paperJam fevrier 2006

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paperJam || Février 2006

150 ANS DE LA BCEE

Jean-Claude Finck sort de l’ombre

Luxembourg en chiffres: 10.479 demandeurs d’emploi - Taux de chômage: 4,9% (30/11/2005). Inflation sur 12 mois: 2,48% (31/12/2005). Emploi total banques et PSF: 29.333 (30/09/2005). Patrimoine global des OPC: 1.474,551 milliards d’euros (30/11/2005). Emploi salarié intérieur: 295.425, dont 121.614 frontaliers (30/11/2005).

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Février 2006 || 5€ || www.paperJam.lu

média économique et financier


Depuis 150 ans, la BCEE soutient vos rêves. Ärt Liewen. Är Bank.

«Une colline près de l’aéroport, Luxembourg-Findel»

Enfant, vous aviez une multitude de rêves. Depuis, vous avez eu le bonheur d’en réaliser certains et l’ambition d’en formuler de nouveaux. Pour ceux-ci, la BCEE vous apporte un soutien éclairé depuis un siècle et demi. 150 années d’expérience et de savoir-faire à votre disposition. 150 ans à se passionner pour vos passions et les soutenir.

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EDITO

Emploi: de nouvelles promesses… à surveiller Une nouvelle fois, les derniers chiffres publiés par le Statec font état d’une nette croissance de l’emploi intérieur au cours des neuf premiers mois de l’année 2005, avec une hausse de 3,2%, contre 2,5% à la même époque en 2004 et 2% en 2003. À ce rythme-là, la structure de l’emploi salarié dépassera le seuil symbolique des 300.000 personnes dans le courant de cette année. Cette hausse, essentiellement alimentée par les travailleurs frontaliers (dont la croissance est de 5,7% contre 1,5% pour les travailleurs résidants) ne parvient pas encore à freiner l’évolution du chômage dans le pays. Chaque mois, le taux de chômage s’affiche en hausse quasi continue, plus de 10.000 demandeurs d’emploi étant désormais inscrits auprès de l’ADEM, pour un taux de chômage flirtant désormais avec les 5%, soit le double de ce qu’il était en septembre 2001. Entre les signes avant-coureurs d’une certaine reprise économique – même si certains préfèrent, prudemment, se contenter d’évoquer un frémissement – et la réalité immuable d’une certaine précarité généralisée dans tous les secteurs d’activité, il n’est ainsi pas toujours facile de trouver une juste position. Globalement, pourtant, les salariés luxembourgeois affichent une satisfaction globale au regard de leur propre situation. Le CEPS/Instead vient ainsi de publier les résultats d’une grande analyse où il apparaît que 39% des salariés se déclarent «tout à fait satisfaits» en considérant l’ensemble des différents aspects de leur travail et 54% «plutôt satisfaits». Autrement dit, la satisfaction au travail est donc affichée par plus de 9 salariés sur 10. Faut-il vraiment en conclure que tout ne va finalement pas si mal que cela? Ou bien, plutôt, que les salariés d’aujourd’hui auraient réellement mauvaise grâce à se plaindre compte tenu de la précarité grandissante à laquelle tout un chacun doit aujourd’hui faire face?

Photo: David Laurent

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La réforme de l’ADEM: un des principaux chantiers à venir.

«Agir dans le cadre d’un concept global et sur base d’une responsabilité partagée de tous les acteurs»: tel était le credo du ministre du Travail et de l’emploi, François Biltgen, lors de la tripartite du 18 novembre dernier. Un paquet de mesures a été promis, devant déterminer les responsabilités de chacun, à commencer par celles de l’ADEM, pour qui la mise en œuvre de solutions concrètes en vue d’améliorer son fonctionnement est devenue une nécessité urgente. Voilà donc de nouvelles annonces à surveiller, de nouvelles promesses à tenir pour le gouvernement. À cette époque charnière, où l’Europe se cherche un modèle social digne de ce nom, susceptible de répondre aux nouveaux défis imposés par les marchés émergents, le Luxembourg n’a pas le droit – et sans doute encore moins que les autres – de rater le train de la mutation. || J.-M. G.

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LE CHIFFRE DU MOIS

1602 C’est l’année de création de la première bourse au monde. C’était à Amsterdam et bien avant le lancement du New York Stock Exchange à Wall Street, qui a été créé en 1792 sous le nom de Buttonwood Agreement.

Illustration: Plonk & Replonk, un duo d’illustrateurs suisses, deux frères: Plonk et Replonk.

Texte: Carlo Schneider, consultant économique et membre du comité de rédaction de paperJam. 5


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COVERSTORY

14 «La BCEE est la banque de tous les Luxembourgeois» Jean-Claude Finck, le directeur général de la Banque et Caisse d’Épargne de l’État, est, aujourd’hui, le garant de l’équilibre entre tradition et modernité d’une institution qui fête, cette année, ses 150 ans.

GRAND ENTRETIEN

102 The constant cinemaphile Le groupe cinématographique Utopia est sur le point de se doter d’une nouvelle structure managériale. À sa tête, Nico Simon, pionnier de la formidable saga qui a transformé une aventure de cinéphiles amateurs en un groupe international côté en Bourse.

C A S E S T U DY - R E C R U T E M E N T I T

150 «Des efforts supplémentaires pour trouver le personnel compétent» Hewlett-Packard Luxembourg confie la recherche de son personnel aux sociétés de mise à disposition et aux chasseurs de têtes. Pour mieux se consacrer à son core business.

151 Comment une société de recrutement du secteur de l'IT, se positionne-t-elle pour apporter une réelle plus-value à ses clients? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de huit entreprises.

14 COVERSTORY

DOSSIER

«La BCEE est la banque de tous les Luxembourgeois»

126 Automobile PORTFOLIO PHOTOGRAPHIQUE

110 Tous complices

GRAND SUJET - LEGAL PROFESSION

118 State of Law The very word “lawyer” can cause a variety of public reactions, due to the (often negative) reputation lawyers have garnered. A cross section of lawyers, including Mr. Charles Kaufhold, the President of the Bar Council (Bâtonnier), analyse the current state of the Luxembourg legal profession and discuss some of the issues that are influencing change.

126 L’automobile, un marché plus imprévisible Toujours croissant mais saturé, le marché automobile luxembourgeois pourrait voir arriver de grands groupes étrangers. Si cela est peu probable, cela reste au moins possible, depuis le 1er octobre dernier.

130 Le leasing opérationnel a la cote Les entreprises délaissent de plus en plus l’achat propre ou le leasing financier car elles veulent du all inclusive. L’opérationnel poursuit sa croissance, les PME et le particulier sont deux marchés où le potentiel est grand.

102 122 International Outlook When Marc Feider, Managing Partner of Allen & Overy and member of the Luxembourg Bar for over 20 years started practising there were only 220 lawyers. Since then, many evolutions have occurred within the profession.

136 Un bijou au bout des doigts Pour éviter de conduire la voiture de Monsieur-tout-le-monde, il est possible de jouer la carte de la couleur, de la forme… mais aussi de l’équipement technologique. Paroles d’adeptes.

GRAND ENTRETIEN

The constant cinemaphile

142 Nouvelle génération 123 Access for foreigners Xenophobia against foreign lawyers eyeing the Luxembourg market or much ado about nothing? Does the Luxembourg Bar welcome foreigners with open arms or block admission with the language requirement?

La rédaction a sélectionné ses coups de cœur parmi les dernières-nées des grands constructeurs. Certaines, encore dans l’incubateur, n’arriveront sur les routes qu’avec le printemps.

125 What you know and who you know Marc Kerger has been practising law in Luxembourg for 16 years and runs a small office with one other fully qualified lawyer working for him. He speaks highly of the experience and the value of a good network for a lawyer in Luxembourg.

126 DOSSIER

Automobile

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Vos envies prennent forme.

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ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, LUXEMBOURG ET GRANDE RÉGION

26 ABBL: «Il faudra parler de compétitivité» Jean Meyer, le nouveau président de l’ABBL, met la compétence et la réserve de main-d'œuvre en tête des conditions de concurrence. Sans oublier tous les automatismes salariaux, qui pèsent. Le tout en jouant la carte d’une communication positive et efficace…

35 FJD: Les horizons nouveaux de Nico Biever Nouveau président de la Fédération des jeunes dirigeants d’entreprises, le patron dudelangeois l’ouvre sur l’Europe. Sans oublier un discret travail national.

85 Nouvelles technologies: Le haut-débit arrive en Moselle Le Conseil Général de la Moselle vient de remettre l’exploitation et la commercialisation de ses 1.000 km de fibre optique sur quinze ans à LD Collectivités, filiale de Neuf Télécom.

95 Communication & Design Awards 2006: Les créatifs jugés par leurs pairs Pour la 10e année, les professionnels de la communication et du design pourront voir leurs meilleures créations récompensées par un Award, le 23 février prochain.

38 R I G H T S O F E S TA B L I S H M E N T

Big Changes for Small Enterprises NEWS

38 Rights of establishment: Big Changes for Small Enterprises The new liberalisation laws concerning the rights of establishment are just one of the changes instigated by the Luxem bourg government to better encourage new entrepreneurs. But is it all a step far enough in the right direction?

44 Directives européennes: Du pain sur la planche Pour combler son retard en matière de transpositions de directives européennes, un groupe de travail planche sur l’amélioration des structures et des procédures administratives.

48 State Street Bank: La situation se normalise Suite à l’ordonnance de cessation de travail non autorisé délivrée par l’ITM, la State Street a régularisé sa situation mais reste le théâtre d’une querelle entre deux syndicats.

30 L’essentiel de l’actualité Pages 30 à 84: Agendas, Ambassade d’Autriche, BCL, Bourse de Luxembourg, CCLux, CFA, Codasystem, Dernières publications, Ecotrel, Etika, Eurostat, Gemplus, Hitech, IBM/Lenovo, ILR, Inovia, Institutions européennes, ISOC, PED, Quattropole, Radio Waky, Tango, Transatel, Université, Vidale-Gloesener, SES Global, Web - les dernières nouveautés

É V É N E M E N T S – R E P O R TA G E S P H O T O

74 À l’Apoteka: Quand paperJam se dévoile 94 Sit group S.A. new building: Strong Links to Big Players

44 DIRECTIVES EUROPEENNES

98 Luxembourg Financial Forum: “Will you still feed me…?”

Du pain sur la planche

67 Arcelor: Une succession en filigrane Le nom du successeur de Guy Dollé à la tête d’Arcelor, à l’horizon 2007, n’est pas officiellement connu. Le Luxembourgeois Michel Wurth, désormais vice-président, pourrait bien être l’heureux élu.

78 Année européenne de la mobilité des travailleurs: Atypique, mais encore? Salariés luxembourgeois d’ici ou d’ailleurs, qui êtes-vous? Qu’est-ce qui vous pousse ou vous freine à changer d’emploi? Le ministère du Travail veut charger un expert de répondre à ces questions.

48 S TAT E S T R E E T B A N K

La situation se normalise

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RUBRIQUES CHIFFRE DU MOIS

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Première bourse au monde PORTEFEUILLE

37 Confidences de Charles Munchen M A R KC O M

51 Talking the Walk: Sustainable Communication in Advertising

P L AY T I M E NOUVEAUTÉS

158 Mode, beauté, idées-cadeaux E N T R E T I E N – PA S S I O N S

162 «…Tout seul, en pleine nuit à six heures du matin…» C’est lors du Grand Raid de la Réunion que Jo Kox, marathonien et bon vivant, connaît et surmonte une mémorable défaillance, le «black-out».

LU ET ENTENDU

54 Revue de Presse

T R AV E L L I N G

176 The Wonderful London of Boz 37

PA R C O U R S

61 La carrière de Lou Scheider en cinq dates SONDAGE MONSTER.LU

64 Obtiendrez-vous une augmentation salariale l’année prochaine?

RECETTE DU MOIS

172 Soyez un chef avec…

PORTEFEUILLE

Confidences de Charles Munchen

Jean-Marc Tallone chef du restaurant Lagura Next Door Luxembourg…

C L U B PA P E R J A M

173 Au restaurant LUX-E cosi TECHNOLOGIES

68 Appareils photo, disques durs, imprimantes, solutions, portables, mémoire, accessoires, écrans, téléphones. UNIVERSITÉ DE LUXEMBOURG

73 La médecine générale, une spécialité DROIT COMMERCIAL

83 Se prémunir contre le risque d’insolvabilité d’un débiteur. CARRIÈRES

87 Changements de poste ou d’entreprise

61 PA R C O U R S

La carrière de Lou Scheider en cinq dates

L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B LUXEMBOURG

92 Kyoto, CO2 & Cie… C O M M U N I C AT I O N

96 Nouvelles campagnes EN COURS

100 Patience et longueur de temps… MON BUREAU

176 Raoul Thill

162 E N T R E T I E N – PA S S I O N S

«…Tout seul, en pleine nuit à six heures du matin…»

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«La BCEE est la banque de tous les Luxembourgeois» Jean-Claude Finck, le directeur général de la Banque et Caisse d’Épargne de l’État, est, aujourd’hui, le garant de l’équilibre entre tradition et modernité d’une institution qui fête, cette année, ses 150 ans.

Illustration: Angel De Franganillo (Aura Barcelone)

2006 marquera, entre autres festivités, le 150e anniversaire de la Banque et Caisse d’Épargne de l’État, la plus ancienne institution financière du pays, dont la fondation coïncide avec les premiers grands développements économiques du pays. D’abord active en tant que Caisse d’Épargne, la Spuerkeess est devenue une banque à part entière en mars 1989. À cette époque-là, la revue The Banker avait classé la Caisse d'Épargne luxembourgeoise au 374e rang parmi les plus grandes banques du monde, avec une somme de bilan qui représentait un multiple du budget national – et dont une large partie était libellée en monnaies étrangères – et des fonds propres cumulés de l’ordre de dix milliards de francs (près de 250 millions d’euros). Déjà, l’établissement, fort de 1.300 personnes, proposait un éventail d'opérations qui englobait pratiquement toutes les activités bancaires d'une banque universelle [>> 16]

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BCEE

Flash-back Retour sur un siècle et demi d’histoire de la plus ancienne institution financière du pays. «Nous Guillaume III, par la grâce de Dieu, Roi des Pays-Bas, Prince d’Orange-Nassau, Grand-Duc de Luxembourg, de commun accord avec la Chambre des députés, avons ordonné et ordonnons – Article 1er – Il sera établi dans le Grand-Duché une caisse d’épargne suivant les dispositions que nous nous réservons d’arrêter». Voilà les premiers termes de la loi-cadre votée par la Chambre des Députés le 21 février 1856, créant la première – et la seule – caisse d’épargne du pays, la plus ancienne institution financière du Luxembourg. Elle aurait pourtant pu être encore plus ancienne, puisque la toute première tentative de création d’une caisse d’épargne dans le pays date de 1829. À cette époque, le Luxembourg constitue la 18e province des Pays-Bas, un royaume qui compte alors déjà 47 caisses d’épargne. Mais dans ce qui n’est pas encore un grand-duché, la sauce ne prend pas. La création de la première caisse d’épargne de l’histoire, elle, remonte à 1778, avec la Hamburger Allgemeine Versorgungsanstalt, considérée comme le tout premier établissement de ce type du monde. Un quart de siècle plus tard, un nouvel échec se profile. La loi du 20 mars 1853, prévoyait pourtant l’institution d’une caisse de prévoyance, laquelle comprenait une caisse de retraite, une caisse dotale et une caisse d’épargne. Mais cette construction légale s’avéra rapidement trop compliquée et trop irréaliste pour pouvoir réellement être mise en œuvre. Le texte de 1856, volontairement limité à une loicadre à l’énoncé pour le moins laconique, est l’œuvre d’Emmanuel Servais, considéré, de fait, comme le père fondateur de la Caisse d’Épargne. Il intervient à une époque où le pays, indépendant depuis à peine 16 ans (suite au Traité de Londres du 19 avril 1839), vit de profonds bouleversements à l’aube de son développement économique. Ainsi, c’est cette même année que naquit la Banque Internationale à Luxembourg, dont les statuts furent approuvés par un arrêté royal grand-ducal en date du 8 mars 1856 et qui démarra son activité le 31 juillet. La BIL était, notamment, le seul établissement à disposer du droit d’émission de monnaie. [>> 18] 16

«classique», ce qui justifia d’autant la mutation réalisée. Il y a bientôt deux ans, jour pour jour, le gouvernement avait proposé la nomination de Jean-Claude Finck aux fonctions de directeur général de la BCEE. Une fonction qu’il occupe officiellement depuis le 15 février 2004, à la suite de Raymond Kirsch, qui fut le premier à prendre la direction de la Spuerkeess en application de la loi du 24 mars 1989. Né en 1956 et titulaire d’une maîtrise en économie appliquée de l’Université d’Aix-Marseille obtenue en 1980, M. Finck avait entamé son parcours professionnel en tant qu’attaché financier à TrefilArbed. Il changea rapidement de cap et débuta ses activités bancaires à la BGL, en 1983, pour la quitter en 1988 en tant que chef de l’activité de Bourse. Entré à la Banque et Caisse d’Épargne de l’État à la fin de l’année 1988 en tant que responsable de l’activité private banking, il fut nommé au comité de direction en janvier 1996, avant d’être promu, en mai 2001, au poste de directeur général adjoint.

Membre de plusieurs conseils d’administration, dont, notamment la Bourse de Luxembourg (il fut, entre 1994 et 1996 président de la Commission de la Bourse) et membre actif du Codeplafi, le Comité de développement de la place financière, ce passionné de photographie cultive l’efficacité dans la discrétion, n’accordant que rarement des interviews. Les 150 ans de la banque qu’il dirige constituent, heureusement, l’occasion d’un coup de projecteur. Monsieur Finck, que représente, à vos yeux, cet anniversaire pour le moins prestigieux? «150 ans, cela veut dire avoir conscience d’un héritage dont les origines se confondent avec le démarrage économique du pays. Car l’année 1856, rappelons-le, ne marque pas uniquement la création de la Caisse d’Épargne, mais également, quelques semaines plus tard, celle de la Banque Internationale. C’est aussi l’année de la création du conseil d’État et des Chemins de fer qui ont permis, plus tard, le développement de la sidérurgie. Cet héritage d’un siècle et demi, il convient aujourd’hui de le développer en intégrant tra-

Jean-Claude Finck: «Plus de 45% des résidents luxembourgeois considèrent la BCEE comme leur banque principale et plus de deux tiers ont une relation de compte avec la BCEE».

Photo: Eric Chenal

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«Le stand alone est un choix réfléchi et volontariste, appuyé par notre actionnaire».

[>> 16] 1856, c’est également la véritable année de démarrage de la création des CFL, après six années de négociations et de pourparlers. La Société Royale Grand-Ducale des Chemins de Fer Guillaume verra officiellement le jour le 4 janvier 1857.

25 septembre 1859: le premier livret… Du côté de la Caisse d’Épargne, il faudra encore patienter un peu avant que l’établissement ne soit réellement opérationnel. La première organisation des services n’est en effet régie que par un règlement datant du 17 février 1859 et ce n’est que le 18 août 1859 que s’installe le premier conseil d’administration, composé en tout de trois membres, et présidé par Nicolas Martha (lire l’encadré page 22). Entre temps, un second texte de loi, également assez lapidaire, datant du 28 décembre 1858, prévoyait la garantie de l'État pour le nouvel établissement. Le premier livret d’épargne sera émis par la Caisse d’Épargne le 25 septembre 1859 au nom du petit Paul Ulveling, 2 ans, fils du conseiller de gouvernement Georges Ulveling, futur directeur général des Finances sous le gouvernement de… Emmanuel Servais (entre octobre 1869 et mai 1873). En 1900, alors que les avoirs déposés par la clientèle approchent les 20 millions de LUF (plus de 33,000 livrets ont été ouverts), la Caisse d'Épargne se voit adjoindre un Crédit Foncier, instauré par la loi du 27 mars 1900 et dont l’administration lui est commune. Ainsi, l'établissement tient enfin la possibilité de faire bénéficier le pays directement de ses dépôts d'épargne. Il faudra ensuite attendre 1930 pour que le législateur procède à une certaine fusion entre la Caisse d'Épargne et le Crédit Foncier. C’est également en 1930 que sont définitivement consacrées l'autonomie et la personnalité juridique de la Caisse d’Épargne. La loi du 16 juin 1930 permit en effet de mettre fin ainsi à une longue incertitude quant au statut juridique véritable de l'établissement, puisque la loi du 21 février 1856 établissait la Caisse d’Épargne non pas comme un établissement public, mais comme un service administratif [>> 20] 18

dition et innovation. Il s’agit d’un exercice au quotidien qui fait partie des valeurs que nous avons en tant que banquier. Faire cohabiter tradition et modernité, est-ce un exercice facile? «S’il est vrai que la tradition peut rassurer, il faut également se méfier d’une attitude de chasse gardée, de droits acquis. Celui qui ne fait pas constamment des efforts pour avancer sera, à terme, dépassé. C’est dans cet esprit que nous nous efforçons, et nous efforcerons toujours, de nous adapter, tant au niveau des services que des produits offerts à la clientèle. Nous devons absolument tenir compte de la mutation des besoins des clients, mais aussi de la mutation des structures socio-économiques du pays. Il faut sans cesse repenser et réinventer l’avenir. La BCEE est une des rares banques «luxembourgeoises», ayant tous ses centres de décisions ici. Cela constitue-t-il, à vos yeux, plus d’avantages que d’inconvénients?

C'est dans ce bâtiment, la Maison Ketter, au 15 rue de Chimay, à Luxembourg-ville, que se réunit le premier conseil d'administration de la Caisse d'Épargne, le 18 août 1859.

Photo: archives BCEE

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«Il est vrai que la BCEE est la seule grande banque luxembourgeoise qui subsiste de nos jours, mis à part la banque Raiffeisen. Rappelons, dans ce contexte, que la BCEE appartient à l’État. De ce fait, de façon indirecte, elle appartient également à tous les Luxembourgeois. Le fait d’avoir tous les centres de décision au Luxembourg, présente l’avantage d’avoir une vue globale du client et de maîtriser tout le processus de décision en matière d’octroi de crédits, par exemple. L’avantage pour le client sera donc une rapidité de décision basée sur une connaissance des détails et de l’historique de l’ensemble de sa relation bancaire. Le stand alone est un choix réfléchi et volontariste, appuyé par notre actionnaire. Mais indépendance et stand alone n’excluent pas des alliances avec des partenaires sélectionnés soigneusement, tant au niveau luxembourgeois qu’international. Rappelons aussi que nous sommes, par exemple, membre fondateur de la société EFA, European Fund Administration.

Comment estimez-vous que la banque se positionne dans l’environnement, en mouvement, de la place financière du pays? «La BCEE n’est pas une banque comme les autres et pas seulement parce qu’il s’agit de la dernière grande banque authentiquement luxembourgeoise, avec la banque Raiffeisen. Il s’agit également de la seule banque publique universelle. Si on considère l’article 5 de la loi organique de 1989 ayant transformé la Caisse d’Épargne en banque, elle doit aussi et surtout contribuer au développement économique et social du pays dans tous les domaines ainsi qu’assurer la promotion de l’épargne sous toutes ses formes. Malgré ses particularités tout à fait spécifiques, la BCEE n’en reste pas moins un acteur intégré et actif de la place financière. Après tout, nous sommes membres de l’ABBL, de la Chambre de Commerce, de l’ALFI, mais aussi actionnaire fondateur de la Bourse de Luxembourg. Être un établissement public constitue-t-il toujours un réel avantage devant la concurrence du secteur privé?

«La BCEE est effectivement une banque publique, mais, de par l’application de la législation commerciale et financière, elle est aussi une banque privée. Elle n’est donc, opérationnellement parlant, ni avantagée ni désavantagée par rapport aux banques privées. Son caractère public lui donne même quelque chose de plus, eu égard, avant tout, aux missions que sa loi organique lui prescrit. Vous évoquez le poids que représente la BCEE au niveau national. Qu’en est-il sur un plan international? «Il est vrai que la partie internationale de l’activité de la Banque et Caisse d’Épargne de l’État est peut-être la moins connue du grand public. Nous pouvons ainsi rappeler que nous avons des programmes de refinancement à Londres et New York, pour un total de 15 milliards d’euros, et que nous sommes parmi les émetteurs européens les plus actifs tant pour les investisseurs européens institutionnels que pour les clients asiatiques. Notre présence en tant que membre fondateur du groupement européen des caisses

Cinq articles manuscrits sur deux pages: voici une reproduction de la loi du 21 février 1856 sur la création de la Caisse d'Épargne.

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«Dans notre plan Spuerkeess 2009, l'accent sera mis sur notre réseau d'agences et sur une présence commerciale accrue dans la Grande Région».

d’épargne permet, entre autres, à nos clients d’avoir accès à quelque 52.000 distributeurs de billets au niveau mondial. C’est d’ailleurs en nous appuyant sur les relations nouées au sein de ce groupement européen que nous allons également nous ouvrir sur la Grande Région. Notre ambition, à l’international, est clairement de maintenir notre approche sélective et complémentaire par rapport au marché local. Il y a un an, la BCEE prenait une participation dans le Fonds Européen d’Investissement, via le rachat de 3 parts – soit 0,15% du capital – auprès de la Banque Européenne d'Investissement. Que retirez-vous, aujourd’hui, de cette prise de participation? «Notre prise de participation dans le FEI, institution financière à vocation de développement du secteur des PME, doit être considérée comme un élément parmi d’autres de notre stratégie de développement au Luxembourg et dans la Grande Région. C’est d’ailleurs dans le cadre de la même stratégie de renforcement de positionnement auprès

[>> 18] sans personnalité juridique.La principale évolution qui a, par la suite, profondément marqué l’évolution de la Caisse d’Épargne, date du 25 octobre 1944 et la publication d’un arrêté grand-ducal l’autorisant à étendre son activité à toutes les opérations prévues par le statut des caisses d'épargne allemandes.

Situation juridique solidifiée

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Jean-Claude Finck: «La disponibilité de la BCEE pour soutenir l'économie nationale n’est pas une approche orientée sur le profit à court terme, mais reflète une stratégie de support à long terme»

Photo: Eric Chenal

Pour autant, la situation juridique de l’établissement n’était, en rien, parfaitement éclairée. Du reste, dans l’exposé des motifs du projet de loi n°3095 qui a abouti à la loi du 24 mars 1989 qui créa la BCEE, le législateur ne manqua pas de rappeler «des imprécisions et des lacunes juridiques déconcertantes face aux montants considérables en jeu et face au rôle majeur de la Caisse d'Épargne dans les circuits financiers du pays». Cela concernait, par exemple, l'étendue de la garantie de l'État, les compétences et la composition du comité de direction, les compétences et la responsabilité du directeur et du sous-directeur, l'activité internationale de l'établissement, les participations de l'établissement, le statut de son personnel, etc. Cette situation fut à l’origine de nombreux projets de réforme, lancés après-guerre, sans qu’aucun n’aboutisse vraiment. «Si les réformes législatives en la matière ont tellement tardé à se concrétiser, c'est qu'il s'agit sans aucun doute de questions extrêmement complexes, en constante évolution, dont certains aspects sont largement controversés depuis des décennies, voire depuis l'instauration de la Caisse d'Épargne et où des conflits d'intérêts peuvent se poser, aussi bien entre la Caisse d'Épargne et le secteur bancaire privé qu'au sein du secteur public», expliquait le législateur. C’est le 13 mars 1987 que fut déposé ce projet de loi n°3095 portant réforme du statut de l'organisation de la Caisse d'Épargne et Banque de l'État du Luxembourg qui, par la suite, fut rebaptisé en projet de loi sur la Banque et Caisse d'Épargne de l'État, Luxembourg, donnant ainsi son appellation définitive à la Spuerkeess et à l’instauration d’un cadre juridique plus solide. || J.-M. G.



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«Le résultat 2005 sera en hausse et nous permettra d’afficher un bénéfice record proche de 100 millions d’euros».

BCEE

10 directeurs en 150 ans En un siècle et demi, dix personnes se sont succédé dans le fauteuil de directeur de la Banque et Caisse d’Épargne de l’État. Le tout premier à s’y installer fut Nicolas Martha. Il y resta près de 40 ans, ce que personne d’autre, depuis, n’a fait. Professeur de mathématiques, nommé en 1847 au poste de régent de l’Athénée de Luxembourg, Nic Martha fut appelé, en 1852, par l’Administrateur général des Finances de l’époque, Emmanuel Servais, avec deux autres mathématiciens (Nicolas Bodson et Jean-Pierre Michaëlis), pour former une commission d’études sur le projet de création d’une Caisse d’Épargne. C’est sur la base des travaux de cette commission que le gouvernement vota, en 1856, le projet de la création de cet établissement. Le 18 août 1859, le premier conseil d’administration de l’établissement s’installe, composé de trois membres et présidé par Nicolas Martha. Sa carrière le mènera, parallèlement, jusqu’aux fonctions de conseiller municipal (en 1864) puis d’échevin, en 1870. Il se retira de la vie publique en 1875 pour ne plus se consacrer qu’à la Caisse d’Épargne, jusqu’à son décès, le 4 septembre 1898, à l’âge de 78 ans. C’est Ernest Hamilius qui prit sa succession, jusqu’en 1920. Vint ensuite Daniel Rousseau, qui occupait depuis 1908 les fonctions de sous-directeur, et qui ne resta à la tête de la Caisse d’Épargne que [>> 24] 22

des PME que nous pouvons considérer notre participation dans le fonds européen EUREFI. La BCEE a été la première banque à obtenir, en mars 2005, le label «Luxembourg e-commerce certified». Cette certification était-elle essentielle pour vous? «Le fait d’avoir été la première banque à obtenir la certification ‘Luxembourg e-commerce’ n’est rien d’autre que la reconnaissance de la recherche de qualité et d’excellence que nous avons depuis toujours mis dans le développement de nos produits de banque électronique. C’est aussi pour nos 65.000 clients en matière d’electronic banking l’attestation que notre produit S-Net répond bien aux best practices et aux standards les plus élevés en la matière. J’aimerais également rappeler que nous avons été, en novembre dernier, co-fondateur de la société Luxtrust, joint-venture créé par les acteurs des secteurs public et privé afin de mettre en place une plate-forme de certification de signature électronique (la BCEE détient 6,67% du capital, ndlr).


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Cela répond, encore une fois, à notre volonté de répondre au plus juste aux mutations des structures socio-économiques du pays. Il est naturel et logique que la banque électronique se positionne par rapport au réseau d’agences bancaires classique. C’est aussi dans ce sens naturel que nous souhaitons participer à toutes les initiatives prises pour la promotion du commerce électronique. Quel bilan tirez-vous du plan stratégique «Spuerkeess 2005» qui vient de prendre fin? «Les différents plans stratégiques dont la BCEE s’est dotée constituent à chaque fois, sans être contraignants, des repères et des incitations. Au niveau du secteur public, plus de 110 communes ont recours à la BCEE pour leurs plans de financements. J’aimerai également confirmer que le résultat 2005 sera en hausse et nous permettra d’afficher un bénéfice record proche de 100 millions d’euros. N’oublions pas non plus que les deux agences de notation, Moody’s et Standard & Poor’s, ont confirmé leurs notations Aa1 et AA+,

ce qui positionne la banque au niveau mondial «La BCEE n’est pas seulement une banque dans le top 50 sur plus de 80.000 banques. luxembourgeoise, mais aussi une banque pour le Luxembourg. J’aimerais de nouveau rappeler Place désormais au plan «Spuerkeess 2009». ce fameux article 5 de la loi organique qui nous Quelles sont les grandes lignes? invite à contribuer au développement écono«En ce qui concerne ce plan 2009, il ne me mique du pays. semble pas approprié d’en révéler les détails Cette disponibilité de la BCEE pour soutenir maintenant, puisqu’il ne sera discuté qu'en fé- l'économie nationale n’est pas une approche vrier, lors de la prochaine réunion du Conseil orientée sur le profit à court terme, mais reflèd'administration de la banque. Je voudrais te une stratégie de support à long terme. C’est néanmoins souligner que l’élaboration de ce ainsi qu’à titre d’exemple, la BCEE a continué à plan nous a permis, dès maintenant, de profiter soutenir l’Arbed même pendant la crise sidéde nombreuses réflexions et idées élaborées rurgique des années 80. De même, nous avons par un think tank interne, afin de renforcer da- été actionnaires fondateurs de SES au moment vantage la qualité de nos services. où cette participation pouvait être considérée Ce que je peux tout de même vous dire, c’est comme du capital à risque. que l'accent sera mis sur notre réseau d'agences Partant de là, je peux vous affirmer que la et sur une présence commerciale accrue dans la banque entend continuer à rester au service des Grande Région. entreprises, que ce soit au niveau de l’actionnariat ou dans la fourniture de produits bancaires. La BCEE détient actuellement un bon nombre de participations dans des entreprises nationales ou Quelle est la vison que le directeur général de la internationales. Quelle est la politique envisagée en Banque et Caisse d’Épargne a de la place financière luxembourgeoise? la matière pour les années à venir?

Emmanuel Servais, rédacteur de la loi du 21 février 1856, peut être considéré, à ce titre, comme le père fondateur de la Caisse d'Épargne à Luxembourg.

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«Force est de constater que le succès de la place repose plus que jamais sur le dialogue établi entre les différents professionnels et les autorités publiques. C’est cette volonté commune de tous les acteurs qui a permis à la place de disposer aujourd’hui d’un cadre réglementaire efficace et d’une gamme de produits innovants. On peut citer, parmi les derniers développements, les Sicar et les sociétés de titrisation. Cette recherche permanente d’un dialogue constructif fera également, à l’avenir, avancer davantage la place financière. Comment vous positionnez-vous par rapport au débat sur le secret bancaire et son maintien ou non au regard de la directive européenne sur la fiscalité de l’épargne? «L’introduction d’une retenue à la source pour nos clients non-résidents, avec effet au 1er juillet 2005, a mis fin, d’une façon indirecte à la discussion entamée au début des années 80 sur l’abolition éventuelle du secret bancaire. Ces derniers mois nous ont en effet clairement montré que les clients étrangers ont apprécié la fin de cette phase d’incertitude et ont renouvelé leur confiance dans la place financière.

[>> 22] trois années, ce qui constitue, à ce jour, le plus court mandat à ce poste. Daniel Kerschen, qui fut sous-directeur durant ces trois années, accéda au plus haut rang en 1923 et y resta jusqu’en 1946. Entre 1946 et 1959, la Caisse d’Épargne fut dirigée par Ernest Goergen, qui rendit son tablier le 23 décembre 1959, atteint par la limite d’âge. Gustave Stoltz, qui fut, durant toute cette période, son sousdirecteur, prit, logiquement, la suite, jusqu’en 1966. Un autre «long règne» s’ensuivit alors, avec Pierre Guill, ancien Conseiller de gouvernement, nommé en 1966 et qui occupa le poste jusqu’en avril 1981. Le mandat suivant, celui de Corneille Brück, restera dans l’histoire puisque celui qui est aujourd’hui, entre autres, vice-président honoraire de la Banque Européenne d’Investissement, fut le dernier directeur général de la Caisse d’Épargne, avant le changement de régime de 1989. C’est Raymond Kirsch qui fut, à sa suite, le premier directeur général de l’actuelle BCEE, Luxembourg. Entré en fonction, à ce poste, le 3 mai 1989, il y resta jusqu’au 31 janvier 2004, cédant ensuite la place à son directeur général adjoint, Jean-Claude Finck. M. Kirsch est, aujourd’hui, président du conseil d’administration de la Bourse de Luxembourg et président du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg. || J.-M. G. 24

On ne doit cependant pas limiter les réflexions au secret bancaire des clients nonrésidents. Dans une communauté de taille limitée comme le Luxembourg, où comme nous aimons si bien le dire, tout le monde connaît tout le monde, l’existence d’un secret bancaire est considérée, à l’instar du secret médical, comme un élément essentiel de la sphère privée. Il faut à cet effet féliciter le gouvernement qui, dans la loi du 23 décembre portant introduction d’une retenue à la source pour les résidents, a mis en place un mécanisme de collecte des impôts qui garantit le maintien du secret bancaire pour les clients résidents. Considérez-vous que la place financière est sortie grandie de ces derniers développements? «Faire disparaître une incertitude est quelque chose de tout à fait positif et c’est un retour au business qui profite à tout le monde. Regardez ce qu’on a vu dans la presse il y a un an ou deux et ce qu’on voit aujourd'hui. Le sujet a disparu de la une de la presse internationale. C’est un signe qui ne trompe pas». || Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron.

Nicolas Martha, professeur de mathématiques et régent de l'Athénée de Luxembourg, participa à la commission d'études sur le projet de création de la Caisse d'Épargne. Il fut, de 1859 à 1898, le premier directeur général de l'établissement.

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Jean Meyer: «Ce qui fait une place financière, c’est la flexibilité dans la régulation. Il faut trouver le bon équilibre entre régulation saine et surrégulation».

ABBL

Il faudra parler de compétitivité Jean Meyer, le nouveau président de l’ABBL, met la compétence et la réserve de main-d'œuvre en tête des conditions de concurrence. Sans oublier tous les automatismes salariaux, qui pèsent. Le tout en jouant la carte d’une communication positive et efficace… Le 26 avril dernier, Jean Meyer était élu président de l’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg (ABBL). Une nomination sans réelle surprise, mais qui avait demandé un certain temps. Car pour pouvoir pleinement se consacrer à ce mandat, M. Meyer souhaitait quitter sa fonction de président du comité de direction de la Banque Générale du Luxembourg (devenue Fortis Banque Luxembourg, depuis), au profit d’une fonction moins astreignante sur le plan de la gestion quotidienne, celle de président du conseil d’administration de cette même institution. Ce qui est le cas depuis le 1er juin. Jean Meyer ne s’est pas caché de vouloir donner un souffle nouveau et une image plus forte à l’ABBL. Il s’était, dès lors, donné un délai de 90 jours pour aller à la rencontre des membres et ainsi mieux connaître leurs attentes, avant de proposer un plan d’action, rendu public en décembre dernier et qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Sans revenir en détail sur le contenu de ce plan (voir encadré cicontre), Jean Meyer n’en dégage pas moins les priorités et les visions du futur de la place financière qu’elles impliquent. Le président de l’ABBL repositionne d’abord son programme dans un contexte qui mérite d’être rappelé. «Lorsqu’une association compte plus de 100 membres, comme c’est le cas de l’ABBL, chaque membre en attend autre chose. Il n’y a pas une vérité pour tous, mais chacun a sa vérité. D’où la démarche que j’ai eue pour écouter et essayer de comprendre chacun de ces membres». Le programme d’action présenté fin 2005 est donc le résultat, la synthèse de cette écoute. Et si, bien sûr, aucun des dix points ne peut être pris séparément, certains «pèsent» sans nul doute plus que d’autres. Il en va ainsi, par exemple, de la communication, que Jean Meyer considère «essentielle». «Il y a la communication interne, qui doit être organisée autrement, en conciliant les besoins et attentes de tous. L’autre volet, très important, est celui de la communication externe, car elle détermine l’image de notre place financière», explique-t-il.

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M. Meyer voit deux aspects dans cette communication externe. Le premier est celui de l’image donnée dans le pays même. «Notre place financière représente une contribution très importante à l’économie nationale et au budget de l’État. L’opinion publique en est-elle consciente? Nos membres ont en tout cas parfois l’impression qu’on les oublie. Pourtant, le secteur bancaire ‘pèse’ quelque 30% du produit national brut et participe ainsi à concurrence au bienêtre de tous les Luxembourgeois. Il faut en tenir compte en donnant au secteur la représentativité adéquate, dans tous les aspects». Le second volet de cette communication concerne l’image du pays et de la place à l’étranger. «Pas seulement pour le principe d’exporter cette image, souligne le président de l’ABBL, mais parce que le nouvel environnement fiscal européen ne rendra pas les choses simples. Il nous faut en conséquence avoir une politique de marketing des avantages de la place plus active, parce que le Luxembourg n’est pas un marché à part, d’où l’importance de la communication. Les autres places financières ne dorment pas et nous avons nombre de concurrentes, parmi lesquelles Londres, New York, Francfort, Paris, Zurich et, bientôt, Shangai. Nous devons mieux nous positionner». C’est pourquoi l’ABBL participe aux missions économiques avec le gouvernement et la Chambre de Commerce. Mais, aux yeux de son président, elle doit désormais cibler ellemême les directions à prendre et se rapprocher davantage de la Chambre de Commerce – dont elle est membre –, afin de mieux exploiter les synergies.

Tous sur le même pied Dans un passé encore récent, la place luxembourgeoise a fait l’objet de diverses critiques et attaques. M. Meyer place-t-il la communication aussi dans ce débat? «Faut-il se défendre des critiques? Je ne le pense pas. On peut seulement dire que nous sommes arrivés à un moment de l’histoire où le GrandDuché prend un nouveau départ, du fait du nouveau dispositif réglementaire européen, avec la retenue à la source. Cela permet de dire que nous sommes tous


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maintenant sur le même pied, à l’unisson. Et que c’est sur cette seule base que doit reposer la communication de notre image». Le président de l’ABBL ne désire pas s’étendre sur les avantages, déjà bien connus, de la place. Mais il souligne que l’association va œuvrer davantage avec les actionnaires des maisons-mères des membres, en attirant leur attention sur nos atouts. «Ce qui explique la création d’une veille compétitive». Pour ce dialogue, «un président de l’ABBL peut, vis-à-vis de ces grands groupes et de leurs actionnaires, disposer de plus d’indépendance pour défendre les intérêts de Luxembourg et, par ricochet, de ceux de ces mêmes groupes car leurs actionnaires peuvent considérer que leur représentant local agit sur parti pris». Aussi Jean Meyer préfère-t-il insister principalement, non pas sur les avantages reconnus de notre place, mais plutôt sur les défis qu’elle doit désormais relever. En se comparant d’abord, toutes proportions évidemment gardées («sans quoi, en faisant procès à Luxembourg, il faudrait aussi le faire à Paris, Francfort, Amsterdam, Bruxelles et d’autres»), aux deux plus grandes places que sont Londres et New York, sur la base, notamment, d’une étude toute récente menée sur la compétitivité de Londres. Le choix de cette comparaison n’est pas innocent. «Dans ces deux places, le régulateur a toujours fait preuve d’une énorme flexibilité et les bénéficiaires du système ont toujours eu confiance en ceux qui faisaient ce système. Une des conséquences est que New York, comme Londres, bénéficie d’une forte richesse en réservoir de main-d’œuvre professionnelle, très bien formée et très bien payée». Est-ce à dire que ce n’est pas le cas de Luxembourg? «On ne peut se démarquer par des produits différents parce que la perméabilité est telle que l’on trouve tous les produits dans toutes les places. Ce qui fait une place financière, c’est la flexibilité dans la régulation. Il faut trouver le bon équilibre entre une régulation saine et, peut-être, une surrégulation qui risque de se produire si on veut trop bien faire les choses, trop les encadrer». Faut-il y voir là une sorte de message politique de l’ABBL lancé au législateur? Jean Meyer se contente de répondre qu’il se borne à comparer et qu’il convient d’interpréter ses propos comme on le souhaite. Il n’en considère pas moins que Luxembourg offre une grande ouverture aux nouveaux acteurs et produits. «Mais il faut éviter de tomber dans la surrégulation, ce qui est une discipline pas toujours simple à cause des directives et règlements européens». Pour le président de l’ABBL, la seule manière de se démarquer est d’attirer les talents et d’offrir une formation. Le réservoir de talents est d’ailleurs, dans l’étude précitée, le premier point fort de Londres. Pour Jean Meyer, la Grande Région permet au Luxembourg de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée, mais en nombre insuffisant. «Je n’en rajouterai pas au débat sur l’université», enchaîne-t-il, en précisant que la politique de formation ne dépend pas seulement de l’ABBL et que les choses sont prises en main par

PROGRAMME Trois préoccupations, dix points L’accentuation de la communication interne et externe (y compris la promotion), l’amélioration de la compétitivité et l’attractivité du centre financier, le renforcement de la cohérence et la solidarité parmi les membres de l’ABBL sont les trois priorités affichées par Jean Meyer dans son programme d’action. Celui-ci se décompose en dix points: 1. Communiquer avec les membres de façon régulière et les consulter davantage sur les dossiers importants par la mise en place d’outils plus performants. 2. Soutenir plus activement les membres dans la communication avec leur maison-mère; lancement d’une veille compétitive. 3. Poursuite systématique des investissements dans la promotion internationale, en privilégiant les marchés cibles des membres de l’ABBL. 4. Renforcement de la présence médiatique de l’ABBL au Luxembourg. 5. Renforcement de la collaboration de l’ABBL avec la Chambre de Commerce et les associations soeurs de la place financière, en vue d’aboutir à un lobbying national et international encore plus efficace. 6. Oeuvrer afin d’aboutir à une réglementation plus ciblée pour les banques. 7. Faire face aux plaintes répétées et accrues de la part des membres de l’ABBL en ce qui concerne les relations sociales. 8. Poursuivre et améliorer les efforts de formation des collaborateurs, via, notamment, le soutien actif de la Luxembourg School of Finance dans ses cycles de formation et ses projets de recherche. 9. Mieux prendre en considération la capacité contributive des membres individuels pour le financement du secrétariat de l’ABBL. 10. Constituer des groupes de travail focalisés sur les activités des membres (private banking, corporate finance, retail banking, etc.) dans le but de mieux suivre les activités de ses membres et pour pouvoir réagir plus vite par rapport aux évolutions du marché.

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Origine géographique des PSF luxembourgeois (au 31.12.2005) Allemagne

7%

Danemark

Suède 2%

2%

Autres

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Pays-Bas Italie

Belgique

3%

10%

Etats-Unis

7%

2% 31%

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Luxembourg Suisse

France

6%

6%

Royaume-Uni

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Répartition géographique des 155 banques établies au Luxembourg (au 31.12.2005) 45

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40 35 30 25 20 15

16

15

15 3

3

2

5

3

13 5

4

4

6

6

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10 5 0

BANQUES ET PSF Une place internationale Les fruits de la promotion internationale de la place financière du Luxembourg se reflètent aussi dans les origines géographiques des établissements financiers qui y sont établis, que ce soient les banques (au nombre de 155 au 31 décembre 2005, venant d’une trentaine de pays et représentant plus de 23.000 employés et près de 790 milliards d’euros de sommes de bilan cumulées pour un produit bancaire global de plus de 6 milliards d’euros) ou les professionnels du secteur financier (185 PSF étaient recensés fin 2005, employant plus de 5.300 personnes et cumulant quelque 50,5 milliards d’euros de sommes de bilan et 385 millions d’euros de résultat). Cet effort de promotion international, prôné par Jean Meyer, est également relayé par le gouvernement, le ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden ayant, par exemple, lui-même participé, fin 2005, à différents déplacements aux États-Unis, en France, en Russie, mais aussi au Moyen-Orient ou dans les Émirats Arabes Unis. || J.-M. G

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les autorités. Mais en répétant, comme pour mieux encore se faire comprendre, que «la formation est un sujet qui fait et qui décide de l’avenir». Puisque les salaires élevés, entre autres à Londres et à New York, sont un des éléments relevés par le président Meyer lui-même, la question des salaires – et donc de la convention collective – est-elle à remettre sur le tapis ici? M. Meyer se plaît d’abord à redire que les salaires ne sont pas tout en termes de compétitivité, comme ce qui précède le prouve. «Luxembourg pourrait être plus compétitive, mais il faut voir comment. Je ne pense pas qu’il faille, à ce stade, parler de convention salariale. Ce n’est pas que j’en aie peur, mais ce n’est pas le moment. Certes, il faudra parler de compétitivité et, dans ce cadre, de la structure des automatismes dans les salaires. C’est beaucoup plus que l’indexation, qui ne correspond qu’à la moitié de ces automatismes».

Pas de prochain «round social» Ainsi, dans la notion même de compétitivité, il y a, par exemple, le principe d’off-shoring informatique et du back office, appliqué par certaines places financières au profit de pays où la structure des salaires est moins élevée. Une voie à suivre? «Je ne dis pas que nous le ferons, mais il faut y réfléchir», prévient le président de l’ABBL, pour qui croissance de productivité et augmentation de l’emploi vont de paire. «Il faut développer l’emploi en se donnant d’abord les moyens de développer la productivité. Je considère les choses de façon positive. Pas question donc, à ce stade, de parler d’un prochain round social, mais sans oublier non plus que les arbres ne poussent pas au ciel. Nous sommes dans une situation concurrentielle très serrée. Ce pays a connu une croissance considérable ces dernières années, et qui s’établit toujours à 4%, soit beaucoup plus qu’ailleurs. Mais, en même temps, nous sommes toujours en déficit, ce qui établit qu’il y a un problème quelque part. Il faut regarder sérieusement certaines choses, ce qui ne signifie pas la fin du système social luxembourgeois, mais il faut le courage d’être proactifs. Nous devons dessiner les grandes visions économiques et sociales en tenant compte du paysage concurrentiel, surtout en Europe, qui fait que, dans d’autres pays, on gagne beaucoup moins». Dans ce cadre, Jean Meyer estime que le langage du politique n’est plus celui d’il y a deux ans. «Le politique a compris certaines choses et Jean-Claude Juncker, lui, le dit depuis longtemps. Mais, lorsque tout va bien, il y a des messages qu’on ne veut pas entendre». Et le président de l’ABBL de conclure en se tournant vers la réussite du passé pour déterminer l’avenir: «Nous sommes à un tournant. Nous avons, pendant 30 ans, réussi à faire quelque chose de formidable. Les choses ont changé, la concurrence est énorme. L’outsourcing nous guette. Nos concurrents ont percé avec une main-d’œuvre moins chère, tout en investissant dans l’outsourcing du back office et en même temps dans la formation. C’est là le vrai danger. Je dis qu’il faut s’attaquer aux automatismes car nous n’arriverons pas à les maîtriser. À New York et Londres, c’est la performance qui compte; les automatismes, c’est la vieille Europe. En parallèle, nous devons nous créer un réservoir de main-d’œuvre, une très forte capacité intellectuelle et pousser à la formation. Ce ne sera pas simple car tous vont essayer». || Marc Vandermeir



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Photo: David Laurent

CODASYSTEM

Une innovation qui sort du Technoport La société, hébergée par l’incubateur technologique du CRP Henri Tudor, a été primée, à Paris, pour son application de photos numériques certifiées. Benoît Poletti (CodaSystem).

