paperJam novembre 2006

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paperJam || Novembre 2006

LES SIX FINALISTES

Entrepreneur de l’année 2006

Luxembourg en chiffres: 8.844 demandeurs d’emploi – Taux de chômage: 4,3% (31/08/2006). Inflation sur 12 mois: 2,37% (au 01/09/2006). Emploi total banques et PSF: 32.034 (30/06/2006). Patrimoine global des OPC: 1.707,406 milliards d’euros (31/08/2006). Emploi salarié intérieur: 296.607, dont 122.349 frontaliers (01/04/2006).

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Novembre 2006 || 5€ || www.paperJam.lu

média économique et financier


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ÉDITO

Encore un peu de patience… L’annonce, en mars dernier, du lancement de notre initiative d’établir le classement des personnes les plus économiquement influentes du Luxembourg, n’a pas manqué de susciter bon nombre de réactions et commentaires divers. La publication, en juillet, de la liste du millier de «prétendants», n’est pas passée inaperçue non plus. Nombreux ont été les avis et les remarques, parfois critiques mais souvent, heureusement, constructives. Après une longue gestation, qui a duré un peu plus longtemps que nous l’avions prévu initialement, le bébé est enfin sur le point de naître et nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que la Coverstory de notre prochaine édition, à paraître le 17 novembre, sera entièrement consacrée, sur 20 pages, à ce classement inédit au Luxembourg. Nous savions, en lançant cette initiative, que nous allions au-devant de nombreux obstacles, mais ceux-ci n’ont pas arrêté les membres du jury, dont nous pouvons, ici, vous révéler l’identité. Présidé par l’ancien Premier ministre et président de la Commission européenne Jacques Santer, le jury est également composé de Guy de Muyser, ancien Maréchal de la Cour et diplomate, aujourd’hui président du Centre Culturel de Rencontre – Abbaye de Neumunster; Mario Hirsch, ancien rédacteur en chef du Land et tout nouveau président du l’Institut Pierre Werner, ainsi que Yves Wagner, ancien dirigeant historique de la BGL et actuellement membre du conseil d’administration de la société de gestion The Directors’ Office, dont il est également un des fondateurs. Plusieurs réunions de travail, passionnées, animées et riches d’échanges contradictoires, ont été nécessaires pour parvenir à établir un «Top 100», à partir duquel le classement définitif a été établi. Il a notamment été question de peaufiner la méthodologie servant de base à la sélection, afin de ne prêter le flanc à aucune contestation. Sans doute les choix retenus en surprendront-ils plus d’un; sans doute seront-ils controversés, en particulier par ceux qui s’ima-

Guy de Muyser et Jacques Santer animant une des réunions du jury.

Photo: Luc Deflorenne

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ginaient faire partie du lot et qui n’auront finalement pas été retenus. Laissé à la libre appréciation d’un jury souverain, ce palmarès, forcément subjectif, mais pour lequel l’intégrité intellectuelle de ceux qui l’ont établi ne peut pas être remise en doute, alimentera sûrement les débats pendant de nombreuses semaines encore. Il aura alors atteint un de ses objectifs, l’autre étant de devenir un rendez-vous annuel incontournable sur la Place. En 2007, un autre jury sera constitué, une autre liste sera établie et, peut-être, une autre approche méthodologique sera retenue. Et les débats pourront repartir de plus belle autour de l’identité de celui qui sera désigné la personnalité la plus influente du Luxembourg de l’année 2007. En attendant, rendez-vous le 17 novembre prochain pour connaître le lauréat de l’année 2006… || La rédaction

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LE CHIFFRE DU MOIS

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COVERSTORY

16 Six prétendants pour une couronne On connaîtra, le 26 octobre, le nom du lauréat 2006 du deuxième Prix de l’Entrepreneur de l’Année, organisé par Ernst & Young.

DOSSIER ASSURANCES

140 I - Un travail de longue haleine Il aura fallu près d’un an de discussions entre patronat et syndicats pour conclure, cet été, la convention collective du secteur qui sera en vigueur jusqu’en 2008.

146 II - Pour une mobilité sans limite GRAND ENTRETIEN

114 «Stimuler en premier lieu la compétitivité des entreprises» Compétitivité, formation, esprit d’entreprise: Norbert Geisen, Président de la Fédération des Artisans, évoque les contraintes et défis actuels de l’artisanat luxembourgeois, à la lumière de son récent centenaire.

PORTFOLIO PHOTOGRAPHIQUE

122 Tomber la veste

G R A N D S U J E T – R E C YC L I N G

Alors que de plus en plus souvent, les employés changent d’entreprises, voire de pays, se pose la question du traitement de leurs droits à pensions complémentaires.

152 III - Réforme en profondeur Les exigences de la future directive européenne dite Solvency II vont bouleverser la définition des risques calculés par les assureurs.

16 COVERSTORY

Six prétendants pour une couronne

158 IV - Je t’aime… Moi aussi! La clientèle fortunée constitue une cible privilégiée de certains assureurs, obligés de partager un tapis de jeu déjà occupé par les banques.

130 Whose business is your waste? No matter how you slice it (or perhaps no matter how you sort it) the optimum way to manage waste is to produce less. Until that magical day when we eliminate all waste, the collection, sorting, disposal, regeneration and recycling of waste is big business. And more and more, the policy is, if you make waste, you must pay for it.

132 It’s all in the sorting 138 Let’s talk about dirt, baby

164 Guide pratique Assurances Les courtiers agréés par le Commissariat aux Assurances.

C A S E S T U DY – I M P R I M E R I E

168 «Il ne faut pas avoir peur de questionner» Aux yeux de Claude Bertemes (Advantage), les relations entre un client et un prestataire doivent se nourrir d’échanges permanents.

114 GRAND ENTRETIEN

138 Where does it all go?

169 En quoi l'approche que vous avez de votre métier vous permet-elle de vous considérer davantage comme un consultant plutôt qu'un simple exécutant?

Norbert Geisen: «Stimuler en premier lieu la compétitivité des entreprises»

Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de cinq entreprises.

140 DOSSIER

Assurances

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ACTUALITE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, LUXEMBOURG ET GRANDE RÉGION

34 Mariage d’amour et de raison Avec l’entrée en vigueur de Bâle II, début 2007, PME et institutions financières ont intérêt à être unies dans les risques calculés. Une initiative sonde le terrain pour bien le préparer.

36 Lucien Thiel: «Nous vivions au-dessus de nos moyens» Le rapporteur du budget 2007 estime qu’une étape importante a été franchie en retrouvant un certain réalisme après le faste des années 90.

65 Les moyens de la croissance Le secteur de la logistique, où valeur ajoutée et savoir-faire jouent un rôle déterminant, offre un fort potentiel de développement pour le Grand-Duché et la Province de Luxembourg.

84 Un Italien à l’honneur Giovanni Giallombardo, un «ancien» de la Place vient d’être récompensé par le président italien, un an après avoir été honoré par son pays d’accueil.

44 44 Compétitivité - «Nous avançons dans la bonne direction» Le ministre de l’Économie, Jeannot Krecké et le directeur du Statec, Serge Allegrezza, tablent sur une amélioration de la compétitivité du Luxembourg à long terme.

NEWS

42 De la page 42 à la page 100, retrouvez l’actualité des sociétés.

50 Mieux s’informer pour mieux innover Des messages mieux ciblés et des formations tout public vont être élaborés afin de stimuler le «réflexe propriété industrielle» des PME/PMI, trop souvent en léthargie.

94 Property Partners - Un sixième anniversaire et de nouveaux actionnaires

Un colloque a fait le point sur le piratage informatique. Mais le pirate a-t-il vraiment un visage? Répression et utilisateur final ne peuvent pas se tromper de cible…

60 Régime grossissant En dépit des efforts de diversification, la place financière prend, au fil des ans, de plus en plus de poids dans l’économie luxembourgeoise.

«Nous avançons dans la bonne direction»

É V É N E M E N T S – R E P O R TA G E S P H O T O S

92 ALFI NICSA Conference 2006 Pivotal Luxembourg

53 Opération hacker ouvert

COMPÉTITIVITÉ

98 Felten Stein - Bonne(s) impression(s) 111 Cenarp - Anniversaire En grande pompe 113 Lombard International Assurance Facing the unknown 36 LUCIEN THIEL

«Nous vivions au-dessus de nos moyens»

62 A new kind of cultural revolution Suddenly, as if from nowhere, IDS Distribution, “strategically located” in Luxembourg, and exclusive partner for the 2007 Cultural Year, is everywhere. What’s up, Mr. De Cuppis?

84 U N I TA L I E N À L’ H O N N E U R

Giovanni Giallombardo

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RUBRIQUES CHIFFRE DU MOIS

7 Nombre de sacs en plastique fabriqués chaque année dans le monde. PORTEFEUILLE

59 Confidences de Jacques Lanners

P L AY T I M E NOUVEAUTÉS

174 Mode, beauté, accessoires E N T R E T I E N – PA S S I O N S

178 «…Un côté enfantin mais toujours un moment privilégié…» Il y a dans la magie un échange, un retour, c’est comme une réunion de travail.

LU ET VU

72 Revue de presse - Spécial budget 2007 PA R C O U R S

81 La carrière de Marc Hoffmann en cinq dates

T R AV E L L I N G

184 København – the “big little city” This month’s invited travel guide, Rachael Morgan, takes us on a tour of the cosmopolitan Danish city that has become synonymous with style.

59 PORTEFEUILLE

Confidences de Jacques Lanners SONDAGE MONSTER.LU

82 Sur quelle base aimeriez-vous que votre salaire évolue?

RECETTE DU MOIS

186 Soyez un Chef avec… Fabrice Digne, du restaurant Le Digne des Gourmets (à Bascharage)

TECHNOLOGIES

86 Sécurité, téléphonie, logiciels, ordinateurs, périphériques, imprimantes, écrans

C L U B PA P E R J A M

188 Au Papilla Aromarestaurant

UNIVERSITÉ DE LUXEMBOURG

91 Un Master au service de la société DROIT COMMERCIAL

95 Bien s’entendre sur la concurrence CARRIÈRES

103 Changement de poste ou d’entreprise? L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B

109 “State budget: The same procedure as every year, James!”

81 PA R C O U R S

La carrière de Marc Hoffmann en cinq dates

EN COURS

110 Patience et longueur de temps C O M M U N I C AT I O N

112 Nouvelles campagnes MON BUREAU

192 Gunnar Thoroddsen

178 E N T R E T I E N – PA S S I O N S

«…Un côté enfantin mais toujours un moment privilégié…»

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COVERSTORY

Six prétendants pour une couronne

Illustration: www.creativehothouse.com

On connaîtra, le 26 octobre, le nom du lauréat 2006 du deuxième Prix de l’Entrepreneur de l’Année, organisé par Ernst & Young.

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L’entrepreneur idéal luxembourgeois a un peu moins de 52 ans… Une statistique qui n’a strictement rien de pertinent, et que l’on peut s’amuser à établir sur le seul calcul de la moyenne d’âge des six finalistes de la deuxième édition du Prix de l’Entrepreneur de l’Année, organisée par Ernst & Young. Il y a deux ans, la moyenne d’âge des six finalistes était un peu plus élevée (54 ans et demi), mais c’est le benjamin, Nicolas Buck, 36 ans, directeur général de l’Imprimerie Victor Buck, et cofondateur – avec le Belge Renaud Jammar – du PSF Victor Buck Services, en 2000, qui avait reçu les honneurs du jury. «En soi, le prix n'a rien changé dans ma vie. Je paie toujours autant d'impôts et je devrais bien me présenter devant l'Éternel un jour», nous avait-il récemment expliqué, conscient, tout de même, que ce Prix «représente une reconnaissance certaine des efforts de Renaud Jamar et de moi-même. Le vrai bonus est, bien sur le coup de publicité formidable pour la société. Nous sommes fiers d'avoir été la première société à être associée au Prix. Bref, l'impact n'en a été que positif», assure-t-il. Nicolas Buck avait été récompensé pour «son esprit d’entreprise innovateur, sa vision stratégique, son audace et sa persévérance pour assurer la croissance de sa société». Autant de critères qui, forcément, serviront également de référence pour cette deuxième édition, pour laquelle une petite trentaine de candidats avaient, en début d’année, déposé un dossier. «Au final, nous avons eu à traiter complètement 23 de ces dossiers, car certains des entrepreneurs ne répondaient pas aux critères requis», précise Jeannot Weyer, associé commercial & public sectors chez Ernst & Young Luxembourg. Par rapport à l’édition 2004 – pour laquelle Ernst & Young avait eu à traiter 32 dossiers «éligibles» – quelques nouveaux critères de sélection ont été instaurés pour le cru 2006. Parmi eux, l'obligation, pour un candidat, de

détenir une participation d'au moins 10% dans son entreprise. Un seuil qui n'avait pas été formellement établi lors de la première édition, mais qui semblait être devenu indispensable. «Nous estimons que la participation aux risques distingue l'entrepreneur du manager salarié», nous avait expliqué M. Weyer, au moment où avait été lancée cette deuxième édition, au printemps dernier. Autres conditions pour figurer au casting: l’entrepreneur candidat doit diriger une entreprise établie au Luxembourg, ayant au moins trois années d'existence et affichant un chiffre d'affaires annuel supérieur ou égal à 2,5 millions d'euros. Le jury, quant à lui, n’a guère changé. Il est toujours présidé par Norbert Friob et on y retrouve, comme il y a deux ans, Erny Lamborelle (le président de la Confédération luxembourgeoise du Commerce), Georges Schmit (responsable de la coordination générale au ministère de l'Économie et du Commerce extérieur) et Nicolas Soisson (directeur de la Fedil). Nicolas Buck, en tant que lauréat de l’année précédente, a rejoint le tour de table, tout comme Marc Lemmer, représentant de la Fédération des jeunes dirigeants d'entreprises (FJD), qui remplace, poste pour poste, Jean-Marc Fandel. «J'ai accepté de garder cette présidence, car la création d'entreprises est bien plus importante qu'on ne l'a cru pendant longtemps. C'est la seule vraie solution à la problématique de l'emploi, qui est la préoccupation numéro un au Luxembourg, mais également dans toute l'Europe», explique Norbert Friob. Ce jury est intervenu dans la deuxième phase du processus de sélection. Dans un premier temps, en effet, ce sont les équipes de Ernst & Young qui ont procédé à une longue interview de chacun des entrepreneurs candidats, sur la base, notamment, d’un questionnaire standardisé couvrant un certain nombre de critères,


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mais aussi d’une documentation la plus complète possible sur la société (rapports annuels des cinq dernières années, organigrammes, brochures…). «Nous avons fait en sorte de mener ces interviews de la manière la plus objective possible, explique M. Weyer. C’est pour cela que tous les entretiens ont été faits par un de nos associés, soutenu par un senior manager qui a au moins dix ans d’expérience». Les entretiens ont notamment porté sur la bonne santé financière de l’entreprise et l’évolution de son chiffre d’affaires dans son contexte spécifique; l’esprit d’entreprise de son dirigeant, ses motivations, ses ambitions et ses visions; la stratégie mise en œuvre, notamment au regard de la concurrence; la gouvernance d’entreprise; la gestion des ressources humaines; les démarches à l’internationalisation; le sens de la créativité et de l’innovation ou encore l’implication personnelle du dirigeant dans son entreprise. «Il n’y a pas de modèle unique, précise M. Weyer. Pour une entreprise jeune, une forte présence locale sera un atout supplémentaire avant de pouvoir envisager une expansion à l’étranger. La situation est évidemment différente si l’entreprise a déjà une quinzaine d’années d’existence. De même, un jeune entrepreneur sera certainement plus impliqué dans sa propre société qu’un dirigeant plus ancien, qui aura plus de facilités pour prendre du recul. Il n’existe donc pas de critère objectif absolu pour mesurer la performance d’un entrepreneur. Tout est une question de contexte». À la suite de ce travail de collecte d’information, les dossiers ont été transmis à chacun des membres du jury, appelé à constituer sa propre liste de six finalistes, avant que ne soit établie la liste définitive. «Par rapport à il y a deux ans, on a pu noter une identité de vue exceptionnelle de la part des membres du jury, se réjouit Norbert Friob. Nous n’avons finalement eu qu’à discuter sur le maintien, ou non, de deux ou trois dossiers».

Le plus jeune de ces six finalistes – dont vous trouverez un portrait au long des douze pages qui suivent – est Lilian Eche, 39 ans, fondateur de Luxanimation ; alors que deux autres ont moins de 50 ans: Bob Kneip (Kneip Communication), 44 ans et Günter Schmitz (Coplaning), 45 ans. Le plus ancien est Abbas Rafii (Ireco), 70 ans. Les deux autres finalistes sont Antoine Duchateau (Odyssey Asset Management Systems), 52 ans et Nico Daubenfeld (General Technic - Otis), 60 ans. «Autant en 2004, deux des six finalistes s’étaient détachés du lot, autant cette année, la sélection est bien plus serrée», indique Norbert Friob, qui n’en dira évidemment pas plus sur la façon dont le jury a finalement choisi le grand vainqueur. Ce Prix de l’Entrepreneur n’est, évidemment, pas une exclusivité luxembourgeoise. Le cabinet Ernst & Young l’a créé aux États-Unis il y a maintenant vingt ans, et il a fait des petits, un peu partout dans le monde, puisque ce sont aujourd’hui quelque 40 pays qui participent à cette compétition dont notamment, en Europe, la France, la Belgique, l’Allemagne, la Suède, le Danemark, la Suisse, l'Italie, l'Irlande, les PaysBas, l'Espagne et le Royaume-Uni. L’ambition de Ernst & Young, au Luxembourg, était d’encourager les entrepreneurs «à jouer leur rôle de promoteurs d'un développement positif». Les 40 lauréats nationaux se retrouveront, au début de l’année 2007, à Monte-Carlo, où sera alors remise la récompense suprême: le Grand Prix de L’Entrepreneur mondial (aussi appelé «Oscar des Affaires»). Le dernier lauréat avait été Bill Lynch, 62 ans, fondateur et chief executive officer du holding sud-africain Imperial, premier groupe de transport du pays. Il avait succédé, notamment, à Michael Dell (Dell) et Jeff Bezos (Amazon.com). En attendant, rendez-vous le 26 octobre, à Mondorf, pour la remise du Prix luxembourgeois. || Jean-Michel Gaudron


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N I C O D A U B E N F E L D ( G E N E R A L T E C H N I C- O T I S )

«L’entrepreneur a une mission, pas une profession»

Photo: Luc Deflorenne

Le créateur de General Technic, devenue General Technic-Otis, a fait grimper à sa société tous les étages du succès. «Né le 29 mars 1946 à Luxembourg, je fais donc aujourd’hui partie des 12% de Luxembourgeois qui travaillent encore à cet âge». D’emblée, le ton est donné. Celui d’un homme passionné par son métier, par la passion d’entreprendre: Nico Daubenfeld, créateur de General Technic, entreprise devenue General Technic-Otis Luxembourg. L’homme est concis, direct et vif, comme le sont tant d’entrepreneurs. En 1973, après avoir obtenu à Aix-la-Chapelle un diplôme d’ingénieur en mécanique et gestion d’entreprise, Nico Daubenfeld est engagé au Luxembourg par une société américaine spécialisée dans la fourniture de hangars pour avions auprès de l’OTAN. Là, déjà, il développe un système – breveté – pour tracter les avions de chasse au hangar, le tracking system. Mais la volonté d’être son propre patron le tarabuste. En 1975, il crée General Technic, sur base de l’idée d’un ascenseur spécial hydraulique à piston flexible, le Flexhydrator. Une invention qui fera date, au point que des licences sont accordées à des groupes comme Thyssen, etc. «Mon entreprise comptait alors deux départements, précise Nico Daubenfeld. General Technic pour les ascenseurs et Bati Technic pour la vente en gros de matériel de chauffage et de climatisation. Bati Technic existe toujours, de manière tout à fait autonome. Entre-temps, le Flexhydrator a fait de General Technic le numéro un du secteur des ascenseurs au Luxembourg». Un nouveau chapitre de la success-story s’ouvre en 1987, lorsque General Technic fusionne avec le numéro un mondial des ascenseurs, Otis, qui pèse 30% du marché mondial. Mais c’est une fusion à part, exceptionnelle, puisqu’elle laisse toute sa place à l’esprit d’entreprise. «C’est la première fusion que Otis réalise et, surtout, ce géant accepte que General Technic

reste majoritaire, à 60%. Aujourd’hui, General Technic-Otis est le numéro un à Luxembourg. À l’époque de cette fusion, j’avais soudainement un associé très puissant, très structuré, très organisé administrativement. Et coté au Dow Jones! J’ai donc dû apprendre les règles en vigueur dans une grande société comme celle-là». Mais – c’est là le fait remarquable dans cette fusion – «tout en gardant une indépendance unique dans ce groupe, toujours d’actualité vingt ans après, et ce, même après que Otis ait acquis aujourd’hui la majorité dans la société commune».

Sur tous les grands projets Nico Daubenfeld qualifie lui-même de «fulgurante» la croissance qui a suivi, avec un chiffre d’affaires qui, en 1987, était de 1.500.000 euros et qui, en 2006, a dépassé 17 millions d’euros. «La gestion très stricte de Otis a permis ces résultats exceptionnels pour notre métier». Actuellement, General Technic-Otis assure plus de 50% de la maintenance du parc d’ascenseurs au Luxembourg, parc évalué à 7.000 unités. Mais les ventes de nouvelles installations d’ascenseurs représentent plus de 60% du chiffre d’affaires et – surtout – General Technic-Otis est sur tous les grands projets en cours ou futurs, comme dans tous les bâtiments de la Place de l’Europe, la Banque Européenne d’Investissement, la Cour de justice européenne et ses deux tours, le futur siège de Dexia BIL à Esch avec des ascenseurs uniques au monde, etc. Pour Nico Daubenfeld, le véritable entrepreneur est une race rare. «De plus en plus même, car l’État paie trop bien et cela va à l’encontre de l’esprit d’entreprendre. L’entrepreneur, c’est un homme qui a une mission, pas une profession. Cette mission, il la vit 24h/24 et toute sa vie durant. Son entreprise, qu’il l’ait créée ou en ait hérité, est

son ‘bébé’. Il y a identification permanente avec le devenir de cette entreprise et le bien-être de ceux qui y travaillent. Le principal n’est pas de faire des bénéfices à court terme – même si c’est bien sûr nécessaire – mais bien que l’entreprise et ses employés soient toujours au mieux, et ceci pour de très longues années». Si Nico Daubenfeld a décidé de participer au concours, c’est certes pour la notoriété de sa société, «mais aussi, dans un groupe comme le nôtre, pour ma satisfaction personnelle, il n’y a pas à en avoir honte. En outre, j’estime que cette reconnaissance pourrait inciter l’esprit d’entreprise tout court et les entrepreneurs en particulier qui pourraient se cacher encore aujourd’hui». Les ambitions, elles ne manquent pas. D’abord parce que, comme déjà indiqué, General Technic-Otis est N°1 du secteur et continue à y faire l’actualité à la fois par sa présence sur le marché et sa créativité. Ensuite parce que, en entrepreneur passionné, Nico Daubenfeld entend continuer à mettre sa force de travail et de conviction au service du développement de son entreprise. «Je ne pense pas à la retraite. Pour le moment, s’il le fallait, je paierais pour travailler. Mais cela passe par une santé de fer». La question de la succession est d’ailleurs déjà réglée: un pacte d’associés prévoit la reprise de direction de la société par ses enfants, tandis qu’Otis reprendra le tout lorsque Nico Daubenfeld se retirera, et ceci, au moment que lui même choisira. Quant à la qualité principale d’un bon entrepreneur et à la clé du succès, Nico Daubenfeld les résume en quelques mots très nets: «connaître mieux que personne son domaine, avec des qualifications au-dessus du lot; être tenace pour réaliser son rêve; ne surtout pas négliger les gens avec qui l’on travaille et être au contraire comme un père de famille. Sans oublier une combativité sans faille et une dose de chance. Mais la chance sourit aux audacieux». || Marc Vandermeir

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«Il faut un optimisme inébranlable»

Photo: Luc Deflorenne

Odyssey est présente aux quatre coins du monde et a compris que pour continuer à croître et devenir un leader global, il fallait partager le pouvoir et devenir moins «familiale». Un Master en Économie de Solvay (Université Libre de Bruxelles) comme bagage, Antoine Duchateau entre chez IBM en 1979 où il reste deux ans, avant d’intégrer BIS Banking Systems, une société anglaise. Basé au Grand-Duché, il y restera treize ans durant, jusqu’en 1994, année où il perçoit une niche inoccupée sur le marché de l’Investment Management, et décide de créer sa propre société. Odyssey Asset Management Systems naît un an plus tard. «J’avais 41 ans et l’envie de créer quelque chose. J’ai commencé seul, de la maison. Dans les trois mois, on a constitué l’équipe fondatrice de six personnes, qui venaient toutes de BIS. L’idée était relativement générale. Nous voulions rester dans l’applicatif bancaire et financier, ce que nous connaissons bien, et aussi entrer dans la gestion de fortune puisque nous étions au Luxembourg et que nous pressentions que ce domaine allait croître», résume M. Duchateau, aujourd’hui résident suisse. L’entreprise s’est lancée avec un capital de départ de 25 millions de Luf. «C’est insuffisant pour développer un produit bancaire. Il nous fallait donc trouver un produit existant à distribuer, ce qui a pris six mois. En attendant, nous faisions de la consultance», poursuit-il. C’est en Suisse, auprès de la Banque Cantonale Vaudoise (BCV) que la petite équipe a trouvé son bonheur. «Nous avons signé un contrat de distribution exclusif et créé une activité de distribution et de maintenance. Deux ans plus tard, nous avons racheté le produit de la BVC, qui est en même temps entrée dans le capital, injectant 600 millions de Luf. Nous avons créé une société de software à part entière. En 2000, nous sommes passés à la vitesse supérieure, en nous implantant en Angleterre et en commençant à étoffer le produit».

Aujourd’hui, l’entreprise – qui, au passage a racheté quelques sociétés – emploie 120 personnes au Luxembourg sur un total de 420 salariés. Odyssey compte des bureaux à Genève, Zurich, Lugano, Bruxelles, Londres, Madrid, Francfort, Munich, Hambourg, Singapour, Tokyo, New York, Dubai et Melbourne. En avril dernier, le venture capitalist Apax Partners entre dans le capital d’Odyssey, rachetant la part de BCV et procédant à une augmentation de capital, portant sa participation dans l’entreprise à 20%. «Les moyens dont dispose Apax sont beaucoup plus importants. L’objectif est de créer une société leader de façon globale, y compris aux États-Unis, par une croissance organique et externe», insiste le CEO. Le marché de la «fortune» se trouve en forte croissance dans le domaine informatique, notamment parce qu’il y a énormément de création de richesse, en Russie, Inde et Chine, mais aussi en Europe, et qu’il s’agit d’un domaine de plus en plus régulé par les autorités de tutelle. «C’est un marché très compétitif. Il faut donc être meilleur que le voisin et l’informatique est cruciale. Les dépenses estimées en informatique dans ce secteur sont situées entre trois et quatre milliards par an au niveau mondial. Odyssey se situe parmi les trois principaux acteurs au niveau mondial et réalise 62 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il existe un marché potentiel de croissance énorme», se réjouit M. Duchateau. Odyssey table sur une croissance organique de 20% annuel, un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros en 2010 – contre 62 millions aujourd’hui – et un effectif compris entre 650 et 700 personnes. Fier d’avoir pu attirer et construire une équipe gagnante, et d’avoir réussi à imposer une so-

ciété en pointe dans son domaine en dix ans, M. Duchateau estime que le plus important pour un entrepreneur est d’avoir une vision et d’être capable de la vendre, la communiquer, et créer l’enthousiasme autour. «Think big, think global, c’est la clé du succès. Il faut aussi de l’argent, beaucoup de chance et un environnement propice».

Parcours semé d’embûches «L’entrepreneuriat est un parcours d’obstacles. Il faut un optimisme inébranlable. J’ai toujours peur que le succès appelle la défaite. Ce concours représente une bonne occasion de faire le bilan, de prendre de la distance par rapport au quotidien. Si on le gagne, c’est une belle récompense d’équipe. Pour moi, c’est plus le concours de l’équipe de l’année et ce serait un courant d’air frais et d’enthousiasme». Ce Belge de 52 ans, marié et père de quatre enfants, avoue que le support des siens l’a beaucoup aidé. Et, si la culture d’entreprise se veut familiale, l’entreprise va devoir, pour faire croître son chiffre d’affaires, devenir moins familiale et plus professionnelle. «Il faut partager le pouvoir. À un moment donné, il faut séparer la fonction d’actionnaire du reste de la fonction managériale. C’est aussi la clé du succès». C’est justement la voie prise par Odyssey en 2002, en introduisant la bipolarité du management, par un Chief Executive Officer et un Chief Operating Officer. Et une entrée en bourse n’est pas incompatible avec l’indépendance de l’entreprise, Odyssey y pense. «L’entrée en bourse va dépendre de la taille. On pourrait l’envisager vers 2009-2010. Cela reste un exercice intellectuel très important pour un entrepreneur et une satisfaction, mais cela peut aussi être un échec cuisant», admet Antoine Duchateau. || Florence Reinson

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L I L I A N E C H E – L U X A N I M AT I O N

«Un grand coup de balai tous les cinq ans»

Photo: Luc Deflorenne

Il n’aura fallu que quatre ans à la société de Doncols, spécialisée dans les effets spéciaux d’animation, pour se faire un nom dans l’industrie audiovisuelle. A priori, rien ne prédisposait Lilian Eche, 39 ans, à créer une société – aujourd’hui florissante – de production de dessins animés et de longs métrages d’animation. «Je ne suis pas un créatif, je ne sais pas du tout dessiner! Je suis arrivé là un peu par hasard, par le biais de la technique», indique d’emblée l’administrateurdélégué de Luxanimation. Français né à Paris puis installé en Savoie, Lilian Eche suit une formation de pur scientifique – maths, robotique et informatique – avant de plonger le nez dans les moteurs de fusée en devenant «chef de projet pour la Nasa». Mais le jeune homme a la bougeotte et, à la faveur d’une rencontre avec un médecin belge souhaitant travailler dans la production audiovisuelle, il devient son directeur technique, en charge du développement des logiciels pour la fabrication d’images d’animation. Séduit par cette nouvelle voie professionnelle, il décide de s’y engager plus franchement, en créant sa propre société de production, début 2002. «J’ai choisi de m’installer au Luxembourg, pour proposer une offre complémentaire dans le cadre de co-productions européennes et internationales, qui présentent des modes de financement complexes. Cela permet de cumuler les aides et de multiplier les partenariats», explique-t-il. Luxanimation est portée sur les fonts baptismaux en février, suivie trois mois plus tard par sa petite soeur Luxstudio, spécialisée dans la fabrication des effets spéciaux en 2D et 3D ainsi que dans les techniques de «motion capture», ces dernières permettant d'enregistrer les mouvements d'un acteur, afin de recréer sur un personnage virtuel des mouvements particulièrement réalistes. Lilian Eche est l’administrateur-délégué des deux sociétés… qui ne tardent

pas à recruter activement. L’effectif passe de 11 personnes la première année, à une trentaine en 2003 et une cinquantaine aujourd’hui. «Quand nous travaillons sur de gros projets, l’effectif peut atteindre, temporairement, 110 personnes», précise M. Eche. Et les gros projets, justement, ne manquent pas. En quatre ans d’existence, Luxanimation a travaillé sur 25 projets, «soit 300 demi-heures coproduites, ce qui correspond à l’activité de la plus grosse société du secteur cotée en Bourse à Paris», souligne-t-il. Avec de belles références: le film Renaissance, de Christian Volckman, Skyland, mais aussi des dessins animés avec les vedettes enfantines Babar, Franklin, Adi… Lilian Eche a également dans ses cartons deux nouvelles coproductions de longs-métrages, dont l’une avec l’Américain Tim Burton.

«Une société de directeurs» Le chiffre d’affaires, logiquement, suit la même croissance: les deux sociétés, rentables depuis 2003, réalisent un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 12 millions d’euros. Pour contrôler au plus près ses coûts de production, Lilian Eche a pleinement mis à profit ses compétences en informatique et développé luimême des logiciels très pointus, permettant de suivre en temps réel toutes les étapes de la fabrication et d’assurer une production en flux tendus. «Même dans le milieu artistique, l’argent a beaucoup d’importance au niveau de la fabrication. Comme je viens d’un milieu industriel, j’ai une autre réflexion. Je veux vendre des produits bien faits, tout en assurant mes marges», indique-t-il. Le développement de sa société, il le voit dans

essentiellement dans l’engineering: «Nous deviendrons une société de directeurs, spécialisée dans l’élaboration de cahiers des charges pour des produits haut de gamme et sous-traitant la fabrication dans les pays émergents. Nous ne pourrons pas toujours concurrencer les petites mains en Asie ou ailleurs…», explique-t-il, tout en glissant que, d’ici peu, ce ne sera sans doute plus lui qui veillera sur la croissance de son «bébé». «J’aime donner un grand coup de balai dans ma carrière… tous les cinq ans, environ», confie celui qui se voit bien, après avoir vendu son affaire, redevenir indépendant, «peut-être dans le conseil». Mais l’heure du départ n’a pas encore sonné. Lilian Eche continue d’œuvrer à l’aboutissement de cette belle réussite, «obtenue à la force du poignet, à la tchatche». Il se plaît d’ailleurs à souligner qu’il a monté ses sociétés sans garantie bancaire – «pour avoir un euro d’une banque, il faut déjà en posséder deux!» – et sans jamais s’endetter. «Je n’ai pas été accompagné dans mon projet de création d’entreprise, d’ailleurs, je ne savais pas à quelle porte frapper. Mais j’apprécie de l’avoir mené au Luxembourg: ici, tout est propre, sain. On sait ce qu’il faut faire, et on s’en sort si on le fait bien. De plus, tout est très rapide au niveau administratif», apprécie le jeune Français. Soucieux de ralentir légèrement la cadence, de redresser la tête après quatre années passées «pied à la planche», Lilian Eche a choisi de soumettre sa candidature au prix de l’Entrepreneur de l’Année pour «rompre l’isolement – notamment géographique, même si j’adore le nord du Luxembourg – et pour regarder autour de moi, commencer à développer des contacts. Et aussi poser la question: ma petite société créée il y a quatre ans, qu’est-ce qu’elle vaut, selon vous?» || Frédérique Moser

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B O B K N E I P ( K N E I P C O M M U N I C AT I O N )

«Il ne faut pas avoir honte de sa réussite»

Photo: Luc Deflorenne

Créée il y a treize ans, l’entreprise de Bob Kneip a réussi à se remettre constamment en question et à opérer des choix qui se sont avérés judicieux. Luxembourgeois né en France, Bob Kneip débute sa carrière, en 1984, chez Sodexho, où il restera six ans, occupant successivement les postes de directeur régional à Liège (19841985), de fondateur et directeur de ChèqueRepas Luxembourg (1987-1990) et de directeur de la recherche et du développement en Allemagne et Autriche (1990-1991). Issu d’une famille d’entrepreneurs, Bob Kneip se lance dans l’aventure le 12 novembre 1993, après un passage d’un an et demi chez IP à Luxembourg où il exerçait la fonction de directeur général de la publicité et de la promotion. C’est ainsi que l’embarcation Kneip Communication S.A., Publicité et publication financière, est mise à flots avec une seule personne à son bord, diplômée de l’Institut supérieur de Gestion de Paris. «J’ai toujours aimé le métier du marketing et de la communication et je sentais des affinités avec le secteur financier. Je voulais réussir à marier les deux», explique M. Kneip. L’idée de départ de ce père de trois enfants était d’automatiser les opérations répétitives dans le domaine financier. «Notre première spécialisation a été les annonces légales: la vie de la société, les convocations aux assemblées, les taux fluctuants variables, les avis d’échéance… La deuxième idée était de produire des diapositives et des transparents, avant l’arrivée de Powerpoint. Ensuite, on s’est étendu à la production de rapports financiers légaux», résume M. Kneip. Quelques années plus tard, l’heure est à la remise en question lorsque, en 1996, Powerpoint fait son apparition sur le marché, amputant de 40% le chiffre d’affaires de l’entreprise. «Il nous fallait trouver autre chose et 1998 a été une année charnière. Nous avons décidé de n’œuvrer que dans le secteur financier et de ne traiter que les fonds d’investissement. C’est à ce moment que nous avons commencé à publier les valeurs liquidatives des

fonds dans les journaux. Nous traitons des fonds venant de quinze pays de domiciliation différents dont l’information est diffusée dans 40 pays», note-t-il.

Remise en question Kneip Communication prépare et assure la diffusion de ces informations vers 1.200 canaux d’informations et environ 2.600 destinations telles que les journaux, sites Web spécialisés, et autres régulateurs financiers. «Aujourd’hui, nos activités sont la communication d’informations sur les fonds d’investissement qui se fait pour deux raisons: soit qu’elle est obligatoire de par la loi, soit à des fins de promotion». La réorientation de l’entreprise s’est avérée payante puisque depuis 1998, son chiffre d’affaires a été multiplié par dix. De douze employés alors, Kneip Communication en compte désormais 116, dont cinq travaillent pour le bureau de Lausanne, ouvert en 1998. Dernièrement, la société a vu son système Business Continuity and Disaster Recovery Plan (BCP/DRP) validé par le réviseur et la CSSF et, en février dernier, elle a été agréée PSF en tant qu’agent administratif du secteur financier. Par ailleurs, elle a encore été certifiée SAS 70 de type II. «Les évolutions n’arrêtent jamais. Nous sommes condamnés à innover tout le temps. Quarante projets sont en cours cette année. Il faut s’adapter, être à l’écoute des clients et répondre à leurs besoins». Ce dont M. Kneip est le plus fier, c’est sa société telle qu’elle est aujourd’hui. «Je suis fier de savoir que l’on a toujours la volonté d’aller plus loin dans la recherche de la satisfaction du client et que les équipes sont mobilisées autour de cela». Si le débat sur la faiblesse de l’esprit d’entreprise se fait récurrent dans le pays, M. Kneip estime pour sa part qu’il n’est ni pire ni mieux

qu’ailleurs, qu’il est juste moins visible et qu’il y a moins de probabilité de success-story. «Je ne suis pas sûr que l’on prépare les jeunes à la création d’entreprise. On est moins bien préparés et les attentes sont énormes, alors que l’investissement personnel est important et sous-estimé». En plus d’un important travail à fournir, la qualité première d’un entrepreneur repose sur l’enthousiasme, estime M. Kneip. «Il faut avoir envie et se relever après chaque claque. Il faut se ressourcer constamment. Ensuite, il faut pouvoir penser que tout est possible. Un autre point essentiel est de focaliser son attention, son temps, ses moyens financiers sur quelque chose et ne pas se disperser. Enfin, avoir un minimum de rigueur et se remettre en question perpétuellement». Bob Kneip, 44 ans, ambitionne pour l’avenir de devenir le leader mondial dans la communication d’informations dans les fonds d’investissement. Le plan stratégique, entamé il y a deux ans et qui court jusqu’en 2008, prévoit d’atteindre 145 employés et une croissance du chiffre d’affaires de 60% en 2008 par rapport à 2006. Des projets d’acquisition de sociétés et de développement à l’étranger sont également en gestation. Par ailleurs, Kneip Communication est à l’origine, au même titre qu’Arcelor, Axa, Dexia et PwC, de la création en cours de IMS – Institut pour le Mouvement sociétal – Luxembourg, une association qui permet de regrouper tous les projets de développement durable dans le pays. Si M. Kneip a décidé de participer au concours de l’Entrepreneur de l’année, c’est parce qu’il s’est engagé dans le sujet de l’entrepreneuriat au Luxembourg en (dé)montrant aux mauvaises langues qu’elles ont tord de dire que l’esprit d’entreprise n’existe pas. «Il ne faut pas avoir honte de sa réussite», conclut-il. || Florence Reinson

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(1) Résultats de la Citroën C6 aux tests en matière de protection des adultes occupants du véhictule: 5 étoiles (score maximal de 5 étoiles). Consommations mixtes (l/100 km): de 6,6 à 11,2. Emissions CO2 (g/km): de 175 à 266.

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ABBAS RAFII (IRECO)

«Dépasser l’esprit ‘business’»

Photo: Luc Deflorenne

La pratique du P.D.G. d’Ireco est celle d’une philosophie humaniste appliquée à l’esprit d’entreprendre. Manager au parcours atypique, fait de courage et d’engagement, Abbas Rafii, président directeur général d’Ireco, est animé de profondes convictions philosophiques. Il est également membre fondateur, administrateur et viceprésident de l’ONG Unity Fondation, soutenue par le ministère des Affaires étrangères, et membre du comité exécutif de l’International Nut Council, organisation mondiale qui représente tous les cultivateurs, producteurs et négociants des graines du monde entier. Ces deux dernières fonctions en disent long sur le sens que Abbas Rafii donne au mot entreprendre. Le parcours du P.D.G. d’Ireco tient en deux mots: persévérance et respect des convictions. «Mon père était un petit planteur de pistaches en Iran. Déjà entrepreneur dans l’âme, puisqu’il a alors ouvert une épicerie, dans le bazar de Rafsandjan, où je suis né le 28 mars 1936. Il a travaillé dur et, à la fin de sa vie, s’il n’était pas le plus riche des commerçants locaux, il était l’un des plus riches. Il était de foi Baha’ie, une religion jeune – elle a été fondée en 1863 par le Persan Mirzâ Husayn 'Alî – qui repose sur la tolérance, le respect, l’égalité des races et des classes, et la vie au service de l’Homme. À 71 ans, mon père a tout quitté pour partir à Tanger, au service de sa religion. J’y suis resté deux ans et j’ai eu l’opportunité de m’épanouir dans les langues, avec le français, l’anglais, l’espagnol et l’arabe. Mon frère faisait un doctorat en Économie en Allemagne et, suite à un problème de santé, je suis parti là-bas, à 18 ans, pour y être soigné. C’est là, à Hambourg, que j’ai appris l’allemand et passé mon baccalauréat. Ensuite, je suis parti en Autriche pour des études d’ingénieur en métallurgie, sur base d’un choix très idéaliste.

L’Iran développait son industrie métallurgique avec l’aide de l’URSS. Je voulais servir mon pays, en respectant ainsi les préceptes de ma foi, qui ont formé mon caractère personnel. Notre foi met en effet le travail au rang de prière, car servir Dieu est servir l’humanité». En Iran, la désillusion de Abbas Rafii est dure: la religion Baha’ie y est déjà persécutée (c’est toujours le cas) et le poste lui est refusé.

Le Luxembourg, pôle européen de la pistache Abbas Rafii vient alors au Luxembourg, avec son épouse, mais la crise de la sidérurgie s’annonce. Engagé au centre de recherches de Goodyear, il participe au développement du pneu à carcasse radiale. «Cela a très bien marché. Mais je me suis vite aperçu que je ne pouvais espérer une progression personnelle, le top management restant entre des mains américaines. Après quatre ans, je me suis installé à mon propre compte». À l’époque, les pistaches étaient quasi inconnues en Europe. En Iran, le frère aîné de Abbas Rafii gérait les plantations familiales et exportait vers le Moyen-Orient et les USA. «J’ai alors créé Ireco avec un capital de 100.000 Luf, et acheté une petite machine entièrement manuelle pour traiter et emballer les pistaches, qui arrivaient à l’état brut. J’en ai importé huit tonnes en avril 1972 et n’ai rien vendu jusqu’en octobre. J’ai consacré tout ce temps à un travail de présentation et de persuasion auprès d’acheteurs potentiels. Une chaîne allemande a accepté d’organiser des dégustations dans ses magasins et ça a démarré doucement. Avec cette grande chaîne comme référence, j’ai pu

développer Ireco, même si, pendant trois ans, j’ai perdu de l’argent. Ireco est longtemps resté seul fournisseur en Europe. Le résultat est là. Nous représentons aujourd’hui 20% du marché des pistaches, soit 12.000 tonnes traitées et exportées chaque année, depuis le Luxembourg, vers une vingtaine de pays européens. Avec, bien sûr, des produits proches comme les arachides, les noix de cajou, etc.». Ireco procure un emploi à 35 personnes, et 25 en plus en saison avec, à cette période, un travail en trois pauses. «Avec un chiffre d’affaires 2005 de 55 millions d’euros, soit 1,1 million par collaborateur, ce qui montre une belle efficacité de chacun d’eux», souligne Abbas Rafii. Du nettoyage à l’emballage en passant par le tri, le grillage et le salage, tout est bien sûr automatisé, avec un contrôle de qualité strict. Ireco s’est d’ailleurs vu décerner la certification Higher level par l’International Food Standarts. «Je vois le business non seulement comme un moyen de gagner de l’argent, mais tout autant comme un outil de relations internationales et culturelles». Avec une belle réussite puisque Ireco va s’installer dans un complexe tout neuf, à Steinsel, où une seconde usine est aussi en projet, soit un investissement total de cinq millions d’euros. La question de la succession est déjà réglée. Deux des filles de M. Rafii lui succéderont, «dans la même philosophie et la même facilité de contact puisqu’elles parlent six langues. Dans un marché très concurrentiel, maintenir sa place comme fournisseur le plus important en Europe implique de dépasser l’esprit purement ‘business’, par un naturel qui démontre et convainc, avec l’honnêteté, la qualité et le service comme motivation permanente». || Marc Vandermeir

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GÜNTER SCHMITZ (COPLANING)

«Être meilleur et plus malin que les autres» Pour le fondateur de Coplaning, la base de la réussite entrepreneuriale consiste en la capacité à pouvoir se démarquer de la concurrence. Menuisier de formation, Günter Schmitz, Allemand de 45 ans, originaire de Neuerburg, dans la voisine Eifel, passa la Sûre en 1992 et fonda, à Echternach, une société spécialisée dans la vente et la découpe sur mesure de fenêtres produites par les plus grands fabricants du Grand-Duché. Sa petite entreprise s’est rapidement étoffée au fil des ans: d’abord, par l’embauche de maîtres menuisiers affectés à la vente, et d’un monteur, puis en intégrant les fenêtres en PVC à son catalogue en 1995. Il implanta ensuite une filiale à Schifflange (pour mieux couvrir la région sud du Luxembourg) et son propre service de montage, Coplaning Montagebau GmbH, à Echternacherbrück. En 1999, il conclut un partenariat avec Internorm et Topic, deux des plus grands producteurs de fenêtres en Europe et élargit sa palette de produits aux volets, vasistas, auvents, et commandes à distance, la vente et le montage des fenêtres et portes restant toutefois les activités premières de Coplaning. En janvier 2001, la société déménagea à Junglinster, dans la zone artisanale et commerciale Langwies. Soucieux de qualité, Günter Schmitz instaura, en 2004, le certificat européen de management par la qualité (pour les fenêtres et portes) dans son entreprise, comptant bien se maintenir parmi les meilleurs dans son domaine.

Photo: Luc Deflorenne

Éloquent bilan En 2006, le bilan de 14 années d’existence se résume en deux chiffres éloquents: création de 70 emplois hautement qualifiés et un chiffre d’affaires estimé à 2 millions d’euros. Le succès

de Coplaning s’explique avant tout par sa culture d’entreprise «qui place au centre de son activité le client, en lui apportant des produits de la plus haute qualité dans le domaine des fenêtres et des portes, un conseil toujours compétent et sympathique, un montage sans défaut et une ponctualité indéfectible», précise M. Schmitz. Plus largement, cette réussite repose aussi sur «une forte compétence commerciale et du montage, une exigence de qualité dans la rénovation de l’immobilier privé, un service au client pensé sur le long terme, des employés hautement motivés, l’intégration des facteurs économiques et écologiques dans tous pans d’activité de l’entreprise», détaille-t-il. «Nos clients peuvent être sûrs qu’il existe aussi des artisans qui comprennent leur métier, sont ponctuels, aimables, consciencieux et attentionnés. Ce sont des compétences et qualités que l’on ne retrouve plus toujours chez les artisans d’aujourd’hui», regrette le chef d’entreprise. Pour Günter Schmitz, les qualités premières d’un bon entrepreneur sont d’être conséquent, de privilégier la valeur et la compétence techniques, de croire fortement en ses objectifs... Et parmi les défis qui caractérisent, selon lui, l’entrepreneuriat d’aujourd’hui, figurent la nécessité d’être toujours en avance sur ses concurrents, la part de capital propre qui doit être la plus élevée possible, l’ouverture constante aux innovations. «Un entrepreneur qui réussit doit se différencier de la concurrence, être meilleur et plus malin que les autres, ce qui est le B.A.-BA du marketing…», résume-t-il. Parmi les principaux traits qui, à ses yeux, caractérisent l’esprit d’entreprise au Luxembourg, «il faut avoir clairement en tête que le

client luxembourgeois doit être content. Si l’on y parvient, il reste loyal et fidèle. Le bouche à oreille est la meilleure et la plus efficace des publicités. Cela est encore plus vrai dans ce petit pays qu’est le Luxembourg, en comparaison des grands pays voisins», affirme le directeur de Coplaning. En 2006, le chiffre d’affaires de l’année courante devrait croître de 15% par rapport au résultat précédent. Pour 2007, Günter Schmitz vise ainsi un contact plus proche avec les employés, une meilleure formation, l’amélioration des détails et la création d’une compétence de niche à destination d’une clientèle de plus de 40 ans qui envisage la rénovation de son bien immobilier… Fier d’avoir été retenu parmi les six candidats finalistes par Ernst & Young, il aborde ce concours avec un esprit compétitif mais aussi ludique: «c’est important de voir où les autres se situent et comment on peut continuer à se développer», ajoute-t-il. Il se refuse pourtant à émettre un quelconque pronostic: «si je ne remporte pas le prix cette année, je me représenterai une prochaine fois. En aucun cas, baisser les bras, ni abandonner», promet-il. Parmi ses principaux atouts, Günter Schmitz cite l’énergie, l’obstination, le plaisir dans ce qu’il entreprend. «Je ne me laisse pas déconcerter par un quelconque développement de marque, et mène ma propre barque de façon conséquente, même si cela est parfois loin d’être facile», confesse le fondateur de Coplaning. Il compte d’ailleurs prochainement faire partager son expérience d’entrepreneur en projetant la création d’une académie Coplaning, pour coacher les entrepreneurs qui souhaitent se développer et progresser. || Marc Alison

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O B S E R VAT O I R E B A N Q U E S - E N T R E P R I S E S

Mariage d’amour et de raison Avec l’entrée en vigueur de Bâle II, début 2007, PME et institutions financières ont intérêt à être unies dans les risques calculés. Une initiative sonde le terrain pour bien le préparer.

Photo: Étienne Delorme

Erny Lamborelle (CLC): «À la suite des analyses et des synthèses, des actions ciblées seront lancées pour remédier aux faiblesses détectées dans la relation banque-entreprise».

Bâle II? On a pu croire que c’était un épouvantail lointain. Mais c’est une contrainte qui peut présenter des atouts, dès demain. La mesure d’harmonisation prendra vigueur début 2007. Son objectif est de rendre la couverture par fonds propres des banques plus sensible à la réalité des risques financiers encourus vis-à-vis d’un client donné, plus sensible, donc, à la réalité économique des entreprises. Les banques devront notamment évaluer davantage les risques qu’elles prennent en accordant un crédit et donc évaluer les entreprises sur une série de critères réputés objectifs. Chaque entreprise aura, telle une étiquette collée sur son casier bancaire, son propre «rating». C’est assez dire que, tant le banquier que le gérant de PME, sont concernés, quasi frontalement, par ces nouvelles exigences. On conçoit aisément que le processus va pousser au renforcement de la gestion financière et, sans doute, à une meilleure capitalisation, dans les entreprises qui voudront être bien cotées par leur organisme financier. Vus de l’autre côté du guichet, des critères comme le profil du client, son secteur d’activité ou sa faculté de remboursement, seront évidemment de première importance.

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De toute manière, la relation banque-entreprise sera primordiale. Il faut que la communication passe, que chacun parle le langage de l’autre et que chacun comprenne bien son partenaire. C’est là le fondement de l’Observatoire Banques-Entreprises (OBE), mis en place par les fédérations patronales que sont la Confédération luxembourgeoise du Commerce (CLC), la Fédération des Artisans, l’Horesca et par les banques partenaires, demandeuses de cette communication améliorée (Banque de Luxembourg, Banque Raiffeisen, Dexia BIL, Fortis, ING et BCEE).

Une enquête puis une sensibilisation Pour lancer ses activités, l’OBE a estimé important de recueillir des informations précises, inexistantes sous cette forme à ce jour, sur les besoins des entreprises et singulièrement des PME-PMI en matière de financement. Une vaste enquête, destinée à 6.500 petites ou moyennes entreprises représentatives des diverses fédérations, a donc été activée à la mi-

septembre. Outre les besoins des entreprises en matière de financement, ce sondage entend analyser les types de produits et services financiers demandés et utilisés, évaluer la performance de ces produits et services au regard des utilisateurs entrepreneurs… Afin d’assurer l’impartialité, la confidentialité et le sérieux de la démarche, l’OBE a mandaté TNS-Ilres pour mener le sondage et, dans une deuxième phase, Ernst & Young pour l’audit et les conclusions. Un rapport dot être rendu public en janvier 2007. Les données seront a priori fort utiles, à tout le monde. Avant de plonger dans cette enquête sur mesure, l’OBE a relevé des tendances sur le financement des PME, puisées dans un Eurobaromètre daté de fin 2005. On y découvre, entre autres, que, au Luxembourg, 75% des PME n’envisagent pas d’augmenter leur capital pour subvenir à leurs besoins de financement et que 62% disent ne pas avoir de plan de développement à trois ans. Mais 74% des PME s’adressent aux banques pour un meilleur type de financement et 58% estiment que, par rapport à quelques années auparavant, il est plus difficile d’obtenir un prêt bancaire. La relation banques-entreprises mérite donc d’être éclairée, à la lueur des besoins des uns et des autres. À la lueur, aussi, des exigences de Bâle II. Après récolte et analyse des données, il faudra alors, promet l’OBE, mettre en œuvre des actions. Les banques, collectivement et individuellement, tireront les conclusions de leurs forces et faiblesses dans la relation clientèle. La sensibilisation sera utilisée, en direction des publics cibles, par des conférences, des workshops, des articles de presse, un site web. Selon l’Observatoire, il y va, ni plus ni moins, de l’essor et de la pérennité des PME au Luxembourg où elles sont ultra-majoritaires dans le tissu économique. Une des clés tient dans le développement constant de la relation banques-entreprises, en parallèle et en bonne intelligence, avec un développement adapté de l’accès au financement. Dans un pays où le monde bancaire est un autre pilier, l’intérêt de sonder le terrain pour bâtir du plus solide n’échappe à personne… || Alain Ducat


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LUCIEN THIEL

«Nous vivions au-dessus de nos moyens» Le rapporteur du budget 2007 estime qu’une étape importante a été franchie en retrouvant un certain réalisme après le faste des années 90. Le 11 octobre 2006, le ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden, a déposé le projet de loi nº 5600 concernant le budget des recettes et des dépenses de l'État pour l'exercice 2007 à la Chambre des députés. Un pavé de près de 780 pages, qui va entrer dans une phase active de débats parlementaires, jusqu’à son adoption espérée pour la fin de l’année civile. «C’est un budget sérieux, orienté vers l’avenir», a expliqué, le ministre du Budget Luc Frieden. Parmi les points clés de ce budget, il est à noter que la progression du total des dépenses entre 2006 et 2007 (+5,0%) est inférieure à l'évolution prévisible du produit intérieur brut en valeur (+6,6%). Elle est aussi inférieure à l'accroissement du total des recettes (+7,0%). Du coup, le déficit budgétaire s'améliore très sensiblement, en passant de 694,3 millions pour le compte 2005 et 301,3 millions pour le budget définitif 2006, à 169,9 millions pour le projet 2007. Analyse de ce budget, avec le député CSV Lucien Thiel, membre de la Commission des Finances et du Budget et rapporteur de ce budget 2007.

