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FEVRIER 2005

média économique et financier

Marco Walentiny Luxinnovation: 20 ans


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édito

En couverture Marco Walentiny, président de Luxinnovation. Photo: Andres Lejona (Blitz)

EDITEUR

Directeur de la publication Mike Koedinger mike@mikekoedinger.com Administration Stephanie Simon stephanie@mikekoedinger.com Isabelle Ney isabelle@mikekoedinger.com

REDACTION Téléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 29 66 19 E-mail press@paperJam.lu Web www.paperJam.lu Comité de rédaction Eric Chenal (Blitz), Francis Gasparotto (tempo!), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Florence Reinson, Carlo Schneider (tailormade, consultant du comité de rédaction) Rédaction Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@paperJam.lu Florence Reinson (-45) florence.reinson@paperJam.lu Marc Vandermeir (-47) marc.vandermeir@paperJam.lu Collaborateurs rédactionnels Corinne Briault, Mary Carey, Jacques Demarque, Alain Ducat Photographie Eric Chenal (Blitz), David Laurent (Blitz), Andres Lejona (Blitz), Olivier Minaire (Blitz) www.blitz.lu.

PUBLICITE Régie pub exclusive tempo! SA Téléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 26 29 66 20 E-mail contact@tempo.lu Web www.tempo.lu Directeur associé Aurelio Angius (-35) aurelio.angius@tempo.lu Directeur commercial Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Chargée de clientèle Ludivine Plessy (-37) ludivine.plessy@tempo.lu

PRODUCTION Directeur artistique Guido Kröger (xGraphix) www.xGraphix.lu Mise en page xGraphix www.xGraphix.lu Impression Victor Buck www.victor-buck.com

DIFFUSION paperJam est diffusé à 20.000 exemplaires par édition. paperJam pour vos clients ou vos salariés? Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Abonnements par virement au compte BCEE IBAN LU87 0019 1655 8851 4000 des Editions Mike Koedinger SA. Standard: 10 numéros/an: 40 €. 3 x 10 numéros/an: 80 €. Tarifs internationaux et formules grand volume sur simple demande. Diffusion en kiosque Messageries Paul Kraus Diffusion Michel Greco www.greco.lu © Editions Mike Koedinger S.A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

Stabilité, crédibilité LES CLINS D'ŒIL DU hasard sont parfois savoureux. Quelques jours après que le Luxembourg ait pris en mains la présidence du Conseil de l'Union européenne, son programme de stabilité actualisé, pour la période 2004-2007, passait sous la loupe des experts de la Commission européenne de Bruxelles. Un examen de passage réussi, sans surprise, le commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires, Joaquín Almunia, jugeant les finances de l'Etat luxembourgeois saines. Cela ne l'a néanmoins pas dispensé de recommander une certaine modération dans la hausse des dépenses publiques, lesquelles se sont fortement accélérées ces dernières années. Il est vrai que le pays, qui affichait depuis longtemps, un excédent public (il était encore de 0,8% du PIB en 2003) doit, désormais, composer avec un léger déficit, établi à 1,4% pour 2004 et prévu d'être jugulé autour 1% pour les années suivantes. Le tout sur base d'estimations d'évolution de recettes qualifiées de "prudentes", ce qui pourrait, donc, améliorer encore la "performance" du pays. Cette évaluation pour le moins positive tombe à point nommé pour le Luxembourg, au moment où se sont engagées les premières réunions, sous sa présidence, du Conseil "Affaires économiques et financières" et de l’Eurogroupe, avec, en ligne de mire, le Conseil européen des 22 et 23 mars 2005 au cours duquel doit être trouvé un accord sur un réaménagement du pacte de stabilité et de croissance tel qu'il existe actuellement. Jean-Claude Juncker, qui cumule les présidences du Conseil européen – jusqu'au

1er juillet – et de l'Eurogroupe – pour un mandat de deux ans – a déjà prévenu: pas question de remettre en cause les principaux critères (3% de déficit et 60% de dette publique) de ce pacte de stabilité – dont il est, du reste, un des pères fondateurs – ni de neutraliser ou d'immuniser certaines catégories de dépenses budgétaires dans son application. Tant pis pour la France et pour l'Allemagne, dont l'indéniable puissance économique au sein de l'Europe, leur a, un temps, laissé croire que tout leur serait permis. C'est bel et bien le "petit" Luxembourg qui dirigera la manœuvre, visant notamment à "enrichir la dimension pré-

ventive du Pacte par une forte dose de stabilité supplémentaire", a annoncé Jean-Claude Juncker, qui ne veut pas que des jugements politiques arbitraires aboutissent à des appréciations différentes suivant qu'il s'agit de grands ou de petits Etats membres. La stabilité de l'Europe à 25 – et bientôt plus – est, évidemment, plus complexe à trouver qu'à l'époque du Traité de Maastricht, paraphé par 12 signataires. Mais on peut faire confiance à Jean-Claude Juncker et au Luxembourg, tout "petit" soit-il, pour faire parler la voix du bon sens. ■ Jean-Michel Gaudron

Jean-Claude Juncker tient entre ses mains la clef de la stabilité économique de l'Europe.

Photo: David Laurent (Blitz)

Editions Mike Koedinger S.A. Téléphone 29 66 18-1 Fax 26 18 74 66 E-mail office@mikekoedinger.com Web www.mikekoedinger.com Bureaux 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg

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ACTUALITÉ Luxair: vers le break even

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ACTUALITÉ A l'heure de Kyoto

en couverture

32 | 10 ans au service du recyclage

8 | "Susciter une démarche d'innovation continuelle" Luxinnovation a 20 ans. Son président,

Valorlux a fait des déchets d'emballages son cheval de bataille et met un point d'honneur à devancer les directives européennes et autres législations en la matière...

Marco Walentiny, souhaiterait que les réflexions concernant l'innovation et la recherche deviennent un réflexe naturel pour tous types d'entreprises.

15 | Du projet à la réalité...

En 20 années d'existence, Luxinnovation a accompagné un grand nombre de projets, avec une grande variété dans la nature de ses interventions. Les exemples ne manquent pas.

actualité

36 | L'IFSB bientôt dans ses murs

64 | Des limites à définir Les établissements scolaires se voient accorder plus d'autonomie financière. Cela n'est pas sans poser quelques casse-têtes aujourd'hui sans réponse...

L'Institut de formation sectoriel du bâtiment aura bientôt ses propres locaux. Un pas décisif dans le développement de cette jeune structure.

38 | Lydie Polfer (DP)

"Le développement de

28 | Kyoto: répétitions 19 industries se sont vues attribuer des quotas d'émission de CO2 pour la première phase de l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto. Une phase-test de trois ans. 30 | Deloitte

Les partis de l'opposition estiment notamment qu'il faut repenser la politique des dépenses publiques car ils craignent des réductions des acquis sociaux.

logements est indispensable"

42 | Laurent Mosar (CSV)

"La ville doit s'engager dans la construction de logements"

68 | Une grosse entreprise Le portail des entreprises, en ligne depuis fin novembre, couronne deux ans d'efforts collégiaux entrepris par le service public, avec l'aide d'entreprises privées...

46 | Marc Angel (LSAP) "Un des grands problèmes aujourd'hui, c'est la bureautisation"

GRANDE REGION 50 | François Bausch (Déi Gréng) "Donner un souffle nouveau à la capitale"

62 | Burgo Ardennes attend le feu… vert

54 | Un fossé à combler

Le papetier de Virton a toujours 150 millions d’investissements en attente. L’actionnariat italien guette des jours meilleurs...

26 | Dépassement budgétaire Chère Philharmonie

Les aides aux énergies renouvelables attendent un vrai renouvellement. Les investisseurs risquent d’attendre aussi.

66 | "Un budget de transition"

Des défis à la pelle

Le distributeur pétrolier, seul au Luxembourg à proposer ce carburant écologique et économique, lui voit un fort potentiel.

ment des données à caractère personnel est en passe d'être révisée. Un toilettage qui doit aussi s'accompagner d'une évolution des mentalités.

62 | 300 emplois suspendus sur du flou

18 | "Luxair atteindra le break even fin 2005" Christian Heinzmann, le directeur général de la

24 | Aral : "Roulez gaz naturel"

58 | Protection de la vie privée: une culture à établir La loi relative au traite-

Véritable institution du Grund, le Cercle Munster, à l'actionnariat collégial, propose depuis 20 ans un service tout confort pour une clientèle d'affaires...

LUXEMBOURG

23 | Cargolux

Luxinnovation a 20 ans

34 | Cinq piliers pour un Cercle

ENTREPRISES

compagnie, voit les premiers fruits du plan de restructuration et souligne la détermination du personnel.

EN COUVERTURE

28

L'étude annuelle de KPMG sur les logiciels bancaires met en avant une distorsion entre la demande des institutions financières en matière d'outsourcing et l'offre des nouveaux PSF informatiques.

56 | Portabilité mobile

72 | Idelux/Ulg

Incuber l'innovation

On y arrive....

Le Voice over IP à grande échelle

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PLACE FINANCIERE La promotion dans les starting-blocks

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DOSSIER

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Automobile

finances

COMMUNICATION

PLACE FINANCIERE

92 | Nouvelles campagnes

76 | Les apparences sont sauves

93 | Business Web Directory

L'Indice LuxX a plutôt bien performé en 2004. Mais la cotation des actions luxembourgeoises perd en importance...

77 | Affaire Belgo Mineira

94

dossier

financière s'affiche au beau, les actions de promotion devraient commencer à être dévoilées.

AUTOMOBILE

Banque de Luxembourg, les marchés dits émergents sont encore sous-représentés dans les portefeuilles d'actifs.

ressources humaines 82 | Who's who:

départs et arrivées dans les entreprises luxembourgeoises

86 | Sondage monster.lu / paperJam

IT&TELCOS

Clearstream International holds a “meet and greet” with newly appointed CEO, American Jeffrey Tessler.

130 | Controversial Finance Interview with Werner F.M. De Bondt, Director, Richard H. Driehaus Centre for Behavioural Finance, De Paul University, Chicago

Ambassador to Luxembourg. Malgré une conjoncture générale plutôt morose l'an dernier, le secteur automobile s'en sort plus que bien. Le nombre de véhicules neufs immatriculés a encore progressé.

case study LES LOGICIELS BANCAIRES

104 | Leasing: la qualité de service fait la différence Le marché dispose d'un fort potentiel de développement et le leasing opérationnel l'emporte largement. Mais il ne suffit plus du tout de seulement louer des voitures.

110 | A vos marques...

Etes-vous plutôt attirés par les petites voitures qui passent partout, en ville, ou bien préférez-vous flamber au volant d'une grosse berline? L'appel des grands espaces vous fait pencher pour un tout-terrain, ou bien vous imaginez-vous cheveux au vent dans un cabriolet? Dans les pages qui suivent, nul doute que vous trouverez votre bonheur....

"Rétablir une relation de confiance"

outils

129 | “The Dream Team”

94 | Ca roule toujours!

MON ARGENT 80 | "S'engager sur les marchés émergents" Aux yeux de Guy Wagner, chief economist de la

You and your Handset become one

132 | “An exciting time to be in Luxembourg” Agneta Söderman Swedish

La CSSF dans le viseur

78 | La promotion dans les startingblocks Alors que le baromètre de confiance de la place

INTERNATIONAL COMMUNITIES

international communities

88 | Solutions d'impression

126 | “You and your Handset become one” Peter Maathuis (LogicaCMG) Global Account

88 | L'actualité des produits

Director (Vodafone) talks about the (sometimes frightening) possibilities for 3G/UMTS...

128 | First Tuesday

Risk Management in Project

134 | "La mutualisation entre dans la logique des choses" David Hagen, responsable de l'audit informatique au sein de la CSSF, s'attend à de nombreux bouleversements pour 2005, dans la continuité des dispositions de la nouvelle loi relative au secteur financier.

136 | "Hormis les réponses apportées aux exigences de la réglementation internationale en vigueur pour 2005, quels fonctionnalités ou services complémentaires proposent votre solution face aux différentes problématiques bancaires?"

playtime 140 | design, art, techno, expos, luxe, resto news, recette. 144 | Le club paperJam... dans le noir 146 | Le chiffre du mois, par Carlo Schneider

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en couverture

"Susciter une démarche d'innovation continuelle" Luxinnovation a 20 ans. Son président, Marco Walentiny, souhaiterait que les réflexions concernant l'innovation et la recherche deviennent un réflexe naturel pour tous types d'entreprises.

LE 13 DÉCEMBRE DERNIER, LUXINNOVATION, l'Agence nationale luxembourgeoise pour la promotion de l'innovation et de la recherche, a fêté, en grandes pompes, ses 20 années d'existence. C'est, en effet, en 1984, que cette structure a officiellement vu le jour, sous forme d'une association de fait, mais c'est dès 1981 que la politique de soutien à l'innovation et à la recherche fut réellement lancée dans le pays, avec l'inscription d'une ligne budgétaire spécifique au ministère de l'Economie, alors entre les mains de Colette Flesch (DP). Devenue, entre-temps, une structure autonome sous la forme d'un Groupement d'intérêt économique (GIE), Luxinnovation est, aujourd'hui, le point de passage quasi obligé pour toute entreprise ayant une réflexion plus ou moins avancée sur les démarches d'innovation, de recherche et de développement de nouveaux produits, procédés ou services. Mais ses services, gratuits et personnalisés, sont destinés tout aussi bien aux PME et grandes entreprises qu'aux centres et laboratoires de recherche privés; aux établissements et centres de recherche publics, aux chercheurs, aux créateurs d'entreprise ou porteurs de projets. Depuis 1998, Marco Walentiny, aujourd'hui conseiller de direction 1ere classe au ministère de l'Economie, au sein de la toute nouvelle Direction générale de l'Entreprise, du Développement économique et du Commerce extérieur, assure la présidence de Luxinnovation. Il a entamé, en 2003, un second mandat consécutif d'une durée de 5 années. Monsieur Walentiny, dans quel contexte Luxinnovation a-t-elle été créée il y a 20 ans? "Les origines de sa création remontent en fait dès 1981, lorsque le gouvernement de l'époque a constaté qu'il était temps de commencer à mener une politique de l'innovation et de la recherche axée, en pre-

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mier lieu, sur l'incitation des entreprises à se lancer dans des programmes de recherche. Le ministre de l'Economie de l'époque avait donné comme mission à son secrétaire d'Etat, Paul Helminger, de développer une telle démarche d'innovation pour les entreprises. Y avait-il, alors, un besoin indispensable? "A l'époque, il est clair que l'innovation commençait à prendre une certaine importance au niveau des entreprises, en vue d'assurer leur compétitivité et la pérennité de leur développement. A ce moment-là, il y a donc eu une ligne budgétaire dédiée à l'encouragement financier des entreprises à mener des actions de recherche. Le développement de cet aspect de politique économique avait été confié à un tout jeune Attaché du ministère: Georges Schmit, qui est, aujourd'hui, à la tête de la Direction générale de l'Entreprise, du Développement économique et du Commerce extérieur au ministère de l'Economie. Très vite, donc, il y a eu une réelle prise de conscience que, pour que cette politique de l'innovation et de la recherche ait du succès, il faudrait sensibiliser les entreprises et les informer sur les outils de soutien existants. Justement, quels étaient les outils disponibles au début des années 80? "Il faut se rappeler que c'est à cette époque qu'ont commencé les négociations au niveau communautaire sur une politique européenne de la recherche et de l'innovation. Le premier programme-cadre de recherche technologiques de la Commission européenne a, ainsi, été monté en 1984. Il s'agissait-là d'un des outils à promouvoir, au niveau national, auprès des entreprises. Une autre initiative, intergouvernementale cellelà, a vu le jour à la même époque: Eureka, en com-


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Photos: Andres Lejona (Blitz)

"Sur la période que nous venons de traverser, nous n'avons pas vraiment constaté de rupture au niveau des investissements dans la recherche".

plément du programme-cadre de recherche européen. Il était possible, pour les Etats, avec leurs propres moyens budgétaires nationaux, de compléter, au travers d'Eureka, l'action de la Commission.

De l'information au conseil Le secteur privé a-t-il partagé cette prise de conscience dont vous parliez? "Oui et, très rapidement, il a été convenu d'inclure les partenaires privés dans cette démarche. C'est pourquoi la Fédération des industriels (Fédil) et la Chambre de Commerce, également sensibilisés et conscients de l'importance grandissante de cet élément de politique économique, ont été impliqués dans la mise sur pied d'une agence commune dont la mission première était une action de sensibilisation et d'information auprès des entreprises quant aux instruments et supports qui pouvaient exister, tant sur le plan national qu'international ou communautaire. Trois ans après, en 1987, ont été instaurés les Centres de recherche publics: le CRP Henri Tudor, le

CRP Santé et le CRP Gabriel Lippmann. Cela résultait de la volonté de l'Etat de compléter l'effort des entreprises privées en matière de recherche. Dans des domaines où il y a un intérêt commun de plusieurs entreprises, il y a un besoin de trouver un support technologique complémentaire. L'Etat est prêt à investir dans la création de compétences dans ces domaines technologiques, pour pouvoir ensuite procéder à un transfert de technologies auprès des entreprises. C'est également la raison pour laquelle, en 1992, le ministère de tutelle de ces Centres de recherche publics, (c'était, à l'époque, le ministère de l'Education nationale, avant que cette responsabilité n'incombe, depuis, au ministère de la Culture et de l'Enseignement supérieur, NDLR) a également décidé de s'associer à Luxinnovation, qui s'est alors vu confier une mission supplémentaire: promouvoir les services des centres de recherche publics pour guider les entreprises dans le choix de leurs supports technologiques. Comment s'est faite la transition vers la structure du GIE qui est en vigueur aujourd'hui?

"A son commencement, Luxinnovation était une association de fait entre partenaires privés et publics. Cela fonctionnait par voie de convention, renouvelable tous les 5 ans. En 1998, on s'est rendu compte que Luxinnovation avait atteint un niveau de fonctionnement et budgétaire qui nécessitait de lui donner une structure juridique propre et un contrôle financier externe approprié. Le choix s'est porté sur celui d'un Groupement d'intérêt économique, qui s'accordait le mieux avec la teneur des missions de l'Agence. C'est également cette année-là que la Chambre des Métiers a choisi de s'associer à Luxinnovation. Depuis, le ministre des Classes moyennes délègue un représentant au sein du Conseil de gérance, l'organe de décision de Luxinnovation. Comment percevez-vous l'évolution des missions de Luxinnovation depuis ses débuts? "Il est vrai qu'au fil des années, les services demandés à l'agence ont considérablement évolué, ce qui a nécessité, en 1999, d'augmenter nos moyens d'action. Cela s'est fait, notamment, en dou-

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"Je garde bon espoir de voir évoluer l'esprit d'entreprise de façon similaire à celle de l'esprit d'innovation".

blant pratiquement le nombre de nos personnels. C'était indispensable sans quoi l'existence même de Luxinnovation pouvait être remise en cause. Notre personnel s'est diversifié au niveau des compétences. Nous avions, au début, plutôt des généralistes et des économistes. Nous avons intégré progressivement, dans la structure, des ingénieurs, des juristes et des gens avec des compétences technologiques plus pointues. A l'origine, nous avions pour mission essentielle d'informer, mais également d'accompagner les entreprises; être pour elles la première porte d'entrée vers une prise de contacts auprès d'organismes susceptibles de les aider et de les soutenir dans leur démarche d'innovation. Au fil du temps, nous nous sommes rendus compte que, de plus en plus, les entreprises nous demandaient des conseils concrets en matière d'innovation. Il faut dire aussi que, dès le début, nous avons pris le parti d'entamer une démarche proactive: nous ne nous sommes pas contentés de rester à attendre ceux qui veulent nous voir, mais, sur base de notre mission de sensibilisation, nous approchons les entreprises pour leur proposer de discuter de cette thématique de l'innovation au travers de sujets susceptibles d'amorcer le déclenchement d'une démarche d'innovation, comme les questions liées à la qualité, à l'environnement, à la productivité... Comment, concrètement, se décline ce volet "Conseils" que vous apportez? " "Nous essayons d'abord de voir où se situent les enjeux pour l'entreprise: quelles sont ses compé-

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tences et ses points forts, mais aussi où se trouvent ses faiblesses et la façon d'y remédier. Il s'agit également de faire le point sur la concurrence et sur l'état de l'art dans le domaine considéré. Sur base de ces premières évaluations, nous sommes alors en mesure de mieux définir si, au niveau de ses produits, de ses procédés de production ou de ses services, il y a quelque chose à changer, à perfectionner dans l'organisation de l'entreprise. Il est aussi important de déterminer si, à la base, quelqu'un d'autre n'a pas déjà eu à traiter une problématique ou une approche similaire, ce qui peut alors permettre de trouver des solutions sans avoir à réinventer la roue, par le biais d'une technologie existante. Luxinnovaton, avec ses réseaux et ses partenariats actifs au travers de l'Europe, peut aider une entreprise à trouver une technologie déjà existante, une licence ou un brevet. C'est, par exemple, le cas du réseau Eureka. Evidemment, cela n'est pas toujours le cas et il reste alors l'alternative de développer quelque chose de nouveau. La question qui se pose alors est de savoir s'il faut faire ça en interne, en solitaire, ou bien essayer de trouver des alliances avec d'autres partenaires, que ce soit des industries, des centres de recherche ou encore des universités. Il faut également considérer un autre aspect des choses: celui de la démocratisation de l'accès à l'information. Tous les organismes, publics ou privés, ont, ces dernières années, développé leurs canaux de communication et d'information, notamment via Internet. Si les entreprises n'ont donc plus, à la base, de problème pour obtenir des informations, elles souffrent, en revanche, d'une surabondance de cette information qu'elles ne parviennent pas toujours à gérer. Il leur est de plus en plus difficile de trouver, dans la masse d'information, celle, pertinente, qui les concerne directement. Cela implique, à notre niveau, de bien connaître notre clientèle, afin de "prédigérer", pour elle, l'information et de trouver celle qui, à nos yeux, sera la plus appropriée.

"Il y a un changement évident de mentalités" Une autre des missions de Luxinnovation consiste en l'animation des "grappes technologiques", imaginées et développées sous le précédent gouvernement. Où en est-on sur ce plan-là? "Il s'agit effectivement d'une initiative du précédent ministre de l'Economie, Henri Grethen. Nous avions constaté, sur base des dossiers individuels que nous traitions, qu'il y avait des sujets d'intérêt communs entre plusieurs entreprises qui n'étaient pas forcément actives dans un même secteur. C'est le cas, par exemple, pour tout ce qui touche aux technologies de traitement de surface des matériaux. Que ce soit des entreprises travaillant le métal, les céramiques, les matières plastiques, le verre ou autre, toutes ont un besoin de faire des traitements de surface afin d'augmenter, par exemple, la résistance à l'usure. Chacun travaillait de façon individuelle sur ces sujets, mais les approches étaient assez similaires,



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sans qu'il y ait, cependant, le moindre échange. Nous nous sommes alors dit que, dans la mesure où les produits et les marchés étaient différents, il y avait un faible risque de résistances à une collaboration pour des raisons de concurrence. Nous leur avons donc proposé d'animer et d'encadrer ces échanges, en mettant en avant des coopérations pouvant profiter à tous, avec la possibilité de répartir les risques et d'échanger des bonnes pratiques. C'est comme ça que Luxinnovation est devenue la plateforme d'échange et d'animation de ces grappes. Nous avons également mené cette initiative avec le souhait de donner un coup de main à nos collègues responsables pour la recherche publique, afin de mieux identifier et cerner les intérêts des entreprises. Cela peut également servir d'orientation au fonds national de la recherche pour la définition des thématiques de ses programmes de recherche. Trois grappes sont aujourd'hui opérationnelles: SurfMat, avec 40 entreprises actives dans le domaine de traitement des surfaces et des nouveaux matériaux; InfoCom, qui regroupe 9 entreprises dans les technologies de l'information et de la communication et, enfin, AeroSpace, dédiée aux technologies aéronautiques et spatiales, qui compte 30 entreprises. Cette dernière grappe a été mise en place dans la mesure où le Luxembourg a décidé de devenir membre à part entière de l'Agence spatiale européenne. Nous essayons donc de travailler avec les entreprises ayant déjà des applications dans le domaine spatial ou celles ayant les compétences qui leur permettraient de franchir le pas assez rapidement. 5 PARTENAIRES PRIVÉS ET PUBLICS

Luxinnovation mode d'emploi Créée en 1984, Luxinnovation est devenue, en 1998 un Groupement d'Intérêt Economique (GIE) qui rassemble cinq partenaires privés et publics au Luxembourg. Pour le secteur public: le ministère de l'Economie et celui de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche; pour le secteur privé: la Fédération des Industriels Luxembourgeois (Fédil) et les Chambres de Commerce et des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg. Dotée d'un budget de fonctionnement d'environ un million d'euros, Luxinnovation fonctionne avec un Conseil de gérance – l'équivalent du conseil d'administration pour une société anonyme – composé de 7 membres, élus pour un mandant de cinq années (prochain renouvellement: 2008). Autour du président Marco Walentiny (ministère de l'Economie) et du vice-président Paul Emering (Chambre de Commerce) siègent également MM. Emmanuel Baumann (ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement), Michel Brachmond (Chambre des Métiers), Léon Diederich (ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche), René Winkin (Fédil) et Gilles Schlesser (Luxinnovation). Ce dernier occupe également la fonction de secrétaire général de l'agence.

■ J.-M. G.

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Avec ces vingt années d'expérience, quel état des lieux dressez-vous de la situation de l'innovation au Luxembourg? "Nous venons de traverser une période de turbulences économiques, un peu comme nous l'avions déjà vécu au début des années 1990. Il y a néanmoins une grande différence. Il y a quinze ans, nous avions constaté que devant l'incertitude de l'avenir économique, bon nombre d'entreprises avaient coupé leurs budgets de recherche et d'innovation. Elles l'avaient, par la suite, fortement regretté. Là, sur la période que nous venons de traverser, nous n'avons pas vraiment constaté de rupture au niveau des investissements dans la recherche, les entreprises ayant clairement préféré ne pas freiner leurs développements en matière d'innovation. Il y a donc eu un changement évident de mentalité, chacun s'étant rendu compte, de façon générale, que couper à court terme les dépenses de recherche pouvait être préjudiciable à moyen et long terme. J'estime qu'il s'agit-là d'un changement de mentalité considérable et je pense que Luxinnovation, comme tous les autres acteurs impliqués, y a contribué. Cela veut-il dire, aussi, qu'un message comme celui du Conseil européen de Barcelone de 2002, qui préconise d'atteindre un niveau de dépenses en matière de recherche équivalant à 3% à l'horizon 2010, relayé par la mise en œuvre du Processus de Lisbonne, qui souhaite faire de l'Europe l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, porte progressivement ses fruits?

Il s'agit-là, en effet, de messages forts et d'objectifs parfois très ambitieux. Mais si on n'est pas ambitieux, on ne progresse pas. Ces messages politiques ont certainement aidé à sensibiliser les gens pour qu'ils se disent que si nos dirigeants sont prêts à consacrer autant de budget dans le développement technologique et pour l'innovation et la recherche, c'est bien parce qu'ils y voient un intérêt à le faire! Cela a aidé à la prise de conscience de Monsieur-tout-le-monde que cet élément "innovation et recherche" est important et justifie que nos deniers publics, qui sont donc nos sous à nous tous, soient investis. Y a t-il eu un point de départ à cette prise de conscience? "C'est difficile à dire. Je pense qu'il s'agit d'un cheminement assez progressif, mais qui s'est certainement accentué au cours des années, au travers de l'accélération de l'évolution technologique. Cela concorde assez bien – et ce sera aux historiens de le confirmer plus tard – avec l'introduction des nouvelles technologies de l'information dans tous les outils de travail que nous avons.

Le défi de l'excellence Innovation et esprit d'entreprise vont souvent de pair. Or, l'esprit d'entreprise semble toujours constituer un sujet sensible au Luxembourg, que l'on présente souvent comme un terrain peu propice à son épanouissement... "Je garde bon espoir de voir évoluer cet esprit d'entreprise de façon similaire à ce que nous avons pu observer pour l'esprit d'innovation. Au commencement, la réaction des entreprises et des salariés était plutôt modérée: chacun se demandait si le sujet les concernait vraiment, avec le sentiment que cela ne concernait que les "grands", disposant de laboratoires de recherche. Mais quand on discute plus profondément avec chacun, on constate finalement que cela nous concerne tous. Je crois donc qu'au niveau de l'esprit d'entreprise, on puisse observer une démarche similaire et que ceux qui n'ont, jusqu'à présent, pas forcément pris de vraies initiatives finissent par le faire et par se lancer. Dans ce domaine là, aussi, il existe des organismes qui sont prêts à les soutenir, même si l'effort essentiel doit toujours venir de l'entrepreneur en lui-même. L'Etat ne peut que soutenir une initiative privée et non pas prendre la relève. A notre niveau, nous avons aussi, du reste, une mission d'encadrement des entreprises de type "start-up", au contenu technologique, au travers d'une implication dans le parcours 123Go. Nous avons, pour la seule année 2004, noué des contacts avec une cinquantaine de créateurs d'entreprise. 22 dossiers de création sont encore en cours et 11 créations sont déjà effectives. Les petites et moyennes entreprises constituent-elles votre cœur de cible? "C'est ce que nous pensions, à l'origine. Au début, en 1984, nous voulions faciliter l'accès à l'information pour ces PME, car nous estimions que ces entreprises avaient sans doute moins de personnes


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un nouveau départ.

Vous avez une idée en tête. De quels moyens aurez-vous besoin pour lui donner corps? C’est exactement ce genre de questions qui nous inspirent lorsque nous créons des logiciels. Des logiciels capables de tourner le regard d’un entrepreneur vers le futur. Et de le mener là où seul un visionnaire aurait pu le prévoir. www.microsoft.com/belux/potential

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"Il nous faut travailler sur la continuité et encadrer au mieux les entreprises avec lesquelles nous travaillons".

pour s'occuper de ces sujets et affichaient peut-être, aussi, une certaine appréhension à approcher un ministère. Peut-être aussi pensions-nous que des plus petites entreprises avaient des préoccupations plus terre à terre et orientées à court terme et que l'innovation n'étaient pas forcément dans leurs priorités. Mais nous nous sommes rendus compte qu'au niveau des entreprises plus importantes, la situation était finalement identique. Une grosse entreprise est souvent un ensemble de petites unités qui, prises individuellement, fonctionnement beaucoup comme des petites entreprises. Nous sommes donc là, finalement, pour encadrer toutes les entreprises, petites ou grandes, artisanales ou industrielles. Le rapport Fontagné, récemment publié sur la compétitivité de l'économie luxembourgeoise, a clairement pointé du doigt la nécessité de renforcer l’effort d’innovation dans le pays qui est, à ses yeux, la

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clef de réussite des économies européennes de petite taille à haut niveau de vie, forte cohésion sociale et forte croissance de la productivité. Je suppose que vous ne pouvez qu'adhérer à ce point de vue... "Evidemment, mais il est à considérer que l'innovation ne constitue qu'un des nombreux aspects de la compétitivité. Du reste, nous travaillons actuellement, de notre côté, sur un rapport complémentaire, avec l'Observatoire de la compétitivité, qui cible plus précisément ce domaine de l'innovation. Il devrait être publié au cours du premier trimestre 2005. Nous avions déjà initié cette démarche, il y a deux ou trois ans, avec la création, au sein de Luxinnovation, d'un Observatoire de l'innovation. Par la suite a été créé, au sein du ministère de l'Economie, l'Observatoire de la compétitivité, avec des compétences plus larges intégrant d'autres aspects. Notre observatoire y a donc fort logiquement été intégré. Nous avions déjà créé les bases de réflexion sur les objectifs et les différentes initiatives à prendre et nous avions débuté le travail sur les différents aspects de ce rapport que nous sommes en train de finaliser aujourd'hui. Quels sont, aujourd'hui, les défis auxquels vous devez faire face? "Il nous faut travailler sur la continuité et encadrer au mieux les entreprises avec lesquelles nous travaillons. L'un des défis majeurs sera à court terme l'intégration des entreprises luxembourgeoises dans les grands réseaux d'excellence que la Commission européenne est en train de développer avec son programme-cadre de recherche. De nos jours, pour vouloir participer à un programme communautaire, il ne suffit plus d'être quelques entreprises. La Commission a clairement la prétention d'essayer de soutenir les meilleures, en créant ces réseaux d'excellence. C'est donc un défi pour les entreprises luxembourgeoises d'intégrer ces réseaux. Luxinnovation est là pour sensibiliser les entreprises sur la question et pour leur faire comprendre, notamment, que la volonté de participer à ces réseaux est un effort de longue haleine qui se prépare sur de longs mois et nécessite la mise à disposition de ressources à plus long terme. Le défi est là, sachant que nos entreprises travaillent avec les moyens du bord, qui ne sont pas ceux de très grandes structures. Il y a certainement, dans ce domaine, une demande supplémentaire d'encadrement qui nous sera adressée. A court et moyen terme, il y aura également le défi de l'Agence spatiale européenne: à nous de voir comment aider au mieux les entreprises à participer activement et le plus rapidement aux différents programmes de l'ESA. N'y a t-il pas un risque qu'en ne cherchant que l'excellence, la Commission européenne décourage certaines initiatives qui pourraient estimer ne pas être à la hauteur? "Je ne pense pas, car il y aura toujours une volonté d'essayer de conserver la meilleure balance possible entre la recherche de l'excellence et la volonté de pouvoir intégrer le plus possible d'acteurs dans ces réseaux. ■ Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron


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Du projet à la réalité... En 20 années d'existence, Luxinnovation a accompagné un grand nombre de projets, avec une grande variété dans la nature de ses interventions. Les exemples ne manquent pas. SI MARCO WALENTINY NE DEVAIT RETENIR qu'un seul cas d'école dans l'action permanente de Luxinnovation, son choix se porterait sur Guddland Digital, société créée en 1987 et établie à Rodange. "Je mettrais en avant ce dossier, car il couvre aussi la notion d'esprit d'entreprise et d'encadrement de start-up, à une époque où ces notions n'étaient pas encore à la mode", explique le président de l'Agence nationale pour la promotion de l'innovation et de la recherche. Ainsi, au début des années 90, tant le ministère de l'Economie que Luxinnovation étaient en contact avec une société de très jeunes entrepreneurs, pratiquement sortis de l'école, qui avaient développé une niche: le contrôle, par ordinateur, de toute la machinerie scénique d'un théâtre (décors, faux plafonds, murs, ...): le Computer Aided Theatre (CAT), dont le tout premier système fut installé dès 1989 au Théâtre d'Oberhausen, en Allemagne. Ce système fut bien vite récompensé en 1993 par la Fédil, qui lui remit son Prix d'encouragement de l'innovation industrielle. "A l'époque, il s'agissait d'une vraie start-up technologique, évoque M. Walentiny, avec des jeunes qui, au travers d'une démarche d'innovation, voulaient développer un nouveau produit et accéder à un marché international sur lequel aucune entreprise n'était présente. Encore fallait-il voir si les moyens financiers s'accordaient avec les objectifs". C'est dans ce cadre-là que Luxinnovation est intervenue, avec une véritable mission de coaching, développée et généralisée, depuis, au sein de l'initiative 1,2,3 Go à laquelle l'agence collabore étroitement. "Mais à l'époque où nous avons commencé à le faire, on en parlait très peu", explique M. Walentiny. Depuis, l'entreprise s'est fortement développée et a acquis une renommée internationale. Essen, Vienne, Mannheim, Barcelone, le Bolchoï à Moscou, La Fenice à Venise, mais aussi quatre paquebots de

luxe: les marchés n'ont pas manqué... y compris à Luxembourg-ville, puisque le CAT équipe aussi le Théâtre municipal. Guddland ne s'est pas arrêtée en si bon chemin, puisqu'à partir de 1997, la société s'est lancée dans le développement d'une console portable, sans fil, pleinement opérationnelle en 2001. Là encore, Luxinnovation a été de la partie, en aidant la société à participer à un projet ayant pour finalité l'embellissement du design de la console. Devenue, au gré d'une étroite association avec un groupe autrichien, Wagner-Biro Luxembourg Stage Systems, la société a continué à décrocher d'importants contrats: 700.000 euros à Copenhague ou encore 1,3 million d'euros en Chine, pour l'équipement des trois théâtres de l'Oriental Art Centre. Avec, au passage, un nouveau Prix d'encouragement de l'innovation industrielle de la Fédil en 2002. L'entreprise affichait alors un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros, 25 fois supérieur à celui de 1987...

"Nous étions déjà Cette belle aventure est, évidemment, très parlanactifs dans l'esprit te, mais elle ne constitue pas une exception dans la galerie de collaborations engagées par Luxinnovation. La toute jeune société Novigo, par exemple, d'entreprise et créée l'été dernier, doit sans doute beaucoup à Luxinnovation. "Sans doute aurions-nous pu créer l'encadrement notre société sans passer par son soutien, mais cela aurait probablement pris beaucoup plus de temps", de start-up, à une reconnaît Yves Sinner, fondateur et directeur de la société, qui avoue, humblement, avoir découvert l'existence de Luxinnovation par le biais d'un ami, époque où ces qui l'a conseillé de prendre contact. "Je sortais de mon parcours universitaire en Grande-Bretagne et je notions n'étaient pas n'étais peut-être pas au courant de ce qui se faisait. Mais sans doute aussi Luxinnovation manquait-elle d'une certaine visibilité", explique-t-il. encore à la mode".

Contacts en continu

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PORTAIL DE L'INNOVATION

"Une vitrine internationale" En 2002, dans le cadre des actions du Fonds européen de développement régional (FEDER), le Luxembourg avait adopté une nouvelle stratégie visant à créer un "système intégré et interconnecté du partage des connaissances" combinant les deux thèmes "innovation" et "société de l'information". C'est de cette réflexion qu'est né, entre autres, le portail Internet de l'innovation et de la recherche (www.innovation.public.lu), un des fleurons du plan d'action gouvernemental eLuxembourg, bâti autour de trois grands axes: l'optimisation de l'offre de services aux entreprises et centres de recherche; le renforcement de la visibilité internationale de la "place technologique" luxembourgeoise et la création d'une "communauté R&D" dans le pays. Mis en place et géré par Luxinnovation, ce portail enregistre, en moyenne, près de 1.200 pages consultées quotidiennement, avec plus de 8.250 sessions et plus de 335.00 "hits" par mois. Près de 700 membres s'y sont inscrits et reçoivent, chaque semaine, des bulletins d'information hebdomadaires. Près de la moitié de ces membres est étrangère. "Personnellement, je pensais qu'il y aurait plus d'inscrits "nationaux", car il s'agissait tout de même de la clientèle visée en premier lieu. Mais je pense que le rapport de proportion que nous observons est tout à fait honorable", note Marco Malentiny. Ce site abrite, notamment, un "Marché des technologies", dont le but est de mettre en rapport les gens ayant une technologie à offrir, ou à vendre, et ceux qui essayent de trouver une solution technologique. "Cette approche n'est pas limitée au seul Luxembourg, tient à préciser M. Walentiny. Luxinnovation est membre de différents réseaux, notamment l'Innovation Relay Center, qui a établi une large base de données que nous avons intégrée au niveau du portail national". Autre outil, que le président de Luxinnovation juge "novateur": le répertoire des compétences technologiques où, suivant une clef standardisée de définition technologique, il est possible de trouver des informations précises sur les entreprises ou les centres de recherche et leurs compétences dans différents domaines. "Nous voulons montrer, au travers de cette vitrine, que le Luxembourg est plus qu'un simple centre financier: il y existe une vraie tradition industrielle et des compétences technologiques et scientifiques", affirme M. Walentiny.

■ J.- M. G

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"Re-light", c'est le projet développé par Novigo, lauréat du concours 1,2,3, Go (voir paperJam septembre-octobre 2004, page 28) et bénéficiant, également, du soutien de la SNCI, qui lui a accordé un prêt de démarrage et lui a obtenu les moyens de commercialiser son produit. Il s'agit d'une lampe de poche rechargeable à l'énergie solaire: un produit notamment conçu pour les pays en voie de développement. "La première étape, il y a deux ans, a été de déterminer quelles étaient les aides étatiques existantes. Mais dès la première réunion que j'ai eue avec eux, leurs conseils ont largement dépassé ce seul cadre financier", se souvient M. Sinner, qui évoque notamment l'aide apportée en matière d'hébergement, auprès du Technoport Schlassgoart à Eschsur-Alzette. Il faut dire, aussi, que "Re-light" ne partait pas de nulle part: Ce qui n'était, initialement, qu'un simple projet de fin d'études, a décroché, en 2002, deux prix de design en Angleterre et est même arrivé dans les 10 finalistes du prix de l'édition 2002 de "Lights of the future", organisé par l'Union Européenne. "Ce fut assez lent au départ, car pour pouvoir bénéficier d'une quelconque aide, il faut d'abord que la société soit établie. Cela a pris du temps pour la créer, mais Luxinnovation nous a aussi beaucoup aidé, témoigne Yves Sinner. Maintenant que la société existe, une partie du travail est faite, mais les contacts demeurent et je sais où me tourner pour toute recherche de partenaire ou d'information". En ce début d'année 2005, le produit développé par Novigo est entré en production, avec quelques milliers d'exemplaires à destination, dans un premier temps, du marché européen, le secteur du tourisme nautique ayant, par exemple, montré un intérêt certain pour cette lampe d'un nouveau genre.

Pas que des start-up Le soutien de Luxinnovation à des porteurs de projets ayant créé une entreprise innovante s'est concrétisé dans d'autres cas. Celui de A&I Entreprises, par exemple, établie à Ettelbruck, active dans le domaine des matériaux et du traitement de surface. Son fondateur, Ian Cresswell, s'est basé sur une technologie innovante développée en Allemagne: un procédé chimique permettant de recouvrir et de traiter plusieurs surfaces plastiques par des revêtements métalliques. En 2001, cet ancien responsable du développement d'une entreprise américaine établie au Luxembourg en 1985 et également spécialisée dans le traitement et le revêtement de surface, identifie cette nouvelle technologie auprès d'une société allemande, qui lui confie l'exclusivité du procédé, à charge pour lui d'en assurer le développement final. Avec, comme cible principale, les marchés de l'automobile, l'électronique et les télécommunications. Luxinnovation est alors intervenue dans la réalisation du plan d'affaires de la société et l’obtention d’un prêt sous condition de la SNCI. A&I Entreprises a même été sélectionnée parmi les 10 premiers au concours 1,2,3, Go en 2001.

Mais les délais administratifs pour établir une activité "chimique" ayant été trop longs, la société a perdu le marché... et a du se résoudre à développer un nouveau créneau innovant: le Moulded Interconnect Devices (MID), qui permet de proposer simultanément du moulage par injection, du traitement laser et de la métallisation chimique pour fabriquer des composants. C'est donc au travers d'une association avec deux autres sociétés luxembourgeoises (Sint, du groupe Rotarex, pour le moulage par injection et Saturne Technology pour le marquage par laser) que la technologie a été développée, permettant, au final, d'incorporer des circuits imprimés en 3-dimensions dans un produit plastique... L'informatique entre aussi, évidemment, dans le domaine des technologies innovantes pour lesquelles Luxinnovation apporte une attention toute particulière. Ce fut le cas avec Conostix, petite société créée par quatre ex-salariés d'une même société, qui ont développé un logiciel libre capable de gérer toutes les infrastructures de sécurité informatique d'une entreprise, quels qu'en soient les constructeurs. Ayant démarrée ses activités en août 2001 dans un petit bureau à Capellen, la société a immédiatement bénéficié du soutien de Luxinnovation et du CRP Henri Tudor, qui l'hébergera d'ailleurs bien vite au Technoport. Depuis, la société a séduit plus d'une vingtaine d'entreprises luxembourgeoises dans les secteurs de la finance, des télécommunications et du service public. Cybercultus, également, est une société active dans l'informatique: elle a développé en quelques années, avec le soutien de Luxinnovation, des solutions de haute technologie appliquées à 3 secteurs précis: la culture, le tourisme et les loisirs. Musées, tours-opérateurs et chaînes de télévision constituent sa clientèle, pour qui la société a développé une application web en leur apportant des outils d'édition et de publication leur permettant de produire et de gérer de façon autonome leur contenu. La société est également impliquée dans quelques projets de recherche européens, pour le compte de l'Agence spatiale européenne (pour une solution permettant à des téléspectateurs qui regardent un jeu télévisé de jouer ensemble, en choisissant une forme virtuelle parmi une vingtaine) ou Eureka-Itea, pour le développement de composants audio-visuels pouvant en toute autonomie réagir à d'autres objets et contextes multimédia. Mais l'innovation, cela peut aussi concerner des domaines plus "traditionnels" en apparence et des sociétés qui n'ont rien de start-up. On a beau s'appeler Eurobéton (Groupe Ciments Luxembourgeois) et être leader dans le béton préfabriqué, on a aussi besoin de conseils et de soutiens. Ainsi, dans le développement de la technologie Tetris (voir paperJam de juillet-août 2004, page 32), projet de recherches estampillé du label européen Eureka, Luxinnovation a joué un rôle non négligeable de soutien dans les démarches aussi bien pour l'obtention de cette reconnaissance Eureka que dans l'établissement de dossiers de subventions auprès du ministère de l'Economie via la Loi-cadre de développement et de diversification économiques. ■ Jean-Michel Gaudron


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"Luxair atteindra le break even fin 2005 " Christian Heinzmann, le directeur général de la compagnie, voit les premiers fruits du plan de restructuration et souligne la détermination du personnel. LA COMPAGNIE AÉRIENNE nationale grand-ducale Luxair a, comme toutes les compagnies, été durement frappée par la crise sans précédent qui a touché l'industrie mondiale du transport aérien. Les résultats 2003 du département des activités aériennes de Luxair étaient dans le rouge, mais contrebalancés par ceux des autres secteurs du groupe. A l'occasion de la présentation des résultats de l'année 2003, en mai dernier, la direction s'était donné 6 mois pour élaborer un plan de redressement, en étroite concertation avec les partenaires sociaux. "Nous allons analyser toutes les faiblesses de la société, nous comparer au niveau européen et revoir la structure de la société pour une hausse de la productivité", avait alors prévenu Christian Heinzmann, le directeur général de

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la compagnie (voir paperJam juin 2004 page 24). L'heure est donc venue, aujourd'hui, de faire le point sur ce chantier crucial pour Luxair. Lors de la présentation des résultats annuels du groupe Luxair, où les résultats de l'exploitation aérienne étaient dans le rouge, vous aviez indiqué vous donner un délai de 6 mois pour mettre en œuvre un plan de redressement. Cet objectif est-il atteint? "Depuis avril, nous avons entamé un plan de restructuration intitulé "Turn around 2004" qui implique des économies mais sans toucher au capital humain. Concrètement, nous allons essayer de faire mieux ce que l'on a fait jusqu'à présent, sans commettre à nouveau les erreurs du passé.

Chaque département du groupe a reçu le message d'examiner les moyens à dégager pour être plus objectifs, plus efficaces, plus perspicaces et pour déterminer les économies d'échelle réalisables en renégociant des contrats plus cohérents, tout en veillant à éviter certaines dépenses farfelues. Ce plan nous a permis de constituer des équipes de travail qui ont été très performantes et qui ont permis de dégager des économies d'environ 15 millions d'euros sur 18 mois. Grâce à ces efforts communs, Luxair atteindra le break even pour la fin 2005. Ce qui est formidable, c'est que toutes les équipes ont travaillé de manière très structurée pour identifier les gains potentiels. Ce travail porte aujourd'hui ses fruits. Ceci, donc, pour ce que nous pou-

vions faire nous-mêmes: sortir de l'impasse financière de l'année 2003 – 2004 qui a été, je le rappelle, la pire année jamais vécue par le transport aérien. Ce n'est qu'en travaillant en équipe et plus efficacement que nous pouvons réussir. Ce message est bien passé et c'est tous ensemble que nous allons réussir cette mission qui permet de garantir la pérennité de la société. C'est très important car nous avons vraiment ressenti que le personnel en général s'est rendu compte de l'effort qu'il devait accomplir. N'oubliez pas qu'il y a une concurrence effroyable dans le transport aérien, notamment avec les compagnies "low cost – low fare", à coûts et tarifs bas, comme Ryanair, Easyjet et tant d'autres, qui sont en réalité subventionnées, de


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manière indirecte. La décision de la Commission européenne par rapport à l'aéroport de Charleroi et Ryanair l'a établi à suffisance (la Commission a exigé de la compagnie qu'elle rembourse des aides octroyées par la Région wallonne pour la desserte de Charleroi, ces aides étant assimilées à des aides d'Etat, ndlr). Nous, ici, nous n'avons aucun subside. Nous sommes tout à fait indépendants, malgré notre connotation, chez certaines personnes, de société publique, du fait de la présence de l'Etat dans notre actionnariat. Cela a peut être été le cas à une certaine époque. Mais je peux vous garantir que, depuis que je suis là, nous n'avons aucun subside et que nous sommes tout à fait une sorte d'électron libre, avec tous les avantages que cela comporte par rapport à un passé difficile. Mais nous avons maintenant réussi à trouver un équilibre juste et positif."

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Vous parlez "d'erreurs du passé": à quoi pensez-vous? "Pendant des années, Luxair a été une société assez protégée par son environnement, soit un plateau luxembourgeois méconnu et peu volumineux en termes de capacité de marché, donc qui n'intéressait pas les compagnies concurrentes. Il y avait ainsi un monopole de fait. Cette situation de confort n'existe plus depuis des années et il faut se battre comme tout le monde pour survivre dans un monde agressif et compétitif. Quand je dis "dans le passé", cela veut dire que notre compagnie a été, alors, relativement à l'abri de cette tourmente. Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de concurrence. Des grandes villes comme Francfort ou Paris sont des concurrentes, avec leurs compagnies aériennes très méritantes. Mais, ici, nous nous débrouillons bien. Il y a eu et il y a encore des changements importants tant à l'aéroport que dans la compagnie mais, malgré tout, 2003 et 2004 ont été des

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années horribles pour la société comme d'ailleurs pour toutes les compagnies. Reste que, aujourd'hui, grâce aux efforts entrepris, nous voyons la fin du tunnel pour 2004 – 2005. Ce n'est pas déjà gagné, loin de là, mais il y a une amélioration et une évolution très positives. Même s'il faut bien sûr rester très prudent car il ne faut pas grand-chose pour que cet équilibre vacille."

