paperJam || Mars 2006
Mittal Steel
Arcelor
Mittal Steel & Arcelor
A R C E L O R / M I T TA L S T E E L
Lakshmi Mittal aux portes du Luxembourg
Luxembourg en chiffres: 10.653 demandeurs d’emploi - Taux de chômage: 5% (31/12/2005). Inflation sur 12 mois: 2,88% (au 01/01/2006). Emploi total banques et PSF: 29.333 (30/09/2005). Patrimoine global des OPC: 1.525,208 milliards d’euros (31/12/2005). Emploi salarié intérieur: 295.425, dont 121.614 frontaliers (30/11/05).
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Mars 2006 || 5€ || www.paperJam.lu
média économique et financier
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ÉDITO
Les Luxembourgeois les plus influents sont parmi vous Dans notre édition de l’été, à paraître le 30 juin, nous allons consacrer une large place aux Luxembourgeois(es) les plus influent(e)s. Une liste d’un demi-millier de gens de pouvoir sera établie, afin d’aboutir à un classement des 100 Luxembourgeois(es) ayant la plus grande influence sur les décisions économiques, politiques, sociales et culturelles pour le pays. Un classement qui constituera une première au Grand-Duché. Pour établir la «présélection», toutes les idées sont les bienvenues. Vous-mêmes, lecteurs, êtes donc conviés à participer, en nous communiquant le nom des personnes que vous jugez les plus influentes dans et pour le pays. Notre classement vise aussi bien les hommes que les femmes, Luxembourgeois ou étrangers, issus aussi bien du monde économique que politique, public ou privé. On entend par «personnes influentes» celles qui jouent un rôle moteur de par la position qu’elles occupent dans la société: ministre, député, directeur, haut fonctionnaire, chef d’entreprise, membre de conseils d’administration, responsable associatif, représentant de fédérations patronales, professionnelles, syndicales... La liste n’est pas exhaustive et peut aussi concerner une famille puissante possédant de nombreuses sociétés. L’influence que peuvent exercer les groupes de presse, rédacteurs en chef ou journalistes, n’est pas non plus à négliger… Le classement final sera établi par un jury de personnalités non moins importantes, sur base de critères objectifs, tels que la profession, la carrière professionnelle, l’indépendance managériale, les mandats exercés actuellement et précédemment au sein de conseils
d’administration ou d’autres institutions et l’importance de ces sociétés, les activités paraprofessionnelles, les mandats politiques, l’influence économique, sociale, politique et culturelle de l’entourage proche, les amitiés, les distinctions personnelles, les réseaux d’influence auxquels appartiennent les candidats ou encore la capacité visionnaire de cette personnalité. La grande consultation est lancée. Rendezvous le 30 juin, donc, pour savoir qui sera l’heureux(se) élu(e)… Question subsidiaire: Lakshmi Mittal sera-t-il dans le top 100? || La rédaction
Photo: Andres Lejona
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À partir d’une sélection de 500 noms, un classement des 100 personnalités les plus influentes sera établi. 3
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LE CHIFFRE DU MOIS
1,4 USD C’était le prix moyen d’un baril de pétrole en 1946. En 1970, le prix était de 3,6 USD et en 1990 de 24,5 USD. Aujourd’hui, il s’établit autour des 60 USD, soit une hausse de l’ordre de 4000% en 60 ans.
Illustration: Plonk & Replonk, un duo d’illustrateurs suisses, deux frères: Plonk et Replonk. Texte: C.S. 5
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COVERSTORY
14 «Vaincre ou convaincre» Quand le géant néerlandais aux capitaux indiens Mittal Steel veut s’emparer du géant européen Arcelor, c’est tout un pan institutionnel luxembourgeois qui tremble sur ses fondations. Qui, de la loi du marché ou de la logique industrielle, triomphera?
GRAND ENTRETIEN
98 «Le syndicalisme chrétien a toujours été révolutionnaire» Créée le 23 janvier 1921 à Luxembourg, la Confédération luxembourgeoise des syndicats chrétiens (Lëtzebuerger Chrëschtleche Gewerkschafts-Bond, LCGB) est une octogénaire dans la puissance de l’âge. Rencontre avec son président depuis 1996, Robert Weber.
PORTFOLIO PHOTOGRAPHIQUE
104 Forces de l’ordre
GRAND SUJET – 10 ANS DE WEB
DOSSIER
124 Communication Tendances et perspectives: «On sent un manque de respect envers nous». Table ronde avec les présidents et viceprésidents de Design Luxembourg et MarkCom, les deux fédérations représentatives des métiers de la communication au Luxembourg.
130 Communication and Design Awards: tous en lice! Ces deuxièmes Awards ont mis en compétition 55 projets nommés dans les 13 catégories.
14 148 La marque, un capital pour l’entreprise
COVERSTORY
«Vaincre ou convaincre»
Une marque, ça se gère et ça s’entretient comme le plus précieux des patrimoines.
154 Médias interactifs, une nouvelle façon de penser Les médias interactifs semblent désormais incontournables dans toute stratégie de communication. Ils n’apportent pas, pour autant, une réponse universelle.
112 1995-2000: le temps de l’innocence Novembre 1995, exposition Telepolis. Un nerd prêche l’avènement du cyber monde avec pour preuve tangible qu’on peut déjà «surfer sur la Toile en introduisant des URL dans un browser». Le discours ne sera pas nébuleux bien longtemps…
118 2001-2005: splendeurs et misères du Web luxembourgeois La Toile, une aventure pour le pire, le meilleur… ou l’entre-deux. Retour sur quelques péripéties de ce qu’un jour nous avons appelé la «nouvelle» économie, qui est en route vers la maturité.
160 Annonceurs et agences, main dans la main Confiance et respect sont les deux piliers d’une bonne relation entre un annonceur et son agence. Mais les déclinaisons sont multiples et variées.
166 Guide pratique 98 GRAND ENTRETIEN
«Le syndicalisme chrétien a toujours été révolutionnaire»
C A S E S T U DY – G E S T I O N ÉL E C T R O N I Q U E D E D O C U M E N T S
178 Révolution électronique: un autre modus chez Alter Domus De l’extrait bancaire à l’assemblée généra le en passant par les factures, les contrats ou les archives, le papier se cache derrière une gestion informatique des flux.
179 La Gestion Électronique de Documents apporte-t-elle une plus-value dans la stratégie d'une entreprise? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de treize entreprises.
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Communication
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ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, LUXEMBOURG ET GRANDE RÉGION
26 Développement durable: un défi pour l’économie, l’environnement et la société Les énergies renouvelables ne pourront résoudre à elles seules le problème des émissions de gaz à effet de serre. Le secteur de la construction aura son rôle à jouer. Le Luxembourg est en train de transposer la directive sur la performance énergétique des bâtiments.
38 La diversification économique passera par le net Le meilleur moyen de donner au Luxembourg l’image d’un pays moderne, axé sur les nouvelles technologies, est d’attirer de grands noms. Pouvoir citer des références telles qu’AOL, Amazon, Apple ou Skype vaut mieux qu’un long discours.
44 Ann L. Wagner, a Thoroughly Modern Diplomat Hard working, as passionate about her outreach and advocacy initiatives as she is about her family, Ann Wagner is the sort of female trailblazing politician the world had better get used to.
48 Linux Days: an Exploitation of Collaboration Linux Days 2006 took place in Luxembourg at the end of January to promote the Open Source and Free Software Philosophy to the Luxembourg Public.
49 e-Clepsydra: les gardiens du temps Des services à la carte qui simplifient le quotidien: c’est l’offre que deux créateurs de société font à leurs clients, particuliers ou entreprises.
65 A shift towards PPPs In a difficult budgetary environment, Public Private Partnerships (PPPs) propose a model of co-operation and a potentially effective solution for the design, financing, construction, management and exploitation of a country’s infrastructures and public services.
76 Banking on Ideas How can Luxembourg position itself to competitively attract intellectual titles and activities? A recent AMCHAM IP Seminar is only one of the many initiatives under taken by a diverse forum determined to turn Luxembourg into an IP Hub.
91 La loi dans ses meilleurs états Legitech ouvre un nouveau chapitre dans la mise à disposition et la communication de l’information juridique. De manière ex haustive et adaptée aux demandes.
38 E-COMMERCE NEWS
30 L’essentiel de l’actualité
La diversification économique passera par le net
Pages 30 à 80: ABAL, Accenture, Agendas, American Embassy, APSI, Banque Degroof Luxembourg, BCEE, Belgo Mineira, Bofferding, BIP Investment Partners, Chambre des Métiers, CNPD, Commission européenne, Déi Greng, Dernières publications, EFG Bank Luxembourg, Eurobéton, Innovate, Institut d’Immunologie du LNS, International Chambers, Luxair, Mercuria Management Company, PMI, Statec, Siemens, Tango, Telindus, Université du Luxembourg, Visites d’Etat, Web – les dernières nouveautés.
É V È N E M E N T S – R E P O R TA G E S P H O T O S
72 Classic FirstTuesday: Skype – Disruptive to telcos or added value? 81 KPMG: keeping a finger on the pulse
73 ALCO
La compliance, un outil au service de la place financière
90 Séminaire-conseil PBS/QSpin: Maîtrise des processus d’entreprise, la recette de la qualité 94 Inauguration of OpenBC “off-line” network in Luxembourg
73 La compliance, un outil au service de la place financière L’Association luxembourgeoise des compliance officers vient de fêter son cinquième anniversaire. Un bel esprit d’anticipation.
91 EDITION JURIDIQUE
La loi dans ses meilleurs états
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BIP devient BIP (notre intention n’étant pas de changer le cours des choses)
c: 100 m 49 y0 k 70
Bien connue sous l’appellation BIP, BGL Investment Partners devient aujourd’hui BIP Investment Partners. Poursuivant la ligne tracée par ses fondateurs, BIP affiche ainsi sa fidélité à ses engagements et aux valeurs qu’elle défend. Notre portefeuille comprend les meilleurs investissements cotés de la région : Arcelor, SES, EVS, Option... sans oublier les entreprises inaccessibles pour l’investisseur privé : Cargolux, VOXmobile, IEE, XDC... Entrepreneur financier impliqué dans nos participations, nous comptons bien continuer sur cette lancée. Au profit de tous nos partenaires. Rue des Coquelicots, 1, L-1356 Luxembourg, Tél.: +352 26 00 26-1, Fax: +352 26 00 26 50, www.bip.lu
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RUBRIQUES CHIFFRE DU MOIS
5 Prix moyen d’un baril de pétrole PORTEFEUILLE
37 Confidences de Jacques Santer M A R KC O M
51 More than a pretty logo LU ET VU
54 Revue de presse PA R C O U R S
59 La carrière de Lucien Thiel en cinq dates
P L AY T I M E NOUVEAUTÉS
188 Mode, beauté, accessoires E N T R E T I E N – PA S S I O N S
192 «…la navigation à voile, c’est le silence, le calme, ressentir l’eau, sentir le vent…» Toujours un challenge pour Claude Hilbert et l’occasion de rencontrer des gens qui ont la même passion, les mêmes idées
T R AV E L L I N G
200 Istanbul – the grand Bazaar between East and West
37 PORTEFEUILLE
Confidences de Jacques Santer SONDAGE MONSTER.LU
62 Avez-vous prévu de changer de travail cette année?
RECETTE DU MOIS
202 Soyez un chef avec… Nicolas Rapenne, chef du restaurant Zanzen Luxembourg…
TECHNOLOGIES
66 Baladeurs, solutions, commutateurs, sécurité, bluetooth, disques durs, ordinateurs, imprimantes, graveurs
C L U B PA P E R J A M
204 A l’Hôtel Hilton, Restaurant Indigo
UNIVERSITÉ DU LUXEMBOURG
71 La médiation se professionnalise DROIT COMMERCIAL
79 Une clause en plus, des soucis en moins CARRIÈRES
83 Changements de poste ou d’entreprise
59 PA R C O U R S
L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B LUXEMBOURG
La carrière de Lucien Thiel en cinq dates
89 Is my taylor rich? C O M M U N I C AT I O N
92 Nouvelles campagnes EN COURS
96 Patience et longueur de temps MON BUREAU
208 Paul Helminger
192 E N T R E T I E N – PA S S I O N S
«…la navigation à voile, c’est le silence, le calme, ressentir l’eau, sentir le vent…»
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Vaincre ou convaincre Quand le géant néerlandais aux capitaux indiens Mittal Steel veut s’emparer du géant européen Arcelor, c’est tout un pan institutionnel luxembourgeois qui tremble sur ses fondations. Qui, de la loi du marché ou de la logique industrielle, triomphera?
Photo: Andres Lejona
On connaissait déjà les grandes sagas de l’été, destinées à meubler une période généralement moins riche en actualités et en intérêts. Depuis le 27 janvier dernier, les deux géants sidérurgistes Mittal Steel et Arcelor nous offrent une véritable saga de l’hiver, qui pourrait bien aussi se prolonger en saga de printemps, tant le dossier a de fortes chances de traîner en longueur. Ce qui, au commencement, ne fut qu’une annonce d’intention (l’offre véritable de Mittal Steel n’a été déposée que dix jours plus tard auprès des autorités boursières belges) n’en a pas moins déclenché, dès les premières [>> 16]
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JEANNOT KRECKÉ
«Ce qui importe, c’est le modèle industriel» Le ministre de l’Économie assure que l’État veillera à ce que cette OPA se fasse dans les règles de l’art. Le Premier ministre a dit ne pas comprendre l’OPA lancée par Mittal sur Arcelor. Qu’est-ce que cela signifie? «L’offre est connue, mais ce qui est moins connu, c’est le modèle industriel, à savoir les secteurs qui, dans ce modèle, doivent être développés, la façon dont se fera la gouvernance de cette nouvelle firme, son plan d’investissement dans les régions, les pays, les produits. Toutes les réponses à ces questions font défaut pour le moment, alors qu’Arcelor a une vision assez claire de son développement. Pour l’instant, nous attendons d’en savoir plus. Le gouvernement a dit qu’il mettrait en œuvre tous les moyens légaux pour faire échouer cette OPA. Quels sont ces moyens? «Je ne peux pas vous dévoiler tous les détails de la stratégie du gouvernement. Mais il est certain que les moyens ne sont pas légion. Il ne faut pas se leurrer, la politique a certaines possibilités d’influencer ce genre d’opération, mais les moyens ne sont pas tels qu’ils peuvent valablement s’y opposer si les actionnaires sont d’un avis différent. Nous pouvons veiller à ce que cette opération se fasse dans les règles de l’art et essayer d’influencer les dispositions au niveau de la gouvernance. En tant qu’actionnaires, nous avons intérêt à avoir une gouvernance proche de celle que nous avons avec Arcelor, où la représentation des salariés est assurée au-delà de ce qui est requis par la loi et où l’organisation au sein du conseil d’administration est telle qu’il n’y a pas un groupe qui domine tous les autres. Au sein d’Arcelor, il existe toute une série de règles qui s’appliquent lorsque des décisions sont à prendre. Un accord passé avec le gouvernement luxembourgeois prévoit que les décisions, au niveau national, soient discutées au sein de la tripartite. Si cette OPA devait avoir du succès, nous souhaitons que tous ces acquis perdurent. Actuellement, nous n’avons pas d’indication sur le fait que M. Mittal veuille accorder aux responsables politiques les mêmes règles que celles qui sont d’application aujourd’hui. [>> 18] 16
heures, une levée de boucliers particulièrement bruyante, tant en France (dont l’État n’est plus actionnaire, mais où Arcelor emploie près d’un tiers de ses effectifs) qu’au Luxembourg, qui abrite le siège social du groupe et où l’État détient une participation de 5,6%. Au Grand-Duché, dès le 29 janvier, une première réunion de concertation entre le ministre de l’Économie Jeannot Kecké et celui du Trésor et du Budget, Luc Frieden, en étroite concertation avec le Premier ministre Jean-Claude Juncker, aboutissait au constat que le projet manquait d’engagements précis concernant notamment le rôle de l’État luxembourgeois, le maintien du siège effectif du groupe sidérurgique au Luxembourg, ainsi que le respect des engagements pris par Arcelor dans le domaine de l’emploi et des investissements au Luxembourg. Deux jours plus tard, le Premier ministre confirmait, au Parlement, que le gouvernement luxembourgeois n’était pas favorable à cette «OPA hostile» (mais qui n’était toujours pas formellement déposée): «Nous ne la voulons pas, parce que nous ne la comprenons pas», expliqua-t-il devant les députés. M. Juncker avoua, certes, quelques jours plus tard, lors d’un discours devant les membres de la Fédil, qu’il n’avait pas compris non plus, au commencement, le projet de fusion entre Arbed, Aceralia et Usinor qui donna naissance à Arcelor, avant
Guy Dollé (Arcelor): «À partir de mars, nous allons rencontrer nos actionnaires pour leur présenter notre plan et leur démontrer, chiffres à l'appui, combien il est préférable pour eux de continuer d'être actionnaire d'un Arcelor indépendant».
d’être convaincu par les explications et éclaircissements apportés conjointement par Joseph Kinsch et Guy Dollé. Mais dans le cas présent, l’opération séduction menée au Luxembourg par Lakshmi Mittal, en personne, auprès du chef du gouvernement, n’a visiblement pas réussi à porter ses fruits, même si le 15 février dernier, lors de la présentation des chiffres 2005 de Mittal Steel, à Londres, Aditya Mittal, (le fils), directeur financier du groupe, a prétendu le contraire.
Défendre un modèle Incontestablement, la fibre patriotique et le volet sentimental ont largement prédominé dans ces premières joutes verbales. Le Luxembourg tient à protéger un groupe politiquement considéré comme stratégique, la France mise sur ses traditionnelles valeurs culturelles. Les actionnaires, eux, sortent leurs calculettes pour évaluer les plus-values potentielles… Sentiments et business n’ont que rarement fait bon ménage. «Il s’agit là de raccourcis qui expliquent mal pourquoi, in fine, aussi pour des raisons que l’on pourrait qualifier de patriotisme économique, les actionnaires devraient refuser l’OPA proposée», nous explique le Dr. Yves Wagner, administrateur du The Directors’ Office et président de l’Association luxembourgeoise des gestion-
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[>> 16] Disposez-vous d’informations sur la fermeture éventuelle du site de Schifflange qui appartient à 75% à Mittal et à 25% à Arcelor? «L’information telle qu’elle nous a été confirmée par Mittal Steel est que, suite à la fermeture des hautsfourneaux de Hayange par Arcelor, l’usine Mittal de Gandrange, qui prépare, entre autres, les billettes qui sont laminées à Schifflange, manquerait de fonte liquide. Mittal serait en train de chercher une solution de rechange pour alimenter Schifflange. Toutefois, nous n’avons aucune garantie que Mittal trouve une telle solution. En tout cas, les employés de Schifflange qui bénéficient du statut Arcelor pourront être reclassés dans une autre usine Arcelor.
«Une fusion Mittal-Arcelor est ainsi une fusion de deux cultures si différentes qu’elles ne peuvent pas être complémentaires». Yves Wagner (ALGAFI)
Le gouvernement est un actionnaire principal d’Arcelor, avec 5,6% mais la majeure partie du capital se trouve aux mains de petits actionnaires. Une législation soutenant les actionnaires minoritaires fait défaut au Luxembourg. Cela se ressent-il dans ce dossier? «Je crois que cela ne se ressent pas spécialement dans ce dossier, mais il est vrai qu’une telle législation fait défaut et qu’elle serait la bienvenue pour beaucoup d’autres transactions. Qu’est-ce que la transposition de la directive européenne encadrant les conditions de lancement d’OPA, dont un texte vient d’être présenté par M. Frieden, changerait dans cette affaire? «Je ne vois pas très bien ce que cela pourrait changer. Le texte clarifie certaines choses, mais vous ne pouvez pas légiférer de façon à vous axer seulement sur une transaction. L’opération est en cours, mais nous voulons un texte qui soit applicable pour toutes les OPA à venir. Bien sûr, ceci fait prendre conscience à tout le monde de l’importance de ce sujet. L’offre actuelle rapporterait un milliard d’euros à l’État, s’il vendait toutes ses actions? Ne serait-ce pas une belle opération pour ses finances? «En tant qu’État luxembourgeois, nous ne pouvons nous permettre de nous contenter d’un béné-fice à court terme. Pour nous, ce qui importe c’est le modèle industriel, l’assise économique de cette entreprise, ici, au Luxembourg. Ce ne sont pas les aspects purement financiers, budgétaires qui nous feront changer d’avis à ce sujet». || Propos recueillis par Florence Reinson
naires de portefeuilles et analystes financiers (ALGAFI), qui comprend néanmoins le caractère sentimental de la réaction luxembourgeoise. «Toute la population a, pendant de nombreuses années, contribué par des efforts, notamment financiers, parfois très importants, à redresser une société qui fut jadis le fleuron de son économie et qui se trouvait dans une situation conjoncturelle désastreuse pour le secteur», note-t-il. Pour autant, pas question de se contenter de cette seule explication, tant, à ses yeux, de nombreuses raisons économiques et financières, mais aussi d’éthique, s’opposent à ce projet. «Il ne s’agit pas ici de protéger une entreprise moribonde et peu efficace, sans avenir, pour des raisons patriotiques, mais de défendre un modèle économique et un modèle de société qui a été construit avec beaucoup de peines et qui a fait ses preuves, à la fois sur le plan financier et sur le plan social. Une fusion Mittal-Arcelor est ainsi une fusion de deux cultures si différentes qu’elles ne peuvent pas être complémentaires», estime-t-il. Selon lui, les deux parties en présence ne sont pas comparables, ni sur un strict plan théorique (selon une méthode d’analyse factorielle issue
Bourse: Arcelor a mieux réagi Le 27 janvier, date de l’annonce des intentions de Mittal Steel, les cours boursiers des deux sociétés ont évidemment fortement réagi à la hausse. Celui d’Arcelor est celui qui s’est ensuite le mieux comporté...
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Arcelor
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de l’Arbitrage Pricing Theory, permettant de constater que les mouvements des titres sur les marchés boursiers ne répondent absolument pas aux mêmes facteurs, ce qui coupe court à toute tentative de comparaison), ni sur un plan pratique, compte tenu de la construction homogène du groupe Arcelor, par opposition à l’empilage hétérogène de l’empire Mittal Steel. Cette différence entre les deux groupes saute évidemment aux yeux, au premier regard. Ne serait-ce que dans la structure financière des deux groupes. Arcelor est une «véritable» société anonyme, avec un actionnariat plutôt fourni (trop, peut-être?), connu ou pas, et une hiérarchie du pouvoir très classique, avec un conseil d’administration et une direction générale. «La culture de M. Mittal est patriarcale», note, en opposition, John Castegnaro, député socialiste, ancien président du syndicat OGB-L et administrateur d’Arcelor, représentant des salariés au sein du conseil d’administration. «C’est une entreprise de famille et il est très clair dans ses vues: il ne veut pas renoncer à son pouvoir. Et même s’il est prêt à réduire sa participation jusqu’à 51%, au cas ou il réussirait l’OPA, ce que je
mière, en cash, correspond à une valeur de l’action de 28,21 euros (soit une prime de 27% par rapport au cours de clôture de la veille de l’annonce, mais qui est aujourd’hui largement dépassé, puisque la valeur de l’action tourne désormais autour des 30 euros). La deuxième, exclusivement en actions, échange 16 actions Mittal Steel contre 15 d’Arcelor). La troisième est un panachage des deux, avec lot de 4 actions Mittal Steel plus 35,25 euros en numéraire, en échange de 5 titres Arcelor. «La seule manière, pour nous, d'imaginer évaluer la qualité d'une nouvelle offre, c'est que celle-ci soit en cash et uniquement en cash, ce qui permettra d'en mesurer réellement la valeur», a prévenu Guy Dollé le 16 février dernier, lors de la présentation officielle des résultats 2005 du groupe. Et quel est le niveau de valorisation minimal à partir duquel Arcelor daignera étudier le dossier? «Certainement beaucoup plus que vous ne le pensez» a-t-il répondu, en boutade, à un journaliste lui posant la question. Michel Wurth, vice-président de la direction générale d’Arcelor avait, pour sa part, brandi les chiffres du marché financier pour ajouter
n’espère évidemment pas, c’est tout de même lui qui continuerait de décider encore de toutes les ouvertures ou fermetures de sites, et de tous les changements…» Selon lui, 4.000 emplois directs et 3.000 indirects, notamment dans les tréfileries, seraient menacés en cas de prise de contrôle du géant néerlando-indien. «Mittal, dans sa stratégie d’acquérir des usines qui sont pratiquement mortes, a cuit un énorme gâteau, qui contient beaucoup de bulles d’air, illustre M. Castegnaro. En achetant Arcelor, il y met les raisins de Corinthe, les bons morceaux. Il a besoin du knowhow, de la qualité des produits d’Arcelor. Il n’a pratiquement pas de centre de recherche, or, il a annoncé qu’il allait en installer un à Luxembourg. Il essaie donc, par une OPA, d’avoir tout cela, tout ce qu’il n’a pas bâti par lui-même».
Du cash sinon rien Difficile de dire, à l’heure actuelle, si l’opération annoncée par Mittal Steel conservera le profil qui est le sien. Trois options sont, ainsi, proposées aux actionnaires d’Arcelor. La pre-
96.000
6,26
86,5%
227.000
49,2 millions de tonnes 46 millions de tonnes
2,52 milliards € 2,86 milliards € Free cash flow
0,952
6,2 milliards €
8,27 milliards € 17,63 milliards €
Résultat net
1,26 milliards €
2,83 milliards € 3,84 milliards €
3,19 milliards € 4,38 milliards €
3,99 millions de tonnes 5,64 milliards €
23,63 milliards € 32,61 milliards €
Mittal Steel / Arcelor: chiffres clés
EBITDA
Chiffre d’affaires
Arcelor Mittal
Bénéfice par action
Dette nette Fonds propres
Production globale
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Résultat brut opérationnel
Employés
Actionnariat flottant 19
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REVUE DE PRESSE
Tout le monde en parle De Belgique en Espagne, de France en Grande-Bretagne, le Dossier Arcelor/Mittal Steel a fait parler et couler beaucoup d’encre. «Nous savions depuis environ un an que Mittal s’intéressait à nous», Guy Dollé, El Mundo, 31 janvier. «Le gouvernement espagnol n’est pas favorable à l’OPA lancée par Mittal Steel sur Arcelor. La position de l’exécutif espagnol respecte l’opération qui vise à ‘être en ligne’ avec celle que maintiennent la France et le Luxembourg», Pedro Solbes, ministre espagnol des Finances, El Mundo, 2 février. «Il revient à nos amis belges de faire leur propre évaluation», Jean-Claude Juncker, Le Soir, 3 février. «Les mesures visant à protéger certains secteurs industriels clés des OPA étrangères, là où il n’y a pas d’enjeu pour la sécurité nationale, sont vaines et vont même à l’encontre du but recherché», Alan Johnson, ministre britannique du Commerce et de l’Industrie, Financial Times, 2 février. «Nous sommes contre les OPA hostiles», Thierry Breton, ministre français de l’Économie, Le Monde, du 4 février. «Je veux dire fermement que les tendances protectionnistes n’ont aucune place dans la gouvernance économique moderne», Thierry Breton, Financial Times, 5 février. «Les autorités belges entendent examiner l’impact des projets des deux groupes et leurs effets sur la production, l’emploi, les investissements, ainsi que la recherche et l’innovation», Guy Verhofstadt, Premier ministre, Le Soir, 7 février. «Je veux apprécier la réalité du projet industriel, je veux connaître la nature du projet social», Dominique de Villepin, Premier ministre français, Le Monde, 6 février. «Un actionnaire responsable doit s'interroger sur le projet industriel et la gouvernance du futur groupe», Claude Bébéar, président du conseil de surveillance du groupe Axa, Les Échos, 8 février. «Il faut faire attention aux prises de parole qui entretiennent l'illusion du pouvoir politique», Laurence Parisot, présidente du Medef, Les Échos, 8 février. «Au vu des contacts que j'ai eus avec les deux groupes, je peux certifier que nos 2,5% présentent un intérêt non négligeable pour l'un comme pour l'autre», Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l’Économie, La Libre Belgique, 9 février. «Nous devons poursuivre le dialogue avec les autorités luxembourgeoises et leur apporter tous le [>> 22] 20
un peu plus de poids aux arguments du groupe. «Nous avons toujours fait ce que nous avons dit et nous avons même fait un peu mieux que ce que nous avons dit, ce qui est très important. Si nous allons voir nos actionnaires en leur disant que le cours actuel de l'action est ridiculement bas, cela ne peut avoir de sens que si nous disposons de cette crédibilité». Actuellement, le price earning (rapport entre cours de l'action et le bénéfice net par action) est inférieur à 5, alors que dans une branche industrielle connaissant une certaine maturité, un price earning normal est de 10 ou 12. «Nous avons donc de la marge», constate M. Wurth, qui rappelle qu'un rendement d'action supérieur à 4% constitue également un signal fort à l'attention des actionnaires. Aux dernières nouvelles, pourtant, Lakshmi Mittal n’avait aucunement l’intention de corriger son offre initiale. Nous en étions là, au moment où nous clôturions cette édition.
Une course de fond Techniquement, le dossier n’est pas simple. Car lorsqu’une société de droit néerlandais, cotée aux Pays-Bas et à New York, cherche à prendre le contrôle d’une société de droit luxembourgeois cotée en France, en Belgique, en Espagne et au Luxembourg, le sujet peut bien
Lakhsmi Mittal (Mittal Steel): «Nous sommes convaincus que nous pourrons convaincre tous les actionnaires que cette transaction est une réelle opportunité. Les deux groupes, complémentaires, créeraient de fortes synergies en matière d'achat, et de recherche et développement».
vite tourner au casse-tête, dans la mesure où, faute d’une loi européenne en la matière (la directive OPA n’est censée entrer en vigueur qu’au mois de mai), le règlement de chacune des autorités boursières concernées est censé s'appliquer... Sans compter qu’en cas de contentieux quant aux modalités à appliquer, le règlement «juridique» du litige serait lui aussi compliqué par cette multiplicité des juridictions. Mittal attendait, pour la fin février, l’avis de l’Autorité boursière belge, devant laquelle il a déposé, en premier lieu, son offre, le 7 février dernier, et qui s’est donné deux bonnes semaines de réflexion. À la suite de quoi Mittal devrait déposer son offre en Espagne (où Arcelor est également cotée), où elle sera alors automatiquement ouverte. En France, la loi de transposition de la directive européenne est en cours d’examen et le ministre français de l’Économie, Thierry Breton, en a profité pour déposer un amendement au texte (actuellement en phase de seconde lecture auprès du Sénat) permettant au conseil d'administration d'une société cible d'une OPA «hostile» d’émettre, avec l’autorisation de ses actionnaires, des bons de souscription d'action si l'offre émane d'une société elle-même protégée contre les OPA. Ceci étant, l’Autorité française des marchés financiers était sur le point de ne pas s’engager
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[>> 20] apaisements possibles. Une fois que ce sera fait, je suis sûr que nous aurons une attitude favorable de leur part», Lakshmi Mittal, La Libre Belgique, 9 février. «La majorité des investisseurs sont favorables à la transaction, ils voient la valeur que nous pouvons créer avec», Lakshmi Mittal, Handelsblatt, 10 février. «Toute réaction basée sur la couleur de la peau remettrait en question les fondements actuels du commerce mondial», Kamal Nath ministre indien du Commerce extérieur, Le Monde, 12 février. «La vigueur de notre performance dans les conditions actuelles du marché illustre la stabilité accrue que la consolidation du secteur a permis de produire. La même logique se trouve au cœur de notre proposition de fusion stratégique avec Arcelor», Lakshmi Mittal, L’Écho, 15 février. «Les pays doivent s’éveiller à l’architecture de la nouvelle économie», Kamal Nath, Financial Time, 1112 février. «Nous n'augmenterons pas notre offre en actions et en numéraire, qui est équitable. Grâce à notre projet, le titre d'Arcelor est dans l'ascenseur. Le nôtre également, ce qui souligne que Mittal Steel était sous-évalué», Lakshmi Mittal, Le Monde, 16 février. «L'offre de Mittal est très bonne pour les actionnaires de Mittal mais mauvaise pour les actionnaires d'Arcelor (…). Toute chose a un prix, même si on a toujours tendance à placer la barre très haut. Il est certain qu'en face d'une offre entièrement libellée en cash, le conseil d'administration d'Arcelor aurait le devoir de l'examiner», Guy Dollé, Le Figaro, 16 février. «Nos résultats (…) démontrent qu'Arcelor est une société bien gérée, qui a un modèle plus performant que ceux des autres (…). Nous présenterons début mars notre plan à nos actionnaires et leur expliquerons en quoi la fusion avec Mittal n'est pas créatrice de plus de valeur que notre stratégie», Guy Dollé, La Libre Belgique, 17 février. «Notre meilleure défense, c'est notre performance, et surtout la conviction des actionnaires qu'elle durera. Quant à nos autres moyens de défense, je ne veux pas les partager publiquement avant leur publication», Guy Dollé, Les Échos, 17 février. Et puis au-delà des propos des uns et des autres, il peut arriver que les journalistes commettent des impairs. Ainsi, dans l'accroche d'un article annonçant le rejet d'Arcelor à l'unanimité de l'OPA hostile lancée par Mittal, les journalistes Myriam Chauvot et Denis Cosnard précisaient que Lakhsmi Mittal devait rencontrer, au lendemain d’une rencontre avec le ministre français de l’Économie, le... président du Luxembourg. Nul doute que Jean-Claude Juncker a dû apprécier cette réforme constitutionnelle... (Les Échos, 30 janvier). 22
formellement dans le processus, de sorte que Mittal n’aurait pas à y déposer son offre. Quant au Luxembourg, la CSSF, autorité de marché, a reçu, à la mi-février, l’offre de Mittal. Mais, tout comme en France, la directive OPA est encore en cours de transposition. Elle n’en est même qu’aux tout premiers pas du processus, puisque ce n’est que le mardi 7 février (hasard du calendrier?) que le ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden, a déposé, à la Chambre des députés, le projet de loi n°5540 portant transposition de la directive 2004/25/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 concernant les offres publiques d’acquisition. Un texte qui s’inspire presque intégralement des textes européens de référence, et que le ministre espère voir voté avant le 20 mai prochain, date limite de transposition à laquelle les Vingt-Cinq doivent se soumettre. S’appliquant aux opérations «en cours», cette loi pourrait donc concerner directement Mittal Steel, dans la mesure où personne ne s’attend à ce que le dossier soit bouclé avant de nombreux mois. «Nous sommes en train de courir un 10.000 mètres et nous n’avons fait qu’un seul tour. Il en reste donc 24, sauf si M. Mittal retire son offre entre-temps», a prévenu Guy Dollé.
«L’Europe a lâché les brides» L’une des premières conséquences qu’aurait la réussite éventuelle du «raid» envisagé par Mittal Steel sur Arcelor, quelle que soit la forme qu’il prendra, serait la disparition de la presque ancestrale tripartite sidérurgique, organe de concertation entre gouvernement, syndicats et patronat, né aux heures sombres du milieu des années 70 et duquel avait émergé le sacro-saint «modèle luxembourgeois». «La première alternative pour le gouvernement luxembourgeois était donc de soutenir Arcelor, ce qu’il a fait et je l’en félicite», assure John Castegnaro, pour qui les deux autres options possibles ne sont guères réalistes: se «débarrasser» du problème, en vendant la totalité du portefeuille d’actions en Bourse, ce qui générerait plus d’un milliard
d’euros, soit environ 15% du budget actuel de l’État, ou bien vendre ces titres directement à Mittal et diluer, ainsi, à environ 2%, sa présence dans l’actionnariat. «Mais vendre les actions, cela veut dire vendre les salariés, vendre tous les Luxembourgeois qui ont fait des efforts énormes pour pérenniser et sauver l’Arbed en temps de crise», prévient M. Castegnaro. À ses yeux, de nombreuses leçons seront à tirer des événements actuels, tant à l’échelle nationale qu’européenne. «C’est trop tard, peutêtre, pour Arcelor, regrette-t-il, mais il s’agira de réfléchir à développer une véritable politique industrielle de l’Union européenne. En acceptant des règles du jeu ultra-libérale, l’UE a lâché les brides, et là, nous constatons finalement combien nous sommes vulnérables. Il en va d’une politique et d’une philosophie européenne. Il faut que l’Union se demande comment il est possible, dans le contexte de la mondialisation et des règles de l’OMC, de garantir un développement industriel – et dans d’autres secteurs également – qui sauvegarde certains acquis qui sont ceux de l’Europe. Peut-être trouve-t-on la vérité au milieu, entre un protectionnisme à tout-va à l’américaine et un libéralisme pur à l’européenne». Aujourd’hui, voilà donc le Luxembourg qui tend le dos, craignant de voir disparaître brutalement l’une de ses dernières grandes fiertés nationales. Sur un strict plan «technique», rien, ou presque, ne semble s’opposer à la réalisation de l’opération. Reste que ce sont les actionnaires qui, en dernier lieu, seront les maîtres du jeu compte tenu de leurs décisions d’accepter ou non les conditions proposées par Mittal. D’ici là, les jeux d’influence vont se mettre en place: Arcelor assure, d’un côté, avoir suffisamment d’atouts dans sa manche, prêts à être dégainés «en temps opportun» (selon Guy Dollé) et devait entamer très rapidement une vaste campagne de communication auprès des actionnaires. Ce que Mittal a déjà annoncé avoir fait à grande échelle. Amateurs de feuilletons à rebondissements, réjouissez-vous: le feuilleton est sans doute loin d’être terminé… || Jean-Michel Gaudron (avec F. R.)
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A B AT T L E O F M A N A G E M E N T S T Y L E S
The Devil you know… In the battle between Mittal Steel and Arcelor, some industry analysts say it all comes down to a clash in styles of corporate governance. “Complementary assets and skills across all areas.” Extracted from the Mittal Steel takeover bid. “We are diametrically opposed. We are a Luxembourg-based company with European cultural values... Arcelor’s units produce perfume while Mittal’s produce eau de cologne.” Guy Dollé, CEO, Arcelor. Lakshmi Mittal, Chairman and CEO of Mittal Steel, says that his company and Arcelor are complementary both geographically and in product. Guy Dollé says the two companies are diametrically opposed. Together their steel output would be about 10% of the world’s production, more than three times that of their nearest rival.
The big debate The largest hostile takeover bid ever in the history of Corporate Europe has divided opinion between the old and the new. Across Europe it has become the battle of the old guard European
company (the devil you know) versus the new world entrepreneurial spirit (the devil you don’t). Some analysts say the companies are ill-matched not because of product differences but because of a corporate cultures clash. Is this really a battle of corporate governance styles? Corporate governance might just be the key battleground. The European press has fallen all over itself in a one-upmanship competition of play on words headlines. Of course, the battle seems to have blinded people to certain facts. There is barely a headline that refers to Lakshmi Mittal without making some mention of his being Indian, when in fact, he is as anglicized as he is anything else and calls London home. In contrast to continental Europe’s perspective, much of the English press sees this as a battle between the French and the English way of doing things, a movement of continental protectionism, proclaiming, “The response to that bid was full of noxious nationalism and very light on
logic,” and even going so far as to accuse Guy Dollé of hiring “private detectives to dig dirt on Mittal – just in case Dollé runs out of Froggy xenophobia to sling at the Asian billionaire.” (The Sunday Times)
Job Losses – yes, or no? In Europe, Guy Dollé has suddenly become the defender of the worker, proclaiming that Mittal’s merger would result in job losses and that, “The board has swiftly concluded that Arcelor and Mittal Steel do not share the same strategic vision, business model and values.” He ominously warned in a newspaper interview that the takeover would have “dramatic consequences for shareholders and especially for workers”. Yet only as far back as 2003, Luxembourg was witness to more than two thousand demonstrators protesting on its streets and at Arcelor headquarters against job cuts at its factories in Belgium and [>> 24]
Mittal Steel / Arcelor: a large worldwide geographical presence Arcelor Mittal
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[>> 23] Luxembourg. Several thousand workers from Belgium, Germany, France and Spain rallied against Arcelor’s plans to shut down part of the Cockerill Sambre plant and other plants in France, Germany and Spain. The company’s management was accused of caring only about profit and not about the workers. Inside Europe, critics of the Mittal deal are worried that it would mean job losses or less protection for Arcelor’s 94,000 employees. This is a serious issue. No one wants to see job losses and plant closings. Mittal insists that no jobs would be cut, that he would respect Arcelor’s existing labour agreements, and he defended his move on the grounds that new consolidation of the industry is the very thing that would safeguard European jobs. Mittal’s track record indicates that he has bought 19 companies in 12 years from China to Canada, many “government owned and sick” according to Steel Business Briefing Insight. Mittal repeatedly and pointedly refers to his company as “European” in the press and has said, “If we do not have a large European company, we will not be able to stand against producers (and) exporters such as China,” (Brussels weekly European Voice). Mittal has been labelled a ‘turnaround specialist’ who has built his empire by buying decrepit steel mills in remote parts of the world and turning them into viable models. He says it is not his habit to acquire and then destroy, but rather to build up.
Geographic Location
INTERVIEW
Inside views… An employee of Arcelor testifies... Jeannot Toisoul has been working at Arcelor for 36 years. Over the years he has had a chance to see for himself how much the management style had evolved. He explains that "Arcelor's social blueprint hasn't changed, it's still very good. On the other hand, working conditions in Luxembourg have improved." All he really knows about Mittal Steel is what he can read in the press. "Most people aren't too aware of what has really been happening outside the company. But management keeps us informed of every move." Is there then any fear of what will happen if Mittal Steel's offer is successful? "I believe that there would then be many changes, in Luxembourg as well as in France. It might be a good thing in terms of salaries and mentalities." || M. C. 24
“Mittal and Arcelor would match very well. Mittal is leader in the United States, Arcelor in Europe. Within Europe, Mittal is leader in Eastern Europe, while Arcelor is market leader in Western Europe,” said Delta Lloyd Securities' Gert Biesmans. Mittal’s argument is that together, Arcelor and Mittal Steel would have an unparalleled “geographical footprint” with plants in 27 countries. Arcelor, formed from the merger between France's Usinor, Luxembourg's Arbed and Spain's Aceralia in 2000, is strong in western Europe and South America, particularly Brazil, while Mittal’s operations are primarily in North America and central and eastern Europe. “One of the rare edifices of industrial Europe” Le Monde. The real clash just may be Corporate Governance. A big concern is the way that Mittal Steel is run. Both Mittal’s son and daughter are on
the board of Mittal Steel. And although Mittal has publicly stated that he has complete confidence in his 30 year old son Aditya’s ability to handle his job as President and Group Chief Financial Officer, Mittal made a reactionary move at a press conference on February 16th and said that his company was going to reshape its board of directors, enlarging it to 15 or 16, with the number of Mittal family representatives remaining at three.
Corporate Governance But what does this really mean in terms of who is in control? The overwhelming fear is that a family owned firm would put its own interest before those of its shareholders. Arcelor shareholders have been urged by Dollé to reject the bid because it would be “destructive to shareholder value” and give “absolute control” of the newly formed group to the Mittal family. Although Aditya has offered assurances that the enlarged company would be prepared to make Luxembourg its headquarters, rather than London where Mittal Steel is based, Lakshmi has indicated that he has no intention of changing his home base of London, which makes it seem unlikely that the headquarters would be anywhere other than where the head of the family is. Both Arcelor and Mittal Steel seek to be global players, but while Arcelor was created by a merger of Aceralia, Arbed and Usinor, a union of French, Belgian, Luxembourgish, and Spanish components, Mittal Steel is a one-man show, with Mittal famously “Beginning with a small mill in Indonesia in the 1970s, he has cobbled together a far-flung empire by buying distressed steel companies stretching from Trinidad to Romania, turning them around, and then integrating them into a carefully built network. In 2004 he became a major force in the U.S. by buying International Steel Group from workout specialist Wilbur Ross for $4.5 billion.” (Business weekly). Arcelor is a EU industrial Champion, a symbol of European countries coming together in order to have a bigger say against global competitors. It is exactly what a united Europe is all about. Even if Europeans could see the logic of Mittal’s ambition – to consolidate a fragmented industry – they are not (and will not) be giving up a European jewel like Arcelor without a fight. || Mary Carey
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Le futur bâtiment de l’IFSB comportera un puits canadien, un échangeur sol-air pour rafraîchir et réchauffer l’air intérieur, une isolation renforcée, une pile à combustible, des capteurs solaires thermiques, une source d’énergie photovoltaïque, ainsi qu’une éolienne urbaine.
COLLOQUE DEVELOPPEMENT DURABLE
Un défi pour l’économie, l’environnement et la société Les énergies renouvelables ne pourront résoudre à elles seules le problème des émissions de gaz à effet de serre. Le secteur de la construction aura son rôle à jouer. Le Luxembourg est en train de transposer la directive sur la performance énergétique des bâtiments. Le développement durable renferme des enjeux très importants que les pays développés ne peuvent plus ignorer. Un peu plus de six mois après sa création, Sustain, une société spécialisée dans cette problématique (voir aussi notre édition de janvier, p.71), et l’IFSB, l’Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment, ont organisé, le 26 janvier dernier, un colloque sur la construction durable et la haute qualité environnementale des bâtiments. À cette occasion, pas moins de trois ministres, Jeannot Krecké (Économie), Lucien Lux (Environnement et Transports) et Claude Wiseler (Travaux publics), ainsi qu’une quinzaine d’intervenants luxembourgeois et étrangers sont venus disséquer les enjeux et les perspectives en la matière devant un parterre de quelque 120 participants. Ce colloque avait pour ambition d’établir un état des lieux des bonnes pratiques en matière de construction durable dans le pays, mais aussi de permettre une compréhension optimale des enjeux et des objectifs poursuivis ou encore des contraintes qui en découlent. Afin de replacer le développement durable dans son contexte, John Goodall, directeur des affaires techniques et environnementales à la FIEC, la Fédération de l’Industrie européenne de la Construction, qui représente 33 fédérations dans 27 pays, rappelle que l’on se penche sur cette problématique depuis des décennies. En 1972, le «Club de Rome» en
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appelle à une «halte à la croissance», sans quoi on assisterait à la fin du monde, la planète risquant de ne plus être capable de nourrir ses habitants ni de fournir de l’énergie à tous. En 1987, le Rapport Brundtland, du nom de la présidente de la Commission des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement, Gro Harlem Brundland, est publié, sous le titre Our Common Future, et deviendra la ligne directrice du développement durable tel qu’on l’entend encore aujourd’hui. Ce rapport constate que les problèmes environnementaux les plus graves de la planète sont essentiellement le résultat de la grande pauvreté qui règne dans le Sud et des modes de consommation et de production non durables pratiqués dans le Nord.
Stratégie de Lisbonne Lors du Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1992, l’Agenda 21, un projet de développement durable, mis en œuvre à l’échelle locale, a été adopté, prévoyant un programme d’action pour le 21e siècle visant à lutter contre la dégradation de la planète, la pauvreté et les inégalités. Le deuxième sommet mondial du développement durable se tiendra en 2002, à Johannesburg.
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À l’échelle de l’Union européenne, une première étape est franchie en 1997, lorsque le Traité d’Amsterdam élève le développement durable au rang de priorité. Le sixième programme d’action pour l’environnement (2002-2012) prévoit quatre priorités clés que sont les changements, la nature et la biodiversité; l’environnement; la santé et la qualité de vie; et enfin les ressources naturelles et les déchets. «En Europe, environ 50% de tous les matériaux extraits de l’écorce terrestre sont destinés aux activités de construction. Environ 40% des émissions de gaz à effet de serre sont diffusées par l’environnement bâti», indique M. Goodall. Les bâtiments sont encore responsables de 40% des déchets générés dans le monde. Grâce aux constructions dites «vertes», les gains de productivité peuvent atteindre entre 6 et 16%. Afin que la construction durable gagne du terrain, elle doit être mieux connue, s’intégrer dans une vision globale et mobiliser les différents acteurs afin qu’ils collaborent entre eux. Le ministre de l’Économie, Jeannot Krecké, reconnaît que l’énergie devient un point essentiel au niveau des enjeux de la compétitivité et réalise que pour arriver à une augmentation qualitative et être en ligne avec la stratégie de Lisbonne, la seule solution passe par la réduction de la dépendance extrême du Luxembourg vis-à-vis des importations d’énergies. «Les énergies renouvelables ne vont pas résoudre notre problème, estime-t-il, d’autant que le pays n’a pas accès aux énergies renouvelables très performantes – tels que les barrages hydrauliques, les moulins à vent off-shore. L’élément sur lequel on peut jouer le plus facilement est l’efficacité énergétique», conclut-il, assurant qu’elle sera au cœur de l’action politique. «Le potentiel de réduction existe. Dans l’industrie, de nombreux efforts ont déjà été réalisés; les transports représentent, eux, un enjeu important. D’un côté, le potentiel de réduction est grand mais de l’autre, les taxes perçues par le gouvernement le sont tout autant», admet-il. Le Luxembourg doit encore transposer la directive européenne de 2002 sur la performance énergétique des bâtiments, d’où sont exclus les bâtiments historiques et industriels, et le ministre en a profité pour présenter les travaux en cours. Cette directive vise à harmoniser la méthode de calcul de la performance énergétique des bâtiments, à définir des normes minimales et à instaurer des systèmes de certification. L’avant-projet de règlement grand-ducal, en cours d’élaboration au ministère de l’Économie et du Commerce extérieur, s’attachera à l’établissement d’une méthode de calcul pour les bâtiments résidentiels neufs et fixera des valeurs maximales pour la consommation d’énergie primaire. Il établira également une méthode de calcul pour les bâtiments résidentiels existants et introduira un certificat de performance énergétique pour les bâtiments neufs et existants. Le règlement grand-ducal transposant la directive devrait également prévoir que toute demande d'autorisation de bâtir – pour une nouvelle habitation, une extension ou une modification d’un bâtiment – devra être accompagnée d'un calcul de la performance énergétique et d’un certificat de performance énergétique, valable dix ans. Tout changement de propriétaire ou de locataire dans un bâtiment existant rendra obligatoire l’établissement d’un tel certificat.
Dépendance Le Luxembourg est très dépendant d’énergies non renouvelables. Sa facture énergétique atteint environ trois milliards d’euros, dont deux tiers imputables au pétrole, 500 millions à l’électricité et 250 millions au gaz. En 1990, 85% de l’électricité du pays provenait de l’importation. Aujourd’hui, la production nationale représente 52,5%, dont 42,5% sont produits par la centrale TGV (turbine-gaz-vapeur), 6,6% proviennent de la cogénération, 2,6% d’énergies renouvelables et 0,9% de l’énergie thermique classique. Le pays doit augmenter sa part des énergies renouvelables de 2,6 à 5,7% en 2010, ce qui sera difficile à atteindre. «En 1998, nous avions atteint les 9 millions de tonnes d’émissions fixées par Kyoto, suite à la reconversion de l’Arbed. Depuis, la tendance s’est inversée. L’industrie a fortement réduit sa consommation mais le transport a pris le relais et, en 2001, nous avons dépassé ce seuil», indique Claude Origer, conseiller de direction auprès du ministère de l’Environnement. || F.R.
Un conseil du développement durable Quant au ministre de l’Environnement et des Transports, Lucien Lux, il a annoncé que le conseil supérieur du développement durable serait, finalement, mis en place dans les prochaines semaines, ce qui n’est toujours pas le cas, alors qu’une première proposition de sa composition devait encore être faite au Conseil de gouvernement en janvier dernier et que sa première réunion serait prévue pour mars. Ce conseil supérieur du développement durable a été instauré par la loi du 25 juin 2004 relative à la coordination de la politique nationale de développement durable et sa composition, son organisation et son fonctionnement sont détaillés dans un règlement grand-ducal datant du 14 juillet 2005. L’instance se composera de 15 membres, choisis en raison de leur compétence et expérience en matière de développement durable. «Nous voulons des membres libres de leur association, indépendants, critiques. Nous souhaitons éviter le dédoublement avec des organes comme le Conseil économique et
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Photo: Fabien Breuil
Lucien Lux: «La négligence des défis environnementaux risque d’entraîner des dommages irréversibles, entamant les finances publiques».
social», explique Claude Origer, conseiller de direction auprès du ministère de l’Environnement. La loi confère à ce conseil six missions dont la plus importante est d’émettre des avis sur toute mesure relative à la politique nationale de développement durable. Il pourra aussi, notamment, proposer des recherches et des études et aura pour mission d’aviser l’avant-projet de plan national. Par ailleurs, un rapport national sur la mise en œuvre du développement durable sera encore réalisé cette année, assure-t-on du côté du ministère de l’Environnement.
Défis pour la société «Qu’est-ce que le développement durable?», se demande le ministre de l’Environnement. «Une formule fourre-tout qui permet aux ministres de présenter des mesures?». Et Lucien Lux d’assurer à l’auditoire que le développement durable représente une ligne directrice pour ce gouvernement. «Il s’agit d’un défi fondamental pour l’économie, l’environnement et la société.» Le ministre indique qu’il faudra acquérir une vision globale qui ne se réduit pas à opposer l’économie à l’écologie. «La stratégie de Lisbonne s’inscrit dans une stratégie plus vaste. Nous devons trouver un accord sur des objectifs environnementaux sur le long terme. La croissance de l’emploi et de la qualité de vie passeront par une gestion durable des ressources naturelles, les économies innovantes et les écotechnologies», estime le ministre. Ce dernier est encore d’avis qu’il faut dépasser le cadre structurel de la politique environnementale. «L’agenda social ne pourra être réalisé sans politique sociale, d’économie, d’emploi, et de préoccupations environnementales», lance-t-il, avant d’annoncer qu’il faudra procéder à une simplification en matière de commodo-incommodo et réduire le coût du travail. «La négligence des défis environnementaux risque d’entraîner des dommages irréversibles, entamant les finances publiques». Selon lui, seuls 7% des Luxembourgeois se disent favorables à l’utilisation de l’énergie nucléaire. Lucien Lux annonce encore que le nouveau plan national pour un développement durable sera finalisé au plus tard à la fin de l’année et devrait être présenté au Conseil de gouvernement et publié au Mémorial en septembre 2007. Il accordera une priorité à l’énergie et aux transports. Les objectifs fixés dans le plan actuellement en vigueur seront révisés, car trop ambitieux, en matière de gestion des sols et de réduction des déchets ménagers, la diminution de moitié s’avérant irréalisable. Le pays compte 550 kg de déchets par habitant et le taux de valorisation de cette production atteint les 50%. Le ministre de l’Environnement estime qu’une nouvelle impulsion a été donnée grâce au nouveau régime d’aide en faveur de l’utilisation des éner-
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gies renouvelables. «Plus de 400 demandes ont été introduites pour des constructions basse énergie. Le développement durable demande plus qu’une loi et un régime d’aides. Agir selon le principe d’un développement durable est tout sauf simple» et il ne doit pas se limiter à une organisation académique, estime-til. M. Lux prône un mélange intelligent d’énergies renouvelables, envisage d’analyser le phénomène «tank tourismus» – 5,5 millions de tonnes d’émission lui sont imputées sur les 13 millions de tonnes consommées au Luxembourg – et entend proposer des mesures du genre pollueur-payeur. Du côté des architectes, on estime qu’«à chacun ses responsabilités». «La provenance de l’énergie est un domaine politique. La grande partie de la consommation d’énergie provient de l’industrie, estime Martin Lammar, président de l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-conseils. La construction résidentielle représente la plus petite consommation d’énergie, avec 0,74 million de tonnes équivalent pétrole, contre 0,90 pour l’industrie et 2,39 pour le transport. Si nous atteignions une réduction de 20% sur ce petit chiffre, est-ce que nous aurions réussi quelque chose pour la planète?», se demande-t-il. Le président de l’OAI est d’avis qu’il faut repenser l’idée des besoins, du confort. «L’utilisation des bâtiments a changé, l’utilisation est beaucoup plus intense. Il faut construire pour que le produit reste utilisable. C’est un enjeu pour les architectes», conclut-il. À l’IFSB, on voit le projet de construction comme intégré dans une vision globale. «Les maîtres d’ouvrage sont généralement soucieux du développement durable. Un bâtiment de développement durable a aussi pour but d’être une vitrine technologique, c’est le cas pour celui de l’IFSB, un projet-pilote en matière de développement durable, qui sera inauguré à l’été 2007», annonce le directeur de l’institut, Bruno Renders. «À l’heure de la concurrence, se lancer dans une expertise en matière de développement durable est un plus pour l’entreprise qui le fait. Il faut rattraper notre retard», qui s’explique par le caractère novateur difficile à appréhender. Quoiqu’il en soit, le ministre de l’Économie est convaincu que le secteur de la construction, en visant l’efficacité énergétique, tirera son épingle du jeu en terme d’emploi. || Florence Reinson
Chez Depré s.a., on s’agite...
Est-ce qu’on a enfin tous les chiffres de vente ?
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ÉTUDE
L’innovation au cœur de l’artisanat
IMMOBILIER RÉSIDENTIEL
Les terrains trois fois plus chers
Les PME n’échappent pas à l’obligation d’être innovantes pour rester performantes…
Source: Administration de l'enregistrement, STATEC
16.000 14.000 12.000 10.000 8.000 6.000 4.000 2.000
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Terrains à bâtir Terrains agricoles
TROPHÉE
Qui pour succéder à Telindus et Infodata? L’APSI lance l’édition 2006 de l’Internet Business Trophy. Créé en 2001/2002, en vaste collaboration avec les médias luxembourgeois et les chambres professionnelles, cet Internet Business Trophy entend stimuler la mise en place d’une plate-forme de présentation et de promotion des développements ICT au Luxembourg. Voulu comme un complément aux Communication & Design Awards, de MarkCom et Design Luxembourg, ce trophée vise surtout à récompenser le volet «business» et «technologie» des projets Internet réalisés au Luxembourg. En 2005, le Prix de l'Innovation avait été attribué à la société Telindus pour le projet Officeline (www.officeline.lu), alors que le Prix Production avait récompensé le projet European Commerce Refactory, réalisé par la société Infodata (www.ecr.lu). Pour cette édition 2006, la date limite de déclaration de participation a été établie au 28 février et celle de remise des dossiers, au 15 avril. La remise des prix, elle, se fera au cours d'une grande soirée festive dont la date n'a pas encore été formellement arrêtée, au mois de mai. || J.-M. G. www.apsi.lu
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Connaissance des mesures nationales de soutien 20%
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En moyenne,15% des entreprises artisanales connaissent le nouveau régime d’aides à l’innovation dans les PME.
Source: Chambre des Métiers
Terrains: Evolution des prix de vente moyens par are (en EUR) de 1992 à 2002
62% des entreprises artisanales jugent leur entreprise innovante. Tel est le chiffre majeur tiré de l’étude sur l’innovation dans l’artisanat, réalisée par la Chambre des Métiers en juin 2005, auprès de 310 entreprises luxembourgeoises. Ce taux varie évidemment selon le secteur d’activité: les entreprises de la mode, de l’hygiène et de la santé se jugent innovantes dans presque 90% des cas, contre 44% dans les métiers de l’alimentation. «L’artisanat travaille en permanence avec l’innovation, explique Roland Dernoeden, vice-président de la Chambre des Métiers. Toutefois, cette innovation ne touche pas seulement les produits et services, mais implique également le processus de production, l’organisation du travail, les stratégies de ventes, la politique du personnel, le marketing et la communication, etc.». Et de rappeler que «de plus en plus d’entreprises de l’artisanat se posent des questions sur l’innovation». Le besoin d’information est donc flagrant, d’autant plus que seuls 15% des entreprises artisanales connaissent le nouveau régime d’aides à l’innovation dans les PME… Objectif: «Faire en sorte que l’innovation représente un des piliers stratégiques de chaque entreprise». Structurer l’innovation au travers de trois domaines prioritaires (accroissement des compétences d’innovation dans les PME artisanales, promotion du transfert des connaissances et compétences, mise en pratique du régime R&D et innovation de la loi-cadre des classes moyennes) répond donc d’une nécessité immédiate. Pour porter ces initiatives, un Prix de l’Innovation dans l’Artisanat a été créé. Date limite de soumission des dossiers: le 31 mars 2006. Remise des prix: le 18 mai 2006. || J.-M. S
l'a M lim éti M en ers ét ie ta de rs tio de n la sa nt é, M ét hy mod ie gi e rs èn , de e la m M éc ét an ie rs iq ue de la c M et on du éti de str m ers l'h uct ul d ab ion tim e l ita a éd c t ia om et m du un i sp ca ec tio ta n, cle
Alors que l’are de terrain à bâtir se négociait, en moyenne nationale, en deçà de 6.000 euros en 1992, il atteint les… 16.000 euros dix ans plus tard (2002). Bien que les statistiques pour 2005 ne soient pas encore disponibles, il est tout à fait raisonnable de tabler sur un triplement de la valeur des terrains à bâtir en l’espace de treize ans!
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Photo: JCDecaux
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JCDECAUX
Innovate: l’affichage intelligent Le spécialiste du mobilier urbain introduit au Luxembourg une nouvelle gamme d’affichage révolutionnaire… Tactile, olfactif, sensoriel, interactif… La nouvelle gamme de supports d’affichage extérieurs Innovate, du groupe JCDecaux, qui a déjà pris ses marques en Angleterre, au Portugal et en Belgique, est sur le point d’arriver au Luxembourg. Un opérateur de téléphonie mobile pourrait, notamment, y faire appel dans quelques semaines. Le concept est pour le moins original, puisqu’au-delà du message publicitaire, le support peut diffuser des parfums, de la musique, mais aussi envoyer des messages sur GSM, et permet de modifier soi-même l’éclairage ou la coloration de l’affiche, d’en influencer le contenu, voire de le créer… Autant de possibilités nouvelles destinées à renforcer l’impact du message publicitaire. Au Luxembourg, JCDecaux est déjà présent avec quatre réseaux de diffusion comprenant, chacun, une centaine de «faces» d’abribus de 2 m2, la législation du pays interdisant tout support d’affichage plus grand. Tous ces supports sont techniquement prêts à être «convertis» aux apports d’Innovate. || J.-M. G.
Avec Innovate, les panneaux publicitaires prennent vie
SIEMENS LUXEMBOURG
Objectif de croissance supérieure au marché
Jacques Barbarini, directeur général de Siemens Luxembourg
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Photo: David Laurent
L’année 2005 de Siemens a été «meilleure que prévue» et lui donne de solides bases pour 2006… Entrée de commandes en augmentation (+7,5%), chiffre d’affaires stable, EBIT poursuivant sa croissance (+11%): l’année 2005 chez Siemens Luxembourg a été, de l’avis de Jacques Barbarini, son directeur général, «une très bonne année, meilleure qu’initialement prévue». Mais 2005, c’était également la mise en place de la filiale Siemens Financial Business Services et la participation active à la Présidence européenne... «La société est saine et cela est de bon augure pour l’avenir», se félicite M. Barbarini. À 124,2 millions d’euros, le carnet de commandes affiche 7,5% de mieux qu’en 2004, pour un chiffre d’affaires maintenu à 115,5 millions d’euros. Des résultats intéressants à plus d’un titre, car permettant «d’estimer positivement le chiffre d’affaires de demain», selon le directeur général. Tenant toujours la corde des activités de cette société, le secteur de la Communication et de l’Information a, certes, connu un léger infléchissement, passant de plus de 60% de la part du chiffre d’affaires total en 2004 à 57% en 2005. Représentant 26% du C.A. total, le secteur de l’Industrie et du Bâtiment a connu, en revanche, une progression de plus de 5 points. Troisième secteur d’activité de Siemens: l’électroménager, qui a progressé de 3% en 2005 et
représente 14% du C.A. total. Il s’agit pour Romain Mullesch, directeur commercial: «d’une bonne performance, compte tenu du contexte assez morose de l’an dernier». Enfin, l’activité Medical Solutions a connu une baisse relative de 1%, se maintenant à 3% des activités globales de la firme. Pour Jacques Barbarini, «LE fait marquant de l’année» a sans conteste été l’étroite collaboration de Siemens Luxembourg à la mise en place, en partenariat avec l’Entreprise des P&T, des infrastructures IT et de sécurité, ainsi que la gestion technique des réunions liées à la Présidence luxembourgeoise, durant le premier semestre 2005. Mais il n’oublie pas non plus une autre étape importante de la vie du groupe: la mise sur les rails de la filiale Siemens Financial Services, le 1er octobre 2005. Cette filiale est aux dires de M. Barbarini «une enveloppe qui permettra de fournir toute notre gamme de service au secteur financier». L’objectif avoué est d’en faire «une grande réussite en 2006». Pour 2006 justement, Siemens vise une croissance d’au moins 3%, soit un objectif sensiblement supérieur aux prévisions de croissance du marché qui sont de l’ordre de 2,3%. L’objectif étant de garder la position de leader… || J.-M. S.
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Connaissez-vous le travail contemporain?
Pour nous c’est anticiper l’avenir et aider nos clients et collaborateurs intérimaires à faire les bons choix dans le monde changeant du travail.
