer: „Ich habe diese Briefe mit einer Ergriffenheit gelesen, wie ich sie seit Jahren bei kei-

nem literarischen Werk erlebt habe.“ In dieser Lesung hört man die unverstellten und authentischen Stimmen von zwei großen deutschen Schriftstellern: ihre Briefe sind bewegende Zeugnisse von großer Schönheit und Dichte, in denen sich eine literarische, geschichtliche und vor allem seelische Situation ausdrückt, die uns durch ihre Unmittelbarkeit so nah wird, als wäre sie unsere eigene. Was Kafka und Tucholsky in ihren Briefen über Leben, Liebe, Tod, Identität, Einsamkeit und Literatur schreiben, gehört zum Bewegensten und Schönsten was je in deutscher Sprache geschrieben wurde. Theater

o 18/02 u 20 Uhr i Kasemattentheater, Luxembourg t 291 281 w www.kasemattentheater.lu

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Highlights Spectacles

S y lv i a C a m a r da / m i ssd e l u x e da n c e c o !

Amerika du bist so wunderbar Dans sa nouvelle création, Amerika du bist so wunderbar, Sylvia Camarda nous trace, accompagnée de comédiens et de danseurs, sa vision iconoclaste du rêve américain, un concept qui pendant des décennies, méritait – comme le disait même Jeremy Rifkin – que l’on meure pour lui. Création mondiale. Le rêve américain, une des plus importantes notions dans l’histoire de l’humanité, et, aussi vieux que la découverte du continent américain

lui-même, a fait déchanter plus qu’un immigré. Le rêve américain n’existerait-il que pour les riches? Amérique, es-tu si magnifique? La danseuse luxembourgeoise Sylvia Camarda pratique la danse depuis sa petite enfance. De par ses études à la London Contemporary Dance School et au International Dance Center Rosella Hightower Cannes, elle en a fait son métier. Elle participe régulièrement à des tournées internationales, notamment en 2001-2003 avec Les Ballets C. de la B. en Europe et au Brésil, en 2005 avec le Cirque du Soleil en Amérique du Nord et au Canada ou en 2005-2007 avec Jan Fabre et la pièce Je suis sang en Europe, à New York et au Japon. En 2003, la jeune danseuse a créé sa propre compagnie missdeluxedanceco!. Elle chorégraphie trois spectacles: Only the lonely, un solo notamment présenté aux Hivernales du Festival d’Avignon, et Crash, un solo présenté au festival de Sibiu. Enfin, elle crée Absolutely fabulous, un trio dédié au football. Jeune danseuse virtuose et chorégraphe, Sylvia Camarda développe dans Amerika du bist so wunderbar un langage chorégraphique et théâtral d’une force et d’une sensualité évidentes. Danse

o 17/02, 19/02, 20/02 u 20h i Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg w www.tnl.lu

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Spectacles Highlights

concert et video

Ouroboros D’Musektheaterstéck Ouroboros beschreift déi biblesch Geschicht vum Entstoe vun der Welt. Le spectacle musical Ouroboros décrit la version biblique de la création du monde. D’Wuert Ouroboros kënnt aus dem Algriicheschen a steet fir eng Schlaang, déi sech an de Schwanz bäisst. Dëst ass e Symbol fir den éiwege Kreeslaf vum Entstoen a Vergoen. D’Musek an d’Biller erzielen eng Evolutioun, déi aus engem grousse Chaos eraus entstanen ass. De grousse Knuppert. Alles spruddelt. Fonke fléien, Stärestëbs. Liicht a Schied. Plik, Plok, d’Drëpsen drëpsen. Alles bougéiert, alles kléngt! Liewen entsteet.

Le mot Ouroboros vient du grec ancien et désigne un serpent se mordant la queue. Il symbolise le cercle éternel du naître et du disparaître. Sons et images racontent une évolution à partir d’un grand chaos qui donne naissance à la vie.

Jeune public

o 31/01 u 17h o 01/02 u 11h, 15h, 17h i CarréRotondes, Luxembourg q Ouni Sprooch/sans paroles, 8-12 ans w www.rotondes.lu

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Highlights Spectacles

B i ld e rt h e at e r m i t L i v e - M u s i k

Hase Hase Mond Hase Nacht Der Mond ist rund und dreht seine Runden. Der zunehmende Mond, der Vollmond, der abnehmende Mond, der Neumond… Der Mond ist da, ist weg und kommt wieder. Er ist wie ein Ball, eine Laterne, ein Stück Kuchen. Und in ganz besonderen Nächten, wenn man genau hinschaut, kann man den Hasen im Mond sehen. Der Hase springt durch den Vollmond. Der Vollmond springt durch die Nacht. Eine magische, musikalische Reise durch die Nacht im Zeichen des Hasen. Eine halbe Stunde Theaterzauber für die Kinder, die zum ersten mal ins Theater gehen. Der Mond

und seine beständige Verwandlungsfähigkeit, sein Erscheinen und Verschwinden, das Erleben von Dunkelheit kann jedes Kind nachempfinden Der Mond ist das Licht der Nacht. Und die Nacht ist die Zeit der Träume. Junges publikum

o 05/02 u 15 Uhr o 07/02 u 15 Uhr, 17 Uhr o 08/02 u 11 Uhr, 15 Uhr i CarréRotondes, Luxembourg q In deutscher Sprache – wenige Sprachkenntnisse erfordert 2-5 Jahre w www.rotondes.lu

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Spectacles Highlights

Obj e k t t h e at e r m i t L i v e - M u s i k

A Sonatina A Sonatina stands out for sheer wackiness and enthusiasm, which both adults and children can appreciate. Globe and Mail, Toronto. In einem klapprigen italienischen Lieferwagen erzählt die dänische Gruppe 38 mit Witz und Spannung die wohlbekannte Geschichte des Rotkäppchens. In den Hauptrollen: ein frischgelegtes Ei, eine Henne, eine alte Kartoffel sowie ein Kartoffelstampfer! Nominiert für den renomierten dänischen Theaterpreis „Reumert of the Year“ 2001 als bestes Kindertheaterstück. Junges Pulikum

o 15/02 u 11 Uhr, 15 Uhr o 17/02 u 15 Uhr i CarréRotondes, Luxembourg q In deutscher Sprache, 6+ Jahre w www.rotondes.lu

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Highlights Expositions

Expositions

Aurélien Froment. Théâtre de poche, 2007. Video, 10 min. Production still.

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Photo: The artist, courtesy CRG Gallery New York, Mummery + Schnelle Gallery London, Noga Gallery Tel Aviv, Angels Gallery Los Angeles

Expositions Highlights

Ori Gersht. Big Bang, 2007. HD Digital Film. 5 min 33 sec. M u tat i o n s II

Moving Stills

G é n é r at i o n

The Space of Words Photo: Aurélien Mole. Courtesy the artist and Store Gallery

Centrée sur la pratique de onze artistes de différentes générations, l’exposition The Space of Words explore la zone d’hétérogénéité entre mots et espace et s’articule autour de deux directions: la mise en espace du langage et l’évanescence du sens. Une des sources d’inspiration du projet The Space of Words est une conférence donnée en 2004 par le philosophe français Jacques ­Rancière, dont le titre est emprunté pour cette exposition. Dans L’Espace des mots, Rancière prend comme point de départ l’appropriation par Marcel Broodthaers du livre de Mallarmé, Un Coup de dés jamais n’abolira le hasard, remplaçant les mots disposés sur l’espace de la page par des bandes noires qui en annulent le sens, pour penser la surface d’échange entre langage et espace comme un «espace de confrontation», basé sur «une pratique du mot et de l’image qui souligne leur écart». The Space of Words s’intéresse à une série de gestes activant différents types d’écarts entre langage et espace: l’effacement, l’altération, la perte de mémoire, l’éclatement du sens ou encore la transposition de l’espace de la page à celui de l’exposition. Un dénominateur commun à ces gestes est le rôle central donné à la notion de lecture et aux

processus d’interprétation, d’appropriation et de montage que celle-ci implique. La disparition du sens, les silences et les manques qui caractérisent plusieurs œuvres dans l’exposition fonctionnent alors, pour reprendre les mots d’Edward Ruscha au sujet d’une série de toiles comportant des mots effacés, comme autant d’«espaces pour la pensée». La mise en œuvre de glissements entre langage et image, entre langage et espace mettant en valeur non pas des rapports d’équivalence mais des dynamiques d’hétérogénéité, résultant parfois en leur effacement mutuel peut illustrer le type de rapports entretenus par certains artistes contemporains au langage. Artistes: Manon de Boer, Marcel Broodthaers, Aurélien Froment, Ryan Gander, Raymond Hains, Harald Klingelhöller, Dominique Petitgand, Edward Ruscha, Frances Stark, Josef Strau, Tris Vonna-Michell. L’exposition est accompagnée d’une publication rassemblant des textes théoriques, une série d’interviews et des projets d’artistes.

Une série d’œuvres développant une réflexion sur le médium de la vidéo. Cette exposition, organisée en collaboration avec Café-Crème, est réalisée en partenariat avec de nombreux lieux d’expositions à Berlin (Berlinische Galerie, Landesmuseum für Moderne Kunst, Fotografie und Architektur), Moscou (Maison de la Photographie), Paris (Maison Européenne de la Photographie), Vienne (Museum auf Abruf), Bratislava et Rome. Dans la lignée de la première édition, Mutations I, une exposition qui se concentrait sur les changements technologiques et artistiques qui animent le monde de la photographie aujourd’hui, Moving Stills cherche à développer une réflexion sur le médium de la vidéo à travers l’exploration des relations productives entre image en mouvement et image fixe. Une série d’œuvres de la collection Mudam complète le corpus de vidéos proposé par les partenaires du projet. Exposition

o Du 19/02 au 25/05 i Mudam Luxembourg. q Dans le cadre de Mutations II – Mois Européen de la Photographie. t 45 37 85 1

Exposition

o Du 19/02 au 25/05 i Mudam Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

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Photo: Collection Mudam Luxembourg et courtesy galerie Anne Barrault, Paris

Highlights Expositions

Jochen Gerner, Home, 2008, (détail) 12 séries de 28 dessins. Acrylique sur imprimés (Catalogue Ikea US 2008) 22,3 x 18,7 cm (chaque dessin). Production Mudam Luxembourg.

Photo: Dominique Petitgand

J o ch e n G e r n e r

Home

Les mots sont la matière première des œuvres de Dominique Petitgand; des séquences de mots, extraits d’enregistrements qu’il réalise avec différentes personnes, souvent les mêmes, lors de séances d’enregistrement. Ces fragments de voix sont découpés, isolés, répétés, associés à d’autres fragments sonores, musicaux ou vocaux, et présentés sous de multiples formes: disques, diffusions radiophoniques, installations comprenant plusieurs haut-parleurs agencés dans l’espace d’exposition, ou encore séances de diffusion dans l’obscurité, sur le modèle d’un cinéma pour l’oreille. Mudam a invité Dominique Petitgand à imaginer une installation pour un des espaces du musée. L’installation pour cinq haut-parleurs La Porte ne s’est pas ouverte, conçue pour le Henry J. and Erna D. Leir Pavilion, intègrera la collection du musée.

Illustrateur, auteur de bandes dessinées, dessinateur de presse, notamment remarqué pour ses ouvrages tels que TNT en Amérique et Contre la bande dessinée, Jochen Gerner aborde le vaste champ de l’illustration comme un terrain d’exploration des rapports entre l’écrit et le visuel. Comme d’autres projets précédents, la série de dessins créée pour Mudam, intitulée Home, utilise un procédé d’écriture en négatif, basé sur la relecture d’images et de textes existants par des jeux de recouvrements, de caches, de glissements de sens, mettant en relief les richesses inexploitées mais aussi les zones d’ombre des objets qu’il investit. Pour la série Home, Gerner a travaillé sur l’ensemble des planches du catalogue 2008 d’Ikea, avec comme principe de départ l’idée de vider les espaces du catalogue: toutes les photographies mettant en scène les articles sont recouvertes d’aplats d’encre de différentes nuances de gris pour ne laisser visible que la structure des espaces de prise de vue, tandis que les articles illustrés de manière isolée sont recouverts de formes noires, comme rangés dans des housses. En parallèle à la série Home, l’exposition rassemble également plusieurs séries de Gerner, telles Branchages, une série de dessins téléphoniques, qui jouent, en contraste à Home, sur l’idée de remplissage de l’espace de la page, ou les deux œuvres Terre et Mer, des interventions sur des cartes scolaires anciennes.