"Si nous avons un produit impeccable, nous ferons la différence" Quelles sont vos perspectives? "Pour 2005, c'est d'abord le break even, donc le retour à l'équilibre, pour l'activité aérienne proprement dite. Il y a évidemment un résultat excellent pour le cargo, qui donne pour le groupe Luxair un résultat positif. Notre département tour opérateur, Luxair Tours, quant à lui, atteindra non seulement l'équilibre, mais même un profit assez important. Et nous disposerons, avec l'arrivée des Embraer 135 qui remplaceront les Fokker 50 sur London City, d'une flotte nouvelle, très confortable et économique. Les nouveaux Boeing 737700 permettent en effet eux aussi des gains fort conséquents. Certes, le marché global reste en difficulté et nous ne progresserons donc pas plus vite que lui, mais les changements que nous avons apportés nous mènent vers le vert. Et il y a eu une prise de conscience de chacun, ici, du fait qu'il fallait être plus efficaces et plus qualitatifs pour être plus concurrentiels. Nous ne serons jamais une compagnie low cost puisque nous n'en avons pas l'infrastructure. Mais, si nous avons un produit impeccable, nous ferons la différence. Au niveau de la tarification, nous essayons aussi de jouer beaucoup plus l'offre et la demande et, surtout, la proximité, car il

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est essentiel d'offrir au client le produit adéquat, ce qu'il veut. Nous sommes conscients qu'il faut rester rentables et qu'il faut absolument choisir entre profitabilité et image d'une compagnie qui propose des vols vers toutes les destinations. Si des lignes ne sont pas rentables, nous faisons le choix de la rentabilité en les supprimant, comme nous l'avons fait pour Zurich et Stockholm." Envisagez-vous l'ouverture de nouvelles lignes? Nous avons déjà ouvert Varsovie et Budapest. Je crois que nous allons de plus en plus nous développer vers des destinations un peu plus lointaines car, en aviation, ces distances sont plus profitables en matière de prix de revient des avions et donc de rentabilité. Nous essayons dans ce cadre de trouver des destinations clé qui répondent en même temps à la demande de notre clientèle. Là, encore, nous jouerons l'offre et la demande en trouvant des marchés en plein développement, comme la Russie et les pays de l'Est." On a parlé du Cap Vert? "Nous y avons été pour examiner la possibilité de programmes sur cette destination très intéressante. Mais, malheureusement, nous sommes trop petits, aujourd'hui pour la desservir. Je crois que, d'ici quelques mois à un an, cette destination sera assez mature, qu'il y aura les capacités hôtelières et toutes les infrastructures adéquates qui font actuellement défaut. Nous travaillons cependant sur un programme, avec les autorités locales, pour développer un produit intéressant. De plus, le Cap Vert a l'avantage énorme d'être une destination de toute l'année et où le tourisme dispose d'un très bel avenir." Au Findel, les vols Luxair et VLM sur London City se suivent à quelques minutes à peine, l'accord de code partagé ayant été rompu. Cette concurrence est-elle tenable?

"Nous nous partageons le marché à 100%, dans le respect de la concurrence loyale. Ce marché a explosé. Nous sommes à 65.000 clients par an. Avec l'arrivée des Embraer, dès le 14 février, Luxair proposera un vol en jet en 55 minutes, au rythme de quatre rotations par jour et avec un avion beaucoup plus confortable que le Fokker 50. Je suis convaincu que des gens choisiront le confort et la vitesse du jet, sans doute avec le prix que cela implique, mais d'autres resteront sur le turbopropulseur, qui est plus lent mais qui reste malgré tout un bon service."

"Il faut se battre avec ce que l'on a. Il n'y a pas de miracle en aviation" Ryanair fonctionne très bien à Francfort-Hahn. En vous prenant de la clientèle? "Cette compagnie a créé un nouveau marché, important et qui était inexistant, auprès des gens qui voyageaient en voiture, en train ou sac au dos. Nous n'en souffrons donc pas tellement. Mais il s'agit, bien sûr, d'un marché qui nous intéresse. Si, demain, les compagnies low cost comme Ryanair – qui, signalons-le, ne connaissent aucune représentation sociale ou syndicale – sont confrontées aux réalités qui sont celles des compagnies comme la nôtre, elles ne pourront plus être low cost. Car il n'y a pas de miracle en aviation. Je ne suis pas contre les low cost. J'admire leur produit, mais il faut se battre avec ce que l'on a. On peut évidemment produire des efforts incroyables pour s'attirer une clientèle, mais, à un certain moment, quelqu'un doit payer l'addition. Luxair n'est pas et ne sera jamais une compagnie low cost. La seule manière de réussir en low cost est de partir à zéro. Mon expérience le prouve puisque, au début des années 80, j'ai été à la base du lancement du low cost en

Europe, avec Air Europa. Mais, à l'époque, le concept ne passait pas. Aujourd'hui, à l'inverse, il est tout à fait accepté. Il y a une place pour tout le monde. Mais il faudra qu'un équilibre se fasse au niveau des charges et des engagements sociaux." Comment la crise économique se répercute-t-elle sur votre clientèle d'affaires, celle qui rapporte? "Nous ressentons parmi nos clients corporate un malaise au niveau des déplacements, suite à la situation économique. Il est vrai que la plupart de nos grands clients se voient imposer des restrictions énormes pour leurs déplacements en avion. Reste qu'il y a toujours une demande et que nous essayons d'y répondre au mieux, en proposant le produit qui correspond le plus à cette demande, en nous situant dans un juste milieu par rapport à l'offre existante."

"Je crois plus que jamais dans le potentiel de Luxair" Vous aviez été appelé à la tête de Luxair pour remettre la compagnie en ordre. Estimezvous le pari réussi? "Pendant deux ans, cela a été très agréable et très constructif pour effectivement amener des changements et remettre Luxair au niveau européen. Mais, après le tragique crash du 6 novembre 2002, il y a une sorte de halte-là dans le développement commercial de la société puisque tout a été concentré sur la sécurité, sur le travail opérationnel, etc, et que nous avons, malgré tout, et bien malgré nous, du un peu geler le développement commercial. D'un autre côté, j'ai aujourd'hui des équipes qui sont tout à fait conscientes du problème et, après quatre ans, j'ai toujours pleine confiance et je suis toujours très fier de travailler pour cette entreprise.


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Même si j'ai eu des coups durs, ce n'est pas un secret, je crois plus que jamais dans le potentiel de Luxair et je suis toujours tout à fait motivé. J'espère qu'on me laissera faire." Quel est l'état de la concurrence sur l'aéroport de Luxembourg? "Cela peut paraître étonnant, mais elle diminue, vu la situation économique et la dimension réduite du marché. La compagnie espagnole Iberia ne vient plus et il est question du départ d'une autre grande compagnie. Cela nous ouvre des marchés, bien sûr. Mais il faut aussi tenir compte du fait que, chaque fois qu'une compagnie vient ici pour tenter de nous prendre des parts de marché, cela nous demande des efforts économiques exceptionnels pour concurrencer, sur ces routes, des géants – car il s'agit de grandes et très

grandes compagnies – qui n'ont rien à perdre pour nous prendre de la clientèle, pour ensuite constater qu'ils n'ont pas réussi, malgré des folies en tarification. Là, nous devons rattraper la situation." Vous venez d'être inculpé dans le cadre de l'enquête sur l'accident de novembre 2002. Comment voyez-vous les suites de cette affaire, sachant que le commandant de bord, rescapé, est également inculpé? Certains n'espèrent-ils pas vous voir mis sur le côté jusqu'à la fin de l'affaire? "Oui, c'est effectivement un bruit qui a circulé et qui circule toujours. Plusieurs médias ont indiqué que j'allais devoir quitter Luxair. Malgré tout, je suis toujours là. L'important, dans la vie d'une société, est de suivre une ligne correcte, malgré les critiques et malgré le fait que

les choses ne sont pas toujours évidentes. Il faut suivre un fil conducteur dans lequel on croit. Je l'ai toujours fait dans ma vie et, malgré les critiques à mon égard, je fais ce qui est bien pour l'entreprise. Je crois que lorsque l'on fait ce qui est important pour la société, on ne peut pas se tromper. L'inculpation pour homicide involontaire et coups et blessures provoque bien sûr un sentiment complexe et douloureux. Ce qu'il peut arriver de pire pour un dirigeant d'une compagnie aérienne, c'est un crash. Rien que cela est très difficile à gérer. L'inculpation renforce cette difficulté. Mais, si cela peut permettre d'apporter des informations et des clarifications importantes quant à l'état de la société, c'est positif. Tout comme le fait de pouvoir exprimer à un juge ce qu'on ressent, ce que l'on vit et ce qui est per-

Photos: Andres Lejona (Blitz)

“Il faut suivre un fil conducteur dans lequel on croit”.

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met de mieux faire face. Et j'assume tout cela seul." Pensez-vous que cette enquête pourra aider la société? "Oui, absolument. J'en ai la certitude. Car tout pourra être mis au clair, et c'est essentiel à l'expression de la vérité." (Signalons que notre confrère d'Lëtzebuerger Land a, dans son édition du 24 décembre 2004, révélé à la fois la teneur de la déposition très critique de Christian Heinzmann auprès du juge d'instruction et le rapport final d'expertise, qui n'est pas moins sévère, NDLR.) Quelles sont vos relations avec Lucien Lux, le nouveau ministre des Transports? "C'est un homme intéressant et correct. Je suis convaincu que nous pourrons travailler ensemble de façon très constructive." ■ Propos recueillis par Marc Vandermeir


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CARGOLUX

Des défis à la pelle IL S'AGISSAIT AU DÉPART d'une rencontre informelle voulue par le président et CEO de Cargolux, Ulrich Ogiermann, "pour simplement parler de ce que Cargolux fait et parce que la compagnie est parfois mieux connue à l'extérieur qu'au Luxembourg". Reste que le besoin des nouveaux hangars de maintenance des Boeing 747-400 de la compagnie n'était pas tout à fait étranger à cette rencontre, tant cette question préoccupe certains milieux, surtout les communes et les riverains. Parmi les faits importants cités par M. Ogiermann, relevons une forte croissance de plus de 10% du marché. Cette croissance a été nettement plus forte pour les activités hors Luxembourg, surtout en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, avec cette particularité qu'une part conséquente de ces activités concerne du trafic local. Du coup, Ulrich Ogiermann a indiqué que, côté résultats financiers, "2004 sera une année substantiellement rentable, avec plus d'un milliard de dollars US de revenus", lesquels se répartissent à 40% pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, 40% pour l'Asie et 20% pour les Amériques. 2005 sera une année importante pour la compagnie,

confrontée à de cruciales décisions. Il s'agit, d'abord, des échanges commerciaux entre la Chine et les Etats-Unis, où Cargolux entend prendre sa place, par des liaisons directes. Là, l'entreprise est tributaire des négociations sur les droits de trafic entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Et de rappeler que le gouvernement luxembourgeois – "qui nous aide pour développer ce type de trafic" – a signé avec les USA un accord de ciel ouvert (de liberté de trafic) et "qu'il doit le protéger". Le "challenge le plus important", a indiqué le président et CEO, est le choix du nouvel appareil destiné à remplacer les 747-400. Airbus et Boeing se livrent une guerre commerciale féroce, l'avionneur européen espérant imposer la version cargo de l'A380, qui effectuera son premier vol au printemps. Le 747, lui, lancé au début des années 70, arrive au terme de ses multiples évolutions, même si le type 400, avec sa technologie dernier cri, s'avère très économique et respectueux de l'environnement. "Boeing doit prendre une décision début d'année sur un 747 'advanced'. Nous pourrons alors décider en 2005 pour les achats de nouveaux avions avec livraison

SIEMENS BELUX

Retour à la croissance (15/12) Pour l'exercice 2004, clôturé au 30 septembre, Siemens Belgique-Luxembourg a affiché un chiffre d'affaires en progression de 7% à 1,223 milliard d'euros (dont près d'un tiers à l'exportation) et des entrées de commandes en hausse de 3% à 1,391 milliard d'euros. Le bénéfice net a bondi de 21 à 48 millions d'euros (+129%). "Les efforts réalisés ces dernières années en matière de rentabilité ont clairement porté leurs fruits. Dans l'ensemble, nous avons connu une croissance supérieure à celle du marché, ce qui nous donne toute raison d'être satisfaits", a savouré Francis Verheughe, Président de Siemens Belgique-Luxembourg. Siemens a notamment connu, dans le secteur des téléphones mobiles, une hausse de 41% avec un total de 370.000 GSM vendus. www.siemens.lu

aux alentours de 2010". Cargolux indique être en contact avec Airbus pour l'A380 cargo. "Mais cet avion implique un type d'opérations différent, car son principal avantage va aux vols long courrier de point à point", alors que le 747 permet des vols avec escale ou plus courts. Troisième défi: mettre en route le projet hangars, soit un investissement de 70 millions d'euros. "Ces hangars complets sont une obligation européenne pour permettre au personnel de maintenance de travailler dans de bonnes conditions et les travaux devraient débuter fin 2005", a souligné Ulrich Ogiermann, signalant par ailleurs avoir remis un rapport au gouvernement, "qui nous appuie et est convaincu qu'avoir au Luxembourg une compagnie comme Cargolux est important pour la diversification de l'économie". Et de rappeler, comme chaque année, le poids de Cargolux sur l'économie nationale, avec un impact global de 196 millions d'euros par an, auquel s'ajoute une croissance continue de l'emploi: les effectifs de la compagnie, passés de 920 à 950 personnes en 2004, devraient monter à quelque 1.000 employés en 2005. ■ M. VDM

CAVES BERNARD-MASSARD

Certification Iso confirmée (13/12) Déjà certifié en l'an 2000, les Caves Bernard-Massard sont parvenues à maintenir leur engagement envers la qualité de leurs produits et de leurs services. La société a, ainsi, été une nouvelle fois certifiée ISO 9001:2000: un certificat remis des mains de M. Stefan Zerwes représentant l'organisme de certification luxembourgeois ESCEM. A cette occasion, les dirigeants des Caves ont annoncé la préparation active de la mise en place d'un système environnemental selon la norme ISO 14001. www.bernard-massard.com; www.iso.org

CEGEDEL NET

Georges Bonifas à la direction (14/01) La direction de Cegedel Net, le gestionnaire des réseaux de transport et de distribution du Groupe Cegedel, qui vient de débuter ses activités, a été confiée à la direction de la nouvelle société Cegedel Net S.A. a été confiée à Georges Bonifas, ancien directeur des Services techniques et membre du comité de direction de Cegedel depuis février 2001. Pour le remplacer, Cegedel a fait appel à Carlo Batocci, qui était, jusqu’à présent, commissaire du gouvernement à l’énergie. www.cegedel.lu

CROSSCOMM

Partenariat DSL avec Equant

Photo: Cargolux

La mise en place d'un nouvel hangar de maintenance devrait coûter la bagatelle de 70 millions d'euros.

(15/12) Filiale de France Telecom, Equant a établi un partenariat, au Luxembourg, avec CrossComm, faisant de l'opérateur luxembourgeois indépendant son partenaire exclusif pour toutes les solutions de type DSL au Grand-Duché. Une collaboration qui comble un vide, puisque Equant, actif dans les solutions complexes de type "voies louées" à l'attention de grands groupes internationaux, ne disposait encore de solution DSL au Luxembourg. A l'étranger, Equant avait plutôt l'habitude de conclure ce genre de partenariats avec les opérateurs historiques: Belgacom, Deutsche Telekom ou encore British Telecom. www.crosscomm.lu

BCLUX

Un nouveau souffle pour ses 10 ans (04/01) Spécialisé dans la comptabilité, la fiscalité et le secrétariat social pour PME, le Bureau Comptable Luxembourgeois, fondé en 1994 par Claudine Depiesse-Wattier, vient de souffler ses 10 bougies. A cette occasion, la société, qui emploie désormais 10 collaborateurs, a été reprise en mains par l'équipe dirigeante en place depuis plusieurs années, composée de Michèle Grisard, Françoise Jacquet et Isabelle Louis. Objectif: donner un nouvel élan à la société, avec un nouveau logo (relooké en "BCLux"), un nouveau site Internet et, prochainement, une newsletter périodique. www.bclux.lu

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Aral: "Roulez gaz naturel" Le distributeur pétrolier, seul au Luxembourg à proposer ce carburant écologique et économique, lui voit un fort potentiel. EN JANVIER 2004, LA FILIAle luxembourgeoise du distributeur allemand de produits pétroliers Aral implantait sur sa station service du Findel, une première pompe permettant de délivrer du carburant au gaz naturel pour les voitures. Une deuxième pompe était équipée à Merl, en juin, et Aral cherche à en implanter une troisième dans le sud du pays. Ce distributeur est le seul, pour l'instant, à mettre ce carburant sur notre marché, alors qu'une trentaine de voitures roule au gaz naturel. Romain Hoffmann, administrateur délégué de Aral Luxembourg, rappelle d'abord qu'il ne faut pas confondre gaz naturel

et LPG. Le LPG est un gaz liquide comprimé à 5 bars; il est un produit dérivé du pétrole. "A l'inverse, le gaz naturel se trouve à l'état naturel dans le sous-sol. C'est le même que celui distribué par le réseau pour le chauffage, notamment. La seule différence est que, entre ce réseau et la pompe, nos stations sont équipées d'un dispositif qui le purifie encore et surtout le compresse à 200 bars dans des bouteilles d'où il est injecté dans les réservoirs des voitures". Autre différence, le LPG est plus lourd que l'air. En cas de fuite, il s'accumule donc au sol. Une voiture au gaz naturel, elle, peut aller en parking sou-

terrain car ce gaz est plus léger et se disperse. Quant à la sécurité, elle est totale. "Meilleure encore que celle d'un réservoir à essence puisque celui du gaz naturel doit résister à une pression de 600 bars, soit beaucoup plus que celle d'un réservoir à essence". Les voitures actuellement équipées au gaz naturel sont mixtes, c'est-à-dire qu'elles roulent à l'essence et au gaz. Ce dernier, à lui seul, offre une autonomie de 300 à 500 km. Mais, si un jour le réseau de distribution s'avérait suffisant partout, rien n'empêcherait la mise en circulation de voitures uniquement alimentées au gaz naturel. Cela se sait très peu –

Au Luxembourg, deux pompes permettent déjà de délivrer du carburant au gaz naturel. Une troisième devrait bientôt être équipée.

et la plupart des concessionnaires ne l'indiquent d'ailleurs pas à leurs clients – mais huit constructeurs au moins (Mercedes, Volvo, VW, Opel, Fiat, Peugeot, Citroën et Ford) proposent différents modèles (tourisme et utilitaires) équipés de série, pour un surcoût qui oscille entre 500 et 3.000 euros. "Un surcoût presque insignifiant par rapport aux économies que génère ce carburant écologique, explique Romain Hoffmann. Les émissions polluantes sont réduites jusqu'à 80% et on estime que les réserves de gaz naturel peuvent encore couvrir les besoins pendant 65 ans. Quant aux économies réalisées, pour une même voiture, elles vont sur 100 km jusqu'à 50% par rapport à l'essence, et à 25% pour le diesel". A noter que le gaz naturel ne se vend pas au litre, mais au kilo, un kilo équivalant à 1,5 litre d'essence et à 1,3 litre de diesel. Dans le monde, quelque 2 millions de voitures roulent déjà au gaz naturel, surtout aux Amériques, en Italie du Nord, en Autriche, en Suisse, en Allemagne et dans les pays nordiques.

Photo: David Laurent (Blitz)

Une prime d'incitation

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Pourquoi Aral a-t-il choisi de développer son offre au Luxembourg? "Aral a toujours joué un rôle de pionnier en étant l'inventeur de nouveaux carburants performants comme les essences super et sans

plomb, rappelle Romain Hoffmann. En Allemagne, en 2002, une initiative commune des constructeurs automobiles, des firmes pétrolières et des distributeurs de gaz a permis d'élaborer un programme pour un réseau de stations de gaz naturel sur tout le pays en 2006. Il y en a déjà 500 et la progression est rapide. Notre but est de donner sa chance à un nouveau carburant propre et économique, donc à fort potentiel. Travaillant sur un produit gazeux, cela nous donne aussi une expérience pour le futur, avec l'hydrogène. En Allemagne, il y a une forte demande pour les voitures au gaz naturel. Ici, c'est différent, ne serait-ce que parce que le marché local est sous domination belge, où le gaz naturel est encore très peu répandu". Reste qu'il faut aussi faire connaître l'offre et la qualité du produit, sans compter qu'il y a un gros travail à faire pour que les concessionnaires proposent ces véhicules. Aral travaille ainsi en partenariat avec le distributeur de gaz Soteg, la Fegarlux et l'ADAC, afin de tenter de développer l'information et l'offre. Des pourparlers sont par ailleurs en cours avec certaines autorités communales pour qu'elles équipent leurs flottes de véhicules au gaz naturel, tandis que les taxis constituent aussi un réservoir de clientèle. La Soteg, pour sa part, offre une prime de 1.000 euros aux 100 premiers propriétaires d'une voiture au gaz. A bon entendeur… ■ Marc Vandermeir


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DÉPASSEMENT BUDGÉTAIRE

Chère Philharmonie... LUXSAT

Ecran noir (03/12) Les bonnes intentions et les grandes ambitions ne suffisent pas toujours. Le soutien financier de BGL Investment Partners non plus. Luxsat International a annoncé, après un an d'activités, l'arrêt de son service grand public de Video On Demand via le câble et le satellite au Luxembourg. La société, qui n'a pas communiqué le nombre de ses abonnés, annonce se recentrer, désormais, sur son activité principale et consacrer ainsi l'ensemble de ses ressources dans la prestation de services "Video On Demand" pour les seuls opérateurs de réseaux.

SES GLOBAL

Dans l'Index SBF 120 d'Euronext Paris (03/01) Quelques mois après avoir été admis à la cotation sur Euronext Paris, le titre SES Global (retiré, entre temps, de la Bourse de Francfort), a intégré le prestigieux indice SBF 120, qui regroupe les 120 plus fortes capitalisations boursières. Il y occupe un "poids" de 0,38%. Une entrée express, à peine sept mois après l'entrée sur le marché français, alors que le SBF 120 se base, généralement, sur un bilan des échanges calculés sur les 12 derniers mois. www.ses-global.com; www.euronext.fr

LUXAIR / EDITIONS MIKE KOEDINGER

Flydoscope en co-édition (15/12) A compter du 17 mars 2005, le magazine de bord Flydoscope de la compagnie Luxair changera de look... Désormais co-édité avec les Editions Mike Koedinger – la régie commerciale étant assurée par tempo! – le magazine, diffusé à 30.000 exemplaires, va changer d'allure sous la direction artistique de Guido Kröger. Un lifting qui coïncidera avec le 30e anniversaire de la publication luxembourgeoise. www.luxair.lu; www.tempo.lu

ALORS MÊME QUE LE chantier de la salle de concerts Grande-Duchesse JoséphineCharlotte n'est pas encore achevé, la polémique concernant l'enveloppe budgétaire qui a été allouée à la réalisation de cet édifice, bat, quant à elle, son plein. Début décembre, le ministre des Travaux publics, Claude Wiseler, déposait un projet de loi relatif à l'adaptation budgétaire du projet en cours de construction. Il y était question d'évolutions tant architecturales que techniques, ayant considérablement modifié la donne depuis 2000, date à laquelle le premier projet de loi avait été rédigé. Coûts supplémentaires induits par de nouvelles demandes émanant tant des futurs utilisateurs que du ministère de la Culture; nouvelles exigences de la part de l'administration de l'Environnement et de l'Inspection du Travail et des Mines; sous-estimation des exigences acoustiques et techniques... Autant de raisons de revoir l'enveloppe budgétaire à la hausse. "Les raisons des surcoûts sont surtout liées au degré de définition

assez sommaire du projet de construction lors de l'établissement du projet de loi", estimait le législateur. Au total, à la somme de 78 millions d'euros initialement calculée, le législateur a demandé une rallonge de plus d'un tiers, à 29,7 millions d'euros, imputables sur les crédits du fonds d'investissements publics administratifs. De quoi susciter une réaction pour le moins incisive du Conseil d'Etat qui, indépendamment du caractère imprévu de certaines dépenses, estime que quelques-unes d'entre elles sont "peu compatibles avec une conception, préparation et planification sérieuses d'un projet de construction d'une telle envergure", jugeant que l'ampleur du dépassement de plus d'un tiers des dépenses du devis estimatif initial était tout simplement inacceptable et surtout contraire à une gestion responsable des deniers publics. "Il faut admettre que la transparence des finances publiques et partant l'intérêt du contribuable exigent que les départements ministériels et autres administrations publiques res-

ponsables d'un projet de construction agissent avec tout le sérieux nécessaire pour éviter de tels écarts en recourant à tous les moyens et voies à leur disposition", explique le Conseil d'Etat, qui se pose la question de savoir s'il a été procédé, en son temps, à un inventaire précis et sérieux de ces dépassements et des moyens efficaces à mettre en œuvre pour y remédier. Le courroux de la haute corporation est d'autant plus exacerbé que le législateur avait fait preuve d'une "légèreté" semblable dans d'autres "gros" projets publics: le Centre pénitentiaire, le Musée d'art moderne Grand-Duc Jean, le Centre national sportif et culturel, la liaison routière avec la Sarre, le bâtiment du CRP Henri Tudor... "Cette liste exhaustive ne semble pas, malgré les rappels itératifs de la part du Conseil d'Etat, avoir décidé les autorités publiques responsables à faire preuve de plus de rigueur et de discipline et à mettre tout en œuvre aux fins de remédier à ces pratiques déplorables", regrette la haute corporation. ■ J.-M. G.

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Nouvelle structure au Luxembourg (01/01) Depuis le 1er janvier 2005, GE Fanuc Automation Europe, siège européen du leader mondial dans le domaine de l'automatisation industrielle, a réorganisé sa structure luxembourgeoise et créé deux nouvelles entités: GE Fanuc Automation CNC Europe et GE Fanuc Automation Solutions Europe (lire aussi en page 84). Une décision prise en réponse à une concurrence accrue sur le marché "et pour maintenir notre cap à long terme pour mieux servir nos clients européens" a expliqué Seiuemon Inaba, le président honoraire de Fanuc, venu en personne du Japon pour dévoiler cette nouvelle organisation. Les sièges sociaux européens des deux nouvelles sociétés resteront à Echternach et toutes les filiales européennes seront réalignées auprès des deux nouvelles sociétés. www.fanucrobotics.lu

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Le coût de la construction de la salle de concerts Grande Duchesse Joséphine-Charlotte a été rehaussé de près de 40% de son montant initial. Photo: Olivier Minaire (Blitz)

(04/01) "Best Technology Partner in EMEA": voilà l'intitulé de l'"award" reçu computersystems, des mains d'Hitachi Data Systems. Une nouvelle récompense pour la société luxembourgeoise, déjà reconnue en tant que "Gold Solution Provider", pour la Belgique et le Luxembourg. www.computersystems.com; www.comsys.lu


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Kyoto: répétitions 19 industries se sont vues attribuer des quotas d'émission de CO2 pour la première phase de l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto. Une phase-test de trois ans. LE PROTOCOLE DE KYOTO, signé en 1997, entrera en vigueur le 16 février prochain. Il ne comporte d'engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre que pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale des émissions de dioxyde de carbone de 5,2% d'ici 2012 par rapport aux émission de 1990. Pour que ce Protocole entre en vigueur, il fallait qu'au moins 55 pays le ratifient et que ceux-ci émettent au total au moins 55% des émissions de CO2 de 1990. Des conditions remplies depuis que la Russie a ratifié ce traité, le 30 septembre dernier. Le gouvernement luxembourgeois s'est, lui, fixé comme objectif de réduire, d'ici 2012, ses émissions de CO2 de 28% par rapport à 1990, soit environ 3 millions de tonnes. Pour parvenir à l'objectif de Kyoto, il a été prévu, par une directive européenne – traduite en projet de loi, voté à la Chambre des députés le 15 décembre dernier –, d'avoir recours, si besoin, à des mécanismes flexibles. C'est ainsi que, depuis le 1er janvier, les 19 industries les plus polluantes, concernées par ce projet de loi – Goodyear et Cegyco, DuPont et ses filiales; Guardian (Luxguard I et II); Intermoselle; Kronospan et ses filiales; Luxenergie (Energiezentrale Kirchberg et Stadion); Luxlait

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Association agricole; ARES; Profil Arbed Differdange, Esch-Belval; et Nouvelle installation Esch-Belval; Primus; et la Centrale TGV Esch –, doivent posséder une autorisation d'émission délivrée actuellement gratuitement, par le gouvernement. Ces installations produisent, à elles seules, 3,13 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an, soit un tiers des 10,1 millions de tonnes émises par le Grand-Duché. Ces industries se sont vues attribuer 3,35 millions de tonnes d'émissions par an jusqu'en 2008, y compris une réserve annuelle de 125.000 tonnes.

Fonds spécial Les entreprises qui réduisent leurs émissions par rapport aux quotas alloués pourront revendre leur excédent, celles qui les augmentent devront en acheter. Lors de la phase-test, la Commission a instauré une pénalité maximale de 40 euros par tonne. Un fonds spécial a été créé – le projet de budget 2005 prévoit 5 millions d'euros – pour financer l'acquisition de droits d'émission dans d'autres pays. Pour exemple, Goodyear Luxembourg s'est vu attribuer 67.356 tonnes de CO2. L'entreprise estime qu'elle ne devrait pas avoir de problèmes à tenir ses engagements. "Goodyear Luxembourg tient compte de

ces quotas dans le cadre de ses projets actuels d’accroissement de la capacité de production à court et moyen terme. Dans le cas d’une expansion majeure, une demande pour des quotas supplémentaires devra être adressée au gouvernement", explique Jean-Paul Bruck, manager Communications. L'an dernier, cette entreprise a participé à l’accord volontaire entre le gouvernement et la Fédil relatif à l’amélioration de l’efficacité énergétique dans l’industrie luxembourgeoise. René Winkin, conseiller à la Fédil, estime que le négoce de droits d'émission n'est pas un mauvais instrument car "si le système fonctionne bien, c'est le plus efficace. La tonne de CO2 a une valeur pour toutes les entreprises concernées. Celles qui décident d'en acquérir, c'est parce que cet achat leur coûtera moins cher que si elles devaient mettre en œuvre des mesures de réduction des émissions. On cherche l'investissement le plus efficace, c'est le grand atout du système. Les industries ni la Fedil ne sont contre cet instrument", assure-t-il. Cependant, la période 2005-2007 ne constitue pas un enjeu majeur pour les industries dans la mesure où il s'agit d'une période-test et qu'aucune obligation de réduction n'est prévue pour les pays. "C'est bien que le proto-

cole entre en vigueur en 2005 car le débat se trouve ainsi déjà lancé. Ces trois ans sont considérés par la Commission comme une phase à prendre au sérieux", indique M. Winkin. D'ailleurs, avant d'approuver, le mois dernier, le plan national d'allocation de quotas, la Commission avait demandé au Luxembourg d'y apporter des modifications. Le pays a notamment réduit le nombre total de quotas de 468.000 tonnes sur la période d'échange. Pour Goodyear Luxembourg, "ces trois années représentent surtout une phase d’apprentissage, au cours de laquelle tous les concernés apprendront à connaître ce nouveau marché des quotas", assure M. Bruck. Mais, le Luxembourg a d'ores et déjà dû faire ses calculs afin de disposer de suffisamment de droits d'émission pour 2008. S'il n'en a pas assez, il devra en acheter à l'étranger. Il est déjà prévisible que, d'ici 2008, le GrandDuché dépassera son quota d'émission. "Plus l'Etat sera généreux en distribuant les quotas et plus il devra en acheter", souligne M. Winkin. Et ce dernier de prédire que si ce système ne produira pas une grande pénurie de quotas et que les prix ne dépasseront pas des montants raisonnables pendant la première phase du négoce, la situation changera après 2008. "Le Protocole de

Kyoto permettra un meilleur contrôle des consommations d’énergie. Il aura d’autant plus d’importance que l’entreprise concernée sera grande consommatrice en énergie. Dans le cas de Goodyear, les coûts d’énergie représentent un facteur moins critique que, par exemple, les coûts du travail ou des matières premières", précise M. Bruck.

Délocalisations La Fédil a beaucoup insisté sur le fait que Kyoto, sur le plan national, était trop ambitieux, au vu de la situation actuelle. "Il n'était pas question de revoir l'objectif mais nous avons tiré la sonnette d'alarme afin de préparer la stratégie pour couvrir l'excédent d'émission qu'il y aura sûrement en 2008-2012. Il y aura sans doute une pression énorme sur les industries pour ne pas leur accorder beaucoup de quotas, alors que notre secteur est le seul, depuis 1990, à avoir réduit fortement ses émissions. Les ménages, les PME et les transports, eux, ne font que les augmenter. Ne prenons pas le risque de pénaliser ceux qui ont été les seuls à réduire leurs émissions". La Fédil estime qu'il faut prendre les devants et utiliser les instruments flexibles – mettre sur pied, dans d'autres pays, des installations permettant de réduire les émissions


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de gaz à effet de serre – afin de gagner des droits d'émissions supplémentaires. "Le Luxembourg est longtemps resté passif, alors que les ventes de carburants et la population augmentaient". René Winkin déplore que le plan luxembourgeois de réduction des émissions ne comprenne pas de priorité de coût-rentabilité. Par ailleurs, ce dernier craint que, faute de droits d'émission supplémentaires, l'industrie ne soit chassée du pays et d'Europe. "Si on attend 2008, les prix vont grimper. Les entreprises risquent de se délocaliser dans les pays qui n'ont pas de quotas maxi-

mum mais qui peuvent en acheter et les revendre plus cher. Les productions grosses émettrices de CO2 seront drainées en-dehors de l'Europe, pas pour des considérations écologiques mais financières. Le système a un background écologique mais, sans l'implication des autres espaces économiques, il produira des effets pervers". Pour sa part, Goodyear estime que "d’autres arguments tels que les problèmes de compétitivité liés aux coûts de la main-d'œuvre constituent un argument bien plus critique pour justifier une délocalisation. Chez Goodyear Luxem-

bourg aucune décision qui irait dans cette direction liée à la ratification du Protocole de Kyoto n’est envisagée pour l’instant", assure M. Bruck. Selon René Winkin, "Kyoto reste une bonne chose en soi mais il faut voir comment on l'applique. Si nous abandonnons notre industrie en Europe, nous allons perdre notre autonomie, nous devrons tout importer et si un pays externe décidait un jour de ne plus exporter certains produits vers nos pays, car il est en manque chez lui, ce serait un vrai problème pour notre sécurité d'approvisionnement".

Délocaliser les ventes de carburants par un renchérissement substantiel de la fiscalité aurait été une solution théorique mais ces ventes rapportent plus d'argent que ce que coûte l'achat de quotas. Par ailleurs, en raison de la méthodologie qui détermine le niveau des émissions d’un pays, la centrale d'électricité Twinerg, construite récemment, vient peser lourdement dans la balance, produisant 12% du CO2 que peut émettre le pays. Il faudra donc faire preuve d'imagination pour trouver d'autres alternatives afin de réduire les émissions de CO2 du pays. ■ Florence Reinson

Photo: David Laurent (Blitz)

Photo: David Laurent (Blitz)

Luxenergie, qui exploite la centrale de cogénération du Kirchberg, s'est vu attribuer un quota de 46.973 tonnes de CO2 par an jusqu'en 2007. Cela correspond à son niveau de production actuel...

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SMS au Nouvel an: records battus (03/01) 1.369.753: voilà le nouveau chiffre record de SMS envoyés via le réseau LuxGSM à l'occasion du Nouvel An (31/12 et 01/01). Un total qui représente 1,4% de plus que celui enregistré un an plus tôt. Dans la seule tranche horaire 23h00-02h00, la hausse des message ayant transité sur le réseau des P&T a été de 66%... De son côté, Tango revendique pas moins de 1.306.220 SMS transmis. Des chiffres à interpréter avec précaution, compte tenu de l'opération SMS gratuits qui a duré jusqu'au 15 janvier... www.pt.lu; www.tango.lu

AUTOPOLIS

Nouvelles marques (01/01) Le premier site multimarques automobile au Luxembourg s'est enrichi de trois nouvelles enseignes: Corvette, Cadillac et Chevrolet "US", qui ont, ainsi, rejoint Opel, Honda, Volvo et Suzuki. Ces marques étaient, précédemment, "couvertes" par le Grand Garage Jean Muller, qui était également le représentant de la marque Opel. A noter que Chevrolet est également le nouveau nom de la marque Daewoo, depuis que la marque la plus importante du groupe General Motors a choisi GM Daewoo pour se développer sur le marché de l’Europe occidentale. www.autopolis.lu

EMILE WEBER

130 ans de voyages... (08/01) Fondée en 1875 par Nicolas Weber-Reiland, l’entreprise s'était spécialisée à ses débuts dans le transport en calèche. Dans les années 60, elle se tourna vers une activité touristique, et édita sa première brochure de voyages organisés en bus. Afin de pouvoir assurer un suivi logistique, l’entreprise ouvrit dans les années 70 ses premières agences à travers le pays. Toujours aux mains de la famille Weber, l’entreprise compte aujourd’hui quelque 380 employés, 12 agences de voyages, dont deux en Allemagne, et dispose d'un parc de près de 200 véhicules. Depuis 1999, son adhésion à l’Union Luxembourgeoise de Tourisme lui permet de diversifier encore son offre de produits. www.vew.lu

LANCELOT

Pour le recrutement IT (08/12) Ancien chef du service eSolutions de Telindus à Luxembourg (voir aussi page 82), Eric Busch est désormais à la tête de Lancelot, d'une toute nouvelle société spécialisée dans les services de mise à disposition et de recrutement de personnel IT. Basée au Luxembourg, la société opère de manière paneuropéenne et plus particulièrement dans la région Sarre-Lor-Lux et a développé eLancelot, une application spécifique contenant plusieurs milliers de CV référencés. www.lancelot.lu

LESFRONTALIERS.LU

10 millions de pages vues en 2004 (07/01) Les sites Internet dédiés aux frontaliers www.lesfrontaliers.lu (pour les francophones) et www.diegrenzgaenger.lu (pour les germanophones) revendiquent une fréquentation en forte hausse, au moment de fêter leur quatrième anniversaire. Ainsi, en 2004, le premier nommé a généré 1.393.720 visites et 10.335.241 de pages vues. "www.lesfrontaliers.lu fait désormais partie du top 3 des sites les plus visités au Luxembourg", estime Neonline, la société éditrice du site. De son côté, diegrenzgaenger.lu, a doublé son trafic avec 194.568 visites et 1.806.767 de pages vues. www.lesfrontaliers.lu; www.diegrenzgaenger.lu

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Le Voice over IP à grande échelle LORSQUE DELOITTE A PRIS la décision de regrouper son personnel, alors disséminé sur trois sites, et de construire un nouveau bâtiment, qu'elle occupe depuis septembre 2004, l'entité luxembourgeoise a pris grandement en compte la question de la technologie. Dans un souci de mobilité, de flexibilité et de rationalisation des coûts, l'entreprise a opté pour des ordinateurs portables, équipés de téléphones USB intégrés fonctionnant via le Protocole Internet (selon le principe du voice over IP). "80% de nos employés sont mobiles, ils se déplacent très souvent chez des clients et ont besoin de portables", explique Laurent Brochmann, directeur des services IT. Une étude préalable assez conséquente a été réalisée avant d'élire technologie et partenaires. La possibilité d'utiliser un téléphone standard ou un GSM a également été évoquée mais c'est finalement vers la Voice over IP que s'est tourné Deloitte. C'est le logiciel de communication VOIP Softfone qui a été retenu. Côté infrastructures, Nortel a été choisi pour l'architecture réseaux et téléphones et

la société luxembourgeoise Netcore a été désignée comme intégrateur. Quand aux ordinateurs, Toshiba a équipé Deloitte de plus de 650 unités de son Tecra M2. Du point de vue de la sécurité, le réseau est basé sur un protocole de très haut niveau et plus aucune autre norme que IP n'est utilisée dans la maison. Par ailleurs, seuls les outils autorisés par Deloitte peuvent être utilisés sur les laptops: aucune clé USB ou infrarouge n'est permise... Il n'y a pas non plus de graveur de CD, ni de lecteur de disquettes, sur les machines, afin de protéger les données, assure M. Brochmann. "On a déployé une nouvelle génération de Remote Access qui permet un accès rapide à au réseau, aux mails, au téléphone, tout en étant à distance". Les avantages de ce tout nouveau système de travail, encore unique en Europe mais qui ne devrait pas tarder à être imité, ne sont pas négligeables. "Au niveau du câblage, on a vu les résultats tout de suite, les coûts ont été divisés par deux", affirme Philippe Bruneton, partner et chief operating officer. Par ailleurs, cette formule permet un gain de temps lors de déména-

gements internes du personnel, le service informatique n'ayant plus à se déplacer pour les raccordements. Sans compter que les services télécommunications et informatique d'une entreprise n'ont plus aucune raison d'exister indépendamment l'un de l'autre. Deloitte avait d'ailleurs déjà fusionné ces deux activités, il y a 3 ans. L'investissement pour l'infrastructure réseau et le câblage, s'élève à un montant d'environ 1 à 1,5 million d'euros, ce qui représente une économie globale, en terme d'investissement, de 20%. Pour ce qui est des ressources internes de gestion de projets, 10 équivalents temps plein ont été mobilisés pendant un an et demi. "Après quatre mois d'utilisation, le personnel est satisfait de la flexibilité, de l’autonomie et de la robustesse de l'application, et de cette possibilité de se connecter à distance. Depuis mi-septembre, nous n'avons connu qu'une interruption de réseau de quelques minutes, due à erreur humaine", se réjouit M. Bruneton. Que d'arguments pour convaincre les clients à adopter la même technologie… ■ Florence Reinson

Philippe Bruneton et Laurent Brochmann (Deloitte) peuvent se montrer satisfaits des premiers résultats. Photo: Olivier Minaire (Blitz)

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10 ans au service du recyclage Valorlux a fait des déchets d'emballages son cheval de bataille et met un point d'honneur à devancer les directives européennes et autres législations en la matière. LORSQUE VALORLUX A démarré ses activités, il y a 10 ans (en novembre 1994), il n'existait pas encore grand chose en matière de collecte sélective. Si la loi sur la gestion des déchets date du 17 juin 1994, la directive européenne relative aux emballages et déchets d'emballages 94/62/CE, n’a été, quant à elle, transposée en droit national qu’en novembre 1998, alors qu'elle aurait dû l'être pour le 30 juin 1996. Les responsables "emballages" se sont ainsi montrés proactifs en créant l’asbl Valorlux avant même que la directive ne soit effective au Grand-Duché. Le texte stipule que les entreprises doivent prouver qu'elles recyclent une partie des emballages qu'elles produisent, à savoir au minimum 15% par matériau. En additionnant l'ensemble des matériaux, ce recyclage doit atteindre au moins un taux de 45%, poussé à 55% quant on y ajoute la valorisation thermique. Une responsabilité qui peut être transférée à un orga-

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nisme agréé, tel que Valorlux, qui doit alors récupérer une quantité suffisante de déchets d’emballage pour remplir ses obligations. Depuis lors, cette directive a été revue – mais n’a pas encore été transposée au GrandDuché – et prévoit des taux de recyclage en hausse: 22,5% pour le plastique, 50% pour les métaux, 60% pour les papiers/cartons, et 60% pour le verre. Valorlux devra en tenir compte lors de sa prochaine demande d’agrément pour 2006, bien qu’elle respecte déjà en partie les nouveaux quotas, explique Robert Liberton, directeur général. "Chaque année, nous avons rempli nos obligations légales, liées à la mise en circulation par nos membres de produits", insiste-t-il. Valorlux atteint un taux de recyclage du verre de 59,5% de ce que ses membres déclarent, de 86,5% pour le papier/carton, de 30,6% pour les plastiques, de 69,1% pour le métal et de 83,8% pour les cartons à boisson. Ainsi,

Valorlux atteint un taux de recyclage total de 61,2% contre 45% imposé par la loi et un taux de valorisation de 61,6% contre les 55% requis.

Des objectifs dépassés La première année, Valorlux comptait 10 membres. Ils étaient 355 adhérents en 1997, 550 en 1999, 660 en 2001. Aujourd'hui, Valorlux approche les 1.000 membres, un chiffre plus ou moins constant depuis deux ans, en raison de faillites, de regroupements et de cessions d'activité. "Parmi nos membres, on retrouve des associations regroupées sous la houlette de la clc", précise M. Liberton. Ces 1.000 membres couvrent environ 90% du marché grand-ducal. Il s'agit essentiellement de sociétés étrangères – seules 20% sont luxembourgeoises -, le Luxembourg étant peu productif en produits de consommation, qui viennent surtout de Belgique, de France et d'Allemagne.

A ses débuts, "c’est la licence 'Point Vert' qui a fait vivre l’entreprise", se rappelle M. Liberton. "Pour pouvoir utiliser ce logo au Grand-Duché, il fallait être membre de Valorlux. Et, comme la plupart des produits de consommation commercialisés au Luxembourg provenaient de pays dans lesquels ce Point Vert était déjà présent sur les emballages, nous avons exploité la situation extérieure au Luxembourg. Ce logo nous a fait vivre pendant 4 ans", raconte M. Liberton. La première année d’existence de Valorlux a été consacrée à des essais en matière de recyclage – collecte avec bulles, collecte en porte à porte avec des sacs en plastique ou encore des casiers, et, enfin, à l’aide d’un camion stationnant suivant un horaire défini sur la place des villages– afin de déterminer quelle était la technique qui ramènerait le plus d’emballages et ce à un prix raisonnable. "La technique la plus propre, qui s'est avérée aussi


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million d'euros en 2003. Au travers de ces soutiens financiers Valorlux couvre la totalité du Grand-Duché.

De plus en plus de déchets L'Etat et les communes n'interviennent pas financièrement dans le fonctionnement de Valorlux. Ses revenus proviennent des seules cotisations des membres. Une contribution qui augmente chaque année car de plus en plus de déchets sont collectés. Les quantités prises en charge sont passées de 30.638 tonnes en 2002 à 33.434 tonnes en 2003. Les contributions, elles, étaient de 811.000 euros en 1997, 1,86 million en 1999, 3,15 millions en 2001, et 4,146 millions en 2003. Par ailleurs, l’asbl, en collaboration avec le ministère de l'Environnement et la clc, s'est voulue préventive en tentant de remplacer les sacs de caisse jetables par des sacs réutilisables qui ont connu un succès certain: 300.000 sacs produits pour le lancement en janvier dernier, complétés par un deuxième stock de 200.000, suivi d'un troisième de 180.000. Prochainement, une évaluation de l’impact de ces éco-sacs sur la réduction des sacs de caisse à usage unique sera menée. Le chiffre d'affaires net de l'entreprise, qui compte aujourd'hui 9 salariés, est passé de 32,7 millions de francs (810.000 euros) en 1997, à plus de 4,5 millions d’euros en 2003. Quant au bénéfice, réinjecté dans le capital, réalisé par Valorlux, il s'affichait, en 2001, à 5.000 euros et, en 2003, à 6.560 euros. Jusqu'il y a peu, le responsable d'emballages devait réaliser un lourd travail administratif: il devait fournir à Valorlux des chiffres précis, pour chaque produit, quant aux poids des différents matériaux contenus dans les emballages – les tarifs de recyclage variant en fonction des matériaux –, ainsi que le

nombre de produits mis sur le marché et une fiche déclarative pour chaque produit. Des chiffres qui sont ensuite transmis au ministère de l'Environnement. "De plus en plus, nous allons vers un allègement des déclarations, où seul le nombre d'unités mises en cir-

culation est demandé. Cela soulage le travail administratif de tout le monde", conclut M. Liberton. Les 10% d'entreprises qui ne sont pas déclarées chez Valorlux font l’objet d’une attention particulière de la part de l’administration de l’Environnement. "Elle envisage une modi-

fication de la loi de 1994 pour appliquer des sanctions proportionnelles aux manquements". Pour l'heure, les contrevenants sont susceptibles d’être traduits directement au niveau pénal, "ce qui, dans notre secteur, est excessif", estime Robert Liberton. ■ Florence Reinson

Robert Liberton: "Tout ce que nous collectons, nous le recyclons. Nous disposons de la garantie que le matériau sera repris afin d'être recyclé".

Photo: David Laurent (Blitz)

la plus chère, était le ramassage par camion mais les quantités récoltées étaient minimes. Ce sont les bulles la solution la plus sale - qui ont ramené le plus de matériaux. Finalement, la technique qui a été retenue est la collecte en porte à porte à l’aide du sac plastique bleu. Au début, le taux de refus de ces sacs – parce qu’il contenaient des produits qui ne devaient pas s'y trouver atteignait 25%. Aujourd'hui, il ne s'élève plus qu'à 12%", se réjouit le directeur général de Valorlux. "Tout ce que nous collectons, nous le recyclons. Nous disposons de la garantie que le matériau sera repris afin d'être recyclé. Ce n'est pas le cas des parcs de recyclage qui, s'ils ne trouvent pas de repreneur, incinèrent les déchets ou les mettent en décharge", poursuit-il. Certains matériaux partent pour la Belgique, d'autres vers l'Irlande. L'acier est le seul matériau recyclé au Luxembourg, il est revendu à Arcelor. La vente de ces déchets représente moins de 10% du chiffre d'affaires. Dès le départ, 10 communes ont participé aux tests, aujourd'hui 79 communes sur 118, soit 274.100 habitants, ont adhéré à la collecte de déchets PMC (bouteilles Plastiques, boîtes Métalliques, Cartons boissons) en porte à porte. Ce type de collecte coûte très cher car Valorlux supporte la totalité des frais: l’acquisition des sacs, la rémunération des prestataires privés chargés de la collecte, le tri, … En 2003, les collectes sélectives lui ont coûté 1,9 million d'euros et les emballages assimilés 120.475 euros. L’autre intervention de Valorlux consiste à soutenir financièrement les collectes organisées par les communes ou syndicats intercommunaux - généralement des collectes de bouteilles en verre et des papiers/cartons au moyen des bulles. La contribution forfaitaire est calculée en fonction des quantités d’emballages collectées et recyclées. Elle s’est chiffrée à 1,2

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Cinq piliers pour un Cercle Véritable institution du Grund, le Cercle Munster, à l'actionnariat collégial, propose depuis 20 ans un service tout confort pour une clientèle d'affaires.

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rue Munster. Le N°5 date de 1766: il abritait une épicerie et des appartements. Ravagé par un incendie pendant l'hiver 80-81, il fut rasé mais reconstruit sur trois étages selon son concept originel. Le N°7, quant a lui, a successivement accueilli des tanneurs (au XVIIe siècle), puis des teinturiers. Fin XIXè, il devint propriété de la brasserie FunkBricher, qui le proposa voici un peu plus de vingt ans au monde des affaires. Renové en 1983, il abrite depuis les salles de restaurant de ce qui est devenu le "Cercle Munster", association sans but lucratif officiellement fondée le 16 novembre 1983.

Reste qu'évidemment le droit d'entrée (1.250 euros) et les cotisations (375 euros par an) des 1.460 membres (y compris féminins) ne suffisent pas à faire vivre une telle infrastructure, qui emploie une trentaine de personnes. L'asbl Cercle Munster a ainsi confié la gestion du cercle à la société Munster S.A.. "Nous disposons au total d'une vaste superficie, mais le chiffre d'affaires n'est pas en relation, précise M. Wagner. Il se fait surtout au restaurant, qui sert plus de 45.000 couverts par an et dispose d'une carte pour le moins impressionnante de 1.000 références de vins et 90.000 bouteilles, toutes prestigieuses.

Le Cercle vit aussi et surtout grâce à l'accueil des nonrésidents, soit un tiers de ses membres, qui cherchent un endroit où rencontrer des personnes aux mêmes intérêts. Cette clientèle représente la moitié du chiffre d'affaires de l'asbl, qui a été de 2,2 millions d'euros en 2003, pour un capital social de 2 millions d'euros réparti sur 500 actionnaires. "Nous sommes en outre affiliés à une structure de 150 cercles dans le monde, ce qui nous amène aussi des visiteurs étrangers", précise M. Wagner. Enfin, le Cercle Munster s'inscrit dans l'évolution des cercles d'affaires de type anglo-saxon. Il est en effet

apparu que les membres ne souhaitent pas seulement disposer d'un lieu idéal pour le business, mais aussi de diverses animations. D'où le développement d'une offre de type culturel (expositions, concerts, conférences, visites, etc) "qui séduit aussi la famille et apporte la détente tout en favorisant le renouvellement des membres". Pour devenir membre, il faut disposer de deux parrains; la candidature doit ensuite être acceptée par le comité d'admission. Un esprit, un accueil unique, une gestion adaptée: autant d'éléments qui expliquent les 20 ans d'un succès jamais démenti. ■ Marc Vandermeir

Double parrainage "Dès le début, les cinq piliers de l'économie nationale que sont l'industrie, les banques, les sociétés de services, le commerce et les personnes privées ont joué un rôle essentiel, en prenant chacun un cinquième de l'actionnariat, explique Carlo Wagner, secrétaire-général du Cercle Munster. Pour les industriels comme pour les banquiers – pour ces derniers, surtout ceux de taille moyenne – le cercle avait l'énorme avantage de disposer d'une infrastructure d'accueil de leurs relations d'affaires et clients sans devoir investir chez eux. C'est toujours le cœur de notre marché puisque la possibilité d'organiser chez nous réunions et déjeuners évite toute perte de temps".

