paperJam mars 2007

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Luxembourg en chiffres: 10.310 demandeurs d’emploi - Taux de chômage: 4,6% (31/12/2006). Inflation sur 12 mois: 2,27% (au 01/01/2007). Emploi total banques et PSF: 32.812 (30/09/2006). Patrimoine global des OPC: 1.844,85 milliards d’euros (31/12/2006). Emploi salarié intérieur: 306.281, dont 128.791 frontaliers (30/09/2006).

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Édito

Nouveauté

paperJam s’exporte Fin mars, un coin du voile sera levé sur les ambitions de paperJam en Belgique, au cours du salon Entreprendre 2007.

Photo: Emmanuel Crooÿ

L’édition de mars 2007 que vous tenez entre vos mains renferme une nouveauté qui ne devrait pas passer inaperçue. En effet, paperJam s’étoffe de six pages entièrement consacrées à la Belgique. Présent sur le territoire luxembour­ geois depuis bientôt sept ans, le magazine a réussi à s’imposer comme premier média éco­ nomique et financier du pays. Afin de satisfaire son lectorat et attirer de nouveaux lecteurs, le directeur de la publication, Mike Koedinger a estimé judicieux de s’ouvrir davantage à nos cousins belges. L’importance croissante des liens économiques transfrontaliers entre le Luxembourg et la Belgique n’est plus à démon­ trer et les interactions entre l’activité indus­ trielle et financière très proche des deux pays sont évidentes. Cette nouvelle partie du magazine est vouée à se développer et à gagner en importance. Jusqu’ici, paperJam couvrait déjà partiellement l’information économique de la Province du Luxembourg, dans ses pages Grande Région. Désormais, c’est également l’actualité éco­ nomique nationale de nos voisins qui sera traitée par une équipe de journalistes belges indépendants, dirigée par Christophe Sokal, notamment pigiste pour Le Soir. Comme dans les autres pages de paperJam, vous y découvrirez des portraits de décideurs, l’actualité des entreprises et du cadre législatif et réglementaire, mais aussi une analyse poin­ tue d’un fait marquant du mois écoulé. La présence de ces pages «belges» revêt une importance particulière et constitue un pas important et nécessaire pour notre magazine, dans la mesure où bon nombre d’entreprises implantées au Luxembourg possèdent leur centre de décision en Belgique et que les deux capitales hébergent, à elles deux, la majeure partie des institutions européennes. À noter que paperJam fera sa première appari­ tion en Belgique les 28 et 29 mars prochains au salon Entreprendre 2007, qui se tiendra sur le site de Tour & Taxis à Bruxelles. || La rédaction

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T É L É C O M M U N I C AT I O N S

FOR BETTER OR FOR WORSE?

VOXMOBILE EN LIGNE OUVERTE (en photo: Jean-Claude Bintz)

SOMMAIRE RAPIDE MARS 07 ACTUALITÉS LUXEMBOURG 16 Employment – For better or for worse? 20 Emploi – Une porte d’entrée proche de la sortie 22 IT – IT, Society, and Culture | Infrastructures – Belval: nouveau consortium en piste 24 Infrastructures – Clausen sort de l’enlisement 26 Emploi – Conventions collectives | Culture – High number of visitors! | Training – Girls' Day-Boys' Day | Culture – Cultural Web Cams | Formation – Accréditation AACSB pour Sacred Heart | Formation – Diplômés en deux ans | Immobilier – Indicateurs en hausse | Indicateurs – Croissance revue à la hausse 28 Colophon 2007, International Magazine Symposium – Magnet for Magazine Lovers 29 R&D – Une manne pour les chercheurs | Séminaires, conférences – Agenda 30 Media – Extra Extra - Park, Ride, Read! | Internet – Peut mieux faire! | Communication – La Fedil innove | Séminaires, conférences – Agenda 32 En cours – Patience et longueur de temps… 34 Urbanisme – Banished to Hell(er) | Compétitivité – La Qualité en plan | Environnement – CO2: la voie du dialogue 35 Picture Report: Trade – Year of the Pig 36 Création – Elsa: spécialistes du droit social | Communication – Vraie pagaille pour fausse alerte

PLACE FINANCIÈRE 48 Bourse – Les fusions de bourses restent difficiles à réaliser 49 Bilan – Degroof: résultat net courant doublé | Récompenses – Double ban pour SG Private Banking | Bilan – Lombard toujours plus haut | Social – Trois mois pour renouer le dialogue 50 Picture Report: PSF – Changement de décor 52 Étude – Bâle II, cette inconnue | Éducation: Fondation LSF – Un budget supplémentaire

INDUSTRIE 54 Édition – La page est tournée 55 Stratégie – Cargolux garde les pieds sur terre 56 WSA – Logistics in Luxembourg | Sidérurgie – La fusion sur écran | Stratégie – GE sort de SES | Music – MIDEM 2007 | Logistique – Hausse du trafic portuaire

GRANDE RÉGION 58 Investissements – La Lorraine à fond dans l’automobile 59 Mobilité – La Grande Région est-elle un marché? | Internet – Welcome in the Blogging Community | Urbanisme – BelvalPlaza: Media markt en locomotive

BELGIQUE ENTREPRISES 38 Télécoms – Voxmobile en ligne ouverte 39 Media – RTL in the news | Télécoms – Abonnement caduc? | Communication – Affichage hors cadre | IT – EBRC: Datacenter, acte 3 | Stratégie – Paul Wagner: croissance externe | Médias – RTL en podcast | Communication – Quand la pub prend la route… 40 Stratégie – Trouver un juste compromis 41 Investment – Delphi plants a firmer foot in Luxembourg | IT – Double certification | IT – EMC Belux: objectifs dépassés | Emploi – Big Four: un millier d’emplois en vue 42 IT – Just give me Sanctuary | Communication – Bankwerk für alles | Bilan – Nouveaux records pour BIP 44 Picture Report: IT – TecD@ys 2007 46 Entrepreneuriat – L’Australien Rea empoche atHome | Investissements – Party Rent prend ses aises | Communication – Par tous les bouts

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60 Actualité Industrie – Esprit entrepreneur, es-tu là? 62 Législation – Le sujet qui fâche! | Médias – Booster la publicité sur le Net | Institution – Nouvelle tête pour la RSE | Aviation – Ryanair quatre à quatre | IT – Adresse belge pour HR Access Solutions | Construction – Prévisions à la baisse 64 Analyse – Il faut aimer la Wallonie! 66 Déménagement – SAP Lounge «New Look» | Management – Pour ou contre les parachutes dorés? | Business Travel – New York, New York | Télécoms – Mobistar va très bien | RH – L’Armée belge recrute 67 Entrepreneuriat – Dialogue gagnant!


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78 C OV E R S T O R Y

HUMAN RESSOURCES

CACTUS «L’ENSEIGNE DES GENS QUI ONT GRANDI AVEC ELLE»

A CAREER IN FIVE DATES: MARCEL ORIGER

(en photo: Laurent Schonckert)

GRAND ANGLE

RUBRIQUES

COVERSTORY – LAURENT SCHONCKERT 84 Cactus – «L’enseigne des gens qui ont grandi avec elle» 90 Grande distribution – Le combat des géants

ENTRETIEN – GEORGES RAVARANI

RESSOURCES HUMAINES 70 78 80 82

Carrières A Career in Five Dates Sondage Université du Luxembourg

94 «Une justice trop lente est une justice absente»

BLOC NOTES PORTFOLIO 104 Welcome Rooms – Une image à soigner

126 Technologies 130 Communication 188 Case Study

LE BILLET DE L’ECONOMIST CLUB LUXEMBOURG MON BUREAU

112 Démographie et Économie

216 Betty Fontaine

ENQUÊTE – LE FINANCEMENT DES COMMUNES 116 À bout de souffle 122 Réforme: univers en fusions

DOSSIER – COMMUNICATION 132 État des lieux – Mutations stratégiques 138 Communication & Design Awards 2007 – Vingt et une agences sur la ligne de départ 164 Valeurs – Le péril du vide 170 Promotion – Trop de pub tue la pub 176 Guide pratique – Liste des principaux acteurs du monde de la communication et des médias au Luxembourg

PLAYTIME 196 200 206 208 210 212

Nouveautés Entretien-Passions Travelling Soyez un Chef avec… Reportage photos: BMW Le club paperJam invité par…

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EMPLOI

INFRASTRUCTURES

S T R AT É G I E

UNE PORTE D’ENTRÉE PROCHE DE LA SORTIE

CLAUSEN SORT DE L’ENLISEMENT

TROUVER UN JUSTE COMPROMIS

(en photo: Vincent Jacquet)

(en photo: Lucien Emringer)

(en photo: Xavier Delecroix)

SOMMAIRE ACTUALITÉS LUXEMBOURG 16 Employment – For better or for worse? Reforms, the job market and collective bargaining. What are some of the significant changes in 2007 and are things getting better, or worse, for employees and/or employers in Luxembourg? 20 Emploi – Une porte d’entrée proche de la sortie Accompagner pour mieux reclasser: le métier d’outplacement se spécialise, la philosophie se développe… 22 IT – IT, Society, and Culture In February, Amcham held a ComIT event at the Broadcasting Center Europe (BCE) in the TV studio of RTL with various speakers discussing how technology is influencing the way we interact, communicate and learn. 22 Infrastructures – Belval: nouveau consortium en piste 24 Infrastructures – Clausen sort de l’enlisement Après des mois d’inertie, le vaste chantier des rives, qui abritaient jadis les brasseries Mousel et Clausen, prend un nouvel élan. Les premières concrétisations sont attendues pour cet été. 26 Emploi – Conventions collectives 26 Culture – High number of visitors! 26 Training – Girls' Day-Boys' Day 26 Culture – Cultural Web Cams 26 Formation – Accréditation AACSB pour Sacred Heart 26 Formation – Diplômés en deux ans 26 Immobilier – Indicateurs en hausse 26 Indicateurs – Croissance revue à la hausse 28 Colophon 2007, International Magazine Symposium – Magnet for Magazine Lovers Surely there can be few people in Luxembourg and the Greater Region, at least within the media industry, who have not heard of Colophon 2007, International Magazine Symposium, thanks to an extensive media campaign.

ENTREPRISES 29 R&D – Une manne pour les chercheurs D’ici 2013, l’Union européenne va débourser 53 milliards d’euros pour la recherche / développement. Une aubaine pour le Luxembourg. 29 Séminaires, conférences – Agenda 30 Media – Extra Extra – Park, Ride, Read! A familiar site in foreign cities, newspaper vending machines made their first appearance in January 2007. 30 Internet – Peut mieux faire! Les utilisateurs d’Internet au Luxembourg ont évalué la qualité du service sur la toile. 30 Communication – L'Écho de l'industrie fait peau neuve 30 Séminaires, conférences – Agenda 32 En cours – Patience et longueur de temps… 34 Urbanisme – Banished to Hell(er) Esch-sur-Alzette loses 300,000 euros as the decision is taken to abandon Austrian artist André Heller’s project for the Brillplaatz. 34 Compétitivité – La Qualité en plan La promotion de la Qualité fait l’objet d’un plan national pour la période 2007-2009. 34 Environnement – CO2: la voie du dialogue Place est faite pour de nouvelles industries. 35 Picture report: Trade – Year of the Pig The Hong Kong Trade Development Council in collaboration with the Chamber of Commerce Luxembourg celebrated the Chinese New Year on 7 February 2007. 36 Création – Elsa: spécialistes du droit social Une contribution au développement de cette matière juridique. 36 Communication – Vraie pagaille pour fausse alerte La campagne de communication d’ING, pour le moins imaginative, n’est pas passée inaperçue…

38 Télécoms – Voxmobile en ligne ouverte L’opérateur mobile luxembourgeois suscite les convoitises internationales. Belgacom ou Orange pourrait faire partie des candidats intéressés. 39 Media – RTL in the news 39 Télécoms – Abonnement caduc? 39 Communication – Affichage hors cadre 39 IT – eBRC: Datacenter, acte 3 39 Stratégie – Paul Wagner: croissance externe 39 Médias – RTL en podcast 39 Communication – Quand la pub prend la route… Avec les bus, IP propose un nouvel éventail de supports publicitaires, mobiles et régionaux. 40 Stratégie – Trouver un juste compromis Maîtriser l’information est devenu un enjeu crucial. Mais beaucoup s’interrogent aussi quant à la manière d’en garantir la confidentialité. 41 Investment – Delphi plants a firmer foot in Luxembourg The new head-quarters of the Powertrain division in Bascharage is the company’s first headquarters outside the USA. 41 IT – Double certification Luxtrust a choisi de combiner ses propres procédures de certifications à celle de Cybertrust, Omniroot. 41 IT – EMC Belux: objectifs dépassés La croissance du spécialiste de la gestion et du stockage de l'information a été deux fois plus forte que celle du marché. 41 Emploi – Big Four: un millier d’emplois en vue 42 IT – Just give me Sanctuary 42 Communication – Bankwerk für alles Advantage communication s’est associée à deux agences allemandes pour attaquer le secteur financier germanophone.

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BOURSE

S T R AT É G I E

E N T R E P R E N E U R I AT

LES FUSIONS RESTENT DIFFICILES À RÉALISER

CARGOLUX GARDE LES PIEDS SUR TERRE

(en photo: Jean-Claude Daoust)

(en photo: Michel Maquil)

(en photo: Yves Germeaux)

DIALOGUE GAGNANT!

SOMMAIRE ACTUALITÉS INDUSTRIE 42 Bilan – Nouveaux records pour BIP La société a bénéficié des bonnes performances 2006 de ses principales participations… et d’un inévitable «Effet Arcelor»… 44 Picture report: IT – TecD@ys 2007 Registrations at Telindus’s TecD@ys 2007 at the Hilton Hotel reached 125 compared with 75 in 2006. 46 Entrepreneuriat – L’Australien Rea empoche atHome La success-story luxembourgeoise aboutit sur un feu d’artifice à 4,5 millions d’euros. 46 Investissements – Party Rent prend ses aises 46 Communication – Par tous les bouts The Factory Group fédère désormais les entités liées à Concept Factory, pour élargir au maximum la palette de compétences.

54 Édition – La page est tournée La Fédération des éditeurs de livre change de têtes. Son nouveau conseil d’administration entend bien lui faire retrouver sa place parmi les groupes de pression. 55 Stratégie – Cargolux garde les pieds sur terre La compagnie aérienne luxembourgeoise de fret applique un management financier original pour l’achat de ses nouveaux Boeing qui doivent assurer sa croissance. 56 WSA – Logistics in Luxembourg The WSA-Dudelange/Bettembourg site is to be redeveloped into a zone entirely dedicated to logistic activities with an emphasis on strong added value activities. 56 Sidérurgie – La fusion sur écran 56 Stratégie – GE sort de SES 56 Music – MIDEM 2007 56 Logistique – Hausse du trafic portuaire

PLACE FINANCIÈRE 48 Bourse – Les fusions de bourses restent difficiles à réaliser Le Luxembourg stock-exchange tient à son indépendance mais cherche à se diversifier, notamment en renforçant sa coopération avec Euronext. 49 Bilan – Degroof: résultat net courant doublé 49 Récompenses – Double ban pour SG Private Banking 49 Bilan – Lombard toujours plus haut 49 Social – Trois mois pour renouer le dialogue Syndicats et patronat campent sur leurs positions, en attendant l’arbitrage du Tribunal du Travail, attendu pour le mois de mai... 50 Picture report: PSF – Changement de décor 52 Étude – Bâle II, cette inconnue La nouvelle réglementation ne semble pas encore entrée dans les mœurs… 52 Éducation – Fondation LSF: un budget supplémentaire

GRANDE RÉGION 58 Investissements – La Lorraine à fond dans l’automobile L’équipementier automobile ThyssenKrupp Presta France devrait investir 23 millions d’euros sur son site de Florange (Moselle) et le constructeur Renault 277 millions d’euros à Sovab Batilly (Meurthe-et-Moselle). 59 Mobilité – La Grande Région est-elle un marché? L’Institut commercial de Nancy a mené l’enquête auprès de 200 transporteurs routiers de marchandises. 59 Internet – Welcome in the Blogging Community 59 Urbanisme – BelvalPlaza: Media markt en locomotive

BELGIQUE 60 Actualité Industrie – Esprit entrepreneur, es-tu là? L’économie belge, à l’image de celle du monde, repose essentiellement sur les petites et moyennes entreprises. Aujourd’hui, elle se perpétue surtout avec l’initiative enthousiaste de jeunes créateurs, face aux nouvelles opportunités d’un marché en pleine mutation. 62 Législation – Le sujet qui fâche! En cas de défaillance de paiement des cotisations sociales et/ou de la TVA, les administrateurs de société devront prouver leur bonne foi. 62 Médias – Booster la publicité sur le Net Objectif: 10% du marché en 2010. 62 Institution – Nouvelle tête pour la RSE 62 Aviation – Ryanair quatre à quatre 62 IT – Adresse belge pour HR Access Solutions 62 Construction – Prévisions à la baisse 64 Analyse – Il faut aimer la Wallonie! La Wallonie est le thème d’un discours positif sur «l’état de l’union» de son ministre-président, le socialiste Elio Di Rupo, qui énumère les premiers résultats de son plan de redressement de la région. 66 Déménagement – SAP Lounge «New Look» 1.280 m2 dans les anciens studios cinéma de 2FC. 66 Management – Pour ou contre les parachutes dorés? 66 Business Travel – New York, New York 66 Télécoms – Mobistar va très bien 66 RH – L’Armée belge recrute 67 Entrepreneuriat – Dialogue gagnant! Administrateur-délégué d’une entreprise familiale d’intérim, Jean-Claude Daoust est à mi-parcours de son mandat de président des patrons belges.

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E N T R E T I E N G E O R G E S R AVA R A N I

ENQUÊTE LES FINANCES DES COMMUNES

DOSSIER

«UNE JUSTICE TROP LENTE EST UNE JUSTICE ABSENTE»

À BOUT DE SOUFFLE

COMMUNICATION

SOMMAIRE GRAND ANGLE COVERSTORY LAURENT SCHONCKERT 84 C A C T U S «L’enseigne des gens qui ont grandi avec elle» Le leader luxembourgeois de la grande distribution célèbre en 2007 son quarantième anniversaire. De l’épicerie de quartier aux 33 enseignes disséminées dans le pays, le groupe a su se forger au cours de ces quatre décennies une place à part sur le marché national. Et il compte bien la conserver. 90 G R A N D E D I S T R I B U T I O N Le combat des géants Le prospère marché luxembourgeois n’en finit pas d’aiguiser les appétits de la grande distribution. Ils sont – pour l’heure – cinq «gros» à se partager le gâteau.

ENTRETIEN GEORGES RAVARANI 94 «Une justice trop lente est une justice absente» Le Tribunal administratif du Luxembourg est une jeune institution qui a tout juste fêté ses dix ans en novembre dernier. Avec environ 1.200 affaires à traiter par an, il se targue de n'accuser aucun retard.

PORTFOLIO 102 W E L C O M E R O O M S Une image à soigner Quand l’endroit du décor se met au service des affaires…

LE BILLET DE L’ECONOMIST CLUB LUXEMBOURG 112 Démographie et Économie Par Pierre-Yves Augsburger

ENQUÊTE LE FINANCEMENT DES COMMUNES 116 À bout de souffle Basé sur des décrets vieux de plus de 200 ans, le système luxembourgeois de financement des communes s’est, au fil des années, complexifié, en même temps que les missions dévolues aux administrations communales se sont multipliées. L’heure est à une profonde remise à plat... 122 Réforme: univers en fusions À quoi ressemblera l’organisation administrative et structurelle du pays dans 50 ans? L’objectif recherché est un rapprochement accentué entre les communes.

DOSSIER COMMUNICATION 132 É TAT D E S L I E U X Mutations stratégiques Nouvelles technologies, exigences accrues des consommateurs, professionnalisation des annonceurs: les acteurs de la communication n’ont pas le droit de rater le virage en cours… 138 C O M M U N I C AT I O N & D E S I G N AWA R D S 2 0 0 7 Vingt et une agences sur la ligne de départ La troisième édition des Communication & Design Awards connaît un engouement sans précédent dans l’histoire de cette manifestation récompensant les meilleures créations publicitaires. Feu d’artifice final le 2 mars à la Philharmonie. 164 VA L E U R S Le péril du vide Communiquer sur ses valeurs, c’est utile. Souvent rentable. À condition de ne jamais perdre de vue une règle fondamentale: rester crédible. 170 P R O M O T I O N Trop de pub tue la pub L’art de faire vendre n’est pas une tâche aisée. Les agences sont confrontées à l’infidélité de leurs clients et doivent jongle avec l’offre grandissante de supports. 176 G U I D E P R AT I Q U E Liste des principaux acteurs du monde de la communication et des médias au Luxembourg

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RESSOURCES HUMAINES

RESSOURCES HUMAINES

SONDAGE

UNIVERSITÉ

P L AY T I M E

ENTRETIEN-PASSIONS

(en photo: Werner Eckes)

(en photo: Jean-Paul Lehners)

(en photo: Salvatore Linosa et Jacques Demarque)

SOMMAIRE RUBRIQUES RESSOURCES HUMAINES 70 Carrières Arrivées – Départs – Promotions 78 A Career in Five Dates The professional path of Marcel Origer 80 Sondage Comment gérez-vous votre formation continue personnelle? Le commentaire de Werner Eckes, directeur de l’Institut de formation bancaire, Luxembourg (IFBL). 82 Université du Luxembourg Démocratiser les Droits de l’Homme avec Jean-Paul Lehners

BLOC NOTES 126 Technologies Les dernières nouveautés en téléphonie IP, stockage, routeurs, imprimantes, sécurité, photo, wireless, écrans

PLAYTIME 130 Communication Nouvelles campagnes 188 Case Study «Un défi de coordination» Un transfert de salle informatique ne s’impose qu’à certaines conditions strictes. Et il s’inscrit dans une stratégie d’entreprise. 189 «Quelles précautions faut-il prendre pour assurer la continuité du business lors d’un déménagement (interne ou externe) des infrastructures informatiques?» L’avis de neuf professionnels

MON BUREAU 216 Betty Fontaine Administrateur délégué Brasserie Simon

196 Nouveautés Tendances Mars Attack! Objets et idées, la nouvelle formule rubrique Playtime, de votre magazine fait le tour des dernières nouveautés et des tendances. 200 Entretien-Passions «…je n’hésite pas à dire que la cuisine actuelle est une cuisine fiction…» «On doit se maintenir dans le respect du goût et des saveurs». Salvatore Mosé Linosa 206 Travelling Small is beautiful – Tallinn, Estonia Vijai Maheshwari tells us why “the pocketsized Prague” suits his style perfectly. 208 Soyez un Chef avec… Laurent Beaumont, du restaurant Trattoria Toscana (Luxembourg). 210 Reportage Photos BMW: duo sur canapés 212 Le club paperJam invité par… …le Restaurant Le Grimpereau

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A C T U A L I T É · Lu x em b o ur g

E m p l o y men t

For better or for worse? Reforms, the job market and collective bargaining. What are some of the significant changes in 2007 for employees and/or employers in Luxembourg?

Photo: David Laurent (archives)

Will it be clear skies for employment in 2007?

The initial idea for this article was to do a quick summary and analysis of human resources changes in Luxembourg in 2007. What’s new? Have things for employers/employees become better or worse? However, with negotiations between the ABBL and the various syndicates having ground to a stalemate at time of writing, and with little hope of a decision being reached until a Worker’s Tribunal in May (see news item, page 52), it has become evident that there are multiple factors at play here defining the situation. Along with recent HR developments there are the points of negotiation in the collective bargaining and the slightly schizophrenic employment market. By analysing some of the points of each, a picture starts to develop (but not an exhaustive one) of the national employment situation. Let’s call it, “a work in progress.” One doesn’t have to look far to find evidence of the “Luxembourg paradox” where there is both high unemployment and a talent gap. As of 31 December 2006, the number of unemployed people residing in Luxembourg, according to ADEM, was 10,310. Unemployment was 4.6% in November 2006 compared with 4.5% in November 2005. Equally, a January 2007 Statec report noted a 4.1% growth of employment in the first three quarters of 2006. Of 11,721 new jobs created, 65% were occupied by cross-border workers who account for 42%

of the 306,281 workforce. This demographic oddity is one reason that unemployment for residents continues to rise.

New HR developments in 2007 Law 5611 was passed on 21 December modifying the much-argued-in-2006 rules on youth employment benefits but also initiating other reforms. The law dated 22 December 2006 enforces many different measures designed to “promote employment in Luxembourg”, most of them applicable as of 1 January 2007. For example, the procedure of authorisation for overtime has been modified so that prior authorisation from the Labour Ministry is not required under certain circumstances. The agreement of the employee or personal representative is sufficient. Overtime still must remain reasonable and limited to certain cases listed by law, and employers have to justify the reasons for overtime. The employer still has the obligation to report and record all overtime and the Ministry will continue to survey overtime situations to monitor that there is no undue pressure on staff, especially if the situation really demands the hiring of more permanent staff. A support for employment was initiated dealing mainly with dismissals for economic purposes that the government would like to

anticipate through compulsory notification to the Market Situation Committee (Comité de conjoncture) of the redundancies scheduled by every firm employing 15 people or more. In addition, a new tool entitled the “Employment Maintaining Plan” now exists where the “Comité de conjoncture” invites social partners to look for alternative solutions to dismissals, to avoid social plans. Some benefits or subsidies (either for employees or employers) would support each agreement. The minimum salary was increased by 1.9% as of 1 January 2007 to reach 1,570.28 euros for unskilled employees and 1,884.34 euros for skilled employees. At the same time the employee contribution for dependence insurance is to increase from 1% to 1.4% and pensions will rise in July 2007 with a 1% increase, which will be followed, by a 0.9% rise in July 2008. The government is getting strict on sick leave. Following a May 2005 regulation insisting that sick leave be reported to the CCSS, Health Minister Mars di Bartolomeo made a public statement against the practice whereby some doctors write sick leave notes at the drop of a hat. In January he said that the number of sick days taken in Luxembourg is placing a burden on public health funds and he discussed the possibility of reaching an agreement with the AMMD doctor’s association to try to improve the situation.

EU Commission rates reforms “good progress” The law on parental leave was modified to make it easier for either parent to take congé parental, the time offered to new mothers but also to fathers to spend time with their children. Although parents must now provide two months notice before taking this leave, it is no longer a prerequisite that they must have worked 12 months for the same employer and they can now even change employer or resign during their congé parental (respecting legal terms of contract). Despite plenty of discussion about work permits there has been little evidence of an easing in restrictions. Some constraints still apply in terms of the ten newer central and eastern European EU member states, although there is

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Generous social welfare: good or bad?

pressure from sectors - such as Horeca which relies on a heavy percentage of foreign staff, and the financial sector with its talent shortage – for flexibility. In December of 2006 the European Commission reported that Luxembourg has made very good progress thus far in the implementation of national programmes of reform for growth and employment. This analysis formed part of the last annual report of progress established by the Commission in connection with the Lisbon Strategy. Some weaknesses were still identified, notably a need to install a strategy to support an increase in the rate of employment for aging workers. The Commission identified as a particular strength in Luxembourg the agreement between the government and the social partners on a system designed to curb the inflationary trends observed since 2002 by temporarily suspending the indexation of wages and benefits. However, bad tasting medicine such as any talk about limiting wages and benefits does not always go down well. Negotiations on the collective banking employment agreement between employees (with the support of other unions) and the ABBL reached a point of heated protests outside ABBL headquarters. This followed a 19 January protest outside the Dexia-BIL headquarters organised by the LCGB, Aleba and OGB-L trade unions in reaction to the decision of the ABBL to freeze salaries and end collective bargaining negotiations. The ABBL would like more performance-related remuneration with less weight given to pay for seniority, without cutting the overall wage. Resistant employee representatives cite strong performances in the banking sector as evidence that things were fine just the way they were.

Performance of financial markets One certainly cannot deny that the financial markets are booming and profits are up. According to the CSSF, as of 31 December 2006 banking continued a favourable evolution during the fourth quarter of 2006, concluding a very good year. “The result before provisions of the Luxembourg banking environment amounted to a rise of 49.6% compared to the year 2005 (except exceptional products). The performance

remains more than remarkable, with a profit close to 24% over the same period.” The unions know how to communicate their position. On Aleba’s website it protested, “the arrogance of the bank employers” and stated succinctly, “No to the suppression of automatic seniority systems, no to the suppression of household premiums, no to a reduction of 66% on June premiums, no to a system of remuneration based only on the principle of the individual performance, and no to work on Saturday and the flexibilisation of working times.” On 13 February, Fernand Grulms of the ABBL issued this statement, “In the financial sector, in terms of labour regulation, we see two major items to be addressed in 2007. It is the ‘statut unique’ and the collective agreement for banking employees. On the first point, the banking sector is less under pressure than other sectors of the economy, who mainly employ blue collar workers. However it is important that the proposals of the government stick to the tripartite agreement, meaning that cost neutrality is an absolute must. On the collective agreement issue, the trade unions have quit the negotiation table. ABBL is still hoping that they will return back quickly to the table to make sure that an agreement can be found as soon as possible.” A single status proposed for private workers and employees is a sticky negotiating point between the various representatives. One problem that remains is compensation for overtime. The mandate envisages negotiating a single rate for overtime premiums, which would have to be directed towards the model for private employees, and which must approach 50%. A release of the contributions to social security for the supplement is a consideration. Uniting the different health and social security regimes of the entire Luxembourg workforce is a complicated ambition and as reported in the Luxembourg Business Review, “Unions and employers failed to reach agreement on uniting the blue collar/white collar classifications of the workforce as agreed in last spring’s tripartite summit. Long demanded by the unions, employers would also benefit through the administrative simplification it would lead to, including the unification of nine health funds and professional chambers. However, cost remains a stumbling block. Sick leave is the main point of contention. For the 100,000 or so blue collar workers the health fund covers leaves from the first day, whereas for their

Is a country measured by how well it looks after its disenfranchised or is a generous social welfare system an impediment to future economic growth that could in turn enable the unemployed to find work? According to an International Monetary Fund report, “Generous social welfare poses serious impediments to entry into employment. Staff calculations show that unemployment benefits for unemployed singles in Luxembourg are almost twice as high as those in neighbouring countries, and a similar pattern holds for families. Furthermore, the net losses from the combined effects of higher taxes and smaller social benefits when moving from unemployment into employment are estimated to be among the highest in the OECD. The OECD thus maintains its longstanding recommendation that replacement rates in unemployment insurance be lowered and the withdrawal rate of social assistance be reduced as recipients’ incomes rise in order to avoid unemployment and poverty traps. In addition, employment may be impeded because Luxembourg’s minimum wage is the highest in the EU (18 percent of all employed are being paid at the minimum wage).” Source: International Monetary Fund Luxembourg, 3 April 2006.

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Forecasts, principal elements 2

3

2005

Total interior employment

3.3

3.0

3.8

3.7

3.5

Rate of Unemployment (registered unemployed as a % of active population)

/

4.2

4.5

4.3

4.1

1

2006

3

1985 - 2005

2007

2008

Source: Statec, ADEM, IGSS (January 2007)

1

According to the methodology of national accounting Estimations and observations 3 Forecasts 2

The rate of unemployment in Luxembourg 2000 – 2006 registered unemployed as a % of active population

A reform that is working On a happy note, the law banning smoking is having a positive impact. A questionnaire was addressed to companies in various economic sectors such as finance, industry, trade and services. The results of the investigation were conclusive and confirmed the Ministry of Health’s positive assessment of the ban with companies conforming to the law. The various sectors have found specific solutions and adapted them to their environment. Some 72% of the companies have introduced a total prohibition to smoking in closed buildings and 15.5% have subjected a part of their buildings to the prohibition on smoking. Source: Union des Entreprises luxembourgeoises: Loi sur la lutte antitabac: bilan positif dans les enterprises.

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2.5%

2.3%

2.3

3.5%

3.9%

4.2%

4.5%

130,000 white collar colleagues the company must pay the first 13 months.”

The War for Talent in 2007 This brings us to the financial services employment market. According to Statec, “The Luxembourg economy saw its growth reinforced in 2006 as GDP reached 5.5%. The deceleration that started in the US and eventually effected the euro zone and Luxembourg, combined with a progression of more moderated national demand, should lead to an increase in Luxembourg GDP to some 4.5% in 2007. The dynamics of growth in Luxembourg remains largely due to the financial sector and service companies.” According to the Robert Half International 2006-2007 Salary & Benefits Guide, “For the third year in a row, the sustained economic growth is creating an increasing demand for financial profiles. Specialists thus expect an increase in salaries of between 3 and 5%.” Sinéad O’Donnell, Senior Branch Manager, Ajilon Finance & Legal, said that, “In 2007 we have not seen any dramatic changes in recruitment practices from the end of 2006. We did see mass recruitments in 2006; and levels are still very high but not the same “panic recruitment” surges we saw last year. The outlook is that it will remain high but stable. The range of positions available in the financial sector has widened, making it a lot more interesting for job seekers. We are finding better people now. It is clearly a candidate’s market. Good people are no longer afraid to change jobs.” Detlef Krauss, SVP, Human Resources SES Astra, commented on what he sees as a major development in 2007. SES in Luxembourg employs 24 nationalities and 70% of these are cross-border. “The cross-border employment market for Luxembourg has become more difficult

as it became easier for candidates in the neighbouring countries (Germany, France and Belgium) to obtain employment in their home countries. It will require more attractive employment features, e.g. promising career opportunities and/or support for employees to better balance work demands against private/family life than exclusively higher net salaries to attract the ‘best talent’ to Luxembourg.” SES in Luxembourg employs 24 nationalities and 70% of these are cross-border. At one of SES’s recent HR management meetings, the topic of discussion was the, “Challenge to keep a high enough percentage of Luxembourg population in our Luxembourg-based companies due to very favourable working conditions offered by the public sector,” which means that, despite how interesting financial sector salaries are, public sector salaries are still attractive and people in Luxembourg see the sector as offering security. Fabien Amoretti, founder of HR One feels that because too few talents are available, outsourcing will be one of the next trends to watch. “In order to face internal and external demands, companies will outsource more and more. Besides, some highly skilled profiles will take the opportunity to outsource themselves and launch their company or work as independents. In fact, it has already started.” So, on the one hand you have HR professionals saying it is a candidate’s market, and on the other hand you have the syndicates protesting reforms and the negotiations that go with them. You have a country where there are over 10,000 people unemployed, and a country that cannot find enough competent profiles to satisfy the financial services market. So are things getting better or worse? Let’s just say that change doesn’t happen overnight. || Mary Carey

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Actualité · Luxembourg

Photo: Luc Deflorenne

Vincent Jacquet (LCGB-SESF): «Quand quelqu’un est licencié, on ne résout pas tous ses problèmes avec une indemnité de sortie».

Em p l o i

Une porte d’entrée proche de la sortie Accompagner pour mieux reclasser: le métier d’outplacement se spécialise, la philosophie se développe… L’outplacement, ce n’est pas nouveau, mais on le découvre encore. Les acteurs des ressources humaines au Luxembourg pratiquent évidemment tous, à des degrés de spécialisation divers, ces formules d’accompagnement de personnes licenciées, individuellement ou collectivement. Dans une approche complète, il y a d’abord un processus de gestion psychologique de la forme d’échec que constitue une mise à la porte. Puis un conditionnement, une assistance, une mise à disposition de ressources, un réseau relationnel, un cheminement concret et, souvent, efficace, vers un autre emploi. Ça, c’est pour la théorie. Au Luxembourg, le concept restait, il n’y a pas si longtemps, connu des seuls acteurs RH, voire de représentants du personnel un peu dépourvus devant le manque de structures. Aujourd’hui, l’outplacement gagne du terrain, doucement, mais sûrement. «Les mentalités évoluent, relève Sonia Rucquoy, manager chez Randstad Outplacement–Galilei. Au départ, les entreprises qui y avaient recours étaient plutôt d’origine anglo-saxonnes ou avec une direction étrangère. Au Luxembourg aujourd’hui, l’intérêt va croissant pour ces formules qui permettent de sérieusement adoucir les impacts humains dans des circonstances conjoncturelles ou économiques pénibles». Á ce niveau-là aussi, des réticences restent à vaincre. «Le terme lui-même reste un peu négatif. C’est sans doute à cause du préfixe ‘out’. Pourtant, c’est une boîte à outils qui peut présenter bien des avantages, pour les personnes concernées, qui bénéficient d’un véritable accompagnement dans leur processus de carrière. Car c’est bien de cela dont il s’agit. Et les avantages existent pour les entreprises aussi, qui donnent une image d’employeur social et pour lesquelles les personnes concernées, même licenciées, demeurent des références».

Un autre facteur qui peut aisément expliquer la forme de «retard» qu’a le Luxembourg en matière de gestion de personnel par recours à l’outplacement, c’est le fait qu’il n’existe pas d’obligation légale. Le législateur, pour l’instant, n’a pas institutionnalisé l’outplacement. Le fameux projet 5611 se concentre davantage sur les mesures de maintien de l’emploi, dans une phase préliminaire à un éventuel plan social, qu’il convient d’éviter. La Belgique, par exemple, a introduit cette dimension de reclassement systématique dans la procédure de licenciements collectifs, dans le cadre notamment d’une restructuration ou d’une délocalisation.

Un marché qui se spécialise Il n’empêche que, même au Luxembourg où cela se dit peu, l’outplacement est, clairement, devenu un élément-clé dans la négociation d’un plan social. «C’est une dimension que nous prenons en compte depuis longtemps déjà, souligne Vincent Jacquet, secrétaire syndical LCGB-SESF. Dans le monde financier, les enveloppes consacrées à l’outplacement sont même importantes. Mais le suivi ne semblait pas toujours optimal». Les syndicats sont donc preneurs d’une formule bien ancrée dans la réalité. «Quand quelqu’un est licencié, on ne résout pas tous ses problèmes avec une indemnité de sortie. Un outplacement bien fait, par des spécialistes qui travaillent d’abord sur le vecteur humain, c’est une excellente chose». Et les représentants des travailleurs insistent sur l’outplacement bien fait. «Le marché existait au Luxembourg, mettant en présence des chasseurs de têtes, des spécialistes du recrutement ou de l’intérim, note l’un d’eux. La

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dimension psychologique de l’outplacement, cela va bien au-delà de l’aide à la rédaction d’un CV ou de la mise à disposition d’une connexion Internet». Et, dans le petit monde des DRH, on s’attend à voir débouler sur un marché de plus en plus pointu des acteurs spécialisés et une concurrence accrue. De fait, si nul ne songe à voir l’outplacement comme une nouvelle pierre philosophale, tout le monde y voit une façon honorable, voire bénéfique dans certains cas individuels, de réorienter sa carrière. Il faut d’abord constater que tous les secteurs de l’économie ont recours à des formes d’outplacement, avec une propension marquée, quoique bien répartie, dans l’industrie, la finance et les télécommunications. Le second constat? Tous les profils se rencontrent: ouvriers, employés, cadres. Selon différentes études et sources d’entreprises, une moitié environ des personnes licenciées qui se retrouvent dans un processus d’outplacement, exerçaient un niveau de responsabilités dans le management de leur ancien employeur.

Réussir humainement, au-delà des chiffres Les chiffres donnent aussi quelque souffle à la théorie de l’outplacement efficace quand il est bien pratiqué. Les contrats d’outplacement sont généralement conclus, et financés, par les entreprises qui «dégazent», pour un programme de six mois. Et, en moyenne, la campagne de recherche d’une nouvelle situation met 22 semaines pour aboutir. Il est aussi très intéressant de constater – même s’il y a des variantes d’une société à l’autre, sans doute à cause du profil des entreprises clientes – que, contrairement à une idée reçue sans doute, les membres du personnel positionnés sur un échelon relativement bas mettent moins de temps (18 semaines en moyenne) que les managers et les executives à retrouver du travail. En revanche, pas d’étonnement dans la pyramide des âges: on est plus rapidement recasé avant 40 ans et, mieux, avant 30 ans, qu’audelà de 45 ou 50 ans. Cela va même quasi du simple au double. Les professionnels du secteur avancent des taux de réussite excellents, autour des 80%. Des chiffres qui font se méfier des syndicalistes: satisfaits que la philosophie se développe, ceux-ci ne voudraient pas que, sous prétexte que les licenciements sont adoucis et accompagnés depuis la porte de sortie vers la recherche d’une nouvelle porte d’entrée dans le travail, les plans sociaux se multiplient. Car, de toute manière, plane le spectre qu’un jour, les emplois de production aient, ici, complètement disparu… C’est l’occasion sans doute de souligner un aspect humain intéressant: il y a des travailleurs qui, d’une certaine façon, «profitent» d’un cas douloureux de licenciement, pour se réorienter complètement, en suivant d’autres aspirations. Marc, victime d’un licenciement collectif à la suite d’une fermeture de site industriel au Luxembourg, a d’abord commencé à chercher dans la foulée du travail qu’il exerçait, comme ingénieur de production. Puis, fasciné par son suivi individuel au sein de l’agence d’outplacement, il a choisi de bifurquer: «J’ai voulu faire ce métier, accompagner moi aussi des gens en recherche de nouveaux débouchés de carrière. J’ai souhaité mettre mes compétences techniques et humaines au service d’un système qui m’a aidé et que j’ai envie d’aider à mon tour». Passager involontaire du même train de licenciements que Marc, son ex-collègue Jos a aussi retrouvé un emploi, dans la production industrielle toujours. «Je reste plus ou moins dans le même créneau. Toutefois, si je n’avais pas bénéficié d’un suivi correct, je pense que j’aurais sérieusement déprimé. Au lieu de ça, j’ai été encouragé. L’agence m’a vraiment aidé, pas en faisant à ma place, mais en me donnant un trousseau de clefs, pour espérer ouvrir moi-même les bonnes portes». L’un comme l’autre jugent que, financièrement, ils ont gagné au change. Et que, surtout, humainement, ils se sentent beaucoup mieux. || Alain Ducat

De TDK à Technicolor, des images à gérer En l’espace de quelques mois, la production industrielle liée à l’audiovisuel domestique a pris deux coups sur la tête au Luxembourg. TDK Bascharage a utilisé, après négociations avec les syndicats et intervention des administrations de l’emploi et du travail, l’outplacement pour gérer dans la douceur l’impact dramatique d’un licenciement collectif pour le moins abrupt. Manifestement, le taux de reclassement est très bon et la qualité du travail se compare à la quantité des gens recasés. L’industriel nippon n’a cependant pas décidé de surfer sur cette vague pour se redonner une image sociale, maintenue au plan séquence: TDK aurait pu communiquer aisément sur la préoccupation prioritaire accordée au personnel et démontrer le succès de la formule. In fine, la société japonaise a préféré tourner la page, sobrement, voire silencieusement. Ce qui n’enlève rien à l’exemple, plutôt réussi et assez emblématique, d’un mode de fonctionnement. Technicolor s’en inspirera-t-il? La filiale de Thomson, qui ferme son site de Foetz pour le délocaliser, laisse aussi plus de 220 emplois sur le carreau. À l’heure actuelle, le plan social se négocie. Et, dit-on de source bien informée, que l’outplacement est en première ligne de mesures complémentaires aux préavis et autres indemnités. Si Technicolor met bien un budget sur la table afin de favoriser un suivi et un reclassement de ses ex-salariés, peut-être devrait-elle le dire en temps utiles, pour montrer une image édulcorée. || A. D.

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ACTUALITÉ · Luxembourg

IT

IT, Society, and Culture In February, Amcham held a ComIT event at the Broadcasting Center Europe (BCE) in the TV studio of RTL with various speakers discussing how technology is influencing the way we interact, communicate and learn. New media possibilities are being increasingly leveraged for cultural purposes. Charles Margues (TNS Ilres) gave a presentation on a study of ICT equipment and usage in Luxembourg 2005-2006. No surprises that children are the ICT early adopters, but there are cultural and income influences as well. “The digital gap is a reality,” said Margues. “This gap for Internet is a generational problem, and a white and blue collar gap.” It is an arguable point to any parent who has suffered their child absorbing hours of YouTube, but Margues feels that a responsible parents cannot refuse home Internet access due to its educational potential. Most people are “learning” new technologies by doing. “If ICT is so important, is this the right way for people in Luxembourg to be learning new media?” Ghislain Sillaume of the Virtual Centre for Knowledge in Europe (CVCE) gave a presentation on the challenges of creating an online digital library. In a utopian world, a digital library should allow any human access to all human know­ ledge. Sillaume’s driving point was that this new “Digital Age” is something that we are just entering with vast potential for the future. Today’s information landscape contains both high and low content, but unfortunately the authoritative know­ ledge is mostly copyrighted while the dynamic generated data is unpredictable, which is scary if, as he put it, “97% of students use the Internet as a primary source of research every day.” This led directly to Monique Kieffer of the Luxembourg National Library’s (BNL) presentation on “The National Library in the Digital Age”. She explained the BNL’s role in helping Luxembourg fulfil its, “ambition to be a key player in the new knowledge society.” Updating the library – the higher quality content as referred to in Sillaume’s presentation – is a massive project, involving resources in terms of money, people, hardware and software, new conceptual work and national cooperation and synergies, but it is a job that must be done, according to Kieffer, as Luxem­ bourg is confronted with global competition, attempts to builds its university, its lifelong learning and its reputation as a centre of R&D. www.amcham.lu || M. C.

I n f r ast r uctu r e

Belval: nouveau consortium Le développement du futur quartier Square Mile à Belval Ouest se poursuit: un nouveau consortium vient d’être retenu pour la réalisation d’un projet immobilier sur trois parcelles d’un total de 8.500 m2. Il s’agit d’une association entre Tracol Construction et INBC, pour la construction de trois bâtiments basés sur un concept particulier, comprenant, entre autres, trois tours de neuf étages, pour une surface totale de 16.700 m2 SHOB (surface hors oeuvre brut). Le concept offre un potentiel pour des usages tertiaires, back-office, loisirs, showrooms, commerces spécialisés, restauration ou logement. Le démarrage de la pré-commercialisation est prévu pour l’été 2007, avec une livraison des premiers bâtiments pour 2009. L’ensemble du projet sera coordonné par la société de développement et project management Axiss.

Illustration: MDD

Photo: Julien Becker

TV studio of RTL

Internet

Les dernières nouveautés À l’occasion du salon Vakanz 2007, le ministre du Tourisme Fernand Boden a présenté la nouvelle version du site www.tours.lu, créé en 2002. Objectif de ce site bilingue: mettre en évidence l’attrait du Luxembourg pour les passionnés de randonnée autour de quatre piliers: la consultation sélective de tous les circuits disponibles, la préparation pratique d’une randonnée et la mise à disposition d’adresses et de contacts utiles. Une attention toute particulière a été accordée aux «sentiers nationaux». Pour ceux qui ne sont pas pressés d’apprendre le luxembourgeois online, voici www.lod.lu, le premier dictionnaire luxembourgeois en ligne. Il se fonde uniquement sur l’usage de la langue au quotidien et il est possible d’écouter la prononciation de chacun de ces mots. Pour l’heure, seuls les mots luxembourgeois commençant par la lettre «A» (1.300 entrées) figurent sur le site. Les lettres «B», «C», et «D» suivront dans les mois à venir. L’alphabet complet est prévu pour 2011. Disponible en français, portugais et allemand.

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La conduite “tout terrain” doit se faire dans le respect du code de la route et de l’environnement. Emission de CO2 de 245 à 373 g /km. Consommation de 7,5 à 11,2 l/100 km.

nouveau Freelander 2

toujours partant

Rarement un nouveau modèle a été plébiscité aussi spontanément par la presse automobile. Dès sa sortie, le nouveau Freelander 2 est élu “4x4 de l’année - softroader”. Et c’est vrai que, s’il ne renie en rien les qualités de son prédécesseur, le Freelander 2 a été entièrement repensé. A commencer par ses motorisations, le 3.2 V6 essence de 233 cv et le puissant 2.2 TD4 de 160 cv et 400 Nm de couple. Autre fait marquant, outre la traction intégrale

permanente, le Freelander 2 accueille un système issu du haut de gamme, le fameux Terrain Response™ pour une incomparable maîtrise en toutes circonstances. Même le poste de conduite élevé et le raffinement intérieur s’inspirent des modèles Land Rover les plus prestigieux. Vous êtes partant ? Il vous attend.

FREELANDER 2

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A CTU A L I T É · L u x e m b o u rg

I n f ras t r u c t u r e s

Clausen sort de l’enlisement

Lucien Emringer: «Un des principes que nous avons toujours suivis est la complémentarité avec ce qui existe déjà».

Photo: Julien Becker

Après des mois d’inertie, le vaste chantier des rives, qui abritait jadis les brasseries Mousel et Clausen, prend un nouvel élan. Les premières concrétisations sont attendues pour cet été. Annoncé au printemps 2003, le projet «Les Rives de Clausen», développé par M Immobilier, sur le site privé des anciennes brasseries Mousel et Clausen, vient de passer à la vitesse supérieure, après plus d’une année de perdue en raison de la fameuse loi du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain. Entrée en vigueur le 8 août 2004, cette nouvelle loi a mené au gel des autorisations de Plan d’Aménagement Particulier (PAP) et de Plan d’Aménagement Général (PAG). La revalorisation de ces friches s’étendra sur un terrain d’environ cinq hectares, dont la surface bâtie représentera 34% de la surface totale. Le site aurait dû être terminé début 2007 pour accueillir les touristes attendus pour l’événement Luxembourg et Grande Région – Capitale européenne de la Culture 2007. Tout est mis en œuvre pour que des chantiers soient terminés, au mieux, cet été. La première pierre à l’édifice s’est concrétisée fin 2004 avec l’ouverture du pont reliant le site des rives de Clausen à la rue de la Tour Jacob et donnant accès à un parking provisoire. Aujourd’hui, à la place, gît un trou béant dans lequel s’érigeront d’ici à l’été un parking sous-terrain de 400 places, ainsi qu’un immeuble de bureaux. 70 à 80 ouvriers sont actuellement à pied d’oeuvre sur le site. «On travaille sur plusieurs chantiers en même temps», assure Lucien Emringer, président du conseil d’administration de M Immobilier. Les travaux de la rive gauche – où se situait l’ancienne brasserie Mousel – devraient être terminés pour fin juin 2007 et ceux de la rive droite – ancienne brasserie de Clausen – , qui n’ont pas commencé, pour fin 2009.

Gestionnaire de patrimoine M Immobilier a reçu toutes les autorisations de principe et la plupart des permis de construire. La rive gauche comprendra une quarantaine d’appartements, situés à l’arrière d’une verrière, ainsi que toute la partie Horeca, soit une douzaine d’entités au total, un mix de cafés, restaurants, bars. «Nous utiliserons l’eau des sources qui servait autrefois à brasser la bière. Par ailleurs, nous allons conserver l’ancienne terrasse, construite à l’époque avec les ruines de la forteresse», précise M. Emringer. En plus des 10.000 m2 de bureaux, dont les prix au m2 devraient s’aligner sur ceux du centre-ville, des logements, des cafés et restaurants, la rive gauche abritera un supermarché d’environ 1.000 m2 et une microbrasserie. «On espère que cet été, une partie des cafés de la rive gauche fonctionneront. Il faudra compter fin 2008 pour le supermarché et les bureaux et fin 2008, début 2009 pour les logements», avance-t-il.

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Propriétaire et gestionnaire du site, M Immobilier, société anonyme qui rassemble de nombreux actionnaires luxembourgeois, n’entend pas vendre mais nouer des partenariats. Les actionnaires de M Immobilier sont notamment les propriétaires des anciennes brasseries. «Ce sont des gens du coin qui ont le souci de l’esthétique. Dès le départ, nous avons travaillé main dans la main avec les autorités publiques et nous avons le souci du détail. C’est pourquoi nous avons pris soin de prévoir des toits en verre recouverts de végétation, car on les voit du haut de la ville», souligne M. Emringer. En matière de partenariat, des accords ont été conclus avec les brasseries Mousel-Diekirch, qui gèreront sept ou huit établissements, et Bofferding qui en aura trois sous son aile. Le reste dépendra de la Lëtzebuerg stad Brauerei. Cette micro-brasserie fera à la fois office de salle de réception, de restauration et de musée vivant de la bière, qui se situera dans l’ancienne salle des machines de la brasserie Mousel. Trois générations de machines s’y côtoieront. La nouvelle brasserie sera 100% automatisée et tout le processus de fabrication de la bière sera visible. La brasserie, qui proposera une toute nouvelle bière, percera ses fûts au cours de l’été prochain. L’ouverture officielle du site de la rive gauche est prévue pour la seconde moitié de septembre. Les discussions avec d’autres partenaires sont toujours d’actualité et vont bon train. «Nous discutons avec des Latino-Américains qui sont intéressés à ouvrir un centre culturel et de restauration. Concernant le supermarché, nous sommes également en discussion. Nous ne signons que lorsque débutent les travaux et que le bâtiment commence à sortir de terre. Nous sommes proches de la signature avec le futur gestionnaire du parking», lâche M. Emringer. M Immobilier attend encore le projet d’un restaurateur. «Notre politique étant d’offrir une grande place au partenariat, nous avons attendu d’avoir quelqu’un pour qu’il puisse réaliser l’aménagement intérieur à sa guise. Nous lui mettons juste à disposition la carapace avec toutes les commodités», précise le président de M Immobilier. Sur la rive droite s’érigeront un appart-hôtel – tout en hauteur, pour rappeler la tour de la brasserie –, un centre de fitness et une quarantaine de logements. «Pour cette rive, on s’est ménagé un peu de temps pour l’étude et la réflexion. Nous discutons avec plusieurs firmes qui pourraient devenir des partenaires, car nous ne sommes pas hôteliers». Un des principes toujours suivis par le gestionnaire de patrimoine est la complémentarité avec ce qui existe déjà. «L’abbaye de Neumünster manquait de parking, la Cité judiciaire engendrera des demandes de bureaux, l’université réclame des logements étudiants», donne en exemple M. Emringer. Le projet final, confié aux bureaux d’architectes Assar Marc Ewen et Tatiana Fabeck, est resté identique à celui initialement déposé, même si

les plans ont été quelque peu adaptés. Lucien Emringer se veut confiant, estimant que le plus gros risque, l’excavation du trou à l’emplacement de ce qui était un parking provisoire, est derrière eux. «Les grosses pluies ont retardé les travaux car les terres étaient mouillées. En creusant le trou, on a remarqué que le lit de la rivière avait été détourné par l’érosion et que cela remontait au 16e siècle», à l’époque où l’Espagnol Pierre Ernest de Mansfeld était gouverneur de Luxembourg, explique M. Emringer. «Nous avons été surpris car l’ancien lit était encore sablonneux et il a fallu le consolider». Quant au projet de centrale de cogénération, il est toujours d’actualité malgré les quotas d’émission de CO2 imposés par la Commission européenne. «Le sujet va être remis sur le tapis mais nous n’avons pas reçu de signal de le stopper. Nous avons suspendu le problème de cogénération mais nous allons installer les chaudières, ce qu’il faut de toute façon faire, pour pallier une panne éventuelle du moteur de cogénération, et on verra d’ici fin 2008», conclut M. Emringer. Au total, le réaménagement du site de Clausen devait coûter entre 40 et 65 millions d’euros, et de l’aveu du président de M Immobilier, on sera plus proche des 60 millions que des 40.

