paperJam || Mai 2006
MARC HOFFMANN
Dexia BIL, made in Luxembourg
Luxembourg en chiffres: 10.089 demandeurs d’emploi - Taux de chômage: 4,7% (29/03/2006). Inflation sur 12 mois: 2,98% (au 01/03/2006). Emploi total banques et PSF: 29.774 (31/12/2005). Patrimoine global des OPC: 1.638,106 milliards d’euros (28/02/2006). Emploi salarié intérieur: 295.618, dont 122.353 frontaliers (28/02/2006).
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Mai 2006 || 5€ || www.paperJam.lu
média économique et financier
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EDITO
Une quiétude à préserver La politique, en Europe, offre ces derniers temps un spectacle dont on ne sait trop s’il faut s’en affliger ou plutôt en rire, même jaune. Sans aller jusqu’à pointer du doigt les errements d’une démocratie naissante comme celle du Bélarus, incapable de produire un scrutin électoral digne de ce nom, il suffit de jeter un œil sur ce qui se passe chez nos plus proches voisins pour s’interroger davantage. Entre une Allemagne obligée de jouer la carte d’une méga-coalition, devant l’incapacité des partis à vraiment se mettre d’accord au lendemain des élections législatives de novembre dernier; une France qui offre le piètre spectacle de querelles intestines – à droite comme à gauche – et de luttes de pouvoir personnelles, alimentées de petites phrases, et qui vient, de surcroît, de s’offrir une des crises institutionnelles les plus graves sous la Ve République, avec l’accouchement dans la douleur d’un CPE finalement mort-né; et une Italie qui joue la Commedia dell'arte au sortir d’un scrutin particulièrement serré, où le Cavaliere Berlusconi n’en finit pas de ruer dans les brancards afin d’espérer conserver un semblant d’autorité dans un pays en proie au doute: les plus fervents défenseurs de la politique dont Voltaire disait qu’elle est «le premier des arts et le dernier des métiers», ont bien du mal à faire entendre leur voix… Et pendant ce temps-là, Jean-Claude Juncker empile récompenses et distinctions personnelles diverses et prépare, sans nul doute avec une grande concentration, son discours sur l’état de la Nation, programmé pour le mardi 2 mai et qui revêtira, cette année, un caractère que l’on devine très particulier. Touché par une série de secousses sociales de degré inconnu sur l’échelle de la désolation, menacé de perdre un de ses plus beaux fleurons industriels, Arcelor, «gentil» groupe franco-hispano-luxembourgeois, convoité par un «méchant» investisseur indien aux dents aussi longues que blanches, le pays ne va sans doute plus aussi bien que dans un passé récent. Le Premier ministre, attendu de pied ferme sur des prises de position et annonces de décisions clés, voire de réformes, verra ses propos évidemment décortiqués et analysés par tout un chacun. Les Chrétiens-sociaux n’y trouveront rien à redire; les Socialistes émettront quelques regrets, pour la forme, de ne pas voir certaines
Le 2 mai prochain, à l’occasion de son discours sur l’état de la Nation, le Premier ministre Jean-Claude Juncker sera attendu de pied ferme sur des prises de position et annonces de décisions clés, voire de réformes.
Photo: SIP
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idées aller plus loin encore dans leur conception; les Libéraux, les Verts et ce qu’il reste de l’ADR ne manqueront pas, pour leur part, de critiquer ouvertement la prestation de M. Juncker. Mais nous en resterons sans doute là. La stabilité politique luxembourgeoise n’est pas un simple concept abstrait. Elle se vérifie dans les faits, posée sur une mer d’huile seulement dérangée, parfois, par quelques vaguelettes. La classe politique luxembourgeoise, mue par un large consensus de circonstance, brille par sa tranquille quiétude d’ensemble. Certains s’en réjouissent, d’autres s’en agacent. Mais le pays a-til vraiment la taille et les moyens de se permettre d’étaler des conflits incessants aux plus hauts échelons de son appareil étatique? La période de vaches moins grasses qui se profile à l’horizon nécessitera, de surcroît, que tout le monde tire dans le même sens, afin de juguler la lente glissade vers des rivages incertains. Si la grandeur d’un pays ne se mesure pas à sa seule taille géographique, mais aussi à la façon dont il est dirigé, sans doute le Luxembourg est-il en droit de postuler parmi les meilleurs. Les mois qui viennent devront de toute façon le confirmer… || Jean-Michel Gaudron
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LE CHIFFRE DU MOIS
2 C’est le nombre de jours et de procédures qu’il faut compter pour lancer une entreprise au Canada. En Europe, c’est le Danemark qui montre l’exemple, avec uniquement 4 jours de délais et 4 procédures à suivre en moyenne. Au niveau de toute l’OCDE, le nombre de jours à prévoir s’établit en moyenne à 25, avec statistiquement 6 types de démarches différents (source: World Bank Report, 2004). Au Luxembourg, cette durée varie entre quelques semaines et... plusieurs mois, selon la complexité du dossier.
Illustration: Plonk & Replonk, un duo d’illustrateurs suisses, deux frères: Plonk et Replonk. Texte: C.S. 5
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COVERSTORY
16 «Global par vocation et luxembourgeois par tradition» Marc Hoffmann, président du comité de direction de Dexia BIL, revient sur les 150 ans d’histoire de la banque, vécus en osmose avec le développement économique du pays.
GRAND ENTRETIEN
102 «Avant l’extension, l’implosion» Les récents concours d’idées relatifs à la Porte de Hollerich et au quartier de la Gare l’ont révélé: la ville de Luxembourg constitue pour les urbanistes un composite captivant. Alain Linster (M3 Architectes) et Nico Steinmetz (Steinmetz & De Meyer Architectes ADF) la rêvent interculturelle, dense et polycentrique.
PORTFOLIO PHOTOGRAPHIQUE
110 After hours
GRAND SUJET – PLANS SOCIAUX
118 Sur la corde raide Des licenciements à tour de bras chez TDK, Villeroy & Boch, Mousel Diekirch, WSA; des syndicats qui se font prier… Le climat social a rarement été aussi tendu au Luxembourg.
DOSSIER – TECHNOLOGIES ET MOBILITE
128 Ce petit quelque chose en plus… Trêve (déclarée) dans la guerre des prix. Pour gagner des parts de marché, les opérateurs s’affrontent désormais sur le terrain de la qualité de l’offre et des services aux entreprises.
134 «Les technologies sont là… encore faut-il les utiliser» 3G, Wi-Fi, Edge, Wimax, HSDPA, Voice over IP… la liste des nouvelles technologies s’allonge à un rythme frénétique. La déferlante n’en finit pas. Certaines s’éclipsent à peine apparues, d’autres se consolident… et d’autres encore attendent patiemment leur heure.
16 COVERSTORY
Dexia BIL: «Global par vocation et luxembourgeois par tradition»
140 Wi-Fi: l’Internet tout terrain Pouvoir se connecter au web de n’importe où, sans fil: voilà les atouts de la technologie Wi-Fi, très en vogue actuellement.
146 La mobilité au cœur de la compétitivité Être accessible n’importe où, n’importe quand, de n’importe quelle manière, voici le challenge que doivent relever de plus en plus de sociétés, dans lesquelles les sédentaires laissent peu à peu la place aux nomades.
122 Trompeuses apparences Pas épargné non plus par les plans sociaux, le secteur financier doit aussi se battre avec les négociations de la convention collective. Il va y avoir du sport à la rentrée!
102 GRAND ENTRETIEN
«Avant l’extension, l’implosion»
124 La dernière issue Jamais, depuis sa création, l’Office national de conciliation n’a échoué dans sa mission de régler les litiges dans le cadre de procédures de plans sociaux. Difficile de mieux porter son nom…
C A S E ST U DY – F A C I L I T Y M A N A G E M E N T
152 Le superintendant a la main sur tout Les bâtiments de la Chambre de Commerce au Kirchberg constituent un beau défi pour les gestionnaires de leur quotidien. Tout doit fonctionner pour tout le monde. Un vrai métier!
153 Quelle approche facility management proposez-vous aux différents types d’organisations?
128 DOSSIER
Technologies et mobilité
Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de sept entreprises.
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Assurances – Prévoyance – Patrimoine
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ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, LUXEMBOURG ET GRANDE RÉGION
30 La dernière ligne droite L’OPA de Mittal Steel sur Arcelor a été notifiée aux instances européennes et devrait être officiellement déposée à la fin du mois devant les autorités boursières. Ce sera alors aux actionnaires de trancher…
37 Metz s’offre un projet urbain à 450 millions d’euros Deux groupements d’investisseurs viennent d’être choisis pour assurer la construction des premiers îlots du Quartier de l’Amphithéâtre où ouvrira le futur Centre Pompidou-Metz en 2008.
79 Learning from the Past Danièle Wagener, director of the Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, speaks about the museum’s mission on the eve of its tenth birthday.
81 Y a-t-il un pilote dans l’avion? L’arrivée du Suédois Marcus Nylén suffira-t-elle à rétablir l’incroyable crise de management intervenue au sein de la chaîne de télévision du groupe Tele2?
85 La logistique nouvelle cuvée Le premier coup de grue a été donné hier pour le parc Ardenne Logistics. Un projet résolument nouveau.
30 ARCELOR
La dernière ligne droite
40 L’égalité dope la compétitivité Promouvoir l’égalité des chances dans son entreprise, cela rapporte. Un message que la ministre de tutelle Marie-Josée Jacobs entend porter dans tous les milieux économiques.
46 Un deuxième prétendant au maillot jaune Après la mise en ligne de ses «pages» blanches fin 2005, RTL.lu, en association avec Emresa, porte de grands espoirs sur le tout nouveau Yellow.lu. Enfin un vrai concurrent pour l’annuaire professionnel de Luxweb.
50 Des principes qu’il est bon de rappeler Le nouveau code de déontologie pour la presse s’avère un outil équilibré, qui reflète bien la situation actuelle. Même si «le bon journaliste, l’honnête homme, n’a pas besoin de code écrit».
56 Luxembourg Incorporated In March 2006, a group of industry professionals assembled for a one-day brainstorming session organised by Leadership Solutions. Their goal? To assess Luxembourg as if it were a company and not a state.
69 Proceeding with Caution Jorgen Lindegaard, president and CEO of SAS Group flew into Luxembourg in March to speak at a NOBELUX Luncheon on SAS Group’s strategic process of change and why no Luxembourg-Stockholm direct flight is in the cards.
95 Banquiers responsables Les obligations et les responsabilités du banquier serviront de support à deux jours de conférences organisées par IFE Benelux, les 16 et 17 mai prochains.
NEWS
33 L’essentiel de l’actualité De la page 33 à la page 84: Administration des Contributions directes, Administration de l’Enregistrement et des Domaines, ADR, Arendt & Medernach, Bourse de Luxembourg, British Chamber of Commerce, CICM, CLT UFA, CRP Gabriel Lippmann, CRP Henri Tudor, CRP Santé, Entreprise des P&T, Ernst & Young, Euronext, Eurosolar, FLEAA, Fortis, Foyer, Landsbanki Luxembourg, RTL TVI, Swiss Life, TNS ILRES, Université du Luxembourg.
50 DÉONTOLOGIE
Des principes qu’il est bon de rappeler
É V É N E M E N T S – R E P O R TA G E S P H O T O S
76 De Witte & Morel / HR One Les DRH à l’honneur
94 Ernst & Young Better business through better corporate governance
97 IBM / Pixelixir La gestion documentaire optimisée
100 ALFI The Fifth European Fund Awards
81 T.T V
Y a-t-il un pilote dans l’avion?
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MINISTERE DES CLASSES MOYENNES, DU TOURISME ET DU LOGEMENT
Depuis 2003
« L’Observatoire de l’Habitat » un service du Ministère du Logement MINISTERE DES CLASSES MOYENNES, DU TOURISME ET DU LOGEMENT
Vous êtes à la recherche d’un logement (vente/location) ? Veuillez consulter la rubrique des « prix annoncés » sous
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Environ 35.000 annonces répertoriées concernant les prix proposés à la vente et à la location (maisons/appartements) sur l’ensemble du pays !
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Veuillez également consulter les « Notes de l’Observatoire » sur le site Internet ou les commander au Ministère du Logement (Tel : 478 4812)
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RUBRIQUES CHIFFRE DU MOIS
5 Le nombre de jours et de procédures pour lancer une entreprise au Canada.
P L AY T I M E NOUVEAUTÉS
158 Mode, beauté, accessoires E N T R E T I E N - PA S S I O N S
PORTEFEUILLE
39 Confidences de Gerard Lopez M A R KC O M
82 The rise of the blog LU ET VU
58 Revue de presse
162 «…au début, c’est assez laborieux et le grand jour de la carte verte arrive…» On sait taper dans la balle et on peut avoir accès au parcours, au terrain!
T R AV E L L I N G
170 Werner Amann’s Berlin – bohemian city with a 24-hour buzz 39
PA R C O U R S
65 La carrière de Georges Lentz en cinq dates
RECETTE DU MOIS
172 Soyez un Chef avec…
PORTEFEUILLE
Confidences de Gerard Lopez
Laurent Scheer, Restaurant LUX-E cosi…
SONDAGE MONSTER.LU
67 À quand remonte votre dernière augmentation?
C L U B PA P E R J A M
173 Restaurant La Caravelle
TECHNOLOGIES
70 Solutions d’impression, GSM, écrans, accessoires, navigation, caméscopes, archivage, sécurité, portables UNIVERSITÉ DU LUXEMBOURG
75 Laboratoire de l’Europe DROIT COMMERCIAL
80 Passer en société et opter pour la bonne structure CARRIÈRES
87 Changements de poste ou d’entreprise
65 PA R C O U R S
L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B LUXEMBOURG
La carrière de Georges Lentz en cinq dates
92 Habiter au Luxembourg – une autre piste C O M M U N I C AT I O N
96 Nouvelles campagnes EN COURS
98 Patience et longueur de temps MON BUREAU
176 Paul Hammelmann
162 E N T R E T I E N - PA S S I O N S
«…au début, c’est assez laborieux et le grand jour de la carte verte arrive…»
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Le plaisir de conduire
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150 ANS DE DEXIA BIL
«Global par vocation et luxembourgeois par tradition» Marc Hoffmann, président du comité de direction de Dexia BIL, revient sur les 150 ans d’histoire de la banque, vécus en osmose avec le développement économique du pays.
Illustration: Aura Barcelona
Le 8 mars dernier, Dexia BIL a officiellement, fêté ses 150 ans d’existence. Une date anniversaire que la banque a souhaité associer étroitement avec l’histoire du pays, au travers, notamment, d’une grande exposition itinérante (une trentaine de villes et villages figurent sur sa feuille de route), élaborée dans un camion et traitant, de manière pédagogique, différents aspects de cette histoire, de l'agriculture à l'industrie et les transports à travers les âges, en passant par la viticulture, le commerce, la famille, la finance ou encore la mode et les sports. Entre le pays et «sa» BIL, c’est probablement bien plus qu’une simple histoire [>> 18]
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SAGA
Parcours parallèles C’est toute une partie de l’histoire du pays et de la place financière qui a accompagné le développement de la BIL. Si la BCEE, dont la loi de création date du 21 février 1856, est, «administrativement» parlant, le premier établissement financier constitué au Luxembourg (voir notre coverstory de l’édition de février), la Banque Internationale à Luxembourg, elle, fondée par un arrêté grand-ducal en date du 8 mars 1856, fut la première institution en activité, puisque ses guichets furent ouverts le 31 juillet 1856, quelques semaines avant ceux de la Spuerkeess. Quelques années plus tôt, lorsque l’État se lança dans le projet de création d’un organisme bancaire favorisant l’essor du crédit et la circulation monétaire, il chercha tout naturellement l’inspiration de l’autre côté de la Moselle, compte tenu de ses liens économiques étroits avec l’Allemagne, scellés depuis 1842 au travers de l’union douanière (le Zoll- und Handelsverein). Dès novembre 1855, Jean-Pierre André, ancien administrateur général ad interim des Travaux Publics de l’État et des Communes, et des Affaires militaires fut ainsi chargé d’étudier, sur place, le fonctionnement de la banque de Saxe Weimar (créée en 1853). Il faut dire aussi qu’Amélie, l’épouse du Prince-Représentant Henri, n’était autre que la princesse de Saxe-Weimar... Ainsi fut bâti le modèle de l’Internationale Bank Luxemburg, première appellation – germanophone – de la BIL. Dotée d’un capital initial de 40 millions de francs, elle reçut également le privilège d’émission de billets de banque (lire aussi page 25). Dans son premier conseil d’administration siégeaient deux Luxembourgeois: Antoine Pescatore et Mathias Wellenstein, aux côtés de neuf administrateurs allemands, industriels ou banquiers, parmi lesquels les frères Abraham et Dagobert Oppenheim, membres éminents de la famille fondatrice de la banque du même nom. Initialement établi à la rue Notre-Dame, le siège de la BIL s’installa à l’entrée du boulevard Royal à partir de 1902 (le bâtiment abrite, aujourd’hui, une partie des activités de la Banque Centrale du Luxembourg) et y restera jusqu’en 1989, date de l’inauguration du bâtiment Indépendance, route d’Esch.
1905: la première agence C’est en 1905 que la BIL ouvrit, dans le quartier de la Gare, sa première agence sur le territoire luxembourgeois. Elles sont aujourd’hui au nombre de 40. [>> 20] 18
d’amour dont il s’agit. Et, même si, aujourd’hui, la Banque Internationale à Luxembourg s’est fondue dans le moule du groupe francobelge Dexia, elle n’en a pas pour autant perdu son identité ni sa reconnaissance nationale. «Le changement de nom, de BIL en Dexia BIL n’a pas vraiment été un événement traumatisant pour nous, quel que soit le point de vue où l’on se place, explique Marc Hoffmann, président du comité de direction de Dexia BIL. Quand nous nous sommes retrouvés devant cette décision, nous nous imaginions une montagne. Une fois fait, cela s’est finalement avéré un non event». Aujourd’hui, la grande majorité des gens continue d’évoquer la BIL et certains, parmi les plus anciens, parlent même encore de l’InterBank, en référence à sa première appellation germanique. «Cela montre clairement l’attachement des Luxembourgeois à une institution qui les a accompagnés en permanence», note M. Hoffmann. Entré au sein de la BIL en 1995, après un parcours de onze années qui l’a mené de Bruxelles à Paris, en passant par New York et Londres, Marc Hoffmann commença sa carrière «lux-embourgeoise» en tant que senior vice president, conseiller du comité de direction, responsable des marchés financiers, à une époque où la salle des marchés de la BIL était en pleine réorganisation.
Un an plus tard, il devint membre à part entière du comité de direction, en charge des activités de banque privée, banque financière, banque institutionnelle et BIL Fund Services. En 1999, il fut désigné vice-président du comité de direction puis succéda, en octobre 2001, à André Roelants aux fonctions de président, âgé alors, seulement, de 43 ans. Il intégra, dans le même temps, le comité exécutif du groupe Dexia. C’est donc à un dirigeant «nouvelle vague» que revient l’honneur de présider aux destinées de cette «vieille dame», au moment de souffler ses 150 bougies. Monsieur Hoffmann, que vous inspire ce chiffre de 150 ans? «150 ans, c’est long! C’est assez extraordinaire et on ne trouve guère de sociétés ayant cette longévité. En ce qui nous concerne plus spécifiquement, il est remarquable de constater à quel point la BIL a accompagné le développement du pays, qui n’est finalement pas beaucoup plus âgé qu’elle, puisque nous avons 17 années d’écart. Parler de l’histoire de la BIL, c’est donc parler de l’histoire du pays. Nous avons connu des moments forts, d’autres plus difficiles, mais nous avons toujours su nous développer au diapason du pays. Nous sommes un peu consanguins, en quelque sorte…
Le premier siège de la BIL se trouvait rue Notre-Dame. Aujourd'hui, le bâtiment abrite la Maison des Oeuvres. Illustration: Dexia BIL / Collection Meyers-Turk
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La BIL a, certes, 150 ans d’âge, mais n’est pas vieille pour autant. [>> 18] À partir de 1914, date à laquelle le gouvernement donna un cours légal aux billets émis par la BIL et lui autorisa l’émission de «petites coupures», les activités de la banque se sont développées. En quelques années, ses comptes courants créditeurs passèrent de 39,4 à 107,8 millions de francs… Mais la BIL paya également, à partir de 1918, l’effondrement du mark allemand (toutes les banques ayant placé leurs avoirs en Allemagne devant rembourser leurs clients en francs…) et inscrit à son bilan, jusqu’en 1945, un amortissement de 43 millions de francs… Au début des années 20, à l’heure de la reconstruction, la Banque de Bruxelles et la Banque de l'Union Parisienne prirent une participation dans la BIL. La Dresdner Bank en fit de même en 1926. Dans le même temps, la banque participa activement à l’étude et à la constitution de la Bourse de Luxembourg, qui ouvrit ses portes le 6 mai 1929.
Dans nos colonnes, il y a trois mois, Jean-Claude Finck, le directeur général de la BCEE, qui fête également ses 150 ans d’existence cette année, évoquait la recherche d’équilibre entre tradition et modernité. Ce souci est-il également le vôtre? «Je pense qu’il s’agit là d’un sujet qui nous concerne un peu moins, car la notion de modernité, nous ne l’avons jamais remise en question. Nous avons toujours été précurseurs dans beaucoup de domaines et toujours pris des initiatives stratégiques qui, pour d’autres, peuvent paraître plus pointues encore. La modernité a toujours fait partie de notre dynamique au quotidien. Nous avons toujours cherché à innover, à nous améliorer, pour être leaders dans les domaines dans lesquels nous sommes actifs. Cet état de fait remonte aussi à notre vocation première. La BIL a été, dès sa fondation, internationale, car ses précurseurs avaient tout de suite imaginé que la banque ne pourrait trouver son développement qu’au-delà des frontières nationales. Sans compter que le privilège de frapper monnaie, qui a été le nôtre jusqu’à l’introduction de l’euro, nous a donné une spécificité qui nous a toujours distingué de tous nos concurrents…
Pionnière Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la banque reprit son essor et renforça son poids dans le développement économique du pays, en prenant, notamment, des participations dans plusieurs sociétés luxembourgeoises (la SEO, la CLT, Luxair…). En 1963, elle fut l’émettrice principale, pour le compte de la société nationale italienne des autoroutes (Autostrade), de la première euro-obligation introduite en Bourse de Luxembourg, prélude au développement d’une activité majeure de la place financière. Elle était, aussi, en 1970, membre fondateur de la Cedel (la Centrale de livraison de valeurs mobilières), devenue plus tard Clearstream et en assurera, pendant 20 ans, la présidence du conseil d’administration. En 1988, la BIL participa, également, à la création des premiers fonds d’investissement au Luxembourg. L’histoire s’accélère ensuite à partir des années 1990, au gré des grands mouvements financiers qui ont touché le secteur des banques. En mars 1991, le Crédit Communal de Belgique (CCB) devint le principal actionnaire de la banque, en rachetant les parts de la Banque Bruxelles Lambert et de Pargesa. Cinq ans et demi plus tard, l’alliance du CCB avec le Crédit Local de France donna naissance au groupe Dexia, qui conféra à la BIL le rôle de bras international en matière de private banking. La machine était lancée et c’est le plus logiquement du monde qu’en avril 1999, Dexia lança une offre publique d’échange sur les titres BIL détenus par le public. De 61,38%, sa participation grimpa à 98,75%. À partir de mai 2000, il fallut donc parler de Dexia Banque Internationale à Luxembourg (plus facilement raccourci en Dexia BIL), même si, pour la très grande majorité des Luxembourgeois, la BIL reste encore et toujours l’appellation de référence… || J.-M. G 20
Voici l'évolution du logo de la banque, depuis le premier lion de l'InterBank, jusqu'au cartouche bleu de Dexia BIL...
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Comment se positionne aujourd’hui Dexia BIL dans le marché national et international? «Nous sommes extrêmement bien positionnés par rapport à un ensemble de métiers particulièrement porteurs. Dans l’administration de fonds, nous sommes aujourd’hui le 9e acteur mondial, suite au rapprochement que nous avons concrétisé avec Royal Bank of Canada. Au niveau de la gestion d’actifs, Dexia BIL est l’actionnaire majoritaire de Dexia Asset Management, qui affiche 100 milliards d’euros d’actifs sous gestion et qui est le précurseur en matière de gestion éthique, avec une part de marché d’environ 10% en Europe. Pour ce qui est de la banque privée, nous restons un des acteurs essentiels de la place du Luxembourg, avec un fonds de commerce local très important, complété par un réseau en dehors du pays, notamment via la Suisse. Dans le domaine de la banque retail, nous disposons, dans le pays, d’un réseau de quelque 40 agences. Cela représente pour nous un marché très important, la véritable épine dorsale de la banque. Nous sommes à peu près contents de la position que nous occupons dans ce domaine, mais avec la volonté d’innover en permanence. Nous sommes sans cesse en train d’améliorer l’existant. Nous refaisons, par exemple, l’ensemble de nos agences sur le même modèle que celui de l’agence Indépendance.
Nous avons également un autre grand chantier en cours, avec le regroupement, au sein d’une même agence, place de Paris, de nos deux agences du quartier gare. Nous revisitons en permanence notre présence au Luxembourg et nous l’adaptons à la nouvelle donne démographique du pays. Nous ouvrons aussi une nouvelle agence à Junglinster, qui est devenu un pôle important de développement… Dans un contexte d’internationalisation des échanges et des réseaux, que représente aujourd’hui la notion d’ancrage luxembourgeois pour une banque telle que la vôtre? «Nous sommes un acteur global par vocation et luxembourgeois par tradition. Nous avons notre spécificité, notre culture, notre dynamique, qui apportent beaucoup au groupe Dexia. Il est vrai que nous sommes, aujourd’hui, dans un monde différent et on ne peut y faire obstacle. Ce serait s’opposer au trend normal de notre époque. Il faut donc bien l’accompagner, tout en essayant de préserver le meilleur de la tradition locale. En quoi consiste, selon vous, ce meilleur? «Nous savons que nous avons un marché local relativement limité, ce qui nous pousse à être particulièrement innovants et ouverts sur les marchés internationaux. Cela n’est pas for-
cément le cas de plus grandes banques actives sur de plus grands marchés domestiques. Il faut savoir que nous réalisons près d’un quart de notre résultat sur le marché luxembourgeois. Cela nous oblige forcément à une grande discipline pour trouver les revenus au dehors… Pas question, donc, de revendiquer plus que de raison, votre spécificité luxembourgeoise… «C’est quelque chose qui doit être compris, mais qui ne doit pas être détruit. Nous affichons une culture propre et ouverte, à l’image du pays. Plus de la moitié de notre staff n’est plus luxembourgeois. Nous sommes capables d’attirer pas mal de talents et de générer ce type de développement très ouvert. C’est cet atout qu’il faut privilégier… Être luxembourgeois ne veut pas dire qu’il faut protéger ce ‘luxembourgeoisisme’ par des exclusivités particulières… Cela ne vous empêche pas de revendiquer votre action en tant qu’entreprise citoyenne. Est-ce un critère essentiel à vos yeux? «Nous avons toujours accompagné le développement du pays à différents stades. Nous avons, ainsi, été un des grands financiers de la sidérurgie et nous avons fourni un capital de départ important pour bon nombre d’entreprises. Nos derniers investissements importants en
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sont la preuve: en décidant de nous implanter à Esch-sur-Alzette, nous contribuons clairement à la reconversion et à la redynamisation du sud du pays. Nous y avons engagé un premier développement à hauteur de 150 millions d’euros puis, dans la foulée, initié une seconde phase, alors qu’il n’y avait, sur place, qu’un grand terrain vague.
GALERIE INDÉPENDANCE
L’art s’expose Début avril, Dexia BIL a inauguré sa nouvelle galerie d’art, nommée L’indépendance: 500 m2 dédiés aux œuvres d’artistes luxembourgeois et de la Grande Région. C‘est le peintre Fernand Roda qui a l’honneur, jusqu’au 17 mai inclus, d’ouvrir le bal, avec une exposition d’huile sur toiles, grand format. Suivront, ensuite, des sculptures d’une vingtaine d’artistes de la Grande Région (Moritz Ney, JeanMarie Biwer, Simone Decker, Stefan Balkenhol, Wim Delvoye, etc.) et des toiles des artistes luxembourgeois Roland Schauls et de Gust Graas. L’espace d’exposition n’est cependant pas figé, prochainement, les Jardins l’Indépendance – un ensemble paysager innovateur incluant le Parc Heintz existant et intégrant le réaménagement du parvis de la banque – viendront compléter l’offre culturelle de Dexia BIL. Ils permettront de présenter la collection de sculptures de la banque. Aujourd’hui, Dexia BIL compte pas moins de 1.300 pièces dans sa collection privée d’œuvres d’art (toiles, photos, tapisseries et sculptures) de grands noms luxembourgeois comme Gust Graas, François Gillen, Roger Bertemes, Roger Gerson, Ger Maas ou Gast Michels. La banque gère également une bibliothèque à usage de son personnel, regroupant plus de 4.000 livres, parmi lesquels certains documents remontent à ses premières années d'existence et qui, de fait, font également partie du patrimoine historique et culturel du pays. || J.-M. G. 22
Ces prises de participation ont-elles encore le même sens aujourd'hui? Avez-vous encore une stratégie particulière en la matière? «Il est vrai que si, à l’époque, un tel engagement était naturel, il ne constitue plus tellement le rôle de la BIL aujourd’hui. Nous ne sommes plus actionnaires que d’un nombre très limité d’entreprises. Il va de soi que nous serons toujours partants pour des initiatives susceptibles d’avoir des retombées directes sur le développement de nos affaires, mais nous ne sommes pas pour autant des venture capitalists… Cela dit, même si ces participations ne sont pas essentielles pour nous, elles ne sont nullement remises en question. Nous n’avons aucunement une stratégie de désinvestissement… C’est, pour nous, un degré de civilité de les avoir. L’implantation à Esch-Belval dont vous parliez, constitue-t-elle un tournant majeur dans l’histoire de Dexia BIL?
«On ne peut pas vraiment parler d’événement majeur. Notre vocation n’est pas de remplir les immeubles. Il s’agit là d’un outil de travail, mais que l’on espère être le meilleur possible… Le siège social de Dexia BIL restera dans l’Immeuble Indépendance à Luxembourg. C’est la nouvelle entité RBC Dexia Investor Services qui s’implantera à Esch, dans le courant du dernier trimestre de cette année. Le site sera suffisamment grand et flexible pour s’accommoder du développement futur de la société dans les années à venir. Comment s’est concrétisée cette décision d’établir ce nouveau complexe administratif à Esch? «Ce fut le fruit de longues discussions et d’intenses réflexions. Nous avons fait le choix d’être les premiers à parier sur le développement d’un tel site. Au début, nous étions vraiment seuls, au milieu des friches et des champs. Ce choix n’a été possible que dans la mesure où nous avions un engagement à long terme par rapport au pays et à notre développement dans celui-ci… Est-ce aussi une façon, pour vous, d’illustrer de manière concrète le concept de développement durable? «Cette notion de présence ou développement durable est en effet très importante pour nous, tout en restant assez modeste quant au
Marc Hoffmann: «La modernité a toujours fait partie de notre dynamique au quotidien. Nous avons toujours cherché à innover, à nous améliorer, pour être leaders dans les domaines dans lesquels nous sommes actifs».
Photo: Andres Lejona
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MONNAIE
Un précieux privilège
«Nous affichons une culture propre et ouverte, à l’image du pays».
Jusqu’en 1998, la BIL procéda à l’émission de billets de banque. L’avènement de l’euro en tant que monnaie unique européenne, en 2002, marqua pour la Banque Internationale à Luxembourg la fin d’un privilège: celui de pouvoir émettre des billets de banque. Une activité qui, dans les faits, était en sommeil depuis un bon moment déjà, puisque la dernière émission (d’un total de 3 millions de billets) datait du 8 mars 1981, à l’occasion du 125e anniversaire de la banque. Ce sort fut définitivement scellé par la loi du 23 décembre 1998 portant abrogation du cours légal des billets émis par la BIL. Dans ses statuts fondateurs de 1856, l’article 12 stipulait que la BIL était en droit d’émettre des «banknotes», au porteur, en coupures de 25 à 100 francs, d’une valeur de 5 à 500 florins des Pays-Bas et de 10 à 500 écus (thalers courants) de Prusse. Il est à noter que quelques années plus tôt, la loi concernant le budget de l’État de l’exercice 1853 mentionnait une proposition de dépenses pour «Fabrication de papier monnaie», et que le budget 1854 prévoyait, quant à lui, sous le même libellé, un crédit de 15.000 francs. C’est finalement le 1er septembre 1856 que la banque émit son premier billet de 10 thalers, portant trois signatures: celle de la direction de la BIL, du Commissaire royal grand-ducal André et une servant d’enregistrement et de contrôle. Cette dernière figura sur les billets émis jusqu’en 1914.
Longtemps sans valeur… Ce premier billet de 10 thalers resta longtemps le seul papier de cette espèce en circulation, et ce, pour une double raison. Tout d’abord, l’État «oublia» de rédiger, parallèlement, le décret officiel donnant cours légal à ces billets, de sorte que tout citoyen était en droit de refuser les paiements via ces billets et d’en demander à chaque instant le remboursement par l’émetteur… Ensuite, la Prusse, en 1857, n’autorisa plus la circulation de billets étrangers et des mesures similaires furent prises par d’autres États, y compris les Pays-Bas. Ainsi, l’émission de billets de banque en florins des Pays-Bas ne dépassa pas le stade d’épreuve et la BIL dut se résoudre à réduire considérablement la voilure et même à reprendre un grand nombre des billets déjà en circulation. L’activité d’émission de la BIL se limita donc longtemps aux seules coupures libellées en francs, à l’exception de deux émissions datant de [>> 26] 24
concept. Être socialement responsable, cela peut sembler un peu fourre-tout au départ, car il y a beaucoup d’aspects en jeu, notamment l’écologique et le social. Nous essayons donc d’être sensibles à cela, et ce, à tous les niveaux. Nous avons, sur ce sujet, l’adhésion complète du personnel qui a bien réalisé qu’il ne s’agissait pas, en la matière, de vains mots. En 2002, nous avons traversé un moment difficile après la chute des marchés boursiers, mais nous avons vécu cette situation sans réelle crise de personnel, car nous avions su mettre en place des mesures alternatives. Le fait d’être socialement responsable est reconnu et tout le monde y adhère facilement. Nous revendiquons le fait d’avoir des engagements forts sur certains points, notamment dans le rôle des femmes au sein de la banque, ce qui est fort apprécié… Cela se traduit, par exemple, par notre initiative de lancer le Woman Business Manager of the Year Award. Avec le recul, quel regard portez-vous sur le développement de la banque depuis son intégration dans le giron du groupe Dexia? «Je pense que tout s’est très bien passé jusqu’à présent, mais il reste à voir ce que le futur va nous amener. La place de la BIL dans le groupe dépendra évidemment du développement de Dexia. Or, dans le contexte actuel de
Le 1er septembre 1856, la banque émit son premier billet de 10 thalers...
Photo. Dexia BIL
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consolidation bancaire, nous avons du mal à dire ce que sera le groupe dans cinq ou dans dix ans. Nous avons donc du mal à imaginer où se trouvera la BIL dans le même temps. Cela dit, nos bases sont plutôt bonnes. Nous sommes leaders dans un certain nombre de métiers au sein du groupe, et ce sont des métiers d’avenir. Je suis persuadé que nous aurons toujours un rôle important à jouer… Cela veut-il dire que vous naviguez un peu à vue? «Non, je pense tout de même que nous dominons assez bien notre avenir proche, même s’il est certain qu’il y a de multiples ouvertures possibles. Cela n’est pas forcément gênant. Nous avons une base de plan stratégique de développement. Il viendra ensuite s’y greffer des éléments qui nous sont encore inconnus et qui pourraient le modifier substantiellement. Vous êtes témoins, depuis de nombreuses années, du développement de la place financière luxembourgeoise. Comment le jugez-vous? «Il faut bien considérer que plusieurs métiers différents cohabitent, avec des orientations différentes pour chacun. Le métier le plus porteur est certainement celui de l’administration de fonds. Le Luxembourg y est évidemment très bien placé et même si ce sont encore les acteurs nord-américains qui dominent la
Au-delà de cette question, comment voyez-vous l’évolution à venir de la place financière? «La consolidation bancaire va continuer, mais jusqu’où va-t-elle aller? Cela aura de toute façon des répercussions pour le Luxembourg. Sa capacité à garder la tête hors de l’eau dépendra de sa capacité à innover et à toujours générer d’autres avantages compétitifs par rapport à d’autres alternatives de localisation. Aussi longtemps que le Luxembourg offrira un cadre attractif aux grands groupes bancaires, ils n’hésiteront pas à venir ici.
scène. Le marché européen, même s’il est encore peu consolidé, est un acteur crédible par sa taille, sa couverture géographique et sa profondeur en termes de produits offerts. Nous sommes clairement bien positionnés pour l’avenir. Au niveau de la gestion d’actifs, nous nous sommes spécialisés dans quelques niches particulières, comme les placements éthiques, par exemple, et je pense que l’avenir nous donnera raison. Quant à la banque privée, nous notons une certaine accalmie après la période d’incertitude qui a entouré le maintien du secret bancaire, avec une innovation en matière de fiscalité. Nous avons donc des conditions de départ pour le futur qui sont plutôt bonnes.
Cette différenciation se fera-t-elle davantage au niveau de la qualité des services, que de celle des produits qui ont de plus en plus tendance à se ressembler? «Cela dépend de ce que l’on fait. Dans un marché institutionnel et professionnel comme l’administration de fonds, c’est effectivement la qualité du service qui prime. Mais en banque privée, la qualité des produits et des performances offerte aux clients continuera à primer au-delà des éléments plus intangibles de services…
La problématique du secret bancaire semble être assez éloignée, aujourd’hui, des préoccupations de chacun. Ressentez-vous la même chose? «Nous avons en effet l’impression que tout s’est un peu calmé. C’est devenu, aujourd’hui, un ‘non-sujet’. Mais il ne faut pas se leurrer: il y a certaines échéances et l’accalmie relative du moment ne signifie pas pour autant que le problème a disparu. Dans un métier en particulier, oui, il s’agit là d’un vrai sujet. Comment cela va-t-il resurgir et avec quelle force? Là est toute la question.
Y a-t-il encore de la place pour l’innovation? «Oui, on arrive toujours à innover. Il s’agit même d’un grand défi que d’être capable d’innover en permanence, de se remettre sans
... L'activité d'émission s'achèvera le 8 mars 1981, avec l'émission d’un total de 3 millions de billets, à l'occasion du 125e anniversaire de la banque.
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cesse en cause, de lancer de nouveaux services et agir de manière différente des autres. C’est une condition indispensable à un bon développement. Je peux vous dire qu’il y a pas mal de choses qui sont en préparation. Hormis celui en cours à Esch-Belval, quels sont les autres grands chantiers qui vous attendent dans les prochains mois? «L’autre grand sujet qui nous préoccupe actuellement a débuté le 1er janvier dernier avec l’intégration de la Royal Bank of Canada. Nous avons ainsi extrait de la BIL un département très lourd, avec un millier de personnes, que nous avons d’abord logé dans une société à part, avec un statut bancaire, avant de créer une réelle nouvelle entité. La priorité est donc pour nous de bien gérer et bien digérer cette grosse opération… Cela prendra du temps avant que tout soit finalisé, même si les choses les plus urgentes seront bouclées dans le courant de cette année. Mais culturellement, pour que le groupe ait sa propre identité, cela prendra un peu plus de temps sans doute».
[>> 24] 1900 et 1914, dont la valeur faciale est exprimée en marks. Néanmoins, les billets antérieurs portaient tous, depuis 1876, une estampille indiquant la contre-valeur en marks, monnaie ayant eu cours légal au Grand-Duché jusqu’au 1er janvier 1919, date à laquelle le Luxembourg dénonça le Zollverein de 1842. Il fallut attendre la loi du 3 août 1914, ayant pour objet d’accorder des facilités sous le rapport de la circulation monétaire et du crédit civil et commercial, pour que les billets de la BIL soient déclarés recevables comme monnaie légale, tant par les caisses de l’État que par les particuliers. Ce droit d’émission, limité à un plafond de 6,25 millions de francs, fut porté dès le mois de novembre suivant à 8,25 millions. Il atteignit 50 millions de francs en juillet 1967.
Concurrence réduite
|| Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron
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Marc Hoffmann: «Nous avons fait le choix d’être les premiers à parier sur le développement du site de Belval-Ouest. Au début, nous étions vraiment seuls, au milieu des friches et des champs. Ce choix n’a été possible que dans la mesure où nous avions un engagement à long terme par rapport au pays et à notre développement dans celui-ci».
Illustration: Dexia BIL
La BIL resta longtemps l’une des rares banques d’émission privées existantes au monde. Pourtant, une seconde banque au Luxembourg lui fit, dans ce domaine, concurrence: la Banque Nationale du Grand-Duché de Luxembourg (BNL), que l’on peut considérer comme le grand ancêtre de la Banque Centrale Luxembourgeoise. Institué par la loi du 17 mai 1783, cet établissement reçut, un mois plus tard, l’autorisation du gouvernement pour émettre des billets de banque: des coupures de 20, de 10 et de 5 thalers, ainsi que de 100 et de 20 francs. Cette situation déclencha un conflit assez dur entre les deux institutions et dès le 15 juillet, la BIL fit savoir qu’elle n’accepterait plus, dans ses caisses, les billets au porteur de la BNL. On allait aussi jusqu’à refuser ces «nouveaux» billets dans les pays limitrophes. Mais le gouvernement s’entêta et à l’occasion de l’introduction du mark, il autorisa la BNL, en mars 1876, à émettre des billets en marks pour un total de 4 millions de marks (soit 5 millions de francs), afin de permettre à ladite Banque de procéder à l’échange de ses billets libellés en thalers, et ceci, à raison de 3 marks pour 1 thaler. Le duel ne dura que huit années, puisque le 26 septembre 1881, la BNL tomba en faillite et cessa ses activités. La Chambre vota le remboursement intégral de ses billets par l’État, occasionnant une perte de 2,15 millions de francs. Le 1er janvier 1999, les billets de 100 francs émis par la BIL perdaient leur cours légal et étaient progressivement retirés de la circulation jusqu’au début 2002, simultanément avec ceux émis par les autorités monétaires luxembourgeoises et belges. L’euro était là… || J.-M. G.
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Photo: David Laurent
Pour Guy Dollé (à gauche) et Michel Wurth, l’objectif est clair: soigner les actionnaires d’Arcelor pour s’assurer de leur soutien au moment décisif...
A R C E L O R / M I T TA L S T E E L
La dernière ligne droite L’OPA de Mittal Steel sur Arcelor a été notifiée aux instances européennes et devrait être officiellement déposée à la fin du mois devant les autorités boursières. Ce sera alors aux actionnaires de trancher… Le sort en est donc jeté. Le 10 avril dernier, Mittal Steel a officiellement notifié aux services européens de la concurrence son offre d’achat et d’échanges d’actions d’Arcelor, valorisant le deuxième groupe sidérurgique mondial à quelque 18,6 milliards d’euros. D’ici au 19 mai, les gendarmes bruxellois se prononceront sur le caractère entravant de la création d’un «méga-géant» mondial de la sidérurgie (plus de 100 millions de tonnes produites par an) sur la concurrence en Europe, au cas où cette offre aboutirait, et donneront un feu vert – assorti ou non de conditions particulières – ou bien demanderont l’ouverture d’une enquête approfondie. Les deux protagonistes n’opérant pas sur les mêmes marchés, d’aucuns seraient surpris que les autorités de régulation européenne ne donnent pas leur aval au projet… L’offre, en elle-même, annoncée initialement pour la mi-avril, devrait plutôt être déposée auprès des autorités boursières compétentes à la fin de ce mois. À quelques jours près, elle devrait donc intervenir avant la date prévue du vote de la loi sur les OPA par le parlement luxembourgeois, annoncée pour le 4 mai. L’issue du grand feuilleton politico-économique de ce début d’année est donc sans doute toute proche et dans chacun des deux camps, on reste sûr de son coup. Et peut-être plus d’un côté que de l’autre. Certes, Mittal a certainement accueilli avec un soulagement mêlé de satisfaction, le rejet de certains amendements proposés au projet de loi sur les OPA, en cours d’examen par les députés luxembourgeois. Des propositions destinées à pénaliser tout initiateur d’offres en lui imposant, par exemple, un
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délai d’une année avant de pouvoir relancer une nouvelle OPA en cas d’échec ou de retrait de l’opération initiale. Certes, aussi, Lakshmi Mittal continue de claironner à qui veut l’entendre qu’il bénéficie du soutien d’une grande majorité des actionnaires d’Arcelor. Certes, enfin, l’homme d’affaires indien a reçu un soutien pour le moins inattendu en la personne du député européen socialiste Robert Goebbels, ancien Secrétaire d'État luxembourgeois aux Affaires étrangères, au Commerce extérieur et à la Coopération et Secrétaire d'État aux Classes moyennes (entre 1984 et 1989), puis ministre de l’Économie, des Travaux publics et des Transports, jusqu’en 1999. Le vice-président du groupe socialiste au parlement européen s’était ainsi fendu, fin mars, d’un commentaire pour le moins détonnant sur le dossier en cours, estimant que Mittal Steel avait «un projet industriel plus convaincant».
Endettement démesuré? Pourtant, la façon dont le groupe franco-hispano-luxembourgeois a sorti ses griffes au plus fort de la menace, a probablement, aussi, refroidi quelque peu les ardeurs indo-néerlandaises… Une fusée à deux étages, dont la mise sur orbite pourrait bien donner à Arcelor le petit coup de pouce suffisant pour la sauvegarde de son indépendance. Premier étage: puisque ce sera aux actionnaires, au final, de trancher, autant les gâter au maximum de ce qu’il est possible de faire. Le dividende annoncé lors de la présentation des résultats annuels, le 20 février dernier
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(1,20 euro par action, déjà en hausse de près de 100% par rapport aux 65 centimes d’euro par titre offerts pour le compte de l’exercice 2004) avait pu être jugé, par certains, un peu léger, car ne représentant finalement qu’un pay out ratio de 20%. Qu’à cela ne tienne: le tir a été rectifié le 3 avril, lors d’une réunion du conseil d’administration. 65 centimes de plus ont été annoncés pour le dividende, porté à 1,85 euro par action, ce qui correspond à un pay out ratio à 30%. Et encore Guy Dollé a-t-il prévenu que l’objectif de distribution des profits pour les années à venir était désormais de 50%. Pour couronner le tout, la promesse de la distribution d’un total de 5 milliards d’euros (un montant provenant du cash-flow libre dégagé par Arcelor), soit 7,8 euros par action, selon des modalités restant encore à déterminer et qui devront être approuvées en assemblée générale par les actionnaires, le 28 avril prochain. Psychologiquement, cette annonce n’est évidemment pas innocente pour les actionnaires, qui ont à mettre en balance, de l’autre côté, les propositions de Mittal plafonnées à un équivalent de 28,21 euros par titre, alors même que la cotation de l’action Arcelor reste au-delà des 32 euros (voir graphique page 32). Techniquement, ce tour de force pourrait avoir une autre conséquence directe: celle de modifier les données de l’offre en cash proposée par Mittal Steel. La part payée en numéraire, qui représente 25% de l’enveloppe globale de l’opération, correspond à un montant de 7,05 euros par action Arcelor. Mais elle avait été estimée sur la base d’un dividende de 80 centimes par action, et non pas 1,20 euro… et encore moins 1,85. Mais dans le même temps, la hausse du cours du titre Mittal a, mécaniquement, augmenté le niveau de l’offre de Mittal, passé de 28,20 euros par titre à 32 euros. Et encore les dirigeants du numéro un mondial du secteur – en termes de production – estiment-ils que le potentiel de hausse du cours de leur action est de l’ordre de 35% ou plus. Ce coup de poker, aux yeux de Aditya Mittal (le fils), le directeur financier du groupe, n’est pas sans risque. «Si l’OPA ne se fait pas, Arcelor va se retrouver avec un endettement net démesuré que nous estimons à 11 milliards d’euros pour un résultat opérationnel de seulement 5,5 milliards en 2006», a-t-il indiqué dans une interview donnée au quotidien économique français Les Échos. «Arcelor s’est mis dans une situation qui renforce l’intérêt de notre offre. Car contrairement à Arcelor, nous serons capables de garantir de la croissance aux actionnaires». Les problèmes d’endettement ne sont cependant pas spécialement propres à Arcelor. Ainsi, Mittal, en cas de succès de son offre sur Arcelor, n’en aura pas fini pour autant, puisqu’il lui faudra procéder à une seconde offre sur les filiales du groupe au Brésil (Arcelor Brésil et Acesita, toutes deux cotées en Bourse à São Paulo), pour lesquelles l’investissement estimé avoisinerait les 3 milliards d’euros, à ajouter aux 5 milliards d’endettement nécessaires pour la première opération. En retour, Mittal envisage des synergies de l’ordre d’un milliard de dollars par an, d’ici à 2009, comme cela est mentionné dans le volumineux document d’information remis le 23 mars à la Security and Exchange Commission (SEC) américaine. Ces synergies se décomposeraient en 600 millions de dollars provenant d’économies d’échelle et de regroupements logistiques, de 200 millions issus de l’optimisation des processus de fabrication et de 200 autres millions apportés par la branche Marketing and Trading. Le problème est que le mot «synergie» passe, souvent, par des restructurations de personnel. Le document remis à la SEC n’évoque en rien les intentions «sociales» de Mittal, à qui on prête, cependant, l’intention de supprimer pas moins de 45.000 postes de travail dans ses structures d’ici à 2010. Second étage de la fusée: la mise sous clé de la filiale canadienne Dofasco, l'un des plus importants fournisseurs de produits d'acier en Amérique du Nord, considéré comme un élément essentiel de la stratégie d'Arcelor dans cette région géographique, lui permettant d’approcher au plus près l'industrie automobile américaine. Chèrement acquise en début d’année, au prix de 71 dollars canadiens par action (soit un total d’environ 5,6 milliards de dollars canadiens ou 3,95 milliards d’euros), au terme d’une lutte au couteau avec les Allemands de ThyssenKrupp, Dofasco a été transférée début avril, dans une structure juridique de droit néerlandais: une fondation baptisée Strategic
Actionnariat en ébullition Au 31 décembre 2005, le free float d’Arcelor s’élevait à 84,39% (contre 81,49% un an plus tôt), correspondant à 87,09% des droits de vote. L’État luxembourgeois est, ensuite, le seul actionnaire détenant une participation supérieure à 5% (5,62% pour 5,89% de droits de vote). Arcelor détient, en «autocontrôle», 3,09% du capital (sans droit de vote), les autres actionnaires déclarés étant la Région wallonne (2,40%), la société J.M.A.C. BV (Aristrain) (3,55%) et l’actionnariat salarié (0,94%). Entre temps, deux mouvements majeurs ont été communiqués à l’autorité des marchés financiers (AMF) en France: le holding luxembourgeois Carlo Tassara International détenu par le milliardaire français d’origine polonaise, Romain Zaleski, a acquis, en quelques semaines, pas moins de 2,51% du capital d’Arcelor, et affiché ses intentions de poursuivre sa politique d’acquisition de titres sur le marché français, jusqu’à un niveau de 3 à 3,5%. Dans le même temps, le groupe CIC (Crédit Industriel et Commercial), qui ne possédait jusqu’alors que 0,42% du capital du sidérurgiste européen, est monté à 1,1% en l’espace de quelques jours. Enfin, au rayon des spéculations, l’entrée dans le capital d’Arcelor du Russe NMLK (Novolipetsk) figure en bonne place. Son directeur, le milliardaire russe Vladimir Lissine, aurait affiché son intention de prendre 15% des parts, ce qui en ferait alors un des plus gros actionnaires. À suivre!.. || J.-M. G.
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Evolution des cours Mittal Steel (Euronext Amsterdam) et Arcelor (Bourse de Luxembourg) entre le 23 janvier et le 12 avril 2006 Source: Bourse de Luxembourg et Euronext
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Arcelor Mittal Steel
Steel Stichting (3S). Au terme de cette manœuvre, Arcelor gardera le contrôle exclusif de sa filiale canadienne, en y maintenant tout pouvoir décisionnel et tout intérêt économique, à l'exception, toutefois, des décisions relatives à sa cession.
Dofasco verrouillée Dans le projet initial de Mittal, il est prévu que Dofasco soit revendue à… ThyssenKrupp, au montant de 68 dollars canadiens par action (c’està-dire le niveau de la dernière offre du sidérurgiste allemand, avant qu’Arcelor ne surenchérisse pour finalement décrocher le morceau). Aux yeux d’Arcelor, cette «rétrocession» aurait des conséquences négatives pour le groupe, en particulier concernant une technologie de production brevetée, Extragal, qui tomberait alors entre des mains concurrentes. «Les membres du conseil d'administration de la 3S exerceront un contrôle indépendant sur toute décision tendant à la cession de Dofasco dans le but de protéger l'intérêt social, l'intégrité ainsi que la stabilité du groupe», indique-t-on également du côté d’Arcelor, pour justifier la création de cette fondation, mise en place pour une période minimale de cinq ans, sauf dissolution anticipée décidée par son conseil d'administration. Ce tour de passe-passe a été diversement apprécié par les observateurs et analystes. Mittal ne cache pas que cette nouvelle donne lui pose «un réel problème», alors que d’autres se demandent si Arcelor n’a pas dépassé les limites du raisonnable en soustrayant, unilatéralement, un de ses principaux actifs au contrôle des actionnaires. Pour Colette Neuville, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et présidente fondatrice de l’ADAM, l’Association pour la défense des actionnaires minoritaires, qui œuvre activement depuis 1991 (ses interventions remarquées avaient été suivies d’effets dans de nombreux dossiers comme l'absorption de Havas par la Compagnie générale des eaux ou encore la fusion Renault-Nissan), a dénoncé «un moyen exotique, même archaïque», «une perte de valeur pour la société et une perte de pouvoir pour les actionnaires et les administrateurs» et «une atteinte au droit normal des administrateurs qui est de prendre des décisions de manière collégiale». Au début du mois d’avril, lors d’une réunion informelle des actionnaires d’Arcelor, conviés à l’hémicycle de conférences du Kirchberg, Michel Wurth, le vice-président du comité de direction, et Gonzalo Urquijo, le directeur financier du groupe, ont tenu à insister sur le fait que les dividendes de l’investissement Dofasco seraient bel et bien reversés aux actionnaires. Ils ont également annoncé la mise en œuvre d’un programme de renforcement de l’actionnariat salarié. Au 31 décembre 2005, 0,94% du capital d’Arcelor était détenu dans le cadre de cet actionnariat salarié, contre 1,94% en 2004 et 2,55% en 2003. Il faut dire que le 20 décembre 2005, le plan FCP Synergie 2000 était arrivé à échéance. Son successeur, Aesope 2006, approuvé lors du conseil
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d’administration du 17 mars 2006, sera ouvert au travers de douze pays. Les dirigeants du groupe, eux, n’ont pas les mêmes soucis. La rémunération (rémunération brute + bonus) de Guy Dollé, par exemple, a bondi de 9,4% entre 2004 et 2005, pour atteindre 1,38 million d’euros (632.000 euros de rémunération brute et 750.000 de bonus), auxquels il faut encore ajouter un programme de 50.000 stock options au prix de 16,17 euros. Pas de quoi, encore, rejoindre Lakshmi Mittal au rang des personnalités les plus fortunées de la planète… Et pendant ce temps-là, les affaires continuent et la dernière annonce d’Arcelor ne manque pas de piquant, avec l’inauguration de nouvelles installations de laminage de bobines en acier inoxydable et en alliage, à Bahadurgarh, dans le nord de… l’Inde. Un projet représentant quelque 15 millions d’euros d’investissements, réalisé par le biais d’une joint-venture entre l'indien Jindal Saw (majoritaire à 73%) et Imphy Ugine Précision, une filiale inox à 100% d'Arcelor, pour les 27% restants. Cette opération s’inscrit dans le cadre des ambitions du groupe européen de renforcer sa présence en Inde, pays constituant pour lui une «priorité stratégique», et dans lequel il est, déjà, le partenaire industriel du conglomérat Tata pour la fourniture d’acier aux constructeurs automobiles locaux. || Jean-Michel Gaudron
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TRAM LÉGER À LUXEMBOURG
Tractations financières
SEMINAIRES, CONFERENCES
Un tram léger dans la capitale, l’idée séduit tant les autorités communales que l’État. Reste à éclaircir un point, et de taille: qui paiera quoi? L’idée d’un tram léger reliant la gare périphérique du Kirchberg à la gare centrale – ainsi qu’aux gares périphériques de Cessange et Howald – fait son bonhomme de chemin. Soutenu par le gouvernement et par le conseil communal de Luxembourg, le scénario préconisé par un groupe de travail ad hoc et présenté début mars pourrait devenir réalité en 2012… à condition que les négociations sur les modalités de financement du projet, d’ores et déjà entamées entre le collège échevinal et le gouvernement, aillent bon train. Pour la Ville, pas question en effet de financer l’entièreté d’un projet de transport urbain «d’importance nationale». Son coût est estimé, pour l’heure, à quelque 581 millions d’euros, dont 122 pour les installations du tram léger et 459 pour les nouvelles voies de chemin de fer. Mais le conseil communal vient de demander au groupe de travail d’affiner ses comptes, en prenant en considération les frais connexes, comme la construction d’un centre de remisage et de maintenance pour les rames. || F. M.