La clientèle des non-résidents représente la moitié du chiffre d'affaires du très cossu Cercle Munster. Photo: Andres Lejona (Blitz)

AU DÉBUT DES ANNÉES 80: la place financière luxembourgeoise entama un essor qui marqua de manière profonde toute l'économie nationale. En même temps, industriels et banquiers cherchèrent à créer un business club dans l'esprit anglo-saxon, où travail, convivialité et discrétion allaient de pair. Mais ce développement économique n'alla pas sans un revers de taille: la montée en flèche du prix des loyers. Difficile, dans ce contexte, de trouver un local adéquat – il faut prévoir salons, restaurants, bar, bibliothèque, etc – à un prix abordable. Survint alors une heureuse coïncidence: le quartier du Grund, zone historique s'il en est (et qui a failli passer sous la pelle des démolisseurs dans les années 60, lors du 1000e anniversaire de la Ville de Luxembourg), est déclaré zone d'assainissement. L'Etat, comme la ville, ouvrent grandes leurs bourses pour une rénovation qui s'avèrera exemplaire. Le Grund tourne ainsi le dos à son délabrement: un nouveau quartier de qualité voit le jour, dans le respect de sa riche histoire, puisqu'il existait bien avant tous les autres, et en idéale connexion avec le centre-ville grâce à l'ascenseur qui le relie au plateau du St-Esprit. Pour les milieux d'affaires, la chance unique de trouver là, au centre-ville et à prix raisonnable, un lieu répondant à tous les critères d'un business club se dessine. Et se confirme avec la disponibilité des bâtiments sis aux nos 5 et 7 de la


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L'IFSB bientôt dans ses murs L'Institut de formation sectoriel du bâtiment aura bientôt ses propres locaux. Un pas décisif dans le développement de cette jeune structure. INSTALLÉ PROVISOIREment dans ses locaux quelque peu exigus au sein du Parc Industriel Gadderscheier de Sanem – à deux pas de l'usine Kronospan – après avoir été hébergé pendant un an et demi dans les locaux du Centre national de formation professionnelle continue à Esch-sur-Alzette, l'Institut de formation sectoriel du bâtiment (IFSB) lorgne vers 2007 non sans une certaine impatience. C'est à cette date, en effet, que devrait être livré le bâtiment flambant neuf qui abritera, sur quelque 5.000 m2, ses locaux administratifs et

ses structures de formation et d'entraînement, à Bettembourg, sur un terrain mis à disposition conjointement par la commune et par le ministère de l'Economie, sur le site du Krakelshaff. "Nous travaillons sur l'idée de disposer d'infrastructures propres depuis 2002", explique Bruno Renders, le directeur de l'IFSB, qui a jeté, avec l'Ordre des architectes et ingénieursconseils et le directeur des Bâtiments publics, les bases d'un concours d'architecte réservé aux "jeunes" bureaux d'architecte, ayant entre deux et cinq ans d'existence au Luxembourg.

Sur les 45 architectes contactés, 13 avaient répondu et 6 avaient été sélectionnés, au mois de juin, pour le rush final. Le jury a finalement choisi, fin novembre, le projet de Carol Rodesch, du bureau F. Folmer & Associés. "Il s'agissait du projet qui combinait le mieux nos exigences architecturales, techniques, esthétiques environnementales et financières: un bâtiment représentatif simple, moderne et peu coûteux", explique M. Renders, qui insiste également sur la volonté de faire de ce lieu un centre de compétences scientifique et technique dans

lequel recherche et développement auront leur place. Accueil, représentativité, compétence, dynamique et avenir ont été les cinq valeurs centrales autour desquelles Carol Rodesch a élaboré le concept général du bâtiment. "L'intégration dynamique des fonctions et des volumes dans la topographie du site, l'ouverture vers l'accès principal constitué par le rond-point et la linéarité permettant la marche continue vers l'avenir constituent les clés de l'organisation du complexe", explique l'architecte lauréate.

4 millions de budget

Photo: C. Rodesch

Le futur bâtiment de l'IFSB, tout en longueur, évoque la notion de développement des compétences en égrenant son chapelet de salles et d’ateliers de formation.

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Du bâtiment principal, tout en longueur, se détache, en biais, un second bâtiment, de forme cubique, donnant tout le cachet à l'ensemble et qui abritera, notamment, un auditorium de 250 places. Les toitures plates des ateliers permettront, en outre, l'installation de collecteurs solaires ou photovoltaïques, qui permettra une certaine autonomie énergétique à l'Institut. Une extension ultérieure des locaux est, par ailleurs, possible, pour répondre à la probable croissance des besoins. L'enveloppe budgétaire de base a été fixée à quelque 4 millions d'euros et l'IFSB a bon espoir que les travaux débutent à l'automne 2005, avec des ambitions très clairement définies: faire en sorte

que ce bâtiment soit exemplaire, dans sa technicité mais aussi dans les aspects de sécurité, santé ou environnement, que ce soit au cours du chantier en lui-même que lors de sa "vraie vie" ultérieure. En attendant, l'IFSB, l'un des deux seuls instituts de formation sectoriel au Luxembourg – l'autre étant l'IFBL pour le secteur financier – poursuit son rythme de croissance continue. Depuis sa création en septembre 2002, à l'initiative de la Fédération des entreprises de construction et de génie civil, d'une part et du Groupement des entrepreneurs du Bâtiment et travaux publics d'autre part (mais le projet, en lui-même, a fait l'objet d'un large consensus dans les milieux professionnels et administratifs concernés), plus de 450 ouvriers et 1.000 personnels d'encadrement ont fait l'objet de formations spécialisées. Un succès sans cesse grandissant qui a conduit M. Renders a initier un nouveau processus de recrutement, à la recherche, notamment, d'un ingénieur en construction et d'un formateur spécialisé en sécurité et santé (deux formateurs "bâtiment" sont déjà employés à temps plein) et de renforcer, plus que jamais, les liens de partenariat avec les entreprises de construction ou bureaux d'étude aussi bien luxembourgeois qu'étrangers et l'ensemble des acteurs du secteur. ■ Jean-Michel Gaudron


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Lydie Polfer (DP)

"Le développement de logements est indispensable" C'EST EN CETTE FIN DE semaine que Lydie Polfer doit être officiellement présentée en tant que tête de liste du DP en vue des prochaines élections communales du 9 octobre prochain. Un retour aux sources pour celle qui fut bourgmestre de la ville entre 1982 et 1999, avant d'entrer au gouvernement en tant que vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Née à Luxembourg, elle a toujours vécu en ville, à l'exception des années d'études passées à Grenoble. Depuis 1983, elle habite en plein centre, dans cette vieille ville pour laquelle elle a tant soutenu les efforts de réhabilitation et de rénovation. La voilà, à l'amorce de la longue ligne droite qui mènera au scrutin d'octobre, motivée par cet amour inconditionnel qui la lie à sa cité et qui le lui rend bien. Si vous deviez expliquer et décrire Luxembourg-ville à un non-Luxembourgeois, voire un non-Européen, que diriez-vous? J'ai eu l'occasion de beaucoup voyager et j'ai pu me rendre compte que Luxembourg est vraiment une des plus belles villes que j'aie vu! C'est une ville à taille humaine, mais avec un dynamisme, une vie sociale culturelle et économique bien supérieure à d'autres villes européennes plus grandes. La forte tradition du parti démocrate à la tête de la ville peut-elle constituer, à la longue, un obstacle pour le candidat du DP? Au contraire, c'est le signe démocratiquement clair que les citoyens ont apprécié les efforts entrepris.

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Au début des années 50, Luxembourg était une belle ville, mais était une ville plus provinciale. La venue des institutions européennes, puis le développement de la place financière, notamment dans les années 80, ont évidemment changé les choses. Quand je pense encore que j'ai dû me battre contre une opposition farouche pour que l'on fasse le contournement de la ville, la rocade de Bonnevoie ou le tunnel sous le SaintEsprit, tout cela combiné à un effort énorme au niveau des transports publics... Sans cela, aujourd'hui, nous étoufferions! Quel bilan tirez-vous de la politique communale menée à Luxembourg-ville depuis 1999? Quels ont été les bonnes choses? Les moins bonnes choses? Les oublis éventuels? Le bilan est largement positif alors que le programme échevinal a été réalisé tel que prévu. Cette politique qui a été menée, je ne peux que l’appuyer, car elle s’inscrit dans la continuité de notre programme électoral de 1999 qui lui était basé sur les réalisations précédentes mais aussi sur les projets encore en souffrance. Je ne peux que me réjouir qu’il ait été réalisé. Il y a évidemment aussi eu des nouveaux projets lancés et qui ne seront peut-être finalisés que dans les 6 ou 10 années à venir. Il est autant dans la nature des choses de chercher à améliorer les services offerts que d’en offrir de nouveaux ou encore de mener à bien les chantiers entamés ou d’en initier de nouveaux. C’est ce qui a été fait. Les services aux citoyens ont été améliorés et étendus comme, par exemple,

le Bierger-Center un formidable succès, les services scolaires et sociaux, le Technolink, les politiques de recyclage, les transports en commun, le parking résidentiel, etc. Les infrastructures ont été complétées: au niveau de la circulation, de l’eau. Ainsi, en optant pour l’énergie écologique et renouvelable par l’installation de centrales de cogénération, la ville a pu réduire le taux d’émission de CO2 de 40%, etc. Par ailleurs, de grands chantiers ont été achevés comme la rénovation du Grand Théâtre, la piscine à Limpertsberg, l’école à Eich, etc. De nouveaux chantiers importants ont été initiés comme la transformation du Ciné City, la construction du complexe urbain de la Rocade de Bonnevoie et surtout l’élaboration du plan de développement de la ville qui prépare l’avenir urbanistique de notre ville. Ajouter à cela, les efforts qui n’ont jamais manqué pour avoir une belle ville, propre, bien gérée, financièrement et administrativement avec une offre culturelle extraordinaire et vous comprendrez qu’il s’agit d’une politique qui se caractérise par la volonté de toujours s’adapter, de se remettre en question, de parfaire tout autant que d’innover. Evidemment, il y a des problèmes qui demandent notre attention particulière et continue, comme par exemple l’intégration des enfants non luxembourgeois dans le système scolaire, la vie en commun harmonieuse des citoyens et l’adaptation continue de l’offre de services et d’infrastructures au profit des nouvelles structures familiales. Il s’agit d’ailleurs d’un service où la Ville de

Luxembourg a joué un rôle précurseur au Luxembourg. Que vous inspirent le développement et l'aménagement du Kirchberg? J'ai toujours souhaité que sur l'aspect juridique, le Kirchberg ne devienne pas un no man's land. Dans le cadre du plan Joly d’urbanisation général de la ville de Luxembourg, j'ai veillé à ce que le coefficient d'utilisation du sol soit fixé et donc connu. C'est ce qui détermine la valeur d'un terrain. Pour ce qui est du développement, il y a, c'est vrai, à certains moments de la journée des problèmes d'accessibilité. Imaginez d'ailleurs quelle serait la situation si le contournement n'avait pas été construit! Il aurait été impossible d'urbaniser le plateau de cette façon. Il est évident que le projet mobiliteit.lu qui prévoit le raccordement du réseau ferroviaire au Kirchebrg sera le bienvenu. La ville est au bord de la saturation automobile. Quelle est votre position quant au développement des transports en commun? Aujourd'hui, nous avons déjà un modal split de 28% dans la ville, alors que l'objectif au niveau national de 25% ne sera atteint qu’en 2020 au plus tôt. Ces bons résultats sont la conséquence logique d’une politique volontariste menée par la Ville de Luxembourg dès le début des années 90 avec le projet Brändli. Comme sur beaucoup d'autres aspects, la ville a vraiment fait figure de précurseur en la matière. Par ailleurs, la saturation automobile est un problème national qui demande une

Lydie Polfer "Il importe de s’assurer que la qualité de vie de tous les citoyens demeure garantie et soit développée encore davantage." Photo: Andres Lejona (Blitz)


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"Regagner la confiance de l’électeur“ stratégie globale telle qu’initiée par Henri Grethen avec la stratégie mobilitéit.lu. Que pensez-vous de la façon dont la politique du logement est menée: L'attractivité de Luxembourg-ville est-elle réelle? Il s'agit clairement d'une des priorités à venir: créer des logements! De grands projets d'urbanisation ont déjà été réalisés par le passé: au Kaltreis, au Cents, avec le carmel, au Pfaffenthal, à Merl-Belair (Schéiwisschen), à Gasperich (Sauerwiss)... Il est évident que le développement de quartiers urbains est indispensable, sachant qu'actuellement, il y a bien plus de demandes que d'offres… Le but est bien sûr de garder une ville à l'échelle humaine en préservant l'équilibre harmonieux entre habitat, travail et loisirs. Dans le cadre du projet IVL, il est demandé aux communes de concentrer les logements et limiter les urbanisations dites "classiques" de maisons unifamiliales. On peut évidemment comprendre le principe de cette recommandation, mais je suis convaincue qu'il faut, dans la ville, conserver l'un et l'autre type d'habitation. Il y a des demandes pour tous les types de logements. Et il est nécessaire de pouvoir les satisfaire, sinon le départ de la ville de jeunes familles va continuer. Selon vous et compte tenu des développements actuels, à quoi faut-il s'attendre à l'horizon 2010 pour la capitale? J'espère d'abord que le centre ville restera un endroit vivant. Il ne faut pas seulement qu'il y ait de belles façades, mais aussi une vie derrière ces façades, en journée et en soirée.

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Un city-manager va bientôt être engagé. Je pense que l'une de ses tâches sera de mieux coordonner les activités des uns et des autres, en prônant la concertation et le dialogue. Pourquoi ne pas faire profiter les nombreux visiteurs d’événements comme la Nuit des Musées par des heures d’ouverture des restaurants adaptées par exemple. Maintenant, pour savoir ce qui doit se faire, comment et avec quelle densité et dans quel laps de temps, c’est justement l’objet des discussions qui sont menées avec la population dans le cadre des plans de développement. Un débat démocratique doit être mené avant toute prise de décision ultérieure en tenant compte des considérations et des anxiétudes des gens. J’essaie toujours de veiller à ce que ces décisions soient prises en connaissance de cause avec le support du plus grand nombre possible. En 2007, Luxembourg sera Capitale Européenne de la Culture. Quelle signification cet événement a-t-il pour vous personnellement? Je n'oublie pas que 1995 a constitué une année charnière, aussi bien pour la ville que pour le pays tout entier, à une époque où la ville dépensait autant en matière de Culture que l'Etat pour l'ensemble de tout le territoire. Je souhaite retrouver en 2007 le même engouement et le même enthousiasme qui avaient permis de réaliser des choses que l'on pensait impossible, pensez au concert des Rolling Stones! Dans quelle mesure la culture peut-elle servir de levier à la bonne image de la ville?

Luxembourg est, au niveau international, presque exclusivement associé à la place financière. On sait qu'on est bien plus, mais il faut désormais faire en sorte que les autres le sachent aussi! La culture doit être un levier dans ce sens et espérer qu'après avoir investi autant dans les infrastructures, on investisse désormais dans les hommes et la création, afin de faire vivre tout ça. Je veux que la politique culturelle entraîne une plus value pour les citoyens de la ville, les visiteurs ainsi que les artistes. Il faudra aussi veiller à ce que Luxembourg soit inclus dans les grands trajets touristiques. Là encore, cela peut être une tâche pour le city manager… Quelle sera, selon vous, l'influence du résultat des dernières élections législatives sur les futures élections communales? Il est évident que les élections de juin ont été une claque et nous ne nous en cachons pas. Le simple fait que je suis disponible pour les prochaines élections communales en est une conséquence directe. Nous avons compris le message de l’électeur. Nous allons retrousser les manches et travailler dur pour regagner sa confiance, pour continuer à travailler proche des gens afin de garantir ensemble une excellente qualité de vie. Traditionnellement, notre parti a toujours eu de bien meilleurs scores au niveau des élections communales qu'au niveau national. Evidemment, nous allons tout faire pour maintenir cette opinion positive, en se basant non pas sur des rumeurs ou des utopies, mais sur un bilan concret et des visions réalistes. Quand et comment s'articulera la campagne de votre parti? Quand seront connues les listes? Avec quelle agence de communication allez-vous travailler? Notre principale tâche sera de rassembler une équipe, car le renouveau dont nous avons besoin se montrera au travers de cette équipe. Il y aura des gens expérimentés et des nou-

veaux et je peux vous dire qu'il y aura des surprises. Cela devrait se décider fin mai-début juin, à la suite de quoi nous allons présenter le programme basé sur le leitmotiv: écouter, fédérer et agir. Pour l'aspect communication, nous allons désormais travailler avec Concept Factory. Dans l'hypothèse où vous seriez élu bourgmestre en octobre, quelles seraient vos premières initiatives? Quelles seraient vos priorités, exemples concrets à l'appui? Je tiens d'abord à rappeler qu'il ne suffit pas qu'une personne seule soit élue. Il faut que tout l'équipe ait l'appui de la population. C'est ce qui détermine le nombre de sièges. Si cela devait être le cas, j'en serai évidemment très heureuse, et je m’appliquerais corps et âme à réaliser notre programme, tout notre programme. Une priorité sera donnée au logement. Les questions de mobilité méritent également toute notre attention, car elles déterminent la qualité de vie des citoyens, de même que les aspects de sécurité sont un élément essentiel de leur bien-être. J’interviendrais avec détermination auprès des instances gouvernementales pour qu’elles prennent leurs responsablilités à ces sujets. A la fin du mandat, en 2010, qu'attendriez-vous avoir pu réaliser sans faute? Il importe de s’assurer que la qualité de vie de tous les citoyens tant au niveau des administrations, du logement, de la mobilité, de la sécurité, de la famille, des écoles, de la culture et du sport… demeure garantie et soit développée encore davantage. La condition sous-jacente élémentaire à tout cela est de veiller à une saine gestion des deniers publics. Il faut donc dépenser ni trop, ni trop peu tout en veillant à avoir des recettes sûres et fiables pour garantir la bonne exécution des projets programmés.

On a pu observer ces derniers temps la spectaculaire chute de popularité de Paul Helminger. Quelle est, selon vous, l'importance que doit avoir la popularité dans le parcours d'un politicien? Peut-on être un bon politicien sans jouir d'une bonne popularité? Nous sommes en système démocratique. Ce n’est pas un parti qui va nommer le bourgmestre, ce sont les citoyens qui vont l’élire et il faut donc, tout simplement, respecter leur avis. C'est clairement le vote démocratique qui détermine la place et la force qu'un parti peut avoir. Il peut malheureusement arriver que pour différentes raisons, l'action de quelqu'un soit mal comprise, alors que les intentions furent bonnes et l’engagement certain. Où, selon vous, M. Helminger t-il commis l'erreur – ou les erreurs – qui l'ont conduit à ce désaveu? Je tiens d'abord à dire que j'apprécie beaucoup, à titre personnel, M. Helminger, qui est un ami. Il a certainement réalisé beaucoup de choses avec notre équipe en place et leur bon bilan en témoigne. J'ai travaillé en parfaite harmonie avec lui lorsqu'il était échevin, pendant 7 ans. En 1999 nous avons présenté notre bilan et l'action qu'il a ensuite menée a été en droite ligne avec ce que nous avions fait, en cherchant à l'améliorer et à innover. Mais tout le monde sait que les décisions prises au niveau du parking résidentiel payant ont peutêtre été mal perçues dans un premier temps… Il est révélateur de constater qu'à partir du moment où il a annoncé qu'il ne serait plus candidat à sa propre succession, tout ceux qui avant ne trouvaient pas assez de mots pour le critiquer ont tout à coup été plein de louanges. Je tiens d’ailleurs à dire que j'espère le convaincre de faire partie de la prochaine équipe que nous allons bâtir ensemble”. ■ Jean-Michel Gaudron



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Laurent Mosar (CSV)

"La ville doit s'engager dans la construction de logements" MEMBRE DU PARTI CHRÉtien-social (CSV) depuis 1979, membre du conseil communal de la Ville de Luxembourg de 1997 à 2000, et échevin depuis lors, il était tout naturel de retrouver Laurent Mosar en bonne position sur la liste électorale de la ville de Luxembourg pour les communales d'octobre prochain. A bientôt 47 ans, ce père de deux enfants se qualifie de "stater" puisqu'il est né à Luxembourg-ville et vit depuis toujours à BonnevoieVerlorenkost. Il quitta pourtant Luxembourg, en 1977, le temps de parfaire son éducation: direction Strasbourg, pour un Deug de droit en 1979, puis Paris pour une maîtrise en droit des affaires et une autre en sciences politiques à Paris I Sorbonne (1982). Il revint ensuite au pays pour rejoindre le cabinet d'avocat familial. Après deux années en tant qu'avocat stagiaire, il réussit son examen d'avocat avoué et reprit le cabinet lorsque son père devint commissaire européen. C'est en 1987 qu'il se présenta pour la première fois au suffrage des électeurs, lors des communales où il se classa 10e. En 94, il fut élu une première fois à la Chambre des députés et, trois ans plus tard, il entrait au conseil communal. Aux législatives de 99, il fut réélu dans la circonscription centre et, à la suite des élections communales de la même année, il entra au collège échevinal. Après le départ

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de Claude Wiseler, en août dernier, pour le gouvernement, M. Mosar se vit attribuer le volet social et reprit le bâton de 1er échevin de son collègue Paul Henri Meyers. Aujourd'hui, il est aussi l'un des trois Vice-présidents de la Chambre, il préside la Commission des Finances et est rapporteur du budget 2005. Si vous deviez expliquer et décrire Luxembourg-ville à un non-Luxembourgeois, voire un non-Européen, que diriezvous? Je dirais d'abord que Luxembourg est peut-être, de toutes les capitales européennes, la plus cosmopolite. Ensuite, pour moi, Luxembourg est une ville où il fait encore bon vivre et quelques fois il faut le rappeler à nos résidents. Il s'agit vraiment d'une ville qui offre beaucoup d'avantages, et une panoplie de services tant sur le plan culturel, sportif, que de l'administration communale et qui n'a pas le problème des trajets très longs. La forte tradition du parti démocrate à la tête de la ville constitue-t-elle, à elle seule, un obstacle supplémentaire pour tout candidat d'un autre parti? Je crois que le parti démocrate est ancré traditionnellement et historiquement très profondément dans la ville de Luxembourg, ce qui explique également que mon parti n'a jamais eu le poste de bourg-

mestre de cette ville et qu'à une seule exception, la période de Paul Wilwertz (19641969, NDLR), le parti démocrate a toujours occupé le poste de bourgmestre depuis l'après-guerre. Cette longue tradition s'explique peut-être par la composition de l'électorat: un électorat libéral bourgeois. C'est d'ailleurs une question intéressante, en vue des prochaines élections, de voir si la composition de l'électorat à Luxembourg-ville est toujours la même. Quelle est la stratégie pour le CSV afin d'arriver à déloger le DP à la tête de Luxembourgville ? Je ne conçois pas les élections par rapport à la concurrence. Il faut dire que nous avons, mon parti et le parti démocrate, une longue tradition de collaboration au niveau de la ville de Luxembourg (le collège échevinal est actuellement composé de sept membres, 4 du DP et 3 du CSV, NDLR). Bien entendu, je serais ravi si nous pouvions d'abord améliorer notre score de 99, qui était très moyen. Depuis 87, le parti a toujours baissé. Nous partons d'une situation, en 1999, de plus de 39% pour le parti démocratique et à peine 23% pour mon parti. Quel bilan tirez-vous de la politique communale menée à Luxembourg-ville depuis 1999? Quelles ont été les

bonnes choses? Les moins bonnes? Les oublis éventuels? Le collège échevinal a réalisé un excellent bilan. Nous avons investi presque le double du montant engagé par le collège échevinal précédent. Ce collège échevinal est celui qui a investi le plus depuis la 2e guerre mondiale. Nonobstant ces efforts, la ville est toujours dans une situation financière équilibrée. Nous n'avons pas d'emprunts à rembourser et nous gardons encore des réserves pour nos successeurs. Au niveau des infrastructures scolaires, je crois que nous avons fait énormément. Nous disposons maintenant d'un enseignement précoce, d'un foyer du jour, de foyers de midi, … Nous avons rénové un certain nombre d'écoles, construit de nouveaux établissements scolaires. La jeunesse était une des autres priorités et nous avons fait énormément d'efforts sur tous les plans. Nous avons également fait beaucoup dans le logement social, si je regarde surtout le projet Sauerwiss (416 logements, NDLR). Le collège échevinal a encore œuvré beaucoup dans le domaine de la voirie et dans les infrastructures souterraines. Sur le plan de la circulation, nous avons introduit le parking résidentiel, des zones d'apaisement du trafic, et construit le nouveau parking Monterrey. Et puis, nous avons également modernisé un certain

Laurent Mosar: "La ville s'est modernisée, elle s'est ouverte aux nouvelles technologies, aux nouveaux médias". Photo: Andres Lejona (Blitz)


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"il faudrait plus de présence policière sur le terrain et dans les endroits critiques".

nombre d'infrastructures: le théâtre, on va bientôt terminer notre immeuble administratif à la rocade, la reconversion en cours de l'ancien ciné-cité, la nouvelle piscine à Bonnevoie qui sera terminée cette année j'espère, ou encore l'agrandissement de la patinoire de Kockelscheuer et la rénovation d'un certain nombre de terrains de football. La ville s'est également modernisée, elle s'est ouverte aux nouvelles technologies, aux nouveaux médias. Que vous inspirent le développement et l'aménagement du Kirchberg? Des erreurs de conception ont été commises dès le début et maintenant on essaye de redresser la barre. Du point de vue urbanistique, aujourd'hui, on n'aménagerait plus le Kirchberg comme on l'a aménagé. Cependant, l'entrée dans la ville avec les deux grandes tours est une réussite. Je crois qu'il sera toujours difficile de faire du Kirchberg un quartier vivant. Et le grand projet à venir de la Porte de Hollerich? C'est un projet qu'il faut voir à moyen et même à long terme – 20 à 30 ans -, mais je dirais que la porte de Hollerich et la porte de l'Etoile sont deux portes de la ville pas très aguichantes et il est important que des projets s'y établissent et que ces entrées deviennent vraiment plus accueillantes.

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La ville est au bord de la saturation automobile. Quelle est votre position quant au développement des transports en commun? Notre transport en commun est déjà très bon puisque nous sommes la seule commune à remplir le fameux model split de 25% mais je plaide tout de même pour que l'on essaye de continuer sur cette voie et d'améliorer ce model split. Le réseau est saturé, ce n'est pas la faute de Luxembourg-ville, car il y a beaucoup de bus qui traversent la ville. Je crois qu'il faudra encore mieux coordonner les différents systèmes de transports collectifs. Par exemple, des bus circulent après 18h00 avec un ou deux passagers. On est en train d'examiner la possibilité, et cela fonctionne déjà bien en France, sur certaines lignes déterminées, de recourir à un système de taxi, après une certaine heure. Que pensez-vous de la façon dont la politique du logement est menée: l'attractivité de Luxembourg-ville est-elle réelle? Un des grands problèmes en général du pays, mais plus particulièrement de Luxembourg, est que les gens ne trouvent plus de maisons ou de terrains à des prix abordables. Et, c'est la raison pour laquelle je crois que la ville doit encore plus s'engager dans le domaine de la

construction de logements, mettre à disposition des citoyens des logements à des prix raisonnables. Ce qui est sûr et certain, c'est que la ville doit se développer. Et le grand défi qui va se poser est que ce développement se fasse à un rythme contrôlé. En 2007, Luxembourg sera Capitale Européenne de la Culture. Dans quelle mesure la culture peut-elle servir de levier à la bonne image de la ville? C'est une chance pour le Luxembourg et les autres villes de la région d'être au centre de l'Europe. La dernière année de la culture a contribué à une revalorisation et une plus grande attractivité de Luxembourg-ville. 2007 continuera sur cette vague. Quelle sera, selon vous, l'influence du résultat des dernières élections législatives sur les futures élections communales? Cela influencera très peu les communales. Les gens savent très bien différencier un poste de bourgmestre de celui de Premier ministre. Je pense que l'on aura des résultats très différents selon les différentes communes. Le bilan du collège échevinal et la personnalité des candidats feront la différence. Dans l'hypothèse où vous seriez élu bourgmestre en octobre, quelles seraient vos premières initiatives? Quelles seraient vos priorités, exemples concrets à l'appui? Les priorités les plus importantes pour moi concernent le volet social. Je regrette un peu que toutes les activités en relation avec ce volet ne soit pas regroupées dans un grand service de la ville. Je pense qu'il est important que le prochain collège échevinal institue ce grand service puisque nous sommes de plus en plus confrontés à des problèmes sociaux: les sans-abris, les drogués. Le volet social comporte également le logement. Nous allons proposer que la ville

investisse plus dans la réalisation de projets immobiliers à des prix raisonnables. Une autre priorité, c'est le développement de la ville et là, nous avons déjà fait beaucoup de travaux. Ce qui est également fondamental, c'est que nous continuions notre politique en matière d'enseignement. Ensuite, il y a un autre problème qui me tracasse beaucoup, c'est la sécurité. Je dirais que c'est plutôt un problème subjectif mais il faut tout de même prendre très au sérieux ce sentiment d'insécurité. Il y a quelques quartiers à problèmes et nous, autorités étatiques, devons intervenir. Deuxièmement, il faudrait plus de présence policière sur le terrain et dans les endroits critiques. Il faudra, également, mettre à disposition des gens qui se droguent, des demandeurs d'asile ou des sans-abris, des structures pour qu'ils ne soient plus obligés d'occuper la voie publique et de s'adonner à leurs activités. Je n'exclue pas non plus, et on l'a déjà décidé dans une motion au sein du conseil communal, que dans certains endroits vraiment sensibles et ponctuels où on a des grands problèmes, on instaure, dans le respect de toutes les législations, une télésurveillance parce qu'elle peut être dissuasive. Une des priorités qui me tient le plus à cœur, c'est la revitalisation de notre centreville, y compris le centre-gare. Après 18h, c'est une ville morte. On va désigner prochainement un city manager, c'est un premier pas très important dans la direction d'une revitalisation du centreville mais cette mesure ellemême ne sera pas satisfaisante. Il y a une 2e mesure qui me semble importante, il faudra essayer d'amener plus d'habitants dans la ville et je crois que l'on a maintenant une très bonne opportunité avec l'université du Luxembourg. Je crois qu'aussi longtemps que la ville baisse les volets à 18h, en dépit de tous les

efforts des autorités politiques, on ne va pas avoir une ville vivante. Quand et comment s'articulera la campagne de votre parti? Quand seront connues les listes? Avec quelle agence de communication allez-vous travailler? Je suis un partisan des campagnes très courtes mais très efficaces. Il n'y aura pas de vraie campagne politique durant ces six prochains mois - il ne faut pas oublier que nous avons une présidence et un référendum -, ensuite, ce seront les vacances. Il restera 6 semaines, ce qui sera suffisant. Nous aurons un congrès qui approuvera les candidats, le parti établira la tête de liste et approuvera le programme. La campagne commencera après l'ouverture de la Fouer, en septembre. Notre liste pour Luxembourg-ville sera connue en avril ou mai. L'agence de communication, Imedia, s'occupe de la campagne pour tout le pays. On a pu observer ces derniers temps la spectaculaire chute de popularité de Paul Helminger. Quelle est, selon vous, l'importance que doit avoir la popularité dans le parcours d'un politicien? Le bourgmestre actuel, avec le collège échevinal actuel a fait un très bon travail. C'est un travail collectif de tout le collège échevinal. Le bourgmestre a toujours accompagné la réalisation de son travail avec doigté et circonspection. Où, selon vous, M. Helminger a t-il commis l'erreur – ou les erreurs – qui l'ont conduit à ce désaveu? Normalement, on ne change pas une équipe qui gagne, aussi bien du côté du DP que de notre équipe. Je continue à apprécier notre bourgmestre comme une personnalité très compétente et engagée. Si on doit accepter un reproche, c'est que l'on a pas assez soigné le dialogue avec les citoyens. ■ Propos recueillis par Florence Reinson


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Marc Angel (LSAP)

"Un des grands problèmes aujourd'hui, c'est la bureautisation" VÉRITABLE "STATER", Marc Angel, 41 ans, célibataire, n'était pas, a priori voué à une carrière politique. Entré au parti socialiste en 1987, ce n'est qu'en 1993 qu'il sera, pour la première fois, candidat aux élections communales et élu conseiller. Six ans plus tard, il est réélu. Depuis 97, M. Angel est président du groupe socialiste au sein du conseil communal et, en juin dernier, il a fait son entrée à la Chambre des députés. Originaire de Luxembourgville, M. Angel ne l'a quittée que pour ses études. Né à Belair-Hollerich, il a toujours vécu dans l'un de ces quartiers, mais dit aimer tous les quartiers de la ville. Après des études à l'Université de Vienne, où il décrocha son diplôme de traducteur, réalisées en parallèle avec des études de tourisme à la Faculté d'économie, il est entré au Lycée technique Hôtelier Alexis Heck à Diekirch en tant que chargé de cours en marketing et géographie touristique. "Le tourisme a toujours été un hobby. J'ai été guide touristique à l'âge de 16 ans et j'ai décroché mon premier job d'été au syndicat d'initiative de tourisme, maintenant LCTO. Je connais bien la ville et j'adore la montrer aux étrangers". Si vous deviez expliquer et décrire Luxembourg-ville à un non-Luxembourgeois, voire un non-Européen, que diriezvous? Je la présenterais comme une ville formidable car elle

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est très cosmopolite. On y trouve les avantages, point de vue qualité de vie, d'une petite ville, tout en ayant les avantages cosmopolites d'une grande ville. A Paris ou à Londres, il y a aussi beaucoup d'étrangers mais ici on a vraiment la chance de vivre ensemble, de les côtoyer et je trouve cela formidable. Deuxièmement, je trouve que le site de la ville – de par sa situation géographique, ses vallées, la verdure – est aussi très beau. Je suis content que ce soit une ville qui continue à se développer et qui commence aussi à découvrir l'architecture moderne. A mes yeux, il est très important de ne pas rester une ville musée et d'évoluer. La forte tradition du parti démocrate à la tête de la ville constitue-t-elle, à elle seule, un obstacle supplémentaire pour tout candidat d'un autre parti? Ce n'est pas un obstacle. C'est regrettable qu'il n'y ait pas eu d'alternative en politique dans cette ville depuis 36 ans. Je trouve que ce n'est pas sain que les mêmes gens soient au pouvoir trop longtemps. L'alternance est importante. Après 36 ans, je crois qu'il serait temps que l'on change cette coalition. L'électorat a évolué depuis les années 60. Je crois que le DP et le CSV ont eu la chance de gérer les affaires dans les années 70-80 lorsqu'il n'y avait pas de problèmes financiers. Il y a eu pas mal de projets que nous avons voté aus-

si, mais ils ont quand même fait du pilotage à vue et c'est un problème que l'on a aujourd'hui, notamment avec la circulation, la bureautisation et le problème d'habitation. Quelle est la stratégie pour le LSAP afin d'arriver à déloger le DP à la tête de Luxembourgville ? Il ne s'agit pas de déloger le parti démocratique mais d'entrer au collège échevinal. Nous, nous ne faisons jamais de déclaration d'intention en ce qui concerne les coalitions avant les élections. Nous sommes un parti programmatique avant tout, c'est pour cela que nous sommes aussi moins fixés sur les personnes. On pourrait s'imaginer siéger avec le parti démocratique ou avec le CSV, on n'a pas de préférence. Quel bilan tirez-vous de la politique communale menée à Luxembourg-ville depuis 1999? Quelles ont été les bonnes choses? Les moins bonnes? Les oublis éventuels? La majorité actuelle a essayé de redresser ce qui a été fait pendant ces 30 dernières années. Dans les années 80 surtout, le collège échevinal a, avant tout, géré la ville. Il y avait donc pas mal de problèmes à attaquer. Beaucoup de ce qui a été fait par le collège actuel sont des choses que nous avions déjà dans notre programme en 1993 et c'est un peu frustrant de voir que des idées, pour lesquelles on nous a nargués, sont réali-

sées par la suite et que la majorité s'en vante. Un exemple: en 1993, nous voulions déjà créer le Bierger-center. C'était un de nos grands projets qui s'est, enfin, réalisé en 2000. Je peux aller plus loin. Dans les années 70, nous avons proposé des Park and Ride qui se sont faits 20 ans plus tard. Le point le plus négatif, c'est que notre pays a grandi ces 20 dernières années, mais que la population à Luxembourg-ville et autour a stagné. On n'a pas créé assez de logements dans cette ville pour qu'elle puisse croître. Un des grands problèmes que nous avons aujourd'hui, outre tous les problèmes de circulation, c'est la bureautisation. De plus en plus d'espaces habitables ont été occupés par des bureaux et on ne s'en est pas assez soucié. Au rang des réalisations à saluer, il y a des projets que nous avons votés, tels que la réalisation de salles de sport, de la piscine de Bonnevoie ou encore d'écoles. Moi, j'aurais beaucoup plus insisté sur le logement social et d'autres formes de logements, tel que le "Midkauf" qui permet de louer une habitation pendant 25 ans avant d'en devenir propriétaire. Par ailleurs, je trouve que l'on aurait dû créer un "hôtel d'entreprises", un bâtiment pour héberger, en ville, les jeunes start up. Enfin, on ne s'occupe pas du tout de la situation des chômeurs ici en ville. Il faudrait voir combien de chô-

Marc Angel: "Beaucoup de ce qui a été fait par le collège actuel sont des choses que nous avions déjà dans notre programme en 1993". Photo: Andres Lejona (Blitz)


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meurs habitent sur le territoire de la ville et essayer de travailler avec des associations comme Objectif Plein Emploi ou de créer des structures pour les jeunes chômeurs, un guichet unique par exemple. Que vous inspirent le développement et l'aménagement du Kirchberg? Je me réjouis de voir comment cela va se développer une fois que la salle philharmonique, place de l'Europe, sera terminée. Il faudra juste étudier la manière de parvenir à relier les différents quartiers. Je trouve assez dommage qu'il n'y ait pas assez de contacts entre la gare et le centre-ville. Et le grand projet à venir de la Porte de Hollerich? J'en suis très content, comme mon père est originaire de Hollerich et comme j'ai toujours habité tout près, c'est quelque chose qui me tient à cœur. Cela va prendre du temps mais je trouve que c'est intéressant. D'abord, c'est une entrée en ville, et on doit faire des efforts esthétiques pour rendre nos entrées plus attrayantes. J'adore l'idée du concours d'architecte. Je trouve qu'il faudrait plus de concours d'architecte, même pour des projets de moindre envergure que celui-là, parce que cela inspire

la concurrence et la créativité. La ville est au bord de la saturation automobile. Quelle est votre position quant au développement des transports en commun? Dans le projet du dernier gouvernement, mobilité.lu, il a été prévu qu'un tram passe au Kirchberg. Or, il a juste été prévu qu'il s'arrête au Kirchberg et à l'aéroport et je trouve cela dommage. Il faudrait trouver un moyen pour relier aussi le centre-ville. Il y a une saturation du réseau bus. Je suis pour les bus mais il faut réfléchir à d'autres solutions. Il faudrait aussi une gare moderne pour les bus en ville, le centre Aldringen est aussi saturé. Il faut négocier un concept avec le ministère des Transports. Nous ne sommes pas contre la voiture, il faut aussi laisser une certaine fluidité pour celle-ci. Que pensez-vous de la façon dont la politique du logement est menée: l'attractivité de Luxembourg-ville est-elle réelle? Depuis 10 ans, nous demandons – et, enfin, on nous l'a promis – une liste des terrains qui appartiennent à la ville pour voir où on peut encore créer du logement, soit social, soit "Midkauf". Il faudrait aussi inciter les propriétaires de bureaux, qui

"j'espère que les gens vont lire les programmes, s'intéresser aux idées“.

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étaient auparavant des appartements, et qui sont actuellement vides, à les louer à des particuliers. On ne s'est jamais soucié de la bureautisation qui bouffait petit à petit plus d'espace et qui a conduit à une augmentation des prix. Il reste des terrains et des bâtiments entiers qui sont vides pour des raisons de spéculation. J'avais proposé d'utiliser l'impôt foncier comme instrument pour inciter les gens à louer. On m'a dit que la loi ne le permettait pas. Et, cette année, M. Mosar a évoqué cette possibilité et je m'en réjouis. En 2007, Luxembourg sera Capitale européenne de la Culture. Dans quelle mesure la culture peut-elle servir de levier à la bonne image de la ville? Après 1995, il y a eu plein de bonnes choses qui sont restées, comme le Casino d'Art contemporain, et j'espère qu'il en sera de même après 2007. Nous allons attirer plus de personnes, la presse internationale, et elles pourront voir tout ce qui existe à Luxembourg. C'est énorme ce qui a été créé ces dernières années. Pour une aussi petite ville, ce grand nombre d'instituts culturels réussira aussi à nous vendre comme destination culturelle dans la région et en Europe. Quelle sera, selon vous, l'influence du résultat des dernières élections législatives sur les futures élections communales? En 99, il y avait juste 3 mois entre les deux et je crois quand même qu'il y a eu une influence. Cette fois-ci, il y a un an et quelques mois, il y aura certes une influence mais j'espère que les gens vont lire les programmes, s'intéresser aux idées, et qu'ils vont se rendre compte que des élections communales, c'est autre chose que des élections nationales. Notre but sera que des gens qui n'ont pas voté pour nous aux élections législatives votent pour nous aux communales, afin de ramener le plus

grand parti de l'opposition au sein du collège échevinal. Dans l'hypothèse où vous seriez élu bourgmestre en octobre, quelles seraient vos premières initiatives? Quelles seraient vos priorités, exemples concrets à l'appui? Ce ne seront pas les miennes mais celles de notre programme. D'abord, il s'agira d'être au service des citoyens. Une des premières choses que je ferais est de consacrer un après-midi par semaine pour que l'on puisse venir me consulter, librement. Une priorité serait de rendre la vie facile aux jeunes familles avec des enfants, avec la création de nouvelles crèches et des programmes d'encadrement des enfants. Nous créerions plus de logements sociaux et des "Midkauf". Il faut que le législateur donne plus de pouvoir à la ville pour agir sur les bureaux. Il faut collaborer et trouver des solutions entre l'Etat et la ville, comme l'impôt foncier, par exemple, et voter des lois que la ville puisse faire appliquer. Côté transports, nous sommes encore en train d'élaborer notre programme. Nous avons, comme priorité sociale, celle de créer un social manager, comme on aura le city manager. Je trouve que l'on a pas mal de projets sociaux mais pas de coordination entre eux. Je crois que c'est très important d'avoir un social manager, qui organise tous ces services pour éviter que questions sociales et de sécurité ne soient toujours liées. Pour nous, ce sont deux problèmes différents. Si on s'occupe bien des problèmes sociaux, on pourra aussi bien s'occuper de la sécurité. Il faudrait vraiment activer les comités locaux de prévention et élaborer des plans de prévention par quartier. Il faut écouter les citoyens, collaborer avec les associations sur le terrain et prendre les problèmes de sécurité au sérieux. Le problème, c’est que l’on ne veut pas d'un Etat policier.

L’aspect urbanistique aide à rehausser l’image d’un quartier et je trouve qu'il faut vraiment faire des efforts concernant la place devant la gare. Quand et comment s'articulera la campagne de votre parti ? Quand seront connues les listes ? Avec quelle agence de communication allez-vous travailler ? Une commission électorale travaille à la préparation d'une liste, qui sera envoyée à tous nos membres, et présentée et approuvée, en mars, lors d'une assemblée générale avec nos membres. Il y sera également décidé s’il y aura une seule tête de liste, un couple, ou une équipe. La campagne débutera après les vacances d'été. L’agence de communication n’a pas encore choisie. Pour les législatives, c’était Bizart. Dernière question: on a pu observer ces derniers temps la spectaculaire chute de popularité de Paul Helminger. Quelle est, selon vous, l'importance que doit avoir la popularité dans le parcours d'un politicien? Cela dépend. Si on n'ose rien entreprendre et que l’on est juste populaire, c’est ça le prix de la popularité? Non. Mais, si on fait des choses, il faut bien les expliquer et essayer de les faire comprendre aux gens et ne pas être hautain. Juste être populaire pour être populaire et pour cela bloquer des projets, ce serait grave, la politique et la ville stagneraient. Où, selon vous, M. Helminger t-il commis l'erreur – ou les erreurs – qui l'ont conduit à ce désaveu? En fait, M. Helminger était un bourgmestre bien meilleur que son prédécesseur. Il y a beaucoup de choses qui ont été réalisées. C’était peut-être sa façon de se vendre, je ne sais pas. En tout cas, j’ai été choqué par la manière dont il a été mis à sec par son parti. Il a quand même fait bouger les choses. ■ Florence Reinson


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"Donner un souffle nouveau à la capitale" LES HABITUÉS DU BAMbesch ont probablement déjà croisé sa silhouette athlétique... Pratiquant assidu des longs footings, aussi importants pour l'entretien du corps que de l'esprit, François Bausch, l'actuel président du groupe parlementaire Déi Gréng, mais aussi un des deux conseillers communaux Verts de la commune de Luxembourg (avec Viviane Loschetter), fêtera ses 49 ans dans la semaine qui suivra le scrutin du 9 octobre prochain. Du reste, tout comme pour les législatives, on devrait les retrouver tous les deux en tête de liste (La décision devrait intervenir le 23 avril lors du congrès national). Inutile de préciser que l'entrée de son parti dans le collège échevinal constituerait, pour François Bausch, le plus beau des cadeaux pour ce résident du quartier de Belair, depuis bientôt 15 ans, mais qui a toujours habité, depuis sa naissance, dans la capitale. Né dans le quartier de Weimerskirch, il a également connu le Grund puis Gasperich avant de s'établir définitivement du côté de la route d'Arlon. "Le quartier de Belair est évidemment un de mes favoris, mais j'aime également beaucoup le centre-ville, en particulier la vieille ville", concède-t-il. "Je déplore, d'ailleurs, que l'on ait laissé, au fil du temps, un peu dépérir ce centre-ville. Cela constitue certainement un des défis de l'avenir que de sauvegarder la vieille ville par rapport à des quartiers en plein développement comme celui du Kirchberg".

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Et de regretter, par exemple, d'être obligé de devoir se déplacer au Kirchberg pour assouvir une autre de ses passions: le cinéma, puisque plus aucune salle n'est en exploitation en ville... Si vous deviez expliquer et décrire Luxembourg-ville à un non-Luxembourgeois, voire un non-Européen, que diriezvous? Je dirais qu'on y trouve en quelque sorte tous les aspects positifs que l'on retrouve dans les grandes villes européennes, mais avec l'avantage d'une petite taille et d'une plus grande sécurité. Je pense qu'au niveau restauration ou animation générale, il y a une panoplie d'offres qui est exceptionnelle pour une agglomération de 80.000 habitants. Et ce sera davantage le cas, encore, lorsque les infrastructures qui sont encore en voie de création seront disponibles. La forte tradition du parti démocrate à la tête de la ville constitue-t-elle, à elle seule, un obstacle supplémentaire pour tout candidat d'un autre parti? Je dirais au contraire qu'il s'agit-là d'un challenge très intéressant. Je ne trouve pas très sain que l'on ait, dans la capitale, la même majorité depuis plus de 30 ans. Et je ne dis pas ça parce qu'il s'agit du parti libéral ou chrétiensocial. Ce serait pareil pour les Verts. Je pense qu'il est grand temps de donner un nouveau souffle à la capitale et cela ne peut venir qu'à partir d'une

majorité nouvelle et, naturellement, en essayant d'y inclure le parti Vert. Quel bilan tirez-vous de la politique communale menée à Luxembourg-ville depuis 1999? Mon bilan est mitigé. J'ai été un peu surpris d'entendre M. Helminger décrire tout ce qu'il a essayé de changer par rapport à ce qui avait été fait par le passé, vu que le passé, c'était aussi du fait de son propre parti! On ne peut évidemment pas tout corriger pendant un seul mandat, mais la majorité actuelle est, en quelque sorte, prisonnière de sa propre démagogie menée à la fin des années 90, lorsque M. Helminger expliquait que les problèmes de circulation n'existaient pas au centre-ville. Le DP voulait alors gagner les élections communales et législatives et n'a pas dit toute la vérité à la population. Plus tard, il lui a fallu changer de stratégie et imaginer d'autres concepts pour la ville. Certaines choses ont été entamées, mais pas achevées, comme le fameux concept mobilité.lu. Ainsi, malgré certaines tentatives de redressement de la part de M. Helminger, on a pris un retard supplémentaire de 6 années pour essayer de résoudre les grands problèmes de la capitale et rétablir la qualité de vie, surtout dans les quartiers résidentiels, très touchés par ces erreurs commises dans les années 90. Que vous inspire le développement et l'aménagement du Kirchberg?

Je pense qu'il faudra entamer très rapidement des pourparlers avec le gouvernement afin d'essayer de corriger la non-harmonisation entre ce quartier du Kirchberg – qui est devenu un territoire qui échappe en grande partie aux décisions de la ville – et le développement du centre-ville et surtout de la vieille ville. Il y a un danger énorme, surtout au niveau du commerce, que le Kirchberg vide totalement le centre et la vieille ville. C'est dommage pour les commerçants qui restent, même si, à part les franchisés, il ne reste que peu de commerçants qui essayent de sauvegarder une certaine diversité dans le centre-ville, alors que cette diversité est en train d'être détruite. Cela concerne aussi les échanges culturels, car, par exemple, la future salle de concerts ou le Musée d'Art moderne vont attirer encore davantage de manifestations au Kirchberg au détriment du centre-ville. Et le grand projet à venir de la Porte de Hollerich? On ne peut pas vraiment appeler ça une porte! C'est presque devenu une friche... Ce n'est pas très joli. Mais il faut savoir que l'on n'a pas réalisé ce qui était prévu dans le projet BTB, avec la création d'une antenne du train-tram jusqu'au Campus Geeseknäppchen. Pourtant, on remarque que dans les villes qui ont développé un système moderne de tramway, dans tous les quartiers, non seulement la circulation a été améliorée, mais cela a vraiment donné un nouvel élan à leur aménagement général.

François Bausch: "Les élections communales représentent un challenge particulier. Réussir à entrer dans le collège échevinal à Luxembourg-ville constituerait un point culminant pour nous". Photo: Andres Lejona (Blitz)


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Il est dommage que, là aussi, on ait perdu aussi beaucoup d'années avant d'imaginer de réaménager de façon positive tout le quartier de Hollerich. La ville est au bord de la saturation automobile. Quelle est votre position quant au développement des transports en commun? Il faut donner évidemment la priorité aux transports en commun, mais en misant sur la qualité. Cela ne sert à rien d'augmenter le nombre d'autobus si on ne prévoit pas de couloirs spécifiques. Il faut aussi voir qu'il y a deux sortes de mobilités qui sont complètement désavantagées dans la capitale: les piétons et les bicyclettes. Le potentiel pour les déplacements en vélo est nul, surtout au centre-ville et à la gare. Il faudrait se donner les moyens de proposer une réelle offre afin de pouvoir rouler en ville. Pourquoi, une fois que les aspects de bandes cyclables auront été réglés, ne pas développer un système hyper-performant de location de bicyclette, comme dans les grandes villes allemandes?