Ancienne brasserie Henri Funck Malgré le vaste chantier qui l’occupe en ce moment, et pour de longs mois encore, M Immobilier a sorti un autre projet de ses cartons: le réaménagement du site de l’ancienne brasserie Henri Funck, rue de Neudorf, non loin des rives de Clausen. Cette ancienne brasserie fait partie de son patrimoine depuis 1982 mais le bâtiment est resté, jusqu’ici, sans affectation. «L’idée est d’utiliser la masse existante du bâtiment et de construire à l’intérieur. On compte aussi utiliser les anciens sous-sols pour les garages. C’est plus difficile, également pour les architectes, car on parle de restauration», explique M. Emringer. M Immobilier a pour projet de construire, sur un terrain de six hectares, dont trois situés en zone verte qui sera accessible au public, sur le plateau du Cents, 9.000 m2 d’habitations et 1.000 de m2 de surfaces commerciales. Des appartements de toute dimension destinés à un public de jeunes fonctionnaires, qui auront le loisir d’acheter ou de louer. «Nous en sommes au troisième projet. On discute le détail des plans. Nous avons soumis un premier jet, une maquette graphique à la Ville qui a formulé un certains nombre de remarques, sur lesquelles nous travaillons». La procédure de demande d’autorisation devrait suivre prochainement. Autant de projets qui contribueront à donner un nouveau visage à la vieille ville et, surtout, un souffle nouveau. || Florence Reinson PAPERJAM MARS 2007

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A C T U A L I T É · L u x e m b o ur g

I n d icat e urs

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T rai n i n g

Girls’ DayBoys’ Day

Variation annuelle en %

7 PIB à prix constants (éch. g.) PIBEmploi à prix constants (éch. dr.) g.) intérieur (éch. Emploi intérieur (éch. dr.)

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Source: STATEC

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Sous l’effet de la bonne conjoncture, le taux de croissance de l’emploi a doublé entre 2003 et 2006, avant de connaître une certaine stabilisation. La dernière note de conjoncture du Statec a été publiée avec un accent optimiste pour ce qui est des prévisions 2007 de croissance. Des 4% annoncés précédemment, la hausse en volume du PIB pourrait ainsi atteindre 4,5%, ce qui resterait inférieur aux 5,5% de 2006. Un ralentissement expliqué par le cumul du freinage en cours de l’économie américaine mais aussi par les différentes mesures de rigueur budgétaire, qui pourraient, d’après les simulations du Statec, amputer la croissance domestique en 2007 d’un demi-point. En revanche, l’institut de statistiques prévoit un net ralentissement de l’inflation des prix à la consommation (de 2,7% à 2%), grâce, principalement, à la modération des prix pétroliers. || J.-M. G.

Photo: Étienne Delorme

Razvan-Petru Radu, RomLux (the Romania Luxembourg Business Forum)

C ultur e

Cultural Web Cams Speaker Razvan-Petru Radu explained at February’s First Tuesday Luxembourg meeting how RomLux (the Romania Luxembourg Business Forum) is leveraging multi media for the Luxembourg & Sibiu 2007 project. Web cams are to be installed in Luxembourg, Sibiu, Saarbrucken, Trier, Metz and Arlon. “A global coverage of the actual events can only be given by a multimedia public stage: a very expressive and brief visual targeted communication.’’ The goal is to give people an overall picture, a brief live overview, of what the Greater Region and Sibiu are like Radu said. www.romlux.org || M. C.

Help young people build their professional future on April 26, 2007. The mission of the initiative – Girls’ Day-Boys’ Day – is to allow girls and boys to get a bit closer to the work world and in so doing, to encourage them to diver­ sify their professional choices, which can sometimes be very limited due to a lack of information or by the persistence of stereotypes. Would your company be interested in participating in this worthy event by welcoming boys and girls into your workplace? If your answer is yes, you can register at www.girls-day.lu. You can also go to the Cid-Femmes offices between 9-11am from 14 to 16 February for information. S o cial

Conventions collectives Les salariés perma­nents des entreprises de tra­vail intérimaire et les travail­ leurs inté­rimaires viennent de voir leur con­vention collective renouvelée. Un accord est intervenu entre l’ULEDI, l’Union luxembourgeoise des entreprises de travail intérimaire et les syndicats OGB-L et LCGB. Ces deux conventions couvrent 4.800 salariés équivalent temps plein. Les partenaires sociaux ont décidé de mettre en place un fonds sectoriel de formation pour les travailleurs intérimaires, notamment en matière de sécurité et

de santé au travail. Les améliorations pour le personnel permanent concernent notamment la révision des éche­lons fixant la prime dite «treizième mois» et l’attribution d’un jour de congé supplémentaire. F o rmati o n

Accréditation AACSB pour Sacred Heart

La Sacred Heart University a reçu, en ce début d’année, la très sélective accré­di­ta­tion AACSB décer­née par l’Association of Advance Collegiate Schools of Business. Moins de 10% des uni­ver­sités et business schools dans le monde ont reçu cette certification reconnue internationalement comme un label d’excellence et de recon­nais­ sance pour les écoles de management.

I mm o b ili e r

Indicateurs en hausse

5,53% Les indicateurs livrés par l’Observatoire de l’habitat pour le 4e trimestre 2006 attestent de nouvelles augmentations, tous azimuts. Les montants moyens des loyers pour les maisons ont progressé de 1,41%; pour les appartements, la progression tri­mestrielle atteint 3,37%. Quant aux prix de vente, la tendance à la hausse se poursuit également. Pour les maisons, l’indicateur grimpe entre le 3e et le 4e trimestre de 0,84% et pour les appartements, de 2,29%. En un an, l’indicateur du prix de ventes des maisons a connu sa plus forte augmentation depuis 2003, soit +5,53%. C ultur e

high number of visitors!

F o rmati o n

Diplômés en deux ans La rentrée universi­taire 2007 sera marquée par la création d’un nouveau diplôme de cycle court (Bac+2): le BTS – Brevet de technicien supérieur – des métiers de la santé. Mise en place au sein du Lycée technique pour professions de santé, cette forma­ tion supérieure comblera un besoin de compétences très sensible dans le pays. Selon le ministère de tutelle qui s’est inspiré de modèles français, d’autres BTS pourraient voir le jour dans les prochaines années.

Casino Luxembourg Forum d’art contemporain, had a happy announcement to make on 13 February. 7,236 visitors have come to the museum to see ON/OFF which makes it the most visited exhibition at the Casino since the Manifesta 2 bien­nial of contemporary art in 1998. To celebrate the success and to end the illumin������������ ating event with sound and music the museum organised an event entitled, Soundbridge, in the Petrusse. www.casino-luxembourg.lu

Photos: Sacred Heart University, Mischa Kuball.

Croissance revue à la hausse

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Annonce Camionette Paperjam

4.3.2004

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19, rue de l’Industrie – L-8069 Bertrange – Tél. 31 40 50-1 – Fax 31 40 50 60 – info@schlime.lu – www.schlime.lu


A C T U A L I T É · L u x e m b o ur g

C o l o p h o n 2 0 0 7 , I n t e r n ati o n al M a g a z i n e S y m p o sium

Magnet for Magazine Lovers Surely there can be few people in Luxembourg and the Greater Region, at least within the media industry, who have not heard of Colophon 2007, International Magazine Symposium, thanks to an extensive media campaign.

Photo: Andrés Lejona

“A chance for people in the Greater Region to gain exposure.” Mike Koedinger and Ariane Petit.

As the registration figures show, if you build an event like Colophon 2007 for magazine lovers, they will come. The idea, a three-day event within the framework of European Capital of Culture 2007, was pitched in 2005, and is the brainchild of Mike Koedinger, himself a passionate independent magazine publisher. His idea was to bring together, “the most intriguing personalities in the worldwide magazine culture, to interact with audiences and players from a multitude of fields and to exchange ideas, experiences, and view examples of some of the best offerings.” Reaction has been very positive with over 500 people from around the world - magazine makers, art directors, photographers, illustrators, journalists, brand managers and students - already registered for the event. “Colophon is the most promoted event of 2007 in terms of articles, in terms of web blogs and in terms of advertising,” says Koedinger, and this is an essential, if costly, element for its success. Colophon has had 150 full page and double page advertisements in international magazines to the tune of more than 300,000 euros. The symposium, to be held from 9 to 11 March, involves conferences, panel discussions and “Portfolio Shows”: a series of live presentations in the fields of photography, illustration and graphic design. There will also be “Room with a View”, a temporary magazine store and library

set up in the “aquarium” of the Casino Luxembourg - forum d’art contemporain. Around 200 magazines will participate in this initiative where magazines can be bought, borrowed or browsed. The Casino, which is the main venue for the symposium, will also host an exhibition presenting artwork from ten selected worldwide magazines plus two more exhibitions displaying a selection of significant magazines that no longer exist, and a special room dedicated to underground magazines. We Love Magazines, a book created for the symposium designed by Jeremy Leslie and edited by Andrew Losowsky, is currently in the works and will include features on all aspects of magazine creation, a worldwide magazine directory and an international guide to distribution. There is also pure entertainment in the form of the “Eclectic Electro Pop Party” at Rotunda 2. The Symposium represents the culmination of three years’ hard work. Colophon 2007 began as an ongoing project to build a database of magazines and a network of organisations and people from all over the world. To date it is the world’s leading online directory of pop culture magazines, listing over 1,300 magazines with factsheets, covers and exclusive interviews, sorted by country and by language. It is important to recognise that the true value at the core of Colophon is networking. “It is a great opportunity offering a showcase for professional students for example. This is a big collaboration with

people across the Greater Region and designers and illustrators in art schools,” says Ariane Petit, coordinator and press officer. “This is a good working example of what can be achieved within the Greater Region and in this case with Luxembourg as the focal point,” says Koedinger. Leveraging the cultural potential of the Greater Region is (supposed to be) the driving force behind all of the 2007 events, that and developing projects that are not necessarily a “one-off” but have potential to be continued into the future. This is another criteria prerequisite that Colophon 2007 meets since there are tentative plans to repeat the event, possibly as early as 2009. “Finally, the dream of collaboration throughout the Greater Region is working. In this case it is offering students a chance to show their work.” “Take the Portfolio Shows, for example,” says Petit. “Each session will focus on a different discipline, either by professionals or by students. This gives everyone a chance to mix. The audience will be given an index with the contacts of the artists in that show. This is an excellent networking forum because it will draw a targeted and interested audience who can view people’s artwork in an entertaining format.” The exchange is a win-win situation not just for Colophon 2007 participants but also for the public image of Luxembourg. Already, if you look at some of the participants’ testimonials on the website, you can see that there is a sense of excitement about the event. If it comes off in a professional manner, it will add credibility to Luxembourg’s international status. With 500 professionals coming from Europe and some from further afield, there will be a ripple effect for other businesses in Luxembourg, especially in the Horeca sector, and the tourism industry has been closely involved. Visitors are coming by train or plane, they are staying in hotels and they will be eating in restaurants. Some of the hotels proposed by the Colophon 2007 organisers are already fully booked. Visitors are spending a lot of money to travel here, which means they have some motivation to come. “You have certain extremes, such as people in the industry coming all the way from Argentina and New Zealand, but you also have people coming from Trier,” says Koedinger. “It is a chance for people in the Greater Region to gain exposure but also a chance for people who might never have come to Luxembourg otherwise to realise what it has on offer.” || Mary Carey

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A C T U A L I T É · L u x e m b o ur g

R&D

Une manne pour les chercheurs

sémi n air e s , c o n fér e n c e s

Agenda

D’ici 2013, l’Union européenne va débourser 53 milliards d’euros pour la Recherche & Développement. Une aubaine pour le Luxembourg.

F ri . 0 2 . 0 3 , fr o m 1 2 : 0 0 t o 2 p m

New CO 2 car tax regulations in Luxembourg

M o n . 0 5 . 0 3 , fr o m 1 2 : 0 0 t o 2 p m

ABAL Luncheon With special guest speaker, Mr. Jean-Jacques Rommes, Director of ABBL (Association des Banques et Banquiers, Luxembourg). Location: NH Luxembourg (formerly the Sheraton) Organisation: American Chamber of Commerce Info and registration: Tel.: 43 17 56; ayaydin@amcham.lu www.amcham.lu T u e . 0 6 . 0 3 , fr o m 6 . 4 5 P M t o 9 p m

Trends: Flashback and Outlook Guest Speaker: Guy Kerger, Mindforest. Location: Sofitel Luxembourg Organisation: First Tuesday Luxembourg Info and registration: www.firsttuesday.lu Ma. 06 et Me. 07.03, de 9h à 17h

Immobilier au Luxembourg La première journée vous propose de faire le point sur les évolutions et perspectives des marchés de bureaux, commercial et résidentiel. La seconde journée mettra l’accent sur les contrats immobiliers, les techniques de financement et structures d’acquisition. Lieu: Luxembourg Organisation: IFE Benelux Infos et inscriptions: Laura Lainel (+33 (0)1 44 09 24 21; llainel@efe.fr) Ma. 20.03, de 9h à 17h

Impacts majeurs et portée stratégique de MiFID Best execution, catégorisation de la clientèle: maîtrisez les nouveaux droits et obligations qui vous incombent; Organisation et gouvernance: comment gérer les conflits d’intérêts dans la pratique? Gestion des données: comment transformer les données réglementaires en données commerciales? Quel est le périmètre des avantages visés par la MiFID? Lieu: Hôtel Le Royal - Luxembourg Organisation: IFE Benelux Infos et inscriptions: Laura Lainel (+33 (0)1 44 09 24 21; llainel@efe.fr)

Évolution des budgets des programmes-cadres pour la recherche de l’UE en milliards 60 d’euros

53,2

50 40

En tenant compte 30 des prix actuels, le septième PCRD 20 dispose d’un budget en hausse de 63% par 10 rapport au programme précédent. 0

Source: Commission européenne

Since 1st January, the new road tax is now based on CO2 emissions. Jean Kerschen (Athlon Car Lease) will explain the application of the law and how this will affect individuals and companies. Location: Hilton Luxembourg. Organisation: British Chamber of Commerce Info and registration: Tel.: 46 54 66, fax: 22 03 84; mail@bcc.lu; www.bcc.lu

19,2 12

1994-1998 (4e PC)

15

1998-2002 (5e PC)

2002-2006 (6e PC)

2007-2013 (7e PC)

Du lourd. Du très lourd. Le septième programme-cadre européen de recherche et de développement (PCRD) dispose d’une enveloppe de 53,2 milliards d’euros pour la période 2007-2013. Un effort conséquent dont se félicite François Biltgen, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui aime à rappeler que c’est en 2005, sous la présidence luxembourgeoise de l’Union européenne, que les grandes lignes du septième PCRD ont été fixées. Ce dernier innove dans plusieurs domaines: il se concentre sur dix domaines thématiques (les mieux dotés étant les TIC, la santé, le transport et les nanotechnologies), il orchestre le fonctionnement du tout nouveau Conseil européen de la recher­ che (visant à financer les projets à haut risque), il organise l’espace européen en «Régions de la connaissance» (favorisant les synergies), il encourage les innovations conjointes et instaure un point de contact (www.ec.europa.eu/research/enquiries) pour les auteurs de projets. Un accent particulier est mis sur le volet «Personnel», puisque le septième PCRD consacrera 4,7 milliards d’euros à des projets de formation et de développement de la carrière des chercheurs. Une manne dont espère bien profiter le Luxembourg, où Luxinnovation et le Fonds national de la recherche (FNR) unissent leurs efforts pour guider et soutenir les auteurs de projets dans leur recherche de financement. Mis en œuvre par le biais des actions «Marie Curie», ce programme permet en effet de trouver des réseaux de financement pour les chercheurs en début de carrière, d’obtenir des bourses individuelles de mobilité pour les chercheurs expérimentés ou encore de créer des partenariats entre les entreprises et les universités. Les candidats au financement doivent répondre à des appels à proposition, dont cinq sont actuellement ouverts et d’autres le seront courant 2007. Pour les guider dans leurs démarches, Luxinnovation propose aux laboratoires de recherche publics et privés des formations individuelles ou collectives au septième PCRD. || F. M. PAPERJAM MARS 2007

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ACTUALITÉ · Luxembourg

Newspapers as you go.

sé m i n ai r e s , c o n f é r e n c e s

Agenda Wed. 21.03 from 2 pm to 5 pm

Photo: Etienne Delorme

Website Sales Conversion Path

M e d ia

Extra Extra Park, Ride, Read! A familiar site in foreign cities, newspaper vending machines made their first appearance in January 2007. A new initiative called Park, Ride, Read, places La Voix and D’Wort at your finger tips in coin-operated vending machines at both the Park-and-Ride in Howald and in Kirchberg as of January 2007. The vending machines are filled by 6 am daily, with refills made throughout the day. Interesting to see if the idea, which is second nature for commuters in most major cities around the world catches on, but it should make local news much more visible. Additional newspaper vending machines are planned for other locations in the near future. || M. C.

The workshop focuses on the structural and navigational elements that are necessary to profile your visitors and persuade them to complete the action(s) intended by the website, whether this is simply contacting you or taking more advanced steps. Location: Chambre de Commerce Organisation: WSI Luxembourg Info and registration: Tel.: 20 99 10 46 (50% discount if you book before 28 February); www.wsiluxembourg.com Me. 21.03 de 9h00 à 17h00

Fiscalité immobilière Appréhender toutes les possibilités d’alléger la fiscalité de votre patrimoine immobilier de l’achat à la trans­ mission et de maîtriser toutes les réformes fiscales concernant l’acquisition dans un cadre international, tout en saisissant les intérêts du recours à la SCI et à la Soparfi. Exposés illustrés de cas pratiques. Lieu: Hôtel Le Royal - Luxembourg Organisation: IFE Benelux. Infos et inscriptions: Laura Lainel (+33 (0)1 44 09 24 21; llainel@efe.fr). T u e . 2 7 . 0 3 at 6 . 3 0 p m

Sixth European Fund Awards The evening will end with the European Fund Industry Gala Dinner hosted by the organisers of the European Fund Awards in conjunction with the Luxembourg Investment Funds Association (ALFI). Location: Philharmonie Organisation: Fund-Market, D’Wort / La Voix and Lipper Info and registration: Tel.: 46 68 66 3179/3178; info@funmarket.lu

Internet

Peut mieux faire! Les utilisateurs d’Internet au Luxembourg ont évalué la qualité du service sur la toile. À défaut d’être complètement significatif, le sondage en ligne initié par l’ISOC Luxembourg a le mérite de dresser un succinct état des lieux de la toile au Grand-Duché. Des 121 réponses, volontaires, collectées en un mois auprès des internautes, il ressort une satisfaction générale, modérée par les grands problèmes «classiques»: la vitesse de connexion (maxi 3 Mbits, contre 24 Mbits, voire plus, répandus chez nos voisins), le coût de l’abon­nement ou la compétence des services d’assistance proposés par les fournisseurs d’accès. Autres points sensibles relevés par l’ISOC: l’absence d’une offre ADSL réellement adaptée aux PME, bon nombre de professionnels devant se rabattre vers des offres grand public, mais aussi le manque de clarté du contexte réglementaire au sujet du last mile. «Seule une concurrence ouverte offrira aux consommateurs des offres alléchantes et réa­lis­tes. C’est indubitablement la solution d’avenir», prévient l’association. || J.-M. G.

c o m m u n icati o n

la fedil innove S’alignant sur les évolutions et changements que connaît régulièrement la presse, la Fedil a pris en main l’avenir de son organe, partisan des entrepreneurs, en refondant son lay out et en révisant son contenu. De mensuel, l’Écho de l’industrie devient dès ce mois de février un bimestriel. Le magazine comportera dorénavant davantage de contributions fournies par le secrétariat de la Fedil et des dirigeants d’entreprises membres de cette fédération. Il s’agit du deuxième changement important depuis la création de ce qui était à l’époque, en 1920, une hebdomadaire, devenu mensuel en 1968. || F. R.

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ACTUALITÉ · L u x e m b o u r g

Patience et longueur de temps...

En cours Centre de Conférence

Santé

Une nouvelle annexe pour 2011

Enfin une banque du sang au Luxembourg?

À peine votée la première extension du Centre de conférence du Kirchberg, en 2001, des réflexions sur une deuxième extension avaient été lancées, compte tenu de l’élargissement alors attendu de l’Union européenne entre 2004 et 2007, mais aussi pour subvenir aux seuls besoins du Conseil des ministres. Le 30 juillet 2002, le Conseil de gouvernement avait lancé les études pour la construction de cette «nouvelle annexe», pour la presse avec une 2e grande salle de conférence, conforme aux normes en vigueur pour les locaux d’interprètes (28 cabines de traduction) et d’un Centre de Con­férences provisoire dans les Halls de la Foire (Luxexpo) pour les besoins des Conseils des ministres à partir de 2003. Ce dernier fut rapidement construit et mis en service en octobre 2003. Par la suite, la Commission du contrôle de l’exécution budgétaire et des comptes a été saisie d’un certain nombre d’actualisations du projet de base, le tout n’ayant finalement été approuvé définitivement qu’en juillet 2006 par le secrétariat général du Conseil de gouvernement. Le planning de cette «nouvelle annexe» court jusqu’en 2011 et prévoit la finalisation de l’avant-projet définitif pour début 2007, suivi du dépôt d’un projet de loi. Début des travaux espéré pour la mi-2008.

Interpellé par le député DP Claude Meisch sur les possibilités médicales existant en matière de traitement de certaines maladies génétiques, notamment via la transplantation de cellules souches issues du sang du cordon ombilical, le ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo, a indiqué ne pas avoir connaissance de telles greffes réalisées au Luxembourg. «Ce qui n’exclut pas que des patients luxembourgeois ou résidant au Luxembourg aient pu en bénéficier dans un hôpital à l’étranger». Il existe, selon lui, une quarantaine de banques de sang de cordon ombilical publiques ou privées à but non lucratif, à travers le monde, mais pas au Luxembourg. «Toutefois, un projet de loi en matière d’établissements de tissus et de cellules, transposant une directive communautaire, est dans un état très avancé de la procédure à la Commission de la Santé et de la Sécurité sociale de la Chambre. Une banque de sang de cordon pourrait être autorisée sur base de la loi à intervenir», a-t-il précisé. Aéroport

Une carte qui va faire du bruit… Le Luxembourg est sur le point de rattraper son retard dans la transposition de deux directives européennes, datant de 2002, relatives à l’établissement de règles et de procédures concernant l’in-

Services de taxi

révision En VUE En théorie, les prix maxima pour les courses en taxi sont régis par un règlement grand-ducal datant du 9 juillet 2004. En théorie seulement… «Certaines entreprises de taxis ne respectent pas ce règlement grand-ducal, confirme le ministère de l’Économie. Cette situation trouble manifestement le fonctionnement normal du marché en cause», précise-t-il, alors que plusieurs procès-verbaux ont déjà été dressés par les agents de la Direction de la réglementation des marchés. Le Parquet près le Tribunal n’a cependant pas jugé bon d’engager des poursuites pénales contre les fautifs. Le gouvernement envisage donc la rédaction d’un nouveau règlement grand-ducal, pour parer au plus pressé, avant d’engager une révision plus fondamentale de la réglementation générale des services de taxis, laquelle est à l’étude.

troduction de restrictions d’exploitation liées au bruit dans les aéroports. Le projet de loi a été introduit dans la procédure législative fin décembre 2006, soit six mois après un arrêt de la Cour de Justice des communautés européennes condamnant le pays pour ce retard. La mise en application de cette future loi prévoit la réalisation de «cartes de bruit stratégiques», déterminant l’impact sonore causé par les mouvements d’avions, à transmettre jusqu’à fin juin 2007 à la Commission européenne. Jusqu’à la mijuillet 2008, ensuite, des plans d’action seront à présenter, visant à gérer et à réduire les problèmes de bruit et les effets qui y sont liés. Les citoyens, eux, auront leur mot à dire, puisqu’une enquête publique sera effectuée dans les communes limitrophes concernées. Ils auront également accès aux cartes de bruit stratégiques et aux plans d’action approuvés. Tele2.Tango

Bras de fer avec l’EPT La bataille juridique entre Tele2.Tango et l’Entreprise des P&T se poursuit… et pourrait bien mener les deux opérateurs de téléphonie devant la Cour de Justice européenne. Tele2.Tango a lancé une procédure en appel contre l’EPT, suite à un jugement de première instance datant de novembre 2006, qui lui interdit d’utiliser le mot «Integral» dans le sens de nom d’une marque, sous forme de publicité comparative, car le terme est déjà employé par l’opérateur historique dans ses offres commerciales («Formule Integral»). La première plaidoirie s’est déroulée le 8 février. «Tele2.Tango reproche à l’EPT d’utiliser sa position quasi monopolistique sur le marché pour faire pression sur ses concurrents et de ce fait, enfreindre les règles de l’éthique en affaire», souligne Rafael Ros Montero, PDG de Tele2.Tango Luxembourg. Si le jugement en appel devait confirmer celui prononcé en première instance, Tele2.Tango envisage de porter l’affaire devant la justice européenne pour tenter d’«obtenir une jurisprudence en matière de publicité comparative au Luxembourg».

En cours – Appel à idées «La principale caractéristique du temps est d’élever le hasard à la dignité de la nécessité» (Jean d’Ormesson). Certains dossiers sont, depuis un bon moment déjà – parfois très longtemps – en cours de concrétisation. Faudra-t-il attendre que le hasard s’en mêle pour les voir aboutir? Cette rubrique vous en présente quelques-uns, mais peut-être êtes-vous, également, au courant d’une quelconque initiative d’ordre socioéconomique qui traîne en longueur… Faites-nous connaître les sujets qui vous concernent et vous préoccupent à l’adresse news@paperjam.lu

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16.02.2007 17:33:04 Uhr


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Media: PaperJam

Issue Date: 0/0/07

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JP


ACTUALITÉ · Luxembourg

Pas moins de 50 caisses ont été déposées au pied des abribus en ville…

C r éati o n

Elsa: spécialistes du droit social

Photo: Push the Brand

Une contribution au développement de cette matière juridique.

C o m m u n icati o n

Vraie pagaille pour fausse alerte La campagne de communication d’ING, pour le moins imaginative, n’est pas passée inaperçue… Si le degré de réussite d’une campagne de communication se mesure à son retentissement et aux réactions qu’elle suscite, alors l’action de street marketing menée par l’agence Push The Brand pour le compte de la Banque ING au Luxembourg a clairement atteint les sommets. Les caisses de bois (il y en avait 50 au total) déposées au pied des affiches abribus montrant une jeune femme mordue au cou et contenant tout l’attirail du parfait chasseur de vampires (au total, deux tonnes de gousses d’ail et plus de 1.000 chapelets et croix de bois…) ont en effet été à l’origine d’une sacrée pagaille au centre-ville de Luxembourg, au premier jour de la campagne, le 6 février. Il faut dire qu’en pleine heure de pointe, parkings souterrains et rues se trouvant dans un rayon de 200 mètres autour de l’Avenue Émile Reuter, où se trouvait l’une de ces caisses assimilée à un «colis suspect», ont été bouclés par les services de police, le temps qu’une unité spéciale vienne sur place pour constater le caractère pleinement inoffensif de l’objet du délit… Inoffensif, sans doute, mais pas pour les nerfs des centaines d’automobilistes pris au piège pendant plus d’une heure. Il s’agissait, de surcroît, d’une annonce «muette», puisque le nom d’ING n’a été dévoilé qu’une semaine plus tard, selon le principe bien connu du teasing… L’ampleur prise par les événements a poussé l’agence Push The Brand à faire, dans un premier temps, amende honorable via un communiqué d’excuses, puis, le jour où fut dévoilé le nom de la banque, à distribuer, par de charmantes hôtesses, pas moins de 15.000 croissants aux sorties pédestres des parkings de la Ville ainsi qu’au centre Hamilius. La dernière expérience vécue à Luxembourg en matière de street marketing avait été un peu moins mouvementée, encore que… En mai 2006, lors du lancement du projet VoIP de Tele2, avec Parlino, la campagne «They do exist» créée par Interact, était appuyée par une multitude de… nains de jardin en plastique jaune, invitant le client à surfer sur le Web. Pas d’alerte au «colis suspect», donc, mais en moins de 24 heures, le service d’hygiène de la Ville avait fait le ménage… || J.-M. G.

Quinze avocats ayant une expertise reconnue dans le domaine du droit social se sont regroupés au sein d’Elsa, Employment Law Specialists Association, Luxembourg. Une initiative déjà répandue dans la plupart des autres pays européens, mais qui manquait encore au Grand-Duché. La vocation d’Elsa est notamment de faire évoluer le droit social et de favoriser les contacts et les échanges d’idées et d’expériences entre les spécialistes du droit social luxembourgeois, au sens large du terme. La présidence a été confiée à Me Marielle Stevenot (Étude Noble & Scheidecker).

Environnement

CO 2 : la voie du dialogue Place est faite pour de nouvelles industries. Le Luxembourg n’ira pas devant la Cour européenne de justice, comme le ministre de l’Environnement, Lucien Lux, l’avait envisagé, suite à la réduction des quotas d’émission de CO2 aux industries à forte intensité énergétique, imposée, le 29 novembre dernier, par la Com­mission européenne. Le Luxembourg avait deux mois pour introduire un recours en justice contre cette décision mais il a préféré le dialogue plutôt que la confrontation, ce qui a porté ses fruits. La Commission européenne, qui imposait une réduction des émissions de CO2 attribuées aux industries les plus polluantes de quelque 32%, à savoir de 3,95 millions de tonnes à 2,69 millions de tonnes, réserves comprises. Sur ces 3,95 millions de tonnes de CO2, le plan national réservait 3,17 millions aux 15 installations luxembourgeoises existantes, 590.000 tonnes à une réserve pour les «nouveaux entrants» au système et 190.000 tonnes pour la vente aux enchères. Après négociation, la Commission a revu sa position et accepté que ces 2,69 millions de tonnes concernent non pas les émissions totales, mais les quize installations industrielles existantes, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’accueillir de nouvelles industries sur notre territoire. || F. R.

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A C T U A L I T É · L u x em b ourg

TRADE

Year of the Pig The Hong Kong Trade Development Council in collaboration with the Chamber of Commerce Luxembourg celebrated the Chinese New Year on 7 February 2007. This year marks the 10th anniversary of Hong Kong and China’s reunification. Mandy Wong of the Hong Kong Economic and Trade Office told the audience that the pig is the most fertile animal and the luckiest of the Chinese zodiac. Pierre Gramegna ended the speeches by saying, “All the perquisites are in place to have a successful 2007.”

n Jürgen Kasperczyk (Lux Commodities),

Jean-Claude Vesque (Chambre de Commerce n Romain Fouarge (Ministère de l’Économie du Grand-Duché de Luxembourg) et du Commerce extérieur)

Photos: étienne Delorme

n Jean-Claude Knebeler (Ministère de

n Édith Stein (Chambre de Commerce

n Carole Gérard (Fernbach Software)

n Mandy Wong

n Carlo Thelen (Chambre de Commerce

n George Ammerlaan (Hong Kong Trade

n Pierre Gramegna (Chambre de Commerce

n Georges Legros

n Anna Silva (Hong Kong Trade Development

n Claudia Schulligen (UBS Fund Services)

l’Économie et du Commerce extérieur)

du Grand-Duché de Luxembourg)

n Raymond Schadeck (Ernst & Young)

du Grand-Duché de Luxembourg)

Development Council, Amsterdam)

Council, Amsterdam)

du Grand-Duché de Luxembourg)

(Hong Kong Economic and Trade Office)

(Hong Kong Economic and Trade Office)

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ACTUALITÉ · Luxembourg

Pas moins de 50 caisses ont été déposées au pied des abribus en ville…

C r éati o n

Elsa: spécialistes du droit social

Photo: Push the Brand

Une contribution au développement de cette matière juridique.

C o m m u n icati o n

Vraie pagaille pour fausse alerte La campagne de communication d’ING, pour le moins imaginative, n’est pas passée inaperçue… Si le degré de réussite d’une campagne de communication se mesure à son retentissement et aux réactions qu’elle suscite, alors l’action de street marketing menée par l’agence Push The Brand pour le compte de la Banque ING au Luxembourg a clairement atteint les sommets. Les caisses de bois (il y en avait 50 au total) déposées au pied des affiches abribus montrant une jeune femme mordue au cou et contenant tout l’attirail du parfait chasseur de vampires (au total, deux tonnes de gousses d’ail et plus de 1.000 chapelets et croix de bois…) ont en effet été à l’origine d’une sacrée pagaille au centre-ville de Luxembourg, au premier jour de la campagne, le 6 février. Il faut dire qu’en pleine heure de pointe, parkings souterrains et rues se trouvant dans un rayon de 200 mètres autour de l’Avenue Émile Reuter, où se trouvait l’une de ces caisses assimilée à un «colis suspect», ont été bouclés par les services de police, le temps qu’une unité spéciale vienne sur place pour constater le caractère pleinement inoffensif de l’objet du délit… Inoffensif, sans doute, mais pas pour les nerfs des centaines d’automobilistes pris au piège pendant plus d’une heure. Il s’agissait, de surcroît, d’une annonce «muette», puisque le nom d’ING n’a été dévoilé qu’une semaine plus tard, selon le principe bien connu du teasing… L’ampleur prise par les événements a poussé l’agence Push The Brand à faire, dans un premier temps, amende honorable via un communiqué d’excuses, puis, le jour où fut dévoilé le nom de la banque, à distribuer, par de charmantes hôtesses, pas moins de 15.000 croissants aux sorties pédestres des parkings de la Ville ainsi qu’au centre Hamilius. La dernière expérience vécue à Luxembourg en matière de street marketing avait été un peu moins mouvementée, encore que… En mai 2006, lors du lancement du projet VoIP de Tele2, avec Parlino, la campagne «They do exist» créée par Interact, était appuyée par une multitude de… nains de jardin en plastique jaune, invitant le client à surfer sur le Web. Pas d’alerte au «colis suspect», donc, mais en moins de 24 heures, le service d’hygiène de la Ville avait fait le ménage… || J.-M. G.

Quinze avocats ayant une expertise reconnue dans le domaine du droit social se sont regroupés au sein d’Elsa, Employment Law Specialists Association, Luxembourg. Une initiative déjà répandue dans la plupart des autres pays européens, mais qui manquait encore au Grand-Duché. La vocation d’Elsa est notamment de faire évoluer le droit social et de favoriser les contacts et les échanges d’idées et d’expériences entre les spécialistes du droit social luxembourgeois, au sens large du terme. La présidence a été confiée à Me Marielle Stevenot (Étude Noble & Scheidecker).

Environnement

CO 2 : la voie du dialogue Place est faite pour de nouvelles industries. Le Luxembourg n’ira pas devant la Cour européenne de justice, comme le ministre de l’Environnement, Lucien Lux, l’avait envisagé, suite à la réduction des quotas d’émission de CO2 aux industries à forte intensité énergétique, imposée, le 29 novembre dernier, par la Com­mission européenne. Le Luxembourg avait deux mois pour introduire un recours en justice contre cette décision mais il a préféré le dialogue plutôt que la confrontation, ce qui a porté ses fruits. La Commission européenne, qui imposait une réduction des émissions de CO2 attribuées aux industries les plus polluantes de quelque 32%, à savoir de 3,95 millions de tonnes à 2,69 millions de tonnes, réserves comprises. Sur ces 3,95 millions de tonnes de CO2, le plan national réservait 3,17 millions aux 15 installations luxembourgeoises existantes, 590.000 tonnes à une réserve pour les «nouveaux entrants» au système et 190.000 tonnes pour la vente aux enchères. Après négociation, la Commission a revu sa position et accepté que ces 2,69 millions de tonnes concernent non pas les émissions totales, mais les quize installations industrielles existantes, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’accueillir de nouvelles industries sur notre territoire. || F.R.

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© 2007 Sun Microsystems, Inc. All rights reserved.

The new computer animated movie:

How did Sun help bring to life ?

Aaron Parry

Julia Pistor

Mike Braico

Steve Oedekerk

Anthony Lopez

Otis

Executive Producer Paramount Pictures

Executive Producer Nickelodeon Movies

Account Executive Sun

Writer/Director/ Producer Omation

Lead Systems Administrator Omation

Movie Star

Share the creative process. Paramount Pictures, Nickelodeon Movies and Omation Animation Studios brought top industry talent together for the production of their animated film Barnyard. As the artists began the intensive process of 3D rendering, they realized that their infrastructure could use a helping hand. Enter the powerful x64 servers from Sun. With the time and resources they saved, the rendering of the movie was completed in 6 months—warp speed in the animated-film business. The results are extraordinary. The power is the collaboration. The network is the computer.™ Share.

sun.com/x64


A C T U A L I T É · e n tr e p ris e s

Photo: Étienne Delorme

Jean-Claude Bintz (Voxmobile): «Tout est envisageable, mais nous ne sommes qu’aux tout premiers pas d’un long processus qui pourrait prendre quatre à cinq mois».

T éléc o ms

Voxmobile en ligne ouverte L’opérateur mobile luxembourgeois suscite les convoitises internationales. Belgacom ou Orange pourrait faire partie des candidats intéressés. Le marché des télécoms est en constante ébullition et le Luxembourg, aussi petit soit-il, n’échappe pas à la règle. Sans doute est-il d’ailleurs davantage ouvert que d’autres aux projets d’alliances internationales en tous genres. Il y a trois ans, déjà, LuxGSM avait choisi d’établir une coopération technique et commerciale avec le géant Vodafone, mais sans pour autant ouvrir son capital, détenu alors à 100% par l’Entreprise des P&T (depuis la «grande fusion» de 2006 avec Mobilux et CMD, LuxGSM est détenu à 85% par les P&T et à 15% par une structure privée luxembourgeoise). Est-il possible pour un opérateur luxembourgeois de continuer à faire cavalier seul sans un appui financier ou technologique conséquent? C’est en tentant de répondre à cette question que le «petit dernier», Voxmobile, qui a bien vite grandi depuis le lancement de son offre, en mai 2004, a quelque peu secoué le marché. Désireux de «renforcer les moyens d’actions disponibles à la société pour son développement futur», les dirigeants et actionnaires de l’opérateur ont chargé la Compagnie Financière Rothschild «de les accompagner dans leurs réflexions pouvant mener, le cas échéant, à une ouverture du capital ou à un adossement à un partenaire stratégique». La publication de cette information, le 31 janvier dernier, par l’opérateur même, n’est pas due au hasard. Elle a tout simplement été décidée en réaction à des rumeurs - voire des spéculations - insistantes venues de Belgique, évoquant un intérêt plus que prononcé de la part de Belgacom! Selon une information partie du quotidien économique flamand De Tijd, et relayée ensuite par toute la presse économique, l’opérateur historique belge serait en effet amené à étudier, début mars, une acquisition de Voxmobile. Si, du côté de l’opérateur belge, on dément formellement l’information, Jean-Claude Bintz, co-fondateur et administrateur directeur de Voxmobile, reconnaît volontiers que Belgacom pourrait effectivement figurer au rang des candidats potentiels pour une opération quelle qu’elle soit, au même titre, par exemple, qu’Orange. Dans l’absolu, une prise de participations par l’un ou l’autre de ces deux candidats ne constituerait pas nécessairement une surprise. On se souvient ainsi qu’Orange faisait partie des trois premiers opérateurs (avec Tango et l’Entreprise des P&T) qui s’étaient vu attribuer, au prin-

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temps 2002, une des trois premières licences UMTS mises en jeu au Luxembourg. Mais après deux ans et demi de tâtonnement, la branche mobile de France Telecom avait finalement jeté l’éponge, se retirant finalement du jeu en novembre 2004, ne souhaitant pas être la cinquième roue du carrosse.

Valorisation maximale à 200 millions d’euros Belgacom, de son côté, est déjà présent sur le territoire luxembourgeois, au travers de Telindus, filiale à 100%, spécialisée dans l’intégration et la convergence de solutions de réseaux et d’applications informatiques. Par ailleurs, la société est dirigée par Didier Bellens, qui connaît particulièrement bien le marché grand-ducal, puisqu’il précéda Gerhard Zeiler en tant que CEO de RTL Group, entre 1999 et 2003. Enfin, dernier indice, et non des moindres: Belgacom est toujours à la recherche d’une expansion à l’international qui lui permettrait d’étoffer son offre commerciale. L’année dernière, il avait lorgné avec intérêt sur le Français Neuf Cegetel, dont il était actionnaire minoritaire (à 5,8%), avant de finalement céder sa participation à SFR. Une opération couplée avec le rachat, à Vodafone, des 25% que Belgacom ne détenait pas encore dans le capital de Proximus. Pour autant, le passage de Voxmobile sous pavillon étranger, belge ou autre, est loin d’être acquis, même si l’hypothèse est réelle. «Tout est envisageable, mais nous ne sommes qu’aux tout premiers pas d’un long processus qui pourrait prendre quatre à cinq mois», précise Jean-Claude Bintz. Selon les analystes financiers du Crédit Suisse, la valorisation de Voxmobile serait comprise entre 150 et 200 millions d’euros. Le capital de l’opérateur luxembourgeois est détenu par les deux sociétés de private equity cotées en Bourse, Audiolux et BIP Investment Partners (37,5% chacun), les 25% restants étant entre les mains des deux fondateurs Jean-Claude Bintz et Pascal Koster. Avec plus de 90.000 clients, l’opérateur revendique une part de marché nationale de près de 20%, pour un chiffre d’affaires tournant autour des 30 millions d’euros. || Jean-Michel Gaudron


A C T U A L I T É · e n tr e p ris e s

EBrC: datacenter, acte 3

Entré en activité le 10 novembre 2006, le 3e datacenter opéré par eBRC au Luxembourg a officiellement été inauguré le 30 janvier dernier. Après les deux premiers sites de Gasperich/Cloche d’Or, la société présente, à Windhof, ce qu’elle estime être le datacenter le plus évolué en termes de technologie et de sécu­­rité dans un rayon de 350 kilomètres aux alentours. Il en aura coûté quelque 50 millions d’euros pour 5.200 m2 de salles informatiques enterrées proposant plus de 400 positions de travail. Six sociétés y sont déjà clientes. M e d ia

RTL in the news

of the TV production costs will be refinanced through advertising revenue. On 2 February the RTL Group announ­ ced the decision to tender its entire current shareholding in the Portuguese media company Grupo Media Capital to Grupo Prisa. Selling its shareholding, RTL Group will generate cash proceeds of over EUR 206 million. S traté g i e

Paul Wagner: croissance externe L’un des principaux prestataires de services du pays, Paul Wagner et Fils (30 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 340 employés) a procédé à l’acquisition du dépa­r­tement Technical management & operations (TM&O) de Cegelec et des 33 employés qui allaient avec. Une expansion qui lui permet de soutenir son dévelop­ pement dans le montage et la maintenance de systèmes d’énergie moyenne tension et d’ins­tallations courant faible. M é d ias

Photos: eBRC, RTL Group, JC Decaux

RTL en podcast On 15 February the Luxem­ bourg Government, RTL Group and Bertelsmann AG announced the signing of a new concession contract which will run until end of 2020 thus renewing RTL Radio Télé Lëtzebuerg’s public programming commitment. Under the terms of the contract, the Government will continue to make television and radio frequencies available to CLT-UFA, a subsidiary of RTL Group. In return, CLT-UFA will continue to produce and finance a public TV programme for the Grand-Duchy. Part

RTL Lëtzebuerg se met à l’heure du podcast et offre à ses aficionados ses pro­grammes phares en MP3, afin qu’ils puis­­sent les écouter ou les réécouter aussi bien sur leur ordinateur que sur leur baladeur numérique. Ce service gratuit est accessible via son site Internet (www.rtl.lu). RTL Podcast propose ainsi l’abonnement à une trentaine d’émissions radio et télé. Durant la phase de prélancement, c’est le journal télé Lëtzebuerg qui a remporté le plus de suffrages de la part des internautes.

L’option full back couvre la totalité de la façade arrière du bus.

C o mmu n icati o n

Affichage hors cadre

Moins polémique que les caisses anti-vampires d’ING (lire page 36), la campagne Youz, la marque «jeune» de l’opérateur LuxGSM, n’en a pas moins attiré l’œil. Après avoir été la première à utiliser un affichage «interactif» au Luxembourg (via la technologie bluetooth), elle a en effet proposé, pendant une semaine, des visuels où une partie d’affiche débordait de son cadre traditionnel… Petit clin d’œil à l’année culturelle, cela ne pouvait se faire qu’avec des bois de cerfs bleus… T éléc o ms

Abonnement caduque? Avec myhome, Tango.Tele2 propose désormais de s’affranchir de l’abonnement annuel de 18,40 euros pour sa ligne téléphonique fixe, avec un raccordement téléphonique comprenant tous les appels sur le réseau fixe national annoncé à 16,90 euros par mois. «Nous établissons de nouveaux critères sur le marché luxembourgeois», commente Rafael Ros Montero, le directeur général de Tele2.Tango Luxembourg, qui laisse entendre d’autres prochaines initiatives pour «bousculer le marché afin de satisfaire les besoins de tous les consommateurs».

Photo: IP Luxembourg

IT

C o mmu n icati o n

Quand la pub prend la route… Avec les bus, IP propose un nouvel éventail de supports publicitaires, mobiles et régionaux. Quand l’imagination se met au service des impératifs économiques, cela donne un nouveau mode de communication, pris en mains par la régie commerciale IP. Désireux de générer un maximum de revenus par le biais publicitaire, en vue de financer ses services de transports en commun et se donner les moyens de ses développements futurs, le groupement Verkehrs Verbond (qui regroupe les bus de la Ville de Luxembourg, les TICE, les CFL et la régie de transports privée RGTR) met à disposition une flotte de quelque 130 bus sur le total de 650 bus que compte l’ensemble du réseau. «Nous sommes régie plurimédia et l’affichage grand format est absent au Luxembourg, explique Lou Scheider, directeur d’IP Luxembourg. Ce support bus est intéressant, car complémentaire aux médias que nous gérons actuellement. Cela donne des possibi­ lités importantes au niveau de l’espace et surtout de la créativité». L’idée n’est pas révolutionnaire, car elle existe déjà dans d’autres pays, en particulier en Grande-Bretagne, mais elle est nouvelle au Luxembourg. Ce produit baptisé «Transit» propose quatre formats: le back banner, classique, sur l’arrière du véhicule; le full back, qui couvre la totalité de la façade arrière du bus, le side poster, qui est un grand poster latéral, à côté de la porte et le full bus, où l’intégralité du véhicule est aux couleurs de l’annonceur. «Nous visons des campagnes qualitatives sur des périodes assez lon­ gues», explique M. Scheider. Le tout à des tarifs présentés comme attractifs, puisque pour un side poster sur 25 bus circulant dans tout le pays – voire dans certaines communes frontalières – pour une période d’un mois, il en coûte environ 9.000 euros, alors qu’une semaine d’affichage sur le réseau d’abribus JCDecaux (100 visuels) peut coûter autour de 13.000 euros. «Cela revient un peu plus cher au moment de la production (les publicités sont imprimées sur des supports spéciaux aux dimensions exactes de chaque bus sur lesquels ils seront collés, ndlr.), mais nous allons toucher aussi bien la population urbaine que rurale, se réjouit Lou Scheider. Et d’après les premiers contacts que nous avons eus avec les agences, les créatifs ont l’air particulièrement excités à l’idée de disposer de tels supports». || J.-M. G. PAPERJAM MARS 2007

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A C T U A L ITÉ · L u x e m b o ur g

Photo: Étienne Delorme

Xavier Delecroix (CRP Henri Tudor): «Le bon moment pour mettre en place un projet de protection de l’information est quand tout va bien dans l’entreprise».

S t ra t é g i e

Trouver un juste compromis Maîtriser l’information est devenu un enjeu crucial. Mais beaucoup s’interrogent aussi quant à la manière d’en garantir la confidentialité. Le 6 février dernier, le CRP Henri Tudor inau­ gurait un nouveau cycle de conférences ayant pour thème «La sécurité économique et la protection du patrimoine de l’entreprise»: une opportu­ nité pour les dirigeants de PME et PMI d’être sensibilisés aux différents risques liés à un sys­ tème de sécurisation défaillant. Car si tous les intervenants invités ont souligné l’importance de collecter des données essentielles à l’irri­ gation de toute entreprise, ils ont également insisté sur l’obligation de la préserver d’une exploitation par un élément concurrent. Mise en lumière des enjeux de cette nouvelle bataille par Xavier Delecroix coordinateur du Pôle d’application de l’intelligence économi­ que au centre de veille du CRP Henri Tudor. Monsieur Delecroix, quels sont les risques majeurs pour une entité qui négligerait cet aspect de protection de l’information? «Outre les pertes financières qui, générale­ ment, découlent de ce type d’incident, ou la désagréable surprise de découvrir son produit proposé par un concurrent, c’est surtout l’image de l’entreprise qui en est la principale victime. La perte de crédibilité auprès des différents parte­ naires, clients ou employés et l’atteinte à l’image de marque sont certainement le plus grand dan­ ger auquel l’entreprise doit faire face. Il ne faut donc pas hésiter à protéger son produit, son image, ainsi que son savoir-faire. La mise en œuvre cohérente des mesures de protection du patrimoine de l’entreprise (phy­ sique, informatique, informationnel, propriété

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intellectuelle, etc.) est génératrice de confiance aussi bien en interne qu’en externe. Quelles sont, actuellement, les principales initiatives afin d’endiguer ces fuites d’informations au sein des sociétés? «Le Luxembourg dispose bien évidemment de tout l’arsenal juridique nécessaire aux entreprises afin de leur permettre de se protéger contre l’es­ pionnage industriel, mais malheureusement, les pôles de sensibilisation sont encore très limités. De nos jours, les principales initiatives afin d’endiguer ce fléau sont liées à la sécurité des systèmes d’information, celle du ministère de l’Économie et du commerce extérieur, baptisée CASES et celle du CRP Henri Tudor incarné par le CLUSSIL (Club de la Sécurité des Systèmes d’Informations luxembourgeois, ndlr.). Je pense qu’il faut surtout insister sur la néces­ sité de considérer la sécurité économique de l’entreprise de manière systémique et globale. Aujourd’hui, il n’existe que peu de liens entre les différents aspects de la sécurité, les responsa­ bilités sont souvent partagées entre plusieurs entités qui n’opèrent pas sur les mêmes terrains, ce qui génère un déficit de l’efficacité. Or, vu le contexte, tous les acteurs devraient travailler en symbiose et prendre connaissance, à défaut de comprendre, des activités et des impératifs des autres. N’y a-t-il pas de paradoxe entre la mobilité des informations et des employés et les règles de sécurité de plus en plus drastiques?

«Ce n’est pas une contradiction en soi, pour peu que l’entreprise ait clairement identifié les informations confidentielles, le personnel habi­ lité à les détenir et à les diffuser et les moyens de protection appropriés. Cependant, la multiplicité des occasions de faire sortir de l’information hors de l’entreprise nécessite une vigilance accrue de la part du personnel qui doit être sensibilisé à ces aspects. Par exemple, en déplacement, tous les porta­ bles sortant de l’entreprise devraient être cryp­ tés et ne jamais être laissés sans surveillance. Beaucoup ignorent ces règles élémentaires de prudence et de protection. Pour quelle raison les entreprises sont-elles si réticentes à appliquer ces règles élémentaires? Y voient-elles une débauche de moyens qui ne serait pas vraiment indispensable? «C’est bien connu: cela n’arrive qu’aux autres. L’entreprise qui n’a jamais été victime d’espionnage ou de fuites n’est généralement pas sensibilisée à cette problématique et a plu­ tôt tendance à repousser la mise en place d’un dispositif au profit d’autres priorités. La tendance inverse s’observe également: une fois victime de ce type de négligence, l’entre­ prise est tentée de réagir dans l’urgence et à déployer un système trop contraignant et ina­ dapté. Le bon moment pour mettre en place un projet de protection de l’information est quand tout va bien dans l’entreprise». || Propos recueillis par Lim Sung Jin


A C T U A L I T É · E n tre p rises

Emploi

Steve Miller: “Delphi is in fact casting a vote of confidence for Luxembourg.”

