Business zu Lëtzebuerg
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Chaque avancée en matière d’égalité des sexes est accueillie par son lot de crispations. L’instauration de quotas pour favoriser l’accès des femmes aux postes de responsabilité ne fait pas exception. Depuis des décennies, cette mesure divise, non pas tant parce qu’elle impose une correction des inégalités, mais parce qu’elle heurte une vision méritocratique du monde du travail.
Ses détracteurs avancent un argument simple : la compétence devrait primer sur tout le reste. Pourtant, ce raisonnement occulte une réalité bien plus dérangeante : dans un monde sans quotas, la compétence n’a jamais été la seule clé d’accès au sommet. Le réseautage, la cooptation, et des biais inconscients ont longtemps fait barrage à une égalité réelle des chances. Quand neuf CEO sur dix étaient des hommes, personne ne s’inquiétait de savoir si leur présence était due à leurs seules aptitudes ou à un système qui les favorisait.
C’est là que réside le paradoxe. Dès qu’une femme est nommée grâce à un quota, certains voient immédiatement une promotion au rabais. Comme si, en introduisant un critère correctif, on effaçait la compétence des femmes qui en bénéficient. Or, aucune d’elles ne manque de qualifications ou de talents. Ce que le quota fait, c’est leur ouvrir une porte qui, jusque-là, restait désespérément close.
Les entreprises qui ont adopté ces politiques savent qu’en imposant une présence féminine à leurs comités exécutifs, elles se dotent d’une diversité de points de vue qui les rend plus performantes et plus résilientes. Preuve en est que, dans les pays où les quotas ont été mis en place, la question de leur légitimité finit par s’estomper au profit des résultats concrets.
Ce n’est pas une guerre entre mérite et parité. C’est une question de justice et d’efficacité. Et il est grand temps de sortir du faux dilemme entre quotas et compétence : les femmes n’ont pas attendu un texte de loi pour prouver qu’elles avaient leur place au sommet. Il a juste fallu que ce texte rappelle à certains que cette place devait leur être accessible.
Rédacteur en chef THIERRY LABRO
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88 CLUBLETTER
FOODZILLA
92 NEWS
Dominik Ambros, l’itinéraire d’un chef inspiré
94 LA LISTE DU MOIS
Les tables engagées : où manger responsable et solidaire
96 AFTERWORK
Mars en effervescence
98 MA RECETTE
L’oriental hmiss de Naouelle Tir
100 CULTURE
Les immanquables du mois
102 MON STYLE
Dans le dressing de Pascal Zimmer
104 MONTRES
La tête dans la Lune
106 MA MAISON
La maison de la bonne humeur d’Anna et Olivier
108 MOBILIER
Les coups de cœur de José Serrano
110 DRIVE
EX90, ronde... et féline
118 #Under50
Workinov
Pascal Zimmer présente cinq tenues qu’il affectionne tout particulièrement.
ADVERTORIAL
22 Baloise
Saisir les opportunités pour évoluer
Nexus Luxembourg is set to return for its second annual edition, a two-day tech symposium and exhibition focused on AI, technology, and business. The event promises countless opportunities for inspiration, learning, networking, meaningful encounters, and strategic partnerships.
With exhibitors, speakers, and attendees from 62 countries participating in its inaugural edition, Nexus is building on this success to attract an even larger international audience to Luxembourg in 2025.
Nexus Luxembourg 2025 will also serve as a platform to showcase Luxembourg’s vibrant tech and innovation ecosystem. The event will highlight a dynamic blend of public and private initiatives in an intimate, boutique-style atmosphere allowing attendees to forge meaningful connections with key players in technology, finance, and policymaking.
La CGFP voulait 4 % par an. Le gouvernement a cédé sur 2 % en 2025 et 0,5 % en 2026… et sur 27 autres points. Son président, Romain Wolff, s’en satisfait même si l’indexation ne lui paraît plus suffisante pour faire face à la hausse des prix.
Comment qualifiez-vous l’accord salarial conclu fin janvier pour la période 2025-2026 ?
C’est un accord raisonnable. On parle beaucoup de l’augmentation des rémunérations (la valeur indiciaire augmentera de 2 % en 2025 et de 0,5 % en 2026, ndlr), mais c’est un accord qui englobe 27 points différents, donc il va bien au-delà.
Cela aurait pu être mieux ?
Certes, mais cet accord répond aux attentes de nos membres sans perdre de vue l’intérêt du pays.
Quelles étaient vos revendications essentielles ?
Nous avions dit que nous voulions une augmentation linéaire du point indiciaire et nous n’avons pas lâché.
Le patronat estimait de son côté que les agents publics n’avaient pas besoin d’une augmentation de salaire, en plus de l’indexation. Nous sommes bien conscients que l’on a l’indexation, mais l’indexation ne suffit plus pour compenser entièrement la perte du pouvoir d’achat.
Votre demande, une hausse de 4,1 % par an des salaires, soit plus de 8 % sur deux ans, cela marque les gens…
Nous ne commentons pas les revendications, mais seulement le résultat. Mais ce qui est aussi important à nos yeux, c’est que l’accord contient, entre autres, des dispositions pour valoriser des postes à responsabilité dans la fonction publique, et qu’il permettra aux employés de l’État d’être admis au statut de fonctionnaire de l’État après avoir accompli au moins 10 années de service, contre 15 actuellement.
Avez-vous l’impression qu’il y a un bashing contre les agents publics ?
Il y a des clichés qui ont toujours existé et qui existent encore aujourd’hui. Dans le secteur privé, il y a aussi
des salaires très élevés… mais pas de transparence, contrairement à la fonction publique qui suit des barèmes, des grades, etc. Nous sommes bien conscients que nous avons des rémunérations, disons, correctes. Le but de la fonction publique n’est pas de générer des profits comme dans le privé, mais d’être au service des particuliers et des entreprises. Les agents de la fonction publique sont les garants du bon fonctionnement d’une démocratie. L’opinion générale est que c’est facile d’accéder à un emploi au sein de l’État ou des communes. Ce n’est pas le cas.
Comment décririez-vous vos relations avec le gouvernement CSV-DP ?
En début d’année précédente, nous n’avons pas été conviés au « Logementsdësch », la table ronde sur le logement. Nous ne comprenons pas cette manière de procéder. Le dialogue social laissait à désirer. Cette fois, il était au rendez-vous. Le prochain sujet concernera les discussions sur les pensions et nous verrons bien comment le dialogue social fonctionnera.
ASSOCIATION
« Le gouvernement écoute les partenaires sociaux, mais cela ne suffit pas : il doit les associer aux décisions qui seront prises », insiste Romain Wolff.
Vous êtes inquiets sur une éventuelle réforme des pensions ?
Inquiets, non, mais attentifs, oui, absolument. Le gouvernement écoute les partenaires sociaux, mais cela ne suffit pas, il doit les associer aux décisions qui seront prises. Le dialogue social ne se définit pas comme ‘écouter les syndicats et décider seul’. Le gouvernement dit lui-même qu’il est « business friendly », donc on voit de quel côté ça penche.
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Le manager du cluster CleanTech à Luxinnovation, Charles-Albert Florentin, fait le point sur toutes les problématiques liées à l’eau, entre ressources, pollutions et consommation.
Vous diriez que la problématique de l’eau est un sujet majeur aujourd’hui ?
Oui, c’est un sujet majeur à plus d’un titre. Il y a d’une part la ressource en eau, qui, à cause de la consommation accrue et du changement climatique, risque de devenir moins facilement accessible. Avec des périodes d’inondations et de sècheresses plus marquées et un ruissellement accru. Et d’autre part la contamination des eaux souterraines et de surface par différents polluants.
Comme les PFAS, ces substances chimiques très persistantes ?
On les appelle « polluants éternels » du fait de leur persistance dans l’environnement et de leur accumulation dans le temps. Elles sont issues de l’industrie, de l’agriculture et des utilisations domestiques. On les trouve à la fois dans l’eau, dans l’air et aussi dans certains produits d’hygiène, des ustensiles de cuisine antiadhésifs et dans les vêtements. Nous sommes donc tous plus ou moins contaminés par les PFAS avec un risque pour la santé non négligeable. Une directive cadre européenne sur l’eau potable (2020-2184) impose de respecter à partir de 2026 une valeur maximum de 100ng/l pour la somme des concentrations mesurées de 20 PFAS.
Il n’y a aucun moyen de les éliminer totalement ?
Si, heureusement, mais l’élimination de ces micropolluants nécessite une étape supplémentaire de traitement au niveau des stations d’épuration, et cela a un coût. Mais avec un enjeu sanitaire croissant, des solutions se mettent progressivement en place.
Au Luxembourg ?
On peut citer par exemple le projet Interreg QualiSûre, porté entre autres par le Siden (Syndicat intercommunal de dépollution des eaux
résiduaires du Nord) et l’Université du Luxembourg, qui travaille sur le sujet et apporte des solutions.
La question de la réutilisation de l’eau est aussi majeure ?
Tout à fait. Pour y répondre, nous avons organisé en décembre un workshop d’idéation, en partenariat avec le consortium de partenaires du projet Interreg Greater Green+. Une quarantaine d’experts de la Grande Région étaient présents. Cela nous a amenés à une dizaine d’idées de projets.
Les data centers sont concernés aussi par la problématique de l’eau ?
Oui, une norme internationale ISO/IEC 30134 établit dorénavant un lien entre la consommation d’eau et la consommation énergétique des data centers, parlant de Water Usage Effectiveness (WUE). Car les data centers émettent de la chaleur qui peut être évacuée en utilisant de l’eau.
INVESTISSEMENTS
« L’élimination des micropolluants nécessite une étape supplémentaire de traitement au niveau des stations d’épuration, et cela a un coût », explique le manager du cluster CleanTech à Luxinnovation, Charles-Albert Florentin.
De quelle manière ?
On distingue quatre procédés : par circulation d’eau à basse température mais qui consomme beaucoup d’énergie, ou par circulation d’eau à température ambiante, plus vertueux énergétiquement. Un refroidissement adiabatique, par évaporation, est aussi possible. Enfin, l’utilisation d’eau de mer ou d’eau souterraine est également employée. Certains serveurs des Gafam sont installés, par exemple, en Europe du Nord où les températures sont plus basses et l’eau glacée largement disponible. Ces systèmes modifient cependant les températures du milieu environnant. Il n’y a pas de solution miracle de toute façon.
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The Luxembourg government is set to present its AI strategy early this spring. Lhoft CEO Nasir Zubairi thinks it makes more sense for the industry to create a testing environment, an “industry sandbox”, rather than the regulator.
What is your definition of sandboxing?
It’s a combination of two things. It’s a learning experience for regulators. It’s also a chance for innovators to test their solutions in a controlled environment. It must be beneficial for both parties; otherwise, it’s pointless.
What approach do you recommend for Luxembourg?
There are two approaches: a regulatory sandbox or an industry-led one. The former is managed by policymakers and regulators, like the Financial Sector Supervisory Commission (CSSF). The latter is a collaboration among key financial sector players to create a controlled testing environment. Managing a sandbox is very resource-intensive. Its scope may be limited because most businesses in Luxembourg are cross-border. The business case for the industry to set up a sandbox or to combine both approaches perhaps makes more sense in Luxembourg.
How important is it for a Luxembourg startup to operate in a local rather than an international sandbox?
Most businesses here are international. It’s uncertain if a locally-controlled environment can provide the scale and return needed to justify costs and resources. What would be the scope of testing in a population of 600,000 and a highly international business market? I’m not sure there’s a viable business case.
In the financial sector, what types of AI applications could benefit from sandboxing?
There are many examples. For example, an AI-powered fraud detection solution that would benefit all parties. A sandbox could also be used to create datasets for large language models (LLMs). They would be tailored to solve industry-specific problems. A specific AI sandbox, rather than a general
regulatory sandbox, could make sense for Luxembourg.
What role can the Lhoft play in sandboxing?
Educating and informing. And the Lhoft could potentially help set up the sandboxes if the industry agrees it’s a good strategy. A sandbox is pointless if no one understands AI. Let’s ensure people truly understand the value of AI, not just the myths surrounding it.
Some European countries are taking an aggressive approach to attract businesses through sandboxing. Is Luxembourg at risk of being overtaken? No, Luxembourg is small and agile. I’ve lived in nine countries. I’m genuinely impressed by how quickly this country manages to get things done.
The UK has played a pioneering role in sandboxing. Is it a source of inspiration for Luxembourg? Absolutely. They’ve done it very well and were the first to create a regulatory sandbox. They’re the benchmark others have copied.
Does the UK have a firstmover advantage?
Nasir Zubairi, 49, has led the Luxembourg House of Financial Technology (Lhoft) since its creation in 2017. A British citizen, Zubairi was previously part of the strategic committee that helped set up the regulatory sandbox in the UK.
Not necessarily. With Brexit, the scope of opportunity for firms in the sandbox is limited to the UK only. There are other drawbacks. A regulatory sandbox can create biases, where a regulator might favour certain companies. A company in the sandbox might find it easier to open bank accounts than a similar company outside it. That’s not the regulator’s role; they must remain objective.
What are the expectations of Luxembourg’s AI stakeholders when it comes to sandboxing? Find out more in this article on paperjam.lu.
Attractivité de l’économie
Logement
Accès à la santé
Mobilité
Éducation
Sécurité
Aides aux familles
2023 - 2028
Changement climatique
Digitalisation
En 15 mois, le gouvernement Frieden aura fait voter deux budgets. Deux budgets volontaristes placés sous le signe de la relance et de la protection du pouvoir d’achat des ménages sans compromettre le triple A. Triple A qui apparaît comme l’étalon de la politique fiscale et budgétaire du gouvernement. Une politique de chiffre sans ambition réformatrice ? Pas sûr.
Journaliste MARC FASSONE
Le gouvernement Bettel avait inscrit au sommet de ses priorités une réforme structurelle de la fiscalité. Cette réforme « structurelle » devait être lancée à la rentrée 2019. L’idée était de mettre au centre du chantier l’individualisation de l’imposition des personnes physiques, mais aussi d’intégrer les problématiques du logement et de développement durable. Les crises sanitaire et ukrainienne ont relégué ces préoccupations au second plan. En mai 2021, le ministre des Finances en exercice, Pierre Gramegna (DP), renvoyait la réforme à fin 2023. Autrement dit, après les élections législatives. « La gestion de crise est passée avant tous les autres projets », se défendait le gouvernement, qui estimait ne plus avoir de marge de manœuvre pour lancer ce chantier. Une position maintes fois reprise durant la campagne électorale par Yuriko Backes (DP) qui avait remplacé Pierre Gramegna au ministère des Finances.
Une réforme « made in OCDE »
Le nouveau gouvernement a repris à son compte le principe d’une individualisation de l’imposition des personnes privées et d’une classe d’impôt unique. Une forte demande de la part de la population. Mais les ambitions réformatrices ont changé d’optique. Conformément à l’accord de coalition, le gouvernement a mandaté l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour réaliser
une étude sur la gestion des finances publiques au Luxembourg avec l’objectif de dégager des pistes permettant de moderniser les pratiques de budgétisation et d’introduire une gestion budgétaire par objectifs au Luxembourg. L’OCDE a rendu son rapport. Un rapport qui, s’il était suivi d’effet, aurait les effets d’une « révolution copernicienne » pour les finances publiques, estimait, à la sortie de la présentation du rapport aux députés ce 3 février, le président de la commission de l’exécution budgétaire et membre de la commission des finances à la Chambre des députés et exministre de l’Économie, Franz Fayot (LSAP).
Gestion budgétaire par objectifs
L’objectif est double : dégager des pistes permettant de moderniser les pratiques de budgétisation et introduire une gestion budgétaire par objectifs. Soit quatre axes de réformes :
• L’adoption d’un nouveau cadre budgétaire basé sur les règles simples, crédibles et flexibles, s’appuyant sur des prévisions fiables, capable de fixer des objectifs clairs et incluant des plafonds de dépenses contraignants. La formulation souligne les limites du système. L’OCDE recommande également que la responsabilité de la gestion budgétaire ne repose plus uniquement sur le ministère des Finances, mais soit partagée avec les ministères concernés.
17,4 %
C’est, selon le ministre des Finances, Gilles Roth, le niveau de réduction moyenne de la charge fiscale des ménages luxembourgeois depuis le 1er janvier 2024. De 2023 à 2024, les impôts sur les traitements et salaires ont cependant rapporté 536,6 millions de plus qu’en 2023. Soit 6,569 milliards contre 6,032 milliards. Soit également 1,9 % de plus que ce qui était budgété. Une progression que les services du ministère attribuent à l’augmentation du nombre de travailleurs et de résidents assujettis à cet impôt.
La grande réforme fiscale promise en 2016 par le gouvernement Bettel n’a pas eu lieu. Cette réforme « structurelle » devait être lancée à la rentrée 2019. L’idée était de mettre au centre du chantier l’individualisation de l’imposition des personnes physiques garantissant un modèle fiscal neutre quant au mode de vie des personnes, mais aussi d’intégrer les problématiques du logement et de développement durable. Le Covid et la guerre en Ukraine auront eu raison de ce projet. Sans parler de réforme structurelle du système fiscal, le nouveau gouvernement n’abandonne pas le principe d’une classe d’imposition unique. Le ministre des Finances, Gilles Roth, s’est engagé à arriver à un système basé sur une classe fiscale unique avec des ajustements selon certains critères, dont la présence d’enfants dans un foyer. Son objectif est de mettre le sujet sur la table en 2026. En attendant, la charge fiscale de la classe 1A à laquelle sont soumises les familles monoparentales a été aplanie. Autrement dit, la charge d’impôt a été réduite pour les contribuables.
• La mise en place d’un système structuré de performance afin d’évaluer pleinement l’efficacité et l’efficience de la dépense publique. Cela impliquerait une budgétisation par programme, une revue régulière des dépenses et une meilleure coordination des initiatives stratégiques impliquant plusieurs ministères.
• La modernisation des mécanismes budgétaires. L’OCDE recommande un transfert progressif du contrôle financier aux ministères ainsi qu’une modulation des contrôles. Elle préconise également la suppression des crédits non limitatifs, qui « modifient significativement le budget voté », au profit d’une réserve budgétaire limitative, favorisant ainsi une meilleure prévision des dépenses obligatoires. En parallèle, elle plaide pour une rationalisation de l’utilisation des fonds spéciaux.
• La modernisation de la documentation budgétaire. Celle-ci passerait par « l’utilisation des outils numériques pour une meilleure accessibilité des données » ainsi qu’une analyse systématique des besoins des différents utilisateurs des documents budgétaires.
Réformes : un agenda chargé Sans faire de commentaire sur le fonds, Gilles Roth a annoncé que la question de la réforme des textes budgétaires serait examinée au premier semestre de 2025. Avec l’accent mis sur les principes de la gestion par objectif et sur la prise en compte des données du PIB bien-être. Le ministre espère trouver, sur ce cadre budgétaire « de nouvelle génération », une majorité qui dépassera les frontières de celle de la coalition au pouvoir. Le ministre doit d’ailleurs piloter deux autres réformes structurelles : la révision de la loi modifiée du 8 juin 1999 sur le budget, la comptabilité et la trésorerie de l’État, la mise en place d’une classe d’impôt unique –réforme promise pour 2026 – et la réforme de l’impôt foncier. Pour l’impôt foncier, aucun calendrier n’a pour l’instant été annoncé. Luc Frieden avait bien évoqué le dépôt d’un projet de loi pour la fin 2024, mais on l’attend toujours.
Une politique budgétaire de relance
En matière de politique fiscale et budgétaire, le gouvernement a fait le choix d’une
politique de relance économique passant par le soutien du pouvoir d’achat des ménages : un haut niveau d’investissement dans les infrastructures (démographie et double transition digitale et durable) ; le renforcement de la compétitivité de l’économie en général et de la place financière en particulier ; et la création d’un cadre favorable à une construction de logements mieux adapté à la demande.
Le 9 octobre 2024, Gilles Roth présente le deuxième budget du gouvernement Frieden, « le premier budget qui porte la signature de la coalition au pouvoir, un budget qui associe triple A et triple S ». Pour ce qui est des grands équilibres, les recettes de l’Administration centrale – composée par l’administration stricto sensu, les communes et la Sécurité sociale – progresseraient de +5,2 % par rapport à 2024 pour s’établir à 29,6 milliards d’euros. Les dépenses de l’Administration centrale ne progresseraient pour leur part que de 4,5 % à 30,9 milliards d’euros, laissant apparaître un déficit de 1,29 milliard. La dette est annoncée stable à 27,5 % du PIB pour 2025 et à 26 % pour 2028. Un peu moins bien que pour le budget 2024 voté en avril – un budget transitoire – où la dette atteignait 26,5 % du PIB. Un budget voté avec un déficit de 1,9 milliard.
Cercle vertueux en attente
Un budget approuvé par les députés le 16 décembre 2024. Un budget et une politique budgétaire validés pour l’instant par les agences de notation. S&P Global Ratings et Moody’s ont confirmé respectivement ce 24 janvier et ce 7 février le triple A du pays, assorti pour les deux agences d’une perspective stable. Une politique budgétaire dont l’impact sur la croissance reste encore à mesurer. La Statec évalue celle-ci à +2,5 % en 2025 et à +2,4 % en 2026, soutenue par une demande intérieure et extérieure renforcée. L’OCDE parle d’une progression de 2,3 % en 2025, et de 2,4 % en 2026, progression portée par la consommation privée qui restera dynamique grâce à l’indexation des salaires, à la baisse de l’inflation et à la diminution des taux d’intérêt. Cela suffira-t-il pour financer la politique d’allégement fiscal du gouvernement et amorcer un cercle économique vertueux ? Rendez-vous dans un an.
Le 27 novembre 2023, le Conseil de gouvernement donne son accord au projet de loi sur l’adaptation du barème d’imposition de l’impôt sur le revenu des personnes physiques à hauteur de quatre tranches indiciaires dès le 1er janvier 2024. Une mesure présentée comme une première étape d’une démarche plus générale visant à alléger la charge fiscale des ménages. Le projet de loi 8343 est voté en décembre 2023.
Le 17 juillet 2024, le Conseil de gouvernement approuve le nouveau « EntlaaschtungsPak », nouvel ensemble de mesures fiscales ciblées visant à renforcer, d’une part, le pouvoir d’achat des ménages et, d’autre part, la compétitivité du Luxembourg. Pour les ménages, le gouvernement procède à une nouvelle adaptation du barème de l’impôt sur le revenu de 2,5 tranches indiciaires au 1er janvier 2025. Le texte prévoit également une exonération fiscale totale pour le salaire social minimum non qualifié pour toutes les classes d’impôts. Enfin, jusqu’à un salaire brut annuel de 52.400 euros, les familles monoparentales ne payeront plus d’impôts au titre de l’année d’imposition 2025. De quoi faire patienter jusqu’à l’adoption de la classe d’impôt unique. (Voir l’encadré cicontre.)