Photo: Luc Deflorenne

Monsieur Thiel, la réalisation de ce budget a-t-elle été compliquée? «Les dernières réunions ont eu lieu seulement le lundi 9, avec une dernière séance spéciale du Conseil de gouvernement. Cela n’a rien d’étonnant, tant ce budget est, en quelque sorte, exceptionnel, car il sort un peu des sentiers battus. Mais cela était nécessaire. Qu’a-t-il donc d’exceptionnel? «Nous avons eu d’intenses discussions sur la nécessité de parvenir, le plus vite possible, à un équilibre budgétaire. Mais cela va plus vite à dire qu’à faire. Le gouvernement a suivi un chemin que je qualifierais d’intelligent, en passant par le Comité tripartite. Il fallait tout d’abord trouver ce consensus sur les mesures d’économies qui s’imposaient. C’est ce qui est ressorti de cette tripartite, dont les recommandations seront bientôt concrétisées dans une loi. Les quelque 400 millions d’euros d’économies réalisées nous ont permis de nous approcher de l’équilibre budgétaire, avec l’aide d’une bonne conjoncture. Nous avons atteint un déficit limité à 0,9% du PIB, selon la façon dont nous considérons ce budget.

Le problème demeure en effet de savoir selon quelle forme nous devons présenter les chiffres, sachant que les critères de Maastricht ne sont pas les mêmes que ceux de notre législation. Il demeure donc toujours un risque que les observateurs, même les plus compétents, s’y perdent. Il faudrait vraiment se mettre d’accord sur la façon dont doit être présenté un budget, pour éviter d’avoir deux chiffres différents, mais tous deux exacts, à partir des mêmes données. Comment définiriez-vous ce budget dans ses grandes lignes? «Ce qui est exceptionnel, c’est que le gouvernement présente un budget dans lequel les dépenses ont évolué moins vite que les recettes. Je ne me rappelle pas avoir, par le passé, connu un budget dans lequel la croissance des dépenses a été inférieure à la croissance du PIB. D’ordinaire, pour établir un budget, on prend le PIB moyen auquel on y ajoute le taux d’inflation escompté. Pour ce budget, si on déduit l’inflation de la progression des dépenses, on obtient des dépenses nettes en hausse de 1,5%. Je ne l’ai jamais vu auparavant. Cela illustre une fois de plus la volonté du gouvernement de parvenir à l’équilibre budgétaire à l’horizon 2009. Outre ces 400 millions d’euros, nous avons pu également parvenir à des économies de presque 60 millions d’euros sur les frais de fonctionnement des ministères, soit à peu près 10% d’économies par ministère. Cela aussi a contribué à repasser sous la barre des 1%. On peut dire que nous avons accompli notre mission sur ce plan-là, même si nous sommes conscients que cela n’a été rendu possible que grâce à un petit apport conjoncturel certain. Les chiffres des comptes nationaux pour la première moitié de l’année se basent sur une croissance considérable du PIB de près de 6%. Or, nous avons toujours établi qu’il fallait au moins une croissance de 4% pour parvenir à maintenir le niveau des pensions. Quels ont été les domaines dans lesquels il a fallu consentir les plus gros efforts? «Nous avons équilibré au maximum les sacrifices demandés, même si certains ministères sont plus gros consommateurs de moyens que d’autres. Je pense, par exemple, au ministère des Travaux publics, au sein duquel le ministre

Wiseler a dû sérieusement raboter ses programmes d’investissements et se limiter à l’essentiel. Par exemple: tout le monde est d’avis qu’il faut élargir à trois voies l’autoroute à Dudelange, pour mieux absorber le flux de frontaliers. Mais ce projet a été reporté, pour ne pas devoir arrêter le chantier de la route du Nord. Il y a donc eu des arbitrages, pour faire en sorte que le niveau d’investissement reste globalement le même. Tous les ministres ont dû accepter de reporter quelques-uns de leurs projets. Dans ce sens, nous pouvons dire que ce budget 2007 est d’une très grande sagesse, voire révolutionnaire dans le sens des moyens choisis pour atteindre le but fixé par le gouvernement: rééquilibrer les finances publiques d’ici à la fin de la législature. Bon nombre de voix se sont élevées pour dénoncer le manque de «social» de ce budget. Qu’avez-vous à répondre à cela? «Je crois qu’il faudrait se pencher sur l’ensemble du volet social, qui représente tout de même près de 40% du budget. Mais il faut avoir à l’esprit la situation particulière du Luxembourg, avec le transfert d’une partie de ce budget vers la Sécurité sociale. Dans les pays qui nous entourent, jamais l’État ne participe aux frais de la Sécurité sociale. Ici, il est partenaire à hauteur d’un tiers! Si nous respections les règles européennes, nous devrions réfléchir sur une nouvelle méthodologie qui fasse en sorte que le financement de la Sécurité sociale ne soit assuré que par les personnes concernées, c’est-à-dire les salariés et les entreprises. Cette situation fausse aussi les comparaisons au niveau international. Peut-être certains petits rabotages, comme la non-indexation des allocations familiales, peuvent faire dire que la Sécurité sociale est devenue un enfant pauvre. Mais ce n’est pas le cas. Si un gouvernement doit accepter le dur exercice de rabotage, il doit le faire partout et voir où il est possible de réduire les dépenses, sans faire trop de mal. On ne prend rien à personne dans ce budget, mais certains accroissements seront un peu plus longs que d’habitude. Les arguments avancés remettent en cause l’utilité de la tripartite, alors que la situation économique générale s’est améliorée… «Un tel raisonnement montre une méconnaissance de la réalité. Je crois que nous l’avons

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Les grands engagements de l’État - Une importance toute particulière est réservée au développement des services d’accueil pour les enfants, et notamment des foyers de jour et des «maisons relais», pour lesquels le projet de budget prévoit au total une participation de 47,4 millions d’euros. - Un crédit de 2,6 millions est prévu en vue de la création d’une trentaine de places supplémentaires dans les structures pour le placement d’enfants mineurs en détresse physique ou psychique. - Les crédits relatifs à la participation de l’État aux frais de fonctionnement des structures au profit des personnes handicapées connaissent une augmentation de 5,7% pour atteindre le montant record de 29,9 millions. - La part de la recherche publique dans le PIB passera à 0,44% en 2007 (contre 0,13% en 2000). - L'impact des mesures prises dans le cadre des accords de Kyoto sur les dépenses du budget se chiffre en moyenne à quelque 60-120 millions d'euros l'an, au cours des prochaines années. - Les communes qui s’engagent à contribuer à la création de nouveaux logements sur leur territoire bénéficieront, en contrepartie, d’une contribution financière de 4.500 euros, calculée et liquidée chaque année, pour tout nouvel habitant, dépassant la croissance de 1% de la population, et majorée de 50% pour les communes jugées prioritaires par l’IVL, et dont les projets répondent à certaines conditions (réalisation dans des zones se situant favorablement par rapport au transport public etc.). - Les crédits pour la réalisation d’ensembles de logements passent de 12,8 millions en 2005 à 23,1 millions au budget 2006 et à 26,8 millions au projet de budget pour 2007. - Des crédits importants sont par ailleurs prévus au budget du ministère des Travaux publics pour le financement des infrastructures scolaires. Les nouvelles constructions pour le "Neie Lycée" et le Lycée technique pour professions éducatives et sociales seront par ailleurs réalisées selon la formule private public partnerschip. || J.-M. G.

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trop fait par le passé. Lorsque nous avons vécu ce formidable boom des années 90, nous avons eu tendance à dire: ‘voilà, nous avons notre vitesse de croisière à tout jamais’. En fait, ce n’était rien d’autre qu’un gain de loterie. Or, un homme raisonnable ne va jamais aligner ses dépenses courantes sur ses gains de loterie. Si bien que lorsque nous sommes revenus à une situation normale, nous n’avons pu que constater que nous vivions effectivement au-dessus de nos moyens. D’où la nécessité de freiner et d’essayer de mettre en concordance la progression des recettes et des dépenses. Et c’est ce qui a été fait. Nous aurions toujours pu faire davantage et ramener le déficit à zéro, mais il n’était pas non plus question d’étouffer une partie de l’économie luxembourgeoise, qui vit aussi, par exemple, des grands travaux de l’État. Il aurait ainsi été possible de raboter de ce côté, mais nous aurions alors créé une surcapacité sur le marché de la construction. Tout est une question d’équilibre. Il faut toujours garder cet équilibre et ne pas trop tomber dans les extrêmes, comme nous l’avions fait dans les années 90. Ce budget marque-t-il, d’une certaine, façon, un nouveau départ? «Cette image du nouveau départ n’est pas tout à fait fausse. Tout comme celle qui dit qu’il faut prendre une certaine distance avant de pouvoir faire le grand saut. Il fallait d’abord réaliser cet exercice d’économies substantielles pour nous donner un peu d’oxygène, et une certaine marge de manœuvre pour mettre en œuvre une politique dirigée vers l’avenir. Si vous vivez au jour le jour, le soir, vous n’avez plus rien dans le porte-monnaie. Si vous voulez acheter une voiture, vous ne pouvez pas le faire. Il n’y a que deux possibilités: soit économiser en amont, en écrémant un peu les rentrées conjoncturelles, soit s’endetter. Maintenant, nous pouvons aussi lancer une discussion très philosophique sur la question de savoir qui doit financer les grands travaux d’infrastructures: la génération actuelle ou celle de demain qui bénéficiera de ces infrastructures? C’est une question à laquelle personne ne peut vraiment répondre. C’est un vrai problème de société. Je pense qu’il faut trouver un partage équitable entre les générations d’aujourd’hui et de demain. La génération actuelle devrait contribuer à la mise en place d’une bonne infrastructure pour demain et elle ne peut le faire qu’en mettant quelque chose de côté pour financer. C’est ce que j’entends par l’écrémage conjoncturel. Lorsque ça tourne bien, on enlève une partie des rentrées pour les mettre dans une

cagnotte afin de financer les grands travaux d’infrastructures. Ce n’est pas révolutionnaire, c’est ce que l’on a pratiqué depuis toujours avec les fameux fonds inventés par Pierre Werner. La génération actuelle a un certain devoir visà-vis des générations futures, surtout parce que nous oublions toujours que, de toute façon, nous endossons dès à présent un passif social qui va peser lourd et qui s’appelle les pensions. Il s’agit de trouver le bon dosage pour déterminer dans quelle mesure la génération active peut financer les investissements, et quel est le niveau de la dette que nous laisserons aux générations suivantes. L’élaboration de ce budget 2007 a-t-elle été plus facile que pour l’exercice précédent? «Je pense que oui, dans la mesure où l’année dernière, nous avions eu des discussions au sujet de l’orientation du budget. Non pas sur le principe, car tout le monde était d’accord, mais il a fallu définir avec quelle rapidité nous devions l’adapter à la nouvelle situation. Certains voulaient une adaptation radicale pour le budget 2006, mais le gouvernement a finalement opté pour un report sur 2007. Entre temps, nous savons pourquoi: il voulait le faire avec l’aide de la tripartite. Or la tripartite est toujours assez longue et nous n’aurions donc pas été en mesure de le faire aussi convenablement l’année dernière, car il n’y avait pas de place dans le calendrier. Cette fois-ci, les jalons étaient posés largement avec la tripartite, ce qui explique aussi pourquoi personne, aujourd’hui, ne doit considérer qu’il a l’impression d’avaler des couleuvres avec ce budget. Ni du côté salarial, ni du côté patronal. Ce n’était pas le cas avant? «Non, car il n’y avait pas eu ce consensus. Mais nous n’en n’avions pas non plus vraiment besoin, puisque le gouvernement indiquait la marche à suivre. Cette fois, il y a eu des incisions tellement importantes que le gouvernement n’a pas voulu endosser seul cette responsabilité. Quelques mois avant les dernières élections législatives, Jean-Claude Juncker affirmait qu’il était plus facile de gouverner lorsque les caisses ne sont pas remplies (voir paperJam, septembre-octobre 2003, p. 92). Partagez-vous ce point de vue? «Encore une fois, se poser la question de savoir si l’on a encore besoin de la tripartie, alors que les recettes sont à nouveau en hausse, c’est vraiment méconnaître la différence entre le structurel et le conjoncturel. Oui, c’est vrai, nous vivons en ce moment une période où les choses tournent bien. Mais il faut



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Évolution du total des recettes et du total des dépenses de l'Administration centrale

Dépenses totales Recettes totales

2006 Budget voté

2007 Prévisions

Variations

9.759,3 8.647,6

10.107,4 9.115,5

+3,6% +5,4%

(en millions d’euros)

Évolution prévisible du besoin de financement des 3 secteurs de l'Administration publique

En millions Administration publique Administration centrale Administrations communales Sécurité sociale

2006 Budget voté

2007 Prévisions

-528,4 -1.111,8 0,9 582,5

-310,2 -993,2 -38,0 721,0

(en millions d’euros)

En % du PIB Administration publique Administration centrale Administrations communales Sécurité sociale

-1,7% -3,5% 0,0% 1,8%

se méfier et ne surtout pas croire que nous sommes revenus à une situation normale. Non, nous n’avons pas résolu les problèmes structurels. Il faut d’abord les résoudre et fixer de nouvelles priorités. Nous avons besoin de tout cet argent, y compris celui de Monsieur Mittal. Là aussi, il s’agit de revenus exceptionnels sur lesquels il convient de ne pas se baser… «Attention, les 400 millions d’euros de plusvalues sur la cession des actions Arcelor n’ont aucune influence directe sur le budget, puisque selon les critères de Maastricht, il ne faut pas considérer cet apport comme une recette, mais comme un simple transfert. L’impact se trouvera en revanche dans le fait que 35 millions de cette plus-value seront reversés pour alimenter le fonds de chômage. Le reste servira à recapitaliser la SNCI, mais aussi à la création d’une agence de promotion pour l’image de marque du pays. Ce qui fait dire aux mauvaises langues que le rapporteur du budget a été acheté par le ministre du Budget… Cette agence de promotion, on parle depuis longtemps, mais rien n’est jamais venu… «Cela a toujours été un sujet très controversé, et j’avoue que j’avais un peu abandonné cette idée. Mon approche a toujours déplu aux responsables politiques, car il s’agit, à la base, de considérer le Luxembourg comme une société multinationale et qu’il faut vendre le Grand-Duché comme un produit. Cela me réjouit de voir que finalement, mon idée n’était pas aussi aberrante que cela. Il y a des modèles qui fonctionnent bien à l’étranger, mais il y a aussi un modèle qui fonctionne bien chez nous avec l’agence de Transfert des technologies financières, qui est une joint-venture entre l’État et la profession. Il y a

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aussi le salon Luxfinance, qui va de nouveau être monté l’année prochaine et qui pourrait servir de point d’ancrage pour cette agence. L’idée est de mettre sur pied quelque chose de très professionnel et de très compétent. J’ai toujours considéré que la façon dont nous avons, jusqu’à présent, vendu la place financière à l’étranger était plutôt amateur. Moi-même je ne suis pas un professionnel de la communication. C’était mon rôle lorsque j’étais Directeur de l’ABBL, mais je suis persuadé que nous aurions pu faire dix fois mieux avec une infrastructure adéquate. Cela s’applique à l’ensemble du Grand-Duché, car ce qui importe, c’est vraiment l’image que ce pays véhicule à travers le monde. La place financière est importante, mais c’est l’ensemble du pays qu’il faut avoir à l’esprit. Pensez-vous qu’il sera possible de faire mieux avec le budget 2008? «Il ne faut pas oublier qu’avec le prochain budget, on se rapproche des élections et que la marge de manœuvre se rétrécit. Il sera certainement dans la continuité de ce qui a été engagé cette année-ci et si nous avons de nouveau un peu de chance du côté de l’évolution conjoncturelle, on pourrait se rapprocher encore plus rapidement de l’équilibre budgétaire recherché. C’est de toute façon l’objectif déclaré du gouvernement, sans pour autant faire souffrir qui que ce soit, y compris le programme d’investissements de l’État. Il nous faudra libérer des moyens pour mettre certains accents dans ce budget. Il ne sera pas possible de se contenter d’une simple répétition. Est-ce aussi dans la bonne tenue de son budget que le Luxembourg sera en mesure de retrouver un peu de son niveau de compétitivité (voir aussi en page 44)?

La progression du total des dépenses entre 2006 et 2007 (+5,0%) est inférieure à l'évolution prévisible du produit intérieur brut en valeur (+6,6%). Elle est aussi inférieure à l'accroissement du total des recettes (+7,0%).

Source: ministère des Finances

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«Mon avis personnel est que nous avons une priorité à court terme, et une priorité à moyen et long terme. La priorité à court terme est de maintenir notre position en matière de compétitivité. Le long terme, c’est l’éducation et la formation de notre jeunesse. Pour le court terme, beaucoup de choses ont été réalisées par la tripartite, notamment le report des tranches indiciaires qui jouent un rôle sur l’évolution des salaires. Mais un des éléments déterminants dans la compétitivité, qu’on le veuille ou non, reste la fiscalité. Et dans ce domaine-là, nous ne sommes pas forcément du côté gagnant. Pendant longtemps, nous avons été suffisamment souverains pour déterminer notre fiscalité, et c’est de moins en moins le cas. Le dernier exemple est celui des holdings. Cela devient de plus en plus difficile de gérer cet instrument de la compétitivité qu’est la fiscalité. Cela nous mène de nouveau à une réflexion que nous avons heureusement menée il y a quelques années: l’avantage de notre souveraineté dans le domaine fiscal diminue au fil des ans. Il nous faut donc trouver un nouvel avantage qui puisse la remplacer. Et là vous pouvez chercher autant que vous voulez, il n’y a pas 36 chemins. La seule chose est d’avoir des capacités et des compétences qui vont bien au-delà de ce que présentent les autres pays. Sinon, vous n’attirez pas les clients étrangers au Luxembourg. C’est la raison pour laquelle on s’est donné tant de peine pour mettre en place la Luxembourg School of Finance, parce que c’est le seul moyen pour nous doter des connaissances nécessaires pour offrir un meilleur service à une clientèle internationale. C’est devenu, pour moi, l’alpha et l’oméga de l’avenir de la Place». || Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron



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OPEN SOURCE

The CLC joins the “free” movement Photo: David Laurent

After a period of installation that started in spring, the CLC has made the move to Open Source Compiere. Proving themselves at the forefront of the “free software” revolution, the CLC (Confédération luxembourgeoise du commerce) is using the ERP (Enterprise Resource Planning) Open Source Compiere to manage relations with its 1500 members. At the beginning, the CLC simply considered the installation of a CRM solution for the management of its members. Compiere was retained mainly for its wealth in terms of functionalities and flexibility. Audaxis carried out a pilot for the CLC (i.e. a reduced model of the solution). It was in seeing Compiere’s possibilities that the CLC decided to extend the project to cover general accounting, automatic invoicing and the follow-up of its internal activities. Christiane Poos, Assistant Director of the CLC, explains that their operation is rather particular. “Sometimes our members, whom we wish to serve like customers, have multiple affiliations, centres of interests and functions. The traceability of all this information was capital for us.” Pierre Spilleboudt, General Manager, Audaxis says, “Compared to proprietary solutions, Compiere offers great flexibility. Like any Open Source it was conceived to be modified. The CLC could see that the ERP could thus adapt perfectly to the characteristics of its activities and its multiple needs.” When asked why he champions Open Source over proprietary, Spilleboudt explains he sees 4 great advantages. “The flexibility of the solution in terms of personalization. It is the solution that adapts to the activity of the company and not the company that must adapt to the solution. Independence with respect to the editors and the possibility of choosing to migrate or not. Open source also decreases the financial risks of the project. New functionalities are developed directly according to the customer’s requirements. Proprietary editors devote a great part of their budget to marketing and to before-sales services whereas, with open source, the benefits are reinvested into Research and Development.” “More and more companies of all sizes and sectors are moving towards open source,” says Spilleboudt. "Companies require more open, more personalised and more evolutionary solutions.” || M.C.

CONVENTION COLLECTIVE DU SECTEUR BANCAIRE

Il va y avoir du sport! C’est parti pour la période de négociation de renouvellement de la convention collective de travail actuellement en vigueur pour les employés de banque, qui arrive à terme le 31 décembre prochain. L’ABBL, qui s’appuie sur une récente étude TNS-Ilres, souhaite aller dans le sens d’une meilleure prise en compte et d’une valorisation accrue des efforts fournis par les employés. Les patrons voudraient «trouver un accord afin d’utiliser les augmentations de salaire pour faire évoluer la carrière et la rémunération des employés en fonction de leur engagement et de leur effort personnel». Cela consisterait, notamment, en la suppression des échelons d’ancienneté. Autres éléments du catalogue de revendication de l’ABBL: la suppression de la prime de ménage, la refonte de la prime de juin et du système de définition des groupes de fonction, mais aussi la prise en compte du samedi comme jour de travail normal (à durée de travail égale) et la suppression du temps «double» de préavis en cas de licenciement économique. «Les syndicats s’attendaient bien évidemment à quelques énormités de la part des patrons de banque, mais les changements proposés par l’ABBL dépassent largement la faculté d’imagination», répond un communiqué du front commun syndical ALEBA, LCGB-SESF et OGBL-SBA, qui annonce déjà son intention de s’opposer «résolument à une telle remise en cause des droits des employés de banque, car l’actuelle CCT doit constituer la base de toute négociation et aucune détérioration des acquis ne peut être tolérée». || J.-M. G.

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Photo: Étienne Delorme

Les discussions pour le renouvellement de la convention collective s’annoncent longues et serrées…

“More and more companies are moving towards Open Source”, Pierre Spilleboudt (General Manager, Audaxis).


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Photo: Étienne Delorme

Serge Allegrezza, directeur du Statec et Jeannot Krecké, ministre de l’Économie, sont confiants dans la réussite des efforts fournis pour améliorer la compétitivité du pays.

COMPÉTITIVITÉ

«Nous avançons dans la bonne direction» Le ministre de l’Économie, Jeannot Krecké et le directeur du Statec, Serge Allegrezza, tablent sur une amélioration de la compétitivité du Luxembourg à long terme. Il y a deux ans, presque jour pour jour, le premier colloque luxembourgeois sur l'économie de la connaissance était organisé, conjointement par le Statec et le CRP Henri Tudor. Intitulée En route vers Lisbonne, cette manifestation fut l’occasion, pour les chercheurs – luxembourgeois et européens – de présenter les résultats de leurs travaux de recherche et d'échanger leurs expériences dans le cadre de l’ambitieux programme de la Stratégie de Lisbonne, adoptée par le Conseil européen en mars 2000: faire de l'Europe «l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable». Deux ans plus tard, l’Observatoire de la Compétitivité, organe créé en 2003, s’est joint à l’organisation de la deuxième édition de ce colloque, placé sous le patronage du ministre de l'Économie et du Commerce extérieur. Une édition qui se déroulera les 9 et 10 novembre prochains. Entre temps, la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne avait procédé, en mars 2005, à une relance de cette Stratégie de Lisbonne; non sans avoir soulevé de nombreuses interrogations sur les éléments de constitution d’une société de la connaissance, sur la cohérence des politiques engagées, sur les résultats attendus et sur les difficultés de mises en œuvre. Lors de ces deux jours de colloque, plus d’une centaine d’orateurs interviendront, parmi lesquels la Commissaire européenne Viviane Reding, les ministres de l’Économie, Jeannot Krecké et du Travail et de l’Emploi, François Biltgen, mais aussi le recteur de l’Université du Luxembourg, Rolf Tarrach, ou encore le Pr. Lionel Fontagné, dont le rapport Compétitivité du Luxembourg: une paille dans l’acier, présenté en novembre 2004, avait déclenché bon nombre de réflexions et de prises de mesures au Luxembourg. Il participera à une table ronde sur le thème Plan national pour l'innovation et le plein emploi. L’occasion était, en tous les cas, trop belle pour ne pas dresser, avec le ministre Jeannot Krecké et Serge Allegrezza, directeur du Statec, un état

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des lieux de la compétitivité au Luxembourg, alors que la publication du classement annuel établi par le World Economic Forum (lire encadré page 45) n’a pas manqué de soulever de nouvelles interrogations. Alors que se profile ce colloque En route vers Lisbonne (voir notre agenda page 96), il semble désormais acquis que les pays de l’UE n’atteindront pas pleinement les objectifs de Lisbonne. Validez-vous ce constat? Jeannot Krecké: «Wim Kok, l’ancien premier ministre néerlandais, avait montré dans son rapport que la mise en oeuvre de la Stratégie de Lisbonne se soldait par un bilan ‘mitigé’, une manière diplomatique de dire que c’était un échec... Sous présidence luxembourgeoise, la Stratégie de Lisbonne a été relancée en réduisant l’emphase rhétorique qui l’entourait, en simplifiant les procédures et en se concentrant sur l’essentiel. En effet, le constat qui a été fait entre 2000 et 2005 est que les principaux défauts ont été une approche trop compliquée et un manque global de communication, auprès des milieux intéressés et du grand public. L’Europe a-t-elle pêché par orgueil, dès le départ, ou par son incapacité à répondre à des objectifs précis, au fur et à mesure? Serge Allegrezza: «La coordination des politiques économiques, qui constitue une des obligations du Traité européen, n’est guère facile dans une union d’États nationaux qui ont, certes, en commun un marché unique, ou presque, mais qui ont des politiques budgétaires et structurelles largement indépendantes. Nous avons mis longtemps, depuis la mise en œuvre du Plan Werner, pour créer la monnaie unique et une Banque centrale fédérale. Créer des règles communes, fixer des objectifs précis est une gageure, une utopie...


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J. K.: «Cependant, s’il est aujourd’hui clair que nous n’atteindrons pas l’objectif d’être ‘l’économie de la connaissance la plus compétitive au monde en 2010’, cela ne veut pas dire que nous avons eu tort de nous fixer cet objectif ambitieux. Il ne faut pas oublier que la Stratégie de Lisbonne (et les politiques de compétitivité en général), constitue un processus dynamique. Même si l’Union européenne avait atteint les objectifs qu’elle s’était fixé pour 2010, la modernisation des économies européennes ne se serait pas arrêtée, car les autres économies à travers le monde évoluent aussi. Je suis donc persuadé que nous avançons dans la bonne direction et que notre seule chance est de nous diriger vers une économie de la connaissance de plus en plus performante. Qu’en est-il au Luxembourg? Où se situent les efforts majeurs à consentir pour s’approcher au plus près des objectifs annoncés? S. A.: «L’Observatoire de la Compétitivité vient de sortir son Bilan compétitivité, qui présente les chiffres clés de la Stratégie de Lisbonne. Il faut savoir qu’il y a deux conceptions de la compétitivité. La première est basée sur les prix et les coûts, surtout salariaux, et la seconde est basée sur la qualité, l’innovation, le marketing. Les données montrent que la ‘compétitivité coût’ s’est dégradée ces dernières années par rapport à nos compétiteurs, mais que nous sommes engagés à créer les bases d’une économie de la connaissance qui devrait, espérons-le, améliorer notre position compétitive à long terme. Comment analysez-vous le dernier classement du World Economic Forum (lire encadré ci-contre)? Partagez-vous l’inquiétude de la Chambre de Commerce quant à la dégradation de la compétitivité luxembourgeoise? S. A.: «Le World Economic Forum classe le Luxembourg en 2006 à la 22e position, comparé à la 24e place en 2005. Selon le WEF, le Luxembourg a donc gagné deux places en une année. Permettez-moi néanmoins de souligner, d’un point de vue d’économiste, que les classements de type WEF ou IMD restent largement obscurs du point de vue méthodologique, malgré leur impact médiatique indéniable. C’est pourquoi l’Observatoire de la Compétitivité, en collaboration étroite avec le Statec, a mis à jour une batterie d’indicateurs qui servent au calcul d’un indice de compétitivité global, en exposant la méthodologie et en donnant le détail des statistiques utilisées.

Global Competitiveness Report Chaque année, le World Economic Forum publie son Global Competitiveness Report. L’édition 2006-2007 place le Luxembourg au 22e rang mondial (et 14e pays européen) des économies les plus compétitives, soit un gain de deux places par rapport à l’édition précédente où le pays apparaissait en 24e position. L'Allemagne (8e) les Pays-Bas (9e), la Grande-Bretagne (10e), la France (18e) et la Belgique (20e) sont toujours devant, mais sont, pour leur part, pratiquement tous en perte de vitesse. Les performances du Luxembourg sont jugées excellentes en ce qui concerne la stabilité politique, la qualité des infrastructures, et plutôt satisfaisante pour ce qui est des performances macroéconomiques, même si l’inflation est quelque peu élevée, au regard de la moyenne européenne. Satisfaction, aussi, pour ce qui est de l’efficacité du fonctionnement des marchés financiers, le pays étant considéré comme la 3e économie la plus performante en matière de sophistication des produits financiers. Parmi les points faibles, la qualité du système de santé et d'éducation (46e rang mondial), l'enseignement supérieur et la recherche (45e), plombé par les mauvaises performances en matière de recherche publique (51e), la qualité des formations de type universitaire (36e) et la faible qualité des institutions publiques de recherche scientifique (56e rang mondial). «Sans surprise, les principales difficultés résident dans la rigidité du droit du travail, la difficulté à trouver du personnel qualifié, les lourdeurs administratives et l'inflation trop importante», indique la Chambre de Commerce, qui s’est chargé de la coordination de l’étude pour le Luxembourg. || J.-M. G.

Cet Observatoire a mis en avant un certain nombre de points clés et a proposé la mise en place d’un tableau de bord. Comment passer de la théorie à la réalité du terrain? S. A.: «Vu les limites des indicateurs synthétiques, et afin de mesurer de façon plus objective la position compétitive du Luxembourg, par rapport à un panier de pays de comparaison et de suivre son évolution dans le temps, un Tableau de Bord Compétitivité a en effet été mis en place suite au rapport Fontagné en 2004. Celui-ci se compose d’indicateurs ‘de Lisbonne’ et d’indicateurs ‘nationaux’, permettant de mieux appréhender la compétitivité du Luxembourg, tout en respectant les trois piliers du développement durable. Il s’agit du pilier économique, du pilier social et du pilier environnemental. Ce Tableau de Bord Compétitivité a été remis à jour par l’Observatoire dans sa récente publication Bilan Compétitivité 2006. J. K.: «Il faut bien voir combien il est utile, pour le gouvernement, de disposer d’un tel set d’indicateurs statistiques primaires qui lui permet de faire un suivi rigoureux des réformes engagées. Deuxièmement, un autre atout de ce tableau de bord est d’objectiver le débat en recourant à une démarche rigoureuse. En effet, l’Observatoire est, en l’occurrence, un organe de documentation, de surveillance et d’analyse de l’évolution de la position compétitive du Grand-Duché. Il est à la disposition du Comité de coordination tripartite et associe des experts nationaux et étrangers. Troisièmement, enfin, le tableau de bord vise aussi expressément à contribuer à un des défis majeurs de la Stratégie de Lisbonne, à savoir expliquer aux citoyens les avantages des politiques menées pour assurer l’avenir du Luxembourg dans les années à venir.

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Quels sont, selon vous, les facteurs majeurs qui ‘plombent’ la position luxembourgeoise? J. K.: «À court terme, il s’agit du différentiel d’inflation et des déséquilibres des comptes publics. Le Comité de coordination tripartite a d’ailleurs retenu, en avril 2006, six grands axes. Ceux-ci concernent la maîtrise de l’inflation, le rétablissement de l’équilibre budgétaire, la compétitivité des entreprises, le marché de l’emploi, le statut unique pour les salariés et la sécurité sociale. Ces réformes sont toutes issues d’un examen des bases de développement à long terme de l’économie et ont été élaborées dans la recherche du consensus national.

Jeannot Krecké (ministre de l’Économie): «La réussite à long terme de la simplification administrative sera fonction de l’esprit de compromis et de la détermination communs à tous les acteurs concernés».

Comment expliquer, par exemple, que dans un si petit pays où les ‘circuits’ décisionnels sont réduits au minimum, les lourdeurs administratives figurent parmi les principales entraves à la compétitivité, citées par les entrepreneurs? Où en est le chantier de la simplification administrative? J. K.: «La simplification administrative doit être vue comme un processus profond et continuel de modernisation de la ‘manière de fonctionner’ des services de l’État. Sa réussite à long terme est fonction de l’esprit de compromis et de la détermination communs à tous les acteurs concernés. L’expérience montre qu’elle se fera à petits pas, car la mentalité de ‘simplification’ ne s’installera pas du jour au lendemain. Ceci dit, plusieurs réalisations concrètes ont déjà vu le jour depuis 2004, ou bien se trouvent en phase d’analyse. Parmi celles-ci, le portail entreprises.lu est un site Internet rassemblant et synthétisant l’ensemble des procédures et des informations relatives à la création et la gestion des entreprises qui est opérationnel depuis fin 2004. Dans le futur, il se développera pour devenir un véritable ‘guichet unique’ en ligne, permettant de compléter l’ensemble de ces formalités en ligne. Je citerai encore la Centrale des Bilans luxembourgeoise, lancée en juin 2005, qui permettra aux entreprises de ne déposer leurs données comptables qu’une seule fois. Aussi, le projet pilote ‘Assistance électronique aux entreprises du secteur industriel’ constitue le premier exercice pratique interactif, qui facilitera les relations entre les entreprises et les autorités publiques. Ce projet devra servir de modèle pour une extension à une clientèle PME. Le pays accuse un important retard sur ses voisins en matière de recherche et de formation supérieure. Selon vous, dans combien d’années les efforts entrepris depuis la création de l’Université porteront-ils leurs fruits? J. K.: «Dans son Plan national pour l’innovation et le plein emploi soumis à la Commission européenne en automne 2005, le Luxembourg s’est fixé l’ambitieux objectif d’un taux de 3% du PIB pour les dépenses en R&D en 2010. Le gouvernement accorde donc une grande priorité aux activités de recherche. L’Université fait partie intégrante de cette stratégie. Il ne faut cependant pas perdre de vue que les fruits des activités de recherche ne seront récoltés que dans le moyen et long terme. La qualité de l’enseignement et de la formation supérieure semble rester le talon d’Achille du pays. Comment comptez-vous y remédier? J. K.: «Ma collègue Mady Delvaux a entrepris des réformes courageuses. Il faut que notre système éducatif devienne plus réactif à la demande de l’économie. Quelles sont, parmi les nombreuses mesures arrêtées par le Comité de coordination tripartite en avril dernier, celles qui sont à mettre en oeuvre prioritairement? La réalisation de l’ensemble de toutes ces mesures ne paraît-elle pas utopique? J. K.: «Non, c’est une utopie réaliste et l’essentiel sera mis en oeuvre avec l’adoption du budget pour 2007 en décembre. Une loi sur la modulation de l’indexation automatique des salaires a été adoptée fin juin, un projet de loi sur l’emploi et l’environnement est sur les rails. Le Luxembourg continue de devoir sa - relative - bonne position dans la course mondiale à ses performances en matière de produits financiers.

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Photo: Étienne Delorme

Cette situation qui tend toujours au monolithisme est-elle de nature à vous rassurer ou à vous inquiéter? J. K.: «Le secteur financier est indéniablement devenu le pilier prépondérant de notre économie et quand il affiche d’excellents résultats comme actuellement, cela se ressent dans l’ensemble de notre économie et peut en rassurer certains. Seulement, il ne faut pas oublier que ce secteur est dépendant de la bonne santé de la bourse, ce qui montre sa fragilité, et donc celle de notre économie tout entière. Pour moi, la bonne conjoncture actuelle est une chance à ne pas manquer pour rendre notre économie moins vulnérable en renforçant sa diversification. Par diversification économique, je n’entends pas que nous devrions essayer de concurrencer le monde entier dans tous les domaines, mais que nous devons être très compétitifs dans certaines niches, en développant des compétences fortes dans ces domaines. Pour un pays de la taille du Grand-Duché, dans une économie globalisée, la diversification doit être en quelque sorte une multi-spécialisation.

Serge Allegrezza (directeur du Statec): «Les classements de type World Economic Forum ou IMD restent largement obscurs du point de vue méthodologique, malgré leur impact médiatique indéniable».

La Fedil s’inquiète En réponse à la publication du Bilan Compétitivité présenté par l'Observatoire de la compétitivité, la Fedil a fait part de son inquiétude devant la «détérioration de la compétitivité-coût» du Luxembourg, notamment par rapport à ses concurrents directs que sont la France, la Belgique et l'Allemagne. Même si les industriels luxembourgeois se réjouissent du fait que ce Bilan met en évidence «un certain nombre d'évolutions positives», notamment en ce qui concerne la croissance du PIB et de l'emploi intérieur, ils se montrent inquiets du niveau élevé de l'inflation, «sachant qu'il a un impact direct sur le niveau des salaires». «Dès lors, explique la Fedil, il ne faut pas s'étonner du fait que le coût salarial moyen de l'économie luxembourgeoise, d'après les chiffres de l'Inspection générale de la sécurité sociale, a augmenté de 3,8% sur les cinq premiers mois de l'année 2006, contre 3,7 % en 2005 et 3,1 % en 2004». || J.-M. G. 48

Le secteur de la logistique a été mis en avant en vue de développer davantage la compétitivité nationale. D’autres secteurs sont-ils également en vue pour atteindre cet objectif? J. K.: «La logistique est certainement un des secteurs que nous devons développer. En effet, si certains produits ne sont plus fabriqués en Europe, ils devront toujours être commandés, emballés, distribués et livrés ici. Nous devons donc saisir cette opportunité, car il s’agit d’un secteur qui offre, à la fois des emplois de très haute qualité, mais aussi des emplois qui pourraient compenser ceux qui sont perdus dans l'automatisation de l'industrie. Outre la logistique, le Luxembourg est en train de devenir une référence pour les technologies de l’information et de la communication avec des sociétés de référence du secteur qui ont leur siège européen chez nous. Avec des projets comme ‘Luxconnect’, nous voulons offrir à ces entreprises un environnement technologique de qualité, et développer une crédibilité internationale en matière de réseaux. Toutes les sciences de la vie ont également un potentiel énorme. Autour du Laboratoire national de santé à Dudelange, nous allons créer un site pour accueillir des petites unités qui travaillent dans ces domaines. Certaines petites unités qui sont encore à un stade embryonnaire peuvent vite devenir des succès au développement rapide. Enfin, je suis persuadé que les écotechnologies ont un bel avenir. Elles sont au cœur du problème écologique que connaît notre planète. De nouveaux marchés créateurs d’emplois vont se développer dans ce domaine. Ils offrent des opportunités que nous devons saisir rapidement. Le capital humain reste un des vecteurs de croissance reconnu. Parle-ton encore de l’objectif 700.000 habitants à l’horizon 2020? Comment faire en sorte que le pays ait les capacités infrastructurelles à absorber une forte hausse de sa population? J. K.: «On doit en parler si nous réussissons à maintenir des taux de croissance au-dessus de 3% et une productivité de 1,5% en croissance annuelle. Ce n’est pas gagné d’avance! Le bien-être est à ce prix. Il faut donc continuer à investir dans les infrastructures publiques des sommes considérables, mettons 3 à 4% du PIB par an, pour faciliter notre développement et éviter des goulots d’étranglement. Notre coopération dans la Grande Région est essentielle pour faciliter la fluidité de notre marché de l’emploi. Nous devons aussi faciliter l’immigration de talents comme le propose le Conseil économique et social. La problématique du prix de l’immobilier ne constitue-t-elle pas, actuellement, un frein au développement du pays? S. A.: «Les prix de l’immobilier agissent indirectement sur l’indice des prix à la consommation, car les salariés tiennent compte du prix d’achat du logement dans leurs revendications salariales. Les loyers, quant à eux, entrent directement dans le calcul de l’indice des prix: une hausse des loyers se reflète dans l’indice des prix et donc, via l’indexation, dans les coûts salariaux. Le prix du logement est donc un facteur de compétitivité important, honteusement négligé». || Propos recueillis par J.-M. G. et F. M.


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Inefficacité contre la copie

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Bénéfices trop incertains

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32,4%

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Manque d’informations sur la procédure 0%

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Procédure trop longue

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Source: CRP Henri Tudor / STATEC

Coût trop élevé

CRP HENRI TUDOR

Mieux s’informer pour mieux innover Des messages mieux ciblés et des formations tout public vont être élaborés afin de stimuler le «réflexe propriété industrielle» des PME/PMI, trop souvent en léthargie. Le 19 octobre, la conférence Vintg ans de brevets au Luxembourg, organisée au CRP Henri Tudor, a réuni tout ce que le pays compte d’acteurs clés en matière de propriété industrielle (PI). Des personnes qui travaillent de concert et se connaissent bien… à défaut d’être bien connues! «Bien que des actions de sensibilisation à la PI soient régulièrement menées, seulement 35% des entreprises innovantes connaissent les services offerts par la Direction de la Propriété Intellectuelle du ministère de l’Économie; et si plus de la moitié d’entre elles connaissent les services offerts par Luxinnovation GIE et le Centre de Veille technologique (CVT) du CRP Henri Tudor, elles sont moins de 20% à les utiliser», relève Xavier Delecroix, coordinateur du pôle «Application de l’Intelligence économique» au CRP Tudor. Ces résultats sont extraits d’une étude sur les habitudes en matière d’information technique et de protection des inventions dans les PME/PMI du Luxembourg, réalisée dans le cadre du projet Haiti. Ce dernier, coordonné par le CVT, en collaboration avec le ministère de l’Économie et le Statec, et co-financé par l’Office européen des Brevets, livre des données inédites sur les pratiques nationales. «C’est la première fois qu’un tel état de l’art est réalisé. Une veille permettra désormais de maintenir les données à jour», indique Serge Quazzotti, chargé de direction au CVT. Le volet bibliométrique de l’étude indique qu’en vingt ans (de 1983 à 2003), 2.359 brevets européens (ou euro-PCT) ont été déposés par des sociétés luxembourgeoises, dont 56% sont des holdings qui n’ont pas d’activités de recherche dans le pays. «Elles déclarent la PI ici, sans doute

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pour des raisons fiscales, mais l’innovation n’est pas chez nous», constate Séverine Perbal, du CRP Tudor. Parallèlement, nombre de brevets résultant d’innovations développées au Luxembourg «partent» pour l’étranger, essentiellement aux ÉtatsUnis, où ils sont déposés par les sociétés mères. «Des études complémentaires sont nécessaires pour analyser la diffusion des connaissances contenues dans ces brevets ainsi que les transferts technologiques qui en découlent», indique Séverine Perbal.

Dénicher la bonne info Le second volet de l’étude renseigne sur les pratiques en matière de propriété intellectuelle, entre 2002 et 2003, des PME/PMI innovantes, sur la base d’un échantillon pondéré de 368 entreprises. Un chapitre est consacré au dépôt (effectif ou non) de brevets, et plus particulièrement aux obstacles rencontrés. «Le premier constat est sans appel: les entreprises qui n’ont pas déposé de demande de brevets en 2002-2003 souffrent d’un manque d’information considérable. Dans plus de 80% des cas, elles ne sont pas en mesure de donner une appréciation des barrières existantes», constate Xavier Delecroix. Quant à celles ayant introduit une demande de brevet durant cette période, la situation n’est guère plus reluisante: le manque d’information sur la procédure est vécu comme une «barrière» par près des deux tiers d’entre elles. «Une fois encore, le brevet est victime de sa procédure, qui pêche par un manque flagrant d’information», explique M. Delecroix. L’inefficacité des brevets contre les copies – évoquée par la moitié des entreprises

qui en détiennent –, leurs coûts et la complexité de la procédure constituent les trois autres principaux freins cités. L’étude met également en lumière les alternatives au dépôt du brevet, pour les entreprises soucieuses de PI. «Elles ne misent pas tout sur les aspects techniques (brevets, fréquentes améliorations ou secret). Elles placent également un jugement d’efficacité élevé pour la fidélisation de leur clientèle et de leur personnel», note-t-il. L’acquisition de l’information nécessaire à la conduite de leurs affaires (technologique, concurrentielle ou issue du marché) est vue comme la matière première de l’innovation pour les PME/PMI, bien que «la propriété industrielle et le brevet en particulier souffrent toujours d’une méfiance de leur part», déplore M. Delecroix, qui souligne que «les entreprises luxembourgeoises manquent de ce ‘réflexe propriété industrielle’ qui leur permettrait assurément de conduire plus sereinement leurs activités d’innovation». Un effort afin de renforcer la communication des organismes en charge de PI vers les acteurs de l’innovation s’avère donc indispensable. Une sensibilisation qui s’accompagnera également d’une offre inédite de formation avec la mise en place, dans les prochains mois, d’une plate-forme d’e-learning permettant à des personnes d’horizons professionnels divers de se familiariser avec la PI et d’en tirer profit. De plus, un module «spécial brevet» sera intégré à la formation Optimiser la recherche sur Internet organisée par le CRP les 22 mai et 13 juin 2007 (www.brevet.lu) permettant de trouver en ligne les sources d’information «brevet» et d’y puiser des données techniques et concurrentielles. || Frédérique Moser


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L U X E .T V

TDK

Une nouvelle venue

170 emplois retrouvés Sur les 350 salariés licenciés par TDK, la moitié a retrouvé un emploi, grâce notamment à un programme d’outplacement.

La chaîne Luxe.TV, établie au Luxembourg et présidée par Jean Stock, arrive sur le câble.

Photo: Bruno Dovifat

Lancée au début de l’année sur le satellite, Luxe.TV est la première chaîne mondiale exclusivement dédiée au monde du luxe. Entièrement produite et proposée en haute définition, elle se veut «une vitrine du monde du luxe, dans toute sa diversité», selon Jean Stock, l’administrateur délégué. Cet ancien de RTL a fait ses débuts comme journaliste à la radio et à la télévision – il a notamment présenté le journal du soir entre 1970 et 1977 – avant de connaître une carrière internationale dans l’audiovisuel (chez Havas puis comme P.D.G. de TV5 Monde et Canal France International). Depuis le 3 octobre, les programmes de la chaîne sont distribués en clair, en modes analogiques et numériques, sur les réseaux câblés de Coditel (canal S14, fréquence 252,25 MHz) ainsi que sur l’ensemble des réseaux desservis par Imagin, la plateforme commune de Siemens et Eltrona (canal S28, fréquence 359,25 MHz). || F.M.

NICO LUXEMBOURG

Une aventure s’achève Le magazine publie sa dernière édition luxembourgeoise avant de connaître une nouvelle vie… internationale. Après 22 éditions mensuelles et, auparavant, une cinquantaine d’hebdomadaires en format de poche, Nico Luxembourg cesse de paraître avec le numéro de novembre/décembre. Depuis trois ans, le magazine édité par Mike Koedinger Éditions et piloté par deux journalistes, Alexis Juncosa (rédacteur en chef) et Corinne Briault, a permis à ses lecteurs de découvrir les nouveaux talents de la scène socio-culturelle du Luxembourg et de la Grande Région. Il cède le pas à Nico International, un magazine bi-annuel, réalisé par un collectif cosmopolite de journalistes, photographes, illustrateurs et stylistes et diffusé dans une quarantaine de pays. Quant à l’équipe de Nico Luxembourg, elle s’attelle à un nouveau projet, puisqu’elle vient de se voir confier par la Ville de Luxembourg la réalisation de son nouveau city magazine, Rendez-Vous. À lire dès le 30 novembre. || F. M.

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Le 12 avril 2006, TDK annonçait la fermeture de son site de production de CD et de DVD à Bascharage. Soucieuse de l’avenir de ses 350 futurs ex-employés, l’entreprise a décidé d’offrir à ses salariés un service d’outplacement – qui n’est pas obligatoire en cas de licenciement – confié à Randstad. Cette dernière a installé une antenne emploi chez TDK, où deux personnes étaient présentes en permanence durant quatre mois. À ses côtés, l’Adem avait également installé un bureau sur place. Ces efforts se sont avérés concluants puisque 170 employés sur les 350 avaient, en date du 15 septembre, retrouvé un emploi (un CDI pour la plupart). Arcelor en a engagé une partie. Trente-deux n’ont pas encore pris le temps de prospecter et 148 sont toujours en recherche. Pas moins de 240 employés ont pris part à ce programme d’outplacement, soit environ 70% de l’effectif. «L’activité de recrutement est différente de l’activité d’outplacement, qui consiste à aider à retrouver un emploi», explique Sonia Rucquoy, manager Luxembourg chez Randstad. «Nous les avons aidés à refaire leur CV, nous les avons préparés aux entretiens d’embauches. Nous avons également proposé des activités plus ponctuelles qui se déroulaient sur une demi-journée, mais aussi du coaching individuel, à la demande, afin d’étudier leurs compétences», ajoute Sandrine Pironnet, consultante chez Randstad. Par ailleurs, TDK est également intervenue financièrement dans la formation de ses ex-employés. 133 demandes sont parvenues, 89 ont été avisées favorablement et 15 étaient encore à l’étude. L’outplacement collectif recueille un succès d’environ 75% de retour dans les six mois, assure-t-on du côté de Randstad. Le coût d’un outplacement collectif s’élève environ à 2.500 euros par personne. || F.R.


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13.10.2006

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Photo: Étienne Delorme

Jean-Philippe Humbert (CRP Henri Tudor): «L’image du pirate est en construction. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Faire le tri et comprendre qui fait quoi, c’est intéressant».

CYBERCRIMINALITÉ AU LUXEMBOURG

Opération hacker ouvert Un colloque a fait le point sur le piratage informatique. Mais le pirate a-t-il vraiment un visage? Répression et utilisateur final ne peuvent pas se tromper de cible… Le pirate informatique a-t-il un drapeau noir, une tête de mort et deux tibias, un œil éborgné? «Les caricatures ne manquent pas. Mais le portrait-robot est difficile à tirer»: Jean-Philippe Humbert est un passionné, au cœur de la plate-forme «sécurité» du centre d’innovation par les technologies de l’information (CITI) du CRP Henri Tudor. Avant d’atterrir dans la recherche au Luxembourg, il a fait huit années de terrain, comme cyberpolicier en France. Le voici développant une thèse où l’on retrouve des questions aussi existentielles que l’opposition du bien et du mal, du yin et du yang… «Parfois, le dessein n’est pas aussi sombre que l’image»: la formule, joliment troussée, a servi au préambule d’un récent colloque Spiral organisé au Luxembourg. Une poignée de spécialistes y a apporté des éléments d’analyse, des données sur la cybercriminalité. Encore faut-il savoir où s’arrête le jeu et où commence l’acte malveillant. À la définition de hacker ou de cracker? Le premier passe à travers les mailles du filet informatique, par défi ou esprit de compétition. Le deuxième détruit ou détourne tout ou partie du réseau qu’il pénètre. Escroqueries, espionnage, spamming... Cette délinquance est une réalité indéniable. Entreprises et particuliers le constatent régulièrement, à leurs dépens. Le besoin de répression et de prévention existe. Mais il ne faut pas rater la cible. Ce colloque a bien cerné des profils de hackers et les menaces qu'ils représentent. «Mais il faut aussi se placer du côté du pirate. C’est difficile, car par nature, le hacker ne se montre pas trop au grand jour. Je suis persuadé qu’il y avait dans la salle des pirates plus ou moins patentés…». Psychose? Un webmaster – souhaitant rester anonyme – travaillant pour une institution financière de la place s’est livré à une petite enquête. Difficile, voire impossible, d’en valider les résultats. Mais quelques coups de sonde aléatoires laissent un «c’est bien possible» à la fois flou et sans équivoque… Ainsi, selon lui, 186 sites Internet auraient été piratés au Luxembourg, sur un an. La plupart des hackers étaient des white heads, dont l’objectif est de laisser une griffe (souvent liée à un gang) qui servira à alimenter le score, sachant que ces hackers se défient entre eux pour défigurer le plus de sites possible.