Big 4: un millier de recrutements en vue

Les quatre grands acteurs de l’audit et du conseil, qui affichent une croissance continue de leurs activités, vont recruter assez massivement au cours des prochains mois. Ainsi, le plus important de tous, PricewaterhouseCoopers Luxembourg, annonce un programme de 450 embau­­ches d’ici à la mi-2008: la moitié pour l’activité Audit, le quart pour les services Tax et 10% pour le conseil/advisory. Le reste sera destiné au Corporate services. «Tous les profils sont recherchés, aussi bien jeunes diplômés de niveau universitaire que jeunes gradués, ou bien auditeurs, fiscalistes et consultants expérimentés, sans oublier, entre autres, des professionnels dans le domaine de la compliance et de la veille réglementaire», explique Vinciane Istace, associée responsable des ressources humaines. L’objectif est ambitieux, tant les ressources se font rares. Chez KPMG Luxembourg, par exemple, qui table pour l’année à venir, sur un recrutement tous azimuts compris entre 160 et 200 personnes, on reste prudent. «Cela ne sera pas facile», prévient, ains le chairman John Li. Les autres Big Four de la Place vont également vier dans toutes les catégories de leurs activités pour combler leurs besoins en ressources humaines. Ernst&Young, par exemple, table, d’ici à fin septembre 2007, sur 250 nouvelles recrues, dont 155 dans l’audit, 60 en fiscalité et 35 en advisory services. La moitié de ces recrues devrait être constituée de candidats «junior». Deloitte, pour sa part, prévoit 200 embauches (110 en audit, 50 en advisory/services et 40 en tax), dont un peu plus de la moitié (110) seraient des juniors. Jeunes diplômés et professionnels confirmés: à vos CVs! || J.-M. G.

IT

Double certification Luxtrust a choisi de combiner ses propres procédures de certifications à celles de Cybertrust. Luxtrust, créée fin 2005, développe et gère une infrastructure à clé publique qui couvre les besoins de l’ensemble de l’économie et du secteur public luxembourgeois. Le prestataire de services a décidé, en janvier, de combiner ses procédures de certification avec celles du leader mondial de la sécurité informatique, Cybertrust. L’avantage de cette double certification est qu’elle permet à 99% des navigateurs Internet dans le monde, ainsi qu’aux serveurs, clients-mail, téléphones, ordinateurs portables et systèmes d’exploitation les plus utilisés de reconnaître la valeur des certificats émis par Luxtrust. L’utilisation et l’accessibilité des différents services en seront, par la même occasion, sensiblement élargies. Dès le mois de mars, les certificats SSL/TSL et les certificats Objet, permettant d’identifier des serveurs et des applications en ligne, seront ainsi disponibles. Le lancement des cartes à puces ou smartcards est également prévu d’ici à la fin du semestre. || F. M.

Photo: Andres Lejona

Juniors ou expérimentés, toutes les compétences sont les bienvenues...

I n v estme n t

Delphi plants a firmer foot in Luxembourg The new head­quarters of the Powertrain division in Bascharage is the company’s first headquarters outside the USA. At a ceremony led by Steve Miller, Executive Chairman, Delphi Corporation, and Guy Hachey, President, Delphi Powertrain Systems and atten­ ded by Jeannot Krecké, Minister of Economy and Foreign Trade, the new headquarters of Delphi’s Powertrain division were officially opened in Luxembourg. “Delphi is in fact casting a vote of confidence for Luxembourg as a performing business location for research-driven cutting-edge technological solutions for one of the most demanding markets, namely the automotive sector,” Krecké said. Miller, a recognised “turnaround expert” said, “This is the very first time we have put a headquarters outside of the US. This is in line with the transformation plan of the corporation we announced at the end of March last year. We are committed to Europe and to supporting our local customers and we expect to continue our track record of growth in the region.” This was Miller’s second visit to Luxembourg, his first was when he met and spoke with Guy Dollé, ex Arcelor CEO, in his then capacity as CEO of Bethlehem Steel Corporation. “We chose Luxembourg for several reasons,” said Hachey. “We already had a site here and there is an exceptional business environment. This is a customer-neutral area for the automotive industry. It is centrally located and it has excellent support.” || M. C.

IT

emc: objectifs dépassés La croissance du spécialiste de la gestion et du stockage de l’information a été deux fois plus forte que celle du marché. Au niveau mondial, EMC a enregistré un chiffre d’affaires de 11,155 mil­ liards de dollars US (+15% par rapport à 2005), pour un résultat net de 1,22 milliard. Au niveau de la seule entité Belux, les objectifs de croissance ont été dépassés, puisque la société revendique un chiffre d’affaires en hausse de 13%. «Le contexte économique est, en général, plus favorable, explique Geert Van Peteghem, directeur général d’EMC Belgique et ­Luxembourg. Mais ces trois dernières années, nous avons également travaillé sur un élargissement de nos solutions et de nos offres, ce qui nous a permis de sortir de cette image ‘hardware only’ que nous avions jusqu’alors». Ainsi, la division software d’EMC Belux a-t-elle progressé de 40%, soit la plus forte contribution à la hausse du chiffre d’affaires général. À noter que pas moins de 70 nouveaux clients sont venus grossir le portefeuille d’EMC Belux en 2006, dont 19 pour le seul Luxembourg, dont l’activité globale représente environ un tiers de l’entité Belux. || J.-M. G. PAPERJAM MARS 2007

41


A C TUA L IT É · e n t r e p r i s e s

Serge Estgen et Nathalie Dondelinger, en charge de la gestion du GIE Bankwerk.

Photo: Julien Becker

IT

Communication

Bankwerk für alles Advantage communication s’est associée à deux agences allemandes pour attaquer le secteur financier germanophone. Toujours à l’affût de nouveaux marchés et d’une plus grande palette de services, Advantage Communication a décidé de cibler le marché du secteur financier germanophone. Un objectif visé au travers d’un Groupement d’intérêt économique (GIE), établi avec deux agences allemandes, Paulinus Medienhaus et Zweipunktnull. Une initiative originale, dans le secteur de la communication, pour une structure représentant, au final, quelque 70 personnes. «Nous avons, chacun, des compétences très complémentaires, avec nos points forts et nos points faibles, explique Serge Estgen, administrateur directeur d’Advantage, qui sera en charge de la gestion de ce GIE, avec le soutien de sa collègue Nathalie Dondelinger. Nous n’avons pas souhaité constituer une structure trop lourde, avec des complications au niveau juridique. L’essentiel était tout de même de créer une entité unique, au sein de laquelle nous sommes tous responsables solidairement. Cela est de nature à donner une certaine assurance aux clients». Avec une quarantaine d’établissements, les banques allemandes repré­ sentent, au Luxembourg, la plus forte présence «étrangère». À cela s’ajoute une douzaine de banques suisses, ce qui donne une idée du potentiel de marché que représente ce segment linguistique. «Sans nous vanter, nous pouvons désormais affirmer que nous sommes une agence véritablement full service pour le secteur financier, depuis les opérations de simples direct mailings jusqu’à la conception de produits plus élaborés», estime M. Estgen. Actuellement, Bankwerk est en train de travailler sur trois projets concrets: «Trois banques importantes», concède M. Estgen, qui précise que ce GIE n’est pas du tout fermé. «Selon l’évolution du chiffre d’affaires et dans le cas où un nouveau partenaire nous apporterait une réelle plus-value, pourquoi ne pas nous agrandir?» Les ambitions d’Advantage sont du reste, à terme, de se positionner sur d’autres marchés, notamment les banques anglophones ou francophones, à partir de ce même GIE. || J.-M. G.

42 PAPERJAM MARS 2007

Just give me Sanctuary SecureWave, a leader in endpoint security software head­ quartered in Luxembourg, announced on 9 February that the company passed the 1,500 customer and 2 million license mark in 2006 as a result of continued demand for its Sanctuary endpoint security software and SecureWave’s customer base increased by 38 percent in 2006. “SecureWave’s rapid growth in all market segments demonstrates a fundamental shift in the way that organizations are approaching today’s endpoint security threats,” said Bob Johnson, CEO. Secure­ Wave’s Sanctuary is the industry’s only solution that enables organizations to create a whitelist of both applications and removable media that are allowed for use on corporate PCs, laptops, network servers, terminal services servers and thin clients. || M. C.

Bilan

Nouveaux records pour BIP La société a bénéficié des bonnes performances 2006 de ses principales participations… et d’un inévitable «Effet Arcelor»… Les actionnaires de BIP Investment Partners peuvent se frotter les mains. Le dividende brut que le conseil d’administration de la société proposera aux actionnaires lors de la prochaine assemblée générale, le 20 mars, sera de 3 euros (bruts) par action, à comparer aux 2 euros (bruts) de l’exercice précédent. BIP aussi, s’est frotté les mains devant les bonnes performan­ ces 2006 de ses valeurs en portefeuille. À commencer par Arcelor puis Mittal, dont la valeur combinée a bondi de 140% (avec, au passage, une plus-value de 37 millions d’euros). Mais il y a encore +53% pour EVS Broadcasting, +50% pour Arcelor Brasil, +25% pour RTL Group ou encore +20% pour Fortis. Seuls SES (-9%) et surtout Option (-34%) n’ont pas relevé le niveau. La société, qui a affiché pour 2006, un bénéfice net de 70,955 millions d’euros (+70%) et gère un portefeuille de plus de 500 millions d’euros, a réalisé quelque 60 millions d’euros d’investissements (contre 39 millions un an plus tôt). Hors Bourse, BIP est également actionnaire de Cargolux, de Voxmobile et de IEE. || J.-M. G.



A C T U A L I T É · e n tr e p ris e s

IT

TecD@ys 2007 Registrations at the Telindus TecD@ys 2007 held at the Hilton Hotel reached 125 compared with 75 in 2006 edition. “This year we had four special sessions on sourcing services,” said Jean-Raymond Lichtfus, head of Marketing and Communication. “The concept of TecD@ys is highly appreciated by our customers because they are given a wide choice of presentations on high-end technology.”

n Jean-Claude Krieger (Servitia)

n Françoise Van Schil (Bank of Tokyo)

n François Clausse (Sella Bank)

n Amal Choury (Eurobeton)

Photos: Étienne Delorme

n Frank Brandenburger (La Luxembourgeoise) n Benoit Stoffels (Dexia BIL)

n Laurence Zwozniak (Ferrero International)

n Frédéric Foeteler (Microsoft)

n Jean-Pierre Ceccacci (Telindus)

n Christelle Mathieu (Telindus)

44 PAPERJAM MARS 2007

n Jean-Jacques Schmitt

(Direction des Douanes)

n Yannick Freyermuth (Telindus)

n Pierre Weimerskirch (CNPD)

n Dominique Noiret (Telindus)


metaformaculture.com

INTERactiveCONtemporaryARTpARTyDANCEclubGALLERY

13 . 03 . 2007 ariellavidach AIEP 6 p.m.

InterHappyHour

9 p.m.

InteractiveDanceArt

Luxembourg _Rotunda 2 62 rue de Bonnevoie, Luxembourg-Bonnevoie Opening 6 p.m. IDS is Exclusive Partner of Luxembourg and Greater Region European Capital of Culture 2007

Free Entrance events@idsdistribution.com

2007 is a great year for culture. IDS, exclusive partner of Luxembourg and Greater Region European Capital of Culture 2007, will join in the celebrations showing IT-related events. You’ll discover the work of creative and innovative artists who use technology to create emotions and explore new paths in art and communication. As the leading IT distributor in Europe, we believe it is our duty to bring these experiences to you. You are welcome!

www.idsdistribution.com


ACTUALITÉ · entreprises

E n t r e p r e n e u r iat

L’Australien Rea met atHome dans sa poche

Le hall de stockage offre un volume de 16.000 m3

La success-story luxembourgeoise aboutit à un feu d’artifice de 4,5 millions d’euros.

Photo: Party Rent

Synapse Finance a vendu, pour 4,5 millions d’euros, ses portails internet d’annonces immobilières atHome au leader australien de la publication immobilière en ligne, Rea Group. atHome exploite un réseau de cinq portails utilisés par plus de 5.000 agents immobiliers au Luxembourg, en Lorraine, dans le sud de la Belgique et dans la région de Trèves. «Cette acquisition nous permet d’accéder à quatre nouveaux marchés en Europe», a précisé Simon Baker, le P.D.G. de Rea Group, un leader sur son secteur, déjà présent au Royaume-Uni, en Italie, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Comment la petite PME luxembourgeoise, qui a lancé son portail atHome en 2001, est-elle parvenue à aiguiser les appétits du géant australien? «Nous l’achetons pour trois raisons: son leadership sur le marché, la position stratégique du Luxembourg dans la Grande Région et l’Europe ainsi que pour la qualité de l’équipe», a indiqué M. Baker. De fait, peu de changements devraient intervenir à court terme pour l’équipe de quinze personnes établie au Luxembourg, d’autant que le nom atHome sera maintenu et qu’aucun nouveau branding n’est prévu pour l’instant. «Pouvoir intégrer le groupe Rea est une formidable opportunité!», se réjouit Patrick Kersten, fondateur et directeur général de Synapse Internet Services, propriétaire de la marque atHome. Dans la nouvelle structure, l’entrepreneur restera responsable des activités luxembourgeoises et euro­ péennes, appelées à une expansion rapide. Quant à Patrick Hansen, prési­ dent de Synapse Finance (une des filiales du groupe), il a tenu à souligner, lors de l’annonce officielle de la transaction en présence du ministre de l’Économie Jeannot Krecké, l’importance de l’appui dont avait bénéficié la start-up dès sa création, en 1997, notamment par le biais de la société de capital-développement de la SNCI. Pas peu fier du succès de cette PME made in Luxembourg, Jeannot Krecké a indiqué aux acquéreurs australiens que s’ils disposaient désormais du «ticket d’entrée», ils trouveraient égale­ ment à Luxembourg toute l’infrastructure indispensable à l’expansion de leurs activités, sans parler d’une «réglementation qui sait s’adapter quand nécessaire». || F. M.

I n v e s ti s s e m e n t s

Party Rent prend ses aises Un nouveau centre logistique à Echternach. Établie au Luxembourg depuis 2002, la filiale d’un des plus grands Non-Food-Caterer d’Europe a inauguré son nouveau centre de logistique d’Echternach: un bâtiment administratif de 350 m2 et 16.000 m3 de hall de stockage pour tout le maté­ riel de la société, spécialisée dans l’organisation de fêtes et événements. Cet investissement de 1,5 million d’euros devrait notamment permettre à la société de jeter un pont entre l’Allemagne et la France. Du reste, le groupe est sur le point de s’établir aussi en région parisienne. En 2006, Party Rent à Luxembourg, qui emploie vingt per­ sonnes, a réalisé un chiffre d’affaires de trois millions d’euros. Une bonne performance, puisque l’ensemble du groupe allemand, qui emploie environ 180 personnes, a réalisé 20 millions de chiffre d’affaires. || J-M. G.

C o mmu n icati o n

Par tous les bouts

Il ne s’agit pas d’une structure ayant une existence juridique, mais plutôt un branding commun à l’ensemble des entreprises liées à Concept Factory, soit par l’actionnariat (Interact, Quest et Sustain), soit par le biais d’accords de partenariats (Exxus). Cette structure est désormais dédiée au conseil en marketing stratégique et durable, axée sur quatre thèmes clés: connais­ sance, créativité, technologie et durabilité. L’agence «pivot», fondée il y a 12 ans et intégrée au sein d’un Creative Pool européen, créé en décembre dernier, se recentre désormais sur ses premières amours créatives et annonce deux recrutements «importants» dans les prochaines semaines. || J.-M. G.

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Photo: Luc Deflorenne

The Factory Group fédère désormais les entités liées à Concept Factory, pour élargir au maximum la palette de compétences.

Hubert Schumacher, Marc Neuen et Patrick Kersten, les fondateurs de Synapse, avec Patrick Hansen (absent).


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A C T U A L I T É · p lac e f i n a n ci è r e

B o u rs e

Les fusions de bourses restent difficiles à réaliser Le Luxembourg stock exchange tient à son indépendance mais cherche à se diversifier, notamment en renforçant sa coopération avec Euronext.

Photo: Étienne Delorme

Michel Maquil: «Une bourse reste une entité spécifique qui peut jouer un grand rôle dans une place financière».

Alors que le ministre belge des Finances, Didier Reynders, avait annoncé à tort, en juillet 2000, que la Bourse de Luxembourg faisait partie de la fusion ayant donné naissance à Euronext, ce qui valut à Michel Maquil, le président du comité de direction, de devoir rattraper l’erreur auprès de son ministre des Finances, le conseil d’administration de l’institution luxembourgeoise avait préféré, à l’époque, opter pour une alliance avec Euronext, plutôt que pour une fusion avec les Bourses d’Amsterdam, de Bruxelles et de Paris. Aujourd’hui, alors que la question de fusion de bourses est toujours d’actualité – la dernière en date entre Euronext et Deutsche Börse a échoué, en novembre dernier, l’opérateur de la Bourse de Francfort s’étant lassé de voir ses offres refusées par Euronext – la Bourse de Luxembourg campe sur ses positions. Michel Maquil les a exposées, le 6 février dernier, lors de la septième édition du Skiminaire, organisé par la Banque Degroof Luxembourg. «À qui servent tous ces rapprochements entre bourses?», demande-t-il, avant de conclure que ceux qui poussent le plus en faveur des fusions sont également ceux qui en dépendent le moins, les investisseurs particuliers ne se mani-

48 PAPERJAM MARS 2007

festant guère et les gouvernements optant davantage pour la prudence. Quant aux émetteurs, ils se prononcent peu en faveur d’un rapprochement car ils en dépendent, alors que les hedge funds incitent très fort à opter pour cette solution. «Faut-il fusionner les bourses? Est-ce le modèle qui convient le mieux?». Pas forcément. Michel Maquil rappelle qu’une fusion induit une réduction de personnel, un seul et unique membership et des cadres réglementaires unifiés. «En conséquence, ce n’est pas populaire, c’est douloureux et s’avère souvent un processus très long qui s’étend sur plusieurs années, voire une décennie».

Alliances individuelles Que peut-on faire si l’on ne peut pas fusionner? «Les bourses en Europe ne sont plus là pour enrichir leurs membres, aujourd’hui, elles se battent, essayent de survivre, se diversifient pour faire du profit», souligne le président de la société de la Porte neuve. Un certain nombre de synergies, qu’il s’agisse du partage de la même plate-forme ou d’actions communes, sont possibles, sans

qu’il soit nécessaire de fusionner. Euronext, Deutsche Börse et OMX, la Place boursière scandinave, ont adopté cette stratégie. «Une bourse reste une entité spécifique qui peut jouer un grand rôle dans une place financière. Avant de parler de fusion de bourse, il faut parler d’entité réglementaire. En Europe, les fusions restent difficiles à réaliser. Des bourses continuent à se diversifier, des alliances individuelles vont prendre le dessus sur les fusions. C’est ce vers quoi nous allons à la Bourse de Luxembourg. Nous cherchons à nous diversifier», ajoute-t-il. Créée en 1928, la Bourse de Luxembourg, dont les principaux actionnaires sont des banques – elle compte 65 membres, dont 53 banques –, est devenue un centre incontournable pour la cotation de listings internationaux. 4.200 émetteurs, répartis sur 100 pays, ont choisi le Luxembourg pour la cotation de leurs émissions. La Bourse comptabilise 40.000 lignes de cotation, principalement des eurosemprunts. L’institution opère essentiellement sur deux marchés: le marché euro MTP, créé en juillet 2005, et le European regulated market, depuis mai 1929. C’est en 2000 que la Bourse de Luxembourg commença sa coopération avec Euronext, avant de signer avec elle, le 6 avril 2006, un mémorandum of understanding, qui crée un marché centralisé de corporate bonds, utilise une plate-forme de trading unique – SAM sera bientôt remplacé par NCS d’Euronext – et une plate-forme unique de listings (SAGE). Une joint-venture ayant pour mission de promouvoir ce partenariat a même été créée. Pour rappel, deux ans après sa création, Euronext a fait l’acquisition, en 2002, du LIFFE (London International Financial Futures and Options Exchange) et a fusionné avec la bourse portugaise BVLP (Bolsa de Valores de Lisboa e Porto). Holding de droit néerlandais, elle peut se targuer d’être la première bourse européenne de dimension réellement internationale, fournissant des services aux marchés d’actions et aux marchés de dérivés réglementés de Belgique, de France, du Royaume-Uni (produits dérivés uniquement), des Pays-Bas et du Portugal. || Florence Reinson


A C T U A L I T É · P lac e f i n a n ci è r e

Plusieurs centaines de manifestants ont campé, le 14 février, dès 7h30, devant le siège de l’ABBL.

S o cial

Trois mois pour renouer le dialogue Syndicats et patronat campent sur leurs positions, en attendant l’arbitrage du Tribunal du Travail, attendu pour le mois de mai...

Degroof double son résultat net courant Traditionnellement, la Banque Degroof Luxem­ bourg est la première à présenter ses résultats annuels, son exercice social se terminant au 30 septembre. La banque, qui fête, cette année, ses vingt ans de présence au Luxembourg, a fran­ chi la barre des vingt milliards d’euros d’actifs déposés par la clientèle (+30% à 21,05 milliards d’euros), avec une hausse de 25% pour la seule clientèle privée. L’autre pilier de l’activité de Degroof au Luxem­ bourg, l’administration de fonds, a également donné satisfaction, avec une hausse de 65% d’actifs sous gestion à onze milliards d’euros, dont près d’un tiers dédié aux fonds de tiers. Combinant un produit net bancaire en large progression (+40% à 104 millions d’euros) et des frais généraux jugulés à 9% de hausse, le bénéfice net courant atteint 40,4 millions, soit près du double de l’exercice précédent, assorti d’un coefficient net d’exploitation passé de 62 à 48,9. Pour 2007, la Banque Degroof envisage une hausse de ses effectifs de 10%, ce qui amènera à la construction d’une nouvelle aile dans son bâtiment de la Cloche d’Or. || J.-M. G. B ila n

Lombard toujours plus haut +40%

D’année en année, Lombard International Assurance bat ses records de nouvelles primes encaissées (voir graphique). La barre des deux milliards d’euros avait été franchie en 2005; celle des trois milliards a été dépassée en 2006, avec un encaissement de plus de 3,1 milliards (+40%). La compagnie a, désormais, plus de onze milliards d’euros de fonds sous gestion et assure, à elle seule, entre un quart et un cin­ quième des encaissements cumulés des compa­ gnies d’assurance vie au Luxembourg. R éc o mp e n s e s

Double ban pour SG Private Banking SG Private Banking, la branche du groupe Société Générale spécialisée en gestion de for­ tune, a été doublement à l’honneur de la der­ nière enquête menée par le magazine spécialisé britanni­que Euromoney. Elle a, ainsi, été classée «Meilleure banque privée en France et au Luxembourg», mais aussi «Meilleure banque privée mondiale» pour son offre de produits structurés. Elle est, de surcroît, classée dans le Top 10 des meil­leures banques privées mondiales. Il est à noter qu’au Luxembourg, l’activité de gestion de fortune est intégrée à la banque multimétiers Société Générale Bank & Trust. PAPERJAM MARS 2007

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Photo: SGBT

«Nous sommes ouverts à la discussion, mais encore faut-il avoir quelqu’un en face avec qui discuter». Jean-Jacques Rommes, le directeur de l’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg, n’a apprécié que modérément de voir l’ensem­ ble des syndicats quitter la table des négociations du renou­ vellement de la convention collective du secteur des ban­­ques et il regrette évidemment, depuis, l’absence totale du moin­ dre dialogue. Le 1er février dernier, le conseil d’Administration de l’ABBL était resté ferme sur ses positions en confirmant son intention de ne pas procéder au paiement d’un échelon d’ancienneté pour l’année 2007, en attendant la mise en place, début 2008, d’un nouveau système de rémunération. Une décision que les syndicats ont jugée illégale, ce qui avait provoqué la rupture des négociations le 16 janvier dernier. Dans la foulée de ce clash, les banquiers ont déposé une demande en interprétation de leur position auprès du Tribu­ nal du travail. La réponse de ce dernier est attendue pour le mois de mai. En attendant, tout est donc possible. Les syndicats ont pro­ cédé, le jour de la Saint-Valentin, à une nouvelle «démons­ tration», devant le siège de l’ABBL. «Dans sa stratégie de démontage total des acquis de base, le patronat bancaire affiche une arrogance sans pareil, explique, par exemple, l’ALEBA. Le fait de vouloir passer en force ses prétentions salariales inacceptables constitue une atteinte flagrante à l’esprit du dialogue social et aux usages communément reconnus». D’ici le mois de mai, il peut donc se passer beaucoup de choses. «Devoir attendre plus de trois mois pourrait paraître très long si aucune reprise de dialogue n’intervient d’ici là, indique M. Rommes. Mais si, au contraire, nous profitons de ce grand intervalle de temps pour communiquer à nouveau, cela aura été positif». || J.-M. G.

B ila n


A C T U A L I T É · P lac e f i n a n ci è r e

PSF

Changement de décor Faire le point sur la nouvelle loi qui va bouleverser le paysage des PSF de support au Luxembourg: telle était l’ambition de la conférence/table ronde organisée par l’APSI et la CLC le 9 février, au Novotel Kirchberg, devant une soixantaine de participants.

n Claude Lüscher (Primesphere/APSI)

n Gary Kneip (SecureIT/ CLC)

n David Hagen (CSSF)

n Jean-Michel Gaudron (paperJam)

n Colette Darconnat (IRIS PSF)

n Geert Minten (HP PSF)

n Jean-Pol Michel (CRP Henri Tudor)

n Anne-Laure Mention (CRP Henri Tudor)

n Francis Absil (EASI)

n Charles Mandica (Steria PSF)

Photos: Étienne Delorme

n Marc Hemmerling (ABBL)

n Janin Heniqui (Confédération

luxembourgeoise du Commerce)

n Massimo Russo (Open Field)

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n Pascal Lanser

(IBM/Association des PSF de support)


CRÉD I T L O G EM E N T

Ne vous laissez plus saigner. BANQUE - ASSURAN C E S - L E A S I N G WWW.ING.LU

Let’s talk about your future


A C TUALIT É · P l a c e f i n a n c i è r e

Bilan

Études

Les fonds au sommet

Bâle II, cetTE inconnuE

L’industrie des fonds d’investissement continue de surfer sur une forte vague de croissance.

La nouvelle réglementation ne semble pas encore entrée dans les mœurs…

OPC au Luxembourg: variation des actifs nets 2005-2006 2.000

1.700

1.100

Source: CSSF

1.400

Jan Mar 05 05

Mai 05

Jui 05

Sep 05

Nov 05

Jan 06

Mar 06

Mai 06

Jui 06

Sep 06

Nov 06

Le bilan 2006 dressé par l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement a de quoi satisfaire son président, Tom Seale. Avec un total d’actifs sous gestion, au 31 décembre, de 1.845 milliards d’euros (+27% sur 12 mois), un nouveau record a été atteint. La barre symbo­lique des 2.000 milliards n’est plus très loin... En février 2004, au moment où le cap des 1.000 milliards avait été atteint, Tom Seale s’était donné, au mieux, dix années pour parvenir à ces 2.000 milliards (un chiffre qui correspond, à titre indicatif, au montant de la dette publique française...). C’est ce qui s’appelle brûler les étapes! «J’espère bien que, lorsque je passerai le relais à mon successeur, cette barre sera dépassée», a expliqué M. Seale. Il est vrai que le président de l’association, élu par ses pairs en mai 2003, achèvera en mai prochain son second mandat de deux ans et que les statuts de l’ALFI ne prévoient pas qu’il puisse rempiler. Pour la seule année 2006, ces actifs nets ont progressé de 21%, en dépit d’un climat boursier un peu moins favorable qu’il ne l’avait été en 2005. «80% de la croissance 2006 provient des souscriptions nettes positives. Cet afflux de nouveaux fonds marque la confiance des investisseurs envers la Place financière et sa réglementation», a pu se réjouir M. Seale. Une réglementation qui s’est d’ailleurs enrichie, mi-février, d’une nouvelle loi votée par les députés, relative aux fonds d’investissement dits «spécialisés», et qui remplace la précédente loi datant de 1991. Elle concerne les organismes de placement collectif dont les titres ne sont pas destinés au placement dans le public, et en élargit leur accès aux investisseurs non institutionnels, mais qualifiés «d’avertis». Une plus grande flexibilité est également donnée quant aux actifs dans lesquels ces «nouveaux» fonds pourront investir. «Depuis deux ans, nous avons accompagné l’élaboration de ce texte au travers de différentes commissions techniques et nous pensons que la mise en place de cette loi va largement contribuer à élargir le volume d’affaires et l’emploi dans notre secteur». || J.-M. G.

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Les résultats d’une étude menée par le tout jeune Observatoire Banques-Entreprises (OBE), en vue d’évaluer la connaissance de la réglementation Bâle II dans le tissu entrepreneurial, mais aussi la réalité et la qualité de la relation banques-clients, ont de quoi susciter de nombreuses réflexions. Il y a, d’abord, le taux de réponse ridiculement faible (304 répon­ ses sur 6.500 entreprises contactées), qui peut éventuellement s’expliquer par le manque de temps des entreprises à répondre aux demandes d’informations parfois détaillées de l’OBE. Mais cela témoigne aussi du peu d’intérêt pour la problématique Bâle II, quand bien même ce processus implique directement tout le financement de l’entreprise, et donc sa survie. D’ailleurs, pas moins de 86% des entreprises ont dit ne disposer que de connaissances limitées (42%), voire nulles (44%) du sujet et n’ont donc pas mis en place de plan d’action adéquat. De plus, 41% seulement des entreprises disent avoir eu recours aux aides publiques nationales ou internationales, avec, il est vrai, un taux de réussite de 84%. Quant aux besoins financiers, ils sont couverts à 79% par des lignes de crédit. Les relations qualitatives entre les banques et les entreprises sont, par ailleurs, jugées globalement assez positives (mais avec des restrictions venant des PME et TPE), sur la plupart des critères examinés. Dès lors, l’OBE va lancer deux actions concrètes. Il va présenter aux entreprises un référentiel commun à toutes les banques, avec les informations à échanger de manière structurelle (le CRP Henri Tudor y ajoutera une description fonctionnelle des outils informatiques de gestion d’entreprise). Ensuite, les membres de l’OBE entendent intensifier leur communication relative au financement et aux garanties publiques. || M. VDM. (avec J.-M. G.)

É d u c a t i o n : F o n d a t i o n LSF

Un budget supplémentaire Une manne de 515.000 euros. On l’attendait depuis la rentrée académique 2005, la Fondation Luxembourg School of Finance, créée par l’ABBL, est officiellement sur les rails depuis fin janvier. La Luxembourg School of Finance (LSF), lancée en octobre 2002, pourra compter sur une nouvelle manne, de plus de 515.000 euros, dont est dotée la Fondation. «L’idée est de canaliser les opérateurs de la Place afin de développer cette institution. Combien va-t-on réussir à obtenir? Cela dépendra de notre force de conviction, mais c’est dans l’intérêt des banques», explique son président Lucien Thiel. || F. R.


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A C T U A L I T É · I n d ustri e

Photo: Julien Becker

Dirk Sumkötter: «Nous n’étions pas un groupe de pression comme le sont normalement les fédérations».

É d iti o n

La page est tournée La Fédération des Éditeurs de Livres change de têtes. Son nouveau conseil d’administration entend bien lui faire retrouver sa place parmi les groupes de pression. Après quelques années de disette et de désaffection de ses membres, dues, aux dires de certains, au manque de dynamisme, de motivation et d’enthousiasme de l’ancien conseil d’administration, présidé par Albert P. Daming (éditions Promoculture), la Fédération luxembourgeoise des Éditeurs de Livres (FLEL) renaît de ses cendres. Fin 2006, de nouvelles élections, qui ont lieu tous les deux ans, ont porté Dirk Sumkötter, directeur des Éditions Saint-Paul, à la présidence de la fédération, plébiscité par les 18 membres actuels. Par ailleurs, Susanne Jasper (éditions Guy Binsfeld) a été nommée vice-présidente, Alexandra Fixmer (éditions Guy Binsfeld), secrétaire, Manuel Schortgen (éditions Schortgen), trésorier et Paul Bauler (éditions du même nom), administrateur. «Il fallait que quelqu’un assume cette responsabilité. Après un certain temps, il fallait faire quelque chose. Les relations avec la fédération, le ministère de la Culture et les autres acteurs du livre étaient vraiment presque inexistantes, depuis un, voire deux ans. L’inexistence de la Fédération vis-à-vis du public porte préjudice au secteur. Nous n’étions pas un groupe de pression comme le sont normalement les fédérations», explique le nouveau président. Depuis lors, une demi-douzaine de rencontres ont eu lieu avec le ministère. «Les discussions sont très constructives, on pense avec optimisme que la fédération pourra retrouver sa place pour 2007 et 2008», se réjouit M. Sumkötter. La fédération a notamment souffert de son absence – faute de moyens –, en octobre dernier, à la Foire du livre de Francfort. «C’est l’endroit où il faut être. Il s’agit d’une plate-forme où l’on rencontre des gens que l’on ne peut rencontrer ailleurs. Cette année, on y sera, sur un grand stand, avec d’autres partenaires de la scène du livre», rassure le président. La FLEL est conventionnée par le ministère de la Culture et son budget s’élève à quelque 50.000 euros, dont 20% proviennent des cotisations des membres. Le jeune président, 41 ans, a bien l’intention de raviver la présence de cette fédération. Cet ancien journaliste du d’Lëtzebuerger Land et responsable de la publicité et des relations publiques à l’Automobile club s’est fixé, avec les autres membres du conseil d’administration, plusieurs objectifs pour 2007. La FLEL sera présente à différentes foires internationales – Paris, Metz, Nancy, Francfort, Bruxelles –, ainsi qu’à la Foire de Printemps et aux Journées du Livre de Walferdange.

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Par ailleurs, les initiatives à réaliser avec d’autres partenaires du secteur seront privilégiées, tout comme une collaboration plus étroite avec la Fédération des libraires et celle des auteurs. Il est encore à l’ordre du jour d’essayer de revitaliser le conseil national du livre.

Visibilité Afin d’être plus visible, la Fédération va s’attaquer aux médias, annonçant la tenue d’une conférence de presse annuelle de présentation de son plan d’action et réfléchit à la réorganisation de son site Internet en portail d’accueil pour l’édition. Le pays compte moins de 25 éditeurs au sens large du terme, qui emploient une centaine de personnes. Difficile de savoir combien d’ouvrages sont publiés chaque année et encore moins le chiffre d’affaires global du secteur. Selon M. Sumkötter, qui assure que la FLEL envisage de réaliser une banque de données reprenant le nombre de tirages par parution, il y aurait entre 200 et 300 nouveautés par an dans le pays. «Le marché est tellement petit que c’est difficile de gagner de l’argent dans l’édition. Les frais fixes sont toujours les mêmes, il faut hausser les prix, sinon, on n’arrive pas être rentable. Pour survivre, il faut parfois trouver des partenaires aptes à soutenir un projet», souligne-t-il. La propriété intellectuelle et les photocopies illicites représentent un enjeu important pour le secteur. La FLEL fait partie de Luxorr, chargé de percevoir et redistribuer les droits d’auteur. En héritant de la présidence de la FLEL, M. Sumkötter doit logiquement gagner aussi celle de Luxorr. En 25 ans d’existence, la Fédération des Éditeurs de Livres a pu constater une forte évolution du secteur, qui a d’abord subi «une professionnalisation remarquable». Ensuite, «les produits sont plus difficiles à rentabiliser, depuis 2000-2001, qu’à l’époque». Enfin, «l’édition est confrontée aux médias électroniques, c’est un grand défi. Je ne suis pas convaincu que le livre est mort mais la part du gâteau est divisée par deux, trois, voire quatre», s’inquiète le président. Aujourd’hui plus que jamais, la fédération ne pouvait se payer le luxe de continuer à dormir sur ses lauriers. || Florence Reinson


A C T U A L I T É · I n d ustri e

S traté g i e

Cargolux garde les pieds sur terre La compagnie aérienne luxembourgeoise de fret applique un management financier original pour l’achat de ses nouveaux Boeing qui doivent assurer sa croissance. Yves Germeaux (Cargolux): «Il n’est pas seulement difficile de prédire les valeurs futures de ces avions, mais aussi leurs valeurs actuelles».

Photo: Julien Becker

Dans le cadre du remplacement graduel de sa flotte à compter de 2009, Cargolux vient de conclure une opération d’envergure avec l’introduction de trois de ses avions de type 747-400F dans une joint-venture dans laquelle sont également associés des institutions telles que HSH Nordbank, KfW Ipex et DVB. Cette jointventure servira ensuite de véhicule d’acquisition d’une partie des nouveaux 747-8F (la commande totale porte sur dix appareils, avec une option pour dix autres). Le fait que Cargolux ne soit pas seulement opérateur d’avions, mais soit aussi propriétaire de la moitié de ses appareils, nécesite un suivi de la valeur de ces biens, mais surtout une gestion du risque liée à la valeur d’un tel actif. «Nous suivons de très près l’estimation des valeurs d’avions établies par les sociétés spécialisées, explique Yves Germeaux, responsable corporate finance chez Cargolux. Ces cotations ont en effet une forte influence sur les différents intervenants en matière de financement. Cela dit, notre actuel 747-400F n’est pas un ‘actif liquide’, comme on dit dans le jargon financier, car il n’y a jusqu’à présent qu’un seul avion de ce type qui a changé de mains! Du coup, il n’est pas seulement difficile de prédire les valeurs futures de ces avions, mais aussi leurs valeurs actuelles». Ainsi, les cotations des sociétés d’estimation présentent entre elles des écarts significatifs. En outre, aujourd’hui, le marché des avions est marqué par une très forte demande, ce qui pousse les valeurs à une nette hausse. Mais ces estimations ne sont que théoriques. «Pour des avions soumis à un programme de maintenance hautement performant comme celui de Cargolux, les prix offerts peuvent être significativement plus élevés», indique ainsi M. Germeaux. Même si le marché des avions est cyclique, M. Germeaux, s’appuyant sur les projections des agences spécialisées, explique qu’un risque d’une sur-offre, et donc de chute significative des prix, jusqu’en 2012 au moins, est limité. «Mais un revirement complet de situation ne peut jamais être exclu». Malgré la qualité de la valeur de ses avions, Cargolux se protège contre d’éventuelles fluctuations, d’abord en diversifiant le portefeuille de ses actifs. Le directeur financier et son

équipe corporate finance développent alors des stratégies approuvées en dernier ressort par le conseil d’administration. Ces trois dernières années, Cargolux a effectué des opérations de leasing opérationnel pour des nouveaux avions et de sale and lease back pour des avions déjà dans la flotte. D’où l’élimination du risque sur la valeur résiduelle de ces avions.

Propriété partagée La joint-venture, finalisée en janvier, a pour originalité qu’elle verra la compagnie partager, à concurrence de deux tiers, la propriété des avions concernés avec des investisseurs financiers. «Cela devra d’ailleurs faciliter le passage d’un type d’avion à un autre, souligne M. Germeaux, en créant un cadre qui nous permettra de remplacer dans la joint-venture nos 747-400F par des 747-8F lorsque ceux-ci joindront notre flotte. Cette structure est à mi-chemin entre la propriété et le leasing du fait que nous restons propriétaires partiels des avions appartenant à la joint-venture». Cargolux, sachant qu’elle sera amenée à vendre des avions dans quelque temps, se protège encore des risques de fluctuations par une

troisième mesure: la vente à terme. «Actuellement, Cargolux est sur le marché pour la vente de deux avions pour livraison en 2009, lorsque le 747-8F rejoindra notre flotte. Mais si le paiement et la sortie de l’avion sont prévus pour cette datelà, le prix sera fixé en 2007 lors de la conclusion du contrat». Reste que s’il est évidemment nécessaire de se protéger contre le risque de fluctuation, cela n’est pas suffisant. Le prix catalogue des nouveaux avions est de plus de 300 millions de dollars. Il faut donc trouver aussi la meilleure rentabilité pour ces investissements. Comment? «À des avions haut de gamme doit correspondre une utilisation conséquente, répond Yves Germeaux. À titre d’exemple, malgré une durée de trajet moyenne relativement courte d’un peu plus de cinq heures, nos avions volent en moyenne 16 heures par jour. Encore faut-il les remplir et s’assurer que les prix de vente permettent d’aboutir aux résultats escomptés. Le financier, lui, peut contribuer à la bonne rentabilité de l’outil de production qu’est l’avion en trouvant le financement le plus approprié à la situation, notamment en trouvant le meilleur mix coût de financement/ risques liés au financement». || Marc Vandermeir PAPERJAM MARS 2007

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A C T U A L I T É · I n d u st r i e

WSA

Logistics in Luxembourg The WSA-Dudelange/Bettembourg site is to be redeveloped into a zone entirely dedicated to logistic activities with an emphasis on strong added value activities. In January, Minister of Economy and Foreign Trade Jeannot Krecké presented the conclusions of a study on the reassignment of the WSADudelange/Bettembourg site into a zone dedicated to logistic activities. The American government ceased activity at the WSA (Warehouse Agency Service – a company which put hangars as well as technicians at the disposition of the Army) in September 2006. Logistics is one of the sectors that the government aims at developing within the framework of its policy of economic development and diversification. Indeed, “As certain products are no longer manufactured in Europe, they will have to be ordered, conveyed, packed, distributed and delivered here,” said Krecké, for which “Luxembourg is ideally located to play the part of an inter­con­tinental logistic platform in Europe.” Logistics has the advantage of being an activity that creates employment for highly qualified professionals as much as employment for less qualified workers and it is within this logic that the Government decided to refit the WSA. The Ministry financed a study for the installation (master plan) and management of the site by Dornier-Consulting which underlines the site’s advantages with its direct access to the motorway network, the proximity of the railway sorting office and the terminal for containers as well as five European airports in terms of freight. The redevelopment of the site should be made in four stages in order to make it possible for logistic activities to start temporarily in the existing hangars during the installation of the final infrastructures. In addition, Krecké added that the study advised against the establishment of companies whose activity is limited to the management of heavy fleets. “Logistics is not simply transport by trucks. Indeed, the study consolidated us in the choice to establish logistic activities with strong added value.” The activities that the study recommends for the site are those with strong added value such as the preparation and expedition of orders, the organization of flows of production and distribution, invoicing or reversed logistics – the management of unsold goods and recovery. The Minister is confident that the quality of the site will quickly draw the interest of the companies in the sector and will make it possible to reinforce the credibility and the success of Luxembourg as a logistic pole in Europe. Detailed information about the study at www.eco.public.lu || M. C.

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L o g i st i q u e

Music

Hausse du trafic portuaire

MIDEM 2007

Les transbordements portuaires à Mertert ont enregistré, au quatrième trimestre 2006, une augmentation de 39.670 tonnes (+15,2%), avec un tonnage de 300.507 tonnes, par rapport aux résultats de la même période de l’année 2005. Les expéditions de produits sidérurgiques ont progressé de 57%, atteignant 43.093 tonnes. Le trafic global du complexe portuaire a progressé, au dernier trimestre 2006, de 15,6% par rapport au quatrième trimestre 2005. Au 31 décembre 2006, le même trafic global cumulé a atteint 1.732.984 tonnes contre 1.692.129 tonnes en 2005, à savoir une augmentation de 2,4%. Sidérurgie

La fusion sur écran Arcelor-Mittal vient de lancer sur Internet un site de TV qui diffuse de courts épisodes consacrés aux processus d’intégration et de fusion entre les deux géants de l’acier. Les visiteurs du site www.arcelormittal.tv peuvent visionner repor­ tages et interviews de collaborateurs du groupe, mais aussi faire part de leurs remarques et commentaires. Lakshmi Mittal, le P.D.G., s’est engagé à leur répondre chaque mois. Nullement séduits par cette opération de communication, les syndicats dénoncent un court-circuitage du dialogue social.

Five Luxembourg artists performed at this year’s Midem, but the important international music festival is really more work than play. For the third consecutive year Luxembourg was represented with its own stand including representatives from all sectors of the industry such as the Rockhal, the Philharmonie and the Ministry of Culture as well as local musicians. “It is working the entire time,” said Florence Martin, manager of United Instruments of Lucilin, “but you make so many contacts. I met producers, people who run concert halls and festivals, etc. It is very worthwhile.” S t r at é g i e

GE sort de SES

C’est une opération d’un montant de plus de 1,2 mil­liard d’euros que s’apprêtent à finaliser SES et GE, le premier ayant annoncé le rachat de la participation de 19,5% détenue par le second. Dans les faits, GE échangera sa participation contre la totalité des actions d’une nouvelle société, SES International Holdings, à laquelle auront été appor­ tés certains actifs (dont un satellite, ainsi que 100% de Satlynx) et 588 millions d’euros en espè­ ces. SES entend ainsi restructurer et optimiser son portefeuille d’actifs suite à l’acquisition de SES New Skies, et supprimer l’impact boursier que peut avoir la position de vendeur potentiel de GE.

Photos: Port de Mertert, SES.

Photo: SIP

Aerial view WSA site


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A C T U A L I T É · G ra n d e R égi o n

I n v e stiss e m e n ts

La Lorraine à fond dans l’automobile L’équipementier automobile ThyssenKrupp Presta France devrait investir 23 millions d’euros sur son site de Florange (Moselle) et le constructeur Renault, 277 millions d’euros à Sovab Batilly (Meurthe-et-Moselle). Jean-Yves Le Déaut (Conseil Régional de Lorraine): «Nous ne supplantons pas l’entreprise, mais nous lui offrons un environnement qui lui donne envie de travailler… Et de rester».

150 sous-traitants et fournisseurs lorrains», rappelle Jean-Yves Le Déaut. «En 2004, cette activité a généré un chiffre d’affaires de plus de 28 millions d’euros, dont une moitié en Moselle et l’autre en Meurthe-et-Moselle.» Sans avancer de chiffre, la Région a annoncé qu’elle aiderait l’entreprise à deux niveaux, sur ses investissements et son plan formation.

Photo: Olivier Minaire

Quatrième région française

Trois ans après avoir repris l’usine de télévision Daewoo de Fameck, ThyssenKrupp Presta France envisage d’acquérir les bâtiments laissés vacants par le groupe GKN à Florange; le fabricant de joints de transmission pour l’automobile ayant mis la clé sous la porte fin 2005. Installé dans un bâtiment contigu, le spécialiste de l’assemblage de colonnes de direction prévoit d’investir 23 millions d’euros au titre de l’achat des lignes d’assemblage, des bâtiments et de leur rénovation. Objectif: faire face à un surcroît de production planifié jusqu’en 2011 et disposer d’une réserve immobilière pour capter de futurs marchés. Un projet qui devrait également permettre la création de 200 emplois. «C’est une entreprise qui a toujours respecté ses prévisionnels et atteint ses objectifs», affirme Jean-Yves Le Déaut, premier vice-président du Conseil Régional de Lorraine et délégué au développement économique. «En 2002, nous lui avions accordé une aide de 1,15 million d’euros dans sa reprise de Daewoo. Cette reprise, qui a représenté un investissement global de 49 millions d’euros, a permis la création de 350 emplois en CDI».

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Pour ce projet, la collectivité régionale a voté une subvention de 1,1 million d’euros suivie par le Conseil Général de la Moselle (300.000 euros) et la Communauté d’agglomération du Val de Fensch (170.000 euros). «Les Allemands et les Américains sont très sensibles au soutien financier des collectivités locales», soutient Jean-Yves Le Déaut. «Il faut montrer aux entreprises que nous sommes à leurs côtés et jouer notre rôle de chef de file économique. Nous ne supplantons pas l’entreprise, mais nous lui offrons un environnement qui lui donne envie de travailler…Et de rester». Toujours dans l’automobile, deuxième secteur d’investissement en Lorraine (340 millions d’euros par an), le constructeur Renault a, lui aussi, choisi son site lorrain de Sovab Batilly (Meurthe-et-Moselle) pour y fabriquer, cette année, le nouveau modèle du véhicule Master. Un investissement de 277 millions d’euros qui inclut l’adaptation des lignes de fabrication au nouveau modèle et l’automatisation d’opérations de production. «Sovab entretient des relations régulières avec plus de

«Selon l’Observatoire des investissements internationaux, la Lorraine est la quatrième région française de destination des investissements internationaux, pour le nombre d’emplois créés et la septième pour le nombre de projets; la première en valeur relative», rappelle le délégué au développement économique. Selon lui, la Lorraine bénéficierait avant tout de l’influence du Luxembourg et de l’Allemagne. «Les entreprises apprécient le positionnement géographique de la Lorraine, son système universitaire, sa proximité avec l’aéroport de Luxembourg, ses autoroutes et la qualité de sa main-d’œuvre». Outre le secteur automobile, la Région a, ces six derniers mois, fait l’objet de 44 millions d’euros d’investissements du groupe espagnol Bagoeta-Condesa (création de Lorraine Tubes à Longwy pour reprendre les activités de fabrication de tubes d’acier du groupe Arcelor), de onze millions d’euros de l’Allemand Câbleries Lapp à Forbach, de sept millions d’euros du meurthe-et-mosellan Barisien à Briey (collecte et traitement de déchets ménagers et industriels) ou encore des cinq millions d’euros de l’Américain Leach International Europe (appareillage électronique et électromécanique) ou du Belge Viry (mécanique générale et hydraulique). «Si l’Allemagne reste le principal investisseur avec 47,7% des emplois comptabilisés, la tendance s’oriente ces dernières années vers une certaine diversification géographique», précise M. Le Déaut. La fonction production-réalisation-assemblage reste en revanche toujours surreprésentée, avec 71% des emplois. || Gaël Calvez


ACTUALITÉ · grande région

M o b ilité

La Grande Région est-elle un marché? L’Institut commercial de Nancy a mené l’enquête auprès de 200 transporteurs routiers de marchandises. Internet

Exportations: part relative (en %) des pays limitrophes

Welcome TO the Blogging Community

35

All. Bel. Fra.

30 25 20

Source: Statec

15 10 5 0

Part relative dans le total PL

Part relative dans le CA à l’export

Part relative dans le CA global

«Nous n’avons aucune statistique harmonisée et fiable en matière économique dans la Grande Région, regrette Catherine Macadré, professeur associé à l’Institut commercial de Nancy, alors que ces données sont essentielles pour comprendre les relations de dépendance ou de complémentarité entre les entreprises». D’où cette initiative confiée à l’ICN et financée par le programme européen Interreg IIIc «e-bird» et les membres de la Grande Région, de mener un travail d’enquêtes auprès d’un «secteur d’activité test», comme les transports routiers de marchandises. Un secteur qui compte 5.314 entreprises dans la Grande Région dont la moitié est installée en Rhénanie-Palatinat, un quart en Lorraine et 5% au Luxembourg. Sans grande surprise, cette étude, rendue publique le 1er février, démontre que le montant élevé des taxes et des impôts, ainsi que le coût des infrastructures routières demeurent un frein au commerce interrégional. Un argument largement cité par les entreprises allemandes confrontées à l’instauration d’un péage et, il est vrai, surreprésentées dans ce secteur d’activité. À l’inverse, l’accès au marché local et la proximité des clients demeurent la principale motivation des entreprises qui ont choisi de commercer dans la Grande Région. S’y ajoutent également les aspects linguistiques, notamment dans les zones frontalières, comme la Moselle-Est et la Sarre. Lorsqu’il existe, ce commerce concerne en priorité l’industrie manufacturière, l’automobile et l’agroalimentaire devant l’industrie extractive, le commerce et la construction. «65% des entreprises interrogées n’ont pas d’autres sites d’implantation dans une autre région de la Grande Région», note Catherine Macadré, «mais si elles ont en une, c’est au Luxembourg, pour des raisons fiscales». Enfin, dernier enseignement et non des moindres: les entreprises disent préférer s’installer sur leur territoire national ou dans d’autres pays européens, comme les ex-pays de l’Est. || G. C.

La part relative dans le total des exportations vers les pays limitrophes avoisine les 30% pour l’Allemagne et tourne autour des 25% pour la Belgique et la France.

C’est dans l’intimité boisée de «l’Autre part», à Differdange que les plus fervents adeptes des blogs avaient choisi d’organiser la toute première live session des férus de cette nouvelle forme d’expression. Apparu il y a une dizaine d’années aux États-Unis, le phénomène semble en évolution constante, due en grande partie à la simplicité technique de gestion de cet espace inédit et totalement dénué de censure. Dans cet esprit, une poignée de bloggers s’est mobilisée afin d’offrir à ceux qui partagent cette passion une opportunité de se rencontrer et d’échanger leurs points de vue en direct, initiative inédite pour ces voyageurs du «net». Ainsi est né Blog Delux, répertoire inédit reprenant les carnets des personnes désireuses de s’impliquer dans la communauté, point de départ d’une série de manifestations. Objectif à terme: s’alimenter via les visites des bloggers. En un mot, se faire le porte-parole de cette sphère en pleine expansion. www.blogdelux.lu/blog Urbanisme

BelvalPlaza: Media markt en locomotive Les premiers coups de pelle de la première phase du grand complexe urbain et commercial Belvalplaza ont été donnés, début février, point de départ d’un gigantesque chantier prévu de durer près de vingt mois. C’est en effet en octo­bre 2008 qu’ouvrira cet immense espace, présenté comme étant le centre multifonctionnel d’art de vivre du sud du Luxembourg. Le promoteur du projet, Multiplan Design & Development, a présenté quelques enseignes de choix devant servir de locomotive. En tête de liste, figure la célèbre chaîne de distribution de produits électroniques Media Markt, qui ne dispose pas encore d’une présence physique au Luxembourg. D’autres grandes enseignes devraient encore venir, le souhait de MDD étant de réaliser un mix entre de grandes enseignes internationales et luxembourgeoises. C’est ainsi qu’aux côtés de Media Markt et la chaîne d’opticiens Alain Afflelou, se retrouvent la Librairie Ernster et la Brasserie nationale (Bofferding), qui gérera une partie de l’offre Horesca. Tout ce beau monde viendra rejoindre le cinéma multiplex (sept salles et 1.400 places) qui sera exploité par Caramba. PAPERJAM MARS 2007

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Photo: MDD

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A CTU A LITÉ · B e l g i q u e

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Pierre et Benoît de Nayer, deux des fondateurs et associés de Citobi: «Le savoir-faire technologique wallon doit devenir un label!».