Le paquet fiscal modifie également la prime participative et le régime d’impatriés afin de renforcer l’attractivité du pays pour les talents. Il introduit une nouvelle prime jeunes salariés, de même qu’un crédit d’impôt pour heures supplémentaires pour les salariés frontaliers. Enfin, le taux de l’impôt sur le revenu des collectivités est réduit
d’un point de pourcentage et les ETF gérés activement sont exonérés de la taxe d’abonnement à compter de 2025. Le projet de loi 8414 est adopté par les députés le 11 décembre 2024
La dernière promesse qu’il reste à tenir est celle relative à une « analyse » de la fiscalité applicable en matière de transmission d’entreprises afin d’en favoriser la pérennité. Pouvoir d’achat : la feuille de route du gouvernement
D’autres mesures sont inscrites dans l’accord de coalition : une meilleure déductibilité des dépenses spéciales et des charges extraordinaires, et notamment les pensions vieillesse complémentaires ; un abattement fiscal pour les personnes entrant dans la vie active ; la simplification du traitement fiscal des avantages en nature accordés par les entreprises à leurs salariés, l’augmentation du seuil du revenu exonéré touché dans le cadre d’une activité bénévole et l’encouragement de la participation des salariés dans le capital des entreprises qui les emploient.
Pour ce qui est des sociétés, deux des trois promesses de l’accord de coalition sont tenues. À savoir l’adaptation du taux de l’impôt sur le revenu des collectivités et de l’impôt commercial communal de manière à les rapprocher à la moyenne applicable dans les pays de l’OCDE. La baisse de 1 % constitue un premier pas. D’autres allégements ne sont pas exclus. De même, le nouveau régime de bonification d’impôt pour les entreprises qui investissent dans la transition durable et digitale a été voté le 18 décembre 2023. Ce texte avait été présenté par le gouvernement précédent en juillet 2023.
Nos précédents #PolitRadar
ÉVOLUTION DU TAUX DE PRESSION FISCALE
La pression fiscale correspond au montant total des recettes fiscales recouvrées, exprimé en pourcentage du PIB.
Taux d’imposition réel global pour les grandes entreprises
Taux d’imposition réel global pour les PME
Taux légal pour les entreprises dont le revenu imposable dépasse 200.000 euros
ÉVOLUTION DES RECETTES ET DES DÉPENSES DE L’ADMINISTRATION CENTRALE
En millions d’euros Recettes Dépenses
NIVEAU DE LA DETTE BRUTE CONSOLIDÉE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
En % du PIB PIB * Valeur estimée
Prise en charge complète de la déclaration d’impôt personnelle (idéale pour les frontaliers, dirigeants, impatriés, expatriés et situations fiscales complexes)
Formation Les clés pour bien remplir sa déclaration d’impôt
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Assurances
Gravir les échelons pour occuper des postes de direction dans des secteurs masculins nécessite de la persévérance et de la résilience. Christine Theodorovics, CEO de Baloise, en est le parfait exemple.
Après 25 ans d’expérience dans la finance et l’assurance en Europe mais aussi au Moyen-Orient et en Asie, Christine Theodorovics a rejoint Baloise Luxembourg en juin 2023. Depuis son arrivée, elle a principalement travaillé sur les sujets de croissance et rentabilité, d’amélioration des données et de gouvernance pour être plus efficace et toujours mieux servir les clients de Baloise.
« J’ai trois convictions : notre solidité financière est une condition essentielle de notre succès. Si nous voulons tirer le meilleur parti de nos compétences et soutenir nos clients à long terme, notre modèle d’entreprise doit être équilibré et durable. Ensuite, nous voulons utiliser nos forces pour créer encore plus de croissance. Nos clients sont au cœur de tout ce que nous faisons. Nous devons améliorer leur satisfaction et simplifier nos processus. Finalement nous devons veiller à ce que notre distribution devienne totalement transversale et omnicanale et nous devons mobiliser l’ensemble de nos collaborateurs dans cet effort collectif » explique-t-elle.
Taux des femmes dans les conseils d'administration des établissements publics
Taux de femmes représentant l’État dans les entreprises de droit privé
Taux de femmes dans les plus grandes entreprises côtées en bourse au Luxembourg
Cinq ans après notre première édition dédiée aux femmes dans les conseils d’administration, avec l’ambition de leur donner plus de visibilité, l’heure est au bilan. La situation a évolué favorablement, mais encore trop lentement, soulignent les femmes que nous avons interrogées dans ce nouveau numéro. Parmi les 100 administratrices présentées en 2020, environ 10 % ont mis fin à leurs mandats, par choix personnel, en raison de leurs fonctions professionnelles ou par déception. La plupart sont toujours actives et mobilisées. Aujourd’hui, plus que la diversité de genre, c’est la diversité au sens large qu’elles défendent. Dans la finance, le digital ou encore les RH, les femmes sont là, avec des choses à dire et des compétences à faire valoir. Voici 100 profils à (re)découvrir.
26 MANOU HOSS
« Le féminisme, c’est la résolution que l’homme est l’égal de la femme »
34 LISTING
100 administratrices pour votre conseil d’administration
60 YURIKO BACKES
“Diversity is an asset for our country”
la femme »
Managing partner du cabinet Elvinger Hoss Prussen, qui fête ses 60 ans, et vice-présidente de la Croix-Rouge, Manou Hoss défend avec conviction la place des femmes dans les instances dirigeantes. Entre leadership, diversité et évolution du métier, elle revient aussi sur les défis de son secteur et l’importance d’un engagement constant.
Que pensez-vous des initiatives qui mettent les femmes en avant ?
Tout ce qui fait avancer la représentation de la moitié de la population dans les instances de décision est crucial. Mais il ne suffit pas de vouloir mettre les femmes sur la dernière marche. Il faut surtout améliorer le développement de carrière des jeunes femmes, adapter l’éducation et les formations pour que leurs contributions et compétences deviennent visibles et leur nomination dans les organes décisionnels naturelle.
Êtes-vous favorable aux quotas ?
Personnellement, j’ai effectué un grand revirement. Quand j’ai commencé ma carrière, j’étais totalement contre. Aujourd’hui, je suis radicalement en faveur des quotas parce qu’ils obligent les décideurs à se poser les bonnes questions et à ne pas se contenter de dire : ‘Nous ne connaissons pas de femmes.’ Les hommes et femmes qui me disent cela, j’ai envie de leur rire au nez. Les quotas entraînent une professionnalisation dans la sélection des membres du conseil d’administration. Cela profite in fine à la qualité des décisions du conseil car cela ajoute d’autres sensibilités et compétences aux boards. Je suis donc pour les quotas. Mais il ne s’agit pas seulement de siéger dans un board . Il faut pouvoir prendre la parole, être écoutée, se sentir ‘ empowered’. Pour cela, il faut trois femmes dans un board, c’est le minimum
C’est un sujet clivant. Pour beaucoup de femmes, ces quotas vont à l’encontre des principes de mérite et de compétence… C’est vrai que c’est clivant mais il suffit de prendre des femmes qui ont du mérite et des compétences. Dans ce cas, les quotas sont juste un moyen de transition. Depuis qu’il y a des quotas dans certains pays, les statistiques de représentation s’améliorent. Quant aux compétences, croyez-vous vraiment que dans les conseils d’administration sans femme, on ait forcément les compétences nécessaires ? C’est présomptueux de dire qu’avec les quotas, on irait à l’encontre du mérite et des compétences. Je suis persuadée que le contraire est tout aussi vrai.
« Trois ‘C’ sont nécessaires pour toute innovation : conviction, commitment and coura ge. »
Est-ce que les choses évoluent assez vite, selon vous ? Comment accélérer le mouvement ?
Non, clairement, nous n’allons pas assez vite. Je préconise une vraie prise de conscience du bénéfice de la diversité que beaucoup d’études ont déjà démontré. Puis il ne faut pas limiter ces réflexions aux boards : elles valent aussi pour les comités de direction, les managers, les équipes. Hommes et femmes décideurs doivent prendre leurs responsabilités dans les politiques d’avancement de carrière dans les formations sur les biais inconscients, dans la représentation des genres dans les médias et le narratif culturel des entreprises.
Quels sont les autres leviers qui pourraient être actionnés ?
L’éducation formelle et non formelle ainsi que la visibilité des rôles modèles sont primordiales. Prenons les livres pour petits enfants où les héros sont des hommes forts tandis que les héroïnes attendent leur prince charmant. Dans la littérature, les femmes jouent un rôle d’appoint ou de convoitise, ou, pire, sont maltraitées. Est-ce que cela rend justice aux capacités et au rôle capital de transmission de culture que les femmes jouent dans nos sociétés ? Pour rééquilibrer cette image, de la femme et de l’homme, il faut avoir le courage d’adresser la problématique de façon claire en se donnant des plans d’action concrets. Mais il ne suffit pas d’éduquer nos filles à être capables et fortes en plus d’être belles et mignonnes. Encore faut-il permettre à nos garçons de rester capables et forts tout en acceptant d’être sensibles et collaboratifs, et leur permettre de développer des compétences et d’accéder à des rôles souvent réservés aux femmes.
Dans votre secteur d’activité, on a l’impression que les choses ont évolué
Bio express
4 juin 1965
Naissance de Manou Hoss
1990
Inscription au Barreau de Luxembourg
2006
Nommée managing partner d’Elvinger Hoss Prussen
plus vite. En 2023, l’Ordre des avocats faisait état de 49 % de femmes pour 51 % d’hommes. Qu’est-ce qui y a contribué ?
Aujourd’hui, sur les bancs des universités de droit, il y a beaucoup de femmes, beaucoup plus encore que celles qui accèdent au barreau. Nous sommes plus proches des 70 % pour les métiers juridiques. Mais les statistiques sont trompeuses car nous perdons beaucoup de femmes qui quittent le barreau pour des métiers plus faciles à concilier avec une vie de famille ou plus valorisants pour leur compétence managériale. Le surplus de femmes dans le domaine juridique est sans doute une conséquence de leur sous-représentation dans les métiers de la finance et des STEM en général.
Avec un leadership assuré par un trio féminin, la question de la parité ne semble plus se poser chez Elvinger Hoss Prussen… Comment avez-vous insufflé cet esprit ?
Dans les années 1990, la première associée femme était Martine Elvinger, puis moi. Ce n’est donc pas moi au départ qui ai insufflé cet esprit mais les associés hommes de l’époque qui ont mis un accent fort et ont admis des associés femmes et nous ont donné leur confiance et la plateforme pour développer notre carrière. Par la suite, ensemble, nous avons su attirer et retenir de jeunes avocates extrêmement talentueuses et engagées qui sont aujourd’hui des leaders incontestées dans leurs domaines d’activité à côté de leurs pairs masculins. Je me permets de rebondir sur le mot « insufflé » que vous utilisez. Il y a eu un peu plus qu’un souffle, j’aime bien rappeler les 3 C qui sont nécessaires pour toute innovation : conviction, commitment and courage Les trois ne manquent pas aux hommes et femmes qui composent notre étude. Seule, je n’y serai jamais arrivée.
Au-delà des quotas, va-t-on assez loin sur le plan politique, avec des mesures qui favorisent la carrière des femmes, par exemple ?
Lorsque je regarde le pourcentage de femmes parmi nos leaders politiques ou économiques, il apparaît une disproportion
évidente. Si nous regardons le seuil de pauvreté des femmes par rapport à celui des hommes (je précise le niveau de revenus disponibles, pas le niveau de rémunération par heure), nous retrouvons la même disproportion. En revanche, si nous regardons les statistiques des victimes de violence, nous retrouvons les femmes en haut du palmarès. Donc, oui, je crois qu’il faut faire plus, et un des leviers qui est encore souvent oublié (en plus de l’éducation et des indicateurs de performance sur la diversité), c’est de s’attaquer plus résolument aux fléaux de la violence physique et morale envers les femmes et les conséquences qu’elle peut avoir sur leur carrière.
Quelle est votre définition du féminisme ?
Le féminisme, c’est la résolution que l’homme est l’égal de la femme. Donc, je suis très féministe, parce que je suis convaincue que l’homme est l’égal de la femme !
Vous êtes vice-présidente de la CroixRouge. Pourquoi cet engagement ? Mon engagement vient d’une grande dame, ma maman. Elle était active au sein de la section locale. Je suis arrivée à la CroixRouge à travers son engagement. J’y suis restée pour les valeurs et les grands principes de la Croix-Rouge. J’ai passé tous les échelons du bénévolat, la quête, les fêtes, le Bazar, la présidence de la section locale… Je suis toujours active à la section locale, mais Anne Reuland a repris la présidence avec bravoure. Je suis davantage active au niveau du conseil où je suis vice-présidente.
Une femme Premier ministre serait une avancée marquante, selon vous ? Certainement, un milestone formidable. Un role model et une vision différente. Tous les pays n’y sont pas prêts. Les ÉtatsUnis, clairement, ne le sont pas.
Et le Luxembourg ?
L’électorat me semble prêt. La question est : est-ce que la classe politique y est prête ? Nous avons tout de même de très belles carrières politiques féminines comme Lydie Polfer, Paulette Lenert, Sam Tanson ou Colette Flesch, sans parler des ministres actuelles avec des ressorts importants. Toutes sont des role models.
En matière d’inclusion des femmes, Elvinger Hoss Prussen fait figure de référence en Europe. Sur les 500 personnes qui travaillent pour le cabinet, 63 % sont des femmes et 45 % sont partners. Dans ses rangs, la proportion de femmes se répartit ainsi : 73 % de counsels, 58 % d’associate lawyers, 56 % de senior lawyers et 72 % du staff. Le cabinet a nommé pour la première fois une femme associée en 1992. Manou Hoss est, quant à elle, associée directrice depuis plus de 15 ans.
Lors des élections, ce sont désormais des binômes hommes/ femmes qui se présentent. Est-ce une avancée ?
Je ne sais pas si c’est pour des raisons électorales ou par conviction. Il est encore rare que l’unique ticket soit une femme.
Dans vos fonctions, avez-vous ressenti des freins ou des défis du fait d’être une femme ? Faut-il forcément montrer plus de poigne ?
Je n’aime pas parler de poigne. Je suis très déterminée, mais je n’appellerais pas ça de la poigne. Mon atout est de conjuguer détermination et collaboration. Fédérer des équipes est mille fois plus percutant que d’avoir de la poigne.
Le cabinet a fêté ses 60 ans en 2024. Comment maintenez-vous votre position de leader alors que la concurrence entre cabinets est de plus en plus forte ?
La qualité de nos services et l’engagement des hommes et femmes qui composent notre équipe sont nos plus grands atouts. La clé pour nous est d’avoir une stratégie complète et une clientèle à laquelle il faut offrir le meilleur service, en complément du meilleur conseil.
Comment ?
En restant agiles et proches de nos clients et de nos équipes. Nous avons beaucoup de métiers, avec une diversité des genres, des profils et des pratiques qui permettent d’être assez spécialisés et ultra-connectés entre nous afin de travailler très efficacement de façon transversale en interne. Les métiers au sein des cabinets d’avocats évoluent beaucoup. C’est un challenge constant : garder un bon équilibre entre le conseil juridique, le service et l’accompagnement du client.
Avez-vous un exemple concret ?
Oui, tout ce qui a trait à l’intelligence artificielle et aux outils informatiques prend de plus en plus de place. Mais il y a aussi tous les métiers complémentaires aux métiers du conseil et qu’il faut intégrer : le change management, le project management. Ça bouge dans les cabinets d’avocats et c’est super dynamisant.
« Fédérer
est mille fois plus percutant que d’avoir de la poigne. »
Quels sont les grands challenges que vous identifiez pour le cabinet et la Place ?
L’over-régulation et pouvoir continuer à se parler pour trouver des solutions pragmatiques. Être un petit pays nous permet d’être agiles. L’attraction et le développement des talents sont évidemment un des très grands challenges.
Comment appréhendez-vous la législation Omnibus qui doit alléger la complexité bureaucratique et les contraintes administratives ?
Une réglementation saine permet le développement des activités des clients et prospects et donc de la Place. C’est ce développement qui est à la source du développement des cabinets d’avocats. Une réglementation perçue comme trop contraignante ou déraisonnable met le développement de la Place à risque et donc aussi celui des cabinets d’avocats.
Vous parliez aussi de l’importance de ‘continuer à se parler pour trouver des solutions pragmatiques’. Ce ‘dialogue’ s’est-il perdu ?
Je ne dirais pas que le dialogue s’est perdu, mais il s’est institutionnalisé. Si les acteurs étaient fortement animés par l’idée de faire progresser le pays et la Place dans les années 1980, aujourd’hui, la quête de la rentabilité et certains choix politiques peuvent parfois prendre le dessus. En revanche, nous nous rappelons que c’est le pays et la Place qu’il faut développer, et c’est en cela que nous essayons d’accompagner les autres acteurs. Nous sommes actifs au sein des institutions telles que l’Alfi, LFF, la LPEA et tant d’autres, mais aussi au barreau. Car il ne faut pas oublier que nous sommes avocats. Voilà pourquoi nous nous engageons au plus haut niveau pour maintenir la qualité de notre activité.
Distinction
Parmi ses plus récentes distinctions, le cabinet vient d’être classé, en février, parmi les meilleurs du Chambers Global 2025. Le classement repose sur des évaluations basées sur des entretiens avec des clients et confrères. Elvinger Hoss Prussen s’est notamment distingué dans les départements Fonds d’investissements, Banque et Finance, Marchés de capitaux, Entreprises/ Fusions et acquisitions, et Capacités internationales transfrontalières, et dans le FinTech Guide 2025. En 2024, le cabinet était aussi classé dans le Legal 500 et l’IFLR 1.000.
• Coiffure
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Combien êtes-vous aujourd’hui au sein du cabinet et comment définissez-vous votre stratégie ?
Nous avons franchi le milestone des 500 en 2024. Nous avons un bureau à Hong Kong depuis 2012 et à Paris depuis 2023 et nous travaillons avec notre partenaire à New York depuis 2018. Nous ne faisons que du droit luxembourgeois, et donc la promotion du Luxembourg dans ces juridictions, avec un service around the globe, qui fonctionne 24 h/24 toujours, dans cette stratégie d’être le plus proches des clients, à l’écoute pour pouvoir réagir promptement avec un travail de qualité. Et pas uniquement lorsque le client nous confie un dossier : nous allons plus loin, nous adressons les nouveautés sur le marché et des pistes pour faire évoluer la stratégie du client.
Dans votre carrière au sein du cabinet, qu’est-ce qui vous rend particulièrement fière ?
D’abord, la qualité du conseil fourni à nos clients à travers la responsabilisation de nos associés, de nos avocats et de chaque membre de l’équipe. Nous attirons les meilleurs juristes qui maîtrisent parfaitement la réglementation et qui guident les clients et proposent des solutions pragmatiques. Puis la qualité de notre équipe qui entoure les professionnels du droit et sans laquelle nous ne pourrions pas offrir le meilleur service aux clients.
Vous parliez aussi des talents comme un challenge, dans les métiers du droit. Comment apprécier la qualité d’un talent qu’on voudrait recruter alors que le métier varie d’un pays à l’autre ?
Le droit est un domaine où les compétences s’exportent peut-être un peu moins facilement que dans l’informatique, par exemple. Nous recrutons dans les universités du monde entier, pour attirer des talents au Luxembourg en leur montrant l’intérêt de nos métiers et de notre place financière. Nous encourageons les juristes à devenir avocats au Barreau de Luxembourg, ce qui leur donne accès à une série de formations complémentaires en droit luxembourgeois, et puis nous offrons beaucoup de formations formelles et non formelles en interne. Nous sommes reconnus dans le marché pour cet effort.
« Une réglementation perçue comme trop contraignante ou déraisonnable met le développement de la Place à risque. »
Le fait d’être un cabinet indépendant du ‘petit Luxembourg’ ne doit pas aider par rapport à certains mastodontes qui ont une empreinte mondiale ?
Le challenge est différent mais un cabinet indépendant offre également beaucoup d’avantages compétitifs, et notre indépendance et l’excellente réputation de plus de 60 ans dans le marché restent des atouts de taille.
Qu’est-ce qui a permis ce développement au-delà des frontières ?
Les fondateurs de l’étude, André Elvinger et Jean Hoss en 1964 et avec Yves Prussen à partir de 1974, ont misé sur l’excellence du travail juridique et fiscal dès la création du cabinet. Nous avons gardé cette stratégie en misant sur la qualité du service au client et l’encadrement personnalisé de nos équipes. Puis il ne faut pas perdre de vue que nous avons joué un rôle moteur dans le développement de la place financière. Je rappelle à ce titre que nous étions les conseillers du premier fonds d’investissement luxembourgeois à partir de 1966 déjà, et que nous avons travaillé avec le gouvernement et les autorités de surveillance à la première législation luxembourgeoise sur les fonds d’investissement dès 1983.
Esther Adelakun
25
ans
Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Justice, droit, social, conformité, éthique corporative
Fonctions actuelles
Étudiante en droit à l’Université du Luxembourg
Mandats
Administratrice à L’événement asbl (1 an et demi), administratrice pour les Jeunes européens fédéralistes (JEF Luxembourg) (2 ans)
« Dans un monde globalisé, un conseil homogène peut limiter la capacité d’un conseil à anticiper les enjeux et à répondre aux attentes d’une clientèle diversifiée, surtout au Luxembourg ! »
51 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Fonds d’investissement, sociétés de gestion, banques, assurances
Fonctions actuelles
Directeur indépendant
Mandats
Fonds Ucits et AIF, ManCo, banque, assurance, société commerciale, institut de recherche, ONG
« Afin de donner le ton, il me semble important que le conseil d’administration dans son ensemble adhère aux principes d’inclusion et de diversité et en encourage l’application à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise. »
Allaert
36 ans Française, Luxembourgeoise, Italienne, Allemande
Domaines d’expertise
Digitalisation, innovation, DLT, IA, technologies, réglementation
Fonctions actuelles
CEO & fondatrice de Digital Minds
Mandats
XDA Excellium Digital Assets (depuis fin 2024) et Longhouse Water150 (depuis fin 2024)
« Mon ambition est d’élargir ma participation à des conseils d’administration d’entreprises d’autres secteurs, où mes compétences en technologie et annexes pourraient apporter une réelle valeur ajoutée. »
Marina Andrieu
43 ans Française
Domaines d’expertise
Innovation, RSE, ressources humaines, stratégie
Fonctions actuelles
Managing director & founder de Wide
Mandats
• Intesa Sanpaolo Servitia, depuis mars 2023
• Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (Liser), depuis janvier 2025
• Personnalité extérieure invitée à la Faculté des arts, lettres, langues (Nancy), Université de Lorraine
• Co-chair Startup committee Institut luxembourgeois des administrateurs, depuis 2023
« Trop de conseils doivent encore ressembler à des ‘boys club’, ce qui n’est sain ni pour les personnes, ni pour les organisations. »
Age: 39
Luxembourgish
Fields of expertise
Military and civil leadership, strategic planning, communication, sustainability, B2C luxury products, media presenter, keynote speaker
Current role(s)
CEO of Human Highness (Switzerland), managing partner of TAFF Solutions Gmbh (Switzerland)
Mandates
Professors Without Borders (2016-2021), Worldmaker International (2019-2021), Atlantic Forum (2020-2022), Go Purpose (2016-2020), Veterans for Wildlife (20192020), Una Terra (2023 onwards), Estonia Chamber of Commerce (2024 onwards), Elisabeth Fondation Luxembourg (2024 onwards), Avathon (2024 onwards)
“ Luxembourg, my home base, is setting a precedent with women now holding 30% of board seats – a testament to the country’s forward-thinking approach.”