EMPLOI SALARIÉ
Le temps partiel gagne du terrain
Agenda (24/04/2006)
Scénarii socio-démographiques à long terme pour le Luxembourg La conférence, organisée par l'ASTI (l'Association de soutien aux travailleurs immigrés), sera tenue par M. Jean Langers, conseiller économique au Statec et se déroulera dans les locaux de l'ASTI, 10 rue Auguste Laval à Luxembourg - Eich. Info: www.asti.lu ( 2 7/ 0 4 / 2 0 0 6 )
Business Angels - How They Help The keynote speaker will be Alan Barrell, who holds the Queen’s Award for Enterprise Promotion. He was Managing Director of Domino Printing Sciences for six years during which time he took the company from start-up to its listing on the London Stock Exchange with revenues of GBP 200 million and a market capitalisation of GBP 300 million. He will explain what makes a successful Business Angel giving examples and personal experiences of what made him invest in certain projects, what problems he encountered, how he overcame them and, generally, the value of being a member of a Business Angel Network. The seminar will be held at the Chambre de Commerce. Opening speeches at 18.30 and will be followed at 20.30 by cocktails. Infos: info@lban.lu
Evolution de l’emploi à temps partiel (27 - 28/04/2006) 7%
Appréhendez les spécificités de vos contrats internationaux
6%
Structurez et sécurisez la rédaction de vos contrats. Quelles précautions prendre dans la rédaction des clauses sensibles? Prévenez le risque d'inexécution de vos contrats. Maîtrisez les particularités du contrat dans son environnement international. Identifiez les spécificités des contrats anglo-saxons. Sachez comment recourir à l'arbitrage international et à la médiation. Infos et inscriptions: Anne Van der Elst, +33 1 44 09 29 77, avanderelst@efe.fr
5%
3% 2% Source: IGSS
Variation annuelle
4%
1% 0% 2003 Emploi à temps partiel Emploi à plein temps
2004
2005, 11 mois
La dernière édition du Conjoncture Flash publiée par le Statec a mis en évidence la forte progression de l’emploi à temps partiel dans la structure de l’emploi au Luxembourg. Ainsi, le nombre de personnes travaillant à temps partiel (c’est-à-dire moins de 130 heures par mois) a connu une croissance deux fois plus élevée (+6%) que celui des personnes travaillant à plein temps. Fin 2005, le travail à temps partiel représentait quelque 14% de l'emploi salarié total (contre 13% en 2003). || J.-M. G.
(02/05/2006)
The Business of Music: the Old vs. the New Classic FirstTuesday Luxembourg. Presentation/ Discussion points: Rights protection, Distribution, Collection, The Future of European Music Business Model & Luxembourg's opportunities Location: Apoteca Info and Registrations www.firsttuesday.lu
Organisateurs d'événements, salons, conférences, séminaires, envoyez vos informations à press@paperJam.lu 33
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Bourrage papier
Photo: David Laurent
Identité confirmée
Une erreur s’est glissée en page 178 de notre «Guide pratique» consacré aux Professionnels du Secteur Financier, publié dans la dernière édition de paperJam. Au lieu de Xerox Luxembourg a, en effet, été mentionné Xerox House Luxembourg - N&G Partners, qui est une concession de la société, mais ne dispose pas du statut de PSF. Par ailleurs, dans ce même dossier, en page 142, Fortuna Banque s.c. – fondée en 1920 – a été malencontreusement oubliée, aux côtés de la BCEE et de la Banque Raiffeisen, dans l’évocation des banques «luxembourgeoises» restant sur la Place. || J.-M. G.
Le groupe luxembourgeois Le Foyer marque un tournant de son histoire pour plusieurs raisons. La société, créée en 1922, abandonne le Kirchberg, et renonce par la même occasion à la particule «Le» qui formait jusqu’ici son nom. L’objectif étant de réaffirmer l’ancrage luxembourgeois, une nouvelle signature client, en luxembourgeois, accompagne un logo, légèrement remanié afin d’y retirer la référence à l’ancien siège.
FORTIS BANQUE LUXEMBOURG
Une nouvelle ère
Le comité de direction de Fortis Banque Luxembourg au grand complet.
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Photo: Luc Deflorenne
L’ex-BGL affiche un demi-milliard d’euros de bénéfices et envisage sereinement l’avenir. «Tant que l’on ne possède pas 100% de parts de marché, il y a toujours une marge de progression», estime Carlo Thill, président du comité de direction de Fortis Banque Luxembourg, qui a présenté, début avril, ses premiers résultats annuels sous les nouvelles couleurs rouges du groupe belgo-néerlandais. En hausse de 8% par rapport à l'exercice précédent, le résultat net (part de groupe) consolidé de FBL s'est élevé à 497,4 millions d'euros, contre 460,5 millions un an plus tôt. Dans le même temps, la banque a enregistré une hausse de ses dépôts classiques de 4,9%, à 28,38 milliards d'euros, avec une croissance à deux chiffres pour ce qui est, plus spécifiquement, des avoirs confiés par la clientèle et investis en bancassurance, en fonds d'investissement et en titres. Par rapport à l'année 2001, où le résultat net (part de groupe) plafonnait à 263 millions d'euros, la croissance a été de 90%, soit une moyenne annuelle de 17,3% en quatre ans. Du côté de l'activité de private banking, l'année 2005 a également été marquée par une croissance double-digit des actifs sous gestion, en dépit des incertitudes qui ont pu planer au regard des nouvelles dispositions légales et fiscales en matière de retenue à la source. «Nous avons su garder et développer notre clientèle, car nous avons énormément misé sur le volet formation de nos personnels, aussi bien sur l'aspect produit que fiscalité ou connaissance de la clientèle», a expliqué Carlo Thill. Dans les objectifs assez ambitieux de développement du groupe, dévoilés en fin d'année dernière, figurent, outre une croissance annuelle du bénéfice de 10%, la volonté d'obtenir une hausse des revenus toujours supérieure d'au moins 2,5% à celle des frais généraux. Du reste, le cost income ratio reflète bien cette volonté d'optimiser les coûts, puisque d'un niveau de 56,4% en 2001, il a chuté à 43,2% en 2005. Parmi les annonces faites, il y a la création de Fortis Foundation Luxembourg, dont l'objectif est de soutenir des projets à connotation sociale menés par des collaborateurs (actifs ou retraités) de la banque. La dotation de cette fondation sera de 500.000 euros, prévus d'être injectés en trois phases. || J.-M. G.
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Balance des paiements du Luxembourg 2002-2005
E XC É D E N T C O U R A N T
mio d'euros
Source: Banque centrale du Luxembourg
13.000 10.000 7.000 4.000 1.000 - 2.000 - 5.000 Compte courant Services Revenus Marchandises Transferts courants
Les services sauvent la balance La balance courante des paiements au Luxembourg est toujours dans le vert: en 2005, elle a affiché un excédent de 2,85 milliards d’euros, confirmant la tendance affichée ces dernières années. Néanmoins, seule la composante des échanges de services est bénéficiaire, avec un solde positif de 12,35 milliards d’euros (en hausse de 43% depuis 2002). Elle compense ainsi largement l'aggravation du déficit commercial (60% d’augmentation en quatre ans à 3,4 milliards d’euros) et l’accroissement du solde négatif des revenus (+45% à 5,04 milliards). || J.-M. G.
Photo: SIP
Viviane Reding, commissaire européen en charge de la Société de l’information
PROJET DE LOI
Administrations fiscales à trois têtes Les Contributions directes et l’Enregistrement et les Domaines disposeront, bientôt, d’un comité de direction tricéphale. Dans sa volonté de renforcer progressivement les moyens d’action de l’Administration des Contributions directes (ACD) et l’Administration de l’Enregistrement et des Domaines (AED), le ministre des Finances, Jean-Claude Juncker, a déposé un projet de loi visant à instaurer «une réorganisation ciblée au niveau le plus élevé de la hiérarchie». Ainsi, les deux administrations devraient, à terme, être dotées d’un comité de direction, composé d’un directeur et de deux adjoints. Cette réforme touchera, ultérieurement, l’Administration des Douanes et Accises, dont la structure actuelle ne permettait pas une telle mise en œuvre. Pour l’heure, l’AED est toujours «sans tête», depuis le départ à la retraite de Paul Bleser, en place depuis 1991. Le programme gouvernemental de 2004 avait annoncé son intention de «renforcer la coopération entre administrations fiscales», en particulier l’AED et l’ACD, via, notamment, un échange d’informations efficace en matière d’impôt sur le revenu et de TVA. || J.-M. G.
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TÉLÉPHONIE MOBILE
Voix discordantes Si Tango se réjouit de la volonté de la Commission européenne de faire baisser les frais de roaming, Voxmobile et LuxGSM avancent le risque, à terme, d’une hausse des tarifs nationaux. Les trois opérateurs luxembourgeois ne voient pas du même œil la proposition de Viviane Reding, commissaire européen, de réduire, par règlement, le prix de l’itinérance internationale (les fameux tarifs de roaming). Après avoir lancé un site Internet permettant de comparer les prix (http://europa.eu.int/information_society/roaming), Mme Reding entame une phase de consultations en vue d’introduire le principe du «tarif du pays d’origine» pour tous les appels hors frontières, d’ici l’été 2007. Les opérateurs sont invités à prendre position avant le 12 mai. Tango dit «se féliciter» de cette initiative, car il y voit l’avènement «du marché unique de la téléphonie mobile, au bénéfice du consommateur final», explique Alex Zivoder (Tango). Un enthousiasme que ne partagent pas Voxmobile et LuxGSM, qui préféreraient laisser le marché s’autoréguler – à la baisse – et insistent sur la situation particulière du Luxembourg: «30% de nos revenus proviennent du roaming, mais ce service produit des frais élevés, explique Marc Rosenfeld (LuxGSM). Contracter et maintenir plus de 300 accords de roaming ainsi que les plateformes techniques constitue un important facteur de coût, qui est le même pour un petit opérateur que pour un grand». «Au Luxembourg, les prix de la téléphonie mobile sont les moins chers d’Europe. La consommation moyenne est basée sur un panier de services (roaming, SMS, données, etc.) et si l’un de ces éléments devait baisser ou disparaître, un autre élément devra forcément augmenter, et je pense que ce sera le prix des appels nationaux. Je suis convaincu que les consommateurs ne seront pas nécessairement gagnants dans cette affaire», explique pour sa part Jean-Claude Bintz. || F. M.
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QUARTIER AMPHITHÉÂTRE À METZ
Metz s’offre un projet urbain à 450 millions d’euros Deux groupements d’investisseurs viennent d’être choisis pour assurer la construction des premiers îlots du Quartier de l’Amphithéâtre où ouvrira le futur Centre Pompidou-Metz en 2008. Voilà à quoi ressemblera le quartier de l'Amphithéâtre de Metz après 2010.
Photo: Mairie de Metz
C’est probablement le plus grand projet de développement économique en Lorraine depuis de nombreuses années. Un projet qui engage la ville de Metz sur dix ou quinze ans. «C’est un projet de développement économique en tant qu’emplois et qualité de vie. Une ville qui ne progresse pas est une ville qui régresse», affirme André Nazeyrollas, premier adjoint au maire de Metz, en charge de l’urbanisme. À l’occasion du Salon international de l’immobilier d’entreprise, qui se tenait à Cannes du 14 au 17 mars, Jean-Marie Rausch, le maire de Metz, a dévoilé le nom des deux investisseurs retenus parmi les cinq sélectionnés, sur quinze candidatures, pour assurer la construction des premiers îlots du Quartier de l’Amphithéâtre: le groupement Apsysy-Foncière des Régions-Batigère-Bérénice et le groupement ING-NexityEiffage-Lazard. «ING, qui est l’un des plus gros investisseurs du monde, suit cette opération de près depuis deux ans, insiste André Nazeyrollas. Ils savent que la logique de développement, selon les prévisions de l’INSEE Lorraine, ne concernera qu’une zone en Lorraine: un axe Metz-ThionvilleLuxembourg tiré par le développement du Luxembourg et centré sur l’agglomération messine». Investisseurs, et non promoteurs, ces deux groupements ont été choisis pour assurer la construction d’une longue halle de 170m x 14m à vocation essentiellement commerciale et de deux ensembles de bâtiments mixtes, soit 27.000 m2 de commerces, 20.000 m2 de bureaux et 18.000 m2 de logements (270 logements dont 20% de logements sociaux). Située en bordure du parvis, lui-même attenant au futur Centre Pompidou, la halle devrait être terminée fin 2007- début 2008. Sur les deux autres îlots, les travaux devraient, en revanche, seulement débuter au 2e semestre 2008. À sa toute fin, le projet devrait compter sur 50.000 m2 de bureaux, 30.000 m2 de commerces et 1.500 logements; les grandes surfaces commerciales étant bannies au profit de moyennes surfaces de 300 à 400m2. «Nous avons choisi des investisseurs sur leurs engagements financiers, leur respect du cahier des charges, leurs références mais pas sur leurs conceptions architecturales. C’est avec eux que nous choi-
sirons les équipes d’architectes, affirme André Nazeyrollas. Un maître d’ouvrage comme ING, qui a le courage à Prague de réaliser des immeubles de bureaux avec Franck Gerrhy, investit forcément dans la qualité architecturale».
Un souci de qualité architecturale C’est, en effet, à ce titre, qu’un premier projet franco-allemand pour le plan directeur du Quartier de l’Amphithéâtre avait été abandonné; celui-ci ayant une conception très orthogonale et très rigide. Remis en compétition en 2001, le projet a été décroché par l’équipe de Nicolas Michelin, nommé depuis au Grand Prix de l’Urbanisme en 2005. Contrairement au projet précédent, qui faisait de la rue des Messageries l’axe principal du nouveau quartier - alors qu’elle desservait un seul côté du quartier -, l’architecteurbaniste a proposé de créer une nouvelle rue, en courbe, qui traverse tout l’ensemble. Il a également prévu pour le dénivelé qui arrive directement sur la rue aux Arènes et la voie ferrée, et où le futur Centre Pompidou-Metz sera implanté, la création d’un jardin et d’un parvis en pente dou-
ce qui permet de passer au-dessus de la rue aux Arènes par deux passerelles. Enfin, il a eu l’idée de prolonger la rue Belchamps, assurant ainsi une liaison avec le Sablon, autre quartier messin. «Tous les projets qui réussissent, que ce soit à Ljubljana en Lituanie, Lodz en Pologne, LyonConfluence ou Eurallile en France, ont trois caractéristiques communes: une qualité urbaine, une qualité architecturale et toujours un projet culturel. La culture tire le développement économique», soutient André Nazeyrollas. Dans ce projet estimé à 450 millions d’euros, dont 150 millions d’euros pour l’aménagement de la voirie et des réseaux, 200 millions d’euros pour les bureaux, les commerces et les logements, 80 à 100 millions d’euros pour les grands équipements, 3 millions d’euros pour le parc de la Seille (inauguré le 31 mai 2002) et 24 millions d’euros pour le nouveau Palais des Sports (ouvert en septembre 2001), le Centre Pompidou-Metz joue évidemment le rôle de pièce maîtresse. Conçu par les architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines, il devrait accueillir de 300 à 350.000 visiteurs par an, voire plus dans le cadre d’expositions spéciales. || Gaël Calvez
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Gerard Lopez, 34 ans est un des fondateurs de Mangrove Capital Partners et un entrepreneur «à répétition». Il créa et vendit plusieurs entreprises. Après un passage dans un grand cabinet de conseil, Gerard décida de devenir un venture capitalist. En outre, il essaie d'aider à ce que plus de jeunes choisissent la voix de l'entrepreneuriat, en donnant des cours dans des universités telles que Miami ou Berkeley.
Photo: Andres Lejona
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PORTEFEUILLE
Gerard Lopez Quel souvenir gardez-vous de votre premier argent de poche? 20 francs, à l’époque encore en billet et j’avais 5 ans. J’étais du genre dépensier et je suis donc allé m’acheter une voiture miniature de course – je m’en rappelle encore parfaitement: une Lotus F1. Votre premier salaire… Racontez-nous! Aux alentours de 2.000 dollars que je me suis payé dans ma première société. Je n’en ai rien fait d’excitant, c’était juste de quoi payer les factures. «Pour gagner, il faut risquer»: cette devise est-elle aussi la vôtre? Absolument. Je pense qu’aujourd’hui Mangrove Capital Partners, ma société, est reconnue pour sa capacité à investir des sommes parfois importantes dans des sociétés à potentiel, mais aussi à risque. Nous avons investi dans Skype ou Securewave, par exemple, alors que personne n’y croyait, car il n’y avait pas de technologie au départ.
Quelle affaire qualifieriez-vous de la «meilleure de votre carrière», jusqu’à présent? Sans aucun doute Skype, plus de 100 fois la mise, je pense que je peux qualifier cela comme étant une bonne affaire. Avez-vous déjà préparé la succession de votre patrimoine? Non, mais j’y veillerai. Un des éléments clés sera – je l’espère – la capacité à apprendre à ma succession la valeur de l’argent et en même temps, la relativité de l’argent par rapport à bien d’autres choses. En fait, c’est important et cela ne l’est pas en même temps. Quelle somme d’argent avez-vous dans votre portefeuille en ce moment? 198 euros et 70 cents.
Avez-vous, un jour, été amené à constater que «L’argent ne peut pas tout acheter»? Oui, à chaque fois que la maladie – ou encore pire – touche quelqu’un de mon entourage. D’un autre côté, s’il ne fait pas le bonheur, il y a néanmoins bien plus de gens qui se plaignent de ne pas en avoir, que le contraire.
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Marie-Josée Jacobs: «La présence des handicapés sur le marché du travail suscite la création de nouveaux produits et ouvre de nouveaux marchés aux entreprises».
D I S C R I M I N AT I O N S À L’ E M P L O I
L’égalité dope la compétitivité Promouvoir l’égalité des chances dans son entreprise, cela rapporte. Un message que la ministre de tutelle Marie-Josée Jacobs entend porter dans tous les milieux économiques. «Société cherche pour entrée immédiate jeune personne, blanche, non handicapée, hétérosexuelle et catholique». Attention! Cette annonce est discriminatoire! avertit la brochure distribuée dans le cadre d’une campagne européenne de sensibilisation. Au-delà de la caricature au trait un peu grossi, il est un fait que des pratiques discriminatoires vont souvent se nicher dans les plus banales des offres d’emploi. «Bar cherche serveuse portugaise» fait coup double: elle exclut à la fois les hommes et toutes les candidates d’autres nationalités. Encore un exemple? «Service d’aide social recherche employé(e) de langue maternelle luxembourgeoise». «La notion de langue maternelle est une forme subtile de discrimination puisqu’elle suppose que cette langue a été acquise sous les conditions restrictives d’une nationalité bien précise», relève à ce sujet la députée Viviane Loschetter, dans une question parlementaire. Et l’élue Déi Gréng de proposer le recours à l’expression «parfaite maîtrise d’une langue» dans les annonces… tout en s’inquiétant de savoir si le ministère de l’Emploi a «suffisamment informé les acteurs concernés sur les différentes formes de discrimination en matière d’accès à l’emploi…». Marie-Josée Jacobs, ministre CSV de l’Égalité des Chances, dresse un constat identique: «Quand je dis qu’il existe toujours un écart de salaires entre les hommes et les femmes (14,3% en 2005, ndlr), tout le monde me dit ‘Ce n’est pas possible!’. Ce qui se passe, dans notre pays, ce n’est pas qu’on ne veut pas faire l’égalité, mais qu’on ne sait pas exactement ce qui relève de pratiques discriminatoires, ni comment agir pour les faire disparaître… Face à toutes les discriminations – portant aussi bien sur le sexe, l’âge, l’orientation sexuelle, la religion et les convictions religieuses ou personnelles, le handicap ou encore la race ou l’origine ethnique –, le plus important reste donc d’informer les gens et de les sensibiliser. L’égalité entre tous n’est pas qu’une démarche administrative, elle relève d’une prise de conscience et d’une volonté d’agir».
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Cette démarche active, justement, devrait trouver sa source dans le droit européen, puisque deux directives datant de 2000 – l’une relative à la mise en œuvre du principe de l’égalité de traitement entre les personnes sans distinction de race ou d’origine ethnique, et l’autre portant création d’un cadre général en faveur de l’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail – visent précisément à lui donner un cadre légal. Or, ces deux textes fondamentaux n’ont toujours pas été transposés dans la législation nationale, malgré les deux condamnations du Luxembourg devant la Cour de Justice européenne. «Le retard et la légèreté mis à l’œuvre ne sont pas précisément l’expression d’une volonté claire et nette du gouvernement (d’agir contre les discriminations)», proteste l’Association de soutien aux travailleurs immigrés (ASTI). Et l’association de fustiger le fait que, malgré les recommandations du Conseil d’État, le projet de loi de transposition des directives, déposé à la Chambre des députés en novembre 2005, ne s’appliquerait pas aux fonctionnaires – qui bénéficieraient d’une autre loi – ni aux ressortissants des pays tiers.
Un Centre national pour l’Égalité L’ASTI salue, en revanche, le fait que les auteurs du projet de loi aient «découvert» la nécessité d’un Centre national pour l’Égalité de Traitement – dont la création est prévue par le texte –, tout en s’inquiétant de la faiblesse des moyens prévus. Outre une stricte indépendance, ce centre qui aura pour mission de veiller à l’exécution de la loi, «devrait également se voir doté d’une personnalité juridique et des moyens d’ester lui-même en justice», poursuit l’association. Marie-Josée Jacobs, qui estime que le projet de loi pourrait être voté avant l’été – il relève de la tutelle du ministre de l’Emploi –, assure que le
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centre sera doté des moyens de «prévenir et d’informer» et que des spécialistes de chaque type de discrimination y seront employés. «Ces spécialistes pourront mener les plaignants sur la voie judiciaire ou celle de la médiation entre les salariés et leur employeur», indique la ministre, qui ne s’attend toutefois pas «à de grands procès. Nous resterons toujours le même petit pays! Les recours juridiques sont encore rares, car les victimes ont peur de perdre leur travail et, surtout, de ne pas en retrouver un autre après». Une étude intitulée «Discrimination à l’emploi», réalisée par le CEPSInstead et le Sesopi-Centre Intercommunautaire, et remise au Commissariat du gouvernement aux Étrangers à la fin de l’année 2005, soulève le même problème: «Le cadre légal n’est pas encore adapté. En général, les salariés qui font l’objet de discriminations s’adressent rarement aux instances judiciaires: d’une part, ils craignent pour leur avenir professionnel et d’autre part, les obligations en matière de charge de la preuve ne sont pas claires; au contraire, ils cherchent plutôt à camoufler (les éventuels motifs de discrimination, ndlr), utilisant une sorte de stratégie de l’invisibilité», notent les auteurs. Après plusieurs mois d’enquête, durant lesquels ils ont interrogé à la fois des salariés, des représentants syndicaux et patronaux et des délégués du personnel, les auteurs de l’étude indiquent que «les discriminations rapportées sont, dans l’ensemble, plutôt rares, malgré un ralentissement économique». Mais ils nuancent leurs propos, rappelant que si d’un côté, il existe peu de pratiques discriminatoires visibles, de l’autre, divers facteurs (cadre légal, attitude des employeurs et des employés, segmentation du marché de l’emploi résident dans le fait que le recrutement se réalise souvent en fonction d’une homogénéité des équipes de travail, etc.) sont susceptibles de donner lieu à de telles pratiques et accentuent la non-visibilité d’éventuelles discriminations. Dans la conclusion de leur étude, les auteurs ont établi un classement des motifs en cause, selon une hiérarchie décroissante (des cas les plus fréquemment cités aux moins fréquemment cités). «L’âge – les salariés âgés – a spontanément été qualifié comme le motif de discrimination le plus systématique par les syndicats et les administrations», notent-ils. Il est ainsi extrêmement difficile pour un chômeur âgé de trouver un emploi (moins de 6% des (ré)insertions sur le marché du travail entre avril 2003 et mars 2004 concernent des salariés de 50 ans et plus, selon le ministère du Travail et de l’Emploi) et les travailleurs âgés seraient également les premières victimes en cas de restructuration. Dans une moindre mesure, les jeunes souffrent également d’un accès plus difficile au marché du travail. Un constat qui inquiète particulièrement Marie-Josée Jacobs. «Je ne suis pas très étonnée par ces résultats de l’étude CEPS. Les victimes de discriminations sont surtout les jeunes et les personnes âgées – mais peut-on réellement dire qu’on est âgé à 50 ans? Ce sont surtout les personnels d’encadrement et de direction qui ont des problèmes à rester dans l’entreprise. Des gens qui ont un savoir énorme. Il faut dire aux entreprises qu’avec ces personnes-là, et aussi d’autres, elles détiennent un potentiel de compétences énorme qu’il faut valoriser. Même si, passé l’âge légal de la retraite, ils ne restent plus 40h par semaine dans l’entreprise…». «Le problème est du même ordre avec les femmes, qui restent moins bien payées et accèdent plus difficilement aux postes décisionnels, alors qu’elles sont mieux formées que les hommes. Le marché du travail au Luxembourg est de ce fait très restreint. Ce qui pose un problème de taille: où allons-nous récupérer les dizaines de milliers de personnes qui vont quitter le marché du travail dans les prochaines années? On ne peut se permettre ce gâchis de main-d’œuvre et de compétences…».
L’égalité en bonne santé Le Prix Féminin de l’Entreprise, décerné par le ministère de l’Égalité des chances à des sociétés ayant mené des «actions positives», revient cette année aux trois établissements de la Fondation FrançoisElisabeth (FFE): l’Hôpital Kirchberg, la Clinique privée du Dr. Bohler et la Clinique Sainte-Marie d’Esch-surAlzette. La FFE a entamé sa collaboration avec le ministère de l’Égalité des chances en décembre 2004. Un moment stratégique où fut menée une enquête auprès du personnel, destinée à améliorer les services aux patients. La dimension de l’égalité des femmes et des hommes fut dès lors intégrée au système de management de la qualité. Parmi les résultats obtenus lors de l’enquête: 12% du personnel considèrent que «les femmes gagnent moins que les hommes pour le même travail»; 9 à 15% du personnel considèrent que «l’on embauche plutôt des hommes que des femmes» et, en matière de communication interne, les hommes s’estiment plus satisfaits que les femmes. Suite à l’analyse des réponses, un plan d'action a permis de formuler une série de mesures ciblant plus particulièrement les femmes ou les hommes: l’offre en matière de formation professionnelle, l’amélioration des relations interprofessionnelles, la lutte contre le burn-out – dont souffre un employé sur cinq – ainsi que des mesures ponctuelles visant à lutter contre les cas – présentés comme «isolés» – de harcèlement sexuel. || F.M.
Aux sources de la discrimination: la peur Et la ministre d’annoncer que dans les années à venir, il va donc falloir accentuer les efforts pour maintenir les travailleurs plus âgés sur le marché de l’emploi, et y faire venir les femmes et les plus jeunes. «Pour y parvenir, il faut dès à présent réfléchir – entre autres pistes – à de nouveaux modèles d’aménagement du temps de travail», assure-t-elle. Dans l’étude du CEPS-Instead, le deuxième motif de discrimination le plus souvent cité concerne la race/origine ethnique ou la nationalité des travailleurs. «Les cas cités touchent principalement les non communautaires, essentiellement victimes de la législation en matière de permis de travail»,
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La Fondation François-Elisabeth est lauréate du Prix Féminin de l’Entreprise 2005.
De l’autre côté du miroir Le 11 mai prochain aura lieu la cinquième édition du Girl’s Day. Cette initiative permet à des lycéennes de passer la journée dans une entreprise du secteur technique pour faire connaissance avec un métier dit «atypique», car peu exercé par des femmes. Attitude antidiscriminatoire oblige, le Girl’s Day se double désormais d’un Boy’s Day, permettant aux garçons de découvrir des métiers du secteur social. Contacts: Christa Brömmel, Cid-femmes, tél.: 24 10 95 43, e-mail: girlsday@cid-femmes.lu, www.girls-day.lu.
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soulignent les auteurs. Ces derniers précisent toutefois que «les employeurs apparaissent tolérants et souhaiteraient pouvoir globaliser le recrutement. Cependant, le Luxembourg dispose d’une législation assez restrictive et ce sont souvent les administrations qui freinent le plus l’approche libérale des employeurs». En troisième position dans l’échelle des discriminations vient le handicap. «Même si les cas signalés sont rares, divers arguments plaident en faveur d’un positionnement de ce motif en haut de l’échelle de discrimination», signalent les auteurs, indiquant que «30% des travailleurs handicapés se trouvent en atelier protégé (…), mais sans ces mesures, ils rencontreraient probablement les mêmes obstacles structurels que dans les autres pays». «La peur de ne pas réussir à travailler ensemble est la source de toutes les discriminations, commente la ministre Marie-Josée Jacobs. Or, lorsqu’elle fonctionne bien, l’égalité homme femme dans une entreprise ou l’intégration réussie des travailleurs handicapés apportent une autre dimension à la culture de l’entreprise, elles améliorent l’ambiance et apportent une richesse supplémentaire», plaide-t-elle. Des arguments qui se doublent de solides attraits économiques. «Leur présence sur le marché du travail suscite la création de nouveaux produits et ouvre de nouveaux marchés aux entreprises. Les handicapés ne sont pas forcément des personnes pauvres, elles ont aussi un réel pouvoir d’achat et ont besoin d’équipements qui s’adaptent à leurs profils: voitures équipées, meubles de petite taille, équipements mécaniques, etc. Les entreprises ont beaucoup à gagner avec la diversité», assure la ministre. En descendant l’échelle de l’étude «Discrimination…», on trouve en quatrième position hiérarchique les cas – peu nombreux – fondés sur la religion. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, «les membres de la communauté musulmane apparaissent comme les plus fragiles», précisent les auteurs. Enfin, sont placées en cinquième position les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle, «la petite population concernée ayant souvent recours à la stratégie de l’invisibilité». En conclusion de leurs travaux, les auteurs de l’étude proposent quelques pistes en vue d’un approfondissement et d’un élargissement des recherches en matière de discrimination au travail, qui passeraient notamment par un «testing sur CV à l’échelle nationale» pour disposer de résultats plus pertinents et concrets, visant essentiellement l’embauche. Dans le même ordre idée, le gouvernement est actuellement à la recherche d’experts externes afin de procéder à une évaluation selon la perspective du genre dans les actions politiques. Mais le projet n’en est encore qu’à ses balbutiements, les autorités étant encore à la recherche de ces experts… || Frédérique Moser
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SEMINAIRES, CONFERENCES
Agenda (03 - 04/05/2006)
The latest developments in Investment funds Legal update: UCITS directive, European Commission green paper, CESR recommendations, MiFID directive and corporate governance, Prospectus Law and new legal regime for institutional funds “Fiscal update: transposition of the EU Savings directive and new measures for Luxemburg residents” Opportunities these changes may provide to develop hedge funds, property funds, alternative investment and other products. Potential advantages of pooling. Info and registration: IFE - Stéphanie Leroy Farasse, +33 (0)1 44 09 24 21, sleroy@efe.fr
PLAN DE DEVELOPPEMENT 2004-2007 DU CRP HENRI TUDOR
80% des objectifs atteints Le Centre de Recherche Public estime qu’il a atteint le niveau d’excellence.
(05/05/2006)
Last developments in pension funds What advantages does Luxembourg offer? Pension funds: current situation relating to the transposition of the IORP Directive and product development in EuropePension Pooling Vehicles: legal and tax treatment of the structure, tax treatment of income generated from the assets held by the vehicle, operational aspects. Info and registration: Stéphanie Leroy Farasse, +33 (0)1 44 09 24 21, sleroy@efe.fr Photo: David Laurent
(09/05/2006)
Diversity Workshop Amchams Evening seminar with special guest speakers: Mme Marie-Josee Jacobs, Ministre, Ministère de l'Égalité des Chances and Mr. Surinder Sharma, Equality and Human Rights Director, NHS, UK. Time: 18.00. Location: Dexia-BIL Info: ayaydin@amcham.lu www.amcham.lu (16/05/2006)
Le Marketing de l'innovation technologique Luxinnovation (l'Agence nationale pour la promotion de l'innovation et de la recherche) organise un séminaire permettant de mieux connaître les «bonnes pratiques» du marketing de l'innovation technologique. La manifestation se déroulera au Centre d'entreprise et d'innovation Ecostart à Foetz, le 16 mai, de 9h30 à 17h00. Infos et inscriptions: Yoann Sapanel (Luxinnovation GIE), 43 62 63 1, start@luxinnovation.lu (16 - 17/05/2006)
Obligations et responsabilités du banquier Ce séminaire, organisé par IFE Benelux, vous propose de faire le point sur l'ensemble des obligations du banquier en matière de protection des investisseurs, d'information financière, d'abus de marché, de blanchiment, de protection des données… et de leurs impacts en termes de responsabilité. Infos et inscriptions: +33 (0)1 44 09 24 21, sleroy@efe.fr
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Le Centre de Recherche Public Henri Tudor a profité, le 7 avril dernier, du Tudor’s day – une journée dédiée aux partenaires avec des mini-conférences et des stands où étaient présentés les projets de R&D – pour présenter son rapport annuel 2005. Claude Wehenkel, administrateur délégué de l’institution constate que «notre environnement d’innovation national est dans une situation positive. Il est en train de converger. Le niveau d’excellence du CRP a été atteint. Depuis 2002-2003, le CRP a beaucoup changé. Nous avons développé un quatrième plan de développement 2004-2007. Nous en sommes à mi-course et avons déjà atteint 80% de ses objectifs». Le rapport d’activité 2005 du Centre de Recherche Public révèle que 17 travaux de doctorats ont été réalisés en codirection avec des universités, 41 chercheurs enseignent dans des universités, dont neuf au Luxembourg, et que 64 publications scientifiques ont été éditées. L’an dernier, le CRP Henri Tudor comptait 265 employés et a réalisé un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros. Cent dix-huit projets de recherche et d’innovation, dont 73 cofinancés par des entreprises, ont été menés à bien. Le centre est encore impliqué dans la réalisation de trois Masters internationaux, dispensés en formation continue en son sein. Quant au Technoport d’Esch-sur-Alzette, il a hébergé quinze sociétés ayant créé au total une centaine d’emplois. «Le gouvernement a donné son accord pour doubler le crédit budgétaire jusqu’en 2009 et nous ferons la même chose pour l’université. L’enjeu de Belval-Ouest, c’est pour mieux concilier la recherche, l’enseignement et l’économie. Nous avons décidé d’y créer un incubateur», annonce le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Biltgen. Le 31 mai prochain doit avoir lieu la présentation de l’étude de l’OCDE sur une meilleure gouvernance de la recherche au Luxembourg. Les conclusions de cette étude devront faciliter le parachèvement de la convergence du système national d’innovation qui a beaucoup progressé en 2005. || F. R.
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Y E L L O W. L U
Un deuxième prétendant au maillot jaune Après la mise en ligne de ses pages blanches fin 2005, RTL.lu, en association avec Emresa, s’attaque à l’annuaire professionnel de Luxweb avec le tout nouveau Yellow.lu.
Steve Schmit (RTL NewMedia Luxembourg) et Marc Neuen (Emresa)
active pour vendre de la publicité, ce n’est pas notre métier. Dans le contexte de Yellow, on ne peut absolument pas faire d’amalgame entre la publicité et le référencement», ajoute Marc Neuen. L’année nouvelle est synonyme, chez RTL, de construction de la base de données dynamique de Yellow.lu (tous opérateurs confondus), de création d’un moteur permettant une recherche désirée «aussi précise que possible dès le départ», de développement, en parallèle avec, chez Emresa, la concrétisation des produits.
Photo: Luc Deflorenne
Pas une attaque frontale
Yellow.lu. Un sourire espiègle et plein d’espoir se dessine sur les visages de Steve Schmit, station manager de RTL NewMedia Luxembourg, et de Marc Neuen, administrateur délégué d’Emresa, lorsqu’ils évoquent ce nom. Un projet dont la gestation aura duré près d’un an, si l’on compte qu’elle a commencé lorsque RTL a entamé les négociations avec l’Eentreprise des P&T pour la fourniture de sa base de données des pages blanches, dont la version made in RTL.lu est disponible depuis octobre (2% de l’audience de RTL.lu les utilise*). Licence spéciale de l’ILR autorisant à exploiter un annuaire en poche et garanties fournies à la CNPD concernant, par exemple, la sécurité des bases de données, la finalité du service et le droit continu à opt-out pour les annuaires inversés, il aurait été dommage de s’arrêter là. D’autant que le travail sur la rapidité de la recherche, l’élimination des doublons et l’opt-out effectués pour les pages blanches avaient déjà permis de dégrossir le travail à réaliser sur les pages jaunes. «En préparant ces ‘white pages’, qui se classent à la sixième place du top10 des contenus de notre site, nous avions bien sûr en tête les pages jaunes. Nos discussions avec Editus n’ayant pas abouti, nous nous
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sommes concentrés sur les pages blanches. En les lançant, nous voulions être les premiers à offrir la recherche inversée. Ce qui a été le cas», se remémore Steve Schmit. Le futur Yellow.lu n’est pas resté longtemps dans les tiroirs: «Dès la rentrée, nous avions fait l’analyse du marché, de ce type de produit à l’étranger, y compris en termes de nouveaux services et de mobilité. Puis nous nous sommes demandé qui pourrait assurer sa commercialisation du référencement», complète-t-il. Un partenariat officiel est conclu fin novembre avec Emresa. Une collaboration qui coule de source, les deux larrons ayant roulé leur bosse ensemble à plusieurs reprises depuis 1999, date du premier accord entre RTL.lu et Luxjob, le premier bébé de Marc Neuen, devenu Monster entretemps. La régie historique IP aurait-elle été évincée? Pas du tout, intervient Steve Schmit: «Le référencement ne fait pas partie du domaine d’expertise et de la vocation d’IP». La régie n’est d’ailleurs pas exclue du cycle, puisqu’elle sera, en toute logique, chargée de la vente de bannering sur Yellow.lu, dont l’objet demeure le référencement. «Si un client désire de la publicité en plus du référencement que nous lui proposons, nous gérerons cela en corégie avec IP. Mais nous n’aurons pas d’approche
RTL n’a pas décidé de se lancer dans l’aventure des pages jaunes online pour pallier un manque qualitatif sur le marché: «Nous sommes persuadés que Luxweb fait bien son travail et satisfait la clientèle. Editus a une longue expérience dans les annuaires papier, domaine où nous ne nous aventurerons certainement pas. Le futur appartient à celui qui s’en détache et pense ‘nouveaux médias’». Si RTL.lu, premier site de contenu grand-ducal, voyait d’un très bon œil les pages jaunes, c’est qu’elles lui permettraient de générer du trafic supplémentaire grâce à un contenu annuaire. Celui-ci, s’il exige un suivi continu des créations et cessions d’entreprises, ne demande pas au quotidien de production de rédactionnel supplémentaire à l’équipe NewMedia. «Encore fallait-il d’abord mettre en forme le contenu de la base de données, qui nous fournissait le nom, l’adresse, le numéro de téléphone et, éventuellement, le fax, mélangeant les privés et les professionnels», explique Steve Schmit. À partir de là, on imagine aisément que recomposer entièrement le puzzle du tissu économique luxembourgeois, en détectant les sociétés et en les affectant aux branches dans lesquelles elles sont actives, n’a pas été une mince affaire. Marc Neuen conclut que cela a permis de «définir à partir de zéro, exactement comme nous le voulions, les catégories et sous-catégories de l’annuaire, avec les niveaux que nous jugions utiles et pour que ce soit le plus convivial possible». Les sirènes des revenus liés au référencement constituent la seconde raison commerciale qui a abouti à Yellow.lu. «Nous réalisons environ 5% des
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revenus totaux des activités de RTL au Luxembourg dans les nouveaux médias, le bannering y représentant 75%. Notre grand souci est de garantir le ROI de nos annonceurs, mais nous ne pouvons toutefois pas multiplier les emplacements publicitaires à l’infini pour assurer leur visibilité. Les liens sponsorisés, comme sur Google, étant inadaptés à une vue locale, l’autre moyen qui s’est imposé est le référencement sur des pages jaunes». Emresa, qui maîtrise la commercialisation BtoB, s’est notamment intéressée au projet parce que «d’une part, il y a un intérêt du marché pour qu’un deuxième grand acteur équilibre la situation et rende les relations commerciales plus saines, même si Editus est efficace. Il y en a bien plus dans d’autres pays. D’autre part, un produit tel que les pages jaunes permet d’aller très loin dans la proposition de nouveaux services utiles aux clients et aux utilisateurs», dixit Marc Neuen. Le cofondateur de Luxjob et de atHome n’est en outre pas peu content de pouvoir s’«attaquer» à un troisième monolithe, d’autant plus que les annuaires constituent «un des derniers domaines où un acteur historique qui était présent avant l’avènement d’Internet a encore un monopole, y compris sur ce média. Si ça a fonctionné deux fois, pourquoi pas une troisième?». Et Steve Schmit de ponctuer: «Deux grands acteurs locaux déjà implantés freineront peut-être aussi les ardeurs d’un groupe international, qui ferait plus de mal directement à Editus. Quelque part, nous les protégeons!».
Pas la même cible Yellow.lu ne veut pas voler une place, mais en prendre une qu’il estime encore inoccupée: il désire récolter les faveurs d’un consommateur particulièrement actif, détaché du papier, tourné vers les médias audio-visuels, utilisant Internet de manière naturelle et qui n’a pas encore forcément ancré ses habitudes de manière définitive. Médias de pointe, cible jeune et/ou active, on comprend d’autant plus le soin que semble apporter RTL à son Mobile.yellow.lu, l’annuaire mobile des pages jaunes. Pour Steve Schmit, il ne s’agit pas d’un site wap classique, mais «d’une plateforme vraiment interactive qui présente également un attrait pour le client, puisqu’il peut se mettre en valeur grâce à son logo en couleur et aux services annexes qui y sont et seront présentés». Difficile pour l’instant de chiffrer le marché de l’Internet mobile pour Yellow. En tout cas, la hype serait, aux dires de RTL, en train de se muer en réel usage: Mobile.rtl.lu est employé chaque jour par environ 1.000 utilisateurs. Ses killers applications: les trafic cams… et les pages blanches! Il faut frapper fort pour se différencier et creuser son trou dans la cible décrite ci-dessus et pour changer les réflexes des fidèles de Luxweb, dont environ 27,5% des visiteurs uniques surfent aussi sur RTL.lu (contre 35,1% des visiteurs de RTL.lu qui surfent sur Luxweb*). Marc Neuen sort les chiffres: «Les pages jaunes de Luxweb accueillent environ 66.000 visiteurs uniques par mois,
dont 18.000 sont les mêmes que les visiteurs de RTL.lu, qui en compte environ 207.000. Ce qui signifie qu’il y a tout de même un manque à combler pour 189.000 visiteurs de RTL.lu, dont nous pouvons facilement capter l’attention, avant même de s’atteler à changer les mentalités des utilisateurs de Luxweb».
Yellow, high level Pour créer la notoriété de la marque, Yellow peut compter sur les médias de RTL ainsi que sur la créativité des équipes de Will Kreutz, son agence, addedValue, étant à la base du corporate. Résultat: un site au graphisme très léger, pour en assurer la rapidité d’affichage des résultats. V-cards à sauvegarder sur son PC ou son mobile, maps, numéro de TVA… Les informations pour l’internaute ne manqueront pas, et les opportunités pour l’annonceur non plus, puisqu’il pourra s’il le désire modifier de manière autonome son référencement, tout au long de l’année. «Sur le Web, un contenu ne peut pas rester identique pendant un an!», s’enthousiasme Marc Neuen. Il continue: «Nous voulons que, et l’internaute, et l’annonceur tirent le meilleur parti des possibilités offertes par le média, que leurs contacts soient facilités et multipliés». Mais patience... Les secrets ne filtreront pas, ou si peu: «Notre optique est simple et transparente: soit un référencement simple gratuit, soit un ‘package’ complet de mise en valeur sur Yellow.lu. Son prix unique: 750 euros, ce qui constitue en gros un tiers du budget qu’un annonceur doit consacrer par an pour un bon référencement chez Editus», se contente de dévoiler Marc Neuen, qui précise que, si les clients frontaliers ne seront pas refusés, Yellow.lu s’inscrit dans une démarche luxo-luxembourgeoise.
Poulidor? Emresa ne veut pas faire figure d’éternel second sur le marché: «Notre objectif émotionnel, c’est d’être le premier annuaire professionnel en ligne luxembourgeois à la fin 2008. Fin 2010, nous voulons également devancer les annuaires off-line de cette catégorie en termes d’utilisation, de clients payants et de brand awareness», résume Marc Neuen. Mégalomanie, d’autant que le print est là et bien là (voir graphique)? Non, ambition. Yellow a envie de se poser en véritable alternative à Luxweb plutôt qu’en pâle copie, proposant même bientôt la première charte de respect du client du Web grand-ducal (RTL.lu vise de plus la certification ePrivacy), bien loin d’un détrousseur agressif. Steve Schmit conclut: «On parle d’un potentiel de 5.000 à 7.000 clients sur ce marché, pas plus. Nous avons bien sûr établi un business plan, qui table sur 1.000 clients pour 2006. Ce que j’estime réaliste. Les premiers mois nous diront si cela l’était. Il y a dix ans, on avait prédit que la libéralisation de la radio grignoterait petit à petit nos parts de marché. Cela n’a pas été le cas, le marché publicitaire n’a fait que grossir. Ce sera forcément le cas pour le référencement, dont les budgets ne vont pas se déplacer». || Olivia Arend * Chiffres certifiés pour février 2006 (Métriweb)
Luxweb: vigilant, serein… et boosté! Frédéric Moreau, directeur marketing d’Editus, se dit «stimulé d’avoir un vrai concurrent, avec un grand nom, qui se bat à la loyale». Le tam-tam autour des pages blanches de RTL a bénéficié à l’audience de l’annuaire téléphonique: «Entre octobre et mars, ils ont gagné 271 visites uniques supplémentaires par jour. Nous, pas moins de 1.370! Quand on entend parler d’annuaire, on pense ‘Editus’. 70% de nos visiteurs viennent pour consulter un de nos 4 annuaires». Les budgets des annonceurs n’étant pas extensibles à l’infini, «la bataille est sur l’audience, pour continuer à augmenter le nombre de contacts générés et donc optimiser le ROI». En 2006, plus de 10% du chiffre d’affaires d’Editus proviendra du Web et du mobile, avec un objectif de 300.000 euros pour le bannering. «Nous sommes toujours attentifs à ce que nos annuaires soient accessibles sur d’autres sites», note encore Frédéric Moreau. La porte reste donc ouverte si RTL revoyait sa position… || O. A.
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S I M P L I F I C AT I O N A D M I N I S T R AT I V E
Les PME sous la loupe Une enquête auprès de 500 entreprises a permis de mettre au jour leurs difficultés administratives. Dans le cadre de l’action défendue par le gouvernement en faveur de la simplification administrative, l’institut de sondage TNS ILRES a été chargé d’enquêter auprès des PME afin d’évaluer leur perception face aux obligations et procédures administratives. Cette enquête téléphonique a été réalisée de décembre 2005 à janvier 2006, auprès de 500 entreprises. Les personnes interviewées sont celles en charge des démarches administratives et le questionnaire élaboré par TNS ILRES l’a été en concertation avec les responsables de la mission de la simplification administrative. L’enquête révèle que si les entreprises reconnaissent l'utilité des démarches administratives, à 91% en matière de comptabilité et à 56% pour les statistiques,
deux entreprises sur trois ne se sentent pas du tout concernées par les domaines de l’alimentation HACCP (Hazard Analysis and Critical Control Point), des marchés publics et des établissements classés. Ce rapport est d’une sur trois dans les domaines de la protection des données et des déchets. En résumé, le sondage montre qu’il faudra avant tout veiller à réduire la charge de travail nécessitée dans les domaines des établissements classés et HACCP. Les statistiques, elles, souffrent d’un énorme problème de crédibilité, il s’agira donc d’effectuer un travail d'explication ainsi qu’une évaluation de la nécessité des données collectées, un accès aux résultats, et un feed-back aux entreprises. Dans les domaines des marchés publics et de la
fiscalité directe, les efforts sont à fournir essentiellement sur le plan de l'allègement de la charge de travail. Enfin, il avait également été demandé aux entreprises sondées des suggestions concrètes permettant d'améliorer les procédures administratives et peu ont été formulées. Cependant, les principales requêtes concernent la disponibilité et l’accès aux informations sur et par Internet, la simplification des procédures – par la suppression des redondances et la diminution de la fréquence –, un accès téléphonique plus facile, direct et rapide, la transparence des démarches à exécuter et la rapidité de l'exécution et du retour. || F. R.
JOURNÉE BOURSIÈRE
«Nous avons décidé d’unir nos forces»
Jean-François Théodore, président du directoire et directeur général d’Euronext.
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Photo: David Laurent
La 25e édition de la Journée Boursière a marqué de son sceau le partenariat entre la Bourse de Luxembourg et Euronext… Après plus de cinq ans de coopération via l’accord de reconnaissance mutuelle et d’accès réciproque de leurs membres, la Bourse de Luxembourg et Euronext sont allés plus loin, signant, cette fois, un accord de partenariat. Une coopération qui, soit dit en passant, n’est pas une fusion, et porte sur le marché des obligations émises par les sociétés. «Il constitue, dans une première étape, un projet commun de développement des activités d’admission d’obligations internationales Corporate. Ces obligations de chaque Bourse, Amsterdam, Bruxelles, Paris et Luxembourg, seront négociées dans un système commun, tout en restant admises dans la Bourse du pays concerné». La définition donnée par Michel Maquil, président du comité de direction de la Bourse de Luxembourg, a eu le mérite d’être claire. L’accord de partenariat ne porte, donc, que sur le marché des corporate bonds. Toutefois, l’allocution de Jean-François Théodore, président du directoire et directeur général d’Euronext, l’invité de cette Journée Boursière, a laissé entrevoir d’autres desseins. Le partenariat pourrait ainsi aller au-delà des seuls corporate bonds et s’étendre aux assets back securities ou aux collateral debt obligations, qui sont dans la ligne de mire. Il a poursuivi, d’ailleurs, en mettant l’accent sur le «potentiel de développement d’activités de négociation sur les fonds
d’investissement» et, notamment, des OPCVM. Michel Maquil, n’a pu que confirmer ses propos en évoquant de manière plus évasive «d’autres initiatives que nous pourrions prendre». La création d’une joint-venture scellera cet accord. Elle se chargera de la définition du standard relatif à la cote d’appréciation et de la création d’un label commun. «Il existe d’autres logiques de développement pour les opérateurs de marché que celles qui consistent à écraser les plus faibles», a souligné, très justement, Raymond Kirsch, président du conseil d’administration de la Bourse de Luxembourg. En regardant plus loin que le court terme – résultats excellents pour l’année 2005 – la Bourse de Luxembourg s’est protégée des prédateurs et a assuré son avenir à long terme. L'accord de partenariat est signé. Il ne manque plus que l'aval des régulateurs nationaux qui, selon M. Théodore, «ne verront sans doute pas d'obstacles à ce partenariat, tellement il peut être bénéfique à chacun». || A. A.
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PRESSE
Des principes qu’il est bon de rappeler Le nouveau code de déontologie pour la presse s’avère un outil équilibré, qui reflète bien la situation actuelle. Même si «le bon journaliste, l’honnête homme, n’a pas besoin de code écrit».
Photo: Bruno Dovifat
Me Nicolas Decker: «Sauf de la part de certains querelleurs, il y a peu d’affaires de presse en justice. Les gens ne sont pas si revendicatifs».