Pour les black heads, en revanche, l’intention est différente: effacer ou modifier le site, récupérer des bases de données clients, diffuser des parties non publiques, utiliser un serveur neutre pour télécharger illégalement, pour envoyer des spams, pour pirater un autre site…

Aider l’utilisateur final A priori, on ne trouve pas de grand nom de la place parmi les victimes. «Mais même des sociétés IT et un centre de recherche ont eu la visite de hackers», glisse le webmaster analyste… Au rayon des anecdotes, il note encore que «deux tiers des sites ont été atteints lors d’une attaque visant tous les sites hébergés sur un serveur. Le 6 juin 2005, un grand fournisseur d’accès luxembourgeois n’avait pas réagi à temps pour appliquer les dernières sécurités. Résultat: 79 sites défigurés d’un coup». On arrive donc à cerner les victimes. Mais le hacker? «On essaye de se mettre à sa place, de comprendre ses motivations, ses choix, son mode de fonctionnement», note M. Humbert. «Il ne faut pas faire d’amalgame et mettre tous les pirates dans le même sac». Le danger serait, aussi, économique. L’utilisateur final, ciblé par un marketing surfant sur le risque, ne penchera-t-il pas vers un comportement irrationnel, en tentant de se protéger contre tout et n’importe quoi, souvent même en pure perte, voire en faisant le jeu des intrus? Un hacker est forcément doué. Alors, puisque les braconniers font de bons gardes-chasses, n’y aurait-il pas intérêt, dans le but d’améliorer la sécurité d’un réseau et d’aider les utilisateurs, à améliorer la communication avec les pirates? «Comprendre qui fait quoi, c’est intéressant. L’image du pirate est en construction, pense M. Humbert. Au Luxembourg, les autorités ont compris l’utilité de jeter des ponts entre les différents mondes qui, sans doute, peuvent s’entendre». Au fond, dans la médecine encore expérimentale et sans cesse évolutive du réseau des réseaux, la meilleure façon de produire des anticorps serait d’opérer «hacker ouvert»... || Alain Ducat

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INTERNET

Photo: Andres Lejona

Les dernières nouveautés

MARC HOFFMANN

Nouveau départ Comme attendu, l’ancien président du comité de direction de Dexia BIL va, à 47 ans, voler de ses propres ailes... Au moment de quitter la direction de Dexia BIL, le 17 juillet dernier, Marc Hoffmann avait annoncé son souhait de rester actif dans le secteur financier, porté par un esprit entrepreneurial. Ses intentions sont sur le point de se concrétiser au travers de la création d’une nouvelle banque spécialisée dans la gestion patrimoniale, la gestion d’actifs et les fusions et acquisitions. Il sera le président du futur comité de direction. Un dossier de demande d’agrément a été déposé auprès de la CSSF au nom de Vauban Patrimoine, société constituée le... 28 juin dernier, avec un capital détenu à 86,96% par une société civile particulière, Six Participations, appartenant équitablement à… six actionnaires, tous anciens d’Ernst & Young et, aujourd’hui, associés du cabinet fiscal indépendant Atoz: Paul Chambers, Olivier Ferres, Keith O’Donnell, Olivier Remacle, Alex Sulkowski et Norbert Becker. Ce dernier sera le président du futur conseil d’administration de la banque qui pourrait garder le nom de Vauban. L’actionnariat de cette nouvelle structure sera essentiellement luxembourgeois, puisque 85% de ses fonds propres (prévus à 80 millions d’euros), seront entre les mains d’investisseurs locaux, parmi lesquels figurera tout le management de la banque, Marc Hoffmann en tête. 19% seront détenus par la BCEE. Dans le comité de direction de la nouvelle banque devraient siéger Stéphane Chrétien (ex-SGBT), responsable des marchés financiers; Marc Flammang (ex-Commerzbank International), pour la gestion d’actifs, Daniel Kuffer (exDexia BIL) pour les relations clients et Philippe Verfaillie (ex-Dexia BIL) pour les supports et services administratifs. Début des activités espéré pour le printemps 2007. || J.-M. G.

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Fortis Assurance a entièrement relooké son site, désormais accessible en quatre langues (F, NL, D, GB), sous www.fortisinsurance.lu. Développé avec Lusis, le site met l’accent sur l’interactivité avec deux moteurs de recherche et un accès direct à la partie sécurisée du site (e-club). Autre nouvelle version de site mise en ligne: celle de www.loft.lu, le 1er portail immobilier du Luxembourg et de la Grande Région, dédié à 100% au loft, à l'esprit loft, aux maisons d'architecte, ainsi qu'à tout espace d'habitation atypique. Cette vitrine, développée avec easySolutions, permet notamment de présenter des biens immobiliers et projets exceptionnels sur un support destiné à une clientèle ciblée. Il est enrichi d'un magazine en ligne, d'un forum et d'une boutique. De son côté, Cropmark a réalisé un nouveau site pour le compte de Efor, Ingénieurs-Conseil (www.efor.lu), société impliquée dans nombreux projets de protection de l’environnement. Toujours dans le domaine de l’environnement, une autre nouveauté est à signaler, à l’actif de Dotcom Luxembourg: le site des Nouveaux Établissements Liebaert (www.liebaert.lu), spécialisée dans le recyclage des fers et métaux. Notons, enfin, le site de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 (www.luxembourg2007.org), réalisé par IDS, un des principaux sponsors de cette grande manifestation (lire aussi en page 62). À noter également, une initiative commune de Luxweb.com et Station.lu qui ont joint leurs efforts pour améliorer l’information online auprès de la communauté anglophone au Luxembourg. Le but est d’améliorer la visibilité du site Station.lu sur le web luxembourgeois et de fournir à Luxweb une source d’information fiable en anglais pour le Luxembourg.


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Photo: David Laurent

L’édition 2006 avait attiré plus de 800 personnes à la Rockhal à Esch.

D E S I G N & C O M M U N I C AT I O N AWA R D S 2 0 0 7

Deux nouvelles catégories récompensées L’édition 2007 est déjà sur les rails, avec l’objectif d’en faire un grand événement ouvert à tous. Pour leur troisième édition, programmée début 2007, les Design & Communication Awards prennent les devants. En vue d’optimiser la préparation d’un événement pour lequel les organisateurs espèrent attirer un bon millier de personnes, les grandes lignes de la manifestation sont sur le point d’être présentées. Deux principales nouveautés sont à noter par rapport aux éditions précédentes. Changement géographique, tout d’abord, puisqu’après la Chambre de Commerce (en 2005) et la Rockhal (en 2006), l’événement se déroulera, le 2 mars prochain, dans la prestigieuse grande salle de la Philharmonie, au Kirchberg. Nouveauté, ensuite, dans les catégories de remises des prix, puisque deux nouveaux awards seront décernés, venant s’ajouter aux treize autres reconduits de l’année précédente: Exhibition Design et, hors catégorie, Product Design. Co-organisée par MarkCom, l’association des agences-conseils en marketing et communication de Luxembourg et Design Luxembourg (l’association représentative des designers indépendants), en collaboration, pour la première fois cette année, avec Mike Koedinger Éditions, cette soirée sera ouverte à tous, professionnels de la communication ou non. L’ambition clairement affichée est de «désenclaver» au maximum un milieu que d’aucuns considèrent souvent comme fermé sur lui-même. || J.-M. G.

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P U B L I C AT I O N S

Les dernières parutions La 11e édition du Guide de la Construction, le who is who du secteur de la construction et du parachèvement luxembourgeois, vient de paraître, sous la houlette de la Fédération des Artisans en collaboration avec le ministère des Classes moyennes du Tourisme et du Logement. Ce guide présente de manière détaillée et actualisée les aides et subventions étatiques dans le domaine du logement et des énergies renouvelables. Le guide est disponible auprès du secrétariat de la Fédération des Artisans. www.fda.lu L’INFPC publie, pour la première fois, un Répertoire des offreurs de formation en ligne. Téléchargeable à partir du portail www.lifelong-learning.lu, ce répertoire permet un repérage aisé des offreurs de formation selon leurs domaines d’expertise. Il présente, en outre, une cinquantaine d’offreurs de formation à travers leurs portraits et activités de formation. Les Éditions Saint-Paul publient un livre, écrit par Susanne Craemer, Enrica Yvonne Dilk, Heinz Sieburg et Ferdinand Stoll, en hommage au germaniste luxembourgeois Joseph Kohnen, intitulé Europäische Begegnungen. M. Kohnen maîtrise deux langues anciennes et six langues vivantes, dont le russe et le hongrois, et a dédié sa vie à la littérature allemande du 18e siècle. Il est aussi écrivain, chercheur, et lauréat du prix Servais. Prix: 25 euros. www.editions.lu Guide économique Éditeurs et Guide économique Libraires, édités par le Centre régional du livre et le Conseil régional de Lorraine, répertorient toutes les aides existantes pour les acteurs du livre. De la création à la cessation de leur maison d’édition ou de leur librairie, les professionnels y trouveront un abécédaire des aides, des glossaires économiques, ainsi que des conseils et des références utiles. www.cr-lorraine.fr/livre Vivre dans la Grande Région, est le fruit d’un vaste projet de recherche initié en 1992 et réalisée par l’ILReS, auprès de 2.500 habitants de la Grande Région SarLorLux/Rhénanie-Palatinat/Wallonie. Publié dans la nouvelle collection «Forum Europa» aux Éditions Saint-Paul. Prix: 19,90 euros. www.editions.lu L’atelier d’architecture Beng vient de publier un ouvrage en deux volumes: Habiter… et Travailler, apprendre, jouer… illustrant les quinze années, 1991-2006, durant lesquelles l’atelier a marqué de son empreinte des réalisations architecturales, tant au Luxembourg, qu’en Belgique et en France. Les quatre créateurs, Marco Bidaine, Nico Engel, Yves Noury et Albert Goedert, reviennent également sur l’histoire de leur entreprise qui compte aujourd’hui 40 employés. www.beng.lu


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Photo: Andres Lejona

Jacques Lanners est actuellement le porteparole du conseil exécutif de Ceratizit, société issue de la fusion de Cérametal et PlanseeTizit en 2002, dans laquelle il a joué un rôle actif. Il y est également responsable de la communication et de la stratégie de groupe.

PORTEFEUILLE

Jacques Lanners Quel souvenir gardez-vous de votre premier argent de poche? La somme était si petite et il y a de ça si longtemps que je ne m’en souviens plus. De toute façon, je n’avais jamais assez d’argent de poche. Votre premier salaire… Racontez-nous! Mon premier salaire était de 42.000 Luf, en 1982. J’ai acheté avec mon premier ordinateur. «Pour gagner, il faut risquer»: cette devise estelle aussi la vôtre? Cette devise est toujours la mienne, avec une petite restriction, il faut peser le risque! J’ai placé de l’argent, il a y plus de dix ans, pour mes enfants. Mon gestionnaire me fit remarquer que j’avais choisi un portefeuille à haut risque et je lui rétorquai à l’époque «no risk, no fun» et suite à cela, j’ai perdu 25% de mon portefeuille sur une année....

Unis, 8.000 voitures ont été construites et aujourd’hui moins de la moitié est encore sur la route. Première surprise, la voiture immatriculée à Luxembourg coûtait déjà 30% de plus que le prix payé aux États-Unis. Aujourd’hui, le prix de cette voiture n’a toujours pas augmenté. Quelle bonne affaire! Avez-vous déjà préparé la succession de votre patrimoine? Oui, je veux pouvoir aider mes enfants à s’établir et à prendre leur propre envol. Quelle somme d’argent avez-vous dans votre portefeuille en ce moment? Vingt euros et mon mini-cash. J’ai rarement plus d’argent liquide sur moi.

Avez-vous, un jour, été amené à constater que «L’argent ne peut pas tout acheter»? Lors des derniers jours précédant la mort de mon père, j’aurais tout donné pour qu’il puisse survivre à sa maladie. Quelle affaire qualifieriez-vous de la «meilleure de votre carrière», jusqu’à présent? En 1991, j’ai acheté une voiture que je croyais très rare: une Delorean. Aux États-

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PLACE FINANCIÈRE

Régime grossissant En dépit des efforts de diversification, la place financière prend, au fil des ans, de plus en plus de poids dans l’économie luxembourgeoise. L’activité bancaire pure reste l’activité principale de la Place. Elle représente plus de la moitié des résultats et continue sa progression.

Impacts directs et indirects du secteur financier, en 2005, sur… (en milliards d'euros, sauf emploi)

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 10% 0%

les revenus (Total: 26% de la production nationale)

la valeur ajoutée (Total: 38% du PIB national)

Bancaires non OPC

OPC

l'emploi (Total: 19% de l'emploi national)

Assurances

La dernière mise à jour des comptes nationaux trimestriels établie par le Statec l’a une nouvelle fois montré: le secteur financier revêt une importance toujours sans égale au cœur de l’économie luxembourgeoise. Ainsi, selon le service national de statistiques, la forte croissance du PIB en volume est «toujours tirée par la performance remarquable du secteur financier (+14,3%)». Cette contribution est, néanmoins, légèrement inférieure à celles enregise trées au 4 trimestre de l’année 2005 (+17,7%) et au premier trimestre de l’année 2006 (+17,1%). Toujours selon les données chiffrées du Statec, le secteur financier représente actuellement 30% de la valeur ajoutée totale générée par l’économie luxembourgeoise. «En termes de contribution à la croissance, le secteur financier contribue pour 4,0 points de pourcentage à la croissance totale de la valeur ajoutée en volume se chiffrant à 6,2% au 2e trimestre 2006», note encore le document, qui ne manque pas de rappeler, néanmoins, que le secteur des OPC, par

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les recettes fiscales (Total: 31% des recettes nationales)

PSF autres qu'OPC

exemple, a enregistré un net repli du montant des émissions nettes, entre le 1er trimestre de l’année (106 milliards d’euros) et le 2e trimestre (47 milliards). Ces dernières données chiffrées complètent idéalement la mise à jour 2005 de l'étude d'impact de l'industrie financière sur l'économie luxembourgeoise, réalisée par Deloitte pour le compte du Codeplafi (Comité pour le développement de la Place financière), publiée dans le même temps. Par rapport aux années précédentes, l’analyste a procédé à deux changements majeurs dans sa méthodologie. D’une part, il a adapté les données de la comptabilité nationale, suite à leur révision par le Statec dans le cadre de l’introduction du nouveau système européen des comptes de 1995. D’autre part, a été pris en compte, pour la première fois, l’impact des sociétés de gestion dans le domaine des OPC, sur base des données fournies par la CSSF. «Après une progression plutôt limitée en 2004 qui témoignait cependant d'une reprise, le secteur finan-

Source: Codeplafi - Étude d'impact de l'industrie financière sur l'économie luxembourgeoise

20%

cier a nettement progressé en 2005, renforçant ainsi son poids dans l'économie», conclut, dans les grandes lignes, ce rapport 2005. Aussi l'industrie financière continue-t-elle de représenter, directement ou indirectement, plus de 26% de la production nationale (le même niveau qu'en 2004), plus de 38% du PIB suivant la définition de la valeur ajoutée nationale retenue (contre 34% un an plus tôt), près de 19% de l'emploi intérieur luxembourgeois (contre 18% en 2004) et plus de 31% des recettes fiscales de l'État (contre 29% un an plus tôt).

Les banques en locomotive «Cette évolution est profitable pour l’ensemble de l’économie, à travers l’emploi, la valeur créée, les recettes fiscales et les effets indirects générés», indique le document, qui relativise néanmoins le dernier point, dans la mesure où «la transformation des revenus injectés par le secteur financier dans le reste de l’économie semble plus faible que par le passé».


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Les revenus, directs et indirects, générés par l'ensemble du secteur financier (banques, OPC, assurances et PSF) se sont élevés à 19,07 milliards d'euros (dont 14,35 milliards en direct), pour un nombre de personnes employées de 57.725 (dont 34.909 le sont directement). La contribution aux recettes fiscales a été de 2,42 milliards d'euros. «Issu à concurrence de 80% des dépenses des entreprises, le revenu indirect provenant des activités financières, activités bancaires et activités OPC en tête, progresse de 10% pour représenter 5% de la production nationale», précise l'étude, qui identifie également des impacts indirects additionnels. «Les activités qui gravitent autour du secteur financier génèrent elles-mêmes une série d'activités qui renforcent la contribution globale du secteur financier dans l'économie, à concurrence d'environ 1%, en hausse». L'activité dite purement bancaire (c'est-à-dire hors OPC) demeure l'activité principale de la Place. Sa part directe dans la production nationale se stabilise à 11% et elle représente, à elle seule, près des deux tiers des résultats et continue sa progression. Au cours de l’année 2006, la progression de ses revenus a été de 11%, à près de huit milliards d’euros. Ce sont toujours les marges d’intérêt qui représentent la principale composante de ces revenus, puisqu’ils contribuent à 50% du total. Mais le montant estimé de 3,96 milliards est en repli de 3% par rapport à 2004. En revanche, les revenus des commissions, portés par l’amélioration des marchés financiers, ont fait un bond de 23% à 2,65 milliards d’euros. Les OPC, eux, ont toujours le vent en poupe. Leur contribution dans la production nationale n’est, certes, «que» de 5% (3,3 milliards d’euros), mais elle a augmenté de 29% par rapport à 2004. Une forte croissance qui s’explique, tout simplement, en grande partie, par la croissance importante des actifs de la place (26%), avec ses effets sur les différentes activités d'administration, de gestion et de distribution. Il est intéressant de noter que l’activité des OPC, bien que générant bien moins de revenus – directs et indirects – que les activités bancaires (4,4 milliards, contre 9,8 milliards), est contributrice, pratiquement à la même hauteur, aux recettes fiscales de l'État (11% contre 14%). Du côté de l’assurance et de la réassurance, le poids direct dans la production nationale est

stable aux alentours de 4%, mais le secteur enregistre également une nette progression, avec des revenus directs en hausse de 29%, par rapport à 2004, à 3,06 milliards d’euros. C’est tout de même ce secteur qui est à l’origine de la plus forte hausse de la contribution totale (directe et indirecte) à la valeur ajoutée (+58% à 1,14 milliard d’euros) et aux recettes fiscales (+53% à 0,26 milliard d’euros), grâce notamment à la forte hausse des recettes sur les bénéfices.

Les PSF ont le vent en poupe Quant à la branche PSF, enfin, son émergence est réelle et il sera fort intéressant de suivre son évolution dans les mises à jour ultérieures de cette étude, dont la version 2005 se base, malheureusement, sur des données provisoires concernant cette partie de l’échantillon d’étude. Il a quand même été possible d’évaluer que la croissance de l’activité spécifique des PSF (non liée aux OPC) a été de l’ordre de 17%, avec un niveau de revenus directs de 1,09 milliard d’euros, représentant 2% de la production nationale totale. La valeur ajoutée directe issue de ces activités PSF progresse par ailleurs de 41% alors que les recettes fiscales connaissent une augmentation de 16% par rapport à 2004. «Le poids de l'industrie financière dans l'économie se consolide, particulièrement en termes de valeur ajoutée et de contribution aux recettes fiscales», indique le rapport, qui remarque, entre autres, que cette branche PSF, représentant quelque 7% du revenu de l'industrie, se présente comme un pourvoyeur important d'employés, regroupant près de 10% de la main-d’œuvre du secteur (soit 3.851 personnes sur un total de 34.909, au 31 décembre 2005). L'augmentation, d'une année sur l'autre, a été de près de 25%, due, à la fois, à la croissance organique du secteur et à l'apport de nouvelles entités. Du reste, la croissance de l'emploi constitue un indicateur pertinent de la bonne santé du secteur. Si la progression enregistrée dans les activités purement bancaires (hors OPC) s'est limitée à 1%, celle concernant les OPC a été de 17% et celle pour les assurances a été de 11% (avec une pointe à +20% dans le secteur assurance vie). || Jean-Michel Gaudron

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IDS DISTRIBUTION

A new kind of cultural revolution Suddenly, as if from nowhere, IDS Distribution, “strategically located” in Luxembourg, and exclusive partner for the 2007 Cultural Year, is everywhere. What’s up, Mr De Cuppis?

Photo: Luc Deflorenne

What’s going on at IDS Distribution?

Difficult to track down, the President of IDS Distribution, Mr Daniel De Cuppis, is an intriguing character. After much curiosity and chasing, paperJam managed to interview Antonella Giardina, IDS Cultural Projects Coordinator, to find out a little about the man and the com-pany that are teasing the media with some exciting ventures. Why is IDS so involved in 2007? Is it to publicise the company? Philanthropism? “IDS’s participation in ‘YOC2007’(Luxembourg and Greater Region European Capital of Culture 2007) as Exclusive Partner is causing some astonishment. Many people, even among the business partners and in the target market, are starting to wonder about this move. This amazement has led IDS to ascertain the effective difference brought about by the company attitude, which is summarized in the slogan: ‘reaching out beyond core-business boundaries!’ The origin of this will to extend boundaries is the idea that ‘to act in the market necessarily implies spreading the values connected to such action’. Only by changing commercial action into social action is it actually possible to contribute to a further extension of these boundaries. IDS is a founding member of the Sergio De Cuppis Foundation whose goal is to realize an

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international solidarity project to improve the poor living conditions of orphans and sick children. The enterprise’s culture is created and implemented by spreading the values in which the company believes. Can you tell us a little about IDS Distribution and its implementation in Luxembourg? “Despite its widespred field of action, IDS hasn't lost its human scale. The company reflects the ideas and beliefs of its founder and managing director Daniel De Cuppis, an entrepreneur who faces challenges by using his emotional intelligence. Mr De Cuppis’s willingness to encourage and support a ‘wide scope cultural project’ questions the life pace of the company itself. What key roles does the company plays nowadays? Is it correct to refer to the company as a ‘strong subject’ capable of engendering social and cultural transformation? We have heard about IDS branching out into connections with artists. How does this fit into the structure of the business model of a company that distributes computer parts? “The cultural project that IDS has been involveded in since the beginning of 2006 started out by choosing a new company logo and mak-

ing a decision on a new set of visual elements that would better characterize the overall image of the company. A subsequent estimate of the effective correspondence between the company business philosophy and what these signs represented then led to new hints and questions. This goes far beyond a simple ‘maquillage’ (make-over) session. Following a thorough analysis of the complex international distribution activity of IT products (countries, items, purchase and delivery schedules, production systems, etc.), two levels of action were defined. The first is mainly technical and strategic, with efficiency, reliability, honesty and trust as its leading values. The second is the level where distribution activity, i.e. the placement of IT products and brands on the market, reveals all the implications stemming from the communication that accompanies distribution. Can you tell us a little about the future of IDS and the industry in general? “IT products and their brands are fundamental elements of the cultural revolution that characterizes contemporary society, where digital processes, information processes and communication processes represent a significant turning point (through a radical change in lifestyles and the waypeople think). As a result of all these facts and evaluations, and independantly from the events associated with YOC2007, IDS began a ‘cultural project’ which was meant to develop further over the course of years to come by using the work of international artists to bear witness to the degree of interaction, exchange and innovation represented by IT technology. The main reason why Mr De Cuppis and IDS have become involved in the cultural activities of YOC07 is their interest in the effective implications of ‘over core business’ action. For IDS, an exclusive partnership with YOC07 seemed to fit in with the territorial coincidence. Being able to participate in events taking place in our headquarters' geographical location has given us a unique opportunity to engage in a dialogue with local institutions and to promote an exchange of opinions that would contribute towards scenarios that will be important for generations to come.” || Mary Carey


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SEMINAIRES, CONFERENCES

F I S C A L I T É D E S F R O N TA L I E R S

Agenda

Point trop n’en faut

(24/10)

Gala HR One / Luxembourg HR Awards 2006

Patrick van Landeghem reprend son bâton de pèlerin pour animer des conférences, gratuites, sur l’optimisation fiscale des frontaliers.

5e conférence annuelle Ressources humaines avec pour invité d’honneur Ernst Baumann, Human Resources & Industrial Relations Director, BMW Group. Le traditionnel HR Networking Cocktail suivra, avant le dîner de gala des Luxembourg HR Awards, où douze prix seront remis aux meilleurs prestataires de l'industrie des Ressources humaines au Grand-Duché, ainsi que le titre du HR Manager of the Year. Infos: HR One 26 27 691, team@hrone.lu, www.hrone.lu. (24/10)

The conference will highlight the key parameters to take into account to ensure the development of microfinance investment vehicles to fulfil the needs of both private and institutional investors. It will alsoaddress the whole range of issues from product design to distribution. This 1st Annual MGI Conference will be held on October 24, 2006 at the Kikuoka Golf Club - Luxembourg Info and registration: Véronique Faber, ADA asbl Appui au Développement autonome: 45 68 68-25, veronique.ada@microfinance.lu, www.microfinance.lu. (24-25/10)

Corporate governance Les principes luxembourgeois - anticipez l'échéance du 1er janvier 2007: identifiez les nouveaux rôles et responsabilités du conseil d'administration. Quelle politique de rémunération adopter? Comment mettre en place les comités spécialisés? Le point sur les derniers développements européens. Loi Sarbanes Oxley: bilan d'un an d'application: Quels enseignements tirer de son application en Europe? Comment assurer la pérennité des procédures mises en place? Tirez parti de la loi SOX pour réduire vos coûts de contrôle interne et de compliance. Infos: Virginie Deprèay +32 2 533 10 18, vdepreay@ifexecutives.com ou Delphine Van Hende + 32 2 533 10 15, ifebenelux@ifexecutives.com. (25/10)

Anti_Money Laundering VI With special guest speakers: Susan Grossey, Thinking About Crime, Ltd. (Cambridge, England); Vafa Moayed, Deloitte; Paul Kleinbart, FAST; and Rima Adas, PricewaterhouseCoopers. Panel moderation by Francois Kremer, Arendt & Medernach. Info and registration: ayaydin@amcham.lu, www.amcham.lu

Organisateurs d'événements, salons, conférences, séminaires, envoyez vos informations à press@paperJam.lu

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Photo: Étienne Delorme

Microfinance Investment Vehicles in Luxembourg

Patrick van Landeghem Un contribuable se doit de connaître ses droits et devoirs. Pour s’acquitter de sa quote-part en matière d’impôts, certes, mais aussi veiller à ne pas dépasser la mesure! Une démarche «citoyenne» pour laquelle les frontaliers peuvent s’appuyer, entre autres, sur l’expertise de Patrick van Landeghem. Depuis quatre ans, cet agent d’assurances organise des réunions d’information afin de permettre aux frontaliers de préparer au mieux leur déclaration d’impôt et, le cas échéant, d’optimiser leur situation. «Beaucoup de frontaliers ne profitent pas des substantielles économies que rendrait possibles l’établissement d’une déclaration d’impôt, assure-t-il. Les célibataires et les couples mariés qui perçoivent leurs revenus au Luxembourg sont sûrs d’y gagner. En revanche, si un deuxième revenu est perçu à l’étranger, il n’y a que peu de chances d’y parvenir», indique-t-il. Aucun risque n’est encouru: dans le cas des déclarations non obligatoires, les résultats défavorables ne sont pas appliqués. Deux fois par an, Patrick van Landeghem anime donc des réunions – gratuites – au Luxembourg et en Belgique; avec, cet automne, des étapes supplémentaires en France, à Thionville. 2h30 d’explications et de séances de questions/réponses pour aider les frontaliers à préparer leur déclaration. M. van Landeghem passe en revue l’ensemble des déductions possibles (frais de formation et de déplacement, assurances, épargnes, intérêts, prêts à la consommation et prêts hypothécaires, dons, frais de personnel, frais de garde d’enfants, etc.), qui demeurent largement méconnues. D’année en année, le succès de ces conférences – qui peuvent aussi se tenir en entreprise – gagne en importance, grâce au bouche à oreille. Tant et si bien que son organisateur a dû recruter une personne pour l’épauler. «Mais les gens sont parfois réticents à venir aux réunions car ils craignent d’être ’pris en otage’ par un agent d’assurances et de ne pouvoir ressortir de la salle qu’après avoir signé un contrat!», signale Patrick van Landeghem. Ce dernier affirme pourtant faire clairement la part des choses: les réunions servent à donner de l’information, et uniquement cela. Le volet commercial, lui, s’ouvre dans les jours qui suivent les séances, sur rendez-vous. «Mon but final, en tant qu’agent d’assurances, est d’offrir des produits fiscaux déductibles permettant – le cas échéant – des économies supplémentaires», indique-t-il. En cas de souscription d’un contrat, Patrick van Landeghem rédige gratuitement la déclaration d’impôts. Dans le cas contraire, la prestation sera facturée 75 euros. Une concurrence aux fiduciaires? «Pas vraiment, la fiscalité des particuliers ne représente pas une activité très importante pour les bureaux comptables», assure-t-il. || F. M.


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LOGISTIQUE

Les moyens de la croissance Le secteur de la logistique, où valeur ajoutée et savoir-faire jouent un rôle déterminant, offre un fort potentiel de développement pour le Grand-Duché et la Province de Luxembourg. Au Grand-Duché, la volonté politique est là, pour rendre l'économie nationale la moins dépendante possible de la place financière. En province de Luxembourg (B), la volonté de pousser le secteur de la logistique existe, qui se concrétise entre autres par la construction, sur la zone de Molinfaing (à hauteur de Neufchâteau), d'un énorme complexe logistique de nouvelle génération, avec un partenariat public-privé original. En outre, le plan Marshall wallon a fait du secteur transport-logistique l'un de ses quatre pôles de compétitivité. Une conférence a eu lieu le 26 septembre dernier, à Luxembourg, qui a réuni tous les intervenants du secteur pour faire le point sur les potentialités du Grand-Duché. Jean-Marie Becker, administrateur délégué du cluster Transport et Logistique Wallonie Belgium – devenu «Logistics in Wallonia» du fait du plan Marshall – y est intervenu pour s'attacher à la question «Luxembourg, cœur du marché européen de la logistique?». Logistique ne signifie pas transport. Du moins pas seulement. Cette activité, pour se forger un avenir, doit être à haute valeur ajoutée. Tous les orateurs l'ont répété à satiété. Une plate-forme logistique ne peut être un simple rassemblement de sociétés de transport et de halls de stockage. Pour être compétitive, outre une accessibilité parfaite et la multi-modalité, une telle plate-forme doit offrir cette plus-value par une globalité de services, depuis le stockage jusqu'à la distribution finale aux clients, en passant par la prise des commandes (et le suivi par Internet), un call center, une gestion douanière performante, la maintenance, l'étiquetage, la facturation, etc. Autrement dit, la gestion globale de la totalité de la chaîne. Sans oublier la production postposée, qui concerne, par exemple, les chemises arrivant de Chine sans boutons, ceux-ci étant posés dans les centres de logistique. Il ne s'agit là que d'un exemple parmi d'autres, puisque cette production postposée concerne beaucoup de biens. Elle touche en premier chef les PME, «plus aptes que les grandes entreprises à apporter de l'innovation et des services de haute qualité, pourvu qu'elles collaborent en ce sens», a expliqué M. Becker. Rappelons aussi qu'une récente étude révélée par notre confrère L'Écho indique que la logistique est l'un des deux secteurs qui, en Belgique, attirent encore des investisseurs internationaux. Ceci sans aucun doute parce que la croissance de ce secteur est de 8 à 10% par an. Et l'on prévoit que le volume à transporter va augmenter, en Europe, de quelque 50% d'ici 2015…

Une seconde zone logistique au Grand-Duché? Côté Grand-Duché, le ministre de l'Économie, Jeannot Krecké, tout comme Jean-Marie Becker, s’est plu à souligner des atouts en cascade. D'abord, la compagnie aérienne Cargolux, seule compagnie «tout cargo» en Europe, est la huitième au monde et a fait de l'aéroport de Luxembourg, le cinquième aéroport européen de fret. De plus, le Luxembourg est au croisement des axes européens routiers et ferroviaires Nord - Sud et Est - Ouest, avec l'Allemagne comme porte d'entrée vers les pays d'Europe du Centre et de l'Est, en plein essor vu l'élargissement de l’UE et la mondialisation. Dans un cercle de 800 km, la population «pèse» plus de 70% du PIB européen.

Cargolux, seule compagnie «tout cargo» en Europe, a fait de l'aéroport de Luxembourg le cinquième aéroport européen de fret.

Il existe déjà, à Contern, une zone logistique qui connaît un fort succès et le gouvernement analyse la création d'une seconde zone sur l'ancien site industriel de Dudelange et Bettembourg, tout proche du terminal conteneurs d'Athus. Mais là, rien n'est encore décidé. En outre, les Chemins de fer luxembourgeois (CFL) et Arcelor ont conclu un accord pour lancer, en 2007, une ligne de fret ferroviaire vers l'Italie et l'Espagne. Sans oublier d'autres atouts couramment mis en avant, tels que la stabilité sociale et politique et un taux de TVA le plus bas d'Europe. Tout cela explique que ce secteur représente déjà 9.000 emplois (dont un grand nombre de frontaliers), avec 680 entreprises dont 126 exclusivement en logistique. Par contre, le prix des terrains et de l'immobilier serait plutôt un élément répulsif. Et un effort sérieux doit être fourni pour «mettre le Luxembourg sur la carte de ceux qui, surtout en Asie, parlent logistique, a précisé M. Becker. Il y a bien sûr compétition vis-à-vis de certains investisseurs. Mais le marché de la logistique est tellement vaste qu'il y a une complémentarité à jouer. Il vaut mieux que nous attirions ensemble, plutôt que de voir les investisseurs partir en Allemagne ou en région parisienne. Se battre n'aurait pas de sens. Il faut que le Grand-Duché et la province belge acceptent de ne pas avoir tout chacun, en s'appuyant l'un l'autre», a-t-il expliqué. || Marc Vandermeir

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H E I N T Z VA N L A N D E W YC K

Une suggestion encore permise

Le tabac s’affiche Une pub pour des cigarettes dans les Abribus, est-ce encore légal? Oui, mais pour un temps seulement…

Photo :Étienne Delorme

L’article 3 de la loi antitabac est formel: toute publicité en faveur de l’herbe à Nicot est interdite au Luxembourg depuis l’entrée en vigueur du texte, le 5 septembre. Or, une campagne du manufacturier national Heinzt Van Landewyck s’est affichée dans les abribus, début octobre. Provocation illégale, ultime baroud d’honneur? «Pas du tout, réplique François Elvinger, directeur des ventes chez Heintz Van Landewyck, «l’article 15 de la loi permet d’exécuter jusqu’à leur terme – sans dépasser les deux ans – certains contrats publicitaires conclus avant l’entrée en vigueur du texte. Celui qui nous lie à JCDecaux est valable jusqu’au 5 septembre 2008», explique-t-il. Rien d’illégal donc à placarder dans les rues, d’ici là, des affiches arborant cigarettes et logos de marques! Ces derniers ont d’ailleurs encore de beaux jours devant eux, puisque l’interdiction ne s’applique pas non plus aux catégories d’objets publicitaires présentés sur le marché avant le 9 avril 1989. Les cendriers, briquets et allumettes arborant logo et marques de cigarettes ne disparaîtront donc pas… Ce qui n’empêche pas le fabricant de tabac de revoir ses stratégies publicitaires, comme relancer le café Ducal, ou renforcer sa visibilité dans les points de vente. || F. M.

COMPLIANCE

Formation sur mesure COMIT EVENING SEMINAR

L’IFBL et l’ALCO unissent leurs compétences.

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Cutting out the middle man A trio of presentations on Radio Frequency Identification in September revealed how new applications for RFID are push-ing it forward as a technology to be reckoned with. Automatic and reliable identification without the need for human intervention is the core value of RFID technology. The trick is in releasing its potential. Paul Stam de Jonge (LogicaCMG) gave one of three presentations at a September ComIT Evening Seminar. De Jonge spoke about the far-reaching capabilities of RFID (superior to such technologies as bar coding, ability to be attached to almost anything), and showed how RFID is being used for the management of assets. He included a series of successful application examples including a case study in which KLM tracked and monitored its vehicles at Schipol airport to gain real time visibility of vehicles. This helped KLM manage its assets and human resources more efficiently. The ComIT evening also included case studies presented by representatives from Delphi and Siemens. || M.C. Photo: Julien Becker

Training in Compliance: tel est l’intitulé de la nouvelle formation proposée conjointement par l’Institut de Formation Bancaire Luxembourg (IFBL) et l'Association luxembourgeoise des Compliance Officers (ALCO), qui compte, après six années d’existence, plus de 300 membres dans le secteur financier (banques et assurances), représentant plus de 150 établissements. Depuis octobre 2004, la fonction de compliance dans le secteur financier est officiellement reconnue, que ce soit par la CSSF, au Luxembourg, que par le Comité de Bâle, à une échelle plus internationale. Devenue obligatoire dans les établissements financiers au Luxembourg, elle dispose, donc, désormais, d’un support de formation proposé à trois niveaux de compétences, comprenant chacun quatre sessions de deux heures de cours. Les cours du niveau de base, commencés le 3 octobre dernier, s’achèvent le 14 novembre prochain. Le deuxième niveau (Implementing the regulatory framework in Private Banking (details)) est programmé début janvier 2007. Le dernier module (Mastering all aspects of a Compliance Officer’s function in Private Banking (details)) se tiendra à la rentrée 2007. Pour sa première année d’existence, une vingtaine d’«étudiants» se sont inscrits pour cette formation. || J.-M. G.

“Realising the potential” Paul Stam de Jonge, (LogicaCMG Group Director RFID Solutions)


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STATE STREET

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REBRANDING LUXEMBOURG CITY

EN BREF

“European capital with human dimensions”

Dans le rétroviseur 1

In conjunction with The Network, Amcham hosted a luncheon at the Sheraton in October with keynote speaker and Network member, Géraldine Knudson, Luxembourg City Manager. What do people think about Luxembourg? This was just one of the questions posed to a broad audience in a survey City Manager Géraldine Knudson used as part of a “classical marketing exercise” to determine Luxembourg’s local identity, regional positioning and international image. Speaking at a lucheon to members of Amcham and The Network, Knudson explained how the survey revealed the perceived pros and cons of the city. This led to a conceptual plan to market Luxembourg as a “European Capital with Human Dimensions”. Network President, Ms Jacqueline Huisman spoke briefly welcoming Knudson and praising the event as the sort of initiative of which she would like to see more. “I welcome the opportunity to forge new partnerships” she said. “Our goals for the future are to continue to improve our joint activities as we have today with the American Chamber.” || M.C.

84 82 80 78 76 74 72 70 68 66

Photo: Julien Becker

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Géraldine Knudson Luxembourg City Manager

MÉDIAS

La Voix marque le coup Pour son cinquième anniversaire, le quotidien s’est offert une petite remise en forme. Le quotidien francophone du groupe Saint-Paul suit la voie de son grand frère le Wort, en optant pour une nouvelle formule, exactement cinq ans après son lancement, le 2 octobre 2001. La Voix du Luxembourg vient de rafraîchir à la fois son contenu et sa maquette. Comme l’avait fait le Wort avant lui, le quotidien francophone abandonne les sections qui s’emboîtent, au grand soulagement des lecteurs, dont la vocation première lorsqu’ils ouvrent un journal n’est pas de reconstituer un puzzle. Le guidage de la lecture par les couleurs demeure. La Une a également été quelque peu remaniée, aussi bien dans son titre que dans ses manchettes, qui affichent les mêmes codes couleur que les rubriques auxquelles elles font référence à l’intérieur du journal. «Le graphisme amélioré devrait rendre la lecture plus agréable», selon le rédacteur en chef, Laurent Moyse. || F.R.

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Dans le cadre de la future présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (au 1er janvier 2007), P&T CONSULTING a été retenue par le ministère allemand des Affaires étrangères pour son logiciel d'organisation et de gestion d'Événements Internationaux. Un outil qui a déjà fait ses preuves lors de la présidence luxembourgeoise, en 2005 et qui sera aussi utilisé pour l’année européenne de la Culture en 2007. (20/09) Parmi les derniers PSF agréés par le ministère du Trésor et du Budget: l'éditeur et intégrateur de progiciel bancaire CALLATAŸ & WOUTERS, qui a désormais la double casquette d'agent administratif du secteur financier et d’opérateur de systèmes informatiques et de réseaux de communication. (21/09) Le groupe d’investissement VENTOS, coté en Bourse à Luxembourg, a clôturé le premier semestre 2006 avec un bénéfice pro forma de 7,5 millions d’euros (contre 3 millions au 30 juin 2005). Ses capitaux propres ont été légèrement renforcés (104,4 millions contre 102,4 millions un an plus tôt. Les deux tiers de son portefeuille, investi presque intégralement en Europe, sont constitués de participations bancaires (29%), agroalimentaire (24%) et holding financier (14%). Depuis janvier, le titre a perdu plus de 10% (voir graphique). (21/09) AUTOCENTER GOEDERT a remodelé son site historique de la Belle Étoile (ouvert en 1973) et propose, désormais, sur 400 m2, une offre optimisée de ses produits et un agrandissement de ses espaces ateliers électrique et mécanique. (21/09) L’opérateur alternatif CEGECOM a achevé la mise en place d’une interconnexion redondante pour son réseau de lignes à large bande, entre Luxembourg-Sarrebruck-Francfort et Luxembourg-Bruxelles, en attendant l’intégration de Metz dans ce réseau, créant ainsi également une liaison rapide et performante avec Paris. (22/09) SES ASTRA et SES AMERICOM ont annoncé leur participation au projet mondial à but non lucratif One Laptop per Child, visant l'amélioration des infrastructures de communication et d'enseignement dans les pays en voie de développement. Les deux opérateurs fourniront la connectivité par satellite et des solutions terrestres de diffusion de contenus et de connexion à Internet et aux réseaux de données. (22/09) C’est à l’entreprise AVERY DENNISON CORP. que la Chambre de commerce luxembourgeoise à New York a décerné son Luxembourg American Business Award 2006. Cette récompense, remise tous les deux ans, consacre une relation particulière entre une entreprise américaine et le GrandDuché de Luxembourg. Remise du trophée prévue pour le 16 novembre, en présence de S.A.R. le Grand-Duc héritier Guillaume. (23/09)


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Rappelez-vous le temps de vos premières conquêtes.

Deloitte SA, 560 rue de Neudorf, L-2220 Luxembourg www.deloitte.lu • Tel: +352 451 451 Member of Deloitte Touche Tohmatsu © 2006 • Deloitte SA


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Renaud Oury, managing director, et Jean-Marc Fandel, président du Conseil d'Administration de Cetrel Securities CETREL SECURITIES

Intégration centralisée Le nouveau PSF se penche sur le traitement et l’exploitation des données financières. Acteur incontournable de la Place luxembourgeoise, Cetrel ne se dispense pas pour autant de se soucier de son avenir, notamment pour suivre au plus près les évolutions de la SEPA (Single Euro Payments Area). En vue de diversifier ses activités et de répartir différemment ses risques, il a ainsi enfanté une nouvelle filiale, Cetrel Securities, dédiée à l’intégration des données financières. L’autre géniteur s’appelle ABI Informatic, société suisse spécialisée, depuis 25 ans, dans cette activité très spécifique, source de coûts non négligeables. «Au Luxembourg, on estime que les dépenses pour disposer de données financières brutes sont de l’ordre de 100 millions d’euros, dont les trois quarts consacrés à l’intégration des données acquises», explique Renaud Oury, managing director de Cetrel Securities. La société, agréée en tant que PSF (agent administratif et opérateur informatique) est la première, au Luxembourg, à opérer, par voie d’externalisation (auprès de Cetrel et d’ABI), un mode centralisé d’intégration des données financières, issues des grands fournisseurs que sont Telekurs, Bloomberg, Reuters, Interactive Data, WM ou Swift. «Neutralité et indépendance définissent notre position, précise Jean-Marc Fandel, président du comité de direction de Cetrel et du conseil d’administration de Cetrel Securities. Notre rôle est de permettre la meilleure intégration possible des flux de données, quelle que soit leur origine». En attendant un déploiement des activités hors des frontières, Cetrel Securities se focalise sur le marché local et se présente comme le seul maillon de l’ensemble de la chaîne d’information à proposer un service level agreement contractuel, garantissant un service adapté à la criticité des processus en cause. || J.-M. G.

Un budget de 72 millions d’euros en 2009 Un contrat d’établissement pluriannuel a été conclu avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Rolf Tarrach, le recteur de l’Université du Luxembourg, le réclamait depuis le début. C’est désormais chose acquise depuis le 10 octobre dernier et la signature d’un contrat d’établissement pluriannuel pour les années 2006-2009, conclu entre le ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et l’Université. Dans ce contrat, l’État s’engage ainsi à financer les activités de l’université par une dotation budgétaire qui augmentera annuellement pour atteindre le montant de 72 millions d’euros en 2009. Pour l’année 2007, le projet de budget de l’État prévoit 48 millions d’euros. «Ce contrat donne une autorité certaine à l’université. Des axes de recherche ont été modifiés et seront peaufinés d’ici à fin décembre. En ce qui concerne les Sciences de la vie et les Études luxembourgeoises, nous attendons des dossiers concrets», a précisé le ministre de l’Enseignement supérieur, François Biltgen. Et le recteur de se réjouir, «le contrat nous dit: ‘faites ce que vous dites que vous allez faire’. J’étais conscient que, dans certaines parties, le plan quadriennal n’était pas assez spécifique. Le contrat nous demande de spécifier les sept priorités. Pour le conseil de gouvernance de décembre, j’ai demandé à chaque responsable de définir les lignes de recherche, avec les postes et le budget nécessaire». Par ailleurs, Rolf Tarrach souligne l’importance de l’assurance-qualité que toutes les universités essayent de mettre en place. Au Luxembourg, l’activité d’enseignement devrait être évaluée à partir de l’année académique 2007-2008. Un système cohérent d’évaluation des fonctions de recherche, d’enseignement et d’administration doit être mis en place entre octobre 2006 et fin janvier 2008. Le nombre d’étudiants prévu, au terme de ce contrat, est de 4.400, avec 20% des étudiants inscrits dans des formations de deuxième et de troisième niveau. L’université doit encore organiser un tutorat pour les étudiants de première année de Bachelor, ce que les étudiants réclamaient avec force depuis que l’université est opérationnelle. L’Université possède ainsi pas mal de cartes dans son jeu, qu’il s’agira d’abattre de manière stratégique. || F.R.

S U R FA C E S R É S I D E N T I E L L E S

Forte occupation en ville Entre 1997 et 2004, 926 ha ont été consommés par la construction de nouveaux logements dans tout le pays, soit 132 ha par an. La région Centre-Sud, qui englobe Luxembourg-ville et sa périphérie, représente près du tiers des surfaces consommées, soit environ 300 ha.

Classement des communes selon les surfaces résidentielles consommées (en ha). Esch/Sûre Septfontaines Neunhausen Wincrange Bascharage Luxembourg 0

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Les 3 communes

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qui ont consommé le moins

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qui ont consommé le plus

Source: Observatoire de l’Habitat

Photo: Étienne Delorme

UNIVERSITÉ


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LU ET VU

Revue de presse – Spécial budget 2007 JEAN-CLAUDE JUNCKER

VÉRONIQUE POUJOL

GAST GIBÉRYEN

Prudence, prudence…

Fine stratégie

Chacun sa vérité…

Le Premier ministre, en sa qualité de ministre des Finances, a introduit la présentation du budget par une analyse de la situation économique du pays. «Les bonnes performances économiques sont dues pour la moitié, voire les deux tiers, à la place financière. Il faut savoir que cette situation dépend fortement de l’étranger et que nous n’avons pas d’influence sur leur développement. Il faut donc en tenir compte dans le budget et rester prudent avec les dépenses». La Voix du Luxembourg (L), 12/10

Le secteur financier n’a pas eu trop à se plaindre du traitement qui lui a été accordé dans le projet de budget 2007. La journaliste économique du Land y voit une habile manœuvre de la part du gouvernement. «En insistant lourdement sur la volatilité de l’activité, le Premier ministre et ministre des Finances semble lui-même, plus sans doute par opportunisme politique que par réalisme économique, couver sous une aile protectrice les intérêts du secteur financier. (…) Si l’activité financière mérite un traitement de faveur, le coup de pouce ne doit pas moins rester discret pour ne pas éveiller la suspicion des syndicats sans doute un peu en reste dans cette affaire». D’Land (L), 13/10

Le député ADR Gast Gibéryen, grand contestataire devant l’Éternel, remet en doute l’honnêteté du gouvernement dans la présentation des chiffres du budget. «Malgré un démontage social systématique, malgré la hausse continue des taxes, le gouvernement est parvenu à présenter un budget presque aussi déficitaire que le budget 2006. Ce qui confirme que le gouvernement ne nous dit pas la vérité». Le Quotidien (L), 12/10

JOSÉE HANSEN

Dures réalités…

Photo: David Laurent

La journaliste de l’hebdomadaire du vendredi met en doute la capacité du Premier ministre à être en phase avec la réalité quotidienne. «Jean-Claude Juncker aime parler de la situation géostratégique mondiale (…). Mais quand il faut descendre sur terre, dans le manège des petites gens, leurs tout petits soucis quotidiens qui se chiffrent parfois en centaines d’euros par mois (…), les choses semblent nettement moins claires pour le Premier ministre et ministre des Finances», précise le journal. D’Land (L), 13/10

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CHARLES GOERENS

Avec des si… Député libéral et ancien ministre de la Défense, Charles Goerens constate que la réduction du déficit budgétaire à 0,9% du PIB n’est que l’effet combiné du développement géographique et d’une bonne conjoncture économique. «Si la situation économique nationale n’était pas aussi bonne, nous ne serions pas mieux lotis que nos voisins»… La Voix du Luxembourg, (12/10)

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F O R M AT I O N

S’adapter aux évolutions du secteur social et de soins Une lacune vient d’être comblée avec la création d’une formation managériale destinée au secteur d’aide et de soins et au secteur social. Les secteurs social et de soins de santé emploient plus de 10.000 personnes en équivalent temps plein. Jusqu’à présent, il n’existait aucune offre de formation pour les cadres dirigeants des établissements actifs dans ces secteurs, malgré certaines initiatives ponctuelles. Cette lacune vient d’être comblée par une formation managériale destinée au secteur d’aide et de soins et au secteur social, qui a été mise sur pied par l’UFEP – Unité de Formation et d’Éducation permanente de la Fondation A.P.E.M.H. (Association des Parents d’Enfants mentalement handicapés) –, l’IUIL – Institut Universitaire International Luxembourg – , la CEP-L – Chambre des employés privés Luxembourg – et l’IRTS – Institut Régional du Travail social de Metz. Les cadres d’établissements – que leur formation initiale ne prépare pas à assumer les consé-

quences de l’évolution de leur secteur où la professionnalisation de la gestion des institutions s’avère nécessaire – pourront suivre cette formation dès janvier prochain. L’objectif de cette dernière est de permettre aux responsables d’institutions l’acquisition progressive de compétences en matière de management, de législation et de gestion financière dans le but d’optimiser le fonctionnement de leurs établissements. Le cycle de cette formation continue comprend plus de 200 heures de formation, qui s’étaleront sur 18 mois. Il est ouvert aux détenteurs d’un Bac+3 qui peuvent se prévaloir d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans dans un poste de direction. Les inscriptions, dont les frais s’élèvent à 2.300 euros, se clôturent le 15 novembre prochain. || F.R.

CONSORTIUM EBIS

Le MultiLine nouveau va arriver! À la base de ce développement: la nouvelle International Business Suite (dont la création a nécessité treize millions d'euros), développée par la société belge Isabel, spécialiste en télématique bancaire et en facturation électronique. «Notre objectif premier est de satisfaire nos utilisateurs actuels et de demain, entreprises comme institutions, avec un produit qui réponde à leurs besoins d’aujourd’hui, mais qui soit aussi ouvert sur leurs exigences futures. Nous avons cherché une solution flexible et ouverte fonctionnant déjà ailleurs», résume Lysiane Back, chef du service Electronic Banking & Business à la BCEE et coordinatrice du projet luxembourgeois. Les autres impératifs? Une solution user-friendly, multilingue et web-based, qui réponde aux exigences bancaires et légales de la place et puisse intégrer le plus haut degré de sécurité (authentification et signature électronique de LuxTrust). Mais cette solution se doit également d’être localisable et exploitable à Luxembourg, facilement reliable aux programmes des clients et intégrable à leurs infrastructures existantes, tout en supportant les futures évolutions des systèmes de paiement européens. Alors que chaque banque exploite actuellement son propre serveur MultiLine en ses murs, Cetrel a été choisi comme agent technique pour héberger et gérer la nouvelle plate-forme d'exploi-

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tation centralisée, dont les adaptations locales concernant les opérations et la sécurité occuperont par ailleurs 850 jours-homme pour Isabel. Cetrel opérera en mode ASP, ce qui n’a rien de neuf pour elle, et proposera aux banques des services de Business Process Outsourcing. «Nous allons travailler avec Isabel pour assurer la mise en place. Pour l’heure, nous encadrons les banques dans la finalisation de l’analyse des formats et des données spécifiques au Luxembourg», explique Serge Clemens, en charge du projet chez Cetrel. Le centre accompagne les banques pour que la partie technique soit effectivement réalisée telle qu’elle doit l’être, dans les délais impartis, et se concentre particulièrement sur la sécurité. «En fait, nous devons intégrer deux nouveautés: LuxTrust et la solution adaptée d’Isabel. New-MultiLine va certainement contribuer à donner un essor énorme à LuxTrust, grâce à ses nombreux utilisateurs», ajoute M. Clemens. Le consortium ouvert EBIS (Electronic Banking and Information System) regroupe la Banque de Luxembourg, la BCEE, Banque Raiffeisen, Dexia BIL, l’Entreprise des P&T, Fortis Banque Luxembourg, ING Luxembourg et SGBT. Au travers de ce projet, le Luxembourg devient le premier gros client hors Belgique à faire confiance à Isabel. || O. A.

Photo: Étienne Delorme

Le service d’e-banking commun à huit banques luxembourgeoises finira sa mue à la fin 2007.


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EN BREF

Photo: Ceratizit

Dans le rétroviseur 2

C E R AT I Z I T

75 ans d’évolution L’entreprise de Mamer compte 3.800 collaborateurs dans dix-sept pays. Le 13 octobre dernier, l’entreprise familiale, qui se positionne sur le marché mondial des pièces en carbure de tungstène, fêtait son 75e anniversaire, en présence du Grand-Duc Henri, du ministre de l'Économie, Jeannot Krecké, et des 900 employés du site de Mamer. C'est à Walferdange que l’aventure démarre, lorsque Nicolas Lanners fonde, en 1931, l'usine Céramétal pour produire des fils pour des ampoules. En 1948, elle ouvre une première jointventure avec Plansee Austria. En 1962, Céramétal produit des billes pour stylos et, un an plus tard, Nicolas Lanners transmet la direction à son fils, Jean-Paul. Céramétal exporte aux États-Unis dès 1973 et s’internationalise progressivement, touchant la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la Suisse. Entretemps, Céramétal élargit ses activités et construit Ceratool à Livange pour l’outillage, et l’usine de poudre Ceratungsten à Differdange. En 1997, un bureau de vente est ouvert au Japon et, un an plus tard, Céramétal démarre ses activités en Chine. «Nous y étions la première entreprise luxembourgeoise», souligne Jacques Lanners, qui reprend les rênes de l'entreprise en 2002. La même année, Céramétal fusionne avec Plansee Tizit, et devient Ceratizit Group. Aujourd’hui, le groupe réalise un chiffre d’affaires annuel de 480 millions d'euros. || F.R.

