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média économique et financier paperJam || Juillet - Août 2006

LUCIEN LUX

Luxembourg en chiffres: 9.227 demandeurs d’emploi - Taux de chômage: 4,3% (24/05/2006). Inflation sur 12 mois: 3,14% (au 01/05/2006). Emploi total banques et PSF: 31.536 (31/03/2006). Patrimoine global des OPC: 1.702,239 milliards d’euros (30/04/2006). Emploi salarié intérieur: 295.618, dont 122.353 frontaliers (28/02/2006).

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Juillet - Août 2006 || 5€ || www.paperJam.lu

Building a New Airport


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ÉDITO

Un arrière-goût étrange Ainsi, Mittal aura gagné la grande partie de cash-cash engagée avec Arcelor depuis janvier. Cinq mois de vifs échanges, généralement par presse interposée, avant d’aboutir à un compromis. Cinq mois de surenchères, d’abord verbales, puis financières, au terme desquelles les deux parties se sont finalement résolues à enterrer la hache de guerre. Aux yeux d’Arcelor, un Indien vaut donc finalement mieux que tous les «tu l’auras» adressés ces dernières semaines à Alexeï Mordachov, propriétaire du groupe russe Severstal, avec qui la fusion avait pourtant été décrite comme présentant «une valeur plus élevée et des règles de gouvernance d'entreprise meilleures que l'offre de Mittal Steel». Mais c’était en mai et, depuis, il en a coulé de l’acier en fusion dans les lignes de production… Tout ça pour ça, donc… Oubliées les incompréhensions de Jean-Claude Juncker, balayées les réticences d’incompatibilité des deux modèles industriels, effacées les différences de culture et les principes de patriotisme économique, éliminé le caractère «hostile» de l’opération, … Et bienvenue dans le monde du capitalisme efficace... Avec une action qui végétait autour de 22 euros à la veille de l’annonce de l’OPA et qui, désormais, est valorisée à plus de 40 euros, difficile, en effet, de faire la fine bouche… Même le ministre luxembourgeois de l’Économie, Jeannot Krecké, plutôt discret jusqu’alors, a parlé de «succès», dans la mesure où les intérêts luxembourgeois étaient préservés. Pour ce qui est de la réalité du terrain, on aura bien le temps de voir plus tard... Mais comme nous l’avait expliqué le ministre dans ces mêmes colonnes (voir paperJam mars 2006, page 18), «ce ne sont pas les aspects purement financiers, budgétaires qui nous feront changer d’avis». En plaçant d’entrée la barre très haut, tant en matière de valeur intrinsèque que de gouvernance d’entreprise, Arcelor a rondement mené sa barque, même si la forme a, parfois, pu paraître déroutante. Ainsi, le feuilleton semble toucher à sa fin et les actionnaires devraient y apposer le point final, ce vendredi 30 juin. Guy Dollé, dont

Longtemps face à face, Lakshmi Mittal et Joseph Kinsch sont désormais côte à côte à la tête de ce qui sera l’un des plus gros groupes industriels tous secteurs confondus.

Photo: Luc Deflorenne

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l’avenir s’inscrit désormais en pointillés, à quelques mois de sa retraite, avait parlé, dès les premiers jours, d’un 10.000 mètres à courir. La cloche du dernier tour a cette fois bel et bien retenti et la ligne d’arrivée est désormais en vue. Il n’en reste pas moins un arrière-goût étrange. «Il est clair qu’il s’agit d’un mariage de raison. Et j’espère que cela pourra aboutir, à terme, à un mariage de cœur», a reconnu Joseph Kinsch, lors de la grande conférence de presse du 26 juin qui a présenté le nouveau groupe Arcelor Mittal. Entre opportunisme de circonstance et redoutable esprit de manœuvre, les dirigeants d’Arcelor sont, en tous les cas, parvenus à leur fin: les actionnaires se frottent les mains et le Luxembourg garde en son sein ce nouveau monstre de l’industrie mondiale. Quant aux «métallos» de base, il y a fort à parier qu’ils n’ont pas spontanément sabré le champagne, dans la crainte que bon nombre d’effectifs le soient. C’est aussi et surtout sur ce registre-là que l’on pourra juger si ce qui a, parfois, eu des allures de farce, n’aura été finalement qu’un de ces coups de génie dont le Luxembourg a le secret. || Jean-Michel Gaudron

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LE CHIFFRE DU MOIS

99,1 C’est le score du Luxembourg en termes de coûts liés à l’activité économique, comparé à un indice 100 pour les États-Unis. Notre pays n’a donc rien à envier, en terme de compétitivité, à la première économie mondiale! Au niveau des pays les plus développés, le Japon est le plus cher, avec un indice de 123,8. Le Canada est le moins cher, avec un indice de 91,0. (source: www.competitivealternatives.com)

Illustration: Plonk & Replonk, un duo d’illustrateurs suisses, deux frères: Plonk et Replonk. Texte: C. S. 5


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COVERSTORY

12 «Le patriotisme, c’est terminé» Le ministre des Transports, Lucien Lux, qui planche activement sur l’organisation à venir du nouvel aéroport du Luxembourg, attend aussi beaucoup du plan de redressement de Luxair, dont l’État luxembourgeois est le principal actionnaire.

164 Les professionnels s’expriment Avis croisés. Nous avons demandé à dix professionnels des Ressources Humaines au Luxembourg de commenter quelquesunes des questions soumises aux managers et aux employés, dans le cadre de l’étude réalisée par Rowlands International via le site Monster.lu.

174 Le nouveau credo TOP 100 DES PERSONNALITÉS LES PLUS INFLUENTES AU LUXEMBOURG

24 Un millier sur la ligne de départ Qui figurera dans le Top 100 des personnalités les plus influentes au Luxembourg? Le classement final, dévoilé à la rentrée prochaine, se basera sur une première sélection d’un millier de personnalités que nous vous livrons dans cette édition.

En s’affichant comme «socialement responsables», les entreprises élargissent leur champ d’action et impliquent toutes leurs parties prenantes: personnel, actionnaires, clients, fournisseurs et autorités publiques.

12 COVERSTORY

180 Guide pratique RH et Formation

«Le patriotisme, c’est terminé»

C A S E S T U DY – É V É N E M E N T I E L GRAND ENTRETIEN

118 «Nous avons raté les vraies réformes structurelles» Robert Dennewald, le nouveau président de la Fedil, regrette que le gouvernement ait manqué de courage à l’heure de relancer la compétitivité de l’économie luxembourgeoise.

PORTFOLIO PHOTOGRAPHIQUE

126 Not just a spectator sport

GRAND SUJET – ÉQUIPEMENTIERS AUTOMOBILES

188 L’événementiel: choisir l’instant, agir dans la durée Heureux qui communique… L’Entreprise des P&T suit de près l’évolution du marché et y participe activement. Jusqu’à anticiper pour flairer la tendance.

189 Dans le domaine de l’événementiel, existe-t-il des tendances marquées actuellement au Luxembourg? Si oui, quelles sont-elles? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de dix sociétés.

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134 L’automobile, un secteur sous-estimé

GRAND ENTRETIEN

136 Innover à tout prix

«Nous avons raté les vraies réformes structurelles»

141 Faire face à la mondialisation 142 "Made in Luxembourg"

D O S S I E R – R H E T F O R M AT I O N

146 Gérer les compétences, un défi Les ressources humaines ne sont plus ce qu’elles étaient. Le métier évolue constamment et devient de plus en plus enrichissant mais aussi stratégique.

152 Responsabilités partagées Les employés ont évidemment un rôle majeur à jouer dans l’amélioration de leur employabilité. Mais leur employeur aussi…

146 158 Une communication à soigner Transparence et échanges sont indispensables pour éviter que les relations entre managers et employés ne tournent au dialogue de sourds…

DOSSIER

RH et Formation

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ACTUALITE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, LUXEMBOURG ET GRANDE RÉGION

42 Le corbeau et les carpes Si les dégâts de l’affaire Clearstream II sont multiples et indéniables, les réactions des politiques et professionnels financiers restent néanmoins isolées...

52 Rallier les activités pour plus de synergies Début juillet, Sodexho Luxembourg et Sodexho Pass auront quitté leurs locaux respectifs pour se retrouver à l’Atrium Business Park de Bertrange.

56 Blue Gold Fresh water is a hot global commodity and in Luxembourg it is no different. From tap water to bottled water we have an unquenchable thirst, and that translates into big business.

62 Filière bio: la survie passe par la coopération L’ouverture, prévue en septembre, d’un grand magasin Naturata à Munsbach consacre la réussite de la filière coopérative d’agriculture biologique.

66 The road to Eldorado It hasn’t been an easy journey for Mudam, but at its official opening, Luxembourg’s new home for modern art hopes to show the world that all that glitters in one of the world’s largest financial centres is not gold.

68 Une poste pour «actifs nomades» Historiquement tournée vers la grande distribution, la société BPM étend ses activités au traitement physique et électronique du courrier.

84 The one to watch Bob Johnson, CEO of SecureWave, was in Luxembourg May 18 to participate in the opening of the Atrium Business Park, the new premises for Luxembourg’s latest rising star, SecureWave.

100 Les conditions pour l’innovation sont bonnes Le rapport tant attendu sur le système de la recherche et de l’innovation au Luxembourg préconise, notamment, de créer un conseil consultatif et d’améliorer la coordination ministérielle.

NEWS

46 L’essentiel de l’actualité De la page 46 à la page 98: ABN-Amro Life, ALFI, ALPP, AMCHAM, Arcelor, Astralis, Avery Dennison Corp., BCL, Callataÿ & Wouters, Canadian Embassy, Cercle Marconi, CFL, Conseil d’Etat, Codur, CRP Gabriel Lippmann, Delhaize, Editpress Luxembourg, Editus, EFA, EPT, Erpelding & Henx ADF, Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, Fonds social européen, Fortis Bank, ING Luxembourg, La Luxembourgeoise, Lions Clubs International de Luxembourg, Mpulse, Office du Ducroire, paperJam, Publications - les dernières parutions, Sacred Heart University, SES Global, Statec, Université du Luxembourg, VoxMobile, Web – les dernières nouveautés.

42 A F FA I R E C L E A R S T R E A M I I

Le corbeau et les carpes

É V É N E M E N T S – R E P O R TA G E S P H O T O S

93 Focus sur la conformité Conférence-débat de Vectis sur les enjeux économiques et la plus-value de la conformité.

62 A G R I C U LT U R E B I O L O G I Q U E

La survie passe par la coopération 99 Urban Launch Party The twelfth Explorator City Guide – the phattest edition yet.

110 Des expériences à partager Séminaire de Steria sur l’organisation des services d’information et de communication.

114 Funky Business Opening Inauguration de l’Atrium Business Park.

94 Stratégie évolutive, made in Luxembourg Exit le site belge, tout sur Dommeldange et Junglinster. Abitare (Trendhopper, Bo Concept, Henders & Hazel, etc.) se fait sa propre attractivité.

116 L’ERP en vedette À l’invitation de C2A Informatique et Victor Buck Services.

66 MUDAM

The road to Eldorado

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RUBRIQUES CHIFFRE DU MOIS

5 Scores des pays selon le coût de leurs activités économiques

P L AY T I M E NOUVEAUTÉS

196 Mode, beauté, accessoires E N T R E T I E N - PA S S I O N S

PORTEFEUILLE

55 Confidences d’Alison Hill LU ET VU

74 Revue de presse PA R C O U R S

79 La carrière de Norbert Friob en cinq dates

200 «…On est dans l’élément, on peut aller jouer avec un vent de vallée, se déplacer…» Dès qu’on lâche le largueur rapide, le décollage s’effectue… c’est le calme. Un vol en compagnie de Claude Sauber, président de la Commune aérostatique du Luxembourg.

T R AV E L L I N G SONDAGE MONSTER.LU

82 Seriez-vous prêts à changer totalement de profil professionnel pour trouver un autre emploi? TECHNOLOGIES

86 GSM - Téléphonie IP, Portables, Périphériques, Wireless, Photos, Écrans, Logiciels, Imprimantes, Scanners

208 Summer Milanese

55 PORTEFEUILLE

Confidences d’Alison Hill RECETTE DU MOIS

210 Soyez un Chef avec… Sébastien Sarra, Brasserie Guillaume Luxembourg…

C L U B PA P E R J A M

212 La Trattoria Toscana

UNIVERSITÉ DU LUXEMBOURG

91 Un Master unique en Europe L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B LUXEMBOURG

95 Louer ou acheter? DROIT COMMERCIAL

97 Une exigence de transparence dans les contrats

79 PA R C O U R S

M A R KC O M

La carrière de Norbert Friob en cinq dates

101 Crisis communication: Transparency in the Trenches CARRIÈRES

103 Changements de poste ou d’entreprise C O M M U N I C AT I O N

112 Nouvelles campagnes EN COURS

115 Patience et longueur de temps MON BUREAU

216 Danièle Fonck

200 E N T R E T I E N - PA S S I O N S

«…On est dans l’élément, on peut aller jouer avec un vent de vallée, se déplacer…»

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LUCIEN LUX

«Le patriotisme, c’est terminé» Le ministre des Transports, qui planche activement sur l’organisation à venir du nouvel aéroport du Luxembourg, attend aussi beaucoup du plan de redressement de Luxair, dont l’État luxembourgeois est le principal actionnaire.

Illustration: www.creativehothouse.com

Alors que Luxair a, enfin, dévoilé les grandes lignes de son grand chantier «Building a New Airline», un autre chantier est bien avancé: celui de la construction de la nouvelle aérogare au Findel qui, dans un an et demi, pourra accueillir jusqu’à trois millions de passagers par an, soit une fréquentation pratiquement double de ce qu’elle est actuellement. Nommé en août 2004 au poste de ministre des Transports – mais aussi à celui de l’Environnement –, le socialiste Lucien Lux a reçu, dans ses attributions principales, celle d’une «exécution rapide des travaux de modernisation de l’infrastructure terminale». Au-delà de l’aspect purement infrastructurel, c’est toute [>> 14]

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«En 2008, l’OACI publiera une liste noire des aéroports et je ne veux pas que Luxembourg en fasse partie».

R E S T R U C T U R AT I O N

«Vers des tarifs dégressifs» Le ministre des Transports semble apprécier le choix de Luxair de se porter acquéreur de trois Bombardier Q400. Entre le franco-italien ATR, le brésilien Embraer et le canadien Bombardier, le cœur de Luxair a finalement penché pour le dernier nommé. La compagnie luxembourgeoise, qui souhaite se positionner plus que jamais en tant que transporteur régional, a ainsi jeté son dévolu sur trois biturbopropulseurs de type Q400 et pris des options pour trois autres appareils supplémentaires. Prix de base par avion: 26 millions de dollars US, «mais il s’agit d’un prix unitaire hors négociation. Et nous avons discuté sur la base d’une commande de dix appareils», a précisé Martin Isler, directeur général adjoint de Luxair, en charge du volet «Airline», le plus sensible de la société. Le montant total de la commande annoncé est finalement de 75,5 millions de dollars US, soit un prix par appareil ramené à 25,2 millions environ. Les pertes cumulées de 30 millions d’euros entre 2003 et 2005 et la perspective d’un trou de 21 millions d’euros à l’horizon 2008 si la structure de la flotte devait rester telle qu’elle, ont servi de base de réflexion au grand projet «Building a New Airline», dévoilé dans ses grandes lignes fin 2005. Jusqu’alors, seul le volet social en était connu, avec une réduction des effectifs annoncée de quelque 210 personnes sur base de départs volontaires. Il ne manquait que la principale pièce au grand puzzle: un remaniement de la composition de la flotte. Économiquement, Adrien Ney, le directeur général de Luxair, a reconnu qu’opter pour les ATR aurait été «plus simple et meilleur marché». Seulement, voilà: ces avions, outre le fait qu’ils soient plus lents, ne sont pas habilités à décoller ou se poser dans certaines mauvaises conditions météo. «Or, nous connaissons de telles conditions environ 32 jours par an», a expliqué M. Ney. Va, donc, pour trois Bombardier Q400, qui seront livrés successivement en avril, juillet et septembre 2007 et qui prendront place aux côtés [>> 16] 14

une organisation qu’il convient de peaufiner, dans le respect des réglementations européennes et internationales. Monsieur le ministre, vous avez lancé, fin mai, un grand débat sur l’avenir et la compétitivité de l'aéroport du Findel. Quels en sont les enjeux? «Il faut distinguer différents niveaux de discussion. Il y a d’abord une stratégie politique, économique et commerciale de l’aéroport de Luxembourg, qui n’existe pas à l’heure actuelle et qu’il faudra définir. Ensuite, il nous faut clairement déterminer les rôles et les missions des différents opérateurs, afin de répondre à la directive européenne open sky pour laquelle nous avons pris un certain retard. Un troisième niveau concerne la sécurité et la sûreté. L’audit réalisé par l’Organisation de l'aviation civile internationale n’est pas très satisfaisant – en restant diplomate – pour l’aéroport. Je constate un certain laisser-aller qui s’est établi pendant toutes ces années où Luxair régnait sur tout. En 2008, l’OACI publiera une liste noire des aéroports et je ne veux pas que Luxembourg en fasse partie. Enfin, au dernier niveau, se posent les questions d’environnement, sur base de deux directives à transposer: une relative à la lutte contre le bruit de tous les types de transports et une, plus spécifique, qui concerne le bruit des aéroports. En résumé, nous sommes devant un très grand chantier qui a été laissé de côté ces dernières années, car tout le monde était d’avis qu’il ne pouvait rien se passer. L’inauguration du nouvel aéroport étant prévue pour fin 2007, mon défi personnel est que nous ayons une vue globale de ce que nous voulons faire pour début 2007, afin d’avoir tout le reste de l’année pour bien travailler, prendre les bonnes décisions et être prêts pour l’inauguration… Il en va de notre place sur la carte de l’Europe, voire du monde. Comment expliquez-vous que la situation soit telle qu’elle est, aujourd’hui? «Disons qu’il y a peut-être eu, par le passé, de la part de Luxair, une certaine arrogance de se croire intouchable, comme sur un îlot où il était possible de faire ce qu’on voulait. On a trop longtemps regardé pourrir une situation sans réagir énergiquement. Si, effectivement, sur vingt liaisons de vols business, quinze sont déficitaires, c’est une situation qui n’est pas normale. Il faut évidemment y travailler. Aujourd’hui, les nouveaux dirigeants ont très bien compris qu’il n’en est rien et ont adopté une tout autre vision. Cette attitude positive de bagarreur, c’est cela que je veux et je suis content de voir que le nouveau directeur général, en un laps de temps assez court, a réussi à faire bouger un peu les choses…


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[>> 14] des six Jets Embraer 145 de 49 places, que Luxair va conserver (deux autres, ainsi que les deux Embraer 135 restants seront revendus). Les Q400, des appareils de 72 places, présentés comme les avions turbopropulsés les plus développés technologiquement, sont prévus d’être déployés sur les liaisons les plus fréquentées de la compagnie: Francfort, Paris, Londres et Munich. La concurrence annoncée du TGV Est à partir de juin 2007 pourrait cependant contraindre Luxair à revoir ses plans concernant la capitale française, dans la mesure où la perte de clients sur cette destination pourrait atteindre 45%, comme le rappelait récemment M. Ney. Moins de bruit, moins de kérosène consommé, moins de pollution atmosphérique, moins de frais de maintenance et plus de confort en cabine: la liste des atouts présentés par Adrien Ney et Martin Isler n’est pas négligeable et aura des répercussions directes, tant sur les coûts opérationnels que sur la structure tarifaire. Ce que ne manque pas d’apprécier, à sa juste valeur, Lucien Lux. «Cette solution d’une flotte mixte qui allie les atouts des jets et des turbopropulseurs en fonction des relations exploitées, courtes ou longues distances, permettra de mettre en œuvre une politique tarifaire dégressive qui ne soit pas uniquement fonction des rémunérations et conditions de travail du personnel», nous a indiqué le ministre des Transports. Selon les estimations de la compagnie, les revenus supplémentaires générés par l’acquisition de ces nouveaux appareils et l’allègement de la flotte existante, ainsi que le gain de productivité découlant de l’ensemble des mesures annoncées, permettraient à Luxair d’enregistrer une marge bénéficiaire de deux à cinq millions d’euros en 2008. || J.-M. G. 16

Mais n’est-il pas difficile de faire bouger les choses dans une institution aussi établie que Luxair? «Il y a quelques années, ce sont surtout les jeunes qui faisaient l’effort de se rendre à Hahn pour prendre Ryanair. Aujourd’hui, je commence à voir aussi des retraités le faire. Cet exemple-là, que je peux voir dans ma propre rue, me fait penser qu’il faut réagir assez rapidement. Il y a des prix qui sont difficiles à expliquer aux gens, or ceux-ci regardent avant tout le prix. Le fait de voler par patriotisme avec Luxair, c’est terminé. J’ai fait moi-même l’expérience de comparer les tarifs pour une même destination et un même hôtel et la différence entre Luxair et d’autres était grande. Je ne veux pas être le dernier à voler avec Luxair par patriotisme. Fin 2005, il y a eu la tripartite chemin de fer. Les CFL sont une société publique, dont on dit qu’elle est difficile à mobiliser… Or, aujourd’hui, je dois user des mêmes arguments au niveau de l’aviation, avec des sociétés privées. Je me pose des questions! Comme pour les CFL, je dis à Luxair de bouger, d’innover, d’être le meilleur, le plus rapide, d’avoir des idées… Mais n’est-ce pas un peu la maladie qui guette Luxembourg en général? Où en est la décision concernant la taxe de solidarité sur les billets d’avion? «Les ministères des Finances, de la Coopération et des Transports travaillent conjointement sur le dossier. Mais cette mesure ne peut

être prise que sous une condition: que les pays limitrophes, en particulier l’Allemagne, fassent partie de la mesure, car il n’est pas question de faire supporter aux seuls clients de Luxair de nouvelles charges si les autres opérateurs n’ont pas de nouvelles charges euxmêmes. Si nous ne réussissons pas à avoir cette démarche cohérente entre les pays intéressés, il se peut que nous proposions cette mesure de manière facultative au Luxembourg, en laissant au client la liberté de supporter ou pas cette charge supplémentaire. Vous êtes à la fois ministre de l’Environnement et des Transports. Est-il facile de concilier ces deux casquettes? «Attribuer ces deux ministères à une même personne était une bonne décision car bon nombre de sujets concernant la mobilité ou les transports publics relèvent aussi de la politique environnementale. Le seul domaine où il peut apparaître des contradictions, c’est justement celui de l’aviation. Si l’on veut plus d’avions à l’aéroport, cela implique aussi plus de décollages, donc plus de bruits et plus d’émissions de C02… Il faut tout de même relativiser, car l’aviation ne représente que 3% des émissions de CO2, contre 35% pour la production d’électricité ou 20% pour le transport routier. Mais cela ne veut pas dire que l’on doit négliger ces trois pour cent». || Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron

Lucien Lux: «L’inauguration du nouvel aéroport étant prévue pour fin 2007, mon défi personnel est que nous ayons une vue globale de ce que nous voulons faire pour début 2007, afin d’avoir tout le reste de l’année pour bien travailler, prendre les bonnes décisions et être prêt pour l’inauguration… Il en va de notre place sur la carte de l’Europe, voire du monde».

Photo: David Laurent

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CHRONOMAT EVOLUTION


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GRANDE RÉGION

Une concurrence accrue Autour de Luxembourg, les aéroports ne manquent pas. Et il y en a pour tous les goûts… Autour du Findel, les autres aéroports de la Grande Région s’affichent chaque jour davantage, en misant sur l’offre des compagnies low cost – low fare (voir infographie page 19), qui ont su, dans un contexte général de fort essor du trafic aérien, capter une partie de la clientèle des compagnies «traditionnelles» mais ont surtout créé une nouvelle clientèle. Ainsi, les aéroports de Francfort-Hahn, Charleroi (Brussels South Charleroi Airport, BSCA) - où l’offre des low cost est importante, avec Ryanair en chef de file - et, à un degré moindre, Metz-Nancy et Sarrebruck, font les yeux doux aux voyageurs luxembourgeois.

Francfort-Hahn: le pionnier Par son offre multiple et sa proximité, l’aéroport de Francfort-Hahn est le concurrent le plus attractif pour la clientèle grand-ducale, privée mais aussi d’affaires. Le succès sans cesse confirmé de la navette entre Luxembourg et Francfort-Hahn en est un signe évident. Son «décollage» remonte à avril 1999, lorsque Ryanair décida d’y ouvrir deux vols quotidiens sur Londres. La compagnie, pionnière du low cost en Europe, et disposant d’une flotte de Boeing 737 la plus moderne d’Europe, a pour principe d’occuper des aéroports régionaux jamais très éloignés de centres à fort potentiel de clientèle. Elle parvient à maintenir ses coûts écrasés grâce à des facilités financières (dont des taxes bien moins élevées) et de logistique Les aéroports y trouvent aussi leur compte: ils reprennent vie, alors que la plupart ne connaissaient plus qu’une activité marginale, et créent de nombreux emplois, attirant alors de nouvelles entreprises de services. Hahn fut le premier site allemand à s’ouvrir à une compagnie low cost et, aujourd’hui, ses gestionnaires affichent une belle confiance, en s’adaptant aux attentes de la clientèle. «Pas une infrastructure luxueuse, mais simplement efficace et adaptée à ses besoins, explique la porte-parole. Dès lors, la construction de nos terminaux s’avère beaucoup moins coûteuse. Ainsi, l’investissement de construction par rapport au nombre de passagers accueillis par an est de moins de cinq eu18

ros. Notre capacité actuelle de six millions de passagers par an nous a coûté 21 millions d’euros d’investissement. Dans d’autres aéroports allemands, il aurait fallu débourser 100 millions». Dans ce contexte, et compte tenu que les revenus des compagnies sont fort peu élevés, comment boucler le budget? «Nous compensons par les revenus liés à d’autres secteurs, par exemple ceux des entreprises ayant obtenu la licence d’exploitation de l’aéroport, des parkings, des magasins, des loueurs de voitures, hôtels, etc. Soit 104 sociétés, contre une trentaine dans les années 90». Sans oublier que l’accent est mis, en parallèle, sur la croissance du fret aérien, deuxième «pilier» aéronautique. Quant au renforcement de la position concurrentielle, il ne fait aucun doute et devrait faire réfléchir au Luxembourg. Car Ryanair et la société de gestion de l’aéroport ont signé, le 11 novembre 2005, un accord prévoyant que, d’ici 2012, les six avions actuellement basés à Hahn passeront à 18, tandis que la compagnie participera, par un prêt, à la construction en trois phases d’un nouveau terminal. Objectif: huit millions de passagers par an. Avec un regard appuyé sur l’emploi: les 2.400 emplois directs (et 8.000 indirects) actuels passeront du coup à 10.000!

BSCA: profitable Le Brussels South Charleroi Airport peut tout à fait se comparer à celui de Hahn, même si sa position concurrentielle vis-à-vis du Findel est moindre. Il est plus éloigné du Grand-Duché et offre des destinations comparables à celles de Hahn. «Ce qui ne nous empêche pas d’avoir au moins 2 à 3% de clientèle grand-ducale», indique Pierre Fernemont, directeur de BSCA. Charleroi, devenu BSCA, était, avant les années 90, un aéroport quasi-désaffecté. Il a été régionalisé en 1992 et entièrement rénové. Un nouveau terminal accueillant cinq millions de passagers par an va être mis en chantier, pour 100 millions d’euros. Un essor dû encore une fois à Ryanair qui y a, le 1er mai 1997, ouvert une ligne sur Dublin. «Aujourd’hui, nous sommes à plus de 140 vols réguliers par semaine et nous sommes continuellement à la recherche d’autres


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compagnies, précise Pierre Fernemont, qui tient à souligner que BSCA dégage un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros par an et est profitable». Quant à l’emploi direct, il est passé de 250 unités en 2001 à 700 aujourd’hui et devrait être multiplié par trois avec le nouveau terminal. Déjà maintenant, avec l’emploi indirect, on est à 3.000 unités.

Metz-Nancy Lorraine: l’impact du TGV Du côté de Metz-Nancy-Lorraine, on affiche une acrimonie certaine, relative au protectionnisme de fait dont bénéficieraient le Findel et, surtout, Luxair. Un avis rejoint – à tort ou à raison – par certaines compagnies aériennes. Cet aéroport peut se targuer d’une offre assez vaste en vols charters. «Ce secteur a connu en 2005 une croissance record, à +9,75% de passagers», souligne José Wagner, de la société de gestion. L’ambition est clairement de travailler au développement de ces vols charters, étant donné que l’aéroport est au cœur d’un bassin très porteur à ce niveau. Les gestionnaires cherchent à dynamiser le trafic des vols régu-

liers par la venue d’une low cost, mais toute la question demeure de savoir si une telle compagnie estimera disposer là d’un potentiel suffisamment fort. D’autant plus que se profile l’arrivée, en juin 2007, du TGV Est, avec ses 11,5 millions de passagers prévus par an. Le défi vaut aussi pour Luxair, qui entend maintenir ses liaisons sur Paris. L’exemple, pourtant, est venu de Bruxelles où les vols ont bien vite été supprimés, les avions étant vides. À Metz, Air France risque de stopper ses quatre relations quotidiennes sur Paris. Perte estimée: 15,1% du trafic total, soit 55.000 passagers par an. Enfin, un autre axe de développement porte sur le fret puisque, là, l’extension de la piste permettra d’accueillir les vols long-courriers.

tions. Chez nous, les clients cherchent surtout des voyages à forfait des tour-opérateurs». Une niche que les responsables de l’aéroport exploitent avec une politique prudente de croissance. Markus Bunk croit lui aussi en l’avenir: «la demande de voyages en avion augmentera en parallèle à la croissance économique, et nous y participerons en augmentant notre offre de destinations». En soulignant un défi qui vaut partout: «satisfare la pression des compagnies aériennes pour des taxes toujours plus réduites et dégager des bénéfices alors que les dépenses augmentent en permanence, avec notamment les obligations sans cesse plus fortes en matière de sécurité». || Marc Vandermeir

Sarrebruck: clientèle différente Outre-Moselle, le petit aéroport de Sarrebruck, lui, n’ambitionne pas de se poser en concurrent direct d’aucun des trois autres sites. «La région est un territoire à haute densité d'aéroports, explique Markus Bunk, de la société gestionnaire. Ainsi, la concurrence y est partiellement compensée par le fait que les aéroports servent différents groupes de clientèle et/ou offrent d’autres destina-

Les aéroports dans la Grande Région: une forte densité

Bruxelles South Charleroi Airport

Illustration: xGraphix

- création entre les deux guerres ; relance par la Région wallonne en 1992 - 21 destinations européennes - 1,875 million de passagers en 2005 - compagnies: Ryanair, Wizz Air Francfort-Hahn - 2è aéroport belge - ouverture au trafic civil en 1991 (ancienne base américaine) - 32 destinations dans 16 pays européens - 2,9 millions de voyageurs en 2005 (90.000 en 1999) Luxembourg-Findel - compagnies: Ryanair, Wizz Air, Iceland Express, Blue Air - Création: 1975 - 10è aéroport allemand - 90 destinations (Europe et Afrique du Nord), dont 33 charters. - Principales compagnies: Luxair, KLM, TAP, VLM, Sarrebruck Hamburg International, Swiss, British Airways - création: 1928 - 1,56 million de passagers en 2005 - 4 destinations en vol régulier, par Luxair et Cirrus Airlines - 2 compagnies charter: Hapag Fly, Hamburg International (à destination de la région méditerranéenne, îles Baléares, Metz – Nancy – Lorraine Turquie, Grèce et Tunisie) - création en 1991 - 487.314 passagers en 2005 - vols réguliers: 7 destinations françaises, 1 internationale (Alger) - vols charters: neuf affréteurs (dont Luxair Tours) - compagnies: Air France, Twin Jet, Air Algérie - 332.595 passagers en 2005 (195.495 en vols réguliers, 137.100 en charter)

Autour du Findel, une centaine de kilomètres suffit pour rallier Metz-Nancy Lorraine, Francfort-Hahn ou Sarrebruck. C’est deux fois moins que pour Bruxelles South Charleroi Airport (BSCA). Un éloignement qui est sans doute à l’origine de l’échec du service de transport de bus low cost easybycoach.com, géré par Sales-Lentz. Lancé fin 2003 vers BSCA, il avait été stoppé six mois plus tard. En revanche, depuis le 1er avril 2004, easybycoach.com affiche une belle réussite à destination de Francfort-Hahn, avec dix liaisons quotidiennes. En 2005, pas moins de 60.000 passagers ont utilisé cette navette et les perspectives pour 2006 tablent sur une hausse de la fréquentation de 30%.

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AÉROPORT DE LUXEMBOURG

Building a New Airport Fin 2007, le tout nouvel aéroport de Luxembourg devrait entrer en service. Un événement qui préfigure d’importants changements d’organisation à tous les niveaux. Y compris chez Luxair. Mis en service à la fin de l’année 1975, l’aéroport de Luxembourg tel qu’il est, aujourd’hui, aura donc vécu un peu plus de 30 ans. 32 ans, exactement, si l’on part du principe que l’inauguration de la nouvelle aérogare principale est prévue pour la fin de l’année 2007, soit près de quatre ans après la pose de la première pierre par S.A.R. le Grand-Duc Henri, accompagné des deux principaux ministres concernés à l’époque: Erna Hennicot-Schoepges (Travaux publics) et Henri Grethen (Transports, qui était également ministre de l’Économie). Entre temps, un premier air de renouveau avait déjà soufflé sur le Findel, avec l’ouverture, en mai 2004, du Terminal B, destiné à n’accueillir que des avions petits porteurs en provenance ou à destination de l’espace Schengen, délestant ainsi d’environ 40% le volume de trafic de l’aérogare principale. La nouvelle aérogare aura un potentiel de capacité de trois millions de passagers, soit près du double de la fréquentation actuelle. Avec la sortie de terre de ce monstre de verre et de métal, un petit bijou de quelque 180 millions d’euros que l’on doit aux architectes Bohdan Paczowski et Paul Fritsch, c’est n’est pas seulement d’un bâtiment flambant neuf dont il s’agit, mais plutôt le début d’une nouvelle ère pour ce que les concepteurs du site ont eux-mêmes présenté comme la «Porte d’entrée du pays».

Taxes aéroportuaires compétitives Le changement majeur tient dans l’organisation même de l’activité aéroportuaire, puisque l’aérogare est, pour quelques mois encore, gérée, pour le compte de l’État, par la compagnie nationale Luxair. Cette dernière, qui

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assure les trois quarts des vols passagers au Findel, est également le seul opérateur des activités d’assistance en escale (ou handling). Un monopole amené à être brisé net avec l’avènement de Lux-Airport, la société de l’Aéroport de Luxembourg, créée début 2001 et chargée, par la loi du 22 juillet 2002, du développement, de la mise en valeur et de l’exploitation de l’aéroport, y compris l’administration et la gestion des infrastructures aéroportuaires. C’est elle, ainsi, qui a en charge la mission de maître d’ouvrage de cette nouvelle aérogare, en étant responsable de la construction, du financement et de l’exploitation du terminal principal (en plus du terminal «petit porteur»), de la passerelle de liaison entre les deux terminaux, d’un parking sous-terrain de 4.000 emplacements, d’une centrale de cogénération, d’un terminal pour l’aviation d’affaires, de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un plan de sécurité et de sûreté pour l’ensemble de l’enceinte de l’aéroport et de la gestion immobilière de l’aéroport de Luxembourg. «Il n’y avait pas d’acteur vraiment dynamique pour promouvoir la plate-forme aéroportuaire du Luxembourg, puisque Luxair agissait pour son compte et promouvait uniquement ce qui était dans son seul intérêt, analyse Marc Faber, directeur de Lux-Airport. Cette situation unique d’exploitation n’était pas vraiment normale». Une situation qui, de surcroît, est à la limite de ce qui est prévu par les directives européennes qui exigent qu’au moins un deuxième assistant en escale soit opérationnel à partir du moment où le trafic dépasse les deux millions de passagers. Il a atteint, au plus haut, 1,65 million, mais n’était plus que de 1,56 million au 31 décembre dernier. «Nous espérons bien créer un nouvel élan avec cette nouvelle aérogare, mais le gouvernement n’a pas décidé d’attendre d’avoir atteint ce cap pour mettre en place la procédure de concession d’un deuxième assistant d’escale. Cela


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devrait se faire courant 2008, je suppose», estime Marc Faber. Depuis 2003, Lux-Airport a déjà en charge l’exploitation économique des parkings du site. «Cela représente plus de 50% des revenus non aéronautiques. Plus nos revenus non aéronautiques seront importants, plus nous serons en mesure d’offrir des tarifs compétitifs au niveau des taxes, notamment. Il ne faut donc pas négliger cet aspect des choses», indique M. Faber, qui rappelle qu’en matière de taxe aéroportuaire, aucun site – même pas celui de Francfort-Hahn – n’a des taxes passagers et de sûreté inférieures au Findel.

«Personne ne profite des problèmes de Luxair» Il en va évidemment tout autrement des frais d’assistance en escale, librement fixés par Luxair. Et là, le décor n’est plus le même. Johan Vanneste, managing director de la compagnie VLM Airlines – la quatrième plus importante des douze compagnies opérant au Findel, après Luxair, KLM et TAP – en témoigne: «Le handling nous coûte presque deux fois plus cher qu’à Bruxelles, qui est déjà considéré comme un aéroport cher et quatre fois plus cher que dans les petites structures. Au Luxembourg, nous sommes pratiquement au même niveau que London City, qui est le plus cher d’Europe en la matière. Dans des

aéroports de petite ou moyenne taille, on voit toujours des efforts commerciaux très actifs attirer d’autres compagnies aériennes. Quand on voit les prix aussi élevés, le Luxembourg rate peut-être des chances d’attirer d’autres compagnies et d’élargir sa gamme de destinations», estime-t-il. Pour une compagnie «moyenne», la concurrence sur site de Luxair est évidemment un obstacle majeur, en particulier sur des destinations communes. Depuis 1998, VLM et Luxair travaillaient main dans la main, selon un accord de coopération commerciale, sur la destination London City. Mais, en novembre 2003, Christian Heinzmann n’avait pas souhaité renouveler le contrat initial prévu pour une période de cinq ans. «Nous savions à l’avance que nous aurions des difficultés à continuer avec notre propre nom, se souvient M. Vanneste. Mais si nous avions abandonné à ce moment-là, nous pouvions aussi arrêter toutes nos autres routes. Par principe, nous avions pris la décision de continuer, mais je pensais que nous ne tiendrions pas six mois». Deux ans et demi plus tard, VLM est toujours là et a apuré les pertes. En 2004, 41.500 passagers ont volé sur VLM entre Luxembourg et London City. Ils étaient 51.600 l’année suivante (+24%) et, au 15 juin dernier, la croissance était encore de 4% par rapport à juin 2005. La compagnie assure trois vols par jour vers London City, un aéroport sur lequel la compagnie est le plus grand opérateur et y a affiché, en 2004, le

taux de ponctualité le plus élevé de toutes les compagnies volant vers la Grande-Bretagne, avec une moyenne de 89% des vols ayant moins de 15 minutes de décalage par rapport à l'horaire officiel. En récompense de sa croissance continue, la compagnie a été primée par le magazine de référence Air Transport World, en tant que Regional Airline of the Year. Vues de l’extérieur, les difficultés rencontrées actuellement par Luxair pourraient constituer une opportunité pour VLM. Il n’en est rien. «Personne ne profite des problèmes financiers de Luxair aujourd’hui, affirme M. Vanneste. Mais c’est évidemment à la direction de Luxair de trouver des solutions à ses problèmes, ce qui ne devrait pas être trop difficile. La position que Luxair a au Luxembourg devrait lui permettre de réaliser des bénéfices et il était vital pour elle d’adapter sa flotte. Depuis dix ans, les choses ont changé et nous vivons aujourd’hui dans un autre monde!».

Administration: quelle structure? Le potentiel est donc là. Encore faut-il, d’une part, l’exploiter au mieux et, d’autre part, en faire la meilleure promotion possible vis-à-vis d’un double type de clientèle: les passagers, bien sûr, mais aussi les compagnies aériennes. L’ambition de Lux-Airport est simple: se démarquer, au travers de la nouvelle infrastructure à venir, en matière d’efficacité, de

Aéroport de Luxembourg: évolution mensuelle du nombre de passagers 180.000 160.000 140.000 120.000 100.000 80.000 Source: Lux-airport

60.000 40.000 20.000 0 Jan.

Fév.

2004

2005

Mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

À la fin du premier trimestre 2006, la fréquentation en nombre de passagers à l’aéroport de Luxembourg a augmenté de 1,6%. La croissance avait été de 3% entre 2004 et 2005, avec un total de 1,56 million de passagers. Le nombre de mouvements, lui, a connu, pour les trois premiers mois de l’année, un léger repli de 0,45%. Il avait augmenté de 1% entre 2004 et 2005.

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TRANSFERT DE COMPETENCES

Luxair confiant En même temps que les modes d’administration de l’aéroport, les changements qui se profilent vont directement toucher Luxair, qui n’aura plus en charge la gestion du site, pour le compte de l’État. Un transfert de compétences que la compagnie aborde sereinement, dans le cadre de son grand plan d’action «Building a New Airline». «Luxair veut offrir à son client une chaîne de voyage impeccable, c'est-à-dire une prise en charge de qualité tout au long de son voyage. Nos services au sol y jouent un rôle prioritaire au même titre que le service à bord de nos avions», explique Adrien Ney, le directeur général de Luxair. Si la perte de l’exploitation commerciale des parkings a constitué, pour Luxair, «un manque à gagner conséquent au niveau des revenus», reconnaît M. Ney, les impacts financiers consécutifs aux autres transferts de compétence à venir restent encore à mesurer. Ils dépendront directement des négociations en cours avec Lux-Airport, ainsi que de la définition des nouveaux services que Luxair proposera, qui comprendront entre autres le self-check-in et le selfboarding. Quant à la perspective de perdre le monopole des activités de handling, Adrien Ney affiche également une confiance tout terrain. «Nous conserverons le handling pour nos propres passagers et nous investirons dans ce domaine afin de leur proposer le meilleur service possible. Au cas où un deuxième handling agent serait présent à l'aéroport de Luxembourg, notre savoir-faire et la qualité de nos prestations seront des arguments de taille par rapport à cette concurrence». Opérateur historique au Luxembourg, Luxair entend bien miser sur cet atout non négligeable pour franchir au mieux le cap de 2007. Son projet «Building a New Airline» a, clairement, tracé son rayon d'action, misant sur l’optimisation des liaisons depuis et vers Luxembourg, vers et depuis les principaux centres de décision européens. «Nous sommes convaincus d’être et de rester le principal opérateur de l'aéroport du Luxembourg, affirme M. Ney. La promotion du Luxembourg depuis nos destinations sera développée, et le nouvel aéroport jouera un rôle primordial dans cette promotion, au même titre que les autres attractions touristiques, culturelles – mais aussi ‘affaires’ et politiques – qu'offrent le Grand-Duché et la Grande Région». || J.-M. G. 22

performance et de compétitivité. Le tout en jonglant avec les chiffres et avec le contexte économique local. Ainsi, développer l’offre en matière d’opérateurs au Findel aurait pour première conséquence d’augmenter le trafic et donc de permettre de répercuter sur un plus grand nombre de passagers les frais d’exploitation du site. Mais Lux-Airport ne cherche pas non plus par tous les moyens à concurrencer Luxair sur son propre terrain. «Cela n’aurait aucun sens et serait contre-productif, concède Marc Faber. Mais entre ces deux extrémités, il y a beaucoup de place». Et pas question d’imaginer attirer, au Findel, des low costs. Marc Faber est, sur ce point, catégorique: la nouvelle aérogare, avec ses équipements haut de gamme, modernes et de haute qualité, et son architecture représentative, est tout sauf un aéroport low cost. Un exemple? Bon nombre de compagnies low cost ferment, par exemple, les guichets d’enregistrement une heure avant le départ du vol, car le personnel qui fait l'enregistrement est le même que celui qui fait l’embarquement… «Nous voulons être le premier de la classe au niveau du traitement des passagers, avec un minimum de temps entre l’arrivée et l’embarquement, prévient le directeur de Lux-Airport. Nous espérons bien développer l’offre au Luxembourg, mais il ne sera jamais question de vols à deux euros pour rejoindre une destination».

Au-delà de ce défi opérationnel, un autre challenge, politique, celui-là, se profile avec la répartition des tâches dans l’administration du site, actuellement assurée conjointement par l’Administration de l’Aéroport, dépendant du ministère des Transports, et Lux-Airport, société privée détenue à 100% par l’État. Idéalement, une seule structure serait évidemment plus adaptée. Mais laquelle et sous quelle forme? Une simple fusion? Une nouvelle structure? Lucien Lux, ministre des Transports, a lancé sur le sujet un grand débat public et une vaste consultation sur le sujet. «Nous avons investi beaucoup d’argent au niveau de l’aéroport et d’autres investissements sont en cours, rappelle M. Lux. Il faut faire fructifier cet investissement. J’ai plutôt tendance à vouloir concentrer toutes les compétences humaines en un seul prestataire de services, avec un statut à discuter avec les syndicats et les intéressés. Il y a actuellement beaucoup d’énergie perdue à chercher à savoir qui est responsable de quoi, qui marche sur les platesbandes de qui ou bien qui est en charge des réflexions stratégiques au niveau de l’aéroport. S’il y a deux responsables, il n’y en a aucun…». Ménager les susceptibilités de chacun tout en préservant les intérêts de tous, à commencer par ceux du pays: le programme est copieux, mais la fenêtre de tir n’est pas extensible à l’infini. Selon le souhait du ministre, tout doit être réglé dans le courant 2007… || J.- M. G.

Marc Faber (Lux-Airport): «Plus nos revenus non aéronautiques seront importants, plus nous serons en mesure d’offrir des tarifs compétitifs au niveau des taxes, notamment».

Photo: Julien Becker

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TOP 100 DES PERSONNALITÉS LES PLUS INFLUENTES AU LUXEMBOURG

Un millier sur la ligne de départ Qui figurera dans le Top 100 des Luxembourgeois les plus influents? Le classement final, dévoilé à la rentrée prochaine, se basera sur une première sélection d’un millier de personnalités que nous vous livrons dans cette édition. Depuis l’annonce, en mars dernier, de notre initiative d’établir un classement des cent personnalités les plus influentes dans les domaines économique, politique, social et culturel, nous nous sommes activés en vue d’établir cette première short list, que nous espérons la plus exhaustive possible. Au lieu des 500 noms initialement prévus, nous avons finalement décidé de soumettre au jury une liste d’un millier de noms. Rendez-vous à la rentrée pour découvrir le palmarès de ce Top 100. || La rédaction

Rolf Mathias Alter Président du conseil d'administration Euro-Composites José Ramón Alvarez Rendueles Vice-président Arcelor Octave Alvisse Propriétaire Alvisse Parc Hôtel

A Guy Aach Président Consistoire Israélite de Luxembourg Charles-Louis Ackermann Président Accumalux Claude Adam Député Déi Gréng Liliane Adam Directrice Manpower Monique Adam Présidente Syndikat Erzéihung a Wëssenschaft vum OGB-L - SEW Henri Ahlborn Vice-Président Croix-Rouge Luxembourgeoise Pierre Ahlborn Administrateur-Délégué, Président du Comité de Direction Banque de Luxembourg

Monique André-Bernard Administrative Manager Luxembourg School of Finance Marc Angel Député LSAP David Arendt Executive VP Finance & Administration Cargolux Airlines International Guy Arendt Vice Bâtonnier Ordre des Avocats Nancy Arendt Députée CSV Roland Arens Rédacteur en chef Télécran Marc Assa Président Tarkett Luxembourg Jean Asselborn Vice-premier ministre Ministre des Affaires Etrangères et de l'Immigration

B Jean Back Directeur Centre national de l'audiovisuel - CNA Jean-Claude Backes Président Union Commerciale de la Ville de Luxembourg Marianne Backes Directrice Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe Joëlle Baden Avocat à la Cour Arendt & Medernach Wolfgang A. Baertz Administrateur-Délégué, Président du Comité de Direction Dresdner Bank Luxembourg

Karin Basenach Directrice Centre Européen des Consommateurs Serge Basso de March Directeur Kulturfabrik Olivier Bastin Managing Director Jones Lang LaSalle Emmanuel Baumann Conseiller de Gouvernement Coordination des départements Classes Moyennes et Tourisme Ministère des Classes Moyennes du Tourisme et du Logement François Bausch Député Déi Gréng Raymond Bausch Secrétaire général Fonds National de la Recherche - FNR

Jean-Philippe Balon Directeur ING Life Luxembourg

Romain Bausch President & CEO SES Global

Troy Bankhead COO Interact

Alain Baustert Directeur LRI Landesbank Rheinland-Pfalz International Luxemburg

Jacques Barbarini Directeur Général Siemens

Gérard Augé Vice-Président Mouvement Luxembourgeois pour la Qualité

Charlie Barras CEO Odyssey Asset Management Systems

Didier-Pierre Alaume Directeur Renault Luxembourg

Dilek Ayaydin Office Manager American Chamber of Commerce in Luxembourg

Antoine Barthel Directeur Restena

Jean-Philippe Azoulay Président, Administrateur Délégué DuPont Teijin Films Luxembourg

Carlo Bartocci Directeur adjoint, membre du comité de direction Cegedel

André Baldauff Directeur, membre du comité de direction Cegedel

Haluk Akdemir Senior Vice President Brown Brothers Harriman (Luxembourg)

Serge Allegrezza Directeur Statec - Service central de la statistique et des études économiques

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Fabien Amoretti General Manager Farvest

Georges Bechet Directeur Musée National d'Histoire Naturelle - MNHN

Charles Barthel Directeur Centre d'études et de recherches européennes Robert Schuman - CERE

Vincent Bechet Agency Director Property Partners Michel Becker Directeur Société Générale Bank & Trust Norbert Becker Non-Executive Chairman Atoz Romain Becker Directeur général, président du comité de direction Cegedel Gilbert Beffort Secrétaire Général Aleba Serge Behm General manager Tata Consultancy Services Jean Beissel Directeur Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle Pierre Beissel Avocat à la Cour Arendt & Medernach Gérard Bender Bourgmestre Commune de Waldbillig Clemente Benelli Administrateur-Délégué & CEO Société Européenne de Banque

Alphonse Berns Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg en Belgique Louis Berns Avocat à la Cour Arendt & Medernach Sergio Bertasi Directeur Général Société Européenne de Banque Claude Bertemes Directeur Cinémathèque Municipale de la Ville de Luxembourg Christiane Bertrand-Schaul Vice-Présidente Caisse de Maladie des Employés Privés Alain Berwick Directeur RTL Télé Lëtzebuerg Marc Besch Secrétaire Général Conseil d'Etat Xavier Bettel Député DP

Joseph Baustert Directeur Général Soludec

Lex Benoy Associé Gérant Fiduciaire Benoy Consulting

Geoffroy Bazin Managing Director BNP Paribas Securities Services, Succursale de Luxembourg

Denis Berche Directeur Le Quotidien

Gilles Biau Executive Vice-président RH Arcelor

Marie-Claude Beaud Directrice Fondation Musée d'Art Moderne Grand-Duc Jean

Jan Bergmann Directeur Général et Directeur Opérations non-tissés DuPont de Nemours (Luxembourg)

Marc Bichler Directeur de la coopération et de l'action humanitaire Ministère des Affaires Etrangères et de l'Immigration

Flavio Becca Directeur Lavazza / Lux TP

Guy Bernard Président Domaine Thermal de Mondorf

Robert Biever Procureur d'Etat Parquet de Luxembourg

Niki Bettendorf Député DP


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Appel: Vous avez remarqué l’abscence d’une personne susceptible de figurer dans ce premier listing provisoire? Envoyez-nous un mail, jusqu’au 15 juillet, à l’adresse press@paperJam.lu

Alan Boyne Partner KPMG Pierre Brahms Homme d'affaires Andrée Billon Directrice Banque Centrale du Luxembourg François Biltgen Ministre du Travail et de l'Emploi Ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Ministre des Cultes Marc Binsfeld Directeur Binsfeld Communication Nico Binsfeld Business Manager Carrier Siemens Vice-Président Association des Professionnels de la Société de l'Information APSI

Bernard Coucke Administrateur-Délégué, Président du Comité de Direction ING Luxembourg

Anne Brasseur Députée DP Freddy Brausch Avocat à la Cour Linklaters Loesch Félix Braz Député Déi Gréng André Bredimus Administrateur & Directeur général Bâloise Assurances Luxembourg Fernand Brisbois Directeur Général Adjoint Handling Services Luxair James B. Broderick Chairman J.P. Morgan Asset Management (Europe)

James F. Clark Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord Carlo Clasen Président Caves Bernard-Massard Lucien Clément Député CSV Jim Clemes Administrateur délégué Atelier d'Architecture et de Design Jim Clemes Michel Cloos Président Syndicat National des Enseignants SNE/CGFP

Jean-Claude Bintz Administrateur - Directeur VoxMobile

David Brodetsky Managing Director AstronBuildings

Michel Birel Directeur Général adjoint Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat Luxembourg

Eric Broussard CEO Amazon Services Europe

René Closter Président Luxembourg Air Rescue

Nicolas Buck Directeur Général Imprimerie Victor Buck Directeur Victor Buck Services

Eric Collard Partner KPMG

Pierre Bley Secrétaire général UEL - Union des Entreprises Luxembourgeoises Fernand Boden Ministre des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement Ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural Georges Bock Partner KPMG Alex Bodry Député LSAP Marie Bohata Directrice Générale Eurostat Office statistique des Communautés européennes

Xavier Buck Directeur général Eurodns Benedikt Buhl Chief Executive Officer Dresdner Bank Luxembourg

C Emile Calmes Député DP et Bourgmestre Commune de Préizerdaul José Campinho Rédacteur en chef Correio

Pierre Bohler Directeur Clinique du Dr. Bohler

John Castegnaro Député LSAP

Philippe Bonte Directeur Général Foyer Vie

Jean Cazzaro Directeur Général Administrateur Lux T.P.

Romain Bontemps Associé ABAX/Fiduciaire Weber & Bontemps Per Borgklint Market Area Director Tango/Tele2 Henri Bossi Président Chambre de Travail Jean Bour Procureur d'Etat Parquet de Diekirch

Marie-Jeanne ChèvremontLorenzini Managing Partner PricewaterhouseCoopers Luxembourg Jean Christophe Bourgmestre Commune de Bascharage Jul Christophory Secrétaire Général Institut d'études européennes et internationales du Luxembourg

Marc Colas Secrétaire Général du Conseil de gouvernement Jean-Michel Collignon Directeur Luxexpo François Colling Membre de la Cour des comptes européenne - ECA Jean Colling Directeur général Lombard Media Bruno Colmant Administrateur ING Luxembourg Nicolas Comes Président Hitec Luxembourg Norbert Conter Vice-Président Chambre des Employés Privés Arlette Conzemius Ambassadeur, Directeur des Relations économiques internationales Ministère des Affaires Etrangères et de l'Immigration Direction des Relations économiques internationales Geoffrey Cook Managing Director Brown Brothers Harriman (Luxembourg) Philippe Corbard Partner KPMG

Louise Courtemanche Director - Assistant Professor of Management Sacred Heart University Luxembourg Thomas L. Cranfield Directeur général Office des publications officielles des Communautés européennes Carlo Cravat Directeur général Grand Hôtel Cravat Ernest Cravatte Président du Comité de Direction Banque Raiffeisen

D Guy Daleiden Directeur Fonds national de soutien à la production audiovisuelle Joseph Daleiden Président de CGFP-Services Confédération Générale de la Fonction Publique - CGFP Claudia Dall'agnol Députée LSAP Carlo Damgé Associé Interfiduciaire Albert Daming Directeur général Promoculture Eric Damotte Partner KPMG Frédéric de Radigues Directeur Général Munhowen Jean-Pierre de Bonhome Directeur Guardian Europe Geert De Bruyne Administrateur-délégué Banque Degroof Luxembourg Derek De Changy Chairman Jones Lang LaSalle Serge De Cillia Responsable du Département économique ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg Benoît de Hults Directeur, Vice-Président du Comité Exécutif Banque Privée Edmond de Rothschild Europe

Etienne de Lhoneux Secrétaire Général Banque Centrale du Luxembourg Guy De Muyser Président Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster Walter de Toffol Président Conseil National des Programmes - CNP Marcel Degroof Président Honoraire Banque Degroof Luxembourg Pascal Deisges Partner Ernst & Young Miguel del Marmol Président Total Luxembourg Paul Delaunois Directeur Greenpeace Luxembourg Simone Delcourt Directrice Commission de Surveillance du Secteur Financier - CSSF Marcel Dell Attaché à la Direction Générale Foyer Assurances Thierry Delroisse Membre du Comité de direction, Operations and Technology Dexia Banque Internationale à Luxembourg Jacques Delvaux Président Chambre des notaires du Grand-Duché de Luxembourg Mady Delvaux-Stehres Ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle Vincent Delwiche Directeur Agora, Société de développement Robert Dennewald Président Chaux de Contern + FEDIL Roland Dernoeden Directeur Général Imprimerie Centrale Vice Président de la Chambre des Métiers

Samuel Dickes Directeur Développement et Plurimedia IP Luxembourg Fernand Diederich Député LSAP Pierre Dillenburg Greffier honoraire Chambre des Députés Denis Dimmer Bourgmestre Commune de Junglinster Guy Dockendorf Directeur des Affaires Culturelles Ministère de la Culture, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Président Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 Nathalie Dogniez Partner KPMG Emmanuel Dollé Partner KPMG Guy Dollé Président de la Direction Générale, CEO Arcelor Jacques Drescher Co-fondateur Den neie Feierkrop Armand Drews Président Caisse de Maladie des Employés Privés

Marcel Detaille Directeur Chambre de Travail

Daniel Dries Directeur général Infodata

Mars Di Bartolomeo Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale

Philippe Dupont Avocat à la Cour Arendt & Medernach

Nic Dicken Rédacteur en chef adjoint Lëtzebuerger Journal

Gilles Dusemon Avocat à la Cour Loyens Winandy

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Fernand Ernster Directeur Général Ernster Vice-Président Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg

Mgr Fernand Franck Archevêque de Luxembourg Archidiocèse de Luxembourg

Lydie Err Députée LSAP Mark Evenepoel Président Directeur général Euroscript Luxembourg

E Werner Eckes Directeur général Institut de Formation Bancaire, Luxembourg Nico Edon Premier avocat général Parquet Général Josiane Eippers Associée-gérante ADT-Center Daniel Eischen CEO Interact Felix Eischen Responsable Magazin RTL Télé Lëtzebuerg Roby Eischen Administrateur délégué Goblet Lavandier & Associés Ingénieurs-Conseils Michèle Eisenhuth Avocat à la Cour Arendt & Medernach Yves Elsen Managing Partner & CEO Hitec Luxembourg André Elvinger Avocat Avoué Elvinger, Hoss & Prussen Administrateur Luxempart Marc Elvinger Avocat à la Cour Barreau de Luxembourg René Elvinger Vice-président Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann Paul Emering Président Office Luxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité - OLAP Frank Engel Secrétaire du groupe parlementaire du CSV Gilbert Ernst Directeur Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat Luxembourg

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Pierre Everard Président Ciments Luxembourgeois Suzette Everling Directrice Service de Consultation et d’Aide Psychomotrice

F Isabelle Faber Sales Manager & Media Relations PwC Academy Jeanne Faber Secrétaire du premier Ministre Ministère d'Etat Marc Faber Directeur Général BIP Investment Partners Marc Faber Directeur Général Luxairport Paul Faber Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg en Suisse Jean Faltz Associé Accenture Jean-Marc Fandel Président du Comité de Direction Cetrel Ben Fayot Député LSAP Fernand Fehlen Chargé de cours à la Faculte des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l'Education Université du Luxembourg

Marc Glesener Président Aleba

Thomas Feld Partner KPMG Jean Feyder Directeur de la Coopération au Développement Ministère des Affaires Etrangères et de l'Immigration Jean-Jacques Feyder Représentant permanent du Luxembourg auprès de l'Office des Nations Unies, de l'OMC et des organisations internationales Jean Feyereisen Directeur général CDC Compagnie de Construction Marc Fischbach Médiateur Rafik Fischer Vice-Président en charge des relations nationales Association Luxembourgeoise des Fonds d'Investissement ALFI Alain Flammang CEO Broadcasting Center Europe Thierry Fleming Associé BDO Compagnie Fiduciaire Colette Flesch Députée DP Jean Flick Ingénieur Directeur Honoraire Ville de Luxembourg Président Honoraire Centre Européen de Géodynamnique et de Séismologie

Marcel Glesener Député CSV

Marie-Josée Frank Députée CSV et bourgmestre Commune de Betzdorf

Marc Gengler Président Cour des Comptes

Joseph Glod Directeur général adjoint Entreprise des P&T

Luc Frieden Ministre du Trésor et du Budget Ministre de la Justice

Alain Georges Président Luxexpo Président BIP Investment Partners

Jos Gloden Secrétaire général Mouvement Luxembourgeois pour la Qualité

Claude Frieseisen Secrétaire Général Chambre des Députés Norbert Friob Vice-Président Chambre de commerce Claude Frisoni Directeur général Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster Jean Fuchs Président Fuchs & Associés Finance Luxembourg et Association Luxembourgeoise des Professionnels du Patrimoine ALPP

Andreas Georgi Président Adjoint Dresdner Bank Luxembourg Pierre Gerard Partner Neofacto Frederik Gerckens Directeur général Euroscript Luxembourg Gaston Gibéryen Député ADR Jean-Yves Gilet Directeur Général Aciers Inoxydables Arcelor

G

Marie-Paule Gillen Secrétaire Générale Kredietbank Luxembourg

Marco Gaasch Président Chambre d'Agriculture

Patrick Gillen Directeur Ministère des Finances Direction du contrôle financier

Isabel Galiano Directrice Eldoradio Robert Garcia Coordinateur général Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 Pierre Gehlen Président Tribunal d'Arrondissement de Luxembourg Claude Geimer Président Caisse de Maladie des fonctionnaires et employés publics

François Gillet Administrateur Luxempart Carlo Giorgetti Gérant Giorgetti Carlo Cathy Giorgetti Presse et relations publiques Luxembourg City Tourist Office Marc Giorgetti Directeur Général Félix Giorgetti

Roger Gloden Directeur général Sources Rosport Marc Glodt Commissaire aux Affaires Maritimes Tom Gloesener Directeur Vidale-Gloesener Président Design Luxembourg Robert Goebbels Député lux. Groupe parlementaire du Parti socialiste européen Parlement Européen Edouard Goedert Administrateur délégué Directeur Général Autopolis Jean Goedert Président honoraire Luxembourg City Tourist Office Charles Goerens Député DP Jean-Mathias Goerens Vice-Président Cour Administrative Marcel Goeres Président Groupe Goeres - Parc Belair Management Robert Goeres Directeur Goeres Horlogerie

Paul Giorgetti Directeur Général Félix Giorgetti

Germaine Goetzinger Directrice Centre National de Littérature - CNL

Danièle Fonck Directeur général adjoint Editpress Luxembourg

Norbert Geisen Président Fédération des Artisans

Camille Gira Député Déi Gréng et Bourgmestre Commune de Beckerich

Pol Goetzinger Directeur général Concept Factory

Paul Geisen Juge de Paix directeur Justice de Paix de Diekirch

Jean-Marie Gischer Partner Ernst & Young

Daniel S. Goldberg Membre du comité de direction SES Global

Carine Feipel Avocat à la Cour Arendt & Medernach

Georges Fondeur Secrétaire Général Ville de Luxembourg Vice-président Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007

Jean-Michel Gelhay Directeur Banque Degroof Luxembourg

Robert Glaesener General Manager Internaxx Bank

Mariette Goniva Procureur d'Etat adjoint Parquet de Luxembourg

Frank Feitler Directeur Grand Théâtre de Luxembourg

Eric Fort Avocat à la Cour Arendt & Medernach

Christian Gellerstad Managing Director Pictet & Cie (Europe)

Viviane Glavic Directrice Générale Banque Degroof Luxembourg

Yves Gordet COO T.TV

Marc Feider Avocat à la Cour Allen & Overy


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Tom Graas Rédacteur en Chef RTL Télé Lëtzebuerg Jean Graff Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg aux Pays-Bas Patrick Graffé Vice-Président Cour des Comptes Pierre Gramegna Chairman Cargolux Airlines International Directeur Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg Son Altesse Royale le Grand-Duc de Luxembourg Son Altesse Royale la GrandeDuchesse de Luxembourg Michel Greco Administrateur délégué Michel Greco Gérard Grenot Directeur Médical Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation Henri Grethen Député DP Jonathan P. Griffin Director J.P. Morgan Asset Management (Europe) Camille Groff Directeur général Mikado Publicis Marcel Gross Directeur général Entreprise des P&T Fernand Grulms Responsable Communication et Promotion de la place financière Luxembourgeoise ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg Ari Gudmannsson Avocat à la Cour Arendt & Medernach Jean Guill Directeur du Trésor Ministère des Finances Claus Christian Gulmann Président 5e Chambre Cour de Justice des Communautés Européennes

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H

Norbert Haupert Député CSV

Romain Hoffmann Administrateur délégué Aral Luxembourg

Fabien Hautier Partner Ernst & Young

Serge Hoffmann Bourgmestre Commune de Hobscheid

Kenneth Hay CEO Ernst & Young

Will Hoffmann Bourgmestre Ville de Rumelange

Emile Haag Président Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics

Willy Hein Responsable Chambre Immobilière du Grand-Duché de Luxembourg

Jean Habay Directeur La Luxembourgeoise-VieSociété Anonyme d'Assurances

Jacquot Heinen Bourgmestre Commune de Hosingen

Jean-Marie Haensel Administrateur Centre de Recherche Public Henri Tudor Ady Hahn Bourgmestre Commune de Dippach Jean-Marie Halsdorf Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire Charles Hamer Administrateur-Délégué, Directeur Général de CAL Crédit Agricole Luxembourg John Hames Partner Ernst & Young Paul Hammelmann Conseiller juridique de l’Association des Compagnies d'Assurances du Grand-Duché de Luxembourg - ACA Jacques Hansen Directeur Croix-Rouge Luxembourgeoise Josée Hansen Journaliste d'Lëtzebuerger Land Présidente Rockhal Paul Hansen Président Centre Commun de la Sécurité Sociale Jacques Hansoulle Directeur Fortis Assurances Luxembourg Charles Harf Directeur Hôpital Princesse Marie-Astrid

Marcel Heinen Directeur général adjoint Entreprise des P&T

Vincent Heymans Partner KPMG Martin Heyse Directeur Atisreal Luxembourg Yola Hild Vice-Présidente Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics

Guy Heintz Directeur Administration des Contributions

Marc Hilger Associé ABAX/Fiduciaire Weber & Bontemps

Georges Heisbourg Procureur d'Etat adjoint Parquet de Luxembourg

Heinz Hilgert Président DZ Bank International

Claude Heiser Premier vice-président Confédération Générale de la Fonction Publique - CGFP