Exposition

Exposition

o Du 19/02 au 25/05 i Mudam Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

o Jusqu’au 02/03/09 i Mudam, Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

Dominique Petitgand. La porte ne s’est pas ouverte, 2008. Transcription de la voix. Installation sonore pour 5 haut-parleurs. Collection Mudam Luxembourg. Dominique Petitgand

La porte ne s’est pas ouverte

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Photo: Rémi Villaggi

Expositions Highlights

Laure Tixier, Plaid Houses, 2008 (détail). Laure Tixier

Plaid Houses Les questions de l’habitat, de l’architecture et de l’urbanisme traversent la pratique de Laure Tixier. À travers ses dessins et vidéos, l’artiste s’intéresse notamment aux utopies qui ont accompagné le développement des sociétés humaines, les revisitant avec humour. Créé pour le Mudam, le projet Plaid Houses a pour origine une série de dessins pensée par l’artiste comme un répertoire d’habitats provenant de différents contextes culturels, géographiques et historiques, depuis la hutte jusqu’à l’architecture futuriste en passant par la yourte mongole et les avant-gardes modernistes. S’inspirant des «premières fictions architecturales» construites par les enfants avec des couvertures, Laure Tixier a réalisé une dizaine d’architectures fabriquées en feutre. Présenté dans le grand hall du musée, le projet Plaid Houses est accompagné d’une exposition rassemblant plusieurs projets antérieurs de l’artiste, tels que les séries de dessins Siphonophores et Dolci Carceri, ou la vidéo Toontown Année Zéro appartenant à la collection Mudam.

Plaid Houses inaugure le projet Habiter, une série de commandes pour le grand hall du musée présentées tout au long de l’année 2009. Plaid Houses est la première fiction d’architecture (les constructions d’enfants). La couverture se transforme et passe des villas Art Nouveau en maisons contemporaines, de constructions des avant-gardes du début du XXe siècle en habi­tations futuristes... Plaid Houses est une série de 150 dessins à l’aquarelle (28 x 30 cm), des maquettes (15 pour l’instant) à l’échelle 1/10, en feutre, et les maisons-couverture ellesmêmes, d’une hauteur de 1,50m, assez grandes pour un enfant et juste un peu trop petites pour qu’un adulte y pénètre. Trois ont été produites par la Maison des Arts de Malakoff, et le Mudam vient de commander un village de neuf pièces. Exposition

o Jusqu’au 02/03/09 i Mudam, Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

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Photo: Courtesy of the artist and Murray Guy, New York

Highlights Expositions

Lisi Raskin – JT. S o f t M a n i p u l at i o n

Who is afraid of the new now? L’exposition part du constat d’un phénomène socioculturel que nous sommes actuellement nombreux à vivre et qui s’étend à l’échelle ­globale. Ce phénomène consiste à provoquer et à entretenir la peur, à normaliser la détention et la restriction, à banaliser la surveillance et à pratiquer la désinformation intentionnelle, le tout sous le prétexte de la garantie de la sécurité, du pouvoir d’achat et de la transparence des réglementations. La manipulation douce est à l’ordre du jour. Les artistes invité(e)s portent un regard inquisiteur sur ces réalités sociales. Ils proposent des moyens de leur faire face en les dénonçant, voire en les défiant. Ainsi, le doute s’immisce dans le système, la peur est parée

par de fines manœuvres ludiques, la manipulation contrée par la manipulation et une bonne dose de liberté artistique. Artistes: Alexandra Croitoru, Köken Ergun, Sagi Groner, Per Hasselberg, Saskia Holmkvist, Carlos Motta, An-My Lê, Ferhat Özgür, Jenny Perlin, Lisi Raskin, Bert Theis, Måns Wrange, Carey Young,... (liste non-exhaustive). Un catalogue de l’exposition paraîtra dans le courant du mois de février 2009. Exposition

o Jusqu’au 01/03/09 i Casino Luxembourg Forum d’art contemporain, Luxembourg t 22 50 45 w www.casino-luxembourg.lu

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Expositions Highlights

P RO J E C T F OR UN S U C C E S S F U L G AT H ERIN G

Igor Eškinja se décomposent littéralement au passage du visiteur. Souvent, la documentation photographique sert de seul témoin de ces travaux éphémères in situ. Pour le Project Room du Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, l’artiste né en 1975 à Rijeka (Croatie) présentera un tout nouveau travail. Exposition

o Jusqu’au 01/03 i Casino Luxembourg Forum d’art contemporain, Luxembourg t 22 50 45 w www.casino-luxembourg.lu

Photo: Courtesy the artist.

Igor Eškinja, Project for unsuccessful gathering, 2009.

Ce que nous croyons voir ne correspond pas toujours à la réalité. Les installations minimalistes de l’artiste croate Igor E kinja en sont le parfait exemple. Par des interventions discrètes à partir de matériaux simples et quotidiens, il manipule la perception humaine. Ainsi, l’artiste crée des boîtes en trois dimensions à l’aide de ruban adhésif qui, vues d’un certain angle, semblent flotter librement dans l’espace. Il suffit d’abandonner l’angle de vue idéal et voilà que l’illusion spatiale disparaît pour ne laisser que des surfaces planes et des formes géométriques. Ses tapis de sol décoratifs, faits entièrement de poussière,

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Photo: Donovan Wyrsch, Aarau (CH)

Highlights Expositions

Le parcours de l’exposition réserve de nombreuses surprises au visiteur. G L AU B EN S S A C H E

Une exposition pour croyants et non-croyants Sujet universel s’il en est, chacun dans sa vie a été confronté au moins une fois à sa croyance ou à son incroyance. La nouvelle exposition Glaubenssache (Question de foi) montre pourquoi et comment nous croyons et pourquoi nous nous disputons sur notre foi. Elle offre également un voyage à travers le paysage religieux actuel du Luxembourg. Élaborée par le Stapferhaus Lenzburg, l’exposition est née du contexte des multiples religions en Suisse. La version luxembourgeoise retrace les différentes façons de croire ainsi que l’adaptation des différentes croyances dans un monde où les religions établies semblent attirer de moins en moins d’adeptes. Elle offre également des comparaisons intéressantes entre les pays et intègre les traditions luxembourgeoises avec le culte de la Vierge Marie. Le parcours de l’exposition réserve de nombreuses surprises au visiteur qui, dès son arrivée, doit choisir entre la porte d’entrée pour les croyants ou celle pour les non-croyants. Il

s’agit d’un premier pas qu’il accomplit dans l’analyse de ses propres croyances, d’un encouragement à élargir ses connaissances et sa tolérance par rapport à d’autres convictions. Ne souhaitant pas favoriser la propagation d’une croyance particulière, le but est de familiariser le public avec les différences culturelles existant entre les différentes religions en montrant que l’acceptation des différences est un enrichissement pour toute culture particulière. L’intérêt et la complexité du sujet ont conduit à l’élaboration d’ateliers spécifiques à destination du jeune public et à un programme de conférences données, entre autres, par un représentant de chaque culte présent au Grand-Duché. | Corinne Briault Exposition

o Jusqu’au 07/06/09 i Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg t 47 96 45 00 w www.mhvl.lu

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Expositions Highlights

F o ss i l e s

Coquilles coquines

C h e fs - d ’ œ u v r e d e l a p e i n t u r e i ta l i e n n e d u X V II e s i è cl e

Entre le Sacré et le Profane Les œuvres présentées dans le cadre de l’exposition, toutes issues des collections des banques italiennes, documentent l’une des époques les plus fertiles et les plus stimulantes de la peinture italienne: la période allant de la fin du XVIe à la première moitié du XVIIIe siècle. A découvrir des chefs-d’oeuvre des principaux peintres de cette période, de Francesco Albani, de Ludovico Carracci, de Bernardo Cavallino, de Bartolomeo Cavarozzi, de Luca Giordano, de Carlo Maratta, de Guido Reni et d’Alessandro Tiarini. En effet, c’est dans la dernière décennie du XVIe siècle que commence le grand renouveau naturaliste de la peinture italienne qui conduira aux conquêtes grandioses du baroque. En même temps, le processus de sécularisation de l’art s’intensifie et les sujets sacrés se parent de toute la grâce séduisante des œuvres profanes, dans une joyeuse interchangeabilité qui est souvent suggérée par les esthètes et les grands collectionneurs euxmêmes. Le XVIIe siècle est aussi marqué par le développement du collectionnisme: dans les palais des princes comme dans ceux de la petite noblesse apparaissent les quadreries, ces galeries de tableaux typiques avec leurs toiles disposées sur plusieurs rangées et couvrant entière­ment les murs. Beaucoup de tableaux exposés provien-

nent ainsi de collections aristocratiques très connues, telles les collections Barberini, Pallavicini et Altieri. Aujourd’hui, la volonté affirmée des banques italiennes de créer et d’amplifier des collections d’art, souvent projetées selon des critères scientifiques homogènes et efficaces, apparaît ainsi comme un instrument de protection et de valorisation épaulant ceux mis en place par les institutions publiques. La sélection effectuée en vue de l’exposition a toutefois voulu privilégier la peinture d’histoire centrée sur la figure humaine, que les nombreux textes de l’époque sur le collectionnisme considéraient d’ailleurs comme la plus noble des expressions artistiques. Un art grandiose donc, dont l’exposition veut documenter les différents aspects en confrontant des sujets sacrés et profanes, à l’instar des collectionneurs du passé qui voyaient dans cette variété le parfait équilibre de la culture de leur temps, à mi-chemin entre la sagesse antique et les pratiques dévotionnelles.

Coquillages, escargots, céphalopodes... La nouvelle exposition temporaire présente l’histoire naturelle et culturelle d’un groupe d’animaux qui a depuis toujours fasciné l’homme: les mollusques. Grâce aux variations infinies de formes et de couleurs, les coquilles des mollusques, qu’il s’agisse de celles d’escargots, des coquillages ou des seiches, constituent l’objet naturel le plus collectionné, estimé et échangé au cours de l’histoire de l’homme. A l’occasion de cette exposition, hormis la partie dédiée à la biologie et l’écologie des mollusques, une large place sera laissée à l’évo­lution des mollusques au cours des temps et à l’intrigante relation entre les mollusques (ou plutôt leur coquille) et l’homme. Coquilles coquines permet également d’avoir un aperçu des riches collections du natur musée qui regroupent un grand nombre de fossiles, parmi lesquels de vrais trésors scientifiques comme le plus ancien fossile de pieuvre vieux de 90 millions d’années, présentés pour la première fois au public. Comme d’autres pièces venant du Liban, ce fossile se caractérise par la conservation de sa musculation qui a permis aux chercheurs d’observer son anatomie en détail. L’exposition montre ainsi les dernières découvertes scientifiques dans ce domaine et offre une plongée captivante dans le monde des mollusques. | Corinne Briault

Expositions

Exposition

o Du 6/02 au 17/05 i Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg. t 47 93 30 1 w www.mnha.lu

o Jusqu’au 30/08/09 i Musée national d’histoire naturelle – natur musée, Luxembourg, t 46 22 33 1 w www.mnhn.lu

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Highlights Expositions

N o u v e l A n ch i n o i s

La Flamme artistique Après deux éditions très réussies de rencontres artistiques Orient-Occident orchestrées à l’Abbaye de Neumünster, des réalisations de plusieurs artistes contemporains sont à nouveau accueillies pour célébrer le Nouvel An chinois 2009. Les formes et les matières travaillées sur ces peintures font vibrer l’espace d’une touchante et irrésistible invitation au voyage, voyage aux déclinaisons multiples et voyage intérieur. Le cadre singulier du cloître de l’abbaye de Neumünster devrait favoriser cette rencontre artistique entre l’Orient et l’Occident, un travail abouti assez remarquable, des créations

composites pour fêter l’année du bœuf. Sous le Haut Patronage de SE Ma Zhixue, Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Luxembourg, en collaboration avec la Chambre de Commerce Chinoise-Luxembourgeoise CHINALUX, la Jeune Chambre Economique du Grand-Duché de Luxembourg, l’European Institute for Asian Studies (EIAS). Exposition

o Du 04/02 au 15/02  q Abbaye de Neumünster, Luxembourg w www.ccrn.lu

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Expositions Highlights

Couleurs

Marie Taillefer Des univers à l’intérieur de soi, où se rassemblent en bonne entente les vieux et les jeunes maîtres des images, la mode, les livres d’histoires et les contes vécus, ceux du très grand plaisir et du grand malheur. Au début, il y a cette possibilité soudaine de faire «sortir les choses du noir», de dissoudre les couleurs les unes avec les autres, d’atteindre sur la surface à nouveau magique du polaroid, une matière retrouvée. Le rouge, le vert, on peut le toucher, on en voit la trace exacerbée. Comme sur une Peinture. Peut-être... Surtout, comme on ne pensait pas qu’il pouvait exister. Le travail, c’est toujours avant tout l’image, sa forme pour ellemême, en fonction du temps où elle se fait. Peut-être un peu en fonction de ce qu’il était convenu d’appeler inspiration, mais surtout de ce qui se trouve à photographier devant la caméra, ou juste derrière, de tout ce que Marie transporte. | David GagnebinDe Bons.