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La société de prise de participations BIP INVESTMENT PARTNERS, cotée en Bourse de Luxembourg, a renforcé ses participations dans EVS BROADCAST EQUIPMENT (participation portée à 7,1%), leader mondial des serveurs de diffusion TV slow motion, et dans OPTION (3,7%), leader mondial des solutions mobiles sans fil à large bande, pour un investissement additionnel de cinq millions d’euros. (25/09) Contrairement à ce qu’il espérait, MITTAL STEEL devra aussi lancer une OPA sur les actionnaires minoritaires de la filiale brésilienne d'ARCELOR (photo: le site de laminage à froid de Vega do Sul). Ainsi en a décidé le régulateur boursier brésilien. Du coup, ce sont entre 3,5 et 5 milliards d’euros qui viennent s’ajouter aux 25 milliards déjà déboursés dans le cadre du rachat d’Arcelor. (25/09) La société luxembourgeoise de prise de participations LUXEMPART, cotée en Bourse de Luxembourg, poursuit le renforcement de son pôle private equity, en prenant 10% du capital de la société luxembourgeoise EUROPEAN UNITED BAKERIES (qui exploite des boulangeries industrielles en République Tchèque, en Slovaquie, en Hongrie et en Pologne) pour un montant de 11,25 millions d’euros. (25/09) EUROCLEAR BANK et CLEARSTREAM BANKING Luxembourg ont développé un programme commun d'amélioration pour leur liaison diurne. Il permettra d’augmenter la capacité des transactions intra-journalières et prendra effet en janvier 2007. (27/09) Un nouveau contrat de prêt de titres pour STATE STREET: l’établissement a été sélectionné par IKANO FUND MANAGEMENT pour des services portant sur 3,8 milliards d'euros d'actifs. (27/09) La BANQUE CENTRALE DU LUXEMBOURG enregistre, pour le mois de septembre 2006, une nouvelle amélioration de la confiance des consommateurs, dans la continuité de la hausse notée en août. L'indicateur de confiance est, ainsi, passé de -3 en juillet à -1 en août, puis à +3 en septembre. Cette hausse a été portée par l'orientation positive des quatre composantes de l'indicateur, en particulier des anticipations sur douze mois relatives à la situation économique générale et à la capacité d'épargner. (29/09) La société luxembourgeoise CODASYSTEM, hébergée au Technoport à Esch, a été choisie pour équiper les 130 magasins La Grande Récré et Jouetland en France, du système CodaMobile. Un outil permettant de prendre des photos automatiquement horodatées, géolocalisées, signées, tatouées et cryptées des opérations de promotion effectuées. (04/10)


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Photo: archives Blitz

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Primes de lancement pour start-up Un nouveau mécanisme destiné à ouvrir plus facilement les portes des banques aux jeunes entrepreneurs.

UTOPIA

Boudewijn Muts dans le collimateur Le groupe cinématographique remet en cause la gestion de son ancien administrateur délégué, parti il y a un an. Malgré la concurrence de la coupe du Monde de football et un mois de juin particulièrement ensoleillé, le groupe d’exploitation cinématographique Utopia a enregistré, pour le premier semestre 2006, un chiffre d'affaires consolidé en progression de 11% à 17,04 millions d’euros, avec une progression du nombre de tickets vendus de 6,77% à 1,76 million. Des performances qui permettent de compenser une partie des 0,8 million d’euros de pertes opérationnelles enregistrées aux Pays-Bas. La perte nette consolidée n’est, ainsi, plus que de 0,19 million d’euros (contre 0,7 million un an plus tôt). Mais la principale information dévoilée par Utopia se trouvait ailleurs, presque inaperçue, sur quelques lignes en fin de communiqué. Il y est question des agissements présumés de Boudewijn Muts, qui partageait jusqu'à l'année dernière la responsabilité d'administrateur délégué du groupe avec Nico Simon. Le management d’Utopia y fait état «de graves et importants dépassements de pouvoir ainsi qu'à des actes d'enrichissement personnel injustifiables» et annonce que des procédures civiles ont d'ores et déjà été intentées contre M. Muts et que d'autres sont en voie de préparation. Interrogé par nos soins à ce sujet, Nico Simon, l’actuel administrateur délégué du groupe, n'a pas souhaité communiquer le montant des sommes concernées. «Notre dossier est solide, nous a-t-il précisé. Nous n'avons pas encore lancé de procédure au pénal, parce qu'il nous manquait une preuve, que nous avons maintenant», a-t-il ajouté. Boudewijn Muts était entré au sein du groupe à l'été 2002, lors de la fusion entre Polyfilm, exploitant cinématographique néerlandais dont il était administrateur délégué, et Utopia. Il était resté à ce poste pendant trois années, jusqu'à sa démission surprise, en octobre 2005, pour «raisons personnelles». || J.-M. G.

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C’est pour pallier la difficulté souvent rencontrée par les entrepreneurs à trouver les fonds nécessaires au démarrage d’une nouvelle société que Business Initiative vient d’introduire le principe des primes de lancement. Avec le soutien de la Mutualité de cautionnement et d’aide aux commerçants (MCAC), le mécanisme – qui ne s’adresse, pour l’heure, qu’aux lauréats du parcours interrégional d’affaires 1,2,3, Go – consiste en un prêt pour lequel les deux partenaires se portent caution, assurant, en cas de faillite, le remboursement du prêt et des intérêts. Cela doit notamment permettre à la nouvelle société de bénéficier d’une première référence bancaire, susceptible de lui ouvrir d’autres portes ultérieurement. Une enveloppe annuelle de 70.000 euros doit être répartie entre les lauréats retenus par un comité de sélection. Depuis sa création en 2000, Business Initiative a soutenu près de 185 créations d’entreprises innovantes qui ont généré plus de 600 emplois en Grande Région. || J.-M. G.

FONDS DE HEDGE FUNDS

13% de part de marché mondiale Exprimés en euro, les actifs nets des hedge funds au Luxembourg ont progressé de 62% sur six mois et de 116% sur un an pour atteindre 48,3 milliards d’euros fin juin 2006. Les fonds de hedge funds, eux, ont augmenté leurs actifs de 10% sur six mois et de 23% sur un an à 79,4 milliards d’euros. La part de marché du Luxembourg sur le marché mondial des fonds de hedge funds est maintenant estimée à 13%. Hedge Funds et Fonds de hedge funds au Luxembourg Evolution décembre 2003-Juin 2006 EUR millions

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Source: ALFI

Boudewijn Muts et Nico Simon, fin 2003.

20.000 10.000 0 Déc 2003

Fonds

Juin 2004

Fonds de hedge funds

Déc 2004

Juin 2005

Déc 2005

Juin 2006


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Photo: Éric Chenal (Blitz)

Marc Hoffmann, 47 ans, l'ancien président du Comité de direction de Dexia BIL, est sur le point de créer une nouvelle banque privée dont il prendrait la direction (voir page 54). Retour sur le parcours professionnel de celui qui est toujours président du conseil d'administration de Luxair et administrateur de plusieurs sociétés luxembourgeoises.

U N E C A R R I È R E E N C I N Q D AT E S

Le parcours de Marc Hoffmann 1984: Début de carrière outre-Atlantique J'ai été attiré très jeune par l'étranger. Après des études d’économie à Paris, j’ai fait mes débuts chez JP Morgan à Bruxelles et à Londres. Rapidement, je suis parti pour New York où j'ai effectué un stage de six mois. Ce stage a été déterminant tant dans ma vie privée que professionnelle. 1990: Entrée dans le groupe AIG Après des passages en Belgique, aux États-Unis et en Angleterre, je suis entré dans le groupe AIG, où j’ai été nommé en 1993 Président du Comité de direction de la Banque AIG à Paris, spécialisée dans le secteur du marché des capitaux. Travailler à l’étranger, dans un autre environnement et une autre culture est une expérience exceptionnelle, que je conseille à tout jeune au début de sa carrière professionnelle. C’est un atout incontestable et une très bonne carte de visite. 1995: Retour au Luxembourg Après onze ans de vie professionnelle en globe-trotter, j’ai finalement décidé de revenir au Grand-Duché et j'ai répondu à l'appel d'une grande banque luxembourgeoise. Mon arrivée chez Dexia BIL date de 1995. J’y suis entré en tant que Conseiller du Comité de direction, Responsable des marchés financiers. À l'époque, la Salle des marchés était en pleine réorganisation de ses activités. J'ai été de suite

plongé dans le bain et j'ai pu contribuer à construire une stratégie encore plus dynamique au sein d’une banque de dimension internationale, certes, mais de par son histoire et sa culture, très ancrée au Luxembourg. 2001: Présidence de Dexia BIL Cela faisait six ans que je travaillais chez Dexia BIL lorsque j’ai été nommé Président du Comité de direction. Le défi était de taille mais cette fonction m’apportait beaucoup de satisfaction, non seulement en tant que banquier mais aussi en tant que représentant d’une entreprise responsable dans les domaines économique, culturel et social. J’ai participé aussi aux réunions du Comité exécutif du groupe Dexia, ce qui me permettait d’aider à mettre en place la stratégie d’un grand groupe européen. 2004: Présidence de Luxair L'aventure Luxair occupe une place de choix dans mon coeur. Étant enfant, je demandais sans cesse à mes parents de m’emmener à l’aéroport pour voir les avions. J’étais fasciné par ces «grands oiseaux» volants qui m’ont fait rêver. Donc, lorsque j'ai succédé à Alain Georges à la Présidence du Conseil d’administration de Luxair, cette responsabilité particulière qui m'a été confiée a réellement eu un impact sur moi et mon environnement. Mon engagement auprès de Luxair est un véritable challenge. J’ai concrétisé en quelque sorte un rêve d’enfant.

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Prochains sondages: Jusqu’au 25 octobre: Pour vous, le travail à domicile, c’est…? Du 25 octobre au 8 novembre: Aurez-vous à travailler pendant les congés de Noël? Du 8 au 22 novembre: La communication interne, dans votre entreprise, c’est…?

Selon les termes de la convention collective

Les résultats du sondage de ce mois-ci sont particulièrement parlants. Mais au vu de la situation actuelle au Luxembourg, où un certain nombre d’employés bénéficie d’une augmentation automatique, indépendamment de leurs prestations individuelles, ils ne manquent pas d’étonner Caroline Di Modica-Roosen, responsable du secteur Office & Finance chez Oceal. «À part ces augmentations automatiques, au Luxembourg, un nombre restreint de sociétés semble avoir une politique salariale transparente, note-t-elle. Le résultat du sondage me laisse croire que de plus en plus d’employés souhaitent être récompensés par rapport à leur investissement et leur apport individuel aux résultats de l’entreprise en ayant une visibilité sur leur évolution future, en fonction de critères objectifs et mesurables». Comment estimer le mérite individuel d’un employé? Voilà une notion bien délicate à cerner, qui demande, de la part des sociétés, outre une parfaite transparence envers les employés, des instruments bien définis. Selon Mme Di Modica-Roosen, «l’idéal serait un système qui prend en compte aussi bien l’ancienneté, dans la mesure où celle-ci est liée à un plafond en adéquation avec le niveau de responsabilités de la fonction, que les prestations individuelles. Ceci permettrait de garder une motivation continue sans déséquilibrer les rapports internes à l’entreprise». Malgré des conditions financières favorables au Luxembourg, l’évolution salariale semble tout de même être une source de frustration. «Des

candidats qui s’adressent à nous, en premier lieu pour évoluer en terme de responsabilités, nous font régulièrement part de l’impression que leur évolution salariale dépend de critères très subjectifs et/ou de leurs capacités de négociation plutôt que des compétences réellement liées à la fonction». Et de noter, par ailleurs, une grande disparité des conditions salariales pour des postes à compétences égales. «Dans les deux cas, ces personnes ont tendance à utiliser le changement d’employeur comme un moyen pour améliorer leur situation financière», remarque-t-elle. La plupart des sociétés avec lesquelles Oceal travaille, lui indiquent une fourchette salariale attribuée en fonction du poste. Les prétentions salariales des candidats, souvent basées sur le dernier salaire perçu, peuvent alors devenir un critère déterminant dans la sélection et des candidats qui ont évolué trop vite en matière de rémunération peuvent se voir bloqués dans l’évolution de leur carrière, lorsque leur niveau salarial n’est plus en adéquation avec leurs compétences. «Ils se trouvent comme enfermés dans une ‘cage en or’ où ils bénéficient de conditions avantageuses, mais de laquelle ils ne peuvent que difficilement sortir, explique Mme Di Modica-Roosen. Nous préconisons une satisfaction du candidat et du futur employeur à long terme. Dans l'évaluation des attentes mutuelles, nous prenons en compte aussi bien les éléments liés à la fonction que les attentes en terme d'évolution salariale, afin de trouver le meilleur équilibre et une épanouissement dans la durée». || Propos recueillis par J.-M. G.


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Photo: Étienne Delorme

«Le Luxembourg sera toujours attractif»

ORDRE DU MÉRITE

Un Italien à l’honneur Giovanni Giallombardo, un «ancien» de la Place vient d’être récompensé par le président italien, un an après avoir été honoré par son pays d’accueil. Le 19 septembre dernier, l’Ambassadeur d’Italie au Grand-Duché, Ermanno Squadrilli, a remis l’insigne d’Officier de l’Ordre du mérite de la République italienne à Giovanni Giallombardo, directeur général de UniCredit International Bank (Luxembourg) et président du conseil d’administration de UniCredit Finance Luxembourg. Par cette récompense, les autorités italiennes ont tenu à reconnaître le mérite de M. Giallombardo d’avoir promu, au cours de ces vingt dernières années, le prestige du secteur bancaire italien sur la Place grand-ducale, en devenant l’un des acteurs de cette place financière. «Le 2 juin 2006, le président de la République d’Italie, Giorgio Napolitano, a signé le décret de loi m’accordant l’Ordre du mérite. Cela m’a procuré une grande émotion. Voir ses efforts récompensés par les autorités de son propre pays, c’est une grande joie. Cela m’a donné un sens encore plus profond des responsabilités. C’était un signal de mon pays de continuer dans cette voie. C’est émouvant que les plus hautes instances du pays continuent à vous suivre de manière attentive, alors même que vous vivez à l’étranger depuis de nombreuses années. Il m’incombe une certaine responsabilité morale par rapport à certaines valeurs inscrites dans la Constitution italienne», s’émeut M. Giallombardo, qui, un an auparavant, avait déjà été élevé au rang d’Officier de l’Ordre du mérite par les autorités luxembourgeoises. Le directeur général a activement contribué à la constitution de UniCredit International Bank Luxembourg – appartenant à 100% au groupe italien UniCredit Group – qu’il a rejoint en 1988, un an après la création de la première entité luxembourgeoise.

Une place en fusions Fort d’une carrière de plus de 25 ans dans le secteur bancaire, M. Giallombardo jette un oeil averti sur la place financière luxembourgeoise et son évolution. «La Place est en train de bouger vers la nouvelle Europe. Si l’on s’attarde sur la croissance économique en général, par rapport au vieux continent, c’est là-bas que cela se passe. Les marges y sont plus importantes,

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mais les risques aussi. La Place luxembourgeoise fait un effort de promotion dans ces pays». Par ailleurs, nul ne peut ignorer ou nier la concentration qui s’effectue dans le secteur bancaire. «Au Luxembourg, il y a une tendance généralisée à fusionner. Personnellement, je ne vois pas ceci comme un désavantage. Le Luxembourg constitue une terre d’accueil des grandes banques européennes. C’est plutôt une force de voir les banques se rapprocher, car, ensemble, elles forment des groupes très forts qui restent au Luxembourg et peuvent plus facilement accepter les défis mondiaux. Je ne pense pas que les fusions auront un impact sur l’emploi, au contraire, elles créeront de nouvelles opportunités. L’industrie des fonds communs de placement continue à croître au Luxembourg, qui reste la deuxième place après les États-Unis», se réjouit-il. Le directeur général de UniCredit International Bank (Luxembourg) estime que le secteur financier européen prend la même direction que celle prise par les États-Unis il y a quelques années. Une des raisons de ces fusions réside dans l’investissement et la recherche en informatique qui coûtent très cher. «On ne réinvente rien. Il y a une harmonisation fiscale et réglementaire et il faut une puissance économique. Je suis fier qu’UniCredit Group ait été le premier véritable groupe bancaire européen, en fusionnant avec des banques étrangères, d’Allemagne, d’Autriche, de Pologne… Et ce n’est pas terminé. L’intention de notre groupe est de continuer à croître et à faire des acquisitions». D’ailleurs, UniCredit a fusionné l’an dernier avec le deuxième groupe bancaire allemand, HypoVereinsbank (HVB), devenant l’un des trois premiers groupes bancaires de la zone euro par sa capitalisation. Présent dans 19 pays, il possède 7.000 agences et emploie 140.000 personnes. Au Luxembourg, UniCredit International Bank (Luxembourg) compte une trentaine d’employés, à laquelle il faut ajouter les quelque 400 salariés de la HVB. «Nous sommes le premier groupe financier mondial au niveau de notre présence dans les pays de l’Est. Le groupe UniCredit au Luxembourg est le troisième groupe bancaire de la Place, en intégrant HVB, et se classe troisième en terme de gestion de fonds communs de placement». Cette année, ce sont les numéros deux et trois italiens, Banca Intesa et Sanpaolo Imi, qui ont fusionné, formant le deuxième groupe bancaire


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italien derrière UniCredit. Le groupe compterait 536 milliards d'euros d'actifs contre 787 milliards d'euros pour UniCredit. Ce nouveau groupe se hisserait toutefois au premier rang en terme de nombre de guichets, avec 6.320 agences contre 4.442 pour UniCredit. «Je pense personnellement que c’est une très bonne chose pour le marché domestique italien et le marché européen, cela donne une valeur ajoutée aux clients. Je ne vois pas de concurrence avec notre groupe. Je trouve qu’avoir un autre groupe italien fort, c’est bon aussi pour les autres groupes italiens. L’Italie montre qu’elle est en train de s’organiser sur le marché financier européen. Une saine concurrence est une stimulation à faire mieux. C’est positif, cela amène de la valeur ajoutée, des interlocuteurs plus crédibles sur le marché. Il ne faut pas avoir peur du progrès, des fusions, qui peuvent stabiliser le marché. Les banques ne font que suivre ce qui se passe dans d’autres secteurs. Il faut juste que la fusion soit bien faite». En tant qu’Italien à la tête d’une banque italienne, Giovanni Giallombardo pense – malgré la globalisation du secteur – que les institutions financières italiennes voient toujours cette place avec des yeux favorables. «Le Luxembourg a tout pour être une place financière offshore en étant une place financière onshore. Elle fait partie de l’Union européenne, dispose d’une autorité de contrôle, la CSSF, très rigoureuse et a un business sain, c’est la situation idéale pour croître, pourquoi aller ailleurs? C’est un pays tranquille, où il y règne une stabilité économique et politique». Et de citer comme autre argument en faveur de cette place financière, son secret bancaire et son administration fiscale prudente et attentive aux exigences des clients. «Même quand le secret bancaire disparaîtra, ce qui arrivera peut-être – mais avant cela il y aura un long chemin –, à mon avis, le Luxembourg sera toujours attractif. Le problème, c’est de rester concurrentiel avec les autres places. Le Luxembourg continue de jouer un rôle important pour tout ce qui est financier». L’évolution des banques italiennes au Grand-Duché n’est qu’une photographie de ce qui se passe en Italie. «Les groupes italiens classés parmi les quinze premiers ont voulu être présents au Luxembourg pour satisfaire leurs clients», conclut-il. || Florence Reinson

Une fidélité de plus de vingt ans Né en 1955 à Gioia en Italie, Giovanni Giallombardo obtient son Baccalauréat en Sciences économiques à l’École européenne de Luxembourg. De nationalité italienne, il retourne en Italie pour y décrocher un doctorat en Sciences économiques et commerciales à l’Université de Florence. Ensuite, il est engagé chez Citibank où il restera cinq ans. Il débute sa carrière en Suisse, avant de partir pour Londres et de revenir au Grand-Duché en 1984, où il lancera un produit qui n’existait pas encore sur la Place, le trading sur la dette publique belge. Depuis lors, ce père de trois enfants n’a plus quitté le Luxembourg. En 1988, un an après que la succursale luxembourgeoise du Credito Romagnolo ait ouvert, on lui propose de rejoindre l’équipe. Il devient directeur adjoint jusqu’en 1998, où il accède au poste d’administrateur délégué de Rolo Pioneer Luxembourg, une société de gestion de Fonds de droit luxembourgeois. Parallèlement, il est, en 1999, directeur de la succursale luxembourgeoise de Rolo Banca, jusqu’en 2001 lorsque la banque devient UniCredito Italiano. Il en reste le directeur, avant de devenir, en 2004, directeur général de UniCredit International Bank (Luxembourg). Depuis 2005, il est également le président du conseil d’administration de UniCredit Luxembourg Finance. Depuis vingt ans, il travaille ainsi pour le même groupe bancaire. M. Giallombardo a encore joué un rôle important au sein de la Place, en tant que membre du comité «Marchés des valeurs mobilières» auprès de la CSSF et président de la commission des marchés financiers de l’ABBL, de 1998 à 2001. Depuis 2005, il est membre de la commission de promotion de la place financière de l’ABBL et, depuis 2006, membre du conseil d’administration de l’Institut de formation bancaire Luxembourg (IFBL). || F.R.

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IT & TÉLÉCOM

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TÉLÉPHONIE

JABRA annonce le lancement d’une oreillette Bluetooth exclusive pour téléphones mobiles: la BT160 avec sa façade incrustée de cristaux Swarovski, en tirage limité. L’oreillette ne pèse que 16 grammes et assure une autonomie de huit heures en communication et jusqu’à 110 heures en mode veille. Elle est fournie d’origine avec 33 façades interchangeables. Prix: 59 euros. www.jabra.com

LOGICIELS

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EMC annonce le lancement d’Infoscape et de l'Information Management Strategy Service y afférent. Ce nouveau logiciel et ce nouveau service aident les entreprises dans la gestion de leurs informations non structurées. Grâce à Infoscape, les clients peuvent consulter rapidement, précisément et efficacement toutes leurs données dans leurs systèmes de fichiers et les classifier automatiquement sur la base de leur valeur pour l'entreprise. http://belgium.emc.com

ORDINATEURS

PACKARD BELL lance une nouvelle série de notebooks, EasyNote MX, équipée d'un clavier numérique séparé et d'une webcam intégrée. Il renferme un processeur Intel Core Duo. L'écran de 15,4'' avec technologie Packard Bell Diamond View, garantit une image très lumineuse. Le logiciel Skype est installé sur chaque EasyNote MX. Il comporte aussi une carte WiFi et une webcam intégrée. Prix conseillé: 1.099 euros l’EasyNote MX65-100 et 1.399 euros le MX65-120, TVAC. www.packardbell.be

FUJITSU SIEMENS COMPUTERS lance le mini PC Esprimo Q5000. Il pèse deux kilos, mesure 5x16,5x16,5 cm et garantit de grandes performances informatiques. Ce mini PC offre tout l'éventail des performances d'un PC de bureau standard. Il intègre la technologie mobile Intel. Son boîtier sans ventilateur le rend particulièrement silencieux et économe en énergie. Le lecteur de DVD a été entièrement intégré dans son design. Prix: à partir de 799 euros TVAC. www.fujitsu-siemens.com

PACKARD BELL lance l'iPower, son premier ordinateur de bureau spécifiquement équipé pour le jeu. Il renferme le processeur Dual Core, qui trouve son égal dans la puissante carte graphique de NVIDIA, la SLI GeForce 7 Series. Cette carte garantit une expérience multimédia trèsréaliste et offre une qualité d'image inégalée (résolutions d'image jusqu'à 2560x1600). Il renferme une mémoire RAM de 4 GB (Dual Channel DDR2 400 MHz) et jusque quatre disques durs Serial ATA de 500 GB avec option de configuration RAID. Prix conseillé: 2.000 euros TVAC www.packardbell.be

PÉRIPHÉRIQUES

LOGITECH présente une souris laser, MX Revolution, ultra-rapide et précise. Elle renferme la technologie sans fil USB et une batterie au lithium-ion rechargeable, un moteur laser hautes performances, la technologie SmartShift avancée, qui adapte le mode de défilement à l'application utilisée. Elle possède un bouton de recherche instantanée pour une recherche sur le Web. www.logitech.com

LOGITECH vient de réinventer la télécommande Harmony 1000, équipée d’un écran couleur tactile. Elle peut contrôler tous les appareils pourvus d'un récepteur infrarouge, qu'il s'agisse de magnétoscopes, d'enregistreurs vidéo numériques, de téléviseurs haute définition ou autres. Prix conseillé: 499,99 euros. www.logitech.com


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PÉRIPHÉRIQUES

ÉCRANS

[86 >>] son produit éprouvé SecurE-Mail Gateway. SafeGuard WebMail permet aux partenaires externes sans système de sécurisation des e-mails d’accéder de façon sécurisée à des e-mails confidentiels via un site web avec SSL. www.utimaco.com SYMANTEC présente encore Norton Confidential, une solution complète de sécurisation des transactions en ligne. Les particuliers peuvent ainsi bénéficier d’une protection optimale de leurs informations personnelles pendant leurs opérations en ligne. La solution offre une protection immédiate en temps réel: protection contre les logiciels criminels (crimeware), authentification des sites web, gestion des informations confidentielles. www.symantec.com TREND MICRO lance InterCloud Security Service, une solution qui identifie les activités des botnets et permet aux clients de les isoler. Elle offre également la possibilité d'éradiquer des botnets d'un PC contaminé. Cette solution répond aux exigences des prestataires de services internet (ISP), des universités et des grands fournisseurs de réseaux. www.trendmicro.com NOVELL présente Sentinel, une solution qui offre une surveillance continue et automatisée des événements de sécurité surgissant au sein d’un environnement informatique. Elle rassemble et analyse ces événements provenant de toutes les sources de données de l’environnement afin d'identifier les menaces en temps réel et réagir rapidement. La gestion automatisée des incidents permet de formaliser le processus de résolution et d'en tracer les différentes étapes à des fins d'audit. www.novell.lu SOPHOS propose son nouveau système de prévention des intrusions sur ordinateurs, qui identifie et bloque proactivement les programmes au comportement suspect avant leur exécution sur le système attaqué. Behavioral Genotype Protection est capable de détecter les spywares et autres codes malicieux sans générer de faux positifs, et sans qu’il soit nécessaire d’installer un nouveau logiciel. www.sophos.fr TREND MICRO lance InterScan Messaging Security Appliance, une solution complète pour les entreprises destinée à lutter contre les menaces basées sur Internet, y compris le spam, les attaques de phishing, les zombies, les programmes-espions et les virus, intégrant également une fonction de gestion de conformité de contenu. www.trendmicro.com SOPHOS annonce encore le lancement de la nouvelle fonction Application Control, qui permet aux responsables informatiques de bloquer l’utilisation d’applications de VoIP, de peer-to-peer ou de messagerie instantanée sur les postes de travail, s’ils estiment qu’elles présentent des risques pour les données et le bon fonctionnement des réseaux de leur entreprise. www.sophosbenelux.com

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IMPRIMANTES

OLYMPUS a présenté un prototype de caméra digitale revêtue de bois! Cet habillage donne à l’appareil une touche design et un look exclusif. En outre, il lui confère une robustesse supérieure à des matériaux comme l’ABS et les poly carbonates, actuellement utilisés pour revêtir les produits électroniques. Ce projet, qui a nécessité la mise au point d’un procédé unique de compression et de moulage tridimensionnels, jette les bases d’une nouvelle alliance entre technologique «verte» et esthétique. www.olympus.be MICROSOFT présente deux webcams pour portable, optimisés pour Windows Live Messenger. La LifeCam NX6000 offre la plus grande résolution vidéo et photo (respectivement 2,0 mégapixels et 7,6 mégapixels interpolés). L'optique se rétracte même pour disparaître dans le boîtier lorsque la webcam n’est pas utilisée. Prix: 29,95 euros pour la LifeCam VX1000 et 99,95 euros pour la LifeCam NX-6000. www.microsoft.com

HP présente la LaserJet M5025 MFP une imprimante multifonctions idéale pour les équipes au sein de PME qui doivent pouvoir imprimer et copier des documents au format A3. Ce produit multifonctions atteint un débit maximal de 25 ppm. Prix de base 2.726 euros HTVA. LEXMARK lance la Z845, une imprimante couleur à haute performance dont la netteté d’impression des textes et illustrations s’accorde avec une grande rapidité. Elle imprime 24 pages par minute (ppm) en noir et 18 ppm en couleur. Prix conseillé: 59 euros TVAC. HP présente la LaserJet Série M5035 MFP. Idéale pour des groupes de travail dans les entreprises, la HP LaserJet Série M5035 MFP imprime en noir & blanc et peut produire des documents au format A3. Comme les autres produits multifonctions, cette imprimante offre des fonctionnalités de réseau et d’envoi numérique send-to-email. Son débit atteint 35 ppm. Prix de base: 3.139 euros HTVA. www.hp.com

LG a intégré un disque dur dans un écran plat en lançant le 42PC1RR. Trois nouveaux modèles sont proposés: un écran plasma 50’’ (50PC1RR) et deux écrans LCD de 37’’ et 42’’ (37LC2RR et 42LC2RR). Avec la gamme «DVR» (Digital Vidéo Recorder), les écrans hybrides peuvent enregistrer jusqu’à 33 heures de programmes sur un disque dur intégré de 80 Go. Prix: de 1.599 à 2.999 euros TVAC. www.lge.com/fr

COPACO BELGIUM élargit sa gamme de télévision LCD et plasma V_max, d'une gamme complète de nouveaux centres multimédias «tout en un» sous le nom de VIIVO. La série VIIVO compte deux téléviseurs LCD embarquant un PC. Le VIIVO 3200 ayant un écran de 32 pouces et le VIIVO 4000 proposant, quant à lui, un écran de 40 pouces. Le VIIVO Vx quant à lui, est la solution simple, faisant du téléviseur un véritable centre multimédia «tout-en-un». Prix: 3.499 euros pour le VIIVO 3200, 4.499 euros le Viivo 4000 et 1.799 euros le Vx . ww.dmax.be

MP3

VIEWSONIC Corporation présente la première technologie d’écrans au monde «Made for iPod». Les moniteurs ViewDock, dotés d’une station d’accueil iPod intégrée, permettront aux utilisateurs d’optimiser leurs applications pour iPod grâce à une surface d’affichage de plus de 65 fois supérieure à celle d’un iPod. Une connectique très complète comprenant plusieurs ports USB 2.0 et un lecteur de carte 8 en 1, un microphone, des haut-parleurs stéréo intégrés et un caisson de basse s’allient idéalement. ww.viewsonic.com

PACKARD BELL lance un lecteur MP3 ultra plat et léger: le Vibe 360, faisant aussi office de support de stockage et de diffusion pour photos et séquences vidéo. Cet appareil est plus mince qu'un paquet de chewing-gums et pèse moins de 45 g et possède un écran couleur de 1,8’’ et une fonction FM. Il peut également être utilisé comme dictaphone. Prix: 149 euros (1 GB) ou 189 euros (2 GB), TVAC. www.packardbell.be



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Photo: David Laurent

Dieter Ferring est, entre autres, à la tête de l’unité de recherche Inside de l’université, créée en mai 2006. Inside réunit la psychologie, la philosophie, la sociologie, les sciences de l’éducation, mais aussi le travail social ou encore la pédagogie sociale. M. Ferring a écrit de nombreux articles pour des journaux et livres scientifiques.

UNIVERSITÉ

Un Master au service de la société Docteur en psychologie, Dieter Ferring, 48 ans, s’est formé à Trèves. Le directeur d’étude en gérontologie a rejoint l’Université du Luxembourg en 2002. Cet Allemand fait également partie de divers groupes mis en place par l’Union européenne sur les sciences sociales et les sciences humaines. Il est notamment membre du comité de rédaction du European Journal of Ageing, de l’European psychologist et de Methodology, des revues mensuelles européennes. M. Ferring est membre du comité de rédaction du European Masters Program in Gerontology et réalise de nombreuses expertises pour la European Science Fondation.

Le Master professionnel en gérontologie a été lancé en 2002, par une convention signée entre les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Famille, l’ancien Centre universitaire et la Fondation centre universitaire Benelux. Depuis la création de l’Université du Luxembourg, ce cursus a fort évolué. Ce qui reste toutefois un point essentiel de la formation est de répondre à des besoins de la société. «Ce Master sert la société luxembourgeoise. Son importance va se démontrer à l’avenir car les statistiques sur le vieillissement en Europe sont catastrophiques. En 2030, l’Europe manquera de 20,8 millions de jeunes, le marché du travail manquera de personnes actives», insiste le Dr Dieter Ferring, directeur d’étude de ce Master. La seconde promotion – la première selon les critères introduits par Bologne – a démarré le 29 septembre dernier avec 26 étudiants, dont une majorité de Luxembourgeois (60%). Les cours, qui s’adressent à des personnes actives, sont répartis sur quatre ans et 120 ECTS. La formation est ouverte aux détenteurs d’un bac +3 dans le domaine médical, mais aussi économique, car il n’est plus seulement question des soins mais également du financement de ces soins. Par ailleurs, les étudiants doivent justifier d’une expérience professionnelle de cinq ans dans la gérontologie ou la gériatrie. «Le point fort de ce Master professionnalisant est qu’il est axé sur l’application du savoir», souligne M. Ferring. La formation comprend deux

modules. Le premier puise ses forces dans une formation de base très élaborée, pluridisciplinaire, visant à combiner l’acquisition de connaissances à la fois théoriques et pratiques, avec, notamment, des interventions spécifiques sur la promotion d’activités ou de compétences chez les personnes âgées. Les aspects juridiques et sociaux, comme le règlement de la sécurité sociale et l’assurance-dépendance, y sont aussi développés. Cette formation n’est pas uniquement axée sur le Luxembourg mais également sur le développement européen et international. Le second module s’intègre dans le European Masters Program in Gerontology, planifié par différentes universités européennes. La spécialisation dans ce programme comprend 30 ECTS à réaliser dans une des universités participantes à l’étranger. À l’issue de chacun des deux modules, les étudiants devront réaliser un mémoire. S’ouvrent alors à eux les portes des postes de dirigeants dans des centres de soins ou des maisons de retraite. «Le Master en gérontologie n’est pas mis en œuvre dans toutes les universités. Notre spécificité est que nous travaillons avec des intervenants luxembourgeois de terrain et des universitaires, ainsi qu’avec des confrères compétents en gériatrie internationale», conclut M. Ferring. || Florence Reinson

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ALFI NICSA CONFERENCE 2006

Pivotal Luxembourg ALFI and NICSA together hosted the 15th Annual Europe-USA Investment Funds Forum at the Hemicycle of the Kirchberg Conference Centre. Photos: David Laurent. Texte: Mary Carey

André Roelants (Clearstream International)

Myriam Mascherin (Carmignac Gestion)

Ben Granjé (Morningtar NL)

Matthias Maertens (RBS)

Laurent Probst (PwC)

Michael Baldhauf (Alpheus Solutions)

Lou Kiesch (Deloitte)

Markus Schwamborn (PwC)

Marc Vincent (Caceis Bank)

Aiko Noma (Ambassade du Japon)

Antoine Wagner (Bourse de Luxembourg)

Jean-Jacques Piccard (ALFI)

Jonathan P. Griffin (JP Morgan)

Robert Hoffman (ALFI)

The success of the ALFI NICSA Conference 2006 gave rising testimony to Luxembourg’s claim as a centre of excellence for the investment fund industry. The opening address was given by Anne L. Wagner, US Ambassador to Luxembourg. The conference has established itself as a pivotal meeting point for experts to come together and discuss the pertinent issues and future development of the industry. This year’s event included 28 exhibitors and an international array of expert speakers from Luxembourg, the US, Bahrain, Japan, Canada, Belgium, Ireland, France, England and Korea. 92


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P R O P E R T Y PA R T N E R S

Un sixième anniversaire et de nouveaux actionnaires Le courtier immobilier indépendant, détenu à 100% par ses dirigeants, a profité de son sixième anniversaire pour annoncer, le 4 octobre à la Philarmonie, l’entrée dans l’actionnariat d’Angélique Souty-Sabron, Stéphane Terver, Margarida Santos et Marc Baertz. Désirant réduire son activité dans l'immobilier professionnel, Pitt Pirrotte, cède son poste de directeur général à Vincent Bechet. Photos: Étienne Delorme

Marc Baertz (Arcelor), Johanes Berger, Annette Moellemann et Veit Petz (SIM Sireo)

Pitt Pirrotte et Vincent Bechet (Property Partners)

Marc Weidert

Herbert Weynand (LB Lux), Peter Lang (Kaupthing Bank)

Josy et Sorina Liotino (Climalux), Karl-Heinz Dick (Immo-Croissance Sicav)

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Frank Rosenbaum (Property Partners)

(Réalisations Immobilières Weidert)

(Property Partners)

Stéphane Terver et Angélique Souty-Sabron (Property Partners)

Erich François (Photographe), Joëlle Mekideche (Assar)

Pitt Pirrotte (Property Partners), Marcel Ehlinger (Schuler)

Paul Mathes, Margarida Santos et Cédric Tyl

Léon Vie (Equity Estate), Graham Edwards (Europa Capital Partners)

Albert Heinermann (LHI), Magnus Gudmundsson (Kaupthing Bank), Raphaël Guiducci (Codic)


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Photo: Julien Becker

xxxxxxx François Prum, 43 ans, xxxxxxxxx est tombé dans le droit quand il était petit. Issu d’une lignée de juristes, il est avocat à Luxembourg depuis 1987. Il est associé fondateur d’un cabinet de douze avocats. Sa spécialité est le droit pénal, financier et des affaires. «Il est bon de rappeler qu’une enquête diligentée par la Commission Concurrence peut, le cas échéant, conduire à une enquête pénale».

DROIT COMMERCIAL

Bien s’entendre sur la concurrence Déloyale? La jurisprudence luxembourgeoise a pointé des cas avérés de «concurrence déloyale». Dans la publicité trompeuse par exemple: indications inexactes sur l’origine du produit, offre spéciale avantageuse mais ne disposant pas du stock nécessaire pour couvrir la demande pendant une journée entière… On peut aussi assister à un débauchage de personnel pour désorganiser les services d’un concurrent. Au niveau européen, la concurrence déloyale peut être une entrave au fonctionnement du marché intérieur et affecter indirectement la situation des consommateurs. C’est pour cela que l’Europe regarde d’un œil sévère l’abus de position dominante, l’entente, une aide d’État, le dumping social ou le cartel.

La concurrence est un pilier. Mais rien n’est figé. «Ces dernières années, des changements importants sont intervenus au niveau législatif», souligne Me François Prum, avocat à Luxembourg. Il fallait s’adapter au contexte: libéralisation et harmonisation européennes, prix resserrés dans les travaux publics au Luxembourg ou encore pression accrue de la concurrence extérieure, tentée de se tailler une part du gâteau grandducal. La nouvelle loi relative à la concurrence est entrée en vigueur le 30 mai 2004. Cette loi organise notamment les dispositions du Traité d’Amsterdam sur l’interdiction de l’abus de position dominante et de l’entente. Le Conseil de la Concurrence veille au grain. Car les frontières sont, parfois, floues. «En soi, les ententes existent depuis longtemps. C’est une pratique courante, en particulier dans la construction et les travaux publics. Ce n’est pas a priori suspect. L’association momentanée fonctionne bien. C’est un groupement d’intérêts, une synergie, une façon de jouer le jeu. C’est éventuellement un mal nécessaire. Mais ce n’est pas illégal». Il est fréquent de voir des entreprises nationales se serrer les coudes pour soumissionner sur de gros chantiers par lots, ce qui évite une concurrence stérile tout en luttant contre des sociétés extérieures n’ayant pas nécessairement les mêmes contraintes, en matière de coûts réels notamment. «C’est une forme d’entente mais il n’y a pas nécessairement un mobile malsain. L’enjeu juridique est là. Y a-til des prix faussés? Y a-t-il préjudice pour le maître

d’œuvre? Y a-t-il un jeu dénaturé ou une escroquerie? Par exemple, si, à travers une entente, des entreprises gonflent sciemment les prix, en essayant de faire croire à une concurrence entre elles, là, il y a intention délictueuse. Il est bon de rappeler qu’une enquête diligentée par la Commission Concurrence peut le cas échéant conduire à une enquête pénale». Il semble donc préférable, lorsque des sociétés souhaitent créer une association momentanée, de consulter un expert juridique. «Il est prudent d’avoir un écrit, qui permette d’établir les responsabilités de chacun au sein de l’association et de fonctionner comme si on était une seule et même entreprise. Cela permet aussi d’avoir des membres clairement solidaires vis-à-vis du maître d’ouvrage. Une association momentanée, valablement constituée et équilibrée, apporte son lot de garanties». Si, pour agir ainsi en confiance, il faut bien s’entendre, l’entente illégale induit une dimension insidieuse. «Il peut y avoir entente illégale si, dans une profession où plusieurs membres pactisent, on supprime des possibilités de choix, au client, à une tierce profession, à un concurrent. Si quelque chose s’impose au marché alors que celuici a l’air libre». || Alain Ducat

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SÉMINAIRES, CONFÉRENCES

Agenda (25/10)

WirelessWednesday on the Revenue Gap in Telecom A panel moderated by Ernst and Young and composed of representatives from Skype, VoxMobile and more will discuss the revenue gap in the telecom market for operators. Registration: Online at www.firsttuesday.lu.

Bourrage papier Un oubli est à signaler dans le Guide pratique – Mobilier, paru dans notre dernière édition. Il s’agit de la société Firstfloor, ZAC Langwies Centre commercial Langwies 2 à L-6131 Junglister. Tél.: 26 78 28 88, fax 26 78 28 90, mail: infos@firstfloor.lu. La société est active dans tous les domaines mentionnés: mobilier de bureau, mobilier design, aménagement d’espaces, éclairage.

(07/11)

FirstTuesday Luxembourg - e-Business made IN Luxembourg

I N V E S T I S S E M E N T S P U B L I C I TA I R E S

Interesting [successful] but at least promising business models made IN Luxembourg will present themselves as well as share their experiences. The bubble is over but Click-and-Mortar is still alive. Info and registration: www.firsttuesday.lu

Les périodiques en profitent

(09-10/11)

Adieu Publinvest et bonjour Luxembourg Ad’ Report! Le recensement annuel des investissements publicitaires bruts relevés sur le marché luxembourgeois, et commandité par le Service des Médias et des Communications du ministère d’État, a changé de mains. ProDialog a pris la relève de TNS Ilres et communiquera, désormais, sur une base mensuelle, cette «pige», présentée comme un baromètre de l’économie et un outil stratégique pour les annonceurs et autres professionnels de la communication. L’étude porte sur un total de 77 médias (quotidiens, hebdomadaires, périodiques, télévision, radio, affichage, cinéma et dépliants publicitaires). Le changement de prestataire de cette pige a directement induit un certain retard dans la publication des chiffres 2005 qui viennent seulement d’être rendus publics. Ils font état d’une croissance de 5,8% du montant des investissements publicitaires bruts: 136,96 millions d’euros contre 129,4 millions pour l’année 2004. C’est, bien sûr, la presse quotidienne qui se taille la part du lion, avec 71,76 millions d’euros, soit plus de 52% du total, soit une progression de 4,1% en un an. Les principaux bénéficiaires de l’embellie des investissements publicitaires ont été les hebdomadaires (+11,3% à 16,55 millions), les périodiques (+17% à 5,72 millions) et les dépliants publicitaires (+29% à 7,01 millions). Pour l’année 2006, ProDialog annonce que huit nouveaux médias – parmi lesquels paperJam – seront couverts par la pige. || J.-M. G.

Deuxième colloque luxembourgeois sur l'économie de la connaissance dans une perspective européenne, sous le patronage du ministre de l'Économie et du Commerce Exterieur du Grand-Duché de Luxembourg, le Statec, le CRP Henri Tudor et l'Observatoire de la Compétitivité. Infos et inscriptions: Lisbonne2006@tudor.lu, www.tudor.lu/Lisbonne2006. (10/11)

British Chamber Lunch How to work smarter with less effort - the personal efficiency program by Catherina Biwer, IBT Consulting S.A. Venue: Sheraton Luxembourg. Info and registration: 46 54 66, www.bcc.lu. (15/11)

The-Network Monthly Meeting - Start up your own business. With Claudine Speltz, a female entrepreneur will relate her business experience. Also practical guidelines in starting up a business will come from the Luxembourg. Venue: Chamber of Commerce at 7.30 pm. Info and registration: www.the-network.lu. (16/11)

Identity Management: où en sommes-nous? Le CLUSSIL (Club de la Sécurité des Systèmes d'Information au Luxembourg) poursuit sa réflexion sur la problématique de l'Identity Management ou Gestion des identités en organisant une journée présentant un état de l'art en la matière. Infos et inscriptions: Anne Gaspar, Clussil, anne.gaspard@tudor.lu, www.clussil.lu.

Investissements publicitaires bruts - Évolution 2005/2004 EUR ‘000

80.000 70.000 60.000 Source: Luxembourg Ad'Report 2005

En route vers Lisbonne - Luxembourg 2006

Les résultats 2005 de la nouvelle étude Luxembourg Ad’Report ont enfin été communiqués…

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Et les emballages renaissent

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F E LT E N S T E I N

Bonne(s) impression(s) Une riche demi-journée, le 29 septembre, au Centre Nicolas Braun à Hesperange, pour découvrir les derniers nés de la gamme de copieurs multifonctions Toshiba. Photos: Étienne Delorme.

Theo Felten (Felten Stein)

Gilles Scarpellini (Felten Stein)

Thomas Lernout (Toshiba)

et Monica de Conti (Adecco)

Philippe Bernard (Telindus)

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Tania Lambert (Ernst & Young)

Michel Bialkowski (Ernst & Young)

Bernard Lhermite (ING Banque)

Laurent Noez (C.E.S.E.)

Thierry Van de Werve (Fiduciaire de Gestion & Participations)

Serge Valentin et François Sebastien

Benoît Stoffels (Dexia BIL)

(Province de Luxembourg)

Bénédicte Arendt (Total Luxembourg)

Ralph Jost (Felten Stein)

Patrick Diederich

Benoît Izzard et Laurent Breulet

(European Fund Administration)

(EFG Private Bank Luxembourg)


Location: Lux Tech Center 2-4 r. Edmond Reuter-Z. I. Contern L- 5326 Contern

IBM BC&RS

center opening IBM is happy to announce the opening of its new

Business Continuity & Resilience Services center in Contern on 16th November 2006 at 17:00. for more information http://www.ibm.com/be/events/bcrs

With 140 Recovery Sites in 76 countries IBM has a large and long term experience in Disaster Recovery and has provided solutions and services in this area in Luxembourg for over 15 years now. The requirements and solutions in Disaster Recovery have evolved rapidly over the last years. Today IBM is putting worldwide emphasis on further developing its Business Continuity & Resilience Services. This will allow IBM to offer its customers a complete state of the art BC&RS solution and to provide, in collaboration with ISFS (IBM’s “psf” subsidiary), top services in compliance with local regulations.

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Photo: JCDecaux

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JCDECAUX

Pub interactive La gamme Innovate de JCDecaux est arrivée au Luxembourg. Une grande première! Le groupe JCDecaux avait lancé, en début d’année, une nouvelle gamme de panneaux publicitaires interactifs, sous la gamme Innovate (voir paperJam mars 2006, page 32). Les habitants de Luxembourg-ville ont pu, pendant une semaine, découvrir ce que cela donnait, «en vrai». À l’occasion d’une campagne pour Youz, la «marque jeune» de l’opérateur mobile LuxGSM, la campagne d’affichage Free Download s’est en effet appuyée sur la technologie Bluetooth. Concrètement, il était possible, en passant devant cette affiche, de télécharger, gratuitement, un message ou tout autre contenu multimédia sur son téléphone portable équipé de la technologie Bluetooth. «Si l'affichage traditionnel se contente d'adresser de manière unilatérale un message à destination d'une cible passive, les nouvelles technologies permettent une réelle interaction de la cible et donc une plus grande implication de celle-ci dans son rapport à la marque», explique-t-on, ravi, chez JCDecaux. Deux affiches du réseau Decaux ont été équipées de la borne Bluetooth: une au Centre Aldringen (photo) et l'autre Place de la Gare à Luxembourg-ville.

SES ASTRA TECHCOM/HITEC LUXEMBOURG

Rebelote au Vietnam Nouveau projet en commun pour les deux partenaires luxembourgeois. Déjà partenaires dans une partie du programme Galileo (voir la Coverstory de notre dernière édition), SES Astra TechCom et Hitec Luxembourg ont remporté, ensemble, un nouveau marché. Les deux sociétés ont été retenues pour participer au premier projet public de satellite au Vietnam, VinaSat-1, développé par le Groupe des Postes et Télécommunications vietnamien et réalisé en partenariat avec Lockheed Martin Commercial Space Systems, en tant que fournisseur principal. Comme pour Galileo, il s’agira de livrer deux antennes de contrôle et d’assurer la formation du personnel vietnamien en charge des opérations sur le satellite, dont le lancement est prévu au second trimestre 2008. Ces formations, qui dureront entre six mois et un an, auront lieu à Hanoï et au Luxembourg et seront cofinancées par la Coopération au Développement au Luxembourg. || J.-M. G.

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EN BREF

Dans le rétroviseur 3 Cap 100 milliards dépassé par DEXIA ASSET MANAGEMENT. La filiale du groupe Dexia revendique désormais 101,1 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Un montant qui a doublé depuis fin 2000, en particulier sur le segment institutionnel, qui représente actuellement la moitié du total, contre un tiers en 2000. (04/10) Au 1er septembre, ALD AUTOMOTIVE LUXEMBOURG a repris l'ensemble des activités de location long terme de la société LOCARLUX dont le parc était composé de plus de 1.200 véhicules. ALD renforce ainsi sa position sur le marché luxembourgeois, où elle revendique un parc de 5.300 véhicules, soit une part de marché estimée à 24%. 47 personnes sont désormais employées dans la nouvelle structure. (05/10) Le SHERATON LUXEMBOURG AEROGOLF HOTEL change d’enseigne. L’homme d’affaires suédois Lars Nilsson, qui l’avait acquis au début de l’année 1985, l’a revendu à un groupe international d’hôtels, qui dispose de plusieurs centaines d’établissements à travers le monde, mais pas encore au Luxembourg. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.(09/10) Huit millions d’euros: c’est le montant déboursé par HSBC SECURITIES SERVICES pour l’acquisition de l’activité d’administration de fonds de LIBERTY ERMITAGE (LUXEMBOURG). La nouvelle entité gèrera un montant de 40 milliards de dollars d’actifs. (10/10) Après une première opération pour un montant de 650 millions d’euros, en mars dernier, SES GLOBAL a émis un nouvel emprunt obligataire, cette fois de 800 millions d'euros. Il s’agit, pour l’opérateur de satellites, de «tirer parti des conditions financières attractives afin de refinancer ses facilités bilatérales utilisées». (10/10) L’ABBL et l'ALFI disposent désormais d’un bureau de représentation commun à Bruxelles. Il sera tenu par Antoine Kremer (photo), un expert en affaires européennes, qui aura en charge de représenter activement les deux associations auprès des institutions communautaires. (11/10) Plus de 150 invités ont participé, à Mondorf, au 10e anniversaire de l’INSTITUT DES AUDITEURS INTERNES LUXEMBOURG, en présence du ministre de l’Économie Jeannot Krecké et… du spationaute français Patrick Baudry, sur le thème «Objectif risques: mission possible!». L’IAIL, qui a multiplié ses effectifs par dix en dix ans, compte aujourd’hui 350 membres inscrits. (12/10) Le restaurant QUICK Place d’Armes s’est refait une petite beauté. Mobilier changé, décoration intérieure refaite et terrasse relookée, le tout pour un investissement de quelque 200.000 euros. Les autres restaurants de la chaîne ne sont, pour l’heure, pas concernés par un tel investissement. (17/10)


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Business Lunch: Mobile Security

préconisé d’autres solutions telles que Lancrypt, encryptage de fichiers ou encore de Secure Mail, encryptage de vos emails.