Romain Hilgert Gérant d'Lëtzebuerger Land

Nico Helminger Ecrivain

Jacques Hillion Rédacteur en chef Le Jeudi

Paul Helminger Bourgmestre Ville de Luxembourg

Mario Hirsch Rédacteur en chef d'Lëtzebuerger Land

François Hemmen Bourgmestre Commune de Wellenstein

Mathias Hlubeck CFO and Managing Director Corporate Center Functions Clearstream Banking

Claude A. Hemmer Premier Conseiller de gouvernement Ministère de la Santé Jacques-Yves Henckes Député ADR Raymond Hencks Président Conseil Economique et Social Jean-Marie Hengen Juge de paix directeur Justice de Paix d'Esch-sur-Alzette Pierre Henin Managing Director Sun Microsystems Erna Hennicot-Schoepges Député lux. Groupe du Parti populaire européen Parlement Européen

Guy Harles Avocat à la Cour Arendt & Medernach

Pit Hentgen Président-Directeur Général La Luxembourgeoise

Philippe Gusbin Membre du Comité de Direction ING Luxembourg

Viviane Harnois Manager Human Resources ABN Amro Bank (Luxembourg)

Fernand Guth Chef d'état-major adjoint (lieutenant-colonel) Armée luxembourgeoise

Gilbert Hatz Directeur, Département Financier La Luxembourgeoise

Luc Henzig Associé PricewaterhouseCoopers Luxembourg Theo Hess Président TNS Ilres

Bob Hochmuth Administrateur Directeur Advantage Communication Birgit Hoefer Partner KPMG André Hoffmann Président Déi Lénk Gérard Hoffmann Administrateur-délégue, Président du Conseil d'administration Telindus Jean-Paul Hoffmann Directeur Service de l'Energie de l'Etat - SEE Marc Hoffmann Président du Comité de direction Dexia BIL Président du Conseil d’Administration de Luxair Robert Hoffmann Directeur Général Association Luxembourgeoise des Fonds d'Investissement ALFI

Ferdinand Hoffstetter Premier conseiller de gouvernement Ministère de l'Agriculture de la Viticulture et du Développement Rural Bernd Holzenthal Managing Director Commerzbank International Françoise Hontoy Présidente Jeune Chambre Economique du Grand-Duché de Luxembourg Edward D. Horowitz President and CEO SES Americom SES Global Jean-Marc Hoscheit Représentant permanent du Luxembourg auprès de l'ONU Jhemp Hoscheit Ecrivain Thierry Hoscheit Président Conseil de la concurrence Jean Hoss Avocat à la Cour Elvinger, Hoss & Prussen Albert Huberty Bourgmestre Commune de Reckange-sur-Mess Jean Huss Député Déi Gréng Gilbert Huyberechts Administrateur-délégué Architecture et Environnement Jan Huyghebaert Président du Conseil d'Administration Kredietbank Luxembourg

I Constant Infalt Directeur Les Domaines de Vinsmoselle

J Marie-Josée Jacobs Ministre de l'égalité des chances Ministre de la Famille et de l’Intégration Hubert Jacobs Van Merlen President & CEO IEE Marc Jaeger Président Institut Universitaire International Luxembourg Pierre Jaeger Premier Conseiller de Gouvernement, Responsable de la division «Administration générale» Ministère de la Famille et de l'Intégration Aly Jaerling Député ADR Gerd Jäger Administrateur Délégué Société Electrique de l'Our Bernd Janietz Administrateur-Délégué HVB Banque Luxembourg Peter M. Jann Président 1re Chambre Cour de Justice des Communautés Européennes - CVRIA Joseph Johanns Bourgmestre Commune de Bous Laurent Jossart Directeur Général Adjoint Finances Luxair Jean-Claude Juchem Administrateur-Délégué G4S Security Services Jean Junck Membre du comité de direction Institut de Formation de la Chambre de Commerce Roland Junck Directeur Général Arcelor Jean-Claude Juncker Premier Ministre, Ministre d’État Ministre des Finances

Roger Infalt Président Conseil de presse

Mil Jung Directeur Service information et presse - SIP

Martin Isler Directeur Général Adjoint, Activités aériennes Luxair

Rüdiger Markus Jung Secrétaire Général ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg

Edmond Israel Vice-Président Institut d'études européennes et internationales du Luxembourg

Steven Jurgens Directeur Manufacture de Tabacs Heintz Van Landewyck


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K Robert Kanz Directeur Centre de Recherche Public - Santé Claude Karger Rédacteur en chef Lëtzebuerger Journal

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Mil Kieffer Directeur-gérant A&P Kieffer Omnitec Monique Kieffer Directrice Bibliothèque nationale de Luxembourg - BnL Joseph Kinsch Président Arcelor

Jean-Jacques Kasel Chef de Cabinet de S. A. R. le Grand-Duc

Gilles Kintzelé Président Chambre des Experts du Grand-Duché de Luxembourg

Francis Kass Avocat à la Cour Arendt & Medernach

Josée Kirps Directrice Archives Nationales

Charles Kaufhold Bâtonnier Barreau de Luxembourg

Raymond Kirsch Président Université du Luxembourg

Ferdinand Kayser President & CEO SES Astra

André Kirschten Bourgmestre Commune d'Ermsdorf

Nicki Kayser Avocat à la Cour Linklaters Loesch

Romain Kirt Conseiller de gouvernement Ministère d'Etat

Romain Keiser Directeur Galvalange

Jean-Pierre Klein Député LSAP

Guy Kerger Managing Partner MindForest Lucien Kerger Doyen de la Faculté des lettres, des sciences humaines, des arts et des sciences de l'éducation Université du Luxembourg Dan Kersch Bourgmestre Commune de Mondercange André Kerschen Directeur Centre Hospitalier de Luxembourg Patrick Keusters Administrateur-délégué Banque Degroof Luxembourg Charles Kieffer Directeur Général Charles Kieffer Isabelle Kieffer Présidente Alcomfi - Association Luxembourgeoise des Conseils Comptables et Fiscaux

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19:37 Uhr

Léon Klein sr. Président Directeur Général Sogeroute Guy Klepper Directeur Adjoint Agora, Société de développement Jean-Pierre Klopp Procureur général d'Etat Parquet Général Bob Kneip CEO Kneip Communication Gary Kneip Vice-président Confédération luxembourgeoise du commerce - clc Géraldine Knudson City Manager Ville de Luxembourg Robert Kocian Conseiller de direction Agora, Société de développement Patrick Koehnen Directeur Adjoint Fédération des Artisans

Marc Kieffer Secrétaire Général ULEDI - Union Luxembourgeoise des Entreprises de Travail Intérimaire

Siggy Koenig Chef de service Coordination générale Ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle

Marcel Kieffer Rédacteur en chef adjoint d'Wort

Wilfried Köhl Président Directeur Général Köhl AG

Serge Kolb Directeur Banque Centrale du Luxembourg Vincent Köller Directeur KPMG Advisory Serge Kollwelter Président ASTI Beryl Koltz Réalisatrice Paul Konsbrück Président Tribunal d'Arrondissement de Diekirch Tom Kontz Président Directeur Général Garage Arnold Kontz Pascal Koster Administrateur-Directeur VoxMobile Henri Kox Député Déi Gréng et 1er Echevin Ville de Remich Jo Kox Directeur administratif Casino Luxembourg - forum d’art contemporain Jean-Paul Kraus Directeur Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat Luxembourg Jeannot Krecké Ministre de l'Economie et du Commerce Extérieur Ministre des Sports Alex Kremer Directeur général, responsable Fret Chemins de Fer Luxembourgeois André Kremer Directeur Paul Wurth Claude Kremer Avocat à la Cour Arendt & Medernach Eva Kremer Secrétaire Générale Société Nationale de Crédit et d'Investissement - SNCI

Raymond Lies Directeur Hôpital du Kirchberg

Pierre Krier Président Institut des Réviseurs d'Entreprises Irma Krippes-Dahm Bourgmestre Commune de Mompach Ingeborg Kristoffersen Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Royaume de Belgique Charles Krombach Gérant-directeur général Manufacture de Tabacs Heintz Van Landewyck Thierry Kuffer Directeur financier Ville de Luxembourg Alberto Kunkel Senior Vice-President Tour Operating Luxair

L Antonio Mario La Pergola Juge Cour de Justice des Communautés Européennes - CVRIA Erny Lamborelle Président Confédération luxembourgeoise du commerce - clc Martin Lammar Président du conseil de l'Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils Raymond Lang Président Ordre Luxembourgeois des Courtiers en Assurances Alex Langini Président Commission des Sites et Monuments Nationaux Hugo Lasat Chairman Dexia Asset Management Luxembourg Jean-Michel Laty Président Natexis Private Banking Luxembourg

François Kremer Avocat à la Cour Arendt & Medernach

Alain Lauff Directeur centre commerical Belle Etoile Cactus

Victor Kremmer Directeur Centre Informatique de l'Etat

Isabelle Lebbe Avocat à la Cour Arendt & Medernach

Will Kreutz Directeur Addedvalue

Marie-Jeanne Leblond-Reuter Vice-Présidente OGB-L

Bob Krieps Gérant SACEM Luxembourg

Dirk Leermakers Avocat à la Cour Loyens Winandy

Max Leesch Président/Administrateur délégué Cactus Jean-Marc Lefebvre Directeur Fortis Assurances Luxembourg Jean-Marie Legendre Président du conseil d'Administration Association Luxembourgeoise des Compliance Officers du Secteur Financier - ALCO Daniel Lehmeier Membre du Comité de Direction - Support Services ABBL Jean-François Leidner Directeur Général Banque Degroof Luxembourg Paul Lenert Sous-directeur, rédacteur en chef adjoint d'Wort

Geoffroy Linard de Guertechin Directeur, Vice-Président du Comité Exécutif Banque Privée Edmond de Rothschild Europe Guy Linster Bourgmestre Commune de Kopstal Léa Linster Cuisinière Restaurant Léa Linster Marc Linster Rédacteur en chef RTL Radio Lëtzebuerg William Lockwood Vice-président Association Luxembourgeoise des Fonds d'Investissement ALFI Charles Loesch Directeur des RH et Directeur Production DuPont Teijin Films Luxembourg Jacques Loesch Président Adjoint Commerzbank International

Guy Lentz Haut-Commissaire à la protection nationale

Gérard Lommel Président Commission nationale pour la protection des données

Georges M. Lentz jr Président Munhowen

Jean-Paul Loos Administrateur-Directeur Kredietbank Luxembourg

Franck Leprévost Vice-Recteur Université du Luxembourg

Gerard Lopez Managing Partner Mangrove Capital Partners

Jean-Pierre Lequeux Directeur général DTZ Luxembourg

Arthur Lorang Administrateur Délégué Lorang J.P. Transports

Thierry Lesage Avocat à la Cour Arendt & Medernach

Joseph Lorent Secrétaire Général Conseil de Presse

Berny Ley Directeur Voyages Flammang

Léon Losch Directeur Loterie Nationale

Robert Ley Secrétaire Général Chambre d'Agriculture

Viviane Loschetter Députée Déi Gréng

Paul Leyder Partner Ernst & Young Gaby Leytem-Wantz Bourgmestre Commune de Strassen John Li Chairman KPMG Robert Liberton Directeur Général Valorlux Pierre Lienard Secrétaire général Association des Professionnels de la Société de l'Information APSI

Michel Lucas Vice-Président Banque de Luxembourg Sylvie Lucas Ambassadeur, Directeur des Affaires Politiques Ministère des Affaires Etrangères et de l'Immigration - Direction des Affaires Politiques Jean Lucius Administrateur délégué Soteg Jean-Claude Lucius Associé Interfiduciaire Guy Ludig Directeur général Editions Revue


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Quoi qu’il arrive, nous intervenons au quart de tour. (Rachel, Assurances et Gestion des sinistres)

Notre priorité : assurer votre mobilité, 24h/24, 7j/7. Parce qu’une panne ou un accident ne peut en aucun cas vous retarder, notre intervention, tant au niveau de l’assistance qu’au niveau de la gestion des sinistres, s’avère souvent décisive pour vous éviter bien des soucis. Nous veillons par exemple à nous entourer de prestataires de services nous réservant le meilleur rapport qualité-prix-délais. Un contrôle régulier de leurs engagements nous permet de garantir un bénéfice client des plus appréciables. Qu’attendez-vous pour découvrir la sérénité selon LeasePlan ? It’s easier to leaseplan

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Appel: Vous avez remarqué l’abscence d’une personne susceptible de figurer dans ce premier listing provisoire? Envoyez-nous un mail, jusqu’au 15 juillet, à l’adresse press@paperJam.lu

Georges Mathgen Administrateur Délégué Luxcontrol

N

Ted Mathgen Directeur Ajoint Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg

Astrid Lulling Députée lux. Groupe du Parti populaire européen et Démocrates européens Parlement Européen Enrico Lunghi Directeur artistique Casino Luxembourg forum d'art contemporain Claude Lüscher Chief Executive Officer primesphere Jos Lutgen Bourgmestre Commune de Schieren Président Syndicat National des Employés Privés (SNEP) Siegfried Luther Chairman of the board RTL Group Lucien Lux Ministre des Transports Ministre de l’Environnement

M Rainer Mach Administrateur-Délégué DekaBank Deutsche Girozentrale Luxembourg Fidelma O'Kelly Macken Juge Cour de Justice des Communautés Européennes Alison Macleod Partner KPMG Hitoshi Maeda General Manager Mizuho Trust & Banking (Luxembourg) Gian Marco Magrini Partner PricewaterhouseCoopers Luxembourg

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Bernard Manchel Administrateur Délégué HBH

Monique Mathieu Rédactrice en chef Carrière

Roger Manderscheid Ecrivain

Roland Mayer Représentant permanent du Luxembourg auprès du Conseil de l'Europe

Michel Maquil Président du Comité de direction Société de la Bourse de Luxembourg Elisabeth Mannes-Kieffer Premier Conseiller Ministère de l'Economie et du Commerce extérieur André Marc Avocat à la Cour Allen & Overy Charles Margue Directeur d'études TNS Ilres Jean-Louis Margue Secrétaire Général Fortis Banque Luxembourg Fabbio Marochi Administrateur Délégué Tracol Construction François Maroldt Député CSV Daniel Mart Président Comité Permanent des Médecins Européens (CPME) Marcel Mart Président honoraire du conseil d'administration Fortis Banque Luxembourg Eric Martin Administrateur-Délégué/ Directeur Général BNP Paribas Luxembourg Raymond Martin Président Brasserie Nationale (Bofferding) Jean-Marie Martini Rédacteur en chef Le Quotidien Claude Marx Directeur HSBC Private Bank (Luxembourg) Miriam Mascherin Directrice Générale Carmignac Gestion Luxembourg

Philippe Maystadt Président du comité de direction Banque Européenne d'Investissement James McAleenan Managing Director J.P. Morgan Bank Luxembourg John McNee Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire (accrédité à Luxembourg) Ambassade du Canada Jean Medernach Avocat à la Cour Arendt & Medernach Pascal Meier Country Manager De Witte & Morel/Hudson Edouard Meinbach Directeur général Meinbach Consulting & Design Claude Meisch Député DP Régis Meister Directeur Société Générale Bank & Trust Pierre Mellina Bourgmestre Commune de Pétange Jean-Francois Mergaux Directeur Général Travel Pro - Sales-Lentz Yves Mersch Directeur Général Banque Centrale du Luxembourg Louis Mevis Directeur général TNS Ilres Claude Meyer Directeur Bâloise Assurances Luxembourg Gilbert Meyer Directeur Administration de l'Aéroport

Jacques Mahaux Administrateur , Directeur Général Adjoint Crédit Agricole Luxembourg Private Bank

Dominique Matera Chargé de direction Institut National pour le développement de la Formation Professionnelle Continue - INFPC

Lucien Majerus Bourgmestre Commune de Troisvierges

Pierre Mathe Président Société Générale Bank & Trust

Philippe Meyer Partner KPMG

Michel Malpas Chief Executive Officer RBC Dexia Investor Services Bank

Marc Mathekowitsch Premier Conseiller de Gouvernement Ministère de la Justice

Armand Meyers Administrareur-délégué, Directeur Général Telindus

Jean Meyer Président du Conseil d'Administration Fortis Banque Luxembourg

Maggy Nagel Bourgmestre Commune de Mondorf-les-Bains Manoj Narain General Manager Internaxx Bank

Paul-Henri Meyers Député CSV Pierre-Armand Michel Academic Director Luxembourg School of Finance Roland Michel Président Cegedel Nico Michels Bourgmestre Ville de Diekirch

Paul Mousel Avocat à la Cour Arendt & Medernach Paul Mousel Administrateur ING Luxembourg Marie-Ange Mousel-Schmit Bourgmestre Commune de Dalheim

René Michels Bourgmestre Commune du Lac de la Haute-Sûre

Patrick Moutton Senior Consultant De Witte & Morel/Hudson

Arcangelo Millela Président Union Syndicale Luxembourg

José Mouzon Chief Operating Officer Crédit Agricole Luxembourg Private Bank

Jean-Luc Mines Président Mikado Publicis Octavie Modert Secrétaire d'État aux relations avec le Parlement Secrétaire d'État à l'Agriculture, à la Viticulture et au Développement rural Secrétaire d'État à la Culture, à l'Enseignement supérieur et à la Recherche Georges Molitor Directeur Administration des Ponts et Chaussées Maurice Molitor Administrateur délégué .dok - den oppene Kanal Roger Molitor Partner KPMG Geneviève Montaigu Rédactrice en chef adjointe Le Quotidien Pierre Mores Président du Conseil d'Etat Conseil d'Etat Olivier Mortelmans Partner PricewaterhouseCoopers Luxembourg Jhon Mortensen Managing Director Nordea Bank Laurent Mosar Député CSV Ernest Mousel Premier Inspecteur des Finances Etat Agriculture Viticulture et Développement rural Environnement Finances Trésor et Budget Justice Inspection Générale des Finances - IGF

Laurent Moyse Rédacteur en chef La Voix du Luxembourg Maddy Mulheims Chargée de Direction Ministère de l'Egalité des chances Jean-Pierre Mullenders Directeur Randstad Interim Charles Muller Directeur Juridique et Fiscal Association Luxembourgeoise des Fonds d'Investissement ALFI Claude P. Muller Directeur du Département d'Immunologie du Laboratoire National de Santé Centre de Recherche Public Santé Georges Muller Directeur Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics Robert Muller Président Directeur Général A. Muller & Fils Alfred Müller Directeur Duscholux Klaus-Peter Müller Président Commerzbank International Charles Munchen Associé Brasserie Guillaume Paul Munchen Président Brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch Lydia Mutsch Députée LSAP et Bourgmestre d’Esch-sur-Alzette

José Narciso da Cunha Rodrigues Président 4e Chambre Cour de Justice des Communautés Européennes Matthias Naske General Manager Etablissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte Michel Nathan Directeur Centre Hospitalier Emile Mayrisch Marianne Nati-Stoffel Secrétaire Générale Conseil Economique et Social Roger Negri Député LSAP Claude Nesser Directeur Binsfeld Communication Romain Nettgen Directeur Général Adjoint Ministère de la Justice - Direction de la Police Grand-Ducale Jean Paul Neu Directeur Pedus Service Marc Neuen Administrateur Délégué EMRESA Adrien Ney Directeur Général - Président du Comité de Direction Luxair Denise Neyen Juge de paix, directeur Justice de Paix de Luxembourg Max Nickels Associé Confiserie Namur Isabelle Nicks Partner Ernst & Young Corinne Nicolet Partner KPMG Gérard Nicolet Consul de France Ambassade de France Marc Niederkorn Country Manager McKinsey&Company Claude Niedner Avocat à la Cour Arendt & Medernach Raymond Niesen Directeur Général Burotrend


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Arthur Nilles Administrateur Délégué Prefalux

Marie-Paule Prost-Heinisch Directrice Fondation Luxembourgeoise Contre le Cancer

Gabriel Nivoix Directeur général Automat'Services/Selecta Olivier Noblot General Manager SD Worx Guillaume Nogacki Managing Director ABC Luxembourg - Advanced Business Consulting Désirée Nosbusch Actrice de Cinéma Jos Nosbusch Directeur Général Pedus Security Thierry Nothum Directeur Confédération luxembourgeoise du commerce - clc Julio Nunez Montesinos Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade d'Espagne Marcus Nylén CEO T.TV

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André Prüm Doyen de la Faculté de droit, d'économie et de finance Université du Luxembourg

Nico Ollinger Directeur Hôpital Intercommunal de Steinfort

Jochen Petermann Administrateur-Délégué Norddeutsche Landesbank Luxembourg

Jan Op de Beeck Président ING Luxembourg

Mil Peters Directeur-Adjoint Contrôle et Comptabilité Dresdner Bank Luxembourg

Marc Origer Managing Director Grand Garage Jean Muller Marcel Origer Directeur IBM Belgium Fernand Otto Directeur Administration des Bâtiments publics Frédéric Otto Directeur Général, Président du Comité Exécutif Banque Privée Edmond de Rothschild Europe

Olivier Peters Avocat à la Cour Arendt & Medernach Ulf Peterson Chairman SEB Private Bank Guy Pettinger Bourgmestre Commune de Steinfort Jean-Claude Pfeiffenschneider Directeur département private banking Fortis Banque Luxembourg

Daniel Oudrar Administrateur Délégué Creyf's Luxembourg

Tom Pfeiffer Associé ABAX/Fiduciaire Weber & Bontemps

Marcel Oberweis Député CSV

P

Paul Philipp Président Fédération Luxembourgeoise de Football

Per Olov Oerling Deputy Managing Director SEB Private Bank

Luigi Paganini Chief Financial Officer Société Européenne de Banque

Willy Oestreicher Bourgmestre Commune de Clervaux

Norbert Palsa Directeur Banque LBLux

Toshio Ogawa Senior Executive Officer and General Manager Mizuho Trust & Banking (Luxembourg)

Alain Papiasse Président BNP Paribas Luxembourg

Cornelius Obert Managing Director Commerzbank International

Ulrich Ogiermann CEO Cargolux Airlines International Armand Olinger Directeur adjoint Administration des Douanes et Accises Jean Olinger Premier Inspecteur des Finances Affaires étrangères Commerce extérieur Coopération et Défense Classes Moyennes Tourisme et Logement Intérieur Sécurité sociale Inspection Générale des Finances - IGF Marc Olinger Directeur Théâtre des Capucins

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Marc Olinger Directeur, Président du Comité de Direction Domaine Thermal de Mondorf

Jacques Paquay Président Lux TP

Robert Philippart Directeur Office National du Tourisme Arthur Philippe Directeur Commission de Surveillance du Secteur Financier - CSSF Alain Philippson Président Banque Degroof Luxembourg

Philippe Paquay Administrateur-Directeur Kredietbank Luxembourg

Jean-Jacques Picard Directeur Relations Publiques Association Luxembourgeoise des Fonds d'Investissement ALFI

Marios Paras Directeur Général Rowlands International

Alain Picquet Partner KPMG

Philippe-Emmanuel Partsch Avocat à la Cour Arendt & Medernach

Roland Pinnel Directeur Luxembourg City Tourist Office

André Peffer Directeur Administration du Cadastre et de la Topographie - ACT

Wim Piot Partner Marketing & Communications PricewaterhouseCoopers Luxembourg

Geneviève Pescatore Conseiller du Directeur Général Commission de Surveillance du Secteur Financier - CSSF

Pitt Pirrotte Managing Director Property Partners

Yves Prussen Avocat à la Cour Elvinger, Hoss & Prussen Ernest Pirsch Président Fédération des Garagistes du Grand-Duché de Luxembourg Jacques Planchard Président Honoraire Banque Degroof Luxembourg Pierre Plumer Directeur du Centre de Ressources des Technologies pour la Santé (CR SANTEC) Centre de Recherche Public Henri Tudor Christian Point Avocat à la Cour Arendt & Medernach Lydie Polfer Députée lux., Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe Parlement Européen Michel Polfer Directeur Musée National d'Histoire et d'Art - MNHA Fabrice Poncé District Manager Adecco Christiane Poos Directrice adjointe Confédération luxembourgeoise du commerce - clc Ricardo Portabella Vice-Président Banque Degroof Luxembourg Volker Potthoff Managing Director Banking and Custody Services Clearstream Banking Bernard Pottier Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade de France Michèle Pranchère-Tomassini Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg au Japon

Claude Puhl Administrateur Editions Revue Mathieu Puhl Administrateur Editions Revue Jean-Pierre Puissochet Juge Cour de Justice des Communautés Européennes

Q Serge Quazzotti Chargé de direction du Centre de Veille Technologique et Normative (CVT) Centre de Recherche Public Henri Tudor

R Thomas Rabe Chief Financial Officer and Head of the Corporate Centre RTL Group Ralph Radtke Directeur Général Sofitel Luxembourg Fouad Rathle Président Institut de Formation Bancaire, Luxembourg Georges Ravani Président Tribunal Administratif Paul Reckinger Président Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg Robert Reckinger Président Banque de Luxembourg Carlo Reding Associé ABAX/Fiduciaire Weber & Bontemps

Julian J.H. Presber Managing Director State Street Bank Luxembourg

Jean-Claude Reding Président Chambre des Employés Privés

Jacques Prost Directeur adjoint Institut Luxembourgeois de Régulation - ILR

Viviane Reding Commissaire européenne pour la société de l'information et les médias

Martine Reicherts Présidente du comité de section Luxembourg-ville Parti LSAP Michel Reiffers Vice-Président Tribunal d'Arrondissement de Diekirch Frank Reimen Conseiller de Gouvernement 1re classe Ministère des Transports Gaston Reinesch Président Société Nationale de Crédit et d'Investissement - SNCI Fernand Reinig Administrateur directeur Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann Jean-Marie Reiser Partner KPMG Sandra Reiser Managing Director RBC Dexia Investor Services Bank Henri Reiter Directeur Fund-Market Jean Reitz Directeur Agence Luxembourgeoise d'Action Culturelle François Remy Directeur Général Auchan Luxembourg John Rennel Président Luxlait - Association Agricole Simone Retter Avocate à la Cour Arendt & Medernach Pierre Reuland Directeur Général Ministère de la Justice - Direction de la Police Grand-Ducale Etienne Reuter Premier conseiller de gouvernement Ministère des Finances Léo Reuter Fondateur Interpub Liette Reuter Directrice Interpub Guy Rewenig Ecrivain Karin Riehl Partner KPMG


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Appel: Vous avez remarqué l’abscence d’une personne susceptible de figurer dans ce premier listing provisoire? Envoyez-nous un mail, jusqu’au 15 juillet, à l’adresse press@paperJam.lu

Werner Schmidt Président Banque LBLux Paul K. Schminke Président LRI Landesbank Rheinland-Pfalz International Luxemburg Andrea Rumpf Coordinatrice Générale Fondation de l'Architecture et de l'Ingénierie Luxembourg Marc Rigolle Chief Financial Officer SES Global

Charles Ruppert Vice-président du Conseil d'Etat Keith Russell CEO Transcom WorldWide

Emile Rippinger Président Directeur Général Comet

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Duncan Roberts Rédacteur en chef 352 Dennis Robertson Partner KPMG

Michael Roney Président Goodyear

Françoise Roche Chief Financial Officer VoxMobile

Su Rongmin Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade de la République populaire de Chine

Carlo Rock Directeur Mediacoat Frank Rockenbrod Vice-président Online-Stratégie Dexia Banque Internationale à Luxembourg Victor Rod Commissaire aux Assurances Henri Rodesch Bourgmestre Commune de Schuttrange André Roelants Président du Conseil d’administration Clearstream Rob Roemen Bourgmestre Commune de Leudelange Romain Roll Directeur Cinénygma Luxembourg International Film Festival Nicolas Rollinger Administrateur-Directeur Fortuna Banque Paul Rollmann Président Collège Médical Guy Rommes Directeur Vice-Président du comité de direction Banque Raiffeisen Jean-Jacque Rommes Directeur ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg

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Allan Rosas Président 3e Chambre Cour de Justice des Communautés Européennes Klaus Rosenfeld Président Adjoint Dresdner Bank Luxembourg Marc Rosenfeld Directeur Général LuxGSM Gilles Roth Bourgmestre Commune de Mamer

Son Altesse Royale le Prince Guillaume de Luxembourg Président d'honneur Board of Economic Development Jos Sales Vice-président Confédération luxembourgeoise du commerce - clc Georges Santer Ambassadeur Secrétaire Général Ministère des Affaires Etrangères et de l'Immigration Jacques Santer Chairman of the Board of CLT-UFA RTL Group Ancien Premier Ministre Ancien Président de la Commission Européenne Patrick Santer Député CSV

Jörg Roth Partner KPMG

Carlo Santoiemma Directeur (Corporate) Société Européenne de Banque

Donato Rotunno Directeur Tarantula

Marcel Sauber Député CSV

Ali Ruckert Rédacteur en chef Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek

Jos Schaack Directeur général Administration des Douanes et Accises

Michael Rüdiger Chairman Credit Suisse (Luxembourg)

Gaston Schaber Président CEPS/INSTEAD

Jung Rüdiger Markus Secrétaire Général ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg

Raymond Schadeck Partner - CFO and Head of Infrastructure Ernst & Young

Franz Ruf Directeur Général West LB International

Jean Schaffner Avocat à la Cour Allen & Overy

Marita Ruiter Directrice Galerie Clairefontaine

Marco Schank Député CSV et bourgmestre Commune de Heiderscheid

Etienne Schmit Premier Vice-président Tribunal d'Arrondissement de Luxembourg Jean-Paul Schaul Secrétaire Général Société Electrique de l'Our Jean-Nicolas Schaus Directeur Général Commission de Surveillance du Secteur Financier - CSSF

Georges Schmit Premier Conseiller Ministère de l'Economie et du Commerce extérieur Gilbert Schmit Bourgmestre Commune de Consdorf

Philippe Schaus Directeur international Louis Vuitton

Gilbert Schmit Conseiller de Direction Ministère des Travaux Publics

Johannes Scheel Directeur Général West LB International

Nicolas Schmit Ministre délégué aux affaires étrangères et à limmigration

Lou Scheider Directeur IP Luxembourg

Norbert Schmit Président Horesca

Guy Scheifer Directeur Hôpital St Louis

Pierre Schmit Procureur général d'Etat adjoint Parquet Général

Jos Scheuer Député LSAP

Robert Schmit Directeur Ministère de l'Environnement Administration de l'Environnement

Pierre Schilling Chargé de direction Service eLuxembourg Jay Schiltz Rédacteur-en-Chef radio 100,7 (Etablissement de radiodiffusion socio-culturelle) Jean-Louis Schiltz Ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire Ministre des Communications Ministre de la Défense Mathias Schiltz Président saint-paul Luxembourg Jean J. Schintgen Vice-Président Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg Guy Schleder 1er Conseiller de Gouvernement Conseiller coordinateur Ministère de la Justice Gilles Schlesser Secrétaire général Luxinnovation Jean-Claude Schlim Directeur de Production Cinématographique Président A.T.A.C.

Romain Schmit Vice-Président Conseil Economique et Social Christoph Schmitz Directeur Deutsche Postbank International Hans-Jürgen Schmitz Managing Partner Mangrove Capital Partners Jean-Claude Schmitz Président du Comité de Direction Rotarex Etienne Schneider Premier Conseiller Ministère de l'Economie et du Commerce extérieur Kik Schneider Directeur marketing et coordination commerciale Directeur Retail Banking Luxembourg Fortis Banque Luxembourg Martine Schneider Directrice Galerie Beaumontpublic Romain Schneider Député LSAP

Christian Schock Directeur général Messageries Paul Kraus Jean-Marie Schockmel Associé Interfiduciaire Patrick Schols Managing Director Swiss Life (Luxembourg) Maryse Scholtes Coordination générale Ministère des Travaux Publics Victor Scholtes Administrateur Délégué Scholtes et Brauch Mariette Scholtus Directrice Administration de l'Emploi Martine Schommer Représentante permanente du Luxembourg auprès de l'Union Européenne Laurent Schonckert Administrateur-Directeur Cactus Marc Schonckert Directeur des Relations Publiques Cargolux Airlines International Président CENARP (Cercle National des Relations Publiques) Paul-MichaelSchonenberg Chairman & CEO American Chamber of Commerce in Luxembourg Joël Schons Directeur Stugalux Construction Valentin Schoubs General Manager Sheraton Luxembourg Aerogolf Hotel Roland Schreiner Député LSAP AlySchroeder Directeur - Service de la formation professionnelle Ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle Florent Schroeder Associé - Fondateur et Président d'honneur Schroeder & Associés


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Nico Simon Administrateur délégué Utopia Jean-Pierre Sinner Vice-Président Conseil d'Etat

Georges Schroeder Directeur Inspection Générale de la Sécurité Sociale - IGSS Ralf Schroeter Chief Operating Officer UBS (Luxembourg) Jürgen Schulte CFO SES Global Franz Schulz Administrateur Délégué DZ Bank International Laurent Schummer Avocat à la Cour Linklaters Loesch Gaston Schwartz Regional Office Manager Lux-Development Pierre Schwengler Directeur Société Générale Bank & Trust Gaston Schwertzer Président Luxempart Jacquot Schwertzer Membre du Comité d'Investissement et d'Orientation Luxempart Thomas Seale CEO European Fund Administration Pierre Seck Trésorier Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann John Seil Associé BDO Compagnie Fiduciaire Jean-Paul Senninger Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg en Espagne

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Hans Peter Sistenich Administrateur Délégué Société Electrique de l'Our Vassilios Skouris Président de la Cour Cour de Justice des Communautés Européennes Stéphane Slits Directeur Général AXA Luxembourg Nicolas Soisson Directeur FEDIL Alvin Sold Directeur général Editpress Luxembourg Martine Solovieff Premier avocat général Parquet Général Marc Solvi Directeur général Paul Wurth Christiane Soyka Secrétaire du premier Ministre Ministère d'Etat

Carlo Steimetz Directeur Imprimerie Faber Fr. David Steinegger Chief Executive Lombard International Assurance Fernand Steinhäuser Administrateur Robert Steinhäuser Finance Jean Steinhäuser Administrateur Robert Steinhäuser Finance Pol Steinhäuser Administrateur Robert Steinhäuser Finance Yves Steinhäuser Directeur des ventes Passage Robert Steinhäuser Claude Steinmetz Directeur Luxlait - Association Agricole Nico Steinmetz Associé Nico Steinmetz & Arnaud De Meyer Architectes ADF

Jean-Marie Spaus Directeur Entreprise des P&T

Paul Steinmetz Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg en Inde

Jean Spautz Député lux., Groupe du Parti populaire européen Parlement Européen

John Stone Chairman Lombard International Assurance

Jean-Marie Spautz Directeur Centre Hospitalier Neuro-Psychiatrique

Guy W. Stoos Illustrateur Den neie Feierkrop

Marc Spautz Secrétaire Général LCGB Vera Spautz Députée LSAP Claudine Speltz Présidente Fédération des Femmes Cheffes d'Entreprise du Luxembourg

Carlo Simon Chargé de la Direction Centre de Communications du Gouvernement - CCG

Ermanno Squadrilli Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade de la République italienne

Claude Simon Premier conseiller de direction Commission de Surveillance du Secteur Financier - CSSF

René Steichen Chairman of the board of directors SES Global

Gertjan Storm Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade Royale des Pays-Bas Rolan Streber Directeur Luxconsult Henri Streng Président Les Domaines de Vinsmoselle Jean Strock Administrateur Délégué Voyages Flammang Gaston Stronck Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg au Danemark

Jean-Marc Sturm Rédacteur en chef Radio DNR Pascale Sturm-Toussing Vice-Présidente Commissariat aux Assurances Koichi Sudo Director & General Manager Nomura Bank (Luxembourg) Alex Sulkowski Managing Partner Atoz Co-président d'Interatoz Fred Sunnen Député CSV Ferdinando Superti Furga Président Adjoint Société Européenne de Banque

T Bernard Tancre Vice President Brown Brothers Harriman (Luxembourg) Youssef Taquil Directeur Hôpital St Joseph Rolf Tarrach Recteur Université du Luxembourg Achim Taylor Directeur Général Kuehne + Nagel Sàrl Daniel Tesch Directeur Automobile Club (ACL) François Tesch Directeur général Foyer Assurances

Tom Theves Chargé de direction politique d'entreprise Ministère de l'Economie et du Commerce extérieur Gunter Thiel Directeur général Thiel Logistik Lucien Thiel Député CSV Carlo Thill Président du Comité de Direction Fortis Banque Luxembourg Fernand Thill Ancien Administrateur Telindus Ancien Président Association des Professionnels de la Société de l'Information APSI Josée Thill Directrice Fondation Emile Mayrisch Marc Thill Associé BDO Compagnie Fiduciaire Marc Thill Président Cour Supérieure de Justice Raoul Thill Directeur Bizart Romain Thill Président Chambre Immobilière du Grand-Duché de Luxembourg Paul Thiltges Président Union Luxembourgeoise de la Production Audiovisuelle Louis Thomas Partner KPMG

Jeffrey Tessler Chief Executive Officer Clearstream

Gaston Thorn Ancien premier ministre et ancien président de la Commission européenne

Sylvie Testa Partner Ernst & Young

François Thys Directeur Général Cegecom

Marc Theisen Avocat Président Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois

Antonio Tizzano Premier Avocat général Cour de Justice des Communautés Européennes - CVRIA

Carlo Thelen Directeur du département Economique et du département international Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg

Mark Tluszcz Managing Partner Mangrove Capital Partners Olivier Toth General Manager Rockhal

Gilbert Trausch Collaborateur scientifique Centre d'études et de recherches européennes Robert Schuman CERE Norbert Tremuth Directeur Chambre des Employés Privés Jean-Claude Trichet Président Banque Centrale Européenne BCE Su-Mei Tse Artiste Andrew Tucker Chairman Brown Brothers Harriman (Luxembourg) Philippe Turk Directeur Clinique Ste Thérèse Claude Turmes Député lux. Groupe des Verts/Alliance libre européenne Laurent Turmes Directeur-gérant Villeroy & Boch Justin Turpel Président FNCTTFEL - Landesverband

U Jean-Marc Ueberecken Avocat à la Cour Arendt & Medernach Marc Ungeheuer Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg en Chine Michel Untereiner Directeur Centre François Baclesse Centre National de Radiothérapie Gonzalo Urquijo Directeur Général et Directeur Financier Arcelor


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SD WORX SA 89 f, Pafebruch Parc d'Activités Capellen BP 1 - L-8301 Capellen Tél.: +352 269 29-1 Fax: +352 269 29 3206 info@sdworx.lu www.sdworx.lu


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Les journalistes de paperJam, tout comme l’ensemble des salariés de Mike Koedinger Éditions S.A. et de la régie Tempo S.A., ont été exclus de cette sélection. Ceci vaut également pour le consultant Carlo Schneider, qui est à l’origine de cette initiative et avec qui la rédaction a collaboré pour la réalisation de ce classement. De plus, lorsque la composition du jury sera définitive, ses membres en seront évidemment exclus eux aussi.

W Danièle Wagener Administratrice Fondation de l'Architecture et de l'Ingénierie Luxembourg François N. Wagener Vice-Président Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg Frank Wagener Secrétaire général Paul Wurth

V Pierre-Marie Valenne Directeur Général Adjoint, Vice-Président du Comité Exécutif Banque Privée Edmond de Rothschild Europe François Valentiny Associé - Architecte Hermann & Valentiny et Associés Chantal Van Dyck Chief Executive Officer Fortis Assurances Luxembourg Hubert Jacobs Van Merlen President & CEO IEE Georges Vanderhulst Administrateur délégué Match Courtheoux Luc Vermeieren Secrétaire Général IP Luxembourg Etienne Verwilghen Administrateur-Directeur, Président du Comité de Direction Kredietbank Luxembourg Nicolas Viannay Directeur P&T Consulting Philippe Vidal Vice - Président Banque de Luxembourg Silvano Vidale Directeur Vidale-Gloesener Gaston Vogel Avocat à la Cour Barreau de Luxembourg Klaus-Michael Vogel Managing Director Deutsche Bank Luxembourg Wendelin von Boch Gérant Villeroy & Boch Tessen Von Heydebreck Chairman of the board Deutsche Bank Luxembourg Antonius Voss Administrateur Délégué Société Electrique de l'Our

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Jean Wagener Directeur adjoint Administration de l'Aéroport Jean-Pierre Wagener Président Luxembourg City Tourist Office Odette Wagener Directrice Institut Luxembourgeois de Régulation - ILR Raymond Wagener Premier Inspecteur de la sécurité sociale Statistiques actuariat programmation sociale Inspection Générale de la Sécurité Sociale - IGSS Aloyse Wagner General Director Paul Wagner et fils Ann Louise Wagner Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade des Etats-Unis d'Amérique Antonius Wagner Vice-Président Thiel Logistik Carlo Wagner Député DP Fernand Wagner Président Centre de Recherche Public - Santé

Yves Wagner Président Association Luxembourgeoise des gestionnaires de portefeuilles et Analystes Financiers - ALGAFI Sophie Wagner-Chartier Avocat à la Cour Arendt & Medernach Geoffrey Wakem Chairman British Chamber of Commerce for Luxembourg Marco Walentiny Chargé de direction recherche et innovation Ministère de l'Economie et du Commerce extérieur David Wallace Partner KPMG Gast Waltzing Musical Director Waltzing Parke Audio and Productions Claude Waringo Producteur Samsa Film Jeanno Waringo Président du Conseil d'Administration Chemins de Fer Luxembourgeois François Warken Avocat à la Cour Arendt & Medernach Philippe Watry Secrétaire Général Union Commerciale de la Ville de Luxembourg Alain Weber Directeur Banque LBLux Blanche Weber Présidente Mouvement Ecologique

Guy Wagner Chief economist Banque de Luxembourg

Claude Weber Conservateur Bibliothèque nationale de Luxembourg

Peter Wagner Directeur Brasserie Nationale (Bofferding)

Hubert Weber Président Cour des comptes européenne ECA

Pierre Wagner Propriétaire Wagner Frères Pierre Wagner Associé Interfiduciaire Pol Wagner Directeur Institut Universitaire International Luxembourg Sylvai Wagner Directeur de l'Immigration Ministère des Affaires Etrangères et de l'Immigration - Direction de l'Immigration

Paul Weber Directeur Inspection du Travail et des Mines Raymond Weber Directeur Lux-Development

Claude Wehenkel Administrateur délégué Centre de Recherche Public Henri Tudor Fernand Weides Directeur Général radio 100,7 (Etablissement de radiodiffusion socio-culturelle) Christian Weiland Chargé de direction Office Luxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité - OLAP Lucien Weiler Député CSV - Président de la Chambre des Députés Paul Weis Administrateur délégué Luxenergie Romain Weisen Administrateur Délégué Société Electrique de l'Our Guy Weiss Conseiller de Direction Administration générale du ministère Relations internationales Service juridique Ministère de l'Environnement Marc Weitzel Conseiller du Directeur Général Commission de Surveillance du Secteur Financier - CSSF Jean-Jacques Welfring Ambassadeur, Ministre plénipotentiaire, responsable des questions de défense Ministère des Affaires Etrangères et de l'Immigration - Direction de la Défense Joëlle Welfring Chargée de Direction du Centre de Ressources des Technologies pour l'Environnement (CRTE) Centre de Recherche Public Henri Tudor Jean-Pierre Wellens Vice-Président ING Luxembourg Jean A. Welter Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg en Allemagne Thilo Wendenburg Managing Director Deutsche Bank Luxembourg

Robert Weber Président LCGB

Marc Wengler Directeur général adjoint, Directeur Administratif et Financier CFL

Ronald Weber Associé ABAX/Fiduciaire Weber & Bontemps

Camille Weydert Vice-président Confédération Générale de la Fonction Publique - CGFP

Patrick Weydert Directeur DekaBank Deutsche Girozentrale Luxembourg Raymond Weydert Bourgmestre Commune de Niederanven Raymond Weydert Directeur Institut Viti-Vinicole Joseph Weyland Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg aux Etats-Unis d'Amérique Werner Weynand Partner Ernst & Young Patrick Wies Partner KPMG Léon Wietor Directeur Administration des services techniques de l'agriculture Claude Wiltzius Bourgmestre Commune de Frisange Jean-Pierre Winandy Avocat à la Cour Loyens Winandy Christophe Wintgens Partner Ernst & Young Tom Wirion Conseiller Direction Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg

Michel Wolter Député CSV Jean-Louis Wolzfeld Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg en Grande-Bretagne Hubert Wurth Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Ambassade du Luxembourg en France Michel Wurth Président Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg

Y Masashi Yamada Director & General Manager Nomura Bank (Luxembourg)

Z Fernand Zanen Directeur général Tree Top Léon Zeches Administrateur, directeur des publications saint-paul Luxembourg Nadine Zeien Conservatrice Archives Nationales

Pol Wirtz Fondateur et Directeur Général PolWirtzSearch

Gerhard Zeiler Chief Executive Officer RTL Group

Claude Wiseler Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative Ministre des Travaux publics

JoeZekoski General Manager Goodyear Technical Center

Thomas Wittlin Managing Director Bank Sarasin Europe

Jean-Paul Zens Directeur Ministère d'Etat - Service des Médias et des Communications

Georges Wivenes Premier avocat général Parquet Général

Claude Zimmer Associé BDO Compagnie Fiduciaire

Claude Wolf Rédacteur en Chef Revue

Eliane Zimmer Premier avocat général Parquet Général

Romain Wolff Secrétaire général Confédération Générale de la Fonction Publique - CGFP

Patrick Zurstrassen Président du Conseil d’Administration The Directors’ Office


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The pursuit of perfection


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A F FA I R E C L E A R S T R E A M I I

Le corbeau et les carpes

Photo: Éric Chenal (Blitz)

Si les dégâts sont multiples et indéniables, les réactions des politiques et professionnels financiers au Luxembourg restent néanmoins isolées...

Paul Hamelmann (ancien président de Profil): «Je continue de penser que nous avons ici raté une occasion de nous manifester d’une façon plus offensive»

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Des lettres anonymes, des faux listings informatiques, un grand dirigeant d’entreprise impliqué, un général des services secrets qui archive des notes personnelles, un juge d’instruction mis en cause dans sa façon d’agir, un président de la République et quelques-uns de ses principaux ministres (Premier ministre, ministre de l’Intérieur et ministre de la Défense) concernés, parfois à leur corps défendant… La vague de la «nouvelle» affaire Clearstream a balayé la vie politique française ces dernières semaines et le mouvement ne semble pas s’arrêter. Certes, entre le tournoi de tennis de Roland Garros, la coupe du monde de football, les déboires d’EQDS ou ceux de Dominique de Villepin, la pression médiatique s’est quelque peu relâchée, mais pour autant, auditions, gardes à vue et mises en examen se succèdent… Jusqu’à la décision du tribunal de grande instance de Paris, le 7 juin, de reporter la parution du livre du journaliste Denis Robert Clearstream, l'enquête, initialement prévue pour le lendemain, pour «atteinte à la présomption d'innocence» d'Imad Lahoud, l’informaticien qui serait un des pivots de l’affaire. La mise en examen de Lahoud, intervenue le 9 juin, pour «dénonciation calomnieuse» et «faux et usage de faux», permit alors la sortie du livre dans les bacs dès le 10 juin. En apparence, donc, cette deuxième affaire Clearstream apparaît comme un imbroglio avant tout franco-français. Mais, son traitement médiatique n’entache pas seulement l’image de la chambre de compensation, il diffame aussi, par ricochet, le Grand-Duché du Luxembourg. Cependant, cela ne semble pas émouvoir les divers acteurs tant financiers que politiques, lesquels ont largement été discrets dans leurs réactions. À l’heure où la politique de promotion apparaît comme une des priorités des professionnels de la place financière, nous aurions ainsi bien aimé savoir ce que pensait de tout cela Michel Maquil, président de l’association de promotion Profil ou bien encore les deux grandes associations professionnelles, l’ABBL et l’ALFI. Peine perdue, personne n’ayant souhaité prendre position, pas plus, du reste, que Luc Frieden, sous sa casquette de ministre du Budget et du Trésor, pourtant tutélaire du secteur. Seul Lucien Thiel, député CSV et ancien directeur de l’ABBL, fut parmi les rares à s’indigner. Dans une question parlementaire adressée le 10 mai à Luc Frieden, il interrogeait ainsi le gouvernement sur son «intention de réagir à cette grave atteinte à la réputation du secteur financier en général, et d'une de ses entreprises phares en particulier, et d'intervenir en conséquence auprès des autorités françaises». En réponse à quoi le ministre, profitant d’une entrevue le 23 mai avec André Roelants, président du Conseil d’administration et Jeff Tessler, le chief executive officer, réaffirmait son soutien à Clearstream, déplorant – sans grande fermeté toutefois –, l’utilisation du nom de l’institut financier par «certains organes de presse pour désigner certains événements en France». Sans oublier de rappeler «que le Luxembourg attache une grande importance à la lutte contre le blanchiment d’argent et la criminalité financière, qu’il applique l’ensemble des règles internationales applicables en la matière...» et que, par conséquent, il appelait tous ceux qui s’expriment sur ces questions «à tenir compte de la réalité des faits, dans un souci d’information objective». Ainsi, les politiques et professionnels du secteur semblent donc suivre avec détachement les rebondissements judiciaires du microcosme politique parisien. Il est vrai que le préjudice financier semble avoir été jusqu’à présent moindre. Et, si Clearstream ne manque pas de porter plainte pour diffamation, le business continue de plus belle, puisque la société affiche des résultats opérationnels en constante hausse.


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En mai dernier, la firme communiquait une augmentation de 57% du nombre de transactions internationales traitées (2,38 millions), par rapport à mai 2005, avec une valeur des actifs conservés en dépôt pour la clientèle s’élevant à 9.100 milliards d'euros, soit 12% de plus que les 8.100 milliards d'euros enregistrés en mai 2005. La progression atteint même 11% dans les activités internationales, où la valeur des titres en dépôt passe de 3.600 à 4.000 milliards d'euros. Évidemment, la concurrence ne reste pas inactive. Comme il y a cinq ans, d’importants mouvements de consolidation dans le secteur boursier et du clearing paneuropéen émergent avec cette nouvelle affaire. En 2001, la publication du premier ouvrage de Denis Robert, Révélation$ avait entraîné l’éviction du CEO de l’époque, André Lussi, avec, dans la foulée, le rachat de la banque par Deutsche Börse Group, au détriment d’une fusion avec sa concurrente Euronext. Aujourd’hui, c’est Euronext qui s’associe à NYSE, la bourse new-yorkaise, et rejette tout partenariat avec le groupe allemand.

Provocation$ Comme par un fait du hasard, paraît ces jours-ci un ouvrage de management et de gouvernance sur le Luxembourg, Vus... Pas pris ! Essai sur les risques du monde des affaires au Grand-Duché de Luxembourg, de Jérôme Turquey, aux Éditions Le Publieur (voir aussi page 85). À point nommé! Et qui confirme à sa manière l’inertie de la Place. L’auteur la mettant d’ailleurs en garde contre les risques d’une «autosatisfaction manquant de pragmatisme». Sans oublier Clearstream, l'enquête, de Denis Robert, aux Éditions Les Arènes, remis en vente le 10 juin dernier. Interrogé par d’Wort (lire par ailleurs), André Lussi, l’ancien CEO de Clearstream, ne mâche pas ses mots au sujet de l’auteur sulfureux: Denis Robert «n’est seulement intéressé qu’à brasser du vent et à financer sa subsistance par la vente de livres aux allégations scandaleuses et vides de contenu». D’ailleurs, la réaction de l’un des principaux protagonistes ne s’est pas fait attendre; le Premier ministre français, Dominique de Villepin, a en effet décidé de porter plainte pour diffamation contre le journaliste d’investigation. || M. A.

À quand la campagne? Si les professionnels du secteur s’accordent à relativiser les répercussions financières, «l’impact est avant tout purement moral», constate Paul Hammelmann, ancien président de Profil. «Les professionnels n’étant aucunement impressionnés par la méconnaissance des médias français envers la Place du Luxembourg», précise-t-il. De son côté, Lucien Thiel remarque que «le tort causé à l’image du Grand-Duché n’en demeure pas moins incommensurable». Tout d’abord auprès de l’opinion publique, «qui se voit confirmée dans sa perception du Luxembourg comme paradis des escrocs financiers», explique le député CSV. Mais aussi dans les milieux politiques, par définition «assez influençables et tributaires de leur opinion publique». Comment réagir et quelles solutions envisager? «Tous les acteurs de la place, gouvernementaux et privés, devraient être à même de réagir endéans un laps de temps très court dans une situation pareille», suggère Paul Hammelmann. Pour sa part, Lucien Thiel préconise «une action permanente et assidue, un arrosage positif de l’opinion publique à l’étranger», menée par «une agence de promotion de l’image du Luxembourg gérée par de grands professionnels». Tout comme les autres centres financiers, l’existence d’une telle structure semble indispensable pour le pays. «Elle aurait été en mesure de réagir vite et efficacement dans le cas de Clearstream», assure-t-il. Pourtant, l’ABBL réfléchit déjà sur une série de mesures concrètes (Newsletter destinée aux médias internationaux, création de supports de promotion standardisés, participations renforcées aux missions de prospections économiques, promotions conjointes avec l’ALFI et l’ACA ...), visant à convaincre les institutions étrangères et leurs actionnaires à investir dans le Grand-Duché... Cette affaire aurait donc été là une bonne occasion de mettre en application ce programme et de tester à chaud les capacités promotionnelles de la place. «Je continue de penser que nous avons raté ici une occasion de nous manifester d’une façon plus offensive», renchérit Paul Hammelmann. Même parmi le grand public, l’«Affaire» n’a pas non plus provoqué de fortes réactions. Dans un registre un peu différent, l’émotion suscitée par l’annonce de l’OPA de Mittal Steel sur le groupe sidérurgique Arcelor avait eu, évidemment, un tout autre impact et avait été suivie avec un plus grand intérêt. Les enjeux ne sont évidemment pas les mêmes, à commencer par le fait que, contrairement à Clearstream, Arcelor

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André Lussi parle Le 27 avril dernier, André Lussi bénéficiait d’un non-lieu dans la première affaire Clearstream, soit cinq ans après les débuts de l’instruction. Dans un entretien accordé à d’Wort le 9 juin dernier, l’ancien patron de Clearstream se déclare «victime d’une OPA hostile» de la part de Deutsche Börse Group. Il y relate aussi la partialité et les méthodes du procureur d’État Carlo Zeyen durant la procédure judiciaire. Ce dernier s’était en effet rendu à Francfort pour une entrevue avec Werner Seifert, le CEO du groupe boursier allemand. Le soir même de son retour, il inculpait André Lussi et cinq de ses collaborateurs. Aucun compte-rendu de ce voyage ne figure au dossier. La raison de ce déplacement demeure encore sans réponse, et à ce sujet, Luc Frieden a réclamé un complément d’information au parquet général. «Si la justice luxembourgeoise avait consciencieusement clos le dossier, il n’y aurait très certainement pas eu d’Affaire Clearstream II en France», conclut André Lussi. || M. A.

Photo: Éric Chenal (Blitz)

Lucien Thiel (député, ancien directeur de l’ABBL): «Il faudrait une agence de promotion de l’image du Luxembourg gérée par de grands professionnels».

constitue tout simplement un des fleurons historiques de l’économie luxembourgeoise et que la perspective du changement de mains qui résulterait de la réussite de l’opération de Lakshmi Mittal – d’aucuns parlent de dépeçage en règle – est loin de laisser indifférente.

Émotions sélectives Ensuite, l’État luxembourgeois est directement impliqué dans Arcelor, en tant qu’actionnaire principal, ce qui n’est pas le cas pour Clearstream. Lors de la «première» affaire Clearstream, en 2001, les réactions «officielles» avaient été également peu nombreuses, même si l’État avait directement été mis en cause au sujet de comptes détenus auprès de Clearstream. La direction du Trésor du ministère des Finances s’était fendue d’un communiqué, quelques jours après la parution de Révélation$, pour expliquer la nature de ces deux comptes régis par l'article 35 de la loi du 8 juin 1999 sur le budget, la comptabilité et la trésorerie de l'État. De même, lorsque la commission parlementaire française, présidée par le député socialiste Arnaud Montebourg, avait tiré à boulets rouges sur «l’institution» Luxembourg, la réaction du gouvernement luxembourgeois s’était notamment concrétisée par un communiqué rejetant «comme non fondées les accusations formulées à son égard», refusant en particulier d’admettre «d'être qualifié comme un État animé par la volonté

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délibérée de ne pas s'associer pleinement à la lutte contre la criminalité financière». Dans le cas présent, il est vrai, une réaction en haut lieu sur l’affaire en cours pourrait frôler l’ingérence. Du reste, dans la réponse à la question parlementaire de Lucien Thiel, diffusée un mois plus tard, Luc Frieden insistait sur le fait que «cette affaire française n’a aucun rapport avec Clearstream», rappelant, par ailleurs, son intention de poursuivre ses «nombreux efforts des deux dernières années visant, à travers de nombreuses missions de promotion à l’étranger, de bien expliquer la réalité de la place financière à l’étranger». Dernier point de différence, enfin: alors que Mittal Steel et Arcelor ont mené une campagne médiatique plus offensive, à coup de communiqués de presse, de notes d’information et d’assemblées générales extraordinaires, Clearstream, évidemment, a préféré ne pas entrer de nouveau dans le jeu, André Roelants et consorts limitant au maximum leurs interventions publiques sur le sujet. Il n’en reste pas moins une question lancinante: le Luxembourg auraitil du mal à s’identifier au secteur financier et, par extension, à l’ensemble de sa place financière? Certains stéréotypes concernant le monde bancaire et ses développements au Grand-Duché semblent avoir la vie dure, même en période d’eaux calmes. Autant de sujets sur lesquels les promoteurs de la Place devraient aussi se pencher… || Marc Alison et Jean-Michel Gaudron



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PROMOTION

Le Luxembourg dans la course? La place financière, toujours en quête de vecteurs de promotion, se laissera-t-elle tenter par le championnat automobile A1 Grand Prix? C’est, en tous les cas, le souhait exprimé, fin juin, par une partie de la communauté financière, en l’occurrence l’Association Luxembourgeoise des Professionnels du Patrimoine (ALPP). A1 Grand Prix est une compétition créée par un prince de Dubaï, le Sheikh Maktoum Hasher Maktoum Al Maktouma, qui possède une cinquantaine de bolides, mis à disposition non pas d’équipes, mais de pays. La saison A1GP comporte douze épreuves se disputant sur les cinq continents, de septembre à mars. La première saison avait été suivie par près de 400 millions de téléspectateurs cumulés. 25 pays – représentant 80% de la population mondiale – sont engagés pour la prochaine saison. «L’impact médiatique d’une telle compétition peut être

plus fort que tous les efforts que l’on peut faire par ailleurs», assure Jean Fuchs, président de l’ALPP, qui aimerait bien voir les autorités du pays se lancer dans cette belle aventure. «Nous aurions ainsi une ouverture incroyable sur le monde entier, en particulier vers les pays du Golfe». Pour le pays, l’investissement global serait de l’ordre de deux millions de dollars. Mais les sources de recettes seraient, par la suite, multiples: sponsoring, produits dérivés, gains par course, droits de retransmission TV... L’équipe française, vainqueur de la première édition, a, ainsi, cumulé quelque quatre millions de dollars de gains. «Le Luxembourg est souvent connu pour des choses négatives, regrette Jean Fuchs. Il y a là une belle opportunité de le faire connaître pour des choses que les gens aiment. Il est temps d’ouvrir le pays et la place financière à une sorte de grand marketing international». || J.-M. G.

Photo: Éric Chenal (Blitz)

Certains acteurs de la place financière aimeraient voir le pays s’engager dans le circuit A1 Grand Prix, un événement sportif de portée internationale.

Jean Fuchs, président de l’ALPP

EDITUS

Closer to you

Hugues Langlet, the new Managing Director Editus Luxembourg.

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Photo: David Laurent

Not only has Editus Luxembourg announced a new Managing Director, Hugues Langlet, but in September the Directories Publisher will be launching a new campaign. Editus Luxembourg SA announced in May the appointment of a new Managing Director, Hugues Langlet (see page 101), and along with this change will come a stronger message expressing Editus’s desire to get closer to the local market while still offering, “valuable and continuously updated information”. What Langlet specifically brings to his new post is his extensive experience in the database world since 1992, especially the Kompass world (which collects detailed socio-economic data) – and a sense of focus as to the direction of the company. Editus offers a suite of products and services beyond being a telephone directory for private and professional information or strictly a database company. Langlet says they are, “more than a guide and there is a huge distinction.” Of course, their starting point is their database, which holds a mine of information for both business and home, but it is what they do with the information that they feel is distinctive. “We also have products like Habiter, and we will be able to do the same in other sectors.” (In May, Habiter, Editus’s monthly magazine for real estate in Luxembourg, celebrated its one-year birthday.) While he did not wish to give away too much detail, Langlet did say that for the next three

or four years their goal is to get more into the daily life of the people and local businesses. Proximity is the key word. “We are a Luxembourg company aimed at the Luxembourg market,” he says. “There are not many local companies with more than 100 employees and more than 50 representatives out in the field.” So does Editus not have an eye on the lucrative market of the Grande Région, as everyone else seems to these days? “It is more important to develop the product than the area of your market, ” Langlet says. “The main short-term goal is to clarify the offer of Editus.” As he sees it, they have one product that is for the daily lives of the people, and then they offer business-related information, which is also essential on a daily basis. And, for example, he says that, “…it is not always evident for people to see the difference between the professional directory and the B2B.” He wants to make a clear distinction for people about all that Editus can offer with a new campaign that will launch in September 2006. The middle-term goal is to reach out and remain very close to the personal aspect while leveraging the service offer. “Editus has to be present in everyday life. We know now that Editus is present but not entirely understood. We want it to be used more and more.” || M. C.


L’Excellence depuis 85 ans

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FONDS SOCIAL EUROPÉEN

Qui veut empocher des millions? Douze millions d’euros sont encore à attribuer pour les années budgétaires 2007 et 2008. 12,349 millions d’euros: c’est le montant exact dont dispose encore le Luxembourg dans le cadre de la prolongation du programme Objectif 3 2000-2006 du fonds social européen, pour les années 2007 et 2008. Il s’agit de projets couvrant une période maximale de deux années et s’engageant dans la prévention du chômage et la mise en œuvre de politiques actives de l’emploi, l’intégration sociale et l’égalité des chances pour tous, le life long learning, la promotion de l’esprit d’entreprise et l’amélioration / adaptabilité d’un salariat qualifié ou bien encore l’égalité des chances entre les femmes et les hommes. Cela concerne tant des nouveaux projets que ceux actuellement en cours et pouvant être prolongés. La date limite du dépôt des fiches de candidature auprès du ministère du Travail a été fixée au 20 septembre 2006. || J.-M. G.

AMCHAM AND ALFI

Photo: Laurent Antonelli (Blitz)

CCO vs CO Amcham and ALFI held a joint conference 8 June on the topic of Roles and Responsibilities: US Chief Compliance Officer (CCO) vs UCITS III Management Company.

Mr. J. Koopman, CEO (ABN Amro Life and ABN Amro Bank)

Jim Davis (CCO Franklin Templeton & Mutual Series Funds)

A Long and Healthy Business On May 22 at the Abbaye Neümunster, ABN-Amro Life celebrated its tenth year of existence in Luxembourg. On May 22 close to 250 colleagues, many from abroad, came together to celebrate the tenth year of ABN Amro Life’s existence in Luxembourg, at the Abbaye Neumünster. CEO Jan Koopman gave a speech praising the team’s work, which has led to such success, but also said that the “The celebration tonight will be less happy than usual.” This was in reference to the tragic incident that had occurred only days earlier when, Hans Horrevoets, crew member of ABN-Amro Two, was killed in an accident during the Volvo Ocean Race in May. Luc Frieden, Minister for the Treasury and Budget, gave a speech complimenting the ABN-Amro Life team. He also referred to the CSSF’s published figures for the first trimester of 2006 showing growth of 31.66% in the sector (compared with the same period of the previous year) as positive confirmation of, “…the initiatives we have undertaken to this effect.” In a twist on Mir wölle bleiwen, wat mir sin, Frieden said, “We are an investor-friendly proactive country and we want to remain that way.” || M. C.

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Photo: Luc Deflorenne

ABN AMRO LIFE

With the advent of the role of Chief Compliance Officer (CCO) in the US and Conducting Officer (CO) “dirigeant” under UCITS III in Europe, do we have the makings of a new profession within the investment fund industry? If so, what profile would make a good CCO? A lawyer? An accountant? These and other topics were raised on 8 June at the American Chamber of Commerce’s Financial Services Committee’s joint seminar with the Luxembourg Fund Industry Association (ALFI). A panel of speakers including Jim Davis (CCO Franklin Templeton & Mutual Series Funds), Robert de Normandie (Founder and Board Member, The Director’s Office), Henry Kelly (Managing Director, Kelly-Consult) and Evelyn McHale (Head of HSBC Investment Funds Luxembourg) compared and contrasted the two roles. Jim Davis’s presentation clearly demonstrated how defined the CCO role is in terms of responsibilities and regulations. “In the U.S. there is no concept of a management company like there is in Luxembourg,” he said. The Chief Compliance Officer (CCO)… “serves at the pleasure of the Fund’s Board and reports directly to the Fund’s Board.” Robert de Normandie’s presentation focussed on the Luxembourg situation and how CSSF Circular 04/155, issued in the fall of 2004, is, “a good road map for UCITS III,” even though in Luxembourg the industry is still, “a little less clear about what is needed and what compliance should include”. || M. C.


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E FA

Sur la vague

Photo: Éric Chenal (Blitz)

Nouvelle année record pour European Fund Administration en 2005, portée par la croissance des fonds d’investissement au Luxembourg.

Tom Seale, CEO d’EFA

Rentabilité et croissance: tels sont les deux mots clefs résumant l’année 2005 de European Fund Administration (EFA), la société ayant accompagné la bonne santé du secteur des fonds d’investissement au Luxembourg en enregistrant des chiffres records. Les célébrations du 10e anniversaire, prévues pour l’automne prochain, s’annoncent donc sous les meilleurs auspices. Ainsi, les actifs gérés par la société atteignaient, le 31 décembre dernier, 98,3 milliards d’euros, pour le compte de 143 promoteurs, soit 24,4% de mieux qu’en 2004 et 42,5% sur les deux dernières années. Mais le numéro un de la place en nombre de compartiments administrés (1.757 au 31 décembre 2005, soit 18% de croissance en un an) et de fonds d’investissement (1.135, soit une part de marché de 13,46%, devant RBC Dexia – 10,66% – et Fastnet – 10,44% –, source Lipper Fitzrovia) ne s’est pas arrêté en chemin, puisque dès le mois de mars 2006, il franchissait le cap symbolique des 100 milliards d’euros d’actifs administrés.