J o a ch i m L a d e f o g e d

Mirror It’s a voyage into a world where the reflections from the mirror are never good enough. Some people consider bodybuilders freaks, while others find them beautiful, and the athletes are well aware their heavily pumped bodies evoke both fascination and horror. Creating the perfect body is a fulltime job. Bodybuilders spend years growing muscles I have never even heard of. They stand for hours in front of the mirror searching for their shadows. From a photographer’s eye, the muscular bodies are sheer sculptures. But I am also fascinated by the people behind the bodies and the passion they have for their sport. They may be narcissistic but they are also athletes with the dedication to keep at it despite the costs. These are pictures of man and motive power combined. | Joachim Ladefoged.

Exposition

Exposition

o Jusqu’au 28/02 i Galerie Clairefontaine, Espace 1, 7, place Clairefontaine, Luxembourg

o Jusqu’au 28/02 i Galerie Clairefontaine, Espace 2. 21, rue du St-Esprit, Luxembourg

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Highlights Expositions

Solo

For her first solo show in Luxemburg, Tamy Ben-Tor will feature 4 new video works: Izaak 2008, Gewal(D) 2007, Baby Eichmann 2007, Normal 2006. Ben-Tor states: ‘My characters are embodiments of non-existing entities. Sometimes they mirror my mind’s demons and sometimes I watch them unfold before me. I find it necessary to escape into another universe in which I am not myself and language isn’t used to deliver information. Nationalities and races are embodied in language and people’s identities are revealed through speech. The characters I portray are not real. However they are specific. I don’t speak about politics; I use them to invoke feeling just as I speak in different languages in order to reach a nonsensical outcome. This is because it is only through the specific and descriptive that a tension with the abstract can be formed.’ Tamy Ben-Tor was born in Israel and currently lives and works in New York City. She has had solo shows at Moderna Museet, Stockholm; Cubitt, London; and Zach Feuer Gallery, New York, Kunsthalle Winterthur, Winterthur and has participated in group exhibitions at the Mori Museum, Tokyo, MoCa, Los Angeles; Reina Sofia, Madrid; PERFORMA 05 and PERFORMA 07 Biennials, New York, Videocracy, the Prague Contemporary Art Festival, Prague, Manifesta 7, Trentino Alto

Photo: Tamy Ben-Tor

Tamy Ben-Tor

Baby Eichmann, 2008

Adige, Biennial Sidney, Sidney, Melbourne International Arts Festival, Melbourne. Exposition

o Jusqu’au 07/03 i Beaumontpublic. 21A, avenue G. Diderich, Luxembourg w www.beaumontpublic.com

Groupe

Time Square Un temps (multiple), un lieu (multiple) se croisant à un moment donné. Time square cible des œuvres s’inscrivant dans une lecture sur un temps et un lieu définis et à chaque fois différents. Les œuvres présentes dans Time Square privilégient des réflexions sur la forme, le temps, le virtuel, l’invisible présent, ouvrant les registres de nos contextes contemporains. Déstabilisateurs, bénéficiant de cette perte des valeurs classiques pour les remettre sur orbite. Les photos-performances des légendaires Anna & ­Bernhard Blume, dont la dernière exposition au Hamburger Bahnhof à Berlin a remis ces artistes de nouveau au devant de la scène, leur nouvelle série Abstrakte Kunst en découd avec les minimalismes sacrés. Images appelées aussi: déconstruction. Images de la vie. Les formes minimales tant prisées se sont avec le temps usées et deviennent de la décoration.

Ainsi, les principes esthétiques du Bauhaus et de Stijl se sont banalisés aussi bien dans la production artistique que dans le design et l’architecture. L’artiste islandaise Gudny Gudmundsdottir a repris la phrase de Coco Chanel: «La mode est démodée dès qu’elle apparaît sur scène». Elle fait un travail sur le temps, les coupures, des dessins construits comme un kaléïdoscope. Les nouveaux travaux de Ellen Kooi confrontent ses personnages avec la mise en scène d’un réel ambigu. Filip Markiewicz nous surprend par un dessin en hommage à une personne emblématique, présente à un moment donné, dans un lieu donné. La vidéo d’Yves Netzhammer Furniture of Proportions 2008 nous rappelle sa présence avec Christine Streuli, Ugo Rodindone et Urs Fischer dans le pavillon suisse à la Biennale de Venise 2007, une suite d’objets et de personnages manipulés par notre histoire à une vitesse vertigineuse.

Edmond Oliveira poursuit froidement sa recherche de la vie très réelle d’un monde virtuel. Roland Quetsch présentera des dessins nouveaux en phase avec Time Square. Chez Tatiana Trouvé le monde se déploie dans des interstices, des intervalles et des transmutations. Su-Mei Tsé, quant à elle, s’intéresse aux arrêts sur un moment et la multiplicité des résultats ainsi possibles. Y entrent en compte les arrêts sur l’histoire, le son, la respiration. Comme les échos qui paraissent parfois onduler en avant et en arrière, ces anticipations psychologiques sont la preuve d’une cogitation minutieuse et d’une réflexion bien pesée. Exposition

o Jusqu’au 21/02/09 i Beaumontpublic. 21A, avenue G. Diderich, Luxembourg w www.beaumontpublic.com

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Expositions Highlights

Holy Gost, 2008, installation with wood, coton, paper, 400 x 200 x 210 cm.

Enigma

Pa r k e r S m i t h & S a l a s

Please allow me to introduce myself Centrée essentiellement sur la scène américaine, la galerie expose cette année le travail d’Adam Parker Smith & Carolyn Salas, deux jeunes artistes new-yorkais des plus prometteurs, orientant leur création vers un univers traitant du dérisoire de notre époque. Adam Parker Smith & Carolyn Salas se distinguent au travers de leurs installations. Ils travaillent avant tout le matériau, papier, bois, étoffe, carton, qu’ils combinent afin de créer des assemblages plastique reflétant une vision acérée de la réalité. Adam trouve son inspiration dans les sentiments qui nourrissent depuis toujours les hommes, craintes, peurs, envies. Les deux artistes voient, avec la mise en situation de leurs œuvres, une manière frontale de présenter leur travail, mais aussi un questionnement. Ces installa-

Exposition de groupe

tions tragi-comiques ont un esprit de cartoons, ouvertement décoratif et coloré, avec pour principales thématiques, des sentiments équivoques, pollués par la saleté, les obsessions, les foules, la jalousie et la grâce. De plus, les méthodes de construction égalent les imperfections, les défauts et la vulnérabilité des caractères du sujet. L’exposition se veut comme un examen parapsychique des phénomènes paranormaux et de la croyance sur la possibilité et la réalité de communiquer avec l’infini. | C.B. Exposition

o Jusqu’au 28 février i Galerie Nordine Zidoun, 101 rue Adolphe Fischer, Luxembourg w www.galeriezidoun.com

Les œuvres présentées dans cette exposition de groupe nous montrent des visions singulières et énigmatiques. Parmi ces œuvres, la fresque monumentale des deux artistes visionnaires américains Norbert H. Kox et William Thomas Thompson, qui s’intitule Idolatry – The drugging of the nations, exposée à l’American Visonary Art Museum en 20022003, la vidéo Des Néons de l’artiste français Jean-Baptiste Bruant, les sculptures Flaschenbaum de l’artiste anglaise Cathy Ward, les peintures de l’artiste américain Eric Wright, les photos des artistes luxembourgeois Nadine Hilbert et Gast Bouschet ainsi que les dessins de l’artiste luxembourgeois Steve Kaspar.

Exposition

o Jusqu’ au 28/02 q Galerie Toxic, 2, rue de l’eau, Luxembourg w www.galerietoxic.com

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Highlights Expositions

The Deep End II, 2008, 14cm x 20cm, acrylic on canvas. Mother Lode

David Russon Après 2003 et 2007, la galerie Nosbaum & Reding – Art Contemporain accueille une troisième exposition personnelle de David Russon. La proximité des tableaux de David Russon, au monde audiovisuel, nous est bien connue, elle s’est légèrement décalée vers des sujets plus personnels où souvenir et photos de vacances semblent se mêler. Le peintre luxembourgeois, d’origine anglaise et allemande, choisit avec autant d’aisance l’origine des sujets que l’expression stylistique de leur représentation. Issues d’images télévisées, de prises photographiques réalisées au quotidien ou d’impressions familières, Russon crée des œuvres d’un réalisme touchant où la trace du support original reste souvent présente. Ainsi la manipulation réaliste de la représenta-

tion rapproche le spectateur du sujet. Effectivement, la réception des tableaux de Russon crée une réelle tension entre l’histoire du sujet, l’acte de peindre et la perception du spectateur. Né en 1971 à La Haye, David Russon vit et travaille à Bruxelles depuis 2005. Il a exposé récemment à Bruxelles, Londres ou Madrid et a participé à de nombreuses interventions/performances artistiques, notamment en Irlande, en Allemagne et à Luxembourg.

Exposition

o Jusqu’au 07/03/09  i Nosbaum & Reding – Art Contemporain 4, rue Wiltheim, Luxembourg t 26 19 05 55 w www.nosbaumreding.lu

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Expositions Highlights

O.T., 2005, acrylique sur contre-plaqué, 105x75cm. Géométrique

Jens Wolf À l’occasion de la troisième exposition personnelle de Jens Wolf, le visiteur peut voir ses travaux réputés sur contreplaqué, mais aussi une toute nouvelle installation murale réalisée spécialement pour la première salle de la galerie. Jens Wolf se sert de l’imperfection à l’intérieur d’un système aspirant à la perfection. Cette perfection, c’est la géométrie abstraite. On y constate des petits défauts: des blessures marginales dans la perfection des surfaces et bandes monochromes. Cette imperfection aide à considérer comme critique la modernité, celle qui, dans la première moitié du XXe siècle, s’orientait sur des idéaux absolus et ceci sans aucun questionnement. L’absolu est relativisé dans le travail de Jens Wolf sans pourtant le détruire. Le travail de

Jens Wolf rappelle l’abstraction classique réalisée entre les années 20 et 50, celle dont le langage formel a reçu dans les dernières décennies une patine étrange. Jens Wolf se rapproche du langage géométrique avec la plus haute précision et avec une même précision, il éparpille un certain nombre de défauts qui ont la même importance formelle que la structure dominante. Ces défauts, ces manques, ces contours abîmés parlent du doute que Jens Wolf implante sur la surface si parfaite de notre monde. Exposition

o Jusqu’au 14/03 i Nosbaum & Reding - Art Contemporain 4, rue Wiltheim, Luxembourg t 26 19 05 55 w www.nosbaumreding.lu

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Highlights Cinémathèque

Cinéma

Andie MacDowell dans Sex, Lies and Videotape (1989) Andie MacDowell in Sex, Lies and Videotape (1989)

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Cinémathèque Highlights

Cinéma et voyeurisme

Peeping Cinema Entretien: Corinne Briault. Photo: Cinémathèque, Luxembourg

V

oyeurisme, tel le cinéma et sa caméra qui observe sans être vue qui s’immisce dans des espaces qui nous seraient interdits. Des grands cinéastes de tous horizons se sont penchés sur cet œil pervers qui pénètre des zones intimes. La Cinémathèque poursuit jusqu’en mars l’illustration de ce thème du voyeurisme au cinéma. Entretien avec son directeur, Claude Bertemes. Vous proposez de janvier à mars, une grande rétrospective sur le voyeurisme au cinéma. Qu’est-ce qui a motivé le choix de ce thème? Le voyeurisme a souvent une connotation négative, réduite à une perversion de pauvres onanistes, alors que l’on oublie qu’il est l’essence même du cinéma, du spectacle. Voyeurisme, tel le cinéma et sa caméra qui observe sans être vue, qui s’immisce dans des espaces qui nous seraient interdits. C’est ce que Jacques Aumont appelle la «pulsion scopique, le besoin de voir et le désir de regarder». C’est notamment dans les salles obscures que peuvent naître les pulsions voyeuristes, où le spectateur peut voir sans être vu, s’immiscer dans certaines situations. Le jeu du regardant et du regardé répond à la pulsion scopique de tout spectateur. L’incursion dans le quotidien par la lorgnette cinématographique redoublant cet acte de voyeurisme. Ce choix est donc naturel et logique, c’est tout d’abord une réflexion sur les fondements mêmes du cinéma, comme une auto-réflexion.