Age: 61 Luxembourgish
Fields of expertise
Ucits and alternative funds, private debt and microfinance funds, real estate and infrastructure funds, asset servicing and investment management, institutional banking, insurance and sustainable finance
Current role(s)
Non-executive independent director
Mandates
Swisscanto Asset Management International since 2016; Fisch Umbrella Fund since 2018; Aventicum Real Estate Partners since 2018; Amundi Planet Sicav Sif since 2019; Longview Partners Investments since 2019; Microfinance Initiative for Asia Debt Fund SA since 2019; InsuResilience Investment Fund since 2020; Degroof Petercam Asset Services SA since 2020; Candriam Sicav since 2020; Multiconcept Fund Management since 2021; Columbia Threadneedle Sicav since 2021; Sackville (CTESIF) GP since 2021; BlueOrchard Invest since 2022; Farad Investment Management since 2022
“I don’t like quotas as women should be considered for their competence and added value.”
Nicole Avez-Nana
56 ans Française / Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Entrepreneuriat, sciences politiques, études africaines, développement d’affaires, conseils économiques, microfinance, RSE, leadership féminin, inclusion culturelle
Fonctions actuelles
Fondatrice de l’African Business
Accelerator
Mandats
Administratrice, AB-Lux Property Experts
« Mon expérience m’a permis de voir que la diversité est un catalyseur pour la performance des conseils d’administration. »
Age: 53
Australian
Fields of expertise
Governance, regulations, technologies
Current role(s)
Non-executive director
Mandates
I have been acting as a non-executive since 2014. This has spanned a mixture of roles in non-profits, in asset management and funds such as private equity, in pan-regional development funds, as well as in industrial companies such as energy providers and distributors.
Nortegas (Nature Investments): chair nomination & remuneration committee; Pantheon Ventures (Private equity funds of funds): board chair; EFSE & Sanad (regional development impact funds); Triodos (impact funds); Australia New Zealand Chamber of Commerce Luxembourg (ANZCCL)
“I am a fan of a healthy gender mix, but not necessarily parity.”
66 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Finance, banque
Fonctions actuelles
Retraitée
Mandats
• Depuis 2020 : mandat d’administratrice indépendante auprès du Luxembourg Institut of Health Luxembourg (LIH); bénévolat ; administratrice indépendante • 2018-2023 : mandat d’administratrice auprès de Médecins du monde, Luxembourg
« J’espère pouvoir contribuer par mon engagement non seulement à créer un milieu de travail plus équitable, mais aussi à inspirer d’autres femmes à prendre des postes de leadership. »
CE QU’ELLES EN PENSENT...
Quotas, incitation et sensibilisation, mentoring, divulgation de la composition des conseils… En interrogeant les administratrices du pays sur les mesures à mettre en place pour accélérer l’égalité des genres au sein des boards ou plus généralement des postes de direction, les idées et propositions sont nombreuses. Mais une question continue à diviser : celle des quotas pour lesquels les avis sont mitigés. Pour beaucoup, ils comportent le risque de ne plus s’intéresser aux compétences et au mérite d’une candidate. Pour d’autres, ils sont le seul moyen de parvenir à une meilleure égalité. Pour certaines, les quotas sont aujourd’hui indispensables au regard de l’évolution – trop lente – et suggèrent d’en faire une mesure transitoire et limitée dans le temps. Dans une logique similaire à la pratique du name and shame, d’autres administratrices vantent plutôt les mérites de la transparence et pensent qu’obliger les entreprises à publier la composition de leurs boards est aussi une façon de les encourager à aller vers une meilleure parité.
Au Luxembourg, de telles mesures ne sont pas envisagées, mais au niveau européen, la directive 2022/2381 appelée directive Women on Boards est officiellement entrée en vigueur et les membres avaient jusqu’au 28 décembre pour la transposer. Ce qui n’a pas été fait dans les délais au Luxembourg, mais la ministre de l’égalité Yuriko Backes (DP) confirme que la transposition est bien prévue (lire page 64). Cette directive fixe des quotas aux entreprises cotées en bourse afin d’accroître la représentation des femmes dans les conseils d’administration : 40 % de femmes parmi les administrateurs non exécutifs, ou 33 % parmi tous les administrateurs, d’ici le 30 juin 2026. Mais sa portée et son impact au Luxembourg seront sans doute à relativiser tant les sociétés cotées sont une minorité dans le paysage économique. Seules celles de plus de 250 salariés avec un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros y seront soumises.
Retrouvez notre article consacré aux quotas sur Paperjam.lu
Leurs idées de mesures pour améliorer la représentativité des femmes
Ce qu’il faut savoir sur la directive Women on Board
49 ans Française - Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Finance durable, juridique et réglementaire, marchés des capitaux
Fonctions actuelles
Chief executive officer, Luxembourg Stock Exchange
Mandats
ABBL (administratrice depuis mai 2021); Alfi (observatrice depuis mars 2021); Allianz Life Luxembourg – BoD (administratrice indépendante depuis octobre 2022); Allianz Life Luxembourg – Comité d’Audit (présidente depuis octobre 2022); IMS (administratrice depuis mai 2021); LuxCMA (administratrice depuis mars 2019); Profil (administratrice depuis mars 2020); Université de Luxembourg – Comité du budget et des finances (membre depuis novembre 2023); Université de Luxembourg – Conseil de gouvernance (membre depuis novembre 2023); World Federation of Exchange (administratrice depuis novembre 2024).
« Les entreprises doivent s’engager à créer une culture inclusive et définir des politiques d’équité et de diversité. »
40 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Le monde de la beauté, économie et politique, bénévolat, formations
Fonctions actuelles
Chef d’entreprise, Instituts de beauté
Alexa Ballmann
Mandats
Vice-présidente de la Fédération des artisans; membre de la plénière de la Chambre des métiers, membre du comité de la Chambre des métiers; membre du comité de la Fédération des jeunes dirigeants d’entreprise; membre du CA de la Cnap; membre suppléant du conseil de gérance de Luxinnovation; membre suppléant du CA de la CNS; membre du comité de la Confédération Hair Beauty and Tattoo Guild; réviseur de caisse WorldSkills Luxembourg asbl
« Il faudrait renforcer les politiques de mentorat, mettre en avant des modèles inspirants et instaurer des objectifs clairs de diversité. »
Age: 52 German
Fields of expertise
Strategy, entrepreneurship, marketing, digital transformation, business development, sales
Current role(s)
Founder/managing director of Business Pilotage Consulting
Mandates
Board member of Code Club Luxembourg asbl; since May 2024: vice-president of the board of Kalatou
“ True change will come when more organisations see diversity as a competitive advantage, not just a checkbox.”
51 ans Française
Domaines d’expertise
Durabilité, transformation, leadership, performance management, recherche et enseignement supérieur, secteur financier, secteur public, secteur privé
Fonctions actuelles
Consultante exécutive et administratrice indépendante
Mandats
Liser : vice-présidente et membre du CA (depuis janvier 2025, mandat renouvelé).
Northern Trust Global Services SE (membre du CA depuis novembre 2024 et présidente du comité d’audit à partir de juin 2025).
Fondation Prairial (sous l’égide de la Fondation de Luxembourg) : vice-présidente et membre du comité de gestion (depuis décembre 2020).
« Pour tout administrateur indépendant, le principal défi est celui du développement continu de ses connaissances, et en particulier la considération des mégatendances et des enjeux sociétaux. »
41 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Stratégie de contenus et de diffusion, affaires politiques et économiques, relations publiques & représentation, médias, marketing, communication de crise, diversité & inclusion
Fonctions actuelles
Head of public relations, marketing & communication (Chambre de commerce)
Mandats
• Luxexpo The Box (CA, mai 2024)
• Luxembourg Congrès (CA, décembre 2024)
• Luxembourg for Tourism (conseil de gérance, décembre 2024)
• Autorité luxembourgeoise indépendante de l’audiovisuel – Alia (advisory board, décembre 2024)
« À mon sens, la compétence et la co-construction sont fondamentales, ce n’est pas optionnel selon le genre.»
Women leaders at Loyens & Loeff drive change, foster innovation, and shape a more inclusive workplace. We are proud to highlight Lieselot Oosterkamp and Mathilde Lattard, two women who strengthen our firm and reaffirm our commitment to gender equality.
In January 2025, Lieselot Oosterkamp joined our Executive Board as Executive Director. Since her early days in corporate management, Lieselot focuses on a people-oriented approach, and consistently demonstrates that empathy is essential for effective leadership. She ensures that every individual feels valued, fostering trust and collaboration across teams.
With Lieselot’s leadership, Loyens & Loeff is an environment where people learn and succeed, but also a firm deeply committed to gender equality. Her dedication to creating an inclusive workplace ensures that everyone, regardless of gender, has equal opportunities to thrive and contribute. This commitment to gender equality has had a profound positive impact on our culture and success.
At our Luxembourg office, Mathilde Lattard has been
newly appointed head of the Corporate/M&A practice. With her notable expertise in private equity and corporate law, Mathilde has made remarkable contributions to the profession which propelled her to the forefront of the field. She has played a role of a leader in the development of internal training programs of lawyers across expert groups within Loyens & Loeff Luxembourg.
Her influence extends beyond her work with clients. Her involvement in organisations like the Luxembourg Private Equity & Venture Capital Association (LPEA) by being notably co-lead of the technical corporate committee of the LPEA underscores her commitment to fostering collaboration and growth within the PE industry. She is also a former elected member of the Conseil de l’Ordre du Barreau de Luxembourg.
Lieselot and Mathilde’s stories highlight the transformative impact of women in leadership roles. We commend Lieselot and Mathilde for their inspiring journeys and their roles in the corporate legal world. Their accomplishments highlight the importance of having women in leadership positions and that at Loyens & Loeff, we are committed to championing gender equality and nurturing future leaders who will continue to drive progress.
In the month of the International Women’s Day, we celebrate Lieselot, Mathilde, and all the women who contribute to our firm’s success. Through their leadership, expertise, and vision, they shape a more equitable future for our firm.
48 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Conseils, gouvernance des données, protection et exploitation des données, intelligence artificielle, informatique et nouvelles technologies, biens immatériels
Fonctions actuelles
Avocate à la Cour depuis 2001, membre du Conseil d’État
Mandats
• Présidente du conseil d’administration de Servior, gestionnaire de maisons de retraite (> 2.000 employés) 2015 à 2019
• Membre du conseil d’administration de l’Autorité luxembourgeoise indépendante de l’audiovisuel (Alia) – 2015
« Qui peut encore douter du fait qu’il y a autant de femmes compétentes que d’hommes compétents ? Le vivier de talents féminins est riche ! »
55 ans Belge, Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Contrôle interne, gouvernance, conformité, audit interne, gestion de patrimoine
Fonctions actuelles
Chief compliance officer du groupe Bil
Mandats
Association luxembourgeoise des compliance officers depuis 2012, iHub depuis 2022
« Dans mes différents rôles, je me sens bien évidemment le devoir de défendre la diversité dans toutes ses dimensions. »
50 ans Française
Domaines d’expertise
Juridique, gouvernance d’entreprise, organe de direction (comité exécutif, conseil d’administration, comité d’audit, comité des risques, comité de nomination)/banque systémique, relations régulateurs, fonds d’investissement
Fonctions actuelles
Secrétaire générale de BGL BNP Paribas
Mandats
Global general partner depuis septembre 2021
«Dans l’environnement dans lequel j’évolue, je ne perçois pas de résistance ou de scepticisme lié au fait que je suis une femme. »
58 ans Belge
Domaines d’expertise
Direction générale, stratégie, financement, gestion des risques, informatique, digitalisation, gestion de l’innovation, R&D, développement d’entreprises, fusions & acquisitions, gestion des approvisionnements/matériaux, connaissance des marchés, gestion stratégique des RH, produits chimiques, industries hightech/défense
Fonctions actuelles
Board director
Mandats
• SES : Société européenne de satellites (depuis avril 2023)
• FN – Browning (depuis juin 2023)
• Optim’Ease (depuis mai 2024)
• Elora (depuis novembre 2024)
« Les femmes ont moins d’ego. Ce qui, dans certaines situations, est très utile. »
45 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Développement économique, développement d’entreprise, gouvernance, digitalisation, nouvelles technologies, innovation, technologies de santé, compliance & AML, fonds d’investissement
Fonctions actuelles
Chargée de direction générale au ministère de l’Économie (dès le 1er mars 2025)
Mandats
• Luxembourg Institute of Health, depuis janvier 2020
• Société nationale de crédit et d’investissement, depuis octobre 2022
• Luxembourg Future Fund, depuis janvier 2023
« Le rôle d’un administrateur reste inchangé par son genre et c’est sa responsabilité de veiller aux intérêts de l’institution, dont les sujets de parité et d’inclusion. »
Canel
52 ans Française
Domaines d’expertise
Private equity, entreprises familiales, finance d’entreprise, gouvernance familiale
Fonctions actuelles
Fondateur Sherpas, administrateur
Mandats
Groupe Foyer, et dans différentes sociétés de gestion en private equity
« La formation des jeunes générations de jeunes cadres et dirigeants à la décision collective et l’évaluation des conseils d’administration permettent une analyse objective de la meilleure efficacité sur le long terme d’un board diversifié. »
PROGRÈS EN MATIÈRE D’ÉGALITÉ DES SEXES
The 2024 Gender Equality Index ranks Luxembourg 7th in the EU. Since 2010, Luxembourg’s overall score has increased by 14.2 points, also due to improvements in the area of power.
1st EU Country since 2010
75.4 %
Age: 42
Luxembourgish
Fields of expertise
Corporate governance, investment funds, mergers and acquisitions, PE & RE deals, secured financing, risk management, ESG, AML/CFT, and compliance.
Current role(s)
Independent director
Mandates
Deutsche Bank Group (since 2022), CCA Life Settlements (since 2019), Emeram (since 2023), Dinamik (since 2018), Pears Global Real Estate (since 2021), Miya Water (since 2022), Ila (since 2019)
“Board members outside the ‘old boys’ club often bring enthusiasm, critical thinking, and a willingness to question the status quo.”
9th EU country (this topic has recorded the strongest growth since 2021)
44 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Développement et support de l’entrepreneuriat, ressources humaines, gouvernance, stratégie de communication, gestion événementielle…
Fonctions actuelles
Directrice entrepreneuriat Chambre de commerce, directrice House of Entrepreneurship
Mandats
Luxinnovation, House of Startups, Fédération des jeunes dirigeants d’entreprise, Fondation PwC, Mutualité de Cautionnement, Idea
« Je pense que pour encourager une meilleure parité, nous devons commencer par l’éducation. Éduquer les filles comme les garçons est essentiel pour engager un changement profond. »
Age: 44
Belgian
Fields of expertise
Communications, marketing, events, IT, technology, space & defence
Current role(s)
VP Marketing & Communications, SES Space & Defense
Mandates
Datacenter Luxembourg since 2019
“ The more diverse the board is in terms of that expertise, and industry one evolves in, the more performant it will be.”
48 ans Luxembourgeoise, Belge
Domaines d’expertise
Capital-risque et private equity
Fonctions actuelles
Strategic advisor, independent non-executive director
Mandats
• Sofina Private Equity SICAR : managing director, 2007-2023
• Sofina Luxembourg Entities : director, 2007-2023
• Cambridge Associates (Boston, US) : board et audit committee observer, 2019-2022
• Postmates (San Francisco, US) : board observer, 2016-2020
• Ethypharm (Paris, France) : board member, 2011-2016
• Metalor (Neuchâtel, Switzerland) : board observer, 2015-2016
• LPEA (Luxembourg Private Equity Association) : board member, 2015-2023
« Ce qui manque, ce ne sont pas des femmes compétentes, mais des décideurs prêts à changer leurs habitudes. »
Octavie
Dexant
40 ans Française
Domaines d’expertise
Assurances, stratégie, RSE
Fonctions actuelles
CEO Axa Luxembourg & Axa Wealth Europe
Mandats
Vice-présidente Aca depuis 2022, board member sécurité routière depuis 2022, board member de la Fédération des compagnies d’assurances depuis 2022
« La responsabilité particulière que je porte en tant que femme administratrice est sans aucun doute celle d’agir en role model, d’ouvrir la route et les perspectives pour les femmes qui vont suivre ensuite. »
Age: 59
Luxembourgish, French
Fields of expertise
AML/FT, compliance, corporate gouvernance, data protection, diversity, human rights, corporate social responsibility, financial education
Current role(s)
Director at the ministry of Justice, AML/CFT department, national coordinator for the fight against money laundering and terrorist financing, head of FATF Delegation
Mandates
• ALJB – since 2009
• AEDBF – since 2012
• LuxFlag (2014 à 2023)
• ASTF (2016 à 2023)
“I may have become a feminist at the age of four. I was born into a family with three brothers. At the age of four, I realised that I didn’t have the same rights as my brothers.”
58 ans Belge
Domaines d’expertise
Finance durable, rapport non-financier (CSRD, SFDR), gestion des actifs, fonds d’investissements (Ucits et alternatifs), investissement responsable, audit
Fonctions actuelles
Directeur indépendant
Mandats
Présidente d’Eurosif (European association of sustainable investors) depuis 2024, mandats d’administratrice indépendante : CSC Luxembourg (2023), Genesta Nordic Capital Fund Management (2024), New Energy Fund II (2024)
« Nous pouvons espérer que, dans un avenir pas trop lointain, le cliché de conseils constitués d’hommes blancs choisissant leurs pairs parmi leurs semblables appartiendra au passé. »
Age: 61
Dutch
Fields of expertise
Law, investments funds, banking
Current role(s)
Head of legal affairs BNP Paribas
Luxembourg
Mandates
Board member of the Luxembourg Directors Institute (Ila) since June 2017
“I believe that we have to enable and allow men to spend as much time with their children as women do; this will give equal chances for men and women to build their career and have a fulfilling family life.”
60 ans Belge
Domaines d’expertise
Gouvernance, ESG, gestion des actifs, administration de fonds, conformité, gestion des risques, anti-blanchiment, opérations, organisation, informatique et finance
Fonctions actuelles
Administrateur indépendant
Mandats
Eurizon Capital, Klarphos, ICG Europe, Langham Hall Luxembourg et plusieurs fonds d’investissement (Ucits, SIF, RAIF et AIF).
« Ma présence et celle des autres femmes au conseil et à la direction montrent qu’il est possible d’atteindre ces niveaux de responsabilité. Je souhaite que cela inspire également les générations futures au sein des entreprises. »
42 ans Luxembourgeoise, Française
Domaines d’expertise
Assurance/réassurance, gestion des risques, réglementaire, gouvernement d’entreprise, stratégie et management commercial à l’international
Fonctions actuelles
General manager et dirigeant agréé, Convex Europe
Mandats
• Administrateur exécutif, Convex ;
• Administrateur indépendant, Association luxembourgeoise des compagnies d’assurances et de réassurances (Aca)
« Gérer les résistances ou le scepticisme en tant que femme dans un conseil d’administration – tout comme à un poste de direction – nécessite à la fois confiance en soi et stratégie. »
Engy Ali (44 ans)
Public health, health systems, operational research Médecin
Président of Médecins Sans Frontières Luxembourg
Fabienne Colling (39 ans)
Communication, digitalisation, impact social
Social impact advisor/consultante indépendante
Députée au Parlement de la Communauté germanophone de Belgique
Catia de Oliveira Goncalves (40 ans)
Diplomatie, relations publiques, droit international
Cheffe de mission adjointe et consule à l’Ambassade du Luxembourg à Copenhague
Sonia Franck (53 ans)
Assurance, industrie pharmaceutique, affaires publiques
Directrice des Affaires générales CPAS de Schaerbeek
Ancienne présidente de Luxembourg Medicine
Verification Organization ; Co-fondatrice LetzPact et Eupati Luxembourg
Vania Henry (54 ans)
Brand building, communication, digital
Chargée de communication, ministère des Affaires intérieures
Josée Kirps (65 ans)
Patrimoine, archives
Directrice des Archives nationales
Présidente de l’International Council on Archives
Tine A. Larsen (51 ans)
Protection des données, IA, Régulation
Présidente de la Commission nationale pour la protection des données
Isabelle Schlesser (51 ans)
Emploi, legislation, droit du travail
Directrice de l’Adem, Conseillère d’État
Administratrice Idea, FNR, CFL
Vanessa Schummer (36 ans)
Entrepreneuriat social, développement durable, économie circulaire
Chef du département « Économie sociale et solidaire », ministère du Travail
Administratrice, Les Internats Jacques Brocquart asbl
Christine von Reichenbach (55 ans)
Management, consulting, secteur public
Directrice adjointe et CIO de l’Adem
Membre de la Commission contentieux, règlement et sécurité, Ville de Luxembourg
Maureen Wiwinius (44 ans)
Fonds d’investissement, marchés de capitaux
Conseillère auprès du ministère des Finances, responsable marchés de capitaux et fonds
Présidente du Conseil de la CSSF et du CAA
Elvin
Age: 35 ans New Zealander
Fields of expertise
Startup, culture, strategy, scale, growth, operations
Current role(s)
Chief tada officer, Tadaweb Mandates
President of Pulse, founding board member Australia NZ Chamber of Commerce Luxembourg
“Although I’d like to believe we’re making progress, the private sector still lags behind the public sector.”
56 ans Luxembourgeoise
55 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Communication, marketing, gestion de communication de crise, storytelling, rédaction, gestion d’événements, protocole / étiquette, stratégie relations publiques, stratégie RH, stratégie RSE
Fonctions actuelles
Directrice ressources humaines, relations publiques et RSE, Post Luxembourg;
Mandats
Women in Business, Présidente, 2020; Editus, Vice présidente, 2022; List, Vice présidente, 2025; Brasserie nationale, membre, 2022; Kairos Impakt, membre, 2024
« Bien qu’il faille éviter les stéréotypes de genre au travail, la réalité du terrain montre qu’une femme administratrice doit souvent composer avec des perceptions différenciées de son leadership : un style de management direct qui serait qualifié de ‘leader’ chez un homme peut être perçu comme ‘autoritaire’ chez une femme. »
TO KNOW
• Femmes Leaders Luxembourg
Founded in 2007, this organization aims to promote leadership opportunities for women and serves as a platform for networking and exchanges.
• Wide (Women in Digital Empowerment)
Created in 2013, Wide’s mission is to help more women access opportunities in the digital sector and to increase the visibility of those already working in the field.
• Female Board Pool
An initiative designed to promote gender diversity and increase female representation on corporate boards. It offers a network of highly qualified professionals seeking board positions.
• Fondsfrauen
Fondsfrauen focuses on connecting women in the asset and fund
management sector, promoting gender diversity, and providing networking opportunities.
• Federation of Women Business Leaders in Luxembourg
A dedicated association for the development and promotion of female entrepreneurship. It provides a space for networking and support to help women entrepreneurs grow their businesses.
• Dress for Success
A global network that aims to break the cycle of poverty for women. The association offers professional attire as well as programs to boost confidence and career prospects.
• Bouge ta Boîte
Recently launched in Luxembourg, this women’s business network aims to “take action to accelerate change and drive real gender equality transformation.”
Domaines d’expertise
Gouvernance, banque, assurance, fonds
Fonctions actuelles
Administratrice indépendante
Mandats
Banque de Luxembourg (board of directors et chair de l’audit, risk and compliance committee); Fidelity (Funds, Funds 2, Active Strategy); HSBC (Global Investment Funds, Islamic Funds, Portfolios); Morgan Stanley (Investment Funds, Liquidity Funds, Asset Management); Wellington Luxembourg (chair of the board of directors); AIG Europe (member of the board of directors); Foyer; Wealins (chair of the board of directors); iptiQ (Life, EMEA P&C); Red Hexagon Energy Transition Asia Fund GP; Œuvre nationale de secours
Grande-Duchesse Charlotte
« À ma connaissance, la progression des femmes a stagné. S’adjoindre une femme ou deux est loin de représenter une proportion assez importante. »
48 ans Franco-luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Droit des sociétés, fusions/acquisitions, private equity, immobilier, transactions transfrontalières.