7REVOLUTIONS

Predicting the Future Fortis Bank invited Erik Peterson (Senior Vice-President, CSIS) who enthralled the crème de la crème of the Luxembourg finance world with his presentation, “The 7Revolutions”. Within the framework of a planned series of round table discussions and conferences, Fortis Bank invited guest speaker Erik Peterson, Senior Vice-President, the Global Strategy Institute at the Centre for Strategic and International Studies (CSIS), to give his presentation, “The 7Revolutions”, a prominent research initiative that attempts to identify and analyse the, “key policy challenges that policymakers, business figures, and other leaders will face out to the year 2025.” From this, the CSIS, a Washington think tank of which former US Senator Sam Nunn is Chairman, have extrapolated seven areas of change they expect to be the most revolutionary. Peterson started his talk by warning the audience, which included Their Royal Highnesses, Prince Guillaume and Princess Sybilla, that it is becoming harder to think about longrange strategic issues. “This gravity of “short termedness” encumbers us from thinking in the long range,” he said. Before the presentation, he showed a montage of images from the 70’s, reminding us of how impossible it was for people in the 70’s to imagine the scenarios of today, and thus making us all aware of how

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difficult it is to predict the future at all. The 7Revolutions presentation itself was a slick, highly U.S.-centric (but then why would it not be?) supposition of what the world will look like in 2025. It suggested that the seven areas that will act as catalysts for the greatest revolutions will be, “population, resource management and environmental stewardship, technological innovation and diffusion, the development and dissemination of information of knowledge, economic integration, the nature and mode of conflict, and the challenges of governance.” The presentation forces one to think and question not only the future, but also the current state of the planet. The “conclusion” was that humanity is moving towards a state of polarisation, a future of “hyper promise” and “hyper peril”, where extreme and contrary opportunities exist. Fortis Bank specifically chose Peterson because they wanted to host a conference within the framework of what will come in the future. What are the opportunities? What are the constraints? Fortis hopes to continue these discussions and highlight pertinent issues in light of developing entrepreneurship in Luxembourg. || M. C.

Ce montant atteignait 108,911 milliards fin mai, soit près de 11% de progression depuis le début de l’année. Avec un chiffre d’affaires de 46 millions d’euros, EFA a affiché une croissance de 18,4% par rapport à 2004 et a pu dégager un bénéfice avant impôts de 6,52 millions d’euros (+82,9%). Les capitaux propres d’EFA sont également en forte hausse, puisqu’ils sont passés à 16,2 millions d’euros (+51%), grâce notamment à une atténuation de la perte reportée, passée de 6,2 millions à 2,6 millions d’euros. Quant au cash-flow, il a gonflé de 15 millions à 22 millions d’euros, ce qui permet à la société de bénéficier d’une certaine marge de manœuvre pour pouvoir supporter les investissements et développements informatiques. Le dernier en date avait été concrétisé, en décembre dernier, par l’achèvement de la migration de l’ensemble des fonds sur une nouvelle plate-forme registre, permettant de supporter les clients dans leurs efforts de distribution. || J.-M. G.


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Photo: Étienne Delorme

Laurence Graff (Sodexho Pass) et Marc Poncé (Sodexho Luxembourg): «Nous aurons aussi l’opportunité de faire du cross-selling, c’est-à-dire vendre plusieurs services à un même client».

SODEXHO

Rallier les activités pour plus de synergies Début juillet, Sodexho Luxembourg et Sodexho Pass auront quitté leurs locaux respectifs pour se retrouver à l’Atrium Business Park de Bertrange. Les activités des deux filiales du groupe Sodexho seront de fait rassemblées en un même lieu… Et ce ne sera pas pour rester chacun dans son coin! Leurs activités sont bien distinctes. D’un côté, l’activité «Chèques et Cartes de Services» de Sodexho Pass, dont le service principal reste, bien sûr, le chèque repas (plus de 25.000 personnes en font usage quotidiennement), et le service chèque-cadeau, outil de remerciement du personnel, de fidélisation et de motivation. De l’autre, l’activité «Restauration et Services» de Sodexho Luxembourg regroupant, en plus de la restauration collective – dans les entreprises, hôpitaux, écoles, etc. –, l’exploitation et la gestion d’établissements pour personnes âgées, allant du paramédical à l’entretien des chambres, en passant par la maintenance technique et une palette d’autres services, tels que le nettoyage et la mise à disposition de personnel. «Nous disposons d’une certaine flexibilité au niveau recrutement par rapport à une entreprise qui ne souhaite pas engager, parce qu’elle s’expose à des difficultés de gestion de son personnel en cas de fluctuations du volume d’activités», explique Marc Poncé, directeur général de Sodexho Luxembourg.

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L’activité de Sodexho Pass, qui compte plus de 1.000 sociétés clientes, s’adresse à une cible beaucoup plus large que Sodexho Luxembourg, avec un fichier d’une cinquantaine de clients représentant tout de même entre 5.000 et 6.000 repas par jour. Bien que différentes dans leurs activités et leur rayonnement, les deux filiales disposent de nombreux clients communs, notamment des entreprises qui ont à la fois une restauration collective et des chèques-repas. Par ailleurs, leurs terrains de prospection pour le secteur des entreprises se recoupent. «Aujourd’hui, nous réalisons que nous sommes en contact avec la même cible de clientèle, car bien que les services proposés soient différents, cela tourne toujours autour de la restauration. Ainsi, au lieu de se marcher sur les pieds, mieux vaut se réunir et intensifier les synergies», souligne Marc Poncé.

Une force commerciale à exploiter D’ailleurs, les commerciaux travaillent déjà ensemble: «Souvent, le commercial propose un des services, puis est amené à parler de l’autre service. Par exemple, le prospect n’avait pas imaginé les contraintes inhérentes à l’ouverture d’un restaurant

d’entreprise, le commercial lui proposera alors des chèques repas», ajoute-t-il. Pour accroître les synergies, l’équipe commerciale sera ainsi réunie au sein d’un même bureau. Il en sera de même pour les départements marketing et comptabilité, qui deviendront communs aux deux filiales. «Géographiquement, entre Windhof et Luxembourg, il n’y a jamais eu que 20 km, mais on se parle tout de même moins quand on est dans des locaux différents, ce qui rend les doublons assez fréquents», plaisante-t-il. Ce rapprochement des activités permettra, de surcroèit, le partage du savoir-faire de chacune des filiales. Sodexho Luxembourg bénéficiera ainsi de l’expérience en matière de communication de Sodexho Pass, acquise auprès de sa large clientèle. «Nous aurons aussi l’opportunité de faire du cross-selling, c’est-à-dire vendre plusieurs services à un même client», complète Laurence Graff, directrice de Sodexho Pass. Un client disposant d’un restaurant d’entreprise pourrait ainsi se voir proposer des chèques-cadeaux pour son personnel en fin d’année. «Aujourd’hui, nous avons une force unique au Luxembourg, celle de pouvoir proposer une gamme complète de solutions en matière de restauration à des prospects. Nous pouvons ainsi offrir la restauration collective, la gestion de distributeurs automatiques ou une solution chèques-repas. C’est une force commerciale qu’il faut exploiter au mieux. Les synergies s’accentueront à partir du moment où nous serons ensemble au sein des mêmes locaux», relève-t-elle. Le choix du complexe de l’Atrium Business Park n’a rien d’anodin. «C’est le côté moderne et complet qui nous a fait choisir cette localisation», souligne Mme Graff. Complet, il promet de l’être. Sodexho y dispose déjà d’un restaurant et d’une sandwicherie, qui seront complétés, début 2007, par l’ouverture d’un self-service de 400 places. Et d’autres services tels qu’un centre de fitness et une crèche verront le jour sur le site. || Anissa Aïssaoui


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Alison Hill is Operations Director for Clerical Medical Europe International Insurance (Luxembourg) S.A., and a professional role model for anyone – male or female. She just turned 40, ran the London Marathon and bought herself a much deserved “snazzy little sports car”. She travels extensively for her work and for her play and in fact, wrote the answers for Portefueille on her BlackBerry sitting by the pool on a Greek Island while sipping a cocktail.

Photo: Andres Lejona

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PORTEFEUILLE

Alison Hill What memory do you have of your first pocket money? I remember saving up my 50 cents weekly pocket money when I was five years old to buy a Princess Barbie doll with a plan to save up for the horse-drawn carriage and Prince Ken to go with it.

What business would you qualify as “the best of your career”, up until now? I have worked in the banking and investment industry for my whole career so it would have to qualify as the best so far, but I am really interested in moving into a more charitable based career in the future.

Your first wages... Tell us! My first wage after college was 1,000 euros and it was used to pay for my family’s mortgage, food and other basics – not very exotic, but essential.

Have you already prepared for the succession of your inheritance? My next big financial plan is to fund my daughter’s university education as she moves from the International School of Luxembourg to a university in London next year.

“In order to gain, it is necessary to take risks”. Do you adhere to this principle? I always take lots of risks in my life – so don’t tend to take so many risks with my investments. But as I work for an investment company, I truly believe that taking higher levels of risk will bring you greater rewards.

What amount of money do you have in your wallet at this very moment? I always have around 250 euros in my wallet.

Did you ever come to the conclusion that “money cannot buy everything”? I have always known that money cannot buy happiness – as some of my happiest memories were when I had little money – meeting my husband Simon Moore, and having my daughter Holly, being my two happiest memories. I did however, recently buy myself an old Mercedes 300SL cabriolet as a treat for hitting my 40th birthday, which could prove to be a good investment.

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Water Oil

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Average Price Increase 6,3% 6,2%

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Source: SEC filing American States Water, Bloomberg Opec crude oil basket

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Prices of oil versus water

WAT E R I N L U X E M B O U R G

Blue Gold Fresh water is a hot global commodity and in Luxembourg it is no different. From tap water to bottled water we have an unquenchable thirst, and that translates into big business. Do you drink tap water, and if you do, do you think of it as free? Or are you part of the growing mass of people who have integrated bottled water into the daily routine? Do you know how much a one-litre bottle of your favourite water is? At the time of print, the price of a litre of gas is 1.14 euros. The price of a litre of premium water? Anywhere between about 40 and 50 cents per litre unit if you buy in bulk, and far more if you buy it in a restaurant. That means you can pay more for a bottle of water than the equivalent amount of oil. People complain about the price of gas, but they are increasingly buying premium-bottled waters. In May 2006, Sources Rosport (hereafter referred to as SR) launched an offensive in Luxembourg, spearheaded by Marketing Director Max Weber. They unveiled a new look for their flat-water brand, Viva, along with a new logo and PET (polyethylene terephthalate) bottles, and announced the installation of a new PET bottling facility. Statistics on the Luxembourg water market are hard to find. Karine Lombard of the European Federation of Bottled Water explains that one of the issues is the large number of transfrontaliers (cross-border workers) who drink bottled water in Luxembourg but are not considered in per capita stats of the country’s 455,000 population. With only two local producers on the market, Rosport and Beckerich, the big international water players don’t consider this a significant market. Thus, Luxembourg figures do not get separated from say, Benelux figures. Also, both Lombard and Weber say that the Belgian so-called “EcoTax” inhibits calculations.

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To understand the market trends in Luxembourg, one has to look at global trends.According to food and beverage market researchers Zenith International, non-alcoholic drinks were the fastest growing beverages segment worldwide between the years 1999 and 2004. People have become more health-conscious and new restrictions on alcohol influence people’s drinking habits. They drink bottled water because they believe it to be better for them than tap. It is naturally pure (has no chlor or other chemicals) and generally tastes better than tap water. It contains no calories, sugar or caffeine. According to the CRTE (Centre de Resources des Technologies pour L’Environnement), approximately 150,000 m3 of drinking water is distributed daily through the public networks. Thus per capita, Luxembourg has an average consumption of 280 litres/capita/day. Sixty per cent of this comes from subterranean sources (which Weber says can be very pure depending on where you live) and 40% of this is from the Sure water treatment centres. In 2005, tap water used in Luxembourg totalled 43.8 billion litres. The average household uses 150 litres per capita of which two thirds is used for hygiene, one sixth for cleaning dishes and the rest for drinking and cooking. According to the CRTE, not only do more than 100,000 transfrontaliers consume water in Luxembourg every day, but there are tourists to consider, and a projected growth in the population in the upcoming years. We need more water. This water is not free. Luxembourg water currently costs around 3.5 euros/m3. Of the 10 biological wastewater treatment plants in the country, five do not comply with European legislation. In order to accommodate


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the increased consumption of drinking water and the increased wastewater, the government must invest 900 million euros and this reflects a global trend. US Fortune magazine dubbed water the “oil of the 21st century”. In June, Pictet Funds SA held a seminar on the advantages of investment funds for the water industry. In Pictet’s presentations they list multiple reasons why water is an excellent potential investment. “The water sector has outdated or non-existent infrastructure, there is an outsourcing mega trend of all water services, there is an increasing demand for water worldwide, and water supply is a natural monopoly, which is assured by long-lasting contracts.” They report that in Europe alone, “water and wastewater directives imply funding needs of 330 billion euros.”

Water is liquid gold In his May presentation, Weber gave the global figures for bottled water consumption. In 1999, 985 million HL (1 hectolitre = 100 litres) were consumed, in 2004, 1,544 million HL (growth of 56.75% over five years), and it is projected that consumption will reach 2,300 million HL (up 48.96%) by 2009. Industry experts see worldwide growth in bottled water (roughly) as 10% a year. To demonstrate what a thirsty globe we are, Weber said that the 1,544 million bottled water figure represents only 3.3% of all the consumed liquids. Where you have an industry with that kind of growth and sales, you inevitably get the big global players eyeing up the spoils. The number one bottled water producer in the world is that king of globalisation, Nestlé, who is number one in Europe, and number two in Belgium (Spadel is number one in the Benelux countries). The other competitor of significance is Group Danone from France. In 1955, Dr Michel Lucius discovered the first Rosport springs, a heavily carbonated water. In the 1960s, Rosport’s main competitors were Perrier, Gerolsteiner and Spa. In global terms, Weber says SR’s market share now represents 0.0079% of the worldwide bottled water market. Nestlé only entered the water business in 1969 with a 30% stake in Société Générale des Eaux Minérales de Vittel. It acquired a controlling interest in SGEMV in January 1992, and went on in May of the same year to buy out the entire Perrier Group. Now, Nestlé Aquarel, a brand that markets itself as the right balance between quality and price for “the whole family”, claims it will have a network of bottling facilities within ten years that should make it the leading brand in Europe. Nestlé Waters now represents 9% of Nestlé sales and has a presence in 130 countries marketing about 70 different brands. Rosport is a fully independent Luxembourgish SA. In 2005, they produced 22.4 million bottles, an increase of 2.5% (over same period, previous year). In 20 years, sales have gone up 114% while the population in Luxembourg has gone up 24%. So, if it ain’t broke, why launch a new marketing campaign? Firstly, Weber says that the launch of Viva in PET was due to the, “demands of our customers to add such a product, glass is still offered to the customers who use it today, and we have no plans to stop glass at all.” Mineral water, such as Perrier in its distinctive green bottle, was traditionally sold in glass. Only in 2000 was PET first introduced for Rosport. But PET itself is considered a big factor in overall global growth of bottled water. With the advent of PET packaging, consumers had larger, lightweight, unbreakable plastic packaging which makes bottled water portable and convenient, especially in bulk. Already in 1998, Rosport Blue was released in a .5-litre PET bottle. Weber says that now, one out of four of their mineral water range sold is plastic. The 1.5-litre bottles with soft grip six packs reflect consumer patterns. The .5 and .25 glass bottles are for the Horeca Sector (hotels, restaurants, cafes) and the one-litre bottles in glass are still available for sale. What are the ecological considerations when measuring glass versus PET? Studies in the US suggest that producing a 500-ml PET bottle generates more than 100 times the toxic emissions to air and water than making the same sized glass bottle. Some greens argue that the process of extracting the raw materials for glass production is more environmentally damaging.

The Luxembourg bottled water market Top 3 Bottled Waters* 1. Vittel for flat water (Nestlé Waters). Rosport for carbonated. 2. Evian (Danone). 3. Gerolsteiner (Bitburger). San Pellegrino (Nestlé Waters). * According to Sources Rosport based on 1000 persons surveyed Competition on the market The Luxembourg market only has two local players with different target markets, thus they do not really consider each other as competitors. Sources Rosport markets pure premium flat and sparkling waters. Beckerich produces a suite of mineral water products in a lower price range, which include soft drinks (limonade and cola). Beckerich almost entirely exports their products. Rosport is entirely local and exports zero. The real competition comes from the large international competitors: 1. Nestlé Waters – Did you know that Nestlé owns Vittel, Acquarel, Acqua Panna, San Pellegrino, Perrier and Contrex (as well as many other brands sold in other countries) 2. Danone – Did you know that Danone owns Evian, Volvic and Badoit? 3. Spadel Group

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Photo: David Laurent

In Luxembourg supermarkets, 78% of water is sold in PET

Max believes, “You have to consider the ecological equilibrium. Glass production is a very heavy industry. A recycled glass bottle can be used 35 times but the process of recycling includes a very heavy cleaning phase.” This is an ongoing debate that will not be resolved here. Weber says that in the last 20 years, the tendency for carbonated waters is lightly sparkling. The “classic” Rosport water now only represents 39% of sales. In 2001, the company was authorised to market a second source of (flat) water, and changed their name to Source”s” Rosport SA. In May of that year they launched Viva. Increased sales for Viva in 2004-2005 were 17.5%, which outweighs the market’s predicted growth of 10%, so focusing on Viva made sense. By 2005, Viva in bottles represented 30% of market share.

Marketing local – drinking local Rosport conducted a study of 1,000 persons to discover the consumers of Viva and learned that 85% are Luxembourgish. Not surprising as Luxembourgish people like Luxembourgish products. Weber says foreign supermarket chains now know to court Luxembourg products in order to appeal to local tastes. The M/F ration is 42%-58%, and the age demographics are spread very evenly with under 34s representing 37%, 34-50year-olds representing 30% and over-50s representing 33% of sales. The bottled water market was characterised in the past by thinner markets for premium and entry level bottled waters and a very healthy market for mid-range waters. Consumers now make more of a distinction. They either want entry level (cheaper) waters – Beckerich, Cristaline, Aquarel, San Benedetto, for example – which they purchase in larger quantities than ever before, or they are choosing premium waters, the category Sources Rosport products fall into, and also Perrier, Contrex, etc. SR based their relooking on the demographics of their target market and consumer trends and decided that Viva needed a trading up, to reflect the brand’s “premium” position. Along with the enhanced recognition of a new logo, they wanted to reflect impact, value for money and the qualities of “active, feminine and modern”. In the supermarkets, Weber says that mineral water has seen a 20% increase in sales during the last six years, four out of five waters are flat, and 78% of waters in the supermarkets are being bought in PET.

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Because of all this SR took the decision to build a second PET bottling line, which represents an investment of 3,000,000 euros. What some people do not realise is that their water comes directly from the ground to the bottle without purification or an additive stage. The capacity on the new line is 10,000 1.5 PET bottles/hour or 17,000 .5 litres/hour. The trucks drive into the plant, pick up the bottles and drive them back out again. The home and office delivery market (HOD) is a lucrative sector for the bottled water industry. Again, with no available statistics, it is difficult to assess the situation, although with the number of offices in Luxembourg and the thirst for premium water the market is primed for international water to flow in. For example, Aqua d’Or is a Danish company that has been supplying water coolers to homes and offices with Danish sourced water since 1993. Weber says that Horeca and institutional sales are important for them. They sell water through automatic vending machines next to soft drinks, and do a healthy HOD water trade. All their delivery is in glass bottles. SR will never provide large office or home containers: “In our view, the gallon jugs placed in offices are not the healthiest solution. Very often, the containers are stored in dusty rooms. When placed on the coolers the dust and bacteria go straight into the water. Also, the risk of contamination of the inner cooling circuits is very high so that at least the first glass of water in the morning or after the weekend will be full of germs. If they are placed by a window where UV rays can penetrate the water, there may be a taste of plastic and the germs contained in the water will multiply due to the heat. There is a true risk of contamination because source and mineral water should always be stored in dark rooms, with no dust and no foreign chemicals nearby.” Not long ago, the decision to drink water meant pouring yourself a glass from the tap. Now there are many things to consider: price, source, pretty bottle, bubbles or flat, glass or PET? Sources Rosport cannot scientifically forecast how long the water will be available. What they do know is that 95% of Viva water is more than 50 years old. This means it takes 50 years for a drop of water to seep down through the rocks collecting minerals until it forms a pool at the source. One drop. And every year that drop of water is becoming more and more precious. || Mary Carey


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AGENDA

Sur les ondes INTERNET RTL (88.9 FM) Programme jusqu’au 14 juillet, date à laquelle commence la «grille d’été» de RTL Radio, qui s’achèvera le 11 septembre: Econews – Infos du monde de l’Économie, deux fois par semaine, le lundi et le jeudi matin vers 8h20. En semaine du lundi au vendredi: - 7h50 Commentaire de la rédaction ou Carte Blanche d’une personnalité. - 12h50 Invité ou dossier sur un sujet d’actualité. Background am Gespréich (en luxembourgeois) Une personnalité commente l’actualité tous les samedis entre 12h et 13h. Le dimanche, trois émissions en alternance entre 11h15 et 12h: - Le Club de la Presse (en luxembourgeois) Les journalistes de la presse écrite commentent l’actualité. - Dir hutt d’Wuert (en luxembourgeois) Les auditeurs ont la parole. - 5 vir 12 – ën annere Blëck iwwert d’Aktualitéit (en luxembourgeois)

Radio ARA (103.3 & 105.2 FM) Résister, c’est créer (en français) Émission d’une heure proposée par ATTAC Luxembourg (association pour la Taxation des Transactions Financières pour l’Aide aux Citoyens). Mardi 18 juillet, à 18h30. Thème de l’émission: Les organismes génétiquement modifiés (OGM). Mardi 15 août, à la même heure: Le chômage. Business News (en anglais) Indices boursiers – cours de change – infos finances. Préparé par Simon Gibbons. Chaque matin à 7h40 du lundi au vendredi.

Photo: David Laurent

Radio socio-culturelle (100.7 FM) Du 1er juillet au 11 septembre 2006: Chronique économique par Fernand Weides (en luxembourgeois) Chaque vendredi à 7h50 et 12h50. Coupe du Monde de Football 2006 Chronique et commentaire avec Pol Philipp, président de la FLF jusqu’au 9 juillet vers 12h10. Ouverture du Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean Live sur la radio le 2 juillet de 14h30 à 17h. Étape Tour de France ObernaiEsch/Alzette: Live sur la radio le 3 juillet à partir de 11h30. Ierfstécker (en luxembourgeois) Série sur les grandes familles. Par Martine Reuter. Les mardis à 11h05. Le 18 juillet: La Famille Guiness; le 25 juillet: Medici, le 1er

août: Barilla, le 8 août: Rotschield, le 15: Peugeot, le 22: Krupp, le 29: Kennedy et le 5 septembre: Oetker. Modus Vivendi Série sur l’histoire de la mode depuis le début du 20e siècle jusqu’à aujourd’hui. Par Pascale Lorang Les vendredis à 19h30 du 21 juillet au 8 septembre. Eng Fro vu Muecht? (en luxembourgeois) Série sur les philosophies et théories politiques Aux dates suivantes, à 9h05: Les 18, 19 et 20 juillet: Le machiavélisme Les 25, 26, 27 juillet: L’absolutisme Les 1er, 2 et 3 août: La démocratie Les 8, 9 et 10 août: Le conservatisme Les 15, 16, 17 et 18 août: Le libéralisme et le néo-libéralisme Les 22, 23, 24 août: Le marxisme Les 29, 30, 31 août: La démocratie sociale Le 5 septembre: Le totalitarisme Le 6 septembre: Le nationalisme Le 7 septembre: Le fascisme Le 8 septembre: Le stalinisme Il est possible de s’abonner gratuitement au cahier de programme de la radio, avec tous les détails, en appelant le 44 00 44-1 ou par mail: info@100komma7.lu.

Cléo Thoma, animatricerédactrice sur Radio socio-culturelle 100,7 60

Les dernières nouveautés Le site de la radio socioculturelle 100,7 (www.100komma7.lu), réalisé par e-connect, a fait peau neuve, avec une navigation simplifiée et la possibilité d’appliquer des filtres personnels suivant les préférences. Il est désormais possible de rechercher un morceau diffusé, télécharger le programme en format PDF ou demander à le recevoir à domicile. Petit plus à venir: la possibilité d’écouter sur le site les émissions déjà diffusées. Autre nouveauté radio: www.aracity.lu, riche en contenus interactifs et en informations, tant sur la musique que sur la ville de Luxembourg. L’Euro Info Centre-Luxembourg PME/PMI de la Chambre de Commerce a, de son côté, entièrement réactualisé son site www.eicluxembourg.lu Nouveau graphisme et informations plus complètes et mieux structurées. En nouveautés: calendrier des manifestations «européennes» avec inscriptions en ligne, téléchargements gratuits de documents… Pour les jeunes… ou les moins jeunes, Digital Studio a planché sur www.love.lu, site de rencontres à Luxembourg et alentours. Inscription gratuite, mais services annexes payants, par SMS-Premium ou carte bancaire. Hors frontières, notons que c’est à P&T Consulting que la ville d’Arlon a confié le développement de la nouvelle version de son site (www.arlon.be). Il s’agit du premier projet d’envergure de la société en Belgique. Parmi les dernières nouveautés, signalons encore www.addedvalue.lu, où toute l’équipe de Will Kreutz s’en donne à cœur joie, présentant même des projets refusés et, plus sobre, www.cpos.public.lu (Centre de psychologie et d’orientation scolaires), réalisé par Nvision. Pour sa part, le CRP Henri Tudor est à l’initiative de www.gestiondeprojet.lu (et sa traduction anglaise www.projectmanagement.lu), un portail au service de la gestion de projet au Luxembourg, riche de fonctionnalités pratiques et participatives…. À noter, aussi, que le site du nouvel annuaire luxembourgeois Yellow.lu, lancé par RTL, a été pris en mains par Dotcom Luxembourg (www.yellow.lu). L’agence a également œuvré au lancement du site de la société Deco Jardin à Roost (www.deco-jardin.lu). Enfin, www.monster.lu présente un nouveau layout et une nouvelle navigation, avec un accès direct à la recherche d'emploi depuis la homepage et un accès simplifié vers les portails thématiques. Accès personnalisable pour accéder plus rapidement aux meilleurs services.


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O I KO P O L I S - PA R T I C I PAT I O N S

Filière bio: la survie passe par la coopération L’ouverture, prévue en septembre, d’un grand magasin Naturata à Munsbach consacre la réussite de la filière coopérative d’agriculture biologique.

Photo: Luc Deflorenne

Aender Schanck: «Au niveau financier, l’avantage n’est pas du côté du bio. Sinon, plus de gens se lanceraient dans l’aventure».

Sous le soleil estival, les engins s’activent actuellement à Munsbach, sur le chantier du plus grand supermarché Naturata du pays. «Nous espérons être prêts à la fin de l’été afin d’ouvrir les portes aux clients à la miseptembre», se réjouit Aender Schanck, administrateur-délégué d’Oikopolis-Participations. Cette jeune société, née d’une restructuration opérée en décembre 2005, regroupe notamment sous son aile l’association agricole Bio-G, le grossiste Biogros ainsi que la chaîne de magasins Naturata. L’actionnariat est détenu principalment par Oikopolis (anciennement Oekimmo, le promoteur des deux bâtiments de Munsbach) et par Bio-G. L’origine de ce qui s’apparente aujourd’hui à une véritable filière intégrée remonte à la fin des années 90, lorsque fermiers et maraîchers se sont associés à des particuliers et aux structures déjà existantes pour jeter les bases du «projet Oikopolis», visant à concentrer les forces vives et favoriser la commercialisation des produits biologiques du Grand-Duché. En 1989, le premier magasin Naturata fut inauguré au Rollingergrund, dans la capitale. Outre des produits bio «made in Luxembourg», il propose toute une gamme d’articles, alimentaires ou non, provenant de l’importation. Cinq autres enseignes suivront, jusqu’à ce qui devrait constituer, dès cet automne, le fleuron du groupe: une surface commerciale de près de 1.000 m2 à Munsbach. «Ce projet est un peu notre ‘chef-d’œuvre’, explique Aender Schanck dans un sourire. Il constitue en quelque sorte l’aboutissement – momentané – de notre démarche collective». Le site comportera, entre autres, un supermar-

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ché de 580m2, un restaurant de 300 m2 (avec un catering), un magasin de vêtements et un parking sur deux niveaux. Le tout «posé» juste à côté du bâtiment administratif d’Oikopolis, dans le parc d’activités Syrdall. Un lieu susceptible d’attirer le chaland? «Nous sommes sûrs et certains que nous aurons des clients ici, car l’endroit est facile d’accès, juste à la sortie de l’autoroute. C’est un commerce ‘vert’, mais les gens viennent aisément y faire leurs courses hebdomadaires avec leur véhicule», indique Aender Schanck. Le montant des investissements s’élève à 4,2 millions d’euros pour le bâtiment, auxquels s’ajoutent 700.000 euros destinés aux installations et équipements. Le projet permettra la création d’une quinzaine d’emplois, qui rejoindront les 85 postes déjà créés dans les différentes entités d’Oikopolis-Participations. Avec ce projet, le groupe se lance également dans un créneau tout neuf pour lui: la restauration, individuelle et collective. «Depuis 17 ans, le magasin Naturata du Rollingergrund permet de montrer aux gens ce que sont les produits bio. La prochaine étape, c’est de leur montrer ce qu’est la cuisine bio, souligne Aender Schanck. Je suis donc très intéressé de voir comment va se développer le catering. De plus en plus de gens mangent dehors et je suis persuadé que ce créneau est porteur. Dans les cinq prochaines années, nous entendons surtout développer l’offre en ce sens».

78 agriculteurs bio au Luxembourg Mais le complexe Naturata fonctionnera également comme une vitrine du savoir-faire des producteurs biologiques du pays, toujours fort peu nombreux. Fin 2005, le pays en comptait 78 qui occupaient 2,52% des surfaces agricoles utiles. Quant aux volumes produits, en l’absence de données statistiques sur ce sujet, ils sont estimés à 2,5% du total national, en raison du plus faible taux de rendement de ce type d’exploitation par rapport aux procédés «conventionnels» (généralement appelés «chimiques» par les partisans du bio). «Au niveau financier, l’avantage n’est pas du côté du bio. Sinon, plus de gens se lanceraient dans l’aventure, déplore Aender Schanck. Nous touchons des subventions, mais tous comptes faits, pas plus que l’agriculture traditionnelle qui bénéficie de nombreuses ‘subventions cachées’», assure-t-il. Les lourds investissements nécessaires à la reconversion des exploitations (du traditionnel vers le bio) constituent un autre frein au développement de ce type d’agriculture, selon lui. Autre raison invoquée: les mentalités rurales, qui restent parfois figées. «À l’étranger, les jeunes qui s’installent en bio viennent des villes et ont généralement été formés à l’université. Ils ont des pratiques très innovantes. Au Luxembourg, même si quelques professeurs s’engagent pour le bio dans la seule école professionnelle du pays (à Ettelbruck, ndlr.), les enfants qui viennent des fermes traditionnelles ne veulent rien avoir affaire avec le bio. Cela reviendrait à remettre totalement en question les techniques employées par leurs parents et cela ne passe pas dans les mentalités», constate l’administrateur-délégué d’Oikopolis. La filière ne peut compter, non plus, sur les autorités publiques pour se développer, selon M. Schanck. «La volonté politique pour soutenir le bio, au niveau européen, s’est avérée très médiocre jusqu’à présent… quoique souvent plus progressiste que les ministres dans les différents pays! Je ne peux pas dire que M. Boden (le ministre de l’Agriculture depuis 1995, ndlr.) ne fait rien. Mais il dit toujours que l’agriculture bio se développera lorsque le marché le voudra».


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Au Luxembourg, pourtant, la demande est en progression constante, même si l’on ne peut pas parler d’un décollage des ventes: les produits bio représentent ainsi, d’après les estimations de M. Schanck, environ 2,5% du volume total des marchandises écoulées, «même si Cactus arrive à des taux de 5 à 6% avec les fruits et légumes bio. C’est d’ailleurs dans la grande distribution que se fait l’essentiel des ventes, le reste étant proposé directement à la ferme ou vendu aux coopératives agricoles qui traitent avec l’industrie, en vue de la transformation de produits comme le lait ou la viande», indique Aender Schanck.

Surcoûts… et atouts Il n’existe, de fait, aucune structure de transformation purement biologique dans le pays. «Pour le lait, par exemple, Luxlait rassemble la production de diverses exploitations, effectue la transformation et nous revend les produits finis. Nous assurons ensuite la distribution en magasins», explique Aender Schanck. Ce système, bien rôdé, connaît pourtant des limites: la petite taille du marché qui limite de facto la gamme de produits développés. «Il n’est pas assez lucratif, par exemple, de faire une dizaine de sortes de yoghourts bio, parce que nous n’écoulons pas les quantités nécessaires à la rentabilisation des coûts de production. Nous importons donc beaucoup de produits laitiers, notamment les variétés aux fruits, tandis que le lait bio produit en surplus dans les fermes luxembourgeoises se voit ‘déclassé’ et vendu au tarif traditionnel», indique-t-il. L’homme sait bien de quoi il parle puisqu’il a lui-même fondé, en 1978 avec son frère, la première ferme laitière bio-dynamique du Luxembourg. Ce problème de masse critique, récurrent pour de nombreux produits «nationaux», a son corollaire: le coût élevé des frais de distribution, lié à l’impossibilité d’affréter de grandes cargaisons. Résultat: un surcoût non négligeable par rapport aux marchandises biologiques importées. «Il est très variable selon les produits: pour les agrumes, par exemple, il est presque nul, mais pour les pommes de terre, cela va du simple au triple! En règle générale, par rapport aux produits importés d’Allemagne, le surcoût est de l’ordre de 15 à 20%», indique Aender Schanck. Comment les producteurs bio font-ils alors pour tirer leur épingle du jeu? «Tout d’abord, ils sont sélectifs et évitent de produire des marchandises où ils seront vraiment trop peu compétitifs par rapport aux pays voisins. Ensuite, ils disposent tout de même d’un atout: l’individualisation du produit. C’est-àdire la possibilité de mettre sur le produit l’identité et l’adresse du producteur. Les pommes de terre ou les carottes ne sont pas anonymes, mais viennent de la ferme X ou Y», explique M. Schanck. Très appréciée des consommateurs, cette traçabilité a permis à la filière bio luxembourgeoise d’émerger, il y a une vingtaine d’années. «Sans cette possibilité, nous ne serions pas parvenus à nous établir contre la concurrence étrangère qui était là dès le début de notre mouvement, il y a 18 ans. Avec les magasins Naturata qui sont bien établis, entre temps, on a quand même repris une bonne partie du marché. Nous devons détenir environ 60% du marché des magasins spécialisés bio», estime l’administrateurdélégué d’Oikopolis-Participations, qui espère bien que ce taux grimpera encore grâce à la nouvelle enseigne de Munsbach. || Frédérique Moser

Deux labels Pour bénéficier de l’appellation «biologique», les produits doivent être élaborés selon la réglementation européenne (règlements n° 2092/1991 et n° 1804/1999), qui prévoit notamment que 95 à 100% de leurs ingrédients d’origine agricole doivent être issus du mode de production biologique. Les règles de base sont l'interdiction d'utiliser des engrais chimiques ainsi que des pesticides ou herbicides de synthèse. L'utilisation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) est également interdite. Au Luxembourg, la filière biologique est réglée par l’Administration des services techniques de l’agriculture (ASTA) qui s’appuie sur trois organismes de contrôle agréés (deux allemands et un belge) pour vérifier la conformité des produits étiquetés «bio» avec la réglementation européenne. Un logo vert et bleu permet leur identification. Le consommateur peut également s’orienter grâce aux logos utilisés par les associations reconnues d’agriculture biologique. Ceux-ci garantissent non seulement le respect des dispositions européennes, mais aussi celles des cahiers des charges de ces associations privées, souvent plus strictes. Il existe deux labels bio luxembourgeois: Demeter (produits du «Veraïn fir biologesch-dynamesch Landwirtschaft Lëtzebuerg asbl») et Bio-Label (produits de la «Verenegung fir biologesche Landbau Lëtzebuerg asbl»). À côté de ces labels nationaux, le consommateur peut également trouver divers labels et logos bio sur les produits importés. || F. M.

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M É D I A S E T C O M M U N I C AT I O N

CODUR

Le Cercle Marconi revit!

Vivre ensemble Promenade-découverte dans les Jardins de Strassen, qui écloront au printemps 2007.

L’association revendique aujourd’hui une représentativité affirmée dans le secteur de tous les médias.

Photo: Julien Becker

Fondé en 1988 à l'initiative de quelques professionnels des médias soucieux, à l'époque, du devenir du site audiovisuel luxembourgeois, alors que se profilait la délocalisation d'une partie des activités de RTL vers l'Allemagne, le Cercle Marconi n'a jamais particulièrement défrayé la chronique. Mais il connaît, aujourd'hui, un second souffle après s’être restructuré afin de regrouper l'ensemble du secteur, toutes activités confondues. Un nouveau président a également été nommé: Roland Jaeger. L'ancien general counsel de SES Global, qui succède à Fernand Weides, est, aujourd’hui, à la tête de Comvergence, une société d’études et de conseils dans le domaine du développement de l’audiovisuel et de la communication électronique, portée sur les fonts baptismaux avec des associés du cabinet d’avocats Arendt & Medernach. || J.-M. G.

Céline Depiesse, directrice de Codur.

Codur, pour construction durable. Tout un programme, toute une démarche aussi derrière le nom de ce promoteur immobilier, établi à Windhof depuis quatre ans, qui s’engage en faveur de «constructions à haute qualité environnementale qui s’inscrivent dans une perspective de développement durable. Nos projets respectent une charte où se conjuguent qualité de l’eau et de l’air, des espaces verts, des matériaux et une utilisation rationnelle de l’énergie», explique la directrice, Céline Depiesse. Dernier projet en date: les Jardins de Strassen, ensemble architectural composé de quatre résidences et comprenant 64 appartements, de 41 à 217m2, le long de la route d’Arlon. Mis en oeuvre par trois architectes, Thierry Noben, Thierry Aughuet (architecte d’intérieur) et Xavier Eppe (architecte paysagiste), le projet promet de faire la part belle au bien-être et à l’environnement, avec des résidences disposées parmi de vastes espaces-jardins. Six surfaces commerciales sont également prévues; une fiduciaire, une banque et un coiffeur ont déjà posé leurs jalons, d’autres sont encore disponibles, tout comme certains appartements. La livraison se fera en plusieurs tranches, la première étant pour mars 2007. || F. M.

BCL

Confiance en chute libre Indice de confiance des consommateurs janvier 2002 - avril 2006 14 12

6 4 2

-6

Fé v. 02 Ju il. 02 Oc t. 02 Ja n. 03 Fé v. 03 Ju il. 03 Oc t. 03 Ja n. 04 Fé v. 04 Ju il. 04 Oc t. 04 Ja n. 05 Fé v. 05 Ju il. 05 Oc t. 05 Ja n. 06 Fé v. 06

0 -2 -4 -8 -10

L’Indice de confiance des consommateurs, établi par la Banque centrale du Luxembourg, n’en finit pas de chuter. Il n’a cessé de s’afficher en baisse depuis le mois de janvier, atteignant, en mai, son plus bas niveau historique: -9 en données corrigées des variations saisonnières. Principale cause de ce net recul: l'orientation fortement négative des anticipations sur douze mois relatives à la situation financière des ménages.

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Source: Banque centrale du Luxembourg

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M U D A M L U X E M B O U R G — M U S É E D ’A R T M O D E R N E G R A N D - D U C J E A N

The road to Eldorado It hasn’t been an easy journey for Mudam, but at its official opening, Luxembourg’s new home for modern art hopes to show the world that all that glitters in one of the world’s largest financial centres is not gold.

Photo: David Laurent

“The good thing about art is when it travels without limits or politics,” Marie-Claude Beaud, General Director (Mudam).

cowers from controversy, which is exactly what the post requires. Her professional pedigree is more than impressive, having worked as Director of the Grenoble Museum, Director of the Cartier Foundation (Jouy-enJosas and Paris) and General Curator of the Union Centrale des Arts Décoratifs (Paris), just to mention some of her experience. Her strong opinions come with an equally strong sense of wry humour. She jokes that she can’t enjoy dinner parties because the same Mudam issues always get debated if she is present. One of the remits of Mudam is to build up a permanent collection, and thus far it has acquired 230 to 250 pieces. The task of purchasing falls to the Mudam Foundation guided by a scientific committee established by Beaud who validate the choices. It is a fact however, that the purchase of contemporary art tends to cause debate in any country and Beaud is a firm believer in the non-compartmentalisation of contemporary art. “What is a piece of art or not? Contemporary art is difficult,” she concedes. One of the things it does is challenge people, and this leaves Mudam having to find sponsors for the “controversies”. “There is always risk when one buys art,” Beaud continues, “but with contemporary art the risks are less. You are not going to buy a fake Van Gogh, for example.” Amusingly, she adds that the opening of the building will deflect the barrage of criticism to, at the very least, a different target. “It will be the art collection that will start to garner criticism, now that people have stopped picking on the building.”

Mudam in numbers

The Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, Mudam, opens on 1 July 2006. Although the serendipitous timing is mostly due to construction delays, the opening just before Luxembourg’s second reign as Capital of Culture in 2007, couldn’t be more fitting. After all it was during Luxembourg’s first stint, in 1996, that the idea to build an ambitious contemporary art museum from scratch was put into action.

Controversy The project found its first true wings with the support of the then prime minister, Jacques Santer (who remains President of Mudam’s Board of Directors), but was later stalled by the high projected costs of the I.M. Pei-designed home for the museum as well as controversy over the building’s location on a prime archaeological site just outside the city centre. Adversaries of the project nicknamed it “Musée Pei”. Critics fretted that the building would cost so much there would be no money left for art. All this controversy meant that defenders of the project had to battle constant opposition. The road to Mudam was a much rockier one than anyone expected. Enter Marie-Claude Beaud, a French woman hired in 2000 to act as Mudam’s General Director. Beaud does not come across as a person who

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The building (famously) is the work of sino-American architect Ieoh Ming Pei, and is built on the site of Fort Thüngen, set “ harmoniously in the natural and historical fabric of the Park Dräi Eechelen”, designed by Michel Desvigne. The building has a total surface of 10,000 m2, and nearly 4,800 m2 of exhibition space on three levels as well as an auditorium, a boutique and a café, and has cost, to date, roughly 88 million euros. “After the decision for the second stage of the project was decided we never went over the budget,” says Beaud. Mudam currently employs a staff of around 45, and will mount three shows a year, of which one will be a large public event, one will be an artist community linked event and one will have a local Luxembourg connection. The Mudam Foundation is financed by the Luxembourg State via the Ministry of Culture, who annually grants it money, the amount of which is fixed by law. This budget enables the museum to cover operating expenses and to acquire the works intended for the museum’s collection. The budget allocated to acquisitions rose in 2005 to 825,000 euros. If you compare this to the budget of, for example, New York City’s Museum of Modern Art (MoMA), which has an annual budget of 85 million US dollars, it is possible to argue that, relatively speaking, the Mudam budget is quite small. “It is not huge, but I think it is correct,” says Beaud. “We used a lot of this budget for the opening.” The Foundation has no choice but to augment the budget for its activities by calling upon companies and private individuals to take part in the


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Photo: BW Coin Design

financing of projects, which extend from the educational programme to new orders for the collection and for the exhibitions. The Banque de Luxembourg was on their side from the beginning (although Beaud is quick to add that other banks, companies and individuals gave them money or made purchases for them), and it is this kind of loyal support that will keep them running. Starting in 2007, the Foundation must seek one quarter of its budget from its own receipts and in particular from patronage. “We have to fund the activities of the programmes and we are obliged to go international,” says Beaud. A big part of their project is “Mudam Publics”, a series of programmes that focus on public interaction. Mudam will have “Mediators”, people who act as a direct link between the art and the public. “Not just security guards but people who are informed about the art and whom the public can ask questions.” There will be other activities such as “Mudam Chats”, the auditorium programmes, which will facilitate encounters with artists, directors, etc. The “Studio” is part of the educational programme, which, “will really get going in September and bring schools into the galleries. There is no art school in Luxembourg, as there has been a music conservatory. Education is a big part. Artists are not just interested in aesthetics; we are also interested in morals. The building will help.”

A cultural space for our time Whatever critics may think of the building, it is clear that Beaud sees the beauty of the structure that Pei designed to fit organically into the chosen site, and applauds his vision as well as the pure geometric, monumental forms. She says that the spaces are unique and varied and that they have many different types of light. “An architect is a mathematician, an artist, a builder,” she says. “How should a cultural space be for our time? Pei’s architecture, the way he considered the space, allows people to feel the human quality – the softness of the stone. Pei thought about these things from the beginning. He considered this in comparison with the sky. He chose a pink, yellow type of stone (the limestone of Burgundy) because it goes with the grey sky in Luxembourg. The effect is magic.” Pei himself said, “The most important aspect that seduced me was the changing play between past and present, past and future – how to harmonise the past and the present so that they mutually reinforce each other.” Mudam is a combination of modern and ancient architecture, situated between the old and the new, between the Place de l’Europe in Kirchberg and the old city centre. What should a society spend its money on? That is an underlying question. The Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean was born from a political ambition: to make Luxembourg, “which rose to the forefront as a European and financial capital during the 1980s, a cultural capital as well.” The opening show, Eldorado, was inspired by the perception people outside of Luxembourg often have about the country, which Beaud says she sometimes finds astonishing. “Everyone knows it of course as a place where people put his or her money.” The myth of Eldorado, translated as “the golden one”, is the vain search for a fabled city of gold. “That is why the opening show, Eldorado, was done on purpose, because people think of Luxembourg like this.” But do people think of culture? With all the cultural initiatives, are people’s perceptions beginning to change? Luxembourg is a wealthy country that is pouring quite a bit of that money back into culture. What a country should spend its money on in a free and open society is up for public debate. Beaud accepts this. “The building of a museum is a political decision,” she concedes. We need politics to make culture. It is the nature of the beast. “The good thing about art is when it travels without limits or politics. Do people care that Michelangelo was Italian? I am still convinced of the role of the museum.” || Mary Carey

“Everybody in Luxembourg is part of the museum because it is paid for with taxes,” says Marie-Claude Beaud, General Director (Mudam). As part of the Eldorado exhibition, the museum commissioned artist Bill Woodrow to make 50,000 coins so that visitors can take one home as a souvenir.

Mudam – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean. Eldorado 02.07 – 20.11.06 Eldorado is supported by the trinity of artists, art lovers and key figures from the cultural and political scene – who, for the last 15 years have worked towards helping the Mudam project see the light of day. This first exhibition invites the public to discover the venue from “the cellar to the attic” where over 60 artists have contributed in an impressive plurality of genres. A second hanging will be undertaken after the initial five-month run to coincide with the “European Month of Photography.” 67


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Photo: David Laurent

Robert Thiemann, fondateur successif de RT-Log (2004) et BPM (2005): «Nous sommes un complément parfait des services de domiciliation du courrier».

BPM

Une poste pour «actifs nomades» Historiquement tournée vers la grande distribution, la société étend ses activités au traitement physique et électronique du courrier. En 2004, Robert Thiemann fondait Retail Transport Logistic (RT-Log), s’installait au parc d’activité Syrdall de Munsbach et devenait l’opérateur logistique d’Auchan. Dans la foulée, l’administrateur délégué créeait, en septembre 2005, BPM (pour Boîte postale – Postfächer – Mailbox), spécialisée dans la gestion du courrier (lettres simples, recommandés et colis) à valeur ajoutée électronique. Le concept est simple et déclinable en plusieurs modules: il s’agit d’une boîte à lettres, dotée d’une adresse postale physique, et accessible 24/24 heures, 7/7 jours. Avec, à la clé, des options personnalisées de notification (par SMS ou mail), réexpédition, lecture (à partir d’un compte Web sécurisé) et d’archivage électronique du courrier ainsi reçu. «Nous sommes au service de la mobilité des gens et de la société», affirme Robert Thiemann. Des études confirment les changements dans les habitudes d’achat et de consommation: stagnation des ventes en boutiques et magasins, croissance annuelle des achats en ligne de 6% (avec notamment un pic record de 30% enregistré à Noël 2005, par rapport à 2004, pour la même période), développement du TV Shopping, succès des sites Customer to Customer (C2C) tel eBay… Avec, en corollaire, une forte augmentation du courrier papier et des colis... Mais aussi un taux de non-livraisons et retours qui ne cesse de croître, pour atteindre désormais 7% du total expédié. BPM se positionne donc dans le dernier segment de la chaîne de distribution postale, là où finalement les grands opérateurs mondiaux (DHL, UPS, Fedex…) perdent en rentabilité. «Nous sommes un complément parfait des services de domiciliation du courrier», précise Robert Thiemann. Une solution d’outsourcing destinée en premier lieu aux particuliers (professionnels en déplacement, vacanciers, frontaliers – une adresse postale a été créée dans les trois pays voisins à leur intention —, fidèles du e-commerce…) et petites entreprises. Sont aussi visées, les banques et sociétés fiduciaires souhaitant externaliser la gestion de leur correspondance interne ou pour le compte de leurs clients, ou qui souhaitent simplement offrir ce service à leurs employés, en guise de gratification...

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Il s’agissait aussi, pour RT-Log, de rentabiliser une surface de stockage dédiée initialement à l’activité commerciale. Parmi ses principaux clients dans ce domaine, la société compte Auchan – qui sous-traite ce segment de l’activité logistique pour les produits non-food uniquement –, Technisat, Laboratorios Clausen, Hirapharm...

Des activités complémentaires L’idée partait de constats simples, observés au quotidien: difficultés de retrait du courrier et des paquets en dehors des heures normales de bureau, nécessité de pouvoir connaître le contenu des lettres et recommandés reçus, et ce, indépendamment du lieu où l’on se trouve, sempiternels problèmes d’adressage et de livraison postale… Robert Thiemann diversifie donc ses débouchés et tente l’aventure postale, grâce aux outils de gestion électronique de documents, une activité désormais incontournable et en pleine expansion. Avec le tri, la numérisation, l’indexation et l’archivage automatisés des documents, la GED apporte cette valeur ajoutée au service de la boîte postale personnalisée. Le courrier ainsi traité est notifié à son destinataire qui peut, en toute tranquillité, le consulter à distance. En 2005, RT-Log accroissait sa capacité de stockage de 40% et sa coopération avec Auchan de 30%. Aujourd’hui, huit mois après les débuts de BPM, la société de Munsbach affiche un chiffre d’affaires de deux millions d’euros, pour les deux activités réunies (dont 80% émanant du poste logistique) et emploie 25 personnes, dont cinq affectées à BPM. Sa clientèle est à 85% luxembourgeoise. Pour 2006 et les années à venir, RT-Log vise une expansion annuelle de 30% du taux d’occupation des entrepôts. «Avec la mobilité et la flexibilité de la société, la distribution postale deviendra de plus en plus difficile. Nous proposons à nos clients des solutions innovantes pour y remédier», précise Robert Thiemann. || Marc Alison


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F O N D AT I O N D E L’A R C H I T E C T U R E

Un espace «archi»grand

Quand architecture rime avec écologie…

Photo: Luc Deflorenne

La Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie inaugure ses nouveaux locaux de Hollerich avec l’exposition Made in Germany. Un grand coup de coeur… suivi d’un grand coup de stress. Voilà le bref résumé des semaines que viennent de vivre les deux employées et les membres de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, laquelle a quitté ses locaux de la rue Beck pour s’établir à Hollerich. L’imposante bâtisse, située au 1, rue de l’Aciérie, est mise à sa disposition par Paul Wurth, pour les deux ans à venir, au moins. Soit 1.000 m2 d’espaces pour pouvoir enfin réunir sous un même toit bureaux, salles de conférences, maquettes et archives. «Les grandes expositions, et notamment le Prix de l’architecture – le prochain aura lieu en 2007 – continueront de se tenir au Kirchberg, à la Banque de Luxembourg», précise Anouk Bernard, coordinatrice adjointe. Si elle se réjouit de ces vastes nouveaux

L I O N S C L U B S I N T E R N AT I O N A L D E L U X E M B O U R G

R É S E A U D ’ E XC E L L E N C E

Jean Flick reçoit le Prix Lions 2006

La recherche luxembourgeoise sort du lot Le réseau d’excellence européen Ecrypt, dédié à la cryptologie, regroupe 32 partenaires académiques et industriels. Il a instauré un groupe de travail, Estream, en vue de sélectionner le meilleur algorithme de chiffrement par flux. Ces algorithmes ont des applications tant dans les communications mobiles, VoIP, Internet que pour la vidéo et la télévision numérique. Alex Biryukov, chercheur à l’Université du Luxembourg, a développé, au sein du Laboratoire d’algorithmique, de cryptologie et de sécurité, l’algorithme Lex, visant à trouver des solutions plus efficaces permettant de contrer de nouveaux types d’attaques. M. Biryukov a récemment été sélectionné, aux côtés de six autres chercheurs, parmi 23 candidats, par le réseau d’excellence pour la seconde phase d’évaluation du projet Estream. Le projet gagnant cette compétition sera recommandé pour devenir une norme internationale ISO. Si le concours ne représente pas d’enjeu financier, reste que le chercheur en tirera une reconnaissance et un prestige qui n’a pas d’égale valeur dans le milieu académique. || F. R.

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Cette année, la recherche et le développement scientifiques luxembourgeois ont été primés. Jean Flick, ingénieur, a fondé le Centre européen de Géodynamique et de Séismologie.

Photo: Patty Neu

L’algorithme d’un chercheur de l’université a été retenu dans le cadre d’un projet européen dédié à la cryptologie.

espaces, Anouk Bernard déplore toutefois «le manque de moyens dont nous disposons pour aménager ces locaux comme nous l’aimerions». Plusieurs grandes salles, au parquet de chêne et aux hauts plafonds, sont néanmoins prêtes – ou en passe de l’être – pour accueillir conférences et expositions. La première, dont le vernissage a eu lieu le 15 juin, s’intitule Made in Germany et présente les œuvres récentes de concepteurs allemands qui concilient avec bonheur architecture et écologie. Conçue par le Goethe Institut en collaboration avec AedesBerlin, elle est présentée en exclusivité au Luxembourg, dans le cadre d’une tournée mondiale. Ouverture du lundi au jeudi de 13h30 à 17h30, le samedi de 14h à 18h et sur rendezvous. À voir jusqu’au 7 juillet. || F. M.

Le 1er juin dernier, au Centre culturel de Walferdange, le Lions Clubs International de Luxembourg (District 113) remettait le Prix Lions 2006 au chercheur luxembourgeois Jean Flick. Décernée chaque année à une personnalité du monde scientifique ou artistique, la récompense honore cette fois un ingénieur. «Son engagement personnel en faveur de la recherche scientifique dans les domaines de la géophysique au Grand-Duché de Luxembourg et son rôle d'initiateur et de fondateur du Centre européen de Géodynamique et de Séismologie» ont ainsi déterminé le choix du jury. Par cette distinction, le club philanthropique marque ainsi son soutien aux initiatives de recherche et développement universitaires du pays et souhaite, par là même, encourager les jeunes à s’orienter dans cette voie. || M. A.


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20.06.2006

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A R T I C L E «Y 'A T- I L U N P I L O T E D A N S L'AV I O N ? »

Droit de réponse Suite à la publication de l’article sur T.TV paru dans notre édition de mai 2006, Pascal Adrien a demandé la publication du droit de réponse suivant.

Note de la rédaction L’auteur de l’article, tout comme l’éditeur, ne peuvent accepter les allégations laissant supposer que cet article ait pu être «commandé», ni que toutes les informations collectées n’aient pas été vérifiées. Certains propos tenus par le témoin – que M. Adrien croit avoir reconnu –, ne sont, par ailleurs, que purement subjectifs et ne peuvent donc pas, par essence, être vérifiés. En aucune façon cet article n’a fait l’objet d’un traitement particulier qui ne correspondrait pas à l’exigence de qualité que l’auteur de l’article, tout comme la publication paperJam, s’efforce de perpétrer au fil des mois.

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«Le témoin de votre article affirme que Monsieur Santoni me laissait m’occuper de beaucoup de choses. Je pense que les personnes qui connaissent M. Santoni savent très bien que ce n’est pas du tout son genre que de laisser faire les choses par une autre personne. J’étais responsable de la chaîne pendant ses absences, mais en aucun cas, je n’ai abusé de cette situation. J’étais en permanence avec M. Santoni et je ne vois vraiment pas à quel moment j’aurais pu me permettre ce genre de choses. En ce qui concerne le harcèlement moral et la manipulation, la «source» de votre article utilise un terme tellement vague et tellement à la mode, qu’il en oublie sans aucun doute la signification. Si votre «source» parle de la remarque que je lui ai faite car il prenait presque 2 heures à table alors qu’il arrivait déjà en retard et qu’à 18 heures il était parti, il serait bon de l’informer que cela ne rentre pas dans le cadre du harcèlement! Votre «source» se sent juste frustrée d’avoir subi la visite d’un huissier alors qu’il était en congé de maladie depuis un mois et qu’il travaillait la nuit dans une discothèque en Belgique! Frustrée également, et je possède encore les preuves de mes propos, de ne pas avoir été augmentée malgré la promesse de M. Santoni. Il est donc bon de préciser à ce témoin que le harcèlement consiste par exemple à téléphoner sans cesse sur mon téléphone ainsi que celui de mon frère en proférant des menaces de mort et des insultes, en faisant envoyer des SMS, en tournant autour de chez moi, en se vantant sur Internet d’avoir témoigné dans le paperJam , et tenu d’autres propos grossiers et injurieux dont la police possède à présent les enregistrements complets. En ce qui concerne la lecture des mails, j’ai effectivement à la demande verbale de ma direction, lu les mails internes de personnes ayant quitté la société ou après la visite de l’ITM, ceux de 4 personnes encore employées à l’époque. Sachant que près de 30 personnes sur 25 ont été licenciées sur les 18 mois que j’ai passé chez T.TV, je peux vous assurer qu’il fallait faire ce que la direction vous demandait, sinon vous preniez la porte. Vu mon maigre salaire (2622 euros Brut) et que je profitais de l’aide au réemploi, je ne pouvais me permettre de refuser cette demande sous peine de me retrouver à la rue et cela se savait. En résumé, l’article qui je pense a été commandé à paperJam, n’est que la suite des attaques que je subis depuis début mars 2006 et qui perdurent encore actuellement. Les sources et les propos mentionnés dans cet article n’ont pas été vérifiés. Comme précisé au téléphone, j’ai décidé de mettre le dossier entre les mains de la justice. Mes amis et ma famille sont outrés par ces propos diffamatoires et je ne peux accepter qu’un magazine aussi sérieux que le vôtre puisse se permettre de détruire une personne de cette manière. J’ai passé 18 bons mois chez T.TV. C’était pour moi une expérience enrichissante avec ses périodes de stress et de joies. Malgré les moyens octroyés par Télé2, nous avons pu réaliser de très belles choses. Je pense en particulier à toutes les émissions produites en interne, la Coupe Davis, le journal, Auto-Sport , Wat Shaffs de?, etc… Dommage que la mégalomanie et le mensonge soient passés par là!»


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26.06.2006

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LU ET VU

Revue de presse A M I D FA L J A O U I

RENAUD BELLEVILLE

JEAN-CLAUDE JUNCKER

Arcelor pompier pyromane…

Question de standing

Auto-dénigrement européen

Les grandes manœuvres d’Arcelor en vue de contrer l’OPA hostile de Mittal Steel ne sont pas du goût de tous les observateurs. Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire économique belge Trends Tendance évoque, par exemple, une «Victoire à la Pyrrhus». «Quand on habite une maison de verre, on ne devrait pas commencer à lancer des pierres sur autrui», commente-t-il, alors que le groupe annonce son rapprochement avec le milliardaire russe Alexeï Mordachov. «Un sauveur pourtant bien improbable», craint M. Faljaoui, qui estime que «la direction du sidérurgiste européen n'est pas tellement en position de donner des leçons», qualifiant même le message envoyé par Arcelor de «passablement brouillon», le groupe ayant, selon lui, «joué au pompier pyromane» en s’alliant à un proche du Kremlin. Trends Tendance (B), 01/06/2006

Alors que prend fin l’offre publique de Mittal Steel sur Arcelor, bon nombre d’observateurs se sont interrogés sur la valeur réelle de l’opération. À commencer par le quotidien économique français Les Échos, plutôt sévère avec le descriptif de l’offre du groupe indo-européen… «On connaît le goût de Lakshmi Mittal pour les mariages fastueux, mais ce qu'il propose actuellement aux actionnaires d'Arcelor est plus proche de l'hôtel Ibis que des châteaux de Versailles et de Vaux-le-Vicomte», écrit ainsi Renaud Belleville. Les Échos (F) 22/05/2006

Difficile de trouver plus Européen que Jean-Claude Juncker. Il n’en perd pas pour autant la réalité d’un contexte délicat alors que l’Europe se cherche encore et toujours. «L'Europe compte, mais l'Europe ne le sait pas. Il y a, à travers le monde, une énorme demande de l'Europe. En Asie, en Afrique, le monde entier nous admire; les seuls qui disent que nous sommes des ‘cons’, c'est nous-mêmes!». Le Jeudi (L), 11/05/2006

R O B E R T VA N A P E L D O O R N

… et xénophobe en puissance? Le même hebdomadaire s’interroge sur la «xénophobie feutrée» qui semble, à ses yeux, se cacher derrière le choix du Russe Severstal plutôt que de l’Indien Mittal. «Depuis l'annonce du projet d'OPA de Mittal, la défense d'Arcelor semble s'appuyer sur la bonne vieille peur de l'étranger», estime Robert van Apeldoorn, rapportant les propos de Joseph Kinsch, président du conseil d'administration d'Arcelor, parlant d'Alexei Mordashov en le qualifiant de «véritable Européen»… Trends Tendance (B), 08/06/2006

PHILIPPE RICARD

Pas de second souffle pour Juncker En marge de la dernière réunion de l’Eurogroupe, début juin, Le Monde estimait que le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker peinait à imprimer sa marque sur cette instance informelle créée en janvier 2005 et qui, pourtant, avait été à la base d’un «coup de maître», avec la refonte du pacte de stabilité au printemps 2005. «Ce quinquagénaire à l'ironie grinçante peine à trouver un second souffle», écrit le quotidien français, qui estime que les «Non» français et néerlandais au projet de constitution européenne, tout comme le veto britannique sur le budget européen, ont brisé son élan. Le Monde (F) 07/06/2006

JEANNOT KRECKÉ

CDD au ministère de l’Économie Jeannot Krecké ne restera pas ministre de l’Économie toute sa vie. Sa tâche est ardue et il ne s’en cache pas. «Je travaille énormément. Ma vie familiale en souffre et je sais que je puise dans mes ressources personnelles. Je ne me plains pas. J'ai accepté le mandat et je mets le paquet. Mais, vu l'intensité que cela réclame, je ne ferai pas cela pendant vingt ans». Tout le monde ne peut pas s’appeler Jean-Claude Juncker… Le Quotidien (L), 18/05/2006

LUC FRIEDEN

Adaptation exigée Luc Frieden, sous sa casquette de ministre de la Justice, espère déposer le projet de loi sur la double nationalité avant la pause estivale. Un dossier qu’il qualifie, lui-même, «d'une des plus grandes réformes de la législature» et qu’il espère voir aboutir avant les prochaines élections. Mais cela ne se fera pas sans mal. «Je souhaite un large consensus sur le principe et les modalités, à savoir qu'il reflète bien la volonté d'intégration des candidats qui veulent construire avec les Luxembourgeois d'origine l'avenir du pays, mais aussi la volonté des Luxembourgeois d'accueillir ceux qui ont décidé de s'établir définitivement au Grand-Duché. Voilà pourquoi j'exige un effort d'adaptation tant des uns que des autres». La Voix du Luxembourg (L), 29/05/2006

Photo: David Laurent

Note de la rédaction: cette rubrique a été clôturée avant l'annonce, le 25 juin, de la fusion entre Arcelor et Mittal Steel.

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Appel à contributions Vous avez lu ou entendu une déclaration ou un point de vue qui vous a semblé remarquable? Vous souhaitez le partager? Adressez-nous en la source et la date à l’adresse news@paperjam.lu.


René Magritte, le fils de l’homme, 1964 © Photothèque René Magritte, Adagp, Paris 2005

sans durée, on ne construit rien

Et si une banque vous donnait du temps ? Aujourd’hui que tout s’accélère, que le court terme dicte de plus en plus sa loi, on redécouvre une vérité essentielle : le temps est un ingrédient vital de toute réussite humaine. Dexia est le leader mondial du financement des équipements collectifs et des services financiers au secteur public local, une banque de détail de premier plan en Belgique et au Luxembourg, un acteur européen reconnu dans la gestion d’actifs financiers, notamment dans les fonds socialement responsables, et un expert sur les marchés financiers. A la fois solide et prospectif, Dexia offre à tous ses clients des produits et services innovants, dans une vision à long terme de leurs besoins, leur ouvrant ainsi des horizons toujours plus durables.

Groupe Bancaire Européen

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C O N C O U R S PA P E R J A M

Bravo à Frank-Antoine Erpelding!

Photo: Andres Lejona

514 personnes ont répondu à l’enquête sur le lectorat de paperJam, lancée ce printemps. Nous remercions chaleureusement tous les participants et nous hâtons de procéder au dépouillement des réponses. Les principaux résultats vous seront livrés à la rentrée. La clôture de l’enquête fut également l’occasion de procéder au tirage au sort du gagnant de la deuxième phase de notre concours, ouvert à tous les participants. Et c’est le nom de Frank-Antoine Erpelding, du cabinet d’architecture Erpelding & Henx ADF, qui est apparu lors du tirage réalisé par notre secrétaire de rédaction, Delphine François, sous la bienveillance de l’huissier de justice Camille Faber. M. Erpelding remporte donc un ordinateur portable Lifebook C1320 de Siemens. || F. M.

CRP GABRIEL LIPPMANN

Plus d’espace pour plus de projets En passant du Limpertsberg à Esch-Belval, en mars 2005, le CRP Gabriel Lippmann a gagné au change. Les projets, bridés par un espace restreint, peuvent à nouveau éclore.

Pas de super prime Le gouvernement s’oppose à une augmentation pour certains agents du Conseil d’État. Alors que le projet de loi portant réforme du Conseil d’État est sur le point d’être voté, Jean-Claude Juncker s’est personnellement opposé à une disposition souhaitée par la haute corporation, en l’occurrence la création d’une prime de formation, destinée aux agents des carrières supérieure et moyenne de l’institution. «Une telle revalorisation, somme toute substantielle, (…) créerait un précédent dangereux qui serait de nature à provoquer des revendications de la part d’administrations et de services de l’État qui se trouvent dans une situation comparable», a indiqué le Premier ministre qui a rappelé le contexte économique actuel, sur fond de maîtrise des dépenses publiques. «Une telle évolution serait particulièrement malvenue à un moment où le Gouvernement s’est fixé comme ligne de conduite de ne pas donner suite aux demandes de revalorisation de carrière ponctuelles», a indiqué M. Juncker. || J.-M. G.