La question du voyeurisme aurait-elle une dimension psychologique? Au cinéma, en général, la question du voyeurisme se décline de façon plutôt intimiste. Des personnes troubles, en proie à des problèmes d’incommunicabilité dans leur vie, qui posent la question de la distance entre le regard et le voyeurisme. Il en est question notamment dans Brève histoire d’amour de Krzysztof Kieslowski, dans lequel un jeune adolescent inexpérimenté épie une voisine de l’immeuble d’en face, aux mœurs plutôt libres. Le réalisateur montre qu’au travers du regard, il y a toujours une barrière entre les êtres humains, dans le film en l’occurrence des fenêtres, des longues vues, qu’il transcende avec sa caméra pour toucher l’âme. De même, dans Sex, Lies and Videotape, le réalisateur semble connaître l’image rédemptrice et transcende l’incommunicabilité par l’image rédemptrice: le caméscope devient la «hache qui fend la mer gelée en nous», pour citer Kafka. Dans La pianiste, la réflexion se porte plutôt sur le voyeurisme pornographique, montrant une femme qui ignore tout de l’amour, dont les désirs sont refoulés. Peut-on voir également une dimension sociétale dans ce thème du voyeurisme? Dans cette optique, le voyeurisme est abordé sous l’angle de la puissance du regard, de l’intrusion dans la vie privée, au travers, par

exemple, de l’omniprésence de caméras. Wim Wenders dans The End of Violence aborde le sujet au travers d’un récit d’un homme qui met en place un système de surveillance vidéo et se rend compte que, finalement, la réalité observée lui échappe - le paradoxe de Big Brother y est mis en scène. Ce film rappelle Die 1000 Augen des Dr Mabuse de Fritz Lang, un classique également programmé à la Cinémathèque, dans lequel Mabuse voit la faillite de son système de surveillance. Tout voir signifie ne plus rien voir, car le voyeurisme totalitaire est la cécité, l’obsession mène à l’échec, le réel se dérobe au regard. Le thème du voyeurisme a fait la gloire du septième art avec des œuvres majeures, telles que Rear Windows d’ Alfred Hitchcock, film auquel Brian de Palma rend un hommage dans Body Double, où le protagoniste, un jeune acteur sans le sou et sans appartement, squatte le studio d’un ami. Avec une longue vue, il observe le voisinage et surtout Gloria dont il tombe amoureux. Elle est assassinée sous ses yeux. En fait, tout est trompe-l’œil dans ce film, qui montre le regard manipulé dans la société. Brian de Palma a été très marqué par l’histoire du Watergate et il porte toute sa réflexion sur le faussement des images, leurs contrôles. De Palma est un auteur hautement politique. Nous le verrons aussi au mois de mars avec le film Sisters où tous les protagonistes semblent observés par le trou de la serrure. 109

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Highlights Cinémathèque

H o m m a g e à R o b e rt M u ll i g a n , cinéaste (1925- 2008)

Le «Truffaut américain» Epousant tour à tour les genres les plus divers, la carrière de Robert Mulligan a démarré à la télévision où il réalisa plus d’une centaine de dramatiques avant de débuter au cinéma en 1957. Tout de suite, Mulligan se montre un cinéaste attentif à la caractérisation psychologique de ses personnages et à leur présence physique, à leur rapport à un espace parfois complexe, parfois vidé de tout au profit de la violence ou du pur sentiment. Traitant de préférence des histoires de marginaux qui restent tels, même en s’intégrant à la société en équilibre instable, son style unit de même une fluidité (qui peut aller jusqu’à la pudeur du classicisme américain) avec des notes modernistes. Dans l’œuvre de Mulligan dominent la nostalgie du temps qui passe, l’angoisse de la mort et un sentiment de l’inutilité. Par ailleurs, un rapide panorama de ses quelque 20 films laisse clairement apparaître l’importance du thème de l’initiation à la vie des personnages juvéniles d’âge ou de caractère. Conteur humaniste, peintre des tourments de l’enfance et des amoureux, truffaldien, disent certains. En dehors des modes et de l’efficacité spectaculaire (un peu vaine) de tout un cinéma américain actuel, le cinéma de Robert Mulligan vaut en tout cas la peine d’être revisité.

Cinéma

o 02/02 – 26/02 q Cinémathèque, Luxembourg w www.cinemathèque.lu

C i n é - c o n f é r e n c e C r a z y C i n é m at o g r a p h e

La Belle Epoque du cinéma à Luxembourg En collaboration avec le département Sciences des médias de l’Université de Trèves et le Centre National de l’Audiovisuel, et à l’occasion de la sortie du livre Travelling Cinema in Europe, actes d’un colloque organisé par la Cinémathèque et l’Université de Trèves, la Cinémathèque accueille une ciné-con­fé­ rence sur les premiers pas du cinéma au Grand-Duché. Bon nombre de gens ont entendu parler du Crazy Cinématographe, ont vu cette stupéfiante bête de foire et ce délirant carrousel à bobines de leurs propres yeux, n’ont pas pu résister aux chants de sirènes des bonimenteurs et à la magie d’un voyage au début du cinéma. Quelques 18.000 spectateurs se sont fait le plaisir d’assister à l’une ou l’autre de séances comiques, féeriques ou érotiques sous chapiteau à la Schueberfouer. Or, le Crazy Cinématographe n’est pas juste un spectacle cinématographique et forain, mais également la vitrine visible d’un vaste projet de recherche sur le cinéma des premiers temps. Quelques aspects des ces recherches, notamment sur la Belle Époque du cinéma à Luxembourg

et les possibilités de valoriser ce patrimoine cinématographique à l’ère du multimédia, peuvent être découverts lors de cette ciné-conférence présentée par Martin Loiperdinger, Paul Lesch et Claude Bertemes. Ces interventions vont être suivies par la projection de véritables trésors du patrimoine luxembourgeois: des premiers films documentaires luxembourgeois, tournées entre 1905 et 1912, qui permettront de découvrir, entre autres, un phantom ride à travers le Luxembourg pittoresque de 1912, une extraordinaire cavalcade de 1905, la procession dansante d’Echternach de 1906 ou encore l’avènement de la GrandeDuchesse Marie-Adélaïde en 1912. Ces raretés, en provenance des archives du CNA, sont maintenant également accessibles au grand public sur le DVD Crazy Cinématographe, édité par la Cinémathèque et l’Université de Trèves avec le soutien du CNA. Cinéma

o 10/02 u 20h30 i Cinémathèque, Luxembourg w ww.cinematheque.lu

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Cinémathèque Highlights

C i n é m a Pa r a d i s o – E d i t i o n i n t e r n at i o n a l e

Laurel & Hardy & Buster Keaton L e c h e f - d ’ œ u v r e d e M a x Op h u ls r e s ta u r é

Sélectionné officiellement au Festival de Cannes 2008, dans la catégorie Cannes Classics, le «film maudit ressucité» (Le Monde) de Max Ophuls, est à l’honneur à l’occasion d’une séance exceptionnelle à la Cinémathèque avec introduction par Serge Toubiana (directeur général de la Cinémathèque française) et Laurence Braunberger (Les Films du Jeudi / Les Films de la Pléiade). Chef-d’œuvre absolu, symphonie visuelle en format Cinéma­ scope et aux couleurs aussi éclatantes que «des cravates américaines» (Max Ophuls), mais échec commercial face à un public parisien déçu dans son attente du film érotique annoncé, la version originale de Lola Montès fut massacrée après sa sortie en décembre 1955 par des producteurs affolés des deux côtés du Rhin. Après la restauration de la version allemande, effectuée en 2002 par la Cinémathèque de Luxembourg et le Filmmuseum Munich, la version française vient d’être splendidement restaurée et accueillie avec enthousiasme lors de son avant-première au dernier festival de Cannes. Fruit d’une collaboration entre la Cinémathèque française et les Films du Jeudi, cette restauration permet de retrouver la splendeur originale de Lola Montès en restituant les couleurs, le son et le montage d’origine. A noter que la Cinémathèque de Luxembourg a pu y contribuer par une copie de travail positive, contenant des plans introuvables ailleurs. Le film est montré tel que Max Ophuls l’avait «conçu, rêvé, imaginé, réalisé. C’est ce défi que nous avons voulu relever». (Costa-Gavras, Président / Serge Toubiana, Directeur général de la Ciné­ma­thèque française).

Une séance spéciale Live Comedy Edition avec trois maîtres de la comédie sur un accompagnement musical live au piano par Hugues Maréchal. De 6 à 99 ans. Au programme: Laurel & Hardy: V’la la flotte! Deux marins en vadrouille (muet, 22 minutes). Marins en virée, Laurel et Hardy emmènent deux jeunes femmes faire une balade à bord de leur automobile de location. Après une altercation avec le propriétaire d’un drugstore et encouragés par leurs compagnes qui entendent bien ne rien perdre de la promenade promise, le véhicule se trouve bloqué par un bouchon. Il va s’en suivre une série de gags tous plus drôles les uns que les autres. Laurel et Hardy formèrent le couple comique le plus célèbre du 20e siècle!!! Quelle joie de les voir en marins chaotiques, semant la confusion totale et partout! Deuxième chef-d’œuvre comique projeté: Buster Keaton: La maison démontable (muet, 19 minutes). Jeune marié, Buster Keaton a reçu en cadeau une maison en kit. Un amoureux éconduit va inverser des numéros sur les caisses, ce qui lui donnera une maison complètement délirante. Keaton joue avec l’humour absurde, parvenant toujours à se renouveler, créant de multiples situations différentes à partir de cette maison si peu orthodoxe. Un plaisir pur et simple! La séance se termine avec Laurel & Hardy: Fais pas le clown (muet, 20 minutes). Vendeurs d’arbres de Noël en plein mois de juillet, Laurel et Hardy tentent de convaincre d’éventuels acheteurs… L’une des meilleures œuvres de Laurel et Hardy. Le film est fort bien construit, les gags s’enchaînent avec virtuosité. Tout va crescendo dans ce véritable morceau d’anthologie du cinéma comique de l’époque du cinéma muet finissant. A la grande joie des spectateurs, petits et grands!

Cinéma

Cinéma

o 18/02 u 20h30 i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu

o 01/03 u 15h i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu

Lola Montès

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Week-ends à la Cinémathèque Cinéma Paradiso les dimanches à 15h00 Cf. pages spéciales

Comedy Classics Vendredi 18h30 Arthouse Classics Vendredi 20h30 Sense and Sensibility Samedi 20h The Last Picture Show Samedi 22h Cine XXL Dimanche 17h

Panthéon Dimanche 20h30

Thérèse

06/02

Dans le cadre du cycle Illumination non garantie! Le cinéma et la foi. France 1986 | vo | 94’ | c | De: Alain Cavalier | Avec: Catherine Mouchet, Aurore Prieto. «Cette relecture de la bio de Thérèse de Lisieux n’est ni une hagiographie de la sainte ni une apologie de la foi, mais un film sensuel, charnel, physique, en forme d’immense interrogation métaphysique». (Télérama, Guide du Cinéma)

27/02

The Unbelievable Truth

USA 1989 | vostf | 90’ | c | De: Hal Hartley | Avec: Robert Burke, Adrienne Shelley, Christopher Cooke The Unbelievable Truth est également le nom d’un groupe de rock donné en référence au premier film du cinéaste indépendant new-yorkais Hal Hartley. Le film est d’une ambiance particulière, qui rappelle un peu David Lynch avec un scénario genre chassé-croisé. Les personnages sont en constant décalage. Un film au ton insolite.