Que pensez-vous de la façon dont la politique du logement est menée: l'attractivité de Luxembourg-ville est-elle réelle? Là, c'est la catastrophe, mais le problème dépasse largement le cadre communal. Il y a des décisions à prendre aussi au niveau gouvernemental. Il faudrait notamment établir une taxe anti-spéculation. Regardez la Place de l'Etoile! Il y a des gens qui laissent pourrir les terrains ou qui cherchent à vendre à des prix tellement exorbitants que même pour des gros promoteurs, ce n'est plus possible de construire à cet endroit... Et ne parlons pas des particuliers qui n'ont presque plus les moyens d'acheter quelque chose au centre-ville. Il faudrait donc une coopération renforcée entre la Commune et l'Etat afin d'arriver à proposer des logements dans la ville à des prix abordables. Le Fonds du logement de l'Etat aurait alors un rôle important à jouer. Selon vous et compte tenu des développements actuels, à quoi faut-il s'attendre à l'horizon 2010 pour la capitale?

"Il faudrait établir une taxe antispéculation immobilière".

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Il ne faut pas se faire d'illusions: les problèmes actuels – circulation , mauvais développement des parkings, absence de structures mixtes dans les quartiers – vont s'aggraver si on n'arrive pas à développer au plus vite les transports en commun en général. Sans polémiquer sur un tracé précis, il faut amener une nouvelle discussion pour savoir comment intégrer le centre-ville dans le concept de mobilité. Le fait d'avoir les lieux de travail dans la ville mais les habitations en dehors est un risque d'étouffement. Il faudrait en discuter avec les populations concernées et favoriser le dialogue approfondi avec la population. En 2007, Luxembourg sera Capitale européenne de la Culture. Dans quelle mesure la culture peut-elle servir de levier à la bonne image de la ville? L'orientation retenue, c'està-dire l'association de la ville de Luxembourg et de la Grande Région, offre vraiment sur un plateau la possibilité de donner une nouvelle image à la ville en tant que capitale pour la Grande région. Je ne connais pas encore le programme détaillé de Robert Garcia, mais je suis sûr qu'il sera très intéressant de développer cet aspect et de prendre des initiatives pour développer l'image de marque de la capitale. Quelle sera, selon vous, l'influence du résultat des dernières élections législatives sur les futures élections communales? Les électeurs et électrices ont vraiment redistribué les cartes en juin dernier. Ils ont donné la possibilité au parti Vert de proposer une nouvelle alternance au Luxembourg pour gouverner, que ce soit une entité locale ou nationale. Les derniers sondages parus confirment cette tendance. Pour le parti Vert, les élections communales représentent un challenge particulier. Naturellement, réussir à entrer dans le collège échevinal à Luxembourg-ville constituerait un point culminant pour nous.

Dans l'hypothèse où vous seriez élu bourgmestre en octobre, quelles seraient vos premières initiatives? Quelles seraient vos priorités, exemples concrets à l'appui? Tout d'abord, nous proposerons, la première année, une tournée des quartiers pour discuter avec la population des problèmes en général: présenter le programme de coalition et entendre les avis de ces gens afin d'arriver, de façon constructive, à développer les différents quartiers, avec la population concernée. La deuxième priorité est de développer au plus vite un concept général pour la ville, qui intègre tous les aspects, aussi bien économiques que les loisirs ou que le privé. Il faut aussi, au niveau de la politique de l'environnement, entreprendre des efforts en matière, par exemple, de recyclage des ordures. Nous avons un bon niveau de réduction des ordures, mais depuis des années, il y a une stagnation dans la mesure où on n'a toujours pas trouvé de solution pour le compost. Cela est évidemment lié à l'absence d'une installation de grande capacité. Il faudra y remédier. Dans la nouvelle dynamique que nous souhaitons créer pour développer la ville, il faudra également veiller à redynamiser le centre-ville, en concertation avec les institutions, les commerçants, et les habitants, en installant enfin ce qui nous est promis depuis au moins 12 années: un city manager et essayer de lui donner le rôle novateur que l'on attend de lui. Sur ces points-là, il faudra que la nouvelle coalition ait vraiment des choses concrètes à présenter à la fin de son premier mandat. Quand et comment s'articulera la campagne de votre parti? Quand seront connues les listes? Avec quelle agence de communication allez-vous travailler? Est-ce la même que pour les législatives? En avril, nous aurons un congrès national. Le programme communal national y sera

défini. Pour la capitale, il sera présenté avant les vacances d'été, ainsi que la liste. Du reste, nous présenterons nos principales listes avant les vacances d'été. On a pu observer ces derniers temps la spectaculaire chute de popularité de Paul Helminger. Quelle est, selon vous, l'importance que doit avoir la popularité dans le parcours d'un politicien? Peut-on être un bon politicien sans jouir d'une bonne popularité? Il y a évidemment une interaction évidente entre la popularité d'une tête de liste et les résultats d'un parti. Mais il ne faut pas oublier que nous avons au Luxembourg un système mixte et que le facteur d'attirer le maximum de votes de liste est plus important que la personnalité de la tête de liste. Naturellement, une personnalité forte peut attirer les votes. Mais je pense qu'il est important d'avoir de bonnes personnalités qui peuvent se présenter, qui soient capables aux yeux de la population, de bien gérer la ville. Mais il faut aussi se présenter dans un esprit d'équipe, et c'est ce sur quoi les Verts travaillent. Les querelles que l'on observe au sein du parti libéral ou du parti socialiste ne nous intéressent nullement. Pour nous, c'est clair que notre priorité est de nous donner une équipe forte, ayant des personnalités connues avec un programme. Où, selon vous, M. Helminger a t-il commis l'erreur – ou les erreurs – qui l'ont conduit à ce désaveu? J'ai mon opinion personnelle sur la question, qui n'intéresse que moi-même. Mais, honnêtement, je ne suis pas d'avis que le déclin du parti libéral, dans le pays et en particulier au Centre, soit si étroitement lié à la personnalité de M. Helminger comme le pense le parti libéral lui-même. Mais cela n'est pas mon affaire et c'est au DP de gérer sa propre crise". ■ Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron.



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Un fossé à combler L'étude annuelle de KPMG sur les logiciels bancaires met en avant une distorsion entre la demande des institutions financières en matière d'outsourcing et l'offre des nouveaux PSF informatiques. L'ENTRÉE EN VIGUEUR, IL y a un peu plus d'un an, de la nouvelle loi sur le secteur financier, ayant notamment marqué l'avènement de nouveaux PSF dans le domaine informatique, est, évidemment, de nature à bouleverser la donne en matière d'externalisation des services pour les institutions financières. La réalité du terrain est, cependant, loin d'être aussi évidente, comme a pu le constater KPMG au terme de la 14e édition du "Banking System Survey", présenté en fin d'année dernière. Réalisée auprès de 131 institutions financières (banques, PSF) luxembourgeoises et belges, cette étude 2004 n'a pas constaté de profonds bouleversements dans la situation actuelle du marché. Sans doute faudra-t-il, pour cela, attendre encore un an ou deux. D'une part parce que les exigences réglementaires (IFRS, Bâle II, ...) vont impliquer des changements évidents dans les systèmes et infrastructures informatiques utilisés; d'autre part parce que l'âge moyen du "parc" de progiciels bancaires installés au Luxembourg flirte avec les 8 ans, certains affichant même une moyenne plutôt proche des 15 ans. "Nous sommes arrivés à une sorte de période charnière, entre deux cycles, constate Vincent Köller, directeur chez KPMG, qui a supervisé l'étude. Cela fait deux ans qu'il n'y a pas eu d'installation nou-

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velle de systèmes au Luxembourg, mais maintenant que la période de ralentissement et de gel des projets semble passée, les banques recommencent à envisager des mesures stratégiques à plus long terme". Ce point de vue ne transpire cependant pas encore nécessairement dans les chiffres, puisqu'il y a encore 70% des établissements financiers interrogés à ne pas avoir le moindre plan de changements de leur système dans les cinq prochaines années. La période est sans doute également charnière pour les fournisseurs de solutions bancaires, dont la mise à jour des systèmes installés parfois depuis de longues années, constitue, à chaque fois, un casse-tête de plus en plus important. Cela vaut, bien sûr pour les systèmes dits "core banking", mais aussi sur le marché plus spécifique – et extrêmement fragmenté, avec plus d'une vingtaine de fournisseurs – de l'asset management, par exemple. Même si, en l'occurrence, l'architecture est forcément moins complexe. Elle l'est, parfois, tellement peu, que bon nombre d'institutions se contentent volontiers de simples outils "basiques" (de type Excel ou Access) pour la gestion de leur portefeuille. On pourrait s'attendre à ce que cela ne concerne que des tous petits gérants de portefeuille, mais c'est le cas pour près de 25% des organisations

ayant entre 100 et 249 employés et près de 40% de celles ayant entre 50 et 99 employés. "Cela nous a évidemment surpris, note JeanPascal Nepper, manager chez KPMG Advisory, en charge de cette étude "sur le terrain". La place de Luxembourg se doit de prouver qu'elle est très forte en matière de gestion de portefeuille. Or, pour faire valoir un statut de centre d'excellence, il faut assurément être équipé d'outils professionnels".

Réticences Au-delà de cet état des lieux général, l'étude de KPMG s'est donc penchée sur les enjeux de l'outsourcing. Dans un secteur de l'IT en pleine reconstruction, et, surtout, à la recherche, en quelque sorte, d'une nouvelle légitimité. Alors que les directions générales rechignent de plus en plus à s'engager dans de nouveaux investissements coûteux, les réflexions sur l'opportunité d'externaliser tout – ou partie – de leurs services informatiques semblent loin de constituer la préoccupation majeure des banques interrogées. Elles sont ainsi 49% à reconnaître n'avoir aucun projet en cours de réflexion quant à une possibilité d'outsourcing. Seules 8% envisagent de faire appel à un prestataire extérieur, 16% préférant tabler sur une solution intra-groupe.

"La notion d'outsourcing fait toujours un peu peur, analyse M. Nepper. Il y a toujours des craintes de délocalisation ou de perte d'emploi, sans compter que l'idée de confier à d'autres des données "clients" sensibles n'est guère enthousiasmante et peut même, dans certains cas, supprimer toute raison d'être à une ligne de business". Sans compter qu'au Luxembourg, les banques disposent de moins en moins d'autonomie dans les processus décisionnels impliquant des domaines aussi sensibles. Seules 21% reconnaissent être "poussées" à l'action par leurs maisons mères. Mais dans près des trois quarts des cas (71%), la position de celle-ci est considérée comme "neutre". Seules 8% reconnaissent recevoir clairement des consignes "négatives" en la matière. Dans le détail des activités susceptibles d'être outsourcées, les données sont encore plus éloquentes: 60% n'envisagent pas, pour l'heure, de confier leur infrastructure IT à des tiers. Ils sont 70% pour ce qui est des applications "business" (en mode ASP) et 85% pour les applications de type opérations (back-office). Quant à ceux qui y pensent, c'est, en règle générale, avec une échéance comprise entre deux et cinq ans. Pourquoi un tel manque d'enthousiasme à l'idée d'externaliser ses activités IT? "Dans plus de la moitié des cas, les banques estiment que leur activité est trop


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Financial Data Services, Servitia, Steria PSF Luxembourg et SunGard Systems Luxembourg) et quelques autres dossiers sont en cours d'instruction ou sur le point de l'être (Dimension Data, Sun Microsystems, Computer Center, ...). On note, dans cette liste, la présence d'une seule société (SunGard) qui soit également développeur de progiciel bancaire intégré.

Manque de visibilité L'offre est donc réelle et risque même, à terme, d'être trop importante... Encore faut-il qu'elle puisse rencontrer la demande, ce qui est loin d'être gagné d'avance. "Nous avons eu l'occasion, ces derniers mois, d'accompagner certains de ces PSF dans la préparation de leur dossier. Il est clair que les business models n'ont pas encore atteint un stade de maturité, note Vincent Köller. De plus, dans les modèles développés jusqu'à présent, ces nouveaux PSF ne proposent pas néces-

sairement une réduction des coûts importante. Ils devront donc prouver qu'il y a autre chose à gagner, pour les banques, à externaliser certaines de leurs activités. Cela peut, par exemple, être le cas dans l'apport de compétences en matière de migrations de technologies". La taille du marché au Luxembourg constitue évidemment le principal frein à la mise en place d'économies d'échelle importantes. "En matière d'infrastructures, il y a certainement beaucoup de choses à faire. Mais au-delà, on a encore un peu de mal à bien imaginer comment les choses vont se mettre en place", remarque M. Köller, qui ne manque pas de plaider, également, pour un juste compromis entre la nécessité évidente d'un cadre réglementaire et législatif strict, mais offrant suffisamment de souplesse dans sa mise en œuvre afin de ne pas décourager les banques européennes à venir établir, au Luxembourg, des centres informatiques ou, pire encore,

à inciter ceux déjà en place à aller voir ailleurs... Ce manque de visibilité, les banques le ressentent aussi certainement, surtout que leur niveau de "connaissance" de la loi du 2 août 2003 ne semble pas des plus poussé: seules un tiers estiment qu'il est élevé, contre 25% de "faible" et 43% de "moyen"... Ce qui n'empêche pas de considérer, à 52%, que le cadre juridique est adéquat. "Sans doute est-il encore un peu trop tôt pour que l'on constate une meilleure connaissance de cette loi", plaide Jean-Pascal Nepper. Les réticences sont, de surcroît, encore nombreuses, notamment en ce qui concerne le volet social du sujet: déplacer des machines n'est pas un problème en soi. Quid des employés liés à ces machines? "Il faut évidemment que personne ne soit perdant", prévient M. Köller. A charge, donc, à chacun, de trouver les meilleurs terrains d'entente... ■ Jean-Michel Gaudron

Les intentions des institutions financières en termes d'outsourcing sont claires: près de la moitié n'en ont aucune! Notre institution a l'intention... ...d'offrir des services d'outsourcing informatiques à des tiers 7%

...d'offrir des services d'outsourcing informatiques à des sociétés sœurs ou filiales au sein du groupe 19%

...d'outsourcer des activités informatiques au sein du groupe 16%

Source: KPMG

stratégique pour être confiée à des tiers et ne considèrent pas que cette externalisation leur permettra de réaliser des réductions de coûts substantielles", constate M. Nepper. Curieusement, du côté de ceux qui sont motivés à l'idée de s'engager sur la voie de l'outsourcing, la perspective de bénéficier de fortes économies apparaît largement (à plus de 75%) comme la principale source de motivation, assez loin devant la certitude de gagner en qualité et en performance (62%). C'est donc à ce stade-là que les "nouveaux" PSF entrent en jeu, plus précisément les "Opérateurs de systèmes informatiques et de réseaux de communication du secteur financier", selon les termes de l'article 29-3 de la nouvelle loi sur le secteur financier. Depuis son entrée en vigueur, en octobre 2003, 11 sociétés ont déjà reçu l'agrément (Cetrel, Clearstream Services, eBRC, EDS PSF Luxembourg, EFA, European Fund Services, IBM Services Financial Sector Luxembourg, International

...d'outsourcer des activités informatiques auprès de tiers

...Aucune intention 47%

8%

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PORTABILITÉ MOBILE

On y arrive... Inflation 2004: 2,23% (05/01) Le calme revenu sur le front des prix pétroliers (3,6% de baisse en moyenne) a eu pour principal effet, au Luxembourg, de limiter la progression du taux d'inflation pour le mois de décembre. Ainsi, l'indice des prix à la consommation, établi par le Statec, a connu au cours de ce mois-là une baisse sensible de 0,18%. Avec 2,15%, le taux d'inflation sur douze mois, qui s'était situé entre 2,4% et 2,5% en octobre et novembre, s'est à nouveau rapproché sensiblement du seuil des 2%. Le taux d'inflation annuel moyen de 2004 se situe à 2,23%. www.statistiques.public.lu

CONSEIL DE GOUVERNEMENT

5 millions d'aide aux sinistrés d'Asie (02/01) A la suite du séisme et des raz-de-marée qui ont touché l'Asie du Sud le 26 décembre dernier, le Conseil de gouvernement, réuni le dimanche 2 janvier pour une séance extraordinaire, a débloqué un montant de 5 millions d'euros pour l'aide aux régions sinistrées, ainsi que l'envoi de 12 tonnes de matériel humanitaire (2.000 couvertures et 1.000 lits de camp) à destination du Sri Lanka. www.gouvernement.lu

PRÉSIDENCE EUROPÉENNE

Pour le dégel à Cuba (06/01) A la suite de la bonne volonté affichée par Cuba, qui a informé la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne de sa décision de normaliser les relations avec 8 autres ambassades européennes résidentes à La Havane, la Présidence a jugé "indispensable" la reprise des relations avec toutes les ambassades et la représentation de la Commission européenne présentes à La Havane, lançant, au passage, un appel en faveur de la libération des prisonniers politiques encore détenus. www.eu2005.lu

GOUVERNEMENT

Aide à l'apprentissage de la langue luxembourgeoise (29/12) Le gouvernement luxembourgeois a décidé d'accompagner financièrement les efforts entrepris en matière d'intégration des étrangers par l'apprentissage de la langue luxembourgeoise. Le budget 2005 du ministère du Travail et de l'Emploi, tout comme le précédent, prévoit un crédit de 100.000 euros pour le soutien de l'organisation de cours de langue luxembourgeoise. 13 demandes de subvention ont été adressées au ministère au cours de l'année 2004, "suite notamment à des annonces publiées dans les périodiques des organisations patronales luxembourgeoises", précise le ministère. www.mt.etat.lu/Nouveausurserveur/new0.htm

BCL

Regain de confiance en décembre (06/01) Au vu de l'enquête mensuelle de conjoncture réalisée par la Banque centrale du Luxembourg, la confiance des consommateurs s'est affichée en hausse au mois de décembre, après deux mois consécutifs de repli. Après être descendu à 5 en octobre et 4 en novembre, il est ainsi remonté à 7 en décembre, c'est à dire le même niveau qu'en septembre. C'est dans le domaine des prévisions sur la capacité à épargner et les perspectives du chômage que s'est portée l'essentiel de la confiance des consommateurs interrogés. www.bcl.lu

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SAUF PROBLÈME DE DERnière minute, la portabilité des numéros mobiles devrait enfin entrer en vigueur le 1er février prochain, soit plus d'un an et demi après la date théorique de l'entrée en vigueur de la directive européenne sur les services universels. Le chemin aura été bien long pour en arriver là, mais si, sur le papier, le principe de portabilité est on ne peut plus simple (un abonné d'un opérateur ou d'un fournisseur peut s'engager auprès d'un autre opérateur ou fournisseur, tout en gardant inchangé son numéro de téléphone), il n'en a pas été de même dans la mise en oeuvre de la solution technique retenue (Systor, venue de Norvège) au terme de l'appel d'offre lancé par l'ILR en 2003. "Heureusement que nous avons procédé à toute une phase de tests, sans quoi rien n'aurait marché correctement au moment du lancement", commente un des opérateurs mobiles luxembourgeois. Le 11 janvier dernier, une réunion du "working group" dans lequel tous les acteurs (opérateurs et providers, sous l'œil bienveillant de l'ILR) sont réunis, a, ainsi, définitivement

approuvé l'ensemble des modalités de mise en oeuvre de la portabilité. A charge pour le GIE Telcom, qui regroupe les cinq acteurs "mobiles" luxembourgeois Tango, P&T, Voxmobile, CMD et Mobilux, d'assurer la bonne marche de l'ensemble, notamment la gestion de la base de données commune à l'ensemble des opérateurs/providers. "L'une des grandes réussites de Telcom a été de faire en sorte que les gens des télécommunications au Luxembourg communiquent entre eux et de permettre à ce qu'il y ait beaucoup de problèmes en moins à résoudre", se réjouit Yves Gordet, directeur de CMD et l’actuel président de ce GIE. Reste à savoir quel sera l'accueil des utilisateurs à cette facilité de changer d'opérateur. Dans les pays nordiques, les plus avancés en matière de pénétration et de développement de la téléphonie mobile, on atteint jusqu'à des taux de portage de 25%. A contrario, en France, l'Autorité de régulation télécommunications (ART) a, récemment, évoqué un "échec commercial", au vu des statistiques: moins de 150.000 numéros ont été por-

tés depuis juin 2003, soit un ratio de... 0,4%. La raison est simple: la France est le seul pays qui, dans les procédures de portage, prévoit que c'est à l'opérateur "donneur" – celui que l'abonné veut quitter – de délivrer les documents nécessaires à la bonne réalisation du portage. Partout ailleurs, cette mission incombe – et cela semble plus logique – à l'opérateur "receveur". Une situation qui devrait sans dote amener l’ART a revoir quelque peu sa copie... Du côté du Luxembourg, les discussions intenses menées par totes les parties, ont fait en sorte de limiter grandement les problèmes de ce genre. La Commission nationale pour la protection des données (CNPD), consultée par l’ILR, a même été de la partie, en émettant quelques recommandations afin d'assurer un maximum d'efficacité dans les démarches, tout en respectant la législation en matière de traitement des données à caractère personnel. Selon toutes vraissemblance, les acteurs concernés ne devraient pas facturer le coût du portage au niveau du client final. ■ J.-M. G.

Yves Gordet (président du GIE Telcom): "L'une des grandes réussites a été de faire en sorte que les gens des télécommunications communiquent entre eux". Photo: David Laurent (Blitz)

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Protection de la vie privée: une culture à établir La loi relative au traitement des données à caractère personnel est en passe d'être révisée. Un toilettage qui doit aussi s'accompagner d'une évolution des mentalités. SI LA TOUTE JEUNE COMmission nationale pour la protection des données (CNPD), instituée dans le cadre de la loi du 2 août 2002 relative à la protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel, était à la recherche d'un supplément de légitimité, voire de crédibilité, le tribunal administratif de Luxembourg lui a certainement donné un bon coup de pouce, fin décembre, dans l'affaire "Mister Minit". La célèbre enseigne commerciale avait intenté un recours contre une décision de la CNPD de ne pas autoriser la mise en œuvre d'un système de vidéosurveillance dans ses locaux, estimant que la commission avait été au-delà de ses compétences. Le tribunal, au contraire, a retenu que la CNPD n'a finalement rien fait d'autre que de suivre l'approche voulue par le législateur et qu'il lui incombe de procéder à un examen concret au cas par cas pour juger de la nécessité – ou du caractère excessif – d'une mesure prise en matière de traitement de données personnelles. Il s'agit là, en tous les cas, du premier jugement rendu en

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la matière depuis l'entrée en vigueur de la loi du 2 août 2002. Un texte qui transposa une directive européenne datant du 24 octobre 1995 relative à la protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel. Il faut dire que la matière, initialement suivie par le ministère de la Justice, changea de mains, en cours de route, pour passer sous la compétence du ministre délégué aux Communications, qui choisit alors de reprendre les travaux préparatoires presque à zéro. Sans compter que le cheminement parlementaire menant à l'adoption de la loi du 2 août 2002 n'a pas été de tout repos non plus, avec parfois d'étonnants revirements dans la définition de quelques termes, comme par exemple l'interconnexion des données. Initialement présentée, dans le projet de loi, comme "toute forme de traitement qui consiste en la corrélation de données traitées pour une finalité avec des données traitées pour une autre finalité (...)", cette interconnexion apparaît, dans le texte final, comme "toute forme de traitement qui consiste en la corrélation de données traitées

pour une finalité avec des données traitées pour des finalités identiques ou liées (...)"... Difficile de faire plus antinomique!

Révision en vue Pourtant, le Luxembourg disposait déjà d'une législation en la matière: la loi du 31 mars 1979 réglementant l'utilisation des données nominatives dans les traitements informatiques. A l'époque, le Grand-Duché faisait même partie des pionniers, puisque seuls sept autres pays avaient précédemment légiféré dans ce domaine: la Suède, dès 1973, puis l'Allemagne et le Canada (en 1977), la France, la Norvège et le Danemark et enfin l'Autriche (en 1978). Il s'agissait, à l'époque (et c'est évidemment toujours le cas aujourd'hui), d'assurer une meilleure protection contre une concentration excessive et éventuelle utilisation abusive de données nominatives. Ce texte de 1979 prévoyait de soumettre toute création et toute exploitation d'une banque de données nominatives à une autorisation préalable du ministre de la Justice, sur avis d'une commission consultative qui exa-

minait individuellement les demandes d'autorisation introduites. Evidemment, en 1979, les ordinateurs PC et Internet n'existaient pas encore et le nombre de banques de données était pour le moins limité. Mais la situation, on le sait, évolua rapidement, ce qui rendit la loi assez rapidement impraticable, largement inappliquée et même carrément obsolète. Au point que lorsque le projet de loi n°4735 fut déposé, en décembre 2000, beaucoup ont purement et simplement découvert l'existence de cet premier texte de 1979... Il s'agissait, à l'époque (et c'est évidemment toujours le cas aujourd'hui), d'assurer une meilleure protection contre une éventuelle utilisation abusive de données nominatives. Ce texte de 1979 prévoyait de soumettre toute création et toute exploitation d'une banque de données nominatives à une autorisation préalable, sur avis d'une commission consultative qui examinait individuellement les demandes d'autorisation introduites. Evidemment, en 1979, les ordinateurs PC n'existaient pas encore et le nombre de


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nécessité de réviser cette loi, mais il faut bien se dire que le but n'est évidemment pas de réduire le niveau de protection. La loi telle qu'elle existe est très protectrice, mais souffre aussi sans doute d'être très formaliste". Il faut dire aussi que, comme cela est déjà arrivé dans d'autres domaines, le législateur luxembourgeois a, sur certains points, voulu aller encore plus loin que les dispositions prévues par la directive européenne et a, du même coup, considérablement augmenté et alourdi un certain nombre de procédures imposées aux responsables de fichiers, mais aussi le suivi assuré par la CNPD. "Il est par exemple dommage qu'il ne soit pas mis à profit, dans notre loi, la possibilité d'exempter un certain nombre d'entreprises ou d'associations de l’obligation de notification de certains traitements courants et anodins, comme le permet la directive. Le législateur a ratissé très large et tout le monde est logé à la même enseigne, de la grosse entreprise multinationale jusqu'au club sportif ou à l'association philatélique. Cela peut être fastidieux de remplir le formulaire avec les indications relatives à chaque type de fichier et utilisation de données concernant des personnes déterminées", constate M. Lommel, qui rappelle que dans d'autres pays, certains opérateurs sont dispensés de ces formalités à partir du moment où le traitement de leurs données n'a rien de particulièrement sensible pour ceux à qui elles sont rattachées et que l’utilisation ne comporte pas de risque particulier pour les libertés et droits fondamentaux des citoyens, en particulier au niveau de leur vie privée. Cette lourdeur administrative explique sans doute aussi pourquoi, à l'heure actuelle, le nombre d'acteurs concernés ayant procédé aux formalités imposées par la loi au Luxembourg est assez faible, la commission estimant que le nombre total de notifications

Gérard Lommel (CNPD): "Il est important pour la crédibilité de la loi qu'elle soit applicable et appliquée".

Photo: Olivier Minaire (Blitz)

banques de données était pour le moins limité. Mais la situation, on le sait, évolua rapidement, ce qui rendit la loi assez rapidement ingérable et même carrément obsolète. Au point que lorsque le projet de loi n°4735 fut déposé en décembre 2000, beaucoup ont purement et simplement découvert l'existence de ce premier texte de 1979... Et si aucune réforme substantielle du texte ne fut envisagée plus tôt, c'est parce que le législateur luxembourgeois, animé du pragmatisme qu'on lui connaît, a préféré attendre de voir aboutir les longues discussions menées au niveau européen avant de s'engager à son tour sur une voie de réformes. Cela ne l'empêcha pas, à son tour, de prendre près de quatre années de retard par rapport au délai prévu pour la transposition de la directive en droit national, ce qui valut, du reste, au Luxembourg, une condamnation, en octobre 2001, par la Cour de Justice des Communautés européennes. Deux ans après son entrée en vigueur, donc, la loi du 2 août 2002 s'apprête pourtant à subir un premier lifting conséquent. Non pas qu'il s'agisse de remettre en cause le fond, mais plutôt la forme. Dès le 4 août dernier, dans la présentation du programme gouvernemental de la nouvelle coalition, Jean-Claude Juncker avait clairement évoqué la volonté de réviser cette loi, avec "comme objectif primaire de clarifier et de simplifier les procédures de façon à éliminer certains obstacles purement administratifs sans plus-value pour la protection de la vie privée et des libertés individuelles". Cette prise de position n'a pu qu'enchanter Gérard Lommel, le président de la CNPD, dont le rôle est de contrôler et de vérifier si les données soumises à un traitement sont traitées en conformité avec les dispositions de la loi et de ses règlements d’exécution. "Il est heureux que le nouveau gouvernement ait perçu de manière aussi frappante la

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Photos: Olivier Minaire (Blitz)

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Cyril Pierre-Beausse (Alen&Overy, Luxembourg): "Il existe aujourd'hui un problème réel d'efficacité de la loi".

et demandes d’autorisations qui lui sont soumises ne devrait guère être supérieur à 7% des traitements effectifs qui devraient y donner lieu. Aussi "réduit" soit-il, le volume de dossiers n'en a pas moins provoqué un grand engorgement dans l'activité administrative de la CNPD. La petite structure (deux rédacteurs stagiaires et deux employées de l'Etat, en plus des trois membres effectifs permanents), décentralisée à Esch-sur-Alzette, dans une jolie villa appartenant à l'Arbed, s'est rapidement retrouvée débordée dans le traitement des dossiers, que ce soient les

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demandes d'autorisation préalables (près de 1.200) ou les notifications de traitement (près de 5.000), sans oublier les quelques centaines de plaintes et requêtes diverses.

Pour l'autodiscipline A vouloir trop bien faire, le législateur s'est-il, une nouvelle fois, retrouvé piégé par ses propres ambitions démesurées? La loi de 2002 est-elle destinée à suivre le même chemin vers les oubliettes que sa devancière de 1979? "Le niveau de protection des don-

nées personnelles au Luxembourg est, certainement, un des plus élevés en Europe et le citoyen ne peut que s'en réjouir, note pour sa part Cyril Pierre-Beausse, avocat au cabinet Allen&Overy Luxembourg, dont le cursus professionnel passé d'informaticien lui confère, en la matière, une expertise pointue. Il est, du reste, l'auteur d'un volumineux ouvrage, "La protection des données personnelles", qui vient tout juste de paraître aux Editions Promoculture. A ses yeux, "il existe aujourd'hui un problème réel d'efficacité de la loi" et il serait faux de croire qu'aug-

menter le niveau des formalités en multipliant les traitements soumis à autorisations est de nature à augmenter le niveau de protection. "Au contraire, cela peut produire l'effet inverse. Car en plaçant la barre très haut, il est difficile d'être en conformité avec les règles et il pourrait advenir que certains, par ignorance ou par facilité, ne fassent pas ce qu'ils devraient. Il est clair que réduire la quantité de formalités et de contraintes ne serait pas du tout synonyme de réduction du niveau de protection, bien au contraire, car les acteurs concernés prendraient davantage la question

en considération. Or, ce sont les traitements 'clandestins' qui présentent les risques les plus importants pour la vie privée des citoyens"... L'idée première de la directive européenne était de promouvoir l'auto-responsabilisation de tous les acteurs concernés, à commencer par ceux qui ont à traiter des données à caractère personnel. "Il y a deux façons d'y parvenir, estime Me Pierre-Beausse: prévoir de fortes sanctions en cas de manquements ou bien renforcer les contrôles a priori afin de vérifier dans quelle direction l'on va. Or, le législateur semble avoir pris les deux directions à la fois. Un tel cadre rigide ne plaide pas en faveur d'une bonne application de la loi". Du reste, l'avocat ne peut que constater la très grande frilosité de ses confrères, voire des magistrats qui, confrontés à un dossier où doit être invoquée cette législation sur le traitement des données personnelles ont parfois la tentation d'"éviter le sujet".. Cette volonté de responsabilisation de chacun est, du reste, clairement mise en avant par la CNPD, qui en a fait un de ses chevaux de bataille. "Le plus important est d'établir une véritable culture de la protection de la vie privée estime Gérard Lommel. Depuis que la loi est entrée en vigueur, nous avons surtout noté une très grande focalisation sur ses obligations administratives. Il y a manifestement un certain retard pour faire entrer naturellement le souci de préservation d’une sphère d’informations personnelles dans les mentalités et de faire connaître les concepts et règles de base par lesquels la loi en assure la protection à travers la responsabilité des acteurs et des droits individuels consentis aux citoyens". C'est d'ailleurs pourquoi la Commission nationale de protection des données a fixé, dans ses priorités immédiates, un renforcement des actions de sensibilisation et de dialogue, articulé autour de quatre axes stratégiques:


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réveiller les consciences; devenir une force de proposition; stimuler la vigilance des citoyens et favoriser l'autodiscipline des acteurs publics et privés (car il va de soi que les administrations publiques sont tout aussi concernées par la question que les entreprises privées). Une des premières démarches a consisté en l'édition, à 30.000 exemplaires (en attendant un prochain nouveau tirage) d'une brochure gratuite d’information, en trois langues (français, allemand, anglais), dans laquelle sont notamment expliqués les 10 commandements de la protection des données personnelles. Il y est question, par exemple, des principes de légitimité, d'exactitude, de loyauté, de sécurité, de confidentialité ou encore de transparence. Le message est également relayé au travers d'autres supports, comme par exemple le bulletin d'information de l'Union des consommateurs, diffusée à 40.000 exemplaires.

Un chargé de la protection, enfin! Reste que la perspective d'une retouche de la loi représente, évidemment, l'enjeu majeur de ces prochains mois. Certes, la mise en ligne, dans les prochains jours, sur le site Internet de la CNPD, d'un formulaire simplifié de notification, s'inscrit dans cette volonté d'"allègement", mais il ne s'agit là que du premier pas. "Il est important pour la crédibilité de la loi qu'elle soit applicable et appliquée! C'est pourquoi nous avons nous-mêmes exprimé le souhait d'en revoir certaines dispositions, et le plus rapidement possible", retient Gérard Lommel. A ses yeux, trois idées majeures méritent d’être étudiées pour la révision de la loi et le président de la CNPD espère voir paraître une première mouture pour la rentrée parlementaire d’automne. En premier lieu, il s'agit de réflé-

chir à un élargissement des cas d'exemption et une réduction des informations demandées au strict nécessaire. Puis, une révision des conditions d'autorisation, afin de combler certaines lacunes – comme par exemple en matière de vidéo surveillance, sachant que celle ci peut être autorisée en vue d'améliorer la sécurité des personnes surveillées (les clients dans un magasin, par exemple) mais non pour protéger le commerçant contre le vol à l’étalage ou le vandalisme.. – et, enfin, un recentrage des missions de la CNPD, avec une priorité donnée à la guidance et aux contrôles a posteriori plutôt qu'au traitement des autorisations préalables, ce qui soulagerait la commission d'un certain poids et renforcerait son efficacité "sur le terrain". "Idéalement, il faudrait insuffler un peu plus d'esprit anglo-saxon dans cette loi trop marquée d'un certain dirigisme", explique M. Lommel, qui aime à croire que le monde idéal serait fait d’une co-régulation efficace au travers d'une interaction constructive entre l’autodiscipline (via des chartes et codes de conduites "maison" ou sectoriels) librement appliquée par les entreprises et organismes, pouvant même être comprises comme une valeur ajoutée en termes d’image et de marketing) et l’encadrement persuasif par l’autorité de contrôle. Il a tout de même accueilli avec satisfaction la publication, le 20 décembre dernier du règlement grand-ducal concernant le chargé de la protection des données. Institué par l'article 40 de la loi du 2 août 2002 (mais resté, depuis, en suspens, faute de règlement d'exécution), ce "chargé" dispensera les entreprises/établissements des formalités de notification, leur donnant un interlocuteur connaissant bien leurs contingences et rouages internes qui fera figure d’intermédiaire entre eux, les plaignants éventuels et la CNPD. Ce serait à ce chargé d'assurer la transmission de l'information

auprès du responsable du traitement des données et d'user d'un pouvoir d'investigation aux fins d'assurer la surveillance du respect de la loi. Selon les termes de la loi, avocats, réviseurs, expertscomptables et... médecins peuvent être agréés comme chargés de la protection des données sans autre condition. Selon les termes de la loi, avocats, réviseurs, expertscomptables et... médecins peuvent être agréés comme chargé de la protection des données sans autre condition. A la CNPD, qui doit délivrer cet agrément, une vingtaine de dossiers est en cours d'instruction. "Une piste à creuser consisterait dans l’introduction éventuelle de la possibilité de désigner un salarié comme chargé de la protection des données interne de l’entreprise ou de l’organisme alors qu’il doit s’agir suivant les dispositions actuelles d’un tiers extérieur. Il est vrai que le souci du législateur était d’éviter des conflits d’intérêts", note M. Lommel. Pas question d'imaginer, évidemment, que dans l'attente de la révision de la loi, plus rien ne se passera et que les entreprises qui ne se sont pas encore mises en conformité doivent être considérées comme dispensées de le faire. Là aussi, la Commission nationale pour la protection des données entend bien faire clairement passer le message. "L'article 26 de la loi règle le droit à l'information de la personne concernée. Nous estimons plutôt qu'il s'agit d'une obligation au moment de toute collecte de données personnelles, de l’enregistrement de ces données et de leur transmission à un tiers. Il s'agit d'un pré-requis dans l'aboutissement de cette culture de la protection que nous souhaitons développer puisque la transparence est la condition pour que les citoyens/ clients/ salariés/ administrés puissent faire valoir les droits que la loi leur a conférés", estime M. Lommel. ■ Jean-Michel Gaudron

ILR

Haro sur les brouilleurs de GSM (28/12) A ceux qui se croient autorisés de mettre en œuvre un système de brouillage des communications GSM (notamment certains lieux publics), l'ILR précise qu'en aucune mesure elle n'accordera d'autorisation pour l'attribution de fréquences à ces fins. L'Institut s'appuie notamment sur le fait que la bande de fréquences dans laquelle ces brouilleurs fonctionnent, a déjà été assignée... aux opérateurs GSM dans le règlement grand-ducal du 10 mars 2001 qui ne prévoit aucune application du type brouilleur GSM. Et de préciser qu'une autorisation, même exceptionnelle, pourra à tout moment être contestée par un des opérateurs, du fait que les fréquences leur sont attribuées pour une période de 15 ans. www.ilr.lu

PAPERJAM

Bourrage papier Un malencontreux oubli est à signaler dans notre édition paperJam décembre 2004, page 118. Dans la présentation du projet immobilier K2 au Kirchberg, le bureau d'architectes luxembourgeois Tetra Kayser Paul & Associés ne figurait pas aux côtés de son homologue belge Bureau Art & Build...

AGENDA 25-26/01/2005

4e édition des LinuxDays La grand-messe luxembourgeoise des logiciels libres, organisée conjointement par le CRP Henri Tudor, l'Université du Luxembourg et LILUX Luxembourg (Linux User Group Luxembourg), avec le soutien du Fonds National de la Recherche. Les thématiques suivantes seront abordées : Linux Server - IP-Version 6 - Basic Linux for Beginners Linux Networking - Data acquisition, storing and analysing - Security - Gimp et OpenOffice.org. Programme et inscriptions: www.linuxdays.lu.

28/01/2005

9e conférence annuelle sur l'immobilier Le rendez-vous traditionnel organisé par Meetincs pour faire le point sur la situation du marché de l'immobilier et ses perspectives de développement, alors que l'offre s'avère de plue en plus supérieure à la demande et qu'il en découle une baisse ou au mieux une stabilisation des loyers des bureaux existants. Seront également abordés les thématiques du financement des acquisitions d'immeubles et les points importants de la conclusion des baux commerciaux ainsi que des éléments fiscaux qui peuvent influencer tant le prix d'achat et de vente que la motivation de l'acquéreur éventuel.

Infos et inscriptions: 45 99 45 1; meetincs@meetincs.lu; www.meetincs.lu.

16-17/02/2005

L’achat de biens immobiliers IFE Benelux organise à l'hôtel Le Royal, une conférence de 2 jours sur les thèmes suivants: "Comment acquérir un bien immobilier au Luxembourg?" et "Contrats de vente immobilière, comment renforcer leur sécurité juridique?". En partenariat avec Property Partners et BDO Compagnie fiduciaire, la première journée sera consacrée aux techniques de financement et aux différentes structures d'acquisition et la seconde à la gestion juridique des contrats de vente immobilière et aux responsabilités des principaux acteurs. Renseignements programme: Stéphanie Leroy Farasse, (33 1 44 09 24 21- sleroy@efe.fr); Renseignements inscriptions: Delphine Van Hende, (32 2 533 10 15 - ifebenelux@ifexecutives.com).

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300 emplois suspendus sur du flou Les aides aux énergies renouvelables attendent un vrai renouvellement. Les investisseurs risquent d’attendre aussi. VOILÀ UN SUJET QUI FAIT souffrir la trêve des confiseurs. Politique, il est aussi économique. Et force est de constater que dans un secteur émergent, entrepreneurs et investisseurs s'en inquiètent. Le règlement grand-ducal de juillet 2001, revu l’été dernier, prévoit un régime d’aides et d’incitants financiers pour l’installation, l’utilisation rationnelle ou la mise en valeur des énergies renouvelables. Tant chez les particuliers que dans les collectivités, un petit marché a été "boosté" pour une série d’entreprises, appelées à placer installations photovoltaïques et autres

chaudières à condensation au gaz. L’émergence d’autres techniques de production d’énergie verte, comme la biométhanisation, la cogénération à bois ou les éoliennes, a aussi eu un impact sur un secteur spécialisé. Des entreprises de construction ont créé un département spécialisé, des PME innovantes se sont créées dans ce créneau particulier. La Chambre des Métiers évalue les emplois générés dans ce secteur à quelque 300 unités, dans une centaine d’entreprises, petites ou moyennes pour l’immense majorité. "C’est un créneau

porteur. Mais il démarre, comme tout secteur innovant, grâce aux aides. Sans les incitants, il est en péril", s’exclame Camille Gira, élu des Verts. Déi Greng et le Mouvement écologique, entre autres, ne comprennent pas, en effet, que le gouvernement "laisse s’installer un flou absolument préjudiciable". Le scénario que craignent les défenseurs du secteur des énergies renouvelables? Le système d’aides arrête de produire ses effets fin décembre. La présidence européenne luxembourgeoise met le sujet au placard. Plusieurs mois de réflexion accouchent d’un

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Camille Gira: "Si on touchait par ailleurs à une grosse entreprise de 300 personnes, il y aurait déjà du monde dans la rue".

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nouveau règlement qui, même s’il annonce des effets rétroactifs, cause une paralysie pendant une demi année au bas mot. "Sans savoir de quoi demain sera fait au juste, quels investisseurs vont encore se manifester?, analyse Camille Gira. Il y a des projets qui ne demandent qu’à sortir (dont des éoliennes sur sa commune, Beckerich, NDLR) et qui risquent de rester dans les cartons. Il n’y a pas que le placement de cellules photovoltaïques ou de chaudières à condensation. Tout le secteur est suspendu à ces aides".

Prorogation souhaitée L’élu est vert de rage à l’idée que d’aucuns puissent avancer l’argument des coûts. "On n’arrive pas à avoir autre chose qu’une estimation à la louche, sur quatre années, de 1 million d’euros. Admettons. Quand on voit le prix d’un kilomètre d’autoroute ou d’une salle de concert philharmonique, c’est dérisoire!". Le portail de l’environnement, lié au site web du gouvernement et dont les dernières mises à jour datent de novembre… 2003, précise que, en mars 2003, près de 3.000 dossiers ont été traités (la très grosse part revient à l’installation de chaudières), pour un total de subventions accordées de l’ordre de 6,4 millions d’euros. Plus récemment, cependant, le ministre de l'environnement, Lucien Lux, avait fait état, au 30 juin

2004, d'un montant de 22 millions d'euros d'aides accordées au travers de plus de 6.400 dossiers. En fait, les défenseurs de la formule, qui ne se trouvent pas que dans les milieux écologistes, souhaiteraient juste une prorogation des incitants actuels, en attendant une éventuelle révision. "Le problème est complexe", signale un entrepreneur qui, dans ses équipes, a recruté des ouvriers spécialisés, notamment en installation de capteurs solaires. "Si les investisseurs potentiels ne sont pas sûrs de toucher des aides, ils vont cesser d’investir. Le marché va battre de l’aile. Que faire des ouvriers spécialisés s’il n’y a plus de chantiers? On peut les utiliser à d’autres tâches éventuelles. Mais pas pour longtemps. Et cette alternative n’existe que dans une entreprise générale, qui touche à d’autres travaux, plus conventionnels. Que font les petites boîtes qui se sont lancées dans l’aventure spécifique?" Camille Gira appuie le trait. "Je ne dis pas que 300 emplois vont disparaître. Je pense que, si l’on continue à ne rien faire, il y aura très vite une chute du marché, une hausse du chômage technique, des entreprises en difficulté, des emplois à la trappe. Cela aura aussi un coût! C’est fou ce qui se passe, dans une certaine indifférence en plus. Si on touchait par ailleurs à une grosse entreprise de 300 personnes, il y aurait déjà du monde dans la rue!" ■ Alain Ducat


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Des limites à définir Les établissements scolaires se voient accorder plus d'autonomie financière. Cela n'est pas sans poser quelques casses-tête aujourd'hui sans réponse...

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par la suite de l’aventure des projets d’établissement et de l’autonomie. Globalement, sur le volet financier, l’Etat ne se désengage pas. Les salaires par exemple restent évidemment à charge du ministère. Sur la gestion ordinaire des bâtiments par contre, "il doit y avoir un transfert de crédits émanant des bâtiments publics", explique un responsable administratif dans une école de Luxembourg. "Désormais, nous allons devoir payer des postes importants, comme l’électricité, l’eau, le téléphone. Jusqu’ici, nous ne nous occupions pas de cela. Les bâtiments publics s’en chargeaient. Comme nous ignorons tout de l’importance actuelle de notre consommation, nous ne pouvons évaluer les crédits que nous recevrons". D’où un certain flou: "les budgets 2005 ne pourront être réalisés qu’au printemps. Le budget 2004 couvre les dépenses engagées jusqu’à février 2005. Les mesures ne s’appliqueront vraiment que pour l’année scolaire 2005-2006. Nous y verrons plus clair après les formations prévues par le ministère".

Recettes de bon sens Les dépenses équilibrées par de nouvelles recettes? Le texte officiel prévoit en tout cas que "les établissements seront autorisés à faire des

recettes provenant de la vente de produits et de services ainsi que de dons en nature ou en espèces. Ces recettes devront intégralement être comptabilisées – NDLR: autre nouveauté, elles pourront, en cas d’excédent, être reportées d’une année sur l’autre - et servir exclusivement à couvrir des dépenses occasionnées à des fins pédagogiques". L’interprétation possible interpelle pédagogues et préfets. Des contacts pris dans des écoles du pays, il ressort beaucoup de bon sens. Il paraît évident à tout le mon-

de que l’on pourra, par exemple, faire payer les photocopies servant à compléter les manuels ou à illustrer les cours. On entend bien aussi "régulariser" les distributeurs automatiques de boissons ou snacks. Il y en avait déjà dans les établissements, le plus souvent gérés par le concessionnaire de la cantine scolaire. Au-delà, d’aucuns évoquent la location de salles pour des manifestations extrascolaires. Voire la mise en œuvre d’une forme de sponsoring. On touche là au

très délicat. Certains avouent craindre la boîte de Pandore. Le cours de maths offert par le hamburger ou l’éducation physique soutenue par la marque de sportswear, ce ne sera pas facile à intégrer… Selon nos interlocuteurs dans une série d’écoles concernées (et parfois intéressées sans trop oser le crier sur les toits), "Les limites ne sont pas clairement définies. Des formations et des rencontres qui s’annoncent sortiront des réponses, on le suppose. On verra plus clair en mars-avril prochains". ■ Alain Ducat

Le lycée technique du centre à Luxembourg a, depuis une dizaine d’années, un projet en matière d’autonomie financière.

Photo: David Laurent (Blitz)

MÊME DANS LA PÉDAGOgie, l’argent est un nerf, fût-ce de guerre lasse. La réforme gouvernementale en cours sur l’autonomie des établissements d’enseignement n’a d’ailleurs pas occulté les réalités financières. "Mais bien des questions n’ont pas encore de réponse", disent en substance les directeurs d’établissements contactés. Un coup d’œil s’impose sur le discours de l’éducation nationale. La notion d’autonomie, déclinée en différents aspects, s’articule dans un programme centré sur les "projets d’établissement". L’autonomie est d’abord pédagogique, censée s’adapter mieux à la réalité du terrain, au type d’école, d’enseignement ou d’élèves. Le texte officiel précise: "L'autonomie des établissements scolaires ne peut être que partielle: les diplômes, la certification, la promotion, l'accès à la profession, la gestion des personnels et le financement continueront à relever d'une gestion centralisée. Les marges de manœuvre et les moyens discrétionnaires seront clairement limités afin de maintenir la qualité de l'enseignement et le caractère national du système d'évaluation et d'éviter toute atomisation du système". Deux établissements, le lycée Hubert Clément à Esch et le lycée technique du centre à Luxembourg, ont leur projet depuis une dizaine d’années. Et 17 écoles sont concernées


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"Un budget de transition" Les partis de l'opposition estiment notamment qu'il faut repenser la politique des dépenses publiques car ils craignent des réductions des acquis sociaux. LE PROJET DE LOI CONCERnant le budget des recettes et des dépenses de l'Etat pour 2005, déposé à la Chambre par le ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden, le 20 octobre 2004, a été adopté par les députés le 9 décembre dernier et dispensé du second vote constitutionnel. Cependant les partis de l'opposition émettent des critiques à son encontre. Il s'agit "incontestablement d'un budget de transition, indique l'un des deux porteparole des Verts, Tilly Metz. En effet, ce n’est certainement pas le budget que nous aurions souhaité puisqu’il ne nous assure guère contre les difficultés auxquelles nous pourrions être confrontés dans les années à venir. Les véritables discussions commenceront réellement après les élections communales d’octobre, alors que le déficit budgétaire s’accentuera. Si nous pouvions encore puiser jusqu’à présent dans les réserves des fonds d’investissements pour financer divers projets, c’est malheureusement une source qui est en train de s’épuiser rapidement. Nous savons que les provisions qui nous restent dans ces fonds d’investissements seront vidées vers 2008. Il faudra, dès lors, intensifier l’emprunt à partir du budget 2006. S’il est vrai que nous avons encore une marge de manœuvre vu notre faible det-

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te publique, cette dernière ne fera pourtant qu’augmenter puisque des projets d’envergures sont déjà programmés. Cet endettement n’est sûrement pas le plus beau cadeau qu’on puisse faire aux futures générations", poursuit la porte-parole de Déi Gréng. Cette dernière précise cependant que son parti n'est pas forcément contre l’emprunt, "pour autant que les projets financés ne soient pas destinés à étancher notre soif de consommation. Ils devront perdurer et les prochaines générations devront pouvoir en bénéficier".