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Photo: CRP Lippmann

C O N S E I L D ’ É TAT

L’effectif pourrait grimper à 170 chercheurs d’ici trois ans. L’année 2005 a vu certains projets se concrétiser et d’autres fleuriront sous peu… Bien arrosés par un budget national de la recherche se montant à 82 millions d’euros en 2006, contre 28 millions en 2000, et prévoyant d’atteindre les 180 millions d’euros en 2009. Le CRP a pris un nouveau souffle, et peut, après plusieurs années de ralentissement, poursuivre son développement. De 110, le nombre de chercheurs pourrait alors passer à 170 d’ici trois ans. Et les activités ne sont pas en reste! Elles se sont déjà intensifiées et le transfert du Laboratoire de Droit économique au sein de l’Université, au 1er octobre 2005, n’a pas empêché leur expansion. L’année 2005 comptabilise 70 projets de recherche – treize financés par le FNR et cinq soutenus financièrement par la Commission européenne –, au rang desquels figurent la plate-forme nationale de protéomique et le projet Microsoft goes Lëtzebuergesch, Windows et Office en Luxembourgeois avec le prototype de correcteur orthographique Corina qui fera certainement parler de lui à la fin juin, date de sortie de la version finale. Citons encore l’accord de collaboration avec l’Industrie luxembourgeoise des équipementiers de l’automobile (ILEA), signé en juillet 2005, et le rapprochement des activités de recherche du CRP avec celles de la société Novelis. || A. A.


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MARCHÉ DU FRET

SEMINAIRES, CONFERENCES

Arcelor au secours des CFL

Agenda

Les Chemins de Fer luxembourgeois espèrent redresser les chiffres du fret via une joint-venture avec le géant sidérurgique. Trafic fret: Évolution chiffre d'affaires et tonage transporté

20.000 94.202 17.076

17.925 91.961

Two topics: Fixed Income Investment Management (July 3-7, 2006) and Derivatives & Risk Management (July 10-14). Info: www.shu.lu/pages/1_050_executive.php or contact Antoine Rech (SHU) 22 76 13 31, recha@sacredheart.edu.

95.000

88.654

16.000

90.000 16.220

83.478 14.000

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11.660 2001

2002

2003

(03/07)

85.000

Entreprenariat et transfert de technologies dans la Grande Région

80.000

12.000 10.000

milliers d’euros 100.000

18.611 18.000

Sacred Heart University Luxembourg First Summer School Programs

2004

2005

75.000 70.000

Pertes de larges parts de trafic, notamment en ce qui concerne le trafic de transit; faiblesse conjoncturelle liée au transport de produits sidérurgiques: l’activité fret des CFL a connu une année 2005 particulièrement délicate. Ainsi, alors qu’entre 2003 et 2004, le tonnage transporté avait connu une petite embellie de 5,3% (qui faisait néanmoins suite à 18,9% de recul entre 2000 et 2003), il est de nouveau reparti à la baisse en 2005, avec un total de 11,66 millions de tonnes transportées, soit un repli de 31,7%. 34.500 trains de fret ont circulé en 2005 (-24,8%) et ont parcouru plus de 860.000 km (-23,4%). Le relèvement des tarifs pratiqués a, cependant, permis de limiter le recul du chiffre d’affaires (-11,4% à 83,5 millions d’euros). La part du fret dans le chiffre d’affaires global de la compagnie a continué à régresser, passant de 22,2% à moins de 20%. Le déficit structurel de l'activité fret s’est donc encore dégradé, passant de 29,99 millions en 2004 à 35,63 millions l’année dernière. Sur un plan global, les CFL ont enregistré une stagnation du chiffre d’affaires à 423,6 millions d’euros (-0,38%), et un résultat d’exploitation en forte hausse à 6,25 millions d’euros (+86,8%), grâce au vaste programme d’investissement réalisé avec le soutien de l’État. Mais ces investissements ont également pesé sur le résultat financier, en chute libre à 7,66 millions (-119,3%), de sorte que les CFL accusent une perte de 2,19 millions d’euros, contre 0,28 million un an plut tôt. La perspective de la libéralisation du secteur du fret ferroviaire au niveau européen, à partir du 1er janvier 2007, a poussé les CFL à une profonde remise en question qui a notamment abouti, en décembre dernier, à des prises de décisions annoncées au terme de cinq réunions tripartites. Il s’agissait, notamment, de la création de CFL-Cargo, une société créée en joint-venture avec Arcelor (qui détiendra un tiers du capital, le reste étant entre les mains des CFL), le sidérurgiste devant lui fournir le volume de trafic nécessaire pour permettre à l’opérateur de s’affirmer, selon ses souhaits, «comme le transporteur ferroviaire de référence dans la Grande Région». Prévue d’être constituée, juridiquement, cet été, sur la base de la filiale à 100% EuroLuxCargo déjà existante, la société, dont le siège serait établi à Esch-sur-Alzette, pourrait commencer ses activités commerciales dès cet automne et, en tout état de cause, être prête pour la date butoir du 1er janvier 2007. Dans le même ordre d’idées, les CFL se sont associés à leurs homologues belges, français et suisses dans la création de Sibelit, société basée au Luxembourg, destinée à exploiter le trafic de fret sur la ligne AnversBâle, avec prolongement prévu vers l’Italie. || J.-M. G.

Source: CFL

milliers de tonnes

(03 - 14/07)

La journée dressera un panorama des multiples initiatives prises dans la Grande Région et détaillera les initiatives aux dénominations et réalités bien différentes (Cité des Sciences au Luxembourg, Pôles de compétitivité en Lorraine, Parcs scientifiques en Sarre et en Wallonie). Infos: www.innovation.public.lu, rubrique Agenda. (04/07)

Economie criminelle, mode d'emploi Orateur: Noël Pons, conseiller au Service Central de la Prévention de la Corruption à Paris. Un débat suivra avec la participation de Jean-Marie Legendre, Président de l'ALCO, et Christian van Nedervelde, Past Président de l'IACI, Luxembourg. Infos et inscriptions: contact@audit-compliance.lu ou www.audit-compliance.lu. (05/07)

SEPA: from dream to reality The completion of SEPA, “Single Euro Payments Area”, is the response of the European banking industry to the European Union's political and macro-economic objectives, and it will require fundamental, sometimes radical, changes to the payment systems currently in use. Infos: IFBL Customer Service, 46 50 16-1 customer@ifbl.lu. (06/07)

OpenBC Luxembourg – Summerparty Second official openBC Luxembourg networking event. Come and meet your virtual contacts in the real world in an informal and casual atmosphere with animations and presentations. For the football/ soccer aficionados there will be a flat screen available. Location (weather dependant), 7 pm. Registration for not registered openBC members: www.openbc.com/go/invite/3403692.aa1d37 Registration for registered members: www.openbc.com

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Né à Messancy le 16 juillet 1941, aîné de quatre enfants avec un père invalide de guerre, Norbert Friob a débuté sa carrière professionnelle à 18 ans comme ouvrier sidérurgiste tout en suivant des cours du soir. Il a d’ailleurs poursuivi ces formations pendant toute sa carrière et fut désigné comme l’un des lauréats du Long Life Learning en 1977. En 2002, il a écrit Parlons Commerce, cité comme ouvrage de référence par les plus hautes instances européennes du Commerce.

Photo: Éric Chenal

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U N E C A R R I È R E E N C I N Q D AT E S

Le parcours de Norbert Friob 1962: Responsable commercial chez Burroughs J’ai été engagé comme responsable commercial chez Burroughs (devenu Unisys) à Luxembourg, où j’étais en concurrence avec des universitaires ayant suivi une formation économique. 1966: Création de la société Batisco En association avec Alex Jacquemart, j’ai créé la société Batisco, une agence technicocommerciale pour la commercialisation de produits pour le bâtiment. 1972: Création de la société Prefalux Arthur Nilles et moi-même avons créé la société Prefalux, à Junglinster. En deux ans, nous avions atteint et dépassé l’effectif de 100 personnes prévu après dix années d’activité. Prefalux est devenu un leader dans la construction en bois et le parachèvement intérieur, et fait partie du Groupe F.N.P., crée ultérieurement. L’ensemble du groupe emploie près de 300 personnes. 1978: Créations et restructurations en cascade Cette année-là, j’ai créé Cibat, devenu plus tard Clement S.A., et repris puis restructuré les entreprises Von Roesgen, Clement, Hary Pütz, Madéco, Schaack.

Après être devenu leader sur son créneau, les changements rapides sur le marché ont mené l’entreprise à réorienter son activité vers le commerce de détail, en partenariat avec une entreprise familiale sarroise à l’enseigne Hela. Après l’ouverture d’une première grande surface spécialisée à Bettembourg en 1999, une seconde sera ouverte à Junglinster en 2007. 1989: Encore une création... et des engagements J’ai créé l’entreprise Euromat S.A., devenue le premier groupement européen de négociants indépendants dans les fournitures pour le bâtiment. Présente dans 25 pays, Euromat regroupe 4.070 négociants. Parallèlement à ces activités professionnelles, j’ai été très actif dans des organisations tant au niveau local que régional et européen. J’ai été, entre autres, président de la FJD, de la CLC, de la confédération des classes moyennes, vice-président de la Chambre de Commerce, membre fondateur de l’UEL. J’ai également été membre du Conseil Économique et Social à Luxembourg et dans la Grande Région, ainsi qu’administrateur auprès d’Eurocommerce et membre de l’Entreprise Policy Group (EPE) auprès de la Commission européenne.

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EN BREF

Dans le rétroviseur OFFICE DU DUCROIRE

Un guichet unique pour les exportateurs Le volume des opérations commerciales assurées par le Ducroire a progressé l’an dernier de 27%.

Photo: Étienne Delorme

Étienne Reuter, président du Comité du Ducroire

Le montant des exportations luxembourgeoises s’est porté l’an dernier à 10,135 milliards d’euros (contre 9,74 milliards en 2004), dont 8,639 milliards à destination des pays de l’UE. Quant à la part des exportations hors UE (essentiellement à destination de l’Europe orientale, de l’Amérique du Nord et de l’Asie), elle croît d’année en année et a progressé de 25% entre 2004 et 2005. Sur l’ensemble de ces opérations, le chiffre d’affaires assuré par l’Office du Ducroire progresse continuellement: il atteint 654,14 millions d’euros en 2005, soit 27% de plus que l’année précédente… et le double de celui assuré en 2001. Quant au montant des primes encaissées, il a grimpé l’an dernier à 7,68 millions d’euros, soit 38% de plus qu’en 2004. En ce qui concerne les indemnités payées aux entreprises, leur montant s’est élevé en 2005 à 289.263 euros, en fort recul par rapport à 2004 (où il s’était élevé à 741.805 euros). «Il s’agit d’un très bon résultat au regard du chiffre d’affaires assuré», a tenu à souligner Étienne Reuter, le président du Comité du Ducroire. Quant aux sommes récupérées, leur montant a atteint 453.508 euros l’an passé (contre 99.095 euros en 2004). L’ensemble de ces chiffres tend à confirmer le rôle croissant de l’Office du Ducroire pour le commerce extérieur du pays et sa vocation à devenir un véritable guichet unique pour les exportateurs. D’autant que ses missions ne s’arrêtent pas à la couverture des risques, mais s’étendent aussi aux aides à l’exportation, via le Comité pour la promotion des exportations luxembourgeoises. En 2005, 64 entreprises ont ainsi bénéficié de 279.712 euros d’aides. || F. M.

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Editpress Luxembourg a affiché, en 2005, un EBITDA en hausse de 22% à 1,88 million d’euros et un bénéfice net multiplié par six à 301.762 euros. Le groupe a enregistré une hausse de ses revenus de 13% à 16,56 millions d’euros. (24/05) La quatrième licence UMTS luxembourgeoise a été attribuée à Astralis, joint-venture entre Cegecom (49%) et SES Astra (51%). Le projet, vainqueur de celui de Luxembourg Online, mise sur les convergence satellite UMTS services. Lancement annoncé pour 2009. (26/06) ING Luxembourg a vu, en 2005, son bénéfice net progresser de 16,1% à 131,49 millions d'euros. La banque a notamment tiré une part importante de ses revenus des activités liées aux OPC, avec un encours total des fonds administrés passé à 27,01 milliards d’euros (+18%). (30/05) Avery Dennison Corp. a inauguré une nouvelle unité de production de matériaux auto-adhésifs, dans son site de Rodange qui emploie 360 salariés. L'usine produit chaque année environ un milliard de mètres carrés d'adhésifs, soit l'équivalent de vingt fois la superficie de la ville de Luxembourg... (31/05) Zubeyde Ersöz, la journaliste kurde incarcérée à Schrassig depuis plus de trois mois, a été libérée. La justice luxembourgeoise a rejeté la demande turcque d'extradition. (01/06) La production industrielle a augmenté de 2% entre le dernier trimestre 2005 et le 1er trimestre 2006. Sur 12 mois, la hausse est de 8,7%, portée par les activités sidérurgique (+39,5%) et de la production/distribution d'électricité et de gaz (+30,2%). (01/06) L’inflation, aussi, est en hausse, dans le sillage de la flambée des prix du pétrole. Avec 3,14%, le taux mesuré sur douze mois atteint même son plus haut depuis mai 2001… (07/06) Après Andy Bausch et sa parodie de Harry Potter, en 2004, La Luxembourgeoise a confié la réalisation de son dernier spot publicitaire à Max Jacoby. Sur le thème de Terminator, le film a été tourné et postproduit par BCE en haute définition 4k (format cinéon), ce qui constitue une première au Luxembourg. (08/06) L’éditeur spécialisé en informatique bancaire Callataÿ & Wouters lance Thaler Wealth Management, une solution package 100% dédiée au marché de la banque privée. Sur la base du progiciel Thaler existant, ont été ajoutées et automatisées certaines fonctionnalités comme la gestion des contraintes ou les opérations sur titres. (20/06) Après Bertrange et Luxembourg-ville, Delhaize ouvre un troisième magasin intégré à Alzingen, sur près de 1.600 m2. 45 emplois nouveaux ont été créés. Prochaine ouverture, en 2007, à Walferdange. (27/06)


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R E S S O U R C E S H U M A I N E S -S O N D A G E

Une vraie prise de risques S O N D A G E M O N S T E R . L U / PA P E R J A M

Seriez-vous prêts à changer totalement de profil professionnel pour trouver un autre emploi? Total: 349 Votes Sondage réalisé du 1er au 15 mai sur les sites www.monster.lu et www.paperjam.lu.

52% Pourquoi pas, car mon emploi actuel ne m’offre aucune perspective de développement

35% Oui, j’ai déjà entrepris des démarches allant dans ce sens

4%

Gwladys Costant, manager du cabinet Robert Walters à Luxembourg.

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Photo: David Laurent

Non, car c’est de toute façon trop tard

9%

Prochains sondages: Jusqu’au 15 juillet: Quelle est votre principale source de satisfaction dans votre emploi? Du 16 au 31 juillet: Quel est le dress code de votre société pendant la période estivale? Du 1er au 15 août: Quelles sont les raisons qui vous motiveraient à changer de travail? Du 16 au 31 août: Avez-vous le sentiment que votre société recrute les nouveaux employés en fonction de leur âge? Du 1er au 15 septembre: Pour mieux concilier vie privée et professionnelle, qu’aimeriezvous avoir?

Sans doute pas, car j’ai d’intéressantes perspectives de développement de carrière devant moi

Qui n’a pas un jour pensé à tout plaquer pour exercer le «job de ses rêves»? Dans le sondage étudié ce mois-ci, la grande majorité des répondants se montre favorable à un changement d’horizon. Mais entre l’intention et la réalité, il peut encore y avoir une certaine marge. «Des études dernièrement menées par Marti Smye, fondatrice d’un cabinet éponyme spécialisé dans le coaching et la consultance en carrières, ont indiqué que seulement 10% des personnes qui rêvent de changer de carrière finissent par mettre en pratique leurs idées et elles y sont souvent forcées par la perte de leur emploi ou autres changements radicaux», explique Gwladys Costant, manager du cabinet Robert Walters à Luxembourg. Pourtant, elle constate, au quotidien, qu’il est plus facile aujourd’hui qu’hier de passer d’un secteur à l’autre. «Majoritairement anglo-saxons, nos clients apprécient plus de diversité dans les profils présentés. Nous pouvons nous émanciper de l’identification classique au sein d’entités concurrentes. En d’autres termes, les candidats sont moins vite étiquetés ou catalogués à un secteur/métier», remarque-t-elle. Cet état de fait n’empêche pas cette frilosité constatée au moment de se lancer concrètement dans une nouvelle aventure professionnelle. «Laisser parler son intuition implique une vraie prise de risques ayant un impact direct sur sa

vie, que ce soit en termes d’investissement personnel comme la reprise d’études, ou en termes financiers», constate Mme Costant. Ainsi est-il probable de gagner, dans un premier temps, moins d’argent et de renoncer à un certain statut social, ce qui rejoint le syndrome identifié également par Marti Smye: celui de «la cage dorée». «Lorsque l’on fait bien le travail qui nous est imparti, il est presque impossible de nous convaincre de changer de métier, même si cela n’est pas une vocation et même si cela ne nous rend pas heureux», résume Gwladys Costant, qui n’ignore pas qu’un changement de carrière nécessite aussi une remise en question basée sur l’identification du malaise, qui peut être parfois profond et pas forcément en relation avec la seule vie professionnelle. «Il faut se préparer à un bilan approfondi de la situation, prévient-elle. Si vous voulez vraiment vous investir dans un nouveau challenge, suivez les conseils de notre CEO Robert Walters: ‘Mettez de la passion dans votre métier’!». || Propos recueillis par J.-M. G.


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S E C U R E WAV E

The one to watch Bob Johnson, CEO of SecureWave, was in Luxembourg to participate in the opening of the Atrium Business Park, the new premises for Luxembourg’s latest rising star tech firm. Just when you thought it was safe… it looks like we might be inundated with even more press about Luxembourg’s Venture Capital heroes – Mangrove Capital Partners. After the much-lauded sale of the ubiquitous Skype, now their IT security solution company, SecureWave, is in play. CEO Bob Johnson was in Luxembourg 18 May for the opening of the Atrium Business Park in Bertrange, the new premises for SecureWave – “a young facility for a young company”. “We continue to hit milestones,” he said. “We have just completed the largest deal in Continental Europe – 43,000 licences for the Dutch Police,” a deal that was assisted by their partner, Crypsys. “It took us four years to get to the one million licence mark, but just six months to reach another half million.” Venture capital is about investing with the ultimate objective of exiting – of taking the profit back out, and SecureWave currently is ripe for the picking. Johnson explains that, “Tech companies go through phases. In the early stage before a company is really established, if there is a technology grab, companies will get bought quickly for a fairly low price. In the second

stage, as the company develops, if it has great products, if it is grabbing market attention, and if it does something better, faster and cheaper, they will get acquired for more.” (which is where SecureWave is). At the third stage, when a company has become established, “that exit is generally through a flotation of a company or it could be a trade sale.” With the help of local incubator Technoport, and two injections of capital from Mangrove, SecureWave has expanded globally with 190 reseller channel partnerships and, “technology and marketing partnerships with leading technology firms including Microsoft, Novell, Citrix and Lexar”, and is increasingly attractive to potential buyers.

Operating in virtual mode The company employs Luxembourgers, English, French, Belgians, Russians and Germans with English as the working language. “We are nationally neutral. The market we address – technology – is English.” Their prime markets are continental Europe, the UK, and the US, Johnson’s home.

Photo: Luc Deflorenne

Bob Johnson, CEO SecureWave: “We are a good example of how it has worked.”

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Does technology allow a CEO to be remote? Johnson comes to Luxembourg every month. He says it is the nature of the job in any organisation. “We have so much activity going on. We have to keep on top of it. You can’t just face the US market.” Digital communications helps. “All of our systems are interconnected. It is amazing what you can do with technology.” He does say that having a virtual organisation today is a lot more effective and useful than at any other time, but it requires discipline, a certain mindset and the commitment of the entire team. “After an initial period of six to eight months we have been operating in a virtual mode. In 2002, 2003, we brought our first hired workers from the States,” and they did not have one office. “You couldn’t just say ‘hey you’ to people.” And it almost goes without saying, but naturally, they used Skype a lot. Bob is bullish about Luxembourg and hesitates when asked to pinpoint drawbacks. He does say, “It is expensive to get here,” yet softens this by saying, “it’s the cost of business. It’s a seller’s market.” One challenge for Luxembourg that he sees is that, “there is not yet a good incubator for the right tech talent here.” He feels Luxembourg needs to draw from and breed a talent pool. “What made Silicon Valley great are Stanford and Berkeley. What you need here is for businesses to work hand in hand with schools. Luxembourg has the ability to attract IT people from all over the Grande Région.” Johnson puts a great deal of the success down to the Luxembourg environment that allows firms to grow. “We are a good example of how it has worked,” he says, adding, “we’re not here for the VAT.” (But don’t they all say that?) He points to SecureWave’s local product engineering and support as evidence of the company’s firm Luxembourg presence. “This company is a simple tech solution for business – a model for growing a company. This is a very replicable case,” Johnson says. “Work hard and be smart. Focus on customers. Don’t spend stupid money.” He also emphasises, “We had success because we had a very good start.” Stay tuned. SecureWave is red hot. A sale has to be just around the corner. || Mary Carey


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P U B L I C AT I O N S

Les dernières parutions

V OX M O B I L E

Fenêtre sur l’avenir L’opérateur a été choisi par Microsoft pour les applications Windows mobile. Pour sa deuxième année d’existence, Vox-Mobile s’offre une alliance de prestige avec Microsoft, en devenant, au Luxembourg, son partenaire exclusif pour les applications Windows mobile. Il a ainsi lancé, avec Siemens Business Services, les mobility packs, permettant l'utilisation d'Outlook à partir de terminaux mobiles, aussi confortablement qu'au bureau. «Nous sommes le seul opérateur au Luxembourg à ne pas proposer BlackBerry. Mais nous avons mieux!», a précisé Jean-Claude Bintz, le directeur de VoxMobile, insistant notamment sur l'absence de coûts supplémentaires liés à l'acquisition de licences d'exploitation, mais aussi sur la grande diversité des terminaux mobiles susceptibles d'être utilisés: pas moins de 1.800 appareils de 45 producteurs différents… Cette annonce marque une étape supplémentaire pour le «challenger» du marché de la téléphonie mobile au Luxembourg, qui revendique aujourd’hui plus de 90.000 clients et estime sa part de marché aux alentours de 18%. L'opérateur a, notamment, bénéficié des effets de la mise en œuvre, en février 2005, de la portabilité mobile, puisqu'il affiche un gain «net» de quelque 4.500 clients, là où Tango (-1.000) et surtout LuxGSM (-3.500) affichent des bilans négatifs. «Nous avons eu un peu de retard, au démarrage, concernant les accords de roaming, mais nous nous sommes rattrapé depuis, avec 400 accords, dont 340 live'», a précisé M. Bintz. Sur un plan financier, le chiffre d'affaires 2005 (20,7 millions d'euros) a doublé par rapport à 2004 et les deux filiales (Topline Distributions et Moskito Productions) sont déjà rentables. Et même si Vox affiche encore des pertes nettes en 2005, «notre résultat d'exploitation sera positif à la fin 2006», a annoncé M. Bintz. || J.-M. G.

La nouvelle édition 2006 de La déclaration d’impôt, guide pratique, un ouvrage revu et actualisé par une équipe d’Ernst & Young, est publié aux Éditions Promoculture. Ce livre se base sur celui de Jeannot Krecké et Mars di Bartolomeo, publié pour la première fois en 1992 et qui avait pour ambition de présenter aux lecteurs la fiscalité des personnes physiques d’une manière succincte et accessible. Cette édition vise à aider le contribuable à ne pas payer plus d’impôt qu’exigé par la loi. 39,90 euros. www.promoculture.lu Un livre de management et de gouvernance sur le Luxembourg vient de sortir aux Éditions Le Publieur. L’ouvrage de Jérôme Turquey, Vus... Pas pris! Essai sur les risques du monde des affaires au Grand-Duché de Luxembourg évoque une permissivité dangereuse du monde des affaires. L’auteur précise que son ouvrage est basé sur des sources notamment légales, administratives, parlementaires ou judiciaires, luxembourgeoises ou internationales. 15 euros. www.lepublieur.com La douzième édition d’Explorator, City Guide Luxembourg 2006-2007 de Mike Koedinger Éditions, enrichie de nouveautés, vient de paraître. Au travers de ses 458 pages, le guide des restaurants du pays présente également une sélection d’établissements lorrains. Par ailleurs, le guide met à l’honneur, sur près de 45 pages, l’événement Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007, en y présentant les moments forts qui ponctueront l’année 2007. On y retrouve encore, à l’instar de l’an passé, un dossier consacré aux vins, ainsi que la traditionnelle rubrique Nightlife qui guide le lecteur dans ses sorties nocturnes. 10 euros, en kiosque MPK. www.explorator.lu Le guide Féminin-masculin - Métiers, Titres et Fonctions en est à sa troisième édition. Le ministère de l’Égalité des chances avait élaboré ce guide en 1998, proposant des dénominations au féminin en langue luxembourgeoise, française et allemande pour les métiers, titres et fonctions. L’ouvrage aspire à contribuer au changement de mentalité et à la prise de conscience du travail réalisé par les femmes. Il est disponible au ministère de l’Égalité des chances. www.mega.public.lu Eine Million oder ein Jahr - Hinter den Kulissen der IT – ein Insider berichtet, de Claude Roeltgen, préfacé par le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, est publié aux Éditions Smartbooks. Directeur informatique, M. Roeltgen a voulu rendre accessible à un large public le monde de l’informatique. Il y raconte ce que tout un chacun devrait savoir lorsqu’il utilise un ordinateur et propose des recommandations sur la manière de gérer une situation spécifique. 24,95 euros. www.smartbooks.ch

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IT & TÉLÉCOM

Technologies G S M -T É L É P H O N I E I P

PHOTOS

Les dernières nouveautés AVAYA annonce sa nouvelle génération de téléphones IP. Le nouveau Avaya one-X Deskphone Édition est conçu pour enrichir l'expérience de l'utilisateur grâce à un accès convivial aux communications intelligentes. Le téléphone IP 9630 offre une combinaison de fonctionnalités et d’ergonomie. Le IP 9620 est, lui, dédié aux utilisateurs d’outils de communication multiple. Un écran contextuel intuitif simplifie l'accès aux fonctions classiques et nouvelles en présentant à l'utilisateur différentes informations en fonction

PÉRIPHÉRIQUES

PORTABLES

de son activité: passer un appel, récupérer des messages ou rechercher des contacts. Les capacités étendues, telles que la multiconférence et les options de mobilité, révolutionnent les possibilités de la téléphonie de bureau. www.avaya.be BENQ MOBILE présente le S88, un mobile avec appareil photo intégré haut de gamme, de deux mégapixels avec autofocus, zoom numérique 16x, flash LED. Il propose un éventail complet de fonctions multimédias et un éditeur de photos intégré. Pour regarder les photos sur papier, il suffit de les transférer directement du téléphone mobile à une imprimante photo au moyen de PictBridge. Le S88 comprend aussi une caméra qui permet de filmer des séquences au format MPEG4 et un lecteur MP3 intégré. Prix conseillé: 320 euros. www.benq-siemens.com AVAYA propose aux PME une nouvelle trajectoire de migration vers la téléphonie IP. Le nouveau serveur Avaya S8400 Media Server permet d'obtenir une meilleure fonctionnalité et modularité. C’est un serveur lame Linux qui permet la mise à niveau d'Avaya Definity ProLogix, IP600 et Avaya S8100 Media Servers vers la téléphonie IP et la dernière version d'Avaya Communication Manager. Ce nouveau serveur protège les investissements et réduit les interruptions en autorisant les clients à conserver leurs configurations, tableaux et téléphones actuels. www.avaya.com [>> 88] 86

APPLE a dévoilé MacBook au tout nouveau design, intégrant un processeur Intel Core Duo et un écran panoramique brillant de 13 pouces. Avec les modèles MacBook Pro 15 et 17 pouces, le nouveau MacBook vient compléter la gamme de portables Apple à processeur Intel. Les portables Apple intègrent tous les processeurs Intel Core Duo, une webcam iSight, l’interface multimédia Front Row avec la télécommande Apple Remote et plusieurs fonctionnalités avancées comme la prise en charge du mode double affichage via la sortie DVI. Prix: à partir de 1.119 euros TVAC. www.apple.be

Yakumo présente le nouveau portable Q7M Mobilium Duo YW. Ce portable abrite un processeur Intel Dual Core T 2300 (1,66 GhZ) et 512 Mo DDR2 RAM, possède un écran large 15,4 pouces, un disque dur SATA 60 Go, un DVD RW Dual Double couche, le WLAN, un modem, un lecteur de cartes et une webcam intégrés. Prix: moins de 1.000 euros. www.onlineshop.lu TOSHIBA présente de nouveaux notebooks professionnels, parmi lesquels les Tecra A7 et M5, avec technologie Core Duo. Le Tecra A7 est doté d’un écran de 15,4 pouces et doit sa puissance et sa faible consommation énergétique au Centrino Duo. Le disque dur rapide de 80 GB offre assez d’espace de stockage, tandis que la mémoire de 512 MB peut être étendue jusqu’à 4 GB. Le Tecra M5 est équipé de Core Solo T1300, d’une vitesse de 1,66 GHZ. Il offre un écran de 14,1 pouces et un disque dur de 60 GB. La mémoire de 512 MB peut également être étendue à 4 GB. www.toshiba.be

BULL annonce TrustWay RCI, une nouvelle génération de clé USB garantissant la sécurité du poste de travail mobile. Issu des technologies du monde de la défense, TrustWay RCI embarque un processeur cryptographique universel. Cette clé incorpore un dispositif d’authentification de l’utilisateur le protégeant des spywares, des key loggers et autres vulnérabilités du poste de travail, par une simple insertion de la clé RCI dans un port USB. Prix: 279 euros pour la RCI 512 Ko et 324 euros la RCI 1Go. www.bull.be

WIRELESS

D-LINK lance le lecteur multimédia DSM-520 Wireless HD, qui permet de réaliser le streaming de fichiers musicaux, de photos et d’images vidéo en HD, et ce, vers des systèmes de home entertainment. Ce lecteur dispose d’un port USB 2.0 fournissant un accès direct aux sources de supports USB ou de disques durs externes. Le DSM-520 soutient tant les formats de médias anciens que nouveaux. Prix: 350 euros TVAC. www.dlink.be

RICOH dévoile le Caplio R40, un appareil photo numérique compact équipé d’un zoom optique de 5.7x (28-160 mm) dans un boîtier de 26 mm de profondeur et du système unique de double rétractation de l’objectif. Cet appareil photo permet d’obtenir des photos haute définition grâce à un capteur CCD de six mégapixels. Le grand écran à cristaux liquides de 2,5 pouces facilite la composition et améliore l’efficacité. www.ricoh.be PARROT lance un support qui permet de visualiser les photos numériques très simplement. Le Parrot Photo Viewer transfère les photos du mobile via une connexion Bluetooth et les affiche sur un écran LCD TFT. Il fonctionne avec de très nombreux périphériques: les «camera phones», les ordinateurs fixes ou portables avec Bluetooth et les PDA. La mémoire interne de 32 MB permet de stocker plus de 100 photos sur ce cadre. Prix: 229 euros TVAC. www.parrot.biz


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SIT Group souhaite de bonnes vacances à ses concurrents… ils vont en avoir besoin !

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ÉCRANS

[>> 86] IP TRADE, constructeur de téléphones IP pour salle de marché, lance ses produits et ses activités au Luxembourg. IP Trade garantit que toute salle de marché puisse bénéficier des avantages de coûts et de fonctionnalités de la téléphonie IP tout en préservant les fonctions spécifiques aux traders. Elle permet d’unifier les réseaux télé-

phoniques de l’environnement de bureau ou d’agences d’une banque avec la salle de marché. Il en résulte une simplification de la gestion, une transparence des fonctions et une réduction importante des coûts d’achat et d’exploitation. www.iptrade-networks.com AVAYA lance MultiVantage Express, une solution tout-en-un qui regroupe la technologie et la fonctionnalité de téléphonie IP d’Avaya au sein d’une solution à serveur unique. Les collaborateurs d’une entreprise disposent, en dehors de son enceinte, de toutes les possibilités de communication, ils sont toujours joignables sur un seul numéro via leur poste de travail, leur téléphone portable et leur softphone. www.avaya.be SAMSUNG présente le E870, un téléphone mobile compact équipé d'un écran couleur OLED externe et d'un écran LCD interne de 1,9 pouce (5 cm) capable d'afficher 262.000 couleurs. Cet appareil, d’une mémoire interne de 80 Mo, est doté d'une interface USB et d'un module de reconnaissance vocale, permet d'accéder aux fichiers MS Office, PDF ou HTML. Grâce à sa sortie TV, il permet de regarder les fichiers directement sur un téléviseur. Prix conseillé: 379 euros TVAC. www.samsung.be BENQ MOBILE propose l’EF51, un lecteur de fichiers audio avec téléphone mobile intégré. Cet appareil dispose de la fonction radio FM et d’une commande vocale de sélection de la musique, propose un son d’ambiance 3D, un égaliseur six bandes pour des réglages spécifiques et une fonction Display Lyrics qui permet d’afficher à l’écran les paroles de la piste jouée. Il est par ailleurs possible de copier de la musique directement depuis la radio. Prix conseillé: 249 euros. www.benq-siemens.com 88

YAKUMO présente son nouvel écran 19 pouces TFT 19WJT. Le format 16:10 propose un affichage extra large qui renforce autant le plaisir des joueurs de jeux que celui des spectateurs de films. Avec une résolution de 1.440 x 900 pixels, une luminance de 300 cd/m2, un contraste de 500:1 un temps de réaction de 8 ms et un prix de 249 euros, l'écran est très convaincant sur le plan technique et économique. www.onlineshop.lu

SAMSUNG Electronics présente le SyncMaster 215TW, un moniteur à écran large de 21 pouces (53 cm). Le taux de contraste de 1000:1 génère des images nettes et lumineuses. Les 16,7 millions de nuances garantissent la parfaite fidélité des couleurs. L’angle de vue de 178° permet de regarder l’écran à partir de n’importe quelle position. Via Picture in Picture et Picture by Picture, l’utilisateur peut exploiter deux applications en même temps. Prix conseillé: 735 euros TVAC. www.samsung.be

LOGICIELS

KASPERSKY LAB annonce la disponibilité d’un nouveau système de protection contre les virus. Kaspersky Internet Security 6.0 est une suite logicielle pour PC basée sur les technologies de pointe de Kaspersky Lab. Elle intègre les développements les plus récents de Kaspersky Lab en matière de protection contre les programmes malveillants, de lutte contre les courriers indésirables et de prévention des attaques de réseau. Prix conseillé: 69,95 euros TVAC. www.kaspersky.be SYSTEMAT lance My SMS Messenger, sa nouvelle solution de communication mobile, permettant d’effectuer des envois multiples de SMS à partir d’un micro-ordinateur. Cette solution est commercialisée en mode ASP et offre à ses utilisateurs une alternative au téléphone et à l’e-mail. Elle propose également via le web une console de gestion des communications SMS. Prix: la version de base pour un utilisateur est accessible au prix de 275 euros, inclus 300 SMS nationaux (prix HTVA). www.mysmsc.com

SYMANTEC CORP. dévoile Norton 360, le premier d'une nouvelle génération d'outils de sécurité. Norton 360 offre des fonctions de protection contre le vol d'identité, de sauvegarde et d'optimisation du PC. Norton 360 est proposé en tant que service tout-en-un, qui fournit une protection des données grâce à des fonctions automatisées de sauvegarde sur Internet. Il sécurise les transactions en ligne, grâce à de nouveaux outils 10assurant la protection des utilisateurs contre les tentatives de phishing et les crimewares (logiciels criminels). www.symantec.be

IMPRIMANTES

KYOCERA lance quatre nouvelles imprimantes monochromes A4/A3: FS-2000D, FS-3900DN, FS-4000DN, FS6950DN. Situées dans les segments de vitesse de 30, 35, 45 ppm, ces imprimantes intègrent de série des fonctionnalités duplex et réseau assurant une productivité élevée. Une nouvelle technologie à toner modelé garantit la qualité d'impression en 1.200 ppp de ces machines Ecosys de Kyocera. www.kyocera.be

LEXMARK présente encore la X642e, une imprimante laser monochrome multifonction (MFP) pourvue d’un écran tactile. Elle imprime et copie à raison de 43 ppm. Elle permet d’imprimer ou de numériser directement des images et des documents PDF à partir d’une barrette USB. Prix: 1.358 euros HTVA. www.lexmark.be

SCANNERS

KODAK lance quatre scanners de bureau innovants en matière d'ergonomie et de rapidité: le i1210 simplex et le i1220 duplex (photo) pour les applications de groupe de travail avec une vitesse de numérisation de 30 pages par minute. Le i1310 simplex et le i1320 duplex pour les applications de département, avec jusqu'à 60 ppm en noir et blanc, niveaux de gris et couleur. Tous ces scanners sont dotés de la détection des doubles par ultrasons. Prix conseillé: entre 800 et 3.000 euros. www.kodak.be


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21.06.2006

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Photo: Luc Deflorenne

Le Dr Braum a fait ses classes notamment au Comité des Régions à Bruxelles, avant d’obtenir son habilitation en matière de droit pénal international et européen. Il a ensuite occupé, en 2004, une chaire en droit pénal et procédures criminelles à l’Université de Cologne, puis à la Ruhr-Universität de Bochum en 2005.

UNIVERSITÉ

Un Master unique en Europe Diplômé de la Johann Wolfgang GoetheUniversität de Francfort, le directeur d’étude du Master en Droit, spécialisation droit pénal européen des affaires est également professeur de droit pénal à l’Université du Luxembourg. Le Dr Braum est l’auteur du livre Europäische Strafgesetzlichkeit, mais aussi d’articles sur le droit pénal européen et d’autres traitant, avec une orientation interdisciplinaire, de la doctrine du droit pénal et des procédures criminelles. Stefan Braum est également membre du European Criminal Law Academic Network (ECLAN).

La Faculté de Droit, d’Économie et de Finance de l’Université du Luxembourg et l’Institut Universitaire International Luxembourg (IUIL) ont créé, en partenariat avec l’Université de Nancy 2, un Master en Droit pénal européen des Affaires, qui démarrera à la rentrée prochaine. D’autres partenariats pourraient encore voir le jour, notamment avec l’Institut d’Études européennes de l’Université Libre de Bruxelles. L’objectif de ce Master à double sceaux est de proposer aux étudiants en Droit les connaissances juridiques, économiques et financières nécessaires à la prévention et à la répression de la criminalité économique et financière dans l’Union européenne. «Ce sera la seule université en Europe à offrir un Master de cette qualité dans cette matière», se réjouit Stefan Braum, directeur d’étude. La spécificité de cette formation est de prendre en compte la forte nécessité du droit pénal européen dans les affaires en général. «Le droit pénal est une matière juridique complexe. Les différentes méthodes juridiques des différents systèmes européens seront étudiées tout comme les fondements en droit pénal général, mais aussi une orientation sociologique et l’influence du système économique en général. La relation entre le droit et l’économie est très importante et les juristes ne connaissent presque rien de l’économie», constate-t-il. L’Université du Luxembourg a l’ambition d’atteindre une orientation internationale.

«Nous allons élargir le corps enseignant – composé à la fois de praticiens et d’académiciens – dans les années à venir pour créer un réseau et un encadrement vraiment internationaux. Le but est d’avoir le même standard et la même influence que le collège d’Europe à Bruges et nous avons toutes les chances d’y arriver dans quelques années». Durant le premier semestre, les étudiants assisteront à des cours magistraux, avec une introduction très générale de tout ce qui relève du droit pénal européen, comme le délit boursier, la fraude, la corruption, le blanchiment, les procédures pénales européennes. Le second semestre permettra d’approfondir les connaissances en la matière par l’intermédiaire de séminaires à la fois scientifiques et pratiques. À l’issue de leur cursus, les étudiants auront la possibilité, soit de réaliser un stage de trois mois dans les institutions européennes ou auprès du barreau, soit de remettre un mémoire de fin d’études, en vue de préparer un doctorat. Par ailleurs, «nous sommes en train de créer une unité de recherche en droit européen classique, d’une part, et en droit européen pénal des affaires, d’autre part, où il s’agira d’analyser les effets du droit pénal européen sur le système économique». Il s’agit là d’un projet interdisciplinaire réalisé en commun avec les économistes de la faculté. || Florence Reinson

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MPULSE

Photo: Luc Deflorenne

Ça pulse côté SMS! L’activité «LuxSMS» de Nvision est sortie de son cocon et s’est métamorphosée en Mpulse, une société à part entière qui, les ailes déployées, s’apprête à prendre son envol…

Mike Sergonne, co-fondateur de Nvision et Mpulse.

Aux commandes de Mpulse, on retrouve bien sûr le duo fondateur de Nvision, Mike Sergonne et Raoul Mulheims, rejoint par Georges Berscheid, de retour de la Silicon Valley, ramenant dans ses bagages son expérience acquise au sein d’IBM et Christophe Goossens, ancien directeur marketing chez Tango. «Pour aller de l’avant, nous avons décidé de séparer les activités et ainsi de créer Mpulse», explique Mike Sergonne. En outre, selon Christophe Goossens, le marché semble des plus prometteurs. Mpulse tient le rôle d’«agrégateur technique». Disposant d’une connexion auprès des trois opérateurs luxembourgeois – Luxgsm, Tango et VoxMobile –, Mpulse offre des services d’envoi et de réception de SMS et MMS, par tout type d’application connectée à Internet, à tous les réseaux mobiles luxembourgeois et à l’étranger. «Nos clients n’ont peut-être pas la capacité technique ou tout simplement ne souhaitent pas déployer l’arsenal technique nécessaire pour un petit marché comme Luxembourg. De plus, les services proposés par Mpulse les délesteront de toute la partie contact avec les trois opérateurs, tant au niveau technique que ‘paiements’

relatifs aux SMS utilisés pour vendre des produits ou services», souligne M. Sergonne. Les activités de Mpulse suivent trois grands axes. Tout d’abord, via le «Gateway», la société utilisatrice bénéficiera d’un service de paiement, son client aura ainsi la possibilité d’effectuer des commandes – jeux, sonneries – directement à partir de son téléphone mobile, en envoyant un simple SMS. Une seconde tranche est plus particulièrement rattachée à la notion de marketing – Customer Relationship Management, promotions, jeux concours –, tandis que le dernier concerne les services de notification. Via une interface web, l’utilisateur – un garage, une librairie, ... – envoie un SMS notifiant que la voiture est prête ou la commande de livres arrivée. Le SMS peut ainsi être vu comme un outil de transaction, un puissant instrument de marketing ou comme un médium transitant l’information. Comme le souligne Christophe Goossens: «Notre objectif est d’offrir les outils nécessaires aux entreprises désireuses de développer leur communication et, notamment, l’interactivité avec leur clientèle». || A. A.

E N T R E P R I S E D E S P O S T E S E T T É L É C O M M U N I C AT I O N S

Le bénéfice en net recul Toutes les teintes du nuancier dans les résultats 2005: le chiffre d’affaires se maintient à 505 millions d’euros mais le bénéfice net est en retrait de 10,8%, à 73,2 millions d’euros. Marcel Gross, le directeur général, est satisfait des résultats 2005: «L’EPT est une entreprise saine, qui évolue dans un environnement de plus en plus concurrentiel» sur ses deux métiers majeurs que sont la distribution postale ainsi que les télécommunications. Dans cette dernière activité, qui enregistre en 2005 – pour la première fois! — un léger recul du chiffre d’affaires (-0,8%) à 355,4 millions d’euros, la concurrence est rude et Marcel Gross voit d’un mauvais œil l’initiative de Viviane Reding de baisser, par le biais d’un règlement européen, les tarifs de roaming. Un point positif toutefois: la croissance des nouvelles technologies et services à valeur ajoutée (+15,5%) et la percée du service LUXDSL (+90%) qui comptabilise, fin 2005, 62.000 abonnés. Dans la branche services postaux – dont le chiffre d’affaires progresse de 2% pour atteindre 126,4 millions d’euros –, l’année 2005 aura été marquée par une diminution du trafic postal (-1,7%) et un recul des ventes de produits philatéliques. Une perte de revenus compensée –

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pour l’heure – par l’augmentation de certains tarifs postaux ainsi que celle des recettes du service colis et du Direct Mail. Quant aux services financiers postaux, le chiffre d’affaires a crû de 3,7% à 23,2 millions d’euros, grâce notamment à l’augmentation du nombre de clients CCP (7.000 comptes ouverts en 2005) et à l’augmentation des intérêts perçus. Enfin, en ce qui concerne les produits financiers, ils enregistrent une hausse de 12,3%, grâce à la bonne performance des revenus des valeurs mobilières ainsi qu’à l’augmentation des intérêts perçus sur dépôts à terme. Au niveau du groupe – qui a connu en 2005 une extension de son périmètre de consolidation avec l’intégration de P&T Immobilière et de Netcore SA –, le chiffre d’affaires a progressé de 5,52%, à 569,17 millions, mais le résultat après impôts chute de 15,36%, à 74,02 millions. En 2006, une politique d’investissement active sera poursuivie: 128,5 millions seront consacrés aux dépenses d’infrastructures, notamment pour les réseaux Wi-Fi et la VoiP. || F. M.


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21.06.2006

17:28 Uhr

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CONFÉRENCE VECTIS-PRO-LEARNING

Focus sur la conformité Divers acteurs majeurs de la place financière réunis pour débattre des enjeux économiques et de la plus-value de la conformité. Photos: David Laurent Texte: F. M.

L’auditorium de la Banque de Luxembourg a servi de cadre, le 30 mai dernier, à une soirée consacrée aux nouveaux PSF dits «de support». Évoluant sur un marché complexe, dans un environnement légal et réglementaire très structuré, leur activité soulève pléthore de questions. Les conférenciers, réunis par les co-organisateurs Vectis et Pro-Learning, ont tenté d’y répondre. David Hagen (CSSF) a, ainsi, présenté les objectifs de création des PSF et le rôle du régulateur. Thierry Delroisse (Dexia BIL) a souligné les opportunités pour les banques et établi une synthèse des obligations réciproques. Quant à Pierre-Paul Boegen (Pro-Learning), il s’est attaché à une étude de cas de lutte antiblanchiment, qui lui a permis de dessiner les contours des nouvelles responsabilités des gérants. Au terme de ces exposés, une table ronde a permis aux participants de poser toutes les questions qui leur brûlaient les lèvres.

Gérard Bernard Rivollier (Clearstream Services)

Serge Raucq (Vectis)

Pierre-Paul Boegen (Pro-Learning)

Thierry Delroisse (Dexia BIL)

Jean-Philippe Wagnon (Vectis)

Willy Hans (Simac PSF)

et Tobias Sztantics (System solutions)

David Hagen (CSSF)

Charles Mandica (Steria PSF)

Jérôme Grandidier (Sit Group)

Alexander Duwaerts (Bull)

Laure Elsen (Accentaigu)

Yves Jeanbaptiste (Imprimerie Faber)

Pierre Henin (Sun Microsystems Financial Sector)

Patrick Ittah (Dimension Data Financial Services)

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21.06.2006

22:04 Uhr

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A B I TA R E

Stratégie évolutive, made in Luxembourg Exit Messancy, direction Dommeldange et Junglinster. Abitare (Trendhopper, Bo Concept, Henders & Hazel, etc.) soigne sa propre attractivité.

Photo: Julien Becker

Pierre Friob: «Le consommateur, aujourd’hui, peut venir de loin, mais il tourne aussi beaucoup dans la région, en comparant, en faisant son shopping de façon très critique».

L’évolution du commerce dans la région transfrontalière est évidente. Et, dans le petit monde du mobilier, elle l’est d’autant plus que l’arrivée du géant suédois Ikea a modifié la donne. Fermement ancrée sur le sol luxembourgeois, Abitare réagit. À la fin de cet été, la société, dirigée par Pierre Friob depuis sept ans, aura reconcentré ses activités sur le GrandDuché, en quittant la Belgique, mais en caressant un développement régional pensé, envers la France notamment.

Potentiel de développement Pilotée par Abitare, Trendhopper était arrivée sur Messancy il y a six ans. Dans la galerie du centre Cora, Trendhopper avait repris la plus grosse surface, soit 2.400 m2. Un magasin au Luxembourg, un à Messancy et, au milieu, Ikea, mastodonte du secteur ciblant une clientèle assez comparable: cela devenait sans doute un peu beaucoup. Pierre Friob ajoute une dimension à un panel de raisons sur lesquelles il ne souhaite pas trop s’étendre. «Je garde une dent contre les autorités belges. Il y a une réelle faiblesse dans l’accompagnement, sans compter les entraves. Rien que la taxe sur les écrits publicitaires, c’est tuant. Pour les dépliants, je payais davantage en

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taxes qu’en frais d’impression et de distribution!». En remettant tout sur Luxembourg, la stratégie évolue donc. «Nous misons sur un concept à taille humaine, avec un travail sur la qualité des produits, plus de valeur ajoutée, plus de services». Abitare jouera sur toute la gamme, dans une sorte de regroupement familial à LuxembourgDommeldange, avec des enseignes récemment et soigneusement lancées. Henders & Hazel, Bo Concept, Abitare Ethnique… Abitare offrira un large panel, de mobiliers intérieur et extérieur. «Nous travaillons avec des fournisseurs exclusifs, dans un vrai partenariat, souligne Pierre Friob. Cela donne une réelle qualité à notre offre. C’est important, parce que le consommateur, aujourd’hui, peut venir de loin, mais il tourne aussi beaucoup dans la région, en comparant, en faisant son shopping de façon très critique. Notre argument, c’est une qualité irréprochable, un design exclusif et modulable, dans une gamme de prix abordable néanmoins». Abitare Kids, à Junglinster, joue sur le même mode, de l’exclusivité et de la qualité de la gamme. Et ça fonctionne, puisque l’on réfléchit à implanter un second «Kids» dans le sud du pays, en complément des 1.000 m2. À Dommeldange, par ailleurs, les quelque 4.500 m2 de surfaces réparties sur les différentes enseignes du groupe ont leur rythme de croisière. Le groupe, qui aligne environ quatre millions de chiffre d’affaires et 28 personnes employées, joue sa propre attractivité. «Nous ne sommes plus dans une logique où notre magasin s’intègre dans la stratégie d’un autre. Le client qui va dans un gros centre commercial peut passer chez vous. Mais ici, on vient pour nous». Une offre à mi-chemin entre l’enseigne en centre-ville, plus étriquée, plus difficile d’accès, et le mastodonte commercial, plus impersonnel. «Nous ambitionnons une clientèle régionale, une bonne chalandise luxembourgeoise, une clientèle française mobile aussi». L’offre internet sera d’ailleurs améliorée dans ce sens. Le site www.abitare.lu, déjà repensé il y a quelques mois, va encore évoluer. Et, d’ici la fin d’année, il devrait proposer la vente en ligne, quelques essais s’étant avérés intéressants. L’esprit d’ouverture vers les frontières, élaboré depuis Luxembourg: la méthode recèle manifestement du potentiel. || Alain Ducat


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26.06.2006

15:04 Uhr

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xxxxxxx «Lorsque le temps xxxxxxxxx disponible pour jouir d’un objet est limité et dans les cas où le progrès technologique rend un produit rapidement obsolète, louons!»

LOUER Peu de temps disponible

Haut contenu technologique

Beaucoup de temps disponible

Faible contenu technologique

Source: Economist Club

ACHETER

L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B L U X E M B O U R G

Louer ou acheter? Avant de se décider pour l’achat ou la location, il serait logique qu’un économiste procède à une analyse multicritères, avec une réflexion budgétaire intégrant le coût réel de l’option envisagée. L’autre extrême serait d’acheter par simple pulsion ou alors de louer ce dont on a envie...

La notion de propriété - Dans notre culture occidentale, nous apprenons d’abord le sens de la possession, de la propriété et peu le partage. Il n’est donc pas étonnant de tout vouloir ramener à une notion de richesse, de propriété. Posséder est assimilé à une extension de soimême et constitue souvent la principale source de bonheur. L’achat est primordial tant que nous vivons dans le culte de l’objet et de sa rareté. La possession est assimilée à un statutsymbole, le consommateur est accepté par son entourage en fonction de ses achats. Une société en évolution - Aux États-Unis, la génération Internet est en train de découpler possession et jouissance. Les chansons se partagent sur le Net. Cette évolution est apparue avec la prise de conscience que la ressource primordiale est le temps, non l’objet. En téléchargeant une chanson, nous achetons du temps d’écoute. Tout devient services, la sous-traitance se généralise. Nous assistons au passage de la propriété pure à l’accès aux services, au partage du produit. Dans cette nouvelle société, la relation classique vendeur-acheteur cède sa place à une relation prestataire-usager. Nous gérons notre accès à des segments de temps en fonction des priorités du moment. C’est aussi la naissance des réseaux. Du capitalisme de marché à un mode d’échanges basé sur les réseaux - Nous assistons à la marginalisation du capitalisme de marché dans lequel le progrès se mesurait par l’augmentation de la vitesse de déplacement

des hommes et des marchandises. Aujourd’hui, la révolution «industrielle», c’est l’augmentation de la vitesse de déplacement des données. Les gagnants seront ceux qui auront intégré ce modèle, ils tireront profit de la force des réseaux. C’est l’âge de la vitesse de l’information, de la flexibilité. Phénomène encore accéléré par la dématérialisation de l’argent. La déflation que subissent les produits manufacturés et l’inflation galopante enregistrée dans le domaine des services en sont la preuve. Oui, le temps est limité pour la plupart d’entre nous. La situation au Luxembourg - Nous vivons dans une société aux valeurs traditionnelles, preuve en est l’attachement viscéral à la propriété immobilière. Les parents achètent encore un appartement à leur enfant, de peur de manquer! En revanche, le domaine des services est en train d’exploser, c’est bon signe. Libérons-nous encore plus du carcan de l’achat à tout prix, nous gagnerons en liberté. Lorsque le temps disponible pour jouir d’un objet est limité et dans les cas où le progrès technologique rend un produit rapidement obsolète, louons. Ayons confiance dans l’avenir et donnons à nos enfants les moyens de se mouvoir dans cette nouvelle société, notre système scolaire devra aussi être réformé. De toute façon, cette évolution ne s’arrêtera pas, comme trop d’entre nous le pensent, aux portes du Grand-Duché… || Pierre-Yves Augsburger, président de l’Economist Club Luxembourg, www.ecl.lu

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QUARTIER DE LA RUMELANGE

FONDERIE

ADJUDICATION IMMOBILIÈRE DU JEUDI 6 JUILLET 2006 À PARTIR DE 15 H 00 2 MAISONS UNIFAMILIALES SISES A RUMELANGE RUE DE LA FONDERIE A L’ADMINISTRATION COMMUNALE DE RUMELANGE, 2, PLACE GRANDE-DUCHESSE CHARLOTTE Le Fonds pour le développement du logement et de l'habitat fera vendre 2 maisons unifamiliales aux enchères publiques, par le ministère du notaire Urbain Tholl (tél. : 32 87 17-1) :

Maison n° 6 Maison n° 15

Chambres à coucher

Contenance parcelle

Surface habitable

Mise à prix (TVA réc.)

4 3

2,41 a 1,61 a

146 m2 132 m2

325.600,00 €* 289.500,00 €*

* Ce prix inclut cuisine équipée, luminaires et peintures murales.

Conditions : • l'acquéreur (l'adjudicataire) doit être une personne physique. • l'acquéreur s'engage à habiter lui-même, et ce pendant une durée d'au moins 20 années, la maison en question. Il ne peut la vendre ou la louer pendant ce délai sans une autorisation écrite et préalable du Fonds du logement. • le terrain sur lequel la maison est construite est donné à bail emphytéotique. La quote-part du bail à supporter est de 49,58 € par an (N.I.100) au coût de la vie, soit actuellement 323,34 € par an. Nous informons les personnes intéressées qu'il leur est indispensable de se munir d'une lettre de garantie bancaire en bonne et due forme pour procéder à l'acquisition.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site : www.fondsdulogement.lu ou appelez notre service location/vente aux numéros de téléphone 26 26 44 836 / 828.


21.06.2006

22:05 Uhr

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xxxxxxx Me Nicolas Decker, xxxxxxxxx 60 ans, est davantage spécialisé en droits intellectuels et pratiques du commerce. Il traite également le droit commercial général et le droit administratif. Ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Barreau de Luxembourg, sa position sur les éventuels litiges qui peuvent survenir dans une relation commerciale est claire: «En cas de doute ou de problème, il ne faut pas hésiter à s’adresser à un spécialiste du droit».

Photo: Julien Becker

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DROIT DES ENTREPRISES

Une exigence de transparence Gérer les délais de paiement L’un demande le paiement comptant, l’autre paie à trois mois. Comment s’en sortir? «Il est conseillé de rappeler les conditions contractuelles de paiement sur la facture. En effet, en vertu du principe de la facture acceptée, en l’absence de contestation lors de sa réception, l’autre partie est censée en avoir accepté le contenu. En cas de litige sur l’échéance réellement d’application, il suffira de se référer aux écrits. Lorsque rien n’a été stipulé, le principe selon lequel une obligation est immédiatement exigible s’applique. Dans ce cas, il y a alors lieu de sommer le débiteur, de préférence par lettre recommandée, de payer la facture».

Les affaires se mesurent souvent en termes de contrats et de factures. Autant se prémunir en balisant les sentiers du droit. «Avant de conclure un contrat, le responsable d’une entreprise doit en premier lieu vérifier l’identité et la solvabilité du cocontractant», souligne Me Nicolas Decker, avocat à Luxembourg. «Ensuite, il est fortement conseillé de préparer un contrat écrit, précis. Il devrait, si possible, contenir une clause d’attribution de juridiction en faveur des tribunaux luxembourgeois, ainsi qu’une clause de réserve de propriété en cas de vente de marchandises. Il est conseillé en outre de prévoir, en cas de litige, l'application de la loi luxembourgeoise. Il faudra veiller à ce qu’il y ait un original par partie ayant un intérêt distinct. La loi n’impose pas de forme particulière. Cependant, un écrit garantira la sécurité juridique de l’opération. Entre commerçants, la preuve est libre. Par conséquent, en l’absence de contrat écrit, l’existence du contrat ainsi que son acceptation pourront par exemple être prouvées par une facture non contestée. Mais en cas de doute ou de problème, il ne faut pas hésiter à s’adresser à un spécialiste du droit». Les «conditions générales» peuvent-elles s’avérer souveraines? «Elles ne s’imposent que si l’autre partie a été en mesure de les connaître. Les conditions générales ne doivent pas obligatoirement figurer sur le contrat ou la facture. Toutefois, il est conseillé de faire signer au cocontractant une clause d’après laquelle il déclare avoir pris connaissance et accepté les conditions générales», explique Me Decker.

Pour qu’un contrat commercial soit valablement conclu et donc juridiquement défendable à tous points de vue, le Code civil pose quatre conditions: le consentement des parties, la capacité des parties, un objet et une cause pour le contrat. «Il est à relever que les cocontractants sont soumis à une obligation de renseignement et de conseil qui s’inscrit dans le devoir général de collaboration entre les parties, de bonne foi et de loyauté. Cette même exigence de transparence a d’ailleurs été retenue dans la loi du 14 août 2000 sur le commerce électronique», rappelle Me Decker. Précisément, pour les contrats électroniques, la loi instaure un régime particulier proche de celui du contrat commercial classique. «Et le principe de la liberté contractuelle entre commerçants subsiste». La signature électronique? «Conformément à la loi sur le commerce électronique, une signature électronique constitue bien une signature au sens du Code civil. La législation a été adaptée à l’arrivée du commerce électronique, mais le contrat commercial classique subsistera dans ses grandes lignes. Ceci est d’autant plus vrai que, même si le cadre juridique a été posé, la loi n’est pour l’instant pas encore appliquée en pratique...» || Alain Ducat

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26.06.2006

11:47 Uhr

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SACRED HEART UNIVERSITY

Asia knocking

Photo: Julien Becker

On 30 May, Dr Balbir B. Bhasin gave a presentation at Sacred Heart University on opportunities for Europe in emerging Asia As part of a series of “Contemporary Issues” conferences organised between Sacred Heart University and the IFCC, Dr Balbir B. Bhasin, a specialist in emerging economies, gave a speech on “Global Trends: Opportunities for Europe in Emerging Asia”. In so many sectors – communications, healthcare, tourism and marketing, management and entertainment – Bhasin says that Asian opportunity is knocking on European doors. European excellence is needed in the legal sector, where for example, a country may have found gold but is “lawless”. There is a growing demand for consumer goods, infrastructure (roads, water) and an enormous demand for building. As evidence of the growing interest in these opportunities, the European Commission launched Asia-Invest in 1998 to promote the internationalisation of European and Asian small and medium-sized enterprises and recently provided 20,000,000 additional euros to implement a new phase of the Asia-Invest Programme for 2006-2007. || M. C.

RECOGNITION FOR LUXEMBOURG

Canada awards

Photo: BCL

Dr Balbir B. Bhasin

Canadian Ambassador John McNee announced the recipients of the Canadian Investment Award for 2006, acknowledging the activities of two L bourg companies. The Canadian Investment Award, established in 2000, is given annually to Belgian and Luxembourg companies that have, “invested in Canada either by acquiring Canadian companies, increasing their stakes as shareholders or by expanding current operations or setting up new operations.” This year two Luxembourg companies were presented with awards by Canadian Ambassador John McNee at a luncheon in Brussels. Arcelor was cited for its acquisition of Canadian steel solutions provider, Dofasco. The acquisition was made with the ambition to have Dofasco become the centre of Arcelor’s growth strategy in North America. Michel Wurth, Vice-President of the Arcelor Management Board, attended the ceremony. “Arcelor is honoured by this award that distinguishes its strategic investment in Canada. With the acquisition of Dofasco, Arcelor’s position as the world leader of intelligent steel solutions for the automotive industry is strongly reinforced,” stated Wurth during the award ceremony on 16 May 2006 in Brussels. The second firm awarded was Luxembourg’s SES Global, which now owns 70% of Ciel Satellite LP. Madame Christine Leurquin, Senior Manager, European Programs, SES Global, was on hand to collect the award. Ciel Satellite LP, founded in 2004, is Canada’s independent satellite facilities operator. “SES has 70% of economic rights in Ciel, not voting rights,” said Yves Feltes, Senior Manager, Press Relations, SES. “This is not an acquisition but a new initiative, meaning it is a start-up, which has just commissioned its first satellite.” || M. C.

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L E S F I N A N C E S P U B L I Q U E S V U E S PA R L A B C L

Haro sur l’attentisme Le président de la Banque centrale, Yves Mersch, propose des solutions pour réduire le poids des pensions dans le budget de l'État. Projections de croissance optimistes, mais prudence réservée pour ce qui est des autres fondamentaux: Yves Mersch a soufflé le chaud et le froid lors de la présentation du rapport annuel de la Banque centrale du Luxembourg. Bien sûr, les conditions d’un renforcement de l'activité économique en Europe paraissent, selon lui, toujours réunies et il table, pour le Luxembourg, sur une croissance en phase d'accélération, avec un taux moyen de 4,7% pour 2006, mais un tassement à prévoir pour 2007 (4%). En revanche, le pays ne pourrait échapper à un mouvement inflationniste qu’Yves Mersch évalue à 2,5% pour 2005 (2,2% en 2004), ni à une augmentation du chômage. De 4,3%, en 2005, le taux pourrait ainsi passer à 4,6% en 2006, puis 4,8% en 2007, pour atteindre 5%. Mais «les priorités affichées par la Tripartite pourraient avoir un impact sur la réalité économique et atteindre leur objectif», a tenu à rassurer M. Mersch, tout en mettant en garde contre «les incitations fugaces et remèdes inadaptés visant un embellissement artificiel des statistiques du chômage». En matière de finances publiques, la BCL table sur une réduction du déficit, grâce aux versements exceptionnels (impôt sur le revenu des collectivités,dividende élevé versé par Arcelor...). Et Yves Mersch de proposer un mécanisme destiné à réduire le poids croissant des retraites dans le budget de l'État: un plan de transition vers un mécanisme de capitalisation des pensions. Certes, il implique un important préfinancement, «mais le coût de l'attentisme serait quant à lui considérable», a averti le directeur de la BCL. || M. A.


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21.06.2006

17:37 Uhr

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12TH EXPLORATOR CITY GUIDE

Urban Launch Party On June 1 the skies cleared for one evening over the Skatepark in Hollerich, Luxembourg, to allow scores of happy revellers celebrate the launch of the 12th Explorator City Guide – the phattest edition yet. Photos: Michel Zavagno (Blitz) / Étienne Delorme. Texte: M. C.

The weather was as cool as the surroundings for the packed launch party for the twelfth edition of Explorator City Guide on June 1. Together, Mike Koedinger Editions and Tempo cooked up an event-filled evening that had enough on the menu to keep everyone happy. Luxembourg City Mayor, Paul Helminger, joined in the celebrations, which included scores of intriguing edibles created by the Jeunes Restaurateurs d’Europe, live styling by the Jacques Dessange team and CC make-up, and live photography by Michel Zavagno (Blitz) and Étienne Delorme. Graffiti artists and hip-hop dancers added to the inner city ambiance. The party continued until the wee hours, and despite the unusually cold June weather, the set provided by DJ Missill generated enough heat to keep those who stayed a little bit later dancing into the dark.

Paul Helminger

Darren Bressaglia, Xavier Bettel,

Luxembourg 2007

Benoît Joachim

David Rosner, Dany Lucas

Jacques Demarque, Jean-Jacques Michaux

Carole Platz, Carlo Arendt, Saskia Mann

DJ Missill

Victor Zabrockis, Alexis

Serge Moulin, Richard

Juncosa, Fred Thouillot

Schmid, Nicolas Buck

Jeunes Restaurateurs d'Europe

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20.06.2006

15:47 Uhr

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RAPPORT OCDE

Les conditions pour l’innovation sont bonnes L’étude tant attendue sur le système de la recherche et de l’innovation au Luxembourg préconise, notamment, de créer un conseil consultatif et d’améliorer la coordination interministérielle.

Photo: Étienne Delorme

Jeannot Krecké (à g.) a bien accueilli les remarques et recommandations présentées par Jean Guinet (à dr.).