A World Apart

07/02

GB-Zimbabwe 1988 | vostf +all | 112’ | c | De: Chris Menges | Avec: Jodhi May, Jeroen Krabbe, Barbara Hershey Le drame de l’apartheid à travers le regard d’une adolescente. Interprétation bouleversante couronnée au festival de Cannes. «Le film s’inspire de l’histoire authentique de Joe Slovo et de sa femme Ruth, dont la fille, Shawn Slovo, a écrit le scénario. La sincérité du film, la sensibilité de Chris Menges et la perfection de l’interprétation en font une réussite». (Télérama)

The Raven

07/02

200e anniversaire d’Edgar Allan Poe. USA 1962 | vostf | 82’ | | c | De : Roger Corman | Avec: Vincent Price, Peter Lorre, Boris Karloff, Jack Nicholson | D’après le poème d’Edgar Allan Poe. Ce film d’une splendeur visuelle, mélangeant comédie et film d’épouvante, est une jolie petite réussite dans son genre, réjouissante à souhait. Quel plaisir de voir réunis les monstres sacrés du cinéma dans cette adaptation humoristique du roman d’Edgar Allen Poe: Boris Karloff, Peter Lorre et Vincent Price, ainsi qu’un jeunot nommé Jack Nicholson.

08/02

The Deer Hunter

70e anniversaire de Michael Cimino. USA 1978 | vostf | 182’ | | c | De : Michael Cimino | Avec: Robert De Niro, Christopher Walken, John Savage, Meryl Streep | Oscar 1979 «Sa construction harmonieuse, son épaisseur romanesque, sa puissance émotionnelle font de cette œuvre l’un des films les plus marquants des années 70. (…) Premier film à inscrire le drame vietnamien dans la réalité de l’Amérique, l’un des rares à éviter les pièges de la dénonciation politique et de l’autojustification». (Larousse, Dictionnaire des Films)

Le vieil homme et l’enfant

08/02

In memoriam Claude Berri. France 1966 | vo| 85’ | De: Claude Berri | Avec: Michel Simon, Alain Cohen, Charles Denner «Claude Berri a puisé dans ses propres souvenirs. De cette drôle de situation, il a su tirer une chronique d’une simplicité lumineuse. Pour son premier film, Berri se joue avec finesse et humour de tous les clichés sur les années noires. Michel Simon fait le reste: c’est son dernier grand rôle, et il y est admirable». (Télérama, Guide du Cinéma)

Sex-Shop

13/02

In memoriam Claude Berri. France 1971 | vo | 100’ | c | De: Claude Berri | Avec: Claude Berri, Juliet Berto, Nathalie Delon Satire démystificatrice de l’emprise de l’érotisme sur la vie quotidienne, dans laquelle Claude Berri entend dénoncer les débordements auxquels peut conduire la libération sexuelle. Une comédie drôle. «Les figurants étaient de vrais échangistes. Ils avaient le loisir de ne pas simuler. Ce ne fut pas triste». (Claude Berri).

Yol

13/02

Turquie 1981 | vostf | 110’ | c | De: Yilmaz Güney et Serif Gören | Avec: Tarik Akan, Serif Sezer, Halil Ergün | Palme d’Or, Cannes 1982 Ecrit et dirigé de prison par Yilmaz Güney, Yol est magistralement réalisé sous le contrôle de Serif Gören et d’une richesse aux mille facettes. Sobrement, sans dramatisation artificielle, sans recherche de l’effet ni pathos mais avec révolte et tendresse, il trace le portrait réaliste de la Turquie d’alors, à partir de cinq trajets individuels, mais emblématiques.

14/02

Out of Rosenheim

RFA 1987 | vostf | 95’ | c | De: Percy Adlon | Avec: Marianne Sägebrecht, CCH Pounder, Jack Palance Justesse et pudeur, drôlerie des deux héroïnes, poésie du travail cinématographique: un film phénomène au succès mondial. «Il faut voir cette impossible Teutonne sans complexes métamorphoser le décor et les êtres en véritable palais des 1001 nuits. Éperdue et farfelue, fraîche et charmante, elle fait oublier son physique peu amène pour conquérir tous et toutes». (Guide des Films, Ed. Laffont)

Il Gatto nero / The Black Cat

14/02

200e anniversaire d’Edgar Allan Poe. Italie 1981 | voang stf | 87’ | | c | De: Lucio Fulci | Avec: Mimsy Farmer, David Warbeck, Patrick Maggee | D’après la nouvelle d’Edgar Allan Poe Film terriblement efficace où l’on retrouve les thèmes de prédilection de son auteur (étouffement, emprisonnement, putréfaction), et où l’empreinte de la mort règne.

20 000 Leagues Under The Sea

15/02

USA 1954 | vostf | 126’ | c | De: Richard Fleischer | Avec: Kirk Douglas, James Mason, Paul Lukas, Peter Lorre | D’après le roman de Jules Verne Très fidèle à l’esprit de Jules Verne, visuellement inventif et raffiné. En 1955, le film remporta les Oscars des Meilleurs décors et de la Meilleure direction artistique (décernés à Emile Kuri et John Meehan), ainsi que celui des Meilleurs effets spéciaux. Inoubliable!

L’Apiculteur

15/02

O Melissokomos Grèce-France 1986 | vostf | 120’ | c | De: Theo Angelopoulos | Avec: Marcello Mastroianni, Naida Mourouzi, Serge Reggiani «Un apiculteur vieillissant qui s’en va par les sentiers des fleurs, soigner ses ruches, la tête ailleurs ou nulle part, il meurt d’indifférence, d’absence, de trop de manque, de trop de vide. Un grand film dont Angelopoulos se contente de mener le cheminement, avec les moyens les plus simples, sans lyrisme ni discours». (Jeanine Baron, La Croix)

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Ruthless People

20/02

USA 1986 | vostf | 93’ | c | De: Jim Abrahams, David et Jerry Zucker | Avec: Danny De Vito, Bette Middler, Judge Reinhold Comédie loufoque qui s’attaque au film policier, catégorie psychologie criminelle. Les situations et personnages sont repris et retournés allègrement, soulignant les chers stéréotypes et les horribles clichés pour mieux les massacrer. Véritables Marx Brothers au grand magasin d’Hitchcock! Suspense et fou rire dans un cocktail explosif!

Man of Flowers

20/02

USA 1983 | vostf | 90’ | c | De: Paul Cox | Avec: Norman Kaye, Allyson Best, Chris Haywood «Man of Flowers est le récit d’une étrange perversion, celle d’un home si profondément épris de beauté qu’il sublime sa vie, et fait de ses désirs, et surtout de ses frustrations, une forme d’art. (…). Le film adopte une sorte de lyrisme éthéré. Une œuvre attachante, dont le thème et personnage central ont quelque chose de viscontien». (La Revue du cinéma)

Women in Love

21/02

75e anniversaire d’Alan Bates. GB 1969 | vostf | 129’ | c | De: Ken Russell | Avec: Alan Bates, Oliver Reed, Glenda Jackson | D’après le roman de D.H. Lawrence «Quête identitaire de personnages, qui s’ébattent dans le bourbier des contradictions mentales, des déchirures du cœur et des aspirations illusoires. Réflexions angoissées et douloureuses, sur l’impossibilité de l’amour absolu». (B. Sellier). Bates a été nommé meilleur acteur au British Award Academy pour son rôle d’inspecteur d’école.

21/02

Murders in the Rue Morgue

200e anniversaire d’Edgar Allan Poe. USA 1932 | vo | 60’ | De: Robert Florey | Avec: Bela Lugosi, Charlie Gemora, Leon Waycoff | D’après la nouvelle d’Edgar Allan Poe «Adaptation très libre de la nouvelle de Poe où l’influence de l’expressionnisme allemand est particulièrement forte. Parfaite mise en scène de Florey. Atmosphère étrange et morbide. Servi par l’interprétation de Bela Lugosi singulièrement fascinant». (Jean Tulard, Guide des Films)

The Last of the Mohicans

22/02

USA 1992 | vostf | 122’ | c | De: Michael Mann | Avec: Daniel Day-Lewis, Madeleine Stowe, Russell Means «Grandiose. Un film brillamment mis en scène par Michael Mann. Des scènes spectaculaires d’une beauté visuelle époustouflante. Les séquences de combats et d’attaques sont intenses, violentes et réalistes. Le tout accompagné d’une musique ne faisant qu’un avec le film. Sans parler de Daniel Day Lewis, toujours aussi parfait». (Allociné)

The Barefoot Comtessa

22/02

100e anniversaire de Joseph L. Mankiewicz. USA 1954 | vostf | 129’ | c | De: Joseph L. Mankiewicz | Avec: Ava Gardner, Humphrey Bogart, Rossano Brazzi «C’est une première pour Mankiewicz: 1er scénario entièrement original, 1er film en couleurs, 1er film tourné loin de Hollywood. Ava Gardner est une icône d’un autre temps. Mal compris aux USA, le film fut reconnu par la jeune critique française de l’époque». (Télérama, Guide du Cinéma)

One, Two, Three

27/02

USA 1961 | vostf | 107’ | c | De: Billy Wilder | Avec: James Cagney, Horst Buchholz, Lilo Pulver Dans One, Two, Three explose un véritable génie de la caricature appliquée à la satire politique, un brio inouï d’interprétation et une profusion de gags verbaux et visuels. Wilder ne se prive pas de tirer tous azimuts: sur la Russie, le communisme, mais aussi sur l’Allemagne de l’après-guerre, ses relents de nazisme, sur l’Amérique elle-même.

Local Hero

27/02

GB 1983 | vostf | 111’ | c | De: Bill Forsyth | Avec: Burt Lancaster, Peter Riegert, Fulton Mackay «Fable écologique pleine de charme et de sensibilité, qui se plaît à chanter la douceur de vivre d’un village écossais hors du temps face aux technocrates US de la pétrochimie. Un film à l’humour fin et subtil dans la veine de Whisky Galore qui a inspiré son auteur». (Guide des Films, Ed. Laffont).

Sliding Doors

28/02

GB 1997 | vostf | 104’ | c | De : Peter Howitt | Avec: Gwyneth Paltrow, Jeanne Tripplehorn, John Lynch Une excellente comédie sentimentale qui vaut surtout ce que valent les acteurs. Et ils sont épatants. En particulier Gwyneth Paltrow, brune, mélancolique et malchanceuse ou bien blonde, déterminée et battante. «Une très bonne comédie romantique et ‘so british’, dans le sens le plus noble du terme!» (Allociné)

Tales of Terror

28/02

200e anniversaire d’Edgar Allan Poe. USA 1962 | vostf | 87’ | | c | De : Roger Corman | Avec: Vincent Price, Peter Lorre, Basil Rathbone | D’après les nouvelles d’Edgar Allan Poe «Corman adapte Edgar Poe en s’éloignant des contes originaux pour broder de nouvelles intrigues. Le film vaut mieux que n’importe quel film d’horreur grâce à l’humour parodique de Corman et à son trio d’acteurs, dont Vincent Price, son acteur fétiche, à voir absolument dans la scène où il teste des vins». (Télérama, Guide du Cinéma)

Pirates

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France-USA 1985 | vostf | 117’ | c | De: Roman Polanski | Avec: Walter Matthau, Cris Campion, Damien Thomas L’or, les femmes et la mer: des aventures truculentes avec un formidable Walter Matthau en pirate affamé! Polanski caricature le genre, tout en rendant hommage aux films de son enfance. Film éblouissant, teinté de beaucoup d’humour!

01/03

Maman a cent ans

Mama cumple cien años Espagne 1979 | vostf | 95’ | c | De: Carlos Saura | Avec: Geraldine Chaplin, Amparo Munoz, Fernando Fernán Gómez Premier film comique de Carlos Saura, qui, sous Franco, s’était spécialisé dans la parabole sociale et politique. Saura lui-même a qualifié son film de tragicomédie festive. La caricature de la famille est truculente, grinçante et féroce. On rit, mais l’inquiétude rôde, perverse.