Choisir ses priorités Pour sa part, le DP, par la voix de son jeune président, Claude Meisch, salue la politique d’investissement du gouvernement, "parce qu’elle soutient notre économie et met en oeuvre des travaux que le DP a appuyés et initiés lors de sa présence au gouvernement, notamment en ce qui concerne les projets d’infrastructures scolaires ou encore en matière de transports publics. Nous soutenons le niveau élevé des investissements bien qu’il faut être conscient que nous serons amenés dans les années à venir à faire un choix sur nos priorités en matière d’investissements étant donné que

nos fonds d’investissements auront du mal à suivre à partir d’un certain moment". Par ailleurs, le DP ne voit pas d’un bon œil le relèvement de la TVA sur l’essence et le tabac manufacturé de 12 à 15% depuis le 1er janvier dernier. "Ces mesures engendreront une augmentation de la charge fiscale". En revanche, l'ancien parti de la coalition s’est exprimé pour l’adaptation du barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques à l’évolution de l’inflation afin d’alléger la charge fiscale des citoyens. "Malheureusement le gouvernement n’a pas voulu suivre le DP dans cette voie", regrette M. Meisch. Quant à l'ADR, il rappelle qu'"à la fin des années 90, le Luxembourg avait connu une croissance économique extraordinaire. Nul ne doutait que cette évolution ne pouvait perdurer. L’ADR a depuis plusieurs années mis en garde devant les dangers d’une chute plus que probable de la croissance économique et les conséquences dramatiques y attachées pour les dépenses publiques". Christian Schaack, secrétaire du groupe parlementaire, poursuit: "Cette année, nous avons vu le gouvernement nous présenter un budget confirmant entièrement notre vue de la situation économique du pays. Face à une faible croissance économique,

face au fait que le recouvrement des recettes publiques avait été forcé ces dernières années pour remplir les trous financiers et face à une régression importante et soutenue des impôts commerciaux, nous assistons à une diminution progressive et continuelle des prestations sociales dans le chef des assurés. Ceci est d’autant plus significatif que, malgré la présence du parti socialiste au gouvernement, la politique du démantèlement des prestations sociales continuera". Un souci que partagent également Déi Gréng. "Le réel problème est que les recettes du budget ordinaire ne pourront pas croître, et cela malgré un taux de croissance autour des 3 ou 4 % du PIB. Cela est principalement dû au fait qu’une des recettes principales de l’Etat, notamment l’impôt sur les collectivités est en stagnation et a tendance à diminuer. Ceci est le résultat de la réforme fiscale de 2002 qui a entraîné une forte diminution de cet impôt. De plus, il existera toujours des dépenses inévitables. La partie sociale du budget couvre déjà approximativement 44% des dépenses de l’Etat et elles sont difficilement compressibles. Si nous voulons continuer à garantir des prestations sociales de qualité dans notre pays, il faudrait commencer par se poser les vraies ques-


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tions. Il faudrait également cibler davantage nos dépenses sociales. L’exemple du forfait d’éducation est caractéristique. Voilà une étrange mesure "sociale" où l’on ne fait aucune distinction entre les ressources réelles du bénéficiaire".

Trouver des mesures concrètes Pour le DP, le problème du déficit des caisses de maladie ne date pas de hier. "L’ancien ministre de la Sécurité sociale, Carlo Wagner, avait fait avancer les choses en prenant des premières initiatives pour endiguer les abus et l’absentéisme. Il est dommage que le gouvernement actuel ne continue pas résolument sur cette

lancée. Il reste cependant à espérer que des mesures concrètes suivront bientôt car l’effet placebo d’un relèvement de cotisations ne résoudra pas le problème à long terme". Les bleus regrettent que ne figurent pas dans le projet de budget voté "de plus amples indications sur l’approche que la Présidence luxembourgeoise de l’Union européenne adoptera face à des dossiers aussi importants que les perspectives financières de 2007 à 2013 de l'UE ou encore le rapport à mi-parcours du groupe de haut niveau relatif à la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne". Par ailleurs, le DP aurait souhaité que le gouvernement ne soit pas en désaccord au sein des partis de la majorité pour ce qui est de la réforme

fiscale pour les personnes physiques, proposée par lui et, préconisant l’introduction d’une retenue à la source libératoire au niveau des revenus de capitaux en supprimant parallèlement l’impôt sur la fortune des personnes physiques. "En résumé, la politique budgétaire de ces dernières années consistait dans la tentative des différents gouvernements de surmonter une période économique très difficile dans l’espoir d’une relance économique importante. Face à la constatation que cette relance n'atteindra plus la dimension de la fin des années 90, il est inévitable de repenser la politique des dépenses publiques et de mettre une fois pour toutes fin au gaspillage des deniers publics", estime l'ADR.

"Malheureusement, il s’avère très difficile de trouver des traces d’un revirement fondamental de la logique gouvernementale de gérer de manière peu transparente et insouciante les finances publiques" et de rappeler que le parti prône, depuis des années, de fixer des priorités dans les dépenses publiques afin de garantir que les secteurs cruciaux pour le futur développement du pays, comme par exemple le marché du travail, l’enseignement et la diversification économique, soient soutenus de manière à ne pas hypothéquer l’avenir du pays. "Une telle politique dite ‘des priorités’ nécessite sans aucun doute un grand courage politique peu populaire. L’ADR ne peut se soustraire à l’impression que le budget 2005 ne constitue qu’un

début des réductions des acquis sociaux et que les électeurs ne connaîtront la situation réelle de l’économie luxembourgeoise, ainsi que des deniers publics, qu’après les élections communales d’octobre 2005". Quant à Déi Gréng, ils espèrent que "le prochain budget ne sera plus un budget de transition mais qu’il sera celui du changement. Un budget auquel nous pourrions donner les véritables apports pour garantir l’avenir de notre pays. Dans ce contexte, il est incompréhensible que le gouvernement actuel refuse tout débat portant sur la reforme générale de notre système fiscal en lui donnant une approche écologique". ■ Commentaires recueillis par Florence Reinson

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La Chambre des députés n’était pas aussi tranquille lors des discussions ayant précédé l'adoption du budget...

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Une grosse entreprise Le portail des entreprises, en ligne depuis fin novembre, couronne deux ans d'efforts collégiaux entrepris par le service public, avec l'aide d'entreprises privées...

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contenu évidemment destiné à aller en augmentant au fil des semaines. Mais cela semble encore une paille par rapport à ce qui se profile pour le développement de la seconde phase, qui va consister en une approche plus interactive et personnalisée, destinée, à terme, à permettre aux entreprises d'effectuer des transactions électroniques sécurisées avec les ministères et les administrations. Car il s'agira alors de toucher directement aux organisations même de ces services: un premier pas sur le long chemin de la réforme administrative de l'Etat...

Accès multiples L'expertise privée a évidemment été essentielle dans la réalisation du site. Telindus, pour la définition du cahier des charges, le benchmarking et le suivi du projet; nVision pour la réalisation technique ou encore Lancelot, pour la réalisation du contenu rédactionnel, ont largement été impliqués. Sans oublier Marc Weiler Design, chargé d'exploiter au mieux les rares libertés permises par la rigoureuse charte graphique des sites gouvernementaux. "L'un des aspects novateurs du site est que l'accès à l'information peut se faire selon différentes voies, explique Paul Zenners, un ancien journaliste de RTL, devenu depuis quelques mois, le responsable

rédactionnel du site. Quel que soit l'axe de navigation choisi, le contenu est structuré de telle sorte que peu importe où l'on se trouve, on peut toujours en retrouver un accès rapide". Le mode de navigation, lui aussi, sort quelque peu des sentiers battus. Il est bâti autour de trois axes distincts (vie de l'entreprise, fonctions et thèmes) et un quatrième est en cours de réflexion, qui permettra une personnalisation accrue du site selon le secteur d'activité. "Juste avant la mise en ligne officielle du site, nous avons envoyé une version de test à plus d'une centaine d'utilisateurs, qu'ils soient du secteur public ou privé. On a tenu compte de leurs dernières remarques, mais globalement, le principe de navigation a très bien été accepté", remarque Carlo Wirth, chargé de mission à la Direction de la recherche et de l'Innovation, chef de projet de ce portail entreprises. Place, désormais, à la deuxième phase de développement du site, qui permettra, à terme, un échange plus interactif avec les administrations et les ministères. Une nouvelle étape dont la rapidité et l'efficacité seront essentiellement fonction de deux facteurs: d'une part la diligence de chacun à se pencher sur la réforme de ses procédures internes, forcément touchée par l'automatisation des procédés et, d'autre part, la rapidité avec laquelle le gouvernement avancera sur le

dossier de la signature électronique et de l'infrastructure à clé publique, toujours en phase préparatoire. "Mais rien ne nous empêche, dans un premier temps, d'envisager des échanges de documents

pour lesquels le besoin d'authentification ne serait pas crucial", envisage M. Walentiny, qui espère que de nouvelles étapes clés seront encore franchies cette année. ■ Jean-Michel Gaudron

Carlo Wirth et Paul Zenners (ministère de l'Economie) planchent déjà sur la deuxième phase de développement du portail des entreprises, qui offrira une interactivité avec les utilisateurs.

Photo: Olivier Minaire (Blitz)

AVEC UNE MOYENNE quotidienne de plus de 500 visites, le nouveau site portail dédié aux entreprises, www.entreprises.public.lu, lancé fin novembre, est aujourd'hui le plus fréquenté parmi les douze sites directement liés au ministère de l'Economie et du Commerce extérieur. Rien d’anormal pour ce qui apparaît comme l'un des projets eLuxembourg les plus importants et dont le gouvernement (autant l'actuel que le précédent, du reste) a fait une de ses priorités. C'est en avril 2002 qu'eut lieu la toute première réunion de travail, initiée par le secrétaire d'Etat à la réforme administrative, Joseph Schaack, dans le prolongement d'une étude de la Fédil concernant les besoins des entreprises en matière d'assistance électronique. L'idée était de mettre en œuvre un site Internet fédérateur, impliquant tous les acteurs concernés par la vie des entreprises au Luxembourg. La coordination de l'ensemble de ce projet fut confiée au ministère de l'Economie, au travers d'un comité de pilotage présidé par Marco Walentiny. Tout le travail de collecte et de structuration des informations – qui ne fut pas toujours aisé selon les susceptibilités de chacun – mais aussi de support aux administrations ayant peu de moyens humains, a abouti à la création de pas moins de 5.000 pages web: un volume de


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Burgo Ardennes attend le feu… vert Le papetier de Virton a toujours 150 millions d’investissements en attente. L’actionnariat italien guette des jours meilleurs. BURGO ARDENNES A DÉJÀ dix ans d’âge. Mais son usine de pâte à papier, l’historique "Cellulose", a 40 ans de présence sur Harnoncourt, à côté de Virton, juste sur la frontière franco-belge. L’entreprise reste un gros porteur d’emplois (750), le deuxième du Luxembourg belge après Ferrero, à Arlon. A la division originelle de production de pâte, Burgo a rajouté, dans les années 90, une ligne de production de papier couché.

Burgo, c’est un groupe familial créé dans le Piémont au début du XXe siècle. Depuis quelques mois, le holding italien Marchi Group a pris le contrôle (48,3%) d’un ensemble profondément transalpin dans son actionnariat (le plus gros porteur, avec 22%, est Mediobanca, devant Generali ou Italmobiliare). Marchi et Burgo, cela fait du poids! 15 papeteries (Burgo Ardennes est la seule hors d’Italie), 26 machines à papier, 2,5 millions de tonnes de

papier couché (une spécialisation qui fait la force de l’usine de Virton), 6.500 personnes, un chiffre d’affaires (2003) de quelque 2 milliards d'euros. Le site belge fait mieux que se défendre. Sur une superficie de 100 ha, les deux activités emploient 750 salariés en continu. Burgo Ardennes a généré en 2003 un chiffre d’affaires de 327 millions d’euros. Et a investi 340 millions en 7 ans! Aux salariés sur le site s’ajoutent environ 1.400 emplois induits, dans le secteur forestier

Photo: Burgo Ardennes

Sur le site de Virton, la création d'une deuxième ligne de papier est à l'étude: 150 millions d’euros d'investissements et 220 nouveaux emplois directs à la clé...

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et du transport. Car Burgo avale 1,4 million de tonnes de bois par an, uniquement du feuillu. 71% de ce bois provient du massif lorrain. 22% vient de Belgique. Le Luxembourg (4%) et l’Allemagne (3%) fournissent le solde…

Environnement et développement durable Jadis titillés par les écologistes – les riverains, eux, connaissent la légendaire odeur de chou jusque très loin à la ronde –, les dirigeants actuels de la double usine de pâte et de papier ont placé l’environnement et le développement durable dans leurs priorités officielles. Au sein du management, on trouve un poste spécial de coordination: Anne Lacave, tous les deux ans, présente un rapport environnemental, un bilan de santé en quelque sorte. Pour la sortie officielle de la version 2004, Burgo avait réussi à décrocher la présence du ministre wallon de l’Environnement, Benoît Lutgen. Celui-ci n’a pu qu’applaudir le bulletin, baptisé "Croissance et harmonie", "qui démontre que l’on peut évidemment être performant sur un plan économique tout en respectant l’environnement". Statistiquement parlant, les efforts de Burgo se manifestent dans une réduction sensible des impacts de l’entreprise sur les eaux, les émissions de fumées, la gestion des

déchets (Burgo a son propre centre d’enfouissement technique par exemple) ou la consommation d’énergie. Burgo, qui "pèse" environ 1/5e du chiffre d’affaires de l’industrie papetière en Wallonie, totalise à elle seule 70% des efforts de réduction des émissions de gaz carbonique du secteur. Benoît Lutgen commente encore: "Il faut également que les entreprises comme la vôtre puissent se développer et continuer à fournir emplois et valeur ajoutée". Il est évident que personne ne songerait à glisser réellement des bâtons dans les roues d’une telle machine. D’autant que Burgo garde au frais un carton qui a déjà fait saliver le précédent gouvernement wallon, les milieux économiques du Luxembourg belge et toute une région transfrontalière. Burgo maintient bien le projet de créer une deuxième ligne de papier, avec 150 millions d’euros d’investissements et 220 nouveaux emplois directs à la clé. "Tout est prêt, les permis sont là", commente le directeur général du site belge, Francis Michel. "Nous attendons le feu vert de l’actionnariat italien. Pour l’instant, la conjoncture internationale et l’état du marché du papier n’y sont guère propices. Le holding Marchi, qui chapeaute désormais Burgo, nous a affirmé que cet investissement important serait le prochain réalisé par le groupe". Reste à savoir quand, en fonction des vents économiques. ■ Alain Ducat


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GÉNÉRALTOUR

Régularisation et attente

EDITUS

Les pages business 2005 sont là (01/05) L'annuaire B-to-B 2005 d'Editus est paru. Pour sa 13e édition, riche de 952 pages, entièrement bilingue français et allemand, l'ouvrage recense plus de 15.000 professionnels au Luxembourg et dans la Grande Région, avec une couverture géographique étendue à la province de Liège. Cet outil est diffusé gratuitement à 19.000 exemplaires. L'annuaire est également disponible en version CD-ROM et sur Internet. btob.luxweb.com

E-BIRD

15 projets sélectionnés (06/01) 15 projets ont été sélectionnés pour recevoir une subvention dans le cadre de l'initiative e-bird (e-based interregional development, voir paperJam de juin 2004, page 64). Dotée d'une enveloppe de 6,25 millions d'euros, cette opération est destinée à renforcer les réseaux identitaires de la "Grande Région ". On trouve, parmi les projets, des études sociologiques et démographiques, de transfert de technologies, de promotion de l'innovation ou encore de la mise en œuvre d'un portail d'information culturel, dans la perspective de "Luxembourg 2007". www.interreg-ebird.org

METZ

Nathalie Griesbeck préfère la Moselle (27/12) Elue députée européenne en juin dernier, la mosellane Nathalie Griesbeck se devait, limitation des mandats oblige, de choisir entre ses responsabilités de conseillère générale de la Moselle et celles de conseillère municipale, adjointe au maire de Metz. Elle a tranché, abandonnant tous ses mandats municipaux et, de facto, ses fonctions de première vice-présidente de la Communauté d’agglomération Metz-Métropole. Un choix qui permet à celle qui est présentée comme la principale prétendante à la mairie de Metz de s’affranchir de la tutelle de Jean-Marie Rausch (aux affaires depuis plus de 30 ans), tout en continuant à jouer un rôle majeur sur la scène politique locale. "J’avais le choix entre Metz et Metz. J’ai choisi Metz", a-t-elle déclaré.

RELATIONS LORRAINE-LUXEMBOURG

Création d'eurodistrict souhaitée (06/01) Dans le cadre d'une rencontre entre le ministre du Commerce extérieur luxembourgeois Jeannot Krecké et son homologue français François Loos, les deux hommes se sont prononcés en faveur de la création d'un eurodistrict sur la zone frontalière entre les deux pays. Une idée qui faciliterait le développement commun d'entreprises, mais qui se heurte aux problèmes de coordination des différentes législations dans le domaine du droit du travail. "Nous sommes prêts à y venir, mais il nous faut d'abord trouver comment coordonner cela", a indiqué le ministre français.

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IDELUX/ULG

Incuber l'innovation "UN INSTANT MAINTEnant, un bonheur plus tard". René Delcomminette, le directeur général de l'intercommunale de développement économique de la province de Luxembourg (Idelux), s'est fait presque poète lors de la signature, à Arlon, de deux conventions-cadre entre l'intercommunale, l'Université de Liège (ULg) et la Province de Luxembourg. Objectif: promouvoir l'innovation dans les entreprises, laquelle fait en effet assez défaut dans la plus grande province wallonne (un tiers de toute la Wallonie), dont le tissu économique est fait, à 99%, de PME et TPE. Et, même si ces entreprises font preuve d'un dynamisme évident, l'innovation est trop souvent absente – par manque de temps et de moyens – de leur processus. "Ce qui les coupe de marchés auprès de grands donneurs d'ordres", a souligné René Delcomminette. Or, pour continuer à produire de la richesse et donc du bienêtre au départ de la province, il faut s'inscrire dans un mouvement d'innovation. L'ULg, elle, a depuis quelques temps tout à fait intégré la Fondation universitaire luxembourgeoise (FUL) d'Arlon, spécialisée dans la recherche en environnement. Une discipline transversale s'il en est, puisqu'elle concerne toutes les disciplines et toutes les entreprises. Le groupe Idelux, l'ULg et la Province ont donc décidé de mettre la gomme pour réussir ensemble le pari sur l'avenir qu'est le développement de la recherche. "Le XXe siècle a été dans nos régions celui des grandes entreprises industrielles", a remarqué le recteur de l'ULg,

Photo: Olivier Minaire (Blitz)

(21/12) Selon les avocats du tour opérateur d'origine belge Généraltour, dont la conformité des opérations était mise en doute (voir paperJam de décembre 2004, page 86), l'entreprise a régularisé sa situation depuis le mois de mars dernier, date depuis laquelle elle dispose, au Luxembourg, d'un entrepôt pour ses cars, immatriculés dans notre pays et qui constituent un des éléments de l'affaire. "Nous sommes donc maintenant en phase d'attente quant à la position des instances judiciaires belges", précisent les avocats, qui se disent convaincus qu'il n'y a donc plus de délit. Néanmoins, de l'avis de plusieurs spécialistes juridiques, Généraltour pourrait avoir à assumer la période d'avant la régularisation...

Le département d’Arlon de l’ULg est spécialisé dans la recherche en environnement.

Willy Legros. "Le XXIe siècle, lui, sera basé sur la plus-value et les hautes technologies, qui ne peuvent pas – ou pas encore – se faire ailleurs". D'où l'idée maîtresse des conventions: mettre sur pied de 1 à 3 incubateurs, dans le nord, le centre et le sud de la province, sur base de projets précis et en profitant de toutes les composantes de l'université via son "Interface entreprises". Un projet déjà assez précis se dessine près de l'Euro Space Center de Redu, dans le centre de la province, que l'Agence spatiale européenne entend dynamiser. Il portera sur les relations intersatellitaires. Pour ce qui est du sud, "il y a derrière notre présence à Arlon toute une stratégie scientifico-économique", a expliqué Willy Legros. En précisant: "Nous sommes sur un axe Maastricht – Liège – Arlon – Luxembourg, qui a une forte signification de recherche et d'enseignement universitaires, notamment dans le domaine de l'environ-

nement. Le département de gestion de l'environnement, à Arlon, aura des répercussions à court et long terme, du fait de sa transversalité. Le mot gestion, ici, n'est pas innocent, car l'ULg a l'intention de créer à Arlon, par ce réseau nord-sud, un pôle de stature internationale, où les brevets et licences permettront le développement du système économique". Une vision très théorique? Pas du tout, a indiqué le directeur de l'Interface de l'ULg, Michel Morant. "Car, aujourd'hui, 80% du capital des entreprises sont dans l'incorporel, comme les brevets, marques et modèles. Alors que, il y a 50 ans, ce capital était dans les usines et les stocks". D'où la participation, aussi, au projet Interreg "Transfert de technologies sans frontières", pour la "fertilisation" croisée des entreprises et la création d'un réseau de chercheurs dans la Grande région Sarre – Lorraine – Luxembourg (GrandDuché et belge). ■ M. V.


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finance place financière

Les apparences sont sauves L'Indice LuxX a plutôt bien performé en 2004. Mais la cotation des actions luxembourgeoises perd en importance... AVEC UNE PROGRESSION de 26,83%, l'Indice LuxX de la Bourse de Luxembourg (qui regroupe Arcelor, BGL Investment Partners, Banque Degroof Luxembourg, Cegedel, Le Foyer, KBL act. Ord. et KBL act. priv., Luxempart, RTL Group et SES) a connu une année 2004 assez brillante, dans la continuité de ce qui avait été enregistré en 2003, l'indice ayant alors gagné près de 30%. Cette performance se démarque assez sensiblement de ce que l'on a pu observer sur les autres places boursières européennes. Ainsi, hormis Bruxelles, qui affiche une progression de 29%, les performances des autres centres financiers n'ont guère été remarquables: La Bourse de Madrid (+16,7%) et l'Indice S&P 500 (+11,1%) tirent, certes, leur épingle du jeu, mais pour le reste, on se contente de plus modestes résultats: Le FTSE londonien a gagné 6,9%, le CAC40 parisien 6,4%, et le DAX de Francfort 3,8%. Outre-Atlantique, le Dow Jones général a repris un modeste 3,8%, alors que le Nasdaq a pointé à +8,55%. Du côté de l'avenue de la Porte Neuve, l'embellie a été généralisée, RTL Group (+17,3% à 17,31 euros) et SES Global (+18,8% à 9,5 euros) se montrant, au final, les moins brillants. Tous les autres titres de l'indice luxembourgeois ont progressé de plus de 20%, la palme revenant à Luxempart, qui a gagné la moitié de la

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valeur qui était la sienne début janvier, clôturant l'année à 150 euros (+50%). BGL Investment Partners, s'appuyant sur un portefeuille de participations bien équilibré, a fait pratiquement aussi bien, avec une hausse de 45,9% à 50 euros. On note par ailleurs les bonnes performances des valeurs financières: +38,8% pour Le Foyer (34 euros), +38,1% pour KBL act. Priv. (134 euros), +32,2% pour Banque Degroof Luxembourg (304 euros) ou encore +29,9% pour KBL act. Ord. (150 euros). Rappelons que pour ce qui est des actions de la Kredietbank, il s'agit probablement d'une des dernières fois où elles seront concernées, l'offre publique d'achat du groupe Almanij (voir page 77) devant probablement précipiter le retrait de titres dont la cotation remonte à novembre 1963. Cela obligera également la Commission de la Bourse à envisager une profonde restructuration de l'Indice LuxX, puisque les deux catégories d'actions de KBL y ont un "poids" de 20%.

75% d'obligations Du côté des échanges sur le marché secondaire, les chiffres sont, en apparence, flatteurs. Avec un volume de 1,20 milliard d'euros négociés, la hausse enregistrée par rapport à 2003 est de plus de 50%. Sauf que l'année 2003 avait été particulièrement dramatique, puisque par rapport à

2002, la chute du volume des échanges avait été de... 53% à 793 millions d'euros (contre 1,7 milliard un an plus tôt). Sur ce 1,2 milliard d'euros d'échanges, un peu plus de 291 millions ont concerné les actions luxembourgeoises, c'està-dire un quart du volume global. Le volume est en hausse par rapport aux 224,4 millions de 2003, mais la proportion, elle, est en recul, puisqu'elle était alors de plus de 28%. C'est, une nouvelle fois, le marché obligataire qui a généré la principale part des échanges, avec un volume de près de 600 millions d'euros,

soit plus de 55% du total. Ce segment représentait moins de 48% en 2003. En ce qui concerne les admissions, en revanche, le baromètre est toujours au beau fixe. Depuis 1999, le nombre de valeurs introduites en Bourse à Luxembourg s'est toujours affiché en hausse et un nouveau record a été établi en 2004, avec pas moins de 9.143 nouvelles lignes de cotation (contre 7.513 en 2002, 8.246 en 2003 et... 5.134 en 1999). En l'espace de six ans, la Bourse de Luxembourg a donc augmenté de près de 80% le nombre de ses admissions.

Au 31 décembre 2004, la Bourse de Luxembourg cotait, au total, 33.022 valeurs contre 29.102 un an plus tôt (+13,48%). Près des troisquarts de ces valeurs sont des obligations, les OPC luxembourgeois représentant, pour leur part, 18% (avec 6.055 valeurs). "Ces chiffres témoignent que la Bourse de Luxembourg, principal centre de cotation pour les valeurs internationales, répond bien aux besoins des émetteurs et de leurs intermédiaires sur les marchés des capitaux", se satisfait-on du côté de l'avenue de la Porte Neuve. ■ Jean-Michel Gaudron

En un an, l'Indice LuxX a regagné près de 27% et retrouvé le niveau qui était le sien en juillet 2001.


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place financière finance

AFFAIRE BELGO MINEIRA

KBL

La CSSF dans le viseur

Vers un retrait de la cote

L'AFFAIRE BELGO MINEIRA suit son cours, doucement mais sûrement. Le 7 janvier dernier, une nouvelle audience s'est tenue devant le tribunal administratif de Luxembourg, le plaignant – un important actionnaire privé belge de la société filiale du groupe Arcelor – demandant toujours le report et la suspension de la décision prise par la société de cesser la cotation des actions en Bourse de Luxembourg. La nouveauté est que lors de cette audience, outre les avocats de la société Belgo Mineira, un autre acteur majeur de la place financière était présent: il s'agit, ni plus ni moins, de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF). Il est en effet reproché à l'organe de surveillance de la place financière de n'avoir strictement rien fait, alors qu'elle avait été alertée de la situation par un courrier adressé à la mi-octobre. De l'avis des avocats du plaignant, il était dans ses attributions d'enjoindre la Bourse de Luxembourg de suspendre la cotation de l'action. Rappelons que toute l'affaire concerne un problème lié à la cotation des actions de la société Belgo Mineira, dont il

s'avère qu'elles n'ont pas été enregistrées en bonne et due forme auprès de la Banque centrale brésilienne, ce qui les rend évidemment sans aucune valeur. Or, en dépit de cette situation qui semblait être connue des autorités financières, la cotation de ces titres, suspendue pendant plus de deux ans en Bourse de Luxembourg, avait repris à l'automne dernier, avec la perspective d'un "delisting" initialement programmé pour le 1er décembre 2004. Un actionnaire belge, propriétaire d'un grand nombre de ces titres, ne l'a pas entendu de cette oreille et poursuit la Bourse de Luxembourg, lui reprochant de ne pas avoir assuré le déroulement d'un marché transparent et efficient. Une première action, intentée en fin d'année auprès du tribunal d'Arrondissement, n'avait pas donné grand chose, la juridiction s'étant déclarée incompétente dans ce dossier (voir notre précédente édition, page 65). En revanche, le remue-ménage provoqué par cette affaire avait incité les dirigeants de Belgo Mineira à, dans un premier temps, repousser au 3 janvier la date

de retrait des actions. Mais, le 15 décembre, un nouvel avis de report était publié, avec le 1er février comme nouvelle date butoir... Parallèlement, une seconde action a été menée devant le tribunal d'arrondissement, en décembre, réclamant le paiement d'un montant de plus de 3 millions d'euros au titre des dommages et intérêts. Les avocats du plaignant ont également adressé au ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden, une réclamation "contre les décisions et les omissions de la société de la Bourse de Luxembourg", comme le prévoit la loi du 23 décembre 1998 relative à la surveillance des marchés d'actifs financiers. Il est en, effet, dans les pouvoirs du ministre de tutelle de suspendre la cotation des actions Belgo Mineira, mais aussi d'autoriser de procéder au retrait de la cotation de ces titres. Adressée le 7 décembre dernier, cette réclamation a donné lieu à une réponse un mois plus tard, sans toutefois que le ministre ne prenne vraiment une position tranchée, ne remettant en tous les cas pas en cause la Bourse de Luxembourg. ■ J.-M. G.

Photo: David Laurent (Blitz)

La CSSF aurait-elle dû intervenir auprès de la Bourse de Luxembourg? C'est ce que pense le plaignant...

(23/12) Le 31 janvier prochain, une offre publique d'achat sera lancée par le groupe belge Almanij, au Luxembourg, en vue d'acquérir la totalité des actions ordinaires et privilégiées de Kredietbank S.A. Luxembourgeoise qui ne sont pas encore en sa possession, c'est-àdire un peu plus de 20% du capital. 150 euros sont proposées pour les parts sociales ordinaires et 135 pour les actions privilégiées. Les résultats de l'Offre seront annoncés le 14 février 2005 et détermineront le maintien ou pas de la cotation. En fonction de ces résultats, le Conseil des actions KBL en Bourse de Luxembourg. www.europeanprivatebankers.com

LOMBARD INTERNATIONAL ASSURANCE

Cap 5 milliards atteint (13/12) La compagnie d'assurance Lombard International Assurance, l'inventeur du "Privatbancassurance" à destination des investisseurs fortunés, a dépassé la barre des 5 milliards d'euros d'actifs sous gestion hier. Un volume uniquement acquis sur une croissance intrinsèque et qui représente, à lui tout seul, 16% de l'ensemble des actifs gérés par les quelque 60 compagnies du secteur assurance vie luxembourgeois en 2003 (source ACA). Active dans 11 pays, Lombard a commencé, cette année, à explorer les opportunités sur les marchés asiatique et latino-américain. www.lombard.lu

SECTEUR BANCAIRE

Reprise en douceur (14/01) La crise économique avait touché de plein fouet le secteur bancaire qui avait dû procéder à des licenciements. Aujourd'hui, les annonces réapparaissent mais les effectifs ne gonflent pas pour autant. Du côté de la BGL, entre 50 et 100 personnes ont été recrutées en 2004 et autant devrait l'être cette année. "Nous n'avons jamais arrêté de recruter car, dans une banque comme la nôtre, il y a, chaque année, entre 50 et 100 personnes qui partent, en congé de maternité ou en retraite", précise Jean-Louis Margue, secrétaire général. En 2002-2003, la banque avait beaucoup moins recruté en raison de son intégration dans Fortis. "L'effectif total constant ne signifie pas que l'on ne recrute pas". Chez Dexia-BIL, 117 personnes ont été engagées en 2004 (au 30 novembre), contre 106 en 2003, une partie pour remplacer des départs. Cette année, une centaine de personnes devraient être recrutée. Quant à la BCEE, elle a réalisé 43 embauches en 2004, soit le double de 2003. Cependant, il s'agit là aussi essentiellement de remplacements de départs naturels. "Notre politique actuelle de recrutement est prudente et se limite essentiellement au remplacement de départs naturels. Le nombre de personnes recrutées en 2005 se situera dans la marche de personnes recrutées pendant les 2 dernières années", indique-t-on.

CLEARSTREAM

Forte croissance en 2004 (06/01) Au sortir de l'année 2004, Clearstream affiche un total d'actifs sous gestion de 7.600 milliards d'euros, en hausse de 3,5% par rapport à 2003, pour un nombre de transactions internationales ayant atteint 17,2 millions (dont 17% enregistrées en tant que transactions boursières), soit une progression de 4,2% sur un an. Clearstream a, par ailleurs, été désigné par la revue internationale "Global Investor" en tant que "best international central securities depository (ICSD)", devançant SIS SegaIntersettle et Euroclear. www.clearstream.lu

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La promotion dans les starting-blocks Alors que le baromètre de confiance de la place financière s'affiche au beau, les actions de promotion devraient commencer à être dévoilées.

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tendance est particulièrement marquée au niveau des compagnies d'assurance puisque seules 10% d'entre elles ont affiché une politique de réduction des coûts en 2004, contre 66% en 2003... L'embellie se retrouve également sur le plan des effectifs: 60% des organisations interrogées ont ainsi recruté au cours de l'année écoulée (essentiellement dans le secteur des fonds d'investissement et des assurances), alors qu'en 2003, près de 50% avaient décidé de geler leur recrutement et que 24% avaient même eu recours à des licenciements. "Entre 350 et 400 personnes ont été recrutées auprès des 25 grandes banques de l'échantillon, dont l'effectif est supérieur à 300 personnes et certaines banques ont même affiché une hausse de leurs effectifs de plus de 10%, ce qui est assez conséquent", précise M. Picquet, qui note par ailleurs que le pourcentage d'organisations prévoyant d'augmenter leurs effectifs est en hausse par rapport à l'année dernière: 49% contre 38%. Cet optimisme retrouvé permet alors d'envisager de nouveaux investissements: un peu plus de 8 participants sur 10 annoncent ainsi avoir redémarré de nouveaux projets, en même temps que la totalité des grandes organisations annoncent avoir acquis de nouvelles lignes d'activité durant l'année. "Depuis le milieu de l'année 2004, on

constate de vraies réflexions stratégiques nouvelles, qui vont au-delà de quelques mois", note M. Picquet. Les premiers mois de l'année 2005 permettront également au secteur de lancer les premières initiatives en matière de promotion de la place financière. "Le ministère compétent pour la promotion est le ministère de l'Economie et des Affaires étrangères, rappelle Paul Hammelmann, le président de Profil. Tous ensemble, que ce soient nos membres ou le gouvernement, nous travaillons pour une promotion efficace. En janvier, nous en définirons les cibles". Présidence du Conseil de l'Union européenne oblige, les représentants de l'Etat auront, certainement, d'autres priorités ces prochaines semaines. Mais, d'un autre côté, la plate-forme médiatique internationale qui sera celle du semestre en cours pourrait permettre de véhiculer plus facilement certains messages. "Pour développer la place financière, il faut également motiver les actionnaires qui y sont présents. C'est dans ce but que sera organisé, en octobre, un grand forum où ces décideurs étrangers seront invités", annonce M. Hammelmann. Cela n'empêche pas les banques d'envisager un premier train d'actions, dans la continuité du vote, au printemps dernier, d'une enveloppe budgétaire spéciale de 2,38 millions d'euros. "Les banques

ont décidé d'investir et d'aller de l'avant, mais tout ce qui sera mis en place devra être relayé notamment au niveau de Profil", prévient néanmoins Jean-Jacques Rommes, l'actuel directeur de l'ABBL,

qui insiste cependant sur la volonté de ne pas faire "la promotion de la promotion". "Attendons de voir ce qui sera mis en œuvre avant de porter un jugement", estime-t-il. ■ Jean-Michel Gaudron

Paul Hammelmann (président de Profil): "Pour développer la place financière, il faut également motiver les actionnaires qui y sont présents".

Photo: Eric Chenal (Blitz)

QUE CE SOIT LA FÉDÉRAtion des professionnels du secteur financier (Profil), associée à KPMG dans la réalisation du "Baromètre de confiance" de la place, ou bien la CSSF, les autorités compétentes affichent un certain optimisme à l'heure de tirer le bilan de l'année 2004 de la place financière et d'envisager les mois à venir. "La première édition de notre baromètre de confiance, en 2002, se situait au cœur d'une période plutôt difficile. En 2003, nous avons observé les premiers signes de reprise. Pour 2004, le message est clairement positif", se réjouit Alain Picquet, associé chez KPMG Luxembourg, au vu des résultats compilés auprès de 144 organisations (dont la moitié de banques, mais aussi assureurs, PSF, avocats, auditeurs) représentant près de 75% des effectifs de la place financière. Si la proportion des établissements interrogés anticipant de manière positive l'évolution de la place pour les 12 mois à venir est restée stable à 36%, les avis "négatifs" sont, pour leur part, passés de 23% à 13%. Dans le même temps, seuls 26% des établissements interrogés ont reconnu avoir eu recours en 2004 à des mesures drastiques de limitation des coûts (alors qu'ils étaient plus de 66% un an plus tôt...) et 22% reconnaissent même avoir réalisé de nouveaux investissements. L'évolution de cette


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"S'engager sur les marchés émergents" Aux yeux de Guy Wagner, chief economist de la Banque de Luxembourg, les marchés dits émergents sont encore sous-représentés dans les portefeuilles d'actifs

Le pétrole et le dollar serontils encore les deux éléments clés à surveiller de près? Cela reste en effet le cas, même s'il est difficile de prévoir quels seront leurs comportements. Pour ce qui est du pétrole, on est toujours dans la

situation d'une offre qui stagne dans la mesure où, ces 1015 dernières années, très peu de nouvelles exploitations ont été lancées et d'une demande en forte hausse compte tenu de l'industrialisation grandissante, notamment en Inde ou en Chine. Mécaniquement, il est normal que le cours du pétrole augmente. Les spécialistes tablent sur un cours normal autour de 30-35 dollars. On est évidemment très audessus pour l'instant et on reste à la merci d'une situation géopolitique très instable susceptible de modifier les conditions de l'offre. Seul un ralentissement marqué de la conjoncture mondiale tirerait les prix à la baisse, mais on n'en prend pas le chemin.

LUXEMBOURG

Quel attrait? En Bourse de Luxembourg, une cinquantaine d'actions luxembourgeoises sont cotées. Les volumes de transaction enregistrés sur ces titres représentent près d'un quart de l'ensemble des opérations (lire aussi en page 76). L'attrait de ces valeurs nationales est-il encore suffisant pour les investisseurs privés? "Le problème est qu'au Luxembourg, aucune loi ne protège vraiment les actionnaires minoritaires, constate Guy Wagner. On peut penser ce que l'on veut des Américains, mais au moins, là-bas, le petit actionnaire est bien protégé. Ici, il suffit de voir l'affaire RTL Group pour constater le problème. Dans ces conditions, il n'y a a priori aucun intérêt à acheter des valeurs luxembourgeoises", tranche le chief economist de la Banque de Luxembourg.

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Le dollar, lui, reste une monnaie structurellement faible. Nous pratiquons d'ailleurs toujours une couverture du risque de change dans notre politique de gestion. On peut supposer qu'à la fin de l'année, le niveau du dollar sera plus faible que ce qu'il est actuellement.

Les marchés boursiers se sont bien repris ces deux dernières années. La tendance va-t-elle se maintenir? Le constat est, d'abord, qu'aucune des catégories d'actifs traditionnelle – actions, obligations, voire immobilier – n'est actuellement attrayante: les bourses restent relativement chères, ce qui se justifie au regard de la faiblesse des taux monétaires actuels: les investisseurs sont prêts à payer plus chers pour avoir de meilleurs rendements. A chacun de voir, selon ses attentes, si cela vaut le coup ou pas. A quoi faut-il s'attendre pour 2005? On risque d'observer une volatilité grandissante des bourses: les taux, qui sont encore bas, devraient être relevés progressivement par la Fed et la croissance des bénéfices des entreprises devrait se ralentir après quelques années euphoriques. Le constat général est que l'Europe et l'Asie restent des marchés plus attrayant que les marchés américains. Mais à notre avis, un investisseur doit

être prêt à engager une partie plus importante de ses actifs sur les marchés dits émergents, qui, pour la plupart, sont devenus aujourd'hui très matures. A l'heure actuelle, le poids de ces marchés dans les portefeuilles d'investissement est largement inférieur au poids réel de ces économies. L'Europe de l'est est également attrayant, mais il y a encore trop peu d'opportunités intéressantes et très peu de sociétés cotées en Bourse. C'est encore un peu trop tôt.

Que faut-il suivre de près cette année?

Il y a un thème spécifique qui nous plaît bien: celui des entreprises qui payent un dividende assez élevé. Pour ce qui est des secteurs d'investissement, on ne peut pas dire qu'il y ait, actuellement une anomalie particulière de valorisation, comme cela a pu être le cas en 2000 avec l'ancienne et la nouvelle économie. Néanmoins, le secteur pharmaceutique est à surveiller, car il a subi de nombreuses mauvaises nouvelles en 2004, ce qui a pour conséquence de tirer certaines valeurs vers le bas". ■ J.-M. G.

Guy Wagner, chief economist de la Banque de Luxembourg Photo: Olivier Minaire (Blitz)

TOUS LES ANS, C'EST LA même chose. Une fois les fêtes de fin d'année passées, il est légitime de s'interroger à nouveau sur les meilleures façons de placer son argent pour les 12 mois à venir. Comment se présente l'année 2005 sur les marchés boursiers? Quelles sont les grandes tendances à prévoir? Guy Wagner, chief economist de la Banque de Luxembourg, lève le voile sur ses prévisions.



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ressources humaines who’s who

CHANGEMENTS DE POSTE OU D'ENTREPRISE?

Envoyez-nous quelques lignes d'infos accompagnées d'une photo à press@paperJam.lu

CHAMBRE DE COMMERCE

MEMBRE DU COMITE DE DIRECTION JEAN-CLAUDE WIRTH Le siège du comité de direction de la CHAMBRE DE COMMERCE de Luxembourg, laissé vacant par Tom Theves (lire par ailleurs), a été repris par JEAN-CLAUDE WIRTH. Ce diplômé en droit des affaires de l’Université Robert Schuman de Strasbourg âgé de 33 ans, était jusqu'à présent conseiller aux affaires juridiques. Le voilà désormais membre du comité de direction, en charge du Département Création et Développement des Entreprises.

RTL GROUP

CHAIRMAN OF THE BOARD SIEGFRIED LUTHER Suite au départ de Juan Abello du conseil d'administration de RTL Group (dont il était le président depuis 2000), c'est SIEGFRIED LUTHER, le vice-président, qui lui succède. Agé de 60 ans, cet Allemand est également, depuis 2002, vice-président du conseil d'administration et directeur financier de Bertelsmann, l'actionnaire de référence de RTL GROUP, chez qui il était entré en... 1974, en tant que head of the tax department.

ABN AMRO BANK (LUXEMBOURG)

ADMINISTRATEUR DELEGUE HUGUES DELCOURT Pour succéder à Peter Aelbers, parti exercer ses talents à Genève, ABN AMRO BANK (LUXEMBOURG) a nommé HUGUES DELCOURT en tant que nouvel administrateur délégué. Ce Français âgé de 36 ans est entré au sein du groupe bancaire néerlandais en 1999, en provenance de Crédit Agricole Indosuez. Il fut d'abord établi au siège d'Amsterdam avant de faire valoir son expérience "asiatique" en Malaisie et en Corée, où il fut country representative. Il était, ces deux dernières années, en Corée, où il avait déjà séjourné entre 1992 et 1995.

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Le cabinet d'avocats ALLEN & OVERY LUXEMBOURG a créé le poste de human resources manager que MALIN AQUILON a accepté. A 36 ans, elle n'a, jusqu'à présent, connu que le secteur industriel et occupait ces mêmes fonctions, ces quatre dernières années, chez Husky. Elle sera désormais responsable du recrutement, de la gestion des rémunérations et des compétences et de la formation professionnelle ainsi que du développement de la culture du cabinet.

A la tête de la nouvelle entreprise LANCELOT CONSULTING, spécialisée dans les services de mise à disposition et de recrutement de personnel IT (voir page XXX), on trouve ERIC BUSCH. Ce luxembourgeois de 33 ans avait, précédemment, assuré la direction du projet "Portail Entreprises" dans le cadre du programme eLuxembourg. On lui doit également, entre autres, le développement du portail eCommerce des P&T.

ATOS ORIGIN BELUX, filiale de l'un des principaux acteurs internationaux dans le domaine des services informatiques, a renforcé son positionnement dans le secteur financier avec l'arrivée de SABRINA DE PAUW, en tant que business development manager pour le secteur de la finance dans la région BeLux. Agée de 33 ans, elle était, depuis 2001, account manager chez LogicaCMG, pour des clients tels que Fortis Bank, Fortis AG, AXA ou Citibank.

L'Association des Cercles d'Etudiants Luxembourgeois (ACEL), qui regroupe plus d'une trentaine de cercles d'étudiants, compte un nouveau président en la personne de TOM FABER, 25 ans, élu pour un mandat d'un an (renouvelable). Actuellement étudiant en maîtrise d'éco-gestion à Nancy, il occupait, au sein de l'ACEL, les fonctions de trésorier.

Après avoir passé deux ans et demi en tant que responsable marketing chez ComStock, MICHEL FOUARGE se lance dans la grande aventure de MASTERGAMING TV EUROPE. A 31 ans, il a été nommé product Manager et TV production de la borne informative dédiée exclusivement au monde des jeux vidéos, la 1ère chaîne mondiale esports, qui ouvre son canal Europe sur Astra, en janvier.

Après plus de 13 ans passées chez EGB CONSULTING, société luxembourgeoise leader dans le domaine de l’aménagement d’espace tertiaire, où il était senior project manager et consultant, FERNAND HORNUNG 36 ans, a décidé de changer de cap. Il a souhaité s’orienter vers de nouveaux horizons, sans toutefois en dévoiler, pour l'heure, la teneur.

A l'issue de son mandat de 5 ans en tant que directeur de la COMMISSION DE SURVEILLANCE DU SECTEUR FINANCIER (CSSF), CHARLES KIEFFER a fait valoir, à 64 ans, ses droits à la retraite. Ancien conseiller de direction auprès de l'Institut monétaire luxembourgeois, entre 1973 et 1989, il avait ensuite intégré le Commissariat aux Bourses, où il resta jusqu'en décembre 1998.

Le fournisseur de produits, systèmes et services pour la gestion de la chaîne logistique, INTERMEC TECHNOLOGIES, a engagé JOHAN LIVENS en tant que nouveau chef de projet pour son équipe commerciale Benelux. A 37 ans, cet ancien product manager mobile data chez Proximus sera notamment responsable de l'appui au département Vente pendant tout le cycle pré-vente.

Après huit années passées en tant que project manager chez Orda-S, PATRICK LODOMEZ, 38 ans a rejoint l’équipe de C2A LUXEMBOURG en tant que responsable technique en charge de la gestion de l’équipe luxembourgeoise, mais aussi des actions d’avantvente. Au long de carrière, il s’est spécialisé dans la mise en place de logiciels de gestion intégrés pour les PME actives dans le secteur de la distribution, de la production et des services.


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18.01.2005

12:32 Uhr

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ressources humaines who’s who

CSSF

DIRECTEUR SIMONE DELCOURT Suite au départ en retraite de Charles Kieffer (lire par ailleurs), c'est Mme SIMONE DELCOURT qui a été nommée au poste de directeur de la COMMISSION DE SURVEILLANCE DU SECTEUR FINANCIER laissé vacant. Agée de 49 ans, elle était entrée au Commissariat au Contrôle des Banques (devenue, plus tard, la CSSF) en décembre 1980. Elle est devenue chef de service dix ans plus tard à la surveillance des autres professionnels du secteur financier puis, en 2000, à la surveillance des OPC.

GE FANUC AUTOMATION CNC EUROPE

PRESIDENT ET CEO PASCAL BOILLAT Dans le cadre de la réorganisation des activités de Fanuc au Luxembourg (lire aussi page 26), c'est PASCAL BOILLAT qui a été nommé, au 1er janvier, président et chief executive officer de GE FANUC AUTOMATION CNC EUROPE, appelé à coopérer plus étroitement encore avec Fanuc afin de gagner des parts de marché en Europe. Agé de 49 ans, cet ancien general manager de GE Fanuc Automation Switzerland était, jusqu'alors, responsable de la division CNC (Commandes numériques). Il affiche une expérience de près de 30 ans dans le domaine de l'automatisation.

Nous vous avions annoncé, il y a trois mois, le départ de JEANPAUL MARC de ses fonctions de secrétaire général de Wagner Sélection. On sait désormais qu'il a rejoint ROCKENBROD AGENCE IMMOBILIERE, active depuis 40 ans au Luxembourg, dans le domaine des locations et des ventes de surfaces commerciales et résidentielles. Il y est devenu, à 37 ans, responsable du service commercial, un poste nouvellement créé.

Ancien HR manager chez PwC puis responsable pendant 3 ans du cabinet d'Executive Search Robert Walters à Luxembourg, PASCAL MEIER se voit confier, à 37 ans, le développement et la direction à Luxembourg du cabinet HUDSON, DE WITTE&MOREL, un des leaders mondiaux du recrutement et du conseil en ressources humaines.

Une nouvelle marketing manager Benelux a été nommé chez 3COM CORPORATION: FEMKE MEIJER, 32 ans, qui devient responsable tant du marketing des solutions volume que de celui des solutions entreprises.

CHANTAL STEMMER, 44 ans, ancien manager chez PricewaterhouseCoopers, prend la direction administrative des ENFANTS TERRIBLES. En plein essor, la société gère actuellement 3 crèches à Luxembourg et collabore avec des entreprises ou avec des personnes privées.

La place de vice-président du conseil d'administration de RTL GROUP laissée vacante par Siegfried Luther (lire par ailleurs) a été reprise par MARTIN TAYLOR. Agé de 52 ans, cet ancien journaliste de Reuters et du Financial Times était, jusqu'alors, membre du comité d'audit et président du nomination and compensation committee.

Membre du comité de direction de la Chambre de Commerce, responsable pour la gestion du département "Création et développement des entreprises", TOM THEVES exerce désormais ses compétences au sein du MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DU COMMERCE EXTERIEUR. A 35 ans, il a été nommé conseiller de gouvernement 1e classe, chargé de la direction de la politique d’entreprise, en particulier du développement de l’esprit d’entreprise.

CARLO SCHNEIDER, 37 ans, associé des sociétés Tailormade et Media Coat, a été nommé conseiller du CONSEIL DE LA CONCURRENCE, présidé par Thierry Hoscheid (lire notre dernière édition pages 56 et 74). Il y représentera le secteur privé. Ce consultant, et ancien journaliste, fut aussi, par le passé, membre de la Commission des pratiques commerciales restrictives.

La direction du tout nouvel HOTEL IBIS LUXEMBOURG SUD, inauguré en septembre dernier, a été confiée à PHILIPPE VAES. Ce Belge de 37 ans, qui a accompli l'essentiel de son parcours professionnel chez Accor, était, depuis 2000, directeur d'hébergement de l'Hôtel Astoria à Bruxelles.

En même temps qu'il fête ses 20 ans d'existence, l'éditeur de logiciels SYBASE nomme un nouveau directeur à la tête de son entité Belux: PHILIPPE VAESSEN, qui était jusqu’ici responsable de la division "Professional Services". Agé de 47 ans, il a, par le passé, travaillé pour Bell Telephone (ITT), Computer Associates, SAP ou encore Information Builders.

GE FANUC AUTOMATION SOLUTIONS EUROPE

VICE PRESIDENT JOHN PRITCHARD Pour diriger GE FANUC AUTOMATION SOLUTIONS EUROPE, la nouvelle entité issue de la réorganisation de Fanuc au Luxembourg (lire aussi page 26), JOHN PRITCHARD, 50 ans – dont 30 passés dans le domaine de l'automatisation – a été nommé vice-président de la société. Il aura en charge, en collaboration avec GE Fanuc Automation Americas, l'accélération de la croissance en Europe. Il était, jusqu'alors, vice président de la branche "PLC & Solutions" de GE Fanuc Automation Europe, après avoir été managing director de GE Fanuc Automation UK et GE Fanuc Automation Nordic A.B.