Ce 26 septembre, Computacenter rassemblait au Royal une vingtaine d’acteurs de la place de Luxembourg, tous sensibilisés par un sujet délicat: la sécurité de leur informatique mobile. Chaque année,

Ron Sandler

Interview de Ron Sandler - Chairman de Computacenter Biographie: En 2001, Ron Sandler a été nommé Chairman de Computacenter. Précédemment, il a été administrateur délégué de Lloyd's of London de 1995 à 1999, ensuite directeur général du groupe NatWest Group jusqu’à son acquisition par la Royal Bank of Scotland. Monsieur Sandler est également président du groupe Kyte, du groupe Oxygen et de Paternoster ainsi que Non-executive board member of Fortis Group. Récemment, il a été nommé président du Chartered Institute of Bankers en Angleterre. Q: En 2005, le Ministère des Finances Luxembourgeois a donné l’autorisation à Computacenter PSF S.A. d’exercer les activités en tant qu’“opérateur de systèmes d’information et de réseaux de communication dans le secteur financier". Qu’est-ce qui motive un fournisseur européen de services IT à investir au Luxembourg? R: Au cours de ces 25 dernières années, Computacenter s’est taillé une place de leader sur le marché en tant que fournisseur de multiples services IT dans des centres financiers de premier plan tels que Londres et Francfort. Nous nous sommes rendu compte de la croissance rapide du private banking et de la gestion de fonds d’investissement au Luxembourg, nous avons pensé que nous pouvions dès lors apporter une valeur supplémentaire dans ce marché.

de nombreux ordinateurs portables sont soit perdus

Computacenter est le seul partenaire Luxembour-

soit volés, laissant ainsi une plénitude d’informations

geois certifié pour ces produits et vous propose

critiques et confidentielle se perdre dans la nature et

outre les ventes des licences, un contrat de

risquant ainsi de tomber entre de mauvaises mains.

support par téléphone ou d’intervention sur site. Le coût des différentes solutions semble dès lors

C’est pour répondre au mieux aux attentes spécifiques

tout à fait acceptable comparé à la perte

en cette matière que Computacenter est partenaire

éventuelle de données sensibles concernant votre

de la firme Utimaco, spécialisé notamment dans

société ou vos clients.

l’encryptage de disques durs d’ordinateurs portables

Il est grand temps d’y penser si ce n’est déjà fait…..

mais également pour les PDA et clés USB. Durant ce business lunch, les représentants d’Utimaco ont aussi

Olivier Deboeck nommé co-directeur Olivier Deboeck (37 ans) a rejoint Computacenter en mai 2006 et a été promu responsable des ventes et du développement du business à Luxembourg. Il a été nommé co-directeur de Computacenter PSF – l’entité en charge du secteur financier – et

Q: Comment Computacenter peut-elle aider les institutions financières luxembourgeoises? R: En nous basant sur notre vaste expérience en gestion IT, nous aidons à la réduction des coûts et à l’amélioration des niveaux de services aux utilisateurs. Nous pouvons prendre des responsabilités contractuelles pour la gestion sélective d’infrastructures IT, ce qui permet aux départements IT de nos clients de se centrer sur leurs priorités stratégiques.

remplace Ian Tewes dans ce rôle. Olivier Deboeck fait bénéficier à Computacenter de sa large expérience des ventes à Luxembourg du fait de son activité précédente en tant que Account Manager grands comptes auprès

Q: Avec la loi PSF de 2003, le gouvernement luxembourgeois et le CSSF ont voulu établir un Centre de Compétences pour l’Externalisation Réglementée dépassant les frontières. Comment voyez-vous de l’intérêt d’un tel concept? R: Compte tenu de l’importance de la technologie de l’information dans le secteur financier, c’est certainement un avantage d’étendre le concept du secret bancaire aux fournisseurs qui gèrent des informations confidentielles dans le cadre de contrats d’externalisation. Ceci facilite les décisions visant à accroître l’efficacité de l’externalisation de façon sélective. Je suis certain que la vision du Luxembourg portera ses fruits si le gouvernement assure et maintient des conditions favorables en ce qui concerne le coût de l’emploi, la disponibilité de cadres multilingues et les coûts d’infrastructure de communication.

de XEROX. Ayant été responsable au niveau commercial pour « Olivier Deboeck Sales Manager – Computacenter Luxembourg

XEROX production solution group » à Luxembourg ces dernières années, il maîtrise également la manière de satisfaire les clients

pour tout ce qui concerne les services d’outsourcing. Ulla Franz, Directeur Géneral commente: “sa mission auprès de Computacenter sera d’étendre le portefeuille clients par le biais des ventes de services basés sur la méthodologie ITIL et des solutions techniques des principaux partenaires comme Microsoft, IBM/Lotus, HP, CISCO et SUN”.

Computacenter délivre les services Helpdesk pour Umicore Computacenter a annoncé qu’à partir du 1er Octobre 2006, la société fournira les services Helpdesk au niveau européen pour la société Umicore, leader européen en technologies de métaux précieux. L’accord de partenariat avec Umicore a été signé le 15 Septembre 2006 à Haunau, en Allemagne. Selon les termes du contrat Computacenter sera responsable de la gestion des incident et request management ainsi que de la coordination opérationnelle en Belgique, en Allemagne et en France, soit pour un total de 5,500 utilisateurs. Les services de support de premier et deuxième niveaux seront prestés 24h/24h pour tous les sites européens d’Umicore. L’accord conclut porte sur une durée de 5 ans et pour une valeur total de 4 million d’euros.

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Computacenter Luxembourg 26-28, rue Edward Steichen Espace Kirchberg C • L-2540 Luxembourg Phone : +352 (0) 26 29 1-1 Fax : +352 (0) 26 29 1-815 www.computacenter.lu • infolux@computacenter.com

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RESSOURCES HUMAINES DUPONT LUXEMBOURG — GÉRANT

Carrières

PIERRE KREITZ PIERRE KREITZ, qui était, depuis janvier 2006, area director – DuPont Europe du Sud & Benelux, quitte Paris pour rejoindre le Grand-Duché où il a été nommé gérant de DUPONT DE NEMOURS (LUXEMBOURG). C’est un retour aux sources, puisqu’il était entré en 1971 chez DuPont Luxembourg et y occupa successivement différentes positions-clé de la gestion commerciale et financière, jusqu’à être promu directeur des finances du site en 1992. Ses activités s’étendirent ensuite à l’échelle européenne et il travailla à partir de Bad Homburg, de Genève et finalement de Paris en tant que directeur financier de différentes activités du groupe. Il fut nommé area director pour l’Europe du Sud en octobre 2004, une responsabilité étendue au Benelux en janvier 2006. Le directeur général du site de DuPont Luxembourg reste M. Jan Bergmann.

Envoyez-nous quelques lignes d’infos accompagnées d’une photo à press@paperJam.lu. Retrouvez plus de 10.000 décideurs, entreprises et organisations du Luxembourg sur www.index.paperJam.lu. Recherches avancées, inscriptions et mises à jour tout au long de l’année. INDEX 2006 est actuellement disponible en kiosque (372 pages, 10 €).

Une nouvelle senior consultante a été engagée chez le cabinet HUDSON DE WITTE& MOREL. CORINNE LEY CHARLES, âgée de 31 ans, est venue renforcer la branche Talent Management où elle travaillera sur des projets d'Assessment centers, de gestion des talents et de conseil RH. Agée de 31 ans, cette australienne possède une expérience de huit années dans le domaine du conseil RH en France où elle a notamment travaillé chez Arthur D.Little et CapGemini Consulting sur des projets de conseils organisationnels RH.

Âgé de 53 ans, BAUDOUIN FALMAGNE a rejoint CONTRASTE EUROPE en tant que business development manager. Actif depuis plus de vingt ans dans les sociétés de services IT telles que Olivetti, Wang Global, Getronics ou HP, principalement dans le secteur de la finance. Il aura en charge le développement des activités de la société sur le Luxembourg, la Belgique et la France.

Âgé de 50 ans, PATRICK ZECHES a été nommé à la tête du département de gestion immobilière d’ATISREAL LUXEMBOURG. Cet ancien general manager du département Real estate et Facilities management chez HT-Lux (Hochtief Luxembourg) a, précédemment, travaillé au sein de sociétés telles que Paul Wurth et Sogea (Groupe Vinci).

MICROSOFT BELUX a promu GEERT STRAGIER au poste de directeur de la division Services. Âgé de 48 ans, il était entré en 1999 chez Microsoft, après avoir occupé plusieurs postes de vente chez Management Share et Texas Instruments. Il avait intégré la division Services en février 2006, en tant que consulting services manager.

Le département Location & Vente d'ATISREAL LUXEMBOURG a reçu un renfort en la personne de BENJAMIN LIMBOURG, 30 ans, recruté au poste de négociateur. Après avoir acquis une expérience commerciale de plus de six ans chez Retaxa Flaronis et Économe, il avait rejoint Ahrend en 2002 où il développa ses connaissances et son réseau commercial.

Contaminé par le virus de la communication depuis sa licence à l'Ihecs à Bruxelles, KRISTOF DELLA SIEGA a officié dans plusieurs agences de la place avant de diriger Iddifix pendant près de cinq ans. Âgé de 32 ans et à la recherche d'un nouveau défi, il vient de créer – en association avec son père Marc – l'agence de pub PLAN K ADVERTISING.

(Photo: Parlement européen)

Changements de poste ou d’entreprise?

Âgé de 41 ans, MICHEL HEINTZ a pris les fonctions de conseiller au sein du CABINET DE S.A.R. LE GRAND-DUC. Cet ancien chargé de la communication de la CSSF (entre 1999 et 2004) était, depuis août 2004, attaché parlementaire de la députée européenne Astrid Lulling.

Un nouveau senior account manager pour le secteur bancaire est venu renforcer les équipes de SOFTWARE AG pour la région Belux: KAREL SOHL, 47 ans. Il affiche plus de vingt ans d’expérience acquise comme account manager chez Oracle, BMC Software, Sybase ou IBM.

AIR FRANCE — DIRECTEUR GÉNÉRAL BELGIQUE ET LUXEMBOURG

FRÉDÉRIC KAHANE La compagnie aérienne française AIR FRANCE a nommé son directeur général pour la Belgique et le Luxembourg, en la personne de FRÉDÉRIC KAHANE, qui succède à Alain Verwilghen. Entré dans la compagnie en 1990, au sein du service Recherche opérationnelle, M. Kahane était, depuis 2003, directeur du développement des grands comptes Air France KLM, après avoir assuré, pendant trois ans, la fonction de directeur commercial pour le Proche et le Moyen-Orient à Dubaï. 103


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Qu’attendez-vous pour développer vos connaissances ?*

Calendrier novembre 2006 à janvier 2007 The Fight Against Financial Crime Modular Training Programme for Experienced Professionals Target population High level professionals who fight against money laundering, the financing of terrorism, fraud and corruption as part of their daily business. Structure 7 monthly half-day sessions spread out between October 2006 and May 2007 each addressing a specific subject. Speakers Local and international practitioners and academics recognised in their field of expertise.

Programme de Formations aux Normes Comptables Internationales IFRS Holding / SOPARFI Dates : 28 novembre et 5, 12 et 19 décembre 2006 (après-midi) Investment Funds Dates: December 14 and 15, 2006 (1.5 days) Real estate Dates : 6 et 7 décembre 2006 Instruments financiers en pratique (IAS 32 et IAS 39) Dates : 30 novembre et 1er décembre 2006 Les impacts fiscaux des normes IFRS Date : 11 décembre 2006 (après-midi)

IFRS Basiskurs-Kredietinstitute Daten: 6., 7. und 8. November 2006

Tracking the Trends of the Investment Management Industry Date: November 20, 2006 (9.00am-12.30pm)

ITIL Foundation Training Formation menant à la certification internationale “ITIL Foundation Certificate in IT Service Management” Formation Dates : 6, 7 et 8 décembre 2006 Examen Date : 8 décembre 2006 (après-midi)

Administration of Private Equity Funds and SICAR Moderne Führungsinstrumente Dates: November 20 and 21, 2006

Utilisation et valorisation des produits structurés en gestion alternative Date : 24 novembre 2006

Manager au Féminin “Les femmes ne sont pas des hommes comme les autres” Dates : 27 et 28 novembre 2006

Professionelles Delegieren Datum: 12. Dezember 2006 Konfliktmanagement Daten: 25. und 26. Januar 2007 Die Führungskraft als Coach Daten: 8. Februar und 2. März 2007

Leadership et Intelligence Emotionnelle Dates : 14, 15 décembre 2006 et 9 janvier 2007

Les brochures descriptives individuelles et les bulletins d’inscription sont disponibles sur

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Pour tout renseignement complémentaire, Tél. : +352 49 48 48-4040, Fax : +352 49 48 48-4041, e-mail : pwcacademy@lu.pwc.com

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RTL GROUP — CHIEF FINANCIAL OFFICER

ELMAR HEGGEN

Designer plasticien de formation, ALAIN BERIZZI, 36 ans, a rejoint l'équipe fondatrice de la nouvelle agence de pub PLAN K ADVERTISING (lire par ailleurs) en tant qu’art director. Venant, lui aussi, de chez Iddifix, il avait développé sa carrière de créatif dans diverses agences à Strasbourg, en particulier chez Valblor où il était responsable de l'équipe créative travaillant sur le budget Adidas pour la France.

Après plus de 25 années passées dans le monde de la finance, MARC DELLA SIEGA, 56 ans, rejoint l'univers de la communication en lançant l'agence de publicité PLAN K ADVERTISING, avec son fils Kristof. Il s'occupera principalement de la gestion financière de la société et de l'organisation interne.

COGNOS, spécialisé dans le marché des logiciels de business intelligence et de corporate performance management, a nommé JOHN LEBON au poste de professional services manager de sa filiale belgo-luxembourgeoise. Âgé de 38 ans, il a occupé, auparavant, des fonctions d'ingénierie ou de direction chez Sycron, Real Software et l'intégrateur ERP Ad Ultima.

JONES LANG LASALLE LUXEMBOURG— MANAGING DIRECTOR

MARC SALUZZI, 43 ans, associé et membre du comité de direction de PRICEWATERHOUSECOOPERS LUXEMBOURG en charge des marchés, a vu ses responsabilités élargies. Il a été nommé PricewaterhouseCoopers Global Investment Management & Real Estate (IMRE) Leader. Membre à la fois du comité CSSFOPC et du conseil d’administration de l’ALFI, il occupait, depuis 2003, la fonction de PwC IMRE Leader pour l'Europe. Il sera désormais en charge de la coordination, depuis Luxembourg, de l'ensemble des activités du réseau PwC dans ce domaine.

OLIVIER BASTIN Désireux de réorienter ses activités professionnelles après une carrière de 31 années au sein de JONES LANG LASALLE LUXEMBOURG, Derek de Changy, président du Comité de Direction, a passé la main. Ainsi, OLIVIER BASTIN, managing director Luxembourg depuis le 1er janvier 2006, aura désormais les pleines responsabilités des activités de la société au Grand-Duché. Il aura notamment pour mission de développer les activités Capital Markets et Corporate Solutions. Âgé de 36 ans, M. Bastin est entré chez JLL Belgique, en 1997, en tant que key account manager, Office Leasing. Devenu associate director, puis head of office agency, il avait rejoint Luxembourg en décembre 2004 en tant que head of corporate solutions & capital markets.

À 28 ans, JÉRÔME IFFRIG vient d’être engagé chez DIMENSION DATA en tant que project manager & ECM senior consultant. Après des expériences internationales dans des domaines aussi variés que l’informatique industrielle ou la recherche spatiale, il aura comme mission le soutien des compétences de la société dans le domaine Enterprise Content Management.

Spécialisée dans la business intelligence, la société OKTOPUS CONSULTING vient d’engager un nouveau consultant en la personne de DIMITRI ANTOINE. Âgé de 28 ans, il a évolué, ces quatre dernières années, chew Business Objects et Total.

Suite au départ – pour raisons personnelles – d’Ignace Van Meenen, arrivé à ce poste au 1er janvier 2006, un nouveau chief executive officer a été nommé chez RTL GROUP. Il s’agit de ELMAR HEGGEN, également âgé de 38 ans, qui occupait jusqu’alors les fonctions d’executive vice president regional operations and development. Entré au sein du groupe en 2000 en tant que vice president merger & acquisitions, il a ensuite été promu, en 2003, senior vice president controlling & investments puis executive vice president strategy & controlling. En janvier 2006, il avait intégré le comité de direction avec la responsabilité du développement des marchés émergents (Europe du Sud, centrale et orientale), des activités radio et du marché belge.

Avec effet au 13 septembre 2006, BERNARD TANCRÉ, 38 ans, a été nommé au poste de general manager prime fund solutions Luxembourg, une division de FORTIS MERCHANT BANKING, qui propose une gamme complète de services aux fonds d'investissement. Il succède à Jacques Bofferding, qui a récemment pris en charge à New York les activités de Prime Fund Solutions aux États-Unis et dans les Caraïbes. M. Tancré avait, auparavant, passé dix ans chez Brown Brothers Harriman à Luxembourg. Il y a occupé plusieurs fonctions jusqu’à celle de directeur du département client service de, où il était responsable des produits de banque dépositaire et d’administration ainsi que de la gestion de la relation clients.

Après une expérience de plus de dix ans chez PricewaterhouseCoopers, SANDRINE ANTONVAUTHIER, 34 ans, réviseur d'entreprises au Luxembourg depuis 2003, vient de rejoindre ALTER DOMUS au poste de manager «Domiciliation».

Une nouvelle manager «Domiciliation» a été engagée chez ALTER DOMUS: PEGGY MURPHY, 34 ans. Diplômée en finances, elle a fait l'essentiel de sa carrière dans le département Contrôle de Gestion et Corporate Finance d'un groupe de télécommunication au Luxembourg. 105


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13.10.2006

22:46 Uhr

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AXA LUXEMBOURG — DIRECTEUR GÉNÉRAL

ÉRIC KLEIJNEN Appelé à d’autres responsabilités au sein du groupe, en Belgique, Stéphane Slits a quitté ses fonctions de directeur général d’AXA LUXEMBOURG. Son successeur s’appelle ÉRIC KLEIJNEN, 52 ans. Il était entré chez Drouot Assurance en 1985, devenu deux ans plus tard AXA Belgium. Il en deviendra le Directeur Général IARD et Accidents du Travail. À l’occasion de la fusion avec la Royale Belge, il prit la responsabilité de la Distribution retail, tous réseaux confondus, en assurance et en banque.

Après quelques années d’expérience chez un intégrateur puis une évolution dans le domaine de la maintenance informatique, JEAN-RÉMI BOYER a intégré l’équipe Data Center Solutions de DIMENSION DATA à Luxembourg. Âgé de 33 ans, il y a été nommé system administrator.

Le spécialiste du marché des logiciels et services de business intelligence, SAS, a nommé un nouveau sales manager pour la Belgique et le Luxembourg. DIRK ZEGERS, 45 ans, a pris en charge la gestion de l’équipe de vente Commercial Sector. Auparavant, il a, pendant plus de vingt ans, occupé diverses fonctions commerciales chez Siemens-Atea, Philips et Ericsson.

Âgé de 36 ans, PIERRE KREEMER a été promu tax partner chez KPMG LUXEMBOURG, chez qui il était entré en 1993. Ces treize années d’expérience lui ont permis d’acquérir une forte expertise dans les domaines de l’international tax planning et des réorganisations pour les grands comptes internationaux.

SOFTWARE AG a nommé un nouveau senior account manager pour le secteur industriel belgo-luxembourgeois: CATHERINE SCHADECK, 39 ans. Elle a accumulé plus de onze ans d’expérience en tant que sales and business development manager chez Oracle, Digital Age Design (DAD), AT&T Europe ou encore BIM Engineering.

DAMIEN PICARD, 20 ans, à peine titulaire d’un graduat en Technologie de l’Informatique obtenu à Namur, vient d’arriver chez DIMENSION DATA. Il a été engagé dans l’équipe réseau en tant que junior network engineer.

Un nouvel audit partner chez KPMG LUXEMBOURG: RAVI BEEGUN, 36 ans. Ce réviseur d’entreprises et fellow chartered accountant avait rejoint KPMG en 1999. Il est notamment spécialisé en Bâle II, en audit et dans le contrôle interne.

Engagé chez Computacenter en mai dernier, en tant que responsable des ventes et du développement du business à Luxembourg OLIVIER DEBOECK vient d’être promu co-directeur de COMPUTACENTER PSF, en remplacement de Ian Tewes, parti sous d’autres cieux. Âgé de 37 ans, il était, précédemment, account manager grands comptes auprès de Xerox.

La société FORWORX, spécialisée dans le project management, compte dans ses rangs un nouveau partenaire associé en la personne de PIERRE JOPPART. Âgé de 40 ans, il sera en charge du développement des missions de recherches et stratégies immobilières pour le compte de ses clients. Cet économiste de formation (UCL) était précédemment, head of agency chez Atisreal à Luxembourg.

L’éditeur de logiciels de gestion informatique CA a procédé à la nomination de FILIP AESAERT, 44 ans, au poste d’account director pour le secteur public sur les marchés belge et luxembourgeois. Travaillant depuis vingt ans dans le secteur de l’IT, et notamment ces huit dernières années dans le segment «Pouvoirs publics» belge et luxembourgeois, il était, auparavant, client manager de la division de consultance, en charge des ventes au secteur public chez Oracle.

TANGO / TELE2 — CHIEF EXECUTIVE OFFICER

RAFAEL ROS MONTERO

Spécialisé dans la sécurité Internet, CHECK POINT SOFTWARE TECHNOLOGIES a nommé un nouveau security engineer pour le Belux, en la personne de TOM VAN GINNEKEN. Âgé de 31 ans, il est désormais responsable du support prévente. Il était, auparavant, networking & security engineer chez Comstor.

Âgée de 39 ans, SYLVIE ABTAL-COLA a rejoint ALTER DOMUS en tant que manager «Domiciliation». Diplômée en Administration des Entreprises, elle affiche plus de douze ans d'expérience et a notamment, pendant huit ans, exercé ses compétences dans le secteur fiduciaire. Elle fut, en particulier, ces trois dernières années, directeur financier chez LGT Trust & Consulting.

Pour succéder à Alex Zivoder à la tête de TANGO / TELE2, une solution interne a finalement été privilégiée avec la nomination de RAFAEL ROS MONTERO aux fonctions de chief executive officer de l’opérateur téléphonique luxembourgeois. Âgé de 35 ans, employé au sein du groupe Tele2 depuis 2001, il a, précédemment, accompli plusieurs missions marketing dans des marchés très compétitifs comme l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Ses objectifs majeurs sont notamment «de renforcer la position du groupe dans le secteur de l’ADSL et de la téléphonie fixe, de confirmer la position de leader de Tango sur le marché prepaid et développer plus encore le segment postpaid résidentiel et business», indiquet-on chez Tele2.

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13.10.2006

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Implementation of the objective to level off the growth of the central state’s expenses to 4% in 2007 and 2008 0,0

2006

2007

2008

-0,2

Evolution of the net budgetary positions of all the public administrations (in percentages of the GDP)

-0,4

-0,8 -1,0 -1,2 -1,4 -1,6 -1,8 -2,0 BCL “spontaneous” scenario

4% scenario 2007-2008

Stability Programme

4% scenario = amended BCL spontaneous scenario in order to limit the growth of the total expenditure of the central state to 4%, under the hypotheses of transfers of the central state to the other strictly unchanged sub under-sectors.

Sources: STATEC, septième actualisation du programme de stabilité et de croissance du Luxembourg, calculs BCL.

-0,6

L E B I L L E T D E L’ E C O N O M I S T C L U B

“State budget: The same procedure as every year, James!” The Economic Survey of Luxembourg issued by the OECD last July hardly made the headlines. Whereas the deterioration of Luxembourg’s fiscal position jeopardizes future economic development by reining in the range of public action and by undermining the confidence of both consumers and businesses, it would have been worthwhile to take a closer look at one of the report’s pivotal recommendations, which is “the need to bring the budgeting framework in line with best practices”.

Luxembourg’s budgetary debates bear a striking resemblance with Frinton’s “Dinner for one”: they are an annual tradition and their framework seems frozen in time. In 2001 a little earthquake happened though, as the comfortable financial cushion “suddenly” started to vanish. After more than a decade of recurrent budgetary surpluses, Luxembourg was heading towards a deficit. While the early warnings about Luxembourg’s unsustainable lifestyle given in the mid-nineties had been harshly chastised, this time the ball started rolling. (Almost) everybody realized that something needed to be done. By the end of April 2006 the Tripartite Committee agreed on a number of budget consolidation measures including the deferral of automatic indexation of wages and social benefits. Alas, the momentum gained was not used to initiate a more fundamental and much needed reformation of the country’s budgeting practices. Indeed, budgetary balance is not a goal per se. It is important to know how much you can expend and to set stringent spending rules, but it is equally vital to figure out where you want to go and how to best spend the scarce resources available to get there. Yet the draft budget presented every year offers the Parliament little

information on the government’s final objectives. The government continues to request authorisations for line-by-line credits, thus stressing the requested financial means rather than the ultimate policy objectives. As a result, it is impossible to relate the financial resources provided to agencies and the outputs that they aim to deliver to the public adequately. What we need is a good shot of both cost benefit and cost effectiveness analysis. Authorities need to make sure (a) that the goods and services they provide accomplish the targeted socio-economic effects; (b) that the quality of such outputs is steady; and (c) that the resources needed for their provision are used efficiently. And we need to establish a culture of continuous assessment. In a country where the share of non-nationals has reached 40%, increased budgetary transparency and accountability would certainly be as much of a contribution to the integration and democratisation process as the envisaged dual citizenship. So why not just give it a try and venture off the beaten track? I’m sure even James wouldn’t mind spending New Year’s Eve out for a change! || Patrizia Luchetta, Member of the Economist Clubetta, Member of the Economist Club.

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16.10.2006

16:12 Uhr

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PAT I E N C E E T L O N G U E U R D E T E M P S . . .

En cours N O TA I R E S

UNIVERSITÉ

MOBILITÉ

Vers la fin du protectionnisme

Expérience concluante

Sur la ligne de départ

La profession de notaire est en passe de s’ouvrir aux communautaires. Le 12 octobre, la Commission européenne a officiellement demandé au Luxembourg – ainsi qu’à six autres pays – de modifier les dispositions de sa législation qui autorise uniquement les ressortissants de leur propre pays à devenir notaires, «ce qui est contraire aux règles du traité CE relatives à la liberté d’établissement». Selon la Commission, cette condition de nationalité ne peut se justifier en invoquant l’article 45 du même Traité, qui en excepte les activités participant à l’exercice de l’autorité publique, «car le notaire ne tranche pas (dans une affaire, ndlr.) et n’exerce donc pas d’actes d’autorité au nom de l’État». Le Luxembourg doit se mettre en règle dans les deux mois, faute de quoi la Cour de Justice européenne pourrait être saisie.

Avec les premiers résultats très concluants du projet LIASIT (Luxembourg International Studies in Information Technologies), l’Université du Luxembourg analyse aujourd’hui la possibilité d’un faire un centre interdisciplinaire de formation de haut niveau et de recherche doctorale, selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Lancé comme initiative pilote en 2002, ce projet – qui associe l’Université et les Centres de Recherche publics Henri Tudor et Gabriel Lippmann – vise à la mise en œuvre d’études doctorales, en partenariat avec le secteur privé, dans le domaine de la sécurité des systèmes et des transactions informatiques. Il accueille actuellement treize étudiants-chercheurs et a déjà abouti à la soutenance – couronnée de succès – d’une thèse doctorale en 2005.

Le projet de nouvelle ligne ferroviaire Luxembourg-Esch-sur-Alzette, initié par le gouvernement en juillet 2001, est toujours à l’étude. «Le dossier d’avant-projet sommaire (APS), comprenant plusieurs variantes de tracé, a été remis en novembre 2003 au ministère de l’Intérieur, qui est encore en train d’effectuer l’étude d’impact comparative», explique le ministre des Transports, Lucien Lux. Une fois complété, le dossier (étude d’impact comparative, avant-projet sommaire, notices d’impact sur l’environnement et la sécurité) sera soumis à la consultation du public, avant que le gouvernement ne s’engage sur un choix de tracé. Le ministère des Transports préconise pour sa part une variante longeant l’A4, avec deux arrêts intermédiaires à Leudelange (près de la zone European Business Park) et à Foetz. Ce n’est qu’après la décision gouvernementale que le ministère pourra s’atteler à l’élaboration d’un avant-projet détaillé, sans pouvoir livrer pour l’instant un calendrier précis sur les travaux.

AÉROPORT DE LUXEMBOURG

Photo: Luxair

La sécurité au pilori

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Les insuffisances sécuritaires de l’aéroport national reviennent régulièrement sur le… tarmac. Le ministre des Transports, Lucien Lux, assure que les travaux de mise en conformité, visant à l’adoption des règles internationales communes en matière de sécurité aérienne, «suivent leur cours». Il reste cependant vague sur leur état d’avancement, justifiant cette discrétion par le fait que toute communication publique de ce type de données aurait pour conséquence de faciliter la tâche d’éventuels malfaiteurs. Dans une réponse à une question parlementaire du député Xavier Bettel, il indique cependant que «la grande majorité des déficiences (constatées en 2004 puis en 2005, ndlr.) ont pu être redressées depuis». Reste à achever le travail. Et vite. En effet, le 12 octobre dernier, le Luxembourg a reçu un avis motivé de la Commission européenne – la dernière étape avant la saisie de la Cour de Justice – pour non-respect de la législation européenne en matière de sécurité aérienne. «La mise en œuvre des normes de base communes et des mesures de sécurité connexes reste donc une préoccupation majeure à l’aéroport de Luxembourg», indique la Commission européenne, qui rappelle que les États membres ont été enjoints de mettre en œuvre la législation afférente depuis janvier 2003.

ENVIRONNEMENT

À pleins gaz Dans le cadre de la lutte contre les émissions de CO2 , le gouvernement s’engage à assurer le développement de l’utilisation du gaz naturel comme carburant pour les véhicules - en soutenant notamment l’association Letzebuerg gëtt Gas - ainsi que pour le chauffage des bâtiments. Le gaz naturel, utilisé comme carburant, permet de réduire les émissions polluantes de 60 à 95% par rapport à l’essence ou au diesel. Afin de développer son utilisation comme énergie thermique, une étude technico-économique est actuellement en cours de réalisation pour d’étudier la possibilité d’injecter du biogaz dans les réseaux de gaz naturel du pays. Le gouvernement évalue également la faisabilité d’un système de soutien à la production de biogaz destiné à être injecté dans les réseaux, qui serait comparable avec le mécanisme de compensation dans le secteur de l’électricité.

Appel à idées «La principale caractéristique du temps est d’élever le hasard à la dignité de la nécessité» (Jean d’Ormesson). Certains dossiers sont, depuis un bon moment déjà – parfois très longtemps – en cours de concrétisation. Faudra-t-il attendre que le hasard s’en mêle pour les voir aboutir? Cette rubrique vous en présente quelques-uns, mais peut-être êtes-vous, également, au courant d’une quelconque initiative d'ordre socio-économique qui traîne en longueur… Faites-nous connaître les sujets qui vous concernent et vous préoccupent à l'adresse news@paperjam.lu.


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13.10.2006

22:19 Uhr

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ANNIVERSAIRE

En grande pompe Tout le gratin de la communication s’était donné rendez-vous au Château de Septfontaines, le 3 octobre, pour célébrer les vingt ans du Cercle national des Relations publiques (Cenarp). Photos: Étienne Delorme.

Isabelle Medinger (Sécurité routière)

Pol Goetzinger (Concept Factory)

Dany Weyler (100.7)

Guido Wolff (Guido & Glas)

Olivier Mores (Entreprise des P&T)

Vic Hengel (Binsfeld) et Frédérique Theisen (Rockhal - Vice-présidente du Cenarp)

Paul Polfer (CFL - Président du Cenarp)

Georges Muller (Cegecom)

Danielle Schmit (Cegedel)

Ghislain Ludwig (Brain & More)

Cathia Gromczyk (Binsfeld)

Danielle Schroeder (IFBL)

Brigitte Michaelis (OPL)

Francis Gasparotto (Tempo)

Éric Hieronimus (Bofferding)

Jean-Paul Meyer (La Luxembourgeoise) Patrick Wittwer (Format - Vice-président du Cenarp)

Netty Thinnes (Mediation) et Luc Vermeiren (IP Luxembourg)

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16.10.2006

16:22 Uhr

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REBRANDING LUXAIR

À l’heure belge Le concours d’agences lancé par Luxair a rendu son verdict. And the winner is... Minale Design, l’agence de design belge, à qui l’on doit déjà, au Luxembourg, la nouvelle corporate identity de Cegedel, réalisée en 2003. C’est donc elle qui procèdera au rebranding complet de la compagnie aérienne nationale, dans l’esprit de son plan stratégique «Building a New Airline». Minale Design a coiffé, sur le fil, les agences luxembourgeoises Advantage, Binsfeld, Bizart et Comed, alors que Vidale & Gloesener, qui aurait aussi dû participer au concours, s’est finalement désistée au dernier moment.

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VOXMOBILE AGENCE Moskito Productions SUPPORT Publication Index GRAPHISTE Yasmine Schmit, Peter Becker

TELE2 AGENCE Addedvalue SUPPORTS Presse, affichage, abribus ACCOUNT Arnaud Ghilain CREATIVE DIRECTOR Will Kreutz ART DIRECTOR Frantz d’Huart PHOTO Patrick Muller COPY Will Kreutz

FÉDÉRATION DU MEUBLE AGENCE Moskito Productions SUPPORTS Affiche, presse, TV GRAPHIC DESIGNER Alain Tshinza, Peter Becker

YOUZ AGENCE Advantage Communication SUPPORT Affichage ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Valérie Murat GRAPHISTE Ghislain Giraudet ACCOUNT Valérie Giraudet

HANDICAP INTERNATIONAL AGENCE Cropmark SUPPORTS Presse, affichage COPY & ACCOUNT Jacques Welter GRAPHISTE Joëlle Wagner PHOTO Tom Wagner

CASTING AGENCE Addedvalue SUPPORT Presse ACCOUNT Will Kreutz CREATIVE DIRECTOR Will Kreutz ART DIRECTOR Suntia Kreutz

MASSEN AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse ART DIRECTOR Christian Delcoigne COPY Valérie Murat GRAPHISTE Eugène Kalmus ACCOUNT Annick Welter

OPTIQUE MOITZHEIM AGENCY Mikado Publicis MEDIA Presse ACCOUNT Jean-Luc Mines, Anne de Bourcy ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill PHOTO stock

DELOITTE AGENCY Mikado Publicis MEDIA Presse, abribus ACCOUNT Jean-Luc Mines, Aurélie Bertrand ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill PHOTO Frank Uyttenhove

LUXEXPO AGENCE Addedvalue SUPPORTS Presse, affichage, abribus ACCOUNT Arnaud Ghilain CREATIVE DIRECTOR Will Kreutz ART DIRECTOR Peggy Weber

EDITUS AGENCE Advantage Communication SUPPORTS Presse, TV A. D. Samy Guenane COPY Valérie Murat GRAPHISTES Pietro Namèche, Eugène Kalmus ACC. Nathalie Dondelinger, Mathieu Lepinasse

CFL AGENCE Advantage Communication SUPPORTS TV, cinéma A. D. Samy Guenane COPY Valérie Murat GRAPHISTE Pietro Namèche ACCOUNT Véronique Lange PRODUCTION Arizona Films

THÉÂTRE DES CAPUCINS AGENCE lex&pit weyer SUPPORTS Affiches, flyers, calicots DIRECTEUR DE CRÉATION Pit Weyer

SYSTEM SOLUTIONS AGENCE Millenium SUPPORT Presse spécialisée GRAPHISTE Natasha DeMarneffe CREATIVE DIRECTOR Claude Moes ACCOUNTS Didier Houillon, Sébastien Bonoris


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16.10.2006

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L O M B A R D I N T E R N AT I O N A L A S S U R A N C E

Facing the unknown On 28 September Bertrand Piccard, the first man to circumnavigate the globe in a balloon, inspired the delegates to a standing ovation at Lombard’s 4th Annual Private Banking Seminar. Photos: Luc Deflorenne. Texte: M.C.

Lombard International Assurance held its 4th Annual Private Banking Seminar based on the theme of “financial planning in an uncertain world” at D’Coque, in Kirchberg. The invited guests, mainly private banking partners and independent investment advisers from Luxembourg, but also other financial leaders from across Europe, were given the opportunity to hearn outstanding thinker and inspirational speaker, Dr Bertrand Piccard. Lombard’s CEO, David Steinegger, gave a short speech in which he paved the way for Piccard’s presentation by explaining how building on the unexpected can allow people and businesses to “find solutions and to gain a competitive advantage.” Piccard - famed Swiss explorer, psychiatrist and philosopher spoke to the audience about his challenging journey and related his experience of “facing the unknown” to not only the realities of the business world, but to the uncertainties of life in general.

Johan Matthieu (UBS Belgium)

Mats Ronneskog

Paul Graff (HSBC Private Bank)

(Lombard International Assurance)

Jukka-Pekka Virtanen (Banque Carnegie Luxembourg)

Galy Didier (Privalux Management)

Christina Büch (Dexia BIL)

Stephen Secrette (Lombard International Assurance)

David Steinegger (Lombard International Assurance)

Dr Bertrand Piccard

Mats Ronneskog (Lombard International Assurance)

Bettina Aussems (EFG Bank)

John Stone (Lombard International Assurance)

Graham Shore (Lombard International Assurance)

Christine Mathonet (UBS)

Alex Sulkowski (Atoz)

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13.10.2006

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G R A N D E N T R E T I E N — A R T I S A N AT

«Stimuler en premier

lieu la compétitivité des entreprises» Compétitivité, formation, esprit d’entreprise: Norbert Geisen, président de la Fédération des Artisans, évoque les contraintes et défis actuels de l’artisanat luxembourgeois, à la lumière de son récent centenaire.

Monsieur Geisen, vous présidez la Fédération des Artisans depuis dix ans déjà. Comment a évolué l’artisanat durant cette période?

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«La charge administrative s’est véritablement accrue ces dix dernières années. Le patron ne peut donc plus faire son métier originel, mais doit plutôt s’occuper des tâches administratives qui régissent le fonctionnement son entreprise. Le niveau technique et notamment informatique s’est lui aussi rehaussé. L’artisanat luxembourgeois a donc besoin de personnel plus qualifié qu’on ne trouve plus dans le pays. Ce qui explique le recours croissant à la main-d’œuvre étrangère, notamment transfrontalière, phénomène qui s’est ainsi fortement dessiné durant cette décennie. La moyenne des salariés par entreprise a, elle aussi, augmenté… «Les entreprises ont acquis une autre envergure, puisque la moyenne des salariés s’établit désormais à 14 personnes. On compte de plus en plus de structures dont les effectifs dépassent les dix, voire les 100 salariés. Leurs dirigeants doivent donc avoir une connaissance plus complète en matière de gestion du personnel. Il s’agit aussi de gérer un personnel encore plus qualifié, mais aussi plus spécialisé, qui arrive sur le marché du travail; l’activité artisanale s’est orientée ces dernières années vers des spécialisations poussées de produits et de services, à l’exemple de certaines menuiseries qui ne fabriquent plus que des portes et des fenêtres, et rien d’autre.

Photo: Luc Deflorenne

«L’artisanat constitue un pilier essentiel de l’économie luxembourgeoise. C’était vrai en 1905. Cela se confirmera, j’en suis convaincu, au cours des décennies à venir», affirmait Jean-Claude Juncker lors du centenaire de la Fédération des Artisans, en juillet 2005. Avec 4.300 entreprises, 60.000 emplois et 150 métiers, le secteur constitue de facto le premier employeur du pays, regroupant des établissements d’une quinzaine de salariés en moyenne, qui ont désormais remplacé la traditionnelle structure patron – compagnon – apprenti. Mais si la quête d’indépendance constitue le principal motif de la création d’entreprise, l’artisanat n’exerce plus le même attrait pour les jeunes qu’il y a 30 ans. Les instances professionnelles brossent même un tableau préoccupant du secteur, notamment dans le domaine de la formation professionnelle et qualifiante. Boulanger-pâtissier de formation et défenseur inconditionnel des professions artisanales, Norbert Geisen reste néanmoins confiant en l’avenir et rappelle «l’importance économique du secteur artisanal, le rôle social et culturel qu’assument ses entreprises en offrant du travail, et en proposant un large éventail de biens et de services sur l’ensemble du territoire national, notamment dans les zones rurales».


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NORBERT GEISEN

Du fournil aux instances fédérales Né en 1950, Norbert Geisen s’oriente sur les traces paternelles, vers le métier de boulanger-pâtissier. Accompagnant son père dans les réunions de la Fédération des Boulangers, il apprend avec son franc-parler à défendre les intérêts de la profession. Conscient des divergences qui émergent quant à l’avenir et à la survie de la petite boulangerie, il fonde, en 1979, la Section des Jeunes Boulangers-Pâtissiers, pour se battre notamment contre la boulangerie «industrielle». Sans regret pour un combat perdu d’avance, il se console en évoquant le poids des normes obligatoires qui submergent le secteur, et sont très coûteuses pour les petites boulangeries. En 1979 toujours, il est nommé au conseil d’administration de la Fédération des Maîtres Boulangers-Pâtissiers. Il en prendra la présidence dix ans plus tard. Parallèlement, il rejoint la Fédération des Artisans, en tant que vice-président d’abord, avant d’être élu en mars 1996 à la tête de l’organisation artisanale, qu’il conservera au fil de mandats successifs renouvelés Le bilan qu’il dresse de ces dix années à la direction de la FDA est mitigé: s’il n’a pu enrayer la désaffection des Luxembourgeois, ni la surcharge administrative qui pèse sur les entreprises, le nombre de créations d’entreprise et de nouvelles embauches s’est cependant accru au cours de ses mandats successifs, avec l’embauche croissante de salariés étrangers, frontaliers notamment. Cette recomposition de l’emploi artisanal constituait certainement l’unique chance de survie du secteur, en attendant la relève luxembourgeoise. En février 2007, il briguera à nouveau la fonction de président, avec, comme principaux objectifs, la compétitivité, la qualification et l’embauche de jeunes prêts à assurer la relève. À la tête du plus grand secteur économique du pays, il regrette le faible intérêt des politiques pour les revendications des artisans. «Les politiques regardent du côté des électeurs et notre secteur compte 84% de salariés étrangers», constate M. Geisen. Et de rappeler «l’importance économique toujours aussi forte du secteur artisanal et son rôle tant social que culturel dans le tissu national et tout particulièrement au sein des zones rurales». || M.A. 116

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Donc du standard et du spécialisé… «Oui, afin d’être plus compétitif et plus rentable dans son activité. Ce qui rend la formation plus difficile et parfois plus fragmentée, car les apprentis qui se forment dans ces entreprises ne connaîtront le métier que partiellement. Et n’auront plus la complète vue d’ensemble que possédait l’artisan autrefois. Le bilan de ces dix années ne semble donc pas si positif pour l’artisanat et pour les artisans… «Nous sommes un secteur dynamique et restons encore le plus grand secteur économique du pays. Mais nous effectuons un important travail de sensibilisation au sujet des entraves administratives auxquelles les petites et moyennes entreprises sont de plus en plus confrontées.

Comment arrive-t-on à représenter et à concilier les intérêts de 150 métiers différents? «Le mandat de président de deux ans est, il est vrai, trop court de ce point de vue. Ce n’est qu’au bout de quatre ou cinq années que l’on commence à véritablement maîtriser les dossiers. Grâce au dialogue avec nos 50 fédérations, on apprend aussi beaucoup. Nous coordonnons en fait ces fédérations et agissons là où nos intérêts convergent. Et par le truchement de l’Union des Entreprises luxembourgeoises, nous effectuons la coordination avec les autres organisations patronales. Quels sont les intérêts communs aux 150 métiers et fédérations? «Stimuler en premier lieu la compétitivité des entreprises, baisser les charges salariales et

Comparaison de la répartition des salariés selon leur nationalité 31% Luxembourgeoise

69% Étrangers

11% Italienne

6% Autres

9% Belge/Néerlandaise.

1990

46% Portugaise 20% Française

8% Allemande

16% Luxembourgeois

84% Étrangers 4% Italienne

6% Autres 2005

12% Belge/Néerlandaise

13% Allemande

36% Portugaise 29% Française

La part des Luxembourgeois employés dans le secteur artisanal a drastiquement décliné ces 25 dernières années, en faveur des travailleurs frontaliers.

Source: Chambre des Métiers

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«Nous avons certes les charges

salariales les plus basses d’Europe, mais des salaires plus élevés que ceux des pays voisins»

DES GUILDES À LA FDA

100 ans de structuration professionnelle Après la suppression des corporations artisanales durant la Révolution française, il faut attendre la fin du 19e siècle pour que les différents métiers s’organisent de nouveau en associations professionnelles. Les boulangers et les coiffeurs d’abord, suivis des peintres et des cordonniers, constituent ainsi leur groupement d’intérêts qui s’uniront en juillet 1905 pour créer l’Allgemeiner Handwerkermeisterverband, la fédération générale des associations de maîtres artisans, et se doter d’une publication. Parmi les premières revendications de la jeune organisation figure la création d’une chambre des métiers autonome, qui verra finalement le jour en 1924 sous le nom de Chambre des Artisans. Durant l’entre-deux-guerres, un certain nombre de dispositions consacrent juridiquement le statut de l’artisanat, avec une première série de lois sur l’apprentissage (1929), ou régissant le droit d'établissement (1932) et le brevet de maîtrise (1935). Dissoute en 1940, l’organisation reverra le jour en 1948 sous le nom de Fédération des Artisans, affiliée à la Chambre des Métiers créée en 1945 et que complétera la Mutualité d’Aide aux Artisans, en 1949, organisme de protection sociale des artisans et de leur famille. En même temps, le secteur se dote en 1945 d’un organe de presse officiel, l’Handwierk, prônant l’«évolution et non la révolution» du secteur. Parmi les réformes de fond marquant l’artisanat de la seconde moitié du 20e siècle, la principale est certainement la loi-cadre de 1968 – réorganisant le régime des aides d’État en faveur des entreprises du secteur des classes moyennes – et qui sera remplacée en 2004 par une nouvelle loicadre jetant les bases d’une politique [>> 118] 118

les coûts de la main-d’œuvre, réduire l’absentéisme, diminuer l’inflation… Au niveau social aussi en intervenant notamment dans le cadre des accords tripartites et du projet de statut unique du salarié. Quels facteurs freinent selon vous la compétitivité des artisans luxembourgeois? «Les charges administratives: nous avons certes les charges salariales les plus basses d’Europe, mais des salaires plus élevés que ceux des pays voisins. Mais par ailleurs cela attire aussi les artisans qualifiés au Grand-Duché! «Des artisans spécialisés, de la région frontalière, mais aussi des employés plus qualifiés. Car nous avons des difficultés à trouver des employés qualifiés luxembourgeois. Après leur apprentissage, ils délaissent en effet le secteur pour rejoindre la fonction publique. On compte par exemple 15 ou 16 boulangers qui ont quitté leur métier d’origine pour devenir chauffeurs de bus auprès de la ville de Luxembourg. Connaît-on la proportion des apprentis qualifiés quittant l’artisanat, après leur formation, pour une autre branche professionnelle? «Quand on sait que 80% des artisans sont étrangers, on peut dire que la plupart des Luxembourgeois qui ont un CATP vont essayer de travailler au sein du secteur public. On peut avancer sans crainte le taux de 60-70%. Cela veut dire que ce sont 60 à 70% d’artisans luxembourgeois potentiels qui auraient pu travailler dans le secteur? «C’est très difficile à expliquer, car cela commence avec l’orientation dans les écoles, et la formation. Il n’existe pas d’orientation positive dans les écoles. C’était l’une de vos revendications lors de la dernière conférence de presse, récemment organisée par la Chambre de Métiers et consacrée à la Formation dans l’Artisanat. «Un nouveau projet est en cours concernant la formation professionnelle. Pour l’orientation, on n’y est pas encore.


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L’un des arguments récurrents de l’artisanat, c’est ce souci d’indépendance. «C’est la finalité, la seule chose qui fait qu’un ouvrier reste dans le secteur: son objectif premier étant de créer sa propre structure, de se mettre à son compte. C’est une réalité que les jeunes gens n’ont plus en tête. On ne leur transmet d’ailleurs plus cette perspective. Ils ne souhaitent plus prendre de risques. Ils se sentent en effet plus sécurisés en travaillant auprès de l’administration publique. Le pays manque définitivement de créateurs d’entreprise! Les pays limitrophes concurrencent-ils vraiment l’artisanat luxembourgeois? «Cela dépend des secteurs: dans l’alimentation, si un produit est bien fait, il ne sera pas en concurrence avec un produit étranger. Le problème essentiel dans ces branches-là, ce sont les grands marchés régis par les appels d’offres des services publics, comme pour la restauration des collectivités (cantines scolaires, hôpitaux…). Ce sont essentiellement les grandes entreprises à capitaux étrangers qui remporteront le contrat. Ces appels d’offres ne prennent malheureusement pas en compte des critères de proximité, de produits du terroir qui pourraient donner leur chance aux artisans nationaux.

Où l’on enregistre une grande concurrence aussi ces derniers temps, c’est bien dans le bâtiment: dans ce secteur, les entreprises étrangères qui ont leur siège social dans l’un des pays limitrophes, et passent chaque jour la frontière pour effectuer leur mission. Quels sont les autres facteurs de concurrence? «Il est moins onéreux de s’installer de l’autre côté de la frontière, les terrains à bâtir sont moins chers. Et l’environnement relatif à la création d’entreprise est moins compliqué, et de moindres coûts, que si je m’installe ici au Luxembourg. Au Grand-Duché, on ne trouve d’ailleurs plus de terrain pour établir son entreprise. Cela signifie que l’artisanat luxembourgeois souffre aussi des prix élevés de l’immobilier? «Selon une étude, les besoins de l’artisanat en espace immobilier uniquement couvriraient la surface totale actuellement disponible, dans les zones d’activités déjà existantes. Les prix sont exorbitants et les charges d’environnement sont beaucoup plus strictes. Y a-t-il des artisans luxembourgeois qui s’expatrient vers un pays limitrophe pour ces raisons? «Oui j’en connais quelques-uns qui se sont installés de l’autre côté de la frontière, pour avoir des coûts d’établissement et de fonction-

nement moindres, et se consacrent essentiellement au marché luxembourgeois. Quel est le degré de reconnaissance des formations et diplômes étrangers au Luxembourg? «Le CATP est reconnu et il existe en général des équivalences. Par exemple, si un Français vient s’établir au Luxembourg comme artisan, le CAP français est reconnu. Mais le brevet de maîtrise n’est pas une condition nécessaire: seule une expérience de six ans est requise. Finalement, le Luxembourg y gagne fortement en intégrant tous ces travailleurs étrangers qualifiés… «C’est vrai! Il y a même certains entrepreneurs qui préfèrent de loin embaucher des travailleurs frontaliers, ou d’autre origine étrangère, dont on sait qu’ils évolueront dans l’entreprise. Plutôt que des Luxembourgeois, prêts à quitter leur patron à la moindre proposition venant du secteur public. En délaissant le privé, par peur du risque, ils perdent malheureusement la mainmise sur le secteur. Sans étrangers, ni frontaliers, nos entreprises seraient vraiment incapables de fonctionner. Comment expliquez-vous cette désaffection des nationaux? «C’est avant tout un problème d’orientation, mais aussi un problème de société. Les

Évolution de la répartition des entreprises artisanales selon leur taille 2005

1990

Source: Chambre des Métiers

1% 2% 50-99 salariés 99+ salariés

17% 10-49 salariés

50% 1-9 salariés

30% sans salarié

2% 3% 50-99 salariés 99+ salariés

27% sans salarié

22% 10-49 salariés

46% 1-9 salariés

Traditionnellement de taille modeste, l‘entreprise artisanale a connu ces dernières années un fort bouleversement quant au nombre de ses effectifs. La structure à une seule personne reste certes majoritaire, mais les sociétés comptant plus de dix, voire plus de cent salariés, ont, en un quart de siècle, pris la relève. La taille moyenne actuelle des entreprises est de 14 salariés.

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parents souhaitent que leurs enfants suivent des études classiques, pour notamment aller ensuite à l’université. Mais s’ils échouent, ils s’orienteront alors vers une profession manuelle. De plus, les apprentis ne rentrent plus sur le marché du travail à 18 ans comme auparavant, mais plutôt à 21 ans, car ils se seront plus tardivement tournés vers l’apprentissage, faute de réussite dans la filière classique. C’est donc un choix professionnel motivé par l’échec? «Effectivement. Nous souhaiterions à la base recevoir du personnel qui a délibérément choisi l’artisanat. Une étude publiée il y a quelques années rapportait que 80% des parents luxembourgeois souhaiteraient un emploi dans la fonction publique pour leurs enfants.

[>> 118] d’encouragement dans les domaines de l’innovation, des énergies renouvelables et de la sécurité alimentaire notamment. Autre thème récurrent, l’autorisation d’établissement, longtemps au cœur des débats depuis 1948, avant qu’une première loi «déterminant les conditions d’accès et d’exercice de certaines professions» ne vienne en 1962 remettre un peu d’ordre dans le secteur. Elle sera une première fois modifiée en 1988 par un texte intégrant les principes du traité des communautés européennes (libre établissement et libre prestation des services au sein du marché commun), autorisant de facto les entrepreneurs étrangers à s’établir et/ou exercer leurs services au Grand-Duché. Le 9 juillet 2004, enfin, le législateur adoptait une seconde loi maintenant la réglementation de l’accès aux professions, et confirmant la soumission de tout établissement à un strict agrément préalable. Aujourd’hui, la Fédération des Artisans regroupe quelque 50 organisations professionnelles et 150 métiers répartis en cinq catégories (alimentation, mode, santé et hygiène, mécanique, construction et habitat, divers). Ses principales missions sont la sauvegarde et la défense des intérêts des entreprises du secteur, ainsi qu’une fonction consultative auprès du gouvernement qui lui soumet pour avis tous les projets de lois et de règlements relatifs à l’artisanat. Secteur des plus prépondérants au sein de l’économie nationale, l’artisanat luxembourgeois représente aujourd’hui 16% du nombre d’entreprises et quelque 20% de l’emploi total du pays. Il compte pour 10% de la valeur ajoutée qui se crée et pour 2% des investissements effectués. || M.A. 120

Quelles solutions préconise le nouveau projet de loi sur la formation à ce sujet? «Une dixième classe obligatoire est même envisagée, afin de permettre aux élèves de mieux réfléchir à leur orientation. Cela aurait pour conséquence de retarder d’une année leur arrivée dans les centres d’apprentissage, et éventuellement sur le marché du travail… À moins que la formation dans l’entreprise, habituellement de trois ans, ne soit réduite à deux années. Pour apprendre un métier, un bon apprenti a besoin de trois années pleines. En dessous, c’est quasiment impossible. Mais la Fédération des Artisans a une voix consultative et a la possibilité de se faire entendre sur le sujet. «Nous avons émis notre avis sur le sujet et suggéré d’autres propositions. Le projet sera néanmoins soumis au vote très bientôt. L’artisanat ne compte que 23% de femmes: comment l’expliquez-vous? «Il y a des femmes dans l’artisanat. Seulement, il faut regarder par secteur. Si vous prenez la profession de coiffeur, il y a 80% de femmes. Dans d’autres branches, telle la boulangerie, il y a de plus de plus de femmes. Mais elles délaisseront ce métier qui est peu compatible avec la maternité et les obligations familiales. Elles ne travaillent donc pas à vie dans

ces métiers-là, sauf si elles souhaitent devenir elles-mêmes artisanes - indépendantes. Nous avons d’ailleurs de plus en plus de chefs d’entreprises qui sont des dames, ce qui ne fait toujours que 3 ou 4% du total. D’ailleurs, la viceprésidence de la Fédération des charpentiers est assurée par une femme. De grandes entreprises artisanales comptent des femmes à leur tête… Quel serait pour vous l’artisanat idéal? «Un artisanat avec des entreprises plus compétitives, plus respectées et dotées de plus de poids auprès des politiques. Ces derniers oublient souvent que le secteur constitue l’un des piliers de l’économie luxembourgeoise et reste tout de même le premier employeur du pays. La branche artisanale ne délocalise pas, contrairement à d’autres activités économiques et elle est créatrice nette d’emplois. Idéalement aussi, il faudrait que l’ensemble de la société valorise à nouveau les métiers artisanaux, que plus de jeunes et d’apprentis s’orientent vers ces formations et ces qualifications. Si l’on a du personnel qualifié, il n’y a pas de problèmes dans les entreprises. Que pourriez-vous souhaiter de mieux à votre fille qui a repris une partie de l’entreprise familiale? «Faire du travail de qualité, vendre un bon service, ne pas devenir trop grand, garder une taille raisonnable pour pouvoir gérer correctement son personnel. Pour terminer, Monsieur Geisen: comment envisagez-vous le programme de votre prochain mandat de Président, en février 2007? «Je suis à la Présidence depuis dix années, et nous avons jusqu’à présent réagi sur les propositions et actions, tant des syndicats que de la classe politique. Ce que je souhaiterais avant tout, c’est promouvoir la compétitivité des entreprises. Ne plus être dans la situation de défendre et de garder nos acquis, mais de mettre en route des projets pour que les entreprises deviennent plus rentables et que l’artisanat soit à nouveau plus attractif pour les jeunes. Que l’on trouve des repreneurs luxembourgeois plus facilement. Que les charges administratives baissent fortement afin que les entrepreneurs artisanaux puissent à nouveau se concentrer pleinement sur leur métier et activité de vocation…» || Propos recueillis par Marc Alison


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Tomber la veste «Le vendredi, tout est permis», proclame la publicité d’une marque de pantalons. Un slogan adopté dans nombre d’entreprises du Luxembourg, où la pratique du Casual Friday fait toujours florès. Selon un sondage réalisé par www.monster.lu cet été, près d’un quart des salariés francophones (23%) déclare adopter une tenue plus décontractée à la veille du week-end. PHOTOS: ANDRES LEJONA / TEXTE: FRÉDÉRIQUE MOSER

Un lundi… 122


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Les habitants du Luxembourg ont dépensé 492 millions d’euros en 2005 pour leurs achats de vêtements et de chaussures (chiffre Statec).