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Telindus s’offre un laboratoire de pointe
Bourrage papier Une malencontreuse erreur a été commise dans l’article intitulé «BCEE – 10 directeurs en 15 ans», publié en marge de notre Coverstory du mois dernier. Ainsi, Nicolas Kerschen, sous-directeur de l’établissement entre 1920 et 1923, puis directeur général jusqu’en 1946, a-t-il été fautivement rebaptisé Daniel. Par ailleurs, nous avons cru déceler trois affiches inédites de la campagne électorale 2004 des Déi Greng, parmi les visuels diffusés sur le site internet de l'agence Vidale-Gloesener (page 52). Or, le parti écolo nous signale que les visuels en question ont effectivement été utilisés sur différents supports durant la campagne. Ils n'ont donc d'inédits que leurs thèmes...
L’intégrateur de services IT vient d’inaugurer à Esch-sur-Alzette un équipement d’une valeur de 700.000 euros. Ce «laboratoire vivant», à la pointe de la technologie, permettra de présenter en «live» aux clients et aux prospects tous les produits et solutions adaptés à leurs besoins. «Le client aura la possibilité d’y tester les solutions proposées et de se rendre compte de leur efficacité, précise Christian Haux, directeur commercial. Le second objectif de ce lab. est de développer davantage notre expertise technique, puisqu’il servira à la veille technologique, aux tests après-vente, au self-training des ingénieurs et techniciens et pourra aussi servir de support pour la reproduction de l’environnement client». Si, pour l’instant, ce laboratoire est focalisé sur la convergence «images, voix, données», il pourrait avoir de nombreuses applications ultérieures, comme la vidéo-surveillance, l’accès à distance, la géolocalisation, les technologies de détection anti-intrusion ou encore la VoIP grand public. L’investissement est à la hauteur des espoirs que Telindus place dans son «lab. techno»: il représente – en valeur de marché – quelque 700.000 euros. || F. M.
NOUVELLE BANQUE AU LUXEMBOURG
EFG International montre les CROs
François-Régis Montazel, Lukas Ruflin et Ludovic Chéchin-Laurans.
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Photo: David Laurent
La filiale de EFG Group se base sur un modèle participatif particulier. La place financière s'est enrichie, en ce début d'année, d'une nouvelle banque, avec l'arrivée de EFG Bank (Luxembourg) SA, filiale du groupe bancaire suisse EFG International, septième plus grande banque en Suisse en terme de capitaux propres, cotée à Zurich sur le SWX Swiss Exchange. Sa maison mère, EFG Group, occupe par ailleurs, le troisième rang des banques helvétiques, en termes de capitaux propres, derrière UBS et Crédit Suisse. L'arrivée de EFG International au Luxembourg ne constitue pas vraiment une surprise en soi. Depuis un moment déjà, EFG International lorgnait sur la place financière grand-ducale, jugée comme une des places financières les plus attractives par EFG International. Il ne lui manquait que l'opportunité de franchir le pas, en pouvant compter sur des compétences locales très expérimentées. EFG Bank (Luxembourg) SA se positionne en tant que banque privée exclusive, s'appuyant sur un modèle participatif particulier, dans lequel le management et les Client Relationship Officers (CROs) sont, pour la plupart, actionnaires de l'entreprise. «Ceci constitue une des raisons de notre succès, car nos CROs se sentent vraiment comme des partenaires, des copropriétaires de la banque», explique Lukas Ruflin, deputy-CFO de EFG International et responsable du suivi du développement de EFG Bank (Luxembourg) SA.
Ces CROs constituent donc le pilier du modèle développé par EFG International. Chacun de ces CROs dispose d'une grande autonomie, à la tête d'un profit center qui leur est propre. Toute la partie middle-office et back-office, est, ensuite, prise en charge au niveau du groupe. «Aujourd'hui, le groupe dispose d'environ 270 CROs à travers le monde et tous bénéficient, en moyenne, de 15 à 20 ans d'expérience. On attend de chacun d'eux de cerner au mieux les attentes du client et d'utiliser tous les outils du marché, que ce soit via l'ensemble des entités EFG International établies à travers le globe, mais aussi les produits offerts par des tiers, afin de développer une relation optimale avec son client», résume M. Ruflin. Présent un peu partout dans le monde, le groupe EFG International sait combien la réputation de la place financière luxembourgeoise a franchi les océans. «Beaucoup de clients internationaux aiment le Luxembourg. Dans certains marchés, même en Asie, l'opportunité d'ouvrir un compte au Luxembourg apparaît comme plus attractive qu'un compte en Suisse», constate M. Ruflin. La banque a démarré ses activités au Luxembourg avec 10 personnes. François-Régis Montazel et Ludovic Chéchin-Laurans ambitionnent de profiter de l'attrait de la place financière luxembourgeoise pour assurer son développement. || J.-M. G.
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F O R U M D E L’ É C H O
PME: les conditions de l’essor et de la réussite Le quotidien belge L’Écho a organisé, mi-février, sa journée dédiée à l’économie luxembourgeoise. Avec, cette fois, une nouveauté puisque cette journée s’est aussi attachée au devenir de différents secteurs de la vie économique, notamment celui du Développement des PME du Luxembourg: opportunités et menaces. En premier lieu, l’animateur Luc Henzig (de PricewaterhouseCoopers) a rappelé la difficulté de définir une PME. La base fut la définition donnée par la Commission européenne, à savoir toute entreprise comptant moins de 250 personnes. Au Luxembourg, ces PME procurent 73% de l’emploi (contre 70% en moyenne européenne). 27% de l’emploi vient donc d’entreprises plus grandes. «Dès lors, si un géant local vacille, un très grave problème d’emploi surviendra. D’où l’intérêt de promouvoir les PME, qui assurent un environnement économique plus stable». D’autant qu’elles créent bien de l’emploi – généralement dans un délai de cinq ans après leur création, selon les chiffres du Statec – et innovent. Côté innovation, le constat a souligné les forces et faiblesses en présence. Sans surprise, le cadre réglementaire, le cadre de promotion (Luxinnovation) et les initiatives fiscales sont à ranger du côté des forces. Mais les faiblesses pèsent et se répartissent en cinq points: la (très) faible utilisation du support public (3%); la faible utilisation des études de marché; la faible utilisation des subventions et crédit impôts; la nécessité d’engager des diplômés étrangers et enfin la faible formation à l’innovation (41% contre 80% en Irlande). Six principaux freins au développement des PME ont été mis en évidence: le manque de disponibilité et de compétence du personnel, la difficulté à anticiper les besoins et les contraintes du marché, le manque de visibilité du retour sur investissement, le coût élevé de l’innovation et de son financement, la résistance interne au changement et la «concurrence – relative, mais qui mérite que l’on se pose des questions, fut-il souligné, – entre institutionnels». En s’attachant à l’esprit d’entreprendre, c’est un «paradoxe luxembourgeois» qui a été relevé. Car, si l’entrepreneuriat se situe dans la bonne moyenne européenne, la part relative des indépendants dans l’emploi total est en déclin continu depuis 1960. Et une bonne part de ces
L’esprit d’entreprise éprouve des difficultés à éclore au Luxembourg
Photo: David Laurent
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entrepreneurs sont étrangers. Il y a donc bien un esprit d’entreprise, mais il peine à éclore. Quant aux barrières à l’expansion des PME, une étude de PwC en désigne quatre: l’augmentation de l’intensité concurrentielle, la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, les procédures administratives lourdes et le haut prix de l’immobilier.
Le paradoxe luxembourgeois Le peu d’appels fait par les entrepreneurs aux financements de l’État, comme à ceux des banques, montre que les parties n’ont souvent pas les mêmes attentes, a précisé Luc Henzig. Et de proposer de moderniser les outils pour favoriser le financement de l’innovation et la création d’entreprise, en premier lieu via la SNCI. Mais, pour Guy Rosseljong, de la BCEE, même s’il y a bien sûr des choses à améliorer, «l’environnement d’aides est rarement utilisé car les projets mis en place ne rentrent pas nécessairement dans les critères», qu’il faut dès lors revoir. Aussi bien
pour le lancement d’une entreprise que pour la succession, «les banques commencent à s’intéresser beaucoup à cet énorme marché». Quant à la démarche qualité, enfin, un long chemin est à parcourir. En 2003, 73% des entreprises du pays n’envisageaient pas d’être certifiées ISO et, fin 2004, elles n’étaient que 190 à disposer de la certification ISO 90000 et 30 de l’ISO 14001. Les certifications ISO sont d’ailleurs «quasi inexistantes» dans les PME. Jacques Lanners, président du Mouvement pour la qualité et dirigeant de Ceratizit S.A., n’a pu que marteler que «la qualité n’est pas seulement une certification, mais aussi une philosophie en interne. Aujourd’hui, c’est une démarche sine qua non. Elle doit être partie intégrante du produit et du service proposés, sinon, on est éjecté du marché. Elle garantit la pérennité de l’entreprise. Mais c’est dans la tête du patron que la démarche doit s’initier, par une conviction. Après, il faut définir un choix stratégique et former les acteurs. Alors, 80% du succès sont déjà au rendez-vous». || Marc Vandermeir
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Photo: Éric Chenal (Blitz)
Jacques Santer est né en 1937 à Wasserbillig. Il est marié et père de deux enfants. Il a été, entre autres, membre du Parlement européen, ministre chrétien social des Finances, du Travail et de la Sécurité sociale, puis Premier ministre avant d'être nommé président de la Commission européenne en 1995.
PORTEFEUILLE
Jacques Santer Quel souvenir gardez-vous de votre premier argent de poche? «J'ai touché le premier argent de poche pendant la guerre. Il y avait la kermesse dans notre quartier; mon père (agent de police) ayant été déporté en Allemagne, ma mère vivait chichement avec ses deux enfants. C'est dire que le montant touché était des plus modestes; il suffisait tout juste à faire quelques tours sur un manège. Je gagnais en général mon argent de poche moi-même, en aidant ma tante à servir des clients dans un café-restaurant à Wasserbillig. Le montant dépendait de l'affluence et de la générosité des clients consommateurs. Votre premier salaire… Racontez-nous! «Il était modeste – 1.500 francs – mes premiers honoraires touchés en tant qu'avocat stagiaire. Il ne suffisait pas à payer le trajet quotidien effectué de Diekirch, où résidaient mes parents, à Luxembourg. Généreux, mes parents le laissaient à ma disposition et j'ai ouvert un compte d'épargne que j'ai par la suite alimenté mensuellement. «Pour gagner, il faut risquer»: cette devise est-elle aussi la vôtre? «D'un genre plutôt économe, je n'ai jamais eu le courage de ‘risquer’. La seule fois où j'ai joué dans un Casino, c'était à Baden Baden, dans la salle Dostojewski, lors d'une réception
du Parlement européen. C'était donc plutôt un souvenir historique et culturel. J'ai gagné le montant pour me payer un whisky! Ce fut la première et dernière fois – même si en ma qualité de ministre des Finances j'ai conçu et ouvert le Casino de Mondorf! Avez-vous, un jour, été amené à constater que «L’argent ne peut pas tout acheter»? «Lorsque ma femme fut atteinte d'une grave maladie, j'ai pu me rendre compte que vraiment l'argent ne fait pas le bonheur. Il y a bien d'autres priorités dans notre vie! Quelle affaire qualifieriez-vous de la «meilleure de votre carrière», jusqu’à présent? «Ce fut la création de la Société Européenne des Satellites (SES), le 1er mars 1985. Avez-vous déjà préparé la succession de votre patrimoine? «Non. Ma femme et moi avons opté pour la communauté universelle. Il appartiendra au survivant de régler la succession. Quelle somme d’argent avez-vous dans votre portefeuille en ce moment? «121 euros et 350 dollars».
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Photo: David Laurent
Michael Jackson (Skype): «La chance fait partie de l’équation».
E-COMMERCE
La diversification économique passera par le net Le meilleur moyen de donner au Luxembourg l’image d’un pays moderne, axé sur les nouvelles technologies, est d’attirer de grands noms. Pouvoir citer des références telles qu’AOL, Amazon, Apple ou Skype veut mieux qu’un long discours. Le programme gouvernemental de la coalition CSV-LSAP, présenté par le Premier ministre suite aux élections législatives de juin 2004, a été placé sous le signe de la modernité, l’innovation, la transformation et l’intégration. Il a été dévolu au ministère de l’Économie de promouvoir le site d’investissement Luxembourg et de se charger, notamment, de la prospection d’investisseurs étrangers nouveaux. «Le commerce électronique revêt un grand potentiel de compétitivité et d’économie de coûts. Le gouvernement veillera à ancrer de nouvelles entreprises récemment établies dans ce domaine et à augmenter la confiance dans les transactions effectuées par voie électronique», disait-il encore. Le commerce électronique n’est pas encore très développé au Luxembourg, mais les choses devraient s’accélérer grâce à des sociétés comme Amazon, Skype, Apple ou encore AOL qui ont élu domicile dans le pays, bénéficiant d’un taux de TVA de 15%, le plus bas de l’UE. Ces acteurs de poids profitent ainsi d’une législation européenne, qui permet, depuis janvier 2003, de facturer les services vendus par moyens électroniques au taux de TVA du pays où sont implantées les installations informatiques. «La TVA, c’est la porte d’entrée. Pour moi, ce qui est important, c’est que ces entreprises se soient implantées dans le pays», résume le ministre de l’Économie, Jeannot Krecké. Michael Jackson, directeur opérationnel de Skype, qui a établi son siège et son centre financier au Luxembourg, tout comme son hébergement technique, explique cette décision par l’environnement d’affaires convivial du pays. Il évoque une taxation attractive qui bénéficie aux consommateurs et un accès facile aux autorités compétentes. «La plupart des questions peuvent trouver leur réponse par téléphone», témoigne-t-il.
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Skype est un logiciel de téléphonie Internet peer-to-peer qui permet à ses utilisateurs de converser, gratuitement, avec d'autres utilisateurs de ce produit, grâce à la voix sur IP. La société, au Grand-Duché depuis un peu plus d’un an, y compte une douzaine de salariés. «Nous nous sommes engagés à nous assurer que nos bureaux d’affaires et nos opérations restent au Luxembourg», avoue M. Jackson qui ne dira pas si oui ou non le gouvernement a offert à la société certaines garanties afin de faciliter sa décision de s’implanter sur le sol grand-ducal.
Des centaines de millions de recettes Du côté du gouvernement, on ne dévoilera pas les détails mais, même si des efforts sont faits pour séduire les entreprises d’envergure évoluant dans le secteur des technologies de l’information, les recettes fiscales engendrées valent bien quelques sacrifices. Celles-ci sont de l’ordre de «centaines de millions - le secret fiscal veut que ce ne soit pas connu - mais c’est important, dira seulement le ministre. Nous sommes les seuls à proposer un taux de 15%, ensuite, il y a l’Allemagne, avec 16% mais qui augmentera à 19% l’an prochain. Le taux standard se situe entre 15 et 25% et nous avons opté pour la limite inférieure et je ne vois aucune raison pour la changer». Toutefois, ce dernier considère ces recettes fiscales comme des produits exceptionnels, sur lesquels il ne faut pas baser des dépenses budgétaires sur le long terme. Skype compte 75 millions d’utilisateurs uniques. L’an dernier, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros (15% de cette somme représentent 7,5 millions) et les prévisions 2006 tablent sur des revenus de
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l'ordre de 200 millions d'euros. L’entreprise, elle, évite de tirer des plans sur la comète estimant que «l’on ne peut pas planifier des années en avance quand on parle d’Internet». Son objectif, d’ici à cinq ans, est de devenir «La Voix de l’Internet» et pour y parvenir, M. Jackson est conscient que «la chance fait partie de l’équation». Si Jeannot Krecké avoue que l’élément déclencheur pour attirer ces sociétés de la «nouvelle économie» est le taux de TVA, il assure qu’une fois installées ici, elles ont vu que le Luxembourg pouvait offrir d’autres opportunités intéressantes. «Nous sommes en train de préparer et d’exécuter les fondements qui vont faire que demain ces firmes ne restent pas au Luxembourg uniquement pour la TVA, mais pour les bonnes infrastructures que l’on peut leur offrir et l’encadrement général pour leur business». Le potentiel de croissance de ce secteur est très grand, selon le ministre qui oeuvrera à ce que la réglementation, la connectivité, les infrastructures, la relation avec les autorités soient les plus attractives possible. Pour ce faire, le gouvernement a mis en place une task force – à laquelle prennent part trois ministères, Économie, Finances et le Service de la Communication et des Médias –, dédiée à tout ce qui touche le domaine des nouvelles technologies. Le ministre évoque la signature électronique, qui sera, selon lui, la base pour davantage d’opportunités au niveau des technologies de l’information et de la communication et fera, accessoirement, du Luxembourg une plate-forme pour le commerce électronique. «La loi sur l’e-commerce doit être revue, car elle date de plusieurs années, et doit être adaptée à la situation présente. En outre, nous venons de commander une étude sur la qualité de la connectivité du Luxembourg avec les grands réseaux de communication en Europe».
Un grand potentiel de croissance
AOL, la première à s’être installée Outre son quartier général pour l’Europe, AOL a également implanté dans le pays son Network Operation Center, qui permet de gérer le flux de communication entre l’Europe et les États-Unis. «Bien que nous ne publions pas nos résultats, je peux dire que notre activité au Luxembourg a progressé, depuis notre arrivée en 2000, à une allure modeste, en ligne avec les besoins de notre business. L’année de référence pour AOL Luxembourg a été 2003, année où il a été décidé de centraliser la fourniture de nos services en ligne labellisés AOL et Compuserve dans un seul business en Europe. En pratique, cela a créé des synergies et engendré des bénéfices pour le groupe AOL. À court terme, notre ambition au Luxembourg a été réalisée et aujourd’hui le marché luxembourgeois est fortement incrusté dans la structure de business européenne», assure Rick Minor, Managing Director. Une grande partie de sa mission consiste à chercher constamment des opportunités pour influencer la présence d’AOL au Luxembourg. «Nous l’avons fait avec la fourniture de services payant à partir du Luxembourg. En outre, nous avons utilisé les moyens de facilité de SES Global pour capitaliser notre présence technique et nous sommes régulièrement en train d’explorer d’autres opportunités de s’agrandir sur cette plate-forme».
Le ministre songe déjà à attirer eBay, rencontré l’an passé aux États-Unis, qui a acquis, en septembre dernier, Skype pour une somme colossale de 4,1 milliards de dollars. Le leader mondial de vente aux enchères sur Internet comptait, fin 2005, 181 millions d'utilisateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 4,55 milliards de dollars. Et Michael Jackson d’avouer: «Nous avons été courtisés par un nombre d’acteurs séduisants. Une de nos idées était de ne pas vendre Skype du tout. Nous croyions que nous aurions pu faire cela seuls mais vu le nombre de gros acteurs, nous aurions été mangés. Nous avions besoin de quelqu’un de plus important pour être capables de réaliser notre rêve de devenir ‘la Voix de l’Internet’. Ils appellent cela une acquisition, nous appelons cela une fusion, parce que nous amenons autant dans l’affaire qu’eBay». Skype, qui attire 200.000 nouveaux utilisateurs par jour, vise à atteindre 2 à 4 milliards d’internautes et un de ses projets futurs est de faire passer son logiciel de l’ordinateur au téléphone. Skype a d’ailleurs conclu un partenariat avec Motorola en vue de la commercialisation d’un téléphone portable intégrant la technologie Skype. «Nous disposons d’un programme de certification de la qualité. Si la technologie Motorola passe le test de qualité, elle sera commercialisée, précise Michael Jackson qui voit Skype comme une technologie complémentaire, de la valeur ajoutée pour les télécoms». D’ailleurs, Skype a conclu des partenariats avec des opérateurs de téléphonie, notamment E-Plus Allemagne et Hutchison Global Communications à Hong-Kong. «Un problème est qu’il n’existe pas d’opérateur de téléphonie mobile global. En outre, il est plus difficile d’adapter la technologie sur un téléphone mobile que sur un PC». Skype va encore s’allier à Google, Index Venture et Sequoia Capital dans FON, un nouveau concept, qui vise les particuliers équipés d’un router WiFi. L’idée est de laisser un libre accès à ce router, permettant à quiconque se trouvant dans le voisinage d’utiliser ce WiFi. Il s’agit d’un échange de bon procédé. Le commerce électronique et l’arrivée de sociétés de renommée internationale ne sont guère porteurs d’emploi, même s’il faut tenir compte des embauches qu’elles engendrent chez leurs fournisseurs. Le ministre de l’Économie avoue que l’emploi n’est pas l’objectif majeur mais plutôt les rentrées fiscales et l’image du pays. «Pour donner du Luxembourg une image d’un pays moderne, axé sur les nouvelles technologies, il vous faut des enseignes. Vous pouvez, en tant que ministre de l’Économie, expliquer à l’étranger que vous êtes un pays
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Photo: Luc Deflorenne
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Éric Broussard (Amazon): «Le Luxembourg va devenir une plate-forme importante pour Amazon».
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qui utilise toutes ces technologies, mais c’est plus simple si vous pouvez dire que les plus grandes firmes en matière d’e-commerce sont installées au Luxembourg». Avant de convaincre Amazon, installé au pays depuis plus d’un an, à établir ses quartiers généraux au Grand-Duché, cela a pris du temps puisque cette décision a été annoncée début 2006. «Je me suis rendu, avec Jean-Louis Schiltz (ministre délégué aux Communications, ndlr) et la task force en janvier 2005 auprès d’Amazon et c’est à ce moment-là que nous avons posé les fondements de la décision qui a été prise», indique le ministre de l’Économie qui est d’avis que l’encadrement général qui leur a été offert n’a pas été étranger à ce choix. «Dans peu de pays, je crois, ils auraient trouvé trois personnes en face d’eux leur apportant toutes les réponses et toutes les garanties». Éric Broussard, CEO d’Amazon Services Europe, qui s’est exprimé, le 9 février, dans le cadre de la journée annuelle organisée, au Grand-Duché, par le quotidien belge L’Écho, a assuré que «le Luxembourg va devenir une plate-forme importante pour Amazon», ajoutant que le pays va être le centre européen au niveau du management et du développement. Il explique cette décision par la situation géographique du Luxembourg, plate-forme centrale par rapport à la France, l’Allemagne et l’Angleterre, et par la possibilité de disposer d’un staff multilingue. Amazon, qui a réellement commencé ses activités en 1998 aux Etats-Unis, avec une plate-forme intégrée et la commercialisation en ligne de livres, emploie vingt personnes au Grand-Duché. «Il est important pour nous d’avoir un centre décisionnel mais aussi informatique car il est primordial que les sites web soient toujours accessibles. Le niveau de centralisation est stratégique pour l’expansion de nos catégories au niveau européen», précise-t-il, avant d’assurer que le marché européen est très important pour Amazon, tout comme la localisation du Luxembourg pour atteindre ce marché. «Nous allons complètement intégrer le centre de logistique et de communication au Luxembourg. Le management va être basé au Luxembourg et un centre informatique y sera développé. Un autre challenge consistera à créer des clusters au niveau technique, de manière à ce que l’on ait un staff de très haut niveau au Luxembourg pour piloter nos activités», ajoute le CEO. En 2005, 627 millions de personnes dans le monde ont acheté en ligne, dépensant 143 milliards de dollars, une augmentation de 22% par rapport à 2004. Selon M. Broussard, un habitant sur dix de la planète a déjà acheté sur Amazon. 45% des revenus de l’entreprise d’e-commerce sont réalisés en dehors des USA. En Europe, les pôles Internet d’Amazon sont l’Angleterre, où il est leader avec 10 millions de visiteurs uniques, tout comme en Allemagne, avec 8 millions, et la France où l’entreprise se situe, avec 5,7 millions de visiteurs uniques, en quatrième position. «Le marché de l’exportation est très grand: nous envoyons des colis dans plus de 200 pays mais il est important pour le client d’avoir un fournisseur local. C’est pourquoi nous investissons de manière très importante au niveau logistique en Angleterre, Allemagne et France». Pour l’heure, il n’est pas prévu de lancer Amazon.lu. L’an dernier, Amazon a réalisé un chiffre d’affaires de 8,5 milliards de dollars, en progression de 23%. Pourtant, les résultats pour le quatrième trimestre sont en net repli, affichant un bénéfice de 199 millions de dollars (47 cents par titre) contre 346,7 millions (82 cents) un an plus tôt, en baisse de 43%. Le bénéfice net a, lui, perdu 38,9% l’an dernier à 359 millions de dollars. «Nous avons construit une plate-forme informatique qui engendre des coûts marginaux importants. La plate-forme est amortie au niveau global et on investit beaucoup dans le développement et dans de nouvelles catégories. Aujourd’hui, nous comptons une trentaine de catégories. À chaque fois que l’on en crée une nouvelle, cela coûte cher», livre en explication Éric Broussard. Amazon mise encore sur une autre stratégie, le B to B, avec la création de partenariats avec des tiers. «3% des ventes réalisées sur notre plate-forme proviennent d’une autre entreprise qu’Amazon. Mi-2003, nous avons annoncé la création d’une société, Amazon Services Entreprise, pour manager d’autres compagnies». D’un côté, Amazon ouvre sa plate-forme à d’autres vendeurs et, de l’autre, elle propose de gérer les sites e-commerce de tiers. Et, lorsqu’on lui parle TVA, M. Broussard explique que le taux appliqué à chaque commande est calculé en temps réel en fonction de l’adresse du client. Il est fort à parier que cette procédure sera rapidement revue dans la mesure où une directive européenne lui permet de profiter du taux de 15% en vigueur au Grand-Duché. || Florence Reinson, avec Mary Carey
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PROJECT MANAGEMENT INSTITUTE
Organisational Project Management and PMI Launch 24 January marked the launch of the Luxembourg Section of PMI Belgium Chapter at the Abbaye de Neumünster. In conjunction with First Tuesday Luxembourg and with over 115 people from 70 different companies registered, 24 January marked the launch of PMI (Project Management Institute) Belgium Chapter - Luxembourg Section (www.pmi.lu), at the Abbaye de Neumünster. Since 2004, PMI members in Luxembourg have organised 4 events on project management and noticed that attendees, made up of project management professionals and managers from the private and public sector, expressed enormous interest in PMI. A committee consisting of JeanPaul Hengen, Patrick Kass, Claude Martin, Eric Noerdinger, and John Park thus established a local association in line with PMI’s “strategic initiatives to advance the project management profession”. At the launch, M. Alexandre Rodriguez, Founding President of the PMI Portugal Chapter, and M. Louis Mercken, Chairman of the PMI Board of Directors and Founding President of PMI Benelux Chapter, spoke about PMI’s “Organisational Project Management Maturity Model” (OPM3). PMI is a global association with over 200,000 members in 150 countries. Mercken spoke on the phenomenal rise of the demographics of PMI. He noted that when “they put a man on the moon there was no project management in the modern sense,” compared to now when roles and processes have become highly defined. PMI used to be a mostly American organisation but there has been a demographic shift from the US to other areas of the world as interest increases. Significantly, Mercken noted that “An estimated 5 billion euros is to be spent in Europe on Research and Development Projects,” further emphasising the potential value of highly skilled project managers. || M. C.
LUXAIR
L’Airline replonge Les résultats 2005 de la compagnie aérienne Luxair, officiellement communiqués le 7 février dernier, ont confirmé ce que nos confrères du d’Land avaient déjà annoncés dès le 27 janvier: l’activité Airline de la compagnie, c’est-à-dire son core business, a affiché un lourd déficit d’environ 12 millions d’euros. On est évidemment très loin de la situation de quasi-équilibre annoncée l’année dernière à pareille date et d’un certain optimisme affiché l’automne dernier, sur la foi des résultats du premier semestre. «Situation préoccupante», ne cache pas Luxair dans son communiqué officiel, sur lequel le directeur général Adrien Ney n’a pas souhaité apporter de complément d’information. Tout n’est évidemment pas noir, puisque le coefficient d’occupation global des avions de la flotte a atteint 65,7% (contre 61,6% un an plus tôt). Il est, spécifiquement, de 51,5% (contre 50,8% en 2004) pour l’activité Airline, en dépit d’une baisse de 1,6% du nombre de passagers (808.863 passagers entre janvier et décembre 2005). Satisfaction également du côté du Tour operating qui, après plusieurs années dans le rouge, est repassé dans le vert avec «un résultat financier positif». Quant au Cargo Handling, qui n’a pas été épargné par le ralentissement observé dans
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le secteur du transport de fret aérien à l'échelle mondiale, la croissance est, certes, au rendezvous (+4,5% à près de 800.000 tonnes), mais pas sur le même rythme que les années précédentes (+17% en 2004 et +11% un an plus tôt). Du coup, le très attendu plan stratégique de redressement, promis en ce début d’année par Luxair, n’en prend que plus de valeur. Les premières mesures, prises l’année dernière, avec la réorganisation de l’organigramme de la compagnie en trois business lines (Airline, Handling services – dont le Cargo handling – et Tour operating) semblent tarder à porter leurs fruits, en dépit d’un réaménagement de la politique tarifaire appliquée sur certains vols (Rome, Porto, Londres et, plus récemment, Berlin). «La nouvelle stratégie que nous allons mettre en place sera sans filet, ce qui justifie de prendre son temps pour la peaufiner», fait-on savoir chez Luxair. Choix d’une nouvelle flotte, redéploiement de certaines destinations, adaptations de la grille tarifaire: les chantiers, en effet, ne manquent pas à l’équipe dirigeante d’Adrien Ney, arrivé le 1er juin dernier à la suite de Christian Heinzmann, pour «garantir, à terme, l'équilibre financier de chacune des activités et, par là, assurer la pérennité de Luxair». Objectif avoué: retrouver l’équilibre pour l’activité Airline à l’horizon 2008… || J.-M. G.
Photo: Luxair
L’activité principale de la compagnie nationale luxembourgeoise affiche de nouveau un lourd déficit. La nouvelle stratégie est attendue avec d’autant plus d’intérêt…
Luxair espère avoir redressé ses comptes Airline en 2008
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Photo: David Laurent
A smiling Ambassador Ann Wagner hosting a wine tasting in the Luxembourg Embassy Residence.
A N N L . WA G N E R , 1 9 T H U N I T E D S TAT E S A M B A S S A D O R T O L U X E M B O U R G
A Thoroughly Modern Diplomat Hard working, as passionate about her outreach and advocacy initiatives as she is about her family, Ann Wagner is the sort of female trailblazing politician the world had better get used to. The first thing that strikes you when you meet Ann Wagner, the 19th U.S. Ambassador to Luxembourg, is how overwhelmingly normal she is. You can almost forget that you just passed through the same sort of security you endure when you go through an airport just to meet her. She is warm, funny, and, well, just so American in an old-fashioned charming way. She tells a very funny story of how she wanted to cook a turkey in the convection oven in the normally “off-limits” kitchen at the Embassy, refusing to believe the turkey would cook in such a short time and convinced she would “kill them all.” She is a Mother of three children. She is a wife. She is also a very smart, hard working career politician. When you reconsider Wagner’s biography, and start to realise that she does all the normal things Mothers and wives do on top of a constant and demanding workload, and with such vibrancy and charm, you realise the enormity of what she is achieving. In this sense, she could not be more of a modern woman. Wagner is a trailblazer. She was the first and only woman to head the Missouri GOP and was re-elected by acclamation on January 6, 2001. She served nine years as a local committeewoman in Lafayette Township, Missouri, while at the same time working as both the Missouri Chair and the RNC Co-Chair. She has extensive business experience and held management positions at Hallmark Cards in Kansas City, Missouri, and Ralston Purina in St. Louis, Missouri. She is living proof of the multi-tasking capabilities of women.
Wagner on Luxembourg First things first. What does Wagner think of Luxembourg? “I find Luxembourg fantastic,” she says. “It is a real honour for my family to be here. We have been so warmly received. We arrived in August when most of Europe is on holiday and we’ve done a lot of travelling. We’ve been to the north, up to Clervaux, to Remich, we’ve gone kayaking, and visited castles. Then there are so many cultural things to do, such as the Philharmonie and the Grand
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Théâtre. I am struck by how nice the people are, and by the sense of national pride. Americans and Luxembourgers share a lot of common values. «From a business perspective, Luxembourg has a lot of advantages. There are over 80 American enterprises in Luxembourg. Its central position is a big asset. Luxembourg’s greatest selling point is Luxembourg and there are a lot of business opportunities here. IT is a huge potential growth area. You have AOL and Skype. I have discussed areas of growth in my meetings with the government on economical development such as IT, Logistics - Cargolux offers opportunities, IPR, research…” How does she balance all this with being a Mother and wife? “This is very much a family affair. It is challenging,” she admits. “Right now my husband is travelling. I went to 48 States in 4 years. I always say my children have received a front row lesson in crisis management. At the very start of my career they were going door to door with me and licking stamps.”
The ever emerging role of women in diplomacy The number of female foreign Ambassadors to Luxembourg will double with the imminent arrival of the new Polish Ambassador, Madam Barbara Labuda. In September 2005, two other new female Ambassadors assumed their Luxembourg posts: Finnish Ambassador Madam Tarja Laitainen and Wagner. The trio double the ranks of the already active Belgian Ambassador Madam Ingeborg Kristoffersen, Swiss Ambassador Madam Apelbaum-Pidoux, and Swedish Ambassador Madam Agneta Soderman. Is this a sign of the times? Madeleine Albright, another powerful woman was in Luxembourg in the fall spreading her “I am for peace, but I'm not a pacifist” message. On 16 January, Ellen Johnson-Sirleaf was sworn in as President of Liberia and the first female president on the African continent. Is this the age of female diplomats? Does Wagner feel women have a special role to play in diplomacy?“It is exciting to be a female leader,” she says. “I get together with other female leaders here. For example, I lunched with the other female Ambassadors the other
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day with a place ready for Ambassador Labuda, and we also invited Lydie Polfer and Colette Flesch. «I have a certain set of values. I think it is important to give back to the community. I am proud of my outreach initiatives, going into the community to work with Latino and African American women developing leadership training programmes. In terms of what I am doing, I don’t think a man would handle the workload any differently. I work hard and I work smart. I have worked through a gamut of arenas – business, politics and now diplomacy. The workload may be the same, but it is true that women are masters at multi-tasking. Women are fantastic at networking and there is a certain female sensitivity. You need things outside your professional life to ground you and my family gives me that.”
American Repositioning in Europe On January 18, 2006, another female powerhouse, Secretary of State Condoleezza Rice, announced her plans for “global repositioning” which will result in a restructuring of overseas and domestic staffing. The reason given for this repositioning is to address “current diplomatic challenges”. In her statement, Rice said that the current “allocation of American diplomatic resources still has vestiges of a Cold War posture.” This kind of diplomacy, according to Rice, “not only reports about how the world is but seeks to change the world itself.” As a comparative example, Rice pointed out that the United States has almost the same number of State Department personnel in Germany, a country with a population of 82 million, as the US has in India, a country with a one billion plus population. Thus, she noted, the current diplomatic situation focuses too much on Europe and not enough on other areas of the world. “In a multiyear process,” she stated, “hundreds of positions will be moved to critical emerging areas in Africa, South Asia, East Asia, the Middle East and elsewhere.” (for the full transcript: www.actfl.org) Will this reorganisation affect the Embassy in Luxembourg? The US is Luxembourg’s #1 foreign investor. How valuable does Washington consider the Luxembourg/U.S. and the transatlantic relationship? What aspects does Wagner see as particularly important? “We are forward deploying our people to the cities and countries and regions where they are needed most,” she responds. “We are moving our diplomats from Europe and Washington to critical countries like China and India and South Africa and Indonesia. We are giving more of our people new training and language skills to engage directly with foreign people. And we are empowering our diplomats to work more jointly with America's service men and women. We need to go where the need is. «Luxembourg won’t be affected in terms of resources. The reorganisation will involve the repositioning of about 100 jobs in a first stage. The transatlantic relationship is huge. The U.S. E.U. summit last here was important. We’ve seen a good deal of interest. All we have to do and all we have to accomplish will only happen if the U.S. and Europe get together on certain issues – we have more in common that we disagree on – like security issues, climate problems, AIDS etc. There are countries that urgently require our attention and resources in the Middle East, China and Africa. «In Luxembourg there are strong historical ties. This year of course is the 60th anniversary of the Battle of the Bulge, which reminds us of these ties. We need to continue to partner on issues of security, freedom of democracy, best practices in the business world, etc…” Does Wagner have a strategy for Luxembourg? “Topics that remain important from a business perspective are the U.S. E.U. transatlantic relationship. Outreach and advocacy are what I have always done and what I will focus on here. I like to see the people and to talk to them. I have already hosted a series of receptions, such as the American wine reception.” (Wagner laughs) It is perhaps courageous to be promoting American wines in a region like this. I have some beautiful Luxembourg Art on loan,” she says and indeed, the Embassy has a feeling of lightness to it since Wagner moved in. The choice of art has a lot to do with it. Current paintings are from artists Ger Maas and Robert Brandy. Loans were made available with the assistance of Dr. Marita Ruiter from Galerie Clairefontaine and former Ambassador Guy de Muyser). It’s a nice (and smart) touch. A women’s touch, perhaps? || Mary Carey
Top Five Destinations for US Direct Investment* in Europe 2004 (millions of $US)
Ireland
73,153
Luxembourg
74,902
United Kingdom Statistics from US Direct investment abroad: 1994 Benchmark Survey, Final results. AMCHAM EU. (Europe and the US 2005 publication)
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302,523
Germany
79,579 Netherlands
201,918
*Direct Investment implies that a person in one country has a lasting interest in, and a degree of influence over, the management of a business enterprise in another country.
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AGENDA
Sur les ondes
Radio socio-culturelle (100.7 FM) Chronique économique par Fernand Weides (en luxembourgeois) Chaque vendredi à 7h50 et 12h50. Eng Fro vu Muecht? (en luxembourgeois) Série sur les philosophies et théories politiques: Sozialdemokratie/ demokratesche Sozialismus. Les mardis à 9h05 et 19h30.
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La collection du Mudam (en luxembourgeois) Série sur le Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, par Christian Mosar. Jeudi 02 mars à 9h05 et 19h30. Réistoffer (en luxembourgeois) Série consacrée aux matières premières: Plastik. Par Nico Pleimling. Vendredi 10 mars à 9h05 et 19h30. Oeconomicus (en luxembourgeois) Précurseurs et visionnaires dans l’économie. Une approche historique, portraits et livres parus, de Marx à Keynes, entre autres. Par Carlo Schneider. Samedi 11 mars à 11h05 et 19h. Ierfstécker (en luxembourgeois) Série sur les grandes familles. Par Martine Reuter. Mercredi 29 mars à 9h05 et 19h30. Radio ARA (103.3 & 105.2 FM) Résister, c’est créer (en français) Émission d’une heure proposée par ATTAC Luxembourg (association pour la Taxation des Transactions Financières pour l’Aide aux Citoyens). Chaque 3e mardi du mois à 18h30. Business News (en anglais) Indices boursiers – cours de change – infos finances. Préparé par Simon Gibbons. Chaque matin à 7h40 du lundi au vendredi.
Martine Reuter, journaliste freelance de la rédaction culturelle de la radio 100.7, présentatrice de l’émission Ierfstécker.
Photo: Frank Weber
RTL (88.9 FM) Econews – Infos du monde de l’Économie, deux fois par semaine, le lundi et le jeudi matin vers 8h20. En semaine du lundi au vendredi: - 7h50 Commentaire de la rédaction ou Carte Blanche d’une personnalité. - 12h50 Invité ou dossier sur un sujet d’actualité. Background am Gespréich (en luxembourgeois) Une personnalité commente l’actualité tous les samedis entre 12h et 13h. Le dimanche, trois émissions en alternance entre 11h15 et 12h: - Le Club de la Presse (en luxembourgeois) Les journalistes de la presse écrite commentent l’actualité. - Dir hutt d’Wuert (en luxembourgeois) Les auditeurs ont la parole. - 5 vir 12 – ën annere Blëck iwwert d’Aktualitéit (en luxembourgeois)
INTERNET
Les dernières nouveautés 2007, année européenne de la culture, approche à grands pas. À cette occasion, l’initiative Colophon de constitution d’une base de données relative à toutes sortes de magazines édités à travers le monde, suit son cours. Déjà plus de 600 publications de 45 pays recensées et plus de 2.000 covers accessibles. Le site Internet www.colophon2007.com, dédié à ce projet a fait peau neuve (avec Bizart et Nvision). Autres sites ayant fait peau neuve: celui de la Commission de surveillance du secteur financier (www.cssf.lu), plus lisible et au contenu restructuré, s’appuyant sur un moteur de recherche plus puissant et www.codexnews.lu, édité par Codex Online, permettant une consultation de contenus aux domaines vastes et variés couvrant l’actualité luxembourgeoise en matière de législation, économie, fiscalité, banque, politique, assurance… De leur côté, les Espaces Saveurs (www.espacessaveurs.lu) ont mis les petits plats dans les grands (avec InformatikAtelier) pour présenter les différents membres de ce groupe de restaurants luxembourgeois, leurs cartes, plats du jour, menus et autres événements. Possibilité de s’abonner à une newsletter. À noter, enfin, la plate-forme job étudiant au Luxembourg, www.doit4you.lu, développée par Neofacto pour le compte du gouvernement. Un site qui s’adresse à la fois aux jeunes à la recherche d’un emploi et aux entreprises qui souhaitent recruter des étudiants.
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OPEN SOURCE OPEN COMPUTERS
Linux Days: An Exploitation of Collaboration Linux Days 2006 took place in Luxembourg at the end of January to promote the Open Source and Free Software Philosophy to the Luxembourg Public.
Photo: Fabien Breuil
Brent Frere “The goal of Linux Days is to have a platform in Europe for learning computer skills.”
In order to promote the open source and free software philosophy, students from the Centre de Recherche Public Henri Tudor and the University of Luxembourg in conjunction with the Linux User Group Luxembourg and a number of corporate sponsors organised the 3rd Linux Days. This year’s event included tutorials, presentations, exhibitions, and apparently, the first open and free source beer. One of the event’s speakers, Brent Frere, is the technical Director for Plan-Net, a Luxembourg privately owned company since 1999 and the oldest company in Luxembourg that supports free and open source solutions and business models. Can you explain free and open source software to the uninitiated? “Many solutions are available from the free software/open source community. Free software solutions are often already used and tested, so we build upon something proven, supported and documented, that we are allowed to adapt and that will last longer because it is based on standard languages, protocols and APIs. Open and free doesn’t mean ‘gratis’. If a client has an open and free source solu-
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tion developed especially for his needs, he has to pay for the development effort. Free software is licensed under the GPL license. A software is open source or free depending on the terms of its licence. The proprietary way to develop software is less efficient and is harmful for the software user. You pay for the software development, but as you don’t have access to the source code, you cannot correct, adapt or build on your software. The free and open source way is to get a community together to develop a common solution. Cost savings can be passed along in terms of development and adaptation. You get a tool that exactly fits your needs instead of `one-size fits all´ software. So does free mean there are no rules with open source software? “There are rules and regulations to free licences. Free/open source software development and vending respects legal principles of IP, anti-dumping laws and copyrights. You are not allowed to steal the common wealth by putting any part of the free or open source code inside a proprietary solution. If you benefit from a free or open source code for your project, you must only respect the licence terms that cover the community. The extensions of a solution stay free.
What is the main goal of Linux Days? “The goal is to have a platform in Europe for learning computer skills. It is important for universities and research centres to keep access to all levels of the information technology stack, including the source code, and it is dangerous for Europe not to have such capability at a strategic level. Imagine for example that you are trying to teach students engineering on cars, but you can only teach them how to drive and they are not allowed to look inside the engine. Can you offer an example of the disadvantages of proprietary software? “A tennis club in Luxembourg needed software and a hardware solution for the automatic opening and closing of their court doors, turning on and off their lights, etc. They paid for a proprietary solution in 1991, but the company they purchased the solution from failed. The tennis club then changed their opening hours, but the system they paid for was no longer tuneable because they haven't received the source code. Everybody loses in such a case. The danger is a legal issue that has existed since the beginning of computers. In the early 70s, AT&T licensed its Unix to American universities in source-code format, but students had to sign a non-disclosure agreement not to use any of those codes or methods. So when they graduated they could not work anywhere but for AT&T. It is dangerous to allow too few hands to control information and telecommunications. What are the advantages of an open source solution? “Using the tennis club example, we could build them a tailor-made solution that they would then own and could develop further to suit their needs. Taking existing free/open source solutions as a starting point, we can dramatically reduce the adaptation costs. If multiple tennis clubs get together, the price of the development is divided, leading to a less expensive solution, and the user is not locked in to anyone, including Plan-Net, for its future developments. We are not interested in selling expensive hardware or software. We refuse to have any agreements with any hardware or software vendors. Since we integrate free and open source software, the imagination of the customer is the only limit.” || Mary Carey
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Photo: Luc Deflorenne
«Le recours à nos services permettra de limiter l’absentéisme», assurent Claudia Zanchetta et Pascal Perrin.
E-CLEPSYDRA: NOUVELLE SOCIÉTÉ, NOUVEAU CONCEPT
Les gardiens du temps Des services à la carte qui simplifient le quotidien: c’est l’offre que deux créateurs de société font à leurs clients, particuliers ou entreprises. Un cadeau à trouver pour l’anniversaire du petit neveu? L’envie d’inviter les amis pour une soirée tacos? Une cravate tachée à changer d’urgence? Une perruche qui a avalé sa cacahuète de travers et doit être amenée chez le vétérinaire? «Pensez e-Clepsydra!», rétorquent d’une seule voix Pascal Perrin et Claudia Zanchetta, associés-créateurs de cette jeune société, portée sur les fonts baptismaux en octobre 2005 et qui a pris ses quartiers à Rodange, début janvier. «Nous aimerions que le recours à nos services devienne un réflexe, avant même d’ouvrir l’annuaire pour essayer de trouver une autre solution», explique Pascal Perrin. Inspirés par les pratiques d’outre-Atlantique, notamment en Grande-Bretagne et aux États-Unis – où des particuliers dépenseraient jusqu’à 3.000 dollars chaque année pour des services de ce genre – les créateurs d’e-Clepsydra (un ingénieur issu du CRP-Henri Tudor et une assistante de direction) tentent d’adapter ce modèle de prestations «à la carte» au Luxembourg.
L’homme aux clefs d’or «Nous sommes convaincus que les gens sont prêts à payer pour gagner du temps et se libérer des démarches ou des impondérables qui génèrent tension et stress. Notre idée, c’est de faire à leur place tout ce qu’ils n’ont pas le temps, l’envie ou la possibilité de faire… soit parce qu’ils sont accaparés par leurs activités professionnelles, soit parce qu’ils ne peuvent pas se déplacer, comme les personnes âgées ou à mobilité réduite», indique Claudia Zanchetta. La gamme de services proposés par e-Clepsydra se décline selon quatre formules majeures: l’offre aux particuliers (moyennant un abonnement mensuel auquel s’ajoutent les services au prix du marché), l’offre aux seniors (selon des barèmes identiques), la mise à disposition d’un assistant personnel (un secrétaire particulier d’un genre nouveau, qui ne rechignera pas à aller chez vous pour accueillir le plombier, par exemple) ou encore la formule «entreprise», visant à élargir la panoplie d’avantages offerts aux salariés.
Cette dernière formule, appelée «conciergerie d’entreprise», devrait être l’activité centrale de la société, qui prospecte actuellement parmi les principaux employeurs du pays pour tenter de décrocher ses premiers contrats. «Il s’agit de placer une personne au sein d’une organisation, afin qu’elle réponde en direct aux besoins des salariés: faire une course au supermarché, déposer une chemise au pressing, réserver et retirer un billet de train, et même… fournir une paire de bas à une dame qui a filé les siens. C’est un avantage supplémentaire que l’employeur offre à ses salariés, une façon aussi d’attirer et de conserver en son sein des talents difficiles à recruter. Quant au niveau de la prise en charge assurée par e-Clepsydra, il répond au cahier des charges établi au moment de la signature du contrat», précise Pascal Perrin. Pour décrire le profil de ce concierge d’entreprise, les associés osent la comparaison avec «l’Homme aux clefs d’or» officiant dans les grands hôtels ou les palaces, et toujours prompt à répondre aux demandes, même les plus inattendues, des clients. Mais au-delà de l’aspect purement «confortable et pratique», ils assurent que l’entreprise cliente a beaucoup à y gagner. «Le recours à nos services permettra de limiter l’absentéisme et d’éviter que des employés prennent congé pour régler des démarches administratives ou faire face à un imprévu qui survient juste au moment de partir au travail». Les fondateurs d’e-Clepsydra souhaitent également proposer leurs services à des propriétaires et promoteurs d’immeubles, existants ou en construction, à vocation de bureaux. «L’inclusion dans l’offre immobilière de services à forte valeur ajoutée apporterait une plus-value par son caractère différenciant et pourrait convaincre plus facilement les entreprises à déménager vers un site multiservice où il fait bon vivre», argumentent-ils. Si la jeune pousse, issue de la pépinière du Technoport d’Esch-surAlzette, est toujours en phase de développement et recherche pour cela des «investisseurs visionnaires», ses créateurs sont déjà en quête de leurs premiers employés («au moins un concierge et un coursier») afin d’être opérationnels dès la signature du premier contrat. Ce qui pourrait bien se faire dans les toutes prochaines semaines, avec l’un des principaux cabinets de conseil du Luxembourg. || Frédérique Moser
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YOUR CHOICE ! If you like the thrills of improvisation, if you are ready for any bad surprise, then … turn the page. If you prefer to get what you want, and the way you want it, then … entrust us with your events. We organize, produce and coordinate.
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Photo: David Laurent
A logo is more than just xxxxxxx axxxxxxxxx pretty picture. It is the visual expression of a corporate message and for most people, the first point of contact.
M A R KC O M
More than just a pretty logo MarkCom, the Luxembourgish Federation of Communication Consulting Agencies, is currently made up of nearly 15 agencies specialising in Publicity, Communication and Marketing. www.markcom.lu
Since ancient times, logos (symbols) have been used by individuals, countries, religions, and eventually companies to express the purpose behind a given entity with ruthless efficiency. A logo is a constant visual advertisement. It introduces a company to potential clients, reinforces a corporate message to the public, and reminds existing clients of a company’s presence and worthiness. A reinforced symbol builds brand and product recognition over time, which is why most companies want a logo with longevity. A logo is not something to be altered or conceived of carelessly. The first step in creating a new logo or a redesign is communication between the client and a qualified agency. The logo is the soul of a company – the core of its identity. The designer has to consider more than the esthetic approach. There has to be an analysis of the company’s image and its position in the market. What message does the company wish to convey? What is the competition’s message? MarkCom carefully considered what its logo would be. MarkCom is not 1 agency but 19 agencies (marketing, communication etc.), so the logo must reflect the group as a whole and not be a confusion of styles or ideas. The second goal of the logo was that it had to be something serious, to reflect Markcom’s desire to have what they do taken seriously.The group wanted something that was not fashionable or
trendy. For example, in the sixties logos were very technicolour and brash, and are now quite dated. Durability is another message the federation wanted to communicate. The MarkCom federation will grow in maturity. It will provide a solid base for the industry and offer added value to its members. The designer created a logo as simple and pure as possible. The chosen colours are somber and serious. The typography is Basic Helvitica Light, a pure, simple font. It is even reduced so that the bar in the “A” has been removed for more simplicity. The result is something that does not scream, but is serious, calm and timeless. Who does the logo speak to? MarkCom has different audiences. There are the members, to whom Markcom addresses a certain message, seeking to set high industry standards. The federation as a whole seeks to communicate to a larger public a solid image and a message of credibility. You get something real, something with a great deal of thought, hard work and experience behind it, something which lasts, if you use one of the marketing and communication agencies within MarkCom. All this is expressed in the new logo. || Mary Carey
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BOFFERDING
La bière a son labo Pour garantir la traçabilité de ses produits à tous les niveaux de production, Bofferding s’est doté d’un nouveau laboratoire. 150.000 euros d’investissement pour le bâtiment et un supplément d’autant pour le matériel ont été injectés, afin d’assurer à la boisson une qualité irréprochable… et un argument de vente supplémentaire. Dès réception des matières premières (eau, malt, levure et houblon), chacun des ingrédients est analysé par le département microbiologie qui va ensuite se charger d’étudier le processus complet de fabrication (brassage, fermentation, etc.) et l’état sanitaire général. Sur ce point, Maurice Treinen, responsable qualité, admet appliquer «la tolérance zéro! Aucune bactérie néfaste à l’élaboration de la bière ne doit être décelée». Le département physico-chimique, pour sa part, s’attache à réaliser quotidiennement près de 350 analyses aussi variées que la mesure de la couleur du moût («jus de houblon» avant la fermentation), les arômes, la teneur en sels minéraux et, bien sûr, le goût. La densité et la tenue de la mousse sont également analysées avant la mise en bouteilles. De la livraison du malt jusqu’au soutirage des fûts et des bouteilles de Bofferding Pils et de la Battin, tout est mis en œuvre pour garantir la qualité du produit. Devenue, selon son président Raymond Martin, «l’une des plus modernes installations brassicoles», Bofferding ne cache pas son ambition de poursuivre ses investissements de modernisation de ses locaux, ses outils et ses machines. L’environnement est ainsi, entre autres, son prochain cheval de bataille… || J.-M. S.
Photo: Luc Deflorenne
Bofferding veut garantir la traçabilité de ses produits à tous les niveaux de production
Photo: David Laurent
Dix mois de travaux et 300.000 euros d’investissement auront été nécessaires pour édifier ce centre de contrôle sanitaire.
BANQUE DEGROOF LUXEMBOURG
Fonds de commerce et résultats en hausse Le résultat net de la Banque affichait +17% au 30 septembre 2005. Avec une année fiscale close au 30 septembre, Banque Degroof Luxembourg est, traditionnellement, la première à publier ses résultats annuels en janvier. Pour l’exercice qui vient de s’achever, notamment marqué par l’OPA de la maison mère, désormais actionnaire à plus de 99% de sa fille – avec pour principale conséquence le delisting de la Bourse de Luxembourg – la banque a affiché une hausse de 24,88% de son fonds de commerce, avec une progression de 28,26% des fonds déposés par la clientèle privée et de 33,48% pour les fonds déposés par la clientèle institutionnelle. De même, le ombre des OPC administrés par Banque Degroof Luxembourg a connu une croissance de 48%, soit plus du double de ce qui avait été enregistré en 2003-2004 (+21,16%). Au final, la banque présente un résultat net courant de 20,5 millions d’euros (+17% par rapport au 30 septembre 2004). || J.-M. G.
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UNIVERSITÉ
Tensions Les étudiants s’insurgent contre un règlement prévoyant que les étudiants ne réussissant pas 25 ECTS sur 60 soient exclus de l’institution. Les étudiants sont d’autant plus fâchés que ce règlement a été adopté, en début d’année académique, par les conseils universitaire et de gouvernance, en l’absence de leurs représentants, qui n’avaient pas encore été élus. Ils déplorent également que l’institution ne respecte pas la loi du 12 août 2003 sur l’université qui prévoit qu’un tutorat soit organisé pour les premières années, et qu’il n’existe toujours pas de «charte étudiant». Le recteur, Rolf Tarrach, a rassuré les étudiants en leur affirmant que le réglement décrié ne serait pas appliqué dans l’immédiat et qu’il serait toujours possible aux étudiants dans cette situation de changer d’orientation. Cependant, le représentant des étudiants au sein du conseil de gouvernance, William Zanier, n’est, lui, pas satisfait. «Ce sont des promesses», car il n’y a pas de garantie écrite. M. Zanier émet des doutes dans la mesure où M. Tarrach aurait annoncé lors du dernier conseil de gouvernance, du 4 février, que ce règlement serait adopté au conseil de gouvernement endéans le mois. Ce qui signifierait qu’il serait d’application l’an prochain. M. Zanier entend écrire un courrier aux députés et au Grand-Duc afin que ce règlement ne voie pas le jour et envisage même d’introduire un recours auprès du tribunal administratif. || F. R.
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LU ET VU
Revue de presse J E A N - L O U I S S C H I LT Z
D’LAND
R E TA R D S A D M I N I S T R AT I F S
Formation sur le tas
Électrochoc?
Ça coince à l’ADEM
Ceux qui imaginent que les ministres sont nommés à leurs postes au regard de leurs compétences en seront sans doute pour leur frais. Jean-Louis Schiltz, ministre de la Coopération et de l’action humanitaire depuis juillet 2004, en est un parfait exemple… «Je n’étais pas particulièrement qualifié dans ce domaine, mais j’ai dit oui au quart de tour. C’était un beau défi et je m’y suis plongé avec acharnement», explique-t-il lorsqu’on lui demande ce qu’il connaissait de ses attributions lors de son arrivée au gouvernement. Le Quotidien (L), 13/01/2006
Beaucoup d’encre et de salive ont coulé depuis l’annonce des intentions de Mittal Steel envers Arcelor. Beaucoup de bruit pour rien, souvent. Mais en filigrane, demeure tout de même une indispensable acceptation de la réalité économique de la globalisation. «Quelle qu’en soit l’issue, le raid musclé de la famille Mittal sur le joyau industriel du Luxembourg devrait au moins secouer les consciences des politiciens luxembourgeois qui s’étaient toujours rangés jusqu’à présent dans le rang des partisans d’une régulation minimaliste de l’économie et de sa mécanique», écrit ainsi Véronique Poujol. D’Land (L), 10/02/2006
Le quotidien mosellan Le Républicain Lorrain relate un dysfonctionnement au niveau de l’Administration luxembourgeoise de l’Emploi. Un travailleur mosellan, travaillant à Bettembourg et licencié le 29 octobre 2005, n’a obtenu de l’ADEM son formulaire «E.301» que trois mois et demi plus tard. Un document sans lequel il n’a pu percevoir la moindre indemnité de chômage de la part des Assedic françaises. «Ce document était dans les bureaux de l'administration depuis le 17 novembre, témoigne-t-il. J'ai attendu quelques semaines puis on m'a dit qu'il fallait un délai normal de deux mois et qu'ils traitaient en priorité les dossiers arrivés après le 30 octobre». La situation ne s’est finalement débloquée que le 2 février dernier, suite à une intervention de l’OGBL, qui explique cette situation par le fait que l'ADEM connaît des difficultés informatiques et administratives... Selon le syndicat, la régularisation des dossiers en cours prendra encore une bonne année… Le Républicain Lorrain (F), 05/02/2006
PA U L R O M E O
Quand l’immobilier va… YVES MERSCH
La BCL trop indépendante? Le président de la Banque centrale du Luxembourg, en place depuis sa constitution, en 1998, était l’invité des petits déjeuners économiques des rédactions du groupe Editpress. L’occasion pour Yves Mersch de regretter un certain manque de reconnaissance de son institution: «Nous sommes le seul pays où le parlement national s’appuie aussi peu sur sa banque centrale. (…) Pour expliquer cette lacune, il peut y avoir différentes raisons: l’absence d’histoire, la méconnaissance de l’institution BCL, le peu d’économistes parmi les députés. Notre indépendance fait peut-être peur». Le Quotidien (L), 14/02/2006
Photo: David Laurent
De l’autre côté de la frontière, côté lorrain, les prix de l’immobilier s’affichent sérieusement à la hausse depuis quelques années. Responsable de l’agence Concept Immobilier à Florange, Paul Romeo en témoigne, sous la plume de Nolwen Pellen. «La locomotive du secteur est évidemment le Luxembourg», raison pour laquelle, désormais, des biens immobiliers (maisons ou appartements) dans le secteur de Fameck ou Florange ne s'acquièrent «pas à moins de 200.000 euros». Le profil des clients? «Des jeunes couples à fort pouvoir d'achat», surtout lorsque l'un d'eux travaille au Luxembourg. Au final, sur le secteur de Fameck, de Florange, le prix des terrains à bâtir, des maisons, et des appartements a doublé en l’espace de six ans… Le Républicain Lorrain (F), 12/02/2006
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LA LIBRE BELGIQUE
Les plaques jaunes en Belgique Entreprises Magazine se fait l’écho d’un récent arrêt de la Cour de Justice des Communautés européennes, au sujet de l’utilisation, par des automobilistes résidant en Belgique, de véhicules immatriculés au Luxembourg. Une information ensuite relayée par La Libre Belgique. La CJCE a ainsi affirmé que l'obligation d'immatriculation dans le pays de résidence est une entrave à la liberté de circulation, voire à la liberté d'établissement. Elle contredit ainsi une législation belge datant de juillet 2001, qui avait dressé un certain nombre de barrières, notamment fiscales à la détention, par un résident belge, d’une voiture au Luxembourg. Le problème était notamment crucial dans le cas de résidents belges à la fois salariés et administrateurs ou actionnairesd'une société luxembourgeoise, puisque l’arrêté royal de 2001 ne reconnaît pas de lien de subordination valable entre société et employé. Quant au cas des indépendants, leur situation n’est même pas prise en compte dans la loi belge… La Libre Belgique (B), 08/02/06
Appel à contributions Vous avez lu ou entendu une déclaration ou un point de vue qui vous a semblé remarquable? Vous souhaitez le partager? Adressez-nous en la source et la date à l’adresse news@paperjam.lu.
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P U B L I C AT I O N S L É G I S L AT I O N
Les dernières parutions
Loi sur la protection des données révisée
Une nouvelle publication juridique luxembourgeoise paraît aux Éditions Promoculture, Procédure Administrative Contentieuse, par M. Feyereisen, J. Guillot et S. Salvador. Cet ouvrage expose les différentes phases du contentieux administratif, avec une volonté de synthétiser la volumineuse jurisprudence rendue en la matière par les juridictions de l’ordre administratif, et de présenter systématiquement les similitudes et différences existant entre la procédure administrative contentieuse et son égal en droit privé. 125 euros. www.promoculture.lu
Plus de trois ans après son entrée en vigueur, la législation sur la protection des données se voit clarifiée et simplifiée. Les grands axes de la révision de la loi du 2 août 2002 relative à la protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel ont été présentés, le 6 février, par le ministre délégué aux Communications, Jean-Louis Schiltz. Cette révision avait déjà été annoncée, en août 2004, par le Premier ministre. L’objectif premier était de simplifier et clarifier les procédures. Une annonce qui avait réjoui le président de la Commission nationale pour la Protection des données (CNPD), Gérard Lommel. La liste des cas d’exemptions sera étendue – on y trouve les traitements mis en œuvre aux seules fins de journalisme ou d'expression artistique ou littéraire – et la notification simplifiée supprimée. Les catégories de traitements soumis à autorisation préalable sont, elles, réduites. C’est ainsi que les traitements de données relatives à la santé – autres que les données génétiques ou biométriques – sont désormais soumis à notification et plus à autorisation. Le nouveau régime d'autorisation préalable impose un délai de réponse à la CNPD, qui sera de trois mois mais peut aller jusque neuf mois en cas d’examen détaillé. || F.R.
Un ouvrage consacré à Jean Jules Linden – né le 3 février 1817 au Luxembourg, où il a grandi, et décédé à Bruxelles le 12 janvier 1898 – est publié au Fonds Mercator. Botaniste, explorateur, voyageur naturaliste pour le gouvernement belge de 1835 à 1845, il s'établit à Luxembourg en 1845, puis à Bruxelles en 1851. Le botaniste n’a que 29 ans à son retour définitif en Europe et devient vite une figure incontournable dans les milieux scientifique, économique et politique. Jean Linden explorateur, de Nicole Ceulemans, est publié au Luxembourg. www.mercatorfonds.be In 2001, the American Chamber of Commerce published the first edition of Working in Luxembourg, a business and professional guide providing an overview to help professionals and business owners understand the rules, practices and customs of the Luxembourg business environment as well as the realities and cultural context of the workplace environment, the governmental and social support systems. This handbook has been enormously successful and, in 2005, a team of legal and human resources experts revised and updated the book in coordination with both the Luxembourg and American governments. This second edition is also distributed on CD-ROM. www.amcham.lu
Le Luxembourg sidérurgique, huit films autour de l’acier, est un coffret comprenant deux DVD et un livret explicatif. Ces huit films, commercialisés par le Centre national de l’Audiovisuel, ont été tournés entre 1922 et 1998 et trois d’entre eux n’ont jamais été édités. 24,90 euros. www.cna.lu
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Gérard Lommel, président de la Commission nationale pour la Protection des données.
Photo: Olivier Minaire
La Radio DNR vient de publier un livre de poche avec DVD. Computer Crash a débuté en tant que cours radio sur DNR, avant d’être repris dans le Wort. Les leçons, visant à faciliter à un grand public l’accès au monde informatique, ont été rassemblées dans un livre. L’ordinateur est passé au crible, tout comme les logiciels tels que Windows, Word, Excel PowerPoint et Access. 15 euros sur www.dnr.lu, 17,50 euros dans toutes les librairies.
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INDUSTRIE DU BÂTIMENT
Eurobéton sous pavillon luxembourgeois Les nouveaux patrons d’Eurobéton revendiquent l’ancrage national de la société.
Robert Dennewald, P. D. G. d’Eurobéton
Un consortium de cinq investisseurs privés luxembourgeois – regroupé sous la forme d’une société civile, LBO Luxembourg – a pris le 31 janvier dernier, en coopération avec la SNCI et le Groupe Point.P (filiale de Saint Gobain), le contrôle d'Eurobéton S.A.. Ils ont pour cela racheté 80% du capital à l’allemand Dyckerhoff AG, qui en conserve 20%. Les origines d’Eurobéton remontent à 1923, quand fut constituée Chaux de Contern. C’est d’ailleurs sur le site de cette dernière que sera installé le siège social d’Eurobéton, qui réalise un chiffre d'affaires consolidé de 73 millions d'euros et occupe au Grand-Duché et en France plus de 420 personnes. Le consortium luxembourgeois s'est formé autour de Robert Dennewald, l'actuel P.D.G. d'Eurobéton (photo) et comprend des personnalités fortes de la vie économique luxembourgeoise: Vic Elvinger, Norbert Becker, Marc Assa et Fernand Lamesch. || F. M.