«C’est un outil équilibré, sans lacune. Toute la question est maintenant de savoir comment y insuffler la vie et ce qui se passera lorsqu’interviendront les premiers litiges. Ce code fournira-t-il les réponses aux problèmes posés?», indique d’emblée Me Nicolas Decker, pour formuler un commentaire sur le nouveau code de déontologie pour la presse adopté fin mars par le gouvernement. Et qui a donc force de loi, ce qui, par rapport aux pays voisins, est une particularité. Car c’est la loi de 2004 sur la liberté d’expression dans les médias (l’ancienne datait de 1869!) qui stipule qu’un code de déontologie doit être élaboré. Même si la profession disposait déjà d’un code datant de décembre 1995. «L’important est qu’il y a d’un côté le grand principe de la liberté d’expression, qui était dans l’ancienne loi, enchaîne Me Decker, et son corollaire sur le secret des sources et le respect des personnes, au premier rang desquelles les mineurs, dans le cadre plus général du respect de la vie privée et du droit à l’image. Ces notions n’étaient pas dans l’ancienne loi et reposaient dès lors sur la jurisprudence relative à la responsabilité civile du journaliste. Le nouveau code reflète très bien la situation actuelle du journaliste avec, en
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regard de sa liberté d’expression, ses obligations et devoirs. Il est très important aussi que l’indépendance du journaliste soit dans le code. C’est essentiel pour ‘bétonner’ cette indépendance face aux pouvoirs et pressions». Danièle Fonck, présidente de la commission qui, au sein du Conseil de presse, a élaboré le code, considère d’abord que celui-ci doit s’adapter aux nécessités de la pratique. «Il n’est pas une copie conforme d’autres codes, souligne-t-elle. Il est le fruit d’une laborieuse étude de nombreux codes dont nous avons pris le meilleur. Ni trop long, ni trop court. Ses 14 articles sont complétés par des directives. Et le texte est simple, lisible, car ce code s’adresse aussi aux citoyens». Un fait remarquable est que ce document intègre pour la première fois tous les nouveaux médias, à commencer par ceux qui n’existaient pas avant l’essor de l’Internet. Et bien sûr l’audiovisuel. «C’est raisonnable pour un petit pays, remarque Danièle Fonck. Et tout est pris en compte: le secret professionnel, la séparation entre faits et information, d’une part et analyse et le commentaire d’autre part, tandis qu’un chapitre plus particulier concerne les journalistes de la presse financière». Un autre point qui mérite d’être relevé est que le Conseil de presse, dans ses commentaires, précise que la presse luxembourgeoise est une presse d’opinion. Alors que, dans l’écrasante majorité des cas, à l’étranger, les éditeurs, surtout, répètent que leurs journaux constituent une presse d’information, ce qu’une lecture un rien attentive de ces titres dément. Avoir une opinion, pour autant qu’elle soit clairement séparée de l’information, n’a pourtant rien de négatif. «Ce constat de presse d’opinion est une particularité luxembourgeoise, explique Mme Fonck. Mais il est de notoriété publique que notre presse écrite est bien d’opinion. Il serait ridicule de ne pas l’avouer. Et cela ne signifie en rien qu’il s’agit d’une presse de parti ou de syndicat. Non, c’est une presse qui a une approche de l’information selon des convictions». On relèvera aussi qu’il est fait état, toujours dans les commentaires, non seulement du rôle d’information de la presse, mais aussi de son rôle de «formation» de l’opinion publique. Ce qui amène Me Nicolas Decker à cette boutade: «Faut-
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il que les journaux aident à former l’opinion en palliant les carences de l’enseignement? Plus sérieusement, il est évident que le journaliste, par ses informations et dossiers, joue un rôle de formation des gens. Fort heureusement, les journaux ne font pas uniquement les chiens écrasés». Ce que Danièle Fonck exprime par la «mission d’intérêt public de la presse, qui n’est pas d’être l’écho du gouvernement ou d’autres. En informant correctement, on contribue à la formation». Et de relever, pour ce qui est de la protection de la vie privée, que le Luxembourg a le «privilège» de ne pas avoir de presse «people» ou à sensation. «Nous avons voulu préserver cet acquis pour devancer d’éventuels dérapages. Cela ne veut pas dire être sage, mais bien être responsable, et c’est tout à fait différent». Les différentes fonctions de journaliste sont aussi fort précisément définies. «Nous avons ainsi d’abord voulu bien différencier les statuts (rédacteur salarié, indépendant professionnel détenteur d’une carte de presse, collaborateurs locaux, etc., ndlr) de celui de rédacteur commercial. Et le code implique aussi les collaborateurs qui n’ont pas de carte de presse parce que, lorsqu’un média s’engage à respecter un code, il s’applique à tous».
Eviter les procès Qui dit code dit aussi possibilité de sanction. Une Commission des plaintes, présidée par un juriste, a donc été créée au sein du Conseil de presse. Elle peut délivrer un blâme à l’encontre d’un journaliste. Mais je verrais aussi d’autres conséquences», note Me Decker. Le blâme pourrait entraîner un problème avec l’employeur puisque, si blâme il y a, c’est qu’il y a eu faute professionnelle. De plus, le journaliste qui ne respecterait pas le droit à l’image, aujourd’hui renforcé, peut engager sa responsabilité civile, à partir du code, pour cause de faute ou de négligence. C’est l’une des raisons pour lesquelles les obligations du journaliste ont été précisées, pour ne plus se cacher dans la nébuleuse de l’ancienne loi». Danièle Fonck, pour sa part, voit surtout cette commission comme un organe médiateur entre le citoyen et la presse. Le citoyen, car lui seul – et non les entreprises, organismes ou ins-
titutions – peut saisir la commission. «S’il y a échec de la médiation, la personne qui s’estime lésée peut argumenter». L’objectif, et Me Decker en convient également, est d’éviter d’encombrer la justice par des procès de presse, même si le particulier conserve son plein droit d’ester. Me Nicolas Decker relativise: «Sauf de la part de certains querelleurs, il y a peu d’affaires de presse en justice. D’abord parce que la presse fait attention et qu’il y a un filtrage interne dans les rédactions. Ensuite parce que, très souvent, la personne lésée par un article se satisfait d’une lettre du Conseil de presse. Les gens ne sont pas si revendicatifs». Il faut enfin signaler, comme le font remarquer Martine Simonis, juriste à l’aile francophone de l’Association générale des journalistes professionnels de Belgique (AGJPB) et Flip Voets, secrétaire général de l’aile néerlandophone, que «la situation au Luxembourg est un peu particulière, en ce sens que le Conseil de presse luxembourgeois est instauré par la loi». «Le traitement de plaintes sur base déontologique est, en Belgique, directement assumé par les deux ailes. Du moins côté néerlandophone puisque, au niveau francophone, cette commission est en cours de constitution. La plupart des conseils de presse, en Europe, ne sont pas des instances officielles, mais ont été fondés sur initiative de la presse et les codes de déontologie sont le résultat de la volonté des membres de la presse ellemême, mais n’ont pas de reconnaissance légale. Il est trop tôt pour voir si la situation luxembourgeoise présente des avantages. D’une part, beaucoup de journalistes pourraient critiquer le statut légal du Conseil et du code luxembourgeois, en y voyant une interférence politique, contraire même à la liberté de la presse. Mais il faut aussi constater que les membres du Conseil de presse sont élus par la presse elle-même et qu’en principe, il n’y a donc pas d’influence du gouvernement ou du parlement. En plus, on pourrait argumenter qu’un statut légal pourrait inciter les juges luxembourgeois à avoir une position réservée par rapport à la presse, et à respecter les décisions du Conseil de presse». Sans oublier, avec Me Decker, que «le bon journaliste, l’honnête homme, n’a pas besoin de code écrit. Mais il est bon de rappeler ces principes». || Marc Vandermeir
Perquisitions Le nouveau code de déontologie entérine le principe du respect de la liberté de la presse, qui induit le respect de la protection des sources et l’obligation de les tenir secrètes. À ce titre, le Conseil de presse est parvenu à un accord avec le procureur d’État, qui prévoit qu’une perquisition ne sera opérée dans un organe de presse - voire au domicile d’un jounaliste - qu’en présence du président du Conseil de presse ou de l’un de ses représentants mandaté.
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C O N C O U R S PA P E R J A M
Visa to London
Photo: Alexis Juncosa
La main innocente de Delphine François, notre secrétaire de rédaction – ici avec Camille Faber, huissier de Justice –, a tiré du chapeau le nom de Jean-Bernard Cheney, du cabinet de recrutement belge Carrée, Biebuyck & Partners. Sa participation à notre étude sur le lectorat de paperJam a été récompensée: il est le gagnant d’un vol aller-retour vers London-City pour deux personnes. Comme vous pouvez le voir dans cette édition, notre enquête se poursuit. Un second concours met en jeu un ordinateur portable Lifebook C1320 de Siemens. Date limite de participation à ce concours via les réponses à l’étude: le vendredi 26 mai. Ceux d’entre vous qui ont déjà participé à l’enquête peuvent également s’inscrire en ligne (www.tempo.lu/etude/) pour ce seul tirage au sort. || J.-M. G.
E R N S T & YO U N G
New CEO and 200 new jobs On April 4th Ernst & Young held a press conference to announce the nomination of new CEO Raymond Schadeck, and to present their growth strategy, which will include the recruitment of more than 200 people for the Luxembourg branch by the end of 2006. Raymond Schadeck, new CEO starting July 1st 2006
ARENDT & MEDERNACH
Photo: David Laurent
Premier de cordée L’étude d’avocats est la première du pays à être reconnue par l'International Financial Law Review. Pour la première fois, l'International Financial Law Review (IFLR), a désigné une «National Law Firm of the Year» pour le Luxembourg. And the winner is… Arendt & Medernach, étude fondée en 1988 avec six personnes, et qui compte aujourd’hui 320 employés (dont 170 juristes), à Luxembourg, Bruxelles et New York. L’évaluation de l’IFLR, publication éditée à Londres par Legal Media Group (Euromoney), se base sur une analyse autant sectorielle que géographique et tient compte des opinions des clients et des autres acteurs du monde des affaires. «Ces critères de choix incluent notamment des éléments de complexité et d'impact sur le marché, plutôt que la dimension des affaires ou leur impact dans les médias», précise le communiqué diffusé par l’étude. On peut y voir un petit clin d’œil aux remous médiatiques ayant entouré l’évocation de la firme dans le scandale financier Parmalat... || J.-M. G.
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On April 4th 2006 Ernst &Young held a press conference announcing Raymond Schadeck as the new CEO/Managing Partner starting effective date July 1st 2006. Schadeck was CEO of Anderson Luxembourg before its amalgamation with Ernst & Young in 2002, and will be replacing Kenneth Hay who retires in June 2006 after 30 years with the company. On the same day, Hay and Schadeck presented an outline of the company’s growth strategy, in line with Ernst & Young’s global strategies but also based on the Luxembourg branch’s considerable growth and strong position despite the challenges in the industry over the last few years. Ernst &Young’s position on the Luxembourg market is very strong. It holds the number one place for Private Equity in terms of audit, advisory and fiscal services, as well as being the leader in real estate funds and hedge funds. According to their figures, five out of ten of the largest firms in the country in terms of capitalisation were audited by Ernst & Young in 2005. The most significant point of their presentation was the company’s plans to recruit over 200 people in Luxembourg by the end of 2006. The positions to be filled will include 50 experienced employees, 110 juniors and 55 stagiaires. The company intends to invest heavily in developing these people, especially in training, and to provide them with attractive and diversified career opportunities. || M. C.
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“IT’S ABOUT KNOW-HOW. AND SHARING IT.” GO AHEAD. MAKE A MOVE! Eric Waucquier, Clearstream Luxembourg
Service, efficiency and innovation – it’s these three key factors that make Clearstream Europe’s premier settlement and custody organisation. As a subsidiary of Deutsche Börse Group, Clearstream offers a wide spectrum of settlement and custody services to over 2,500 financial institutions around the globe. More than 2,900 employees work for the Group – a young,
highly motivated and international team. By making a move now, you can become an integral part of Clearstream’s future success. Find out about job opportunities at Clearstream and Deutsche Börse Group on the Internet: www.deutsche-boerse.com/career
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AGENDA
Sur les ondes RTL (88.9 FM) Econews – Infos du monde de l’Économie, deux fois par semaine, le lundi et le jeudi matin vers 8h20. En semaine du lundi au vendredi: - 7h50 Commentaire de la rédaction ou Carte Blanche d’une personnalité. - 12h50 Invité ou dossier sur un sujet d’actualité. Background am Gespréich (en luxembourgeois) Une personnalité commente l’actualité tous les samedis entre 12h et 13h. Le dimanche, trois émissions en alternance entre 11h15 et 12h: - Le Club de la Presse (en luxembourgeois) Les journalistes de la presse écrite commentent l’actualité. - Dir hutt d’Wuert (en luxembourgeois) Les auditeurs ont la parole. - 5 vir 12 – ën annere Blëck iwwert d’Aktualitéit (en luxembourgeois) Radio socio-culturelle (100.7 FM) Chronique économique par Fernand Weides (en luxembourgeois) Chaque vendredi à 7h50 et 12h50. Eng Fro vu Muecht? (en luxembourgeois) Série sur les philosophies et théories politiques: Totalitarismus, Fachismus, Stalinismus.
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Les mardis 9, 16, 23 et 30 mai à 9h05 et 19h30 Réistoffer (en luxembourgeois) Série consacrée aux matières premières: Woll. Par Nico Pleimling. Vendredi 12 mai à 9h05 et 19h30. Ierfstécker (en luxembourgeois) Série sur les grandes familles. Par Martine Reuter. Mercredi 26 avril: la famille Medici, et 31 mai: la famille Mann, à 9h05 et 19h30. Radio ARA (103.3 & 105.2 FM) Résister, c’est créer (en français) Émission d’une heure proposée par ATTAC Luxembourg (association pour la Taxation des Transactions Financières pour l’Aide aux Citoyens). Mardi 16 mai, à 18h30. Thème de l’émission: La décroissance. Business News (en anglais) Indices boursiers – cours de change – infos finances. Préparé par Simon Gibbons. Chaque matin à 7h40 du lundi au vendredi.
Guy Kaiser, journaliste et présentateur sur RTL Radio Lëtzebuerg
Photo: Luc Deflorenne
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INTERNET
Les dernières nouveautés Opération marketing pour la Brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch, qui a lancé en simultané sa nouvelle bière Diekirch Surf 3,3% et son site Internet www.diekirchsurf.lu réalisé par Nvision. On y trouve l’ensemble des produits Surf, les différentes campagnes publicitaires (print, abribus, radio), les actions promotionnelles et les jeux. De plus, sur la homepage, une animation Flash offre la possibilité de connaître les secrets de la bouteille Diekirch Surf. À consommer sans modération, tout comme l’initiative The real citizen (www.realcitizen.info), due à l’Ambassade de Finlande et au Musée d'histoire de la Ville de Luxembourg. Conçu avec le Helsinki City Museum et la Deutsche Arbeitsschutzausstellung, ce site s'adresse aux jeunes à partir de 14 ans et présente une série de 18 questions intéressant les jeunes et les adolescents dans la vie quotidienne. Deux nouveautés à signaler chez Dotcom Luxembourg: le site de la société Davin (www.davin.lu), spécialisée dans les solutions en matière de copieurs, fax et scanners et celui de… Dotcom (www.dotcom.lu), partant du principe que l’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même… Plus sérieux, enfin: la dotation par le Statec d’un système de recherche du code NACE d'une entreprise, sur le portait à guichet unique pour les entreprises www.entreprises.lu. L’outil permet la recherche du code NACE d'une entreprise soit par le par le début, soit par une partie ou par le nom entier de l'entreprise.
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At all best restaurants in the world
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LEADERSHIP SOLUTIONS EUROPE
Luxembourg Incorporated In March 2006, a group of industry professionals assembled for a one-day brainstorming session organised by Leadership Solutions. Their goal? To assess Luxembourg as if it were a company and not a state. How would you assess Luxembourg if you analysed it as a company and not as a country? How would Luxembourg live up to the expectations of its “internal and external stakeholders”? This was the challenge proposed to a group of professionals invited from various sectors in Luxembourg by Leaderships Solutions Europe (LSE). The object was to employ the same methodology as LSE would when evaluating a company, but apply it to an evaluation of Luxembourg State. This was not done as an entirely critical exercise. LSE and the brainstorming group are all residents of Luxembourg. They felt that Luxembourg might benefit from the exercise as a first step towards making the country more competitive economically, and that this would also help Luxembourg become a better place to work and live. Like people who work inside a company, all those who live in Luxembourg essentially have a “stake” in its future. Chris Garratt and Olger Draijer are Leadership Advisors for LSE. In March 2006, they assembled a group to form a one-day “think tank”. “The whole day”, says Chris, “was a brainstorming session with a balanced cross section of concerned citizens selected to evaluate Luxembourg as a company rather than as a state. The group mainly looked at commercial success rather than at political goals.” Two diagrams were created based on the results of the brainstorming day, which indicate the group’s perceived expectations of “internal” and then “external stakeholders”. Status marks were used to indicate how the group thought that they would rate the current situation. The group also indicated what they considered to be the top priorities. “From this brainstorming session,” says Olger, “the group created a Strategic Intent document (what the new Luxembourg Inc would look like in 2011) and a set of Strategic Success Indicators (which would indicate when we had got there).”
Luxembourg Inc Strategic Positioning How to make Luxembourg more competitive is a subject that is debated over and over in the current media. According to Olger, the whole exercise with the group represents “only the first stage of what would be an ongoing process inside a company (but in this case is helpful to evaluate Luxembourg).” A global evaluation would include validating the perceived opinions of the stakeholders (by asking them). Aligning the intent and success indicators amongst all stakeholders. Selecting the highest priority issues for attention by an initiative team for implementation. Informing all sections of the population on what is being done and why. And lastly, providing participation to the deepest extent possible. Olger feels that what Leadership Solutions Europe can do for a company, they can do for Luxembourg. To this end, they have given their report to Prime Minister Jean-Claude Juncker. “Our process is designed to help companies achieve better results by focusing on customers (Inside-Out), by building on positive successes (What’s Right), by applying leadership rather than management techniques to people (Leadership Solutions) and by focusing on what all stakeholders need from the company (Strategic Positioning).” The strategic success indicators are what the brainstorming group agreed Luxembourg should be shooting for as ultimate goals. In some cases, it does read a little like a utopian list. Some of the more telling items are budget equilibrium (see PaperJam April 2006), and incremental
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(new) employment. These issues are not going to be easily settled, but are fundamental to the economic health of the country. Some other proposed success indicators were “aligned strategic tourism”, convergence/alignment of private/public sector salaries/conditions, simplification of administration, and sector diversification with a focus on high value added niche sectors while still maintaining a focus on finance. The group saw a real lack in education and would like to see a “balanced education provision adapted to employment needs”. Improved access for frontaliers, better housing, schools, medical, and housing for seniors to meet the Luxembourg population’s growth needs were also listed as success indicators. Interestingly, the group felt that one of the goals should be significant progress in the integration and representation of foreigners (i.e. a push towards dual nationality). Luxembourg has such a high percentage of foreigners that this sector of the population should take a more active role in the country. However, integration cannot be achieved solely through the efforts of the government, foreign residents must make the effort to get involved in local politics and the community as well. Lastly, the group would like to see the emergence of “political leadership” instead of the “political management” they feel is currently being practised. The ultimate realisation of these indicators would signify an enhancement of Luxembourg’s competitive environment.
Conclusions of the brainstorming session To reach the strategic success indicators, the group developed a list of objectives that they believe the country should adopt, such as trying to keep retirees in Luxembourg. Given the high number of aging foreign residents who want to return to their home country or the number of seniors who seek out a warmer climate for their retirement, this won't be an easy task. This group, says Chris, has “high spending power and influence. Health care costs drive many retirees to seek lower cost health care elsewhere.” The group concluded that EU institutions are vital for Luxembourg with somewhere between, “20,000 to 25,000 people directly or indirectly supported by EU presence. NAMSA contributes another 2,000 people and its total financial contribution to the economy is about 12% (figures include dependents).” Olger says that Luxembourg could become a sort of “District of Columbia” within Europe and he thinks its role as a neutral statesman, as influential as it already is considering the country’s size, is still being far under leveraged. Frontaliers were rated by the group as being absolutely essential to Luxembourg’s prosperity. They should be given high priority because the group believes that Luxembourg could not function without them. Critical to all aspects of Luxembourg Inc would be an advanced, affordable communications infrastructure. This would eliminate geographical barriers and pave the way to building business “centres of excellence” in Luxembourg. It was concluded that Luxembourg, not being a low cost environment, would not be able to compete in the commodity sectors. Thus the country should focus on “high value added” products and services. This is not out of line with the government’s research and development rhetoric, although some people consider that not enough money has been invested in this direction.
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Luxembourg Inc Internal Stakeholder Expectations (Board of Director’s View)
8 - International Bodies EU/ NATO • Stability • Security • Infrastructure/ buildings /schools/ transport etc. • Quality of life
9 - Retirees • Quality of life • Physical security • Financial security • Health care
h 10 - Civil Service • Job stability • High salary • High pension
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Lastly, the group concluded that what Luxembourg lacks is a true national competitive nature. This is exactly the conclusion that Harvard Professor Michael E. Porter came to after he did a quick competitive analysis on Luxembourg (see PaperJam July 2005). “Competitiveness in a changing world is of crucial importance,” reads the Luxembourg Inc report. “It starts in the home, with the values of hard work, patience and tenacity. These qualities can then be enhanced by an education system that encourages creativity, high energy and initiative and the value of added value entrepreneurial activities. The education system should also discourage the search for an easy and secure life.” How can we breed a true entrepreneurial spirit in this country? How can we teach work ethic to our young? The final conclusion of the day was that, “By leveraging the combined capability of all stakeholders and focusing on the niche role that is special to Luxembourg, the country will be able to retain and expand its influence and success in the world economy in a way that far exceeds its population size”. It may sound optimistic, but Luxembourg has a lot going for it, and the “board members of Luxembourg Inc” would like to see the country offer greater value to its “internal and external stakeholders”. || Mary Carey
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*note 2: International schools are full – major disincentive to attracting foreign workers with children
6 - Unemployed • A job • Good benefits • Re-training • Financial support
11 - Lobby Groups/ Unions etc. • Power/influence • Recognition • Subsidies • Legal framework
*note 3: Too strong / high cost *note 4: Too strong
5 - Frontaliers • Jobs & continuity • Roads & transport • Low tax • Good salary
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*note 1: 20% of Luxembourgish children leave school with no qualifications
4 - Common Issues for all Citizens • Security • Affordable housing • Energy, security & price • Clean environment?
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Source: Leadership Solutions Europe
7 - Education • Balance of academic & saleable skills • Quality/quantity/ adequate choice • Parental support • Motivation
today future
3 - Economically Active Foreign Residents • Jobs & continuity • Easy to... • Low tax • Quality of life • Multi languages • Education • Integration • Representation
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today future
2 - Economically Active Citizens • Casco/Jobs • Infrastructure • Identity/protection from foreign influence • Education/employment mind-set • Population growth • Political leadership
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1 - Companies/Investors • Tax Environment • Return on Investment • Employment law & conditions • Economic growth • Flexibility • Accessibility to law makers • Easy to..
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no change needed okay for now Action needed slightly positive slightly negative
Luxembourg Inc Board of Directors The “Board Members of Luxembourg Inc” came together as a team for a one-day brainstorming session to evaluate Luxembourg’s strengths and weaknesses. The members included: Erny Lamborelle (GM Electrolux, Luxembourg) Geoff Wakem (Chairman, British Chamber of Commerce) Jos van Kaam (former EIB Director) Peter Noordermeer (Dutch Diplomat) Michael Chamier (former EP Director) Roeland Pels (CEO Benelux Trust) Sandro Pace-Bonello (GM Anglo American Luxembourg) Mrs Ricky Goslings David Steinegger (CEO Lombard International Assurance) Ian Sanderson (Chief IT – NAMSA) Christian Heinzmann (former CEO Luxair) Sissi Nobel (Starwood Hotels) Olger Draijer (LSE Leadership Advisor) Chris Garratt (LSE Leadership Advisor)
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LU ET VU
Revue de presse L A U R E N T M OY S E
VÉRONIQUE POUJOL
GUY KAISER
La bonne carrure de Fischbach
Au doigt… et à l’œil
Processus de répartition
Les recommandations exprimées par le médiateur Marc Fischbach en vue de rendre une plus grande confiance des citoyens envers leur justice, a plu au rédacteur en chef du quotidien du groupe Saint-Paul, qui apprécie l’action de celui qui fut largement contesté lors de sa nomination en décembre 2003. «Il faut bien reconnaître que les autorités ont eu le flair de nommer à ce poste une personne ayant la bonne carrure, donnant d’emblée à cette fonction un lustre qu’il s’agira d’entretenir par la suite. Cela n’a pas toujours été le cas dans le passé lorsqu’il s’agissait d’occuper des postes d’importance», commente-t-il. La Voix du Luxembourg (L), 23/03/2006
Au sortir de la réunion de la Commission des Finances et du Budget du 24 mars, qui a statué sur le projet de loi «OPA» en cours d’examen, la journaliste économique du Land n’y va pas de main morte pour qualifier le contenu de l’article 3 du texte, qui prévoit une période de carence d’une année avant qu’une offre qui aurait échoué ne puisse être relancée. «Cet amendement, fortement inspiré par la branche socialiste de la Chambre, n’est-il pas un peu un majeur tendu que les députés se sont autorisés envers Lakshmi Mittal?», s’interroge-t-elle… D’Land 24/03/2006
Le mécanisme d’indexation n’en finit pas de faire parler de lui. Certains sont pour, d’autres sont contre. Le journaliste de RTL, Guy Kaiser, pour sa part, rappelle qu’une augmentation de salaire équivaut également à des rentrées supplémentaires dans les caisses de l’État… «… dobäi kënnt, datt de Stat bei jiddwer Indextranche, kräfteg matverdéngt: all Adaptatioun no uewen um Salaire bréngt eng Adaptatioun an de Steier-Recette mat sech. Dat nennt een Ëmverdeelungsprozess». RTL Radio Lëtzebuerg (L) 06/04/2006
JEAN-CLAUDE JUNCKER ALEX BODRY
Europe et patriotisme
MARIE-CLAUDE BEAUD
Clonage politique
Culture et vaches maigres
Le dernier congrès du LSAP, qui s’est déroulé à Schifflange, aura permis à Alex Bodry, le président du parti socialiste luxembourgeois, de repositionner les siens vis-à-vis du partenaire de coalition CSV, mettant en avant le «formidable succès» du LSAP aux élections communales d’octobre, alors que les chrétiens-sociaux faisaient «du sur-place». Et d’évoquer, au passage, l’omnipotence du Premier ministre. «Tant qu’ils ne pourront pas cloner Jean-Claude Juncker, les chrétiens-sociaux devront faire preuve de modestie sur le plan local», prévient-il. Le Quotidien (L), 27/03/06
Interrogé sur la problématique du patriotisme économique, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a réfuté l’idée de «toute approche exclusivement idéologique», estimant qu’une intervention publique dans le cadre d’une offre publique d’achat, «peut avoir ses mérites». Et il refuse d’y voir, également, un simple repli national devant la «machine» Europe. «Les citoyens européens ne veulent pas des États-Unis d'Europe, mais un partage de pans entiers de souveraineté nationale pour une meilleure efficacité. (…) Le patriotisme économique que l'on dénonce aujourd'hui est la preuve que les gens n'ont pas une confiance débordante dans les instances européennes et qu'ils se tournent plus naturellement vers les instances nationales. On peut le regretter, mais il faut le constater», explique-t-il. Libération (F), 24/03/2006
Photo: David Laurent
La directrice du Mudam se livre, à moins de 100 jours de l’ouverture officielle du Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean. L’occasion, pour elle, d’apprécier la politique menée en matière de culture dans le pays, à l’évocation du budget annuel de fonctionnement de l’ordre de 825.000 euros. «C’est une loi qui a déterminé ce crédit: un vrai choix de politique culturelle et une chance, parce qu’en période de vaches maigres, l’on ne touche pas au budget. C’est la loi», se réjouit-elle. La Voix du Luxembourg (L), 01/04/2006
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C O M P E N S AT I O N
12 millions pour les Postes Comme chaque année, l’État a mis la main au portefeuille pour l’Entreprise des P&T, conformément à la loi.
Photo: Luc Deflorenne
Le conseil de gouvernement a débloqué, fin mars, la somme de 11,9 millions d’euros pour le compte de l’Entreprise des P&T. Un versement qui n’est autre qu’une compensation fiscale prévue dans le cadre de la loi modifiée du 10 août 1992 et qui prévoit que l’État prenne en charge la différence entre les recettes et les coûts engendrés, notamment, par les services d’envoi d’imprimés à tarif réduit par des associations humanitaires, sportives, culturelles ou encore des partis politiques et des syndicats, ainsi que l’envoi de quotidiens et périodiques adressés ou non adressés. En 2004, cette compensation avait été de 11,3 millions d’euros, contre 10,12 millions en 2003 et 9,45 millions en 2002. || J.-M. G.
R T L T V I / C LT U FA
MIPIM
Ce qui compte, c’est le retour sur investissement «Un debriefing sera organisé très bientôt et il est de toute façon trop tôt pour tirer un quelconque bilan, d’autant plus chiffré, de la présence du Luxembourg au Mipim, puisqu’il faut au moins six mois pour que les contacts lancés là portent leurs fruits», s’exclame Frank Wagener, vice-président de la Chambre du Commerce, lorsqu’on lui demande son avis sur l’événement qui s’est tenu à Cannes du 14 au 17 mars. Le Mipim, Marché international des professionnels de l’immobilier, s’est imposé au fil des ans comme le rendez-vous incontournable du secteur. L’année dernière, le Luxembourg y était représenté via un stand commun avec des bureaux d’architecture. Cette année, la présence du pays par un stand en tant que tel, sous la houlette de la Chambre du Commerce et avec la présence de la Ville de Luxembourg et d’une douzaine d’entreprises, était donc une première, qui sera sans nul doute suivie de bien d’autres. «Nous sommes tous enchantés de notre présence et des contacts développés, tandis que la ‘Journée des exposants luxembourgeois’ a été un réel succès», indique Frank Wagener, lequel a d’ailleurs, lors de cette journée, prononcé un discours soulignant les avantages stratégiques et autres du Grand-Duché. «Deux zones étaient particulièrement mises en valeur parce qu’elles présentent des espaces importants intéressants pour les investisseurs: la Ville de Luxembourg avec la Cloche d’Or et Esch avec les friches industrielles», explique M. Wagener. Mais le prix des terrains ne constitue-t-il pas un obstacle majeur? «Non, il est moins en question précisément à cause du fait qu’il s’agit de grands espaces pour bureaux et commerces», indique le vice-président de la Chambre de Commerce. «Ce qui compte le plus pour les investisseurs, c’est le retour sur leur investissement. Et là, à 7 ou 8%, c’est autrement plus sexy que ce que peut offrir le secteur bancaire. Et, si l’on peut bâtir en hauteur, le prix du terrain devient un facteur moins conséquent. De plus, le prix du crédit reste très bas. Mais, si la tendance à la hausse perdure, il pourrait y avoir un tassement». || M. VDM.
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Un mois pour convaincre Le groupe de diffusion luxembourgeois a trente jours pour répondre au CSA belge sur la «délocalisation» de RTL TVI. Photo: RTL TVI
Frank Wagener, vice-président de la Chambre du Commerce
Ceux qui attendaient monts et merveilles de l'audition publique des responsables de TVI et de sa maison-mère luxembourgeoise CLT-UFA devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) belge en ont été pour leurs frais. Préférant recentrer le débat sur la forme plutôt que sur le fond (le «transfert» du contrôle de RTLTVI vers le Luxembourg, voir paperJam décembre 2005, page 34), les avocats du diffuseur ont plaidé un certain nombre de manquements et d’imprécisions dans le cadre de la procédure lancée par le CSA en janvier dernier. Ils ont demandé – et obtenu – un report de la cause, afin que soit ficelé un dossier plus complet. Ainsi, la présidente du CSA, Evelyne Lentzen, a-t-elle adressé, le 31 mars dernier, une série de questions complémentaires. RTL TVI et CLT-UFA disposaient d’un délai d’un mois pour y répondre. À la suite de quoi une nouvelle audition sera fixée. || J.-M. G.
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CONSEIL INTERRÉGIONAL DES CHAMBRES DES MÉTIERS
PME: pour une politique concertée en Grande Région Le gouvernement poursuivra ses efforts en faveur des petites et moyennes entreprises, assure le ministre des Classes moyennes. Fernand Boden, le ministre des Classes moyennes SYNERGIES
Photo: Luc Deflorenne
Coopération en matière de recherche L’Université et les Centres de Recherche Publics s’engagent à durée indéterminée dans une convention de collaboration. Le budget de la recherche publique atteint au Grand-Duché 0,3% du PIB – le ministre de la Recherche, François Biltgen, assure que le gouvernement veut atteindre à terme 1% du PIB –, ce qui est très peu, d’autant plus lorsque l’on sait que l’Université du Luxembourg a l’ambition de devenir une université de la Recherche. Quoiqu’il en soit, la volonté du recteur, Rolf Tarrach, de mobiliser les différentes ressources en la matière a été officiellement concrétisée par la signature, le 23 mars dernier, d’une convention de collaboration, conclue pour une durée indéfinie, entre les Centres de Recherche Publics Gabriel Lippmann, Henri Tudor et Santé, et l’Université du Luxembourg. Cette convention apparaît comme le meilleur scénario en vue d’optimiser les investissements, mais aussi les résultats en matière de recherche. Les coopérations entre ces quatre institutions concerneront plus particulièrement les sciences du vivant, les sciences et technologies des matériaux, ainsi que les technologies de l’information et de la communication, sans pour autant exclure d’autres champs de collaboration dans le futur. Grâce à cette convention, les plates-formes technologiques, de recherche clinique et le Technoport, l’incubateur d’entreprises innovantes, seront utilisés en commun. Les signataires ont également prévu de se réunir régulièrement afin d’évaluer les développements de leurs activités communes, d’en dresser un bilan et d’identifier de nouveaux axes de collaboration. La question de l’intégration des CRP dans l’université n’est pas à l’ordre du jour mais il n’est pas exclu qu’elle le soit à moyen ou long terme. || F. R.
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Lors de l’assemblée générale du Conseil interrégional des Chambres des Métiers Saar-Lor-Lux (CICM), composé de dix chambres des Métiers, ses membres ont réitéré leur revendication de mettre à nouveau à l’ordre du jour des présidences consécutives de la Grande Région, le sujet d’une politique concertée en faveur des PME. Le CICM estime que cette thématique devrait faire partie intégrante d’une politique plus globale de promotion économique de la Grande Région. Selon Pierre Streiff, président actuel du CICM, l’adoption d’un plan d’action en faveur des PME de la Grande Région favoriserait l’éclosion du tissu économique, l’intégration socio-économique, ainsi que les potentiels d’emploi et de formation. Il s’est prononcé, notamment, pour l’amélioration des infrastructures de transport de la Grande Région et préconise le développement de coopérations entre l’enseignement supérieur et les PME, qui sont encore trop éloignés l’un de l’autre. Enfin, il a fait le vœu que la voix de l’artisanat soit prise en compte tant dans les instances européennes que locales. Fernand Boden, le ministre des Classes Moyennes, a, lui, d’abord rappelé que les PME luxembourgeoises représentent 95% des entreprises de la Grande Région, deux tiers de l’emploi, et réalisent deux tiers du chiffre d’affaires de toutes les entreprises de la Grande Région. Par ailleurs, les 135.000 employés des PME grand-ducales constituent 40% de l’emploi intérieur. Un secteur qui se veut plus que prometteur puisque pas moins de 30.000 nouveaux emplois ont été créés ces dernières années. «La création d’entreprise est indispensable si on veut créer des richesses et des emplois. Nous devons être favorables au développement d’entreprises compétitives», a-t-il martelé. Le gouvernement luxembourgeois s’est efforcé de créer un environnement agréable afin d’attiser le goût d’entreprendre, assure le ministre, en développant, notamment, il y a dix ans, un plan d’action pour les PME. «Le plan de 1996 a fait ses preuves et a été accentué en 1999. Depuis 2005, nous sommes en train, avec les chambres professionnelles, de peaufiner un troisième ensemble de mesures. Ce nouveau plan d’action sera présenté prochainement au conseil de gouvernement puis à la Chambre», assure M. Boden. Le ministre affirme que le gouvernement luxembourgeois est conscient qu’il faut encourager les PME dans leurs échanges commerciaux au sein de la Grande Région et annonce que le gouvernement interviendra auprès des instances des pays voisins pour abolir les entraves au commerce, peu nombreuses mais existantes. || F. R.
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Photo: Éric Chenal (Blitz)
Georges Lentz, administrateur délégué de Bofferding, a 56 ans. Marié, il est père de deux enfants.
U N E C A R R I È R E E N C I N Q D AT E S
Le parcours de Georges Lentz 1968: Départ pour les États-Unis Après une année 68 mouvementée en France, après la fondation d'un journal estudiantin, après l'échec puis le succès au Bac, un départ vers un nouveau monde s’imposait. J'ai été admis à la Miami University (Oxford Ohio). Ma vie aux États-Unis, pendant 3 ans et demi, a été une expérience unique qui m'ouvrit des horizons nouveaux. Elle a eu une influence positive et non négligeable sur ma carrière.
Luxembourg a réussi à donner une nouvelle vie à ce quartier. Un autre facteur non négligeable du sauvetage du Grund a été l’installation du Cercle Munster en son sein. Véritable institution au Grand-Duché, elle a confirmé et accentué le renouveau du quartier. J’ai eu l’honneur de participer à ces deux aventures.
1975: Fusion entre Funck-Bricher et Bofferding En 1975, j'ai rejoint l’entreprise familiale, la Brasserie Funck-Bricher (fondée en 1764) et située à Luxembourg dans le quartier du Grund, pour participer à la fusion avec la Brasserie Bofferding à Bascharage (fondée en 1842), qui donna naissance à la Brasserie Nationale. Ce rapprochement a permis, à terme, de constituer la première brasserie de la région et de garantir la pérennité d’une industrie nationale.
1999: Fusion entre Munhowen et Hippert La brasserie Nationale (Bofferding), ayant réussi au cours des années, à se hisser à la première place des brasseries luxembourgeoises, il s’agissait alors de renforcer le système de distribution de ses produits. Le rachat en 1992 de la société de distribution Hippert fut un premier pas dans cette direction, suivi en 1999 par la fusion, que j’ai orchestrée, avec Munhowen (fondée en 1908), pour constituer le premier distributeur de boissons de la Grande Région. Munhowen emploie actuellement 250 personnes et réalise un chiffre d’affaires six fois plus important que la maison-mère.
1976: Rénovation du quartier du Grund: Vieux Luxembourg et Cercle Munster Le Grund, quartier délaissé et mal connu, sombrait inexorablement dans la déchéance. Vieux Luxembourg, en tant que promoteur de sa restauration, a contribué d’une façon essentielle au renouveau de ce quartier historique. Bien que critiqué au départ par d'obscurs contestataires et pour des raisons très confuses, Vieux
2004: Reprise de la Brasserie Battin L’entente entre nos deux familles brassicoles date de plusieurs décennies. Cette excellente collaboration commença par de simples liens commerciaux pour aboutir en 2004 à une reprise totale des activités de la Brasserie Battin. Nous comptons sur ce rapprochement pour renforcer la pérennité des forces luxembourgeoises face aux concurrents mondiaux.
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Photo Luc Deflorenne
Les dernières parutions
LANDSBANKI LUXEMBOURG S. A .
A perfect IcelandicLuxembourg mix On April 5, Landsbanki Luxembourg presented their newly renovated premises on Route de Thionville. After 5 years in Luxembourg, Landsbanki Luxembourg held a reception on April 5th to celebrate the renovation of its premises on Route de Thionville. The impressive offices, originally a farmhouse, create a beautiful working environment for the 80 strong team. The style is a perfect marriage of the Icelandic heritage (with stunning enlarged photographs of Icelandic scenery in every room) and the original features of the Luxembourg building. The renovation of the building is partly a result of Landsbanki Luxembourg’s significant growth over the last two years. The bank attributes the growth to strengths in the Icelandic economy coupled with the bank’s business development across Europe. The bank focuses on two key services - it is a wholly owned subsidiary of its parent bank and has contributed to the fact that 35% of Landsbanki’s foreign revenue comes from outside of Iceland, and it specialises in Wealth Management. The building’s interior design clearly reflects the company’s stated values of relationships, flexibility and expertise. In some rooms the original raw brickwork has been left as a contrast to the sleek Nordic lines of the rest of the interior. Open spaces, polished floors, and sunny windows all add to an extremely elegant atmosphere. || M. C.
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Dans la collection Les dossiers du Journal des Tribunaux, les éditions Larcier publient un ouvrage sur La responsabilité du banquier en droit bancaire privé luxembourgeois, écrit par Alex Schmitt et Elisabeth Omes, deux avocats à la Cour et professeurs d’université. Les auteurs se sont fixés pour objectifs d’examiner la responsabilité des professionnels du secteur financier sur la place de Luxembourg sous son aspect contractuel tel que précisé par une abondante jurisprudence. Les juridictions grand-ducales ont souvent retenu des solutions originales, voire divergentes de leurs voisins. Cet ouvrage analyse de nombreuses décisions rendues ces 25 dernières années, durant lesquelles le pays a connu un essor considérable en matière de private banking. www.larcier.com L’édition 2006-2007 du répertoire des entreprises affiliées à la Fedil vient de paraître. Les coordonnées de quelque 480 entreprises membres de la cette association patronale ont été mises à jour au 1er février 2006. Les entreprises sont groupées par secteur et classées, par ordre décroissant, suivant leurs effectifs. Le répertoire des membres contient par ailleurs un relevé des 16 associations sectorielles regroupées au sein de la Fedil. Prix: 25 euros. www.fedil.lu À l'occasion de l'exposition des projets du concours international d'idées d'urbanisme Luxembourg-gare un quartier de ville, qui s'est tenue du 29 novembre au 23 décembre 2005, la Ville de Luxembourg a édité un livre cartonné reprenant en détail, sur 96 pages richement illustrées, le projet lauréat du concours, ainsi que les 11 projets urbanistiques présentés au concours. Le livre réalisé par «Rose de claire, design est disponible gratuitement auprès du Service de l'urbanisme et du développement urbain de la Ville de Luxembourg. Le 50e anniversaire de la Grande-Duchesse Maria Teresa a donné lieu à la publication d’un ouvrage par les éditions saint-paul, intitulé Maria Teresa – Une femme de cœur engagée. L’ouvrage retrace l’engagement de la GrandeDuchesse, depuis des années, en faveur des groupes sociaux défavorisés. Les récits détaillés de l’auteur Tessy Glodt décrivent la spontanéité avec laquelle Maria Teresa Mestre, d’origine cubaine, est une femme de cœur engagée. Ambassadrice du Luxembourg dans le monde, la Grande-Duchesse s’est engagée dans différents domaines, en tant que Présidente de la Croix-Rouge au Luxembourg et de la Fondation luxembourgeoise contre le cancer, ainsi qu’Ambassadrice de bonne volonté auprès de l’UNESCO. Le livre est disponible en langue allemande ou française. Prix: 15 euros. www.editions.lu
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Baisse de salaire: savoir communiquer S O N D A G E M O N S T E R . L U / PA P E R J A M
À quand remonte votre dernière augmentation? Total: 542 Votes Sondage réalisé du 15 au 28 février sur les sites www.monster.lu et www.paperjam.lu.
27% il y a + de 2 ans
16% il y a + de 1 an
29% il y a - de 6 mois 12%
16% il y a entre 6 et 12 mois
Nathalie Moraux, sous-directrice à la Banque Degroof Luxembourg, responsable de l’administrationressources humaines.
Photo: David Laurent
on m'a baissé mon salaire
À la vue de ces résultats, Nathalie Moraux, sous-directrice à la Banque Degroof Luxembourg, responsable de l’administration-ressources humaines, s’interroge sur ce que les participants au sondage ont intégré dans leurs réponses: ont-ils pensé au salaire mensuel ou à l'enveloppe globale annuelle? Probablement, en tous les cas, n’ont-ils pas tenu compte de la dernière indexation automatique des salaires, survenue en octobre 2005. «Même si tout le monde veut penser que la règle de l'indexation automatique des salaires n'est qu'un simple ajustement au coût de la vie, il n'en demeure pas moins que cette augmentation de 2,5% qui s'applique à la totalité du salaire mensuel est une pratique réservée au GrandDuché de Luxembourg», rappelle-t-elle. De même, dans le secteur bancaire, l’ensemble des salariés soumis au régime de la convention collective a bénéficié, en janvier dernier, d'une augmentation linéaire. «Les barèmes ont été relevés, et au moins la moitié a reçu une augmentation volontaire résultant du solde d'une enveloppe calculée selon les prescriptions de la convention», précise-t-elle, indiquant que pour ce qui est du personnel d'encadrement, dit «hors convention», il ressort d'enquêtes salariales qu'une majorité reçoit annuellement une augmentation volontaire patronale. Le secteur financier constitue, d’ailleurs, un cas à part dans le paysage des rémunérations au
Prochains sondages: Jusqu’au 30 avril: Pour quelles raisons seriez-vous amenés à prendre un congé sabbatique? Du 1er au 15 mai: Seriez-vous prêts à changer totalement de profil professionnel pour trouver un autre emploi? Du 16 au 30 mai: Serez-vous autorisés à regarder la coupe du monde 2006 de football pendant les heures de bureau?
Luxembourg. Bon nombre de banques, rapportant à des sociétés mères étrangères, doivent justifier les augmentations de leur masse salariale. «Il est difficile d'expliquer qu'au-delà des 2,5% d'augmentation annuelle quasi systématique, il convient encore d'accorder des augmentations volontaires. Il s'avère plus judicieux de négocier des enveloppes destinées à la distribution annuelle de gratifications individuelles qui ne font pas l'objet d'indexation automatique et qui peuvent être fixées selon les résultats de la société», note Mme Moraux, consciente que ces bonus constituent une rémunération variable pouvant être réduite selon la conjoncture. «Leur réduction est acceptée par les salariés pour peu qu'une communication efficiente soit mise en place, assure-t-elle. Cette politique répond également mieux à une gestion prudente des coûts et participe à la pérennité de l'entreprise. La sécurité de l'emploi est, pour la majorité des salariés, bien plus importante que des augmentations régulières de salaires». À ses yeux, enfin, l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle, qui constitue le critère de motivation le plus cité actuellement par les candidats à l’embauche, est source de requêtes d’un tout autre ordre: des demandes de temps partiel, d'achat de jours de congé ou de tout produit permettant de libérer du temps et ce, contre une diminution du salaire… || Recueilli par J.-M. G.
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FLEAA
Bientôt dans la capitale…
Illustration: Codic
Photo: Luc Deflorenne
25 mètres de long, une double articulation et une capacité maximale de 200 personnes: l’autobus Van Hool AGG 300, présenté lors de la journée du bus de la FLEAA (Fédération luxembourgeoise des Exploitants d’Autobus et d’Autocars) est un géant du transport urbain. Le premier modèle circulera dans les rues de la capitale, sur la ligne 16 de l’Eurobus, dès le mois de juin. || F. M.
MINI-ENTREPRISE
paperJam fait des émules paperJam, le magazine économique et financier du Luxembourg? Oui, mais pas seulement. C’est avec un étonnement teinté d’amusement que la rédaction de paperJam a découvert qu’elle n’était pas la seule équipe du pays à travailler sous cette bannière. À deux majuscules près, Paperjam est également le nom d’une mini-entreprise dans laquelle sont associés quatre étudiants du Lycée Aline-Mayrisch de Luxembourg. Les jeunes entrepreneurs, qui ont réuni un capital social de 400 euros en vendant des actions de la société à leur entourage, exploitent un petit commerce de presse et de papeterie dans l’enceinte de leur lycée. Les jeunes se relayent derrière le comptoir en dehors de leurs heures de classe et, grâce aux habiles négociations que l’un d’eux, Philippe Hengen, est parvenu à mener avec leurs fournisseurs, ils proposent à leurs camarades des fournitures scolaires à des prix défiant toute concurrence. Si les affaires tournent rond, les associés pourront même se verser un petit salaire et payer un dividende à leurs actionnaires, lors de la liquidation de la société, à la fin de l’année scolaire. Avec toutes les félicitations de paperJam! || F.M.
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DEGI DERNIER INVESTISSEUR
K2 sold out! Les deux derniers immeubles du complexe de six bâtiments ont été vendus par Codic. Le complexe immobilier K2, construit au Kirchberg, est désormais totalement «vendu». Les deux derniers immeubles, Ellipse (photo) et Forte, ont en effet trouvé preneur, le promoteur d’origine belge Codic ayant finalisé la transaction avec l'investisseur allemand DEGI (Deutsche Gesellschaft für Immobilienfonds - Groupe Allianz). «L'acquisition de l'"Ellipse" et du "Forte" a été une étape importante dans la diversification de nos fonds internationaux», a commenté Malcolm R. Morgan, managing director de DEGI, qui voit dans ces deux bâtiments la possibilité d'un retour sur investissement attractif et les perspectives d'une croissance future. La valeur du portefeuille immobilier détenu par DEGI – actif depuis 30 ans à l'international – dépasse aujourd'hui les 8 milliards d'euros, avec un total de plus de 200.000 investisseurs engagés. Le projet K2, développé en trois phases, sur 2,2 hectares, pour un total de 53.000 m de surfaces, avait vu un premier accord signé entre Codic et LHI, en novembre 2004, pour l'acquisition des deux premiers bâtiments Allegro et Ballade. Le mois suivant, un deuxième accord était signé avec Siemens Kapitalanlagegesellschaft pour les immeubles Crescendo et Dolce. Un certain nombre de locataires prestigieux sont déjà présents dans ces différents buildings: le cabinet juridique d'affaires de Linklaters Loesch (4.400 m ), la Cour de Justice des Communautés européennes (3.000 m ) et Kaupthing (3.300 m ) dans Allegro, Sireo (1.500 m ) et FWS (2.500 m ) dans le Ballade et surtout UBS, qui a pris 15.000 m dans Crescendo et Dolce. À noter que le bâtiment Ellipse (tout en granit blanc, verre et aluminium), dont le design a été supervisé par les cabinets d'architectes Tetra Paul KAYSER & Associés et Art&Build, sera «mixte», avec une partie dédiée à des espaces commerciaux. || J.-M. G. 2
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“…we have the right business model to go forward.” Jørgen Lindegaard, president and CEO of SAS Group.
Photo: David Laurent
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SAS GROUP
Proceeding with Caution Jørgen Lindegaard, President and CEO of SAS Group flew into Luxembourg in March to speak at a NOBELUX luncheon on SAS Group’s strategic process of change and why no Luxembourg-Stockholm direct flight is in the cards. Airlines all over the world have either gone out of business or drastically changed their business models in the face of challenges to the industry. Jørgen Lindegaard, President and CEO of SAS Group, visited Luxembourg in March to speak at a NOBELUX luncheon about SAS’s strategic process of change, and to tell the disappointed (mostly Nordic) audience why a Luxembourg-Stockholm direct flight is unlikely to happen any time soon. Starting in 2001, a series of events has taken its toll on air travel. SAS, like other airlines, reduced capacity. Customer travel patterns suddenly changed, particularly among business class travellers. Other events - the SARS epidemic, the Iraq war and soaring fuel prices - continued to affect the industry. In order to realise cost savings and ensure long-term competitiveness, SAS implemented a strategy to reduce costs and lower fares. They sold off components and established a new business model. The strategy seems to be working.
The right business model “We think we have the opportunity, not just because of our size, but with the right business model to go forward and survive as an independent,” says Lindegaard. SAS is the Nordic region’s largest listed airline and travel group, but he says that SAS cannot come close to the business models of the global network companies, and should not try. “Our big competition will come from the Arab Emirates growth. Dubai is the new Singapore.” For example, Etihad Airways, the national airline of the United Arab Emirates since July 2003, had 16 destinations across Asia, Europe and the Middle East by end of 2004. By 2010, Etihad plans to fly to nearly 70 destinations. When asked if the international (outside of Europe and overseas) business could be expanded, he says, “We are trying to build our market on our geographic position, to and from our home base. We need to fly as cheaply as possible from A-B. This is what our cost base should be. The international business isn't profitable right now.” Cautious justification is the reason why Luxembourg is unlikely to see a Stockholm-Luxembourg SAS flight. Currently, passengers from Luxem-
bourg can only fly direct to Copenhagen, SAS’s hub. Lindegaard says there is simply not the demand, although he does not rule out the possibility and says they, “Will continuously monitor the demand by registration of passenger flow.” The airline cannot base an action on the hope that people will show up for flights, despite intense pressure from many members of Nobelux who repeatedly asked him why this flight could not be made possible. He said that without 40 to 50 guaranteed people on every flight, it would not be cost effective. “We are careful.” In 2001, the % of business class passengers was 27% compared to 14.2% in 2005. Customers now demand accessibility and value-for-money tickets. “It is understood that the flying part of the business trip is supposed to be the cheapest part.” The cost of driving to the airport and paying for a parking ticket can be the same as the price of the plane ticket. Their business model is based on a segmented approach. “You pay for what you get.” The airline offers products and services included in the flight along with services that can be added by the passenger, and feels it offers value that pure low cost carriers cannot, such as flying into primary airports, frequent flights, free newspapers, a loyalty programme and other perks. Other business areas of the SAS Group contributed to its first posting of positive earnings after five years of sweeping changes. “The hotel business has substantial value and takes the SAS brand to places where it would not be otherwise,” says Lindegaard. SAS also has a 3 billion euro “fill our belly” cargo business, but Lindegaard says, “It’s too risky to build up a cargo only business in Copenhagen.” But despite the success of the business model, which brings SAS into 2006 in a strong strategic position, caution is in the air. The vulnerability of the industry means there is always uncertainty. Intense competition and rising fuel prices are a challenge. SAS will continue to implement cost cutting measures in order to achieve profitability, and Luxembourg probably won’t be getting a direct Stockholm flight any time soon. || Mary Carey
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IT & TÉLÉCOM
Technologies SOLUTIONS D’IMPRESSION
Les dernières nouveautés LEXMARK annonce la X7350 Complete Business Solution All-In-One (AIO), une solution multifonction pour les petits bureaux. L’AIO allie de puissantes performances à des fonctionnalités qui permettent notamment de retoucher et d’imprimer des photos. La X7350 imprime, numérise, copie et faxe à de grands débits. L’utilisateur peut en
outre aisément gérer et partager photos et documents en couleur avec des collègues. Il peut imprimer directement à partir d’un PC ou d’un appareil photo numérique compatible PictBridge. La X7350 imprime jusqu’à 25 pages/minute (ppm) en noir et blanc et 19 ppm en couleur. Prix conseillé: 199 euros TVAC. www.lexmark.be KONICA MINOLTA Printing Solutions Europe annonce le lancement d'une nouvelle gamme complète de supports spécialement conçus pour ses imprimantes. Créée pour les imprimantes magicolor Konica Minolta et les toners Simitri, cette nouvelle gamme comprend un large éventail de supports: étiquettes d'adresse, transparents, cartes postales, papier photo, étiquettes de CD/DVD et cartes de visite. Konica Minolta a conçu ces tout nouveaux supports pour offrir à ses clients une alternative à l’impression offset. Prix: entre 19,95 et 39,95 euros. http://printer.konicaminolta.com KYOCERA a mis au point un utilitaire qui délivre automatiquement les bons formulaires du type approprié au poste de travail adéquat. Avec KYOeasyprint, la fourniture de formulaires, le contrôle de copies et la distribution d'impressions ne constituent plus des procédures à accès restreint. L'utilitaire crée un système logique et professionnel qui se maîtrise facilement. Par simple pression sur un bouton, l'utilisateur peut désormais activer et/ou imprimer des formulaires et des filigranes prêts à l'emploi et assurer une distribution d'impressions sans connaissance préalable. KYOeasyprint peut également satisfaire aux [>> 72] 70
GSM
BENQ présente le S81: un des téléphones 3G les plus minces du marché, des performances UMTS complètes et un design primé. Le S81, d’une épaisseur d’à peine 13 mm, permet de télécharger et regarder des films ou des clips vidéo en temps réel et de profiter d’une qualité d’image exceptionnelle grâce aux fonctions de lecture vidéo en continu et de téléchargement aux formats H.264 et AAC+. Il permet aussi d’écouter de la musique directement sur le mobile. www.benq-siemens.com
ÉCRANS
VIEWSONIC présente un écran LCD de 20,1” panoramique, le VX2025wm. Cet écran 20,1’’ au format 16:10 est pourvu de haut-parleurs dissimulés dans son cadre. Le VX2025wm offre des angles de vision verticaux et horizontaux de 176. Prix: 599 euros TVAC. www.fujitsu-siemens.lu
ACCESSOIRES
AMERICAN POWER CONVERSION complète sa gamme d'accessoires mobiles avec deux transformateurs DC/AC (photo), une batterie universelle pour notebook et un adaptateur universel. Les nouveaux transformateurs s'utilisent à partir de l'allume-cigare d'une voiture ou de n'importe quelle prise 12 volts DC. Ils fournissent une puissance de 150 watts. Il existe un modèle utilisable en avion (75 watts). La batterie universelle (65 Wh) offre une autonomie de 6 heures. L'adaptateur convient à tous les types de prises du monde entier. Prix: 32,99 euros le transformateur pour voiture et 40,99 euros le modèle avion, 134,99 euros la batterie universelle et 17,99 euros l’adaptateur. www.apc.com
D-LINK lance le DSMG600 Wireless G Network Storage Enclosure, un appareil qui permet de connecter un disque dur et un support de mémoire USB supplémentaire au réseau. Il s’agit là d’un moyen pratique pour sauvegarder les dossiers et documents, et de les partager avec tous les utilisateurs au sein du réseau. Prix: 183,82 euros HTVA. www.lenovo.com APPLE annonce la sortie d’iPod Hi-Fi, le système d’enceintes haute fidélité. Il peut être alimenté par une prise murale ou par six piles boutons. iPod Hi-Fi se contrôle facilement à l’aide de la télécommande Apple Remote. Il est doté de poignées facilitant le transport, grille frontale amovible avec clips de fixation, boutons sensitifs de réglage du volume, télécommande Apple Remote, alimentation universelle intégrée au design. Grâce à une intégration avec tous les modèles d’iPod équipés d’un connecteur Dock Connector, iPod Hi-Fi recharge automatiquement l’iPod. Prix: 379 euros TTC. www.apple.com/be
JABRA ajoute six nouveaux produits musicaux à son offre existante d’oreillettes sans fil Bluetooth. Les produits lancés sont le Jabra BT325s (paire d’oreillettes Bluetooth stéréo), le Jabra C820s (casque stéréo hautes performances à annulation de bruit), ainsi que deux adaptateurs musicaux, le Jabra A125s (adaptateur Bluetooth pour iPod) et le Jabra A120s (adaptateur Bluetooth pour autres baladeurs). www.jabra.com
D-LINK lance un lecteur multimedia HD, le DSM520 Wireless. Ce lecteur permet de réaliser le streaming de fichiers musicaux, de photos et d’images vidéo en haute définition, et ce vers des systèmes de home entertainment. Le lecteur multimédia dispose, sur son panneau avant, d’un port USB 2.0 fournissant un accès direct aux sources musicales, photo et vidéo de supports USB ou de disques durs externes. Le DSM-520 soutient tant les formats de médias anciens que nouveaux tels que la vidéo HD en format Windows Media Video 9 ou MPEG 4. Prix: 350 euros TVAC. www.dlink.be.
www.hp.be
Est-ce que tout le monde au bureau doit vraiment imprimer en couleur?