… et un vendredi, à la Banca Lombarda. 123


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Pour s’offrir une garde-robe composée d’un costume (ou un tailleur) et d’une tenue de ville, les hommes doivent débourser 620 euros et les femmes 490 euros à Luxembourg. Il leur en coûtera 660/530 euros à Londres, 830/550 euros à Paris et 760/550 euros à Francfort (étude UBS).

… et un vendredi, chez RBC Dexia. 125


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Les Luxembourgeois consacrent une part plus faible de leur budget mensuel à leurs dépenses d’habillement (5,9%) que les Européens dans leur ensemble (6,1%).

… et un vendredi, chez Robert Half International. 127


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Chaque frontalier consacre en moyenne 1.800 euros par an à l’achat de vêtements et de chaussures au Luxembourg, soit environ 150 euros par mois.

... et un vendredi, chez KPMG. 129


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G R A N D S U J E T — R E C YC L I N G

Whose business is your waste?

Photo: Julien Becker

No matter how you slice it (or perhaps no matter how you sort it) the optimum way to manage waste is to produce less. Until that magical day when we eliminate all waste, the collection, sorting, disposal, regeneration and recycling of waste is big business. And more and more, the policy is, if you make waste, you must pay for it.

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An investigation into waste is initially depressing. The figures are staggering. “Each year in the European Union alone we throw away 1.3 billion tonnes of waste - some 40 million tonnes of it hazardous. This amounts to about 3.5 tonnes of solid waste for every man, woman and child,” according to the European Environment Agency. Yet, there is light at the end of the tunnel. The culture of waste management is changing. In 1992 the United Nations Conference on Environment and Development (UNCED), also known as the Earth Summit, brought together in Rio 178 countries and 110 Heads of State. It was marked by the Rio Declaration, a recommendation of an action plan for the 21st century. Agenda 21 was adopted, a 300 page plan for achieving sustainable development in the 21st [>> 132]


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It’s all in the sorting Sorting waste into single recyclable materials may take a little more time and thought than throwing it all together in a bin, but with a little organisation the habit of sorting garbage can quickly become second nature. In real estate the old saying is “location, location, location”. In recycling it is “sort, sort, sort”. Laurent L. Rouach is CEO of Pro Group. PROgéna S.A. is one of its companies with 70 engineers and consultants for the environment and sustainable development as well as project management. PROgéna goes to work sites or administrative complexes and tries to evaluate their waste management system in order to develop a new waste management plan. This includes convincing people to sort. According to EU statistics, the average amount of garbage that a person produces in an administrative office in one year is approximately 420 kilos per person *(EPT), of which about 60% is paper. *(ETP = I full time or 2 part time persons). “What we would like to see in offices is one can for each type of waste,” says Rouach. This involves a series of waste stations with bins for specific waste (paper, batteries, compost, cans etc.). “There is a fiscal as well an environmental reason to sort waste. Sorting garbage can be more cost effective.” “Sorting is one of the key ingredients to successful recycling. Careful sorting of garbage reduces the amount of garbage that is destined for incineration and extracts the waste that has reusable value. Using materials that are similar makes recycling easier.” Laurent demonstrated with just one pen how many materials there can be in even such a simple object. Maybe two or three elements are recyclable while the rest is not. Most people throw the whole pen away. A solution is to make items like pens out of less, or out of a single material such as aluminium, which could be recycled. Sound Utopian? It is the only way forward. The Japanese have already come up with a prototype of a pen that is made from a single coffee cup. “In analysing the routes of the waste, every stage must be taken into account,” Rouach says. [>> 134] 132

century. It consists of 40 chapters of which 3 relate to waste problems, and lists as priorities the prevention, reduction, valorisation and elimination of waste, in that order. In 2002, a second world summit for sustainable development was held. For both of these dates Luxembourg committed itself to work out and install a policy of durable development on a national level. In 1999, the National Plan for Durable Development (PNDD) was initiated by the Luxembourg Government. In 2000, Luxembourg initiated the National Plan for the Management of Waste, which insists on sustainable development and is ambitious in its scope.

If you make waste you must pay for it The “principe du pollueur-payeur”(the maker of waste must pay for the waste) is an obligation that forms part of the waste management initiative and is changing the demographics of the waste industry in Luxembourg. “In Luxembourg,

“The figures also show that recycling is improving” Juliette Mathieu, Ingénieur-chef de division, Administration de l’Environment

Photo: Julien Becker

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Law 5008, based on the EU Directive, states that every producer is obliged to sort waste, to recycle as much waste as possible, and to give this waste to private and public recycling facilities. Thus the obligation is legal as opposed to being encouraged through fiscal incentives,’ says Juliette Mathieu, Ingénieur-chef de division at the Administration de l’Environment. Mathieu explains that this obligation is imposed in various ways. One of these is voluntary, through the SuperDrecksKëscht (SDK). Thomas Hoffmann-Resch, Head of Public Relations for SDK, which has existed for 21 years, says that the company went private in 1990 and is working exclusively with the Ministry of the Environment. It now has two primary divisions: SuperDrecksKëscht fir Biirger (for citizens) and SuperDrecksKëscht fir Betriber (for companies). “Within the framework of the National Waste Management Plan and the PNDD, everyone is required to work in an environmentally correct way, protecting energy and resources,” says Hoffmann. “This is also our aim. An initiative of the Ministry of the Environment and the Chambre des Métiers, SDK for companies was created in 1993 to support


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“Cost, quality and safety are all positive effects of good waste management.” Thomas Hoffmann-Resch [>> 132] PROgéna’s waste procedure first analyses the waste fees, then assesses the collection system and the volume and compares them to their benchmark and to European benchmarks. Next they try to consider ways to reduce the waste fees. Where can the company economise? As part of a waste management plan one must convince, sensitise and inform people in a company to follow the waste plan. “We do a presentation to show why it is really easy and important. In big banks in Luxembourg we always have some resistance at first. People recycle at home. Why don’t they want to do it in the office? Eventually, most people adapt to the plan and will never return to their old ways.”

“Do it for the money” Rouach’s company made some major improvements at the Dexia BIL work site at Esch-Belval. The site is now clean with a series of sorting bins for all sort of materials – demolition waste, wood, roofing, solidified paint waste, etc., but this type of application is still pretty revolutionary. “It is not the cultural norm to organise garbage in this way at a work site, but it is starting.” Every administrative company in Luxembourg must file a report at the end of each year to show their garbage production and management, “but even though it is obligatory, how many companies really do produce this report?” asks Rouach. “We encourage companies to do it. You need to benchmark your waste. It helps in a long-term management plan with an objective of reduction.” Passionate about the subject, he says “If you don’t to it for the environment, do it for the money.” Growing eco-consumption and buying “green” is gaining force as an economical and lucrative potential as well as an ecological one. This is a positive. Companies with a policy towards sustainable development are becoming more appealing to potential employees as well.

Valorlux One of the trickiest things about managing waste is ensuring that accepted initiatives are truly effective. The only way to judge that is through continuous research and auditing at each stage. Valorlux is a good idea because it means that the producers of waste, in this case packaging – companies like Auchan, Cactus etc. – pay for the PMC (Plastic bottles, Metal packages and beverage [>> 136] 134

companies in establishing an accurate waste management plan.” SDK will visit a company to analyse its waste free of charge, and the company receives a report. The company may then enter into a contract with SDK who manages the recycling and collection of materials. “The companies that are very good get a specific label,” says Mathieu. Informed consumers are starting to pay very close attention to these labels. A company with good sustainable practices is becoming more attractive than one with a bad ecological reputation. The Ministry of the Environment offers a further education course for people inside a company who want to learn more. This course is given regularly to educate companies on the legal basis, how to analyse waste and how to reduce waste. One part of this course deals with communication, so one person can take the course and then teach others inside the company. Another way this obligation is being imposed is through organisations such as Ecotrel and Valorlux. In both cases, the producers of the waste - electrical and electronic equipment and appliances for Ecotrel, and packaging for Valorlux - must accept responsibility in terms of processing and recycling the waste they produce in the Grand-Duchy of Luxembourg, once these are no longer in use.

How much are we producing? It is difficult to measure the average Luxembourger’s production of garbage. Figures vary and the problem with these figures lies in what they compare. Is it waste from households and small companies? Luxembourg has a small population but a lot of construction. We increasingly encourage tourism, which in turn creates waste. There is also a huge percentage of cross border workers who come into Luxembourg and produce garbage, which is another reason why company waste management plans are so important. “Waste production is always going up in Luxembourg because more and more people are coming here, but the figures also show that recycling is improving,” says Mathieu. Annually, Luxembourg inhabitants produce over 190,000 tons of “non problematic” waste, an amount that has not fluctuated much between 1990 and 2005 (source: Ministry of the Environment). Thus, the average Luxembourg


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inhabitant produces around 430 kg of waste per year. At a national level, waste disposal is practised by using dumps or treatment by incineration. There are 3 syndicates in the Grand Duchy of Luxembourg: SIDEC, SIGRE and SIDOR, which assume the principal role of treating the waste. SIDOR is composed of 36 communes in the south and the centre of the country, with 280,000 inhabitants (approximately 2/3 of the Luxembourg population). In its incineration factory in Leudelange, SIDOR treats +/- 125,000 tons of waste per annum, or approximately 70% of the Grand Duchy’s waste. SDK works with companies and does small quantities of collection, especially problem waste. They help companies educate themselves and establish plans while remaining neutral. They have a third action, SuperFreonsKëscht, which deals with all products containing CFCs, such as fridges, appliance insulating materials etc. Almost all of these are integrated with Ecotrel.

The demographics of waste “SDK was the first to collect problematic waste and did only this for 7 to 8 years,” explain Hoffman. “This work went to Lamesch in 1995 al-

also work with Valorlux, and Ecotrel in partnership with Lamesch. “In theory this should reduce the amount of household fees for garbage.” says Hoffmann. One of SDK’s prime objectives is to offer information, marketing and projects, which will help to change the culture and attitudes towards waste. SDK organizes events such as art competitions for youths and has a Spill Mobil for younger children. These incentives aim to sensitise kids at a young age. SDK does a little recycling and as much recuperation as possible, but there are still limits to what can be done. It all comes down to sorting. The facility, which was one of the first to employ handicapped people in such a manner, is surprisingly clean and superbly organized. This is the key to getting value out of waste. For example, circuit boards are stripped for their copper foil. Frite grease, which used to be made into pig feed until a small quantity of PCBs showed up in a batch, is now being used as a bio-diesel. The problem is that it has to be sent to Austria. Fluorescent light bulbs are almost 100% recyclable. They break down into three parts: the light, the metal, and the white powder, however they do carry a small trace of mercury which has to be extracted. The SDK team sorts CDs, a recycling procedure in which

though at the time there was talk of not giving it to a private collector (the theory being that a private collector has no motivation to reduce the amount of garbage). In theory, SDK is not a waste collection firm. According to EU Directives, the government cannot choose any one company and must remain neutral in the marketplace.” When SDK for companies was originally established, SMEs had no solutions for their waste and small companies were using the SDK for citizens. “We only want to pay for private waste,” says Hoffmann. SDK now has 2400 enterprises (hairdressers, restaurants, small industrials) that use its services, thus filling the gaps in waste management plans through sorting, collection and partnerships. “The demographics of waste have changed. In 1985, costs were increasing because there were more plastics and more glass. So when people originally started separating waste, the amount of waste climbed even more. This was around the time that management plans came into place. Cost, quality and safety are all positive effects of good waste management.” SDK works in co-operation with partners in many different ways offering quality examinations, or in conjunction with sorting companies such as Déchets Hein in Bech-Kleinmacher. They

A worker testing unidentified substances brought to the SuperDrecksKëscht in Colmar-Berg

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“Recycling is still limited to too few things” Thomas Hoffmann-Resch

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“People recycle at home. Why don’t they want to do it in the office?” Laurent L. Rouach, CEO Pro Group

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[>> 134] Cartons) waste they produce. “Yet,” questions Rouach, “Is this the best solution? This is what is called the “syringe syndrome”, where it is hard to assess the real value of the service. Is it better to give addicts clean needles or to try refuse them anything that would further their addiction? If people use Valorlux then perhaps they won’t make the effort to reduce the amount of PMC material that they use.” Valorlux certainly represents the most economical solution for this waste. With over 1000 members, working together creates a cheaper solution. Ernest Boever, Valorlux Director, sees their efforts as moving the waste culture evolution forward. “We are just one of the many actors, but a significant one. We are concerned with CO2 emissions, economies of wood and fuel and other energies. We conducted a study that took into consideration the energy it takes to recycle, and this study proved that our actions are headed in the right direction.” “Our approach is the global approach. Our main goal is really to promote sustainable development within the social pillar,” including the employment of 50 or 60 persons. “We are also contributing to the social pillar of sustainable development - to evolution. People see the problem of waste and ask, “What can we do?” The blue bag system gets people into the habit of sorting. When they realize that they have a material or package they cannot throw out, it annoys them and discourages them from purchasing it again. We will have a revolution in the way people think.” “We know that industry is sensitive to money concerns,” says Boever. “If a large producer realises that one type of waste is more expensive to dispose of, then it makes good business sense to move to packaging that is a less expensive option in terms of recycling. For example, Duracell used to produce packaging for their batteries which was made out of two materials - a piece of cardboard and a piece of plastic. What do consumers do? They discard both the cardboard and the plastic in the same garbage, so the cardboard that could be recycled is wasted. Duracell now puts their batteries in a simple cardboard packaging which is cheaper and more environmental.” So it doesn’t matter if the companies that are leading the way to improved recycling and reduction of waste are motivated by economy or by legislation. It doesn’t matter if individuals and consumers lead the way by sorting waste methodically at home or in the office, refusing certain types of packaging, and favouring companies with sustainable practices. It only matters that we all meet at a place where we can sort out our current waste problem. || M.C.

“they almost get their money back”. Recycling requires economies of scale. Ironic as it sounds, the amount of recyclable waste in Luxembourg is often too small. And globally, recycling still has a long way to go. “Recycling is still limited to too few things,”says Hoffmann. “We need to do more. Think of it as extraction.” Alberta's (Canada) oil sands are second only to the reserves in Saudi Arabia, but the sand needs to be extracted to get to the liquid gold. “It’s the same for waste. You have to make the technique economical for recycling, and we are moving in that direction.” A clever new government innovation is the Bourse Luxembourgeoise de Recyclage, which is an exchange of new, recyclable or recycled items or materials. It is free and although it doesn’t operate on a big scale yet, theoretically it could. Looking for some gravel for your yard? Do you have old school books or computers you don’t use? You post what you need and want and try to match up with what someone else needs and wants. Even companies can use it. It’s a good idea and a sign of the times. One man’s garbage is another man’s treasure. || Mary Carey


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G R A N D S U J E T — R E C YC L I N G

Let’s talk about dirt, baby Where does it all go? Once you have sorted your recyclable waste, most of it goes out of Luxembourg. The Ministry of the Environment enforces the law on waste management in various ways. Before it is allowed to open, any company that wants to establish itself in Luxembourg must obtain a permit and develop a waste management plan in conjunction with the Ministry. The permit request must be accompanied by an estimate of how much waste will be produced as well as plans for the disposal and recycling of such waste. Companies must produce an annual report on waste. Every three years they must reassess their activities and produce a new waste plan with an objective to be transparent and to improve their waste performance. Based on these plans, the Ministry collects annual statistics which allow it to gain a global picture of waste activity including its destination. In 2005, 190,000 tons were exported to Germany for disposal or recovery. “Most of our waste is exported; we don’t have the facilities here for most large scale recycling or disposal,” says Juliette Maththieu. Very little recycling is done in Luxembourg. “There are no companies in Luxembourg for the recycling of paper,” says Mathieu. “This is done in Belgium or Sweden and sometimes Spain.” Thus, the transportation of waste becomes a part of the factor in the recycling business. “It is difficult to know before the fact exactly where the garbage will go,” continues Mathieu. “The companies that do the collection know all the players and sometimes have huge quantities of waste because they are waiting to get the best price. It is a free market.” Created in 1962, Lamesch is the biggest player in its field and specializes in the collection, treatment, elimination and recycling of waste such as public and industrial cleaning. Alain Jacob, Administrateur Directeur Général says that Lamesch does not have regular and fixed contracts with recycling facilities, landfills, or treatment centres outside of Luxembourg. “The market is the same worldwide as it is in Europe. We know all the principal players and we deal with them all but there is no exclusiveness. There is recuperation but not recycling. The amount is too small, and there needs to be economies of scale.” || M. C. 138

Luxembourg has a lot of construction and very little space to put inert waste. Is new thinking necessary to re-use this waste inside the country and export it more easily to where it can be of better use? Inert waste is the largest quantity of waste produced in Luxembourg annually. This is not considered “bad” waste as it consists of clean soil, sand, stone and gravel, and is highly recyclable, but it still poses a problem in large quantities. Where to put it? Modifications to Law 5008 relating to the prevention and management of waste are currently pending, which will have some significance on the management of inert waste. Juliette Mathieu, Ingénieur-chef de division at the Administration de l’Environnement, says, “It is a specific change. Whereas it used to be only the Ministry of Environment that was authorised to inspect waste, this power will now be extended to other authorities such as border guards. This will result in better organisation and more power.” The bill in question “requires the installation of a network of regional centres for inert waste management; specifies the people in charge of taking note of infringements; and introduces administrative sanctions. Moreover, it harmonizes the concept of inert waste and provides that Grand Ducal regulations determine the obligations of producers or holders, importers or distributors as regards waste management, whereas they assume the production and the marketing of the products that generate such waste.” Mr Pol Faber, secrétaire général Groupement des Entrepreneurs, feels this legal change is a bad thing. “All this earth is classified as atomic waste if moved over the border. If we transport it to Germany or France, we have to certify it even though it is only normal earth. This bureaucratic process requires a lot of paperwork. People don’t want to do it. The Ministry of the Environment wants to control every single truck. Many communes over the border would love to accept this earth because they have huge holes that need to be filled. We have spoken to mayors who need to fill these spaces. With clean landfill, property becomes more valuable because you can build on it.”

10 million tons of construction or excavation “waste” is produced in Luxembourg annually. Faber says there are two types and it is very important that people make the distinction. “There is the excavation waste produced when you dig a hole to make a building. This is clean earth, which needs to be put somewhere else. If you are excavating on a site where there are rocks, this is a different sort of waste, which can be recycled.” Of the 10 million tons of construction “waste”produced, 7.5 million is earth that must be put somewhere else. 1.2 million is demolition waste, of which 86% can be recycled. 1.3 million is “street waste”, i.e. rubble from construction on roads, street sweeping etc. 50% of this waste can be recycled. Thus, from this 10 million tons, about 50% has to go to a dump. “Everything that can be recycled will be recycled. In terms of sustainable practices, much has been done in the construction industry. If you recycle, you make money. No one is going to throw away money. Unfortunately, all you can do with the dirt is put it somewhere. In terms of demolition waste and recycling, Luxembourg is on the higher scale of countries.” “We must talk about dirt. One garbage collection agency is authorized to move an agreed upon amount of dirt and trucks across the border. They quickly saw an opportunity and got the first contract with a special agreement. Otherwise, there is a communication problem with this sort of clean landfill waste, which has resulted in a NIMBY policy.” “Luxembourg communes were refusing to accept this waste. Our group organized a very successful advertising campaign which depicted clean earth being dumped under the Red Bridge, as if to tell the politicians, “if you do not listen to us and help us dump this earth somewhere, we will have to pick such places to dump it.” A Luxembourg Law (Règlement grand-ducal du 9 janvier 2006 déclarant obligatoire le plan directeur sectoriel "décharges pour déchets inertes"),


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was passed to forbid communes from refusing clean landfill, and the Commission de suivi du plan directeur sectoriel “décharges pour déchets inertes” was created to decide which communes would take what dirt.

“A positive business with a negative image” Bruno Renders is the Director of the IFSB (Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment S.A.) headquartered at the Parc Industriel Gadderschéier, an industrial area that is reclaimed excavation space. He feels that construction is a positive business with a negative image. “For

company directors, sustainable practices should be a good thing,” he says. “Recycling directly on a site gives a positive image, has positive effects and has a lucrative potential.” The IFSB introduces recycling best practices through training programmes. They are currently building a training centre in Bettembourg that will be ready in September 2007 and will include a new construction recycling centre. They also train construction workers. The IFSB focuses on recycling whatever they can from construction sites and organising the various landfills. “Some experiments in the past were conducted by IFSB, such as the Dexia BIL project in Belval, where we conducted and organised recycling which was integrated right into

“For a Company Director sustainable practices should be a good thing” Bruno Renders, Director IFSB

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the worksite. We worked with PROgéna on this project.” Renders argues that the arguments for recycling and all sustainable development should be linked to economical as well as environmental arguments. “It make sense in the construction business. Normally, if you sort the garbage, you can sell individual materials for a better price,” he says. A waste management plan should also consider renewable and sustainable energies. One part of the IFSB programme is to sort the recyclable material on site. For this they must educate and train the site managers. The other part of the programme is that after a building has been constructed, the IFSB implements recycling patterns and centres on the site. “We are currently seeking an ISO Certification so that we can be a good example for our customers.” Part of the process of improving waste management is helping the culture to evolve. “Sometimes you have a good conceptual plan but you have to convince people at each and every stage. It is not a technical problem, but rather a behavioural problem,” says Bruno. “Scandinavian and northern countries are more environmentally advanced. Southern Europe is less so. Luxembourg is right where you would expect it to be – in the middle. When it comes to construction, many workers are from southern Europe, so there could be a cultural resistance.” It is a question of thinking in a new way, of implementing sustainable practices at all stages of the project with all players, and of diligently practicing what is preached. “Our policy is to avoid any ‘tracks’ going off the site with inert waste. We try to use all our excavation products directly on the site.” What can be done? In Luxembourg, builders are used to excavating when digging for parking. Where does the dirt go? Building height restrictions and sky-high property prices make aboveground parking unfeasible. We need to think differently. If in Dubai they can build the biggest tower in the world on sand, why can we not build higher here in Luxembourg? Another solution is to find new ways to landscape, to re-use the earth. In Luxembourg, the situation is simple. The need is high and space is limited. “The Luxemburgish situation is very different than in Belgium or FranCe,”says Renders. “This is not toxic waste. But although it is clean according to the European definition, it is classified as waste when it crosses borders. This is a communication problem.” || Mary Carey

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Pit Hentgen (ACA) Jim Schneider (ALEBA)

Véronique Eischen (OGBL-SBA) René Van den Bosch (Vitis Life Luxembourg)

DOSSIER ASSURANCES – CONVENTION COLLECTIVE

Un travail de longue haleine Il aura fallu près d’un an de discussions entre patronat et syndicats pour conclure, cet été, la convention collective du secteur qui sera en vigueur jusqu’en 2008.

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Si la satisfaction est globale, Paul Hammelmann, conseiller juridique au sein de l’ACA, reconnaît volontiers que les patrons ont été au bout de ce qu’ils pouvaient. «Nous étions vraiment à la limite du faisable… Nous voyons bien que les directeurs de nos sociétés, dont le centre de décision n’est pas au Luxembourg, ont du mal à convaincre leur conseil d’administration ou leurs actionnaires à Paris ou à Bruxelles», note-t-il.

Des résultats 2005 exceptionnels Tout comme pour le secteur bancaire, pour qui la grand-messe du renouvellement de la convention collective vient, à son tour, de commencer, la bonne santé apparente de l’ensemble des assureurs luxembourgeois a pesé dans les discussions. Avec une progression des primes, toutes branches confondues, de 25,08%, le marché de l’assurance directe a atteint, pour la troisième année consécutive, un taux de croissance à deux chiffres (+21,90% en 2004 et +13,82% en 2003). L’encaissement total a dépassé, pour la première fois, et de loin, le seuil des dix milliards d’euros pour passer à 11,184 milliards d’euros (contre 8,942 milliards d’euros fin 2004). Une performance qui a largement dépassé les performances moyennes européennes. Et, pour la première fois depuis longtemps, les primes encaissées en assurance non-vie ont enregistré un taux de croissance à deux chiffres (+23,38% à 1,353 milliard d’euros), portées par le développement des activités internationales, à partir du Luxembourg. D’ailleurs, pour la première

Photos: Blitz

C’est un document de 60 pages, annexes comprises, qui a occupé pendant dix mois, les représentants syndicaux et patronaux du secteur luxembourgeois des assurances. Depuis la dénonciation de la précédente convention collective en vigueur, fin septembre 2005, et la signature de la nouvelle, début août 2006 (courant jusqu’en 2008), chacune des deux parties s’est battue, pas à pas, pour défendre ses revendications. Joutes verbales et traditionnels communiqués plus ou moins vindicatifs se sont succédé, pour aboutir à un document final qui, au bout du compte, satisfait à peu près tout le monde. À commencer par l’Association des compagnies d’assurances (ACA), qui ne devait pas en mener bien large au matin du 11 juillet, lorsque plusieurs centaines d’employés manifestèrent devant le siège de la Luxembourgeoise, boulevard Royal, brandissant la menace d’en faire de même quelques heures plus tard, à Mondorf, au moment où l’ACA fêtait en grande pompe son 50e anniversaire. Coup de bluff? Manœuvre tactique? Pit Hentgen, président de l’ACA, garde de cette journée un souvenir mitigé. «Je regrette surtout qu’après avoir été en première réunion de conciliation, et constaté que nos positions étaient très proches de celles des syndicats, ces derniers aient fait une communication dans laquelle ils faisaient part de menaces pesant sur les employés, sur des points que nous avions pourtant retirés des discussions. Leur présentation de l’information était biaisée et fortement irritante. Mais au final, l’essentiel est que nous ayons obtenu cet accord sur trois ans, car cela va donner une visibilité et une stabilité au secteur, en évitant de traîner un mauvais climat social».


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fois, encore, la part d’encaissement de primes réalisées hors des frontières nationales a dépassé l’encaissement domestique. Grande satisfaction, également, au niveau des résultats, puisque l’assurance non vie a enregistré des bénéfices après impôts de 73,43 milliards d’euros (+14%) et l'assurance vie de 103,91 millions d’euros (+158%). Forts de ces chiffres, les syndicats n’espéraient qu’une chose: que soient tenues les promesses faites en 2001, au lendemain des attentats du 11 septembre qui ont fait plonger l’économie mondiale en général, et le secteur des assurances en particulier. «Quand la convention a été négociée à cette époque, nous avions été d’accord pour prendre nos responsabilités et ne pas exagérer dans nos desiderata, se souvient Jim Schneider, 1er vice-président «Assurances» du syndicat ALEBA (Association luxembourgeoise des employés de banque et d’assurance) et porte-parole du front syndical. Nous avions doncaccepté de diminuer la prime de conjoncture et de limiter nos revendications au niveau des augmentations linéaires. L’ACA avait alors promis verbalement d’effectuer un rattrapage lors des négociations ultérieures».

«Nous avons sauvé les meubles» Cette «paix des braves», dictée par des circonstances exceptionnelles, Véronique Eischen, secrétaire centrale de l'OGBL-SBA (Syndicat des Banques et Assurances), ne l’a pas oublié non plus et attendait autre chose de la part du patronat pour cette cuvée 2006. «Cette année, le problème majeur que nous avions est que le secteur se trouve dans une excellente situation… Notre catalogue de revendications avait donc été construit sur ces résultats. Or, pour l’ACA, les bons chiffres ne correspondaient pas à une situation exceptionnelle. Seulement un retour à la normale». Les chiffres, avancés par le front commun ALEBA – OGBL-SBA – LCGB-SESF, font plutôt état d’une lente dégradation de la situation salariale des employés du secteur des assurances par rapport à leurs proches cousins du secteur bancaire. Ainsi, si en 2000 le montant de la prime dite «de juin», était encore le même dans les deux cas, les assureurs ne touchaient plus que 85% des montants perçus par les banquiers entre 2001 et 2006. Soit, pour un employé du

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groupe 13 (le plus haut niveau de responsabilité) ayant un maximum d’ancienneté, une différence cumulée de près de 4.000 euros pour cette période de six ans, soit près de 56 euros par mois. «Sans compter que les employés des banques touchent, en moyenne, 500 euros de plus par mois, précise Jim Schneider. Nous avons réussi à sauver les meubles dans la mesure où le principe d’ancienneté dans le calcul de la prime de conjoncture a été maintenu, et que nous avons pu obtenir une certaine augmentation linéaire en dehors de ce qui était prévu dans les anciens barèmes. Mais il faut bien voir aussi que nous avons négocié une convention avec une ACA qui n’est plus homogène, avec des acteurs nationaux et internationaux, intervenant en LPS ou non, et ayant des intérêts très divergents». C’est d’ailleurs justement sur cette hétérogénéité que l’ACA a basé son argumentaire visant à relativiser les bonnes performances chiffrées du secteur des assurances. Rien qu’au sein des sociétés actives dans le domaine de la libre prestation de services (LPS), les différences de performances sont grandes, selon les marchés visés et les produits commercialisés. «Nous avons eu des difficultés à bien faire comprendre la situation réelle dans notre secteur», constate Pit Hentgen, également confronté, en cours de négociations à un autre problème: la transposition voulue par certains syndicats des résultats ayant découlé de la tripartite nationale. «Les syndicats ayant une représentation nationale ont cherché à obtenir des compensations par rapport aux concessions faites lors de la tripartite nationale, notamment en ce qui concerne l’indexation. Cela a évidemment compliqué les choses», explique le président de l’ACA. Ce qui a pu, aussi, un tant soit peu, compliquer les choses, ce sont quelques-unes des propositions de départ émises par le patronat: suppression de deux jours de repos en vue de neutraliser l’indexation des salaires, ouverture des bureaux du lundi au samedi, annualisation du temps de travail, suppression de la prime de juin… Rien de quoi emballer vraiment les syndicats, donc. «L’annualisation du temps de travail correspondait à une vraie demande des employés des grandes sociétés, qui ont un horaire mobile et une flexibilité du temps de travail, explique M. Hentgen. Cela aurait permis une meilleure organisation du travail des personnels, et notamment un report des heures créditées vers les périodes de congés ou d’activités plus faibles… Quant à l’ouverture des agences le samedi, cela n’aurait pas signifié pour autant une répartition du temps de travail


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Grand-messe pour un consensus «Les négociations pour le renouvellement des conventions collectives, c’est un peu comme une grand-messe». Paul Hammelmann, conseiller juridique de l’ACA, n’a certes pas participé directement aux discussions, mais il n’en porte pas moins un regard pointu, regrettant le «dialogue de sourds» qui a longtemps prévalu, avant que, finalement, tout le monde tombe d’accord. «Le point principal est que davantage de flexibilité a été introduite. Pour le reste, il n’y a pas vraiment de nouveau», constate-t-il. Cela voudrait-il dire que les négociations ne sont finalement là que pour faire joli? «Ce processus de négociation devient un peu une bataille classique entre employeurs et employés», regrette René Van den Bosch, directeur général de Vitis Life Luxembourg. Il faudrait que les syndicats se rendent compte qu’il y a des limites à tout. Si la place financière veut garder une position concurrentielle par rapport à d’autres, les coûts doivent être maîtrisés. L’idéal serait d’obtenir non pas toujours plus, mais plutôt un équilibre à plus long terme. J’ai l’impression que cette idée est un peu oubliée par les syndicats. Une discussion plus ouverte pourrait permettre que ces négociations ne durent pas entre six et neuf mois». Sans discussion, évidemment, rien ne serait possible et Véronique Eischen (OGBL-SBA) en est convaincue. «Une convention pour l’ensemble d’un secteur, c’est autre chose que pour une seule entreprise. C’est toujours plus dur et plus complexe pour trouver un consensus». || J.-M. G.

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sur six jours. Le samedi travaillé aurait été remplacé par un autre jour de congés dans la semaine. Il s’agissait d’une problématique ponctuelle et il n’était évidemment pas question d’en faire un modèle généralisé et revenir en arrière socialement… Cela a sans doute mal été compris». Du coup, ces dispositions ont été retirées au fil des négociations, à la plus grande satisfaction des syndicats qui, de leur côté, n’ont globalement cédé du terrain que sur le montant de l’augmentation linéaire des salaires. Alors qu’ils demandaient, pour la première année, un taux de 0,75%, ils n’ont finalement obtenu que 0,5%. En contrepartie, une prime dite «de signature», d’un montant de 275 euros brut, a été accordée à tous les salariés pour le mois d’août 2005.

Un bien-fondé parfois flou Pour chacune des trois années couvertes par cette nouvelle convention collective, il est prévu une augmentation des traitements correspondant à une enveloppe globale de 1,5%. Une partie de cette augmentation est réservée aux échelons d’ancienneté et aux échelons de formation. Le solde entre dans la catégorie des augmentations basées sur la performance. Tout comme la précédente convention, il est prévu que le montant consacré à la rémunération de la performance soit distribué à un minimum de 50% du personnel relevant du nouveau système de rémunération (l’ACA avait, dans un premier temps, souhaité baisser le seuil à 30%). Il s’agit là d’un autre point de désaccord éternel entre patronat et syndicats, ces derniers jugeant le système défaillant. Mais il n’y a pas qu’eux. René Van den Bosch, directeur général de Vitis Life Luxembourg, a du mal à comprendre le bien-fondé d’un tel système. «Il s’agit d’un système qui sort de l’ordinaire, s’étonne-t-il. Comment savoir, à l’avance, si 50% du personnel fera preuve de performances exceptionnelles? De même, pour une certaine catégorie de salariés, cette prime est accordée mensuellement et reste donc acquise pour l’ensemble de sa carrière, même si la performance reste limitée à une seule mission ponctuelle et précise. À mes yeux, la philosophie d’une prime de performance, c’est d’accorder une prime unique pour un événement bien précis… Aujourd’hui, cette prime de performance prévue pour rémunérer une performance extraordinaire devient tellement faible

qu’elle n’est plus perçue comme un élément motivant pour l’employé». Si ce principe de performance ne trouve pas vraiment grâce à ses yeux, d’autres aspects de la convention collective ont de quoi le laisser perplexe. Outre cette fameuse prime de signature, M. Van den Bosch s’interroge sur le principe d’une prime (mensuelle) dite «de ménage», accordée depuis bon nombre d’années, aux employés lorsqu’ils se marient, ou bien aux célibataires ayant un an ou trois ans d’ancienneté. «Ça peut atteindre jusqu’à 260 euros, ce qui augmente considérablement le coût pour l’employeur, sans qu’il y ait une véritable réalité économique derrière. Du coup, le niveau de salaire est trompeur et à travail égal, un employé célibataire ne touchera pas le même salaire…» Les interrogations de M. Van den Bosch resteront probablement longtemps sans réponse. Il est rare de voir de tels acquis sociaux remis en cause au fur et à mesure des négociations. Et sans doute, dans trois ans, faudra-t-il s’attendre à ce que de nouvelles trouvailles viennent égayer les négociations que l’on imagine déjà au moins aussi serrées... Mais bien malin qui pourrait prédire, aujourd’hui, la situation économique générale de 2008 et, plus particulièrement, de celle du secteur des assurances. «Il est clair que les conventions collectives futures dépendront beaucoup de l’avenir de la place financière du Luxembourg, prévient Jim Schneider. À un certain moment, il faut que les dirigeants aient le courage de protéger notre pays afin de sauvegarder, tant notre bien-être que notre situation financière. L’indexation des salaires, généralisée depuis 1975, n’a pas empêché que le Luxembourg devienne une des économies les plus performantes et compétitives au monde, avec de surcroît un coût du travail parmi les plus faibles de l’Union et une paix sociale sans pareil. De quoi nous plaignons-nous? Ce n’est certainement pas l’exportation des biens et des services qui va assurer notre prospérité à elle seule. Il faudra que les habitants du Luxembourg aient la capacité de préserver leur niveau de revenus. D’où l’importance des conventions collectives qui garantissent un revenu aux salariés, leur permettant ainsi d’accéder aux produits de leur propre entreprise». Toutes les parties ont néanmoins convenu de se revoir d’ici là, sur une base régulière, dans le cadre d’une commission paritaire, afin d’aplanir certains points «mineurs» susceptibles de devenir des éléments bloquants dans les grandes négociations du renouvellement. || Jean-Michel Gaudron


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David Steinegger (Lombard International Assurance)

Jean Marchès (Natexis Life)

Jean-Philippe Balon (ING Life Luxembourg)

DOSSIER ASSURANCES – ASSURANCE VIE

Je t’aime… Moi aussi! La clientèle fortunée constitue une cible privilégiée de certains assureurs, obligés de partager un tapis de jeu déjà occupé par les banques.

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est devenu largement répandu, même si, paradoxalement, une définition précise n’en a pas vraiment été donnée. On pourrait le limiter, basiquement, à la seule distribution de produits d’assurance par des guichets bancaires. Mais dans les faits, il est bien plus que cela, donnant par exemple, du côté des assureurs, une force de distribution bien plus grande, aussi bien en termes de gammes de produits qu’en ce qui concerne les cibles visées. Dans une récente publication, le réassureur français SCOR définissait trois grands modèles de développement des activités de bancassurance: des accords de distribution, la banque jouant le rôle d’intermédiaire pour la compagnie d’assurances; le joint-venture, dans lequel une banque s’associe à un ou plusieurs assureurs – ou l’inverse – et l’intégration complète, c’est-à-dire la création d’une filiale ex nihilo. C’est ce dernier modèle que l’on retrouve essentiellement au Luxembourg, les principaux acteurs du marché y ayant établi leurs filiales. Mais les assureurs domestiques ne sont pas en reste et ont également su s’appuyer sur les bons réseaux bancaires de distribution.

Un atout dans la juxtaposition Si banquiers et assureurs ont pu, un temps, être davantage concurrents que complémentaires, la tendance s’est, aujourd’hui, clairement inversée, en particulier sur le segment de la clientèle fortunée. «Chacun son métier et le produit d’assurance se positionne certainement comme un produit additionnel que tout client fortuné se doit de posséder dans le cadre de son patrimoine, estime

Photos: Blitz

Au commencement, chacun restait bien sagement dans son coin. Les banquiers prestaient des services bancaires et les assureurs assuraient… Mais il apparut bien vite à certains que les opportunités de rapprocher ses deux activités financières ne manquaient pas. Après une première tentative peu convaincante, en Grande-Bretagne, avec la création de Barclays Life en 1965, il faut attendre le début des années 1970, en France, pour voir le Crédit Mutuel créer deux filiales, ACM Vie et ACM IARD. Ce fut le véritable lancement d’une nouvelle ère, d’un concept que l’on appellera, bien plus tard seulement, la bancassurance. L’Espagne et la Belgique seront également parmi les précurseurs en la matière et d’une manière générale, les pays de culture latine y trouveront leur compte, contrairement aux Anglo-Saxons, chez qui le modèle ne s’est pas toujours développé avec le même succès. Pourquoi a-t-il tout de même fallu attendre tant d’années pour décloisonner les deux univers? «Cet essor a commencé en France au travers des produits simples dont le banquier connaissait le mécanisme: un contrat à prime unique, avec taux garanti, explique Jean Marchès, administrateur et directeur général de Natexis Life à Luxembourg. Lorsque les banques ont vu que le métier d’assureur n’était pas si compliqué que cela, ils ont commencé à créer des captives, et à bien se structurer en faisant appel à des assureurs pour faire fonctionner la machine. D’où la création de produits multi-supports qui ont permis de fidéliser la clientèle en regroupant les deux activités». Aujourd’hui, on ne se pose même plus vraiment la question de son origine tant le concept


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Jean-Philippe Balon, general manager de ING Life Luxembourg. Il s’agit davantage d’une diversification. Le produit d’assurance a sa place dans l’organisation d’une transmission patrimoniale, tout comme le produit bancaire a sa place dans le cadre de la gestion d’actifs à court, moyen ou long terme, où la vision porte davantage sur l’investissement que sur la prévoyance. Il est donc facile de combiner les deux atouts pour rendre intéressant un produit à destination d’une clientèle fortunée». Si, pour l’assureur, le surcoût supplémentaire (marge de solvabilité) lié à la gestion du produit financier peut, éventuellement, constituer une contrainte, celle-ci est sans doute bien largement compensée par la palette extra-large de couverture des besoins que peut avoir un individu fortuné, et lui ouvrir davantage d’opportunités qu’au travers d’un seul produit financier bancaire. Les banquiers, de leur côté, ont pour eux une plus grande connaissance du client final, tant les relations bancaires sont, en général, établies plus profondément qu’avec des assureurs. La juxtaposition d’une offre «assurance» dans un panier de produits bancaires sera donc toujours un atout supplémentaire. «En regardant la structure brute des coûts, l’avantage revient sans doute au banquier, calcule M. Balon, mais en regardant l’ensemble de la réponse que peut apporter un assureur, l’économie est réelle pour ce type de clientèle haut de gamme, dès lors qu’elle investit au travers d’un produit d’assurance, comme le bénéfice de mortalité ou la diminution de la taxation directe ou indirecte». Cette clientèle fortunée constitue la cible privilégiée pour bon nombre d’acteurs de la bancassurance. Natexis Life, par exemple, entité du groupe français Banque Populaire, et dont les activités au Luxembourg sont soutenues par le pôle bancaire de gestion privée Natexis Private Banking. C’est pour répondre aux besoins de la clientèle bancaire du groupe, afin de pouvoir compter sur un véhicule de type «assurance» que cette entité luxembourgeoise a été créée. «L’assurance est clairement un produit de transmission et de placement reconnu par tout le monde, résume Jean Marchès. Nous pouvons offrir des produits complémentaires à ceux de la maison mère, qui n’a pas la souplesse et la réactivité que nous pouvons avoir. Notre localisation, ici, est un

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plus pour les produits adaptés à la clientèle patrimoniale et de fortune, notamment dans le cadre de la création de fonds internes, ce qui est difficilement faisable en France, sauf au travers d’un établissement stable, telle que la présence d’une succursale». Avec des encours moyens de 900.000 euros par client, Natexis Life vise, non pas la constitution d’une épargne, mais bel et bien la gestion et la transmission d’une épargne déjà constituée. Un modèle qui ne serait certainement pas développé de la même façon si l’assureur avait dû fonctionner en stand alone, puisqu’il lui aurait fallu adapter ses structures, notamment dans le domaine commercial, et être davantage «agressif» dans son approche vers les courtiers indépendants. «Avec l’appui d’un grand groupe bancaire, la moitié du travail est faite. Tout est plus transparent et plus libre», note M. Marchès, pour qui ce concept de bancassurance est «un modèle indispensable». «Lorsque l’on multiplie les interlocuteurs, l’on va inévitablement au-devant de frottements financiers préjudiciables aux intérêts du client. Ce n’est pas le cas dans le cadre d’une activité de bancassurance. Et le modèle peut encore s’améliorer au travers d’une meilleure connaissance des produits d’assurance par le banquier, par une bonne approbation du métier. À partir du moment où l’on aura cette grande synergie, on sera en route vers l’excellence».

Le client garde la main Cela voudrait-il dire qu’en dehors de cette idée d’alliance, il n’est point de salut possible? Jean-Philippe Balon (ING Life) voit davantage, dans la mise en œuvre de ce modèle, une opportunité de développement plutôt qu’une condition indispensable de survie. «Il y a de la place pour tout le monde, estime-t-il. La grande différence entre les deux modèles sera la gestion opérationnelle des choses… Le suivi efficace du client sera un critère déterminant, que ce soit d’un point de vue financier ou pour le ‘service après-vente’. Le choix final restera de toute façon toujours dans les mains du client». Mais pour bon nombre d’acteurs importants de ce domaine, le client final n’est que rarement approché par voie directe, le banquier servant alors en général d’intermédiaire, ce qui renforce, davantage encore, le poids du partenariat entre


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L’entrée en retraite est considérée comme l’âge d’or couronnant une vie active. De nos jours, les besoins de santé et de sécurité matérielle de tout un chacun ont augmenté proportionnellement à l’accroissement du niveau de vie. Sans vouloir mettre en cause l’acquis du système de sécurité sociale luxembourgeois, il faut se rendre compte de ses limites. Les repères économiques le prouvent : tout ne peut plus être attendu de l’ÉtatProvidence. Il est indispensable de prendre les devants et d’agir dès son entrée dans la vie professionnelle.

Trois grands piliers sont à la base du système de retraite luxembourgeois : 1er pilier : le régime d’assurance vieillesse. Le premier pilier est ancré dans le système de la Sécurité Sociale. Ce pilier représente une sorte de minimum social pour la plus grande partie de la population. Les cotisations versées aujourd’hui servent à financer les retraites de demain. 2e pilier : le régime professionnel. Le deuxième pilier est communément connu sous le terme «Plan de Pension». Il s’agit des retraites complémentaires constituées au niveau des entreprises pour les membres du personnel.

3e pilier : le régime individuel. Le troisième pilier est un instrument d’épargne et de pension complémentaire. Il repose sur un régime d’assurance ou d’épargne individuelle. Le grand attrait du troisième pilier se trouve dans les avantages fiscaux dont le législateur a assorti le système «PrévoyanceVieillesse».

qui vous font profiter d’importants avantages fiscaux.

Cadre légal du régime individuel : Afin d’encourager les particuliers à se constituer une épargne-pension individuelle, le législateur a mis en place de nouveaux incitants fiscaux par le biais du règlement grand-ducal du 25 juillet 2002 portant exécution de l’article 111bis du Code Fiscal L.I.R..

Évolution de l’attrait fiscal : Le montant déductible progresse à mesure que l’âge du cotisant augmente. Lorsque des époux imposables collectivement optent chacun pour un contrat prévoyance-vieillesse, le montant déductible est calculé individuellement pour chaque époux suivant l’âge atteint au début de l’année d’imposition. N’hesitez pas à contacter les services spécialisés de LA LUXEMBOURGEOISE-VIE. Ils se feront le plaisir de vous proposer la meilleure solution en fonction de votre situation sociale, de vos revenus et surtout de vos attentes !

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LALUX-Pension est un contrat de «PrévoyanceVieillesse» constitué sur base de fonds d’investissement. À l’échéance de LALUXPension, l’assuré-épargnant bénéficie d’une rente mensuelle tant qu’il est en vie. Le capital constitutif de cette rente est déterminé par l’épargne accumulée qui provient des actions acquises par les primes et détenues dans le fonds d’investissement LUX-PENSION. Le taux maximal d’actions détenues est limité en fonction de l’âge de l’assuré-épargnant. Aucune limite d’investissement n’est fixée aux assurésépargnants de moins de 45 ans. Le taux des limites d’investissement diminue ensuite progressivement.

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les deux univers. Inventeur du «Privatbancassurance», prônant une utilisation sophistiquée de l'assurance vie comme structure de planification, Lombard International Assurance a bâti son succès sans offrir de produits d’investissement qui lui soient propre, mais en s’appuyant toujours sur des solutions indépendantes. En 2005, l’entreprise a enregistré un montant de 2,2 milliards de primes émises (contre 1,85 milliard en 2004), ce qui en fait, de très loin, le principal acteur luxembourgeois en assurance vie, même si l’intégralité de ces primes a été perçue hors des frontières du Grand-Duché. «Ce sont nos partenaires qui recherchent une structure d’open architecture, explique Ramon Villoldo, marketing manager chez Lombard. Le fait que nous n’ayons pas de produit maison nous permet d’offrir du sur mesure, à la fois à la banque partenaire et aux clients finaux. Et cela peut prendre parfois plus d’une année pour trouver la meilleure solution pour les clients». Lancé au milieu des années 90, le modèle de Lombard s’est développé et affiné au fil des discussions menées avec des banques privées. Si l’assureur a, au départ, fait les premiers pas pour approcher ses futurs partenaires, la réputation acquise a eu tendance à inverser les rôles au fil du temps. «Ces dernières années, ce sont plutôt les nouvelles banques qui nous approchent, note David Steinegger, directeur général de Lombard à Luxembourg. Nous avons une bonne réputation, et aujourd’hui, nous avons des relations avec 80% du Top 10 des banques privées».

Bancassurance ou Assurbanque? À ses yeux, il existe deux raisons majeures pour lesquelles les partenaires bancaires de Lombard (possédant parfois leur propre structure d’assurance) sont amenés à travailler avec lui. «Vis-à-vis du client fortuné, tout d‘abord, il est primordial de pouvoir lui proposer un choix. C’est le principe même de l’open architecture. Ensuite, ces assureurs du groupe n’opèrent pas toujours dans tous les pays et n’ont par conséquent aucune solution intégrant plusieurs juridictions. Je pense que le fait de pouvoir développer du surmesure constitue un avantage pour nos partenaires

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bancaires». Aussi développé soit-il, ce modèle de «Privatbancassurance» dispose encore, selon David Steinegger, d’un réel potentiel de développement. «Le concept, dans l’ensemble, marche très bien, note-t-il, même si dans certains pays, il existe encore une certaine déficience au niveau de la reconnaissance de la solution assurance-vie comme une solution de financial planning. Il y a encore un effort d’éducation de certains marchés pour que cette reconnaissance soit globale». Ainsi, si le phénomène de bancassurance est, aujourd’hui, bien lancé, il est loin de se trouver au sommet de son cycle de vie. «La croissance économique importante récente de certaines zones du monde (Chine, Inde…) laisse à prévoir également une émergence de la bancassurance dans de nouveaux pays. Ce démarrage pourra être envisagé avec des démarches différentes: en modèle intégré, ou en simple coopération. Le niveau d’intégration dépendra surtout du contexte local de chaque marché et de la stratégie des acteurs, mais ne déterminera pas à lui seul le succès de la bancassurance», explique le rapport de SCOR, qui identifie d’autres facteurs nécessaires à la réussite de la «convergence». «La bancassurance est (…) un modèle qui devrait continuer à gagner des parts de marché, même si les bancassureurs ont déjà commencé à penser à une possible reconversion, ou du moins à une évolution vers de nouveaux objectifs produits et clientèles», précise le document, qui mentionne également les tous premiers pas d’un modèle concurrent, celui… d’Assurbanque, imaginé par les assureurs «traditionnels», désireux de lancer leur propre gamme de produits bancaires. Clairement, les deux univers n’ont pas fini de fusionner. «C’est un modèle qui continuera toujours à fonctionner, avec des hauts et des bas, estime M. Balon (ING Life). L’attrait du client pour ce genre de produits est toujours là, plus ou moins fort selon les périodes. Mais l’interlocuteur premier du client reste le banquier. Il faut donc pouvoir surfer sur ce genre de vague et exploiter au maximum les possibilités offertes par les différents marchés, tout en ayant à l’esprit l’aspect compliance des choses. L’assureur doit être vigilant à tout mettre en oeuvre pour qu’il n’y ait pas de débordement dans le cadre d’une vente non adaptée au client… Un seul client perdu peut avoir un effet néfaste sur l’ensemble de toute l’activité». || Jean-Michel Gaudron


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Mike Duhr (Fortis Assurances Luxembourg)

Jean Habay (La Luxembourgeoise-Vie)

Pierre Dubru (Swiss Life)

Philippe Burdeyron (La Mondiale Europartner)

D O S S I E R A S S U R A N C E S – P O R TA B I L I T É D E S D R O I T S À P E N S I O N S C O M P L É M E N TA I R E S

Pour une mobilité sans limite Alors que de plus en plus souvent, les employés changent d’entreprises, voire de pays, se pose la question du traitement de leurs droits à pensions complémentaires.

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matière de régime complémentaire de pensions qui ne sont pas nécessairement favorables aux salariés. Après tout, jusqu’à la loi de juin 1999, certains régimes au Luxembourg n’accordaient les droits à l’affilié que s’il restait chez son employeur jusqu’à l’âge de la retraite… Pour ce qui est de la mise en pratique, en revanche, c’est loin d’être évident et les douze articles constituant les neuf pages de la proposition de directive émise par Bruxelles, en octobre 2005, suscitent suffisamment de discussions et d’échanges pour imaginer que le dossier puisse encore traîner un bon moment.