Dr. Reinhard Marx, Bishop of Trier
GOUVERNEMENT
Photo: David Laurent
Visites d’État
ABAL LUNCHEON
Ethics or Profits? Dr. Reinhard Marx, Bishop of Trier spoke at an ABAL luncheon on “the difficult field of the nature of the relationship between business and ethics.” Introduced glowingly by Frank Lator, Archbishop of Luxembourg, as “well known for his competent statements concerning ethics and social issues in today’s society,” Dr. Reinhard Marx, Bishop of Trier, spoke to a packed house on the topic of business and ethics. Scandals have rocked global economies. There is a growing public awareness of the need for sustainable economic models. “How to make a successful economic environment,” Marx said, …is more than “doing good”. From a business perspective, “It is inefficient to be unethical.” Ethical points of view require long-term thinking. Marx spoke about the complicated relationship between ethics and business and the various levels of responsibility: state (macro), corporate (micro), and leadership (miso-micro). But old ruthless business models are being tossed out the window as people seek profits of the moral as well as the financial sort. In the end, doing right may pay off in more ways than one. || M. C.
Début d’année chargée pour les principaux membres du gouvernement qui ont fui les rigueurs de l’hiver continental pour des climats un peu plus cléments… Ainsi Jean Asselborn a-t-il effectué une tournée en Asie (photo), qui l’a mené en Chine (où le vice-premier ministre a notamment annoncé l’ouverture prochaine d’un consulat général à Shanghai pour représenter les intérêts du pays dans la région et promouvoir une intensification des échanges économiques entre les deux nations), en Thaïlande, où le Luxembourg envisage d’établir une ambassade, à Bangkok, et, enfin, au Laos, où M. Asselborn a, en particulier, visité un projet de déminage cofinancé par le gouvernement luxembourgeois. De son côté, Jean-Claude Juncker a mis, pour la première fois, le cap sur l’Afrique subsaharienne, en compagnie du ministre de la Famille et de l’Intégration, ministre de l’Égalité des chances, Marie-Josée Jacobs, et le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz. Au menu: le Niger (photo), et le Mali, où a été inaugurée une nouvelle aile du Centre hospitalier Mère-Enfant «Le Luxembourg» à Bamako. Moins exotique, la visite de Jean Asselborn et Nicolas Schmit (ministre délégué aux Affaires étrangères et à l'Immigration) en Allemagne, où ils ont notamment discuté avec le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier. À noter enfin le déplacement de la secrétaire d’État à la Culture, à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Octavie Modert, aux États-Unis, pour y rencontrer des représentants de la communauté luxembourgeoise, mais aussi Joanna Steichen, veuve du photographe Edward Steichen (photo). || J.-M. G.
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A M E R I C A N E M B A S S Y C O M M E R C I A L I N I T I AT I V E S
INSTITUT D’IMMUNOLOGIE
A Celebration of American Wines
Une référence! L’Institut d’Immunologie, dirigé par le Pr. Claude P. Muller, s’est vu réaffirmé dans son rôle majeur de collaborateur de référence de l’OMS.
On February 9, 2006 American Ambassador Ann L. Wagner hosted a wine reception.
Photo: David Laurent
American Ambassador Ann L. Wagner invited to a “Celebration of American Wine” at the American Embassy in Luxembourg. The aim of the event was to showcase American wines and facilitate sales in Luxembourg thanks to collaboration with Bernard-Massard, the co-sponsor and wine importer /dealer, and Europe-Vins. One of the hallmarks of Wagner’s style during her residency in Luxembourg thus far is her extensive outreach programme to American companies and Luxembourg commercial partner companies, providing advocacy for American business interests where appropriate. || M. C.
Scientifiques, chercheurs et techniciens de 21 pays d’Europe Centrale et de l’Ouest se sont réunis, du 17 au 19 janvier dernier à l’Institut d’Immunologie du Luxembourg du Laboratoire National de Santé. Thème de cette rencontre: confronter et échanger les dernières informations relatives au diagnostic et au contrôle des virus de la rougeole et de la rubéole. L’occasion a également été donnée de réaffirmer l’Institut d’Immunologie comme centre de référence de l’OMS pour 23 pays européens. Cette «distinction» confère à l’Institut d’Immunologie un rôle prépondérant, notamment quant aux recherches liées à la rougeole et à la rubéole. Grâce à ses collaborations étroites avec l’Institut Robert Koch de Berlin et l’Institut Gabrichevsky de Moscou, les compétences du laboratoire luxembourgeois s’étendent même à 29 pays supplémentaires. En tant que centre de référence, l’Institut d’Immunologie bénéficie d’une aide conséquente tant au niveau du savoir-faire technique, des connaissances scientifiques, des formations continues des employés que de l’affinement des diagnostics. Et si l’on observe depuis quelques années une diminution importante du nombre de cas de rougeole, les recherches de l’Institut d’Immunologie de Luxembourg y sont certainement pour beaucoup… Rougeole et rubéole ne sont bien évidemment pas les seuls chevaux de bataille de l’Institut qui, par exemple, s’emploie actuellement à combattre, au sein d’un réseau international, le virus de la grippe aviaire. || J.-M. S.
Dan Piccuta, U.S. Deputy Chief of Mission.
A F FA I R E B E L G O M I N E I R A
Nouvelles requêtes… L’affaire qui oppose depuis fin 2004 un actionnaire privé belge de la société Belgo Mineira (filiale brésilienne d’Arbed, et donc, depuis, d’Arcelor) à l’encontre de la Bourse de Luxembourg, de la CSSF et du groupe Arcelor, connaît une nouvelle évolution, puisqu’une requête en annulation a été déposée, le 10 février dernier, auprès du Tribunal Administratif de et à Luxembourg. Le plaignant, qui a finalement dû se résoudre à céder ses actions au printemps dernier, cherche toujours à toucher tous les dividendes, impayés depuis 1998 (à l’exception de l’exercice 1999), ce qui représente plusieurs centaines de milliers d’euros, intérêts compris. Le problème vient, à l’origine, d’une irrégularité dans la cotation des titres Belgo Mineira en Bourse de Luxembourg, depuis... 1992 et qui a été confirmée, en octobre dernier, par un cabinet d’avocats brésilien consulté par le plaignant, qui estime que ni la Bourse de Luxembourg ni la CSSF n’ont rempli leur rôle de surveillance et de régulation, en laissant cette cotation irrégulière se maintenir. Suspendue le 24 juillet 2002, la cotation des actions Belgo Mineira en Bourse de Luxembourg avait repris en septembre 2004, sur une base jugée tout aussi irrégulière par le plaignant, avant un retrait définitif initialement programmé pour décembre 2004, puis repoussé jusqu’à nouvel ordre. C’est le 12 octobre dernier que le plaignant s’était adressé au ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden, puis en avait fait de même, un mois plus tard, auprès de la CSSF. Cette dernière s’était contentée de répondre, fin janvier, qu’elle continuait ses recherches et analyses afin de fournir de plus amples éléments de réponse. || J.-M. G.
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Photo: David Laurent
L’actionnaire belge de Belgo Mineira ne lâche pas prise et veut obtenir gain de cause devant les tribunaux…
Pr. Claude P. Muller
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Photo: Eric Chenal (Blitz)
Lucien Thiel, député, conseiller communal de la Ville de Luxembourg, conseiller du président de l’ABBL, est né le jour de la Saint-Valentin de l’an 1943. Il a fait ses études à l’Athénée de Luxembourg et à ESJ et HEI Paris.
U N E C A R R I È R E E N C I N Q D AT E S
Le parcours de Lucien Thiel 1959: Mon premier article au Journal C’était un petit «deux colonnes» de rien du tout, au sujet d’une réunion d’un club local, en page 6 du LëtzebuergerJournal. Mais pour l’élève de 4e que j’étais, ce fut mon premier article couché noir sur blanc dans un véritable journal. Ma décision était prise: j’allais devenir journaliste. 1968: Rédacteur en chef de la Revue Après mes études à Paris, suivi de deux ans de pratique au magazine national (et très familial) Revue, je me trouvais promu rédacteur en chef doté de suffisamment de liberté d’action pour diriger la Revue vers le genre «news». Elle restera pourtant bien luxembourgeoise avec un grand penchant pour la Cour grand-ducale et tout ce qui était local. 1980: À la tête du Land Lorsque l’éditeur de l’hebdomadaire politique d’Lëtzebuerger Land tomba malade, je me retrouvais à la tête d’un journal dont le tirage était inversement proportionnel à son influence politique. Nous étions quatre journalistes avec une secrétaire, le boulot était dur et exigeant et l’attitude critique qui marquait depuis toujours le Land n’était pas faite pour se faire que des amis. C’étaient des années excitantes car je ne me suis jamais senti si près de la réalisation de cet éternel rêve d’un journaliste qui est celui de servir la société et la démocratie rien qu’en l’informant bien et correctement.
1990: Au service de la place financière À force de côtoyer le monde économique luxembourgeois marqué par l’essor de la place bancaire, celle-ci m’était devenue familière. À tel point que je n’ai pas hésité lorsqu’on m’offrit de prendre la direction de l’ABBL. Déjà cinquantenaire à l’époque, la représentation professionnelle du secteur financier cherchait son second souffle pour être à la hauteur de l’ascension époustouflante de la place. Comme directeur de l’ABBL, j’ai eu le privilège d’être impliqué dans la création de l’Institut de formation bancaire et de l’Académie bancaire européenne, de l’Association pour la santé au travail du secteur financier et de l’Agence de transfert de technologie financière, de la Fédération des professionnels du secteur financier Profil et de la Luxembourg School of Finance. 2004: Ma troisième carrière Au moment où je commençais à forger mes projets pour la retraite, j’eu la surprise de me voir proposer une participation aux élections législatives de 2004 et d’en sortir élu. Me voilà donc installé sur le banc de la majorité au Parlement national et sur celui de l’opposition au Conseil communal de la capitale. Et ma vie continue à être captivante, excitante et riche. Avec encore et toujours le même regret de manquer de temps pour tant d’autres choses qui me sont chères dans ma vie.
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SEMINAIRES, CONFERENCES
Agenda (28/02/06 – 01/03/0) Pension Fund Liability & LDI This event, organized by LuxembourgForFinance and held in London, is the definitive event for Plan Sponsors, Trustees and Fund Managers, designed to deliver the latest best practice guidance on pension scheme management & investment strategy. Location: Hesperia London (Victoria) Info: registration@iir-conferences.com (Tel: +44 (0) 20 79 15 50 55. Fax: +44 (0) 20 79 15 50 56; en.luxembourgforfinance.lu/events).
P R I M E M I N I S T E R J U N C K E R AT T H E I N T E R N AT I O N A L C H A M B E R S L U N C H E O N
Opening up to the world
(06/03/06) ABAL Luncheon Amcham event, with special guest speaker, Daniel W. Piccuta, Deputy Chief of Mission of the U.S. Embassy in Luxembourg. He will speak on The U.S. and Europe: Partners Sharing a Common Future. Location: Sheraton Luxembourg Aerogolf Hotel, at 12.00. Fee: 30 euros Contact: ayadin@amcham.lu; www.amcham.lu
(16/03/06) British Chamber of Commerce Lunch The Luxembourg Ombudsman, the first years of a totally new experience. Guest Speaker: Marc Fischbach, Ombudsman Hilton Hotel Infos: www.bcc.lu (17 – 19/03/2006) 23e Festival des migrations, des cultures et de la citoyenneté Le Comité de Liaison et d'Action des Étrangers (CLAE) présente le 23e Festival des migrations, des cultures et de la citoyenneté, du 17 au 19 mars 2006, à LuxExpo (Luxembourg-Kirchberg). Cette manifestation servira également de cadre au 6e Salon du livre et des cultures. Infos: CLAE (29 86 86 1; www.clae.lu).
Organisateurs d'événements, salons, conférences, séminaires, envoyez vos informations à press@paperJam.lu
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Photo: David Laurent
( 0 7/ 0 3 / 0 6 ) IPR and Entrepreneurship FirstTuesday Luxembourg event, in co-operation with Evalueserve. Guest Speakers: Hedda Pahlson Moller (Evaluserve) and Susan Alexander (Minerva Consulting) Hotel Novotel Kirchberg Luxembourg. Time: 18.45 registration Event free and open to pre-registered members, not pre-registered members pay 5 euros at venue. info@firsttuesday.lu
Jean-Claude Juncker, Prime Minister of Luxembourg, spoke on, “Le positionnement politique et economique du Luxembourg dans l'Europe elargie” at the Hemicycle, Kirchberg
Jean-Claude Juncker: “A country as rich as Luxembourg has a responsibility.” A very tired but amusing Juncker addressed the annual International Chambers Luncheon at the Hemicycle, Kirchberg. A three hour lunch ensued that was a true Luxembourg experience excellent Italian wines, speech in French, conversation at the various tables in multiple languages – in the presence of Ambassadors and/or representatives of the American Chamber of Commerce, British Chamber of Commerce, La Camera di Commercio Italo, la Chambre de Commerce Chinoise, la Chambre de Commerce d’Espagne, and la Chambre de Commerce. You could almost forget what decade it was, until you tuned into Juncker’s speech, which was about the current political and economic position of Luxembourg within an enlarged Europe. The spectre of the Arcelor hostile takeover bid hung over the room as Juncker spoke about people inside Luxembourg, the very country at the heart of the foundation of modern Europe, fearing enlargement, fearing the loss of their small elegant status, only to be absorbed into an expanding Europe. Juncker reminded the nearly 50 invited guests that as Europe grows larger, Luxembourg’s opportunities will grow larger too, as it opens up to the world economically and culturally. He spoke about forays into Latin American and the need to build a strong, performant and durable economy. He reminded people between the third and the fourth course that, “a country as rich as Luxembourg has a responsibility to do what it can to alleviate world hunger and to help those in need.” Of course Mittal and Arcelor came up. How could it not? Juncker proclaimed, “… it makes no difference that Mittal is an Indian. He could just as easily come from Belgium,” disputing the accusations of racism and protectionism, that some say are behind Luxembourg’s firm “no” stance, as spurious. || M. C.
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De l’attrait de l’herbe verte… S O N D A G E M O N S T E R . L U / PA P E R J A M
Avez-vous prévu de changer de travail cette année? 52% oui, absolument
35% oui, juste si une occasion se présente
Total: 459 Votes. Sondage réalisé du 15 au 31 janvier 2006 sur les sites www.monster.lu et www.paperjam.lu.
12% non
1%
Marios Paras, managing director de Rowlands International
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Photo: Véronique Kolber
je n'y ai pas encore pensé
Changer de travail cette année? Les 236 «oui,absolument» ressentent, du point de vue de Marios Paras, managing director de Rowlands International, un réel manque. Être à ce point sûr(e) de vouloir changer témoigne «d’une envie profonde, d’un manque de motivation avéré, peutêtre même d’une frustration qu’il convient d’analyser pour comprendre», note-t-il. Évidemment, l’attrait de meilleures conditions salariales ou d’avantages en nature plus séduisants peut avoir la faveur de celles et ceux qui souhaiteraient «juste voir si l’herbe ne serait pas plus verte ailleurs». Mais sur ce point, on ne peut que constater que, comparaison faite avec d’autres pays frontaliers comme la France et la Belgique, le collaborateur salarié au Luxembourg est plutôt mieux loti: meilleur salaire, fiscalité intéressante, environnement international, enseignes prestigieuses… Si cela n’était pas le cas, pourquoi donc, chaque matin, faire le chemin vers le Grand-Duché? «La surenchère est facile, on pêche souvent par gourmandise, mais ce n’est que de la façade, du superficiel. Mon analyse de cette envie avérée de changer relèverait plutôt d’un malêtre: on veut changer parce qu’on n’est pas bien ici et maintenant, là où on travaille». Mal-être, le grand mot est lancé, une sorte de worker blues, de lassitude générale, de «démission interne». «Dans notre expérience de recruteurs, nous sommes tous les jours amenés à rencontrer des candidats potentiels, le plus souvent déjà en place, d’où
Prochains sondages: jusqu’au 1er mars: Avez-vous déjà été intimidé au travail? Du 1er au 14 mars: Seriez-vous prêts à effectuer des tests de personnalité et d'évaluation psychométrique pour savoir où vous en êtes dans votre emploi? Du 15 au 30 mars: De quand date votre dernière augmentation?
notre expertise à diagnostiquer ce malaise ambiant, explique M. Paras: Ce qui revient le plus souvent dans les entretiens est le manque d’encadrement, le manque de visibilité sur un plan de carrière à moyen ou long terme, l’absence de formation continue et enfin la mise en sommeil du développement des compétences». Ainsi donc, le worker blues tiendrait à la non-reconnaissance et au manque de perspective. Il est vrai que le marché est très concurrentiel par ici. Les candidats ne manquent pas. Certain(e)s peuvent aller jusqu’à se sentir interchangeables. Alors quoi? Que faire pour qu’un collaborateur se sente bien dans sa société et n’envisage même pas d’aller chercher l’épanouissement sur des terres plus vertes? «Faire en sorte qu’il/elle se sente reconnu(e) dans la société en encourageant sa créativité, les idées qu’il/elle peut apporter au développement, lui faire intégrer une équipe qui marche, en trois mots lui donner confiance», diagnostique M. Paras. Cette culture de la confiance passe par des séminaires de formation réguliers, des plans de carrière réfléchis et enrichissants d’un point de vue de l’acquisition d’un leadership step by step. «Ainsi considéré, le collaborateur se sentira valorisé dans sa fonction, avec ce sentiment de progression, carburant indispensable à la motivation», est persuadé M. Paras. Dans le sondage, 55 votants n’envisagent même pas de changer de poste. Il serait intéressant de savoir qui ils/elles sont, histoire de caresser dans le sens du poil cette belle herbe verte…
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Photo: Union européenne
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A I D E S D ’ É TAT
Les H29 sous la loupe de Bruxelles La dernière heure des holdings au Luxembourg est-elle en train de sonner?
Nelly Kroes, commissaire européen responsable de la concurrence.
Qualifié par un récent rapport parlementaire français d’«d'emblème du paradis fiscal luxembourgeois», le holding dit «1929» (régi par une loi datant du 31 juillet de cette année-là) est, depuis le 8 février, sous le coup d’une enquête ouverte par la Commission européenne, afin de vérifier si les exonérations fiscales qui leur sont accordées constituent ou non des aides d'État et si elles sont compatibles avec le marché unique. Bruxelles craint que «la loi de 1929 ne fausse sensiblement la concurrence et l'efficacité du marché (…) sans contribuer de façon significative au développement économique» et que l'exonération fiscale en vigueur ne soit qu’une subvention déguisée en faveur des sociétés multinationales ayant leur siège à Luxembourg, pouvant fausser ainsi le marché financier européen. Cette annonce fait suite au rejet, par le gouvernement luxembourgeois, d’une série de mesures proposées, en octobre dernier, par Bruxelles, en vue de modifier progressivement le système existant. Depuis 1999, l’avenir des sociétés holdings au Luxembourg s’inscrivait de toute façon en pointillés, à la suite de la publication, par le rapport Primarolo du Conseil Ecofin, de la liste des 66 mesures fiscales susceptibles de renfermer des éléments dommageables et dans laquelle figuraient, entre autres, les H29. Pourtant, la loi du 19 avril 2005 avait apporté un certain nombre de modifications à ce régime de 1929, conformément aux recommandations émises par le Conseil des ministres de l’Union européenne, concernant, en particulier, l’exonération d’impôt des dividendes provenant de filiales étrangères dont les bénéfices ont été faiblement (ou pas) imposés. Ainsi, depuis le 1er juillet 2005, les sociétés Holding 1929 sont exclues du régime d'exonération si elles ont reçu au moins 5% du montant total des dividendes perçus de sociétés non résidentes, qui ne sont pas soumises à un impôt comparable à l’impôt sur le revenu des collectivités. Une période de transition courant jusqu’au 1er janvier 2011 est, par ailleurs, prévue – en accord avec le Conseil Ecofin – pour les sociétés bénéficiant déjà du régime Holding 1929 avant le 1er juillet 2005. L’annonce de cette enquête ouverte par la Commission européenne n’a pas suscité d’émoi particulier sur la place financière, où d’aucuns se plaisent à rappeler que ce statut de H29 est de moins en moins utilisé au Luxembourg, celui des Soparfis (sociétés de participations financières) lui étant largement préféré. || J.-M. G.
PUB REFUSÉE
Tango vs d’Wort L’opérateur Tango dénonce la censure du quotidien, qui a refusé de publier une publicité jugée trop choquante. Cachez ces téléphones que nous ne saurions voir… C’est en substance la fin de non-recevoir que le Groupe Saint-Paul a adressé à l’opérateur de téléphonie mobile Tango, ainsi qu’à son agence de communication Concept Factory, au sujet de la parution d’une annonce publicitaire à l’occasion de la Saint-Valentin. Fine mouche, l’annonceur a corrigé le tir, soumettant à l’éditeur un nouveau projet d’annonce, reprenant le même visuel mais entièrement barré d’un bandeau portant l’inscription «censuré par D’Wort». Nouveau refus… plus prévisible celui-là. «En demandant l’insertion de cette annonce, nous n’avions nullement l’intention de choquer. Juste l’envie de communiquer sur nos valeurs, qui sont l’ouverture d’esprit, la diversité et la tolérance», assure Frank Schmit, le nouveau sales & marketing manager de Tango. «Comment y parvenir si un groupe de presse définit les règles par derrière,
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en toute subjectivité?», s’interroge-t-il, réclamant la consultation d’une – éventuelle – charte éthique du d’Wort définissant les critères d’acceptation d’une publicité. «Si ce document existe, nous étudierons sa correspondance avec notre stratégie de communication et nous en tirerons les conséquences». Pour l’heure, «tout le budget est bloqué et nous étudions la possibilité d’intenter une action judiciaire contre le Groupe Saint-Paul pour refus de vente», assure-t-il. «Nous ne voulons pas la guerre», tempère Pol Goetzinger, le directeur de Concept Factory. «En mettant cette affaire au jour, nous espérons devenir les porte-parole des gens qui ressentent la même frustration que nous face à ce type de censure». Le directeur des publications du Groupe Saint-Paul, Léon Zeches, contacté par nos soins, n’a pas répondu dans les délais pour nous livrer sa position. || F. M.
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Photo: Luc Deflorenne
“We are looking for alternative methods to finance projects.” Claude Wiseler, Minister of Public Works.
P U B L I C P R I VAT E PA R T N E R S H I P S
A shift towards PPPs In a difficult budgetary environment, Public Private Partnerships (PPPs) propose a model of co-operation and a potentially effective solution for the design, financing, construction, management and exploitation of a country’s infrastructures and public services (see paperJam 02.2006). On 12 October 2005, Prime Minister Juncker announced, as confirmed by Luc Frieden, the Minister for the Treasury and Budget, that the Government would be looking into PPPs (Public Private Partnerships) as a means of financing a certain number of public infrastructures- specifically, buildings. The perceived advantage of the PPP structure lies in the possibility of combining the advantages and knowledge of experts in various trades, thus obtaining a better spread of the risk, a considerable reduction in costs, a generally shorter period of realization, and a quality implementation and follow-up, within a framework that offers managerial transparency. In paperJam 02.2006, it was announced that with “the creation of Inovia, Luxembourg is engaging in a PPP for the realization and management of the Grand Duchy’s public services and infrastructures.” In fact, although Inovia was created to take advantage of the opportunities inherent in the announcement made on 12 October 2005, Claude Wiseler, Minister of Public Works, points out that, “Inovia is only one of the companies that is interested in obtaining PPP relationships with the government. There is no special relationship with Inovia,” as might be concluded from the news item. “We do not yet have a first PPP in place. At the present time, we are collecting information from any interested party. In addition, Luc Frieden, the Treasury Minister, is of course also involved in this process. In fact, we have to find out what can be realized by PPP and we have to decide how to do it.” “Yes, there are plans to implement PPPs,” Wiseler confirms. “Our first envisaged projects will involve new school buildings.” (A list of potential projects can be found directly on the web site of the Ministère des Travaux publics www.etat.lu/MTP). Wiseler says that they will start with just one project, and that it will absolutely be done through a public (submission) tender process, but that before this can occur they must ensure there is a legal framework in place.
How will the government decide which projects have the potential to be Public Private Partnerships? “We look at the projects we want to do now and we try to identify which buildings will be the easiest,” he says (i.e. which buildings will present the least problems). “For example, a new Lycée Technique in Ettlebruck has no relationship (legal, permit, or property rights) with any other school building. The “Neie Lycée Luxembourg” is another potential project – with new ground and a brand new building. We want to be absolutely sure there are no legal problems.” Why is the government looking at PPPs now? “We are looking for alternative methods to finance projects. It allows us to take 15 – 25 years to pay for a project,” Wiseler says.
Ensuring a legal framework Wiseler says that PPPs offer a more global way to manage and budget a project from start to finish. “We have so many projects over the next 10-15 years. Using PPPs for building projects instead of handling everything by ourselves (i.e. through the government) gives us a way to manage the concept, the financing, the building and the maintenance as a whole. This allows us to understand the financing of projects as a whole.” However, before the government can engage in a first PPP, they must ensure a legal framework. Studies conducted on thousands of foreign PPP projects have shown a significant reduction in total project costs and time frames. While PPPs have been used in many E.U. Member States with a good deal of success, they exist in a variety of forms, and are implemented in different ways, as, for example, concession agreements in France. PPPs rest somewhere between neither the public nor private partner assuming 100% of the financing, but models vary. Examples of PPP legal frameworks that the government is currently looking at are from Germany, the Netherlands and France. || Mary Carey
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IT & TÉLÉCOM
Technologies
COMMUTATEURS
SOLUTIONS
NOTEBOOK
Les dernières nouveautés LENOVO announces the full list of new ThinkPad T60 and X60/X60s family of products. New ThinkPad T60/T60p are ultra-reliable and now even tougher/stronger than earlier T Series notebooks. The ThinkPad Roll Cage helps protect the
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inside components of your ThinkPad notebook. The new ThinkPad T60 boast fast Intel Core Duo processor technology in a thin (26.6 mm) light (just 2.11kg) package. It delivers outstanding features, including: Intel(R) Core(TM) Solo or Duo processor (NAPA platform) Up to T2600 (2.16 GHz) 2MB L2 Cache. The new ThinkPad X60 offers ultimate mobility in a versatile ultra portable. The notebooks include Integrated Fingerprint Reader on select models, Intel Core Duo processors and a 12.1-in TFT display. www.lenovo.com HP COMPAQ présente l’ordinateur portable professionnel nc6120, qui associe un affichage 14" ou 15 " à un processeur Intel Pentium M et à la technologie mobile Intel Centrino les plus récents. Le nc6120 affiche un poids de 2,6 kg pour une épaisseur de 3 cm et la batterie principale offre une autonomie de 4,5 heures. Le HP nc6120 inclut les fonctionnalités uniques de la série nc: sécurité améliorée avec HP ProtectTools, solutions de gestion de client HP, cycle de vie long, services et disponibilité globaux, image commune, station d'accueil et accessoires. Prix: 1.149 euros HTVA. www.hp.be TOSHIBA lance le notebook Satellite A100-159 et le PC tablette Portégé M400. Tous deux sont basés sur la nouvelle technologie Centrino Duo Mobile d’Intel qui permet de meilleures performances, plus de sécurité, une connectivité améliorée, une meilleure capacité de gestion ainsi qu’une durée de vie plus longue pour la batterie. Le Satellite A100-159 comporte des fonctions étendues en matière de multimédia et de détente digitale. Le PC Tablette Portégé M400 combine la productivité [>> 68] 66
APPLE dévoile un nouvel iPod nano 1Go à 159 euros, doté des mêmes fonctionnalités que les modèles iPod nano 2 Go (209 euros) et 4 Go (259 euros). Ce nouveau modèle dispose d’une capacité de 240 titres ou 15.000 photos. Apple annonce aussi que l'iPod shuffle est à présent le plus abordable qui soit avec ses modèles 512 Mo et 1 Go aux prix respectifs de 79 euros et 109 euros. iPod nano dispose aussi du même connecteur dock à 30 broches que l'iPod et est compatible avec une vaste gamme de plus de 2.000 accessoires. www.apple.com/ belgiumfrstore
LINKSYS lance une gamme économique de commutateurs gigabit et Fast Ethernet spécialement conçue pour les réseaux des petites entreprises. Ses nouveaux commutateurs 16, 24 et 48 ports, administrables via le Web et SNMP, offrent une supervision et un contrôle à distance avec, en option, Power over Ethernet (PoE), extension fibre optique. La gamme Linksys WebView s'enrichit ainsi de sept nouveaux modèles. Prix publics conseillés: entre 313 et 662 euros HTVA. www.linksys.com
SÉCURITÉ
D-LINK lance de nouveaux pare-feu équipés de la technologie ZoneDefense. Les pare-feu auront des capacités revues à la hausse et la fonctionnalité ZoneDefense, pour une solution totalement protégée à utiliser en combinaison avec les commutateurs xStack de D-Link. Prix: 959 euros pour le DFL-800 (pour des environnements de moins de 150 utilisateurs), 2.434 euros le DFL-1600 (moins de 300 utilisateurs) et 5.438 euros le DFL-2.500 (moins de 1.000 utilisateurs). www.dlink.be
SONICWALL étend la portée de l’accès à distance sécurisé en toute simplicité grâce à un serveur monofonctionnel pour réseaux de petite taille. Le nouveau SSL-VPN 200 combine performances de haut niveau et facilité d’emploi avec un modèle d’utilisation sans restriction et une compatibilité avec la technologie d’inspection des paquets de données des couches inférieures de SonicWALL. Il permet aux télé-travailleurs et utilisateurs mobiles de se connecter à leur réseau depuis n’importe quel endroit et n’importe quel ordinateur à l’aide d’un simple navigateur Internet, accédant ainsi en toute sécurité à des ressources telles que courriels, fichiers, intranets et autres applications. www.sonicwall.com SYMANTEC SYMANTEC fournit aux PME une passerelle de sécurité complète pour leur messagerie électronique, avec Mail Security 8220, un boîtier qui aide les PME à se protéger contre les courriers électroniques non sollicités et les codes malveillants transmis par e-mail, tout en garantissant que leur messagerie reste un outil de collaboration et de communication efficace. www.symantec.com
ASTARO et UTIMACO SAFEWARE annoncent la première application de gestion unifiée des menaces (UTM) intégrant de puissants mécanismes de cryptage et de signature digitale basés sur les standards S/MIME et OpenPGP. Cette application vise les PME ayant besoin d’un cryptage professionnel qui soit abordable, facile à utiliser et qu’on puisse déployer à l’échelle de l’entreprise. Cryptage, décryptage, signature digitale et vérification sont autant de fonctionnalités présentes sur une solution de passerelle centrale permettant aux PME d’intégrer sans transition les technologies de sécurisation e-mail à leur infrastructure existante. www.astaro.com et www.utimaco.com H&M System Software dévoile StudioLine Photo Classic 3. Cette nouvelle version incorpore des fonctionnalités majeures, telles qu’une nouvelle interface utilisateur personnalisable, un panneau de descripteurs amélioré, un nouvel assistant d'importation, des galeries Web personnalisables, l’exportation des descripteurs d'image au format XML, la gestion des données son et vidéo provenant des appareils photos numériques. Prix: 59 euros en téléchargement, 69 euros sur CD . www.studioline.net
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BLUETOOTH
IMPRIMANTES
ORDINATEURS
[>> 66] naturelle d’un PC tablette avec la technologie de protection Easy Guard de Toshiba. Il dispose, entre autre, d’un écran très clair TruBrite de 12,1 pouces, d’un DDR atteignant 4GB, d’un disque dur rapide ATA Serial, d’une mémoire Dual Channel de 533 MHz et d’une Selectbay ultra mince. Prix: 1.899 euros TVAC pour le Satellite A100-159 et 1.699 euros HTVA pour le Portégé M400. www.computers.toshiba.be APPLE dévoile son nouvel ordinateur portable MacBook Pro intégrant le nouveau processeur Intel Core Duo. Ce modèle, pesant moins de 2,5 kg, inclut une caméra iSight intégrée pour la visioconférence, ainsi que la télécommande Apple Remote et le logiciel Front Row. Prix de vente Apple Store: le MacBook Pro 15 pouces cadencé à 1,67 GHz vaut 2.149 euros et celui cadencé à 1,83 GHz 2.699 euros TVAC. www.apple.com/ belgiumfrstore FUJITSU SIEMENS COMPUTERS présente le nouveau Lifebook E8110 équipé de la technologie Napa d’Intel, reposant sur le processeur Intel Core Duo. Avec son écran de 15" et son poids de 2,4 kg, ce nouveau portable full-function assure une sécurité accrue grâce à un emplacement SmartCard distinct et à un capteur d'empreintes digitales en
option. Il a été conçu pour les applications bureautiques lourdes et la planification des ressources de l'entreprise. Prix conseillé: à partir de 1.399 euros HTVA. www.fujitsu-siemens.com FUJITSU SIEMENS COMPUTERS annonce le Lifebook P1510, un modèle ultra-léger (1 kg) qui associe toutes les fonctionnalités d'un ordinateur portable et d'un Tablet PC. La technologie Intel Centrino assure une longue autonomie, extensible à 8,5 heures. Il est désormais possible d'utiliser n'importe quel stylet pour travailler avec Windows XP Tablet PC Edition. Un capteur d'empreintes digitales intégré assure une sécurité maximale. Prix: à partir de 1.799 euros HTVA. www.fujitsu-siemens.com 68
APPLE vient de dévoiler son nouvel iMac doté de Mac OS X tournant sur le nouveau processeur Intel Core Duo. Il intègre désormais des processeurs double coeur, une caméra vidéo iSight pour la visioconférence et Front Row pour une expérience multimédia révolutionnaire. Il est livré avec iLife 2006, intégrant les nouvelles versions d’iPhoto, iMovie HD, iDVD et GarageBand, et incluant iWeb, une nouvelle application iLife. Prix: le nouvel iMac 17 pouces, cadencé à 1,83 GHz, à 1.379 euros TVAC et le nouvel iMac 20 pouces, cadencé à 2,0 à 1.799 euros TVAC. www.apple.com/ belgiumfrstore.
DISQUES DURS
PENTAX Technologies annonce que ses imprimantes PocketJet 3 et 3Plus disposent de l’option de connectivité Bluetooth intégrée pour fournir une solution d’impression complète sans fil. Le modèle «haut de gamme» ultraportable et robuste imprimant en qualité supérieure à 200/300-dpi conserve les fonctionnalités, la connectivité USD/IrDA, le poids réduit et la compacité qui font tout l’attrait de la série PocketJet. Grâce à la technologie Bluetooth, la PocketJet 3 et la 3 Plus peuvent communiquer facilement avec tous les dispositifs dotés de la fonction Bluetooth. Prix: 450 euros TVAC.
LACIE vient de dévoiler le disque dur Skwarim conçu par le designer Karim Rashid. Il se décline en deux versions: 30 ou 60 Go. Il se présente dans un boîtier de 4,5 cm et est également équipé d'un câble Hi-Speed USB 2.0 pour une utilisation plug-and-play instantanée, sans alimentation. Il permet de stocker des centaines de photos, de MP3, de documents de travail ou des séquences vidéo. Prix: 149 euros pour le modèle 30 Go et 199 euros TVAC pour le 60 Go (TVAC). www.lacie.be
KYOCERA présente la FS-1030D, une nouvelle imprimante monochrome professionnelle. Vitesse d'impression accrue, capacité de mémoire étendue et volume d'impression mensuel augmenté, telles sont les principales améliorations par rapport à son prédécesseur, la FS-1020D. L'un de ses points forts est son contrôleur d'impression à hautes performances, doté d'un processeur PowerPC 405 à 266 MHz, de 32 Mo RAM, de PRESCRIBE II, PostScript 3 et l'émulation PCL6 en standard. La FS-1030D imprime 22 ppm en A4 (11 ppm en recto verso). Prix: 299 euros HTVA. www.kyocera.be
GRAVEURS JABRA annonce son oreillette Bluetooth Jabra JX10, créée par le designer danois Jacob Jensen. elle pèse moins de 10 g et mesure 4 cm. Le couplage avec le téléphone mobile de l’utilisateur s’effectue par simple pression sur un bouton. Le JX10 comporte un processeur de signal numérique, qui atténue le bruit de fond. Prix conseillé: 149 euros. ww.jabra.com
LACIE présente un graveur de DVD portable livré avec LightScribe et Toast 7 Titanium pour Mac OS X, qui comprend la conversion de DivX sur DVD en une seule opération, la création de présentations multimédias haute définition ou la possibilité de graver jusqu’à 50 heures de musique sur DVD simple couche. Prix: 219 euros TVAC. www.lacie.com
WIFI
LINKSYS lance deux nouveaux points d'accès 802.11G avec une alimentation électrique par câble (Power Over Ethernet) à destination des petites entreprises. Le point d'accès avec PoE (WAP54GP) et le point d'accès extérieur avec PoE (WAP54GPE) permettent l'accès à une connexion haut débit hautement sécurisée que ce soit en intérieur ou en extérieur. Les nouveaux points d'accès sans fil 54g permettent aux PC et portables équipés de WiFi de se connecter avec des périphériques 802.11b ou g et à un réseau Ethernet pour partager des documents, ressources et obtenir une connexion Internet haut débit. Prix: 280 euros pour le WAP54GP et 544 euros le WAP54GPE (HTVA). www.linksys.com
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Claude Houssemand travaille actuellement à la mise en place d’un observatoire de la médiation dans la Grande Région. Pour ce faire, une convention a été signée avec le centre de médiation en 2005. Par ailleurs, il agit en tant qu’expert auprès des Directions générales Éducation et Culture, et Emploi, Affaires sociales et Egalité des chances de la Commission européenne. Il a également participé à la création du Bulletin luxembourgeois de l’Emploi pour l’ADEM.
Photo: Éric Chenal (Blitz)
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UNIVERSITÉ
La médiation se professionnalise Dr Claude Houssemand Le directeur d’étude du Master professionnel en médiation est aussi, notamment, directeur d’étude du Master académique en psychologie. Le Dr Houssemand, 40 ans, docteur en psychologie différentielle et éducationnelle de l’Université de Nancy 2, est spécialisé en psychologie cognitive et différentielle. Il a, par ailleurs, été chercheur en sciences sociales au CEPS/INSTEAD, de 1992 à 1997, avant d’y être responsable du Département formation éducation emploi jusqu’en 2002, où il a rejoint ce qui n’était pas encore l’Université du Luxembourg.
Le Master professionnel en médiation, démarré à la rentrée 2005-2006, remplace les anciens certificat en médiation – une initiation d’un an – et diplôme universitaire en médiation – formation de deux ans – devant mener à la profession de médiateur. Le nouveau cursus dure, lui, quatre années, car il s’adresse en particulier à des salariés. Les cours ont lieu en journée un vendredi et un samedi toutes les trois semaines. La formation s’appuie également sur une plate-forme de e-learning, Moodle, qui offre un tutorat individualisé pour chaque étudiant. «La médiation se fait beaucoup par observation», souligne Claude Houssemand, directeur d’étude du Master professionnel en médiation (Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l'Éducation). «Une autre nouveauté que nous essayons de mettre en place, ce sont des cours qui se feraient par Internet, grâce à une webcam». Les deux dernières années sont réservées à la spécialisation en ingénierie de la médiation, destinée aux cadres qui pourront, grâce à cette spécialisation, diriger une équipe. L’ingénierie a la particularité d’enseigner les méthodes complémentaires mais nécessaires à la médiation, les outils d’évaluation des besoins, la mise en œuvre de ces besoins et la vérification de son impact, sans oublier le volet gestion. «Ces outils permettent d’ancrer la médiation n’importe où. La formation est beaucoup plus large que ce qui se fait dans toutes les universités. La base
enseignée est suffisante pour créer une instance. Excepté quelques heures enseignées à Lyon, aucune université ne propose l’ingénierie de la médiation», insiste le Dr Houssemand. L’Université du Luxembourg a tissé des partenariats avec l’Institut Universitaire Kurt Bösch en Suisse, les Universités de Barcelone, Murcia, Lyon II, mais aussi avec celles de Naples, Milan, Lisbonne, Cherbourg, Montréal, Paris V, Hagen et Leuven. Limité à 25 étudiants détenteurs d’un Bachelor, ce Master, qui devait débuter en septembre 2006, compte, cette année, douze inscrits. À l’issue de leur cursus, «les débouchés sont très variables et nous n’avons pas beaucoup de recul. Auparavant, nous avions beaucoup de fonctionnaires qui suivaient la formation. Pour le Master, nous n’avons aucune idée. C’est pourquoi je pense réaliser une étude dans quelques années et contacter les anciens étudiants pour savoir s’ils utilisent la médiation et quelle fonction ils exercent». En matière de recherche, un travail important, financé par l’université, est réalisé actuellement autour de la représentation sociale de la médiation au Luxembourg. Le Dr Houssemand est d’avis que pour attirer des étudiants et des doctorants, il faut un programme de recherche axé sur autre chose que l’aspect cognitif de la médiation. || Florence Reinson
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20.02.2006
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C L A S S I C F I R S T T U E S D AY
Skype – Disruptive to telcos or added value? Has Skype effectively nuked the revenue models of telcos all over the world or does the growing Skype “eco-system” offer a new world of opportunities? Photos: David Laurent
FirstTuesday hosted a panel discussion on Skype’s impact on the telecommunication industry with speakers from Siemens, Skype, TheCloud, VoIPGate, Voxbone and guest Michael Jackson, Skype’s Director of Operations. Moderated by Hedda Pahlson-Moller, Evaluserve, the panel debated the pros and cons of the paradigm shift to Skype and hit on such topics as the future direction of the industry’s technologies, the durability of Skype’s economic model, and the extent and attractiveness of future collaborations between Skype and other “telco” players. Pahlson-Moller said that, “even with its tremendous growth, VoIP and P2P services have not substituted telco operators in a zero-sum game, but have rather been used as a value-added service on top of fixed lines.” Michael Jackson said his role at the event was to “dispel the myths of Skype’s disruption of the industry.” The growing Skype “eco-system” will involve an increasingly complex web of partners. || M. C.
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Hedda Pahlson-Moller (Evaluaserve)
Laurent Saeul (Siemens)
Yasmine Tessier (Skype)
Xavier Buck (VoIP-Gate/EuroDNS)
Malcolm Ridout (LogicaCMG)
Michael Jackson (Skype)
Volker Werbus (TheCloud)
Carsten Dierksen (iTunes)
Georges Muller (Cegecom)
Steve Glange (FirstTuesday Luxembourg)
Richard Foersom (Gemstar TV Guide)
Jérôme Krier (Ministère du Logement)
Pierre Adehm (Siemens)
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20.02.2006
16:40 Uhr
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Photo: Véronique Kolber
Jean-Marie Legendre: «La compliance, si elle avait existé à l’époque, aurait pu éviter certains des désastres financiers qui ont frappé du côté anglo-saxon»
ALCO
La compliance, un outil au service de la place financière L’Association luxembourgeoise des compliance officers vient de fêter son cinquième anniversaire. Un bel esprit d’anticipation. «Pour accompagner un pareil développement (celui de la compliance, ndlr), l’ALCO gardera incontestablement tout son rôle à jouer au cours des prochaines années. La fonction de compliance, au début considérée comme un simple centre de coût, a désormais acquis une importance stratégique. Je suis convaincu qu’une collaboration fructueuse entre la CSSF et l’ALCO, comme pendant les 5 dernières années, nous permettra de répondre de manière pragmatique aux défis posés par cette évolution de la fonction». En quelques mots, le 31 janvier, à l’abbaye de Neumünster, Arthur Philippe, directeur à la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF), a tout dit de l’efficacité de l’Association luxembourgeoise des compliance officers (ALCO) qui, ce jour-là, fêtait son cinquième anniversaire devant un parterre de quelque 200 personnes, venues de toutes les institutions de la place et des autorités concernées. Jean-Marie Legendre, président de l’ALCO et l’une des chevilles ouvrières de sa création, ne gâche d’ailleurs pas son plaisir. «C’est un commentaire très élogieux de la CSSF, cela prouve que nous sommes modestement utiles à la place financière et que nous contribuons à son succès». Car la création de l’ALCO, qui rassemble aujourd’hui plus de 300 membres, a aussi été une anticipation des cadres réglementaire et légal en vigueur aujourd’hui. «Lorsque nous avons constitué l’association, en décembre 2000, nous n’étions pas tous certains de ce qu’étaient la compliance et la fonction qui en découle, parce que le concept n’était pas uniforme», poursuit le président. Depuis, les choses ont évolué, avec tout particulièrement la circulaire CSSF 04/155 du 27 septembre 2004, qui fait de la compliance une fonction obligatoire à dater du 1er janvier 2006. «Une de nos premières actions a été de créer un groupe de travail qui a défini la fonction», continue Jean-Marie Legendre. «Nous avons été bien en ligne avec les textes sortis plus tard». L’ALCO a aussi été un outil pour l’élaboration de la circulaire de 2004. «Nous collaborons régulièrement avec les autorités pour des travaux et pour contribuer à la préparation de règlements et de textes légaux, par exemple pour la lutte contre le blanchiment. Dire que nous sommes incontournables est peut-être un mot fort, mais je constate que l’on nous consulte dans les domaines qui nous concernent, à savoir le respect de la conformité aux normes».
La fonction de compliance officer va-t-elle encore croître en importance? «Nous sommes arrivés à point nommé, en plein développement des normes en tout genre et lorsque la lutte contre le terrorisme et le blanchiment mobilisait toutes les énergies. Nous avons été un peu portés par la révolution déontologique dans l’exercice professionnel au sein du secteur financier, révolution qui fait, entre autres, prévaloir l’intérêt du client. Tout cela ne va faire que se développer avec, notamment, les futures directives sur la protection des investisseurs.»
«La révolution déontologique» Un point de vue qu’Arthur Philippe rejoint et qu’il a lui aussi souligné en détaillant plusieurs des défis à venir, tels que l’implémentation d’une culture de compliance, l’accomplissement de la fonction dans la pratique et les directives sur les abus de marché et celle relative aux marchés d’instruments financiers (MiFID), cette dernière exigeant une très bonne connaissance du profil des clients et le respect strict de leurs intérêts. Jean-Marie Legendre, lui, reconnaît que le message n’a pas toujours été facile à faire passer. Dans certaines institutions, en effet, l’on considérait plutôt la compliance comme «une couche de contrôle en plus, alors que cela n’a rien à voir et ne relève ni de l’audit, ni du contrôle interne. C’est quelque chose de différent et spécifique». «La place de Luxembourg doit être irréprochable, aussi parce qu’elle est au cœur de l’Europe, remarque M. Legendre. Nous y contribuons autant que nous le pouvons. Nous sommes là pour que soient appliquées toutes les dispositions, y compris déontologiques. Parmi elles, il y a le secret bancaire. Défendre ce secret et la lutte contre le blanchiment n’a rien de contradictoire. Il y a bien sûr toujours des sceptiques. Mais de moins en moins. Car la compliance s’avère une nécessité. La compliance, si elle avait existé à l’époque, aurait ainsi pu éviter certains des désastres financiers qui ont frappé du côté anglo-saxon, alors que nous étions pourtant dans un monde légalement encadré». || Marc Vandermeir
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20.02.2006
15:40 Uhr
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B I P I N V E S T M E N T PA R T N E R S
Continuité dans le changement CONFÉRENCES, SÉMINAIRES
La société vient de changer de nom, mais pas de stratégie, payante jusqu’à présent.
Agenda
(29/03/06) Small Businesses Evening Event British Chamber of Commerce event, in the Luxembourg Chamber of Commerce. Infos: www.bcc.lu (31/03/2006) Talent for Luxembourg Pangloss International organisera le 31 mars 2006 un événement de recrutement à la Chambre de Commerce de Luxembourg. Ce forum mettra en présence candidats nationaux et internationaux soigneusement présélectionnés et entreprises basées au Grand-Duché du Luxembourg. Infos: www.talentforluxemburg.com
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C’est le 23 février que les actionnaires de BGL Investment Partners devaient, en assemblée extraordinaire, entériner la volonté de la société de s’affranchir de la référence à l’ex-Banque Générale, devenue Fortis Banque (FBL) en novembre dernier. Fondateur et longtemps actionnaire à plus de 40%, FBL a, du reste, annoncé le 8 février dernier, la cession de 15% de son capital, dont 10% à La Luxembourgeoise S.A., la société de tête du groupe d'assurances, Place, donc, désormais, à BIP Investment Partners, ce qui ne bouleversera en rien les habitudes de la maison, déjà rodées à cet acronyme. L’embellie boursière de ces derniers mois aidant, la société a présenté, en ce début d’année, des résultats 2005 pour le moins positifs, avec un bénéfice net record de 51,9 millions d'euros (contre 8,3 millions d'euros en 2004...). La valeur estimée par action a progressé de 27%, à 84,58 euros. Le cours boursier, lui, a augmenté de 32%, à 67 euros. L'ensemble des participations, cotées, non cotées directes et indirectes représentait, au 31 décembre dernier, 276,1 millions d'euros (+8,15% par rapport à 2004). La société, qui a «désinvesti» quelque 45 millions d’euros (cessions de titres KBL et Cegedel et prises de bénéfices sur SES ou EVS) a, parallèlement, investi pour 38,9 millions d’euros, soit un montant à peu près équivalent à celui engagé en 2004 (40 millions). BIP a notamment porté sa participation dans Option (société belge, leader du marché de la carte de communication sans fil haut débit pour PC portable) à plus de 3%. Elle a également consenti un investissement nouveau de 6,3 millions d'euros dans Arcelor Brasil (filiale à 66% du groupe Arcelor), issue de la fusion de Belgo Mineira et Compania Siderurgica Tubarao. À noter, enfin, la constitution de BIP Venture Partners S.A., Sicar, regroupant l'activité d'investissement (ou co-investissement) dans des fonds de private equity. || J.-M. G.
Source: BIP Investment Partners
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(28 – 29/03/2006) Immobilier au Luxembourg - Optimiser son choix d'investissement et le mode de financement IFE Benelux organise à Luxembourg, les mardi 28 et mercredi 29 mars, une conférence consacrée au marché de l'immobilier au Luxembourg, sur le thème: Optimiser son choix d'investissement et le mode de financement. Seront abordés les points suivants: - Marché de bureaux, marché commercial et marché résidentiel: quelles tendances? - Les méthodes d'évaluation des bureaux et commerces. - Comment maîtriser les coûts et optimiser la rentabilité de l'immeuble? - Financement bancaire: quels critères d'octroi? - Montage de l'opération: quand et comment recourir aux véhicules Sicar et titrisation? - Quels avantages de la technique du sale & lease back? Renseignements programme: Stéphanie Leroy Farasse, +33 (0)1 44 09 24 21.- sleroy@efe.fr; renseignements inscriptions: Delphine Van Hende, + 32 (0)2 533 10 15 ifebenelux@ifexecutives.com.
BIP Investment Partners: nombre d'actions cotées détenues en portefeuille (au 30/06/2005)
Ar ce lor
(22/03/2006) Le salon des bonnes pratiques Le CRP Henri Tudor organise la 2e édition du Salon des Bonnes Pratiques, un événement dédié aux entreprises et consacré à la promotion des Bonnes Pratiques de Management innovantes. L'événement aura lieu le 22 mars 2006 de 10h00 à 19h00, dans les locaux du CRP, à Luxembourg-Kirchberg. Infos: www.tudor.lu/sdbp06, ou contact au 42 59 91 - 300
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Photo: Fabien Breuil
“We are not credible until we can get this community patent.” Minister of Economy, Jeannot Krecké
PROMOTING LUXEMBOURG AS AN INTELLECTUAL PROPERTY HUB
Banking on Ideas How can Luxembourg position itself to competitively attract intellectual titles and activities? A recent AMCHAM IP Seminar is only one of the many initiatives undertaken by a diverse forum determined to turn Luxembourg into an IP Hub. “Ideas are to the information age what the physical environment was to the industrial one: the raw material of economic progress” (Cukier, The Economist, 2005) Good ideas (a simplified definition of Intellectual Property) are fuelling the new economy. They have always borne the potential to turn a profit. But in this day and age, coming up with a good idea - and licensing it and all future rights for its use - are two very different things. The AMCHAM IP Seminar held in January 2006 was just one in a calendar of events envisioned by a forum of working groups from various industries determined to turn Luxembourg into an IP Hub. This forum has already undertaken an extensive SWOT (strength, weaknesses, opportunities and threats) analysis of Luxembourg as an IP destination, conducted an Evaluserve market research study, and presented their findings to the Luxembourg government. (presentations at www.amcham.lu). Ian Whitecourt (Vice-Chairman of AMCHAM) and Hedda PahlsonMoller (Managing Director of Evalueserve Benelux/OMSINT) worked together with David Roach and Serge Saussoy of PricewaterhouseCoopers to prepare the IP Seminar. Their goal was to present their findings and raise awareness about the amount of value that intellectual capital could generate for companies, and the considerable tax benefits to be gained in consolidating and migrating IP portfolios. Parallel IP projects currently running in Luxembourg include a biotech study at the CRP Santé, the Haiti project at the CRP Henri Tudor, and LIASIT. In the opinion of the IP Forum, there could be a lot more. “Luxembourg is well positioned to compete for this new type of investment. The
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aim of the IP Seminar was to introduce some of the advantages of this opportunity and challenge for the Grand Duchy.” The legal perspective was outlined by Katia Manhaeve (Allen & Overy), the fiscal perspective by Valery Civilio (PWC), and the operations perspective by P-Moller. Jeannot Krecké, Minister of the Economy, gave a rousing speech at the end of the presentations urging people to realise the importance of IP as a bankable asset.
Legal and Fiscal Perspectives “The purpose of the IP seminar is to put Luxembourg on the map as an IP destination,” announced Whitecourt. Manhaeve pointed out some legal issues that arise when a (foreign) company decides to transfer the ownership of its IP to Luxembourg or to create new IP in Luxembourg, e.g. through research and development activities. IP is protected by national legislation and international treaties. Theterritorial nature of IP rights should not be forgotten. Hence, when people want to know whether their IP rights will be well protected in Luxembourg after a transfer of ownership, Manhaeve answers that such a question may not always be relevant. In an international portfolio of IP rights, each IP right will be protected by the legislation of its country of origin. A Mexican trademark will be protected by Mexican legislation, even if the owner of that trademark is a Luxembourg company. As to the Luxembourg legislation, Manhaeve points out that it is, in general, very complete and undergoes regular changes, mainly as a result of
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the increasing European and international harmonisation in this area. Some issues remain to be solved to create a comprehensive legal framework for the attraction and maintenance of IP. One of the perceived obstacles is the uncertainty surrounding security over IP rights in certain areas. The registration and legal costs incurred when transferring IP to Luxembourg are not higher than in many other countries. Nevertheless, neighbouring countries have established legal and tax frameworks that allow them to profit more readily from IP. According to the Evaluserve study, “from a cursory overview of registered IP within Europe, it appears that the Netherlands, Switzerland, and perhaps Ireland have taken the lead in Europe in taking advantage of this world-wide business.” The Luxembourg government must overcome these obstacles and offer public incentives to further promote R&D in the country. On a private level, corporations can encourage innovation and ensure that their employees are effectively safeguarding IPR. Civilio demonstrated that tax is an area that is perhaps the most complex in terms of what can be achieved, but also potentially attractive in terms of offering incentives to promote the development of IP. The taxation of IP is a tricky area, partly because the valuation of IP is so difficult. A patent’s value can lie in its licences, or in its two primary revenue areas, its core technology or litigation. IP is highly volatile. Because it is intangible, it is readily moveable. It is highly tax sensitive (royalties and capital gains have to be calculated and IP can generate revenue for years). Fiscally, there are still some barriers in Luxembourg. These include capital duty, net wealth tax, the relatively high tax rates (effective tax rates), and capital gain taxation (exit tax).
I N N O VAT I O N S C O R E B O A R D Summary of Luxembourg results Luxembourg ranks 10th out of the 25 EU countries. Luxembourg’s best performance is in IPR, which could be linked to above average performance in business R&D. Its performance in applications ranges from very poor for new-to-market product sales and for employment in medium-high and high tech manufacturing, to far above the EU average for high tech exports. Many of the trend indicators are missing, but Luxembourg’s trend performance on most available indicators is at or below the EU average. The exceptions are a rapid increase in the broadband penetration rate and high tech exports. The two main challenges are poor performance on education and on public R&D. For an advanced economy, Luxembourg has a lower than expected performance in tertiary education and lifelong learning. The exceptionally low score for the supply of S&E graduates (18% of the EU average) is likely due to the fact that Luxembourg lacked a university until recently, with most citizens receiving a tertiary education abroad. Public R&D expenditures are very low, at only 29% of the EU average. Innovation performance observed in the 25 Member States by the European Commission. To view the 2006 results for all Member States: www.europa.eu.int
Putting Luxembourg on the short list In trying to correctly position Luxembourg, the forum looked at what the competition is offering, and asked, “Why is Luxembourg not on the short list as an attractive IP centre?” Tax barriers were the big differentiator. Other countries lure IP by offering a more attractive fiscal environment. Switzerland offers a low effective tax rate. Ireland offers a low statutory tax rate. What can Luxembourg do? P-Moller presented some possibilities that the working group feels are priorities. “We need to fix the tax situation.” For example, call on Luxembourg to abolish (or cap) capital duty and abolish net wealth tax. Other possible avenues include reducing the statutory tax rate on IP income, extending the tax credit to attract new players, initiating a notional interest deduction to ease the problems upon exit, and revising Luxembourg commercial law to permit a step up in value. Minister Krecke gave a glowing endorsement for Whitecourt’s initiative and the joint effort of forum members who dedicated time and resources to promote Luxembourg as an IP Hub. “Thank you to everyone who has taken an initiative on this,” he said, “It fits in perfectly with our strategies.” Many companies are not even aware that this is important to them. Although Krecke pointed out that, “Inside our Ministry we are totally committed to this,” it was evident from his speech that even within other Ministries, as with the general public, people are not aware of how important IP could be for Luxembourg. At the Lisbon European Council (March 2000), the E.U. set itself a new strategic goal for the next decade, “to become the most competitive and dynamic knowledge-based economy in the world.” “Knowledge” is the buzzword that economists are using as the next best direction for the Luxembourg economy. The Luxembourg economy in the 20th century has been a bit of a “one trick pony”. The country’s prosperity was formerly based on a monolith of steel manufacturing. “Following the crisis in the iron and steel sector and owing to the success of the financial sector, Luxembourg changed from a highly industrialised country into a services economy at a rate unprecedented in the OECD area.” (source: statec.lu). Arcelor is still a significant presence in Luxembourg, but the company shifted its main aim from steel production towards “offering technologically advanced steel solutions to its customers”, thus moving from production closer to knowledge. In the
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20.02.2006
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Photo: Fabien Breuil
A rich panel of speakers
space of a decade, the Luxembourg economy was essentially transformed from one monolith to another– from an industrial economy dominated by the steel industry to a services economy, with the financial market emerging to take the dominant place. The Luxembourg Financial Centre has also been forced to reassess its direction fast in light of a string of events that rocked the local (and global) economy, albeit not always evident in the short term – the dot com crash (2000), the resulting market downturn, September 11 (2001) and its ripple effect of anti money laundering regulations, corporate and accountability scandals (Enron…), and reactionary regulation in the form of acts such as Sarbannes Oxley, Basel II, etc. Diversification of the economy and a new direction to make Luxembourg competitive are now of paramount importance. The realisation of how important this is has only come fairly recently. Krecke said, “In 2000 we were very optimistic about the Lisbon Treaty. By mid review we had to admit that we had failed by missing the train on R&D. We must once again relaunch this whole idea.”
Banking Intellectual Property If Luxembourg wants to reposition itself as an IP and R&D centre, banking that knowledge must be at the top of the priority list. It is no good coming up with ideas that other countries profit from. It is not enough to lure top researchers and developers to Luxembourg. The conditions have to be attractive enough to make people stay. “There are a number of criteria we need to consider to promote Luxembourg. This is a strategic issue.” Luxembourg is investing heavily in a knowledge infrastructure, as evidenced in the new university, but knowledge in itself won’t be enough to position Luxembourg at the top of the IP food chain. Luxembourg must seek ways to translate the “intangible” value of intellectual assets into revenue, must realise benefits from the investment it puts into the R&D that fosters IP, and must protect that IP togain a competitive edge against other countries. “We will see a demographic shift from products that are created here,” said Krecke, to ideas that are formulated here. A shift from the tangible to the intangible. “How can we bring this about and foster an inventive strategy approach?” It is important for Luxembourg to promote itself as an IP Hub. It is also important for people to be aware of the value of IP and to spring into action to improve certain areas. There is still a lack of specialised resources such as a stronger scientific environment. The university will play a critical role here.
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“We need credibility,” was Krecke’s argument. “As long as we argue about where the university is to be established, we are missing the point. The important issue is to get the university going. We need more specialised training. We don’t have a culture of lifelong learning in this country.” Luxembourg also needs better production facilities and a supporting infrastructure. “We need to digitalise all of our patents, he said. “We are not credible until we can get this community patent.” Although the CRP Henri Tudor is studying patent activities, Luxembourg needs to be more forward looking, and “pushier” so the country doesn’t lose valuable IP opportunities to other countries. || Mary Carey
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20.02.2006
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Photo: David Laurent
Yvette Hamilius, xxxxxxx xxxxxxxxx avocate à la Cour et au Barreau depuis 1978, est titulaire d’une maîtrise en droit de l’Université de Strasbourg. Elle est chargée de cours à l’Université de Luxembourg.
DROIT COMMERCIAL
Une clause en plus, des soucis en moins Que dit la loi? Le vendeur d’un bien mobilier non fongible, qui est convenu avec le failli de s’en réserver la propriété jusqu’au paiement intégral, peut revendiquer ce bien, dans un délai de trois mois suivant la dernière des publications du jugement de faillite. La clause de réserve de propriété doit être constatée dans un écrit établi, au plus tard, au moment de la livraison, ou de la première livraison s’agissant d’un écrit régissant un ensemble d’opérations. En cas de revente du bien par le failli avant l’ouverture de la procédure, le vendeur peut réclamer, dans le même délai, le prix ou la partie du prix dont l’acheteur ne s’est pas acquitté, à la date du jugement de faillite.
Le nombre de faillite va crescendo. Constat alarmant, il est vrai, mais réalité froide du terrain qui devrait être prise en considération par toute entreprise désireuse de ne pas connaître de mauvaise surprise lors de ses négoces. Pour se prémunir un maximum, les fournisseurs de produits divers ont ainsi la possibilité d’apposer à toutes leurs transactions contractuelles la clause de réserve de propriété en matière de faillite. Rentrée en application par la loi du 31 mars 2000, cette clause est très judicieuse… si elle est appliquée en amont! Concrètement, qu’apporte cette clause supplémentaire? «Si un vendeur, appliquant cette clause, voit son client faire faillite, alors que le matériel vendu n’a pas été payé, il peut purement et simplement récupérer l’objet de sa livraison», explique Me Yvette Hamilius. Simple, me direzvous! Encore faut-il ne surtout pas oublier de convenir par écrit et avant la livraison de cette clause. «Car dans le cas contraire, tous les créanciers sont sur un pied d’égalité», tempère-t-elle. Insérer cette clause dans le contrat de vente semble la meilleure solution. On constate également que nombre d’entreprises ajoutent cette clause dans leurs conditions générales de vente. «L’insérer sur un bordereau de livraison ou une facture ne suffit pas, à mon sens», indique l’avocate. Dans tous les cas donc, il faut que cette clause soit acceptée par les deux parties et intervienne avant la livraison ou «avant la première livraison, lorsqu’il s’agit d’un ensemble de
transactions commerciales». En cas de faillite du débiteur, le fournisseur se retrouve prioritaire pour faire valoir ses droits et récupérer le/les produit(s) de sa transaction… Encore faut-il le faire de manière correcte, à savoir: envoyer un courrier avec accusé de réception au curateur de la faillite en demandant le retour de la marchandise. Si le curateur ne prend pas position ou n’accepte pas, il faut alors porter l’affaire en justice. Mais attention, il s’agit d’être très réactif car pour que l’affaire puisse être jugée favorablement: la démarche doit intervenir moins de trois mois après la publication du jugement de faillite. «Ce délai est très important et il doit être scrupuleusement respecté, avertit Yvette Hamilius. Il m’est arrivé d’intervenir dans un cas de faillite, où une société avait fait valoir son droit de réserve de propriété… au bout de trois mois et trois jours. Elle a été déboutée de ses droits et n’a pu récupérer sa marchandise d’un montant de plusieurs millions d’euros… Tout cela pour trois jours!». Si le fournisseur réussit à imposer son droit de revendication via le tribunal, il est considéré alors comme créancier hors masse et bénéficie du privilège d’être «servi avant les autres». Si aucun paiement n’est intervenu, la marchandise revient en totalité au fournisseur. Il en est de même en cas de paiements partiels. Autre cas encore: si la marchandise a déjà été vendue à une autre entreprise (ou particulier), à charge pour celle-ci de régler la somme due directement au vendeur. || Jean-Marc Streit
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20.02.2006
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M E R C U R I A A R T AWA R D
Making a Substantial Difference To mark the occasion of the creation of Mercuria Management Company S.A., the very first Mercuria Art Award Ceremonies were held at the Grand-Ducal Golf Club on January 18, 2006. Four artists were awarded prizes, with the first place honour and 2,000 euros going to Marie Movion of the Epinal University of Art for her painting, Pegasus. During the reception, Mercuria Services S.A. announced the launch of its subsidiary, Mercuria Management Company S.A. Mercuria extended its range of services in 2004 in light of developments in the legal framework in Luxembourg and in order to meet market demand. Managing Director, Nicolaus P. Bocklandt, said that the creation of the new entity “puts Mercuria in a position to offer the services of a fully fledged Management Company in addition to its existing corporate governance and risk management services”. “It’s not that we’ve changed. We’ve just broadened our horizon. Individual, unmistakable solutions are the philosophy and objectives of Mercuria Services,” Bocklandt said. The Art Competition was conceived as a way of concretely illustrating Mercuria’s ability to adapt to market changes and to demonstrate its philosophy to “make a substantial difference”. || M. C.