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CHRISTINE MICK, 34 ans, qui fut chef de pub pour le groupe NRJ puis pour Hachette Filipacchi Médias, rejoint la régie pub TEMPO! commercialisant les titres des Editions Mike Koedinger. Elle aura, plus particulièrement, en charge la clientèle des publications Nico et Flydoscope, le magazine de bord de Luxair, également nouveau venu chez Tempo!

JACQUES SANTER, 68 ans, qui avait succédé, au mois de mai dernier, à Gaston Thorn à la présidence de CLT-UFA, filiale de RTL GROUP, a été co-opté pour entrer au sein du conseil d'administration de RTL GROUP.

Premier conseiller à la Cour supérieur de Justice de Luxembourg depuis 1999, JEAN-CLAUDE WIWINIUS, 51 ans, a été nommé conseiller du CONSEIL DE LA CONCURRENCE (lire notre dernière édition pages 56 et 74). Ancien vice-président du Tribunal de Luxembourg, entre 1992 et 1994, il était entré à la Cour supérieur de Justice en tant qu'avocat général.


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15.01.2005

10:59 Uhr

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ressources humaines sondage

Envers qui vous sentez-vous le plus loyal au travail ? Je ne suis loyal envers personne 34%

Mon patron 14%

Mon entreprise dans son ensemble 28%

Mes collègues 24%

Nombre total de réponses: 347 Sondage réalisé entre le 22 novembre et le 6 décembre 2004 sur le site www.monster.lu.

LÉGISLATION

Une fois le contrat rompu... Après la cessation des relations de travail entre un employeur et un employé, certaines obligations incombent aux deux parties. Il s'agit, notamment, du certificat de travail, du reçu pour solde de tout compte et de la clause de non-concurrence. Le certificat de travail permet au salarié de prouver l'existence et la durée de la relation avec son ancien employeur. Il est remis au salarié à sa demande, à la date de cessation effective (dans le cas de contrats CDD, cela doit même être fait 8 jours avant la fin de ce contrat). En cas de refus ou de retard, l'employeur peut-être condamné à verser des dommages et intérêts. Aucune mention défavorable ne doit figurer sur ce certificat, mais l'employeur peut, en revanche, établir un document soulignant les qualités positives du salarié. Le reçu pour solde de tout compte est un écrit généralement établi par le salarié qui reconnaît avoir reçu certaines sommes de son employeur au moment de la cessation du contrat de travail. Ce document a un effet libératoire à l'égard de l'employeur, puisqu'il prouve qu'il a payé les salaires ou indemnités suite à la rupture du contrat. La mention "pour solde de tout compte", entièrement écrite à la main par le salarié, doit y figurer. Le salarié dispose d'un délai de 3 mois pour dénoncer ce reçu, en cas d'omission d'un élément. Enfin, au travers de la clause de non-concurrence, le salarié s'interdit – par écrit –, après son départ, d'exploiter une entreprise personnelle poursuivant des activités similaires à celles de son ancien employeur. Cette clause doit être limitée géographiquement, dans le temps et restreinte à certains secteurs d'activité précis. En revanche, cette clause ne peut en aucun cas interdire le salarié de se faire embaucher dans une entreprise concurrente de l'employeur ou travaillant dans le même secteur d'activité. ■ J.-M. G. 86 paperJam février 2005

"Rétablir une relation de confiance" "LES RÉSULTATS DE CE sondage ne sont pas très surprenants et confirment assez bien les tendances qui se dégagent dans les autres pays européens", constate Pascal Meier, directeur du cabinet de recrutement Hudson/De Witte & Morel à Luxembourg, qui y voit, tout d'abord, une illustration de l’individualisme grandissant de la société en général, conduisant au rejet de toute forme de dépendance par rapport à une autorité: "Au début de l’industrialisation, les rapports employésemployeurs étaient proches des rapports féodaux, les employés étant soumis à l’autorité du patron. Cette perte de loyauté à l’entreprise s’est faite au profit d’une identification avec des groupes sociaux partageant une passion similaire. Le sentiment de loyauté s’est donc détourné de l’entreprise pour s’orienter vers d’autres structures sociales", explique t-il. Mais Pascal Meier constate aussi que les salariés sont dans un mode de "consommation" de leur emploi ou de leur carrière, de manière similaire à leur mode de consommation quotidien. "On consomme l’entreprise comme un produit, note-t-il. Si elle n’apporte ou n’apprend plus rien, on en change. Les entreprises sont mises en concurrence et comparées notamment à travers la qualité de leur politique RH". Sans oublier le fait que le développement des concepts de gestion de carrière, de promotion, d’évolution professionnelle sont devenus essentiels pour des cadres, dont la très grande majorité considère qu’une évolution de compétence, de salaire et/ou de fonction passe obligatoirement par un changement d’entreprise. Sur le plan économique, M. Meier avance deux explications qui renforcent les aspects sociologiques: "La première consiste en la rupture dans les relations de

confiance provoquée par les vagues de licenciement du début des années 90 en Europe et des années 2002 et 2003 à Luxembourg. Le modèle privilégiant les actionnaires a prévalu sur le modèle privilégiant les autres acteurs de l’entreprise et les salariés ont pris conscience que le mode relation employé-employeur avait évolué et qu’ils devaient s’y adapter". Dans le même temps, à ses yeux, l’attractivité reconnue du marché luxembourgeois influe également fortement sur le niveau d’ancienneté et de loyauté des employés envers leur employeur. "Le pourcentage important de salariés universitaires renforce cet effet de volatilité et de mobilité", estime-t-il.

De tout cela découle une mutation dans le mode de relation employé-employeur, appelé à évoluer vers un mode de type "partenariat": "plus mature, plus contractuel et moins affectif", résume-t-il. Descriptions de fonctions, objectifs individuels ou règlements et devoirs fixés aux employés seront plus formalisés, mais, dans le même temps, offriront des outils de gestion de carrière plus clairs comme des plans de formation, des plannings salariaux ou des politiques de "reward management" plus développées. "Grâce à ce type de relation, les deux parties devraient pouvoir mieux gérer les règles du jeu et rétablir ensemble une relation de confiance", conclut Pascal Meier. ■ Recueilli par J.-M. G.

Pascal Meier, directeur du cabinet de recrutement Hudson/De Witte & Morel à Luxembourg.

Photo: Olivier Minaire (Blitz)

SONDAGE


PaperJam

13.01.2005

15:04 Uhr

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outils it &télécom

PC PACKARD BELL présente son PC ixtreme gold, un PC multimédias complet. Cette version est en outre équipée d'un processeur Intel Pentium 4 540 (3.2 GHz) sur base de la technologie Hyper-Threading, d'une mémoire de 1024 MB DDR RAM, d'un disque dur de 320 GB et d'une carte graphique ATI Radeon X300 LE de 256 MB. Tout comme l'ensemble de la gamme ixtreme, la fonction net2plug y est également intégrée. Cette solution réseau offre la possibilité d'établir très simplement un réseau informatique par l'intermédiaire de prises et de partager ainsi différents fichiers, ainsi que la connexion Internet. Prix: 1.600 euros. www.packardbell.be

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Les dernières nouveautés KONICA Minolta lance l’imprimante laser couleurs la plus économique: la magicolor 5430DL qui imprime en noir/blanc et couleurs à la vitesse de vingt pages par minute (photo ci-dessus). Elle peut fonctionner en réseau et accepte de nombreux types de papier. La 5430DL produit des demi-tons cohérents, des lignes et textes d’une grande netteté et d’excellentes couleurs. Elle offre la possibilité d’imprimer en trois résolutions allant jusqu’à 2.400x600 dpi. L’imprimante est par ailleurs équipée d’une interface réseau Ethernet 10/100BaseTX et d’une interface haute vitesse USB 2.0. Prix: 995 euros HTVA. www.minoltaeurope.com XEROX commercialise maintenant des alternatives intéressantes pour l’imprimante HP LaserJet 2300 (25 ppm) destinée aux petits groupes de travail et pour les imprimantes HP LaserJet 4200 (35 ppm) et 4300 (45 ppm). Ces cartouches sont les premières du genre à être équipées d’une micro-puce supportant les fonctions "smart print" de HP, leur permettant d’être automatiquement reconnues par les imprimantes LaserJet de HP. Prix de vente conseillés: respectivement 60, 85 et 114 euros HTVA. www.xerox.be LEXMARK présente son logiciel Connect pour imprimantes à jet d'encre Lexmark, faisant partie d'un programme volontaire d'amélioration des produits, intitulé Lexmark Connect. La participation facultative à ce programme est proposée aux clients qui installent une nouvelle imprimante. TELINDUS propose une solution globale de "printing management" permettant de réduire les coûts tout en augmentant la qualité de service. Cette solution comprend un éventail [>> 90]

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MAXDATA présente le nouveau PC Favorit 4000, qui se caractérise par sa puissance, son équipement ainsi que sa sécurité de fonctionnement, à la fois durable et évolutive. Ce modèle renferme un puissant processeur Intel Pentium 4 530 à 3 GHz et un chipset i915G. Ces deux composants supportent la technologie Hyper-Threading qui permet au système d'exploitation Microsoft Windows XP l'utilisation de deux processeurs de façon à pouvoir exécuter simultanément plusieurs requêtes. Il en résulte une configuration très performante, complétée par 256 Mo de RAM DDR2 en mode dual-channel. Ses imposants 533 MHz lui garantissent une vitesse vertigineuse au niveau du bus de données. www.maxdata.be

PORTABLES PACKARD BELL sort les modèles de base EasyNote G1340 et Easynote R4340. Ce dernier dispose d'un large écran cinéma WXGA de 15,4”. Les deux modèles sont équipés d'un processeur Intel Celeron-M 340, d'une mémoire RAM DDR de 256 MB, d'un disque dur de 40 GB HD, d'un Dual drive DVDRW (+/-) et de la technologie Diamond View. Quant à la version EasyNote E4700, une gamme au-dessus, il

dispose d'un processeur plus lourd (Mobile Intel Pentium-M710, 1,5 GHz). Dans le haut de gamme, viennent de sortir l'EasyNote R7725 et l'EasyNote R8720, équipés d'un processeur Mobile Intel Pentium-M725 (1,6 GHz – 2 MB de cache), d'une mémoire RAM DDR de 512 MB, d'un disque dur de 60 GB, d'un lecteur de carte de mémoire 4 en 1 (SD, MMC, MS, MS PRO) et d'un écran cinéma large WXGA de 15,4”. Prix: Entre 1.099 euros pour l'EasyNote G1340, et 1.499 euros pour l'EasyNote R7725. www.packardbell.be

JEUX THRUSTMASTER présente son nouveau joystick force feedback pour PC. L'ergonomie du manche de ce nouveau joystick est excellente. Sa base est large et lestée pour une stabilité parfaite. Le performant mécanisme de retour

de force (technologie TouchSense de Immersion) procure des effets saisissants dans les jeux. Thrustmaster offre la possibilité au joueur de régler, via software, l'ensemble des effets de force mais aussi la résistance du manche. Autre nouveauté, la molette des gaz, placée directement à la base du manche, permet un dosage précis de l'accélération et de la décélération. Le joystick inclut également 8 boutons d'action, une gâchette et un bouton "Point de Vue" qui permet un contrôle parfait des vues. Prix public conseillé: 69 euros. www.thrustmaster.be

DISQUES DURS LACIE lance une nouvelle série de disques durs externes pour Mac et PC. Avec des taux de transfert pouvant atteindre 1,5 Gbit/s, le d2 Serial ATA (SATA) Hard Drive est le disque idéal pour les applications

nécessitant un débit exceptionnel. Avec la nouvelle interface externe SATA (Serial Advanced Technology Attachment), il est possible d'atteindre des taux de transfert plus élevés qu'avec la plupart des disques durs ATA parallèles internes, couplés avec des capacités allant jusqu'à 400 Go. L'interface Serial ATA est une nouvelle manière de connecter des disques durs externes directement à un ordinateur, pour des performances et une fiabilité accrues. Prix: de 369 euros pour la version 74GB, 219 euros pour 160GB, 269 euros pour 250GB et 539 euros pour 400GB HTVA. www.lacie.com/be

SÉCURITÉ D-LINK offre une mise à niveau sur le standard de sécurisation WPA2, basé sur le standard 802.11i. Il offre un plus haut degré de sécurité que son prédécesseur WPA (Wi-Fi Protected Access). La principale différence est liée au système de cryptage. WPA2 a recours à l'Advanced Encryption Standard (AES), un "block cipher" au lieu d'un "stream cipher", ce qui améliore considérablement la sécurité. Cette mise à niveau est téléchargeable gratuitement à partir du site www.dlink.be, entièrement rénové depuis janvier 2005. TREND MICRO lance Network VirusWall 300. Ce matériel de prévention de propagation protège l'infrastructure critique telle que les distributeurs automatiques (ATM) contre le nombre sans cesse croissant de vers sur

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renouvelle la gestion d'application par de nouvelles possibilités d'administration et de monitoring. La septième version de son logiciel de gestion d'application Veritas i3 rehausse la disponibilité des applications, garantit le niveau de prestation et renforce la productivité IT. Elle permet aux administrateurs de comparer simultanément les caractéristiques de prestation et de performance des applications dans différents clusters et à différents moments. www.veritas.com

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permet de transférer les photos, les films et la musique du PC vers la TV grâce à son nouveau lecteur DVD avec

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CISCO SYSTEMS lance une série de routeurs ultrarapides destinés aux PME. Ces routeurs assurent non seulement le trafic de données dans et entre des réseaux informatiques mais conviennent également à des applications téléphoniques et vidéo. Ces integrated service routers (ISR) disposent d'une protection intégrée active. La série ISR est unique par sa conception, qui permet un trafic sans ralentissement (wire speed). Les nouveaux routeurs Cisco 1800, Cisco 2800 et Cisco 3800 bénéficient de la version 2.0 du logiciel de gestion Cisco Router and Security Device Manager (SDM). Ils protègent le trafic réseau grâce au firewall intégré et aux possibilités de mettre en place des réseaux privés virtuels (VPN). Prix: entre 1.214 et 3.045 euros. www.cisco.com

SERVEURS BULL enrichit sa famille de serveurs express5800 avec quatre nouveaux modèles de milieu de gamme. Ces serveurs Express5800 intègrent chacun de 1 à 2 processeurs Intel Xeon EM64T ainsi que les nouvelles technologies PCI

Express. Ces serveurs sont dotés d'entrée-sortie PCI Express ultra rapides et de l’optimisation de puissance consommée, Demand Based Switching. Ils apportent ainsi plus de puissance de traitement, des accès mémoire plus rapides et des débits d’entréessorties plus élevés. Leur consommation électrique réduite et leur facilité d’administration permettent de réduire les coûts de mise en œuvre et d’exploitation des infrastructures informatiques. Prix d’une configuration d’entrée: Serveur Express5800 120Eg, 1.617 euros, le 120Lh, 1.987 euros, le 120Re-1, 1.872 euros, et le 120Rg-2, 2.275 euros. www.bull.be

TÉLÉVISEURS VIEWSONIC enrichit sa gamme de téléviseurs LCD avec le NextVision N2010 (20 pouces) et le N3200w (32 pouces panoramique).

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outils communication

CONFERENCE

Un métier à promouvoir A l'occasion de la sortie de la prochaine édition paperJam, dont le dossier central sera consacré au secteur de la communication(voir aussi page 146), Design Luxembourg et MarkCom organiseront une conférence, le 24 février, dans les locaux de la Chambre de Commerce, destinée à promouvoir davantage les professions du marketing et de la publicité auprès de tous les décideurs du pays. Deux invités de marque seront notamment présents. Deborah Dawton, la présidente de l'association britannique Design Business Association (www.dba.org.uk), qui évoquera les recherches faites sur l'efficacité – ou non – du design d'une corporate identity dans le développement économique d'une entreprise. De son côté, Patrick Willemarck , l'actuel président de l’Association of Communication Companies (Belgique), interviendra sur le thème "Advertising needs to be reinvented". La manifestation sera également l'occasion pour Design Luxembourg et MarkCom de lever le voile sur le vade mecum de la Communication au Luxembourg, rédigé en commun, et qui est destiné à simplifier les relations entre les professionnels de la communication et les "utilisateurs". ■

COMMISSION NATIONALE POUR LA PROTECTION DES DONNEES AGENCE M&V Concept SUPPORT Presse quotidienne DIRECTEUR ARTISTIQUE Alain Joachim GRAPHISTE Pascale Rigaux ACCOUNT Marc Devresse

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OPTIQUE MOITZHEIM AGENCE Mikado Publicis SUPPORT presse ACCOUNT Jean-Luc Mines ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill INFOGRAPHISTE Olivier Debuys PHOTO stock

OPTIC SHOP AGENCE Mikado Publicis SUPPORT presse ACCOUNT Jean-Luc Mines ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill INFOGRAPHISTE Olivier Debuys PHOTO stock

PRICEWATERHOUSECOOPERS LUXEMBOURG AGENCE Grey Worldwide Luxembourg SUPPORT Presse

HOFFMANN AGENCE Mikado Publicis SUPPORT presse ACCOUNT Camille Groff ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill ILLUSTRATEUR Cécile Dandoy

IMPRIMERIE FABER AGENCE binsfeld communication SUPPORT presse écrite CONCEPTEUR-REDACTEUR Eric Pérot GRAPHISTE Michel Geimer PHOTO Pascal Habousha ACCOUNT Claude Nesser, Victor Hengel

RENAULT AGENCE Mikado Publicis SUPPORT abribus ACCOUNT Vanessa Buquet, Jeff Lens ART DIRECTOR Didier Leclercq COPYWRITER Frédéric Thill GRAPHISTE Didier Picard INFOGRAPHISTE Olivier Debuys PHOTO Bertrand Castay

AUTOSDIFFUSION LOSCH AGENCE binsfeld communication SUPPORT presse quotidienne et magazine COPY Christian Thiry GRAPHISTE Antonelle Veneziani PHOTO AG / Jan van Endert ACCOUNT Jean-Paul Reuland


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SITE DU MOIS

FEDIL.LU

DEXIA BIL AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse quotidienne, hebdomadaire et affichage ART DIRECTOR Samy Guenane, Christian Delcoigne COPY Michael Mertens GRAPHISTE Pietro Namèche ACCOUNT Marina Zabala

WENGE Agence Concept Factory CREDIT CREATIF Francois Leclerc / Stephane Lefèvre, Emanuelle Baroni PHOTO Frank Weber

C'est au tour du site Internet de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fédil) de faire peau neuve. Outre un nouveau design plus léger et agréable, il présente une série de nouveautés et d'adaptations, dont notamment un nouveau moteur de recherche par mot-clé au niveau du répertoire des membres. La navigation a été simplifiée et ciblée par une réduction du nombre de menus. Les rubriques concernant les diverses publications de la fédération, ainsi que celle liée à l'organe de communication L'Echo de l'Industrie sont, par ailleurs, plus distinctement présentes. La réalisation technique de ce site a été réalisée par la société e-mergency de Mersch.

ALTI.COM Nouvelle vitrine pour la société de service et d'ingénierie informatique, qui fêtera ses 10 ans en 2005.

BCLUX.LU En même temps que ses 10 ans, Bureau Comptable luxembourgeois s'offre une nouveau site Internet à destination des PME

CMD AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse quotidienne, hebdomadaire et affichage ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Ghislain Giraudet GRAPHISTE Ronnie Gerber ACCOUNT Valérie Giraudet

MINISTERE DES TRANSPORTS AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse quotidienne, hebdomadaire et affichage ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Michael Mertens GRAPHISTE Jean Sampaio ACCOUNT Delphine Buzy

TANGO AGENCE Concept Factory CREDIT CREATIF David Solito / Stephane Lefèvre/ André Hesse, Gauthier Collignon, Sophie Haas PHOTO Fabrice Mariscotti (Blitz)

LIBRAIRIE ERNSTER AGENCE added value SUPPORT Spot TV RTL Télé Lëtzebuerg, cinémas Utopia, Utopolis.

...ET AUSSI AIR-AMBULANCE.LU (avec Interact) Site anglophone de la société de secours. Un Extranet sera prochainement activé. FIDO-MES.LU Base de la charte graphique de la société, proposant des infos sur la fiscalité et le droit des sociétés luxembourgeoises. MUL-LERTHAL.LU (avec Interact) Toutes les infos sur la Petite Suisse Luxembourgeoise et la Basse Sûre. GOLF-DE-PREISCH.COM (avec Interact) Nouveau design etnouvelles fonctionnalités. Réservation en ligne bientôt possible. ERROR 404 La réalisation du site Internet www.interfiduciaire.lu, présenté dans notre édition de décembre (page 109) est à mettre à l'actif de Sunmande.lu et non pas 04 Sunmade...

COMMUNIQUEZ-NOUS les lancements et les changements importants de vos sites en envoyant un message à press@paperJam.lu.

LANCELOT.LU Nouvel acteur spécialisé dans les services de mise à disposition et de recrutement de personnel IT. Bientôt complété par un portail interactif elancelot.com.

STATEC.PUBLIC.LU Le Luxembourg en chiffres au travers du nouveau portail statistiques, développé dans le cadre de eLuxembourg

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Ca roule toujours! Malgré une conjoncture générale plutôt morose l'an dernier, le secteur automobile s'en sort plus que bien. Le nombre de véhicules neufs immatriculés a encore progressé. L'ANNÉE 2004 A ENCORE BATTU DES RECORDS en terme d'immatriculations de voitures neuves au Luxembourg. Sur l’ensemble de l'année, on enregistre un chiffre de 52.613 immatriculations contre 48.977 pour 2003, tous véhicules confondus. Les voitures particulières et commerciales représentent, à elles seules, 48.234 immatriculations en 2004, contre 43.620 un an plus tôt (chiffres du Statec), soit une progression de plus de 10%. En tête des ventes de voitures neuves, on retrouve Renault, suivi de Volkswagen, Peugeot, Citroën, Mercedes, Audi. Pour ce qui est des plus fortes progressions, ce sont BMW et Hyundai qui ont été le plus à leur avantage en 2004.

Sécurité et qualité Cette année écoulée n'a fait que confirmer à nouveau un phénomène qui a toujours existé: une plus forte demande de motorisations plus puissantes et de modèles haut de gamme que dans les autres pays. Par ailleurs, l'engouement pour les moteurs diesel ne s'est pas démenti. Quant à 2005, l'année s'annonce riche en nouveautés et l'Autofestival, qui se tient du 22 au 31 janvier prochain, sera déjà l'occasion d'en découvrir certaines.

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Avec 7.134 voitures neuves immatriculées (particulières, commerciales et utilitaires), Renault Luxembourg a de quoi être satisfait. "C'est une année exceptionnelle", confirme Jean Benel, responsable marketing de Renault Luxembourg. La marque progresse de près de 19,6% en volume pour les véhicules particuliers. "A fin novembre, nous connaissons une pénétration, pour les véhicules particuliers, de 15,2%. Depuis 4 ans, nous avons toujours été en tête mais peut-être encore plus cette année", poursuit Didier-Pierre Alaume, administrateur délégué de Renault Luxembourg. Et ces bonnes performances sont en grande partie dues à la gamme M1 (véhicules moyens) – Mégane et Scénic – et à une bonne tenue de la Clio. "Les trois modèles phares offrent un bon compromis moteur-prix-équipements. C'est la diversité de l'offre qui plaît mais le look satisfait aussi beaucoup. Nous couvrons la totalité du segment, ce que nous ne faisions pas avant", conclut M. Benel. Et M. Alaune de préciser que ce succès n'aurait pu être tel "sans un réseau qui a une très bonne couverture, très dynamique, bien formé, avec des collaborateurs de haut niveau. Nous avons pu innover en matière de services, nous différenciant par rapport à ce qui se faisait en général. Cette année a été excep-


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tionnelle en matière de flotte", précise M. Alaume. 56,4% des ventes de Renault ont été réalisées dans le segment M1, 29% dans le segment I (les compactes) – Clio, Modus, Twingo –, 8,6% dans le segment S – les berlines de luxe – , 6% dans le M2 – famille Laguna. "Le démarrage de la Modus est très bon – une centaine immatriculée en deux mois -, il correspond aux attentes", assure M. Benel. Selon lui, le constructeur "a fait de gros efforts en matière de qualité, de durabilité et de sécurité. Nous sommes la gamme la plus sûre en Europe, selon l'Euro NCAP". La Mégane II et Mégane II coupé cabriolet, la Modus, l'Espace IV, la Vel Satis, la Laguna II, et le Scénic II ont reçu 5 étoiles, soit la plus haute note aux tests Euro NCAP.

Photo: David Laurent (Blitz)

automobile dossier

Un vide comblé La voiture du peuple, Volkswagen, arrive en deuxième position des meilleurs ventes, avec 5.278 véhicules immatriculés. Cependant, on peut parler de stagnation pour VW, qui ne progresse que de 1,27%. "L'année 2004 a été assez difficile pour nous. Nous nous sommes stabilisés dans les segments où nous étions présents. Le marché luxembourgeois a la particularité d'être très saturé car nous vendons plus du double de voitures neuves par habitant que les pays alentours. Se stabiliser à ce niveau-là est toujours une performance", estime toutefois Patrick Losch, directeur des ventes chez Autosdiffusion M. Losch. "La raison pour laquelle la marque ne progresse plus, c'est le manque de certaines catégories". Cible visée: les monospaces compacts. Une absence comblée par la Golf Plus, qui sera présentée en première lors de l'Autofestival. Plus haute mais pas tellement plus grande que sa sœur, elle devrait récupérer les clients perdus par celle-ci. La Passat, qui est en fin de carrière – le premier modèle date de 1973 – et sera remplacée par un tout nouveau modèle en mars-avril, aura constitué un autre frein à la croissance de VW. Malgré les critiques qui ont pu être formulées envers la Golf V, c'est tout de même ce modèle qui se situe en tête des ventes du constructeur, avec 1.720 exemplaires vendus à fin novembre, soit 3,76% du marché total. "Oui, la qualité visuelle, le choix des matériaux ont été critiqués. Golf est un modèle-phare et on s'est un peu jeté dessus pour le critiquer car c'était de bon ton de le faire. Les gens ont exagéré le phénomène. Il est vrai qu'elle se vend moins que la précédente – 200 unités en moins qu'en 2003 – mais c'était attendu en raison de la diversité des modèles". Arrivent ensuite, la Polo, puis le Touran. Il faut encore compter avec les SUV (sport utility vehicles) qui se vendent mieux que dans les autres pays. "Toutes les modes arrivent plus tôt et plus fort, à Luxembourg, en raison du pouvoir d'achat. Le Touareg connaît un succès important. Il est le numéro un dans le segment", affirme M. Losch. 348 Touareg ont été immatriculés à fin novembre, ce qui correspond à 19% du marché des SUV lourdes, à 4% de l’ensemble du marché des SUV et 0,76% du marché

Didier-Pierre Alaume (Renault): "Depuis 4 ans, nous avons toujours été en tête mais peut-être encore plus cette année".

total global, selon M. Losch. "On s'attend à faire nettement mieux en 2005. VW s'est établi dans un segment de luxe comme leader du marché". Second constructeur français à monter sur le podium, Peugeot comptabilise 3.898 immatriculations, soit un taux de pénétration de 8,1%. "2003 était une très bonne année et 2004 une année de stagnation mais nous sommes quand même très contents", assure François Rodenbourg, directeur général du garage du même nom. Les 206 et 307 constituent les modèles vedettes de la marque, représentant quelque 70% des ventes, en ce compris les coupés cabriolet 206 CC et 307 CC, qui attirent une clientèle jeune et féminine. Et, si l'on en croit Pierre Rodenbourg, directeur commercial, "la berline classique affiche une baisse régulière en raison de l'arrivée de nouvelles carrosseries et de véhicules plus pratiques". Les françaises ont la cote au Grand-Duché puisque Citroën ravit de justesse la quatrième place à Mercedes avec 3.097 voitures immatriculées, contre 3.072 immatriculations pour la marque à l'étoile.

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La palme revient à la C3, la grande sœur de la Saxo, qui totalise 22% des ventes. La C2 se classe juste derrière, réalisant 18% des ventes. "En nombre de commandes, nous avons régressé de 2,1%. Cette diminution est due à la phase de transition, un peu longue, entre deux modèles renouvelés fin 2004, la C5 et la C4", explique Michel Braquet, associé gérant d'Etoile Garage. Ces deux derniers modèles peuvent faire la fierté de Citroën puisqu'ils ont, tous deux, décroché 5 étoiles aux tests de chocs effectués par Euro NCAP. Loin de l'image classique que le constructeur avait encore il y a des années, Mercedes surprend de plus en plus par un design moderne et séduit davantage que par le passé une clientèle jeune et sportive, mais aussi féminine. Cependant, "on ne parle plus

Photo: David Laurent (Blitz)

Pierre Rodenburg (Peugeot): "La berline classique affiche une baisse régulière en raison de l'arrivée de nouvelles carrosseries et de véhicules plus pratiques".

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de progression, il faut être réaliste. On peut parler de stagnation", avoue Justin Mangen, directeur général de Mercedes-Benz Luxembourg. "Pour les marques haut de gamme, 2004 était un challenge. C'était une année difficile mais nos objectifs ont été atteints", ajoute Karsten Noth, directeur vente voitures particulières. La marque à l'étoile avait plusieurs flèches à son arc: la nouvelle SLK (coupé cabriolet), la Classe C restylée, la nouvelle Classe A, sortie en 5 portes en septembre et en 3 portes en décembre, ou encore le CLS coupé 4 portes, lancée en octobre. Ce modèle se positionne dans un nouveau segment de coupé berline et vient ainsi combler le fossé entre le CLK et le CL. "Le nouveau design a vraiment bien été accepté par les clients. C'était une révolution", se réjouit M. Mangen. La Classe C est le modèle qui a obtenu le plus de suffrages. Par ailleurs, le succès de la Classe M, le SUV de luxe de Mercedes, introduit il y a 7 ans déjà, ne s'est pas démenti, alors que le nouveau modèle sera disponible en août prochain. "Quand nous avons sorti la Classe M, c'était une vraie révolution dans ce segment. Il a eu un succès fou partout et on en a encore beaucoup vendu en 2004", se félicite M. Noth. L'année 2004 est qualifiée de très bonne année par Audi qui recense 3.055 immatriculations. "Nous avons réalisé, sur onze mois, une progression nette de 11,5%, due aux nouvelles A4 et A6, qui viennent de sortir, et aux A3 et A3 Sportback. Il y a eu beaucoup de nouveautés en 2004", explique Patrick Losch, directeur des ventes chez Autosdiffusion M. Losch. L'A4 a constitué quelque 40% des ventes, suivie par l'A3, 30%, soit une progression de 60% due au Sportback, et l'A6, 20%, en progression de plus de 50%. Parmi les figurants dans le "Top 10", BMW doit incontestablement, avec Hyundai, être le plus satisfait de tous. Avec 3.015 immatriculations, la marque fait un bon de 30% par rapport à 2003. Par ailleurs, 360 Mini ont été écoulées. "Il s'agit d'un record absolu pour nous. Nous sommes très contents de ce chiffre, dû, en partie, au lancement de la Série 1. BMW n'était jusqu'alors pas présent dans le segment des compactes. La Série 5 a également bien marché, tout comme la Série 3, alors que celle-ci est en fin de carrière", souligne Claude Nilles, executive du Garage Arnold Kontz. La Série 3, le Best seller de la marque, réalise, à elle seule, 45% des ventes de BMW, suivie par la Série 5 (25%), dont la gamme a été complétée, l'an dernier, par le Touring. Quant aux tout-terrains, X3 et X5, il représentent pas moins de 20% des ventes. A noter que le X5 a été le premier grand tout terrain a obtenir 5 étoiles au test Euro NCAP. "X3 et X5 ont toujours le vent en poupe et réalisent un record dans les immatriculations, d'années en années. Nous avons beaucoup de mal à satisfaire la demande, tant au niveau national qu'international", note M. Nilles. Quant à Hyundai, il réalise une performance extraordinaire, en augmentant ses ventes de 51%.


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Patrick Losch (Autosdiffusion): "Le marché luxembourgeois a la particularité d'être très saturé car nous vendons plus du double de voitures neuves par habitant que les pays alentours".

Le constructeur a vendu 2.650 voitures neuves, contre 1.750 en 2003. La Getz, 3 et 5 portes, a réalisé le meilleur résultat (36%), suivi du Santa Fe (14%). 328 exemplaires du Tucson, sorti en septembre dernier, sont déjà en circulation, ce qui représente 12% des ventes totales de la marque. Ford, compte 2.283 voitures neuves immatriculées. C'est la Focus, avec 26,46%, qui arrive en tête des ventes – alors que le nouveau modèle sort cette année -, suivi de la Fiesta, 25,30%, de la Focus C-Max, 19,14%, et de la Mondeo, 14,85%.

Le Diesel a le vent en poupe Alors que l'achat d'un véhicule diesel revient plus cher que celui d’un moteur essence et que les prix de ces deux carburants tendent de plus en plus à se rejoindre – ce qui signifie qu'il faut avaler les kilomètres avant de rentabiliser le premier véhicule –,

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les ventes de ce type de moteur ne cessent de croître. Du côté de chez Renault, ainsi, on assure que 85% des véhicules vendus sont pourvus de moteurs diesel, cette part atteint 80% chez Mercedes, 70% chez BMW et dépasse les 50% chez Citroën. Chez VW, on trouve impressionnant que la part de TDi soit aussi importante. "Ce sont les moteurs les plus vendus même dans le segment des Polo", constate M. Losch. "Nous avons très rapidement évolué vers le diesel, même pour les voitures de luxe disposant d'un moteur à forte puissance. Nous aussi, nous possédons un V6 diesel, sur les Espace et Vel Satis, très apprécié au Luxembourg", assure M. Alaume (Renault). "L'offre diesel s'est améliorée parce qu'il est important d'offrir des motorisations puissantes. Renault avait un petit handicap qu'il a rattrapé", poursuit M. Benel. Cependant, ce dernier estime que les réglementations sévères vont temporiser la vente des diesels. "Le marché ne peut pas absorber tous les surcoûts. Certains moteurs vont être abandonnés. C'est essentiellement le filtre à particules qui pose problème. Le coût est tel pour ces filtres qu'il se répercutera sur les véhicules". Un point de vue partagé par M. Losch. "La question est de savoir quelles seront les normes à venir. Si on va encore plus loin que ce que l'on fait aujourd'hui, cela sera très cher. Je pense que l'on va revenir de plus en plus à l'essence ou à un modèle à mi-chemin entre les deux. Il faudra voir au niveau de carburants nettement plus propres". VW et Mercedes ont investi conjointement dans une usine-pilote, en Allemagne, pour produire un tel carburant. "On s'attend à quelque chose pour 2007 ou 2008. Ce sera une grande évolution", assure M. Losch. Les développements en matière de moteurs étant onéreux, il n'est pas rare de voir les constructeurs collaborer entre eux. PSA Peugeot Citroën et Ford envisagent, en raison des fortes demandes de moteurs diesel, de renforcer la capacité de production des moteurs diesel 1,4 l, 1,6 l et 2 l d'ici 2006 et 2007. Ils collaborent aussi avec Ford pour un V6, déjà dans Jaguar. PSA Peugeot Citroën coopère, par ailleurs, avec BMW au développement d'un moteur essence, moins polluant, annoncé pour 2006.

2005 riche en nouveautés Alors que le premier monospace européen, le Renault Espace, fête ses 20 années d'existence, ce type de véhicule n'est pas encore passé de mode, bien au contraire. A tel point que BMW, qui avait affirmé, il y deux ans, qu'il n'en construirait jamais, a changé d'avis et n'exclut pas le lancement d'un modèle en 2007. Une décision sans doute influencée par l'annonce des nouvelles Classe B et R de Mercedes. Pour Renault, 2005 sera l'année du plein lancement de la Modus mais aussi et surtout celui de la nouvelle Clio, qui sortira au dernier trimestre 2005


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et qui ressemblera fortement à sa sœur Modus. La Laguna nous reviendra, fin mars-début avril, après avoir subi un facelift. Quand à la gamme Vel Satis, elle sera, elle aussi, quelque peu remodelée et améliorée et comportera des équipements supplémentaires. La nouvelle version de l'Espace, qui offre des motorisations élargies, est d'ores et déjà disponible. La Logan, commercialisée dans les pays de l'Est (un véhicule de base, produit en Roumanie sous la marque Dacia), pourrait arriver prochainement en Europe, dans une version sans doute améliorée. "Nous attendons les plans de commercialisation", se contente de dévoiler M. Alaume. "Notre arme pour 2005: nous allons continuer à développer le service

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Claude Nilles (BMW): "En 2005, nous allons encore améliorer notre volume, ainsi que notre part de marché".

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de qualité. Aujourd'hui, 100% de nos clients qui passent en atelier sont enquêtés. La fidélisation par le service, c'est un grand axe pour 2005. C'est notre point fort. Le constructeur a prévu de poursuivre ses efforts liés à la qualité et la sécurité", assure-t-il. Volkswagen présentera, seulement après l'Autofestival, sa nouvelle Passat, la 6e génération, plus longue, plus large, avec un moteur transversal et non plus longitudinal, ce qui augmentera le volume de l'habitacle. Et, au printemps, le premier constructeur européen comptera un nouveau modèle, avec la Fox, catégorie en-dessous de la Polo, qui doit remplacer la Lupo, et sera le modèle le moins cher de la gamme. "La Golf GTi sera notre cheval de bataille lors de l'Autofestival. Il s'agit d'une vrai GTi, au moteur superbe et à un prix très intéressant. Nous nous attendons à reconvertir beaucoup de clients du diesel en essence. Elle offre, en plus des avantages de l'essence, un couple très élevé. Le plus impressionnant, c'est la consommation, 7,9 l/100, soit pas plus que son ancêtre, qui a 28 ans, alors qu'elle pèse 500kg de plus". Ce modèle est équipé de la nouvelle technologie DSG, propre à VW. Cette boîte automatique, qui vient du sport automobile, comporte deux embrayages, ce qui signifie que la vitesse suivante est déjà enclenchée, et permet de réduire la consommation de carburant. Chez Peugeot, on prédit que 2005 sera une bonne année, meilleure que 2004, et une grande année de nouveautés. Premièrement, la 607, apparue en 2000, sera disponible, dès ce mois-ci, avec un moteur diesel V6 et une esthétique légèrement modifiée. Destinée aux citadins, la 1007, le plus petit mono-corps (92 cm de largeur), avec portes coulissantes électriques, apparaîtra en avril prochain, en 1.4 l diesel ou essence. A côté d'elle, la 107, la plus petite Peugeot, construite en République tchèque sur une plate-forme commune entre Peugeot, Toyota (Aygo) et PSA (Citroën C1), fera son apparition en septembre. Les trois constructeurs se sont associés dans la conception, le développement et la production de trois nouvelles voitures créées sur une base commune, un projet qualifié de l'un des plus innovants de ces dernières années. En fin d'année, arrivera le coupé 407 qui remplacera le coupé 406, avec motorisation essence et diesel. Citroën commercialisera, cette année, deux nouveaux modèles, qui viendront se rajouter aux deux extrémités de la gamme existante: la C1, sœur jumelle de la Peugeot 107 et de la Toyota Aygo, et la C6, une berline très haut de gamme, digne héritière de la XM, disparue il y a 3 ans. "Nous sommes très optimistes pour 2005 puisque nous pourrons profiter de la première année pleine de la C5 restylée et surtout de la C4, se trouvant dans un segment représentant plus du quart du marché, qui est aussi un segment très concurrencé. Mais, après un démarrage tout à fait réussi, nous sommes convaincus que la C4 dispo-


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POUR SES 30 ANS, JAGUAR LUXEMBOURG

“La marque Jaguar est présente au Luxembourg depuis 1961 et, déjà depuis 30 ans, la société Jaguar Luxembourg se veut votre porte d’accès privilégiée au mythe Jaguar. Pour fêter cet anniversaire avec élégance, nous vous proposons, pendant toute la durée de l’Autofestival, des conditions festives sur l’intégralité de la gamme Jaguar. Pour l’occasion, nous avons aussi choisi pour vous 30 véhicules Jaguar de prestige qui seront exposés pendant le festival au showroom Jaguar Luxembourg. Nous vous invitons à un anniversaire exceptionnel où le champagne coulera à flot et un cadeau sera offert à chaque visiteur. Cerise sur le gâteau, nous organiserons un grand concours* avec une Jaguar X-Type à gagner. Les bulletins de participation sont disponibles chez Jaguar Luxembourg du 22 au 31 janvier 2005. Peut-être est-ce vous qui pourrez bientôt jouir du plaisir unique procuré par la conduite d’une Jaguar X-Type. Bonne chance et au plaisir de vous rencontrer ! ”. Gene Schroeder Administrateur délégué Jaguar Luxembourg

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Karsten Noth (Mercedes): "Pour les marques haut de gamme, 2004 était un challenge. C'était une année difficile mais nos objectifs ont été atteints".

se des atouts nécessaires pour acquérir une des premières places. Finalement, les deux nouveaux modèles devraient nous permettre d’améliorer encore notre place sur le marché et nous comptons dépasser largement notre résultat de 2003", envisage Michel Braquet, associé gérant d'Etoile Garage. L'année 2005 sera riche également pour Mercedes qui sortira, en juin prochain, la Classe B, un monospace complètement nouveau destiné à de jeunes clients flexibles, de jeunes familles, des gens sportifs qui veulent plus d'espace que ce qu'offre une Classe A. "Avec la nouvelle Classe B, nous allons gagner des nouveaux clients chez nos compétiteurs", assure M. Mangen. La gamme du constructeur allemand sera encore complétée, en février 2006, par la Classe R – grande sœur de la Classe B, qui pourra déjà être commercialisée, sur catalogue, en septembre

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prochain. La version prototype de ce modèle, le Vision R, sera d'ailleurs en exposition, lors de l'Autofestival, à partir du premier lundi. Avec ces deux modèles, Mercedes entend disposer d'une gamme la plus complète possible. Après sept années de bons et loyaux service, le ML sera remplacé par un nouveau modèle, plus volumineux, à l'été 2005. Il sera pourvu, en option, du système PreSafe, de série sur la Classe S. Ce dispositif de sécurité, spécificité de Mercedes, est capable d'anticiper une collision grâce à ses capteurs d'ABS, d'ESP et d'amplificateur de freinage. La Classe M pourra également bénéficier de la Boîte automatique à 7 rapports, 7G-Tronic, déjà présente sur les Classe S, E, et SL. Une toute nouvelle Classe S arrivera en septembre. Enfin, la CLK subira un facelift en juin et offrira de nouveaux moteurs plus puissants, la rendant plus sportive et plus dynamique que l'ancienne. D'ici à deux ans, Audi "aura changé toute la gamme de modèles. On s'est donné un nouveau visage avec les nouveaux modèles, un caractère pour se différencier plus fortement des concurrents. On l'a fait d'une façon plus prononcée avec la nouvelle calandre (le fameux single frame, NDLR). Il faut un autre look de temps en temps", constate M. Losch. Audi mise beaucoup, pour 2005, sur la nouvelle A4, qui vient d'être lancée, et sur l'A6 break. Par ailleurs, le constructeur envisage de sortir, à l'automne 2005 (mais il ne sera pas disponible avant 2006), un SUV plus grand que le Touareg de VW. Outre la Série 1, lancée en septembre dernier mais qui participera à son premier festival, et sur laquelle BMW compte beaucoup, la grande attente de 2005 sera la sortie de la nouvelle Série 3 (5e génération). Elle sera lancée en mars au salon de Genève, mais sera déjà vendue lors de l'Autofestival, et sa version Touring arrivera en seconde moitié d'année. La Série 7 sera, pour sa part, adaptée et la Série 5, lancée en 2003 en version limousine, sera disponible en Touring (break) cette année. Le xDrive, un système de transmission intégrale, qui contrôle les conditions de conduite et de la route, puis répartit la puissance entre les essieux avant et arrière, sera disponible sur ce modèle. La 4e génération de la M5 (Motorsport), attendue en avril-mai, et la M6, annoncée pour la première moitié de 2005, seront pourvues, de série, de la boîte robotisée à 7 rapports, SMG III (à simple embrayage). "En 2005, nous allons encore améliorer notre volume, ainsi que notre part de marché. Nous détenions, en 2004, 6,3% de part de marché, 7% avec Mini. Un record que BMW n'a jamais atteint au Luxembourg". Quant à Hyundai, elle sortira, cette année, la nouvelle Sonata, ainsi que des versions "faceliftée" de la Trajet, la Coupé , le Santa Fe et le Terracan. Avec cet afflux d'offres, sûr que l'année 2005 ne sera pas un mauvais crû... ■ Florence Reinson


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Leasing: la qualité de service fait la différence Le marché dispose d'un fort potentiel de développement et le leasing opérationnel l'emporte largement. Mais il ne suffit plus du tout de seulement louer des voitures.

Photos: David Laurent (Blitz)

Jean Kerschen (Athlon): "Les clients sont de plus en plus exigeants sur la qualité de service et le reporting, ce qui constitue une tendance lourde du marché".

LE LEASING AUTOMOBILE EST UN VÉRITABLE outil au sein des entreprises et à leur service. Il est en effet l'un des instruments qui permettent aux entreprises de se concentrer sur leur core business, sans souci de gestion de flotte. Mais il s'inscrit également au centre de la gestion des ressources humaines, puisque disposer d'une voiture de société constitue un attrait et un avantage non négligeables. Le secteur du leasing a connu ces dernières années diverses restructurations et fusions. Il commence aujourd'hui à tendre vers la maturité – même s'il compte encore 14 acteurs au Luxembourg - tandis que le leasing opérationnel complet, sans option d'achat et souvent avec la carte carburant, a logiquement la faveur des entreprises. Quelques-uns des "majors" – tous multimarques - du Luxembourg voient en tout cas l'avenir avec une certaine sérénité, après des années difficiles. Avec, toutefois, quelques nuances.

Croissance retrouvée, mais rentabilité serrée Chez Athlon, le directeur général, Jean Kerschen, par ailleurs vice-président de la Fédération

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luxembourgeoise des loueurs de véhicules (FLLV), indique ainsi d'abord que cette dernière s'estime satisfaite du marché en 2004. "Nous sommes revenus à des indicateurs en hausse, après des années 2002 et 2003 qui ont été difficiles, voire très difficiles, pour l'ensemble du secteur, avec une croissance quasi nulle. La croissance n'est cependant pas la même pour tous. Sur base des données précises disponibles au 30 juin, cinq leasers, dont Athlon, ont connu une hausse plus importante que celle du marché, en grimpant jusqu'à 9 ou 10%, les autres se situant entre 2 et 6%. Quelques-uns ont cependant connu une croissance négative parce que les clients sont de plus en plus exigeants sur la qualité de service et le reporting, ce qui constitue une tendance lourde du marché. Nous estimons que les chiffres 2004 devraient amener à une croissance moyenne oscillant autour de 5%. Quant à Athlon, la croissance du parc de véhicules aura été de 15%". Reste que, selon M. Kerschen, la reprise est à nuancer. L'année a en effet été marquée par quelques appels d'offres qui ont à eux seuls représenté 10% du marché et qui étaient, en outre, lancés par des sociétés qui n'avaient pas encore de véhicules en leasing.

Photos: David Laurent (Blitz)

Bob Walté (LeasePlan): "Ceux qui croient distiller des services hors Luxembourg n'ont pas de chance de survie ici à moyen terme".

"Oui, le marché a été influencé par ces appels d'offres et de plus en plus de sociétés du parapublic plébiscitent du leasing opérationnel et le fleet management", ajoute le managing director de LeasePlan, Bob Walté. "Et il faut bien prendre en compte que la 'company car' permet de contrecarrer l'évolution des salaires et stimule le personnel". Country manager de ALD Automotive, Dominique Roger affiche aussi sa satisfaction pour 2004. “Nous aurons atteint une croissance de 20,7%, et deux autres leasers auront aussi une poussée à deux chiffres. En volume, c’est plus qu’une récupération par rapport à 2003. Mais c’est beaucoup plus serré sur la rentabilité car tous les clients, partout, ont revu leur approche de gestion des coûts. En s’attachant quasi exclusivement au prix des loyers, alors que d’autres points permettraient d’obtenir de meilleurs résultats”. Chez GE Commercial Finance, Fleet Services (exAvis Fleet Services), Jean-Paul Biordi, sales manager, constate lui aussi que 2004 a été meilleure mais que, dans son entreprise, "on a simplement stabilisé le volume des ventes, suite à la restructuration, au changement de nom et au 'rebranding' européen". Et de prévenir: "Nous nous préparons pour une bonne année 2005. Avec 50 à 60% des sociétés, ici, toujours à l'achat plutôt qu'au leasing, il reste un gros potentiel à attaquer". En ce qui concerne la demande, Jean Kerschen souligne que "la principale demande des clients est de disposer d'un partenaire solide, avec une réelle relation de confiance, un système de reporting tout à fait performant, une qualité de service au top et une transparence parfaite". Ainsi, tous ces aspects priment sur le prix, qui n'est plus du tout le seul élément pris en considération. Et si le leasing opérationnel est celui qui occupe l'écrasante majorité du marché, c’est parce que les clients veulent un prix qui reprend tout, sans surprise ni risque, aussi bien en valeur résiduelle que du point de vue technique.