Actualité Industrie

Esprit entrepreneur, es-tu là? L’économie belge, à l’image de celle du monde, repose essentiellement sur les petites et moyennes entreprises. Aujourd’hui, elle se perpétue surtout avec l’initiative enthousiaste de jeunes créateurs, face aux nouvelles opportunités d’un marché en pleine mutation. Deux exemples caractéristiques illustrent cette tendance: Mediafield, à Bruxelles, et Citobi, en Wallonie. Ces deux jeunes entreprises démontrent que, malgré les difficultés inhérentes à tout développement et un appui, pas toujours très ciblé ou suffisant, mais néanmoins réel des pouvoirs publics, des hommes et des femmes investissent encore de l’idéal, de l’argent, du temps et de la vision dans la conquête ambitieuse de marchés nouveaux et porteurs.

Petit réseau media deviendra grand Mediafield existe aujourd’hui depuis sept ans et demi et brasse un chiffre d’affaires de 1,1 million d’euros. Sa croissance a été exponentielle, hormis en 2005 où, victime de vols, mais aussi en phase de redéploiement, l’entreprise s’est stabilisée à 500.000 euros. Mediafield a débuté ses activités en 1999 dans le développement de réseaux publicitaires alternatifs et ciblés sur les jeunes actifs, en offrant aux annonceurs une visibilité inédite dans la galaxie des magasins de nuit à Bruxelles. «Notre premier support a été le gobelet publicitaire Funnycup, accompagnant les lancements de produits boissons et sweets d’une marque, se souvient Mathieu France, l’un des co-fondateurs de la société. Nous avons eu l’opportunité de rencontrer Unilever qui lançait à ce moment son Lipton Ice Tea Green et cherchait une déclinaison alternative et originale en media, à côté de ses campagnes classiques. Très vite, nous avons accompagné nos gobelets d’affichettes placées dans les nightshops pour annoncer les actions, ce qui a attiré d’autres annonceurs intéressés par ces nouveaux emplacements. Du

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coup, nous avons fait des affiches plus grandes, et le réseau Posters s’est alors réellement structuré dans le monde de la nuit». Rapidement, ce petit réseau marrant et alternatif s’est intègré dans les recommandations media des agences, tant le marché jeune et noctambule est en plein essor. Dans le même temps, Mathieu France et son associé Dimitry van Wymersch ont compris que la logistique des produits ciblés jeunes est un atout important. Ils associent donc, désormais, la distribution promotionnelle puis commerciale des nouveaux produits de marque avec la distribution des supports, ce qui renforce encore la visibilité de l’annonceur autant que la bonne relation qui s’installe avec les gérants des nightshops et assure ainsi la flexibilité du media. Les annonceurs suivent avec enthousiasme: Bacardi-Martini, Proximus, Fortis, pour ne citer qu’eux, rejoignent les fidèles de la première heure et le réseau, à l’origine fort de deux cents points de distribution, couvre désormais toute la Belgique avec mille nightshops. Mediafield ne s’arrête pas là et lance alors un «vrai» réseau d’affichage, baptisé The Street, qui couvre en extérieur et en intérieur, plus de 6.000 points d’affichage. Mediafield est entré dans la cour des grands réseaux belges. Si, au départ, les deux associés font eux-mêmes la route pour la distribution la nuit et frappent aux portes des annonceurs le jour, la croissance de l’entreprise les pousse à engager rapidement un premier collaborateur, en bénéficiant des aides à l’embauche de la Région bruxelloise. «C’est une aide importante et cela nous permet aussi de développer la société en fonction de nos valeurs, puisque nous avons pu aujourd’hui engager du personnel issu d’une population sou-


A CTU A LITÉ · B e l g i q u e

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Dimitry van Wymersch et Mathieu France: «Mediafield ne vend pas un espace mais une relation motivante».

vent considérée comme difficile à insérer, souligne Mathieu France. Nous comptons actuellement, outre une troisième associée, Chantal Richez, qui se charge notamment de la distribution en face-to-face, deux Pakistanais qui ont le contact plus évident dans le réseau nightshop et un Marocain pour assurer la gestion technique. Néanmoins, les réglementations pour l’embauche ou d’autres aides publiques sont encore ­c omplexes et lourdes à gérer administrativement et parfois, elles sont modifiées en cours d’application… Malgré tout, je peux dire que ces appuis nous ont aidés à gérer les besoins humains de notre croissance. En 2006, nous avons également fait appel à l’Agence bruxelloise pour l’Entreprise pour une aide à l’investissement correspondant à dix pour cent du montant pour un nouveau projet de service de ventes et l’achat de véhicules mieux équipés et adaptés à la distribution». Mediafield vise aujourd’hui à doubler son chiffre, mais revendique d’abord un investissement dans les personnes et projette de nouvelles idées d’extension de ses activités dans les créneaux toujours nouveaux, mais porteurs de l’appui à un meilleur environnement. Mathieu France: «D’une part, nous restons dans un métier où nous vendons avant tout la qualité d’une relation avec un réseau de commerces que nous avons réussi à motiver. D’autre part, nous pensons qu’aujourd’hui le business ne se conçoit pas sans un ancrage dans la société et nous voulons axer notre entreprise et nos projets sur un bénéfice qui touche autant aux personnes qu’au mieux-être de la planète et, bien sûr, au profit!».

Il est bon, mon logiciel wallon! Également créée en 1999, Citobi s’est engagée sur la voie, alors à risque, du marché de l’interactivité en créant les outils les plus performants pour un besoin industriel et de services en pleine émergence, le customer relationship management (CRM). Et si l’entreprise a dépassé l’écueil du dégonflement de la bulle Internet, c’est sans doute parce qu’elle est restée concentrée dans les besoins business to business, et qu’elle s’est toujours étroitement adaptée aux attentes de ce marché. Aujourd’hui, Citobi occupe 36 personnes intra-muros et réalise un chiffre d’affaires de près de trois millions d’euros (avant consolidation). L’entreprise fait tourner dans nombre d’entreprises (parmi lesquelles ­Pfizer, la RTBF, Microsoft ou encore Kluwer) son logiciel phare Actito, qui a conquis le leadership sur ce marché en Belgique… en attendant de pouvoir l’exporter complètement vers le reste de l’Europe.

Mais les frontières sont, encore, un peu l’épine dans le pied de Pierre de Nayer, l’un des fondateurs de Citobi et son directeur de marketing. «Je me rappelle, à la fin des années 1980 que la Flandre avait lancé massivement une promotion de son savoir-faire en nouvelles technologies avec Flanders Tech’, une vaste opération marketing axée sur l’investissement dans la région et dans ses nouvelles activités. Vingt ans plus tard, l’économie flamande est une des plus performantes et profitables d’Europe. C’est ce qui manque à notre région! Pour moi, le plan de relance actuel de l’économie wallonne, dit Plan Marshall, est une liste de bonnes intentions qui saupoudre ses moyens sur des projets sexy mais pas nécessairement porteurs, alors que ce qu’il nous faudrait, c’est un vrai business plan». Pour Pierre de Nayer, le créneau des TIC est pourtant le plus intéressant et le mieux adapté aux savoirs-faire de la région, et même du pays tout entier. «Les TIC représentent un formidable potentiel d’emplois, puisqu’ils occupent à eux seuls près de 140.000 personnes. Pourtant, ils sont à peine intégrés dans les priorités de la région. Nous avons, en Wallonie, un excellent niveau IT, Banksys en est un exemple, mais on préfère soutenir une industrie textile qui occupe 5.000 emplois». Ceci n’empêche pas Citobi de s’être développée avec des avances récupérables venues des pouvoirs publics. Cependant, ces aides, jugées encore trop timides, sont venues après plusieurs rounds d’investisseurs autour des créateurs de l’entreprise: d’abord la famille et les amis, puis les business angels, et enfin la Région pour des subsides liés à l’emploi et les prêts liés aux plans de recherche et développement. «Il n’y avait pas de vraie marque en logiciels. Actito que nous avons créée en est une, mais je pense que nous manquons encore d’un vrai label wallon pour les TIC à l’instar du chocolat belge, et que cela freine toute exportation. Notre entreprise s’est implantée à Louvain-la-Neuve, en raison justement de ce vivier technologique à disposition et des partenariats possibles en recherche et développement, et cela porte ses fruits sur notre marché intérieur national, mais je constate aussi que la plupart des PME wallonnes vivent sans soutien public, surtout les petites, alors qu’elles représentent 90% de l’activité». L’horizon étranger se dégage néanmoins pour Citobi, qui a fortement investi le secteur pharmaceutique très demandeur en CRM et qui reste une industrie internationale prépondérante en région wallonne. 30% de sa marge brute vient de ce domaine et, avec l’acquisition toute récente de MediQuality, leader des media électroniques pour le monde médical, Citobi peut enfin assurer une position dominante sur le marché de l’interactivité au service du pharmaceutique et rêver de passer les frontières du royaume. || Christophe Sokal PAPERJAM MARS 2007

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A C TUA L ITÉ · B el g i q u e

Institution

Nouvelle tête pour la RSE

Législation

Le sujet qui fâche! En cas de défaillance de paiement des cotisations sociales et/ou de la TVA, les administrateurs de sociétés devront prouver leur bonne foi. La loi que le gouvernement belge a prévu de promulguer n’implique pas seulement la responsabi­lité personnelle. Elle a aussi l’originalité de placer l’administrateur dans une position de «fautif supposé», à moins qu’il n’apporte la preuve du contraire. Partie de la bonne intention de mieux lutter contre la fraude sociale dans les entreprises, la loi ouvre dangereusement la porte à une suspicion globale vis-à-vis de n’importe quel chef d’entreprise. Elle laisse, entre autres, planer sur lui le ris­que de poursuites, sans tenir compte ni de ses dif­ ficultés objectives qui peuvent justifier une erreur et des retards de paiement, ni de sa bonne foi. La Fédération des Entreprises de Belgique monte donc ­aujour­d’hui au créneau et demande une révision en pro­ fondeur de cette loi qu’elle considère comme un harcèlement de plus vis-à-vis des entrepreneurs. Pour la Fédération, toutes ces dispositions accroissent l’insécurité juridique des dirigeants et administrateurs et menacent de créer un climat de méfiance à leur égard. www.feb.be (onglet publications). || C. S.

Business & Society Belgium vise à représenter le plus largement possible les différents secteurs éco­no­miques qui s’engagent également dans l’amélio­ration de la société civile, via leurs fondations ou des actions sociales de leurs colla­ borateurs. Pour les représenter, elle a choisi comme président Xavier Sinéchal, directeur général de Fabricom et d’Axima Services et vice-président de Suez Energy Services. Il succède à Martine Reynaers (Reynaers Aluminium) pour un mandat de trois ans. Xavier Sinéchal est un homme très investi dans le développement durable, puis­qu’il a présidé le cercle Entre­ prises et Dévelop­pe­ment Durable au sein de la Fondation Roi Baudouin. Av i a t i o n

Ryanair quatre à quatre La compagnie irlandaise low-cost Ryanair, basée à Charleroi, va fortement intensifier ses liaisons entre la Belgique et London Stansted, son hub bri­tan­­­ni­­que. Au moment de l’inter­­ruption de cette ligne, en 2004, la compagnie s’était contentée de préciser qu’elle reprendrait quatre vols par semaine en juin 2007. Or, à compter du 4 juin, ce sont pas moins de seize vols qui seront finalement assurés. À ses yeux, Stansted représente un «gros potentiel» pour les visites des Belges à Londres et pour le transit de passagers qui utilisent le hub pour aller vers d’autres destinations de Ryanair. IT

Adresse belge pour HR Access Solutions

Médias

Booster la publicité sur le net Ojectif: 10% du marché en 2010. Même si l’activité publicitaire sur la toile annonce une croissance annuelle régulière de 30 à 35% en Belgique, l’Interactive Advertising Bureau (IAB) annonce vouloir donner un élan supplémentaire aux investissements publicitaires sur Intenet, qui représentaient, en 2005, 2,2% du total des investissements médias. En collaboration avec la société de recherche on line Insite Consulting, l’IAB lance donc une action ambitieuse pour promouvoir ses canaux de communication interactifs et amener la part de marché de la Webpub à 10% des investissements con­ sentis par les annon­ceurs, avant 2010. Son programme, baptisé «10before10» doit, à l’aide d’analyses barométriques verticales dans quinze secteurs économiques, persuader les annonceurs des atouts d’Internet pour atteindre de façon adéquate leurs cibles. www.iab-belgium.be || C. S.

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Filiale à part entière du groupe financier américain Fidelity, très actif dans les fonds de pension, le français HR Access Solutions s’implante en Belgique pour mieux commer­cialiser son logiciel phare HRA. Après l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas, la société vise ainsi à étoffer son marché européen au service des grandes collectivités professionnelles, avec un outil performant, développé en son temps par IBM, pour tout ce qui touche à la gestion des collaborateurs, de leurs salaires et de leurs carrières. Actuellement, le bureau de HR Access occupe à Bruxelles une dizaine de collaborateurs. www.hraccess.com Construction

Prévisions à la baisse Selon la Confédération nationale de la Construction, l’embellie qui a mar­qué l’année 2006 dans la construction de logements neufs en Belgique ne devrait pas se répéter en 2007. Toutefois, la fédération estime pouvoir tabler sur une croissance du secteur de 2,1% pour les nouveaux bâtiments, et pense que le secteur de la rénovation connaîtra, lui, une meilleure évolution, notamment via les mesures d’encouragement (déductions fiscales accrues) annoncées par les pouvoirs publics.


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ACTUALITÉ · Belgique

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Elio Di Rupo aspire à un rééquilibrage des forces économiques avec la Flandre.

Analyse

Il faut aimer la Wallonie! La Wallonie est le thème d’un discours positif sur «l’état de l’union» de son ministre-président, le socialiste Elio Di Rupo, qui énumère les premiers résultats de son plan de redressement de la région. Faut-il encore dire que le sud de la Belgique souffre d’un héritage industriel lourd et reste singulièrement à la traîne des régions européennes en matière de compétitivité, de compétences bien adaptées au marché, d’initiatives entrepreneuriales, et de choix stratégiques quant au développement d’activités porteuses? C’est toujours une réalité. Mais le fait est qu’aujourd’hui le gouvernement de coalition est toujours mené par un parti socialiste, encore omniprésent dans tous les rouages régionaux et fortement ancré dans une mentalité passive qu’il a cultivée à défaut de la créer. Cela l’oblige à se livrer à un périlleux exercice pour sortir la région de ses ornières, alors qu’il a contribué justement à cultiver jusqu’ici un certain état fataliste et une habitude de clientélisme ou de petites faveurs, autant qu’une structure administrative pléthorique et surabondante. Côté mérites, parlons néanmoins de la lucidité d’un gouvernement, sans doute également taraudé par l’insolente santé économique de la Flandre et ses «pressions communautaires», qui a enfin listé les faiblesses et manques de la Wallonie. Qui plus est, il a choisi, pour explorer les solutions de relance, un «sage» indépendant et surtout neutre, venu de cette même Flandre, l’industriel Luc Van Steenkiste, PDG de Recticel et ancien président de la FEB (Fédération des Entreprises de Belgique). Avec un concours aussi pragmatique, le gouvernement a ainsi identifié plusieurs priorités, dont la première est d’arrêter de disperser ses efforts économiques tous azimuts pour se concentrer sur différents pôles de compétitivité et leur apporter un soutien aussi bien logistique que financier. Technologies, sciences et recherches, et logistique ont ainsi pu accroître, au moins partiellement, et concentrer sur leur développement, des fonds jusque-là éparpillés dans des activités trop diverses, parfois purement dédiées au prestige de leur mentor politique local et aux promesses d’emplois à tenir pour les bons amis. Certains chiffres sont encourageants, reconnus par tous les experts et même les politiques sceptiques. La croissance globale de la région a rejoint le taux de la zone euro en 2006; ainsi, les implantations d’entreprises y

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ont été supérieures à celles constatées en Flandre et dans la capitale (près de 500 sociétés en 2005, pour 31 en Flandre et 5 à Bruxelles).

Des bons points mais aussi beaucoup d’efforts Parlons encore de l’effort et des moyens consentis pour la formation, où seront investis 258 millions d’euros cette année, et dont 3.500 personnes ont déjà bénéficié l’an dernier dans les domaines des langues, de l’informatique et des techniques principalement. Et, last but not least, les partenariats activés avec le nord du pays, et les ouvertures pour la région flamande aux terrains d’implantation économique wallons, puisqu’ils en manquent cruellement chez eux, sont un plus pour les emplois locaux. Mais à côté de cela, on peut tout de même s’interroger sur la création multiple de commissions et jurys mis en place pour évaluer le bienfondé des requêtes émanant des entreprises concernées par les aides, ce qui ralentit le rythme de leur développement. On peut également s’étonner que certains secteurs «difficiles» mais soutenus par l’intérêt local, comme le textile, continuent d’être intégrés dans le redéploiement, alors même qu’ils vivent des crises structurelles depuis des âges. Face à ces secteurs qui n’offrent pas vraiment de compétitivité en comparaison aux déferlantes chinoises, on se demande encore pourquoi les services de call centers, pourtant en plein boom, ne se retrouvent pas dans les priorités du plan, alors qu’ils génèrent actuellement 30.000 emplois en Belgique. C’est vrai que Rome ne s’est pas faite en un jour, et que la Wallonie a besoin d’un peu de temps pour se refaire. Optimistes, le ministre-président Di Rupo et son équipe, également composée de démocrates humanistes aspirent à un résultat plus tangible encore vers 2012, à savoir un rééquilibrage des forces économiques avec l’autre région du pays… À condition toutefois, insiste-t-il, d’aimer la Wallonie. Tant il est vrai que sans amour, on n’arrive décidément à rien! || Christophe Sokal



ACTUALITÉ · Belgique

Ma n a g e m e n t

Pour ou contre les parachutes dorés?

Déménagement

SAP Lounge «new look» 1.280 m2 dans les anciens studios cinéma de 2FC. Implanté depuis trois ans dans l’ancien Arsenal de Bruxelles non loin du square Montgomery et de l’Université de Bruxelles, le SAP Lounge a vu défiler nombre de rencontres et mani­ festations de la scène économique et IT bruxelloise. Cet espace de réunion, créé par SAP et destiné à ses relations avec ses clients, ses partenaires, la presse et les prospects, ouvre aujourd’hui ses portes dans un nouvel endroit avec une toute nouvelle équipe et un positionnement revu. Sous la devise «a new year, a new way of doing business», SAP a donc quitté le bâtiment de l’Arsenal bruxellois pour emménager dans les anciens studios de cinéma de 2FC, sur le boulevard du Général Wahis à Bruxelles, proche des auto­ routes et non loin de l’accès à l’aéroport. Le nouveau bâtiment dispose d’une superficie totale de 1.280 m2, totalement aménagée par le bureau d’architectes Creneau. L’aménagement des espaces a été au cœur des préoccupa­ tions de SAP, tout comme la volonté d’offrir un restaurant de qualité, un lieu réservé à la presse, des bureaux et une salle de conférence accueillant plus de mille personnes. Mais tant qu’à déménager en 2007, le SAP Lounge a décidé de faire les choses en grand en organisant pour la première fois le SAP Mobile Lounge Tour. Ces lounges itinérants s’éta­ bliront une semaine durant dans différentes villes du pays pour être encore plus proches des initiatives locales dans le but de renforcer les relations avec les autorités locales et les PME du pays. SAP veut également définir des activités de rencontre et des événements axés sur le professionnel, mais inspirés par les saisons. Ainsi, l’hiver sera placé sous le signe de la stratégie, de l’inspiration, des projets. Le printemps sera la saison du networking, de la création, de la préparation. L’été accueillera les innovations et l’exécution des plans d’action, tandis que l’automne connaîtra les résultats, la croissance et les succès. De quoi bien accompagner le réchauffement climatique. Pour plus d’informations: www.sap.com/belux. || C. S.

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Business travel

New York, New York… Si les touristes belges par­tent davantage à Londres, selon le bureau BCD Travel, spécialisé dans le voyage d’affaires, les businessmen du plat-pays, eux, privilégient New York. La ville américaine figure ainsi en tête des destinations d’affaires à partir de Bruxelles et dépasse Francfort qui, l’an dernier, occupait encore la première place. Autres villes aimées des décideurs belges: Madrid qui passe de la 8e à la 6e position et Munich (4e). Genève, nou­veau venu dans le Top 10, a éjecté Tokyo (9e en 2005). T éléc o m s

Mobistar va très bien Le second opérateur de téléphonie mobile en Belgique a annoncé d’excellents résultats pour 2006 avec un bénéfice net de 299,5 mil­ lions d’euros, soit 10,8% de plus qu’en 2005. Au 31 décembre 2006, Mobistar recensait 3,14 millions de clients, soit 7,8% de plus qu’un an auparavant. Cette croissance résulte principalement de l’accrois­sement du nombre de clients postpaid (dont la part passe de 43,6% en 2005 à 51,4% en 2006), résultant notam­ ment d’une forte migration des formules prepaid. Le chiffre d’affaires consolidé a enregistré quant à lui une hausse de 6,6% pour atteindre 1,5 milliard d’euros. RH

L’armée belge recrute… Hommes, femmes, jeunes diplômés de préfé­ rence... 1.500 jeunes recrues belges et issues d’autres pays européens sont attendues par l’armée pour étoffer, mais surtout rajeunir, ses effectifs et ce, dans toutes les disciplines. La moyenne d’âge y est en effet de 45 ans pour près de la moitié des militaires. Tout comme la police, qui recherche près de 2.000 aspirants, l’armée a du mal à gérer les carences de ses cadres et notamment en personnels technique et médical. Elle vise aussi à réduire le temps de carrière obligatoire des militaires à dix ans, renouvelables pour trois ans.

Photos: Jelle Van Seghbroeck

Les nouveaux locaux ont été aménagés par le bureau d’architectes Creneau.

Le débat sur le bien-fondé des «parachutes dorés» pour les patrons en situ­ation de départ anticipé de leurs fonctions est loin d’être clos. Est-il normal d’offrir à un patron licencié une enveloppe supplémentaire? La question pas­ sionne, y compris chez les intéressés. Pour Georges Jacobs, grand patron d’UCB, interrogé par la RTBF, ces parachutes n’ont pas lieu d’être. «La couverture du risque doit être uniquement dans le salaire», indique-t-il. Il est vrai que certains mon­tants annoncés sont impressionnants. L’indemnité de licenciement pour Didier Bellens (Belgacom), s’élèverait, ainsi, à 5,1 millions d’euros bruts! De quoi ne pas tomber de haut…


ACTUALITÉ · Belgique

E n tr e p r e n e uriat

dialogue gagnant! Administrateur-délégué d’une entreprise familiale d’intérim, Jean-Claude Daoust est à mi-parcours de son mandat de président des patrons belges.

Monsieur Daoust, qu’avez-vous obtenu lors du dernier accord (signé début février, ndlr.) conclu avec les syndicats? «Cet accord est considéré comme un très bon accord. Il contient un focus sur la nécessité d’innover, d’accentuer la formation en entreprise et la flexibilité; le relèvement des normes salariales, notamment les heures supplémentaires et surtout, le salaire minimum garanti qui restait un ‘tabou patronal’ depuis quinze ans. Ce dernier point a permis, du côté syndical, de lever également certains autres tabous, notamment pour la flexibilité. D’aucuns soulignent vos ‘facilités’ en négociations avec le monde syndical… «Dans mon entreprise, je n’ai jamais vécu de conflit, mais comme représentant de mon secteur, le travail intérimaire, je peux vous dire que j’ai dû affronter souvent la vision négative des représentants syndicaux par rapport à l’intérim. Je suis un fervent défenseur de la légitimité du dialogue social, c’est un des fondements de la société belge et donc, je suis plutôt bien accepté grâce à cette position. Cela me permet aussi de créer un climat serein pour débattre de questions cruciales comme l’attractivité en termes de coûts salariaux et la valorisation des talents. Ce sont, à vos yeux, les atouts belges à venir? «Je pense que ces atouts existent très concrètement. Nous devons aussi nous concentrer sur les efforts à fournir en matière d’éducation des gens, de rénovation des objectifs de formation et de développement de l’innovation par davan-

Le président de la FEB se veut le chantre du dialogue social et d’une dynamique de l’emploi.

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Les élections approchant, Jean-Claude Daoust titille le politique avec d’autres défis. Plusieurs de ceux-ci ont, sous sa houlette, déjà été intégrés dans l’accord socio-professionnel signé pour 2007 entre les partenaires sociaux belges. D’un côté: focus sur l’innovation, la flexibilité et la formation. De l’autre: la levée d’un tabou historique en Belgique avec la hausse du salaire minimum. M. Daoust est conscient que sa position d’entrepreneur d’une PME de services et ses qualités de négociateur social ont traduit une préoccupation de plus en plus «humaniste» des acteurs économiques.

tage d’esprit d’entreprise, et par nos qualités en matière logistique. Nous avons une position centrale en Europe et des infrastructures à haut potentiel, mais il faut aussi créer un climat qui soit plus favorable à l’investissement. Face au débat sur davantage d’autonomie et de prérogatives pour les régions, quelle est votre position? «L’autonomie est déjà une réalité, et elle dépasse même les régions pour se porter sur les ‘sous-régions’. Aussi bien en Flandre qu’en Wallonie ou même à Bruxelles, il y a des poches d’activité économique et des poches de sousemploi où il faut activer les gens pour qu’ils s’intègrent dans la société via le travail. Maintenant, si l’on parle de régionaliser le droit du travail… Peut-on imaginer un groupe comme Carrefour gérer trois politiques salariales selon que les employés se trouvent à tel ou tel endroit en Belgique? Un des ‘maux belges’ est la charge élevée sur le travail. Pensez-vous que l’État reste très timoré pour faire évoluer les choses? «Le gouvernement actuel a certainement réalisé des avancées, notamment en réduisant la charge sur le coût des heures supplémentaires, et en allégeant le coût du travail en équipe.

Néanmoins, on vit avec une réglementation encore trop complexe. Et puis, il y a la réalité de notre État fédéral et donc l’inflation de l’emploi dans les services publics. L’appareil d’État coûte 15% de plus en Belgique qu’aux Pays-Bas. Cela choque quand on dit que l’on pourrait supprimer 30.000 emplois dans les services publics, mais si déjà les passerelles vers l’emploi privé étaient davantage soutenues, cela économiserait des recrutements. L’emploi reste-t-il une préoccupation majeure, surtout en Wallonie et à Bruxelles? «La région flamande a mis en place des moteurs d’activation des demandeurs d’emploi qui se révèlent plus efficaces qu’à Bruxelles et dans le Sud. En Wallonie, le plan de redressement produit ses premiers effets, même si cela est encore trop lent. Reste Bruxelles, où il me paraît difficile d’imaginer que 22% de la population ne vit qu’avec des allocations de chômage. Il faut donc s’attaquer au travail au noir. Le développement des titres services (aides ménagères pour les particuliers payées en partie par l’État, ndlr.), montre qu’il y a quantité de travailleurs illégaux qui ne visent qu’à se légaliser. Nous devons davantage aller vers les gens, là où ils sont, pour les activer!». || Propos recueillis par Christophe Sokal PAPERJAM MARS 2007

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Les Nouveaux Défis de l’Assistant(e) de Direction – Niveau 2 Dates : 18 avril, 16 mai et 18 juin 2007

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r e s s o u r c e s h u m a i n e s · ca r r i è r e s

Un nouveau managing partner Belux a été nommé chez ALEXANDER HUGHES, cabinet spécialisé en executive search. Parti diriger le nouveau bureau de la société à Stockholm, Michel Garretta a été remplacé par STEVEN MAISEL, qui gérait jusqu’alors les seules activités luxembourgeoises (et qui conserve cette responsabilité). Cet Anglais de 52 ans avait, en 2004, rejoint Alexander Hughes Belgium en tant que consultant. Il fut, auparavant, director of investor relations chez Provimi, leader mondial dans la nutrition animale.

La société 4 DIMENSIONS, spécialisée dans la con­sultance SAP, plus particulièrement les nouvelles technologies Netweaver, a engagé FRéDéRIC FABRIQUE en tant qu’account manager pour renforcer la cellule commerciale sur le Luxembourg. Âgé de 38 ans, il était, auparavant, account manager chez Computer Profile en Belgique.

Un nouveau journaliste sur le départ… JEANCLAUDE WEISHAAR, 36 ans, chef de la rubrique économique du Tage­blatt et correspondant au Luxembourg pour les journaux économiques L’Écho à Bruxelles et L’Agefi à Paris, rejoindra le 1er février prochain le MINISTèRE DES ­FINANCES. Il y est affecté à la section «Budget».

CONFéDéRATION LUXEMBOURGEOISE DU COMMERCE — DIRECTEUR ADJOINT

JACQUES PIROUX

Afin de renforcer son équipe, la CONFéDéRATION LUXEMBOURGEOISE DU COMMERCE qui assure la défense des intérêts des secteurs commerce, transport et services a recruté JACQUES PIROUX en tant que directeur adjoint. Licencié en Sciences commerciales et financières, il sera entre autres responsable de la communication et dirigera le secrétariat en place. Âgé de 37 ans, il avait commencé sa carrière auprès de Fost Plus en Belgique et puis avait participé à la création de l’asbl Valorlux. Après plus de cinq années auprès de Fortis Banque Luxembourg, il a donc quitté son poste de chef de projets communication pour rejoindre la CLC.

72 PAPERJAM mars 2007

Trois nouveaux membres ont été nommés au comité de direction de RBC DEXIA INVESTOR SERVICES BANK. Parmi eux, YVES LAHAYE, 45 ans, qui occupe les fonctions de head of business support, en charge des activités back office, réconciliation, facilities management, best practices et project management office. Entré il y a 19 ans au sein de la BIL, il avait en charge, depuis 2003, la direction des services opérationnels chez Dexia BIL.

Tout comme MM. Lahaye et Manderscheid (lire par ailleurs), CHRISTOPHER STUART SINCLAIR a été nommé membre du comité de Direction de RBC DEXIA INVESTOR ­SERVICES BANK. Il occupe, par ailleurs, les fonctions de head of services delivery, en charge des opé­rations au Luxembourg pour les activités fund services, securities services, shareholder services, client service managers, system support et distribution support. Âgé de 51 ans, il avait rejoint RBC Dexia en septembre 2006, après avoir passé un an et demi en tant que head of fund accounting, puis chief operating officer de State Street à Luxembourg.

Âgé de 51 ans, ROBERT MANDERSCHEID, head, sales & relationship management chez RBC DEXIA INVESTOR ­SERVICES BANK (responsable des équipes du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Belgique, France, Allemagne, Suisse, Espagne et Italie) a été nommé conseiller au comité de direction. Ancien premier viceprésident au sein d’ABN Amro Mellon Bank, en charge des ventes pour l’Europe continentale, entre 1998 et 2004, il avait ensuite assuré, au sein de Standard & Poor’s Paris, la gestion globale des relations avec les plus grandes entreprises du CAC 40.

Après avoir été, pendant 13 années, directeur marketing au sein du Groupe Sales Lentz – mais aussi membre du comité de direction à partir de 2000 –, DANIEL DECHMANN a décidé de voler de ses propres ailes. À 37 ans, il lance ainsi sa propre agence de conseil en communication et marketing, DECHMANN COMMUNICATION, aux côtés de deux autres associés: Pierre Wagner et José Dhur.

Récemment passée sous le contrôle du fonds d’inves­tissement J. C. Flowers & Co., la com­ pagnie d’assurances PANEUROLIFE compte un nouveau directeur financier en la personne de WILLIAM BRIFFAUT. Âgé de 42 ans, il a, dans son parcours professionnel, occupé diverses fonctions notam­ment chez Coopers Lybrand à Londres et à Paris, puis chez AXA à Paris et aux Pays-Bas, et enfin chez Fortis Insurance International.

JUSA Invest, à Munich, et Jupiter USA, à Miami, ont créé une filiale au Luxembourg: JUSA LUX, société d’investissement spécialisée dans le finan­cement de projet de développement foncier à destination d’une clientèle haut de gamme sur la place financière de Luxembourg. Un Luxembourgeois figure au sein du comité de gérance pré­si­dé par Carl Christian Thier: FRED REINERTZ, PhD, âgé de 59 ans, qui fut, dernièrement, chef de projets dans le cadre de l’assistance technique de l’UE, dans le projet banking sector support programme auprès de la Banque Centrale de Syrie et le Ministère des Finances.

ING LUXEMBOURG — ADMINISTRATEUR-DéLéGUé

RIK VANDENBERGHE

Suite au départ de Bernard Coucke, appelé à Amsterdam pour assurer à temps plein la responsabilité du métier private banking pour l’Europe, le Groupe ING a désigné RIK VANDENBERGHE pour lui succéder en tant qu’administrateur-délégué d’ING LUXEMBOURG. Âgé de 46 ans, il était entré chez ING Belgique (ex-BBL) en septembre 1984, et y exerça différentes fonctions au sein de la banque, notamment au niveau du retail banking, avant de devenir responsable du métier wholesale pour la région de Bruxelles.


r e s s o u r c e s h u m a i n e s · ca r r i è r e s

Un nouveau general manager est arrivé chez GREY WORLDWIDE Luxembourg: FRANK TOUSSAINT. Âgé de 36 ans, il affiche une expérience de douze années dans le monde de la communication notamment, en tant que co-fondateur et associé de la société No Limits.

RUDY LAFONTAINE, chef de projets de MIKE KOEDINGER éDITIONS rejoint la direction de la maison d’édition (notamment de paperJam) et prendra en charge les opérations quotidiennes du premier éditeur indépendant du Luxembourg. Il avait rejoint la société en mars 2005, après huit années passées à l’Imprimerie Centrale.

Depuis le 1er février, la direction du secteur commercial Hôtel & Restaurant chez ­VILLEROY & BOCH est assurée par STEPHAN SCHÖLERMANN, 39 ans. Cet Allemand, entré chez V&B il y a 12 ans, était jusqu’alors chef de ventes Allemagne.

ALTER DOMUS, spécialisée dans les services de domiciliation et de payroll, renforce son équipe IT avec l’arrivée d’ALAIN GRESSE, 41 ans, au poste de IT and project portfolio manager. Depuis 2000, il exerçait, chez PwC Luxembourg, la fonction d’IT effectiveness senior manager, plus précisément dans le domaine IT governance et IT strategy.

MESSAGERIES PAUL KRAUS — DIRECTEUR GéNéRAL

JEROME TRIGANO

Un nouveau directeur général a été nommé aux MESSAGERIES PAUL KRAUS, en remplacement de Christian Schock, qui avait pris ses fonctions en octobre 2003. Il s’agit de JéRÔME TRIGANO, 48 ans, qui assume désormais la gestion journalière de MPK et de ses filiales (MPK SHOP, Messageries du Livre ainsi que Transports et Garage Presse). Après avoir occupé pendant trois ans le poste de responsable M&A d’un groupe de catering à Berlin, il s’était établi au Luxembourg en 1998 en tant que CFO de SES Multimedia. Il avait ensuite rejoint MPK en 2004, comme directeur administratif et financier.

DIMENSION DATA FINANCIAL SERVICES vient de renforcer son équipe de project managers/service delivery managers en recrutant TARIK BENNANI. Âgé de 33 ans, il était auparavant employé à la Cour de Justice des Communautés européennes en tant que responsable des projets infrastructure informatique.

Sans surprise, CLAUDINE SPELTZ a vu son mandat de présidente de la FéDéRATION DES ­FEMMES CHEFFES D’ENTREPRISE – dont elle est une des fondatrices – renouvelé pour une nouvelle période de deux ans. Cette Luxembourgeoise d’origine belge, âgée de 60 ans, autodidacte, qui fut notamment membre fondateur de l’Association luxembourgeoise des conseils comptables et fiscaux (ALCOMFI), est actuellement présidente de la Chambre immobilière du Luxembourg.

INFOTECHNIQUE — ADMINISTRATEUR DéLéGUé

BERNARD GEUBELLE

Un nouvel administrateur délégué a été nommé chez INFOTECHNIQUE, société du groupe Getronics, en la personne de BERNARD GEUBELLE. Âgé de 46 ans, il succède à Daniel Velluet, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Fondateur, au début des années 90, de la filiale belge de Sybase, il, par la suite, passé dix ans chez Fujitsu Consulting, où il occupa différentes fonctions dont celle de Responsable des filières européennes. Ces trois dernières années, il a dirigé, chez Arinso, les activités d’outsourcing pour les clients européens, avec le titre de Vice-Président HR Services Europe.

CARMIGNAC GESTION LUXEMBOURG — MANAGING DIRECTOR

PATRICK GIRY Âgé de 33 ans, TANGUY DE BROUWER a rejoint la société DIMENSION DATA FINANCIAL ­SERVICES en tant que solutions manager dédié aux branches d’activités converged communications et network integration. Ce diplômé de l’École Polytechnique de l’Université Libre de Bruxelles était, précédemment, sales consultant chez Telindus.

Après avoir travaillé pour Volkswagen France et Mittal Steel Luxembourg, GUILLAUME MANCHE exerce maintenant les fonctions de services operation coordinator chez DIMENSION DATA FINANCIAL SERVICES. Âgé de 26 ans, il est responsable du déploiement effectif et de la coordination des ressources pour les projets de managed services.

À la tête du PSF ­CARMIGNAC GESTION LUXEMBOURG depuis 2001, Myriam Mascherin a quitté ses fonctions de managing director pour mener un projet personnel, toujours dans le secteur financier. Elle a été remplacée par PATRICK GIRY, qui prend notamment la responsabilité de la distribution sur l’Europe du Nord. Âgé de 37 ans, il avait rejoint Carmignac Gestion en 2001, en qualité de directeur commercial de la distribution externe. Il avait, auparavant, débuté sa carrière chez Cortal Consors en tant que directeur commercial puis avait été nommé, en 2000, directeur de développement au sein de la Banque Edmond de Rothschild.

PAPERJAM mars 2007

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Client: Tele2Tango Nadine Kohner, Communication manager Agence: Addedvalue Produit: Mailing A5 End of binding Tirage: 120 000 exemplaires Contact client: Yves Jeanbaptiste Demande d’impression: 02.01.07 à 08h30 Confirmation: 02.01.07 à 09h00 Bon à tirer: 02.01.07 à 11h30 Impression: 02.01.07 à 14h40 Offset plano quadrichromie recto Papier couché mat 120 g/m2 Personnalisation des documents: 02 et 03.01.07 Mise sous pli: 03 et 04.01.07 Délais: 3 jours, impression prioritaire achevée le 04.01.07 à 16h15 Routage: Dépôt postal le 04.01.07 à 17h00 Deadline: Reçu à domicile le 05.01.07

Affichez vos impressions




ressources humaines · parcours

Photo: Éric Chenal

Marcel Origer is a Luxembourg citizen born in 1956. After having studied electrical engineering at Aachen university, Germany, he has spent most of his 25-year career in IT. Today he is country manager of IBM Luxembourg. He enjoys listening to music at home or at concerts, and riding his motorcycle through the countryside to relax after work.

A career in five dates

The professional path of Marcel Origer 1982-1992: Managing the first IT projects My first employer, Goodyear (GY), Luxembourg, recruited me in February 1982 to develop electrical control systems for tire-building equipment. Technical drawings were still done manually, but GY decided to implement a CAD/ CAM system. I managed its implementation in my department. In 1987 I was transferred to the GY Mold Plant to participate in the implementation of a computer-based manufacturing and control system. I learnt about R&D activities and manufacturing processes, and had the chance to play a key role in transforming some departments. Learning about how IT is adding value to the business processes and how to perform change management in an industrial environment created insight for my future career. 1992-1994: Joining the IT community GY decided to consolidate its three European mainframes into a new data centre in Luxembourg which I joined as project manager, overseeing the migration of applications onto the new central mainframe. After completion of these consolidation projects I was promoted into my first management position taking over the team of systems engineers. To develop management competencies, I followed some management courses; the rest was “learning by doing” while avoiding major mistakes. 78 PAPERJAM mars 2007

1995 - 1996: Outsourced from Goodyear to IBM GY decided to outsource its North American and European data centres. I didn’t want to let this process simply happen to me and my team; I wanted to control it, or at least be involved. GY European data centre was outsourced to IBM. I was promoted to manage it and head a team of 21, who were later transferred to IBM. It was a unique experience. I can claim to have been actively involved in outsourcing aspects seen from the perspective of a client, a transferred employee, and the supplier. A fascinating journey! 1997 -2002: Learning about IBM Global Services From 1997 to 1999 I worked within the service delivery organisation of IBM, Brussels. Then back in Luxembourg, I took over the GY outsourcing contract as IBM Project Executive. Often it was a funny situation to sit around the meeting table with former colleagues, now my clients. Later I took charge of other IBM outsourcing contracts. 2003: Managing IBM Luxembourg In June 2003 I was appointed Manager of IBM Luxembourg, which opened a new field of activities and responsibilities. I was somewhat surprised to be offered this position as I didn’t have a long experience within IBM, and certainly neither in sales nor marketing positions. I have learned to master these new challenges and I truly enjoy the contacts with clients and business partners.


Attract & Retain

Human resources isn’t your core business, but it is the core of your business.

*Mobility

Recruitment –

Mobility

– Integration – Reward – Training & Development

It is a proven fact that a positive correlation exists between a company’s mobility practices and employee retention. Offering international and internal mobility possibilities provide employees with growth opportunities and career progression perspectives. These key motivational factors can positively impact on employee retention in your organisation. By increasing your retention rates, you maintain your skills and knowledge base and hence, improve company performance. PricewaterhouseCoopers has a local team of specialists able to help you develop and implement your mobility programs. Combined with the strength and expertise of our international network, PricewaterhouseCoopers is able to leverage its knowledge to respond to your mobility related needs-whether they are in competency management, policy design, re-integration management, international taxation and social security management, immigration, labor law, training... Whatever your challenges in HR, we have the in-house specialists able to meet them!

Integration

Mobility Recruitment

Contacts Bernard Dubois, Partner +352 49 48 48-2599 bernard.dubois@lu.pwc.com Michiel Roumieux, Partner +352 49 48 48-3152 michiel.roumieux@lu.pwc.com

Attract & Retain combines the expertise of the following three competences within PricewaterhouseCoopers: HRS Tax, HRS Advisory and PwC ACADEMY.

Reward

Training & Development

© 2007 PricewaterhouseCoopers. All rights reserved. PricewaterhouseCoopers refers to the network of member firms of PricewaterhouseCoopers International Limited, each of which is a separate and independent legal entity.


r e ss o u r c e s h u m a i n e s · s o n d a g e formation

Un puissant instrument de gestion de carrière Sondage paperJam / Monster.lu

Comment gérez-vous votre formation continue personnelle? 33% Je choisis moi-même les formations auxquelles mon employeur m’inscrit

35% Je mets à jour mes connaissances par mes propres moyens

23% Je ne suis pas de formation continue

9%

Total: 181 Votes Sondage réalisé du 16 janvier au 1er février sur les sites www.monster.lu et www.paperjam.lu.

Prochains sondages: Jusqu’au 2 mars: Obtenez-vous des réponses aux offres d’emploi auxquelles vous postulez? Du 3 au 15 mars: Avez-vous l’impression que les femmes sont encore «freinées» dans leur parcours professionnel? Du 16 mars au 2 avril: Dans le cadre de vos fonctions, vous propose-t-on des défis à relever?

Werner Eckes, directeur de l’Institut de formation bancaire, Luxembourg (IFBL).

80 PAPERJAM mars 2007

Photo: Étienne Delorme

C’est mon employeur qui choisit mes formations

En dépit d’une participation assez limitée des internautes, les enseignements à tirer sont riches aux yeux de Werner Eckes, directeur de l’Institut de formation bancaire, Luxembourg (IFBL), qui se réjouit de la grande tendance qui se dégage des résultats de ce sondage. «Il démontre que de plus en plus de personnes se rendent compte à quel point la formation est importante pour leur développement personnel et professionnel et qu’elles sont prêtes à s’investir et à investir dans leur formation», remarque-t-il. À ses yeux, cette prise de conscience est d’autant plus essentielle que bien souvent, les formations imposées, voire «subies», sont davantage que les autres, vouées à l’échec. «Le fait que 68% des personnes ayant répondu au sondage s’impliquent de manière active dans la gestion de leur formation montre que les efforts de sensibilisation entrepris au niveau de l’État, de même qu’au sein des entreprises, commencent à porter leurs fruits». Il est vrai que dans la continuité de la Loi du 22 juin 1999 ayant pour objet le soutien et le développement de la formation professionnelle continue, les entreprises, autant que les salariés, y attachent un plus grand soin, considérant la formation comme un puissant instrument de gestion de carrière. «Notre institut accueille régulièrement des candidats qui financent des formations par leurs propres moyens, soit pour augmenter leurs chances d’employabilité, soit pour se préparer de manière efficace à des changements de carrière», témoigne M. Eckes.

Un critère ne trompe pas: le nombre «d’auditeurs libres» ne cesse d’augmenter, ce qui a amené l’IFBL à quelque peu anticiper cette tendance en restructurant son offre de fond en comble. «Les formations sont proposées en modules ciblés, généralement de courte durée. Ceci permet aux candidats de choisir avec précision les sujets qui les intéressent et de n’investir que le strict nécessaire en termes de temps et d’argent», indique M. Eckes, qui ne juge donc pas représentatif, pour le secteur financier, le taux de 23% de personnes qui ne suivent pas de formation continue ou de 9% qui la «subissent». D’ailleurs, il ne peut que constater que l’IFBL est régulièrement sollicité pour assister les responsables formation ou RH du secteur financier dans l’élaboration de vastes plans de formation pouvant toucher l’ensemble du personnel. «Et la loi du 22 juin 1999 devrait continuer à inciter les employeurs à investir dans la formation de leur personnel et, par conséquent, dans la pérennité et la compétitivité de leur entreprise», estime-t-il. || Propos recueillis par J.-M. G.


Programme des Formations 1er semestre 2007

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DROIT FISCAL ET SOCIAL

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9h00-17h00

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490 € HTVA

25 avril 490 € HTVA

11 mai

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15 juin 270 € HTVA

DÉPART À LA RETRAITE – DÉBUT D’UNE NOUVELLE VIE 9h00-17h00 2 & 23 avril 24 & 25 mai

> Parking gratuit à disposition des participants. > La documentation, le déjeuner (pour les journées complètes) et les pauses café sont inclus dans le prix. > Chaque participant reçoit un manuel détaillé. Si vous souhaitez recevoir le catalogue détaillé ou vous inscrire à une ou à plusieurs formations, merci de contacter Nicole Lopez, Office Manager, SD WORX, 89f Pafebruch, Parc d'activités de Capellen. BP 1 L-8301 Capellen Tél.: 269 29 32 32 ou par mail : nicole.lopez@sdworx.lu Inscrivez-vous aussi en ligne sur notre site www.sdworx.lu

11 juin

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MANAGEMENT TOI, DÉBROUILLE-TOI, MOI JE MANAGE !

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490 € HTVA

COACHING FOR MANAGERS

26 & 27 avril

9h00-17h00

980 € HTVA

LEADERSHIP : MENEZ VOTRE ÉQUIPE VERS DES RÉSULTATS ! OPTIMISEZ VOTRE EFFICACITÉ PERSONNELLE ! 9h00-17h00

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20 avril

9h00-17h00

9h00-17h00 > Toutes nos formations ont lieu dans les salles de travail de SD WORX à Capellen.

31 mai

490 € HTVA

2450 € HTVA

23 mai 270 € HTVA

19 avril 490 € HTVA

MENER EFFICACEMENT UN ENTRETIEN D’ÉVALUATION 9h00-17h00

23 mars

490 € HTVA

RECRUTEMENT ET SÉLECTION 9h00-17h00

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980 € HTVA

INTERVIEW SKILLS AND PERFORMANCE APPRAISALS 9h00-17h00

16 mai

490 € HTVA

LES CONGÉS 9h00-13h00

9h00-17h00

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490 € HTVA

INITIATION À LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES 13 & 14 mars

270 € HTVA

LE CONTRAT DE TRAVAIL 9h00-13h00

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18 avril

LE LICENCIEMENT : PROCÉDURES LÉGALES ET CONDUITE D’ENTRETIENS 9h00-17h00

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490 € HTVA

LA MALADIE DU SALARIÉ 9h00-13h00

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21 mars

SÉCURITÉ SOCIALE ET FISCALITÉ DES SALAIRES

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2 mars

150 € HTVA

INITIATION AU DROIT DU TRAVAIL 9h00-17h00

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150 € HTVA

PRÉRETRAITE ET PENSION DE VIEILLESSE 9h00-17h00

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28 février

LA DÉCLARATION FISCALE 2006 POUR NON-RÉSIDENTS 9h00-12h00

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9h00-17h00

LA DÉCLARATION FISCALE 2006 POUR RÉSIDENTS 9h00-12h00

RESSOURCES HUMAINES TOUS LES SECRETS D’UNE COMMUNICATION NÉGATIVE… ET MOTIVANTE ! 9 mars

PERFECT PRESENTATIONS 9h00-17h00

3 & 4 mai 980 € HTVA

9 mai 490 € HTVA

7 juin 490 € HTVA

www.sdworx.lu


ressources humaines · université

Photo: Luc Deflorenne

Directeur national pour l’E.MA au Luxembourg et l’un des huit membres du Comité de direction de l’EIUC, Jean-Paul Lehners est également président de la Commission consultative des Droits de l’Homme.

master

Démocratiser les Droits de l’Homme Docteur en Histoire – il possède un doctorat en démographie historique et histoire de la famille, décroché à Vienne –, Jean-Paul Lehners, 59 ans, occupe aujourd’hui le poste de vice-recteur de l’Université du Luxembourg, où il enseigne également l’histoire. Il est également membre du conseil d’administration du CEPS (Centre d’Études de Populations, de Pauvreté et de Politiques Socio-économiques) et du conseil scientifique du Fonds national de la Recherche. Ancien chargé de cours aux Universités de Trèves et de Sarrebruck et ancien vice-président du Centre universitaire, il s’est vu remettre, en 2001, le Prix Lions «Engagement pour la dignité humaine». Il est aussi membre de la Commission nationale pour l’Unesco.

82 PAPERJAM mars 2007

L’Université du Luxembourg est membre fondateur du Centre Inter-universitaire Européen pour les Droits de l’Homme et la Démocratisation (EIUC) de Venise, créé en 2002, qui coordonne le Master Européen en Droits de l’Homme et Démocratisation (E.MA). Ce programme, qui fête cette année ses dix ans d’existence, était jusqu’alors dirigé par l’Université de Padoue en Italie. Cette formation s’étale sur deux semestres (60 ECTS). «On réfléchit à un programme de e-learning qui permettrait le part-time et la formation à distance», indique Jean-Paul Lehners, vice-recteur de l’Université du Luxembourg et directeur national pour l’E.MA au Luxembourg. Les étudiants, en possession d’un Bac+4, de préférence dans une branche en rapport avec les Droits de l’Homme, peuvent s’inscrire dans une trentaine d’universités sur les 39 qui participent à ce programme. Les dossiers de candidature peuvent être remis jusqu’au 16 mars. Une première sélection se fait dans chaque université et le choix final des candidats se fait à Venise, où se tiennent les cours du premier semestre, en partie en anglais, mais aussi en français. «La spécificité de ce Master réside dans l’interdisciplinarité. Les étudiants sont en contact avec des responsables des Droits de l’Homme sur le terrain et sont confrontés à la réalité sur place», explique M. Lehners. Entre les deux semestres, les étudiants partent une semaine au Kosovo, un

lieu de conflits. Le second semestre se passe dans l’une des universités partenaires, en fonction de la langue et du sujet de mémoire. Les quinze meilleurs étudiants se voient offrir un stage de six mois dans une institution liée de près ou de loin à la problématique des Droits de l’Homme. Au Luxembourg, les cours sont axés sur le droit, droit européen, l’histoire européenne et un séminaire sur les Droits de l’Homme est organisé. «On veut d’ailleurs organiser, en mai, une conférence qui serait ouverte aux universités voisines, sur le thème ‘Les Droits de l’Homme peuvent-ils être patrimoine de l’humanité?’», annonce le vice-recteur. 90 étudiants sont admis chaque année sur les 400 candidatures qui parviennent dans toutes les universités participantes. Depuis le début de ce Master, deux étudiants luxembourgeois y ont pris part et, cette année, deux étudiants passeront leur second semestre au Luxembourg. Les frais d’inscription – 3.000 euros – sont payés à Venise, et il faut encore compter 100 euros de frais d’enregistrement. Le diplôme est délivré conjointement par les universités du réseau EIUC/E.MA – six sont actuellement en mesure de le faire. Le programme étant financé par l’Union européenne, l’Université du Luxembourg, comme toutes les universités coordinatrices à l’échelon national, perçoit 8.000 euros plus 1.000 euros par étudiant. || Florence Reinson


colophon_pj_floret

13/02/07

10:43

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INTERNATIONAL MAGAZINE SYMPOSIUM AND EXHIBITIONS

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09-11.03.2007 LUXEMBOURG www.colophon2007.com

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STAY TUNED Produced by Mike Koedinger in collaboration with Casino Luxembourg – forum d’art contemporain

... and subscribe to our free electronic newsletter. www.colophon2007.com/newsletter

This project is labelled «Luxembourg and Greater Region, European Capital of Culture 2007», placed under the High Patronage of their Royal Highnesses the Grand Duke and the Grand Duchess of Luxembourg.