Depuis la création de l’Université du Luxembourg, la question de la recherche dans le pays – le recteur Rolf Tarrach en a fait sa priorité – se fait récurrente. Le gouvernement a, lui aussi, bien saisi l’importance de la R&D pour le Luxembourg et attendait avec un grand intérêt la présentation, le 31 mai dernier, du rapport de l’Organisation de Coopération et de Développement économique (OCDE), sur le système national de la recherche et de l’innovation, que nous évoquions dans notre dernière édition. Le pays a, en quelque sorte, servi de cobaye, puisque c’est le premier État membre de l’organisation à se prêter à l’exercice. Même si le rapport final sera présenté en octobre prochain, le brouillon donne un bon aperçu de la gouvernance du secteur public de la recherche et s’attache à trouver des réponses afin d’assurer que le budget additionnel consacré à la recherche soit utilisé de manière efficiente. «Le Luxembourg est un territoire d’innovation parfois méconnu», relève Jean Guinet, administrateur principal à l’OCDE. Parmi les forces du Grand-Duché en matière de recherche, ce dernier relève que les conditions pour l’innovation sont bonnes, la nouvelle université offre

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un potentiel, le gouvernement s’engage fortement dans le soutien d’un développement futur du domaine de la recherche et il existe un consensus parmi tous les acteurs principaux, au regard des ambitions nationales. Du côté des faiblesses, l’OCDE note un manque de division claire du travail entre les différentes organisations de recherche publiques. L’approche bottom up se trouve trop marquée dans l’allocation de soutien à la recherche, dénotant un manque d’équilibre. Par ailleurs, la politique d’innovation souffre encore de myopie par rapport au secteur industriel et la gouvernance publique présente des faiblesses.

Redéfinir le rôle des agences publiques Bien que le but du rapport n’était pas de proposer des mesures de réformes, mais de faire le diagnostic de la situation, il présente néanmoins quelques recommandations. L’OCDE suggère au gouvernement de s’en tenir à son objectif central: consolider les bases d’une croissance à long terme en remplaçant graduel-

lement les niches de souveraineté par des niches de croissance. Il propose aussi d’élaborer une stratégie plus globale et de renforcer l’innovation dans l’ensemble de l’économie. «Il faut à la fois user de la qualité, la pertinence et la masse critique, ce qui suppose de concentrer les ressources des réseaux nationaux et globaux de l’innovation», souligne M. Guinet. Le pays devrait encore veiller à lier l’éducation et l’innovation pour ne pas se heurter à un manque de ressources humaines et à utiliser des outils de gouvernance mis à jour. C’est d’ailleurs toute la gouvernance dans son ensemble qu’il faudra améliorer. Les deux ministères devraient assumer leurs responsabilités et améliorer la coordination interministérielle. «Il nous semblerait judicieux de créer un conseil consultatif pour assurer un suivi indépendant et continu. Il fournirait au gouvernement un avis sur les problèmes qui se présentent et serait un forum pour que les différentes parties prenantes s’expriment», indique encore M. Guinet. Enfin, ce dernier recommande de redéfinir le rôle des principales agences publiques et, pour mieux utiliser les compétences du Fonds National de la Recherche, d’en faire l’agence centrale de financement de la recherche en y transférant les fonds des différents ministères. En conclusion, le Luxembourg doit se spécialiser dans des domaines où il a une chance de se distinguer au niveau international. Deux pistes pourraient l’aider à y parvenir: l’exercice Foresight, en combinaison avec d’autres études, permettrait de définir les priorités de recherche; le lancement d’un centre de compétence, où recherche privée et publique aideraient à révéler les besoins et les capacités. Reste aux ministres compétents de tirer les leçons de ce rapport. Le ministre de l’Économie, Jeannot Krecké estime pour sa part que ce rapport a un grand mérite. «Nous commençons à discuter des moyens que nous avons actuellement. Nous avons plusieurs institutions qui ont grandi depuis les années 80. L’avantage, c’est que le Luxembourg veut et a les moyens d’augmenter la recherche publique et privée et il y a de la place pour tout le monde», rassure-t-il. Le ministre est convaincu que le meilleur argument pour accroître les investissements étrangers au Luxembourg est de renforcer la recherche publique. || Florence Reinson


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21.06.2006

22:09 Uhr

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Photo: David Laurent

xxxxxxx At the moment when xxxxxxxxx a company has a crisis, all eyes focus on it. A company has to react quickly. The message communicated afterwards will have a lot of impact, so make it the right one.

M A R KC O M

Transparency in the Trenches MarkCom, the Luxembourgish Federation of Communication Consulting Agencies, is currently made up of nearly 15 agencies specialising in publicity, communication, and marketing. www.markcom.lu

The true nature of a company is revealed in a crisis. Many companies claim to be transparent, to be close to their clients, but a crisis reveals if this is true. All too often, companies view a crisis as having only negative connotations, and either don’t talk or talk in a confusing way. It is a challenge, but also an opportunity because, in the reaction – which must be quick and effective – a company demonstrates its transparency, and its commitment to its values and its customers. Communication is part of corporate policy. In our era of consumer awareness, sustainable advertising and corporate responsibility, it is increasingly important that a company’s values are backed up by all the company supports. If a company makes a promise, it must be kept. Companies need the right people to say the right things and a plan of action firmly in place in case of a crisis. Who will be called in the middle of the night to take over the lead in handling the crisis? Who will speak to the press? Big players have internal manpower to deal with issues that arise but they also have expert partners in different countries. A company could, for example, have internal rumours that, while false, erode its public image. Not speaking about these rumours helps them to fester. Speaking honestly and directly to the public, and a concerned customer base, shows that a company has nothing to hide. That is what the market wants to see.

Marketing is a positioning. Crisis communication can be a kind of repositioning. An example used in the industry of effective crisis response is the series of reactions in 1998 that saved the image of Mercedes Benz. The company faced a major public relations catastrophe when the newly launched A-Class overturned during a test drive involving journalists. Critics accused the company of producing an unsafe car. What followed was a series of direct public statements. Although at the beginning, Mercedes Benz reaffirmed the message that they were a responsible car manufacturer, their responses evolved with the situation up to a point of admitting error. The main message, that they could be trusted, was reaffirmed in the eyes of the public. Anglo companies are more advanced in the field of crisis communication. In the UK, for example, there are many companies focussing on crisis communication, and it is no coincidence that they are located near chemical companies. Financial firms had to get messages out fast after September 11th to notify families and clients. Every company can be hit by an internal crisis. There is an opportunity in Luxembourg for crisis communication. Most companies are not aware of how important it is. || Mary Carey

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20.06.2006

12:17 Uhr

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Qu’attendez-vous pour développer vos connaissances ?*

Certaines choses ne doivent pas être le fruit du hasard. PwC ACADEMY vous offre une gamme exhaustive de services et de produits dans le domaine de la formation professionnelle continue. Nos atouts : des thématiques innovantes, des formateurs expérimentés, un environnement stimulant et des technologies de pointe. Êtes-vous prêt à donner à votre programme de formation toute son ampleur ?

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21.06.2006

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RESSOURCES HUMAINES

Carrières Changements de poste ou d’entreprise? Envoyez-nous quelques lignes d’infos accompagnées d’une photo à press@paperJam.lu. Retrouvez plus de 10.000 décideurs, entreprises et organisations du Luxembourg sur www.index.paperJam.lu. Recherches avancées, inscriptions et mises à jour tout au long de l’année. INDEX 2006 est actuellement disponible en kiosque (372 pages, 10 €).

C’est à THOMAS BILOCQ qu’a été confié le développement du site Internet de l’agence de communication ADDED VALUE. Âgé de 23 ans, il a en effet été recruté en tant que responsable du département webdesign, animations et new médias, après un court passage chez Mikado Publicis.

Une recrue d’origine portugaise chez ADDED VALUE: MARTA CRISÓSTOMO MARTINS, 31 ans, venue de Porto, après diverses expériences au sein de banques, de compagnies de téléphonie ou encore du célèbre atelier João Nunes. Elle imagine et crée, aujourd’hui, des logos, plaquettes et autres dépliants.

CEGEDEL NET — PRÉSIDENT DU CONSEIL D ’A D M I N I S T R AT I O N

ÉTIENNE SCHNEIDER Âgé de 35 ans, ÉTIENNE SCHNEIDER est le nouveau président du conseil d’administration de CEGEDEL NET, la société qui a en charge la gestion et l’exploitation du réseau de Cegedel. Il succède à Roland Michel, qui est également président du conseil d’administration de Cegedel. Licencié en sciences commerciales et financières, M. Schneider était, jusqu’alors, conseiller de gouvernement 1ere classe, chargé de la direction générale de l’Énergie et des Communications au sein du ministère de l’Économie et du Commerce extérieur. Il est également viceprésident du conseil d’administration de Cegedel. La direction de Cegedel Net, elle, est toujours assurée par Georges Bonifas.

Le 26 mai dernier, MATHIS MELLINA a été nommé par le gouvernement au poste de directeur adjoint de l’ADMINISTRATION DE L’ENREGISTREMENT ET DES DOMAINES. Âgé de 50 ans, il était, depuis juin 2001, inspecteur de direction 1er en rang, chargé de l’organisation et de l’audit interne des contrôles TVA.

Leader sur le marché document to knowledge, la société IRIS LUXEMBOURG a engagé FREDDY KADDOUR, 41 ans, en tant que senior consultant/business developer. Présent au Luxembourg depuis 1990, cet ancien responsable du service technique dans une autre société de services aura pour mission de développer les solutions Microsoft et Citrix pour les grands comptes.

L’un des principaux fournisseurs européens d'ordinateurs et d'électronique grand public, PACKARD BELL, compte un nouveau finance manager pour le Belux et la Suisse, en la personne de PHILIPPE DELANOY. Âgé de 40 ans, il a dirigé, précédemment, le département comptabilité d'une division de PricewaterhouseCoopers et était à la tête du département gestion des crédits de NEC Computers.

Sept nouveaux associés ont été nommés, en date du 1er juin, chez DELOITTE LUXEMBOURG. Parmi eux, MARTIN FLAUNET, 36 ans, nommé audit partner. Spécialisé dans l’industrie financière, notamment dans le domaine bancaire, il a commencé sa carrière d’auditeur chez Ernst & Young et avait rejoint Deloitte en tant que senior auditeur en 1998.

Un autre audit partner a été nommé chez DELOITTE LUXEMBOURG au 1er juin dernier: PHILIPPE LENGES, 36 ans, spécialisé dans l’industrie des fonds d’investissement. Membre de la Commission Risque Opérationnel de l’ALFI, il a commencé sa carrière en tant que junior auditeur chez Deloitte en 1995.

Après cinq années passées chez Panalpina Luxembourg en tant que responsable des services généraux, et un court passage chez Pepper&Salt Events, STÉPHANE MOCKELS s’est associé à David Hocquet (lire par ailleurs) dans la création de l’agence de communication par l’événement, EVENTS & MORE. Il y occupe, à 35 ans, les fonctions de project manager.

EDITUS LUXEMBOURG — DIRECTEUR GÉNÉRAL

HUGUES LANGLET Pour succéder à Jo Labar, qui a fait valoir ses droits à la retraite, EDITUS LUXEMBOURG a engagé HUGUES LANGLET, 38 ans, qui occupait, ces six dernières années, les mêmes fonctions pour le compte de Kompass Benelux. L’univers des bases de données annuaires ne lui est pas étranger, puisqu’il y baigne depuis 1992. Il a notamment travaillé pour les Pagine Gialle en Italie et les Pages Jaunes en France.

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21.06.2006

Graphiste et designer expérimenté, PATRICK PAX a intégré l’agence de communication ADDED VALUE en tant que designer. Âgé de 48 ans, il a notamment en charge le développement du département Signage and wayfinding et s’occupe, entre autres, de la signalétique de la Cour de Justice des communautés européennes.

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En même temps que Guy Heintz était nommé au poste de directeur de l’ADMINISTRATION DES CONTRIBUTIONS DIRECTES (lire par ailleurs), PASCALE TOUSSING, conseillère de direction 1re classe au ministère des Finances, a été promue directrice adjointe. Tout juste âgée de 37 ans, elle était entrée au ministère en mars 1996, où elle s’est occupée de la politique fiscale en matière de fiscalité directe au niveau national et international. Elle est également vice-présidente du conseil d’administration du Commissariat aux assurances.

Le prestataire de services d’infrastructure IT COMPUTACENTER BELUX a nommé DIRK LANSSENS, 37 ans, responsable du département Communication IP (IPC), nouvellement créé. Il a, auparavant, occupé des fonctions de consultant et chef de projets chez NextiraOne et CSS.

STATE STREET LUXEMBOURG a nommé DIDIER DELVAUX , 36 ans, à la direction de ses services d’administration de fonds d’investissement. Entré chez State Street en 1994, il y a occupé différents postes, notamment celui de responsable de la gestion des opérations de comptabilité de clients stratégiques.

H O T E L H I LT O N — D I R E C T E U R G É N É R A L

JAN WIJNEN JAN WIJNEN a été nommé au poste de directeur général du HILTON LUXEMBOURG. Ce Néerlandais de 56 ans,à la carrière internationale, est employé dans le groupe Hilton International depuis février 1970. Depuis octobre 2004, il était le general manager de l'Hilton Imperial Dubrovnik dont il avait assuré l’ouverture. Les trois années précédentes, il avait occupé les mêmes fonctions à l'Hilton Copenhagen Airport, un établissement qui avait reçu le Danish Travel Awards «Best Hotel in Denmark» en 2002, 2003 et 2004.

Graphiste free-lance qui a travaillé sur de nombreuses ouvertures d’établissements horeca depuis quelques années (il fut notamment le gérant du Péché Mignon pendant trois ans), DAVID HOCQUET, 37 ans, s’est associé à Stéphane Mockels (lire par ailleurs) dans la création d’une nouvelle agence de communication par l’événement, EVENTS & MORE.

Deux associés advisory & consulting ont été nommés, au 1er juin, chez DELOITTE LUXEMBOURG. Parmi eux, ROLAND BASTIN, 40 ans, responsable des activités d’audit informatique. Entré chez Deloitte en 1990, il avait ensuite passé huit années chez Anglo-American, avant de revenir au bercail en 2001.

Aux côtés de Roland Bastin (lire par ailleurs), JOËL VANOVERSCHELDE a été nommé, au 1er juin, advisory & consulting partner chez DELOITTE LUXEMBOURG. Âgé de 36 ans, il avait rejoint la firme en 2001, avec les équipes de la société MarchFirst. Il est aujourd’hui en charge de l’activité Intégration de Systèmes et Développements.

Après avoir été ingénieur-conseil auprès du bureau Goblet Lavandier & Associés pendant huit années puis comme ingénieurarchitecte auprès du bureau Architecture & Aménagement pendant deux ans, NUNO NEVES a rejoint le département building consultancy de DTZ LUXEMBOURG. Cet ingénieur industriel diplômé de 32 ans y occupe les fonctions de project manager.

A D M I N I S T R AT I O N D E S C O N T R I B U T I O N S DIRECTES — DIRECTEUR

GUY HEINTZ Depuis le 1er juin, l’ADMINISTRATION DES CONTRIBUTIONS DIRECTES compte un nouveau directeur en la personne de GUY HEINTZ. Âgé de 46 ans, ce passionné de viticulture connaît plutôt bien la maison, puisqu’il y est entré en 1977 et y a gravi tous les échelons. Nommé, en 1998, chef de la division des relations internationales – dont il était membre depuis 1985 – il avait accédé à la carrière supérieure dans cette administration en 1999. Dans ses tâches, il a notamment été amené à rédiger le code fiscal ainsi qu’une étude fiscale sur l’impôt sur le revenu des collectivités. 105


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06_103-109_who is who

21.06.2006

22:12 Uhr

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Un nouvel ingénieur commercial chez IRIS LUXEMBOURG, leader sur le marché document to knowledge: JEAN-LUC REIN, 35 ans. Présent au Luxembourg depuis 1999, cet ancien sales manager dans une société de services IT, vient renforcer l'activité Stockage et archivage d’Iris.

Un nouveau directeur pour le département enterprise storage et server solutions de COMPUTACENTER BELUX, société prestataires de services d’infrastructure IT: LUC BORGHOMS, 34 ans. Il avait, par le passé, occupé des postes de responsable marketing pour des solutions serveurs/stockage/réseaux chez Dell et HP/Compaq.

Après avoir passé sept années chez Kneip Communication, dont cinq ans en tant que chef de studio, FRÉDÉRIC CARRYN s’est mis à son propre compte. À 32 ans, il a créé l’agence de communication et studio graphique FC DESIGN.

A L LT E C S O L U T I O N P R O V I D E R — DIRECTEUR GÉNÉRAL

MICHEL RODENBOURG Après avoir assuré pendant près de dix ans la direction générale de Mexel (spécialisé dans la distribution de matériel électrique), MICHEL RODENBOURG change de cap. À 49 ans, il prend ainsi la direction générale de ALLTEC SOLUTION PROVIDER, société fondée en 1967 sous le nom de Auto-Tecnic (rebaptisée en 2001) et active dans la vente par correspondance et la vente par délégués dans les domaines du stockage, de l’équipement et de la maintenance. Administrateur de la CLC, M. Rodenbourg est également le président de l’asbl Ecotrel (collecte et recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques) et, accessoirement, président du Basket Club Racing Luxembourg.

Âgé de 35 ans, JEANPHILIPPE DRESCHER a été nommé, au 1er juin, tax corporate services partner chez DELOITTE LUXEMBOURG. Il est en charge de la structuration d’opérations financières, principalement pour des clients internationaux d’un groupe qu’il a rejoint en 2004, après avoir débuté sa carrière dans les départements tax & corporate services chez Andersen puis Ernst&Young à Luxembourg.

Ancien account manager chez Athlon Car Lease, puis fleet manager chez Mercedes-Benz Luxembourg, PAUL GALIANO, 33 ans, a été nommé responsable administration vente / BtoB dans le GARAGE CARLO SCHMITZ (concession BMW) à Mersch. Il aura également en charge la cellule fleet.

À 33 ans, NICKI KAYSER a été élu au partnership de Linklaters, avec effet au 1er mai 2006. Cet avocat, membre du barreau de Luxembourg, spécialisé dans le droit des marchés financiers et des capitaux, ainsi que des structures de titrisation, a fait toute sa carrière au sein de Loesch & Wolter, puis de LINKLATERS LOESCH.

Au 1er juin, le département tax corporate services de DELOITTE LUXEMBOURG s’est enrichi de deux nouveaux associés. Le plus expérimenté est FRANÇOIS GUILLOTEAU, 39 ans, spécialisé en fiscalité internationale. Ce membre de la Commission Fonds de pension de l’ALFI avait commencé sa carrière en 1992 au département fiscal, avant de rejoindre pour trois ans une banque de la place. Il était revenu chez Deloitte en 1998.

Fraîchement titulaire d’un master de marketing opérationnel à ESM-A, Paris, MAËVA GAULTIER, 24 ans, a rejoint l’agence de communication ADDED VALUE en tant que responsable du département marketing et stratégies. Elle avait eu l’occasion, à Paris, de se faire la main auprès de PIXmania (Fotovista) et Karim Tassi.

Après une expérience de dix ans au sein de sociétés d'audit internationales, CYRIL LAMORLETTE a fondé le cabinet AUDIT & COMPLIANCE, spécialisé en conseil en matière de compliance et de contrôle interne. Âgé de 32 ans, il est réviseur d'entreprises luxembourgeois et diplômé d'expertise comptable français.

E M R E S A — A D M I N I S T R AT E U R - D E L E G U E

MARC NEUEN À compter du 15 août, MARC NEUEN, 34 ans, quittera ses fonctions de country manager pour le Luxembourg de Monster.lu, afin de se consacrer à temps plein à son autre activité d'administrateur-délégué de la société EMRESA. Cette dernière, qui depuis octobre 2003, commercialise la carte d'avantages Sympass, a également en charge la commercialisation du nouveau portail Internet Yellow.lu, développé en partenariat avec RTL. Chez Monster.lu, la direction sera désormais collégiale, avec Sophie Paul, responsable marketing et produit, Marc Wantz, responsable commercial et Véronique Bouvet, responsable services client.

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06_103-109_who is who

21.06.2006

BENOÎT SIROT, secrétaire général de DELOITTE LUXEMBOURG, a été nommé, au 1er juin, associé de la firme qu’il avait rejointe en 1999, après être passé par le barreau de Luxembourg puis le secteur bancaire. Il est en charge, depuis, des questions juridiques, du secrétariat du conseil de Direction et du suivi de certains projets centraux.

22:12 Uhr

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Suite au départ de Paul Fabeck, CHRISTIANE WAGNER a rejoint l'équipe de LUXEXPO en qualité de responsable communication et marketing. Âgée de 30 ans, cette diplômée en marketing, après avoir été assistante communication chez Créateam, fut pendant cinq ans responsable d’agence auprès de PubliMed, l’agence de communication travaillant pour le compte des Voyages Émile Weber et Voyages Flammang.

Après une expérience chez Octapharma et chez USG People en tant recruitment manager en Belgique, CHÉRINE STAKENBORGHS, 32 ans, a intégré le groupe TURBOLUX en tant que chargée d'affaires et de recrutement pour le secteur tertiaire, bancaire et financier. Elle sera plus particulièrement en charge de la clientèle néerlandophone.

LLOYDS TSB INTERNATIONAL PRIVATE BANKING — CO U N T R Y M A N AG E R LU X E M B O U R G

DCE CONSULTANTS, société internationale spécialisée dans la consultance en finance fonctionnelle, a fait appel à LUC VOEGELI, 31 ans, en tant que manager banking & investments, pour être représentée au Luxembourg. Il a, par le passé, exercé des fonctions de project manager dans le monde de la finance en Belgique et aux PaysBas et sera notamment en charge de la fourniture de services dans les domaines du managing change, regulation impacts, et du process improvement.

VIRGINIE RAUX LLOYDS TSB INTERNATIONAL PRIVATE BANKING (IPB) a nommé VIRGINIE RAUX en tant que nouveau country manager de sa succursale du Luxembourg. Âgée de 33 ans, cette Française avait débuté sa carrière au service de Coopers & Lybrand à Paris, avant de rejoindre IPB. Elle y a occupé, pendant neuf ans, divers postes de direction dans les domaines de la stratégie, du développement commercial et de la direction de personnes, auprès de Lloyds TSB à Londres, Paris et Hong Kong. Ces deux dernières années, elle dirigea l’International Services Strategy de Lloyds TSB Offshore (Îles Anglo-Normandes).

Afin de consolider son offre d’expertise, la société PRAGMA CONSULT a nommé FABRICE DEWASMES, 30 ans, Java & Open Source department manager. Anciennement responsable domaine urbanisation des SI chez Open Wide, il aura en charge le développement de l’activité Java et OS.

Après une solide expérience professionnelle acquise chez Rotarex et Delphi en recherche et développement et en coordination, DAVID DAUBY, 31 ans, vient d’être recruté par ROWLANDS INTERNATIONAL au poste de technical and engineering consultant.

CHRISTIANE HOFFMANN, 50 ans, active depuis 18 ans dans le secteur des RH, fondatrice de Lilith Project, est la première personne au Luxembourg à être acceptée comme membre du Q-POOL 100. Il s’agit d’un groupe exclusif de professionnels des RH et du recrutement, sélectionné en Europe sur base de leur certification, leur expérience et leur professionnalisme.

BERND HALLMANNS, 39 ans, ancien consultant EURES à l'Arbeitsamt de Sarrebruck/ Allemagne, vient de rejoindre le cabinet de recrutement RH CONSEIL en tant que consultant pour le secteur tertiaire, spécialisé en informatique.

Début juillet, SOPHIE CAMPUS, 28 ans, intègrera l’équipe de ROBERT HALF FINANCIAL SERVICES GROUP au poste de consultante. De nationalité belge, elle était, jusqu’alors, employée au service clientèle chez Société Générale.

Tout comme Nicki Kayser (lire par ailleurs), LAURENT SCHUMMER, 33 ans, a été élu au partnership de Linklaters avec effet au 1er mai 2006. Spécialisé dans le droit des sociétés, des fusions et acquisitions et du capital risque, ce membre du barreau de Luxembourg a, lui aussi, fait toute sa carrière au sein de Loesch & Wolter, puis de LINKLATERS LOESCH.

TA N G O/ T E L E 2 L U X E M B O U R G

ALEX ZIVODER Après six années passées dans le groupe Tele2 au Luxembourg, ALEX ZIVODER a annoncé son départ au 30 juin 2006. «Un départ tout à fait volontaire, pour continuer à m'enrichir ailleurs», nous a-t-il précisé pour faire taire les rumeurs de licenciement à son égard. Âgé de 40 ans, il avait rejoint Tele2 en juin 2000 et avait dirigé IntelliNet, 3C Communications, et, depuis 2003, TANGO et TELE2 LUXEMBOURG, Il n’a pas souhaité dévoiler sa nouvelle destination, qui pourrait être en France… En attendant de connaître son successeur, c’est Didier Rouma, chief operating officer, qui assure l’intérim. 109


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22.06.2006

11:29 Uhr

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SÉMINAIRE STERIA

Des expériences à partager L’opérateur global de services informatiques Steria a convié clients et prospects à un séminaire sur l’organisation des services d’information et de communication. Photos: Luc Deflorenne. Texte: F. M.

Frédéric Evrard (ING Luxembourg)

Charles Mandica (Steria PSF)

Anne Thiel (Steria PSF)

Eric Stylemans (Steria PSF)

Aïcha Nefnaf (San Paolo Bank)

René Chèvremont (Banque de Luxembourg)

Fouad Rathle (Garanti Bank)

Patrick Horper (BCEE)

Une vingtaine de managers en informatique du monde bancaire ont répondu à cette invitation, le 18 mai dernier à l’hôtel Le Royal. La société Steria, PSF depuis deux ans au Luxembourg, est, avec un chiffre d’affaires global de 1,1 milliard d’euros et 9.000 collaborateurs en Europe, l’un des dix premiers groupes de services informatiques européens. Forte de son expertise en conseil, intégration de systèmes et infogérance, elle s’affirme comme un opérateur global de services aux entreprises et administrations européennes et vient d’ailleurs d’être chargée d’assurer le déploiement de la carte d’identité électronique dans toutes les communes de Belgique. Elle a présenté, lors du séminaire, les solutions mises en place pour répondre à ce beau défi. L’objectif de cette rencontre était donc à la fois d’informer les professionnels présents de l’expertise du groupe informatique et de leur livrer deux témoignages forts intéressants d’établissements bancaires de la place ayant fait appel à ses services, à savoir CACEIS Bank Luxembourg et ING Luxembourg. 110

Marc Troc (Banque de Luxembourg)

Marc Didembourg (JP Morgan)

Nathalie van der Voort (Steria PSF Partner)

Pascal Jolly (CACEIS Bank Luxembourg)

Mathieu MEOCI (San Paolo Bank)

Mario FAUSONE (San Paolo Bank)


MANAGEM E N T D E S C O M P É T E N C E S

Une formation proposée par l’Institut de Formation de la Chambre de Commerce en collaboration avec son partenaire académique, l’ICN Ecole de Management ainsi que les sociétés de consultance Praxis Management et PricewaterhouseCoopers

C a l endr ie r session 2 0 0 6

ine Inf ormat ions et insc ript ions onl ww w.if cc. lu

P RO G R A M M E

M odu le 1 La mobilité et la gestion des carrières La mobilité et la gestion des carrières La mobilité et la gestion des carrières

Dates

Jour

H o r a i r e Inte r v enants

5/10/2006 6/10/2006 7/10/2006

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 08.30 – 12.30 heures

Nadia Geraud-Latour Nadia Geraud-Latour Serge Ceurvels, Muriel Parrière

9/11/2006 10/11/2006 11/11/2006

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 08.30 – 12.30 heures

Vera Ivanaj Vera Ivanaj Guylaine Jordan Meille

M odu le 3 La politique de formation La politique de formation La politique de formation Coaching collectif

7/12/2006 8/12/2006 9/12/2006 9/12/2006

Jeudi Vendredi Samedi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 08.30 – 12.30 heures 13.30 – 17.00 heures

Guy Deloffre Guy Deloffre Christoph Lemke, Olga Grintsevitch Mohamed Bayad

M od u le 4 La politique de communication et le pilotage du changement La politique de communication et le pilotage du changement La politique de communication et le pilotage du changement

11/1/2007 12/1/2007 13/1/2007

Jeudi Vendredi Samedi

08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 08.30 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 08.30 – 12.30 heures

Vera Ivanaj Vera Ivanaj Bruno Manière

M od u le 5 Les systèmes d’information et la performance en ressources humaines Les systèmes d’information et la performance en ressources humaines Les systèmes d’information et la performance en ressources humaines Coaching individualisé (1 heure par candidat) Mémoire professionnel

8/2/2007 9/2/2007 10/2/2007 17/2/2007 19/4/2007

Jeudi Vendredi Samedi Samedi Jeudi

09.00 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 09.00 – 12.30 et 13.30 – 17.00 heures 08.30 – 12.30 heures

Mohamed Bayad Mohamed Bayad Gérard Thiry Mohamed Bayad Mohamed Bayad, Serge Ceurvels, Bruno Manière, Eliane Theis

M odu le 2 La culture et les comportements dans l’entreprise La culture et les comportements dans l’entreprise La culture et les comportements dans l’entreprise

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez vous adresser à: Institut de Formation de la Chambre de Commerce Locaux: 7, rue Alcide de Gasperi · Luxembourg-Kirchberg Adresse postale: Institut de Formation de la Chambre de Commerce L-2981 Luxembourg (+352) 423939-220 (+352) 423939-820 info@ifcc.lu www.ifcc.lu

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06_112_communications

21.06.2006

18:42 Uhr

Page 112

DESIGN LUXEMBOURG

Direction collégiale Après un peu plus de dix ans d’existence (l’association avait été créée en décembre 1995), Design Luxembourg a procédé à un changement statutaire de taille lors de sa dernière assemblée générale, fin avril. Il a ainsi été mis en place un «Conseil de gouvernance», en remplacement du mandat de président. Ainsi, l’actuel président, Tom Gloesner (Vidale & Gloesener), sera désormais activement épaulé par deux vice-présidents: Claudia Eustergerling (1Plus) et de Guido Wolff (Guido, Glass & Partners). «Cette optimisation dans la répartition des charges permettra à Design Luxembourg d’assurer une meilleure représentation de la fédération vers l’extérieur et d’instaurer une défense plus efficace et plus rapide des intérêts de l’ensemble des membres de l’association», estime-t-on du côté de l’asbl. Principal chantier en cours: la réalisation d’un dossier complet de recommandations en matière d’organisation de concours de design et en matière de calcul des droits de reproduction sur les œuvres du design. || J.-M. G.

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ASMT AGENCE Cropmark SUPPORT Affiche CONCEPT Jacques Welter GRAPHISTE Grethel Krier ACCOUNT Jacques Welter

VOXMOBILE AGENCE Moskito Productions SUPPORT Presse COPY Lucien Czuga ACCOUNT Fabrizio Zanier PHOTO & LAYOUT GRAPHIQUE Peter Becker

DELHAIZE AGENCE Comed SUPPORTS Presse et collatéral COPY ET AD Paola Doepke GRAPHISTE Jean-Philippe Luniaud ACCOUNT David Gavroy

FORTIS AGENCY Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Marithé d’Amato ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill PHOTO GettyImages

LIRE ET ÉCRIRE LUXEMBOURG AGENCE Repères Communication SUPPORTS Affiche et presse ART DIRECTOR Benoît Billo MEDIA OPERATOR Joelle Guerra

NOVELL LUXEMBOURG AGENCE Comed SUPPORT Presse magazine ACCOUNT David Gavroy COPY & AD Teamwork

PIZZA HUT AGENCY Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Marithé d’Amato ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill PHOTO Studio Frank Weber

VILLE DE LUXEMBOURG AGENCY Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Vanessa Buquet ART DIRECTOR Marie Toussaint COPY Frédéric Thill ILLUSTRATOR Maxime Lorenzini

FORTIS ASSURANCES AGENCE Ipso Facto SUPPORTS Presse, Abribus ART DIRECTOR/CONCEPTEUR Jean-Philippe Janus GRAPHISTE Jérémie Monhonval PHOTO Frank Weber

GALERIE CLAIREFONTAINE AGENCE Vidale & Glosener SUPPORTS Posters, advertisements, invites CREAT. DIR. Tom Gloesener AD Silvano Vidale DESIGNER Nicole Goetz ART WORKER Joanna Grodecki PHOTO Christian Mosar

HOFFMANN FRÈRES AGENCY Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Anne de Bourcy ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill, Marie Toussaint PHOTO Studio Frank Weber

OPTIQUE MOITZHEIM AGENCY Mikado Publicis SUPPORT Affiche ACCOUNT Jean-Luc Mines, Anne de Bourcy ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill

VOXMOBILE AGENCE Moskito Productions SUPPORTS Presse, radio, TV, Internet COPY Änder Hirtt ACCOUNT Fabrizio Zanier FILM Schnäppchen Film GRAPH. Alain Tshinza PHOTO David Laurent

CORTAL CONSORS AGENCE Vidale & Glosener Design SUPPORT Advertisements CREATIVE DIRECTOR Gioia Bertemes, Nicole Goetz ART DIRECTOR Silvano Vidale DESIGNER Tom Gloesener PHOTO Frank Weber


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Consommation moyenne de 13,4 à 13,9 l/100 km selon motorisation. Emission CO2 de 322 à 334 g/km.

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Garage Pauly-Losch Strassen

Garage Demuth Junglinster

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06_114_reportage photo_Atrium

20.06.2006

15:35 Uhr

Seite 114

AT R I U M B U S I N E S S PA R K

Funky Business Opening Musique et expression corporelle pour l’inauguration officielle, le 18 mai, de l’Atrium Business Park, organisée conjointement par le promoteur Ikogest et Securewave, l’un des derniers prestigieux locataires. Photos: Éric Chenal (Blitz)

Michael Miller (Amazon.com)

Vincent Stawowski (Lemogne)

Bob Johnson (SecureWave)

Christine Berbec (Atelier d’Architecture Paczowski et Fritsch)

et Denis Guillaume (EGB)

Pascal Walch (Securewave) Bertrand Manhe (SecureWave), Anne Vaissière

Muriel Sam (Ikogest)

(Banque Privée Edmond de Rothschild), Thibault Chollet (Deloitte), Visaka Kimari (Odyssey), Yves Deschenaux (Asyris), Aicha Bemer (I-BC Group) et Christian Bogaert (I-BC Group)

Gerard Lopez (Mangrove Capital Partners)

Funky P

et Eric Lux (Ikogest)

Jérôme Di Lorenzo (Carré Immo)

et Hugo Mahieu (Mangrove Capital Partners)

Isaac Roosevelt (Funky P)

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David Waroquier (SecureWave)

Frank Rosenbaum (Property Partners) et Benoît Szternberg (Jones Lang LaSalle)

Angélique Souty (Property Partners) et Fabienne Roels (Jones Lang LaSalle)


06_115_en cours

21.06.2006

22:15 Uhr

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PAT I E N C E E T L O N G U E U R D E T E M P S . . .

En cours L O I O PA

Réflexions sur des modifications Au cours des débats, pour le moins animés, qui ont précédé le vote de la loi OPA, et avant même son vote définitif, Nicolas Schmit, ministre délégué aux Affaires étrangères et à l'Immigration, avait indiqué que certaines des dispositions prévues devraient en tout état de cause être rapidement révisées. «La Chambre des députés a adopté une motion invitant le gouvernement à étudier un certain nombre d'amendements et à intégrer ces instruments de protection dans une refonte de la loi du 10 décembre 1915 sur les sociétés commerciales. Cette approche me paraît adaptée et elle devra être mise en œuvre dans un délai rapproché», a indiqué le ministre en réponse à une question parlementaire de Colette Flesch (DP). M. Schmit préconise par ailleurs de pouvoir effectuer une comparaison avec les lois similaires adoptées dans d'autres pays. «Il faut évidemment relever que la transposition a dû être réalisée dans des circonstances très particulières et donc dans l'urgence», a reconnu le ministre. Faut-il comprendre que le raid de Mittal Steel sur Arcelor en a, effectivement, été le catalyseur, contrairement à ce qui, à l’époque, avait été dit et répété?

I N D I V I D U A L I S AT I O N D E S D R O I T S À PENSION

C Â B L O - O P É R AT E U R E N A B U S DE POSITION DOMINANTE?

Impact financier à l’étude

Analyses de l’Inspection de la concurrence

En réponse à une récente question parlementaire de la députée socialiste Lydia Mutsch, concernant l'individualisation des droits à pension et le premier bilan du comité interministériel (Égalité des chances, Fonction publique et Sécurité sociale), mis en place en 2005, le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Mars Di Bartolomeo, a indiqué qu’une analyse de l’impact financier de la solution d'un partage obligatoire des droits et les difficultés d'application liées à une interférence des différents régimes de pension était en cours. Le but est de pallier les lacunes (ou les réductions) dans la carrière d'assurance-pension d’un salarié, dues à un abandon ou une réduction de l'activité professionnelle, notamment en cas de divorce. «Afin de pouvoir aboutir à des conclusions, il y a en effet lieu de procéder à des simulations de carrières tenant compte de tous les niveaux de revenus et de toutes les interférences de carrières de pension possibles. Sur base de ces travaux, le comité interministériel se réunira pour dégager les conclusions finales», a indiqué le ministre, sans toutefois annoncer d’échéance.

En réponse à une question parlementaire de la députée DP Anne Brasseur, le ministre de l’Économie, Jeannot Krecké, a confirmé que l'Inspection de la concurrence avait été saisie de plusieurs plaintes contre une société de câblodistribution, à qui il est reproché un abus de position dominante. Plusieurs plaintes ont, par ailleurs, directement été transmises à l'Inspection de la concurrence. «Le rapporteur général de l'Inspection de la concurrence m'a informé que bon nombre des réclamations doivent aussi être analysées sous l'angle du droit de la consommation, compétence qui n'est pas du ressort des autorités de concurrence», a précisé le ministre, qui n’a pas été en mesure d’en dire davantage, secret de l’instruction oblige. On ne peut pas s’empêcher, néanmoins, de penser à l’opérateur Coditel, dont l’Union luxembourgeoise des Consommateurs avait dénoncé, en décembre 2005, des pratiques commerciales qualifiées d’«intolérables», quand bien même la société avait promis une plus grande transparence et une plus grande proximité avec ses clients.

PA S D E N O U V E A U

Et toujours…

TRANSPORTS EN COMMUN

Photo: CFL

Étude de genre… La dimension «genre» dans les transports en commun fait partie du plan d'action national d'égalité des femmes et des hommes, publié en février 2006 par le ministère de l'Égalité des chances.À ce sujet, le ministère des Transports a annoncé qu’il était prévu une analyse de l'offre du transport en commun selon le principe du gender mainstreaming. «Il est prévu de procéder à une analyse de la situation via une enquête qualitative afin d'établir un état des lieux de la situation actuelle, précise Lucien Lux. Le résultat de cette analyse permettra de percevoir d'éventuelles différences et inégalités entre les genres, ainsi que les besoins de mobilité des femmes et des hommes dans la vie quotidienne et d'adapter, le cas échéant, l'offre existante à ces besoins».

Parmi les sujets récurrents de cette rubrique, signalons encore l’attente de la décision du gouvernement de confier à la SNCI la réalisation d’un rapport d’analyse et l’établissement de propositions concernant, notamment, la mise en place d’une gestion modernisée des participations de l’État (annonce faite en août 2004 dans le programme gouvernemental) et le dépôt du nouvel avant-projet de loi sur les faillites, afin de relancer le processus législatif quelque peu abandonné depuis un avis très négatif rendu par le Conseil d’État en novembre… 2003.

Appel à idées «La principale caractéristique du temps est d’élever le hasard à la dignité de la nécessité» (Jean d’Ormesson). Certains dossiers sont, depuis un bon moment déjà – parfois très longtemps – en cours de concrétisation. Faudra-t-il attendre que le hasard s’en mêle pour les voir aboutir? Cette rubrique vous en présente quelques-uns, mais peut-être êtes-vous, également, au courant d’une quelconque initiative d'ordre socio-économique qui traîne en longueur… Faitesnous connaître les sujets qui vous concernent et vous préoccupent à l'adresse news@paperjam.lu. 115


06_116_reportage photo_c2a

20.06.2006

15:32 Uhr

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C 2 A I N F O R M AT I Q U E

L’ERP en vedette Invitée par C2A Informatique, une trentaine d’acteurs luxembourgeois s’est retrouvée chez Victor Buck Services, autour des solutions ERP développées en partenariat avec Microsoft. Photos: Luc Deflorenne.

Sébastien Pierson (C2A Informatique)

Dominique LoSardo (Openfield), Éric Balzer (Nashuatec)

Sverker Blyth (Victor Buck Services)

Patrick Hames (Group 4 Securicor)

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Tom Reinert (Electro-Auto SA)

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GRAND ENTRETIEN – FEDIL

«Nous avons raté les vraies réformes structurelles» Robert Dennewald, le nouveau président de la Fedil, regrette que le gouvernement ait manqué de courage à l’heure de relancer la compétitivité de l’économie luxembourgeoise.

Monsieur Dennewald, c’est sans trop de surprises que l’on vous retrouve à la tête de la Fedil, dont vous étiez jusqu’alors le vice-président… «La Fedil a effectivement une certaine continuité dans son approche. Il est clair qu’en tant que vice-président, j’étais un des candidats favoris. À ce poste, j’ai pu apprendre le dur métier de président et croyez-moi, ce n’est pas une sinécure. J’ai eu la chance de faire deux mandats de viceprésident auprès de Charles Krombach et j’y ai pris beaucoup de plaisir. Je tiens à dire que la Fedil a connu, ces dernières années, toute une série de présidents exceptionnels et arriver à ces fonctions, ce sont de grosses chaussures à remplir. Quels sont vos objectifs en tant que nouveau président? «La Fedil est une organisation qui ne date pas d’hier et qui véhicule une certaine tradition. On ne doit donc pas s’attendre à ce que je joue les

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‘Rambo’! Ma politique va certainement s’inscrire dans celle de mes prédécesseurs. C’est, de toute façon, une politique que j’ai toujours appuyée, soutenue et accompagnée pendant la présidence de mon prédécesseur. Mais la Fedil est aussi une organisation en plein développement et nous allons mettre de petits accents pour redynamiser un peu les choses. J’ai ainsi la vision de faire de la Fedil une organisation encore plus performante, qui puisse être en permanence à l’écoute de ses membres et offrir de nouveaux services. Je voudrais, par exemple, proposer aux membres des plates-formes de rencontres encore plus nombreuses. Nous pouvons très bien imaginer, par exemple, créer une plateforme de spécialistes dans le secteur de l’informatique de gestion, qui joue, aujourd’hui, un rôle de plus en plus important dans les sociétés. Ce type de plate-forme permettrait des échanges de vues et la création de procédures de best practices pour l’ensemble de nos membres… L’aspect communication sera-t-il renforcé? «Cela constitue en effet une de nos ambitions. Nous avons déjà fait beaucoup en la matière, mais nous voulons encore renforcer cet aspect des choses. Charles Krombach a été à l’origine de l’engagement d’un véritable professionnel en terme de communication, mais il est tout à fait possible de mieux faire passer nos messages, en nous organisant et en s’appuyant sur les membres du conseil pour faire passer les messages à l’extérieur… Le volet communication se base sur un plan d’action défini en interne, avec le conseil d’administration, et que mon [>> 120]

Photo: Luc Deflorenne

La Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil) a changé de tête. Après deux mandats successifs de trois années, Charles Krombach a cédé son fauteuil de président à Robert Dennewald, un de ses vice-présidents, âgé de 52 ans, directeur général d’Eurobéton, président du conseil d’administration des Chaux de Contern et de CTI Systems, et président-administrateur délégué de Tetris. Inutile de dire combien son agenda se trouve pour le moins chargé avec le cumul de toutes ces fonctions. «Je pense que j’arriverai à m’acquitter de ma tâche, d’autant que j’ai la chance de pouvoir compter sur une équipe extrêmement performante à la Fedil, estime-t-il. Je n‘ai aucun doute de pouvoir satisfaire à la fois les membres de la fédération et les actionnaires de ma société».


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prédécesseur a respecté à la lettre, et je n’exagère pas en disant cela. Les objectifs étaient extrêmement ambitieux et la Fedil a connu un essor impressionnant sous sa présidence. Je ne peux que lui tirer ma révérence.

LOBBY

Fedil, mode d’emploi Fondée en 1918, la Fedil compte aujourd’hui environ 500 membres dans les secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises. Ses membres représentent quelque 25% de la valeur ajoutée du pays, 30% de l’emploi intérieur et «pèsent» quelque huit milliards d’euros d’exportations par an. «Nous avons une étendue très large de secteurs d’activité, précise son président, Robert Dennewald. Les sociétés typiquement industrielles, avec des outils de production, mais aussi toute une panoplie de sociétés de services. Malgré le ‘I’ de notre nom, nous sommes l’organe de toutes ces entreprises et nous sommes là pour défendre l’intérêt de l’Entreprise avec un grand E». La Fedil est organisée en cinq groupes de travail, présidés par un membre du conseil d’administration et composés d’experts choisis au sein des entreprises membres: Affaires économiques et financières, Affaires industrielles, Affaires sociales, Recherche & Développement et Technologies de l’information et de la communication. «Au sein de ces groupes de travail, il faut souvent trouver des consensus et des compromis, mais nous avons toujours pu avoir, face au gouvernement, quel que soit le secteur concerné, une position unique et bien définie», s’enorgueillit M. Dennewald. Les espaces de représentation de la Fedil sont assez vastes. Sur un plan national, la fédération est étroitement associée à la préparation des décisions en matière économique et sociale, par sa représentation dans de nombreux organes consultatifs institués par les pouvoirs publics. Elle s’est également associée à plusieurs partenaires privés et publics dans certains domaines spécifiques: l’Union des entreprises luxembourgeoises, Luxinnovation, Business Initiative (pour le parcours d’affaires 1,2,3 Go), le Service de santé au travail de l’industrie ou encore le Mouvement luxembourgeois pour la Qualité. || J.-M. G. 120

Comment jugez-vous l’évolution du paysage in-dustriel au Luxembourg? «Nous avons évidemment vu bon nombre de changements ces derniers temps, sans qu’il faille pour autant parler de déclin. Mais il est vrai que ces douze derniers mois, il y a eu des signes clairs, avec la fermeture de TDK, la réduction des effectifs de Villeroy & Boch, la fermeture du laminoir à froid d’Arcelor à Dudelange… Autant de dossiers qui ont laissé des traces. J’y vois, bien sûr, un problème de mondialisation, mais aussi de compétitivité de notre économie. Les patrons des entreprises qui ont dû prendre ces douloureux chemins – et je ne les envie pas – l’ont dit très clairement. Ce qui a changé aussi, c’est que l’industrie luxembourgeoise se trouve, de façon croissante, dans les mains de capitaux internationaux étrangers. C’est un phénomène qu’il ne faut pas négliger. Le risque, avec le glissement progressif des centres décisionnels de ces entreprises vers l’étranger, est que les dirigeants qui sont ici ne se contentent que de gérer les affaires au jour le jour, sans être nécessairement impliqués dans les décisions stratégiques. Ainsi, un grand groupe peut brutalement prendre une décision pouvant aller à l’encontre du Luxembourg. Il convient donc d’être extrêmement vigilant. L’exemple de TDK est significatif: les dirigeants luxembourgeois n’ont eu aucun moyen d’aller contre cette décision, imposée par la maison mère. Sans doute ont-ils vu arriver les choses, mais leur marge de manœuvre était quasiment nulle. Le fait que les centres décisionnels des entreprises établies au Luxembourg soient à l’étranger m’inquiète beaucoup. Il serait bon, mais c’est évidemment plus facile à dire, de tout faire pour inciter les entrepreneurs luxembourgeois à procéder à des reprises de sociétés au Luxembourg, avec des capitaux luxembourgeois… Je pense, par exemple, aux mécanismes de transmission d’entreprises telles que des PME. Je ne suis pas persuadé que cela se passe toujours bien, je crois que l’on pourrait prendre les choses en mains et faire que cette transition

se fasse de façon contrôlée et dans l’intérêt de l’économie luxembourgeoise. Récemment, une entreprise du BTP n’a pas trouvé de repreneur adéquat, ici, et est donc passée dans le giron d’un groupe international. C’est sans doute une bonne chose pour la pérennité de l’entreprise, mais les décisions stratégiques seront désormais prises à Paris. L’attractivité du Luxembourg en tant que site d’accueil industriel vous semble-t-elle effectivement en déclin? «Il s’agit d’un sujet qui nous tient clairement à cœur. Nous ne pouvons que constater que nous avons un coût de main-d'œuvre extrêmement élevé et je dis cela sans même évoquer la question de l’indexation automatique des salaires. Il nous faut trouver la main-d'œuvre qualifiée dans la Grande Région. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, mais lorsque nous créons des emplois, c’est plus souvent pour la Grande Région et non pour le Luxembourg. Nous avons également des problèmes de pénurie et de coût de terrains, mais le principal défi auquel nous sommes confrontés est notre dépendance énergétique, puisque nous sommes fortement tributaires de l’étranger. Dans le cadre de la diversification économique du Luxembourg, c’est une des raisons pour lesquelles nous avons du mal à attirer des industries à haute consommation d’énergie. Au niveau des transports, on ne peut pas dire non plus que ce soit le nec plus ultra. On prône le transfert du fret sur le rail, mais lorsque l’on essaye, on voit que c’est coûteux et difficile à mettre en place. Le transport fluvial, lui, est limité à un seul port et les autoroutes sont de plus en plus encombrées! Les transports ne sont vraiment pas plus attrayants ici qu’ailleurs... Des efforts ont tout de même été entrepris dans certains domaines, notamment fiscaux… «En matière de fiscalité, nous ne sommes ni en tête du peloton, ni en queue. Nous sommes vraiment au milieu. Je ne crois pas que ce soit la fiscalité du pays qui favorisera l’implantation d’entreprises ici. Sans compter que la lourdeur administrative constitue un autre frein, notamment à cause de règlements environnementaux surfaits qui nous posent des problèmes. J’ai l’impression que le gouvernement préfère maintenir une douzaine de pommiers sur un pré plutôt que de créer des emplois. Il y a des


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«Il faut clairement dire si l’on préfère les pommiers aux emplois».

ESPRIT D’ENTREPRISE

«Celui qui veut, il peut» Parmi les nombreuses actions dans lesquelles s’est engagée la Fedil, il en est une qui tient particulièrement à cœur de Robert Dennewald: l’esprit d’entreprise. «Nous avons été à l’origine du concours 1,2,3, Go, une très belle initiative qui connaît du succès», rappelle-t-il, regrettant que, d’une manière générale, «l’esprit d’entreprise, on en parle beaucoup, mais on en fait très peu». Depuis 2001, cette initiative, largement financée par des capitaux privés, a permis d’accompagner plus de 600 projets qui ont abouti à la création de 150 entreprises et de plus de 500 emplois. «Ce sont des professionnels issus de nos membres qui ont servi de coach pour conseiller les entrepreneurs et je trouve que cette démarche de parrainage est quelque chose de très utile. Il est même de notre responsabilité de prendre les jeunes créateurs par la main et de les aider…». Aux yeux de M. Dennewald, la «faiblesse» du Luxembourg réside dans le manque d’incitants étatiques à la création d’entreprise. Un salarié qui souhaite se lancer à son propre compte ne dispose, finalement, que de très peu de sécurité au cas où son aventure tournerait court. «Il serait très simple de faire en sorte que, même si les choses tournent mal, cette personne puisse avoir la garantie d’un soutien de la sécurité sociale, même provisoire, pour [>> 124] 122

choix à faire et il faut clairement dire si l’on préfère les pommiers aux emplois… Le tableau que vous dépeignez n’est guère réjouissant. Tout va-t-il donc si mal que cela? «Je tiens simplement à dire combien il convient d’être vigilant et faire en sorte de mettre, maintenant, les aiguillages dans la bonne direction, pour faire en sorte que la situation se redresse. Il y a des problèmes pour lesquels il est possible d’avoir une influence, mais d’autres pour lesquels nous sommes tributaires de ce qui se passe à l’étranger. C’est, par exemple, le cas pour le prix de l’énergie. Nous avons évidemment très peu d’influence sur les prix du pétrole ou du gaz, sachant que pour le gaz, nous sommes pratiquement tributaires de la seule source russe. Si on nous ferme le robinet, nous serons alors en mauvaise posture. Concernant l’électricité, le problème est-il identique? «Le Luxembourg a besoin d’une électricité peu chère, qui soit d’une source continue, fiable et de bonne qualité, surtout pour certaines industries de pointe. Je peux tout à fait m’imaginer qu’une société vienne ici en disant que la qualité ne suffit pas à ses besoins et que cette industrie désire avoir sa propre centrale TGV pour produire de quoi répondre à ses propres besoins. Or, dans le contexte du protocole de Kyoto, cela ne lui sera pas facile. Il est donc important d’inciter le gouvernement, dans le cadre du plan d’allocation 20082012, à programmer certaines réserves afin de pouvoir faire place à de tels investissements. Le respect des critères du protocole de Kyoto vous semble-t-il un autre problème insurmontable? «Le Luxembourg s’est engagé courageusement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 28%, alors que la moyenne européenne était de 8% de baisse. Nous voulons jouer les premiers de la classe alors que personne ne nous l’a demandé. Or, aujourd'hui, il y a une prise de conscience sur le fait que nous ne parviendrons jamais à respecter ces engagements sans recourir aux mécanismes flexibles, mais qui sont très coûteux et auront une incidence sur les budgets de l’Etat. Il faudra donc acheter des droits. L’industrie a fait son travail, mais le secteur à la source des problèmes reste celui des transports, notamment avec la vente de


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carburant… Il faut savoir que 75% des carburants vendus au Luxembourg sont exportés. Évidemment, si le gouvernement relève les prix des carburants, cela risque d’en diminuer la vente, il y aura alors un déficit de revenus au niveau des accises. Nous savons qu’il existe une certaine élasticité et qu’il est possible de relever les prix du carburant sans qu’il y ait d’influence négative sur les recettes de l’État. Ce n’est qu’au-delà d’un certain seuil que cela se fait remarquer… Il y a donc une marge de manœuvre qu’il faut exploiter sur ce plan-là… Les critères de l’accord de Kyoto constituent-ils, selon vous, un autre frein au développement économique du Luxembourg? «Oui, car si une industrie lourde, émettrice de gaz à effet de serre, souhaite s’établir au Luxembourg, il se pourrait que les termes du protocole de Kyoto soient un frein à cette implantation. Quelles sont, dans ces conditions, les raisons d’espérer? «Pour ce qui est de l’électricité, nous avons accueilli avec enthousiasme la position du gouvernement qui consiste à nous laisser raccorder aux trois pays qui nous entourent. Jusqu’à

présent, nous n’étions raccordés qu’avec l’Allemagne et la Belgique. Nous allons enfin avoir une liaison avec la France, qui nous fera réellement du bien, puisque cela nous permettra d’avoir une meilleure position concurrentielle. Je prends le cas concret de l’entreprise que je dirige. Nous exerçons la même activité de part et d’autre de la frontière française, à 60 km de distance. Pourtant, nous achetons, ici, l’électricité de 20 à 30% plus cher… Nous sommes également très satisfaits que le ministre Krecké ait reconnu l’incidence du fameux fonds de compensation sur les prix de l’électricité à l’industrie. Du reste, il a promis de procéder à une seconde révision de la répartition de ce fond, après l’avoir fait une première fois sous la pression de la Fedil, fin 2005, à la suite d’une augmentation dramatique des prix de l’électricité qui avait provoqué un véritable branle-bas, au point que certains de nos membres avaient refusé de payer leur facture… tout cela va dans le bon sens. Le résultat de la tripartite va-t-il également dans le bon sens, selon vous? «Oui, même si cela n’a pas donné tout le résultat espéré. Le fait, par exemple, de décaler certaines tranches indiciaires met un peu de

baume sur nos plaies. C’est un signe, même si nous estimons que l’accord trouvé l’a été avec le plus petit dénominateur commun. Je tiens tout de même à dire que Jean-Claude Juncker est un homme imbattable en rhétorique. Nous avions, au départ, une tripartite programmée pour traiter du problème de la compétitivité de l’économie luxembourgeoise. Au final, cette tripartite a été dénaturée par le sujet des finances publiques et du déficit. Point à la ligne. Nous avons raté l’occasion de procéder à de vraies réformes structurelles et de relancer l’économie luxembourgeoise sous un nouvel angle, alors que je pense que les Luxembourgeois étaient prêts à faire des sacrifices et que nous avions une situation politique qui est tout de même assez solide. Nous aurions dû avoir le courage d’aller au-delà de ce que l’on a fait. Ce n’est sans doute que partie remise, puisqu’en 2009, on va relancer ce même débat. Je pense que le souci de nos politiciens est surtout de se faire réélire en 2009. Retenez-vous, néanmoins, d’autres points positifs dans les accords de cette tripartite? «Il a été annoncé des choses faciles à annoncer pour le gouvernement. Il n’a pas

Luxembourg - approvisionnement en énergie électrique

2,1%

1,3%

2,0%

Eoliennes Autres Centrales hydroélectriques

8,9% Centrales de cogénération

Source: Cegedel

22,4% Twinerg

63,3% Importations

Robert Dennewald: «Le principal défi auquel nous sommes confrontés est notre dépendance énergétique, puisque nous sommes fortement tributaires de l’étranger. Dans le cadre de la diversification économique du Luxembourg, c’est une des raisons pour lesquelles nous avons du mal à attirer des industries à haute consommation d’énergie».

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trop touché à l’indexation et a déplacé les tranches indiciaires, ce qui ne constitue qu’un report de sept mois. Cela nous économise, certes, de l’argent. Pour régler le problème du déficit des finances publiques, c’est une très bonne chose que le gouvernement essaye de comprimer les frais de fonctionnement de l’État. On a aussi touché à la fiscalité, mais si les dépenses augmentent alors que les revenus restent constants, j’ai de réels doutes sur la possibilité de résoudre le problème en augmentant certains impôts et taxes. Et que pensez-vous du projet de statut unique pour les salariés? «C’est une bonne chose, et le principe, en lui même, est excessivement bien perçu par tout le monde. Mais il ne s’agit que d’une idée qui a été lancée et il ne faut pas que sa concrétisation se fasse sur le dos des entreprises. Or, là, nous n’avons pas encore trouvé de solution convenable. Tout reste à négocier et nous ne sommes pas sortis de l’auberge, car il ne faudrait pas qu’il y ait un nivellement par le haut, mais bien plus une convergence. Lorsque l’on nous dit que ce rapprochement des statuts ne se fera pas au détriment de l’économie luxembourgeoise, cela ne nous suffit pas.

[>> 122] faciliter le passage», estime-t-il, regrettant, par ailleurs, qu’une certaine «peur de l’échec» constitue un frein réel à l’esprit d’entreprise. «Celui qui dépose le bilan au Luxembourg est stigmatisé à vie, contrairement à la culture anglo-saxonne, où l’échec fait partie de la vie économique, rappelle le président de la Fedil. C’est encore compliqué de changer les mentalités. Pourtant, un échec, c’est aussi une façon d’apprendre et de faire en sorte que ça se passe mieux par la suite». Si Robert Dennewald n’a rien contre le concept de «maintien de l’emploi» issu de la tripartite, il en regrette l’approche trop défensive, préconisant une attitude plus offensive: «Créons de l’emploi pour que l’esprit d’entreprise fleurisse!». Il peut d’autant mieux en parler que pendant près d’un an et demi, il a travaillé sur l’opération de LBO (leveraged buy out) d’Eurobéton, verrouillée au début de cette année. «Ce fut une expérience exaltante et 18 mois difficiles à vivre, au cours desquels j’ai remis ma situation en question. Si mon initiative avait échoué, je ne serais pas président de la Fedil». Son message est, sur ce sujet, très clair: «Celui qui veut vraiment, le peut, car nous avons un environnement très propice au Luxembourg. Il faut prendre la peine de se pencher afin de se servir des outils qui existent». || J.-M. G. 124

Quels sont, selon vous, les traitements à mettre en œuvre en priorité pour redresser la situation? «La chose la plus importante est d’être en mesure de limiter les coûts. L’indexation du coût de la main-d’œuvre, par exemple, nous gêne énormément. Je sais déjà, aujourd’hui, que les salaires au sein de mon entreprise, côté luxembourgeois, vont augmenter de 7,5% d’ici à 2009. Mais en France, je n’ai pas la même situation et je suis persuadé que je vais perdre en compétitivité. Le président du groupement des entrepreneurs est monté au créneau, devant l’inquiétude de voir apparaître, ici, des entreprises de BTP venues de France et qui font concurrence aux entreprises indigènes. Regrettez-vous que le rapport Fontagné soit un peu tombé aux oubliettes? «Ce rapport était très bon, car il avait su mettre le doigt sur certains éléments. C’est à la suite de ce rapport que le débat sur l’indexation a vraiment pu s’ouvrir, même si nous n’avons pas obtenu ce que nous voulions. En revanche, j’ai toujours redouté que ce rapport, une fois publié et discuté, soit remis dans le tiroir. Pour de nombreux points de ce rapport, j’ai l’impression que c’est le cas… Le Premier ministre n’y a, d’ailleurs, fait aucune référence dans son discours sur l’état de la Nation». || Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron

Robert Dennewald: «Il convient d’être extrêmement vigilant. L’exemple de TDK est significatif: les dirigeants luxembourgeois n’ont eu aucun moyen d’aller contre cette décision qui leur a été imposée par la maison mère. Sans doute ont-ils vu arriver les choses, mais leur marge de manœuvre était quasiment nulle».

Photo: Bruno Dovifat

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PHOTOS: DAVID LAURENT. TEXTE: MARY CAREY

18:30 Uhr

A healthy world of football teams from companies, banks and bars exists throughout Luxembourg. Some play for fun. For example, InTech SA organises friendlies with their clients’ teams (indoors in winter), as well as a tournament in Schifflange at the end of May, which includes young players from FC Schifflange. Some play to win. For six years, from May until September, Nick Weston and Robbie Carthy have been organising the popular Luxembourg Summer League (LSL) with competing football teams drawn from the banking sector and the community of local pubs. As World Cup fever ravages Luxembourg, raising temperatures and absentee levels, paperJam pays homage to the enterprising men and women who play the beautiful game.

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Not just a spectator sport

FC Deloitte. Captain is variable but RĂŠgis Keller was last captain. Up to 30 players. Play in several tournaments.

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FC Bourse de Luxembourg. Captain chosen at time of each match. A core of five or six players with colleagues joining in.

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FC RTL. Captain Eglau Nicolas. Twenty-six players. No tournaments.

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FC Pygmalion Celts. Captain Morgan Ferriter. Trainer Nick Weston. LSL Tournament.

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FC InTech SA. Captain Francis Muller. Fifteen players, all InTech employees. Only friendly matches, no tournaments.

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FC Foyer. Captain Philippe Boother. Fifteen players. Only friendly matches and company tournaments.

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FC JP Morgan Asset Management. Captain Raoul Palazzari. Twenty players. LSL Tournament.

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FC PricewaterhouseCoopers Luxembourg. Captain Sandrine Honnart. Fifteen players – all female. European Tournament of PricewaterhouseCoopers (20 countries).

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GRAND SUJET — ÉQUIPEMENTIERS AUTOMOBILES

L’automobile, un secteur sous-estimé La trentaine d’entreprises du secteur réalise un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros et la croissance devrait être considérable ces dix prochaines années pour peu qu’elles fassent preuve d’innovation.

Photo: David Laurent

Malgré l’absence de constructeur automobile au Grand-Duché, le pays foisonne d’équipementiers automobiles. On en dénombre près d’une trentaine qui emploie quelque 10.000 personnes, dont environ 2.000 actives dans la Recherche & Développement. En Europe, les constructeurs ont dépensé, en 2000, 54 milliards d’euros dans la R&D et les équipementiers 63,8 milliards. Quatrevingt-dix pour cent des innovations se font dans le secteur de l’électronique et des logiciels. En 2002, dans le monde, pas moins de 645 milliards d’euros ont été investis dans la R&D, dont 65% par les fournisseurs. Selon une étude réalisée par le Fraunhofer Institut, en 2015, ce chiffre passera à 903 milliards et le pourcentage provenant des fournisseurs à 77%, ce qui fera de ces derniers de véritables assembleurs de modules. Toujours selon cette étude, le marché mondial de l’industrie de l’équipement de l’automobile progressera, d’ici 2015, de 10 à 20% sur les nouveaux marchés. Quant à la valeur du véhicule, elle augmentera de l’ordre de 30 à 40%, en partie en raison de l’électronique, et les équipementiers participeront à hauteur de 15% à cette création de valeur. Aujourd’hui, 65% de la valeur de la voiture est l’œuvre des fournisseurs. De quoi être optimiste pour leur avenir même si d’aucuns prédisent la disparition à terme de bon nombre d’équipementiers, sous la pression des constructeurs automobiles. «Les constructeurs veulent diminuer le nombre de leurs fournisseurs, ils veulent acheter des modules complets, ce qui leur facilite la vie, mais surtout réduire leurs coûts car gérer un [>> 136]

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Innover à tout prix Il n’y a pas de secret pour une société de petite taille. Les maîtres mots sont inventivité, rapidité, flexibilité. Au rang des équipementiers typiquement luxembourgeois, IEE et Rotarex Automotive arrivent en bonne place. IEE, International Electronics & Engineering, a son siège à Contern, ainsi que son centre de R&D et une usine de fabrication, en plus d’une seconde usine près de Echternach. Elle est également présente aux États-Unis et en Corée du Sud et dispose d’un bureau au Japon et en Chine, pays dans lequel s’ouvrira, en septembre prochain, une usine, qui emploiera entre 250 et 300 personnes. Enfin, une joint venture avec une société de fabrication de micro électronique est en cours de finalisation à Berlin. Mais, assure son président et CEO, Hubert Jacobs van Merlen, «tout ce qui est technologiquement unique continuera à être produit au Luxembourg». IEE a été créée en 1989 par un fonds, Investar, une joint venture détenue à 50% par l’Arbed et à 50% par la SNCI, avec pour «but de diversifier le tissu économique du Luxembourg, à travers la technologie FSR (Force Sensing Resistors) pour laquelle on avait acheté la licence d’une société américaine installée en Californie», explique M. Jacobs van Merlen. En 2004, Apax Partners est devenu son actionnaire majoritaire, à 70%, les 30% restants étant répartis à parts égales entre BGL Investment Partners, Luxempart et le management d’IEE. Quant à Rotarex Automotive, elle est née il y a quatre ans au sein du groupe luxembourgeois Rotarex, créé en 1922 – à l’époque, il s’appelait Ceodeux – par la famille Schmitz qui en est toujours la propriétaire. Rotarex fabrique toutes sortes de vannes et de robinetterie, alors que Rotarex Automotive s’intéresse tout particulièrement aux voitures roulant à l’énergie alternative, comme le gaz naturel ou l’hydrogène. Cette division de Rotarex opère globalement, tant en Europe qu’en Amérique du Sud et également en Chine où elle possède des filiales mais aussi des sites de production. Rotarex Automotive emploie une quarantaine de personnes, alors que le groupe comptabilise, au total, 1.400 employés, dont 480 localisés au Luxembourg. IEE, considérée comme l’un des fleurons de l'industrie du pays, est spécialisée dans la fabrication de systèmes de capteurs sensibles à la pression (FSR). «Jusqu’en 1994, la société cherchait des applications. On touchait à tout et on est entré dans l’automobile, dans l’occupant sensing, une niche où il y avait une demande du côté allemand. [>> 138] 136

fournisseur coûte très cher», explique Paul Schockmel, président de l’ILEA, l’Industrie Luxembourgeoise des Équipementiers de l’Automobile, et director strategic marketing and international relations chez IEE (International Electronics & Engineering). Pourtant, ce dernier ne prédit pas de perte d’emplois, au contraire. «Le secteur a évolué positivement ces dernières années, surtout pour les fournisseurs, dont le chiffre d’affaires est en progression». Une croissance qui devrait même être considérable dans les dix années à venir, prédit-il. Au Luxembourg, le secteur des équipementiers représente environ 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires total, selon M. Schockmel. L’industrie automobile, elle, pèse 15% du PNB mondial et emploie neuf millions de personnes. En 2002, plus de 57 millions de voitures ont été vendues dans le monde, dont 14,4 sur les marchés émergents. En 2015, on extrapole ce chiffre à 76,2 millions, dont 24,4 prendront la

direction des marchés émergents, selon des chiffres de l’ILEA.