Fonctions actuelles
Managing partner, Clifford Chance Luxembourg
Mandats
LPEA depuis 2016
« Une certaine pression culturelle et sociétale pousse les femmes à être toujours au top et à accepter plus difficilement de ne pas l’être. »
48 ans Portugaise, Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Assurances, asbl/fondations
Fonctions actuelles
CEO Caritas Jeunes et Familles asbl
Mandats
Groupe Lalux (depuis 2017), Fedas asbl (depuis 2016), Bientraitance asbl (depuis 2021)
« Je reste convaincue que l’humilité couplée à l’authenticité est la clé, plutôt que de chercher à se conformer aux attentes stéréotypées. »
Age: 46
Portuguese, Luxembourgish
Fields of expertise
Banking and financial services, consulting, real estate, biotechnology, manufacturing
Current role(s)
Director global indirect tax chez Otis Elevator
Mandates
• Otis Elevator Group (depuis 2021)
• Allergy Network asbl (depuis 2022)
• Member of Female Board Pool and of the European Women on Boards
“I believe there are still challenges with access to influential networks. Mentorship and sponsorship programs could help get the expanded visibility and networking opportunities.”
Age: 50 -
Fields of expertise
Client services, branch oversight, marketing activities, business development, compliance, digital strategy, investment management, launch of semi-liquid products especially Eltif and AIF part II non Eltif, AML/KYC/KYD
Current role(s)
Global head of client service delivery, Schroders
Mandates
Schroders Europe SA (since July 2018)
“I strongly encourage young, talented women to seek mentorship from those experienced in such roles.”
Age: 40 Turkish
Fields of expertise
AIFs, impact funds, ESG, AML, Ucits, best governance practices
Current role(s)
Independent director, lawyer in investment funds industry
Mandates
Several mandates on different boards (confidential)
“ The root of gender disparity goes back to the broken rung in early career phase for women.”
Age: 48 German
Fields of expertise
Trade, international relations and foreign affairs, risk assessment
Current role(s)
Non-executive directorships and advisory roles
Mandates
Quintet Private Bank (board member since 2014), Brookfield Business Partners LP (board member since 2020); 1014 Inc. / Space for Ideas (board member of New York-based non-profit organisation since 2024); Asia House London (advisory board member since 2016)
“ Throughout history, women have been conditioned not to show confidence in their competencies and strengths. That will continue to change as women see increasing numbers of female role models competing at the same level as men.”
Age: 58
Swedish, Luxembourgish
Fields of expertise
Wealth management, investment funds, sustainable investing, philanthropy, foundation management
Current role(s)
Director general Fondation de Luxembourg
Mandates
Swedish public pension fund AP7 since 2015. ABN Amro Bank (Luxembourg) 2006-2008, ABN Amro LIFE 2006-2008, ABN Amro Investment Funds 2007-2008, the Swedish Investment Fund Association 2004-2006.
“It is important for each board member to come well prepared and to contribute actively, thereby bringing added value to the table.”
D’AUTRES PROFILS
Cindy Arces (47 ans)
Droit du travail, restructuration d’entreprise, contentieux
Associée fondatrice d’Unalome Legal Membre du Conseil de l’Ordre des Avocats de Luxembourg
Wafa Cheriti (40 ans)
Senior strategic advisor, governance & regulatory, internal audit
Partner & founder Excelsia Concilia
Claudia Eustergerling (48 ans)
Communication, design and branding, creative thinking
Owner & managing director and designer at Claudia Eustergerling Design
Tatiana Fabeck
Architecture, urbanisme, architecture d’intérieur
Fondatrice-gérante, Fabeck Architectes
Conseil d’administration de la Rockhal
Véronique Faber (56 ans)
Program management, international development, strategic planning
Doctoral candidate
President of the board of directors
100,7
Laura Ferber (38 ans)
E-com, marketing, finance
Gérante des salons Ferber & Barbershop, Hairshop.lu, Hair’ACademy
Administratrice de Ferber Group
Sara Gerling (46 ans)
Legal, banking, finance
Associée chez NautaDutilh
Christiane Hoffranzen (48 ans)
Corporate governance, suitability, management, public relations
Head of corporate secretariat of Deutsche Bank Group Luxembourg Deutsche Holdings, DB Value, DB Valoren, DB Credit Investment
Alethia Lyriotakis (49 ans)
Entrepreneurship, investor relations, product development, branding Director of brand & content, Deloitte Member of Start-up and Scale-up committee at Ila
Marilène Marques (45 ans)
Droit européen, droit fiscal international, droit bancaire, RH
Deputy head of business unit legal governance, Spuerkeess
Saliha Merini (50 ans)
Finance d’entreprise, digitalisation, innovation, gestion du changement
CEO MS Cresco
Marie-Béatrice Noble (54 ans)
Droit, alimentation durable, biodiversité, climat
Ancienne avocate d’affaires
Bénévole du secteur associatif
Parissa Rafi (54 ans)
Procurement, Food safety Board member Ireco Trading & Production, Ireco, Rafico, Leef Blattwertk
Luciana Restivo (52 ans)
Sales and marketing, advertising and branding
Sales & Strategy consultant
St George’s International School
Nicole Schmidt-Troje (46 ans)
Legal & compliance, corporate governance, investment funds
Independent director (Leoniq –Directors Office)
Various board positions in investment funds and their SPVs
Léa Sitbon (51 ans)
Entrepreneuriat, fonds, technologie, industrie du luxe
Directrice By Léa ; directrice indépendante Kharis Capital
Mélanie Trienbach (45 ans)
Droit public, droit de la construction
Avocate à la Cour
Hoffeld
53 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Litiges en droit financier et droit des sociétés, arbitrage
Fonctions actuelles
Associée chez Loyens & Loeff Luxembourg
Mandats
• Loyens & Loeff NV (membre depuis le 1er janvier 2025)
• Liser (présidente, depuis 2019)
«Je conseillerais à une jeune femme de croire en ses compétences et de les mettre en pratique pour montrer à tout le monde de quoi elle est capable. »
Manou Hoss
59 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Droit, droit des affaires, banque
Fonctions actuelles
Managing partner Elvinger Hoss Prussen
Mandats
Vice-présidente de la Croix-Rouge
« Il faut améliorer le développement de carrière des jeunes femmes, adapter l’éducation et les formations pour que leurs contributions et compétences deviennent visibles. »
56 ans Belgo-Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Planification patrimoniale, management de family office, philanthropie à impact (stratégie et structuration), mentoring, cession-acquisition de PME, investissements durables et éthiques
Fonctions actuelles
Administratrice de holdings privés
Mandats
• adOpes Limited
• Diverses sociétés holding privées
• Membre de Female Board Pool
• WomenRoleInPhilanthropy (Belgique)
• Green Mango (RDC)
« J’ai eu la chance d’être cooptée par des administrateurs et des actionnaires hommes pour lesquels les préjugés sur les femmes sont archaïques. »
Age: 46
Luxembourgish
Fields of expertise
Communications, new technologies, AI, marketing, art direction, learning and development
Current role(s)
CEO, The Loupe
Mandates
UkrainePlatform asbl (president)
“ Having a room full of strong, independent thinkers does mean lively debates. But this is hardly a drawback; it’s the essence of good governance.”
55 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Communication stratégique, gestion de crise, affaires publiques et gouvernementales, relations médias
Fonctions actuelles
Managing director, Apollo Strategists ; Entrepreneur
Mandats
• Maison Moderne (depuis 2020)
• Eaglestone (2022)
• Luxembourg City Fim Festival (mars 2024)
• LetzPact (2024)
« J’ai un jour refusé un mandat, car l’organisation cherchait simplement à remplir un siège, sans s’intéresser aux valeurs ou à la contribution des administrateurs. Ce type de mandat est inutile et contre-productif, pour tout leader. »
53 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Banque, gouvernance d’entreprise, gestion des connaissances, numérisation des processus de travail, technologies et communications marketing, gestion des ressources humaines, diversité et inclusion, droits humains, leadership d’équipe et organisationnel, compétences organisationnelles
Fonctions actuelles
Marketing technologies auprès de la Spuerkeess
Mandats
• Administrateur Spuerkeess (administratrice, depuis 2019)
• CLP-ASSEP (depuis 2023)
• Association du Personnel de la Spuerkeess (depuis 2004)
• Lobby européen des femmes (depuis 2014)
« L’avantage des quotas est qu’ils permettent l’accélération de l’égalité des chances et de contourner les barrières systémiques. »
64 ans Belge
Expertises
Gouvernance d’entreprise, ESG, conformité, contrôle interne, gestion des risques
Fonctions actuelles
Administratrice indépendante (independent non-executive director), consultante indépendante
Mandats
Ila (depuis 2020) ; European Confederation of Directors Association (depuis 2021) ; un fonds d’investissement luxembourgeois investissant dans l’immobilier en Europe (depuis 2022) ; Banque luxembourgeoise avec actionnaires japonais (depuis 2023) ; European Governance Partners (depuis 2023) ; Fonds d’investissement luxembourgeois SFDR Article 9 (depuis 2024)
« C’est encore trop le ‘bouche à oreille’ qui existe à Luxembourg, sans avoir un véritable processus de ‘recrutement’ basé sur des critères transparents et identiques pour tous les candidats. »
48 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Réglementation du secteur financier, stratégie et gouvernance banque
Fonctions actuelles
Administratrice indépendante au sein de différentes banques et d’autres institutions du secteur financier
Mandats
• ICBC
• Mirabaud
• eBay
• Sedco
• Advent International
• Fimalac
« Défendre les questions de parité et d’inclusion est une responsabilité partagée entre les hommes et les femmes. »
Age: 49
French
Fields of expertise
Compliance, AML/CTF, RC function, risk, governance, Ucits & AIFs investment funds, Ucits ManCo & AIFM, unregulated investment companies
Current role(s)
Independent director and advisor
Mandates
In infrastructure and forestry funds/companies, regulated and unregulated
“ Many men do not even realise that they act as if they are in a boys’ club with all the negative bias.”
55 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Conseil stratégique et gouvernance d’entreprise, analyse financière et économique, management et organisation
Fonctions actuelles
Associée et cofondatrice de la société Bluewire (Luxembourg et France)
Mandats
• Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain (depuis 2024)
• Finance and Human Rights asbl (depuis 2022)
• Membre de la Commission consultative des Droits de l’Homme (depuis 2015)
« L’égalité homme-femme dans les CA est tributaire de l’égalité homme-femme en général. »
Age: 62
Fields of expertise
Asset management, investment funds, accounting, corporate governance
Current role(s)
Partner, Krentz & Griffin and director, Krentz & Griffin Limited
Mandates
Several mandates in private companies and investment funds
“ It is slow progress as women have been underrepresented in key leadership positions.”
54 ans Luxembourgeoise, Française
Domaines d’expertise
Assurances, banques, fond d’investissement
Fonctions actuelles
Independent non-executive director
Mandats
• Chair of the board du Luxembourg Institute of Directors (depuis 2023)
• FundBank et chair de l’audit committee (depuis 2025)
• Franklin Templeton Investment Funds et chairwoman de l’audit and valuation committee (depuis 2023)
• Ares European Credit Solutions Fund Sicav (depuis 2023)
• Swiss Life Luxembourg, chairwoman de l’audit and risk committee (depuis 2023)
• Liberty Mutual Insurance Europe SE
• Aviva Investors Luxembourg (depuis 2019)
« Dans les sociétés, il doit y avoir de vrais plans de succession et de promotion qui permettent aux femmes d’évoluer. »
52 ans Française
Domaines d’expertise
Chasse de têtes, recrutement, RH
Fonctions actuelles
CEO Lamboley Executive Search
Mandats
Handicap International (depuis juillet 2021)
« La véritable responsabilité est de veiller à ce que la diversité soit perçue comme un levier de performance et non simplement comme une obligation sociétale. »
51 ans Française
Domaines d’expertise
Gestion des actifs (Ucits, AIFM), conformité, marketing, affaires réglementaires
Fonctions actuelles
Deputy CEO et conducting officer en charge du Risk, Compliance and Legal, Amundi Luxembourg
Mandats
• Mandats dans des fonds d’investissement (sicav) d’Amundi
• Advisor au Board de l’Alco (Association luxembourgeoise des compliance officers)
• Membre de l’Alfi (Association luxembourgeoise des fonds d’investissement)
« Je suis convaincue que la mixité est la clé du succès. »
42 ans Française
Domaines d’expertise
Communication, médias, stratégie, relation clients, identité de marque
Fonctions actuelles
Fondatrice de la société What I mean (Arendt – directrice de la communication / Elle Luxembourg – directrice de la publication)
Mandats
• Foundever (depuis deux ans)
• UP Foundation (depuis deux ans)
• Wide (depuis huit ans)
« Être bien souvent la seule femme autour de la table pourrait être un défi, mais je le vis comme une opportunité de faire entendre une voix différente. »
49 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Investissements alternatifs (art, private equity), banques, fonds d’investissement
Fonctions actuelles
Managing director, Link Management
Mandats
Axa Wealth Europe depuis 2016, Intesa Sanpaolo Bank Luxembourg depuis 2022, Ruffer Sicav depuis 2020, Structures Private Equity depuis 2020
« Selon mon expérience, au sein des conseils, les administratrices imposent leur point de vue sans difficulté et certaines d’entre elles sont même plutôt des ‘leaders d’opinion’. »
53 ans Française
Domaines d’expertise
Fonds d’investissement alternatifs notamment infrastructure, sociétés de gestion de fonds d’investissement alternatifs, private equity, consolidation, audit, secteur de la santé, secteur pharmaceutique
Fonctions actuelles Administratrice indépendante nonexecutive
Mandats
• Antin Infrastructure Partners (fonds et sociétés de portefeuille)
• Buy Way Personal Finance
• Celgène Luxembourg
• Idinvest Growth Secondary Feeder GP
• CRS GP
• Solstice GP
« Je pense que l’acceptation du principe de parité et la banalisation de la mixité passera aussi par l’éducation. »
Age: 57
Fields of expertise
Investment funds and the related governance & oversight of delegated functions
Current role(s)
Director, Lindberg Consulting
Mandates
• Chairman of Carnegie Investment Fund Sicav (2021)
• Dcap SCA Sicav Raif (2024)
• Antiloop AB (2024)
• Antiloop Raif (2024)
• Alfakraft Luxembourg SA Sicav (2024)
“ In Luxembourg, I believe that more or less all companies have a diversity policy in place. Unfortunately, it’s still a ‘paper tiger’ in some companies and I believe we would all benefit from putting an effort in ‘walking the talk’.”
Age: 60 Luxembourgish
Fields of expertise
Sustainability, ESG, CSRD, corporate governance
Current role(s)
Sustainability advisor
Mandates
• Eurofins Scientific (independent non-executive board member, Chair of the Sustainability & Corporate Governance Committee since 2017)
• LSH Management GP sàrl (board member since 2021)
“ No matter in what sector a company is active, it needs to keep up with the ever-increasing pace of innovation and competition. And diversity of views on a board is instrumental to master that exercise.”
Age: 50
Fields of expertise
Law, management, risk management, regulatory, compliance
Current role(s)
Managing director – head of Regulatory Strategy & Compliance, Clearstream Mandates
• Clearstream Holding AG (DE), member of the executive board since October 2024 (not as independent board member but as member of the executive board)
• European CSD Association (BE), member of the board of directors since May 2021
• Lhoft foundation (LU), member of the board of directors since September 2020
• Clearstream Banking SA (LU), member of the executive board since April 2020 (not as independent board member but as member of the executive board)
“ We need to see more role models... as Marian Wright Edelman reminds us: ‘ We cannot be what we cannot see’!”
« LA
Présidente de la Luxembourg Confederation et CEO de Fischer, Carole Muller a été désignée « décideur la plus influente » du pays lors du dixième Top 100 de Paperjam, en décembre dernier à la Rockhal. Décrite par un de ses mentors, Fernand Ernster, comme « une femme qui sait ce qu’elle veut », elle avait d’abord réalisé des études de gestion d’entreprise avant de rejoindre le ministère des Affaires étrangères en tant qu’experte en 2006. Après une formation en boulangerie-pâtisserie, elle rejoint Fischer en 2010 avant d’en devenir la CEO en 2014. Elle a aussi présidé la Fédération des jeunes dirigeants d’entreprise en 2018 et est désormais présidente de la Luxembourg Confederation depuis juin 2022. Elle est aussi administratrice de LuxConnect.
50 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Banques, paiements, cryptos, entreprises d’investissement, réglementations, AML/ CTF, gouvernance, innovation, administration publique
Fonctions actuelles
Avocate à la Cour et fondatrice de Manzari Legal
Mandats
• Institute for Financial Integrity and Sustainability (depuis 2022)
• Iles de Paix Luxembourg asbl (vice-présidente)
« La clé pour gérer les résistances est d’allier compétence, diplomatie et résilience. »
51 ans Française
Domaines d’expertise
Assurance, banque, direction d’entreprises, stratégie, transformation, marketing, distribution
Fonctions actuelles
CEO adjointe, Foyer Group
Mandats
• Groupe Foyer
• Deux associations en 2025
« Les quotas demeurent une mesure transitoire essentielle pour amorcer des changements profonds et durables. »
52 ans Italienne, Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Audit, conformité, gestion des risques, gouvernance, ESG
Fonctions actuelles
Administratrice indépendante et consultante en gouvernance
Mandats
• The European Energy Efficiency Fund
• Eurizon Alternative Sicav
• Sociétés du groupe Igneo Infrastructure Partners
• DMAdvisory
« Parfois, on pourrait ressentir une pression accrue pour prouver ses compétences ou une méfiance de la part des hommes, mais je garde en tête le cap des objectifs à atteindre. »
62 ans Belge, Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Développement commercial, marketing, image de marque de l’employeur, banque commerciale, gestion des risques
Fonctions actuelles
Senior business developer (Fedil) et entrepreneur (Vimilux)
Mandats
• Présidente de l’Union Royale Belge (depuis 2021)
• Trésorière de l’asbl La maison des enfants d’Awa (depuis 2021)
« Le mentoring, des rôles modèles et un soutien très visible du top management en faveur de la diversité sont pour moi les moyens les plus efficaces pour arriver à une meilleure parité. »
Erica Monfardini
54 ans Italienne
Domaines d’expertise
Pharma et medtech, conseil stratégique, administration, secteur public et associatif
Fonctions actuelles
Directrice administrative et financière, Hëllef Um Terrain
Mandats
• Eurofins Scientific (depuis avril 2024)
• International School of Luxembourg (depuis septembre 2019)
• Fedil Health Corporations (depuis mars 2024)
« Je crois qu’il faudrait publier davantage sur les résultats des entreprises qui ont dans leur conseil d’administration des femmes. »
Age: 48
Romanian
Fields of expertise
Entrepreneurship, marketing and communication, PR, innovation, corporate social responsibility, project management, networks
Current role(s)
CEO of Group Moraru (Languages.lu) Mandates
• Union des Indépendants Luxembourg (president since 2024)
• Politics for all (president since 2024)
• Rotary Club Luxembourg-Kiem
“ Let’s be candid: securing a board position is not the end of the journey; it’s just the beginning.”
Age: 55 French
Fields of expertise
Arts & culture, cultural placemaking, societal impact, non-profit, academic research, development
Current role(s)
Head of Arts & Culture, European Investment Bank Institute
Mandates
• Casino – Forum d’art contemporain (president)
• International Association of Corporate Collections of Contemporary Art (president)
• Investment Committee of Fondation Jacqueline Noël (president)
• Amis des Musées Luxembourg
• Lët’z Arles
“ Focus on creating a legacy, build strong alliances, and never underestimate the transformative power of your unique perspective.”
39 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Droit
Fonctions actuelles
Associé (partner) chez Arendt & Medernach
Mandats
• Administratrice dans deux compagnies d’assurance et réassurance (depuis 2024)
• Administratrice de l’Institut luxembourgeois des administrateurs (Ila) (depuis 2023)
« Au sein des entités réglementées, nous observons une présence croissante de femmes aux conseils et une sensibilité accrue des régulateurs pour encore davantage voir grandir cette présence. »
44 ans Française
Domaines d’expertise
Assurance & réassurance, stratégie & gouvernance, leadership & management, finance
Fonctions actuelles
CEO, Barents Reinsurance
Mandats
• Barents Reinsurance
• Association des compagnies d’assurances et de réassurances (depuis 2020)
« Le monde de l’assurance se féminise, mais reste très masculin. L’effort doit porter sur l’accompagnement des jeunes générations. »
44 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Investissement à impact, transition énergétique, décarbonisation industrielle
Fonctions actuelles
Partner Odyssey Impact Investments, CEO Parking Energy Services
Mandats
• Cofralux SA (depuis décembre 2016)
• Primco SA (depuis juillet 2021)
• Eurosolar asbl (depuis février 2023)
« À ce stade de mon expérience, je ne peux plus m’imaginer un conseil d’administration composé à 100 % d’hommes qui pourrait être efficace dans son rôle à moyen et long terme. »
Age: 50
Fields of expertise
Investment fund industry, management companies, regulated and unregulated investment fund structures, Ucits, alternative investment funds, real estate, infrastructure, private debt, asset and portfolio management, corporate governance
Current role(s)
Independent non-executive director (INED) and chairperson of various boards
Mandates
• Investment funds initiated or managed by UBS, PGIM and Helaba
• Founding member and president of LuxReal – Real Estate Association of Luxembourg asbl (6 years)
“ Resistance often stems from biases, stereotypes or traditional norms. We need to acknowledge them and then redirect the conversation to our valuable contributions.”
54 ans
Française, Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Finance, approvisionnement, opérations, conformité
Fonctions actuelles
CFO-CAO de PwC Luxembourg
Mandats
• PwC Regulated Solutions
• PwC Training Administration Service Center
« Avec des perspectives variées, les décisions des conseils d’administration à composition diversifiée sont mieux informées et plus innovantes. »
Australian, Polish
ESG strategy
Fields of expertise
Corporate governance, strategy, sustain, safety, risk & crisis management
Current role(s)
rantee (non-executive director and board secretary since November 2024)
• International School of Luxembourg (director, board secretary and governance committee chair since November 2021)
• Non-executive directors on alternative investment fund structures in Luxembourg since January 2023
“ It’s important to engage with resistance directly, build relationships and demonstrate expertise through action.”
Age: 43
Fields of expertise
Legal and regulatory affairs, capital markets, sustainable finance, digital finance
Current role(s)
Head of Listing and Regulatory Affairs
Mandates
Federation of European Securities Exchanges (since 2022)
“ A defining moment for me has been the recurring realisation that women are still often the minority in leadership settings.”
CEO & certified independent director
Wizz Air Holdings PLC (senior independent director) (Interim; since 2024, non-executive board member, FTSE250). Helrom GmbH (supervisory board member since 2024). Arctic Hospitality Corp. A/S (nonexecutive board member since 2024). Air Greenland ATO A/S, non-executive board member (since 2024). Greenland Travel A/S (non-executive board member, since 2024). Air Greenland A/S (non-executive board member, chair of the strategy committee, Airline since 2023). Alpha Trains Group sàrl (non-executive board member, since 2022)
“Working in the transportation sector, where women are often underrepresented, I am accustomed to being one of the few women in the room.”