CodaSystem, une entreprise créée en 2001 et hébergée au Technoport Schlassgoart à Esch, s’est vu remettre, le 15 décembre dernier, le Trophée 2005 de l’Innovation des Tiers de Confiance, dans la catégorie «secteur privé», pour son application de création de photos numériques certifiées, CodaMobile. La Fédération Nationale des Tiers de Confiance (FNTC) organise chaque année, depuis trois ans, ces Trophées dont l’objectif vise à dynamiser le marché en récompensant les meilleures applications de sécurité et de confiance réalisées dans le secteur public et dans le secteur privé. CodaSystem propose un logiciel de capture de photos numériques qui permet de leur donner force probante. Géolocalisées, horodatées, signées par leur auteur et cryptées, les photos sont ainsi protégées de toute retouche. Si la photo numérique a apporté de nombreux avantages, elle a fait disparaître un élément important pour la protection des droits d’auteur, la notion d’original. Les documents numériques vont de pair avec de nombreux risques liés à la confidentialité, la modification du contenu, la falsification, la création de faux. La technologie développée par CodaSystem permet d’éliminer ces risques et créer des «originaux numériques», cryptés et certifiés. Elle permet à ces documents numériques – photos, sons, vidéos – d’avoir une légitimité aux yeux de la justice. Par ailleurs, CodaMobile représente une alternative moins lourde et coûteuse pour des constats légaux que le recours à un huissier ou à un expert. || F. R.

ISOC

«Nous avons sauvé les meubles» L’ISOC Luxembourg est sauvée! Le chapitre luxembourgeois de l’Internet Society a, en effet, bien failli faire les frais de l’organisation à Luxembourg, au mois de juillet dernier, de la grande réunion de l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l’organe de régulation de l’Internet. Cette réunion, qui avait attiré pas moins de 946 participants, avait également permis, selon Patrick Vande Walle, le président de l’ISOC, de donner un coup de pouce au secteur des TIC luxembourgeois, en braquant les projecteurs sur le savoirfaire local. Elle avait également donné une visibilité politique certaine au pays dans le monde de l’Internet. Seulement, voilà: si les frais d’organisation de cet événement majeur ont été de l’ordre de 400.000 euros, dans le respect du budget prévu par l’ISOC, les recettes, elles, n’ont pas suivi. Du coup, la seule salariée de l’asbl a été licenciée (tous les autres membres sont bénévoles) et le conseil d’administration a même envisagé, fin 2005, la liquidation pure et simple de l’association, en même temps qu’il en faisait appel aux pouvoirs publics. Bien lui en a pris, puisque le gouvernement, qui avait grandement soutenu l’organisation du colloque de l’ICANN (à hauteur de 200.000 euros), a accordé à ISOC Luxembourg un subsi-

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de complémentaire de 19.000 euros permettant de remettre les comptes de l’association à zéro. «Nous avons sauvé les meubles même s’il ne nous reste plus beaucoup de capacité d’action», nous a indiqué Patrick Vande Walle qui, avec les autres membres de l’ISOC, se veut pourtant – modérément – optimiste. «Nous repartirons donc uniquement sur base de travail bénévole. Nous avons, sur papier, quelques propositions qui doivent être étudiées, car certaines impliquent des frais non négligeables dont il faut trouver le financement». Parmi ces projets, l’un consiste en la réalisation d’émissions de télévision: des reportages sur l’Internet, sa technologie, les problèmes auxquels l’utilisateur peut être confronté, etc. Ces émissions seraient surtout destinées à des télévisions communautaires. D’une durée d’une dizaine de minutes, elles seraient centrées sur un entretien avec un spécialiste, «car les problématiques de l’Internet sont encore tout à fait hermétiques à M. et Mme Tout-le-monde», souligne M. Vande Walle. Pas question, donc, de s’adresser à des spécialistes, mais, au contraire, de faire de la vulgarisation et de la didactique. «La priorité doit être mise sur le financement parce que, même si la réalisation d’émissions de TV numérique ne coûte plus très cher, elle exige malgré tout des investissements». || M. VDM.

Photo: Olivier Minaire

Le gouvernement a sauvé du dépôt de bilan le chapitre luxembourgeois de l’Internet Society.

Patrick Vande Walle, président d’ISOC Luxembourg.


CHAQUE RÉVOLUTION A SON MOTEUR

CELLE-CI EN A TROIS

Lexus hybride RX 400h. Voici le nouveau RX 400h, le véhicule qui va révolutionner le monde de l'automobile de luxe. Le premier SUV hybride au monde ne se contente pas d'une seule source d'énergie. Il y en a 3 qui travaillent en harmonie : un moteur V6 de 3,3 litres et 2 moteurs électriques, le tout contrôlé par un système unique, Hybrid Synergy Drive, qui décide lequel est le plus approprié en fonction des circonstances. Le résultat est fascinant. Des performances équivalant à celles d'un moteur V8 et un niveau de consommation et d'émission qui approche celui des petites voitures familiales. Bien évidemment, le nouveau RX 400h propose les niveaux de confort et de finition que vous êtes en droit d'attendre de toute Lexus.

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20.01.2006

20:57 Uhr

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Marcel Martens, vice-président de l'A-BCL

SEMINAIRES, CONFERENCES, ...

(01/02/06) Forum économique sur la Hongrie Cette manifestation, organisée par la Chambre de Commerce en étroite collaboration avec l’Ambassade de la République de Hongrie à Luxembourg, vise à informer les entreprises luxembourgeoises sur le potentiel élevé d’investissements dans ce pays. Orateur principal: l’ancien Premier ministre de la Hongrie Peter Medgyessi. De 16h45 à 18h10 au Centre de Conférence de la Chambre de Commerce. Infos et inscriptions: www.cc.lu, rubrique Agenda (06/02/06) ABAL Business Ethics Luncheon (AMCHAM): Special guest speaker is Dr. Reinhard Marx, Bishop of Trier. Topic:"Ethics or Profit? Approaches to Value-Oriented Management" Venue: Sheraton Luxembourg Aerogolf Hotel (please note that the 2006 ABAL luncheons will be held at the Sheraton Luxembourg Aerogolf Hotel.) Info: at noon. Cost: 30 € (members and non-members) ayaydin@amcham.lu (07/02/06) Skype - the paradigm shift for the Telco industry (Classic FirstTuesday panel includes Evalueserve, Siemens, Skype, TheCloud, VoIPGate, Voxbone. Infos and registration: www.firsttuesday.lu (07/02/06) ComIT Evening Seminar (AMCHAM) Info: 6.30 pm. Cost: 20 € Non-Members (members free) ayaydin@amcham.lu (08/02/06) Prévention du blanchiment Ce séminaire, organisé par IFE Benelux et qui se déroulera à l’Hôtel Le Royal, vous propose de faire le point sur l'évolution réglementaire en matière de blanchiment et de bénéficier dans l'après-midi de l'approche de praticiens en la matière sur l'identification des comportements suspicieux, la mise en place de procédure anti-blanchiment et l'implémentation des outils informatiques adéquats. Infos et inscriptions: Stéphanie Leroy Farasse (+33 (0)1 44 09 24 21; sleroy@efe.fr)

Organisateurs d'événements, salons, conférences, séminaires, envoyez-vos informations à press@paperJam.lu 32

Photo: David Laurent

Agenda

CONFLIT SOCIAL À LA BCL

Yves Mersch face à une fronde syndicale Le licenciement de Marcel Martens, représentant du personnel, suscite un tollé des syndicats luxembourgeois et européens. Ce qui, au départ, ressemblait à une histoire d'inimitié entre deux hommes, est en train de devenir une affaire d'État. Le gouvernement est, ainsi, instamment prié par les syndicats d'intervenir comme médiateur dans le conflit qui oppose l'Association du personnel de la Banque centrale (A-BCL) au directeur général, Yves Mersch. Ce dernier est accusé par les syndicats, Confédération générale de la Fonction publique (CGFP) en tête - à laquelle est affiliée l'A-BCL -, de comportement «despotique» à l'égard des employés et de mobbying. Un climat social délétère qui se verrait corroboré par une étude récente de Mc Kinsey, laissant apparaître 70% d'employés «démotivés» et d'importants dysfonctionnements au sein de la hiérarchie. L'événement qui a mis le feu aux poudres est le licenciement, le 30 décembre dernier, de Marcel Martens, le facility manager, également viceprésident et secrétaire général de l'A-BCL, en raison de son incapacité, selon la BCL, à assurer ses fonctions de sécurité. Ce que le principal intéressé dément vigoureusement: «Je suis personnellement visé par mon directeur général et je n'ai rien à me reprocher personnellement», clame-t-il. Yves Mersch, pour sa part, refuse pour le moment de s'exprimer sur ce dossier. Lors de la cérémonie des vœux du personnel, il a toutefois annoncé une réforme des statuts de la BCL ainsi que l'organisation d'élections sociales en juin, avec vote obligatoire. Une annonce qui a fait bondir l'A-BCL, laquelle exige la réintégration immédiate de Marcel Martens et dénonce un déni de légitimité inacceptable à l'égard de sa représentativité sociale, qui ne saurait, selon elle, être remise en question d'un point de vue légal. L'A-BCL est activement soutenue par le Comité permanent des syndicats des Banques centrales européennes (SCECBU), qui a dressé une pétition à Jean-Claude Juncker et réclame une prise de position de Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, sur ce dossier. Il n'exclut pas non plus l'organisation d'une action syndicale musclée au Luxembourg. || F.M.


Salut, Marc!

Marc n’existe plus. Je m’appelle Luc à présent.

Mais non, tu es Marc.

Non, je suis Luc. La messagerie de Marc déborde et son agenda est full.

J’ai fait changer légalement mon nom en Luc. Ce qui me laisse enfin le temps de terminer mon travail.

Marc, tu as reçu mon e-mail? Taratata! Marc est parti et Luc ne t’entend pas.

L’époque IMPOSSIBLE DE GÉRER MA MASSE DE TRAVAIL est révolue.

Microsoft® Office a évolué. Et vous? La dernière version de Microsoft Office vous permet de mieux gérer vos journées. Désormais, vous pouvez organiser, hiérarchiser et synthétiser

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l’information comme jamais auparavant. Il vous suffit pour cela de passer à la dernière version de Microsoft Office en effectuant, aujourd’hui encore, la mise à jour sur www.microsoft.be/office/evolve © 2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Microsoft et le logo Office sont des marques ou des marques déposées de Microsoft Corporation aux Etats-Unis et/ou dans d’autres pays.

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20.01.2006

20:57 Uhr

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WA S T E D I S P O S A L

Ecotrel: Making the end consumer pay for his WEEE As of January 1 2006, a new recycling fee has been added to the price of each appliance sold in Luxembourg to pay for the recycling of “Waste Electrical and Electronic Equipment” (WEEE). Thanks to European Directive 2002/96/CE pertaining to “Waste Electrical and Electronic Equipment” (WEEE), companies that manufacture or import electrical and electronic equipment must assume responsibilities for the processing and recycling of those appliances within Luxembourg. A new fee will now be included in the purchase price of electrical appliances and electronic equipment, guaranteeing the recycling when the appliance is no longer in use and/or is disposed of. As of April 1 2006, this fee will also help finance the recycling of appliances that have already been deposited in containers or that are collected by the communes. Ecotrel a.s.b.l., (www.ecotrel.org) a non-profit organization, manages and funds the processing of WEEE deposited at any of the State or Local government collection sites, and guarantees the future recycling of electrical and electronic equipment that its members currently market. || M. C.

INVESTISSEMENT SOCIALEMENT RESPONSABLE

Un créneau pour la place financière Photo: Luc Deflorenne

Le Luxembourg pourrait se positionner comme un spécialiste en fonds d’ISR. Surtout si le gouvernement met de l’huile dans les rouages, affirme Etika.

Marc Elvinger, membre du conseil d’administration d’Etika

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Le séminaire organisé en décembre par Etika – Inititiv fir Alternativ Finanzéierung – sur le rôle des pouvoirs publics dans l’Investissement Socialement Responsable (ISR) a donné un coup de projecteur sur différentes initiatives européennes. Aux Pays-Bas, les ISR ont connu en 2004 une croissance spectaculaire (14%), portant à 4,1 milliards d’euros le montant des sommes ainsi placées. En Belgique, le fonds d’assurance maladie de la Flandre, la caisse de pension du Sénat et la loterie nationale sont gérés selon des critères sociaux et environnementaux. Pour Theo Van Bellegem, du ministère néerlandais de l’Environnement, «l’intérêt du public est patent. Il est donc surprenant que le secteur bancaire ne réponde pas mieux à cette demande, car les fonds d’ISR constituent une réelle business opportunity». Marc Bontemps, de l’agence belge Ethibel, constate que «près de 75% des entreprises cotées en Bourse disposent d’un interlocuteur pour les questions relevant de l’ISR et du développement durable. Il y a une prise de conscience de la responsabilité des entreprises de même qu’une volonté d’éviter, si elles ne font rien, une répercussion négative sur leur image… et donc sur leurs cours boursiers». Autant de témoignages précieux pour Etika, qui soulève la question de la transposabilité au Luxembourg de telles pratiques. Pour Marc Elvinger, membre du conseil d’administration

de l’asbl, «le souci de la responsabilité sociale des entreprises correspond à une tendance lourde. Face au succès croissant des placements en fonds d’ISR en Europe, le Luxembourg – dont la compétence en gestion de fonds est mondialement reconnue – pourrait se positionner comme en spécialiste sur ce marché». Il constate toutefois qu’un effort de promotion reste à mener sur le marché intérieur. Un instrument d’incitation fiscale inspiré de l’ancienne loi Rau constituerait selon lui un levier puissant. «Mais il n’y a aucune raison d’attendre que les pouvoirs publics soient intervenus par des mécanismes fiscaux pour se placer sur le secteur, puisque le rendement de tels produits n’est généralement pas plus faible que celui de placements traditionnels». L’association déplore en outre le faible engagement des autorités publiques en faveur de l’ISR et en appelle à leur «responsabilité». «Le gouvernement doit se positionner sur le principe et s’impliquer dans la recherche de solutions», affirme Marc Elvinger, qui se déclare convaincu que «le paysage va fortement changer dans les dix prochaines années». || F. M.


20.01.2006

14:18 Uhr

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Nico Biever: «La difficulté est que les politiciens ont, tous, leurs intérêts et qu’ils ne savent pas vraiment travailler ensemble».

Photo: David Laurent

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ENTREPRISES

Les horizons nouveaux de Nico Biever Nouveau président de la Fédération des jeunes dirigeants d’entreprises, le patron dudelangeois l’ouvre sur l’Europe. Sans oublier un discret travail national. «J’ai toujours été engagé et je suis toujours président de la Fédération des installateurs en équipements sanitaires et climatiques (FEIESC). On m’a demandé de devenir membre de la Fédération des jeunes dirigeants d’entreprise. Cela m’a apporté beaucoup car je suis sorti du créneau des artisans tout en prenant conscience que beaucoup, dans d’autres secteurs, ont les mêmes problèmes et les mêmes satisfactions. J’étais ainsi face à un horizon élargi. Cela m’a tellement plu que j’ai été coopté au comité de direction de la FJD et que je viens d’en devenir président, presque naturellement, par la force des choses». Nico Biever, patron de Sanichauffer, à Dudelange, est un président heureux, dont le programme branche son association sur l’Europe. Pendant quelques années, la FJD s’est attachée aux sujets politiques liés aux diverses élections. «Il fallait autre chose. Mon fil rouge, c’est la présentation des dix nouveaux États membres de l’Union européenne, avec tous les contacts que cela suppose». Cinq groupes de travail ont ainsi été créés, dans lesquels tous les nouveaux membres doivent s’investir, en préparant une présentation de chaque pays, avec surtout son tissu économique, un bref aperçu social, etc. Un orateur luxembourgeois ayant vécu une expérience économique dans le pays en question, est également invité. Des voyages d’études sont aussi au programme. «Nous voulons promouvoir cet esprit d’ouverture chez nos membres et leur montrer qu’il y a des possibilités d’affaires. Après, c’est à eux d’agir», précise Nico Biever. La réalité socio-économique nationale n’est cependant pas du tout oubliée, mais approchée d’une manière spécifique. «La FJD est indépendante et y tient. Bien sûr, nous sommes en relation avec d’autres, mais nous voulons que notre point de vue particulier de jeunes dirigeants soit exprimé et connu en tant que tel. Nous n’avons toutefois pas vocation à intervenir haut et fort sur les questions politiques puisque, pour cela, il y a les différentes chambres, dont c’est l’une des missions. Notre premier but est de dialoguer de tout cela en interne, pour échanger nos expériences». Des jeunes dirigeants d’entreprises sont forcément très concernés par l’esprit d’entreprise. Mais la promotion et le terreau légal et réglementaire pour cet esprit sont-ils suffisants? «Nous nous donnons beaucoup de

peine sur cette question. C’est une des préoccupations majeures de ces dernières années. Nous nous sommes toujours impliqués dans des événements tels que la Journée de la mini-entreprise, la Caravane 2000 ou, maintenant, dans l’asbl qui s’occupe de développer l’idée dans les écoles. Le gouvernement a élaboré une stratégie. Il y a donc une volonté politique».

Un cadre défavorable à l’esprit d’entreprise Le problème majeur, identifié par Nico Biver, est que le cadre légal et réglementaire n’est pas favorable à toutes ces idées. «À notre avis, ce cadre ne pousse pas le jeune entrepreneur, regrette-t-il. Il y a le financement, la responsabilité, la charge administrative, le prix des terrains et des bâtiments, les commodo/incommodo, etc. Le tout constitue un obstacle fort pour qu’un jeune entrepreneur puisse rassembler les moyens financiers et les compétences d’une telle aventure». Ce discours, la FJD ne le lance pas de manière tapageuse ou à coups de communiqués de presse. Son action est discrète, auprès de toutes les personnes et instances concernées. Une politique qui lui permet d’avoir toujours les portes grandes ouvertes et d’être prise au sérieux. Même si «la difficulté est que les politiciens ont, tous, leurs intérêts et qu’ils ne savent pas vraiment travailler ensemble». La FJD est tout autant branchée sur la réalité transfrontalière. «La Grande Région est bel et bien là. Il y a de nombreux contacts transfrontaliers que nous ne pouvons toutefois pas suivre en permanence puisque, chez nous, tout est bénévole. Mais c’est sûr que nous comptons des entreprises à rayon d’action transfrontalier et même européen et mondial». La Grande Région accueille aussi des jeunes entrepreneurs qui quittent notre pays. «C’est difficile d’investir ici. C’est beaucoup trop cher et trop contraignant. Alors, certains s’installent tout juste à côté. C’est une des questions sur lesquelles les politiques doivent absolument travailler, mais il n’y a pas le courage politique pour y remédier».|| Marc Vandermeir

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24.01.2006

16:17 Uhr

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19.01.2006

18:17 Uhr

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Photo: Andres Lejona

Charles Munchen, 71 ans, est gérantassocié de la Brasserie Guillaume. Avant d’entrer dans la restauration, en 1983, en ouvrant un restaurant, avec deux amis, il a travaillé à la télévision, déposé des brevets d'inventions et s'est investi dans un magasin de procelaine...

PORTEFEUILLE

Charles Munchen Quel souvenir gardez-vous de votre premier argent de poche? «Votre question m’embarrasse. Je n’en ai aucun souvenir, car je n’ai pas un rapport très fort avec l’argent. Il doit être un bon serviteur mais c’est un mauvais maître comme le disait Alexandre Dumas, je crois. Cela dit, je ne méprise nullement l’argent s’il est un bon serviteur, au contraire. Comme un bon serviteur, je le respecte. Je suis «économe» (euphémisme) pour de toutes petites dépenses, c’est mon côté parcimonieux en tout. Mais quand il s’agit de plus grosses sommes, je perds la notion de limite, c’est mon côté «pas de rapport avec l’argent». Je peux heureusement faire confiance à mon banquier qui gère mon petit pécule au mieux. Moi, j’en serai incapable. Je vous salue au passage, Monsieur S. Votre premier salaire… Racontez-nous! «Je n’en ai guère de souvenir non plus. Il était lié à des conflits familiaux très désagréables. Je crois qu’il était de 5.500 francs. Mais c’était il y a bien longtemps et je n’ai pas le moindre souvenir de ce que j’en ai fait. «Pour gagner, il faut risquer»: cette devise est-elle aussi la vôtre? «J’ai toujours pris des risques pour le plaisir d’en prendre, essayer de faire des choses bien. Le challenge! L’idée d’argent ne vient que beaucoup plus loin. L’argent est une sanction. J’y fais quand même attention et je regarde les chiffres,

même si je n’aime pas les chiffres. Je n’ai pas de souvenir de sommes importantes gagnées ou perdues. C’est trop anecdotique. Avez-vous, un jour, été amené à constater que «L’argent ne peut pas tout acheter»? «Je sais bien que l’argent ne peut pas tout acheter. Tout n’est-il pas gratuit? Et s’il faut tout payer, n’est-ce pas une simple formalité indispensable? Qu’elle affaire qualifieriez-vous de la «meilleure de votre carrière», jusqu’à présent? «Elle ne se définit pas en terme d’argent, ce n’est en fait pas une «affaire». Je ne fais pas dans l’affairisme. Avez-vous déjà préparé la succession de votre patrimoine? «Oui, sans quoi mon patrimoine irait à l’heure actuelle à la personne responsable des conflits familiaux évoqués plus haut. Je ne le veux pas. Je suis célibataire sans enfant, sans neveu ni nièce. Mon patrimoine ira donc à la personne qui m’est le plus proche affectueusement et matériellement, sans lien familial. De plus, cette personne a le même rapport désintéressé que moi avec l’argent. Quelle somme d’argent avez-vous dans votre portefeuille en ce moment? «Attendez que je contrôle... 36,55 euros».

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23.01.2006

11:16 Uhr

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Photo: David Laurent

Thierry Nothum: “We are the defenders of entrepreneurship.”

R I G H T S O F E S TA B L I S H M E N T

Big Changes for Small Enterprises The new liberalisation laws concerning the rights of establishment are just one of the changes instigated by the Luxembourg government to better encourage new entrepreneurs. But is it all a step far enough in the right direction?

Whether a certain famous American knows it or not, there is indeed a French word for “entrepreneur” and it is a word that is being given more and more importance in Luxembourg. It has been estimated that 80 % of young people in Luxembourg who finish their secondary studies seek employment in the public sector. Clearly, reform is necessary. Luxembourg has to make it more attractive to be an entrepreneur, and less attractive to be a civil servant. To promote the creation of small enterprises and foster an entrepreneurial culture in Luxembourg, the Minister of the Middle Classes, Fernand Boden, initiated a national action plan five years ago with a rollout time frame of 2001-2005. This plan included approximately 200 measures, encompassing the reform of the rights of establishment, simplification of administrative procedures, and the optimisation of the tax framework to assist with financing.

Reform of the rights of establishment In July of 2004, liberalisation laws came into effect which rectified the existing laws of rights of establishment of 1988. Containing provisions concerning artisan and commercial activities, the reforms eased certain conditions for access to particular liberal professions such as architect, landscape gardener, interior designer, independent engineer, auditor, consultant in intellectual property, economic advisor, surveyor and accountant. The new liberalisation laws also affected specific commercial activities. A reorganisation was undertaken regarding occupational qualifications for particular commercial activities (i.e. academic levels, vocational training given by the Luxembourg Chamber of Commerce, years of professional experience etc.) Of particular significance is the modification that redefines the authorisation of trade so that such a licence no longer re-

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lates to just one specific commercial branch, but now grants a “merchant” (commerçant) greater freedom in his commercial activities. The question is: how significant are the changes? It will take some time to fully measure whether the changes will result in an increase in the number of enterprises or a significant change in the types of enterprises. Perhaps the liberalisation laws will have the ultimate effect of spinning off global concepts that started as small or medium size enterprises (SMEs) here in Luxembourg, or of attracting international entrepreneurs to invest here. It is certainly a move in the right direction, but is it a step or a leap? PaperJam spoke to Mr. Thierry Nothum, Director of the CLC (Confédération luxembourgeoise du Commerce), a voluntary a.s.b.l. that focuses mainly on commerce, transport and services, and thus effectively champions the cause of the small enterprise and the entrepreneur. As well, two merchants were interviewed, Georges Weber, owner of Books and Beans, who established his “two-shops-in-one” bookstore and café pre the reforms, and Christopher Jacques, who only recently has opened his multiple concept shop Undergrund, post the reforms.

Modernisation of an overly strict system Amidst the changes that have been implemented, one thing that hasn’t changed is that the CC (The Luxembourg Chamber of Commerce) remains the official Chamber and the first point of action in the creation of new enterprises and individual licenses. Focussing mainly on insurance companies, banks, commerce and industry, the CC offers advice and assistance pertaining to the laws of the rights of establishment. In conjunction with a public awareness campaign, it recently underwent an overhaul to simplify the process from the beginning and to make the classification of licences easier for new entrepreneurs to understand.


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23.01.2006

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Photo: David Laurent

“You do something like this because you love it.”

By comparison, Mr. Nothum’s organisation, the CLC, is a less official body that offers the CC support in their interests and complements their organisation. The difference between the CLC and the CC is that, although they have more or less the same goals, they have different approaches and different manners of doing things. “The main purpose of the CLC is to defend the interests of our members. We are the defenders of entrepreneurship. We work out solutions for collective problems”, says Nothum. “We try to influence the government and act as interlocutors for the trade unions.” In the past, many criticisms were made of the overly strict classification system that existed and the bureaucratic and complicated first process for new entrepreneurs. Mr. Nothum agrees that modernisation was necessary. “In the past the classifications were too rigid”, he says. “Since then, Luxembourg has been influenced both by Europe and globally.” These broader perspectives and influences offer entrepreneurs greater opportunities and flexibility. “Now we consider Europe and exterior and interior markets. The market doesn’t work as well with rigid laws. The new “commerçant” (merchant) definitions are significant of this liberalisation.” Luxembourg is moving with the times.

Georges Weber Books and Beans The process to get a shop license was lengthy for Georges Weber, owner of Books and Beans (www.booksandbeans.lu), a combination of bookstore, café, and WIFI hotspot. “It was a sad experience. The Chamber of Commerce and the government tell people to be independent and then they fail to give you the most important piece of paper. I was forced to get a high positioned person involved to get the licence the day before I opened.” A teacher for 12 years, Weber thought that the Chamber would consider his intellectual capacity and his work experience as proof that he could run a shop. He was wrong. “I had to attend classes for three months to obtain my merchant (commerçant) licence. Afterwards, I went back to the Chamber and only then did they fully understand my “two-shops-in-one” concept”, which for Luxembourg, was unique at the time. Thus, he had to apply for two licences, one for the bookstore and one for the café. “To gain my second license I had to redo the classes, simply to fulfil a requirement.” Also, the Chamber did not seem interested in experience. “It’s a level system. The more you have studied - high school or university - the easier it is to get a licence. But this doesn’t mean you know how to run a business.” “Three weeks before opening, I still had no license. When I asked them what to do, they told me I could not open. Eventually I called a Minister, and the next day I got my licence. Why do you need to know the right person?” “Starting a business was frustrating”, George says. He had to use his own home as well as his mother’s as a guarantee for a loan. He feels entrepreneurs should be more encouraged with loans, tax breaks and breaks on social security expenses, and be allowed to retain more of their earnings when they do realise a profit. “It can take six to seven years to see a profit. I am often frustrated because if I earn a little more, the government takes it away. At the end of the day I am still happier at night than when I was a teacher, but you don’t do something like this to make money. You do it because you love it.” || M. C.

Financing an Enterprise To exemplify the sort of excessive rigidity that used to exist, Nothum offers the anecdote of Marlboro as typical of the situation that sometimes occurred within a shop that wanted to sell items that required different licenses or were disallowed. “Marlboro started with textiles. But in addition, there is a whole line of Marlboro products that are elsewhere sold in Marlboro shops: shoes, eau de toilette, watches etc. Marlboro could sell textiles in Luxembourg, but according to the license categories, they couldn’t sell shoes or eau de toilette.” The “commerçant” liberalisation eliminates this problem to some degree.

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23.01.2006

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Photo: David Laurent

“This is the first shop of its kind in Luxembourg.”

Christopher Jacques Undergrund Undergrund, whose slogan is “everything under one roof”, is the first “concept shop” established in Luxembourg after the liberalisation laws came into effect. A stylish two-room art gallery in the increasingly upmarket area of the Grund, Undergrund also doubles as a hairdressing salon and interior design shop, has a fully functional web site that sells art via E-Bay, and organises events. The shop is the brainchild of Christopher Jacques, a Metz native with over 13 years of international experience as a hairdresser, including a stint in Mexico with famed hairdresser Ken Kinoshita. He boasts a string of awards, such as the 1999 World Hairdressing Champion (Paris), and can count such celebrities as Christopher Walken as former clients. He also studied art history. Jacques moved to Luxembourg at the right time, just after the liberalisation laws had changed, and he encountered no problems whatsoever. He moved from the U.S. ten months ago and went to the Chamber of Commerce where the process was easy to follow from day one. He applied for his licenses, one for the gallery and one for the hair salon (granted on his diplomas and experience), and on September 27th he opened his shop. “Everything was simple,” he says. He didn’t apply for an alcohol license because he didn’t want the hassles that come with a bar or café. “This is the first shop of its kind in Luxembourg,” he says. “My connection with Luxembourg came through Paris. The area is just right. You have young, rich, working people who come to the Grund and they are the kind of people who buy art.” Jacques has clear-cut plans for world domination. “I would like to set up a string of such galleries. Undergrund is just the first. I am also interested in having one in Brazil, perhaps Miami, and even Moscow.” || M. C.

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Mr. Nothum explains that a system of classification is still valid in certain cases and that certain trades still answer to very specific criteria of establishment. The purpose of the classification and training courses is not to restrict people from becoming entrepreneurs but to help them from failing when they set out. The reorganisation serves to educate and protect people. Under the old system, for example, “… in the retail or wholesale trade, the training course was sufficient to obtain an authorization. The duration of training depended on the diploma of the person. For a non-qualified person, the three-year training course was completed when this person could produce an attestation of employment with a contractor of the branch from which he/she wished an authorization. Many assistants, salespeople, or shelf fillers could obtain a licence for the trade without ever having the possibility of learning how to properly manage a company.” In Luxembourg, an activity in personal name does not require - in general - financial criteria. It is obvious however that if a person wishes to create a company (S.A.R.L. or S.A.), he/she must provide the minimum capital necessary. It is also important to note that for certain activities, for example travel agencies or hauliers (road transport by trucks and coaches including movers), an individual must provide guarantees. This is to protect the consumer as well as the merchant. Thus, a bright idea does not always blossom on its own, but often needs the help of start-up financing. A burning question for many entrepreneurs is whether and where they can obtain financial assistance. In Luxembourg it still seems that there are few breaks for the new entrepreneur and that the risk of bankruptcy is still very real, particularly within the first years and especially in the HORECA (hotel/resto/café) industry. Mr. Weber explained that in his case, the banks wanted up to ten times in guarantees the amount he requested for a loan. Meanwhile, profits can take years to appear. Where should someone looking to establish an enterprise go for startup financing? “There are bodies which exist in Luxembourg where new entrepreneurs can apply for grants for start-up financing, Mr. Nothum replies, such as CD-PME Société Luxembourgeoise de Capital-Développement pour les PME SA (CD-PME), and SNCI (www.snci.lu).” What enterprises qualify? How does a person go about seeking assistance? Mr. Nothum says that certain activities and investments are not eligible, but “it is impossible to draw up a complete list of these projects, these activities, or these various types of investments.” Entrepreneurs can get information from the CLC or from the Chamber of Commerce. Mr. Nothum stresses that simply having start-up money is not the guarantee of a successful venture. “The way to help enterprises is not to just give them money but to make sure they have sufficient knowledge to go into business. Some people tend to think that if they make money it belongs to them but if they fail it is the community’s responsibility. You need certain responsibilities and the classification system helps this.” || Mary Carey


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UNIVERSITÉ

F O R T E H A U S S E D U C O Û T H O R A I R E T O TA L

Le site unique s’implantera à Esch-Belval

Chère main-d'œuvre Avec une hausse annuelle de 3,1% de ses coûts horaires de main-d’œuvre, relevés fin septembre 2005 par Eurostat, le Luxembourg se situe au-dessus de la moyenne de la zone euro (2,2%) et de l’UE25 (2,7%). Un an plus tôt, la hausse enregistrée dans le pays à la même période n’avait été que de 1%, contre 2,4% pour la zone euro et 3,1% pour l’UE25.

Le gouvernement a enfin pris sa décision, le 23 décembre dernier avec près de six mois de retard, et opté pour le site de la future Cité des Sciences.

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East and West make third best Despite initial reservations on behalf of the U.S. government that the deal might pose a threat to national security interests, China’s Lenovo Group Ltd. successfully acquired IBM’s Personal Computing Division in May 2005 at a hefty price tag of 1.25 billion dollars U.S.. The resulting international IT competitor is now the third-largest PC company in the world. One of the aims of the combined business strategy is to dominate the Notebook market by offering leading technology Notebook products. This area has been the biggest earner so far for the company. Moving into 2006, Didier Ledur, General Marketing Manager for Lenovo Belgium and Luxembourg said the Luxembourg office will remain and “The road map will remain the same”. A new announcement will be released some time in the beginning of the new year concerning a new logo for IBM and a new logo for Lenovo, however, Lenovo will not stop using the IBM logo for 4 to 5 years. “The company uses the two logos simultaneously as they are aimed at a different target market”, said Ledur. “Lenovo is aimed at the SMB and BMB business, while IBM is aimed at the top of the market and the top of the SMB business”. He also confirmed that they would continue to concentrate on their Notebook and ThinkPad product lines. In global news, Lenovo Chairman Yang Yuanqing announced recently to IDG News Service that, in early 2006, SMB customers in the U.S. and Europe will see “Lenovo-branded desktops designed to cater to their needs”. adding that consumer models will follow during the second half of the year. “While these PCs will be based on models available in China, Lenovo is working to make sure they will fit the needs of users in other markets”, said Bryan Ma, associate director of personal systems research at IDC Asia-Pacific. || M. C.

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Source: Eurostat

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Alors que le site du Limpertsberg avait été recommandé, par un groupe de travail institué par le gouvernement, comme site unique idéal pour les deux facultés devant être hébergées à Luxembourg, et que l’ancien site de l’Arbed à Dommeldange avait, un temps, été évoqué, le choix du gouvernement en a surpris plus d’un. En plus de la Cité des Sciences, à savoir la Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication, celle des Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’éducation, mais aussi le rectorat, s’installeront à Belval-Ouest… mais pas avant 2009. Quant au site définitif de la Faculté de Droit, d’Économie et de Finances, il restera, jusqu’à cette date au Limpertsberg. 2009, année des prochaines législatives. Ce sera aussi le moment de l’évaluation, par le gouvernement, de la mise en oeuvre de la loi du 12 août 2003 portant sur la création de l’Université du Luxembourg. Il sera alors décidé d’implanter ou non le site sur les friches d’Esch-Belval. Le recteur, Rolf Tarrach, qui ne comptait pas s’exprimer sur le sujet, a finalement fait part de sa satisfaction dans la presse. Quant aux étudiants, ils se disent également favorables à ce choix. Le site permettra centralisation, interdisciplinarité et ambiance estudiantine, bénéfiques à toute université. William Zanier, représentant des étudiants au conseil de gouvernance, a même qualifié le bourgmestre Luxembourg-ville, Paul Helminger, de «faux-cul» lorsque ce dernier s’insurge de cette décision gouvernementale, l’estimant en «contradiction flagrante avec les principes de l’IVL (Integratives Verkehrs- und Landesentwicklungskonzept für Luxemburg, ndlr) dans la mesure où elle causera, en fin de compte, un important trafic supplémentaire entre le Sud du pays et la Ville». || F. R.

Photo: David Laurent

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Photo: Andres Lejona

Le ministre délégué aux Affaires Étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, entend bien prendre le dossier du retard de transposition des directives européennes à bras le corps...

DIRECTIVES EUROPÉENNES

Du pain sur la planche Pour combler son retard en matière de transpositions de directives européennes, un groupe de travail planche sur l’amélioration des structures et des procédures administratives. Ces dernières semaines ont été particulièrement agitées pour le Luxembourg au niveau des décisions prises par la Commission européenne. Les importants retards cumulés dans le cadre de l’adoption, dans la législation nationale, des directives européennes (voir encadré ci-contre) valent en effet, au pays, de s’attirer régulièrement les foudres de Bruxelles. Le 13 décembre, d’abord, le Luxembourg était renvoyé devant la Cour de Justice des Communautés Européennes (CJCE) pour non-respect de la législation européenne sur l’étiquetage énergétique des réfrigérateurs et congélateurs à usage domestique, ainsi que sur la législation européenne sur l’étiquetage énergétique des fours électriques et des climatiseurs à usage domestique. Des dispositions qui auraient dû entrer en vigueur, dans le pays, au 30 juin… 2004. Le même jour, la Commission décidait d’engager des actions en justice contre le Luxembourg pour ne pas avoir communiqué les mesures transposant la directive sur les biocarburants, ce qui aurait dû être fait à la fin de 2004 au plus tard. Elle lui adressait également un avis motivé (dernière étape avant le dépôt d’une plainte formelle devant la Cour) pour l’absence de communication des mesures nationales concernant le temps de travail dans le secteur des transports routiers. Le lendemain, nouvelles saisines de la CJCE pour, d’une part, défaut de transposition de la législation relative à l’introduction du certificat d’immatriculation harmonisé et, d’autre part, non-respect de la législation sur les droits des passagers aériens, le pays n’ayant toujours pas défini le régime des sanctions applicables en cas de violation du règlement. «Ces obligations ont été rappelées à plusieurs reprises aux autorités nationales compétentes et sont restées sans suite satisfaisante», déplore Bruxelles. Peu après Noël, la Commission envoyait un autre avis motivé au Luxembourg concernant les conditions de détachement des travailleurs ressortissants d'un État tiers. Déjà condamné, en la matière, par la CJCE en octobre 2004, notamment quant à l'exigence pour de tels travailleurs de disposer d'un permis de travail, le Luxembourg n’a toujours pas communiqué à la Commission de mesures prises en exécution de cette

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condamnation. Si le pays ne s'y conforme pas, la Commission pourra demander à la Cour d'imposer une peine de jours-amende… Début janvier, enfin, deux nouvelles sanctions étaient prononcées à l’encontre du Grand-Duché: un avis motivé «supplémentaire», d’une part, incitant le pays à se mettre immédiatement en conformité avec un arrêt antérieur de la CJCE, datant de septembre 2004 et enjoignant le pays à transposer en droit national la directive relative à la protection juridique des inventions biotechnologiques (sous peine, là aussi, d’astreintes) et une saisine de la Cour, d’autre part, pour non-communication des mesures nationales de transposition de la directive relative à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers. À noter tout de même que, dans ce dernier cas, le dossier avance, puisque le conseil de gouvernement a approuvé, le 6 janvier 2005, l’avant-projet de règlement grand-ducal relatif aux conglomérats financiers, pour lesquels le Commissariat aux assurances assume le rôle de coordinateur. Pour couronner le tout, à côté de cela, Bruxelles s’est penché sur le contrat de concession des satellites Astra existant entre le gouvernement luxembourgeois et SES Global, et a demandé au pays de modifier les dispositions de ce contrat lui octroyant un droit d'opposition à certaines prises de participation, que ce soit dans SES Global ou dans sa filiale SES Astra. La Commission s’inquiète en effet de ce que ces dispositions restreignent, de manière injustifiée, les mouvements de capitaux et la liberté d'établissement, en violation des règles du traité CE et a donc adressé un avis motivé aux autorités luxembourgeoises, dernière étape avant que Bruxelles ne saisisse à nouveau la CJCE.

Nicolas Schmit aux baguettes La récente présidence du Conseil de l’Union européenne, assurée par le Luxembourg au premier semestre 2005, n’a évidemment pas fait avancer les choses, un certain nombre de dossiers étant, dans ce laps de temps, restés en souffrance. Pour autant, le gouvernement a parfaitement conscien-


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MESURES NATIONALES D’EXÉCUTION Lanterne rouge européenne Selon les dernières données établies par le secrétariat général de la Commission européenne, début janvier, le Luxembourg figure toujours en 25e et dernière position pour ce qui est de l’état de la communication des mesures nationales d’exécution des directives européennes. Sur un total de 2.619 directives arrivées à échéance, seules 2.546 ont fait l’objet, de la part des autorités luxembourgeoises, d’un traitement effectif, soit un taux de communication de 97,21%, alors que la moyenne européenne se situe à 98,93%. Les deux pays les plus avancés, en la matière, la Lituanie et la Pologne, affichent, pour leur part, un taux de 99,77%. Les deux domaines dans lesquels le Luxembourg est le plus en retard sont «Justice, Liberté et Sécurité» (16 directives sur 22, soit un taux de 72,73%) et «Emploi et Affaires Sociales» (73 sur 82, soit un taux de 89,02%). Un an plus tôt, le Luxembourg figurait au 17e rang, avec un taux de communication de 97,15%. || J.-M. G.

ce (il pourrait difficilement en être autrement, du reste…) du problème et de la dégradation de la situation (voir encadré ci-après). Une situation qui a amené, en septembre dernier, le Premier ministre à charger le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, d’assurer un suivi rigoureux des dossiers de transposition de directives et de faire rapport au Conseil de Gouvernement des difficultés rencontrés dans ce contexte. Une cellule, créée au sein du ministère des Affaires étrangères (MAE) et composée, outre du ministre délégué, de fonctionnaires du MAE, se réunit toutes les semaines, avec pour mission de mobiliser l’ensemble des fonctionnaires de tous les autres ministères afin qu’ils prennent en charge, au sein de leurs propres administrations, le suivi des dossiers les concernant. Du reste, chaque ministre du gouvernement a reçu, de la part de M. Schmit, une lettre énumérant les directives, dont son ministère à la charge, les invitant à communiquer le plus rapidement possible l’état de suivi de chacun des dossiers. Là où les choses se compliquent un peu, c’est que le gouvernement, en lui-même, n’est pas directement impliqué dans l’ensemble du processus législatif. Une fois qu’un projet de loi est introduit dans «le circuit», le gouvernement est, en effet, déchargé de la responsabilité directe de sa progression. Le problème est qu’à l’échelle européenne, seul le vote final de la loi permet de vraiment calmer l’impatience de la Commission. D’autant plus qu’il se pourrait que Bruxelles décide de ne plus se désister systématiquement dans le cas où, après un premier jugement de la Cour appelant l’État membre à se conformer, il aura été mis fin à un manquement avant l’échéance du deuxième jugement de la CJCE (celui qui compte…) et demandera éventuellement à ce que l’État en question soit condamné, dans ce cas, au paiement d’une somme forfaitaire. Ainsi, la transposition d’une directive entre le premier jugement et l’aboutissement de l’action intentée devant la Cour par la Commission ne permettra donc plus d’éviter, dans tous les cas de figure, comme cela a été le cas jusqu’ici, que le Luxembourg échappe à une sanction financière.

Trois niveaux d’urgence ont été définis par le ministre Schmit. Les cas les plus critiques concernent évidemment les affaires déjà pendantes devant la CJCE et pour lesquelles une prompte solution est attendue. «Le problème est que cette solution dépasse parfois la simple solution technique, et relève plus souvent de problèmes de fond», explique-t-on au ministère des Affaires Étrangères.

Maintenir la pression Ensuite, il y a les directives pour lesquelles le Luxembourg est en retard, mais qui n’ont pas encore fait l’objet d’un avis motivé de la Commission, ou pour lesquelles la saisine de la CJCE n’est pas encore intervenue, ce qui laisse encore une certaine marge de manœuvre. Enfin, il y a les directives pour lesquelles le pays est, encore, dans les temps. C’est sur ce type de textes que le gouvernement entend tester, en grandeur nature, les procédures et structures actuellement mises en place, afin de les élargir, ensuite, à l’ensemble des cas. Il s’agit, notamment, de travailler sur une plus grande efficacité dans les relations entre le gouvernement et les administrations, mais aussi les chambres professionnelles (appelées à donner leurs avis sur les textes de loi) et les institutions telles que le Conseil d’État ou les différentes commissions de la Chambre des députés. L’intérêt est de pouvoir effectuer un suivi plus rapproché de chacun des dossiers une fois que le gouvernement ne l’a plus en mains propres. L’idée est de pouvoir, rapidement, déboucher, sur une meilleure coordination avec le Conseil d’État et le Parlement. Dans l’immédiat, l’objectif est, évidemment, de limiter au maximum le niveau des sanctions prononcées à l’encontre du pays et de maintenir une certaine pression continue (d’où la fréquence hebdomadaire des réunions du groupe de travail) sur tous les intervenants concernés. «C’est aussi une question d’image, tant au niveau national que dans les enceintes européennes, où la question de la crédibilité est un gage majeur. Actuellement, notre place en fin de peloton ne renforce pas forcément cette crédibilité auprès des interlocuteurs européens», regrette un haut fonctionnaire du ministère des Affaires Étrangères. || Jean-Michel Gaudron

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P U B L I C AT I O N S

Les dernières parutions Dans son Portrait intranquille de Jacques Santer, paru aux éditions saint-paul, Anne Schmitt retrace l’histoire de ce Luxembourgeois qui a grandi dans un paysage détruit par la guerre. De son enfance au poste de président de la Commission européenne (1995-1999), en passant par celui de Premier ministre (1984-1995), Anne Schmitt évoque ses succès et ses déboires, sans oublier les femmes. 24 euros. www.editions.lu

MEDIA

Radio Waky – C’est Belge? After the station had its Luxembourg license withdrawn in October 2005, Waky Radio is now transmitting from Belgium, but the story is far from over.

À l’occasion du centenaire de la ville d'Esch-surAlzette, un ouvrage illustré vient de paraître, dessinant les multiples facettes de la métropole du Minett. Appuyés de plus de 600 illustrations, 51 récits inédits, rédigés en français, en allemand et en luxembourgeois, dressent le portrait de cette ville qui forgera le développement économique, culturel et social de toute une région. Pas moins de 70 collaborateurs ont participé à la concrétisation de ce projet ambitieux. 100 Joer Esch. 1906-2006, 40 euros, aux Éditions Guy Binsfeld. www.editionsguybinsfeld.lu. Les Éditions Promoculture présentent un nouveau Guide pratique sur la nouvelle loi en matière d’Aménagement communal et de développement urbain, rédigé par Me Georges Gudenburg, avocat-associé à l’Étude Wildgen & Partners. Cette loi a déjà fait couler beaucoup d’encre puisque plus aucune autorisation de construire n’a pu être attribuée pendant de longs mois avant que la loi ne soit modifiée en août 2005. Le livre se veut accessible à un plus grand nombre en présentant cette thématique de manière simple. 50 euros. www.promoculture.lu Deemools am Krich 1940-1945, Schicksale in Luxemburg - Menschen erzählen, de Georges Even. 60 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, l’auteur évoque cette période et enrichit son ouvrage de 14 témoignages. 32 euros, aux éditions saint-paul. www.editions.lu Lebensraum Luxemburg - Luxembourg espace vital, de Guy Hoffmann, présente la flore et la faune du pays. 69 euros dont 3 euros seront reversés à la Fondation Hëllef fir d’Natur, aux éditions saint-paul. www.editions.lu

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“We are back with a bigger and better frequency!” declares Radio Waky. The size of the frequency is not the only thing that has changed. Formerly 107.0 (MHz) FM, Waky is now transmitting by fixed IP line from Belgium frequency 95, reaching an area from Bastogne to Thionville, and across 70% of Luxembourg up to Wiltz. But the quest for the return of the original license is not over - an appeal was launched in January 2006. Waky 107 FM very publicly had its licence withdrawn when the CIR (Commission Indépendante de la Radiodiffusion) judged that the station was violating several of the conditions to which the a.s.b.l. AIR FM was bound to adhere to in order to maintain authorisation to run its programme, with a transmission limited to 100W. The main argument was that the radio station was being run as a strictly commercial business, with profits from publicity exceeding the allowed limit of 12,395 euros. Waky owner Bob Christie is challenging the CIR’s decision, and the case is pending. Christie says he could not just shut down his station, and so took a decision to broadcast outside of Luxembourg to keep the business going. Jean-Paul Zens, Director of the Service Médias et Communication, said the situations of the two licenses are unrelated. The Belgian transmission is in line with the concept of “free movement of services”. In the meantime, with a case pending and Waky within their rights to appeal the decision, the official comment is “no comment” concerning the Luxembourg license. “We wait for a decision,” Zens says. So does Waky. || M.C.


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Photo: David Laurent

Véronique Eischen (OGBL) estime que des solutions pour recruter pourraient être trouvées si banque, ADEM et IFBL se concertaient afin d'offrir des formations aux demandeurs d'emploi.

S TAT E S T R E E T B A N K

La situation se normalise Suite à l’ordonnance de cessation de travail non autorisé délivrée par l’ITM, la State Street a régularisé sa situation mais reste le théâtre d’une querelle entre deux syndicats.

La State Street Bank se retrouve sur le devant de la scène, mais pas pour ses bons résultats financiers. Une situation qui durait depuis plusieurs années, à savoir la pratique des heures supplémentaires au-delà de ce qui est permis par la loi, soit deux heures par jour et huit heures par semaine. Selon Gilles Steichen, président de la délégation du personnel et vice-président de l’Aleba (Association luxembourgeoise des employés de banque et d’assurance), elles n’ont lieu que depuis octobre 2005, date à laquelle la banque a dû faire face à l’arrivée de nouveaux clients. «Mais, assure-t-il, depuis lors, nous avons recruté. 280 personnes ont été engagées en CDI l’an dernier, les deux tiers à partir d’octobre, et 29 CDD ont été reconduits en CDI». La banque comptait 469 salariés en août dernier et, d’après M. Steichen, elle en emploierait aujourd’hui quelque 650 (en réalité, ils sont quelque 550 dont 200 engagés ces six derniers mois, selon la banque, ndrl). On ne saura pas, en revanche, combien de salariés ont quitté la banque en 2005.