"Diriger le client vers le bon choix" “Tout cela se fait dans un contexte concurrentiel fort mais où la correction est de mise, ajoute M. Kerschen. Personne ne cherche à 'cannibaliser'; nous travaillons en fait tous à l'élargissement du marché, qui garde un fort potentiel. On est pour l'instant à environ 16.000 voitures pour un marché global potentiel estimé à 45.000. L'écart se creuse néanmoins entre les quelques grands du secteur et les plus petits". “Si on arrivait déjà à 30.000, ce serait pas mal, car cela correspondrait à une maturité du leasing opérationnel comparable à celle des pays les plus avancés en la matière”, nuance Dominique Roger. L'offre est d'autant plus concurrentielle que les produits, chez les principaux leasers, sont à peu de choses près les mêmes et que le niveau de qualité est partout très élevé, entre autres par le total fleet management qui permet aux entreprises de

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confier aux loueurs, en tout ou partie, la gestion de leur flotte. Sans oublier les services Internet des principaux leasers, où les clients peuvent non seulement demander une offre, mais aussi suivre leur flotte au jour le jour, demander des modifications en fonction du "vécu" de chaque véhicule, etc. "Athlon ne développe pour l'instant pas de nouveaux produits, mais nous réfléchissons aux alternatives au leasing opérationnel. Nos systèmes informatiques apportent une forte plus value à nos clients et nous avons bien sûr une démarche commerciale proactive, dans le cadre d'une palette complète de services, accessible ici au Luxembourg", explique M. Kerschen "Ceux qui croient distiller des services hors Luxembourg n'ont pas de chance de survie ici à moyen terme", ajoute Bob Walté. "Le savoir-faire local est très important, même si le marché est exigu, car c'est un tout: la gestion de la flotte, la proximité du client, le conseil, la revente, etc. D'autant que, vu la taille réduite du marché, beaucoup de clients n'ont pas de fleet manager. Notre rôle, pour une grosse flotte, est dès lors d'en former un qui sera dédié au contact avec les fournisseurs. Ou alors, il y a outsourcing total, ce qui est une tendance qui peut faire école ici". On en revient ainsi à une qualité de service qui, d'ailleurs, requiert la certification ISO 9001, de plus en plus demandée dans les appels d'offres. "A ce niveau, Lease Plan a lancé en janvier un process management qui sera traduit dans notre assurance qualité et dans tous les services, avec une automatisation poussée à l'extrême et une flexibilité totale, pour, entre autres, un reporting instantané". Jean-Paul Biordi, quant à lui, considère qu'il y aura toujours deux types de demandes: "Les clients qui cherchent un prix avec le minimum de prestations et ceux qui sont moins exigeants sur le prix mais qui exigent la qualité. Notre rôle de loueur, c'est de convertir le client, de lui prouver qu'on peut lui apporter autre chose qu'un prix". Le tout dans "une concurrence saine, qui n'est pas plus ou moins féroce ici qu'ailleurs. Ce qui distingue le fournisseur, c'est la proximité et le savoir-faire, la qualité d'une équipe en relation privilégiée avec le client, pour s'adapter à ses besoins. C'est dans cet esprit que nous allons développer trois nouveaux produits. Le premier permettra au client de pouvoir à tout moment calculer ce que lui coûtera sa location sur la durée de son contrat, avec pas moins de 91 loyers calculés d'avance selon les évolutions de sa flotte. Ce produit ‘Flex Key’ propose une transparence unique et une flexibilité totale au sein des 91 solutions . Le second produit ‘Key Solutions’ sera la consultance stratégique, où un de nos spécialistes identifiera ce qui peut générer des économies dans la flotte du client. Et le dernier ‘Online Key’ permettant à nos clients d’établir une offre et de commander on line tout en ayant accès en temps réel à toutes les informations relatives à son parc”. Pour Bob Walté, "un autre point déterminant est la gouvernance et la consultance du leaser. Il ne s'agit pas seulement de gérer les flottes de manière

Photos: David Laurent (Blitz)

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Dominique Roger (ALD Automotive): "les clients, partout, ont revu leur approche de gestion des coûts. En s’attachant quasi exclusivement au prix des loyers, alors que d’autres points permettraient d’obtenir de meilleurs résultats".

réactive, mais de diriger les clients vers le bon choix en mettant en valeur les facteurs écologiques qui visent au développement durable. Nous devons être responsables socialement et éthiquement. Là, une maturité s'installe qui nous aide à réfléchir sur quels types de véhicules proposer, sur les politiques des entreprises, etc. Les clients, au-delà surtout de 50 voitures, veulent avoir affaire à des professionnels proactifs qui bâtissent pour eux des politiques internes de voitures par compétences, paliers de revenus, destinataires, etc. Surtout qu'ici on touche aussi à l'enveloppe salariale du conducteur et qu'il faut donc faire du sur-mesure". Car, chacun en convient, la différence se fera sur la valeur ajoutée, les nouveaux produits, la compétence du personnel, etc. “Ce qui fait la différence c’est la notoriété du loueur et l’expérience du client avec lui, mais aussi sa correction, sa constance”, ajoute Dominique Roger. “Avoir affaire aux mêmes dirigeants et aux mêmes interlocuteurs permet de vrais engagements”. Il y a unanimité, aussi, pour estimer que c'est l'échelle qui va jouer. Les loueurs à moins de 1.000 voitures auront de plus en plus de mal car ils n'ont pas la taille critique pour résister. Il n'y a guère de place pour 14 acteurs, comme aujourd'hui, sur le marché grand-ducal. Les pre-

miers à souffrir seront sans aucun doute les loueurs captifs d'une marque. A preuve, la tendance nette montre un écart fort entre les – très peu nombreux – plus grands et les autres. "La notion de risk management prend aussi de l'ampleur parmi les sociétés présentes localement", ajoute Bob Walté. "Ceux qui survivront seront ceux qui ont, outre l'offre la plus qualitative, un risk management efficace et un contrôle permanent, surtout que les clients apprécient de s'identifier à des fournisseurs financièrement forts. On entre dans une nouvelle ère, entre autres par la consultance pour l'élaboration d'une politique d'attribution et le bench marking sectoriel." Jean-Paul Biordi abonde dans ce sens, mais en considérant aussi que "c'est notre travail de tous les jours de bien calculer; le risk management est le nerf de la guerre, avant même d'aligner un bon prix". Mais l'offre est-elle extensible? Là, Bob Walté avance une perspective: "Il y aura peut-être un jour le prix de revient au km; d'ici 10 ans, cela pourrait même être la seule composante pour la motivation d'achat chez les clients. L'étude qualitative que nous venons de mener le prouve. Elle ouvre même la notion de véhicule saisonnier. Et les systèmes informatiques vont encore beaucoup pro-


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gresser, pour devenir un réel trait d'union entre les leasers et les sociétés qui n'ont pas de fleet manager. Le leasing aux personnes privées est lui aussi promis à un bel avenir". Dominique Roger se montre “assez timide” sur cette vision de l’avenir. Et se borne à souligner que “notre produit Opti-Lease nous a fait fort évoluer parce qu’il propose à nos clients une grille de solutions et de prix en fonction du vécu réel de chaque voiture. L’innovation devient difficile, mais il faudrait un peu plus se forcer pour la mettre au pouvoir”.

Investissement moyen en baisse La crise économique a-t-elle eu un impact sur la quantité et les modèles de véhicules? Jean Kerschen indique que l'une des spécificités d'Athlon est de se situer plutôt dans le haut de gamme, la voiture de

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Jean-Paul Biordi (GE Commercial Finances, Fleet Services): "le risk management est le nerf de la guerre, avant même d'aligner un bon prix".

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fonction, avec un investissement moyen "qui est le plus élevé du marché, à 24.000 euros hors taxes. Nous avons ainsi été plus touchés par les restructurations qui, les années dernières, ont notamment marqué la vie des banques". Pour Bob Walté, il y a une nette tendance au statu quo quant au type de véhicule loué. "Alors que, jusqu'il y a 5 à 6 ans, la hausse annuelle des investissements était substantielle. Cette année, on ira encore à la baisse à cause du contrôle des frais extra-salariaux. Sauf pour les cadres bancaires, mais cela suivra aussi, suite à la réduction de la masse salariale. Il est vrai que l'investissement moyen de 24.000 euros HTVA était énorme. Si le 'commodity product' se développe, beaucoup de sociétés vont l'étendre à leur personnel plus sédentaire, et l'investissement moyen va chuter. Il est clair qu'il va y avoir un 'shift' du segment moyen supérieur vers le segment moyen". Jean-Paul Biordi rejoint Bob Walté sur la baisse de l’investissement. “Il y a quelques années, les entreprises regardaient moins au prix. Depuis deux ans, elles sont beaucoup plus près de leurs coûts et elles ont revu à la baisse le niveau des véhicules attribués. D’où la régression du montant de l’investissement moyen. Nous l’avons fort senti mais, comme nous travaillons en volume, ceci n’a pas eu d’impact sur nos relations avec nos propres fournisseurs”. Jean Kerschen remarque encore que rares sont les clients qui n'ont qu'un seul fournisseur: "Certains diront que, pour une concurrence saine, il vaut mieux en avoir 2 ou 3; les avantages sont plus grands que les inconvénients si la flotte est relativement peu importantes et son suivi assez facile en interne chez le client". “La part de décision liée au qualitatif, aujourd'hui de 25% face aux 75% de choix sur base des coûts, va aller en augmentant, surtout pour les appels d'offres de grandes flottes, ajoute Bob Walté. Dans ce contexte, si le client a plus d'un fournisseur, il devra impérativement avoir un fleet manager très compétent dans ce domaine difficile". Jean-Paul Biordi, pour sa part estime qu’avoir plusieurs fournisseurs est une réaction naturelle mais pas toujours réaliste, en particulier pour les flottes inférieures à 100 voitures. Parce qu’avoir plusieurs fournisseurs implique plusieurs facturations et des modes opérationnels différents. Un point de vue assez partagé par Dominique Roger: “Il est vrai que le fait d’avoir plusieurs fournisseurs est fréquent. Mais cela ne relève que de la fausse impression d’économie chez les acteurs d’aujourd’hui, qui se focalisent sur le montant des loyers. Mais il faut alors un gestionnaire de flotte, le travail en interne est bien plus lourd et il n’y a plus ce levier face au fournisseur unique. Il y a aussi un diktat de l’utilisateur, qui veut le plus gros véhicule possible pour le budget fixé. A Luxembourg, le conducteur a un poids décisionnel très fort. C’est même souvent lui qui négocie et une série de paramètres pourtant très importants ne sont donc pas pris en considération. Et n’oubliez pas que, au final, le loueur doit vivre”. ■ Propos recueillis par Marc Vandermeir


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MINI ONE Dimensions hors tout (mm) L: 3.635; l: 1.925 h: 1.416 Masse à vide (kg) 1.140 Volume coffre maxi 150 l Prix A partir de 12.565 euros

LANCIA MUSA Dimensions hors tout (mm) L: 3.985: l: 1.698 h: 1.660 Masse à vide (kg) 1.155 Volume coffre maxi 1.420 l Prix A partir de 12.769 euros

CHEVROLET MATIZ Dimensions hors tout (mm) L: 3.495; l: 1.495; h: 1.485 Masse à vide (kg) 776 Volume coffre maxi 830 l Prix A partir de 7.745 euros

HYUNDAI GETZ Dimensions hors tout (mm) L: 3.810; l: 1.665 h: 1.490 Masse à vide (kg) 1.000 Volume coffre maxi 975 l Prix A partir de 7.799 euros

SUZUKI WAGON R Dimensions hors tout (mm) L: 3.540; l: 1.620 h: 1.705 Masse à vide (kg) 1.050 Volume coffre maxi 1.250 l Prix A partir de 9.130euros

MINI COOPER S Dimensions hors tout (mm) L: 3.655; l: 1.925 h: 1.416 Masse à vide (kg) 1.150 Volume coffre maxi 150 l Prix A partir de 19.565 euros

HONDA JAZZ Dimensions hors tout (mm) L: 3.845; l: 1.675; h: 1.525 Masse à vide (kg) 1102 Volume coffre maxi 380 l Prix A partir de 11395 euros

SUZUKI NEW IGNIS Dimensions hors tout (mm) L: 3.770; l: 1.605 h: 1.565 Masse à vide (kg) 955 Volume coffre maxi 526 l Prix A partir de 9.130 euros

CHEVROLET KALOS Dimensions hors tout (mm) L: 3.880; l: 1.670; h: 1.495 Masse à vide (kg) 960 Volume coffre maxi 220 l Prix A partir de 9.927 euros

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dossier automobile

CITROEN C2 Dimensions hors tout (mm) L: 3.660; l: 1.660; h: 1.460 Masse à vide (kg) 950 Volume coffre maxi 619 l Prix A partir de 10.435 euros

VOLKSWAGEN POLO Dimensions hors tout (mm) L: 3.897; l: 1.650 h: 1.465 Masse à vide (kg) 980 Volume coffre maxi 1.030 l Prix A partir de 8.730 euros

OPEL MERIVA Dimensions hors tout (mm) L: 4.042; l: 1.694 h: 1.624 Masse à vide (kg) 1.330 Volume coffre maxi 1.410 l Prix A partir de 11.722 euros

MAZDA 2 Dimensions hors tout (mm) L: 3.925: l: 1.680 h: 1.545 Masse à vide (kg) 1.125 Volume coffre maxi 268 l Prix A partir de 9.964 euros

AUDI A3 Dimensions hors tout (mm) L: 4.286; l: 1.765 h: 1.423 Masse à vide (kg) 1.245 Volume coffre maxi 1.120 l Prix A partir de 16.087 euros

OPEL AGILA Dimensions hors tout (mm) L: 3.535; l: 1.620 h: 1.660 Masse à vide (kg) 1.040 Volume coffre maxi 1.250 l Prix A partir de 8.720 euros

RENAULT MODUS Dimensions hors tout (mm) L: 3.792; l: 1.960; h: 1.589 Masse à vide (kg) 1.120 Volume coffre maxi 1.283 l Prix A partir de 11.785 euros

AUDI A2 Dimensions hors tout (mm) L: 3.826; l: 1.673; h: 1.553 Masse à vide (kg) 1.147 Volume coffre maxi 1.140 l Prix A partir de 13.670 euros

VOLKSWAGEN GOLF Dimensions hors tout (mm) L: 4.204; l: 1.759 h: 1.485 Masse à vide (kg) 1.217 Volume coffre maxi 1.305 l Prix A partir de 8.504 euros

CITROEN C3 Dimensions hors tout (mm) L: 3.850; l: 1.670; h: 1.520 Masse à vide (kg) 978 Volume coffre maxi 1.155 l Prix A partir de 11.442 euros

DAIHATSU YRV Dimensions hors tout (mm) L: 3.765; l: 1.620 h: 1.550 Masse à vide (kg) 890 Volume coffre maxi 500 l Prix A partir de 9.503 euros

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TOYOTA YARIS Dimensions hors tout (mm) L: 3.640; l: 1.660 h: 1.500 Masse à vide (kg) 880 Volume coffre maxi 950 l Prix A partir de 11.385 euros

ROVER 25 Dimensions hors tout (mm) L: 3.990: l: 1.950 h: 1.400 Masse à vide (kg) 1.020 Volume coffre maxi 304 l Prix A partir de 9.210 euros

PEUGEOT 307 Dimensions hors tout (mm) L: 4.202; l: 1.746; h: 1.510 Masse à vide (kg) 1.176 Volume coffre maxi 1.328 l Prix A partir de 14.342 euros

VOLKSWAGEN NEW BEETLE Dimensions hors tout (mm) L: 4.081; l: 1.724 h: 1.498 Masse à vide (kg) 1.159 Volume coffre maxi 769 l Prix A partir de 13.896 euros


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Quoi qu’il arrive, nous intervenons au quart de tour. (Rachel, Assurances et Gestion des sinistres)

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FIAT IDEA Dimensions hors tout (mm) L: 3.930; l: 1.700 h: 1.660 Masse à vide (kg) 1.200 Volume coffre maxi 1.420 l Prix A partir de 12.897 euros

FIAT SEICENTO Dimensions hors tout (mm) L: 3.337; l: 1.508 h: 1.420 Masse à vide (kg) 735 Volume coffre maxi 810 l Prix A partir de 6.896 euros

ALFA ROMEO 147 Dimensions hors tout (mm) L: 4.170; l: 1.765 h: 1.410 Masse à vide (kg) 1.360 Volume coffre maxi 1.030 l Prix A partir de 15.064 euros

SKODA FABIA Dimensions hors tout (mm) L: 3.960; l: 1.650 h: 1.450 Masse à vide (kg) 1.145 Volume coffre maxi 260 l Prix A partir de 7.729 euros

FIAT STILO Dimensions hors tout (mm) L: 4.182; l: 1.784 h: 1.475 Masse à vide (kg) 1.090 Volume coffre maxi 1.002 l Prix A partir de 14.161 euros

SKODA OCTAVIA II Dimensions hors tout (mm) L: 3.337; l: 1.508 h: 1.420 Masse à vide (kg) 735 Volume coffre maxi 810 l Prix A partir de 7.729 euros

FORD FIESTA Dimensions hors tout (mm) L: 3.971; l: 1.683 h: 1.468 Masse à vide (kg) 1.100 Volume coffre maxi 945 l Prix A partir de 9.362 euros

SEAT IBIZA Dimensions hors tout (mm) L: 3.953; l: 1.698 h: 1.441 Masse à vide (kg) 1.027 Volume coffre maxi 267 l Prix A partir de 9.435 euros

A plusieurs, en famille... Grand habitacle, dimensions imposantes et performances haut de gamme, le tout servi par un design souvent agréable et moderne. Etes-vous sûrs que votre garage est assez grand?

VOLVO V70 Dimensions hors tout (mm) L: 4.710; l: 1.804; h: 1.450 Masse à vide (kg) 1.628 Volume coffre maxi 1.641 l Prix A partir de 29.516 euros

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VOLVO V50 Dimensions hors tout (mm) L: 4.514; l: 1.770; h: 1.452 Masse à vide (kg) 1.470 Volume coffre maxi 417 l Prix A partir de 22.341 euros

LANCIA PHEDRA Dimensions hors tout (mm) L: 4.750: l: 1.863 h: 1.752 Masse à vide (kg) 1.645 Volume coffre maxi 2.948 l Prix A partir de 24.421 euros

MAZDA MPV Dimensions hors tout (mm) L: 4.805: l: 1.830 h: 1.785 Masse à vide (kg) 1.600 Volume coffre maxi 866 l Prix A partir de 16.948 euros


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Le Touareg V6 TDI. Surprenant.

Avec ses 225 ch, son couple maximal de 500 Nm, la nouvelle motorisation V6 TDI promet de répondre à toutes vos attentes. Le Touareg combine le confort d’une limousine aux qualités d’un véhicule tout-terrain. Il est en même temps puissant, dynamique et spacieux. Est-ce un 4x4, une sportive ou une routière? Ça dépend uniquement de votre itinéraire!

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dossier automobile

BMW 316i Dimensions hors tout (mm) L: 4.478; l: 1.739 h: 1.409 Masse à vide (kg) 1.390 Volume coffre maxi 1.645 l Prix A partir de 21.913 euros

FORD GALAXY Dimensions hors tout (mm) L: 4.641; l: 1.810 h: 1.759 Masse à vide (kg) 1.650 Volume coffre maxi 2.600 l Prix A partir de 23.214 euros

OPEL ZAFIRA Dimensions hors tout (mm) L: 4.317; l: 1.742 h: 1.684 Masse à vide (kg) 1.393 Volume coffre maxi 1.700 l Prix A partir de 15.887 euros

HONDA ACCORD TOURER Dimensions hors tout (mm) L: 4.750; l: 1.760; h: 1.470 Masse à vide (kg) 1.550 Volume coffre maxi 1.657 l Prix A partir de 22.729 euros

RENAULT ESPACE Dimensions hors tout (mm) L: 4.661; l: 2.104; h: 1.728 Masse à vide (kg) 1.665 Volume coffre maxi 2.860 l Prix A partir de 26.326 euros

RENAULT SCENIC Dimensions hors tout (mm) L: 4.259; l: 2.087; h: 1.620 Masse à vide (kg) 1.315 Volume coffre maxi 1.840 l Prix A partir de 16.537 euros

SAAB 9-5 WAGON Dimensions hors tout (mm) L: 4.828; l: 1.792 h: 1.501 Masse à vide (kg) 1.525 Volume coffre maxi 2.067 Prix A partir de 25.135 euros

SUZUKI LIANA Dimensions hors tout (mm) L: 4.230; l: 1.690 h: 1.550 Masse à vide (kg) 1.250 Volume coffre maxi 1.253 l Prix A partir de 12.830 euros

CITROEN XSARA PICASSO Dimensions hors tout (mm) L: 4.276; l: 1.751; h: 1.625 Masse à vide (kg) 1.240 Volume coffre maxi 2.128 l Prix A partir de 16.907 euros

VOLKSWAGEN MULTIVAN Dimensions hors tout (mm) L: 4.890; l: 1.904 h: 1.945 Masse à vide (kg) 2.191 Volume coffre maxi 500 l Prix A partir de 27.330 euros

CITROEN C8 Dimensions hors tout (mm) L: 4.726; l: 2.194; h: 1.856 Masse à vide (kg) 1.645 Volume coffre maxi 2.948 l Prix A partir de 24.416 euros

PEUGEOT 807 Dimensions hors tout (mm) L: 4.730; l: 1.850; h: 1.750 Masse à vide (kg) 1.710 Volume coffre maxi 2.950 l Prix A partir de 24.198 euros

HYUNDAI TRAJET Dimensions hors tout (mm) L: 4.695; l: 1.840 h: 1.710 Masse à vide (kg) 1.831 Volume coffre maxi 3.237 l Prix A partir de 16.564 euros

SEAT ALHAMBRA Dimensions hors tout (mm) L: 4.634; l: 1.810 h: 1.762 Masse à vide (kg) 1.634 Volume coffre maxi 2.610 l Prix A partir de 18.321 euros

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VOLKSWAGEN TOURAN Dimensions hors tout (mm) L: 4.391; l: 1.794 h: 1.635 Masse à vide (kg) 1.498 Volume coffre maxi 1.989 l Prix A partir de 16.174 euros

VOLKSWAGEN SHARAN Dimensions hors tout (mm) L: 4.634; l: 1.810 h: 1.759 Masse à vide (kg) 1.676 Volume coffre maxi 1.597 l Prix A partir de 19.009 euros


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dossier automobile

On the road again... Idéales pour les longs trajets, haut standing et grand conforts garantis. Le prix est en conséquence...

MAZDA PREMACY ADAGIO Dimensions hors tout (mm) L: 4.340: l: 1.705 h: 1.600 Masse à vide (kg) 1.275 Volume coffre maxi 420 l Prix A partir de 16.948 euros

VOLVO S60 Dimensions hors tout (mm) L: 4.576; l: 1.804; h: 1.412 Masse à vide (kg) 1.551 Volume coffre maxi 424 l Prix A partir de 25.097euros

HONDA FR-V Dimensions hors tout (mm) L: 4.285; l: 1.810; h: 1.610 Masse à vide (kg) 1.466 Volume coffre maxi 439 l Prix A partir de 19.863 euros

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LANCIA THESIS Dimensions hors tout (mm) L: 4.890: l: 1.830 h: 1.470 Masse à vide (kg) 1.530 Volume coffre maxi 400 l Prix A partir de 31.140 euros

MAZDA 6 Dimensions hors tout (mm) L: 4.670: l: 1.780 h: 1.435 Masse à vide (kg) 1.384 Volume coffre maxi 500 l Prix A partir de 16.948 euros

VOLVO S40 Dimensions hors tout (mm) L: 4.468; l: 1.770; h: 1.452 Masse à vide (kg) 1.443 Volume coffre maxi 404 l Prix A partir de 20.915 euros

HONDA STREAM Dimensions hors tout (mm) L: 4.575; l: 1.695; h: 1.590 Masse à vide (kg) 1505 Volume coffre maxi 718 l Prix A partir de 19.003 euros

NISSAN PRIMERA Dimensions hors tout (mm) L: 4.567; l: 1.760 h: 1.482 Masse à vide (kg) 1.287 Volume coffre maxi 465 l Prix A partir de 15.661 euros

HONDA ACCORD Dimensions hors tout (mm) L: 4.665; l: 1.760; h: 1.445 Masse à vide (kg) 1.424 Volume coffre maxi 459 l Prix A partir de 21.431 euros

LANCIA LYBRA BERLINE Dimensions hors tout (mm) L: 4.466: l: 1.743 h: 1.462 Masse à vide (kg) 1.250 Volume coffre maxi 1.300 l Prix A partir de 16.298 euros

NISSAN ALMERA TINO Dimensions hors tout (mm) L: 4.264; l: 1.758 h: 1.611 Masse à vide (kg) 1.305 Volume coffre maxi 440 l Prix A partir de 16.025 euros

MERCEDES CLS Dimensions hors tout (mm) L: 4.913; l: 1.851 h: 1.381 Masse à vide (kg) 1.730 Volume coffre maxi 505 l Prix A partir de 47.043 euros


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automobile dossier

BMW 525i Dimensions hors tout (mm) L: 4.843; l: 1.846 h: 1.491 Masse à vide (kg) 1.580 Volume coffre maxi 1.650 l Prix A partir de 34.957 euros

BMW 630i Dimensions hors tout (mm) L: 4.820; l: 1.855 h: 1.373 Masse à vide (kg) 1.685 Volume coffre maxi 300 l Prix A partir de 62.261 euros

ROVER 45 Dimensions hors tout (mm) L: 4.540: l: 1.480 h: 1.390 Masse à vide (kg) 1.105 Volume coffre maxi 470 l Prix A partir de 11.736 euros

ROVER 75 Dimensions hors tout (mm) L: 4.749: l: 1.507 h: 1.393 Masse à vide (kg) 1.400 Volume coffre maxi 432 l Prix A partir de 18.761 euros

RENAULT LAGUNA Dimensions hors tout (mm) L: 4.576; l: 2.060; h: 1.429 Masse à vide (kg) 1.270 Volume coffre maxi 1.330 l Prix A partir de 19.388 euros

RENAULT MEGANE Dimensions hors tout (mm) L: 4.209; l: 2.039; h: 1.458 Masse à vide (kg) 1.165 Volume coffre maxi 1.190 l Prix A partir de 13.400 euros

BMW 316ti Dimensions hors tout (mm) L: 4.262; l: 1.751 h: 1.408 Masse à vide (kg) 1.300 Volume coffre maxi 310 l Prix A partir de 18.522 euros

BMW 116i Dimensions hors tout (mm) L: 4.227; l: 1.751 h: 1.430 Masse à vide (kg) 1.205 Volume coffre maxi 330 l Prix A partir de 16.522 euros

BMW 730d Dimensions hors tout (mm) L: 5.029; l: 1.902 h: 1.492 Masse à vide (kg) 1.790 Volume coffre maxi 500 l Prix A partir de 51.130 euros

SEAT TOLEDO Dimensions hors tout (mm) L: 4.458; l: 1.768 h: 1.572 Masse à vide (kg) 1.344 Volume coffre maxi 500 l Prix A partir de 14.130 euros

SEAT CORDOBA Dimensions hors tout (mm) L: 4.280; l: 1.698 h: 1.441 Masse à vide (kg) 1.075 Volume coffre maxi 800 l Prix A partir de 10.470 euros

SAAB 9-5 SEDAN Dimensions hors tout (mm) L: 4.827; l: 1.792 h: 1.475 Masse à vide (kg) 2.160 Volume coffre maxi 500 l Prix A partir de 23.604 euros

RENAULT VELSATIS Dimensions hors tout (mm) L: 4.860; l: 2.177; h: 1.577 Masse à vide (kg) 1.640 Volume coffre maxi 1.468 l Prix A partir de 29.463 euros

CITROEN C5 Dimensions hors tout (mm) L: 4.743; l: 1.780; h: 1.476 Masse à vide (kg) 1.302 Volume coffre maxi 1.315 l Prix A partir de 21.089 euros

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PEUGEOT 406 Dimensions hors tout (mm) L: 4.610; l: 1.780; h: 1.350 Masse à vide (kg) 1.400 Volume coffre maxi 390 l Prix A partir de 20.723 euros

TOYOTA AVENSIS Dimensions hors tout (mm) L: 4.630; l: 1.760 h: 1.480 Masse à vide (kg) 1.320 Volume coffre maxi 1.320 l Prix A partir de 23.030 euros

PEUGEOT 407 Dimensions hors tout (mm) L: 4.600; l: 1.765; h: 1.400 Masse à vide (kg) 1.415 Volume coffre maxi 430 l Prix A partir de 20.671 euros

AUDI A6 Dimensions hors tout (mm) L: 4.833; l: 1.850 h: 1.453 Masse à vide (kg) 1.540 Volume coffre maxi 546 l Prix A partir de 28.348 euros

VOLKSWAGEN PHAETON Dimensions hors tout (mm) L: 5.055; l: 1.903 h: 1.450 Masse à vide (kg) 1.991 Volume coffre maxi 270 l Prix A partir de 52.374 euros

AUDI A8 Dimensions hors tout (mm) L: 5.051; l: 1.894 h: 1.444 Masse à vide (kg) 1.940 Volume coffre maxi 500 l Prix A partir de 51.913 euros

OPEL VECTRA Dimensions hors tout (mm) L: 4.596; l: 1.798 h: 1.460 Masse à vide (kg) 1.300 Volume coffre maxi 1.050 l Prix A partir de 17.822 euros

BENTLEY CONINENTAL GT Dimensions hors tout (mm) L: 800; l: 1.920 h: 1.390 Masse à vide (kg) 2.385 Volume coffre maxi 360 l Prix A partir de 164.600 euros

VOLKSWAGEN PASSAT Dimensions hors tout (mm) L: 4.703; l: 1.746 h: 1.462 Masse à vide (kg) 1.303 Volume coffre maxi 800 l Prix A partir de 17.078 euros

PEUGEOT 607 Dimensions hors tout (mm) L: 4.870; l: 1.835; h: 1.460 Masse à vide (kg) 1.575 Volume coffre maxi 480 l Prix A partir de 31.649 euros

FORD FUSION Dimensions hors tout (mm) L: 4.018; l: 1.720 h: 1.498 Masse à vide (kg) 1.134 Volume coffre maxi 1.175 l Prix A partir de 12.949 euros

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FORD MONDEO Dimensions hors tout (mm) L: 4.731; l: 1.958 h: 1.1429 Masse à vide (kg) 1.360 Volume coffre maxi 1.370 l Prix A partir de 20.173 euros

AUDI A4 Dimensions hors tout (mm) L: 4.586; l: 1.772 h: 1.427 Masse à vide (kg) 1.300 Volume coffre maxi 720 l Prix A partir de 20.087 euros

VOLKSWAGEN BORA Dimensions hors tout (mm) L: 4.376; l: 1.735 h: 1.446 Masse à vide (kg) 1.215 Volume coffre maxi 785 l Prix A partir de 15.191 euros

OPEL SIGNUM Dimensions hors tout (mm) L: 4.636; l: 1.798 h: 1.466 Masse à vide (kg) 1.490 Volume coffre maxi 1.410 l Prix A partir de 20.317 euros


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dossier automobile

ALFA ROMEO 156 Dimensions hors tout (mm) L: 4.440; l: 1.745 h: 1.430 Masse à vide (kg) 1.285 Volume coffre maxi 380 l Prix A partir de 18.628 euros

SKODA SUPERB Dimensions hors tout (mm) L: 4.800; l: 1.760 h: 1.470 Masse à vide (kg) 1.990 Volume coffre maxi 460 l Prix A partir de 19.296 euros

SKODA OCTAVIA II COMBI 4x4 Dimensions hors tout (mm) L: 3.960; l: 1.650 h: 1.450 Masse à vide (kg) 1.145 Volume coffre maxi 260 l Prix A partir de 20.165 euros

ALFA ROMEO 166 Dimensions hors tout (mm) L: 4.720; l: 1.800 h: 1.420 Masse à vide (kg) 1.510 Volume coffre maxi 490 l Prix A partir de 27.662 euros

Par monts et par vaux... Pour sortir des sentiers battus, bien sûr, mais aussi pour s'offrir un nouveau confort pour des trajets plus conventionnels...

VOLVO XC70 Dimensions hors tout (mm) L: 4.733; l: 1.860; h: 1.562 Masse à vide (kg) 1.762 Volume coffre maxi 1.641 L Prix A partir de 35.742 euros

HYUNDAI TUCSON Dimensions hors tout (mm) L: 4.325; l: 1.830 h: 1.680 Masse à vide (kg) 1.537 Volume coffre maxi 1.856 l Prix A partir de 14.086 euros

128 paperJam février 2005

HYUNDAI SANTA FE Dimensions hors tout (mm) L: 4.500; l: 1.845 h: 1.710 Masse à vide (kg) 1.627 Volume coffre maxi 2.100 l Prix A partir de 15.738 euros

NISSAN TERRANO Dimensions hors tout (mm) L: 4.242; l: 1.755 h: 1.805 Masse à vide (kg) 1.700 Volume coffre maxi 1.900 l Prix A partir de 19.545 euros

VOLVO XC 90 Dimensions hors tout (mm) L: 4.798; l: 1.898; h: 1.784 Masse à vide (kg) 2.171 Volume coffre maxi 530 l Prix A partir de 41.910 euros

NISSAN PATROL Dimensions hors tout (mm) L: 4.520; l: 1.940 h: 1.840 Masse à vide (kg) 2.220 Volume coffre maxi 2.287 l Prix A partir de 28.471 euros

HYUNDAI TERRACAN Dimensions hors tout (mm) L: 4.700; l: 1.860 h: 1.840 Masse à vide (kg) 2.110 Volume coffre maxi 2.000 l Prix A partir de 25.651 euros

HONDA CR-V Dimensions hors tout (mm) L: 4.560; l: 1.780; h: 1.710 Masse à vide (kg) 1.583 Volume coffre maxi 952 l Prix A partir de 23.475 euros


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automobile dossier

HONDA HR-V Dimensions hors tout (mm) L: 4.110; l: 1.695; h: 1.580 Masse à vide (kg) 1326 Volume coffre maxi 285 l Prix A partir de 17.135 euros

TOYOTA RAV4 Dimensions hors tout (mm) L: 3.825; l: 1.735 h: 1.685 Masse à vide (kg) 1.120 Volume coffre maxi 1.909 l Prix A partir de 19.690 euros

PORSCHE CAYENNE Dimensions hors tout (mm) L: 4.827; l: 1.928 h: 1.699 Masse à vide (kg) 2.160 Volume coffre maxi 1.770 l Prix A partir de 44.173 euros

VOLKSWAGEN TOUAREG Dimensions hors tout (mm) L: 4.754; l: 1.928 h: 1.726 Masse à vide (kg) 2.214 Volume coffre maxi 1.570 l Prix A partir de 36.635 euros

OPEL SPEEDSTER Dimensions hors tout (mm) L: 3.786; l: 1.708 h: 1.117 Masse à vide (kg) 945 Volume coffre maxi 206 l Prix A partir de 26.078 euros

MERCEDES CLASSE M Dimensions hors tout (mm) L: 4.640; l: 1.840 h: 1.820 Masse à vide (kg) 2.110 Volume coffre maxi 2.020 l Prix A partir de 35.739 euros

BMW x5 Dimensions hors tout (mm) L: 4.667; l: 1.872 h: 1.715 Masse à vide (kg) 2.095 Volume coffre maxi 1.550 l Prix A partir de 38.696 euros

OPEL TIGRA TWINPOP Dimensions hors tout (mm) L: 3.921; l: 1.685 h: 1.364 Masse à vide (kg) 1.235 Volume coffre maxi 440 l Prix A partir de 15.540 euros

SUZUKI GRAND VITARA Dimensions hors tout (mm) L: 3.865; l: 1.710 h: 1.690 Masse à vide (kg) 1.205 Volume coffre maxi 636 l Prix A partir de 16.070 euros

MAZDA TRIBUTE Dimensions hors tout (mm) L: 4.395: l: 1.800 h: 1.710 Masse à vide (kg) 1.425 Volume coffre maxi 793 l Prix A partir de 17.196 euros

TOYOTA LAND CRUISER 100 Dimensions hors tout (mm) L: 4.890; l: 1.940 h: 1.920 Masse à vide (kg) 2.570 Volume coffre maxi 1.180 l Prix A partir de 57.500 euros

SUZUKI XL-7 Dimensions hors tout (mm) L: 4.760; l: 1.780 h: 1.740 Masse à vide (kg) 1.725 Volume coffre maxi 1.687 l Prix A partir de 22.250 euros

BMW x3 Dimensions hors tout (mm) L: 4.565; l: 1.853 h: 1.674 Masse à vide (kg) 1.745 Volume coffre maxi 1.560 l Prix A partir de 30.087 euros

ROVER STREETWISE Dimensions hors tout (mm) L: 3.980: l: 1.470 h: 1.500 Masse à vide (kg) 1.015 Volume coffre maxi 304 Prix A partir de 11.570 euros

MAZDA SERIE-B Dimensions hors tout (mm) L: 5.005: l: 1.695 h: 1.615 Masse à vide (kg) 1.490 Volume coffre maxi Prix A partir de 13.931 euros

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dossier automobile

Coupés – cabriolets... Le plaisir de la conduite à l'état pur, pour eux qui ne regardent pas à la dépense à l'achat... et à l'utilisation courante!

CITROEN C3 PLURIEL Dimensions hors tout (mm) L: 3.930; l: 1.700; h: 1.560 Masse à vide (kg) 1.136 Volume coffre maxi 266 l Prix A partir de 15.006 euros

ALFA ROMEO SPIDER Dimensions hors tout (mm) L: 4.299; l: 1.776 h: 1.315 Masse à vide (kg) 1.405 Volume coffre maxi 147 l Prix A partir de 26.326 euros

HYUNDAI COUPE Dimensions hors tout (mm) L: 4.500; l: 1.845 h: 1.710 Masse à vide (kg) 1.627 Volume coffre maxi 2.100l Prix A partir de 14.495 euros

DAIHATSU COPEN Dimensions hors tout (mm) L: 3.395; l: 1.475 h: 1.245 Masse à vide (kg) 830 Volume coffre maxi 210 l Prix A partir de 14.835 euros

HONDA S-2000 Dimensions hors tout (mm) L: 4.135; l: 1.750; h: 1.285 Masse à vide (kg) 1.320 Volume coffre maxi 143 l Prix A partir de 35.811euros

PORSCHE BOXTER Dimensions hors tout (mm) L: 4.329; l: 1.801 h: 1.295 Masse à vide (kg) 1.355 Volume coffre maxi 150 l (av.) et 130 l (ar.) Prix A partir de 41.390 euros

TOYOTA CELICA Dimensions hors tout (mm) L: 4.350; l: 1.735 h: 1.315 Masse à vide (kg) 1.145 Volume coffre maxi 365 l Prix A partir de 23.635 euros

MINI COOPER CABRIOLET Dimensions hors tout (mm) L: 3.655; l: 1.925 h: 1.415 Masse à vide (kg) 1.250 Volume coffre maxi 120 l Prix A partir de18.000 euros

130 paperJam février 2005

FIAT BARCHETTA Dimensions hors tout (mm) L: 3.910; l: 1.640 h: 1.260 Masse à vide (kg) 1.060 Volume coffre maxi 165 l Prix A partir de 24.568 euros

VOLVO C70 Dimensions hors tout (mm) L: 4.716; l: 1.817; h: 1.413 Masse à vide (kg) 1.675 Volume coffre maxi 262 l Prix A partir de 37.025 euros

AUDI TT Dimensions hors tout (mm) L: 4.041; l: 1.764 h: 1.345 Masse à vide (kg) 1.850 Volume coffre maxi 540 l Prix A partir de 23.914 euros


1-1-BRASS+ING+ABO

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M A N AG E M E N T D E S R E S S O U RC E S H UMAINES

Une formation proposée par l’Institut de Formation de la Chambre de Commerce en collaboration avec son partenaire académique, l’ICN Ecole de Management ainsi que les sociétés de consultance Deloitte et PricewaterhouseCoopers

S E S SION 2005

DE MA ND EZ L A BR O CH UR E AU PR ÈS DE L’I FC C

P RO G R A M M E KICK-OF F MODULE 1 La mise en place de la fonction ressources humaines dans l’entreprise La mise en place de la fonction ressources humaines dans l’entreprise La mise en place de la fonction ressources humaines dans l’entreprise MODULE 2 La planification stratégique La planification stratégique La planification stratégique MODULE 3 Le processus de recrutement, de sélection et d’intégration Le processus de recrutement, de sélection et d’intégration Le processus de recrutement, de sélection et d’intégration Coaching collectif MODULE 4 L’appréciation des ressources humaines L’appréciation des ressources humaines L’appréciation des ressources humaines MODULE 5 La politique de rétribution La politique de rétribution La politique de rétribution Coaching individualisé(1) Evaluation du mémoire professionnel(1) (1)

DAT E

JOUR

HORAIRE

26/02/2005

Samedi

10.30 – 12.00 heures

03/03/2005 04/03/2005 05/03/2005

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures

14/04/2005 15/04/2005 16/04/2005

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures

12/05/2005 13/05/2005 14/05/2005 14/05/2005

Jeudi Vendredi Samedi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures 13.30 – 17.30 heures

26/05/2005 27/05/2005 28/05/2005

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures

30/06/2005 01/07/2005 02/07/2005 08,09/07/2005 22,23/09/2005

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures

1 heure par candidat

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez vous adresser à l’Institut de Formation de la Chambre de Commerce Locaux: 7, rue Alcide de Gasperi · Luxembourg-Kirchberg Adresse postale: Institut de Formation de la Chambre de Commerce L-2981 Luxembourg (+352) 423939-220 (+352) 423939-820 info@ifcc.lu www.ifcc.lu

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“You and Your Handset Become One” Peter Maathuis (LogicaCMG) Global Account Director (Vodafone) talks about the (sometimes frightening) possibilities for 3G/UMTS.

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detection: instant messaging, locating friends, and user communities. Local based services will include traffic info and track and trace services. Maathuis gave the example of being able to detect where your child is at all times. “The network knows where you are within 100200 yards. It can predict speed and patterns etc.” It is in this area where one begins to grow nervous. Identification services of course will have some excellent applications. For example a mobile phone in a truck with a cargo can keep track of the truck and the cargo if it is stolen. Prisoners on parole could be constantly monitored.

the child sever the parent’s constant presence detection? Will it be possible to know where everyone is? Is it really necessary? How far should Big Brother be allowed to go? Maathuis and others in the industry are aware of the issues and are already attempting to circumvent the problems before they become a reality. Huge advances have already been made to prevent data theft. “If you distribute something over the air, to prevent copying, it will have to be encoded so it can’t be stolen,” he responded to one of many questions. Users will have, “the

The whole area of biometrics will offer a more secure authentication system for services like payments based on iris scanning, voice recognition and so forth. Mr. Maathuis even spoke about the possibility of having a SIM card so tiny it could be inserted under the skin, making it harder to steal. A ripple of concern passed through the audience as the collective mental image of someone trying to steal a SIM card implanted in an arm popped into our heads. Ultimately it has to be determined where the limits are. At what age can

ability to remotely erase or self destruct their information.” Basically, as he explained, you will have the power of control over your own data. Operators want to keep their users as churn and administrative activities are expensive. As Maathuis said himself, a company like Vodaphone has spent 30 billion on licenses and infrastructure banking that these next generation applications will become second nature to us. That’s important to remember as ease of use is another big driver in the industry. There’s no point

UMTS: a scary world of new possibilities

“The network always knows where you are”

Photo: Olivier Minaire (Blitz)

AT AMCHAM’S “NETWORKing After Hours Event” held at the Clearstream premises in December, guest speaker from the Netherlands, Peter Maathuis spoke about “Next Generation Mobile Services: What to Expect.” It’s impossible not to invoke the concept of “Big Brother” as Orwellian prophecies came to mind. The ultra modern venue perfectly suited the evening’s topic: Security was incredibly tight, and if you consider what’s being housed in the building, security should be that tight. Globally, we face increasing threats from data and identity theft and securing that data has become big business. Likewise, along with the many amazing possibilities on offer from 3G/UMTS, come serious issues of privacy and security that should be considered very carefully in advance. The main thrust of Maathuis’s talk was the 500% penetration of the market that mobile companies are hoping to see. “You will have mobile capacity with every machine you own.” Mr. Maathuis also predicted that in 5 to 10 years time 98% of GSM users will switch to 3G. An essential element will be the future handset (like a tiny PC). New services will include: video mail and video clips, (he used the example of a new baby being born or a spectacular football goal) picture sharing and video conferencing. The next big category of services will involve presence

owning something you don’t know how to use. Yet there are many positive applications. Imagine your phone can send signals out to emergency services. Your car can be remotely stopped after a thief takes it and your phone can tell you where it is. Your display is flexible and foldable (almost like a piece of paper). “In time your handset might be able to tell you how you are - both physical and emotional,” Maathuis proclaimed. I guess it’s up to each one of us to ask if we need more of our appliances talking to us. ■ Mary Carey


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Une formation proposée par l’Institut de Formation de la Chambre de Commerce en collaboration avec son partenaire académique, l’ICN Ecole de Management ainsi que les sociétés de consultance Deloitte et PricewaterhouseCoopers

S E S SION 2005

DE MA ND EZ L A BR O CH UR E AU PR ÈS DE L’I FC C

P RO G R A M M E KICK-OF F MODULE 1 La mise en place de la fonction ressources humaines dans l’entreprise La mise en place de la fonction ressources humaines dans l’entreprise La mise en place de la fonction ressources humaines dans l’entreprise MODULE 2 La planification stratégique La planification stratégique La planification stratégique MODULE 3 Le processus de recrutement, de sélection et d’intégration Le processus de recrutement, de sélection et d’intégration Le processus de recrutement, de sélection et d’intégration Coaching collectif MODULE 4 L’appréciation des ressources humaines L’appréciation des ressources humaines L’appréciation des ressources humaines MODULE 5 La politique de rétribution La politique de rétribution La politique de rétribution Coaching individualisé(1) Evaluation du mémoire professionnel(1) (1)

DAT E

JOUR

HORAIRE

26/02/2005

Samedi

10.30 – 12.00 heures

03/03/2005 04/03/2005 05/03/2005

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures

14/04/2005 15/04/2005 16/04/2005

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures

12/05/2005 13/05/2005 14/05/2005 14/05/2005

Jeudi Vendredi Samedi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures 13.30 – 17.30 heures

26/05/2005 27/05/2005 28/05/2005

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures

30/06/2005 01/07/2005 02/07/2005 08,09/07/2005 22,23/09/2005

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.30 heures 08.30 – 12.30 heures

1 heure par candidat

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez vous adresser à l’Institut de Formation de la Chambre de Commerce Locaux: 7, rue Alcide de Gasperi · Luxembourg-Kirchberg Adresse postale: Institut de Formation de la Chambre de Commerce L-2981 Luxembourg (+352) 423939-220 (+352) 423939-820 info@ifcc.lu www.ifcc.lu

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international community news

FIRST TUESDAY

New section on Website (21/12) The British Chamber of Commerce has added to its web site a guide for people wanting to set up a business in Luxembourg. It covers, in the form of frequently asked questions, such things as how to obtain a business permit, different types of legal entity and their British equivalents (for example private limited companies or partnerships) and corporate and personal tax. It also provides links to all the organisations you may need to contact, such as the Luxembourg Chamber of Commerce Espace Entreprises, who can help you through the whole process, the Business Register and the tax offices. As well as a calendar of events, other sections of the website include a notice board on which visitors to the site can submit online their own notices and event details and a membership directory searchable by business activity. So, if you are looking for an Englishspeaking accountant or recruitment company, for example, you can find them here... www.bcc.lu/buslux/

LUXEMBOURG CHAMBER OF COMMERCE

New training courses (21/12) As part of an objective to inform and offer relevant services for the international community, the Luxembourg Chamber of Commerce is launching training courses to be held in English. The first of these courses: Major Aspects of Employment Law in Luxembourg, will take place in February. This course will be divided into three segments: Part 1: 02.16.2005: The Employment Contract. The aim of Part 1 is to allow the trainee to conclude and amend employment contracts in accordance with the law dated May 24th, 1989. Part 2: 02.23.2005: Regulation of Specific Aspects of the Employment Relation. The aim of part 2 is to give an outline of the current legislation regulating specific aspects of the employment relation. Part 3: 03. 02.2005: End of the Contractual Relationship. The aim of Part 3 is to provide guidance on how to deal with all forms of termination of the contractual relationship. At the end of the session the trainee should be able to avoid formal irregularities and unlawful dismissals.

www.bcc.lu/NoticeBoard/

BRITISH EMBASSY

New premises The British Embassy in Luxembourg will move, on thursday 3 February to new premises at 5, Boulevard Joseph II; L-1840 Luxembourg. The embassy will remain closed on Friday 4 February and Monday 7 February (a public holiday). It will open again, in the new premises, on Tuesday 8 February 2005 at 9 a.m. Telephone (22 98 64) and fax numbers (22 98 67) will remain unchanged. Please note that the above numbers will not be available during the move. In case of genuine emergencies please call the duty officer's mobile: 021-186653.

AGENDA THE NETWORK

International Business and Professional Network for Women (16/02) The Sofitel Network Monthly Training Meeting. 19:30. More information published on www.the-network.lu

BRITISH CHAMBER OF COMMERCE

British Chamber Lunch (18/02) Novotel Luxembourg. Karl Horsburgh, AGN Horsburgh & Co. "Personal Taxation" www.bcc.lu

128 paperJam février 2005

Risk Management in Project Management FIRST TUESDAY HELD A seminar on risk management at the Luxembourg Chamber of Commerce in December with two guest speakers, Jan Van Broeck, Executive Partner Threon Europe, and Thibaut Westhof. Faced with the proposed challenge that approximately one third of projects fail, the well attended evening raised some of the issues as to why the failure rate is so high and what preventative measures can be taken. Van Broeck is a good motivational speaker with a very scientific approach. His focus was the enormous complexity surrounding project management and the need to thoroughly understand the processes before attempting to launch a successful project. His presentation engaged the audience with many real life examples. For example, he tried to determine the number of people in the room who were “gamblers” (i.e. risk takers) with games of probability involving fictitious lottery scenarios. It was quickly discovered that very few people were willing to play a lottery where

either - “the stakes are not high enough” or conversely, the negative impact would be too great. The obvious conclusion was that “in order to reach a next level one has to be risk taking” and “in order to protect one becomes averse”. This, Van Broeck explained, applies to both persons and organisations. He then showed how, within companies, projects can have both a project “gambler” who finds himself with an entirely different risk agenda than an HR “gambler”. The result being a situation that he claims happens all too often: two parties drawing different conclusions, two parties using different data, and two parties with different agendas. His presentation went on to say that risk is only one of the 9 project management knowledge areas and that project risk management has six major processes. The point behind his presentation (and his product PM Talk) is that “project risk management is a continuous link of processes concerned with identifying, analysing and responding to project risks”. The more you know in advance, and at each

stage of the project, the more likely your project will succeed. Mr. Westhof gave a presentation looking at risk management from a competitive analysis approach, defending Van Broeck’s central thesis. He gave a very startling example of an event he called “a date in risk management history,” December 7th, 1941: the day Pearl Harbour was bombed. He used this example because he claimed “all the information was available for the U.S. management” and it serves to prove that it is better to be proactive (prevention through the anticipation of events) than reactive, which he sees as the actual trend at the moment. He outlined that strategic and competitive analysis are essential for success based on a 3 step approach: information needs analysis, anticipation for action and decision, and recursion iterative (repetitive) information process). Space precludes going deeper into the analysis which was sometimes heavy going, but both presentations are available at www.firsttuesday.lu to registered members only. ■ Mary Carey

“True wisdom lies in the masterful management of the unforeseen.” R. Bridges, poet. Photo: Olivier Minaire (Blitz)

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news international community

“The Dream Team” Clearstream International holds a “meet and greet” with newly appointed CEO, American Jeffrey Tessler. Tessler’s style seemed to personify this new attitude. Clearstream’s Graham Cope half-jokingly called the combination of André Roelants and Jeffrey Tessler “a dream team to work for”, referring to the charm and experience of Mr. Roelants in combination with the personality and expertise of Mr. Tessler. Indeed, as relaxed as Mr. Tessler came across, one would be wrong to underestimate his considerable talent and experience. He was carefully selected for his post and he knows full well what job he has to do. (more in depth interview will be given in the new year). Mr. Tessler had a 25-year career with The Bank of New York Company, Inc., where he held a number of key management positions. Most recently, he served as Executive VP of BNY Securities Group, the company's global agency brokerage, clearing and financial services outsourcing business. He served as General Manager of The Bank of New York in Europe from 1998 to 2003, a period in which the company achieved a leadership position in providing securities services to European clients and expanded its European staff from 1,000 to 4,000 employees. Tessler also served as Head of The Bank of New York's Securities Industry Banking Division from 1988 to 1998. His experience includes roles as money market trader and dealer in U.S. government bonds and he holds an MBA

from Seton Hall University, New Jersey. It seemed excellent timing to present Mr. Tessler just before the New Year. Rolling into 2005, Clearstream International has nothing but good news and good signs for its future and it can be no coincidence that the company is happier to speak with the press than it has been for a long time.

Nothing to hide Following over three years of intense investigation, the authorities in Luxembourg

have formally cleared the company of any wrongdoing after false allegations were published in the books ‘Révélation$’ and ‘La Boîte Noire’. During this period the company suffered from potential damage to its reputation and fought hard to clear its name. The Luxembourg prosecutor has since concluded that there was no evidence of systematic money laundering within Clearstream. The entire process has been closed and no further action will be taken. Following the closure of the Luxembourg investigation André Roelants

stated, “We have always said that we consider the allegations unfounded and false. This announcement is very important as it closes this chapter, once and for all.”