67 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Management, dossiers européens, direction et animation d’équipes
Fonctions actuelles
Retraitée
Mandats
• Banque centrale du Luxembourg (depuis 2018)
• Fonds national de la recherche (présidente depuis 2019)
• Mediahuis Luxembourg (présidente depuis 2021)
« Mon côté provocateur fait que souvent dans les conférences que je donne, je me présente comme étant une femme ‘quota’ et j’ajoute que j’en suis fière. »
54 ans Belge, Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Stratégie, réputation d’entreprise, ESG, RGPD, développement commercial Fonctions actuelles
Founder, Distinct Consulting Mandats
• Investcorp Europe Acquisition Corp I – SPAC (depuis 2021)
• LetzPact (présidente depuis 2021)
• ProRSE Luxembourg (depuis 2017)
• Los Jardines de Abama (présidente depuis 2024)
• Merlux (2019-2021)
• Hockey Federation Luxembourg (2018-2022)
« Nous devons nous soutenir entre femmes, tout comme les hommes le font entre eux. Les femmes peuvent être leur plus grand soutien ou leur plus grand obstacle. »
Age: 53
Fields of expertise
Global project management & organisations’ strategic programmes and projects implementation, governance specialist, regulatory & compliance for investment funds
Current role(s)
Independent director
Mandates
• CSSF regulated investment funds
• Ucits & AIFs
• CSSF regulated management companies
– AIFM
• Unregulated investment companies
• General partner structures
“My career as a global strategic project manager in highly technical, financial and operational environments has demonstrated that skills and diplomacy matter more than gender.”
Age: 42 Luxembourgish
Fields of expertise
Marketing & Communication
Current role(s)
Partner and co-owner Moskito SA
Mandates
• Jonk Entrepreneuren Luxembourg since 2015
• Idea since 2023
“I really believe in ‘let the best person win’, regardless of their gender and this is also what I advocate.”
47 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Juridique, réglementaire, conformité
Fonctions actuelles
Chief legal & regulatory officer et deputy CEO de Luxtrust
Mandats
• Wendel Luxembourg
• Fondation de Luxembourg,
• Orbital Ventures GP
« En tant que femme tout court, c’est une évidence pour moi de promouvoir la cause des femmes, mais ensemble avec les hommes et pas contre eux. »
51 ans Allemande
Domaines d’expertise
Assurance, réglementation, conformité, ventes, opérations, gestion, relations avec les clients
Fonctions actuelles
CEO of SI Insurance
Mandats
• SI Insurance (depuis août 2023)
• Association des compagnies d’assurances (Aca) (depuis mai 2022)
• Globality (2020-2023)
« Je trouve que dans les boards, les discussions restent très masculines. C’est un challenge continu de passer des messages en trouvant le ‘bon ton’ qui ne froisse pas, mais qui soit entendu. »
Age: 57 Luxembourgish
Fields of expertise
Human resources, governance, sustainability (ESG)
Current role(s)
Independent director
Mandates
• Eurofins (since April 202)
• Schréder (since May 2023)
• Hëllef Um Terrain (HUT) (since October 2024)
“It is important that there is a good representation of women in the board – and not just one – to have an impact.”
Karin Schintgen
71 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Entrepreneuriat, finances, et de façon plus large la diversification économique du Luxembourg
Fonctions actuelles
Administratrice indépendante
Mandats
Oraxys (fonds d’investissement alternatif, depuis 2021) ; SnapSwap International (fintech active dans les paiements internationaux, depuis 2022) ; Microlux (institution de microfinance, depuis 2016) ; Prairial (fondation investissant dans des entreprises sociales, depuis 2019) ; Conseil consultatif de la Spuerkeess (banque, depuis 2024)
« Je reste convaincue que, dans le monde du travail, les femmes doivent gérer en permanence un ensemble plus complexe de défis partagés entre leurs responsabilités familiales, professionnelles et sociales. Coordonner tout cela est un défi beaucoup plus pour les femmes que pour les hommes. »
Jessica Schumacher
Age: 42
Fields of expertise
Fund administration, management company, non-profit organisation, leadership and swimming
Current role(s)
Relationship manager, Northern Trust Global Services SE
Mandates
• Fédération luxembourgeoise de la natation et du sauvetage (since 2024)
• Swimming Club le Dauphin Ettelbruck (general secretary since 2021)
• Elterevereenegung Waldbelleg (secretary since 2017)
“ It is also crucial to analyse when and why women ‘drop’ out of the race and implement countermeasures to address these issues.”
Karin Scholtes
53 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Gouvernance, finances, RH, marketing & communication
Fonctions actuelles
Chief of Luxembourg Market & CIB à la Bil
Mandats
• House of Training (depuis 2015, chair)
• Philharmonie (depuis janvier 2025)
« Il ne faut pas nécessairement d’autres solutions ou d’autres politiques, appliquons déjà rigoureusement ce à quoi nous nous sommes engagés et n’oublions pas nos valeurs fondamentales. »
D’AUTRES PROFILS À DÉCOUVRIR
Ainhoa Achutegui (46 ans)
Directrice de Neimënster
Laurence Brasseur, PhD (46 ans)
Culture, gestion d’associations culturelles, recherche
Coordinatrice de l’Observatoire de la Culture, ministère de la Culture
Minett Park FonddeGras (viceprésidente), Centre Culturel Kultufabrik
Nancy Braun (52 ans)
Gestion d’entreprise, leadership associatif, communication, culture
Directrice adjointe, Pavillon luxembourgeois Expo2025 Osaka
ONGD Fnel
Beryl Bruck (48 ans)
Conseiller de gouvernement au ministère de la Culture, membre du CA du Mudam et du Luxembourg Center for architecture
Sylvia Camarda (46 ans)
Membre du CA de la Rockhal
Catherine Dauphin-Decker (43 ans)
Culture, relations internationales, droit, gestion de projet Commissaire auprès des instituts culturels, secrétaire générale commission luxembourgeoise Unesco
Kultur | Ix, Neimënster
Joanne Goebbels (45 ans)
Directrice adjointe de l’Athénée de Luxembourg, présidente du CA des Rotondes
Françoise Poos (60 ans)
Culture visuelle, arts numériques, management culturel, recherche
Directrice Elektron, présidente de CCRN de Neimënster et Edward Steichen Award Luxembourg
67 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Leadership stratégique, gestion d’entreprise, distribution de luxe, management d’équipe, innovation commerciale, expansion familiale, développement de marque, adaptabilité organisationnelle, gestion opérationnelle
Fonctions actuelles
Administratrice
Mandats
• Color Center
• Platheg
• Immodolux
« Les entreprises doivent promouvoir des pratiques de recrutement transparentes et équitables, en valorisant les compétences et les expériences. »
Age: 47
Luxembourgish
Fields of expertise
Innovation and diversification, business, engineering, construction
Current role(s)
CEO, Paul Wurth Geprolux
Mandates
• Luxembourg Institute of Technology since 1st January 2025
• Fondation Alphonse Weicker since March 2023
• Association des Ingénieurs et Scientifiques since March 2021
• Seco Luxembourg since January 2021
“ I can assure from experience that mono gender teams do not perform as effectively as mixed teams.”
49 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Administrateur indépendant certifié (Insead & Ila), gouvernance d’entreprise et conformité réglementaire, gestion stratégique d’actifs, AIFM : Private equity real estate (PERE), fusions, acquisitions et restructurations d’entreprises, fiscalité internationale et ingénierie fiscale transfrontalière
Fonctions actuelles
Directeur financier, VIY Managers
Mandats
Divers mandats, principalement dans le secteur de l’immobilier hôtelier, en collaboration avec des opérateurs hôteliers de renommée internationale tels que Four Seasons, IHG, Residor, Hard Rock, entre autres
« Je ne suis pas directement engagée das un militantisme actif, mais je considère que le fait de remplir mes fonctions avec excellence constitue une manière efficace de démontrer la valeur que les femmes apportent aux postes de direction. »
56 ans Autrichienne, Suisse
Domaines d’expertise
Finance, assurance, marketing intelligence, experience client, communication
Fonctions actuelles
CEO, Baloise Luxembourg
Mandats
• Aca (depuis 2023)
• Athora Germany (depuis janvier 2023)
• SOS-Kinderdorf Suisse (depuis mai 2022)
« Je n’ai jamais réellement ressenti de scepticisme une fois en poste. En revanche, le défi principal se situe en amont : avant d’être nommée, on n’est pas toujours sur le radar ou intégrée aux réseaux qui facilitent ces nominations. »
43 ans Française
Domaines d’expertise
Développement durable, diversité, équité et inclusion, économie sociale et solidaire, secteur non marchand, engagement des parties prenantes, engagement des salariés, gestion des organisations, collecte de fonds, projets innovants, gestion de projets
Fonctions actuelles
Directrice, IMS – Inspiring More Sustainability asbl
Mandats
Membre du Conseil supérieur pour un développement durable (CSDD)
« On progresse, car le débat existe et que de plus en plus d’hommes sont aussi des alliés. Mais il reste encore trop d’automatismes culturels à déconstruire. L’égalité doit devenir une norme, pas un débat. »
Age: 51 French
Fields of expertise
ICT, digital innovation & transformation, procurement & negotiations, marketing & communication, business development, leadership coaching & mentoring, angel investing, storytelling, personal branding, company branding, public relations, real estate
Current role(s)
Independent board director, entrepreneur, business advisor, tech investor
Mandates
• China-Luxembourg Chamber of Commerce
• B-Green
• Member of Ila
• And in several startups & scaleups, and non-for-profit organisations
“ I have always worked in maledominated sectors, I remember how my perspective on digital transformation or any technology related topic was initially met with scepticism.”
36 ans Française
Domaines d’expertise
Leadership et organisation managériale, gestion d’entreprise, corporate finance, BP et levée de fonds, développement commercial et communication, transformation digitale et data
Fonctions actuelles
CEO, HumanTech Partners
Mandats
• ModernWorkspace
• Women in Tech BeLux
« L’Europe a compris que la démographie est un enjeu fondamental. Le challenge de la représentativité des femmes au sein des conseils s’inscrit dans une volonté plus globale d’assurer aux femmes une carrière sans sacrifier cette démographie. »
Age: 37
Fields of expertise
Corporate law, corporate governance, legal & regulatory compliance, alternative investment funds, Ucits, M&A
Current role(s)
Director, senior legal counsel, J. Safra Sarasin
Mandates
• Founding shareholder and board adviser at HentoPharma SL (Spain)
• Member of the company secretary and governance officer committee of the Ila (Luxembourg)
• Member of the Madrid Bar Association
“ I believe it is crucial for women, not only those in the very top but all of us, to pave the way for the others as we thrive in our professional career.”
40 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Stratégie, relations publiques, communication, marketing, culture, journalisme, banque, industrie
Fonctions actuelles Gérante de Wild Solutions
Mandats
• Institut Pierre Werner (depuis 2017)
• Lëtzebuerger Journal (depuis 2024)
« Au début, l’un des principaux défis que j’ai rencontrés en tant qu’administratrice était lié à ma jeunesse. Lorsque l’on est jeune, il est souvent difficile d’être prise au sérieux, surtout dans des rôles à responsabilités. Ce phénomène touche particulièrement les jeunes femmes, qui peuvent parfois faire face à des préjugés mettant en doute leurs compétences ou leur expérience.»
Rosa Villalobos
Age: 52 Luxembourgish
Fields of expertise
Asset management and corporate governance
Current role(s)
Head of the Luxembourg office, Real Assets
Mandates
• Macquarie AIFM, Macquarie funds and holding companies
• International School of Luxembourg
• Luxembourg Institute of Directors (Ila)
“ An inclusive approach broadens market reach by better understanding and addressing the needs of complex markets. Diversity and inclusion are key drivers of success.”
Karen Wauters
Age: 63
Canadian
Fields of expertise
Governance, financial
Current role(s)
Non-executive director, honorary consul Canada
Mandates
• CanCham BeLux
• Various Luxembourg subsidiaries of listed international groups across various sectors
“ I think it has improved but do not believe that the next step to a full diverse board based on complementary competencies will be achieved quickly. There are systemic societal preconceptions as well as measures and processes within organisations that need transformation.”
Age: 51 -
Fields of expertise
EU and international financial services, public policy, government affairs, sustainable finance, asset management, trading, post-trading, equities, fixed income
Current role(s)
Managing director & executive committee member, International Capital Market Association (ICMA)
Mandates
• ICMA Ltd since November 2024
• Ila certified board director
• Deutsche Börse certified board director
“ Looking at the large listed companies across Europe, there still seems to be a long way to go before reaching gender equality.”
51 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Droit (civil, administratif, droit des sociétés, IT), transport au sens large, gestion du personnel, marchés publics, contrats, négociation
Fonctions actuelles
Directeur général Affaires européennes et juridiques, marchés publics et logistique auprès du ministère de la Mobilité et des Travaux publics
Mandats
• Cargolux
• Luxair
• Société nationale de circulation automobile
• Société nationale de contrôle technique (SNCT)
• Société nationale de certification et d’homologation (depuis décembre 2024)
« Les femmes ont souvent une vision à plus long terme, elles sont moins enclines à prendre des risques inutiles et elles ont souvent une meilleure vision de l’intérêt général. »
Dominique Afink (Age: 41)
International tax, corporate tax, compliance, transfer pricing Senior associate Tax, Loyens & Loeff
Valérie Arnold (Age: 56)
Asset management, sustainable finance, développement durable Independent board member and sustainability advisor Présidente de Toutes à l’École
Nathalie Bausch (Age: 53)
HR, corporate governance, operations, compliance CEO, DWS Investment Luxembourg Chairperson of the supervisory board of DB Vita
Ruth Bültmann (Age: 56)
Asset management, banking, insurance, alternative investments Independent director Financial & ESG Expert (Deutsche Börse)
Elisa Da Silva (Age: 52)
Regulatory compliance, governance, fund distribution, AML/CFT Independent director and advisor
Yasmine Din (Age: 47)
Fonds, asset servicing, banque, management Head of Relationship Management & Client Services BNP Paribas Securities Services
Axelle Ferey (Age: 55)
Investment management and funds, regulatory, private equity Head of International IM&F Strategy Delivery & Development, DLA Piper
Amélie Guittet-Garreau (Age: 47)
Asset & wealth management, financial products, governance, ESG Senior advisor & independent director
Funds and asset management administrator
Mathilde Jahan (62 ans) Banque, transformation, finance durable, risques, audit Transformation manager, BGL BNP Paribas
BNP Paribas Real Estate Investment Management, BNP Paribas Real Estate Advisory & Property Management Luxembourg, Students@Heart
Billyana Kuncheva (Age: 56)
Investment, risk management
Independent director
Board director for private assets & liquid alternatives AIFs and SuperManCos
Anabela Lourenço (Age: 51)
Sustainable finance, AIFM/private assets funds, bank/insurance Independent certified director
Aline Mbapou
Strategic fund management, compliance, financial engineering, corporate services Independent director, consultant
Melanie Moos (Age: 34)
Asset management, asset servicing, fintech, AI Managing director, Depowise
Sophie Mosnier (Age: 45)
Corporate governance, asset management, fonds, audit Independent director
Agnieszka Noel-Druzd (Age: 48)
Financial private banking, capital markets, PE/VC alternative investments
Founder & CEO, LANODay
Francesca Prym Gigli (Age: 49)
Governance, compliance & risk management CEO and member of the board of directors, UBS Asset Management (Europe)
Florenta Udescu (Age: 37)
Pension & investments funds, sustainable investing, investment finance Former director of Investment Structure Management at CPP Investments Luxembourg
Pamela Valasuo (Age: 49)
Private equity, debt, alternative investments, corporate governance Business development director, UI Efa
Chrystelle Veeckmans (53 ans)
Fonds, gestion d’actifs publics et privés, audit, transformation, ESG Associée KPMG Audit ; responsable KPMG secteur gestion d’actifs Europe, Moyen-Orient, Afrique
Jane Wilkinson
Age: 57
British
Fields of expertise
Governance, sustainable finance, ESG, private equity, alternative investments, funds
Current role(s)
Independent director and board advisor
Mandates
• Luxembourg Private Equity & Venture Capital Association (LPEA) (depuis 2022)
• HarbourVest Funds
• Luxembourg Earth Impact Fund
• Robeco Funds
• UBS Funds
• Triodos Funds
• Sparinvest Funds
• Fonds souverain intergénérationnel du Luxembourg
• Label R Corp
“ Professional scepticism is one of the cornerstones of core director skills and behaviours, and it is something all board members, whether male or female, need to learn to handle constructively.”
Carole Wintersdorff
54 ans Luxembourgeoise
Domaines d’expertise
Investissements alternatifs, gouvernance, investissements dans les pays émergents, négociation contractuelle, fusions-acquisitions, joint-ventures, pactes d’actionnaires
Fonctions actuelles
Administratrice indépendante, conseiller juridique (« legal counsel »)
Mandats
Dans divers fonds, sàrl ou SA pour des sponsors (le plus souvent nord-américains) actifs dans le domaine du private equity, des hedge funds (investissements alternatifs), dans le développement de data centers dans la région Asie-Pacifique (Singapour), ou encore dans l’industrie manufacturière (Europe)
« On assimile encore trop souvent ‘femme’ et ‘mère’, or une femme sans enfants fait face à bien moins de contraintes. »
DIMANCHE 2 MARS 2025 de 13H00 à 18H00 INVITATION
Skypark Business Center à 150 m de la station de tram « Findel – Luxembourg Airport »
At the head of the ministry of gender equality and diversity, Yuriko Backes (DP) has a huge number of challenges to overcome. These include one that was difficult to imagine just a few months ago: the rise of populism that questions the merits of diversity policies. The place of women in corporate decision-making is one of her favourite subjects. For Backes, a former finance minister, companies have a fundamental role to play.
In an ideal world, there should be no ministry of gender equality and diversity, says Yuriko Backes. But faced with the attacks that the rights of women and minorities are undergoing, she believes that she still has a lot of work to do for the years to come.
The latest edition of the World Economic Forum’s Global Gender Gap Report placed Luxembourg in 44th position in terms of women’s participation in economic life. It also highlighted the country’s very poor score in terms of the number of women in key positions, with Luxembourg placing only 114th place out of 146 in the ranking. What does this mean for you and how is the situation evolving?
In the 2024 Gender Equality Index, Luxembourg ranks 7th in the EU with a score of 75.4 out of 100, surpassing the EU average by 4.4 points. Since 2021, its score has risen by 0.7 points, driven mainly by a 3.6-point gain in the domain of power, maintaining its 7th-place position. Compared to 2010, Luxembourg’s overall score has improved by 14.2 points, largely due to a significant 42.4-point increase in the power domain.
First of all, it must be said that the general context regarding the representation of women, both in the economy and in politics, has evolved in the right direction in recent years. We are progressing! If we look at the figures from the European Institute for Gender Equality, Luxembourg obtains a score of 75.4 points, which puts us above the European average. Obviously, the situation is different from one economic sector to another. Take the financial centre, which is a very important sector for the country. As finance minister in the previous government, I had the opportunity to launch initiatives to promote women there. The Women in Finance programme, for example, aims to increase the representation of women in decision-making positions, whilst the Finance for Women programme helps direct financing towards projects led by women in the financial sector.
If we look more specifically at the positions held by women on boards of directors, the latest figures available, which date from 2024, show a representation rate of 38.6% on the boards of public establishments. In 2015, it was 27%. Things have changed a lot. We are not yet at the level aimed for by the ministry of equality, but we are seeing progress. And as long as we maintain this progress, we are moving in the right direction. As for the rate of women representing the state on these councils, it is 43.6%. And there, we are also seeing progress. The state is setting an example. Finally, at the level of private companies,
the percentage of women representing the state is around 35%. We are evolving more slowly, but we are still evolving.
All this is going in the right direction, but there is still a great deal of progress to be made before reaching a parity that would be as close as possible to the composition of society. With regard to private companies, however, the situation is less rosy. Whilst the European average of women members on boards of directors stands at 34%, we are at 23% in the grand duchy. This is not good.
How do you explain such a gap?
The reasons are multiple, social, cultural… Directive (EU) 2022/2381 of the European Parliament and of the Council of 23 November 2022 on improving the gender balance among directors of listed companies will make it possible to improve things by setting rules. It’s a good thing. Listed companies in the EU that employ more than 250 people and have an annual turnover of more than €50m or a balance sheet of more than €43m must have either 40% of women amongst non-executive directors or 33% of women amongst all directors, executive and non-executive, by 30 June 2026. The previous government chose to entrust the transposition of this directive to the ministry of finance and the text is well underway.
What other levers do policymakers have to change things in the private sector?
I believe that we must work in all directions, by multiplying initiatives. As minister of equality and diversity, I cannot do everything. The effort must be collective. That said, I believe that we must start very early with awareness actions in the education system in order to show young people that no job is reserved just for men. We must fight against gender stereotypes that are still very widespread.
As the ministry of gender equality and diversity, we have launched several initiatives, like the “positive actions” programme, which offers companies a framework and tools to advance on the issue of female representation in decision-making positions. Concretely, we facilitate an audit to show them how to improve and put in place an action plan.
Big names have participated, such as Cargolux, Clearstream, Cocottes, List, KPMG and Banque Raiffeisen, which has already been certified several times for its good practices. In this spirit of support for companies, we work closely with Inspiring More Sustainability (IMS) and the Diversity Charter Lëtzebuerg, the result of a public-private partnership with more than 320 signatory organisations from the public, associative and private sectors.
What motivates companies to participate in this type of programme?
Participating companies are probably convinced that a better representation of women within them-- and I would say more broadly more diversity in general -- will be beneficial to them. But in the end, it is also a question of skills. Companies must ensure that the right people -- the competent people-- are in the right place. And for that, it is sometimes necessary to support women more, so that they dare-- I do mean dare --to occupy certain positions, including positions of responsibility. All
studies carried out converge on the fact that companies that promote diversity within them and within their management teams have better figures than those that do not make this effort. Their creativity is also better, as is their carbon footprint. It is not just a social issue; it is also in the interest of the company. Everything is linked. We want to work with them both on equality and the representation of women, and on diversity in a more general way. I believe that both aspects are really fundamental and it is in the interest of companies.
Another action we are taking focuses more specifically on boards of directors: it is the Female Board Pool. This is an initiative aimed at facilitating women’s access to boards. A database has been created and training is given to help women acquire certain specialisations that will facilitate their access. It’s a commendable initiative. There are also equality officers in companies, as in the civil service and in the municipal sector. This is a network that the ministry actively supports.
On 7 November 2024, MPs voted for the creation of the Observatory for Equality between Genders. What is the role of this institution and its place in your policy? It is a tool managed by the ministry aimed at providing quantified and objective data to help actors working in the field of equality to make political choices. For me, it is important to make policy on the basis of figures and not on the basis of intuitions. And it is on the basis of figures that the national plan for equality between women and men will be updated, for example. It’s an update that will be presented by the end of the first half of the year. With all these measures and policies, we want to foster a structural and lasting change within companies in the world of work.
Is the gap between men and women in decision-making bodies not due to a shortage of female talent that would be more marked than the shortage of male talent? In other words, do we have sufficient resources in women to achieve equality?
I do not believe that such a shortage exists. I have rather the impression that there are many talented women around us. You just need to look better and especially convince them to dare. We even see that women are ahead of men in many disciplines when it comes to university graduates.
All the actions you have mentioned are based on incentives and volunteering. Don’t you think that the introduction of quotas is a more effective and faster way to move things forward?