Des prémices qui remontent à 2001 En fait, cette situation remonte à 2001 mais est restée à un stade embryonnaire jusqu’en 2003. L’ITM, l’Inspection du Travail et des Mines, avait déjà, à trois reprises, le 16 novembre 2001, le 5 mars 2003 et le 11 novembre 2005, exposé aux responsables de la banque les obligations et interdictions légales afférentes à la durée maximum du travail et aux temps minimums de repos. «Les problèmes se sont installés en octobre 2005 et certains indices nous étaient connus. J’ai eu des rapports internes provenant de notre service de contrôle qui avait trouvé des irrégularités et était intervenu auprès de la direction», précise Claude Lorang, directeur adjoint de l’ITM. La direction de l’établissement financier avait sollicité, le 7 novembre dernier, une entrevue avec l’ITM qui a eu lieu le 11 novembre, en présence de la délégation du per-

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sonnel. Suite à cette importante réunion, la banque n’ayant mis en œuvre aucune mesure en vue de régulariser sa situation – ne serait-ce qu’introduire une demande d’autorisation d’heures supplémentaires –, l’ITM a été amenée à lui formuler, le 15 novembre un rappel valant sommation. Ce rappel à l’ordre a été suivi, trois jours plus tard, d’un courrier d’aveu de la banque, sans qu’il soit accompagné de mesures concrètes afin de remédier à la situation. «C’est pour cela que nous avons décidé de descendre sur les lieux, avant même d’avoir reçu le courrier de l’OGBL, arrivé quelques jours plus tard. Toutefois, cette saisine de nos services a confirmé les faits que nous connaissions déjà», explique M. Lorang. er Suite à sa visite du 1 décembre 2005 à 20h, l’ITM a délivré à la State Street Bank une ordonnance de cessation immédiate de travail non autorisé du personnel salarié concerné, un avertissement valant mise en demeure. «La délégation du personnel et le comité mixte n’ont jamais été d’accord pour que des heures supplémentaires soient faites, mais qu’est-ce qui est mieux: faire de l’outsourcing et perdre des emplois?», demande M. Steichen. Selon le délégué permanent Aleba, la banque éprouverait des difficultés à recruter. «Nous avons commencé à recruter en août et nous ne trouvons pas facilement les gens au Luxembourg, car la banque est anglo-saxonne et il faut être capable de parler couramment l’anglais. Depuis le 2 janvier, il y a eu 22 engagements (chiffre au 11 janvier, ndlr) et 60 postes sont ouverts pour 2006». Il se dit conscient que les heures supplémentaires, «c’est insupportable pour le personnel. Mais si nous n’avions pas fait le travail, quelqu’un d’autre l’aurait fait. Le client est roi et le travail a été presté avec satisfaction. D’octobre à midécembre, il y a eu une masse de travail importante en raison d’une acquisition, une conversion à faire qui durait deux mois», ajoute-t-il. Pour Véronique Eischen, secrétaire centrale de l’OGBL/SBA (Syndicat des Banques et Assurances), «c’est plus facile de dire que l’on ne trouve personne à engager. Beaucoup de plans sociaux se font au Luxembourg et les gens ne retrou-


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vent pas forcément du travail. Ils ne sont pas nécessairement qualifiés dans la gestion des fonds. Mais pourquoi ne pas se concerter avec l’ABBL et l’ADEM pour leur offrir des formations. La State Street ne fait pas cette démarche. Si tous les acteurs jouaient le jeu, l’ABBL et son institut de formation, l’IFBL, des solutions pourraient se dégager». Informée par ses membres travaillant à State Street, elle remarque que cette situation dure depuis un certain temps et que les gens qui n’en peuvent plus finissent par quitter cette banque.

Heures supplémentaires autorisées Du côté de l’ITM, on dispose de chiffres inadmissibles et d’aveux de journées de travail régulières de plus de 15 heures. La banque aura attendu jusqu’au 7 décembre dernier pour introduire une demande d’autorisation d’heures supplémentaires. Toute requête de la sorte doit être munie de la signature de la délégation du personnel. Après avis de l’ITM, rendu le 19 décembre, le ministre du Travail, François Biltgen, a autorisé, le 6 janvier 2006, ces heures supplémentaires, dans la limite légale, jusqu’au 31 mai prochain, avec effet rétroactif au 7 décembre. Depuis l’inspection de l’ITM, cette dernière effectue un monitoring rapproché avec une présence dans la banque et un échéancier. «Nous avons proposé un train de mesures à la direction qui était d’accord et les a mises en œuvre, comme le détachement de personnel du groupe provenant du monde entier et la mise en conformité avec les règles de sécurité et santé au travail, et de durée du travail. Nous avons également recueilli des feed-back positifs de la part des salariés. Cela nous a motivés, le 10 janvier dernier, à accorder une main levée inconditionnelle par rapport à l’ordonnance, assortie de conditions suspensives», annonce M. Lorang. Une telle ordonnance reste une mesure exceptionnelle mais elle pourrait bien être utilisée prochainement dans d’autres entreprises du secteur. En effet, l’ITM dispose d’indices très sérieux qui justifieraient, après vérification, des mesures de ce type. La problématique des heures supplémentaires à la State Street Bank s’est, quant à elle, muée en une bataille, par communiqués interposés, entre l’OGBL et l’Aleba. Tout a commencé suite à un article de l’OGLB, publié dans le périodique du SBA de décembre dernier, intitulé «L’esclavage enfin aboli à la State Street Bank!». L’article relatait notamment certains faits expliqués plus haut, et que «certains employés allaient même jusqu’à 55 heures par semaine (…), que les personnes concernées devaient travailler régulièrement jusque tard dans la nuit sans être prévenues, ainsi que les samedis et les dimanches». «Dans cette affaire d’esclavage du 21e siècle, nous nous demandons où était la délégation du personnel qui compte parmi ses membres un délégué permanent Aleba», était-il encore écrit. Ce délégué permanent, Gilles Steichen, contre-attaque dans un communiqué envoyé vers la mi-janvier au personnel de la banque, dans lequel il qualifie l’article de l’OGBL/SBA de démagogique et puéril. Avant de déduire que «cet ancien syndicat des ouvriers du secteur sidérurgique n’hésite pas de remettre en cause les acquis des employés privés du secteur financier. Cette imperfection intellectuelle se reflète malheureusement dans le travail de l’OGBL/SBA (…)». Les méthodes utilisées par l’OGBL sont qualifiées d’«anciennes» et démontrent, selon la délégation du personnel de la State, «une incapacité intellectuelle à faire face à la modernisation de la vie active d’un employé privé du secteur financier au Luxembourg». L’OGBL n’en est pas resté là et a distribué, le 18 janvier devant la banque, l’article incriminé, ainsi qu’une réponse au communiqué de l’Aleba. Mme Eischen y écrit que les membres du SBA «ne voyaient aucune utilité de faire appel à leur délégation, car selon eux, celle-ci est en réalité absente et aucune confiance n’est témoignée au délégué permanent. Et cette dernière de demander: N’est-ce pas votre mission de suivre d’un œil critique la situation des heures supplémentaires dans votre entreprise, comme stipulé dans la convention collective?». Une question qui trouvera peut-être sa réponse le 1er février prochain. L’ensemble de la délégation du personnel, à savoir une quinzaine de membres, tous de l’Aleba, est convoqué à cette date par l’ITM, qui entend agir en vue d’une amélioration du dialogue social. Il s’agira d’une réunion à caractère informatif et d’information en matière de droit du travail et de santé et sécurité au travail. || Florence Reinson

TÉMOIGNAGE «Un soir, je suis resté jusque minuit trente» Claude (nom d’emprunt) a quitté la banque il y a peu de temps, excédé par les nombreuses heures supplémentaires auxquelles il ne pouvait échapper et qui pesaient sur sa vie familiale. Il nous explique que les salariés sont répartis en dix groupes, un par client, et que pour deux ou trois de ces groupes, c’est très difficile. «Ils font des heures supplémentaires tout le temps. Si le personnel est en excédent d’heures supplémentaires légales, pour qu’elles puissent être payées, elles sont reportées d’une semaine sur l’autre». «En moyenne, je faisais entre 15 et 20 heures supplémentaires par mois. Un soir, je suis resté jusque minuit trente, travaillant cinq heures supplémentaires, et il m’est arrivé aussi de faire plus de 20 heures supplémentaires en une semaine. Dans ce cas exceptionnel, nous avons touché une prime et eu droit à deux jours de congé. M. Steichen n’est jamais venu voir si ça allait lorsque l’on faisait des heures supplémentaires», raconte-t-il. Quant aux cadres qui se trouvent hors convention bancaire et donc pas rémunérés pour leurs heures supplémentaires – ce qui devrait prochainement changer –, plusieurs d’entre eux dépassent les 250 heures supplémentaires sur l’année 2005, soit 30 jours de congé, l’un d’eux atteint même les 700 heures, assure Claude. || F.R.

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Photo: David Laurent

The modern consumer is an evolving new species. Pioneer companies anticipate and create new opportunities by investing in integrated sustainable marketing.

M A R KC O M

Talking the Walk: Sustainable Communication in Advertising MarkCom, the Luxembourgish Federation of Communication Consulting Agencies, is currently made up of nearly 15 agencies specializing in Publicity, Communication, and Marketing. www.markcom.lu

A global trend is raising the demand for products such as recycled paper, organic produce, and corporate responsibility. Where are the products manufactured? How are the employees treated? Consumers want to play an active role in what is manufactured, purchased, and consumed. Companies want to attract consumers but must consider a balance of ecology and economy - cause and effect - in terms of products and services. What will the return be for a company if it invests in the integration of sustainable communication as part of a marketing strategy? Many companies that were founded on, or adopted, sustainable lifestyle marketing, such as the Body Shop, Toyota and Leclerc, have won over new customers and are realising positive returns. What is sustainable communication? What used to be a niche has evolved into a mainstream market. There are three pillars of “sustainable” or “lifestyle” marketing. “Green” refers to the environment (bio, fair trade labels). “Social” refers to sustainable behaviour (mobile attitudes, car pooling). “Responsible” tells people about negative things (over consumption of food or fossil fuels). Sustainable as a concept is starting to appeal to all consumer demographics. Everyone is affected by climate change, food safety, health,

and over consumption of oil. Everything is linked in a global village. Sustainable communication can be a facilitator for companies who want to increase overall performance, but a company cannot pretend to have sustainable products or ideas without real commitment. An example of a company that “talks the walk” with profitable results is Toyota. Toyota’s “3 vehicles 1 planet” hybrid cars are selling very well. But Toyota has demonstrated a commitment for over 12 years with training, eco fairs, charity involvement, and community funding. It’s a new management philosophy, a new state of mind. Companies know that less churn means more success – better brand loyalty means profitable returns. For some companies the desire is to go further and to try to change the attitudes of consumers. A sustainable strategy can be a global trigger for success. Somewhat easier for larger companies with more money, it still makes good sense for SMEs, and can prove to be the differentiator in highly competitive markets. But to build a strong reputation, a company must fully commit. The sustainable aspect cannot be a sideline, because the new consumer can spot false talk and walk from a mile away. || Mary Carey

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VU SUR LE WEB

Q U AT T R O P O L E

L’en-vert de la campagne

En route vers Luxembourg 2007

Petite trouvaille sur le site Internet de Vidale-Gloesener, l’agence de communication des Verts: des affiches inédites de la campagne électorale des législatives. Sous le slogan «stoppé par les Verts», elles égratignent l’ancien ministre Michel Wolter, la politique d’aménagement du territoire de l’ancienne coalition CSV/DP et dénoncent l’homophobie ambiante.

Les villes du réseau transfrontalier QuattroPole ont pris des mesures visant à accentuer leur visibilité auprès du public. Le mois dernier, les maires des villes du réseau QuattroPole, Paul Helminger (Luxembourg), Jean-Marie Rausch (Metz), Charlotte Britz (Sarrebruck) et Helmut Schröer (Trèves) ont pris un certain nombre de mesures dans le but d’intensifier le travail de communication de ce réseau interrégional envers le grand public. La première de ces mesures a été de revoir le design et le contenu de son site Internet www.quattropole.org, où la navigation et l’accès aux informations s’en trouvent facilités. Par ailleurs, les maires de ces quatre villes ont encore donné leur approbation à l’édition d’une nouvelle brochure touristique et d'un nouveau dépliant de présentation du réseau QuattroPole, tous deux destinés à promouvoir cet espace. Luxembourg 2007, Capitale Européenne de la Culture, événement auquel la Grande Région s’est vue associée n’y est pas pour rien dans ces fraîches décisions. Les villes du QuattroPole entendent bien profiter de cet événement d’envergure pour attirer de nombreux visiteurs. C’est pourquoi, elles ont d’ores et déjà gonflé leur offre touristique commune avec la mise en place d'un forfait permettant de visiter les quatre villes. Enfin, dans le domaine linguistique, les premiers modules d'e-learning, mis en ligne en septembre dernier, ont été testés par plus de 800 internautes qui ont entamé un apprentissage du luxembourgeois destiné aux francophones, sur le site www.elearning.lu. || F.R.

R&D

Soutien d’État pour Hitec Par cette convention, signée le 22 décembre dernier, le ministère de l’Économie soutient les efforts de R&D de la société Hitec concernant une nouvelle méthode de classification de la structure des bourrages – matériaux, tels que le noir de carbone ou la silice, qui servent à renforcer le caoutchouc – par la mesure du volume d’échantillons comprimés. Cette méthode devrait permettre d'obtenir des résultats plus concluants en termes d'optimisation des performances des produits finaux (le pneumatique en l'occurrence). «En signant cette convention, le gouvernement entend encourager ces travaux de recherche qui devront permettre à Hitec Luxembourg de maintenir son avance technologique en matière de production d'équipements de mesure hautement spécialisés pour l'industrie manufacturière et notamment les producteurs de matière première pour les caoutchoucs», a déclaré Jeannot Krecké. Hitec réalise ce projet R&D en collaboration avec la société Degussa de Cologne – multinationale qui produit des additifs chimiques inorganiques, emploie près de 45.000 salariés dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 11,2 milliards d’euros en 2004 – dans le cadre de l’initiative Eureka, qui vise à stimuler la compétitivité de l’industrie européenne. «Ce projet de collaboration témoigne de l’excellence technologique que nos entreprises réussissent à développer en s'associant à d'autres entreprises sur le plan international. Le projet constitue une chance inouïe pour une PME de faire profiter une société multinationale d’une technologie inédite entièrement développée au Luxembourg», s’est encore réjoui le ministre. || F. R.

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Photo: David Laurent

Jeannot Krecké soutient les efforts de recherche et développement de la société pour la réalisation d’un projet estimé à un million d’euros.

Le design et le contenu du site www.quattropole.com ont été revus.


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LU ET ENTENDU

Revue de presse PIERRE DE GASQUET

JEAN-CLAUDE JUNCKER

NELLY KIEFFER

Vive le Luxembourg libre!

Haro sur les polémiques

Citant le dernier indice de la liberté économique, publié à Washington le 4 janvier dernier, le quotidien économique français Les Échos sourit de voir l’Italie dégringoler au classement (du 26e au 42e rang), passant derrière la Slovénie, la Lituanie ou le Botswana («Un pays plus connu pour ses safaris que pour sa liberté d'entreprise»), mais restant devant la France (tombée de la 38e à la 44e position). Dans ce contexte, il accorde une mention particulière au Luxembourg: «Des six pays fondateurs de l'Union, seul le Luxembourg figure aujourd'hui parmi les dix nations économiquement les plus libres, au quatrième rang, derrière Hong Kong, Singapour et l'Irlande». Les Échos (F), 11/01/2006

Le protocole de Kyoto et la façon, pour le Luxembourg, de le respecter, a fait l’objet d’une opposition de vues entre les ministres de l’Économie, Jeannot Krecké, et des Transports, Lucien Lux. Une controverse qui n’a pas été du goût du Premier ministre Jean-Claude Juncker. «Je n'aime pas trop quand les ministres mènent une large controverse qu'ils étalent dans l'enceinte publique». Heureusement que M. Juncker ne gouverne pas en France… La Voix du Luxembourg (L), 31/12/2005

Les limites de la recherche luxembourgeoise

DEN NEIE FEIERKROP

Chante, beau merle...

Mario Hirsch est toujours là! Il se passe toujours quelque chose au D’Land. Après la savoureuse et spectaculaire explication de gravures entre son rédacteur en chef et sa rédaction, publiée dans l’édition du 2 décembre dernier (lire paperJam janvier 2006 page 58), l’hebdomadaire en remet une couche. La publication, le 6 janvier, de la structure de la société éditrice du journal, obligatoire, une fois par an, était en effet incomplète! «Par inadvertance une information essentielle a été oubliée dans la notice décrivant les structures de la société éditrice du Land. Que les nombreuses personnes qui se sont étonnées de la non-mention du rédacteur en chef dans le tableau de bord publié ici même soient rassurées. Le rédacteur en chef Mario Hirsch fait bien entendu partie de l’organigramme et il reste le responsable du titre». Suite au prochain numéro? D’Land (L), 13/01/2006

Photo: David Laurent

L’hebdomadaire satirique luxembourgeois a finalement eu gain de cause. Le 23 décembre dernier, le juge Pierre Calmes lui a en effet de nouveau autorisé à brocarder l’avocat Gaston Vogel, en l’affublant du surnom «Gaston PiepLagaffe» (lire aussi paperJam mai 2005, page 22). «Si Gaston Vogel choisit de se montrer à la télévision et dans la presse écrite pour prendre position sur des sujets intéressant la vie culturelle et politique, respectivement sa profession, il est en cela un homme public et il doit en assumer la conséquence nécessaire qui consiste à être connu du public», a expliqué le juge, anéantissant ainsi les arguments de l’avocat qui ne s’estimait pas, justement, être un homme public. Den Neie Feierkrop (L), 30/12/2005

D’LAND

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La directrice du Laboratoire de biologie et physiologie intégrée de l’Université du Luxembourg, porte un regard sans complaisance sur l’état de la recherche au Luxembourg. «Un grand nombre de chercheurs luxembourgeois à l’étranger seraient prêts à rentrer au pays, mais il faut leur offrir des conditions de travail, des moyens et des infrastructures de recherche comparables à ceux de leur pays d’adoption (…). La recherche luxembourgeoise ne se justifie que si elle est compétitive au niveau international. Sinon, c’est une perte de temps et d’argent». Et de dresser une liste des faiblesses de la recherche au Luxembourg: «Manque d’infrastructures, un déficit criant de locaux, l’absence de bibliothèques scientifiques, l’absence d’une évaluation rigoureuse de la recherche selon les critères internationaux». Le Quotidien (L), 16/01/2006

JOSÉE HANSEN

Frieden, calife à la place du calife… Notre dernière édition, en particulier le sujet de couverture avec Luc Frieden, n’a pas laissé indifférente Josée Hansen. Dans sa Carte Blanche, diffusée sur RTL Radio Lëtzebuerg, la journaliste du D’Land prête au ministre du Trésor et du Budget, des intentions carriéristes, s’imaginant même qu’au-delà du siège du Premier ministre, il puisse aussi briguer celui du Grand-Duc…«De Luc Frieden well nett nemme Premier gin, daat Bild do seet : dee well am leifste Kinnek – oder op d’mannst Grand-Duc gin!! Dee Prunk, dei Pose, dei Luucht, dei gelle Rideauen, alles soll op seng Muecht a sai Prestige deite loossen, eng Symbolik, dei meilewait vum populäre Politiker aus dem Vollek ewech ass, wei de Jean-Claude Juncker en nach verkierpert». RTL Radio Lëtzebuerg (L), 14/12/2005

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INSTITUTIONS EUROPÉENNES

Pied de verre L’extension du Centre de Conférences et de Congrès International, rendue nécessaire par l’élargissement de l’UE, va s’achever cette année. Une superbe et intrigante silhouette de verre, de 300 m de long et 13 m de haut, conçue en association par les bureaux d’architectes Schemel&Wirtz et Jourdan-Muller/PAS, se profile sur la Place de l’Europe, au pied du bâtiment Alcide de Gasperi.

CARTES À PUCE

Black-out sur le départ de Gemplus Photo: David Laurent

La discrétion est de mise chez Gemplus Luxembourg, après l’annonce de la fusion avec Axalto et la disparition programmée de la société dans le pays.

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L’aventure de Gemplus au Luxembourg est terminée. Le leader mondial des cartes à puce, dont le siège social se trouvait à Senningerberg, a fusionné, en décembre dernier, avec son principal concurrent, Axalto, pour créer Gemalto. Une opération qui prévoit le transfert de toutes les activités vers les Pays-Bas. Tout avait commencé en 1988, lorsqu’un ingénieur français, Marc Lassus, avait créé la société qui, très vite, devint le numéro 1 mondial du secteur. Le 6 décembre 1999, Gemplus Luxembourg fut porté sur les fonts baptismaux, essentiellement pour des raisons fiscales, ce dont la société ne se cachait d’ailleurs pas. Le montage financier, très discuté à l’époque, avait, entre autres, permis de transformer la maison-mère, Gemplus France, en filiale de Gemplus Luxembourg, laquelle ne compte d’ailleurs guère de personnel (deux employés, alors). Le fonds d’investissement américain, Texas Pacific Group, actionnaire de Gemplus, intervint alors lourdement dans les comptes, en payant les transferts de brevets vers les ÉtatsUnis. La filiale française, elle, fut mise en difficulté, provoquant la fermeture de plusieurs sites et diverses interventions politiques. En octobre 2002, Marc Lassus fut contraint de céder sa place de CEO à Alex Mandl (personnage discuté, car cité dans la fameuse affaire

«Échelon»), administrateur du fonds d’investissement américain «In-Q-Tel», lui aussi très discuté pour son rôle politique, étant étroitement lié à la CIA... Ce coup de force permit aux États-Unis, fort en retard dans la technologie de la carte à puce, selon les spécialistes, de combler leur handicap… La création de Gemalto, dont Alex Mandl sera président exécutif, donne naissance, selon le communiqué publié par l’entreprise, au «leader mondial de la sécurité numérique, capable de contrer la concurrence croissante des fournisseurs asiatiques de cartes à puce». La fusion doit toutefois encore être avalisée par la Commission européenne parce que, selon certains, elle pose un problème de distorsion de concurrence économique (les deux partenaires se partagent 45% du marché). Divers analystes considèrent que ce rapprochement cache en fait plutôt une déconvenue des deux sociétés, contraints par les faits de fusionner et que le véritable vainqueur pourrait être le concurrent direct… Du côté du Luxembourg, c’est le black-out. Il nous a été impossible, malgré nos demandes, d’obtenir des commentaires «luxembourgeois» à ce propos. Et, lorsque l’on téléphone chez Gemplus Luxembourg, l’on s’entend répondre «qu’il n’y a à peu près jamais personne ici» et qu’il faut s’adresser à Paris. Où l’on n’est pas plus bavard... || M. VDM et J.-M. G.


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C FA P R O G R A M

11 new CFA charter holders The Luxembourg chapter of the world renowned CFA Institute (Chartered Financial Analyst Program) held their awards ceremony in honour of the 11 students who received their charter. The relatively low number of recipients who successfully completed the curriculum and passed the 2005 CFA examination was considered a sign of the rigorous standards of excellence in the program. The ceremony was held in November at Cercle Munster. Guest speaker Dr. Helmut Henschel gave a fascinating speech on Beyond Behavioural Finance – The Neuroscience of Investment Behaviour. Designation of the CFA charter within the investment management profession carries with it a degree of prestige, respect, and credibility. Luxembourg CFA Society President Léon Kirch reminded students not to rest on their laurels, but to remain committed to the pursuit of the highest standards of ethics, skills, and professionalism through education and the exchange of resources, information and ideas with other industry professionals. || M. C.

7 of the 11 successful CFA Institute students.

INTERNET

Les dernières nouveautés W I T H AT O Z , I KO G E S T A N D S O M E P R I VAT E I N V E S T O R S

PPP for inovia With the creation of Inovia S.A., Luxembourg is engaging in a Public Private Partnership for the realization and management of the Grand Duchy’s public services and infrastructures. Inovia S.A. was recently created to assist the government in a long-term collaboration within the formula of a Public Private Partnership (PPP). This model of co-operation proposes a potentially effective solution for the definition of the needs of respective building owners, the development of realistic budgets and transparent operational and financial models, and the exploitation of the infrastructures and public services in Luxembourg and the Greater Region. Taking the example of successful PPP experiments abroad, the goal of the partner-founders of Inovia - Atoz, Ikogest and some private investors - is to leverage the best of both the public and private sectors. The private sector integrates the aspect of public service utility of the project, and the public sector identifies and draws advantage from a financial approach, which theoretically should improve the quality and profitability of projects undertaken. www.inovia.lu || M. C.

Embarquement immédiat sur le nouveau site de Bizart (www.bizart.lu). L’agence de communication a décliné sa nouvelle vitrine sur le thème de l’aviation et des aéroports. Une jolie réussite visuelle. La même agence a également œuvré pour les sites de l’architecte Arlette Schneiders (www.arlette-schneiders.lu), du Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois (www.danse.lu) et de celui du créateur Claude Schmitz (www.claudeschmitz.com). Autre site «personnel»: celui de la fiduciaire Alter Domus (www.alterdomus.lu), avec un nouveau design, plus clair, et de nombreuses publications en matière de législation sociale et de calcul de salaires. De son côté, une nouvelle société informatique, Fast Computer Services, a lancé sa propre plate-forme d'e-commerce (www.computershop.lu), sécurisé par Cetrel, ainsi qu’un service unique dans le pays:, le dépannage informatique à domicile pour les particuliers et les PME (via www.sospc.lu). Parmi les autres nouveautés, les sites Flash réalisés par AMyMA pour Orange Media Consulting (www.orangemedia.lu), société spécialisée dans les supports publicitaires et IBCC, cabinet de consultants RH (www.ibcc.lu), ainsi que pour l'Union des commerçants et artisans de la ville d'Ettelbruck (www.ucae.lu). Plus bucoliques: les réalisations d’Alibi Communication pour le compte du fleuriste Le Marchand de Bonheur (www.bonheur.lu) et du Belge Vranckx (www.vranckx.com), spécialisé dans l’import-export de fleurs, plantes, fruits artificiels, arbres et décorations de Noël. À noter enfin que l'Union Luxembourgeoise des Entreprises de Travail Intérimaire (Uledi) dispose désormais de son site Internet (www.uledi.lu), très sobre, mais riche d’informations législatives et statistiques.

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SES GLOBAL

Source: Bourse de Luxembourg

Free float à 46,10%

Evolution du cours de l’action SES Global en Bourse de Luxembourg, en 2005.

Comme cela avait été annoncé le 6 mai dernier, SES Global a mis en œuvre la première phase d’un programme de rachat et d’annulation d’actions propres. Une opération qui a finalement concerné 6,8% du nombre total d’actions (soit 50,14 millions de titres), sur un maximum autorisé de 10% (65 millions de titres). L’opérateur de Betzdorf, qui a déboursé pas moins de 517,4 millions d’euros, entend ainsi donner plus de liquidités à ses actionnaires et atteindre, à moyen terme, un ratio d'endettement de 3.0x. Son free float, sur Euronext Paris et sur la Bourse de Luxembourg, s’élève désormais à 46,10% et va encore augmenter, puisqu’un nouveau programme de rachat d’actions a été approuvé, en assemblée générale, le 8 décembre dernier, dans une fourchette de prix compris entre 9,75 et 16,75 euros par titre. Au cours de l’année 2005, l’action SES Global a progressé, en Bourse de Luxembourg, de plus de 50%, passant de 9,5 euros à 14,5 euros. || J.-M. G.

VISITE DE L’AMBASSADEUR D’AUTRICHE

La culture au secours de l’Europe Photo: Andres Lejona

De passage à la rédaction de paperJam, Walter Hagg a souligné que la présidence autrichienne de l’UE ambitionnait de «promouvoir une identité culturelle européenne».

Discussion à bâtons rompus avec Walter Hagg.

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Il y a six ans, l’Autriche était mise au ban des nations européennes après l’intégration du Parti de la Liberté (FPÖ) – alors dirigé par le populiste Jorg Haider – dans la coalition gouvernementale. Depuis le 1er janvier 2006, le pays, qui compte un quart d’eurosceptiques, a pris la présidence de l’UE, pour un semestre. Malgré la chute de popularité du FPÖ – «la page est tournée», assure l’ambassadeur d’Autriche au Luxembourg –, l’épisode demeure inscrit dans les esprits et le reste de l’Europe va observer avec une attention toute particulière cette présidence en cours. Et ce, d’autant que l’année 2005 fut particulièrement difficile pour le projet européen: achevée sur un douloureux accord sur le budget 2007-2013, elle fut également marquée par les «Non» français et néerlandais à la Constitution et une défiance grandissante des citoyens. La tâche s’annonce donc ardue pour Vienne, qui ambitionne de «donner un nouvel élan à l’UE», par des mesures destinées à stimuler l’économie et l’emploi ainsi que par l’ouverture d’un large débat populaire sur le futur de l’Europe. «L’Autriche est chargée de sonder le terrain et d’établir un consensus en vue du Sommet de juin sur ce qu’il adviendra de faire avec la Constitution», a déclaré Walter Hagg lors de sa visite à notre rédaction.

L’Autriche – membre de l’UE depuis 1995 et dont les fortes réticences à l’égard de l’élargissement sont connues – «aura également à conduire ses partenaires européens à prendre une décision concernant la prorogation d’un an (de 2007 à 2008) de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie», et ce, quelques mois après avoir tenté, sans succès, de bloquer les négociations d’adhésion avec la Turquie. Walter Hagg insiste aussi sur un autre point fort du programme de la présidence: «La volonté de promouvoir une identité culturelle européenne. La construction de l’Europe, le rapprochement des citoyens, est impossible sans la culture». De nombreux projets devraient donc voir le jour cette année. L’ambassade d’Autriche a ainsi décidé de s’associer à Luxembourg 2007, Capitale européenne de la Culture, en montant une exposition de chefs-d’œuvre de l’art baroque du XVIIIe siècle qui sera inaugurée en novembre prochain, en présence du président autrichien, Heinz Fischer, ainsi que du Grand-Duc Henri. Un rapprochement culturel à défaut d’un rapprochement économique, les relations commerciales entre les deux pays étant quasi nulles. Le Luxembourg ne compte ainsi aucune banque autrichienne et seules trois sociétés à capitaux autrichiens – Kronospan à Sanem, Textilcord à Steinfort et Ceratizit à Mamer – y sont installées. || F. M.


Autosdiffusion M. Losch Importateur

Garage M. Losch Bereldange Garage Castermans Rollingen /Mersch

Garage Pauly-Losch Strassen

Garage Demuth Junglinster

Garage Martin Biver Weidingen/Wiltz

Garage Roby Cruciani Dudelange

Garage M. Losch Esch /Alzette

Presales in Luxemburg.

Garage M. Losch Luxembourg

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Vendredi

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Christiane Neihouser

Mo d u l e 2 Leadership et encadrement d'une équipe Leadership et encadrement d'une équipe Leadership et encadrement d'une équipe

06/04/2006 07/04/2006 08/04/2006

Jeudi Vendredi Samedi

8.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 8.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 8.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures

Mohamed Bayad Mohamed Bayad Mohamed Bayad

Mo d u l e 3 Management opérationnel : entretien et conduite de réunion Management opérationnel : entretien et conduite de réunion

11/05/2006 12/05/2006

Jeudi Vendredi

8.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 8.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures

Christiane Neihouser Christiane Neihouser

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Christiane Neihouser

Coaching collectif

13/05/2006

Samedi

Mo d u l e 4 Gestion du changement Gestion du changement

01/06/2006 02/06/2006

Jeudi Vendredi

8.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 8.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures

Guy Deloffre Guy Deloffre

Coaching individualisé (*) Coaching individualisé (*)

16/06/2006 17/06/2006

Vendredi Samedi

8.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 8.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures

Christiane Neihouser Christiane Neihouser

Epreuve de clôture

30/06/2006

Vendredi

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2 heures par candidat

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Une formation encouragée et soutenue par le Fonds Social Européen


06_61_rubrique_parcours

20.01.2006

20:31 Uhr

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Photo: Eric Chenal

Lou Schneider, directeur D’IP Luxembourg S.A. est né le 11 mars 1957 à Luxembourg. Il a fait ses études secondaires au Lycée de Garçons à Luxembourg.

U N E C A R R I È R E E N C I N Q D AT E S

Le parcours de Lou Scheider 1974: Découverte de la littérature Alors étudiant au Lycée de Garçons à Luxembourg, j’ai eu la chance de côtoyer M. Tony Bourg (professeur et homme de lettres luxembourgeois), en tant que professeur de français. Il m’a donné, entre autres, le goût de la lecture. Il m’a fait découvrir, en particulier, l’univers contemporain et les auteurs tels qu’Albert Camus. C’est grâce à lui que j’ai commencé à m’intéresser à la littérature en général, à l’actualité ainsi qu’à l’engagement pour différentes causes. 1979: Ouverture culturelle Première opportunité professionnelle au sein de la société Luxair. L’importance de cette étape était, avant tout, pour moi, de découvrir mes affinités pour la vente, mais également, de par les voyages, de découvrir des cultures, des mentalités, des odeurs et des saveurs d’ailleurs. C’est ainsi que j’ai pu me rendre pour la première fois au Maghreb. Ce genre d’opportunité développe grandement les horizons d’un Européen, qui plus est Luxembourgeois. Cette étape constitue l’un des aspects importants et intéressants de ma carrière. 1994: Entrée chez IP Luxembourg Deux aspects me semblent très intéressants: Concernant le commerce et la commercialisation des médias, nous sommes en contact avec tous les secteurs d’activités, qu’ils soient institutionnels, commerciaux, ou liés aux services.

Nous traitons avec des petites entités, des PME, mais également des entreprises et des annonceurs paneuropéens ou mondiaux. Cette diversité rend vraiment le métier très intéressant. Le second aspect que je souhaite aborder, serait l’appartenance d’IP à un groupe européen (Groupe IP). Pour la première fois dans ma carrière, j’ai pu collaborer, échanger et confronter mes idées ainsi que mes expériences avec des collègues d’autres pays européens. 1997: Accession à la direction d’IP Luxembourg Par ce biais, j’ai eu la responsabilité de donner satisfaction aux clients et aux mandants, mais j’ai également pu développer ma propre notion d’équipe. Nous sommes actuellement un groupe d’une cinquantaine de personnes, prestataires de services, qui ne peut fonctionner que grâce à la cohésion, la complémentarité et la solidarité de ses membres. 1989-1992-1995: Trois en une Voilà enfin la dernière date butoir de ma carrière. Elle se divise en trois dates, qui correspondent aux dates de naissance de mes trois filles. Mes enfants me font relativiser, et m’apportent une dimension qui influe sur tout le reste, une dimension qui est absolument prioritaire dans ma vie.

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20.01.2006

20:57 Uhr

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TÉLÉPHONIE MOBILE

Marché saturé Aux yeux de l’ILR, les opérateurs mobiles doivent désormais optimiser leur rentabilité pour augmenter leurs revenus. CCLUX Téléphonie mobile: parts de marché 2003 et 2004 (détails des minutes sortantes)

17

P&T CMD Mobilux Voxmobile Tango

15

80% 18 20 60%

20 22

40

2003

2004

Source: ILR

41

0%

Dans le cadre de son analyse du marché de gros de l’accès et du départ d’appel sur les réseaux téléphoniques publics mobiles, l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) a publié les résultats de la consultation publique réalisée entre octobre et novembre 2005. L’autorité de surveillance y constate notamment qu’avec un taux de pénétration de 120% en 2004 (le plus élevé en Europe), le marché de la téléphonie mobile au Luxembourg était arrivé à saturation. L’Institut relativise, certes, ces données, compte tenu du nombre important de travailleurs frontaliers, mais ne peut que constater que les trois acteurs du marché (LuxGSM, Tango et Voxmobile) n'ont plus vraiment de possibilités de capturer un nombre significatif de nouveaux clients. L’ILR estime ainsi que leur salut passe désormais par l’optimisation de leur fonctionnement interne et de leur revenu par client, afin d'augmenter leur rentabilité. Une voie que s’est décidé à choisir le réseau historique des P&T, qui a fusionné les activités de ses deux providers Mobilux et CMD sous la seule bannière LuxGSM S.A., détenue à 85% par l’opérateur historique. À sa tête: Marc Rosenfeld, qui sera détaché de ses fonctions de Chef du département services mobiles des P&T. La société devrait élire domicile dans les actuels locaux de CMD, le bâtiment occupé par Mobilux étant amené à être abandonné. || J.-M. G.

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Dominique Valschaerts, directeur de CCLux.

7

40%

20%

De nouveaux développements techniques devraient apporter à la Centrale de Communications des fonds d’investissement un regain d’activité en 2006. Photo: Véronique Kolber

100%

Long is the road…

Si en l’espace de dix ans, la Centrale de Communications Luxembourg, CCLux, s’est imposée dans son activité de collecte et de diffusion d'informations financières relatives à l'ensemble des fonds d'investissement domiciliés au Luxembourg (plus de 17.900 types de parts sont référencés dans la base CCLux, la société collectant et diffusant par ailleurs environ 17.000 VNI), elle n’a pas, pour autant, atteint la plénitude de son potentiel. C’est, tout du moins, l’avis du président de l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement (ALFI), Tom Seale, exprimé lors de la cérémonie du 10e anniversaire: «Nous avions espéré que CCLux lui permettrait d’augmenter sa représentativité pour atteindre, si possible, un pourcentage voisin de celui des cotations des fonds en Bourse de Luxembourg, soit 80% du marché. En termes d’actifs nets et d’unités de fonds, nous sommes assez près de ce taux, mais en termes de nombre de fonds, il reste un certain chemin à faire». Ce chemin, Dominique Valschaerts, directeur de CCLux, entend bien le faire, en étroite collaboration avec son partenaire de toujours, l’ALFI, en participant davantage à toutes les opérations de promotion menées. Il s’agira aussi de capitaliser la modernisation de la plate-forme technique et du portail de consultation, lancé en avril 2003. «Nous sommes actuellement dans la phase pilote du nouveau portail d'échange d'informations et de documents réglementaires nommé e-file.lu, qui devrait être mis en œuvre à la fin du premier trimestre», précise-t-il. Ce nouveau développement va également permettre à CCLux d’élargir son périmètre de collecte et de diffusion aux fonds d'investissement européens. || J.-M. G.



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23.01.2006

14:14 Uhr

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R E S S O U R C E S H U M A I N E S -S O N D A G E

Lorsque le «cas par cas» prédomine S O N D A G E M O N S T E R . L U / PA P E R J A M

Obtiendrez-vous une augmentation salariale l’année prochaine?

52%

21%

Non, malheureusement pas

8%

Olivier Noblot, general manager de SD Worx à Luxembourg

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Photo: David Laurent

Oui, plus de 10%

Oui, mais juste une petite

Total: 230 Votes. Sondage réalisé du 9 au 23 décembre sur le site www.monster.lu.

19% Oui, entre 2 et 10%

Selon Olivier Noblot, general manager de SD Worx à Luxembourg, il n'est pas surprenant de constater qu’à peine moins de 50% des votants pensent pouvoir bénéficier d'une augmentation l'année prochaine. «Les indicateurs économiques frileux, le maintien, voire l'augmentation du chômage, sont autant de facteurs qui poussent les entreprises à adopter une attitude prudente quant aux excès de dépenses difficiles ensuite à compenser», estime-t-il. Et même si la place financière affiche un certain optimisme, les augmentations, selon lui, resteront principalement individuelles. Car cette pratique commence à s'instaurer de plus en plus dans ce climat d'incertitude où l'indexation automatique des salaires fait que les augmentations globales pèsent trop lourd sur les budgets. «Nous constatons cette tendance au sein de notre portefeuille. Moins d'un tiers de nos clients augmente de manière générale les salaires et ceci en constante diminution depuis plus de 3 ans maintenant», explique-t-il. La situation pourrait cependant évoluer d’ici deux ans, car SD Worx est de plus en plus sollicitée pour des études de benchmarking relatives à des fonctions ciblées de l'entreprise, dans un souci d'optimiser les packages de rémunérations de quelques profils critiques de l'entreprise. L'autre donnée à laquelle M. Noblot tient à s’attacher est la nature même de l'augmentation. «Le salaire a, de nos jours, une structure polymorphe. Le salaire variable constitue une part de plus en plus

Prochains sondages: jusqu’au 1er février: Avez-vous prévu de changer d’emploi cette année? Du 15 février au 1er mars: Avez-vous déjà été intimidé au travail?

élevée et devient désormais un standard», note-t-il. Ainsi, les augmentations sont thématiques et beaucoup plus directement liées aux performances individuelles des salariés. Certaines entreprises très créatives intègrent de plus en plus de composantes sociales dans les packages de rémunération et il n'est pas rare de trouver le capital «temps disponible» comme intéressement. Reste que l’obtention d’une augmentation reste avant tout un acte de reconnaissance de la performance passée et une motivation pour accomplir les objectifs futurs. «L'augmentation est très souvent combinée à l'entretien annuel avec son supérieur hiérarchique. C'est une négociation où l'argumentation doit être soignée», prévient M. Noblot, qui indique qu’il faut évidemment prendre en considération la santé financière de l'entreprise, sa stratégie et le climat qui y règne, mais aussi ses propres efforts. «Les succès, les projets bien menés, l'implication et la flexibilité, les initiatives, les idées et le rôle dans l'entreprise sont les thèmes piliers de ces négociations. Si le salarié attend l'entretien annuel pour montrer sa valeur, ses chances s'amoindrissent. Pour obtenir une augmentation, il faut faire un travail de communication et démontrer sa valeur pendant toute l'année», explique-t-il. Pas question pour autant, de griller trop vite ses meilleurs atouts. «Attention à ceux qui partent ‘en croisade’ trop tôt dans l'année et qui jouent la carte du ‘Moi, je… !’», avertit Olivier Noblot en guise de conclusion. || Propos recueillis par J.-M. G.


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20.01.2006

20:57 Uhr

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CONFERENCE

The Euro Revisited

Photo : Luc Deflorenne

Winner of the 1999 Nobel Laureate in Economics, Canadian Robert Mundell was invited by the Luxembourg Institute for European and International Studies to speak about the Euro and to offer his thoughts on future international monetary developments. In the 1960s, Mundell’s arguments for an “optimal currency area” formed the basis of the debate that eventually led to the creation of Europe’s single currency. “Who needs it? We have the dollar”, was a typical comment when the euro was first proposed. Mundell compared this initial scorn to the reality of the euro that has stabilised and strengthened the Eurozone and knocked the yen from second place as a currency. “Every European has a better currency than before. There are better monetary policies for European countries, and every firm has a wider capital market and lower interest rates”. This is not to say that he sees no problems. Mundell said that Europe has too high a level of debt. An expert in supply-side economics, he also said that Europe needs a supply-side revolution similar to Ronald Reagan’s tax reforms in the 1980s, and that Europe’s “statist entitlements social model is no longer compatible with the new demography”. At the age of 73, this brilliant thinker has no plans to rest on his laurels. He proposes various world currency maps such as an APEC (Asia Pacific) solution or an all-Asian scenario. In fact, the idea of bringing the world’s three strongest currencies – dollar-euro-yen – together in a single monetary unit is his “long range plan”. || M. C.

Robert Mundell, winner of the 1999 Nobel Laureate in Economics

PED

Fonctionnaires luxembourgeois sur sol belge

TÉLÉPHONIE MOBILE

200 portables dans les hottes

Des inspecteurs luxembourgeois du contrôle technique travailleront à Athus, sur le versant belge du PED.

Photo: Tango/Tele2

Un téléphone Sony Ericsson T290 contre une boule de Noël ou un mot de passe, diffusé à la radio: c’est le troc insolite proposé, le 23 décembre, par la cinquantaine de Pères Noël déposés aux quatre coins de la ville par le traineau-bus de Tango. Les passants se sont également vu offrir des coupons de 20 euros de crédit d’appels, quel que soit leur opérateur. 200 téléphones et 5.000 coupons ont ainsi été sortis des hottes.

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Le groupe européen maritime et de transport multimodal, Cobelfret, acteur majeur du secteur (1 milliard d'euros de chiffre d'affaires par an, 333 millions de fonds propres et 1.500 employés), va établir à Athus son premier terminal non portuaire. Déjà actif au Luxembourg, via un centre d’exploitation et un partenariat avec les Transports Lorang, Cobelfret va y développer son activité de transport des voitures neuves entre constructeurs, importateurs/distributeurs et concessionnaires, avec toute la préparation pour la livraison finale au client. En s’implantant à Athus (et non pas au Luxembourg, aux tarifs fonciers trop prohibitifs), Cobelfret vise d'abord le marché luxembourgeois, puis celui de toute la Grande Région. Un centre complet de contrôle technique va être établi sur place, où viendront travailler les inspecteurs… luxembourgeois, ceci afin de soulager le trafic au Grand-Duché. Le site d'Athus, d'une superficie de 18.000 m2, aura une capacité de 900 emplacements de voitures, avec des halls techniques de 1.500 m2, susceptibles d’être étendus si le besoin s’en fait sentir. || M. VDM.


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20.01.2006

14:57 Uhr

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ARCELOR

Une succession en filigrane Le nom du successeur de Guy Dollé à la tête d’Arcelor, à l’horizon 2007, n’est pas officiellement connu. Le Luxembourgeois Michel Wurth, désormais vice-président, pourrait bien être l’heureux élu. Michel Wurth, le nouveau vice-président du comité de direction d’Arcelor, a gravi tous les échelons au sein du groupe, depuis son entrée à l’Arbed en 1979.

Photo: Olivier Minaire

Selon toute vraisemblance – et personne n’en serait vraiment surpris –, on devrait retrouver un Luxembourgeois à la tête du groupe Arcelor à l’horizon 2007. Si le conseil d’administration du 15 décembre dernier n’a pas directement évoqué la succession de l’actuel directeur général, Guy Dollé, que d'aucuns annonçaient pourtant déjà comme partant, compte tenu de son âge (il aura 65 ans le 31 octobre 2007), le nouvel organigramme mis en place à la tête du numéro deux mondial de la sidérurgie permet de se faire une idée assez précise de la situation. En se voyant confier le poste de vice-président nouvellement créé à l’occasion de la restructuration de la direction d’Arcelor, passée de huit à quatre membres, Michel Wurth semble, ainsi, logiquement, tenir la corde pour succéder à l’ancien patron d’Usinor. Ce dernier, quant à lui, pourrait alors prendre le siège de Joseph Kinsch à la présidence du conseil d’administration du groupe. Une transition qui resterait conforme aux statuts d’Arcelor, lesquels stipulent que le directeur général et le président du conseil d’administration doivent être d’une nationalité différente. C’est pourquoi le mandat du «patriarche» Joseph Kinsch (il aura 73 ans en mai prochain et était entré à l’Arbed en 1960…) à la présidence du conseil, a été prolongé pour une durée de deux ans, «en vue d'assurer la continuité de gestion entre le conseil d'administration et la direction générale en cette nouvelle étape de développement du groupe», précise-t-on chez Arcelor. Une décision qui doit être entérinée par l'assemblée générale des actionnaires du 28 avril prochain.