Comedy Classics Vendredi 18h30 Ex Libris Vendredi 20h30

Sense and Sensibility Samedi 20h The Last Picture Show Samedi 22h Cine XXL Dimanche 17h

Panthéon Dimanche 20h30

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Highlights Cinéma

Coming this month Luxembourg-based international film critic Boyd van Hoeij reviews this month’s coup de cœur (French; recommendation, crush, favourite) as well as an alternative and gives an overview of the other new releases. A lt e r n at i v e

The Wrestler

Co u p d e c Œ u r

Doubt Black and white is not only the dress code of priests and nuns, but also the way Sister Aloysius (Meryl Streep) sees the truth in the religious drama Doubt. In adapting his play for the big screen, playwright/director John Patrick Shanley disorientates the viewer from the get-go with a restless editing style that seems to contrast with the everyday life of the teachers and kids at a Catholic school in 1964 New York. But as doubts grow over the possibly improper actions of Father Flynn (Philip Seymour Hoffmann) with the school’s only black pupil, the shots lengthen to suggest a more inquisitive eye, with occasional titled angles indicating that something might not be quite right depending on the point of view. Aloysius, the school’s headmaster, is certain but has no proof. Flynn, technically her superior, denies, leading to a battle of the titans. Doubt explores dichotomies such as male/female and conservative/progressive in the church and society at large, and deals in grey areas, not certainties (not insignificantly, Shanley’s portrayal of full-steam-ahead certainty without evidence was written just after the US invaded Iraq). Streep and Hoffman deliver the expected fireworks, and supporting actors Amy Adams and Viola Davis are just as strong. As Oscar Wilde said, the truth is rarely pure, and never simple. At Utopolis (John Patrick Shanley, United States of America, 2008).

The redemption of washed-up characters is a favourite theme for US filmmakers, and Darren Aranofsky’s modest drama The Wrestler proves good films can still be made using this simple premise. Mickey Rourke stars as a sadsack show fighter 20 years past his prime (in a semi-autobiographical role for the 1980s starturned-wrestler). Without friends and hardly enough money for the rent of his trailer, Rourke’s Randy “The Ram” Robinson is no Rocky or Rambo redux, but a lived-in personification of the American dream in tatters, a poor man putting on bloody, violent spectacles for the gratification of other members of the lower classes. No wonder Randy feels close to an aging stripper (Marisa Tomei), who is just as much past her professional sell-by date as he is. Aranofsky’s style is clean and simple, with a handheld aesthetic that is more American indie than Dardenne. Rourke and Tomei are excellent as the emotionally damaged goods and their rawness largely avoids melodrama. A scene with Ram working at a deli counter is a comic highlight. At Utopolis (Darren Aranofsky, United States of America, 2008).

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Cinéma Highlights

Peur du noir

Entre les films américains en lice pour les Oscars et les premiers films hérités du festival de Berlin, on pourrait imaginer une carence en matière de films «popcorn» pour ce mois, mais rien n’est plus loin de la vérité. Surtout en ce qui concerne les films d’horreur et les thrillers. Tout d’abord, il y a le troisième volet de la trilogie Underworld; les films avec Kate Beckinsale en cuir noir entre vampires et lycanthropes. Pour Underworld: Rise of the Lycans, une histoire qui se déroule avant le premier volet, la réalisation est entre les mains du maître franco-grec des effets spéciaux Patrick Tatopoulos. Dans ce même registre du remake: Friday the 13th, dans lequel le personnage effrayant au masque de hockey, Jason Vorhees, est de retour. Le film est signé de l’Allemand Marcus Nispel, qui avait déjà porté à l’écran le remake de The Texas Chain Saw Massacre. Don Cheadle et Guy Pearce se retrouvent face à face dans Traitor, un thriller contemporain évoluant dans le monde du terrorisme et de la CIA. Un scénario basé sur une idée originale du comique Steve Martin et un scénario écrit par le réalisateur Jeffrey Nachamanoff.

Les rôles de rêve

Les corsets très serrés

L’actrice britannique Kate Winslet, déjà nominée cinq fois aux Oscars avant ses 32 ans, pourrait finalement emporter la statuette dorée pour son rôle dans The Reader (U), l’adaptation du roman à succès de Bernhard Schlink, Der Vorleser. Dans ce troisième opus après Billy Elliot et The Hours, le metteur en scène Stephen Daldry s’attaque à une histoire difficile de culpabilité personnelle et nationale. Le jeune talent allemand David Kross (Krabat), incarne un jeune homme fou amoureux de Kate Winslet, un personnage qui se révèlera difficile à comprendre. Tout aussi accompli, le travail de l’acteur mexicain Benicio Del Toro dans Che (U), le premier de deux films de Steven Soderbergh sur la vie de Che Guevara. Déjà oscarisé pour son second rôle dans Traffic, Del Toro a gagné, pour son dernier film, le prix de la meilleure interprétation masculine au dernier festival de Cannes (où les deux films étaient montrés ensemble avec entracte). Dans le docu-fiction Je veux voir (U), du duo Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Catherine Deneuve incarne une diva du cinéma français qui évolue dans et autour de la capitale libanaise, juste après des bombardements israéliens. Où est-ce que la fiction s’arrête et la vraie vie commence? C’est ici le secret d’un bon acteur.

Roman par excellence de la fin de siècle allemande, Effi Briest de Theodor Fontane, est souvent comparé à Madame Bovary, et a eu au moins autant d’adaptations pour le cinéma et la télé (la plus connue étant celle de Fassbinder, avec Hanna Schygulla). La toute dernière adaptation d’Effi Briest (U) est signée Hermine Huntgeburth (Die weisse Massai), et voit Julia Jentsch (Sophie Scholl) dans le rôle d’une femme étouffée par un mariage sans amour. Isabelle Huppert n’est pas moins à la dérive dans le drame franco-cambodgien Un barrage contre le Pacifique (U). La diva rousse campe une mère qui vit seule dans l’Indochine avec ses deux enfants adolescents (Gaspard Ulliel, Astrid Berges-Frisbey), en luttant contre l’administration coloniale locale. Le réalisateur cambodgien Rithy Panh porte le roman de Marguerite Duras à l’écran pour la deuxième fois après une première adaptation de René Clément datant de 1958. Le choix des vêtements pour femmes est sûrement plus serein dans Le Code a changé, le nouveau film de la réalisatrice française Danièle Thompson (Avenue Montaigne), mais cette comédie dramatique contemporaine avec Karin Viard, Marina Hands, Dany Boon et Patrick Bruel parle également des masques portés en public – en l’occurrence, pendant les dîners chez des amis. Un jeu des apparences qui s’opère également entre mère et fille, comme le prouve LOL (Laugh Out Loud), le nouveau film de Lisa Azuelos (Comme t’y es belle). Sophie Marceau, inoubliable jeune fille de La Boum !, bascule ici de l’autre côté pour incarner la mère d’une jeune adolescente surnommée Lol (Christa Theret). Entre comédie «High School» façon American Pie et exploration plus profonde des balances du pouvoir dans une famille moderne (maman et papa divorcés, mais secrètement de nouveau ensemble). Et l’on retrouve cette confusion entre amis et ennemis dans le nouveau film du réalisateur américain Gary Winick. Dans Bride Wars, une farce à la sauce américaine, deux copines (Anne Hathaway, Kate Hudson) rêvent de leurs robes en tulle jusqu’au moment où elles découvrent avoir choisi la même journée et le même endroit pour leur mariage. Mais non, pas l’une avec l’autre.

The Reader.

Che.

Underworld: Rise of the Lycans.

Le Code a changé. Je veux voir.

Traitor.

Tous ces films sont programmés à l'UTOPOLIS, sauf mention (U), Utopia.

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Photo: Fabrizio Maltese

Highlights Cinéma

Lisa Azuelos.

Interview

Lol director Lisa Azuelos Lol is the name of a teenage girl from Paris – it’s short for Lola – as well as an instant messaging acronym for laughing out loud. There are certainly a lot of laugh-out-loud moments in director Lisa Azuelos’ Lol (Laughing Out Loud), but what makes the film so good is that it looks both at contemporary teenagers and the complicated families they come from and tries to find a common ground, as Lisa Azuelos explains. How would you characterise the film? In my films, I don’t tell extraordinary stories. I wanted to make a fun film about adolescents, trying to show the enormous amount of contradictions that exist between their lives at school and their lives at home with their parents. I got the idea for Lol from simply observing my own daughter, who is now 14 years old, having her first drink. I was very interested in the subjects the girls of that age were discussing, and thought that some of the things they had to say were very witty. I also started thinking about the enormous

gap between the unconditional love of a mother for a child and the sheer exasperation that bringing up a teenager can cause. Until they are about 13 years old, girls are really lovely, and suddenly, they turn into hostile balls of fire! Instant messaging, text messaging and the Internet are all very much present in the film. Do you think these electronic ways of communicating have changed the way young people interact? Without a doubt, everything has become much faster. Nowadays, dreams can come true really quickly, but also evaporate just as fast. The generation gap between the mother, played by Sophie Marceau, and Lol is all the more interesting because the mother comes from the generation of “liberated women”… Yes, our generation is being torn between two different sides. We fought for equal rights for women and sexual liberation when we were young. But now that we have daughters who

start to discover their own sexuality, our maternal instinct kicks in, and we are only thinking about our daughters’ safety and invoking traditional virtues – which is something of a shock for us. But even though there is a gap between the generations, it should be possible to find a common ground, if only the parents remember that not too long ago they were adolescents – and that teenagers are not too far away from being adults! Is Lol a film for teenagers or for adults? Lol was made for young people from seven to 77 years old. I’ve made the film to tell today’s teenagers that we’re onto them and also tell their parents that they are not alone. That age when they think they know everything and can do everything… it’s terrible, but they’ll grow out of it and you’ll get over it!

q Lol is slated for a February release in Luxembourg.

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Tous les samedis Jeden Samstag 10.30 - 11.30 heures/Uhr

31.01.2009 Samedi / Samstag 10.30 -11.30 heures/Uhr

plan K

Programme des activités culturelles Aktivitätskalender

Animation pour enfants Animation für Kinder Inscriptions / Anmeldung : e-mail bibliotheque@vdl.lu / T. 4796- 2732

Lecture de Christiane Ehlinger du livre « Kloni Klunnes » Christiane Ehlinger liest aus dem Buch „Kloni Klunnes“

7.02.2009 Samedi / Samstag 10.30 -11.30 heures/Uhr

03.02.|17.02.|03.03.2009

« Le livre de contes » (das Märchenbuch) une animation organisé par A’Musée – Kannermusée Lëtzebuerg asbl eine Animation von A’Musée – Kannermusée Lëtzebuerg asbl

Mardi / Dienstag

Lectures d’hiver Winterlesungen

18.30 heures/Uhr

Lëtzebuerger Schrëftstellerverband

10.02 – 14.02.2009

Internet et les jeunes Internet und Jugendliche Journées d’information sur l’utilisation de l’Internet Informationen zur Benutzung des Internets Organisé par / organisiert von LuSI

3, rue Genistre | L-1623 Luxembourg tél: 47 96 27 32 | fax: 22 06 51 bibliotheque@vdl.lu | www.vdl.lu

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Etat de service

A la poursuite de l’or blanc Texte: Alexis Juncosa. Photos: Andrés Lejona.

A

rrivé il y a un peu plus de trois ans au Service des Eaux, Nico Pundel s’est pris de passion pour ce département aux enjeux éminemment stratégiques. Si le service des Eaux, dont la rénovation des bâtiments vient d’être approuvée par le collège échevinal, est posé au contact immédiat de la rue des Réservoirs, cela ne doit rien au hasard. Nico Pundel, Chef de Service: «Il y a, sous nos pieds, l’un des réservoirs qui sert à alimenter la ville. Il fait partie d’un important dispositif de quelque 400 kilomètres de réseau, que nous entretenons et renouvelons en permanence». Un travail titanesque qui ne concerne, pour ce service, que le dispositif allant de la source à l’utilisateur final. Nico Pundel: «Les eaux usagées dépendent, elles, du service des Canalisations. Nous travaillons bien évidemment main dans la main, forts d’une tradition plus que centenaire». Sujet prioritaire de tout temps, l’approvisionnement de la capitale en eau s’appuie notamment sur une forte politique d’acquisition de sources réalisées il y a plus d’un siècle autour de la ville. Nico Pundel: «Nous disposons de 72 sources. Cela nous permet de nous approvisionner directement à hauteur de 55% de notre consommation, l’autre part provenant de la retenue de la Haute Sûre, via le syndicat SEBES». Estimé à quelque 22.000 m3 quotidien, cet approvisionnement est l’objet de contrôles chimiques et bactériologiques dont le volume dépasse, largement, les normes légales. Nico Pundel: «La législation prévoit environ 200 contrôles annuels. Nous en avons réalisé, rien qu’en 2007, 1895. Nous disposons d’un bon équipement, à tous niveaux. Nous pourrions ainsi prendre l’exemple de la détection de fuites qui est un élément majeur, pour toute localité, du gaspillage. Nous serions actuellement à environ 3% de perte, un chiffre que beaucoup pourraient nous envier lorsque l’on sait que beaucoup de nos voisins travaillent pour ramener ces pertes à 10 ou 15%». Attelé à deux activités principales, la production de la source jusqu’au bassin, puis la distribution entre le bassin et le compteur, le service des Eaux consacre une part conséquente de son activité à la maintenance des sources existantes.