Objectif 2008 utopique? L’obstacle majeur, en la matière, est à rechercher – comme bien souvent – dans le domaine de la fiscalité. Dans la majorité des pays de l’Union, le principe en vigueur prévoit la déduction fiscale des cotisations de retraite, à l’entrée, une exonération au niveau des fonds et la taxation des prestations (rente ou capital), à la sortie. Mais il ne s’agit pas d’une généralité, et quelques pays se démarquent. Comme le Luxembourg et l’Allemagne, par exemple, dont les systèmes prévoient une taxation des cotisations, mais une exonération des fonds et des prestations. «L’Union européenne a commencé avec le chantier de la directive sur les fonds de pension, si bien que l’aspect ‘véhicule de financement’ est prêt, note M. Duhr. Aujourd’hui, la plupart des pays sont prêts ou sur le point de l’être. Mais tant que le problème de la taxation n’est pas réglé, la directive sur les fonds de pension sera d’une efficacité limitée. Aucune solution optimale n’a été trouvée».

Photos: Blitz

On connaissait le principe de portabilité dans le domaine des télécommunications, lorsqu’un abonné souhaite changer d’opérateur – fixe ou mobile – tout en conservant le même numéro de téléphone. Il va falloir désormais s’habituer à entendre parler de portabilité dans le cadre des pensions complémentaires, ou plus précisément du droit à pension. Le principe est limpide: un employé ayant souscrit, au sein de l’entreprise où il travaille, un plan de pension complémentaire, doit pouvoir prendre ce plan «sous le bras» lorsqu’il change d’entreprise, que ce soit dans le même pays ou dans un autre État. «La portabilité est clairement LE grand challenge dans une société européenne où la mobilité devient de plus en plus fréquente, et encore plus au Luxembourg qui est importateur de travailleurs intellectuels à haut salaire, estime Mike Duhr, national market manager chez Fortis Assurances Luxembourg. Pour ceux qui ont une longue carrière à l’étranger, une telle portabilité pourra faire pencher la balance en faveur du Luxembourg. Sans oublier que le pays a joué les précurseurs en matière de fonds de pension européens». La théorie est simple, donc, et tout le monde s’accorde à dire que cette portabilité est essentielle, voire évidente, à une époque où la mobilité est de mise… L’année 2006 n’a-t-elle d’ailleurs pas été proclamée «Année européenne de la mobilité des travailleurs» par la Commission européenne? D’après les données fournies par la Commission, dans l’UE-15, un travailleur sur trois change d’emploi tous les cinq ans et 9% des salariés changent d’employeur chaque année. Sans compter qu’il existe certainement des États membres ayant des dispositions en


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Un regret que partage Philippe Burdeyron, directeur commercial chez La Mondiale Europartner. «On peut déplorer que le projet de directive n’ait pas inclus la moindre étude préalable sur les modalités de financement et de constitution de ces droits dans les différents pays. On notera également le travers du traitement fiscal: tant qu’il n’y aura pas cette harmonisation, la portabilité sera toujours difficile. Sans la création d’un régime agréé hors du cadre national, il restera toujours la possibilité d’un veto d’un ou plusieurs pays dans le transfert d’un ou plusieurs droits. Les compétences nationales restent un frein à la mise en place d’un tel système harmonisé». Aussi, l’objectif de la Commission européenne de parvenir à un accord politique sur la position commune au 30 novembre 2006 (pour permettre une mise en œuvre à compter du 1er juillet 2008), semble-t-il pour le moins ambitieux, voire carrément utopique. Surtout face à «l’imprécision rédactionnelle du texte en question», pointée du doigt par l’Union des entreprises luxembourgeoises dans son avis sur la question, relayée par l’Union des Industries de la Communauté européenne (UNICE) auprès des instances de Bruxelles. La proposition de directive prévoit bien de réduire les entraves à la mobilité – aussi bien entre les États membres qu’à l'intérieur de ceuxci – qui résultent de certaines dispositions actuelles des régimes de pension complémentaire. Outre les difficultés de transférabilité des droits acquis, il s’agit notamment des disparités concernant les conditions d'acquisition des droits à pension (la longueur des périodes de stage préalables à l’acquisition de ces droits n’est pas la même selon les pays), les conditions de préservation des droits à pension dormants (risque d’érosion de la valeur des droits dans le temps) et la transférabilité des droits acquis. Il est ainsi proposé que la période de non-affiliation – pendant laquelle le salarié ne peut pas encore s’affilier au régime – ne dépasse pas un an, et que la période dite «de stage» – c’est-à-dire la période d’affiliation au terme de laquelle le travailleur obtient des droits acquis – ne dépasse pas deux années. Soit un délai total de trois années, à comparer, par exemple, avec les dispo-

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sitions de la loi luxembourgeoise du 8 juin 1999 relative aux régimes complémentaires de pension, qui prévoit que la durée totale de la période de stage et de la période de non-affiliation ne puisse pas dépasser dix ans. «En théorie, un employeur peut donc prévoir de ne pas donner de droit à pension à un employé si celui-ci le quitte avant la dixième année. En pratique, des conditions plus souples ont souvent été introduites, précise Jean Habay, directeur à La Luxembourgeoise-Vie. À partir du moment où la Commission prévoit des délais encore plus réduits, les coûts pour l’employeur seront forcément plus élevés».

De nombreuses incertitudes Cette loi de juin 1999 était d’ailleurs, sous certains aspects, précurseur du principe de portabilité, puisqu’elle prévoyait déjà, pour le travailleur, la possibilité d’acquérir et de conserver ses droits, voire de les racheter en cas de départ à l’étranger. De même, elle ne prévoyait aucune pénalité en cas de transfert. Il est à noter que pour bon nombre d’observateurs, le délai maximum de non-affiliation d’un an proposé par Bruxelles est jugé trop court, la plupart des législations nationales ayant déjà mis en place des délais plus longs afin d’éviter de devoir gérer des droits acquis très faibles. Autre effet collatéral de la réduction des périodes de non-affiliation et d’acquisition: la mobilité est, certes, accrue, mais au détriment de la fidélisation des employés. Si l’article 4 de la proposition de directive, relative aux conditions d’acquisition, laisse planer un certain nombre d’incertitudes et prête le flanc à des interprétations variées, l’article 5 qui traite de la préservation des droits à pension dormants, n’est pas en reste. L’idée de départ est que le travailleur mobile ne doit pas être confronté à une diminution de ses droits acquis qui proviennent du régime de pension complémentaire de son ancienne relation de travail. Aussi l’article 5 prévoit-il que les États membres «adoptent les mesures qu’ils estiment nécessaires afin d’assurer un ajustement équitable des droits à pension dormants». «Qu’entend-on par ‘ajustement équitable’?, s’interroge Pierre Dubru, director local


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Le 2e pilier au Luxembourg Les dernières statistiques, établies par l’Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS) datent de 2003 (selon les réponses fournies en automne 2004 par 17 sociétés gestionnaires de plans de pension). Elles font état d’un total de 945 plans gérés (répartis en 700 plans à contributions définies et 245 plans à prestations définies, certains d’entre eux étant, cependant, d’une taille conséquente, comme celui d’Arcelor, par exemple), dont plus de 80% sous forme d’assurance de groupe. Le nombre d’affiliés actifs, estimé par l’IGSS, était, en 2003, de 52.565 personnes, soit un peu moins de 20% de la population active salariée de l’époque. Le montant total des réserves constituées pour les engagements envers les actifs et les retraités atteignait 830 millions d’euros. Le nombre de bénéficiaires d’une rente de retraite, lui, s’élevait à 3.400. «À partir du moment où le premier pilier – les pensions légales – est développé et plutôt confortable au Luxembourg, il est normal que le deuxième pilier – les régimes complémentaires des employeurs – soit plus limité», constate Jean Habay, directeur à la LuxembourgeoiseVie. À l’inverse, en Suisse, par exemple, le premier pilier est très marginal, assimilable à une simple pension de subsistance. En revanche, l’affiliation au second pilier est obligatoire. «Nous notons qu’au Luxembourg, de plus en plus d’entreprises sont intéressées par ce type de produits innovants, remarque Mike Duhr, national market manager chez Fortis Assurances Luxembourg. Reste à savoir si le nouveau règlement grand-ducal sur le financement des frais de l’IGSS ne risque pas de constituer un frein pour les petites structures». Le texte, qui n’attend plus que l’approbation du Conseil de gouvernement, prévoyait initialement que les sociétés détenant des plans devraient payer une taxe annuelle, en plus des frais liés à l’agrément du plan. «Les taxes forfaitaires fixes ont été critiquées par les concernés. Suite à cela, elles ont été remplacées par des taxes proportionnelles représentant un pourcentage fixe des moyens drainés vers le financement du régime», nous a précisé, à ce sujet, Jean-Paul Wictor, responsable de la Direction Pensions complémentaires à l’Inspection générale de la Sécurité sociale. || J.-M. G.

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market chez Swiss Life au Luxembourg. Pour les régimes à contributions définies, cela me paraît compréhensible, puisqu’il s’agirait alors de continuer à octroyer, sur les droits de l’affilié qui a quitté la société, un rendement similaire à celui qu’il aurait reçu en tant qu’actif. Mais pour les régimes à prestations définies, les droits sont souvent libellés en fonction des derniers salaires. Comment ce salaire doit-il évoluer? Est-ce en fonction de l’inflation? Et qui va payer? L’ancien ou le nouvel employeur?» On a, en effet, du mal à imaginer qu’une entreprise continue à financer le régime de pension d’un employé qui ne travaille plus pour lui… Tout autant que l’on puisse imaginer qu’une entreprise rechigne à financer les back services relatifs aux années prestées par un nouvel employé chez son ancien employeur. Prévoir le financement de la promesse sur base d’un salaire projeté pourrait être la solution. Cette solution, bien que déjà mise en œuvre dans certains Etats souhaitant anticiper le financement des back services, n’est cependant pas encore appliquée par tous les pays de la communauté.

«L’aspect fiscal sera déterminant» «Sans s’en rendre compte, la Commission européenne est en train de mettre à mal les plans de pension complémentaires à prestations définies, tant les patrons devraient, si les choses en restaient là, supporter un coût énorme pour les employés qui quitteraient l’entreprise…», prévient Jean Habay. Or, bien que de tels régimes soient nettement en perte de vitesse les dernières années, tant au Luxembourg, que dans le reste de l'Europe ou aux Etats-Unis (plusieurs grandes firmes américaines de renommée mondiale, comme IBM, par exemple, ont abandonné leurs plans «prestations définies» pour aller vers des plans de type «contributions définies», dont le coût est de loin plus facile à maîtriser), ils restent encore fort présents en nombre en Europe de l'Ouest et aux États-Unis. «Nous sommes donc obligés de fonctionner au cas par cas, dans chacun des pays où

nous intervenons, note Philippe Burdeyron (La Mondiale Europartner). Nous sommes obligés de nous baser sur une offre la plus souple possible, ayant le moins de contraintes sur les contrats afin de les maintenir dans le cadre des réglementations locales». En matière de pensions complémentaires, le Luxembourg a toujours voulu – à l’instar de ce qui a été fait dans le domaine des organismes de placement collectif – prendre les devants et s’afficher en pointe. Outre la loi du 8 juin 1999, relative aux pensions complémentaires, ayant fixé les règles sociales et fiscales des régimes de retraite, une seconde loi, votée en parallèle, établit la création de deux nouvelles structures (Assep, Association d'épargne-pension; et Sepcav, Société d'épargne-pension à capital variable), spécialement conçues pour couvrir les engagements pris par les employeurs en matière de pension. Toutes ces formes juridiques ont en commun la possibilité de percevoir des paiements permettant la constitution de pensions complémentaires, pour lesquelles, par la suite, le versement des prestations est garanti quel que soit le lieu et l'État dans lesquels sont situés les employeurs qui établissent le régime, et qui se fait là où résident, ou bien là où travaillent les bénéficiaires de ces prestations. La Commission européenne a, par la suite, adopté, en juin 2003, une directive relative aux activités et au contrôle des régimes de retraite professionnelle, qui a permis de fixer toutes les conditions de la liberté de circulation des services relatifs aux organismes de prévoyance professionnelle. Mais depuis, ce sont surtout les discussions qui prévalent… «Je vois une avancée, mais certainement pas la solution d’ici à deux ans, prédit Pierre Dubru. Les nombreuses années d’échanges n’ont pas évité les imprécisions, ce qui n’est pas étonnant tant la notion de régime complémentaire des pensions est une notion très technique. Cela force les acteurs à poser certaines hypothèses, donc ce n’est pas encore gagné. Surtout que l’aspect fiscal n’y est pas abordé, alors qu’il va certainement jouer un rôle déterminant, car le transfert est très demandé par les affiliés qui ne souhaitent pas avoir un morcellement de leur pension à travers divers organismes». || Jean-Michel Gaudron


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Bruno Durieux (Axa Luxembourg) Victor Rod (Commissariat aux Assurances)

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D O S S I E R A S S U R A N C E S – S O LV E N C Y I I

Réforme en profondeur Les exigences de la future directive européenne dite Solvency II vont bouleverser la définition des risques calculés par les assureurs.

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2005, puis courant 2006, puis fin 2006, le texte est espéré, selon les dernières prévisions les plus optimistes, à l’horizon du second semestre 2007, date à partir de laquelle le processus de transposition dans les législations nationales serait alors susceptible d’être lancé. Depuis trois ans, le CEIOPS (Committee of European Insurance and Occupational Pensions Supervisors, organe qui regroupe les autorités de surveillance des États membres de l’Union) planche sur le sujet, tentant de trouver un consensus le plus large possible entre ses membres. Dans le même temps, les professionnels de l’assurance, au travers du CEA (Comité Européen des Assurances), menés par les plus grands groupes internationaux regroupés au sein du CFO Forum, tentent, eux aussi, d’imposer leurs points de vue, sans parvenir non plus à trouver une position réellement commune.

Modèles sophistiqués Deux principaux défauts peuvent caractériser le système actuellement utilisé (lire encadré page 162). Tout d’abord, les assureurs, dans leurs calculs, ne sont pas tenus de prendre en compte la notion de fair value des provisions techniques, c’est-à-dire le véritable profil caractérisant la sinistralité des différentes populations assurées. De plus, il n’est pas non plus prévu de se pencher réellement sur les actifs sous-jacents servant de support aux provisions techniques, c’est-à-dire les réserves susceptibles d’être reversées aux assurés en cas de sinistre. Pourtant, deux compagnies couvrant les mêmes risques, avec une sinistralité et une population assurée

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Les banques ont Bâle II, les assureurs ont Solvency II. Portés par la même idée d’optimiser l’adéquation des fonds propres avec le profil de l’activité des sociétés, ces deux chantiers diffèrent cependant radicalement dans les faits. Illustration imagée par Philippe Bonte, directeur au Foyer Vie, «Bâle II introduit la théorie des dominos: si l’un d’entre eux tombe, il entraîne tous les autres à sa suite. Solvency II cherche à faire sorte qu’aucun domino ne tombe». Pour ce qui est des banques, le Comité de Bâle qui regroupe des représentants des banques centrales et des autorités prudentielles de treize pays, a déjà rendu sa copie, dans les «Accords de Bâle II», dont la mise en application concrète est programmée pour 2007. Il s’agit notamment de mieux appréhender les risques bancaires et, principalement, le risque de crédit ou de contrepartie, le risque opérationnel et les exigences en fonds propres. Pour les assureurs, le dossier est loin d’être aussi avancé. Car Solvency II n’est, pour l’heure, qu’une simple proposition de directive. Simple? Pas tant que ça, compte tenu de l’extraordinaire complexité de la matière et de toutes ses implications, directes ou indirectes. «Il ne s’agit pas seulement de refondre le mode de calcul de l’exigence de fonds propres, explique Jean-Michel Pacaud, associé responsable des activités Assurances chez Ernst & Young Luxembourg, derrière se profile aussi la refonte de l’ensemble du système de surveillance prudentiel des compagnies d'assurance en Europe». Ce n’est donc certainement pas un hasard si la date d’adoption du texte a, par deux fois déjà, été repoussée. D’abord prévu pour fin


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identiques, n’auront pas du tout la même capacité de faire face à leurs engagements, si l’une a investi 100% de ses actifs en actions et l’autre 100% en obligations. Pour y remédier, Solvency II propose la mise en œuvre de modèles mathématiques sophistiqués de calcul des besoins en fonds propres, chaque compagnie pouvant choisir entre établir un modèle interne qui lui est propre – sous réserve d’approbation par les autorités de surveillance locales – ou bien utiliser un modèle standard. «Seuls les grands groupes auront les moyens intellectuels et techniques de développer de tels modèles en interne», prévient Jean-Michel Pacaud. Un constat que partage Philippe Bonte, qui n’hésite pas à parler de «travail titanesque» pour parvenir à être, en permanence, au plus proche de la réalité du marché et du terrain. «Cela nécessite la mobilisation de ressources importantes et de haut niveau qui, pendant ce temps-là, ne peuvent pas se consacrer au développement des lignes de produits. Il est pourtant intellectuellement très intéressant de faire une modélisation de ses propres risques en interne. Nous en avons déjà eu un avant-goût, d’une certaine façon, lorsque nous sommes passés aux normes comptables internationales IFRS. Mais le faire dans les règles de l’art est générateur de coûts très importants, qu’il y aura lieu de compenser par ailleurs. Tout est une question d’équilibre».

«Rien ne sera plus comme avant» L’idée directrice de Solvency est de s’appuyer sur deux niveaux de solvabilité. Au niveau supérieur, se trouvera le Solvency Capital Requirement (SCR), qui correspond au capital que l’assureur devra effectivement constituer pour disposer d’une solvabilité suffisante. Un peu plus bas, se situera le Minimum Capital Requirement (MCR). Tant qu’un assureur restera au-dessus du SCR, les autorités de contrôle n’auront, a priori, aucune raison de s’inquiéter. Entre les deux niveaux, l’assureur sera sous surveillance

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et devra montrer patte blanche vis-à-vis de son régulateur. En deçà du MCR, l’absence de mesure de correction (c’est-à-dire une injection de capitaux pour remonter le niveau des fonds propres) entraînera le retrait de l’agrément… La problématique d’un haut niveau de solvabilité est à double tranchant. Un assuré sera évidemment d’autant plus tranquille qu’il saura que sa compagnie d’assurances dispose d’une solvabilité suffisante pour pallier le moindre risque. Mais on n’a rien sans rien, et si une compagnie est appelée à répondre à des exigences de fonds propres supérieures à ce qu’elle connaît aujourd'hui, il lui faudra compenser cela par des coûts forcément revus à la hausse, et qui seront, au final, probablement à la charge du client. «Le but est de trouver l’endroit où le balancier peut se stabiliser», prévient M. Bonte. Mais les effets, directs ou indirects, sont déjà prévisibles: «Il pourra y avoir des augmentations de tarifs ou des exclusions de produits, car on pourrait trouver des poches de risques tellement coûteuses qu’on ne les prendrait plus en charge. Cela pourrait alors entraîner l’inassurabilité de certains risques», craint Alain Nicolai, directeur en charge des opérations Vie chez Axa Luxembourg… Dans la mise en œuvre des modèles, standardisés ou internes, les autorités de surveillance auront un rôle essentiel, puisqu’elles auront en charge le contrôle et la validation de ces modèles. Une responsabilité de plus alors que les exigences réglementaires et législatives – nationales ou européennes – accaparent déjà les ressources. «Nous avons deux grands soucis, reconnaît Victor Rod, directeur du Commissariat aux Assurances. Le premier est qu’il faudra veiller à ce que le nouveau système ne fasse pas peser sur nos entreprises de petite ou moyenne taille des exigences bureaucratiques difficiles à supporter. Il est absolument indispensable que les calculs soient pour le moins simplifiés pour ces entreprises là. C’est un problème qui est loin d’être résolu… Le second, tout aussi important, est qu’il n’y ait, au final, de distorsion compétitive entre les grandes et les petites entreprises, compte tenu des moyens à engager pour établir un modèle interne ou standard. Car il n’est pas


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Solvabilité, mode d’emploi Pour une entreprise d’assurances, l’interprétation majoritairement admise de la solvabilité consiste à disposer d’un montant de fonds propres suffisant pour pouvoir garantir le paiement de ses engagements en cas de survenance d’un cumul de 99,5% des sinistres dont elle a la couverture sur une année. La probabilité est, évidemment, faible. «Statistiquement, ceci veut dire qu’une compagnie d’assurances est susceptible de ne tomber en faillite qu’une fois tous les 200 ans», indique Philippe Bonte, directeur au Foyer Vie. L’actuel mode de calcul est forfaitaire: en assurance non vie, une entreprise doit pouvoir disposer d’un montant compris entre 16 et 18% du montant des primes nettes encaissées; en assurance vie, l’exigence de capitaux propres est d’environ 4% des capitaux sous risque. Un montant qui peut être ramené à 1% lorsque le risque est supporté par le client et non pas par l’assureur, ce qui est le cas dans la très grande partie des contrats liés à des fonds d’investissement… «Ce système forfaitaire est relativement peu sophistiqué et a ses limites, constate le directeur du Commissariat aux Assurances, Victor Rod. Dans le cas de l’assurance non vie, par exemple, pour un montant de primes donné, on ne cherche pas à savoir si ce montant couvre l’assurance de 10.000 maisons individuelles ou bien d’un seul site de production industriel à haut risque». Cette simplification à l’extrême est-elle dépassée? «On peut même se poser la question de savoir si la notion de risque est encore suffisamment prise en compte dans le système actuellement en vigueur», se demande M. Bonte, qui se base sur les chiffres officiels de la situation au Luxembourg pour s’interroger davantage encore. Actuellement, pour les assureurs vie, la couverture de la marge de solvabilité est d’environ 162% du montant exigé, et monte à 278% en assurance non vie. «Cela signifie bien que le marché constate que satisfaire aux seules exigences de solvabilité réglementaires n’est pas suffisant». Pas question, pour autant, de considérer l’actuel système comme inopérant et sans valeur. «Si l’on observe bien l’impact des attentats du 11 septembre, explique Bruno Durieux, adjoint au directeur financier chez Axa Luxembourg, on constate qu’il n’y a pas eu de faillite majeure dans le secteur des assurances, en dépit de ce que l’on peut considérer comme le plus important séisme qui était susceptible de se produire. On peut donc considérer que le cadre actuel est suffisant pour prévenir les risques de faillite». Ça tombe bien, vu qu’il faudra sans doute s’en contenter pour quelques années encore… || J.-M. G.

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exclu qu’au final, le modèle standard soit moins favorable, pour certains, au modèle interne». L’autre problème pour le Commissariat sera, évidemment, de veiller à ce que ces modèles restent «surveillables» et contrôlables et ne demandent pas, de sa part un accroissement disproportionné de ses effectifs et de ses moyens. «Les nouvelles formes de surveillance deviendront beaucoup plus techniques qu’elles ne le sont actuellement. Il faudra bien que les autorités de surveillance s’y adaptent en temps utile», prévient M. Rod. Qu’adviendra-t-il en effet si le Commissariat se retrouve dans la situation de devoir traiter autant de modèles internes que de compagnies actives sur la Place? Ce qui est sûr, c’est que le bouleversement sera profond. «Rien ne sera plus comme avant et tous les textes harmonisés utilisés jusqu’à présent devront être remplacés. Ce ne sera pas une mince affaire», prévoit le directeur du Commissariat aux Assurances qui a le sentiment que, pour l’heure, les autorités de surveillance du secteur financier semblent bien plus préoccupées par cette problématique que les acteurs eux-mêmes… . À ses yeux, les modèles interne et standard, tels qu’ils se dessinent, pourront amener l’une ou l’autre des entreprises luxembourgeoises d’assurances à réduire sa solvabilité actuelle et dégager des fonds qui ne seraient plus jugés nécessaires compte tenu du risque souscrit… Il n’est ainsi pas exclu qu’en fin de compte, le système censé renforcer la solvabilité fasse en sorte de la diminuer par rapport au régime forfaitaire actuel…. «Il faut bien dire que l’ensemble de ce système de solvabilité est moins dicté par des soucis de solidité des entreprises, que par l’intérêt des actionnaires de ces mêmes entreprises à ne pas devoir allouer plus de capitaux à l’activité d’assurance que ce qui est censé être raisonnable», estime M. Rod. Entre solution interne et solution standard, le cœur de Philippe Bonte balance. Foyer est un opérateur luxembourgeois qui ne disposera d’aucune aide en provenance d’une quelconque maison mère étrangère, ce qui implique un engagement tout autre dans le traitement de la problématique. «L’idée serait que le modèle

standard fixe le haut de la barre, mais reste néanmoins à un niveau raisonnable. À charge pour les entreprises qui mettent en place un modèle interne, même partiel, de solidement motiver les différences». En attendant d’en arriver à la mise en œuvre des modèles finalement retenus, il y aura évidemment beaucoup de travail. La directive n’en étant, actuellement, qu’au stade de projet, personne n’a véritablement arrêté de décision quant à la marche à suivre. Mais les simulations vont bon train et imposent, déjà, de nouvelles façons de penser les choses. «Mettre en œuvre Solvency II va revenir à mesurer la valeur économique des différents postes du bilan, résume Bruno Durieux, adjoint au directeur financier chez Axa Luxembourg. Cela oblige donc les compagnies à se focaliser sur les vrais risques, mais permet aussi au management de se comporter de manière plus décisionnelle. À partir du moment où les risques seront bien modélisés, le management sera bien drivé et évoluera dans un cadre favorable».

Convergence avec IFRS Autre enjeu, et non des moindres, pour les compagnies d’assurances: la mise en relation de ce chantier avec celui des normes comptables internationales, sur fond de divergences de philosophie entre les Anglo-saxons d’un côté et… les autres, de l’autre. «L’ensemble de la profession est conscient qu’il devra y avoir une convergence entre la mesure des provisions techniques prévues par les normes IFRS et celle de Solvency II. Personne n’imagine que les deux modes de calcul soient différents», indique Jean-Michel Pacaud (Ernst & Young). Sauf que d’un côté, les «continentaux» veulent conserver une certaine marge de manoeuvre de prudence dans l’estimation des provisions techniques, alors que les Anglo-saxons sont davantage attirés vers une évaluation permanente à la juste valeur, sans matelas de sécurité, donc. «Or, si les grands assureurs européens ont pu passer sans trop de dégâts les grandes crises, c’est parce qu’ils avaient justement constitué des réserves cachées dans leurs provisions techniques», note M. Pacaud. || Jean-Michel Gaudron


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D O S S I E R A S S U R A N C E S — G U I D E P R AT I Q U E

Les courtiers au Luxembourg Voici la liste des courtiers agréés par le Commissariat aux Assurances.

BAUDSON Roland

DE FAYS Philippe

EMSIX Jacques

3 rue de Niederpallen L-8551 NOERDANGE T: 39 57 18

c/o Createrra 25 route d'Esch L-1470 LUXEMBOURG T: 45 16 361 F: 45 16 38 createrra@createrra.com

c/o United Brokers S.A. 11 avenue Guillaume L-1651 LUXEMBOURG T: 26 44 34 1 F: 26 44 34 80 info@unitedbrokers.lu

DELFELD Claude

FAGNOUL Frédéric

c/o Marsh S.A. 16 rue Robert Stümper L-2557 LUXEMBOURG T: 49 52 38 F: 48 51 64

c/o Euro Partner Invest S.A. 10 rue des Capucins L-1313 LUXEMBOURG T: 26 30 56 06 F: 26 30 56 07

DELREE Joseph

FAVRE Claude

Résidence Sainte Maurice 2A/36 route d'Eselborn L-9706 CLERVAUX

c/o L.J.C. Patrimoine S.A. 5 Chemin d'Aspelt L-5740 FILSDORF

DI LORENZO Jérôme

FELIX Arnaud

c/o Carré Assurances 310 rue de Cessange L-1321 LUXEMBOURG

c/o Dexia BIL 69 route d'Esch L-2953 LUXEMBOURG T: 45 90 1 F: 45 90 20 10 contact@dexia-bil.lu www.dexia-bil.lu

BAUSCHERT Edgar c/o Gip International S.A. 7 am Scheerleck L-6868 WECKER T: 26 43 46 1 F: 26 43 46 22

CALDANA Marco c/o Farad International S.A. 49 boulevard Royal L-2449 LUXEMBOURG T: 26 20 22 81 F: 26 20 23 84 info@farad.lu www.farad.lu

CARL Enno BERNARD Pierre c/o Insurance Brocker’s Solution Europe 1 rue de l'Indépendance L-8021 STRASSEN

c/o Gamma Finance Insurance Broker S.A. 44 route d'Esch L-1470 LUXEMBOURG T: 26 34 00 74

CELLIER André BOIS Jean-Baptiste c/o Equatus Insurance Broker S.A. 5/7 rue Jean-Pierre Sauvage L-2514 LUXEMBOURG T: 26 00 80 70 F: 26 00 80 78

c/o Dexia BIL 69 route d'Esch L-2953 LUXEMBOURG T: 45 90 1 F: 45 90 20 10 contact@dexia-bil.lu www.dexia-bil.lu

BORCEUX Olivier c/o Analis S.A. 69 rue de Hobscheid L-8422 STEINFORT T: 26 30 54 14 F: 26 30 54 15

DÖRRIE Detlef CLAUDIN Antony c/o Kobelco Luxembourg S.A. 46 boulevard G.-D. Charlotte L-1330 LUXEMBOURG T: 26 20 16 12 1 F: 26 20 29 12

BOSQUEE Bernard c/o Finamore S.A. 117 route d'Arlon L-8009 STRASSEN T: 26 11 92 91 F: 26 11 92 94

BOSSICART Didier 25 route d'Arlon L-8410 STEINFORT T: 26 10 89 95 F: 26 10 89 96 dbossica@pt.lu

c/o Aktiv Assekuranz Makler GmbH 74 route de Luxembourg L-6633 WASSERBILLIG T: 26 74 18 0 F: 26 74 18 20

FONDU Marc c/o Diligentia S.A. 20 rue Michel Rodange L-2430 LUXEMBOURG

DUINSLAEGER Erik COLANGELO Angelo c/o Fides Europe S.à r.l. 61 avenue de la Gare L-1611 LUXEMBOURG

c/o Moneyclip Insurance Broker Luxembourg S.A. 7 rue Michel Thilges L-9573 WILTZ

CONDELLO Clemente

DUNKEL Paul

11 rue Mère Teresa L-8033 STRASSEN T: 26 11 96 38 F: 44 44 10

c/o AC D S.à r.l. 54 avenue de la Liberté L-1930 LUXEMBOURG T: 26 19 19 1 F: 26 19 19 20

FOX Jean-Damien c/o Inzegra Consultancy Services 4 rue Jean-Pierre Brasseur L-1258 LUXEMBOURG T: 44 86 78 fox@ics-courtiers.fr

FRANK Axel c/o Risk International S.à r.l. 241 route d'Arlon L-1150 LUXEMBOURG

DE BRAQUILANGES Patrick BUDDE Klaus c/o Gamma Finance Insurance Broker S.A. 44 route d'Esch L-1470 LUXEMBOURG T: 26 34 00 74

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c/o Nord Europe Private Bank S.A. 52-54 rue Charles Martel L-2134 LUXEMBOURG T: 45 45 22 1 F: 44 98 80 gestion@nordeuropebank.lu www.nordeuropebank.lu

EECKMAN Laurence

GEHLEN Manfred

c/o Invicta-Art S.à r.l. Int Insurance Brokers 245 rue de Rollingergrund L-2441 LUXEMBOURG T: 25 00 56 F: 26 25 90 56

c/o Nouvelles Assurances Société de Courtage 124 route de Stavelot L-9991 WEISWAMPACH T: 97 99 35 0 F: 97 99 57


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GENIN GUY c/o Hottinger & Cie 47 boulevard Royal L-2449 LUXEMBOURG T: 45 05 62 F: 45 05 63 hottinger.luxembourg@ hottinger.com www.hottinger.com

HOFFMANN Marc

GERAERTS Philippe

c/o AGN S.A. 145 rue du Kiem L-8030 STRASSEN

c/o Lux Life consulting 11 rue des Tondeurs L-9570 WILTZ

GIERES Pierrot c/o Media-Assurances S.A. 45 boulevard Pierre Frieden L-1543 LUXEMBOURG T: 26 35 59 58 05 F: 26 35 59 58 20 info@media-assurances.com www.media-assurances.lu

GILIS Philippe c/o A.J.I.L. C. & P. S.A. Consultants 21 Stawelerstrooss L-9964 HULDANGE

NELEN Hans c/o Global Assurance S.A. 11 avenue Guillaume L-1651 LUXEMBOURG T: 44 17 13 1 F: 44 61 13

HUBSCH Jean-Philippe c/o Assurances-Conseils Luxembourg 10A rue Henri M. Schnadt L-2530 LUXEMBOURG

HUDSON S. Jan c/o American-European Insurance Brokerage 208 Val des Bons Malades 4 r. Hoimesbusch L-5371 SCHUTTRANGE T: 35 07 55 1 F: 35 07 55 2 jan.hudson@pt.lu

c/o FB Brokerage Luxembourg S.A. 66 route d'Esch L-1470 LUXEMBOURG

c/o Gras Savoye Luxembourg 145 rue du Kiem L-8030 STRASSEN T: 46 96 01 300 F: 46 96 01 333

LOZIE Koen

NEUBERG Guy

c/o Aver Associates Luxembourg 18 rue des Sacrifiés L-8356 GARNICH

c/o Groupe Neuberg, Courtier d’Assurances S.A. 10 rue de Koerich L-8371 HOBSCHEID

MAGNUS Vincent

PAULET Rudy

c/o Altis Assurances S.A. 9 route des Trois Cantons L-8399 WINDHOF T: 26 10 81 33

c/o Adjutoris Conseils S.A. 18 boulevard Emmanuel Servais L-2535 LUXEMBOURG

PECCHINOTTI Carlo

JAGGI-MALOUBIER Katia 8 rue de la Chapelle L-8017 STRASSEN

GREDEN Roger c/o First International Broker S.A. 18 rue Michel Rodange L-2430 LUXEMBOURG T: 22 00 26 26 F: 22 00 26 62

NEPPER Gérard LOHEST Pascal

MARTIN Pierre 4 rue Jean Engling L-1466 LUXEMBOURG

KLATT Peter c/o Arcelor Insurance Consultants S.A. 20 rue Eugène Ruppert L-2453 LUXEMBOURG

MARTIN David John c/o Professional Investment Consultants 43 route d'Arlon L-8009 STRASSEN

GRUNDHEBER Rainer c/o Assekuranz AG 5 rue C.M. Spoo L-2546 LUXEMBOURG T: 29 71 01 1 F: 29 71 01 30

c/o IBG Versicherungsmakler S.à r.l. Maison 150 L-9991 WEISWAMPACH

8 op der Tom L-9760 LELLINGEN

c/o Assurgest S.A. 24-26 rue Jean Jaurès L-3490 DUDELANGE T: 51 93 16 10 F: 51 93 16 20 Raymond.Lang@ assurancesonline.lu

HAUFFELS Paul 29 rue de Bragance L-1255 LUXEMBOURG T: 25 36 99 F: 25 33 60 haufp@gms.lu www.hauffels.lu

LENFANT Daniel c/o Assurances-Conseils Luxembourg 10A rue Henri M. Schnadt L-2530 LUXEMBOURG

LEROUX Marc HEGER Olivier

PECCHINOTTI Marco c/o Dogi’Investment Strategy S.A. 11 rue Beaumont L-1219 LUXEMBOURG

LAMBORELLE Erny

LANG Raymond HAAS Norbert

c/o Dogi’Investment Strategy S.A. 11 rue Beaumont L-1219 LUXEMBOURG

c/o Circles Group S.A. 167 route de Longwy L-1941 LUXEMBOURG T: 26 45 87 92 F: 26 45 87 93

c/o Geplux p.a. Fiduciaire Vincent La Mendola 31 rue Albert 1er L-1117 LUXEMBOURG T: 26 97 64 60 F: 26 97 64 65

HENRY Christian

LEYSEN Marc

c/o Integra Consultancy Services 4 rue Jean-Pierre Brasseur L-1258 LUXEMBOURG T: 44 86 78 henry@ics-courtiers.fr

c/o Vanbreda Risk & Benefits 283 route d'Arlon L-8011 STRASSEN T: 46 54 03 1 F: 46 54 04 info@vanbreda.lu

MATHIEU Pierre c/o Nexus Assurances 67 rue Michel Welter L-2730 LUXEMBOURG T: +32 63 22 55 79 contact@nexus.be

PETITJEAN Eric c/o Ebica 46 avenue J.F. Kennedy L-1855 LUXEMBOURG T: 26 07 34 40 F: 26 07 34 49

MONCOUSIN Vanessa c/o Dexia BIL 69 route d'Esch L-2953 LUXEMBOURG T: 45 90 1 F: 45 90 20 10 contact@dexia-bil.lu www.dexia-bil.lu

PHILIPPE Dominique c/o Européenne de Courtage Luxembourg S.A. 63-65 rue de Merl L-2146 LUXEMBOURG T: 26 44 02 56 F: 26 44 03 31

MORES Jean-Marie c/o Dexia BIL 69 route d'Esch L-2953 LUXEMBOURG T: 45 90 1 F: 45 90 20 10 contact@dexia-bil.lu www.dexia-bil.lu

PIERSON Joël I.I.F.C. 27 rue des Écoles L-4551 NIEDERCORN T: 26 58 17 11

PIOLLET Alain MORVILLI Fabio 12 rue du Château L-7463 PETTINGEN T: 26 32 19 67

c/o Sofycil Management S.A. 10 avenue Guillaume L-1650 LUXEMBOURG

PIRET Thibaut MOUTSCHEN Eugène c/o Consult Life Europe S.A. Maison 150 L-9991 WEISWAMPACH

c/o C.A.P. S.A. 4 route de Longwy L-4830 RODANGE T: 26 50 34 15 22 F: 26 50 34 15 46


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PIROTON Albert STROHLE Armand

c/o Eschtari S.A. 25/3 rue de Blochausen L-1243 LUXEMBOURG

c/o Life Expansion S.A. 335 route de Thionville Résidence Calimera L-5884 HESPERANGE T: 26 20 24 08 F: 26 20 29 09

POOT-BAUDIER Idès c/o AON Luxembourg S.A. 19 rue de Bitbourg L-1273 LUXEMBOURG T: 31 72 35 F: 31 71 74

POTTEAU Filip c/o Fininsur Courtage et Conseil 22-24 boulevard de la Foire L-1528 LUXEMBOURG T: 26 38 34 55 F: 26 38 34 55 info@fininsur.lu

POUMAY Paul-Yves c/o Stratinvest Insurance S.A. 3 rue des Foyers L-1537 LUXEMBOURG

SAS Werner c/o First International Broker S.A. 18 rue Michel Rodange L-2430 LUXEMBOURG T: 22 00 26 26 F: 22 00 26 62

c/o Condor courtiers & Conseillers S.à r.l. 117 route de Strassen L-8009 STRASSEN T: 26 11 91 95

RANKI Timo 9B rue Principal L-6165 ERNSTER T: 26 33 28 77

c/o Atom Overseas Social Security S.A. 4 rue Jean Engling L-1466 LUXEMBOURG T: 43 56 81 F: 43 56 90 g.schild@atom-int.com

c/o Montesquieu & Associés S.à r.l. 10 rue des Capucins L-1313 LUXEMBOURG

SCHWEITZER Daniel c/o Schweitzer Luxemburg S.à r.l. 120 route d'Echternach L-1453 LUXEMBOURG T: 23 69 611 F: 23 69 61 32 info@schweitzer24.lu www.schweitzer24.lu

SEEN Albert c/o Suxes Life Insurance Brokers S.A. 10-12, rue de Medernach L-7619 LAROCHETTE T: 87 92 97 1 F: 87 82 97 26 suxeskey@suxeskey.lu

ROECKNER Martin c/o Gamma Finance Insurance broker S.A. 44 route d'Esch L-1470 LUXEMBOURG T: 26 34 00 74

VANDER DONCKT Christophe c/o Gras Savoye Luxembourg 145 rue du Kiem L-8030 STRASSEN T: 46 96 01 300 F: 46 96 01 333

c/o Sogecore S.A. 6B route de Trèves L-2633 SENNINGERBERG T: 34 68 66 1 F: 34 68 40

c/o Optimum Conseils S.A. 39 avenue Monterey L-2163 LUXEMBOURG T: 26 20 29 44 F: 26 20 29 45

ROTTEVEEL Joseph

SNYDERS Patrick

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VINASCHI Thierry c/o Assurances Consulting Courtage S.A. 26 rue Marguerite de Brabant L-1254 LUXEMBOURG T: 44 52 53 F: 45 60 47

77 avenue Victor Hugo L-1750 LUXEMBOURG T: 46 03 34 F: 24 11 46

WERY Francis c/o Atom overseas Social Security S.A. 4 rue Jean Engling L-1466 LUXEMBOURG T: 43 56 80 F: 43 56 90 f.wery@atom-int.com

WHITE Raymond VAN DE KERCKHOVE Lieven c/o C.R.M. Services S.A. 3 r. Thomas Edison L-1445 Luxembourg T: 26 43 02 55 1 F: 26 43 02 56

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WOLF Emmanuel VAN PEER Martine c/o Esofac International 37 rue Michel Engels L-1465 LUXEMBOURG T: 45 31 24 1 F: 45 07 43

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Claude Bertemes: «Ce job ne serait rien sans une flexibilité totale vis-à-vis du client».

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«Il ne faut pas avoir peur de questionner» Aux yeux de Claude Bertemes (Advantage), les relations entre un client et un prestataire doivent se nourrir d’échanges permanents. «L’équipe et sa polyvalence, c’est ce qu’il y de plus important dans notre travail au service de nos clients. Notre équipe de 47 personnes rassemble toutes les compétences, ce qui nous permet d’offrir un service complet, de maîtriser de gros dossiers, et donc d’apporter un conseil bien plus qu’un rôle d’exécutant». Claude Bertemes, production manager à l’agence Advantage, souligne cette dimension dans une approche de son métier, qui le met bien plus dans une fonction de consultant. En relevant aussi un aspect humain: «Notre équipe regroupe beaucoup de nationalités, et donc, autant de cultures différentes, ce qui nous permet de bien ressentir et de bien communiquer le meltingpot de la société luxembourgeoise. Sans oublier notre passé, forgé par la fusion de trois entreprises. Ces philosophies différentes ont été parfois difficiles à fusionner, mais c’est ce qui, aujourd’hui, fait notre originalité et notre force». Avec, aussi, l’aspect communication entre tous les acteurs d’un même dossier, du client donneur d’ordre au fournisseur. Un aspect primordial pour la réussite de tout projet. Le rôle de conseil s’avère ainsi essentiel, à la fois pour la réussite du projet du client, mais aussi parce que c’est, finalement, sur le bureau de Claude Bertemes que se mesurent la crédibilité et l’efficacité de l’agence. «Je vois aussi ma

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fonction comme la recherche de solutions, plutôt que de rester face à des problèmes que l’on se bornerait à répercuter auprès de nos clients et fournisseurs. Il ne faut pas oublier que le tissu économique luxembourgeois fait que très peu de clients disposent d’un service professionnel de communication. La taille réduite des entreprises fait qu’elles n’ont pas, ou peu, de notions des outils nécessaires à la communication. C’est là que nous devons les conseiller, et c’est là que se situe la mission clé du production manager». Cette mission de conseil se situe surtout entre l’account manager de l’agence et les fournisseurs. «Bien sûr, je gère pour l’account manager tout ce qui est commande et rétro-planning, je demande les offres et je vérifie le respect des délais, etc. Ça, c’est la partie exécution de mon job. Mais, dans tout ce processus, j’apporte aussi le conseil qui vient de mon expérience dans ce métier très spécifique. Il ne faut pas non plus avoir peur de questionner. C’est un travail de l’ombre, mais qui est déterminant pour le bon aboutissement du projet du client. Je pourrais, en caricaturant un peu, le résumer en trois mots: écouter, comprendre, réagir le plus vite possible. Il y a donc effectivement un côté exécutant, mais bien plus encore: une mission de consultant. Dans ma fonction, lorsque je vois que quelque chose n’est pas adéquat par rapport aux objectifs, je dois intervenir d’un point de vue très technique. Pour réussir ce tra-


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En quoi l'approche que vous avez de votre métier vous permet-elle de vous considérer davantage comme un consultant plutôt qu'un simple exécutant? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de cinq entreprises: Patrick Jost (Groupe CIP), Roland Dernoeden (Imprimerie Centrale), Yves Jeanbaptiste (Imprimerie Faber), Doris Bintner (Imprimerie et atelier graphique Reka) et Nicolas Buck (Victor Buck).

«Consultant ou simple exécutant? Le client est roi et choisit le rôle qu’il souhaite nous accorder».

PATRICK JOST ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ Groupe CIP

«À l’écoute du client: 45 employés pour conseiller et satisfaire»

vail de consultance, il faut en permanence s’intéresser au métier, à son évolution, être curieux. Et savoir que c’est chaque jour autre chose; c’est parfois stressant, mais c’est là toute la saveur, aussi, du travail. On apprend ainsi tous les jours, surtout lorsque l’on commet une faute, parce que rien ni personne n’est à 100% infaillible». Ce n’est dès lors pas un hasard si le mot «confiance» revient lui aussi dans la conversation, comme un leitmotiv. La confiance du client, bien évidemment. Mais tout autant la confiance du production manager d’Advantage en ses fournisseurs. «Cette relation de confiance s’est établie avec le temps. Elle permet de trouver, chez les fournisseurs, du conseil, et des coups de main si nécessaire. Certains clients proposent d’emblée l’un ou l’autre fournisseur, ce qui ne nous empêche pas de demander éventuellement d’autres offres. Parce que, si le prix est important, le service et la fiabilité le sont au moins autant. Il faut cibler la qualité avant le prix». Cela n’empêche pas Advantage de coller à l’évolution du marché et des techniques. Un travail global, discret, de confiance, où qualité, service et conseil riment aussi avec flexibilité. «Parce que ce job ne serait rien sans une flexibilité totale vis-à-vis du client». || Marc Vandermeir

«Disponibilité, réactivité et professionnalisme: voilà en quelques mots notre approche métier. Depuis 1986, nous répondons aux besoins de notre clientèle très diversifiée. Avant tout, nous parlons la langue du client: luxembourgeois, allemand, français, anglais, portugais et italien – le tout avec le moins de mots techniques possible. Il est important de comprendre les besoins et les contraintes du client. Pour ce faire, nous sommes à l’écoute par téléphone ou directement sur place. Une fois l’objectif cerné, à nous de réfléchir au problème et surtout de penser de A à Z. Ensuite, nous proposons des solutions «clé en main». Très souvent, des alternatives peuvent être proposées. Nous conseillons alors le client en expliquant les principales différences afin de bien le guider dans ses choix. Alors, consultant ou simple exécutant? Le client est roi et choisit le rôle qu’il souhaite nous accorder. Comme il y a tellement de valeur ajoutée que nous pouvons apporter – vu le niveau de formation de nos équipes et l’expérience acquise depuis des années – beaucoup de clients nous confient en effet des projets d’envergure. Même après 20 ans d’existence et 45 employés aujourd’hui, le groupe CIP reste une entreprise familiale, alliant cependant valeurs traditionnelles et technologies de pointe. Les cinq départements du groupe – dont celui de l’imprimerie – offrent une grande complémentarité et permettent ainsi de bien répondre aux besoins exprimés».

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En quoi l'approche que vous avez de votre métier vous permet-elle de vous considérer davantage comme un consultant plutôt qu'un simple exécutant? «C'est un processus éprouvé qui assure les étapes successives de préparation, de production et de diffusion des contenus sensibles des clients». ROLAND DERNOEDEN CEO Imprimerie Centrale

«Des services différents pour plus d’efficacité» À l’Imprimerie Centrale, l’engagement est tenu. La culture «orientation client» de la société est la garantie d’une qualité de service optimale. La rigueur appliquée à tous les stades de la production garantit que le produit ou le service sera réalisé tel que le client l’a souhaité, et livré au jour et à l’heure où il lui a été promis. Financial Services Autre orientation stratégique de l’entreprise: l’agrément d’agent de communication à la clientèle (PSF 29-1). Celui-ci autorise l'IC à proposer au secteur financier une gamme complète de services d’outsourcing. Ses 250 collaborateurs s’appuient à la fois sur les technologies informatiques les plus fiables et sur une plate-forme qui répond à des règles strictes de sécurité. C'est un processus éprouvé qui assure les étapes successives de préparation, de production et de diffusion des contenus sensibles des clients. Environmental responsibility D’importants clients, issus notamment du domaine financier, ont souhaité prendre leur responsabilité environnementale et la rendre visible en faisant réaliser leurs imprimés sur du papier dont le bois provient de forêts gérées durablement. L’Imprimerie Centrale, certifiée FSC depuis 2005, est la seule imprimerie du pays à pouvoir offrir ce service. Ce souci de préserver les écosystèmes forestiers a également été manifesté par Luxembourg et Grande Région – Capitale européenne de la Culture 2007, dont l’Imprimerie Centrale est le fournisseur officiel pour l’impression. Multilingual XML Experience Les correcteurs de l’Imprimerie Centrale maîtrisent toutes les langues officielles de l’Union européenne et les traitent quotidiennement selon la norme XML. Le savoir-faire XML permet une production de documents multi-plateforme et volume insensitive, ainsi que le développement informatique de systèmes documentaires sur mesure, où la cohérence multilingue est considérée comme un must.

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«Établir un partenariat avec le client favorise la confiance réciproque et le développement de solutions adaptées à son environnement». YVES JEANBAPTISTE RESPONSABLE DU DÉPARTEMENT DIGITAL Imprimerie Fr. Faber

«Apporter une valeur ajoutée en conseillant les solutions adéquates» «Le secteur de l'impression subit actuellement une mutation importante, tant au niveau technique que commercial. En effet, l'intégration des nouvelles technologies liées de très près au monde informatique nous oblige à orienter les investissements, également en terme de développement et d'intégration, et ce, dans une structure capable de s'adapter à toutes les demandes de nos clients. De plus, ceux-ci attendent de leur prestataire une approche globale par rapport à la production de leurs documents imprimés, de la conception jusqu'à la diffusion, voire jusqu'à l’archivage électronique, et c'est là que doit intervenir une analyse approfondie de toute situation. Cette analyse doit permettre de se faire une idée précise de ce que sera la solution optimale en fonction de l'environnement du client. Sur le plan commercial, la volonté de servir le client est en parfaite adéquation avec le rôle de conseiller, qui nous permet d'aider celui-ci à se concentrer sur son cœur de métier. La gestion du flux de documents, le traitement des informations venant de bases de données, la personnalisation dans la communication, savoir déterminer a priori quel sera le meilleur retour sur investissement par rapport à un mailing ciblé, demande une spécialisation et un environnement de travail de plus en plus pointu. Notre expertise et notre expérience acquise depuis plusieurs décennies permettent de nous positionner en tant que conseiller quelle que soit la technologie d'impression utilisée. Offset feuilles, impression grands tirages en continu, sérigraphie, impression digitale la logistique associée, sont autant de départements gérés en interne, et cette multiplicité de services est un outil indispensable qui permet de rendre la production des documents imprimés pour le client la plus efficace et la plus rentable possible».


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En quoi l'approche que vous avez de votre métier vous permet-elle de vous considérer davantage comme un consultant plutôt qu'un simple exécutant? «On ne sait jamais bien commander, que ce qu’on sait exécuter soi-même» Jean-Jacques Rousseau

DORIS BINTNER ADMINISTRATEUR GÉRANT Reka – Imprimerie et atelier graphique

«Penser à tout et ne négliger aucun détail…» «Fondée en 1936 et installée depuis 2001 à Leudelange, notre imprimerie est aujourd’hui forte d’une équipe de 25 collaborateurs hautement qualifiés et d’un atelier de production à la pointe de la technologie. Nous exécutons en moyenne 150 commandes par semaine, de la simple carte de visite au catalogue le plus sophistiqué, et ce, dans des délais imbattables avec un suivi qualité et couleurs à toutes les étapes. La clef de voûte de notre imprimerie est le service «saisie des commandes» qui doit penser à tout et ne négliger aucun détail. Le facteur temps étant devenu le facteur critique, le but suprême est de passer ASAP de la commande à l’exécution, job qui demande une très grande expérience … et où l’on continue tous les jours à apprendre. Faire bénéficier les clients de cette expérience devient capital, car seule une commande bien préparée permet de faire tourner les machines à plein rendement, avantage qui se répercute également sur les prix. Ainsi le client, qui en même temps qu’une exécution rapide exige une qualité très élevée, doit pouvoir se fier à son imprimeur, qui s’oblige à passer au crible le projet afin de détecter d’avance tout problème éventuel. Éplucher un projet d’impression se fait d’après grand nombre de critères spécifiques au monde de l’imprimerie et il est de notre devoir de guider nos clients vers d’autres choix s’ils s’avèrent plus adéquats ou moins coûteux. Investir tout de suite le temps nécessaire dans l’ analyse détaillée d’un projet d’impression et en clarifier tous les détails avec le client avant de passer en production est la seule garantie de pouvoir exécuter un travail avec succès dans le respect des coûts et du délai convenus. Bien conseiller et exécuter soigneusement vont de pair, engagement qui se voit honoré par la plus belle récompense qui soit: la fidélité de nos clients et un carnet de commandes bien rempli».

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«L’avenir appartiendra aux spécialistes qui pourront démontrer bien connaître l’environnement dans lequel évoluent leurs cibles».

NICOLAS BUCK DIRECTEUR GÉNÉRAL Victor Buck

«Imprimer: un métier d’avenir?» «Rares sont les imprimeurs qui peuvent se vanter d’avoir des ratios financiers alléchants, en rapport avec les investissements consentis et les risques inhérents à l’activité. La pression déflationniste poussera les grands groupes de l’Europe des 15 à délocaliser certaines de leurs activités vers des pays avec un cadre réglementaire plus souple et une main-d’œuvre, certes moins qualifiée, mais bien moins onéreuse. Ce processus de consolidation qui vise à réduire les coûts de production n’est pas une condition suffisante garantissant le succès à long terme. La survie d’un groupe tel que le nôtre ne pourra être garantie qu’à travers un processus de transformation visant à se différencier significativement de ses concurrents. Nous avons entamé ce processus de consolidation et de transformation de nos activités. L’essor de Victor Buck Services a démontré qu’une diversification avec une offre de services spécifique à un secteur particulier pouvait être créatrice de valeur pour tous les stakeholders. Il nous reste donc à nous inspirer de cette success story afin de trouver les nouvelles niches nécessitant des solutions très pointues à des problématiques de communication. Nous estimons que l’avenir appartiendra aux spécialistes qui pourront démontrer bien connaître l’environnement dans lequel évoluent leurs cibles. En d’autres termes, des consultants oui, mais des consultants pouvant aussi bien intégrer des compétences internes qu’externes afin de répondre aux besoins du client. La notion des alliances et des partenariats est critique et doit être intégrée dans ce type de réflexion. Voilà donc le défi qui nous attend et que nous sommes prêts à relever. L’organisation entrepreneuriale est celle qui cherche à identifier un changement profond dans un secteur, y répond et l’exploite en terme d’opportunité. Ceci équivaut à une bonne définition de ce que devrait être un consultant».