1st Prize, Prix Mercuria. Marie Movion, École Supérieure d’Art d’Épinal.
ACCENTURE
Tendances globales, embauches locales
Jean Faltz, associé chez Accenture à Luxembourg.
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Photo: David Laurent
Dans les stratégies mondiales, on délocalise. Rien qui contredise Accenture Technology Services, qui mise sur des pools performants et sur une place financière spécifique. «Nous avons peut-être souffert d’un déficit d’image ou de visibilité», note Jean Faltz, associé chez Accenture à Luxembourg. Symbolique? Les locaux ont beau être plantés sur le boulevard J-F Kennedy au Kirchberg, on les trouve un peu à l’ombre de grosses enseignes de la finance. Le premier métier d’Accenture est, il est vrai, d’accompagner, plutôt que de se mettre en avant. Le consultant mondial – cinq ans sous ce nom mais une quinzaine d’années de présence à Luxembourg (sous le label Andersen Consulting) – s’est notamment spécialisé dans la quête de solutions, pensées très tôt dans le processus de réflexion stratégique. «Nous faisons beaucoup de conseil à Luxembourg, en intégrant nos réflexions et celles de nos clients dans le contexte international où nous avons un maximum d’ancrages». La clientèle, à 85% environ, vient de la place financière. Accenture met moins les méthodes d’outsourcing en œuvre au Luxembourg qu’ailleurs sur la planète. «Ici, nous sommes davantage dans le cosourcing. Ou dans la délocalisation! Tous les gros contrats avec les établissements bancaires ont une composante off-shore. On nous demande de plus en plus de développer ailleurs». Pas de souci local pour autant. «Au Luxembourg, nous travaillons pour de grands groupes que nous accompagnons du
haut en bas de la pyramide des consultants. Nous sommes là pour aider l’entreprise à avoir une bonne vision mais aussi pour amener, dans la simplification et l’efficacité, le processus jusqu’à l’exécution et aux résultats réels». L’organisation autour du pôle de compétences luxembourgeois, surtout prisé par les banques belges ou hollandaises, le gros travail en back-office, les centres de paiements, le domaine titres, sont autant de pistes bien réelles. «Je pense que l’on va voir émerger des deals en ‘hosting applicatives’ et des marchés avec des banques de taille plus réduite. Il y a de gros enjeux sur la maintenance de systèmes qui ont été développés de manière ciblée. Et, au niveau des grosses infrastructures, plusieurs groupes évaluent l’opportunité de développer des applications qui pourraient être très intéressantes pour Luxembourg». ATS (Accenture Technology Services) s’impose dans ce contexte. «L’an passé, nous avons recruté 28 personnes, souligne Jean Faltz. Les deux tiers d’entre elles étaient des nouveaux entrants sur le marché du travail luxembourgeois». Et ce n’est pas fini, puisque Accenture, qui voit émerger des projets en partenariat avec Microsoft, compte engager entre 20 et 30 nouveaux collaborateurs cette année. || A. D.
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20.02.2006
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MIFID
KPMG: keeping a finger on the pulse On 7 February 2006, KPMG hosted a MIFID Conference at the Philharmonie, Luxembourg, with special guest speakers from the EU Commission and the CESR. Photos: David Laurent
Key industry players from banking, finance, and investment funds attended KPMG’s MIFID (Market in Financial Instruments Directive) Conference at the Philharmonie. KPMG took the initiative to raise awareness by inviting the public plus members of the CESR (Committee of European Securities Regulators) and the E.U. Commission to kick-start working towards a concrete application of the new Lamfalussy Directive II of February 6. “MIFID is more than a compliance issue. It offers opportunities,” said Nathalie Dogniez, KPMG Partner. “It will have a significant impact on the way the market functions.” “MIFID is harmonizing investor regulations in the E.U.,” said Vincent Heymans, also a KPMG Partner. “It offers increased investor protection and liberalisation. Capital markets will have greater transparency, a more harmonised execution and be more efficient.” This will increase the competitiveness of the European Economy. “We have set up an international working group on MIFID. Regulations take time and resources and can be costly to implement. The market recognizes the quality of our support. This conference represents our role as having our finger on the pulse.” || M. C.
Vincent Heymans (KPMG)
Jiri Krol (European Commission)
Pierre Metzler (Wildgen & Partners)
Benoît Sauvage (ABBL)
John Li (KPMG)
Diego Escanero (Committee of European Securities Regulators)
Rolf Diderrich (VP Bank (Luxembourg) S.A.)
Ravi Beegun (KPMG)
Bill Lockwood (Franklin Templeton
Pierre Triniane
International Services S.A.)
Marco Zwick (Schroder Investment Management (Luxembourg) S.A.)
(European Fund Administration S.A.)
Geoffroy Bazin (BNP Paribas Securities Services)
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2094/PwCACADEMY/Ann/Prg/Paper
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Programme des prochaines formations
Cursus de formation modulaire en fiscalité des sociétés Module 1 : Fiscalité des sociétés luxembourgeoises Durée : 10 sessions, 18h00-20h00 Dates : entre le 7 mars et le 12 décembre 2006 Module 2 : Fiscalité des sociétés dans un contexte international Durée : 10 sessions, 18h00-20h00 Dates : entre le 9 mars et le 14 décembre 2006
Objectif manager Programme de développement personnel pour jeunes managers Entretien individuel d’entrée Date : 20 mars 2006 Module 1 : Connaissance de soi et efficacité personnelle Dates : 3 et 4 avril 2006 Module 2 : Relations interpersonnelles Dates : 4 et 5 mai 2006 Module 3 : Gestion d’équipe et leadership Dates : 6 et 7 juin 2006 Entretien individuel de sortie Date : 22 juin 2006
Opportunités et défis pour les établissements de crédit du nouveau reporting prudentiel (COREP/FINREP) sous le standard XBRL Module 1 : Enjeux fonctionnels Date : 28 mars 2006, 9h00-12h30 Module 2 : Enjeux technologiques Date : 28 mars 2006, 14h00-17h30
Legal, regulatory and taxation issues specific to Professionals of the Financial Sector in Luxembourg Date:
March 16, 2006, 9.00am-5.30pm
Aspects légaux, réglementaires et fiscaux propres aux Professionnels du Secteur Financier à Luxembourg Date : 30 mars 2006, 9h00-17h30
“ITIL Foundation Training” Formation menant à la certification internationale “ITIL Foundation Certificate in IT Service Management” Dates : 26, 27 et 28 avril 2006
Les brochures descriptives individuelles et les bulletins d’inscription sont disponibles sur www.pwcacademy.lu Prochainement disponible sur notre site Internet :
Normes comptables internationales IFRS Holding/Soparfi et sociétés commerciales et industrielles Durée : 5 sessions de 4 heures Dates : 27 avril, 4 mai, 11 mai, 18 mai et 1er juin 2006 IFRS for Investment Funds Date: June 8, 2006 Pour tout renseignement complémentaire, Tél. : +352 49 48 48-4040, Fax : +352 49 48 48-4041, e-mail : pwcacademy@lu.pwc.com
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RESSOURCES HUMAINES
Carrières Changements de poste ou d’entreprise? Envoyez-nous quelques lignes d’infos accompagnées d’une photo à press@paperJam.lu Retrouvez plus de 10.000 décideurs, entreprises et organisations du Luxembourg sur www.index.paperJam.lu. Recherches avancées, inscriptions et mises à jour tout au long de l’année. INDEX 2006 est actuellement disponible en kiosque (372 pages, 10 €).
Le spécialiste des solutions d’impression LEXMARK a nommé DANNY MOLHOEK au poste de general manager Benelux. Un poste où il succède à Steve Purdy, appelé à d’autres fonctions chez Lexmark UK. Entré chez Lexmark en 1998, M. Molhoek, 34 ans, était, jusqu’alors, sales manager, responsable des corporate accounts.
Le Comité de direction de l'AUTOMOBILE CLUB DU LUXEMBOURG (ACL) a été renforcé avec l'arrivée de ERIC DICKES en tant que Chief Communication Officer. Âgé de 40 ans, il était ces six dernières années, account manager chez DéTé publicité.
MUNHOWEN — DIRECTEUR GÉNÉRAL
FREDERIC DE RADIGUES Le conseil d'administration de la société MUNHOWEN (société du groupe Brasserie Nationale - Bofferding) change de tête. Joseph Simmet, qui a fait valoir ses droits à la retraite, quittera ainsi son poste d'administrateur-délégué et de directeur général au 1er avril prochain. Il y sera remplacé par FREDERIC DE RADIGUES, 45 ans, qui compte plus de 15 années d'expérience dans les domaines de la distribution et de l'industrie brassicole. Il fut, jusqu'en décembre 2005, directeur général Belgique et Luxembourg pour le groupe Inbev.
EMILIE ZIMER vient renforcer l’équipe de RANDSTAD RECRUITMENT & SELECTION, la division du holding spécialisée dans le recrutement, la sélection, et l’évaluation du personnel fixe. Âgée de 22 ans, elle est diplômée de l’ICHEC (Bruxelles) et de l’Essec (Paris).
Un nouveau sales manager Luxembourg pour SAP BELUX: PETER NURSKI, 39 ans, qui prend la suite de Marc Halmes, nommé sales manager pour les grandes entreprises. Entré chez SAP Belux en 1995, en tant que consultant en ressources humaines, il était, depuis 2000, solution manager, responsable de l'équipe des consultants et de la pré-vente.
La société de services informatiques TRASYS renforce sa présence commerciale sur le marché luxembourgeois en engageant FREDERIC CHAPELLE comme business development manager. Âgé de 32 ans, il était, auparavant, business program manager chez SAP, en charge d’Arcelor et du secteur public.
FAST TRAINING, la division formation de fast group, a procédé à la nomination de DECLAN O’HANNRACHAIN en tant que training manager. Âgé de 35 ans, il s’est, ces dix dernières années, spécialisé dans les fonds d’investissement et l’assurance-vie après de sociétés comme Fleming Asset Management, Lombard International Assurance ou, plus récemment, The Bank of New York.
JEUNE CHAMBRE ECONOMIQUE DU LUXEMBOURG — PRESIDENTE
FRANÇOISE HONTOY Les membres de la JEUNE CHAMBRE ECONOMIQUE DU LUXEMBOURG ont réélu FRANÇOISE HONTOY comme leur présidente. Âgée de 38 ans, cette Bruxelloise d’origine a suivi des études d’informatique à l'Universität des Saarlandes de Sarrebruck. Désormais résidente luxembourgeoise, elle est, depuis plusieurs années, consultante et assistante de direction chez Dokumenta, une société de consultance et développement IT située au Luxembourg. En 2006, elle poursuivra donc, à la tête de la JCEL, le travail entamé en 2005, avec une nouvelle équipe composée de Harald-Sven Sontag (vice-président) et Filipe Coimbra (trésorier). 83
SYNAPSE-AtHome
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VEDIOR LUXEMBOURG a mis à profit la période des transferts pour recruter GAUTHIER REMACLE au poste d’account manager pour son agence du Nord. Âgé de 28 ans, cet ancien joueur professionnel belge, international espoirs, qui exerça ses talents au Standard de Liège, à Charleroi et à Oberhausen (en Allemagne) évolue, cette saison, sous les couleurs du F.C. Wiltz.
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Armée d’une expérience professionnelle de plus de onze années dans le domaine de la domiciliation, acquise auprès d’un «Big 4», SANDRINE BISARO, 36 ans, a rejoint la société ALTER DOMUS (services dans les domaines de la domiciliation et du payroll) en tant que manager domiciliation.
ING LUXEMBOURG — P R É S I D E N T D U CO N S E I L D'A D M I N I ST R AT IO N
JAN OP DE BEECK Pour succéder à Philippe Damas, appelé à de nouvelles fonctions auprès de ING Asia à Singapour, ING LUXEMBOURG a nommé, à la présidence de son conseil d'administration, M. JAN OP DE BEECK, qui siégeait au conseil depuis octobre 2003. Administrateur-délégué d'ING Belgique, depuis septembre 2003, et responsable du métier retail banking, M. Op De Beeck, âgé aujourd'hui de 53 ans, était entré à la BBL en 1978 avant de gravir les échelons jusqu'à la direction du siège à Anvers et du segment retail and professional banking. Au sein d'ING, il a également assumé, entre autres, les fonctions de country chairman d'ING Roumanie, Bulgarie et Turquie et de general manager d'ING Bank Bucharest Branch.
ALTER DOMUS, une société qui offre des services dans les domaines de la domiciliation et du payroll, a renforcé son équipe avec l'arrivée de SANDRINE VAN WAVEREN au poste de manager domiciliation. Âgée de 34 ans, elle a exercé, depuis plus de dix ans, les métiers de comptable, account manager et enfin directeur adjoint.
Le conseil d’administration du CRP HENRI TUDOR a conféré au DR SERGE ALLEGREZZA, directeur du Statec depuis avril 2003, le titre de Conseiller scientifique. Ainsi, il participera à la définition de l’orientation stratégique de deux unités du CRP Henri Tudor: l’unité scientifique et technologique «Économie de la connaissance et management de l’innovation» et la plateforme d’innovation «Études statistiques et prospectives dans une économie de la connaissance», à la création desquelles il a activement contribué ces dernières années.
Après avoir passé ces huit dernières années comme responsable informatique dans des sociétés financières comme Mizuho et, dernièrement, Moventum, GERARD FLAMION a rejoint VECTIS pour y développer le département finances (PSF et Banques). Il prend en charge les offres d'audit interne pour ce secteur, ainsi que l'alignement organisationnel de ces entreprises sur les normes en vigueur.
L’agence d'organisation de séminaires et d'événements A'VENUE INTERNATIONAL a renforcé son équipe avec l’arrivée d’ALINE KINKINGNEHUN. Âgée de 25 ans, cet ingénieur en management des loisirs, a été engagée en tant que project manager pour renforcer la présence d’A’venue International sur le marché luxembourgeois.
La société CALLATAŸ & WOUTERS, spécialiste en logiciels bancaires, a renforcé son équipe commerciale avec l’arrivée de MICHEL VERBIEST en tant que nouvel account manager pour les marchés belge et luxembourgeois. Âgé de 34 ans, il a auparavant acquis plusieurs années d’expérience chez Reuters.
À 26 ans, SUZAN GER a été engagée en tant que nouvelle marketing coordinator du groupe EUROSCRIPT. Elle sera responsable de l’ensemble des activités marketing, comprenant la corporate identity et le branding, la communication interne et les relations avec la presse. Elle était auparavant en charge des activités marketing et communication pour le compte de Copeland (groupe Emerson).
E U R O S C R I P T C O N S U LT I N G — D I R E C T E U R
MARC FOSSEPREZ Le groupe Euroscript a nommé MARC FOSSEPREZ en tant que directeur Benelux de la nouvelle entité EUROSCRIPT CONSULTING. Âgé de 47 ans, il aura notamment en charge le développement des solutions d’Enterprise Content Management (ECM). Ancien general manager de DMR Consulting, scindé par la suite en deux entités Fujitsu Services and Fujitsu Consulting, il avait, ensuite, émigré chez Arinso people Services, où il occupait, jusqu’alors, les fonctions de general manager, en charge des contrats d’outsourcing de ressources humaines pour la France et la Belgique. 85
| Document related technologies
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Software lifecycle management
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Internet based document processing
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Document management and production services
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scanning solutions
infeurope S.A. 62, rue Charles Martel L-2134 Luxembourg Tel.: 25 22 33 1 Fax: 25 22 33 222 Mail: infeurope@infeurope.lu
infeurope welcomes PMI Luxembourg
infeurope with its 30 certified PMPs - Project Management Professionals welcomes the newly founded PMI Belgium chapter, Luxembourg section and wish them all the best.
www.infeurope.lu
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Fraîchement diplômé en graphisme de l'Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège, PATRICK ACKERMANN, 25 ans, vient de rejoindre la division Communication & Marketing de la PHILHARMONIE LUXEMBOURG. Il y a été engagé en tant que media & print producer, en charge de la coordination des publications internes ainsi que de la production pour les médias liée à la programmation de la Philharmonie, et destinée aussi bien au grand public qu’à la presse spécialisée.
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Le spécialiste dans la modernisation du mainframe et des solutions d’intégration XML, SOFTWARE AG, s'est renforcé sur le territoire luxembourgeois avec la nomination de STÉPHANIE ULL en tant que nouvelle senior account manager Luxembourg. Âgée de 35 ans, elle affiche déjà dix ans d’expérience dans la vente des solutions IT. Elle était, précédemment, key account manager chez NRG, où elle couvrait le secteur financier au Luxembourg.
G O O DY E A R T E C H N I C A L C E N T E R — DIRECTEUR GÉNÉRAL
JOE ZEKOSKI Après 37 années de service auprès de Goodyear, Jean Bergh passe la main. Le directeur général du CENTRE DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT GOODYEAR à Luxembourg (GTC-L) a choisi, à 63 ans, de prendre sa retraite. Pour lui succéder, l’équipementier a fait appel à JOSEPH ZEKOSKI, 55 ans, qui était jusqu’alors en charge du marché du rechapage pour l’Amérique du Nord. Cet autre «ancien» de la firme (il est entré chez Goodyear en 1979) avait, précédemment, entre 2002 et 2004, occupé le poste de directeur de la technologie pour le marché des pneus poids lourds aux Etats-Unis.
Après avoir travaillé en Australie et en Asie pour HDS et IBM, NICHOLAS MONTAGUE, 51 ans, vient d’être nommé business development director au sein de la compagnie LAB. Une nomination qui coïncide avec la récente restructuration de la compagnie en deux entités distinctes, Lab DocumentVault et Lab DataVault.
Pour soutenir sa forte croissance enregistrée en 2005 (plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires), FORTIS ASSURANCES LUXEMBOURG a renforcé son management avec trois nouveaux directeurs (lire par ailleurs). Parmi eux, JEAN-MARC LEFEBVRE, 42 ans, nommé directeur marketing & sales, en charge des différents réseaux de vente du marché local et européen. Il était auparavant en charge des activités commerciales dans le cadre de la LPS.
Présent au sein du groupe depuis plus de 25 ans, BERNARD GUILLAUME, 49 ans, a pris la tête de la direction Organisation chez FORTIS ASSURANCES LUXEMBOURG. Il y sera en charge, principalement, des projets, du contrôle interne et du risk management.
L’ancien directeur de la société de consultance BSB, VICTOR ADAM, rejoint, à 40 ans, le management de FORTIS ASSURANCES LUXEMBOURG. Il y a été nommé directeur du département Information systems technology.
Un nouveau senior consultant auprès du cabinet HUDSON/ DEWITTE&MOREL: PATRICK MOUTTON, 32 ans, qui, après sept années passées chez Randstad Interim Luxembourg en tant que manager pour le secteur bancaire et l'administration, va renforcer et développer l'activité de recrutement /Executive Search.
MIKE KOEDINGER EDITIONS a recruté CHRISTELLE NEANT, 27 ans, en tant que chargée de mission Index, en charge de la mise à jour des données en vue de la prochaine publication de ce Business Guide. Diplômée de géologie, elle était, précédemment, webmaster pour le compte de l’Association des Commerçants et de l'Industrie d'Arlon.
E M C S O F T WA R E G R O U P B E LU X — DI R E C T E U R
BART COOLE Un nouveau directeur pour EMC SOFTWARE GROUP BELUX, filiale du leader mondial de la gestion et du stockage de l'information: BART COOLE. Âgé de 37 ans, il assurera la coordination locale de la vente, du marketing, de la distribution et du consulting de la division, sous la houlette de Geert Van Peteghem, le directeur général de EMC Belux. M. Coole est entré au sein du groupe EMC il y a cinq ans. Ces trois dernières années, il avait dirigé les ventes d'EMC Centera au Benelux et en Scandinavie. Il est remplacé, à ce poste, par Rob van Lubek. 87
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Le PIB par habitant au Luxembourg, exprimé en standards de pouvoir d’achat (SPA), a été plus de deux fois supérieur à la moyenne de l’UE25 en 2004.
PIB par habitant (en SPA)
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Lu Ital ie xe m bo ur g Pa y Ro s-B a ya un s eUn i Su èd e UE 15 UE 2 Zo 5 ne Eu ro
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Source: Eurostat
2003 2004
L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B L U X E M B O U R G
Is my taylor rich? Un récent classement des nations selon le Produit Intérieur Brut (PIB) par tête, publié par Eurostat, l’office statistique communautaire, montre que le Luxembourg reste, et de loin, le pays le plus riche (PIB plus de deux fois plus élevé que la moyenne de l’UE à 25), bien mieux loti que les USA. Ce classement soulève immédiatement des clameurs: il y a ceux, ravis, qui se pavanent et tirent quelque fierté de cette performance hors pair; mais il y a aussi tous ceux qui estiment que le Luxembourg usurpe une position à la grâce de statistiques surfaites…
Les chiffres sont-ils comparables dans un petit pays ouvert? Pour comparer le PIB, qui s’élève à 27 milliards d'euros environ en 2005, il faut retrancher l’apport des frontaliers, des non-résidents. On peut imaginer deux manières de procéder: celle de la BCL qui consiste à «inflater» le dénominateur en faisant comme si les frontaliers et leur famille résidaient au Luxembourg et celle retenue par le Statec qui consiste à regarder le Revenu national brut, c’est-à-dire le PIB corrigé des rémunérations des facteurs travail et capital nets versés à l’étranger. La première approche diminue grosso modo la richesse par tête de 25% et la deuxième réduit l’indicateur de richesse per capita de 13% environ en 2004. Le Luxembourg reste cependant le pays le plus «riche», même après correction! À côté des ajustements statistiques, il est plus important de s’interroger sur la richesse, une notion qui renvoie à des concepts complexes comme la valeur des choses et le bien-être des personnes. Dans un ouvrage qui fait autorité (Qu’est-ce que la richesse?, chez Flammarion), la philosophe Dominique Méda critique vertement l’usage du concept de richesse par les économistes. Pour elle, la force du lien social, la solidarité et les institutions politiques sont essentielles à une bonne société et forment sa véritable richesse. Les économistes, eux, se sont donné un objectif plus modeste: celui de mesurer l’activité de production en termes monétaires, à un mo-
ment donné, dans un espace déterminé. Mais les comptables nationaux sont aussi prisonniers de conventions plus ou moins arbitraires. La production domestique autoconsommée n’est, par exemple, pas intégrée au PIB et les services rendus par les administrations sont enregistrés à la valeur des inputs et non à la valeur du service rendu. Malgré la popularité médiatique de l’indicateur, rares sont ceux qui connaissent le mode de calcul du PIB. Rappelons que c’est la somme des valeurs ajoutées des unités productives résidentes, à laquelle on soustrait les subventions et on ajoute les impôts sur les produits. Son calcul, surtout trimestriel, est un véritable défi dans un petit pays très ouvert, comportant un secteur financier prépondérant, exposé aux turbulences de la bourse et dont la production est insaisissable en termes «réels»… Les tentatives pour échapper au PIB sont nombreuses: en le «purifiant» des éléments qui le composent, selon leur utilité ou leur nuisance supposée, ou en le diluant dans des indicateurs composites multidimensionnels (environnement, bien-être social…). L’indicateur de développement humain (IDH) de l’ONU est l’expérience la plus aboutie dans ce contexte. Mais là aussi, après un «recalcul» judicieux par le Statec, le Luxembourg figure à la 4e place au niveau mondial en terme de développement humain. Il semblerait que nous soyons donc plutôt riches… || Dr Serge Allegrezza, ancien président de l’Economist Club
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20.02.2006
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SÉMINAIRE — CONSEIL PBS/QSPIN
Maîtrise des processus d’entreprise: la recette de la qualité Accroître l’efficacité et la qualité d’une entreprise par l’amélioration des processus internes: le 26 janvier, fournisseurs de solutions, clients et prospects ont confronté leurs expériences à ce sujet, dans le splendide cadre du Château de Bourlingster. Photos: David Laurent
Patrick Recht (Centre Hospitalier Luxembourg)
Christian Hein
Pit David
Claude Weisslinger
(Ville de Luxembourg)
(Parlement européen)
Yves Balty (Groupe AXA)
Nico Griesbaum (Husky)
Pierre Schilling (e-Gouvernement)
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Tobi Sztantics et Detlev Goetz (Ville de Luxembourg)
(Centre Commun de la Sécurité Sociale)
«La gestion d’une société ou d’une organisation est une tâche complexe, dont les divers aspects ne peuvent être maîtrisés sans une approche structurée et pragmatique», a indiqué Marc Folschette, en préambule à l’ouverture du séminaire-conseil Pour une maîtrise des processus d’entreprise: de l’approche aux bonnes pratiques, co-organisé le 26 janvier par Professional Business Solutions (PBS) et QSpin, au Château de Bourlingster. Après une brève présentation de leur démarche – outils, méthodologies et standards «Qualité» – les fournisseurs de services ont cédé la parole à des clients représentant les secteurs financier, industriel et administratif (Axa Belgium, Arcelor Systems Liège et Ville de Luxembourg) et dont les témoignages ont permis de mesurer le chemin parcouru – ou restant à parcourir – au sein de leur entreprise ou organisation depuis la mise en place de programmes d’amélioration des processus. À l’issue de ces présentations, plusieurs ateliers-débats, animés par les consultants de PBS et QSpin, furent l’occasion pour les participants d’aborder leurs préoccupations particulières et de chercher des pistes pour y remédier. || F. M.
Jean Schambourg (P&T Division des Postes)
Philippe Herbin (QSpin)
René Dawir (Arcelor Group)
Marc Folschette (Professional Business Solutions)
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20.02.2006
16:46 Uhr
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Photo: Luc Deflorenne
Nicolas Henckes: «Le droit est traditionnellement un métier de papier, qui doit maintenant s’adapter aux nouvelles technologies de la communication».
ÉDITION JURIDIQUE
La loi dans ses meilleurs états Legitech ouvre un nouveau chapitre dans la mise à disposition et la communication de l’information juridique. De manière exhaustive et adaptée aux demandes. S’il fallait une image de l’esprit d’entreprise, celle-là mériterait sans aucun doute d’être dans le portfolio. Legitech est le type même de la startup bien née, avec un directeur, Nicolas Henckes, qui prouve qu’il y a une vie en dehors de la fonction publique et qu’un projet novateur peut être profitable à la vie socioéconomique. Et avec deux partenaires déjà bien connus pour être des acteurs au savoir-faire très réputé dans leur domaine: l’imprimerie, dont les publications à caractère juridique. Legitech a en effet été portée sur les fonts baptismaux le 19 janvier dernier par ses deux actionnaires mariés pour la circonstance, l’Imprimerie Centrale et l’Imprimerie Victor Buck. Un mariage de raison, certes, mais qui ouvre aussi tout grand les portes de l’avenir. L’imprimerie Buck imprime le Mémorial; l’Imprimerie Centrale, le Journal Officiel des Communautés européennes. Férocement concurrentes, donc. Mais, l’année dernière, le marché du Mémorial a été ouvert à la concurrence. «L’imprimerie Buck a cherché un partenaire pour être plus forte et plus concurrentielle, explique Nicolas Henckes. L’Imprimerie Centrale était le partenaire idéal puisqu’elle a, elle aussi, l’expérience, l’équipe et la technologie. Les intérêts communs ont été plus forts que les oppositions sur d’autres secteurs». Avec un déclic qui en dit long sur la volonté commune d’entreprendre et de se développer. Plutôt que de s’en tenir à ce partenariat pour le Mémorial, les deux imprimeries ont voulu donner à leurs compétences réunies les moyens de s’exprimer dans un «plus». L’idée Legitech était née. La société se positionne sur l’activité des services à haute valeur ajoutée dans le traitement documentaire juridique et fiscal. «Le juridique est un secteur en pleine expansion, précise Nicolas Henckes. Nous sommes dans la tendance américaine où tout se ‘judiciarise’ et se fait par contrat. Cette réalité est déjà très forte dans les pays voisins, mais peu ici. Pour y faire face, il faut disposer de l’information juridique, légale et fiscale de manière exhaustive. Il y a une forte demande en ce sens des cabinets d’avocats, des notaires, huissiers, services juridiques des entreprises, etc. Tandis que l’État a la volonté d’offrir des informations et services on-line, entre autres pour que le citoyen puisse savoir quelle loi s’applique à son cas. Nul n’est censé
ignorer la loi et je vous rappelle qu’un tribunal ne rend pas justice, il dit le droit. Pour cela, il faut savoir quels sont les textes et leurs interprétations. Au Luxembourg, il n’y a pas de jurisprudence en ligne. Or, c’est ça aussi la démocratie. Notre concept est basé sur cette réalité et sur le fait que le droit est traditionnellement un métier de papier, qui doit maintenant s’adapter aux nouvelles technologies de la communication».
Service sur mesures Une particularité essentielle de Legitech (www.legitech.lu) est de ne rien proposer de rigide, mais d’écouter les besoins du client et de lui proposer une solution informatique tout à fait sur mesures, «avec une structuration des informations qui permet d’affronter le problème de la quantité». Les services proposés vont – outre la structuration – de la conception et de la réalisation technique du projet à la publication sur papier, DVDROM ou Internet, en passant par la mise à jour régulière des bases de données créées (ou existantes), la numérisation, avec ou sans reconnaissance de texte, d’archives papier de textes juridiques et fiscaux, y inclus le contrôle qualité. «Mais un client peut bien sûr préférer ne pas être publié et nous lui fournissons alors un outil de travail réservé, une banque de données qui lui est propre. Notre objectif n’est pas de nous mettre en avant, mais au contraire de nous effacer derrière lui, de lui donner toute la priorité». Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin, surtout si l’on dispose des meilleures capacités technologiques d’impression? Legitech est donc aussi une maison d’édition juridique et fiscale. «L’édition juridique est la vitrine du droit. En proposant aux auteurs un contrat d’édition, un contrat à compte d’auteur et même un contrat pour la distribution et la traduction, si nécessaire, nous mettons nos capacités concurrentielles au service des auteurs, des professions concernées et, au-delà, des citoyens, pour rendre cette vitrine plus accessible. Et cela même si nous voulons plus être un intermédiaire, sous l’emblème de nos clients. Le seul endroit, bien sûr, où notre bannière sera en avant sera l’édition». || Marc Vandermeir
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20.02.2006
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C R E AT I O N
L’original? La copie? Dans cette rubrique, depuis plus de cinq ans, nous mettons en avant les meilleures créations du mois parmi celles qui nous ont été transmises par les agences ou les annonceurs. Nous nous sommes toujours efforcés de mettre en avant les travaux ayant une réelle plus-value créative, avec comme ambition de «récompenser» l’idée, la créativité, l’originalité ... et certainement pas la copie. Pourtant les copies ne sont rares en pub, comme peut en témoigner l’excellent site www.joelapompe.com, avec une belle galerie de «L’original? La copie?». Avis aux amateurs, on est friand de ce type de «hasards»... || M. K.
P&TLUXEMBOURG AGENCE Ipso Facto SUPPORT Abribus, presse, radio ART DIRECTOR & COPY Jean-Philippe Janus
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BPM AGENCE millenium SUPPORT Presse DIRECTEUR CRÉATIF Claude Moes GRAPHISTE Jorge Valente COPY Olivier Liberton ACCOUNTS Christophe Mathgen, Claude Moes
VALORLUX ASBL AGENCE millenium SUPPORTS Presse DIRECTEUR CRÉATIF Claude Moes GRAPHISTE Jorge Valente COPY Olivier Liberton ACCOUNT Didier Houillon
QUICK AGENCE Comed SUPPORT Presse et collatéral ACCOUNT David Gavroy GRAPHISTE David Bail
FORTIS BANQUE AGENCE binsfeld communication SUPPORT Print GRAPHISTE Sandrine Feyereisen CONCEPTIONRÉDACTION Éric Perot PHOTO Banque images ACCOUNTS Jessica Koeune
MNHA AGENCE millenium SUPPORTS Presse DIRECTEUR CRÉATIF Claude Moes GRAPHISTE Jorge Valente ACCOUNTS Christophe Mathgen, Sébastien Bonoris
MERCEDES AGENCE Concept Factory CRÉDIT David Solito, Vaerie Ghanimé, Sophie Haas PHOTO Studio Weber
BANQUE RAIFFEISEN AGENCE binsfeld communication SUPPORT Print GRAPHISTE Judith Hecktor CONCEPTION-RÉDACTION Éric Perot PHOTO Banque images ACCOUNTS Marc Haas
RGTP AGENCE binsfeld communication SUPPORT Print GRAPHISTE Michel Geimer CONCEPTION-RÉDACTION Frank Kaiser ACCOUNTS Claude Nesser, Victor Hengel
ACL AGENCE Guido, Glas & Partners SUPPORT Magazine DIRECTEUR CRÉATIF Guido Wolff
TANGO AGENCE Concept Factory CRÉDIT Valerie Ghanimé, Francois Leclerc PHOTO Studio Weber
LUXGSM AGENCE Advantage SUPPORT Presse, affichage et TV ART DIR. Ghislain Giraudet COPY Michael Mertens GRAPH. Laurent Leducq, Ronnie Gerber ACCOUNT Valérie Giraudet
DEXIA AGENCE Advantage SUPPORT Presse, affichage et TV ART DIR. Ghislain Giraudet COPY Michael Mertens GRAPH. Laurent Leducq, Ronnie Gerber ACCOUNT Valérie Giraudet
SICHEL AGENCE Moskito Productions S.A. SUPPORT Presse GRAPHISTE Peter Becker PHOTO Alexander Rzonca
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NETWORKING EVENT
Inauguration of OpenBC “off-line” network in Luxembourg It was standing room only as local and international members celebrated the official introduction of OpenBC “off-line” Luxembourg at Cat Club in January. Photos: Luc Deflorenne
Pedro Castilho (Fortis Banque) and Björn Englund (Godvig)
Pawel Iwanow (RTL)
Thomas Wettstein (Guevarra cigars) and Jan Wouters (Artevino.be)
Éliane Bernard (DALI T.E.C.) Caroline Di Modica-Roosen (OCEAL Ressource Management), David Duterre (ARIANE Soft) and Nicole Avez-Nana (AB-LUX Relocation Services)
David Wallace (DZ Bank) and John Lindsay (OpenBC)
Martin Mus (CRP Henri Tudor) and Gerjan Grootenboer (MAVIM)
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Martine Krebs (Renault) and Tobias von Neubronner (BNP Paribas)
Cordula Hildebrandt (Lawyer, Cordula Hildebrandt) and Bart De Buyser (Skype)
and Maria Sipka (OpenBC)
Hedda Pahlson-Moller (Evalueserve Benelux)
Jan van Delden (Deloitte) and John Park (PMI)
Sibylle David (UBS), and Ronald Frank (MedienFabrik)
Arnaud J. Christiaens (Sun Tzu)
Dr. Jutta Maas-Dittman (independant) and Massimo Russo (Open-Field)
Guy Retter and François Altwies (Telindus)
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PAT I E N C E E T L O N G U E U R D E T E M P S . . .
En cours G E S T I O N D E S PA R T I C I PAT I O N S D E L’ E TAT
V E N T E D ’A L C O O L A U X M I N E U R S
L U T T E C O N T R E L E S FA I L L I T E S
Toujours pas de feu vert
Le grand retour du diabolo-menthe
Vers un nouvel avant-projet de loi
La SNCI ne s’est toujours pas vu confier, par le gouvernement, la mission de réaliser un rapport d’analyse et de propositions concernant, notamment, la mise en place d’une gestion modernisée des participations de l’État. L’annonce en avait été faite lors de la présentation du programme gouvernemental, en août 2004, par le premier ministre JeanClaude Juncker. Depuis, rien n’a bougé et Gaston Reinesch, le président de la SNCI, attend toujours le feu vert pour commencer ses travaux. Un retard d’autant plus regrettable qu’il était initialement prévu que les premières analyses seraient soumises au gouvernement au début de l’année 2006. À moins que le concept de «début d’année» ait été, entre temps, revu et corrigé…
Il sera bientôt impossible aux mineurs de moins de seize ans de se procurer de l’alcool au Luxembourg, en quelque lieu et par quelque manière que ce soit. Alors que, jusqu’à présent, l’interdiction de vente était limitée aux cafés, aux restaurants et aux bars, le projet de loi que le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Mars Di Bartolomeo, a déposé à la Chambre des députés le 14 février dernier, prévoit de l’étendre à l’ensemble des commerces. Le but avoué de cette nouvelle législation est essentiellement de protéger les jeunes mineurs contre les «alcopops», ces cocktails fortement sucrés et alcoolisés qui séduisent de plus en plus d’adolescents, de plus en plus jeunes. Les commerçants contrevenants au texte pourraient se voir punis d’une amende de 251 à 1.000 euros.
Dès la création de cette rubrique, nous nous étonnions que le projet de loi portant sur des mesures ponctuelles en matière de prévention des faillites et de lutte contre les faillites organisées était en stand-by depuis l’avis – très négatif – rendu par le Conseil d’État en novembre... 2003. En réponse à une question parlementaire du député CSV Marc Spautz, s’inquiétant de la bonne gestion du problème des faillites, le ministre de la Justice Luc Frieden avait, néanmoins, annoncé, au mois de décembre, que son ministère était en train de préparer un nouvel avant-projet de loi, dont l’objet est de moderniser le régime de la gestion contrôlée en permettant, notamment, une intervention des tribunaux à un stade plus précoce. Le texte est toujours très attendu…
LUXAIR
Toujours sur le taxi way… L É G I S L AT I O N A N T I -TA B A C
Trop tard pour éviter l’amende? Après une première mise en demeure en octobre 2005, le Luxembourg vient à nouveau de se faire taper sur les doigts par la Commission européenne pour non-transposition d’une directive, datée du 26 mai 2003, et relative à la publicité et au parrainage en faveur du tabac. Le texte européen interdit la publicité pour le tabac dans la presse écrite, à la radio et sur Internet, ainsi que par le parrainage de manifestations ou activités transfrontalières par des producteurs de tabac. Les deux pays en infraction – le Luxembourg et l’Allemagne – ont jusqu’au 1er avril pour se mettre en conformité, faute de quoi ils risquent de se voir sanctionner par la Cour européenne de Justice, avec amende salée à la clé.Pour le Grand-Duché, la cause semble déjà tout entendue… Le projet de loi relatif à la lutte antitabac, déposé à la Chambre des députés le 31 janvier dernier, traîne en effet sur le chemin des instances et le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Mars Di Bartolomeo, annonce que le texte pourrait être voté – au mieux – d’ici le début de l’été. Trop tard, donc, pour espérer échapper à la sanction européenne…
Alors que la compagnie nationale luxembourgeoise a rendu public ses résultats – mitigés – pour l’année 2005 (voir page 42), on attend toujours d’en savoir un peu plus sur la nouvelle stratégie qui doit être mise en place en vue de redonner un nouvel élan à la société, dont les activités Airline ont accusé un lourd déficit l’année dernière. Attendu pour le mois de janvier, ce nouveau plan stratégique en est encore au stade des derniers réglages. Consciente du caractère hautement crucial des choix qui sont en train d’être arrêtés, la compagnie s’est donné un délai de réflexion supplémentaire pour ne pas commettre d’erreur qui pourrait lui être fatale. L’objectif de pouvoir mettre en œuvre les premiers éléments dans le cadre de la grille d’horaires d’été, qui commence au mois d’avril, est maintenu. Le temps presse…
Appel à idées «La principale caractéristique du temps est d’élever le hasard à la dignité de la nécessité» (Jean d’Ormesson). Certains dossiers sont, depuis un bon moment déjà – parfois très longtemps – en cours de concrétisation. Faudra-t-il attendre que le hasard s’en mêle pour les voir aboutir? Cette rubrique vous en présente quelques-uns, mais peut-être êtes-vous, également, au courant d’une quelconque initiative d'ordre socio-économique qui traîne en longueur… Faitesnous connaître les sujets qui vous concernent et vous préoccupent à l'adresse news@paperjam.lu. 96
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a r n a u d G H I L A I N f r a n t z D H UART m a r t a C R I S Ó S T O M O MART I N S p e gg y W E B ER p ATR I C K PA X C H R I S T I ANPEAR S O Ns u n t i a S EN G will K REUTZ 57 i n t e r n a t i o n a l a n d n a t i o n a l a w a r d w i n n i n g c r e a t i v e d i r e c t o r
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GRAND ENTRETIEN
«Le syndicalisme chrétien est révolutionnaire» Créée le 23 janvier 1921 à Luxembourg, la Confédération luxembourgeoise des syndicats chrétiens (Lëtzebuerger Chrëschtleche Gewerkschafts-Bond, LCGB) est une octogénaire dans la puissance de l’âge. Rencontre avec son président depuis 1996, Robert Weber.
Monsieur Weber, vous avez proclamé, lors de la séance anniversaire du 23 janvier dernier, que le LCGB ne «sera jamais incolore, neutre, indépendant». Il doit donc rester un syndicat sous influence? Laquelle? «C’était une boutade à l’encontre de nos collègues de l’OBG-L, qui se proclament toujours ‘neutres et indépendants’. Indépendants, nous le sommes aussi. Indépendance vis-à-vis du patronat, notamment. Mais en tant que LCGB, nous sommes bien sûr dépendants de notre politique, de notre idéologie… Je ne veux pas être neutre. J’ai une opinion politique et syndicale, donc je ne suis pas neutre. En quoi la doctrine sociale de l’Église guide-t-elle encore aujourd’hui votre action? «C’est elle qui influence et a toujours influencé notre syndicat et notre politique syndicale, et c’est effectivement à cela que je faisais allusion à travers mon expression.
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Pour vous, que signifie être un syndicaliste «chrétien» en 2006? «Tout d’abord, on est syndicaliste. Il y a une relation de déontologie entre tous les syndicats où l’on respecte la base fondamentale: travailler pour améliorer la situation des travailleurs. Être un syndicaliste chrétien, c’est se baser sur la doctrine chrétienne-sociale. Si je peux le définir d’une façon très catégorique et récente, le pape Jean-Paul II a publié une encyclique qui s’appelle ‘Laborum Exercens’ et qui dit clairement que les travailleurs valent plus que le capital. Donc, je mets l’Homme au centre de toute ma réflexion, je veux qu’il se développe en toute liberté et qu’il arrive, par le fruit de son travail, à développer sa vie personnelle et à organiser celle de sa famille. Ce sont des valeurs humanistes partagées également par d’autres courants syndicaux… «Elles sont aujourd’hui partagées par beaucoup de syndicats du monde chrétien, c’est vrai, mais il faut voir l’origine de tout cela. Chez nous, le fil rouge est celui de la doctrine chrétienne sociale qui connaît une ancienneté de cent ans et qui se développe encore aujourd’hui par des encycliques. La dernière, publiée par le pape Benedict XVI, va clairement dans ce sens. Vous continuez donc à travailler en fonction des directions données par les encycliques? «Comme tout le monde, nous faisons beaucoup de politique réaliste, pragmatique. Mais cela ne nous empêche pas de mener une réflexion plus profonde, de temps à [>> 100]
Photo: David Laurent
Le LCGB célèbre cette année son 85e anniversaire. Syndicat représentatif sur le plan national, proche du parti chrétien-social, il inscrit son action pour la défense des intérêts des travailleurs dans le droit fil de la doctrine sociale de l’Église. Partie prenante dans la constitution du modèle social luxembourgeois, à la suite de la crise sidérurgique des années 1970, le LCGB s’inquiète de voir aujourd’hui ce modèle menacé et lutte pour la préservation des acquis sociaux. Son président, Robert Weber, n’hésite d’ailleurs pas à brandir le spectre de la grève générale en cas de remise en question de certains principes fondamentaux.
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ÉPOPÉE
Un siècle d’activisme Les premières associations de défense des intérêts des travailleurs voient le jour au Luxembourg vers le milieu du 19e siècle, les ouvriers se regroupant d’abord par métier. Constatant l’émergence de l’idée syndicale, les autorités luxembourgeoises ajoutent un article au Code pénal en 1879, visant à interdire toute activité syndicale. Il n’est abrogé officiellement qu’en 1936, après de longues luttes. 1903 voit la naissance du syndicat des métallurgistes, tandis que les premières associations catholiques de travailleurs apparaissent dès 1906. La Première Guerre mondiale, avec son cortège de misères, relance l’idée syndicale. Deux organisations sont créées en 1916: un syndicat neutre des mineurs et métallurgistes (LBHAV) à Esch et un syndicat de métallurgiste de tendance socialiste, à Luxembourg (LMAV). Ce dernier s’affirme indépendant des partis politiques et des Églises et est à l’origine d’un regroupement de tous les syndicats qui aboutit à la constitution, en 1919, de la Confédération générale du travail (CGT). Le LBHAV et le LMAV fusionnent en 1920 devenant le syndicat des mineurs, des métallurgistes et des travailleurs de l’industrie (BMIAV), qui sera à l’origine de la Fédération nationale des ouvriers luxembourgeois (LAV), en 1944, puis de la Confédération syndicale indépendante du Luxembourg, l’OGB-L (Onofhängege Gewerkschaftsbond Lëtzebuerg), le 5 janvier 1979. Le 23 janvier 1921, les ouvriers proches de l’Église, craignant une mainmise des socialistes sur un grand syndicat unique, fondent leur propre organisation, sous l’impulsion d’intellectuels chrétienssociaux et des prêtres, le LCGB (Lëtzebuerger Chrëschtleche Gewerkschaftsbond). Quant aux organisations de fonctionnaires et agents publics, elles se regroupent en 1909 au sein de l’Association générale des fonctionnaires (AGF), laquelle s’affaiblit considérablement durant la Deuxième Guerre mondiale et à sa sortie. En 1967, la Confédération générale de la Fonction publique (CGFP) prend la relève de l’AGF, en dislocation, et s’affirme comme l’organisation de faîte de la fonction publique. Le paysage syndical luxembourgeois se caractérise par un pluralisme exacerbé, avec de nombreuses organisations professionnelles de branches, comme l’ALEBA. Cette dernière, fondée en 1918, représente d’abord les employés de banque, avant [>> 101] 100
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[>> 98] autre, sur notre fonctionnement, notre système politique, l’action syndicale que nous menons. Et ce n’est certainement pas la lutte des classes, qui relève plutôt d’une philosophie socialiste. C’est le socialisme qui a beaucoup changé ces dernières décennies, pas la doctrine chrétienne-sociale… qui a toujours été révolutionnaire. Poser comme principe que l’homme vaut plus que le capital est effectivement révolutionnaire, alors que nous vivons dans un monde globalisé, dominé d’une façon écrasante par le capitalisme et où même la politique a du mal à suivre. Comme exemple récent, on peut citer l’OPA de Mittal contre Arcelor… mais aussi la situation ‘Arcelor contre Dofasco’; Arcelor ne représente pas le côté blanc et l’autre le côté noir. Ce sont des capitalistes. Vous avez également déclaré que le LCGB voulait conduire le train de la «révolution sociale». M. Weber, rêvez-vous réellement du Grand Soir au Luxembourg? «Je ne veux pas d’une révolution sociale au sens strict! J’ai appelé les politiciens de tendance chrétienne-sociale à avoir des idées plus révolutionnaires, et à ne pas se borner à discuter sur ces idées mais à les mettre en pratique. D’être de cette façon révolutionnaire. Et par le biais de ce que j’ai dit, il est tout à fait clair
Entre 1939 et 1944, les activités syndicales furent interdites par l’occupant allemand et les principaux responsables déportés. La reprise après-guerre fut longue et difficile.
qu’en tant que syndicaliste chrétien, je serai prêt à suivre ce mouvement, et même à le pousser encore. C’est de la rhétorique, certes, mais derrière cette rhétorique, j’ai quand même essayé d’appeler clairement les responsables du CSV (parti chrétien-social, ndlr), notamment ceux qui se trouvent dans le gouvernement, de prendre soin à tout ce qui touche le social, durant les prochains mois, dans le cadre des discussions que nous mènerons. Vous avez l’impression qu’il n’y a pas d’ouverture à ce niveau? «Je ne saurais vous le dire. Mais le gouvernement est en train de réfléchir à certaines réformes, dans le cadre du budget de l’État qui toucheront principalement l’acquis social. C’est à cela que j’ai réagi. Ma réaction est un dernier appel, car depuis des mois nous faisons un lobbying extrêmement fort pour dire jusqu’où nous sommes prêts à suivre. Et où se situe cette limite? «J’ai dit clairement que si l’on touche fondamentalement à l’acquis social et au système de l’indexation (automatique des salaires, ndlr), je serais prêt à appeler les travailleurs à une grève générale. Le terrain est clairement délimité. Mais j’ai dit aussi que j’étais prêt à
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accepter certaines réformes, dans le sens d’une redistribution plus équitable, pour construire une société plus égalitaire, allant à l’encontre d’un renchérissement des classes riches et d’un appauvrissement des classes pauvres. Quels sont les outils à réformer pour éviter que le fossé ne se creuse? «Je n’ai pas précisé quels outils il fallait mettre sur la touche. Pour moi, c’est au gouvernement de présenter ses vues et les outils qu’il veut réformer. J’ai quelques idées personnelles, mais je ne sais pas si elles sont suivies par le syndicat en tant que tel. Quelles sont-elles? «Il est tout à fait clair que le temps de la répartition sociale, où tout le monde reçoit une part égale des choses, est terminé. Si on fait une redistribution sociale par le biais des prestations sociales, il faut que les gens moins aisés soient ceux qui bénéficient le plus de ces prestations. Sinon, ce n’est plus une redistribution. Là, j’ai principalement posé l’exemple des allocations familiales. Pour moi, celui qui gagne huit fois le salaire social minimum n’a pas besoin des allocations familiales. Il gagne assez. Le système doit être vérifié, pour procéder d’une façon beaucoup plus sélective dans certains cas. J’ai aussi clairement dit qu’il nous faut maintenir un filet social garantissant à chacun qu’il ne tombe dans la pauvreté. Nous avons construit énormément d’outils au cours des dernières décennies – fonds pour l’emploi, allocations de chômage, revenu minimum garanti, etc. – qui doivent être accessibles à tout le monde. Quelqu’un de riche aujourd’hui peut perdre son emploi du jour au lendemain et doit pouvoir bénéficier de ces prestations comme tout un chacun. Mais je trouve anormal qu’il existe au Luxembourg une classe de privilégiés à très hauts revenus qui bénéficient de prestations – allocations, forfait d’éducation, etc. – dont ils n’ont assurément pas besoin. Nous sommes à une époque où le budget de l’État nous met en face de problèmes de financement et je crois que nous devrons faire une politique sociale beaucoup plus sélective. Vous prévoyez des discussions très difficiles dans le cadre de la Tripartite. Quelles sont les principales pierres d’achoppement? «Nous attendons les conclusions que le gouvernement entend tirer de ses différentes analyses au niveau du budget de l’État, notamment en matière de retraites. Nous réfléchirons ensemble sur ces bases… même s’il n’est pas
question pour l’instant de changer les décisions prises en 2001 lors du Rentendësch. Sur la question de l’indexation des salaires, votre position est très tranchée… «La presse se focalise sur ce sujet qui est pourtant loin d’être le plus important. D’autres dossiers cruciaux sont ouverts, comme le niveau du salaire social minimum, les «rigidités» du droit du travail, le système de licenciement… Et tout le problème du marché du travail. Le patronat a dressé une liste de 23 mesures qu’il souhaite voir adopter. Nous allons les aborder une à une… Votre profond désaccord avec le ministre François Biltgen au sujet de l’indexation des salaires est de notoriété publique. Faut-il y voir une amorce de rupture entre le LCGB et le CSV? «En tant que président du LCGB, j’ai eu des différends très virulents avec M. Biltgen – et j’en ai encore. Mais il ne s’agit pas de ‘rupture’. De toute façon, il n’y a pas de relation entre le LCGB et le CSV. Les seules qui existent, se font par le biais de personnes membres à la fois du syndicat et du parti. Je suis membre du CSV et il y a deux députés parmi les secrétaires syndicaux. Il y a quand même une certaine influence du syndicat au niveau du parti chrétien social, mais si j’ai personnellement des différends avec l’un ou l’autre de ses responsables (François Biltgen en est le président, ndlr), il n’y a pas pour autant de ‘rupture’. L’influence ne s’exercerait donc qu’à sens unique? «Je ne vois pas d’influence du CSV sur le LCGB, mais j’espère effectivement que nous avons une influence sur le CSV! Deux secrétaires syndicaux du LCGB siègent au Parlement (Marc Spautz et Ali Kaes). Peut-on réellement défendre les intérêts des travailleurs en étant à la fois syndicaliste et député de la majorité? «Mais… cela s’est toujours fait. Ce qui ne signifie pas que cela soit très sain… «Il y a toujours eu au Parlement une présence de députés socialistes et chrétiens-sociaux travaillant dans des syndicats. Je pourrais citer Jean-Basptiste Rock, puis Pierre Schockmel, Jean Spautz, Marcel Glesener… Il y a maintenant deux secrétaires syndicaux. Sauf le président. Parce que le président a clairement dit qu’il voulait rester dans une situation neutre et tenir le syndicat en tant que syndicat, d’une façon neutre. Donc, il y a tout de même un souci de neutralité… «Un souci de neutralité vis-à-vis de la politique, oui. Mais aussi un souci d’influencer [>> 102]
[>> 100] de s’élargir à l’ensemble des employés privés. Elle se lie avec l’UEP en 1998 puis avec le NGL et le SNEP en 2003, pour aboutir à une fédération syndicale incontournable dans son secteur. En dépit de ce pluralisme, les organisations syndicales du Luxembourg font preuve d’une solidarité affirmée en cas de crise. Celle qui secoue le secteur sidérurgique dans les années 1970 aboutit à la naissance du fameux «modèle social luxembourgeois», lequel institutionnalise le dialogue tripartite entre les travailleurs, les employeurs et le gouvernement et évite au pays une crise majeure. De même au printemps 1982, une grande action commune et intersyndicale dénonçant la politique d’austérité du gouvernement – visant notamment à abolir l’indexation automatique des salaires et des pensions – contraint le gouvernement à revoir largement sa copie. S’il existe bien de profondes divergences entre les syndicats, le modèle luxembourgeois encourage, traditionnellement, la recherche d’un consensus. Le paysage syndical est actuellement dominé par l’OGBL, qui revendique à ce jour 58.000 membres; le LCGB en dénombre 40.000, la CGFP 25.000 et la Fédération syndicale ALEBA/UEP-NGL-SNEP 20.000. Quelques milliers d’adhérents se répartissent encore entre divers syndicats de branche. Au rayon des grands acquis sociaux, quelques dates majeures sont à retenir: - 1901: assurances maladie obligatoires - 1918: introduction de la journée de travail de huit heures, sauf pour les PME - 1919: congés payés, limités aux employés privés. Les ouvriers en bénéficient à partir de 1926. - 1923: principe de l’interdiction du travail dominical - 1944: création du salaire social minimum - 1945: création de l’ITM - 1948: ancrage de la liberté syndicale dans la Constitution - 1965: première loi sur les conventions collectives - 1970/71: introduction de la semaine de 40 heures - 1974: lois sur la cogestion - 1975: indexation généralisée des salaires et des rentes - 1977: création de la Tripartite dans le cadre de la législation anticrise - 1989: loi sur le contrat de travail. || F.M. 101
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[>> 101] la politique de l’intérieur, par le biais de nos parlementaires. Il s’agit donc de faire du syndicalisme d’une main et de la politique au sein de la majorité parlementaire de l’autre? «Je fais du syndicalisme au sein de la majorité. Mais je sais quand même que toutes les revendications du syndicat ne peuvent être suivies par le CSV. C’est un parti populaire influencé par beaucoup de tendances, et ce n’est pas la tendance syndicale qui prévaut là-dedans. C’est pour cela que le rôle des deux députés est un peu ambigu. Je sais cela. Ils ne peuvent faire une opposition à toutes les législations que le gouvernement entend faire, mais ils travaillent au sein de leur fraction et de la Chambre pour exprimer, le cas échéant, leurs réserves. M. Biltgen envisage de réformer les instruments de financement du chômage. Qu’en pensezvous? «Je ne lui conseillerais pas. C’était d’ailleurs le point de départ de notre querelle. Mais les discussions restent ouvertes, certaines pistes doivent être explorées… et on verra ce qui en sortira. Il faut décomposer le système du chômage et en analyser tous les aspects, jusque
Le premier drapeau du LCGB arbore les deux piliers du syndicat: la croix chrétienne et le marteau, symbole des travailleurs. 102
dans les détails. Pour résoudre notre problème de chômage, nous avons besoin d’une coopération beaucoup plus active de la part des employeurs. Une fois venue l’heure de la retraite, envisagez-vous de poursuivre une carrière parlementaire, à l’instar de votre ancien homologue de l’OGB-L, John Castegnaro? «Je ne saurais vous répondre aujourd’hui. Je n’exclus rien, mais j’ai toujours dit que ce n’était pas ma volonté de faire de la politique active. Je fais assez de politique en tant que président du LCGB! Après ma période syndicale, j’ai effectivement l’ambition de continuer à faire bouger les choses, dans le domaine social, au niveau politique ou économique. Il me faut du changement, mais je ne sais pas quoi. Une chose est claire: je ne passerai pas ma retraite dans un fauteuil. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas à la recherche d’un boulot et la question ne se pose pas à ce jour. J’ai assez de réflexions à mener ici. J’ai quand même construit une étape du LCGB qui n’est pas des moindres. J’ai professionnalisé, à tous les niveaux, le syndicat chrétien et je voudrais à l’avenir préserver cette structure. Nous ne sommes pas qu’un syndicat, mais également une entité économique assez importante.
Que représente cette entité? «Le syndicat a des intérêts et des responsabilités dans beaucoup de secteurs. C’est une entreprise qui emploie une cinquantaine de personnes; nous avons différentes entités qui ont été créées au niveau économique, financier, social – comme la Mobbing asbl –, mais également dans le domaine de la coopération, auprès des jeunes… autant de choses que je voudrais préserver afin qu’elles ne se diluent pas dans l’histoire. Remontons dans l’histoire, justement. Quels ont été les grands combats et les grands succès du LCGB au cours de ces 85 années? «Je ne pourrais vous répondre. Ce sont tous les syndicats du pays, ensemble avec les politiciens ayant une vocation sociale, qui ont réussi à construire tout cet amalgame de législation sociale que l’on connaît. S’il fallait toutefois citer un instrument dont la création a été fortement influencée par le courant chrétien social, je dirais la loi sur la cogestion, en 1974, qui définit les contours de la vie syndicale dans les entreprises. S’il y a un syndicaliste aujourd’hui présent au sein du conseil d’administration d’Arcelor, c’est grâce à cette loi. Le LCGB s’est toujours fortement engagé pour la négociation de conventions collectives. Mais dans une
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société où les relations de travail se déclinent sur un mode individuel, où de plus en plus de salariés souhaitent être payés au mérite, les syndicats peuvent-ils encore prétendre représenter tous les travailleurs? «Nous négocions quelque 300 conventions collectives de travail, de durée variable. Les gens qui sont syndiqués et bénéficient d’une convention collective dans leur entreprise savent quels bénéfices ils en tirent. Sans négociation des syndicats, ils n’auraient pas l’acquis social ni la part du gâteau qui leur revient dans l’entreprise. Il est vrai que les dernières conventions collectives négociées dans le secteur bancaire ont été plutôt médiocres. Mais je suis fondamentalement convaincu que le fait même qu’elles existent a apporté une amélioration salariale sensible dans tout le secteur. Quant aux rémunérations au mérite, il en existe aussi dans le secteur bancaire, mais il me revient que les gens en sont très mécontents. Éprouvez-vous des difficultés à recruter de nouveaux adhérents au LCGB? «Tous les syndicats au Luxembourg connaissent une évolution positive de leur nombre d’adhérents, environ 50% de la population active est syndiquée. Le problème
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auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est celui d’une plus grande fluctuation: beaucoup de frontaliers viennent puis s’en vont. Ils se syndiquent aussi plus tard, car pendant les premières années, ils se satisfont généralement de leur nouvelle situation professionnelle. Il est vrai que la société d’aujourd’hui est de plus en plus individualiste, mais ce ne sont pas les problèmes qui manquent aux salariés… et ils peuvent trouver auprès de notre syndicat un full service, une assistance complète dans tous les aspects de leur vie sociale. Quels seront vos grands combats pour les années à venir? «D’une façon fondamentale, il s’agira de réussir une redistribution plus équitable de la richesse créée au Luxembourg, ainsi que de relever le défi de la cohésion sociale. Tous les problèmes qui ne seront pas résolus par la tripartite se reposeront bien sûr également dans quelques années. Il s’agira notamment de réfléchir à une nouvelle organisation des systèmes de pensions et de santé… et bien sûr de trouver l’argent nécessaire pour organiser tout cela!». || Propos recueillis par Frédérique Moser
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«Un reproche énorme» La menace de se voir dépossédé de sa sidérurgie estelle réelle, pour le Luxembourg? «Je ne le crois pas. Mais une chose est claire: si endéans les cinq prochaines années, il n’y a pas d’investissements très importants faits dans le secteur sidérurgique, il y aura des fermetures. Et là, Arcelor n’est pas mieux que Mittal, je dois dire, mais il y a un petit point en plus. Et ce petit point en plus, c’est le modèle luxembourgeois, car il servira de cadre à ces restructurations. Comment avez-vous réagi à l’annonce de cette OPA? «Ma première réaction fut une grande inquiétude. Puis, après une discussion en interne, elle fut de penser qu’une belle opportunité s’était présentée à M. Mittal, et qu’il aurait été mal conseillé s’il ne l’avait pas saisie. Si vous pouvez acquérir une société comme Arcelor avec un cours en bourse de 21 euros, c’est une occasion en or. De ce point de vue, je comprends son initiative. Le problème est qu’Arcelor n’a pas réagi plus tôt contre une stratégie de cette sorte, parce que l’entreprise est sous-cotée en bourse. C’est un reproche énorme que je leur fais. Ce n’est pas sérieux.
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Comment jugez-vous la réaction du gouvernement? «Il a fait la seule chose qu’il pouvait faire, en essayant de communiquer de façon très étroite avec les autres partenaires, et il est parvenu à trouver un dénominateur commun.
14 mai 2004. Première grève dans la sidérurgie depuis 22 ans. Bien que le modèle social luxembourgeois prône le dialogue, le LCGB appelera à la grève générale en cas de suppression de l’indexation automatique des salaires.