BIZART.LU Backgroung Guest Artist : Jacques Floret www.illustrissimo.com/lezilus

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Cactus

« L’enseigne

des gens qui ont grandi avec elle »

Le leader luxembourgeois de la grande distribution célèbre en 2007 son quarantième anniversaire. De l’épicerie de quartier aux 33 enseignes disséminées dans le pays, le groupe a su se forger au cours de ces quatre décennies une place à part sur le marché national. Et il compte bien la conserver.


g r a n d a n g le · C o v e r s t o r y

Photo: Andrés Lejona

Une plante indestructible, écologique et qui se sait se défendre! Cactus, c’est tout cela à la fois… et bien plus encore. La pousse qui a pris racine en 1967, à Bereldange, a connu une magnifique croissance, jusqu’à devenir une solide plante aux nombreuses ramifications. Elles s’étendent dans tous les secteurs de la grande distribution, avec des excroissances dans les domaines de la restauration-traiteur, l’équipement de la maison, les produits culturels (musique et DVD), la torréfaction de cafés, l’habillement, la fleuristerie… Mais Cactus, c’est aussi et surtout LA principale enseigne luxembourgeoise, leader sur le marché national de la grande distribution – même si les contours précis de cette souveraineté s’avèrent difficiles à tracer – à la forte identité visuelle. Détenu par la famille Leesch, discrète dans les médias, le groupe annonce pour 2006 un chiffre d’affaires d’environ 750 millions d’euros et s’affirme comme le deuxième employeur privé du Luxembourg, avec 3.950 employés. De quoi aborder avec une certaine sérénité la cinquième décennie d’un groupe qui a marqué et marquera encore l’histoire économique du pays. Laurent Schonckert, entré dans la société en 1984, avant d’en devenir l’administrateur-directeur en 2002, travaille aux côtés de Max Leesch, le petit-fils du fondateur Paul Leesch, pour assurer la pérennité du groupe et lui permettre de relever les nombreux défis qui se présentent à lui. À commencer par une concurrence accrue sur un marché qui, bien qu’il soit toujours en plein développement, ne pourra s’étendre à l’infini. M. Schonckert, est-il plus difficile aujourd’hui qu’il y a 40 ans d’être un commerçant luxembourgeois? «Il me semble que oui. Le marché est plus complexe, la concurrence s’est accrue et le cadre légal est encore plus contraignant. Le prix du foncier rend également la recherche de nouveaux emplacements bien plus compliquée. Les projets commerciaux sont devenus également plus ‘politisés’, même si le fameux débat – virulent dans les années 70 – sur le fait que les grandes surfaces ‘tuaient’ les centres-villes, s’est apaisé; mais les contraintes administratives pour les autorisations d’installation (environnement, esthétique des bâtiments, etc.) sont bien plus complexes qu’il y a vingt ans. Quant au débat sur l’implantation des centres commerciaux en périphérie des villes, il s’est effectivement calmé, notamment lorsque [>>ù86] PAPERJAM MARS 2007 85


g r a n d a n g le · C o v e r s t o r y

Une histoire de famille

Un centenaire toujours vert Le 40e anniversaire de Cactus correspond à l’ouverture du premier magasin sous cette enseigne, en 1967 à Bereldange. Mais la saga familiale remonte, elle, au début du siècle dernier. 1900 Ouverture d’une épicerie par Joseph Leesch, le grand-père de Paul Leesch. 1905 Installation des associés Joseph Leesch et Michel Donven en tant que grossistes traditionnels du secteur alimentaire. 1928 Constitution de la société en nom collectif «Leesch Frères» par les trois fils de Joseph Leesch: Arthur, Jacques et Aloyse. 1930 Première société de torréfaction de cafés «Leesch», rue de Strasbourg à Luxembourg. 1955 Succession par les fils d’Arthur Leesch, Paul et Alfred, la troisième génération de la famille. 1962 Ouverture du premier self-service sous l’enseigne VIVO, rue de Strasbourg à Luxembourg. 1966 Ouverture du premier magasin Bruno, spécialiste du café, à Luxembourg. 19 octobre 1967 Premier supermarché sous l’enseigne Cactus à Bereldange. Self-service, caddies, large assortiment, parking… Le public luxembourgeois découvre le concept de supermarché «à l’américaine». La surface de vente est de 1.100 m2, avec sept caisses. 1968 Deuxième supermarché Cactus à Esch-sur-Alzette, place du Brill. 1972 Ouverture d’un autre supermarché Cactus à Esch-sur-Alzette. 3 juillet 1974 Premier centre commercial, le Shopping Center Belle Etoile, à Bertrange. L’investissement est de 200 millions de Luf (5 millions d’euros), la surface bâtie de 20.000 m2, avec 21 magasins en plus du supermarché et un chiffre d’affaires attendu de 800 millions de Luf (19,8 millions d’euros). L’ouverture de la Belle Etoile s’accompagne des premiers balbutiements de Cactus dans la restauration, avec un restaurant et un snack dans la galerie. 1978 Ouverture d’un supermarché à Mersch. 1979 Ouverture du premier magasin traiteur de Schnékert à Luxembourg. [>>ù88]

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l’on a constaté un rapprochement dans ces surfaces entre les commerçants les plus dynamiques du centre-ville – à la Belle Etoile, la Librairie Ernster, la bijouterie Schroeder ou le pâtissier Namur sont venus s’installer il y a une vingtaine d’années –, car ils n’ont plus peur de se toucher. La hache de guerre serait donc enterrée entre les acteurs de la grande distribution et le ‘petit’ commerce? «Nous avons un très bon contact avec l’Union commerciale de Luxembourg. Nous disposons de deux enseignes dans la capitale, au Limpertsberg et rue de Strasbourg. Cactus participe à la braderie de la Ville et apporte une animation commerciale dans ces quartiers, très appréciée. Bien sûr, et cela est logique, le centre-ville essaie de tirer son épingle du jeu en matière de commerce, mais la ‘grande bataille’ est, je pense, aujourd’hui terminée. Même s’il y a toujours des heurts sur certains dossiers, ce n’est plus la guerre. Comment définissez-vous la philosophie commerciale de Cactus? «Notre créneau, c’est l’aspect qualitatif, la fraîcheur des produits, un large assortiment ainsi que la proximité avec le client. Nous n’avons pas seulement des grands magasins, mais aussi des moyennes et petites surfaces et je pense qu’à l’avenir, c’est un atout que nous pourrons bien jouer. Un problème croissant au Luxembourg est l’engorgement du trafic; les gens ont tendance à acheter où ils travaillent, où ils habitent. La proximité, au sens large, trouvera plus d’appui auprès du consommateur que par le passé, même si les grands centres commerciaux présentent eux aussi leurs avantages. Nous disposons d’un bon réseau, sur de bons axes routiers, dans de bonnes localisations, souvent dans le centre des villages et non en périphérie. D’ailleurs, l’extension des habitations fait qu’il n’y a presque plus de périphérie… Un autre atout sur lequel nous jouons beaucoup est celui de notre personnel. En tant qu’entreprise familiale, nous pouvons plus facilement mettre en œuvre les valeurs humaines. Nous avons encore des «têtes» dans la société, les gens voient qu’il y a un patron qui est là, physiquement. Il y a une continuité historique dans la gestion de la société, ce qui a permis de transmettre des valeurs tout au long de ces 40 années. L’implication personnelle vis-à-vis des clients est très importante et, pour ma part, je veille à

donner l’exemple. Quand un client que je connais nous adresse une réclamation, je mets un point d’honneur à lui répondre directement. Comment vous êtes-vous adaptés aux nouvelles exigences concernant la qualité des produits (bio, origine certifiée…)? «Nous avons toujours misé sur la qualité, notamment en développant notre propre production. Cactus dispose d’une grosse centrale de production en boucherie-charcuterie. Si la qualité est au rendez-vous, les gens sont d’accord pour payer leur jambon au juste prix. Nous avons également un grand atelier de production en restauration-traiteur, avec des produits dits de convenience, ainsi qu’une torréfaction de café, une centrale de fruits et légumes qui nous permet d’avoir la main sur les produits… Il nous arrive régulièrement de refuser des livraisons parce que les fruits ne correspondent pas à nos normes de qualité. Nous avons beaucoup d’atouts liés au fait que nous sommes bien plus intégrés que d’autres et proposons une large gamme de produits ‘maison’. Cactus commercialise également des produits labellisés, comme celui propre à la viande de bœuf, qui nous inscrit dans une collaboration avec quelque 150 agriculteurs au Luxembourg. Quant aux produits biologiques, nous travaillons avec la coopérative BIOG depuis plus de dix ans. Cactus fut d’ailleurs le premier au Luxembourg à vendre des produits biologiques en grandes surfaces. Notre crédibilité, notre adhésion à leurs valeurs a fait qu’un bon partenariat s’est développé. Cela vaut d’ailleurs pour tous les producteurs du pays: brasseurs, viticulteurs… Cactus fait beaucoup d’efforts pour être au plus près des producteurs et des clients luxembourgeois. Nous sommes les seuls distributeurs luxembourgeois, et, de ce point de vue, nous avons la meilleure crédibilité auprès des producteurs nationaux. Nous nous connaissons, nous parlons le même langage. Face à l’évolution démographique du pays, où la population étrangère progresse sans cesse, ce positionnement comme ‘LE’ distributeur des Luxembourgeois ne présente-t-il pas un danger, celui du cloisonnement? «Nous avons un noyau de clientèle luxembourgeoise. Il est vrai qu’historiquement, nous sommes l’enseigne des gens qui ont grandi avec nous. D’un autre côté, nous essayons de plus en plus d’adapter notre assortiment aux besoins et aux


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goûts de la population luxembourgeoise dans son ensemble, et particulièrement aux produits recherchés par la communauté portugaise. Mais on constate également, chez les jeunes Portugais, un ‘retour de manivelle’: ils ne veulent plus uniquement acheter du Baccalau et de l’huile d’olive. Ils consomment plus ‘international’, recherchent des produits luxembougesois, allemands ou français. C’est une erreur de dire – et de croire – que les Portugais n’achètent que portugais. D’une façon générale, nous sommes très réceptifs aux habitudes alimentaires des différentes communautés. Un exemple: nous offrons désormais un assortiment, certes limité, de produits recherchés par les personnes originaires de l’ex-Yougoslavie. Autre exemple: depuis quelques années, nous avons installé à la Belle Etoile, en association avec la British Chamber of Commerce, un corner de produits anglais. Quant à la clientèle d’origine luxembourgeoise, elle reste très influencée par les produits étrangers, venant de France, d’Allemagne, de Belgique, que nous proposons évidemment. Votre positionnement reste pourtant très affirmé… «Il est clair que notre façon de communiquer est différente des autres, elle est plus luxembourgeoise. Nous sommes toutefois très attentifs à l’évolution démographique du pays, ainsi qu’aux changements de modes de vie qui influent sur les habitudes de consommation. Nos ateliers préparent ainsi de plus en plus de plats préparés. Ces observations attentives ne signifient pas pour autant que l’on mettra tout en œuvre du jour au lendemain pour suivre toutes

les nouvelles tendances, toutes les modes… mais nous y sommes néanmoins très réceptifs. Ce n’est pas parce que nous sommes luxembourgeois que nous ne nous adressons qu’aux Luxembourgeois. Notre clientèle vient de toute la Grande Région; à la Belle Etoile, 10% des clients viennent de Belgique, car ils y trouvent les produits de qualité qu’ils recherchent. Pour les produits de marque, comment parvenez-vous à négocier les prix d’achat afin de rester concurrentiels par rapport aux grands groupes étrangers? «Au niveau national, nous sommes le plus grand client de nos fournisseurs, ce qui nous donne un atout important. Au niveau international, nous sommes effectivement des ‘petits’. C’est pour cela que nous sommes devenus membres de centrales d’achat, notamment en Belgique. C’est d’ailleurs l’une d’elles qui nous fournit les produits de la gamme «premier prix», sous la marque Winny; nous n’avons, hélas, pas la taille critique pour créer notre propre marque de produits d’entrée de gamme. Pour les produits allemands, nous sommes également membre dans une centrale d’achat en Allemagne, et nous avons aussi des accords avec quelques centrales pour les produits non alimentaires. Quel est l’impact du hard discount sur votre chiffre d’affaires? «Il est difficile de le mesurer directement. Il est un fait que depuis quelques années, le hard discount fait partie des habitudes de consommation, également au Luxembourg. Ce type de magasins accueille

essentiellement une clientèle de mouvement, qui y achète certains produits spécifiques, tout en continuant à faire des achats dans nos magasins. Il n’y a pas de réel cloisonnement entre clients 100% hard discount et 100% Cactus. Il est clair que la vie serait plus facile sans les hard discounters, mais de là à dire que nous perdons de gros volumes de vente, je dirais que non. Nous disposons d’ailleurs une parade pour les gens plus sensibles aux prix, avec les 300 produits de base Winny. Prévoyez-vous de nouveaux déploiements au Luxembourg? «Notre souci est d’abord d’améliorer le parc de magasins existants, dans les trois formats – hypermarchés, supermarchés et marchés –, et de trouver des niches où nous ne sommes pas présents, ce qui est de plus en plus difficile, je l’admets. Il y a toutefois des localités à fort potentiel de développement, comme Rédange ou Windhof – où des ouvertures sont d’ailleurs prévues d’ici deux à trois ans – ainsi que certains quartiers de Luxembourg-Ville, où il n’existe pas de magasins de proximité, tels Belair ou Cents. Nous avons quelques autres pistes, mais nous ne pouvons pas les communiquer pour l’instant. Il y a aussi, bien sûr, le projet de nouveau magasin à Esch-sur-Alzette. Quelles en sont les grandes lignes? «Ce centre commercial d’environ 30.000 m2 sera situé à l’entrée de la ville, sur 3,5 hectares. L’idée est d’intégrer, comme à la Belle Etoile et à Bascharage, le supermarché et le Hobbi dans un seul point de vente, avec un parking de 2.200 places.

Le deuxième employeur privé du pays 4500

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Source: Cactus

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Ils étaient une petite centaine de collaborateurs, en 1967, pour commercer l’aventure. Deux décennies plus tard, en 1986, Cactus comptait déjà près de deux mille employés, dont le nombre ira croissant jusqu’en 2001. Depuis cinq ans, l’effectif reste stable.

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Le marché de la grande distribution n’est donc pas encore saturé au Luxembourg? «Il y a dix, quinze ans, quand nous avons lancé de nouveaux projets, on nous disait déjà ‘maintenant, c’est fini’. Et que s’est-il passé? Nous avons développé d’autres projets… et encore plus de concurrents sont arrivés. Deux facteurs ont joué, je pense, en faveur de la non-saturation: le développement démographique et la bonne santé de l’économie luxembourgeoise, avec un pouvoir d’achat qui a continué de progresser. Donc, le fameux gâteau dont on parle toujours a grandi, on lui a rajouté de nouveaux étages. Mais il est évident qu’à regarder tous les projets en cours, je commence à avoir des doutes sur sa capacité à croître encore… L’installation du nouvel Auchan à Gasperich vous inquiète-t-elle par la menace qui pèse directement sur votre magasin de Howald?

«J’ai pour habitude de ne pas commenter les projets des autres. Mais pour ce qui concerne directement le Cactus Howald, nous réfléchissons à la façon de mieux le positionner en terme de proximité; pour l’axer encore plus sur les besoins quotidiens et permettre aux gens d’y faire leurs achats en moins d’une heure. Il faut moderniser et réadapter le magasin pour l’axer sur les aspects alimentaires / services. Nous sommes en train de peaufiner la réflexion, car nous avons la chance d’avoir un peu de temps. Pensez-vous que toute nouvelle ouverture est bonne pour l’attractivité générale du pays? «Délicat de répondre, car je suis à la fois juge et partie. Pour prendre l’exemple d’Esch, il s’agit d’un grand centre commercial. Je ne peux donc pas commenter les projets des autres alors que nous en avons, nous aussi. Dans le laps de temps entre la fin du moratoire sur l’implantation des grandes surfaces (fin 2005, ndlr.) et l’arrivée du nouvel Auchan, tout le monde va être obligé d’augmenter son parc d’activités pour rester dans la partie. C’est un effet d’auto-allumage. Nous sommes tous dans le même bateau. Envisagez-vous de sauter à votre tour les frontières de la Grande Région? «Non, jamais! D’abord, notre façon de faire du commerce est bien trop typique. De plus, les enseignes concurrentes y profilèrent. Qu’est-ce que nous y ferions? Je ne vois pas ce que Cactus apporterait de plus. De toute façon, les clients intéressés par notre enseigne nous trouvent très facilement, à la limite des trois frontières!». || Propos recueillis par Frédérique Moser

Max Leesch, administrateur délégué du groupe Cactus, lors de la cérémonie d’ouverture du nouveau Cactus-Marché de la rue de Strasbourg à Luxembourg, en juin 2004. Un vaste programme de rénovation et d’agrandissement des enseignes du groupe est actuellement en cours.

Photo: Archives Cactus

[>>ù86] 1980 - 1984 Ouvertures successives de super marchés: Bettembourg et Diekirch (1980), Pétange (1982), Remich (1983), Rédange, Grevenmacher et quartier du Limpertsberg (1984). 1989 Inauguration du Cactus Howald avec son premier free-flow restaurant, le Cactus-INN. Construction de nouveaux bâtiments à Windhof avec regroupement des activités d’achat, de distribution, de torréfaction et d’administration. 1994 - 1995 Ouverture des magasins Hobbi à Howald et Diekirch (1994) et à Esch (1995). 1996 Ouverture du supermarché de Kayl. Naissance des trois structures différentes dans le groupe, avec tailles et politiques de prix spécifiques: Super Cactus (hypermarchés); Cactus (supermarchés) et Cactus Marché (magasins de proximité). 1998 - 2001 Ouvertures successives du supermarché à Ingeldorf (1998), du Cactus Marché à Ettelbrück (2000) et de l’hypermarché à Bascharage (2001). En 2001, Paul Leesch prend sa retraite. Mise en place d’un comité de direction avec son fils, Max Leesch, au poste de président et administrateur délégué. 2002 Laurent Schonckert est nommé administra- teur-directeur du groupe. 2003 Ouverture d’un nouveau supermarché à Echternach et agrandissement du magasin de Remich. Commence une période de rénovation et d’agrandissement de plusieurs enseignes. 2004 Inauguration du Cactus Marché à Wasserbillig, d’un CDShop à Echternach et agrandissement du magasin de Luxembourg-gare. Mars 2005 Ouverture du nouveau magasin d’Esch-Brill. Juillet 2006 Réouverture du Cactus Marché au Limpertsberg et du Hobbi de Howald après transformations. Quelques chiffres Aujourd’hui, le groupe Cactus, c’est aussi… 200.000 passages en caisses chaque semaine Six centrales d’achat et de distribution Deux ateliers de production: Boucherie et charcuterie à Bertrange, restauration et traiteur à Windhof Une torréfaction de café Une agence de publicité, Createam Plus de 300 produits en marque privée. || F. M.

La galerie, par sa taille, se situera entre celle de la Belle Etoile et de Bascharage, et abritera environ 45 boutiques. Quant à l’investissement, il avoisine les 70 millions d’euros. Le chantier devrait démarrer à la fin de cette année, afin que nous puissions ouvrir fin 2009, début 2010. Si nous avons choisi d’implanter ce centre commercial à Esch, c’est d’abord parce qu’il s’agit de l’un de nos fiefs historiques. Nous y avons trois magasins depuis très longtemps, nous faisons partie intégrante de cette ville très dynamique, qui a le vent en poupe et qui connaîtra prochainement un accroissement considérable de sa population. Nous croyons à son développement, comme deuxième pôle économique du pays et centre d’attraction au sein de la Grande Région.


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G r a n de d i s t r i b u t i o n

Le combat des géants Le prospère marché luxembourgeois n’en finit pas d’aiguiser les appétits de la grande distribution. Ils sont – pour l’heure – cinq «gros» à se partager le gâteau.

Cactus a vu débarquer, au fur et à mesure des 40 années écoulées, quatre principaux challengers sur le marché national de la grande distribution: Match, en 1976, suivi de Delhaize en 1987, d’Auchan en 1996 et enfin de Cora, en 2002. Tous venus de Belgique, à l’exception de l’enseigne à l’oiseau, Auchan, débarqué du Nord de la France, où la famille Mulliez, détentrice du groupe à hauteur de 85,5%, a établi ses quartiers généraux. Quatre concurrents avides de se faire une place sur un marché à la santé florissante, et sur lequel ils ont œuvré à implanter leur concept. Avec plus ou moins de réussite au regard des objectifs initiaux… même s’il est difficile, voire impossible, d’obtenir une vision précise de l’état actuel du marché. Réticents à communiquer leurs chiffres d’affaires, les distributeurs le sont tout autant à donner des indications précises sur leurs parts de marché. Cactus indique réaliser 25 à 30% du chiffre d’affaires de la grande distribution dans l’alimentaire, mais peine à livrer des chiffres sur le secteur non alimentaire, «car il s’agit d’un marché trop atomisé», explique Laurent Schonckert, administrateurdirecteur du groupe. Delhaize, le seul à donner des indications précises, revendique 14% de parts de marché et ne cache pas ses ambitions de voir croître ce chiffre. L’enseigne au lion vise une performance identique à celle réalisée en Belgique, soit 25%. Dans son collimateur, tous les concurrents déjà en place, mais en premier lieu, Cactus. «Cactus est le concurrent qui offre le plus de qualité. Nous voulons au moins l’égaler, et même nous situer audessus», disait déjà en 2004, dans nos colonnes, Claude Allard, executive vice-president human resources de Delhaize Begelux.

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Pour Christian Degraux, directeur d’exploitation de Match/Smatch Luxembourg, «indiquer les parts de marché ne veut rien dire au Luxembourg, en l’absence d’organisme officiel pour les relever. Tout ce que je peux dire est que notre chiffre d’affaires connaît une croissance annuelle de 10 à 13%», indique-t-il. Une croissance tout juste inférieure à celle enregistrée par Auchan, qui dit avoir connu une progression de son chiffre d’affaires de 17% entre 2000 et 2005, et une hausse du nombre de clients de 11% sur la même période. «Notre première clientèle est de nationalité luxembourgeoise, suivie de la clientèle française résidente et non résidente, précise François Remy, administrateur délégué de Auchan Luxembourg. C’est normal, mais cela ne l’était pas forcément la première année. Nous avons une attractivité de plus en plus forte sur les Luxembourgeois». L’enseigne entend jouer sur tous les registres, et se positionne comme «l’hyper de tous les Grands-ducaux, avec une vocation internationale. Nous appartenons à un grand groupe français, mais nous sommes avant tout une PME du Kirchberg», martèle François Remy.

Séduire les Luxembourgeois Pour Christian Degraux (Match), si tous les acteurs du marché revendiquent un solide ancrage dans le pays, «personne ne sera plus luxembourgeois que Cactus. Stratégiquement, il est essentiel d’avoir des produits luxembourgeois dans l’assortiment proposé aux clients, mais il l’est tout autant de s’internationaliser, estime-t-il. Nous sommes la deuxième société de distribution après Cactus, mais nous nous positionnons davantage comme une société internationale. Il a y de plus en plus de ménages non luxembourgeois dans le pays, qui recherchent des produits bien précis», explique-t-il.


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La composition démographique du pays, très spécifique car constituée d’une myriade de nationalités, constitue parfois un véritable casse-tête pour les distributeurs…. «Il n’est pas toujours simple de détenir pour les communautés majeures la liste des courses pour chacune d’elles», admet François Remy (Auchan). L’hypermarché du Kirchberg s’appuie toutefois sur sa taille et ses 80.000 produits référencés pour affirmer être en mesure de proposer «une richesse de choix inégalée». Cactus, avec ses quelque 100.000 références à la Belle Etoile, semble être le seul en mesure de lui tenir la dragée haute. Face à ceux qu’ils nomment parfois les «titans», les autres distributeurs ont développé des stratégies différenciées. Cora, dont les deux enseignes nationales sont regroupées sous la bannière du Groupe Louis Delhaize Cora, présente ses magasins comme «des hypermarchés à taille humaine», où les clients se retrouvent «dans une ambiance de

marché». L’«autre» Delhaize (Le Lion), pour sa part, s’est choisi pour slogan «Vivez comme vous voulez», avec l’idée que les clients disposent d’un large choix – tant au niveau des produits frais que du packaging – parfaitement adapté aux nouveaux modes de vie des consommateurs. Match s’inscrit quant à lui – même s’il est loin d’être le seul sur ce créneau – dans une démarche de très forte proximité avec la clientèle. «Match et Smatch, ce sont des magasins à taille humaine, orientés produits frais, dans lesquels on peut faire ses courses en 30 minutes et qui sont bien intégrés dans les localités», explique Christian Degraux. Quand on fait 1.800m2, c’est possible. Quand on en fait 20.000, c’est la ville qui s’intègre à vous». La proximité, selon lui, est un argument de séduction des consommateurs appelé à se renforcer sensiblement au cours des prochaines années. «C’est vrai dans tous les pays, mais cela s’applique plus encore au Luxembourg, car la notion de prix y est un peu moins importante

qu’ailleurs», affirme-t-il, tout en confiant qu’en terme de promotions, ses enseignes se situent parmi les plus agressives du pays.

Atteindre la taille critique Implanté depuis plus de trente ans dans le pays, le groupe Match dispose d’un programme de développement très ambitieux au Luxembourg. Deux nouveaux magasins ont été ouverts en 2006 (Capellen et Mondorf) et trois ouvertures de Smatch sont prévues en 2007. «Notre ambition sur quatre ans est de parvenir à ouvrir un Match et deux Smatch par an, pour aboutir à un total de 30 magasins», indique M. Degraux. De quoi atteindre, sans doute, une taille critique lui permettant de mieux parer aux assauts de la concurrence. Car Match n’est pas le seul, évidemment, à prévoir de nouvelles implantations dans le pays. D’une voix unanime, tous s’accordent à dire que le marché

Quatre acteurs majeurs de la grande distribution au Luxembourg* AUCHAN

CACTUS

DELHAIZE

MATCH

Administrateur délégué François Remy, 45 ans, Français

Administrateur - directeur Laurent Schonckert, 49 ans, Luxembourgeois

Directeur Delhaize Luxembourg François Valdivieso, 40 ans, Belge

Directeur d’exploitation Christian Degraux, 36 ans, Belge

Enseignes 1 hypermarché de 12.500 m2 Employés Entre 650 et 670, selon saison Part de marché NC Produits référencés 80.000 Produits nationaux référencés 1.200

Enseignes 2 hypermarchés de 12.000 m2 10 supermarchés Cactus (entre 1.000 et 4.000m2) 6 Cactus Marchés (entre 500 et 1.000 m2) 5 Cactus Hobbi – Do It Yourself Cactus exploite également plusieurs restaurants et commerces spécialisés: Cactus-Blummen, Bruno Café, Junior, Traiteur de Schnékert, C-PhotoShop, CD-Shop, C-DrinkShop… Employés 3.950 (2e employeur privé du pays) Part de marché Entre 25 et 30% dans l’alimentaire Produits référencés De 15.000 dans les Cactus Marchés à 100.000 dans les hypermarchés. Produits nationaux référencés 800 (secteur alimentaire)

Enseignes 30 magasins (supermarchés Delhaize, AD Delhaize, Proxy Delhaize, Shop’n Go, Tom&Co) Employés 152 (environ 700 en comptant les employés du centre de distribution et ceux des magasins affiliés) Part de marché 14% Produits référencés 18.000 Produits nationaux référencés 2.000

Enseignes 13 supermarchés Match (+/- 1.800 m2 chacun) 9 supermarchés Smatch (+/- 500 m2 chacun) Employés 980 employés Part de marché NC («cela ne signifie rien au Luxembourg, en l’absence d’organisme officiel») Produits référencés 22.000 Produits nationaux référencés + 4.000

* Invité à figurer dans ce tableau, Cora n’a pas souhaité nous communiquer les informations demandées. PAPERJAM MARS 2007 91


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Colruyt

Nouvelle offensive belge Le Luxembourg est dans le viseur du groupe belge de grande distribution Colruyt. Les bases arrière sont d’ores et déjà installées, puisqu’une société a été créée au Grand-Duché le 1er février dernier, la S.A. Colruyt Luxembourg. «Cette nouvelle société nous permettra d’aborder le marché luxembourgeois à travers un ou deux magasins-tests», annonce un communiqué du groupe. Lequel ne souhaite pas, pour l’instant, préciser où il compte installer ces enseignes. Jean-Pierre Roelants, le directeur commercial, se contente d’indiquer que Colruyt se doit d’être tout à fait prêt «si des opportunités surgissent». Le distributeur, dont le siège social est basé à Halle, en région flamande, se présente comme un «grand discounter», à la politique de prix très agressive. Il compte 190 enseignes en Belgique – où il figure parmi les leaders de la grande distribution avec Delhaize, Carrefour et Cora –, emploie 16.000 personnes et a connu une progression de son chiffre d’affaires de 9,2% sur les neuf premiers mois de l’exercice 2006-2007 (3,88 milliards d’euros). Déjà présent en France, où le groupe compte une trentaine de magasins sous l’enseigne Colruyt et une quarantaine sous l’enseigne Coccinelle, le distributeur belge est plus que jamais déterminé à poursuivre son développement à l’extérieur des frontières du royaume. Il mène actuellement la même offensive que celle opérée au Luxembourg dans les Pays-Bas. || F. M. Le magasin Colruyt d’Arlon

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n’est toujours pas saturé – bien que le Luxembourg soit le pays le plus concurrencé d’Europe en terme de m2 de grandes surfaces par habitant – et qu’il reste bien des niches à explorer. Ni Cactus ni Delhaize ne cachent d’ailleurs leurs projets d’expansion et se déclarent en quête «d’opportunités». Quant à Auchan, sa volonté de développement au Luxembourg s’affirme avec éclat à travers le projet d’un nouveau centre commercial de 37.500 m2 à la Cloche d’Or, qui devrait ouvrir ses portes d’ici deux à trois ans. Christian Degraux (Match) est l’une des rares personnes à s’exprimer directement sur ce sujet, qui brûle pourtant toutes les lèvres. «Un second Auchan de 32.000m2? Cela répond, pour moi, à une logique incompréhensible, d’autant que cette installation revient à densifier encore les flux de population au centre. J’aurais pu comprendre une telle installation, mais alors plutôt dans le nord du pays, indique-t-il. Concernant mes magasins, un seul risque d’être touché, celui de Niederanven. Mais il faut considérer aussi que ne faisons pas exactement le même métier. Je vends des petits pois et des carottes et eux, des téléviseurs», lâche-t-il. François Remy, avant même d’évoquer les tenants et aboutissants du fameux projet, tient à mettre les points sur les ‘i’. D’abord, en affirmant que «toutes nos études ont montré que le marché n’est pas saturé et qu’il reste de la place au Luxembourg pour un deuxième centre commercial qui soit une réussite». Ensuite, en dissipant les rumeurs: «Le centre commercial de la Cloche d’Or est une deuxième enseigne. Il n’est pas question – comme d’aucuns le prétendent – que nous fermions le magasin du Kirchberg». Ceci étant dit, François Remy se veut rassurant à l’égard de tous ceux qui pourraient craindre de voir débarquer un ogre s’apprêtant à dévorer ses concurrents de petite taille. «L’objectif de ce magasin est d’avoir un rayonnement qui dépasse le cadre du Luxembourg et atteint une zone de chalandise à 60 km à la ronde. Il ne s’agit donc pas d’une concurrence supplémentaire sur le marché national, mais d’un pôle d’attractivité dans toute la Grande Région», explique-t-il.

Inverser les flux Une Grande Région où la densité des grandes surfaces est déjà évidente, tant aux niveaux allemand et belge que français. Le nouveau venu ne risque-t-il d’ailleurs pas de mettre en péril son cousin lorrain de Mont-Saint-Martin, installé à deux pas de Rodange? «Auchan Pôle Europe ne rayonne pas sur l’ensemble du Luxembourg et n’a que 10% de sa clientèle venant du Grand-Duché. Il a

d’ailleurs plus de clients belges que luxembourgeois. L’assortiment n’est pas réellement adapté à la clientèle luxembourgeoise et internationale… ce qui démontre bien que chaque centre dispose de sa propre politique», précise M. Remy. L’investissement global à la Cloche d’Or porte sur un montant de 600 millions d’euros. Quant à sa structure, les études techniques et architecturales étant en cours, on sait simplement qu’elle sera en étages. «Ce centre commercial va attirer les consommateurs belges, allemands et français au Luxembourg. 30% des habitants du Grand-Duché achètent encore leur textile à l’étranger, et nous espérons ne plus voir ces chiffres! En contribuant à inverser les flux, notre centre commercial participera donc aux objectifs du gouvernement de renforcer l’attractivité du pays», se félicite le patron d’Auchan. Des objectifs gouvernementaux qui ne seront toutefois pas remplis en augmentant uniquement l’offre de surfaces, mais également en modifiant certaines pratiques commerciales. À commencer par l’épineuse question des horaires d’ouverture. Un sujet sur lequel les concurrents de la grande distribution se retrouvent – une fois n’est pas coutume – proches comme les doigts de la main. «Nous avons tous la même volonté d’étendre les horaires d’ouverture le samedi soir au-delà de 18 heures, avance Christian Degraux. Il s’agit simplement de répondre ainsi aux besoins de nos clients. Nos interlocuteurs se fourvoient en disant que c’est nous qui réclamons cela». Laurent Schonckert (Cactus) abonde dans le même sens. «Les habitudes, les modes de vie changent. Si 25% des clients veulent venir plus tardivement, pourquoi les en priverais-je? J’explique à chaque fois aux personnes qui protestent – il y en a toujours – que dans le commerce, il faut être là quand le client est là, et pas quand cela nous arrange», explique-t-il. Selon lui, le danger est réel: «La fermeture précoce du samedi soir constitue un véritable désavantage compétitif pour le Luxembourg, alors que dans tous les pays qui nous entourent, la faculté d’étendre les horaires existe déjà». Or, sa compétitivité, justement, le Luxembourg a bien besoin de la brandir tel un étendard, afin de stopper – ou du moins juguler – les flux de consommateurs prompts à s’approvisionner à l’extérieur du pays et d’attirer par ailleurs les chalands de toute la Grande Région. «Il nous faut du marketing et c’est bien parti. La CLC (Confédération Luxembourgeoise du Commerce) travaille très bien. Elle arrive à nous fédérer et à nous réunir très vite», se réjouit M. Degraux (Match). Et quand on met les cinq patrons de la grande distribution autour d’une table, il y a souvent des solutions qui émergent». || Frédérique Moser


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G e o r g e s R a v a r a n i

«Une justice trop lente

est une justice absente» Le Tribunal administratif du Luxembourg est une jeune institution qui a tout juste fêté ses dix ans en novembre dernier. Avec environ 1.200 affaires à traiter par an, il se targue de n’accuser aucun retard. Le Tribunal administratif est présidé par Georges Ravarani. Ce père de deux enfants, diplômé de la Faculté de Droit de Grenoble II, a démarré sa carrière en tant qu’attaché de justice, avant de devenir juge au tribunal d’arrondissement de Luxembourg, jusqu’en 1992 où il a exercé la profession d’avocat pendant quatre ans. Professeur invité à l’Université du Luxembourg, il fait également partie des membres actifs de l’asbl Pasicrisie luxembourgeoise, qui édite les principaux recueils de jurisprudence luxembourgeoise. Il est l’auteur de différents ouvrages, dont La responsabilité civile des personnes privées et publiques, paru en 2006. La jeune juridiction compte aujourd’hui neuf juges qui s’attachent à ne pas laisser s’accumuler de retards. Un effectif suffisant qui perçoit un salaire assez confortable lui permettant d’être totalement indépendant. Rencontre. La justice n’a pas bonne presse auprès du public en général, on l’accuse souvent d’être trop lente. Ces griefs sont-ils justifiés? «La justice a mauvaise presse car il y a toujours nécessairement 50% des plaideurs qui sortent insatisfaits parce qu’ils ont perdu leur procès. De plus, le public attend peut-être trop de la justice. Il arrive, par exemple, que celle-ci soit sollicitée dans des domaines où elle ne peut pas apporter aux justiciables les apaisements 94 PAPERJAM MARS 2007

auxquels ceux-ci aspirent, comme en matière de divorce. Il est parfois fait appel aux tribunaux là où d’autres instances, qui pouvaient autrefois résoudre des litiges en dehors d’un procès, ont perdu l’autorité nécessaire. Paradoxalement, par les temps qui courent, on remet de plus en plus en question l’autorité du juge, mais on le sollicite, en même temps, toujours davantage. On dit que la justice est trop lente, c’est partiellement justifié, mais on fait l’impasse des difficultés inhérentes au processus de rendre la justice. La loi prévoit des délais dans l’intérêt des droits de la défense, même si, devant les juridictions administratives, les délais se sont relativement raccourcis. Lorsque vous introduisez un recours chez nous, contre une décision administrative, l’auteur de la décision a trois mois pour répondre, c’est prévu dans la loi. Ensuite, celui qui a attaqué la décision a de nouveau un mois pour répondre et l’auteur de la décision a de nouveau un mois pour contester. Donc, en raison des délais d’instruction, institués dans l’intérêt de tous, il est impossible d’obtenir un jugement en deçà de cinq mois. Une justice trop lente est une justice absente. Il est vrai que, dans l’intervalle, on peut obtenir des mesures provisoires, avec une rapidité extrême, devant le juge des référés, qui a le pouvoir de suspendre provisoirement les effets d’une décision administrative. [>>ù96]

Photo: Luc Deflorenne


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Une multitude de tribunaux Le pays compte une multiplicité de tribunaux, qui ont été calqués sur l’étranger. Georges Ravarani est d’avis qu’un seul tribunal national, avec des chambres spécialisées, serait peut-être suffisant. Au Luxembourg, il y a deux ordres de juridictions: les juridictions judiciaires et les juridictions administratives. À l’intérieur des premières, il y a différentes subdivisions, essentiellement la justice pénale et la justice civile, puis il y a encore des juridictions plus spécialisées, par exemple le juge des enfants, le juge des tutelles, des juridictions sociales. Il y a également beaucoup de juridictions, pour un petit pays. On dénombre différents niveaux: d’abord la Justice de paix et le Tribunal d’arrondissement, ensuite la Cour d’appel et, tout en haut de la pyramide, la Cour de cassation et la Cour constitutionnelle. «L’organisation judiciaire est quelque chose de très sophistiqué et compliqué. C’est en partie hérité de l’étranger, car si on devait inventer tout cela à partir de zéro, on pourrait le faire sans doute avec beaucoup, moins de juridictions, voire avec un seul Tribunal de première instance et un Tribunal d’appel. Ce serait imaginable avec 500.000 habitants. Il n’y aurait plus d’incompétence, ce qui est toujours une chose malheureuse», indique M. Ravarani. Bien entendu, tout cela reste utopique. La justice civile et la justice administrative ont beaucoup de points communs. En revanche, la justice pénale est réellement différente parce qu’elle a d’autres fonctions. Le juge pénal doit moraliser, tandis que le juge civil est essentiellement arbitre. En justice pénale, il y a de la place pour le doute, le juge pénal peut acquitter au bénéfice du doute, ce que ne peut pas faire [>>ù98]

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À qui reviendrait ce rôle éducatif? «Il y a actuellement, cela tombe vraiment à pic, sur initiative du ministre de la Justice, une Conférence nationale de la Justice, qui a instauré différentes commissions chargées d’émettre des réflexions sur différents sujets. Un de ces sujets

Toutes les affaires du Tribunal administratif sont traitées par cette salle d’audience. Quelque 1.200 jugements ont été rendus l’an dernier, dont la moitié en matière de police des étrangers (autorisations de séjour, statut de réfugié...).

Photo: Tribunal administratif

Héritage

La justice est perçue comme étant compliquée. Ne souffre-t-elle pas d’un déficit de communication? «La Justice est compliquée parce que la vie est compliquée. Le temps des courts procès est heureusement révolu. Les réglementations sont de plus en plus spécifiques, les règles qui encadrent la vie en société sont de plus en plus précises et il est illusoire d’avoir des lois simples. Si une loi est simple, elle est lacunaire. Je crois que la justice a essentiellement mauvaise presse parce dans un sens, elle n’a aucune presse. Elle n’explique pas, elle ne s’explique pas. Je pense que la justice gagnerait à chercher le contact avec la presse, un contact salutaire, où les affaires qui sont susceptibles d’intéresser le public seraient expliquées aux organes de presse, de manière à ne pas la faire apparaître aux yeux du justiciable, et du public en général, comme ésotérique et incompréhensible. Il ne s’agirait pas de justifier les jugements, cela fait l’objet de la motivation de tout jugement, légalement obligatoire. Mais, même la loi la mieux élaborée doit, en de nombreux points, être interprétée. C’est la tâche qui revient aux juges. Or, c’est un exercice compliqué.

est, justement, la communication avec la presse. On devrait opter pour un titulaire spécialement chargé de cette communication avec la presse. Comme dans de nombreux pays, la justice est taxée de chère. S’agit-il d’un préjugé? «Elle n’est pas chère dans le sens où les juges sont payés par l’État et ne sont pas rémunérés par les parties pour les jugements qu’ils rendent. L’obtention d’un jugement est quasiment gratuite, mais la justice au Luxembourg est quand même relativement chère parce que, d’une part, la loi prévoit, dans la plupart des affaires, qu’il faut obligatoirement avoir recours à un avocat et que, d’autre part, une partie, même si elle gagne son procès, doit quand même payer son propre avocat et ses honoraires ne sont pas forcément toujours très bas. En Allemagne et en Suisse, par exemple, la partie qui perd le procès doit payer les deux avocats, mais cela suppose que les honoraires de ceux-ci soient tarifés, ce à quoi les Barreaux luxembourgeois se sont jusqu’à présent toujours refusés. À mon avis, ce n’est pas pour demain, ni pour après-demain. Il n’y a pas de volonté politique car beaucoup d’avocats siègent à la Chambre des députés. Il est vrai que ceux qui ne sont pas en mesure de se payer un avocat peuvent obtenir l’assistance judiciaire. Dans ce cas, c’est l’État qui prend en charge les honoraires des avocats. Les moyens de la justice sont-ils suffisants? «Oui, en ce qui concerne le Tribunal administratif. Notre justice est accessible, elle est


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«La justice est compliquée parce que la vie est compliquée».

[>>ù96] le juge civil. Il doit nécessairement faire la part des choses, soit en faveur du créancier, soit en faveur du débiteur. Le Tribunal administratif s’avère être un petit tribunal qui n’a que deux chambres, chacune faisant la même chose. «Chaque chambre doit pouvoir tout traiter. Dans un tribunal si petit, on ne peut pas se permettre le luxe de se spécialiser. C’est un hasard qu’une affaire tombe devant l’une ou l’autre de ces chambres», ajoute-t-il. Normalement, une affaire, une fois plaidée, est en délibéré, pas plus d’un mois, avant que le jugement soit rendu. Ensuite, il y a possibilité de faire appel devant la Cour administrative qui statuera, environ dans les cinq mois. Dès qu’il y a un litige entre des personnes privées ou entre des sociétés, cela relève du Tribunal civil. Le Tribunal administratif est toujours compétent en cas de litige avec l’administration, le gouvernement, un ministre qui prend une décision au nom du gouvernement, une commune, lorsqu’une autorité administrative est en cause. Tous les destinataires d’une décision administrative individuelle ou ceux qui estiment pâtir d’une décision administrative à caractère réglementaire peuvent saisir le Tribunal administratif. Ce tribunal siège toujours à trois juges. La délibération est, en général, soutenue par les trois juges. Les décisions provisoires – il ne se passe pas une semaine sans qu’il y en ait une – sont prises par le président du Tribunal, seul. La loi prévoit que le juge qui a pris une décision provisoire et, donc, s’est déjà prononcé sur l’affaire, ne puisse plus, par la suite, juger au fond de l’affaire avec ses collègues. || F. R.

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réellement indépendante et assez rapide. Les juges, assistés du greffe et du personnel arrivent à évacuer les affaires dans de brefs délais. Nous pourrions être logés dans des locaux plus représentatifs, mais la justice administrative n’est pas là pour impressionner, son rôle est d’arbitrer. C’est peut-être un peu différent en matière pénale, où il revient au juge une fonction moralisatrice. Le port de la robe impressionne. Ce que l’on constate, c’est une remise en cause de l’autorité. Je suis pour une justice efficace mais qui ne soit pas représentative. Notre justice est laïque et pas catholique. Pourtant, les gens attendent encore de la justice qu’elle impressionne. Ils ne la reconnaîtraient plus si elle était dépouillée de ses attributs. Quels sont les points faibles de la justice? «La justice n’est pas une science exacte. Elle est subjective parce qu’elle est humaine. Les juges sont des êtres humains qui apprécient. Ils doivent insuffler vie à des textes qui ne sont pas toujours précis. Il y a, par ailleurs, les revirements de jurisprudence. Par exemple, pendant presque 200 ans, la jurisprudence a considéré que le salarié d’une entreprise qui causait un dommage à un tiers engageait personnellement sa responsabilité à l’égard de ce tiers, en plus du patron. Depuis peu, on considère, suite à un revirement de jurisprudence, que seul l’employeur est responsable. C’est la morale qui fait la loi et pas l’inverse. La justice est le reflet des imperfections de la société. Estimez-vous qu’une réforme serait nécessaire? «Oui, elle est nécessaire. La Conférence nationale de la Justice qui fonctionne en différentes commissions – procédure civile, procédure pénale, statut des magistrats, autonomie budgétaire, communication avec la presse – planche actuellement à différentes réformes. Cette conférence. Des réflexions au sujet de la réforme du mode de nomination et de promotion des magistrats sont notamment menées. Les juges en bas de la hiérarchie sont actuellement nommés par le gouvernement et les hauts magistrats le sont par une espèce de cooptation. C’est un non-sens que ces magistrats soient nommés par leurs pairs. Le médiateur a demandé à ce que cette pratique soit modifiée. Les réflexions vont actuellement dans le sens de la création d’un Conseil national de la Justice qui serait en charge du recrutement, de la nomination, de la



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du tribunal rendent des jugements dans les domaines les plus variés: autorisations de bâtir, autorisations d’établissement d’une entreprise, les établissements classés, les contraintes à respecter en matière d’environnement, les affaires fiscales. Il nous revient également le large et lourd contentieux des autorisations de séjour des étrangers et des réfugiés qui représente environ la moitié de nos affaires. Nous traitons aussi des soumissions de marchés publics. La suspension de l’attribution d’un marché public arrive malheureusement assez souvent, ce qui est toujours lourd de conséquences. Il est prévu que l’on hérite aussi du contentieux de la TVA. Aujourd’hui, ce sont les juridictions civiles qui s’en chargent. Il s’agit d’une demande du milieu des affaires de consolider les affaires fiscales, fiscalité directe et fiscalité indirecte, dans les mains d’une seule et même juridiction.

promotion et de la discipline des magistrats. Il serait composé de magistrats et de personnalités extérieures, issues de la société civile. Il s’agit d’une réforme importante qui prendra du temps et qui, si elle va dans le sens de la création d’un tel conseil, nécessitera un changement de constitution. Il appartient désormais au ministre de la Justice d’entamer les démarches qu’il jugera nécessaires suite aux conclusions élaborées par ces différentes commissions. Quand ont démarré les travaux de cette con­ férence nationale? «Ils ont débuté en septembre 2006. Elle a réuni non seulement des magistrats, mais également des représentants de professions intéressées directement par ces réformes, comme les avocats. Les différentes commissions ont eu des réunions à un rythme soutenu et elles ont remis leurs conclusions au ministre de la Justice lors d’une conférence plénière le 9 février 2007.

Qui traitait de ces affaires avant la création du tribunal administratif? «Avant, c’était le Conseil d’État. L’histoire de notre naissance est très simple. Le Conseil d’État avait deux fonctions: il donnait son avis sur les projets de loi et sur les règlements grands-ducaux et était, en même temps, juge administratif suprême. Il s’est trouvé que dans

Combien d’affaires votre tribunal a-t-il à traiter par an? «On avait, pendant un certain nombre d’années, un rythme de croissance d’environ 20% par an mais cela s’est maintenant tassé et équilibré à 1.200 affaires par an. Les deux chambres

une affaire banale de quotas laitiers, quelqu’un, qui s’était vu allouer des quotas qu’il jugeait insuffisants, a attaqué cette décision du ministre de l’Agriculture devant le Conseil d’État. Ce dernier l’a débouté et le plaignant est allé devant la Cour européenne des Droits de l’Homme, avec comme argument qu’il ne s’était pas trouvé devant un juge impartial car le Conseil d’État avait fait application d’un règlement sur lequel il avait déjà au préalable donné son avis. Il a obtenu raison à Strasbourg. Le législateur luxembourgeois a réagi tout de suite et a scindé les fonctions consultative et juridictionnelle et le Conseil d’État n’a conservé que sa fonction consultative, le législateur luxembourgeois créant de toutes pièces les juridictions administratives. En faveur de qui votre tribunal rend-il plus souvent justice: est-ce l’administration ou les administrés? «L’État, qui est bien entendu notre client perpétuel, trouve probablement que nous jugeons trop souvent en faveur des administrés mais un administré, qui perd son procès, estime probablement que nous sommes trop en faveur du gouvernement. Je dirais que deux tiers des jugements sont rendus en faveur de l’administration. Il faut voir que l’administration cherche

Photo: Luc Deflorenne

En plus des quelque 600 affaires en matière de police des étrangers, le Tribunal administratif a rendu, l’an dernier, 60 jugements en matière fiscale, 15 en matière d’autorisations d’établissement, 11 concernant les établissements classés, 14 liés aux marchés publics, 59 en matière d’urbanisme et 70 ordonnances de référé.

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«La justice n’est pas une science exacte». Barreaux

Croissance fulgurante Afin de pouvoir exercer la profession d’avocat, il faut obligatoirement faire partie de l’ordre des avocats de Luxembourg ou de Diekirch. Le Barreau de Luxembourg compte 1.000 avocats et celui de Diekirch une trentaine. «Le barreau de Luxembourg s’agrandit à une vitesse énorme. Cette année-ci, dans les cours complémentaires en droit luxembourgeois, obligatoires pour les étudiants qui viennent des universités étrangères qui voudraient devenir avocats au Luxembourg, il y a 153 candidats. Le Barreau de Luxembourg jouit d’un très grand engouement de la part de juristes étrangers, qui représentent plus des deux tiers des nouveaux avocats, la part belle revenant aux avocats français», souligne M. Ravarani. En matière administrative, toutes les affaires, à l’exception des affaires fiscales en première instance, requièrent un avocat. En matière civile, un avocat est obligatoire dès qu’un litige atteint 10.000 euros. «En matière pénale, vous pouvez vous présenter personnellement devant votre juge, mais vous n’êtes pas bien inspiré», précise le président du Tribunal administratif. || F. R.

Multilinguisme

Un problème luxembourgeois Le multilinguisme complique la justice. «Il n’y a pas une semaine où je n’ai pas un problème à l’audience où il y a une partie qui parle luxembourgeois et l’autre français», constate M. Ravarani. Au Luxembourg, chacun a le droit de s’exprimer dans les trois langues officielles, mais le multilinguisme constitue un problème dans la mesure où bon nombre d’acteurs du procès ne parlent pas les trois langues. Les textes légaux sont, en général, rédigés en français, alors que les lois fiscales, un héritage de la deuxième Guerre mondiale, sont en allemand. Les jugements civils et administratifs sont rédigés en français, mais nombre de jugements correctionnels sont rédigés en allemand. «Il ne me paraît dès lors pas excessif d’exiger de la part des avocats plaidant devant les tribunaux de maîtriser les trois langues», estime le juge. || F. R.

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à rendre des décisions conformes à la loi. Les administrations et les communes étudient notre jurisprudence, afin de rendre des décisions en conformité avec celle-ci, et ne pas se les voir annuler par la suite. De quel budget dispose votre tribunal? «Nous n’avons pas d’autonomie budgétaire. Une dose d’autonomie financière des juridictions est en discussion au sein de la conférence nationale de la justice. Que pensez-vous du Barreau de Luxembourg? Contribue-t-il à l’évolution de la profession et du droit? «Le Barreau est très bien représenté à la Chambre des députés et dispose d’une très grande capacité d’influence concernant l’élaboration des lois. Les avocats sont représentés à tous les échelons du pouvoir. Bien entendu, il y a de bons et de mauvais juges, de bons et de mauvais avocats, comme il y a de bons et de mauvais médecins. Cette influence et cette présence ont-elles un effet bénéfique ou au contraire négatif? «C’est certainement un bien dans le sens où ce sont des professionnels du droit qui connaissent bien comment une loi doit être faite pour fonctionner. Il reste, bien entendu, le risque que les avocats, de manière humainement compréhensible, ne soient pas très enclins à soutenir ou initier des réformes concernant une ouverture de la profession. Qu’entendez-vous par une ouverture de la profession? «Il y a, par exemple, actuellement le problème des avocats étrangers qui veulent s’établir au Luxembourg sous leur titre d’origine et le Barreau a un peu bataillé pour que ces avocats passent un test linguistique dans les trois langues qui se pratiquent au Luxembourg. Le Luxembourg s’est fait tirer l’oreille par les instances communautaires concernant l’admission au Luxembourg d’avocats initialement établis à l’étranger. Selon un récent arrêt, la Cour de Justice des Communautés européennes a dit qu’un solicitor anglais peut s’établir au Luxembourg sous son titre d’origine sans devoir passer le test des trois langues. La question reste entière de savoir si quelqu’un pourrait devenir avocat – je précise avocat à la Cour luxembourgeoise – sans passer le test des trois langues». || Propos recueillis par Florence Reinson


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Une image à soigner Quand l’endroit du décor se met au service des affaires… Photos: David Laurent

En matière d’accueil, «la première impression doit toujours être la bonne», si on en croit Robert Hornung, autodidacte et directeur du cabinet d’architecture d’intérieur EGB Consulting qu’il a fondé il y a 20 ans à Luxembourg. Pour utiliser un terme en vogue, on découvre bien souvent la corporate identity d’une firme dès que l’on pénètre dans son hall d’accueil et, a fortiori, lorsque l’on patiente dans une de ses welcome rooms. Comme à la maison, le hall d’accueil d’une entreprise représente l’image que l’on souhaite renvoyer aux visiteurs. La clé du succès est alors de savoir mettre à l’aise la personne qui se retrouve en milieu inconnu, afin qu’elle puisse oser annoncer des nouvelles parfois délicates en affaires. Ainsi, une welcome room trop grande sera-telle aménagée de façon à paraître plus petite, et donc moins impersonnelle, et un hall exigu sera virtuellement agrandi pour ne pas donner l’impression au visiteur d’être étouffé. Tout est affaire de trompe-l’œil. Y a-t-il des concepts d’architecture type selon les entreprises? «Non, répond Robert Hornung. Il y a 10 ans, on faisait tel type de design pour une banque et un autre pour les entreprises publiques. Aujourd’hui, la tendance est à la personnalisation, à la corporate identity, chacun veut affirmer l’âme de son entreprise, plus ou moins explicitement, au travers de l’architecture». Ainsi l’architecte et son équipe commencentils toujours par rendre visite à l’entreprise pour tenter de comprendre ses besoins et s’impré-

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gner de l’image que celle-ci souhaite véhiculer. Deux choix sont alors possibles: la société peut vouloir démontrer qui elle est dès l’accueil, ou au contraire, choisir de provoquer avec une image en décalage. «Une société qui à affaire avec l’acier peut accueillir avec l’acier omniprésent dans l’architecture, très en accord avec son image, ou choisir à l’inverse d’accueillir avec davantage de chaleur», explique M. Hornung. Pour définir la corporate identity, tout compte: la lumière, l’acoustique, les couleurs et la disposition des meubles… Tout sert le concept, l’important étant que l’architecture demeure art de suggestion et soit le reflet de la firme et non de l’envie du designer. «Mais contrairement à ce que l’on croit, c’est une méthode de travail plus qu’une affaire de goût, affirme l’équipe d’EGB Consulting. Nous ne perdons jamais de vue le côté fonctionnel des choses. Si une entreprise ressent le besoin d’afficher en abondance dans l’accueil, nous considérons que notre travail est raté».