So on to a new chapter and other good corporate news. With the number of international transactions processed by Clearstream up to 15.7 million year to date November 2004, an increase of 3.2 percent year on year, the move completed, and a new CEO at the helm, 2005 looks optimistic for a company that is very important to the Luxembourg economy. ■ Mary Carey

Clearstream's new CEO: clear Sailing for 2005?

Photo: Olivier Minaire

ON DECEMBER 17TH, members of the press were invited to meet Jeffrey Tessler at a relaxed and informal gathering inside the new state-of-the-art Clearstream International premises on Avenue JF Kennedy. As of December 10th, Mr. Tessler officially became Chief Executive Officer of Clearstream International S.A. after having already been appointed to the Executive Management Board of Clearstream’s parent company Deutsche Börse in October of this year. At the same time, André Roelants became Chairman of the Board replacing Robert R. Douglass, who served as Chairman of Clearstream International and its predecessor company, Cedel International since May 1994. Mr. Douglass was appointed Honorary Chairman and Senior Advisor. It became clear within minutes of meeting the very approachable Mr. Tessler that Clearstream is moving into a new phase in more ways than one. The very fact that the press were welcomed in an atmosphere that was so open and friendly is surely a sign that the beleaguered Clearstream (accusations of money laundering, take over stress and employee shakeups, move to new premises) is more settled, and ready to move forward. With Clearstream’s reputation and position in Luxembourg secured, the company can get on with the business at hand, and Mr.

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Controversial Finance Interview with Werner F.M. De Bondt, Director, Richard H. Driehaus Centre for Behavioural Finance, De Paul University, Chicago

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thought it was important to look at the behaviour of investors, how they built their portfolios and to try to understand the behaviour of world financial markets.” It seems almost incredible that the psychological element, so intuitive, has not been reflected more in finance theory. Werner has opinions on many subjects: globalisation, committees, equity culture, city versus country financial activities etc. He has seen people put these theories into investment practice to the point that their lives were changed. The subject of human behaviour is a very interesting topic. However, interesting isn’t enough. He must prove his theories to the Groves of Academe. An expanding group of academics, maybe 15-20, are interested but it’s still fairly unique to teach formal courses. He himself teaches three courses: the psychology of financial decision making, financial markets and, behavioural aspects of corporate finance. When asked if he feels his work is marginalised he claims, “It used to be a controversial subject in finance not necessarily in the real world. When I first started with this it was almost impossible to get a paper published. I think attitudes have dramatically changed. Today it’s almost a fashion and

that’s a bit scary. People start using it in every possible context. It is actually a problem.”

“A fundamentally correct approach" Helping people to understand his subject correctly is part of his mission but it can take him away from his teaching and research. Werner is often brought into an organisation when things are not going perfectly well. People can recognize themselves in

what he says. “That’s both good and bad. So I take every opportunity to get it known. I think we can make things better for many people by paying attention to these factors. At the same time one has to be careful to constantly keep a balance. As an academic there is nothing more precious than time. I have to make sure I keep some time for myself, because there’s a difference between doing the marketing aspect and doing the basic work.” The subject gains credibility as it becomes accessible

and scientifically defensible and that’s a lot of work He is very active in publishing but it consumes a lot of time. “There’s the question of putting it on paper. I have to think about it and do some empirical research. These are enormous exercises.” What he does do is tape his lectures. He has twenty seven distinct lectures and he has taped them all and turned them into written texts. In a year he hopes to finish a small book that will be the essence of what he is lecturing on. ■ Mary Carey

About the LSF itself Werner says, “I see nothing but potential.”

Photo: Andres Lejona (Blitz)

THE PIONEER MBA CLASS at the Luxembourg School of Finance were privy to two days of lectures by guest Professor Werner De Bondt, one of the founders in the field of behavioural finance. He in turn was impressed with the multinational demographics of the students he met here. Werner examines key concepts of bounded rationality such as people's tendency to exaggerate the true impact of new information, their bent towards wishful thinking, or their biased perceptions of risk. His research articles have appeared in scholarly journals including the European Economic Review, and the American Economic Review. A frequent speaker to academics and investment professionals around the world he holds degrees in economics, engineering and administration, as well as a Ph.D. in Business Admin., Cornell University. When asked what he can achieve as a visiting lecturer he says he can give people an introduction to his area. “The classes here, appropriately so, are mostly focused on traditional finance, but then I came in towards the end to offer a more unique psychological perspective.” This psychological aspect is something that only got on the map in the last twenty years and he was there at the beginning together with a group of people. “We became interested because we


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“An exciting time to be in Luxembourg“ Agneta Söderman Swedish Ambassador to Luxembourg

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Nobelux Venture Forums which link venture capital and research. The Embassy sponsored the forum by applying for a subsidy at the Swedish Ministry for Foreign Affairs. Söderman says that from her point of view the private organisation is a great advantage in that it constitutes an addition to the public efforts. She praises founder Mathilde Nankwaya’s energy and her efforts towards promoting Luxembourg as well. Sometimes the Embassy will contribute funding for specific activities and Söderman participates in the Nobelux events when she can.

Brussels, which hosts a very special community of eurocrats, Söderman says she loves Luxembourg. She meets many of the people here from her Brussels days. “Luxembourg is very open. It’s friendly and they like foreigners which is not always the case. I joke with my husband when he goes jogging, don’t run too far or you will leave Luxembourg, because there are no borders, really. It’s a nice, comfortable life, and you live well.” In her experience the reactions of others have mostly been similar to her own and she uses a local woman’s explanation as to why the Luxembourgers seem so welcoming: because

they like to see new faces. Understandable in a country so small. Having first seen Luxembourg in 1974, she sees a big change in Luxembourg in comparison. Then, like many people, she found upon arrival a country that was very dark and rainy and where everything was closed. “You couldn’t even get a cup of coffee,” she laughs. Now it is much livelier and cosmopolitan and Söderman finds it to really have a soul. It’s easy to understand when looking at Söderman’s career highlights why she states that this is a very exciting time to be here during

Luxembourg’s EU Presidency. For her and other active diplomats and politicians it’s exciting and interesting to be right in the middle of the action as she has been before in Stockholm (when it held the Presidency in 2001). About Luxembourg she says, “This time the job is bigger and obviously more complicated with 25 member states and Sweden wants to be of help. I am sure Luxembourg is going to do a great job. They want to show that a small country can do it and I want them to show that a small country can do it and if I can help in any way then I certainly will.” ■ Mary Carey

We Like to See New Faces Söderman claims that a big Nobelux asset is the quality of the people who participate. For example, the Swedish Karolinska Institute, one of the most prestigious medical universities in the world, sent attendees. Investors and researchers get to know one another and about one another and the forum creates a network that spreads a lot of useful information about Luxembourg. A large percentage of the speakers have come from Sweden including a number of CEOs of Nordic biotechnology companies (the majority from Sweden) seeking new investors and strategic partners in Luxembourg, Belgium and the market around Luxembourg. Having previously lived in Switzerland for five years and

Helping Luxembourgers understand Swedish Attitudes

Photo: Olivier Minaire (Blitz)

SWEDISH AMBASSADOR to Luxembourg since 2003, Agneta Söderman is a personable, experienced diplomat with extensive experience in EU matters. Conversation with her is easy and relaxed and she has a sharp sense of humour but there is no doubting that she takes her mission very seriously. She has worked for the Swedish Ministry of Foreign Affairs for a long time including five years in Geneva and five years in Brussels. She was part of the team that negotiated Sweden’s access to the EU and during that time travelled back and forth between Stockholm and Brussels. When asked to go to Luxembourg she says she was very happy to be offered the opportunity. The Ambassador’s efforts focus mostly on EU affairs and bilateral relations. Promoting Sweden and helping Luxembourgers to understand Swedish attitudes is a prime objective. “A very important part of the LuxembourgSwedish relationship involves EU affairs. To know what Luxembourg’s position is on the EU issues that are being negotiated, and also to explain to Luxembourg what Sweden is saying. Speaking to people and reporting back and forth.” Blessed with the linguistic skills of so many Scandinavians, Söderman speaks English, French, Swedish and German and is learning Luxembourgish. From a business perspective, the Swedish Embassy offers support where it can and one such initiative is the


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"La mutualisation entre dans la logique des choses" David Hagen, responsable de l'audit informatique au sein de la CSSF, s'attend à de nombreux bouleversements pour 2005, dans la continuité des dispositions de la nouvelle loi relative au secteur financier.

Avant-gardisme ou protectionnisme? Lorsqu'il s'est agi d'élaborer le contenu de la nouvelle loi, l'idée était d'apporter une réponse à une demande qui existait en matière de mutualisation

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des systèmes d'electronic banking. Or, entre temps, le e-banking est passé de mode, mais dans le même temps, aucune réflexion plus poussée ne semble avoir été développée en matière de synergies possibles. "A priori, cela va être le cas à l'avenir, car cela entre dans la logique des choses", observe M. Hagen. Les fournisseurs informatiques vont alors se trouver de plus en plus confrontés à un véritable dilemme entre adopter un comportement avant-gardiste, allant dans le sens d'une mutualisation accrue de leurs services, ou bien plus protectionniste, de peur de perdre l'un ou l'autre de leurs clients. Sans compter que le mode de fonctionnement de ces fournisseurs est également susceptible d'être modifié. Car dans le cas où ceux-ci s'associeraient à un PSF établi, leur client deviendrait alors ce PSF et ne serait donc plus la banque en elle-même, ce qui impliquerait, notamment, une refonte totale du mode de facturation. En attendant que les réflexions en cours aboutissent à des réalisations concrètes, l'audit informa-

tique de la CSSF doit prendre davantage en considération le risque lié à cette concentration nouvelle, étant entendu que la qualité des prestations réalisées en sous-traitance doit répondre aux mêmes critères que celle des établissements financiers qui y font appel. En matière d'applications partagées, la CSSF insiste notamment sur la nécessité de posséder autant d'instances “logiciel” que de banques clientes. "Il n'est pas question que plusieurs banques travaillent sur un seul et même logiciel, avec un accès sécurisé individualisé. Le risque est trop grand", note M. Hagen. Ainsi, dans le cas où plusieurs banques partageraient un même serveur, il faut qu'il y ait autant de partitions différentes et autant de programmes différents sur ce serveur. Au niveau des fournisseurs de logiciels, les réflexions s'intensifient quant aux opportunités nouvelles qui se présentent. "On peut s'attendre à ce qu'il y ait pas mal de choses qui bougent en 2005", pronostique David Hagen. ■ Jean-Michel Gaudron

David Hagen: "Ce sera au marché de déterminer la réussite du modèle ASP".

Photos: Eric Chenal (Blitz)

AVEC LA MISE EN ŒUVRE DE LA LOI 2 AOÛT 2003, modifiant la loi du 5 avril 1993 relative au secteur financier, trois nouvelles catégories de professionnels du secteur financier (PSF) suscitent, de la part du service audit informatique de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) une attention toute particulière: les agents de communication à la clientèle, les agents administratifs et les opérateurs de systèmes et de réseaux de communication. En matière de logiciels bancaires, la CSSF n'exerce aucun contrôle spécifique, s'attachant plutôt au contrôle du respect des procédures et des obligations des institutions financières sous sa responsabilité. Et comme très peu de fournisseurs de solutions bancaires ont fait une demande d'agrément pour devenir également PSF (seul Sungard Systems Luxembourg est dans ce cas), les relations entre la CSSF et ces fournisseurs sont forcément limitées. "Nous recevons néanmoins beaucoup de demandes de leur part, témoigne David Hagen, responsable de l'audit informatique au sein de la CSSF. Ils s'inquiètent notamment de savoir s'ils ont besoin de demander un agrément PSF pour continuer leurs activités". La réponse est claire: à partir du moment où un fournisseur se limite à la vente et la maintenance d'un logiciel, sans en assurer l'exploitation, il ne lui est nullement nécessaire de disposer d'un agrément particulier pour continuer à le faire comme avant. Parmi leurs autres interrogations, les fournisseurs de logiciels consultent également la CSSF afin de connaître son avis sur la pertinence du développement d'un modèle ASP (Application service provider). "Là, ce sera clairement au marché de se prononcer, estime M. Hagen. Ce serait en tous les cas une approche qui ferait du sens pour des banques de petite taille".


Dans le cadre du développement de « paperJam - média économique et financier » les Editions Mike Koedinger S.A. désirent engager

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OU UN JOURNALISTE ÉCONOMIQUE MISSION Prendre en charge le développement qualitatif du « média économique et financier » Encadrer la rédaction, les photographes et les journalistes free-lance Suivre et analyser l’actualité économique et sociale du Luxembourg et de la Grande Région. Contribuer à la réalisation du magazine par la rédaction d’articles de fond et de grandes interviews PROFIL Une excellente connaissance de la vie économique et sociale luxembourgeoise et de ses enjeux. Grande aisance rédactionnelle. Parfaite maîtrise du français, pratique courante de l’anglais. Des connaissances en allemand et en luxembourgeois sont considérées comme un atout. Facilité de contacts, sens aigu d’organisation, esprit d’initiative et aisance de gestion d’équipes. Résidence au grand-duché souhaitée. Envoyez votre candidature manuscrite accompagnée de votre CV avec photo et des parutions sélectionnées à : Editions Mike Koedinger S.A., Réf. pJ05, B.P. 728, L-2017 Luxembourg.

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"Hormis les réponses apportées aux exigences de la réglementation internationale en vigueur pour 2005, quels fonctionnalités ou services complémentaires proposent votre solution face aux différentes problématiques bancaires?"

ALEXANDRE COLIN (ALPHASEARCH)

"Exploiter au mieux les phénomènes d’autocorrélation" La société AlphaSearch propose des modèles quantitatifs d’aide à la gestion actions, permettant d’exploiter au mieux les phénomènes d’autocorrélation au sein des séries temporelles de prix, ainsi que divers phénomènes de coupe, tant au niveau titre qu’au niveau sectoriel. Si certaines institutions souscrivent à des bases de données financières diverses (IBES, Factset, JCF, …), plus rares sont celles qui peuvent allouer les ressources capitalistiques et humaines indispensables à leur exploitation, qu’il s’agisse de l’élaboration des modèles et de la compréhension des phénomènes sur lesquels ils reposent, du développement informatique indispensable à leur utilisation, ou encore de leur mise à jour et de leur évolution. Notre solution permet dès lors de ne plus limiter aux institutions les plus grandes l’exploitation de ces phénomènes, et dispense même de souscription intra muros à ces bases de données. Outre une classification par décile permettant d’identifier les titres et secteurs les plus marqués par les phénomènes observés, des fonctionnalités étendues de backtesting sont disponibles en vue de quantifier l’ampleur de leur présence sur base des données historiques. Elles permettent à l’utilisateur de déterminer comment exploiter au mieux les différents modèles, ou encore de réduire le turnover du portefeuille, et offrent notamment la possibilité d’inclure des frais de bourse. Si ces modèles s’utilisent par le biais d’une plateforme Internet dédiée présentant l’avantage d’être à la fois puissante et conviviale, les services proposés ne se limitent pas à l’octroi d’un accès. A l’opposé du concept de la boîte noire légitimement redoutée par tout gestionnaire, les modèles sont expliqués en détail, tout comme les causes des phénomènes observés. Des modèles plus spécifiques peuvent également être développés sur demande, et le code source peut aussi être cédé, pour ceux qui voudraient intégrer son contenu au sein de modèles maison plus vastes.

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FRÉDÉRIC STIERNON (CALLATAŸ & WOUTERS)

"Des innovations dans la gestion des titres" Le back-office bancaire Thaler propose dans sa dernière version de nombreuses innovations, notamment au niveau de la gestion des titres. Un nouveau module dédié aux corporate actions permet le traitement full STP et de manière totalement automatisée de ces opérations. De conception modulaire, ce système évolutif s’intègre aisément à l’architecture existante de la banque. Thaler s’est également enrichi de multiples fonctionnalités liées aux activités de banque dépositaire. Ces développements ont été réalisés en collaboration avec un acteur financier hautement spécialisé dans ce domaine sur la place de Luxembourg. Toujours concernant l’activité titres, Thaler propose à présent une interface complète avec l’application de front-office Triple’A (Odyssey). S’ajoutent à cela de nouveaux développements comme l’authentification via la carte d’identité électronique, un outil de workflow permettant l’automatisation des procédures, le module de solde prévisionnel, etc. En complément à la solution Thaler, Callataÿ & Wouters propose une nouvelle version de son outil d’analyse décisionnelle Teran. Cette nouvelle mouture permet – outre la création de rapports détaillés en réponse aux normes IFRS et aux exigences AML – une analyse fine des pertes et profits, des différents profils clients, etc. C’est également au travers de cette application Teran que Callataÿ & Wouters répondra tout prochainement aux exigences de Bâle II. Enfin, dans le but de toujours offrir une qualité optimale au secteur financier, que ce soit au travers de ses applications ou de ses développements sur mesure, Callataÿ & Wouters a décidé de constituer un dossier de demande d’obtention du statut de Professionnel du Secteur Financier (PSF).

PIERRE BRIMONT (CRP HENRI TUDOR)

"Vers une nouvelle génération de messagerie électronique" L’échange d’informations entre acteurs du monde financier est au cœur des activités des banques et de la qualité des services qu’elles offrent à leurs clients. Depuis longtemps, il a été jugé nécessaire de dématérialiser les échanges de documents papier et de les remplacer par des échanges électroniques. Ainsi est née l’initiative SWIFT en 1973 et sa syntaxe FIN utilisée pour composer les messages. Mais si le standard de messagerie EDIFACT utilisé a permis d’atteindre les objectifs de rapidité et de croissance exigés par les échanges bancaires, il a aussi montré certaines faiblesses qui ont amené au développement d'une nouvelle génération de standards de messages. En 1999 l’initiative ebXML a établi de nouvelles recommandations quant aux infrastructures B2B. La première concerne l’utilisation, pour la structure des messages, de la syntaxe XML qui a l’avantage de reposer sur un ensemble de technologies compatibles avec des standards non-propriétaires permettant de diminuer les coûts IT. Une autre recommandation concerne la prise en compte de la sémantique des messages par une meilleure compréhension des informations qu’ils transportent, ainsi que des règles régissant les transactions d’échanges. UML a alors été proposé afin de mieux comprendre et documenter ces aspects business. Dans le monde financier, SWIFT a publié ses premiers messages en syntaxe XML et leur documentation UML au niveau business. Cette initiative est confortée par l’adoption, le 15 décembre dernier, du standard ISO 20022 UNIFI qui régit l’ensemble des règles à utiliser pour XML et UML. Cette standardisation va accélérer la migration et la création de nouveaux messages pour le secteur bancaire. Le CRP Henri Tudor a anticipé cette mutation du commerce B2B dès 2001 avec le dépôt d’un projet au Fonds National de la Recherche dans le cadre du nouveau programme SE-COM. Les premiers résultats de ce projet appelé EFFICIENT concernent le développement d’outils supports à la démarche UML/XML: l’outil EFFICIENT supporte l’ensemble des recommandations ebXML et permet la génération automatique des éléments XML et du code associé à partir des modèles UML enrichis par des règles de gestion. L’approche offre aussi des facilités de maquettage de nouvelles transactions B2B permettant de vérifier la pertinence d’un point de vue business avant de passer à l’implémentation et au déploiement. La Rencontre Spiral (www.spiral.lu) du 23 mars détaillera ces perspectives et les nouveaux enjeux pour le secteur bancaire et financier luxembourgeois.


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"Hormis les réponses apportées aux exigences de la réglementation internationale en vigueur pour 2005, quels fonctionnalités ou services complémentaires proposent votre solution face aux différentes problématiques bancaires?"

STEVE GLANGE (EXCELSIS BUSINESS TECHNOLOGY)

"Un système vocal performant" Avec le service vocal de renseignements automatisé "e-Banking par téléphone", les clients e-Banking d’un groupe bancaire international peuvent exécuter leurs transactions bancaires d’une manière encore plus facile et flexible. C’est depuis juin 2001, que ces clients peuvent bénéficier de ce service innovateur. Qui plus est, ce groupe bancaire était un des premiers en Europe à offrir un tel service à sa clientèle. Ce service bancaire automatisé est aussi destiné à ceux qui ne sont pas connectés à Internet. "e-Banking par téléphone" met ainsi fin au e-Banking téléphonique traditionnel n’utilisant que les touches de votre téléphone. Ce système de reconnaissance vocale à la pointe de la technologie a été développé par Insonic, membre du groupe Excelsis. Le système est capable de comprendre des ordres parlés ("cours des actions" ou "situation patrimoniale") tout comme des phrases entières ("Je voudrais connaître ma situation patrimoniale"). L’utilisateur peut même entrer oralement son numéro d’identification. "e-Banking par téléphone" vous informe sur les derniers cours de bourse, votre situation patrimoniale actuelle ainsi que les dernières transactions sur vos comptes. La technologie permet en plus des transactions entre comptes propres. Qui plus est, des cours de titres et de devises peuvent être demandées ainsi que des informations transactionnelles au sujet du dépôt titres, des ordres de bourses et le statut de ces derniers. Ce service d’information est disponible en langue allemande et comprend les différentes prononciations avec même certains dialectes suisses. Il est prévu d’enrichir l’offre par d’autres langues et services. Avec cette solution, Excelsis propose aux institutions financières d’offrir un accès universel et sécurisé à leurs clients, qui eux peuvent effectuer avec une simplicité enfantine et agréablement leurs opérations bancaires et transactions boursières à tout moment et partout avec un seul appareil.

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LUC DEKYNDT (FINANCE TECHNOLOGY)

"Nos axes majeurs: le STP et l'ouverture du système" En tant que spécialiste du Private Banking et du Wealth Management, nous sommes constamment à l’écoute des clients/prospects et notre stratégie est fortement guidée par les besoins marché. Tout d’abord, en matière de développement, nous poursuivons le développement de notre nouvelle application "e-Mage" en Java. Ce "Desktop Organiser" permet à chaque utilisateur de personnaliser chaque vue, de les assembler et les sauver en "perspectives", pour optimiser son travail journalier. Efficacité accrue, ergonomie et confort de travail sont au rendez-vous. A ce jour, l’application couvre tout le module "Overview" (consultation de toutes les données du système à partir de la relation client) et la gestion des ordres de Bourse. Autre axe important de notre stratégie: le STP et l’ouverture du système. Notre "integration Layer" X-IBBA nous permet de développer rapidement et de façon normalisée les différents composants d’intégration. Il facilite de manière spectaculaire le dialogue avec d’autres applications périphériques que se soit en mode "Publish" ou "Subscribe". Basé sur les standards du marché (XML, Fixml, FPml, Fix, Swift…), chaque composant d’intégration ("Plug-in") est indépendant de la source. Prenons un exemple type : le "Plug-in" ordres de Bourse. Le client peut avec le même composant intégrer ses ordres globaux, matriciels ou individuels générés par un PMS, des ordres saisis dans une trading station, par Internet ou encore générés par l’OMS. Déjà en chantier pour début 2005 : Le "Plug-in" Corporate Events (Dividendes, droits et dividendes optionnels), le "Plug-in" valeurs mobilières en STP. Pour ce qui est des services, la modularité du système et notre concept "Multi-Bank" nous ont amené, depuis déjà plusieurs mois, à une réflexion très avancée sur la construction d’une offre ASP. Nous serons présents en 2005 avec une offre concrète dans ce domaine.

GEORGES KIEFFER (REAL SOLUTIONS)

"La qualité du service, d'abord" Si la compétence technique, les fonctionnalités du logiciel, les réponses complètes aux exigences légales restent les premiers critères de choix d’un partenaire informatique, nous pensons nous différencier par la qualité du service. Notre point fort, et notre cheval de bataille, est la compréhension des besoins de nos clients, la proximité, l’accompagnement, le support. Notre équipe est composée non seulement de consultants "métiers" possédant une connaissance pointue du fonctionnement et de l’organisation des institutions financières, mais aussi de techniciens de haut niveau ayant une expérience confirmée dans les différents domaines d’intervention que nécessite la mise en place de solutions à haute valeur ajoutée. Ceci nous permet de participer de manière active à la définition des besoins, de façon à pouvoir mieux les intégrer dans nos solutions. Notre organisation, résolument tournée vers le client, est également caractérisée par une coordination renforcée des différents projets et interventions, et aussi par la mise à disposition d’une structure de Help-Desk unique et multidisciplinaire dotée d’un outil de suivi sophistiqué. Par ailleurs, nous avons toujours considéré que la réussite des projets dans le long terme reposait avant tout sur la confiance mutuelle que nous créons et entretenons avec nos clients, et ce à tous les niveaux de l’organisation. L’aspect "local" pour nous reste également un des éléments clés de notre société… Travailler avec un fournisseur dont la gestion et les équipes sont à Luxembourg consiste en un réel atout! Ceci permet d’offrir un service de proximité fiable, de flexibilité, de réactivité, de souplesse et de qualité. Pour conclure, nous parlons de véritables partenariats avec nos clients, qui nous ont permit d’établir un climat de confiance et d’échanges.


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FESTINA POUR LES AMOUREUX

En attendant l'arrivée des beaux jours, la gamme Christian Dior watches s'habille de fleurs. La montre Malice Logo Flowers, tout en rose et blanc, affiche clairement le glamour.

Pour la Saint Valentin, Festina a créé des modèles qui sauront être très appréciés par elle et par lui. La collection femme associe la montre et le bijou. La montre existe en trois versions, ronde, ovale et rectangulaire, et en fonction du modèle, elle peut être mariée à superbe bracelet aux maillons assortis. Le duo tout acier, bicolore ou plaqué or, est présenté dans un écrin. La collection de montres analogiques Toronto, pour elle et lui, existe avec un bracelet en cuir ou en acier, et une version chrono pour homme. Une finition particulièrement élégante et cossue, avec des pants coupés, confèrent un caractère fort en parfaite harmonie avec les tendances actuelles.

Toujours prête à vibrer au rythme de la mode, la montre Malice Logo Flowers impose son style à la pointe de la fantaisie et de la séduction. Sur une toile monogramme Dior revisitée par des fleurs façon patchwork, se combinent les couleurs rose et blanche pour un look ultra féminin, rivalisant de chic et de glamour. Véritable coup de cœur, la Malice Logo Flowers associe son bandage amovible siglé Dior en pierres de cristal et son bracelet en cuir blanc à un cadran au design revisité. Le cadran se décline en nacre blanche ou en laqué rose, chaque version possédant son charme et sa personnalité pour une mode pleine de sensualité.

HOMMAGE AUX FEMMES ET A LA MER Digne héritière de la célèbre montre octogonale, la Lady Royal Oak de Audemars Piguet ajoute aujourd'hui à la collection une nouvelle interprétation en série limitée: la Royal Oak Lady Alinghi.

Auckland, 2 mars 2003, 15h17: la ligne d'arrivée de la 31e Coupe de l'America est franchie par le voilier Alinghi. Le Défi suisse devient le premier Team à rapporter l'aiguière d'argent en Europe. Un fabuleux exploit que la Manufacture Audemars Piguet a accompagné jour après jour, heure après heure, jusqu'à la dernière minute. 2004 étant l'année que la Manufacture dédie aux femmes, Audemars Piguet propose à toutes les sportives la Royal Oak Lady Alinghi. La montre octogonale, adoucie par un léger galbe, joue de différents traitements de l'acier pour créer un jeu de lumière auquel s'ajoute un cadran argenté satiné soleil, révélant un motif composé d'une répétition du logotype Alinghi. La coupe poignet de force du bracelet associe, avec élégance, esprit sportif et glamour. Il réserve à celle qui le porte un secret: en effet, son ouverture circulaire autorise l'observation du fond du boîtier étampé de deux voiles gonflées par le vent. Petit clin d'œil destiné aux initiées, le logo rouge Alinghi indique... 15h17.

Textes: Corinne Briault

A L'HEURE MONTBLANC

Aux Journées de la Passion 2004 à Luxembourg, Montblanc a présenté ses nouveautés parmi lesquelles la quarantaine de nouveaux modèles de la série de chronographes Montblanc TimeWalker. TimeWalker repose sur l'idée d'emprunter de nouvelles voies, un défi lancé au porteur de cette montre autant qu'à la marque Montblanc elle-même. Dans le boîtier aux formes traduisant des inspirations architecturales et dont la stylisation privilégie nettement l'acier inoxydable poli, résident les fonctionnalités et la complexité technique d'un chronographe de haute qualité. Le cadran noir ou argent, au choix, se veut résolument sobre pour assurer une mise en scène d'autant plus efficace des diverses fonctions chrono. Le bracelet alligator brun dégage une impression sportive. Deux autres variantes arborent un bracelet en acier inoxydable assorti au cadran argent ou noir. Le design avant-gardiste de ces montres recèle un mouvement mécanique à remontage automatique qui traduit les aspirations qualitatives particulières de la maison Montblanc. Avec ces nouveaux modèles, Montblanc offre aux amateurs de look innovateur, d'authentiques alternatives aux montres. 140 paperJam février 2005

FLOWERS POWER

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HILFIGER EN COULEURS

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Souhaitant traduire toute la diversité et la créativité de l'Amérique dans ses lignes de vêtements, Tommy Hilfiger ajoute la petite touche de raffinement total à ses collections avec ses montres. La ligne classique et sophistiquée Durham allie un style décontracté chic à des inspirations colorées pour elle comme pour lui. Le boîtier Tank en acier inoxydable peut se porter sur un bracelet en acier – également inoxydable –, un bracelet en cuir véritable traditionnel ou un bracelet pour dames à blocs de couleurs pour un style plus sportif. Le cadran orné d'un H, avec chiffres romains, est disponible en version trois aiguilles avec un petit sous-cadran de trotteuse à 6 heures ou un mouvement multifonctions jour/date/heure. Le cristal minéral est anti-griffe, et le tout est étanche à 30 mètres pour répondre aux exigences des familiers de Tommy Hilfiger, au style de vie actif.

Mélangeant le charme du blanc, symbole de pureté, avec le noir, créant un effet plastique moderne, Pomellato joue avec les coloris. Le créateur réinterprète les codes couleurs et ose les effets actuels avec la montre Stress.

THEATRE DES ARTS MINIATURES

Email, gravure et sertissage: trois métiers virtuoses s'unissent au gré des créations artistiques pour donner ses lettres de noblesse au boîtier de la montre Grande Reverso de Jeager-LeCoultre, et magnifier les prouesses horlogères de la manufacture.

Jouant résolument la carte de la modernité, la montre Stress de Pomellato affiche des formes sculptées et des détails imprévisibles comme le boîtier ouvert sur un côté. Le cadran rectangulaire avec ses numéros impairs placés également sur les côtés, offre à la montre Stress une identité forte, une personnalité audacieuse. Cette montre Pomellato se décline en plusieurs versions, avec de nouveaux bracelets brillants en blanc ou en noir. Pour ceux qui veulent annoncer définitivement la couleur, Pomellato a pensé à une version en rouge laque.

Jaeger-LeCoultre est l'une des rares manufactures horlogères à cultiver sous son toit les différents arts décoratifs qui permettent de transformer un garde-temps en œuvre d'art. Les artistes de la Manufacture se sont réunis autour de la montre réversible pour faire de chaque pièce un objet unique. La Grande Reverso, appelée ainsi pour la taille de son boîtier, décline la Reverso Grande Date dans un boîtier construit spécialement pour travailler les précieux arts décoratifs. Email, gravure et sertissage, la Manufacture aspire à créer une synergie d'imagination créative entre ces trois métiers d'art. Cette initiative a abouti à deux éditions limitées de Reverso Grande Date en or jaune 18 carats, décorées de prodigieuses miniatures en émail. Une collection présentant les 12 garde-temps ornés des signes zodiacaux, et 25 coffrets contenant chacun un couple de femmes Byzantines, collection inspirée par les dessins de Alphons Mucha.

LES LIENS DE CHAUMET

UNE AUTRE IDEE DU STRESS!

Le Lien, signature de Chaumet, dévoile de nouvelles facettes. La collection offre des interprétations qui se succèdent et se superposent sur les bijoux, avec une première collection de montres joailleries. Au fil du temps, Chaumet a su maintenir sa réputation dans le style et la qualité de ses bijoux. Le joaillier a prouvé qu'il était ancré dans la modernité en créant des collections mythiques, comme la collection Liens. Aujourd'hui, Chaumet signe sa première collection Liens de montres joaillerie. Une montre bijou du soir en or gris ou en or jaune, pavée de diamants, qui empreinte les codes du Lien simple et du Lien croisé. Le bracelet de satin noir se prolonge et se fond dans le cadran graphique, illuminé par le boîtier et le lien sertis de diamants. Le cadran indique pour seul chiffre le 12, référence au 12 Place Vendôme. Deux versions pour ce modèle, dont la grande Lien (photo), très couture, un clin d'œil au corset. paperJam février 2005 141


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SOYEZ UN CHEF AVEC… DAVID RODRIGUES, HÔTEL-RESTAURANT LE MIRAMAR…

LE SOUFFLÉ AU FROMAGE BLANC, CRÈME D’AVOCAT/COCO Ingrédients pour 6 personnes: La crème d’avocat 1 avocat bien mûr 5 cuillères à soupe de lait de coco 1 cuillère à soupe de noix de coco râpée 3 cuillères à soupe de sucre semoule 3 cuillères à soupe de jus de citron Le sablage 50 g de sucre cassonade 10 g de beurre fondu Le soufflé 125 g de fromage blanc 25 cl de lait concentré 3 cuillères à soupe de sucre semoule 1 jaune d’œuf 1 cuillère à soupe de fécule de pommes de terre 1 cuillère à café de maïzena 2 cuillères à café de jus de citron 2 blancs d’oeufs David Rodrigues, Hôtel-Restaurant Le Miramar, 53, rue de Capellen, Olm. 30 03 53 SON VIN PRÉFÉRÉ: Le Bourgogne, Pommard 1995 SON RESTAURANT PRÉFÉRÉ: Le Clairefontaine à Luxembourg

À TABLE!

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C’est le 8 décembre que la "Boutique" a ouvert ses portes à Esch-sur-Alzette. Située juste à côté du restaurant, l’épicerie fine des frères Fridrici offre un vaste choix de vins, confitures, épices, huiles d’olive ainsi que des articles sur l’art de la table. Pour les gourmets pressés, une carte de plats à emporter est également proposée. Avis aux amateurs de “Puros”... Ouvert le lu., me. et ve. de 9h à 12h et de 15h à 19h. Le je. et di. de 9h à 12h et le sa. de 15h à 19h. Fermé le mardi. "La Boutique" et Restaurant Fridrici 116, route de Belvaux L-4026 Esch-sur-Alzette 55 80 94

Ouverture de la Villa Aura. C’est une grande demeure qui conserve le charme de la maison de maître qu’elle fut. Au rez-de-chaussée, le restaurant se développe sur trois salles, mobilier et déco "design". La lumière entre à flots, adoucie par de légers voiles. Au premier étage, un salon-fauteuils club sous charpente et deux autres salles (conférences ou banquets). La cuisine (gastronomie italienne) est à prix plutôt raisonnables. Formule du midi à 13,90 euro. Grand parking privé. Fermé samedi midi et dimanche Villa Aura 187, rue des Aubépines L-1145 Luxembourg (Merl-Belair) 26 38 97 67

La crème d’avocat Mélanger les ingrédients et mixer le tout. Couvrir de film alimentaire. Réserver au frais. Le "sablage" des verres (en pyrex) Badigeonner les parois des verres avec un pinceau trempé dans le beurre fondu. Les plonger dans le sucre cassonade en les faisant tourner. Renverser-les pour faire tomber le surplus dans l’assiette. Le soufflé Mélanger le fromage blanc avec le lait concentré, le sucre, le jaune d’œuf, la fécule, la farine de riz et le jus de citron. Monter les blancs en neige (pas trop ferme mais mousseuse) au fouet manuel, les incorporer en deux fois. Verser dans les verres. Mettre au four préchauffé à 170° (thermostat 5/6) pendant 16 minutes. Attendre une minute que les petits soufflés retombent légèrement. Ajouter une cuiller à café de crème d’avocat à la surface. Servir le reste d’avocat dans des petites coupelles. Déguster aussitôt.

Les propriétaires du Triomphe (Pfaffenthal) viennent d’ouvrir "Délices d’Asie". Á deux pas de la place de l’Etoile, un vrai petit bijou dans sa décoration, ce nouveau snack asiatique fera sans doute le bonheur des occupants présents et futurs des bureaux environnants. Les amateurs

de cuisine chinoise, vietnamienne ou thaïlandaise peuvent déguster sur place, emporter ou se faire livrer en ville ou aux environs immédiats en 40 minutes. Délicat et souriant accueil de Mme Wang. Fermé samedi et dimanche. Délices d’Asie 28, rue Emile Reuter (Belair) 26 38 30 38

Entre autres distinctions, il est actuellement le seul "Maître-Sommelier de l’Union des Sommeliers de France" du pays. Lorsque Charles Munchen et Sébastien Sarra lui proposent de gérer leur Bar à Vin des Capucins, il accepte avec enthousiasme. Pascal Magro, puisque c’est de lui dont il s’agit, est maintenant propriétaire du Bar à Vin. Dans un cadre convivial, assiettes, tartines et propositions du jour accompagnent une sélection de cinq vins blancs, rouges et un champagne au verre. Fermé di. et lu. Bar à Vin 31, rue des Capucins Luxembourg (Centre-ville) 26 26 21 26

Andres Lejona (Blitz)

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La télévision haute définition de demain, dès aujourd’hui chez Thomson

ECRANS DLP TM des images grandioses La technologie DLP TM permet d’obtenir de grands écrans jusqu’à 155 cm pour une profondeur réduite, seulement 18 cm et une qualité d’image exceptionnelle. Des écrans qui sont déjà prêts pour la télévision haute définition de demain.

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15.01.2005

12:59 Uhr

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EXPERIENCE GASTRONOMIQUE "DANS LE NOIR" Personne ne découvre l’origine du vin qui accompagne le plat et il en sera de même jusqu’à la fin. On constate d’ailleurs qu’il y a toujours un leader pour entraîner tout le monde sur une fausse piste! Soudain l’une des convives, ne supportant plus le poids du noir absolu et sans doute aussi du doute, souhaite quitter la table et arrêter l’expérience. Allez donc savoir si les organisateurs n’auraient pas eu l’idée de concocter quelques mets exotiques du style sauterelle ou serpent rôti... C’est alors qu’à la surprise de notre ouïe exacerbée par l’obscurité, un (ou une) violoncelliste interprète quelques thèmes et variations. L’émotion est palpable et l’excellent conteur qui alterne avec le musicien entre chaque plat – il y en aura huit, en tout, préparés par Tani le passionné -, entretiendra cette émotion avec Verlaine et Rimbaud. L’expérience terminée, c’est à la douce lumière de bougies que nous retrouvons la vue, l’utilisant avec une sorte d’avidité pour découvrir, dans la réalité, les plats et vins, restés jusqu’alors probables et "virtuels" dans notre imaginaire. Marc, Jean-Paul, Jean, Frank, Paul, Carine, Jacques, Pierre, Thierry, Abi et Georges viennent de vivre une expérience qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. ■ Jacques Demarque.

Seule la lumière du flash du photographe éclaire cette étrange tablée plongée dans le noir... Sensations garanties! Photo: Andres Lejona (Blitz)

Originalité et surprise ont marqué le dernier déjeuner de l’année 2004, organisé à la Chambre de commerce dans ses salons du 4e étage. Pour cette expérience d’un repas "dans le noir", Georges Peters a réuni une douzaine d’amateurs de bonne chère et de fins flacons, le treizième convive, l’auteur de ces lignes, n’étant pas le moins anxieux et impatient. Vers midi, après l’apéritif et la dégustation de mises en bouche, déjà dans la pénombre, le briefing nous apprend que le tutoiement et l’usage du seul prénom sont de rigueur. Chacun quitte veston et cravate, revêt un grand tablier style sommelier et, portant alors un bandeau sur les yeux, rejoint sa place, la main sur l’épaule de son guide. Dans le noir absolu, le rythme se ralentit et l’imagination galope. Avec des gestes prudents, il faut se situer dans "l’espace-table"… fourchette, couteau, verres, serviette, tout est bien là! Grâce à leurs voix, mes voisins prennent (à peu près) place dans le plan que j’ébauche. Les conversations ralentissent comme si chacun voulait se concentrer et c’est le service du premier plat. Toutes les hypothèses sont avancées: poisson, viande ou volaille? Sans la vue, le goût devient hésitant... jusqu’à ce que mon voisin de droite découvre, en utilisant les mains, la présence dans l’assiette de cuisses de grenouilles. J’ai oublié le "toucher", quelle erreur!

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index

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INDEX ORGANISATIONS CITEES 123Go 3Com Corporation

A A&I Entreprises

CHIFFRE DU MOIS par Carlo Schneider C'est, en milliards de dollars, l'investissement total nécessaire aux infrastructures d'approvisionnement énergétique jusqu'en 2030, pour couvrir les besoins croissants de consommation d’énergie au niveau mondial. A elle seule, la Chine captera 15% de ces investissements...

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO

paperJam mars 2005

Dossier: COMMUNICATION

B

Le marché luxembourgeois est de petite taille... Difficile pourtant de le cibler. Comment aborder ce marché pour un annonceur? Et à quel prix? "La communication n’est pas une dépense, mais un investissement". Tout le monde est d'accord sur le sujet, mais quel doit être le juste prix de cet investissement? Analyse de la problématique, en dehors de toute arrière-pensée polémique... Gros plan, également, sur les stratégies de communication globale des PME: quels étapes à suivre? Quels conseils? Et notre guide pratique reprenant les acteurs du grand-duché: agences en communication full service, ateliers graphiques, agences spécialisées en événementiel, acteurs du direct marketing, bureaux d’études et de marketing... PARUTION : 25.02.2005 DEADLINE PUB: 11.02.2005 www.tempo.lu

146 paperJam février 2005

C

12 84 16 78 82 84 82 24

ABBL ABN Amro Bank Accor ACEL ADAC Administration de l'Environnement 26 Adobe 89 ADR 66 Advantage Communication 93 AeroSpace 12 Agence spatiale européenne 12 AGN Horsburgh & Co 128 Air Ambulance 93 Air Europa 20 ALD Automotive 117, 106 Alen&Overy Luxembourg 60, 82 Almanij 76, 77 AlphaSearch 136 Alti 93 Amcham 126 Aral 24 Arbed 60 Arcelor 33, 76 ARES 28 Association of Communication Companies 92 Athlon 105 Atos Origin Belux 82 Audemars Piguet 140 Audi 94 Autopolis 30 Autosdiffusion M. Losch 79, 92, 95, 115 Axa 82 Bank of New York Company 129 Banque de Luxembourg 80 Banque Degroof Luxembourg 76 Bar à Vins 142 BCC 128 BCEE 77, 103 BCL 56 BCLux 23 Belgo Mineira 77 Bell Telephone 84 Bertelsmann 82 BGL 77, 147 BGL Investmen Partners 26, 76 Big Time 11 binsfeld communication 92 Bizart 48 BMW 94 BNP Paribas 41 Bourse de Luxembourg 76 Brasserie Guillaume 125 Bull 89 Bureau Art & Build 61 Bureau Comptable luxembourgeois 93 Burgo Ardennes 70 C2A Luxembourg 82 Cadillac 30 Callataÿ & Wouters 136 Cargolux 23 Casino d'Art contemporain 48 Caves Bernard Massard 23 Cedel International 129 Cegedel 76 Cegyco 28 Centrale TGV Esch 28 Centre national sportif et culturel 26 Centre pénitentiaire 26 CEPL 49 Cercle Munster 34 Cetrel 55 Chambre de Commerce 9, 82, 84, 127, 144 Chambre des députés 28, 42, 66, Chambre des métiers 9, 62 Chaumet 141 Chevrolet 30 Chritian Dior 140 Chrysler 2 Cisco Systems 89

D

E

F

Citibank 82 Citroën 24, 53, 94 CK 91 clc 32 Clearsteam Services 55 Clearstream International 77, 129 CLT-UFA 84 CMD 56, 93 CNFPC 36 CNPD 56, 58, 92 Commission européenne 14 Computer Asociates 84 Computer Center 55 Computersystems 26 ComStock 82 Concept Factory 93 Conostix 16 Conseil de la concurrence 84 Conseil d'Etat 26 Cornell University 130 Corvette 30 Cour de Justice des Communautés européennes 59 Cour supérieure de Justice 84 Crédit agricole Indosuez 82 Crémant Poll Fabaire 93 Cri d'Art 145 Crosscomm 23 CRP Gabriel Lippmann 9 CRP Henri Tudor 9, 26, 61, 136,139 CRP Santé 9 CSSF 77, 78, 82, 134 CSV 42, 46 Cybercultus 16 Daewoo 30 De Paul University 130 De Witte & Morel 83 Déi Gréng 50, 62, 66 Délices d'Asie 142 Deloitte 30 Design Luxembourg 92 Dexia 74, 75, 77, 93 DHL 35, 37 Dimension Data 55 Direction de la Recherche et de l'Innovation 68 d'Lëtzebuerger Land 22 D-Link 88 DP 38, 42, 46, 66 DuPont 28 Easyjet 18 eBRC 55 Editions Mike Koedinger 26, 84 Editions Promoculture 60 Editus 57, 72 EDS PSF Luxembourg 55 EFA 55 EGB Consulting 82 e-mergency 93 Emile Weber 30 Enfants Terribles 84 Equant 23 ESCEM 23 Etoile Garage 96 Eureka 10 Eureka-Itea 16 Euro Space Center 72 Eurobéton 16 Euroclear 77 European Fund Services 55 Excelsis Business Technology 138 F.Folmer & Associés 36 Faculté d'Economie de Vienne 46 FEDER 16 Fédération des entreprises de construction et de génie civil 36 Fedil 9, 68, 93 Fegarlux 24 Festina 140 Fiat 24 Finance Technology 138 Financial Times 84 First Tuesday 128 FLLV 105 Flydoscope 26, 84 Fonds du Logement 52 Fonds national de la Recherche 61 Ford 24, 98

Fortis Bank FUL

G Garage Arnold Kontz

82 72 96 95

Garage Rodenbourg GE Commercial Finance Fleet Services 106 GE Fanuc Automation CNC Europe 26, 84 General Motors 30 Généraltour 72 GIE Telcom 56 Global Investor 77 Goodyear 28 Grey Worldwide Luxembourg 92 Guardian 28 Groupe Ciments Luxembourgeois 16 Groupement des entrepreneurs du Bâtiment et travaux publics 36 Guddland Digital 15 84 H Hachette Filipacchi Hitachi Data Systems 26 Hoffmann 92 Honda 30, 81 Hôtel Astoria 84 Hôtel Ibis LuxembourgSud 84 Hôtel-Restaurant Le Miramar 142 Hudson, de Witte & Morel 84, 86 Husky 82 Hyundai 94, 105 22 I Iberia IBM Services Financial Sector Luxembourg 55 Idelux 72 IFBL 36 IFSB 36 ILR 56, 61 Imedia 44 Immosol 63 Imprimerie Buck 137 Imprimerie Faber 87, 92 InfoCom 12 Information Builders 84 ING 91, 125, 145 Inspection du Travail et des Mines 26 Intech 65 Interact 93 Interantional Financial Data Services 55 Intermec Technologies 82 Intermoselle 28 141 J Jaeger-LeCoultre Jaguar 98, 101 76, 77 K KBL Keff 4 Kenwood Electronics 89 Konica 88 KPMG 54, 78 Kronospan 28, 36 Kyocera Mita 89 142 L La Boutique La Luxembourgeoise 109 La Sorbonne 42 LaCie 88 Lancelot 30, 68, 82, 93 LCTO 46 Le Clairefontaine 142 Le Foyer 76 LeasePlan 106, 113 L'Echo de l'Industrie 93 Lesfrontaliers.lu 30 Lexmark 88 Lilux Luxembourg 61 LogicaCMG 82, 126 Lombard International Assurance 77 LSAP 46 Luxair 18, 26, 84 Luxair Tours 20 Luxembourg Chamber of Commerce 128 Luxembourg School of Finance 130 Luxempart 76 Luxenergie 28 Luxexpo 6 LuxGSM 30 Luxguard 28 Luxinnovation 8 Luxlait Association agricole 28

Luxsat 26 Lycée Hubert Clément 64 Lycée technique du centre 64 Lycée technique hôtelier Alexis Heck 46 92 M M&V Concept Marc Weiler Design 68 Marchi Group 70 Marie de Metz 72 MarkCom 92 Mastergaming TV Europe 82 Maxdata 88 Media Coat 84 Meetincs 61 Mercedes 21, 24, 94, 96 Microsoft 13 Mikado Publicis 92 Mini 25 Ministère de la Culture et de l'Enseignement supérieur 9 Ministère de la Justice 58 Mister Minit 58 Ministère de l'Economie 8, 36, 45, 68 Ministère de l'Economie et du Commerce extérieur 78, 84 Ministère de l'Education nationale 9 Ministère de l'Environnement 33 Ministère des Transports 48, 93 Ministère du Travail et de l'Emploi 56 Mobilux 56 Montblanc 140 Mouvement écologique 62 Munster SA 34 Musée d'art moderne Grand-Duc Jean 26, 50 82, 89 N Nashuatec Neonline 30 Netcore 30 Nico 84 Nissan 17 Nobelux 132 Nortel 30 Novigo 15 NRG Benelux 82 NRJ 84 nVision 68 O Observatoire de la Compétitivité 14 Océ 85, 89 Opel 24, 30 Optic Shop 92 Optique Moitzheim 92 Ordre des architectes et ingénieurs-conseils 36 30, 56, 69 P P&T Packard Bell 88 paperJam 61 Parc industriel Gadderscheier 36 Party Rent 131 Peugeot 24, 27, 94 Pomellato 141 PricewaterhouseCoopers 71, 92 Primus 28 Profil 78 Profil Arbed 28 Proximus 82 PSA 100 PwC 84 138 R Real Solutions Renault 94, 92, 121 Robert Walters 84 Rockenbrod Agence Immobilière 84 Rotarex 16 Rover 99 RTL 68 RTL Group 76, 80, 82, 84 Ryanair 18 84 S SAP Seebeyond 89 SES 76 SES Global 26 Siemens 31 Siemens Belux 23 Sint 16 SIS Segalntersettle 77 SNCI 16

T

U

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W X

Soteg 24 Statec 56, 93 Steria PSF Luxembourg 55 Sun Microsystems 55 Sungard Systems Luxembourg 55, 134 Sunmande.lu 93 SurfMat 12 Suzuki 30 Swedish Ambassador 132 Sybase 84 Tailormade 84 Tango 30, 56, 93, 148 Technoport Schlassgoart 16 Telindus 30, 68, 89, 91 Tempo! 84 Tetra Kayser Paul & Associés 61 The Network 128 Thomson 143 Thrustmaster 88 Tommy Hilfiger 141 Toshiba 30 Toyota 100 Trend Micro 88 Tribunal de Luxembourg 84 Triomphe 142 ULG 72 Union des Sommeliers de France 142 Université de Vienne 46 Université de Luxembourg 61 Valorlux 32 Veritas Software 89 Viewsonic 90 Villa Laura 142 Ville de Luxembourg 42 VLM 20 Vodafone 126 Vokswagen 24, 94 Volvo 24, 30, 97 Voxmobile 56 Wagner Sélection 84 Wagner-Biro Luxembourg Stage Systems 15 Wenge 93 Xerox 88


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10.01.2005

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