Quelles sont les réponses syndicales possibles? «Exprimer clairement notre volonté et influencer les marchés boursiers. Que peut-on faire d’autre? Organiser une manifestation? Cela ne ferait que baisser le cours boursier! C’est vrai que l’on est en droit de s’attendre à une expression des travailleurs, pour affirmer qu’ils ne veulent pas devenir la proie de capitalistes voulant se renchérir. Mais nous avons choisi la voie de la raison en disant que nous suivons la politique du gouvernement, car nous sommes d’accord avec la tactique et la voie qu’il a empruntées. Mais tout cela reste quand même anormal. Ce qui se passe me révolte en tant que syndicaliste… cependant, il nous faut rester tranquilles, pour l’instant, pour préserver les intérêts des travailleurs». || Propos recueillis par F.M. 103
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Forces de l’ordre 1.424 hommes et 201 femmes. Qui disposent d’un budget de 145 millions d’euros, de 775 véhicules et motos et de 4.550 armes. L’an dernier, ils et elles ont traité 25.321 affaires – en ont résolu 42% –, ont dressé 22.850 avertissements taxés et ont tiré 534.170 cartouches, en intervention ou en exercice. Ce mois-ci, le photographe Michel Zavagno nous livre son regard sur la police grand-ducale. PHOTOS: MICHEL ZAVAGNO (BLITZ). TEXTE: FRÉDÉRIQUE MOSER
Christian Van Wissen, Commissaire, avec son chien berger Athos. Unité de garde et de réserve mobile, section Groupe Canin, Luxembourg-ville
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Nico Biver, Commissaire en chef. Service d'appui logistique et technique, Armurerie, Luxembourg
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Antonia Flor Dos Santos, Inspecteur adjoint. Centre d'Intervention, Luxembourg-ville
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Mike Neser, MĂŠcanicien civil. Service d'appui logistique et technique, section garage, Luxembourg-ville
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Isabelle Schmit, Commissaire principal. Infractions Êconomiques et financières courantes, Luxembourg-ville
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Guy Steffen, Commissaire en chef. Service de contr么le frontalier, Niederanven
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Richard Winandy, Commissaire en Chef. UnitĂŠ centrale de la police de la route, Bertrange
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Quelqu'un, quelque part... Un membre de l’Unité spéciale de la police
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GRAND SUJET — 10 ANS DE WEB
1995-2000: le temps de l’innocence Novembre 1995, exposition Telepolis. Un nerd prêche l’avènement du cybermonde avec pour preuve tangible qu’on peut déjà «surfer sur la Toile en introduisant des URL dans un browser». Le discours ne sera pas nébuleux bien longtemps… Lors de cet événement coordonné au niveau local par François Altwies (aujourd’hui consultant chez Telindus eSolutions), le grand public découvrait son hypothétique et virtuelle vie future dans la ville en réseau, mais Internet avait déjà tissé quelques premiers fils concrets pour réaliser ce vœu pieux. Les chercheurs du CRP Henri Tudor pouvaient se connecter à l’international dès 1990 via le serveur mis en œuvre par Restena, qui relie le pays au Réseau en avril 1992. L’ancien patron de XYZ Productions (3D…) se souvient d’un des premiers sites mis en ligne au Luxembourg, en 1994: «c’était celui du MEN. Juste un site de présentation… Mais à l’époque c’était déjà énorme, et toujours l’œuvre de fanatiques!» Parmi les pionniers également, le Tageblatt, dont la première version Web, complémentaire à l’imprimé et première source d’information en français en ligne au Grand-Duché, date de 1994. C’est ce qu’on appelle avoir une longueur d’avance. A titre de comparaison, le quotidien français Le Monde n’apparaît en ligne qu’en 1995, la même année que Wort.lu. Côté secteur privé, Concept Factory créait son département multimédia; feue Europe Online voyait le jour en juin 1994 et, un an plus tard, se disait bien décidée à devenir un pilier de l’Internet multimédia, dont les exploitations didactiques étaient encouragées dès 1995 avec l’hébergement chez Restena de pages web créées dans les écoles, connectées alors par ISDN. Le studio 352 Productions, où travaillait un certain Samuel Dickes, était l’antre des premiers sites Internet luxembourgeois. 1995 est aussi l’année où Paul Retter (pour l’anecdote, on lui doit à ce moment le premier cybercafé, situé au Marx) et Claude Radoux ont donné naissance à [>> 114]
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TÉMOIGNAGES
Et puis après, on verra bien… Quelques pistes sur lesquelles l’Internet luxembourgeois devrait se pencher… sans tirer de plans sur la comète, comme le faisaient nos bons vieux gourous du Web. Le 9 mars 1997, Jean-Claude Juncker livrait laconiquement son opinion à propos d’Internet dans le Land: «Je ne peux pas m’enthousiasmer. J’appartiens à une autre époque». La question de l’enthousiasme, majorée par le recul des années qui ont passé, ne se pose pas pour les différents spécialistes qui témoignent ci-après. La pondération est de mise, mais on est parfois agréablement surpris de la tournure que prennent les choses… Marco Barnig (chef de l'Unité Commerciale de la Division des Télécommunications aux P&T) «Il y a dix ans, je pensais qu’il aurait fallu une vingtaine d’années pour qu’Internet soit accessible à tous. Je me rends compte aujourd’hui que les développements se sont faits beaucoup plus rapidement, puisque c’est déjà le cas! En 2006, les personnes âgées ou celles qui ont peu de ressources ou de formation sont toutefois encore un peu exclues. L’une des pistes à développer pour resserrer les écarts, c’est l’Internet via la télévision: imaginer des combinaisons entre TV, téléphone et Internet, et mettre en place des interfaces simples. J’observe le développement des blogs, qui ont un charme particulier et montrent ce qu’Internet peut permettre. Je pense que les médias ont un rôle à jouer pour ce qui est de la qualité et de la fiabilité de l’information sur le Web… Le problème des mises à jour est réel. Nous, nous devons continuer à développer l’Internet à large bande, de même que les hotspots Internet mobile. Les créneaux GSM et UMTS nous tiennent également à cœur, notamment avec nos nouveaux produits, le blackberry et ‘Vodafone Live!’». Xavier Buck (general manager de Datacenter Luxembourg, Eurodns.com et VoipGate.com) «Bientôt, il ne faudra plus envoyer de fax à Restena pour enregistrer son ‘.lu’, et les prix de la connectivité devraient baisser, grâce à la volonté politique ainsi qu’au mouvement commun des ISP et opérateurs télécoms. L’ADSL deviendra encore plus rapide [>> 116] 114
Luxembourg Online, à l’origine de bien des sites avant de se concentrer sur les télécommunications via Internet à partir de 2000. Les souvenirs en matière de «nouvelles» technologies de Marco Barnig, Chef de l'Unité Commerciale de la Division des Télécommunications aux P&T, remontent encore plus loin: «J’ai moi-même commencé à y travailler dès 1974 et, à la fin des années 80, nous avons créé des passerelles via minitel, avant de coopérer avec Restena». Une fois Internet dévoilé au grand public, les P&T ont continué leurs investissements dans les NTIC, s’impliquant dans les nombreuses expériences pilotes et dominant encore aujourd’hui 80% du marché.
1996-1998: on furète et on agit Les premiers sites destinés à guider l’internaute sur le Web apparaissent en 1996, une fois l’accès à Internet libéralisé. Samuel Dickes, inspiré par Yahoo!, met ainsi en ligne l’annuaire national Luxweb, avec l’aide de Guy Sandt, et crée d’autres sites sous la dénomination Alpanet. L’étudiant Christian Gillen, lui, propose le répertoire LuXPoint. La fin de 1996 voit la première publication en ligne des Éditions Mike Koedinger, Explorator.lu et, par la même occasion, la mise en route du premier concours Lëtzebuerger Web Awards, qui vivra quelques années
et constitue un premier pas dans la fameuse convergence avec le réel, vu que les résultats du vote en ligne sont proclamés lors d’une «vraie» cérémonie officielle. L’éditeur conserve cette idée en 1997, avec la création parallèle de Nightlife.lu, premier site du genre au GrandDuché, et du titre papier éponyme. À cette époque, «la profusion de sites extrêmement populaires, surtout auprès des jeunes, basés sur des aspects communautaires, est un phénomène spécifique au Luxembourg, en raison de la proximité géographique et de la taille réduite du public», se souvient Raoul Mulheims, étudiant à l’époque, co-fondateur de l’agence web Nvision en 1999 et qui va fêter ses 10 ans d’existence de son petit chat devenu grand cette année-ci, Luxusbuerg, dont le succès ne se dément pas. Fin 1996, le Goethe Institute continue à tracer le sillon de Telepolis en organisant le cycle La société multimédia en question où, pendant 6 mois, seront débattues les sempiternelles questions du travail, des loisirs, des arts, de la littérature et de la démocratie. En 1997, la BIL propose un produit d’Internet Banking et Guy Sandt met en place Click2View, le système de rotation gratuite de banners sur les sites affiliés. Carole Brochard, consultante chez le spécialiste de l’accompagnement nouveau média MindForest (voilà une start-up qui a réussi!), avait rejoint en 1998 les troupes du New Media
Guy Sandt, un des premiers infographistes du pays à qui l'on doit de très nombreuses réalisations.
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Group de son patron actuel, Guy Kerger. Elle se remémore l’état d’esprit de l’époque: «J’ai revécu l’effervescence des débuts du Web que j’avais eu le privilège de connaître quatre ans auparavant à Paris. Ici, il n’y avait encore que peu de prise de conscience, de la part de certains grands acteurs monopolistiques du marché, que le Web allait changer leur métier et/ou leur façon d’entrer en contact avec leur public. Une position trop confortable nuit à la prise de risque… Le vent nouveau est surtout venu des jeunes acteurs et, dans les années 1999 et 2000, le Luxembourg a vécu au même rythme que les autres capitales européennes: il n’a pas échappé à la douce folie de la nouvelle économie, de ses startups, incubateurs et autres venture capitalists qui se retrouvaient au First Tuesday».
1999-2000: accélérations tous azimuts [>> 114] pour le consommateur final, mais les prix ne changeront guère dans l’immédiat, puisque le prix du last mile est sous l’emprise des P&T. Avec notre environnement fiscal et notre connectivité internationale qui attirent les grands de l’e-commerce, nous ne sommes qu’au début du phénomène qui transformera le pays en un des nœuds Internet les plus puissants en Europe. Par ailleurs, la VoIP concurrence les opérateurs télécoms et le wimax et le wi-fi vont bouleverser l’ensemble du monde Internet, qui va devenir mobile, omniprésent, et sur lequel nous aurons un tout autre regard».
Dans une étude portant sur le 1er semestre 1999, l’ILReS estime que le nombre d’utilisateurs d’Internet s’élève à 20%, soit une augmentation de 6% en un an. Pour les satisfaire, c’est en quelques heures, le 1er novembre, qu’apparaissent simultanément trois offres d’accès gratuit à Internet pour tous, avec espace web personnel et e-mail: Access4You, de Spider.lu, le premier portail informatif avec moteur de re-
cherche, créé la même année par Mike Koedinger Éditions, GMS et XYZ Productions; celle de Luxembourg Online (à qui Access4You sera cédée en 2002) et celle de Connexion Interway. 30 jours plus tard, les P&T baissent pour la seconde fois leurs tarifs, avec un abonnement mensuel passant de 590 à 195 LUF et des communications en chute de plusieurs dizaines de centimes. Le même opérateur historique, avec quelques autres actionnaires importants, lance le 3 décembre 1999 la plate-forme d’e-commerce Luxsite, qui prétendait fédérer l’offre et la demande de biens et services variés existant déjà «en vrai» tout en assurant une distribution impeccable avec, en ligne de mire, la Grande Région.
Ailleurs, les châteaux de cartes s’effondrent La manne luxembourgeoise bien remplie, 2000 pouvait débuter sous les meilleurs auspices, d’autant que le bogue n’avait pas eu lieu… En janvier, gouvernement.lu est enfin mis en ligne et, selon un sondage de l’ILReS, 66% des répondants pensent qu’ils auront prochainement recours au e-commerce pour une partie de leurs achats, même si la préférence va nettement au commerce traditionnel. On recensait apparemment à l’époque plus de 50 «e-vendeurs»
Raoul Mulheims (à la tête de Nvision) «Le Luxembourg aurait pu dynamiser son environnement et son tissu économique NTIC beaucoup plus tôt en profitant des chemins courts entre les décideurs politiques, économiques et sociaux. L’offre de e-commerce fait encore trop défaut, alors que de tels investissements pourraient être bénéficiaires en quelques mois. Rares sont les services publics transactionnels, [>> 117] 116
Raoul Mulheims, co-fondateur du premier chat Luxusbuerg, agitateur avec "providers.lu", aujourd'hui associé chez Nvision
Photo: Michel Zavagno (Blitz)
Claude Radoux (administrateur délégué de Luxembourg Online) «L’évolution pour les opérateurs va se situer dans la bulle des télécommunications puisque, aujourd’hui, la bulle Internet est presque remplie. En termes de contenu, nous allons voir se développer des offres combinant un package télévision, téléphone et Internet dans les prochaines années. Le retard du Luxembourg au niveau de l’utilisation d’Internet s’est comblé peu à peu notamment parce que les gens sont plus enclins à migrer de l’accès normal au haut débit. Nos sites publics sont en revanche en retard par rapport à d’autres pays de l’Union… or, c’est avec les pays les plus avancés que nous devons nous comparer. Il devrait être possible de travailler à domicile, grâce à Internet, pour de nombreuses entreprises. Cela n’existe pas encore ici. Les employés pourraient gagner du temps… ou encore économiser sur leur budget nourrice!».
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locaux. En mai, 8.204 noms de domaine en «.lu» sur les 9.681 (21.059 en juillet 2005) existants sont réservés par des entreprises, et le programme eLuxembourg est annoncé en grandes pompes. Donc c’était un fait: oui, Internet renforçait ses fondations et le nombre de ses adhérents, du côté de l’offre comme de la demande, était de plus en plus nombreux. Oui, le 3e millénaire serait Internet ou ne serait pas. Oui, les enthousiastes sont ceux qui font avancer le monde. Mais, face à un trop-plein d’optimisme, à l’irréalisme de certains projets et, plus globalement, au contexte international, la machine allait bientôt s’emballer...
Ici: énergie et impatience La charnière entre les balbutiements de l’Internet luxembourgeois et le passage non pas à la maturité, mais vers une seconde étape, c’est 2001. Au programme des joyeusetés: arrivées bien pensées, rachats plus ou moins heureux, faillites et moult interrogations existentielles… qui avaient commencé plus tôt pour certains. C’est-à-dire ceux qui suivaient de près les aléas des start-down aux États-Unis, par exemple, ou qui s’affolaient du fait que, de mars à avril 2000, l’action de l’hébergeur français Multimania, soit passée de 125 euros pour sa première cotation à seulement 30 euros après un mois. Le
quotidien Libération, sous le titre «Nouvelle économie: la fin des flambeurs», n’avait-il pas consacré sa Une du 19 mai 2000 au dépôt de bilan de Boo.com (qui?), qui avait pourtant réussi à devenir multinationale en quelques semaines? Au même moment, la sensibilisation des entreprises à la chose NTIC était assurée tambour battant par l’Observatoire des Nouveaux Médias (New Media Group) avec, à sa tête, Carole Brochard. Vincent Ruck, ancien de l’Observatoire, aujourd’hui consultant chez MindForest, a palpé cette frénésie de près, et se retourne sur ce passé pas si lointain où flottait le sentiment que le monde de demain, c’était pour l’heure suivante: «Les médias internationaux faisant leurs choux gras d’Internet, les quelques dizaines de personnes qui s’intéressaient ici aux nouvelles technologies se sont retrouvées aux premières loges, prêtes à déchirer les anciennes manières de travailler de gens qui, dans un autre contexte, ne les auraient même pas regardées. Je me souviens de tables-rondes durant lesquelles j’expliquais doctement comment la révolution allait se passer à des auditeurs qui avaient l’âge de mon père et ressortaient impressionnés par le sujet. Il ponctue: Je pense qu’on avait oublié que les technologies sont complexes et progressent certes de plus en plus vite, mais toujours plus lentement que l’imagination…». || Propos recueillis par Olivia Arend et Solène Petit. Texte: Olivia Arend
Enregistrements annuels des noms de domaine .lu 9.000
Chiffres arrêtés au 31 décembre de chaque année. Selon les estimations de Restena, 700 nouveaux sites seront déjà recensés au 1er mars 2006.
8.000 7.000 6.000 5.000 4.000
Source: restena.lu.
3.000 2.000
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1.000
[>> 116] et certains ministère ne disposent même pas de site de présentation. La TV par ADSL ou d’autres contenus accessibles sur demande ne sont pas proposés, et le Grand Duché n’a su prendre les devants dans aucun domaine NTIC, en suscitant notamment la mise en place d’une infrastructure nationale favorable et d’un pool de connaissances et de savoir-faire pour s’attaquer aux marchés internationaux. En cas de disparition de la niche à l’origine de l’établissement des sociétés étrangères, il faudra assurer qu’elles trouvent ici d’autres avantages locaux. Espérons qu’elles dynamiseront notre marché IT, créeront de l’emploi et de intégreront, par exemple, nos fournisseurs de services». Carole Brochard (consultante chez MindForest) «Les entreprises semblent freinées par la taille du marché et les courtes distances, qui ne justifieraient respectivement pas d’investir dans un site marchand performant et d’acheter à distance. Pourtant, les chiffres montrent qu’environ 45% des internautes luxembourgeois achètent en ligne au moins une fois par trimestre. La petitesse du marché pourrait être utilisée pour tester la convergence entre le site et les points de vente: les visiteurs d’une boutique se sontils d’abord renseignés en ligne? Peut-on leur envoyer des offres spéciales par e-mail?». Daniel Eischen (CEO d’Interact) «L'avenir, c'est le Web mobile et sa convergence avec le Web online. Celle entre le PC, le smartphone, le PDA et la gameboy de mon fils. Plus il sera simple d'accéder au contenu, plus il gagnera en valeur et plus il sera important de bien l'identifier et de l'articuler. Content is king! Et si j’arrive à y placer des valeurs de mon entreprise, je crée de la valeur pour ma marque et un univers émotionnel qui me différencient de mes concurrents. Paradis financier et centre de médias, notre pays devrait maintenant se promouvoir en tant que centre d'excellence au niveau IT et développements NTIC. Cela s’impose: nous avons une réelle valeur ajoutée à offrir». || O. A. et S. P. 117
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2001-2005: splendeur et misères du Web luxembourgeois La Toile, une aventure pour le pire, le meilleur… ou l’entre-deux. Retour sur quelques péripéties de ce qu’un jour nous avons appelé la «nouvelle» économie, qui est en route vers la maturité.
Au panthéon Ci-gîsent… quelques espoirs déçus/déchus… La faillite la plus retentissante de l’Internet grandducal est double. Europe Online, arrête ses activités en 1996 après deux ans d’un fantasme au terme duquel «EO», qui voulait s’imposer en tant que portail d’accès à Internet dans toute l’Europe, aurait dû devenir le 3e pylône des médias, à la suite de RTL et SES-Astra. Devenue asbl, puis redevenue S.A., cette fois centrée sur l’accès par satellite, elle sombre définitivement en 2002. Le portail e-commerce Luxsite, lancé en 2000, n’aura ni séduit les consommateurs, ni les commerçants auxquels il proposait une porte d’entrée sur la vente en ligne. Hormis les P&T, les autres actionnaires (Le Foyer, Dexia-BIL et l’Imprimerie Centrale) se retirent du projet, qui s’arrête en 2003, même si l’EPT y propose encore quelques-uns de ses produits. Le répertoire Luxpoint (qui est, entre autres, repris actuellement par RTL.lu) a été racheté à l’été 2001 par le belge Advalvas, dont le portail connaissait un succès public phénoménal au plat pays… ce qui ne l’empêcha pas de disparaître au printemps 2004, faute de revenus. Last but certainly not least, Exceed, née sous l’égide de Philippe Worré en 1996, devenue web agency du groupe Alti en 2000, à qui l’on tire son chapeau pour l’entrée d’un bon nombre de sites d’entreprises privées et d’administrations dans les sphères d’un Web professionnel, et non plus amateur. Philippe Worré escomptait un développement international de sa société. Il est redevenu consultant. || O.A. 118
Les Goliaths se lèvent De leur côté, les mammouths ont pris leur temps pour affiner leur stratégie web, mais celle-ci s’est avérée payante, tout en permettant à l’un ou l’autre petit génie de tirer son épingle du jeu. Ainsi, après avoir racheté Luxweb à Samuel Dickes début 2001, s’offrant sa part de rêve à une époque où certains ne donnaient plus cher de la tête du papier, Editus lui a adjoint plusieurs sites satellites et s’est ainsi mué non seulement en acteur incontournable en termes de contenu, mais encore en régie publicitaire online de premiers plans. Sous la houlette de Samuel Dickes, actuellement toujours responsable des activités internet du géant. RTL aussi, à cette époque, a repensé ser-
Samuel Dickes, fondateur de Luxweb, aujourd'hui responsable d'Internet chez Editus
vices, contenus et interactions avec les autres médias afin que son département dédié au 6e média fasse partie intégrante de ses activités luxembourgeoises. Encore aujourd’hui, RTL.lu caracole en tête des sites grand public les plus fréquentés, suivi par… Luxweb, Monster et le Wort, dont les actualisations de 7h à 20h par la rédaction dédiée et la newsletter quotidienne ont dû fidéliser le lectorat en ligne.
«C’est quoi, votre modèle économique?» Ouvrons une parenthèse sur la mesure d’audience, justement… c’est après de joyeux débats entre agences, régies, annonceurs et sites, orchestrés par le CRP Henri Tudor et initiés par Mike Koedinger Éditions en 1999 (qui proposait une terminologie commune reprise du CESP français), que certains éditeurs choisirent, en 2001, de s’affilier au belge CIM (et son MetriWeb) afin d’assurer des chiffres certifiés en toute indépendance.
Photo: archives paperJam
E-FLOPS
Une belle trajectoire à rappeler, celle de Luxjob: née en 1998 dans le chef des jeunes de Synapse, dont la renommée ne cesse de croître, la start-up est vendue au leader de l’emploi en ligne, Monster, en 2001. Il s’en porte toujours très bien 5 ans plus tard: Monster.lu est, à ce jour, une référence au Grand-Duché.
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Allo, les créatifs? Bombes imaginatives, les nouveaux médias. Dans la pratique: peut encore mieux faire, mais nette progression! L’atelier graphique Bizart, créé en 1993, a su prendre le train du Web à temps et a d’ailleurs reçu, début 2006, un Site of the Day Award pour son nouveau site corporate, ce qui lui permet de concourir au Site of the Month et, pourquoi pas, à la prestigieuse récompense de Site of the Year (en gros: les oscars du webdesign). Si toutes les agences luxembourgeoises n’ont pas encore compris, à ce jour, qu’un site web (et, plus largement, Internet) fait partie intégrante de la stratégie de communication de leurs clients, de leur marketing mix et doit, à ce titre, être considéré avec un maximum d’égards et de compétences, le marché n’en a véritablement conscience que de puis peu, puisque le premier Communication & Design Award «cross media» luxembourgeois n’a été décerné qu’en 2005. C’est Interact qui l’a remporté, pour la campagne «Share your ID» de la BGL (aujourd’hui Fortis), dont le concept est centré sur la cible jeune via un marketing de convergence entre médias classiques, online (www.bglid.lu) et mobiles. Interact consolide depuis 2004 les activités de Concept Factory, MikadoPublicis (avec Mikado Online, créée en 2000) et Binsfeld Communication liées aux NTIC. Bref, elle est la première vraie agence nationale de communication multimédia intégrée, et Daniel Eischen, son CEO, peut se targuer d’être parvenu à initier le concept de multimédia offline dès 1994, via des CDRoms et bornes interactives puis le premier studio de développement DVD luxembourgeois en 1998 ou encore à se lancer dans le marketing mobile (SMS, MMS, applications pour PDA…) dès 2000, un an après que l’agence soit devenue une entité à part entière. Une agence hybride? «En fait, nous ne sommes ni un studio web, basé sur le graphisme et l’intégration, ni une société IT, ni une agence de pub: nous sommes tout cela à la fois, nous proposons une approche à 360° de tous les médias et du conseil en ce qui concerne leur intégration dans une action de communication donnée», éclaire Daniel Eischen, avant d’ajouter que «le marché a besoin d’agences qui ne considèrent pas le Web comme un joujou technique. Il faut comprendre l’entreprise, son produit, son fonctionnement, sa communication, puis articuler une approche communicative sur laquelle on cale le Web et les autres NTIC. Le Web est parfois mal perçu, parce que mal utilisé, [>> 121] 120
Toute start-up présentée au First Tuesday, dont le chapitre luxembourgeois existe depuis février 2000, avait plutôt intérêt à avoir sérieusement réfléchi à la réponse qu’elle donnerait à l’inévitable – et saine! – question de ses modes viables de subsistance. «Explosion de la bulle spéculative» oblige. Ces moyens de survivre sont certainement en grande partie la raison de la disparition d’un certain nombre de sites communautaires «night-life» (ils étaient une dizaine en 2001!). L’initiative Spidergirl du portail Spider.lu, où le public votait en ligne pour élire, lors d’une grande finale réelle, Miss Internet Luxembourg, perdurera toutefois jusqu’en 2003. Le retour à la dure réalité des choses cloue au pilori petits (fournisseurs d’accès, régies publicitaires…) et grands. Les shopping malls Luxsite, Everyday Shopping et Achats.lu, par exemple, dont la guéguerre n’a séduit ni les commerçants, ni les consommateurs. Mais le Luxembourg peut se prévaloir de quelques beaux succès, comme en témoignent les intervenants dans les présentes pages, mais aussi le site de petites annonces atHome.lu ou encore le très apprécié Lesfrontaliers.lu, de NeoFacto. Cette dernière n’est pas la seule «jeune pousse» à avoir pris son envol au Technoport Schlassgoart du CRP Henri Tudor: Magic Moving Pixel, J-Way, SecureWave ou LuxS-
can font partie des entreprises NTIC sur lesquelles le Grand-Duché compte, que l’on ne peut toutes citer ici.
100% hype, mais plutôt down Certains concepts hype résistent un temps puis lassent, comme l’explique Raoul Mulheims, également à la tête de LuxSMS (paiements et services SMS, sous l’égide de Nvision) : «Comme la mise en place de services concrets et la disponibilité de téléphones compatibles se faisaient attendre, l’intérêt du public pour l’UMTS a considérablement diminué au fil du temps. Concernant le MMS et le WAP, les opérateurs ont commis l’erreur de ne pas préconfigurer les téléphones afin qu’ils soient utilisables immédiatement, et le fait que les contenus et services étaient limités n’a pas amélioré les choses. Heureusement, aujourd’hui, des efforts considérables sont produits, par exemple par LUXGSM et son portail ‘Vodafone Live!’». Sur ce point, Vincent Ruck ajoute que «nous avions ‘zappé’ les ‘vieilles’ technologies, comme le SMS… tout concentrés que nous étions sur les futurs MMS, Edge, GPRS et UMTS, qui allaient bien entendu débarquer en force dans les 3 ou 4 ans… et qu’on attend encore». En mai 2000, Jean-Claude Juncker annonce que le programme eLuxembourg sera la réponse
Guy Kerger, pendant 10 ans à la tête du New Media Group du CRP Henri Tudor, aujourd'hui à la tête de Mindforest
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du gouvernement au défi de la société de l’information. Les projets ont foisonné mais, presque six ans plus tard, il reste encore du pain sur la planche. eLuxembourg n’a pas que mal à son Web, rendons-lui les lauriers qui lui appartiennent: environ 60 InternetStuffen sont installés à travers le pays (même dans des maisons de repos), www.entreprises.public.lu propose une multitude de contenu utile et à jour, les formulaires à télécharger sont clairs.
eLuxembourg peine… Mais que les services transactionnels se font attendre! Cela dit, les (rares) formulaires à renvoyer en ligne ne faciliteront pas le travail des agents de l’État tant qu’ils devront les imprimer pour les encoder dans leurs systèmes. La révision du back-office se fait progressivement, et la signature électronique de Luxtrust devrait être opérationnelle dans les prochains mois, ce qui devrait donner un coup d’accélérateur (à quand la déclaration fiscale en ligne?). Les fondateurs de Datacenter Luxembourg ont mis sur pied le service EuroDNS (réservation centralisée de noms de domaine génériques et européens), qui est une des seules initiatives Internet purement luxembour-
geoises qui peut se prévaloir d’un succès international. Côté contenu, Mike Koedinger Éditions a lancé le projet Colophon2007.com, qui dépasse les frontières du pays et du média: il s’agit de construire une base de données publique de magazines édités à travers le monde, qui connaîtra son apogée lors d’un événement en mars 2007 lors duquel le livre Colophon sera dévoilé. Magazine, site, événements… on reste dans la lignée des autres titres de l’éditeur (dont paperJam). Du sang bleu arrive depuis 2003 de l’étranger, avec l’établissement successif d’iTunes, d’AOL, d’eBay, de Napster et d’Amazon, qui y installera cette année son QG. Personne n’est dupe: c’est le faible taux de TVA luxembourgeois qui les attire, voire la position centrale du pays. Mais le coup du siècle, que l’on doit à Mangrove Capital Partners, c’est évidemment Skype. Le venture capitalist a cru au projet, la société a installé son siège social et ses financiers à Luxembourg… Et a été rachetée il y a quelques mois par eBay pour la modique somme de 4,1 milliards de dollars US. Enfin, l’été dernier, l’ISOC Luxembourg a accueilli le congrès de l’ICANN, coup de projecteur pour le pays à la face du monde NTIC… qui a bien failli coûter un dépôt de bilan à l’association présidée par Patrick Vande Walle.
[>> 120] parce que mal compris… Mais son potentiel est gigantesque, s’il est bien intégré et bien géré». Parler de communication et d’Internet, c’est justement aller au-delà de la création de sites web. La pub en ligne classique (banners, pop-ups…) existe au Luxembourg, disposant d’une marge de progression en termes imaginatifs. Mais, à ce jour, quelles sont les vraies campagnes d’e-mail marketing (dont les campagnes virales, qui connaissent un succès foudroyant un peu partout) qui ont déjà marqué les esprits des internautes luxembourgeois? La marginalité de son utilisation est-elle due aux sempiternels arguments de proximité physique du consommateur par rapport à l’offre? À un manque d’intérêt ou de maturité de la part des annonceurs? La gestion multilingue? Ou, plus simplement, aux budgets? Et les blogs d’entreprises et managers luxembourgeois, dans tout ça, où sont-ils? BenQ Mobile, à l’occasion de la sortie de son nouveau téléphone CL75 Poppy, a bien lancé, à la mi-février, le premier blog d’entreprise dédié à cet appareil conçu pour les femmes (www.phonestory.lu/poppy)... Pour sa part, Culture Buzz, spécialisée en buzz, blog et viral marketing, a fait ses preuves dans ces domaines notamment en France, son site (www.culture-buzz.com) est une référence… et l’agence est présente à Luxembourg. À bon entendeur... || O. A.
|| Olivia Arend (avec Solène Petit)
Vinton Cerf, guest star du colloque ICANN qui s'est tenu à Luxembourg en juillet 2005.
DANS LE RETRO
Condition sine qua non: l’accès
Illustration: Angel de Franganillo
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Depuis 95: le Cube des P&T matérialise Internet, qui peut être «acheté au magasin»; De 1999: les FAI gratuits déboulent à la Bureautec (jusqu’en 2000, on peut comparer leur offre sur providers.lu); 2001: première offre haut débit grand public (enfin!), avec le coûteux LuxDSL. Luxembourg Online, entre autres, suit en 2003 avec l’ADSL et le câble; 2004: 16% des ménages utilisent le haut débit (5e place européenne, 50.000 clients LuxDSL en juillet 2005); 2006: les opérateurs alternatifs se plaignent des tarifs d’interconnexion et des lignes, les consommateurs grognent face au prix du haut débit; 2006: la couverture wi-fi se met en place tout doucement dans les lieux publics (carte d’accès à 7,5 euros pour 1 heure). 121
lance sa nouvelle cellule de recherche Parce qu’il est important de se sortir du lot en affichage et particulièrement pendant les fêtes de fin d’année, JCDecaux a créé la cellule Innovate. Déformatage du mobilier urbain, habillage des grands formats, création d’abribus parlants, odorants ou interactifs... C’est sûr, vous allez vous faire remarquer. Pour toute information, n’hésitez pas à contacter M. Julien Fouya au +32 2 274 11 80 ou via mail innovate@jcdecaux.be
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lance sa nouvelle cellule de recherche Parce qu’il est important de se sortir du lot en affichage et particulièrement pendant les fêtes de fin d’année, JCDecaux a créé la cellule Innovate. Déformatage du mobilier urbain, habillage des grands formats, création d’abribus parlants, odorants ou interactifs... C’est sûr, vous allez vous faire remarquer. Pour toute information, n’hésitez pas à contacter M. Julien Fouya au +32 2 274 11 80 ou via mail innovate@jcdecaux.be
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Pol Goetzinger (Concept Factory)
D O S S I E R C O M M U N I C AT I O N — T E N D A N C E S E T P E R S P E C T I V E S
Heike Fries (Grey Worldwide Luxembourg)
Guido Wolff (Guido & Glas) Tom Gloesener (Vidale-Gloesener)
«On sent un manque de respect envers nous» Table ronde avec les présidents et vice-présidents de Design Luxembourg et MarkCom, les deux fédérations représentatives des métiers de la communication au Luxembourg.
Il y a un peu plus d’un an disparaissait la Fédération des Professionnels de la Communication. Comment vivez-vous, aujourd’hui, cet «après F/P/C»? Pol Goetzinger: «Le bon côté des choses est aussi que la collaboration entre Design Luxembourg et la MarkCom commence à porter ses fruits. Nous avons des atomes crochus et nous sommes sur la même longueur d’onde sur la majorité des dossiers. Guido Wolff: «On peut même dire qu’à partir du moment où la F/P/C n’a plus existé, nos relations n’en ont été que meilleures. Heike Fries: «Il y avait aussi un problème de double emploi, car de nombreux dossiers sur lesquels nous avions à nous prononcer avaient déjà été traités au niveau des comités spécifiques à chacune des fédérations. Or, l’une des principales occupations de la F/P/C était, tout de même, l’organisation des Trophées.
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Que retiendrez-vous finalement de 2005? Pol Goetzinger: «On peut considérer 2005 comme une année charnière, qui nous a permis de remonter la pente après une période plus délicate. L’année a été plutôt bonne, pour la qualité du travail et les volumes investis. Tom Gloesener: «Cela nous donne de bonnes bases pour continuer 2006 sur la même lancée. Et même si les membres de Design n’ont pas le profil de clientèle identique à ceux de la MarkCom, nous ressentons aussi le mouvement. Pensez-vous que les entreprises sont, aujourd’hui, moins frileuses qu’hier? Pol Goetzinger: «Je pense plutôt que nos clients ont enfin bouclé leurs processus de réflexion et souhaitent passer à l’action de façon réfléchie et stratégique. Ils ont bien analysé la meilleure façon de réagir à la crise du début 2000, au cours desquelles les budgets étaient effectivement en repli. Aujourd’hui, ils sont prêts à avoir des propositions qui tiennent debout. Du côté des agences, nous avons été en mesure d’affûter notre offre de services. Aujourd’hui, on ne peut évidemment plus se limiter à une approche de type ‘mass media’. Il faut qu’elle soit plus pointue, plus intelligente et plus complète, intégrant également des indicateurs de réussite. Il est important de pouvoir mesurer une sorte de ‘ROI’ marketing, mélangé avec davantage de sondages, afin de mieux savoir ce que veut vraiment le consommateur final. Alors, seulement, on peut imaginer lancer l’artillerie intégrée de la communication. Guido Wolff: «L’un des principaux enseignements de cette année est que nos clients ont, en effet, remarqué qu’il n’était plus temps d’épargner sur les budgets publicitaires. Aujourd’hui, il y a une réelle prise de conscience que le marketing, la communication et le design sont au-
Photos: Eric Chenal (Blitz)
Lorsque les frémissements d’une reprise économique se font de plus en plus sentir, le marché de la communication et de la publicité au Luxembourg est un des premiers à en bénéficier. Comment les acteurs du marché ressentent-ils cette reprise d’activité? Quelles sont leurs priorités et leurs attentes pour l’année 2006 et les suivantes? La Fédération luxembourgeoise des agences-conseils en communication, la MarkCom (par la voix de sa présidente, Heike Fries et de son vice-président, Pol Goetzinger), et Design Luxembourg, qui regroupe tous les indépendants, travaillant seuls ou en studios, dans différents domaines de la communication visuelle (via ses président et vice-président Tom Gloesener et Guido Wolff), se sont prêtés au jeu d’une rencontre informelle pour établir un état des lieux de la situation. Morceaux choisis.
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Parts de marché publicitaire - 1er semestre 2005
0,8% 7,2% 2,9% Dépliants pub Cinéma Affichage
source TNS/Ilres
11,5% Télévision
20,5% Radio
57,1% Presse
PA R T S D E M A R C H E - 1 E R S E M E S T R E 2 0 0 5 Les hebdos mieux que la presse quotidienne Enntre le premier semestre 2004 et le premier semestre 2005, les parts de marché relatives de chacun des médias ont connu quelques variations intéressantes. Ainsi, la presse écrite renforce davantage son importance, avec une part des investissements passant de 56,8% à 57,1%. Mais la presse quotidienne, elle, est en net recul (de 38,5% à 37,4%), au profit des hebdomadaires (de 13,8% à 14,6%) et des périodiques (de 4,5% à 5,1%). La télévision (de 12,1% à 11,5%) et le cinéma (de 1,1% à 0,8%) s’affichent, eux aussi, en recul. Les dépliants publicitaires, en revanche, ont bien tiré leur épingle du jeu, avec une part de marché passant de 6,5% à 7,2%. || J.-M. G.
tant de branches à part entière dans la vie de l’entreprise, au même titre que les ressources humaines ou la direction financière. Dans ce cadre-là, MarkCom et Design ont évidemment un rôle très important à jouer. Heike Fries: «Sans doute la période de crise a-t-elle été bénéfique pour tout le monde. Elle a permis de faire davantage réfléchir les annonceurs et devenir plus professionnel. Tom Gloesener: «D’une certaine façon, nous l’avons vécue comme un restart du marché de cette branche d’activité. La multiplication des médias à votre disposition ne constitue-t-elle pas un facteur de multiplication de la difficulté à mener une campagne de communication? Pol Goetzinger: «Au contraire, je pense que multiplier les médias multiplie aussi les opportunités. Que ce soit marketing alternatif, word ou mouth marketing (WOM), ou le smart mobbing, nous nous engageons à rester state of the art et, ainsi, permettre à nos clients d’utiliser des budgets plus petits pour avoir des résultats plus cohérents… Regardez la campagne Ils arrivent des CFL, le budget était ridicule. Tout le concept était basé sur de l’online et les relations publiques, qui ont créé une fédération de supporters de cette action, afin d’amplifier l’impact des messages. Heike Fries: «Nous travaillons aussi avec l’Association européenne des agences de communication, afin de voir quelles sont les initiatives qu’il est possible de prendre. Car au-delà de cet aspect des supports, il y a tout un volet réglementaire qui entre en jeu et il est important d’informer tous nos membres sur les directives européennes qui existent et qui peuvent menacer nos clients… On parle beaucoup du tabac ou de l’alcool, mais il y a aussi de nouvelles dispositions pour les yaourts, par exemple: il n’est plus autorisé de dire que tel ou tel yaourt est un produit sain… Ces restrictions vont de plus en plus loin et concernent de plus en plus de produits et services différents. Il faut rester attentif à tout cela aussi. Avez-vous le sentiment que la nature même de vos métiers respectifs est perçue avec justesse par vos clients? Tom Gloesener: «Il est vrai que nous sommes confrontés à un réel problème: nous ne disposons pas de définition officielle de nos métiers. Aucune recherche n’est effectuée à ce sujet sur ce qu’est une agence de publicité, une
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agence de communication, un designer, etc. Il y a, en la matière, bon nombre de fausses idées, même auprès du gouvernement… Comment peut-on, dès lors, nous comprendre si on ne sait pas qui nous sommes? Actuellement, Design Luxembourg travaille avec les associations de design en Allemagne, en Pologne, en Autriche et en France, sur la définition du métier de designer, dans le cadre d’un projet européen Leonardo. Cela concerne aussi bien le métier en lui-même que les formations qu’il requiert. Le dossier doit être déposé devant la Commission européenne et pourrait très bien, à terme, être transformé en directive. Pol Goetzinger: «Il y a eu aussi une prise de conscience qui est née de la récente loi sur l’accès à la profession. À l’époque, nous avons été un peu pris de court, parce que nos deux fédérations auraient dû s’impliquer davantage dans la rédaction de ce texte. Mais il n’y avait alors pas les mêmes acteurs. Si nous étions dans la même situation aujourd’hui, nous réagirions sans doute différemment. À notre niveau, aussi, nous essayons de faire un certain nombre de propositions, avec l’Association européenne des agences de communication, afin qu’un niveau minimum de formation soit requis dans notre profession. Il est, par exemple, indispensable de revoir les formations de type BTS. Les jeunes qui sortent du BTS Marketing nécessitent une formation supplémentaire on the job d’un minimum de 18 mois avant d’être vraiment opérationnels. Guido Wolff: «Aujourd'hui, on peut aussi constater que les élèves du Lycée technique des Arts et Métiers section graphisme ne sont pas du tout prêts à entrer sur le marché du travail au sortir de leur école. Ils doivent donc à tout prix parfaire leur formation à l’étranger et il faut vraiment les pousser à le faire. Heike Fries: «Nous regardons aussi ce qui se fait en Allemagne, où il existe des formations et des apprentissages. Nous essayons de voir ce qu’il est possible de proposer ici et nous avons prévu une rencontre avec l’université, qui pourrait être un des partenaires d’un réseau international, avec l’Italie, l’Espagne, la France ou la Grande-Bretagne. Ce serait vraiment une formation internationale novatrice. Guido Wolff: «Il est vraiment dommage de constater que le gouvernement ne se rende pas vraiment compte de l’importance de l’approche économique du design. Vous aviez, justement, rencontré le ministre de l’Économie Jeannot Krecké, au mois de sep-
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PREMIER SEMESTRE 2005 Tassement des investissements publicitaires En attendant que soit publiée, au début du printemps, la «pige» des médias pour l’année 2005, désormais assurée par Prodialog (sous mandat du Service des médias et communications du ministère d’État), les derniers résultats communiqués par Publinvest/Ilres, arrêtés au 30 juin 2005, font état, pour le premier semestre, d’une progression de 0,3% des investissements publicitaires au Luxembourg (48,1 millions d’euros), par rapport à la même période de 2004. Un montant qui se base sur les prix «Tarifs» (et non pas le net réellement payé) des annonces et les dépliants publicitaires, hors petites annonces, offres d’emploi, fonds d'investissement, annonces familiales ou légales… Un léger recul de 0,5% est même observé sur les cinq médias (presse, radio, TV, affichage et cinéma). Les médias les plus touchés, au premier semestre 2005, ont été la presse dans son ensemble (qui représente 57% de parts de marché), avec à peine 0,8% de mieux, et la télévision (-4,7%), en raison, principalement, de la mauvaise conjoncture TV en Belgique. A noter que le marché «global» (y compris petites annonces, offres d’emploi, avis publics, juridiques ou financiers, ...) accuse un très léger repli de 0,4% à 65,11 millions d’euros. || J.-M. G.
tembre, pour lui faire part de vos réflexions quant à l’impact économique du design au Luxembourg. Que s’est-il passé depuis? Tom Gloesener: «Dans la continuité de ce rendez-vous, il y a eu une amorce de discussion avec l’agence Luxinnovation, qui est intéressée pour travailler et collaborer avec nos designers, mais pas nécessairement dans le domaine du graphic design. Guido Wolff: «Luxinnovation est seulement là pour la partie subventions et pour regarder l’innovation technique. Or, je pense que dans tous les domaines du design, l’innovation n’est pas que technique. Peut-être devrions-nous rencontrer à nouveau le ministre Krecké pour en parler. Tom Gloesener: «Sa présence à l’occasion des Awards lui permettra peut-être de voir ce qu’est le graphic design et peut-être sera-t-il davantage sensibilisé par la suite. En tous les cas, le dialogue est amorcé et le ministère de l’Économie n’a pas caché que l’un des sujets majeurs actuels concerne la propriété intellectuelle. Dans tous les pays de l’Union européenne, il y a une agence nationale de promotion du design. En Grande-Bretagne, par exemple, le design counsil existe depuis les années 60 et a été créé par l’État lui-même. Et il est capable de montrer, chiffres à l’appui, l’impact de l’utilisation du design sur le chiffre d’affaires. Guido Wolff: «Tous les pays membres du BEDA (Bureau of european design associations, www.beda.org, ndlr) ont une agence nationale de promotion de design. Sauf le Luxembourg… Quelles seront vos priorités pour 2006? Pol Goetzinger: «Nous allons diffuser plus largement le vade-mecum que nous avons publié en 2005 sur notre site Internet. Nous avons prévu un grand road show, tant au Luxembourg que dans la Grande Région. Parmi les points sensibles que vous souhaitez aborder, il y a la problématique des concours. Comment jugez-vous la situation en la matière au Luxembourg? Pol Goetzinger: «Elle est encore très insuffisante. Nous avions participé, en 2004, à un concours pour une grande entreprise du secteur des télécoms. Nous n’avons plus eu de nouvelles depuis… Dans un autre cas, une société d’assurances avait organisé, fin 2004, un concours d’agence puis n’a plus donné de suites et en a finalement organisé un second 14 mois après, sans revenir sur le premier ni inviter les mêmes players... Heike Fries: «Il y a aussi le cas où l’on reçoit, dans une enveloppe, une fiche descriptive du
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concours, sans aucune autre indication ni même une lettre d’accompagnement. C’est un manque total de considération pour le travail de l’agence. Pol Goetzinger: «Le problème est que, au Luxembourg, les fédérations professionnelles sont encore trop peu sollicitées dans le cadre de l’organisation de ces concours. Heureusement, il y a tout de même des références en la matière, comme le concours organisé par Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007. Pourtant, une telle approche devrait constituer la routine et faciliterait grandement le travail de tout le monde, aussi bien les acteurs publics ou privés que les agences. Car les responsables des fédérations connaissent très bien les forces et faiblesses de leurs propres membres… Tom Gloesener: «Chez Design Luxembourg, nous restons assez réservés au sujet des concours. Du reste, les grandes fédérations étrangères recommandent de ne pas participer à ces concours, qui sont en général des pertes de temps et d’argent et ne rapportent finalement rien à personne. Guido Wolff: «Ce manque de considération de la profession, on le retrouve malheureusement au niveau des grandes administrations nationales ou locales. Le ministère de la Culture, par exemple, avait lancé un concours l’année dernière dans des conditions peu correctes. Nous avons cherché, avec la MarkCom, à les contacter par la suite pour en parler. Nous attendons toujours une réponse. Même chose avec la Ville de Luxembourg. On sent vraiment un manque de respect envers nous. Comment gagner ce respect, selon vous? Tom Gloesener: «La première étape est de créer un dialogue plus approfondi et ce sera le but du road show que nous allons organiser cette année. Nous allons solliciter des rendez-vous avec les grandes entreprises, le Service Information et Presse du gouvernement, les ministères et les villes. Et pourquoi pas élaborer, tous ensemble, une charte reconnue par tous. Pol Goetzinger: «L’arme la plus redoutable qui est à notre disposition, c’est clairement l’ouverture d’esprit et la recherche permanente de dialogue. Nous ne sommes pas là pour critiquer sans arrêt. Au contraire, au travers du vademecum et de l’énergie que MarkCom et Design Luxembourg déploient, nous sommes prêts à faire avancer les choses, en participant, notamment, plus systématiquement aux jurys d’évaluation des concours». || Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron
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Tous en lice! Ces deuxièmes Awards ont mis en compétition 55 projets nommés dans les 13 catégories… Au commencement, ils étaient 247. Le jury international de cette deuxième édition des Communication and Design Awards, organisée conjointement par Design Luxembourg, l'association des designers luxembourgeois et MarkCom, la fédération luxembourgeoise des agences-conseils en communication, en a finalement retenu 55. Dans chacune des 13 catégories, un ou deux de ces projets seront récompensés d’un trophée Silver ou, suprême honneur, d’un trophée Gold, témoignage des réalisations les plus originales, les plus créatives et les plus qualitatives des professionnels du marché de la communication et du design au Luxembourg. Autant dire que le jury international, présidé par le Luxembourgeois Jean-Claude Hamilius (dont la société, Consumers, est active à... Düsseldorf), n’a pas ménagé sa peine pour établir sa sélection. Un jury dans lequel on retrouve Dominique Godin (Fortis Luxembourg), Frédérique Theisen (Rockhal), Bob De Waha (LuxDevelopment), l'architecte Stefano Moreno, Monica Portillo (Mudam) ou encore Guy Kerger (MindForest). Son volet international est assuré par les graphic designers allemande Stefanie Schmidt et belge Gisèle Simon, ainsi qu’un représentant du Bureau Benelux des Dessins ou Modèles, Patrice Clément. Après le cadre un peu austère de la Chambre de Commerce, en 2005, c’est à la Rockhal d’Esch-surAlzette que s’est déroulée, ce 23 février, la grande cérémonie de remise de ces Awards, en présence du ministre de l'Économie Jeannot Krecké. Pour l’ensemble de ces 13 catégories (Annonce presse isolée, Campagne presse, Affiche, Spot TV/cinéma, Spot radio, Mailing, Campagne de communication cross-media, Editorial design, Brochure design, Logo design, Packaging, Site Internet et Corporate design), pas moins de 15 agences étaient en lice. Les plus 130
nommées sont Bizart, Mikado Publicis et Vidale-Gloesener (9 chacune, soit la moitié de l'ensemble des projets sélectionnés), Concept Factory (7) et Binsfeld Communication (6). À noter qu'Advantage Communication, l'une des agences les plus pré-sentes l'année dernière (11 nominations, mais une seule récompense dans la catégorie Spot TV / Cinéma), n'apparaît qu'à deux reprises dans cette liste 2006. Autre curiosité: la catégorie Spot radio, dans laquelle aucune récompense n'avait été décernée l'année dernière, n’a pas fait l'objet, cette année, d'une lutte acharnée, puisqu'un seul projet a été retenu, celui de Mikado Publicis pour sa campagne Renault... À noter enfin que le jury s’est vu soumettre un certain nombre de projets venant d’acteurs qui ne sont membres ni de MarkCom, ni de Design Luxembourg. C’est par exemple, le cas de l’agence Accentaigu, nommée dans la catégorie Corporate Design. || J.- M. G.
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Grand classique de ces trophées, cette catégorie est l’une de celles ayant la plus grande visibilité vis-à-vis du grand public. C’est aussi l’une de celles qui ont suscité le plus grand intérêt des agences, au vu du nombre de projets proposés. Il s’agit de réalisations uniques, n’étant pas incluses dans une campagne de communication plus vaste. Sponsor catégorie Annonce presse: Mike Koedinger Éditions
5 EUROS
AUTOFESTIVAL
AGENCE Advantage Communication
AGENCE Concept Factory
CLIENT 5 à Sec
CLIENT Mercedes
PHILHARMONIE
SAVEURS AUTHENTIQUES
AGENCE binsfeld communication
AGENCE Mikado Publicis
CLIENT Autosdiffusion M. Losch
CLIENT Pizza Hut
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Grand classique parmi les classiques, cette catégorie regroupe toutes les réalisations spécifiques aux séries d’annonces réalisées pour la presse écrite. On retrouve, parmi les cinq finalistes, deux projets également en lice dans la catégorie Campagne de communication cross-media. Sponsor catégorie Campagne presse: d’Wort
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ZUT, LE WORT A CHANGÉ DE FORMAT / 2 sujets
PRECIOUS OBJECTS / 5 sujets
AGENCE Comed
AGENCE oxygen
CLIENT Bofferding (Brasserie Nationale)
CLIENT Electro-Security
REBRANDING BGL-FORTIS / 4 sujets
CFL / 8 sujets
PRINT INSPIRÉS / 5 sujets - 3 planches
AGENCE Mikado Publicis
AGENCE Concept Factory
AGENCE Vidale-Gloesener
CLIENT Fortis
CLIENT CFL
CLIENT Imprimerie Victor Buck
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Affiches isolées ou série d’affiches, en petit ou grand format: le jury n’a pas souhaité procéder à une séparation des projets qui lui ont été soumis. Le champ d’exploration est on ne peut plus vaste, puisque se retrouvent en compétition tant des affiches culturelles que commerciales ou politiques. Sponsor catégorie Affiche: Publi-Lux
CFL / 3 sujets
LE SAUT
AGENCE Concept Factory
AGENCE Mikado Publics
CLIENT CFL
CLIENT Deloitte
SEMAINE MALIENNE / 6 sujets - 2 planches
FIRWAT NET FUERSCHER / 7 sujets - 3 planches
AGENCE Vidale-Gloesener
AGENCE Vidale-Gloesener
CLIENT Agence Luxembourgeoise d'Action Culturelle
CLIENT MNHN (Musée national d'histoire naturelle)
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Une catégorie qui a, également, suscité un grand intérêt de la part des agences. Et le jury ne s’y est pas trompé, en désignant pas moins de cinq projets finalistes. Outre la créativité, les aspects techniques de production et de réalisation ont également été pris en compte. «La qualité a été plus élevée que les années précédentes, surtout au niveau des moyens de production», explique-t-on au niveau de l’organisation. Peut-être aussi la hausse des budgets consacrés y a-telle été pour beaucoup… Sponsor catégorie Spot TV / Cinéma: Utopia
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ÉLECTIONS COMMUNALES 2005
SPOT CINÉMA ABITARE KIDS
AGENCE Bizart
AGENCE DéTé Publicité & communications
CLIENT LSAP
CLIENT Abitare
REBRANDING BGL-FORTIS
GRÉNG STÄERKT TV
CHAQUE CHOSE À SA PLACE
AGENCE Mikado Publicis
AGENCE Vidale-Gloesener
AGENCE millenium
CLIENT Fortis
CLIENT Déi Gréng
CLIENT Valorlux
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Aucun Award attribué l’année dernière, au mieux un seul pour cette année, puisqu’un seul projet a été retenu: cette catégorie semble décidément vouée à rester le vilain petit canard. Le nombre de projets soumis a pourtant été supérieur à celui de la catégorie Spot TV / Cinéma, mais le jury n’a pas été enthousiasmé par la qualité proposée. «Pourtant, le niveau d’ensemble s’est amélioré ces dernières années», remarque un des membres de l’organisation. Rendez-vous l’année prochaine, alors? Sponsor catégorie Spot Radio: DNR
Conditions de choc Renault Radio 30 sec. «Mégane» Dans un salon de thé, deux copines bavardent… - Monique, je te raconte pas! - Ben si raconte. - Hier, j’étais chez Renault pour profiter des conditions, quand tout à coup, y a un type qui tombe dans les pommes. Paf, comme ça, là, devant moi! Je te raconte pas. - Ben si raconte! - Ben c’est tout, il a repris ses esprits et il a dit que c’était à cause des 2.800 euros d’avantages sur la Mégane de ses rêves. - Combien? - 2.800 euros. - Oh! (bruitage cartoon évanouissement) - Monique?… Oooh non! (ça recommence) Musique + V.O. Renault demande aux personnes sensibles de se préparer mentalement avant de découvrir les conditions de choc, valables jusqu’au 31 janvier, sur toute la gamme. - Monique, je te préviens, si tu ne te relèves pas là tout de suite, je ne te raconterai plus jamais rien. Monique? CONDITIONS DE CHOC AGENCE Mikado Publicis CLIENT Renault
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L’une des catégories les plus vastes en terme de créativité, puisqu’elle juge aussi bien de la réalisation de cartes de vœux, d’invitations à des événements publics ou privés, de cartes postales. C’est aussi la catégorie la plus «équilibrée» en ce qui concerne les contributions des membres de MarkCom (les agences de communication) et de Design Luxembourg (les designers). Là aussi, cinq projets sont en finale, également jugés pour leur efficacité (taux de retour). Sponsor catégorie Mailing: P&T
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CARTE DE VOEUX 2006 & 10 ANS
EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
AGENCE a I part
AGENCE Bizart
CLIENT Casino Luxembourg – forum d'art contemporain
CLIENT Greenpeace Europe
ÉGALITÉ DES CHANCES
SOLLINI
ANNIVERSAIRE MARC GROFF
AGENCE Bizart
AGENCE Vidale-Gloesener
AGENCE Mikado Publicis
CLIENT Ministère de l’Égalité des Chances
CLIENT Instituto Italiano di Cultura Lussemburgo
CLIENT Dentiste Marc Groff
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Une catégorie très classique, qui reprend les campagnes déclinées sur au moins trois supports différents (Audiovisuel, Print/affiche/banner online, Direct Marketing, POS, Sponsoring, Event, Merchandising, Communication interne, RP…). La lecture des projets nommés donne une idée du type d’annonceurs concernés par ce mode de communication: que du lourd! À noter que l’année dernière, aucun trophée Silver n’avait été attribué dans cette catégorie… Sponsor catégorie Campagne Cross-Media: Viva
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CFL
AXXESS
AGENCE Concept Factory
AGENCE Mikado Publicis
CLIENT CFL
CLIENT Banque et Caisse d'Épargne de l'État
NUAGES
DOHEEM. A MENGER GEMENG
REBRANDING BGL-FORTIS
AGENCE Advantage Communication
AGENCE Bizart
AGENCE Mikado Publicis
CLIENT Luxair
CLIENT LSAP
CLIENT Fortis
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Par rapport à l’année précédente, cette catégorie a été légèrement remaniée, puisque sont exclus de la sélection les travaux dits de Brochure design (voir plus loin). Ici sont donc privilégiés les ouvrages d’art, qui ont également été l’objet d’un vif intérêt de la part des agences et designers. Sponsor catégorie Editorial Design: Victor Buck
IWWER BIERG AN DALL – WALFER ANTHOLOGIE
CONCOURS D'IDÉES INTERNATIONAL D'URBANISME:
AGENCE binsfeld communication
LUXEMBOURG-GARE
CLIENT Administration Communale de Walferdange
AGENCE rose de claire, design CLIENT Ville de Luxembourg
SCHOCK UND VISION, 1900-1950
SOUS LES PONTS, LE LONG DE LA RIVIÈRE 2
AGENCE rose de claire, design
AGENCE Vidale-Gloesener
CLIENT Centre National de Littérature
CLIENT Casino Luxembourg – forum d’art contemporain
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C’est la nouveauté de ces Awards 2006. Fruit de la scission de la catégorie Editorial Design, la catégorie Brochure Design ne reprend pas les réalisations de type ouvrages d’art. «Le nombre de projets soumis a été assez important et il y avait même des choses que je n’avais jamais vues», se réjouit un des membres de l’organisation. Sponsor catégorie Brochure Design: Imprimerie Saint-Paul
BROCHURE DE PRÉSENTATION
BROCHURE CHRISTOPH DREXLER +
AGENCE binsfeld communication
GERTRUDE ELVIRA LANTENHAMMER
CLIENT Bibliothèque nationale de Luxembourg
AGENCE Bizart CLIENT LB Lux
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ÉVEIL DES SENS
REGARDS INTIMES – VISIONS PUBLIQUES
KID’S BOOKLET «AUF EMPFANG SATELLITEN»
AGENCE Concept Factory
AGENCE a I part
AGENCE Bizart
CLIENT Wengé
CLIENT Service culturel de la ville de Dudelange
CLIENT SES Global
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Un logo, un papier à en-tête, une identité visuelle… Les possibilités sont également très nombreuses dans cette catégorie. «La qualité a été assez élevée, au moins aussi bonne que l’année dernière, sinon meilleure», estime un des organisateurs de ces Awards. Là aussi, la diversité est de mise, entre des réalisations à objet culturel, institutionnel ou commercial. Sponsor catégorie Logo Design: Igepa
C3
LUXEMBOURG CAPITALE EUROPEENNE DE LA CULTURE ET
AGENCE Mikado Publicis
GRANDE REGION 2007
CLIENT Groupe C3
AGENCE Bizart CLIENT Luxembourg Capitale européenne de la Culture et Grande Région 2007
SUSTAIN
IDENTITÉ VISUELLE
IDENTITÉ VISUELLE DE LA PISCINE
AGENCE Concept Factory
AGENCE binsfeld communication
AGENCE Bizart
CLIENT Sustain
CLIENT Association Thérapie Équestre
CLIENT Syndicat Intercommunal Bettembourg/Leudelange
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De la boîte traditionnelle jusqu’à l’emballage plus sophistiqué, en passant aussi par… les timbres-poste: la définition du packaging est plutôt vaste. Pourtant, le nombre de projets soumis n’a pas été très important et seuls trois finalistes ont été retenus. «C’est un problème typiquement luxembourgeois, car peu de clients pensent qu’il faut investir dans le packaging. Il s’agit pourtant d’un élément essentiel, en particulier dans un domaine tel que l’alimentaire», remarque un professionnel du secteur. Pour l’anecdote, l’année dernière, les deux trophées (Gold et Silver) de cette catégorie étaient tombés dans l’escarcelle de Binsfeld. Ce ne sera pas le cas cette année… Sponsor catégorie Packaging: No Limits
CD'S WPR JAZZ
ART ET VIN 19
AGENCE xGraphix
AGENCE binsfeld communication
CLIENT Waltzing-Parke Records
CLIENT Domaines de Vinsmoselle
POSTOCOLLANTS AGENCE Vidale-Gloesener CLIENT Postes et Télécommunications
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c’est qui qui l’aura ?
si c’est pas moi ce sera toi !
na na na
graphisterie générale
Ce 23 février, les « Communication & Design Awards 2006 » auront un petit goût d’enfance.
Walking dinner, bar à huîtres et petites surprises au menu des « Communication & Design Awards 2006 » Renseignements et devis: 8 route d’Arlon L-8410 Steinfort tél: 399 650 1 - fax 399 650 39 traiteur@steffen.lu www.steffentraiteur.lu
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Certainement la catégorie la plus complexe dans son mode d’évaluation, puisque sont pris en compte, outre le layout, des critères plus techniques comme la facilité de navigation ou l’exécution des commandes, mais aussi l’efficacité, représentée par les taux de clics. Un seul trophée (Gold) avait été attribué en 2005. Sponsor catégorie Site Internet: Luxweb
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MINIMAX ON TOUR
ARLETTE SCHNEIDERS ARCHITECTES
AGENCE Interact
AGENCE Bizart
CLIENT Fortis
CLIENT Arlette Schneiders Architectes
CFL
WEB WALKING AM KIISCHPELT
AGENCE Concept Factory
AGENCE a I part
CLIENT CFL
CLIENT Leader+ ; Sivour
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Si la catégorie n’a pas donné lieu à pléthore de projets soumis, la qualité était au rendez-vous, puisque les cinq candidats ont tous été retenus en finale. «Le jury a estimé que la position des créatifs luxembourgeois dans ce domaine est assez forte», commente un des responsables de l’organisation de ces Awards. Les deux trophées 2005 avaient été remportés par Vidale & Gloesener, encore en lice cette année pour un nouveau doublé? Sponsor catégorie Corporate Design: Chambre de Commerce
VIENT DE PARAÎTRE
FELTES
AGENCE rose de claire, design
AGENCE Vidale-Gloesener
CLIENT Ordre des Architectes et des Ingénieurs-conseils
CLIENT Bureau immobilier Feltes
TASTE MUSIC
BNL
TANT ET TEMPS DE SAVEURS
AGENCE binsfeld communication
AGENCE Vidale-Gloesener
AGENCE Accentaigu
CLIENT Ministère de la Culture
CLIENT Bibliothèque nationale Luxembourg
CLIENT Restaurant-snack Citronnelle
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Communication & Design Awards 2006 organisé par MarkCom et Design Luxembourg en collaboration avec paperJam Ce paperJam étant paru à l’occasion de la remise des prix le 23 février à la Rockhal, nous vous invitons à retrouver l’ensemble des lauréats sur www.paperJam.lu. Présenté par Valérie Bodson et Mike Tock. Allocutions: M. Jeannot Krecké, Ministre de l’Économie Mme Lydia Mutsch, Bourgmestre de la ville d’Esch-sur-Alzette M. Olivier Toth, Directeur Rockhal M. Jean-Claude Hamilius, Président du jury 2006 Jury 2006: Président: Jean-Claude Hamilius (Consumers – D) Patrice Clément (Bureau Benelux des Dessins ou Modèles) Dominique Godin (Fortis – L) Guy Kerger (MindForest – L) Stefano Moreno (Architecte – L) Monica Portillo (Mudam – L) Stéfanie Schmidt (Graphic Designer – D) Gisèle Simon (Graphic Designer – B) Frédérique Theisen (Rockhal – L) Bob De Waha (Lux-Development – L) Producteur exécutif: Dany Lucas / All Access Corporate Design: Elisa Kern / xGraphix Animation vidéo: Steve Gerges et Maxime Percepied / Re.media Musique animation vidéo: Christophe Peiffer Technique: CSL Deejay set: PSAPP (Londres) Concert: SOLDOUT (Bruxelles) sponsorisé par Equinox Productions Blitz in the Box: Éric Chenal / Blitz Catering: Traiteur Steffen Boissons: Carpe Diem, Caves Krier Frères, Diekirch, Jet Import, Red Bull, Viva
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Liette Reuter (Interpub) Lex Kaufhold (Ministère de l’Économie)
Bob Hochmuth (Advantage) Jean-Luc Mines (Mikado-Publicis)
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Un capital pour l’entreprise Une marque, ça se gère et ça s’entretient comme le plus précieux des patrimoines.
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priété intellectuelle a été expressément évoquée par Jeannot Krecké lors de son discours d’inauguration de la Foire d’Automne. Le ministre de l’Économie a plaidé pour une politique cohérente en la matière, portée par une sensibilisation des PME et du grand public à l'importance de la propriété intellectuelle et par la création de formations spécialisées dans ce domaine. Par ailleurs, la propriété intellectuelle fait partie intégrante du plan national pour l’innovation et le plein emploi. «La propriété intellectuelle constitue réellement un capital pour une entreprise, et cela concerne tout particulièrement l’aspect de marque», estime M. Kaufhold, aux yeux de qui la première cible de la sensibilisation doit être les petites et moyennes entreprises. «Il faut que les PME se rendent compte que ça vaut la peine de s’intéresser à cela, d’autant plus que ce n’est pas très compliqué. Il n’est pas obligatoire de passer par un mandataire pour déposer une marque». L’intérêt, du reste, est en augmentation sensible, et les neuf employés de la direction de la propriété intellectuelle du ministère de l’Économie reçoivent de plus en plus de demandes de renseignements en la matière.
Pas une science exacte Cette absence de véritable culture de marque, Léo Reuter, fondateur d’Interpublicité (dit Interpub) au milieu des années 60, en est le témoin au quotidien. «Beaucoup de gens se rendent compte de l’importance de la marque, mais le constat s’arrête là. Personne n’a vraiment conscience de ce que ça représente et du travail que cela implique.