Deux Luxembourgeois sur quatre Le départ programmé de Joseph Kinsch n’affecte évidemment en rien l’ancrage luxembourgeois du géant sidérurgiste, puisqu’au sein de cette nouvelle direction «resserrée» siège un autre Luxembourgeois, Roland Junck, tout juste 50 ans, entré en 1980 à l’Arbed dont il est devenu membre de la direction générale en 1999. Il s’était vu confier, à la création d’Arcelor, le poste de directeur général en charge du secteur Produits Longs Carbone. Le quatuor de cette nouvelle direction est complété par l'Espagnol Gonzalo Urquijo, qui reprend les précédentes fonctions de Michel Wurth en tant que directeur financier. Les autres membres de l'«ancienne» direction générale, eux, connaissent des fortunes diverses. Guillermo Ulacia (ex-directeur général Plats carbone) a quitté le groupe au 31 décembre 2005 pour prendre une responsabilité importante en Espagne, Jacques Chabanier (ex-directeur général Achats, R&D, IT, e-Commerce, Alliance NSC) a été nommé chargé de mission dans le domaine de l'énergie et des matières premières, jusqu’à son départ du groupe, programmé pour le 1er avril. Jean-Yves Gilet et Paul Matthys deviennent, pour leur part, conseillers du CEO. Le premier sera responsable de l'inoxydable mondial et aura en

charge de préparer et de mettre en oeuvre la réorientation stratégique de ce métier. Le second s'occupera des missions préliminaires de croissance externe du groupe hors Europe et sera amené à représenter Arcelor dans les conseils d'administration des filiales hors Europe. «Augmenter la souplesse et permettre des adaptations plus rapides à la mondialisation de nos métiers, qui n'en est qu'aux prémices, tels sont les objectifs de cette nouvelle organisation», a commenté Guy Dollé. La nomination de Michel Wurth tout en haut de l’échelle assurerait, du reste, une parfaite continuité dans le mode de fonctionnement opérationnel du groupe. Âgé de 51 ans, Michel Wurth – qui est également le président de la Chambre de Commerce du Luxembourg, poste auquel il avait succédé à… Joseph Kinsch – siège, en effet, depuis la constitution d’Arcelor, en 2002, au sein de la direction générale, où il occupait la responsabilité des Finances et le Pilotage par Objectifs. Entré à l'Arbed en 1979, il a gravi un à un tous les échelons: attaché à la direction en 1984, secrétaire du conseil d'administration et de la direction générale en 1986, puis secrétaire général en 1992. Quatre ans plus tard, il est devenu membre de la direction générale et – déjà – directeur financier du groupe. En 1998, il fut nommé – déjà aussi! – vice-président de la direction générale de l'Arbed. || Jean-Michel Gaudron

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20.01.2006

20:35 Uhr

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IT & TÉLÉCOM

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DISQUES DURS

LACIE présente une nouvelle version de son disque dur portable à contrôle d’accès biométrique, SAFE, doté du nouveau cryptage matériel DES ou Triple DES, proposé en versions à 40 Go, à 80 Go et 120 Go. Le nouveau modèle avec cryptage permet aux utilisateurs de choisir entre plusieurs niveaux de sécurité, en fonction de leurs besoins. L’accès au disque se fait par authentification de l’empreinte digitale. Prix: entre 219 et 399 euros TTC. www.lacie.be

un contrôleur d'appels complets. Cette solution peut prendre en charge jusqu'à 1.500 postes. Le bundle NBX V3000 PoE associe la téléphonie sur IP à un commutateur Power over Ethernet. Ce bundle comprend le commutateur Baseline Switch 2226-PWR Plus qui traite en priorité le trafic vocal NBX. Le système supporte jusqu'à 200 équipements et 80 heures de stockage des messages vocaux. La solution de téléphonie sur IP SuperStack 3 NBX est conçue pour le siège comme pour les agences locales, de deux à plus de 1.000 postes par site. Elle réduit les coûts et apporte des gains de productivité en regroupant les communications données et voix sur un même réseau, tout en facilitant l'intégration des applications tierces et en proposant au passage de nombreuses options de connexion multi-sites par IP. www.3com.com CISCO SYSTEMS va étendre les possibilités de ses systèmes téléphoniques et de ses réseaux sans fil pour qu'ils puissent être utilisés par les smartphones Nokia E60, Nokia E61 et Nokia E70. Ces appareils destinés à un usage professionnel et appartenant à la Nokia Eseries seront commercialisés au cours du premier semestre 2006. Les hommes d'affaires souvent en déplacement l’apprécieront pour travailler de manière plus rapide et plus productive. Grâce à leur Nokia smartphone, ils disposeront en outre aussi d'un accès sécurisé à toute une série d'applications informatiques. L'interface utilisateur des appareils Nokia est aussi intégrée avec le [>> 70] 68

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23.01.2006

11:18 Uhr

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ACCESSOIRES

IMPRIMANTES [>> 68] logiciel de communication de Cisco. www.cisco.com SIEMENS présente des innovations IP pour sa clientèle professionnelle avec HiPath. HiPath 3000 est la plate-forme IP pour PME/PMI. La nouvelle version offre des fonctionnalités innovantes qui améliorent la convivialité et fournissent des outils pratiques permettant de dynamiser les flux d’activités quotidiens. Les personnes en télétravail ou en déplacement professionnel peuvent désormais bénéficier des avantages offerts en termes d’accès sécurisé rapide et peu onéreux au réseau d’entreprise via un réseau privé virtuel (VPN). Le HiPath 1220, le système de communication RNIS Siemens pour les applications domestiques et la petite bureautique, a été amélioré avec une messagerie vocale intégrée. Fonctionnant sur le système d’exploitation Linux, le HiPath 2000 fournit aux entreprises toute une série de nouvelles options pour la communication sur IP. Les dernières versions du HiPath 4000 et du HiPath 8000 sont les systèmes IP en temps réel, idéaux pour les grandes et très grandes entreprises. www.siemens.lu CISCO SYSTEMS lance égalment la Cisco Business Communications Solution pour PME: une offre de

produits de communication et de réseau informatique sécurisés, conçus sur mesure pour les petites et moyennes entreprises comptant de 20 à 250 utilisateurs informatiques. Grâce à cette solution, les PME ont la possibilité de mieux contrôler leurs coûts, de renforcer leur efficacité opérationnelle, de se ménager et de préserver des avantages concurrentiels. Outre des logiciels réactualisés, destinés à l'intégration de la téléphonie dans les réseaux informatiques et à la gestion de réseaux convergés, cette solution comprend une série entièrement nouvelle de commutateurs Cisco Catalyst. www.cisco.com 70

RICOH enrichit sa gamme Aficio avec sept nouveaux modèles multifonctions. Les Aficio 2016, 2020, 2020D (photo) et FX200 sont des modèles noir et blanc idéaux pour les petits groupes de travail, alors que les Aficio 3035 et 3045 conviennent davantage aux groupes de travail moyens en recherche de performance pour leurs impressions noir et blanc. L'Aficio 480W facilite le traitement de documents grands formats. Les Aficio 3035 et 3045 assurent de meilleures communications, des envois de télécopies nécessitant moins de serveurs et moins de papier et une fonction «Scan to NCP». Prix: 22.500 euros pour l’Aficio 480W, 4.990 pour le 3035, 6.790 pour le 3045, 1.599 pour le 2016, 2.299 pour le 2020, 2.649 pour le 2020D et 779 pour le FX200. www.ricoh.be

NOVELL révolutionne la gestion de l’identité pour renforcer la sécurité et améliorer la conformité dans toute l’entreprise, en lançant Novell Identity Manager 3. Cette solution pour la gestion de l’identité et l’attribution des droits et privilèges vise à renforcer la sécurité et la conformité. Elle se singularise notamment par des fonctions avancées de modélisation visuelle, de flux des tâches et de libre-service. www.novell.com

PORTABLES

PACKARD BELL lance une nouvelle gamme de notebooks, l’EasyNote A. La série se distingue par son poids plume (1,97 kg) et son équipement de pointe. Avec une épaisseur de 29 mm, l’EasyNote A8400 comporte un écran WXGA 13_ doté de la technologie Diamond View pour une plus grande netteté d’image. Il est construit autour d’une plate-forme Intel Centrino. Chaque modèle A est en plus équipé d’un lecteur-graveur DVD pour graver les DVD dits double couche et d’un lecteur de cartes mémoires 5 en 1. Prix: 1.299 euros. www.packardbell.be

INTEL et ULTRASUEDE associent technologie et mode dans des portables «touchables». Le fruit de leur collaboration est un portable alliant, d'une part, l'élégance de l'Ultrasuede, gage d'une texture unique et luxueuse de l'ordinateur mobile, et, d'autre part, les performances, la mobilité et les capacités informatiques sans fil de la technologie mobile Intel Centrino. Composé d'ultra-microfibres, le tissu Ultrasuede est directement intégré à l'habillage de l'ordinateur portable. La technologie Intel Centrino a permis d'alléger le portable traditionnel. www.newsenginepr.com

BELKIN habille l’iPod Nano, avec une gamme composée de 12 nouveaux étuis, répartis dans trois gammes différentes: housses à mousqueton, à rabat et portefeuille. Les housses à mousqueton (photo), ultra-fines en cuir, conservent le design ultra-plat du Nano, tout en assurant un accès facile à toutes ses touches. Les housses à rabat offrent un accès rapide, facile du Nano et comportent un système de rangement du câble intégré. Équipés de plusieurs clips, ces étuis permettent d’accrocher le Nano. Quant aux housses portefeuille, elles sont conçues pour s’accrocher au poignet grâce à une petite courroie. Prix de vente conseillé: 17,95 euros. www.belkin.com

INTEL lance une mémoire Flash NOR multi-niveaux. Gravée en 90 nanomètres, cette mémoire flash est destinée à la téléphonie mobile multimédia. La StrataFlash M18 est plus rapide, plus compacte et consomme moins d'énergie que la version précédente, gravée en 130 nm. Sa mémoire cellulaire fonctionne à la même fréquence de bus que les jeux de composants (chipsets) cellulaires de nouvelle génération, c'est-à-dire jusqu'à 133 MHz. www.intel.com

AXIS COMMUNICATIONS lance la caméra réseau 214 an/Tilt/Zoom PTZ jour & nuit, avec fonction audio, destinée à des applications de surveillance professionnelle et de contrôle à distance. Elle offre une large portée et permet de surveiller de grandes superficies. Dotée d’un système audio bidirectionnel synchronisé, l’Axis 214 PTZ permet d’entendre visiteurs et intrus et de leur parler. Prix: 1.199 euros HTVA. www.axis.com

MÉMOIRE


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©2006 Hewlett-Packard Development Company, L.P. Tous droits réservés. Celeron, Celeron Inside, Centrino, Core Inside, Intel, Intel Core, Intel Inside, Intel SpeedStep, Intel Viiv, Intel Xeon, Itanium, Itanium Inside, Pentium, Pentium Inside, le logo Centrino, le logo Intel et le logo Intel Inside sont des marques déposées ou enregistrées d’Intel® Corporation ou de ses filiales, aux Etats-Unis et dans d’autres pays.


Internet Business Trophy 2 0 0 6 Offrez visibilité et reconnaissance à vos projets NTIC

Origine du projet L'Association des Professionnels de la Société de l'Information (APSI) organise annuellement le concours " Internet Business Trophy " dans le cadre de ses activités de sensibilisation et de développement des nouvelles technologies de l'information au Luxembourg.

Objectif Primer les meilleures pratiques d'utilisation et d'implantation des nouvelles technologies d'information et de communication.

Candidats Pourront être retenues : toutes les sociétés et organisations domiciliées au Luxembourg et actives dans le secteur de la " net-economy ". Il peut s'agir :

• d'organismes utilisateurs • de fournisseurs de technologies ou de services, tant que la participation se base sur des technologies ou services implémentés au Luxembourg (documentation d’une utilisation réelle)

Concours Projet La plate-forme présentée pour le concours doit être une application spécifique, un produit standard, un service ou un regroupement de ces composants, faisant appel aux nouvelles technologies de l'information et de la communication basées sur Internet. Par exemple :

• une application e-business (portails, e-procurement, e-CRM…) • un outil de création de portails, de sécurisation, de traduction • des places de marché, des plates-formes d'intermédiation, des services de comparaison d'offres, des ventes aux enchères…

La plate-forme, opérationnelle au moment du concours, doit être présentée en allemand, anglais, français ou luxembourgeois sous forme de dialogues, d'imprimés ou de documentation. Certaines parties restreintes (jusqu'à 25 %) de la plate-forme pourront être classées " strictement confidentiel ".

Téléchargez les documents de participation sur www.apsi.lu

Dates à retenir : Déclarations d’intention : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1er janvier - 28 février 2006 Remise des dossiers : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1er mars - 15 avril 2006

APSI (CLC) B.P. 482 L-2014 Luxembourg | 7, rue Alcide de Gasperi L-1615 Luxembourg (Bâtiment C, 2ème étage) | Tél. : + 352 43 94 44 -1 | Fax : + 352 43 94 50 | E-mail : janin.heniqui@clc.lu

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www.apsi.lu

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20.01.2006

10:30 Uhr

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Photo: Andres Lejona

Scientifique au Marion Merrell Dow Research Institute de Strasbourg de 1989 à 1992, Éric Tschirhart a ensuite rejoint le Centre de Recherche Public-Santé au Luxembourg, avant de gagner l’Université. Par ailleurs, il est chargé de cours-invité à la Faculté de Médecine de l'Université catholique de Louvain.

UNIVERSITÉ

La médecine générale, une spécialité Docteur Eric Tschirhart Professeur de Physiologie à l’Université du Luxembourg depuis août 2002, il dirige les études de formation spécifique en médecine générale. Diplômé de l’Université de Strasbourg en biologie et physiologie, ce français de 42 ans détient également un Master en pharmacochimie et pharmacologie. Il a obtenu son habilitation à diriger des recherches de l’Université de Nancy I en 1994. Trois ans plus tard, il décroche un Master in Business Administration à l'Institut d'Administration des Entreprises, Université de Nancy II.

La formation spécifique en médecine générale, lancée en septembre 2004, s’étend sur trois ans, à temps plein, ou sur cinq à six ans à mi-temps. Elle est destinée à des détenteurs d’un diplôme de base en médecine, ou bien à des étudiants qui ont déjà suivi une formation initiale de minimum cinq ans. Depuis la réforme des études médicales – qui s’est faite progressivement depuis un lustre –, la médecine générale est devenue une spécialisation à part entière, au même titre que la cardiologie. La formation donnée au Luxembourg a cela de spécifique qu’elle intègre le tissu médical luxembourgeois, en enseignant ses spécificités légales et de fonctionnement. «Elle aide les médecins en voie de formation à bien connaître le fonctionnement de la médecine générale au Luxembourg. Elle est vraiment utile pour le pays. L’un de nos points forts est l’encadrement, étant donné que l’effectif des étudiants est réduit», explique Éric Tschirhart, directeur des études Formation spécifique en médecine générale. L’Université du Luxembourg ne comptant pas de Faculté de Médecine, le cursus se tient à la Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication. «Beaucoup d’efforts sont faits en terme d’optimisation du transfert du savoir et de recherche appliquée», ajoute le professeur. Sur les 36 mois que dure la formation, 30 mois sont passés chez des médecins généra-

listes, à raison de six mois par cabinet, et six mois de stage ont lieu en établissement hospitalier. À côté de cela, le médecin en voie de formation devra suivre 85 heures par an de cours de médecine générale. Une autre partie des cours concerne la médecin générale appliquée en rapport aux différents groupes de pathologie. L’objectif est que le médecin puisse reconnaître directement une pathologie et diriger le patient vers un autre spécialiste. «Pour chaque thématique, on fait appel à un spécialiste en la matière. Les cours de médecine sont prodigués par des médecins généralistes qui ont déjà enseigné à l’étranger et possèdent, pour la plupart, un diplôme interuniversitaire». La formation spécifique en médecine générale peut accueillir 15 étudiants (ils sont 14 cette année retenus parmi une trentaine de candidatures, dont deux tiers sont des Luxembourgeois). Les étudiants sélectionnés reçoivent, du ministère de la Santé, une autorisation provisoire leur permettant d’exercer la médecine ainsi qu’une rémunération allant de 1.500 à 1.800 euros bruts. «En général, ces étudiants ont l’intention de rester au Grand-Duché. Nous ne sommes pas là pour former des gens qui repartiront au bout de trois ans car la formation a un coût». Le diplôme de formation spécifique en médecine générale a été reconnu, au niveau européen, par la Commission, en mai 2005. || Florence Reinson

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20.01.2006

20:49 Uhr

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À L’A P O T E K A

Quand paperJam se dévoile Retour sur la soirée de présentation de la nouvelle formule de votre média économique et financier préféré… Photos: David Laurent

Lydia Mutsch

Gerd Herrmann (HR Services)

(Bourgmestre d’Esch-sur-Alzette)

Vincent Ruck (Mindforest)

Pitt Pirrotte (Property Partners)

Andres Lejona (Éditions Mike Koedinger) et Armelle Bary (Swiss Life)

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Remo Bearzatto (Buromex) Jo Kox (Casino Luxembourg) et Mike Koedinger (Éditions Mike Koedinger)

Audrey Noll (Imprimerie Faber)

Georges Muller (Cegecom)

Rudy Lafontaine (Éditions Mike Koedinger)

Donato Rotunno (Tarantula Luxembourg)

Fred Thouillot (Bizart) et Jacques Demarque (Explorator)

Florence Gillig (Immo Étoiles)

Christelle Tevere (Vitis Life)

Caroline Bohrer (Ewalife)

Carlo Wirth (Ministère de l’Économie)


Anne Schweizer (ING), Francis Gasparotto (Tempo) et Dana Van Der Zee (ING)

Christine Biscegli (Tempo) et David Biscegli (Synapse)

Vincent Pundel (Transports Lorang)

Lucien Elsen (Mesa Verde)

Jean-Luc Mines (Mikado-Publicis)

Nathalie Gira

Jean-Michel Gaudron (paperJam)

Frank Junge

Isabelle Thill et Inica Lima (Mixed Pickles)

Türkan Dagli (Dagli+)

et Michel Greco (Michel Greco)

C’est dans les chaleureux murs de l’Apoteka que quelques centaines de privilégiés ont eu l’occasion de découvrir la nouvelle formule du magazine paperJam, le 8 décembre dernier. Près de deux ans après avoir franchi une étape importante, avec un nouveau format, plus grand, et un tirage multiplié par trois pour atteindre, aujourd’hui, 20.000 exemplaires par mois, le magazine a pris un nouveau virage en cette fin d’année 2005. Pagination augmentée, layout aéré, plus grande place à l’image: vous avez déjà eu l’occasion de vous rendre compte de cette nouvelle évolution graphique, qui n’a, en rien, affecté l’esprit même du magazine. Mini-conférence de presse improvisée et dégustation open bar jusqu’au bout de la nuit: cette soirée de présentation n’a pas manqué de chaleur, tant les lieux se sont rapidement avérés plutôt exigus. Rien de tel pour favoriser les rapprochements et les contacts humains…

Charles Munchen (Brasserie Guillaume)

Valérie Wilmouth (MCI)

Marc Colbach (Mixed Pickles)

Carlo Schneider (Tailormade)


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20.01.2006

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T R A N S AT E L

Le miracle GSM

SEMINAIRES, CONFERENCES

Agenda (09/02/06) Gestion de votre patrimoine immobilier Cette formation, organisée par IFE Benelux et qui aura lieu à l’Hôtel Le Royal, vous propose en une journée d'appréhender toutes les possibilités d'alléger la fiscalité de votre patrimoine immobilier de l'achat à la vente et de saisir tous les intérêts de l'acquisition dans un cadre international et du recours à la SCI. Tous les exposés seront illustrés de cas pratiques. Infos et inscriptions: Stéphanie Leroy Farasse (+33 (0)1 44 09 24 21; sleroy@efe.fr) (09/02/06) Le futur de l'économie luxembourgeoise: une stratégie d'adaptation et d'innovation Séminaire d'information organisé par le quotidien belge L’Écho, en collaboration avec PricewaterhouseCoopers, pour analyser et comprendre les défis et opportunités de l'économie luxembourgeoise avec la présentation du plan d'action gouvernemental en matière d'innovation, de diversification économique et de promotion du Grand-Duché de Luxembourg, une analyse des opportunités et menaces pour les PME luxembourgeoises et de la Grande Région, les perspectives de développement des activités traditionnelles et des nouvelles niches de la place financière: gestion de fortune, immobilier, titrisation, private equity... et les points de vue des dirigeants de grandes sociétés présentes à Luxembourg dans des secteurs à forte croissance: Amazon et Kuehne+Nagel. De 8h30 à 17h45, au Centre de Conférence de la Chambre de Commerce. Programme et inscriptions: www.cc.lu, rubrique Agenda (15/02/06) Seminar on Entrepreneurship (AMCHAM): Moderated by Mr. Bob Kneip, CEO Kneip Communication Banque de Luxembourg, 14 boulevard Royal Info: 6.30 pm. Cost: 20 € Non-Members (members free) ayaydin@amcham.lu (15/02/06) International Chambers Lunch One of the British Chamber of Commerce's annual big events, the International Chambers Lunch invites attendees from the American, British, Italian, Spanish, Chilean, Chinese and French Chambers of Commerce. This year's speaker will be Prime Minister, Mr. Jean-Claude Juncker, who will speak on the topic "The economic and political situation of Luxembourg in an enlarged Europe." Venue: Hemicycle, at noon. Info and registration: www.bcc.lu

Organisateurs d'événements, salons, conférences, séminaires, envoyez vos informations à press@paperJam.lu 76

Photos: David Laurent

Avec l’appui de Tango, le roaming, cauchemar des voyageurs fréquents qui voient exploser la facture du téléphone portable, est-il à ranger aux oubliettes de la téléphonie?

Jacques Bonifay, CEO de Transatel Le coût du roaming est le cauchemar des voyageurs et des passeurs de frontières qui, par nature, sollicitent beaucoup les opérateurs mobiles dans les pays qu'ils fréquentent. La téléphonie mobile est, ainsi, le quatrième poste de dépense des hommes d'affaires européens en déplacement à l'étranger, représentant jusqu'à 20% du montant global (après le transport, l'hébergement et l'alimentation). On estime, par ailleurs, que, en 2004, plus de 3 millions de personnes dans le monde ont passé plus de 60 minutes d'appels à l'étranger par mois sur un «portable» en situation de roaming. Bonjour la facture… Aujourd’hui, l’opérateur Transatel propose une solution adaptée aux accros du téléphone sans fil et… sans frontière. Grâce à une technologie brevetée et aux accords avec des opérateurs dans chacun des pays, plusieurs numéros de téléphone «nationaux» – un belge, un français, un luxembourgeois, par exemple – convergent vers une seule carte SIM, un seul GSM, une seule boîte vocale. Ainsi, par un système de «follow-me» remplaçant plus qu’avantageusement le roaming, les communications passées à l’étranger depuis les pays souscrits sont au prix du local. Gain estimé: de 30 à 100% par appel selon la situation et de 20 à 40% sur la facture globale. Transatel, bien positionnée sur le marché des MVNO (Mobile Virtual Network Operator) en Europe, a su passer à travers la crise du secteur des télécoms entre 2001 et 2003. «Transatel est devenu profitable en 2004, avec un chiffre d’affaires quadruplé. En 2006, nous comptons atteindre les 10 millions d’euros», précise le CEO Jacques Bonifay. Testée en 2001, l’activité «voyageurs fréquents» a été lancée en 2002. «Nous avons rencontré un réel intérêt en Belgique, après avoir touché la France et l’Angleterre. Développer les Pays-Bas et le Luxembourg s’imposait. Les prochaines étapes, ce sera l’Allemagne et la Suisse». Bouygues Telecom en France, Base en Belgique, Telfort aux Pays-Bas, sont devenus des partenaires locaux indispensables. Au Luxembourg, il s’agit de Tango. L’ambition de Transatel au Luxembourg? «10.000 abonnés, dont un tiers de Luxembourgeois résidents. Nous prendrons des abonnés à Tango sans doute, mais aussi à leurs concurrents. Et nous leur achetons le trafic télécom. En outre, nous apportons une segmentation de marché supplémentaire, une stratégie différente». || A. D.


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A N N É E E U R O P É E N N E D E L A M O B I L I T É D E S T R AVA I L L E U R S

Atypique, mais encore? Salariés luxembourgeois d’ici ou d’ailleurs, qui êtes-vous? Qu’est-ce qui vous pousse ou vous freine à changer d’emploi? Le ministère du Travail veut charger un expert de répondre à ces questions.

Photo: David Laurent

Carlos Pereira (OGBL): «C’est bien de vouloir promouvoir la mobilité des travailleurs, mais encore faut-il lever tous les obstacles».

Un projet-pilote portant sur une année et doté de 6 millions d’euros. Ambitieux et prometteur, à la première lecture, le montant alloué par la Commission de Bruxelles pour «2006, l’Année européenne de la mobilité des travailleurs». Son objectif est de rassembler les partenaires sociaux sur une vaste plate-forme d’échanges et de discussion autour des enjeux de la mobilité, tant géographique (changement de pays) que professionnelle (changement d’employeur). Pour ce faire, l’ensemble des 25 pays membres sont invités à mettre en place des initiatives nationales et locales, afin de donner corps à ce projet, autour de trois axes: la sensibilisation aux droits des travailleurs en matière de libre circulation, l’échange de bonnes pratiques entre États et le renforcement du socle de connaissances – encore très parcellaires – autour des flux de mobilité en Europe. Bien que la mobilité des travailleurs ait été identifiée comme l’un des instruments-clés pour la mise en œuvre des objectifs révisés de Lisbonne – visant à faire de l’UE l’économie de

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la connaissance la plus compétitive du monde en 2010 – ses contours et les réalités du terrain restent mal connus. Pas évident dans ce contexte de savoir où en est l’UE! Peu de statistiques fiables sont en effet disponibles – car trop hétérogènes –, mais une image semble cependant se dessiner, qui inquiète vivement Bruxelles: les indicateurs progressent lentement et les taux demeurent extrêmement bas par rapport à ceux enregistrés aux… États-Unis. Ainsi, sur le plan de la mobilité professionnelle, le rapport Eurostat 2004 sur le marché du travail dans l’UE montre que le nombre de travailleurs ayant changé d’employeur au cours de la dernière année dépasse rarement les 10% (8,5% au Luxembourg), alors que, dans neuf pays, ils sont plus de 40% (43,4% au Luxembourg) à n’avoir pas exercé de mobilité depuis plus de dix ans. La durée moyenne d’occupation dans un même poste professionnel serait ainsi de 10,6 ans en Europe contre 6,7 ans aux États-Unis. Autre indicateur qui fait blêmir Bruxelles, celui de la mobilité géographique. Selon plusieurs études universitaires, le pourcentage de travailleurs des pays membres de l’UE résidant dans un autre pays que leur pays d’origine s’établirait autour de 1,5%, un chiffre en quasi stagnation depuis plus de trente ans. Quant au taux effectif de mobilité – au sens d’un changement de domicile –, il serait moitié moins fort en Europe qu’aux États-Unis.

Pas de «culture de la mobilité» Ces comparaisons laissent donc apparaître une absence notable de «culture de la mobilité» en Europe, même si une tendance récente donne quelques espoirs: depuis 2003, en effet, la typologie des travailleurs mobiles se modifie sensiblement. Alors que dans les années 60/70, la forte majorité d’entre eux était constituée d’ouvriers non qualifiés, ces dernières années, la proportion de jeunes et de personnes qualifiées augmente nettement. Mais il est encore trop tôt pour se réjouir… et trop tard pour attendre sans agir! Sur les 6 mil-


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lions d’euros octroyés à l’Année européenne, 4,3 millions seront ainsi consacrés à des projets de sensibilisation à la mobilité. Selon le commissaire européen en charge de l’emploi, des affaires sociales et de l’égalité des chances, Vladimir pidla, «il subsiste des obstacles juridiques, administratifs et linguistiques à la mobilité professionnelle, ainsi qu’une méconnaissance des informations et des aides disponibles; en outre, de nombreux travailleurs restent peu convaincus des avantages qu’il y a à travailler à l’étranger ou dans un autre secteur. Ce sont ces aspects auxquels nous devons nous intéresser.» À la fin 2005 – le 20 octobre précisément –, un pas symbolique et important a été franchi dans la bonne direction. La Commission européenne a en effet soumis une proposition de directive baptisée Portabilité des droits à pension, qui vise à permettre aux citoyens européens de changer de travail et de pays sans perdre leurs droits à pension au titre des régimes professionnels. Elle porte sur les conditions d’acquisition des droits à pension, les conditions de préservation des droits dormants (risque d’érosion de leur valeur dans le temps) et la transférabilité des droits acquis. «Cette directive s’est longtemps fait attendre, souligne Vladimir pidla. Si nous voulons que les travailleurs soient mobiles et flexibles, nous ne pouvons les pénaliser s’ils changent de travail. Les droits à pension doivent pouvoir être transférés dans leur intégralité». Outre ses aspects pratiques, la directive vise à améliorer l’information fournie aux travailleurs quant aux conséquences éventuelles de la mobilité sur les droits à pension complémentaire. Un signal fort, donc, à quelques semaines du lancement de l’«Année européenne de la mobilité», en février. Outre les actions de sensibilisation, le budget consacré à l’opération servira également à financer des manifestations de grande envergure, comme la conférence de Vienne sur ce thème, en juin, mais aussi plusieurs études nationales et communautaires sur l’impact de la mobilité ainsi que des projets d’amélioration des données statistiques.

Or, c’est justement ce dernier point qui intéresse le Luxembourg. Le ministre du Travail, François Biltgen, va en effet soumettre au Conseil de gouvernement une proposition visant à confier à un expert la réalisation d’une étude sur la mobilité au Grand-Duché. «Cet expert serait chargé, dans une première étape, de recenser les instruments – ou d’éventuels instruments – déjà existants et dont les travailleurs peuvent bénéficier», explique Maryse Fisch, conseillère de gouvernement au ministère du Travail, en charge, notamment, de la cellule Emploi et des Initiatives communautaires.

Inventaire et recommandations

AIDE ÉTATIQUE Prime au kilomètre Le ministère du Travail ne dispose que d’un seul et unique «instrument» permettant d’encourager directement la mobilité; et encore ne concerne-t-il que les salariés résidents et employés sur le territoire national. Baptisé «aide à la mobilité géographique», il est réservé aux demandeurs d’emploi (inscrits depuis plus de trois mois à l’ADEM) qui acceptent d’être classés ou reclassés dans un emploi à distance de leur domicile principal. Versé mensuellement, son montant varie en fonction des kilomètres parcourus: il varie ainsi de 61, 97 euros pour une distance quotidienne de 16 à 20 km à 136,34 euros pour une distance supérieure à 50 km. Environ 200 demandes sont introduites chaque année.

«Après ce travail d’inventaire, il pourrait faire une évaluation de ce qui est déjà en place dans les différents ministères concernés et formuler des recommandations au gouvernement sur les nouveaux instruments – où les nouvelles actions – à prévoir», explique-t-elle. L’expertise aurait également pour objectif de recenser l’ensemble des barrières légales et administratives à la mobilité. «Les questions portent sur la nature exacte de ces barrières, des éléments qui les favorisent et surtout, sur la volonté réelle des responsables politiques de les abattre», souligne Maryse Fisch. L’enjeu, pour le Luxembourg, étant de voir, en cas de chute des barrières, une recrudescence de nouveaux arrivants sur le marché du travail et peu de candidats au départ. La situation du Luxembourg face à la question à la mobilité des travailleurs est en effet bien particulière: pour ce pays dont un peu plus de deux mille ressortissants seulement travaillent et résident à l’étranger – un chiffre auquel il convient d’ajouter quelque 700 frontaliers luxembourgeois –, la mobilité fonctionne essentiellement à sens unique. Un petit tiers seulement des personnes travaillant sur le territoire national sont d’origine luxembourgeoise (voir tableau)! Un cas unique dans l’UE 25, seule la Suisse connaissant une situation à peu près identique. «Le marché luxembourgeois est atypique. Il ne sert donc à rien de vouloir copier les modèles étran-

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Salariés travaillant au Luxembourg selon le pays d'origine, au 31 mars 2005

Frontaliers (Allemagne)

25.100

Résidents (non UE)

8.069

Frontaliers (France)

60.027

Résidents UE 15

162.367

Source: Statec / IGSS

Frontaliers (Belgique) 31.254

Résidents nouveaux états membres

1.468

Pologne (424) Slovaquie (378) Rép. Tchèque (349) Hongrie (213) Slovénie (34) Estonie (21) Malte (17) Lettonie (15) Lituanie (14) Chypre (3)

gers; notre pays doit faire ses propres choix», souligne Maryse Fisch. Par ailleurs, «si le ministre du Travail entend s’engager en faveur de la promotion de la mobilité, il ne conçoit pas qu’une augmentation de cette mobilité – notamment professionnelle – s’opère au détriment de la sécurité de l’emploi», indique la conseillère de gouvernement. En d’autres termes, oui à la libre circulation des travailleurs, mais non à la flexibilisation de l’emploi par le recours accru, par exemple, aux contrats de travail à durée déterminée. Un discours qui trouve un écho favorable du côté des syndicats, qui soulignent également que les efforts en faveur d’une plus grande mobilité professionnelle – par un changement plus fréquent d’employeur – ne doivent pas mettre en péril le modèle social. «Je ne suis pas sûr qu’il soit si important de multiplier les emplois. En revanche, il est impératif de mettre l’accent sur la formation initiale et la formation continue dans les entreprises, afin de donner toutes les chances aux salariés de retrouver un emploi s’ils venaient à perdre le leur», précise Carlos Pereira, membre du bureau exécutif de l’OGBL.

Des discriminations persistantes «Quant à la mobilité géographique, elle est une réalité depuis plus d’un siècle au Luxembourg, note-t-il. C’est très bien de vouloir la promouvoir, de faciliter l’arrivée de nouveaux travailleurs, mais il y a encore beaucoup d’obstacles à lever pour ce faire». Et le syndicaliste de dresser un véritable inventaire à la Prévert. «Premier obstacle, la situation du logement dans notre pays. Que l’on m’explique comment on va encourager la mobilité avec une telle pénurie!», s’indigne-t-il. «Autre obstacle, le problème de concordance en matière de prestations sociales, comme l’âge légal et le calcul des périodes cotisées pour l’obtention des pensions d’invalidité, variable d’un État à l’autre. Ou encore les discriminations entre travailleurs liées aux conditions de résidence pour le versement de certaines prestations sociales…». Dans la majorité des cas, seuls des accords bilatéraux, souvent insatisfaisants ou carrément inexistants,

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permettent de régler ce type de questions. «Le problème ne réside pas forcément dans la législation luxembourgeoise, mais dans celle des autres États», précise Carlos Pereira. Quoi qu’il en soit, c’est bel et bien le travailleur qui a fait le choix de la mobilité qui se retrouve lésé, au bout du compte. Les frontaliers n’échappent pas à la règle, qui jonglent chaque jour entre deux législations, qu’il s’agisse des questions relatives à l’affiliation aux caisses de chômage, aux systèmes de pensions, aux enfants à charge – notamment lorsqu’ils poursuivent des études – ou encore aux versements des aides sociales d’urgence en cas de faillite de leur entreprise, pour ne citer que quelques exemples. «Et encore, les problèmes rencontrés par les ressortissants communautaires n’ont-ils rien de comparable avec ceux rencontrés par les noncommunautaires, pour lesquels il n’est pas possible de parler d’un droit à la mobilité, fait observer Carlos Pereira. Si aucune solution rapide n’est trouvée aux nombreux problèmes engendrés par la délivrance des permis de travail – en débat entre les partenaires sociaux – le pays s’achemine tout droit vers la promotion du travail illégal!». Si ces questions brûlantes doivent donc être abordées au plus vite par les partenaires sociaux luxembourgeois, Carlos Pereira considère que la problématique générale de la mobilité des travailleurs doit être traitée au niveau communautaire. «En mars prochain, le Luxembourg va ainsi prendre position sur le prolongement au-delà de 2007 des mesures transitoires relatives à la mobilité des ressortissants des nouveaux États membres de l’UE. Je suis d’avis que si ces pays font partie de l’UE, leurs citoyens doivent bénéficier de la mobilité pure et simple. Mais cela n’aurait pas de sens que le Luxembourg prenne cette décision seul. Il est impératif que tous les pays européens adoptent les mêmes pratiques sur ces questions fondamentales», assure le syndicaliste, bien conscient que le combat pour l’égalité des droits est loin d’être achevé. || Frédérique Moser


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20.01.2006

10:33 Uhr

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Photo: David Laurent

Thierry Reisch, xxxxxxx xxxxxxxxx Docteur en Droit, Avocat à la Cour, est titulaire d’une maîtrise en droit international des affaires de l’université Paris 1, d’un DESS en droit et administration en communication audiovisuelle et d’un doctorat en droit des nouvelles technologies. Il est associé dans le cabinet Reisch & Verlaine.

DROIT COMMERCIAL

Se prémunir contre le risque d’insolvabilité d’un débiteur L'ordonnance de paiement Dans le cas où la facture due est inférieure à 10.000 euros, le créancier peut faire une ordonnance de paiement, auprès du greffe du juge de paix à Esch-sur-Alzette, Luxembourg ou Diekirch (selon le lieu du domicile ou de la résidence du débiteur). Il faut joindre à cette demande (qui doit comprendre également les causes, montant de la créance et demande en obtention d'une ordonnance conditionnelle de paiement), tout document (factures, rappels, mises en demeure) de nature à justifier l’existence et le montant de la créance et à en établir le bien-fondé.

Les transactions commerciales se passent en général sans mauvaise surprise. Mais il peut arriver que l’un des cocontractants, le débiteur en l’occurrence, lors d’une vente de biens meubles corporels ou incorporels, ait des problèmes financiers et vient à ne pas régler sa «facture». Que faire dans un tel cas? Pour se prémunir au maximum de ce genre d’expériences, Thierry Reisch, avocat à la Cour préconise de «se renseigner au préalable via la liste Protêts (liste des assignations en référés-provisions d’un créancier contre un débiteur) régulièrement mise à jour, mais également auprès des sociétés spécialisées en recouvrement de créances qui connaissent en général les débiteurs récalcitrants, et, bien sûr auprès du registre de commerce. Personne ne pense à le faire, en général, mais cette démarche permet de voir si la société en question a toujours procédé à toutes ses obligations légales (dépôts de bilan, nom des administrateurs, etc.) et vérifier qu’il ne s’agit pas d’une société ‘fantôme’». À noter également qu’il faut rester à l’écoute et tendre l’oreille aux bruits de couloir qui laisseraient sous-entendre que telle ou telle entreprise a du mal à régler ses créances. Si malgré toutes ces précautions, il s’avère que le cocontractant vient à ne pas régler ses factures avant la date butoir, il reste encore des possibili-

tés de recouvrer le montant redevable, à condition de faire preuve de réactivité. En effet, d’après Me Reisch, «neuf sociétés sur dix se retrouvant dans ce cas, laissent les choses se faire sans réagir jusqu’au moment où l’entreprise débitrice tombe en faillite. Et la créance est alors, normalement, irrémédiablement perdue». Voilà pour la généralité. Mais l’avocat de poursuivre: «Il reste toutefois une entreprise sur dix qui a le bon réflexe: elle fait des diligences, c'est-à-dire qu’elle essaye d’amasser des garanties, respectivement de bloquer des avoirs! Il est donc possible de faire procéder à des saisies-arrêts sur les comptes ou des saisies immobilières ou mobilières». Bien évidemment, cette démarche doit se faire sans prévenir l’entreprise en question, afin d’éviter qu’elle ne puisse mettre ses avoirs hors de la portée de ses créanciers, voire, d’organiser sa faillite. La société en question se retrouve ainsi totalement bloquée. «Bien souvent, les gérants sont alors prêts à donner des garanties personnelles», reconnaît Me Reisch: il pourra s’agir d’un cautionnement ou une hypothèque, c'est-àdire une reconnaissance de dette faite par une personne physique sur ses propres biens. Un seul mot d’ordre donc: réactivité! Car si d’autres sociétés passent avant, elles seront également servies avant, au risque qu’il n’y ait plus rien pour les suivantes. || Jean-Marc Streit

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20.01.2006

20:57 Uhr

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AGENDA

BOURSE DE LUXEMBOURG

Sur les ondes

Un indice resserré

Econews – Infos du monde de l’Économie, deux fois par semaine, le lundi et le jeudi matin vers 8h20. En semaine du lundi au vendredi: - 7h50: Commentaire de la rédaction ou Carte Blanche d’une personnalité. - 12h50: Invité ou dossier sur un sujet d’actualité. Background am Gespréich (en luxembourgeois) Une personnalité commente l’actualité tous les samedis entre 12h et 13h. Le dimanche, trois émissions en alternance entre 11h15 et 12h: - Le Club de la Presse (en luxembourgeois) Les journalistes de la presse écrite commentent l’actualité. - Dir hutt d’Wuert (en luxembourgeois) Les auditeurs ont la parole. - 5 vir 12 – ën annere Blëck iwwert d’Aktualitéit (en luxembourgeois).

Radio socio-culturelle (100.7 FM)

Evolution de l’Indice LuX en Bourse de Luxemboug en 2005

La révision semestrielle de l’Indice LuxX, décidée le 30 décembre et effective depuis le 5 janvier dernier, n’a que légèrement modifié le contenu du panier de référence de la Bourse de Luxembourg. Deux valeurs y ont été retirées: Banque Degroof Luxembourg (l’action avait été retirée de la cotation le 15 décembre dernier, à la suite de l’OPA menée par la maison mère bruxelloise) et Utopia, désormais négociée sur le nouveau marché complémentaire Euro MTF, lancé en juillet dernier. Ces deux titres ne représentaient, à eux deux, que 0,4% du poids total de l’Indice, de sorte que leur retrait ne bouleverse en rien la composition du LuxX. Les quatre piliers en sont toujours Arcelor, Fortis, SES Global (20% chacun) et Dexia (16,78%). Pour le reste, seul KBC Group dépasse les 10% (10,31%). À l’instar de bon nombre d’indices boursiers européens, le LuxX a plutôt bien évolué au cours de l’année 2005, enregistrant une hausse de 26,68% et retrouvant des niveaux qui n’avaient plus été atteints depuis 2000. Une tendance haussière confirmée, du reste, dans les premiers jours de janvier, avec plus de 2% de gains au 15 janvier. Pour autant, le volume des transactions sur les actions luxembourgeoises est en chute libre: de 291 millions d’euros en 2004, il est passé à 192 millions un an plus tard. Le titre le plus traité, SES Global, qui avait été l’objet de 5.804 opérations en 2004, n’en a généré que 3.189 en 2005. Désormais, pour les «gros bras» de la Bourse de Luxembourg, également cotés à Euronext Paris ou Bruxelles, la présence Avenue de la Porte neuve semble plus relever de l’attachement historique qu’autre chose… || J.-M. G.

Radio ARA (103.3 & 105.2 FM) Résister, c’est créer (en français) Émission d’une heure proposée par ATTAC Luxembourg (Association pour la Taxation des Transactions Financières pour l’Aide aux Citoyens). Chaque 3e mardi du mois à 18h30. Business News (en anglais) Indices boursiers – cours de change – infos finances. Préparé par Simon Gibbons. Chaque matin à 7h40 du lundi au vendredi.

Photo: Luc Deflorenne

Chronique économique par Fernand Weides (en luxembourgeois) chaque vendredi à 7h50 et 12h50. Eng Fro vu Muecht? (en luxembourgeois) série sur le marxisme avec André Hoffmann. Les mardis à 9h05 et 19h30.

Banque Degroof Luxembourg et Utopia quittent le panier du LuxX, désormais réduit à 11 valeurs. Pendant ce temps-là, les transactions diminuent…

La collection du Mudam (en luxembourgeois) série sur le Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, par Christian Mosar. Jeudi 02 février à 9h05 et 19h30. Réistoffer (en luxembourgeois) - série consacrée aux matières premières: Keramos. Par Nico Pleimling. Vendredi 10 février à 9h05 et 19h30. Oeconomicus (en luxembourgeois) - précurseurs et visionnaires dans l’économie. Une approche historique, portraits et livres parus, de Marx à Keynes, entre autres. Par Carlo Schneider. Samedi 11 février à 11h05 et 19h. Design: de l’idée à la réalisation (en luxembourgeois) - Rencontre avec les créateurs Jan Glas et Lucien Elsen. Par Maggie Steffen. Jeudi 23 février à 9h05 et 19h30.

Source: Bourse du Luxembourg

RTL (88.9 FM)

Marc Linster, Rédacteur en chef de RTL Radio 84


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20.01.2006

15:02 Uhr

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NOUVELLES TECHNOLOGIES

Le haut-débit arrive en Moselle «Il n’y aura pas d’autre monopole», prévient d’emblée Patrick Weiten, vice-président du Conseil Général de la Moselle, en charge du dossier haut-débit au sein de la collectivité territoriale. «LD Collectivités sera tenu de proposer l’utilisation du réseau à n’importe quel opérateur par le biais de services ou de location de fibres». Un an après avoir lancé la construction de 1.000 km de fibre optique sur son territoire pour garantir «le haut débit pour tous» (livraison prévue en septembre 2006), la collectivité a décidé, le 14 novembre 2005, d’en remettre l’exploitation et la commercialisation sur 15 ans à une filiale de Neuf Télécom: LD Collectivités, majoritaire au sein d’un groupement d’entreprises associant Axia France, Vinci Networks, TDF Câble, TDF Cenod et Actice. En contrepartie, LD versera à la collectivité une redevance de 26,521 millions d’euros (915.000 euros la première année et 1,8 million d’euros les années suivantes). «Nous appelons cela une délégation de service public par affermage. Nous avons fait le passif, poser les câbles. À eux de réaliser les derniers investissements actifs et d’en faire la promotion, explique M.Weiten. Il est prévu d’ouvrir le réseau au fur et à mesure qu’une boucle est achevée. Nous sommes actuellement à la moitié du chantier».

Une première en France Pas question, en revanche, de savoir pourquoi LD Collectivités a été retenue ni quelles furent les autres candidatures reçues par le Conseil Général de la Moselle. «Nous avons reçu plusieurs réponses et pas seulement des réponses françaises, ce qui démontre l’intérêt du projet, consent l’élu. On s’était mis en posture pour nous rapprocher de nos voisins Lorrains, notamment Meurthe-et-Mosellans, Alsaciens, Sarrois et Luxembourgeois». Sur ce point, Patrick Weiten se montre, en effet, très clair: des points de raccordement transfrontaliers sont possibles sur cette

boucle. À commencer par Esch-Belval. «Des contacts ont été pris avec des structures luxembourgeoises qui étudient notre réseau sous l’angle juridique et technique, nous questionnent sur le coût, la nature des technologies utilisées et comment nous avons choisi l’exploitant». À l’achèvement des travaux, confiés à Sogea/Alcatel-CIT dans le cadre d’un marché de 64,5 millions d’euros, l’infrastructure reliera les 115 nœuds de raccordement d’abonnés (NRA) de France Télécom – locaux à partir desquels le haut-débit sera distribué – ainsi que les 96 collèges publics du département et les 58 zones d’activité économique prioritaires recensées par la Chambre de Commerce et d’Industrie. Suivant la technologie choisie par l’utilisateur (FITH, Wi-Fi, WiMax, faisceau hertzien, câble…), les tuyaux supporteront des débits allant de 155 Mégabits/s à 40 Gigabits/s par fibre optique. «Nous sommes les premiers et les seuls en France à avoir investi aussi lourdement dans une telle infrastructure pour que tous les Mosellans bénéficient du haut-débit. C’est comme l’eau, l’assainissement ou le gaz, la Moselle doit être à la convergence des nouvelles technologies», insiste Patrick Weiten qui rappelle qu’«aucun opérateur ne voulait aller sur ces zones blanches». Si la collectivité territoriale maintient son credo de «saine concurrence» auprès de son mandataire, elle a également exigé qu’il gère le réseau depuis la Moselle, et non depuis la région parisienne avec création d’une société ad hoc. Créée juridiquement le 2 janvier, cette entreprise privée, Moselle Télécom, devrait voir le jour prochainement à Metz. «Nous voulons que l’exploitation soit organisée en flux tendu pour qu’il n’y ait pas d’absence de services», défend Patrick Weiten. Une étude a, en outre, été confiée au cabinet parisien Setec Telecom pour permettre aux structures intercommunales en Moselle (communautés de communes, communautés d’agglomération) d’exprimer leurs besoins en matière de haut-débit (pour leurs bâtiments publics, leurs écoles…). Les conclusions sont attendues en avril. || Gaël Calvez

Photo: Luc Deflorenne

Le Conseil Général de la Moselle vient de remettre l’exploitation et la commercialisation de ses 1.000 km de fibre optique sur 15 ans à LD Collectivités, filiale de Neuf Telecom.

Patrick Weiten, vice-président du Conseil Général de la Moselle. «Des contacts ont été pris avec des structures luxembourgeoises qui étudient notre réseau sous l’angle juridique et technique, nous questionnent sur le coût, la nature des technologies utilisées et comment nous avons choisi l’exploitant».

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20.01.2006

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RESSOURCES HUMAINES

Carrières Changements de poste ou d’entreprise? Envoyez-nous quelques lignes d’infos accompagnées d’une photo à press@paperJam.lu. Retrouvez plus de 10.000 décideurs, entreprises et organisations du Luxembourg sur www.index.paperJam.lu. Recherches avancées, inscriptions et mises à jour tout au long de l’année. INDEX 2006 est actuellement disponible en kiosque (372 pages, 10 €).

SD WORX LUXEMBOURG a renforcé son équipe de consultants avec l'arrivée de VÉRONIQUE DEGBOMONT, 34 ans, au poste de HR services manager. Elle avait, précédemment, exercé ses talents pendant huit années au sein de KPMG Advisory.

GROUPEMENT TRANSPORTS — PRESIDENTE

MARIANNE WELTER Associée gérante de l’entreprise familiale Arthur Welter, aux côtés de sa sœur Viviane, MARIANNE WELTER vient de succéder à Jean Moes à la présidence du GROUPEMENT TRANSPORTS de la Confédération luxembourgeoise du Commerce. Âgée de 37 ans, elle est à la tête d’une fédération qui défend les intérêts de plus de 260 entreprises issues du secteur des transports routiers et de la logistique. Elle sera notamment épaulée dans sa nouvelle tâche par deux vice-présidents, MM. Fernand Conrardy (Eurotrack) et Henri Rinnen (Rinnen Transports).

Âgé de 29 ans, JENS ULRICH vient de rejoindre le bureau luxembourgeois de ROBERT HALF INTERNATIONAL. Avec plus de 5 ans d’expérience dans le secteur bancaire, il sera principalement en charge des recrutements dans le domaine des services financiers, notamment sur les postes de Middle et Front Office.

SAS INSTITUTE BELUX, spécialiste de l’informatique décisionnelle, a nommé MARC DUBOIS au poste d’account manager pour les institutions européennes. Âgé de 45 ans, il a déjà, par le passé, été chargé des relations avec les institutions européennes, notamment avec la Commission, pour le compte de Business Objects.

Ancien délègue commercial à la Brasserie de Luxembourg, FRANÇOIS SCHREINER rejoint, à 41 ans, la société BLO INTERIEUR BUREAU LINE OFFICE, spécialisée dans l’aménagement du mobilier de bureau, enseignement, horeca et maisons de soins. Il y occupera les fonctions de conseiller commercial, plus particulièrement pour le mobilier de bureau ainsi que l’enseignement et horeca.

STEWART BAYLISS, 26 ans, vient de rejoindre ROBERT HALF INTERNATIONAL à Luxembourg en tant que sales support. Il a, précédemment, travaillé dans l’administration, le service à la clientèle et la traduction.

Un nouveau consultant en recrutement pour SCHNEIDER CONSULTING: EDME DE VILLAINES, 26 ans, diplômé de l'ISG Paris, arrive tout droit d’un cabinet parisien où il a effectué une première expérience similaire.

Après trois ans passés chez Procter & Gamble en tant que sales & marketing manager, FRANK SCHMIT vient de rejoindre l'opérateur mobile TANGO pour y occuper la fonction de corporate sales & marketing manager. Âgé de 34 ans, il avait commencé sa carrière professionnelle en tant que facteur auprès de l’Entreprise des P&T.