Nico Pundel: «Certaines ne laissent plus passer qu’un maigre filet, il faut donc repenser le système d’extraction. La ville investit beaucoup pour reprendre complètement certaines de ces sources; c’est une priorité si l’on veut assurer la meilleure distribution qui soit». Outre la planification de construction d’un nouveau château d’eau, les nombreux chantiers visibles en ville, dont celui de la rue de Beggen, sont à la mesure des enjeux liés à l’eau. Même si, à ce jour, aucun risque majeur ne permet de craindre une quelconque pénurie. Nico Pundel: «Nous ne con­naissons pas d’inquiétude quant aux quantités réservées. Cela ne nous empêche pas, pour autant, de multiplier les actions en direction des particuliers et des entreprises afin de réduire la consommation d’eau. Tout le monde sait que ce sera l’un des grands challenges de l’avenir». Face à la menace des herbicides et des pesticides liés à l’exploitation agricole en surface, le service des Eaux a également engagé un vaste chantier de coopération avec le monde agricole: «Nous sommes non seulement en contrat depuis deux ans avec la Chambre d’Agriculture, ce qui nous permet de prodiguer des conseils en matière d’utilisation et de choix des pesticides par exemple, mais nous développons également de grands projets avec les Centres de Recherche Publics. Ils s’intéressent par exemple à l’influence des grands orages sur les eaux de source ou de l’infiltration des pesticides dans le sol. Nous faisons tout notre possible pour offrir une eau d’une qualité optimale. Voilà pourquoi nous invitons également les particuliers revenir à une consommation de l’eau du robinet. Elle est d’une excellente qualité et reste moins chère que l’eau en bouteille». Les habitants de la ville connaissent, pourtant, ces précipitations de calcaire. Cela n’a, malgré les apparences, rien à voir avec un quelconque souci de qualité. Nico Pundel: «Cela arrive surtout lorsque les circuits d’eau chaude sont réglés, dans les installations, sur une température trop élevée. En dessous de 60 degrés, l’impact est moindre. Nous travaillons beaucoup pour atteindre ce niveau de qualité, il nous tient donc à cœur que l’on en fasse la meilleure consommation possible».

Chiffres clés Le service des Eaux, c’est: Une fourniture totale annuelle pour la Ville de Luxembourg de 7.500.000 m3, dont la provenance est: à 55% des sources propres à la Ville, à 45% du SEBES (lac de la Haute Sûre). Total des compteurs d’eau montés en Ville: 27.000 unités. Prix de l’eau potable: 2,15 euros / m3. 66 personnes du service des Eaux s’affairent autour de 72 sources, les eaux étant collectées dans 6 stations de pompage puis dirigées vers 12 réservoirs et 2 châteaux d’eau, additionnées d’eau du lac de la Haute Sûre pour ensuite être distribuées à travers 400 km de réseau dans 14 zones de distribution différentes. The City’s Water Services figures: The total annual water supply for the City of Luxembourg is 7, 500, 000 m3, of which 55% is from the sources of the City and 45% supplied by SEBES (Lake of Haute Sûre). Total number of water meters installed in the City: 27,000 units. Price of water: 2.15 euros /m3. 66 Water Services personnel maintain and service the 72 sources; the water being collected in 6 pumping stations is then routed to 12 reservoirs and 2 water towers, to which is added the water coming from the Lake of Haute Sûre, which is then distributed through a 400 km network in 14 different distribution areas.

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Etat de service

Nico Pundel, chef de Service. Head of Department.

400 km de réseaux dans 14 zones de distribution ­différentes. 400 km network in 14 different distribution areas.

The White gold rush A rriving a little over three years ago at the Municipal Water Department, Nico Pundel has discovered a passion for this department and its highly strategic challenges. It is no coincidence that the headquarters of the Municipal Water Department, whose renovation has just been approved by the city council, are situated in the immediate proximity of the Rue des Réservoirs. Nico Pundel, Head of Department: ‘Under our feet lies one of the reservoirs that provides the city with water. It is part of a vast network of approximately 400 km, which we maintain and renew permanently.’ Even if the department only manages the network from the source to the consumer, it is nevertheless a daunting task. Nico Pundel: ‘Sewage water falls under the responsibility of the Drainage Department. We obviously work hand in hand, continuing a strong tradition that stretches back more than a century.’ Priority is given at all times to maintaining a clean supply of water, which in the capital is based on a 100-year old policy of acquiring water from sources around the city. Nico Pundel: ‘We have 72 sources which fill more than 55% of our needs. The rest is supplied by the SEBES syndicate from the Upper Sûre lake.’ Daily water consumption in the city is estimated to be about 22,000 m3. This supply undergoes more chemical and bacteriological

tests than the law stipulates. Nico Pundel: ‘The law requires about 200 tests annually. In 2007 alone 1,895 tests were conducted. We have good equipment available to us at all levels. Another example of our commitment is leak detection, which is a major cause of waste in every community. We currently experience about 3% loss, a figure that is the envy of many neighbouring communes who are trying to limit water losses to between 10% and 15%.’ Divided into two main activities, the production process from source to reservoir, then the distribution from reservoir to user, the Municipal Water Department spends a significant part of its time maintaining existing sources. Nico Pundel: ‘Some sources only provide us with a trickle, so we then need to rethink the extraction system. The City invests a lot in a complete modification of the exploitation of some of these sources. It is a priority in terms of ensuring optimal distribution.’ The numerous projects undertaken by the City, like those in the Rue de Beggen or building a new water tower, take into account the challenges related to water supply. To date though, there has been no significant risk of a shortage. Nico Pundel: ‘We do not worry about the amount of water available. This does not prevent us, however, from pursuing our campaign to encourage individuals and businesses to

reduce water consumption. Everyone knows that this will be a major challenge for the future.’ Faced with the dangers caused by the herbicides and pesticides associated with farming, the City’s Water Department has also embarked on a long-term cooperation programme with the farming community: ‘We have not only agreed on a two-year contract with the Chamber of Agriculture, which allows us to provide advice on the choice and use of pesticides, for example, but we are also in the process of developing major projects with public research centres. They have expressed interest in studying the influence of major storms on spring water or the infiltration of pesticides in the soil, for example. We make every effort to ensure optimal quality in the water we supply. That is why we also encourage individuals to drink tap water. It is excellent quality and is still cheaper than bottled water.’ However, the inhabitants of the City know all about limestone precipitation. Despite appearances, this has nothing to do with quality of the water at source. Nico Pundel: ‘This occurs particularly when the hot water system is set at too high a temperature. Below 60 degrees, the impact is reduced considerably. We have been working hard to achieve a certain level of quality; we therefore wish in our hearts that it is used in the best possible manner. 119

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Adresses utiles Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg. Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif. Musees

LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE 30, place Guillaume II (Centre), T 22 28 09, F 46 70 70 touristinfo@lcto.lu, www.lcto.lu Bureau d’accueil touristique et billetterie Luxembourg Ticket: lu-sa 9h-19h, di 10h-18h. Communication et marketing: Promotion culturelle et touristique de Luxembourg-ville et de son image de marque. Service Guidages Luxembourg Convention Bureau: Consultance tourisme d’affaires / encadrement pour organisateurs professionnels de conférences, séminaires et workshops. Organisation de tours guidés et de programmes-cadres. Incoming, élaboration de forfaits touristiques.

Organisation de concerts: (600 par an), festivals et évé­nements culturels: Festival de musique Printemps Musical, Festival de musique New Orleans Meets Luxembourg, Campagne d’été Summer in the City, Fête de la Musique / Concert Knuedler goes classic, Festival de rock en plein air Rock um Knuedler, Blues’n Jazz Rallye, Festival des arts de rue Streeta(rt)nimation, Spectacle eau, sons et lumières laser Meluxina, Festival de musique Live at Vauban,Campagne d’hiver Winter Lights, Cycle des Concerts de Midi, Cycle des concerts publics à la place d’Armes.

CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN 41, rue Notre-Dame (Centre) T 22 50 45, F 22 95 95 www.casino-luxembourg.lu info@casino-luxembourg.lu lu-ve 11-19h, ma fermé, je 11-20h, sa-di 11-18h

MUSEE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM 3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg) T 45 37 85 1, F 45 37 85 400 www.mudam.lu, info@mudam.lu lu-di 11-18h, ma fermé, me 11-20h

Theatres

)

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ART Marché-aux-Poissons (Vieille ville) T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 1 musee@mnha.etat.lu ma-di 10-17h, je 10-20h

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE 25, rue Münster (Grund) T 46 22 33 1, F 47 51 52 www.mnhn.lu musee-info@mnhn.lu ma-di 10-18h

lieux de Spectacles

CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMuNSTER 28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu, contact@ccrn.lu

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE de la ville DE LUXEMBOURG 33, rue Charles Martel (Merl) T 47 96 55 55 (Standard) T 47 96 54 32 (Réservations) F 44 96 86 www.vdl.lu, cml@vdl.lu

DEN ATELIER 54, rue de Hollerich (Hollerich) T 49 54 66 1

MUSEE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville) T 47 96 45 00, F 47 17 07 www.musee-hist.lu musee@musee-hist.lu ma-di 10-18h, je 10-20h

VILLA VAUBAN GALERIE D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 18, avenue Emile Reuter (Centre) www.vdl.lu Fermée pour rénovation

GRAND THEATRE 1, Rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu grandtheatre@vdl.lu

KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH 14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu

THEATRE DES CAPUCINS 9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu capucins@vdl.lu

THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG 194, route de Longwy (Merl) T 26 44 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu

THEATRE DU CENTAURE 4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu

THEATRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL 143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66 www.tol.lu

cinemas

Billetterie

PHILHARMONIE 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 26 32 26 32, F 26 32 26 33 www.philharmonie.lu

SANG A KLANG Rue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal), www.bluesclub.lu

LUXEMBOURG TICKET 1, rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) Réservation et vente par téléphone: T 47 08 95 1 F 47 08 95 95 www.luxembourgticket.lu lu-ve 10-18h30 Points de vente en ville: Grand Théâtre (Limpertsberg) Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II) Conservatoire de Musique (Merl) Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund)

Pour faire apparaître votre établissement dans ce listing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées complètes à l’adresse suivante: news@rendez-vous.lu

CINEMATHEQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu cinematheque@vdl.lu

CINE UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg) T 22 46 11, www.utopolis.lu

UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg) T 42 95 95 (Standard) www.utopolis.lu

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Piscines

BONNEVOIE 30 rue Sigismond (Bonnevoie) T 47 96 34 71 lu, ve, sa 8-20h30 ma, je 7-20h30, di 8-12h

Photos: Raymond Faber, Villa Vauban, Date: 12. 11. 1994, Réf. 1994/151 nég.17, © Copyright Photothè­que, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger | Olivier Minaire | © Patrick Fabre & Sean Hudson | Carlo Hommel, Cinéma Utopolis, Date: 27. 05. 1999, Réf. 1999/133 nég. 12, © Copyright Photothèque, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger, © Patrick Fabre & Sean Hudson | Olivier Minaire | RGBretouche | Philippe Hurlin | Jean Huot | G. G. Kirchner | barth&design

CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) T 47 96 25 50 ma-ve 8-21h30, sa 8-20h, di 8-12h

CENTRE AQUATIQUE D’COQUE 2, rue Léon Hengen (Kirchberg) T 43 60 601 lu 12-22h, ma-ve 8-22h, sa 8-18h30, di 9-13h30

Organisateurs d’evenements

FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE 1, rue de l’Aciérie (Hollerich) T 42 75 55, F 42 75 56 www.fondarch.lu lu-je 9-12h30, 14-17h (bureau) lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)

ERwuessebildung 5, avenue Marie-Thérèse (Centre) T 44 74 33 40 ma-ve 13-18h

UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN 10, rue de Cessange (Leudelange) T 621 35 53 55, www.lucilin.lu

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURg 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 22 99 01 1, T 47 08 95 1 (Rés.) F 22 99 98, www.opl.lu