Globalisation «Les constructeurs cherchent à accroître leur marge bénéficiaire. En général, la rentabilité des entreprises automobiles n’est pas convaincante - entre 3 et 5%-, sauf pour BMW et Porsche», souligne M. Schockmel. Afin d’y parvenir, les constructeurs vont diminuer leurs investissements dans la recherche. Il découle des exigences des constructeurs une pression beaucoup plus importante sur les petits équipementiers. Pour survivre, deux options se présentent à eux: soit offrir des composants standards mais à des coûts défiants toute concurrence; soit s’orienter vers des produits haut de gamme. L’Europe aura davantage de facilités à se positionner sur ce second créneau. «Aujourd’hui, on compte, au niveau mondial, 5.500 fournisseurs. D’ici dix ans, ce chiffre sera

Albert Frank Guardian automotive): «Notre intention est de nous focaliser davantage sur des produits à haute valeur ajoutée. Nous essayons de trouver des niches qui ne soient pas prises par l’Asie ou les pays de l’Est».

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réduit d’un tiers et il se peut que ce scénario soit le même au Grand-Duché. Cela ne veut pas dire que c’est un mauvais secteur. Pour les grands groupes, la question se posera de savoir si le Luxembourg, en considérant les salaires et les taxes, est l’endroit idéal», prévient le président de l’ILEA. [>> 136] C’était l’époque des premiers airbags pour les passagers et le coût de la réparation lorsqu’un airbag avait explosé était énorme, alors que la plupart du temps, il n’y avait pas de passager. La demande est venue de l’industrie pour trouver un système qui marche et qui vaille la peine économiquement», explique M. Jacobs van Merlen. À l’époque, l’entreprise, qui comptait 15 personnes, a commencé à travailler pour BMW et Mercedes. «Cela a été le début de la croissance d’IEE. En 1997, quand j’ai rejoint la société, la grande question était de décider si on allait rester une société technologique pour BMW et Mercedes ou si on allait essayer de pénétrer l’ensemble du marché automobile, non seulement en Europe mais aussi aux États-Unis et en Asie. La décision était difficile à prendre car elle signifiait beaucoup de choses mais aussi de nombreux risques. Cela a été le début d’une deuxième période d’expansion». Aujourd’hui, le groupe emploie plus de 1.000 personnes, dont 997 au Luxembourg et est présente presque chez l’ensemble des constructeurs automobiles dans le monde.

Avantages du Luxembourg Pour Hubert Jacobs van Merlen, président et CEO de IEE, le grand atout du Luxembourg réside dans sa composante multiculturelle. «C’est important car nous ne vendons pas un seul capteur au Luxembourg. C’est une énorme force de comprendre la langue et la culture de nos clients et ce serait difficile de retrouver cela ailleurs. Le deuxième point, c’est que nous ne sommes pas trop Allemands pour les Français et pas trop Français pour les Allemands. Nous sommes relativement neutres et nous nous adaptons bien aux cultures de nos voisins». Delphi évoque aussi la qualité de

vie au Luxembourg, la situation géographique et les relations excellentes avec les autorités locales. Ce que confirme IEE: «Nous avons eu, à travers les années, un support actif au niveau de la recherche - qui respecte à 100% les règles européennes - des ministères, qui nous aident à présenter nos projets», se réjouit M. Jacobs van Merlen. Et Goodyear d’ajouter un point essentiel pour tout employeur: l’absence de grève. «Avec la globalisation, on voit une tendance à localiser la production en Asie ou dans les pays de l’Est car les clients font une énorme pression sur les prix. Seuls les produits peu compliqués et qui ne représentent pas un risque stratégique peuvent être délocalisés», insiste M. Schockmel, qui prédit une croissance des investissements surtout dans des pays comme la Chine, l’Inde et les pays de l’Est. «Cependant, les constructeurs haut de gamme et l’innovation resteront en Europe de l’Ouest. 38% de la recherche automobile mondiale se fait en Europe.

Frank Wies (Rotarex Automotive): «Nous sommes encore dans une situation confortable mais nous devons faire attention».

Pas moins de huit millions de véhicules sont équipés, chaque année dans le monde, de capteurs IEE. «Dans la niche de l’occupant sensing, nous avons aussi commencé à diversifier les produits. Le Seat belt reminding est celui qui a le plus de succès en Europe», indique le président d’IEE. En 2003, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros, qu’elle aura plus que doublé cette année, envisageant d’atteindre les 150 millions d’euros, contre 125 millions en 2005. «La société doit continuer à se développer, à avoir de nouveaux produits et à croître», insiste M. Jacobs van Merlen. Qui dit nouveaux produits, dit Recherche & Développement, qui se fait entièrement au Luxembourg. En 2005, les investissements d’IEE en R&D ont atteint 47% du total des investissements, mobilisant à temps plein quelque 70 personnes. La R&D est d’autant plus importante pour Rotarex Automotive que la société est jeune. «Il faut fortement développer la R&D afin de disposer d’une gamme de produits. Nous opérons sur une niche et il n’y a pas tellement de sociétés au monde qui possède ce know how. Nous sommes donc encore dans une situation confortable mais nous devons faire attention», assure Frank Wies, son managing director. «Pour nous différencier des autres, nous essayons d’être plus innovants, à l’écoute du client et beaucoup plus rapides. C’est plus facile avec une petite équipe, nous avons un processus de décision [>> 140] 138

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Importance de la R&D



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C’est le secteur qui investit le plus dans la recherche», ajoute-t-il.

Délocalisations [>> 138] beaucoup plus simple, conclut M. Jacobs van Merlen, assurant que c’est encore un secteur où, si vous arrivez à proposer des solutions innovantes, les marges sont encore importantes».

Une BMW aux couleurs luxembourgeoises La nouvelle BMW série 7 qui sortira en 2008 sera équipée d’une caméra de recul en 3 D, vision system, développée par IEE, qui utilise à la fois de nouvelles technologies, tout en restant dans la même niche mais aussi des technologies existantes pour entrer dans d’autres créneaux. «Nous avons connu les premiers succès en entrant dans le ‘consumer electronics’. Notre technologie est intégrée dans une radio de Bang Olufsen et dans un MP3 de Samsung». La philosophie d’IEE – qui fait aussi son succès – consiste à ne pas faire ce que d’autres font déjà. Cette série 7, et plus particulièrement la 745h, sera équipée d’une autre composante luxembourgeoise. D’ici la fin de l’année, le projet développé avec BMW pour sa première voiture de série dotée d'un moteur bivalent, fonctionnant à la fois à l'hydrogène liquide et à l'essence, sera concrétisé. Le recours à l'hydrogène liquide et non gazeux exige que le réservoir soit maintenu à une température de -253°, grâce à une série de vannes spéciales, développées par Rotarex. «Nous sommes mondialement les seuls à pouvoir réaliser les produits pour BMW à l’hydrogène liquide, selon cette application et selon le process automotive», se réjouit Frank Wies. Par ailleurs, l’entreprise est occupée à développer un détendeur innovant qui sera présent sur le marché cette année. Contrairement aux autres, ce détendeur pourra être placé n’importe où sous le véhicule. Le gaz entre dans la bouteille comprimée à 200 bars et le détenteur le réduit à 8 bars. Environ 1,5 million de voitures sont équipées en CNG (compressed natural gas) en Amérique du Sud, 450.000 en Italie et 35.000 en Allemagne. D’ailleurs, la croissance est forte dans ce dernier pays, qui est aussi le plus grand marché pour Rotarex, assure M. Wies. «L’Allemagne entend atteindre les 1.000 stations-service de remplissage d’ici à 2007, afin qu’il s’en trouve une dans un rayon de 25 km». Si l’avenir des équipementiers luxembourgeois n’est pas trop sombre, le CRP Gabriel Lippmann, présidé actuellement par le patron d’IEE entend mettre sur pied des projets importants pour la société luxembourgeoise, qui permettront de développer une «scientific capability» qui n’existe pas encore et des atouts qui attireront d’autres sociétés à venir s’implanter dans le pays. || F.R 140

Les industries devront aussi respecter les engagements pris par le pays dans le cadre du Protocole de Kyoto. «Ce sera difficile, si on veut augmenter la production, de respecter les quotas», insiste John P. Jentgen, director manufacturing Luxembourg Complex. «Si nous demandons des budgets à la maison-mère aux États-Unis pour nous conformer à un Protocole que ce pays n’a pas ratifié, elle ne comprendra pas. Goodyear est une firme globale, si elle voit un avantage à aller s’installer ailleurs, elle ira, mais pas à court ni à moyen terme. À long terme, je ne veux pas faire de prédictions sur le fait que l’on existera encore ou pas ici dans 50 ans». Du côté de Guardian Automotive, la question de la délocalisation n’est pas à l’ordre du jour. «Notre intention est de nous focaliser davantage sur des produits à haute valeur ajoutée. Nous essayons de trouver des niches qui ne soient pas prises

par l’Asie ou les pays de l’Est. Le service à la clientèle et la réactivité face aux demandes constituent une niche. L’unité de Grevenmacher peut faire la différence», assure Albert Frank, managing director de Guardian Automotive. Le grand défi à relever sera celui de l’électronique qui représente 25% minimum de la valeur de la voiture. Un chiffre qui passera à 35% dans dix ans. «Les fournisseurs devront se réorienter pour survivre. Les Japonais et Taiwanais sont loin dans la production mais pas dans le développement», insiste M. Schockmel. Les équipementiers luxembourgeois se sont regroupés dans l’ILEA afin d’échanger leurs connaissances et expériences. Depuisjuillet 2005, elle est liée par un accord-cadre avec le Département Recherche en Équipements Automobiles du CRP Gabriel Lippmann, une unité de recherche devant travailler de manière étroite avec les équipementiers, afin de les aider à moderniser leurs produits. Créé en mai 2005, le REA est toujours en quête de son directeur mais son démarrage est prévu pour la seconde moitié de l’année. || Florence Reinson

Le secteur automobile au Luxembourg Nombre d’employés Goodyear DuPont IEE Elth Delphi Tarkett Guardian Automotive TrefilArbed Novelis Textilcord Luxcontrol Dometic Galvalange CTI Systems Ewald Giebel Faurecia Accumalux Amer-Sil Technofibres Hydro Aluminium Reichert Airtech Rotarex Automotive Raval Europe Hitec SNCH Applus TüV Rheinland Sam HWA Steel Total *

3.550 1.200 997 682 680 600 520 320 307 218 215 200 195 170 146 110 100 90 60 55 48 42 40 30 28 15 11 4 N.C. 10.588

Spécialisation Fabrication de toiles synthétiques pour carcasses de pneus. Production de pneumatiques. Films polyester pour vitres teintées. Fabrication et transformation de matières synthétiques. Capteurs et composants associés, systèmes de détection des occupants du véhicule. Thermostats bimétalliques et thermistances, sondes combinées niveau et température. Centre technique et de recherche et développement. Produits d'insonorisation pour l'industrie automobile. Verre automobile. Fabrication de fils laitonnés et de cordes pour le renforcement des pneus. Production de feuilles minces d'aluminium. Entoilages pour pneumatiques. Homologation automobile. Produit des équipements de refroidissement pour les véhicules. Revêtements métalliques de tôles d'acier en continu au trempé. Systèmes de ponts roulants suspendus, monorails d'assemblage. Électrozingage de larges bandes laminées à froid, déroulage et refendage. Sièges, cockpits, portes, modules acoustiques, blocs avant et échappement. Accessoires en thermoplastiques, accumulateurs, batteries. Séparateurs microporeux pour accumulateurs; gaines pour batteries. Filature et texturation de fils continus en polyester, production de fils flockés. Traitement et production de billettes d'aluminium ou tout autre produit en aluminium. Conceptions mécaniques; fabrication sur mesure de machines spéciales. Producteur de films en nylon pour la fabrication de pièces en composites. Systèmes de carburants alternatifs pour l'industrie automobile. Vannes pour LPG. Systèmes de contrôle des vapeurs de fuel dans les réservoirs automobiles. Systèmes de mesure, de commande et de régulation électronique et mécanique. Institut de certification Consultance dans le domaine de l'homologation de véhicules automobiles. Organisme de contrôle Acier métallique, production mécanique de fils de fer.

* Ces entreprises ne travaillent pas toutes exclusivement pour le secteur automobile


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GRAND SUJET – ÉQUIPEMENTIERS AUTOMOBILES

Faire face à la mondialisation Aujourd’hui, les équipementiers ne parlent pas tant d’expansion que de stagnation. Chacun se prépare à affronter la concurrence venue d’Asie et des pays de l’Est. du coût de la matière première, qui a augmenté de 40% ces quatre dernières années et qui représente environ 64% du coût d’un pneu de camion, Goodyear doit compter avec l’indexation automatique des salaires. «Si notre marché se trouvait au Luxembourg, on pourrait augmenter les prix en fonction de cet indice mais, en Allemagne, pays avec lequel nous sommes en concurrence, ils ne connaissent pas cela. Dès que survient une tranche indiciaire, c’est comme si nous engagions 35 personnes. Si l’indexation continue et que nous

ne pouvons pas augmenter la productivité, d’ici 15-20 ans, cela sera difficile», s’inquiète M. Jentgen. Afin de sortir du lot, M. Jentgen évoque deux pistes: lancer de nouveaux produits et améliorer les produits existants, surtout en réduisant le poids des pneus. Enfin, aujourd’hui, le service après-vente prend également de l’importance. Un milliard de pneus sont vendus chaque année dans le monde, tous pneus confondus. Goodyear en produit 226 millions, soit un quart

John P. Jentgen: «Nous craignons la Chine car les standards de qualité y sont les mêmes».

Photo: David Laurent

Certains équipementiers ne sont pas nés dans le pays mais leur maison-mère a choisi le Luxembourg pour y établir une plate-forme au cœur de l’Europe. C’est le cas notamment de Goodyear, Delphi et Guardian Automotive. Troisième plus important employeur privé du pays, Goodyear a démarré ses activités au Grand-Duché, avec 250 personnes, en janvier 1951, deux ans après avoir décidé de s’y implanter. «Le choix pour le Luxembourg date de la fin de la guerre 40-45 lorsque le Luxembourg a essayé d’attirer des industries. La Grande-Duchesse a effectué de nombreuses démarches aux ÉtatsUnis. À l’époque, Goodyear ne possédait qu’une fabrique en Europe, en Grande-Bretagne, et le groupe cherchait un nouveau site», rappelle John P. Jentgen, director manufacturing Luxembourg Complex. Aujourd’hui, pas moins de 1.350 personnes travaillent rien que sur le site de la manufacture de pneus. Goodyear possède deux Technical Center (R&D), dont le plus grand se trouve aux USA et le second au Luxembourg où il emploie 950 personnes. En tout, Goodyear compte 3.550 employés dans le pays. L’entreprise a commencé par produire des pneus tourisme, puis a étendu ses activités, dans années 60, à tout type de pneus à l’exception de ceux de bicyclettes, avant de s’engager, dans les années 70, dans une phase de rationalisation, éliminant tous les pneus conventionnels, à pli biais, au profit des pneus à pli radial. C’est à cette période également qu’elle a fait le choix de ne plus fabriquer que des pneus de camion et de génie civil. Aujourd’hui, le Luxembourg est le plus grand site de production de pneus de camion: 5.000 pièces y sont fabriquées par jour en plus des 140 pneus pour le génie civil, ce qui représente 400 tonnes de pneumatiques par jour et 1,8 million de pneus par an. Le marché luxembourgeois ne représente que 1,5% de sa production, le reste est exporté principalement dans l’Europe de l’Est. En plus

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de la production mondiale. En 2003, en Chine, cette production a augmenté de 16%, en 2004, de 18%, en 2005, de 33% et en 2006, sur les quatre premiers mois, de 42%. «Nous craignons la Chine car les standards de qualité y sont les mêmes. Une fois que la croissance économique de la Chine va stagner, on pourra craindre qu’elle envahisse le marché européen. C’est à nous à être compétitifs. Les décisions ne sont pas prises ici par le gouvernement mais par la maison-mère».

Améliorer les procédés Guardian a, quant à elle, démarré ses activités en 1981 à Bascharage avec la fabrication de verre plat, utilisé à l’origine dans le bâtiment. C’était la première usine de Guardian en dehors des États-Unis. Le groupe Guardian est également présent à Dudelange – avec le CRVC, le centre de recherche pour le verre et la céra-

«Made in

mique – et, depuis 1992, Guardian Automotive, qui produit exclusivement du verre automobile, essentiellement des pare-brise et des lunettes arrière, est implantée à Grevenmacher. À l’origine, cette fabrique avait été construite pour répondre aux besoins de General Motors, qui en était le principal client. «Aujourd’hui, nous fournissons un produit fini aux chaînes d’assemblage de la plupart des constructeurs automobiles», indique Albert Frank, managing director de Guardian Automotive. «Depuis 1992, nous avons doublé notre capacité à Grevenmacher et nous nous sommes orientés vers des équipements de process, plus automatisés, capables de fabriquer des produits à valeur ajoutée. Nous avons également doublé la surface de l’usine», ajoute-t-il. 1,5 million de pare-brise et 1,5 million de lunettes arrière sortent de l’usine de Grevenmacher chaque année. L’Allemagne représente le

John Papin: «Nous devons continuer à investir dans les équipements mais aussi dans la formation».

Luxembourg»

Le prix moyen d’une voiture légère n’a cessé d’augmenter au fil des ans, les équipementiers faisant en sorte qu’elle soit plus sûre, plus confortable et qu’elle renferme toujours plus de technologies. Au rang des innovations récentes, on notera notamment les systèmes de contrôle de moteurs essence et diesel, les propulsions et énergies alternatives, la sécurité passive et active, la protection des piétons, la climatisation de l’habitacle, la télématique, ou encore le transport de personnes à mobilité réduite. Alors qu’il fallait compter, en moyenne, 9.500 euros en 1983 pour un véhicule, en 1990, on devait débourser 15.300 euros, en 2000, 20.000 euros et en 2008, il faudra compter 25.600 euros pour acquérir une voiture neuve. Si le pays ne compte aucun constructeur de voiture en série, il peut tout de même se targuer de posséder un quatre-roues entièrement fabriqué sur son territoire. En effet, la Kesseler K 1200, un roadster biplace ultraléger, a été conçue et développée par Jean Kesseler, un passionné de construction automobile, déjà à l’origine d’une 2CV 4x4 à deux moteurs. Ce véhicule renferme un moteur de 131 ch et une boîte de vitesse séquentielle, provenant [>> 144] 142

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La Kesseler K 1200, un exemplaire unique, a été entièrement construite dans le pays, notamment avec l’aide de Rotarex Automotive.


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plus grand marché – environ deux tiers de ses exportations – pour Guardian Automotive, qui réalise plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, le site accueille 520 personnes au total, contre 300 en 1992. «Il faut constamment investir, automatiser et améliorer les procédés. Nous savons, trois ans avant la sortie d’une voiture, ce que les constructeurs veulent, comme, par exemple, un pare-brise réfléchissant ou chauffant, avec capteurs de pluie intégrés…». Pour l’heure, l’entreprise ne prévoit pas d’extension mais plutôt une stabilisation. «Il est difficile d’être compétitif par rapport à la production de la Chine ou des pays de l’Est, qui est sans doute aussi bonne, puisque les grands automobilistes l’achètent», constate M. Frank. Ce dernier ne peut qu’acter, comme ses confrères équipementiers, l’évolution rapide du secteur.

Nouvelles exigences

[>> 142] de la moto BMW K 1200 RS. Respectueux de l’environnement, il s’est vu décerné, en mai dernier, le prix de l’Innovation dans l’artisanat de la Chambre des Métiers pour son niveau de pollution réduit. La K 1200 peut rouler alternativement à l'essence ou au gaz naturel comprimé, grâce à un système d'injection développé pour l’occasion par Rotarex Automotive. Le fournisseur de gaz naturel et d’électricité Soteg, et Stadtbahn Saar GmbH ont également pris part au développement de ce système de propulsion, en fournissant un software spécial et en soutenant financièrement ce projet. La K 1200 a participé au Michelin Challenge Bibendum 2006, qui s’est tenu du 8 au 12 juin, un rallye visant à clarifier le débat actuel sur la mobilité durable et de démontrer les capacités des voitures de demain. Un point jugé essentiel pour accélérer la promotion d’une mobilité routière adaptée aux défis énergétiques, environnementaux et humains à relever. Les résultats de ce challenge montrent que la Kesseler est, en terme d'émission de CO2, en moyenne 10% plus efficace que la concurrence. || F.R. 144

Delphi se veut être la plus «jeune» entreprise des trois puisqu’elle se trouve au Luxembourg depuis 1983. Avant qu'elle ne prenne possession du site et le transforme en Centre Technique, il était spécialisé dans l'assemblage d'engins de génie civil. En 1989, une deuxième phase d'expansion du site a permis de doubler sa surface et de réaliser une série d'investissements dans des équipements de test de systèmes thermiques et de systèmes de contrôle moteur. Cette année, malgré la réorganisation du portefeuille du groupe, le site du Luxembourg a été renforcé, avec l'annonce du transfert du siège international de sa division Powertrain Systems des États-Unis au Luxembourg. Cette division est spécialisée dans l'intégration des systèmes

d'injection essence, diesel et produits complémentaires pour l'automobile, les véhicules industriels et les moteurs stationnaires. L'entreprise de Bascharage développe plus particulièrement des composants, sous-systèmes et systèmes liés à la gestion du moteur, de l'énergie mais également aux systèmes thermiques, de climatisation de l'habitacle et de refroidissement moteur. Au rang des derniers développements, la climatisation quatre zones pour le VW Touareg, Audi Q7 et la Porsche Cayenne.«Delphi contribue également au développement de nouveaux produits respectueux de l'environnement tels que la prochaine génération des injections directes pour les moteurs essence et diesel, le contrôleur moteur avancé, le nouveau système de climatisation au réfrigérant CO2 et les nouveaux concepts de propulsion tels que les fuel cells», assure John Papin, directeur du site de Bascharage. Delphi a conçu 210 nouveaux produits en 2005. Quelque 1.900 brevets sont déposés chaque année par le groupe. «Le coût n'est pas négligeable mais justifié par le bénéfice que ces brevets rapportent». En 2004, le groupe mondial a réalisé un chiffre d'affaires de 28,6 milliards de dollars, contre 31,3 milliards pour Bosch Auto, son principal concurrent, et a investi 2,2 milliards de dollars dans la R&D. Parmi les nouvelles exigences du marché, M. Papin note les directives européennes, les niveaux d'émissions à ne pas dépasser, sans oublier la concurrence qui se joue beaucoup sur les prix. «La différence se fera par la technologie, la qualité, le prix. Il faut essayer d'anticiper le marché qui est en évolution constante et rapide au niveau technologique. Nous devons continuer à investir dans les équipements mais aussi dans la formation», conclut-il. || Florence Reinson


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Éliane Fuchs (POG)

Nicolas Soisson (Fedil)

Mariette Scholtus (Adem)

Fari Khabirpour (CPOS)

D O S S I E R R H E T F O R M AT I O N

Gérer les compétences, un défi Les ressources humaines ne sont plus ce qu’elles étaient. Le métier évolue constamment et devient de plus en plus enrichissant mais aussi stratégique.

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parvenir, le POG entend prendre contact avec les associations de DRH des autres pays. Les besoins des DRH du secteur financier ne sont pas différents de ceux des autres secteurs, les grands thèmes sont les mêmes: le talent management, la gestion des compétences, de la récompense des performances, le leadership et le coaching. En matière de talent management, toute la problématique consiste à trouver d’abord les compétences au sein même de l’entreprise, avant de les chercher ailleurs. Par ailleurs, la manière d’aborder un jeune recruté doit être différente d’il y a quelques années. «On doit se remettre en question, surtout dans un marché de recrutement qui bouge beaucoup. Il va falloir trouver un moyen de retenir ce jeune, le motiver, lui offrir un plan de carrière et de développement. Les jeunes veulent beaucoup plus participer qu’il y a vingt ans et ils demandent de la formation continue», constate Mme Fuchs.

Besoin de formations Si le métier des ressources humaines a fortement évolué et continue à se développer, il n’existe toujours pas de formation pour les DRH de haut niveau au Luxembourg. Cependant, le POG y travaille, mais n’en est encore qu’au tout début de la réflexion. «Les DRH travaillent de manière très proche avec l’Adem qui a des experts dans tous les secteurs», assure Éliane Fuchs. En effet, les besoins des entreprises en terme de personnel sont un élément important pour l’Adem. Les derniers chiffres du chômage, dévoilés le 24 mai dernier, font état de 9.227 personnes enregistrées, au 30 avril, auprès des services de placement de l’Adem et non affectées à une mesure pour l’emploi, soit une baisse de 6,5% par rapport au mois précédent.

Photos: Michel Zavagno (Blitz)

Le métier des ressources humaines a bien changé ces dernières années. Alors qu’il y a encore une décennie, on transférait le personnel dont on ne savait que faire au service des RH dans une sorte de «voie de garage», aujourd’hui les DRH ont un rôle important à jouer dans la stratégie de l’entreprise. En 1992, plusieurs personnes actives dans ce secteur ont pris l’initiative de créer une association, le POG (Personnel Officers Group), regroupant les directeurs et cadres des RH du secteur financier, afin de partager idées et expériences. Depuis mi-mai dernier, cette association est désormais ouverte à tous les secteurs. Aujourd’hui, le POG compte près de 100 membres. «Le métier évolue très vite. Il y a cinq, dix ans, le travail consistait à établir des fiches de salaire et recruter, la tâche était très administrative. Aujourd’hui, nous nous occupons réellement de la gestion des RH dans les entreprises. L’exigence est davantage de résoudre des problématiques des ressources humaines et on tend à externaliser l’administratif. Quand il y a des projets en vue, des tendances sur le marché, nous sommes consultés par les dirigeants pour bien pointer les besoins, tant en matière de communication que de recrutement», se réjouit Éliane Fuchs, présidente du POG. «Nous sommes toujours en train d’apprendre. Cela devient de plus en plus intéressant et nous entraîne davantage vers la gestion de l’entreprise, la participation à son développement», poursuit-elle. Entre autres fonctions, les DRH doivent encore réussir l’intégration du personnel au sein de la société. «Il faut essayer de mettre les gens à la bonne place. En matière de recrutement, il faut identifier et développer les compétences qui se trouvent au sein de l’entreprise», souligne la présidente du POG, qui estime que leur valeur réside dans leur capacité à anticiper les besoins à venir. Afin de se donner de meilleures chances d’y


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Le taux de chômage s’établit ainsi à 4,3%, contre 4,6% le mois précédent. Il s’agit de la première baisse enregistrée depuis l’année 2000. Avant de se réjouir de cette bonne nouvelle, il faudra attendre les prochains mois pour voir si la tendance à la baisse se confirme et pour vérifier l’impact éventuel des récentes fermetures. L’Administration de l’emploi compte plus de 15.000 dossiers actifs de demandeurs d’emploi, indique Mariette Scholtus, la directrice de l’Adem, qui recense pourtant 16.920 offres d’emploi. «Aujourd’hui, les qualifications requises sont très précises. On recrute de nouveau dans le secteur bancaire. Ce secteur est notamment à la recherche de comptables possédant des connaissances en allemand». Et la présidente du POG d’ajouter que les besoins du secteur sont plus pointus, recherchant des spécialistes dans le domaine de la compliance et du risque. «Avec les nouvelles normes européenne et comptables, nous devons former et trouver des experts en risk management». Le POG ne propose pas de formations, mais essaye d’analyser les besoins des banques. «Nous travaillons avec l’IFBL afin de développer des formations à des métiers qui n’existent pas encore. Nous réfléchissons à une formation pour les fonds d’investissement, le métier qui se développe le plus, et le Private banking», précise Mme Fuchs, qui ambitionne de créer une école, avec l’IFBL, l’Institut de formation bancaire luxembourgeois. Du côté de l’Adem, la possibilité existe de proposer et d’offrir des formations avec le CNFPC, le Centre national de la Formation professionnelle continue. «Une réunion se tient une fois par mois, entre notre service de placement et le ministère du Travail, où nous étudions les formations proposées et retenons celles qui nous semblent les plus opportunes», précise Mariette Scholtus. Celle-ci souligne l’importance de la connaissance de langues, qui permet d’augmenter l’employabilité des demandeurs d’emploi. C’est pourquoi l’Administration de l’emploi collabore avec le centre de langue, mais aussi avec la Chambre de Commerce, pour offrir une formation générale au secteur du commerce, ou encore avec la Fedil pour une formation d’agent de production. «Les entreprises s’adressent à nous pour des formations spécifiques et nous les étudions avec les centres de formation. Un projet de loi, en discussion à la Chambre, devrait donner la possibilité à l’Adem de donner des formations sur mesure, correspondant à la requête du demandeur d’emploi.

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Le demandeur d’emploi soumettra un projet concret que nous analyserons et qui nécessitera encore le feu vert du ministère du Travail», annonce Mme Scholtus. Les formations actuelles offertes par l’Adem sont gérées par le ministère du Travail et prises en charge par le fonds pour l’emploi, qui y consacre quelque 21 millions d’euros par an. Du côté des secteurs plus manuels, la directrice de l’Adem note que l’on recrute dans le secteur du bâtiment, en particulier pour le métier de tourneur. «On recherche des chefs d’équipe. Il y a toujours des secteurs qui recrutent mais qui demandent des qualifications, de l’expérience, de la motivation et de la flexibilité». «Le marché de l’emploi va évoluer en fonction de l’économie en général. Si l’économie se développe, l’emploi se développera aussi», estime, pour sa part, Nicolas Soisson, le directeur de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil). «La première question à laquelle il faut répondre est quelle sera l’évolution de l’économie en terme de croissance, de PIB. Ensuite, il faut se pencher sur l’aspect qualitatif: quels sont les secteurs qui vont se développer. Aujourd’hui, la structure de l’économie est surtout axée sur les services, notamment financiers, dont l’impact est très important. Pour mieux développer notre économie, il faudrait développer d’autres secteurs», ajoute-t-il.

Compter avec l’industriel Ce dernier est d’avis que l’industrie continue à se développer dans le pays, en terme d’attraction pour les investisseurs. «Le secteur industriel ne s’est pas fort développé ces dernières années mais le gouvernement y travaille, pour un meilleur équilibre structurel. Les développements techniques sont liés à l’industrie. Il faut maintenir un potentiel industriel dans le pays», insiste-t-il. Le directeur de la Fedil constate enfin que l’industrie a toujours contribué à une intégration sur le marché du travail de ceux qui n’ont pas réussi à entrer dans les services. «Il y a de bonnes raisons pour maintenir l’industrie forte dans le pays. Elle peut encore offrir des emplois à l’avenir». D’après l’Enquête sur les qualifications de demain dans les TIC, menée tous les deux ans par la Fedil, en alternance avec celles sur les métiers de l’industrie, il y aurait beaucoup de vacances de postes dans les filières techniques et le niveau de qualification requis va en s’accroissant. Ces conclusions sont valables aussi bien pour les TIC que pour les métiers classiques de l’industrie.


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Une stratégie RH remodelée Après 2000 et 2002, PricewaterhouseCoopers Luxembourg a publié sa dernière étude Luxembourg Human Capital Survey, pour la période 2005-2006. 21 organisations (dont plus de la moitié dans le secteur financier) employant près de 16.000 personnes ont participé à cette enquête destinée à identifier les grandes tendances qui se dessinent en matière de RH et brosser un portrait exhaustif des problématiques rencontrées sur le marché luxembourgeois en la matière. Par rapport à 2002, PwC a constaté que, pour faire face aux effets accrus de la globalisation et la libéralisation des marchés, les entreprises ont remodelé leur stratégie. Désormais, la satisfaction client, l’amélioration de la qualité et l’innovation sont positionnées au cœur de leurs préoccupations. Ainsi, pour 86% des participants, la stratégie RH s’inscrit dans la stratégie globale de l’entreprise et 74% des DRH siègent au comité exécutif. Par ailleurs, les départements RH au Luxembourg ont renforcé leur effectif: +10% en moyenne pour les grandes sociétés. Si le recrutement connaît, de nouveau, une forte activité, soutenue par un marché très demandeur en profils spécialisés et expérimentés, 48% des participants avouent connaître des difficultés à identifier puis attirer les bons candidats. Selon PwC, les entreprises luxembourgeoises investissent quelque 1.060 euros par employé et par an dans la formation, ou encore 3,8 jours/homme par an. C’est un peu moins qu’en 2002 (5 jours/homme par an), ce qui reflète les contraintes économiques ayant eu un impact négatif sur les budgets formation ces dernières années, mais 76% des sociétés indiquent, aujourd’hui, vouloir augmenter le nombre d’heures de formation à l’avenir. Si, en 2002, l’augmentation de la productivité, les changements organisationnels et de culture et la réduction du coût du travail constituaient les principaux défis à relever par les RH, formation et développement, communication interne et recrutement de personnels figurent désormais dans le top 3 en 2006. || J.-M. G.

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Ce sont surtout les métiers technologiques qui sont demandés dans l’industrie, tels que, notamment, électrotechnicien, ingénieur, électronicien, mécanicien, informaticien. «C’est là où notre système d’éducation a le plus de mal à s’adapter. Les jeunes se tournent plus vers les filières non technologiques, c’est aussi vrai au niveau universitaire. Les classes d’ingénieurs sont beaucoup moins visitées que les autres et ce n’est pas un problème typiquement luxembourgeois». De son côté, Fari Khabirpour, directeur du CPOS, le Centre de psychologie et d’orientation scolaires, «ce qui est important, c’est que les jeunes aient des rêves. L’orientation, c’est plus complexe que de dire à quelqu’un: ‘pour trouver du travail, il faut que tu fasses cela’. Le système scolaire a toujours essayé d’adapter les gens à une organisation. Ce qui serait intéressant, c’est d’aider les jeunes à devenir des acteurs du changement et pas d’essayer de les adapter». Et ce dernier de regretter que la place de l’orientation scolaire ne soit pas encore bien ancrée. «L’orientation scolaire a toujours été donnée par les résultats scolaires. Faire de l’orientation dans un système déterminé de façon absolue par des résultats qui ne sont pas toujours objectifs, n’a pas beaucoup de sens. Il faut changer le système d’éducation pour créer une autre culture dans l’école, qui permette l’intervention de spécialistes dans ce domaine pouvant aider à ce que les jeunes développent les compétences dont ils auront sans doute besoin plus tard, et ce, dès le primaire».

Difficile de prédire l’avenir Sensibiliser les jeunes aux métiers les plus porteurs d’avenir n’est pas une tâche aisée. «Nous organisons des réunions avec l’Adem, l’action locale pour les jeunes, le Cedies (Centre d’information de l’enseignement supérieur), parfois avec les chambres professionnelles, afin d’être au mieux informés sur la situation du marché du travail», indique M. Khabirpour. «C’est très difficile d’orienter les jeunes en fonction de la situation momentanée parce que, pour arriver à se former, ils ont besoin d’un certain temps. Il y a une autre dimension dont il faut tenir compte, celle des compétences. Aujourd’hui, on relève un besoin de développement des compétences communicationnelles et organisationnelles», note-t-il encore. Nicolas Soisson constate également que les entreprises n’arrivent pas à évaluer de quelles compétences aura besoin le marché dans cinq ans. «Les technologies évoluent très vite aujour-

d’hui, les conditions générales du marché changent très vite. Surtout pour les nouveaux secteurs. En général, on peut évaluer ce qui se passera dans les deux-trois ans à venir mais dans les technologies de pointe, cela peut évoluer très vite. Peu importent les changements, qui vont se faire, on a toujours besoin de qualifications techniques, technologiques et toujours plus élevées». Le CPOS tente de déterminer avec les jeunes jusqu’où leurs compétences sont développées et comment les développer davantage. «Pour moi, ce qui est important, c’est que le jeune soit le propre acteur de son avenir. On doit sortir de cette direction où avant l’orientation était beaucoup plus paternaliste. L’important est que le jeune prenne conscience de ses propres valeurs, de ses capacités et les mette en relation avec le monde dans lequel il vit. Le monde du travail en fait partie», conclut M. Khabirpour. Si le système scolaire a besoin de s’adapter et de revoir ses fondamentaux, l’Administration de l’emploi est également consciente qu’elle ne peut se reposer sur ses lauriers. C’est pourquoi le ministère du Travail a commandé un audit à l’OCDE, l’Organisation de Coopération et de Développement économique, qui était prévu pour juin. Deux autres audits avaient déjà été réalisés en 1997 et 1998, à la suite desquels un certain nombre de mesures avaient été prises à l’époque, assure Mme Scholtus. Quoiqu’il en soit, «on n’attend pas que ce rapport soit terminé pour avancer. Nous avons un certain nombre de projets que nous voulons mettre en place, comme l’amélioration de notre système informatique. Par ailleurs, nous avons modernisé notre accueil où il est désormais possible d’obtenir des informations sans passer par le placeur. Un écran géant y annonce les nouveautés, les ateliers de recrutement et les formations». Enfin, les entreprises qui recrutent doivent encore compter avec l’évolution des mentalités. La gestion d’un bon équilibre entre les vies professionnelle et privée constitue un autre défi que doivent relever les DRH. «Il y a de gros changements par rapport à il y a 10 ou 20 ans. L’homme, aussi, remet en question toutes les idées que l’on a eues jusqu’à présent qui voulaient qu’il soit dédié à son travail et la femme à la famille. Ce n’est plus vrai. L’homme, aujourd’hui, s’intéresse vraiment à la vie de famille. C’est assez difficile car les lois ne donnent pas beaucoup de flexibilité. Nous en avons déjà parlé à François Biltgen, qui est ouvert aux idées nouvelles mais tout le monde n’accepte pas le changement. Au niveau du POG, c’est la même chose», conclut Éliane Fuchs. || Florence Reinson


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Roger Melmer (Chambre des Employés Privés) Dominique Matera (Institut National pour le développement de la Formation Professionnelle Continue)

Christine Reichert (Groupe Reichert)

Werner Eckes (Institut de Formation Bancaire, Luxembourg)

D O S S I E R R H E T F O R M AT I O N – E M P L OYA B I L I T É

Responsabilités partagées Les employés ont évidemment un rôle majeur à jouer dans l’amélioration de leur employabilité. Mais leur employeur aussi…

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Le dilemme, pour l’employeur, est tout de même réel: assurer la prospérité et la pérennité de son entreprise, en faisant en sorte que ses salariés s’y sentent bien et, donc, y soient productifs. Mais éviter, dans le même temps, que ses meilleurs éléments quittent l’entreprise trop tôt pour la concurrence… Pour le salarié, l’heure est à la prise en mains de son propre avenir. «Les récents exemples dans l’économie luxembourgeoise devraient donner l’image de ce qu’est l’économie de nos jours et insuffler l’élan nécessaire aux salariés pour s’occuper eux-mêmes de leur propre sort», note M. Melmer.

Manque d’enthousiasme? La formation constitue, évidemment, un des principaux piliers de soutien de la notion d’employabilité. Les métiers et les techniques évoluent, les réglementations se compliquent: difficile de rester à la page sans un minimum de suivi continu. Encore faut-il une adhésion de tous à ce principe. Or, dans ce domaine-là, Dominique Matera, chargé de direction à l’Institut National pour le développement de la Formation Professionnelle Continue (INFPC), constate que la motivation des acteurs concernés n’est pas toujours à la hauteur de l’enjeu. «Il y a matière à établir une approche innovante de la répartition des responsabilités de ceux qui doivent être les acteurs principaux de la formation professionnelle continue, estime-t-il. Dans un système économique en mutation permanente, où les occasions d’opposer les intérêts de l’entreprise et ceux des salariés ne manquent pas, la FPC au service du développement des compétences doit constituer un terrain de convergences: l’entreprise

Photos : Michel Zavagno (Blitz)

S’il est possible d’envisager la notion d’employabilité sous un certain nombre d’angles différents (lire encadré page 156), elle tourne, d’une manière générale, autour d’un même point central: il y est toujours question de capacité à occuper durablement un emploi. Une problématique unique à laquelle les solutions qu’il est possible d’apporter sont multiples et ce, quel que soit le point de vue d’où l’on se place. «Nous sommes d’avis qu’à la fois l’employeur et l’employé ont un rôle important à jouer dans la responsabilisation des acteurs impliqués, chacun en défendant ses priorités et ses objectifs», estime ainsi Jean Junck, membre du comité de direction de l’Institut de Formation de la Chambre de Commerce (IFCC). Une approche qui rejoint celle de Roger Melmer, directeur adjoint de la Chambre des Employés Privés (CEPL), témoin des changements de mœurs en matière de relations de travail. «Jadis, on pouvait espérer rester toute sa vie auprès du même employeur. C’est une illusion de nos jours. Par le passé, il était de la responsabilité de l’employeur de faire en sorte que la même personne puisse être satisfaite de son job et ait une retraite assurée. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais cela ne veut pas dire que l’on démet l’employeur de cette responsabilité. Il doit faire en sorte que son salarié puisse évoluer dans sa propre entreprise, mais il doit aussi faire en sorte que si les circonstances le demandent, ce salarié puisse trouver un emploi ailleurs. De son côté, le salarié doit savoir qu’il ne peut plus espérer faire le même job pendant 40 ans. Il est donc de son souci de rester employable dans une économie aux changements rapides et souvent imprévisibles».


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accroît la valeur ajoutée du travail et les salariés y trouvent de multiples avantages pour leur évolution de carrière, leur employabilité et leur développement personnel». En octobre 2004, une étude menée au Luxembourg pour le compte de l’INFPC, auprès d’un échantillon de 500 personnes, avait mis en avant un certain manque d’enthousiasme vis-à-vis de la FPC, puisqu’il y était apparu que seule une personne sur quatre avait suivi une formation durant les douze mois précédents et qu’il s’agissait plus particulièrement de personnes ayant suivi des études supérieures. Les obstacles évoqués étaient notamment la peur de l’échec, le manque de volonté ou encore l’investissement financier personnel. «Le salarié doit donc prendre conscience de l’importance du lien entre la FPC et l’évolution de son emploi ou de sa carrière et se prendre en charge, sans attendre que son employeur lui offre une formation ou qu’il décide de le licencier», prévient M. Matera, estimant que c’est clairement au salarié que revient, en premier lieu, de renforcer son employabilité. «Il doit éviter l’erreur de tout attendre de la société en général et de son employeur en particulier. Au-delà de la prise de conscience se pose finalement la question de l’investissement personnel que le salarié est prêt à engager pour sa propre employabilité». Avec, tout de même, un danger à éviter: que la FPC soit vue, par l’entreprise, comme une fin en soi, alors que c’est clairement la compétence des personnes qui représente l’objectif et non la formation, le financement ou encore la nature du dispositif mis en place. De même, M. Matera juge qu’il est essentiel de rétablir la confiance du salarié vis-à-vis de ce concept de formation continue, «car il est chargé de connotations négatives, en particulier chez les personnes faiblement qualifiées qui craignent parfois que la formation soit utilisée à des fins de licenciement».

Contrat moral Ce n’est pas pour autant que le salarié doit être livré à lui-même, sans qu’il y ait, de la part des employeurs, un mouvement porteur. Et cela est vrai quel que soit le secteur d’activité, industrie ou services. Lors de la restructuration de l’Institut de Formation Bancaire, Luxembourg (IFBL), en 2004, l’employabilité a, ainsi, été placée au cœur des réflexions. «Nous avons épluché toute la formation existante et nous nous sommes

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demandés ce que l’on pouvait faire pour avoir une offre accessible qui garantisse une employabilité constante», explique Werner Eckes, le directeur de l’IFBL. L’une des réponses apportées a consisté dans le développement de formations modulaires et de «parcours» de formations sur mesure. «La tendance est tout à fait claire: on voit que sans formation, on n’a aucune chance», tranche-t-il, insistant sur la reconnaissance internationale de ces formations, en vue de répondre à un des autres critères clés d’une bonne employabilité: la mobilité. «Les grands groupes internationaux y attachent beaucoup d’importance. Nous collaborons avec nos confrères français allemands et belges afin d’homogénéiser nos programmes. La prochaine étape sera d’attirer des compétences au Luxembourg. Or, pour faire venir des gens ayant un niveau élevé au Luxembourg, il faut donner un argument de plusvalue en formation. Sommes-nous prêts à les accueillir et les former? Clairement, la réponse est oui», estime M. Eckes. Dès la rentrée prochaine, l’IFBL mettra d’ailleurs en place, avec l’ALFI, une formation de haut niveau pour la certification des métiers des fonds d’investissement. Du côté de l’IFCC, Jean Junck constate une prise de conscience progressive de la part des salariés, soucieux de prendre leur avenir en mains. La forte augmentation du nombre d’inscrits en 2005 dans les sessions de formation (+41,5%, avec 5.703 personnes) n’est pas due aux seuls efforts des employeurs pour mettre en place des formations au sein de leur entreprise. Le volet After Work Training Program (les formations du soir ou du samedi) a, ainsi, enregistré une progression de 25% du nombre d’inscrits, avec 1.251 personnes; le volume heures-hommes ayant atteint la barre des 50.000 unités (+12%). Et si l’IFCC a, de manière assez naturelle, ciblé principalement les employeurs dans ses campagnes de communication, l’heure est, aujourd’hui, à l’élargissement du champ d’action directement vers les salariés. «La dynamique formation ne devrait pas être du seul ressort de l’employeur, estime M. Junck. Bien sûr, c’est lui qui est amené à coordonner le processus de formation, mais il attend aussi un input de la part de ses collaborateurs». La formation continue constituant une charge financière conséquente pour l’entreprise, l’idée est, évidemment, d’optimiser un processus qui fonctionnera d’autant mieux que l’employeur et le salarié s’impliqueront conjointement.


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Un terme à géométrie variable Apparue pour la toute première fois en Angleterre, au début du siècle dernier, la notion d’employabilité est principalement caractérisée par une géométrie pour le moins variable et une grande diversité dans la façon dont elle est abordée. Si chacun y va généralement de sa propre définition, retenons, par exemple, celle de la Commission de la mise en valeur des ressources humaines de l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui, en 2000, proposait d’y voir «l'aptitude de chacun à trouver et conserver un emploi, à progresser au travail et à s'adapter au changement tout au long de la vie professionnelle», ou bien celle, deux ans plus tôt, du ministère français de l’Éducation nationale et de l’Emploi, qui désignait «la capacité d’évoluer de façon autonome à l’intérieur du marché du travail, de façon à réaliser, de manière durable, par l’emploi, le potentiel qu’on a en soi». On comprend mieux, alors, le vaste champ d’application d’un concept qui ne fait pas l’unanimité quant à son appellation. D’ailleurs, en novembre 1997, un Conseil européen extraordinaire sur l'Emploi, sous présidence luxembourgeoise (événement qui constitua le premier sommet européen dédié à l'emploi) conduisit à l'adoption des premières lignes directrices pour les politiques de l'emploi dans les États membres, avait préféré évoquer «l’aptitude de l’homme à l’emploi» plutôt que l’employabilité en tant que telle, bien que celle-ci fût considérée comme un des quatre grands piliers de ces lignes directrices. || J.-M. G.

Roger Melmer (CEPL), quant à lui, tient à attirer l’attention sur une frange particulière de la population: celle des jeunes fraîchement sortis de l’école sans aucune qualification. «Il faut faire attention à ce que cette proportion de jeunes ne s’accroisse pas. C’est mauvais pour la société tout entière d’avoir des jeunes qui n’ont ni perspectives, ni essence de la vie. La politique doit faire beaucoup d’efforts pour que le nombre de ceux qui sortent sans diplôme, prématurément, se réduise et que l’employabilité leur soit garantie». Quant aux autres jeunes, les diplômés, leur situation est également un peu particulière, puisqu’ils n’ont jamais travaillé en entreprise. À charge pour eux, donc, de commencer par comprendre l’univers dans lequel ils vont entrer et pourquoi ils vont y entrer. À charge, aussi, pour l’entreprise, de sensibiliser, lors des entretiens d’embauche, leurs futurs salariés à la nécessité de développer leur employabilité. «Il est indispensable de préciser le contrat moral passé entre l’employeur et le salarié, qui consiste à mettre à disposition les moyens de développement personnel et non un emploi garanti à vie», indique Dominique Matera (INFPC).

Démultiplier les savoirs Pour autant, la formation ne constitue pas l’unique voie de salut pour s’assurer une bonne employabilité. Mobilité, flexibilité, adaptabilité: voilà autant de critères au moins aussi importants, devant permettre à un salarié de ne pas se retrouver dans un champ à regarder passer les trains… Christiane Reichert, éducatrice graduée de formation initiale, mais également diplômée en direction et gestion des Ressources Humaines, devenue responsable du personnel dans le groupe Reichert S.A., qui emploie une cinquantaine de personnes, insiste, pour sa part, sur l’importance de ne pas se limiter au seul aspect d’un individu désirant conserver ou obtenir un emploi. À ses yeux, il convient également de tenir compte de divers facteurs générateurs de cet emploi, notamment la rentabilité économique d’une entreprise et de chaque poste de travail, condition sine qua non de maintien et de pérennisation d’un emploi. Sans oublier que la différence de profil des salariés concernés joue un rôle essentiel. «Ceux qui craignent le moins, ce sont ceux qui sont flexibles et qui s’adaptent aux changements, estime-t-elle. Une entreprise qui a

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besoin de changements requiert des personnes capables de suivre ceux-ci. Le problème, de plus en plus actuel, est que beaucoup d’entreprises sont confrontées à la fois à l’incertitude et à l’urgence et qu’une partie de leur population s’accroche à ses acquis et a tendance à bloquer le processus de changement, pour justement ne pas se retrouver dans l'incertitude... Aujourd’hui, pas mal d’entreprises ne parviennent plus à définir un objectif unique et précis devant guider les changements et, ainsi, y préparer et former leurs salariés». Les incessantes mutations économiques et le raccourcissement des cycles, tels qu’ils existaient il y a une vingtaine d’années, font que les employeurs se trouvent clairement confrontés, aujourd’hui, à de nouvelles formes de défis. «Ce ne sont plus leurs bâtiments, leurs terrains, leurs machines qui produisent, ni leurs ressources humaines auxquelles elles ont été, par le passé, liées presque à vie. Désormais, c’est la valeur contractuelle qui remplace ce patrimoine: un client offre un contrat et l’entreprise est tenue de fournir un service pour remplir ce contrat. Et lorsque ce contrat a été achevé, il doit être remplacé par un autre provenant éventuellement d’un autre client. Beaucoup de clients sont désormais nomades et se déplacent entre les marchés du monde entier». Aussi, savoir conserver son personnel constitue-t-il, souvent, un enjeu de taille pour une PME, obligée de rentabiliser au mieux ses processus de formation. «Les entreprises et PME se rendent compte qu’au lieu de former une personne spécifique, il vaut mieux former la totalité des gens travaillant sur le même projet et les souder ensemble en démultipliant ce savoir, pour éviter le risque de perdre tout ce savoir avec une seule personne», note-t-elle, sachant qu’il est évidemment plus facile d’offrir des formations communes à une vingtaine de personnes, plutôt que de former individuellement chaque salarié. «Pourtant, au Luxembourg, les PME ne prennent pas toujours le temps de libérer toutes ces personnes de leurs postes et d’investir dans le capital humain et plutôt rares sont les salariés qui, sans être rémunérés, sont prêts à investir dans leur propre formation», regrette Mme Reichert. || Jean-Michel Gaudron


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Viviane Harnois (ABN-Amro)

Gilles Jousset (Novelis)

Joël Moreau (Crédit Agricole Luxembourg Private Bank) Lydie Goergen (LOHRD)

DOSSIER RH – ÉTUDE MONSTER

Une communication à soigner Les managers et les employés vivent-ils dans deux univers radicalement différents, séparés par un gouffre immense? C’est ce que pourrait facilement laisser croire le «Survey on perceptions betwen managers and employees» réalisé par Rowlands International, via le site Internet Monster.lu (lire encadré page 162 et résultats commentés pages 156 à 164). Lorsque 84% des managers estiment avoir accompli ce qui avait été promis, mais que dans le même temps, seuls 28% des employés estiment que c’est le cas; lorsque 79% des managers affirment indiquer clairement la direction et les objectifs à suivre, mais qu’il n’y a que 29% des employés qui pensent de même, cela prouve incontestablement que tout est loin d’être idéal dans les relations entre les uns et les autres. «Si l’on devait traduire ces résultats sur une seule entreprise, l’état serait catastrophique. Je ne peux pas m’imaginer que des entreprises devant travailler comme cela puissent survivre longtemps», commente Lydie Goergen, représentante de l’association LOHRD (Luxembourg Organisation Human Resources Development), qui réunit une cinquantaine de membres, de tous horizons et niveaux sociaux, ayant en commun le même intérêt pour les ressources humaines en général. Une association qui cherche, du reste, du sang neuf pour renforcer son rôle de plate-forme d’échange… Abstraction faite de toutes les réserves propres à ce genre d’études, concernant, en particulier, l’échantillonnage exact des répondants, les larges différences de perception existant entre managers et employés n’en demeurent pas moins une réalité, même si elle est

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probablement moins flagrante sur le terrain. «Quelles que soient les thématiques abordées, on est confronté à des perceptions différentes, constate Cyril Tarquinio, docteur en psychologie du Travail, directeur du département de psychologie de l’Université de Metz. Les gens sont inscrits dans des systèmes de représentation du monde qui sont divergents. Devenir cadre ou employé, ce n’est pas seulement une différence de salaire ou de fonction. Ces fonctions s’inscrivent inévitablement dans une lecture idéologique des choses et on ne peut pas faire l’économie de celle-ci». C’est ainsi qu’un employé et un manager ne parleront sans doute jamais vraiment le même langage. Car, pour un employé, adopter la perspective d’un manager serait, quelque part, comme renoncer à son statut en donnant un blanc seing à la vision, peut-être un peu manichéenne, de l’encadrement. «Derrière ces confrontations de représentations, ce sont des luttes de pouvoir, des visions idéologiques qui s’opposent et qui peuvent amener, ensuite, à des avancées ou à des compromis au terme de négociations», estime M. Tarquinio. À ses yeux, lorsqu’un employé parle à un manager, ce ne sont pas deux individus qui communiquent, mais vraiment deux univers. Et lorsqu’un cadre s’exprime, ce sont son métier et sa fonction qui, prioritairement, parleront à travers lui. «Cadre, ce n’est pas un statut défini formellement, mais il contribue à la construction de l’identité de l’individu, explique-til. Il faut donc un processus d’assimilation de l’univers symbolique et social et une accommodation à cet univers. On y gagne de la fonction sociale et du métier, mais on y perd quelque chose de soi, inévitablement».

Photos: Michel Zavagno (Blitz)

Transparence et échanges sont indispensables pour éviter que les relations entre managers et employés ne tournent au dialogue de sourds…


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Car accéder à certaines fonctions de l’entreprise, cela consiste également à s’approprier de nouveaux cadres d’analyse prédéfinis, dans lesquels il convient de se fondre et de les ajuster à sa propre personne. «Ce qui amène à cette divergence de points de vue, note M. Tarquinio. Devenir cadre, ce n’est pas seulement avoir un bureau, c’est aussi entrer dans un mode de pensées. Ceux qui n’intègrent pas les règles, parfois non écrites, sont alors très vite mis au ban».

Pas qu’une simple relation administrative Dans tout schéma de communication, il y a un émetteur et un récepteur. Et le message passera d’autant mieux, dans les deux sens, que les deux communicants parlent le même langage. Si, au Luxembourg, l’environnement multinational et multiculturel est un atout, il peut aussi constituer un handicap dès qu’il s’agit de s’assurer de la qualité de la communication. Mais limiter la problématique à ce seul argument serait certainement honteusement réducteur. «La première chose dont il faut s’assurer est que le manager et l’employé soient clairs sur la description de la fonction, estime Joël Moreau, directeur des ressources humaines chez Crédit Agricole Luxembourg Private Bank. À partir de là, au quotidien, il faut clarifier, s’assurer que les objectifs fixés sont bien compris et partagés et que l’on ait les éléments de mesure nécessaires. Il faut un dialogue permanent, une ’vraie’ écoute, et ne pas cantonner la relation manager-employé à une simple relation administrative». Pour parvenir à un maximum de qualité dans cette relation, l’une des voies à suivre consiste en la tenue d’entretiens individuels réguliers, permettant à la fois de faire le bilan de l’année écoulée par rapport aux objectifs fixés, de s’assurer de la façon dont est occupée la fonction et dont sont mises en œuvres les compétences ou encore de définir les besoins en «développement» (formation, accompagnement par le manager…) pour atteindre les objectifs fixés. «Il faut que cela soit un entretien basé sur le dialogue, ce qui permet de clarifier au mieux le ‘pourquoi’ de la relation de travail», explique M. Moreau, qui prône aussi la tenue d’entretiens semi-annuels, permettant de recadrer l’ensemble des objectifs en tenant compte de l’évolution de l’environnement six mois après l’entretien précédent.

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Dans une autre grande banque de la Place, ABN-Amro, on procède régulièrement à un employee engagement survey, qui mesure l’engagement de l’employé par rapport à son entreprise, mais pas uniquement du point de vue de la satisfaction de son poste. Est-il vraiment partie prenante de ce que représente l’entreprise? Se retrouve-t-il dans les valeurs véhiculées? L’image de marque de l’entreprise lui plaît-elle? Aime-t-il l’entreprise dans laquelle il travaille? «Dans cette enquête, nous posons aussi la question de savoir si, parfois, l’employé a envie de partir», explique Viviane Harnois, responsable des ressources humaines chez ABN-Amro Luxembourg, qui se réjouit, forcément, du taux d’engagement élevé des employés de sa banque (plus de 79%, soit 4% de mieux que la moyenne observée auprès des 150.000 employés du secteur financier du Benelux). «Se reposer sur ces 79% de satisfaction serait une grosse erreur, précise-t-elle. Un des points souvent plus négatifs apparaissant dans les réponses tourne autour de la communication. Il s’agit évidemment d’un des éléments les plus difficiles à maîtriser: qui est susceptible de communiquer parfaitement, pour tout le monde, tout le temps?». Selon elle, cette difficulté de communication provient essentiellement d’un manque de temps et, souvent, d’un mauvais choix de l’outil de communication utilisé, dès qu’il s’agit de mettre en adéquation le moyen de communiquer avec la complexité du message. «Si l’on ajoute à cela le manque de temps, il y a plus souvent des couacs de communication que l’on souhaiterait avoir», regrette-t-elle, même si tout est fait pour éviter, au maximum, ces dysfonctionnements. Ainsi, la distance hiérarchique est volontairement réduite, chacun appelant son supérieur par son prénom, afin d’éviter que ne se créée une distance artificielle. «Nous avons une culture très transparente et nous communiquons à nos employés tout ce qui se passe, sans rien omettre. Même au moment des grandes réorganisations vécues au sein du groupe, dès que nousmêmes avons été au courant de ce qui se préparait, nous en avons fait part aux délégations des employés. Cela peut, bien sûr, générer de l’anxiété, mais cela vaut toujours mieux que de laisser les gens dans l’ignorance». Transparence, c’est aussi un maître mot que l’on retrouve chez Novelis, groupe industriel basé à Dudelange, spécialisé dans la fabrication de tôles et feuilles minces d’aluminium et qui emploie 315 salariés. «Plus la transparence


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«Des résultats provocants» L’idée était simple: étudier la nature des relations entre managers et employés et, en particulier, la perception qu’ont les uns envers les autres. Ainsi, via le support du site Monster.lu, Rowlands International a proposé, entre janvier et février 2006, un double questionnaire, en langues française et anglaise, s’adressant soit aux employés, soit aux managers. Au final, 228 managers et 489 employés (dont un tiers est également manager…) – appartenant à plus de 80% à la tranche d’âge 26-45 ans – se sont exprimés, anonymement. Le secteur d’activité le plus représenté a été le secteur financier (21%). L’approche de base de cette étude fait qu’il n’existe donc, a priori, aucune relation directe entre les managers et les employés ayant répondu au questionnaire. «Les résultats de cette étude sont un peu provocants et montrent en tous les cas une perception du marché radicalement différente», commente Marios Paras, directeur général de Rowlands International, qui explique en grande partie le phénomène par un manque de suivi des employés une fois qu’ils ont été engagés à leur poste. «On mesure encore mal la capacité qu’ont les gens à évoluer. Beaucoup de temps et d’énergie sont gaspillés sur la base de fausses idées, ou de perceptions erronées, dont beaucoup pourraient facilement être corrigées par une communication plus claire et ouverte», note-t-il, refusant, par ailleurs, de ne jeter la pierre qu’aux seuls managers, eux-mêmes souvent soumis à leur propre hiérarchie. Et de préconiser, dans ce contexte, deux initiatives majeures: le Jump Start, pour faciliter la prise de contact et la connaissance réciproque entre un nouveau manager et son équipe, et le Team Start, destiné à renforcer la cohésion au sein d’une équipe en place et de lui donner une vision claire des objectifs à atteindre. «De l’incertitude naît l’inefficacité», estime M.Paras. || J.-M. G. L’étude complète est disponible, gratuitement, sur simple demande à info@rowlandsonline.com.

est grande, moins important est le décalage, estime Gilles Jousset, responsable des ressources humaines. Mais la transparence doit se faire dans les deux sens, afin que les employés tiennent le même langage devant un manager que devant un délégué du personnel.

Formation à tous les étages M. Jousset se rappelle combien la communication avait été essentielle dans la période de changement d’actionnaire de la société, cédée, au début des années 2000, par le groupe suédois Gränges au groupe français Pechiney, puis passée sous le giron du canadien Alcan, lequel en fit une entité autonome. Dans la bonne marche des relations entre toutes les couches de la population, c’est le middle management qui aura le rôle le plus important, celui de véritable relais, voire de passerelle entre les hautes sphères de la direction et la base des employés. «L’encadrement intermédiaire est vraiment celui sur lequel il faut le plus travailler et développer ses compétences en leadership, confirme M. Jousset. Il est un peu entre le marteau et l’enclume. Avant, ces managers-là se sont vus confier des responsabilités davantage techniques. Aujourd’hui, on leur en demande de plus en plus, dans le relationnel, et ils doivent s’engager sur des résultats». La volonté de faire au mieux est là. Mais elle ne suffit pas toujours. Les managers disposent ainsi, au départ, d’un certain nombre d’informations qu’ils doivent ensuite traduire dans leur communication auprès des employés. «Les intérêts et la perception des choses sont différents, ne peut que constater M. Jousset. D’un côté, il conviendrait d’assurer une formation sur un certain nombre de notions économiques de base à l’attention des employés. De l’autre, il est aussi important d’accompagner et de développer les compétences de leadership et de communication des managers. Or, il s’agit d’un domaine souvent négligé dans les écoles d’ingénieur».

Des repères, SVP! Car être un bon professionnel dans son domaine de compétence ne constitue en rien la garantie d’être un bon manager dans ce même domaine. «Une erreur souvent faite par le passé a été de confier des fonctions managériales à de bons experts, indique Joël Moreau (Crédit Agricole

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Luxembourg Private Bank). Or, ce sont deux compétences différentes. Un manager doit être du métier ou le comprendre parfaitement, mais il doit surtout être un bon gestionnaire, le miroir, ‘l’accompagnateur’, le support de son équipe. On n’est pas ‘meilleur’ qu’un expert quand on devient manager. Manager les hommes, ce n’est pas donné à tout le monde». Pour lui, pas de doute: la reconnaissance d’un individu ne doit pas se faire selon son seul statut de manager, mais bel et bien par ses compétences et la réussite à son poste. L’un des facteurs clés réside, également, dans le bon équilibre à trouver entre la vie professionnelle et la vie privée, sachant que, comme l’affirme Viviane Harnois (ABN-Amro), «c’est un postulat faux de dire que vie privée et travail ne sont pas liés. Des tas de paramètres peuvent passer dans la tête des gens liés à des aspects personnels et s’il n’y a pas de lien de personne à personne, plutôt que de manager à employé, il sera difficile d’être sur la même longueur d’onde». Un employé étant, avant tout, un être humain, la perception optimale de son potentiel par son manager pourra être un élément déterminant dans la bonne relation entre ces deux parties. Entrent alors en jeu des valeurs basiques comme le simple respect de l’autre, pour lesquelles les facteurs premiers de motivation d’un manager ne seront pas une grosse voiture ou un salaire plus élevé, mais le fait d’être écouté et d’avoir la possibilité de mettre en place des idées, en décloisonnant au maximum les flux de travail. «On a tous besoin d’une certaine stabilité et de pouvoir avoir confiance en soi-même, mais aussi dans l’autre, estime Lydie Goergen (LOHRD). On a besoin de sens, de repères. Regardez combien le secteur du bénévolat se développe! Des gens, qui peuvent être de simples exécutants dans leur vie professionnelle, se retrouvent présidents d’un club de sport ou impliqués dans une œuvre humanitaire. Ils ont donc en eux des capacités qu’ils n’utilisent pas dans leurs relations professionnelles. Il y a des gens pleins de talents et de compétences, mais qui ne s’ouvrent pas et ne mettent pas à disposition de l’entreprise ces talents. C’est leur droit, mais si l’entreprise était structurée de manière à les convaincre de mettre ces compétences à disposition, elle aurait beaucoup à gagner». || Jean-Michel Gaudron


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D O S S I E R R H E T F O R M AT I O N – L E S P R O F E S S I O N N E L S S’ E X P R I M E N T

Avis croisés Nous avons demandé à dix professionnels des Ressources Humaines au Luxembourg de commenter quelques-unes des questions soumises aux managers et aux employés, dans le cadre de l’étude réalisée par Rowlands International via le site Monster.lu.

Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous défendez votre équipe?