Personally, I am against quotas. But in the current situation, and the slowness of developments to achieve equality, they may be a necessary evil while waiting. It is about promoting women who are as qualified as their male colleagues and encouraging them to dare.
Are you going to take measures in this direction?
No. There are some in the political field for the constitution of electoral lists. Forty percent of the lists for legislative elections must be made up of women; that figure is 50% for European elections. That’s good. But this system seems difficult to transpose to the private sector. Companies are responsible. It’s up to them to act. And there would also have to be an evolution in our way of thinking.
Policies to promote diversity have grown considerably in recent years. The election of Donald Trump testifies to the emergence of a trend that challenges the merits of this movement. Can this trend affect Europe and Luxembourg? Is this a fear for you?
It would be a real tragedy for our society. I am convinced that diversity--and this goes beyond just gender equality--is something positive for our society. And I will continue to fight for everyone to be treated the same way regardless of their gender, their beliefs, their origins and their practices. Diversity is a fundamental right and an asset for our country. What I see in the United States scares me. Luxembourg is, above all, a country that has benefited for decades from a diverse society. We have grown at all levels thanks to our diversity.
“ I am convinced that diversity-and this goes beyond just gender equality--is something positive for our society.”
Can what is happening in the United States happen in Luxembourg? Recently, two petitions opposed each other regarding the place of LGBTQ+ themes in education. At the end of the debate, I still have the feeling that in parliament, the vast majority of elected officials are progressive on these issues and advocate for inclusion and tolerance. That gives me hope. But we must not hide the truth: there are also conservative forces in Luxembourg who think that what is happening in the United States is a good thing. It would be a great failure for me if all the progress for which so many women and men have fought for decades were to be threatened.
This will not prevent us from continuing to act. The ministry is currently working on many files, including three action plans: the update of the national action plan on equality, the national LGBTIQ+ action plan and an action plan against gender-based violence, which is a first in the grand duchy. The three plans will be presented before the summer. We will also create a reception centre for victims of violence which brings together all medical, administrative and judicial services, and which therefore allows those concerned to obtain help in one place. The start of the pilot project is scheduled for this April.
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Président de l’association LuxReal, Romain Muller a une vue d’ensemble sur le secteur de l’immobilier au Luxembourg. À la veille du Mipim, du 11 au 14 mars, il partage sa vision de cette industrie qui est fortement bousculée.
Comment analysez-vous l’évolution du marché immobilier au cours de ces trois dernières années ?
Le sujet numéro un est bien entendu le logement qui fait pleinement partie du socle de l’économie luxembourgeoise. Si le logement ne fonctionne pas, nous perdons de l’attractivité par rapport à d’autres pays. Par le passé, le déséquilibre entre l’offre et la demande a fait que les prix ont fortement augmenté. Et ce principalement pour deux raisons : le coût du foncier et les coûts de construction qui ont continuellement augmenté ces dix dernières années. Puis tout le marché a été freiné par l’augmentation des taux d’intérêt. Aujourd’hui, la capitalisation des banques au Luxembourg est devenue un sujet préoccupant. Leur frilosité à accorder des crédits, que ce soit aux promoteurs ou aux particuliers, est un véritable frein. Les banques locales suivent de manière rigide les recommandations de la BCE. La France et la Belgique sont beaucoup plus souples, avec des taux d’intérêt plus favorables. Par conséquent, certains promoteurs luxembourgeois font le choix de développer des projets immobiliers résidentiels non plus dans le pays, mais à la frontière belge ou française, car on y trouve les salaires luxembourgeois pour les acheteurs et des conditions bancaires plus favorables. Les marges de développement y sont supérieures et les exigences de construction souvent moins élevées.
Alors que, ces dernières années, on a vu plutôt l’effet inverse, des promoteurs et développeurs étrangers, belges notamment, qui développaient des antennes au Luxembourg.
Oui, mais aujourd’hui pour le résidentiel, c’est le mouvement inverse. Actuellement, les taux d’intérêt commencent à diminuer, ce qui est une bonne chose, même s’ils restent plus chers qu’en France et en Belgique. Là où on a toujours un sujet, ce sont les prêts pour les ventes en futur état d’achèvement (Vefa) et le financement d’un crédit relais sur une Vefa. En 2008, les banques ont été soutenues quand elles ont traversé la crise, mais aujourd’hui, elles ne font pas d’effort pour soutenir le secteur de la construction.
Conversation Romain Muller
Est-ce que LuxReal a interpelé l’ABBL à ce sujet ?
Oui, nous avons échangé à plusieurs reprises avec Jerry Grbic. Cela a permis notamment un assouplissement des conditions d’accès au SPV Prolog.
Les difficultés rencontrées avec certaines faillites de sociétés de promotion ont mis au jour des questions complexes liées aux garanties d’achèvement et/ou de remboursement dans le cadre des Vefa, notamment avec l’exclusion de la quote-part terrain de la garantie. C’est aussi un des freins à l’obtention des financements bancaires, car les risques sont jugés trop forts.
Oui, cela devrait être une obligation imposée par le gouvernement que la garantie d’achèvement, qui peut être transformée en garantie de remboursement, inclue aussi le terrain. Si on veut protéger les acquéreurs et donner de la confiance pour les Vefa, il faut légiférer là-dessus et créer un cadre légal adéquat et contraignant.
Au Luxembourg, l’immobilier de bureaux est un autre marché très important, qui a aussi été secoué récemment. Quelle est votre analyse ?
Le marché a été touché tout d’abord par l’absence des investisseurs. Avec l’augmentation des taux d’intérêt, les taux de rentabilité souhaités par les acquéreurs étaient nettement plus hauts que ceux proposés par les vendeurs, ce qui a créé un immobilisme Aujourd’hui, les projets sur le marché sont ceux de promoteurs qui ont acheté des terrains entre 2019 et 2021, au plus haut de la courbe des prix, mais avec des taux bas. Maintenant que les taux ont remonté, ils se retrouvent avec un business plan qui ne tourne pas, même en ayant signé un contrat de bail à long terme. Donc nous sommes dans une situation d’attente que le taux de capitalisation remonte (le taux de capitalisation est le rapport entre les revenus perçus au titre de la location d’un immeuble et sa valeur vénale, ndlr). Ce qui est en train d’arriver, puisqu’à l’échelle européenne le taux était autour de 1,5 % et nous sommes de nouveau plutôt à 4 % dans plusieurs villes. Généralement, Luxembourg est un marché qui freine tôt et qui reprend tard par rapport aux autres capitales européennes.
Créée en 2009, LuxReal est une association qui rassemble tous les professionnels liés à l’immobilier au Luxembourg. Sa mission est d’être un think-thank-network pour discuter des tendances de l’industrie, renforcer le secteur à travers des groupes de travail, encourager l’excellence professionnelle, générer des opportunités de croissance et représenter les intérêts des membres. Aujourd’hui, LuxReal rassemble plus de 320 membres allant des développeurs aux investisseurs en passant par les architectes, les entreprises de construction ou de service (avocat, audit, taxes). LuxReal organise aussi régulièrement des événements et des conférences.
Nous allons encore subir une certaine inertie, mais c’est en train de s’améliorer. D’ici six mois à un an, nous allons revoir des taux de capitalisation meilleurs.
Le Luxembourg ne conserve-t-il pas un atout pour l’immobilier de bureaux qui est une présence des équipes au bureau plus importante que dans d’autres pays ? Si, tout à fait. Le système de la double imposition fait que nous sommes limités dans la possibilité de faire du télétravail, assurant de fait une certaine occupation physique des bureaux et donc un besoin en surfaces. C’est bien aussi pour fédérer l’intégration des jeunes talents, la communication à l’intérieur des sociétés et soutenir le business entre les départements. La compétitivité du Luxembourg par rapport à l’étranger est renforcée par cette présence des employés, car la qualité de service est accrue. Cela bénéficie aussi à l’économie locale à travers des achats effectués au Luxembourg pendant le temps de présence des salariés. À cela, il faut ajouter une croissance d’occupation et donc des demandes de surface. Il y a aussi une demande pour des bureaux de meilleure qualité, répondant aux critères ESG des entreprises, ou des surfaces mieux desservies par les transports en commun. Les immeubles placés sur le tracé du tram, par exemple, ont pris beaucoup de valeur.
Où se trouvent actuellement les opportunités d’investissement en matière d’immobilier au Luxembourg ?
C’est certainement dans le développement mixte qu’il y a le plus d’opportunités pour les investisseurs, avec des projets qui comprennent du coliving, des espaces de bureaux, des services et commerces. Il y a aussi un marché assez important au niveau des maisons de retraite et en particulier les résidences où il est possible d’acheter son propre appartement, comme une copropriété dans une maison de retraite, organisée avec une société de service. C’est un produit qui n’existe pas encore au Luxembourg et pour lequel il faut créer le cadre légal pour en permettre le développement. Tout comme pour le coliving qui manque encore de solidité. Quand on parle de ce type de projet dans une due diligence avec des avocats, ils confirment que c’est
« Aujourd’hui, la capitalisation des banques au Luxembourg est devenue un sujet préoccupant.»
aujourd’hui toléré, mais que c’est encore un cas fragile. Les cadres légaux sont parfois trop en retard par rapport à la réalité du marché. Nous avons des promoteurs qui souhaitent se lancer dans ce genre de constructions, on a de l’intérêt de la part des investisseurs, la demande est là, mais le cadre légal n’est pas en phase.
Le Luxembourg peut-il encore rester une place stratégique sur le marché de l’investissement à l’échelle européenne ? Absolument. Les investisseurs ont gardé un fort intérêt pour le Luxembourg, même si des choses ont changé ces dernières années. Grâce à la stabilité politique et un contexte social favorable, les investisseurs internationaux continuent de regarder attentivement le marché luxembourgeois. Beaucoup de fonds investissent à travers la planète en étant basés au Luxembourg. Intialement, ces fonds sont venus ici pour le régime fiscal favorable, les accords sur la double imposition ou encore la flexibilité réglementaire, mais au fur et à mesure des années ils ont eu envie d’avoir aussi de l’investissement immobilier au Luxembourg. Ils ont alors regardé le Luxembourg autrement que comme une place financière qui a des compétences pour la gestion de leurs fonds, mais aussi comme un pays qu’ils apprécient et où ils souhaitent avoir des assets. C’est un développement vraiment intéressant à observer.
Au vu des secousses que connaissent actuellement l’immobilier de bureau et le marché résidentiel neuf, est-ce que d’autres marchés immobiliers se développent au Luxembourg, comme la logistique ?
Développer de la logistique est un marché très spécifique. JLL a réalisé une grosse transaction récemment avec MG Real Estate et Vodafone pour leur nouveau
Image Campaign / Brand activation / Non Profit Campaign / Top Topical / B2B / Event / Live Experience
Dates à retenir
Soumission des projets /dossiers jusqu’au vendredi 14 mars 2025
Cérémonie de remise des prix Jeudi 26 juin 2025 au Melusina
protégeons le marché pour les résidents qui souhaitent acheter pour leur utilisation propre. Si on veut être professionnels, il faut l’être sur tous les sujets. Et l’investissement dans le logement a, par ricochet, des conséquences positives sur le prix des loyers demandés. Le gouvernement devrait créer des cadres adaptés pour les investisseurs institutionnels et permettre aux jeunes de se loger à l’intérieur du pays.
Avec le ralentissement de la construction, il y a aussi le risque de la fuite de la maind’œuvre. Comment réagissent les membres de LuxReal à ce risque ? Nos membres essaient par tous les moyens que le ralentissement du marché de la construction résidentielle soit rééquilibré par les investissements publics, afin d’occuper le plus possible les équipes.
Si, demain, vous aviez la possibilité de rédiger un document que vous remettriez au gouvernement, qu’y aurait-il tout en haut de la liste de vos souhaits ?
Ce serait l’investissement institutionnel. À partir du moment où le promoteur a son permis de construire, un investisseur institutionnel peut être en mesure d’acheter tout le programme. Ce qui évite le problème d’invendus et les difficultés de financement pour lancer la construction.
Mais on a vu dans d’autres villes en Europe que le fait d’avoir des investisseurs institutionnels dans le logement pouvait aussi devenir un risque en ajoutant une pression supplémentaire sur les prix de vente, en augmentant régulièrement les loyers pour maximiser le rendement, ou encore créer une déconnexion avec les besoins locaux…
Si ce n’est pas réglementé, oui, mais on peut y mettre un cadre, dire que l’investisseur institutionnel peut acheter avec des avantages fiscaux – l’amortissement accéléré, une TVA réduite à 3 %, etc. – sous condition d’avoir un certain seuil de loyer et pour un certain nombre de lots. Ces investisseurs ne pourraient avoir accès qu’aux développements de grande envergure, ceux qui posent aujourd’hui des difficultés aux développeurs. On peut couvrir les besoins du marché en permettant la création de logements pour le marché locatif et aider les
Conversation Romain Muller
si
de négatif n’arrive dans les prochains mois, nous devrions sortir du creux de la vague. »
promoteurs avec les grands programmes qui n’existaient presque pas il y a une dizaine d’années.
Il y a donc une structuration du marché résidentiel désormais différente dans sa typologie qui permettrait l’entrée d’investisseurs institutionnels. Absolument. Le marché a évolué. Aujourd’hui, les programmes en construction permettent de s’adresser aux investisseurs institutionnels et leur entrée dans les projets soulagerait les développeurs en leur évitant des financements bancaires, frais qui sont répercutés sur les prix de vente des appartements.
Quelles sont les attentes du secteur pour ce Mipim ?
Nouer de nouveaux contacts, notamment avec des investisseurs qui pourraient entrer tôt dans les projets pour porter la partie financière et ainsi profiter d’avoir un rendement plus élevé. Mais aussi dans le secteur financier, car ce marché s’est restructuré récemment, avec des family offices qui sont devenus plus forts. Il y a donc d’autres accès au financement à travailler pour nos acteurs. Ces foires permettent aussi de rencontrer des professionnels actifs sur d’autres marchés européens et de sentir les tendances. Cela donne une direction vers laquelle Luxembourg pourrait aller dans les 3, 6, 9 mois à venir.
Mipim 2025
Le salon du Mipim se tient tous les ans à Cannes en France. C’est un des grands rendez-vous européens pour le secteur de l’immobilier. Luxembourg y participe à travers l’organisation d’un stand national, coordonné par la Chambre de Commerce. Une réception est organisée sur le stand du Luxembourg le 12 mars. Paperjam et LuxReal y seront également présents.
Du 11 au 14 mars, www.mipim.com
Le Paperjam Club organise un 10x6 Key Takeaways from Mipim 2025, le 23 avril.
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Once again this year, Carlo Thelen, director general of the Luxembourg Chamber of Commerce, is leading a large Luxembourg delegation to Mipim. In a somewhat tense environment, Luxembourg has a lot to play for, he says.
“It’s important to draw inspiration from what’s going on abroad,” says Carlo Thelen.
Why does the Mipim conference in Cannes remain so important for Luxembourg year after year?
Mipim is still very important because it’s the world’s leading real estate event, and in Luxembourg it brings together a whole range of players. There are, of course, the developers, but also bankers, lawyers, architects, engineers and many other professionals. All these professions and sectors reflect the diversity of the economy. Luxembourgers are traditionally well represented at Mipim, which also testifies to the dynamism of our marketplace. However, the 2024 edition was marked by the accumulation of geopolitical crises and their impact on the real estate sector. The 2025 edition is still taking place in a difficult environment, marked by uncertainty and weak growth in Europe. At the same time, however, the economic outlook is improving, with some signs of recovery and a downward trend in interest rates. In the United States, the fall in interest rates has paused somewhat, and if the Trump administration’s announcements of new tariffs materialise, an inflationary wave could result in the US and similarly slow down the economic recovery in Europe.
Real estate is a sector that anticipates new trends, such as sustainable development. Developments in this area are medium-to long-term. The challenge is to look to the future in a context of profound change and lack of predictability. In this respect, Luxembourg, with its stable and reliable environment, offers major advantages that are recognised and appreciated by many of the investors and players present at Mipim.
But don’t we have enough opportunities to meet up in Luxembourg?
That’s true, but firstly, the players have the opportunity to meet international clients. Secondly, they can discover for themselves the new trends in the sector. It’s important to draw inspiration from what’s going on abroad, to get a broader view of developments beyond the Luxembourg microcosm. Last but not least, the three-day event offers an ideal opportunity to meet prospective Luxembourg business partners.
“ Real estate is a sector that anticipates new trends.”
What is your analysis of the property market situation in Luxembourg? For example, the promoters of the special purpose vehicle Prolog recently said that this sort of bank guarantee to help finance projects had only been used once. This tool attempts to provide an answer to a problem that is difficult to solve, i.e., restoring confidence, and therefore acting in the realm of human psychology. In addition, it aims to ensure the continuation of ongoing projects that have already reached a pre-sales level of at least 50%. This ceiling was too high and has been lowered to 30%. It remains to be seen whether this adjustment boosts this measure, whether buyer confidence returns and whether developers can use it to help finance their projects... It should be remembered that the government has done everything in its power to ensure its success, with extensions until 30 June 2025. The fall in property prices has been greater for existing properties than for sale of property under construction (Vefa). So there are some great opportunities on the market right now. I don’t think that the government will be proposing any additional measures. I hope that the current tentative improvement will strengthen over the coming months.
From that point of view, Donald Trump and his very aggressive comments are probably not helping much. On the one hand, we have the impression that everything has been done to restore confidence and, on the other, we are starting to read and hear everywhere that we don’t know how it will all end. We are living in a time of great uncertainty. Donald Trump often reacts ‘on the spot’ with ‘shock’ announcements. It’s a new way of doing politics, but we need to keep a cool head and not overreact to every announcement, which will not necessarily materialise. Europe needs to realise the role it has to play. We need to remain united and, between the European Commission’s competitiveness programme and the omnibus
• Agora
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on administrative simplification to be presented at the end of February, we have some positive elements. We need to have a common position to maintain a negotiating margin with the US. All this has a profound impact on the real estate sector, where people need predictability. They look at rates and are interested in major trends. Many thought that 2025 would be the year of recovery, both in the economy in general and in real estate in particular, after a sharp slowdown over the last two years.
How long can Luxembourg maintain its favourable microclimate when there are storms all around? Remember that the country exports 65% of everything it produces to its neighbours and 85% to Europe. So we need to remain cautious, bold and agile all at the same time. In view of the package of measures in favour of the housing sector, we can look to the future with a degree of optimism . The government has understood that a competitive economy is the prerequisite for a generous social model. We need to create wealth before we can redistribute it. There has also been progress on personal taxation, which is very important for attracting talent, but also for business taxation. And the issue of startups should be looked at in greater depth in the near future. I also hope that measures will be taken with regard to the pension insurance system. It’s not enough to discuss its sustainability, we need to act quickly.
These are positive signals for foreign investors, especially those who are looking at Luxembourg, because they are aware that there is greater stability than in many other European countries.
Are messages about Luxembourg something you’ll be delivering at Mipim?
Highlighting Luxembourg’s stability at Mipim is nothing new. But it’s even more important today when you look at the situation around us. As far as investment funds are concerned, we need to remain cautious. The Irish are catching up and will overtake us in some areas. But in other sectors, the financial centre is doing well despite all the regulatory challenges. Investment in technology and data security remains high. In any case, this is a positive message that we want to get across. I
think that, until now, Luxembourg has never been particularly aggressive in promoting itself as a location. We are relatively discreet. Our competitive advantages could be better exploited through a proactive approach to promoting Luxembourg’s expertise and the Luxembourg investment location. We have a good infrastructure compared with other countries, thanks to public investment in many areas. And that’s a message that we carry. Visitors who make an appointment at our stand are informed. They don’t come by chance. Generally speaking, however, during our missions abroad, we find that the grand duchy is not sufficiently well known by many potential investors and partners.
What really happens at Mipim?
We visit other countries’ pavilions. Visitors to our pavilion can make appointments with exhibitors and meet in a small, discreet, specially equipped lounge. For Mipim to be a success, we have to hope that the geopolitical context becomes more predictable and stable, that Europeans get their act together and that interest rates continue to fall. The European Central Bank’s key interest rates could fall back to 2% by the end of the year. Some experts believe that this slowdown could be even more marked, reaching 1.5% by the end of the year. If there is too great a divergence against the US dollar, it could trigger a flight to that currency. In fact, the US economy is doing well, and inflation has remained relatively high, which is why they are not cutting their key rates as quickly.
The other aspect of geopolitical tensions is the absence of certain nations, such as Russia, isn’t it?
Generally speaking, there are fewer nations represented and fewer participants than before covid, but the quality is there, which is the most important thing. Change and movement are now an integral part of any business. Once again, we have one of the largest pavilions, with no fewer than thirteen exhibitors. This year, several key players in the marketplace have launched a new event, the Luxembourg Evening, to mark the occasion and bring together Luxembourg participants and their many national and international partners on the evening of Wednesday 12 [March].
Mi-février, le CEO de LuxNetwork, Luc Lutot, annonçait un accord sur dix ans avec LuxConnect pour utiliser 400 kilomètres de fibre optique. Une annonce-clé pour que ceux qui veulent stocker des données au Luxembourg puissent les amener et les utiliser.
Début février, vous annonciez un accord sur dix ans avec LuxConnect sur 400 kilomètres de fibre noire, qui s’inscrit dans votre stratégie de développement. Expliquez-nous votre stratégie ? Ma stratégie est simple : nous sommes implantés au Luxembourg depuis 2012 et impliqués dans le développement économique du territoire. Nous desservons les entreprises pour leur apporter de la connectivité au sens large, des accès à Internet, des lignes privées ou encore de la colocation, de l’hébergement dans des data centers. Ces dernières années, surtout, de grandes entreprises voulaient s’implanter au Luxembourg et loger des données dans nos data centers. Il y a une double logique dans leurs décisions : d’un côté, la volonté de rapprocher les données de leurs utilisateurs finaux, ce qu’on appelle le « edge » ; de l’autre, le fait que nous avons une des plus fortes densités de data centers de Tier IV, le plus haut niveau, nous avons sept campus. Depuis un an, je travaille particulièrement à pouvoir amener de gros volumes de données depuis Paris, Francfort ou Bruxelles, vers le Luxembourg et dans l’autre sens. Il fallait une autoroute pour éviter une « fracture numérique ».
Une fracture numérique ?
Dans quel sens ?
Avec LuxConnect, le gouvernement a très bien travaillé à mettre en place une belle infrastructure au Luxembourg. Mais quand des hyperscalers, les Google, Amazon ou Microsoft, veulent venir à Luxembourg et bouger de gros volumes de données, ils ont besoin d’une infrastructure supplémentaire. Beaucoup d’entreprises avaient l’intention de venir au Luxembourg et ont fait marche arrière parce qu’il n’y avait pas cette infrastructure.
Comme une sorte d’autoroute de la donnée ?
Oui, exactement ! Pour les voitures, vous avez les autoroutes et les routes nationales. Le Luxembourg avait construit des routes nationales avec et pour Post, et nous avons travaillé avec LuxConnect et des opérateurs étrangers, souvent aux frontières de notre pays, pour raccorder leurs pays avec le nôtre. Une autoroute part du sud du Luxembourg vers la France, une autre part de l’est vers Francfort et nous avons mixé
des routes existantes avec de petits tronçons supplémentaires en Belgique pour nous connecter à Bruxelles. Jusque-là, tous les opérateurs prenaient les mêmes routes et avaient donc les mêmes incidents quand un incident survenait…
Qu’est-ce qui fait que les géants (et d’autres) ont besoin de cette autoroute ? Il y a plusieurs éléments. Le edge, dont on a déjà parlé. Mais aussi le fait qu’ils cherchent un environnement économique et politique très stable. Et puis le Luxembourg a, dans cette industrie, un modèle économique qui a su montrer sa valeur.