Photos: Eric Chenal (Blitz)
Au cours de l’année 2005, le Bureau Benelux des Marques (BBM) a accepté pas moins de 30.685 dépôts de Marques Benelux (dont les trois quarts réalisés on-line sur le site, voir encadré page 150), ce qui représente une augmentation de plus de 37% par rapport à 2004. Cette forte augmentation généralisée, au niveau des dépôts de Marques Benelux, la plus élevée enregistrée en Europe, est en grande partie à mettre en relation avec l’avènement des noms de domaine Internet «.eu» fin 2005, puisque depuis le 7 décembre dernier, des entreprises établies dans l'Union européenne pouvaient déposer une demande pour un nom de domaine correspondant à une marque déposée ou à un nom de commerce. Sur le nombre total de ces dépôts, ceux originaires du Luxembourg ont représenté 529 cas, contre 445 un an plus tôt, soit une progression de près de 20%. Un chiffre qui apparaît somme toute relativement modeste, mais que Lex Kaufhold, chargé de direction de la propriété intellectuelle au ministère de l’Économie, explique tout simplement. «Contrairement à la France ou à l’Allemagne, les gens n’ont, ici, aucune connaissance du sujet. Il n’y a pas de culture de propriété intellectuelle». Un état de fait qui, un temps, a pu également se retrouver, en partie, au sein même des administrations publiques, avant qu’une réelle sensibilisation ne soit menée à tous les niveaux. Du reste, ce concept de propriété intellectuelle fait, aujourd’hui, partie intégrante des stratégies d’innovation déployées dans le cadre du processus de Lisbonne… Et ce n’est sans doute pas un hasard si, pour la première fois, la pro-
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Le dépôt d’une marque C’est à La Haye que siège le Bureau Benelux des Marques, l’organe officiel de dépôt d’une marque pour la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. La taxe de base pour le dépôt d’une marque individuelle s’élève à 240 euros (373 euros pour une marque collective). Un montant qui inclut un examen d’antériorité destiné à vérifier que la marque n’existe pas déjà ailleurs. Cette recherche peut prendre plusieurs mois, mais peut faire l’objet d’une procédure accélérée, moyennant une surtaxe de 148 euros pour la marque individuelle ou la marque collective. Cet examen d’antériorité peut également être demandé sans pour autant l’accompagner d’un dépôt en bonne et due forme. Il en coûte alors 76 euros en temps normal, et 224 euros pour une recherche accélérée. Le formulaire de dépôt peut être rempli par voie électronique sur la plate-forme Internet www.bmbbbm.org. Ce site permet également de consulter un registre des marques, qui vous permet, dans un premier coup d’œil, de voir si une marque existe déjà ou pas. Le dépôt d’une marque à l’échelle de l’Union européenne se fait auprès de l'OHMI (Office de l'harmonisation dans le marché intérieur, http://oami.eu.int), établi en Espagne, à Alicante. Le montant de la taxe de dépôt d'une demande de marque communautaire, pour une marque individuelle, est de 750 euros (dépôt électronique) ou 900 euros (dépôt normal). La taxe d’enregistrement de cette marque communautaire est de 850 euros. Pour un dépôt à l’échelle mondiale, le plus sûr est de s’adjoindre les services d’un mandataire agréé. Ils sont au nombre de quatre au Luxembourg: Dennemeyer & Associates (www.dennemeyer.com), Marks & Clerk (www.marks-clerk.com), Office Ernest T. Freylinger (www.freylinger.com) et Meyers & Van Malderen (www.malderen.com). || J.-M. G.
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Trop de gens croient, encore, qu’un simple logo suffit pour créer une marque, alors que le plus important consiste à déterminer la politique et la philosophie qui l’accompagne pour rester en ligne avec cette marque. Si on ne donne pas de l’importance à ces petits détails, alors on risque d’aller à l’encontre des objectifs initiaux et ça posera problème. Une marque, c’est comme un jardin: il faut la soigner en permanence». Évidemment, les marques «luxembourgeoises», au rayonnement international, dans le domaine de la grande consommation, ne sont pas légion. Il n’est un secret pour personne que le Luxembourg n’est pas spécialement un marché de production, qu’il importe bien plus qu’il n’exporte et que son économie est essentiellement basée sur le secteur des services. Cela ne doit pas empêcher la prise en compte du concept de marque, transposé à une autre échelle. «À partir du moment où l’on travaille pour une entreprise quelconque, c’est cette entreprise-là qu’il faut considérer comme une marque. Le principe est alors le même que pour n’importe quel produit de consommation: il faut soigner cette marque, la faire vivre, innover à chaque moment», estime Jean-Luc Mines, président de l’agence Mikado-Publicis Luxembourg, qui a le sentiment que «les chefs d’entreprise sont arrivés à un point où ils ne savent plus très bien où aller, car ils n’ont plus suffisamment de recul». Aujourd’hui, les grands groupes industriels – mais pas uniquement eux – ont pris conscience que le produit qui est vendu, c’est ce que l’entreprise fabrique, alors que la marque qui est vendue, c’est ce que le client achète… La marque se pose donc en garant de la notoriété, de l’image et de la réputation de l’entreprise, et de la confiance que le consommateur peut lui accorder. Si, par le passé, les opérations de rachat ou de fusions valorisaient, avant tout, l’entreprise en elle-même, aujourd’hui, la valeur se retrouve dans la marque. «La meilleure preuve que la marque est un bien de grande valeur est qu’elle se cède… à prix d’or parfois… et se pille de plus en plus, au travers de la contrefaçon. Les plus grandes marques pèsent plusieurs milliards d’euros», rappelle ainsi Liette Reuter, directrice de l’agence Interpub.
Lorsqu’un géant comme PepsiCo s’intéresse à Danone, c’est avant tout pour pouvoir bénéficier du formidable levier du portefeuille de marques du groupe agro-alimentaire français (parmi lesquelles, outre la marque générique, Taillefine, Évian, Volvic ou encore les biscuits Lu). Pour autant, pas question de se reposer sur la notoriété que peut avoir une marque, aussi forte soit-elle sur son segment. «La gestion de marque est loin de constituer une science exacte, analyse Bob Hochmuth, administrateur-directeur de l’agence Advantage. Ça reste très évolutif. Une marque est faite pour perdurer, il faut donc savoir la gérer, s’interroger, en permanence, sur sa valeur, son positionnement». Car tout importante soit-elle, une marque peut rapidement se déprécier avec le temps, pour peu qu’elle soit négligée. «Une image de marque s’écroule plus vite qu’elle ne se construit, prévient Mme Reuter, qui rappelle que «certaines marques ont eu leur heure de gloire et se sont effondrées après une erreur de parcours, sans jamais parvenir à se relever, malgré tous les efforts consentis pour redresser la barre».
Savoir se différencier Il est vrai aussi qu’une marque peut tout à fait mener une vie qui lui est propre, indépendamment de l’entreprise qui l’a créée. Le phénomène s’observe, notamment, dans les produits d’entretien. Les deux grands géants du secteur, Procter & Gamble et Unilever ont fait du rachat et de la vente des marques un exercice parfaitement rôdé. À côté de cela, des «repreneurs» ne manquent pas de jouer leur carte, en faisant revivre une marque, en la positionnant parfois différemment, sur un marché de niche qui lui correspond mieux. C’est ce que font, par exemple, les frères Saatchi, qui ont créé une structure spécialisée dans la relance de marques qui, bien que tombées de leur piédestal, sont loin d’être mortes. «On crée une marque pour se différencier, rappelle M. Hochmuth. Si, dans un supermarché, on a le choix entre plusieurs produits, on prend en général celui que l’on connaît et qui se différencie dès le premier coup d’œil. C’est aussi pourquoi une marque peut se permettre d’être plus chère. Or, il y a de plus
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en plus souvent des No names qui se rapprochent beaucoup d’une marque connue. D’où l’importance d’une bonne communication, afin que le consommateur connaisse et reconnaisse une marque et sache faire la différence». Mais il n’y a pas que dans les rayons des magasins que la différenciation s’opère et il est acquis, aujourd’hui, que l’on ne peut plus miser exclusivement sur les qualités objectives d’un produit dont elle est l’emblème, pour imposer une marque. «On vit dans un monde où la marque a acquis une dimension nouvelle, constate Mme Reuter. À tel point que, dans certains secteurs, la mode par exemple, on vend aujourd’hui souvent plus la marque et sa griffe que le produit lui-même. La marque est devenue un signe social, un symbole d’appartenance, un élément de personnalisation et d’affirmation pour le consommateur». La bonne tenue d’une marque représente donc un enjeu considérable, et pas seulement à l’échelle de l’entreprise. Pour un pays de la taille du Luxembourg, l’impact économique peut être crucial. «La donne est différente, puisque la concurrence est aujourd’hui plus rude et le pays à intérêt à se bouger», prévient Jean-Luc Mines, qui ne peut s’empêcher de voir, dans l’actuelle «bataille» entre Mittal Steel et Arcelor, une illustration grandeur nature de l’intérêt que peut susciter une marque aussi forte que peut l’être celle du sidérurgiste européen, créée il y a pourtant moins de cinq ans, sur un marché on ne peut plus concurrentiel.
Cohérence exigée Il n’y a évidemment rien de plus passionnant, pour une agence, que de pouvoir travailler sur la création d’une marque et de toutes ses valeurs associées. Des valeurs qui évoluent au fil du temps. «Aujourd’hui, utiliser les voyelles A, O ou U dans un nom de marque suggère la lenteur, l’obscurité, explique Bob Hochmuth. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Les I et les E accentués, au contraire, évoquent plutôt rapidité et légèreté»… La gestion de la marque, elle, est plus complexe, mais doit s’appuyer sur un maître mot: la cohérence. Léo Reuter a pu s’en rendre compte tout au long de ses 25 années de collaboration
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avec la compagnie aérienne Cargolux, depuis la fin des années 60 jusqu’au début des années 90. «Lorsque nous avons débuté notre collaboration, il s’agissait encore d’une petite société, aux moyens limités, se souvient-il. Nous avons développé une corporate identity très forte, en utilisant, par exemple, seulement deux couleurs dans toute la communication, pour se détacher des autres concurrents qui faisaient surtout des photos en noir et blanc et parfois couleurs». Faire vivre et développer la toute jeune marque Cargolux a nécessité une approche évidemment différente de ce qui pouvait se faire, tout en restant en phase avec la politique et la philosophie de l’entreprise. «Nous avions travaillé de façon très intense avec un nombre réduit d’interlocuteurs, ce qui nous a permis de garder cette cohérence, se souvient M. Reuter. Tout le design, les slogans et toute la communication étaient bien harmonisés, comme un tout, et un élément en rappelait toujours un autre. Et cela était aussi valable pour la communication vers l’extérieur que pour leur propre communication interne. Tout cela leur a permis de grandir très vite et de percer sur le marché». Reste qu’envisager, aujourd’hui, de vouloir lancer une marque reste un exercice périlleux, coûteux et au succès incertain. «Cela demande clairement plus de moyens et de créativité, confirme Bob Hochmuth. Il y a 20 ans, il y avait beaucoup à inventer. Aujourd’hui, tout a déjà été fait ou presque. Il suffit pour s’en convaincre de réfléchir un instant aux slogans marquants de ces cinq dernières années, comparés à tous ceux qui nous viennent en tête des années 70-80». Que Mamie Nova se rassure: ce n’est pas demain que les mamies commenceront à lui dire merci… || Jean-Michel Gaudron
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Marie-Hélène Béharel (Bizart) Sebastian Kostka (Digital Studio)
Alain Berwick (RTL) Daniel Eischen (Interact)
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Une nouvelle façon de penser Imaginez-vous devant votre poste de télévision, en train de regarder une publicité pour une marque de jeans. Trois modèles vous sont proposés et, à l’aide de votre téléphone mobile, vous avez la possibilité de vous intéresser à un modèle en particulier, avec un autre coloris. Vous en recevez, alors, par SMS, le prix, avec un code-barre promotionnel à faire valoir lors de votre passage en caisse dans le magasin. Et, en prime, le plan d’accès pour vous y rendre de l’endroit où vous vous trouvez... Imaginez-vous maintenant marchant dans la rue, votre téléphone mobile en poche, et passant devant un abribus. À votre arrivée, la publicité affichée change et vous propose un produit ou un service qui cadre parfaitement avec vos propres centres d’intérêt. Magie? Non, le panneau a tout simplement détecté le signal émis par votre terminal mobile et l’a relié avec des données commerciales vous concernant, accumulées au fur et à mesure de vos achats ou de vos prospections passées. À mi-chemin entre la science-fiction et le terrifiant Big Brother de Georges Orwell, ces deux scénarios ne sont pourtant peut-être qu’une simple anticipation de ce que pourrait être notre réalité dans quelques années. «Techniquement, tout est en place: on a les opérateurs, les satellites, l’Internet, la bande passante pour faire passer les images… Mais sans doute ne sommes-nous pas encore prêts pour aller aussi loin», s’interroge Sebastian Kostka, directeur général de la société Digital Studio, spécialisée dans la création et réalisation d’images 3D, dans la post-production audiovisuelle et dans les contenus interactifs. «Nous sommes en train de travailler sur de telles solutions. Nous suivons de très près ce qui se passe sur les marchés coréens et japonais, qui ont toujours entre 18 et 24 mois d’avance sur l’Europe. Ils sont plus pointus dans de nombreux domaines et proposent même des services qui ne verront sans doute jamais le jour ici, car la mentalité n’est pas la même».
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Il n’empêche que l’avènement des médias dits «nouveaux», interactifs et instantanés, dans notre vie quotidienne, est une réalité déjà bien palpable, que ce soit dans le domaine commercial, ludique ou de l’information. Cela ne veut pas non plus dire, pour autant, que les sites Internet, les mails ou les SMS constituent une solution universelle, dont la mise en œuvre est reproductible à l'envi. Marie-Hélène Béharel, Internet consultant de l’agence Bizart, refuse ainsi de tomber dans l’excès. «Bien sûr, les nouveaux médias deviennent incontournables dans une stratégie de communication, ce qui implique des visions très différentes par rapport à ce qui pouvait se faire jusqu’à présent. Mais il convient de toujours mener, en amont, une analyse très détaillée: pourquoi une société veut-elle se lancer dans l’Internet ou la téléphonie mobile? Quels sont ses besoins? Ses soucis? Ses attentes? Le web ou la téléphonie sera une des réponses, mais ce ne sera bien souvent qu’un tout petit morceau de cette réponse». Ainsi, il appartiendra à la société de bien comprendre, en premier lieu, quel est son métier, son organisation interne, afin de savoir qui pourra gérer le contenu interactif et le faire vivre. Il sera même dangereux, pour elle, de se risquer sur un tel terrain en l’absence d’une organisation, même basique, susceptible d’assurer la gestion et la maintenance de l’outil Internet ou SMS, voire, tout simplement, de la réelle motivation pour le faire. «Ce n’est absolument pas une panacée qui résout tous les problèmes, résume-t-elle. Une stratégie se met en place à deux ou trois ans et non pas six mois et l’intégration de ces nouveaux médias doit se faire en se demandant ce que cela peut réellement apporter à l’ensemble. S’ils n’apportent rien, ce n’est pas la peine. Je connais des sociétés qui travaillent très bien sans être pour autant sur le web autrement qu’avec une simple page… Les gens ont le sentiment qu’il faut absolument être sur le web le plus vite possible, mais si c’est pour y présenter un site plat, avec une page qui
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Les médias interactifs semblent désormais incontournables dans toute stratégie de communication. Ils n’apportent pas, pour autant, une réponse universelle.
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n’explique rien et n’apporte aucune valeur ajoutée, ce n’est sûrement pas la meilleure façon de faire».
Organisation et stratégie à revoir Le constat est le même chez Daniel Eischen, le CEO de l’agence Interact, spécialisée dans le conseil, la création et le développement de projets online, offline et mobiles, pour qui l’argument du coût – relativement faible pour un développement multimédia, comparé au prix d’une annonce «classique» – ne doit en rien masquer la spécificité d’un tel projet. «Le problème reste de savoir comment utiliser ces nouveaux médias d’une façon efficace, qui tienne compte de leur spécificité et de leur dynamisme, explique-t-il. Pour y arriver, il faut plus qu’un simple budget de communication: il faut une stratégie, une organisation et des gens qui les réalisent. Développer un site ponctuel, c’est facile. C’est comme mettre une cerise sur le gâteau d’un projet pub… Mais l’Internet, c’est bien plus que cela. Cela se passe avant, pendant et surtout après la campagne de communication. On attire les gens vers une plate-forme et on tente de les y retenir. L’Internet permet de communiquer, mais surtout de faire du business. Au Luxembourg, je ne peux que noter clairement un certain retard dans cette façon d’utiliser les nouveaux médias. Dans nos prises de décision, il est clair que le feeling joue un rôle. Mais il est encore plus important de prendre le client en considération. C’est lui qui juge de l’acceptation d’un logo, d’une campagne ou d’une offre commerciale. L’Internet nous offre l’interactivité et le potentiel de dialogue dont nous avons besoin pour en tenir compte». Typiquement, une société qui arrive sur un marché et qui voudra d’abord se faire connaître, n’aura en effet pas nécessairement intérêt à déployer, d’emblée, toute l’armada interactive et multimédia. La construction d’une image et d’une notoriété se fait aussi – et peut-être surtout – via le bouche à oreille, la réputation, la reconnaissance. À partir du moment où la clientèle sera captée, il est alors indéniable que le Web ou les SMS constitueront une voie de fidélisation et d’apport de services personnalisés à valeur ajou-
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tée, au travers desquels tant la société que ses clients y trouveront leur compte. Pour Daniel Eischen, pas de doute: la mutation des mentalités va également se faire avec l’arrivée progressive, sur le marché du travail, de l’actuelle génération «ados», pour qui communiquer par SMS est devenu, aujourd’hui, un geste banal de la vie quotidienne. Y compris en envoyant des messages surtaxés pour participer à des jeux ou bien télécharger des sonneries, logos et autres jeux interactifs. Une activité qui devient bien vite lucrative, autant pour les opérateurs téléphoniques que pour les fournisseurs de contenu.
Convergence, convergence… Ce n’est pas du côté de RTL que l’on pensera autrement. Cela fait presque dix ans que le groupe planche sur la convergence naturelle des activités TV et radio, avec l’avènement des techniques digitales et le développement de l’Internet. L’idée est on ne peut plus simple: toucher le public par un contenu en adéquation avec le support technique, lequel contenu étant réalisé indépendamment du canal de distribution choisi. «Aujourd’hui, RTL, que ce soit via la radio, la télé, la branche New Media ou la régie IP, c’est une seule équipe, une seule marque, qui vise le public via les différents supports existants, résume Alain Berwick, directeur de RTL. Nous jouons la complémentarité de ces différents supports, mais nous sommes aussi support technique et fournisseurs de contenus pour la téléphonie mobile». Outre l’intérêt technologique qui n’est pas négligeable, l’idée de diversification des revenus a, naturellement, constitué un moteur évident au développement de cette activité spécifique. «Le New Media a été rentable dès les premiers jours. Aujourd’hui, il représente quelque 5% de nos revenus et nous tablons sur une part de 20% dans trois ans, indique Steve Schmit, station manager chez RTL NewMedia Luxembourg. Mais, en même temps que les 5% du New Media, la progression est également importante sur les autres médias… Depuis 2-3 ans, nous avons des moyennes de progression en chiffre d’affaires de 20% par an». Ainsi, ces nouveaux médias représentent-ils une voie nécessai-
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Pour des campagnes sans queue ni tête,
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re pour les médias ‘classiques’ de s’adapter aux nouveaux modes de vie des consommateurs, de toucher différemment le cœur de cible. «La technologie, quelle qu’elle soit, reste un moyen de fidéliser l’audience et de propager et fortifier la marque. Un auditeur est un auditeur, quel que soit le moyen par lequel il nous écoute», estime M. Schmit. Chez RTL, le mode de réflexion est simple: à partir du moment où une niche est identifiée, elle est étudiée pour déterminer dans quelle mesure elle est susceptible de devenir un marché porteur. «Nous optimisons le tout en travaillant avec des équipes restreintes… Nous comptons bien être présents, à terme, avec des offres TV Internet, TV Mobile video on demand, ou bien encore dans la fourniture de contenus dans les transports publics. Nous avons évalué tous ces marchés, les coûts et les moyens nécessaires pour s’y développer», explique Alain Berwick, qui prévient que l’année 2006 sera, outre celle de la téléphonie mobile, l’année de l’avènement de la télé numérique au Luxembourg, avec comme conséquence inévitable, à moyen terme, celle qu’une partie des programmes TV venant de l’étranger deviendra plus chère pour le consommateur… jusqu’à, carrément, ne plus être accessible pour le consommateur luxembourgeois. Si, dans les premiers temps, la question était de savoir ce qu’il était possible d’imaginer comme application interactive à partir d’un contenu existant, la réflexion est, aujourd’hui, de plus en plus souvent radicalement inverse: quel contenu est-il possible d’adapter à une application interactive pour la rentabiliser et en faire un succès commercial? «L’idée n’est pas forcément d’être avant-gardiste, car il y a trop de technologies qui sortent en même temps, observe Steve Schmit. En revanche, l’avantage concurrentiel se crée dans la rapidité de réaction face à ces nouvelles technologies». Ne pas forcément être le premier, mais faire en sorte de pas être le dernier non plus: la marge de manœuvre est encore assez large. «La plupart des sociétés qui n’investissent pas, aujourd’hui, dans la mise en place de plates-formes multimédias, risquent d’être rapidement en retard par rapport à la concurrence, même si le seul apport économique n’est pas forcément visible à première vue»,
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prévient Sebastian Kostka qui, lui aussi, constate un certain manque de maturité du marché devant les incessants bouleversements technologiques. Pourtant, aujourd’hui – et peu de gens le savent – transmettre ses coordonnées bancaires par mobile est plus sécurisé que par Internet. «Au Luxembourg, on se trouve encore un peu dans un système privilégié, pour une qualité de vie haute, où la plupart des personnes ont peur de tomber dans un monde trop informatisé où il n’y a plus de contact humain, personnel. Les gens veulent encore aller au guichet de leur banque, prendre un aprèsmidi pour aller chez le coiffeur. C’est un phénomène qui commence à disparaître dans les grandes villes comme Londres ou Paris, mais pas encore ici».
Au service de suivre le client… Du côté du client final, la façon de consommer les médias et la pub évolue aussi fortement. Le consommateur apprécie de moins en moins un message trop formaté, dans lequel il ne se retrouve pas forcément, préférant avoir le sentiment que ce qu’il reçoit s’adresse spécifiquement à lui. Il rechignera certainement à payer un supplément pour avoir accès au premier type d’informations, mais sans doute moins au second. «À partir du moment où c'est le service qui le suit et non pas l'inverse, le client va se sentir privilégié et il acceptera de payer un surcoût pour obtenir cette information dont il a besoin. Il sera gagnant et le fournisseur aussi, puisqu’il générera un chiffre d’affaires avec un service qu’il ne peut pas proposer sur un site classique», analyse M. Kostka. Cibler de la sorte un message ne peut évidemment se faire efficacement que via des médias que l’on peut personnaliser, comme les SMS, les MMS, les plates-formes mobiles, les portails web… «Les nouveaux médias permettent de garder un contact à long terme avec la clientèle, ce que l’on ne peut pas faire avec les médias classiques, seuls. Mais qu’on ne peut pas faire non plus sans l’appui de ces médias classiques, note Daniel Eischen. L’important, c’est d’avoir une vision intégrée de la communication et du marketing. À ce stade-là, les outils multimédias deviennent de vrais outils stratégiques de gestion d’entreprise et non plus de simples supports publicitaires». || Jean-Michel Gaudron
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Will Kreutz (Added Value) Marc Binsfeld (Binsfeld Communication)
Paul Fabeck (Luxexpo) Claude Muller (Comed)
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Liaisons fructueuses Confiance et respect sont les deux piliers d’une bonne relation entre un annonceur et son agence. Mais les déclinaisons sont multiples et variées.
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est plus intéressant pour nous qu’un client nous approche en nous demandant de lui faire des propositions, tout en nous faisant comprendre que si ce que nous présentons n’est pas convaincant, il se tournera vers d’autres agences. Cette approche ‘j’ai le sentiment que tu es le meilleur, à toi de le prouver’ nous convient parfaitement. Ce type de pression est plus sain que celui lié à un concours». Faire ses preuves constitue, évidemment, la motivation première d’une agence vis-à-vis de son client, que ce soit à l’occasion de leur toute première fois ou, plus encore, au fil du temps d’une relation établie. Mais ce n’est qu’au travers d’un cadre d’échanges favorable que l’agence sera en mesure de donner le meilleur d’elle-même. Un cadre s’appuyant principalement sur les notions de confiance et de respect réciproques. «C’est bien sûr indispensable à partir du moment où l’on a en charge la gestion d’un budget annuel, avec des prestations de conseil stratégique, marketing, établissement de la stratégie de communication, en général, jusqu’à la création de campagnes ou bien la réalisation de gadgets», explique Marc Binsfeld, directeur de l’agence Binsfeld Communication.
Réciprocité D’un côté, le client souhaite généralement établir une relation de partenariat avec son agence et, de l’autre, l’agence souhaite que se noue ce type de liens afin de pouvoir apporter une plus-value, notamment en matière de conseil et d’accompagnement. «À partir du moment où l’on entre dans cette relation de conseil, poursuit-il, l’agence peut être amenée à travailler sur des données confidentielles que lui aura confiées son client. Il faut que le client se sente parfaitement à l’aise par rapport à cela et sente, surtout, que l’agence n’est pas là pour lui ‘vendre des trucs’. La plupart des agences n’ont évidemment pas cette idée en tête et il ne faut pas que les annonceurs s’imaginent qu’il en est autrement».
Photos: Eric Chenal (Blitz)
Entre simple relation client/fournisseur et complicité stratégique à long terme, le spectre de la nature des relations pouvant lier une agence de communication à un annonceur est très vaste, touchant à la fois des aspects commerciaux, techniques et/ou sentimentaux. Aujourd’hui, le consommateur final est reconnu par tous comme étant plus volatile que jamais, prêt à changer de marque ou de prestataire sur un simple coup de tête, pour quelques euros de plus ou de moins. Le marché de la communication n’échappe évidemment pas au phénomène. De plus en plus souvent, les annonceurs sont prêts à voler d’une agence à une autre, au gré de leurs campagnes, de leurs attentes, de leurs budgets. Les concours d’agence se multiplient et les créatifs doivent mettre les bouchées doubles, pour un résultat rarement en rapport avec les efforts déployés. «Il ne faut pas oublier que nous nous battons avec un nombre impressionnant de prestataires, de petite et grande taille, sur un marché qui est non seulement saturé, mais qui n’évolue pas dans ses moyens, explique Will Kreutz, fondateur et directeur de l’agence Added Value. Si le client est davantage amené à passer d'une agence à l'autre, c’est que les agences n’arrivent pas à se réunir réellement sur les objectifs de protection du métier. Sur ce plan-là, on ne parle pas des mêmes choses quand on compare le Luxembourg avec l’étranger. Ici, cela reste un business basé sur le relationnel, sur l’agressivité au niveau commercial. Ça dépasse souvent de très loin les normes que l’on est en droit d’attendre». Tout se situe donc dans l’art de convaincre. «Acquérir un nouveau client en lui faisant comprendre que l’on est la bonne agence pour lui et, ainsi, créer dès le départ une confiance suffisante pour éviter de devoir passer un nouveau concours, c’est toujours un bon départ pour une collaboration», explique ainsi Claude Muller, directeur adjoint de l’agence Comed, qui ne court pas spécialement après les concours d’agence. «Il
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Fidélité La notion de «durable» n’est pas nécessairement associée au seul concept de développement. Établir des relations personnelles, constantes et durables, c’est aussi le but recherché par toute agence qui se respecte. «Nous faisons en sorte d’avoir un taux de rotation le plus faible possible au niveau de l’agence, notamment sur le plan des contacts clients», explique Marc Binsfeld. Le système mis en place dans le pôle com’unity (qui regroupe, notamment les agences Binsfeld Communication et Oxygen) s’articule autour des quatre associés en charge du contact client au quotidien: Marc Binsfeld, Claude Nesser, Jean-Paul Reuland et Claude Sauber. «Chacun de nos clients a donc la garantie d’avoir un associé/actionnaire qui s’occupe de son dossier. C’est un peu le modèle ‘fiduciaire’ que nous proposons, avec l’appui d’un project manager, qui fait le lien entre le client et son contact privilégié. Même si le project manager change, l’associé est là et est garant de cette continuité, condition indispensable pour instaurer une confiance et un respect mutuels». || J.-M. G.
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Comment établir cette confiance? La seule réputation, en amont, ou la qualité des prestations effectuées, en aval, suffisent-elles? L’un des ingrédients de la réussite tient dans une implication de tous les instants de la part de l’agence. «S’intéresser de près à l’activité du client constitue un des éléments clefs, confirme Will Kreutz. Cela ne veut pas dire s’intéresser seulement à son portefeuille ou à ses moyens, mais implique une connaissance et une maîtrise de son activité, une capacité à se documenter, à s’imprégner, voire à participer. Pour être partenaire, il faut vraiment participer, au jour le jour, et entretenir cette proximité. Ce n’est pas du co-management, mais plutôt du coaching». Et de reconnaître, aussi, que cette profonde implication ne peut pas voir le jour sans un minimum de feeling entre les personnes amenées à être en contact. «Je dois pouvoir m’identifier à la philosophie de l’entreprise, ou celle du client. Si ce n’est pas le cas, s’il n’y a pas le bon feeling, il n’y a alors pas de collaboration, quitte à passer à côté d’un budget important… Je préfère plutôt construire sur le moyen et le long terme avec mon client». C’est sur cette perspective à moyen ou long terme que les agences peuvent tendre vers leur objectif initial: faire avancer leur client, l’entreprise et la marque qu’il représente. Mais si les agences revendiquent de la part de leurs clients le minimum de confiance et de respect leur permettant de travailler en toute sérénité, elles doivent aussi, dans certains cas précis, être capables de ranger leur fierté au fond de la poche en acceptant la critique, si possible constructive. «Les agences ne doivent pas se crisper face aux réactions des clients, estime Marc Binsfeld. Si l’on nous refuse une idée ou l’on nous demande d’apporter un certain nombre de modifications, il ne faut pas le prendre de haut, du style ‘Vous n‘avez rien compris, vous ne voyez pas le génie de la chose’. Il faut alors prendre le temps de bien expliquer et argumenter sa vision, étant entendu qu’un projet est généralement mûri et longuement réfléchi. Si, ensuite, le client ne sent vraiment pas l’idée, l’agen-
ce doit l’accepter et essayer d’en tirer des leçons positives, pour revenir à la charge avec un projet qui convient mieux… Évidemment, cela rend les relations parfois un peu plus délicates et on tombe alors dans la pure psychologie».
Une pression différente La nature même des relations entre un client et son agence a, par la force des choses, évolué au fil des ans. Le degré d’exigence et le niveau ont été portés vers le haut. Dans les années 80, les agences de communication n’étaient pas aussi structurées, avec autant de moyens humains qu’aujourd’hui (évidemment, la grandeur d’une agence ne garantit pas son professionnalisme…) En face, les entreprises, elles, bien souvent, ne disposaient pas non plus de département de marketing ou de communication spécifique, les fonctions étant bien souvent du ressort de la direction générale. Cela aussi a bien changé. Dans certains cas, donc, agences et clients sont en mesure de communiquer d’égal à égal. «Cela peut être très intéressant et très valorisant de travailler avec des gens ayant un même niveau de connaissance du marché et du marketing, estime Claude Muller. Cela nous oblige à nous remettre davantage en question, et en permanence. D’un autre côté, travailler en direct avec la direction générale permet de s’affranchir d’un certain nombre d’étapes dans le processus de décision. Il y a vraiment un intérêt dans les deux cas de figure». Aux yeux de Will Kreutz, qui ne cache pas sa satisfaction de constater combien le niveau de compétences de ses interlocuteurs est en hausse, il peut néanmoins exister un revers de la médaille à la façon dont les choses évoluent. «Le plus grand danger pour les agences professionnelles installées au Luxembourg est que le client soit plus professionnel qu’elles, car les agences n’ont pas nécessairement été toutes capables d’investir dans leur capital humain. Trop souvent, elles se complaisent dans le rôle de simple exécutant».
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Si, aujourd’hui, l’annonceur est, sans doute, moins «fidèle» à son agence, cela est aussi dû à la forte pression à laquelle il est soumis, de fait, par un conseil d’administration ou des actionnaires, souvent établis, de surcroît, à l’étranger… «C’est alors toute la nature de la relation avec l’agence qui peut être remise en question du jour au lendemain», déplore M. Muller, qui reste également très réservé quant à l’habitude qu’ont certains clients de travailler avec plusieurs agences en même temps. «Cela peut se justifier lorsqu’il y a une diversité des produits ou de la cible: une agence spécifique pour un produit spécifique, c’est constructif. Mais si, d’office, il y a compétition entre trois ou quatre autres agences, ce n’est pas productif. Faire trois campagnes pour en gagner une, ça coûte cher à tout le monde». La question du budget est également un élément clé dans la relation entre les deux parties et il peut arriver que le montant de ce budget ne soit pas communiqué aux agences... «Est-ce par crainte que l’agence prenne trop d’argent? s’interroge M. Muller Jouer cartes sur table est une condition importante pour une vraie complicité entre l’agence et le client. En plus, cela évite une perte de temps, d’énergie et d’argent en partant dans des choses qui ne cadreraient pas avec le budget disponible».
De la créativité… et plus encore Vus du côté de l’annonceur, les ingrédients qui composent la recette du succès d’une bonne et fructueuse relation ne sont guère différents. Chez Luxexpo, par exemple, on ne parle pas de mariage. On préfère évoquer un partenariat stratégique durable. Il faut dire aussi que les anciennes Foires Internationales sont, aujourd’hui, en pleine élaboration d’une campagne d’image, qui fait suite au changement de nom et de logo intervenus il y a bientôt deux ans, en avril 2004. «Nous n’attendons pas seulement le moment où l’on paie les factures pour juger l’apport d’une agence, prévient Paul Fabeck, head of marketing & communication chez Luxexpo. Nous attendons évidemment une réelle
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valeur ajoutée. Tout le débat tourne alors autour de la définition même de ce que peut être, ou ne pas être, la valeur ajoutée. Nous attendons de recevoir un coup de main, un travail d’exécution, mais aussi du conseil et une remise en question saine et régulière. Du suivi professionnel, du service, donc, tout en sachant qu’une agence n’est jamais aussi bonne que son client… et inversement». Du temps des FIL, la société faisait régulièrement appel à plusieurs agences de communication, puis a vécu une période de transition où elle a assumé cette charge toute seule. L’année dernière, Luxexpo a finalement privilégié la voie du concours d’agence, anonyme, pour décider avec quel partenaire elle souhaitait s’engager. C’est à l’unanimité que le projet le plus intéressant a été retenu. «La créativité, en soi, était évidemment un des critères les plus importants, mais pas le seul, explique Paul Fabeck. Nous avions accordé beaucoup d’importance dans la distinction du fond et de la forme et nous souhaitions travailler avec une agence qui comprenne parfaitement quels sont les challenges sur le marché. Un interlocuteur avec qui nous pouvons nous dire les choses en face, sans tomber dans un certain conformisme». Outre une communication ciblée pour chacune des manifestations organisées, Luxexpo planche sur le développement d’outils de vente et d’une communication adéquats au niveau institutionnel, notamment vis-à-vis des organisateurs tiers à qui la société loue ses espaces, pour tous types d’événements. La refonte de son site Internet est également au programme de ces prochains mois. «À nos yeux, explique Paul Fabeck, il est très important que l’agence s’engage à travailler dans notre meilleur intérêt, dans l’interaction existante avec les différents fournisseurs. Transparence et confiance, voilà deux ingrédients indissociables dans toute bonne relation de travail. Nous souhaitons une agence qui ose rouspéter auprès d’un fournisseur X parce qu’un travail aura été bâclé, sachant même que nous n’aurions pas forcément vu ce défaut. On arrive alors vraiment à une situation de win-win». || Jean-Michel Gaudron
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DOSSIER — ANNUAIRE
Guide pratique Voici la liste des principaux acteurs du monde de la communication et des médias au Luxembourg. Inscription et mise à jour gratuite sur www.index.paperjam.lu. Texte: Christelle Néant
FULL SERVICES A3COM 2b, Bd G.-D. Charlotte L-1330 Luxembourg T 26 38 73 F 26 38 73 73 contact@a3com.lu Fondé en 2005, Effectif: 15 Directrice Associée: Karine Haddar Directeur Associé: Stéphane Allaume Directeur Financier: Olivier Henz Directeur Associé: Olivier Ponsard Agence de production publicitaire.
Ad rem 154a rue de Trèves L-2630 Luxembourg T 26 43 30 1 F 26 43 20 43 info@adrem.lu Fondé en 1996, Effectif: 6 Directeur général: Marc Kalmus Directeur administratif: Frank Rippinger Agence de publicité. Stratégies marketing et communication. Encadrements d'activités commerciales transfrontalières.
Addedvalue 5 rue des Capucins L-1313 Luxembourg T 26 19 23 1 F 26 19 23 23 www.addedvalue.lu more@addedvalue.lu Fondé en 2004, Effectif: 8 Directeur: Will Kreutz Agence conseil en communication full-service. Spécialisée en corporate design, packaging, édition. Analyses et stratégies marketing, conception et réalisation de campagnes.
Advantage Communication 25 rue des Bruyères L-1274 Howald T 26 29 99 1 F 26 29 99 99 www.advantage.lu info@advantage.lu Fondé en 2004, Effectif: 50 Administrateur Directeur: Alain Lerace Administrateur Directeur: Bob Hochmuth Administrateur Directeur: Serge Estgen Administrateur Directeur: Jean Schintgen Membre MarkCom. Campagnes média, corporate identity, print, direct marketing, business to business, relations publiques, web, media planning.
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Agacom 23a rue de Luxembourg L-5752 Frisange T 26 67 13 461 F 26 67 13 46 46 www.agacom.lu eric.triol@agacom.lu Fondé en 2001, Effectif: 5
Agence de Publicité Lezarts 24 rue de Stavelot L-9280 Diekirch T 26 80 09 11 ou 80 49 29 F 26 80 09 12 ou 80 49 32 lezarts@pt.lu Fondé en 1997, Effectif: 1 Directeur: Serge Kugener
Agence de Publicité Publicom 122 rte de Thionville L-2610 Luxembourg T 48 82 22 F 48 89 99 fabrice@publicom.lu Effectif: 5
Alternatives Communications 5 Z.i. de Grasbusch L-3370 Leudelange T 26 48 59 27 F 26 48 59 40 www.alternatives.lu contact@alternatives.lu Fondé en 2005, Effectif: 3 Agence conseil en communication. Print et webdesign. Conception et réalisation de campagnes et d'identités visuelles. Marketing et communication financière.
Artipub Conseils 210 rue de Trèves L-2630 Luxembourg T 43 90 13 F 43 91 44 www.artipub.lu artipub@pt.lu Fondé en 1993, Effectif: 8 Directeur général: Romain Bernard Agence Marketing & Publicité.
Basic Consulting
183 rue de Luxembourg L-8077 Bertrange T 26 25 45 44 F 26 25 45 45 www.samyoung.lu info@samyoung.lu Fondé en 2002, Effectif: 5 Directeur général: Sam Douah
268 rte de Thionville L-5884 Howald T 27 62 01 01 F 27 62 01 02 www.basic-consulting.com info@basic-consulting.com Fondé en 2000, Effectif: 4 Directeur: Tom Meyer Conseil en communication, marketing et publicité. Spécialisé dans le lobbying national et international.
ahaa! communication
Benoy Publicité
20 am Bounert L-6975 Rameldange T 34 66 51 F 34 66 52 www.ahaa.lu annette@ahaa.lu Fondé en 2003, Effectif: 1 Associée gérante: Annette Arens Agence-conseil en communication et publicité.
74 Bd de la Pétrusse L-2320 Luxembourg T 22 81 50 F 48 14 04 www.benoy.info benoypub@pt.lu Fondé en 1949, Effectif: 4 Propriétaire: Robert Benoy Agence de publicité et entreprise d'affichage.
Agence Sam & Young
Binsfeld Communication Alibi Communication 4 rue Jean Engling L-1466 Luxembourg T 26 31 09 06 F 26 31 09 08 www.alibi.lu info@alibi.lu Fondé en 1999, Effectif: 7 Directeur général: Gilles Caviglia Agence de communication possédant un département web (applications DB, e-business, webdesign, animations, hosting, housing...) et un département communication/publicité (identité visuelle, logo, cartes de visites, magazines, pub).
14 place du Parc, B.P. 2773 L-1027 Luxembourg T 49 68 68 1 F 48 87 70 www.binsfeld.lu binsfeld@binsfeld.lu Fondé en 1979, Effectif: 40 Directeur: Marc Binsfeld Directeur: Claude Nesser Membre MarkCom. Agence-conseil en communication marketing full service. Stratégies et concepts, campagne de publicité médias, corporate design, packaging, films d'entreprises, foires et expositions, nouveaux médias, B2B.
Concept Factory Bizart visual communication 1 Bd Joseph II L-1840 Luxembourg T 46 22 55 1 F 46 22 55 55 www.bizart.lu contact@bizart.lu Fondé en 1993, Effectif: 12 Directeur: Raoul Thill Attaché de direction: Alain Cunisse Membre MarkCom. Conseil et stratégie en communication. Campagne de publicité et identité visuelle. Conception et habillage de sites.
Blue Orange 87 route de Luxembourg L-7240 Bereldange T 26 33 89 10 F 26 33 89 22 www.blueorange.lu info@blueorange.lu Fondé en 2005, Effectif: 5 Gérant: Daniel Rudi Conseil en développement commercial. Stratégie et politique commerciale. Division marketing, publicité, communication. Event division, photographie d'art et design.
Brain&More 100 rte d'Arlon L-1150 Luxembourg T 26 84 71 1 F 26 48 35 10 www.brain.lu brain@brain.lu Effectif: 6 Directeur général: Frank Zeimet Directeur: Ghislain Ludwig
Comed 13 rte d'Esch, B.P. 676 L-2016 Luxembourg T 44 31 24 1 F 44 40 23 www.comed.lu comed@comed.lu Fondé en 1978, Effectif: 12 Directeur: Carlo Dickes Directeur adjoint: Claude Muller Directeur administratif: Maryse Frosio Account Manager: David Gavroy Membre MarkCom.. Agence conseil en communication full service, stratégies marketing, conception et réalisation de campagnes publicitaires print, affichage, radio, TV ... Travaux d'édition, corporate design, stands d'expo, B2B, web design. Membre du groupe int. TAAN.
21 rue de Pont-Rémy L-2423 Luxembourg T 48 49 69 1 F 48 49 66 www.conceptfactory.lu pgoetzinger@conceptfactory.lu Fondé en 1995, Effectif: 14 Directeur général: Pol Goetzinger Directrice administrative: Hélène Maraga Directeur de Création: André Hesse Directrice Commerciale: Françoise Reuter Directeur: Daniel Eischen Membre MarkCom. Agence de conseil en communication «cross-média»: intégration interactive des nouveaux médias dans les stratégies de communication, strategic marketing, brand marketing, corporate communications.
Createam Rte des 3 Cantons L-8399 Windhof T 39 71 21 34 68 F 39 92 27 www.cactus.lu centrale.publicite@cactus.lu Effectif: 60 Directeur général: Henri Jungels Agence de pub du groupe Cactus.
CreatX idea factory / Mike Welter 69 rue de la Vallée L-3591 Dudelange T 26 51 19 67 F 26 51 16 97 www.creatx.lu info@creatx.lu Fondé en 2001, Effectif: 2 CEO: Mike Welter Visual identity development, corporate office papers, brochures, posters, print. Conseil en communication (above, below, on-line et off-line). Stratégie et concept de communication. Campagne publicitaire et corporate identity. Internet-Services.
DéTé Publicité & Communication 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg T 49 48 24 1 F 49 48 24 49 www.dete.lu info@dete.lu Fondé en 1997, Effectif: 27 Directeur général: Daniel Thill Directeur exécutif: Christophe Royen Chef des ventes: Fatih Zabun Membre MarkCom. Agence de publicité et de conseil en communication full service.
Everest Communication 274 rte de Longwy L-1940 Luxembourg T 44 88 46 F 44 88 56 www.everest.lu info@everest.lu Fondé en 1995, Effectif: 3 Directeur Commercial: Michel Peeraer Directeur Technique: Hervé Cordel Agence conseil en communication. Conception & réalisation publicitaires. Conception & réalisation de sites web. Photographie publicitaire. Edition.
F' Créations 8 rue Boujel L-3453 Dudelange T 52 32 52 F 52 32 50 www.fcreations.lu sec@fcreations.lu Fondé en 1990, Effectif: 5 Directeur: Ed Fellens
george(s) 95 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg T 26 19 03 24 F 26 19 03 24 24 www.georges.lu contact@georges.lu Fondé en 2004, Effectif: 2
Grey Worldwide Luxembourg 19 rue de la Gare L-3237 Bettembourg T 26 51 77 1 F 26 51 77 20 www.grey.lu info@grey.lu Fondé en 2000, Effectif: 4 Directrice générale: Heike Fries Membre MarkCom. Agence autonome d'un des plus grands réseaux de communication au monde. S’est forgé dans le monde entier la réputation de «brandbuilder».
H2a 4a Bd Grande Duchesse Charlotte L-1330 Luxembourg T 26 36 64 1 F 26 36 64 50 www.h2a.lu info@h2a.lu Fondé en 2004, Effectif: 6 Agence de communication interactive, spécialisée dans la conception de site Internet, le design graphique et la photographie.
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Iddi fix 59 rte de Longwy L-8080 Bertrange T 26 02 80 1 F 26 02 80 20 www.iddifix.lu contact@iddifix.lu Fondé en 2000, Effectif: 16 Associé: Marc Wagner Associé: Bas Schagen Directeur: Kristof Della Siega Project Manager: Delphine Buzy
Imedia 26 rue des Gaulois L-1618 Luxembourg T 49 00 33 1 F 48 22 83 www.imedia.lu mail@imedia.lu Fondé en 1977, Effectif: 13 Directeur général: Vic Fischbach Directeur général: Jacques Nicolay Membre MarkCom. Full service agency specialised in industry and advertisment photographies, in printing large formats and art prints, in creation of innovative layouts and logos. Proposes also video production, 3D animations, CD - DVD duplication.
Interpub 691 rue de Neudorf L-2220 Luxembourg T 43 93 83 F 43 96 63 www.interpub.lu info@interpub.lu Fondé en 1964, Effectif: 15 Directrice: Liette Reuter Membre MarkCom. Agence en communication offrant une longue expérience dans tous les domaines de la communication.
KNEIP Communication 26-28 rue Edward Steichen, B.P. 729 L-2017 Luxembourg T 22 72 77 1 F 22 73 37 www.kneip.com info@kneip.com Fondé en 1993, Effectif: 105 Certifications: SAS 70 Type I Membre MarkCom. Investor Communication
Lgconsulting 8 rue Oscar Romero L-3321 Berchem T 26 36 09 67 F 26 36 09 67 www.lgc.lu lgc@lgc.lu Fondé en 2005, Effectif: 3 Directrice Commerciale: Sonia Da Costa Directeur Financier: Julio Gonçalves Directeur Créatif: Vincent Jeunejean Cross média, audiovisuel marketing, foires et expos, branding, internet print, direct mail.
lola communication 5 Z.i. Grasbusch L-3370 Leudelange T 26 48 59 1 F 26 48 59 40 www.lola.lu info@lola.lu Fondé en 2004, Effectif: 4 Marketing et commercial: Laurent Graas Administratif et financier: Sandrine Jacquet Création: Paulo Tomas
Repères Communication Lombard Media 31 Grand-Rue L-1661 Luxembourg T 22 07 77 1 F 46 09 74 www.lombard-media.lu corporate@lombard-media.lu Fondé en 1984, Effectif: 15 Directeur général: Jean Colling Première agence spécialisée en communication financière, institutionnelle et ressources humaines.
Marketia 18 Esplanade L-9227 Diekirch T 26 02 35 23 F 26 02 35 35 Effectif: 2 Directeur général: Romain Hilbert
Meinbach Consulting & Design 79a rte de Remich L-5330 Moutfort T 35 92 09 F 35 94 05 www.meinbach-design.com designmc@pt.lu Fondé en 1985, Effectif: 4 Directeur général: Edouard Meinbach Responsable: Volker Lahr Agence conseil spécialisée en communication bancaire et financière.
Metaph 12 rte de Diekirch L-7639 Blumenthal T 34 17 77 F 34 18 88 www.metaph.com info@metaph.com Fondé en 1995, Effectif: 5 Communication visuelle, conseil, web design, communication financière, rapports annuels, impressions digitales et grand format.
Moskito productions 8 Z.a.i. Bourmicht L-8070 Bertrange T 26 10 52 46 F 26 10 51 20 www.moskito.lu info@moskito.lu Fondé en 2004, Effectif: 8 Directeur: André Hirtt Coordinateur: Fabrizio Zanier Agence de publicité & de marketing. Création et production de campagnes média en print, affichage, radio, internet, TV, cinéma. Réalisation de brochures, matériel PLV, etc. Production de CD-rom's et DVD's interactifs, CD's musicaux etc.
38 rte d'Esch L-1470 Luxembourg T 45 75 45 1 F 45 75 45 75 www.mikado.lu contact@mikado.lu Fondé en 1990, Effectif: 21 Président: Jean-Luc Mines Directeur général: Camille Groff Membre MarkCom. Conseil en communication (above, below, on-line et offline). Stratégie et concept de communication. Campagne publicitaire et corporate identity. Conception et design de sites internet. Analyse marketing. Client nat. et internat., grand public et B2B.
Millenium 14 rte de Longwy L-8080 Bertrange T 26 44 56 1 F 26 44 56 56 www.millenium.lu info@millenium.lu Fondé en 1999, Effectif: 9 Administrateur Délégué: Claude Moes Directeur associé: Christophe Mathgen Membre MarkCom. Agence de publicité, conseil en communication et marketing, réalisations audiovisuelles, packaging, web design, multimédia, média planning et média buying.
Vidale-Gloesener
171 rte de Longwy L-1941 Luxembourg T 26 44 07 01 F 26 44 07 02 www.rise.lu info@rise.lu Directeur: Manuel Pinoche Agence conseil en communication et publicité. Campagnes média, marketing services, corporate, interactive, communication éditoriale, texte, traduction. Une société du réseau cAst.
10 rue Malakoff L-2114 Luxembourg T 26 20 15 20 F 26 20 15 21 www.vidalegloesener.lu info@vidalegloesener.lu Fondé en 1999, Effectif: 6 Directeur: Silvano Vidale Directeur: Tom Gloesener Membre Design Luxembourg. Design agency specialised in logos, corporate design and packaging as well as in advertising, editorial design and multimedia.
SOKS Communications
5 Z.i. Bombicht L-6947 Niederanven T 45 40 01 F 45 47 04 info@ossa.lu Effectif: 3
83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg T 40 08 15 1 F 40 08 15 40 www.soks.lu info@soks.lu Fondé en 2002, Effectif: 4 Directeur: Ed Sauer Responsable des services administratifs: Bénédicte Garnier A&R /Marketing & Production: Ali Shanu Sherwani Chief acountant: Nathalie Ferrari Complete range of communication and organization services. Personal fast, flexible and efficient service at competitive prices.
Piranha et Petits Poissons Rouges 9 rte des 3 Cantons L-8399 Windhof T 26 10 81 12 F 26 10 81 13 www.piranha.lu info@piranha.lu Fondé en 2005, Effectif: 4 Directeur: Jocelyn Van den Ende Agence conseil en communication full service. Campagne publicitaire (print, affichage, radio, TV ...). Corporate identity, travaux d'édition, B2B, stands d'expo, événementiel, sites internet 40 Huelstrooss L-4980 Reckange-sur-Mess T 51 80 02 F 51 79 87 www.planata.com info@planata.com Fondé en 1997, Effectif: 1 Directeur: Steven Planata
Prime Communication Factory 37 val Saint-André L-1128 Luxembourg T 25 07 50 23 0 F 25 07 50 23 2 www.prime.lu prime@vo.lu Fondé en 1992, Effectif: 2 Administrateur: Joël Weber Directeur artistique: Fritz Brakhage Conseil marketing, création, production, traffic, média planning, publicité.
Recto-Verso 42a rte d'Arlon L-8008 Strassen T 44 04 12 F 44 04 32 www.recto-verso.lu info@recto-verso.lu Fondé en 1993, Effectif: 2 Administratrice déléguée: Bernadette Soetens De la création à l'impression, corporate identity, logos, dépliants, brochures, affiches, mailings, rapports annuels, annonces presse et placements.
Artevents
RISE
O'Médias
Planata Advertising & Design Mikado Publicis
69 rue d'Itzig L-5231 Sandweiler T 45 29 04 1 F 45 55 37 www.reperes.lu reperes.com@reperes.lu Fondé en 1989, Effectif: 10 Directeur: Patrick Seiler Agence de communication et de publicité.
Strategy Advertising Systems 41 Parc Lésigny L-5753 Frisange T 23 67 65 65 F 23 67 65 67 www.sas.lu sas@sas.lu Fondé en 1988, Effectif: 6 Directeur Général: Romain Seiwerath
Stratos Conseils 10-16 place de la Gare L-1616 Luxembourg T 26 95 70 70 F 26 95 70 71 www.stratos.lu claude@stratos.lu Fondé en 1998, Effectif: 2 Directeur: Claude Truchi Agence de communication.
Takoma 295 rue de Luxembourg L-8077 Bertrange T 26 29 911 F 26 29 91 29 www.takoma.lu kt@takoma.lu Fondé en 2000, Effectif: 2 Responsable d'agence: Karine Touati Communication, édition et publicité, conseil, outils de formation, documentation technique et information mapping.
Today's Ink 13 Dikrecherstrooss L-8523 Beckerich T 23 62 43 1 F 23 62 43 29 www.todaysink.lu info@todaysink.lu Fondé en 1991, Effectif: 4 Agence de publicité.
Werbegrafik Morenz Luxembourg 71b rue de Luxembourg L-8140 Bridel T 26 33 21 22 F 26 33 21 30 rp@morenz.de Effectif: 2 Directeur: René Pfeiffenschneider Membre Design Luxembourg. Agence de publicité.
BELOW THE LINE Accentaigu 59 rte de Luxembourg L-8440 Steinfort T 39 00 83 210 F 39 00 96 299 www.accentaigu.lu info@accentaigu.lu Fondé en 2003, Effectif: 4 Directrice générale: Laure Elsen Agence de communication événementielle et visuelle, imagine, planifie, crée et communique des événements pour des personnes privées et pour les petites et moyennes entreprises.
Act 2 53 rue J-B Esch L-1473 Luxembourg T 45 66 29 1 F 45 24 21 www.act2.lu contact@act2.lu Fondé en 1990, Effectif: 2 Associée: Ghislaine Soisson Communication événementielle et visuelle. Analyse et réalisations personnalisées, adaptées à toute communication: print, multimédia, relations presse, communication événementielle.
129 rue Mühlenweg L-2155 Luxembourg T 49 29 24 F 49 28 84 www.pizzicato.lu rfranck@pt.lu Fondé en 1992, Effectif: 2 Directeur: Remy Franck Responsable Publicité: Ben Bruck Concept pour actions publicitaires, événements culturels, production de CDs, expertise culturelle, édition de PizzicatoClassics in Luxembourg et de cityagenda.lu.
A'Venue International Event & travel Blenders 13 rue du Bois L-8019 Strassen T 22 17 27 F 22 29 95 www.avenue-international.com info@avenue-international.com Fondé en 1996, Effectif: 5 Event, incentive, séminaire, family day, fête à thème, soirée de gala, challenge sportif, randonnée, team building, voyages...
Business Golf Solutions 9 rue Principale L-5460 Trintange T 021 26 44 16 F 35 68 77 www.businessgolfsolutions.com contact@businessgolfsolutions.com Fondé en 2000, Effectif: 2 Président: Jérome Bloch Spécialisé dans les services golfiques indoor et outdoor aux entreprises.
Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster 28 rue Münster L-2160 Luxembourg T 26 20 52 1 F 26 20 19 80 www.ccrn.lu contact@ccrn.lu Fondé en 2001, Effectif: 30 Directeur général: Claude Frisoni Directeur administratif et financier: Raymond Horper Centre Culturel, porteur d'un projet culturel et artistique autour du thème de l'identité culturelle luxembourgeoise et sa rencontre avec les autres cultures. Activité de production artistique, culturelle et intellectuelle. Importante capacité d'accueil.
ALL ACCESS
Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg
28 rue Michel Rodange L-2430 Luxembourg T 20 40 60 59 F 20 40 60 59 www.allaccess.lu dany.lucas@allaccess.lu Fondé en 2005, Effectif: 1 Chef de Projet: Dany Lucas L’organisation, la production et la coordination d’événements publics et privés ainsi que toutes prestations accessoires, notamment dans le domaine de la publicité, du marketing et de la promotion, ainsi que de la coordination des équipes.
7 rue Alcide de Gasperi L- 2981 Luxembourg T 42 39 39 1 F 43 83 26 www.cc.lu chamcom@cc.lu Fondé en 1841, Effectif: 74 Président: Michel Wurth Directeur: Pierre Gramegna Secrétaire Général: Paul Emering Conseil pour la création et le développement des entreprises, études et statistiques économiques, relations internationales, conférences, formation professionnelle.
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No Limits DnP
CMP Creative Marketing & Promotions 148 rte de Luxembourg L-7241 Bereldange T 33 81 51 F 33 25 22 www.cmp.lu cmp-lu@gmx.net Fondé en 1983, Effectif: 3 Directeur général: Arthur Thill Responsable commerciale: Joséphine Thill-Hastert Communication. Consultants for sponsoring activities. Media relations. Event Marketing. Digital and regular press photo services for clients.
Codex Productions 166 rue de Dippach L-8055 Bertrange T 25 31 25 F 26 31 06 25 www.codex.lu info@codex.lu Fondé en 2002, Effectif: 15 Directeur: Marc Molitor Directeur: Patrick Risch Directeur Technique: Eric Chapman Conseiller Technico-Commercial: Jeoffrey Skoczylas Prestataire de services haut de gamme sur le marché audiovisuel et événementiel: conception, location, vente et installation de matériel de sonorisation, éclairage et video.
D'Co 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg T 49 48 24 1 F 49 48 24 49 www.dco.lu info@dco.lu Fondé en 2005, Effectif: 14 Directeur général: Daniel Thill Responsable commerciale: Leila Saouchi Responsable technique: Jean-Pierre Dejean Impression numérique grand format en qualité photo, longue durée en extérieur. Impression numérique directe sur tous supports souples ou rigides. Découpe de bois, plexi, métal, etc. Conception et réalisation de projets sur mesure (réalisations 3D, stands de foire, etc). Décoration de véhicules, vitrines, lettrage, enseignes, etc. Solutions d'assemblage et de montage par une équipe de monteurs décorateurs...
Display Center 12 Z.i. Bombicht L-6947 Niederanven T 46 36 84 1 F 46 36 83 www.displaycenter.lu info@displaycenter.lu Fondé en 2002, Effectif: 3 Directeur général: Marc Wagner Directeur commercial: Julien Poisson Publicité sur le lieu de vente. Stands mobiles. Signalétique.
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4-6 rue de la Boucherie L-1247 Luxembourg T 26 45 86 87 F 26 45 86 88 www.dnp.lu dnp@pt.lu Fondé en 2000, Effectif: 3 Managing Director: Berry Dupong Partner: John Penning Société spécialisée dans l'événementiel sportif, la location de chapiteaux, la vente de matériel de sports et loisirs ainsi que le management de sportifs professionnels.
E.C.I.S. 19 Cité Bettenwiss L-8479 Eischen T 44 46 99 F 44 46 99 www.ecis.lu jacques.fonck@ecis.lu Fondé en 1992 Administrateur Délégué: Jacques Fonck Organisation d'évènements pour sociétés dans le secteur golf-voyages-séminaires-conférences- réalisation de produits publicitaires.
Elegance 54 op der Sterz L-5823 Fentange T 26 36 22 67 F 26 36 22 69 www.elegance.lu info@elegance.lu Fondé en 2003, Effectif: 2 Administrateur délégué: Franck Reizer Agence spécialisée dans les fêtes d'entreprises et dans les événements privés.
Emotion event management 100a rte d'Arlon L-1150 Luxembourg T 26 84 71 40 F 26 84 71 41 www.emotion.lu info@emotion.lu Fondé en 2003, Effectif: 2 Administratrice déléguée: Carole Platz Agence spécialisée en communication événementielle et marketing relationnel.
Events & Business Organisation 39 rte de Longwy L-8080 Bertrange T 26 92 80 1 F 26 35 28 43 www.ebo.lu info@ebo.lu Fondé en 1995, Effectif: 2 Administrateur Délégué: Bob Bellion Directrice: Carole Reding Création d'événements, organisation de manifestations culturelles et sportives, fêtes d'entreprises et privées, animations commerciales, conférences et séminaires. Service d'hôtesse.
Format
Luxexpo
10-12 Z.i. Bombicht L-6947 Niederanven T 46 36 84 1 F 46 36 83 www.format.lu format@format.lu Fondé en 1988, Effectif: 27 Directeur général: Marc Wagner Account manager: Patrick Wittwer Chef de production, attaché à la direction: Haidar Liasse Membre Design Luxembourg. La communication par l'exposition. Communication 3D. Tout service et produit autour de l'exposition. Foires, showrooms, displays, signalétique, impression digitale. Vente et location de matériel. National et international. Tous les secteurs.
10 circuit de la Foire Internationale L-1347 Luxembourg T 43 99 1 F 43 99 315 www.luxexpo.lu info@luxexpo.lu Effectif: 27 Directeur: Jean-Michel Collignon Marketing & Communication: Paul Fabeck Finances & Administration: Jeannot Siebenaler Evénementiel: Guy Jourdain Opérations: Morgan Gromy Lieu par excellence des foires & salons au Luxembourg, la société propose une offre inégalée dans le secteur événementiel en accueillant nombre de conférences, banquets, concerts et événements d'entreprises, grâce à ses espaces modulables.
GN Publicité 80 rue Emile Mark L-4620 Differdange T 58 74 33 F 58 74 07 luxsucre@pt.lu Objets publicitaires.
Impact Lux 295 Av. de Luxembourg L-4940 Bascharage T 23 65 08 04 F 23 65 08 04 Fondé en 1998 Directeur administratif et financier: Grégory Raison Managing Director: Jean-Pascal Lhommel Création d'événements. Hôtesses et promo-boys. Décorations. Promotion des ventes. Dégustation. Sampling, merchandising, hardselling.
Indiact 18 rue de l'Aciérie L-1112 Luxembourg T 40 08 15 33 / 021 49 67 30 F 40 08 15 40 www.indiact.com info@indiact.com Fondé en 2003, Effectif: 4 Gérant: Shanu Sherwani Société active dans le secteur de l'évènementiel, communication et line production pour films étrangers.
Lezebre 2 rue de la Gare L-8066 Bertrange T 26 31 31 24 F 26 31 10 02 www.lezebre.lu contact@lezebre.lu Fondé en 1987, Effectif: 4 Création d'objets et de vêtements publicitaires.
Luxevents Extra Locations 25a rue Principale L-8276 Kahler T 31 17 84 F 31 61 70 www.extralocation.lu extraloc@pt.lu Fondé en 1992, Effectif: 5 Administrateur délégué: Roland Trausch Responsable commercial: Yves Kiffer
107 Av. de Luxembourg L-4940 Bascharage T 50 77 50 F 50 49 16 www.live.lu luxevents@live.lu Fondé en 1995, Effectif: 3 Contact: Marc Fettes Organisation de spectacles ainsi que d'événements pour l'industrie, agence artistique, agence de communication et de publicité.
Mediacoat 9-11 rue Louvigny L-1946 Luxembourg T 27 62 17 10 F 27 62 00 17 www.mediacoat.com mail@mediacoat.com Fondé en 2002, Effectif: 2 Directeur: Carlo Rock Directeur: Carlo Schneider First dedicated media relation agency in Luxembourg providing strategic consulting and services to optimize the public image of companies and institutions. Can rely on 35 years of experience of its management team.
Mediation 137 val Sainte Croix L-1371 Luxembourg T 45 67 45 1 F 45 67 47 www.mediation-sa.lu mediation@mediation-sa.lu Fondé en 1991, Effectif: 5 Administratrice déléguée: Netty Thines Sous-Directrice: Ingrid Wirtz Membre MarkCom Agence conseil en communication. Spécialisation: marketing relationnel. Principaux secteurs d'activité: communication événementielle, communication sur les points de ventes (POS); mise en scène de produits; direct mail; telemarketing. Webdesign. Conseil, logistique ou services à la carte (interprètes, hôtesses, animateurs, promoboys/girls, artistes, jeux et animations).