81%

Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager défend votre cause?

régulièrement parfois jamais

régulièrement parfois jamais

32%

28%

18%

40%

1%

«Être manager ne s’improvise pas» «Ces résultats mettent en évidence l’importance de la communication. Le manager doit, au-delà de ses compétences techniques, assumer des responsabilités qui exigent des compétences personnelles et humaines: capacité décisionnelle, d’écoute, de communication, de délégation, d’organisation, de motivation… Les managers sont des employés techniquement qualifiés qui ont été promus. Leurs compétences techniques sont donc rarement mises en cause. Mais être manager ne s’improvise pas. Les diplômes universitaires classiques dont sont généralement bardés les jeunes managers ne leur fournissent pas les clés des questions qui relèvent de la psychologie et de l’adaptabilité à l’autre.

Le jeune manager a dès lors tendance à faire ‘comme faisait ou fait son propre responsable’ et à imaginer que ses équipes ont les mêmes attentes que les siennes envers sa propre hiérarchie. Rester dans ce schéma ne peut en aucun cas fonctionner. Chaque responsable a son propre style de management. Tous les employés sont différents et attendent un management adapté à leur profil individuel. Pour peu que l’on admette qu’être manager s’apprend, il faut que le celui-ci puisse avoir accès à une formation continue qui, d’une part, lui permette d’identifier son propre style de management et qui, d’autre part, lui fournisse des outils permettant d’identifier les profils et les attentes de chaque membre de son équipe et d’y répondre.

Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous exposez clairement à vos employés les objectifs visés pour l’exercice suivant?

26%

71%

Au vu des résultats illustrés par les graphiques, il y a un différentiel important entre ce que les managers croient donner et ce que les employés disent recevoir. On ne peut que supposer que les managers manquent donc d’outils adéquats et de formation ad hoc. Ceci dit, en tant que charnière entre la direction et son équipe, il est parfois contraint de passer un message qui n’est pas le sien. De même, s’il assume pleinement son rôle de soutien et de défense de son équipe, il est parfois contraint de le faire en coulisse sans pouvoir en informer ses employés». || Nathalie Moraux, Sous-directeur, Responsable administration Ressources Humaines, Banque Degroof Luxembourg

Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager vous expose les objectifs visés pour l’exercice suivant?

régulièrement parfois jamais

régulièrement parfois jamais

35%

24%

41%

3%

«Que chaque collaborateur se sente impliqué» «En ce qui concerne le Groupe Axa, nous communiquons régulièrement à l’ensemble des collaborateurs notre vision, notre stratégie car nous voulons que chacun se sente impliqué dans sa construction. De plus, nous estimons que chaque collaborateur est en droit de savoir ce que l’on attend de lui, comment il peut contribuer à la réussite de son entreprise et où en est sa prestation individuelle. L’entreprise doit 164

encourager la réussite personnelle et veiller à la performance de ses collaborateurs. La responsabilité de la performance repose à la fois sur les managers et les collaborateurs. Chez Axa, chaque début d’année, le collaborateur et son manager évaluent les prestations de l’année précédente et déterminent les objectifs de l’année en cours. Ceci se fait lors d’un entretien qui doit être basé sur le dialogue et le feedback permanent sur les

attentes, les résultats et les moyens à mettre en œuvre. Les résultats de ces entretiens ont un impact direct sur les politiques de Ressources Humaines, tant au niveau des plans de formation, de la gestion de carrière et des talents qu’au niveau de la politique salariale de l’entreprise». || Anne Jacquemart, Directeur Ressources Humaines et Communication Interne, AXA Assurances Luxembourg


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Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous organisez des réunions de travail productives?

Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager organise des réunions de travail productives?

régulièrement parfois jamais

42% 54%

régulièrement parfois jamais

33%

44%

23%

4%

«Un facteur essentiel d’optimisation de l’organisation du travail» «Davantage que l’écart de perception entre protagonistes, c’est l’aveu de faiblesse des managers qui interpelle. Ils reconnaissent en effet que presque la moitié des réunions qu’ils conduisent ne donnent pas les résultats escomptés! Ce constat mérite d’autant plus d’attention que les enjeux liés aux réunions sont de taille: motivation et responsabilisation des collaborateurs, adhésion aux objectifs stratégiques, productivité, réactivité, esprit d’entreprendre… À travers ces enjeux, c’est le management qui se retrouve au-devant de la scène, jugé sur sa capacité à anticiper, décider, communiquer, ou encore à susciter l’enthousiasme. Les réunions comptent parmi les

principaux outils qui permettent de construire dans le temps un véritable esprit d’entreprise, et donc de fédérer l’ensemble des collaborateurs autour d’un projet commun. Au quotidien, c’est également un facteur essentiel d’optimisation de l’organisation du travail: des réunions bien tenues sont la traduction d’une approche structurée, d’une réactivité accrue, et donc d’une capacité à devancer la concurrence. Y parvenir suppose non seulement que le management soit conscient de ces enjeux, mais qu’il soit également prêt à investir le temps nécessaire à préparer ses réunions, en ayant toujours à l’esprit ces quelques ‘règles d’or’, parmi lesquelles la question de l’opportunité d’une réunion, la définition et la communication de ses objectifs, la désignation d’un

Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous reconnaissez et discutez des conflits avec votre équipe?

39%

58%

régulièrement parfois jamais

animateur, le choix approprié des invités et des supports de préparation remis aux participants, l’anticipation des questions et difficultés, le timing, les décisions retenues à l’issue de la réunion, la répartition des plans d’action et leur suivi. La capacité naturelle à conduire efficacement des réunions n’étant pas identique auprès de chaque manager, il est essentiel de mettre en place des formations visant à leur apporter des outils simples, pragmatiques, et partagés par tous. Ce sont là les objectifs des parcours de formation poursuivis par la Banque de Luxembourg pour ses cadres et chefs de projets». || Étienne Planchard, Directeur des Ressources Humaines, membre du Comité de Direction, Banque de Luxembourg

Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager reconnaît et discute des conflits avec son équipe? régulièrement parfois jamais

20% 61% 19%

3%

«Écouter ce que les employés ont à nous dire» «L’image du manager coupé de son équipe est souvent caricaturale; bien souvent un problème de communication en est à l’origine. Pour un employeur comme Compass Luxembourg, 17e au Grand-Duché, il est important de s’assurer que la communication entre managers et employés fonctionne bien, car un employé qui se sent isolé ou négligé est un employé qui se démotive. Nos managers sont notamment choisis selon leurs capacités d’écoute et d’attention, aussi bien vis-à-vis des clients que des employés. Une société de services telle que nous la concevons est basée sur ce type de management: accessibilité, disponibilité et ouverture, à l’image des valeurs

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mises en avant par Compass International. Afin d’accompagner les salariés dans leur carrière chez Compass, nous leur réservons, dès le début de leur contrat, une période d’intégration qui leur permet de connaître la structure qui les accueille, ainsi que leurs interlocuteurs en cas de conflit. De plus, nous affectons à chaque nouveau salarié un coach, c’est-à-dire un collègue sans lien hiérarchique direct qui connaît la société depuis plusieurs années, pour l’accompagner dans sa vie professionnelle et l’aider à atteindre la performance. Compass Group Luxembourg compte 1.190 salariés; pour connaître chaque doléance et gérer les éventuels conflits, la Direction des Ressources Humaines

travaille en partenariat avec les différentes délégations du personnel. Notre dernière enquête de satisfaction auprès des employés du groupe, en 2005, nous a révélé le bien-fondé de cette politique, car la satisfaction globale des employés culmine désormais à 73%. En 2003, lors d’une même enquête, les résultats n’étaient pas si favorables. En tant que managers, nous avons écouté ce que les employés avaient à nous dire afin de créer de nouvelles pratiques de travail et de management. L’écoute et la remise en question de chacun, managers et membres d’équipes, sont pour nous les valeurs centrales de notre politique RH». || Béatrice Solda, Responsable des Ressources Humaines, Compass Group Luxembourg


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Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous évaluez équitablement les performances de votre équipe?

24%

73%

régulièrement parfois jamais

Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager se montre équitable dans son évaluation de vos performances? régulièrement parfois jamais

30%

27% 43%

3%

«Une performance, et donc son évaluation, n’a de sens que par sa finalité» «Évaluer ne serait qu’affaire de point de vue? Évalue-t-on réellement de façon plus équitable que l’on est évalué? Difficile équilibre entre subjectivité de deux individus – évalué et évaluateur – et mode d’appréciation d’une performance à un moment donné, équilibre d’autant plus fragile qu’il se rejoue à chaque feedback donné ou reçu. Toute la difficulté réside bien dans la façon de mettre en perspective, dans une dimension temporelle, tout ou partie d’une performance donnée. Il y a toujours le risque de ne prendre en compte qu’un aspect des choses, à tronquer le résultat de sa dynamique ou de l’investissement individuel dont il

résulte, à faire abstraction d’un contexte et de ses facteurs conjoncturels. Sans oublier également le risque du point de vue unique, celui de la relation hiérarchique ‘up to down’, partie du processus certes nécessaire, mais non suffisante. Une évaluation équitable doit s’ouvrir à ceux-là mêmes qui sont parties prenantes de la réalisation de cette performance, c'est-à-dire clients et équipe, pour qui et avec qui cette prestation est réalisée. Une performance, et donc son évaluation, n’a de sens que par sa finalité, en ce qu’elle concourt à la performance générale de l’entreprise. Ainsi, évaluer en tant que manager, c’est non seulement apprécier sur des critères définis et au regard d’objectifs précis et validés, mais c’est aussi aller

Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous embauchez ou assignez la bonne personne au poste approprié?

34%

63%

régulièrement parfois jamais

chercher quelle est la satisfaction du client – que celui-ci soit externe à l’entreprise ou interne à celleci. Enfin, c’est également donner les moyens à l’évalué de confronter son point de vue à celui des personnes qui l’entourent au quotidien, pairs et équipe, non dans une approche stigmatisante ou de satisfecit définitif, mais plutôt dans une dynamique de développement personnel. Enfin, que cette évaluation soit appelée «à 360°» ou «multisources», gardons en tête qu’elle ne vaut que par le temps que chacun prend à la discuter ensemble et à lui donner du sens dans un processus dynamique résolument tourné vers le futur de chaque professionnel». || Anne Lévy-Prévost, Directrice des Ressources Humaines, Ernst&Young

Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager embauche ou assigne la bonne personne au poste approprié? régulièrement parfois jamais

22% 61% 17%

3%

«Le risque d’une vision plus étroite liée aux besoins immédiats du poste» «Les deux graphiques montrent que la vision des choses est différente du côté employeur et du côté employé. Les managers estiment que dans deux tiers des cas il y a adéquation entre les besoins du poste et le personnel qui y est affecté; en revanche, un tiers des embauches réalisées ne correspondent pas à leurs attentes. Parallèlement, les employés jugent qu’à peine 20% des embauches réalisées correspondent pleinement aux exigences du poste.

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Le manager se sent globalement à l’aise avec les recrutements effectués car c’est généralement lui qui est à l’origine de la définition du profil recherché. De plus, il a une grande implication et responsabilité dans le processus du recrutement. Dans certains cas, cependant, il semble ne pas avoir le choix suffisant et nécessaire pour recruter ‘the right man/woman at the right place’. Ceci peut tenir au fait que les fonctions proposées et le background éducationnel, l’expérience et les compétences des futurs employés ne sont pas en adéquation pour permettre une pleine

satisfaction des attentes réciproques. L’employé risque d’avoir une vision plus étroite liée aux besoins immédiats du poste, et non une projection à plus long terme du potentiel du collaborateur récemment embauché. Par ailleurs, l'employé ne voit sans doute pas immédiatement sa charge de travail diminuée par l'embauche de personnel supplémentaire et donc exprime sa frustration en estimant que ce recrutement ne répond pas aux besoins immédiats». || Christiane Deckenbrunnen, Directeur Ressources Humaines, Fortis Banque Luxembourg


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Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous encouragez le travail d’équipe et la coopération entre collègues?

88%

Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager encourage le travail d’équipe et la coopération entre collègues?

régulièrement parfois jamais

régulièrement parfois jamais

36%

24% 10%

40%

2%

«L’expression ‘perception is reality’ est malheureusement d’application au quotidien» «On voit que la vue des responsables est très différente de celle des employés en matière de travail en équipe et de motivation. Il existe certainement plusieurs explications fondées, mais ce phénomène est souvent présent auprès des entreprises à organisation matricielle, c’est-à-dire où un employé a plusieurs niveaux de responsabilités, selon sa position dans la matrice. L’employé a forcément plusieurs responsables différents qui le dirigent et le motivent dans son travail quotidien. Étant donné que la quote-part du temps passé dans l’un ou

l’autre scénario varie consécutivement, la possibilité de contrôler la performance et de motiver dans l’une ou l’autre direction reste parfois limitée. Le responsable lui-même est forcé de faire beaucoup d’efforts pour avoir une vue holistique sur son équipe et nécessite une organisation parfois aiguë pour être à même de rester en contact direct avec ses employés. Par conséquent, il rencontre des difficultés à donner une image correcte et objective de son employé, étant donné le manque permanent de contact direct, mais est persuadé de faire au mieux pour y parvenir. D’un autre côté, un facteur qui résulte de cette constellation est que l’employé, lui-même, sans

Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous acceptez et souhaitez un feedback concernant vos performances?

10%

46%

«Solliciter un feedback de la part des subordonnés n’est pas toujours dans l’air du temps» «L’analyse des graphiques présentés est très intéressante. Nous constatons que permettre, ou mieux encore solliciter, un feedback de la part des subordonnés est une technique qui n’est pas toujours dans l’air du temps. Pourquoi un manager devrait-il se mettre en quête du feedback de ses subordonnés, alors qu’il est censé les guider, les contrôler et développer leurs compétences? Les managers ne sont-ils déjà pas assez exposés au feedback et aux critiques de leurs supérieurs hiérarchiques, voire de leurs clients? N’ont-ils pas déjà assez de travail sans devoir passer du temps à ce gen-

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Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager accepte et souhaite un feedback concernant ses performances?

régulièrement parfois jamais

44%

responsable primaire ou direct se plaint de ne pas recevoir assez de soutien et qu’une direction concrète lui manque. Résultat, l’employé devient démotivé et sa performance devient de plus en plus médiocre. Quoi qu’il en soit, avec chacune des approches, il subsiste toujours un ‘gap’ entre la vue d’un accompagnement optimal que souhaite l’employé et ce que le responsable hiérarchique est capable de produire. L’expression ‘perception is reality’ est malheureusement d’application au quotidien». || Michel Hartmann, Corporate Human Resources Director, IEE

régulièrement parfois jamais

28%

19%

re d’exercice? Pas du tout! Notre vision est que le feedback d’un employé vers son supérieur est une technique de management utile et nécessaire, permettant, dans le contexte économique actuel, de rencontrer un objectif d’adaptation constante et de flexibilité. L’idée est de faire en sorte que les remarques constructives émises par le staff puissent guider la construction de l’organisation de demain. KPMG ne se limite pas à énoncer des considérations philosophiques sur le sujet. Notre firme a mis en place plusieurs processus sur base de cette technique. Tous les deux ans, une enquête de satisfaction est menée auprès de l’ensemble des collaborateurs. En cours d’année, des groupes de réflexion appelés

53%

focus groups sont constitués de collaborateurs qui travaillent sur la perception du staff des conditions de travail et de la communication au sein de la firme. Le management, depuis les managers jusqu’aux associés, est évalué par les collaborateurs, individuellement, tous les ans au moyen d’un outil d’évaluation 360° (upward feedback). Les résultats sont traduits en objectifs dans le cadre de notre évaluation des performances individuelles. Le processus de feedback fait partie de nos valeurs d’entreprise. Il est ancré dans ce que nous appelons chez nous le KPMG way». || Petra Brockers, Senior Manager HR, KPMG



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Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous confiez à vos employés suffisamment de tâches constituant un défi?

Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager vous confie suffisamment de tâches constituant un défi?

régulièrement parfois jamais

37% 59%

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4%

«Les employés stimulés restent très motivés» «Nous ne sommes pas vraiment surpris par les résultats car il s’agit là d’un malentendu souvent observé. En effet, il résulte du fait que les principales motivations des employés ne soient pas entendues. Les managers doivent s’assurer qu’ils développent leurs équipes en tenant compte des attentes individuelles, et ceci dans le but de stimuler leur motivation. Si nous considérons les principaux facteurs de moti-

vation au travail, il est clair que le contenu du poste est l’un des plus importants facteurs. Si l’on se réfère à une enquête menée par Securex en 2004, il apparaît que la majorité des employés luxembourgeois n’étaient pas satisfaits du contenu de leur travail. L’enquête avait indiqué que le challenge du poste, le développement personnel, l’autonomie et la pression au travail sont les principaux indicateurs de cette motivation. Au sein de notre société, nous croyons

Manager: En tant que manager, estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, vous allouez aux membres de votre équipe une flexibilité suffisante pour leur permettre de satisfaire à leurs besoins personnels et familiaux?

Employé: Estimez-vous que dans vos fonctions passées ou actuelles, votre manager vous alloue une flexibilité suffisante pour vous permettre de satisfaire à vos besoins personnels et familiaux?

régulièrement parfois jamais

39%

qu’en stimulant ces facteurs de satisfaction, nous pouvons amplifier la performance individuelle créant ainsi un environnement dynamique et intéressant. Même dans un contexte très exigeant comme le nôtre, les employés stimulés restent très motivés. Si nous ne stimulons pas notre personnel, nous passons à côté d’un énorme potentiel». || Wendy Evans, Human Resources Manager, Lombard International Assurance

régulièrement parfois jamais

43%

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44%

3%

«La flexibilité, il faut en donner pour en recevoir» «Un constat positif: sur le thème de la flexibilité au travail, managers et employés semblent s’accorder! En effet, considérant «régulièrement» et «parfois» comme des réponses favorables, le véritable écart de perception de 10% entre des managers, qui disent octroyer de la flexibilité pour 97% d’entre eux, et des employés, qui témoignent n’en recevoir que pour 87%. Ces 10% nous interpellent néanmoins: s’agit-il d’un manque d’empathie de la part du management ou d’un taux de frustration incompressible induite par les contraintes professionnelles? Il n’est pas aisé d’y répondre tant la notion de flexibilité est sujette à des interprétations différentes selon les individus. PricewaterhouseCoopers surveille attentivement cette dimension par la conduite d’une enquête annuelle à travers tout notre réseau. Nos résultats nous ont

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appris que les réponses au thème de la flexibilité peuvent significativement varier selon les critères suivants: – Le contexte économique: une année de grand dynamisme économique fait peser plus de limites sur la flexibilité, – Les contraintes métiers: les métiers conduits par des impératifs de délai ont moins de latitude que d’autres, – Le niveau de responsabilité: les apprentissages de nouvelles responsabilités à l’entrée d’un nouveau grade rétrécit souvent la perception de la flexibilité, – Les réalités de genre: les femmes sont chez nous plus positives que les hommes! – La dynamique des générations: la tranche des 26-29 ans témoigne d’un plus grand appétit en la matière,

– Le temps de travail: une personne à temps partiel sera toujours plus satisfaite sur ce point. La flexibilité demeure donc un grand défi d’organisation. C’est dans l’équilibre entre nos vies personnelles et professionnelles que se fonde une relation de travail constructive et durable. La flexibilité n’est sans doute pas de travailler moins mais autrement, en pouvant répondre à l’impératif professionnel au moment opportun pour l’individu. Elle s’apprend et se développe au fur et à mesure des évolutions technologiques qui augmentent la portabilité de notre travail. Mais elle n’est possible que dans une logique mutuelle. Sur ce point, employeur, employés… et législateur doivent être clairs: ‘La flexibilité, il faut en donner pour en recevoir!’ || Vinciane Istace, Directrice des Ressources Humaines, PricewaterhouseCoopers Luxembourg


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Gilles Biau (Arcelor)

Françoise Thoma (BCEE)

Christian Szylar (Institut de l’Audit Social) Frédéric Mertz (Institut de Formation Sociale)

D O S S I E R R H E T F O R M AT I O N – R E S P O N S A B I L I T É S O C I A L E

Le nouveau credo En s’affichant comme «socialement responsables», les entreprises élargissent leur champ d’action et impliquent toutes leurs parties prenantes: personnel, actionnaires, clients, fournisseurs et autorités publiques.

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sieurs grandes sociétés internationales, comme Nike ou Toys’R’Us, accusées de faire travailler des enfants ou des ouvriers sous-payés, ou encore Enron, Worldcom, Andersen ou Parmalat… «Les entreprises se sont intéressées à la RSE lorsqu’elles furent soumises au regard des ONG et des États, suite notamment à différents scandales qui ont eu un effet négatif sur la cote de leurs actions sur les marchés financiers (quand elles n’ont pas tout simplement disparu, ndlr.). Je pense notamment au cas d’ouvrières chinoises mortes dans l’incendie de leur usine, car il n’y avait pas d’issue de secours…», relate Frédéric Mertz, chargé de direction à l’Institut de Formation sociale (IFS).

Le regard de la société civile Réagissant à ces lourdes atteintes à leur image par une démarche en faveur de la «responsabilité sociale», certaines entreprises ont pris les devants et en ont entraîné d’autres dans leur sillage. Ces initiatives, évidemment assez désordonnées, ont abouti à la création de plusieurs normes de certification, dont celle qui fait actuellement office de standard international, SA 8000 (Social Accountability 8000), qui garantit l’origine éthique de la production de biens et/ou de services (voir encadré p.178). «Avant les années 80, la performance d’une entreprise se mesurait uniquement à ses résultats financiers», indique pour sa part Christian Szylar. «Au début des années 80, on a commencé à prendre en compte sa responsabilité vis-à-vis du client (avec les certifications ISO 9000); au début des années 90 a émergé la conscience des grands problèmes écologiques et la société civile a apostrophé l’entreprise sur les aspects environnementaux (apparition des

Photos: Michel Zavagno (Blitz)

«La seule responsabilité sociale des entreprises, c’est de faire du profit», affirmait en 1970 l’économiste Milton Friedman. Force est de constater que cette définition s’est, depuis, considérablement élargie et forme un concept flou: ses contours varient selon les points de vue de ceux qui tentent de les tracer, responsables managériaux ou représentants de syndicats ou d’ONG. «La responsabilité sociale des entreprises (RSE) est un concept polysémique, avec des thématiques convergentes: santé et sécurité au travail; éthique; lutte contre la corruption; implication de l’entreprise dans la société civile…», indique Christian Szylar, administrateur-délégué d’une institution financière spécialisée dans la gestion de fonds d’investissement et expert en RSE (il enseigne notamment aux universités de Luxembourg et de Nancy, ainsi qu’à l’Institut de l’Audit social, Luxembourg). «Le problème de la RSE est qu’elle renvoie à une multiplicité de pratiques et présente plusieurs portes d’entrée», ajoute-t-il. Si le terme a été forgé dans les années 1970 (Corporate social responsability), il n’a connu son essor que vingt ans plus tard, sous l’impulsion de grandes sociétés, mais aussi d’organisations internationales telles que l’ONU, l’OCDE ou la Commission européenne qui, dans son livre Vert de 2001, définit la RSE comme «l’intégration volontaire par les entreprises des préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et à leurs relations avec leurs parties prenantes», à savoir les actionnaires, bien sûr, mais aussi les employés, les clients, les fournisseurs et les autorités publiques. Cette réflexion a trouvé une partie de ses origines dans les scandales ayant éclaboussé plu-


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certifications ISO 14000); vers la fin des années 90, la peur des effets de la mondialisation et les scandales financiers qui s’enchaînaient ont fait apparaître la nécessité d’engager sa responsabilité vis-à-vis de l’ensemble des parties prenantes». Les certifications «RS» n’ont certainement pas mis un terme au débat qui se poursuit... sans qu’il soit possible de dégager un consensus sur la définition et l’encadrement de la RS. Fondamentalement, deux conceptions s’affrontent: d’une part, celle prônant la démarche volontaire des entreprises, fondée sur l’adoption de codes éthiques et de chartes internes non cooptés par les syndicats et, d’autre part, celle soutenue par les milieux syndicaux et associatifs qui réclament l’intervention du législateur afin d’encadrer ces pratiques. «Les normes RSE restent basées sur des accords volontaires. Elles insistent sur le discursif. Cela reste donc plus léger que du droit», fait remarquer Frédéric Mertz. «L’entreprise se déclare socialement responsable après contrôle par un auditeur privé, payé par elle. Se pose donc le problème de la crédibilité du rapport final», avance le chargé de direction de l’IFS. «Dans les années 90, plusieurs ONG ont réalisé des cocontrôles et ont constaté des défauts ou des formulations ‘faciles’ de la part des contrôleurs privés. Par exemple, une liberté syndicale affichée, mais pas effective. C’est pourquoi certaines d’entre elles préconisent d’être parties prenantes dans ces contrôles et proposent une cocertification aux entreprises», explique-t-il. Au Luxembourg, Caritas a créé début 2005, une plate-forme de discussions avec plusieurs entreprises du pays. Se réunissant dans un cadre informel – et en toute discrétion – ses membres tentent de dégager des pistes pour définir le champ d’application de la RS, notamment envers les salariés et la société civile; ce dernier point s’avérant plus délicat, car les entreprises impliquées n’agissent pas dans les mêmes sphères géographiques. «Le concept de RSE est problématique. Dès que l’on réfléchit à harmoniser ou normaliser le modèle social, on éprouve évidemment des difficultés», constate Christian Szylar. «Je pense néanmoins qu’il faut un minimum de reporting légal sur la RS, pour toute entreprise devant communiquer ses comptes. Si on compte uniquement sur le volontarisme, on risque d’attendre longtemps! Une démarche légale minimale est nécessaire, qui oblige les entreprises à faire du reporting sur leurs performances économiques, environnementales, so-

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ciales, éthiques et sur la transparence, suivant le modèle de la GRI (Global reporting initiative, voir encadré p.178)».

Critères de référence Françoise Thoma, secrétaire générale de la Banque et Caisse d’Épargne de l’État (BCEE), se dit, pour sa part, favorable à l’établissement de «critères» permettant d’analyser chaque décision prise dans une entreprise et de vérifier que chacune comporte des éléments prenant en compte la RS, sans toutefois imposer de contraintes légales. «Il est sans doute à la mode de se donner une touche RS. C’est plutôt positif, car beaucoup d’entreprises en faisaient sans en avoir réellement conscience. Mais le risque est réel que certaines sociétés n’en fassent qu’une image de marque, sans aller suffisamment loin dans l’engagement. Ce risque que la RSE devienne un élément marketing doit faire réfléchir au fait qu’il faudrait peut-être des critères de référence pour évaluer la pertinence de cet engagement», explique-t-elle. À la BCEE, pour autant, la responsabilité sociale est tout sauf un concept novateur et opportuniste. «L’engagement social est l’une des idées mêmes à l’origine des caisses d’épargne, indique Mme Thoma. La BCEE est ainsi la seule banque du Luxembourg où la RSE est mentionnée dans un article de la loi organique de création. Notre établissement a donc une mission spéciale de ce point de vue. Bien sûr, au fil des siècles, le concept a évolué, mais l’idée de base est restée: être un véhicule du progrès social des sociétés civiles européennes, et notamment des classes moins favorisées». La Spuerkeess voit dès lors sa responsabilité sociale engagée à plusieurs niveaux: envers les actionnaires, les autorités, les clients, la société civile, les salariés – en faisant de la banque «a great place to work» –, par la recherche de la durabilité de l’environnement et de la permanence des ressources, par la bonne gouvernance de l’entreprise ainsi que par le biais d’actions philanthropiques et culturelles. «Il est important de souligner que la RS ne transforme pas une entreprise en organisation charitable. Elle garde bien son objectif lucratif, mais elle prend en compte une panoplie plus étendue de priorités, précise Françoise Thoma. La RS établit ainsi une relation fonctionnelle entre objet de lucre et objectifs sociaux, voire sociétaux.» Chez Arcelor, la question de la RSE fait partie intégrante de la politique de développement durable dans l’ensemble du groupe, mise en pla-


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Référentiels Parmi les diverses initiatives privées visant à encadrer la RSE, Christian Szylar en retient deux: – La GRI (Global Reporting Initiative), fondée en 1997 par l’ONG américaine Coalition for Environmentally Responsible Economies, en collaboration avec le programme des Nations Unies pour l’environnement. «Elle vise à créer une grille universelle d’évaluation des impacts humains et écologiques des activités des entreprises», indique-t-il. Les lignes directrices représentent une approche multilatérale des rapports de performance, comprenant des critères environnementaux, économiques et sociaux. || www.globalreporting.org – SAI (Social Accountability International), fondé à New York en 1997, sous l’égide des Nations Unies, avec la volonté d’établir mondialement une «chaîne de codes de bonne conduite des entreprises en responsabilité sociétale», ayant conduit à l’établissement de normes et de certifications (SA 8000). SAI regroupe des entreprises, des syndicats, des ONG, des représentants gouvernementaux et des organismes certificateurs. || www.cepaa.org

ce dès la création de celui-ci, en 2002. «Les trois sociétés qui ont composé Arcelor avaient des cultures très proches dans ce domaine; des visions communes, alignées: cela a accéléré la mise en place d’une démarche commune», assure Gilles Biau, Executive Vice-President Ressources Humaines. Le groupe sidérurgique, «considéré par les investisseurs socialement responsables comme l’entreprise la plus performante de son secteur», fut le seul sidérurgiste retenu dans le Classement mondial des 100 entreprises les plus «développement durable» — d’après l’expression anglaise most sustainable corporations —, dévoilé au Forum économique et social de Davos. «Arcelor définit son engagement par le modèle des 4 P: Profit, car sans rentabilité, il n’y a pas de développement possible; People, car ce sont les hommes et les femmes qui font vivre l’entreprise; Planet, car la préservation de l’environnement est une priorité pour toute entreprise responsable et Partners, parce que c’est la création de valeur pour tous les partenaires qui assurera notre succès à long terme», explique Gilles Biau.

«S’approprier ce concept» Concrètement, pour mettre en musique ces engagements, le groupe sidérurgique encourage le dialogue social, incluant l’ensemble des partenaires. «Les événements difficiles lors de la création d’Arcelor ont participé de la ‘construction’ du comité d’entreprise européen (CEE). Souvent, les difficultés rapprochent les hommes… Ce comité est assurément une grande réussite», souligne M. Biau. Le CEE a créé des groupes de travail, dont les membres suivent régulièrement des formations spécifiques, dans l’esprit de devenir des «forces de proposition» face à la direction générale. «Ils travaillent sur des sujets tels que la promotion de la santé et la sécurité au travail — c’est l’un de nos grands engagements —, l’environnement, l’employabilité, ainsi que les formations et compétences et le développement de la personne», détaille M. Biau, tout en admettant qu’il reste encore «beaucoup de travail à faire». Sur le terrain, Arcelor mène également un dialogue de proximité avec les managers et les représentants des unités locales de production, dans les différents pays où le groupe est établi. «Ce dialogue prend toute son importance lors des mutations industrielles, dont nous essayons toujours d’anticiper les conséquences, avec pour objectif d’accompagner le changement pour chaque sa-

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larié concerné. Notre engagement citoyen s’exprime également par le soutien qu’Arcelor apporte aux collectivités locales et aux pouvoirs publics, afin de revitaliser leur région. Il ne s’agit pas de se contenter de dire ’merci pour tout et au revoir!’ Le cas des friches de Belval en est un bon exemple.» Un cap supplémentaire à la démarche d’Arcelor a été franchi en septembre 2005, avec la signature d’un accord RS worldwide, qui stipule l’engagement de travailler en commun, dans toutes les unités du groupe et dans le respect des lois internationales. «La RSE est un sujet complexe, car c’est un engagement lourd pour une société qui a la volonté de croître dans des pays aux cultures très différentes, notamment en Asie, fait remarquer Gilles Biau. Le degré de capacité à faire avancer les choses varie sensiblement selon les pays. Le but n’est certainement pas d’aligner tout le monde, mais que partout on progresse». Christian Szylar, pour sa part, constate que «la responsabilité sociale est devenue un enjeu majeur pour les entreprises, et ce, quelle que soit leur taille. Les entreprises doivent donc l’enseigner à leurs salariés, leur expliquer ce que sont le développement durable et la RSE afin de leur donner confiance en leur entreprise et favoriser un meilleur climat social.» Bien qu’il note «un certain niveau de prise de conscience des managers», plus sensible d’ailleurs au niveau des directions générales. M. Szylar s’étonne parfois du manque d’enthousiasme de certains responsables RH. «Dans mes cours à l’Université, j’invite toujours les DRH à s’approprier ce concept de RSE dans leur entreprise. Je trouve dommage quand un DRH ne s’empare pas de cette fonction et qu’il ne s’approprie pas ce rôle stratégique… après lequel il court parfois depuis des années!». L’expert déplore dès lors que des entreprises créent des postes de responsable ‘RSE’ ou ‘développement durable‘, alors que, selon lui, «c’est à la fonction RH de s’équiper des outils de gestion de la RSE». L’une des raisons à cet état de fait réside dans le «manque de personnes aptes à enseigner les aspects de la RSE à des managers de haut niveau», fait remarquer Christian Szylar. Ce dernier constate néanmoins quelques avancées au Luxembourg, notamment sous l’impulsion de la CEPL qui a créé, en collaboration avec l’Université de Toulouse, un diplôme universitaire «Audit et analyse de la RSE». Un module de RSE va également être intégré au Master de Ressources Humaines organisé par la CEPL et l’Université de Nancy 2. || Frédérique Moser


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Centre de Psychologie Appliquée - C.P.A.

5 rue Jean Monnet L-2180 Luxembourg T: 26 42 04 44 F: 26 42 06 64 www.antal.com fsenet@antal.com r

4 Schmitzgaessel L-8538 Hovelange T: 021 49 15 14 F: 26 61 05 99 www.biz-consultant.net mail@biz-consultant.net scf

16 rue J.B. Esch L-1473 Luxembourg T: 44 34 34 F: 45 93 23 www.cpa.lu cpa@cpa.lu cr

Alliance Gestion 21 rue Jean Jaurès L-3490 Dudelange T: 26 52 25 57 F: 26 52 25 59 alliance.gestion@crosscomm.lu i


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s - Stratégie en Ressources humaines c - Coaching f - Formation i - Intérim r - Recrutement

Fontaine Management 8 rue Notre Dame L-2240 Luxembourg T: 26 86 44 63 F: 26 86 44 67 www.fontaine-management.lu info@fontaine-management.lu r

Centre de Recherche Public Henri Tudor 29 Av. J.-F. Kennedy L-1855 Luxembourg T: 42 59 91 1 F: 42 59 91 777 www.tudor.lu info@tudor.lu f

Centre Interrégional de Conseil et Formation (CICOF) 21 rue Léon Metz L-4238 Esch-sur-Alzette T: 26 30 56 61 F: 26 30 56 62 jl.cicof@internet.lu f

Centre National de Formation Professionnelle continue Esch/Alzette 22 rue Henri Koch L-4354 Esch-sur-Alzette T: 55 89 87 F: 55 93 25 www.cnfpc.lu info@cnfpc.lu f

Centre National de Formation Professionnelle continue Ettelbruck rue Jean-Pierre Thill - Z.I. L-9085 Ettelbruck T: 81 89 39 1 F: 81 64 03 www.cnfpc.lu direction.ettelbruck@cnfpc.lu f

Cequath-Formation - Centre Européen de la Qualité Technologique et Humaine 134 rue des Aubépines L-1145 Luxembourg T: 44 54 96 F: 45 46 67 cequath@pt.lu f

CGS Formation 26-28 Bd J.F. Kennedy L-4170 Esch-sur-Alzette T: 54 45 47 F: 54 45 32 cgs-formation@email.lu f

Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg 7 rue Alcide de Gasperi L-2981 Luxembourg T: 42 39 39 1 F: 43 83 26 www.cc.lu chamcom@cc.lu f

Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg

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Coaching4u/Fraser Page

Formation

33 rue de la Syre L-5377 Uebersyren T: 35 08 85 F: 35 08 85 info@coaching4u.org cf

31 rue de la Semois L-2533 Luxembourg T: 26 45 89 01 F: 45 73 10 info.formation@pt.lu f

European Corporate Services (ECS)

Computacenter Solutions

36 rue de Luxembourg L-8077 Bertrange T: 31 23 30 F: 31 23 30 50 ecs@consultant.lu r

26-28 rue Edward Steichen L-2540 Luxembourg T: 26 29 11 F: 26 29 18 15 www.computacenter.lu infolux@computacenter.com f

Executive Coaching and Training

Creyf's Luxembourg 51-53 rue de Merl L-2146 Luxembourg T: 26 44 37 1 F: 26 44 37 70 www.creyfs.lu creyfs@creyfs.lu i

D.L.S.I. Luxembourg

ELITT intérim (Groupe Synergie)

58 rue des Jardins L-4151 Esch-sur-Alzette T: 53 16 16 1 F: 53 16 17 www.dlsi-interim.com contact@dlsi.lu i

24 rue Xavier Brasseur L-4040 Esch-sur-Alzette T: 53 24 25 1 F: 53 24 32 www.elitt.lu elitt@pt.lu i

Défi-Inter Lux

English World Institute

10 rue du Canal L-4050 Esch-sur-Alzette T: 54 91 50 F: 54 92 93 defilux@pt.lu i

5 rue Glesener L-1631 Luxembourg T: 26 12 34 10 F: 26 12 34 05 www.englishworld.lu englishworld@pt.lu f

Delta Management Luxembourg 1 rue de Steinfort L-8371 Hobscheid T: 26 20 36 51 F: 26 37 08 51 dml@pt.lu f

Enthalpia Lux 38-40 rue Ste Zithe L-2763 Luxembourg T: 49 11 29 F: 48 20 48 www.enthalpia.fr enthalpialux@pt.lu i

Directsearch (Luxembourg) 63-65 rue de Merl L-2146 Luxembourg T: 26 27 06 01 F: 26 27 06 02 www.directsearch.lu mail@directsearch.lu r

Ernst Recruiting 36 rue Oricher-Hoehl L-8036 Strassen T: 44 44 46 F: 26 44 02 90 www.ernst-recruiting.lu thierry.ernst@ernst-recruiting.lu r

11 rue Tony et Charles Hansen L-7374 Schoenfels T: 021 37 93 40 F: 26 37 06 27 www.executivecoachingtraining.com ect@executivecoachingtraining.com cf

GAM Consult 83A rue de Luxembourg L-8077 Bertrange T: 26 31 41 F: 26 31 09 17 www.gamconsult.com gamlux@gamconsult.com r

Gerd Bauer Training ManageMentality 46 rue de la Gare L-8325 Capellen T: 26 30 07 74 F: 26 30 09 74 www.lubbers.lu gerd.bauer@lubbers.lu c

GFI Benelux Fast 34 Av. Victor Hugo L-1750 Luxembourg T: 22 55 99 1 F: 22 55 99 99 www.fast.lu info@fast.lu fr

4 anc. rte d'Arlon L-8399 Windhof T: 26 25 45 F: 26 25 45 45 www.gfibenelux.com infolu@gfi.lu f

2 circuit de la Foire internationale L-1347 Luxembourg T: 42 67 67 1 F: 42 67 87 www.chambre-des-metiers.lu contact@cdm.lu f

École Privée Grand-Jean

Chrono Intérim

EducDesign

61 rue Michel Welter L-2730 Luxembourg T: 26 19 60 22 F: 26 19 60 33 www.chrono.lu chrono@pt.lu i

68 rue M. Hack L-3240 Bettembourg T: 26 51 61 1 F: 26 51 61 51 www.educdesign.lu info@educdesign.lu cf

7 rue Adolphe Fischer L-1520 Luxembourg T: 49 17 92 F: 49 47 68 www.epg.lu epg@pt.lu f

41 Z.A. am Bann L-3372 Leudelange T: 26 02 30 30 F: 26 02 30 26 www.dewittemorel.com scfr

Humacs - Human Resources Management Consulting Services 36 rue de Strassen L-8094 Bertrange T: 48 98 57 1 F: 48 98 57 38 www.humacs.com info@humacs.com r

G4S - Security Services Fast forward 4 rue d'Arlon L-8399 Windhof T: 26 48 21 60 F: 26 48 21 61 www.fastforward.lu info@fastforward.lu scf

14 rue du Père Raphaël L-2413 Luxembourg T: 24 66 11 F: 49 04 82 www.g4s.lu info@group4falck.lu f

Human Capital Focus 40 rue de Luxembourg L-5314 Contern T: 26 35 21 21 F: 26 35 21 12 www.hc-focus.com info@hc-focus.com scfr

Guidance Luxembourg FDM group 283 rte d'Arlon L-8011 Strassen T: 26 31 44 1 F: 26 31 37 31 www.fdmgroup.com nikt@fdmgroup.lu f

7 rte des 3 Cantons L-8399 Windhof T: 31 37 36 F: 31 46 47 www.guidance.lu info@guidance.lu f

Hyeform 46A Av. des Alliés L-9012 Ettelbruck T: 81 09 51 F: 81 09 51 www.hyeform.com hyeform@pt.lu f

Harvey Nash Luxembourg Feeling Formation 20 rue Van Beethoven L-1224 Luxembourg T: 26 31 10 08 feelingformation@internet.lu cf

9B Bd Prince Henri L-1724 Luxembourg T: 26 30 65 1 www.harveynash.lu infolux@harveynash.com r

Estocad

Finance & Mediation

Harvey Weston

41 Z.A. am Bann L-3372 Leudelange T: 26 18 72 01 F: 26 18 72 09 www.estocad.com info@estocad.com f

41 cité Millewee L-8064 Bertrange T: 26 31 02 69 F: 31 87 48 www.finance-et-mediation.lu gennen@finance-etmediation.lu f

28 côte d'Eich L-1450 Luxembourg T: 26 29 51 F: 26 29 51 89 www.luxjob.com info@luxjob.com r

EASI 55 Val Fleuri L-1526 Luxembourg T: 26 18 58 11 F: 26 18 58 00 www.easi.lu info@easi.lu f

Hudson|De Witte & Morel

Études et Formation 23 Av. du X Septembre L-2551 Luxembourg T: 44 91 99 F: 44 92 08 www.etform.lu info@etform.lu f

FMT International Luxemburg

Euro-Deal

Focus Consulting

72 rue du Brill L-4042 Esch-sur-Alzette T: 54 20 30 F: 54 20 22 eurodea@pt.lu i

41 rue de la Poudrerie - Z.I. L-3364 Leudelange T: 26 53 12 24 30 F: 26 53 12 24 36 www.focus-lux.com f

5 rue Jean Monnet L-1025 Luxembourg T: 26 42 04 16 F: 26 42 06 64 www.fmt-international.com r

IBT Consulting 209 rue des Romains L-8041 Bertrange T: 30 89 97 F: 30 89 97 www.ibt-pep.com info@ibtconsult.com cf

ICAS Luxembourg 84 rte d'Arlon L-1150 Luxembourg T: 26 19 65 04 www.icas.lu c

High Security Training Camp

Idem Intérim

3A rue du Commerce L-3895 Foetz T: 57 17 77 1 F: 57 17 77 20 puddu@abanico.lu f

32B rue du Canal L-4050 Esch-sur-Alzette T: 54 70 71 F: 54 68 29 idem@ideminterim.lu i

HR Services

Inlingua formation langues

8 rue Notre-Dame L-2240 Luxembourg T: 26 27 17 1 F: 26 27 17 26 www.hrservices.lu info@hrservices.lu scfr

5 rue d'Hesperange L-1731 Luxembourg T: 40 35 47 F: 40 35 48 inlingua.lu infoinlingua@inlingua.lu f


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s - Stratégie en Ressources humaines c - Coaching f - Formation i - Intérim r - Recrutement

Institut de Formation Bancaire, Luxembourg 7 rue Alcide de Gasperi L-1615 Luxembourg T: 46 50 16 1 F: 46 50 19 www.ifbl.lu customer@ifbl.lu f

Korn / Ferry International

7 rue Alcide de Gasperi L-2981 Luxembourg T: 42 39 39 220 F: 42 39 39 820 www.ifcc.lu info@ifcc.lu f

Institut de Formation Sociale 5 Av. Marie-Thérèse L-2132 Luxembourg T: 44 74 33 39 F: 44 74 32 29 www.ifs.lu ifs@ifs.lu f

Institut Européen de Formation en Santé 12 rue Jean l'Aveugle L-1148 Luxembourg T: 26 36 03 83 F: +33 38 71 81 817 www.iefsante.com iefsante@wanadoo.fr f

Institut National pour le développement de la Formation Professionnelle Continue - INFPC 38 rue de l'Avenir L-2937 Luxembourg T: 46 96 12 1 F: 46 96 20 www.infpc.lu infpc@infpc.lu f

Institut Universitaire International Luxembourg 31 rue du Parc - Château de Munsbach L-5374 Munsbach T: 26 15 92 16 F: 26 15 92 28 www.iuil.lu pheuschling@iuil.lu f

Inter Industrie 62 Av. François Clément L-5612 Mondorf-les-Bains T: 26 67 09 90 F: 26 67 09 91 i

Interface Travail Intérimaire 37 Av. du Grand-Duc Jean L-1842 Howald T: 26 48 40 F: 26 48 40 40 cv@interfacelux.lu i

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80 rue du Canal L-4050 Esch-sur-Alzette T: 26 54 19 61 F: 26 54 19 62 mcinteri@pt.lu i

Lancelot

Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment 2 Parc Industriel Gadderscheier L-4984 Sanem T: 26 59 56 F: 26 59 07 44 www.ifsb.lu contact@ifsb.lu f

MC Intérim

19 côte d'Eich L-1450 Luxembourg T: 46 43 42 1 F: 46 43 60 www.kornferry.com r

Institut de Formation de la Chambre de Commerce

International Business Consulting & Cooperation - IBCC

23 rue Nicolas-Ernst Barblé L-1210 Luxembourg T: 75 97 18 F: 75 85 06 www.language-enterprises.lu info@language-enterprises.lu f

IQ Solutions

Languages.lu/Outsourcing Partners 6 rue Marguerite de Brabant L-1254 Luxembourg T: 26 47 85 03 F: 26 47 85 04 www.languages.lu formation@languages.lu f

Jigam Strategy 134 rte de Stavelot L-9991 Weiswampach T: 26 95 87 1 F: 26 31 02 82 www.jigam.lu info@jigam.lu f

Lesjobs.lu 66 rue de Luxembourg L-4221 Esch-sur-Alzette T: 26 53 10 08 F: 26 53 10 09 www.lesjobs.lu contact@lesjobs.lu r

Job Partner 12 rue Jean Engling, Boîte 10A L-1466 Luxembourg T: 26 09 60 45 F: 26 09 60 60 www.jobpartner.lu jobpartner@jobpartner.lu r

Lilith Project 71 Av. Gaston Diderich L-1420 Luxembourg T: 26 32 12 90 F: 26 32 14 25 www.lilith.lu mail@lilith.lu s

Kelly Services 7-11 rte d'Esch L-1470 Luxembourg T: 46 62 66 F: 46 62 67 www.kellyservices.lu recrutement@kelly-services.lu ir

31 Bd P. Dupong L-1430 Luxembourg T: 26 44 14 14 F: 26 44 12 22 www.luxinterim.lu info@luxinterim.lu i

Luxembourg Lifelong Learning Center (CEP-L) 13 rue de Bragance L-1255 Luxembourg T: 44 40 91 600 F: 44 40 91 650 www.lllc.lu formation@lllc.lu f

Luxembourg School of Finance 148 Av. de la Faïencerie Université du Luxembourg L-1511 Luxembourg T: 46 66 44 68 10 F: 46 66 44 68 11 www.lsf.lu info@lsf.lu f

Lycée Technique pour Professions Éducatives et Sociales Rue de Bettembourg L-3378 Livange T: 52 35 25 1 F: 52 35 26 www.ltpes.lu directeur@ltpes.lu f 28A rue de la Chapelle L-5213 Sandweiler T: 35 83 30 F: 35 83 10 www.mega-performance.net megaperf@pt.lu cf

Manpower Luxcontrol 1 Av. des Terres Rouges L-4330 Esch sur Alzette T: 54 77 11 1 F: 54 79 30 www.luxcontrol.com info@luxcontrol.com f

Kienbaum 9 rue Joseph Biwer L-1239 Senninberberg T: 26 44 10 36 F: 26 44 18 31 www.kienbaum.com fjwagemann@cooperation-kienbaum.com scfr

MGK Technologies

m.e.g.a performance Lux Intérim

Key Job 6 rue de la Fonderie L-1531 Luxembourg T: 49 06 09 1 F: 49 06 70 www.keyjob.lu info@keyjob.lu f

16 rue des Primevères L-2351 Luxembourg T: 27 62 17 10 F: 27 62 00 17 www.mediacoat.com mail@mediacoat.com cf

Language Enterprises

51 Av. de la Gare L-1611 Luxembourg T: 26 29 60 82 F: 26 19 68 99 www.ibcc.lu ibcc@ibcc.lu cfr 270 rte d'Arlon L-8010 Strassen T: 26 15 04 1 F: 26 15 04 90 www.iqs.lu info@iqs.lu r

Neofacto Mediacoat

13B Av. Guillaume L-1651 Luxembourg T: 26 38 93 57 F: 26 38 93 75 www.lancelot.lu info@lancelot.lu r

Luxembourg Institute for Financial Technologies 117 rte d'Arlon L-8009 Strassen T: 26 31 00 38 F: 26 31 00 98 l.i.f.f.t.@internet.lu f

28 rue de Strasbourg L-2560 Luxembourg T: 26 49 73 1 F: 26 84 59 06 www.manpower.lu manpower.siege@manpower.lu i

Mathias Foehr - Conseil Actuariat & Informatique 56 rue de Luxembourg L-8077 Bertrange T: 31 98 33 F: 31 35 87 www.actuarcalc.lu mathias.foehr@actuarcalc.lu f

177 rue de Luxembourg L-8077 Bertrange T: 26 18 511 F: 26 18 51 999 www.mgk.lu info@mgk.lu f

Microtis 55 rte d'Arlon L-8410 Steinfort T: 37 97 77 1 F: 37 97 77 37 www.microtis.lu pascal.robert@microtis.lu f

Ministère de l'Éducation Nationale, et de la Formation Professionnelle Service de la Formation Professionnelle 29 rue Aldringen L-2926 Luxembourg T: 478 51 27 F: 478 51 46 www.men.lu f

Ministère du Travail - École Supérieure du Travail 3 rue des Primeurs L-2361 Strassen T: 478 61 32 F: 478 61 31 estinfo@est.etat.lu f

66 rue de Luxembourg L-4221 Esch-sur-Alzette T: 26 53 10 08 www.neofacto.com contact@neofacto.com f

O.C.I. Intérim 3 rue de l'Industrie L-3843 Schifflange T: 26 53 02 26 F: 26 53 02 25 ocinter@cegecom.lu i

Oceal Resource Management (ORM) 1 Av. de la Gare L-1611 Luxembourg T: 26 12 95 1 F: 26 12 95 31 www.oceal.com info@oceal.com r

Office Luxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité - OLAP 17 Bd Royal L-2449 Luxembourg T: 48 98 48 1 F: 40 39 72 www.olap.lu form.continue@olap.lu f

ORH - Oceal Ressources Humaines 1 Av. de la Gare L-1611 Luxembourg T: 26 12 95 1 F: 26 12 95 31 www.oceal.com recruitement@oceal.com; info@oceal.com i

Performance Partner Monster Luxembourg 19-21 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg T: 26 02 20 1 F: 26 02 20 90 www.monster.lu info@monster.lu r

Multi Media Press 171 rte de Longwy L-1141 Luxembourg T: 26 87 03 30 F: 26 87 03 31 www.multi-media-press.com multimp@pt.lu cf

N.Z. Coaching & Consulting 140 Bd de la Pétrusse L-2330 Luxembourg T: 26 48 21 66 cf

25 rue de Blaschette L-7353 Lorentzweiler T: 26 33 28 85 coaching@pt.lu cf

Pixelixir 134 Bd de la Pétrusse L-2330 Luxembourg T: 26 48 21 80 F: 26 48 01 20 www.pixelixir.com mail@pixelixir.com f

PolWirtzSearch 57 rte d'Arlon L-1140 Luxembourg T: 26 26 73 1 F: 26 26 73 30 www.polwirtz.com pol@polwirtz.com r


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s - Stratégie en Ressources humaines c - Coaching f - Formation i - Intérim r - Recrutement

Right Management Consultants 19 côte d'Eich L-1450 Luxembourg T: 26 20 04 91 F: 26 20 04 90 www.right.com right.luxembourg@right.com s

Telindus Training Institute 2 rue des Mines L-4244 Esch-sur-Alzette T: 53 28 201 F: 45 09 11 training.telindus.lu training@telindus.lu f

Risk Partner 12-9A rue Jean Engling L-1466 Luxembourg T: 26 09 14 1 F: 26 09 14 35 www.riskpartner.lu info@riskpartner.lu f

Précis Interactive Language Learning 193 rte de Longwy L-1941 Luxembourg-Merl T: 27 27 36 67 www.precislux.com info@precislux.com f

Robert Half International Quid Novi

Prelor 2A rue Würth Paquet L-4350 Esch-sur-Alzette T: 23 66 83 83 F: 23 66 84 48 www.prelor.lu info@prelor.lu i

23 Av. du X Septembre L-2551 Luxembourg T: 44 91 99 F: 44 92 08 www.quidnovi.lu jg@quidnovi.lu f

Randstad Interim PricewaterhouseCoopers 400 rte d'Esch L-1471 Luxembourg T: 49 48 48 1 F: 49 48 48 29 00 www.pwc.com/lu info@lu.pwc.com r

41 Av. de la Gare L-1611 Luxembourg T: 40 32 04 1 F: 49 17 45 www.randstad.lu info@randstad.lu i

Pro-Fit

Randstad Recruitment & Selection

32 rue Jean L'Aveugle L-1148 Luxembourg T: 23 62 07 04 F: 23 62 07 05 www.pro-fit-lu.com info@pro-fit-lu.com f

41 Av. de la Gare L-1611 Luxembourg T: 26 19 27 1 F: 26 19 27 40 www.randstad.lu rrsluxembourg@randstad.lu r

Pro-Inter

Reinert Daniel Consulting

26 rue Nothomb L-4624 Esch-sur-Alzette T: 26 54 58 1 F: 26 54 58 58 prointer@pt.lu i

22 Bd Dr Ernest Feltgen L-1515 Luxembourg T: 46 44 01 F: 46 44 02 www.danielreinert.lu contact@danielreinert.lu r

Prolingua Language Centre 4 place de Strasbourg L-2526 Luxembourg T: 40 39 910 F: 48 61 02 www.prolingua.lu info@prolingua.lu f

Reval Consulting 53 rue de la Libération L-3511 Dudelange T: 53 20 72 1 F: 53 20 72 2 www.reval.lu reval@reval.lu f

Promotic 51 rue de Strasbourg L-2561 Luxembourg T: 49 68 90 F: 49 68 81 www.promotic.com contact.lu@promotic.com r

RHM Consultants 33 rue Michel Lentz L-1928 Luxembourg T: 021 16 94 02 F: 26 86 43 23 www.rhmc.biz marc.roure@rhmc.biz sf

PwC Academy 400 rte d'Esch L-1471 Luxembourg T: 49 48 48 40 40 F: 49 48 48 40 41 www.pwcacademy.lu pwcacademy@lu.pwc.com f

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The Open University Business School

Ries Nicolas Conseil 5-7 rue Duchscher L-5217 Sandweiler T: 26 35 26 44 F: 26 35 26 45 njries@pt.lu f

14 Bd Roosevelt, 1st floor L-2450 Luxembourg T: 26 73 06 1 F: 26 86 47 99 www.roberthalf.lu luxembourg@roberthalf.lu r

Sofitex

Robert Walters 20 rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg T: 26 47 85 85 F: 26 49 33 34 www.robertwalters.com lux@robertwalters.com r

SD Worx 89F Pafebruch BP 1 L-8301 Capellen T: 26 92 9 1 F: 26 92 93 206 www.sdworx.lu info@sdworx.lu f

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Tower Training & Consulting 9 rue P. Felderspiel L-1512 Luxembourg T: 26 27 05 39 F: 26 27 05 49 www.ttc.lu info@ttc.lu cf

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Unité de Formation et d'Éducation Permanente UFEP 10 rue du Domaine du Château - Fondation A.P.E.M.H. L-4976 Bettange-sur-Mess T: 37 91 91 1 F: 37 93 94 www.ufep.lu info@ufep.lu f

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Photo: Luc Deflorenne

Olivier Mores (EPT): «Nous sommes hyper sollicités. Mais on ne peut pas être partout. Nous ciblons de préférence les événements grand public, si possible gratuits. Et qui sont susceptibles de s’inscrire dans la durée». Exception peut-être: «Luxembourg 2007 est une vitrine sur la Grande Région pendant une grosse année».

C A S E S T U DY

L’événementiel: choisir l’instant, agir dans la durée Heureux qui communique… L’Entreprise des P&T suit de près l’évolution du marché et y participe activement. Jusqu’à anticiper pour flairer la tendance. Un grand événement, qui aimante le public, qui est médiatisé, qui fait parler? Au Luxembourg, dans bien des cas, l’Entreprise des Postes et Télécommunications (EPT) se retrouve sur l’affiche, en coulisses, dans l’espace VIP, dans le rôle du partenaire. «Nous organisons très peu d’événements nous-mêmes et avons une politique ciblée de sponsoring en fonction de la nature de l’événement, du segment de clients et de la région du pays», résume Olivier Mores, responsable de la communication de l’EPT. Un poste stratégique, directement attaché à la direction générale. «Nous sommes évidemment fort sollicités. En moyenne, je dois avoir une demande par jour sur mon bureau, de la plus petite association à la plus grosse manifestation». Alors, il faut choisir. Et là intervient la connaissance du tissu luxembourgeois, des tendances qui font l’événement ou des événements dans la tendance. Olivier Mores a ses sources et son bagage pour lui: cet ancien journaliste a 25 ans de carrière en ayant touché à différentes facettes de la communication, jusqu’à entrer au service de l’EPT il y a plus de huit ans. Ça aide. «Il y a néanmoins une cristallisation qui s’opère dans les métiers de la communication. De plus en plus, de jeunes diplômés arrivent, avec des formations pointues. La communication en elle-même s’adapte en permanence».

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Ce côté caméléon, c’est un peu l’art du communicateur. «Nous faisons une forme de veille marketing sur tout ce qui se passe. Il faut être capable d’anticiper aussi. Si un événement important va arriver et qu’il semble correspondre à nos cibles, nous devons nous positionner le plus rapidement possible. Même si l’EPT est incontournable par bien des aspects du quotidien des gens qui vivent dans le pays, nous avons des concurrents, en particulier sur le segment des télécoms».

Partenaire fidèle Alors, il faut capter l’attention et la maintenir. Les critères? «Je donnerais trois grandes lignes directrices. Nous sommes une entreprise de services au public, nous ciblons donc d’abord le grand public. Nous cherchons à toucher l’éventail le plus large possible. Nous misons alors sur des événements grand public. Nous aimons aussi – c’est le deuxième axe –, soutenir des événements d’importance et si possible gratuits. Troisième axe: agir dans la durée. Nous essayons d’accrocher des événements qui prennent un caractère récurrent, annuel, par exemple. Nous sommes a priori un partenaire fidèle». Les exemples sont là. L’EPT a misé sur le marathon ING, en sponsor de deuxième ligne. «La manifestation était une première. Mais elle a bien marché et il y aura des suites». La relation peut ainsi


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Dans le domaine de l’événementiel, existe-t-il des tendances marquées actuellement au Luxembourg? Si oui, quelles sont-elles? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de dix entreprises: Laure Elsen (Accentaigu), Ghislaine Soisson (ACT2), Dany Lucas (All Access), Hubert Culot (A’Venue International - Event & Travel Blenders), Salah Fariat (Brothers Event Management), Carole Platz (Emotion event management), Jean de Lambertye (Europrinces), Stéphane Mockels & David Hocquet (Events and more... ), Netty Thines (Mediation), Fabian Collot (z6creation).

«Nos clients se sont lassés des sensations extrêmes et de courte durée. Actuellement, les ateliers créatifs de découverte sont très tendance». LAURE ELSEN DIRIGEANTE Accentaigu s’installer, à l’image de celle qui unit l’EPT au Blues and Jazz Rallye depuis les prémices de ce qui est devenu un grand rendez-vous, gratuit, pour quelque 20.000 personnes… Le Luxembourg a-t-il changé ces dernières années? «Le nombre d’événements d’importance augmente. Notamment parce que le paysage a changé pour les organisateurs qui disposent désormais d’infrastructures adaptées comme la Philharmonie, la Rockhal ou la Coque». Le sport et la culture restent évidemment de gros vecteurs, au sein desquels les cibles se trouvent et se modulent aisément.

Cap sur Luxembourg 2007 Il y a une population qui augmente, un brassage d’origines. «Et le Luxembourg a un statut naturel, un rang je dirais. Le pays grandit, est plutôt riche, et attire des investisseurs, des travailleurs, de la valeur ajoutée. C’est un pôle aimanté au sein de la Grande Région, qui se positionne aussi par rapport aux villes des pays voisins». Le saut qualitatif, l’EPT a toujours cherché à le franchir également. Ce n’est pas pour rien, dans le contexte, si l’entreprise publique se retrouve, aux côtés d’Arcelor, comme sponsor exclusif de Luxembourg 2007, capitale culturelle européenne version XL, tirant l’attelage francobelgo-allemand. «Nous serons partenaires de l’événement global, des manifestations éclatées sur une grosse année. Nous réfléchissons aussi à l’une ou l’autre occasion d’occuper les rotondes par un événement dédicacé. Il y a, dans cette démarche, un positionnement, une recherche de visibilité qui touche tout le pays et même au-delà. Les frontaliers, les habitants de la Grande Région, les Européens qui viendront ici. Notre public cible s’étend naturellement. Les marchés aussi s’ouvrent». || Alain Ducat

«Créer et apprendre, les nouvelles tendances événementielles» «Depuis l’an passé, les activités événementielles chez Accentaigu se concentrent sur des projets d’ateliers créatifs et interactifs, aussi bien pour le team building et les fêtes d’entreprises que pour les fêtes familiales. Les gens se sont lassés des sensations extrêmes et de courtes durées. Les activités sportives entre collègues ne sont pas toujours bien acceptées, voire vécues comme humiliantes pour certains lorsqu’il s’agit de se mesurer à son boss. Le team building ne doit plus être un challenge dans la pluie et dans le froid pour stimuler les employés: nos clients privilégient les activités en petits groupes dans une ambiance certes ludique mais agréable, et apprécient de ramener chez eux une création ou de découvrir un nouveau savoir. Nous leur proposons donc des ateliers d’art floral, des ateliers de peinture ou encore des cours de cuisine en petit comité, pour favoriser l’interaction avec l’animateur. Nous observons cette même tendance pour les enfants: après le boum des anniversaires dans diverses chaînes de restauration, les parents s’orientent maintenant beaucoup plus vers des anniversaires ludo-éducatifs comme la découverte des dinosaures. Nous analysons cette nouvelle tendance comme le résultat non seulement d’une évolution des mentalités et mais également des réductions de budget. Il nous est en effet beaucoup plus facile de respecter un petit budget en créant un bel événement à moindre coût avec du matériel artistique et des personnes expérimentées que de faire des ‘adventure rails’».

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Dans le domaine de l’événementiel, existe-t-il des tendances marquées actuellement au Luxembourg? Si oui, quelles sont-elles?

«Il faut vendre ce que le client veut acheter et non lui faire acheter ce que vous voulez lui vendre».

«C’est nous, les professionnels de l’événementiel, qui créons les tendances».

HUBERT CULOT ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ A’Venue International-Event & Travel Blenders DANY LUCAS MANAGING DIRECTOR All Access

«De plus en plus de gens découvrent les vertus de cette forme de communication directe».

GHISLAINE SOISSON DIRECTRICE ACT2

«La tendance est en fait ce qui plaît au client» «À mon avis, on ne peut pas vraiment parler de tendances marquées dans le domaine de l’événementiel car chaque événement est différent, personnalisé. La tendance est en fait ce qui plaît au client. Néanmoins, on peut constater que le domaine lui-même est à la mode et que de plus en plus de gens découvrent les vertus de cette forme de communication directe. Que ce soit pour la publicité (distribution de flyers, dégustations…), le relationnel (fêtes de fin d’année, fêtes de famille) ou encore pour la prospection de nouveaux clients (cocktails, réceptions), l’événementiel est souvent un moyen de communication moins coûteux que la publicité classique et avant tout proche du client. Partant du principe que la communication événementielle et la communication visuelle se complètent parfaitement, et permettent de toucher le public cible à tous les niveaux, ACT2 en a fait son activité depuis plus de 15 ans».

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«Le meilleur reste à venir!»

«Luxembourg suit la mouvance européenne!»

«L’économie fragile a fait changer les habitudes. Les budgets ‘gargantuesques’, dépensés il y a encore 5 ans, se sont réduits considérablement ou ont été tout simplement supprimés. Les invités de ces manifestations d’exception restent donc désormais sur leur faim. Le jeu complexe des responsables communication & marketing est alors de jouer les chasseurs de prix avec une option toujours intéressante: se passer de l’agence pour ‘gagner’ l’énorme commission qu’elle est supposée empocher ‘trop facilement’. Dans sa quête aux bonnes affaires, le client va souvent essayer de tirer le meilleur de chacun de ses interlocuteurs. Du lieu et son concierge fort attentionné, au traiteur (mobilier et décoration inclus) qui se fera un plaisir de travailler en relation directe, le parcours sera facile. L’agence sera ensuite seulement sollicitée pour la technique et l’artiste, avec un budget souvent négligeable. Pour éviter le shopping aux bonnes affaires, nous essayons d’être le plus clair et précis possible avec des offres à ‘livre ouvert’. Tous les prix de nos fournisseurs sont détaillés et notre marge séparée de l’ensemble des prestations. Le client peut se rendre compte du travail de négociation, des conditions d’achat et comparer avec ses propres références. Nos clients apprécient et reprennent confiance dans la démarche. Il faut comprendre la culture de chaque entreprise avant de proposer des options fantaisistes. S’il y a bien une tendance en ce moment, c’est la transparence et le retour à l’une des fonctions premières de l’agence, le juste conseil, la qualité de service, basés sur son expérience et sa parfaite communication. La créativité se verra alors encouragée pour laisser place à l’émotion essentielle que tout le monde adore partager. Cette quête tacite a souvent été oubliée mais se retrouve aujourd’hui au cœur de l’attention de tous».