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La couleur, c’est bon pour les affaires sauf si certains la gaspillent pour leurs petites affaires personnelles. C’est pourquoi les nouvelles HP LaserJets contrôlent l’accès aux impressions couleurs. Grâce à cela, c’est vous qui décidez qui peut imprimer en noir et blanc et qui peut imprimer en couleur. Vous pouvez même contrôler l’accès par application afin que les e-mails, par exemple, ne soient imprimables qu’en monochrome alors que les présentations ont droit aux couleurs intenses. Découvrez comment HP peut vous aider à prendre HP Color LaserJet 3800
le contrôle de votre couleur. Et de celle des autres.
©2006 Hewlett-Packard Development Company, L.P.
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[>> 70] exigences pour les contrôles fiscaux par voie numérique, en permettant la configuration d'imprimantes dédiées aux documents TIFF ou PDF. www.kyocera.be. KYOCERA lance deux nouveaux copieurs numériques A3 monochromes avec option d'impression, les KM-1635 (photo) et KM-2035. Moyennant une mise à niveau pour impression GDI (Graphical Device Interface) proposée en option, il est possible de transformer ces appareils numériques en imprimantes abordables. Un écran convivial permet d'accéder rapidement aux diverses fonctionnalités numériques telles que la sélection automatique du papier, le «scan-once-print-many», le tri en rotation électronique, une unité duplex op-
tionnelle permettant l'impression plus économique recto verso et un processeur de documents duplex de 50 feuilles en option pour faciliter les tâches de copie. Prix: 1.290 euros pour la KM-1635 et 1.577 euros la KM-2035. KYOCERA présente encore la FS-1030D, sa nouvelle imprimante monochrome pour les usagers individuels ou les petites équipes. Vitesse d'impression accrue, capacité de mémoire étendue et volume d'impression mensuel augmenté, telles sont les principales améliorations par rapport à son prédécesseur, la FS-1020D. L'un des grands points forts de la FS-1030D est son contrôleur d'impression à hautes performances, doté d'un processeur PowerPC 405 à 266 MHz, de 32 Mo RAM (max. 288 Mo RAM en option), de PRESCRIBE II, PostScript 3 et l'émulation PCL6 en standard. Très silencieuse, la FS-1030D imprime 22 ppm en A4 (11 ppm en recto verso). Prix: 299 euros HTVA. LEXMARK annonce trois nouvelles imprimantes laser compactes noir et blanc. Offrant des débits d’impression maximum de 19 à 26 pages A4 à la minute moyennant une résolution de 1.200x1.200 dpi, les Lexmark E120n, E240 et E240n sont des imprimantes compactes à haut débit. Les modèles E240 offrent une série d’options flexibles y compris une mémoire extensible, un deuxième tiroir et une connexion réseau qui permet de partager sans problème l’imprimante dans des environnements de groupes de travail. La E120n est très silencieuse et compacte, ce qui en fait l’imprimante idéale pour les bureaux où l’espace est limité. Prix conseillés: 181 euros pour la Lexmark E240, 226 euros pour la Lexmark E240n avec connexion réseau, 136 euros la E120n, HTVA. 72
NAVIGATION
COPACO-DMAX lance les nouveaux systèmes de navigation de la société taiwanaise Novogo. Les systèmes GPS des séries A, T et V sont très compacts. La série A signale les limitations de vitesse, la série T capte les infos trafic diffusées à la radio, et la série V est le premier système de navigation individuel à commande vocale. Prix indicatifs: 369 euros pour le A30 et 549 euros pour l'A70, à partir de 349 euros pour les modèles de la série T et à partir de 399 euros pour ceux de la série V, TVAC. www.dmax.be TOMTOM présente les Tam Tam GO 910, 710 et 510. Ils sont utilisables comme des kits mains libres grâce à leur compatibilité avec la technologie Bluetooth. La nouvelle base de données pré-installée recense les radars. Une commande spéciale permet à l’utilisateur de piloter son iPod directement à l’aide de l’écran tactile pour diffuser de la musique grâce au haut-parleur intégré ou à l’équipement stéréo de sa voiture. Prix conseillés: de 499 (GO510) à 699 euros (GO 910). www.tomtom.com
SÉCURITÉ
CAMÉSCOPES
LINKSYS dévoile de nouveaux produits grand public. Parmi les nouveautés, l'adaptateur réseau USB avec Wi-Finder et la nouvelle camera Internet compacte. Le nouvel adaptateur réseau USB combine un détecteur de réseau sans fil facile à utiliser à un adaptateur USB sans fil 802.11g. Il a été conçu pour les travailleurs nomades qui veulent vérifier si un réseau Wi-Fi ou un hotspot est disponible et pour déterminer le réseau le plus adapté à leurs besoins, avant d'allumer leur ordinateur portable. Prix: 95 euros l’adaptateur USB et 145 euros la caméra, TVAC. www.linksys.com
HITACHI Digital Media Group dévoile la sixième génération de caméscopes DVD. Les nouveaux caméscopes DVD supportent plusieurs normes DVD, et notamment DVD-R, DVD-RW, DVD-RAM et DVD+RW. Tous les modèles sont équipés du Video-toPhoto Frame Grab, qui permet de convertir des arrêts sur image d’enregistrements vidéo en photos. Le DZ-GX3300E (notre photo) représente le nouveau modèle haut de gamme qui offre une résolution de 3,3 mégapixels. www.hitachidigitalmedia.com
ARCHIVAGE
PACKARD BELL commercialise une nouvelle gamme de supports d'archivage. Store & Play, un disque dur autonome de 50 Go, peut accueillir 15.000 fichiers MP3, 70 films MPEG4 ou 50.000 photos numériques. Il est équipé d'un lecteur de cartes 4 en 1. Store & Save propose un espace de stockage supplémentaire pour l'utilisateur désireux de mettre en sécurité les fichiers de son ordinateur de bureau ou portable via un back-up. Ce support de stockage est désormais disponible en trois versions: 160 Go, 250 Go et 400 Go. Prix conseillé: 219 euros pour le Store & Play de 50 Go et de 269 euros pour l'exécution avec 80 Go. Le Store & Save vaut 119 euros en 160 Go, 149 euros en 250 Go et 249 euros en 400 Go, TVAC. www.packardbell.be
CISCO SYSTEMS a lancé la Cisco Security Management Suite. Ce produit combine plusieurs applications de gestion de la sécurité, grâce auxquelles les entreprises peuvent améliorer le respect de leur politique en matière de sécurité informatique et la gestion de la sécurité de tous leurs systèmes IT. La Security Management Suite de Cisco aide le client à réduire ses coûts et inclut notamment le nouveau Cisco Security Manager. Le gestionnaire peut choisir entre une vue d'ensemble basée sur les différents systèmes de l'entreprise ou sur sa politique de sécurité, qu'il est donc facile d'adapter aux nouveaux besoins de l'entreprise. www.cisco.be
PORTABLES
FUJITSU SIEMENS Computers présente le Lifebook Q2010, dédié aux cadres. Pesant à peine 1 kg, épais de moins de 20 mm, au format A4, le nouveau Q2010 est composé de matériaux de très bonne facture: charnières en titane, boîtier en magnésium, et laque multicouche type piano. L'UMTS assure l'accès aux données et la téléphonie, partout et à tout moment. www.fujitsu-siemens.be
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Professeur invité à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) depuis 2003, le Dr Margue participe, par ailleurs, à de nombreux projets de recherche internationaux. Il est notamment membre de l’unité de recherche en histoire médiévale de l’ULB, mais aussi directeur de recherches d’un projet sur l’Histoire, mémoire et identités. Étude du rôle des lieux de mémoire dans la constitution des identités collectives luxembourgeoises (2003-2007) et chargé de recherches dans ce cadre.
Photo: David Laurent
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UNIVERSITÉ
Laboratoire de l’Europe Dr Michel Margue Docteur en Philosophie et Lettres, orientation histoire, le Luxembourgeois Michel Margue, 46 ans, occupe le poste de directeur d’études du Master académique en histoire européenne contemporaine depuis septembre 2005. Il avait été nommé assistant-professeur au Centre universitaire de Luxembourg en 2001, avant d’y devenir enseignant-chercheur et professeur à l’Université du Luxembourg en 2002. M. Margue est également coordinateur du groupe de conception du Centre de documentation sur la forteresse et les identités luxembourgeoises et fraîchement nommé président du comité scientifique de ce centre.
La section d’Histoire de la Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l'Éducation possède encore – mais plus pour très longtemps – un site Internet différent de celui de l’Université du Luxembourg (www.cu.lu/histoire), qui présente la section, ainsi que les programmes de cours. Cette section a démarré en septembre dernier le Master académique en histoire européenne contemporaine, une formation qui s’adresse prioritairement à des historiens mais aussi à des spécialistes, politologues, journalistes, responsables d’institutions culturelles ou politiques, des fonctionnaires, ou à tous ceux qui recherchent une formation continue. «Nous essayons ici quelque chose de nouveau. Avant, on étudiait l’histoire en fonction des quatre périodes – histoire ancienne, Moyen-Âge, médiévale ou contemporaine –. Nous avons décidé de nous concentrer sur une seule thématique, mais de façon verticale. Nous offrons des cours dans toutes les périodes, mais sur l’Europe. Il s’agit d’une évolution mentale», explique Michel Margue, le directeur d’études de ce Master. Ce genre d’enseignement est proposé ailleurs, mais dans des cycles d’enseignement qui s’intitulent «études européennes» et concernent spécifiquement la construction européenne. L’Université du Luxembourg a opté, elle, pour l’enseignement de l’histoire de l’Europe et non celle de l’Union européenne. «L’histoire de la construction euro-
péenne y est importante, mais placée dans un contexte plus large», insiste le Docteur. Ce cursus, trilingue, s’étale sur deux années (120 ECTS). Durant les premiers et troisièmes semestres, les étudiants suivent dix heures de cours. Au deuxième semestre, ils partent à l’étranger pour suivre un enseignement très spécifique à leur sujet de mémoire. Le dernier semestre privilégie la recherche, c’est pourquoi seul un séminaire de deux heures se tient chaque semaine. Pour être admis à suivre ce Master, les étudiants doivent posséder un Bachelor (Bac +3) ou une ancienne maîtrise (en France) ou licence (en Belgique). Ces derniers accèdent directement à la deuxième année du Master. Pour sa première année, ce Master a attiré 18 étudiants, essentiellement des Luxembourgeois. Pour le moment, le nombre d’étudiants n’est pas limité et le challenge consistera surtout à attirer plus d’étudiants étrangers. «Nous comptons trois partenaires privilégiés au Luxembourg: le centre Robert Schuman, le Centre archivistique et documentaire du Parlement européen (CARDOC) à Luxembourg et le CVCE, Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe», souligne le professeur. Le directeur d’études estime enfin qu’il faudra offrir des cours du soir et introduire des filières avec cours à option. || Florence Reinson
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HUDSON DE WITTE & MOREL / HR ONE
Les DRH à l’honneur Les cinq nominés lors de l’élection du DRH de l’année, en novembre dernier, se sont retrouvés pour faire part de leur expérience sur le marché luxembourgeois. Photos: Bruno Dovifat. Texte: J.-M. G.
Aux côtés de Christian Scharff (Dexia-BIL), désigné meilleur DRH de l’année lors des Luxembourg HR Awards, organisés par HR One et décernés le 16 novembre dernier, on retrouvait, donc, Vinciane Istace (PricewaterhouseCoopers Luxembourg), Viviane Harnois (ABN-Amro Luxembourg), Étienne Planchard (Banque de Luxembourg) et Michel Hartmann (IEE). Réunis à l’initiative du cabinet De Witte & Morel, ces spécialistes des ressources humaines ont eu tout le loisir de présenter leurs propres initiatives, mais aussi de confronter leurs approches avec celles de la soixantaine d’invités présente parmi le «gratin» du secteur au Luxembourg. Yvonne O'Reilly (State Street Bank)
Dimitri Ronsse (Husky)
Stéphanie Koënig (UBS)
Michel Lamesch (Bank Sarasin) et Fouad Rathle (IFBL)
Annick Hartz (Reuters)
Douceline Sicart (BNP Paribas)
Michel Coppa et Hélène Crinquant (SGBT)
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Patrick Moutton (Hudson De Witte & Morel), Pascal Meier et Els-Katrien Renard
Christian Scharff (Dexia-BIL)
Magali Maillot (Lombard)
Michel Hartmann (IEE)
(Hudson De Witte & Morel)
Anne Reuter (Meespierson Intertrust), Pierre-André Delebecque (Fortis)
Étienne Planchard (Banque de Luxembourg), Fabien Amoretti (Farvest)
Vinciane Istace (PricewaterhouseCoopers)
Viviane Harnois (ABN-Amro), Christian Scharff (Dexia-BIL)
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TA KO M A
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SWISS LIFE
À pas de géants
Patrick Schols, chief executive officer de Swiss Life au Luxembourg.
Photo: Bruno Dovifat
Pour la seconde année consécutive, la compagnie d’assurances a doublé son chiffre d’affaires… Leader du marché luxembourgeois en matière de contrats d’assurance de groupe, Swiss Life a de nouveau fait exploser les compteurs en 2005. Avec un chiffre d’affaires de 305,3 millions d’euros, la société affiche 100% de mieux par rapport à 2004 (153,2 millions) et 289% par rapport aux 78,4 millions d’euros enregistrés en 2003. Si les performances dans le segment de l’assurance de groupe sont restées très modérées, avec une croissance de 3% du chiffre d’affaires dûe à la non-reconduction d’importantes primes uniques versées en 2004, l’essor des fonds dédiés et des produits structurés, désormais commercialisés en France (en plus de l’Italie et de la Belgique), ont porté la hausse spectaculaire (+181%) du chiffre d’affaires des produits d’assurance individuelle. Il faut dire aussi que le marché belge a bénéficié d’un encaissement exceptionnel, fin 2005, en prévision de l’entrée en vigueur au 1er janvier 2006, d’une taxe de 1,10% sur les primes d’assurance vie. Entre un résultat financier en nette progression, sous l’influence de plus-values réalisées et des coûts d’exploitation en croissance maî-
BRITISH CHAMBER OF COMMERCE
Websites as marketing tools At the British Chamber of Commerce’s March Small Business Evening, three industry professionals presented three different perspectives on how you should, or should not, use your website as a marketing tool. The British Chamber of Commerce invited three speakers in March - Dan Eischen, Interact, Richard Bentley, e2advance and Charles Oakes, Charles Oakes & Co. - to speak at a Small Business Evening Event on the topic of “Using your Website as a Marketing Tool”. Eischen gave an excellent presentation on the topic “From Business Plan to e-marketing Mix” in which the focal message was, “e-marketing is only part of the mix – it isn’t the whole thing.” A web presence should be continuously assessed and developed alongside a business. Websites can be effective, but as part of an integrated communication strategy that also can include traditional marketing (television ads, print ads) combined with new techniques (guerrilla marketing, viral marketing), which drive people to the Internet. He stressed the value of direct target marketing (permission based) that works with “pre-existing social markets”. Bentley spoke on how a dynamic web
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site is more effective than a static one. Businesses can get their website to work for them with easy online publications, reporting facilities (user behaviour, statistics, mailing lists) etc. Oakes’s presentation reinforced many of the points of the first two speakers. He offered various scenarios on how a young company can develop its IT to keep costs down. He also thinks that a business should constantly reassess itself to see if its IT is in line with the business’s evolution. An interesting point he brought up is that new small ventures often do not know what their core business is at the outset, but rather evolve in the first years of existence. From three different viewpoints, a real convergence was evident – a website has a lot to offer as a marketing tool, but it is up to a small business to assess and then leverage those possibilities. You cannot just slap up a website and expect it to do everything for you. || M. C.
trisée, Swiss Life au Luxembourg a terminé l’année 2005 avec un bénéfice de 3,18 millions d’euros, en hausse de 9% par rapport à 2004. «Nous devons sans aucun doute notre succès au fait que nous avons respecté, et continuons à respecter, la stratégie de distribution et les priorités que nous avions définies pour nos activités d’assurfinance, commente Patrick Schols, chief executive officer de Swiss Life au Luxembourg, qui rappelle que la compagnie a d’abord abordé le marché belge avant d’étendre son rayon d’action en France, puis en Italie et enfin en Allemagne. «Le fait que notre marque Swiss Life soit particulièrement bien perçue sur les marchés cibles par les clients finaux constitue un autre argument de taille pour les partenaires de distribution avec lesquels nous travaillons». L’année 2006 se présente, pour la société, comme une année charnière entre le 20e anniversaire de sa présence au Luxembourg (la société a été agréée le 2 mai 1985) et le 150e anniversaire du groupe, fondé à Zurich en 1857. Mais il faudra attendre la mi-mai pour que soit dévoilé le programme des festivités de cet événement. || J.-M. G.
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T E N Y E A R S M U S ÉE D ’ H I S T O I R E D E L A V I L L E D E L U X E M B O U R G
Learning from the Past Danièle Wagener, Director of the Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, speaks about the museum’s mission on the eve of its tenth birthday. “We want to show the viewer a mirror.”
Photo: David Laurent
A visit to the Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg (MHVL) is a trip through time that generally ends in the present day. Opened in 1996 and just about to celebrate its tenth birthday, the museum is a beautiful 3800 square metre building packed with history, Europe’s largest hydraulic elevator, and much more. Danièle Wagener, Director of the museum and also Director of Villa Vauban, says “With our exhibitions, we want to show viewers a mirror so that they can look at themselves and ask, what has this exhibition to do with me?” The MHVL tries to mount exhibitions that make a link between the past and the present – which end in contemporary time. The famous author Pearl S. Buck once said,“One faces the future with one’s past.” History can have an impact on what is happening today. When the MHVL uses collaborators, they try as often as possible to get the people involved to sign their texts so that visitors realise that these are personal opinions of modern times. “We try to get people to be critical about what they see,” says Wagener. For example, the museum mounted the exhibition “Le grand pillage” in 2005 on the looting of art objects during World War 2 and the efforts for restitution. In April 2006, the Museum learned that the Jewish community in Ettlebruck has been given back two antique Torah after someone had seen the exhibition. The museum welcomed 31,000 visitors in 2005. Over the past ten years, 353,151 people have passed through its doors, with a pattern of more visitors during the summer months. Wagener says that the number of visitors also goes up every time they mount a temporary exhibition. For Luxembourg City, it is important to have a museum that attracts tourists, but it is equally significant to have a museum that reaches outside of the country for collaborations. “We organise exhibitions that we can export to other museums. Some of these are very prestigious, such as “Incubi Succubi”(2000), that was also shown at the Deutsches Historisches Museum Berlin (Germany’s biggest national history museum). The museum staff is very active and has worked to build up an international network. Curator Marie-Paule Jungblut is the current President of the International Committee for Museums and Collections of Archaeology and History (ICMAH).
In 2004 the museum’s budget was 3, 839, 509. 66 euros. From this, publications accounted for 150, 200.00, acquisition of works and production of exhibitions accounted for 504,118. 27 euros, and personnel costs took up 2,355, 087.94 euros. The percentage of the budget that goes to wages is high, but Wagener points outthat the people who work for the MHVL also work for the Villa Vauban, which houses paintings from the 17th and 19th centuries, (now closed for renovations until 2009). The same people are also responsible for exhibitions in the open spaces of Luxembourg.
The MHVL in numbers The MHVL team consists of 8 scientific staff, 7 administrative staff, 4 IT specialists, technicians and electricians, 4 artisans and 8 outourced maintenance posts. The MHVL gives work to many people, as each exhibition requires the collaborative efforts of various specialists and scientists, scenographers, carpenters, photographers, graphic designers, guides, catering, and transportation. The museum provides guided tours for schools, as for example, with their current exhi-
bition “Images that Lie”. This exhibition has particular relevance for students who have grown up in a world dominated by images that they tend to accept as truths. The MHVL offers workshops, and they like to work outside of the museum’s 4 walls and in the city. The public can rent the museum for an evening for a very democratic price. In such cases the museum insists on guided tours, as it is good politics to show new people what the museum has to offer. There is a very nice restaurant and a shop, although neither are run by the museum. Instead, the space is rented out. The museum gets a percentage on the sales of the objects in the shop. The MHVL will celebrate its birthday in mid June, and at the end of the year it will re-open its permanent collection. Then, new objects acquired over the last ten years will be on display. They have installed a new museography based on what they have learned during the past ten years and are publishing a book entitled “Luxembourg, a Capital in Europe.” Take a trip through time, and learn something about the present by visiting the Luxembourg City History Museum. || Mary Carey
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Photo: David Laurent
xxxxxxx Me Serge Bernard, xxxxxxxxx installé à Luxembourg, est Avocat à la Cour, spécialisé en droit des affaires, droit des sociétés, droit notarial et droit des nouvelles technologies de l’information. «À de rares exceptions près, je recommande le passage en société. Je trouve en tout cas indispensable de prendre conseil auprès d’un avocat avant de se lancer en entreprise».
DROIT DES ENTREPRISES
Passer en société et opter pour la bonne structure Patron et salarié: oui? Créer sa propre société anonyme et en être salarié, toujours vrai? «D’un point de vue fiscal, il est toujours possible d’être salarié de sa propre société. Celle-ci verse un salaire dont les impôts sont retenus à la source. Du point de vue sécurité sociale, une personne physique non actionnaire mais administrateur délégué, est considérée comme étant ‘indépendant’ et donc soumise au paiement des cotisations à ce titre».
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Avant de se lancer, dans une affaire, un commerce ou une entreprise, passer par le conseil d’un avocat spécialisé semble un bon plan. «Il me semble que beaucoup de commerçants ont une certaine appréhension de l’avocat. Ils craignent, à tort, de devoir dépenser beaucoup d’honoraires pour ce conseil», explique Me Serge Bernard. «Vaut-il mieux débourser beaucoup pour tenter de redresser les erreurs après coup? Parfois même il est trop tard! J’estime que le conseil juridique préalable vaut bien chaque centime. Quand on veut investir des milliers d’euros dans une société, je ne comprends pas qu’on hésite un seul instant à se faire conseiller avant de risquer son patrimoine». Les conséquences patrimoniales et fiscales ne sont évidemment pas les mêmes pour un commerçant exerçant en son nom personnel que pour une société commerciale. «L’indépendant simple garantit personnellement et indéfiniment des dettes encourues. Ses biens, ainsi que ceux de sa famille, peuvent être saisis et vendus en cas de défaut de paiement ou de déconfiture. En passant en société, la responsabilité est immédiatement limitée. La société joue un rôle d’écran de protection du patrimoine privé du commerçant contre toutes sortes d’imprévus ou de mésaventures économiques». D’autres avantages (gestion de patrimoine par transmission d’actions au por-
teur, identification commerciale claire, possibilité d’association, de partenariats ou de financements, etc.) masquent sans doute l’inconvénient de la double imposition. «La société est imposée sur ses bénéfices et l’associé en tant que personne physique est également soumis à l’impôt. Mais, sauf rares exceptions, je recommande de passer en société». Encore faut-il faire le choix judicieux de la meilleure structure possible. Entre la société anonyme (S.A.), la société à responsabilité limitée (S.à r.l.), la société en commandite par actions (Seca), la société à responsabilité unipersonnelle (qui n’a qu’un seul associégérant), quelle structure convient mieux à une PME-PMI? «La Sàrl est souvent choisie pour des structures de taille familiale, à capital relativement modeste et avec un petit nombre d’associés, lesquels, le plus souvent, se connaissent et sont d’ailleurs identifiés tout au long de la vie de la société. La S.A. est plutôt le choix d’une entreprise de taille plus importante ou qui aspire à le devenir. Cette société permet aussi plus facilement à des investisseurs discrets d’y participer sans directement et publiquement divulguer leur placement. Le rôle de l’avocat est d’écouter, de poser les bonnes questions sur les projections du commerce à construire, puis d’orienter vers la solution la mieux adaptée, au cas par cas». || Alain Ducat
18.04.2006
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T.T V
Y a-t-il un pilote dans l’avion? L’arrivée du Suédois Marcus Nylén suffira-t-elle à rétablir l’incroyable crise de management intervenue au sein de la chaîne de télévision du groupe Tele2? Un an et demi après le relaunch de Tango TV, devenu T.TV (voir paperJam novembre 2004, page 16), la chaîne traverse une nouvelle grave crise dont il n’est pas dit, aujourd’hui, qu’elle puisse s’en remettre complètement. Antoine Santoni, son directeur général, est parti en claquant la porte, fin mars. Depuis, les autres directeurs, Pascal Adrien (informatique), Claude Nierenberger (financier) et Robert Schommer (production) sont également partis, volontairement ou non, ainsi que d’autres salariés, soit au total près d’un tiers des 25 employés de la société. La direction générale a été confiée à Marcus Nylén, un Suédois de 32 ans, parachuté à un poste pour lequel il ne dispose d’aucune expérience particulière, puisqu’il n’a évolué, jusqu’à présent, que dans le cadre d’opérateurs de téléphonie (voir aussi page 89). «Mais il n’est pas nécessaire d’être spécialiste dans le domaine de la télé pour diriger une chaîne. Marcus a de grandes qualités de management d’équipe et c’est pourquoi je suis persuadé que ce choix est le meilleur. Il saura recruter et s’entourer des meilleures personnes», nous a répondu Per Borgklint, market area director Benelux/UK de Tele2, qui n’a pas souhaité commenter davantage les départs successifs au sein de la direction. Comment en est-on arrivé là? Tout semble être parti d’une «bévue» des services juridiques du groupe, ayant omis de déposer une demande d’autorisation de commerce pour la régie commerciale Media Tele, et qui a suscité de la part de l’Inspection du Travail et des Mines (ITM) une intervention pour le moins musclée, avec moult fonctionnaires des douanes armés… «J’ai trouvé cette façon de faire très disproportionnée par rapport à la nature des faits, surtout pour un groupe actif au Luxembourg depuis une quinzaine d’années», explique Antoine Santoni, qui s’en est ému directement auprès du ministre du Travail et de l’Emploi, François Biltgen. Conséquence directe ou simple coïncidence? Moins d’un mois plus tard, l’ITM, alertée par des plaintes concernant les conditions de travail au sein de la société, les contrats des employés (régis par le groupe Tele2), le non-paiement d’heures supplémentaires ou des arriérés de congés – datant de l’époque Tango TV –, revenait à la charge auprès de T.TV pour une étude approfondie de la situation.
Près d’un tiers des effectifs de T.TV est parti, dans la foulée de la démission du directeur général Antoine Santoni.
Photo: David Laurent
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Sur la période 2002-2004, les arriérés d’heures supplémentaires allaient de 60 à… 900 heures, pour certains, et les jours de congés jusqu’à 50. «Financièrement, la mise en ordre de tout cela a été très lourde à supporter pour la société», précise Antoine Santoni. Le différend fut, néanmoins régularisé complètement début février 2006 et l’ensemble des salariés de T.TV a même signé un document certifiant que tous les antécédents étaient effectivement réglés et que les conditions de travail étaient satisfaisantes.
«T.TV n’est pas à vendre» Mais dans la foulée, le groupe Tele2 commanditait un audit social auprès de KPMG afin de faire la lumière sur la situation précise au sein de la société, et, en particulier, d’éclaircir un problème de mails «piratés». Le document final, remis à la mi-mars, ferait état d'une situation de quasi-rébellion au sein de la société, puisque la totalité des 25 employés y aurait indiqué son opposition farouche au management de T.TV, sans qu’aucun nom ne soit toutefois cité. «Le problème avec Antoine Santoni, est qu’il s’est énormément impliqué dans son travail et qu’il a laissé Pascal Adrien s’occuper de beaucoup de
choses», témoigne un ancien employé de la société, récemment parti, et qui n’hésite pas à parler de «harcèlement moral» et de «manipulations» de la part du directeur informatique, l’un des plus proches collaborateurs de M. Santoni. Il fut même question de messageries mails mises sous surveillance… Convoqué par son supérieur direct, Per Borgklint, Antoine Santoni a donc quitté T.TV dans un environnement qu'il qualifie de «hautement politique». «Cela me dépasse complètement et à partir du moment où je n’ai plus été en mesure de maîtriser la stratégie du groupe, il était logique que je parte de moi-même». T.TV ne serait-il plus, aujourd’hui, qu’un grand malade à l’agonie? «Non», tranche Per Borgklint, qui nous a assurés que les activités de la chaîne continuaient et que le management allait se reconstituer petit à petit. Quant à l’hypothèse d’une éventuelle cession de la chaîne, il n’en n’est pas question non plus. «T.TV n’est pas à vendre», assure M. Borgklint. Selon un récent sondage réalisé par l’institut de sondage allemand Isma, entre novembre et décembre 2005, sur près de 1.000 ménages, le taux d’audience semaine moyen de T.TV pour les 14 ans et plus était de 32% (contre 86% à RTL et 10% à .dok). || Jean-Michel Gaudron
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14.04.2006
17:49 Uhr
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Photo: David Laurent
xxxxxxx Blogging is simple, xxxxxxxxx fast, and everywhere. Emmanuel Vivier, Managing Director, Agence Culture-Buzz explains why companies should stop seeing blogging as a threat and start welcoming the opportunities.
M A R KC O M
The rise of the blog MarkCom, the Luxembourgish Federation of Communication Consulting Agencies, is currently made up of nearly 15 agencies specializing in Publicity, Communication, and Marketing. www.markcom.lu
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Whether companies like it or not, customers are increasingly having their say. What they say can make or break a product or a brand. But, as Emmanuel Vivier points out, is this a bad thing? Blogging has grown rapidly and so has its influence. There are no technical barriers with blogging, so anyone can blog and there has been an explosion of content. Furthermore, blogging now extends to mobile blogging, which includes video, text, and pictures. “In less than five seconds you can publish your own blog information from your mobile phone,” says Vivier. “Everyday” people are becoming the media. With Podcast, “People are making their own radio stations!” Before, big companies were afraid of startups eating into their market share. Now, they are afraid of the customer. Bloggers are faster and more proactive than companies. They don’t have to pass through corporate communications, or worry about being politically correct. “Communication has been democratized.” Online communities are being established. A perfect example of this can be found at www.monputeaux.com, the blog of Christophe Grébert, a resident of the wealthy town of Puteaux. To fight the corrupt government he feels has been exploiting his hometown, Grébert set up a blog and used it to win people over to the support of his cause. His success demonstrates how free speech on the Internet can create a community that is “for” or “against” something.
Companies are always making claims that they are “close to their customers” or “speak honestly”, but are they afraid to practise what they preach? Some companies are not ready to be open and feel threatened. But Vivier says, Where you have threats you have opportunities.” Many brands are reconsidering the way they present their information. Vehicles like CEO blogs offer a means of direct communication with the consumer that consumers appreciate. No longer should companies market “at” people, but “to” them. “Look at NIKE,” says Vivier. “They have developed social software for football fans.” This is a clever initiative, integrating consumers into their advertising during the excitement of the World Cup. It builds a NIKE community and surveys consumer behaviour all at the same time. People want to go to the NIKE web site and download the advertisements! Open speech puts the marketing of a product into the mouth of the consumer. Talking directly and honestly with that consumer, as through a CEO blog, presents a real human face and shows customers that the company is really listening. It is anti-censorship and all about acceptance of consumer reaction. “If you choose not to talk about your product, people will talk about it anyway, but on their field,” says Vivier. “Why not make it yours?” || Mary Carey
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Photo: David Laurent
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ADR
Jaerling prend la tangente Le député claque définitivement la porte au parti qui glisse trop dangereusement à l’extrême droite, selon lui. «Cette fois, j’en sors pour de bon», assène le député. Le 11 avril, l’histoire entre Aly Jaerling et l’ADR s’est définitivement close, avec une lettre adressée à la Chambre des députés par l’élu de la circonscription Sud , dans laquelle il affirme sa volonté de siéger comme indépendant «et de n’avoir strictement plus rien à voir avec les représentants de mon ancien parti», explique-t-il. Ce faisant, Aly Jaerling a rompu l’accord prévoyant qu’il se maintenait au sein du groupe parlementaire de l’ADR, comme indépendant, malgré sa démission du parti. Un arrangement «à l’amiable» qui permettait à l’ADR de rester représenté au bureau de la Chambre et de conserver les aides publiques pour la fraction, laquelle nécessite cinq députés au moins. Mais la récente tournure des événements – «des attaques personnelles incessantes de la part de certains dirigeants» – a brisé net tout espoir de conciliation. Depuis plusieurs mois déjà, l’ambiance était à couteaux tirés entre le député du Sud et la direction du parti. Secoué par deux crises successives – nées de la dissidence d’Aly Jaerling, qui a voté «Non» au Traité constitutionnel, et de l’échec cuisant lors des élections législatives –, l’ADR est à la recherche d’un nouveau souffle. Mais la direction choisie par le parti, qui vient d’ailleurs de changer son nom de Aktiounskomitee fir Demokratie a Rentegerechtegkeet (Comité d’action pour la démocratie et la justice des retraites) en Alternativ Demokratesch Reformpartei (Parti réformiste d’alternative démocratique) n’est pas du goût de M. Jaerling, qui y voit un glissement vers l’extrême droite. «Nous avions créé un parti pour défendre les pensions et les gens démunis, pas pour prôner le repli identitaire et le nationalisme», s’indigne-t-il. || F. M.
Aly Jaerling quitte la fraction ADR et achèvera son mandat comme indépendant.
CONCOURS
L’énergie solaire à portée de tous
Les panneaux solaires n’ont plus la cote...
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Photo: Luc Deflorenne
L’appel à candidature pour la quatrième édition du prix solaire luxembourgeois et européen relance le débat sur la promotion des énergies renouvelables. Ce concours, organisé par l’asbl Eurosolar, en collaboration avec la Chambre des Métiers et patronné par le ministère de l’Environnement, est ouvert aux entreprises qui proposent des technologies permettant l’économie d’énergie, aux particuliers engagés dans la voie des énergies renouvelables, aux journalistes, aux écoles et aux communes ou associations locales. Les candidatures au concours peuvent être déposées jusqu’au 21 juin sur le site www.eurosolar.lu. L’annonce du vainqueur du prix luxembourgeois aura lieu à l’automne – le prix est surtout symbolique puisqu’il s’agit d’une reconnaissance par l’attribution d’une certification – et celle du gagnant du prix européen interviendra en décembre. L’an dernier, sur les sept catégories que comporte ce concours, seuls quatre prix ont été attribués, faute de projets. Et, étant donné que le pays accuse au moins dix ans de retard par rap-
port à ce qui se pratique dans le nord de l’Europe, aucun lauréat luxembourgeois n’a encore reçu le prix européen. L’énergie solaire, que promeut Eurosolar, représente une alternative aux énergies fossiles et nucléaire. Cependant, depuis le nouveau régime d’aides en faveur des énergies renouvelables du 23 août 2005, qui a fortement réduit les subventions des installations photovoltaïques, ces dernières n’ont plus la cote. Les discussions qui ont entouré le financement de l’énergie photovoltaïque ont induit en erreur le grand public, estime Henri Kox, président d’Eurosolar. «Le message a été brouillé, celui qui est parvenu chez les gens, c’est que la photovoltaïque coûte cher et n’apporte rien, regrette-t-il, avant d’ajouter que le grand défi, cette année, sera d’avoir une structure décentralisée dans toutes les communes, capable d’informer les gens sur les nouvelles technologies». || F. R.
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13.04.2006
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PROVINCE DE LUXEMBOURG
La logistique nouvelle cuvée Le premier coup de grue a été donné, fin mars, pour le parc Ardenne Logistics. Un projet résolument nouveau. S’il fallait un symbole, celui-là n’est pas passé inaperçu. Alors que, depuis plusieurs jours, le ciel se déchirait en trombes d’eau sur le sudLuxembourg belge, la pluie a cessé, le 31 mars peu après midi, à Molinfaing, à une trentaine de kilomètres au nord d’Arlon, lorsque le ministre régional wallon à l’Aménagement du territoire et au Transport, André Antoine, a grimpé dans une pelleteuse pour donner le premier coup de pelle du futur parc d’activités Ardenne Logistics. Et ce symbole-là n’est pas passé inaperçu. Pas pour cause de confort de la multitude d’invités venus de toute la Belgique et des pays voisins – le secteur grand-ducal des transports et de la logistique y était représenté en nombre –, mais parce qu’Ardenne Logistics n’est pas une simple nouvelle zone d’activité économique. Avec l’intercommunale de développement économique Idelux, la Région wallonne (qui apporte une contribution de 16 millions d’euros), les communes de Neufchâteau, Léglise, Vauxsur-Sûre et les partenaires privés, Ardenne Logistics a grillé à quelques jours près la politesse à la Communauté germanophone de Belgique, qui a elle aussi posé, depuis, la première pierre d’un tel parc de toute nouvelle génération. Ce parc s’inscrit dans l’un des cinq pôles de compétitivité (celui attribué au transport et à la logistique) repris au récent et fameux «Plan Marshall» pour la Wallonie. Mais, surtout, il offrira au secteur de la logistique quelque 80 ha et 250.000 m2 de surfaces commercialisables entièrement pensées en termes de qualité architecturale et environnementale et de développement durable. Une zone où, d’une certaine manière, il fera bon investir et travailler puisque les entreprises disposeront aussi de tous les services nécessaires tels que centre de formation, crèche, transport en commun, restauration, point banque, etc. Cette idée prévaut d’ailleurs aussi pour l’aménagement de la zone d’activité qui va s’étendre autour d’Ikea, à Sterpenich. À Molinfaing, l’atout de taille est que la logistique s’est imposée comme un élément essentiel
Les travaux ne font que commencer à Molinfaing, à 30 km d’Arlon, où va s’implanter un parc d’activités.
de la vie économique, elle est elle-même devenue secteur économique à part entière. Car logistique ne signifie, en effet, pas du tout simplement entreposage et distribution, mais au contraire toute la prise en charge de marchandises et biens industriels depuis le fabricant, où qu’il soit dans le monde, jusqu’au client final, avec les très nombreuses et complexes opérations inhérentes à ce travail. Et à forte valeur ajoutée, d’ailleurs créatrice d’emplois: 70 à l’ha. Alors que toutes les zones portuaires maritimes belges mais aussi étrangères sont saturées, une toute récente étude indique que la Belgique occupe la première place européenne en potentiel d’investissements logistiques. Le parc Ardenne Logistics, quant à lui, est en outre idéalement situé au croisement des autoroutes E-25 et E-411, soit les axes de communication routière entre le nord et le sud et l’est et l’ouest de l’Europe. Il est aussi voisin de la ligne de chemin de fer Bruxelles – Luxembourg, à laquelle il sera relié
pour pouvoir également rejoindre l’axe ferroviaire de marchandises, l’Athus – Meuse, ce qui ouvre les portes à tous les trafics ferroviaires dans le Vieux continent. Ce raccordement est une nouveauté puisque, par rapport au projet initial, il est aujourd’hui repris sur la liste des priorités. Le tout non loin de quelques-uns des plus importants aéroports de fret, dont le Findel. Ce que les promoteurs du parc traduisent par un slogan: «58 millions de consommateurs accessibles en 24 heures». Des consommateurs qui, dans un rayon de 400 km, sont en outre ceux qui disposent du pouvoir d’achat le plus élevé. Les travaux ne font que commencer et aucun espace n’est bien sûr encore loué ou acheté. Mais certains investisseurs s’y intéressent déjà. Un premier bâtiment témoin d’une superficie d’au moins 10.000 m2 va très bientôt être construit, aux risques des partenaires privés de ce partenariat public-privé. Question de mieux séduire. || Marc Vandermeir.
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11.04.2006
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Programme des prochaines formations
Normes comptables internationales IFRS Holding/Soparfi et sociétés commerciales et industrielles Durée : 5 sessions de 4 heures Dates : 27 avril, 4 mai, 11 mai, 18 mai et 8 juin 2006 Impacts fiscaux des normes IFRS Date : 30 mai 2006 IFRS for Investment Funds Dates: June 15 and 16, 2006
Impacts of the Markets in Financial Instruments Directive (MiFID) on Luxembourg Financial Institutions Date:
L’art du manager-coach ou comment développer votre “Attitude Coach” Dates : 16 mai et 1er juin 2006
Administration of Private Equity Funds and SICAR Dates: June 6 and 7, 2006
Les brochures descriptives individuelles et les bulletins d’inscription sont disponibles sur www.pwcacademy.lu
May 2, 2006 Prochainement disponibles sur notre site Internet :
Impacts de la Directive sur les Marchés d’Instruments Financiers (MiFID) sur les Institutions Financières luxembourgeoises Date : 4 mai 2006
Der Steuer-Frühling 2006 / Le Printemps Fiscal 2006 Datum: 5. Mai 2006, 8.30-12.00 Uhr Date : 5 mai 2006, 14h00-17h30
Opportunités et défis pour les établissements de crédit du nouveau reporting prudentiel (COREP/FINREP) sous le standard XBRL Module 1 : Enjeux fonctionnels Date : 11 mai 2006, 9h00-12h30 Module 2 : Enjeux technologiques Date : 11 mai 2006, 14h00-17h30
Utilisation des outils du Financial Risk Management dans le cadre de l’administration de fonds d’investissement “UCITS III” Date : 19 mai 2006
Auswirkungen der Richtlinie über Märkte für Finanzinstrumente (MiFID) auf luxemburgische Finanzinstitutionen
Indirect taxes for operational companies (VAT & Customs) Module 1: Basic principles of VAT Date: May 31, 2006 Module 2: VAT and cross-border transactions Date: June 1, 2006, 9.00am-12.30pm Module 3: Customs issues – the Single Administrative Document (SAD) and the Authorised Economic Operator Concept (AEO) Date: June 1, 2006, 2.00pm-5.00pm
VAT for the financial sector Module 1: Basic principles of VAT Date: June 8, 2006, 9.00am-12.30pm Module 2: VAT advanced – recent developments and specific issues Date: June 8, 2006, 2.00pm-5.30pm
Business Continuity Management for Advanced Professionals (BCLE 2000) Dates: June 12, 13, 14, 15 and 16, 2006 (certification included)
Moderne Führungsinstrumente Modul 1: Professionelles Delegieren Datum: 13. Juni 2006 Modul 2: Die Führungskraft als Coach Daten: 14. Juni und 6. Juli 2006 Modul 3: Konfliktmanagement Daten: 26. und 27. Juni 2006
Datum: 23. Mai 2006 Pour tout renseignement complémentaire, Tél. : +352 49 48 48-4040, Fax : +352 49 48 48-4041, e-mail : pwcacademy@lu.pwc.com
© 2006 PricewaterhouseCoopers. All rights reserved. PricewaterhouseCoopers refers to the network of member firms of PricewaterhouseCoopers International Limited, each of which is a separate and independent legal entity. *connectedthinking is a trademark of PricewaterhouseCoopers LLP.
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14.04.2006
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RESSOURCES HUMAINES
Carrières Changements de poste ou d’entreprise? Envoyez-nous quelques lignes d’infos accompagnées d’une photo à press@paperJam.lu. Retrouvez plus de 10.000 décideurs, entreprises et organisations du Luxembourg sur www.index.paperJam.lu. Recherches avancées, inscriptions et mises à jour tout au long de l’année. INDEX 2006 est actuellement disponible en kiosque (372 pages, 10 €).
COMPUWARE BELUX vient de nommer CHARLES DEKEYSER nouveau responsable des ventes pour sa ligne de produits ChangePoint. Âgé de 56 ans, il travaille depuis plus de trente ans dans le monde de l'informatique. Il fut notamment, en 1999, l'acteur principal de la création d'Application Engineers, une société qu'il a dirigée pendant 5 ans.
Un nouveau business development manager chez CONTRASTE EUROPE: FRANÇOIS LECOCQ, 31 ans, qui possède huit années d’expérience dans les services IT aux grandes organisations, principalement dans le secteur financier. Il était, précédemment, business unit manager chez Ausy.
PICTET & CIE — GROUP MANAGING DIRECTOR
CHRISTIAN GELLERSTAD Les associés de PICTET & CIE ont procédé à la nomination de 15 group managing directors, appelés à prendre part au financement du Groupe Pictet, avec les profits et les risques qui en découlent. Ces 15 group managing directors sont établis autant en Suisse que dans les sociétés du Groupe Pictet basées à l’étranger. L’un d’entre eux est au Grand-Duché: CHRISTIAN GELLERSTAD, helvético-suédois de 38 ans, administrateur-délégué de Banque Pictet & Cie (Europe) S.A., Luxembourg, à la tête d’une équipe de plus de 200 personnes au Luxembourg, ainsi que dans ses trois succursales européennes à Francfort, Madrid et Paris.
Un nouveau sales manager print chez IMPRIMERIE CENTRALE: ALAIN GIOMBETTI, 49 ans, qui occupait, auparavant, les fonctions de sales manager chez Bastian Print Solutions. Son parcours professionnel, débuté dans le groupe Editpress, où il passa douze années, l’a également conduit chez Victor Buck pendant 16 ans.
Âgé de 43 ans, PHILIPPE CASTELAIN vient renforcer l'équipe commerciale de SIMAC LUXEMBOURG en qualité d'account manager. Après avoir travaillé sept ans chez CompaqHP, il avait occupé, ces deux dernières années, des fonctions similaires chez System Solutions Luxembourg.
Pour succéder à Charles Ruppert, dont le mandat est arrivé à échéance, c’est ROGER INFALT qui a été désigné nouveau président du CONSEIL DE PRESSE. Âgé de 49 ans, ce journaliste du Tageblatt est, actuellement, chef de rubrique adjoint de la rédaction locale et, depuis 2004, secrétaire de rédaction adjoint, membre de la rédaction en chef. Il a également été, entre 2003 et 2006, président du syndicat ALJ (Association luxembourgeoise des Journalistes).
Après une parenthèse pour cause de congé parental, NEIL HATFIELD est de retour chez PROLINGUA LANGUAGE CENTRE. Il y a été nommé responsable e-learning, en charge de la formation à distance et du blended learning. Entré dans la société en 1997, cet Anglais de 38 ans y fut professeur de langue anglaise, puis formateur de formateurs et responsable pédagogique.
UTIMACO SAFEWARE, un des premiers producteurs mondiaux de solutions professionnelles de sécurisation des données, a nommé GAUTHIER VAN DAELE, 33 ans, au poste de managing director pour la région Benelux. Il occupait, précédemment, des fonctions équivalentes pour le compte d’Autodesk.
Âgée de 37 ans et forte d’une expérience de plus de sept ans dans le domaine de la gestion immobilière/property management d'ensemble immobilier tertiaire au Luxembourg, MYRIAM SCHOENDORF a rejoint l’équipe Property Management de la société PROPERTY PARTNERS. Elle y a été nommée key account manager, en charge de la gestion et du développement d'un portefeuille de clients (investisseurslocataires).
FORTIS BANQUE LUXEMBOURG — D I R E C T E U R R E TA I L B A N K I N G
KIK SCHNEIDER FORTIS BANQUE LUXEMBOURG vient de confier à KIK SCHNEIDER, actuellement directeur marketing & coordination commerciale, la direction du Réseau des Agences. Une nomination qui fait suite au départ de Marc Hentgen, appelé à assumer de nouvelles fonctions au sein du groupe à la suite de l’acquisition récente de la Von Essen KG Bankgesellschaft par Fortis. Âgé de 53 ans, M. Schneider continuera néanmoins à assumer la direction de la fonction marketing & coordination commerciale.
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Après avoir occupé plusieurs fonctions de gestion commerciale dans différentes sociétés informatiques, dont Siemens Business Services, VEERLE LIEVENS, 43 ans, a été nommée sales director Belgium & Luxembourg chez FUJITSU SIEMENS BELUX. Auparavant, elle était business unit manager financial services chez Banksys.
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Après avoir passé 15 ans chez Swiss Life Luxembourg en tant qu’employee benefit consultant-manager, DENIS VAN-LOOCK, 43 ans a rejoint l’équipe d’ALD AUTOMOTIVE en tant que business development & marketing supervisor. Il y sera en charge de la mise en place de toutes les démarches visant à supporter le développement commercial de la société.
VICTOR BUCK SERVICES a renforcé son équipe de management avec l’arrivée de JEAN-DENIS DIET, au poste de sales director. Il a, par le passé, œuvré pour des multinationales, près de huit ans dans le secteur des logiciels de développement informatique, dont cinq en tant que sales manager et plus de quatre années dans le monde de l’impression digitale.
STERIA-PSF LUXEMBOURG a engagé ANNE THIEL, 30 ans, en tant que nouvelle account manager, en charge de la mise à disposition de compétences pour la fourniture de conseils, la réalisation de projets d’intégration de systèmes et la délégation de personnel IT pour le monde bancaire. Il s’agit d’un retour dans le secteur financier pour celle qui avait occupé, pendant plus de six ans le poste de marketing manager chez Real Solutions, avant de passer, en 2005, par la case EASI Resources.
M U S É E N AT I O N A L D ’ H I S T O I R E E T D ’A R T — DIRECTEUR
MICHEL POLFER Le MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ART (MNHA) a trouvé son nouveau directeur. MICHEL POLFER, 42 ans, a été nommé par le gouvernement, à la mi-février, et succède ainsi à Paul Reiles, parti à la retraite fin 2005. Grand spécialiste de l’histoire de l’Empire de Rome et de la Gaule romaine, il avait décroché, en 1995, un doctorat sur ce thème et écrit de nombreuses publications. Il connaît bien le MNHA pour y avoir été, entre 1994 et 1999, collaborateur au service pédagogique. Jusqu’en 2004, il fut ensuite, notamment, assistant professeur et, depuis 2005, professeur associé à l’Université du Luxembourg, Faculté des Lettres, Sciences Humaines, Arts et Sciences de l'Éducation de l’Université du Luxembourg, dans la section Histoire.
Entrée chez Coopers & Lybrand en 1990, et restée, depuis, au sein de la cellule en charge des travaux de domiciliation et calcul de salaires, NOËLLA ANTOINE, a été promue associée de la société ALTER DOMUS, issue du spin-off des activités corporate and trust de PricewaterhouseCoopers en 2001. Âgée de 37 ans, elle est, depuis un an, en charge des aspects multiples et variés liés à la production.
L’équipe Agency de la société PROPERTY PARTNERS s’est renforcée avec l’arrivée de CÉLINE SORIO, en qualité d'agency assistant, apportant son expérience au service location bureau/retail. Âgée de 26 ans, elle a débuté dans le secteur bancaire (Cortal Consors Luxembourg), avant de travailler pour plusieurs sociétés de services luxembourgeoises.
En même temps que Mmes Mazzarol et Antoine (lire par ailleurs), XAVIER PAUWELS a été promu associé au sein de la société ALTER DOMUS. Arrivé chez PricewaterhouseCoopers en 1999, en tant que senior advisor, il était devenu directeur chez Alter Domus en 2004. Depuis un an, il assume la responsabilité du développement des activités de la société.
Âgé de 47 ans, MARC HEMMERLING a quitté ses fonctions au sein du comité de direction de Cetrel (dont il avait accompagné la création et le développement ces vingt dernières années), pour intégrer l’équipe de l’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg (ABBL). Il y a été engagé en tant que responsable Paiements, Organisation et IT, au sein du département Banking and Finance, piloté par Serge de Cillia. Son rôle sera notamment d’accompagner les banques dans la migration vers les systèmes de paiement de nouvelle génération (SEPA) prévus d'ici 2008.