SOLISTES EUROPEENS LUXEMBOURG T 46 27 65, F 22 98 14 www.sel.lu

Appels D’urgence

Sports pour Tous Le programme Sports pour tous mis en place par le Ser­­­­vice des sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités sportives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours dans les différents quartiers de la ville. Inscription tout au long de l’année. Rens.: Service des sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24 Hotline: 691 98 24 63

D:QLIQ Music bar 17 rue du Saint Esprit (Centre) T 26 73 62 info@dqliq.com www.dqliq.com

Carrerotondes A.S.B.L . 1, rue de l’Aciérie (Hollerich) T 26 62 2007 www.rotondes.lu

PERTE/VOL DE CARTES DE CREDIT (24h/24) American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10, Diners Club: 22 76 36 PERTE DE TELEPHONES MOBILES (24h/24) Luxgsm: 80 02 43 21 Vox: 80 06 16 06 Tango: 80 07 77 77 URGENCES Urgences médicales, pom­piers: 112 (24h/24) Pompiers – ambulance: 44 22 44 Police grand-ducale: 113 (24h/24)

Cote pratique

BIERGER-CENTER Centre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00, F 26 27 09 99 Bierger-center@vdl.lu lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recherches d’adresses, vignettes de stationnement résidentiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales, etc. Naturalisations: T 47 96 26 40 / 41 86 Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51

CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGO­G IQUE ET DE LOISIRS 4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach) T 47 96 24 42, www.vdl.lu

ETat civil - Hotel de Ville 42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30, F 47 36 53 lu–ve 8–17h, sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes LEO (Luxembourg Energy Office) Pour toutes vos démarches en matière de fourniture énergétique: 9, bd F.D. Roosevelt L-2450 Luxembourg T 26 39 48 48, F 26 20 24 24 www.leoenergy.lu info@leoenergy.lu

IMPOSITIONS communales 9, bd F.D. Roosevelt T 47 96 26 84, F 22 91 36 lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30 Taxes communales RECETTE COMMUNALE Bâtiment administratif Rocade 3, rue du Laboratoire L-1911 Luxembourg T 47 96 20 20, F 22 03 36 lu-ve 8h30-11h45, 13h30 -16h30 Recette communale (Encaissement des factures)

CENTRE D’INFORMATION EUROPeEN –Maison de l’Europe 7, rue du Marché-aux-Herbes (Vieille ville) T 43 01 37 833 comm-rep-lux-info@ec.europa.eu lu 13-17h, ma-ve 9-18h, sa 11-16h Information, documentation, assistance personnalisée, conférences, débats, expositions, groupes de visite

Informations Touristiques

OFFICE SOCIAL 24, côte d’Eich L-1450 Luxembourg T 47 96 23 57, F 46 92 01 lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30 Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE CITE 3 rue Genistre ma-ve 10-19h, sa 10-18h T 47 96 27 32

Office National du Tourisme Bureaux d’accueil de l’Office National du Tourisme à Luxembourg-Ville (Gare centrale) T 42 82 82-20, F 42 82 82-30 Tlj 9h15-2h30, 13h45-18h Du 1er juin au 30 septembre: Tlj 8h30-18h30, di 9-12h30, 14-18h Fermé le 1er janvier, le 1er novembre et le 25 décembre. info@ visitluxembourg.lu www.visitluxembourg.lu www.agendalux.lu

Transports Archives nationales de Luxembourg Plateau du Saint-Esprit (Centre) T 24 78 66 60, F 47 46 92 archives.nationales@an.etat.lu www.anlux.lu lu-ve 9-11h45 / 13-17h45 sa 9-11h45

Autobus de la ville www.autobus.lu Taxis Taxis Colux: 48 22 33 Benelux Taxis: 80 02 51 51 City Taxis: 48 00 58 Aeroport Infos arrivées/départs/retards: www.luxairport.lu

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EN COUVERTURE Photographie Julien Becker

Prochainement

est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg.

Sur cette page, retrouvez à chaque parution, notre sélection de manifestations (fêtes, foires, concerts, festivals...) qui vont ponctuer l’actualité dans les prochains mois.

COMITE DE REDACTION Corinne Briault, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Geraldine Knudson, Christiane Sietzen REDACTION Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Téléphone 29 66 18-1 E-mail info@rendez-vous.lu Corinne Briault, corinne.briault@rendez-vous.lu Alexis Juncosa, alexis.juncosa@rendez-vous.lu SECRETARIAT DE REDACTION Nathalie Lemaire SUIVI DE PRODUCTION Rudy Lafontaine

MERCREDI 18 MARS MADE IN DAKAR – ORCHESTRA BAOBAB Né dans une boîte populaire de la Médina de Dakar dans les années 70, l’Orchestra Baobab a ensuite pris racine au select club Baobab, un établissement huppé de la capitale dont il a emprunté son nom. Depuis, le célèbre ensemble du Sénégal a fait le tour du monde, incarnant les grooves afro-cubains made in Dakar – la métropole la plus occidentale d’Afrique située juste en face des Caraïbes. Soirée épicée à l’horizon! Philharmonie, Luxembourg

MERCREDI 25 MARS AMADOU & MARIAM

SAMEDI 28 MARS RAZERKA BEN SADIA-LAVANT

Il y a eu le titre Mon amour ma chérie, et l’album Un dimanche à Bamako. Amadou & Mariam se sont connus à l’Institut des Jeunes Aveugles de Bamako. Tous les deux font partie de l’orchestre, Amadou à la guitare et Mariam au chant. Puis le couple s’affranchit et commence à être connu dans tout le Mali. En février 2005, le couple connaît la consécration avec la victoire de l’album reggae/ ragga/world de l’année. Les festivals s’enchaînent et le public suit. Den Atelier, Luxembourg

Sur le texte de Marguerite Duras, L’homme assis dans le couloir, Razerka Ben Sadia-Lavant embarque les spectateurs dans une pièce chorégraphique d’une beauté, d’une émotion et d’une intelligence absolues. Grand Théâtre, Luxembourg (Photo : Koert Vermeulen)

DÉBUT MARS – FIN MAI PRINTEMPS MUSICAL – FESTIVAL DE LUXEMBOURG Festival unique en son genre proposant des concerts de grande qualité oscillant entre jazz et musique world. LUNDI 13 AVRIL EMAISCHEN Traditionnelle fête des disciples d’Emmaüs. Marché populaire dans les ruelles de la vieille ville où l’on vend des objets en céramique et des oiseaux siffleurs en terre cuite appelés Péckvillercher. SAMEDI 2 MAI NUIT DES CATHÉDRALES Les cathédrales de la Grande Région ouvrent leurs portes pendant une nuit et proposent un programme culturel et spirituel.

DU 2 MAI AU 17 MAI OCTAVE NOTRE–DAME Pèlerinage annuel en l’honneur de Notre-Dame de Luxembourg (depuis 1666) avec un marché sur la Place Guillaume II pendant 15 jours. La fête religieuse la plus importante du pays. SAMEDI 16 MAI INVITATION AUX MUSÉES A l’occasion de la Journée internationale des musées, les musées de l’association Statermuséëen ouvrent leurs portes pour découvrir expositions temporaires et permanentes, le tout gratuitement. SAMEDI 23 MAI ING EUROPE MARATHON Nouvelle édition des épreuves de marathon ou semi marathon dans les rues et ruelles de la Capitale. Nombreuses animations tout le long du parcours. DU 29 MAI AU 01 JUIN NEW ORLEANS MEETS LUXEMBOURG Parades musicales colorées, concerts de jazz, rhythm’n blues, gospel, Mississipi, marching bands et découvertes culinaires. Un festival d’envergure internationale, gratuit, grand public et en plein air. DIMANCHE 21 JUIN SUMMER IN THE CITY Fête de la Musique et lancement de la campagne des festivités d’été organisée en ville avec des concerts publics, des festivals de rue, des expositions…

LUNDI 22 JUIN VEILLE DE LA FÊTE NATIONALE Retraite aux flambeaux, feux d’artifice, concerts open-air. MARDI 23 JUIN FÊTE NATIONALE Manifestations officielles. Te Deum, parade militaire, tir d’honneur de 101 coups de canon. DIMANCHE 05 JUILLET ROCK UM KNUEDLER Une quinzaine de groupes se partagent les scènes en plein air. Les concerts sont tous gratuits. SAMEDI 11 JUILLET COURSE DES GARÇONS DE CAFÉ ET DE SERVEUSES A l’instar d’autres grandes villes, la course rassemble tous les professionnels du secteur. SAMEDI 18 JUILLET BLUES’N JAZZ RALLYE Chaque été, ce fameux jazz et blues marathon entraîne les amateurs de musique et de bonne ambiance dans les cafés et les ruelles des quartiers du Grund et de Clausen à la découverte d’artistes internationaux et nationaux. JUILLET–AOÛT OPEN-AIR FILM FESTIVAL Dans la cour des Capucins. Une programmation pour se faire une toile sous les étoiles.

PHOTOGRAPHIE Pol Aschman, Julien Becker, Etienne Delorme, Betty Fischer, Andrés Lejona, Fabrizio Maltese,Théo Mey, Pierre Filliquet ILLUSTRATION Vera Capinha Heliodoro pour INgrid (www.INgrid.eu) COLLABORATIONS Deborah Fulton Anderson, Anne Fourney, Duncan Roberts, Vibeke Walter LAYOUT Directeur artistique: Guido Kröger Coordination: Stéphanie Poras Mise en page: Thomas Aubinet, Monique Bernard, Vera Capinha Heliodoro, Melanie Diehl, Nathalie Petit, Maxime Pintadu, Claire Ramos pour INgrid (www.INgrid.eu)

MANIFESTATIONS 2009 – LA SÉLECTION DU LCTO JUSQU’AU 27 MARS CONCERTS DE MIDI Le cycle des concerts de midi gratuits à Luxembourg-ville a pour objet d’offrir à tout le monde la chance d’assister à des concerts d’environ une heure, le temps d’une pause de midi. Une alternative au menu du jour, une occasion de s’évader, de faire le vide, de découvrir… Tous les concerts débutent à 12h30.

DIFFUSION Rudy Dropsy (-28) diffusion@mikekoedinger.com

VENDREDI 31 JUILLET KANNER IN THE CITY Festival pour enfants avec de multiples activités, ateliers et jeux pour enfants. SAMEDI 8 AOÛT STREETA(RT)NIMATION Une trentaine de compagnies animent les rues du centre-ville: acrobates, voltigeurs, musiciens, acteurs de théâtre de rues… DU 21 AOÛT AU 9 SEPTEMBRE SCHUEBERFOUER Grande fête foraine sur le champ du Glacis. Fondée en 1340 par Jean L’Aveugle, Comte de Luxembourg, elle perpétue la tradition des grandes kermesses folkloriques. SAMEDI 10 OCTOBRE NUIT DES MUSÉES Dans le cadre de la nocturne annuelle, les collections permanentes et temporaires sont accessibles au public. Programme pluridisciplinaire tout au long de la nuit. DU 12 NOVEMBRE AU 15 NOVEMBRE SCIENCE FESTIVAL Animations, visites permettent de découvrir le monde des sciences et les chercheurs.

PUBLICITE TEMPO S. A. Téléphone: 27 17 27 27 E-mail: info@tempo.lu Web: www.tempo.lu paraît onze fois par an. TIRAGE 35.000 exemplaires IMPRESSION Imprimerie Centrale Imprimé sur papier cyclus PROCHAINE PARUTION le 26 février 2009 ORGANISATEURS / PRODUCTEURS Pour apparaître dans les pages du magazine Rendez-vous et son supplément City Agenda, vos événements doivent, désormais, nous être transmis via www.plurio.net, le portail culturel de la Grande Région. Plurio.net réunit, depuis 2004, les partenaires du secteur de la culture de la Grande Région. Il offre à votre événement une visibilité sur la Grande Région et vous permet de collecter des informations précieuses. Inscrivez-vous sur www.plurio.net Deadlines pour l’envoi de vos événements via Plurio.net:

Edition mars 2009: avant le jeudi 5 février Edition avril 2009: avant le jeudi 5 mars Edition mai 2009: avant le jeudi 9 avril Tous les événements seront, dans la limite de l’espace disponible et de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de City Agenda (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte. Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité. Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous Luxembourg fait partie, avec Metz, Sarrebruck et Trèves, du réseau transfrontalier QuattroPole. www.quattropole.org © Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S. A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

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