CRP GABRIEL LIPPMANN — PRESIDENT D U C O N S E I L D ’A D M I N I S T R AT I O N

HUBERT JACOBS VAN MERLEN Pour succéder à CharlesLouis Ackermann, qui a démissionné de la présidence du conseil d’administration du CRP GABRIEL LIPPMANN pour raisons professionnelles, le gouvernement a nommé HUBERT JACOBS VAN MERLEN. Âgé de 52 ans, l’actuel president et chief executive officer de IEE aura, parmi les premiers dossiers qu’il aura à traiter, la mise en œuvre du Laboratoire de Recherche en Équipements Automobiles. 87


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Quoi qu’il arrive, nous intervenons au quart de tour. (Rachel, Assurances et Gestion des sinistres)

Notre priorité : assurer votre mobilité, 24h/24, 7j/7. Parce qu’une panne ou un accident ne peut en aucun cas vous retarder, notre intervention, tant au niveau de l’assistance qu’au niveau de la gestion des sinistres, s’avère souvent décisive pour vous éviter bien des soucis. Nous veillons par exemple à nous entourer de prestataires de services nous réservant le meilleur rapport qualité-prix-délais. Un contrôle régulier de leurs engagements nous permet de garantir un bénéfice client des plus appréciables. Qu’attendez-vous pour découvrir la sérénité selon LeasePlan ? It’s easier to leaseplan

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20.01.2006

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S K I L LT E A M B E L U X — D I R E C T E U R G É N É R A L

MARC WATTIER SKILLTEAM, filiale d'IBM proposant des services et des solutions e-business et ICT, annonce la nomination de MARC WATTIER, 41 ans, à la fonction de directeur général pour la Belgique et le Luxembourg. Entré chez SkillTeam en août dernier comme deputy general manager, après un court passage chez IBM Europe à Paris, il dispose de plus de 15 années d'expérience dans le monde de l'IT. Après plus de 10 ans passés chez IBM, il fut notamment, entre 2000 et 2004, directeur de la filiale luxembourgeoise de Systemat, avant d’être promu à la direction de la division «services» pour l'ensemble du groupe

Âgée de 33 ans, MAUREEN VERLE vient d’être nommée account manager dans le réseau local de distribution de PACKARD BELL pour la Belgique et le Luxembourg. Entrée dans la société il y a trois ans, elle était, précédemment, en charge des prévisions de stocks et de ventes au département Business Planning.

ERNST & YOUNG LUXEMBOURG compte désormais pas moins de 30 associés. Le dernier en date s’appelle CHRISTOPHE WINTGENS, coopté au 1er janvier 2006. Âgé de 38 ans et titulaire d’une maîtrise en Sciences économiques et sociales, il affiche 13 années d’expérience et s’est spécialisé dans les fonds d’investissement.

Dans la continuité du rachat, à l’automne dernier, de la société de formation en informatique Key Job au groupe Aexis, DANIELLE JANSSENS a pris, à 54 ans, la direction de KEY JOB LUXEMBOURG. Elle y succède à Patrick Honorez, avec qui elle avait fondé la société à Bruxelles, en 1984.

ALLASSO BENELUX, distributeur de produits et services pour la sécurité IT, a nommé REMCO LIGTVOET nouveau marketing manager Benelux. Âgé de 29 ans, il était, ces deux dernières années, marketing & communication manager chez NextiraOne Nederland.

THIERRY WUNSCH, 30 ans, vient de rejoindre l’équipe de LUXEMBOURG ET GRANDE RÉGION, CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE 2007, en tant que responsable marketing. Après avoir été conseiller en marketing pendant 5 ans chez Orbite Communication, il a été, après la fusion, marketing research manager auprès d’Advantage Communication.

PIXELIXIR Belgique, spécialiste dans le secteur de la gestion documentaire et le workflow ouvre sa filiale luxembourgeoise. La direction en a été confiée à LUC DE RIBEIRO. Ce Luxembourgeois de 38 ans dispose d’une expérience d’une quinzaine d’années au Luxembourg, auprès notamment de Tree Top et de Telindus, dans le domaine des solutions pour entreprises et services à valeurs ajoutées.

Un nouveau directeur commercial pour ACCEA LUXEMBOURG, division «Recrutement et sélection» d'USG People et de son département «Finance» Financial Forces: DORIAN DUVAL. Âgé de 39 ans, il était, précédemment, depuis 2001, directeur commercial pour Creyf's Intérim Luxembourg, autre division du groupe USG People.

MARIELLE VANWAARBEEK, âgée de 32 ans, vient de renforcer l'équipe de FINANCIAL FORCES, la nouvelle division d'Accea (recrutement et sélection d’USG People). Diplômée de l'Université de Liège et forte de 7 ans d'expérience dans le recrutement des profils financiers en Belgique, elle y est, désormais, consultante senior.

NORDDEUTSCHE LANDESBANK LUXEMBOURG — A D M I N I S T R AT E U R - D E L E G U E

HANS HARTMANN Après 29 ans passés au sein du groupe bancaire allemand Nord/LB, dont 22 ans en tant qu’administrateur-délégué de la NORDDEUTSCHE LANDESBANK LUXEMBOURG, Jochen Petermann va partir en retraite. Celui qui est, à ce jour, un des plus anciens à ce poste dans une banque au Luxembourg sera remplacé, au 1er avril 2006, par HANS HARTMANN. Âgé de 53 ans, il était entré, en 1996, chez Nord/LB Hanovre et était, depuis 2000, le directeur général de la Braunschweiger Landessparkasse, une filiale de la NORD/LB Hanovre spécialisée dans le private et le corporate banking. 89


En tant que spécialiste de la gestion des rémunérations, SD WORX est le partenaire idéal qui apporte un support pratique pour assister efficacement ses clients dans la gestion quotidienne de leur personnel dans de multiples domaines.

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Formations (organisme de formation agréé)

Recrutement

Remplacement d‘un collaborateur temporairement absent ou dans le cadre d‘une politique d‘outsourcing des Ressources Humaines

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20.01.2006

18:30 Uhr

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OFFICE CITY — BUSINESS CENTER MANAGER

SYLVIE OLIVEIRA Entrée en mai 2005 au centre d’affaires OFFICE CITY, à Luxembourg, en tant que sales & marketing manager, SYLVIE OLIVEIRA a été promue, à 26 ans, au poste de business center manager. Elle succède, à ce poste, à Karl Richteritsch, qui reste néanmoins toujours présent au conseil d’administration. Avant son entrée chez Office City, elle avait participé, pendant plus de trois ans, à de nombreux projets en tant qu'assistante marketing chez DuPont de Nemours. Elle fut, également, responsable de réception d'un hôtel aux Caraïbes.

JEAN BRISBOIS vient d'être nommé manager chez ALTER DOMUS, société qui offre des services dans les domaines de la domiciliation et du payroll. Âgé de 33 ans, il avait intégré Alter Domus en avril 2005 afin de superviser la mise en place d’un système de gestion électronique de documents, effective depuis septembre 2005. Il est désormais responsable de cette équipe GED.

MY-XML, société spécialisée dans l'analyse et la recherche de contenus multilingues, a engagé BERTRAND MAHIEU en tant que project manager. Âgé de 36 ans, il affiche une expérience de plus de 8 ans et a occupé différents postes en tant qu'analyste et consultant technique dans des entreprises TIC en Belgique.

La FEDERATION DES JEUNES DIRIGEANTS D’ENTREPRISE au Luxembourg (FJD) compte un nouveau président en la personne de NICO BIEVER. Âgé de 45 ans, il est directeur-gérant de Sanichaufer Sàrl, société familiale créée en 1966. Il succède à Marc Giorgetti, associé-gérant de Felix Giorgetti Sàrl (lire aussi l'article page 37).

Avec une expérience de plus de 15 années dans le domaine de la vente de formations, dont les 9 dernières années en tant qu’account manager, responsable du centre de formation de feu PHM Computing à Luxembourg, MARC FAUST, 41 ans, a rejoint l'équipe de FOCUS CONSULTING du Groupe ArCan' à Leudelange. Il y sera également account manager, en charge du développement de l'activité formation informatique et prestations de services.

Un nouveau linguiste informaticien est arrivé au sein de l’équipe de MYXML, société spécialisée dans l'analyse et la recherche de contenus multilingues: BENOIT LAMEY, 28 ans, titulaire d’un master en ingénierie linguistique et science de l’information. Disposant d’une expérience de 5 ans en la matière, il a également participé à différentes études sur la place des langues latines sur Internet.

ELLEN DEWIT, 23 ans, vient renforcer le département marketing produit belgo-luxembourgeois de PACKARD BELL, au poste de product manager junior. Précédemment, elle a collaboré à la division marketing du consortium multimarques Beiersdorf.

Âgé de 45 ans, ROMAIN SIEBENALER a été nommé directeur de vente chez CISCO pour le Luxembourg, dont il sera responsable du développement et du support. Il était précédemment country manager Luxembourg chez Alcatel/NextiraOne.

SIEMENS BUSINESS SERVICES renforce sa présence commerciale sur le marché luxembourgeois en nommant YVES STEINBUSCH au poste de country sales manager. Âgé de 37 ans, il fut, en son temps, la première «tête de pont» de Novell sur le GrandDuché, avant de créer from scratch et diriger durant plusieurs années Microsoft Luxembourg. Fin 2004, il avait pris la direction commerciale de la société de services informatiques Unilog.

R E P R E S E N TAT I O N D E L A C O M M I S S I O N EUROPEENNE AU LUXEMBOURG — CHEF

ERNST MOUTSCHEN La REPRESENTATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE AU LUXEMBOURG change de tête. Le Luxembourgeois Fons Theis, atteint par la limite d'âge, a été remplacé par le Belge ERNST MOUTSCHEN, 53 ans. Ce fonctionnaire européen, originaire de la Communauté germanophone de Belgique, qui était en charge du secteur «Vente» à l'Office des publications à Luxembourg, avait occupé, entre 1997 et 2004, les fonctions d'adjoint au chef de la Représentation. Il avait commencé sa carrière européenne en 1989, aux services «Relations publiques» et «Programme de travail» à Eurostat, l'Office statistique de l'Union européenne. 91


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20.01.2006

10:38 Uhr

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Co2 émis au Luxembourg par...

En 2012, la limite fixée par Kyoto sera dépassée, au Luxembourg, de plus de 5 millions de tonnes de CO2. Une économie de plus de 35% devra être réalisée ou le pays devra avoir recours au marché d'échange de quotas de CO2.

(en millions de tonnes)

16 14 12 10 8 6 4 2

Transports

Industrie

Ménages

Electricité

1990 2004 2012 Projection respect de Kyoto 2012

Total

LIMITE KYOTO

Source: Économist Club Luxembourg

0

L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B L U X E M B O U R G

Kyoto, CO2 & Cie… Notre planète a déjà vécu de fréquents changements climatiques. Il est cependant probable que pour la première fois dans notre histoire, l'activité humaine affecte directement les équilibres de la biosphère. D'ici 2012, le protocole de Kyoto imposera à l'Europe une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 8% par rapport à 19910. Le Luxembourg s'est fixé un chiffre ambitieux de 28% de réduction. Relevons que lors de la dernière conférence de Montréal, les participants s'y sont rendus en avion, un moyen de transport polluant. Peutêtre que son absence des normes de Kyoto n'est pas si innocente….

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Au Luxembourg, en 2012, la limite fixée par Kyoto sera dépassée de plus de 5 millions de tonnes de CO2. Une économie de plus de 35% devra être réalisée, sous peine d’avoir recours au marché d'échange de quotas de CO2. Ici, le CO2 provenant des transports représente plus de la moitié des rejets totaux (contre 22% dans l'UE). Avec ces 22%, le Luxembourg serait, en 2012, nettement sous la barre fixée par Kyoto! Le problème provient du tourisme à la pompe. Sans solution drastique, le pays ne sera pas en mesure de respecter ses engagements. Pourquoi, alors, avoir signé le protocole sans demander des aménagements tenant compte de cette spécificité? Ce qui est «acheté» en trop à Luxembourg est «rejeté» à l'étranger. Une réduction de cette activité au Luxembourg aura donc peu d'effets sur la réduction mondiale du CO2 rejeté. Les automobilistes étrangers feront toujours le plein, mais chez eux! Quelques solutions - A long terme, l'effet des réductions du CO2 et autres gaz à effet de serre imposé par Kyoto est insignifiant au niveau planétaire. Kyoto fera «gagner» tout au plus 3 ans d'énergie fossile. Il nous reste environ 100 ans de consommation de combustibles fossiles devant nous et 10 ans de réserves en Mer du Nord. Il est donc urgent de passer à une utilisation plus contrôlée et d’adopter des mesures radicales permettant de développer l'utilisation d'énergies renouvelables, tout en récompensant les mesures d'économies.

Actuellement l'industrie et les acteurs économiques ne sont pas encouragés à effectuer cette transition, l'énergie fossile est trop bon marché. Les gouvernements feraient bien de stopper les subventions aux industries actives dans la production d'énergies fossiles. Investissons dans la recherche et pas uniquement dans un mécanisme de réduction du CO2. Idéalement, tous les pays pourraient être tenus d'adopter des normes de pollution mondiales par catégories de moyens de transport et par industrie, afin d'éviter une délocalisation massive vers des législations plus clémentes au niveau environnemental. Pourquoi ne pas mesurer les émissions de CO2 par unité de PIB? L'Europe serait bon élève avec un ratio compris entre 50 et 75 (contre 180 pour les USA ou 900 pour la Russie, pays qui va probablement vendre des droits au… Luxembourg). La réduction des émissions de CO2 peut aussi être réalisée en replantant des forêts qui fonctionnent comme des puits de carbone. Une mesure non prise en considération par Kyoto! Conclusions - Avec un prix du baril à 150 $, nous serons forcés de nous adapter, l'industrie investira alors dans de nouvelles technologies. La globalisation (sauf dans le domaine des services) sera alors freinée. Kyoto aura au moins permis de prendre conscience du fait que nos ressources énergétiques fossiles sont limitées. || Pierre-Yves Augsburger, membre de l‘Économist Club Luxembourg www.ecl.lu.


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20.01.2006

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SIT GROUP S.A. NEW BUILDING

Strong Links to Big Players The company celebrates its move to new premises... Photos: Andres Lejona

Marc Carniel and Nicolas Salkin (Arsys)

Alfred Wilms (MCI)

Sébastien Thiebaut, Frédéric Spreutels and

Jan Verplaetsen (ProCurve Networking)

Jerry Baetens (Logix)

Stéphane Caprace (IBM),

Jérome Grandidier and Cyril Dagand (SIT Group)

Gérald Hugrel and Laurent Chévremont (Eltrona)

In November 2005 SIT Group S.A. hosted a party to celebrate their move to new premises in Hamm and to, “say thank you to our customers, who seven years ago took a chance on us”. SIT has six divisions – I-series, P-series and storage, networking and telephony, project management, consulting and outsourcing, leasing and brokerage – and an IBM repair centre, and offers “the largest solutions in Luxembourg.” “We want to show our customers that we have strong links to big players,” said Managing Director Cyril Dagand, “such as IBM, HP, Lexmark, Microsoft and Cisco. We operate in a unique market in Luxembourg. We are local and independent, but with our big partners we can take the decision to make a decision right now.” The improved working atmosphere reflects their desire to always maintain a human feeling when dealing with their employees and customers, which is one of their perceived advantages. In the words of CEO. Jérôme Grandidier-Bichet, “a good building to work in passes the pleasure to work on to the customer.” With a turnover of 10 million in 2005 and an annual doubling in turnover since the beginning, the building also fulfils a practical need for further expansion. || M. C.

(Cisco Systems)

Jan Verplaetsen (ProCurve NetWorking), Thierry Haverbeke and Roberto Morlesin (Techdata)

Vanessa Charpentier (Lexmark)

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Jean-Michel Gattelier

Didier Ledur, Armaury France, Frédéric Raes and Jean-Marc Saussez (Lenovo)

Roberto Gallina (Lexmark), Benoît Dewonck and Didier Mattivi (IPTrade)


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20.01.2006

20:53 Uhr

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C O M M U N I C AT I O N & D E S I G N AWA R D S 2 0 0 6

Les créatifs jugés par leurs pairs Pour la dixième année, les professionnels de la communication et du design pourront voir leurs meilleures créations récompensées par un Award, le 23 février prochain.

L’essai est transformé. Après une première édition à valeur de test, en mai dernier, les Communication & Design Awards sont désormais sur les rails. Le pari des organisateurs, MarkCom – la fédération des agences-conseils en communication – et Design Luxembourg, semble bel et bien gagné: cet événement qui a succédé en 2005 aux Trophées F/P/C (disparus lors de la dissolution de la fédération, suite au départ d’Espace Pub) est parvenu à prendre place dans le petit monde de la communication au Luxembourg. Cette deuxième édition, organisée en collaboration avec les Éditions Mike Koedinger, conserve le même esprit que lors du lancement de l’événement, en 2005: récompenser les réalisations les plus originales, les plus créatives et les plus qualitatives des professionnels du secteur. L’efficacité continuera également à être prise en compte pour les projets entrant dans les catégories des mailings (taux de réponse) et des sites internet (taux de clics).

Garantir l’objectivité L’ambiance de la soirée, en revanche, devrait contraster nettement avec celle de l’an dernier, les organisateurs ayant pris bonne note des critiques émises alors: la cérémonie, très brève, avait surtout pêché par excès de sobriété. Le 23 février prochain, ce n’est donc plus à la Chambre de Commerce du Kirchberg, mais à la Rockhal d’Esch-Belval que sont conviés les nominés et le public, pour une cérémonie de remise de prix suivie par un dîner et une soirée dansante (sur inscription). En première partie de soirée, l’ensemble des projets en lice sera diffusé sur grand écran, avant que ne tombe le verdict.

Les candidats seront départagés au sein de treize catégories (campagne cross-média, annonce presse isolée, campagne presse, affiche, sport TV/Cinéma, spot radio, mailing, editorial design, brochure design, logo design, packaging, site internet et corporate design) et ce, par «un jury d’experts nationaux et internationaux», assurent les organisateurs. «Ces Awards sont les seuls du métier qui englobent toutes les professions», tient à préciser Pol Goetzinger (Concept Factory), le vice-président de MarkCom. «Il ne s’agit aucunement de l’initiative d’un organe commercial et sa très grande neutralité se manifeste dans la sélection du jury, composé de personnes qui connaissent très bien la typologie du Luxembourg en général, et celle du secteur de la communication en particulier.» Si les organisateurs ont choisi de préserver, du moins pour l’instant, l’anonymat des membres du jury, ils ont néanmoins décidé de révéler l’identité de son président: en l’occurrence, Jean-Claude Hamilius, un Luxembourgeois installé à Düsseldorf, où il est directeur artistique d’une agence de communication et de publicité. Le jury disposera par ailleurs de deux coaches, membres de MarkCom et Design Luxembourg, qui le guideront dans l’analyse des projets, notamment dans l’évaluation des critères d’efficacité et d’implémentation judicieuse des stratégies mises en place. Outre quelques modifications dans les catégories, l’édition 2006 sera marquée par une innovation de taille: le strict respect de l’anonymat des projets, tout au long du processus allant du dépôt des dossiers – sur internet uniquement – jusqu’à leur examen par les membres du jury, prévu dans quelques jours. || Frédérique Moser www.markcom.lu; www.designluxembourg.lu

Les projets des professionnels luxembourgeois se disputeront les récompenses dans pas moins de 13 catégories, évoquées sur le logo officiel de la manifestation.

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20.01.2006

13:05 Uhr

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C O N F É R E N C E WA A C ' S I N D U S T R I A L D E S I G N

Cafetière et design Quand le design se met au service de l’électroménager... A l’invitation de Design Luxembourg, Marcel Jansen et Joost Alferink, du bureau de design néerlandais WAAC’S (www.waacs.nl), vont présenter tous les secrets de la conception d’une... cafetière électrique: la Senseo Crema de Philips, dont le développement technologique ont demandé pas moins de cinq années de travail et qui, au final, a été une des plus grandes réussites de la marque. La conférence, qui se tiendra le 9 février prochain à l’Auditorium de la Banque de Luxembourg, à partir de 19h00, permettra, en outre, aux deux orateurs, de présenter un large panel des réalisations de leur société. www.designluxembourg.lu/events/

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ECOTREL AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse quotidienne et magazine ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Michaël Mertens GRAPHISTE Ghislain Giraudet ACCOUNT Bob Gillen

WÜSTENROT AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse quotidienne ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Michaël Mertens GRAPHISTE Ghislain Giraudet ACCOUNT Nathalie Dondelinger

DEXIA BIL AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse quotidienne, magazine et affichage indoor ART DIRECTOR Sany Guenane COPY Michaël Mertens GRAPHISTE Pietro Nameche ACCOUNT Marina Zabala

OPTIQUE MOITZHEIM AGENCE Mikado Publicis SUPPORT presse ACCOUNT Jean-Luc Mines, Anne de Bourcy ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill GRAPHISTE Olivier Debuys PHOTO Studio Frank Weber

FORTIS BANQUE LUXEMBOURG AGENCE COMED SUPPORTS presse, brochures DIRECTEUR ARTISTIQUE Charles Nilles GRAPHISME Jean-Philippe Luniaud COPY & ACCOUNT Claude Muller

THÉÂTRE DES CAPUCINS AGENCE lex&pit weyer SUPPORT Affiches, flyers, calicots DIRECTEUR DE CRÉATION Pit Weyer GRAPHISTE Lex Weyer

THÉÂTRE DES CASEMATES AGENCE lex&pit weyer SUPPORT affiches, flyers DIRECTEUR DE CRÉATION Pit Weyer GRAPHISTE Lex Weyer

Victor Buck AGENCE Vidale-Gloesener SUPPORT Presse CREATIVE DIRECTOR Nicole Goetz ART DIRECTOR Silvano Vidale ARTWORKER Nicole Goetz, Miguel Pereira COPY Gioia Bertemes

SYSTEM SOLUTIONS AGENCE millenium DIRECTEUR CRÉATIF Claude Moes GRAPHISTE Delphine Dewandre COPY Olivier Liberton ACCOUNTS Sébastien Bonoris, Didier Houillon SUPPORTS presse spécialisée

VALORLUX ASBL AGENCE millenium DIRECTEUR CRÉATIF Claude Moes GRAPHISTE Jorge Valente COPY Olivier Liberton ACCOUNTS Didier Houillon, Olivier Liberton SUPPORTS presse

SIMAC AGENCE COMED SUPPORT Presse ART DIRECTOR David Bail ACCOUNT David Gavroy

MONSTER.LU AGENCE Vidale-Gloesener ART DIRECTOR Tom Gloesener GRAPHIC DESIGNER Miguel Pereira, Nicole Goetz COPY Gioia Bertemes

CONSEIL NATIONAL DES PROGRAMMES AGENCE millenium DIRECTEUR CRÉATIF Claude Moes GRAPHISTE Jorge Valente COPY Olivier Liberton ACCOUNTS Christophe Mathgen, Michael Soldi SUPPORTS presse

SÉCURITÉ ROUTIÈRE AGENCE Mikado Publicis SUPPORT affichage ACCOUNT Camille Groff, Marithé d’Amato ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill GRAPHISTE Olivier Debuys


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20.01.2006

18:29 Uhr

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20.01.2006

15:31 Uhr

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LUXEMBOURG FINANCIAL FORUM

“Will you still feed me…?” Prime Minister and Finance Minister, Jean-Claude Junker, led one of three lively panel discussions at the Luxembourg Financial Forum held in December 2005 at the Hemicycle in Kirchberg. In the presence of H.R.H. the Grand Duke, representatives of the financial sector and multinational organizations listened to talks on “fiscal harmonization versus tax competition”, “sustainable pensions in an ageing society”, and Prime Minister Juncker and the president of the European Central Bank, Jean-Claude Trichet, discussed “the stability and growth pact after its reform”. During the discussion, Juncker and Trichet also tackled questions of structural reforms at the European level for the financing of pensions and social security to stimulate E.U. economic growth. Indeed, the question of whether or not current pension solutions are sustainable, or “Will you still feed me, when I’m 64?” was ever present throughout the day. Photos: Luc Deflorenne. Texte: Mary Carey.

Jean-Claude Juncker, Jean-Claude Trichet and

Pierre Gramegna (Director,

Jean-Claude Juncker

Chamber of Commerce)

(Prime Minister)

James Clarke (British Ambassador to Luxembourg)

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Raymond Kirsch (Bourse de Luxembourg) and Lucien Thill (deputy)

Pierre-Marie Valenne

Paul Helminger (Mayor Luxembourg City)

Roger Hartmann

Masahiro Ando (Japanese Ambassador to Luxembourg)

and Jean-Claude Trichet

Tom Seale (President ALFI) Agneta Soderman (Swedish

(Managing Director UBS)

Philippe Sergiel (PwC) and Roger Hartmann (Managing Director UBS)

Pierre-Marie Valenne, Jean-Claude Juncker

HRH Grand Duke Henri

Ambassador to Luxembourg)

André Roelants (CEO of Clearstream International Deutsche Börse)

Jacques Santer (Former Prime Minister and Former EC President)


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27.10.2005

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20.01.2006

17:42 Uhr

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PAT I E N C E E T L O N G U E U R D E T E M P S . . .

En cours GESTION DES PARTICIPATIONS DE L’ÉTAT

LUTTE CONTRE LES FAILLITES

BREVETS D’INVENTION

Analyse (toujours) dans les starting-blocks

Vers un nouvel avant-projet de loi

La Commission parlementaire a rendu son rapport

Lors de la présentation du programme gouvernemental, en août 2004, le Premier ministre Jean-Claude Juncker avait annoncé que la SNCI se verrait confier la réalisation d’un rapport d’analyse et de propositions concernant, notamment, la mise en place d’une gestion modernisée des participations de l’État. Comme nous vous l’expliquions le mois dernier, cette analyse était prévue d’être soumise au gouvernement au début de l’année 2006. Sauf que la SNCI n’a toujours pas été officiellement chargée de la réalisation de cette étude... Son président, Gaston Reinesch, attend donc, toujours, de recevoir sa feuille de route. À suivre...

Nous nous étonnions, le mois dernier, que le projet de loi portant des mesures ponctuelles en matière de prévention des faillites et de lutte contre les faillites organisées était en stand-by depuis l’avis – très négatif – rendu par le Conseil d’État en novembre... 2003. En réponse à une question parlementaire du député CSV Marc Spautz, s’inquiétant de la bonne gestion du problème des faillites, le ministre de la Justice Luc Frieden vient, néanmoins, d’annoncer que son ministère était en train de préparer un nouvel avant-projet de loi, dont l’objet est de moderniser le régime de la gestion contrôlée en permettant, notamment, une intervention des tribunaux à un stade plus précoce. À suivre, aussi, donc…

LUXAIR

Photo: Luxair

Stratégie toujours sur le taxiway

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À la fin du printemps dernier, Adrien Ney prenait la direction générale de la compagnie aérienne Luxair, en remplacement de Christian Heinzmann. Objectif premier de l’ancien administrateur-directeur de la Commerzbank à Luxembourg: redonner un nouvel élan à la société. Un nouveau plan de stratégie devait être présenté au mois de janvier, comme nous l’avait confirmé, dans paperJam (édition novembre 2005, page 24), Martin Isler, le nouveau responsable du pôle Airline. Visiblement, chez Luxair, les dernières discussions n’ont pas encore abouti à un projet final, puisque le 20 janvier dernier, personne n’était en mesure d’indiquer à quel moment serait finalement dévoilée cette nouvelle stratégie. Il est tout de même fort probable qu’il ne s’agisse désormais plus qu’une question de semaines, au plus, puisque l’une des idées était de mettre en œuvre les premiers éléments de cette nouvelle stratégie pour la grille d’horaires d’été, qui commence au mois d’avril. Un premier pas avait été fait, fin septembre, avec un «coup de balai» donné sur la structure tarifaire de trois destinations clés (Rome, Porto et Londres). Un autre au début de cette année, avec de nouveaux tarifs pour les vols vers Berlin.

Depuis plus de 5 ans, le régime des brevets d’invention est sur le grill, au travers d’un projet de loi déposé en juin 2000 par le ministre libéral de l’Économie Henri Grethen. Après l’avis complémentaire rendu par le Conseil d’État, en octobre dernier, la Commission de l'Économie, de l'Énergie, des Postes et des Sports s’est enfin penchée sur le texte, le 19 janvier dernier et a adopté son rapport final. Le texte ne devrait donc plus tarder à être voté.

TARIFS DES TRANSPORTS PUBLICS

Un délai avant la hausse Au 1er janvier dernier, les tarifs des transports publics (bus et trains) auraient dû connaître une augmentation de 10%. C’est avec une certaine satisfaction – on le suppose – que les usagers ont pu constater qu’il n’en avait rien été. Ce n’est toutefois que partie remise, puisque cette hausse devrait être effective, sauf nouveau revirement, au 1er mars prochain. Ce délai supplémentaire est justifié par le temps de mise en place d’une nouvelle structure tarifaire par les CFL, dont le but est de relancer l’attrait des transports publics à l’heure où le concept de mobilité est dans tous les esprits.

INTERDICTION DANS LES LIEUX PUBLICS

Sursis pour les fumeurs Le projet de loi modifiant la loi du 24 mars 1989 portant, entre autres, sur l’interdiction de fumer dans certains lieux publics (notamment les restaurants) aurait dû entrer en vigueur au 1er janvier 2006. Or, la loi n’a finalement toujours pas été votée, le ministre de la Santé Mars Di Bartolomeo ayant indiqué que le texte était encore entre les mains de la Chambre de Commerce et qu’il n’attendait plus que de recevoir cet avis pour débloquer le dossier. Au mieux, le ministre espère que le texte pourra être voté et entrer en vigueur avant cet été.

Appel à idées «La principale caractéristique du temps est d’élever le hasard à la dignité de la nécessité» (Jean d’Ormesson). Certains dossiers sont, depuis un bon moment déjà – parfois très longtemps – en cours de concrétisation. Faudra-t-il attendre que le hasard s’en mêle pour les voir aboutir? Cette rubrique vous en présente quelques-uns, mais peut-être êtes-vous, également, au courant d’une quelconque initiative d'ordre socioéconomique qui traîne en longueur… Faites-nous connaître les sujets qui vous concernent et vous préoccupent à l'adresse news@paperjam.lu.


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GRAND ENTRETIEN

The constant cinemaphile Le groupe cinématographique Utopia est sur le point de se doter d’une nouvelle structure managériale. À sa tête, Nico Simon, pionnier de la formidable saga qui a transformé une aventure de cinéphiles amateurs en un groupe international côté en Bourse.

Monsieur Simon, vous aviez annoncé, suite au départ de M. Muts, que la nouvelle structure managériale d’Utopia serait connue avant la fin 2005. Elle est toujours en cours de constitution. Avez-vous été trop optimiste sur ce coup-là? «Il est vrai que nous avions l’espoir que tout se fasse assez vite. L’idée même de la nouvelle structure s’est rapidement imposée, mais nous en sommes encore au stade des discussions avec les différents candidats aux postes que nous recherchons. Est-ce à dire que les choses se passent plus difficilement que prévu? «À la base, tous ces postes sont difficiles à pourvoir. Mais cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas en contact avec les bonnes per-

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sonnes. Simplement, il ne faut pas prendre de décisions à la hâte. Nous devons voir ces candidats plusieurs fois, discuter avec eux… Il nous faut trouver une équipe qui forme un ensemble et dans laquelle la mayonnaise prend. Il ne faut pas que cela en reste à l’état de vinaigrette. Il est évident que nous voulons aller rapidement et nous pensons que d’ici deux mois, peut-être trois, cette nouvelle structure devrait être en place. Mais aller vite ne veut pas dire agir avec précipitation. Nous allons nous hâter lentement… Il n’était donc pas prévu de remplacer M. Muts poste pour poste? «Notre intention est de renforcer le top management, en mettant en place un comité de direction qui comprendra un CEO, un poste que je vais occuper. Je serai accompagné par un directeur financier et un directeur opérationnel, qui vont pouvoir me donner un solide coup de main pour la gestion quotidienne des opérations sur les différents territoires. Cela me permettra d’avoir une meilleure vue d’ensemble sur la situation. D’une manière générale, cette structure nous permettra d’être plus efficaces et plus unis dans la mesure où, géographiquement, le top management s’occupera des quatre pays où nous sommes implantés alors qu’avant, il y avait une séparation géographique dans les compétences de chacun: je m’occupais du Luxembourg, de la France, et d’une partie de la Belgique et mon ex-collègue de la partie flamande de la Belgique et des Pays-Bas. Il nous faut, en revanche, éviter de tomber dans le piège des manies d’un grand groupe, où il faut une uniformisation totale, partout. Là où la différenciation amène une [>> 104]

Photo: David Laurent

Depuis la fin de l’automne, Nico Simon est, en quelque sorte, le seul maître à bord du grand vaisseau Utopia, après la démission surprise, à la mi-octobre, pour «raisons personnelles» de Boudewijn Muts de ses fonctions d’administrateur délégué et administrateur de Utopia S.A. et de ses filiales, puis le départ lui aussi inattendu, quelques semaines plus tard, du directeur financier Peter Louwagie. Ainsi, en attendant que la nouvelle structure managériale de la société soit établie, Nico Simon se retrouve donc avec la même autonomie qui était la sienne avant la fusion entre les groupes Utopia et Polyfilm, réalisée en août 2002. Une situation qui n’effraie en rien cet ancien professeur de langue, dont la seule passion pour un «bon cinéma» l’a finalement amené, sans préméditation aucune, au sommet du premier groupe d'exploitation opérant de façon cohérente et structurée dans les trois pays du Benelux.


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plus-value, nous allons renforcer la diversité. Et là où les synergies apportent une plus-value, nous les développerons. Il convient de trouver le juste équilibre entre la notion de groupe et l’autonomie locale de chacun de nos sites.

SAGA

Truffaut le déclencheur… C’est en décembre 1983 que le premier clap a retenti pour Utopia, avec la constitution, le 28 de ce mois-là, de la Sàrl – transformée en société anonyme en février 1994 – qui servit de base à toute l’expansion du groupe. Mais le premier déclic remonte à quelques années auparavant. Tellement loin que Nico Simon avoue humblement ne plus se souvenir exactement de la date «Le jour où nous avons décidé qu’il était possible de développer une telle activité cinématographique, c’est lorsque le Ciné Club 80, dont je m’occupais à l’époque avec quelques autres, avait invité le réalisateur François Truffaut». À cette époque, déjà, les différents exploitants de salles de cinéma se plaignaient de la situation, sur le refrain immuable que «Tout va mal»… «Pourtant, nous avons rempli les 600 sièges du Marivaux, plus le Vox (lequel abrite, depuis, la cinémathèque, NDLR), preuve que les gens étaient toujours intéressés par le cinéma». Le succès immédiat d’Utopia, vieux garage du Limpertsberg aménagé en «artplex», comprenant d’abord une salle de cinéma (rapidement passé à trois puis cinq salles) renforça les convictions de Nico Simon et de ses acolytes Joy Hoffmann, JeanPaul Thilges et Luc Nothum. Mais paradoxalement, si l’aventure a pu se poursuivre et prendre l’essor qui est le sien aujourd’hui, c’est aussi et surtout en raison d’un facteur «extérieur» non négligeable: la totale apathie des autres exploitants de salles de l’époque, restés inactifs devant ces prémices de changement de décor. «Personne n’a réalisé d’investissement important ou n’a pris les mesures qui s’imposaient pour se développer, se rappelle M. Simon. On se disait pourtant que l’un ou l’autre des exploitants se lancerait pour réaliser un grand complexe cinématographique. Mais personne ne l’a fait. Nous avons donc sauté dans la brèche, mais rien n’était vraiment prémédité et si on m’avait dit, il y a 22 ans, que nous en serions là, aujourd’hui, à en discuter, j’en aurais rigolé». Partant du principe que l’on est, finalement, jamais aussi bien servi que par soi-même et réfractaires à l’idée qu’un grand exploitant européen, voire américain, prenne pied au Luxembourg, [>> 106] 104

Cela veut-il dire que sans le départ de Boudewijn Muts, aucun changement de structure n’aurait été engagé de la sorte? «Je n’aime pas spéculer. On réfléchit toujours sur des possibilités d’amélioration et le départ de M. Muts a constitué une bonne opportunité pour aller un pas plus loin et apporterces améliorations… Le groupe Utopia, ainsi que nos partenaires financiers, ont décidé de saisir cette opportunité pour moderniser la structure et en arriver à une situation peut-être plus saine. Il vaut mieux qu’il n’y ait qu’une seule personne qui décide, plutôt que deux… Faut-il comprendre qu’il y avait trop de divergences de vues entre vous et M. Muts? «Lorsqu’il y a deux chefs, il y a toujours des discussions et des divergences. Cela est tout à fait normal. Mais cela ne veut pas dire qu’il y avait divergence sur tout, tout le temps. C’est comme dans un mariage…

Deux de vos actionnaires de référence, Audiolux et Sofindev, qui détiennent à eux deux près de 40% des parts, avaient annoncé, en janvier 2005, leur intention de céder leurs participations. Ils ont finalement renoncé à ce projet en octobre 2005. Cela signifie-t-il qu’un groupe tel qu’Utopia est difficile à vendre? «Il faut se mettre dans la situation telle qu’elle s’est présentée. Nos actionnaires, en particulier Audiolux, sont présents depuis une bonne dizaine d’années, ce qui est plus long que d’habitude pour des investisseurs de ce type. Il était donc normal qu’ils aient décidé de vendre. Or, il s’est révélé que le moment n’était pas le meilleur pour vendre une entreprise de cinéma et je suppose que nos actionnaires n’ont pas obtenu ce qu’ils espéraient. Ils n’ont pas souhaité vendre leurs parts en dessous de leur valeur. L’année 2005 a-t-elle été si mauvaise que cela? «Il est clair que l’industrie cinématographique va vite tenter d’oublier 2005. On ne peut pas vraiment parler d’année catastrophique, mais le reflet qu’elle laissera vers l’extérieur, vers le public, relayé par les médias qui

Le complexe Utopolis ouvert à Longwy, en décembre 2004 est, à ce jour, la seule implantation du Groupe Utopia en France.

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trop souvent ne parlent que des choses qui vont mal, n’est pas très positif. Cela ne m’empêche pas de croire très profondément en l’avenir du cinéma. Mais le monde change et il faudra donc que l’approche des exploitants de salles de cinéma change, en ce qui concerne le marketing, par exemple. Nous devons ainsi intégrer davantage les nouveaux moyens de communication. Le numérique constituera également une opportunité de développement incroyable et permettra des possibilités de diffusion d’œuvres et de produits que l’on imagine pas encore aujourd’hui. [>> 104] les membres de la joyeuse équipe qui allait bien vite, ironiquement, être brocardée en tant que «Utopia Mafia», se lancèrent eux-mêmes dans le projet Utopolis. Un projet finalement devenu réalité en décembre 1996, sur le Plateau du Kirchberg, à deux pas de la galerie commerciale Auchan, avec qui les négociations pour l’utilisation de l’immense parking souterrain furent, par la suite, longues et compliquées. «Nous avions de toute façon fait la preuve qu’il existait, ici, un marché et un réel potentiel. Et puis nous aimions tous voir du cinéma dans de bonnes conditions et de bonnes salles. Nous avions tous ras-lebol d’aller dans des salles miteuses, mal assis, avec une projection approximative et un son nul». Trois ans plus tard, le groupe Utopia, qui prend ses aises hors des frontières nationales (avec l’acquisition de la chaîne Cinecity en Belgique et une prise de participation dans le complexe Kinepolis à Thionville), franchit un pas décisif pour son expansion, avec l’entrée en Bourse de Luxembourg. Introduite à 52,5 euros, le 16 décembre 1999, l’action Utopia connut son plus haut historique une semaine plus tard à 55,5 euros, avant d’être emportée dans la tourmente de l’effondrement généralisé des marchés boursiers. Tombé, au plus bas, à 16 euros, en 2003, le titre navigue, actuellement, autour de 20 euros. De quoi frustrer, évidemment, Nico Simon. «Nous sommes forcément déçus de cette évolution, comme tout le monde, d’autant plus qu’elle ne reflète pas les développements du groupe. Nous sommes entrés en Bourse dans le dernier wagon précédant la grande débâcle et nous souffrons aussi du fait que le free float n’est pas très important et que le titre se négocie moins que d’autres. Si bien que nous sommes simplement parvenus à maintenir le niveau du cours, sans vraiment pouvoir profiter de la reprise boursière de 2005». Avec un repli de 10,6% (21 euros au 30 décembre 2005 contre 23,5 euros un an plus tôt), le titre Utopia est en effet très loin des 26,68% gagnés par l’Indice LuxX. De là à envisager un plan d’action pour renforcer la liquidité du titre ou, carrément, remettre en cause la pertinence même de la cotation de l’action, [>> 108] 106

Le développement du marché des DVD ou bien la recrudescence du phénomène de téléchargement sur Internet de films, de manière plus ou moins légale, sont-ils de nature à constituer une menace pour vous? «Je ne considère pas la diversité des supports de diffusion comme une menace, mais plutôt comme une opportunité. Il s’agit d’autres canaux de rentabilisation qui permettent d’en financer la production. Certains produits iront dans les salles et d’autres iront en réseau vidéo.

Pour ce qui est du piratage, il est évident qu’il est très néfaste pour l’industrie globalement, mais ce n’est pas quelque chose qui met en danger directement les salles de cinéma. Bien sûr, nous sommes indirectement touchés, dans la mesure où ce phénomène nuit à la rentabilité des producteurs et des auteurs à qui on vole une partie de leurs recettes qui leur permettrait de produire d’autres œuvres. Ce sont plutôt eux qui sont sous la menace immédiate, pas nous. Qu’en est-il du développement du numérique? «Le renforcement de nos structures numériques va se faire d’ici deux ou trois ans, pas avant, car il y a encore des solutions financières à trouver. Un tel déploiement est très coûteux et il n’existe pas encore de modèle économique satisfaisant. Je sais que de grosses sociétés américaines sont en train de préparer des mécanismes en vue de financer de tels équipements. Je pense néanmoins qu’il est très dangereux que les exploitants européens aient recours à ce genre de financement, car il y a un risque encore plus grand de prise de contrôle et d’influence des majors sur la programmation. Il est donc urgent


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de développer un modèle économique transeuropéen. Dans ma fonction de vice-président du réseau Europa Cinémas (dont il est également membre fondateur, NDLR), qui soutient la diffusion des films européens dans les salles européennes, nous avons des groupes de recherche qui travaillent sur la mise en place de possibilités de tels financements devant assurer une indépendance parfaite des exploitants vis-à-vis des distributeurs et des producteurs. Il ne faut pas que l’un ou l’autre puisse prendre le contrôle économique du développement du numérique… D’un autre côté, il ne faut pas que les exploitants se déchargent complètement de leurs responsabilités en se disant que c’est au distributeur de payer… Le numérique va nous donner des possibilités de développer de nouveaux marchés et d’encaisser de nouveaux revenus publicitaires, car il va faciliter et dynamiser le marché publicitaire au cinéma en le rendant plus flexible qu’il ne l’est aujourd’hui. Il sera, par exemple, possible de cibler davantage les publicités par rapport aux films ou bien à l’instant de la journée auquel il sera diffusé.

Cela veut-il dire que, pour l’heure, vous êtes en stand-by? «Nous disposons actuellement de 10 écrans dans notre réseau et nous allons continuer de tester les nouveaux produits sur ces équipements. Mais nous n’irons pas plus loin tant que nous ne disposons pas d’un modèle économique correct. Votre structure de groupe ne vous permet-elle pas, néanmoins, d’envisager d’importantes économies d’échelle? «Évidemment, cela représente pour nous un avantage intéressant sur ce point précis. Mais il ne faut pas se leurrer: le fait d’être un groupe ne nous permet pas toujours de mettre en place de telles synergies. Et sur certains marchés, nous avons plus d’influence, au Luxembourg, en tant qu’entité luxembourgeoise plutôt qu’en tant que groupe. Nous avons, par exemple, développé ici depuis une quinzaine d’années, un concept dans le domaine de la publicité sur écran et conservé une certaine flexibilité et liberté d’action qui n’est pas concevable dans d’autres pays. Ici, nous sommes tout grands. Ailleurs, nous sommes très petits.

Le réseau Utopia Utopolis DEN HELDER Utopolis LELYSTAD 5 salles, 552 sièges Depuis juin1982 76.431 (2005) / 102.749 (2004)

Utopolis EMMEN

6 salles, 778 sièges Depuis novembre 2003 124.159 entrées en 2005 / 185.098 (2004)

Utopolis ALMERE

Cine Utopia ALMERE

8 salles, 2.244 sièges Depuis novembre 2004 337.895 (2005) / 228.754 (2004)

4 salles, 467 sièges Depuis décembre 2004 13.311 (2005) / 783 (2004)

7 salles, 1.249 sièges Depuis novembre 2005 18.550 (2005)

Utopolis HENGELO 5 salles, 552 sièges Depuis juin 1982 57.651 (2005) / 96.040 (2004)

Den Helder Emmen Lelystad Almere Hengelo Zoetermeer

Utopolis ZOETERMEER 8 salles, 1.247 sièges Depuis décembre 1998 274.705 (2005) / 229.779 (2004)

Utopolis LOMMEL 5 salles, 706 sièges Depuis mai 1983 122.864 (2005) / 135.900 (2004)

Oss Utopolis TURNHOUT

Turnhout

8 salles, 1.804 sièges Depuis décembre 2002 420.781 (2005) / 491.929 (2004)

Utopolis AARSCHOT 5 salles, 729 sièges Depuis mai 1986 103.689 (2005) / 135.900 (2004)

Malines Lommel Aarschot

Utopolis MALINES 11 salles, 2.260 sièges Depuis décembre 1994 446.603 (2005) / 492.194 (2004) Illustration: Michel Le Moigne

Utopolis OSS 5 salles, 822 sièges Depuis juillet 1994 141.202 (2005) / 176.051 (2004)

Utopolis LUXEMBOURG-KIRCHBERG 10 salles, 2.693 sièges Depuis décembre 1996 913.296 (2005) / 1.039.489 (2004)

B

Cine Utopia LUXEMBOURG

L Kirchberg Utopia

Utopolis LONGWY (F) 7 salles, 1.330 sièges Depuis décembre 2001 250.698 (2005) / 300.485 (2004)

F Longwy Esch-sur-Alzette

5 salles, 661 sièges Depuis décembre 1983 164.625 (2005) / 206.961 (2004)

Ariston ESCH-SUR-ALZETTE 1 salle, 267 sièges Depuis mars 1991 14.057 (2005) / 20.711 (2004)

Le groupe Utopia assure l'exploitation de 16 sites cinématographiques répartis entre le Luxembourg, la France, la Belgique et les PaysBas, pour un total de 100 salles (dont 10 équipées d'écrans numériques) et de 18.631 sièges. 107


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Vous êtes «tout grands» au Luxembourg. Il se profile pourtant une nouvelle concurrence, avec l’annonce faite par l’asbl Caramba de développer un multiplex à Esch-Belval et un autre à Diekirch. Comment percevez-vous cette nouvelle donne? «Nous sommes dans un monde libre où tout le monde peut annoncer ce qu’il veut. Mais entre l’annonce et la réalisation, il y a souvent un délai, voire un décalage. Parlons donc de tout cela une fois que ce sera fait…

[>> 106] il y a encore un très grand pas que le CEO du groupe se refuse de franchir pour l’instant. «Nous prenons les chantiers les uns après les autres, sans rien précipiter, encore une fois. Actuellement, nous travaillons à la réorganisation et au renforcement du management et à la consolidation de l’ensemble du groupe». L’heure est en effet, pour ces 24 prochains mois, à la digestion des nombreux investissements entrepris ces dernières années: une maîtrise souhaitée de la croissance organique. «Il y a un temps pour se développer et un temps pour prendre du recul, puis se développer à nouveau et prendre à nouveau du recul. Cela doit devenir un mouvement naturel et raisonnable. Nos développements futurs ne devront pas se faire tant que nos derniers sites ouverts n’ont pas atteint leur vitesse de croisière». Il est vrai que l’expansion internationale d’Utopia n’a eu de cesse depuis 2000, date à laquelle Utopia a pris une première participation (5%) dans le groupe néerlandais Polyfilms le numéro 5 de son pays), premier pas vers la grande fusion, réalisée en septembre 2002, à un moment où l’exploitant luxembourgeois détenait 33% du capital de son homologue batave. Ainsi, depuis 2002, pas moins de quatre nouveaux sites ont été ouverts en Belgique (Turnhout, ) et aux Pays-Bas (Den Helder, Almere et Emmen), portant à 16 le nombre total de sites gérés par le groupe, dont la moitié aux Pays-Bas. Les nombreux développements entrepris aux Pays-Bas, couplés à une fréquentation en baisse généralisée, ont, évidemment, fortement pesé sur les résultats financiers du groupe. La perte opérationnelle enregistrée aux pays des tulipes a ainsi atteint 927.541 euros au terme du premier semestre 2005, de sorte que le groupe a enregistré, au 30 juin dernier, une perte nette consolidée de 698.000 euros. «Il sera difficile de rattraper les retards causés par un premier semestre très faible et d'atteindre le résultat net consolidé de 2004 qui s'est élevé à EUR 1,15 million», a déjà prévenu le groupe, cet automne. Verdict dans quelques mois, au moment où seront publiés les chiffres définitifs 2005. || J.-M. G. 108

La concurrence ne vous effraie visiblement pas… «La concurrence n’est bonne que dans le cas où elle anime le marché, la vie culturelle, dynamise l’offre et la diversifie. Il faut donc faire attention qu’une concurrence ne devienne pas un appauvrissement de l’offre. Si deux concurrents programment les mêmes films dans le seul but d’attirer plus de spectateurs chez eux, il n’y aura pas de complémentarité de l’offre et cela pourrait avoir des influences négatives sur la diversité culturelle… Où en êtes-vous avec le projet à Belval? «Nous sommes toujours attentifs et intéressés et nous n’avons jamais abandonné l’idée de réaliser quelque chose dans le sud du pays. Il faut

simplement que le timing soit correct. Un investissement dans un cinéma est un investissement très lourd, compris entre 5 et 10 millions d’euros. Il faut pouvoir le supporter, que l’on soit propriétaire du site ou simple exploitant ce qui, dans ce cas, finit par coûter encore plus cher. Pour Esch, aujourd’hui, si, bien sûr, tout se passe comme les choses sont présentées, il y aura évidemment un développement formidable. Mais un cinéma qui s’y implanterait trop tôt sera mort trop tôt. On est loin, avec tout ça, de l’esprit «art et essai» du cinéma Utopia qui vous animait il y a une vingtaine d’années… «Nous restons bien sûr très attachés au cinéma Utopia et dans tous nos autres sites, nous proposons une alternative en art et essais. Utopolis Longwy, par exemple, est un des seuls multiplexes en France classé «art et essai». Je ne suis pas sectaire pour autant. D’ailleurs, le terme «art et essai» ne me plaît pas. Il est «ghettoisant». Dans «art et essai», il y a beaucoup de mauvais films et dans le mainstream, il y a beaucoup de bons films. Pour ma part, c’est le bon cinéma que je continue à aimer, peu importe où il se trouve… || Jean-Michel Gaudron

C’est dans ce vieux garage du Limpertsbeg, reconverti en salle de cinéma (ici, en 1985) que tout l’aventure a débuté...