T.T V — D I R E C T I O N G É N É R A L E
MARCUS NYLÉN À la suite du départ précipité d’Antoine Santoni (lire aussi en page 81), le groupe Tele2 a procédé à la nomination de MARCUS NYLÉN au poste de directeur général de la chaîne de télévision T.TV. Ce Suédois de 32 ans, diplômé d’un MBA de l’École Supérieure de Commerce de Sophia Antipolis (France), évolue depuis cinq ans au sein du groupe Tele2. Il y a occupé les fonctions de directeur général des opérateurs Optimal Telecom, en Suède, et Alpha Telecom (Grande-Bretagne et Luxembourg). 89
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14.04.2006
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E R N S T & YO U N G L U X E M B O U R G — A D M I N I S T R AT E U R D É L É G U É
RAYMOND SCHADECK
La direction générale de FUJITSU SIEMENS BELUX a été confiée à BAUDOUIN LENAERTS, qui aura en charge la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie du groupe au niveau local. Âgé de 46 ans, cet ancien general manager et executive vice-president opereration wireless solutions chez Zenitel était, précédemment, general manager de la division Retail de Real Software.
Le recteur de L’UNIVERSITÉ DU LUXEMBOURG a procédé à la nomination du Professeur ÉRIC TSCHIRHART aux fonctions de chargé de mission pour la gestion de la recherche. Un mandat provisoire, qui prendra fin lorsque sera nommé un vice-recteur chargé de la recherche. Âgé de 43 ans, le Pr. Tschirhart, ancien chef de groupe au CRPSanté, est Professeur de Physiologie à l’Univer-sité du Luxembourg depuis août 2002. Il est également directeur des études de la Formation spécifique en Médecine générale.
À 42 ans, MICHEL GREVESSE-SOVET a rejoint L’IMPRIMERIE CENTRALE pour y assurer la fonction de sales manager des activités PSF (agent de communication à la clientèle) et financial services. Il était, précédemment, business development manager chez RR Donnelly Financial.
Promue directrice en 2004 au sein de la société ALTER DOMUS, spécialisée dans les services de domiciliation et de payroll, NELLY MAZZAROL est devenue, au 1er avril, associée. Âgée de 34 ans, elle avait intégré Coopers & Lybrand, en 1995, en qualité d'accountant. Depuis avril 2005, elle occupe les fonctions de coordinateur pour les Ressources Humaines.
FORTIS ASSURANCES LUXEMBOURG — CHIEF EXECUTIVE OFFICER
CHANTAL VAN DYCK Le deuxième assureur vie de la place, FORTIS ASSURANCES LUXEMBOURG, compte un nouveau chief executive officer en la personne de CHANTAL VAN DYCK. Elle prend ses fonctions en remplacement de M. Dirk Billemon, appelé à poursuivre sa carrière au sein de Fortis Insurance International, en tant que managing director for business developpement Europe. Mathématicienne et actuaire, Mme Van Dyck est présente au sein du Groupe Fortis depuis 26 ans. Elle occupait précédemment le poste de CEO de Fintro, la seconde marque en retail banking du groupe en Belgique.
Tout juste diplômée en typographie et design graphique de l'École de recherche graphique de Bruxelles, VERA CAPINHA HELIODORO, 25 ans, vient de rejoindre l'équipe de XGRAPHIX en tant que designer graphique. Elle s'investit principalement dans l'Éditorial Design, et est, en autre, en charge du graphisme et de la mise en page des magazines Nico, paperJam, Désirs et Flydoscope.
Pour faire face aux développements de ses activités, PROPERTY PARTNERS s'est adjoint les services et compétences PAUL MATHES au poste de directeur financier. Ce Luxembourgeois de 44 ans bénéficie d'une solide expérience professionnelle de 25 ans acquise auprès d’Assurances Zurich, de la Centrale Paysanne et de différentes fiduciaires.
Le 1er juillet prochain, RAYMOND SCHADECK succédera à Kenneth Hay – partant en retraite fin juin – en tant qu'administrateur-délégué de ERSNT & YOUNG LUXEMBOURG. Âgé de 50 ans, expert comptable et réviseur d'entreprise, M. Schadeck a commencé sa carrière en 1981 chez Andersen Luxembourg (ex-Arthur Andersen), firme dont il fut promu associé en 1992, puis administrateur-délégué en 1999. Suite à l'intégration d'Andersen dans le giron de Ernst&Young, en 2002, il était devenu directeur financier pour la Continental Western European Area de la firme, regroupant 28 pays.
Ancien country manager pour la Belgique et le Luxembourg de Transcom Worldwide, leader européen en matière de CRM, PATRICK HEIN, 34 ans, a rejoint l’IMPRIMERIE CENTRALE. Il y est désormais sales manager institutions.
L’équipe Property Management de PROPERTY PARTNERS s'est adjoint les compétences et savoir-faire de CHRISTINE GANACHAUD, 37 ans. Elle dispose d’une expérience de six années dans le monde de l'immobilier et supportera l'équipe en tant qu'administrative assistant.
SES GLOBAL — MEMBRE DU COMITE DE DIRECTION
DANIEL S. GOLDBERG Dans la continuité de l’acquisition de New Skies Satellite, DANIEL S. GOLDBERG a été nommé au comité de direction de SES GLOBAL. Présidé par Romain Bausch. Il conserve, en parallèle, ses fonctions de président et CEO de New Skies Satellites, une société qu’il avait rejointe dès sa création, en octobre 1998, en tant que spin-off de l’organisation intergouvernementale Intelsat. Il y fut, tour à tour, conseiller juridique puis directeur des opérations, avant d’en devenir le PDG en janvier 2002. Précédemment, ce diplômé de droit de l’Université de Harvard, avait œuvré pour l’opérateur PanAmSat Corp., dont il était le vice-président délégué aux affaires gouvernementales et réglementaires et le conseiller juridique. 91
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14.04.2006
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Nombre de logements
xxxxxxx Le prix des terrains xxxxxxxxx à bâtir pèse sur le développement des maisons unifamiliales. En 2004, 70% des autorisations de bâtir délivrées par les communes (2.650 environ) ont concerné les appartements, contre 30% (1.070 unités) pour les maisons.
3500
3000
2500
2000
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500
0 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03
Source: Statec
Logements au total Maisons unifamiliales Appartements
L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B
Loger au Luxembourg: une autre piste Une offre immobilière à augmenter Rares sont les sujets au Luxembourg qui dominent autant les discussions que l'habitation. L'opinion publique et l'opinion publiée sont unanimes: c'est trop cher. Quant aux remèdes, le désaccord est complet. Devant une telle situation, l'économiste propose de diminuer la demande et/ou d'augmenter l'offre. Une diminution de la demande pourrait être provoquée par des facteurs externes et peu souhaitables (grippe aviaire, taux des crédits...). Les présentes lignes plaident plutôt pour une augmentation de l'offre…
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Au Luxembourg, dans l’esprit de la majorité des résidents, le prix du logement, loué ou acquis, est jugé trop élevé. Depuis de nombreuses années, le sujet a été déclaré hautement important au niveau des politiques nationale et communale. Avec un résultat pour le moins mitigé. Les dépenses relatives au logement figurent tout en haut de la liste des charges des ménages (luxembourgeois), leur part dans les revenus annuels (30% et plus) ne cesse de croître. Or, l’explication de cette situation est toute simple: le marché du logement est un marché quasi parfait. Le nombre d’offreurs est très élevé, tout comme celui des demandeurs, et – grâce à Internet et aux autres médias – l’information sur les prix est parfaitement transparente. L’excès de la demande par rapport à l’offre explique le niveau de prix, jugé démesuré: le résultat d’un marché fonctionnant quasiment à merveille. Pour cette raison, les interventions des organismes ou outils étatiques/para-étatiques (tels que le Fonds du Logement, IVL, etc.) sont dès le départ voués à l’échec. Seule la désactivation des mécanismes fondamentaux du marché pourrait offrir une certaine marge de manœuvre. Or, les expériences historiques permettent de faire douter si un marché du logement dirigé de manière centraliste serait plus efficace. L’histoire nous a cependant montré qu’il existe bel et bien des moyens pour endiguer la poussée des prix. Les Grecs, les Romains, les
francs et tant d’autres l’ont fait: ils ont élargi l’offre de manière spectaculaire, en créant de nouvelles cités. Une mission certes gigantesque, mais réaliste, serait la création d’un Neo-Luxembourg. Il faudrait construire une nouvelle ville à Luxembourg! Une opportunité unique pour poser les jalons au niveau des quatre fonctions-clés d’une ville: habiter, travailler, se reposer et s’approvisionner. Avec des améliorations incontestables dans des domaines aussi variés que la circulation (transports publics...), l’urbanisation (augmenter la densité de l’habitat...), l’architecture (bâtir de manière moderne...), l’écologie (intégrer l’aspect écologique dans la construction...), la politique de l’énergie (maisons à faible consommation d’énergie...), la culture (infrastructures...), l’économie, etc.. Ainsi, des ailes seraient offertes au développement du pays entier. Une augmentation draconienne de la quantité et de la qualité offertes permettrait de faire évoluer durablement les prix dans la bonne direction et provoquerait une inversion de la tendance au niveau de la qualité. Un simple regard sur la carte du pays indique que les zones à bâtir potentielles sont bien existantes. Aux politiciens de faire preuve de courage et de clairvoyance, et de balayer par leur vision les résistances initiales || Daniel Lanners, membre du conseil d'administration de l'Economist Club Luxembourg
HEALTH-SYSTEMS
12.04.2006
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12.04.2006
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E R N S T & YO U N G
Corporate Governance conference On March 28, Ernst & Young, in collaboration with the Institut Luxembourgeois des Administrateurs (ILA), organised its second Corporate Governance Conference at the hotel Le Royal. Photos: David Laurent. Texte: Mary Carey.
Jeannot Weyer (Ernst & Young)
Around the world, “governance as usual” is being challenged and changed by new rules and expectations from investors and other stakeholders. Corporate governance issues are hot topics that are reported and analysed in the media almost everyday. So, how is corporate governance currently being practised, and more specifically, how is it being practised in Luxembourg? At the second Corporate Governance Conference held at the hotel Le Royal, several local and international experts addressed these questions and discussed the challenges and initiatives relating to corporate governance in Luxembourg. The implementation of the 8th EU directive and its impact on corporate governance was also discussed. To round out the day, a panel of well known representatives from the banking and industrial sectors in Luxembourg also exchanged their different views on corporate governance. Their conclusion: “Good governance can bring value to businesses.”
Martine Hue (Arcelor)
Romain Bausch (SES Global)
Kenneth Hay (Ernst & Young)
Olivier Lemaire (Ernst & Young)
Kenneth Hay (Ernst & Young)
Alain Georges, (BIP Investment Partners)
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Bertrand Pivin (Apax Partners)
Patrick Zurstrassen (ILA)
André Roelants (Clearstream)
Isabelle Nicks (Ernst & Young)
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14.04.2006
14:35 Uhr
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CONFÉRENCE
Banquiers responsables Les obligations et les responsabilités du banquier serviront de support à deux jours de conférences organisées par IFE Benelux, les 16 et 17 mai prochains. Me François Brouxel: «Il n’est pas surprenant que la pratique et les règles afférentes en matière de responsabilité du banquier soient en pleine mutation et doivent contribuer à la sécurité juridique sur la place de Luxembourg».
Photo: Luc Deflorenne
La loi du 5 avril 1993 relative au secteur financier a, évidemment, posé les grandes lignes des obligations professionnelles exigées dans le secteur financier: obligation de connaître ses clients (le fameux principe du «Know your customer»), l’obligation de coopérer avec les autorités, en particulier dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent et, bien évidemment, l’obligation de respect du secret professionnel. Autant de dispositions renforcées par la suite dans la plus récente loi traitant de la lutte contre le blanchiment et le financement des activités terroristes et qui, régulièrement, font l’objet de quelques publications littéraires. On peut citer, par exemple, celle des avocats à la Cour Alex Schmitt et Elisabeth Omes (Étude Bonn, Schmitt, Steichen) parue aux Éditions Larcier: La responsabilité du banquier en droit bancaire privé luxembourgeois (lire aussi en page 66). Mais ces obligations se retrouvent également en matière d’échange d’information vis-à-vis des autorités fiscales, en matière de retenue à la source, qu’elle soit nationale ou européenne, dans le cadre, par exemple, de la récente loi du 21 décembre 2005 introduisant une retenue à la source libératoire sur certains intérêts produits par l'épargne mobilière. «L’une des tendances actuelles que l’on observe est une évolution vers une certaine ‘éthique de l’irresponsabilité’, un certain cocooning du client», remarque Me Alex Schmitt, qui sera le premier orateur de ces deux jours de conférences. «Il en résulte des responsabilités objectives sans faute, ainsi que des obligations accessoires de conseil, d’information et de sécurité. Le client bancaire est de plus en plus vu comme un consommateur qui achète un produit. Heureusement, la jurisprudence luxembourgeoise se démarque de ce glissement vers l’irresponsabilité», indique-t-il.
Délégation de pouvoir méconnue L’actualité récente n’a pas été avare en la matière et les banques se retrouvent assez facilement dans le collimateur de la justice en cas de dérapage incontrôlé. En janvier 2004, Morgan Stanley avait été condamnée pour faute lourde à l'égard du groupe LVMH. Le Tribunal avait notamment constaté que la banque avait manqué gravement, et à de multiples reprises, à ses devoirs d’indépendance, d’impartialité et de rigueur. Le montant de la sanction a de quoi faire réfléchir: 30 millions d'euros ont été alloués au seul titre du dommage moral, en attendant la détermination du préjudice matériel par un expert. Plus récemment, la Cour d'appel de Paris avait condamné l'État français à verser 135 millions d'euros à l'homme d'affaires Bernard Tapie, en conflit depuis plus de dix ans avec le Crédit Lyonnais, dans le cadre des manœuvres ayant accompagné la cession du groupe Adidas. Au Luxembourg personne n’a oublié, non plus, l’affaire KBL et les implications de la responsabilité du banquier en matière de violation du secret bancaire. L’environnement bancaire se voit exposé à une multiplicité de risques. «Dans un tel contexte, il n’est pas surprenant que la pratique et les règles afférentes en matière de responsabilité du banquier soient en pleine mutation et doivent contribuer à la sécurité juridique sur la place de Luxembourg», note pour sa part Me François Brouxel (Étude Wildgen & Partners).
Le nombre de personnes dont la responsabilité peut être mise en cause au sein d’une banque est, sans cesse, croissant. Et les origines de ces mises en cause peuvent être diverses. Ainsi, outre le nombre grandissant d’exceptions au principe de l’absence de reconnaissance de la responsabilité des personnes morales, une banque peut voir sa responsabilité contractuelle – ou délictuelle – engagée en raison de faits ou de fautes commis par autrui, dans le cadre d’une relation avec un prestataire tiers. Par ailleurs, la nécessité croissante de l’intervention d’un système de contrôle efficace a généralisé, entre autres, les fonctions de compliance officer, ainsi qu’une évaluation régulière de la maîtrise générale des risques inhérents aux activités de l’établissement par l’auditeur interne. «Sans pour autant être confondues, ces deux attributions impliquent une telle indépendance dans l’accomplissement de leurs tâches que leurs responsabilités sont bien spécifiques», précise Me Brouxel. Il est à noter, en dernier lieu, que la délégation de pouvoir permet aux responsables d’une banque de s’exonérer de leurs responsabilités. Un mécanisme encore peu connu des dirigeants, mais qui favorise pourtant la reconnaissance du réalisme de l’évolution économique ayant entraîné la croissance des entreprises, leur dispersion géographique et la décentralisation de l’autorité patronale en matière bancaire. || Jean-Michel Gaudron
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14.04.2006
10:33 Uhr
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MARKETING CLUB TRÈVES
Tchibo, café primé Après Jean-Remy von Matt, de l’agence Jung von Matt, à la mi-avril, c’est la marque de café Tchibo qui sera à l’honneur du prochain événement du Marketing Club Trier. Tchibo, qui existe depuis plus de 50 ans, est le lauréat du Prix du Marketing de la confédération Marketing (en Allemagne), dont est membre le Marketing Club Trier. Rendez-vous le 2 mai à 19h, la conférence sera donnée par Michael Stoll, head of marketing de Tchibo. Vous avez dit Grande Région du marketing? Inscriptions et renseignements: www.mctrier.de.
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SYSTEM SOLUTIONS AGENCE millenium SUPPORT Presse professionnelle DIRECTEUR CRÉATIF Claude Moes GRAPHISTE Jorge Valente COPY Olivier Liberton ACCOUNTS Sébastien Bonoris, Didier Houillon
FOYER AGENCE binsfeld communication SUPPORT Print, affichage GRAPHISTE Michel Geimer ACCOUNTS Claude Nesser, Victor Hengel
OPTI-VUE AGENCE iddi fix SUPPORT Presse, affichage ACCOUNT Kristof Della Siega ART DIRECTOR Alain Berizzi GRAPHISTES Olivia Burg, Jimi Daune COPY Patrick Thonnard PHOTO David Laurent
DEXIA AGENCE Advantage SUPPORT Presse ART DIRECTOR Samy Guenane COPY Michael Mertens GRAPHISTE Ronnie Gerber ACCOUNT Marina Zabala
LEO AGENCE binsfeld communication SUP. Print, affichage GRAPH. Antonella Veneziani GRAPH. DES. Camilo Matiz CONCEP. Éric Perot, Marc Binsfeld PH. Marc Schmit (Xero) ACC. Marc Haas
FORTIS PRIVATE BANKING AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Jeff Lens COPY Frédéric Thill PHOTO stock
LUXGSM AGENCE Advantage SUPPORT Presse ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Michael Mertens GRAPHISTE Ronnie Gerber ACCOUNT Valérie Giraudet
FOYER AGENCE binsfeld communication SUPPORT Print, affichage GRAPHISTE Michel Geimer ACCOUNTS Claude Nesser, Victor Hengel
P&T LUXEMBOURG AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Camille Groff, Jeff Lens ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill PHOTO Getty Images
FORTIS BANQUE LUXEMBOURG AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Marithé d’Amato ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill PHOTO Getty Images
LUXAIR AGENCE Advantage SUPPORT Presse, affichage et TV ART DIRECTOR Samy Guenane COPY Michael Mertens GRAPHISTE Pietro Nameche, Marlène Hignoul ACCOUNT Véronique Lange
BERNARD MASSARD AGENCE binsfeld communication SUP. Print GRAPH. Sandrine Feyereisen CONCEP. Éric Perot DIR. CRÉA. Frank Kaiser PH. Studio Pascal Habousha ACC. Claude Sauber, Jessica Koeune
FOYER AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Vanessa Buquet ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill PHOTO Studio Frank Weber
P&T LUXEMBOURG AGENCE Comed SUPPORTS Presse, affichage DIRECTEUR ARTISTIQUE Paola Doepke PHOTO Arnaud Quaranta GRAPHISME Jean-Philippe Luniaud COPY & ACCOUNT Claude Muller
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14.04.2006
18:03 Uhr
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IBM / PIXELIXIR
La gestion documentaire optimisée Le 4 avril, Pixelixir a organisé, dans les locaux d’IBM, un séminaire gratuit qui a réuni une quarantaine de spécialistes des processus datas et documentaires, autour des solutions Lotus Notes / Domino et Pix-Flow. Photos: Luc Deflorenne
Dominique Orihel (Tractel)
Renaud Persiani (Computer Systems)
Bruno Willekens (Bell Microproducts Solutions)
Christian Loddo (Xtec)
Jean-Dominique Quinet (Pixelixir)
Thierry Soubestre (Pixelixir)
Olivier Cosmo (Applus Automotive)
Alessandro Ostinelli (Arcelor)
Jean-Claude Sage (Soclima)
Nathalie Marangoni (Pixelixir)
Luc De Ribeiro (Pixelixir)
Francis Gasparotto (Tempo)
Paul Simon (Telekurs)
Romain Brahy (Fiduciaire Reuter et Huberty)
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14.04.2006
17:48 Uhr
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PAT I E N C E E T L O N G U E U R D E T E M P S . . .
En cours DROITS À PENSION INDIVIDUALISÉS
TA X E D E S O L I D A R I T É
PA S D E N O U V E A U
Impact financier à l’étude
Tout reste à faire
Et toujours…
En réponse à une question parlementaire de la députée socialiste Lydia Mutsch, concernant l'individualisation des droits à pension et le premier bilan du comité interministériel (Égalité des chances, Fonction publique et Sécurité sociale), mis en place en 2005, le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Mars Di Bartolomeo, a indiqué qu’une analyse de l’impact financier de la solution d'un partage obligatoire des droits et des difficultés d'application liées à une interférence des différents régimes de pension était en cours. «Afin de pouvoir aboutir à des conclusions, il y a en effet lieu de procéder à des simulations de carrières tenant compte de tous les niveaux de revenus et de toutes les interférences de carrières de pension possibles. Sur base de ces travaux, le comité interministériel se réunira pour dégager les conclusions finales», a indiqué le ministre, sans toutefois annoncer d’échéance.
Lors de la conférence de Paris qui s’est tenue à la fin du mois de février, le Luxembourg a soutenu le projet du président français Jacques Chirac d’imposer une taxe de solidarité à l’achat de billets d’avion. Aussi louable soitelle, cette déclaration d’intention n’est, pour le moment, suivie d’aucun effet concret. Le ministère des Finances, par la voix de son responsable des relations publiques, Lucien Michels, nous a en effet indiqué, fin mars, que les modalités et le calendrier de cette «participation» n’étaient pas encore établis. «Le Luxembourg fixera les modalités en consultation étroite avec les pays voisins pour éviter une distorsion de concurrence», a-t-il expliqué.
Parmi les sujets récurrents de cette rubrique, signalons encore l’attente de la décision du gouvernement de confier à la SNCI la réalisation d’un rapport d’analyse et de propositions concernant, notamment, la mise en place d’une gestion modernisée des participations de l’État (annonce faite en août 2004 dans le programme gouvernemental) et le dépôt du nouvel avant-projet de loi sur les faillites, afin de relancer le processus législatif quelque peu abandonné depuis un avis très négatif rendu par le Conseil d’État en novembre… 2003.
LNS
Santé exigée! Un nouveau serpent de mer en vue pour l’État luxembourgeois? La saga du nouveau Laboratoire national de santé (LNS) est en effet bien partie pour durer un bon moment, même si la loi autorisant le gouvernement à faire procéder à sa construction date du 19 décembre 2003. Interrogé par le député libéral Niki Bettendorf, qui s’inquiétait notamment du respect de la date d’achèvement des travaux, annoncée pour septembre 2006 sur le site Internet de l’Administration des Bâtiments publics, Claude Wiseler, ministre des Travaux publics, a précisé que la mention de cette date était une erreur et correspondait, en réalité, à la date initialement prévue du début des travaux! Mais un mois après, l’erreur figure toujours sur le site... Les travaux, eux, ne commenceront pas cet automne. Les demandes d’autorisation commodo-incommodo sont, en effet, encore «en voie de préparation». «La foin du chantier se situe avant les congés collectifs d’été 2010», indique le ministre, avec une jolie coquille qui annonce, sans doute, que le dossier n’a pas fini de faire parler de lui… À moins que ce ne soit un clin d’œil à la seconde phase de développement qui concerne, entre autres, le Laboratoire de médecine vétérinaire, et pour lequel le projet de loi est, lui aussi, encore sur la paille...
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SYNDICS PROFESSIONNELS
Ras-le-bol bientôt apaisé? Les syndics immobiliers professionnels du Luxembourg ont exprimé leur ras-le-bol devant la lenteur d’action du ministre des Classes moyennes à adopter le règlement grand-ducal devant réglementer l’accès aux professions d’administrateur de biens/syndic de copropriétés. Un texte très attendu depuis l’adoption de la loi du 9 juillet 2004 précisant les conditions d’accomplissement de la qualification professionnelle des commerçants. «Un projet de règlement grand-ducal est prêt depuis 1995», déplore le Groupement des syndics professionnels du Luxembourg (GSPL), qui réclame que ce «projet de règlement grand-ducal soit adopté sans plus attendre». Sans doute sera-t-il content d’apprendre que le texte devrait être soumis, pour consultation, à toutes les parties concernées, «dans les jours prochains», selon Emmanuel Baumann, Conseiller de gouvernement 1ère classe au ministère des Classes moyennes. «Il s’agit d’un dossier controversé et très technique. Il est assez difficile de trouver un compromis entre les syndics et les propriétaires qui ne veulent pas que leurs charges augmentent, tout en souhaitant une sécurité accrue», nous a-t-il expliqué.
Appel à idées «La principale caractéristique du temps est d’élever le hasard à la dignité de la nécessité» (Jean d’Ormesson). Certains dossiers sont, depuis un bon moment déjà – parfois très longtemps – en cours de concrétisation. Faudra-t-il attendre que le hasard s’en mêle pour les voir aboutir? Cette rubrique vous en présente quelques-uns, mais peut-être êtes-vous, également, au courant d’une quelconque initiative d'ordre socio-économique qui traîne en longueur… Faitesnous connaître les sujets qui vous concernent et vous préoccupent à l'adresse news@paperjam.lu.
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ALFI SPRING CONFERENCE
The Fifth European Fund Awards For the first time, European Fund Awards were integrated into the March ALFI Spring Conference Photos: Bruno Dovifat. Texte: Mary Carey.
The Fifth European Fund Awards were held on 14 March at the Hemicycle Luxembourg, and for the first time, were integrated into the ALFI Spring Conference. This ceremony is quickly becoming a benchmark for private and professional investors in Europe and testifies to the growing interest in investment funds. In the category of “Group” – Best Fund Group over 3 years, the list of winners includes: Allianz Dresdner Global Investors – Bond Group Large, Oppenheim Pramerica – Bond Group Small, M&G – Equity Group Large, Stavanger Fondsforvaltning – Equity Group Small, Fortis – Mixed Asset Group Large, Banque Degroof – Mixed Asset Group Small, DWS Investments Overall Group Large, Banque de Luxembourg – Overall Group Small.
Nathalie Reuter (RTL)
The eight winning fund managers
Guenter Graw (DWS Investments)
Matthias Urban (Oppenheim Pramerica)
and Henri Reiter (Fund Market)
Dirk Klee (Allianz Dresdner Global Investors) Volker Buschmann (M&G)
Jean-François Fortemps (Fortis)
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Michael Peace (Lipper)
Harald Espedal (Stavanger Fondsforvaltning) Philippe Denef (Banque Degroof)
Guy Wagner (Banque de Luxembourg)
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GRAND ENTRETIEN — URBANISME
«Avant l’extension,
l’implosion» Les récents concours d’idées relatifs à la Porte de Hollerich et au quartier de la Gare l’ont révélé: la ville de Luxembourg constitue pour les urbanistes un composite captivant. Alain Linster (M3 Architectes) et Nico Steinmetz (Steinmetz & De Meyer Architectes ADF) la rêvent interculturelle, dense et polycentrique.
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au niveau de la Porte de Hollerich, par exemple, je suis plutôt réservé. L'exemple d'une série d'autres villes européennes montre qu'avant de prolonger l'extension de nos villes, il importe de créer les conditions propices à une implosion, à une densification au sein de la ville. Je pense à des quartiers comme ceux de Hollerich ou de la Gare dont il est primordial de déployer le potentiel au cœur de la cité. Un autre défi à relever est celui de créer une meilleure communication avec les villes et pays limitrophes, ceci afin d'endiguer le déséquilibre démographique auquel nous sommes confrontés aujourd'hui avec l'entrée quotidienne d'une centaine de milliers de travailleurs frontaliers. Ce phénomène est presque unique en Europe et mérite une attention particulière. Alain Linster: «En parlant de déséquilibre… la ville de Luxembourg, une petite ville en somme, dispose aujourd’hui des mêmes infrastructures qu’une métropole alors qu’elle a plutôt la taille et la démographie d’une commune. N.S. «Selon le plan IVL, une partie des frontaliers devrait peu à peu être intégré au Luxembourg. Or, ceci présuppose que les habitations redeviennent abordables. Encore faudrait-il que les frontaliers souhaitent quitter leur univers, leur culture pour s’installer au Grand-Duché. À ce sujet, dans quelle mesure des considérations sociologiques ou même philosophiques nourrissent-elles actuellement les réflexions urbanistiques? [>> 104]
Photo: David Laurent
Quels défis spécifiques la ville de Luxembourg poset-elle aujourd’hui d’un point de vue urbanistique? Nico Steinmetz: «Un des défis est certainement celui de réfléchir à la manière dont la ville peut accroître sa population avec des habitations abordables afin de répondre au plus grand nombre de familles et cela toutes classes sociales confondues. Ce processus devant obligatoirement aller de pair avec une valorisation de la ville. Il ne suffit pas de créer des logements, la ville doit parallèlement se doter d'une stratégie marketing mettant en avant la qualité des espaces publics, les avantages liés à la vie urbaine, tels que la proximité des commerces, des activités culturelles, la facilité des contacts sociaux, l'efficacité des transports publics, la qualité de vie offerte dans les différents quartiers. Il importe de mettre en valeur l'espace public citadin existant afin d'attirer de nouveaux habitants. Parallèlement, il faut continuer à développer les aménagements urbains afin de pallier les éventuels points faibles des quartiers avec l'objectif de favoriser ainsi la genèse d'une multipolarité au sein de la ville. En créant, par exemple, des parcs, des places, des commerces de proximité. D'ailleurs, les études très poussées, menées quartier par quartier par une dizaine de bureaux d'architecture et d'urbanisme sur l'amélioration de la qualité de vie pour les habitants de la ville, rassemblées dans le cadre du plan de développement de la ville Zilm constituent aujourd'hui pour la ville plus qu'un indicateur, un véritable outil. Parallèlement, en ce qui concerne l'extension de la ville en direction de la Cloche d'Or ou
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Le Territoire aménagé Le programme directeur est le principal instrument de l'aménagement du territoire à l'échelle nationale. Il constitue une plateforme commune à la fois pour l'intégration des politiques sectorielles et pour le cadrage des politiques régionales, voire communales. Alors qu'il a le caractère d'un document d'orientation, le programme directeur est l'instrument idéal pour développer, sur base d'un large débat, des visions d'avenir communes. Le premier programme directeur a été élaboré en 1978 et par référence à la loi du 20 mars 1974 concernant l'aménagement général du territoire. Le nouveau programme directeur correspond aux dispositions de la nouvelle loi du 21 mai 1999 concernant l’aménagement du territoire. Conformément aux dispositions de la loi, le programme directeur devra, à la fois orienter la politique générale du gouvernement dans tous les domaines qui ont une répercussion sur l'occupation du sol, et fournir au ministre compétent un instrument permettant de cadrer les plans et projets plus détaillés également prévus par la loi, à savoir les plans directeurs sectoriels, les plans directeurs régionaux et les plans d'occupation du sol. Le programme directeur n'est ni un atlas du Grand-Duché, ni un plan directeur qui définit au niveau national et de façon rigide une occupation du sol à respecter obligatoirement. Il a été par contre conçu, avec la participation de tous les acteurs intéressés, en tant que stratégie destinée à [>> 106] 104
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N.S. «Il est vrai qu'on parle beaucoup de trafic, de flux et peu de sciences sociales. Les urbanistes ont, bien sûr, un savoir de base qui favorise une sensibilité pour les aspects pluridisciplinaires, mais il est clair que la présence d'un sociologue spécialisé dans les questions urbanistiques est favorable à la réflexion. Dans ce contexte, il faut comprendre qu'en matière de culture urbanistique, le Luxembourg est en train de faire un très grand pas en avant, cellelà était inexistante jusqu'à peu, notamment en raison de nos origines rurales et par le fait que le Luxembourg a longtemps été sous l'emprise de puissances étrangères. Notre richesse est en premier lieu, due à l'essor de l'industrie minière et sidérurgique. Le premier acte d'urbanisation à la ville de Luxembourg est celui de Stübben au plateau Bourbon, fin du 19e siècle. A.L. «C’est notamment au politicien Paul Eischen que nous devons la première vision urbanistique fondatrice. N.S. «Ensuite, les considérations urbanistiques se sont longtemps cantonnées aux aspects techniques, aux chiffres. Une notion comme la qualité de vie était totalement étrangère aux réflexions d’après-guerre. Aujourd'hui, tant le programme directeur que l'IVL témoignent d'une prise de conscience et d'une ouverture aux considérations d'ordre pluridisciplinaires. Aussi, la présence d'un so-
ciologue est aujourd'hui régulièrement demandée dans les concours d'urbanisme. Vous parlez de densification, d’intensification, de l’importance de créer des polarités au sein de la ville. Y a-t-il des exemples concrets de concepts innovants au sein de la ville de Luxembourg? A.L. «Les pouvoirs publics se sont clairement prononcés pour la densification de la ville. Mais, jusqu’à maintenant, à part les concours d’idées lancés pour les deux quartiers de Hollerich et de la Gare, aucune initiative concrète n’a été menée. N.S. «Il est clair que ce genre de processus s’inscrit dans la durée. C’est notamment vrai au Luxembourg. Actuellement, les démarches administratives sont particulièrement longues. Ces blocages, ce ralentissement, nous les percevons très fortement. Le développement d’une ville, d’une commune est tributaire d’influences multiples, d’initiatives souvent ressenties comme disparates qui sont partagées entre la commune, l’État, les maîtres d’œuvre privés, les promoteurs… comment, dans ces conditions, garantir une homogénéité esthétique et conceptuelle? A.L. «L’initiative doit, je pense, toujours émaner de la commune. L’intérêt du promoteur et de l'investisseur étant plutôt d’ordre financier.
«En matière de culture urbanistique, le Luxembourg est en train de faire un très grand pas en avant».
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merciales et de bureaux. D'ailleurs, les statistiques montrent très bien le déséquilibre entre, d'une part, la croissance constante et importante des communes périphériques et , d'autre part, la stagnation démographique de la capitale. Pendant des années, l'objectif premier a été de créer de l'emploi, de répondre à la demande des grandes entreprises et institutions financières de s'installer au sein de la ville. Ceci s'est clairement effectué aux dépens du logement, si bien qu'aujourd'hui le déséquilibre est réel, la population est en disproportion par rapport à l'emploi. À ce sujet, il convient d'observer que les phénomènes cycliques sont normaux au sein d'une ville. Pour en revenir à votre question, il est naturel qu'un quartier puisse changer de population, de statut. Ce cycle s'accompagne souvent, dans les métropoles, de la migration des populations écartées vers d'autres quartiers ou, faute de quartiers alternatifs, vers la périphérie ou encore, comme au Luxembourg, la campagne.
A.L. «Au vu de la croissance démographique, il est important que le pays n’ait pas qu’un seul pôle, mais plusieurs. Développer le sud et le nord du pays de manière équilibrée est une démarche saine. Ces essors ne devraient donc pas s’inscrire dans un esprit de concurrence. Au contraire, la complémentarité et le dialogue me semblent de rigueur. N.S. «Quant à l'impact de l'établissement de l'université à Esch-sur-Alzette, j'estime que la distance entre Luxembourg et Esch est telle que la capitale aura sa part du gâteau. Les Luxembourgeois sont très gâtés au niveau de la durée des déplacements. À Paris, par exemple, il est tout à fait normal d'effectuer des trajets journaliers d'un ordre nettement plus important, même s'il faut remarquer à ce sujet que ces trajets s'effectuent dans un espace urbain alors que dans le cas du trajet Luxembourg-Esch, on quitte un espace urbain pour en rejoindre un autre. La distance en acquiert une autre signification. C'est là une dimension psychologique non négligeable qui permet d'expliquer certaines réticences. Il est clair qu'au niveau de la notoriété, la Ville de Luxembourg aurait aimé accueillir l'université dans la mesure où celle-ci va de pair avec une diversification des activités sociales, sans
Le développement plutôt novateur d’Esch-Belval avec ses 120 ha de surface constructible et l’implantation de l’université dans le sud du pays pourraient-ils concurrencer la ville de Luxembourg d’un point de vue’image’?
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parler de la charge symbolique indéniable dont est empreinte une université. Si la ville de Luxembourg désire accueillir une population estudiantine, elle pourrait, par exemple, privilégier la construction de logements d'étudiants à proximité des gares. L'échange, le dialogue et la collaboration entre les communes me semblent primordiaux. Les protestations récentes au sujet de la démolition du Pôle Nord montrent qu’un bâtiment a, outre sa valeur architecturale, une valeur symbolique qui va généralement de pair avec une identification forte des citoyens. Quel regard portez-vous sur la démolition de bâtiments historiques? N.S. «Pour ma part, je suis clairement contre la muséification d'une ville dans la mesure où la ville doit se concevoir comme un organisme vivant qui doit pouvoir évoluer, s'inscrire dans son époque. Il en va de son attractivité. Faire évoluer une ville sans la dénaturer est un exercice très délicat. Un exercice qui a d'ailleurs clairement échoué en ce qui concerne le boulevard Royal. A.L. «Ce qui est démoli doit être remplacé par un bâtiment d’une qualité au moins égale. C’est non seulement un défi, mais aussi une question de responsabilité.
Les zones d’habitation les zones d’habitation 1 les zones d’habitation 3 et 4 Les zones mixtes les zones mixtes 3 et 4 les zones mixtes 5 et 6 les zones mixtes 7 et 8 Les secteurs protégés le secteur protégé de la Vieille Ville le secteur protégé de la Ville Haute le secteur protégé du plateau Bourbon et du quartier de la Gare le secteur protégé des vallées de la Pétrusse, de l’Alzette et du promontoire du Rham le secteur protégé du parc les ensembles sensibles Les terrains réservés aux édifices et installations publics: bâtiments et administrations publics, églises, écoles, etc. P aux parkings publics et de quartier aux constructions hospitalières à destination particulière Les zones non aedificandi les zones de verdure Les périmètres déclarés «zones vertes conformément à la loi du 11 août 1982» par arrêté ministériel du 16 novembre 1994
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IVL
Concept intégré C’est en date du 25 janvier 2002 que le Conseil de gouvernement, suite à la présentation du rapport intermédiaire du groupe «mobilité» a décidé de faire réaliser un concept intégré des transports et de l’aménagement du territoire (en allemand: Integratives Verkehrs-und Landesentwicklungskonzept (IVL)). L'approche intégrée du IVL utilise une démarche innovatrice qui consiste à considérer les infrastructures de transport comme éléments structurant pour le développement rural et urbain. L’IVL contribue à orienter et à mieux coordonner l’élaboration de différents plans directeurs sectoriels dont l’établissement est prévu dans différents domaines (comme les transports, le logement...). C’est pour cette raison que l’IVL est élaboré dans le cadre d’un processus interministériel. L’IVL fournit des informations sur les évolutions susceptibles d’avoir lieu dans les communes, les régions et dans l’ensemble du pays ainsi que sur les défis d’action qui en découlent. Les déclarations de l'IVL forment une base solide pour la prise de décision dans le contexte de planifications régionales et communales. Elles sont à intégrer dans les réflexions menées au sujet du développement local. Néanmoins, l’IVL ne constitue pas une planification au niveau de projet à l’échelle locale. En optant pour une approche de planification intégrative, l’IVL a choisi un chemin innovant. Il prend en compte immédiatement l’interaction entre les agglomérations et les transports tout en y intégrant les exigences environnementales et du développement des paysages. Il s’interroge sur les besoins futurs de terrains et prend en compte les parties du territoire particulièrement propices et celles particulièrement sensibles, ainsi que la disponibilité ou le besoin en nouvelles infrastructures de transport. Il s’enquiert, en même temps, de la meilleure utilisation du réseau de transport existant et des surfaces à construire appropriées à ce point de vue. || F.B. Sources: www.mi.etat.lu, www.ivl.public.lu 108
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N.S. «Aussi, chaque acte de démolition devrait s'accompagner d'une réflexion profonde. Devrait alors commencer une réflexion étendue à l'échelle de la partie de la ville concernée, sur l'environnement bâti de manière à ce que le nouveau bâtiment puisse s'insérer dans son contexte de manière pertinente. Le Forum Royal, par exemple, a littéralement été parachuté dans le Boulevard Royal et fait dès lors office de corps étranger. A.L. «La Ville de Luxembourg a, en quelque sorte, participé à l'origine de la défiguration du Boulevard Royal. À l’époque, personne ne voulait plus habiter dans ces villas bourgeoises, notamment à cause de l’augmentation constante du trafic dans cette partie de la ville. Ce sont les promoteurs qui ont mis la main dessus, à des prix très élevés, en raison des possibilités ouvertes par les nouvelles règles de composition urbaine, limitées malheureusement aux seules dimensions. Fin des années 70, le plan d’aménagement urbain Vago permettait de bâtir sur une hauteur de 17 mètres, cela a été fatal pour le boulevard. En effet, et cela est vrai aujourd’hui encore, tant qu’une construction satisfait aux exigences ‘techniques’ du règlement communal, la police des bâtisses n’a pas beaucoup d’influence sur l’aspect esthétique d’une construction. L'investisseur et l'architecte sont seuls à décider de la qualité, l'un avec l'autre, ou l'un malgré l'autre; la Ville, pour sa part, s'est exclue du débat. N.S. «Pour en revenir à la valeur symbolique d'une construction, j'estime qu'il est important qu'une ville conserve une partie de ses éléments iconographiques. Il importe de peser le pour et le contre et d'évaluer le potentiel d'une construction. Personnellement, je suis contre le fait de muséifier un élément populaire dont la fonctionnalité ne répond pas ou plus aux exigences. Pour reprendre l'exemple du Pôle Nord, dès lors où il fut convenu que la fonctionnalité d'antan ne pourrait y être rétablie, on aurait pu opter pour la conservation de la façade et construire des bureaux en arrière-plan dans lesquels s'effectueraient, par exemple, des transactions boursières. Mais il faut se demander si l'installation de ce genre de coulisse et la ‘disneyification’ qu'elle entraîne ne revient finalement pas à se voiler la face. Plus généralement, j'estime que toute réflexion de sauvegarde du patrimoine doit s'ins-
crire dans une vision urbanistique d'ensemble. De manière générale, pris isolément, bon nombre de bâtiments historiques luxembourgeois ne présentent pas ou si peu de qualités architecturales ou artistiques vraiment exceptionnelles, comme on peut en trouver en Italie, par exemple. S'ils sont bien l'expression de notre histoire et méritent, en tant que tels, une conservation avec des moyens financiers souvent considérables, ce n'est que considérés dans leur ensemble, en tant que constituants d'un tissu urbain particulier, que ces bâtiments acquièrent une valeur réelle. La conservation d'un bâtiment fait donc sens lorsque celui-ci fait partie d'un ensemble ou s'il peut être reconverti sans le dénaturer. A.L. «Ce qu’il faut éviter, c’est de figer une ville dans une seule époque. Toutes les grandes villes se sont construites successivement, époque par époque, par l'addition des styles. Quel regard portez-vous sur l’emplacement des nouvelles infrastructures culturelles comme la Philharmonie ou le Mudam sur le plateau du Kirchberg? N.S. «Conçue par Christian de Portzamparc en réponse à son environnement urbain donné, la place de l'Europe, la Philharmonie constitue par son introversion une réponse à la fois belle et pertinente au contexte urbain dans lequel elle s'insère. Mais à mes yeux, il est dommage qu’elle ait été programmée pour être implantée dans un no man's land. L'établissement d'une infrastructure du coût et de l'aura de la Philharmonie ou du Mudam devrait s'accompagner d'une stratégie censée évaluer l'effet qu'elle aura sur le quartier qui l'accueille sur ses activités sociales, ses habitants, ceci notamment afin de s'assurer du rendement apporté à l'échelle urbaine de ces investissements énormes. Or, il n'y a pas de vie sociale autour de la Philharmonie et du Mudam. À un point qu'il faut prendre sa voiture pour aller boire un coup après le spectacle. Pour prendre un exemple, à Paris, le Centre Pompidou a clairement contribué à l'enrichissement et au développement du quartier des Halles. Or, l'emplacement au Kirchberg du Mudam et de la Philharmonie ampute ces infrastructures de leur potentiel social». || Propos recueillis par Frédérique Buck
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[>> 104] orienter, en termes d’aménagement du territoire, le développement durable du Luxembourg. La mise en œuvre du programme directeur comprend sept objectifs dont chacun s’accompagne de mesures, d’actions et de projets détaillés. Ces objectifs sont: 1. Créer et maintenir des villes, agglomérations et régions urbaines dynamiques, attractives et compétitives. 2. Diversifier les activités économiques dans les régions rurales, dans la perspective d’un développement durable. 3. Développer des structures urbaines et rurales compatibles avec les exigences environnementales sur le principe d’un aménagement du territoire durable (diversité des fonctions, densité d’occupation et trajets courts). 4. Créer des villes et villages répondant aux exigences sociales, offrant une qualité de vie de haut niveau et soutenant la politique d’intégration sociale. 5. Promouvoir le polycentrisme et la déconcentration concentrée. 6. Développer un partenariat ville-campagne dans l’esprit d’un développement durable. 7. Promouvoir la coopération intercommunale au niveau local, régional et transfrontalier en vue de développer les inter-complémentarités entre communes. || F. B. Source: Ministère de l’Intérieur, Direction de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme (DATUR), www.mi.etat.lu 106
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N.S. «En effet, trop de promoteurs ne s'intéressent que peu au volet urbanistique de leur projet. Leur souci principal est de mettre sur le marché un produit qui épouse une demande. En ce sens, le promoteur n'est pas enclin à développer de nouvelles visions. La commune, par contre, dispose d'études et d'indicateurs qui lui permettent d'avoir une vision plus globale. Celle-ci s'exprime au travers des plans d'aménagements généraux et particuliers. En cela, c'est à la commune que revient le rôle d'initiateur ou de régulateur. Sa responsabilité est importante, c'est elle qui décide des grandes lignes. Ensuite, c'est souvent le promoteur qui entre en jeu et avec lui, la loi économique dans le sens où il voudra remettre en question l'idée initiale pour cause d'inadéquation avec la demande telle qu'elle existe, d'après lui, sur le marché immobilier. La Ville de Luxembourg a les moyens d'imposer sa vision, mais cela n'est que rarement le cas des petites communes auxquelles il manque souvent les effectifs spécialisés en matière architecturale et urbanistique pour développer une vision. Pour en revenir au promoteur, il n'a généralement pas la vocation de prendre des risques, de développer des solutions innovantes. Or, aujourd'hui, face à l'éclatement des structures familiales et au vu de l'augmentation des familles monoparentales et de célibataires, il importe de réfléchir à des nouvelles formes d'habitations. De manière générale, l'hostilité envers le changement est assez perceptible au Luxembourg. Les mentalités doivent évoluer, cela au niveau de tous les acteurs, les communes y comprises. A.L. «Ce qui manque au Luxembourg, c’est un débat critique sur l’architecture, les formes d’habitations, de vie. Il reste un important travail de sensibilisation à faire, notamment dans les écoles et les lycées. Qu’en est-il de la mixité sociale dans la ville de Luxembourg? Aujourd’hui, des quartiers jadis populaires comme Bonnevoie, Grund ou Neudorf ont presque totalement été récupérés par une population au pouvoir d’achat important. Ainsi écartés, où les citoyens aux moyens plus modestes sont-ils censés s’établir? Cette problématique de la mixité sociale figure-t-elle, par exemple, dans les cahiers des charges à la base des concours d’idées urbanistiques? N.S. «C'est en effet une problématique importante. À l'avenir, cet aspect devra sans
aucun doute être pris en compte, la ville paraît sensibilisée à cette problématique. D'ailleurs, il semblerait que la ville veuille mettre à disposition des terrains sous forme de bail emphytéotique permettant aux gens de construire leur habitation sans devoir porter la charge de l'acquisition du terrain. Freinant la spéculation sur les prix des terrains, cette initiative permettrait à des jeunes ménages aux moyens limités de s'établir en ville. Il faudrait cependant s'assurer que ces types d'habitations ne puissent être cédés, du moins pas à prix fort, sinon l'effet sera compromis. A.L. «Il faut dire à ce sujet que les Luxembourgeois sont encore très sceptiques vis-à-vis des baux emphytéotiques. Idéalement, l’initiative liée au bail emphytéotique, pour autant qu’elle soit une mesure sociale, ne viserait pas, en premier lieu, seulement les ménages luxembourgeois, mais aussi les résidents étrangers… A.L. «La classe politique doit obligatoirement prendre ses responsabilités à ce niveau. De belles promesses ont ponctué les débats électoraux, mais jusqu’à aujourd’hui, rien n’a vraiment bougé en ce sens. À part jadis le quartier Sauerwiss, une initiative du Fonds de Logement en partenariat avec la Ville de Luxembourg, ou le projet à la côte d’Eich, le quartier du Kirchberg se développe lentement mais pour les autres quartiers, des initiatives concrètes tardent à être entreprises. Peut-être que la faiblesse de ce type de quartiers réside dans le fait qu’ils sont par essence voués à la stigmatisation, qu’en y habitant, ces populations acquièrent une étiquette peu valorisante. Dans ces conditions, peut-on vraiment parler de mixité? A.L. «Il est en effet urgent de proposer des solutions différentes, innovantes, oser proposer autre chose que des maisons mitoyennes classiques. À ce sujet, il importe de relever que l’intérêt du Luxembourgeois pour la ville est très récent. Il y a quelques années encore, il préférait s’installer à la campagne. L’essor de communes telles que Bertrange ou Bridel dans les années 50 est caractéristique de ce phénomène. Aujourd’hui, les avantages liés à la vie citadine sont communément acceptés. N.S. «D'un autre côté, le pouvoir politique a mis du temps pour réaliser qu'il importait de créer au sein de la ville des surfaces habitables, de ne pas seulement miser sur les surfaces com-
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After hours Quand la ville dort… elle ne le fait que d’un œil. Envahie de joyeux noctambules, elle accueille aussi des milliers de travailleurs. Au Luxembourg, où le travail de nuit n’est pas réglementé – hormis pour les femmes enceintes, les adolescents et les salariés de la restauration – le photographe Éric Chenal est allé à la recherche de ces anonymes qui, entre chiens et loups, rejoignent leur poste de travail à l’heure où les autres éteignent les lumières. PHOTOS: ÉRIC CHENAL (BLITZ).
Laurent Thierry, opérateur hot end, Luxguard, 23h15.
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Thierry Libois, responsable de la fabrication, Luxlait, 05h45.
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Pierrette Marson-Gehlhausen, ouvrière de tri, Entreprise des P&T, 04h25.
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Patricia Pereira Ribeiro, agent de nettoyage, employĂŠe par Nettoservice pour la Philharmonie, 00h10.
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GRAND SUJET — PLANS SOCIAUX
Sur la corde raide Des licenciements à tour de bras chez TDK, Villeroy & Boch, Mousel Diekirch, WSA; des syndicats qui se font prier… Le climat social a rarement été aussi tendu au Luxembourg.
Photo: Luc Deflorenne
TDK qui arrête sa production de CD et DVD à Bascharage, laissant sur le carreau un peu moins de 350 employés; Villeroy&Boch qui restructure son site de production de Luxembourg-Septfontaines et licencie 150 de ses 480 salariés; la Brasserie de Luxembourg Mousel Diekirch qui paie les pots cassés après une décision de délocalisation prise par son actionnaire principal, InBev, et qui touchera une quinzaine d’employés au Luxembourg; la Warehouse Service Agency, dépôt de l’armée américaine à Bettembourg/Dudelange, victime du redéploiement des forces américaines en Europe occidentale, et qui se voit contraint de lever le camp à l’automne prochain, au grand dam de 200 employés qui attendent de recevoir leur lettre de licenciement… Le printemps a été particulièrement meurtrier sur le plan de l’emploi au Luxembourg. Et lorsque le président du parti socialiste Alex Bodry laisse entendre que «d’autres sociétés pourraient leur emboîter le pas», peut-être fait-il allusion, entre autres, à l'annonce faite par Luxair de supprimer, d'ici à 2008, pas moins de 210 emplois, «sans faire appel à un plan social» a néanmoins précisé Adrien Ney [>> 120]
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«On a négligé de faire les adaptations qui s’imposaient au cours de ces dernières années». Me André Marc
D R O I T D U T R AVA I L
Le plan social La loi modifiée du 23 juillet 1993 portant diverses mesures en faveur de l’emploi définit les conditions dans lesquelles peuvent être pratiqués des «licenciements collectifs», c’est-à-dire touchant au moins 7 salariés dans une même période de 30 jours ou bien 15 salariés pour une même période de 90 jours. Dans le cas d’une succursale luxembourgeoise d’une société étrangère, il est pris en compte les salariés licenciés à la fois dans la succursale et auprès de la maison mère. Avant de procéder à des licenciements collectifs, l’employeur doit négocier, avec les représentants des travailleurs, l’établissement d’un plan social afin d’éviter - ou de réduire - le nombre de ces licenciements, et d’étudier les moyens d’en atténuer les conséquences (via des mesures sociales d’accompagnement ou de compensations financières). La première obligation de l’employeur est d’informer les représentants du personnel et de fournir, par écrit, les renseignements relatifs aux salariés concernés, ainsi que les critères envisagés pour le choix des salariés à licencier. Dans le cas où l’employeur n’aurait pas fait procéder à l’élection d’une délégation du personnel (ce qui est obligatoire pour toute entreprise d’au moins quinze salariés), la procédure de licenciement collectif ne pourra être menée qu’après la mise en place d’une telle délégation. Au plus tard quinze jours après le début des négociations, les différentes parties concernées doivent consigner le résultat des négociations dans une convention dûment signée (le «plan social» à proprement parler). En l’absence d’accord au cours de ces deux semaines, les deux parties doivent alors, conjointement, saisir l’Office National de Conciliation (ONC), au plus tard trois jours après la signature du procès-verbal de désaccord. La partie qui refuserait de le faire serait en infraction avec la loi, au motif de délit d’entrave. Là aussi, la conciliation est prévue de durer deux semaines après la date fixée pour la première séance. En cas d’échec de ces négociations auprès de l’ONC, l’employeur regagnerait sa liberté de procéder à un licenciement collectif et ne serait même pas tenu de maintenir le cadre des indemnisations complémentaires envisagées. Il court, en revanche, le risque que chacun des licenciements auquel il procéderait, pourrait être contesté individuellement… || J.-M. G. 120
[>> 118], le directeur général de la compagnie.... L’heure n’est, en tous les cas, guère à un optimisme débordant. Entre fatalité et manque d’anticipation devant un contexte économique mondialisé en incessante mutation, les raisons de la colère sont nombreuses. Mais elles ne seront pas forcément de nature à satisfaire les centaines de salariés touchés par ces décisions. «On a négligé de faire des adaptations qui s’imposaient au cours de ces dernières années», analyse Maître André Marc, avocat associé chez Allen & Overy, qui identifie plusieurs facteurs clés. «La charge fiscale, par exemple, n’est, certes, pas importante. Mais le système reste complexe et opaque… Il y a aussi urgence à mener des réformes administratives, car il y a de plus en plus de contraintes. Dans les pays de l’Est, par exemple, c’est tout le contraire et le coût de la main d’œuvre est, de surcroît, beaucoup plus réduit». Beaucoup d’acteurs économiques et industriels se remémorent les propos de Jean-Claude Juncker déclarant qu’il fallait résoudre les problèmes tant qu’ils étaient petits, et se demandent s’il s’en rappelle encore aujourd’hui… Le 2 mai prochain, la sortie du Premier ministre lors du discours sur l’état de la Nation sera, à cet égard, très attendue. «Attirer des
Me André Marc: «Plan social veut dire anticiper et conseiller l’entreprise, connaître toutes les facettes des textes légaux et des situations pratiques sur le terrain de la négociation».