Réalisation intemporelle Du côté de la fonctionnalité, un des challenges de l’architecte est de parvenir, au travers de son aménagement, à maîtriser le flux des visiteurs: ils doivent pouvoir être aisément aiguillés, sans pour autant se sentir trop encadrés. L’idée, par exemple, est de ne jamais placer un desk d’accueil juste en face de la porte: c’est trop évident et dissuasif et cela donnerait l’impression au visiteur d’être soumis directement à une

sorte de contrôle de sécurité. Fonctionnalité ne doit pas pour autant rimer avec inconfort. Mais le savant mélange auquel sont soumis les architectes par les entreprises ne serait pas si difficile sans la contrainte budgétaire. «La première question que l’on pose est toujours: ‘quel est votre budget?’ Nos clients font face à une étroite gestion des coûts. Notre défi est de leur proposer le meilleur au tarif le plus compétitif», explique Robert Hornung. Un projet de réception peut ainsi coûter entre 300 et 500 euros le mètre carré. Or, les entreprises ne changent de concept d’accueil que tous les six ou neuf ans. Mais parallèlement, la plupart des firmes changent de communication tous les trois à cinq ans, les documents et logos sont aussi généralement renouvelés tous les deux ans. L’accueil doit alors être conçu avec des matériaux faits pour durer et proposer un concept spécifique à l’entité qui ne détonne pas avec le reste des locaux, mais assez neutre pour pouvoir s’adapter aux changements de communication. «Tout doit fonctionner absolument, c’est ce à quoi nous nous astreignons!» conclut l’équipe d’EGB Consulting, actuellement en train de repenser complètement le hall d’accueil de la gare de Luxembourg. Le secret d’une welcome room réussie? Il ne faut pas pouvoir situer exactement la date des travaux. Un bon design se reconnaît après cinq ans: si on le trouve toujours contemporain, alors il est bon. || Delphine Dard


RBC Dexia Effectif: 1.223 personnes AnnĂŠe de construction: 2006 Architecte: Claude Vasconi en collaboration Jean Petit PAPERJAM MARS 2007

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Kneip communication Effectif: 115 personnes Année de construction: 2002 Architectes: Architectes associés Henri Montois, Art & Build et Groupe Tetra

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Deloitte Effectif: 804 personnes AnnĂŠe de construction: 2004 Architecte: Stefano Moreno PAPERJAM MARS 2007

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Soludec Effectif: 450 personnes AnnĂŠe de construction: 2003 Architecte: Michel Petit

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Foyer Effectif: 442 personnes Année de construction: 2006 Architecte: Worré&Schiltz PAPERJAM MARS 2007

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Biergercenter Effectif: 46 personnes. Année de construction du bâtiment Hamilius: 1978 Architectes: René Schmit, Jean Ewert, André Haagen Conception et design du Biergercenter: EGB Consulting (2001)

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Tata Effectif: 60 personnes AnnĂŠe de construction: 2005 Architecte: ARCO Architecture Company PAPERJAM MARS 2007

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grand angle · Economist club

L’ampleur du vieillissement est plus faible en France et au Royaume-Uni et surtout aux États-Unis qu’au Japon ou en Allemagne.

Population supérieure à 60 ans (en % du total) 45 40 35 30 25 20 15

90 94 998 002 006 010 014 018 022 026 030 034 038 042 046 050 2 2 2 2 2 2 19 19 2 2 2 2 2 1 2 2 Japon Allemagne France Royaume-Uni États-Unis

Sources: Census Bureau, IXIS CIB

10

L e b i ll e t d e l ’ E c o n o m i s t Cl u b L u x e m b o u r g

Démographie et Économie Nous nous proposons d’examiner dans ce billet quelques aspects relatifs à l’influence que l’évolution démographique peut avoir sur l’économie et l’épargne.

Rappelons-nous qu’au XIXe siècle, l’Europe a exporté ses hommes et ses capitaux dans le monde entier. Le XXe siècle a été caractérisé par une croissance démographique dans les pays du Sud et un vieillissement au Nord. Les États-Unis ont exporté leurs capitaux. Qu’en sera-t-il au XXIe siècle? Vieillissement de la population au Japon, en Europe et aux États-Unis; population jeune et en croissance en Asie ainsi qu’en Amérique du Sud; des flux de capitaux provenant de l’Asie et des pays «riches» en matières premières. Des migrations dans quel sens? Ces tendances à long terme ne sont sans influence majeure sur l’économie, l’épargne et notre société. Avant de nous plonger dans des observations et réflexions, examinons trois théories économiques ayant un lien direct avec la démographie. Nous passerons sous silence les théories malthusiennes ou marxistes tant elles ont été enseignées à tous les économistes de la planète. Les nouvelles théories démographiques – Les théories les plus récentes comme la théorie du cycle de vie soutenue par Modigliani et Brumberg, relient l’épargne au cycle de vie d’un individu, ce dernier recherchant à maximiser l’utilité de sa consommation future. Ainsi, l’homme répartit sa consommation au cours du temps, accumule une épargne qu’il consommera durant sa retraite, sans se préoccuper de ses descendants.

112 PAPERJAM mars 2007

Dans la théorie des cycles, R. A. Easterlin a observé que la fécondité américaine est étroitement liée aux cycles économiques. Ainsi, les variations de fécondité dépendraient des conditions d’insertion des jeunes sur le marché du travail, une insertion plus difficile se traduirait par une plus faible fécondité. En revanche, dans la théorie microéconomique de la famille, le prix Nobel G. Becker nous explique que la décision d’avoir des enfants ou de se marier est le résultat d’une analyse opportunistique entre le coût et les avantages; l’enfant étant assimilé à un bien de consommation alors qu’au XIXe siècle, il était considéré comme un investissement. Démographie et épargne – Bien que la relation entre démographie et économie soit clairement établie au niveau théorique, elle semble être plus controversée empiriquement. Dans de nombreux pays, tels le Japon, l’Allemagne, les «jeunes» retraités continuent à épargner jusqu’à l’âge de 70 ans. Est-ce la prise de conscience d’une espérance de vie élevée et la peur de ne pas disposer d’assez de revenus futurs? Ou tout simplement une échelle de besoins différente dans cette phase de la vie? En revanche, une analyse économétrique du taux d’épargne des ménages dans les pays développés montre que la hausse de la part des retraités dans la population totale réduit généralement l’épargne. Ouf, la théorie est sauve…


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Ne devrions-nous pas être raisonnables et accepter de repousser l’âge de la retraite au même rythme qu’augmente l’espérance de vie? À titre d’exemple, le taux d’épargne en France devrait ainsi augmenter jusqu’en 2010, la génération du baby-boom entrant en période d’inactivité. Au Japon, nous sommes déjà dans cette situation, la population totale tendant même à diminuer. Aux États-Unis, nous devrions observer ce phénomène dès 2015. Citons encore l’économiste Michel Godet, professeur de prospective au CNAM à Paris, qui avance que le retard de croissance de l’Europe par rapport aux États-Unis s’explique pour 80% par la démographie. Alors que d’autres études parlent plutôt de 50% et mentionnent d’autres facteurs comme le niveau des pensions, l’inflation, le prix de l’immobilier… Pour le professeur Godet, l’esprit d’entreprise est cousin de l’esprit de famille! Oui, en France, 40% des créateurs d’entreprise ont entre 25 et 34 ans et les 2/3 moins de 40 ans. Comment être dynamique dans une société de papys? Le passage du baby-boom au papy-boom ou l’épargne qui prend sa retraite – Notre fameuse théorie du meltdown suggère que les baby-boomers de l’après-guerre vont progressivement convertir leurs investissements (titres et immobilier) en cash pour pouvoir continuer à consommer. Mais consommer autrement. Ils ne se jetteront plus nécessairement sur le dernier gadget, ils consommeront davantage de services. Cette tendance n’est pas encore réellement intégrée à sa juste valeur aujourd’hui. Oui, les actifs financiers ne se sont pas effondrés (sauf peut-être au Japon, un pays avec des taux d’intérêt fort bas et une bourse qui a de la peine à redémarrer). En effet, nos économies occidentales sont soutenues par un excès d’épargne provenant d’Asie et des pays producteurs de pétrole, ces flux se déversent sur nos bourses. Ceci compensant cela… Une autre statistique indique qu’aux ÉtatsUnis, les plus de 65 ans possèdent trois quarts de la richesse. Pouvons-nous encore parler de théorie du cycle de vie, alors que ces multimillionnaires retraités ne pourront, au mieux, que dépenser les intérêts de leurs placements? 114 PAPERJAM mars 2007

Il est également possible que nous ayons, dans les années à venir, un pouvoir politique de plus en plus fort des retraités, ils auront le nombre pour eux. La situation au Luxembourg – Il est intéressant de signaler qu’au Luxembourg, nous avons un classique effet de ciseaux avec une espérance de vie élevée et un départ à la retraite bien plus tôt que dans la plupart des pays européens. Ne devrions-nous pas être raisonnables et accepter de repousser l’âge de la retraite au même rythme qu’augmente l’espérance de vie? Mais aujourd’hui, la population s’est rendu compte que le système de retraite avec sa générosité et l’adaptation des rentes au renchérissement de la vie permettait de continuer d’épargner et surtout de profiter de la vie. Ce système ne sera plus tenable à long terme à moins d’accepter une migration massive. Et le slogan d’il y a quelques années: Luxembourg, 700.000 habitants en 2050, n’est pas si innocent. Il évoque plutôt l’incapacité de notre pays à vouloir réformer les pensions. Serions-nous plus enclins à accepter de baisser notre qualité de vie? Pas si sûr, mais nous devrons choisir. Conclusion: Une pyramide des âges difficile en Europe – Des systèmes de retraite généreux, ou ne tenant pas assez compte de l’augmentation de l’espérance de vie; une certaine réticence à accepter les migrations – les États-Unis l’ont bien compris et ne s’en portent pas plus mal – risquent de transformer une Europe vieillissante en musée d’antiquités. Aujourd’hui cette réalité est quelque peu masquée par les nouveaux consommateurs asiatiques friands de produits de luxe européens. Ce sont en quelque sorte les visiteurs du musée. À terme, nous devrons choisir. Sommes-nous uniquement un animal économique, individualiste? Ne ferions-nous pas mieux d’investir moins dans la consommation et davantage dans l’homme? Ce sera pour le XXIIe siècle. || P.-Y. Augsburger, past president de l’Economist Club Luxembourg, www.ecl.lu


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116 PAPERJAM MARS 2007


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L e f i n a n c e m e n t d e s c o mm u n e s

À bout de souffle

Photo: Andres Lejona

Basé sur des décrets vieux de plus de 200 ans, le système luxembourgeois de financement des communes s’est, au fil des années, complexifié, en même temps que les missions dévolues aux administrations communales se sont multipliées. L’heure est à une profonde remise à plat...

Comprendre et maîtriser le système luxembourgeois de financement des communes est un exercice de style qui nécessite bien souvent une certaine souplesse intellectuelle. Reposant sur des dispositions datant de décrets de décembre... 1789 et août 1790 et des obligations qui en résultent, ainsi que de celles dévolues aux communes sur base de diverses décisions légales. Le système a, au fil des ans, été adapté périodiquement pour faire face aux exigences des différentes époques, mais n’a jamais requis de réformes plus profondes. Ce n’est, du reste, pas forcément la volonté du législateur qui ne souhaite pas «bouleverser de fond en comble le système bien ancré dans nos traditions», comme cela est expliqué dans le document de présentation, par le ministère de l’Intérieur, du «Concept intégratif pour une réforme territoriale et administrative du GrandDuché de Luxembourg». Dans les grandes lignes, les textes de base en vigueur confèrent aux communes un certain nombre de tâches ou de missions que le pouvoir municipal doit obligatoirement assumer pour garantir le fonctionnement de la collectivité locale. Il s’agit, d’une part, des missions propres au pouvoir municipal (missions originaires) et, d’autre part, des missions propres à l’administration générale déléguées par elle aux municipalités (missions légales). Mais, selon le principe d’autonomie, les communes peuvent, à côté de ces missions obligatoires, s’investir également dans des projets relevant de leur propre initiative (et qui ne soient pas contraires aux intérêts général ou [>>ù118] PAPERJAM MARS 2007

117


grand angle · enquête

Un savant calcul Simulation de l’évaluation du montant perçu par une commune fictive au titre du Fonds communal de dotation financière. Imaginons une commune du Luxembourg, d’une superficie de 1.900 ha (dont 1.500 de propriétés agricoles et forestières) et forte de 7.000 habitants au 1er janvier 2005. Elle dispose de 13 conseillers communaux. Que va-t-elle toucher sur le montant total de 467,318 millions d’euros qui constitue le Fonds communal de dotation financière (FCDF), selon le budget 2005 de l’État? 210.709 euros: base administrative comprenant une somme forfaitaire initiale de 99.157 euros allouée à chaque commune et une somme supplémentaire de 18.592 euros reçue pour chaque conseiller communal au-delà de sept. (Sachant que dans les 118 communes que comptait le pays en 2005, on dénombre 1.140 conseillers communaux, le FCDF restant ensuite à distribuer est alors réduit à 449,780 millions d’euros.) + 4,497 millions d’euros: montant perçu en rapport avec la population. La loi prévoit que 65% du solde du FCDF (soit 292,357 millions) soient répartis entre les communes d’après leur population. Au 1er janvier 2005, la population nationale totale s’élevait, selon le Statec, à 455.062 habitants. + 442.863 euros: montant perçu au titre des 1.500 ha de terrains verts et de l’impôt foncier y relatif (dans notre simulation, il est établi à 3.200 euros). La loi prévoit que le solde du FCDF (449,780 millions) est réparti à raison de 9,75% au prorata de la base d’assiette de l’impôt foncier des propriétés agricoles et forestières (soit 43,854 millions) et à 5,25% au prorata de la surface de ces mêmes terrains (soit 23,613 millions). + 772.950 euros: montant perçu en relation avec la densité de la population (dans notre simulation, il est de 3,6842 habitants/ha). La loi prévoit que le solde du FCDF (449,780 millions) est réparti à raison de 20% entre les communes à titre d’allocation régionale (soit 89,956 millions) en fonction de la population multipliée par le degré d’urbanisation de la commune. Ce degré est défini par le rapport entre la densité de la population de chaque commune et la densité moyenne du pays, qui est de 1,7595 habitant/ha. Ainsi, au final, notre commune modèle a touché, pour l’exercice 2005, un montant de 5,964 millions d’euros au titre de ce Fonds communal de dotation financière… || J.-M. G.

118 PAPERJAM MARS 2007

représentent environ chacune un tiers des ressources globales: une partie de l’impôt commercial communal ICC généré au sein de la commune et les revenus de l’impôt foncier IF; les dotations financières étatiques non affectées, regroupées au sein du fonds communal de dotation financière (FCDF), et les revenus de fonctionnement affectés (taxes communales).

Richesses mieux distribuées Le système prévoit également une ventilation des ressources de fonctionnement non affectées entre les communes, afin de leur garantir une plus grande autonomie dans leurs dépenses. La répartition se fait sur la base d’une partie des revenus provenant de l’ICC, de l’IF et du FCDF, en fonction de l’étendue de leur territoire et de l’effectif de la population présente sur ce territoire, le tout assorti d’un montant de base provenant du critère de densité, ainsi qu’un intéressement des communes aux fruits (financiers) des activités économiques qui ont lieu sur leur territoire. Dans la mesure où le revenu provenant de l’intéressement des communes aux activités économiques peut fortement diverger d’une entité locale à une autre, un système de péréquation financière a été instauré, permettant

Impôt commercial communal: les dix communes les plus riches (Données en milliers d’euros)

2004

2005

Revenu

% / total national

Revenu

% / total national

Luxembourg-Ville

156 031

34,28%

151 320

32,94%

Esch-sur-Alzette

22 138

4,86%

22 162

4,82%

Differdange

16 154

3,55%

15 836

3,45%

Dudelange

15 154

3,33%

13 000

2,83%

6 981

1,53%

11 777

2,56%

Betzdorf Hesperange

9 472

2,08%

10 001

2,18%

Pétange

10 078

2,21%

9 816

2,14%

Sanem

9 891

2,17%

9 785

2,13%

Strassen

7 658

1,68%

9 183

2,00%

Niederanven

8 017

1,76%

9 099

1,98%

Total 10 communes

261 574

57,47%

261 979

57,02%

Total national

455 135

459 414

Par le biais de l’impôt commercial communal, les communes sont associées aux retombées financières des activités commerciales qu’elles ont accueilli sur leur territoire ou dans leur région. Mais une partie de ce revenu revient à la totalité des communes du pays à titre d’intéressement financier de celles qui ont accueilli sur leur territoire la population (les actifs dans les sociétés commerciales et les autres).

Source: ministère de l’Intérieur – Service des finances communales

FCDF

de l’État), dans la mesure où elles disposent des moyens financiers nécessaires pour le faire. Pour résumer, les ressources du secteur communal se composent de ressources ordinaires affectées (liées à une dépense spécifique, et provenant généralement de la vente d’un service ou d’un produit et de subsides de fonctionnement) et non affectées (non liées à une dépense spécifique et provenant généralement des impôts locaux et du fonds communal de dotation financière) et de ressources extraordinaires – budget d’investissement – provenant du report des excédents positifs du budget de fonctionnement de l’année ainsi que des soldes reportés des années antérieures, des recettes d’emprunts, des subventions spécifiques ou affectées à un objet précis et des produits de la vente d’actifs communaux. En 1980, le montant global des revenus non affectés des communes du pays était de 176,5 millions d’euros. Il est passé à 408,1 millions en 1990 et à 965,1 millions d’euros en 2004, soit, en 25 ans, une hausse de 265% (en euros constants). Mais, globalement, la part relative des recettes ordinaires des communes par rapport à celle de l’État est restée stable, en peu en dessous de 25%. Les ressources ordinaires des communes se subdivisent en trois grandes catégories, qui


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d’atténuer les excès de revenus des unes par rapport au manque de moyens des autres. Ceci permet d’associer toutes les communes aux fruits du développement économique du pays, sans pour autant décourager celles des communes qui sont «contribuables nettes» (soit en moyenne une dizaine de communes) dans cette solidarité intercommunale. Fin 2004, la situation de la trésorerie de l’ensemble des communes du pays faisait apparaître un excédent de plus de 470 millions d’euros, dont plus de la moitié assurée par la seule Ville de Luxembourg, et plus de 80% cumulés sur dix communes parmi les plus actives économiquement. «Si on compare la situation au milieu des années 80 et aujourd’hui, on constate que la richesse est mieux distribuée entre les communes, explique-t-on à la direction des finances communales du ministère de l’Intérieur. Cette péréquation est devenue beaucoup plus généreuse au fil des ans». En 1990, le revenu disponible des communes s’élevait, pour l’ensemble du pays, à 408 millions d’euros. En 2006, il a franchi la barre symbolique du milliard d’euros. Dans la même période, la contribution directe de l’État aux communes est passée de 24,8 millions d’euros à 120 millions d’euros, ce qui représente une augmentation de 425%. «Il y aura de plus en plus

d’argent qui ira aux communes et il faudra un concept global afin de le dépenser au mieux» nous expliquait le ministre chrétien-social de l’Intérieur Jean-Marie Halsdorf (voir paperJam, octobre 2005, page 96).

Pour un ICC moins fort «Les responsables communaux ont besoin d’une certaine assurance quant à leurs futures recettes. Or, les systèmes actuels de financement, tels que l’ICC et le FCDF, ne donnent pas entièrement satisfaction», remarque Frank Leuschen, directeur chez Atoz et spécialiste en finances communales. Dans les faits, un maximum d’une dizaine de communes au Luxembourg approvisionne, grâce aux bénéfices générés par les plus grandes entreprises du pays sur leur territoire, un système dont toutes les autres communes bénéficient en cascade. «Que se passerait-il si une grosse commune diminuait la part de l’ICC qu’elle reverse dans le fonds commun? La répercussion serait alors négative pour toutes les communes du pays, prévient Jean-Pierre Klein, le président du Syvicol, le Syndicat des villes et communes luxembourgeoises. Cet ICC est très volatil et son poids global, proche de 37%, est trop important. Nous avons proposé au gouvernement de moins faire dépendre les communes de cet ICC, mais plutôt de lier les recettes communales à une partie des

Fonds communal de dotation financière: les dix communes les plus riches (Données en milliers d’euros)

2004

2005

Revenu

% / total national

Revenu

% / total national

Luxembourg-Ville

87.807

18,42%

84.196

18,02%

Esch-sur-Alzette

35.522

7,60%

34.838

7,45%

Differdange

18.134

3,88%

17.803

3,81%

Dudelange

16.622

3,56%

Pétange

15.276

3,27%

Sanem

12.132

2,60%

Hesperange

9.719

2,08%

9.762

2,09%

Schifflange

8.139

1,74%

8.074

1,73%

Mersch

6.677

1,43%

6.521

1,40%

Walferdange

6.632

1,42%

6.436

1,38%

Total 10 communes

216.660

46,36%

211.186

45,19%

Total national

476.672

467.318

16.315 3,49% merci d’aligner les totaux en 3,26% %15.235 avec la virgule du reste de la colonne... 12.006 2,57%

Les sommes à redistribuer par le biais du FCDF proviennent de la participation des communes dans trois impôts de l’État (18% au produit des impôts sur le revenu des personnes physiques, 10% au produit de la TVA et 20% au produit de la taxe sur les véhicules automoteurs), ainsi que d’une allocation complémentaire – dotation forfaitaire – établie annuellement selon des règles bien définies.

120 PAPERJAM MARS 2007

Source: ministère de l’Intérieur – Service des finances communales


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«Avec 3.200 employés, nous sommes le 5e employeur global du pays, en tenant compte du public et du privé et à lui seul, le budget de la ville représente un peu moins d’un dixième du budget de l’État», rappelle Georges Fondeur, secrétaire général

Ainsi, dans certaines communes, on navigue parfois à vue dès qu’il s’agit de voir ce qui se passe au-delà du 31 décembre de l’année suivante… Et les besoins en compétences spécifiques s’accentuent. «La gestion financière au sein des communes devient essentielle. Il faudra par conséquent donner aux élus locaux les moyens de l’optimiser», résume Frank Leuschen (Atoz). D’où la volonté également clairement affichée de tendre vers une professionnalisation de la fonction de bourgmestre. Actuellement, un bourgmestre a droit à un congé politique, qui est fonction de la taille de la commune, et perçoit, à ce titre, une indemnité. Pour une ville d’une taille conséquente, comme peut l’être Pétange, ce congé politique tourne autour de 16-18 heures… «C’est très difficilement faisable», reconnaît Jean-Marie Halsdorf, qui fut lui même bourgmestre (à Pétange) et, dans le même temps, député. Le ministre est, aujourd’hui, un grand partisan de cette professionnalisation assortie, évidemment, d’un non-cumul des mandats, même si ces dispositions ne figurent pas dans le document de base du «Concept intégratif». Le chantier est, de toute façon, loin d’avoir abouti et sans doute faudra-t-il attendre de passer une ou deux générations avant que les belles idées d’aujourd’hui deviennent le quotidien de demain, voire d’après-demain. || Jean-Michel Gaudron

Impôt foncier: les dix communes les plus riches (Données en milliers d’euros)

2004

2005

Revenu % / total national

Revenu % / total national

Luxembourg-Ville

10.151

44,70%

10.849

44,83%

Esch-sur-Alzette

1.885

8,30%

2.333

9,64%

Differdange

691

3,04%

696

2,88%

Hesperange

577

2,54%

589

2,43%

Strassen

419

1,84%

430

1,78%

Niederanven

369

1,62%

416

1,72%

Pétange

425

1,87%

397

1,64%

Bertrange

353

1,55%

355

1,47% 1,38%

Source : ministère de l’Intérieur – Service des finances communales

Un job à temps plein

honoraire de la Ville de Luxembourg, qui a occupé ces fonctions entre 1988 et 2006. Il est arrivé à ce poste à un moment où les finances de la Ville n’étaient pas au mieux. Elle terminait de rembourser le premier emprunt jamais contracté par la municipalité (c’était en… 1964, pour un montant d’un demi-milliard de francs de l’époque, remboursé sur 25 ans), qui avait permis le lancement de grands chantiers d’infrastructures, pour permettre, notamment, l’installation du réseau du gaz. Depuis, la Ville a fait appel, par deux fois, à des emprunts majeurs: 350 millions de francs LUF en 1977 et un milliard de francs, sur dix ans, en 1992, alors que les finances communales étaient gravement dans le rouge. «Depuis 2002, la Ville est totalement libre de dettes, avec une marge d’endettement intacte. Entre 1997 et 2002, nous avons pu accumuler une réserve de trésorerie grâce à un excédent des recettes ICC. Même si les deux derniers budgets ont été négatifs, nous avons pu couvrir ces déficits en fin d’exercice», se réjouit M. Fondeur, qui rappelle qu’une commune ne dépense généralement pas l’intégralité du budget présenté en début d’exercice. «Entre des dossiers retardés pour raisons techniques, des retards de paiement, des litiges, nous ne dépensons jamais plus que 90% d’un budget prévisionnel. Les estimations les plus précises ne peuvent porter que sur les dépenses obligatoires».

Source: ministère de l’Intérieur – Service des finances communales

recettes générales de l’État». Le Syvicol a bon espoir que cette disposition soit retenue, à terme, tout comme il a finalement obtenu gain de cause, il y a quelques semaines, dans le cadre du «Pacte Logement», avec l’annonce de l’abolition du principe de corrélation directe entre l’impôt lié aux surfaces agricoles et celui en relation avec les terrains à bâtir. Mais les revendications des uns et des autres ne se limitent pas à cela. Le problème de la transparence et de la communication des informations de la part du ministère de l’Intérieur est régulièrement évoqué. Récemment, le député DP Claude Meisch (également bourgmestre de la ville de Differdange), qui souhaitait connaître le détail des subsides de l’État aux communes pour les investissements en infrastructures, s’est vu répondre par le ministre de l’Intérieur que ses services ne disposaient ni de données concernant l’engagement et le paiement des différentes aides étatiques au profit des communes, ni d’une liste comportant les projets décomptés ou non des communes. De son côté, la Cour des Comptes, dans son rapport spécial sur le fonds communal de dotation financière (pour la période 2000-2006), a, elle aussi, pointé du doigt un certain manque de clarté. «Les communes ont des difficultés à comprendre l’établissement du solde final de la dotation. En effet, le ministère de l’Intérieur ne publie qu’un tableau sommaire dans son rapport d’activité, ne reprenant que les montants par clé de répartition, sans mentionner les éléments de calculs détaillés», explique le rapport, qui regrette, par ailleurs, le manque de collaboration entre le ministère des Finances et le ministère de l’Intérieur en vue d’une meilleure planification budgétaire par les communes de ce FCDF. Le problème de gestion se retrouve évidemment quelle que soit la taille de la commune, mais pour les plus grosses structures, cela peut prendre de tout autres proportions. À LuxembourgVille, qui concentre à elle seule 17% de la population du pays, le budget prévisionnel pour 2007 prévoit des recettes de 686,5 millions d’euros et des dépenses de 723,2 millions d’euros, sous l’influence, notamment, de la forte augmentation des prix d’achat de l’électricité et du gaz.

Sanem

327

1,44%

334

Ettelbruck

318

1,40%

319

1,32%

Total 10 communes

15.515

46,36%

16.718

69,08%

Total national

22.711

24.200

L’impôt foncier est perçu par les communes sur base de la valeur unitaire de toute propriété immobilière (bâtie et non bâtie) située sur le territoire d’une commune. Cette valeur unitaire est établie par l’Administration des Contributions d’après les règles prévues par la législation fiscale sur l’évaluation des biens et valeurs.

PAPERJAM MARS 2007

121


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Réforme

Univers en fusions À quoi ressemblera l’organisation administrative et structurelle du pays dans 50 ans? L’objectif recherché est un rapprochement accentué entre les communes.

election

Continuité au Syvicol Jean-Pierre Klein a conservé son siège de président du Syndicat des villes et communes luxembourgeoises. Sans surprise, l’élection du président et des membres du bureau du Syndicat des villes et communes luxembourgeoises (Syvicol) a permis à Jean-Pierre Klein, bourgmestre de Steinsel, de conserver son siège de président. Les autres membres du bureau sont Gilles Roth (bourgmestre de Mamer, 1er viceprésident), épaulé par quatre autres vice-présidents: Dan Kersch (bourgmestre de Mondercange), Paul Helminger (bourgmestre de Luxem­bourg-Ville), Pierre Wies (bourgmestre de Larochette) et Émile Eicher (bourgmestre de Munshausen). Deux femmes figurent, par ailleurs, parmi les douze membres du comité: Tilly Metz (bourgmestre de Weiler-la-Tour) et Maggy Nagel (bourgmestre de Mondorf-les-Bains). Un comité dans lequel siègent les bourgmestres d’Useldange, de Feulen, de Pétange, de Diekirch, de Wiltz et de Mertert, mais aussi des échevins (Dudelange et Echternach) et des conseillers communaux (Putscheid et Esch-sur-Alzette). Au total, les communes représentées au sein du bureau du Syvicol représentent une population cumulée de près de 90.000 habitants, sur les 459.500 que comptait le pays au 1er janvier 2006. || J.-M. G.

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Amorcée dans la déclaration gouvernementale du 12 août 1999, la réflexion quant à la mise en œuvre d’un concept intégratif pour une réforme territoriale et administrative du GrandDuché de Luxembourg a pris corps au fil des ans. En conclusion du débat d’orientation organisé à la Chambre des Députés en novembre 2003, au sujet d’une meilleure répartition des compétences entre l’État et les communes, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Michel Wolter, avait, dans un premier temps, établi une liste de 14 pro­positions parmi lesquelles figurait les redéfinitions de l’assise territoriale de l’État et de ses services, d’une part, et de la division territoriale du pays, d’autre part, ainsi que la réorganisation de la fonction administrative communale. Il était également question d’une profonde réorganisation des finances communales, ainsi que d’un reformatage de l’impôt foncier. Dans ce dernier cas, il est en effet plus qu’urgent de revoir la copie, sachant que la détermination de la valeur unitaire d’une propriété immobilière est établie à partir du niveau de prix qui existait en… 1941. Autant dire que les valeurs unitaires actuellement établies sont fortement sous-évaluées. Lors de la déclaration gouvernementale du 4 août 2004, Jean-Claude Juncker évoqua clairement une «réorganisation territoriale», une «régionalisation intelligente» et une «modification de nos structures et créations de synergies dans plus d’un domaine». Le tout pour répondre à une grande question: «Comment pouvons-nous, avec tout ce que nous élaborons, désirons, nécessitons, utilisons et gérons, arriver au XXIe siècle?». Il ne restait alors plus qu’à s’appuyer sur un organe «officiel» de réflexion, ce qui fut fait à partir de décembre 2004 avec la création, au sein de la Chambre des députés, d’une commission spéciale chargée de mener ce débat sur la structure administrative du pays. Le chantier n’est pas mince, tant la problématique est complexe et possède des ramifications multiples, au premier rang desquelles figure

l’inégalité factuelle des communes entre elles. Un état de fait dû, notamment, à une dotation inégale en moyens financiers, en raison de populations et superficies très différentes, mais aussi de la présence très hétérogène d’activités économiques et, de surcroît, d’efforts locaux très variables selon les communes. Du coup, les masses critiques permettant d’envisager un bon fonctionnement des différents services, notamment ceux de base, font de plus en plus défaut en raison de l’exigence de ces services...

Atteindre une masse critique L’objectif visé par ce grand mouvement de réforme finalement lancé par le ministre de l’Intérieur Jean-Marie Halsdorf? «Offrir un service public de proximité adéquat – administration et prestataire de services – trouvant un juste équilibre entre l’efficacité de service et la qualité de vie de la population, dans le cadre d’un développement intégratif durable du territoire». Le rayonnement actuel des communes résulte de leurs revenus du passé et de l’offre de services qu’elles ont pu se payer. Il existe actuellement trois niveaux de communes: un niveau de base autour d’un seuil critique établi à 3.000 habitants (au 1er janvier 2006, 75 des 116 communes du pays, soit près des deux tiers, comptaient moins de 3.000 habitants, ndlr.); un niveau intermédiaire composé de communes périurbaines et de centres de développement et d’attraction régionaux (CDA) et un niveau supérieur dans lequel ces CDA auraient un rôle prépondérant, dans le cadre d’une indispensable réorganisation territoriale intercommunale, renforcée, notamment, au niveau de l’aménagement du territoire et des transports. «La promotion d’un développement de trois pôles régionaux, au Sud, au Centre et au Nord, ne relève pas uniquement d’un intérêt macroéconomique. Elle permet en effet également de contribuer de manière significative à l’amélioration de la qualité de vie des résidents dans chacune des régions concernées»,



grand angle · enquête

Fusions

Déjà vu Ces 30 dernières années, plusieurs communes ont déjà choisi la voie du regroupement. La première initiative du genre date d’octobre 1977, lorsque les communes d’Asselborn, Boevange/ Clervaux, Hachiville et Oberwampach ont fusionné pour devenir la commune de Wincrange (canton de Clervaux, 3.583 habitants au 1er janvier 2006). Neuf mois plus tard, c’était au tour de Arsdorf, Bigonville, Folschette et Perlé de se regrouper sous la bannière de la seule commune de Rambrouch (canton de Redange, 3.634 habitants). En décembre de la même année, les communes de Harlange et de Mecher donnaient naissance à la commune du Lac de la Haute-Sûre (canton de Wiltz, 1.453 habitants), dont le siège se trouve à Bavigne, alors que Jung– linster «absorbait» Rodenbourg (canton de Grevenmacher, 5.926 habitants). Il fallut ensuite attendre décembre 2004 pour assister à la fusion suivante, entre Bastendorf et Fouhren, qui a donné naissance à la commune de Tandel (canton de Vianden, 1.594 habitants), puis juillet 2005 pour la dernière fusion en date: celle des communes de Kautenbach et de Wilwerwiltz, désormais baptisées sous la seule appellation ­Kiischpelt (canton de Wiltz, 923 habitants) et dont le siège a été établi à Wilwerwiltz. À l’heure actuelle, quatre autres communes sont en phase de négociation pour une telle association: Fischbach, Heffingen, Larochette et Nommern (canton de Mersch, 4.400 habitants au total). Depuis octobre 2006, les quatre bourgmestres ont fait part de leur intérêt à travailler encore plus étroitement qu’ils ne le font actuellement. Les agents communaux de Heffingen et Nommern sont les mêmes, tout comme ceux de Larochette et Fischbach; et les quatre communes ont déjà, en commun, un gymnase, la direction de l’école de musique de Fels, l’organisation du comité régional de prévention, le financement de la piscine régionale et le développement de la région du Müllerthal. Le ministre de l’Intérieur, Jean-Marie Halsdorf, qui voit d’un très bon oeil ce projet, a rappelé que dans ces cas de figure, il était prévu une participation de l’État à hauteur de 2.500 euros par habitant... || J.-M. G.

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«Il faut mettre à disposition des élus communaux et de leur personnel administratif les outils et les moyens qui puissent leur permettre une gestion efficace». Frank Leuschen (Atoz)

estime Frank Leuschen, qui a travaillé dans le secteur communal pour le compte d’Andersen, de Ernst & Young et qui exerce, désormais, ses talents au sein du cabinet Atoz. Repenser l’organisation communale, au travers, notamment, d’une coopération intercommunale renforcée, fait donc partie intégrante de la réflexion. Un volet traité, du reste, dans le cadre de la mise en chantier du concept intégré des transports et du développement spatial (plus connu sous le diminutif IVL- Integratives ­Verkehrs- und Landesentwicklungskonzept), cet autre pilier du programme directeur d’aménagement du territoire.

Mentalités nouvelles Compte tenu de l’émiettement du paysage communal, de la difficulté croissante des communes de petite taille à remplir leurs missions obligatoires de base (pouvoir réglementaire et de police, gestion de l’eau et de certains déchets, voirie communale, réglementation de la circulation, protection de l’environnement, organisation de l’enseignement primaire et préscolaire, état civil, missions d’assistance publique, inhumations) et de la réduction des communes au rôle de prestataire de service public administratif, le principe de coopération s’avère être dorénavant une voie incontournable. «Il est évident que les plus grandes communes, qui ont une certaine masse critique, de 3.500-4.000 habitants, par exemple, peuvent offrir davantage de qualité de vie que les petites communes, constate Jean-Pierre Klein, président fraîchement réélu du Syvicol (lire encadré page 122). Elles peuvent se payer une plus grande qualité d’infrastructures, des services communaux, des bâtiments, une offre culturelle ou sportive. C’est dans cet esprit-là qu’il faut envisager la création de communes plus grandes, et il convient de sensibiliser les politiciens responsables à cette problématique. Mais il est évident que rien ne devra se faire sans l’avis de la population qui devra être consultée par référendum». En juillet 2005, une enquête menée au Luxembourg par l’Ilres avait établi que 69% des personnes interrogées, jugeaient que les fusions de communes étaient une bonne chose, mais 57% des répondants ne souhaitaient pas que cela arrive chez eux. C’est pas gagné... Aux yeux de M. Klein, il ne faut cependant pas se tromper dans l’établissement des objectifs préalables à une fusion: deux communes pauvres ne formeront pas une commune riche… «Mais deux communes ensemble auront des recettes plus


grand angle · enquête

volumineuses, alors que les infrastructures et les besoins n’augmenteront pas autant. Il y aura donc toujours un intérêt économique à fusionner. C’est vraiment plus rationnel. D’ailleurs, toutes les communes qui ont fusionné dans les années 70 ne le regrettent pas (voir encadré page 124, ndlr.). Pour autant, la fusion n’est pas une fin en soi et il faudra toujours travailler dans le sens d’une rationalisation». La base volontaire serait, de toute façon, un des critères gravés dans le marbre de la Constitution, devant le risque de fortes résistances politiques que pourraient susciter des fusions imposées. L’expérience observée dans les autres pays européens est, pourtant, assez mitigée en la matière. Dans le nord de l’Europe, les fusions obligatoires ont abouti à une réduction considérable du nombre de communes. En Belgique, par exemple, en l’espace de 30 ans, on est passé de 2.359 communes à 589... En revanche, les fusions volontaires prônées dans les pays latins n’ont pas permis d’obtenir une réduction significative du paysage communal. «Les localités demeurent, seul le nom de leur commune change éventuellement dans le cas d’une fusion de plusieurs organisations communales en vue d’atteindre les masses critiques nécessaires aux différents services, nous précise-t-on à la direction des finances communales du ministère de l’Intérieur. Il est important de regrouper les missions lorsque cela est possible. Une étape préliminaire à toute fusion ultérieure peut être la communauté de communes à qui serait cédée une partie des missions. Si cela peut poser problème aux yeux des générations plus anciennes, on note une tout autre mentalité de la part des jeunes».

de gérer les finances communales. «La gestion financière communale est articulée autour d’un système de budgétisation annuelle, nécessitant une adaptation aux besoins de gestion actuels et futurs des responsables communaux, explique Frank Leuschen (Atoz). Aujourd’hui, les communes manquent d’instruments techniques et opérationnels leur permettant de donner suffisamment de transparence sur leur capacités d’autofinancements à moyen et long terme, ce qui, par ailleurs, les handicapent dans une volonté de gestion financière proactive». Les limites du système actuel se concrétisent, par exemple, dans le cas de la mise en pratique de la directive européenne sur la gestion de l’eau en 2010, instituant, entre autres, le principe du «pollueur payeur». Ainsi, dès lors que l’État ne remboursera plus la majeure partie des investissements dans les infrastructures de gestion des eaux usées, tel que c’est le cas aujourd’hui (pour les stations d’épurations, par exemple), une revue des mécanismes de financement et de réinvestissements de tels chantiers par les communes

s’imposera. «L’actuelle comptabilité communale ne permet pas aux responsables locaux de prévoir des amortissements», remarque Frank Leuschen, qui estime que des outils de gestion financière du secteur privé (comptabilité commerciale ou analytique) permettraient d’optimiser les modes de gestion dans le cadre, par exemple, du calcul des coûts de revient et des taux de couverture des services communaux prestés. «La gestion communale ne diffère guère d’une gestion d’entreprise, il faut donc mettre à disposition des élus communaux et de leur personnel administratif les outils et les moyens qui puissent leur permettre une gestion efficace». Dans ce cadre-là, le développement des partenariats de type «Public Privé» constitue assurément un levier d’optimisation de la gestion et de l’utilisation des fonds publics dont dispose une commune, à l’heure où, plus que jamais, le principe d’une gestion «en bon père de famille» prévaut à chaque instant. || Jean-Michel Gaudron

Jean-Pierre Klein (Syvicol): «La fusion n’est pas une fin en soi et il faudra toujours travailler dans le sens d’une rationalisation».

L’adaptation des finances communales et de leur gestion dans un esprit de durabilité fait partie intégrante du projet. Il s’agirait, par exemple, de créer un fonds unique de dotation à l’équipement communal, géré par l’État sous forme de transferts réguliers et proportionnels à l’évolution de ses revenus, et qui permettrait de faire transiter par un seul canal toutes les aides étatiques en capital affectées à des investissements précis. Ce fonds comprendrait un compartiment «normal» pour les subsides réguliers et un compartiment «spécial» pour le financement des mesures en relation avec la planification régionale et le développement de la cohésion régionale. Mais au-delà de cet aspect purement financier, l’heure est aussi à une revue de la façon même

Photo: Luc Deflorenne

Pour une gestion prévisionnelle

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Bloc notes · Technologies

Disques durs n

Portables

Les dernières nouveautés FUJITSU SIEMENS COMPUTERS présente le premier ordinateur portable compatible avec la norme HSUPA (High Speed Upload Package Access), la nouvelle norme UMTS. Cette norme permet d’obtenir un débit montant de 1,4 Mbit/s. Les premiers ordinateurs portables Fujitsu Siemens Computers avec UMTS intégré basé sur la norme HSUPA seront disponibles à partir de l’été. www.fujitsu-siemens.com. HP présente son ordinateur portable professionnel Compaq, le nc6400, conçu pour offrir une solution informatique sécurisée et garantissant un accès permanent securisé aux données. Pesant 2 kg, ce modèle est l’outil professionnel idéal pour les entreprises. En outre, il est équipé de toutes les fonctions mobiles et doté des nouveaux processeurs Intel Core Duo ou Core 2 Duo, permettant une utilisation simultanée de plusieurs applications. Grâce à l’écran large 14,1” anti-reflets et au choix entre les cartes graphiques Intel ou ATI, les performances sont excellentes. Le lecteur MultiBay II ultra-plat permet d’augmenter la capacité de stockage en lui ajoutant un deuxième disque dur ou bien le configurer sans lecteur optique afin de voyager léger. Grâce aux antennes intégrées prenant en charge la connectivité WAN sans fil (UMTS/ HSDPA), il est prêt pour le haut débit sans fil. www.hp.be

PACKARD BELL propose un nouveau notebook 12’’, baptisée EasyNote BU45, destiné à l’utili­ sateur domestique. Le modèle est équipé d’un Intel Core Duo T2250, sans oublier 1024MB de mémoire DDR2 et un disque dur de 80GB. [128ù>>]

126 PAPERJAM mars 2007

LACIE dévoile un disque dur de 500 Go à quatre interfaces et bouton de raccourci, le d2 Quadra Hard Drive. Le tout inclut également le logiciel de sauvegarde EMC pour Windows/Mac OS. Cette solution de stockage polyvalente est équipée avec les interfaces eSATA, FireWire 800/400 et USB 2.0. Prix: 319 euros TVAC. www.lacie.be

Enregistreurs n

OLYMPUS présente sa gamme DS. Les trois nouveaux enregistreurs numériques DS – 30, 40 et 50 – ont été conçus pour répondre aux besoins croissants des utilisateurs en matière de qualité audio, de stockage de données et surtout de mobilité. À la fois enregistreurs, clés USB et lecteurs MP3, ces enregistreurs numériques sont équipés d’un large micro stéréo détachable. Ils offrent respectivement des capacités de stockage de 256 Mo, 512 Mo et surtout 1 Go qui permettent de cumuler 66, 136 et 275 heures de notes en mode LP. www.olympus.be

GSM n

Solutions n

TERADATA annonce le lancement de Teradata Warehouse Miner 5.0, une suite complète de logiciels de datamining qui permet à ses clients d’anticiper le comportement à venir de leurs clients, en examinant leur comportement d’achat. Le progiciel permet un temps d’exécution du traitement des données 25 fois plus rapide qu’avant. Il optimise le processus d’exploration des données et permet d’utiliser les outils de datamining des partenaires de manière plus rapide. www.teradata.com UTIMACO enrichit son portefeuille de produits d’une nouvelle solution de sécurisation: SafeGuard RemovableMedia. Grâce à celle-ci, les entreprises peuvent crypter leurs données confidentielles de façon flexible et transparente sur tous les médias de stockage interchangeables. Cette solution empêche la perte d’informations confidentielles et limite les dommages qui en découlent. Cette solution protège en permanence les données des accès non autorisés. www.utimaco.com

SAMSUNG présente le E570 disposant d’un mode avion qui permet de continuer à utiliser le ladyphone tout en bloquant les appels entrants. Il permet de con­sulter son agenda, prendre des photos à l’aide de l’appareil intégré d’1,3 méga­pixels, visionner des clips vidéo ou écouter de la musique via le lecteur MP3 intégré. Il est doté d’une fonction micro pour appeler en gardant les mains libres. Il intègre la technologie Bluetooth 1,2. Prix: 229 euros TVAC. www.samsung.be DOUBLE-TAKE SOFTWARE annonce deux solutions innovantes pour une protection et une restauration totale des serveurs: le DoubleTake Server Recovery et Double-Take Shadow������� Caster����������������� . Sans les applications et les systèmes d’exploitation nécessaires pour accéder aux données, il est très difficile de réussir une opération de restauration. Double-Take Software propose une technologie d’avant-garde pour assurer la protection en temps réel de systèmes complets, au-delà des simples données. www.doubletake.com

ACRONIS annonce l’Acronis Full Circle, une application logicielle qui permet aux entreprises de transférer en continu toutes les données d’un serveur physique vers un serveur virtuel et vice versa. Cette application est basée sur la technologie du moteur Fast Accurate Simple Transmission qui permet aux utilisateurs de migrer et de convertir les données en continu entre des environnements physques et virtuels. http://eu.acronis.com

Sauvegarde n

LACIE dévoile l’Ethernet Disk RAID, une sauvegarde réseau, alimenté par un processeur Intel 80219 de 400 MHz. Il s’agit d’une solution complète avec des fonctionnalités de restauration avancées comme le démarrage par le réseau ou à distance, ainsi que la reconstruction automatique du disque lorsque la configuration est définie à RAID 5 plus remplacement à chaud. Il offre une capacité de stockage de 1 To ou de 2 To. Prix: de 189 à 1.399 euros TVAC. www.lacie.be


HP recommande Windows Vista™ Business

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Bloc notes · Technologies

Impression n

Ordinateurs n

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FUJITSU SIEMENS COMPUTERS présente l’ordinateur de divertissement de salon, le SCALEO EV, qui intègre la technologie Intel Viiv et qui est plus silencieux grâce à l’amélioration de son boîtier et de sa ventilation. Cet ordinateur est conçu pour s’intégrer dans le salon, sans émettre de bruit gênant. Il permet de profiter pleinement des films haute définition ou des jeux PC actuels et de contrôler instantanément les fonctionnalités de télévision, DVD, musique, films, photos et radio avec une seule télécommande. Prix: 1.299 euros TVAC. www.fujitsu-siemens.com

Convertisseur n

ALLIED TELESIS lance un convertisseur de support ONU (Optical Network Unit) pour GEPON (Gigabit Ethernet Passive Optical Net­ working). L’AT-ON1000 diminue les coûts POP et convient parfaitement aux connexions à large bande passante. Ce produit soutient un trafic réseau montant et descendant allant jusqu’à 1 Gbps. L’ATON1000 est adapté aux applications utilisant des flux de données intensifs. (FTTH). Prix: 420 euros. www.alliedtelesis.be

Sécurité

Périphériques n

LACIE dévoile les premiers haut-parleurs alimentés par FireWire. Les FireWire Speakers sont alimentés à l’aide du bus FireWire, ce qui évite l’utilisation d’un adapteur secteur ou de piles internes. Contrairement aux hautparleurs qui reposent sur l’alimentation USB, les FireWire Speakers offrent un son ambiant riche. Ils tirent profit de la supériorité inhérente de l’interface FireWire 400 comme connexion audio. Les haut-parleurs standards qui sont reliés à une prise casque doivent négocier avec la distorsion provenant de l’ensemble de circuits de l’ordinateur. Prix: 99 euros TVAC. www.lacie.be

UP TRACE présente le nouveau système Print & Apply UBScode APL 4000 compatible RFID EPC Gen2. En intégrant les nouveaux moteurs d’impression de Datamax, Zebra, Sato ou Intermec, il offre en option la technologie RFID EPC Gen2. Il est donc possible d’imprimer et de coller automatiquement des étiquettes RFID Gen2 et des étiquettes standard. www.up-trace.com

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n

POINTSEC étend ses solutions de protection des données avec Pointsec Device Protector. Cette nouvelle solution permet le contrôle des ports et la gestion des outils de stockage, afin d’empêcher efficacement que les données sensibles tombent dans de mauvaises mains. Elle vise également les menaces internes aux entreprises, grâce à la puissante combinaison de la gestion des périphériques, du filtrage du contenu et du chiffrement optionnel des données sur les périphériques amovibles. www.pointsec.com TREND MICRO présente les dernières versions de ses logiciels de sécurisation Worry-Free, qui renforcent la protection contre les nouvelles menaces. Les systèmes de défense contre les logiciels-espions ont été améliorés grâce à un nouveau moteur antispyware. L’anti-spam a également été revu à des fins d’efficacité tout en conservant la convivialité de l’utilisation. www.trendmicro.be


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Bloc Notes · Communications

Prestige

Mikado bronzée aux Epica La 20e cérémonie des très prisés Epica Awards (Europe’s premier creative awards, une des références internationales dans le milieu de la communication), qui s’est tenue à Stockholm fin janvier, a consacré l’agence luxembour­geoise Mikado Publicis dans la catégorie Media Innovation. Sa couverture floue du magazine Revue, réalisée pour le compte d’Optique Moitzheim (Creative et Art Direc­tor: Didier Leclercq; Copywriter: Frédéric Thill), a ainsi été récompensée du bronze. Mikado est la seule agence du pays à avoir reçu une distinction dans ce grand événe­ment international pour lequel près de 5.500 projets provenant de 45 pays étaient, au total, en compétition. Plus spécifiquement, cette catégorie Media Innovation a délivré 7 récompenses Silver et 14 Bronze, le Gold étant revenu à l’agence allemande Scholz & Friends Berlin (également récompensée du suprême Epica d’Or), pour sa campagne Jobs­intown.de, «The Wrong Working Environment Campaign». epica-awards.com.

All Access Agence Comed Support Presse magazine Copy et graphic design Michel Helou Account David Gavroy

CHEMINS DE FERS LUXEMBOURGEOIS AGENCe Mikado Publicis MEDIA presse ACCOUNT Camille Groff ART DIRECTOR Didier Leclercq COPYWRITER Frédéric Thill PHOTOGRAPHER Didier Puziak

THÉÂTRE DES CAPUCINS lex&pit weyer Supports affiches, flyers, calicot Directeur créatif Pit Weyer Graphiste Lex Weyer

Faber Agence Addedvalue Support Presse Acc. Jung Ae Descamps Crea. Dir. Will Kreutz Art Dir. Frantz d’Huart Copy Valérie Ghanimé PHOTOGRAPHER Christ. Aschman

n_vision Agence Addedvalue Support Presse Account Will Kreutz Creative Director Will Kreutz Art Director Frantz d’Huart Copy Will Kreutz

Tele2Tango Agence Addedvalue Supports Presse, Affiche Account Arnaud Ghilain Creative Director Will Kreutz Art Director Frantz d’Huart Copy Valérie Ghanimé

Fortis Agence Comed Supports Presse, affiichage, TV, radio, collatéral A.D. Ch. Nilles Photo Fr. Weber Graph. J-Ph. Luniaud Copy & Acc. Cl. Muller

Comed Agence Comed Support Presse Conception Charles Nilles + team

YOUZ Agence Advantage communication Supports Affichage, internet A.D. Ghislain Giraudet Copy Ghislain Giraudet Account Valérie Giraudet

Babycenter agence moskito productions support presse Graph. Peter Becker Photo Vince Martinelli Copy Lucien Czuga Account Änder Hirtt

ING LUXEMBOURG Agence Push The Brand Supports Presse, affiche, Street­marketing Dir. créa. Vin. Jeunejean Acc. Sonia Da Costa Copy Stéph. Lefebvre Graph J-Cl. Decker Photo Fr. Weber

Luxair Tours Agence millenium Supports presse, radio Crea. Dir. Claude Moes Graph. Jorge Valente Copy Olivier Liberton Accounts Christophe Mathgen, Claude Moes

Valorlux asbl Agence millenium Support presse Creative Director Claude Moes Graphistes Jorge Valente Copy Olivier Liberton Account Didier Houillon, Olivier Liberton

Garage Rodenbourg Agence Repères Communication Supports affiche, presse et radio Account Éric Anelli Art Director Benoît Billo Media Operator Serge.schroll

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d o ss i e r · C o mm u n i C a t i o n

Olivier Mores (Entreprise des P&T) Françoise Reuter (Concept Factory)

Tom Gloesener (Design Luxembourg) Fatih Zabun (MarkCom Luxembourg)

État des lieux

Mutations stratégiques Nouvelles technologies, exigences accrues des consommateurs, professionnalisation des annonceurs: les acteurs de la communication n’ont pas le droit de rater le virage en cours…

bénéfice? La notion de retour sur investissement a aussi droit de cité en matière de communication. «En se basant sur des analyses empiriques, sectorielles, on peut comparer le résul­ tat d’une action par rapport à celles entreprises pré­ cédemment, explique Françoise Reuter. Mais au sein de l’entreprise, il faut aussi que toute la force de vente soit au courant de l’opération, sache poser les bonnes questions et entreprendre les bonnes relances auprès des prospects. Et là, on se rend compte de l’importance d’avoir une approche inté­ grée: la communication est intégrée dans le marke­ ting et le marketing doit être intégré dans le développement stratégique de l’entreprise».