New Spirit Le Moulin, rte de Luxembourg L-5670 Altwies T 40 62 71 F 48 07 76 www.newspirit.lu webmaster@newspirit.lu Fondé en 1991, Effectif: 4 Directeur général: Carlo Arendt Créateur d'événements, lancement de nouveaux produits, inauguration, soirées à thème, out-door, team-building, AfricaTours, Randonnée en Quad et voyage Incentive. Consulting événementiel.
119 rue de Bettembourg L-5811 Fentange T 35 76 22 F 35 76 23 mail@nolimits.lu Fondé en 1998, Effectif: 11 Associé/gérant: Romain Ohrendorf Associé/gérant: Frank Toussaint Stands d'exposition clé en main (Luxembourg et étranger). Décorations tous genres. Signalisation grand-format (lettrage et impression digitale).
oxygen 14 place du Parc, B.P. 2773 L-1027 Luxembourg T 26 48 20 35 F 48 87 70 www.oxygen.lu contact@oxygen.lu Fondé en 1999, Effectif: 5 Directeur: Claude Sauber PR Manager: Dorothee Weiner Event Manager: Bjoern Kurda Public relations and event marketing agency. Press and media relations and analysis. Internal communication. Crisis communication. Sales promotion.
Pepper&Salt Events 51 rue de Luxembourg L-4221 Esch-sur-Alzette T 55 11 12 F 55 11 10 www.pepperandsaltevents.com annik.paquay@ pepperandsaltevents.com Fondé en 1994, Effectif: 5 General Manager: Annik Paquay Agence de production et d'organisation de tous types d'événements pour entreprises à Luxembourg (et Bruxelles). Idée et concept, solution & communication événementielle.
Philharmonie Luxembourg 1 Place de l'Europe L-1499 Luxembourg T 26 02 27 1 F 26 02 27 390 www.philharmonie.lu office@philharmonie.lu Fondé en 2002, Effectif: 28 General Manager: Mattias Naske Head of the Communication & Marketing Division: Johannes Kadar Head of the Administrative Division: Arlette Klein Head of the Arts Division: Vera Neuroth Corporate Relations: Dominique Hansen Exceptionally broad artistic spectrum and accompanying events.
Pro Audio Sound Light Vision 7 Spackeltergaas L-1670 Senningerberg T 34 89 22 F 34 61 51 www.proaudio.lu info@proaudio.lu Fondé en 1986, Effectif: 6 Directeur Général: John Schreiner Directeur Administratif: Dan Schreiner Location (sonorisations, microphonie, vidéoprojections, techniques de conférence, traductions simultanées, LCDplasma, éclairage scénique) & production de tous types d'événements. Conseil, ingénierie, vente & installation d'équipements audiovisuels + solutions sur mesure. Importateur agréé de marques sélectionnées e.a. Bose, Sennheiser, Barco, Extron.
pro forum metteurs en scène 154a rue de Trèves L-2630 Luxembourg T 26 43 30 F 26 43 20 43 www.proforum.lu info@proforum.lu Fondé en 2002, Effectif: 7 Your event is our business: artists, concerts, decorations, events, exhibitions, incentives, promotions, roadshows.
Salt & Pepper by Jaco 49 Bd Charles Marx L-2130 Luxembourg T 48 10 05 1 F 48 10 05 40 www.saltandpepper.lu info@s-p.lu Fondé en 1998, Effectif: 8 Directeur général: Jaco Diederich Administration: Marie-Claire Rolin Membre Design Luxembourg. Agence de publicité spécialisée, entre autres créations, dans la publicité par l'objet. Créations originales. Communication visuelle.
Skylines Balloons 7a rue de Bourglinster, B.P. 2 L-6101 Junglinster T 78 90 75 1 F 78 99 09 www.skylines.lu skylines@pt.lu Fondé en 1985, Effectif: 3 Directeur: Didier Kurz Vols en Ballon pour groupes et particuliers. Incentives, publicité (location de surfaces publicitaires), idées cadeaux: baptêmes de l'air. Atelier de réparation. Organisation de meetings aériens. Vente et location de structures gonflables.
Top Event 52 rte de Koerich L-8437 Steinfort T 26 10 88 04 F 26 10 88 04 www.topevent.lu marie@topevent.lu Fondé en 2004, Effectif: 2 Directeur: Alain Van den Berghe Conception et encadrement de stages et événements sportifs, ludiques et récréatifs pour enfants et adultes.
GRAPHISME 1PLUS 8 rue Ry Boissaux L-3430 Dudelange T 52 48 44 F 52 42 13 www.1plus.lu info@1plus.lu Fondé en 2005, Effectif: 2 Associée-gérante: Yvette Holper Associée-gérante: Claudia Eustergerling Membre Design Luxembourg. Logos, corporate identity, print & event design, advertising, websites.
AAZ communication 132 rue des Jardins L-4961 Clemency T 46 67 35 F 46 67 35 43 www.aaz.lu info@aaz.lu Fondé en 1990, Effectif: 6 Administrateur: Claude Duterme Administrateur: Philippe Istace Du concept à la réalisation. Communication verbale et visuelle. Print et nouvelles technologies. Sites web dynamiques.
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a part 21 rue d'Orval L-2270 Luxembourg T 26 81 09 14 F 26 81 09 15 www.apart.lu info@apart.lu Effectif: 3 Directeur général: Claude Gaasch Membre Design Luxembourg.
Arnaud Mouriamé Graphicdesign 53 rue J-B Esch L-1473 Luxembourg T 021 23 56 20 F 45 44 41 www.graphicdesign.lu arnaud@graphicdesign.lu Fondé en 2004, Effectif: 1 Membre Design Luxembourg. Graphiste indépendant.
Art Line International Design and Logo-Service 1 rte de Bastogne L-9706 Clervaux T 92 93 31 F 92 91 57 www.artline.lu artline@pt.lu Fondé en 1992, Effectif: 3 Directeur Général: Franklin Wolff Spécialiste en création d'identités visuelles d'entreprises et de toutes sortes d'imprimés: dépliants, brochures, rapports annuels, affiches, annonces, fardes publicitaires, papier à lettre, carte de visite etc. Webdesign, architecture. Devis gratuit.
Guido & Glas 49 Bd Dr Charles Marx L-2130 Luxembourg T 26 44 11 43 F 48 10 05 40 www.guidoglas.lu info@guidoglas.lu Effectif: 3 Manager / Graphic designer: Guido Wolff Manager / Master of Science in Industrial Design Engineering: Jan Glas Membre Design Luxembourg. Graphic - and Product design.
Hilger Fred 15a rue Paul Eyschen L-7317 Steinsel T 33 04 08 F 33 03 52 hilger@pt.lu Fondé en 1995, Effectif: 1 Membre Design Luxembourg. Corporate design, brochures, rapports annuels, affiches, dépliants, packaging design, campagnes.
Hirondelles Clausse P.
24 rue des Muguets L-2167 Luxembourg T 26 09 43 17 F 26 68 35 38 www.iiioiii.com info@iiioiii.com Fondé en 2004, Effectif: 1 Membre Design Luxembourg. Provides graphic design and design management services to both international and Luxembourg based customers.
Barth & Design
I'm Free Lance
8a rue Edward Steichen L-3324 Bivange T 36 09 20 F 36 09 20 www.barthdesign.lu info@barthdesign.lu Fondé en 1996, Effectif: 1
40a Place Guillaume L-1648 Luxembourg T 021 15 88 46 F 46 09 74 mturcato@pt.lu Fondé en 1985, Effectif: 1 Illustrateur graphiste: Michel Turcato Membre Design Luxembourg.
Cropmark 64 rue R. Poincaré L-2342 Luxembourg T 44 61 61 F 44 66 82 www.cropmark.lu mail@cropmark.lu Fondé en 1996, Effectif: 5 Membre Design Luxembourg. Studio de création graphique et multimédia. Accompagnement tout au long de vos projets de communication (conception graphique et programmation de sites internets, corporate design, layout brochures et livres, réalisation de bornes interactives).
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47 rue des Jardins L-4591 Differdange T 58 09 94 F 58 09 90 fern.rollinger@pt.lu Effectif: 1 Membre Design Luxembourg.
B.P. 323 L-4004 Esch-sur-Alzette T 021 21 64 69 F 021 45 60 30 www.hirondelles.com studio@hirondelles.com Fondé en 1995, Effectif: 1 Concepteur / Rédacteur: Pascal Clausse Graphiste, formateur P.A.O., imprimeur: identités visuelles, logos, chartes graphiques, dépliants, plaquettes, rapports d'activités, menus et sets pour restaurants, etc.
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Lex Weyer Graphic Design 3 rue St Vincent L-4344 Esch-sur-Alzette T 091 70 83 92 www.weyerdesign.lu info@weyerdesign.lu Fondé en 1991, Effectif: 1 Directeur: Lex Weyer Mise en page de livres, brochures, depliants, flyers. Création d'affiches, conception de sites web.
M&V Concept 81a rue du X Octobre L-7243 Bereldange T 42 33 63 1 F 42 41 48 www.mv-concept.lu info@mv-concept.lu Fondé en 1989, Effectif: 7 Directeur général: Marc Devresse Membre Design Luxembourg. Studio de création et de communication graphique et visuelle, spécialisée dans la communication institutionnelle.
MAC Publicité 459 rte de Longwy (Espace Media) L-1941 Luxembourg T 25 18 81 1 F 25 18 89 info@agence-mac.lu Fondé en 1979, Effectif: 5 Gérant: Roland Kayser Gérante: Danièle Fonck Conseil en communication. Agence de publicité et de relations publiques.
Marcomars Visual Communications 4 rue des Martyrs L-5636 Mondorf-les-Bains T 26 67 28 38 reddogz@pt.lu Fondé en 1998, Effectif: 1 Graphic Designer: Marco Hennico Visual Communications.
Interligne 9 rue des Trois Cantons L-8399 Windhof T 26 10 88 33 F 26 10 88 34 enligne@pt.lu, Effectif: 3 Studio graphique spécialisé en communication bancaire et industrielle. Rapports annuels, brochures, corporate, annonces, documents techniques, catalogues produits...
MikeConcept 123 Millewee L-2155 Luxembourg T 091 40 47 55 F 40 47 55 jcmaurer@pt.lu Fondé en 2004, Effectif: 1 Gérant: (Mike) Jean-Claude Maurer Conception, création et gérances de pubs.
MWD Marc Weiler Design Ipso Facto 11 rue Béatrix L-1225 Luxembourg T 55 39 42 F 55 44 84 ipso@pt.lu Fondé en 1996, Effectif: 6 Directeur Général: Stéphane Pupita Directeur artistique: Jean-Philippe Janus Communication visuelle, atelier graphique.
4 rue Schrobilgen L-2526 Luxembourg T 45 41 46 F 45 41 39 www.mwd.lu marc@mwd.lu Fondé en 1989, Effectif: 3 Agence de communication globale au service de tout type de structure. Conception, création et réalisation de tous les médias et supports de communication visuelle, imprimés ou virtuels.
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Paperclip - services & design 66 rue du X Octobre L-7243 Bereldange T 33 39 88 66 F 33 50 17 www.paperclip.lu info@paperclip.lu Fondé en 2002, Effectif: 3 Directrice administrative / graphic designer: Paule Schram Directeur commercial: Nico Bellion Tous genres de créations graphiques et publicitaires
paprika 25 Av de la Gare L-4131 Esch-sur-Alzette T 26 50 17 75 F 26 65 22 81 www.paprika.lu dani@paprika.lu Effectif: 3 Conseiller en communication: Lindsay Faber Directeur artistique: Dani Octave
Point Graphique 242 rte d'Esch L-4451 Belvaux T 45 78 62 F 25 49 55 pointgra@pt.lu Fondé en 1998, Effectif: 1
Prisma Z.i. Bombicht L-6947 Niederanven T 43 48 89 1 F 43 91 97 1 www.prisma.lu info@prisma.lu Fondé en 1994, Effectif: 2 Directeur: Romain Crelot Travaux créatifs pour tout type de support (plastique, papier, carton...). Nous effectuons aussi tous les travaux de typographie (pré-presse) pour tous vos imprimés tels que cartes de visite, entêtes, formulaires, rapports annuels, etc.
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Sacha design 89 Grand-rue L-9051 Ettelbruck T 021 19 92 10 www.sacha.lu contact@sacha.lu Effectif: 1 Recherche d'identité visuelle, logos, chartes, plaquettes, affiches, flyers, éditions de catalogues, de magazines, web design, développement de site internet, création de CD-R.
Studio 3 Bockler 71 rue de Kleinbettingen L-8436 Steinfort T 39 00 49 F 39 54 80 www.studio3.lu info@studio3.lu Fondé en 1989, Effectif: 3 Directeur: Tom Bockler Agence spécialisée en graphisme, lettrage, peintures publicitaires, lettres autocollantes. Matériel de signalisation.
Wasp Signs 2 rue Jean-Pierre Michels L-4243 Esch-sur-Alzette T 26 55 15 86 www.wasp.lu cl@wasp.lu Fondé en 2005, Effectif: 1 Membre Design Luxembourg. Graphisme et webdesign.
xGraphix 46 rue Auguste Charles L-1326 Luxembourg T 27 62 12 62 F 27 62 12 63 www.xGraphix.lu info@xGraphix.lu Fondé en 2003, Effectif: 3 Designer: Guido Kröger Membre Design Luxembourg. Professional, creative, flexible and reliable work since 1993 from concept to design. This small full-service agency produces creative design and advertising for all media.
PubArt 41-43 rue du Clair-chêne L-4061 Esch-sur-Alzette T 26 55 13 90 / 021 27 09 74 F 26 55 07 04 www.pub-art.lu ben@pub-art.com Directeur: Bernard Bruyère
Pundel Andrée 17 rue des Celtes L-1318 Luxembourg T 54 55 91 F 53 03 27 anpundel@pt.lu Fondé en 1991, Effectif: 1 Membre Design Luxembourg. Conception graphique tout genre de prints, logos, en-têtes, annonces, affiches, brochures, livres & production.
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Communicabilis 12 rue de Lasauvage L-4829 Rodange T 50 90 50 F 50 94 85 www.communicabilis.lu communicabilis@pt.lu Fondé en 1997, Effectif: 1 Gérante: Gaby Wolter Agence de publicité et de communication. Créations publicitaires tous genres: logo, corporate identity, layout/placement d'annonces, plan média, mailing, imprimés... Webdesign pour petites et moyennes entreprises. Bannières publicitaires...
Digital Studio 43 rue du Père Raphaël L-2413 Luxembourg T 26 19 07 07 F 26 19 07 19 www.digital-studio.lu info@digital-studio.lu Fondé en 2002, Effectif: 8 Directeur général: Sebastian Kostka Directeur général: Claude Kongs Membre Design Luxembourg. Specialized in the production of digital media, ranging from 3D animation and modeling for TV & cinema commercials, visual-mechanical and architectural simulation, corporate communication and postproduction to highend webdesign.
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MEDIAS INTERACTIFS ET AUDIOVISUELS Accessit Luxembourg 25a Bd Royal L-2449 Luxembourg T 26 20 29 99 www.accessit.lu contact@accessit.lu Fondé en 2000, Effectif: 6 Directeur général, commercial et marketing: Didier Goffinet Hébergement, création, promotion, maintenance de sites Internet. Consultance complète dans l'élaboration d'un projet de site et de marketing Internet.
209 rte de Longwy L-1941 Luxembourg T 26 92 88 1 F 26 92 88 89 www.e-biz.lu info@e-biz.lu Fondé en 2000, Effectif: 2 Directeur Général: Daniel Toth Agence multimédia, propose une gamme complète de services visant la création de contenu interactif. CD Press Luxembourg est spécialisé dans la production de CD/DVD et accessoires. Avec sa boutique en ligne www.cdr.lu, CD Press propose la vente de CD et DVD vierge tant aux professionnels qu'aux particuliers. E-hosting vous offre la possibilité d'héberger vos sites Internet.
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E-connect 428 rte de Longwy L-1940 Luxembourg T 26 44 02 10 1 F 26 44 02 10 90 www.e-connect.lu info@e-connect.lu Fondé en 2000, Effectif: 8 Associé: Tom Turping Associé: Georges Kraft Associé: Georges Gottal Associé: Jacques Lorang Responsable Commercial: Marc Roller Prestations de services dans les domaines de l'Internet et de la publicité.
Infovision 20 rue d'Itzig L-5852 Hesperange T 26 36 01 20 F 26 36 01 21 infovis@pt.lu Fondé en 1999, Effectif: 2 Directeur général: Yves Vanderzypen Responsable commerciale: Patricia Streber Images de synthèse, visualisation 3D de projets (architecture, design, urbanisme,ingénieur...), animations 2D,animations 3D, photomontages, design multimedia, applications interactives, CD-Rom, graphismes et illustrations, VRML.
Interact 21 rue de Pont-Rémy L-2423 Luxembourg T 48 49 73 1 F 26 19 64 68 www.interact.lu/ eischen@interact.lu Fondé en 2001, Effectif: 15 CEO: Daniel Eischen COO: Troy Bankhead Directeur: Pol Goetzinger Directrice Ressources Humaines: Hélène Maraga Directeur informatique: Sandrino Torelli Conseil, création et développement de projets online, offline et mobiles. Cellule audiovisuelle. Projets museologiques et multivisuels. Publicite mobile. WLAN hotspots. Applications pour Palm. Conseil marketing mobile.
In-visible 7 rte de Dippach L-8225 Mamer T 31 16 64 1 F 31 09 94 www.in-visible.lu films@in-visible.lu Fondé en 1988, Effectif: 4 Associé: Luc Schengen Associé: Jos Andries 15 ans d'expérience dans la publicité, les films institutionels et industriels. Nous produisons aux plus hauts standards de diffusion (35mm Beta Digital), Compositing, 3D simulation, Streaming & SFX. Autres: Avid, location caméra, light & Steadicam, DVD.
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45 Bd Pierre Frieden L-1543 Luxembourg T 44 70 70 1 F 44 20 24 www.ip-web.net ipwebnet@ipl.lu Fondé en 2001, Directeur: Lou Scheider Directeur Développement et Plurimedia: Romain Haas Régie Internet. Bouquet de sites performants, planning campagne online, reporting (DART technology), consulting production sites web, membre IP-web.net international.
216 rte d'Esch L-1471 Luxembourg T 48 91 91 F 48 91 90 www.netway.lu info@netway.lu Fondé en 1997, Effectif: 10 Directeur général: Marc Van Rymenant Responsable commerciale: Pascale Utens International usability, professionnal web consultancy, web marketing integration, web development.
Nvision J.P. Wilwerding 38 rte d'Esch L-1470 Luxembourg T 26 48 35 65 F 26 48 36 60 jpw@jpw.lu Fondé en 1998, Effectif: 1 Conseil en communication et marketing/spécialisation dans le domaine audiovisuel.
Luxembourg Online 14 Av. du X Septembre L-2550 Luxembourg T 45 25 64 F 45 93 34 www.internet.lu internet@internet.lu Fondé en 1995, Effectif: 23 Administrateur délégué: Claude Radoux Administrateur délégué & Responsable Informatique: Paul Retter Hébergement et création de sites, régie online, E-commerce. Accès à internet dial-up et haut débit: Adsl.internet.lu et cabletv.internet.lu. Téléphonie: classic phone, i-phone.
Mettymedia 32 rue Berg L-6926 Flaxweiler T 77 92 93 F 77 92 72 mettymedia@pt.lu Fondé en 1993.
Mum Maison 150 L-9991 Weiswampach T 27 00 02 40 750 F 27 00 02 40 755 www.mum.lu mum@mum.lu Fondé en 2000, Effectif: 7 Directeur général: Michel Ury Chef de projet: Raphaël Michel Sales Manager: Pierre Laurent To create and host your custom website utilizing the latest internet technologies like: flash animations or complete sites, custom programming, CMS, e-business, 360° visualisations, 3D, we could provide a complete workflow for communication.
Neofacto 66 rue de Luxembourg L-4221 Esch-sur-Alzette T 26 53 10 08 www.neofacto.com contact@neofacto.com Fondé en 2000, Effectif: 12 Managing Partner: Laurent Kratz Partner: Pierre Gerard Société de consulting IT, spécialisée dans les logiciels libres. Conseille et intègre des solutions libres pour des grands comptes de la place. Neonline, notre filiale, édite www.lesfrontaliers.lu et www.diegrenzgaenger.lu.
50 rue des Prés L-7333 Steinsel T 26 34 09 09 1 F 26 34 09 09 20 www.nvision.lu info@nvision.lu Fondé en 1999, Effectif: 10 Certifications: Infopark NPS Bronze Partner (CMS), Chargé Protection des Données (agrée CNPD) Sales & Marketing: Mike Sergonne Project Management: Raoul Mulheims Propose des services en relation avec Internet (content management systems, concepts, création et design, programmation web et mobile, bases de données) et exploite la gamme de produits LuxSMS (SMS Gateway et Premium SMS).
Vanksen Group 38 rte d'Esch L-1470 Luxembourg T 48 90 90 F 90 90 40 www.vanksen.com info@vanksen.com Fondé en 2003, Effectif: 17 Managing Director: Emmanuel Vivier Sites web, Intranet, Extranet, gestion de contenu, conseil, ergonomie, accessibilité, référencement, programmation, design... Les experts de notre réseau vous accompagnent avec rapidité et qualité à Paris, Marseille, Luxembourg et Montréal.
Visual Online 6 rue Goell L-5326 Contern T 42 44 11 1 F 42 44 11 44 www.vo.lu info@vo.lu Fondé en 1996, Effectif: 14 Directeur: Claude Schuler
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re.media 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg T 26 84 54 71 F 26 84 54 73 www.remedia.lu info@remedia.lu Fondé en 2005, Effectif: 5 Administrateur délégué: Patrick Hoffmann Gérant technique: Xavier Parduyns Directeur artistique: Steve Gerges Membre Design Luxembourg. Agence de communication visuelle offrant des solutions adaptées à vos besoins créatifs. Nos services sont aussi divers que possible: DVD, tournage (DV au 35mm), e-commerce, projections vidéo temps réel, print, identité visuelle.
Red Dog Communications 595L rue de Neudorf L-2220 Luxembourg T 26 34 51 1 F 26 34 02 87 www.red-dog.com info@red-dog.com Fondé en 1996, Effectif: 7 Administrateur Délégué: Marc Verschaeren Full service web agency with a proven track record in concept development, design, production, web based application development, web marketing, content management systems and site maintenance.
The Voice Ministry 6 Schaffmil L-6778 Grevenmacher T 75 87 61 F 75 87 62 www.radio.lu thevoiceministry@gmail.com Fondé en 2006. Effectif: 3 Directeur général: Bob Christy Production of radio syndicated shows. Production of publicity spots in French, Dutch, Luxembourgish, German, and English. Creation of jingles, voice tracking, and voice over.
5 rue Jean L'Aveugle L-1148 Luxembourg T +32 4 75 64 63 21 www.christian-aschman.com christian.aschman@skynet.be Fondé en 1994, Effectif: 1 Photographe de mode, de publicité et d'architecture d'intérieur.
Blitz Agency 41 ZA Am Bann - Business Center L-3372 Leudelange T 26 34 00 10 F 26 34 00 11 www.blitz.lu contact@blitz.lu Fondé en 2001, Effectif: 2 Associé: Eric Chenal Associé: Laurent Antonelli Membre Design Luxembourg. Agence de photographie spécialisée dans le portrait, l'illustration éditoriale, le reportage et l'animation photographique.
Mine Graphique 1 rue Schoenfels L-8151 Bridel T 021 6516 09 F 33 52 30 www.mine.lu info@mine.lu Fondé en 2005 Directrice: Christelle Vanden Broeck
Objectif Lune 1 rue de Schoenfels L-8151 Bridel T 33 52 33 F 33 52 30 www.objectif-lune.lu jp@jpk.lu Fondé en 1993, Effectif: 4 Directeur général /Photographe: Jean-Paul Kieffer Photographe: Jessica Theis Graphiste: Christelle Vanden Broeck Graphiste: Sandra Mantrisi Membre Design Luxembourg. Publicité, reportage, industrie, portrait, architecture, mode, prises de vue aérienne pour film 35mm, video et photo, location studio photo et film équipé, freelance cameramen et réalisateur.
Patrick Muller 49 Bd Dr Charles Marx L-2130 Luxembourg T 26 54 08 08 F 26 54 09 09 www.photography.lu info@photography.lu Effectif: 2 Gérant: Patrick Muller Membre Design Luxembourg. Réalisation de prises de vue: architecture, people, pub, édition.
Photography Raoul Somers 112 Av de la Faiencerie L-1511 Luxembourg T 31 14 55 F 31 72 28 www.raoulsomers.lu photography@raoulsomers.lu Fondé en 1998, Effectif: 2 Directeur Général: Raoul Somers Directrice Commerciale: Rosa Somers-Avelli
Blue Box Design 1 rue Schoenfels L-8151 Bridel T 021 22 86 00 F 33 52 30 www.bbd.lu info@bbd.lu Fondé en 2005 Directrice : Jessica Theis
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22 rue de la Paix L-3871 Schifflange T 53 05 11 F 53 05 11 guymann@pt.lu Fondé en 1993, Effectif: 1 Photographie: food, stillife, nature, wildlife, reportage, people.
17 rue Jean-Pierre Kirsch L-4974 Dippach T 26 37 11 1 F 26 37 11 22 www.frankweber.lu studio@frankweber.lu Fondé en 1980, Effectif: 3 Directeur général: Frank Weber Membre Design Luxembourg. Studio de photographie de 200m2 équipé en matériel analogue et numérique high-end, avec atelier de décoration. Activités principales: Still-life, effets spéciaux, décors, composing, food, people, architecture, in location. Pour campagnes publicitaires et industrie.
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78 rue de Bonnevoie L-1260 Luxembourg T 48 74 55 F 098 32 71 37 www.surf.to/yvanklein Fondé en 1994 Photographie de création. Recherches visuelles.
24 rue Tidick Ulveling L-2619 Luxembourg T 29 22 88 F 29 22 02 weberchr@pt.lu Fondé en 1993, Effectif: 1 Membre Design Luxembourg. Photographe indépendant.
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MARKETING Context 3 rue C.M. Spoo L-2546 Luxembourg T 49 49 21 1 www.context.lu info@context.lu Fondé en 1996, Effectif: 2 Directeur général: Olivier Treinen Recherche et mise en pratique de concepts de communication.
Continental Media 61a rte de Huldange L-9980 Wilwerdange T 26 95 75 72 F 26 95 76 50 www.contilux.net info@contilux.net Fondé en 1988, Effectif: 2 Directeur général: John J.L. Paumen Responsable marketing: Dagmar Greven Activ in the field of adressmarketing, listbroking & data entry. We are the right partner of all major mailorder-houses and directmarketing companies.
Exxus 13 rue des Ardennes L-1133 Luxembourg T 48 99 91 1 F 48 99 91 39 9 carlo.kissen@exxus.lu Fondé en 1996, Effectif: 1 Directeur général: Carlo Kissen
Farvest 50 rue de Dippach L-8055 Bertrange T 26 27 69 1 F 26 27 69 32 www.farvest.com team@farvest.com Fondé en 2000, Effectif: 8 General Manager: Fabien Amoretti Agence conseil en marketing financier.
International Business Communication 136 rue de Bettembourg L-5811 Fentange T 42 84 11 1 F 42 84 11 30 www.i-bc.com christian.bogaert@i-bc.com Fondé en 1998, Effectif: 7 Directeur Général: Christian Bogaert Responsable Commerciale: Aicha Bemer Responsable Commercial: David Lejeune Activités principales: Conseil en marketing et communication; import/export et distribution d'articles promotionnels, publicitaires et cadeaux d'affaires.
LegitiName 38 rte d'Esch L-1470 Luxembourg T 48 90 90 F 48 90 90 40 www.legitiname.com contact@legitiname.com Effectif: 6 Gestion et protection des marques: lutte anti-contrefaçon, veille marketing et commerciale, recherche d'utilisations abusives de marques dans les noms de domaines et les sites internet.
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Lux Direct Line Services 80 rte de Luxembourg L-3515 Dudelange T 26 52 22 05 F 26 52 22 05 luxdirectline.com info@luxdirectline.lu Fondé en 2003, Effectif: 6 Directrice Générale: Yasmina Belarbi Associé: Christophe Plique Adjointe de Direction: Eléna Fartas Centre d’appels spécialisé en Télémarketing (B2B). Nous effectuons pour nos clients: le suivi des mailings, la prise de rendezvous, les enquêtes de satisfaction. Service de grande qualité dans 4 langues: Lux-Fr-D-GB.
Manatee consilium 1 rue Louvigny L-1946 Luxembourg T 26 45 80 88 F 26 45 90 88 www.manatee.lu info@manatee.lu Fondé en 2003 Managing Director: Philippe Worré Conseil et assistance aux entrepreneurs dans la création de nouvelles entreprises/activités, aide aux entreprises dans le développement ou l’amélioration de leur image de marque et corporate identity, offre de services de gestion et de coordination de projets.
Mark's Consulting 36 rue de Luxembourg, B.P. 75 L-8005 Bertrange T 31 21 18 20 F 31 21 18 50 www.marksconsulting.lu marc.rauchs@consultant.lu Fondé en 1996, Effectif: 1 Directeur général: Marc Rauchs Edition: Codex, www.codexnews.com, www.codex-online.com, www.ecodex-online.com, www.codex-taxes.com... Régie publicitaire: Radio RPR, les cartes postales Pegasus, les Pegasus Affiches, Codex, Ecodex... Conseil économique, Gestion de projets...
MindForest 8 rue Heinrich Heine L-1720 Luxembourg T 43 93 66 67 70 F 43 93 66 67 77 www.mindforest.com info@mindforest.com Fondé en 2000, Effectif: 8 Managing Partner: Guy Kerger Managing Partner: Nico Hoffeld Consultant: Pierre Loge Consultante: Carole Brochard Consultant: Vincent Ruck Spécialiste de l’accompagnement, nous soutenons nos clients dans l'organisation de leur communication interne afin d'assurer un développement et un déploiement efficaces de leurs projets.
Quest 13 rue des Ardennes L-1133 Luxembourg T 26 48 20 88 F 26 48 20 96 www.quest.lu contact@quest.lu Fondé en 2002, Effectif: 6 Direction: Carlo Kissen Conçoit et réalise des études de marchés qualitatives.
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Z.i. de Salzbaach, B.P. 97 L-9501 Wiltz T 26 95 09 68 F 26 95 09 69 www.redpepper.lu info@redpepper.lu Fondé en 2002, Effectif: 3 Aministrateur: Didier Poncelet Agence de marketing et communication qui a pour mission d'apporter des solutions innovantes et performantes aux besoins des PME: marketing, communication, sales, events.
Stoldt & Treinen Consultants 1 rue Jules Wilhelm L-2728 Luxembourg T 26 00 80 06 F 43 91 56 www.stoldt-treinen.lu contact@stoldt-treinen.lu Fondé en 2003, Effectif: 3 Associé: Jürgen Stoldt Associé: Olivier Treinen Cabinet de consultance en stratégie de marketing et de communication. Etudes et analyses socioéconomiques. Analyses concurrentielles. Etudes de positionnement. Elaboration et mise en place de stratégies intégrées à long terme.
Tageblatt Espace Régie Luxembourg 23 rue des Bruyères L-1274 Luxembourg T 26 25 75 1 F 26 25 75 75 www.espace-regie.lu contact@espace-regie.lu Fondé en 2000, Effectif: 20 Directeur général: Roland Kayser Régie publicitaire. Presse quotidienne, hebdomadaire et mensuelle: Tageblatt, Le Quotidien, Le Jeudi, Revue, Auto Revue, Le Soir, Le Monde Diplomatique, Woxx, TV3, Luxpost, Correio, Trier Volksfreund.
Euro Full Media 4 rue Pierre Grégoire L-4702 Pétange T 23 65 20 68 F 23 65 20 68 30 efm@pt.lu Effectif: 9 Directeur: Pierre Munaut Directeur: Jean-Louis Deom Responsable communication et marketing: Marc Watrin Commerçant, artisan, organisateur d'évènements: nous avons une formule pour vous!
TNS ilres 46 rue du Cimetière L-1338 Luxembourg T 49 92 91 F 49 92 95 555 www.ilres.com contact@ilres.com Fondé en 1978, Effectif: 28 Directeur général: Louis Mevis Directeur d'études: Charles Margue Senior Research Manager: Luc Biever Senior Research Manager: Marc Thiltgen Etudes de marchés, études médias, sondages d'opinions. Membre de Gallup International. Fait partie du groupe TNS (Taylor Nelson Sofres).
REGIES PUBLICITAIRES Editus Luxembourg 45 rue Glesener L-1631 Luxembourg T 49 60 51 1 F 49 60 56 www.luxweb.com phone@editus.lu Fondé en 1974, Effectif: 120 Directeur Général: Jo Labar Directeur Administratif & Financier: Didier Bellia Directeur des Ventes: Vincenzo Spitaleri Directeur Marketing: Frédéric Moreau Directeur Informatique: Thierry Petitgenet Directeur de Production: Luc Deneffe Responsable Marketing Nouveaux Média: Samuel Dickes Responsable Publicité-Communication: Thierry Moench Editeur des Annuaires Professionnel, Téléphonique et Internet du Luxembourg. Ainsi que de l'Annuaire B2B Luxembourg & Grande Région. Les Annuaires sont diffusés sous format papier, CD-ROM et via le portail Luxweb.com. Le département EDITUS DATA, commercialise également la base de données entreprises issue des annuaires. De même que le département LUXWEB-REGIE vous propose des possibilités de communication publicitaire on-line bien ciblée via le portail luxweb.
IP Luxembourg 45 Bd Pierre Frieden L-1543 Luxembourg T 44 70 70 1 F 44 20 24 www.ipl.lu ipcom@ipl.lu Fondé en 1963 Effectif: 50 Directeur: Lou Scheider Directeur administratif et financier: Didier Prudhomme Secrétaire général: Luc Vermeiren Directeur Marketing: Laurent Friob Filiale de CLT/UFA. Propose les 5 grands médias classiques (TV, radio, cinéma, presse et affichage), un service de télémarketing ainsi que internet et télétexte.
Tempo 10 rue des Gaulois L-1618 Luxembourg T 29 66 18 1 F 26 29 66 20 www.tempo.lu info@tempo.lu Fondé en 2003, Effectif: 8 Directeur associé: Aurelio Angius Directeur commercial: Francis Gasparotto Associé: Mike Koedinger Régie exclusive des supports suivants. Presse écrite: paperJam média économique et financier, Index Business Guide, Nico tendances & interviews, Flydoscope magazine de bord de Luxair, Désirs, bi-annuel luxe, mode & living ainsi que Explorator City Guide Luxembourg.
MEDIAS
44 rue du Canal, B.P. 147 L-4050 Esch-sur-Alzette T 54 71 31 1 F 54 71 30 (réd.) / 54 17 61 (admin.) www.tageblatt.lu tageblatt@tageblatt.lu Fondé en 1913, Effectif: 100 Directeur général: Alvin Sold Directrice générale adjointe: Danièle Fonck Directeur délégué de la publicité: Roland Kayser Chef Département Marketing/ Diffusion: Jeff Wirth Chef service Informatique: Andreas Baumeister
Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek 2 rue Astrid L-1143 Luxembourg T 44 60 66 1 F 44 60 66 66 zeiluvol@pt.lu Effectif: 15 Rédacteur en chef: Ali Ruckert
QUOTIDIENS
Luxbazar 122 rte de Thionville L-2610 Luxembourg T 48 23 78 1 F 48 18 54 www.luxbazar.lu annonce@luxbazar.lu Fondé en 1991, Effectif: 15 Directeur: Pascal Seebach Responsable: Jean-Pol Meis
Lux-Post Weekend
2 rue Christophe Plantin L-2988 Luxembourg T 49 93 1 F 49 93 384 www.wort.lu wort@wort.lu Fondé en 1848 Administrateur délégué, directeur général: Charles Ruppert Directeur, rédacteur en chef: Léon Zeches Directeur adjoint, rédacteur en chef adjoint opérationnel: Harald Ritter Sous-directeur, rédacteur en chef adjoint: Paul Lenert Sous-directeur, responsable rédactions régionales et nouveaux produits: Fernand Morbach Rédacteur en chef adjoint: Marcel Kieffer Chef du Newsdesk: Hortense Bentz
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La Voix du Luxembourg
Correio
2 rue Christophe Plantin L-2988 Luxembourg T 49 93 94 00 F 49 93 773 www.voix.lu voix@voix.lu Fondé en 1999 Administrateur délégué, directeur général: Charles Ruppert Directeur: Léon Zeches Rédacteur en chef: Laurent Moyse
459 rte de Longwy L-1941 Luxembourg T 25 18 81 420 F 25 18 89 correio@correio.lu Fondé en 1999, Effectif: 6 Directeur: Roland Kayser Rédacteur en chef: José Campinho Rédaction: Raul Reis
48 Av. de la Liberté L-1930 Luxembourg T 26 26 55 1 F 26 26 55 40 www.352.lu accounts@352.lu Effectif: 10 Rédacteur en chef: Duncan Roberts
contacto 2 rue Christophe Plantin L-2339 Luxembourg T 49 93 470 F 49 93 448 contacto@saint-paul.lu Fondé en 1970 Administrateur délégué, directeur général: Charles Ruppert Directeur: Léon Zeches Responsable Rédaction: José Correira
Le Quotidien
De Lëtzebuerger Bauer Centrale Paysanne Agro Center B.P. 48 L-7501 Mersch T 32 64 64 480 F 32 64 64 481 letzeburger.bauer@netline.lu Effectif: 2 Rédacteur en chef: Helmut Lui
30 rue de Trêves L-6793 Grevenmacher T 75 87 47 F 75 84 32 www.burton.biz burton@pt.lu Fondé en 1981, Effectif: 5 Directrice Générale: Suzanne Burton Régie publicitaire Muselzeidung et Sauerzeidung. Maison d'édition et agence en communication.
44 rue du Canal L-4050 Esch-sur-Alzette T 44 77 77 1 F 44 77 33 1 www.lequotidien.lu redaction@lequotidien.lu Effectif: 30 Directeur: Denis Berche Rédacteur en chef: Jean-Marie Martini Rédactrice en chef adjointe: Geneviève Montaigu Chef de rubrique Sport: Denis Bastien Chef de rubrique Photos: Zineb Wilhelm Secrétariat: Léa Klein
Publi-Lux
Lëtzebuerger Journal
D'Lëtzebuerger Land
8 rue de la Grève L-1643 Luxembourg T 22 43 43 1 F 48 97 55 www.publilux.lu publilux@publilux.lu Effectif: 9 Régie publicitaire.
51 rue de Strasbourg, B.P. 2101 L-1021 Luxembourg T 49 30 33 1 F 49 20 65 www.journal.lu journal@logic.lu Fondé en 1948, Effectif: 18 Rédacteur en chef: Claude Karger
59 rue Glesener B.P. 2083 L-1020 Luxembourg T 48 57 57 1 F 49 63 09 www.land.lu land@land.lu Effectif: 9 Rédacteur en chef: Mario Hirsch
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44 rue du Canal L-4050 Esch-sur-Alzette T 22 05 50 F 22 05 44 www.le-jeudi.lu redaction@le-jeudi.lu Fondé en 1997 Directrice de la publication: Danièle Fonck Rédacteur en chef: Jacques Hillion Directeur délégué de la Publicité: Roland Kayser Chef Département Marketing et Diffusion: Jeff Wirth
HEBDOMADAIRES
d'Wort
Mediashop 59 rte de Longwy L-8080 Bertrange T 26 02 80 26 F 26 02 80 20 www.mediashop.lu contact@mediashop.lu Fondé en 2002, Effectif: 1 Associé: Bas Schagen Associé: Marc Wagner Prend en charge toutes les réservations publicitaires existantes: Internet, presse, édition, radio, TV. Régie publicitaire exclusive de nombreux événements et parutions (Mobilux Trophy, Luxusbuerg.lu, Guide du meuble du Luxembourg…).
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Télécran 2 rue Christophe Plantin, B.P. 1008 L-1010 Luxembourg T 49 93 500 F 49 93 590 www.telecran.lu telecran@telecran.lu Fondé en 1978, Effectif: 25 Directeur général: Charles Ruppert Directeur: Léon Zeches Rédacteur en chef: Roland Arens
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AGEFI Luxembourg 111b rte d'Arlon L-8311 Capellen T 30 57 57 1 F 30 56 01 www.agefi.lu agefi@agefi.lu Fondé en 1988, Effectif: 4 Directeur général: Adelin Remy Responsable administratif: François Bodart Responsable commercial: Christophe Labrique Rédaction: Olivier Minguet
Auto Moto 2 rue Christophe Plantin L-2988 Luxembourg T 49 93 738 F 49 93 757 Administrateur délégué, directeur général: Charles Ruppert Directeur: Léon Zeches Responsable Rédaction - Chef de rubrique: Henri Leyder
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Business review 48 Av de la Liberté L-1930 Luxembourg T 26 26 55 1 F 26 26 55 40 www.businessreview.lu info@businessreview.lu
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Jean Brisbois (g.) et Dominique Robyns: «Il vaut mieux être avantgardiste qu’à la traîne».
C A S E S T U DY — L A G E S T I O N É L E C T R O N I Q U E D E S D O C U M E N T S
Révolution électronique: un autre modus chez Alter Domus De l’extrait bancaire à l’assemblée générale en passant par les factures, les contrats ou les archives, le papier se cache derrière une gestion informatique des flux. Alter Domus gère et administre des sociétés depuis les bâtiments de la Cloche d’Or. La société vit aussi sa révolution électronique. Une évidence à l’heure où tout passe par les ordinateurs? Pas vraiment! Pour preuve, ils sont très peu nombreux dans le métier, et pas seulement au Luxembourg, à se lancer dans cette aventure en termes de processus global au sein de l’entreprise. C’est pourtant la voie qu’a choisie Alter Domus. «Il y a un nombre très important de documents papier pour un grand nombre de sociétés, résume Dominique Robyns, partner au rôle stratégique dans le basculement. Extraits de comptes, factures, contrats, minutes d’assemblées, etc.: tout doit évidemment être soigneusement conservé, utilisé sur demande. Nul n’imagine le désastre en cas d’accident, d’incendie ou autre, et ce malgré des assurances pour la reconstitution de dossiers». Aspect corollaire de cette masse documentaire, la circulation de l’information, étape par étape, n’est pas véloce. Et puis il y a l’archivage, qu’il faut maîtriser en permanence. «Tous les jours, un client demande un document. Il faut le chercher, le sortir, le copier, le diffuser. Une étude en interne nous a appris que 40% de notre personnel passait une à deux heures par jour sur ce type de manipulations».
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Tous ces facteurs conjugués ont mené à la conclusion qu’il fallait changer de «modus operandi», passer à la gestion électronique des documents et des flux. «Nous pouvons optimiser la performance opérationnelle, la gestion des risques, standardiser le travail et mieux servir le client». Alter Domus s’est donné les moyens. «C’est un projet ambitieux qui a beaucoup d’impacts. L’investissement est lourd et les bénéfices sont difficilement quantifiables. Mais nous restons convaincus qu’il fallait opérer cette mutation, qui s’apparente à un vrai big bang», appuie Dominique Robyns. «La société a lancé un programme complexe, avec le recours à des consultants externes, des partenariats et la mise en place d’un nouveau service en interne, d’une quinzaine de personnes», explique Jean Brisbois, le manager aux commandes. «L’analyse fonctionnelle a débuté fin 2004. L’appel d’offres a été passé en janvier 2005. Au printemps, débutait le travail. Il a fallu reprendre l’existant, scanner, classer, indexer, pendant plusieurs mois. On parle ici en millions de pages! Nous nous sommes attaqués en priorité aux documents ‘vivants’, en cours d’utilisation. Sans arrêter le traitement des données bien entendu. Nous avons choisi d’aller au bout de la logique et d’informatiser l’ensemble des archives. On y ajoute la gestion du courrier, entrant et sortant. Et
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La Gestion Électronique de Documents apporte-t-elle une plus-value dans la stratégie d'une entreprise? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de treize entreprises: Bernard Luc (Aubay), Rénald Wauthier (CTG Luxembourg P.S.F.), Luc Huygh (Euroscript), Thomas Detzel (Fujitsu Servives), Stefan Geier (Infeurope), Michel Bastin (I.R.I.S.), Éric Balzer (Nashuatec), Marc Laruelle (Océ), Mariette Gengler (Officeline), Jean-Dominique Quinet (Pixelixir), Jean Racine (Telindus), Luc van Bogaert (Xerox Global Services Belgium & Luxembourg), Stanislas Krzyszton (XTEC).
«La GED forme l’un des piliers de l’alimentation des systèmes de gestion de contenu et de la connaissance».
BERNARD LUC DIRECTEUR TECHNIQUE Aubay
ce n’est pas fini». Le payroll doit, par exemple, être intégré dans le système, à court terme. Premier bilan? «Tout n’est pas parfait bien sûr. Un système doit faire ses maladies de jeunesse. Mais depuis le go live de l’intranet fin septembre, ça tourne». Un logiciel acquis auprès d’une société belge a été adapté, paramétré aux mesures d’Alter Domus. «120 de nos 170 employés utilisent l’outil. Ils ont très vite accepté le projet, malgré les réticences que l’on aurait pu craindre à l’égard d’un tel changement dans les méthodes de travail», observe Dominique Robyns. «Il nous faut cependant être très attentifs à la dérive possible. Il ne faut pas aller trop vite et très loin, car les potentialités de l’outil ont fait rêver!».
L’extranet en chantier Pas d’angélisme donc, mais de l’ambition néanmoins. «Les clients sont demandeurs de cette solution. Ils constatent l’accélération du traitement de leurs demandes, une efficacité certaine, une réduction des temps d’attente. Certains nous demandent d’avoir accès au système». Un pas supplémentaire? «Une étude est en cours. Nous allons vers un extranet permettant l’accès à des données précises par des personnes autorisées et limitées. C’est en chantier pour cette année. Il faut baliser et sécuriser à la façon des systèmes d’organismes bancaires. Nous travaillons d’ailleurs dans la même logique que les PSF, en accentuant l’ancrage physique du système sur Luxembourg». Précision utile: les documents originaux, les bons vieux papiers qui font référence, sont évidemment maintenus, conservés jalousement dans la maison. Mais ils ne se «baladeront» plus dans les étages. Une révolution réussie? «Nous avons opté pour l’immersion totale et nous nous sommes jetés à l’eau. Jusque là, tout va bien! Il vaut mieux être avant-gardiste qu’à la traîne». || Alain Ducat
Entreposer et retrouver le contenu, de façon appropriée «Quelle organisation ne s’est pas déjà sentie pénalisée par le fait de ne pas retrouver un document essentiel dans un de ses processus? Non seulement la stratégie, mais aussi l’opérationnel quotidien d’une entreprise dépendent de sa capacité à gérer des contenus diversifiés. Ce constat se double de celui selon lequel 80% du contenu d’une organisation est «non structuré» Entreposer un contenu est une chose, pouvoir le retrouver de façon appropriée en est une autre. Les plus-values de base apportées par une solution de GED dans la stratégie d’une entreprise résident donc essentiellement dans ses capacités à supporter ces principes de classement et de recherche, en permettant la constitution de dossiers liant les pièces documentaires. De la sorte, les processus de prise de décision se trouvent accélérés par un accès rapide à l'ensemble du contexte sous-jacent. De plus, la suppression par ce biais des îlots informationnels facilite l'entrée de nouveaux acteurs dans un processus déjà engagé. D'intéressantes plus-values complémentaires se situent aussi dans la capacité de la solution à supporter les processus métiers et donc, en particulier, les flux de création ou de réception, de révision et d’approbation des documents dans leurs différentes versions. À titre d'exemple, de nombreuses organisations initient des projets GED visant leur courrier entrant. Enfin, la GED forme l’un des piliers de l’alimentation des systèmes de gestion de contenu et de la connaissance, visibles au travers de portails, permettant ainsi au travailleur nomade d'accéder à la richesse documentaire de l'organisation. Néanmoins, il faut être conscient qu’aucune de ces plus-values ne peut être engrangée par la seule solution technologique, sans que le besoin n’ait été étudié dans une perspective métier et fidèlement transposé au sein de cette solution».
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La Gestion Électronique de Documents apporte-t-elle une plus-value dans la stratégie d'une entreprise?
«Il est essentiel de posséder une parfaite maîtrise des processus tout en réfléchissant à l’apport de chaque document ou formulaire». RÉNALD WAUTHIER MANAGING DIRECTOR CTG Luxembourg P.S.F.
La valeur ajoutée d’une GED? Une question de processus! «De notre point de vue, la valeur ajoutée d’une GED n’est jamais générée par un système, mais par la qualité des processus et le degré de qualification des personnes. Le système technique n’est alors que vecteur, rien de plus. De fait, il est essentiel de posséder une parfaite maîtrise des processus tout en réfléchissant à l’apport de chaque document ou formulaire, sous ses différentes formes, au bon fonctionnement et à la productivité de l’entreprise. L’expérience a ainsi prouvé de façon paradoxale que le besoin en système documentaire pouvait être superflu, voire inexistant, dès l’instant où les processus en place étaient optimisés. D’où l’intérêt de cette approche. Il est cependant fréquent d’identifier de bons départs possibles avec des outils documentaires de numérisation ou de codes-barres. C’est en associant ces outils à d’autres solutions disponibles que l’on peut alors répondre à un besoin en concevant alors une solution sur mesure qui elle-même créera de la valeur ajoutée. Pour construire ce type de solution sur mesure, les consultants de CTG ont, de manière historique, exploité deux approches. La première consiste à mettre en place des infrastructures complètes, capables de supporter plusieurs processus de l’entreprise pour un retour sur investissement suffisamment intéressant. Dans d’autres cas, il existe des solutions simples à faible coût d’infrastructure qui permettent d’obtenir localement un retour sur investissement beaucoup plus prometteur. En résumé, en ce qui nous concerne, la valeur ajoutée proviendra bel et bien de l’ingéniosité des collaborateurs et acteurs opérationnels de l’entreprise, combinée aux talents de consultants spécialisés. Cette combinaison de talents sera alors à même de bâtir des environnements capables de donner une véritable intelligence aux documents en les rendant ainsi plus utiles, que ce soit à l’intérieur ou hors de l'entreprise».
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«Plus de 270 personnes réparties dans 5 pays européens sont nécessaires pour respecter les critères de qualité et de délai définis par l´Office».
«Fujitsu Services propose un ensemble de services dont le premier est l’étude d’opportunité».
LUC HUYGH PRODUCTION MANAGER LANGUAGE SERVICES & SOLUTIONS MANAGER LUXEMBOURG Euroscript
THOMAS DETZEL ACCOUNT MANAGER SERVICE PUBLIC Fujitsu Services
Outsourcing de processus documentaires à l’Office des Publications
Fujitsu: la gestion documentaire maîtrisée
«Aujourd´hui, en matière de GED, tout le monde parle d´outsourcing des processus de gestion documentaire. Pourtant, des sociétés spécialisées dans la gestion du cycle de vie de documents, telles qu´Euroscript, en ont fait leur activité principale depuis bien longtemps. Euroscript réalise par exemple depuis 1987 la production journalière du Supplément S du Journal Officiel des Communautés. Ce Supplément reprend les appels d´offres du secteur public des différents pays de l´Union et est consultable sur Internet (portail Ted http://ted.publications.eu.int) ou sur CD-ROM. Cela représente en moyenne un millier de nouveaux documents (et parfois même jusqu’à 1800) publiés chaque jour en 20 langues. Les documents à traiter sont envoyés par l´Office des Publications à Euroscript sous des formats divers: fichiers XML, formulaires ou documents papier numérisés. Après une validation des documents reçus, commence alors un processus complexe de formatage, de classification et de traduction des documents. Au total, plus de 270 personnes réparties dans 5 pays européens sont nécessaires pour respecter les critères de qualité et de délai définis par l´Office. Entre la réception d´un document et son renvoi à l´Office pour publication, cela prend au total entre 3 jours pour les documents les plus urgents et 10 jours pour les autres. Tout ce processus est bien sûr supporté par un système de GED très performant où le traitement de chaque document peut être suivi en temps réel. L´intervention d´Euroscript ne s´arrête pourtant pas là: le spécialiste luxembourgeois de la gestion documentaire s´occupe également de la publication des appels d´offres sur le portail Ted qu´il héberge dans son centre informatique de Saarbrücken ainsi que de la production des CD-ROM. Une nouvelle version du portail TED encore plus conviviale vient d´ailleurs d´être mise en production par Euroscript. Jetez-y un coup d´œil!».
«Fujitsu Services, fort d’une centaine de consultants sur le Luxembourg, a su développer depuis plus de cinq ans un centre de compétence local pour la Gestion de Documents et de Contenu qui comprend une trentaine de consultants dédiés et à même d’accompagner les clients dans tous les aspects de l’ECM. Se reposant sur ses expériences locales dans les secteurs financier et public ainsi que sur les réalisations mondiales du groupe (troisième société informatique au niveau mondial), Fujitsu Services soutient l’intérêt d’une approche de gestion de contenu électronique sur base des bénéfices suivants: - Une amélioration du service à la clientèle, grâce à un accès immédiat à l’ensemble des informations requises pour répondre aux demandes des clients, une diminution du temps de traitement des dossiers des clients, et un accès centralisé et sécurisé à l’ensemble de la communication entre la société et le client (ou citoyen). - Une réduction importante des coûts de gestion résultant d’une optimalisation, d’une automatisation et d’un meilleur contrôle des processus, d’un gain de temps important lors de la recherche d’informations, d’une réutilisation aisée du fonds documentaire, d’une gestion centralisée des sauvegardes, d’une réduction des coûts d’archivage des documents papier. - Une réponse aux régulations et règles de conformité. Dans son approche de gestion documentaire, Fujitsu Services propose un ensemble de services dont le premier est l’étude d’opportunité. Celleci est menée conjointement par des experts métiers et des spécialistes en gestion documentaire afin de déterminer les coûts et bénéfices pouvant résulter de la mise en place d’une solution de gestion documentaire. Fujitsu Services se charge également des phases d’architecture et de réalisation des solutions de gestion documentaire. Sa maîtrise de la gestion des projets avec un engagement de résultats est garant de réussite».
From Document to Knowledge I.R.I.S. Luxembourg S.A., a subsidiary company of the I.R.I.S. Group, is a full service and solutions integrator of Electronic Document Management and Storage Management mainly dedicated to the private and retail banking business, insurance and large organization and administration as well. Our existing references in those sectors prove recognised professionalism and state-of-the-art competencies. Image Recognition Integrated Systems (I.R.I.S.), a Belgian company founded in 1987 and listed on Euronext Brussels (IRI) , with more than 300 people in France, Belgium, United States and Luxembourg is a worldwide leader in the OCR and Document Management market. Paper documents
Digital documents Office files XML
Incoming Mail
ERP
Images Incoming invoices
Capture
Store
Process
Read
Search
Manage
Organize
Share
Recognize
Data
Intranet Extranet Internet
Documents e-Invoices e-Mails e-Forms
Forms
Capture - Read - Recognize
Store - Search - Organize
Process - Manage - Share
I.R.I.S. Solutions
I.R.I.S. Solutions
I.R.I.S. Solutions
• High Speed Scanning & OCR Production: - Readiris Pro Corporate Edition - IRISPdf • Forms and Documents Reading: - IRISCapture Pro • Automatic Invoice Processing: - IRISCapture Pro for Invoices • Incoming Mail Processing: - I.R.I.S. Post&Mail - I.R.I.S. ScanMail - I.R.I.S. QuickDoc for Lotus/Domino
• Storage and Archiving • Data Protection – Data Replication • Business Continuity – Disaster Recovery – High Availability • Storage Infrastructure Management • Servers Consolidation • Mail Archiving (Exchange, Lotus) • Gateway Documentum to IBM Total Storage • Information Lifecycle Management (ILM)
• Enterprise Content Management - IBM Document Manager, IBM Content Manager and Documentum • Portal & Web Content Management - IBM Websphere Portal Server, IBM Lotus Workplace Web Content Management, Documentum WebPublisher, I.R.I.S. Web Publisher, Convera RetrievalWare • Foldering Management System - I.R.I.S. ClientFolder 5 for Documentum 5 • Enterprise Report Management - COLD - IBM Content Manager OnDemand, I.R.I.S. RM5 with Documentum/Xenos • Groupware / Messaging - Lotus Workplace, Team Collaboration, Collabortative Learning
I.R.I.S. Luxembourg s.a.
I.R.I.S. s.a.
Jeeves I.R.I.S. Systems
I.R.I.S. Inc.
I.R.I.S. France s.a.
Bâtiment Alto 11 rue des 3 Cantons L - 8399 Windhof Luxembourg Tel: +352-39 03 26 1 Fax: +352- 39 03 26 99 info@irislink.lu www.irislink.lu
10 rue du Bosquet B - 1348 Louvain-la-Neuve Belgium Tel.: +32-(0)10-45 13 64 Fax: +32-(0)10-45 34 43 info@irislink.com www.irislink.com
542 Mechelsesteenweg B - 1800 Vilvoorde Belgium Tel.: +32-(0)2-251 66 50 Fax: +32-(0)2-252 57 55 info@jeevesbelgium.be www.irislink.com
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68 avenue de la Victoire F - 94310 ORLY France Tél. : 01 56 70 70 70 Fax : 01 56 70 70 77 iris.france@irislink.com www.irislink.com
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La Gestion Électronique de Documents apporte-t-elle une plus-value dans la stratégie d'une entreprise?
“Our consultants have proven their knowledge in the latest technology and methodology certification exams.”
STEFAN GEIER CO-DIRECTEUR Infeurope
Document Management and the rule of professional Project Management “Infeurope S.A. is an IT-service provider founded in 1983 with experience in the design and management of multilingual information systems applied to several businesses, such as Official Journals, intellectual property rights and the financial sector. Our 120 IT experts are realising projects for the European Institutions and multinational companies in Luxembourg, Spain, Belgium and The Nederland’s. We offer since 2 decades our services in the area of workflow and document management systems. We are used to implement open-source and brand-named solutions, or to develop proprietary applications, developed following the customer specifications; always based on proven technology and linked to a strong project methodology to ensure customer satisfaction. The customers can rely on ‘state of the art’ consultants, means professionals have proven their knowledge in the latest technology and methodology certification exams. In Project Management we have more than 30 certified PMPs (educated in the PMI methodology) and are able to guarantee professional project management for business critical development or production projects. Besides the consultants trained with PMI, infeurope has more than 50 consultants certified in ITIL methodology for Service Management. Technology is evolving rapidly. All consultants in the development-departments hold technology-certifications, i.e. in Java and Microsoft technologies, in document management tools, UML, XML etc. Apart from these ‘certification tracks’ infeurope develops a comprehensive set of advanced ‘workshops’ that cover a range of integration challenges, tailored to specific customer needs such as the integration of BEA Weblogic with FileNet tools, ESB issues with Sonic software (www.sonicsoftware.com/) or the use of the Spring Framework.”
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«Notre mission est d’aider les entreprises à gérer leur ‘capital’ information et d’établir une relation à long terme et de qualité avec nos clients». MICHEL BASTIN DIRECTEUR ADJOINT I.R.I.S. Luxembourg
I.R.I.S. Luxembourg: un savoir-faire et une dynamique d’entreprise…. «Les nouvelles technologies et l’accès à l’information sont au cœur de la vie quotidienne, autant pour les consommateurs que pour les organisations évoluant dans une société où globalisation et compétitivité sont sans cesse au centre des discussions et des débats. Parmi ces nouvelles technologies, les solutions ECM (Enterprise Content Management) répondent à un défi de plus en plus croissant: la mise en place d’une architecture de gestion de contenu à l’échelle de l’entreprise tout en identifiant les processus clefs devant intégrer ce contenu. L’accès et l’utilisation des outils ECM aident les entreprises à se concentrer sur leur métier tout en permettant d’améliorer la relation client. L’ECM prend en compte la globalité du cycle de vie du document, depuis sa création jusqu’à l’archivage, le stockage, la sécurisation, en passant par l’extraction du contenu et sa publication sur un portail ou sur un intranet/extranet. C’est précisément dans ces domaines d’activités où I.R.I.S. est reconnue pour son savoir-faire, ses compétences, ses références et sa démarche qualité pour la mise en œuvre de solutions ECM. I.R.I.S. est une société de technologie spécialisée dans l’intégration et la mise en place de solutions complètes de numérisation, de lecture automatique et intelligente de documents, de production OCR automatisée et PDF éditable, de gestion et archivage électronique de documents, de gestion de contenu, d’infrastructure et de gestion de l’espace de stockage. Nos activités sont axées vers les secteurs tels que la banque privée et banque de distribution, les fonds de placement, l'industrie des assurances et en général du monde financier. Le secteur des PME est également un secteur que nous ciblons. Nos pôles de compétences assurent la gestion et la coordination de projet depuis la phase d’analyse et de consultance jusqu’à la mise en exploitation tout en assurant l’intégration, le suivi de qualité, le support et la maintenance des systèmes mis en place».
«Définir dès le départ, avec le client les objectifs à atteindre, les ressources humaines, techniques et financières à mobiliser, les contraintes à respecter». ÉRIC BALZER DOCUMENT SOLUTIONS CONSULTANT Nashuatec
La GED: un outil majeur au service de la stratégie globale de l’entreprise «Nous le constatons tous les jours sur le terrain, la perception de la GED évolue chez les décideurs d’entreprise. Longtemps considérée comme une activité secondaire, la GED est aujourd’hui clairement perçue comme un outil majeur au service de la stratégie globale de l’entreprise. Cette évolution tient autant à une plus grande maturité des technologies de GED qu’à la brutale nécessité des faits: augmentation du volume et des sources d’informations à traiter, besoin absolu de sécuriser l’information en tant qu’asset principal de l’entreprise, nécessité du travail collaboratif, de pérenniser et de partager les connaissances, conformité aux nouvelles réglementations. Il ne s’agit plus seulement de fournir une réponse à des problématiques ‘tactiques’ (réduction de l’archive papier, etc.) mais de répondre à des enjeux véritablement stratégiques: rationaliser, fédérer et partager l’information pour consolider et accélérer la décision et le traitement, optimiser et contrôler le cycle de vie documentaire – de la création à l’archivage, en passant par la gestion et la publication – pour mieux maîtriser la qualité de l’information et améliorer l’image de l’entreprise, exploiter réellement les gisements d’économies ouverts par la GED, développer et rationaliser le travail collaboratif à l’intérieur de l’entreprise mais aussi vers l’extérieur (clients, fournisseurs, communautés de spécialistes). Mais force est de constater que le meilleur outil ne vaut que par la manière dont il est utilisé. Nous réaffirmons donc la nécessité d’une solide réflexion préliminaire à la mise en place d’outils de GED: définir dès le départ, avec le client les objectifs à atteindre, les ressources humaines, techniques et financières à mobiliser, les contraintes à respecter. Intégrer l’aspect humain, la culture de l’entreprise, les spécificités ‘métier’, associer au projet, dès le départ, les utilisateurs finaux sont autant de clés du succès d’un projet de GED».
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- Je vois ici qu’il y a encore certains risques liés à la transmission de documents confidentiels... - Ah ? De mon coté, je suis tranquille, j'ai fait les bons choix.
En utilisant la gamme Adobe Enterprise, vous disposez d'outils puissants de sécurisation de vos flux de documents. Signature électronique, encryptions, services d'autorisation, traçabilité, certificats, cartes à puces, … Toute une palette de possibilités pour sécuriser tous types de documents.
En choisissant CTG pour vous aider à mettre en place votre solution de sécurisation, vous vous appuyez sur de nombreuses années d'expérience en flux documentaires et systèmes sécurisés. Avec pragmatisme et efficacité, les équipes de CTG vous permettront d'atteindre rapidement vos objectifs "sécurisation".
TA KO M A
CTG et Adobe fournissent également d'autres solutions pour que les documents deviennent plus intelligents et infiniment plus utiles, au sein et hors de l'entreprise. Pour en savoir plus, contactez-nous. Adobe
CTG Luxembourg PSF S.A.
Park Lane Building F, 1st floor Culliganlaan 2F B-1831 Diegem Belgium
Z.A. de Bourmicht 10A L-8070 BERTRANGE Tel 29 87 271 richard.catellani@ctg.com
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«Le fonctionnement basé sur l’Internet sera caractérisé par des dimensions telles que la mobilité, la distribution et la collaboration en ligne». MARIETTE GENGLER GENERAL MANAGER Officeline
«Les documents de gestion sont essentiels à la communication de l'entreprise, tant en interne qu'en externe et sont directement liés à son activité». MARC LARUELLE PRODUCT & PROGRAM MANAGER Océ
Une solution pour optimiser la production de documents «Le flux de production constitue un des plus grands défis de cette époque. Poussées par la nécessité, les organisations sont parfois à la recherche d’une combinaison d’orientation client et d’efficacité. Une telle combinaison est uniquement possible par une automatisation radicale des flux de production liés aux activités de gestion de documents» , dit Marc Laruelle, du département marketing logiciel de OcéBelgique. La suite Océ Prisma workflow offre aux organisations une solution pour optimiser leur production de documents, leur permettant de développer un meilleur contrôle, plus de flexibilité, une productivité intensifiée et de réaliser des économies de frais et d’acquérir une capacité d’adaptation, comme jamais auparavant. Les documents de gestion sont essentiels à la communication d'entreprise, tant en interne qu'en externe et sont directement liés à l'activité de l'entreprise. La solution d'Output Management Océ PRISMAsatellite garantit des documents de gestion disponibles au bon format et au bon moment, contribuant ainsi à la fluidité des process primaires de l'entreprise. En effet, Océ PRISMAsatellite assure la reconnaissance automatique des données issues de différentes plates-formes et applications, leur enrichissement, leur production et leur distribution aux différents périphériques de sortie: de la restitution papier à de multiples possibilités de diffusion électronique de l'information (archivage, e-mail, fax).