Une autoroute, ça peut avoir deux fois deux voies ou quatre fois quatre voies ?
Comment on se positionne ? Dans le communiqué, vous expliquez que vous pouvez offrir des services à 400 Gbps. C’est assez dans un contexte d’explosion du partage de données et d’IA ?
Les clients ont besoin de 100 ou de 400 Gbps dans la grande majorité des cas. Et si nous offrons officiellement 400 Gbps, c’est parce que nous avons dimensionné notre infrastructure pour 800 Gbps.
Vous parlez de votre technologie mais, pour certains aspects, vous achetez aussi de la technologie ?
Oui, la base, c’est de la fibre optique, pour transporter des données par la lumière. Et nous ajoutons des équipements de photonique, pour optimiser ces transmissions. Technologie que nous fournit le géant amé–ricain Ciena, à la fois un des moins chers, des plus évolués technologiquement et surtout pas chinois puisque des fournisseurs chinois posent des problèmes pour des clients.
En fin d’année, vous avez annoncé des investissements de cinq millions d’euros, signe que vous êtes parvenus à convaincre ?
Évidemment qu’il a fallu convaincre qu’à côté de la route nationale, il fallait cette autoroute internationale connectée aux principales places européennes près de nous. Le Service des médias, de la connectivité et de la politique numérique (SMC) l’a bien compris. Ce n’est pas tout d’avoir un supercalculateur, ou deux ou trois. Il faut pouvoir amener assez de données pour les faire tour-
Si l’offre de LuxNetwork est « packagée » à 400 Gbps, elle peut et veut aller beaucoup plus vite encore pour répondre aux nouveaux besoins. « Fin février, nous allons nous connecter à Bruxelles à 1,6 Tbps. Ce sera une première entre les deux villes et seulement la troisième fois au monde, après une fois à Chicago et une autre fois entre Amsterdam et Düsseldorf », expliquait le CEO de LuxNetwork, au moment de cette interview.
ner comme ils devraient tourner, parce que c’est aussi cela l’enjeu. Et puis n’oubliez pas qu’avec Dora (la législation européenne qui impose un certain nombre d’aménagements informatiques, ndlr), la résilience est clé. Il ne s’agit pas d’avoir une autoroute mais il faut pouvoir en prendre une autre s’il y a un problème sur la première.
Est-ce que ces autoroutes intéressent particulièrement certaines industries, comme la finance ?
Oui, ça intéresse la finance. Mais la finance cherche la latence la plus faible possible. Nous allons leur apporter des autoroutes qui ne sont pas forcément les plus courtes mais qui auront une latence très faible. Et parfois, quelques kilomètres de plus pour une latence plus faible, ça se regarde quand on a besoin d’aller très vite pour communiquer certaines informations. Ça intéresse aussi les hyperscalers, comme Google, Amazon, Microsoft ou Meta. Et même la luxembourgeoise GCore qui travaille à des multiples de 100 Gbps…
On imagine aussi qu’avec le développement technologique, les besoins vont encore augmenter de manière spectaculaire.
Oui, même si les racks qui faisaient 2,50 mètres de haut ne font plus que 30 centimètres aujourd’hui. Les puces électroniques sont dotées de technologies qui font descendre sans cesse et de manière spectaculaire la latence. Tout cela va encore changer très fortement. Aujourd’hui, la donnée est traitée à la microseconde. Pas à la seconde.
Je ne veux pas être insultant mais comment un petit acteur comme vous peut-il exister à l’échelle de ces géants et de leurs besoins démesurés ?
Ça fait quelques années maintenant que je suis dans le secteur ! J’ai montré des choses comme l’acquisition de Télécom Luxembourg. Nous avons continué à rester concentrés sur ce que nous savions faire, pas en concurrent de Post, par exemple. Je ne suis pas un intégrateur. J’ai travaillé avec des fournisseurs américains. J’ai toujours évolué avec de la technologie d’automatisation. Dans les salons, on a vu que les gens cherchaient de plus en plus LuxNetwork.
« Le Luxembourg a, dans cette industrie, un modèle économique qui a su montrer sa valeur. »
Aujourd’hui à Luxembourg, nous gérons 1.800 kilomètres de réseau et presque 60 % de notre activité va à destination du marché international. Nous avons continué à réinvestir ce que nous gagnions pour participer au développement du pays.
J’imagine que le matériel américain ne permet pas aux Américains de mettre la main sur les données qui transitent sur vos autoroutes. Non, non ! Les réseaux – c’est marrant –transportent Internet mais n’ont pas accès à Internet. Ils ne savent pas lire les données et nous avons tout de même prévu une couche de chiffrement. Sans les clés, pas de déchiffrement. C’est quelque chose qui nous est de plus en plus demandé. Après, je crois qu’Américains ou Chinois, si, un jour, ils veulent, ils peuvent faire ce qu’ils veulent… Il ne faut pas être naïf.
Qu’est-ce qui est le plus difficile et qu’est-ce qui est le plus facile ?
Aujourd’hui, la difficulté, c’est plutôt le temps qui nous manque, parce que les idées, on les a, on a tout posé. Mais globalement, il y a quelque chose qu’on ne sait pas rattraper, c’est le temps. La journée ne fait que 24 heures. Si la question administrative pouvait être plus simple, ce serait pas mal aussi… Après, la simplicité, pour moi, c’est peut-être que je baigne dans ce métier depuis très longtemps, j’ai su m’entourer d’une belle équipe qui, elle-même, est juste concentrée sur ce qu’on sait faire. Et c’est kiffant quand même pour un ingénieur d’allumer des liaisons qui font aujourd’hui des 800 Gbps. 1,6 Tbps, c’est de l’ordre de l’exploit. C’est le côté agréable du métier. Et franchement, on est quand même dans un pays où vous pouvez avoir un rendez-vous avec un ministre si vous voulez parler à un ministre.
Le Luxembourg dessine son avenir, brique par brique, à coups de communiqués. Meluxina HPC, Meluxina-Q, Meluxina-AI. LuxProvide. Clarence, le cloud souverain, qui a la CSSF et l’État comme premiers clients. Et maintenant, l’ajout de quatre autoroutes, une vers la France, une vers l’Allemagne et deux vers la Belgique, pour alimenter les transferts de données depuis une vingtaine de data centers dans des conditions de sécurité optimales de et vers les data centers luxembourgeois.
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Les secteurs du Private Equity, du Wealth Management et de l’immobilier connaissent des transformations majeures. En mars et avril, le Paperjam Club vous propose trois événements clés pour en décrypter les enjeux et anticiper les tendances.
Le 5 mars, une table ronde intitulée Emerging Trends in Private Equity en partenariat exclusif avec Deloitte. Des experts analyseront les dynamiques et tendances du marché et les secteurs prometteurs, avec une attention particulière aux critères ESG, à la cybersécurité et à l’intelligence artificielle.
Ensuite, le 25 mars, le Paperjam 10x6 – Wealth Management Transformation sera dédié à la gestion de fortune et d’actifs qui se réinvente entre résilience, IA et durabilité pour répondre à des investisseurs plus exigeants. Dix intervenants nous expliqueront comment ils misent sur l’innovation et la transformation stratégique pour rester compétitifs.
Enfin, le 23 avril, le Paperjam 10x6 – Key Takeaways from Mipim 2025 traitera de durabilité, d’intelligence artificielle, de nouvelles stratégies d’investissement : dix experts décrypteront les grandes tendances issues du principal salon international de l’immobilier.
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Nous nous réjouissons déjà de vous retrouver à ces événements.
À très bientôt,
« Le travail en équipe et la communication resteront clés. »
JULIEN BOSSU
CDCL
1 Lise Roda (Pictet – Paperjam HR Leader of the year)
2 Michael Schmirler (Best Talent Factor), Daniel Zapf et Thorsten Preckur (Deutche Bank Luxembourg)
3 David Steffes (DS Fitness and Nutrition)
4 André Hesse (Markcom) Mike Koedinger (Maison Moderne), Isabelle Faber (Post Luxembourg), Mathieu Lafond (Axa Luxembourg), Vincenzo Manzella (LuxairGroup / Luxair), Claudia Gaebel (Fondation Cancer), Romain Mary (Enovos Luxembourg), Aliki Zachariadis (Philharmonie Luxembourg), Marie-Christine Simon (Office Freylinger) et Nicolas Speeckaert (All Eyes On Me)
5 Carole Muller (Fischer) et Hugo Hirsch (Paperjam)
6 Frédéric Gallonet (Iko) et Klaudia Majerus (Home IN)
7 Pascal Schemberger (Schemberger Photographe), Michel Bastos (Albagroupe) et Hélène Weydert (Helene Weydert | Avocat)
1.800
C’est le nombre d’entreprises membres qui composent le premier club d’affaires du Luxembourg.
22.000
C’est le nombre de personnes qui font partie de la communauté active du Paperjam Club et avec lesquelles vous aurez l’opportunité d’interagir.
100
C’est le nombre d’événements où chaque membre pourra puiser de l’inspiration sur scène ou lors du contact direct avec d’autres membres.
150
C’est le nombre de modules de formations ouvertes à l’ensemble des salariés des entreprises membres.
Le Paperjam Club est ouvert à toutes les entreprises, les institutions luxembourgeoises et de la Grande Région, quels que soient leur secteur d’activité et leur taille.
DELPHINE BERLEMONT
PwC Luxembourg
05.03 18:30 – 21:30 TABLE RONDE
Advanced trainings : Finance Module 1
Advanced trainings : Maîtriser l’art de la prise de parole en public Module 1
Advanced trainings : Trouver son style de management Module 1
Paperjam Biking Club - Workshop 2 Sport & Well-being
Thank-God-It’s-Friday : Entrepreneurs (Under 50 FTEs) Lunch TGIF
Off the record : Human Resources
Sky High Tasting Experience Lead partner : Luxfly Foodzilla Live
Langue de l’événement : Anglais
Lead partner : Deloitte
In collaboration with Deloitte, join top PE players as they decode emerging trends, from AI-powered due diligence to new capital strategies and sector plays. Gain the insights you need to stay competitive, mitigate risks, and unlock high-value opportunities. In today’s market, agility wins.
25.03 18:30 – 22:30 PAPERJAM 10x6
Lieu : Kinepolis Kirchberg
Langue de l’événement : Anglais, Français
Avec la participation de :
Bootcamps | Paperjam Academy x HUB Institute
Advanced Trainings : Consolidez et challengez vos compétences en vente consultative Module 1
Advanced trainings : Trouver son style de management Module 2
Scaling Up : Les bonnes personnes aux bons endroits Webinar
Consulter le programme et s’enregistrer
Les oeuvres illicites sur le marché de l’art, les faux et les techniques de vérification de l’authenticité Art & Culture
Thank-God-It’s-Friday : Entrepreneurs (Under 50 FTEs) Lunch TGIF
Mot d’introduction : Monsieur le Ministre des Finances Gilles Roth, John Ehlers (Swissquote Bank Europe), Amelie Lequien (Axa Wealth Europe), Lionel De Broux (Banque Internationale à Luxembourg (BIL)), Najat Diederich Skeate (Luxembourg Association of Wealth Managers), Pascal Julliard (HSBC Private Bank Luxembourg), Inge De Wolf (Périclès Luxembourg), Dorian Rigaud (EY Luxembourg), Karen Ruphy-Ehrenstrahle (FI&FO), Frederic Feyten (CMS Luxembourg), Marie Machavoine (Indosuez Wealth Management).
23.04 18:30 – 22:30 PAPERJAM 10�6
Lieu : Kinepolis Kirchberg
Langue(s) de l’événement : Anglais, Français
Avec la participation de :
Mot d’introduction : Monsieur le Ministre du Logement et de l’Aménagement du Territoire, Claude Meisch, Emna Rekik (Jones Lang LaSalle (JLL), Türkan Dagli (dagli + atelier d’architecture), Marion Knaebel (KPMG Tax and Advisory Luxembourg), Raphael Xiol (Adelaer – Financial Architects in Real Estate), Michelle Friedirici (OAI), Jean-Paul Scheuren (CIGDL), Cédric Kaison (BGL BNP Paribas), Yves Biwer (Agora & Cie), Marc Baertz (Inowai), Shaaf Milani-Nia (Ville de Luxembourg).
« Si tu veux bien manger, apprends à cuisiner ! » ont un jour plaisanté sa mère et sa grand-mère. Dominik Ambros était encore un gamin, mais cette phrase scellera son destin. Il sera chef. À la tête des cuisines du Place d’Armes, il s’est donné une mission : faire en sorte que chacun y trouve de quoi combler son palais. « Je veux que ceux qui viennent ici puissent tous trouver quelque chose qu’ils aiment, sans compromis. »
Dominik Ambros est un bon vivant, passionné de gastronomie, et ce depuis toujours. Il se souvient des repas en famille, de cette convivialité autour de la table qui lui est chère. Son amour du voyage et de la découverte l’a mené aux quatre coins du monde, des grandes maisons étoilées aux cuisines les plus inattendues. « La cuisine, c’est un passeport. » Et le sien porte les tampons des établissements les plus prestigieux : Thomas Keller aux ÉtatsUnis, La Mamounia à Marrakech, des Relais & Châteaux en Allemagne, en Asie, en Europe… Autant d’expériences qui l’ont forgé, mais qui n’ont jamais entamé sa passion ni son humilité. Il se souvient encore de son passage sur un bateau de croisière, seul Occidental dans une brigade de Philippins et de Chinois. « Je ne comprenais pas leur langue, eux ne comprenaient pas la mienne. Alors j’ai appris autrement : en observant, en écoutant, en m’adaptant. » Une leçon d’humilité qui lui a appris la valeur du respect et du travail en équipe, et qu’il applique
aujourd’hui dans sa propre brigade au sein du Place d’Armes, cosmopolite et soudée. Sa cuisine, elle, se veut accessible, inspirée et sans barrières.
« Pourquoi ne pas utiliser une sauce de ceviche avec un poisson japonais, tout en appliquant une technique française ? Aujourd’hui, on a la chance de pouvoir tout explorer, il faut saisir cette chance ! » Un bœuf wagyu du Luxembourg en tataki, des knidels revisités sans excès de crème, des inspirations du monde entier appliquées aux produits locaux… Au Place d’Armes, aux cuisines des trois restaurants de l’établissement, à savoir La Cristallerie, Le Plëss et le Café de Paris, Dominik Ambros fait du plaisir de manger le credo de son inspiration. Une évidence.
Hôtel Le Place d’Armes 18 Pl. d’Armes, 1136 Ville-Haute Luxembourg
AVEC LE FIELDS
René Mathieu pose ses couteaux au Findel avec Fields, son nouveau resto niché dans l’hôtel Airfield. Il entend y continuer d’explorer toutes les facettes de la cuisine végétale. Entouré de son équipe de La Distillerie, le chef étoilé promet une expérience culinaire engagée et pleine de saveurs.
6, rue de Trèves, Findel (Sandweiler)
À LA CONQUÊTE DU JAPON
Six chefs luxembourgeois s’invitent à Osaka pour régaler les visiteurs du pavillon luxembourgeois à l’Exposition universelle 2025. Au menu : des créations sucrées audacieuses, qui reflètent le talent des pâtissiers luxembourgeois. Les heureux élus ? Paul Bungert, Archibald De Prince, Carole Goerend, Pauline Michelin, Stéphane Mullet et Kiyohara Yurie.
MOIEN VIETNAM
On a beaucoup aimé cette nouvelle adresse asiatique qui promet un shoot de saveurs vietnamiennes ! Au menu : bánh mì au bœuf mariné à la citronnelle ou végé (très bon), rouleaux de printemps et une ambiance sympa. Idéal pour une pause déj gourmande à un super rapport qualité-prix.
CC. Belval Plaza – 7-14, avenue du Rock’n’Roll, Esch-Belval
LE RENDEZ-VOUS
Crush pour Le Rendez-Vous, nouvelle adresse vraiment cool et en vue en plein cœur de Bonnevoie. À la carte, des classiques de brasserie upgradés, des planches généreuses, des smash burgers et des Friddelen sucrées en dessert qui valent à elles seules le détour. Bref, c’est délicieux.
36, Rangwee, Luxembourg (Bonnevoie)
LE DOMAINE DE MONTAGNE
Après le succès du Domaine de la Klauss, Alexandre Keff récidive avec le Domaine de Montagne, niché à Ventron, dans les Hautes-Vosges. Spa XXL de 1.000 m², piscine intérieure, 28 chambres et suites cosy, restaurants raffinés… Une parenthèse élégante et dépaysante au cœur des Vosges
Route de Frère Joseph, Ventron (France)
LOUIS LINSTER
À 29 ans, Louis Linster fait briller la gastronomie luxembourgeoise sur la scène internationale !
Le chef a été sélectionné parmi les 40 jeunes leaders européens de demain par le prestigieux programme Friends of Europe. Une reconnaissance qui salue son talent et son engagement pour une cuisine audacieuse et responsable.
AU GUIDE MICHELIN
Le Guide Michelin a récemment distingué 11 nouveaux restaurants en Belgique et au Luxembourg. Le Bistrot du Kachatelier à Manternach est la seule adresse luxembourgeoise. Les autres lauréats : Atelier D The Bistro (Bruges), Bleuet (Maarke-Kerkem, Maarkedal), Coprin (Straimont), Carcasse (Knokke-Heist), Charlu (Uccle), eppo (Berchem, Anvers), La Petite Gayole (Thuillies, Thuin), Le Philippe (Rekem, Lanaken) et Max & Moi (Braine-l’Alleud).
AVEC L’EHTL
Une fois n’est pas coutume, on parle des apiculteurs luxembourgeois au Concours de cuisine au miel 2025 de l’EHTL, qui se pare désormais d’une aura internationale. Le jury, présidé par Archibald De Prince, a souligné la créativité et l’originalité, ainsi que la présentation des mets proposés par de jeunes cuisiniers issus de toute l’Europe.
À Luxembourg, plusieurs établissements mettent un point d’honneur à conjuguer saveurs et responsabilité sociale. Cuisine locale, démarche
éthique, inclusion et solidarité : voici quelques-unes des meilleures adresses.
Journaliste SARAH BRAUN
sur leur terrain. Mais, surtout, Zopp & Z’iessen emploie des personnes en réinsertion professionnelle.
Chiche !, plusieurs adresses au Luxembourg
On ne présente désormais plus – ou presque – Chiche !, tant la marque qui a détonné à son commencement est aujourd’hui synonyme de cuisine engagée et, surtout, de (très) bien manger. Avec quatre adresses à Luxembourg, Leudelange et Esch-sur-Alzette, ce restaurant libanais est un modèle d’inclusion, employant migrants et réfugiés. À souligner, la décoration et la gestion du restaurant reposent également sur une approche durable et sociale.
À Luxembourg-ville (Bonnevoie et Limpertsberg), Esch-sur-Alzette, Leudelange
5, rue Laïteschbaach, 5324 Contern
Belvaux
À Belvaux, cette brasserie favorise une consommation responsable en valorisant des produits régionaux, bio et équitables. Pensée dans le prolongement de l’épicerie solidaire Eis Epicerie, elle s’inscrit dans une dynamique d’économie circulaire et de mixité sociale. On adore également leur grande salle, propice à y organiser toutes sortes d’événements.
La particularité de Madame Witzeg ? L’équipe en charge du service se compose de personnes souffrant du syndrome de Down (trisomie 21). La carte, elle, d’influence plutôt internationale, est franchement alléchante, élaborée à partir de produits locaux et de saison, à l’image de ce millefeuille de banane ou du baba à la clémentine qui nous font clairement de l’œil.
60, rue Waassertrap, Belvaux
grignoter quelque chose sur le pouce : croque-monsieur, quiche (avec une proposition végétarienne) ou la traditionnelle feierstengszalot. Du côté de la boutique, on trouve des créations artistiques dans une optique d’économie sociale et solidaire et des denrées alimentaires locales, régionales, équitables et / ou bio.
59, rue de l’Alzette, Esch-sur-Alzette
Zopp & Z’iessen, à Contern
Lancé par la SIS ProActif, voici une table généreuse, qui propose une cuisine traditionnelle luxembourgeoise mitonnée à partir de produits régionaux et de fruits et légumes en partie cultivés
184, chemin Rouge, Belvaux Sanem
On adore cet endroit où l’on peut faire ses emplettes et
Autrefois connu sous le nom de « Restaurant Prabbeli », Eis Kichen est désormais un restaurant inclusif, géré par l’association Coopérations et employant des personnes en situation de handicap, qui offre une cuisine variée et accessible. À la carte, une formule simple et ultra courte : trois nouvelles suggestions chaque jour, accompagnées d’un dessert. Tout est gourmand et généreux. On adore !
8, rue Gruberbeerig, Wiltz
Concerts, festivals, soirées endiablées et moments de détente… voici un mois de mars qui s’annonce riche en événements ! Sélection sélection des temps forts.
Journaliste SARAH BRAUN
Sheebaba et Autumn Sweater
Muaaah Records vous invite à célébrer la sortie de son second 7-inch vinyle avec deux nouvelles pépites musicales. Sheebaba, groupe underground post-synth-punk, et Autumn Sweater, formation indie rock, enflammeront la scène. La soirée se prolongera avec un DJ set exclusif de la Muaaah Disco Team pour continuer la fête jusqu’au bout de la nuit.
De Gudde Wëllen – 17, rue du SaintEsprit, Luxembourg (Ville haute), le jeudi 6 mars, 20 h
Un rendez-vous incontournable célébrant la diversité culturelle du Luxembourg. Le festival propose des concerts, des expositions, des débats et un salon du livre. Gastronomie, performances artistiques et conférences rythmeront cette journée dédiée aux rencontres interculturelles. Un moment d’échange et de découverte ouvert à tous.
Luxexpo The Box – 10, circuit de la Foire internationale, Luxembourg (Kirchberg), le samedi 15 mars, 12 h
Célébration des 50 ans de l’Escher Theater avec une programmation spéciale. Un voyage à travers le temps retraçant les plus grands moments de la scène culturelle locale. Spectacles, interventions et hommages se succéderont pour marquer cet anniversaire historique. Un événement unique à ne pas manquer.
Escher Theater – 122, rue de l’Alzette, Esch-sur-Alzette, le jeudi 13 mars, 20 h
cocktails à prix réduit de 18 h à 22 h, avant de libérer votre star intérieure avec une session karaoké ouverte à tous. Que vous chantiez juste ou non, l’important est de s’amuser et de partager un moment convivial. Venez entre amis et laissez-vous emporter !
L’Adéquat’ – 13, place du Théâtre, Luxembourg (Ville haute), le mercredi 5 mars, 18 h
Une expérience unique mêlant musique et bien-être. Le pianiste et professeur de yoga Jnanadev David Ianni propose un voyage sensoriel où la musique live se conjugue avec des mouvements doux et la respiration. Accessible à tous, sans prérequis. Une invitation à la relaxation et à la pleine conscience.
Aalt Stadhaus – 38, avenue Charlotte, Differdange, le jeudi 6 mars, 18 h
Chaque mercredi, profitez d’une ambiance détendue avec des
Les passionnés de lecture se retrouvent autour d’un livre pour échanger leurs impressions et interprétations. Discussions animées dans la langue respective du livre choisi. Les places étant limitées, une inscription par mail est obligatoire. Ne manquez pas cette occasion d’enrichir votre expérience de lecture.