Créativité: peut mieux faire Cette approche stratégique, l’Entreprise des P&T, un des principaux annonceurs tous supports du pays, se doit de l’appliquer avec rigueur, compte tenu de la grande diversité de ses métiers (service postal, banque postale, philatélie, Internet, télécoms) au sein desquels les télécoms constituent le plus gros d’un gâteau de plusieurs millions d’euros (le montant exact investi en publicité par le groupe n’est pas communiqué…). «L’idée est de se baser sur quatre principes immuables, commente Olivier Mores, chef du service communication interne et externe de l’Entreprise des P&T. La sincérité, sachant que le consommateur n’est pas un idiot, qu’il sait comparer et ne se laisse pas berner par des messages qui ne sont pas corrects, sincères, honnê­ tes; la flexibilité, sachant qu’il faut savoir anti­ ciper, réagir, non seulement par rapport à la concurrence, mais aussi par rapport aux différents segments de clients; la continuité, en restant fidèle

Photos: Blitz

Avec la multiplication des médias – traditionnels ou électroniques – et les fulgurants développements technologiques qui vont avec, la forme sous laquelle un consommateur reçoit, aujourd’hui, un message est désormais à géométrie plus que variable. Conséquence directe (mais c’en est aussi la cause, quelque part…): la façon dont l’émetteur du message est amené à le transmettre est également très variable. C’est une des principales raisons pour laquelle l’appellation «Agence de pub» semble, aujourd’hui, un rien désuète. «On est passé de l’ère de la publicité à l’ère de la communication», résume Pol Goetzinger, directeur général d’Exxus, agence de consultance en marketing stratégique, gestion de marques, marketing durable, marketing de dialogue et marketing territorial, un des membres du tout nouveau Factory Group (lire aussi en page 46). Un constat complété par Françoise Reuter, qui lui a succédé à la tête de l’agence Concept Factory qu’il avait fondée en 1995: «On vise davantage une communication intelligente, et non pas communi­ quer pour seulement communiquer». Cette intelligence se retrouve ainsi dans l’approche même du concept de communication de la part des annonceurs: tous semblent progressivement redécouvrir combien le marketing et la communication sont deux puissants leviers dans tout développement économique. Ils sont désormais mieux armés pour transmettre leurs besoins et leurs envies auprès de l’agence à qui ils vont confier leur communication. Ils savent nettement mieux où ils veulent aller et comment ils comptent y parvenir. Mais l’exigence appelle l’exigence… Investir dans la communication, certes, mais pour quel

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d o ss i e r · C o mm u n i C a t i o n

Investissements publicitaires: 8% de plus au 1 er semestre 2006

5,8% 6,9%

Folders

2,4% 0,9% Affichage Cinéma

Périodique

8,6% 49,7%

TV

11,5% Hebdos

Quotidiens

14,3% Radios

Selon la dernière publication du Luxembourg Ad’Report, une hausse de 8% des investissements publicitaires bruts a été relevée pour le 1er semestre 2006 (5% à périmètre égal, sachant que sept nouveaux supports ont été pris en compte), comparée à la même période 2005, avec une somme globale estimée à 70,98 millions d’euros. La presse quotidienne, qui était en net recul il y a un an, a retrouvé une part de marché conséquente (passée de 37,4% à 49,7%), au détriment, notamment, des hebdomadaires (de 14,6% à 11,5%), de la télévision (de 11,5% à 8,6%) et des folders (de 7,2% à 5,8%). Le secteur des services a représenté le plus gros des investissements publicitaires (20,3%), très loin devant Culture, Tourisme, Loisirs, Sports (12,7%) et Transports (11,7%). Les télécommunications n’ont représenté que 4,6% du total. Comme d’habitude, Cactus a été le principal annonceur, devant la Spuerkeess (qui a fêté ses 150 ans) et Fortis Banque Luxembourg. À noter que l’Entreprise des P&T, deuxième annonceur national en 2005, a reculé à la 7e place. L’opérateur LuxGSM, en revanche, profite de la fusion avec CMD et Mobilux pour pointer en 4e position d’un Top 10 où disparaît, notamment, Tango.Tele2. || J.-M. G.

à ce qui a été fait auparavant, ce qui permet de conserver sa crédibilité vis-à-vis du client final; et enfin, l’écoute, car la communication doit être en constante écoute avec les différents publics, les marchés et l’univers dans lequel nous évoluons». Lorsque l’Entreprise des P&T consulte une agence, elle lui demande évidemment de la créativité, de créer ce qu’Olivier Mores appelle «L’effet ’Aha’»: un effet de surprise – toujours dans la continuité de ce qui a pu être fait par le passé – afin que celui qui lit, voit ou entend le message puisse se dire instantanément: «Ah, c’est eux…». Mais sur ce point précis, M. Mores reste un peu sur sa faim. «Dans l’ensemble, je trouve que les agen­ ces de communication au Luxembourg devraient être plus créatives, originales, mais aussi déve­ lopper davantage l’axe stratégique de conseil. Cela vient progressivement, mais il y a encore de gros efforts à faire, aussi bien dans la créativité que dans l’accompagnement stratégique».

Les centrales d’achat en embuscade La qualité de la créativité, le marché aura l’occasion de s’en faire une idée à l’occasion de la troisième édition des Communication & Design Awards, dont la soirée finale se déroulera le 2 mars prochain à la Philharmonie (voir notre dossier spécial à partir de la page 138). Mais vu de l’intérieur, Fatih Zabun, président de la MarkCom, la fédération luxembourgeoise des agences-conseils en communication, estime qu’en la matière, «les choses se développent bien», dans ce contexte déjà évoqué de la remise en question des médias dits «classiques». «Les acti­ vités below the line prennent de l’importance, dans la mesure où elles touchent des médias nou­ veaux qui n’étaient peut-être pas forcément ceux qui intéressaient le plus la clientèle auparavant.

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L’annonceur élargit ses demandes, et si ça ne vient pas de lui, c’est l’agence qui va lui proposer d’étof­ fer son produit ou sa campagne». Mais au-delà de l’aspect qualitatif de la communication au Luxembourg, qu’il n’est pas toujours facile de maintenir à un niveau acceptable, une autre menace se profile à l’horizon pour bon nombre d’acteurs locaux: celle des grandes centrales d’achat étrangères qui sont en train, doucement mais sûrement, de phagocyter le marché. «Avec des volumes sans com­ mune mesure à ce que l’on peut voir ici, ces centrales obtiennent des remises énormes auprès des organismes de presse à qui elles apportent un gros chiffre d’affaires». Les 15% traditionnels de remise facturés par les agences sont désormais bel et bien menacés. L’avenir n’est certainement plus dans le placement médias, tous supports. C’est dans ce contexte un peu particulier que la MarkCom entend jouer pleinement son rôle de défenseur des intérêts de la profession, auprès des instances publiques et du gouvernement, avec les – faibles – moyens qui peuvent être ceux d’une association bénévole. «Notre but premier n’est pas l’organisation des Awards. On nous fait souvent le reproche de ne nous consa­ crer qu’à l’organisation de ce concours. C’est vrai qu’il s’agit d’une manifestation prestigieuse et utile, mais nous avons aussi beaucoup de chantiers en cours sur lesquels nous planchons». L’association peut également compter sur un «renfort» de choix, ou plutôt un retour, puisque l’agence Advantage Communication, qui était partie un peu à la surprise générale il y a un an, a décidé de rentrer dans le rang. Parmi les chantiers en cours: celui de la formation, via l’organisation de rencontres avec des figures marquantes internationales dans le domaine de la communication, du marketing ou de graphisme, pour des conférences, séminaires ou des expositions.


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d o ss i e r · C o mm u n i C a t i o n

Haro sur les concours Du côté français de la frontière, l’initiative prise par une grande entreprise du service public, dont le nom n’a pas été révélé, a eu pour effet d’ulcérer l’ANAE (l’Association des Agences-conseils en Communication événementielle). Non seulement cet annonceur ne souhaitait pas rémunérer les agences auxquelles il soumettait un appel d’offres, mais il demandait, a contrario, de payer «un honoraire de traitements d’offres»: 400 euros pour une offre, ou un «abonnement» de 3.000 euros pour un nombre illimité d’appels d’offres sur une période d’une année… Il fallait y penser! Vue du Luxembourg, la problématique des concours n’a guère varié depuis quelques années. «La MarkCom ne peut pas accepter qu’un concours ne soit pas rémunéré», explique Fatih Zabun, son président, conscient, par ailleurs, qu’un boycott en bloc des concours ne servira qu’à faire fuir les budgets vers les agences installées à l’étranger. «La seule solution, c’est de faire pression sur les instances publiques et le faire en bloc». Même son de cloche chez Design Luxembourg, qui va même plus loin en proscrivant toute idée de concours. «Les concours sont des ‘beauty contests’ et constituent une perte de temps et d’énergie, affirme Tom Gloesener. Il n’y a jamais vraiment de gagnant. Les concours produisent rarement de bons résultats et les clients peuvent très bien choisir leur partenaire sur base de références ou après un entretien. Il convient vraiment de lancer le débat et d’expliquer pourquoi les concours ne sont pas la meilleure solution à chaque client qui souhaiterait en organiser un». || J.-M. G.

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Mais il y a aussi le fameux Vademecum, ce document de synthèse qui explique le fonctionnement de la profession et les règles de bonnes pratiques à suivre dans le cadre de l’organisation de concours. Mis en ligne depuis deux ans déjà, sur le site de la MarkCom, il n’a jamais vraiment été officiellement présenté, ce qui devrait être enfin fait à l’automne prochain. Ce ne sont pas les membres de Design Luxembourg qui s’en plaindront. Eux aussi plaident pour une meilleure reconnaissance de leur profession, notamment auprès des plus hautes instances. Il y a un an et demi, l’association avait rencontré le ministre de l’Économie, afin d’évoquer l’impact économique du design au Luxembourg. Depuis, les choses n’avancent que lentement. «Nous venons également de ren­ contrer Luxinnovation, explique Tom Gloesener, un des trois membres dirigeants de Design Luxembourg. Il est nécessaire que l’État fasse la promotion du design auprès des entreprises et qu’il respecte lui-même les droits du designer – à com­ mencer par les droits d’auteur et de diffusion -, ne serait-ce qu’en cessant l’organisation de concours (lire aussi l’encadré page ci-contre). Objectif? Créer, au sein de Luxinnovation, une fonction de design officer qui s’occuperait à temps plein de cette promotion du design à full time. «Ça existe dans la plupart des pays européens, rappelle Guido Wolff, autre tête pensante de Design Luxembourg. En GrandeBretagne, par exemple, ce service est assuré par le Design Council, qui est rattaché au ministère anglais de l’Économie». Les souhaits de Design ne sont pas exubérants, mais font appel à un minimum de responsabilités de la part du gouvernement. «Il n’est pas besoin de nous donner un million d’euros, mais c’est tout de même au gouvernement de garantir une certaine promotion du design et des

droits qui y sont liés. Pourquoi pas investir dans des activités de recherche en la matière?», s’interroge Claudia Eustergerling, troisième pilier à la tête de l’association.

Open source marketing En attendant, le marché fait avec ce qu’il a, mais aussi avec ce qu’il peut observer au-delà de ses frontières. C’est ainsi que ce qui se passe Outre-Atlantique semble intéresser Pol Goetzinger au plus près. «Nous suivons de près la tendance d’open source marketing qui com­ mence à se détacher, explique-t-il. La question qui se pose est de savoir si le créateur et/ou le pro­ priétaire d’une marque en est encore le véritable détenteur. N’est-ce pas le client qui, aujourd’hui, s’approprie une marque?». Ainsi, les grands rouleaux compresseurs de la communication que sont Adidas ou Sony ne demandent plus systématiquement aux agences de faire de la pub: ils intègrent le public cible dans la démarche, sur le thème «Ceci est votre marque. Faites-en ce que vous voulez, dans les limites des balises que je vous indique». «Une telle approche pourrait très bien fonctionner au Luxembourg pour des marques fortes comme Rosport, Foyer, ou certaines marques importées comme des constructeurs automobiles», estime Pol Goetzinger. À terme, il imagine d’ailleurs très bien que ce soit le client lui-même qui mène l’annonceur vers la façon dont il souhaite que la marque ou le produit évolue: «Aller vers davantage de proxi­ mité, dans laquelle ce n’est plus la marque qui dicte sa façon de voir au consommateur». Le défi pour les agences de communication sera alors de s’investir dans davantage de professionnalisation et de spécialisation, loin de la communication «généraliste» qui n’aura bientôt plus vraiment cours… || Jean-Michel Gaudron


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dossier

communication

Communication & Design Awards 2007

Vingt et une agences sur la ligne de départ La troisième édition des Communication & Design Awards connaît un engouement sans précédent dans l’histoire de cette manifestation récompensant les meilleures créations publicitaires. Feu d’artifice final le 2 mars à la Philharmonie.

Annoncé dès le mois de juillet dernier, présenté officiellement fin octobre 2006, l’événement est dans tous les esprits depuis un bon moment déjà. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles les professionnels de la communication se sont presque bousculés pour participer à cette édition 2007. «Le milieu de la communication au Luxembourg représente près de 400 sociétés, ce qui est énorme, explique Mike Koedinger, éditeur de paperJam. Nous avons fait un effort important dès l’été dernier pour communiquer vers l’ensemble de ces structures et leur faire comprendre que ces Awards sont un événement ouvert à tous. Bien évidemment, le jury récompensera les réalisations les plus créatives». En 2006, 24 agences avaient participé. Pour 2007, ce sont non moins de 44 agences et designers qui ont déposé quelque 244 projets, toutes catégories confondues. «C’est vraiment une bonne surprise, peut se réjouir Fatih Zabun, président de MarkCom, la fédération luxembourgeoise des agences conseils en communication. Cela montre que la crédibilité de cette manifestation est désormais plus grande. Le but n’est pas d’avoir plus de projets d’une année sur l’autre, mais bel et bien que le plus grand nombre possible d’agences participe». Objectif rempli, donc, les professionnels de la communication ayant pleinement joué le jeu en ciblant, par ailleurs, davantage la qualité de leurs projets présentés. «Cela signifie que les métiers de la communication et du design évoluent dans le bon sens et que la reconnaissance de ces deux professions grandit également», complète Tom Gloesener, président de Design Luxembourg, la fédération luxembourgeoise regroupant tous les indépendants travaillant dans différents domaines de la communication visuelle.

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Le jury n’a donc pas spécialement chômé, lors des deux journées complètes de délibération. Présidé par le Luxembourgeois Jean-Claude Hamilius (société Consumers, à Düsseldorf), il était composé de quatre autres Luxembourgeois (Lex Kaufhold, ministère de l’Économie et du Commerce extérieur; Jean-Louis Modert, LRI Landesbank Rheinland-Pfalz International; Stefano Moreno, architecte et Jacques Piroux, directeur adjoint de la Confédération luxembourgeoise du Commerce). Mais il était également très international, avec les présences des experts belges Michaël Bihain (Design Bihain Michaël/Furniture & Interior Design) et Danny Venlet (Venlet Interior Architecture/ Architecte d’intérieur), mais aussi le Brésilien Victor Zabrockis (Mercado/Creative HotHouse) et l’Allemand Michael Zimmer (Zimmer Design). Vous pourrez voir, dans les pages suivantes, l’ensemble des projets «finalistes» dans chacune des catégories. De 244 projets présentés par 44 agences, il en aura finalement été retenu 56, concernant 21 agences ou créateurs. Les agences les plus souvent nommées ont été Mikado Publicis (sept nominations) et Bizart, Binsfeld Communications et A Part (six chacune). Mais cela ne présage en rien leur taux de succès final. On se rappellera qu’il y a deux ans, Advantage, nommé à onze reprises, n’était reparti qu’avec un seul trophée… Verdict le vendredi 2 mars prochain, à partir de 19h, dans la grande salle de la Philharmonie, où plus d’un millier de participants – professionnels, annonceurs, mais aussi grand public – est attendu. || Jean-Michel Gaudron Prévente des billets pour la soirée: www.awards.lu


dossier · communication

Product Design

Tous les produits 3D (furniture, interior, consumer good) sous forme de produit fini, (prototype) ou d’étude avancée. Pour sa première apparition dans la compétition, cette catégorie a attiré dix projets. Sponsor: Luxinnovation

re -light Agence Novigo Clien t Pas applicable; développement “in-house”

Mudam pa pi llo n Agence Anne-Marie Herckes (Ed. par Mudam Luxembourg, 2006. Photo: Christian Aschman) Clien t Mudam

ON E4TWO Agence David Richiuso Clien t Designboom

Rolling ring s Agence Claude Schmitz Clien t Art Galleries PAPERJAM MARS 2007

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dossier · communication

Campagne de Communication Cross-Media Au moins trois différentes applications sur les supports suivants: audiovisuel, print/affiche/banner online, direct marketing, POS, sponsoring, event, merchandising, communication interne, RP… Quatorze projets ont été soumis au jury. Sponsor: MarkCom

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Youz Agence Advantage Clien t LUXGSM

We lco me to Paradi s e Agence Bizart Clien t Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie

Be soin d’un bon op tic ien? Agence Mikado Publicis Clien t Optique Moitzheim

Symbol es Agence Comed Clien t Ministère de l’égalité des Chances



dossier · communication

Corporate Design

Au moins trois différentes applications sur les supports suivants: audiovisuel (ex. vidéo, CD-ROM), logotype, packaging, papiers d’affaires, publications, publicité, signalétique, site Internet, stands d’exposition, véhicules… Vingt projets ont été présentés au jury. Sponsor: Chambre de Commerce

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Le s pt is am is de la va isse lle Agence Accentaigu Clien t Apé - Association de parents de l’école St.Bernard

Käl-Téi te ng Agence Vidale-Gloesener Clien t Commune de Kayl/Tétange

it.the ita lian sto re Agence Vidale-Gloesener Clien t A&D Solutions

TRAFF O Agence Rose de claire, design Clien t Luxembourg 2007


Dossier · CommuniCation

annonce Presse

Annonce publiée dans la presse quotidienne ou magazine. Le jury a eu à faire sa sélection finale parmi vingt projets. Sponsor: Mike Koedinger editions

HoMETiCKETing AGence Mikado publicis c LienT Chemins de Fer luxembourgeois (CFl)

CouVERTuRE F lo u E ( M Ag A z i n E R E V u E ) AGence Mikado publicis cLienT optique Moitzheim

sTRiVing FoR pERFECTion AGence Concept Factory c LienT Victor buck services paperJaM mars 2007

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dossier · communication

Campagne presse

Série d’annonces comprenant différents sujets ou teasing/solution... Vingt-deux projets ont été présentés au jury. Sponsor: Femmes Magazine

Luxa ir recr ute Ag ence Vidale-Gloesener Clien t Luxair Ressources humaines

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Vins du Mon de Agence Binsfeld Clien t Commission de Promotion des Vins et Crémants

Sandouz Agence Advantage Clien t Administration des services de secours

Goo d Wo rk Agence Binsfeld Clien t Imprimerie Victor Buck

Cam pagn e s u ccè s Agence Bizart Clien t PaperJam


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dossier · communication

Affiche

Affiches indoor et outdoor. Treize projets ont été soumis au jury. Sponsor: Publi-Lux

Garde z vos dista nce s! Agence Mikado Publicis Clien t La Sécurité routière

Ta Par o l e c o n tre l a d i s cr i m i n at i o n Agence a I part Clien t CGJL (Conférence générale de la Jeunesse lux.)

146 PAPERJAM MARS 2007

Soli dar it é Agence Cropmark Clien t ASTM



dossier · communication

Spot TV / Cinéma

Dix-sept projets ont été soumis au jury. Sponsor: Utopia

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Spot T V C hill de Luxe Agence Bizart Clien t Ville de Luxembourg

Sandouz T V Agence Advantage Clien t Administration des services de secours

T railer ciné ma flou (D ee p froz e n) Agence Mikado Publicis Clien t Optique Moitzheim

CF L Agence Advantage Clien t CFL



dossier · communication

Spot Radio

Une des catégories les plus discutées chaque année. Le jury a eu à se prononcer sur douze projets. Sponsor: All Access

Spot radio Sandouz (30 sec.) 1-1-2 En Accident! 1-1-2 oder et brennt! Da gëllt d’Hëllefs-abc, ruff un um 1-1-2. Eent, eent, zwee, a schon ass d’Hëllef ënnerwee. An eent, eent, zwee, an alles gëtt nees O.K. Den Honnertzwielef gëllt a ganz Europa a bei eis heiheem: wann eppes Schlëmmes geschitt ass, rufft un um eent, eent, zwee, an alles gëtt nees O.K.

Spot radio CFL e-ticketing vers la Belgique Musique flonflon. Dans une brasserie ostendaise, un belge s’adresse aux luxembourgeois: Le belge: Dis, la prochaine fois que tu viens dans notre belle Belgique, un bon conseil, évite l’autoroute hein. Tu vas direct sur Internet. Tu tapes www.cfl.lu. Tu achètes tes tickets de train, tu imprimes ça direct sur ton imprimante. Et comme ça, t’es même plus obligé de faire la file au guichet de la gare! V.O. lux. Fir eng Geschäftsrees oder eng Vakanz an d’Belsch, kaaft einfach äer Tickeen online op cfl.lu Le belge: Moi je dis que ça est le futur de l’avenir du monde moderne!

Sandouz Agence Advantage Clien t Administration des services de secours

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Ho met icket ing Agence Mikado Publicis Clien t CFL


STRATEGIES

& COMMUNICATION

Membre de TAAN – Transworld Advertising Agency Network

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dossier · communication

Mailing

Courrier adressé ou non adressé, lettre, invitation, carte de vœux... La catégorie qui a connu le plus grand engouement, avec vingt-six projets déposés. Sponsor: P&T

Sabot M ercedes Ag ence Concept Factory Clien t Mercedes-Benz Luxembourg

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Air Mart in Agence a I part Clien t Scaillet-Reckinger

Staarke n Tu bak Agence a I part Clien t CGJL (Conférence Générale de la Jeunesse Lux.)

T ennis Inv itat ion Agence Binsfeld Clien t CLE

Multipl ex Agence a I part Clien t Ville de Dudelange


dossier · communication

Editorial Design

Livre, journal, magazine… Le jury a eu à faire un choix parmi dix-sept projets. Sponsor: Victor Buck

R ipev us ch Ag ence a I part Clien t Commune d’Useldange

La préhistoire - voyage dans notre plus... Agence M&V Concept Clien t Corinne Kohl - Musée national d’Histoire et d’Art

B lo c notes Agence Arnaud Mouriamé graphicdesign Clien t MUDAM

Cré at ion d’e ntrep rise Agence a I part Clien t éducation Nationale

Kalbasslamettanationalpilger album Agence Bizart Clien t CNA PAPERJAM MARS 2007

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dossier · communication

Brochure Design

Brochure, dépliant… Le jury a eu à se prononcer parmi douze projets. Sponsor: Imprimerie Saint-Paul

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R oun dabou t Agence Cropmark Clien t Luxembourg 2007

Esch E xtra Fra is Agence Rose de claire, design Clien t Esch City Tourist Office

R o ckha l - b ro ch ure imag e Agence M&V Concept Clien t Rockhal

Rappo rt An nu el Agence Binsfeld Clien t Groupe Ciments luxembourgeois


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dossier · communication

Logo Design

Une des catégories ayant rencontré le plus grand engouement, avec un total de vingt-deux projets déposés. Sponsor: Igepa

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M ike Koedinger Agence Vidale-Gloesener Client Mike Koedinger Publications

Urba n Ch ic Agence Vidale-Gloesener Client Urban Chic

Agl io & Ol io Agence Mikado Publicis Client Aglio & Oglio

IMCA Awards Agence Bizart Client Bizart et Agenda


SOME REFERENCES: ACCOR IBIS • ACCOR SOFITEL • ADVANTAGE COMMUNICATION PARTNERS • ALCOGRO • ALTADIS • AMERICAN EXPRESS • ASSOCIATION DES COMPAGNIES D’ASSURANCE • ASSURANCE LE FOYER • AUCHAN • AUDITOIRE • B&S SHOW • BIGTIME • BNP PARIBAS • BRAIN & MORE • CANON • CASINO 2000 • CMD • COCA-COLA • COMPTOIR DES FERS ET MÉTAUX • CONCEPT FACTORY • CONCERT DE PATRICIA KAAS • CONCERT DE MICHEL SARDOU • DDMC COMMUNICATION DESIGN • DELOITTE • DÉTÉ PUBLICITÉ • DPS SUPERMARKET • ECONO S.A • EDITIONS REVUE • EDITUS • EURESA LIFE • EUROPEAN MICROFINANCE WEEK • FISCHER • FORTIS BANQUE LUXEMBOURG • GEOMAP BENELUX • FOURS HEIN • GALLAHER • GARAGE JAGUAR • GS SPORTS • HÔTEL BELAIR • HYUNDAI • INNOCLEAN • INTERMÉDIAIRE DES ARTISTES • ISOC ASBL (ICANN MEETING) • JOHN DEERE BANK • JTI (CAMEL) • LE TOUR DE LUXEMBOURG • LOLA COMMUNICATION • LUXEXPO • MERRILL LYNCH • NESPRESSO • NOMURA BANK • OBERWEIS • OPTEC • PANELUX • PEPSICO INTERNATIONAL • PETERCAM • PHILIP MORRIS • PLANET MEDIA • PRICEWATERHOUSECOOPERS • PROCTER & GAMBLE • RÉGIE SAINT-PAUL • RENAULT LUXEMBOURG • SALES LENTZ • SAP BELGIQUE • SES ASTRA • SHELL LUXEMBOURGEOISE • SIEMENS • SKODA • SOTEG • SOVEM BAINS • TANGO • TEXTILES MEYER • TTV • VILLE D’ESCH-SUR-ALZETTE • VINSMOSELLE • VOYAGES EMILE WEBER • X GRAPHICS • FOR FURTHER INFORMATION GO TO WWW.EMOTION.LU


dossier · communication

Packaging Design

Produit de consommation à grande diffusion. La moins fournie des catégories, avec seulement huit projets soumis au jury.

Cult Packaging C ré mant P oll-Faba ire Agence Concept Factory Clien t Les Domaines de Vinsmoselle

Art et Vin X X Agence Binsfeld Clien t Les Domaines de Vinsmoselle

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Bamkuch Agence Binsfeld Clien t Oberweis


dossier · communicatio

Site Internet

Institutionnel, sans but lucratif, commercial. Un total de vingt projets a été présenté. Sponsor: Fortuna

3 fine s lame s Agence Vansken Clien t Bic World

www.ro dolp hemerten s.co m Agence Bizart Clien t Rodolphe Mertens

love .lu Agence Digital Studio Clien t love.lu PAPERJAM MARS 2007

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dossier · communication

Exhibition Design

Stand d’exposition, point de vente, exposition… Elle fait partie des deux nouvelles catégories introduites dans la compétition, cette année, et a réuni onze projets. Sponsor: Luxexpo

Sta nd OA I 2006 Agence Rose de claire, design Client Ordre des architectes et des ingénieurs-conseils

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dossier · communication

Communication and Design Awards 2007 Ve ndredi 2 mars 2007, à parti r de 19h à la Phi lharmo n ie Lu xem bou rg

Organisé par MarkCom et Design Luxembourg, en collaboration avec paperJam et avec le parrainage de la ville de Luxembourg. Retrouvez, dès le samedi 3 mars le palmarès complet de ces Awards sur www.paperjam.lu.

Pr o gramme 19h00 Welcome Drink 20h00 Allocutions de bienvenue 20h10 Cérémonie et remise des prix 21h45 Cocktail - Walking Dinner - Party Participation: 65 e (Prévente sur www.awards.lu, ou par virement bancaire sur le compte IBAN LU85 0100 7201 4491 0601 de la société All Access s.àr.l., en mentionnant votre adresse pour l’envoi des billets).

Le J u ry Président: Jean-Claude Hamilius Con sumers (A ll .) Michaël Bihain D e sig n Mic ha ël Biha in (Be l .) Lex Kaufhold M i n istè re de l’Écon omie e t du Comm erce ex térie ur (Lux .) Jean-Louis Modert L R I L an de sban k Rhein lan d-Pfal z In ternat ional (Lux .) Stefano Moreno M ore n o A rchitecture (Lux .) Jacques Piroux Co n fédération lu xe mbourgeoise du Commer ce (Lux .) Danny Venlet V e nl et Inte rior A rchitecture (Be l .) Victor Zabrockis M er cado Cre ative H othouse ( Esp.) Michael Zimmer Z immer De sign (A ll .)

Pr odu cteu r exéc u ti f All Access Partena ire s p ress e Eldoradio, paperJam, Rendez-Vous, RTL Partena ire s techniqu es CSL, Remedia, Freelens TV, xGraphix Partena ire s catering Bofferding, Caves Krier Frères, Papila Partena ire s a n imat ions Blitz, Editus, Jet Import

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d o ss i e r · C o mm u n i C a t i o n

Raoul Thill (Bizart) Jean-Luc Mines (Mikado Publicis)

Marc Binsfeld (Binsfeld Communication) Frank Schmit (Tango/Tele2)

V a l e u rs

Le péril du vide Communiquer sur ses valeurs, c’est utile. Souvent rentable. À condition de ne jamais perdre de vue une règle fondamentale: rester crédible.

«Certaines entreprises plus anciennes ont des valeurs en interne – une tradition sociale, un ancrage écologique, etc. – qu’elles n’ont pas tou­ jours réussi à mettre en avant. Il est clair que les réflexions environnementales ne datent pas d’il y a cinq ans! Avec notre client Rosport, par exemple, des actions en ce sens ont été menées depuis le début des années 90. On ne peut donc pas dire que jusqu’à maintenant, c’était le désert, mais il est un fait que les choses bougent», relève le directeur de Binsfeld Communication.

Contre-productif Acteurs socio-économiques, les annonceurs s’appuient donc sur l’expertise des agences pour s’inscrire dans une dimension de plus en plus large, jusqu’à endosser une véritable citoyenneté. Mais quelles sont, justement, ces fameuses «valeurs» qu’elles cherchent à communiquer? «J’ai du mal à donner une forte tendance. Certes, le développement durable est LE thème à l’ordre du jour. Mais dans le détail, dans les déclinaisons, cela est propre à chaque client, à son histoire, à ses acti­ vités», indique Marc Binsfeld. «Il est clair que cela dépend des produits. Une tendance de fond concerne bien évidemment toutes les valeurs inscrites dans le développement durable, dans le respect de l’environ­ nement, renchérit Jean-Luc Mines. Les valeurs sociales, également, sont dans le trend. Tout le monde a intérêt à prendre cette dimension en compte, et si une marque touche de près un aspect du développement durable, il ne faut surtout pas le négliger. Mais on va davantage le sentir pour une automobile que pour un biscuit!», note-t-il. Face à un consommateur de plus en plus friand d’attitudes et d’engagements sociale-

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L’évolution se fait en douceur, sans à-coup, portée par l’onde du choc ressenti au début du siècle, lors d’événements qui ont marqué et marquent encore le paysage économique: le 11 septembre 2001, l’effondrement des marchés, la bulle Internet, les grands scandales financiers… «Après la phase de forte croissance, le ralentissement de l’économie a provoqué une prise de conscience dans les entreprises, qui ont com­ mencé à se poser des questions basiques mais fon­ damentales: Qui sommes-nous? Qu’est-ce qu’on fait là? Pourquoi quelqu’un achèterait-il notre produit?», constate Marc Binsfeld, directeur de Binsfeld Communication. «Dans les années 90, la publicité devait avant tout permettre d’être vus. Depuis, une réflexion commence à se faire sur les valeurs propres. De plus en plus de clients se rendent compte qu’en tant que marques, ils ont aussi des idées, des messages à faire passer. Mais le phénomène assez est récent au Luxembourg», note-t-il. Pour Jean-Luc Mines, président de Mikado Publicis, «la prise de conscience directe de l’importance de communiquer sur ses valeurs n’est pas encore évidente chez les annonceurs. Mais les agences les conseillent en ce sens». Peu à peu, les agences endossent ainsi un nouveau rôle: celui de partenaire stratégique de l’entreprise ou de l’organisation avec laquelle elles travaillent. «Avant de définir le message publicitaire, nous prenons des éléments dans les briefings avec les clients, pour définir leurs valeurs en tant que firme. Elles se retrou­ vent, ensuite, traduites dans les messages», indique Marc Binsfeld. Un processus qui tend à resserrer les liens entre l’agence et son client et peut induire, avec certains d’entre eux, des relations plus pérennes.

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ment responsables, la tentation est grande pour les entreprises de foncer à brides abattues sur ce nouveau créneau et de se bâtir une image 100% «durable». «Mais il faut rester prudent: si l’adhésion de l’entreprise à ces valeurs est fausse, ce n’est pas… durable!, avertit Marc Binsfeld. Le consommateur n’est pas dupe. Il faut que de vraies actions suivent sur le terrain, sinon, ce type de communication sera contre-productif». Un avertissement relayé tant par Jean-Luc Mines que Raoul Thill, le directeur de l’agence Bizart, Visual Communication. «On ne peut se doter d’une étiquette complètement vide, souligne ce dernier. Le plus grand pollueur du monde qui crée une fondation pour l’environnement, ce n’est pas crédible. Mais une entreprise industrielle qui communique sur sa politique de santé au travail, dans le volet corporate du groupe, cela peut être très positif. Au Luxembourg, la pénurie de main-d’œu­ vre qualifiée conduit à aller chercher ses employés de plus en plus loin. Pour que les gens viennent et surtout, qu’ils restent, il faut qu’ils s’identifient de manière intégrale à leur société, et cela passe par une adhésion à ses valeurs», explique-t-il. Pour Jean-Luc Mines, l’erreur à ne pas commettre est d’abonder dans le discours, de vouloir trop en dire, en faire. «Rester crédible, c’est aussi veiller à ne pas exagérer, à rester naturel et simple. En somme, il faut informer sans lasser et éclairer sans tromper». Et le président de Mikado Publicis de souligner que l’environnement technologique et la profusion d’offres auxquelles sont soumis les consommateurs – ceux de la «Web génération» – imposent de respecter les fondamentaux: créer des publicités faciles à comprendre, même si, souvent, «c’est ce qu’il y a de plus difficile à faire». «Nous vivons de plus en plus dans ‘un monde de brutes’. Donc, cela fait du bien, de temps en temps, de retourner aux sour­ ces et de donner envie. Je pense que les consomma­ teurs aujourd’hui ont envie d’avoir envie, de se faire plaisir. Ce sont les valeurs qui reviennent le plus souvent. Il faut leur donner ce goût, cette saveur». Séduit, le consommateur pourra alors s’intéresser au produit, adhérer à ses valeurs, et dans le meilleur des cas, devenir client. Bingo! «Les études sur le comportement des consommateurs l’attestent: bombardés d’informations de toutes sortes, ils se créent une protection, telle une barrière

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d’anticorps, pour résister à cet afflux de messages, explique Marc Binsfeld. En revanche, si cette bar­ rière est franchie, si les messages transmis interpel­ lent et séduisent le consommateur, alors il se crée une relation très forte entre l’annonceur et ses clients. Un consommateur séduit par ces messages va devenir actif; il sera l’ambassadeur de la mar­ que. Et tout cela passe surtout par la transmission des valeurs fondamentales… à côté du goût, du design». Pour Raoul Thill, dont l’agence Bizart orchestre les campagnes de sensibilisation de l’O.N.G. Greenpeace, le rôle des agences est aussi de responsabiliser l’individu, le citoyen, et de lui redonner les moyens. «Face aux grands thèmes environnementaux, le problème est souvent d’ordre psychologique: écrasés par les grands événements, les consommateurs se demandent:‘Qu’est-ce que moi, seul, je peux faire?’ Il faut les sortir du fata­ lisme, dire aux gens que les actes peuvent être forts et leur donner envie de participer, pour inscrire l’ac­ tion dans une nouvelle démocratie».

Le frein à main reste tiré Faut-il pour cela choquer, déstabiliser les consommateurs pour attirer leur attention? «Le but d’une agence de communication n’est pas de tes­ ter les limites, pour voir jusqu’où on peut aller… Si le contexte le justifie, on peut aller assez loin, mais il est mauvais de surpasser les codes moraux ou éthiques juste pour heurter», avertit-il. D’autant qu’au Luxembourg, la communication-choc passe encore très mal, même si la cause reste noble. Raoul Thill se souvient d’une campagne de la Sécurité routière, il y a quelques années, montrant un enfant blessé au visage dans un accident de voiture.«Cette campagne de sensibili­ sation venue de Suède a suscité ici des réactions très fortes. Dans les pays anglo-saxons, les gens sont habitués aux images fortes. Au Luxembourg, les mentalités sont encore provinciales. Même si l’on vit dans un pays où se côtoient 160 nationalités, où les cultures sont brassées, il faut garder à l’esprit que l’on ne vit pas dans une grande métropole. Ici, les gens sont plus facilement choqués parce qu’ils vivent dans un contexte assez protégé. Les campagneschocs font vite des vagues». Un état d’esprit que Marc Binsfeld relève lui aussi: «Globalement, j’ai l’impression qu’au



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Déontologie: la lanterne rouge «Nous sommes les mauvais élèves de la classe européenne. On le sait… Mais, hélas, la motivation manque pour redémarrer», déplore Marc Binsfeld. Son souci ? L’absence totale – et unique en Europe – d’une instance d’auto-régulation de la publicité dans le pays. La Commission Luxembourgeoise pour l’Ethique en Publicité (CLEP, dont les membres étaient nommés au sein du Conseil de la publicité, une asbl désormais en veilleuse) a pourtant fonctionné quelques années et prouvé son utilité et son efficacité pour gérer les plaintes des consommateurs. Une publicité sur l’alcool trop ciblée sur les jeunes? Un visuel jugé sexiste? La CLEP, composée de représentants des médias, des agences de communication et des annonceurs (via les chambres professionnelles) instruisait la plainte et faisait des recommandations, qui pouvaient être, par exemple, de demander aux médias de ne plus diffuser la publicité jugée «fautive». Elle fut également à l’origine d’un code de déontologie, bien charpenté, mais aujourd’hui dépassé par les nouvelles lois et règlements, notamment concernant le tabac. Alors, que s’est-il passé? «On dirait que la prise de conscience de l’intérêt d’agir ensemble – agences, médias et annonceurs – s’est diluée au fil du temps», constate avec fatalité Marc Binsfeld, membre fondateur de la CLEP. Les médias et les annonceurs, en l’absence d’une fédération pour les regrouper, se sont peu à peu retirés du mouvement. Aujourd’hui, l’initiative peine à redémarrer – même si certains éditeurs, notamment au sein du groupe Editpress, tentent sporadiquement de motiver leurs confrères – et Marc Binsfeld enrage de devoir répondre «Non, toujours rien» à l’Alliance européenne pour l’éthique en publicité, qui réclame régulièrement le ralliement de l’instance d’auto-régulation du Luxembourg. || F.M.

Luxembourg on fait beaucoup de choses avec le frein à main tiré. Vu la taille du pays, l’annonceur freine déjà à la base pour éviter les publicités au message trop choquant. La profession connaît le phénomène et pratique une certaine auto-discipline – pour ne pas dire auto-censure – qui se fait auto­ matiquement. Mais nous sommes de plus en plus tournés vers l’avenir, le pays est de plus en plus international, donc cela est de moins en moins le cas…», tempère-t-il. Raoul Thill va jusqu’à trouver certains points positifs à cette situation: «L’affaire Lady Rosa of Luxembourg nous a bien montré que les gens peuvent être choqués par une certaine iconographie. Mais il n’y a pas que du mauvais là-dedans. Cela signifie aussi que l’accès n’est pas totalement bloqué, que les gens ne sont pas blasés et que l’on peut encore créer des choses, lancer des débats… même s’ils ne sont pas encore très mûrs. Tout l’enjeu, c’est de parvenir à aller dans le bon sens. Et le rôle des agences peut consister justement à tirer les clients et les consom­ mateurs dans la bonne direction… à condition, bien sûr, que ce que l’on veut dire ait du sens». «En communication, il faut être persuasif, poursuit Raoul Thill. Parfois, le client pense la même chose que nous, mais n’ose pas forcément le dire… Bien sûr, il ne s’agit pas de l’entraîner dans quel­ que chose de débile… Notre travail consiste donc à booster, si l’on est convaincus de ce que l’on fait. Avec nos clients fidèles, c’est en partenariat que l’on avance sur les choses».

Refléter la réalité sociale Un partenariat que Tango.Tele2, opérateur de téléphonie, poursuit également, en tant qu’annonceur. «Nous travaillons avec deux agen­ ces qui savent que nos limites vont plus loin que celles des clients traditionnels. Elles ont donc moins de frustration dans leur travail créatif», explique Frank Schmit, sales and marketing manager. Depuis son arrivée sur le marché, l’opérateur se distingue par une communication en décalage avec celle de ses concurrents. «Nous n’avons pas seulement osé faire une com­ munication ‘différente’, mais nous continuons à aller dans cette voie», indique Frank Schmit, qui définit le positionnement en quelques mots: «Nous nous adressons à toute la population vivant

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au Luxembourg, quels que soient sa nationalité, son mode de vie, son appartenance religieuse… Nous voulons donner une image réelle du pays – qui n’est pas représentée dans la communication actuellement opérée – sans être centristes (sur un modèle unique de famille), ni discriminatoires». Une discrimination qui s’opérerait, selon Frank Schmit, dès lors que les images véhiculées par la publicité ne correspondent pas à la réalité sociale. «Un visuel qui montre un homme, une femme, trois enfants, un labrador… est-il le reflet de la vie des habitants du pays? Je ne le crois pas. Cela nous paraît offensant pour tous ceux qui ne se retrouvent pas dans ce modèle. Et cela ne cor­ respond nullement aux valeurs de Tango qui sont de dire ‘Tout le monde est le bienvenu chez nous!’», souligne-t-il. Le thème religieux revient souvent dans les visuels du groupe de communication. Des religieuses, un vrai-faux sosie de Jésus…«On ne s’en prend pas aux valeurs religieuses. L’an dernier, lors de notre action publicitaire durant l’Octave – un moment très fort de la vie culturelle du Luxem­ bourg – une seule personne s’est plainte du visuel qui mettait en scène deux religieuses. Nous avons discuté avec ce monsieur, et l’affaire n’est pas allée plus loin», assure-t-il. Pour Frank Schmit, la communication de Tango.Tele2 ne vise nullement à choquer pour se démarquer et évite soigneusement de franchir la limite fixée: l’offense personnelle. «Nous ne cherchons d’ailleurs pas à communiquer directe­ ment sur nos valeurs, mais nous communiquons en ligne avec elles. Elles reposent sur deux motsclés: la non-discrimination et la transparence, qui sont les plus importantes dans la relation clientèle. Les gens ne font pas forcément confiance à une famille-type avec labrador qui ne correspond pas à leur réalité. La transparence, c’est aussi être clair sur les prix, les visuels. Ne pas en mettre trop, pour que les gens captent tout de suite le message-clé», explique-t-il. Les valeurs transmises aujourd’hui par la publicité au Luxembourg? Trois mots-clés semblent les résumer: simplicité, naturel, confiance. Si les supports, les formes de messages et les cadences vont croissant, les fondamentaux, eux, semblent avoir plus que jamais le vent en poupe. || Frédérique Moser


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Cédric de Diesbach (Auchan) Bob Hochmuth (Advantage Communication)

Claude Muller (Comed) Susanne Brettner (Ka Communications)

Promotion

Trop de pub tue la pub L’art de faire vendre n’est pas une tâche aisée. Les agences sont confrontées à l’infidélité de leurs clients et doivent jongler avec l’offre grandissante de supports.

suffit plus. Pour certains produits, l’interactivité peut jouer. Il faut que le support soit en phase avec le produit».

Multiplier les portes d’entrée Quoiqu’il en soit, il ne faut pas, en règle générale, se limiter à un seul support pour que la campagne soit efficace mais en combiner plusieurs, en fonction de la cible, afin de faire pénétrer largement le message. «Il faut que la corporate identity soit respectée dans toutes les campagnes de la même société», insiste Susanne Brettner, directrice de Ka Communications, créée en 2001. «Si le client n’est pas chez lui pour lire le journal, il faut aussi le toucher autrement. Je crois qu’il n’y a personne qui refuse à un moment ou à un autre la publicité, sauf celle non sollicitée. 22% des boîtes à lettres ont un macaron ‘pas de pub’, mais ce n’est pas encore énorme. Toutefois, trop de pub tue la pub et surtout la publicité non sollicitée», estime, pour sa part, M. Hochmuth. Il n’y a pas une technique de communication qui sorte du lot et il est difficile d’en mesurer le succès. Un ensemble de mesures a toujours plus de succès qu’une campagne qui n’emprunte qu’une seule voie. «Il faut toujours un mix intelligent avec un minimum de mass media, combiné à une campagne plus ciblée, marketing direct ou Internet, mais chaque produit est différent. La marque doit être au diapason avec le consommateur», ajoute-t-il. «En matière de techniques de marketing, nous sommes assez traditionalistes mais cela dépend des cibles. Si je veux toucher un jeune public, j’utiliserai le GSM et Internet, explique Susanne Brettner.

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«La meilleure des publicités est un bon produit» (Alan Meyer). Ceci étant dit la publicité relève tout de même de la communication. Promouvoir une marque, un produit, une entreprise constitue une activité aussi vieille que le commerce, dont le développement a réellement démarré à l’époque de la révolution industrielle (XIXe siècle) et de la multiplication de l’offre de produits engendrée par la production mécanisée. C’est alors que naît la nécessité de faire connaître le produit et d’inciter à la consommation. Attirer l’attention du client, le familiariser avec la marque ou le produit pour, enfin, le pousser à la consommation, sont autant de défis à relever pour une entreprise et son agence de communication. «Il existe deux types de clientèle: celle qui a besoin d’image et celle qui doit vendre des produits. Si la vente des produits marche, ça va, sinon, il faut tout revoir, pas seulement l’agence avec laquelle on travaille mais toute la chaîne du marketing. Très peu de marques se remettent en cause; elles préfèrent changer d’agence. En principe, si l’annonceur et l’agence voient leur relation comme un partenariat, on le fait ensemble», explique Bob Hochmuth, administrateur directeur d’Advantage. «La publicité, c’est la plus grande forme d’art du XXe siècle», disait le théoricien de la communication canadien, Herbert Marshall Mc Luhan. «L’art de faire vendre constitue la mission d’une agence», lui répond M. Hochmuth. Ce dernier prône, pour ce faire, la notion du 360 qui met le consommateur au centre des préoccupations et analyse comment il est possible d’entrer en contact avec le client. «La publicité classique ne

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Exclusivité En règle générale, l’exclusivité entre une agence de communication et son client n’est pas stipulée telle quelle, mais s’opère naturellement en fonction des secteurs d’activité et de la concurrence au sein de chacun d’entre eux. Pour que l’on puisse parler effectivement d’exclusivité, il faudrait, à la fois que l’agence s’engage à ne pas travailler pour une entreprise concurrente à son client et que ce dernier renonce à faire appel à une autre agence de communication. Dans le secteur bancaire, il est hors de question d’imaginer une quelconque exclusivité, le nombre de banques, même s’il est en baisse, étant de loin supérieur à celui d’agence de publicité. Ce que confirme Claude Muller (Comed): «Nous ne travaillons pas pour deux concurrents sauf pour les banques, ce qui est spécifique. Nous sommes chargés, par exemple, des campagnes de Bofferding et, même si ce n’est pas dit, nous n’allons pas accepter de faire la promotion de la marque Diekirch, c’est logique». Dans le secteur automobile, cela ne posera aucun problème si la même agence travaille à la fois pour une petite marque et pour une marque de luxe. «C’est ce qui se pratique généralement. Dans notre philosophie, on est un pur exécutant, mais il y a quand même une stratégie derrière. Cette pratique n’est pas écrite dans un code, c’est autorégulé», ajoute M. Muller. || F. R.

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Chaque société qui veut être sérieuse doit avoir un site Web. Internet est actuellement le moyen de promotion le moins cher. Le marketing interactif fonctionne car personne ne prend le temps de lire une annonce en détail. L’adresse d’un site Web est plus facile à retenir qu’un numéro de téléphone». Internet représente un média avec lequel il faut compter et qui a augmenté plus vite que prévu ces dernières années. «Tout ce qui peut être fédéré va l’être. Internet fait partie d’un ensemble. Tout le monde s’adapte aux nouvelles attentes du marché», lance l’administrateur directeur d’Advantage. «Le site Web joue un rôle, il est un complément à n’importe quel autre média. Il est le relais de tout ce que l’on peut dire dans une publicité. C’est la vitrine de l’entreprise et, pour beaucoup de consommateurs, le premier contact qu’il aura avec l’entreprise», souligne Claude Muller, directeur adjoint de Comed. L’e-marketing se pratique à l’aveuglette, mais ne coûte pas encore beaucoup. Cela dit, l’emailing n’a pas fait disparaître le mailing, qui continue à avoir son poids dans la balance, s’il est bien ciblé. «En matière de marketing interactif, pour l’instant, cela coûte très cher car il s’agit de sur-mesure», selon M. Hochmuth. Advantage a réalisé pour le compte de LuxGSM une publicité interactive qui invitait les détenteurs de GSM Bluetooth à télécharger une publicité. Les deux seules affiches publiées en ville ont généré entre 8.000 et 10.000 contacts, ce qui laisse dire à Bob Hochmuth que le ROI (Return On Investment) était bon. Du côté de chez Comed, quelques rares actions par SMS ont été menées mais avec un ROI insatis­faisant. «La presse, tout comme la radio et la télé, si elle est bien utilisée, délivre de bons messages au bon moment et est efficace car on est sûr d’avoir une taille critique», touchant du monde, indique M. Muller. «Il y a dix ans, il n’y avait pas beaucoup de médias. Ensuite, il y a eu une fragmentation de ceux-ci, ce qui fait que la publicité perd en efficacité. Les modes de fonctionnement ont changé. À terme, je pense que la presse généraliste va connaître de plus en plus de difficultés. Le consommateur change», constate M. Hochmuth. Ces trois dernières années, 70% du chiffre d’affaires d’Avantage étaient liés aux médias et 30%, hors médias. «Internet, en fixe et mobile, va gagner du terrain, même si le mobile est encore très ciblé pour un produit ou un public spécifiques. Cela va changer. Pour l’instant, les techniques comme le mobile ne sont pas une valeur sûre», ajoute M. Muller.

Au rang des techniques pas tout à fait nouvelles mais évolutives, on trouve le programme de fidélisation avec carte électronique. Celle-ci permet de connaître les achats du client et de lui envoyer des offres promotionnelles surmesure. «Le marketing relationnel va s’accentuer», prédit M. Muller. «Le marketing direct est efficace car il est ciblé mais doit toujours être accompagné d’une publicité classique. Une difficulté du marketing direct au Luxembourg réside dans la constitution d’une base de données, qui est extrêmement chère pour un petit marché. Ensuite, la loi est très rigide sur la protection des données. On peut créer cette interactivité du moment que l’on a la base de données. En l’absence de cela, on arrose large et cela coûte plus cher. Ce sont ceux qui possèdent des cartes de fidélité qui sont le plus avancés. Quand on connaît les habitudes, on peut faire du marketing direct», insiste Bob Hochmuth.