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Pierre Rossi, associé gérant des Bijouteries Schroeder, avec Mr. Pax, Pericles et Digny-Doo.

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Tous complices Chaque mois, paperJam ouvre ses pages à un photographe pour un portfolio inédit. Andres Lejona a saisi de purs instants d’harmonie entre des hommes et leurs animaux. Des images empreintes du profond respect qui les lie à leurs compagnons à quatre… ou huit pattes! PHOTOS: ANDRÉS LEJONA

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Roland Roth, directeur général de Global Media Systems, n’a pas donné de nom à sa tarentule.

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Alex Sulkowski, managing partner, d’Atoz et Scotty.

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Pierre Dillenburg, greffier honoraire de la Chambre des dĂŠputĂŠs, et Bambi.

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Joseph Baustert, directeur général de Soludec, et Dali.

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Patrick Losch, directeur des ventes chez Autosdiffusion M. Losch, avec Stehly, Maria et Nico.

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GRAND SUJET — LEGAL PROFESSION

State of the Law

Photo: Luc Deflorenne

The very word “lawyer” can cause a variety of public reactions, due to the (often negative) reputation lawyers have garnered. A cross section of lawyers, including Mr. Charles Kaufhold, the President of the Bar Council, (Bâtonnier), analyse the current state of the Luxembourg legal profession and discuss some of the issues that are influencing change.

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Lawyer. The word can cause fear in a heart, is used in many jokes, and is often maligned. Rare however is the citizen who will not, at least once in a lifetime, require the services of a lawyer. And as often as not, the reason for the lawyer’s service is no laughing matter. Much of the organisation of the legal profession in Luxembourg is a mystery to the uninitiated. With the new easing of the strict laws prohibiting advertising for lawyers, and the implicit sense of transparency reflected in the new tri-lingual web site of the Luxembourg Bar Council (www.barreau.lu), the Luxembourg legal profession is about to become a lot more visible. Addressing a variety of pertinent issues -advertising, access for foreigners, associations, networks - PaperJam spoke with Mr. Charles Kaufhold, the President of the Bar Council (Bâtonnier), and a cross section of lawyers in Luxembourg, to gain some insight into the current situation of the legal profession and to highlight some of the new developments. The role of Bâtonnier is an essential element in the organisation of the Bar. “Too often I note that people external from the Bar do not know the function of the President of the Bar,” says Mr. Kaufhold, the 67th holder of this position. He is the legal President of the Order of Barristers, elected officially by his peers, and in such a capacity, he represents the Order judicially and extra judicially. His tasks are multiple throughout [>> 120]


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Associations Certain laws currently exist in Luxembourg which restrict the locations and the forms of association a law practice may choose. The law concerning the occupation of lawyer in Luxembourg currently allows the exercise of a joint profession and thus allows for an “association of lawyers” in the same practices. What the law does not currently envisage is the exercise of the profession in the form of company, as is the case in Belgium or France. The Order hopes that a legislative change will make it possible in the near future for Luxembourg lawyers to also choose the form in which they would like to practise from a more complete range. This same law envisages that the association of Luxembourg lawyers can also be registered with a foreign Bar, even one outside the European Union. A curious provision of the above law prevents Luxembourg lawyers from having more than one firm located in Luxembourg. This means that a Luxembourg lawyer can join another Luxembourg lawyer only if he/she is established in Luxembourg City, Diekirch or Esch-sur-Alzette. “I hope that a legislative change will put an end to this incongruity,” says Charles Kaufhold. This same law still prohibits a lawyer from establishing his cabinet elsewhere than in the towns of Diekirch, Luxembourg and Esch-sur-Alzette. “If this restriction had a justification in the past,” says Kaufhold, “today it is difficult to trace. I wish that this restriction would be quickly removed, so that a lawyer may be able to establish his cabinet where he/she considers it most suitable. It seems important to me that useless restrictions that prevent the development of the profession are abolished. Today the solitary lawyer is becoming rare. Many cabinets have more or less strong bonds with foreign cabinets within a real association or the framework of a freer collaboration of a network or an organic bond of correspondence.” || M. C. 120

his one-year office and he is responsible for the correct operation of the Order. He must be available each time that a litigation occurs between lawyers and also has to act as their council, their intermediary, or their referee. The Bâtonnier also takes care that lawyers respect the deontological rules, which are defined in both the law and the rules of procedures of the Order. These rules were recently re-examined under the presidency of Kaufhold’s predecessor, and were published in the official gazette (the “Mémorial”) in full transparency. It is to the Bâtonnier that it falls, if necessary, to engage in a disciplinary investigation and then to decide on a sanction if the facts are of lesser gravity, and if not, to quote law in front of the Disciplinary and Administrative Council.

A world of continual change The most interesting aspects of his post, Kaufhold says, come from, “the continual challenges which are posed by a world of continual change”. The Luxembourg Bar Council maintains and develops many contacts with foreigners, which foster enriching exchanges. Relations are particularly intense with the French and German speaking Bar Councils of Belgium. These profitable exchanges help to understand the evolution of the profession. The Luxembourg Bar is also represented by permanent delegations within the fra-

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Charles Kaufhold: the President of the Luxembourg Bar Council (Bâtonnier) “In the absence of an independent legal profession, there is no State of right or of freedom for the citizens…”

mework of the CCBE, (Council of the European Bars), and international organizations. The Bâtonnier is the person of contact between the Bar and the national public authorities: the magistrate, the administrations or the ministries. Within the framework of the evolution of the legislation and in the legislative process in multiple matters, the Bar is invited to deliver a detailed opinion. Kaufhold maintains that another interesting facet of the profession resides in its diversity, since the lawyer acts in almost all fields of society. Thus, there are lawyers and law offices specialized in all areas from the rights of businesses to the rights of the family and including criminal laws. The workload of the Bâtonnier also comprises more material tasks such as the operation of the Maison D’Avocats and the maintenance of the Internet site. The role’s many tasks represent a considerable engagement to the detriment of his own practice. Kaufhold says that, while most of his activities provide a certain satisfaction, “there are some which are more unpleasant.” The Bâtonnier must attend to the investigations, which are carried out by the examining magistrate in law firms, either within the framework of a Luxembourg instruction, or within the framework of international rogatory commissions. One of the aspects of the role of Bâtonnier that Kaufhold finds the most painful is the application of the “unnameable law of November 12, 2004


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on money laundering which transposes a European directive taken in light of the events of September 11, 2001. This law shakes the ethical principles not only of our profession but also of all our society. In particular, lawyers are obliged to betray the legitimate confidence of their customers by denouncing them behind their backs to the Cellule de Renseignement Financier (CRF) du Parquet de Luxembourg.” The Bâtonnier exerts the “thorny function” of filter between the lawyer confronted with the denouncement and the Public Prosecutor.

The Disciplinary and Administrative Council The work carried out by 15 elected lawyers who make up the Council of the Order is voluntary. Currently, three members of the Council of the Order occupy themselves mainly with legal aid and six members carry out the time consuming task of dealing with complaints against fees. Three other members of the Council of the Order assist the Bâtonnier in research and the development of opinion, projects, answers, decisions, arbitrations or interpretation of the deontological rules. Every two years the general assembly of the Order elects the Disciplinary and Administrative Council. This is composed of lawyers who do not form part of the Council of the Order

and who are thus independent. This Council is an authority of recourse for the people who have been refused the benefit of free legal aid. It is also an authority of recourse for lawyers against the Bâtonnier’s decisions of arbitration. Finally, it rules, in the first authority, on the disciplinary business for which the Bâtonnier has obtained a decision of reference on behalf of the Council of the Order. Against such disciplinary decisions, the lawyer is able to appeal to the Disciplinary and Administrative Council of Call comprised of lawyers and magistrates.

The role of lawyer “The role of lawyer is multiple. He can advise on corporate or tax law just as he might defend penal law. Even if the Luxembourg lawyer is one of the principal actors of the financial market, he still remains the first defender of freedoms.” Kaufhold recently signed, on 19 November 2005 in Paris, a statement of principles, which states that, “in the absence of an independent legal profession, there is no State of right nor of liberty for the citizens, and therefore this principle cannot be challenged whatever the urgency of the situation.” “I would very much like to make people aware of the fact that, a Bar that seeks competence, independence and honesty is not only essential for the defence of its profession, but also is essential for Democracy.” || Mary Carey

Breakdown of Legal Cases

50%

76%

Penal

non-legal aid

27% Civil

23%

24%

Commercial

granted legal aid

Total - 14,151 * Number of legal cases (judgements) which were granted legal aid (Assistance judiciaire) in Luxembourg from September 2004 to September 2005 - 3468 (Statistics provided by the Luxembourg Bar Association) *Number of total legal cases (judgements) including legal aid in Luxembourg from September 2004 to September 2005 - 14,151 (Statistics provided by the Tribunal Arrondissement ) Note: A heavy workload for the Bâtonnier is that of legal aid. With the help of members of the Council of the Order, he must decide if conditions are justifiable for a person to obtain free legal aid on behalf of the State, and must also participate in the control of the remuneration for the lawyer in charge of this legal aid.

New laws on advertising A sense of hesitancy seems to hover over the Luxembourg legal profession at the moment, as lawyers attempt to understand the wording concerning the laws which allow, for the first time, advertising within the legal profession. Contrary to the previous strict prohibition of advertising in the Luxembourg legal profession, personal publicity and advertisement is newly authorized under the rules of the procedure of the Order. This, in theory, allows any communication that enables the lawyer to disclose information on the nature or the quality of his/her professional practice and professional services. President of the Bar, Charles Kaufhold agrees that now is the right time to relax the total prohibition of advertising for lawyers “showing themselves in public and appearing in the media.” He feels a lawyer is a responsible person who “must be able to choose in heart and conscience” if an act of publicising “is necessary to the defence of his customer and reconcilable with the principles of dignity of the profession.” Clientele solicitation that exceeds simple information remains prohibited. “If the text of our rules is relatively open,” he notes, “lawyers must use publicity correctly, and I greet this.” Kaufhold feels it is better for a lawyer to build his clientele through fame of reputation, rather than through advertisements whose impact would be difficult to evaluate. Dr. Helene Boriths Müller is one of many lawyers who welcome the change. She says it is also the Bar who wants to use publicity to “confront the bad reputation that lawyers have,” but that few lawyers want the advertising to reach the extreme situation found in the U.S. and the U.K. where the profession loses its dignity. [>> 123] 121


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International Outlook When Marc Feider, Managing Partner of Allen & Overy and member of the Luxembourg Bar for over 20 years, started practising there were only 220 lawyers. Since then, many evolutions have occurred within the profession.

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in Luxembourg, and sometimes estimated as high as 50% if the figure reflects the working population including cross border employees. What is Feider’s opinion on the language issue and access to the bar for foreign lawyers? He says that, in terms of Europe, Luxembourg is of provincial size with an international flair, but is unique because it is easy for certain national groups or lingual groups to stick together and not form a melting pot, although “admittedly and conversely there are plenty of opportunities to intermingle if people so want”. As for the language requirement, Feider’s feeling is that you take the law as it is. The issue is more that language is an integration

Photo: Luc Deflorenne

Lawyers who practise privately and lawyers within a large corporation are generally considered to be two very different species. Private independent lawyers often have a better global view, whereas lawyers in large law firms or corporations are more specialised but run the risk of seeing so much of the inside of their organisation that they have less of a global view. The average size for a practice in Luxembourg is estimated at 5 to 6 attorneys per practice. The three biggest Luxembourg firms, Arendt and Medernach, Linklaters Loesch, and Elvinger, Hoss & Prussen have approx. 80, 60, and 47 lawyers respectively, and the single practitioner and non-aligned practice is becoming a rare creature. The Luxembourg legal profession has evolved considerably since Marc Feider first started practising and long before he worked for Allen & Overy, an integrated firm in a network of 26 offices throughout the world with 450 partners worldwide and a total staff of 90 in Luxembourg. “20 years ago, essentially, you had sole practitioners. The first “loose” associations were “associations de frais” (arrangements of cost sharing only). The normal situation was to have a “patron” and trainees, and the trainees would ultimately leave. The important aspect was [and still is] that when you articled you got a very good training.” Feider himself was a trainee with a sole practitioner and became partner within 3 or 4 years, of Zeyen & Schmitt Bonn&Prum. “Mergers between various firms in Luxembourg only occurred fairly recently.” Feider’s firm at the time entered negotiations with Loeff Claeys Verbeke, motivated by a desire to “look outwards” from Luxembourg and “hook up with a firm that was making its mark internationally”. Now, most of their business is in-bound. “There is hardly a file that deals only with Luxembourg. More common is a matter of 3 or 4 jurisdictions.” Allen & Overy is international both in its outlook and in its make-up. There are 50 lawyers of which 50% are foreigners. This figure is not dissimilar to the national percentage of foreigners, recently rated at 38% living

“There is hardly a file that deals only with Luxembourg” Marc Feider, Avocat à la Cour, Managing Partner, Allen & Overy

factor, and therefore as a firm they organise and encourage their employees to take Luxembourg lessons. For Allen and Overy Luxembourg, “in practical terms, language has never been a real issue.” Feider does not feel that foreign lawyers and international firms are a problem for Luxembourg. Quite the opposite. “You can look at it as if there are so many slices of the cake, or you can inflate the cake.” In his opinion, Luxembourg is a platform and a centre of excellence, for example for investment funds and tax driven structures. The more large firms that come into Luxembourg, the more cases for the market. || Mary Carey


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Access for foreigners Xenophobia against foreign lawyers eyeing the Luxembourg market or much ado about nothing? Does the Luxembourg Bar welcome foreigners with open arms or block admission with the language requirement? The Bar currently counts just under 1,100 lawyers, of which approximately 60% are of foreign nationality. “The Bar of Luxembourg is thus an open Bar,” says Charles Kaufhold (Bâtonnier). There are two main ways to gain access. After official confirmation of his/her academic qualifications abroad, the candidate follows the complementary courses on Luxembourg rights, which are sanctioned by an examination. The second way of reaching the Bar is that which exists under the directive of “home title”. Before being allowed to take the lawyer’s oath, the candidate must prove at the time of a discussion with the Council of the Order, that he/she can speak in all three official languages of the Grand Duchy. “This element is essential to be able to exercise fully and in all matters the occupation of lawyer in a country where the three languages are used daily,” Kaufhold states firmly. In Luxembourg, in general, the legal basis in civil law is the French Civil code or the Code Napoleon. Belgian law is the basis for commercial law. Tax laws have their origin in the German tax law system, still a heritage of the occupation of Luxembourg. Dr. Helene Boriths Müller is a Danish lawyer and the first Scandinavian admitted to the Luxembourg Bar (see PaperJamMay 2005) whose work is 80-90% international. She belongs to

the Advokatgruppen, an integrated firm and multinational law association of international firms, and from this network she achieves two things. She turns to the network for advice and information on international law and she sometimes gets referrals (she can trust the people she knows in the network). What Müller feels could be made easier for foreign lawyers is the language requirement - the condition of passing an oral test in three languages for both foreigners and nationals. Müller herself does not go to court. Yet she handles lots of court cases for Danish citizens in Luxembourg. “People want to speak in their own language.” Müller becomes a middleman between the court lawyers and her clients. “Clients tell me that if they couldn’t do their court cases in Danish they would have considered not launching their cases.” Do foreign lawyers feel marginalized in Luxembourg? There is currently no established network for foreign lawyers in Luxembourg. One very active lawyer, who Müller says has considered uniting the foreign lawyers in some sort of an association, is Mr. Hans-Joachim Gernert. Hans-Joachim Gernert was one of the first foreign lawyers admitted to the Luxembourg Bar in 2003. His office is the biggest German law office in Luxembourg, although that only [>> 124]

Demographics of the Luxembourg Bar 1 January 2006 72% Attorneys at Law

Approx. 80 new attorneys go from attorneys to attorneys-at-law annually Approx. 15 new attorneys join under home title status annually

3% Home Title Attorneys

25% Attorneys

[>> 121] In the past, some Luxembourg lawyers attended or participated in conferences as a way of getting their name known. It was more difficult however for a new lawyer to make the public aware of their services. In very practical terms, a change was necessary. Müller explains how in the past, lawyers could not even advertise for employees. “There was a case of a lawyer who was looking for a secretary for his law firm. He got in trouble because he put the name of his law firm in the paper when he was looking to recruit a new secretary and wasn’t allowed to practise for a few months. After this, law firms would not put their names in newspapers when looking for recruits. This is ridiculous because someone who worked at one law firm was afraid to apply for one of the open positions in case it turned out that they were applying to their own law firm. They realised there was a problem and that this law had to change.”

The all important reputation Marc Feider analyses the situation by looking at the legal profession, not as some specialised society, but in terms of “what service they are providing as opposed to other service providers.” In terms of publicity, he says, “why should we self impose a greater strictness upon our profession than other professions with which we are in direct or indirect competition?” He also points to the wording of Article 4.2.3. as a source of hesitation for some lawyers who do not yet know exactly what they can or cannot do in terms of advertising: “Personal publicity is to be implemented with dignity, delicacy and integrity. It must be sincere and respectful of professional secrecy and the independence of the lawyer.” Thus for the new rules, he has to say that “if the principle of advertising is agreed upon, as opposed to the full prohibition which has been the case up until recently, why the enigmatic terminology?” No one really knows exactly what it means. In Feider’s personal opinion, the change in advertising is a moot point. “It may be a waste of money and doesn’t really enhance anyone’s business. Reputation is still the best advertisement.” || M. C. 123


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The Language Issue A case is pending before the European Court of Justice in relation to two British lawyers. They are eligible for admittance to the Luxembourg Bar to practise law in Luxembourg under their home-title provided that they pass an obligatory language test, which includes French, German and Luxembourgish. Both lawyers are fluent in French, but as they cannot pass the test for the other two languages, they are not admitted to the Bar. Their lawyer is challenging this ruling through the Courts through a specific litigation process for such challenges. First, a person can challenge a law through Le Conseil disciplinaire et administratif, and if that fails, then through Le Conseil disciplinaire et administratif d’appel. In this case, their lawyer has argued that this is not an independent panel because it is made up of lawyers and has therefore introduced the case before the tribunal administratif. The clients lost their argument in the first instance because the tribunal administratif ruled that they had no jurisdiction but that the case should be referred to the Conseil disciplinaire et administratif which would allow for a fair trial. This ruling was challenged before the Cour d’appel administratif. That panel then decided to refer the matter to the European Court of Justice to have the following issues clarified: whether Luxembourg is conforming to the EU Directive to have an independent and impartial body in place that has jurisdiction over such challenges and can rule on them, AND, whether the Luxembourg law implementing the EU Directive is in conformity with that directive. The Grand Duchy has, in fact, previously challenged the EU Directive and has lost. The EU Commission has, on its side, also initiated proceedings against Luxembourg for not having a legal and established body in place for dealing with problems of challenging the law and for not respecting the EU directive With regards to the merits of the case, the lawyer for this case has said that the necessity to take language tests had been justified by the fact that the client must understand his lawyer. This is a false obstacle in the eyes of the lawyer as there are already many solutions in place to get around the language issue or to prevent lawyers taking on clients who cannot understand them. Certainly, if a lawyer has a Luxembourg client who speaks Luxembourgish the lawyer should have knowledge of the Luxembourgish language. A lawyer should speak the best language of the client. || M. C. 124

constitutes three lawyers. All the lawyers have a double admission, and focus on both German and Luxembourg legal questions. All three have passed the obligatory Luxembourg oral language tests. In Gernert’s opinion, the real competitors of Luxembourg lawyers are French and Belgian lawyers, not the Germans or the English.

Co-operation amongst lawyers “There is a network with Luxembourg lawyers. Luxembourg law cases are given to Luxembourg lawyers, and they give their German cases to a German law office. There exist cases where both laws are to be considered.” For him, it is nice to work in Luxembourg and he sees a lot of tolerance. “If you adapt yourself, you can work. The co-operation between lawyers here is very good. Lawyers are very welcome when they are accepted to the Bar.” He feels that the fact that the Luxembourg market is very attractive but small, is one of the reasons the language law exists. “If the restriction was lifted, Luxembourg would be inundated by foreign lawyers.” But restriction against foreign numbers is not the only reason. It also “ protects the consumers by keeping up the high quality of lawyers and the high standards in Luxembourg.” English lawyers have always been here for the financial centre. English is the primary language of finance and a number of international

Photo: Luc Deflorenne

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Dr. Helene Boriths Müller “Clients tell me that if they couldn’t do their court cases in Danish they would have considered not launching their cases.”

contracts are drafted according to English law, especially in finance. “Historically,” says Gernert, “they come to Luxembourg for a few months, work on whatever project or problem it is they need to work on and they leave.” He says they are given the freedom to practise, even though they are not admitted to the Bar. “They do not do litigation, but they are tolerated as they are needed and the European Court of Justice has not finally decided on the question of a language test.” Also a number of foreign lawyers, not qualified to the Bar, work as employees.” Thus in Gernert’s opinion the Luxembourg Bar association (Barreau) is showing flexibility. Despite the tolerance he has encountered however, there are reasons why Gernert feels the law should not exist. What if a German person living in Luxembourg wants to divorce from an English person and they were married in England? “Family law, tax laws and Inheritance laws are national laws. A specialised foreign lawyer is required for this.” Luxembourg is a highly financial and political international centre with people of all nationalities. “It is part of a culture of a country to allow foreign lawyers and to render their services. Most European countries admit foreign lawyers on the basis of their diploma. EU Directive 98 /5 does not perceive a language obstacle.” || Mary Carey


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What you know and who you know Marc Kerger has been practising law in Luxembourg for 16 years and runs a small office with one other fully qualified lawyer working for him. He speaks highly of the experience and the value of a good network for a lawyer in Luxembourg. He points to a company like Ikea as an example of how companies and their consumers are global and are affected by international laws. Expanding on this idea, former president Pereira also said in one of his president’s messages, “Our globalised world is bringing along with it the globalisation of the law and the globalisation of the legal profession,” meaning that more and more lawyers find themselves operating cross borders. Kerger lists some key reasons to belong to a good international network like A.I.J.A. The scientific programme offers seminars and working sessions (for example “mock trials”) on subjects such as taxes, business, civil litigation,

and corporate or family law. Belonging to the networks exposes members to “comparisons with other legal systems and knowledge of new developments in other jurisdictions.” The social aspect is rewarding for both personal and career advancing reasons. “Yes, you receive (referral) files from other people and you can give referrals to people whose competence you trust,” says Kerger. “You get a very good database of lawyers all over the world who specialise in various aspects of the law and jurisdictions. But you also learn social and cultural differences and have the opportunity to meet new friends and travel the world.” || Mary Carey

Photo: Luc Deflorenne

For five years ending in 2005, Kerger was the Secretary General for the International Association of Young Lawyers (A.I.J.A. www.aija.org). A.I.J.A. is a French and English bilingual association, “conceived in Paris and born in Luxembourg” according to former president, Miguel de Avilla Pereira. In recent years it has become a “European organisation with a global reach”. Kerger now holds the post of President of their newly established Litigation Commission. The A.I.J.A. brings young lawyers together in an expanding network that provides education, legal training and social opportunities. All members must be under the age of 45, considered to be the age of career building. A candidate also has to meet other fairly simple statutes for acceptance. He/she must be a lawyer in his/her jurisdiction. In some cases, in-house councils or corporate councils are also allowed. This extension was made due to the fact that in some jurisdictions, it is not always necessary for a lawyer to be called to the Bar. In addition, in-house councils have very specific knowledge in their fields so they are very good for scientific research.

No Frontiers The biggest network is the International Bar Association (I.B.A.) with over 200,000 members. The Union Internationale des Avocats (UIAwww.uianet.org) was created in 1927 by a group of French-speaking European lawyers convinced of the need for lawyers to establish international contacts. Today, the UIA is open to all lawyers around the world and counts more than 200 bar associations, organisations or federations (representing nearly two million lawyers) as well as several thousand individual members from over 110 countries. The A.I.J.A. is the only young lawyers’ network in existence and has 2,000 active members, reaching 80,000 lawyers. For a lawyer in Luxembourg, what is the value of belonging to a network? “In this globalised world, it would not be very intelligent to focus on just Luxembourg,” says Kerger. European regulation has the effect that there are no frontiers for service and products, but it isn’t the sole reason that we must think globally. You cannot just focus on the country.”

Marc Kerger, Avocat à la Cour, Etude Marc Kerger: “In this globalised world, it would not be very intelligent to focus on just Luxembourg” 125


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Patrick Losch (Autosdiffusion M. Losch) Claude Nilles (Garage Arnold Kontz)

Ed Goedert (Autopolis) Ernest Pirsch (Garage Pirsch/Fégarlux)

D O S S I E R A U T O — É TAT D E S L I E U X

L’automobile, un marché plus imprévisible

Le marché automobile luxembourgeois ne cesse de progresser, malgré un nombre impressionnant de véhicules en circulation qui s’établit, au 31 décembre 2005, à 361.893. En 2005, la croissance a été d’un peu plus de 1%, les nouvelles immatriculations de voitures particulières, commerciales et utilitaires neuves se chiffrant à 48.517 contre 48.161 en 2004 qui était déjà une excellente année, en comparaison aux 43.770 immatriculations de 2003. «Théoriquement, le marché est totalement saturé. On compte trois fois plus de voitures par habitant qu’en France ou en Belgique», remarque Patrick Losch, directeur des ventes chez Autosdiffusion M. Losch (VW, Audi, Skoda, Seat, Bentley, Porsche). «2005 a été une très bonne mais également une très difficile année. Le marché est stable mais de plus en plus volatil et imprévisible», poursuit-il. Du côté de chez BMW, le constat est le même. «BMW a réalisé une progression de 11,1% et détient désormais une part de marché de plus de 7%, ce qui constitue un record absolu», se réjouit Claude Nilles, Executive au garage Arnold Kontz. «Ces dix dernières années ont toutes été bonnes», précise, pour sa part, Ernest Pirsch, directeur du garage Pirsch (Ford, Mazda, Mitsubishi Motors). En tant que président de la Fégarlux, la Fédération des garagistes du Grand-Duché de Luxembourg, ce dernier assure que les concessionnaires sont satisfaits de l’année 2005, malgré la flambée des prix pétroliers qui laissait présager une baisse des ventes, ce qui n’a pas été le cas. «Il n’y a pas eu de grands changements, les Luxembourgeois aiment les grosses motorisations et les équipements de sécurité», constate-t-il. Autopolis – où se côtoient les marques Volvo, Opel, Honda, Suzuki, Chevrolet, Cadillac, Cor-

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vette –, connaît une bonne croissance, +15% de son chiffre d’affaires. «Nous avons toujours opté pour une évolution saine. Avec un ‘multimarquisme’, nous avons dû tout mettre en place nousmêmes. Nous avons régulièrement accru notre portefeuille de marques et il n’est pas exclu de l’élargir encore. Nous ne pouvons pas croître trop rapidement en raison des limites structurelles et ‘infrastructurelles’ de service après-vente», insiste Ed Goedert, directeur général-administrateur délégué de Autopolis. Côté modèle, «En 2005, la Golf a retrouvé sa place de numéro 1, grâce à la Golf Plus. Chez Audi, ce sont surtout l’A6 Avant et la Passat Variant qui ont bien marché», informe M. Losch. VW se situe en deuxième position, comme l’an dernier et Audi à la quatrième, une place de mieux qu’un 2004. «Audi à Luxembourg atteint un des niveaux les plus élevés au monde, avec une part de marché de 7,34% (en novembre). Le Luxembourg représente le meilleur pays d’exportation pour cette marque», souligne-t-il. Chez BMW, ce sont la Série 3 – nouveau modèle lancé en mars dernier pour la limousine – (36% des immatriculations, au 30 novembre), la Série 5 (21% des immatriculations), la Série 1 – la 120d, 163 cv marche le mieux (16%) – et le X3 (13%) qui ont obtenu le plus de suffrages. La Mini, quant à elle, a vu ses immatriculations progresser de 21% par rapport à 2004. Du côté de Volvo, le modèle le plus cher, le XC 90, arrive numéro un des ventes d’Autopolis. Sur 850 Volvo vendues l’an dernier, 250 étaient des XC 90. Chez Opel, l’Astra a représenté 22% des ventes de la marque. L’an dernier, tout comme les années précédentes, ce sont toujours les moteurs diesel qui ont la cote même si certains prédisent un renversement de la vapeur. «Le retour à l’essence est

Photo: Laurent Antonelli

Toujours croissant mais saturé, le marché automobile luxembourgeois pourrait voir arriver de grands groupes étrangers. Si cela est peu probable, cela reste néanmoins possible, depuis le 1er octobre dernier.


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Renault Volkswagen Peugeot Audi Citroen BMW Mercedes Hyundai Ford Opel Toyota Total

janvier

février

mars

avril

mai

juin

juillet

août

septembre

octobre

novembre

décembre

total

586 326 366 236 255 294 220 221 166 166 137

679 461 396 240 431 230 233 367 171 206 283

772 661 494 347 544 347 291 261 260 352 235

719 493 412 456 423 330 314 230 307 308 157

532 475 323 402 242 304 279 286 295 192 133

604 424 337 378 229 358 294 244 263 179 165

575 458 334 311 207 275 262 252 209 133 132

240 353 248 250 161 214 190 234 133 99 91

385 500 241 288 314 267 241 208 138 160 101

477 554 315 242 278 291 285 246 175 120 114

379 454 281 227 217 309 273 211 212 143 91

215 391 144 143 182 147 163 215 89 135 77

6163 5550 3891 3520 3483 3366 3045 2975 2418 2193 1716 38320

lié à une décision politique. L’évolution de la législation en décidera mais, à court terme, le moteur diesel restera le plus en vogue», estime M. Nilles. «Ce moteur devient de plus en plus cher en raison des nouvelles normes européennes en matière d’émission. Il est probable que l’on revienne à l’essence, dont le potentiel a été oublié, et on va pouvoir diminuer la consommation de ce carburant», pronostique M. Losch. D’ailleurs, lors de l’Autofestival, qui se tient du 4 au 13 février, Volkswagen présentera la Golf GT 1,4 L Tsi, premier moteur essence de ce type, à savoir un 4 cylindres à injection directe, avec turbo compresseur. «Le réglage électronique permet de développer 170 cv pour un couple de 280 newtons mètres. Ce moteur comporte les caractéristiques du diesel, avec l’avantage de l’essence. Il consommera légèrement plus qu’un diesel, sauf à 7.000 tours, mais produira moins de CO2», précise M. Losch. Deux autres nouveautés VW seront présentes à l’Autofestival: le Touran et le Caddy, en version gaz naturel dont le réservoir est intégré dans les soubassements. Il peut contenir 13 litres d’essence permettant de parcourir 350 km et dispose d’une autonomie en gaz de 450 km. Pour 2006, les différents concessionnaires se veulent modérément optimistes. «Je ne pense pas qu’il y aura une baisse de la consommation. Le client est plus confiant que le gouvernement», pense M. Pirsch. Même discours du côté de chez Losch ou de BMW, qui espère encore augmenter sa part de marché de 1% l’an prochain. «La gamme va s’étendre, la Z4 sort en début d’année et la Série 3 coupée, mi-2006», indique M. Nilles. Quant à la BMW 745 H équipée d’un moteur bivalent, c'est-à-dire fonctionnant à la fois à l'hydrogène liquide et à l'essence, dont la com-

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mercialisation avait été annoncée pour 2006, elle devrait faire son apparition en 2007. Pour Autopolis, 2006 sera la première année où il pourra profiter de ses infrastructures. «On aura un point de vente supplémentaire – alliance avec le Grand Garage Muller pour Opel –, trois points Volvo – dans le garage Besenius à Ettelbruck et à Foetz dans le garage Jean Ries – et trois nouveaux produits – le 4x4 Captiva de Chevrolet, la petite C30 de Volvo et la Cadillac BLS – d’où on espère une croissance des ventes, table M. Goedert. Le grand objectif pour toutes nos marques, en 2006, est d’atteindre un degré très élevé de satisfaction du client. C’est lui qui doit décider de notre futur», poursuit-il.

Nouvelle réglementation Deux ans après l’entrée en vigueur effective, le 1er octobre 2003, du nouveau régime communautaire concernant la distribution des véhicules automobiles, le client ne s’est aperçu de rien. En revanche, les concessionnaires ont payé une note salée. Les buts premiers de cette réglementation étaient de mettre fin à des pratiques anticoncurrentielles et de donner davantage d’indépendance aux concessionnaires. Force est de constater qu’elle n’y est pas parvenue. «Il ne s’agit pas d’une directive mais d’un règlement d’exemption de la Commission européenne, visant à exempter un accord anticoncurrentiel», précise Gabriel Bleser, rapporteur général de l’Inspection de la concurrence. Le règlement d’exemption s’applique directement à tous les États membres, contrairement à la directive qui doit être transposée en droit national, ce qui laisse une certaine liberté d’adaptation aux États. «On a voulu une convergence des prix en Europe mais, nous avions prévenu qu’il y avait d’autres fac-

Source: Statec

Nouvelles immatriculations de voitures particulières, commerciales et utilitaires neuves par importance


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teurs en jeu que ceux liés à la concurrence, comme les taxes. La DG Concurrence dit avoir vu une convergence des prix. À mon avis, ce n’était pas avec ce règlement que l’on pouvait y arriver. On n’arrivera pas à changer la politique commerciale des constructeurs. Je pense qu’une harmonisation de la TVA aurait été plus judicieuse», constate Gabriel Bleser. «Depuis octobre 2003, il n’y a pas grand-chose qui a changé dans les faits. Les prix n’ont pas augmenté, n’ont pas baissé non plus, car ils n’étaient pas trop élevés, constate M. Losch. Notre avantage par rapport aux autres pays a diminué. Cette réglementation est l’horreur pour notre métier, elle représente deux ans de perte de temps, de formalité, pour aboutir à pas grand-chose. C’est un règlement hybride, pas vraiment bon, pas vraiment mauvais, avec une pression d’investissement considérable dans les concessions, sans que cela soit bénéfique pour le client» «Les prix sont les mêmes pour les voitures de base, mais les équipements sont plus chers et le client ne le remarque pas, signale, pour sa part, Ed Goedert. En trois ans, l’environnement a peu changé, c’est au niveau des constructeurs – des grandes alliances – que cela a bougé et où je me pose des questions. C’est une affaire purement économique». De l’avis général, l’harmonisation des prix n’a pas eu lieu. Pour la Fegarlux aussi, «il aurait fallu diminuer les taxes. L’emprise des constructeurs est très importante, il est impossible de réduire les prix. Les garages sont très inquiets pour l’avenir, témoigne M. Pirsch. La marge de rentabilité est la moins importante de tous les secteurs, elle se situe entre 0,9 et 1,6%. Il est impossible que cela continue. Les importateurs vont devoir réagir. Le client s’y retrouve dans le sens où les usines se font la guerre des prix et imposent des remises que les concessionnaires assument une partie», déplore-t-il encore.

M. Goedert précise que c’est la question à se poser pour le futur. «Je suis persuadé que l’on devrait changer cette habitude des remises. Même si c’est entré dans les mœurs, on peut et on doit les changer. On ne peut pas continuer à investir et à diminuer les prix». Les nouvelles règles prévoient encore qu’aucun réparateur ne peut être empêché d’assurer le service après-vente de plusieurs marques et les réparateurs ne sont plus tenus d’exploiter aussi une concession. Toutefois, «il n’y a pas eu de changements dans le service après-vente au Luxembourg. Il existe un rapport de confiance entre le concessionnaire et le client. Le Luxembourgeois aime sa voiture et en prend soin. C’est le client régule le marché», constate M. Pirsch.

Clause de localisation Depuis le 1er octobre dernier, la clause de localisation a été supprimée, mettant fin à la protection territoriale des concessionnaires des différentes marques. «Il y a des déraillements possibles. Nous nous trouvons dans une situation globale de vive concurrence en Europe. Le grand problème, c’est que la Commission considère qu’il n’y a pas de concurrence. La seule protection que l’on avait jusqu’il y a peu, c’est de ne pas voir une concession de la même marque que la nôtre s’installer en face», regrette M. Losch. «Le risque, c’est que, demain un groupe vienne s’installer au Luxembourg. Il lui suffira de respecter les normes de la marque et les moins solides du marché pourraient disparaître», insiste Ed Goedert. Pour l’heure, «il y a eu une ou deux reprises de garages par un plus gros mais il n’y a pas eu de regroupement. Un seul, NCM, a arrêté ses activités et un garage allemand, Allrad Daewel, est venu s’implanter à MamerCapellen», précise le président de la Fegarlux.

Les nouvelles règles ont aussi ouvert la voie à la distribution multimarque. «Le ‘multimarquisme’, c’est le grand changement. Pour moi, c’est une très bonne chose», admet Ed Goedert. «Autopolis est pionnier mais n’est pas le seul multimarque du Luxembourg. Pour moi, c’est le futur de la distribution. Il est difficile de vivre d’une seule marque. Quand le client a acheté son véhicule, on redevient un monomarque», ajoute-t-il.

Distribution multimarque Un avis que ne partage pas Patrick Losch: «On ira vers cette tendance seulement si les clients le demandent et je pense que la majorité d’entre eux ne le souhaite pas. Il n’est pas nécessaire de vendre plusieurs marques pour survivre. Il est plus intelligent de se spécialiser sur une ou deux marques que de les proposer toutes. Pour qu’un vendeur connaisse bien une marque, je pense que le mieux est qu’il se limite à une seule, ce qui représente 90% des cas». La distribution multimarque n’échappe pas aux pressions des constructeurs qui font même dans l’illégalité en imposant leur accord aux concessionnaires pour leur autoriser à vendre une autre marque que la leur. Le rapporteur général de l’Inspection de la concurrence tient à préciser que la Commission encourage les plaintes auprès de cet organisme qui les lui transmettra. «Les constructeurs ont gagné en pouvoir, les critères ont été déterminés pour se protéger à notre détriment, mais, en même temps, ils sont contents que l’on vende leur marque», conclut Ernest Pirsch. Les réseaux ayant diminué, les constructeurs veulent s’assurer de l’excellente qualité des garages qui vendent leurs marques et préfèrent compter moins de partenaires mais qui sont plus efficaces. || Florence Reinson


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Pascal Faber (LeasePlan) Jean Kerschen (Athlon Car Lease/FLLV)

Luc Berhin (ALD Automotive) Jean-Paul Biordi (GE Fleet Services)

DOSSIER AUTOMOBILE — LEASING

Le leasing opérationnel a la cote

De plus en plus, les entreprises délaissent l’achat propre ou le leasing financier de véhicules de société au profit du leasing opérationnel. Confier la gestion de leur flotte à un professionnel leur permet de se concentrer sur leur core business, mais également de pouvoir budgéter l’entièreté des coûts annuels de leur parc automobile. La société d’aide à domicile, Hëllef Doheem, l’a bien compris. Elle a démarré ses activités en 1999, avec l’introduction de l’assurance dépendance au Luxembourg, et comptait alors 250 collaborateurs et 150 véhicules. Il y a deux ans et demi, elle avait opté pour du leasing financier. Aujourd’hui, l’entreprise de quelque 1.200 salariés dispose de 520 véhicules dont 400 sous contrat de leasing opérationnel. «Tous les véhicules auront, à terme, migré en leasing opérationnel», assure Nico Bemtgen, secrétaire général de Hëllef Doheem. «Le leasing opérationnel a cela d’intéressant qu’il peut être budgété à 100%. Le choix à l’époque s’est tourné vers le leasing financier parce qu’il s’avérait alors plus avantageux. Pour consolider nos activités, l’opérationnel se révèle être le meilleur choix», poursuit-il. Le «leaser» va contrôler, pour son client, les factures du garage et l’utilité des diverses interventions sur le véhicule, ainsi que la consommation de carburant,… Tout se trouve inclus dans la facture mensuelle, même l’amortissement et la dépréciation du véhicule. Plutôt que d’octroyer une augmentation, la société qui offre en avantage la voiture de société et l’employé qui la conduit bénéficient d’un environnement fiscalement favorable.

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«Jusqu’à 2001 inclus, le marché du leasing a été extrêmement porteur et a connu une croissance moyenne de 15% par an. Depuis le 11 septembre 2001, beaucoup d’entreprises ont profité de la situation moins stable pour revoir tous leurs avantages en nature. 2002 et 2003 ont été des années en demiteinte avec de faibles croissances. En chiffres globaux, la croissance a été de 27% en 2000, 12% en 2002, 6% en 2003 et 2004 (chiffre provisoire pour 2004, NDLR) et d’environ 5% sur les six premiers mois de 2005», explique Jean Kerschen, vice-président de la Fédération Luxembourgeoise des Loueurs de Véhicules (FLLV) et directeur général d’Athlon Car Lease, qui a réalisé en 2005 une crois-sance à deux chiffres. Pascal Faber, directeur commercial chez LeasePlan, estime qu’en extrapolant les données de juin, le marché général du leasing opérationnel de longue durée devrait croître de 10% en 2005. «Pour nous, 2005 est un très bon cru du fait que nous avons pu décrocher quelques grands comptes, ce qui fait progresser notre parc de véhicules de plus de 30%». Du côté d’ALD Automotive, la flotte a connu une progression de 19%. «Une croissance à deux chiffres qu’il faut gérer en interne, puisqu’elle s’applique à une flotte de plus en plus importante», explique Luc Berhin, directeur commercial. Ce dernier constate que certaines entreprises ont étendu la voiture de fonction au middle management, un phénomène qui gagne en importance depuis deux ou trois ans. La croissance des commandes affiche également deux chiffres chez GE Fleet Services que Jean-Paul Biordi, sales manager Luxembourg, explique notamment par l’apparition de nouveaux produits.

Photos: Laurent Antonelli

Les entreprises délaissent de plus en plus l’achat propre ou le leasing financier car elles veulent du all inclusive. L’opérationnel poursuit sa croissance, les PME et le particulier sont deux marchés où le potentiel est grand.


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Quelques chiffres La première société de leasing, Hertz Lease, est arrivée au Luxembourg en 1985, alors que chez nos pays voisins, le leasing existait déjà depuis les années 60. Depuis lors, Hertz Lease a été racheté par le groupe français Société Générale et s’appelle aujourd’hui ALD Automotive. Elle gère plus de 3.700 véhicules. ALD est présent dans une trentaine de pays à travers le monde et possède une flotte de 557.000 véhicules. LeasePlan Luxembourg existe depuis 1989 et gère environ 5.000 véhicules pour quelque 700 clients, avec une équipe de 45 personnes. À l’échelle mondiale, LeasePlan est présent dans 26 pays et compte 6.000 collaborateurs et 1,1 million de véhicules. Athlon Car Lease, né en 1913, est présent sur le marché luxembourgeois depuis 1992 où elle gère une flotte de 1.530 véhicules. Cette société a fêté, en 2005, ses 40 ans de cotation à la Bourse d’Amsterdam. La société est présente dans 37 pays dans le monde par l'intermédiaire de FSI (Fleet Synergy International), avec une flotte de véhicules de plus de 991.500 véhicules. GE Fleet Services est implantée dans le pays depuis 1992, suite au rachat de Avis Fleet Services par General Electric. Sa flotte globale atteint dans le pays 1.000 véhicules mais la société gère encore, à partir de son équipe luxembourgeoise de cinq personnes, environ autant de véhicules, immatriculés en Belgique, provenant de comptes belges, avec des contrats belges. || F. R.

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«À part quelques entreprises qui connaissent une croissance à deux chiffres, le reste du marché se trouve en stagnation», surtout liée à la prudence, affirme M. Kerschen. «Si on regarde les pays voisins, on est loin d’être en stagnation mais on a du mal à connaître les statistiques de la flotte des entreprises du pays. On connaît le nombre d’immatriculations mais on ne sait pas si elles proviennent de particuliers ou non», poursuit-il. Environ un quart des véhicules immatriculés au Luxembourg chaque année sont achetés par la Fédération Luxembourgeoise des Loueurs de Véhicules, selon M. Kerschen. Aujourd’hui, le taux de pénétration de leasing opérationnel atteint quelque 35% mais dans certains pays, comme les Pays-Bas ou l’Angleterre, ce taux dépasse les 70%. «Au Luxembourg, le leasing opérationnel n’a cessé de progresser depuis dix ans. Nous avons encore de la marge car nous pensons que 55% des sociétés détiennent encore des véhicules en achats propres», assure Jean-Paul Biordi. Toutefois, la bonne progression des leaders du marché s’explique aussi par les appels d’offres européens qui ont, selon M. Kerschen, «contribué à notre réussite». Il n’est pas le seul à constater l’internationalisation des contrats. «C’est une des tendances sur le marché. Le leaser est davantage choisi pour plusieurs pays, à un niveau international. Ce sont surtout les acteurs internationaux du marché qui en profitent», souligne M. Faber. Par ailleurs, les cahiers des charges deviennent monnaie courante. «Pour les grandes flottes, à partir de 15 véhicules, il y a de plus en plus de cahiers des charges envoyés aux sociétés de leasing. Le prix pèse pour trois quarts dans la balance et la qualité intervient pour les 25% restants», ajoute-t-il. Le directeur commercial de LeasePlan constate même que les entreprises clientes de grande envergure vont au-delà du cahier des charges, allant jusqu’à réclamer au leaser de respecter certaines normes. Afin d’évaluer le respect des normes fixées, des standards sont établis sur lesquels la société

de leasing sera évaluée une ou deux fois par an. «C’est intéressant car on arrive à des comparaisons chiffrées, des évaluations de critères de mesure. On voit où il y a des lacunes et on peut s’améliorer. Un client grande flotte veut un parte-naire et une stabilité. Nous évaluer constitue une bonne approche qui nous permet aussi de nous auto-évaluer plus facilement», analyse M. Faber. Les exigences croissantes des clients requièrent des sociétés de leasing qu’elles disposent d’une équipe sur le territoire. Les différents acteurs du marché proposent des prestations sur mesure et, ce qui fera la différence entre eux, c’est le rapport qualité-prix. «Le client est moins facile qu’avant. Il n’est pas tolérant et paye pour un service irréprochable. Il est évidemment impossible d’avoir à la fois le prix le plus bas du marché et le meilleur service. Il faut être objectif et transparent avec le client. Personne n’est là pour perdre de l’argent», souligne M. Kerschen (Athlon). «Nous sommes très exigeants, nous rencontrons souvent nos partenaires pour discuter des problèmes éventuels. L’aspect ‘services’ est très important. Nous sommes soucieux d’avoir le meilleur prestataire de services, meilleur rapport service-qualitéprix. Le prix est un facteur important et la mobilité est une condition sine qua non», confirme Nico Bemtgen. Le client est davantage informé sur le leasing que par le passé et la confiance qu’il peut accorder à son prestataire de services représente un aspect non négligeable. «Ce qui attire le client, c’est une conjonction de plusieurs éléments. Parfois c’est le prix qui va déclencher le signal mais ce que nous cherchons à faire comprendre c’est l’importance du service qui est derrière. Nous essayons de bâtir une relation sur le long terme et lui fournir un package produits-consultance», insiste M. Biordi. Depuis 2001, les petites flottes de quelques véhicules s’intéressent aussi au leasing, préférant conserver leurs liquidités pour autre chose. «Elles veulent du all inclusive, c’est une tendance générale


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aussi bien des petites que des grandes sociétés. Elles réfléchissent davantage en terme de coûts. Elles veulent savoir combien va leur coûter une voiture ou toute leur flotte», constate encore Pascal Faber (LeasePlan).

Pas de révolution En matière de leasing, on peut difficilement parler de réelle innovation ou de révolution. Les principaux leasers disposent de logiciels provenant de leur maison-mère, adaptés au marché luxembourgeois. «Les rapports sont de plus en plus automatisés. La prochaine étape, d’ici deux ou trois ans, consistera à envoyer directement au conducteur certaines informations par SMS», annonce M. Faber, même si, aujourd’hui déjà, de plus en plus d’informations sont transmises directement par e-mail au conducteur. «Comme les constructeurs automobiles, nous sommes toujours à l’affût du produit qui collera au mieux aux besoins du client», assure pour sa part M. Biordi. En janvier 2005, GE Fleet Services a lancé les produits Flex Key, Online Key et Key Solutions. «Flex Key garantit au client la transparence: nous incluons dans nos offres une grille assortie de 91 loyers permettant au client de connaître d’avance sa facturation ou sa note de crédit en cas de distorsion kilométrique. Online Key est un reporting consultable sur le web. Key Solutions fournit un conseil expert pour aider les clients à faire des économies sur le coût global de la flotte», développe-t-il. Afin de faire face à sa croissance et de coller au mieux aux besoins et attentes de ses clients, ALD Automotive a opéré, l’an dernier, une réorganisation, intégrant au passage six nouveaux collaborateurs portant à 37 le nombre de ses employés. «Nous avons créé, au Luxembourg, un département dédié aux PME, secteur dont la dynamique est très importante pour notre économie nationale», développe M. Berhin. «Nous voulons donc leur accorder une attention spécifique», ajoute-t-il.