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acteurs industriels étrangers est extrêmement illusoire et difficile, constate Me Marc. Il y a des contacts extrêmement intenses entre les milieux politiques et les grands employeurs au Luxembourg pour qu’une certaine retenue soit respectée, mais on peut être néanmoins soucieux pour l’avenir». Les syndicats, eux aussi, notent un «enlisement» du gouvernement, dans le débat initié par la déclaration de politique générale du 12 octobre dernier. «Si l’approche du gouvernement vise à limiter les dépenses de l’État central et si elle essaie de réaliser cela essentiellement en se désengageant dans la sécurité sociale, les discussions ne pourront mener qu'à un conflit», prévient JeanClaude Reding (OGB-L). La tripartite, elle, semble au point mort, les syndicats traînant les pieds. Le LCGB refuse d’en faire «un magasin où tout un chacun se sert librement. Elle ne doit pas servir les intérêts de groupes particuliers, mais ceux du pays», affirme Robert Weber le président du LCGB.
Trois piliers de négociation Quelle que soit l’entreprise concernée, la mise en œuvre d’un plan social (voir encadré, page 120) reste, en règle générale, une ultime issue à laquelle personne ne souhaite vraiment
avoir recours. Les premières négociations intervenant entre employeurs, représentants du personnel et, éventuellement, les syndicats ayant signé une convention collective dans le secteur concerné s’appuient généralement sur trois piliers, surtout dans le domaine bancaire. Le premier est purement légal et conventionnel. «Plan social veut dire anticiper et conseiller l’entreprise, connaître toutes les facettes des textes légaux et des situations pratiques sur le terrain de la négociation. Il convient d’être créatif et bon technicien», reconnaît Me André Marc. «Les dossiers deviennent de plus en plus techniques et on n’a plus affaire au même type de syndicalisme que celui que l’on pouvait rencontrer dans les années 60, surtout dans l’industrie, lui répond en écho Vincent Jacquet, secrétaire syndical SESF / Banques et Assurances à la LCGB. Les problématiques sont tout autres et nous nous trouvons face à des instruments mis en place qui ne sont pas les mêmes qu’ailleurs…». Le deuxième pilier concerne les indemnités complémentaires que l’employeur verse au salarié licencié. Elles se basent, en règle générale, sur l’ancienneté de services. Dans le secteur financier, le critère d’âge peut également entrer en ligne de compte. Les formules sont infiniment variables en la matière.
Le dernier pilier, enfin, a trait aux mesures sociales d’accompagnement qu’il est possible de prendre: assistance psychologique à l’outplacement (voir aussi notre encadré page 124), indemnité pour enfants à charge, pour épouse ou partenaire stable qui ne travaille pas, frais de formation, etc. Le principe des vases communicants est de rigueur: ce qui sera versé dans le cadre de ces mesures «sociales» ne le sera pas, en général, au niveau des indemnités. La tendance à la démultiplication des indemnités, surtout dans le secteur bancaire (les périodes de préavis y sont, par exemple, doublées...), a fait qu’au cours des dix dernières années, le niveau des indemnités globalement allouées dans des plans sociaux a connu une certaine tendance inflationniste. Alors que la «nouvelle» Europe, élargie à l’Est, et les marchés émergents asiatiques bouleversent radicalement la donne en matière économique et industrielle, les pays occidentaux se trouvent aujourd’hui contraints d’engager les réformes nécessaires pour conserver un certain équilibre social. Les plans sociaux n’ont guère de chance de disparaître du paysage. À charge pour tous les acteurs impliqués de les rendre moins inacceptables pour les salariés concernés. || Jean-Michel Gaudron
Étude de cas: salarié avec 3.000 euros de revenus mensuels, 35 ans et 9 années d’ancienneté. Époux sans occupation, 2 enfants (Données en euros) Société Date de plan social Préavis Ind. départ Ind. ancienneté Ind. âge Préavis prolongé (ou ind. après préavis) Ind. p. époux sans occupation Ind. p. enfant à charge Aide réinsertion / formation ou outplacement Aide pour déclaration fiscale Total
Amex 14/05/04 24.000 6.000 9.000 6.000 15.000
UBP 19/08/03 24.000 6.000 12.000 12.000
Courthéoux 19/12/02 12.000 3.000 11.000 3.600
Coditel 28/07/04 12.000 3.000 8.000 2.100 3.000
TDK 25/03/05 12.000 3.000 15.000* -
Villeroy 22/12/03 18.000 3.000 10.800** -
2.000 4.000 5.000
5.000 3.500 250 62.750
6.000 Programme d'accompagnement sans indic. coût 34.100
Programme d'accompagnement sans indic. coût 30.000
1.540 250
71.000
Prise en charge outplacement sans indic. coût Assistance sans indic. coût 29.600
33.590
Étude de cas: salarié avec 5.000 euros de revenus mensuels, 45 ans et 23 années d’ancienneté. Époux sans occupation, 3 enfants (Données en euros) Société Date de plan social Préavis Ind. départ Ind. ancienneté Ind. âge Préavis prolongé (ou ind. après préavis) Ind. p. époux sans occupation Ind. p. enfant à charge Aide réinsertion / formation ou outplacement Aide pour déclaration fiscale Total
Amex 14/05/04 60.000 45.000 25.000 20.000 35.000
UBP 19/08/03 60.000 45.000 30.000 25.000
Courthéoux 19/12/02 30.000 30.000 27.500 6.000
Coditel 28/07/04 30.000 30.000 30.000 3.500 5.000
TDK 25/03/05 30.000 30.000 36.800* -
Villeroy 22/12/03 30.000 30.000 37.600** -
2.000 6.000 5.000
7.500 4.000 250 171.750
15.000 Programme d'accompagnement sans indic. coût 113.500
Programme d'accompagnement sans indic. coût 96.800
2.310 250
198.000
Prise en charge outplacement sans indic. coût Assistance sans indic. coût 93.500
100.160
*1.600 euros par année d'ancienneté (avec minimum de 15.000 euros), **100 euros par mois d'ancienneté (sans minimum)
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O F F I C E N AT I O N A L D E C O N C I L I AT I O N
La dernière issue Jamais, depuis sa création, l’Office National de Conciliation n’a échoué dans sa mission de régler les litiges dans le cadre de procédures de plans sociaux. Difficile de mieux porter son nom…
Recours à la grève restreint Lors du dépôt du projet de loi n°5045 concernant les relations collectives de travail, le règlement des conflits collectifs de travail et l'Office National de Conciliation, le législateur proposa l’instauration du principe de «grève d’avertissement»: un recours accordé aux parties directement impliquées dans le litige collectif faisant l'objet d'une procédure de conciliation, estimant que les négociations sont arrivées à un point où la procédure de conciliation n'avance plus. Cette disposition rencontra l’opposition formelle de la Chambre des employés privés, des chambres patronales et du Conseil d’État, préférant l’idée que durant la procédure de conciliation, toute grève est à proscrire. «Une telle initiative irait à l'encontre même de la volonté manifestée par les deux parties de se concilier», justifia, par exemple, la Haute Corporation, estimant que les parties «disposent d'autres moyens tout aussi dissuasifs pour montrer leur détermination et leur force». Ainsi, la loi exigea que, «jusqu’à la constatation de la non-conciliation par l’ONC, les parties s’abstiendront de tous actes qui pourraient être de nature à compromettre l’exécution loyale d’une convention collective, ainsi que de toute grève ou mesure de lockout». || J.-M. G. 122
Ultime voie de recours dans les situations de conflits sociaux, l’Office National de Conciliation est une institution née aux premières heures de l’après-Seconde Guerre mondiale. Le règlement grand-ducal l’instituant date, en effet, du 6 octobre 1945. Mais on trouve ses origines dix ans plus tôt, lorsque fut créé un Conseil National du Travail pour la conciliation des conflits collectifs de travail. En ce temps-là, il était clairement reconnu que l’un des principes fondamentaux du droit de travail résidait dans une réglementation précise et détaillée des conditions de travail par voie de négociation collective. Il était dans l’intérêt et dans la paix du travail et de l’économie nationale que les organisations patronales, d’une part, et salariales, d’autre part, collaborent, sur une base paritaire, à la prévention et à l’aplanissement des conflits collectifs du travail qui n´auraient pas abouti à une conciliation par voie de négociation collective. Le législateur en arriva donc à la conclusion que «pour épuiser tous les moyens en vue de garantir la paix du travail, il échet de compléter la procédure de conciliation par l´introduction d´un système d´arbitrage et de déclaration d´obligation générale». Ainsi naquit, donc, l’Office National de Conciliation, présidé par le ministre du Travail – ou un délégué de son choix – et composé de six membres effectifs permanents: trois représentants du patronat et trois représentants du salariat. Pour le règlement d´un litige, le tour de table est, évidemment, prévu d’être complété par un ou plusieurs représentants des parties directement concernées par le conflit. Le mode de fonctionnement de l’ONC n’a pas posé de problèmes particuliers dans les premiers temps, mais il a bien fallu se rendre compte qu’au fil du temps, cet «état de grâce» ne pouvait pas durer et ce, en partie, en raison
d’un fonctionnement finalement peu professionnalisé. Outre des moyens financiers limités, l'institution souffrait que ses membres (président et assesseurs), assumant d'autres fonctions, ne fussent pas souvent disponibles pour évacuer les litiges en temps utile. D’autant plus que l’ONC fut, au fil des ans, sollicité de manière systématique, sans même que n’ait forcément lieu, «sur le terrain», des négociations collectives en bonne et due forme.
Compétences élargies et professionnalisées Du coup, une réforme en profondeur du système s’avéra indispensable. Elle fut amorcée par la déclaration gouvernementale du 12 août 1999, dans laquelle Jean-Claude Juncker annonça clairement la réforme de la loi de 1965 sur les conventions collectives et l’adaptation «au temps» du fonctionnement de l'ONC. Il s’agissait, notamment, de professionnaliser la fonction de président de l’Office – un fonctionnaire attaché hors cadre au ministère du Travail et de l’Emploi – et de ses assesseurs, désormais assistés de collaborateurs. Leur mandat fut, également, porté à cinq ans. Contrairement à la situation initiale, la commission paritaire comprend désormais huit assesseurs effectifs: quatre représentants des employeurs et quatre représentants des salariés, doublés de seize assesseurs suppléants (huit par catégorie). L’objectif était multiple: accélérer sensiblement les procédures de traitement des litiges, devenu bien trop lent, se mettre en conformité avec les conventions internationales du travail, mais aussi élargir le champ de compétence de l’institution, désormais apte à traiter des litiges collectifs hors conventions collectives.
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Autre mesure destinée à améliorer le fonctionnement de l’institution: l’instauration d’une procédure de «mise en état» des dossiers, destinée à faire en sorte de vérifier que les deux parties ont vraiment fait tout ce qu’il était possible de faire avant d’en arriver à l’extrémité du recours à l’ONC. Enfin, l’ONC s’était également vu attribuer, dans le cadre de cette loi du 30 juin 2004, une nouvelle compétence dans le cadre du dialogue social. Dans le même temps, les partenaires sociaux se sont vu reconnaître la possibilité de conclure des accords en matière de dialogue social interprofessionnel et/ou national, en suppléant ainsi le législateur dans les domaines où ils sont les mieux placés pour trouver des solutions viables.
Jusqu’à la dernière minute… Ces dernières années, le volume des interventions de l’ONC a été relativement variable. En 2001, l’Office a eu à traiter pas moins de douze litiges: onze concernaient la conclusion ou le renouvellement de conventions collectives, et un seul portait sur la négociation d’un plan social: celui établi à la Compagnie française de navigation rhénane. En 2002 et 2003, un seul litige par année (sur dix, en 2002, et sur cinq, en 2003) a, là aussi, concerné l’établissement d’un plan social (Courthéoux en 2002 et l’Union Bancaire Privée en 2003). En 2004, le nombre des traitements de conflits portant sur des plans sociaux a doublé, dans le cadre de la fermeture de l’Oldenburgische Landesbank et de IMI Bank. Cinq autres interventions ont concerné les conventions collectives. En 2005, enfin, trois des quinze saisines de l’ONC ont concerné directement l’échec de négociations en vue de l’élaboration d’un plan social. Cela a concerné TDK, Lampebank International et Attrax.
À tous ces traitements de litiges s’ajoute, également, la saisine de l’institution en vue de la déclaration d’obligation générale de conventions collectives de travail ou d’avenants à des conventions collectives de travail. Au jour d’aujourd’hui, l’histoire de l’ONC est sans tâche en ce qui concerne le règlement des conflits dans le cadre de procédures de licenciements collectifs. Ainsi, pas une seule fois les protagonistes d’une conciliation ne se sont quittés sans trouver le moindre accord – touchant généralement à l’aspect purement pécuniaire – dans le délai de deux semaines prévu par la loi. Dans le cas exceptionnellement dramatique d’un échec total dans la conciliation, l’employeur regagnerait sa liberté de procéder à un licenciement collectif et ne serait même pas tenu à maintenir le cadre des indemnisations complémentaires envisagées. Il court, en revanche, le risque que chacun des licenciements auquel il procéderait, pourrait être contesté individuellement… Il s’en est pourtant fallu de peu pour que ce scénario se produise l’année dernière. En mars 2005, un plan social fut annoncé chez le profes-
Plus de 1.000 emplois ont été créés dans les banques et PSF en 2005. Pour autant, le climat social reste tendu…
sionnel du secteur financier Attrax (commissionnaire et distributeur de parts d’OPC), filiale commune d’Union Asset Management Holding AG, de DZ Bank AG et de WGZ-Bank eG. La restructuration prévoyait pas moins de 30 suppressions d’emploi. Dans un premier temps, le nombre de salariés concernés a été réduit à 23 unités, mais en dépit de négociations serrées entre la direction et les représentants des salariés, aucun accord n’est intervenu, nécessitant la saisine de l’ONC. Là encore, le blocage a perduré jusqu’à l'issue du délai légal de deux semaines, avant qu’une ultime intervention du président de l’Office National de Conciliation, Henri Theisen, ne parvienne à faire en sorte que les deux parties acceptent enfin, le 2 mai, les termes du plan social négocié qui toucha, au final, 18 personnes, cinq autres ayant pu être reclassées au sein du groupe, alors que le syndicat Aleba avait renoncé, au tout dernier moment, à une revendication «politique»... En ce début de printemps, l'ONC ne chôme pas vraiment, puisqu'il a déjà eu à se pencher sur le cas Villeroy&Boch et que l'été devrait être chaud... || Jean-Michel Gaudron
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PLACE FINANCIÈRE
Trompeuses apparences OUTPLACEMENT
Se relancer Un salarié licencié n’est pas forcément livré à lui-même… Le licenciement est bien souvent vécu comme un traumatisme par le salarié. L’heure n’est pourtant pas au relâchement ni à l’abattement et c’est dans ce contexte que des prestations d’outplacement peuvent être mises en œuvre pour lui venir en aide. Importé des États-Unis dans les années 80, l’outplacement n’est rien d’autre qu’une série de services, offerts par l’employeur amené à se séparer d’un ou plusieurs de ses collaborateurs, afin de l’aider à retrouver un nouvel avenir professionnel dans les meilleures conditions possibles. «Les employeurs soignent généralement l’entrée des employés qu’ils recrutent. Ils ont aussi la possibilité de soigner leur sortie», résume Yvonne Dechering, fondatrice, en 2003 – avec Carmela Ciarmoli – du cabinet d’outplacement CD Associates. Encore mal compris ou mal perçu, l’outplacement n’a rien à voir avec de l’outsourcing, comme son nom pourrait le laisser croire. Il ne s’agit pas non plus d’un simple service de reclassement. «Je préfère assimiler notre mission à du coaching, de l’accompagnement», précise pour sa part Diane Ries, ancienne DRH chez Deloitte et fondatrice, en 2000, de HR Services. Pas question, non plus, de jouer les psychiatres. «Les personnes avec qui nous travaillons sont celles capables d’attaquer à nouveau le marché de travail. Il peut arriver que nous rencontrions des gens en dépression et en traitement. Auquel cas, il faut évidemment qu’ils ne soient plus malades avant de se lancer», explique Mme Ries, qui compare volontiers cette période de transition à un deuil. «Certains sont prêts rapidement et d’autres mettent plus de temps à tourner la page. Cela dépend de la situation personnelle de chacun et de sa personnalité propre. Un salarié de 55 ans pourra afficher un très grand dynamisme et une volonté de rebondir tout de suite. Un autre de 35 ans pourra baisser complètement les bras».
Pas épargné non plus par les plans sociaux, le secteur financier doit aussi se battre avec les négociations de la convention collective. Il va y avoir du sport à la rentrée! Entre décembre 2004 et décembre 2005, le niveau d’emploi dans le secteur financier a considérablement progressé. Fin 2004, le nombre de personnes employées dans les banques et PSF était de 28.613. Il est passé à 29.774 un an plus tard (+4%). Cette belle forêt ne parvient cependant pas à cacher quelques arbres, certaines banques de la Place n’ayant pas échappé au phénomène des licenciements collectifs. Entre juin 2004 et décembre 2005, on peut ainsi citer les cas des fermetures de DIBA (Allgemeine Deutsche Direktbank International – 17 salariés), Prudential Bache (21 salariés) ou Lampebank International (25), ou bien des restructurations chez IMI Bank (27), Attrax (18, voir page 123)
C’est dans cette salle de conférence du Ministère du Travail et de l'Emploi (Bâtiment Wellington) que se tiennent, en règle générale, les réunions de l'ONC.
Intervenant souvent le jour même où est prononcée le licenciement, le cabinet d’outplacement va mettre en place, avec l’ex-salarié, toute une méthodologie pour l’aider à passer le cap. Bilan de compétences, évaluation des facteurs de motivation, élaboration d’un CV pertinent, études et entraînement aux entretiens d’embauche: les outils sont là et c’est au salarié de les utiliser. «Au quotidien, [>> 126] 124
Photo: Olivier Minaire
Un job full time
ou encore Mizuho Trust & Banking (17). À tout cela peuvent également s’ajouter les 45 personnes concernées par la cessation des activités de Europewide Global (groupe PanEurolife/Nationwide Global) fin 2004. «Les entreprises du secteur financier, dans le cadre des restructurations, ont payé assez cher», estime Jean-Jacques Rommes, membre du comité de direction de l’ABBL, spécialisé dans les questions de représentation patronale, qui ne cache pas que, comparée aux autres secteurs économiques du pays, la situation est plus délicate à gérer compte tenu des critères financiers entrant en jeu. «La convention collective prévoit des délais de préavis plus longs en cas de restructurations et les négociations commencent souvent à
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[>> 124] cela représente entre quatre et six heures d’investissement pour la personne, prévient Mme Ries. C’est un vrai job full time. Suivre tous les jours l’évolution du marché de travail, trouver les infos sur les entreprises, contacter et mettre en place son réseau, faire le suivi, le rappel, se présenter aux entretiens... Tout cela prend du temps». Ainsi, un bon cabinet d’outplacement mettra à disposition de l’ex-salarié un bureau avec un téléphone, un fax, un ordinateur connecté à Internet, afin de lui permettre de rester dans un contexte professionnel, même pendant cette période de transition. «Il faut surtout éviter qu’il se retrouve dans une période d’isolement social, prévient Carmela Ciarmoli. Autour de lui, le monde continue de tourner et la personne licenciée est alors toute seule sur son île et personne ne l’aide. Il faut éviter qu’elle ne tombe dans un trou noir». L’expérience montre qu’en règle générale, le salarié trouve alors à se replacer dans un délai moyen allant de trois à six mois, en fonction de son profil. Dans certains cas (20%, selon Mme Ries), le salarié met cette période à profit pour réorienter complètement sa carrière dans une autre direction. «Bien souvent, les personnes que nous accompagnons n’ont plus eu de formation de remise à niveau de leurs compétences depuis plusieurs années», indique Mme Dechering, qui regrette que l’option outplacement ne soit pas plus souvent évoquée dans les packages fournis aux salariés au moment de leur départ. Faut-il pour autant imaginer une disposition légale imposant à l’employeur le recours à l’outplacement? En Belgique, par exemple, depuis 2001, il existe des mesures de réinsertion en faveur des travailleurs licenciés âgés de plus de 45 ans, leur permettant de revendiquer, auprès de leurs exemployeurs, l’organisation d’une telle procédure de reclassement. «L’important reste tout de même que le salarié ne vienne pas à contrecœur, sinon ce n’est pas productif», prévient Mme Ries. Au Luxembourg, le ministre du Travail et de l’Emploi, François Biltgen, explique qu’il «plaide depuis plus de deux ans déjà pour une politique de restructurations ‘intelligentes’ destinées à privilégier le replacement sur le marché du travail de personnes menacées de licenciement au détriment d'une pure négociation d'indemnités». Et de reconnaître que l'outplacement est certainement une des mesures entrant dans le champ d’une telle politique de «maintien sur le marché de l'emploi». «Ceci dit, je constate que les partenaires sociaux ont encore souvent des problèmes à se diriger dans ces nouvelles voies. J'entends leur proposer, lors des réunions tripartites, de nouvelles pistes en la matière». || J.-M. G. 126
un niveau plus élevé qu’ailleurs, note-t-il. Curieusement, cette disposition se tourne parfois contre les établissements concernés, dans la mesure où il n’est pas tenu compte de ce coût initial par les syndicats lors des négociations. Ce n’est pas considéré comme une concession, mais comme un acquis». La situation particulière des entreprises du secteur financier au Luxembourg, dépendant pour la quasi-totalité d’entre elles, de maisons mères établies à l’étranger, ne facilite évidemment pas les discussions. Les interlocuteurs ne sont plus nécessairement les décideurs et, euxmêmes, doivent suivre des directives précises émises par leurs supérieurs. «On est en contact avec les mêmes personnes, mais elles ont de moins en moins de poids, constate Vincent Jacquet, secrétaire syndical SESF / Banques et Assurances au LCGB. Il est alors moins simple qu’avant de rediscuter les décisions de fonds, qui sont généralement prises en haut lieu, au niveau du groupe, et, souvent, sans le moindre état d’âme». Principale conséquence de ce changement de «compétences» dans le cadre des discussions entre les parties: les représentants patronaux s’entourent de professionnels – en général des avocats – afin de mener les négociations. Ainsi, le débat glisse souvent vers des aspects purement juridiques, au détriment de considérations davantage en prise directe avec la situation vécue sur le terrain.
Convention en conciliation? Si la mise en œuvre des plans sociaux demeure, heureusement, une situation extrême, les chiffres de croissance de l’emploi salarié dans le secteur financier pourraient laisser croire que tout n’est finalement pas si mal. «Si l’on tient compte de la garantie de l’emploi et de son évolution, c’est assez positif. Mais d’un autre côté, à l’intérieur des entreprises, le climat social n’est pas trop satisfaisant», tient pourtant à tempérer Marc Glesener, président du syndicat Aleba, qui attribue cette lente dégradation à l’introduction, en 1993, de critères de performances dans l’évaluation salariale telle que définie par la convention collective. Cette convention «historique», que seul le LCGB avait signée – l’OGBL et Aleba s’en étaient abstenus –, prévoyait que dans les 4% définis pour la hausse de salaire, 1,25% était «linéaire», le reste étant réparti entre l’ancienneté, la formation et la performance. Dans la dernière convention collective, âprement négociée fin 2003-début 2004, la partie linéaire était limitée à 0,4% alors que le volet perfor-
mance comptait pour 1,1%. «Ce volet de performance peut être source de jugements arbitraires de la part d’une hiérarchie dont l’évaluation des compétences des subordonnés n’est pas toujours très professionnelle», s’inquiète M. Glesener. Fin septembre, lorsque la convention actuellement en vigueur sera dénoncée, cette problématique de la performance reviendra évidemment sur le tapis des négociations et les débats risquent d’être une nouvelle fois animés, tant les positions sont divergentes quant à la situation financière du secteur, sur fond de productivité à défendre, voire à améliorer. D’un côté, le patronat met en garde contre une attitude générale – y compris émanant des autorités de l’État – tendant à partir du principe que le secteur financier va bien. «Il est un fait avéré que les sources de nos revenus de l’année 2005, qui a été excellente, sont largement non récurrentes, tempère Jean-Jacques Rommes. L’avenir de la place financière n’est certainement pas en danger, mais il n’est pas assuré non plus et nous devons combattre tous les jours. La manne financière qui provient du monde bancaire et financier ne doit pas être considérée comme un acquis. Or, il y a une différence de perception entre ce que pense le public, ce qui lui est raconté tous les jours et la réalité sur le terrain. De telles différences sont porteuses de risques de conflit». De leur côté, les syndicats ne voient évidemment pas le problème sous le même angle. «Décider de la politique salariale sur base des évaluations, quand on voit comment cela se passe, ce n’est pas sérieux… C’est même destructeur, car cela peut créer pas mal de tensions dans les services. On prêchait par le team spirit il y a quelques années. Aujourd’hui, c’est plutôt le chacun-pour-soi, diviser pour régner. Cela n’incite pas à l’émulation positive», constate Vincent Jacquet. Felix Walisch, responsable du bureau syndical à l’Aleba, a, lui aussi, noté un changement dans la culture de patronat. «Auparavant, on parlait luxembourgeois dans les négociations. Aujourd'hui, on parle anglais ou français… Il y a une nouvelle génération de responsables RH qui ont d’autres vues, d’autres idées… Certains veulent aussi transférer un système de capitalisme qui n’est, actuellement, pas tellement présent au Luxembourg. Le ton se durcit, c’est clair… Il monte tout doucement… Il faudra voir ce que cela donne dans les négociations pour les prochaines conventions collectives». Aux premières heures des négociations, prévues pour l’automne prochain, chacun avancera ses pions. Reste à savoir jusque quand durera la partie et si, tout comme la dernière fois, l’ONC devra intervenir en dernier recours… || Jean-Michel Gaudron
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Alex Zivoder (Tango/Télé2)
Jean-Claude Bintz (Voxmobile)
Marc Rosenfeld (LuxGSM)
Philippe Vigneau (Transatel)
DOSSIER TECHNOLOGIE ET MOBILITÉ – MOBILITÉ ET TÉLÉPHONIE
Ce petit quelque chose en plus… Trêve (déclarée) dans la guerre des prix. Pour gagner des parts de marché, les opérateurs s’affrontent désormais sur le terrain de la qualité de l’offre et des services aux entreprises.
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marché (Marc Rosenfeld évoque «environ 52%»), ils ne livrent pas les mêmes chiffres concernant leur propre situation. Ainsi, les responsables de Tango, qui revendiquent 230.000 clients actifs (sur une période de six mois), n’hésitent pas à se placer sur l’autre moitié du marché. «Nous ne considérons pas le dernier arrivé – Voxmobile – comme un concurrent sur aucun segment directement lucratif pour nous», assure Frank Schmit, corporate sales and marketing manager de Tango/Tele2.
Tous les clients ne sont pas égaux L’administrateur-directeur de Voxmobile, Jean-Claude Bintz, n’a visiblement pas fait les mêmes calculs! Revendiquant 86.000 clients, «selon les nouvelles règles de comptage des clients actifs, sur 12 mois», il affirme détenir 17% de parts de marché. Et cette croissance est loin de s’arrêter, à l’en croire: le bilan des portages confirmerait bien que «Voxmobile est le petit opérateur qui monte». À ce jour, près de 20.000 personnes ont profité de la portabilité. Au petit jeu du «Qui a perdu? Qui a gagné?», M. Bintz répond volontiers, chiffres à la clé. Selon lui, Voxmobile aurait ainsi gagné quelque 4.000 nouveaux clients, tandis que LuxGSM en aurait perdu près de 3.400 et Tango 600. Des chiffres que ne confirment pas les principaux intéressés, Alex Zivoder, le CEO de Tango/Tele2, se contentant d’évoquer «un solde plus ou moins nul» et réfutant l’idée que sa société soit l’une des perdantes de la portabilité. «Une chose m’ennuie dans cette histoire: on fait l’hypothèse erronée qu’une ligne ou un client est équivalent à un autre client. C’est complètement faux. Au niveau portabilité, on a gagné ce qu’on a perdu. En terme de revenus générés, le bilan est
Photos: Éric Chenal (Blitz)
Cessez-le-feu dans le petit monde de la téléphonie mobile? Certainement pas! Les passes d’armes sont loin de disparaître du terrain – très étroit – sur lequel s’affrontent les trois opérateurs, l’Entreprise des Postes et Télécommunications (EPT, l’historique), Tango (l’alternatif) et Voxmobile (le dernier venu). Mais elles se font un tantinet plus discrètes… pour ne pas dire plus raisonnables. En principe. À commencer par le conflit portant sur le nombre de clients dont s’enorgueillissent les acteurs du marché. Chacun, désormais, s’engage à communiquer des chiffres correspondants à une définition plus «lissée» des clients actifs. De quoi rompre avec certaines pratiques troublant les comparaisons, comme celle consistant à comptabiliser l’ensemble des cartes SIM mises en circulation par un opérateur. L’EPT comptabilise ainsi plus de 400.000 «cartes clients», tandis que LuxGSM – le provider de l’opérateur historique, né de la fusion entre CMD et Mobilux – revendique pour sa part 250.000 clients, générateurs de trafic et payant régulièrement leurs consommations. «Aujourd'hui, beaucoup de clients ont plus d'une carte (portable, PDA, voiture, etc.) et certaines ne sont pas régulièrement utilisées. C’est ce qui crée la différence entre ces chiffres. Comme les définitions du terme ‘carte active’ divergent aussi, il est difficile de comparer les chiffres afférents entre les réseaux», indique Marc Rosenfeld, directeur général et président du comité de direction de LuxGSM. «Le souci est que chaque opérateur peut trouver la définition du «client» qui le met en valeur. Je suis un peu fatigué de ce genre de comparaisons. Finalement, c’est surtout une question de parts de marché», affirme-t-il. Mais pour ces parts de marché, justement, qu’en est-il? Difficile, là aussi, d’y voir clair. Si les concurrents de l’EPT, Voxmobile et Tango, s’accordent à dire qu’elle détient environ 50% du
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Les antennes mobiles en plan Le plan directeur sectoriel Stations de base pour réseaux publics de communication mobiles, qui réglemente l’implantation des antennes de téléphonie dans les communes, a été publié au Mémorial le 20 février dernier et est entré immédiatement en application. Les quelque 300 dossiers d’autorisation en souffrance – dont certains depuis près de cinq ans – devraient être débloqués dans les trois mois, si tout se passe comme prévu par les autorités. C’est un soulagement pour les opérateurs, qui espèrent sortir de l’impasse, alors que le cadre législatif et juridique assez flou qui entourait jusqu’alors la délivrance des autorisations laissait beaucoup de dossiers en instance. En revanche, ils déplorent que le règlement ne leur donne pas beaucoup de marge pour vaincre les réticences des communes face à l’implantation des antennes sur leur territoire. L’Institut luxembourgeois de régulation (ILR) gère une base de données comprenant les emplacements de toutes les stations de base (avec leurs informations techniques) et a mis en place un site internet accessible au public, avec une cartographie des antennes dans toutes les communes du pays (www.ilr.etat.lu, dans le menu «pds – stations de base»). || F. M.
positif. Mais cela est évidemment impossible à mesurer de façon neutre et objective, explique-t-il. Et de constater également que «la portabilité offre un surplus de liberté au consommateur, mais elle a aussi un effet pervers: comme il est plus facile de faire venir un client chez soi, la tendance apparaît de l’appâter avec une offre attractive, puis de le lier par un contrat d’un, voire deux ans». Quant à Marc Rosenfeld (LuxGSM), il parle d’un solde «légèrement négatif – environ 2.000 clients «portés» perdus –, qui s’explique par le fait que nous avions de loin la part de marché la plus importante et qu’au même moment, il y a eu un nouveau venu sur le marché. Je n’imputerai donc pas cette tendance à la portabilité – qui n’est pas un mécanisme décisionnel pour le client –, mais plutôt au marché lui-même». D’une façon plus générale, Marc Rosenfeld n’hésite pas à qualifier le bilan de la portabilité de «médiocre». «C’est un mécanisme extrêmement coûteux. Tous opérateurs confondus, avec le coût du matériel, des logiciels, de la main-d’œuvre, on parle de 2 à 3 millions d’euros. Vous prenez ce chiffre, vous le divisez par 20.000, cela fait cher le portage!», s’exclame-t-il. Même discours chez Jean-Claude Bintz (Voxmobile), qui assure que «financièrement, c’est une opération qui n’est absolument pas intéressante. De plus, en septembre, on recommence à zéro, avec le remplacement, dans tous les numéros, du préfixe 0 par un 6. Et rebelote… Il va encore falloir revoir tout le système de facturation…».
Appels d’offres Seul Alex Zivoder (Tango/Télé2) n’est «pas d’accord avec le fait de dire que ce soit beaucoup d’argent dépensé pour rien. La portabilité donne de la liberté au client. Simplement, quand on parle de bilan, il ne faut pas se tromper dans la lecture des chiffres…», rappelle-t-il. De plus, l’épisode «portabilité» laisse derrière lui un intéressant héritage: le GIE Telcom, qu’il préside. «C’est un forum formel de discussion, un endroit où les opérateurs se rencontrent pour discuter du marché. Il servira de structure pour gérer la transition vers la nouvelle numérotation. C’est un bon outil qui sera utilisé pour gérer d’autres problèmes», annonce-t-il. À en croire les acteurs du marché, la portabilité ne serait donc pas un mécanisme décisionnel pour le client. «Elle offre une flexibilité de plus, mais les facteurs essentiels d’attraction restent la qualité du service et le prix», assure Marc Rosen-
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feld. Encore que ce dernier facteur ait tendance à s’estomper. D’ailleurs, dans leur communication, les opérateurs ne s’affrontent plus directement à coups d’arguments tarifaires. «Nous avons communiqué sur les chiffres, car nous voulions proposer les meilleurs prix. Et nous y sommes arrivés. C’est prouvé pour la deuxième année de suite, puisque Tango a été reconnu comme l’opérateur le moins cher de l’Europe des 15 par la Commission européenne. Pourquoi communiquer dessus, puisque le client le sait? Nous ne pouvons pas être meilleurs que les meilleurs, triomphe Frank Schmit. Nous avons donc arrêté cette communication pour gagner en transparence». Et de la transparence, justement, le marché en a encore bien besoin, selon lui. «Le marché serait plus lisible au Luxembourg s’il n’y avait pas un souci: nous sommes opérateurs de téléphonie mobile, pas vendeurs de téléphones. Or, on compare toujours les deux… Nous allons donc concentrer nos efforts pour rendre les prix de la communication mobile plus transparents et ne pas les cacher avec trop de produits d’appel», explique le Corporate Sales and Marketing Manager de Tango/Tele2. «Il y a toujours les prix affichés et les prix payés, constate pour sa part Marc Rosenfeld (LuxGSM). Il faut vraiment faire l’analyse détaillée de tout ce qui est payé pour pouvoir comparer». Pour gagner des parts de marché – surtout au niveau du segment «corporate», actuellement très disputé –, les opérateurs et providers pratiquent donc de plus en plus souvent des simulations de factures pour convaincre de leur avantage compétitif. «Beaucoup de sociétés font des appels d’offres, car elles ne veulent plus uniquement regarder les prix – personne ne s’y retrouve –, ou les publicités, ou encore ce qu’ont choisi les copains… Des simulations sont faites… et c’est pour cela que nous gagnons!, assure Jean-Claude Bintz. Sur tous les appels d’offres lancés l’an dernier, Vox n’en a perdu qu’un seul… car nos propositions reposent sur des critères professionnels et objectifs ainsi que sur la qualité du service». Des arguments développés en cœur par les deux autres acteurs du marché, qui se positionnement toutefois légèrement différemment sur ce créneau. Pour LuxGSM, il s’agit de conforter une place de leader. «L’aspect qui me paraît le plus important pour nos clients professionnels – qui représentent 15 à 20% de la clientèle totale – est la qualité des solutions proposées, le service après-vente, la présence et la disponibilité auprès des utilisateurs, la qualité de la facturation... Il y a peu de clients pour lesquels le prix est le seul critère. Un professionnel ne
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Fusion L’année 2006 a marqué l’avènement d’un nouvel acteur sur le marché de la téléphonie au Luxembourg, LuxGSM (détenue à 85% par l’EPT), né de la fusion entre les deux providers de l’opérateur historique, CMD et Mobilux. Selon Marc Rosenfeld, directeur général et président du comité de direction de LuxGSM, l’opération «s’est très bien passée», même si, au niveau technologique, tous les détails ne sont pas réglés. «Il reste encore à assurer la migration de beaucoup de systèmes informatiques. Nous le faisons par ordre de priorité, en veillant à ce que le service au client ne soit pas impacté. Nous préférons que cela ait un impact pour nos employés et assurer un travail supplémentaire pendant quelque temps». Quant au bilan social, il est également positif, à en croire Marc Rosenfeld, qui souligne qu’«aucun licenciement n’a été opéré». Commentant le départ des deux directeurs des anciennes structures (Chris Maes et Yves Gordet), il souligne que «de tels événements sont inévitables. Tout le monde ne peut pas toujours être prêt à aller dans une nouvelle direction». Du côté de la concurrence, les avis sur cette fusion sont évidemment plus partagés. Pour Jean-Claude Bintz (Voxmobile), «ils auraient dû le faire avant. Pour l’instant, ils sont en train de se chercher. Quand ils seront prêts, il faudra faire attention. En tout cas, je les prends plus au sérieux que Tango qui pratique surtout du ‘coup par coup’». Quant aux responsables de Tango/Télé2, ils sont bien plus sévères: «Cela démarre plutôt mal pour eux, j’ai l’impression qu’ils pataugent, affirme le CEO, Alex Zivoder. Je suis déçu. J’avais cru qu’un renforcement des opérateurs, avec le budget énorme qu’ils ont mis en valeur, aurait des conséquences positives sur la compétitivité de l’ensemble du secteur. Pour l’instant, leurs problèmes mettent en jeu la crédibilité du marché luxembourgeois. C’est pourquoi nous leur souhaitons de revenir. Pour que le marché soit à nouveau structuré», lâche pour sa part Frank Schmit, le corporate sales and marketing manager. || F. M.
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peut se permettre d’avoir des temps morts parce que quelque chose ne fonctionne pas, et devoir attendre le prochain jour ouvrable – voire la prochaine semaine! – pour se faire dépanner. La qualité des services correspond plutôt à notre créneau, ce qui ne veut pas dire que nous n’offrons pas des tarifs concurrentiels. Mais notre image de marque ne se veut pas ‘le moins cher’, car cela peut aussi avoir pour connotation ‘le moins cher, mais à tout prix’…», explique Marc Rosenfeld.
Un segment «captif» à attaquer Pour l’opérateur Tango, le positionnement sur le créneau «corporate» est une nouveauté. «L’EPT dispose d’un gros segment entreprises ‘captif’ que nous sommes en train d’attaquer. C’est pour nous un segment de croissance et de maturité», indique Frank Schmit. «Nous travaillons donc sur notre image, pour communiquer plus et mieux sur nos deux valeurs-clés que sont la transparence et l’honnêteté», complète Alex Zivoder. Un virage à 180°, chez un opérateur qui a tout fait jusque-là pour modeler son image afin de cibler les jeunes? «Ce n’est pas un grand écart. Nos valeurs sont les mêmes pour les clients résidentiels que pour les clients corporate. Nous proposons la plus grande transparence et la meilleure offre possible à nos clients. C’est un dénominateur commun, une même base de valeur sur laquelle nous adaptons nos structures en fonction des besoins des clients», assure le CEO de Tango. Signe de la quasi-saturation du marché national – annoncée par l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR) –, les acteurs ne négligent plus aucun créneau commercial. Tandis que Tango/Télé2 s’attaque au segment «corporate», LuxGSM et Voxmobile veulent mieux s’adresser aux jeunes. Une cible mouvante, s’il en est, réputée pour son manque de loyauté et un esprit communautaire très marqué. Mais aussi pour son gros appétit en matière de nouveautés et… sa forte consommation. «Les adolescents acceptent de consacrer une grosse part de leur budget à la communication. Un jeune dépense aujourd’hui, en une semaine, deux fois plus que le budget mensuel en téléphonie d’une famille de quatre personnes, il y a encore une vingtaine d’années!», constate Marc Rosenfeld (LuxGSM). Quant au segment porteur que peuvent représenter les frontaliers, tous les regards conver-
gent… sans que personne ne dévoile – pour l’instant – les stratégies prévues pour attirer ces consommateurs aux besoins spécifiques. Qu’à cela ne tienne… Un nouvel arrivant vient de se placer sur la niche, Transatel (lire paperJam d’avril 2006, page 76). Cet opérateur basé en France et représenté dans différents pays via des partenariats – Tango au Luxembourg –, propose à ses clients d’en finir avec les tarifs prohibitifs du roaming: plusieurs numéros de téléphone nationaux convergent vers une seule carte SIM, permettant à l’utilisateur d’être considéré dans chaque pays comme un client local.
La niche des frontaliers «Nous avons trois clientèles potentielles, indique Philippe Vigneau, responsable Business Development & Operational Marketing. Les transfrontaliers, les travailleurs indépendants et les entreprises. Ceux qui s’intéressent à notre offre sont proches de leurs dépenses. C’est pourquoi les PME sont souvent intéressées, car celui qui paie les factures, c’est le patron. Il est plus à même de voir les économies à réaliser avec Transatel, qui peuvent être de l’ordre de 30 à 70%». Bien que cette offre inédite risque de bousculer un peu les habitudes, Transatel n’entre pas en concurrence frontale avec les autres opérateurs nationaux. D’ailleurs, ces derniers s’accordent à dire que le nouvel arrivant ne représente pas une réelle menace, pour l’instant. «Nous n’allons pas leur faire beaucoup de mal économiquement parlant, car nous sommes placés sur une niche et notre idée n’est pas de créer une guerre ouverte des prix sur le roaming. Il est sûr que 10.000 clients, notre cible, ce n’est pas énorme. Les opérateurs déjà en place auraient plus à perdre à baisser unilatéralement le prix du roaming… et perdre de 20 à 40% de leur chiffre d’affaires», indique Philippe Vigneau, avant de souligner que Transatel amènera peut-être également de nouveaux clients sur le marché, alors que 55% des frontaliers ne disposent pas d’un contrat de téléphonie au Luxembourg. «Nous nous sommes peut-être autolimités, car nous savons qu’il y a une inertie à la connaissance de l’offre et nous ne déployons pas les mêmes méthodes de communications que les grandes marques; nous mettons toutes les économies structurelles dans les tarifs. Toutefois, il peut toujours y avoir de bonnes surprises… surtout au Luxembourg», glisse malicieusement Philippe Vigneau. || Frédérique Moser
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Laurent Saeul (Siemens)
DOSSIER MOBILITÉ – MOBILITÉ ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
Xavier Buck (Datacenter)
«Les technologies sont là… encore faut-il les utiliser»
Quatre ans déjà que l’UMTS éclabousse les médias sans s’afficher au grand jour. À qui la faute? Aux pénuries de terminaux 3G, aux problèmes d’autorisations pour le déploiement des antennes… et au marché. «La technologie était là, témoigne Laurent Saeul, manager chez Siemens Communications, mais le marché ne l’a pas pris». En témoigne Voxmobile qui, après avoir démarré son activité en déployant une infrastructure 3G, trépignant d’impatience, a finalement opté pour une infrastructure 2G plus classique. Faux départ pour l’UMTS, donc, mais pas d’amertume pour autant. Les espoirs se portent ailleurs et on lorgne déjà sur l’arrivée imminente de l’UMTS rapide, le HSDPA, promettant des débits de loin supérieurs à la 3G. «Le HSDPA va certainement débloquer pas mal de choses», rassure M. Saeul. Un point de vue corroboré par Xavier Buck, directeur général de Datacenter Luxembourg: «L’UMTS rapide viendra en force et sera beaucoup utilisé grâce à une couverture rapidement disponible». Complémentaire à l’UMTS, voire l’UMTS rapide, le monde Wi-Fi est, pour sa part, en pleine ébullition (lire aussi l’article page 140). «Le Wi-Fi arrive partout, tous les notebooks PC en sont équipés. PDAs et téléphones combinant à la fois le Wi-Fi et l’UMTS arrivent sur le marché», rapporte Michael Jackson, directeur opérationnel de Skype. Alain Huys, managing director et Philippe Monet, sales manager key accounts Belux chez Avaya, confirment en annonçant l’arrivée d’un nouveau PDA, «alliant technologies Wi-Fi et GSM. Quand le système sera détecté dans le réseau de l’entreprise, le terminal exploitera le réseau Wi-Fi, l’utilisateur pourra alors téléphoner via VoIP, et quand il sortira du réseau couvert par les antennes Wi-Fi, il ‘switchera’ en mode GSM».
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Malgré l’apathie des débuts de la technologie Wi-Fi, la Présidence luxembourgeoise, en 2005, a lancé la machine. Le mouvement se poursuit, des hotspots poussent un peu partout, dans les hôtels, les cafés, les stations-essence, etc. Chez Siemens, «les demandes d’installations Wi-Fi proviennent principalement des hôtels, des restaurants, souhaitant offrir la connectivité Internet en tant que services à leurs clients, ainsi que des grandes entreprises qui désirent garder la main mise sur leurs propres infrastructures Wi-Fi». Un net déploiement des hotspots se profile, davantage imputable au phénomène «hôtels et grandes entreprises» qu’aux opérateurs. Michael Jackson voit se dessiner une autre impulsion, plus singulière, mais tout autant prometteuse, due aux «initiatives volontaires telles que Fon». Fon? «La Communauté qui partage son Wi-Fi». Le principe en est simple: les membres de la communauté se partagent leur connexion Wi-Fi. En cédant sa bande passante, ils gagnent le droit d’accès aux autres points Fon. «Le monde Wi-Fi va faire une grande percée avec ce qu’on appelle le Wi-Fi de maillage, où un point Wi-Fi est le relais d’un autre point Wi-Fi» convient Xavier Buck, qui tempère toutefois son enthousiasme: «Pour que le Wi-Fi soit vraiment intéressant, il faudrait avoir accès à quelques millions de hotspots, et pour l’instant, les plus grands partenariats atteignent environ 80.000 hotspots, nombre de loin insuffisant pour satisfaire la demande du marché, ce qui justifie que des technologies telles que l’UMTS et Edge perceront, parce que la couverture européenne existe déjà». Le Wi-Fi ne fera donc pas d’ombre aux autres technologies. Pour l’instant… Son atout essentiel réside en sa qualité de technologie d’accès, accès à la voix via Voice over IP, les appels seront ainsi complètements gratuits ou
Photos: Éric Chenal (Blitz)
3G, Wi-Fi, Edge, Wimax, HSDPA, Voice over IP… la liste des nouvelles technologies s’allonge à un rythme frénétique. La déferlante n’en finit pas. Certaines s’éclipsent à peine apparues, d’autres se consolident… et d’autres encore attendent patiemment leur heure.
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Freins financiers? La lenteur de développement de bon nombre de ces nouvelles technologies, mises en avant par les acteurs du marché, trouve peut-être aussi une de ses causes principales dans le prix de l’ADSL. «Si les particuliers avaient eu plus d’accès à l’ADSL et aux technologies haut débit, ils seraient plus ‘éduqués’ et des technologies comme la VoIP auraient fait une meilleure pénétration», estime ainsi Xavier Buck, directeur général de Datacenter Luxembourg. «Il y a quelques années de cela, quelques tentatives ont été réalisées avec peu de succès et beaucoup de problèmes, se rappelle, pour sa part, Philippe Monet, sales manager key accounts Belux chez Avaya. Le marché luxembourgeois en a été affecté, devenant assez rigide et peu réceptif à ce type de technologie. Actuellement, un réchauffement se fait sentir». Le moment semble donc opportun pour lâcher du lest et surfer sur la vague «high-tech»… || A. A.
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alors à des coûts locaux. Petite parenthèse de Xavier Buck: «La VoIP est la couche appliquée sur les technologies UMTS, Edge, Wi-Fi, Wimax, les technologies d’accès au monde IP, donc, au-dessus de l’IP». En recourant à la technologie VoIP, les utilisateurs veulent téléphoner, vers le monde fixe, à bon marché, et en restant dans la sphère Internet, on arrive même à la complète gratuité des appels. Appliquée à l’entreprise, la VoIP permet qu’«un employé doté d’un mobile, quel que soit l’endroit où il se trouve, fasse partie intégrante de la société, explique Alain Huys. L’utilisateur a alors la faculté de se connecter à l’entreprise où qu’il soit, à domicile, à l’hôtel, au bureau ou à l’étranger. En cas d’appel sur son numéro fixe au bureau, par exemple, il recevra l’appel soit via la VoIP, soit au travers d’un autre canal, qui peut être le réseau public fixe comme le mobile. D’où, découle la messagerie vocale unifiée, où transitent tous les médias de communication – les emails, les faxes et les données vocales. La voix numérisée peut, ainsi, être traitée comme un email traditionnel». Le monde du fixe frémit, la montée en puissance de la VoIP sonne la fin de l’analogie traditionnelle établie entre le volume de la consommation et la facturation. Déjà affaiblis par la concurrence du secteur mobile, les opérateurs fixes recherchent des solutions pour enrayer la chute de leurs revenus et des nouveaux terminaux viennent à la rescousse. Une illustration, donnée par Michael Jackson, est la BT Fusion, un combiné capable de basculer sur le réseau fixe filaire, à la maison et de se connecter au réseau GSM à l’extérieur. Une dernière technologie d’accès qui fait beaucoup parler d’elle: le Wimax qui s’esquisse à l’horizon. Et les horizons, il connaît, puisqu’il est justement prévu pour desservir de vastes zones isolées. De plus, «l’avantage est que la couverture de vastes zones se fait avec très peu d’antennes, explique Laurent Saeul, qui y voit, par ailleurs, une excellente opportunité de déploiement notamment dans le nord du pays. C’est aux opérateurs maintenant de batailler pour acquérir le marché». UMTS, GSM, WiFi, ADSL: toutes ces technologies, qu’elles soient fixes ou mobiles, ont une interconnectivité. L’utilisateur accède à ses données partout, à la maison, au bureau, dans la voiture, et par tous les biais, PC, téléphone mobile ou autres. En bref, toutes les technologies d’accès à l’IP se complètent. «Aucune n’est prête à disparaître. Le Wimax ne va pas prendre la place du Wi-Fi. Il couvrira les longues distances
tandis que le Wi-Fi se chargera de la distribution locale des petits points. Toutes les technologies doivent être disponibles et les terminaux qui arrivent, devront couvrir toutes ces technologies, et de manière transparente, passer de l’une à l’autre», assure Xavier Buck. Mais tout n’est pas forcément rose pour autant, la bête noire reste toujours la lenteur du déploiement des nouvelles technologies. «En comparaison avec l’étranger, le Luxembourg est plutôt un ‘fast follower’ qu’un leader, déplore M. Saeul. D’un point de vue ‘solutions’, tout est là. Il faut juste bien les mettre en œuvre, bien les déployer pour attaquer le marché. On a toutes les cartes en main». La balle serait donc dans le camp des opérateurs.
Coûts faibles, efficacité, fiabilité… Ceux-ci n’ont qu’une ambition, inciter l’utilisateur à générer le plus de trafic, en offrant une large palette de services à des prix alléchants. Pour cela, une seule approche: cerner le marché et bien connaître sa cible: qui sont les utilisateurs? Et, surtout, quelles sont leurs réelles attentes? Grosso-modo, «ce que demande le client, sociétés et particuliers confondus, est simple, plus d’efficacité et moins de coûts. De savoir sur quel réseau il se trouve lui importe peu», assène Laurent Saeul. En ce qui concerne les entreprises, M. Saeul note «un excellent potentiel au Luxembourg avec autour de 500 grandes entreprises, 5.000 moyennes entreprises, et 11.000 petites entreprises telles que les études d’avocats et les cabinets de médecin. Ces petites sociétés qui, dans le passé, ont peu investi dans des infrastructures ICT, commencent, aujourd’hui, à investir vraiment dans des applications de mobilité». Le portail multimédia de Siemens illustre parfaitement les possibilités offertes aux entreprises. «Les numéros de téléphone, les e-mails et toutes les données y seront centralisés et seront consultables partout. Il aura ainsi toujours la même Unified User Experience: son interface sera toujours la même, et l’utilisation n’en sera que plus aisée». Le fonctionnel, voilà donc ce qui prime. Oui, mais le passage via la toile fait peur aux entreprises, piratage, pertes de données, espionnage, autant de maux semant l’inquiétude. Là, Alain Huys nous parle du VPN (Virtual Private Network), «un canal que vous construisez sur Internet pour sécuriser votre communication et
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votre signalisation jusqu’au point de destination». Avec la technologie traditionnelle, le réseau de câbles transitant la voix était distinct de celui des données. Quand la transmission d’un e-mail prenait 5 ou 10 secondes, ceci ne nuisait en rien. Aujourd’hui, le réseau data fait transiter ensemble l’information data et la voix et les «paquets de voix» ne peuvent plus arriver ne serait-ce qu’avec une seconde de retard. «La Quality of Service est là pour permettre de prioriser les ‘paquets de voix’ sur le réseau LAN, qui aura, ainsi, l’espace nécessaire pour transiter à la vitesse maximale et optimale», rassure Philippe Monet. «Pour le grand public, les technologies deviendront transparentes. L’utilisateur veut la mobilité, qu’il soit dans de l’UMTS, de l’Edge ou du Wi-Fi lui indiffère. L’important, c’est que ça fonctionne, et évidemment, que le coût soit le plus bas possible», explique pour sa part Xavier Buck». Vu le tapage médiatique, il est, en effet, difficile de passer à côté.
…et les divertissements Elle est bien loin l’époque où les opérateurs pensaient charmer les particuliers avec des services bancaires. Les Japonais ont lancé la 3G et on s’est rendu compte que ce qui marchait, c’était la personnalisation des écrans, les jeux, la vidéo, la musique, les mini-films et en Europe, en dépit des différences culturelles, on observe le même phénomène. Aux oubliettes, les services bancaires, le client veut de l’interpersonnel, il suffit de regarder l’engouement pour les SMS. L’interpersonnel, c’est ce qui marche. Avec un débit comparable à l’ADSL, «la 3G et des technologies comme le HSDPA permettront de nouvelles applications data et vidéo qui pousseront sur tous les autres moyens de transport. Le marché fonctionne ainsi, il y a d’un côté, un besoin qui est créé, et de l’autre, des sociétés de service et des opérateurs qui en profitent», ironise Laurent Saeul. Ainsi, les opérateurs sont-ils en train de devenir des triples ‘players’, voire des quadruples… «Ceux qui offriront toute la palette de services prendront le marché des particuliers, en combinant du mobile bon marché à de la VoIP, et en incluant dans le package, du contenu, le tout à un prix forfaitaire», prédit Xavier Buck. L’exemple de Vodaphone est assez édifiant, en signant avec la série «24 heures», une mini-série de 2-3 minutes a été créée tout spécialement et le succès est considérable.