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Flexibilité du travail et possibilités techniques pour une nouvelle forme d’organisation «La demande de la flexibilité du travail d’une part, et les possibilités techniques des télécommunications d’autre part, nous mènent vers de nouvelles formes d’organisation. Officeline-group propose la solution de la Gestion Électronique de Documents pour la distribution des services administratifs. Toutes les données sont traitées via notre plate-forme informatique sécurisée, laquelle permet aux collaborateurs d’avoir accès à leur ensemble de documents. Le fonctionnement basé sur l’Internet sera caractérisé par des dimensions telles que la mobilité, la distribution et la collaboration en ligne. Nos services sont indépendants des médias, du temps et de l’emplacement. Il y a plusieurs raisons pour travailler avec notre solution de la GED. Dans le contexte de la globalisation du marché, l’accès sécurisé et la mobilité sont les mots clés du succès. Le fait d’avoir un accès permanent à son bureau virtuel, présente le moyen de la décentralisation et de l’indépendance des locaux ainsi que des horaires. Les collaborateurs mobiles deviennent de plus en plus importants pour les compagnies. La Gestion de Documents est liée à la réduction des frais. Ceci renforce la participation à la compétitivité. Rien qu’avec le scanning des documents et avec l’archivage informatique de ces derniers, les frais ont fortement baissé. Le système de la GED est sûrement une idée innovatrice et avec notre système, comme nous le proposons, il facilitera l’organisation de votre entreprise. Le back-office est effectué par une équipe dynamique et flexible ce qui est requis par les clients. Officeline-Group est déjà active sur le terrain depuis 2004 et notre idée du développement de la Gestion Électronique nous a fait remporter l’Internet Business Trophy dont nous sommes très fiers».
«La GED devient un des axes principaux de l'espace collaboratif et par extension, la fondation d'un système de Knowledge Management». JEAN-DOMINIQUE QUINET MANAGING PARTNER, HEAD OF RESEARCH AND DEVELOPMENT Pixelixir
Plus-value d'une GED: améliorer productivité et qualité des services délivrés «Une Gestion Électronique de Documents (GED) rassemble et organise l'information pour remplir principalement deux fonctions: - améliorer l'accès à l'information en offrant des classements et des recherches diversifiés, répondant aux besoins des différents utilisateurs; en leur poussant l'information, à travers des newsletters ou des listes d'abonnements; en leur permettant de s'approprier l'outil, via quelques éléments de personnalisation (favoris, etc.)… - contrôler cette information via l'automatisation des flux de conception des documents (procédures, offres…) et des flux de distribution (courrier, factures…); via le versioning; via la gestion des règles de confidentialité… La plus-value la plus évidente d'une GED est d'améliorer la productivité et la qualité des services délivrés. Une GED métier diminue les temps d'accès à l'information et en évite la perte. Elle permet aussi de consolider des dossiers avec des informations auparavant disséminées dans la société. L'automatisation des processus de conception va également en ce sens. Pour l'entreprise, la GED est un excellent moyen de motiver et de faciliter le travail d'équipe. Des groupes de travail (incluant acteurs internes et, pourquoi pas, externes) s'échangent des documents à travers l'outil qui, dans ce cas, formalise la communauté. La GED devient un des axes principaux de l'espace collaboratif et par extension, la fondation d'un système de Knowledge Management, qui en est, en quelque sorte, la généralisation absolue (on ne gère pas uniquement les documents, mais la connaissance au sens large). La GED offre des plus-values! Le tout est de l'intégrer à son échelle. C'est pourquoi les solutions installées par Pixelixir sont construites sur des modules évolutifs (Pix-doc et Pix-flow). Une GED factures (Pix-invoice), qualité (Pix-qual), courrier, dossiers clients… sont d'excellents points de départ qui vous permettront de mieux appréhender la GED et toutes ses valeurs ajoutées».
PIXELIXIR
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La Gestion Électronique de Documents apporte-t-elle une plus-value dans la stratégie d'une entreprise?
«La plus-value primordiale d'un système de GED c'est la professionnalisation, la concentration des ressources sur le cœur de métier».
«Le secteur tertiaire est devenu lui aussi une industrie: une industrie de production de documents».
JEAN RACINE CHEF DE SERVICE E-SOLUTIONS Telindus STANISLAS KRZYSZTON INGÉNIEUR D’AFFAIRES XTEC
L'objectif stratégique est le développement durable de l'entreprise «Pour répondre à la question posée, il faut, mais cela ne suffit certes pas, définir ce dont il s'agit (QUOI). La ‘gestion’ en matière d'information vise à permettre à la bonne personne d'accéder au bon document, au bon moment et au bon endroit. Quant au ‘document’, ce peut être aussi bien un contrat papier, un courriel, qu'un plan numérisé, une vidéo ou une page Web… On comprend que l'électronique est indispensable! POURQUOI mettre en œuvre une solution de GED? La réduction des coûts (de capture, de stockage, d'archivage, de recherche, etc.) est évidemment le premier retour sur investissement auquel on s'attend, mais son intérêt est surtout défensif à court terme, alors que l'objectif stratégique est le développement durable de l'entreprise. De ce point de vue, et au même titre que l'implantation d'un progiciel de gestion intégré (ERP), la plus-value primordiale d'un système de GED c'est la professionnalisation, la concentration des ressources sur le cœur de métier: plus de temps productif, moins de tâches annexes, plus de commercial, moins d'administratif. Nul ne doute qu'un agent d'assurances qui peut retrouver instantanément et sans coup férir les contrats de son client, aura plus de chances de le satisfaire, au lieu de lui faire perdre son temps en vaines recherches dans une armoire. Ne reste donc plus qu'à le lui permettre… mais COMMENT? Une difficulté propre au marché luxembourgeois tient à la taille modeste de ses entreprises, dont un petit nombre seulement peut s'équiper d'un de ces progiciels mondialement connus. Cette caractéristique a poussé des fournisseurs locaux, dont Telindus en particulier, à concevoir des solutions mixtes, combinant des logiciels standards, de bureautique notamment, des technologies Web éprouvées et des développements spécifiques. Autrement dit, chaque entreprise peut tirer avantage de la GED, quels que soient son degré de maturité informatique… et sa stratégie!».
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Déterminer la solution adaptée et dimensionnée aux besoins réels de nos clients
«Rationaliser les activités en transformant les processus documentaires classiques en processus numériques».
LUC VAN BOGAERT XGS COUNTRY MANAGER LUXEMBOURG / PROFESSIONAL SERVICES FINANCES / PARTNER & ALLIANCES MANAGER BELUX Xerox Global Services Belgium & Luxembourg
Une solution de GED est-elle synonyme de plus-value pour une entreprise? «Cela ne fait aucun doute. La productivité d’une entreprise est accrue lorsque les documents critiques sont faciles à trouver et à partager. Et ceci est vrai lors de la recherche d’offres, de contrats, de bons de livraison, etc. Les services de numérisation, d’archivage et de gestion documentaire proposés par Xerox permettent de rationaliser les activités en transformant les processus documentaires classiques en processus numériques plus efficaces et en automatisant le flux d’informations dans l’entreprise. Forte de son expertise, Xerox est à même d’offrir des solutions sur mesure aux entreprises, qui comptent sur leurs documents pour rester compétitives. En outre, selon les entreprises, une gestion électronique des documents optimisée peut conduire à des économies allant de 5 à 30%!».
«L’accroissement exponentiel, ces dernières années, de la masse d’informations traitées par les entreprises rend le travail des collaborateurs de plus en plus fastidieux. Archivage, flux, quantité, sécurité, réutilisation de l’information, conservation de la connaissance sont aujourd’hui devenus des mots clés des dirigeants d’entreprise. La conjoncture économique nous pousse à automatiser nos processus. Le secteur tertiaire est donc devenu lui aussi une industrie : une industrie de production de documents. Cette croissance se doit d’être maîtrisée, tout en limitant les coûts. La GED, ou industrialisation de l’information sous sa forme numérique, offre aujourd’hui cette possibilité grâce à des solutions simples et peu onéreuses, solutions que Xtec propose au quotidien. Par ce biais, un retour sur investissement peut être rapidement atteint pour toute société, quels que soient les volumes de documents qu’elle doit traiter, son secteur d’activité ou sa taille. Son personnel se consacre ainsi à son vrai métier et épargne un temps précieux à rechercher une information ciblée au milieu d’archives physiques souvent peu accessibles. Et… Time is money! Mieux gérer l’information, c’est aussi mieux la maîtriser et donc montrer une réactivité vis-à-vis de la concurrence. C’est assurer une qualité de service accrue à ses clients, leur proposer l’accès en ligne, sur Internet, à leurs factures, à des devis, à des références! C’est aussi l’assurance de conserver l’historique et de disposer d’un plan de reprise d’activité en cas de catastrophe naturelle car la vie d’une entreprise, comme la nôtre, repose sur les traces de son passé. Notre leitmotiv: ‘Pragmatisme’, ‘flexibilité’ et ‘bon sens’, afin de mettre en place un véritable service d’accompagnement pour nos clients, en leur proposant une solution adaptée et dimensionnée à leurs besoins réels».
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NOUVEAUTÉS
L'échappée belle… Les pages de la rubrique Playtime sont définitivement installées. Comme un chuchotement, le printemps les colore doucement. En attendant les beaux jours, la rubrique s'offre déjà un tour d'horizon des dernières tendances. Un entretien donnant la parole à Claude Hilbert qui partage sa passion pour la navigation à voile, les nouveautés en matière de gastronomie, un aperçu en images du Club paperJam au restaurant Indigo de l'Hôtel Hilton, la page Soyez comme un chef, les dernières tendances mode, design, bijoux, high-tech, mobilier, décoration… Ce nombre de pages enrichi, avec plus de vitrines, de découvertes, permet de visiter ce mois-ci la ville d'Istanbul . . au travers du regard de Birol Demir et Yasemin Baydar. Initiateurs du projet mentalKLINIK, expérimentateurs et explorateurs d'univers issus de l'art, du design, ils nous livrent «leurs» bonnes adresses de la capitale turque. Textes: Corinne Briault, Karine Touati, Jacques Demarque, Mary Carey.
Centre de divertissement Chargé de mystère, élégant, d’une utilisation simple et logique, le nouveau système musical Beocenter2 de Bang & Olufsen ne laisse rien deviner des nombreuses fonctions qu’il recèle. Une fois ses deux portes en aluminium poli ouvertes, le lecteur DVD et CD apparaît. Le système offre les fonctions radio (avec RDS et un tuner permettant de programmer et de nommer quelque 60 stations), et MP3 CD, constituant réellement une nouvelle manière de combiner toutes les sources de divertissements. L’afficheur est suffisamment grand pour être lu à distance et il est muni d’un petit compteur, qui ajuste l’intensité lumineuse de l’affichage en fonction de l’éclairage de la pièce, évitant par exemple, d’illuminer une pièce plongée dans la pénombre. Autre petit plus, aux premières notes du morceau de musique ou au début du film, les portes se referment signalant clairement que désormais, seule l’émotion compte. Connecté au BeoLink PC2, le système est en mesure de jouer des fichiers de musique numériques enregistrés dans l’ordinateur. Combiné à d’autres outils Bang & Olufsen, l’appareil permet également d’apprécier musique et cinéma en toute simplicité…
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Une forme Olympique En 1932, l’horloger suisse Omega était le sponsor officiel des J.O. de Los Angeles. Retour de ce partenariat avec les J.O. d’hiver de Turin avec une collection de montres en édition très limitée.
Fantaisie et traditions Depuis 1932, Nathan-Baume étonne par l’élégance, la fonctionnalité et la facture impeccable de ses produits de maroquinerie de luxe. Tout en inscrivant ses créations dans l’air du temps, la maison sait perpétuer la tradition. Raffinement et intemporalité sont les maîtres mots des collections basiques Nathan-Baume qui se reconduisent saison après saison dans un vaste répertoire de couleurs et de matières. Une profusion d’accessoires qui permettent de compléter la gamme de produits au fil des années. Portemonnaie, portefeuilles, trousses, étuis à lunettes, téléphones, porte-documents, polochons… se déclinent à l’infini dans des cuirs foulonnés grainés, lisses ou crispés. Les nuances de couleurs sont inédites, tantôt vives (orange, turquoise) tantôt douces (vert d’eau, sable). Les accessoires ont des accents ethniques, avec des franges ou des ornements en bronze vieilli, avec toujours, afin de souligner la griffe de la marque, le «N» qui se grave à chaud dans le cuir grainé ou se met en exergue sur le cuir lisse.
Inutile de préciser que ces chronographes sont plus qu’exacts en matière de mouvement horloger et fiables à 100%. On ne saurait l’être à moins en affichant les cercles olympiques sur un cadran d’où la mention «official Timekeeper». La pièce maîtresse de la collection olympique Omega Torino 2006 est indéniablement le chronographe à «rattrapante» Speedmaster Broad Arrow co-axial avec les anneaux olympiques en contrepoids. Une échelle de tachymétrie noire est gravée sur la lunette, et un pulsomètre rouge fait le tour du cadran argenté aux index facettés. Existe en bracelet cuir ou acier: avis aux collectionneurs!
Le secret de l’orchidée Toujours en quête de composants naturels d’exception, Guerlain s’est passionné pour l’orchidée, symbole de beauté et de longévité, et en a sondé tous les mystères afin de les restituer dans une crème d’exception. Fleur énigmatique, mythique, l’orchidée incarne l’image même de la délicatesse depuis l’Antiquité. Fascinant les amoureux de la beauté, suscitant l’imaginaire des créateurs, cette fleur possède des propriétés de longévité, de croissance et d’éclat qui fascinent les botanistes et les chercheurs, pour lesquels elle demeure le symbole de l’éternelle jeunesse. Guerlain a percé son secret. Les chercheurs de la marque ont ainsi réussi à créer l’extrait moléculaire Orchidée Impériale, reproduisant sur la peau les propriétés fonctionnelles de la fleur. Une crème de soin anti-âge, pur élixir de beauté pour une jeunesse éternelle.
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Parfum envoûtant S’inspirant de la fragrance originale qui a été réinterprétée pour la femme d’aujourd’hui, Obsession Night de Calvin Klein évoque le délicieux frisson de la nuit. Sensuel, provocant et sexy. La nouvelle version du parfum Calvin Klein se distingue dans une famille unique, connue seulement de quelques initiés. Floral-oriental exquis aux accents chyprés, Obsession Night est élaboré à partir de ses notes de cœur (gardénia, rose, muguet, jasmin noctiflore). La fragrance offre un contraste captivant entre notes vives et suaves, que viennent envelopper des accords épicés et veloutés (bergamote, orange amère, angélique, ambre, santal, bois de cachemire…). Le flacon en verre a été également retravaillé par Fabien Baron. Ses courbes sensuelles sont inspirées des pierres de prière indiennes appartenant à la collection d’objets rares Calvin Klein et se déclinent dans tous les bleus de la nuit, ajoutant encore au mystère du parfum.
Cristal de Bain Le croirez-vous? Cette salle de bain est un produit Swarovski. En fait, la célèbre marque de cristal s’est associée aux compétences reconnues de KLUDI en matière d’équipement et d’accessoires sanitaires de luxe pour créer ce concept très étudié sur les formes et les matières. Du cristal, bien sûr, pour les éléments de robinetterie et les jeux de lumière, mais aussi le granit, le grès, la céramique et le métal pour combiner le tout. Il faut, au départ disposer d’un minimum de dix mètres carrés pour prétendre à ce luxe sanitaire. Chaque salle de bain est numérotée et déclinable en trois variantes de matières et de couleurs. Chaque projet est rigoureusement suivi par un architecte Swarovski pour un résultat à la mesure de l’investissement. Tous les éléments sont, bien entendu, inclus dans l’offre. Envie de douches cristallines?
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La rencontre du sport et de la mode
Pour être bien dans sa tête, il faut être bien dans son corps. Vêtements lifestyle ou tenues sportives pour hommes, femmes et enfants, Asport propose les plus grandes marques à tous ceux qui bougent et qui se bougent pour leur bien-être sans rien sacrifier au look. Envie de tenter la rencontre du sport et de la mode? On vous attend! 3, rue des 3 Cantons L-3980 Wickrange (autoroute A4 sortie 3) Tél. (+352) 26 37 15-1 / 34, route d’Ettelbruck L-9160 Ingeldorf (à 3 km de Diekirch) Tél. (+352) 80 84 23-1
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E N T R E T I E N — PA S S I O N S
«…La navigation à voile, c’est le silence, le calme, ressentir l’eau, sentir le vent…» Toujours un challenge pour Claude Hilbert et l’occasion de rencontrer des gens qui ont la même passion, les mêmes idées.
Claude Hilbert, la voile est votre passion. Sport ou aventure? «La voile, c’est le silence, le calme, ressentir l’eau, le vent. C’est pour moi très important. Je fais en dériveur mes premières armes sur le lac d’Esch-sur-Sûre, débutant à 17 ans sur un 420 puis sur 470, en compétition. Bonne manière d’aborder le sujet car on sent bien le vent dans la main, à la barre. Je fais encore aujourd’hui du Hobie Cat au lac de Madine. J’ai fait une croisière en Hobie aux Seychelles, montant ma petite tente d’une île à l’autre ce qui m’a donné l’idée d’organiser plus tard ce genre de périple, dormir sur une plage, faire du feu. Voilà un programme alléchant… quand on sait que pour pratiquer le Hobie Cat il faut être deux! Mais l’appel du large et les qualifications nécessaires? «Viennent les stages en mer et l’acquisition des différents brevets, j’en ai obtenu six pour devenir skipper hauturier. Il faut entre six et huit ans pour cela. Entre chaque brevet théorique on doit parcourir un certain nombre de milles nautiques (1mille nautique=1,852 kilomètre, ndlr.) en mer. Dans les stages en équipage, on occupe successivement tous les postes: chef de quart, co-skipper, skipper. Il s’agit là de virées de plus de 400 nautiques sans mettre pied à terre! À Lausanne, à l’École hôtelière, j’étais dans une équipe qui a participé au Fastnet (régate mythique de 605 milles entre Cowes, le phare du Fastnet et Plymouth). 192
Dernier échelon, la navigation astronomique permettant de faire le point, grâce au sextant et au chronomètre. Combien de membres d’équipage pour ce Fastnet difficile et parfois dangereux? «Huit personnes sur un Maxi 60. Nous avons rencontré des problèmes mais nous avons fini alors que de nombreux équipages n’ont pas terminé. C’est éprouvant de naviguer pendant plus d’une semaine, sans se laver… il n’y a pas de douche! J’ai fait d’autres régates intéressantes aussi, Jersey, Irlande, sur un mode plus plaisant, toujours des challenges mais il y avait tout de même de bonnes bouteilles en cale!
bon bateau, d’accumuler les milles. On me demande souvent de convoyer un nouveau voilier, par exemple des Sables D’Olonne à la Méditerranée. Il faut trois à quatre semaines, c’est une autre organisation, ce n’est pas réellement la plaisance mais on aime le faire. J’ai traversé quatre ans de suite en février le golfe de Biscaye. C’est froid, rude, humide, pas confortable. Ce n’est pas pour tout le monde! Bon, je navigue maintenant surtout en Méditerranée et pour répondre à votre question, on relâche généralement chaque soir, on jette l’ancre dans une crique, on va faire un barbecue sur la plage ou on va dans un petit port dîner au restaurant. En dehors de la haute saison, on trouve toujours de la place. Mais j’aime le mouillage sauvage.
Le mal de mer? «Ça arrive! De grands skippers en sont parfois victimes. Cela peut se produire si l’on a trop fêté la veille. Mais on s’habitue, après un ou deux jours ça passe, on s’amarine. Actuellement, je navigue beaucoup entre la Turquie et la Grèce, en mer Égée. La côte turque est une des plus belles de Méditerranée. Il y a d’agréables criques, les habitants sont très gentils, c’est à mon avis le plus beau coin, bien mieux que l’Espagne trop commerciale ou la Croatie où l’on demande même une taxe de mouillage.
Sont-ce des particuliers propriétaires ou plutôt des chantiers nautiques, qui vous confient leurs unités? «Les constructeurs nous chargent de convoyer le bateau lorsque le client ne dispose pas du temps ou de l’expérience nécessaire. Les gens qui naviguent habituellement en Méditerranée en été ne veulent pas prendre de risques. Mais de toute façon, il faut une bonne météo, bien se préparer. On doit gérer le matériel, l’équipage, l’environnement… se gérer soimême, être bien dans sa peau.
Préférez-vous relâcher chaque soir? «Cela dépend. Ces dernières années, j’ai fait des convoyages. C’est l’opportunité d’avoir un
Parlez-nous de la navigation... «Je travaille avec les deux méthodes. Je prends des relevés d’amers (points) remar-
Photo: Michel Zavagno (Blitz)
C’est déjà à l’époque sumérienne, vers 4.000 ans avant J-C., que l’homme utilise la voile comme moyen de propulsion de son esquif, après les mains, la perche et la rame. Du XVIe au XIXe siècle, l’envie de découvrir de nouvelles terres et de rencontrer d’autres peuples pousse les grands navigateurs à parcourir les océans. Après Marco Polo, Christophe Colomb, Vasco de Gama et Magellan, ce sont notamment Drake, Tasman, Cook, Bougainville, La Pérouse et Dumont d'Urville qui explorent le monde, le cartographient et en précisent la géographie.
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quables et je les reporte sur la carte régulièrement. Il y a aussi «l’estime». Je contrôle ensuite par GPS en reportant ces coordonnées. Il faut bien entendu toujours avoir des cartes à jour. En haute mer, c’est le sextant. Pourvu que cela ne tombe pas en panne! «Il faut toujours en avoir un deuxième et même (rires) un troisième à bord. Un autre instrument important est le radar, surtout par temps de brume, de brouillard ou d’orages. C’est souvent le cas en Angleterre et pour entrer dans un port là-bas sans voir plus loin que la proue, c’est un instrument indispensable. Le pilote automatique permet, lui, de suivre un cap. On surveille en réajustant la voilure si nécessaire, la barre, on ne l’utilise que pour rentrer au port! Dommage, mille sabords, on vous imaginait battu par les embruns à la barre, avec la pipe et la casquette de capitaine... «(rires) Mais non! La plaisance c’est plus tranquille. Il faut aussi parler du matériel de sécurité: gilet de sauvetage pour chacun, radeau de sauvetage qui s’ouvre automatiquement lorsqu’on le met à l’eau et sur presque tous les bateaux, une bouée de détresse. Si on l’active, elle émet un signal vers un satellite qui répercute l’appel vers une centrale, installée actuellement à Londres. Elle émet aussi un second signal, veillé en permanence par les avions. Chaque bouée est répertoriée par un code, on connaît aussitôt le nom et la taille du navire, le nombre de personnes à bord, le type de détresse et la position. Même si le bateau sombre, la bouée flotte, émet toutes les dix minutes, signalant éventuellement une dérive. Le feu à bord est le plus dangereux qui puisse arriver! Ce peut être aussi un passager blessé ou malade. J’ai eu ce cas en plein milieu du golfe de Biscaye, avec une attaque cérébrale chez un membre d’équipage. Nous n’avions pas cette bouée mais seulement une radio VHF sur laquelle j’ai émis «mayday mayday mayday» pendant environ une heure avant d’être relayé par un pétrolier. Par son intermédiaire, nous avons parlé avec un médecin qui, voyant la gravité, fit envoyer un hélicoptère après trois heures. Nous étions à 24 heures de navigation du premier port pos-
Claude Hilbert est Président de l’association ALS, enseignant en gestion à l’École Hôtelière de Diekirch et directeur de Voiles, Voyages et Aventures.
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sible. À noter que le pétrolier s’était aussitôt dérouté pour venir vers nous! Tout cela coûte cher et il n’est donc pas certain que le plaisancier moyen soit équipé de la sorte? «Le problème à Luxembourg, c’est que nous n’utilisons en général notre bateau que pendant les vacances, alors c’est un investissement. Les Néerlandais et les Belges qui ont des bateaux, peuvent en profiter tous les week-ends. Nous devons rechercher les possibilités de faire de la voile, les convoyages, les croisières organisées. Je prépare une croisière qui partira en octobre de Méditerranée pour rallier l’ARC (Atlantic Rally for Cruisers) aux Canaries puis les Barbades et un tour du monde qui durera deux ans et demi. Tous les propriétaires peuvent participer. Ceux qui ne veulent pas faire la totalité du parcours peuvent faire une étape au choix. On peut aussi louer à la cabine ou à la couchette. À combien s’élève la location d’un voilier? «Entre 2.000 et 3.000 euros par semaine en moyenne, selon l’endroit et la saison, pour un 44 pieds, par exemple. Quatre cabines, huit couchettes, deux salles de douche, c’est très bien. Pour en revenir à la sécurité, au cri que personne ne souhaite entendre sur un bateau: «un homme à la mer!». En voilier le problème est-il très grave? «C’est une éventualité pour laquelle il faut s’entraîner. Avant la croisière, on sort un après-midi et on fait des «hommes à la mer», on jette une bouée et on doit la récupérer. On peut le faire sous voile, mais si quelqu’un est dans l’eau, on ne se risque pas à faire des vire-
ments de bord, on relâche toutes les écoutes et on met le moteur en route pour aller le rechercher le plus rapidement possible! Il faut désigner quelqu’un qui le garde en vue, jeter un gilet ou bouée de sauvetage dans sa direction. Il faut absolument le garder à l’œil, c’est primordial, car une tête c’est minuscule, surtout par grosse mer, la nuit c’est invisible. C’est dramatique de penser que sur un voilier en route avec un équipage de deux personnes, il arrive que l’équipier restant à bord ne sache pas comment arrêter le bateau… le voilier continue. On a vu récemment à Ostende un cas semblable, également sur l’ARC l’an passé. C’est triste! Il est donc vital de pouvoir manœuvrer seul! «Oui! Tout le monde à bord doit savoir comment ça marche. Quand on explique à quelqu’un, cela lui donne le «sentiment» du bateau et le responsabilise. À huit à bord, on se partage les charges par roulement, de la barre à la cambuse en passant par la radio et tous les postes. En cas d’avarie, par exemple, de voie d’eau, de feu à bord, tout le monde doit connaître la tâche qu’on lui a assignée. Vos souvenirs les plus marquants? «Partant de Marmaris vers Chypre dont nous avons fait le tour, pendant quatre semaines nous avons tout au plus fait deux jours de voile… tout le reste au moteur! Le calme plat, la «pétole». Le moteur, c’est bruyant, cela sent mauvais! Par contre, cette année dans les Cyclades, 250 nautiques en une semaine toute à la voile et seulement quatre heures de moteur.» || Propos recueillis par Jacques Demarque
Quatre bateaux coup de cœur
Privilège 51 Catamaran de croisière de 15,72 m de long et 8,05 m de large. Le confort et la performance.
X-Yachts 48 Ce monocoque fait partie d’une grande famille de «Performance cruisers» construits à Haderslev au Danemark.
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Voyage poétique Réputée pour ses bijoux et objets de cristal haut de gamme, la maison Swarovski réinterprète sans cesse la matière dans ses créations. Savoir-faire, audace et avant-gardisme sont les maîtres mots de collections toujours raffinées. La Nature, sa capacité à renaître, s’est imposée comme le fil conducteur des collections bijoux et accessoires printemps-été Swarovski. Invitation au rêve, jardins secrets, métaphores poétiques, redécouverte des mouvements artistiques européens du début du XXe siècle, c’est tout l’univers d’un Poetic Journey qui se décline au fil des lignes du créateur. Les fleurs, les branchages renaissent, la gamme chromatique reprend des couleurs, douces et tendres. Feuilles, fleurs, papillons viennent égayer ce prisme printanier sur les sautoirs, bracelets et boucles d’oreilles. Ludiques, les colliers (modèle April, notre photo) s’enroulent autour du cou et laissent apparaître des pierres acidulées, pareilles à des bonbons. Une pochette du soir rigide en cristal mesh aux couleurs riches, un sac en cuir orné d’un étonnant fermoir bijou en forme de papillon et des montres en cristaux multicolores complètent la collection Poetic Journey.
Diamonds are girls best friends Tiffany, Van Cleef & Arpels, Cartier… Le National Jewelry Institute de New York présente, au musée Carnavalet à Paris, plus de 200 pièces créées pour leur prestigieuse clientèle américaine par les plus grandes enseignes de joaillerie installées à New York. Les monstres sacrés du XXe siècle, les stars d’Hollywood et les figures de la haute société ont porté ces bijoux. Joan Crawford à Grace Kelly, Loretta Young, la duchesse de Windsor ou encore Jackie Kennedy ont associé leur légende à ces parures. Plus que l’histoire sur la joaillerie, l’exposition Bijoux de stars-Chefs d’œuvre de la joaillerie américaine dresse le portrait d’une partie de la société américaine au fil de ses évolutions. Les pièces exposées sont également révélatrices de la créativité dont les joailliers ont fait preuve: des extravagantes broches au motif animalier de Tiffany à la ballerine en platine et or inspirée de la grande danseuse Anna Pavlova et commandée par le chorégraphe Balanchine à Van Cleef & Arpels (photo)… toutes illustrent l’émergence d’une nation dont les traits de caractère sont l’assurance et l’optimisme. Jusqu’au 7 mai. Musée Carnavalet, 23 rue de Sévigné, Paris 3e. Rens: +33 (0)1 44 59 58 58. Photo: Broche ballerine, Van Cleef & Arpels, New York, 1946, saphirs diamants et platine (7,2x7cm)/Zane White
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Accessoires d’exception Avec des pièces dessinées spécialement pour elle, la marque bulthaup enrichit l’espace de vie de la cuisine avec des produits de qualité, fonctionnels et esthétiques. La marque bulthaup considérant que la valeur véritable d’une cuisine bien conçue se reflète dans les détails, crée ses gammes d’accessoire en ajoutant à leur côté pratique irréprochable, une valeur esthétique. Planches à découper, blocs à couteaux, huches à pain, torchons en lin ou maniques en cuir, bulthaup imagine des solutions globales pour l’aménagement de l’espace de vie et propose des produits ergonomiques, dont le design est adapté à l’usage quotidien. Dernières technologies et matériaux de pointe prennent corps grâce à la perfection du travail artisanal, sur les détails et les matières apportant autant d’ingrédients indispensables au plaisir de cuisiner.
À chacune son sac! Rien ne vaut un beau et grand sac à porter à l’épaule pour vous accompagner partout et suivre votre look avec souplesse. Avec une toute nouvelle boutique à découvrir au centre ville, TOD’S entre dans la cour des grands en lançant une gamme de maroquinerie haut de gamme et moderne à la fois. Des cuirs de très grande qualité, des finitions soignées pour une allure sport-chic ouverte à tous les styles. Ce sac a le mérite d’exister en six couleurs et cinq matières, allant du denim au cuir d’autruche en passant par le croco ou la toile. Choisissez le vôtre!
Air de printemps Un vent d’émotion souffle sur toute la collection printemps-été Nina Ricci. Formes, matières et couleurs évoquent la douceur des beaux jours. Lars Nilsson, pour Nina Ricci, a posé le décor: une chambre aux draps frais, un matin d’été. Dans les placards, des associations de couleurs délicates, de matières légères, où il fait bon piocher avec insouciance. Aux tenues de la collection printemps-été s’ajoutent toute une série d’accessoires sophistiqués et féminins, apportant une dernière touche glamour. Le satin, le cuir naturel, le python laqué témoignent d’une recherche raffinée. Les ceintures sont en cuir naturel, mais les incrustations sont de délicats clous de nacre blanche. Tout est dans la finesse des détails et exprime le luxe, griffé Nina Ricci.
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Birol Demir and Yasemin Baydar, dynamic design duo and co-founders of the . . art project mentalKLINIK and the ikinokta design company, speak about the . Istanbul they know and love. . “Biz Istanbul'da paperJam okuyoruz” – Turkish
T R AV E L L I N G
Istanbul – the Grand Bazaar between East and West Birol Demir and Yasemin Baydar – explorers of art, design and concepts – invite us to explore the sites and sounds of Ästanbul. As much today as it was in the past, Ästanbul is a city where East really meets West. A cultural meeting point, the nearest Asian city to Europe and the nearest European city to Asia. For thousands of years, Ästanbul’s criss-crossing trade lines have resulted in an exotic exchange of not only consumable goods, but also of art and ideas. Two contemporary artists, Birol Demir and Yasemin Baydar, co-founders of the ikinokta design company, live and work in Ästanbul. In Topaäacı Ästanbul in 1998, the pair designed and conceived mentalKLÄNÄK, a joint project with the aim of redefining and producing art, design, production and consumption processes, with an ethic of its own. These artists took time out of their busy schedule to tell paperJam readers where to look in Ästanbul for out of the way shops, the funkiest night spots, authentic marketplaces and apparently, all of the places to get strong Turkish coffee in between! Ästanbul is well known for its colourful bazaars. One of Birol and Yasemin’s favourite places to take a stroll is the Tahtakale market district. 99% Turkish, this is a less touristy area where shoppers can find handcraft producers and wholesalers and where Birol likes to buy “useful and useless” things. Tünel is another favourite place to meet friends, have coffee and buy CDs and books. Tünel is an area in Beyoglu/Taksim. (Taksim is the centre of Ästanbul and Tünel is at the end of Istiklal Street, a long narrow street in the old part of the city.) Favourite shops of the mentalKLÄNÄK duo include Robinson Crusoe (Ästiklal cad 389 beyoglu.
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+ 90 (0) 21 22 93 69 68. rob@turk.net) where Turkish and English books can be found, as well as excellent books on design. Pandora (Ästiklal cad buyuk parmak kapı sok beyoglu. + 90 (0) 21 22 30 09 62. Pandora.com.tr) is another option, specialising in theoretical writing in Turkish and English. For music lovers, Kod Music (Atlas pasajı /Beyoglu. + 90 (0) 21 22 44 24 22) is the “first alternative music shop” and a great place to buy independent CDs. If you are more of a classical music fan or a lover of contemporary jazz, try Lale Plak (Galipdede Cad.1 Tünel. + 90 (0) 21 22 93 77 39), which also sells traditional and contemporary Turkish music. “It is really nice to talk with Hakan, the owner of the shop. He really knows what he is selling.” You would expect special suggestions from lovers of design, and Birol and Yasemin do not disappoint. The pair likes Derin Design (Abdi ipekci cad77/1 niöantaöı. +90 (0) 21 22 25 20 03. www.Derindesign.com) for furniture and accessories. “The owners are father and son. It is nice to shop there but also to have a coffee with them.” Derin
Design won super stylish UK based Wallpaper’s “best dining table 2006” award accompanied by a rave review. Ela Cindoruk and Nazan Pak (Atiye sok. No14/5Tesvikiye. + 90 (0) 21 22 32 26 64. www.Elacindoruknazanpak.com) is a beautiful jewellery shop that sells experimental and well-designed jewellery created by the shop owners and other designers. A must see is the Hilton Hotel (cumhuriyetcaddesi Harbiye. +90 (0) 21 23 15 60 00). “It is a monumental building in a great position in the city.” For more than 50 years, the Hilton Ästanbul has overlooked the Bosphorus from its elevated position, surrounded by 15 acres of beautiful private parks and gardens. “Its history can be read in Turkish novels, even if it is not really relevant nowadays.” There is also Topkapı Palace, the seat of the Ottoman Sultans from Mehmet the Conqueror in the 1450s until Mahmut II in 1839. “We love it, but not because of its oriental image. We love it because it is anti-palace and anti-architecture.” Ästanbul’s cuisine is yet another example of how East meets West. Naturally, there is Turkish
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Photo: Under the light of the Republic
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Photo: Muammer Yanmaz
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Borusan Art Gallery The Mediator of Modernism: Motives Curator: Michele Thursz Borusan Culture and Art Centre www.michelethursz.com
and Mediterranean Cuisine, and what really is the point of travelling to exotic lands if not to try new tastes and partake of the local offerings? At the same time, Ästanbul is astonishingly cosmopolitan and there is something to tantalize every taste bud. Birol and Yasemin say that their favourites - Loft Restaurant (Lütfi Kırdar Congress Centre. www.icec.org), Changa Fusion Restaurant (87/1 Siraserviler Street. +90 (0) 21 22 49 13 48. www.changa-Ästanbul.com. – make reservations in advance!) and Nu Pera (Meºrutiyet Caddesi 145/147. + 90 (0) 21 22 45 58 10) are a bit expensive, but that if you compare the good food and ambiance with other restaurants, the prices are fairly reasonable. For daily eats, try The House Café (www.Thehousecafe.com.tr) where you can rest and have coffee, tea or a bite to eat in a pleasant ambiance. “They have 3 different house cafes in Ästanbul. The one we like the most is the Tünel House Café.” Markiz Patisserie (Ästiklal cad passage markiz. pera Beyoälu) serves very nice cakes. It is an historical yet well restored building with
. Istanbul Foundation for Culture and Arts . 25th International Istanbul Film Festival Sophia Loren with Sakir Eczacibasi (Chairman of the Istanbul Foundation for Culture and Arts) - Opening Ceremony: Lifetime Achievement Award 01.04 – 16.04.06 www.iksv.org
pretty interior tiling. For very delicious kebabs, try Develi/Samatya (Gümüöyüzük sok no7 samatya. + 90 (0) 21 25 29 08 33. www.Develikebap.com) located in an intimate neighbourhood of Ästanbul. When it comes to nightlife, Birol and Yasemin say that nowadays, they prefer to go to friends’ houses. But when they do go out their favourite nightspots are Godet, “café by day, club by night” (Zambak Sokak 15, off Istiklal Caddesi. +90 (0) 21 22 44 38 97. Free Mon-Thurs – admission FriSat), and Barbahçe, a hip gay venue with velvet seats and lush décor (Sıraselviler Cad. Soäancı Sok. 7/. + 90 (0) 21 22 45 17 18). The mentalKLÄNÄK pair are as deep into the art scene as they are into their own art universe. Yasemin is a graduate of MSU Faculty of Fine Arts, Department of Textile who has mounted such shows as Gender Project from Ästanbul in Zurich in 1996, together with the Kültür Group and the Voice of The Demolished House project at the 1997 Ästanbul Biennial. Birol has held numerous individual and collective exhibitions
Photo: Alexis Juncosa
The annual International Istanbul Puppet Festival 03.05 – 10.05.06 (annual) Performances are held over eight days at various venues www.istc.org +90 (0) 21 22 32 02 24
Istanbul Modern Museum A Selection from Modern Turkish Sculpture – 1950-2005 01.02 – 30.04.06 Istanbul Modern shines a light on the history of Modern Turkish sculpture www.istanbulmodern.org
Istanbul Modern Museum Intersecting Times Ç Nur Gürel Curators: Hasim Ali Akay - Levent Çalıkoglu Exhibition from 11.12.05 – 28.03.06 www.istanbulmodern.org
Photo: Tal Hadad
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Photo: Italya – Compagnia Walter Broggini – Solo
Istanbul Modern Museum Under the Light of the Republic Photographs by Othmar Pferschy Exhibition from 01.02 – 14.05.06 www.istanbulmodern.org
since 1990, including the Divine Comedy exhibition curated by Ali Akay at Galeri Urart, Ästanbul. For art, they recommend Platform Gallery for contemporary art and research (Ästiklal cad no 276 Beyoglu. www.platform.garanti.com.tr), and GalLerist (www.galerist.com.tr) that is “mostly contemporary Turkish artists, so well worth a look”. Ästanbul Modern is the first contemporary art museum in Turkey, and the coffee loving couple says, “it has a very nice cafe inside”. On top of all their suggestions of what to see and do, Yasemin tells readers that one of the nicest ways to enjoy Istanbul is simply to take a ride in a car at night. Finally, we asked them to tell us what it is that really makes Ästanbul stand out from other places to live in and visit? “The sea passes right through the city, says Yasemin. It is amazing. Add this to the fact that there will be a total solar eclipse on March 29 visible in Istanbul, and amazing doesn’t even seem a strong enough word...let’s go!” || Mary Carey
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Soyez un Chef avec… Nicolas Rapenne chef du restaurant Zanzen Luxembourg…
…Rôti de lotte au saumon fumé et poivre de Séchuan, poires aux épices. Ingrédients pour 4 personnes: 1 kg de queue de lotte 70 g de saumon fumé 1 pointe de moutarde de grains 1 /2 jaune d’œuf 4 tranches de jambon de Parme
Poivre de Séchuan 3 cl d’huile d’olive vierge 10 cl de jus de veau 2 poires type conférence 100 g de sucre semoule Mélange d’épices (cannelle, badiane, girofle)
1 /4 de chou chinois 20 g de beurre 2 endives 10 cl de jus d’oranges Fleur de sel et poivre du moulin
Demander à votre poissonnier de désosser la queue de lotte. Réaliser une farce en mixant le saumon fumé, la moutarde et le jaune d’œuf. Tartiner un filet de lotte de la préparation et déposer le deuxième filet «tête bêche», rouler l’ensemble dans le jambon cru et ficeler votre rôti. Confectionner un caramel avec la moitié du sucre, ajouter les quartiers de poires et les épices, cuire une dizaine de minutes. Caraméliser la deuxième moitié du sucre et ajouter les endives préalablement blanchies à l’eau bouillante, laisser légèrement blondir et déglacer au jus d’oranges. Trancher finement le chou chinois et le faire tomber au beurre. Chauffer l’huile d’olive et colorer le rôti, enfourner à 170°C durant 15 minutes. Trancher votre rôti et agrémenter d’un jus de veau. Donner un tour de moulin et assaisonner à la fleur de sel.
Photo: Andres Lejona
Restaurant Bar-lounge Zanzen 27/29, rue Notre Dame Luxembourg (Centre-ville) Tél.: 26 20 18 22, Fax: 26 20 18 33
SON VIN PRÉFÉRÉ: Beaune rouge 1999 de chez Rossignol Trapet SON RESTAURANT PRÉFÉRÉ: Le Clairefontaine à Luxembourg
à table: À l’heure de donner une enseigne à son restaurant, M. Karra s’est souvenu du paisible taureau de son père répondant au nom de «Baguenete». Clin d’œil à la lointaine Kabylie où ses parents et le ruminant coulent des jours paisibles, occasion rêvée de régaler sa clientèle de ses couscous kabyles. Quelques viandes et poissons figurentaussi sur la carte. 12h0014h00, 19h00-23h00. Fermé sa midi et di. Chez Baguenete 4, rue de la Loge Luxembourg (Vieille ville) Tél.: 26 86 45 79
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À deux pas, dans cette même rue de la Loge au 88, To Kastro le Grec fête ses 10 années d’existence. Il faut descendre ces quelques marches pour découvrir une superbe cave du 11e siècle et se laisser «envoûter». Cuisine du soleil à base de cette fameuse huile d’olive crétoise accompagnée de vins tout aussi ensoleillés. L’accueil et le sourire n’ont pas faibli depuis une décennie. 11h45-14h30, 18h45-23h00. To Kastro 8B, rue de la Loge Luxembourg (Vieille ville) Tél.: 22 88 02 Fax: 22 88 03 www.tokastro.lu
Nouveau cadre et nouvelle carte et le Casanova devient La Toscana. M. et Mme Parrino, aussi propriétaires du Roma, donnent un nouveau lustre à leur établissement de la place Guillaume. Déco très réussie et carte d’où les pizzas ont disparu laissant la place à une cuisine italienne de très bon niveau. Intelligente carte des vins commentée. Menu du jour de 8,90 à 11,45 euros. Buffet d’antipasti. 11h30-22h30. La Toscana 10, place Guillaume Luxembourg (Centre-ville) Tél.: 22 04 93 Fax: 22 04 96
On attendait la réouverture d’Apoteca et c’est chose faite depuis la Saint-Valentin. Déco revue, corrigée et plutôt réussie. Aux fourneaux le jeune Damien Klein qualifie sa cuisine de «rock cuisine». Carte kitch, rédigée du style Soupz, First curse, Ocean rockstars, Bounce meal… Damien souhaite créer une association de rocker cuisiniers: «Addicted flavours». 12h-14h, 19h3022h. Fermé di et lu. Apoteca 12, rue de la boucherie, Luxembourg (Vieille ville) Tél.: 26 73 77-1 Fax: 26 73 77 77 www.apoteca.lu
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Sébastien Bonoris (Millenium)
Noël de Munck (Hôtel Hilton)
Frédérique Perrein (Hôtel Hilton)
Philippe Schweitzer (Xtec)
Francis Gasparotto (Tempo)
Serge Raucq (Vectis)
Jo Cox (Casino Luxembourg)
Vanessa Gourdange (Tempo)
Mike Koedinger (Éditions Mike Koedinger)
Jérôme Grandidier (SIT Group)
Frank Rosenbaum (Property Partners)
Photo: David Laurent
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Régis Ferrenbach (Sommelier Hôtel Hilton)
Renaud de Jamar (Victor Buck services)
Yvon Hell (Société Gestion Fiduciaire)
David Hagen (CSSF)
Pierre-Michel Baldauf (Chef de cuisine Hôtel Hilton)
Evelyne Lequien (Agence 2C Evolution)
Le club paperJam invité par…
L’Hôtel Hilton, Restaurant Indigo Le premier Club de l’année est accueilli dans les élégants salons Les Continents. Brillante soirée organisée et supervisée par Dominique Perrein, notre hôtesse, et Pierre Michel Baldauf, le Chef exécutif des cuisines. En apéritif, le champagne «maison» Nicolas Feuillate est servi au bar Mezzo, accompagné bien entendu, d’une savoureuse sélection de mezze. Les invités prennent ensuite place dans le cadre cossu et lambrissé des Continents, autour d’une conviviale table ovale. Le dîner débute avec d’inventives huîtres spéciales en gelée d’algue, échalotes confites, caviar d’Aquitaine, accompagnées du Macon Viré 1998, un chardonnay sec, floral et minéral. Nez sympathique, bouche en retrait, légère amertume, arômes d’agrumes et pointe de botrytis. Le chablis Grenouille grand cru 2000 de J-P. Droin, aussi un chardonnay, frais, fin et tendre, suit allègrement avec la soupe de châtaigne au laurier, escalope de foie gras poêlée et ensuite les noix de St-Jacques à la plancha, chicons braisés au jus d’orange. L’intermède de l’infusion de tilleul et jus de cranberries prépare les papilles aux côtes et pied de porc, purée de rattes suivis du Munster fermier au cumin et au magnifique Médoc les accompagnant, Les Fiefs de Lagrange 1995, assemblage de cabernet sauvignon, merlot et petit verdot, un rouge au nez puissant et arômes de pruneaux et d’épices. La Pyramide de crème brûlée, le café et les petits fours clôturent cette remarquable soirée qui aura permis d’apprécier l’excellence de l’accueil, de la gastronomie et du service du Hilton Luxembourg. || Jacques Demarque 204
Hôtel Hilton, Restaurant Indigo, Salon Les Continents 12, rue Jean Engling (Dommeldange) tél.: 43 78 80 76 fax: 43 60 95 www.hilton.com
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paperJam – édition mars 2006 Ce numéro est paru le 24 février à 20.000 exemplaires. Il a été édité et imprimé au Luxembourg. Directeur de la publication
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DANS LE PROCHAIN NUMÉRO Guido Kröger, Elisa Kern pour xGraphix Vera Capinha Heliodoro, Kathrin Köhler, Marc Berens pour xGraphix
paperJam avril 2006
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Avec les récentes lois sur la fiscalité de l'épargne, la retenue à la source et la suppression de l'impôt sur la fortune, la place financière connaît un nouvel élan. Comment est-il vécu par les acteurs, alors que banques et PSF sont également soumis à de nouvelles législations et réglementations de plus en plus sévères? Prochaine parution: 24 mars 2006 Clôture publicité: 10 mars 2006
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PA U L H E L M I N G E R BOURGMESTRE DE LUXEMBOURG
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1 | La porte Toujours ouverte. Sauf, évidemment, si j’ai un visiteur. Je m’efforce d’aller au-devant des citoyens. Ils sont les bienvenus chez moi. La Ville n’a rien à cacher. 2 | Svoboda (liberté en tchèque) C’est un pavé peint extrait d’une sculpture murale commémorant le mur de Berlin et prenant appui sur un fragment du mur. Souvenir émouvant du temps où, jeune diplomate, je semais dans les années 70 à
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Helsinki et ailleurs les graines dont, 15 ans plus tard, a germé la réunification d’une Europe libre. 3 | Les photos de famille De quoi me rappeler constamment que la vie n’est pas faite que de travail et que, surtout en politique, il y a à toute démarche une dimension humaine qu’il vaut mieux ne pas négliger. 4 | Mes deux canards très peu sauvages Dénichés dans une brocante au bord d’une route californienne, ils cachent mal sous leurs dehors d’amants innocents leur véritable
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fonction d’appât. Rien à voir, évidemment, avec les politiciens qui se pavanent dans tous les pâturages à l’affût de votes en liberté. 5 | Les tableaux J’ai, dès le début de mon premier mandat, souhaité que mon bureau devienne une plateforme d’expression pour des artistes luxembourgeois. Je me retrouve en ce moment en compagnie de deux Roda et d’un Antoine Prum dont la devise «We do this for you» est un rappel à l’ordre permanent.
6 | La vue sur la Place Guillaume, le Palais et les clochers de Notre-Dame Quel puissant rappel que je suis là, que le collège – car mon bureau est aussi celui du collège –, et que tous les services de la Ville, nous sommes là pour que la vie trépidante de la Capitale, qui travaille, qui flâne, qui fête, qui manifeste, qui vend et qui achète se déroule dans la convivialité au profit de tous, résidents ou visiteurs.
Photo: Michel Zavagno (Blitz)
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INDEX
Organisations citées 564 entreprises et institutions ont été citées sur les 212 pages dans cette édition. Les noms de personnes et de produits ne sont pas repris. La mise en gras indique les sociétés et institutions qui sont annonceurs dans cette édition.
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5 à Sec 131 A part 136 ABAL 57, 60 Abbaye de Neumünster 8 ABBL 59, 81 Abitare 134 AB-LUX Relocation Services 98 Académie bancaire européenne 59 Accentaigu 130, 163 Accenture 80 Accenture Technology Services 80 Access4You 116 Aceralia 16 Achats.lu 118 ACL 92 Added Value 97, 160 ADEM 54, 71 Administration communale de Walferdange 139 Administration de l'Enregistrement 30 Advalvas 118 Advantage Communication 83, 92, 130, 148 Agence 2C Evolution 204 Agence de transfert de technologie financière 59 Agence luxembourgeoise d'action culturelle 133 AGF 100 ALCO 73 ALEBA 100 ALGAFI 18 All Access 50 Allen & Overy 76 Alphanet 114 ALS 194 Alter Domus 85, 178 Amazon 38, 121 Amazon Services Europe 39 Ambassade des États-Unis au Luxembourg 44, 60 AMCHAM 56, 60, 76 American Chamber of Commerce 60 American Embassy 58 Andersen consulting 80 AOL 38, 44, 121 APEM 75 Apoteca 202 Apple 38, 66 APSI 30 Arbed 16, 27, 58 Arcelor 14, 58, 60, 74, 78, 83, 90, 100 Ariane Soft 94 Arinso People Services 85 Arlette Schneiders Architectes 144 Artevino.be 94 Asport 191 Association des Commerçants et de l'Industrie d'Arlon 87 Association européenne des agences de communication 124 Association pour la Santé au travail du secteur financier 59 Association Thérapie Équestre 141 Astaro 66 Athénée de Luxembourg 59 AtHome.lu 118 Atoz 63 Aubay 179 Autofestival 131 Autorité boursière belge 20 Autorité française des marchés 20 Autosdiffusion M.Losch 131 A'venue Internationale 85, 127 Axxess 138 Banque générale 74 Banque Raiffeisen 92 Barreau de Luxembourg 79 BCEE 35, 138 BCL 54, 89 BEDA 124 Belgo Mineira 58, 74 BenQ Mobile 121 Bernard-Massard 58 BGL 118, 132 Bibliothèque nationale de Luxembourg 140 BIL 114 Binsfeld Communication 92, 118, 130, 151, 160 BIP 10 BIP Investment Partners 74 BIP Venture Partners 74
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Bizart 130, 134, 212 Blackberry 114 BMIAV 100 BNP Paribas 94 BNP Paribas Securities Services 81 Bofferding 83, 132 Boo.com 117 Bourse de Luxembourg 58 BPM 92 Brain & More 159 Brasserie nationale 83, 132 British Chamber of Commerce 60, 74 Bulthaup 197, 198 Bureau Benelux des Dessins et Modèles 130 Bureau Benelux des Marques 148 Bureau immobilier Feltes 145 Cabinet Cordula Hildebrandt 94 Callataÿ & Wouters 85 Calvin Klein 190 Camera di Commercio Italo 60 Cargolux 44, 148 Cartier 196 Casino Luxembourg 136, 204 Cat Club 94 Cegecom 72 Cegedel 74 Centre commun de la Sécurité sociale 90 Centre hospitalier Luxembourg 90 Centre national de littérature 139 CEPS/Instead 71 Ceratizit 35 CESP 118 CESR 81 CFL 124, 132 CGFP 100 CGT 100 Chambre de Commerce 74, 88, 130 Chambre de Commerce chinoise 60 Chambre de Commerce d'Espagne 60 Chambre des députés 22 Chambre des Métiers 30 Chaux de Contern 57 Chez Baguenete 202 CIM 118 CJCE 54 CLAE 60 Click2View 114 CNA 56 CNPD 56 Colophon 2007 121, 207 Comed 92, 132, 157, 160 Commission européenne 64, 71, 77, 81 Committee of European Securities Regulators 81 Compania 74 Compuserve 39 Concept Factory 64, 92, 112, 130 Concept Immobilier 54 Connexion Interway 116 Conseil communal de la ville de Luxembourg 59 Conseil de gouvernement 27 Conseil des ministres de l'UE 64 Conseil économique et social 28 Conseil européen 22 Copeland 85 Cour grand-ducale 59 Creatx Idea Factory 165 CRP Henri Tudor 48, 70, 74, 76, 85, 94, 112, 118 CRP Santé 76 CSSF 22, 58, 73, 204 CSV 100 CTG Adobe 183 CTG Luxembourg PSF 179 DALI T.E.C. 94 Danone 148 Datacenter Luxembourg 114, 118 DCO 147 Déi Gréng 134 Deloitte 94, 133 Dennemeyer & Associates 148 Dentiste Marc Groff 136 Design Luxembourg 30, 124, 130 DéTé Publicité & Communications 134 Dexia 92 Dexia-BIL 118 Digital Studio 129, 154
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D'Land 54, 59, 114 D-Link 66 DMR Consulting 85 DNR 56, 135 Dofasco 100 Dokumenta 83 Domaines de Vinsmoselle 142 Dyckerhoff 57 DZ Bank 94 eBay 39, 121 e-Clepsydra 49 École Hôtelière de Diekirch 194 École supérieure d'Art d'Épinal 80 École supérieure des Arts Saint-Luc 87 Economist Club 89 Éditions Mike Koedinger 114, 204 Éditions Promoculture 56 Editpress 54 Editus 75, 118, 163, 165 e-Gouvernement 90 El Mundo 20 Electro-security 132 EMC Software Group Belux 87 Enron 78 Entreprise des P&T 90, 92, 114 ,118, 136 Entreprises Magazine 54 E-Plus Allemagne 39 Ernst&Young 21 ESJ 59 Essec 83 Eurobéton 57 EuroDNS 72, 114, 121 Europe Online 112 European Fund Administration 81 European Voice 24 Europe-Vins 58 Euroscript 85, 173, 179 Eurostat 89 Evalueserve 60, 72, 76, 94 Evian 148 Exceed 118 Explorator.lu 114 Faber 169 Fast Group 83 Fast Training 83 Fastnet 192 Fédil 16 FIEC 26 FIL 164 Financial Times 20 FirstTuesday Luxembourg 60, 72 Flammarion 89 Flemming Asset Management 83 Fonds Mercator 56 Fortis 74, 118, 132 Fortis Assurance 17, 87 Fortis Banque 74, 92, 94 Fortis Luxembourg 130 Franklin Templeton International Services 81 Fujitsu Consulting 85 Fujitsu Services 85, 179 Fujitsu Siemens Computers 68 Fujitsu-Siemens 177 Galerie Clairefontaine 45 Gemstar TV Guide 72 Global Sat 25, 205 GMS 116 Godvig 94 Goethe Institute 114 Golf Club grand-ducal 80 Goodyear Technical Center 87 Google 39 Grand Théâtre 44 Grande Région 71 Greenpeace Europe 136 Groupe Alti 118 Groupe Axa 20, 90 Groupe C3 141 Groupe Emerson 85 Groupe Inbev 83 Groupe Point.P 57 Groupe Saint-Paul 64 Guevarra cigars 98 Guido, Glas & Partners 92 H&M System Software 66 H2A 159 Handelsblatt 22 Harley Davidson 75 HEI 59 Hôtel Hilton 60, 204 Hôtel Restaurant Albert 1er 195 HP 67 HP Compaq 66 Hudson/Dewitte & Morel 87 Husky 90 Hutchison Global Communications 39 I.R.I.S. 179 IBM 41 ICHEC 83 IFBL 59 IFE Benelux 74 IFSB 26 Igepa 141 ILReS 116 Imprimerie Centrale 91, 118
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Imprimerie Victor Buck 91, 132 Index 83, 87 Index Venture 39 Infeurope 86, 179 Infodata 30 ING Luxembourg 85 Inovia 65 Institut d'Immunologie 58 Institut Gabrichevsky 58 Institut Robert Koch 58 Institut universitaire Kurt Bösch 71 Instituto italiano di cultura Lussemburgo 136 Interact 117, 144, 156 Interpublicité 148 Ipso Facto 92 Iris 181 ISOC Luxembourg 121 iTunes 72, 121 Jabra 68 JC Decaux 122, 123 Jeune chambre économique du Luxembourg 83 Journal 59 J-Way 118 KBL 74 KLUDI 190 KPMG 81 Kyocera 68 La Libre Belgique 20, 54 La Revue 59 La Toscana 202 LaCie 68 Lancia 53 LB Lux 140 LBHAV 100 LBO Luxembourg 57 LCGB 98 Le Clairefontaine 202 Le Figaro 22 Le Foyer 118 Le Monde 20, 112 Le Quotidien 54 Le Républicain Lorrain 54 Le Soir 20 Leader + 144 L'Écho 22, 35, 39 Legitech 91 Lenovo 66 Les Échos 20 LesFrontaliers.lu 118 Lexmark 83 LIASIT 76 Libération 117 Linksys 66 Linux User Group Luxembourg 48 LMAV 100 LogicaCMG 72 Lombard International Assurance 83 LSAP 134 Lu 148 Luxair 138 Lux-Development 130 Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 83, 141 Luxembourg for Finance 60 Luxembourg Online 114 Luxembourg School of Finance 59 Luxexpo 60, 164, 203 LuxGSM 47, 92 Luxinnovation 35 Luxjob 118 Luxpoint 118 LuxScan 118 Luxsite 118 Luxweb 114, 118, 144 Magic Moving Pixel 118 Mamie Nova 148 Mangrove Capital Partners 121 Manpower 33 MarkCom 30, 51, 124, 130 Marks & Clerk 148 Marx 112 MAVIM 98 Medef 20 MedienFabrik 98 Mercedes 55, 92 Mercuria Management 80 Mercuria Services 80 Meyers & Van Malderen 148 Microsoft 29, 61, 80 Mikado Online 118 Mikado-Publicis 118, 130, 148, 153 Mike Koedinger Éditions 87, 114, 131, 204 Millenium 92, 134, 204 MindForest 114, 130 Minerva Consulting 60 Mini 31 Ministère de la Culture 124, 145 Ministère de l'Économie 27, 38, 124, 148 Ministère de l'Égalité des Chances 136 Ministère de l'Environnement 27
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Ministère des Finances 39 Ministère des Travaux publics 65 Ministère d'État 124 Ministère du Logement 72 Mittal Steel 14, 60, 100 Mizuho 85 MNHA 92 MNHN 133 Monster 118 Moskito Productions 92 Motorola 39 Mouvement pour la qualité 35 Moventum 85 Mudam 130 Multimania 117 Munhowen 83 Napster 121 Nashuatec 179 Nations Unies 26 Neie Lycée Luxembourg 65 NeoFacto 118 New Media Group 114 NGL 101 Nightlife.lu 114 Nina Ricci 198 No Limits 142 Novotel 60 NRG 87 nVision 114, 115 OAI 28, 145 Observatoire des Nouveaux Médias 117 OCDE 78 Océ 179 OCEAL Ressource Management 98 Office des Publications 180 Office Ernest T. Freylinger 148 Officeline 179 OGBL 19, 98 OHMI 148 OMS 58 OMSINT 76 ONU 89 OpenBC 98 Open-Field 98 Option 74 Optique Esslingen 199 Orbite Communication 83 Oxygen 132, 160 Pangloss International 74 paperJam 65 Parlement 16, 59 Parlement européen 22, 90 Pentax Technologies 68 PepsiCo 148 Philharmonie Luxembourg 44, 81, 87, 131 Pixelexir 179, 185 Pizza Hut 131 Plant-Net 48 PMI 98 Police grand-ducale 104 PricewaterhouseCoopers 35, 76 Procter & Gamble 148 Prodialog 124 Professional Business Solutions 90 PROFIL 59 Property Partners 204 providers.lu 116 Pubart 165 Publi-Lux 133 PwC Academy 82 Qspin 90 Quick 92 Radio 100.7 195 Randstad Recruitment & Sélection 83 Renault 98, 130 Restaurant Indigo 204 Restaurant Snack citronelle 145 Restena 112 Reuters 85 RGTP 92 Rockhal 130 Rose de claire design 139 Rowlands International 62 RTL 98, 118, 156 RTL Group 74 RTL NewMedia Luxembourg 156 RVS 74 Sacred Heart University 70 Saint Gobain 57 Saint-Paul 140 SAP Belux 83 Saveurs Authentiques 131 Schlimé 211 Schroder Investment Management 81 SecureWave 118 Sequoia Capital 39
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Service des médias et des communications 39, 124 Service Information et Presse 124 SES 37 SES Astra 118 SES Global 39, 74, 140 Sheraton Luxembourg Aerogolf Hotel 60 Sichel 92 Siderurgica Tubarao 74 Siemens 72 SIT Group 69, 204 Sivour 144 Skype 38, 44, 72, 98, 121 SNCI 35, 57 SNEP 101 Société Gestion Fiduciaire 204 Software AG 87 Sonicwall 66 Spider.lu 116, 118 Statec 30, 35, 78, 85, 91 Steffen 143 Sun Tzu 98 Sustain 26, 141 Swarovski 190, 196 Symantec 66, 93 Synapse 84, 118 Syndicat intercommunal Bettembourg/Leudelange 141 System Solution 61 Taillefine 148 Tango 64, 92, 95 Technoport Schlassgoart 73, 118 Telindus 30, 98, 179 Telindus eSolutions 112 Tempo 204 The Bank of New York 83 The Directors'Office 16 The Economist Club Luxembourg 76 The Sunday Times 23 TheCloud 72 Tiffany 196 To Kastro 202 TOD'S 198 Toshiba 66 Trasys 83 Tribunal administratif 58 TTV 4 UBS 98 UEP 100 Unilever 148 Union européenne 27, 77 Universität des Saarlandes 83 Université de Barcelone 71 Université de Cherbourg 71 Université de Hagen 71 Université de Leuven 71 Université de Lisbonne 71 Université de Lyon II 71 Université de Milan 71 Université de Montréal 71 Université de Murcia 71 Université de Nancy 2 71 Université de Naples 71 Université de Paris IV 71 Université de Strasbourg 79 Université du Luxembourg 48, 81 Usinor 16 Utimaco Safeware 66 Utopia 6, 134 Valorlux 92, 134 Van Cleef & Arpels 196 Vectis 85, 204 Vedior Luxembourg 85 Victor Buck 12, 13, 139 Victor Buck Services 204 Vidale & Gloesener 119, 130 Ville de Dudelange 140 Ville de Luxembourg 54, 90, 124, 139 Viva 138 Vodafone 114 Voiles, Voyages et Aventures 194 VoIPGate 72, 114 Volvic 148 Voxbone 72 VoxMobile 2 VP Bank 81 Waltzing-Parke Records 142 Wenge 140 Wildgen & Partners 81 Wort 64, 132, 171 Wort.lu 112 Xerox Global Services Belgium&Luxembourg 179 xGraphix 137, 142 Xtec 179, 204 XYZ Productions 112 Yahoo 114 Zanzen 197, 202
Prochaine édition: 24 mars 2006 Pour contacter la rédaction: press@paperjam.lu. Pour contacter la régie pub: info@tempo.lu.
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4.3.2004
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19, rue de l’Industrie – L-8069 Bertrange – Tél. 31 40 50-1 – Fax 31 40 50 60 – info@schlime.lu – www.schlime.lu
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17.02.2006
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