Centre culturel Paul Barblé –rue des Romains, Strassen, le mercredi 5 mars, 19 h
Play – cinéconcert pour le LuxFilmFest
Un ciné-concert inédit où des courts-métrages d’animation réalisés par des étudiants sont accompagnés en direct par les musiciens Florence Kraus et Grégoire Terrier. Un moment magique où images et musique s’entrelacent pour offrir une expérience immersive. Idéal pour les familles et les jeunes spectateurs.
Rotondes – 3, place des Rotondes, Luxembourg (Bonnevoie), le jeudi 13 mars, 15 h
La gestion de patrimoine reste un secteur au potentiel de croissance durable, qui joue un rôle essentiel dans le service financier d’un éventail de plus en plus large de clients. Les principaux acteurs ont désormais la possibilité de “s’approprier” le conseil financier et de devenir un élément central de la vie des clients, en offrant un service personnalisé amélioré par le numérique.
Dix professionnels du secteur, dix cas pratiques à découvrir.
Avec la participation de
– M. le Ministre Gilles Roth (Ministère des Finances)
– John Ehlers (Swissquote Bank Europe)
– Lionel De Broux (BIL)
– Inge De Wolf (Périclès Luxembourg)
– Najat Diederich Skeate (Luxembourg Association of Wealth Managers)
– Frederic Feyten (CMS Luxembourg)
– Pascal Julliard (HSBC Private Bank Luxembourg)
– Amelie Lequien (AXA Wealth Europe)
– Marie Machavoine (Indosuez Wealth Management)
– Dorian Rigaud (EY Luxembourg)
– Karen RuphyEhrenstrahle (FI&FO)
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Tous les mois, Paperjam sélectionne les événements à ne pas rater de la scène culturelle luxembourgeoise.
Journaliste CÉLINE COUBRAY
Le LuxFilmFest est de retour pour 10 jours de cinéma non-stop. D’année en année, le festival gagne en densité, programmation, pour une qualité toujours grandissante. Ne ratez pas la séance en partenariat avec Paperjam pour le film Architecton, le 12 mars.
Du 6 au 16 mars. Toute la programmation sur wwww.luxfilmfest.lu
La Missa Solemnis de Beethoven est une œuvre dont la partition hors norme dépasse le cadre liturgique. Beethoven parle lui-même de l’œuvre la plus grande qu’il ait jamais composée. Un défi que relève Thomas Hengelbrock qui dirige le Balthasar Neumann Choir & Orchestra.
Le 3 mars à 19 h 30, à la Philharmonie
Cette pièce de théâtre raconte le parcours (fictif) de la robe de mariée de la princesse d’Angleterre, vu par ceux et celles qui la confectionnent. On passe d’une maison de haute couture parisienne à un atelier de broderie à Mumbai, jusqu’à l’atelier de dentelle à Alençon. Un chemin marqué à la fois par l’excellence, mais aussi la dureté du monde du travail.
Lacrima, les 14 et 15 mars, au Grand Théâtre
Cette exposition est la première à s’intéresser à la pratique collaborative qui durent depuis plus de 10 ans entre Lubaina Himid, figure de proue du British Black Arts Movement, et Magda Stawarska, dont la pratique associe images en mouvement, installations sonores et sérigraphies. Au cœur de l’exposition, l’installation Zanzibar ne manquera pas d’interpeller les visiteurs.
Nets for Night and Day, du 7 mars au 24 août, au Mudam
La comédie musicale Mamma Mia ! passe par le Luxembourg. Ce véritable succès aire a attiré plus de 70 millions de s en plus de 25 ans d’existence et de tournée, un spectacle avec 30 s et bien entendu les 22 chansons d’ABBA, dont plusieurs tubes comme ‘Money, Money, Money…’. Du 7 au 9 mars, à la Rockhal
#BUSINESS #CASUAL #GALA
« Je privilégie une tenue qui incarne l’assurance et la distinction, inspirée du style de Winston Churchill. Mon choix se porte sur un costume trois-pièces classique et structuré, pour une élégance intemporelle et une posture affirmée. Inspiré par le style britannique, je mise sur des matières nobles et des coupes impeccables. Loin d’être une contrainte, l’habit devient pour moi un véritable atout. »
Costume en flanelle à rayures tennis, par l’atelier Henry Poole à Londres, connu sous le nom de « Costume Churchill ». Cravate « polka dots ». Richelieus (Oxford) en cuir noir. Chapeau : modèle Hombourg ou Prince of Wales, par la maison Lock & Co. Hatters, Londres.
« Même dans mes moments de détente, je reste fidèle à mon exigence de qualité. Je privilégie des matières riches et des pièces qui se démarquent par leur intemporalité. Mon approche du casual repose sur un savant mélange de décontraction, de raffinement et d’originalité, où chaque élément est sélectionné avec minutie. »
en velours côtelé couleur whisky, conçu par Pascal Zimmer & Co., en collaboration avec Scabal. Pull en laine à col roulé. Chaussures : Tassel Loafers en cuir réalisées par Sanders. Casquette 8-piece cap en tweed fabriquée par Modes Nita, Luxembourg.
« Pour une soirée de gala, le costume, là encore, s’impose comme une évidence. Je maîtrise les codes du vestiaire classique, mais je veille à toujours y insuffler une touche distinctive et personnelle. J’aime l’allure singulière de ce costume, que j’associe à un gilet croisé et un nœud papillon, afin de parfaire cette silhouette. »
Costume Midnight Blue en tissu fresco, par Henry Poole, Londres. Gilet
au style old school. Nœud papillon : self-tied Chaussures de soirée en cuir laqué, par John Lobb. Chapeau : Borsalino vintage noir ou bleu foncé.
« Une fois la journée terminée, j’opte pour un style plus décontracté, tout en jouant la carte de l’élégance Les matières texturées et les coupes légèrement assouplies offrent une liberté de mouvement et une décontraction somme toute maîtrisée. Ce look me permet d’assurer une transition fluide entre la rigueur du bureau et la décontraction d’une rencontre informelle ou d’un voyage. »
Costume en tweed windowpane, par Henry Poole, Londres. Cravate tissée en soie vintage. Bottines Full Brogues en cuir, réalisées par Tricker’s, Northampton. Chapeau en feutre brun, signé Panizza, Italie.
« Lors des événements mondains, je fais le choix d’un style audacieux et sophistiqué. J’affectionne les matières profondes et texturées, qui apportent un véritable supplément d’âme à mes tenues. Ce look révèle ma personnalité affirmée et mon goût pour les références historiques, toujours revisitées avec modernité.»
Pascal Zimmer
Costume trois-pièces en velours mauve foncé, une création exclusive Pascal Zimmer & Co. Cravate traditionnelle vénitienne, inspirée de la fin du 19e siècle. Chaussures en cuir patiné confectionnées par Hermès, Paris.
Entrepreneur, esthète et passionné par l’art et le beau sous toutes ses coutures
Dans la sélection de la rédaction de ce mois-ci, la complication phases de Lune est mise en avant. En attendant la complication phases de Mars.
Ladies Quartz
Frederique Constant dévoile cinq nouveaux modèles de la Highlife
Ladies Quartz. Un modèle d’un diamètre de 31 mm, une demande de la clientèle féminine. Pour arriver à cette taille, la manufacture a dû créer un nouveau calibre qui annonce une réserve de marche de cinq ans. Chaque modèle, à trois aiguilles et date, est fourni avec deux bracelets.
De 1.195 euros à 1.395 euros
Bell & Ross BR-05
Chrono
La manufacture présente son quatrième gardetemps né dans le cadre du partenariat avec la formation de voltige acrobatique de l’Armée de l’air et de l’espace française. Un modèle qui n’est pas une montre opérationnelle, mais un équipement de prestige. Le cadran reprend le bleu des combinaisons des pilotes. Réserve de vol de 60 heures. Édition limitée à 500 pièces..
6.990 euros avec un bracelet caoutchouc, 7.500 avec un bracelet acier
Tudor Black Bay chrono
« Flamingo Blue »
Après le rose, le bleu : le cadran du chrono Black Bay se pare d’un bleu qui évoque le fameux bleu Tiffany. Le modèle conserve toutes les spécificités qui ont fait son succès : les codes visuels de Tudor – dont les aiguilles Snowflake –, un diamètre raisonnable de 41 mm et un mouvement MT5813 qui offre une réserve de marche de 70 heures.
5.800 euros
Maurice Lacroix
Aikon Automatic Skeleton
La manufacture présente trois nouveaux modèles squelettés dans sa collection sport chic : cadran bleu pour les 39 et 42 mm et cadran gris uniquemnt pour la 42 mm. Pour mémoire, l’art du squelettage consiste à ôter le maximum de matière aux différents composants du calibre sans nuire à son bon fonctionnement. Pour cette version squelette, la marque a travaillé avec Sellita pour créer un tout nouveau calibre.
3.660 euros
Omega Speedmaster Moonphase Meteorite
Une nouvelle Speedmaster ? Sa particularité réside dans son cadran en météorite de fer, un matériau spatial. Elle est proposée en noir ou gris galvanique. Le boîtier de 43 mm abrite une complication phases de lune. L’indication de la phase de lune montre deux lunes en cabochon, qui ont été fabriquées à partir de véritables morceaux de météorite lunaire.
19.000 euros
La famille L.U.C. Lunar One, lancée en 2005, accueille deux nouveaux modèles. Cette mise à jour après celle de 2012 présente une phase de lune orbitale qui montre les phases de la lune des deux hémisphères avec une précision astronomique –un jour de décalage tous les 122 ans. Le disque des phases de lune tourne autour du cadran des soussecondes et est orné des formations d’étoiles de la Grande Ourse et de la Croix du Sud pour imiter le ciel nocturne.
92.200 euros
Au cœur de Luxembourg, Anna et Olivier habitent cette maison pleine de couleurs et de bonne humeur.
Il y a un peu moins de 10 ans, le couple a eu l’occasion de racheter cette vieille maison de ville. Après une rénovation en profondeur, quelques murs et plafonds cassés, une rehausse de toit et la construction d’une véranda à l’arrière, ils ont pu y apporter leur touche personnelle en la décorant à leur image. « Nous avons su très vite que nous ne voulions pas de murs blancs », explique Anna. Olivier et elle ont en effet opté pour une maison pleine de couleurs.
« Nous nous sommes un peu inspirés d’intérieurs vus sur Pinterest, mais avons surtout suivi notre instinct et nos envies spontanées », assuretelle. Et la couleur s’est invitée partout, sur les murs, mais aussi sur les plafonds et jusque sur la façade de la rue.
« Au départ, nous avions prévu une façade orange avec un effet épongé, mais quand l’entreprise a commencé à travailler, cela n’a pas du tout rendu ce à quoi nous nous attendions, explique Olivier. Nous avons alors discuté avec les voisins et avons choisi une couleur qui se marie aussi avec la couleur de leur façade, un bleu mais d’un ton plus soutenu. »
À l’intérieur, chaque pièce a sa gamme de couleurs et son caractère. « Pour le dressing par exemple, je tenais absolument à avoir une
Journaliste CÉLINE COUBRAY
ambiance de cirque », précise Anna. Et cela se manifeste sur la peinture du plafond où l’on retrouve en peinture le rayé des toiles de chapiteau. « Pour les meubles, ce sont beaucoup de choses que nous avions avant ou que nous avons récupérées de notre famille », confie Olivier. Et de dévoiler : « Avec les travaux, il ne nous restait plus beaucoup d’argent pour l’aménagement, alors nous avons joué avec la peinture, quelques murs en papier peint et d’autres éléments comme les baguettes décoratives. »
Aujourd’hui, le couple se plaît beaucoup dans sa maison et est ravi de ses choix.
1 Olivier et Anna, ici dans leur cuisine, ont réalisé une maison pleine de couleurs et de vie.
2
Dans la véranda, une œuvre murale de Lisa Junius apporte du caractère et une touche très personnelle à cet espace.
3
Dans le salon, même le plafond a été peint en rose.
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Pour la salle de bains, c’est une glace fraise-pistache qui a servi de base d’inspiration pour les couleurs.
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Le dressing est la pièce préférée d’Anna. Elle souhaitait absolument y apporter un caractère festif et ludique en s’inspirant de l’univers du cirque.
Journaliste CÉLINE COUBRAY
USM Haller (1963)
Fritz Haller et Paul Schärer - USM
« Design intemporel et modularité remarquable, cette pièce enrichit chaque espace avec un équilibre parfait entre élégance et fonctionnalité. »
Hippo Lounge Chair (2021)
Kristian Sofus Hansen et Tommy Hyldahl - Norr 11
« Ses formes enveloppantes et son assise basse invitent à une pause obligatoire. Chaque détail semble pensé pour un confort intuitif. »
Coussin Daphne
Santa - Santa Living
« Notre dernière découverte, cette gamme de coussins, parfaite pour un repos idéal, nous apporte une touche de fraîcheur et de créativité à nos intérieurs.»
Lampe TMM (1961)
Miguel Milá - Santa & Cole
« Un éclairage doux et chaleureux, sublimé par un bois noble. Sa simplicité fonctionnelle et son charme naturel invitent à la sérénité.»
José Serrano
Fondateur du bureau
Dlinea Architecture & Design, José Serrano s’engage à repenser les espaces et à briser le conformisme architectural.
Canapé Camaleonda (1970)
Mario Bellini - B&B Italia
« L’icône du design modulable offre un confort enveloppant et des lignes audacieuses, transformant chaque espace en un lieu sophistiqué.»
Journaliste THIERRY LABRO
Ne dites pas de l’EX90 qu’elle a de l’embonpoint, Volvo pourrait mal le prendre ! Surtout, ses 2,4 tonnes seront oubliées dès la première accélération, quand le compteur passera de 0 à 100 km/h en moins de cinq secondes, sous le coup d’un coefficient de traînée aérodynamique d’à peine 0,29 couplé à 517 ch de puissance. Évidemment, si vous avez acheté le modèle à sept places pour y mettre sept passagers, mieux vaut ne pas appuyer trop fort sur le champignon… Ni pour leur expérience de conduite ni pour l’autonomie, affichée à 625 kilomètres maximum et avec un très honnête 30 minutes de rechargement pour passer de 10 à 80 %. Mais si vous avez acheté ce modèle électrique bardé de technologies d’assistance, dont le Lidar au-dessus du toit qui fait passer la voiture au niveau
3 d’autonomie (sur 5), espérons que vous avez pris la peine de tester l’installation des deux petits derniers dans la troisième rangée de sièges. Il faut replier la deuxième rangée et avancer les sièges. Pour s’y assoir, il faut être petit (moins d’1m70) et souple. Et si vous mettez sept passagers dans la voiture, le coffre sera probablement un peu juste pour les valises, même avec le dispositif qui baisse le plateau pour éviter de se casser le dos. Avec sa couleur gris laiteux, l’EX90 – à plus de 115.000 euros pour notre modèle d’essai – est une Volvo qui, dix ans après, s’inscrit dans l’ADN de la marque et fait même tourner les têtes des playboys en Porsche ou des mères de famille en Land Rover. C’est dire que son poids, hein…
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Commerce à louer à Luxembourg
Local commercial de 93 m² au rez-de-chaussée, proche du Parc de Merl, avec parking intérieur, idéal pour professions libérales.
93 m2
3.600 € / mois
Maison contemporaine de 379 m², construite en 2022 à Steinfort sur un terrain de 5a56ca, offrant confort, technologie et finitions haut de gamme.
379 m2
4
2.179.000 €
Maison individuelle exclusive, libre des 4 côtés, dans un quartier résidentiel calme et agréable à Mondercange.
360 m2
5
1.195.000 €
Maison unique mêlant charme de l’ancien et confort moderne, au cœur du village pittoresque de Stadtbredimus.
208 m2
2
1.060.000 €
à
Magnifique maison au charme authentique, entièrement rénovée en 2017, de 191 m² sur 3 étages, à 15 min à pied du parc municipal et du centreville de Luxembourg.
191 m2
4
1.750.000 €
Maison d’environ 200 m², avec maison principale et studio indépendant, offrant de nombreuses possibilités d’aménagement dans un cadre paisible.
200 m2
4
1.195.000 €
Maison de 253 m² avec bureau, salle de douche et WC séparé au rez-de-chaussée, bénéficiant d’une belle luminosité naturelle.
253 m2 4
1.550.000 €
Maison, livrée en 2015, idéalement située à LuxembourgWeimershof, proche des institutions européennes, de l’Université de Luxembourg et des écoles européennes.
200 m2 4
2.639.000 €
Maison mitoyenne moderne de ± 219,7 m² à Trintange, érigée sur un terrain de 2a56ca, alliant fonctionnalité et raffinement.
219,7 m2
4
1.500.000 €
Duplex de 2 chambres à Luxembourg-Hollerich, situé au 2e étage d’une petite copropriété, avec cuisine équipée, spacieux living et salle de douche rénovée.
98 m2 2
799.000 €
Penthouse de luxe à Mondorfles-Bains, entièrement rénové, avec 2 chambres, un balcon sans vis-à-vis et une vue dégagée. 98 m2 2 995.000 €
Bel appartement de 57,37 m² à Junglinster, offrant confort et fonctionnalité, idéal pour un premier achat ou un investissement.
57,37 m2 1
549.000 €
Duplex de 115 m², rénové en octobre 2024, offrant une vue imprenable sur la Moselle, alliant modernité et praticité à proximité de toutes commodités.
115 m2 2
899.000 €
Appartement à Grevenmacher
Magnifique appartement de 117 m², rénové en 2024, avec 2 chambres, terrasse, jardin et double parking, idéalement situé.
117 m2 2
744.900 €
Appartement à vendre à Mondorfles-Bains
Spacieux loft de 133 m² orienté plein sud, avec 2 chambres, dressings, salles de bains privatives, séjour lumineux, buanderie, grenier, WC séparé et 2 balcons.
133 m2 2
889.000 €
Appartement à Sanem
Penthouse lumineux de 143 m² avec 56 m² de terrasses, situé au dernier étage d’une résidence calme à Sanem, proche des pistes cyclables, espaces verts et commerces.
143 m2 3
970.000 €
Appartement à vendre à Esch
Appartement de 118 m² entièrement rénové en 2020, avec balcon de 12 m², 3 chambres, cuisine équipée, salle de bain moderne et buanderie.
118 m2 3
570.000 €
Duplex de 116 m² à Wiltz, avec terrasse panoramique de 25 m² orientée plein sud, offrant calme et vue dégagée sur la ville.
116 m2 3
645.000 €
Duplex moderne avec finitions de qualité, spacieux living, cuisine ouverte haut de gamme, et accès direct à une terrasse et un jardin plein sud, alliant confort, style et luminosité.
Appartement proche du centre-ville, avec hall d’entrée, 2 chambres, 2 salles de douche, séjour/salle à manger et balcon orientés ouest, ainsi qu’une cuisine équipée.
86 m2 2
695.000 €
990.000 €
Appartement à Luxembourg-Belair
Appartement de 150,96 m² au 1er étage de la résidence Tilia à Luxembourg-Belair, avec séjour lumineux, cuisine ouverte et loggia de 20,25 m² exposée plein sud.
150,96 m2 3
1.690.000 €
Appartement à Luxembourg
Duplex dans la résidence Leni à Luxembourg-Kirchberg, avec séjour, 2 chambres, réserve, WC et terrasse.
135,6 m2
1.737.072 €
Appartement à Luxembourg
Superbe appartement de ± 44 m², construit en 2021, au 10e étage du prestigieux complexe Infinity Living à Luxembourg-Kirchberg.
Penthouse lumineux dans la «Résidence Venus» à Neudorf, à 1 km du Kirchberg, proche des commerces, services, transports en commun et axes autoroutiers.
65,42 m2 1
679.000 €
670.000 €
Appartement d’exception alliant charme de l’ancien et rénovation haut de gamme, situé dans un immeuble historique de 1750 et entièrement rénové en 2016.
145 m2 2
2.495.000 €
Téléphone 20 70 70 E-mail press@paperjam.lu
RÉDACTEUR EN CHEF PAPERJAM
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SECRÉTAIRE DE RÉDACTION PAPERJAM
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EDITOR-IN-CHIEF DELANO
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Pour contacter nos collaborateurs
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ÉDITION MARS 2025
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RESPONSABLE DIFFUSION Quentin Marenic
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Né en France en 2014, le bureau d’études Workinov a développé ses activités au Luxembourg en 2018. À sa tête, Philippe Guilloteau, designer-ergonome passionné, met à profit son expérience, notamment auprès d’industries luxembourgeoises, dans la transformation et la modernisation des espaces et des processus de travail.
Quand avez-vous su que le design serait votre métier ?
Je faisais beaucoup de dessin à l’adolescence. J’ai été contrarié par mes parents pour qui artiste n’était pas un métier. J’ai travaillé dans le nucléaire puis j’ai eu envie de faire ce qui me plaisait, à mon compte avec un atelier pour réaliser les meubles que je dessinais. Puis j’ai rejoint un grand groupe. Mais la fonction que j’occupais comme chef de service m’avait un peu éloigné de mon métier de base : le design. Je suis parti et me suis lancé définitivement en 2014 à Thionville.
Qu’est-ce qui vous a conduit à vous implanter ici ?
Lorsque j’ai découvert le pays, je me suis rendu compte qu’il était loin de l’image qu’on lui attribuait, celui d’un paradis fiscal. Il s’agit d’un pays où les gens travaillent beaucoup, dans tous les domaines, notamment dans l’industrie, un secteur qui me passionne. Il faut se stimuler dans la vie, alors je me suis lancé.
Votre quotidien correspond-il à ce que vous attendiez ? Il est passionnant ! J’aime aller sur les chantiers, aux côtés de gens qui sont passionnés par ce qu’ils font. Workinov intervient à la fois sur le soft, c’est-à-dire le poste de travail, son ergonomie, et sur le hard,
qui concerne l’organisation du travail, le changement.
Quels sont les challenges auxquels vous êtes confronté ?
Les digital natives, la génération qui arrive sur le marché du travail. Les technologies leur ont fait perdre certaines compétences, mais en développer de nouvelles. Ils ne travailleront plus comme il y a 50 ans. Donc l’enjeu est de leur proposer un cadre et des outils de travail en phase avec leurs usages et leur façon de voir les choses. Une solution est la gamification avec des outils qui reprennent certains mécanismes du jeu vidéo par exemple.
Comment voyez-vous votre entreprise dans cinq ans ?
Je souhaiterais recruter pour recréer une équipe, du dialogue. Pour l’instant, c’est encore compliqué sur le plan financier, mais je suis optimiste. Je vois davantage mon développement au Luxembourg qu’en France.
Un message pour les décideurs ?
Je dirais que le Luxembourg me semble être le pays le mieux placé pour mener une digitalisation centrée sur l’humain et non l’inverse.
« J’aime aller sur les chantiers, aux côtés de gens passionnés. »
WORKINOV
Basé à Bertrange et Thionville, Philippe Guilloteau est amené à travailler sur des projets divers. En France, il a notamment désigné la plupart des « poubelles champignons » que l’on trouve sur les aires d’autoroute. Actuellement, il travaille sur le projet de salle de commande hightech pour le site ArcelorMittal Belval. Il a d’abord analysé les contraintes de l’industriel pour concevoir un outil de travail intégrant ergonomie et technologie.