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Comme le souligne si justement Laurent Saeul, «pour conquérir ce marché, les opérateurs doivent posséder une infrastructure fixe et mobile. L’Entreprise des P&T a une infrastructure fixe et mobile. VOXmobile, qui est bien parti pour prendre des parts de marché, doit voir comment ramener la partie fixe dans le scénario. Du fait de l’arrivée des multiples technologies, la pression concurrentielle sera telle que la créativité en termes d’approche de marché s’intensifiera». Ainsi, Laurent Sauel prévient qui veut bien l’entendre: «Le marché doit bouger. Mais il ne doit pas bouger par la panique, il doit bouger par une évolution réfléchie». Il est, toutefois, difficile de garder son calme lorsque tant d’obstacles restent à franchir, au premier rang desquels, le spectre du régulateur planant au-dessus des têtes. Xavier Buck convient que du côté VoIP, «de bonnes avancées ont été faites par l’ILR. Les numéros de téléphone dans le monde de la VoIP ont rapidement été mis à disposition, ne reste plus que la mise en place du standard ENUM pour les numéros de téléphone dans le monde Internet, un peu comme la norme DNS pour les noms de domaines. Actuellement, il y a de nouveau du mouvement, l’aboutissement est pour bientôt». Mais le problème se poserait plutôt dans l’angle du Wimax, avec un manque de visibilité au niveau des licences et des bandes de fréquences qui n’attendent qu’à être allouées. Des études sont en cours, «mais pendant ce tempslà, d’autres pays attribuent des licences», s’afflige Xavier Buck. Le Wi-Fi, aussi, souffre du flou de la régulation. «Quand les règles du jeu seront claires, le développement au niveau Wi-Fi et Wimax sera possible» estime-t-il. Une autre difficulté, qui, elle, n’est pas immuable, a trait à la taille critique du marché. À petit pays, petit marché, forcément. «Les marchés comme la VoIP, le Wimax, le Wi-Fi ont besoin d’une grande quantité d’utilisateurs potentiels. Le développement des technologies est ralenti par ce nombre restreint d’utilisateurs. Dans les grandes villes comme Londres, la taille de marché est autre, ce qui justifie les investissements», expose Xavier Buck. Et qui dit petit pays, dit aussi courtes durées de transport. Michael Jackson met le doigt dessus: «Les technologies ‘high speed wireless’ comme l’UMTS et l’Edge seront simplement utilisées comme technologies de remplacement quand les utilisateurs iront d’une technologie Internet wireless à un endroit fixe. Étant donné, la courte durée de transport au Luxembourg, je ne vois pas de grandes espérances de ce côté-là». || Anissa Aïssaoui
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Alain Caplier (Telenet Solutions)
Georges Muller (Cegecom)
Jean-Marie Spaus (Entreprise des P&T)
DOSSIER MOBILITÉ – MOBILITÉ ET ACCÈS INTERNET
Wi-Fi: l’Internet tout terrain Pouvoir se connecter au web de n’importe où, sans fil: voilà les atouts de la technologie Wi-Fi, très en vogue actuellement.
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re existante ainsi que les nouveaux bâtiments en construction au Findel. «Avec cette plate-forme, nous avons beaucoup gagné en terme de visibilité, puisque le voyageur qui débarque à l’aéroport a tout de suite un premier contact avec nous. Ce hotspot n’est pas plus qu’un service ‘nice to have’, un outil promotionnel davantage qu’une source de revenus». Pour 30 minutes de connexion, il en coûte 4,90 euros, 6,30 euros pour une heure et 9,80 euros pour deux heures. Une centaine de clients par mois se connectent sur le point d’accès Cegecom.
Visa ou carte à gratter L’Entreprise des P&T opère, elle aussi, un hotspot au Findel, ainsi qu’à Luxexpo et dans de nombreux hôtels (voir carte, page 143). L’opérateur historique avait également couvert l’ensemble des sites clés occupés lors de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne, déployant un total de quelque 70 hotspots. «Ces hotspots dans les hôtels, au Findel ou à Luxexpo connaissent une fréquentation très intéressante», note Jean-Marie Spaus, directeur de la division Télécommunications de l'EPT. Aujourd’hui, l’Entreprise des P&T compte une trentaine de zones de couverture hotspot dans le pays, soit plusieurs dizaines d'antennes Wi-Fi. L’entreprise a notamment installé quatre bornes d’accès dans des endroits publics lors de l’été 2005: Place de Paris, Place d'Armes, Place Guillaume et Centre Aldringen. Ces sites sont tributaires des conditions météorologiques et des saisons et leur niveau de fréquentation est donc particulièrement variable…
Photos: Éric Chenal (Blitz)
Les champignons, ça pousse en général à l’automne… Mais aussi au printemps. Les hotspots, eux, poussent tout au long de l’année, un peu partout dans le pays, et n’ont pas besoin d’humidité particulière pour se développer… Bienvenue dans le monde merveilleux de l’Internet sans fil, «où je veux et quand je veux»… À condition, évidemment, de pouvoir se connecter à l’un de ces points d’accès, via une connexion de type Wi-Fi (raccourci pour Wireless Fidelity, nom un peu moins barbare que la norme IEEE 802.11 et dérivés – 802.11b et 8902.11g notamment, en attendant 802.11n – sur laquelle elle s’appuie). Les toutes premières initiatives en la matière, au Luxembourg, remontent à 2001. Sur le site des Foires Internationales, pas encore devenues Luxexpo, Cegecom avait, ainsi, lancé un premier hotspot (service WLAN), expérimentant, en parallèle, un réseau sans fil dans ses propres locaux de la Cloche d’Or. Pionnier, donc, mais sans pour autant revendiquer un quelconque statut de locomotive pour cette technologie. «L’exploitation de hotspots publics n’est certainement pas une vocation prioritaire de notre société, confirme Georges Muller, responsable marketing de Cegecom. Le Wi-Fi avait pour nous une certaine valeur stratégique il y a quelques années, pour démontrer notre pouvoir innovateur. Mais notre cœur de métier est, et reste, la fourniture de solutions de télécommunications». Cela n’a pas empêché l’opérateur de récidiver, au printemps 2004, en proposant un autre accès à l’Internet sans fil à l’aéroport, couvrant la nouvelle aérogare «petits porteurs», l'aéroga-
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Au commencement, les P&T ne mettaient à disposition des utilisateurs que des cartes prépayées, à gratter. Il en coûtait 7,5 euros pour 60 minutes ou bien 25 euros pour un forfait 24 heures. Tout comme Cegecom, l’opérateur permet aussi, désormais, un mode de paiement direct par carte de crédit de type Visa ou Mastercard/Eurocard. «Un accès de 30 minutes pour 4 euros a même été ajouté pour cette catégorie de clients», précise M. Spaus. Les nouveautés ne s’arrêtent pas là, puisque depuis peu, les clients «mobiles», quel que soit le réseau national auquel ils sont abonnés (LuxGSM, Tango ou Voxmobile), peuvent également profiter des hotspots P&T et régler leur accès via un SMS à tarif spécial. En envoyant "WIFI" au 7900, le client mobile reçoit un code d'accès WiFi qu'il pourra utiliser sur tout Hotspot P&T. Ce SMS surtaxé coûte 4 euros et donne à l'utilisateur un code d'accès de 30 minutes.
Un complément au GSM et à l’UMTS On le voit, les initiatives ne manquent pas et les approches stratégiques des uns et des autres se dessinent au fur et à mesure du développement de ces technologies. «Nous considérons cette activité comme stratégique pour le futur, car elle est réellement complémentaire aux services de type GSM ou UMTS», note, ainsi, Jean-Claude Bintz, administrateur-directeur de Voxmobile, qui regrette que le pays soit, à ce jour «énormément en retard quant au développement des points d’accès Wi-Fi. D’un autre côté, qui se promène avec son laptop sous le bras à la Place d’Armes pour aller se connecter? En revanche, pour les utilisateurs d’assistants personnels munis de WLAN, c’est évidemment autre chose. La question à se poser est alors: ‘Est-ce que je bois un café et, en même temps, je pense à regarder mes
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mails?’, ou bien ‘Est-ce que je dois vérifier mes mails, et je pourrais prendre un café en même temps?’». Une version revisitée du dilemme de la poule et de l’œuf, en quelque sorte… Chez Siemens, aussi, on ne cache pas l’enjeu stratégique des développements à venir. La société a installé, l’année dernière, une dizaine de hotspots dans des entreprises de tous types: hôtellerie, restauration, garages, ambassades, communes. «Le besoin de cette connectivité va croître dans les mois à venir, estime ainsi Laurent Saeul, manager communications group chez Siemens à Luxembourg. Il n’y a qu’à regarder, pour s’en convaincre, l’évolution en matière de terminaux, de PDA ou de téléphones mobiles». La technologie est au rendez-vous, mais comment sera-t-elle exploitée? «La couverture pourrait être meilleure et doit surtout devenir plus facile à utiliser, estime M. Saeul. Le processus de connexion sur les différents points d'accès est encore trop hétérogène pour ce qui est des hotspots payants. C'est justement sur ce point où l'offre d'un service Wi-Fi dans les entreprises, même actives dans une tout autre branche que l'IT ou les télécoms, devient un moteur simple et important». Au Luxembourg, Telenet Solutions revendique une position de leader sur le segment des hotspots. Après en avoir commencé en Belgique, son pays d’origine, l’opérateur a étendu son réseau au Luxembourg, en collaboration avec Kuwait Petroleum, exploitant les stations-service Q8. 29 d’entre elles, réparties sur l’ensemble du territoire, sont ainsi désormais équipées d’hotspots (voir paperJam avril 2006, page 38). À cette liste s’ajoutent également les deux restaurants d’autoroute Carestel sur l’A1. «Ce produit a l’avantage de nous donner beaucoup de visibilité, tout en étant rentable, explique Alain Caplier, project manager chez Telenet Solutions à Luxembourg. Le Wi-Fi répond à la nécessité d’intégrer informatique portable et communication et ce, dans
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Hotspots publics 1 Place d’Armes (P&T, Voxmobile) 2 Place Guillaume (P&T, Voxmobile) 3 Place de Paris (P&T) 4 Centre Aldringen (P&T)
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Hotspots privés - Hôtels 5 Hôtel Schintgen, 6 rue Notre Dame (P&T) 6 Hôtel Sofitel - Luxembourg Kirchberg 7 Hôtel Novotel - Luxembourg Kirchberg 8 Relais Mercure 30 rue J. Junck (P&T) 9 Grand Hôtel Cravat, 29 boulevard F.D. Roosevelt (Coriotech) 10 Hôtel Parc-Belle-Vue 5 Avenue Marie-Thérèse (Boingo et Swisscom Eurospot 11 Best Western Hôtel International, 20-22 Place de la Gare (Boingo) 12 Hôtel Parc Beaux-Arts Luxembourg, 1 rue Sigefroi 13 Hôtel Domus, 37 av Monterey (Voxmobile) 14 Golden Tulip/Central Molitor, 28 Avenue de la Liberté (Coriotech) Restaurants / cafés 15 Quick, Place d’Armes (P&T) 16 Brasserie-Café P3 (Anc. Piquet), 30 rue de la Poste (Voxmobile) 17 Restaurant Elikatessen, 21 rue Louvigny 18 Café Urban, 2 rue de la Boucherie 19 Books and beans, 21 avenue de la Liberté
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Commerce 20 Vox Shop, 5 rue du marché aux herbes (Voxmobile)
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Cartographie: Michel Lemoigne
Institutions/divers 21 Banque européenne d’Investissements, Luxembourg Kirchberg (P&T) 22 Chambre de Commerce, 7, Rue Alcide de Gasperi (P&T) 23 Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster, 28, rue Münster 24 Cour des comptes, 2 avenue de Monterey
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Hors carte 25 Luxexpo, Circuit de la Foire (P&T) 26 Messagerie du Livre, 11 rue Christophe Plantin (Voxmobile) 27 Utopolis, 45 blvd JF Kennedy (Voxmobile) 28 Hôtel Parc Belair, 109 Avenue du X Septembre (Boingo et Swisscom Eurospot) 29 Hotel Hilton Luxembourg, 12 Rue Jean Engling (Swisscom Eurospot) 30 Alvisse Parc Hôtel, Route d’Echternach (iPass et NTT DoCoMo) 31 Aéroport de Luxembourg (Cegecom, P&T) 32 Hôtel IBIS & Etap Hotel Aéroport de Luxembourg 33 Vox shop, Cactus Howald (Voxmobile)
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Standard: 802.11n pour 2007 Le groupe industriel IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) a adopté, au début de l’année, les bases de la nouvelle norme standard pour les réseaux sans fil: 802.11n. Sa principale caractéristique est qu’elle permettra des débits de transfert de données bien supérieurs à ce que permet l'actuelle norme 802.11g. Ce standard intègre la technologie MIMO (multiple-in, multiple-out), qui permet de mettre en parallèle les communications sans fil sur plusieurs antennes à la fois. Les prévisions évoquent des débits compris entre 100 et 600 Mbit/s (contre 54 en, théorie, actuellement, et 30, en pratique). Il faudra encore attendre un peu pour voir ce que cela donne sur le terrain, l’année 2006 devant être mise à profit pour tester et peaufiner cette norme qui pourrait alors être disponible au grand public à l’horizon 2007. || J.-M. G. une convergence: privé/professionnel, voix/données, fixe/mobile. Nous ne comptons pas passer à côté du défi de la mobilité en matière de télécommunications. L’opportunité et la demande sont énormes».
Le Wimax pointe son nez Par rapport aux pays voisins, le Luxembourg n’est certainement pas en pointe quant au nombre de hotspots disponibles sur le territoire. Bien qu’il soit difficile d’obtenir des statistiques précises, compte tenu de la très grande diversité des opérateurs, qui peuvent être privés (et on ne compte pas les stations Wi-Fi installées au domicile des particuliers pour leur propre réseau informatique personnel), ces hotspots se comptent par milliers en Belgique et davantage encore en France ou en Allemagne. Au Luxembourg, ce serait plutôt par dizaines, mais la forte demande de la clientèle, principalement de type «business», incite forcément les acteurs à y regarder de plus près. «Ce service hotspot est bien plus qu'un service ‘nice to have’, indique, ainsi, Jean-Marie Spaus, qui ne peut qu’observer l’afflux de demandes de clients nationaux et internationaux, y compris dans la catégorie «touriste», et de tous âges, les plus jeunes utilisant un accès sur leur GSM équipé Wi-Fi ou PSP. «Par rapport aux pays voisins, nous avons commencé le déploiement des hotspots plus tard, mais aujourd'hui, nous couvrons des sites stratégiques tels qu’aéroport, centres de conférences, hôtels et stations-service autoroutières, précise M. Spaus. Lorsque l'on parle uniquement de places publiques extérieures, nous ne sommes pas en avance sur d'autres pays, c’est vrai, mais nous ferons évoluer notre offre de services en fonction de la demande réelle du marché». La demande réelle du marché sera aussi fonction des développements technologiques en cours. En attendant que la norme 802.11n ne
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soit réellement disponible (lire ci-contre), certains lorgnent déjà vers d’autres horizons. Le Wi-Fi n’est pas encore passé de mode que déjà, on parle de Wimax, raccourci de Worldwide Interoperability for Microwave Access, autre norme technique, basée sur le standard de transmission radio 802.16, approuvé par l’IEEE en 2001. Il permet d’envisager la réception et l’émission de données jusqu’à 12 Mbits/s sur une portée de plusieurs dizaines de kilomètres, là où le Wi-Fi actuel se limite à quelques dizaines de mètres. Selon les dernières prévisions publiées par TelecomView, début avril, le Wimax pourrait générer quelque 53 millions de dollars de chiffre d’affaires mobile d’ici 2011. L’analyste prévoit que cette technologie représentera au moins la moitié du chiffre d’affaires des services mobiles large bande en Amérique du Nord. Dans cette même période, d’ici 2001, pas moins de 65 milliards de dollars d’investissements devraient être consacrés à cette technologie. De son côté, l’OCDE, dans un rapport publié en mars, reconnaît que Wimax constitue une réelle opportunité de développement pour les régions rurales qui ne sont pas encore desservies par l'Internet haut débit, mais que cette technologie n’est pas en mesure de concurrencer de manière frontale l’ADSL ou la téléphonie 3G. «Nous croyons en cette nouvelle technologie de transmission sans fil, indique Georges Muller (Cegecom), qui estime qu’en raison de sa portée et de son débit bien supérieurs aux techniques actuelles, elle viendra «remplacer à terme le Wi-Fi et/ou renforcera notre couverture en WLL (boucle locale radio, ndlr), une technologie que nous utilisons depuis plusieurs années pour connecter sans fil des clients professionnels à haut débit». Cegecom procède actuellement à des tests, en attendant que les derniers standards – pour le Wimax fixe – ne soient définis ou approuvés par l’IEEE. || Jean-Michel Gaudron
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P&T Hotspot accédez à l’Internet haut débit sans fil
P&T HOTSPOT
Surfez sans fil sur les P&T Hotspots
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Frédéric Moreau (Editus)
Jean Diederich (Logica CMG)
Sylvain Arts (P&T Consulting)
DOSSIER TECHNOLOGIES ET MOBILITÉ – MOBILITÉ ET ENTREPRISES
La mobilité au cœur de la compétitivité Être accessible n’importe où, n’importe quand, de n’importe quelle manière, voici le challenge que doivent relever de plus en plus de sociétés, dans lesquelles les sédentaires laissent peu à peu la place aux nomades.
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l’entreprise qui peuvent être connectés, ou des utilisateurs inconnus, comme le propose Editus avec Info Mobile.
Un sentiment d’appartenance plus fort La plate-forme PC To mobile, Info Mobile, est une plate-forme de communication par SMS, qui permet, à partir d’un ordinateur, d’envoyer, rapidement, un grand nombre de SMS simultanément à un nombre illimité d’utilisateurs. «Il s’agit d’un outil, pas d’un produit en tant que tel, qui permet un gain de temps au niveau de la préparation de l’envoi. Plusieurs applications sont possibles en entreprises vis-à-vis de clients, de communautés d’intérêts, en tant qu’outil d’animation», explique Frédéric Moreau, directeur marketing. Editus utilise luimême ce service en interne pour sa force commerciale itinérante, pour envoyer des informations relatives au travail, ou des informations pratiques. «Chez nous, en interne, c’est perçu comme quelque chose d’utile. On a le sentiment d’être plus impliqué dans la vie de l’entreprise, cela développe un sentiment d’appartenance plus fort», constate Vincenzo Spitaleri, directeur des ventes. Cette solution, développée par P&T Consulting, est commercialisée par Editus auprès de tout type d’annonceurs pour des besoins tant internes qu’externes, dans ce cas-là, le but est de générer du trafic. «Nous sommes dans la communication informative ou informationnelle et nous, nous sommes là pour générer des contacts pour nos clients. Il y a un double avantage: l’annonceur dispose d’une base de données qu’il va intégrer sur la plate-forme pour gérer ses contacts. Le deuxième, c’est que, via son référencement sur Luxweb, il va pouvoir collecter des contacts supplémentaires qui se seront montrés intéressés par ce service». La société
Photos: Éric Chenal (Blitz)
La mobilité représente un enjeu important pour un nombre croissant de sociétés. Elle représente même un véritable projet d’entreprise. Du côté des opérateurs et fournisseurs de services, il est primordial de se remettre sans cesse en question et d’innover en la matière, la concurrence étant plutôt rude. Les nouvelles offres de mobilité viennent aussi apporter une réponse à la saturation du marché, les opérateurs ne pouvant plus guère gagner d’abonnés, si ce ne sont ceux des concurrents. Elles permettent également de créer de nouveaux besoins et d’engendrer de nouvelles sources de revenus. «La complexité des services de mobilité est d’évaluer le Return on Investment (ROI). Il faut prendre en compte la valeur ajoutée que la mobilité amène au sein de l’entreprise. La mobilité permet l’autonomie. Il faut savoir en faire bon usage. Nous pouvons aider les clients à analyser leurs besoins», estime Sylvain Arts, business development manager chez P&T Consulting. «Avant de décider d’optimiser sa gestion par la mobilité, une entreprise doit se poser plusieurs questions: veut-elle optimiser le rendement de son personnel qui travaille en mode nomade, homogénéiser les processus de gestion de l’entreprise? Dans ces cas, il y a matière à penser ‘mobilité’. Si l’entreprise ne compte pas de nomades, elle n’a pas besoin de mobilité. C’est une question de stratégie», indique, pour sa part, Jean Diederich, business development manager chez Logica CMG. Ce dernier indique que si la réponse à cette question est positive, il existe alors un choix entre quatre catégories de projets, ceux relevant de la télématique, qui utilise des informations de manière anonyme, liée aux infrastructures, au service public. Une autre option consiste à relier les employés nomades au système de l’entreprise. Les deux dernières options sont la gestion d’utilisateurs connus, par exemple des clients de
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Voxmobile propose une norme évoluée du GSM/GPRS L’opérateur de téléphonie mobile, Voxmobile, se réjouit d’être le seul à offrir EDGE (Enhanced Data rate for GSM evolution), une nouvelle norme de transmission de données sur le téléphone mobile (un player). Cette norme permet ainsi d’accéder aux applications d’entreprises (messageries, Intranet, Internet et certaines applications), à des débits proposés par Voxmobile de 220 kbps, alors que l’UMTS est plafonné aujourd’hui à 384 kbps, annonce Jean-Claude Bintz, administrateur-directeur. EDGE constitue déjà une évolution de la norme GSM/GPRS et permet d'atteindre des débits de 250 kbps, soit cinq à dix fois supérieurs à ceux du GPRS. Cette technologie se situe entre la 2e et la 3e génération et peut apparaître comme une solution de remplacement – ou du moins d’attente – par rapport à l’UMTS. || F.R.
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peut définir des groupes cibles, par exemple, en fonction de la langue ou de sujets spécifiques. «À l’avenir, nous indiquerons sur l’annuaire en ligne, les entreprises qui proposent ce service. La phase de test aura lieu jusqu’en septembre et à partir de là, une offre plus précise et importante sera déployée», ajoute M. Moreau. M. Diederich voit trois motivations pour passer à la mobilité: d’un mode déconnecté, on veut passer à un mode interactif, créer une efficacité, homogénéiser les processus pour qu’il n’y ait plus d’interruption de la chaîne, générer des revenus. Il faut que l’entreprise et l’utilisateur final y trouvent une optimisation du coût ou un certain confort. «Nous constatons que les choses ne vont pas aussi vite que nous voulons bien le dire. La technique évolue beaucoup plus vite, le seul frein à l’évolution technologique, c’est l’être humain», tempère Frédéric Moreau. Alors que la technologie Blackberry est née en 1998 au Canada, elle n’est apparue au Grand-Duché que fin de l’année dernière. Les opérateurs Tango et LuxGSM ont signé un accord de distribution avec RIM (Research in motion) pour la commercialisation de cette technologie au Luxembourg. Elle permet de consulter ses e-mails et d’en envoyer sur un petit terminal convivial, de rester sans cesse en contact avec son bureau et de gérer dix comptes d’adresse email sur le terminal Blackberry. «LuxGSM était le premier à lancer Blackberry au Luxembourg, le 23 octobre 2005. RIM, qui a développé la solution, voulait d’abord couvrir les pays les plus importants. C’est grâce à notre partenariat avec Vodafone que nous avons pu conclure cet accord de commercialisation. Nous avons fait la demande car nous avons senti le besoin. Il y a beaucoup de sociétés multinationales au Luxembourg. Nous comptons quand même 1.000 abonnés et espérons en avoir 2 à 3.000 fin octobre 2006», assure Marc Schambourg, chef du département clients professionnels et mobiles des P&T. «Un Blackberry n’est pas un portable, c’est une solution informatique», explique Frank Schmit, corporate sales and marketing manager de Tango. L’opérateur va lancer une offre pour particuliers en mai. LuxGSM prévoit également de le faire au courant de l’année. «Il y a un potentiel chez le particulier aussi important que dans les entreprises. Blackberry créé un besoin, génère un désir», note Frank Schmit. Par ailleurs, il estime que cette solution se démocratise au sein des sociétés.
«Aujourd’hui, nous comptons 200 clients actifs. Tango fait un pas vers une nouvelle clientèle corporate. Le segment ‘BtoB’ est une nouvelle priorité». Selon une étude Ipsos, l’utilisation de Blackberry, dans différents segments de productivité et dans différentes hiérarchies, génère un gain de 54 minutes en moyenne par jour. «Les sociétés qui ont déployé le Blackberry ont une croissance de productivité de 8 à 12%», ajoute M. Schmit. La solution RIM est attaquée par la concurrence pour des questions de sécurité. M. Schambourg estime, lui, que la sécurité constitue son grand avantage. «Tous les e-mails sont encryptés. Le reproche qui est fait à RIM, c’est que Blackberry est une solution propriétaire qui doit passer par RIM et que son serveur pour l’Europe se trouve à Londres. Mais RIM donne toutes les garanties nécessaires». «Cette solution est même déployée dans les banques. Si l’appareil est volé, l’opérateur IT de la société peut effacer les données sur le serveur, à distance. Ensuite, les données peuvent être réenregistrées sur une nouvelle carte SIM. Il n’y a pas de carte flash, de bluetooth, de mémoire interne. L’appareil a été conçu spécialement pour cela», ajoute M. Schmit. Les potentialités de Blackberry sont importantes. Un account msn peut y être installé. Il est également possible d’imprimer un document en l’envoyant sur le fax de l’entreprise où l’on se trouve. À l’avenir, des solutions comme l’assistance GPS seront proposées. Il existe une solution concurrente à Blackberry, qui est Windows mobile 5 avec pocket PC. C’est l’option choisie par Voxmobile et hébergée par un serveur Siemens. Ce push mail permet de recevoir ses mails sur un téléphone ou un PDA muni de Windows. «Le système est plus simple pour recevoir les mails, il ne faut pas passer par un serveur central, et il est plus facilement paramétrable», estime Yves Steinbusch, country sales manager de Siemens Business Services. Au rang des nouveautés, la société luxembourgeoise M-Plify a mis au point une technologie innovante en Europe pour maîtriser la gestion de communication en situation de crise. «Le Luxembourg servira de pays test avec entre autres cette technologie – conjointement à 15 autres sociétés européennes telles que France Télécom, SES Astra, Siemens, CISCO – pour développer un système de communication de secours redondant en cas de catastrophe de type Seveso», se réjouit Alex Alexandrino, head of sales. Ce projet, subsidié par la Commission européenne, doit débuter le 1er mai prochain.
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La sécurité avant tout Verizon, présent au Luxembourg depuis bientôt cinq ans, se targue de posséder le plus grand réseau IP au monde et dispose d’une infrastructure redondante. «Nous offrons un réseau VPN (Virtual Private Network) à des entreprises au niveau mondial et celles-ci veulent connecter un maximum d’utilisateurs. Aujourd’hui, nous arrivons à une nouvelle génération de services, basés sur IP, managed ou unmanaged», explique Renaud Montulet, marketing director de Verizon Business Belux. La solution managed offre une série de services avec la sécurité et la gestion. Une autre solution est basée sur la création de tunnels avec des connexions de type Wifi ou Wimax, soit pour un utilisateur unique, soit pour un réseau. «Parallèlement à l’évolution de l’accès aux données de l’entreprise, on constate aussi une évolution des demandes en matière de sécurité. La sécurité est incluse dans l’application. C’est très important dans l’environnement mobilité», assure-t-il. «Le grand développement sur lequel nous travaillons actuellement, c’est donner la priorité de l’accès en fonction des utilisateurs, ainsi que le reporting, qui permet d’étudier comment se comporte le trafic sur le réseau». Verizon supporte le Wifi, le Wimax, l’UMTS, le GPRS, le satellite. || F.R.
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En 2002, Logica et CMG ont fusionné afin de gagner en force sur le secteur de la mobilité. «Aujourd’hui, deux SMS envoyés sur trois passent par nos logiciels», explique Jean Diederich, business development manager. Logica propose une série de Wireless Enterprise Solutions, dont notamment le Mobile Health, qui permet la télésurveillance du patient, grâce à des capteurs reliés par bluetooth au téléphone qui transmettent les informations par SMS ou appel à la centrale.
Potentialités infinies du GSM Le Mobile Workforce permet aux entreprises de communiquer avec leurs employés, partout, à tout moment. «Nous avons équipé les chemins de fer en France. Le personnel est muni d’un terminal qui transmet les informations sur sa localisation, par GSM au système central. Cette solution peut être généralisée à différents secteurs. Ce qui va guider l’entreprise, c’est le ROI, elle veut savoir comment les frais sont rentabilisés», insiste M. Diederich. Grâce à la Mobility Telematics, il est possible de gérer le trafic automobile à partir des téléphones portables. Aujourd’hui, il existe, le long des autoroutes, de très bonnes infrastructures de GSM. Logica a mis en place, aux PaysBas, une technologie sur base des connexions entre les différentes antennes GSM. Le but est de récupérer des opérateurs des données mobiles statistiques, par antenne, par connexion et déconnexion. «Notre but est de savoir où se trouvent les bouchons. Il faut juste les données et des algorithmes qui permettent d’émettre des règles sur la fluidité du trafic. L’idée est, ensuite, de transmettre l’information de bouchons aux panneaux d’affichage, GSM, centres d’informations sur le trafic, radios…». Le Luxembourg compte un très grand nombre de PME qui, depuis toujours et plus encore aujourd’hui, ont un très grand besoin d’un nouveau monde de communication. C’est ce marché qui est ciblé pour les prochaines années. La solution Biz IP, basée sur la technologie Skype, sera lancée en août, par Siemens, pour les PME de deux à vingt collaborateurs. «Il s’agit d’un téléphone Plug’n’ phone. La centrale téléphonique est intégrée dans les postes téléphoniques, le téléphone se configure automatiquement», explique Laurent Saeul , head of group de Siemens. Siemens a également développé un portail «Open Scape», accessible sur le GSM, le PC et le
PDA. «Cette interface permet de définir où vous vous trouvez. Si je suis en réunion, je redéfinis mon profil pour que, par exemple, mes appels tombent sur ma boîte vocale. On gagne en temps, en efficacité, en mobilité. Cette application est en place depuis des années mais seulement sur Microsoft (PC et PDA) et maintenant aussi sur le GSM», précise-t-il. Par ailleurs, la télévision sur l’écran d’affichage du téléphone fixe devient une réalité. Siemens a lancé, le 7 avril dernier, sa plate-forme numérique, Digital TV, sur ses propres réseaux de câbles. «Les postes de téléphone sont prêts à accueillir du contenu vidéo. Les réseaux sont disponibles, il faudra juste les interconnecter. Ce qui nous inquiète, c’est le développement. Le Luxembourg est à la traîne par rapport à ce qui se fait à l’étranger».
Efficacité des solutions «Nous considérons les technologies comme un média, un canal, mais pas comme une fin en soi. Notre volonté est d’utiliser la technologie pour répondre aux besoins des entreprises. D’ici 2009-2010, on va passer de 500 à 900 millions de travailleurs mobiles. Le grand problème des entreprises est d’anticiper cela. Le challenge est l’efficacité des solutions», estime Sylvain Arts, business development manager chez P&T Consulting. Aujourd’hui, les possibilités techniques sont grandes, de créer des applicatifs spécifiques aux GSM. Les grandes tendances sont le RFID (Radio Frequency Identification), les étiquettes intelligentes et les codes barres. «La valeur est dans le contenu, pas dans la technologie. Les potentialités du code barre sont importantes, il faut encore les terminaux. À terme, un des marchés qui va se développer est la publicité par SMS», ajoute-t-il. «Avec les infrastructures GSM actuelles, on peut faire presque tout ce que l’on veut. Tout ce qui existe en Intranet, Internet sera disponible en interaction avec la mobilité. Demain, les applications seront aussi transparentes sur le mobile. Aujourd’hui, le frein est le portable en tant qu’outil. Demain, nous aurons Skype sur le téléphone et, à un moment donné, on arrivera à des flat fees, c’est-à-dire que l’on pourra rester connecter continuellement pour un prix fixe», prédit M. Diederich (Logica CMG). «Ce qui manque souvent, c’est la connectivité. Plus la couverture sera donnée par les opérateurs et plus la mobilité sera possible. Aujourd’hui, la convergence entre le monde de la communication et le monde IT est de plus en plus possible», souligne Laurent Saeul (Siemens). || Florence Reinson
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Photo: David Laurent
Georges Peters: «Le facility management est devenu un véritable cheval de course».
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Le superintendant a la main sur tout Les bâtiments de la Chambre de Commerce au Kirchberg constituent un beau défi pour les gestionnaires de leur quotidien. Tout doit fonctionner pour tout le monde. Un vrai métier! 53.000 m2 de bureaux au Kirchberg: un bel investissement, qui doit tourner rond. 53.000 m2 d’acier, béton et verre, au cœur du quartier européen, cinq copropriétaires, vingt-neuf occupants différents, six bâtiments interconnectés sur quatre ou cinq étages, un centre de conférences, un centre de formation, un restaurant, quatre niveaux de parking, quelque 450 personnes travaillant sur le site en permanence, un potentiel d’occupation complète de 2.000 personnes… Ce n’est pas un inventaire à la Prévert où il manquerait le raton-laveur de vitres, c’est la réalité, très morcelée encore, à prendre en compte dans les bâtiments de la Chambre de Commerce, rue Alcide de Gasperi. Une réalité du quotidien qui s’appuie sur le plus évident des constats: tout doit fonctionner. Facile à dire. Au-delà, le facility manager veille. Georges Peters est un gérant, un intendant, un maître d’hôtel, un maître de cérémonie, un super concierge, un chef de service. «C’est difficile de définir le facility management. Cela va de la simple gestion technique jusqu’aux services all inclusive, la gestion de A à Z de la copropriété, des locataires, de la facturation, des prestataires extérieurs… Le concept couvre tout ce qui touche à la vie d’un bâtiment. Il s’agit de veiller à ce que tout fonctionne à tout moment et dans toutes les conditions, sachant que les contraintes sont là. Même si un budget est énorme, il a toujours des limites. Le temps aussi. Les équipements ont leurs limites physiques et techniques. Et il n’est pas simple de trouver, face à des processus de plus en plus complexes, des professionnels qualifiés lorsque survient un bug».
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Répondre à toutes les exigences est un défi: comment créer un espace convivial, un environnement de travail optimal, pour les résidents, les utilisateurs passagers, les visiteurs? «La température, l’humidité, le bruit, la pollution, l’éclairement, et j’en passe, sont des facteurs subjectifs, que tout le monde ne ressent pas de la même façon». Au-delà, le feeling devient gestion rigoureuse: les baux, les contrats de sous-traitance, d’entretien, de gardiennage, de catering… «Il faut évidemment que le bâtiment vive le plus longtemps possible!»
Marché des services en hausse Georges Peters a fréquenté l’université, une école de commerce, décroché un MBA et œuvré une quinzaine d’années au Canada, à Toronto. Une solide expérience outre-Atlantique qui l’a fait toucher au facility management avant de le mettre en œuvre à son retour au pays. «Il y a peut-être une dizaine de personnes au Luxembourg qui font ce métier dans cette conception». L’homme ne se pousse pas du col en disant cela: «Il faut beaucoup de souplesse et d’humilité. Facility manager, ce n’est jamais qu’une façon de qualifier un métier qui existait. C’est plus professionnel et plus smart que de dire intendant, gardien d’immeuble ou hausmeister. C’est un peu tout ça quand même». Une façon de travailler? «Il existe des spécialistes dans les différents domaines. Notre core business, à la Chambre de Commerce, n’est pas d’être spécialiste en exploitation de bâtiments. Et nous ne
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Quelle approche Facility Management proposez-vous aux différents types d’organisations? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de sept entreprises: Éric Moretti (Atisreal Luxembourg), Éric Rapp (Geomap Benelux), Jean-Michel Bianchi (Innoclean/Inno’Services), Patrick Rassel (Global Facilities), Patrice Baulesch (Paul Wagner et fils), Stéphane Terver (Property Partners), Emmanuel Dominique (Transcom Worldwide).
«Créer de la valeur et optimiser le processus global de la productivité, tels sont les objectifs du facility management selon Atisreal». ÉRIC MORETTI HEAD OF PROPERTY MANAGEMENT Atisreal Luxembourg
«Le facility management pour… faciliter le management»
voulons pas que ça le devienne. Mais il faut orchestrer, coordonner, contrôler, décider». Avoir l’œil à tout et la main sur tout, en somme, dans un marché où sous-traitants et consultants se précipitent. «On a vu une croissance énorme dans les ‘offrants’ de ce genre de services. Cela ne veut pas dire que la qualité des services a été croissante! On trouve de plus en plus de sociétés qui, connues dans un domaine, essaient de regrouper une palette de services plus large, pour couvrir, par exemple, le nettoyage, le service technique, la surveillance…». Le facility manager joue alors le rôle actif: «On doit obtenir le meilleur au meilleur prix, garder le contrôle, rester informé. On doit donc engager ‘le’ spécialiste par domaine, tout en restant dans des contrats qui permettent une grande autonomie dans le pouvoir de décision et un système de reporting très pointu. On doit être flexible et vigilant. Le pire, au fond, serait d’être totalement surpris et dépassé». Adepte de la formation et d’un suivi régulier des avancées dans les méthodes et les pratiques, Georges Peters analyse: «À moins que les domaines de spécialisation fassent déjà partie du pool des ressources de la société, il est économiquement plus avantageux d’externaliser. C’est aussi plus facile à gérer. Le facility management est devenu un vrai cheval de course pour les diverses formes de management. Les personnes qui montent les échelons dans ce domaine sont de plus en plus qualifiées parce que les enjeux sont de plus en plus pointus. Mais en soi, la gestion de bâtiments, c’est aussi vieux que la construction». || Alain Ducat
«Le facility management (FM) a le vent en poupe, pour Atisreal. Ce concept regroupe tous les services offerts à l’occupant d’un immeuble, de manière à lui permettre de se concentrer sur son activité principale. Le FM, étroitement lié à la gérance immobilière, va bien au-delà et propose un panel complet de services dédiés. La mise en place d’un cadre de travail intelligent et convivial est un facteur de compétitivité. La mobilisation d’un salarié passe également par un espace de travail de qualité. Ceci, possible pour toute société soucieuse du bien-être de ses collaborateurs, est réalisable grâce au FM. Un projet pilote: l’IT Tower, à Bruxelles, est une référence en matière d’immobilier de bureaux. Cet ensemble de bureaux hauts de gamme, équipés de technologie de pointe, offre aux locataires une panoplie étendue de services de FM, pour leur plus grand confort. Le facility manager de l’IT Tower, Atisreal, s’est occupé de l’aménagement du hall d’entrée, des espaces communs et des parkings. Une permanence à la réception de 7h30 du matin à 6h30 le soir a été mise en place. L’aménagement d’une salle d’attente conviviale avec espace lecture, coin TV et une connexion à Internet est désormais disponible pour les occupants et les visiteurs de l’immeuble. L’IT Tower abrite trois salles de conférence ultra modernes et multifonctionnelles qui sont équipées pour vidéoconférences et service traiteurs. D’autres équipements sont également disponibles, tels qu’un mini centre d’affaires, un centre de fitness, la mise à disposition d’une Smart, un service de surveillance, un service de pressing mais également une nouvelle brasserie totalement indépendante dont la cuisine reste ouverte jusqu’à 23h. L’IT Tower est actuellement un projet pilote pour d’autres immeubles et le concept est actuellement à l’étude dans d’autres immeubles à de bureaux situés à Bruxelles ou à Luxembourg».
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Quelle approche Facility Management proposez-vous aux différents types d’organisations? «Things are done through people. La qualité, les coûts, la réactivité sont des points non négligeables dans le choix du partenaire!»
«Un système opérationnel est un système que vos collaborateurs s’approprient».
ÉRIC RAPP DIRECTEUR COMMERCIAL Geomap Benelux
«Maîtrisez vos coûts, exploitez les ressources du patrimoine» «Le facility management (FM) a longtemps été un terme générique relatif à un système imposant, nécessitant de multiples interventions pour être opérationnel. De notre point de vue, la réussite d’un projet FM dépend d’une bonne définition des objectifs, des besoins des utilisateurs et de l’environnement technique. Aujourd’hui, notre approche s’appuie sur notre compréhension des problématiques métiers et la maîtrise des technologies à utiliser. Un système opérationnel est un système que vos collaborateurs s’approprient. Nous l’avons compris. Spécialiste du FM depuis 1988 et leader sur le marché luxembourgeois, Geomap développe et intègre des solutions FM auprès des institutions publiques et des grands comptes, ainsi que dans le cadre de projets internationaux. Savoir-faire reconnu des plus grands standards logiciels mondiaux (Autodesk, Microsoft et Oracle) et leader européen pour le développement et l’implantation d’applications graphiques en environnement intranet/internet, la société fournit logiciels et prestations de service permettant la mise en place de systèmes globaux. Il est important de noter que la maîtrise des coûts au sein de certaines structures peut parfois représenter jusqu’à 18 % du chiffre d’affaires! Peu importe la taille ou la spécificité de votre entreprise, notre équipe est là pour trouver la meilleure solution afin de l’adapter à votre structure, et non l’inverse. C’est grâce à cette approche que notre filiale luxembourgeoise a su remplacer des systèmes obsolètes et a pu ainsi faire progresser son effectif de deux à vingt-trois personnes en moins de six ans, pour soutenir nos nombreux clients: Parlement européen, BCEE, BNP Paribas, KBL, Société Générale, Crédit Agricole, UBS, BEI, OPOCE, etc. Notre approche globale est omniprésente, de l’analyse des besoins au support de nos clients. Un seul mot d’ordre chez Geomap: la flexibilité!».
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«Nous laissons une place importante aux rapports humains et au management de proximité, afin de donner tout son sens au mot ‘service’». JEAN-MICHEL BIANCHI DIRECTEUR GÉNÉRAL Innoclean/Inno’Services
«Des services adaptables, sous une seule enseigne» «Depuis 1996 et la création d’Innoclean, les besoins des entreprises continuent à évoluer, ce à quoi nous nous sommes adaptés. Le nettoyage et l’entretien des bâtiments étant le core business d’Innoclean, nous avons alors cherché à devancer les besoins de nos clients en élargissant notre savoir-faire à d’autres domaines, ce qui a donné naissance à Inno’Services. Depuis maintenant 10 ans, nos clients nous font confiance et nous confient leurs attentes. Nous leur offrons un moyen d’externaliser des services trop lourds à gérer en interne, une solution pour les regrouper et les confier à un seul interlocuteur professionnel. Inno’Services propose une gamme étendue de solutions aussi bien pour le B&I ou les administrations que pour les dirigeants de société: lavage de véhicules, collecte des déchets, entretien d’espaces verts et location de plantes d’intérieur, déménagement et support administratif, ou encore maintenance personnalisée d’appartements privés… Le maître mot de notre métier est l’adaptation à chaque besoin: les solutions que nous proposons sont diverses, mais toujours ciblées en fonction du client et de ses exigences. Nos équipes sont disponibles et réactives. Par ailleurs, chaque chantier est supervisé par un responsable, de manière à ce que le client dispose d’un interlocuteur dédié. Chez Inno’Service, le facility management c’est l’écoute du client, la réactivité et la diversité de notre offre. Nous mettons à disposition des services adaptables, groupés sous une seule enseigne, ce qui facilite considérablement le travail de comptabilité de nos clients. Enfin, nous laissons une place importante aux rapports humains et au management de proximité, afin de donner tout son sens au mot ‘service’».
PATRICK RASSEL DIRECTEUR Global Facilities
«La satisfaction du client est notre priorité» «Ce qui fait l’originalité chez Global Facilities, c’est précisément qu’il n’y a pas de réponse toute faite à cette question. Chez nous, chaque cas est un cas spécifique. Nous construisons une réponse sur mesure adaptée aux exigences bien spécifiques du client. Du sur mesure, n’est-ce pas un peu lourd et cher? Chaque client est suivi au quotidien par un seul chef de projet. Sa mission: écouter, proposer et anticiper pour que nos clients soient déchargés de toutes les contraintes logistiques. La présence récurrente des chefs de projets chez nos clients permet d’éviter de nombreuses pannes, arrêts machines, etc. de sorte qu'à long terme, le client est toujours gagnant. Et puis, n’oublions pas que le savoir-faire de nos actionnaires Cegedel, Paul Wurth et AP Kieffer Omnitec, nous garantit un niveau d’expertise pointu dans les domaines complémentaires. Par rapport à nos concurrents, quels sont nos points forts? Nous sommes Professionnels du Secteur Financier, agréés par la CSSF et nous offrons des services d’infrastructure comme l'accueil, le service téléphone, le courrier, le service in-house, l'archivage, etc. Nos services couvrent l'ensemble du bâtiment et de ses alentours: sécurité, nettoyage, entretien courant, maintenance et prévoyance technique. La valeur ajoutée de Global Facilities réside dans le professionnalisme et la qualité des prestations. Le chef de projet prend en charge la totalité des services, y compris la gérance des factures, le suivi des travaux, le suivi du programme d’exploitation, etc. Pourquoi faire appel à une société comme Global Facilities? Nous fournissons des prestations en conformité avec le niveau de service, de performance et de responsabilité spécifique à chaque client. Le facility management est un partenariat de tout instant. Le but est de progresser ensemble, en parfaite synergie. La satisfaction du client est notre priorité».
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Rien ne peut freiner une entreprise qui ne peut pas attendre. (David, Service location à court terme)
Notre priorité est de répondre vite et bien à toutes vos attentes. Nous sommes par exemple les seuls sur le marché à proposer un service de location à court terme intégré avec plus de 250 véhicules particuliers et utilitaires. Ce qui représente un avantage considérable lorsque vous avez besoin d’un véhicule d’attente ou de remplacement, ou encore pour assurer la mobilité d’un nouveau collaborateur en période d’essai. Bref, en toutes circonstances, vous pourrez toujours compter sur nous pour vous proposer les meilleures solutions, dans les meilleurs délais. Parce que votre travail n’attend pas. It’s easier to leaseplan
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Quelle approche Facility Management proposez-vous aux différents types d’organisations?
«La complexité technique requiert des compétences d’ingénieurs».
«Le succès d’une organisation facility management repose sur l’étroite collaboration entre le donneur d’ordre et le facility manager». STÉPHANE TERVER ASSOCIATE DIRECTOR PROPERTY MANAGEMENT Property Partners
PATRICE BAULESCH DIRECTEUR Paul Wagner et fils
«Expertise technique élément clé» «De nos jours, la technicité dans les bâtiments évolue énormément. Le prix des énergies ne cesse de grimper. En plus de sa situation, la valorisation d’un immeuble prend en compte en grande partie l’état de fonctionnement des installations techniques ainsi que le coût des énergies consommées. C’est la raison pour laquelle Paul Wagner et fils se focalise avant tout sur la technique. Elle représente l’élément clé dans la multitude des services facility management. De ce fait, des qualifications et des compétences de haut niveau s’avèrent nécessaires pour garantir une parfaite gestion technique d’un immeuble. Notre concept comprend la maintenance globale et l’exploitation des installations techniques, la fourniture et la gestion des énergies, la garantie totale, des projets d’extension ou de modernisation, éventuellement avec financement, ainsi qu’un éventail de services dédiés selon les besoins de chaque client. Notre objectif permanent consiste à optimiser le life cycle cost de l’immeuble, améliorer sans cesse les conditions de confort tout en maintenant des coûts opérationnels limités. Le processus implique un engagement contractuel sur mesure, une relation de confiance mutuelle dans un esprit win-win et visant des objectifs à long terme. Cela peut se traduire par des engagements type SLA (service level agreement) et par un engagement de respect de budgets prédéfinis. Depuis des années, nos ingénieurs ont développé des systèmes et concepts ayant un impact direct sur la réduction des coûts d’exploitation tant dans l’industrie que dans le secteur tertiaire. Fort d’une équipe de 50 techniciens dans le département FM, Paul Wagner et fils compte aujourd’hui 300 salariés et bénéficie du savoir-faire exceptionnel du groupe Imtech – dont elle fait partie – comptant quelque 14.000 collaborateurs spécialisés dans les techniques du bâtiment, activité au niveau européen».
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«Une offre globale, facility management compris» «Dans le but d’apporter une offre globale de services immobiliers, Property Partners propose à ses clients un service de facility management (FM). Principal organisateur et coordinateur des rapports qui lient les activités supports, nécessaires à l’exercice du métier principal d’une entreprise, le facility manager d'aujourd'hui se doit d’être un véritable chef d’orchestre, dont le champ d'action ne cesse de s'élargir. Outre une réelle compétence de gestion, ce profil requiert de fortes compétences fonctionnelles multi-métiers ainsi qu’une réelle expertise juridique. Forts de ces postulats, nous pensons par conséquent qu’il n'existe pas une réponse unique, mais des réponses adaptées à la demande de chacun de nos clients et à la typologie des immeubles. Aussi, après études, définition des services de type multiservice (liés à l'environnement du bâtiment et des services généraux) et des prestations à caractère multitechnique (prestations techniques se rapportant aux équipements des bâtiments) à prendre en compte, Property Partners proposera un contrat type SLA définissant les objectifs, charges et résultats à atteindre ainsi que les modalités de collaboration et de reporting entre le donneur d'ordre et le facility manager. Chaque client est ainsi en face d’un interlocuteur unique, globalisant un panel de prestations et s'engageant sur des résultats. Gardons à l’esprit que les coûts liés à l’exploitation d’un patrimoine constituent, pour les entreprises, le deuxième poste de dépenses, après les coûts de personnel. Dans ce contexte, assurer, au cours du temps, une adéquation entre l’exploitation de l’immeuble, de ses fonctions et les objectifs de confort, de services, de flexibilité attendus par nos clients est le but que nous nous fixons au travers de nos prestations. Le FM par Property Partners représente, pour toute entreprise, une formidable opportunité de se décharger des activités connexes à son core business, tout en en gardant le contrôle, et ainsi mieux se concentrer sur celui-là!».
«L’excellent support commercial et marketing que nous offrons est souvent méconnu et donc sous-utilisé. Nous soignons vos clients». EMMANUEL DOMINIQUE BUSINESS DEVELOPMENT MANAGER Transcom Worldwide
«Notre expertise au service de votre croissance» «Transcom est le plus ancien et le plus grand contact center externe du Grand-Duché. Quelle que soit votre activité ou votre business model, Transcom vous apportera systématiquement une incroyable valeur ajoutée. Par téléphone, bien sur, mais aussi par e-mail, par courrier, par mailing et même par SMS, nous sommes tour à tour votre voix et vos oreilles sur le marché. C’est ainsi que nous assurons pour vous un CRM irréprochable pour que tout s’améliore: - la connaissance de votre marché, de la concurrence, de l’adéquation de votre offre, de votre notoriété, de vos clients, de leurs attentes… - la satisfaction de vos clients, leur loyauté, leur rétention… - vos résultats par l’augmentation du volume et/ou de la marge. Notre expertise nous permet de rapidement concevoir et mettre en place des solutions parfaitement adaptées à vos objectifs et qui s’intègrent à votre stratégie globale. Les domaines d’intervention sont quasi illimités: étude de marché, enquête de notoriété, sondage, analyse d’impact de communication, création et gestion de base de données, programme de prospection, prise de rendez-vous BtoB, prise de commandes, service clientèle, enquête de satisfaction, création et suivi d’index, support technique, programme de fidélisation, animation de concours de vente, recouvrement de créances, etc. Relisez donc attentivement cette liste, pourtant non exhaustive, et vous remarquerez aisément qu’au moins deux éléments seraient d’application pour votre entreprise… Notre obsession pour la qualité vous garantit un traitement de vos clients encore meilleur qu’en interne, avec encore plus de souplesse et d’efficacité. Avec Transcom, vous avez la certitude d’obtenir la meilleure value for money».
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NOUVEAUTÉS
Plaisir des yeux Objets et idées, la rubrique Playtime de votre magazine fait le tour des dernières nouveautés et des tendances à l'aube des beaux jours. Un entretien donnant la parole à Gérard Karas, qui nous fait découvrir sa passion pour le golf, les nouveautés en matière de gastronomie, un aperçu en images du Club paperJam au restaurant la Caravelle, la page Soyez comme un chef, les dernières tendances mode, design, bijoux, décoration… Ce nombre de pages enrichi, avec plus de vitrines permet également de découvrir ce mois-ci la ville de Berlin au travers du regard aiguisé du photographe Werner Amann. Textes: Corinne Briault, Mary Carey, Jacques Demarque, Karine Touati
Blanc comme l’été Emprisonnée dans un flacon aux courbes emblématiques, la nouvelle édition limitée des parfums Cerruti rappelle la plénitude d’un été de lumière, de chaleur et de légèreté… Floral musqué, le parfum Cerruti 1881 Blanc évoque la fleur de coton, son inspiratrice. Ingrédient clé de la fragrance, le parfum évolue subtilement pour exhaler la douceur de la fleur de coton blanc, note florale musquée, avant de s’unir au musc persistant qui se fond dans un accord onctueux de vanille. Blanc est une création hommage à l’héritage Cerruti, fait de matières nobles et luxueuses. La nacre irisée du flacon incarne la douceur lumineuse d’une prairie de fleurs de coton ondulant sous la caresse d’une brise estivale. Une certaine idée du bonheur sur un sillage de délicatesse.
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Philtre de beauté Histoire graphique L’ouvrage monographique offre pour la première fois une rétrospective complète de l’œuvre de Paul Rand. Consultant pour de grandes entreprises, Rand est également considéré comme le père du graphisme moderne. À la fois directeur artistique, enseignant, écrivain, consultant en design auprès de sociétés telles que Ford, UPS, IBM, Paul Rand a connu un succès à la hauteur de son talent. Sa carrière s’étend sur six décennies et de nombreux chapitres de l’histoire du design et de la communication des entreprises. Il est notamment intervenu sur des éléments clés de la culture d’entreprise. Ce livre, publié chez Phaidon, explore en détail l’ensemble du travail de Rand, au travers de 450 illustrations et documents, réunis par Steven Heller (directeur artistique du New York Times Book Review), grâce à l’aide précieuse de Marion Swannie Rand, dernière épouse de Rand, qui a donné exceptionnellement à l’auteur, un accès aux archives du graphiste.