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Par ailleurs, le service commercial et le service après-vente d’ALD Automotive ont été réorganisés par secteur d’activité. «Côté commercial, les consultants connaissent le métier de leurs clients et leurs besoins spécifiques en matière de gestion de flotte. Du côté de l’après-vente, nous avons mis en place ‘easy driving’, où une et une seule personne de contact est dédiée à un secteur», tient à préciser M. Berhin (ALD Automotive). «En novembre 2005, nous avons été certifiés ISO 9001:2000. Ce n’était pas un but en soi mais un outil de travail pour notre entreprise. Nous disposons désormais d’un système de gestion des questions, des plaintes et des compliments des clients», se réjouit-il

Marché privé Si le leasing attire essentiellement des entreprises, certains prédisent que d’ici trois à cinq, le marché privé va lui aussi s’y intéresser. «De nos jours, la voiture représente le deuxième coût important, après l’habitation. De plus en plus, les gens se demandent s’ils vont acheter leur propre véhicule, sachant qu’ils ne sont pas sûrs du prix de la revente. La Grande-Bretagne, la France et les États-Unis sont déjà beaucoup plus loin. Dans ces pays, les leasers travaillent régulièrement le marché du particulier, mais ce n’est pas encore le cas au Luxembourg», constate M. Faber (LeasePlan). Plus la flotte sera petite et plus le produit sera standardisé. «Ce qui intéresse le privé, c’est d’avoir une personne de contact et une solution facile et rapide à mettre en place. Nous comptons déjà 350 PME clientes qui louent de un à trois véhicules. Nous avons donc un certain know how et le pas vers le particulier sera plus facile», souligne-t-il encore. De son côté, Jean-Paul Biordi (GE Fleet Services) estime que «le marché du particulier est peut-être à prendre, mais il reste encore beaucoup à faire dans les entreprises avant d’attaquer ce marché». || Florence Reinson


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Jos Zuné Marie-Edmée Schumann

Gilbert Giannessi Lisa Leijola

DOSSIER AUTO — TÉMOIGNAGES

Un bijou au bout des doigts Pour éviter de conduire la voiture de Monsieur-tout-le-monde, il est possible de jouer la carte de la couleur, de la forme… mais aussi de l’équipement technologique. Paroles d’adeptes.

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Luxembourg a vraiment des routes en très, très mauvais état!». En semaine, Jos Zuné laisse donc sa voiture au garage et se «contente» de sa voiture de service (une BMW série 7!) qu’il a choisie «en concertation avec son chef», un haut responsable de la Banque européenne d’investissement (BEI). Ce n’est donc que le week-end ou lors des escapades familiales qu’il prend en main le volant de sa belle sportive. Après avoir parcouru des millions de kilomètres, comme lui, peut-on encore éprouver un réel plaisir à conduire? «Cette voiture a vraiment rafraîchi mes sensations. C’est revenu. Si quelqu’un ayant l’habitude de rouler en BMW n’éprouve plus assez de plaisir, qu’il vienne donc essayer la mienne!». Lisa Leijola, interior designer, conduit une Lexus hybride RX400H Une goutte d’eau dans l’océan. «Mais si personne ne versait jamais de goutte, il n’y aurait pas d’océan». Une lapalissade, certes, mais également une profonde conviction écologiste pour la famille Leijola, originaire d’Helsinki, qui n’a pas hésité une seconde lorsque Lexus a sorti le RX400H, un 4X4 équipé d’un moteur hybride essence/électricité. «Nous nous sommes décidés pour ce modèle par pur intérêt environnemental. Sinon, nous n’aurions jamais choisi une voiture aussi grande, explique Lisa Leijola, interior designer. La pollution automobile est la cause principale du réchauffement climatique en Europe. Cette voiture, c’est notre contribution au protocole de Kyoto!». Le RX400H est équipé d’un moteur à essence V6 de 3,3 litres, couplé à un système électrique, constitué de deux moteurs. Le recours à l’un ou l’autre des systèmes de propulsion – voire à la combinaison des deux – est géré par un ordinateur central, en fonction des phases ou de la vitesse de conduite, afin de garantir la puissance nécessaire tout en réduisant au maximum la consommation de carburant. «Tout est géré automatiquement, et les batteries se rechargent d’ellesmêmes dès qu’elles ne sont pas utilisées. Le conduc-

Photos: Laurent Antonelli

Jos Zuné, chauffeur de direction à la BEI, conduit une BMW 535d Jos Zuné ne regrette pas d’avoir dû patienter un peu pour recevoir le cadeau qu’il s’est offert pour son 60e anniversaire, en juin dernier: une BMW 535d, résolument puissante et sportive. Ce n’est pas la première berline haut de gamme que ce passionné d’automobile se soit offerte, certes, mais assurément un modèle d’exception. «Au départ, je n’étais pas vraiment intéressé par cette voiture, car l’intérieur ne me plaisait pas. Mais lorsque j’ai découvert le catalogue d’individualisation, j’ai été séduit». Jos Zuné pioche allègrement dans les pages et fait équiper le modèle de série d’une liste d’aménagements et d’options qui plombent la facture initiale (43.600 euros environ) de quelque 19.000 euros supplémentaires. «Elles concernent notamment la peinture, la qualité du cuir intérieur, les roues… J’ai également fait ajouter le head up display (l’affichage des informations et du système de GPS sur le pare-brise, NDLR) ainsi que le kit MS Sport». Une option incontournable pour cet ancien coureur automobile qui a fait crisser ses pneus dans toutes les courses de côte du pays, avant de raccrocher son casque, il y a une quinzaine d’années. Autant dire qu’en terme d’équipements et de mécanique, le pilote ne s’en laisse pas compter! Il teste, expérimente, et sait de quoi il parle. «Pour un diesel, elle est vraiment super-sportive. Avec le couple du moteur, quand on roule à 30-40 km/h et qu’on décide de pousser un petit peu, elle part comme une fusée! Elle dispose en plus d’une excellente tenue de route. Je dois vraiment faire attention à ne pas perdre mon permis avec cette voiture. Elle est déjà très silencieuse en vitesse normale, mais quand le deuxième turbo se met en marche, on n’entend carrément plus rien», explique-t-il dans un sourire gourmand. Seule ombre au tableau: «Avec une voiture comme celle-là, on a l’impression de conduire sur les routes d’un pays sous-développé. Les suspensions sport font ressentir tous les coups, et le


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Photo. Luc Deflorenne

Coup de pouce financier Rouler au gaz s’avère une alternative avantageuse. Pour un trajet équivalent, les frais sont inférieurs de 50% par rapport à l’essence et de 20% par rapport au diesel, grâce à un taux d’accises inférieur. En revanche, aucun subside étatique direct ne permet de compenser le surcoût (environ 3.000 euros) au moment de l’achat du véhicule. La rentabilité serait cependant atteinte dès la deuxième année, pour une distance moyenne parcourue de 20.000 km/an. La Soteg s’est, pour sa part, engagée à verser 1.000 euros aux 1.000 premiers acquéreurs privés d’une voiture au gaz. Cette prime a été versée… dix fois à ce jour! || F. M.

teur n’a donc rien de particulier à faire, hormis penser à acheter de l’essence», précise Lisa Leijola. Au départ, l’achat est destiné à son époux, gérant de la société Luxberg. «Mais je suis littéralement tombée amoureuse de cette voiture. C’est devenu ma passion. Il n’y a plus que moi qui la roule, mon mari se satisfaisant de son statut de passager!», s’amuse-t-elle. «Malgré sa grande taille, elle se roule comme une fleur. Différents systèmes de navigation – GPS/DVD avec écran tactile, régulateur de vitesse, caméra de recul – facilitent son utilisation en ville. Le seul souci, peut-être, est qu’elle est totalement silencieuse lorsqu’elle est propulsée électriquement. C’est un danger pour les piétons et les cyclistes qui ne m’entendent pas arriver. Je dois donc être très vigilante!». La famille Leijola utilise également le SUV pour de longs trajets, notamment pour retourner dans leur pays natal, la Finlande. «Nous nous sentons parfaitement en sécurité, même lorsque les conditions sont très difficiles sur les routes. C’est un modèle très robuste et cela a également influencé notre choix au moment de l’achat», souligne la conductrice. Le prix relativement élevé du modèle – 56.000 euros environ – n’a en revanche pas refroidi leurs ardeurs: «Nous étions prêts à assumer le surcoût lié à cette technologie ‘propre’… dans une certaine mesure, bien sûr! Mais il est tout de même dommage que le gouvernement luxembourgeois ne verse aucune prime d’encouragement à l’achat de voitures de ce type, comme cela se fait ailleurs en Europe. Cela inciterait davantage de monde à oser le changement». À l’heure actuelle, une vingtaine de Lexus RX400H ont été livrées au Luxembourg. Marie-Edmée Schumann, Listing agent à la Banque de Luxembourg, conduit une Renault Laguna «Grandtour». Pour cette quadragénaire adepte de confort et de sécurité, la marque au losange est une histoire d’attachement. Mais aussi une histoire de famille. Petite promenade dans l’album souve-

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nir de la marque: «Depuis que j’ai le permis de conduire, je roule en Renault. D’abord les voitures de mes parents, puis les miennes. Nous avons eu une R20, puis une R5, deux Clio, une R21… J’ai aussi roulé le précédent modèle de Laguna». Une fidélité à toute épreuve? «Pour l’instant du moins, car je n’ai jamais été déçue. Pour moi, c’est le meilleur rapport qualité/prix. Alors, pourquoi changer?». La voiture dont Marie-Edmée Schumann a pris possession il y a trois mois est toutefois différente des précédentes. Sa Laguna Grandtour dispose de la finition «Initiale», la plus aboutie de la gamme du point de vue technologique. Un coup de cœur pour l’automobiliste qui avoue «ne pas avoir été très regardante au niveau du prix». Elle peine d’ailleurs à retomber sur la somme de «32.000 euros environ» nécessaire à cet achat! En revanche, elle est intarissable lorsqu’il s’agit de décrire les équipements dont dispose sa berline. «J’adore tout ce qui est nouveau, surtout en matière d’électronique», confie la conductrice qui n’a pas hésité à faire du livret technique de la voiture son livre de chevet! «Au garage, ils ne peuvent pas tout expliquer, seulement les fonctions de base. Tous les soirs, je lis quelques pages du livret et comme j’adore tripoter les boutons, le lendemain je teste les commandes». Son équipement favori? «Le système de GPS en 3 D», sans conteste. «En deux dimensions, il indique l’itinéraire comme une carte routière, en trois dimensions, on a l’impression d’être un oiseau et de voler au-dessus du paysage. Grâce à la division de l’écran, je peux zoomer sur le carrefour que je traverse tout en gardant un œil sur l’itinéraire général. C’est vraiment un système très fiable, auquel je me fie désormais totalement». Ce nouveau GPS est l’un des trois éléments composant le Carminat Navigation et Communication – développé conjointement par Renault et Nissan – qui réunit également une installation radio/CD ainsi que la téléphonie mains libres Bluetooth. «Le système est géré par une commande centrale multimédia, ce qui est bien plus pratique et plus sûr, d’autant que je téléphone souvent en roulant».


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Éviter les trous Le moteur de la BMW 535d est équipé d’un système de suralimentation à deux étages sur un cylindre en ligne de trois litres – jusque-là réservé aux moteurs de bateaux – qui permet d’éviter le fameux «trou du turbo»: le premier turbocompresseur établit rapidement la pression de suralimentation dès les bas régimes; dans les régimes plus élevés, le deuxième turbocompresseur assure une progression constante de la puissance jusqu’à obtention de la puissance nominale (272 ch/200 kW). Le couple du moteur atteint 560 Nm à 2000tr/min, l’accélération de 0 à 100 km/h dure environ 6,6 secondes et la consommation s’établit autour de 8 l/100 km. || F. M. Si Marie-Edmée Schumann accorde peu d’importance aux divers systèmes antivol qui équipent son véhicule — «même si je trouve rassurante la fermeture automatique des portières, surtout la nuit» — elle est particulièrement attentive aux équipements qui permettent d’assister la conduite: elle cite également le frein à main, l’essuie-glace et l’allumage des phares automatiques… «Depuis le décès de mon mari, je voyage presque toujours seule, avec mon petit garçon de deux ans et demi à l’arrière. Je suis donc à la fois le pilote et le copilote, et, surtout lors des longs trajets, toute assistance est très appréciable!». Gilbert Giannessi, géomètre et responsable marketing à la Soteg, conduit une Opel Astra alimentée au gaz naturel Trois automobilistes qui tentent de s’approvisionner dans une station-service de Merl… et c’est l’embouteillage! Banale, l’histoire qui fait encore sourire Gilbert Giannessi? Pas tant que cela. Car les voitures dont il s’agit font partie des très rares au Luxembourg – 24 en tout! – à utiliser le gaz naturel comme carburant. «Le Luxembourg ne compte que deux stationsservice équipées de ‘pompes’ délivrant du gaz naturel, à Merl et au Findel; une troisième devrait être installée bientôt à Dudelange, indique Gilbert Giannessi. Cette pénurie de points d’approvisionnement est l’un des principaux freins à l’expansion du nombre de voitures au gaz. Et comme il s’agit d’un cercle vicieux – pas assez de voitures équipées, peu de pompes/peu de pompes, peu de nouvelles voitures – le développement est très lent». Depuis trois ans et demi, le responsable marketing de la Soteg conduit une voiture de service équipée d’une technologie «bivalente»: son Opel Astra comporte deux réservoirs, l’un pour l’essence, l’autre pour le gaz naturel, installé sous le châssis. «Ainsi, les surfaces de chargement restent libres», assure le conducteur qui concède que le gros inconvénient de cette technologie est qu’il «faut beaucoup de place pour stocker les carburants». Sans parler de l’au-

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tonomie réduite offerte par le gaz naturel: 200 km pour un plein de 80 kg (le gaz naturel étant livré sec, l’unité de mesure est le kilogramme et non le litre). Mais le danger de la panne sèche reste limité: «Lorsque l’on tombe en panne de gaz, on passe à l’essence. Le changement peut même se faire en conduisant», indique Gilbert Gianessi, qui assure préférer rouler au gaz. «Le bruit du moteur est réduit par rapport aux autres carburants. Le moteur et le pot d’échappement restent propres, il n’y a aucun dépôt. De plus, les performances mécaniques sont généralement plus élevées». Bien que le gaz naturel soit une énergie fossile – dont les réserves sont épuisables –, le géomètre considère cette technologie comme un réel «plus» pour l’environnement. «Les émissions polluantes peuvent être réduites jusqu’à 80% par rapport aux autres carburants. Un autre avantage important est que le gaz naturel arrive directement dans les stations par les canalisations souterraines, il ne nécessite donc pas de transport routier». Totalement convaincu par l’alternative «gaz», Gilbert Giannessi? «Oui, certainement», assure-til, tout en admettant qu’il est encore difficile – voire impossible – de se passer des carburants traditionnels. C’est pourquoi ce grand voyageur, qui sillonne l’Europe pendant les vacances, laisse son Opel Astra au garage dès qu’il quitte le Luxembourg et utilise alors son véhicule privé, roulant au diesel. «Au Luxembourg, il n’y a pas de gros soucis pour faire le plein de gaz naturel. Mais en France, il n’y a que deux ou trois stations ouvertes au public. En Belgique ou aux Pays-Bas, il n’y en a aucune!» Cette technologie est cependant loin d’être expérimentale. L’Italie l’a adoptée depuis un demi-siècle et près de 400.000 voitures y roulent au gaz naturel, grâce à un réseau de 500 stationsservice équipées. Quant à l’Allemagne, où l’on dénombre près de 650 pompes délivrant du gaz, 40.000 voitures sont concernées. La marge de progression est donc encore large pour le Luxembourg! || Frédérique Moser


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Nouvelle génération La rédaction a sélectionné ses coups de cœur parmi les dernières-nées des grands constructeurs. Certaines, encore dans l’incubateur, n’arriveront sur les routes qu’avec le printemps.

Les belles citadines

Toyota Aygo

Peugeot 1007 sporty

Motorisation: 1.0 l VVT-i ou 1.4D-4D Consommation mixte: 4,6 l / 100 km Prix (à partir de): 8.990 euros

Peugeot 107 trendy

Toyota Yaris

Motorisation: 1.4 l 2T essence ou 1.4 l HDI Consommation mixte: (essence) 6,3 l et 4,7 l / 100 km (diesel) Prix (à partir de): 16.290 euros

Clio III

Motorisation: 1l essence ou 1.4 l HDI Consommation mixte: 4,1 l / 100 km Prix (à partir de): 9.029 euros

Citroën C1

Motorisation: 3 versions essence de 1.2 à 1.6 16V 1 version diesel 1.5 dCi Consommation mixte: 5,9 l / 100 km Prix (à partir de): 10.835 euros

Motorisation: essence 1.0i Consommation mixte: 4,6 l / 100 km Prix (à partir de): 8.305 euros

Ford fiesta Nissan Micra C+C Motorisation: 3 versions essence de 1.4 à 1.6 l Consommation mixte: 6,6 l / 100 km Prix (à partir de): 15.197 euros

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Motorisation: 1.0 l VVT-i, 1.3 l VVT-i ou 1.4 l D-4D Consommation mixte: 4,2 l / 100 km Prix (à partir de): 11.500 euros

Motorisation : 4 versions essence de 1.3 à 2.0 Duratec et 2 versions diesel 1.4 et 1.6 TDCi Consommation mixte: 6,5 l / 100 km (essence) et 4.5 l / 100 km (diesel) Prix (à partir de): 7.690 euros

Volkswagen Polo Motorisation: essence 1.2 et 1.4 16V et diesel 1.4 et 1.9 TDI Consommation mixte: 6 l / 100 km (essence) et 4 l / 100 km (diesel) Prix (à partir de): 9.990 euros


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Tous sous le même toit

Toyota Corolla Verso

Toyota Avensis Motorisation: essence 1.8 l VVT-i et 5 versions diesel Consommation mixte: 6 l / 100 km Prix (à partir de): 21.580 euros

Ford Galaxy Motorisation: 1 version essence 2.0 l et 2 versions diesel 1.8 TDCi et 2.0i TDCi Consommation mixte: n/c Prix (à partir de): 26.963 euros

Nissan Note Motorisation: 2 versions essence en 1.4 et 1.6 et 2 diesel 1.5 DCi Consommation mixte: n/c Prix: n/c

Motorisation: 1.6 l VVT-i, 1.8 l VVT-i, 2.2 D-4D ou 2.2 D-4D D-CAT Consommation mixte: 7,5 l / 100 km Prix (à partir de): 19.270 euros

Mazda5 Motorisation: 1.8 l ou 2.0 l MZR-CD Consommation mixte: 6,3 l / 100 km Prix (à partir de): 18.028 euros

Volkswagen Passat Variant Opel Zafira OPC Motorisation: essence 2.0 turbo Consommation mixte: 9,6 l / 100 km Prix: 33.835 euros

Mercedes classe R Motorisation: 2 versions essence (V6 et V8) et un diesel V6 Consommation mixte: 11,4 l /100 km (essence) et 9,3 l / 100 km (diesel) Prix: à partir de 51.100 euros

Motorisation: 8 motorisations différentes: essence de 1.6 FSI à 3.2 FSI V6 et diesel de 1.9 TDI à 2.0 TDI Consommation mixte: 7,8 l / 100 km (essence) et 6,1 l / 100 km (diesel) Prix (à partir de): 21.190 euros

Honda FR-V iCTDi Motorisation: diesel 2.2 turbo diesel 16 S Consommation mixte: entre 6 et 7 l / 100 km Prix (à partir de): 23.720 euros

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Pour les mordus du bitume

Toyota Corolla «Sport Line»

Toyota Prius

Motorisation: 1.4l VVT-i, 1.6l VVT-i, 1.4 D-4D, 2.0 D-4D Consommation mixte: 7,2 l / 100 km Prix (à partir de): 16.800 euros

Renault Mégane Motorisation: 8 versions, dont 5 essence et 3 diesel Consommation mixte minimum: de 4,5 à 9,1 l / 100 km Prix (à partir de): 14.494 euros

Motorisation: 1.5 l VVT-i Hybrid Consommation mixte minimum: 4,3 l / 100 km Prix (à partir de): 26.000 euros

BMW 320d

Lexus IS 220d Motorisation: L4 2.2 l Consommation mixte minimum: 6,3 l / 100 km Prix (à partir de): 29.920 euros

Renault laguna

Motorisation: diesel 4 cylindres Consommation mixte minimum: 5,7 l / 100 km Prix (à partir de): 28.800 euros

Motorisation: 4 versions essence dont 3.0 V6 et 3 versions diesel dont la 2.2 dci Consommation mixte: 7,4 l / 100 km (essence) et 5,5 l / 100km (diesel) Prix (à partir de): 19.864 euros

Volkswagen Jetta Ford Focus ST Motorisation: 2,5 Duratec ST 166 kW Consommation mixte: 9,3 l / 100 km Prix (à partir de): 23.760 euros

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Opel Vectra OPC Motorisation: 2,8 V6 turbo Consommation mixte: 10,4 l / 100 km Prix: 33.970 euros

Motorisation: 3 versions essence de 1.6 FSI à 2.0 FSI et diesel 1.9 TDI Consommation mixte: 7,6 l / 100 km (essence) et 5,5 l / 100 km pour diesel Prix (à partir de): 17.990 euros


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Luxe, calme et volupté

Lexus GS 450h

Mitsubishi Lancer EVO IX

Motorisation: V6 3.5l Consommation mixte minimum: 12,3 l / 100 km Prix (à partir de): 44.675 euros

Skoda Superb Edition 100

Renault Vel Satis

Matorisation: 2.0 TDI Consommation mixte minimum: 6,3 l / 100 km Prix (à partir de): 28.280 euros

Citroën C6 Motorisation: 3.0i V6 essence et 2.7 V6 HDi diesel Consommation mixte: 8,2 l / 100 km (essence) et 6,8 l / 100 km (diesel) Prix (à partir de): 41.240 euros

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Saab 9-3 Sport-Hatch

Motorisation: 2.0 l essence Consommation mixte minimum: 10,6 l / 100 km Prix (à partir de): 37.990 euros

Motorisation: 2 versions essence (dont la 3.5 V6) et 3 versions diesel ( dont la 3.0 dci) Consommation mixte: 9,4 l /100 km (essence) et de 7,2 l /100 km (diesel) Prix: à partir de 30.413 euros

Motorisation: 6 versions essence (dont le nouveau 2.8 l V turbo) et 2 versions diesel Consommation mixte minimum: 5,9 l / 100 km Prix (à partir de): 25.340 euros

Jaguar XK Motorisation: 4.2 l V8 Consommation mixte: 11,3 l / 100 km Prix: n/c

Mercedes classe S Motorisation: essence 3.5 V6 5.4 V8 6.0 V12 et diesel 3.2 V6 CDI Consommation mixte: pour un V6 10,1 l / 100 km (essence) et 8,3 l / 100 km (diesel) Prix: à partir de 66.950 euros

Bentley Flying Spur Motorisation: 6.0 l Consommation mixte: 17,7 l / 100 km Prix: 168.100 euros


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Les passe-partout

Toyota RAV4 Limited Edition Motorisation: 1.8 l VVT-i, 2.0 D-4D Consommation mixte minimum: 8,8 l / 100 km Prix (à partir de): 22.530 euros

Saab 9-7X

Toyota Land Cruiser 100 Motorisation: 4.7 l V8 VVT-i ou 4.2 TDi Consommation mixte minimum: 11,1 l / 100 km Prix (à partir de): 57.500 euros

Chevrolet Captiva

Motorisation: 4.2 l V6 et 5.3 l V8-DOD Consommation mixte: NC Prix (à partir de): 47.535 euros

Ford C-MAX Motorisation: 1 version essence 2.0l et 2 versions diesel (1.8 l et 2.0 l) Consommation mixte: n/c Prix (à partir de): 24.330 euros

Motorisation: 2.4 l et 3.2 l essence et 2l CR-D Consommation mixte minimum: 7,6 l / 100 km Prix (à partir de): non défini (livrable en juin 2006)

Hyundai Tucson Motorisation: 2.0 l CRDi Consommation mixte: 7,1 l / 100 km Prix (à partir de): 19.999 euros

Jeep Grand Cherokee Motorisation: diesel 3.0 power tech V6 CRD Consommation mixte: 10,2 l / 100 km Prix (à partir de): 42.900 euros

Audi Q7 Motorisation: 3.0 l TDI V6 171 kW Consommation: de 10,5l / 100 km Prix (à partir de): 46.900 euros

Lexus RX400 H Motorisation: V6 3.3l Consommation mixte: 8,1 l / 100 km Prix (à partir de): 55.250 euros

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Les séductrices

Lexus SC 430 Motorisation: V8 4.3 l Consommation mixte: 11,4 l / 100 km Prix (à partir de): 76.740 euros

Saab 9-3 Cabriolet Motorisation: 4 versions essence et le nouveau 1.9 TiD Consommation mixte minimum: 8,6 l / 100 km Prix (à partir de): 32.855 euros

Mini Cabrio Motorisation: essence 1.6 l Consommation mixte minimum: 7,2 l / 100 km Prix (à partir de): 18.350 euros

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Mazda MX-5

Renaul Mégane coupé-cabriolet Motorisation: 3 versions essence et 3 diesel Consommation mixte minimum: 5,0 l / 100 km Prix (à partir de): 21.052 euros

Motorisation: 2 versions essence, 1.8 l et 2.0 l Consommation mixte minimum: 7,3 l / 100 km Prix (à partir de): 22.678 euros

Mitsubishi Colt CZ3 Motorisation: 3 versions essence (1.1 l, 1.3 l et 1.5 l) et 1.5 l DI-D Consommation mixte minimum: 5,5 l / 100 km Prix (à partir de): 10.990 euros

Audi A4 cabriolet Motorisation: 2.0 TFSI 147 kW Consommation mixte: 6,4 à 11,2 l/100 km Prix (à partir de): 33.300 euros

BMW Z4 M Motorisation: essence 3.2 l Consommation mixte minimum: 12,1 l / 100 km Prix (environ): 58.640 euros

Peugeot 407 coupé S Motorisation: essence 2.2l Consommation mixte: 9,2 l / 100km Prix (à partir de): 28.417 euros


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Photo: David Laurent

Vincent Chevalier: «Le marché luxembourgeois reste globalement meilleur que les autres marchés européens. La bulle financière apporte une croissance certaine».

C A S E S T U DY — R E C R U T E M E N T I T

«Des efforts supplémentaires pour trouver le personnel compétent» Hewlett-Packard Luxembourg confie la recherche de son personnel aux sociétés de mise à disposition et aux chasseurs de têtes. Pour mieux se consacrer à son core business.

«Le marché luxembourgeois est très dynamique et très réactif. Nous devons l’être aussi en termes de ressources humaines. Mais rechercher et sélectionner les candidats qui nous intéressent ne relève pas de notre core business. Des sociétés de placement, d’intérim et les chasseurs de têtes ont toutes les compétences requises pour le faire pour nous. Cette procédure face au marché de l’emploi est de la saine gestion». Directeur chez Hewlett-Packard (HP) Luxembourg, Vincent Chevalier précise d’emblée la démarche de son entreprise – HP n’est autre que le deuxième groupe informatique mondial, derrière IBM – en matière de ressources humaines. Il souligne aussi que HP Luxembourg, qui regroupe surtout HP SCA et HP PSF, n’est actuellement pas concernée par la restructuration au niveau mondial, qui a fait couler beaucoup d’encre, notamment en France, pays assez touché. «Le Luxembourg est très sensible au marché français, un peu moins au marché belge, explique Vincent Chevalier. L’annonce de la restructuration a, dès lors, eu un impact ici. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte. Au niveau mondial, 14.000 personnes sont concernées, soit par la perte de leur emploi, soit par un glissement interne. Le plan est toutefois très variable d’un pays à l’autre. Il est lourd en France et peu important en Belgique. Ici, rien n’est prévu pour l’instant. Parce que le mar-

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ché luxembourgeois est en croissance et que nous y sommes en croissance continue aussi». Et d’expliquer que la restructuration mondiale en cours n’a d’autre but que de rester compétitif vis-à-vis de l’ensemble des concurrents. «Les clients veulent de plus en plus, au meilleur prix et avec le plus de rationalité. Nous devons ainsi réduire les coûts. HP ne possède pas de grosses infrastructures et l’impact de la réduction de coût se répercute ainsi sur le personnel. Et surtout sur certaines fonctions comme les ressources humaines, le legal, l’I.T., etc. Ces fonctions ne sont pas traitées au Luxembourg, mais bien dans des pays comme la France ou la Belgique. D’où l’absence de restructuration au Luxembourg». Le directeur constate que HP Luxembourg a grandi au fil des ans. La société emploie aujourd’hui 90 personnes, contre 60 il y a deux ans. Pas nécessairement par engagements directs. «HP a une politique de rachats importante. La croissance tant en termes de chiffre d’affaires – plus de 10% par an ces trois dernières années – que de personnel se fait principalement via ces acquisitions. Nous n’avons pas une politique agressive de recrutements». Les perspectives sont positives même si, comme dans tous les autres secteurs, la croissance peut être en dents de scie. «La seconde partie 2005 a été très calme jusqu’en octobre. Puis la


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Comment une société de recrutement du secteur de l'IT, se positionne-t-elle pour apporter une réelle plus-value à ses clients? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de huit entreprises: Anne Lambolez (Adecco IT et Engineering), Nathalie Laurent (Ajilon IT), Anne Thiel (Easi), Laurent De Gyns (Harvey Nash IT Consulting), Éric Busch (Lancelot), Sonia Rucquoy (Randstad Recruitment & Selection), Marios Paras (Rowlands International) et Nicolas Hurlin (Schneider Consulting).

«Dès que nous trouvons un profil correspondant aux attentes du marché, nous jouons la carte de la pro-activité en proposant ce candidat à nos clients». ANNE LAMBOLEZ CHARGÉE DE CLIENTÈLE/ RESPONSABLE IT ET BE Adecco IT et Engineering hausse a été nette. Et 2006 se présente comme une excellente année. La croissance est bien là. Le Luxembourg est toujours décalé de quelques mois par rapport à la conjoncture. Mais ce marché reste globalement meilleur que les autres marchés européens. La bulle financière apporte une croissance certaine».

Sous-traitance et formation Pour ce qui est de recrutements, une caractéristique de HP est que toutes les fonctions de support, du secrétariat à l’accueil, en passant par la rédaction des offres, etc., sont assumées par des sous-contractants. «Il ne s’agit pas d’outsourcing mais bien de sous-traitance, via des sociétés de mise à disposition», insiste Vincent Chevalier. Mais ce personnel bénéficie, chez HP, d’une forte politique de formation, au même titre que le personnel «maison». Pour toutes les autres fonctions (account, ventes, techniciens, etc.), HP s’adresse à des sociétés de mise à disposition, ainsi qu’à des chasseurs de tête pour ce qui est middle, executive et top management. Les postes à pourvoir au Luxembourg le sont en vente et services. «Nous sommes à l’écoute systématique du marché par rapport à ces fonctions pour pouvoir saisir les opportunités. Certains profils sont très difficiles à trouver. Pour des fonctions comme notamment les ventes, nous cherchons des personnes expérimentées. C’est difficile parce que le marché est étroit, il n’y a plus la compétition qui prévalait du temps de la ‘bulle Internet’. La demande est plus raisonnable et raisonnée, le marché s’est tout à fait calmé pour la rotation du personnel, et cela exige des efforts supplémentaires pour trouver le personnel compétent que nous tenons à avoir. Ce n’est pas vraiment un problème de qualité de la main-d’œuvre, mais l’évolution est telle que l’on ne peut pas forcément trouver ceux qui ont la toute dernière compétence. D’où aussi notre politique de formation de qualité». || Marc Vandermeir

Recruter plus que des métiers, des compétences croisées «Depuis plus d’une année, une reprise s’est amorcée en matière de recrutement IT. Elle se ressent essentiellement dans les domaines des Infrastructures (systèmes, réseaux…) avec une forte connotation en téléphonie et Télécom. Après quelques années sans projets de grande envergure dans ce domaine, les sociétés aujourd’hui ont l’obligation d’intégrer les technologies de l’information dans leur système informatique. Et, il est vrai que les demandes de nos clients dans ce domaine nécessitent une double compétence Informatique et Télécom. On parle aujourd’hui de Network Engineer avec compétences complémentaires en Voice over IP, PABX… et idéalement avec certification CISCO et/ou Microsoft. Notre stratégie a été dans un premier temps de faire évoluer nos outils de recrutement et de sélection afin de recruter non plus des métiers mais des compétences croisées. Par ailleurs, nous nous sommes dotés de tests spécifiques qui viennent en complément d’entretiens de recrutement. Dans un second temps, nous sommes sans cesse à la recherche de candidats et dès que nous trouvons un profil correspondant aux attentes du marché, nous jouons la carte de la pro-activité en proposant ce candidat à nos clients. La communication et la collaboration avec les Écoles et Universités seront également un axe de développement pour cette nouvelle année. Le domaine du recrutement IT a été et sera de plus en plus en perpétuelle mutation. Nos forces sont la veille technologique, la pro-activité afin de répondre de manière efficace et réactive aux attentes de nos clients et du marché et notre appartenance au n°1 international des Ressources Humaines».

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Comment une société de recrutement du secteur de l'IT, se positionne-t-elle pour apporter une réelle plus-value à ses clients? «Proposer une méthodologie de travail reposant sur la confiance et le professionnalisme nécessaires pour aboutir à la sélection du bon candidat». NATHALIE LAURENT RECRUITMENT CONSULTANT Ajilon IT

Une parfaite collaboration des deux parties sur le long terme «La connaissance approfondie du marché luxembourgeois, la compréhension de l’environnement de travail du client et de ses valeurs, le tout combiné à un important vivier d’experts techniques, voilà les atouts majeurs d’une société de recrutement, commente Nathalie Laurent, Recruitment Consultant chez Ajilon IT depuis 1997. Au sein d’Ajilon, chaque consultant dispose d’une expertise professionnelle dans un secteur précis: IT, Finance, Engineering, Legal et Office. La branche recrutement spécialisée dans les métiers de l’informatique a été créée il y a déjà 9 ans à l’initiative du groupe Adecco et s’appelait à ses débuts Euroskills IT. Depuis, le bureau a pris son envol et a été intégré à un groupe international qui lui permet d’avoir accès à une importante base de données et de négocier des contrats internationaux avec les plus grands sites de recrutement. Aujourd’hui, grâce à son positionnement historique sur le marché luxembourgeois, Ajilon IT apporte à ses clients la réponse à leurs attentes en proposant une méthodologie de travail reposant sur la confiance et le professionnalisme nécessaires pour aboutir à la sélection du bon candidat. Engager oui, mais pas à tout prix! Notre but est de trouver le candidat qui dispose d’un ensemble de compétences techniques par rapport à un besoin exprimé par le client et qui s’intégrera et s’épanouira dans l’environnement culturel. Nous n’hésitons d’ailleurs pas à mettre une garantie de 6 mois dans tous nos contrats. Les entretiens approfondis que nous menons avec nos candidats nous permettent d’analyser leur parcours professionnel, leurs valeurs, ainsi que leurs motivations en matière d’évolution professionnelle. Pour affiner notre sélection, nous avons à disposition une batterie de tests nous permettant de valider leurs expertises techniques. Enfin, nous mesurons notre réussite par la satisfaction de nos clients et de nos candidats en réussissant une parfaite collaboration des deux parties et ce sur le long terme. Nous sommes d’ailleurs très fiers d’avoir remporté pour la 2e année consécutive le prix du meilleur service recrutement à Luxembourg».

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«Il s’agit aujourd’hui de se positionner avec une offre dynamique, souple, flexible et adaptée aux besoins des sociétés clientes».

ANNE THIEL ACCOUNT MANAGER Easi

Répondre aux attentes du marché avec qualité et rapidité «Il est vrai que le secteur du recrutement IT est en effervescence, mais également en mutation. Qualité et rapidité sont les deux critères fondamentaux pour répondre efficacement aux attentes du marché. Il s’agit aujourd’hui de se positionner avec une offre dynamique, souple, flexible et adaptée aux besoins des sociétés clientes. À cette fin, nous avons construit une offre articulée sur trois propositions: le détachement de personnel pour des missions de moyennes ou longues durées, la sélection de personnel permanent qualifié, et le détachement de personnel pour une durée de six mois minimum avec option d’embauche sans frais additionnels. Cette dernière option permet de démarrer rapidement un projet, sans les contraintes liées au recrutement et les risques liés à un engagement définitif. Nous pensons également qu’il est nécessaire d’être un professionnel des métiers informatiques et d’avoir un bon background technique pour trouver le profil idéal. Nous nous basons notamment sur une analyse rigoureuse des capacités techniques et de l’attitude comportementale des candidats. Il est primordial de maintenir un haut niveau de service et ceci passe notamment par l’établissement de contacts personnalisés avec le responsable de projet. Nous assurons un suivi régulier du personnel affecté à la mission. Easi Resources est active pour des missions de gestion de projet, d’analyse ou de développement (quels que soient les outils, langages ou bases de données utilisés), pour des missions plus techniques ou de support. Enfin, Easi Resources fait partie du groupe Easi, actif dans la vente de matériel, de logiciels et de services informatiques et peut dès lors s’appuyer sur de solides compétences internes dans les processus de sélection de personnel».


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Comment une société de recrutement du secteur de l'IT, se positionne-t-elle pour apporter une réelle plus-value à ses clients? «Proposer des candidats en adéquation avec les environnements techniques et culturels de nos clients, le plus rapidement possible».

LAURENT DE GYNS SALES MANAGER LUXEMBOURG Harvey Nash IT Consulting

Maîtriser structure, culture, projet, technologie du client «Pour apporter une réelle plus-value à nos clients lors d’un recrutement, il nous faut maîtriser à la fois leurs structures, cultures, projets, technologies utilisées et, surtout, l’évolution de l’ensemble. La maîtrise de ces informations nous permet de proposer des candidats en adéquation avec les environnements techniques et culturels de nos clients, le plus rapidement possible. Harvey Nash a choisi d’établir une organisation particulière dans cette optique. Hors les contacts réguliers avec nos clients et candidats, nous pensons qu’une structure locale permet une bonne appréhension et un bon suivi des marchés propres à chaque pays/région. Suivre les évolutions d’un secteur représente déjà une gageure, espérer suivre celles de tous les secteurs relève de l’utopie. Nos Account Managers sont spécialisés par secteur d’activité et ne prennent en charge qu’une demi-douzaine de clients. Le travail de sélection est réservé à nos recruteurs qui sont soit affectés à un portefeuille clients, soit spécialisés par technologie. Les premiers sont chargés d’établir pro-activement une base de données composée de candidats pouvant répondre aux besoins de leurs clients et de mener les campagnes de recrutement proprement dites. Ces recruteurs bénéficieront du support de leurs homologues spécialisés afin d’effectuer les tests techniques, voire proposer des candidats supplémentaires. Enfin, nos Accounts et recruteurs confrontent régulièrement leurs expériences à celles de leurs collègues travaillant dans les différentes implantations du groupe lors d’une réunion par vidéo-conférence. C’est bien cette synergie – Account Managers spécialisés par secteur d’activité/recruteurs orientés clients ou technologies – additionnée au support d’une structure mondiale qui permet à Harvey Nash Luxembourg de faire du recrutement à la mesure de ses clients tout en affrontant sereinement les évolutions du marché».

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«Notre mission est d’apporter conseil, spécialisation et valeur ajoutée dans le domaine du recrutement informatique».

ERIC BUSCH DIRECTEUR GÉNÉRAL Lancelot

Exceller dans notre domaine de compétences «Nous pensons que le temps du prestataire-généraliste est révolu au Luxembourg. Depuis quelques années, les entreprises et banques locales préfèrent des partenaires qui excellent dans leur domaine de compétences, même s’ils se trouvent à Munich, Bruxelles, Paris ou Genève. Lancelot est né de cette réflexion, et sa mission est d’apporter conseil, spécialisation et valeur ajoutée dans le domaine du recrutement informatique. Dans cette logique, notre approche est basée sur les axes suivants: 1. Experts dans le recrutement IT: la double compétence RH et Informatique. Un des critères de sélection de nos consultants en recrutement est leur double compétence et/ou expérience en RH et en Informatique. Par la suite, notre personnel est continuellement formé pour suivre l’évolution des technologies, outils et méthodes utilisés. 2. Des solutions de recrutement adaptées à nos clients: Nous avons conçu des solutions de recrutement adaptées au secteur d’activité ou à la taille de l’entreprise de nos clients. Nous proposons une solution spécifique pour les SSII et les sociétés de conseil en IT, les banques et les assurances, ainsi que pour les PME. 3. Des modules complémentaires Évaluation technique. À ce jour, nous proposons une cinquantaine de tests techniques couvrant les domaines suivants: Java, Microsoft, Cisco, Oracle, etc. Ces tests sont faits dans nos locaux à Luxembourg-Merl. Évaluation de la personnalité. Nous proposons une évaluation de la personnalité complémentaire dans le processus de recrutement».


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Comment une société de recrutement du secteur de l'IT, se positionne-t-elle pour apporter une réelle plus-value à ses clients? «Être capable d’aider le client dans la rédaction du profil de son futur collaborateur».

«Nous sommes souvent sollicités pour effectuer des assessments et development centers dans le secteur IT».

SONIA RUCQUOY MANAGER Randstad Recruitment & Selection

La maîtrise de compétences-clés est capitale «Chez Randstad Recruitment & Selection, nous sommes souvent sollicités pour effectuer des assessments et development centers dans le secteur IT. Dans ce cadre, nous constatons chaque jour qu’en dépit du caractère extrêmement changeant et évolutif du secteur, les compétences non techniques que nous évaluons demeurent sensiblement constantes. En d’autres termes, indépendamment des adaptations et nuances liées au contexte spécifique de l’entreprise et à sa culture, nous avons pu identifier pour ce secteur une série de compétences que l’on pourrait presque qualifier de «génériques». Citons entre autres le time management, l’orientation client et la pro-activité commerciale, la résistance au stress et le contrôle émotionnel, la vision stratégique et le change management. Rien de fondamentalement différent, en fin de compte, de ce qui nous est demandé dans d’autres domaines d’activité comme la finance ou la banque… si ce n’est qu’en IT, plus que partout ailleurs, la maîtrise de ces compétences-clés est capitale si l’on veut garder les pieds sur terre et éviter l’éphémère».

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«Nous étudions les profils des candidats de tous pays pour déceler les zones géographiques où la maturité du marché est la plus forte».

MARIOS PARAS MANAGING DIRECTOR Rowlands International

NICOLAS HURLIN PARTNER Schneider Consulting

Anticiper la tendance

Veille permanente auprès des sociétés technologiques

«Le recrutement dans le secteur IT ou Télécom est fondé sur la maîtrise rigoureuse de plusieurs facteurs: anticiper la tendance pour être capable d’aider le client dans la rédaction du profil de son futur collaborateur. Ensuite, la connaissance des dernières technologies permettra au consultant en charge du recrutement d’établir un dialogue efficace entre l’entreprise qui recherche et le candidat qui postule. Cela suppose un état de veille permanent pour les consultants de Rowlands International dans le secteur des nouvelles technologies pour être à même de comprendre et d’identifier les besoins. La plupart de nos clients savent, en nous contactant, ce qu’ils recherchent, qu’il s’agisse de compétences techniques ou d’aptitudes à manager, à diriger une équipe. Notre métier est d’affiner leur demande pour leur proposer les meilleurs candidats, ceux qui sauront répondre au plus juste à leurs exigences. C’est à ce titre que nous proposons des solutions concrètes et sur mesure, toujours adaptées à une demande particulière, ciblée et précise. Une société qui recrute est parfois tentée d’aller «pêcher» des CV spontanés sur le Web. L’offre est gigantesque, c’est vrai, mais elle est loin d’être qualitative. On a coutume de dire que le recrutement est un «art». C’est un peu prétentieux, certes, mais l’expérience a largement prouvé que c’était vrai. Chez Rowlands International, nos consultants disposent de toutes les ressources pour vérifier les références des candidats, tester concrètement leurs aptitudes techniques et comportementales par des assessments qui ont largement fait leurs preuves, mettre les candidats en situation pour évaluer leurs capacités à diriger ou à travailler en équipe, tester leurs niveaux linguistiques. C’est un avantage non négligeable pour une société en matière de temps et de cost saving. Anticiper, comprendre, cibler et analyser, quatre atouts, pour valoriser notre métier et la plus-value que Rowlands International propose à ses clients».

«La préparation du processus de recrutement est une période clef pour optimiser l’efficacité de la recherche. Nos consultants ont pour mission d’aborder le marché de manière neutre pour effectuer une phase de découverte approfondie en se documentant au maximum sur la population et sur le marché cible. Plus la connaissance du marché et du rapport entre l’offre et la demande de candidats est forte; meilleure est la phase d’identification, d’approche et de conviction des meilleurs profils. Notre bureau, Schneider Consulting, effectue un travail de veille permanente auprès des sociétés technologiques les plus actives sur le marché. Nous observons les profils des candidats au Grand Duché et venant d’autres pays afin de déceler les zones géographiques où la maturité du marché est la plus forte. Ainsi, nous pouvons déterminer les stratégies de recherche de candidats selon des critères d’expertise technologique et proposer à nos clients des profils à forte valeur ajoutée. Nous réalisons un travail continu d’observation des profils via des entretiens téléphoniques, une analyse de la presse professionnelle pour connaître les tendances du marché et déceler les sociétés cibles leader. Également, nous exploitons les outils de networking professionnels et maintenons un contact actif avec les personnes étant au cœur du marché afin de s’imprégner de leur know-how. Enfin, notre connaissance et notre adaptation permanente au marché nous permettent d’attirer les meilleurs candidats pour nos clients. Le travail de veille, de réactivité et de contact permanent avec le marché cible des candidats sont autant de valeurs ajoutées que nos clients apprécient. Nos clients exploitent les informations transmises (motivation des candidats, conditions salariales, perspectives recherchées à moyen terme) pour poursuivre en partenariat avec Schneider Consulting les étapes allant jusqu’à la finalisation du recrutement».


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NOUVEAUTÉS

Voyage hivernal Les pages de la rubrique Playtime s'installent doucement. En attendant la belle saison, elles continuent leur exploration de nouveaux horizons. Un entretien avec Jo Cox partageant sa passion pour le marathon, les nouveautés en matière de gastronomie, un aperçu en images du Club paperJam au restaurant Lux-E cosi, la page Soyez comme un chef, les dernières tendances mode, design, bijoux, high-tech, mobilier, décoration… Ce nombre de pages enrichi, avec plus de vitrines, permet également de découvrir la ville de Londres au travers du regard de Boz-Temple Morris. L'homme aux multiples talents artistiques, également business man accompli, nous livre «ses» bonnes adresses de la capitale britannique. Textes: Corinne Briault, Karine Touati, Jacques Demarque, Mary Carey.

Le «Reflex» télévision Des tables, des chaises, des lits et des éclairages… La collection Reflex compte désormais un meuble spécialement conçu pour le téléviseur. Adieu meuble télé qui ne s’intègre pas dans les intérieurs! Imaginé de façon à être simultanément un élément design et un meuble de rangement multifonction qui agrandit les perspectives de la pièce, le modèle Mirage de la collection Reflex Divani abrite un écran plasma ou un téléviseur (jusqu’à 42 pouces) et le place en totale harmonie dans son environnement. Le Mirage dispose également d’un espace nécessaire à l’installation d’un home cinéma, et à l’arrière du meuble, un miroir renforce l’effet spatial de l’ensemble. Un plexiglas antireflet garantit une visibilité optimale sous n’importe quel angle et cette vitre obturant intégralement le meuble évite ainsi tout dépôt de poussière sur la face intérieure. Pivotant à 180° sur son axe, le Mirage ouvre assurément la voie à de nouvelles perspectives en matière de mobilier contemporain.

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Cuisines d’aujourd’hui Véritable lieu de vie, la cuisine vue par l’Italien Effeti est également un espace fonctionnel, offrant de multiples combinaisons et un design ultra contemporain. L’Italie, ses collections de mode, ses designers… Quand ces derniers imaginent des cuisines, ils inventent un nouveau style. Fonctionnalité et esthétisme s’intègrent alors totalement dans cet espace de vie. Dessiné pour Effeti par le designer Giancarlo Vegni, le modèle Misura, avec ses portes arrondies, allie ergonomie et élégance. Les lignes sont fluides, la composition permet une absolue polyvalence et offre également un espace multifonction pour diverses activités. Synthèse de design et de fonctionnalité, la cuisine en devient un pur objet de création, facile à vivre. Linea3 Contemporain, Livange.

Toi et moi Pequignet montre, une fois de plus, son originalité et une élégance sans pareille. Le créateur-joaillier donne, pour la Saint-Valentin, une nouvelle version de sa célèbre maille.

Un soin en or

Connu pour la beauté intemporelle de ses créations, Pequignet réinvente sa fameuse maille Moorea. La sophistication rejoint la sobriété dans un modèle hyper romantique, parfait pour la Saint-Valentin. Ce magnifique tour du cou est agrémenté de perles noires de Tahiti, de perles de culture roses et de perles d’acier ou d’or poli. Son nom, Toi et Moi, symbolise l’amour et l’engagement. Un nouveau bijou qui se place au-delà du temps, tout comme les sentiments amoureux qu’il évoque.

Carita lance le soin riche par excellence. La Crème parfaite corps s’habille d’une touche de luxe: sa texture est parsemée de particules d’or 24 carats. Conjuguant huit actions complémentaires spécifiquement adaptées aux peaux matures, la Crème parfaite corps de Carita est un nouveau soin aux actifs nobles et rares. Les véritables particules d’ors purs, associées à des nacres et des pigments soft focus au pouvoir réflecteur déposent un voile précieux sur la peau pour un effet fermeté et tonique. La crème apporte ainsi une action lifting immédiate, antirelâchement, drainante (réduisant visiblement l’aspect peau d’orange) et lissante. Hydratée, la peau retrouve confort et douceur avec un aspect somptueusement irisé sans excès de l’effet «paillettes». Carita, 1 rue de la Monnaie, Luxembourg. Rens: 47 54 31.

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Laissez vos valises à la maison! Qui n’a pas pesté le matin devant la glace en faisant le constat déplorable de vilaines poches de fatigue ou de «trop fêté» sous les yeux? Les laboratoires Talika ont trouvé le remède en inventant le système Eye Decompress. Bluffant! Faut voir, direz-vous… On connaissait les anti-cernes plâtreux et les sachets de thé de grand-mère. Pas si efficaces que cela et, de surcroît, contraignants. Le kit Eye Decompress se compose de deux petites dosettes, l’une contenant une compresse-masque à appliquer, l’autre d’une solution décongestionnante à base de bleuet. Humectez la première avec la deuxième, appliquez quelques minutes sur vos paupières et le tour est joué. Un vrai coup de bluff! En vente en parfumerie et parapharmacie.