«En 10 années d’expérience et de présence sur le marché, nous constatons que l’événementiel ne suit pas vraiment une tendance évolutive mais s’adapte aux effets de modes très ponctuels. En réalité, c’est NOUS, les professionnels du secteur, qui donnons le ton et dirigeons le marché. Bien sûr, pour ce faire, nous nous basons sur l’actualité cinématographique, la mode, la décoration intérieure, la société, les endroits branchés… Il faut bien s’informer, sentir le marché, avoir un bon feeling et mélanger toutes ces informations pour créer un thème qui collera à la mouvance de l’année. Les thèmes pour les fêtes d’été et pour les fêtes de fin d’année sont totalement différents. On constate de plus en plus que les gens veulent à la fois s’amuser, se défouler et être plongés dans une ambiance plutôt cocooning. Pour répondre à cette attente, nous développons un nouveau thème chaque année. Il y a trois ans, nous avons créé le thème «Enfer et Paradis» qui a remporté un grand succès: lors de leur arrivée, les invités sont accueillis par des anges dans une ambiance très relax, dans un décor de plumes et de douceur. À l’heure de passer à table, la décoration est transformée en enfer: le diable ouvre les portes et vous attend pour faire la fête dans une atmosphère chaude et colorée. Aujourd’hui, nous avons un autre thème inspiré des ambiances lounge venues des bars et restos branchés des capitales européennes. Les lignes sont épurées, les lumières sobres, la musique lounge pendant l’apéritif et le repas. Au moment du dessert, les couleurs deviennent plus chaudes et l’ambiance festive peut commencer avec un groupe qui emmène inexorablement les invités sur la piste! En plus de ces tendances que nous créons, les thèmes très classiques (Disco, 1.001 Nuits, Moyen âge, Après-ski, Latino…) restent toujours des valeurs sûres aux yeux des clients».



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Dans le domaine de l’événementiel, existe-t-il des tendances marquées actuellement au Luxembourg? Si oui, quelles sont-elles?

«Réagir avec rapidité, flexibilité et beaucoup d’innovation est notre fil conducteur». «Pour moi, il n y a pas de tendance dans l’événementiel au Luxembourg, il va falloir la créer!».

SALAH FARIAT HEAD MANAGER Brothers Event Management

«Gérer une aventure créative et vivante» «Une tendance marquée? À mon avis, il n’y en a pas! J’ai pu constater depuis plusieurs années que la bonne tendance festive que nous avons connu jusqu’à la fin de l’an 2000 ne cesse de régresser au fil des années à Luxembourg. Plusieurs professionnels de notre métier ont remarqué le changement et ont dû s’adapter à la demande qui requiert, entre autres, un niveau élevé du service. Nous avons un marché qui veut du changement permanent. Pour rester dans la course, nous devons donc revoir régulièrement notre stratégie organisationnelle en proposant des nouvelles idées tout en restant à l’écoute de la demande. Donc pour moi, la tendance dans l’événementiel à Luxembourg, c’est celle qui est à venir… Afin de créer une tendance bien marquée, des nouvelles idées sont régulièrement proposées par les organisateurs. Certains projets nécessitent beaucoup de temps et des budgets considérables, mais nous ne sommes jamais certains que le grand public suivra! Ce dernier se retrouve plutôt dans un événement classique, dans ses endroits habituels, genre ‘déjà vu’. Organiser un événement, c'est gérer une aventure créative et vivante. Son succès repose sur un concept qui sort de l'ordinaire, un produit de qualité, une équipe solide et bien dirigée, une communication efficace et une gestion rigoureuse. Brothers Event Management a su faire sa réputation dans le domaine grâce à cette politique qui rassure et fidélise nos clients. Notre mission a un objectif bien précis: transformer le projet de notre client en un vrai événement festif et unique».

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CAROLE PLATZ ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ Emotion event management

Les tendances dans le domaine de l’événementiel «Pour qu’une entreprise puisse véhiculer une communication efficace, chaque événement se doit d’être original et attrayant. Les professionnels de l’événementiel ne peuvent plus se permettre de commettre la moindre erreur. Ils ont bien compris que l’ultra personnalisation et la qualité des prestations deviennent incontournables. En permanente évolution, le marché de l’événement devient de plus en plus concurrentiel et les prestataires n’ignorent pas l’enjeu de l’image de marque que les événements créent pour leurs clients. Les tendances passent par l’étude des grands courants sociaux, économiques et par l’écoute des aspirations des marchés. Différents facteurs contribuent à mettre en œuvre les nouvelles tendances dans les domaines faisant partie d’un événement réussi, notamment dans le choix du mobilier, l’éclairage, la vidéo, l’accueil, le catering et les animations. La création de décors originaux apporte toujours un plus, l’harmonie des arts de la table reste mémorisée par les invités, on garde une idée précise de l’ambiance dégagée. L’intégration technique est en vogue, qu’il s’agisse d’image, de l’éclairage, d’effets spéciaux ou de la projection sur écrans naturels (bâtiment, monument, etc.) en très grand format. L’animation est désormais considérée comme un véritable outil de communication. En osmose avec le type d’événement organisé, son but est de divertir ou de surprendre, et même d’instaurer une cohésion d’équipe. L’animation se veut innovante, fédératrice, originale et interactive. La communication événementielle est devenue beaucoup plus réactive et contextuelle dans un environnement parfois complexe. Afin de s’adapter au mieux aux nouvelles tendances et à l’évolution du marché, le fil conducteur de l’agence Emotion event management est de réagir avec rapidité, flexibilité et beaucoup d’innovation».

«La Grange du Prieuré de Cons-la-Grandville vous offre un cadre exceptionnel de travail, de culture, de rencontres et de fêtes».

JEAN DE LAMBERTYE GÉRANT Europrinces

«Un lieu d'exception» «Au cœur de la Grande Région Sarre-LorraineLuxembourg, le site historique de Cons-laGrandville (France) est un trésor du patrimoine lorrain. Son château, son prieuré, sa crypte et son haut-fourneau forment un ensemble architectural exceptionnel, témoin d'une continuité familiale de plus de neuf siècles. La Grange du Prieuré était affectée autrefois aux activités agricoles des moines bénédictins de Cons-laGrandville. Elle s’étend dans la cour qui s’ouvre au sud du bâtiment conventuel. Elle est aujourd’hui dédiée à la fête et aux événements culturels, familiaux ou d’entreprises qui y sont organisés. Datant du XVIIIe siècle, ce lieu est classé au titre des monuments historiques. Il a été récemment restauré dans un esprit architectural sobre et contemporain. Cette rénovation a été récompensée par le premier prix du concours transfrontalier «Bâtiments anciens, usages nouveaux» en 1995. La superbe charpente en chêne et les hauts murs de pierre font de ce lieu chaleureux un cadre féerique et parfaitement équipé (un grand soin a en effet été apporté aux détails et au confort au cours de la restauration). La Grange du Prieuré propose ses prestations pour des réceptions professionnelles ou privées, colloques, conférences, réunions d’information, séminaires non résidentiels, manifestations événementielles, fêtes, salons, expositions... Ce lieu d'exception a déjà su séduire une clientèle européenne d'entreprises, d'établissements bancaires ou d'institutionnels».


Événements - Relations publiques - Artistes - Hôtesses - Décorations - Field Marketing Dégustations - Mailings - Télémarketing - Études de marché


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«L’agence Events & more comporte deux secteurs de compétences, la communication par l’événement et le marketing visuel». STÉPHANE MOCKELS & DAVID HOCQUET PROJECT MANAGER & GROUP ACCOUNT ART DIRECTOR Events & more

«Le capital humain: vecteur de l’entreprise» «Le secteur événementiel luxembourgeois, emprunt de traditions, reste un facteur novateur dans le domaine de l’entreprise. La tendance actuelle (sur le marché européen) est de valoriser le capital humain au sein des sociétés. Dans un monde où nous baignons dans la ‘surcommunication’, la personnalité de chacun perd son identité. On peut est donc facilement en conclure que la tendance actuelle est de mettre en valeur l’individu, ces individus formant un groupe, et ces groupes formant une entreprise. Ces entreprises ont un besoin réel de revaloriser leur propre capital au travers de leur facteur humain. Cela dit, la mise en évidence de tendances d’événements se heurte à des limites tenant justement de la rareté de ces dernières. Quel client ne serait pas pleinement satisfait des résultats d’un team building ayant resserré les liens d’une équipe à travers le développement de la sensibilité de ceux-ci, ou d’un incentive pour accroître la connaissance des uns envers les autres, afin de mieux cerner les capacités de chacun? L’exercice de développement des sens (ouïe, goût, toucher, odorat et vue) redonne confiance à chacun de nous; par conséquent, cette redécouverte des cinq sens accentue le sentiment d’apaisement, donc d’une certaine clarté de pensée de chaque individu au sein d’un groupe. Le marketing relationnel est de mise, tant sur le marché externe que sur le marché interne. Le rapport humain et l’humain lui-même sont donc ‘la tendance actuelle’ par excellence. Le retour sur investissement d’un événement, quel qu’il soit, est une priorité qui permet de rester objectif sur la conception même d’un projet événementiel. La réflexion sur notre environnement social nous conduit à proposer des services basés sur le capital humain, adaptés à chacun, pour une rentabilité certaine. Une tendance étant par définition éphémère, ne devrions-nous pas plutôt parler de logique ‘sociale’?».

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Dans le domaine de l’événementiel, existe-t-il des tendances marquées actuellement au Luxembourg? Si oui, quelles sont-elles?

«L’événement peut faire davantage que simplement faire passer un bon moment».

NETTY THINES ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ Mediation

«L’événementiel s’impose comme outil de communication» «Cela fait maintenant 15 ans que Mediation évolue sur le marché luxembourgeois. Nous avons fait un très long chemin. De la simple ‘fête’ à la communication événementielle et au marketing relationnel, ce n’est pas uniquement la terminologie qui a évolué. L’événement est désormais considéré comme un outil de communication à part entière. Cette prise de conscience rend notre travail beaucoup plus intéressant et valorisant. Nous pouvons intervenir vraiment en tant que conseil en communication et développer des concepts en phase avec la communication commerciale existante. Comme l’événement agit avant tout sur le plan émotionnel, une bonne connaissance des publics cibles est impérative. Le marché luxembourgeois présente l’avantage d’être très petit mais très riche sur le plan interculturel. Comme nous travaillons dans le BtoB et dans le BtoC, nous avons acquis au fil des années une énorme expérience sur tous les genres de publics. Par ailleurs, les entreprises réfléchissent davantage à développer des programmes de motivation en interne pour favoriser la communication au sein des différents départements, pour souder les équipes, les fédérer aux valeurs de l’entreprise. Pour ce faire, il n’y pas meilleur outil que l’événement. Nous avons investi énormément dans le développement de programmes de motivation pour des petits et grands groupes... Nouvelle tendance: le développement durable. La responsabilité citoyenne des sociétés a également des répercussions au niveau de l’événement. Les sociétés réfléchissent maintenant à mettre en œuvre des événements sociaux. On entend par là des événements humanitaires qui font intervenir des employés dans le cadre d’actions ‘coup de poing’ en faveur de groupes défavorisés».

«Je suis convaincu qu’il est possible de donner une nouvelle image de l’événementiel luxembourgeois».

FABIAN COLLOT RESPONSABLE z6creation

«Les ressources locales sont à la hauteur des exigences des clients» «La définition d’un événement c’est, ‘ce qui survient, ce qui arrive, en un temps et en un lieu déterminés’. Notre rôle étant de tout faire pour que cette action définie soit originale, pointue et atteigne une liste bien précise d’objectifs. Je compare souvent l’événementiel à Internet non pas par son mode d’utilisation, mais par ses ramifications ‘infinies’, toujours dans l’actualité et l’innovation technologique. Réussir un événement, c’est à 80% avoir réussi à mobiliser la cible visée; le reste, c’est le plus difficile, la contenter, l’informer en étant capable de parer à toutes les éventualités: en bref, savoir se faire oublier et que le public ne se rende pas compte du travail accompli en amont. Au Luxembourg, la tendance reste très orientée BtoB, alors que le marché BtoC et active promotion est bien présent mais très peu exploité. La place luxembourgeoise utilise l’événementiel principalement comme un outil des ressources humaines, une gratification au personnel. Évidemment, l’event est un formidable outil à cette fin, mais il peut offrir une palette bien plus large. Pourtant, la demande existe et le fait que les principaux gros organismes aillent se fournir à l’étranger en est une preuve. Maintenant que le Luxembourg a acquis de nouveaux espaces culturels, sportifs et professionnels de niveau international, il est temps que le secteur de l’événementiel suive… C’est à nous de canaliser tout cela au mieux. Il est possible de donner une nouvelle image de l’événementiel luxembourgeois, notamment à l’étranger, en montrant que les ressources locales sont à la hauteur des attentes des clients. z6 veut se donner les moyens de faire bouger les choses dans le monde de l’event à Luxembourg, certains nous qualifieront de présomptueux, mais je pense que si vous voulez réussir, il faut parfois bousculer certaines règles établies et se donner les moyens de ses ambitions…».


AVENUE-INTERNATIONAL

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NOUVEAUTÉS

Dans la chaleur de l'été Objets et idées, la rubrique Playtime de votre magazine fait le tour des dernières nouveautés et des tendances estivales. Un entretien donnant la parole à Claude Sauber, qui nous fait découvrir sa passion pour le vol en montgolfière, les nouveautés en matière de gastronomie, un aperçu en images du Club paperJam à la Trattoria Toscana, la page Soyez comme un chef, les dernières tendances mode, design, bijoux, décoration… Ce nombre de pages enrichi, avec plus de vitrines, permet également de découvrir ce mois-ci un luxueux voyage au cœur de la ville de Milan, en compagnie de Valerio Spada, photographe de mode et réalisateur de clips vidéo. Textes: Corinne Briault, Mary Carey, Jacques Demarque, Karine Touati

À table! Créée par Klaus Rath, la corbeille à pain Stelton apporte une touche design sur nos tables. Multifonctionnelle, notre pain y est servi de manière attrayante et appétissante. Raffiné et fabriqué avec un coton de qualité, ce sac à pain Stelton a tout de l’objet qui se fera rapidement une place indispensable sur les bonnes tables, grâce, entre autres, à ses nombreuses possibilités d’utilisation. Dans sa forme longue, on peut y glisser des pains entiers ou des baguettes, déplié il est parfait pour de petits pains. Disposant d’aimants dissimulés dans la partie supérieure, le sac peut être fermé et garder le pain frais et croustillant plus longtemps. Cette corbeille à pain signée Klaus Rath est disponible dans différents coloris: noir, rouge, noir/sable et sable/blanc.

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Petites bulles d’été

Pique-nique chic

Le Champagne à la plage ou au bord de la piscine? Et pourquoi pas? De façon plus raisonnable, on l’envisage pour les apéritifs de saison pris sur les terrasses et dans les jardins.

La nouvelle collection Silver Spirit de Christofle bouleverse les codes du déjeuner sur l’herbe. L’argent est de la partie, il sort de la maison et s’invite lors de dînettes exubérantes.

C’est ici un Brut Impérial Moët & Chandon tenu au frais dans son étui isotherme spécialement dessiné par la marque pour l’été avec un look «voile» très, très chic. Sorti du frais, il garde le précieux flacon à température pendant au moins deux heures, le temps, pour les moins assoifé(e)s, d’en venir à bout. N’abusez pas des petites bulles fraîches sous le soleil, tout de même!

Alliance impertinente du luxe et de la nature, les objets design s’évadent des intérieurs et réinventent les sorties bucoliques. Le pique-nique chic version Christofle est né: adieu les dîners d’apparat, bienvenue à la convivialité des déjeuners sur l’herbe. La vaisselle n’a plus rien d’ordinaire, l’argent orne toutes les pièces et renvoie des reflets glamour et audacieux. Les sandwichs se servent sur un plateau aux lignes épurées, la cruche à eau s’impose raffinée et rafraîchissante, le champagne se déguste dans des coupes habillées d’argent et flirte avec des pailles également argentées, l’harmonie des formes des couverts pour une parfaite fusion avec la nature. Christofle place cette collection sous le signe de l’élégance.

En rouge et noir Le temps devient sombre. Dior succombe et habille son nouveau chronographe de noir. De couleur noire gainant la structure et le cadran de la montre, le chronographe automatique Dior Homme Black Time Chiffre Rouge dispose d’un cadran avec une échelle tachymètre permettant une lisibilité parfaite. Le bracelet et le boîtier en acier sont gainés de caoutchouc noir et les différentes pièces en acier sont placées une à une dans un moule spécifique et gainées, elles aussi, de caoutchouc par injection. Le cadran est traité spécialement par bain galvanique afin d’atteindre un noir profond d’une brillance parfaite. Le chronographe joue sur le contraste graphique grâce à la sérigraphie blanche sur le cadran soleil noir associée à une aiguille de seconde vernie du rouge identique à celui du bouton-poussoir. Le mouvement est visible à travers une glace de fond en verre rouge teinté dans la masse.

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L’Hippo DODO On connaissait les grigris et autres bijoux ethniques et symboliques. À offrir ou à s’offrir, votre nouveau copain de l’été sera un petit hippopotame en or signé DODO. Plein d’humour et de tendresse, ce petit totem vous dira combien «l’amour peut être énorme». Tendre, original, on aime son design poli et épuré, la simplicité de son lien d’attache, son allure à la fois novatrice et intemporelle! L’hippo a été assez peu utilisé dans la mode et les accessoires… Il est temps de changer cela, non?

In the mood for rose Jeunes pousses, premiers émois, envie d’être et de grandir. Dior Addict 2 est le petit frère du parfum éponyme. Une nouvelle expression pour une nouvelle fragrance.

Charmants serpents Serpentine de Roberto Cavalli s’enrichit d’une nouvelle version, créée autour de la fleur de manguier et du musc. Parfum exubérant et enveloppant, l’eau de toilette Serpentine laisse dans son sillage ses notes de lys d’eau, de fleur de manguier de mandarine, de mimosa, de santal et de framboise. Une succession d’émotions colorées et grisantes, emprisonnées dans un flacon reprenant le motif des serpents entrelacés et sculptés en bas-relief. Signes caractéristiques de Serpentine, Roberto Cavali les transforme en joyaux, le bouchon en argent ajoutant encore un élément distinctif à une ligne précieuse. La gamme d’eau de toilette Serpentine compte également, cet été, un body spray.

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Il ne s’agit pas d’un simple numéro, d’une version bis, mais bel et bien d’un parfum à part entière. Habillé de lumière, d’une couleur rosée métallique, couleur de la jeunesse et de la féminité, Dior Addict 2 affiche avec force un logo très couture qui le sigle de son chiffre double et délivre des notes hespéridées (pamplemousse, orange, bergamote) auxquelles viennent s’ajouter des accords floraux, de santal, d’ambre. Une nouvelle fragrance destinée aux tendres baby dolls, adeptes de la pink attitude et pétillantes d’énergie. Girly à souhait, la gamme comporte également un Lait scintillant pour le corps Dior Addict 2 dont la texture hydrante teintée de rose et égayée de fines nacres argentées est un ravissement pour le corps.


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«…On est dans l’élément, on peut

aller jouer avec un vent de vallée, se déplacer… » Dès qu’on lâche le largueur rapide, le décollage s’effectue… c’est le calme.

Claude, comment passe-t-on de la direction d’Oxygen aux manettes de la montgolfière immatriculée LX-DOT? «L’histoire commence en 1974 lorsque mon père lit dans un journal que l’on peut faire de la montgolfière au sud de Bruxelles. Il décide d’y aller, je l’accompagne, bien que tout petit, et nous rencontrons un instructeur, Gérard Delforge. Il nous présente à Don Cameron, constructeur de ballons qui a développé le concept des montgolfières modernes, avec brûleur à propane, etc. Il n’en fallait pas plus pour que naisse la Commune Aérostatique et que mon père et ses amis issus de l’aviation, Poully Emering, Alfi Feltes, Norry Theisen et Pit Thibo, achètent le premier ballon, celui-là même sur lequel nous volons ce soir, le Feierwôn qui porte nos couleurs nationales et le célèbre lion. Il faut noter que c’est la quatrième enveloppe depuis son vol inaugural de 1975. Nous avons conservé cette forme avec douze fuseaux. On y tient, à ce ballon-là. Il représente le Luxembourg dans de nombreux meetings.

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Une vraie histoire de famille et de passion! Comment a-t-elle grandie, cette Commune aérostatique, depuis plus de trente ans? «Créée par cinq pionniers passionnés, elle compte maintenant 90 membres, dont 28 pilotes, et dispose de huit ballons. Elle possède, depuis 1977, une école préparant les candidats au brevet de pilote pour ballon libre. Depuis, ceux-ci participent régulièrement aux compétitions internationales, parfois organisées sur notre territoire. Quelle est la marche à suivre pour devenir pilote? «D’abord, obtenir la licence d’entraînement délivrée au candidat âgé de 16 ans minimum et en possession d’un certificat médical délivré par un médecin agréé par le ministère des Transports. Après l’acquittement d’un droit d’entrée unique et du droit de participation aux cours théoriques, le candidat se voit remettre la documentation, les livres, les cartes et le petit matériel indispensable. Ces cours théoriques sont sanctionnés par un examen auprès de ce même ministère. La formation pratique peut débuter parallèlement. C’est généralement après une vingtaine d’heures que l’élève sera apte à passer l’examen pratique en présence d’un examinateur agréé.

Les brûleurs rugissent déjà, Feierwôn est prêt pour le décollage. Pourquoi Beaufort comme point de départ de notre voyage? «Nous avons différentes sources d’informations pour la météo et particulièrement un ‘modèle’ américain très précis sur quatre jours. Je savais donc qu’il allait faire beau aujourd’hui. Puis on affine au fur et à mesure qu’on s’approche de la date du vol. On prend aussi les informations de l’aéroport de Luxembourg et on se resserre sur le très local. Du nord au sud du pays, il peut y avoir de grandes différences. Je savais aussi qu’il y aurait un vent du nord-nord-est, j’ai donc choisi le point de décollage en fonction de ce vent. On doit aussi éviter les zones de contrôle autour de l’aéroport, qui s’étendent jusqu’au nord de Junglister. Nous allons donc rester franchement dans le nord de Lorenzweiler et Junglinster et rester en dessous de 800 mètres, sous le ‘plancher’ de la zone. Que se passe-t-il si vous évoluez dans les zones de contrôle? «On essaye de les éviter, mais dans le sud, c’est très délicat. Il faut alors toujours avoir un contact radio. Le soir, si nous dépassons Wecker, il faut contacter l’aéroport.

Photo: Andres Lejona

Annonay, 4 juin 1783, les frères Montgolfier réussissent le premier vol d’un objet construit par l’homme. Le 19 septembre de la même année, un coq, un canard et un mouton, deviennent les premiers passagers de l’air sous les yeux ébahis de Louis XVI et de sa cour. Le 21 novembre, Pilâtre de Rozier et le marquis d’Arlandes réalisent le premier voyage aérien, vingt minutes d’un vol historique! Nous avons accompagné Claude Sauber, 1.400 heures de vol, président de la Commune aérostatique du Grand-Duché de Luxembourg, dans la nacelle en osier du «Feierwôn».


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Pas de plan de vol à déposer? «Non, il faut seulement avoir les minimums de visibilité (8 km), rester hors des nuages et assurer la sécurité. C’est le VFR. Nous venons de décoller et passons 300 mètres QNH dans une atmosphère très calme et un silence seulement ponctué par l’allumage régulier des brûleurs. «C’est ce qui nous fascine à chaque vol. Avant le décollage, vous avez pu voir du mouvement quand on gonfle l’enveloppe avec le ventilateur, les équipiers et les gens s’affairant autour. Aujourd’hui, sans vent, c’est tranquille. Mais avec du vent, le ballon a tendance à tirer, à vouloir partir, c’est très animé. Dès qu’on lâche le largueur rapide, le décollage s’effectue… c’est le calme. De plus, la densité de l’air diminuant avec l’altitude, on perçoit les sons qui se transmettent très bien vers le haut. Nous sommes maintenant à une centaine de mètres et on peut parler avec les gens au sol… …ou entendre une vache ruminer paisiblement... Quelle proximité avec la nature! «On est dans l’élément, on peut aller jouer, prendre un vent de vallée, se déplacer à gauche ou à droite. En compétition, c’est passionnant! Pour arriver à un point X, tout le monde s’imagine que l’on est porté par le vent… on ne sait pas où on va! Mais si, on le sait très bien et on peut même décider de faire demi-tour! J’adore piloter en montagne où on peut faire des vols de six heures allant d’une vallée à l’autre. C’est très beau et on pourrait presque toucher la montagne. Un souvenir de la première compétition? «C’était en 1986, en Autriche et j’avais un ballon beaucoup trop gros. En effet, un petit volume est plus maniable, a moins d’inertie et réagit donc plus rapidement aux changements de direction. En compétition, j’aime toujours piloter seul, donc moins de poids, agile dans la nacelle pour jeter les marqueurs et puis on sait au moins qui rate! Bon… première compétition, championnat du monde, 23 ans donc probablement le plus jeune, très motivé, je n’ai pas arrêté de voler ce jour-là! Tout le monde avait terminé, moi je m’étais trompé dans une des épreuves. Nous avions le choix entre deux

Claude Sauber est directeur associé d’Oxygen, consultant en communication et président de la Commune aérostatique du Grand-Duché de Luxembourg. www.oxygen.lu | www.balloon.lu

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cibles. Nous étions cent ballons, 99 sont allés dans une direction (rires), moi dans l’autre! On m’a aussitôt dit à la radio que ce n’était évidemment pas ce qu’il fallait faire. J’ai réussi à aller vers une cible, mais il fallait en revenir et c’était lent, le vent commençait à changer… après deux heures, tout le monde était au sol et après quatre heures, j’étais toujours en l’air, remonté à trois mille mètres pour essayer de trouver un vent et revenir vers l’autre cible, mètre par mètre. À la fin, je n’avais plus de gaz et le ballon volait tout seul.

Ce soir, la navigation semble parfaite avec les trois antennes en face de nous! «Oui, nous voulions rentrer sur Junglister et cela semble marcher. La vitesse est d’environ 8 km/h. Je vais monter et vous verrez qu’on va accélérer. C’est un magnifique soir pour faire un vol, avec une petite couverture nuageuse d’altitude, on a pu décoller tôt. Si le ciel est dégagé, il y a plus de thermiques et il faut attendre. On n’aime pas les mouvements thermiques, contrairement aux pilotes de planeurs qui eux, les recherchent.

Quel est le vol qui vous a le plus marqué? «C’est mon premier solo, un moment qui m’a rappelé mon premier solo en tour de piste en avion. Mon instructeur est sorti et j’ai décollé…

On approche de l’atterrissage, survolant un parcours de golf puis un troupeau de vaches très intéressées, comment choisir l’endroit idéal? «Approche douce à une altitude double de celle des obstacles. Comme le vent n’est généralement pas le même au sol, on va descendre et le laisser me dévier vers la gauche ou vers la droite. On choisit alors l’endroit, de préférence un pré fauché… Je vais me poser là, au bord du chemin, dans la petite prairie, dépassant ces chevaux. Il faut respecter la propriété des gens, des cultivateurs et ne pas effrayer les animaux. Nous avons un code d’éthique relationnel avec les gens et l’environnement…

Mais on ne peut pas faire de tour de piste en ballon? «Non et c’est un autre plaisir en montgolfière. Chaque vol est unique, je n’ai jamais fait deux vols semblables. La petite aventure de l’atterrissage est aussi à chaque fois différente, ainsi que l’accueil des gens. Malcom Forbes, qui avait un château en Normandie, à Balleroy, invitait chaque année des pilotes à participer à des rassemblements de ballons. J’y suis allé une fois (on ne pouvait pas y participer plus). Je me pose dans ce superbe cadre et, aussitôt, le fermier arrive avec du calvados! C’était à huit heures du matin en guise de café-croissants (rires). Il nous a ensuite invités dans sa petite ferme! Récemment à Chalons, nous avons logé chez des vignerons… Pas mal non plus! Nous sommes proches de la nature et des gens.

…et c’est à la lueur des phares de la voiture de l’équipe au sol et à genoux dans l’herbe du pré, qu’avec le photographe, nous sommes «baptisés» par Claude – une tradition après un 1er vol… Le feu, l’herbe et le champagne! || Propos recueillis par Jacques Demarque

Quatre montgolfières coups de cœur

Cette photo de Claude Hermes lors d'un vol du matin au nord du Grand-Duché résume la splendeur des vols en ballon et la proximité à la nature. Inoubliable!

Feierwôn: Première montgolfière luxembourgeoise avec laquelle l'histoire de la montgolfière a débuté au Grand-Duché en 1974. L’interview a été réalisée à son bord.

Jules 1: Ballon de compétition avec lequel j'ai noué une très grande complicité lors des championnats internationaux – il m'arrivait même de lui parler en vol!

Jules 2: A remplacé Jules 1 lorsque celui-ci avait pris l'âge. Bien entendu même remarque pour les rapports très particuliers pilote-machine.


Faire de chaque jour un jour meilleur Sodexho a pour vocation d’Améliorer la Qualité de Vie au Quotidien de tous ceux qui vivent en collectivité: les jeunes dans les écoles, les patients à l’hôpital, les adultes sur leur lieu de travail, les seniors dans les résidences spécialisées. A l’écoute de nos clients et consommateurs, nous adaptons en permanence notre offre de services à leurs attentes: RESTAURATION ET SERVICES :

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Le green est dans le sac On dit souvent que pour être au top, il faut avoir les bons outils. Le golf est un sport exigeant. L’équipement, longuement choisi, dûment testé, doit l’être aussi. Quoi de mieux, alors, qu’un très beau sac de transport pour les clubs de la prouesse? Ce très beau sac Hugo Boss est en toile blanche, infiniment robuste pour vous suivre, par tous les temps, sur les greens. Bien pensé, il dispose d’une quantité de rangements intelligents, d’un mousqueton d’accroche pour les clefs et autres serviettes, d’un pied de support pour une bonne tenue au sol, d’une sangle confortable pour le porter à dos et d’une poignée solide. C’est à vous de le garnir et de putter dans les règles!

De l’art du rasage L’homme moderne, soucieux de son image, utilise de plus en plus les cosmétiques afin de parfaire son élégance. Étape incontournable d’une allure parfaite, le rasage. Acqua di Parma propose une collection de produits entièrement masculins, destinés aux hommes exigeants.

Just Time it! Les nouvelles montres Nike ont été remarquées pour leur design résolument moderne et original. Inspirées du sport et de celles et ceux qui le pratiquent, elles sont à présent de véritables accessoires de mode à un prix très raisonnable. Celle-ci n’échappe pas à la tendance avec un large bracelet souple et confortable et un écran panoramique à affichage digital très high-tech. Résistante à l’eau et aux éraflures, cette montre, en plus d’être fonctionnelle, avec son chronomètre et ses différents modes d’affichage, est à la fois élégante et sportive. À s’offrir pour l’été, pour la plage, la piscine, les sports nautiques ou tout simplement les loisirs.

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L’art du rasage a été redécouvert par les nouvelles générations, qui s’adonnent avec plaisir à ce geste traditionnel remis au goût du jour. Unissant design novateur et association élégante et singulière de matériaux et de couleurs, la Collezione Barbiere de Acqua di Parma se compose de produits exceptionnels pour toutes les étapes d’un rasage parfait. Gel de rasage émollient, crème moelleuse pour le blaireau, pinceau pour la barbe en blaireau, rasoir pour la barbe, lotion tonique régénérante, baume frais hydratant… Toute la collection donne une interprétation contemporaine des accessoires classiques du rasage, dans l’expression du design italien le plus sophistiqué pour un visage net, synonyme de charme et de savoir-vivre. Rens: www.acquadiparma.it, + 32 2 642 26 27.


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Garden-party La famille Weber Q. s’agrandit. Elle accueille le dernier de sa gamme de barbecues, le petit modèle électrique Q140, à emporter partout avec soi. Forte du succès qu’a rencontré Weber Q l’année dernière avec le barbecue Baby Q portable, que l’on pouvait emmener en bateau, à la plage ou à la montagne, la société leader sur le marché lance, cet été, sa version électrique, toujours en petit modèle. Idéal pour ceux qui souhaitent profiter des grillades sans s’encombrer avec un stock de charbon de bois ou une bombonne de gaz, le Q 140 est le plus puissant des barbecues électriques du marché. D’une puissance de 2.400 watts, il dispose d’une grille de cuisson en fonte émaillée conçue pour drainer et évacuer les graisses et des mêmes caractéristiques que ses grands frères de la gamme, avec en plus un design attrayant et une fonctionnalité hors pair. Un plaisir pour les amateurs de grillades.

Man in Black Gucci lance en édition spéciale, la G Chrono Black. Trendy, sportive et ultra moderne, elle se veut l’incarnation du charme au masculin. Affichant le noir absolu, comme taillée dans un bloc de carbone, sobre, d’une classe folle et épurée, la G Chrono Black est le reflet d’une nouvelle virilité griffée Gucci. Son cadran extra-large met en avant la force au masculin et joue sur les contrastes de noir intense et de la signature vert-rouge-vert posée sur l’index à quatre heures. La trotteuse et le troisième bouton-poussoir, également vert, s’offrent, eux aussi, comme une signature de la marque. Véritable bijou-montre, l’édition spéciale G Chrono Black associe ainsi la touche de luxe propre à la maison Gucci à l’hyperactivité de l’homme d’aujourd’hui.

Plein la vue! Design et formes originales. La nouvelle collection de lunettes solaires Theo, créée par Christoph Broich, a tout du must have de l’été. Identifiable entre mille, Theo ne joue pourtant pas sur les formes d’affichage ostentatoire. La marque de mode mise tout sur les codes et son design, devenus aujourd’hui son signe de reconnaissance. Elle s’adresse aux trendsetters, détestant les marques voyantes, recherchant la qualité et l’exclusivité, et propose, cet été, une collection originale, imaginée par Christoph Broich. Parfaits pour lézarder sur les plages, les modèles aux noms prédestinés, Moby Dick, Nemo, Wanda, Ariel, Flipper affichent des montures très graphiques, en titane, disponibles en huit coloris tendances.

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Valerio Spada of Cross Magazine takes us on his personal journey of Milano “Leggo Paperjam a Milano” – Italian

T R AV E L L I N G

Summer Milanese Valerio Spada’s recommendations for a trip to Milan will either have you drooling for Italian food, a couple of rounds of golf or a happy combination of the two…

Valerio Spada was born in Milan 34 years ago and currently lives there, dividing up his work time between Paris and Milan. Fashion photographer and music video director, he has done photo shoots for many magazines worldwide and for major advertising campaigns for Renault, Levi’s, Lycia, Telecom, Vicini and so on. In 2001 he founded Stile Magazine with a couple of friends, and in 2003 he started Cross Magazine with another couple of friends. “Stile is an ode to success,” he explains. “Cross is an ode to defeatism.” So there it is in a nutshell, then. He also teaches fashion photography in Milan. Valerio comes across as quite witty and his choices are so friendly and personal you wish the guide and his friends came along with the recommendations as a package deal. Hopefully it reflects the kind of warm Latin reception any tourist could hope to receive from the inhabitants of Milan. And of course, one can expect natural sunshine as well! When asked where he likes to take a walk, Valerio replies, “This is easy. My favourite area is around Porta Genova. There you’ll find probably the best (according to my opinion) restaurant in Milan, Il Giardinetto (19, via Tortona, +39 (02) 83 93 807). Not crazy prices, but the right prices, and amazing cucina piacentina. Don’t miss for any reason ‘il ciambellone con coppetta di mascarpone con sopra una spolveratina di cacao!’” (Phew – now there is a mouthful.) Tell them Valerio suggested it. “It is a special cake they do like nobody else on earth. You’ll thank me for the rest of your life.”

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Once happy and out of Giardinetto, you can take a walk to the Navigli area, which Valerio calls, “a bit messy in summer, but full of small pubs and strange places.” Another restaurant Valerio likes to suggest is Matto di Bacco (39 Viale Romagna, +39 (02) 70 63 70 35). “Please ask Francesco for his chocolate cake with panna e fragole.” If you like to have a pizza, then go to Margherita & Pummarola (2 Via Piermarini, +39 (02) 33 61 47 85). Here Valerio tempts our appetite even further by suggesting, “Latteria”, a special pizza with four different cheeses and no tomato. How can a tourist burn off some calories after such food? “If you like to play golf (as I hope) I can suggest a couple of places.” Golf & Country Club Castello di Tolcinasco (20090 Pieve Emanuele, +39 (02) 90 72 27 40) is half an hour from Milan in a lovely setting. This golf club, which includes a 16th century castle, hosted the Italian Open this year and will host it next year as well. This is a 36-hole golf course designed by Arnold Palmer and Valerio suggests that,

“if you need a lesson, ask for Mr Bordoni, who is a good friend and a lovely person.” Valerio also recommends Golf Club Le Rovedine (+39 (02) 57 60 64 20) only 8 km from the centre of Milan, “If you have a chance to take a lesson, do so with Mr Marsala, one of the best teachers I know.” Shopping, shopping, shopping. One tends to think of fashion when one thinks of Milan, but Valerio says that for him the words “fashion” and “special” are opposites. (Make with that what you will.) He does propose Biffi (6 Corso Genova, +39 (02) 83 11 601) where he says you will find the latest collection from many designers, but especially Margiela and Yamamoto, which are, “not so easy to find in Milan.” For the best bookstores, Valerio says that there are a couple: Hoepli (3 Via Hoepli) “which is huge and where you can find it all”, and another one, a little more intimate, a bit fashion oriented on the second floor, Librerie Milanesi (1 Via Verdi), ten meters from Piazza della Scala. “Then once you have spent loads of money,” Valerio says, “it is time to relax on the


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Festival Latino Americando Latin America hits Milan with a bang 15.06 – 15.08. 2006 (annual) Forum, 6 Via G di Vittorio +39 (0) 322 47679 www.latinoamericando.it

Sinead O’Connor in Concert Teatro Smeraldo 07.07.2006 @ 21.00 +39 (02) 29 00 67 67 www.ticketone.it

Sky Doll © Barbucci&Canepa/ McProductions-Soleil

©Robert Doisneau, 1950

Photography Summer in Milan (Estate Fotografia Milano) Palazzo Reale 01.06 – 01.09.2006 not Mon (annual) Estate Fotografia Milano Website www.estatefotografia.it

Fumetto International Trasformazioni nel fumetto contemporaneo Huge collection of cartoons and the “fumetto art” 18.05 – 03.09.2006 La Trienalle di Milano Viale Alemagna, 6

other side of the street,” at the famed Bar Cucchi (+39 (02) 89 40 97 93) very close to Porta Genova. Next, as a nightspot Valerio goes to Rew (Via Savona 10, +39 (02) 58 11 16 49. Opening 12 pm - 3 pm and 6 pm - 2 am). Colourful, with romantic tables under satiny canopies by candlelight, Rew is a popular venue. “Ask for Checco,” says our guide, who nicely adds this personal touch to his recommendations. As always, paperJam asked the monthly travelling guest what makes the highlighted city special. “Why I consider Milan unique,” Valerio muses, “and what I can do in Milan that I cannot do anywhere else... well this is kinda personal, but true. Milan is the only town on earth where I can have breakfast with my ‘bro’, then do casting in the late morning for a magazine that I founded in this town, then go play golf in the afternoon with a couple of friends. Later, I can go with my girlfriend to see my dear friend Vinicio Capossela at his concert in Smeraldo Theatre (Piazza XXV Aprile, 10 (zona 1), + 39 (02) 29 00 67 67, www.teatros-

Il Leone d'oro la Biennale di Venezia ©2005

©2005 Officine Smeraldo

© 2006 LatinoAmericando srl - All rights reserved

Cars. The new Pixar movie 25.08.2006 “You’ll laugh for a couple of hours… then eat in the places I recommend.” www.carsilfilm.it

The Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica (Venice Film Festival) Lido di Venezia “not very Milanese, but…” 30.08 – 09.09. 2006 +39 041 272 6501 www.labiennale.org

Photo: Giusy Labanca

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TM & © 1986- 2006 Pixar. All Rights Reserved.

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meraldo.it) by night singing his marvellous song ‘Resto qua’ closing the gig, while I’m on stage with my super8 Bolex runnin’ and my girlfriend is relaxin’ watching the show down there somewhere, then havin’ an after-concert party at all’Osteria del Treno (Via San Gregorio, 46-48, +39 (02) 67 00 479). All in the same day. This, I cannot do anywhere else in the world, and it is pretty special. But it’s hard to explain. You really gotta live it.” A lifestyle of good friends, good food, sunshine and singing. The charmed life of a very charming man. Who could resist the warm and friendly atmosphere of Valerio Cross’s Milano? || Mary Carey

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Soyez un Chef avec… Sébastien Sarra, Brasserie Guillaume Luxembourg…

… Linguine aux palourdes, asperges vertes et tomates cerise Ingrédients pour 4 personnes: 12 tomates cerise grappe 8 asperges vertes 5 gousses d’ail

24 palourdes fraîches 500 g. de linguine 5 cuillers à soupe d’huile d’olive

Persil plat Rucola Sel, poivre

Laver les tomates et réserver. Éplucher les asperges, les cuire al dente, refroidir et réserver. Cuire les linguine al dente, refroidir et réserver. Dans une grande poêle, faire chauffer l’huile d’olive, l’ail écrasé, y jeter les palourdes vivantes. Assaisonner. Cuire à feu doux dix minutes et couvrir pour laisser sortir le jus des palourdes. Ajouter les linguine en mélangeant bien le tout. Rectifier l’assaisonnement. Ajouter à feu doux les tomates coupées en deux et les asperges tronçonnées. Hors du feu, ajouter le persil haché. Dresser sur assiette et décorer avec le persil plat et la rucola. La même recette peut être exécutée avec en plus, langoustines, crevettes, homard, étrilles.

Photo: Andres Lejona

Brasserie Guillaume, la maison du carpaccio et du homard 12-14, place Guillaume (Centre-ville) Tél.: 26 20 20 20 Fax: 26 20 19 18 bg@pt.lu

SON VIN PRÉFÉRÉ: Corton 1997, Faivelay SON RESTAURANT PRÉFÉRÉ: Mosconi à Luxembourg

à table: Les chaleureuses boiseries du Thailand et le décor post colonial du Celadon ont accueilli le Festival Ramayana édition 2006. Une excellente occasion de découvrir ou redécouvrir la culture thaïlandaise à travers ses mythes et sa cuisine. Restaurant Céladon 1, rue du Nord (centre) Tél.: 47 49 34 Fermé sam. midi et dim. Restaurant Thailand 72, avenue Gaston Diederich (Belair) Tél.: 44 27 66 Fermé sam. midi et lun. Congés d’été du 15 août au 3 septembre. 210

Envie de déguster un puro «Edición limitada» accompagné d’une grappa d’exception? Désir d’être choyé comme un habitué gourmand? Plaisir d’une soirée musicale ou d’un joyeux moment entre amis? Basta Cosi propose tout cela dans son Lounge qui vient de rouvrir. Parquet, murs pistache, velours, miroirs et photophores créent l’ambiance. À partir de 18h, sauf dim. Basta Cosi 10, rue de Louvigny (Centre ville) Tél.: 26 26 85 85

Nouvelle adresse pour Diego Castello (Patagonia) et Fernando Gutierrez qui invitent les amateurs de bonnes bouteilles, chaque premier lundi du mois, de 17 à 21h. La maison est connue pour ses produits exclusifs d’Amérique latine. Nouveauté 2006: le champagne BaugetJouette et le crémant de Bourgogne rosé, L’Or de Parigot. Latina S.A. 20, rue de Bettembourg (Hesperange) Tél.: 26 44 04 14 Fax: 26 44 04 15 diegovinos@yahoo.fr

Les Caves Krier Frères ont présenté leurs crus de l'excellent millésime 2005, ainsi que la nouvelle édition limitée «SignARTure», réalisée en collaboration avec l’artiste international Jeffery Beardsall, présent à cette occasion. Cette édition limitée est disponible en caisse bois de trois ou six bouteilles (pinot gris, rubis et riesling) de 75 cl. Caves Krier Frères Remich S.A. 1, montée Saint Urbain (Remich) Tél.: 23 69 60-1 Fax: 23 69 60 60 www.krierfreres.lu


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Photos: Luc Deflorenne

Aurélio Angius (Tempo)

Manu Roche (BT Infonet)

Giuseppe Parrino (Restaurant Trattoria Toscana)

Jacques Demarque (Explorator)

Docteur Robert Berwick, Vanessa Gourdange (Tempo)

Francis Gasparotto (Tempo)

Jorg Steinbrech (Ambiances Steinbrech)

Angeline Gautier (Galerie HofHaus)

Alain Calliste (Artiste verrier)

Stéphane Otzenberger (Louis Vuitton)

Marc Neuen (Monster.lu, Emresa)

Le club paperJam invité par…

… la Trattoria Toscana Animation place Guillaume II pour le dernier week-end de l’Octave et l’apéritif «alla Toscana» servi sur la terrasse de la sympathique trattoria aux allures de vacances en Italie... La fraîcheur de la soirée est vite vaincue par les quelques verres de Lambrusco Amabile servis avec un savoureux choix de charcuteries et de fromages italiens. Ce «frizzante» fermentation naturelle d’Emilia Romagna 100% grasparossa, robe rubis aux reflets violacés, nez fruité, doux et harmonieux revient à la mode en Italie. Il peut être servi frais ou sur glaçons. Monsieur Parrino, excellent hôte, nous convie ensuite à prendre place sous le lustre de Murano, dans le petit salon qui nous est réservé. Il connaît très bien son sujet et va commenter mets et vins avec brio! Nous commençons le dîner avec les Antipasti della Trattoria Toscana et un Vernaccia di San Gemignano blanc. Ce D.O.C. Cepage vernaccia à 90% dévoile une robe jaune paille à reflets dorés, au nez très vineux, pommes et fleurs blanches, rond en bouche, petites notes acidulées. Des Abruzzes Montepulciano Chronico 100% montpulciano, vendangé manuellement, à la robe rubis intense aux reflets grenat et nez puissant, bouche robuste et harmonieuse, tannins bien équilibrés, accompagne le Penne alla Norma puis le Lapin au vinaigre balsamique, pollenta grillée. Nous terminons ce transalpin dîner avec le mini-ananas farci à la meringue italienne et flambé au maraschino et les plus gourmands dégustent une grappa de «derrière les fagots». Le service est attentif et souriant. || Jacques Demarque 212

Trattoria Toscana 10, place Guillaume II, Luxembourg (Centre-ville) tél.: 22 04 93 fax: 22 04 96 www.trattoriatoscana.lu


Là où j’aime et suis aimé, là est mon pays. Un lieu où apprécier dans la joie l’art, la littérature et la gastronomie d’Italie.

Altrimenti Libreria & Caffetteria 11, rue Sainte-Zithe L-2763 Luxembourg tél./fax (+352) 26 89 77 36 e-mail: info@altrimenti.lu www.altrimenti.lu

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ÉDITEUR

OURS

Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux MIKE KOEDINGER ÉDITIONS S.A. Administration RC TVA intracommunautaire Cover Photo

Nous avons choisi de la publier chaque mois. La société éditrice de paperJam est détenue indirectement, par une participation excédant 25 pour cent, par Mike Koedinger, éditeur indépendant domicilié au Luxembourg. Le conseil d’administration est composé par Mike Koedinger (président), la société Tempo ainsi que la société Mike Koedinger Management s.à.r.l. La direction générale et la gestion journalière sont de la responsabilité de Mike Koedinger.

Mike Koedinger

RÉDACTION Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux Comité de rédaction

Secrétaire de rédaction Rédaction

Collaborateurs rédactionnels

Photographie

Illustrations

© Mike Koedinger Éditions S.A. (Luxembourg) (+352) 29 66 18 (suivi de l’extension) (+352) 29 66 19 press@paperJam.lu www.paperJam.lu BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie Mary Carey, Francis Gasparotto (Tempo), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Frédérique Moser, Florence Reinson, Carlo Schneider (tailormade) Delphine François (-29) delphine@mikekoedinger.com Mary Carey (-46) mary.carey@paperJam.lu Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@paperJam.lu Frédérique Moser (-47) frederique.moser@paperJam.lu Florence Reinson (-45) florence.reinson@paperJam.lu

Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

ABONNEMENTS Tarifs port compris

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Luxembourg / France-Belgique-Allemagne Abonnement par virement bancaire au compte BCEE IBAN LU87 0019 1655 8851 4000 de Mike Koedinger Éditions; autres pays sur demande 1 x 10 nos / an: 40€ / 51€ 3 x 10 nos / an: 80€ / 145€ Formules grandes et très grandes quantités pour entreprises et institutions sur simple demande. Contactez Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu

Anissa Aïssaoui, Marc Alison, Corinne Briault, Jacques Demarque, Alain Ducat, Christelle Néant, Karine Touati, Marc Vandermeir Laurent Antonelli (Blitz), Julien Becker, Éric Chenal (Blitz), Luc Deflorenne, Étienne Delorme, David Laurent, Andres Lejona, Patty Neu, Michel Zavagno (Blitz) Plonk & Replonk

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO paperJam septembre-octobre 2006

Dossier: Mobilier

GRAPHISME Direction artistique Mise en page

Isabelle Ney et Stéphanie Simon B95211 LU 197 914 67 Conformément à l’article 66 de la loi de 08.06.2004 sur la liberté d’expression dans les médias, la présente mention est obligatoire «une fois par an, au premier numéro diffusé».

Lucien Lux, ministre des Transports Andres Lejona paperJam – édition juillet / août 2006 Ce numéro est paru le 30 juin à 20.000 exemplaires. Il a été édité et imprimé au Luxembourg.

Directeur de la publication

(+352) 29 66 18 - 1 (+352) 26 18 74 77 office@mikekoedinger.com www.mikekoedinger.com BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie

Guido Kröger, Elisa Kern pour xGraphix Kathrin Köhler, Vera Capinha Heliodoro, Judith Hecktor, Marc Berens pour xGraphix

PRODUCTION Chef de production Impression

Rudy Lafontaine Imprimerie Victor Buck Luxembourg

Photo: David Laurent

13_ours

R É G I E P U B L I C I TA I R E Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux Directeur associé Directeur commercial Assistante commerciale et marketing Chargée de clientèle paperJam Chargée de clientèle Explorator Administrateur délégué TEMPO S.A. Administration RC TVA intracommunautaire 214

(+352) 29 66 18 (suivi de l’extension) (+352) 26 29 66 20 info@tempo.lu www.tempo.lu BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie Aurelio Angius (-35) aurelio.angius@tempo.lu Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Christine Biscegli (-32) christine.biscegli@tempo.lu Vanessa Gourdange (-37) vanessa.gourdange@tempo.lu Anne-Catherine Breit (-34) anne-catherine.breit@tempo.lu Mike Koedinger (-21) mike.koedinger@tempo.lu Isabelle Ney et Stéphanie Simon B95212 LU 197 915 68

Pour le numéro de la rentrée, nous aborderons les choix et les stratégies d’achat en matière de mobilier de bureau; nous ferons un gros plan sur quelques réussites en matière d’aménagement open space, nous évoquerons la problématique du rangement et de l’archivage et nous partagerons les réflexions de créateurs sur le concept de bureau moderne. Sans oublier notre guide pratique des professionnels du mobilier pour collectivités, mobilier design, éclairage et aménagements d’espace. Prochaine parution: 22 septembre 2006 Clôture publicité: 8 septembre 2006


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DANIÈLE FONCK DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT DU GROUPE EDITPRESS

Mon bureau

1 | Affiches La Méditerranée m’attire comme un aimant. Parce qu’elle se confond avec le sud de la France, que j’adore depuis ma tendre enfance. Parce qu’elle est pour moi source de paix intérieure, de sérénité, de bonheur. J’adore son caractère, sa force secrète, ses couleurs changeantes. 2 | Tablette de chocolat Le chocolat fait partie de ma vie. Je ne saurais imaginer un jour sans sa saveur, son réconfort. 3 | Visite à Gaza Découverte d’un peuple qui est tout sauf violent. Les Palestiniens sont intelligents, aimables dans le vrai sens du terme, en quête d’identité et de dignité. La géopolitique en fait des combattants faute d’avoir la grandeur d’esprit de leur garantir un avenir et un espoir. 4 | Lampes Migraineuse, j’ai banni toute espèce de plafonnier au profit d’une lumière tamisée. 5 | Recueil de Paul Verlaine L’un des symboles de mon attachement à la langue française. «Je voudrais être une larme pour descendre ta joue et mourir sur tes lèvres…». 6 | Dessin illustrant une citation de Kaleb «C'est grâce aux femmes que la planète n'est pas en miettes». Être une femme? Quelle plénitude! Quel combat, quelle douleur, encore aujourd’hui, dans la vie professionnelle. 216

Photo: Andres Lejona

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INDEX

Organisations citées 562 entreprises et institutions ont été citées sur les 220 pages dans cette édition. Les noms de personnes et de produits ne sont pas repris. La mise en gras indique les sociétés et institutions qui sont annonceurs dans cette édition.

A

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1Plus 112 3C Communications 107 A1 Grand Prix 46 ABBL 42 Abitare 94 ABN Amro Luxembourg 48, 158 ACA 42 ACCEA 155 Accentaigu 93, 188 Accenture 101 Acqua di Parma 204 Acquarel 56 Act2 189 Added Value 60, 101, 103 Adecco 139 Adem 134 Administration de l'Aéroport 20 Administration des Contributions directes 101, 103 AedesBerlin 70 Aéroport de Francfort-Hahn 18 Aéroport de Luxembourg-Findel 18 Aéroport de Metz-Nancy Lorraine 18 Aéroport de Sarrebruck 18 Air Algérie 18 Air France 18 Albert 1er 211 Alcan 158 ALFI 42, 48, 101, 105 All Access 189, 199 Alltec Solution Provider 105 Almathea Consulting 187 ALPP 46 Altrimentri 213 Amazon.com 114 Ambiances Steinbrech 212 Amcham 48 Andersen 174 Anglo-American 103 Antal 37 Apax Partners 136 Apple 86 Aqua d'Or 56 Arbed 136 Arbeitsamt Sarrebruck 107 Arcelor 42, 74, 77, 98, 115, 118, 174, 188 Arendt & Medernach 64 Asia-Invest 98 ASMT 112 ASTA 62 Astralis 80 Asyris 114 Atelier d’Architecture Paczowski et Fritsch 114 Athlon Car Lease 105 Atoz 45 Atrium Business Park 84 Auchan 68 Audi 113, 141 Audit & Compliance 105 Auto-Tecnic 105 Avaya 86 A'venue International 189, 195 Avery Denisson Corp. 80 AXA Assurances Luxembourg 164 Badenoch & Clark 149 Bang Olufsen 136 Banque de Luxembourg 66, 70, 93, 166 Banque Degroof Luxembourg 164 Banque Privée Edmond de Rothschild 114 Barreau de Luxembourg 97, 107 Basket Club Racing Luxembourg 105 Basta Cosi 210 Batisco 79 BCEE 174 BCL 64 Beckerich 56 Benoy Consulting 137 BenQ Mobile 86 Berkely University 84 BIP 51, 136 Bio-G 62 Biogros 62 Bitburger 56 Blitz 99 Blue Air 18 BMW 105, 134, 136, 141, 142 Bosch Auto 141 Bourse de Luxembourg 127 BPM 68 Brasserie Guillaume 210 Breitling 17 British Airways 18, 20

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Bruxelles South Charleroi Airport 18 Brothers Event Management 187, 190 BT Infonet 212 Bull 86, 93 Bureau Goblet Lavandier & Associés 103 Burroughs 79 Business Initiative 118 C2A Informatique 116 Caceis Bank Luxembourg 110 Cactus 62 Callataÿ & Wouters 80 Canon 53 Caritas 174 Carré Immo 114 Caves Bernard Massard 47 Caves Krier Frères 210 CC make-up 99 CD Associates 179 Cedies 134 Cegecom 80 Cegedel 101 Cegedel Net 101 CEGS 70 Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster 48 Ceodeux 136 CEPL 152, 174 Cercle Marconi 64 CERES 174 CFL 12, 77 CFL Cargo 77 Chambre de Commerce 79, 134 Chambre des Députés 134 Chambre des Métiers 142 Chaux de Contern 118 Cibat 79 Ciel Satellite LP 98 Cirrus Airlines 18 Citrix 84, 101 Citroën 8 CLC 79 Clearstream 42 Clearstream Services 93 Clement SA 79 Clerical Medical International Insurance (Luxembourg) S.A. 55 CNFPC 134 Coditel 115 Codur 64 Coledon 210 Comed 112 Comité des Régions 91 Commissariat aux Assurances 101 Commission européenne 76, 79, 98, 174 Commune aérostatique du Luxembourg 200 Compass Group Luxembourg 166 Computacenter Belux 103, 105 Comvergence 64 Confédération des Classes moyennes 79 Cons La Grandville 6 Conseil d'État 64, 115 Contrex 56 Coopers & Lybrand 107 Coque (La) 188 Cora 94 Cortal Consors 112 CPOS 60, 134 Créateam 107 Crédit Agricole Luxembourg Private Bank 158 Cristaline 56 Cropmark 112 CRP Gabriel Lippmann 76, 134, 136 CRP Henri Tudor 83 CRTE 56 CRVC 141 CSIS 50 CSS 103 CSSF 48, 93 CTG 54 CTI Systems 118 DCE Consultants 107 Deco Jardin 60 Delhaize 80, 112 Deloitte Luxembourg 101, 103, 105, 107, 114, 126 Delphi 107, 134, 141 Design Luxembourg 112 Deutsche Börse 42 Dexia 75 Dexia BIL 93

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DHL 68 Diericks, Leys Luxembourg 54 Digital Studio 60 Dimension Data Financial Services 93 D-Link 86 DLSI 183 Dodo 198 Dofasco 98 Dotcom Luxembourg 60 DTZ Luxembourg 103 Dutch Police 84 d'Wort 42 EADS 42 eBay 68 e-connect 60 Economist Club Luxembourg 95 Ecotrel 105 Éditions Le Publieur 42, 85 Editions Promoculture 85 Editions Smartbooks 85 Editpress Luxembourg 80, 216 Editus 46, 65, 101 EFA 50 eFinancial Careers 169 EGB 114 Electro-Auto SA 116 Emotion event management 190 Emresa 105, 212 Enron 174 Entreprise des P&T 92, 117, 188 Entreprise Policy Group 79 Ernst&Young Luxembourg 101, 105, 168 Erpelding & Henx ADF 76 Etilux 116 Eurobéton 118 Eurocommerce 79 Eurogroupe 74 EuroLuxCargo 77 Euromat 79 Euronext 42 European Federation of Bottled Water 56 Europrinces 190 Events & More 101, 103, 105, 191, 192 Evian 56 Explorator City Guide 85, 143, 212 Fastnet 50 FC Design 105 FC Schifflange 126 Fedex 68 Fedil 118, 134 FJD 79 FNR 76 Fondation Cartier 66 Fondation de l'architecture et de l'ingénierie 70 Fonds du Logement 96 Fonds National de la Recherche 100 Ford 69 Fortis Assurances Luxembourg 112, 171 Fortis Banque Luxembourg 50, 168 Foyer 131 Franklin Templeton & Mutual Series Funds 48 Fraunhofer Institut 134 Fujitsu Siemens 81 Galerie Clairefontaine 112 Galerie HofHaus 212 Garage Carlo Schmitz 105 General Motors 141 Gerolsteiner 56 Global reporting Initiative 174 Goethe Institut 70 Goodyear 134, 141 Grande Région 188 Gränges 158 Group 4 Securicor 116 Group Danone 56 Groupe AXA 164 Groupe FNP 79 Groupe Reichert 152 Groupe Sodexho 58 Guardian Automotive 134 Gucci 206 Guido, Glass & Partners 112 Habiter 46 Hamburg International 18 Hapag Fly 18 Hary Pütz 79 Hays Luxembourg 106 Hilton Copenhagen Airport 103 Hilton Imperial Dubrovnik 103 Hilton Luxembourg 103 Hirapharm 68 Hoffmann Frères 112 Horeca 56 Hôtel Ibis 74 Hôtel Le Royal 110 HP 89 HP/Compaq 105 HR Services 183 HSBC Investment Funds 48 HSBC Securities Services 215

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Hugo Boss 204 IAS 174 I-BC Group 114 IBM 92 Iceland Express 18 IEE 134, 170, 136 IFA 174 IFBL 108, 134, 152 IFCC 98, 111, 152 Ikea 94 Ikogest 114 ILEA 76, 134 Imprimerie Faber 93 INFPC 152 ING Luxembourg 80, 110, 188 Institut d’Études européennes 91 InTech 130 IntelliNet 107 International School of Luxembourg 55 Investar 136 IP Trade 86 Ipso Facto 112 Iris Luxembourg 101, 105 IUIL 91 Jacques Dessange 99 Jeunes Restaurateurs D'Europe 99 Job Partners 90 Jobs.lu 185 Jones Lang LaSalle 114 JP Morgan 132 Kaspersky Lab 86 Kaupthing Bank 49 KellyConsult 48 Kesseler 142 Key Job 157 Kienbaum 187 KLM 18, 20 Kneip Communication 105, 116 Kodak 86 Kompass 46, 101 KPMG 121, 170 Kyocera 86 La Luxembourgeoise 80 La Trattoria Toscana 212 La Voix du Luxembourg 74 Laboratorios Clausen 68 Latina SA 210 Le Jeudi 74 Le Monde 74 Le Péché Mignon 103 Le Quotidien 74 Lease Plan 31 Lemogne 114 Lexar 84 Lexmark 86 Lexus 41 Lilith Project 33, 107 Linklaters Loesch 105, 107 Lions Clubs International 70 Lipper Fitzrovia 50 Lloyds TSB International Private Banking 107 Loesch & Wolter 105, 107 LOHRD 158 Lombard International Assurance 104, 172 Loterie nationale 4 Louis Vuitton 212 Luxair 12, 18, 20 Luxair Tours 18 Lux-Airport 20 Luxembourg 2007 99 Luxembourg et Grande Région, capitale européenne de la culture 2007 188 Luxembourg Online 80 Luxempart 136 Luxexpo 107 LuxGSM 10, 85, 92 Luxinnovation 118 Luxlait 62 Madéco 79 Mangrove Capital Partners 27, 84, 114 MarchFirst 103 MarkCom 101 Master Card 61 Mediation 192, 193 Mercedes 59, 101, 105, 136 Michelin 142 Microsoft 76, 85, 84, 101, 116 Microtis 179 Miele 125 Mikado Publicis 101, 112 Mike Koedinger Éditions 85, 99 Ministère de l’Égalité des chances 85 Ministère de la Coopération 12 Ministère de la Culture 66 Ministère de la Santé 37 Ministère de l'Economie 74, 101 Ministère des Finances 12, 101 Ministère des Transports 12, 20 Ministère français de l’Éducation nationale et de l’Emploi 152 Minsitère du Trésor et du Budget 48

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Mittal Steel 42, 74, 115 MLQ 118 Moët & Chandon 197 Monster.lu 60, 82, 105, 158, 165, 212 Mosconi 210 Moskito Productions 85, 112 Mpulse 92 Mudam Foundation 66 Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean 66 Musée de Grenoble 66 Nashuatec 116 Naturata 62 Nestlé 56 Netcore 92 New Office 181 New York City Museum of Modern Art (MoMA), 66 New York Times Magazine 174 NextiraOne 103 Nike 174, 204 Novelis 76, 158 Novell Luxembourg 84, 112 Nvision 92 NYSE 42 OACI 12 OCDE 100, 134, 174 Oceal 163 Odyssey 114 Oekimmo 62 Office du Ducroire 80 Oikopolis 62 OIT 152 ONU 174 Open Wide 107 Openfield 116 Optique Moitzheim 112, 205 Oxygen 200 P&T Consulting 60 P&T Immobilière 92 Packard Bell 101 Panalpina Luxembourg 105 paperJam 76, 82 Parmalat 174 Parrot 86 Paul Wurth 70 Pechiney 158 Pepper&Salts Events 105 Perrier Group 56 Philharmonie 188 PIXmania 103 Pizza Hut 112 POG 134 Porsche 134, 141 Prefalux 79 PricewaterhouseCoopers 101, 133, 134, 172 Profil 42 Project Partner 207 Pro-Learning 93 Property Partners 114 PubliMed 107 PwC Academy 102 Pygmalion 129 Radio socioculturelle 60 Randstad Interim 145 Randstad Recruitment & Selection 173 RBC Dexia 50 Repères Communication 112 RH Conseils 107 Ricoh 86 Robert Half Financial Services Group 107 Robert Walters International 82, 181 Roberto Cavalli 198 Rockhal 188 Rosport Blue 56 Rotarex 136, 107 Rotarex Automotive 136 Rowlands International 107, 158, 161 RTL 60, 64, 105, 128 RT-Log 68 Ruhr-Universität 91 Ryanair 12, 18 Sacred Heart University 98, 90 Samsung 15, 86, 136 San Benedetto 56 San Pellegrino 56 Sarca SA 116 Schaack 79 Schneider Consulting 185 Sd Worx 39 SecureWave 84, 114 Securex 177 Service de santé au travail de l’industrie 118

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Service national de la Jeunesse 60 SES Astra 80 SES Global 64, 98 Severstal 74 Sibelit 77 Siemens 76 Siemens Business Services 85 Simac PSF 93 SIT Group 87, 93 Skype 84 SNCI 115, 136 Social Accountability International 174 Société Générale 107 Société Générale des Eaux Minérales de Vittel 56 Sodexho 52, 203 Sony Ericsson 219 Soteg 142 Sources Rosport 56 Spadel 56 Stadtbahn Saar GmbH 142 Standford University 84 State Street Bank 73, 103 Statec 80 Steria 110 Steria PSF 93 Stoll 211 Sun Microsystems Financial Sector 93 Swiss 18 Swiss Life 167 Symantec 71 Symantec Corp 86 System Solutions 93 Systemat 86 T.TV 72 Tango 2, 85, 92, 107 TAP 18 TDK 118 Technisat 68 Technoport 84 Tele2 Luxembourg 107 Telindus 83 Tempo 99, 212 Tetris 118 Thailand 210 The Director’s Office 48 Threon 151 Topline Distributions 85 Toshiba 86 Toys'R'Us 174 Traiteur Steffen 137 Trends Tendance 74 Turbolux 107 Twin Jet 18 U.S. Fortune Magazine 56 Union Centrale des Arts Décoratifs 66 Union européenne 80 Unisys 79 Université de Cologne 91 Université de Metz 158 Université de Nancy 2 91, 174 Université de Toulouse 174 Université du Luxembourg 76, 91, 100, 174 Université Libre de Bruxelles 91 UPS 68 USG People 107 Utopia 23 Vectis 93 Vedior 35 Veraïn fir biologesch-dynamesch Landwirtschaft Lëtzebuerg asbl 62 Verenegung fir biologesche Landbau Lëtzebuerg asbl 62 Victor Buck Services 116 Vidale & Gloesener 112 Ville d'Arlon 60 Ville de Luxembourg 112 Villeroy & Boch 118 Viva 56 VLM Airlines 18, 20 Volvo 29, 48 Von Roesgen 79 VoxMobile 85, 92, 112, 220 VW 141 WeberQ 206 Wizz Air 18 Wolfgang Goethe-Universität 91 Worldcom 174 Yakumo 86 Yellow.lu 78 z6creation 194 Zenith International 56

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