Plus que des produits cosmétiques, Kenzoki distille une philosophie. Le bien-être est primordial, les produits naturels mis en avant, tels que la vapeur de riz, ingrédient lumineux de la Crème qui fait belle. En Asie, on conte sa valeur et les hommes louent sa richesse. La sensualité lactée et savoureuse de la vapeur de riz a donné son inspiration et son parfum envoûtant à la Crème qui fait belle de Kenzoki. Principalement composée de produits naturels, la crème redonne à la peau toute sa souplesse grâce aux acides aminés présents dans la fibre de soie, reconnue pour ses propriétés hydratantes. L’extrait de coton a, quant à lui, un effet restructurant et hydratant sur l’épiderme, et l’extrait de petit houx apporte éclat et fraîcheur au teint.
Hommage au génie musical Si 2006 marque le centième anniversaire de Montblanc, elle est également l’année hommage à Mozart. Deux anniversaires et une source d’inspiration pour une nouvelle création des maîtres artisans de la marque. Époustouflant compositeur, Mozart a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la musique. L’année de son centenaire, Montblanc, la marque au sommet enneigé, rend hommage à l’immense musicien en lui dédiant sa Special Edition Meisterstück Solitaire Mozart 2006. Associant le langage de la musique à celui de la pensée, cet instrument d’écriture dispose de délicates cannelures plaquées or, design classique Meisterstück et la signature unique de Mozart gravée sur les surfaces laquées et polies. L’édition est limitée à 2006 pièces. Elle est livrée dans un coffret luxueux et couronnée par la signature du génie ainsi qu’un fac-similé de grande qualité, relié en lin, de l’aria de Papageno.
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Le charme italien Des couleurs légères, des matières raffinées, des coupes soignées. La collection printemps-été 2006 Pal Zileri offre le parfait exemple de l’élégance à l’Italienne.
Rien que pour les femmes
Fraîcheur du nord, passion du sud sont les deux latitudes de coloris caractérisant la nouvelle collection Pal Zileri pour cette saison. Les blancs glacier, les gris perle et autre aqua marine sont associés à l’écru sable ou à l’orange soleil sur des matières d’une pure élégance. Le coton et le lin se déclinent sur les costumes au motif rayé classique, en affichant la sobriété. Toute la ligne est destinée à séduire par son souci du détail: les vestons à deux boutons, les cols à revers de pointe, les poches plaquées. Les pantalons adoptent une coupe évasée, avec un pli unique bien marqué. Pal Zileri opte pour l’harmonie dans les associations avec des accessoires épousant naturellement le style des pièces phares de la collection, telles que les cravates en soie tissée et les chaussures de fabrication italienne. Total look garanti.
Être à la pointe de la mode, même le club en main… Dynatour a pensé à la gent féminine et propose du matériel de pro, conçu spécialement pour vous, Mesdames. La touche de luxe est annoncée dès le départ avec la couleur champagne qui donne le ton. Parfaitement imperméable et léger, le nouveau sac de golf signé Dynatour (pour Intersport) est spécialement destiné aux femmes. Il comporte sept compartiments, huit poches, dont une doublée de matière soyeuse afin d’y glisser les objets délicats. Il peut contenir une série complète exclusivement féminine, au design et aux formes dans la continuité du sac. Dernière touche de raffinement et de féminité: une trousse assortie accompagne le sac, ainsi que quatre couvres clubs, un couvre putter pour protéger sa série et une patte velcro permettant d’accrocher son gant pour l’avoir toujours à porter de main.
Blanc comme l’or Nouvelle prouesse de la manufacture Breguet, le Chronographe Héritage 5469 est un chef-d'œuvre de joaillerie et de technicité. Intégration d’un répertoire classique à une forme du 21e siècle, la ligne Héritage de Breguet dispose d’un galbe parfait de forme «tonneau», mettant en valeur sur le Chronographe Héritage 5469, l’élégante cannelure et le dessin délicat des attaches du bracelet. Le boîtier de ce nouveau modèle est en or gris, entièrement pavé de diamants taille baguette ciselés selon une technique de sertissage invisible, demandant une dextérité et un savoir-faire rares pour une pièce cambrée. Le cadran est lui aussi pavé de 84 diamants répondant à l’éclat du boîtier, il est numéroté et signé Breguet. Les aiguilles en acier bleui, signature secrète, désignent les heures affichées en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes.
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«…au début, c’est assez laborieux et
le grand jour de la carte verte arrive…» On sait taper dans la balle et on peut avoir accès au parcours, au terrain!
Gérard Karas, le golf est-il un sport ou plutôt un loisir? «Une bonne question, nous sommes déjà dans le vif du sujet. Cela dépend. Le golf peut être considéré comme un loisir par la majorité des gens et un sport par une petite minorité, qui a généralement commencé très jeune. C’est pour cette minorité un sport et, dans un sport, on est obligé de s’entraîner, faire de la musculation l’hiver, suivre un régime assez strict, afin d’être en forme l’été et pouvoir atteindre des objectifs élevés. Cela concerne peu de golfeurs et pour la plupart des joueurs, c’est un plaisir… se retrouver au grand air, marcher pendant quatre heures en amicale compagnie, souvent à quatre… À quatre, pourquoi? «Bon, on peut jouer au golf seul, à deux, à trois, à quatre… c’est le maximum. On n’a pas le droit de partir à plus, on peut jouer seul, bien sûr, mais c’est toujours plus agréable de partager le plaisir avec des gens avec qui on a envie d’être. Trois générations peuvent faire le parcours ensemble, père, fils et petit-fils. Nous vous sentons passionné, comment êtes-vous arrivé au golf et à quel âge? «À un ami bridgeur qui me parlait beaucoup de golf, je dis un jour: ‘…mais écoute, c’est pour les vieux ton histoire’. Sa réponse a été évidemment négative et il m’a demandé de quoi je parlais. Alors je lui ai suggéré de me convaincre et il m’a invité. C’était il a 24 ans, au Golf Club GrandDucal, à sept heures du matin par un magni162
fique jour de printemps, ciel bleu. J’ai traîné sa charrette pendant 18 trous. C’était avant la mode du golf et je me suis dit que c’était peutêtre bien. Comme on pouvait, à l’époque, entrer assez facilement au Golf Club Grand-Ducal, je me suis inscrit et c’était parti. Vous dites qu’on y entrait facilement à l’époque, ce n’est plus le cas maintenant? «Ah, plus du tout, mais pas seulement dans ce cas particulier. Depuis une quinzaine d’années, le golf a pris beaucoup d’ampleur. Lorsque j’ai débuté, il y avait peu de clubs, le Grand-Ducal était isolé, depuis, six se sont créés et les six sont pleins! Il y a aussi Preich en France, celui-là est à considérer comme Luxembourgeois, car se situe à la frontière à Frisange. Il est complet aussi. Il y a donc une réelle demande. Il y a eu le scandale de Meysenbourg dont le projet, presque terminé, n’a jamais abouti! Depuis, les promoteurs ont été contactés par les Allemands et le golf va se faire chez nos voisins à la frontière luxembourgeoise… Cent millions d’euros d’investissement, créations d’emplois, etc.! En somme, le golf est une excellente affaire? «Je ne suis pas persuadé que ce soit une excellente affaire de posséder un golf. Pour en
arriver là, il faut un grand terrain et investir, il faut de l’eau et elle coûte cher ainsi que l’entretien. C’est souvent le projet hôtelier autour, qui peut assurer la rentabilité de l’ensemble comme, par exemple, au Kikuoka qui a changé de propriétaire il y a quelques années. À noter que c’est le parcours luxembourgeois le plus compétitif, il accueille des tournois de haut niveau. Vous êtes donc inscrit au club, alors comment cela se passe-t-il? «Au début, il faut impérativement prendre quelques cours, aller au ‘practice’. On tape des balles dans une cabane, sur un tapis, c’est assez laborieux. Et puis le grand jour de la carte verte arrive. On sait taper dans la balle et on peut avoir accès au parcours, au terrain. Un practice c’est bien mais un terrain c’est tout à fait autre chose et on peut alors progresser. Les progrès sont-ils rapides? «Le golf, ce n’est pas linéaire. On a l’impression de commencer à savoir jouer, puis on régresse et on progresse à nouveau. Donc, surtout ne jamais désespérer et continuer à apprendre quel que soit son niveau car le golf est un sport qui requiert beaucoup d’humilité. Il y a toujours meilleur que soi et même si on avance, on arrive quand même à se faire
Photo: David Laurent
Au golf, ni arbitre, ni juge, seulement l’étiquette, le savoir-vivre, des règles qui naquirent en 1764 à St Andrews, en Écosse, au sein du célèbre Royal and Ancient et qui sont rappelées dans un document de près de 200 pages. Cela n’a pas impressionné Gérard Karas qui a commencé à pratiquer il y a 24 ans. Il nous en parle avec passion.
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battre par quelqu’un… ou par le terrain, le principal adversaire du golfeur! Il change tous les jours, la pluie, le soleil, le vent. Et puis, tous les golfeurs le savent, il y a des périodes ou rien ne marche, alors on devient fou et prêt à vendre ses clubs. Chacun a voulu le faire un millier de fois mais retourne le lendemain en se disant qu’aujourd’hui ça va aller mieux! (Rires) Pour mieux comprendre, on peut peut-être en venir aux règles et à la notion de ‘par’ et de handicap? «Le but est de faire les 18 trous avec le nombre de coups établi au départ, c’est le ‘par’ du parcours. Il s’établit en fonction de la distance, du niveau de difficulté, en moyenne 72. On a donc 72 coups pour faire les 18 trous. Le handicap est un niveau de valeur, le classement de chaque joueur à qui on attribue un certain nombre de coups en plus du par. Donc, moins on est bon, plus le handicap est élevé. Il baisse lorsqu’on progresse. Au Grand-Duché le 1er handicap est 36, en France 54. Le but est d’atteindre le handicap zéro. On parle toujours d’amateurs, là? «Oui car pour les professionnels le handicap n’existe tout simplement pas. Si quelqu’un vous dit qu’il n’a pas de handicap, c’est un pro… ou alors il ne joue pas au golf! Il y a un gouffre entre les amateurs et les professionnels et même un bon amateur ne pourra jamais aller ‘chercher’ un pro. Tous les joueurs ont débuté comme amateur. Donc, à un moment donné, il se passe quelque chose? «C’est la valeur qui se révèle! Prenons le cas du Luxembourg et de son junior team. Trois ou quatre joueurs de cette équipe ont un handicap deux ou trois à 17 ou 18 ans et tenteront d’arriver à zéro et ensuite plus un, plus deux, plus trois, etc. Mais, entre leur niveau actuel et plus trois, il y a encore un énorme effort à faire! Moins on a de coups par rapport au par et plus cela devient difficile. C’est donc à partir de plus deux ou plus trois qu’un amateur peut envisager une carrière professionnelle. C’est très difficile et, à titre d’exemple, il y a en France 200 joueurs professionnels et seulement une petite dizaine qui gagnent correctement leur vie.
Gérard Karas est gérant de SKVG.com, prestataire de services administratifs et journaliste free-lance pour plusieurs quotidiens luxembourgeois.
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C’est le cas dans tous les sports, il faut être très bon! «Il y a un seul Tiger Wood au monde. C’est le sportif le mieux payé, mieux que Michael Schumacher, mais ce qu’il fait, c’est surnaturel. Cent joueurs ont les mêmes coups que lui mais, avec la pression, quand il faut et où il faut, lui seul les réussit! Le mental aurait plus d’importance que le physique? «On y arrive. Le mental est énorme et, mieux on joue, plus il a d’importance. Quatre-vingtquinze pour cent des gens jouent au golf pour se faire plaisir. J’en fais partie, je n’ai aucune ambition. Mon handicap de 15 me classe dans les golfeurs moyens, bon par rapport aux ‘golfeurs de vacances’ mais figurant à côté des bons joueurs. Donc, dans un cas comme le mien, le mental ne rentre pas tellement en jeu, par contre pour les 5% de joueurs de compétition, c’est prépondérant lorsqu’on doit produire un ‘drive’ de deux cent trente mètres au moment où il y a la pression ou bien, sur le ‘green’, rentrer le dernier ‘putt’ quand on sait qu’on peut gagner le tournoi… La peur de gagner en somme! Mais éclairez-nous sur la signification de tous ces termes techniques! «Le ‘drive’, c’est le premier coup vers un long trou. Le ‘green’, un endroit tondu très ras, au milieu duquel se trouve le trou et dont l’emplacement est changé à chaque compétition. Le ‘putt’ est le dernier coup, lorsqu’on est sur le green, pour mettre la balle dans le trou. On
peut comparer cela à la balle de match au tennis. On peut se mettre à jouer ‘petit bras’ et on ne rentre pas ce coup. Le golf a la réputation d’être assez cher à pratiquer. Quel est le budget à prévoir? «Bien sûr, un débutant peut acheter le dernier matériel à la mode, il arrivera très vite à dépenser 3 ou 4.000 euros mais pour commencer, l’idéal est d’aller dans un club de vacances. On peut louer une ‘demi-série’ de cinq clubs pour voir si on aime. Au Grand-Duché, il n’y a que des clubs privés avec droit d’entrée unique et cotisation annuelle. À titre indicatif, la cotisation que je paye au Golf Club Grand-Ducal, pour ma famille et moi-même, équivaut grosso modo à une semaine de vacances aux sports d’hiver pour la même famille. Par contre, en France, Amnéville ou Longwy sont des clubs publics qui n’ont pas de droit d’entrée, mais un green fee ou droit de jouer, autour de 50 euros, pour la journée ou 18 trous selon les clubs. Ajoutez à cela les quelques cours du début et de remise à niveau. Alors? Il faut de nombreux temps de loisirs pour pratiquer le golf! «Oui, pour faire 18 trous, il faut une demijournée et lorsqu’on est ‘mordu’ on a tendance à multiplier les demi-journées. Alors, une conclusion en forme de boutade, pour éviter les réflexions du genre: ‘tu vas encore jouer au golf!’ il vaut mieux débuter en couple». || Propos recueillis par Jacques Demarque
Quatre parcours coup de cœur
Golf Club Grand-Ducal Le club de mes débuts. Dessiné par Tom Simpson, inauguré en 1936. Très bel environnement.
Evian Masters Golf Club Dans un parc boisé de 60 hectares, 18 trous, 5.716 m, points de vue magnifiques sur le lac Leman et les proches sommets alpins. Technique.
Golf Club Chamonix Mont Blanc 6.076 m, entre le massif du Mont Blanc et les Aiguilles Rouges. La vue sur le Mont Blanc est superbe. Porte la griffe de Robert Trent Jones Senior.
Alhaurin Golf Club Somptueux parcours dans la montagne dessiné par Steve Ballesteros. 6.221 m au milieu des pins. Le vert sombre des fairways est étonnant.
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Soin parfait Afin de prolonger les bienfaits de ses soins, Carita développe dans ses maisons de soins et ses instituts, un nouveau traitement anti-âge fermeté global. Mis au point par les artisans de la maison de beauté, le soin haute performance Progressif rénovateur visage parfait corrige visiblement les signes de vieillissement et permet aux peaux matures de retrouver fermeté et tonicité. Dynamisant et stimulant, il s’appuie sur quatre étapes alliant l’innovation technologique, le savoir-faire et la gestuelle Carita à une méthode anti-âge innovante. Le teint apparaît éclatant et lumineux, le visage est resculpté, la peau tonique grâce notamment à la performance de la ligne Progressif. Carita, 1 rue de la Monnaie, Luxembourg. Rens: 47 54 31.
Bijoux de séduction Une vision différente Louis Vuitton ajoute encore une corde à son arc. Se lançant à la conquête d’un nouveau territoire, la marque dévoile cet été sa première collection de lunettes de soleil. Imaginée par Marc Jacobs, cette collection de lunettes de soleil puise son inspiration dans l’univers des films noirs. Les modèles qui la composent portent ainsi des noms évocateurs, tels que Soupçon, Complot, Conspiration, Chantage… Alliant un design parfait et une sophistication dans les moindres détails à une qualité technique irréprochable, ces lunettes de soleil sont également judicieusement estampillées de symboles majeurs de la maison sur l’architecture des montures. Une autre idée du luxe: les lunettes sont façonnées artisanalement par les lunetiers du Jura, avec des matières exclusives offrant la possibilité de créer des coloris exclusifs. La collection comprend six montures féminines, deux masculines et quatre mixtes.
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Lotus, plus connu pour ses créations horlogères, se lance dans l’univers de la bijouterie, avec une collection baptisée Lotus Style. Lotus Style, c’est avant tout la séduction, plaire et se plaire. Cette nouvelle collection de bijoux propose ainsi des pièces adaptées au monde d’aujourd’hui, grâce à leur design innovant et à des matériaux modernes tels que l’acier allié à des éléments naturels ou synthétiques comme les bois nobles ou la fibre de carbone. Pour homme ou pour femme, les quelque 340 pièces différentes (bracelets, boucles d’oreilles, pendentifs, bagues) sont faites pour être portées en toutes occasions, de jour, de nuit, selon les envies et les personnalités. La collection comporte des lignes allant de la plus informelle à la plus élégante aux couleurs actuelles et chaleureuses.
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Bien dans mes baskets La marque Gant est connue des hommes et des femmes qui affichent un look sport chic. Matériaux de grande qualité, lignes sobres et modernes à la fois, les collections s’enchaînent avec cohérence et dynamisme. La collection de sneakers homme est dans cette lignée.
DJ de Luxe Dans la série des objets incroyables, voici le DJ Set créé par la célèbre marque ST Dupont, plutôt connue pour ses briquets et stylos. Il fallait oser, ils l’ont fait. Non seulement l’objet est beau, mais il est aussi fonctionnel, pour les DJ’s très, très fashion. Avec une structure en bois de bouleau gainé de toile enduite monogrammée ST Dupont et garnie de serrures en finition palladium, cette luxissime mallette de DJ est aménagée avec un matériel Pioneer composé de deux platines CD référence CDJ 1000 MKII et une table de mixage DJM 600 et toutes les connexions intégrées. Un très, très beau cadeau pour les petits mix entre amis. Le prix? Ce serait indécent d’en parler. Uniquement sur commande à la boutique de l’avenue Montaigne, cette petite merveille griffée vous coûtera la bagatelle d’une belle petite voiture. Une broutille…
Déclinée en douze matières et coloris différents (noir, beige, orange, rouge,vert pistache, etc.) cette basket de ville ou de loisirs combine une semelle extra-souple facilitant la marche et la respiration du pied et une excellente ergonomie de marche. Elle allie le nubuck, la toile et le cuir, avec, détail original, un rappel en gomme de la marque, juste pour le look. À vous de trouver la couleur qui vous ira le mieux. La tendance est aux couleurs vives. Osez!
Rado XXL et céramique Les montres Rado, plus qu’un phénomène de mode, recueillent l’unanimité auprès des amateurs de belles horlogeries suisses qui veulent opter pour la sobriété discrète. Le nouveau modèle Sintra XXL répond à une demande bien ciblée d’action et d’esthétisme. Avec un design très raffiné, ce garde-temps affiche sa modernité, sans pour autant se départir de la précision légendaire de la marque. L’originalité de la montre est accentuée par la céramique inrayable high-tech noire composant le boîtier, le bracelet et la couronne. Avec son mouvement automatique et pas moins de trente-huit heures de réserve de marche, cette montre résolument moderne et élégante s’accommodera de toutes vos activités et tenues vestimentaires. Bracelet exclusif en céramique couleur platine et boucle de sécurité en titane, vous voilà paré!
La clé USB la plus précieuse du monde (sic) Bonfort présente en coopération avec Victorinox et Swissbit la clé USB la plus précieuse au monde. Très raffiné, ce SWISSMEMORY est proposé en argent 925 ou en or blanc ou jaune 18 carats. Il est décliné dans une grande variété de motifs classiques et modernes. Avec une capacité de mémoire d’1 GB et une compatibilité USB 2 et USB 1.1 cette petite merveille de luxe s’accommode des systèmes Windows 98SE, ME, 2000/2000 SP4 et XP, MAC OS 9.0 et Linux Kernel 2.4 de même que des versions plus actuelles. Plug & Play. Pour celles et ceux qui veulent s’offrir ou l’offrir à leurs (très) bons clients VIP, il existe aussi des modèles incrustés de 630 diamants naturels… une petite folie douce, unique et limitée, offrant aux hommes et aux femmes exigeants du monde des affaires un symbole quotidien et fonctionnel à la hauteur de leur statut. Vendu dans un boîtier en bois précieux. Câble, certificat d’authenticité et garantie compris. Forcément.
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Discover Berlin with celebrated photographer Werner Amann. “Ich lese paperJam in Berlin” - German
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Werner Amann’s Berlin – bohemian city with a 24-hour buzz A world traveller and talented photographer, known as much for his celluloid explorations of location as of the female form, Werner Amann offers us a tour of his Berlin. Werner Amann lives exactly where one would expect a photographer with a bold and singular vision to live - Berlin. This is a city renowned for its bohemian past and revitalised by its injection from the East. A city known for its insatiable taste for sequins and sexual extremes, its love of the bold and daring. Commercially, Werner has shot campaigns for Philip Morris, Mercedes-Benz, and Olympus and worked for such prestigious agencies as TBWA or Springer & Jacoby (see Nico interview October 2005). Artistically, his personal portfolios are arranged like movie stills seen through the eyes of an emotionally distanced voyeur. His images suggest nights that never end and strange goings-on with stunningly beautiful and possibly depraved creatures. Locations from all over the world - Berlin, Paris, and Los Angeles – often play as significant a role as do the people in the photographs. www.werneramann.com Werner loves to travel and searches for inspiration in other places. He will soon be off to Brazil and California to produce new personal work. Before he departs, he has taken time from his busy schedule to recommend a special spot or two in Werner’s 24-hour Berlin. Cafe Schönbrunns in the middle of Volkspark Friedrichshain (+49 (0) 30 42 02 81 91, daily from 11am) is one of Werner’s favourite places to take a stroll or be outside in the summer. Another seasonal venue he likes is
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Prater Biergarten (7-9 Kastanienallee, April until September in beautiful weather, daily from 12pm). If you have the time, Werner advises you to take a little journey to Pfaueninsel (Peacock Island). “You need at least half a day to do this because it’s a little island which you can only reach by boat.” (www.berlin-tourist-information.de). Pfaueninsel houses a picturesque little white castle built between 1794-97 as a love nest for Friedrich William II and his beloved countess. Werner says he also likes to take a walk in the western part of the city, Kurfürstendamm, a shopping paradise with famous labels and bustling cafés and restaurants (www.kurfuerstendamm.de). He recommends Apartment for designer clothes (8 Memhardstraße, am Alexanderplatz, thu-sat/mon 2pm – 8pm) in the stylish Mitte area, the district of choice for chic Berliners where there are a lot of smaller shops from “kitsch to chic” like Bless Shop and
the unique Adidas Store, plus excellent people watching on Oranienburger Straße. This area has the highest density of bars and clubs in the city, many of them mostly popular with tourists. It is also worth strolling around Kastanienalle or Helmholtzplatz in Prenzlauer Berg. The New National Gallery is a place he likes to visit. Described as a “temple of light and glass”, it houses 20th century European painting and sculpture ranging from classic modern art to art of the 1960s. For a pre-nightlife drink try the Paris Bar (152 Kantstraße, +49 (0) 30 31 38 052, www.parisbar.de). For sustenance before you attempt an allnighter, Werner recommends medium priced Schneeweiß (16 Simplonstraße, + 49 (0) 30 29 04 97 04, reserve by telephone, www.schneeweiss-berlin.de) or Rice Queen (13 Danziger Straße, +49 (0) 30 44 04 58 00). Rice Queen serves inexpensive creative Asian cuisine,
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Marcel Odenbach In stillen Teichen Lauern Krokodile
Thomas Schütte The Capacity Men, 2005
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Museum Martin Gropius Bau Berlin, In coordination with Camera Work Robert Polidori – Fotografien Niederkirchnerstrasse 7 + 49 (0) 30 25 48 61 12 17.03 – 26.06.06 www.gropiusbau.de
4th Berlin biennial for contemporary art A series of events, incursions and gestures Various venues 25.03 – 28.05.06 + 49 (0) 30 24 34 59 70 www.berlinbiennale.de
Neue Nationalgalerie (New National Gallery) Berlin-Tokyo/ Tokyo-Berlin. The Art of Two Cities Potsdamer Straße 50 + 49 (0) 30 26 62 95 1 www.neue-nationalgalerie.de
Neugerriemschneider Gallery, Olafur Eliasson Your waste of time 23.03 – 22.04.06 Linienstraße 155 + 49 (0) 30-30 87 28 10 Tue - Sat 11am-6pm
Love Parade 2006 The Love is Back Trashy, flashy, the ultimate freak show 15.07.06 www.loveparade.de
blending Indonesian, Chinese, Korean and Japanese food in a beautiful mod interior with groovy music, in Prenzlauer Berg. Another place is Solar Restaurant and Lounge (76 Stresemannstraße, +49 (0) 16 37 65 27 00, Sun-Thurs 6pm-2 am, Fri-Sat 6pm-5am, www.solarberlin.com), with a gorgeous view. Borchards (47 Französiche Straße, +49 (0) 30 20 38 71 1) serves highly rated French cuisine (handy that it is on French street then!) with good people viewing in a VIP atmosphere. Restaurant Maxwell (22 Bergstraße, +49 (0) 30 28 07 12 1 or reserve at www.mxwl.de) is where the art scene goes to enjoy light, modern cuisine and a good selection of international wines. Found at one of the most exclusive addresses in the centre of the city, Maxwell is situated in a Gothic house with a quiet, elegant interior. The establishment boasts one of the most beautiful inner courts where in the summer you can find up to 100 people socialising and enjoying the scenery.
Once you have eaten it is time to start enjoying the famous Berlin nightlife. Werner likes Berghain (www.berghain.de) and Panorama bar for live music. “Basically it’s the same location. For Berghain, on Saturdays the rush hour is between 3am and 5am. Be prepared to wait in line 30 to 45 minutes until you get in at this time.” Check out the brilliant January Flyer on their web site for a sample of what you might be getting yourself into…but this is Berlin after all! Werner also recommends kitkatclub (www.kitkatclub.de), which is exactly what you would expect from a Berlin nightclub. “You can only get in to the kitkat if you have a creative and sexy outfit, or you go naked,” he warns, so go prepared. In Berlin, Werner says, you can have fun 24 hours and it is “cheaper than in cities like London or Paris. 4 and 5 star hotels are cheaper here too.” It is easy to see why Werner lives in Berlin. The city is famous as a magnet for creative and artis-
Photo: Diana Protze
Schwitters, Kurt Ohne Titel (138) 1922/1926
Hamburger Bahnhof Museum für Gegenwart, Marcel Odenbach In silent ponds lurk crocodiles Invalidenstraße 50 – 51 23.03 – 11.06.06 + 49 (0) 30 39 78 34 11
tic types and has something for everyone: romance, museums, art, beautiful people and kinky nights. This summer it also has World Cup Football. We asked Werner to describe his perfect 24 hour Berlin day: “A perfect day would be to get up late, have breakfast or brunch, and then take a stroll through the trendy PrenzlauerBerg. You could check out shops and galleries in Mitte or go to trashy Alexanderplatz and maybe to Friedrichstraße and after to the western centre of the city around Kurfürstendamm. You might want to relax in a park before you get ready for the night. You can start going out around 11pm. First, have a drink at the Paris Bar and then check out Weekend and watch the sunrise and the city from the 12th floor at around 5am in summer. Not done yet? Take a cab to Berghain where you can continue partying till the morning or afternoon.” Sounds just about perfect… || Mary Carey
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Soyez un Chef avec… Laurent Scheer, Restaurant LUX-E cosi…
… Noix de Saint-Jacques saisies, palet de dattes et cheveux d’ange lustrés à l’huile d’orange Ingrédients pour 4 personnes: 12 grosses noix de Saint-Jacques 240 g de nouilles de riz (cheveux d’ange) 200 g de dattes dénoyautées
1 dl de bouillon de légumes 2 cl de vinaigre blanc 80 g de pousses de blettes rouges 2 ou 3 cuillers d’huile
d’olive infusée aux zestes d’orange 2 cl de jus de citron paillettes de sel de Maldon sel fin et poivre du moulin
Mixer les dattes, le vinaigre et le bouillon de légumes chaud. Quand le mélange est bien homogène, l’étaler sur une plaque, sur une épaisseur de 0,5 cm. Réserver au froid. Cuire les nouilles dans l’eau bien salée environ 1 minute, les égoutter et les «lustrer» avec l’huile d’orange. Saler et poivrer les Saint-Jacques, les saisir environ 2 minutes sur chaque face. Réserver au chaud. À l’emporte-pièce, découper 12 disques de purée de dattes et les disposer sur chaque Saint-Jacques. Chauffer celles-ci sous le grill du four. Sur les assiettes bien chaudes, dresser les Saint-Jacques sur un lit de nouilles, décorer de quelques feuilles de pousses de blette rouge assaisonnées de jus de citron et huile d’orange. Déposer quelques paillettes de sel de Maldon et servez.
Photo: David Laurent
Restaurant LUX-E cosi
SON VIN PRÉFÉRÉ: Chablis «Vieilles vignes» 2001
44, avenue Pasteur Luxembourg (Limpertsberg) 25 203 203
SON RESTAURANT PRÉFÉRÉ: two6two, Luxembourg
à table: Alma et Jean-Pierre Wrobel en salle, le beau-frère de ce dernier Annunziato Zaccaria en cuisine, voilà une solide équipe familiale à la tête de ce Temple. On y célèbre chaque jour sauf le lundi, le culte de la pierrade sous le regard impénétrable de mystérieuses divinités. Au choix, viandes d’Argentine, poissons ou crustacés, le tout en marinade instantanée. Grande terrasse. 12h00-14h30, 19h00-22h30. Le Temple de la Viande sur Pierre 129, avenue de Luxembourg Bascharage Tél.: 27 62 15 50 Fax: 27 62 15 51 172
On assiste curieusement, en ces temps de prohibition, à l’éclosion de-ci, de-là, de ce qu’on appelait naguère fumoirs. Willy Buchbinder a bien compris la tendance et aménage au 1er étage, à l’attention des amateurs de puros, un confortable salon-bar où ils peuvent satisfaire leur passion en dégustant quelque whisky, rhum ou cognac rare. Équipement Wifi, écran plasma et confortables fauteuils. Mêmes horaires qu’au restaurant. Restaurant Um Plateau 6, plateau Altmunster (Clausen) Tél.: 46 23 37 Fax: 22 05 90
Une petite salle entre rue et terrasse, élégants carrelages remontant à mi-hauteur en sorte de lambris, quelques tables nappées d’abricot, tel est le décor de ce nouveau restaurant ouvert par le dynamique Maz Patwary à Merl. Sur une cuisine de base indienne, la carte décline les spécialités et goûts bengalis, notamment Korma et Tandoori. On pratique bien entendu le plat du jour et le take away. 12h0014h00, 19h00-22h30. fermé lu. Restaurant Royal Bengal 161, route de Longwy (Merl) Tél.: 021 19 16 83
Le Crossroad Bar, pour la troisième année consécutive, voit l’un de ses barmen enlever le titre de Champion du Luxembourg. Caroline Bartolotti, première championne 2004 retrouve donc son titre et gagne sa sélection pour les championnats du monde qui se dérouleront en Grèce. Stéphane Collet (Crossroad, champion 2005), remporte la 2e place et Marina Hermann (Piano Bar Hôtel Le Royal) la 3e. C’était une organisation de l’A.L.B. Crossroad Bar et Bistro, Sheraton Aerogolf Hôtel 1, route de Trèves, Luxembourg (Findel) Tél.: 34 89 31 641
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Gwladys Costant (Robert Walters), Thierry Wunsch (Luxembourg 2007)
Jacques Demarque (Explorator)
Photos: David Laurent
Georges Zigrand (Designer) Vanessa Gourdange (Tempo)
Jean-Marc Saussez (Lenovo)
Jutta Blum (La Caravelle)
Ernest Blum (La Caravelle) Frédéric Schmit (Schmit Participations)
Carole Platz (Emotion Event Management)
Bertrand Brackman (Resources Global Professionals)
Géraldine Knudson (Consultant)
Gérard Lopez (Mangrove Capital Partners)
Francis Gasparotto (Tempo)
Ivan Blum (La Caravelle)
Yves Steinbuch (Siemens) Mike Koedinger (Mike Koedinger Éditions)
Le club paperJam invité par…
… le Restaurant La Caravelle Nous sommes reçus ce soir au coin de l’âtre par le jeune et sympathique trio qui reprend la barre du vaisseau familial. Jutta et Erny, les enfants et Yvan, le chef de cuisine, succèdent avec brio aux anciens capitaines Gerty et Jacques Pétremant qui quittent la passerelle après plus de 30 ans d’activité, pour jeter l’ancre à quelques encablures. Un muscadet sur lie La Coulée d’Or, du Domaine des Génaudières – propriété familiale –, agrémenté d’un trait de crème de cassis et accompagné de savoureux amuse-gueule, prépare en douceur les papilles et conforte le pétillant feu de cheminée. C’est à l’une des spécialités (avec la bouillabaisse) de la Caravelle que nous allons goûter ce soir, le couscous saharien, recette chère au cœur de Jacques Pétremant qui débuta sa carrière au cœur d’une oasis de cette spectaculaire et désertique région. Le caractère convivial de la soirée se précise alors que chacun compose son assiette, dans les fumets très orientaux des légumes, viandes, merguez et bouillons traditionnels, disposés à profusion sur la table… la «graine» est à point et la harissa vigoureuse! Pour en apaiser la flamme, les convives ont alors le choix entre un bandol rosé, Mas de la Rouvière du domaine Bunan et un vacqueyras rouge Vieux Clocher, cuvée réservée de la Caravelle. Un excellent parfait au Grand-Marnier clôture le dîner avant que ne soient servis les thés, cafés et digestifs de rigueur. Pour conclure, un mot sur la nouvelle décoration de la salle qui contribue, grâce au doux éclairage modulable et aux chaudes couleurs des murs, à créer une atmosphère paisible et confortable. || Jacques Demarque
Restaurant La Caravelle Route de Longwy, lieudit Grewelsbarrière Bertrange tél.: 31 74 07 fax: 31 90 06
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OURS
ÉDITEUR Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux MIKE KOEDINGER ÉDITIONS S.A. Administration RC TVA intracommunautaire Cover Photo
Nous avons choisi de la publier chaque mois. La société éditrice de paperJam est détenue indirectement, par une participation excédant 25 pour cent, par Mike Koedinger, éditeur indépendant domicilié au Luxembourg. Le conseil d’administration est composé par Mike Koedinger (président), la société Tempo ainsi que la société Mike Koedinger Management s.à.r.l. La direction générale et la gestion journalière sont de la responsabilité de Mike Koedinger.
Mike Koedinger
RÉDACTION Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux Comité de rédaction
Secrétaire de rédaction Rédaction
Collaborateurs rédactionnels
Photographie Illustrations
Isabelle Ney et Stéphanie Simon B95211 LU 197 914 67 Conformément à l’article 66 de la loi de 08.06.2004 sur la liberté d’expression dans les médias, la présente mention est obligatoire «une fois par an, au premier numéro diffusé».
Marc Hoffmann Andres Lejona paperJam – édition mai 2006 Ce numéro est paru le 21 avril 2006 à 20.000 exemplaires. Il a été édité et imprimé au Luxembourg.
Directeur de la publication
(+352) 29 66 18 - 1 (+352) 26 18 74 77 office@mikekoedinger.com www.mikekoedinger.com BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie
© Mike Koedinger Éditions S.A. (Luxembourg) (+352) 29 66 18 (suivi de l’extension) (+352) 29 66 19 press@paperJam.lu www.paperJam.lu BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie Mary Carey, Francis Gasparotto (Tempo), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Frédérique Moser, Florence Reinson, Carlo Schneider (tailormade) Delphine François (-29) delphine@mikekoedinger.com Mary Carey (-46) mary.carey@paperJam.lu Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@paperJam.lu Frédérique Moser (-47) frederique.moser@paperJam.lu Florence Reinson (-45) florence.reinson@paperJam.lu Anissa Aïssaoui, Olivia Arend, Corinne Briault, Gaël Calvez, Jacques Demarque, Alain Ducat, Marc Vandermeir Éric Chenal (Blitz), Luc Deflorenne, Bruno Dovifat, Véronique Kolber, David Laurent, Andres Lejona. Plonk & Replonk
Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.
ABONNEMENTS Tarifs port compris
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Luxembourg / France-Belgique-Allemagne Abonnement par virement bancaire au compte BCEE IBAN LU87 0019 1655 8851 4000 de Mike Koedinger Éditions; autres pays sur demande 1 x 10 nos / an: 40€ / 51€ 3 x 10 nos / an: 80€ / 145€ Formules grandes et très grandes quantités pour entreprises et institutions sur simple demande. Contactez Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu
DANS LE PROCHAIN NUMÉRO paperJam juin 2006
Dossier: Recherche et développement
GRAPHISME Direction artistique Mise en page
Guido Kröger, Elisa Kern pour xGraphix Kathrin Köhler, Vera Capinha Heliodoro, Judith Hecktor, Marc Berens pour xGraphix
PRODUCTION Chef de production Impression
Rudy Lafontaine Victor Buck Luxembourg
R É G I E P U B L I C I TA I R E Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux Directeur associé Directeur commercial Assistante commerciale Chargée de clientèle paperJam Chargée de clientèle Explorator Administrateur délégué TEMPO S.A. Administration RC TVA intracommunautaire 174
(+352) 29 66 18 (suivi de l’extension) (+352) 26 29 66 20 info@tempo.lu www.tempo.lu BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie Aurelio Angius (-35) aurelio.angius@tempo.lu Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Christine Biscegli (-32) christine.biscegli@tempo.lu Vanessa Gourdange (-37) vanessa.gourdange@tempo.lu Anne-Catherine Breit (-34) anne-catherine.breit@tempo.lu Mike Koedinger (-21) mike.koedinger@tempo.lu Isabelle Ney et Stéphanie Simon B95212 LU 197 915 68
État des lieux de la R&D au Luxembourg, un pan de l’économie encore largement dominé par le secteur privé. Les collaborations entre l’Université et les trois Centres de Recherche Publics vont-elles rétablir l’équilibre? Qui fait quoi, dans les laboratoires publics et privés? Luxembourg est un pôle européen pour les nanotechnologies. Quels développements en attendre? Outre les biotechnologies, quelles sont les niches porteuses? Nous nous intéresserons également à l’épineuse question des brevets. Comment protéger et faire fructifier au mieux les résultats des recherches? Prochaine parution: 19 mai 2006 Clôture publicité: 5 mai 2006
AVENUE-INTERNATIONAL
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PA U L H A M M E L M A N N CONSEILLER JURIDIQUE D E L’A S S O C I AT I O N D E S C O M PA G N I E S D ’A S S U R A N C E S ( A C A ) E T P R É S I D E N T DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Mon bureau
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1 | Lithographie Œuvre de l’éminent artiste sino-français Zao Wou-ki, qui m’a été offerte par le remarquable juriste luxembourgeois Me Gaston Vogel, mon patron de stage d’avocat avoué. 2 | Statuette en ivoire ancien Servant à l’exercice du culte animiste (voodoo), cadeau des descendants du roi Plako Mlapa du Togo et la photo du Roi signant de ‘son empreinte digitale’ l’accord de Protectorat avec le Dr Nachtigal, commissaire impérial allemand pour la Côte Occidentale d’Afrique. Par la suite, le Togo est devenu colonie française et l’on s’étonne hypocritement que, depuis son indépendance, le processus démocratique fasse défaut. 3 | Ouvrage de Georges Ravarani Ce livre sur la responsabilité civile est une source inépuisable en matière de droit de la responsabilité, le droit le plus usité en assurance et enseigné à l’Université du Luxembourg. 4 | Ouvrages sur la philosophie et les religions du monde. Actuellement, lecture plus approfondie d’une version annotée du Coran, parce que m’estimant endoctriné par la pensée unique des hordes barbares d’outre-Atlantique, il m’importe de me familiariser un peu plus avec la culture millénaire de l’Islam, sans pour autant défendre les mouvements d’intolérance et de terrorisme étatique des deux côtés de la mare nostrum. 5 | Photos souvenirs – du Roi Albert de Belgique qui s’engage pour la sécurité sur les routes, des motards notamment et qui est devenu l’un de mes plus agréables voisins dans un port de la Méditerranée; – de Zinnie Mandela, fille de Nelson et de Winnie, princesse du Swaziland, figure emblématique de l’Afrique du Sud; – carte de Nouvel An du Roi Abdullah de Jordanie rencontré en ma qualité de Président de Profil et revu en ce site unique qu’est Petra; c’est ce qu’il convient d’appeler un ‘monarque éclairé’, terminologie que je n’ai jamais pu lui expliquer en anglais puisqu’elle s’apparente trop au langage des intermittents du spectacle, voire des éclairagistes. 6 | Caméras Une Mamiya et une Rolleiflex 6x6 ainsi que ma Leica M6, pour confectionner des photos souvenirs des membres de l’ACA, aux fins de célébration de notre 50e anniversaire, qui sera fêté en juillet à Mondorf. Mais elles me servent aussi à attraper l’image de certaines personnes qui viennent me rendre visite…
Photo: Andres Lejona
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INDEX
Organisations citées 501 entreprises et institutions ont été citées sur les 180 pages dans cette édition. Les noms de personnes et de produits ne sont pas repris. La mise en gras indique les sociétés et institutions qui sont annonceurs dans cette édition.
A
B
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.Dok 81 ABBL 89 ABN Amro Luxembourg 76 ACA 177 Acesita 30 ADAM 30 addedValue 46 ADEM 120 Administration de l’Enregistrement et des Domaines 36, 118 Administration des Bâtiments publics 98 Administration des Contributions directes 36, 118 Administration des Douanes et Accises 36 ADR 2, 84 Advantage 96 Agence Culture-Buzz 82 ALD Automotive 89 Aleba 124 ALFI 100 Alhaurin Golf Club 162 ALJ 87 Allen & Overy 118 Allianz 68 Allianz Dresdner Global Investors 100 Alpha Telecom 89 Alter Domus 89 Ambassade de Finlande 54 Amcham 44 American Power Conversion 70 Andersen Luxembourg 91 AP Kieffer Omnitec 152 Apax Partners 94 Apoteca 33 Apple 70 Application Engineers 87 Applus Automotive 97 Apsysy-Foncière des Régions-Batigère-Bérénice 37 Arcelor 2, 30, 94, 97 Arcelor Brésil 30 Ardenne Logistics 85 Arendt & Medernach 52 Art&Build 68 Association générale des journalistes professionnels de Belgique (AGJPB) 50 ASTI 33, 40 atHome 46 Atisreal Luxembourg 152 Attrax 124 Auchan Luxembourg 110 Ausy 87 Autodesk 89 Avaya 134 A'venue International 175 Bank Sarasin 76 Banksys 89 Banque Bruxelles Lambert 18 Banque centrale du Luxembourg 24, 36 Banque de Bruxelles 18 Banque de l'Union Parisienne18 Banque de Luxembourg 76, 100 Banque Degroof 100 Banque Degroof Luxembourg 67 Banque nationale du Grand-Duché du Luxembourg 24 Banque Oppenheim 18 Banque Raiffeisen 34 Bastian Print Solutons 87 BCEE 16, 34, 152 BEI 152 Bell Microproducts Solutions 97 Benelux Trust 56 BenQ 70 Bernard Massard 96 BGL 34 BIL 16 BIL Fund Services 16 binsfeld communication 96 BIP Investment Partners 94 Blackberry 146 BMW 14 BNP Paribas 76, 152
C
Bonpoint 161 Bourse de Londres 33 Bourse de Luxembourg 18, 44 Brasserie Battin 65 Brasserie Bofferding 65 Brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch 54, 118 Brasserie Funck-Bricher 65 Brasserie Nationale 65 British Chamber of Commerce 78 Bulthaup 165 C2A Informatique 74 Cadillac 12 CARDOC 75 Carestel 140 Cargolux 113 Carrée, Biebuyck & Partners 52 CD Associates 120 Cedel 18 Cegecom 140 Cegedel 152 Centrale paysanne 89 Centre de documentation sur la forteresse et les identités luxembourgeoises 75 Centre national de l'Egalité de Traitement 40 Centre Pompidou (Paris) 102 Centre Pompidou-Metz 37 Centre Robert Schuman 75 Centre universitaire de Luxembourg 75 CEPS-Instead 40 Cercle Munster 65 Cetrel 89, 112 Chambre de Commerce 33, 60, 83, 153 Chambre des députés 40, 84 Chambre des employés privés 124 Chambre des Métiers 84 Charles Kieffer 73 Charles Oakes & Co 78 CICM 62 Cid-femmes 40 Cisco 146 Cisco Systems 70 CJCE 68 Clearstream 18, 43, 94 Clinique privée du Dr Bohler 40 Clinique Sainte-Marie 40 CLT 18 CLT-UFA 60 CMD 128 CNPD 46 Codic 68 Codur 64 Commissariat de gouvernement aux étrangers 40 Commission des Finances et du Budget 58 Commission européenne 30, 36, 44, 146 Communauté germanophone de Belgique 85 Compaq-HP 87 Computer Systems 97 Compuware Belux 87 Conseil de presse 50, 87 Conseil d'État 40, 98, 124 Conseil national du Travail 124 Contraste Europe 87 Coopers & Lybrand 89 Copaco-Dmax 70 Cortal Consors Luxembourg 89 Cour d'appel de Paris 95 Cour de Justice européenne 40 Courthéoux 124 Crédit Agricole 152 Crédit Lyonnais 95 Croix-Rouge 66 CRP Gabriel Lippmann 62 CRP Henri-Tudor 44, 62, 74, 89 CRP Santé 62, 89 CSA 60 CSSF 152 CSV 58
D
E
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G
H
CTG 38 CVCE 75 Datacenter 134 Davin 54 DEGI 68 Deloitte 120 Désirs 91 Deutsche Arbeitsschutzausstellung 54 Dexia 16, 18, 19 Dexia Asset Management 16 Dexia BIL 16, 44, 76, 96 DHL 27 Digital Studio 133 d'Land 58 D-Link 70 Dofasco 30 Dotcom 54 DP 98 Dresdner Bank 18 DWS Investments 100 DZ Bank 124 e2advance 78 EASI Resources 89 Ecis 53 Ecole de recherche graphique de Bruxelles 91 Ecole supérieure de Commerce de Sophia-Antipolis 89 Economist Club Luxembourg 92 Editions Larcier 66, 95 Editions saint-paul 66 Editus 46, 146 EIB 56 Electro Security 101 Emotion Event Management 173 Emresa 46 Entreprise des P&T 6, 46, 60, 115, 128, 140, 145, 146 EP 56 ePrivacy 46 Ernst & Young 52, 91, 94, 99 Etat luxembourgeois 18, 33 Etihad Airways 69 Etude Bonn, Schmitt, Steichen 95 Etude Wildgen & Partners 95 EuroDNS 149 Euronext 44 Eurosolar 84 Evian Master Golf Club 162 Explorator 173 Farvest 76 Fedil 66 Fiduciaire Reuter et Huberty 97 FirstTuesday Luxembourg 33 FLEAA 68 Flydoscope 91 Fondation François-Elisabeth 40 Fondation luxembourgeoise contre le cancer 66 Fonds du Logement 92, 102 Form & Function 88 Fortis 2, 76, 96, 100 Fortis Assurances Luxembourg 89 Fortis Banque Luxembourg 34, 87 Fortis Insurance International 89 Fortuna Banque 34 Foyer 34 Foyer 8, 34, 96 France Télécom 146 Fujitsu Siemens 70, 127 Fujitsu Siemens Belux 89 Fund Market 100 FWS 68 Geomap Benelux 152 Global Facilities 152, 157 Global Sat 23, 167 Glof Club Chamonix Mont Blanc 162 GM Anglo American Luxembourg 56 GM Electrolux, Luxembourg 56 Golf Club Grand-Ducal 162 Google 46 Gouvernement luxembourgeois 33, 36, 50, 60 Groupe Editpress 87 Groupe Saint-Paul 58 GSPL 98 Harvard 56 Health Systems 93 Helsinki City Museum 54 Hippert 65 Hitachi 70 Hôpital Kirchberg 40 Hôtel Albert 1er 169
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Hôtel Le Royal 94 HP 71 HP Procurve 151 HR Services 120 HROne 76 Hudson De Witte & Morel 76 Husky 76 IBM 97 iddi-fix 96 Idelux 85 IEE 76 IEEE 140 IFBL 76 IFE Benelux 44, 95 IFLR 52 IGSS 33 Ikea 85 ILR 46, 128 IMI Bank 124 Imphy Ugine Precision 30 Imprimerie centrale 87, 89, 91, 116 Imprimerie Faber 105 Imprimerie Victor-Buck 87 Imtech 152 ING 63 ING-Nexity-Eiffage-Lazard 37 Innoclean 152 Inno'Services 152 INSEE Lorraine 37 Institut luxembourgeois des Administrateurs 94 Interact 78 InterBank 16 IP Luxembourg 46 ITM 81, 120 Jabra 70 Jindal Saw 30 Kaupthing 68 KBL 95, 152 Kikuoka 162 Konica Minolta 70 Kuwait Petroleum 140 Kyocera 70 La Voix du Luxembourg 58 Laboratoire de médecine vétérinaire 98 Laboratoire national de Santé 98 Lampebank International 124 Land Rover 45 Landsbanki Luxembourg S.A. 66 LCGB 118 Le Quotidien 58 Leadership Solutions 56 Leaseplan 155 Lenovo 173 LEO 96 Lexmark 70 LHI 68 Libération 58 Linklaters Loesch 68 Linksys 70 Lipper 100 Logica CMG 146 Lombard 76 Lombard International Assurance 56 LSAP 58, 98 Luxair 18, 56, 96 Lux-E Cosy 172 Luxembourg 2007 173 Luxexpo 59, 140 LuxGSM 36, 61, 96, 128, 140, 146 Luxguard 111 Luxinnovation 44 Luxjob 46 Luxlait 114 Luxweb 46 LVMH 95 Lycée Aline Mayrisch 68 M&G 100 M3 Architectes 102 Mangrove Capital Partners 39, 173 Mastercard 35 Media Tele 81 Meespierson Intertrust 76 Mercedes-Benz 170 Métriweb 46 Mikado Publicis 96 Mike Koedinger Éditions 173 Ministère de l’Environnement84 Ministère de la Santé et de la Sécurité Sociale 98 Ministère de l'Egalité des Chances 40, 44, 98 Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement 98
N
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P
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S
Ministère des Finances 98 Ministère du Logement 10 Ministère du Travail et de l'Emploi 40 Ministrère de l'Intérieur 102 Mittal Steel 30 MNHA 91 Mobilux 128 monster.lu 67, 179 Monter 46 Morgan Stanley 95 M-Plify 146 MSD Partners 89 Mudam 58, 102 Munhowen 65 Musée d'Histoire de la Ville de Luxembourg 54, 79 NAMSA 56 Nettoservice 117 New Skies Satellite 91 Nico 91, 170 NIKE 82 NOBELUX 69 Nvision 54 OCDE 5, 44 Office national de conciliation 120, 124 OGBL 118, 124 Oldenburgische Landesbank 124 Olympus 170 OPOCE 152 Oppenheim Pramerica 100 Optimal Telecom 89 Opti-vue 96 P&T Consulting 146 P&T Luxembourg 96 Packard Bell 70 PanAmSat Corp. 91 paperJam 52, 67, 68, 91 Paperjam 68 Pargesa 18 Parlement européen 152 Parlement luxembourgeois 50 Parlino 87 Parmalat 52 Paul Kayser architectes 68 Paul Wagner et Fils 152 Paul Wurth 152 PBS 165 Philharmonie 102, 117 Philipp Morris 170 Pictet & Cie 87 Pixelixir 97 Plonk & Replonk 5 PricewaterhouseCoopers Luxembourg 76, 86, 89 Profil 177 Prolingua 87 Property Partners 89, 91, 152 Radio ARA 54 Radio socio-culturelle 54 RBC Dexia Investor Services 16 Real Solutions 89 Région wallonne 85 Resources Global Professionals 90 Restaurant La Caravelle 173 Reuters 76 RIM 146 Robert Walters 173 Royal Bank of Canada 16 RR Donnelly Financial 89 RTL NewMedia Luxembourg 46 RTL Radio Lëtzebuerg 54, 58 RTL Télé Lëtzebuerg 100 rtl.lu 46 RTL-TVI 60, 81 San Pellegrino 55 SAS Group 69 Schmit Participations 173 SDWORX 77 Securewave 39 Sécurité routière 177 Security ans Exchage Commision 30 SEO 18 SES Astra 146 SES Global 91, 94 Sesopi-Centre Intercommunautaire 40 SGBT 76
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Siemens 52, 134, 140, 146, 173 Siemens Business Services 146 Siemens Kapitalanlagegesellschaft 68 Simac Luxembourg 87 SIP 2 Sireo 68 SKVG.com 162 Skype 39, 134 SNCI 98 Société Générale 152 Soclima 97 Springer & Jacoby 170 Starwood Hotels 56 State Street Bank 44, 76 Statec 33, 54, 92 Stavanger Fondsforvaltning 100 Steinmetz & De Meyer Architectes ADF 102 Steria-PSF Luxembourg 89 Stoll 169 Strategic Steel Stichting 30 Swiss Life 78, 89 System Solutions 96 Systems Solutions Luxembourg 87 T.TV 89 Tageblatt 87 Tango 36, 109, 128, 140, 146 Tango TV 81 TBWA 170 TDK 118, 124 Technoport 44, 62 Telcom (GIE) 128 Télé2 81, 89, 128 TelecomView 140 Teleconsult Europe 137 Telekurs 97 Telenet 131 Telenet Solutions 140 Telindus 73 Tempo 97, 173 Tetra 68 ThyssenKrupp 30 TNS Ilres 44 TomTom 70 Total 49 Toyota 28 Tractel 97 Traiteur Steffen 38 Transatel 128 Transcom 91, 157 Transcom Worldwide 152 two6two 172 UBS 68, 76, 152 ULB 75 UNESCO 66 Union Bancaire Privée 124 Union Asset Management Holding 124 Union européenne 44 Université de Berkeley 39 Université de Miami 39, 65 Université du Luxembourg 62, 75, 89, 91, 102, 177 Update 24 4 Utimaco Safeware 89 Valorlux 125 Vetco 161 Verizon 139, 146 Victor-Buck Services 91 Vieux Luxembourg 65 ViewSonic 70 Ville de Luxembourg 33, 60, 66, 102 Ville de Metz 37 Ville de Zilm 102 Ville d'Esch sur Alzette 60 Villeroy&Boch 118 Vodaphone 134 Von Essen KG Bankgesellschaft 87 Voxmobile 36, 128, 140, 146, 180 WGZ-Bank 124 World Bank Report 5 WSA 118 Xerox Luxembourg 34 xGraphix 91 Xtec 97 Yellow.lu 46 Zurich Assurances 89
Prochaine édition: 19 mai 2006 Pour contacter la rédaction: press@paperjam.lu. Pour contacter la régie pub: info@tempo.lu.
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