Une toile originale Femmes subtiles Mauboussin place ses nouvelles collections sous le signe de la subtilité. Un univers tout en douceur, en harmonie et en émotion. L’artiste joaillier a choisi, cette année, de travailler sur une collection comme un hymne à la vie, au plaisir. Femmes subtiles est un ensemble de pièces dont les symboles sont des clins d’œil à la vie. La subtilité dans l’équilibre des formes, dans l’utilisation de la magie des couleurs et des pierres précieuses: la citrine pour la femme-soleil, qui aime le rire et la gaîté, l’améthyste pour la femme-émotionnelle, passionnée et enthousiaste, la topaze pour la femme sérénité, le béryl vert ou le quartz lemon pour la femme-espoir, la tourmaline ou la rose de France, pour la femme-bonheur qui sait que le monde n’est suave que pour celle qui a le goût du miel. Une collection à lire comme un poème.

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Depuis plus de 100 ans la marque française Le Tanneur propose une gamme de maroquinerie de qualité, soucieuse du détail et de l’évolution des modes et des matières. Cette sacoche de travail ou de loisir se nomme Fencing. Unisexe, elle est sobre et élégante, tout en étant sportive. Son originalité, comme son nom l’indique, réside dans le fait qu’elle soit taillée dans la toile des tenues d’escrime, donc imperforable, imperméable et infiniment légère. Sac de travail avec ses multiples poches et zips, ou bagage d’escapade à un prix raisonnable, il est à parier que le Fencing du Tanneur sera bientôt un must.


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E N T R E T I E N — PA S S I O N S

«…Tout seul, en pleine nuit à six heures du matin…» C’est lors du Grand Raid de la Réunion que Jo Kox, marathonien et bon vivant, a connu et surmonté une mémorable défaillance...

Et vous Jo Kox, dites-nous ce qui vous fait courir? «C’est vers la fin des années 90 que j’ai commencé. Mais c’est depuis l’année culturelle, c'està-dire en 1995, que je me consacre réellement au fond. Changement de cap professionnel aussi à ce moment-là. Après douze ans chez Luxair… et très peu de sport, j’arrive au Casino Luxembourg et alors le sport s’impose. Ce n’est pas pour moi une question de santé, mais plutôt une histoire de copains de jeunesse. Pit Kayser, son sportif de frère Marc et sa femme Simone, pour ne citer qu’eux qui m’entraînent dans leur passion. Alors, tout doucement, je commence à courir avec Marc. C’est lui qui est à l’origine de tout. En 1992, j’accompagne Marc et Simone à Berlin où Simone court son premier marathon et l’idée germe! En 1993, je commence à trotter autour du pâté de maisons et comme je réside à Bereldange, je cours les quinze kilomètres du Walfer Vollekslaaf. Étant originaire de Remich, je continue en 1997 par le semi-marathon de La Route du Vin. Alors, la route est encore longue pour en arriver au marathon? «Elle passe par mon entourage, ce couple d’amis que je rencontre trois ou quatre fois par semaine avec qui on ne parle que de cela. Et puis, je vais avoir 40 ans, que pourrais-je me souhaiter? Psychologiquement aussi «midlife crisis», alors je me mets en tête de courir le marathon de New York pour mes 40 ans, mon cadeau! En 1997, j’ai 39 ans et je participe à celui 162

d’Echternach pour voir où j’en suis, et pour m’assurer de ne pas avoir à abandonner au km 20, là-bas. Actuellement, j’en suis à mon trentième marathon et voyez-vous, celui de New York, jusqu’à aujourd’hui, je ne l’ai jamais fait! Parlez-nous de la préparation pour participer à de telles courses? «Au début, c’est spécifique. On lit, on écoute, on suit à la lettre ce que les uns ou les autres disent… que faut-il manger, ne pas abuser d’alcool, faire 80 km par semaine, réduire l’entraînement la semaine précédant la course, etc. On fait attention, mais je dirais que depuis 5 ans, c’est tout à fait différent. Il n’y a jamais eu de pression pour gagner, le seul défi, c’est de gagner contre soi-même. On se met en tête par exemple, d’arriver en 3 heures 30 ou en 4 heures 30. Je ne me suis jamais fixé comme objectif d’être le deuxième où le troisième, ce n’est pas mon but! Pour «l’entraînement» on y va entre copains, un acte social… au lieu d’aller siroter de la bière au bar, on papote en courant trois heures dans la forêt et puis, on s’installe chez Simone devant une chope ou un bon verre. Et les veilles de marathon, il y a les fameuses «spaghetti fiesta»… Mais le régime, alors? «Ah non! La veille d’un marathon, on va toujours dans de bons hôtels, on se paye un gueuleton avec une bonne bouteille et le lendemain,

on court. Pour le «Beaujolais» par exemple qui part de Regnié Durette, organisé de façon sensationnelle par les viticulteurs, on dort chez eux, dans les logements attribués normalement aux vendangeurs. Le lendemain matin, traversée du vignoble et le soir la grosse fête! Donc, le ravitaillement se fait au beaujolais? «Non, non! Tout ça, c’est la veille (rires) pour se mettre dans l’ambiance. J’ai souvenir d’un semi-marathon (21 km) où nous étions carrément «cuits», celui de la Champagne. Au km 12, on a commencé à boire du champagne au lieu d’eau et du ratafia au km 16... C’est incroyable cela! On imagine des forçats… «Oui, mais bof! Je dis toujours que c’est dans la tête que ça se passe. Quand on sait qu’on a assez de kilomètres dans les jambes en préparation, le reste ce n’est que la tête… très psychologique. Le fameux «mur», la hantise des marathoniens, le mur des trente kilomètres? «Celui-là, je ne l’ai pas encore senti. Le seul mur que j’ai vraiment connu, c’est lors du Grand Raid de la Réunion, mais là c’est 123 km! J’ai eu mon mur au km 90 et psychologiquement vraiment rien n’allait, le «black-out». Qu'est-ce qui vous permet, alors, de vous dépasser? «J’avais commis l’erreur de m’arrêter trois heures, me refroidissant ainsi avant la plus

Photo: Andres Lejona

490 ans avant J.C. les Athéniens et les Perses s’affrontent dans une bataille qui sauve la Grèce de l’invasion perse. Le soldat grec Philippides parcourt alors d’une traite la distance séparant le champ de bataille, la ville de Marathon, d’Athènes pour y annoncer la victoire. Il aurait eu juste le temps de l’annoncer («nike» en grec… mais oui) avant de mourir d’épuisement. C’est aux Jeux Olympiques de 1896 que commence à se pratiquer cette course et seulement en 1908 que les Anglais donnent à la distance le kilométrage étalon de 42,195 km.


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longue montée, mille mètres de dénivelé, je crois, sur une courte distance, carrément de l’ascension! J’ai eu des crampes et j’ai eu peur, j’ai pensé que mes ligaments claquaient, tout seul, en pleine nuit à six heures du matin et avec mon GSM comme seul refuge. J’ai alors appelé plusieurs copains à Luxembourg, qui m’ont remotivé, j’ai aussi appelé Simone et Marc qui étaient bien devant moi. Simone venait d’ailleurs d’arriver deuxième du classement féminin. Cela m’a donné un tel coup de pouce que j’ai couru les 40 derniers kilomètres sans m’arrêter, comme dopé. Pour les ravitaillements dans ce genre de grands raids, êtes-vous en autosuffisance où est-ce l’organisateur qui s’en occupe? «Au Marathon des Sables, c’est de l’autosuffisance. Ce qui m’a le moins plu, c’est la préparation. On vit pendant quatre mois pour cette course. C’est difficile, on a un peu peur… le sable, la chaleur. Il faut se préoccuper un sac à dos, du matériel, de l’équipement, de la nourriture, faire le bon choix. Pendant ces quatre mois on teste, on réfléchit, car le jour du départ, c’est trop tard. Si on se charge de trop de nourriture, on transporte un poids inutile. Si on n’en emporte pas assez, c’est le risque de manquer et d’abandonner pour cause de «fringale»… et en plein désert, pas question de trouver une boutique! Il faut alors être bien entouré pour éventuellement échanger quelque chose. On est vraiment au gramme près car chaque gramme pèse et porter huit kilos ou douze, ça change tout. C’est quatre mois de discipline mentale. La discipline sportive, de toute façon, est là. Pendant six jours, on est sous pression, aujourd’hui 40 kilomètres, demain 50 kilomètres et après l’équivalent d’un double marathon. Ici, pas question de la bonne Guiness qui à Dublin nous attend à l’arrivée! Il ne faut pas oublier que l’on combine toujours tourisme, convivialité et sport. Décidément, vous allez nous convaincre que vous êtes stricto sensu de véritables amateurs! «Absolument! On paye, ça coûte de l’argent, 3.500 à 4.000 euros pour l’opération Sables. Alors on combine toujours avec les vacances. Au retour du midi de la France, on s’arrête pour faire la Jungfrau, course de montagne qui part à

Jo Kox est directeur administratif du Casino Luxembourg, Forum d’Art Contemporain

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700 mètres d’altitude et arrive à 2.000 mètres ou bien à Davos. On passe huit jours en Irlande après le marathon de Dublin.

Ce qui est étonnant, c’est que vous gardiez assez de lucidité, malgré la fatigue, pour profiter de l’environnement? «Ah! Il faut prendre le temps de regarder, ensuite ne pas courir trop vite, ne pas perdre sa faconde, est très important, car pour moi, c’est avant tout un acte social. C’est comme au sein d’une grande famille! Au départ, on ne connaît personne et pendant la course, on s’approche, on discute avec l’un, on continue à courir, on parle avec l’autre: «comment te sens-tu, d’où tu viens?» à noter que notre groupe de Luxembourgeois a l’avantage de s’exprimer en trois langues. Ça facilite les contacts et dans notre clan, on se connaît tous, on s’amuse toujours et on fait tout l’entraînement ensemble.

Il n’y a donc pas que les courses à travers les villes? «Les courses «nature», comme le Verdon, sont les plus belles. Je ne retourne plus à Paris, il y a trop de monde au départ, on se fait bousculer, on se chamaille. C’est une course de 35 ou 40.000 participants et ce n’est même pas la fête, les Parisiens ne se déplacent pas pour le marathon! À Berlin, par contre, 1 million de spectateurs le long du parcours, on est emporté par la vague! Pour les villes, l’organisation d’un marathon est devenue un business avec d’importantes retombées, en particulier pour l’hôtellerie. J’espère que Luxembourg qui organise le 27 mai 2006 son premier marathon en ville, en profitera pleinement. Le départ sera donné à 18h, la course se déroulera donc en nocturne à l’instar de Grenoble et Mannheim. J’aurais préféré qu’on profite mieux de la topographie de la ville, avec la traversée des vallées, mais les règlements de l’Association Internationale des Marathons fixent un dénivelé maximum. On doit donc rester sur les plateaux, Belair, la Gare et le Centre-ville, c’est dommage de ne pouvoir faire connaître des quartiers comme le Grund, Pfaffenthal et autres. Savezvous que depuis que j’ai fait le Marathon de Paris, je prends de moins en moins le Métro ou le taxi, sachant mesurer les distances entre les différents quartiers. C’est pareil dans les grandes villes où j’ai couru le marathon.

Dans votre cas, c’est presque une course d’équipe? «En quelque sorte. Même très fatigués, on attend l’arrivée du dernier Luxembourgeois, plusieurs heures, si nécessaire! Combien de liens se sont noués dans ces aventures et pour moi, je le répète, la course est un acte social. En plus, savezvous que je pèserais au minimum 120 kilos sans la course, ayant une fâcheuse tendance de trop manger et trop aimer le chocolat. Tous nos déplacements sont liés à un séjour gastronomique… il faut bien profiter. J’aime les «city jogging» d’une dizaine de kilomètres ou personne ne mesure le temps car, paradoxalement, je n’ai pas l’esprit de compétition. En conclusion, la course, comme nous l’approchons, est un excellent remède pour équilibrer vie professionnelle et vie privée». || Propos recueillis par Jacques Demarque

Quatre épreuves coup de cœur

Marathon du Beaujolais Le plus surprenant: organisation, accueil, solidarité, convivialité, parcours, participants et surtout une mise en bouche extraordinaire la veille de la course, les 12 km du Beaujolais avec 12 points de dégustation des 12 crus du Beaujolais.

Grand Raid de la Réunion Souvenir du poulet rôti au premier ravitaillement mais aussi de mon coup de fatigue et de désespoir lors de la montée de la Roche Écrite.

Raid du Verdon Un décor majestueux, les pédologues, les kinés et, surtout, la Leffe blonde à chaque arrivée d'étape.

Marathon des Sables La fraternité entre les coéquipiers. Satisfaction de ne pas avoir souffert de la chaleur et d’avoir terminé sans avoir une seule ampoule aux pieds!


Déplacement au Luxembourg et pays limitrophes Répertoire de salles et châteaux disponible

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Un nouvel instrument de précision Depuis quinze ans bientôt les montres Bell & Ross se hissent au niveau des plus grandes marques horlogères. Reconnues comme des instruments de précision, elles affirment leur pole position en créant à chaque saison de nouveaux modèles. La nouvelle Bell & Ross de la saison est en carbone et or rose satiné 18 carats. Elle est dotée d’un chronographe à 3 compteurs, le boîtier XXL est en or rose et acier avec une belle finition noire avec ce qui fait la célébrité de la marque, un look d’instrument d’aviation. Le cadran est, de ce fait, particulièrement lisible, même de nuit grâce aux aiguilles et index luminescents. Étanche à 100 mètres, cette montre a été conçue pour tous les aventuriers urbains et baroudeurs en tous genres…

BeoSound 2: Objet Musical Identifié Bang & Olufsen franchit un nouveau cap avec ce nouveau lecteur de fichiers MP3 au design futuriste. Ergonomique, maniable et facilement manipulable au creux de la main, le BeoSound 2 vous accompagne partout, surprend votre entourage et suit vos aspirations musicales du moment avec sa carte 128 Mb, soit plus ou moins quatre heures de musique, de quoi passer un bon moment, en somme. L’acier inoxydable de la coque résistera à la proximité des pièces de monnaie dans vos poches, pour une longévité incomparable. En liaison avec votre PC grâce au logiciel BeoPlayer, vous pourrez mettre à jour votre discothèque numérique au gré de vos envies. Livré avec un casque oreillette A8.

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Signé à la pointe du diamant Cartier célèbre la Saint-Valentin au gré de bijoux absolus, en or rose et gris. Les amoureux pourront manifester leur passion au travers de diamants sertis. Gage unique et précieux, cette dédicace joaillière conçue par Cartier pour la Saint-Valentin, illumine de ses feux une déclaration d’amour éternel. Légers, fluides, irrésistibles, les bijoux conjuguent, sur le mode amoureux, la rigueur d’un jonc plat d’or gris ou d’or rose et la souplesse d’une chaîne cernée d’un cœur à suspendre. Bague, bracelet, boucles d’oreilles et collier s’ornent de cœurs qui s’enchaînent, suivent le mouvement et balancent sur le bijou. Le collier (notre photo) révèle une chaîne à l’infini, pour faire le tour du cou en douceur et en dévoiler aux creux de l’allure, un fermoir en motif de cœur, cadenas d’or et de sentiment destinés à souligner le pendentif également en motif de cœur, serti de diamant. Photo: Panséri-Cartier 2005.


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For Coffee Lovers only L’Incanto de Luxe de SAECO allie audace et ingéniosité. Audace dans les formes avec ce petit air rétro-futuriste qui lui va si bien. Ingéniosité avec ses multiples fonctionnalités pour un nectar incomparable. Déclinée en noir ou en acier, cette machine à espressi dissimule un moulin à café silencieux et incorporé qui permet l’utilisation de café en grain et d’une mouture-minute pour exhaler tous les arômes des bons cafés. De plus, le sélecteur d’arôme SBS (Saeco Brewing System) satisfait les désirs de chacun au gré des saveurs: doux, sauvage ou moelleux… Le distributeur indépendant de vapeur instantanée permet de préparer de délicieux cappuccini. Enfin, et ce n’est pas négligeable, le système de filtrage Aqua Prima adoucit l’eau et vous alerte lorsque le filtre doit être remplacé. Ché brava macchina!

Elégance pure Moderne et résolument contemporain. Tout l’esprit de Montblanc est cristallisé dans la collection Eyewear dévoilée au Silmo 2005. Fidèles à la tradition Montblanc, les nouvelles propositions de la collection Silmo 2005 confirment un style fait d’élégance et dont le charme classique intemporel se marie aux développements innovateurs. Les modèles affichent un design contemporain, un mélange généré par cette créativité qui a toujours distingué les produits de la marque. Uniques, les montures métal pour hommes au style carré et enveloppant, se distinguent par une branche disposant d’une charnière en métal sur laquelle est gravée la fameuse étoile. Le logo est placé de façon à trancher avec la branche, les montures sont disponibles en différentes couleurs (ruthénium, or doré et or enduro).

Kelly à votre poignet Le sac Kelly, créé par Hermès en hommage à la Princesse Grace est un des fleurons de la marque aux boîtes oranges. Dessinée par Philippe Mouquet, la montre Kelly 2 est élégante et racée. Elle évoque en clin d’œil le fermoir du fameux sac intemporel qui lui-même évoquait une pièce de harnachement d’attelage. Dotée d’un mouvement à quartz de précision, cette très élégante montre existe en simple ou en double tour de poignet dans différents cuirs Hermès et multiples coloris. Étanche jusqu’à trente mètres, le cadran existe en noir ou blanc. À la fois chic et sport, cette nouveauté est déjà un classique.

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Paperjam Big Ben ad

23.01.2006

12:41 Uhr

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Luxembourg to London City and beyond (3 x every weekday, regular as clockwork)

With a punctuality record that is second to none, easy onward connections to Jersey, Isle of Man, Liverpool and Manchester, and the Docklands Light Railway train link every seven minutes to the centre of London, it has to be VLM Airlines.

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L O N D O N ’ S

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A I R L I N E


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Amongst other things, Boz Temple-Morris is an award winning theatre artist and an acclaimed marketing consultant and workshop leader who runs his consultancy, Boz Temple-Morris Ltd., in south London.

T R AV E L L I N G

The Wonderful London of Boz Who better to guide us through the streets of London than Boz-Temple Morris, famed consultancy guru and man of many talents… Boz Temple-Morris co-founded the Enlightened Tobacco Company, makers of Death Cigarettes, and launched a spectacularly impactful business. He later became artistic director of primitive science, a groundbreaking theatre company whose work has won awards in the UK and abroad. London Metropolis is Boz’s stomping ground, and he’s happy to put his eclectic background and connections to work to find some great recommendations for what to do and see in one of the world’s great cities. Daylife - A place where Boz likes to take a stroll is Nunhead Cemetery (www.queries.demon. co.uk/fonc). Built at the same time as Highgate Cemetery, Nunhead is one of the seven great Victorian cemeteries established in a ring around the outskirts of London. Boz likes it because, “it has fewer famous occupants so is unknown even to most Londoners.” Over in Surrey, Kew Gardens offers, “botanical collections in glass houses plus magnificent gardens currently dotted with glass sculptures.” Boz recommends a stroll through Greenwich in East London, especially if you “go at the weekend for the market and riverside pubs. Try the Trafalgar”(Park Row + 44 (0) 20 88 58 29 09 Mon-Sat 11 am – 11 pm. Sun 12 pm – 10.30 pm) or the Cutty Sark” (6 Ballast Quay +44 (0) 20 88 58 31 46. Mon-Sat 11 am – 11 pm. Sun 12 pm – 10.30 pm). Shopping is one of London’s main attractions. “London has some of the great weekend markets,” says Boz. There is Borough market (www.boroughmarket.org.uk) nicknamed “London’s larder for food”, Portobello, “the world’s largest antiques market”, (open every Sat - shops 170

open 6 days /week. www.portobelloroad.co.uk), Camden alternative fashions (www.camdenlock.net), Greenwich or Spitalfields (www.visitspitalfields.com) for crafts, and Brick Lane (www.bricklanemarket.com), “a mad mixture of treasures and trash”, where you find everything from true Cockneys to Bangladeshi restaurants. “I’m a child of the sixties and seventies, explains Boz, so I’m tempted by Kitsch Retro shops” such as The Pop Boutique (6 Monmouth Street in Covent Garden, www.pop-boutique.com, +44 (0) 20 74 97 52 62) which sells a wide range of vintage clothing from the 50's, 60's and 70's as well as other weird and wonderful objects, and Flying Duck Enterprises (320-322 Creek road Greenwich, www.flying-duck.com, +44 (0) 20 88 58 19 64) which offers pre-owned everyday objects from the 1950's, 1960's, and 1970's, and bills its wares as “Everything you want but don't need in your life!” Another place worth a visit is Magma (8 Earlham St. Covent Garden, www.magmabooks.com) which is a fabulous design and book store with a goal to

“transform the experience of walking into a bookshop into a rich and creative experience.” Londoners are spoiled for choice when it comes to art and culture. “One advantage of our former superpower status is that we’ve snapped up a great many treasures from around the world. Many of them are stashed in the British Museum but there are also impressive collections at the Victoria & Albert as well as the various national art collections. Tate Modern is certainly worth a visit.” For the more adventurous, The Horniman Museum (100 London Road, Forest Hill, south London, Open daily 10.30 am - 5.30 pm, www.horniman.ac.uk) is not in the centre of town but well worth the journey. “They have a gloriously idiosyncratic collection started by a Victorian Tea Merchant and continued by Anthropologists and Natural Historians.” For art, go to Whitechapel Gallery (80-82 Whitechapel High Street, www.whitechapel.org, +44 (0) 20 75 22 78 88). In the centre there are dozens of small galleries with free shows from the biggest names as well as unknowns.


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Credit: Alastair Muir

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Musical - Prince Edward, Old Compton Street, London: Mary Poppins Box office: + 00 44 (0) 87 08 50 91 91

Theatre - Various venues present: London International Mime Festival www.mimefest.co.uk 11.01 – 29.01.2006

Exhibition - Horniman Museum presents: Amazon to Caribbean: Early Peoples of the Rainforest 01.10.05 – 31.10.2006 Admission Free

Theatre - New London Theatre: The Blue Man Group Enigmatic, endlessly inventive and musically thrilling, spectacle” Tickets sold exclusively at: www.seetickets.com www.bluemangroup.co.uk

Clubbing - Ministry of Sound: Crossover. Eddy TempleMorris / Go Home Productions @ Crossover / Switch www.ministryofsound.com, Elephant and Castle. For advanced tickets 0044+ (0) 8700 600 100 www.ticketweb.co.uk

Living in a city with a pub on every corner makes it difficult to know where to start, so Boz divides them up by social scene. “If you want to hang out with musicians try the Dublin Castle in Camden, for actors go to the French House in Soho, New Media types can be found in the Vibe Bar on Brick Lane. If it is authentic London you’re looking for there are many other places like the Dog and Bell in Deptford where bricklayers, students, actors, office workers – everyone – drink together.” Boz offers a piece of advice for those trying to separate the touristy from the real, “Just pop your head around any pub door. If there’s no jukebox and no TV then it’s probably worth staying for a pint. You just may have found a gem.” “I like eating,” says Boz. Indian food in Brick Lane is a pleasure (and cheap). For quality English food – yes, go for it – you’ll not be disappointed by the Quality Chop House, (94 Farringdon Road, www.qualitychophouse.co.uk, + 44 (0) 20 78 37 50 93) or Roast in Borough Market (The Floral Hall, Stoney Street, www.roast-restaurant.com,

+44 (0) 20 79 40 13 00). Ollie’s in Herne Hill offer the best fish ‘n’ chips. Other personal favourites are Le Chardon, French Cuisine on Lordship Lane, and TAZ (good Turkish food in Waterloo & London Bridge).” Nightlife - When it comes to nightlife, Boz personally doesn’t like “sitting down at music venues so anywhere bigger than Brixton Academy (211 Stockwell Road, www.brixton-academy. co.uk, +44 (0) 20 77 71 30 00) or Shepherds Bush Empire (Shepherds Bush Green, www.shepherdsbush-empire.co.uk, +44 (0) 20 83 54 33 00) is wrong. These are both great venues.” It goes without saying that Boz has a theatre or two to recommend. For mainstream theatre, he cites Mary Poppins as “a great production with all the big scale results.” For alternative fare, try BAC, Battersea Arts Centre (Lavender Hill, www.bac.org.uk, +44 (0) 20 72 23 65 57), the Menier Chocolate Factory (51-53 Southwark Street, www.menierchocolatefactory.com, +44 (0) 20 79 07 70 60) or Arcola Theatre

Photo: Eric Chenal

Credit: Feather Headdress. Photography; c. Heini Schneebeli

Comedy - London Palladium, Argyll Street: Omid Djalili No Agenda. “Britain's funniest Iranian stand-up comedian and actor” www.omid-djalili.com 26.03.2006 at 8 pm

(27 Arcola Street, www.arcolatheatre.com, +44 (0) 20 75 03 16 46 (box office). Clubbing is a staple of Londoners’ nightlife. Boz recommends The Remix at Cargo on the 3rd Friday of the month (83 Rivington Street, Kingsland Viaduct, Shoreditch Fri 11 am – 3 am www.cargo-london.com), or Fabric (77a Charterhouse Street www.fabriclondon.com) every Friday or Saturday. Densely populated, multicultural and yet oh, so British, London is a sprawling urban paradox that effortlessly fits history beside the ultra modern. What makes London so special for Boz? “It’s true that small scale music and theatre in London is like nowhere else; also that tea at Simpson’s on the Strand or the Fortnum and Masons on Piccadilly is a quintessentially London experience. However, discovering a pub and enjoying a late night of stories and songs with people who you don’t know has to come top of the list”. You can find out more about Boz at www.boztemplemorris.com. || Mary Carey

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Soyez un Chef avec… Jean-Marc Tallone chef du restaurant Lagura Next Door Luxembourg…

…Pasta alla Zucca Ingrédients pour 4 personnes: 500 g de potiron en dés 1 échalote ciselée 500 g de taglierini

1 bouquet de roquette 1 kg de gambas décortiquées

1 branche de marjolaine huile d’olive extra vierge Sel et poivre du moulin

Cuire les dés de potiron dans de l’eau bouillante salée. Réserver au chaud. Cuire les pâtes et pendant ce temps faire revenir les gambas dans deux cuillerées à soupe d’huile d’olive, ajouter l’échalote, une moitié des dés de potiron, la marjolaine et une petite louche de l’eau de cuisson des pâtes. Égoutter les taglierini, les ajouter aux gambas, cuire 30 secondes, ajouter le reste du potiron, les feuilles de roquette et deux traits d’huile d’olive. Bien mélanger et servir sans attendre.

Photo: Andres Lejona

Restaurant Lagura Next Door 18, rue de la Faïencerie Luxembourg Limpertsberg Tél.: 26 27 67 Fax: 26 27 02 97

SON VIN PRÉFÉRÉ: Le chardonnay sauvignon Ferrata-Maculan,Venetie SON RESTAURANT PRÉFÉRÉ: Il Riccio, 6 rue Beaumont Luxembourg

à table: Ruinart a choisi les salons de l’Hôtel Royal pour présenter sa nouvelle gamme de champagne distribuée en exclusivité par la firme Munhowen. Plus qu’une marque, Ruinart est la «griffe» du beau champagne, comme le firent remarquer Guy de Rivoire, directeur international et Pierre Nouailletas, directeur général de Ruinart. Divin accord du Dom Ruinart rosé millésimé et d’un grand havane! Le Chai, 28, rue de Bettembourg Hesperange Tél.: 26 36 10 52 Fax: 26 36 10 53 Lechai.vinothèque@ munhowen.lu 172

Tels les Trois Mousquetaires, ils sont quatre à l’origine de la création de ce coin d’Argentine. Diego, le passionné, vous régale de parilladas et autres spécialités latinoaméricaines bien tournées. Même le charbon de bois vient de là-bas! Confortables fauteuils au bar-lounge pour quelques tapas, parquet et poutres au restaurant, le sourire partout. 12h00-14h00, 19h00-22h00. Fermé, sa midi, di soir, lu. Pampa Brava 29, route d’Arlon Brouch-Mersch Tél.: 26 61 00 61 Fax: 26 61 00 51 Pampa.brava@internet.lu

Changement de propriétaire rue de la Chapelle à Strassen. Exit Da Fabrizio et bienvenue à La Luna, ristorante pizzeria. La déco des deux salles prend un coup de soleil et la carte un coup d’Italie… Pizzas, pâtes, gratins et risotti sont en force. À 12 euros le buffet chaud et froid midi et soir à volonté est intéressant. Du lundi au vendredi menu du jour à 10 euros. 12h0014h00, 18h30-23h00. La Luna 29, rue de la Chapelle (Strassen) Tél.: 31 31 01 Fax: 31 31 02

Nouveau cadre et nouveau concept au 1er étage du Basta Cosi avec la Focaccia genovese dans tous ses états. Le chef Davide Caré excelle dans l’art du choix du produit régional et authentique, proposé au client pour composer luimême sa garniture ou choisir une des créations originales facturées de 5 à 14,50 euros. Service souriant. 12h00-14h30, 19h00-22h00. Fermé dimanche. Basta Cosi 10, rue Louvigny Luxembourg (Centre-ville) Tél.: 26 26 85 85 Fax: 26 26 85 86 www.bastacosi.lu


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Fernand Weides (Radio 100.7) et

Claude Muller (Comed)

Vanessa Gourdange (Tempo)

Photos: Luc Deflorenne

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Bob Wetzel (Luxair), Véronique

Nathalie Delebois (Ajilon)

Alexandre (Compass)

Delphine François (Éditions Mike Koedinger), Fernand Weides (Radio 100.7)

Dina et son chef de cuisine (LUX-E cosi)

Jacques Demarque (Explorator)

Francis Gasparotto (Tempo) Bertrand Michaux (Caceis)

Cathy Giorgetti (Luxembourg

Pierre Wagner (Interfiduciaire)

et Francis Gasparotto (Tempo)

City Tourist Office)

Mike Koedinger Sonia Rucquoy (Randstad

(Éditions Mike Koedinger)

Recruitment & Selection)

Frédérique Moser (paperjam),

Veerle Jansoone (Caroline Biss)

Anne-Catherine Breit (Tempo)

et Jean-Pierre Raffali (Iquest)

Alex Sulkowski (Atoz)

Le club paperJam invité par…

Le Restaurant LUX-E cosi Limpertsberg est un quartier au charme tranquille. Ses rues sont paisibles et bordées de demeures bourgeoises, LUX-E cosi qui accueille ce soir le Club, s’y intègre parfaitement, avec sa façade discrète et sa massive porte. C’est en la franchissant qu’on découvre ce petit restaurant très «cosy», dirigé par la charmante Dina et dont la déco a été confiée à Miguel Cancio. Jazz en sourdine et Veuve Clicquot brut servi à l’apéritif donnent rapidement le ton d’un Club très détendu, le dernier de l’année 2005, pour lequel le chef de cuisine et son équipe ont imaginé un menu aux accents de légèreté et d’innovation. Les vins ont été choisis sur la carte composée par César Fontès, sommelier. Avec la tomate mozarella cosi, tomates sèches, mozarella mousseuse, huile de basilic, nous dégustons un blanc chilien El Otro 2004, assemblage de chardonnay sauvignon de la Maule Valley. On gardera ce vin pour accompagner une seconde entrée parfumée et aérienne, les tortillas revisitées, émulsion de jus de truffe, truffe râpée et espuma de pommes de terre. Un petit tour en Californie chez Fetzer pour goûter un rouge puissant à la robe rubis sombre, au nez épicé, arômes de chocolat, vanille et poivre. La belle longueur de ce Zinfandel 2002 de Valley Oaks s’accorde bien au pavé de biche servi avec ses cannellonis de tomates et fromage de chèvre, trompettes de la mort à la lavande. Une coupe de crémant Pol Fabaire et le Plaisir Sucré, sorbet mangue-poivre vert et fruits des bois sont la conclusion gourmande de ce Club. Signalons aussi que le service est exclusivement féminin, souriant et discret et que le premier étage sera prochainement aménagé en salons. || Jacques Demarque

Restaurant LUX-E cosi 44, avenue Pasteur Luxembourg (Limbpertsberg) tél.: 26 203 203 fax: 26 864 508

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OURS

ÉDITEUR Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux

Cover Photo

Jean-Claude Finck, directeur général de la BCEE Andres Lejona

MIKE KOEDINGER ÉDITIONS S.A. Administration RC TVA intracommunautaire

Mike Koedinger

© Mike Koedinger Éditions S.A. (Luxembourg)

RÉDACTION Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux Comité de rédaction

Secrétaire de rédaction Rédaction

Collaborateurs rédactionnels Photographie Illustrations

Isabelle Ney et Stéphanie Simon B95211 LU 197 914 67 Conformément à l'article 66 de la loi du 08.06.2004 sur la liberté d'expression dans les médias, la présente mention est obligatoire «une fois par an, au premier numéro diffusé». Nous avons choisi de la publier chaque mois. La société éditrice de paperJam est détenue indirectement, par une participation excédant 25 pour cent, par Mike Koedinger, éditeur indépendant domicilié au Luxembourg. Le conseil d'administration est composé par Mike Koedinger (président), la société Tempo ainsi que la société Mike Koedinger Management s.à r.l. La direction générale et la gestion journalière sont la responsabilité de Mike Koedinger.

paperJam – édition février 2006 Ce numéro est paru le 27 janvier à 20.000 exemplaires. Il a été édité et imprimé au Luxembourg. Directeur de la publication

(+352) 29 66 18 - 1 (+352) 26 18 74 77 office@mikekoedinger.com www.mikekoedinger.com BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie

(+352) 29 66 18 - 1 (suivi par l’extension) (+352) 29 66 19 press@paperJam.lu www.paperJam.lu BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie Francis Gasparotto (Tempo), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Frédérique Moser, Florence Reinson, Carlo Schneider (tailormade)

Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

ABONNEMENTS Tarifs port compris

Formule standard Formule corporate

Delphine François (-29) delphine@mikekoedinger.com Mary Carey (-41) mary.carey@paperJam.lu Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@paperJam.lu Frédérique Moser (-47) frederique.moser@paperJam.lu Florence Reinson (-45) florence.reinson@paperJam.lu

paperJam dans votre organisation?

Luxembourg / France-Belgique-Allemagne Abonnement par virement bancaire au compte BCEE IBAN LU87 0019 1655 8851 4000 de Mike Koedinger Éditions; autres pays sur demande 1 x 10 nos / an: 40€ / 51€ 3 x 10 nos / an: 80€ / 145€ Formules grandes et très grandes quantités pour entreprises et institutions sur simple demande. Contactez Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu

Corinne Briault, Mary Carey, Jacques Demarque, Alain Ducat, Jean-Marc Streit, Marc Vandermeir Laurent Antonelli, Éric Chenal, Luc Deflorenne, David Laurent, Andres Lejona Plonk & Replonk, Angel De Franganillo (Aura Barcelona)

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO paperJam mars 2006

Dossier: Communication

GRAPHISME Direction artistique Mise en page

Guido Kröger, Elisa Kern pour xGraphix Vera Capinha Heliodoro, Marc Berens, Kathrin Köhler pour xGraphix

PRODUCTION Chef de production Impression

Rudy Lafontaine Victor Buck Luxembourg

RÉGIE PUBLICITAIRE Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux Directeur associé Directeur commercial Assistante commerciale Chargée de clientèle Belgique Chargée de clientèle paperJam Chargée de clientèle Nico Chargée de clientèle Explorator Administrateur délégué TEMPO S.A. Administration RC TVA intracommunautaire 174

(+352) 29 66 18 (suivi par l’extension) (+352) 26 29 66 20 info@tempo.lu www.tempo.lu BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie Aurelio Angius (-35) aurelio.angius@tempo.lu Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Christine Biscegli (-32) christine.biscegli@tempo.lu Laure de Wolf (-36) laure.dewolf@tempo.lu Vanessa Gourdange (-37) vanessa.gourdange@tempo.lu Stéphanie Beot (-38) stephanie.beot@tempo.lu Anne-Catherine Breit (-34) anne-catherine.breit@tempo.lu Mike Koedinger (-21) mike.koedinger@tempo.lu Isabelle Ney et Stéphanie Simon B95212 LU 197 915 68

Notre rendez-vous annuel sur le marché luxembourgeois de la communication, qui passera en revue les tendances, enjeux et perspectives 2006; l’importance de la marque, capital de l’entreprise; l’intégration des médias interactifs dans une stratégie globale de communication; les ingrédients du «parfait mariage» entre une agence et un annonceur… En plus du guide pratique de la communication, recensant les différents acteurs, par activités, vous trouverez également une galerie des Best Of de l’année 2005 et de l’ensemble des campagnes nommées pour les Communication and Design Awards 2006. Prochaine parution: 24 février 2006 Clôture publicité: 10 février 2006



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RAOUL THILL, DIRECTEUR AGENCE GRAPHIQUE BIZART

Mon bureau

1 | Go de Yoshitaka Amano, 2004 Le regard ambigu du jeune héros m'intrigue. La passion militante de celui qui aime en luttant contre le vide. La spontanéité du moment, du geste, immortalisée sur de l'aluminium – très fort. 2 | La batterie D-Drum 4 SE Faire du bruit après une journée de travail, ça aide. La batterie électronique permet d'ajuster le volume; après 25 ans de percussions, il faut prendre soin des tympans. Il me semble que ma combo fait actuellement une pause créative! Pascal, Steph, on reprend quand? 3 | La photo de petit Pierre «Moment to moment living», ce n'est pas plus compliqué que cela. 4 | TS-502, transistor radio, Brionvega, 1965 La radio pliable de Sapper et Zanuso est tellement belle, qu'on est prêt à lui pardonner le son médiocre qu'elle émet. 5 | Le bureau Vitra L'astuce ergonomique du meuble est qu'on peut ajuster le plan de travail en hauteur, ce qui permet de travailler debout. J'aime le design «cabinet dentaire», cela rend sérieux. 6 | B306, chaise longue de l'atelier Corbusier, 1928 Encore étudiant, j'admirais cette «machine à relaxer», sa forme ergonomique me semblait parfaite pour apaiser mes douleurs au dos. Après son acquisition, je me suis vite aperçu que je suis trop grand pour ce meuble, en plus d'une assise trop étroite, ne permettant pas de poser les bras le long du corps. Bref, cela reste un bel objet pas très confortable... 176

Photo: Andres Lejona

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INDEX

Organisations citées 425 entreprises et institutions ont été citées sur les 180 pages dans cette édition. Les noms de personnes et de produits ne sont pas repris. La mise en gras indique les sociétés et institutions qui sont annonceurs dans cette édition.

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3Com 68 ABBL 14, 26 Actice 85 Adecco 149 Adecco IT & Engineering 151,152 Ad rem 99 ADEM 79 Advantage Communication 89, 96 Agnitum 68 Ajilon 155 Ajilon IT 152, 173 Albert 1er 167 Alcatel/NextiraOne 91 ALD Automotive 130 Aleba 48 ALFI 14, 62, 98 Allasso Benelux 89 Allen & Overy 122 Alter Domus 91 Amazon 76 Ambassade de Grande-Bretagne au Luxembourg 98 Ambassade de Suède au Luxembourg 98 Ambassade du Japon au Luxembourg 98 Amcham 76 APEC 66 Apem 77 Arbed 14, 42, 67 Arcelor 67, 84 Arsys 94 Association internationale des jeunes avocats 127 Athénée de Luxembourg 14 Athlon Car Lease 130, 133 Atoz 57, 105, 113, 173 Audi 59, 126 Audiolux 102 Autopolis 126 Autosdiffusion M. Losch 116, 126 Axalto 56 Axia France 85 Axis Communication 70 Bang & Olufsen 166 Banque centrale européenne 98 Banque de Luxembourg 76, 138 Banque Degroof Luxembourg 84 Banque Générale du Luxembourg 26 Barreau de Luxembourg 118 Base 76 Basta Cosi 172 BCEE 2, 14 BEI 14, 136 Bell & Ross 166 Bentley 6, 126 BGL 14 Bijouterie Schroeder 110 BIL 14 Bizart 74, 176 BLO Intérieur 87 BMW 126, 136 Body Shop 51 Books and Beans 38 Bourse d'Amsterdam 5 Bourse de Luxembourg 14, 58, 98, 102 Bouygues Telecom 76 Brasserie Guillaume 37, 74 Braunschweiger Landessparkasse 89 British Chamber of Commerce 76 Bureau d'architectes Jourdan-Muller/PAS 56

C

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Bureau d'architectes Schemel&Wirtz 56 Buromex 74 Business Objects 68, 87 Caceis 173 Cadillac 126 Caisse d'Epargne du Luxembourg 14 Caramba 102 Carita 159 Caroline Biss 173 Cartier 166 Casino Luxembourg, forum d'art contemporain 74, 162 CCLux 62 CD-PME 38 Cegecom 74 Cellule de renseignement financier 121 Ceratizit 58 CFL 14, 100 Chambre de Commerce 14, 26, 38, 44, 67, 76, 93, 95, 98 Chambre des Employés privés 63 Chambres des députés 44, 114 Chevrolet 126 CIA 56 Cinécity 102 Cisco 68, 70, 91, 94, 151, 154 Cité des Sciences 42 Clearstream International 98 CMD 62 Cobelfret 66 CodaSystem 30 Codeplafi 14 Comed 96, 173 Commerzbank 100 Commission de la Bourse de Luxembourg 14 Commission européenne 44, 73, 79, 98 Commission indépendante de la radiodiffusion 46 Compass 173 Concept Factory 95 Confédération luxembourgeoise du Commerce 38, 87 Conseil de l'Ordre des Avocats 121 Conseil de l'Union européenne 44 Conseil d'Etat 44, 100 Conseil disciplinaire et administratif 121 Conseil général de la Moselle 85 Conseil national des programmes 96 Contact 36 Corvette 126 Cour de justice des communautés européennes 44 Crédit Foncier 14 CRP Gabriel Lippmann 87 CRP Henri Tudor 30, 109 CSV 52 CTG 36 Dagli+ 74 Degussa 52 Den Neie Feierkrop 54 Design Luxembourg 95 Deutsche Börse 98 Dexia 8, 84 Dexia BIL 96 DG Concurrence 129 D'Land 54

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D-Link 68 DP 52 DuPont de Nemours 91 Easi 152, 157 Economist Club Luxembourg 92 Ecotrel 34, 96 Editions Guy Binsfeld 46 Editions Mike Koedinger 74, 95, 173 Editions Promoculture 46 Editions saint-paul 46 Editus 77 EFA 14 Effeti 159 Eltrona 94 Ernst&Young Luxembourg 89 Espace Pub 95 Ethibel 34 Etika 34 Etude Marc Kerger 125 Etude Wildgen & Partners 46 Eurefi 14 Euronext Paris 58 Europa Cinémas 102 Euroskills IT 152 Eurostat 42, 91 Eurotrack 87 Ewalife 74 Explorator 74, 173 F/P/C/ 95 Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication 73 Fédération des jeunes dirigeants d'entreprise 35, 91 Fégarlux 126 FEIESC 35 Felix Giorgetti 91 Feltenstein 87 Fiduciaire Benoy 109 Financial Forces 89 Fleet Synergy International 132 FLLV 130 FNTC 30 Focus Consulting 91 Ford 126 Fortis Banque Luxembourg 14, 26, 96, 180 Fortis 84 Frank Steffen 149 Garage Allrad Daewel 129 Garage Besenius 128 Garage Etoile 17 Garage Jean Ries 128 Garage Pirsch 126 GE Fleet Services 130 Gemalto 56 Gemplus France 56 Gemplus Luxembourg 56 Global Media Systems 112 Global Sat 21, 175 Gouvernement 26 Grand Garage Muller 128 Groupe Ar'Can 91 Groupement Transports 87 Harvey Nash IT Consulting 152 Hëllef Doheem 130 Hermès 168 Hitec 52 Honda 126 Hôtel Le Royal 76, 172 HP Luxembourg 71, 150 HR Services 74 IBM 42, 89, 94 ICANN 30 IDC 42 IDG News Service 42 Idros 167 IEE 87 IFCC 91 IFE Benelux 76 Ikogest 57 ILR 62 Immo Etoiles 74 Imprimerie Faber 74 ING 47, 74 Inovia 57

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Inspection de la concurrence128 Intel 70 Interfiduciaire 173 Internet Security Systems 68 Iomega 68 IP Luxembourg 61 IPTrade 94 Iquest 173 ISOC Luxembourg 30 ITM 48 Java 154 KBC Group 84 Key Job Luxembourg 89 Kinepolis 102 Kneip Communication 76 KPMG Advisory 87 Kronospan 58 Kuehne+Nagel 76 La cinémathèque 102 La Luna 172 La Luxembourgeoise 135 La Voix du Luxembourg 54 Laboratoire de biologie et physiologie intégrée 54 LaCie 68 Lancelot 154 LD Collectivités 85 Le Chai 172 Le Marivaux 102 Le Quotidien 54 Le Tanneur 160 Le Vox 102 LeasePlan 88, 89, 130 L'Echo 76 Leclerc 51 Lenovo 42, 94 Les Echos 54 Les Verts 52 lex&pit Weyer 96 Lexmark 94 Lexus 31, 136 Logix 94 Loterie nationale 34 Luxair 61, 100, 173 Luxberg 138 Luxembourg 2007 89 Luxembourg CFA Society 57 Luxembourg City Tourist Office 173 Luxembourg Institute for European and International Studies 66 Luxembourg School of Finance 27 Luxexpo 161 LuxGSM 62 Luxtrust 14 Marion Merrell Dow Research Institute 73 MarkCom 51, 95 Mauboussin 160 Mazda 126 MCI 74, 94 Mercedes 65 Mesa VerdeTransports Lorang74 Michel Greco 74 Microsoft 33, 41, 68, 91, 151, 154 Mikado Publicis 74, 96 Millenium 96 Mindforest 74 Ministère de l'Economie 52, 74 Ministère des Affaires étrangères 44 Ministère des Classes moyennes 38 Ministère du Travail 78 Ministère néerlandais de l'Environnement 34 Mitsubishi Motors 126 Mixed Pickles 74 Mobilux 62 Monster.lu 64, 96, 179 Montblanc 168 Moody's 14 Moselle Télécom 85 Mudam 84

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Munhowen 172 My-XML 91 NCM 129 Neuf Télécom 85 New York Stock Exchange 5 NextiraOne Nederland 89 Nord/LB Hanovre 89 Norddeutsche Landesbank Luxembourg 89 Novell 70 Office City 91 Office des Publications 91 OGBL 48, 78 OGBL/SBA 48 Oostvogels 82 Opel 126, 140 Optique Moitzheim 96 Oracle 154 Orbite Communication 89 P&T 4, 43, 62, 87 Packard Bell 70, 89, 91 Pampa Brava 172 paperJam 58, 64, 74, 100, 173 Parquet du Luxembourg 118 Parti de la Liberté 58 PED 66 Pequignet 159 Peugeot 53 PHM Computing 91 Pixelixir 89 Plonk & Replonk 5 Polyfilm 102 Porsche 126, 141 Pragautos - Skoda 139 PricewaterhouseCoopers Luxembourg 76, 98 Procter & Gamble 87 ProCurve Networking 94 Property Partners 74 Quattropole 52 Radio 100,7 84, 173 Radio ARA 84 Radio Waky 46 Randstad Recruitment & Selection 153, 154, 173 Reflex Divani 158 Reisch & Verlaine 83 Renault 50, 138 Représentation de la Commission européenne au Luxembourg 91 Restaurant Il Riccio 172 Restaurant Lagura Next Door172 Restaurant LUX-E cosi 173 Ricoh 68, 70 Rinnen Transports 87 Robert Half International 87 Rockhal 95 Rowlands International 155, 156 RTL Radio Lëtzebuerg 54, 84 Ruinart 172 Saeco 168 Sanichaufer 35, 91 SAS Institue Belux 87 Schneider Consulting 87, 156 SD Worx Luxembourg 60, 64, 87 Seat 126 Sécurité routière 96 Sénat 34 Service Médias et Communication 46 SES 14 SES Astra 44 SES Global 44, 58, 84

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Setec Telecom 85 Siemens Business Services 70, 91 Simac 55, 96 SIT Group 69, 94 Skillteam 89 Skoda 126 Smart 145 SNCI 38, 100 Société Générale 132 Sofindev 102 Sogea/Alcatel-CIT 85 Soludec 115 Sony Ericsson 66 Soteg 140 Standard & Poor's 14 State Street Bank 48 Sun 25 Suzuki 126 Swiss Life 74 Synapse 10, 74 System Solutions 96 Tailormade 74 Talika 160 Tango 62, 66, 76, 101 Tango/Tele2 87 Tarantula Luxembourg 74 TDF Câble 85 TDF Cenod 85 Techdata 94 Telfort 76 Telindus 89, 157 Tempo 74, 173 Texas Pacific Group 56 Textilcord 58 The Banker 14 Théâtre des Capucins 96 Théâtre des Casemates 96 Toyota 12, 13, 51 Traiteur Paulus 165 Transatel 76 Transports Lorang 66 Tree Top 89 TrefilArbed 14 UBS 98 UE 58 Ultrasuede 70 Union internationale des Avocats 125 Université d'Aix-en-Provence 14 Université de Liège 89 Université de Nancy I 73 Université de Nancy II 73 Université de Strasbourg 73 Université du Luxembourg 14, 42, 54, 73 Update 24 81 USG People 89 Utopia 84, 102 Valorlux 96 Vectis 29 Victor Buck 96 Vidale-Gloesener 52, 96 Ville de Luxembourg 42, 98 Ville d'Esch-sur-Alzette 46, 74 Vinci Networks 85 Vitis Life 74 VLM 169 Volvo 126 Voxmobile 62 VW 126 WAAC'S 96 Wüstenrot 96 Zanzen 87

Prochaine édition: 24 février 2006 Pour contacter la rédaction: press@paperjam.lu. Pour la contacter la régie pub: info@tempo.lu.


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