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NOUVEAUTÉS

Heures d'hiver Objets et idées, la rubrique Playtime de votre magazine fait le tour des dernières nouveautés et des tendances. Un entretien donnant la parole à Jérôme Grandidier, qui nous fait découvrir sa passion pour la magie, les nouveautés en matière de gastronomie, un aperçu en images du Club paperJam au Papila Aromarestaurant, la page Soyez comme un chef, les dernières tendances mode, design, bijoux, décoration…. Ce nombre de pages enrichi, avec plus de vitrines permet également de découvrir ce mois-ci un voyage au cœur de la ville envoûtante de Copenhague, en compagnie de Rachael Morgan, de DANSK, premier magazine de mode danois distribué dans plus de vingt-sept pays. Textes: Corinne Briault, Mary Carey, Jacques Demarque, Gilles Heizmann, Karine Touati

Dans l’euphorie Équivalent masculin du parfum du même nom lancé en 2005, Euphoria Men allie la fraîcheur d’une modernité pétillante à des notes riches et captivantes. Inspiré par la philosophie de la maison, la liberté de vivre son rêve, Euphoria pour l’homme offre une composition orientale aux accents enivrants. Le cocktail de gingembre et de poivre, la sensualité du patchouli et la douceur des accords de daim satiné lui confèrent un caractère inimitable. Une essence passionnante et une séduction toute virile emprisonnées dans un flacon élégant, œuvre de Calvin Klein et de Fabien Baron. Les deux créateurs l’ont souhaité comme l’incarnation du raffinement, avec des lignes claires et des contours arrondis. Façonné dans un verre épais, révélant le contenu aux légères teintes fumées, serti de métal argenté, il affiche une surface lisse et soyeuse. La gamme se décline en after shave, after shave balm, body wash, deodorant.

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Rêve de cristal Summum du luxe et du raffinement, les jumelles de poche Crystal Pocket associent le savoir-faire très mode de Swarovski à l’expertise de la technologie Swarovski Optik.

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Opéra, course de chevaux, ou simplement visites guidées… Cette nouveauté signée Swarovski est l’objet indispensable pour ne pas gâcher le spectacle et ne pas perdre une miette de ces manifestations. Exquises de raffinement, novatrices en matière d’optique et d’élégance, ces jumelles de poche Crystal Pocket bénéficient d’un design répondant aux plus strictes exigences ergonomiques, avec un grossissement de huit fois et un format très compact. Les lignes distinguées du boîtier confèrent un caractère exclusif aux Crystal Pocket, sertie d’une sélection de cristaux dont les facettes brillent d’un feu extraordinaire né de mille reflets éclatants. Comme tout a été prévu par la maison Swarovski, un superbe étui en cuir protège également le système optique et facilite le transport.

La lumière entre par la grande porte du 28 octobre au 31 décembre dans la boutique Formes et Couleurs à Metz avec une exposition exclusive, Lumin’ & Sens, accueillant des pièces exceptionnelles issues, entre autres, des collections de lustres de la Manufacture de Baccarat. Ce très beau lustre Zenith en cristal de Baccarat, revisité par Starck, est une des pièces qui seront présentées au public lors de cette exposition. Vous y découvrirez de même les modèles uniques issus des cristalleries et de l’heureuse association de Starck, Flos et Baccarat. Pour l’occasion, le magasin sera intégralement éclairé par ces créations. De nombreuses surprises et découvertes pour les amateurs de belles choses, mises en scène avec goût et talent par la boutique. À ne surtout pas manquer dans vos escapades de shopping du week-end! Plus d’information et contact sur www.formesetcouleurs.fr

Précieuse petite bête Que les arachnophobes se rassurent: cette petite bestiole est si précieuse qu’elle est inoffensive. Issue du bestiaire de la nouvelle collection Attrape-moi… si tu m’aimes de Chaumet, cette bague exceptionnelle signe une nouvelle tendance dans la haute joaillerie. En or gris, serti d’un saphir de sept carats, de saphirs roses et d’un camaïeu de saphirs mauves et de diamants, la bague-araignée se pose au doigt des précieuses avec la grâce d’un animal de contes et de mythes. Cette nouvelle façon d’envisager la joaillerie, avec audace et un zeste de provocation est, en soi, une petite révolution. Tentez l’expérience en vous rendant chez un dépositaire Chaumet, mieux qu’une thérapie, pour vaincre votre phobie par le luxe absolu.

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Balade à travers la Taïga Depuis ses débuts en 1993, la ligne Taïga redéfinit le style du businessman moderne. Les créations déclinées en gris Ardoise et brun Grizzli associent une pointe d'audace contemporaine à l’élégance classique. Louis Vuitton enrichit sa ligne de maroquinerie masculine, baptisée Taïga, de cinq nouveaux modèles, mêlant toujours élégance classique à fonctionnalité. La gamme est destinée aux hommes modernes, qu’ils soient en voyage d’affaires, au bureau ou simplement pour leurs loisirs. À une esthétique ultra sobre, les nouvelles créations associent le cuir Taïga à des lignes subtilement rétro et des détails inattendus, tels de gros éléments métalliques aux finitions palladium argenté. Le modèle Andrei (photo) complète la série des sacs de ville. Quintessence de la modernité raffinée, sa petite taille et sa forme carrée, avec sa bandoulière réglable et un simple rabat qui ouvre largement sur l’intérieur, sont ingénieusement conçues pour abriter, entre autres objets indispensables aux businessmen, une pochette de téléphone portable.

Plus douce est la Rumeur Près de 80 ans après la création du mythique Arpège, le nouveau jus créé par Lanvin se dévoile: Rumeur. Mystérieux, élégant et irrésistible, capturé dans un flacon dessiné par Albert Elbaz. Volutes fraîches et fruitées de pétales de magnolia, de jasmin et de lilas, du patchouli, du musc et de l’ambre pour le mystère envoûtant et une note sensuelle d’aldéhydes pour une légère inflexion vintage, à peine perceptible. Classée dans la catégorie des floraux musqués boisés, cette Rumeur-là, contemporaine et originale, laissera dans son sillage une émotion de séductrice.

Mélange des matières Depuis qu’il a fondé son premier atelier, Georg Bunz n’a eu de cesse d’explorer les possibilités qu’offrent les matériaux précieux pour la fabrication des bijoux. Aujourd’hui, il associe caoutchouc, platine et pierres dans des créations raffinées. Les bijoux s’animent et attirent les regards en arborant de nouvelles formes et de nombreux raffinements. Un esprit glamour, un design noble et sobre, la collection Bunz exhale l’esprit luxe. Les lignes sont épurées, et affichent des formes résolument douces. Comme à son habitude, la maison Bunz joue sur le mélange des matières, avec son matériau phare, le platine, qui confère à ses créations un caractère unique. Diamant taillé, pierres de couleur, platine et caoutchouc se déclinent sur des bagues, bracelets et colliers dans un style résolument chic pour des bijoux intemporels qui se portent aussi bien avec les vêtements de soirée qu’avec un jean.

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E N T R E T I E N — PA S S I O N S

«…Un côté enfantin mais toujours un moment privilégié…» Il y a dans la magie un échange, un retour, c’est comme une réunion de travail.

Jérôme Grandidier, quand cela a-t-il commencé? «Depuis tout petit, je suis fasciné par les magiciens et toutes ces choses inexplicables. Puis j’ai été très intéressé par tous les spectacles, j’ai eu envie de découvrir tel ou tel ‘truc’. Depuis quelques mois, j’ai voulu en savoir plus et développer ce que je sentais sommeiller en moi. J’apprends qu’il y a des tours à vendre! C’est curieux, expliquez-nous! «La magie est un monde très fermé. J’apprends donc que quelques tours sont à vendre et je trouve ça intéressant car je ne sais alors pas comment fonctionne par exemple un jeu de cartes qui se transforme. Alors, j’ai plongé avec la volonté d’aller plus loin et pendant un moment, je me suis heurté à un milieu clos. Vous savez que même les magiciens professionnels ne s’échangent pas les ‘trucs’! Alors, ils n’ont pas de contacts? «Oh, si! Ils discutent beaucoup, il y a des forums mais il est difficile d’y entrer. Il n’y a pas de carte professionnelle à proprement parler et d’ailleurs qui est amateur, qui est profession178

nel, il n’y a rien d’officiel en somme. Même sur les sites Internet dédiés au sujet, il n’y a pas de fuites! Ils expliquent les ‘routines’ (l’histoire accompagnant les actions pour effectuer un tour) et c’est, en fait, le plus important. N’est-ce pas la base du tour de magie, détourner l’attention? «Oui et bien comprendre son caractère. Faire apparaître et disparaître des cartes dans un jeu, c’est relativement facile avec de l’entraînement et du travail. Mais c’est nettement plus aisé avec des cartes ‘arrangées’. Ce qui est intéressant, c’est l’atmosphère, l’ambiance à créer autour de ces tours avec une belle histoire. On va captiver le spectateur, l’emmener à l’intérieur de cette atmosphère un peu privilégiée, alors, quelque chose se passe. C’est si facile… Un aspect psychologique important qui pourrait générer une intéressante application de cette passion dans l’exercice de votre profession? «En effet, ma personnalité est en phase avec cet aspect de la magie, car j’aime assez donner une impression de facilité, même dans ma profession. J’aime bien surprendre les gens, mon plaisir est de faire comme si les choses arrivaient naturellement, même après un travail de

préparation énorme. Lorsque nous sommes arrivés sur le marché, on nous a regardé avec un petit sourire amusé puis on a occupé une place de plus en plus importante… Vous nous dites que, tel un magicien, vous avez détourné l’attention? Le tour est réussi. C’est très amusant ce parallèle entre cette passion et votre profession. «Oui, tout est tranquille et hop!, il y a quelque chose qui se passe, ça me plaît bien. Vous avez dû consulter des ouvrages spécialisés. Si on veut s’intéresser à la magie, que faut-il lire? «J’ai pas mal lu, mais le problème dans les livres, c’est que ce n’est pas visuel. Dans la magie, tout est visuel. Aujourd’hui, on a les DVD avec lesquels on arrive bien à comprendre et apprendre à ses doigts les gestes à faire. Alors, on essaye et… on n’y arrive pas car il faut travailler des heures et des heures avant que non seulement ça marche mais que ça paraisse naturel. Voilà qui illustre l’étymologie de ‘prestidigitateur’, l’homme aux doigts agiles «Oui et pour cela, ce sont soit les cours privés, soit les vidéos ainsi que des centaines

Photo: Andres Lejona

«La magie n’est pas un Art, c’est le magicien qui en fait un Art» (Salvano), l’art de réussir à faire oublier qu'il y a eu trucage, afin que les spectateurs ne puissent jamais surprendre «un petit quelque chose qu'on ne sache pas mais qu'on a senti». L’homme des cavernes la pratiquait, les artistes du Moyen Âge exécutaient des tours de balle, de gobelets. En 1584, un livre est publié sur le sujet: La première partie des subtiles et plaisantes inventions et bientôt on parle de «physique amusante», de prestidigitation. Enfin, au 19e siècle, Jean Eugène Robert-Houdin ouvre les portes de l’âge d’or de l’illusionnisme, la passion en ce 21e siècle, de Jérôme Grandidier, directeur général de Sit Group et Dreamcar.


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d’heures de travail qui vous donneront le mouvement et le petit geste qui paraît naturel. Cette démarche est intéressante. Il faut préciser que la magie doit rester secrète. Vous faites un tour entre amis et aussitôt: ‘mais comment as-tu pu faire, il y a un truc?’. Il faut enchaîner et conserver cette atmosphère magique. La règle est de ne pas dévoiler le secret, ‘les bouts de ficelle’ car les dévoiler casserait la magie. Ratez-vous des tours à l’instar de Garcimor dont c’était la spécialité? «On m’appelle comme ça lorsque je rate (rires). Je les essaye chez moi avec mes proches comme premiers spectateurs et forcément au début, il y a quelques ratés. Mais je ne suis pas encore tombé sur des tours techniquement très compliqués. C’est toujours très simple, raison de plus de ne pas révéler le secret. Souvenir d’un raté spectaculaire? «Oui, spectaculaire et douloureux! En préparant un numéro, il y a quelques semaines, deux aimants se sont réunis violemment et, voyez-vous, les traces sont toujours apparentes! À l’inverse, un tour qui déclenche les applaudissements? «Le Magic Buggy, cette malicieuse petite voiture, marche bien ainsi que la Lévitation de la rose. Mais les plus classiques Trois cordes et Le foulard magique ont toujours autant de succès.

Un magicien dont vous aimeriez être l’élève? «Houdini, bien entendu mais j’aime beaucoup ce que fait Gaétan Bloom. N’étant pas très doué en manipulation, il doit trouver de nouvelles techniques, de nouvelles routines. Il a inventé des tours extraordinaires. Il est ingénieur, c’est un personnage très attachant. Pour l’anecdote, une Espagnole fait beaucoup parler d’elle en ce moment avec un numéro de mouchoirs qu’elle fait disparaître pour terminer entièrement nue à la fin! Alors là, on continue à rêver. À propos de rêve, vous avez une autre société qui s’appelle Dreamcar. «Dreamcar est mon autre passion, celle de la voiture d’exception. Ferrari, Porsche, Lamborghini, Aston Martin me faisaient en effet rêver. L’idée fut donc de créer une société afin de faire essayer à ceux qui partagent ce rêve, tous ces modèles. Nous changeons nos véhicules très régulièrement et avons actuellement une Ferrari 430, une Aston Martin, une Porsche Cayman S, une Lamborghini Gallardo cabriolet et une Corvette C6. Nous recevons une Ferrari cabriolet en décembre et une Porsche turbo début

2007. On ne peut pas seulement rêver, il faut qu’à un moment donné, le rêve devienne réalité, que ça se concrétise. C’est magique d’aller commander une voiture chez le concessionnaire Ferrari. Comment faire pour se retrouver dans le baquet de ces voitures mythiques? «Nous organisons une sortie d’une heure trente, style ‘gentleman driver’, le but n’étant pas de faire une course mais d’être au moins une fois dans sa vie au volant de ces voitures, un moniteur à ses côtés. Nous avons eu ce weekend un passionné de 86 ans! Nous vivons tous ensemble des moments extraordinaires semblables aux tours de manège de l’enfance. Le plaisir est encore plus intense en le partageant. Nous allons pouvoir proposer cet événement dans toute l’Europe grâce à l’acquisition d’un camion pouvant transporter cinq voitures. De nouveau le magicien qui tire de son chapeau… pardon de son camion, le rêve et le merveilleux? «Oui, c’est un réel moment précieux que les participants garderont en mémoire toute leur vie. J’ai réussi à réaliser ma passion, conduire toutes ces belles voitures et la magie prend un peu le relais en me faisant moi-même rêver et en faisant rêver les autres. Avec la magie, j’ai trouvé quelque chose me permettant de continuer à découvrir, à travailler, pour partager avec les autres des moments rares qui font que la vie vaut d’être vécue». || Propos recueillis par Jacques Demarque

Vous avez dit tout à l’heure qu’on pouvait acheter des tours? «On les trouve dans les magasins spécialisés. On vous explique comment faire le tour, avec les instructions écrites et une démonstration, ce n’est pas très cher. Il y a aussi bien sûr les jeux de cartes ‘préparés’.

Quatre tours de magie coups de cœur

Jusqu’à maintenant, nous avons parlé de tours simples et ne faisant pas appel à des accessoires sophistiqués. Pensez-vous aller un jour jusqu’aux mystérieuses boîtes à découper le cobaye par le milieu? «C’est un matériel difficile à transporter et à mettre en œuvre. Il faut beaucoup de temps de préparation. Ce qui me plaît le plus c’est d’avoir

Magic Buggy Cette petite voiture va miraculeusement trouver pour vous la carte choisie.

Jérôme Grandidier est directeur général de Sit Group et de Dreamcar. www.sitgroup.com, www.dreamcar.com

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trois ou quatre jeux de cartes sur moi. Je suis intéressé par le côté rencontre et le ‘close-up’ me va bien, réunion de cinq ou six personnes. Il y a un échange, un retour, c’est comme pour une réunion de travail. Il y a dans la magie un côté enfantin mais toujours un moment privilégié et j’aime partager ce moment avec quelques-uns.

Foulard magique Rien dans les mains, rien dans les poches, mais enfin, d’où sort-il ce foulard?

Les trois cordes Elles étaient de différentes longueurs. Mais non… illusion! Les voilà semblables.

Lévitation de la rose Un élégant ballet aérien qui laisse le spectateur intrigué et admiratif.


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at home Nos restaurants sont renommĂŠs pour la qualitĂŠ de leur cuisine et le raffinement de leur dĂŠcor. Notre nouvelle formule ÂŤThaĂŻ Dining at HomeÂť vous permet de retrouver la mĂŞme qualitĂŠ dans les dĂŽners que vous organisez pour vos amis chez vous Ă la maison. Demandez-nous conseil.

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… Noir pour les hommes Définitivement masculine, sportive, la J12 Superleggera de Chanel se décline dans une nouvelle version. En 2006, le modèle créé par Jacques Helleu de la J12 Superleggera voit noir. Proposée en mat, avec un bracelet en caoutchouc ultra léger articulé noir, associé pour la première fois à une boîte en céramique noire microbille, elle adopte définitivement un look mat élégant. De 45% plus léger qu’un J12 Chronographe en céramique, le cadran du nouveau modèle est argenté et bénéficie d’une finition satinée avec des chiffres noirs et d’un chronographe deux compteurs en céramique et aluminium d’un diamètre de 41 mm. Le fond de la boîte en aluminium dispose d’un disque central en saphir noir dévoilant les inscriptions Chanel Superleggera. Photo: Chanel Horlogerie

Couleur pour les femmes… Avant-gardiste, constamment à la recherche de design et de couleurs innovants, la marque Rado se jette dans une nouvelle aventure. S’inspirant des terres de la Savane, de la chaleur des forêts tropicales ou de la puissance des volcans, elle lance le modèle Sintra Nature. Audacieuse, cette ligne met en osmose le matériau de prédilection, la céramique high-tech, avec l’esprit créateur de la marque. Le bracelet-montre puise son origine dans les forces de la nature. Le modèle dispose d’une boîte en céramique noire, qui ne se raye pas, rehaussée, selon les deux grandeurs proposées de 40 ou 48 pierres précieuses, en trois tons bien distincts. Le brun rappelant les terres de la Savane avec un bracelet en galuchat, le modèle orné de tsavorites rappelle à sa propriétaire les jungles verdoyantes, la version sertie de rubis s’inspire de la puissance et de la passion de la lave des volcans. Le cadran laqué noir est décoré de quatre diamants et permet une lecture aisée de l’heure, le plus grand modèle possédant une fenêtre indiquant la date. Trois modèles tout en sensualité pour les femmes osant la différence.

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Un cocon de bienfaits Homme ou femme, les premiers froids agressent votre peau. Elle tiraille, se déshydrate. Les douches n’arrangent rien. Les soins du corps ne sont plus l’apanage des femmes. Ce petit cocon en forme de crème pour le corps, baptisé Confort Extrême par Sisley, est un véritable soin réparateur naturel, à base de beurre de karité, de glycérine végétale et d’huiles essentielles de plantes. Ce baume s’applique à tout moment, sur toutes les peaux «en état d’urgence». Traitée et réparée, la peau retrouve sa souplesse, pour votre plus grand confort. La peau est lissée, comme neuve, prête à défier l’hiver. À essayer.


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Combinaison gagnante Afin de traverser l’hiver en gardant bonne mine, Méthode Jeanne Piaubert innove en associant au travers du masque Dual peeling Certitude Absolue, deux modes d’exfoliation spécifiques pour un gommage à l’effet peau neuve immédiat. À toutes celles qui ont envie de donner un bon emplâtre aux rides qui les froissent, Méthode Jeanne Piaubert lance le tube de l’année. Il associe une crème blanche et onctueuse riche en enzymes de fruits et un gel vert lumineux, enrichi en microbilles exfoliantes. Cette association permet ainsi d’agir en profondeur et d’éliminer en un geste les cellules mortes en surface. Appliqué comme un masque, le Dual peeling lisse la peau, gomme rides et ridules et redonne au visage toute sa vitalité et son éclat. Le duo s’utilise une fois par semaine, les résultats s’intensifiant au fur et à mesure des utilisations. À vos masques!

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Courir chez soi

La sobriété d’un boîtier rond et l’élégance d’un cadran épuré sont souvent le secret d’une belle montre, intemporelle, bien au-delà des modes et des tendances. La Calatrava Clous de Paris de Patek Philippe en est un très bel exemple.

Cet hiver, Intersport lance une nouvelle gamme d’appareils de musculation permettant d’aménager une mini salle de sport à la maison. Des indispensables pour travailler tous les muscles de façon régulière.

Patek Philippe fut pendant longtemps une marque un peu confidentielle, réservée aux amateurs éclairés de très belles horlogeries. La Calatrava est, à ce titre, une des montres les plus emblématiques du style de la marque. Un profil extra-plat, un mouvement mécanique avec une réserve de marche de 44 heures, cette très belle montre est en or jaune, gris ou rose avec un bracelet en alligator grandes écailles carrées, noir brillant, boucle à ardillon or jaune, gris ou rose assorti. Classique, mais infiniment élégante.

Se dépasser, faire de la course à pied sans pâtir du mauvais temps et sans sortir de son salon… Au nombre des éléments de la nouvelle gamme initiée par Intersport, le tapis de course Power Run 1750 HRC Energetics combine de nombreux avantages. Cet appareil de cardiotraining stimule le système cardio-vasculaire et cible efficacement le bas du corps: fesses, cuisses et mollets. Il permet des entraînements évolutifs avec des vitesses de pointe à 16 km/h grâce à son moteur puissant et à sa large surface de course. Un réglage du degré d’inclinaison permet également de simuler des parcours plats ou vallonnés, et la mémorisation de dix programmes offrant la possibilité d’en personnaliser deux selon son profil. Le tapis de course est en outre équipé d’un système de pliage rapide et sécurisé pour un rangement efficace de l’appareil.

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Rachael Morgan, executive editor of DANSK Magazine, Denmark’s first international fashion magazine, distributed in more than 27 countries around the world. Jeg læser paperJam i København – Swedish

T R AV E L L I N G

København – the “big little city” This month’s invited travel guide, Rachael Morgan, takes us on a tour of the cosmopolitan Danish city that has become synonymous with style. Scandinavia’s largest city is one of Europe’s oldest and most vibrant capitals. “Copenhagen is something of a dichotomy,” says this month’s “travelling” guest, Rachael Morgan. “A big, little city. With only 2 million inhabitants it is dwarfed by other European capital standards – yet it feels much bigger. Although it is one of the most expensive places to live in the world. it is full of cheerful and (relatively!) cheap things to do and see. With an impossible language that sounds like you have swallowed a snail, the Danes aren’t the most forthcoming of folk, but are certainly welcoming.” As executive editor of DANSK Magazine, where she is, “responsible for running the magazine in its entirety - from editorial content to advertising, distribution and everything in between and beyond!” it would be easy for Rachael to claim that she is too busy to take us on a virtual tour. Not so. She is only too willing to paint a personal portrait of the city that is as well known for its beautiful maidens as it is for its little mermaid. The best way to get a real feel for any city is to walk around. “Most places are within walking or cycling distance. With more than 20,000 different plants, and a 16 metre high Palm House conservatory, the Botanical Gardens is a real oasis in the city, and is equally beautiful in winter as in summer,” says Rachael, who lives only a stone’s throw away and often likes to take a stroll there. A botanic garden has existed in the city since 1600 and is now a part of the University of Copenhagen (+ 45 35 32 22 22, Oester

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Farimagsgade 2B, www.botanic-garden.ku.dk). The huge greenhouses were built in the period 1872-4 by J. C. Jacobsen, the founder of the Carlsberg Breweries. There is also a shop and a Garden Café with variable schedules according to the season, so check in advance. A pit stop not to be missed is Denmark’s most visited and internationally renowned museum, the Louisiana Museum of Modern Art. “It has a superb location overlooking the Sound, 6 to 8 exhibitions of an international standard annually and is especially cool for kids, as there is an area dedicated exclusively to children, where they can unfold their creative talents,” Rachael says. Situated on the North Zealand coast in a spacious old park, one can see Sweden across the Sound. Should you be visiting at the right time, she recommends the Keith Tyson exhibition, “Large Field Array”, which is on from 14 October 2006 until 14 January 2007. The museum bills the show as “a mixture of lunatic

laboratory humour and information at the hyperlevel”. The description alone is intriguing. A lesser-known cultural venue is the V1 Gallery, which Rachael says, “regularly holds ‘art parties’ where the Copenhagen cool hang out and view equally cool national and international art. It’s a good location, in the vibrant Vesterbro area, for the contemporary art scene.” V1 Gallery (+ 45 33 31 03 21, Absalonsgade 21 B, www.v-1.dk). Perhaps you would like to try something a little out of the ordinary? A special event occurring on 5 November is the hubertusjagt (www.hubertusjagt.dk), the annual hunt, “which attracts more than 40,000 people to the lush green forest of Dyrehaven. It’s a controversial subject in many countries, but the open-minded Danes take it in their stride and meet up in the thousands to see the hunt.” A new shopping Mecca in Copenhagen’s city centre that Rachael is looking forward to checking out will open mid October. “Housing 25 shops,


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galleryV1©

Botanical Gardens Copenhagen © Charlotte Irene Pedersen

16.10.2006

©Canal+ Image UK Ltd.

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The Botanical Gardens Oester Farimagsgade 2B + 45 35 32 22 22 E-mail: bothave@snm.ku.dk www.botanic-garden.ku.dk

Tivoli Gardens The Paul is one of 38 bars and restaurants Park hours are variable. Check in advance. Tivoli A/S Vesterbrogade 3 +45 33 15 10 01 www.tivoli.dk

Illums Bolighus Amagertorv 10 +45 33 14 19 41 www.royalshopping.com

Photo: Mikkel Tjellesen

gallery V1 Opening hours: Wed-Fri 2pm-6pm Sat 12pm-4pm or by appointment www.v-1.dk

©Copyright The Paul

Flea Market ©The Forum

Louisiana Museum of Modern Art Starlight - 100 years of film stills 13.10.06 – 25.02.07 www.louisiana.dk

Copenhagen Forum Flea Market at Bella Center 11.11.06 – 11.12.06 Opening hours: 10 am - 5 pm Center Boulevard 5 Adults: DKK 30 Children up to 12 free www.forumcopenhagen.dk

including Danish fashion darlings Malene Birger and DesignersRemix, as well as international chains such as Urban Outfitters and Agent Provocateur, Galleri K will offer cosy, easy shopping in the city centre.” It will be situated in an area that already has a great range of cool shops including the lingerie shop Tekinoktay, Kartell, Hay. Some of the world’s most appealing cities have stores that are considered institutions, but there are only a few that have garnered such accolades as, “a cultural journey in interior design” such as Copenhagen’s Illums Bolighus (+45 33 14 19 41, Amagertorv 10). “This is the place to find Scandinavian and international design at its best,” raves Rachael. “Three floors of interiors to tantalize your senses and make sure your VISA card isn't out of a job!” In the 1950s, travel writer Temple Fielding wrote of the store, “It is the only shop in the world which can truly call itself the home of modern living….”

Ahead of its time, yet also a tradition, Illums Bolighus is a must. When it is time for a drink, Rachael suggests K Bar (Ved Stranden 20 +45 33 91 92 22). “Specializing in Martinis (no less than 13 varieties) K Bar is a lounge that serves an abundance of delicious cocktails in a relaxed atmosphere. The owner Kirsten knows her trade and is considered one of the leading cocktail bartenders in Copenhagen.” For top level dining, Rachael recommends, The Paul (+45 33 75 07 75 / Fax: +45 33 75 07 76, Vesterbrogade 3, info@thepaul.dk). “Paul Cunningham opened The Paul in 2003. Situated inside Tivoli Gardens the restaurant has secured a place in the Michelin Guide for 3 consecutive years and offers Copenhagen's ultimate dining experience. It doesn’t come cheap but the food and total dining experience are well worth every penny. If your budget doesn’t stretch to dining at The Paul, Paul has recently completed his third cookbook – enabling you to take his fantastic culinary creations home with you.”

So you’ve eaten extremely well and now you feel energized to sample the Copenhagen nightlife? Rachael recommends Vega (Vega Natklub, Fri – Sat. 11pm – 5am. Age requirement 20 years. Enghavevej 40, www.vega.dk). The nightclub is part of the VEGA House of Music and dates back to 1956. The house’s originality creates a unique atmosphere with dark wooden panelling, mahogany floors, friezes, and many original details. “Vega will house the next launch party for DANSK Magazine in November, co-hosted by MTV, the day before the European Music Awards will be held in Copenhagen.” Looking for a special place to rest your travel weary head on pristine pillows and crisp cotton sheets at the end of the day? Rachael proposes the Hotel Skt Petri (+45 33 45 91 00, Krystalgade 22, www.hotelsktpetri.com), dubbed as, “Copenhagen’s coolest hotel.” The furnishings are sleek, comfortable, and elegant. “The resident bar, Bar Rouge, which has an informal, cosy atmosphere and guest DJs at weekends is a good place to hang out – whether you are a guest at the hotel or not. Skt Petri has its finger on the international hotel scene pulse and is constantly updating and refining its activities to suit growing trends.” So there you have it. Cool weather. Warm People. It all sounds too impossibly good to resist… || Mary Carey

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Soyez un Chef avec… Fabrice Digne, du restaurant le Digne des Gourmets (à Bascharage), nous propose...

...l'escalope de foie gras grillée, figue rôtie et tuile craquante aux mendiants Ingrédients pour 4 personnes: 8 escalopes de foie gras 100 g. de beurre, à diviser en deux parts égales de canard d'environ 4 pièces de badiane 50 g. chacune ou d'anis étoilé 4 figues de France 2 bâtons de cannelle 1/2 l. de porto rouge 2 gousses de vanille mesclun de salade

Pour la tuile: 50 g. de beurre clarifié 50 g. de blanc d’œuf 50 g. de farine, fleur de sel, compote de figues brisures de noix et de pistaches

Photo: Andres Lejona

Tailler 8 belles escalopes dans le lobe de foie gras. Réserver au frais. Préparer l'appareil à tuile en mélangeant le blanc d’œuf, la farine, le beurre clarifié tiède et la compote de figues. L’étaler en couche fine sur une plaque à l'aide d'une spatule. Y déposer la fleur de sel, les brisures de noix et de pistaches en pluie. Cuire au four quelques minutes à 180°C. Rôtir les figues au four avec 50 g. de beurre. Ajouter la vanille, la cannelle, une pincée de sucre et la badiane. Arroser régulièrement avec le jus de cuisson. Flamber le porto. Laisser réduire pour lui donner une consistance sirupeuse. Ajouter 50 g. de beurre en fouettant. Quadriller les escalopes de foie gras sur le grill. Assaisonner et finir de cuire au four quelques minutes. Dresser les figues sur l’assiette. Disposer les escalopes de foie gras en les superposant légèrement. Les arroser avec le jus de cuisson des figues. Finir en ajoutant les tuiles aux mendiants et la sauce au porto.

Restaurant Digne des Gourmets 1, rue de la Continentale (Bascharage) Tél.: 50 72 86

Son vin préféré: Bordeaux, Pauillac Son restaurant préféré: Le Clairefontaine, à Luxembourg

à table: Un vent nouveau souffle sur les bords de la Moselle. Joël Schaeffer, ancien représentant du Grand-Duché pour le Bocuse d'or, a enfin son affaire à lui. Il a repris les rennes du restaurant Paulus à Mertert et on s'en félicite. Cuisine inventive, prix raisonnables, accueil soigné, équipe jeune et motivée soudée autour du jeune chef: le carré magique. Une très bonne surprise. Pourvu que ça dure! Restaurant Joël Schaeffer 1, rue Haute (Mertert) Tél.: 26 71 40 80 restjoel@pt.lu 186

Pasquale Procida qui a fait les belles heures du Pomodoro à Roeser, a décidé de partir vers de nouveaux horizons. Il s'est installé derrière les fourneaux de l'ancienne Altavista Arena de Bertange. Changement de philosophie dans cet établissement habitué aux pizzas et autres paninis. La carte se veut le parfait reflet de la variété de la cuisine italienne. Un pari qu'il nous tarde de vérifier. Squisito 1, rue Beim Schlass (Bertrange) Tél.: 26 11 95 30

C'est une ouverture qui n'a pas fait beaucoup de bruit au courant de l'été et c'est bien dommage. À la fois bar, restaurant et bientôt discothèque, le hi+lo réussit à nous séduire. Alexandre Catoire, le maître de la cuisine, n'y est pas étranger. Il a composé une carte alléchante, reflétant la saison et la tendance du moment. Pensez à réserver à l'étage pour profiter d'une atmosphère cosy. hi+lo 26-30, rue de l'Eau (Luxembourg) Tél.: 26 26 21 36

Eli Bahbout a mis tous ses oeufs dans le même panier. L'elikatessen, anciennement rue Louvigny, a récemment intégré le complexe de l'Olivier. Le personnel ainsi que le mobilier ont suivi la même direction. L'endroit devient le pendant décontracté de la Cime, le restaurant voisin. On y propose la cuisine méditerranéenne qui avait fait le succès de l'adresse du centre-ville. elikatessen 140 A, route d'Arlon (Strassen) Tél.: 31 36 66 www.hotel-olivier.com



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Michel Gits (Gam Consult)

Martial Mernier (Talk Finance)

Serge Louis Alvarez (SLA)

Francis Gasparotto (Tempo)

Vanessa Gourdange (Tempo)

Céline Hornung (CC Make Up)

François Valdivieso (Delhaize)

Florence Reinson (paperJam)

Aurelio Angius (Tempo)

Fernand Hornung (Unicorn)

Valerio D’Alimonte (Mudam)

Rachel Gaessler (1,2,3 Go)

Alexandra Meziane (FRS)

Mike Koedinger (Mike Koedinger Éditions)

Jacques Demarque (Explorator)

Corinne Berlocher (Papila)

Netty Thines (Mediation)

Sandra Leidner (Papila)

Delphine François (Mike Koedinger Éditions)

Photos: Étienne Delorme

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Le club paperJam invité par…

… Papila Aromarestaurant C’est «au cœur de l’Europe» et sous un ciel d’été indien que nous accueillons les invités de notre premier Club de rentrée. Le sourire et la bonne humeur de Sandra Leidner, gérante associée et de Corinne Berlocher, project manager de Papila, donnent rapidement le ton d’une soirée joyeuse et détendue. Le Pol Roger brut accompagné de délicieux amuse-bouche réveille nos papilles et nous pénétrons dans l’univers aromatique de Papila à l’environnement confortable et paisible. Ludovic, assistant d’Albert Sarazin, accompagne de ses pertinents commentaires la succession de mets et de vins servie par une équipe discrète mais efficace et préparée par le chef de cuisine Alain Hostert. Nous débutons avec la variation autour de l’olive, en soupe avec une bruschetta de tomate marinée, en glace et une verrine d’artichaut et espuma, accompagnée de gambas panées. D’Australie, le chardonnay d’Arenberg The Olive Grove, un 2004 à la robe d’un jaune paille soutenu, révèle une belle finesse d’arômes d’agrumes et de poire. La tomate sera le sujet du risotto qui est conjugué aux tomates confites et accompagné de fines tranches de magret de canard poêlées, roquette et copeaux de parmesan. Excellent accord avec le Dolcetto d’Alba 2003, piémontais à la robe rubis, nez de fruits rouges, rond et long en bouche. La perche de mer, farcie au thym, champignons, tomates est accompagnée de pommes sautées aux oignons nouveaux et mariée au sauvignon blanc Constantia Steenberg 2005, herbacé et déjà racé. En conclusion, la mousse de chocolat blanc avec orange et mousse de chocolat noir épicée fera briller les yeux des gourmets gourmands, étonnés par l’élégant vin de liqueur tannat muté, château d’Aydie 2003. || Jacques Demarque 188

Papila Aromarestaurant 1, place de l’Europe (Kirchberg) tél.:26 68 78 88 fax:26 68 78 89 info@papila.lu www.papila.lu



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Nous avons choisi de la publier chaque mois. La société éditrice de paperJam est détenue indirectement, par une participation excédant 25 pour cent, par Mike Koedinger, éditeur indépendant domicilié au Luxembourg. Le conseil d’administration est composé par Mike Koedinger (président), la société Tempo ainsi que la société Mike Koedinger Management s.à.r.l. La direction générale et la gestion journalière sont de la responsabilité de Mike Koedinger.

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Marc Alison, Corinne Briault, Jacques Demarque, Alain Ducat, Gilles Heizmann, Christelle Néant, Karine Touati, Carole Tisaurin, Marc Vandermeir Laurent Antonelli (Blitz), Julien Becker, Éric Chenal (Blitz), Luc Deflorenne, Étienne Delorme, Bruno Dovifat, David Laurent, Andres Lejona. Plonk & Replonk

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO paperJam décembre 2006

Dossier: Immobilier

GRAPHISME Direction artistique Mise en page

Isabelle Ney et Stéphanie Simon B95211 LU 197 914 67 Conformément à l’article 66 de la loi de 08.06.2004 sur la liberté d’expression dans les médias, la présente mention est obligatoire «une fois par an, au premier numéro diffusé».

Les six finalistes du Prix de l’Entrepreneur 2006 www.creativehothouse.com paperJam – édition novembre 2006 Ce numéro est paru le 20 octobre à 20.000 exemplaires. Il a été édité et imprimé au Luxembourg.

Directeur de la publication

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R É G I E P U B L I C I TA I R E Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux Directeur associé Directeur commercial Assistante commerciale et marketing Chargée de clientèle paperJam Chargée de clientèle Explorator Administrateur délégué TEMPO S.A. Administration RC TVA intracommunautaire 190

(+352) 29 66 18 (suivi de l’extension) (+352) 26 29 66 20 info@tempo.lu www.tempo.lu BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie Aurelio Angius (-35) aurelio.angius@tempo.lu Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Christine Biscegli (-32) christine.biscegli@tempo.lu Vanessa Gourdange (-37) vanessa.gourdange@tempo.lu Anne-Catherine Breit (-34) anne-catherine.breit@tempo.lu Mike Koedinger (-21) mike.koedinger@tempo.lu Isabelle Ney et Stéphanie Simon B95212 LU 197 915 68

- Après la relative stagnation en 2004 et 2005, comment le marché a-t-il évolué en 2006? Quels sont les principaux immeubles de bureaux livrés ces derniers temps? Et quels sont les gros projets en cours? - Présentation des nouvelles techniques de construction d’immeubles, sur fond de développement durable. - Le point sur le marché des fonds immobiliers, une opportunité de développement pour l’industrie des fonds d’investissement au Luxembourg. Prochaine parution: 17 novembre 2006 Clôture publicité: 3 novembre 2006


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GUNNAR THORODDSEN MANAGING DIRECTOR LANDSBANKI LUXEMBOURG S. A .

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1 | Seating My office has been designed along Feng Shui principles. The Icelandic designer Valdis Vilfilsdottir selected a careful mix of natural materials and Scandinavian designed furniture, in order to provide a clean, simple working space in keeping with the original character of the building, which is a converted farmhouse. These Fritz Hansen sofas were originally designed by the Dane Arne Jacobsen back in 1958. Even though the design is almost 50 years old, the pieces have an amazingly contemporary feel. 2 | Table From Artifort (Dutch) 3 | Desk chairs These are American design, also from 1958 and designed by Eames. 4 | Desk This is a piece from Renz in Germany. It is solid and spacious and totally in keeping with the natural materials in my office. 5 | Lighting The lamps are once again Danish, originally designed by Poul Henningsen in 1924, another timeless classic. 6 | Art The artworks are photographs of Iceland by Pall Stefansson. 192

Photo: Andres Lejona

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INDEX

Organisations citées 529 entreprises et institutions ont été citées sur les 196 pages dans cette édition. Les noms de personnes et de produits ne sont pas repris. La mise en gras indique les sociétés et institutions qui sont annonceurs dans cette édition.

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1,2,3 Go 78, 188 A.P.E.M.H. 74 ABBL 36, 42, 84, 100 ABI Informatique 70 ACA 140 Ad Ultima 103 Addedvalue 112 Adecco 10 Adem 52 Adidas 103 Admin. de l’Environn. 130, 138 ADR 72 Advantage Comm. 112, 168 Aéroport de Luxembourg 110 Agence européenne pour l'environnement 130 Ahrend 103 Air France 103 Ajilon 103 er Albert 1 187 ALCO 66 ALD Automotive Luxembourg 100 ALEBA 42, 140 ALFI 78, 92, 100, 103 Allgemeiner Handwerkermeisterverband 114 Alpheus Solutions 92 Alter Domus 103 Amazon.com 16 Amcham 68 Apax Partners 20, 26, 36, 65, 152 Arcelor 52, 76 Arthur D.Little 103 Artifort (Holland) 192 Assura 64 Aston Martin 178 AT&T Europe 103 Atelier d’architecture Beng 56 Atisreal Luxembourg 103 Atoz 54, 113 Auchan 132 Audaxis 42 Autocenter Goedert 68 Avery Dennison Corp 68 AXA Belgium 103 AXA Luxembourg 26, 52, 103, 158 Banca Intesa 84 Banca Lombarda 122 Banque AIG 81 Banque Cantonale Vaudoise 20 Banque Carnegie, Luxembourg 113 Banque de Luxembourg 34, 74 Banque Populaire 146 Banque Raiffeisen 34, 74 Bati Technic 18 BCEE 34, 54, 74 BCL 76 BEI 18 Belval 138 BIM Engineering 103 Binsfeld 111, 112 BIP Investment Partners 76 BIS Banking Systems 20 Bizart 112 Blancpain 43 Bloomberg 70 BMC Software 103 BMW 14 Bofferding 111 Bourse de Luxembourg 68 Bourse luxemb. de Recyclage 130 Brain & More 111 Breitling 51 Bull 101 Business initiative 78 C.E.S.E. 98 CA 103 Cabinet de SAR le Grand-Duc 103 Caceis Bank 92 Cactus 132 Callataÿ & Wouters 68 Canal France International 52 CapGemini Consulting 103 Cargolux 65 Carmignac Gestion 92 Cartesis 86 Casting 112 CC Make Up 188 CEA 158 Cegecom 8, 68, 111 Cegedel 111, 112 CEIOPS 158

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Cenarp 111 Centrale des Bilans luxemb. 44 Centre de Veille technologique 50 Centre régional du livre 56 Centre universitaire 91 CEP-L 74 Cérametal 59, 76 Ceratizit Group 59, 76 Ceratool 76 Ceratungsten 76 Cetrel 70, 74 Cetrel Securities 70 CFL 65, 111, 112 CFO Forum 158 Chambre de Commerce 44, 56, 68, 80 Chambre de Commerce luxembourgeoise à New York 68 Chambre des Artisans 114 Chambre des Métiers 114 Check Point Software Tech. 103 CITI 53 Citibank 84 Citroën 28 CLC 16, 34, 42 Clearstream Banking 76 Clearstream International 92 CodaSystem 76 Codeplafi 60 Codex 167 Coditel 52 Cognos 103 Comed 112 ComIT 66 Comité de Bâle 66, 158 Comité de coordination tripartite 44, 109 Commerzbank International 54 Commissariat aux Assurances 158 Commission Concurrence 95 Commission des Finances et du Budget 36 Commission européenne 44, 110, 152 Computacenter 102 Computacenter PSF 103 Comstor 103 Concept Factory 111 Conseil de la Concurrence 95 Conseil régional de Lorraine 56 Contraste Europe 103 Coopérat. au Développement 100 Copaco Belgium 86 Coplaning 16, 32 Coplaning Montagebau 32 Corvette 178 Cour de Justice européenne 18, 110 Crédit Mutuel 146 Credito Romagnolo 84 Cropmark 54, 112 CRP Gabriel Lippmann 110 CRP Henri Tudor 44, 50, 53, 101, 110 CSSF 26, 54, 60, 66, 84, 103 CSV 36 CTG 99 D' Coque 113 Déchets Hein 130 Delhaize 188 Dell 16 Deloitte 60, 69, 92, 112 Delorean 59 Delphi 66 Design Luxembourg 56 Dexia Asset Management 100 Dexia Banque 26, 113, 132 Dexia BIL 18, 34, 74, 81, 98, 138 Dexia Private Banking 4 DHL 71 Digital Age Design 103 Dimension Data 103 Direction de la PI 50 D'Land 72 Dotcom Luxembourg 54 Dreamcar 178 Drouot Assurance 103 DuPont de Nemours Luxemb. 103 Duracell 132 easySolutions 54 eBRC 187 École européenne de Luxemb. 84

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Économe 103 Ecotrel 130 Éditions Saint-Paul 56 Editus 55, 112 EFA 98 EFG Bank 113 EFG Private Bank Luxembourg 98 Electro Security 133 elikatessen 186 Eltrona 52 EMC 86 Entreprise des P&T 2, 74, 111 Ericsson 103 Ernst & Young 16, 34, 54, 98, 117, 137, 158 État luxembourgeois 18, 70, 110 Euroclear Bank 76 European Journal of Ageing 91 European psychologist 91 European Science Fondation 91 European United Bakeries 76 EVS Broadcast Equipment 76 Explorator 188 Fédé. des Artisans 34, 56, 114 Fédération des Maîtres Boulangers-Pâtissiers 114 Fédération du meuble 112 Fédération Horeca 34 Fedil 16, 44 Felten Stein 89, 98 Ferrari 178 Fiduciaire de Gestion & Participations 98 Firstfloor 96 FJD 16 Fondation centre universitaire Benelux 91 Format 111 Fortis 34, 196 Fortis Assurances Luxembourg 54, 152, 196 Fortis Banque Luxembourg 74 Forum Europa 56 Forworx 103 Foyer Vie 152, 158 Fritz Hansen 192 FRS 188 Fujitsu Siemens Computers 86 Gam Consult 188 GCM Global Capital Mgmt NV 113 General Technic-Otis 16, 18 Getronics 103 Goodyear 30 Gouvernement luxembourgeois 110, 130 Groupe CIP 169 Groupe des Postes et Télécommunications vietnamien 100 Groupe Saint-Paul 68 Groupe Vinci 103 Groupem. des Entrepreneurs 138 Guido & Glas 111 Handicap International 112 Handwierk 114 Havas 52 Hein Déchet 138 Heintz Van Landewyck 66 hi+lo 186 Hifi International 6 Hitec Luxembourg 100 HP 86, 103 HSBC Private Bank 113, 143 HSBC Securities Services 100 HT-Lux 103 HypoVereinsbank 84 IAIL 100 IBM 20, 99, 103 Iddifix 103 IDS 35 IDS Distribution 62 IFBL 66, 84, 111 IFSB 138 IGSS 152 Ihecs 103 Ikano Fund Management 76 Imagin 52 IMD 44 Imperial 16 Imprimerie Centrale 169, 189 Imprimerie et atelier graphique Reka 169 Imprimerie Faber 169, 171 Imprimerie Schlimé 12 Imprimerie Victor Buck 16, 173 IMS 26 INFPC 56 ING Life 146 ING Luxembourg 34, 74, 98 Inside 91 Interfiduciaire 39 Interactive Data 70

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International Food Standarts 30 International Nut Concil 30 Internorm 32 IP Luxembourg 111 Ireco 16, 30 IRTS 74 Isabel 74 IUIL 74 Jabra 86 JCDecaux 66, 100 Jigam 106 Jones Lang LaSalle Luxemb. 103 Jouetland 76 JP Morgan 81, 92 Juniper Networks 86 Kaspersky 88 KLM 66 Kneip Communication 16, 26 KPMG Luxembourg 103, 122, 151 La Bâloise 163 La Grande Récré 76 La Luxembourgeoise Vie 152 La Luxembourgeoise 111, 149 La Mondiale Europartner 152 La Voix du Luxembourg 68, 72 Lamborghini 178 Lamesch S.A. 130, 138 Landsbanki Luxembourg SA 192 LCGB-SESF 42, 140 Le Quotidien 72 L'Écho 65 Letzebuerg gëtt Gas asbl 110 Lex&Pit Weyer 112 Lexmark 86 LG 86 LGT Trust & Consulting 103 LIASIT 110 Liberty Ermitage (Luxemb.) 100 Locarlux 100 Lockheed Martin Commercial Space Systems 100 Loft.lu 54 LogicaCMG 66 Logistics in Wallonia 65 Logitech 86 Lombard 113 Lombard International Assurance 145, 146 Lusis 54 Luxair 81, 110, 112 Luxanimation 16, 24 Luxe.TV 52 Luxembourg 2007 54, 62 Luxembourg School of Finance 36, 90 Luxempart 76 Luxexpo 58, 112 LuxGSM 79, 100 Luxinnovation GIE 50 Luxstudio 24 LuxTrust 74 Luxweb 54 Management Share 103 Manpower 105 MarkCom 56 Massen 112 Mastercard 49 MCAC 78 Mediation 111, 188 Mercedes 75 Methodology 91 Microsoft 86 Microsoft Belux 103 Mikado Publicis 112 Mike Koedinger Éditions 52, 56, 188 Millenium 112 Minal Design 112 Ministère allemand des Affaires étrangères 68 Ministère de l'Économie 44, 50 Ministère des Transports 110 Minist. de la Culture, de l’Ens. sup. et de la Recherche 70, 110 Minist. de l'Environnem. 130, 138 Ministère de l'Intérieur 110 Ministère des Affaires étrang. 30 Ministère des Classes Moyennes du Tourisme et du Logement 56 Ministère d'État 96 Minist. du Trésor et du Budget 68 Mittal Steel 36, 76 Mont Blanc 47 Morningstar 92 Moskito Productions 112 Mudam 188 Mutualité d'aide aux artisans 114 Nasa 24 Natexis Life 146 Natexis Private Banking 146 Nico International 52

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Nico Luxembourg 52 NICSA 92 Nokia 195 Nouveaux Établissts Liebaert 54 Novell 83, 86 Observatoire banque-Entreprise 34 Observatoire de la Compétitivité 44 Observatoire de l'Habitat 70 OCDE 109 OCE 73 Oceal 82 Odyssey Asset Management Systems 16, 20 Office européen des 50s 50 OGBL-SBA 42, 140 Oktopus Consulting 103 Olivetti 103 Olympus 86 OPL 111 Option 76 Optique Moitzheim 112 Oracle 103 OTAN 18 Otis 18 P&T Consulting 68 Packard Bell 86 paperJam 188 Papila 188 Parc Industriel Gadderschéier 138 Paul Wurth 103 Philarmonie 94 Philips 103 Pioneer 57 Plan K Advertising 103 Plansee Austria 76 Plansee Tizit 59, 76 Polyfilm 78 Porsche 178 Pragma Consult 157 PricewaterhouseCoopers 92, 103 Privalux Management 113 ProDialog 96 PROgéna SA 132 ProGroup 132 Property Partners 94 Province de Luxembourg 98 PwC 26 PwC Academy 104 PwC Luxembourg 103 Quick 100 Radio socioculturelle 100.7 111 Randstad 52 RBC Dexia Investor Services 122 RBS 92 Real Software 103 Rendez-Vous 52 Renz (Germany) 192 Restaurant Joël Schaeffer 186 Retaxa Flaronis 103 Reuters 70 Robert Half International 122 Rockhal 56, 111 Rolo Banca 84 Rolo Pioneer Luxembourg 84 Rothschild 108 Rowlands International 167 RTL Group 103 Sanpaolo Imi 84 SAS 103 Schipol Airport 66 SCOR 146 SD Worx 107 Sécurité Routière 111 SES Americom 68 SES Astra 68 SES Astra TechCom 100 SES Global 100 SGBT 54, 74 Sheraton 68 Sheraton Luxembourg Aerogolf Hotel 100 SIDEC 130

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SIDOR 130 Siemens 52, 66 Siemens-Atea 103 SIGRE 130 Simac 87 SIT Group 178 Six Participations 54 SLA 188 Sodexho 26 Software AG 103 Sogea 103 Solvay 20 Sony Ericsson 41, 63 Sophos 86 Squisito 186 State Street 67, 76 Statec 44, 50, 60, 122 Station.lu 54 Steffen 181 SuperDrecksKëscht 130 SuperDrecksKëscht fir Betrib. 130 SuperDrecksKëscht fir Biirger 130 SuperFreonsKëscht 130 Swift 70 Swiss Life 152, 161 Sybase 103 Sycron 103 Symantec 86 System Solutions 93, 112 Talk Finance 188 Tango 103, 121 TDK 52 Tele2 103, 112 Telekurs 70 Telindus 77, 93, 98 Tempo 111, 188 Texas Instruments 103 Thaïland 181 The Network 68 Théâtre des Capucins 112 Thyssen 18 TNS-Ilres 34, 42, 96 Topic 32 Toshiba 98 Total Luxembourg 98 Trend Micro 86 TV5 Monde 52 UBS 113, 122 UBS Belgium 113 UEL 114, 152 UFEP 74 UNICE 152 Unicorn 188 UniCredit Finance Luxembourg 84 UniCredit Group 84 UniCredit International Bank (Luxembourg) 84 UniCredito Italiano 84 Union européenne 65, 84, 91, 130, 132 United Nations 130 Unity Fondation 30 Université du Luxembourg 44, 70, 91, 110 Université libre de Bruxelles 20 Utimaco 86 Utopia 78 Valblor 103 Vauban Patrimoine 54 Valorlux 97, 130, 132 Ventos 68 Victor Buck 169 Victor Buck Services 16 Vidale & Gloesener 112 ViewSonic 86 Vitis Life 140 Voxmobile 22, 112 Wang Global 103 WM 70 World Economic Forum 44 Wort 68 Xerox 103 Youz 112

Prochaine édition: 17 novembre Pour contacter la rédaction: press@paperjam.lu Pour la contacter la régie pub: info@tempo.lu



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