Marketing direct «Aujourd’hui, le client veut avant tout être considéré comme un individu à part entière. Il veut des publicités et des remises qui le touchent, sur des produits qu’il aime. La carte de fidélité est un élément important et porteur d’avenir, mais elle n’est que la partie matérialisée, ensuite, il faut développer le contenu, précise Cédric de Diesbach, directeur marketing de Auchan, qui compte 60.000 cartes de fidélité. Il s’agit d’un premier outil de fidélisation qui a pour objectif d’augmenter la fréquentation des clients et leur redonner du pouvoir d’achat, en leur rétrocédant de l’argent. À l’avenir, on connaîtra mieux nos clients et on pourra leur proposer, par courrier, e-mail et SMS, des offres spécifiques, pour un coût bien moins élevé que les folders», ajoute-t-il. Une autre pratique qui devient monnaie courante, c’est l’investissement sur le point de vente, que ce soit dans des écrans télé, des présentoirs ou des affiches. «L’emplacement et la mise en avant sur le point de vente sont indispensables, si le consommateur ne voit pas le produit, il ne se vendra pas. Si l’article est bien placé, il se vendra encore plus s’il y a une publicité combinée», assure M. Muller. Du côté d’Auchan, la stratégie de communication consiste à faire gagner du temps au client, en développant un chemin simple sur lequel les produits en promotion sont mis en évidence. «Dès la fin février, le client retrouvera, à chaque rayon, un panneau annonçant le produit de la publicité. Il faut que le client trouve le produit en


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promotion. Les clients veulent prendre le moins de temps possible à ces achats non impliquants», constate M. de Diesbach. Auchan Luxembourg fait paraître 59 folders par an, distribués à 150.000 exemplaires, qui représentent environ 80% de son budget publicité-communication. L’entreprise travaille avec une agence de production luxembourgeoise, A3Com et tous les catalogues sont réalisés et imprimés au Luxembourg. Tout ce qui est gestion de média se fait, pour des raisons de coûts, en interne. «Le folder doit refléter ma politique commerciale. Les folders sont très chers, il y a beaucoup de déperditions, mais c’est le moyen que l’on connaît le mieux et qui fonctionne très bien au Luxembourg. La radio est un excellent média. La presse de fin de semaine aussi. La télé pourrait être un bon support pour véhiculer l’image de marque de l’enseigne. Je pense vraiment que les outils de marketing direct seront des outils gagnants; aujourd’hui, ils sont complémentaires», prédit M. de Diesbach. Côté Web, Auchan offre depuis peu à ses clients la possibilité de recevoir les promotions. «Internet est un bon média complémentaire mais rien ne remplacera le folder». La relation avec le client a changé, aussi bien la relation entre l’annonceur et l’agence de communication que celle entre le premier et sa clientèle. «Il est devenu plus exigeant. Le prix joue un rôle plus important que jamais, c’est un élément essentiel. S’il y a une fidélité, ce n’est pas une fidélité aveugle, la fidélité est toujours liée à la qualité et au prix», note M. Muller.

La guerre des prix n’aura pas lieu Si le client ne voit pas la valeur ajoutée que lui apporte une agence, il se tourne vers la concurrence. Le client, de manière générale, s’avère de moins en moins fidèle. Certains budgets publicitaires sont même partagés entre plusieurs agences, en fonction de leur spécialité. Un changement d’agence, c’est aussi une rupture au niveau de la communication. «On ne peut pas se permettre de ne pas rentrer dans le jeu de la guerre des prix mais je suis pour une transparence avec des honoraires. Pour fidéliser ses clients, il faut courber l’échine et attendre que l’orage passe, tout en continuant à fournir des bons et loyaux services et à avoir des techniques de vente qui marchent», résume Bob Hochmuth.

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«On trouve la source de la non-fidélité dans l’offre grandissante. Les marques sont aussi à l’origine de cette infidélité car le consommateur trouve le même produit dans des non-marques. C’est aux marques à communiquer leurs valeurs ajoutées pour fidéliser leurs clients. Il y a une vraie tendance depuis cinq-six ans à ce que tout le monde rêve aux bonnes affaires. Ce qui vaut pour le consommateur vaut pour les annonceurs», constate-t-il encore. «Je mets beaucoup de cœur, d’énergie et d’investissement dans le travail que je fais mais je ne peux pas fournir cela pour un prix à ras du plancher. Le client comprend que la qualité se paye. Ce qui m’inquiète, c’est que tout le monde veut le plus pour le moins cher mais n’investit pas le temps de comparer, de se renseigner. C’est un problème qui n’existait pas à un tel niveau avant», se rend compte Susanne Brettner (Ka Communications). «Il y a une certainement une pression sur les prix, venant moins de la concurrence que du client. La rentabilité des agences est un gros problème. Il y a des fourchettes de prix convenus auprès de la MarkCom, mais à chacun d’expliquer cela aux autres. Le marché est devenu plus transparent, on ne peut plus pratiquer les prix que l’on veut. On ne brade pas nos prix mais on sait qu’il y a des limites au niveau des clients. On doit adapter nos prix aux besoins des clients. Cette pression est due à la taille du marché», indique M. Muller. «Un bon conseil et un bon suivi, c’est ce qui se paye bien. On essaye d’élaborer des outils pour que nos clients gardent les leurs, tels que des questionnaires, des entretiens téléphoniques, des fiches à remplir dans les magasins. Le client doit se sentir chouchouté», estime Mme Brettner. Auchan fidélise ses clients, de 125 nationalités différentes, en lui offrant de nombreux produits de chez eux. «Notre objectif est d’offrir le plus grand choix au meilleur prix, à tous les niveaux et d’être le plus up to date possible dans les produits hi-tech», indique M. de Diesbach. Au printemps, les gros produits hi-tech pourront être réservés et livrés à domicile. En résumé, «une bonne campagne doit attirer l’attention par sa créativité, elle doit faire réfléchir le consommateur. C’est également très important d’avoir une continuité dans la communication, d’être constant avec soi-même, de se construire une image dans la tête des gens. Si l’on ne communique que sur le prix, l’image de marque devient le prix. Idéalement, il faut dominer à un certain moment un média, même si ce n’est que pendant une semaine. Il ne faut pas que le prix», conclut Claude Muller (Comed). || Florence Reinson



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Basic Consulting

23A rue de Luxembourg L-5752 Frisange T: 26 67 13 46 1 F: 26 67 13 46 46 www.agacom.lu eric.triol@agacom.lu Fondé en 2001. Effectif: 4 Administrateur délégué: Eric Triol

268 Rte de Thionville L-5884 Howald T: 27 62 01 01 F: 27 62 01 02 www.basic-consulting.com info@basic-consulting.com Fondé en 2000. Effectif: 4 Directeur: Tom Meyer Le conseil en communication, marketing et publicité. Spécialisé dans le lobbying national et international.

ahaa! communication

Benoy Publicité

Agacom

20 Am Bounert L-6975� Rameldange ���������� T: 34 66 51 F: 34 66 52 www.ahaa.lu annette@ahaa.lu Fondé en 2003. Effectif: 1 Associée gérante: Annette Arens Agence-conseil en communication et publicité.

74 Bd de la Pétrusse L-2320����������� Luxembourg T: 22 81 50 F: 48 14 04 www.benoy.info benoypub@pt.lu Fondé en 1949. Effectif: 7 Propriétaire: Robert Benoy Agence de publicité et entreprise d’affichage.

Alibi Communication

Binsfeld Communication

4 rue Jean Engling L-1466����������� Luxembourg T: 26 31 09 06 F: 26 31 09 08 www.alibi.lu info@alibi.lu Fondé en 1999. Effectif: 10 Directeur général: Gilles Caviglia Alibi est une agence de communication possédant un département web (applications DB, e-business, webdesign, animations, hosting, housing...), un département communication & publicité (identité visuelle, logo, charte graphique, pub) et un département photo (photos d’entreprises, reportages photo, trombinoscopes...).

14 place du Parc, B.P. 2773 L-1027����������� Luxembourg T: 49 68 68 1 F: 48 87 70 www.binsfeld.lu binsfeld@binsfeld.lu Fondé en 1979. Effectif: 27 Directeur: Marc Binsfeld Directeur: Claude Nesser Membre MarkCom. Agence-conseil en communication marketing full service. Stratégies et concepts, campagne de publicité médias, corporate design, packaging, films d’entreprises, foires et expositions, nouveaux médias, business-tobusiness.

1 Bd Joseph II L-1840 Luxembourg T: 46 22 55 1 F: 46 22 55 55 www.bizart.lu contact@bizart.lu Fondé en 1993. Effectif: 12 Directeur: Raoul Thill Membre MarkCom. Conseil et stratégie de communication, campagne publicitaire et identité visuelle. Stratégie web, conception et développement.

Brain&More

100 Rte d’Arlon L-1150����������� Luxembourg T: 26 84 71 1 F: 26 48 35 10 www.brain.lu brain@brain.lu Fondé en 2002. Effectif: 10 Directeur général: Frank Zeimet

CMi creative communication

54 rue de Cessange L-1320����������� Luxembourg T: 46 27 23 F: 46 27 63 www.cmi.lu cmi@cmi.lu Fondé en 1997 General Manager: Céline Velluet Agence de création multimédia, marketing et print.

Comed

13 Rte d’Esch, B.P. 676 L-2016����������� Luxembourg T: 44 31 24 1 F: 44 40 23 www.comed.lu comed@comed.lu Fondé en 1978. Effectif: 14 Directeur: Carlo Dickes Membre MarkCom. Agence conseil en communication full service. Analyses et stratégies marketing, conception et réalisation de campagnes publicitaires tous médias, travaux d’édition, corporate design, events, B2B, relations publiques, web design. Membre de TAAN Europe.

Communicabilis

12 rue de Lasauvage L-4829 Rodange T: 50 90 50 F: 50 94 85 www.communicabilis.lu communicabilis@pt.lu Fondé en 1997. Effectif: 1 Gérante: Gaby Wolter Agence de publicité et de communication. Créations publicitaires tous genres: logo, corporate identity, layout placement d’annonces, plan média, mailing, imprimés... Webdesign pour petites et moyennes entreprises. Bannières publicitaires...

Concept Factory

21 rue de Pont Rémy L-2423����������� Luxembourg T: 48 49 69 1 F: 48 49 66 www.conceptfactory.lu info@conceptfactory.lu Fondé en 1995. Effectif: 15 Directeur général: Françoise Reuter Membre MarkCom. Agence de conseil en communication full service; départements spécialisés en advertising et brand identitity & design; membre du The Factory Group (www.thefactorygroup.com).

Createam

Rte des Trois Cantons L-8399�������� Windhof T: 39 71 21 34 68 F: 39 92 27 www.cactus.lu centrale.publicite@cactus.lu Effectif: 60 Directeur général: Henri Jungels

CreatX idea factory / Mike Welter

69 rue de la Vallée L-3591 Dudelange T: 26 51 19 67 F: 26 51 16 97 www.creatx.lu info@creatx.lu Fondé en 2001 Effectif: 2 CEO:������������ Mike Welter Visual identity development, corporate office papers, brochures, posters, print. Conseil en communication (above, below, on-line et off-line). Stratégie et concept de communication. Campagne publicitaire et corporate identity. InternetServices.

Dechmann Communication

68 rue Muhlenweg L-2155����������� Luxembourg T: 26 64 53 1 F: 26 64 53 53 www.dechmann.lu contact@dechmann.lu Fondé en 2006. Effectif: 1 Direction: Dan Dechmann Agence active dans tous les domaines de la communication.

DéTé Publicité & Communication

83 rue de Hollerich L-1741����������� Luxembourg T: 49 48 24 1 F: 49 48 24 49 www.dete.lu info@dete.lu Fondé en 1997. Effectif: 24 Directeur général: Daniel Thill Membre MarkCom. Agence de publicité et de conseil en communication full service.

274 Rte de Longwy L-1940����������� Luxembourg T: 44 88 46 F: 44 88 56 www.everest.lu info@everest.lu Fondé en 1995. Effectif: 4 Directeur: Michel Peeraer Agence conseil en communication. Conception & réalisation publicitaires. Conception & réalisation de sites web. Photographie publicitaire. Édition.

F’ Créations

8 rue Boujel, B.P. 252 L-3453 Dudelange T: 52 32 52 F: 52 32 50 www.fcreations.lu sec@fcreations.lu Fondé en 1990. Effectif: 6 Directeur: Ed Fellens

Graphit bma

41 Av. de la Gare L-1611����������� Luxembourg T: 26 29 69 29 F: 26 48 04 87 www.graphit.lu contact@graphit.lu Fondé en 1996. Effectif: 4 Directeur général - Responsable commercial: Michel Ginsbach Agence de publicité, conseil en communication et marketing, réalisations audiovisuelles, packaging, webdesign, multimédia, média planning et média buying. T-Shirts, cadeaux d’affaires et articles publicitaires.

Grey Worldwide Luxembourg

19 rue de la Gare L-3237 Bettembourg T: 26 51 77 1 F: 26 51 77 20 www.grey.lu info@grey.lu Fondé en 2000. Effectif: 4 Managing Director: Franck Toussaint Membre MarkCom. Agence autonome d’un des plus grands réseaux de communication au monde (458 bureaux, 159 villes, 90 pays, +/-10.000 spécialistes au service de sociétés clientes nationales et multinationales). Grey s’est forgé dans le monde entier la réputation de «brandbuilder».

H2a

4A Bd Grande-Duchesse Charlotte L-1330����������� Luxembourg T: 26 36 64 1 F: 26 36 64 50 www.h2a.lu info@h2a.lu Fondé en 2004. Effectif: 6 H2a est une agence de communication interactive, spécialisée dans la conception de sites Internet, le design graphique et la photographie.


Lezarts

Iddi fix

61 Rte de Longwy L-8080���������� Bertrange T: 26 02 80 1 F: 26 02 80 20 www.iddifix.lu contact@iddifix.lu Fondé en 2000. Effectif: 8 Associé: Marc Wagner Associé: Bas Schagen The art of communication.

Imedia

26 rue des Gaulois L-1618����������� Luxembourg T: 49 00 33 1 F: 48 22 83 www.imedia.lu mail@imedia.lu Fondé en 1977. Effectif: 12 Directeur général: Vic Fischbach Membre MarkCom. Imedia is a full service agency specialised in industry and advertisment photographies, in printing large formats and art prints, in creation of innovative layouts and logos. Imedia proposes also video production, 3D animations, CD - DVD duplication.

Interpub’

691 rue de Neudorf L-2220����������� Luxembourg T: 43 93 83 F: 43 96 63 www.interpub.lu info@interpub.lu Fondé en 1964. Effectif: 11 Directrice: Liette Reuter Membre MarkCom. Agence en communication offrant une longue expérience dans tous les domaines de la communication.

Ka communications

213 Av. Gaston ��������������� Diderich L-1420 Luxembourg T: 26 45 88 55 F: 26 45 88 56 www.kacom.lu info@kacom.lu Fondé en 2001 Gérante: Susanne Brettner Notre but n‘est pas de créer pour mais avec notre client tous les outils dont il a besoin pour se présenter. Nous travaillons comme un réseau: le graphisme et le planning sont faits in-house, et pour la production nous avons des collaborateurs dans toutes les branches, chacun étant spécialiste dans son métier. Le contact entre le client et le graphiste est direct pour éviter des problèmes de compréhension et de transmission des détails il est important que le graphiste comprenne exactement ce que le client désire, ainsi que ses idées et son énergie pour pouvoir créer une image holistique et authentique.

Kosmo Communication

38 Bd Napoléon 1er L-2210 Luxembourg T: 27 62 08 80 / 691 94 55 64 F: 27 62 08 81 www.kosmo.lu info@kosmo.lu Effectif: 5 Managing Director: Karine Touati Publicité, communication, agence de presse, graphisme, photo, multimedia, Webdesign.

24 rue de Stavelot L-9280 Diekirch T: 80 49 29 F: 80 49 32 lezarts@pt.lu Fondé en 1997. Effectif: 4 Directeur: Serge Kugener Conseil en communication. Campagne de publicité & identité visuelle. Conception et programmation de sites internet.

Limax Communication 168 rue du Brill L-3898������ Foetz T: 53 08 53 F: 53 06 75 www.limax.lu mail@limax.lu Fondé en 1992 Directeur: Gilles Luciani

lola communication 5 Z.I. Grasbusch L-3370 Leudelange T: 26 48 59 10 F: 26 48 59 40 www.lola.lu info@lola.lu Fondé en 2004. Effectif: 5 Marketing et commercial: Laurent Graas lola s’est créée afin de compléter le marché luxembourgeois des agences en communication au niveau stratégique et créatif. Notre approche réseau permet d’avoir une approche full service sans être un one stop shop. Lombard Media 31 Grand-Rue L-1661����������� Luxembourg T: 22 07 77 1 F: 46 09 74 www.lombard-media.lu corporate@lombard-media.lu Fondé en 1984. Effectif: 15 Directeur général: Jean Colling Lombard Media, créée en 1984, est la première agence spécialisée en communication financière, institutionnelle et ressources humaines. Markeasy Communication / Luxembourg-shopping 7 rue de la Fontaine L-3726 Rumelange T: 26 56 56 1 F: 26 56 56 56 www.markeasy.lu admin@luxembourg-shopping.lu Fondé en 1999. Effectif: 16 Directeur: François Izzi Directeur: Sylvain Belligat Gestion de portails thématiques (gastronomie, beauté, etc). Marketia 18 Esplanade L-9227 Diekirch T: 26 02 35 23 F: 26 02 35 35 marketia@email.de Fondé en 1993. Effectif: 2 Directeur général: Romain Hilbert Meinbach Consulting & Design 79A Rte de Remich L-5330 Moutfort T: 35 92 09 F: 35 94 05 www.meinbach-design.com designmc@pt.lu Fondé en 1985. Effectif: 4 Directeur général: Edouard Meinbach Agence conseil spécialisée en communication bancaire et financière. Établie depuis 1985 au Luxembourg, notre agence est spécialisée dans la conception de rapports annuels, de brochures, d’annonces nationales et internationales.

Metaph 12 Rte de Diekirch L-7639 Blumenthal T: 34 17 77 F: 34 18 88 www.metaph.com info@metaph.com Fondé en 1995. Effectif: 5 Gérant: Eric Riemer Communication visuelle, conseil, web design, communication financière, rapports annuels, impressions digitales et grand format. Mikado Publicis 38 Rte d’Esch L-1470����������� Luxembourg T: 45 75 45 1 F: 45 75 45 75 www.mikado.lu contact@mikado.lu Fondé en 1990. Effectif: 17 Directeur général: Camille Groff Membre MarkCom. Conseil en communication (above, below, on-line et off-line). Stratégie et concept de communication. Campagne publicitaire et corporate identity. Développement web. Campagnes cross media. Analyse marketing. Clients nat. et internat., B2C et B2B. Millenium 14 Rte de Longwy L-8080���������� Bertrange T: 26 44 56 1 F: 26 44 56 56 www.millenium.lu info@millenium.lu Fondé en 1999. Effectif: 9 Administrateur délégué: Claude Moes Directeur associé: Christophe Mathgen Membre MarkCom. Agence conseil en communication, marketing, campagnes publicitaires, réalisations audiovisuelles, packaging, web design, media planning - buying. Moskito productions 8 Z.A.I. Bourmicht L-8070 Bertrange T: 27 88 88 80 F: 27 88 88 81 www.moskito.lu info@moskito.lu Fondé en 2004. Effectif: 10 Directeur: André Hirtt Agence de publicité & de marketing. Création et production de campagnes média en print, affichage, radio, Internet, TV, cinéma. Réalisation de brochures, matériel PLV, etc... Production de CD-rom’s et DVD’s interactifs, CD’s musicaux etc... Mum Management Maison 150 L-9991������������ Weiswampach T: 27 00 02 40 757 F: 27 00 02 40 755 www.mum-management.com info@mum-management.com Fondé en 2005. Effectif: 4 Directeur général: Michel Ury Agence de conseil en communication et marketing full service. Compagnes medias, corporate identity, media planning, event marketing, relation public, conception et réalisation de compagnes et d’identité visuelles. O’Médias 5 Z.I. Bombicht L-6947������������ Niederanven T: 45 40 01 F: 45 47 04 info@ossa.lu Effectif: 3 Gérant: Arthur Schmitz

Piranha et Petits Poissons Rouges 9 Rte des Trois Cantons L-8399�������� Windhof T: 26 10 81 12 F: 26 10 81 13 www.piranha.lu info@piranha.lu Fondé en 2005. Effectif: 4 Directeur:��������������������� Jocelyn Van den Ende Agence conseil en communication full service. Campagne publicitaire (print, affichage, radio, TV...), corporate identity, travaux d’édition, B2B, stands d’expo, événementiel, sites Internet. Plan K 83 Parc d’activités L-8308 Capellen T: 26 30 41 1 F: 26 30 41 41 www.plan-K.lu think@plan-K.lu Fondé en 2006. Effectif: 9 Associé: Kristof Della Siega Associé: Marc Della Siega Marketing, campagnes de publicité classiques, design graphique, édition, communication alternative. Planata Advertising & Design 40 Huelstrooss L-4980� Reckange-sur-Mess ����������������� T: 51 80 02 F: 51 79 87 www.planata.com information@planata.com Fondé en 1997. Effectif: 1 Directeur:��������������� Steven Planata Planata Advertising & Design provides small to mid-sized organizations and companies with managed internet and marketing solutions. Prime Communication Factory 37 val St André L-1128����������� Luxembourg T: 25 07 50 23 0 F: 25 07 50 23 2 www.prime.lu prime@vo.lu Fondé en 1992. Effectif: 4 Administrateur: Joël Weber Conseil marketing, création, production, traffic, media planning, publicité. Prime Communication a pour but de développer et de rehausser la stratégie de communication de votre entreprise. ProDialog 13 rue de Mamer L-8390 Nospelt T: 26 30 09 05 20 F: 26 30 09 05 21 www.prodialog.lu info@prodialog.lu Fondé en 1996. Effectif: 9 Développement stratégique, concept communication, réalisation et gestion des projets communication au niveau national et international.

Publicom

122 Rte de Thionville L-2610 Luxembourg T: 48 23 78 405 F: 48 89 99 fabrice@publicom.lu Effectif: 5 Directeur: Pascal Seebach

Push The Brand 8 rue Oscar Romero L-3321�������� Berchem T: 26 36 09 67 F: 26 36 09 67 www.pushthebrand.com info@pushthebrand.com Fondé en 2005. Effectif: 5 Directrice commerciale associée: Sonia Da Costa Directeur financier associé: Julio Gonçalves Directeur créatif associé: Vincent Jeunejean raus Communication & media 48 Rte d’Europe L-4390 Pontpierre T: 55 38 80 F: 26 55 26 88 robyraus@pt.lu Conseiller en communication:� Roby Raus Conseiller en communication et média. Agence presse automobile. Red Pepper Bohey 25 L-9647�������� Doncols T: 26 95 09 68 F: 26 95 09 69 www.redpepper.lu info@redpepper.lu Fondé en 2002. Effectif: 3 Aministrateur: Didier Poncelet Red Pepper est une agence de marketing et communication qui a pour mission d’apporter des solutions innovantes et performantes aux besoins des PME: marketing, communication, sales, events. Repères Communication 69 rue d’Itzig L-5231����������� Sandweiler T: 45 29 04 1 F: 45 55 37 www.reperes.lu reperes.com@reperes.lu Fondé en 1989. Effectif: 12 Directeur: Patrick Seiler Agence de communication et de publicité.

Ribs

2 rue Pletzer L-8080���������� Bertrange T: 26 44 08 30 F: 26 44 08 31 www.agenceribs.com info@agenceribs.com Effectif: 4 Partenaire incontournable d’une image de marque dynamique, l’agence RIBS est active dans les domaines de la conception graphique, l’illustration, le développement web, le packaging, l’audiovisuel, le media-planning, le branding et le copywriting... RISE 171 Rte de Longwy L-1941����������� Luxembourg T: 26 44 07 01 F: 26 44 07 02 www.rise.lu info@rise.lu Directeur: Manuel Pinoche Agence conseil en communication et publicité. Campagnes media, marketing services, corporate, interactive, communication éditoriale, texte, traduction. Une société du réseau cAst.

Sam & Young

177 rue de Luxembourg L-8077���������� Bertrange T: 26 37 79 1 F: 26 37 79 79 www.samyoung.lu info@samyoung.lu Fondé en 2002. Effectif: 5 Directeur général: Sam Douah

Soks Communications 83 rue de Hollerich L-1741����������� Luxembourg T: 40 08 15 1 F: 40 08 15 40 www.soks.lu info@soks.lu Fondé en 2002. Effectif: 4 Directeur:��������� Ed Sauer Our team of communication and marketing professionals provides you with the complete range of communication and organization services. Our small structure enables us to offer a personal fast, flexible and efficient service at competitive prices. Strategy Advertising Systems 41 parc Lésigny L-5753��������� Frisange T: 23 67 65 65 F: 23 67 65 67 www.sas.lu sas@sas.lu Fondé en 1988. Effectif: 6 Directeur général: Romain Seiwerath Stratos Conseils 10-16 place de la Gare L-1616����������� Luxembourg T: 26 95 70 70 F: 26 95 70 71 www.stratos.lu claude@stratos.lu Fondé en 1998. Effectif: 2 Directeur: Claude Truchi Agence de communication et galerie d’art. Tetris Communication 67 allée Léopold Goebel L-1635 Luxembourg T: 26 02 12 1 F: 26 44 06 02 www.tetris.lu francis.nicolay@tetris.lu Gérant: Francis Nicolay Today’s Ink 13 Dikrecherstrooss L-8523 Beckerich T: 23 62 43 1 F: 23 62 43 29 www.todaysink.lu info@todaysink.lu Fondé en 1991. Effectif: 4 Gérante:����������������� Brigitte Bernard Agence de publicité. Werbegrafik Morenz Luxembourg 71B rue de Luxembourg L-8140������� Bridel T: 26 33 21 22 F: 26 33 21 30 rp@morenz.de Effectif: 2 Directeur: René Pfeiffenschneider Agence de publicité. z6creation 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg T: 24 87 31 00 F: 24 87 31 00 www.z6creation.net info@z6creation.net Responsable client: Fabian Collot z6creation - Solutions en communication - event - print corporate id. - strategy - web+. En envisageant la communication comme une alliance de compétences individuelles, z6 met en avant le service global et la gamme de services diversifiés d’une grande agence tout en gardant la flexibilité d’un bureau indépendant.

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d o ss i e r · C o mm u n i C a t i o n

BELOW THE LINE Accentaigu 59 Rte de Luxembourg L-8440 Steinfort T: 39 00 83 210 F: 39 00 96 299 www.accentaigu.lu info@accentaigu.lu Fondé en 2003. Effectif: 5 Directrice générale: Laure Elsen Accentaigu, agence de communication événementielle et visuelle, imagine, planifie, crée et communique des événements pour des personnes privées et pour les petites et moyennes entreprises en mettant l’accent sur animer et l’aigu sur émouvoir. Act2 53 rue J.-B. Esch L-1473����������� Luxembourg T: 45 66 29 1 F: 45 24 21 www.act2.lu contact@act2.lu Fondé en 1990. Effectif: 2 Associée: Ghislaine Soisson Communication événementielle et visuelle. Analyse et réalisations personnalisées, adaptées à toute communication: print, multimedia, relations presse, communication événementielle. All Access 28 rue Michel Rodange L-2430 Luxembourg T: 20 40 60 59 F: 20 40 60 58 www.allaccess.lu info@allaccess.lu Fondé en 2005. Effectif: 2 Chef de Projet: Dany Lucas L’organisation, la production et la coordination d’événements publics et privés ainsi que toutes prestations accessoires, notamment dans le domaine de la publicité, du marketing, de la promotion et de la culture. Art Attitudes 56 Av. Pasteur L-2310 Luxembourg T: 26 20 36 20 F: 26 20 36 65 www.theatreinfo.lu contact@theatreinfo.lu Fondé en 1998. Effectif: 3 Directeur administratif: Alain Holtgen Art attitudes - La L.I.L. (Ligue d’Improvisation luxembourgeoise), comédiens professionnels travaillant en entreprises ou espaces culturels, pour la dynamique interne des entreprises. Artevents 129 rue Mühlenweg L-2155 Luxembourg T: 49 29 24 F: 49 28 84 www.pizzicato.lu artevents@pizzicato.lu Fondé en 1992. Effectif: 3 Directeur: Remy Franck Concept pour actions publicitaires, événements culturels, production de CDs, expertise culturelle, édition de PizzicatoClassics in Luxembourg.

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A’Venue International - Event & Travel Blenders 13 rue du Bois L-8019 Strassen T: 22 17 27 F: 22 29 95 www.avenue-international.com info@avenue-international.com Fondé en 1996. Effectif: 4 Administrateur délégué: Hubert Culot Event, incentive, séminaire, family day, fête à thème, soirée de gala, challenge sportif, randonnée, team building, voyages... Nous sommes des professionels de l’organisation, attentifs à vos critères et vos souhaits particuliers. Brothers Event Management 166 rue Dipach L-8055���������� Bertrange T: 26 31 30 37 F: 26 31 30 67 www.brothers.lu info@brothers.lu Effectif: 3 Directeur: Salah Fariat La gestion événementielle aux professionnels. Votre évènement est notre mission! Petit ou grand projet, nous mettons le même enthousiasme. Business Golf Solutions 1 impasse Emile Didderich L-5616 Mondorf les Bains T: 621 26 44 16 F: 35 68 77 www.businessgolfsolutions.com contact@businessgolfsolutions.com Fondé en 2000. Effectif: 3 Président: Jérome Bloch Business Golf Solutions est spécialisée dans les services à base de golf pour répondre aux divers besoins des entreprises. (Journées VIP, compétitions, simulateurs, magazine Andy à Luxembourg...). Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster 28 rue Münster L-2160 Luxembourg T: 26 20 52 1 F: 26 20 19 80 www.ccrn.lu contact@ccrn.lu Fondé en 2001. Effectif: 38 Directeur général: Claude Frisoni Mettre en place et développer un Centre culturel, porteur d’un projet culturel et artistique autour du thème de l’identité culturelle luxembourgeoise et sa rencontre avec les autres cultures, promouvoir le contact entre les acteurs culturels et socio-culturels luxembourgeois et étrangers et le contact entre ces acteurs et le public, assurer l’activité de production artistique, culturelle et intellectuelle et en promouvoir une large diffusion, développer une importante capacité d’accueil. Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg 7 rue Alcide de Gasperi L-2981����������� Luxembourg T: 42 39 39 1 F: 43 83 26 www.cc.lu chamcom@cc.lu Fondé en 1841. Effectif: 85 Président: Michel Wurth Directeur: Pierre Gramegna La Chambre de Commerce est votre partenaire pour la création et le développement des entreprises, les études et statistiques économiques, les relations internationales et la formation professionnelle.

CMP Creative Marketing & Promotions 148 Rte de Luxembourg L-7241 Bereldange T: 33 81 51 F: 33 25 22 www.cmp.lu cmp-lu@gmx.net Fondé en 1983. Effectif: 3 Directeur général: Arthur Thill Communication. Consultants for sponsoring activities. Media relations. Event Marketing. Digital and regular press photo services for clients. Codex Productions 166 rue de Dippach L-8055���������� Bertrange T: 25 31 25 F: 26 31 06 25 www.codex.lu info@codex.lu Fondé en 2002. Effectif: 27 Directeur: Patrick Risch Directeur: Marc Molitor Codex est prestataire de services haut de gamme sur le marché audiovisuel et événementiel: conception, location, vente et installation de matériel de sonorisation, éclairage et vidéo. Cyn-Art 210 rue de Trèves L-2630����������� Luxembourg T: 43 90 13 1 F: 43 91 44 www.dip.lu booking@dip.lu Fondé en 1989. Effectif: 5 Directeur général: Romain Bernard Organisateur de spectacles – event management. D’Co 83 rue de Hollerich L-1741����������� Luxembourg T: 49 48 24 1 F: 49 48 24 49 www.dco.lu info@dco.lu Fondé en 2005. Effectif: 20 Directeur général: Daniel Thill Atelier de communication visuelle composée d’un atelier d’impression digitale grand format vous proposant: - l’impression numérique grand format en qualité photo, longue durée en intérieur et extérieur - l’impression numérique directe sur tous supports souples ou rigides en quadri + couleur blanche et vernis et d’un atelier mécanique avec fraisage et découpe de bois, plexi, métal, PVC, etc. - la conception et la réalisation de projets sur mesure (réalisations 3D, stands de foire, panneaux de chantiers, décoration et signalétique de façades et de bâtiments, communication événementielle et PLV en grandes surfaces, magasins, etc) la décoration de véhicules, vitrines, lettrage, enseignes, etc. Une équipe de monteurs décorateurs vous apporte des solutions d’assemblage et de montage. Display Center 12 Z.I. Bombicht L-6947������������ Niederanven T: 46 36 84 1 F: 46 36 83 www.displaycenter.lu info@displaycenter.lu Fondé en 2002. Effectif: 3 Direction: Cindy Becker Publicité sur le lieu de vente. Stands mobiles. Signalétique.

DnP 4-6 rue de la Boucherie L-1247����������� Luxembourg T: 26 45 86 87 F: 26 45 86 88 www.dnp.lu dnp@pt.lu Fondé en 2000. Effectif: 3 Managing Director:������������� Berry Dupong Partner:������������� John Penning DnP est une société spécialisée dans l’événementiel sportif, la location de chapiteaux, la vente de matériel de sports et loisirs ainsi que le management de sportifs professionnels. E.C.I.S. 19 Cité Bettenwiss L-8479�������� Eischen T: 44 46 99 F: 44 46 99 www.ecis.lu jacques.fonck@ecis.lu Fondé en 1992 Administrateur délégué: Jacques Fonck Organisation d’évènements pour sociétés dans le secteur golfvoyages-séminaires-conférencesréalisation de produits publicitaires. élegance 54 op der Sterz L-5823 Fentange T: 26 36 22 67 F: 26 36 22 69 www.elegance.lu info@elegance.lu Fondé en 2003. Effectif: 2 Administrateur délégué: Franck Reizer Agence spécialisée dans les fêtes d’entreprises et dans les événements privés: mariages, communions, anniversaires et soirées à thèmes. Emotion event management 13 Rte de Longwy L-8080���������� Bertrange T: 24 69 78 1 F: 26 44 12 69 www.emotion.lu info@emotion.lu Fondé en 2003. Effectif: 4 Administratrice déléguée: Carole Platz Agence spécialisée en communication événementielle et marketing relationnel. Events & Business Organisation 8-10 rue de l’Etang L-5326 Contern T: 26 92 80 1 F: 26 35 34 444 www.ebo.lu info@ebo.lu Fondé en 1995. Effectif: 1 Administrateur délégué: Bob Bellion Directrice: Carole Reding Création d’événements, organisation de manifestations culturelles et sportives, fêtes d’entreprises et privées, animations commerciales, conférences et séminaires. Service d’hôtesse. Events & More... 87 Rte de Luxembourg L-7240 Bereldange T: 26 33 26 96 F: 26 33 26 97 www.eventsandmore.lu info@eventsandmore.lu Fondé en 2006. Effectif: 5 Event’s Department Manager: Stéphane Mockels Events & More regroupe deux secteurs d’activités: création graphique et illustrations vectorielles sur tous supports imprimables. Création & coordination d’évènements innovateurs pour entreprises et secteur public. Spécialisation dans le coaching, teambuilding et incentive internationaux.

Extra Locations 25A rue Principale L-8276������� Kahler T: 31 17 84 F: 31 61 70 www.extralocation.lu extraloc@pt.lu Fondé en 1992. Effectif: 5 Administrateur délégué: Roland Trausch Format 10-12 Z.I. Bombicht L-6947 Niederanven T: 46 36 84 1 F: 46 36 83 www.format.lu info@format.lu Fondé en 1988. Effectif: 24 Directeur général: Marc Wagner La communication par l’exposition. Communication 3D. Tout service et produit autour de l’exposition. Foires, showrooms, displays, signalétique, impression digitale. Vente et location de matériel. National et international. Tous les secteurs. GN Publicité 80 rue Emile Mark L-4620 Differdange T: 58 74 33 F: 58 74 07 luxsucre@pt.lu Impact Lux 295 Av. de Luxembourg L-4940����������� Bascharage T: 23 65 08 04 F: 23 65 08 04 Fondé en 1998 Directeur général: Jean-Pascal Lhommel Création d’événements. Hôtesses et promo-boys. Décorations. Promotion des ventes. Dégustation. Sampling, merchandising, hard-selling. Indiact 18 rue de l’Aciérie L-1112����������� Luxembourg T: 40 08 15 33 / 621 49 67 30 F: 40 08 15 40 www.indiact.com info@indiact.com Fondé en 2003. Effectif: 4 Indiact est active dans le secteur de l’évènementiel, communication et line production pour films étrangers. Luxevents 107 Av. de Luxembourg L-4940����������� Bascharage T: 50 77 50 F: 50 49 16 www.luxevents.lu Fondé en 1995. Effectif: 4 Directeur: Marc Fettes Organisation de spectacles ainsi que d’événements pour l’industrie, agence artistique, agence de communication et de publicité. Luxexpo 10 circuit de la Foire Internationale L-1347����������� Luxembourg T: 43 99 1 F: 43 99 315 www.luxexpo.lu info@luxexpo.lu Fondé en 1953. Effectif: 29 Directeur: Jean-Michel Collignon Lieu par excellence des foires & salons au Luxembourg, la société propose une offre inégalée dans le secteur événementiel en accueillant nombre de conférences, banquets, concerts et événements d’entreprises, grâce à ses espaces modulables.

Mediacoat 16 rue des Primevères L-2351����������� Luxembourg T: 691 60 10 30 / 691 37 72 74 F: 27 62 00 17 www.mediacoat.com mail@mediacoat.com Fondé en 2002. Effectif: 2 Directeur: Carlo Rock Directeur: Carlo Schneider Mediacoat is the first dedicated media relation agency in Luxembourg providing strategic consulting and services to optimize the public image of companies and institutions. Mediacoat can rely on 35 years of experience of its management team. Mediation 137 val Ste Croix L-1371 Luxembourg T: 45 67 45 1 F: 45 67 47 www.mediation-sa.lu mediation@mediation-sa.lu Fondé en 1991. Effectif: 7 Administratrice déléguée: Netty Thines Membre MarkCom. Agence conseil en communication. Spécialisation: marketing relationnel. Principaux secteurs d’activité: communication événementielle, communication sur les points de ventes (POS); mise en scène de produits; direct mail; telemarketing. Webdesign. Conseil, logistique ou services à la carte (interprètes, hôtesses, animateurs, promo-boys-girls, artistes, jeux et animations). New Spirit Le Moulin, Rte de Luxembourg L-5670�������� Altwies T: 40 62 71 F: 48 07 76 www.newspirit.lu; www.lemoulin.lu webmaster@newspirit.lu Fondé en 1991. Effectif: 4 Directeur général: Carlo Arendt Créateur d’événements, lancement de nouveaux produits, inauguration, soirées à thème, out-door, team-building, AfricaTours, randonnée en Quad et voyage incentive. Consulting événementiel. No Limits 119A rue de Bettembourg L-5811 Fentange T: 35 76 22 F: 35 76 23 mail@nolimits.lu Fondé en 1998 Effectif: 11 Gérant: Romain Ohrendorf Stands d’exposition clé en main (Luxembourg et étranger). Décorations tous genres. Signalisation grand-format (lettrage et impression digitale). No Limits packaging 50 Rte de Koerich L-8437 Steinfort T 39 56 32 F 39 56 35 contact@nolimitspack.com Fondé en 1996 Effectif: 3 Direction: Jean-Sébastien Hambye Packaging en carton et PLV. Oxygen 14 place du Parc, B.P. 2773 L-1027����������� Luxembourg T: 26 48 20 35 F: 48 87 70 www.oxygen.lu contact@oxygen.lu Fondé en 1999. Effectif: 7 Directeur: Claude Sauber Public relations and event marketing agency. Press and media relations and analysis. Internal communication. Crisis communication. Sales promotion.



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Pepper&Salt Events 51 rue de Luxembourg L-4221 Esch-sur-Alzette T: 55 11 12 F: 55 11 10 www.pepperandsaltevents.com annik.paquay@pepperandsaltevents.com Fondé en 1994. Effectif: 8 General Manager:������������� Annik Paquay Pepper&Salt Events est une agence de production et d’organisation de tous types d’événements pour entreprises. Le siège est à Luxembourg, une filiale se trouve à Bruxelles. Idée et concept, solution & communication événementielle, une organisation sans faille depuis 13 ans. Philharmonie Luxembourg 1 place de l’Europe L-1499����������� Luxembourg T: 26 02 27 1 F: 26 02 27 990 www.philharmonie.lu info@philharmonie.lu Fondé en 2002. Effectif: 35 General Director:��������������� Matthias Naske Located at a unique meeting point of cultures, the Philharmonie Luxembourg is building new bridges between music and its audience. This starts with an exceptionally broad artistic spectrum and is followed up with accompanying events. Pro Audio - Sound Light & Vision 7 Spackeltergaass L-1670 Senningerberg T: 34 89 22 F: 34 61 51 www.proaudio.lu info@proaudio.lu Fondé en 1986. Effectif: 6 Directeur général: John Schreiner Un partenaire sérieux et compétent disposant de 20 ans de savoir-faire mettant les images, la lumière et le son en accord avec vos buts. 1. Locations de sonorisations, microphones, vidéoprojecteurs et écrans plasma, techniques de conférence, éclairage scénique & Réalisations techniques de tous types d’événements. 2. Conseil, ingénierie, vente & installation d’équipements audiovisuels + solutions sur mesure. 3. Importateur agréé de marques sélectionnées e.a. Bose, Sennheiser, Projecta. Extron. Salt & Pepper by Jaco 49 Bd Charles Marx L-2130 Luxembourg T: 48 10 05 1 F: 48 10 05 40 www.saltandpepper.lu info@s-p.lu Fondé en 1998. Effectif: 8 Directeur général: Jaco Diederich Agence de publicité spécialisée, entre autres créations, dans la publicité par l’objet. Créations originales. Communication visuelle. Skylines Balloons Centre commercial Langwies 1 B.P. 2 L-6101 Junglinster T: 78 90 75 1 F: 78 99 09 www.skylines.lu skylines@pt.lu Fondé en 1985. Effectif: 3 Directeur: Didier Kurz Vols en Ballon pour groupes et particuliers. Incentives, publicité (location de surfaces publicitaires), idées cadeaux: baptêmes de l’air. Atelier de réparation. Organisation de meetings aériens. Vente et location de structures gonflables.

180 PAPERJAM MARS 2007

The Event Company 59 Rte de Longwy L-8080���������� Bertrange T: 26 25 39 1 F: 26 25 39 39 www.eventcompany.lu contact@eventcompany.lu Fondé en 2003 Associé: Bas Schagen Associé: Marc Wagner Quels que soient vos besoins, the Event Company est l’interlocuteur de choix en matière d’événements. Top Event 52 Rte de Koerich L-8437���������� Steinfort T: 26 10 88 04 F: 26 10 88 04 www.topevent.lu info@topevent.lu Fondé en 2004 Associé: Eric Richelle Associé: Frederic Bach Directeur: Alain Van den Berghe Les administrateurs de Top Event ont fait leurs preuves depuis de nombreuses années dans la conception et l’encadrement de stages et événements sportifs, ludiques et récréatifs pour enfants et adultes.

GRAPHISME 1PLUS 79 Av. Grande-Duchesse Charlotte L-3441 Dudelange T: 52 48 44 F: 52 42 13 www.1plus.lu info@1plus.lu Fondé en 2005. Effectif: 3 Associée-gérante/designer: Claudia Eustergerling Associée-gérante/designer: Yvette Holper Our intention is to help our clients communicate, inform, and sell, offering a variety of design and communication services from strategy to execution: logos, corporate identity, print & event design, advertising, websites. Add 1PLUS to your company. a part 21 rue d’Orval L-2270����������� Luxembourg T: 26 81 09 14 F: 26 81 09 15 www.apart.lu info@apart.lu Effectif: 4 Directeur général:�������������� Claude Gaasch a I part crée des identités visuelles, des logos, des campagnes publicitaires, des dépliants, des catalogues et des sites web. a I part engage de la créativité, investit de la culture, recherche la simplicité. AAZ 2 rue des Jardins L-4961 Clemency T: 46 67 35 F: 46 67 35 43 www.aaz.lu info@aaz.lu Fondé en 1990. Effectif: 8 Administrateur: Claude Duterme Administrateur: Philippe Istace Du concept à la réalisation. Communication verbale et visuelle. Print et nouvelles technologies. Sites web dynamiques. Réf: Ferrero, Transcom, DuPont de Nemours, HSBC Private Banking, Soludec, LeasePlan, Sigi, Cortal Consors, M3. Eurefi, Ville de Dudelange, IFSB, Microtis, Maserati, DTZ ...

Arnaud Mouriamé Graphicdesign 54 rue de Strasbourg L-2560����������� Luxembourg T: 621 23 56 20 F: 45 44 41 www.graphicdesign.lu arnaud@graphicdesign.lu Fondé en 2004. Effectif: 1 Graphiste indépendant. Art Line, Agence de Publicité 1 Rte de Bastogne L-9706 Clervaux T: 92 93 31 F: 92 91 57 www.artline.lu artline@pt.lu Fondé en 1992. Effectif: 3 Directeur Général: Franklin Wolff Spécialiste en création d’identités visuelles d’entreprises et de toutes sortes d’imprimés: dépliants, brochures, rapports, affiches, annonces, fardes, papier à lettre, carte de visite; enseignes, lettrages + encadrement & Webdesign. We speak English + L + D + G. Atelier graphique Kurth 39 val St-André L-1128 Luxembourg T: 26 09 43 17 F: 26 68 35 38 www.iiioiii.com info@iiioiii.com Fondé en 2004. Effectif: 2 Atelier graphique Kurth focuses on high quality graphic design and provides a complete service from the idea to the printed document. Together with a network of selected partners they also take care of other design issues like interior or web design. Bakform 2 rue Louis Pasteur L-3273 Bettembourg T: 26 52 36 92 F: 51 13 68 33 www.bakform.lu contact@bakform.lu Effectif: 1 Bakform est un atelier de design graphique et d’illustration, offrant la création et la mise en forme de toute sorte de contenu pour le Print ou le Web. Barth & Design 8A rue Edward Steichen L-3324�������� Bivange T: 36 09 20 F: 36 09 20 www.barthdesign.lu info@barthdesign.lu Fondé en 1996. Effectif: 1 Comquest Luxembourg 5 Z.I. de Grasbusch L-3370 Leudelange T: 26 48 59 23 F: 26 48 59 40 www.comquest.fr caroline@comquest.fr Effectif: 9 Studio de création graphique: campagnes publicitaires, corporate design, Web design. La petite agence des grands comptes! Cropmark 64 rue R. Poincaré L-2342����������� Luxembourg T: 44 61 61 F: 44 66 82 www.cropmark.lu contact@cropmark.lu Fondé en 1996. Effectif: 5 Conseil en communication. Corporate & editorial design. Campagne publicitaire. Conception et programmation de sites internet.

Dominique Henry 2 rue Mathias Hertert L-1729����������� Luxembourg T: 26 68 48 95 / 691 50 44 93 F: 26 68 48 96 dhenry@pt.lu Fondé en 1999 Graphic design, art direction, packaging, editorial design, consulting, corporate identity, webdesign, photography. Dynamo 19 rue St Ulric L-2651 Luxembourg T: 26 21 16 1 F: 26 21 16 26 www.dynamo.lu mail@dynamo.lu Dynamo Studio Graphique, situé en plein cœur du Grund, est spécialisé dans la création graphique, l’illustration, la mise en page et le Webdesign. Fargo 2 rue Mathias Hertert L-1729 Luxembourg T: 26 68 48 95 F: 26 68 48 96 www.fargo.lu Fondé en 2006 Directrice: Dominique Henry Directeur: Jean-Philippe Janus Graphic Design & Art Direction. FC Design 43 Rte de Longwy L-8080���������� Bertrange T: 23 65 14 43 F: 23 65 14 43 www.fcdesign.lu info@fcdesign.lu Fondé en 2006 Direction: Frédéric Carryn Agence de communication & studio graphique, FC Design couvre les domaines de la conception et de la production graphique (identité visuelle, logo, pub, flyer, folder, magazine, brochure, livre, rapport, print, vitrine, véhicule, stand, web design...). Fern Rollinger Graphic Design 47 rue des Jardins L-4591 Differdange T: 58 09 94 F: 58 09 90 fern.rollinger@pt.lu Effectif: 1 george(s) 95 rue de Hollerich L-1741����������� Luxembourg T: 26 19 03 24 F: 26 19 03 24 24 www.georges.lu contact@georges.lu Fondé en 2004. Effectif: 4 Graphic department:� Christophe Peiffer Graphic department: Marc Olinger Studio de création graphique: logo, CI, brochure, édition, affiche, campagne, web design, motion design, illustration, mobilier urbain, habillage graphique grand format, signalétique... Graphisterie Générale 12 Rte d’Arlon L-8410���������� Steinfort T: 26 10 83 27 / 621 22 32 66 www.graphisteriegenerale.com christine@graphisteriegenerale.com Fondé en 2006. Effectif: 2 Directrice - Graphiste: Christine Hilbert Guido & Glas 8 Av. de la Porte Neuve L-2227 Luxembourg T: 26 44 11 43 www.guidoglas.lu info@guidoglas.lu Effectif: 4 Manager - Graphic designer: Guido Wolff Manager - Master of Science in Industrial Design Engineering: Jan Glas Graphic and Product design

Hilger Fred 15A rue Paul Eyschen L-7317��������� Steinsel T: 33 04 08 F: 33 03 52 hilger@pt.lu Fondé en 1995 Effectif: 1 Corporate design, brochures, rapports annuels, affiches, dépliants, packaging design, campagnes. I’m Free Lance 40A Place Guillaume L-1648����������� Luxembourg T: 621 15 88 46 F: 46 09 74 mturcato@pt.lu Fondé en 1985. Effectif: 1 Illustrateur graphiste: Michel Turcato Interligne 9 rue des Trois Cantons L-8399�������� Windhof T: 26 10 88 33 F: 26 10 88 34 www.interligne.lu info@interligne.lu Effectif: 3 Studio graphique spécialisé en communication bancaire et industrielle. Rapports annuels, brochures, corporate, annonces, documents techniques, catalogues produits... Ipsofacto 11 rue Béatrix L-1225 Luxembourg T: 55 44 58 1 F: 55 44 84 www.ipsofacto.lu info@ipsofacto.lu Fondé en 1996. Effectif: 7 Directeur général: Stéphane Pupita Agence de conseil en communication. Campagnes publicitaires, identité visuelle, travaux d’édition, packaging design, développement web et animation. Département spécialisé dans l’objet publicitaire: textiles, stylos, mouse-pad, parapluie, création sur mesure, gravure laser et broderie, etc... Lex&Pit Weyer 129 Av. Pasteur L-2311 Luxembourg T: 22 93 26 F: 26 27 06 64 www.weyerdesign.lu info@weyerdesign.lu Fondé en 1952. Effectif: 1 Directeur artistique: Lex Weyer Directeur créatif: Pit Weyer Produits financiers, dépliants, brochures, livres, flyers, annonces. Conception et mise en page de sites web. Affiches publicitaires et enseignes extérieures. Création d’identités corporate. Libellule 29 Bd Marcel Cahen L-1311 Luxembourg T: 661 49 56 36 F: 26 38 31 31 www.libellule.lu a.vignes@libellule.lu Fondé en 2005 Graphiste: Alexandra Vignes Faisant rimer créativité et rigueur, efficacité et polyvalence, professionnalisme et disponibilité, Libellule, l’atelier graphique, vous invite à faire décoller votre communication.

M&V Concept 81A rue du X Octobre L-7243����������� Bereldange T: 42 33 63 1 F: 42 41 48 www.mv-concept.lu info@mv-concept.lu Fondé en 1989. Effectif: 5 Directeur général: Marc Devresse Studio de création et de communication graphique et visuelle, spécialisé dans la communication institutionnelle. Logos, brochures, rapport annuel, dépliants, affiches, campagnes. MAC Publicité 51 rue Emile Mark L-4620 Differdange T: 44 44 33 1 F: 44 44 33 555 info@agence-mac.lu Fondé en 1979. Effectif: 5 Gérante: Danièle Fonck Gérant: Roland Kayser Conseil en communication. Agence de publicité et de relations publiques. Marcomars Visual Communications 4 rue des Martyrs L-5636 Mondorf-les-Bains T: 26 67 28 38 http://come.to/marcomars reddogz@pt.lu Fondé en 1998. Effectif: 1 Graphic Designer:�������������� Marco Hennico Visual Communication and many other fine things. Graphiste, sérigraphe. MikeConcept 123 Millewee L-2155 Luxembourg T: 691 40 47 55 F: 40 47 55 jcmaurer@pt.lu Fondé en 2004. Effectif: 1 Gérant: (Mike) Jean-Claude Maurer Conception, création et gérance de pubs. Mine Graphique 1 rue Schoenfels L-8151������� Bridel T: 621 65 16 09 F: 33 52 30 www.mine.lu info@mine.lu Fondé en 2005 Directrice - Graphiste: Christelle Vanden Broeck Création et exécution graphique. Sous-traitance sociétés et travail freelance en agence. Réalisation brochures, dépliants, rapports, plaquettes, annonces, affiches... Portefolio sur www.mine.lu. MWD Marc Weiler Design 4 rue Schrobilgen L-2526 Luxembourg T: 45 41 46 F: 45 41 39 www.mwd.lu marc@mwd.lu Fondé en 1989. Effectif: 4 Direction: Marc Weiler MWD est une agence conseil en communication visuelle, spécialisée dans la création graphique et le design multimedia. Les compétences au service de nos clients sont le conseil, la conception, la mise en forme et la production de tous types de supports imprimés ou digitaux.



d o ss i e r · C o mm u n i C a t i o n

Oz Dezign 22 rue Baudoin L-1218 Luxembourg T: 621 18 35 00 www.ozdezign.net / www.vjozz.org oz@ozdezign.net Fondé en 2001. Effectif: 2 Directeur général: Dominique Zeltzer-Russell Conceptual design including corporate branding, online design, 3D design, graphics, broadcast design. We produce web sites, CDRoms, DVDs, plus we design print packaging and collateral materials to support the digital work we do. Paperclip - services & design 66 rue du X Octobre L-7243����������� Bereldange T: 33 39 88 66 F: 33 50 17 www.paperclip.lu info@paperclip.lu Fondé en 2002. Effectif: 3 Directrice administrative, Gérante technique - Graphic designer: Paule Schram Paperclip est une alliance d’effectivité et de créativité qui offre tous genres de créations graphiques et publicitaires. Paprika 25 Av. de la Gare L-4131 Esch-sur-Alzette T: 26 50 17 75 F: 26 65 22 81 www.paprika.lu dani@paprika.lu Fondé en 1998. Effectif: 3 Directeur artistique: Dani Octave Point Graphique 242 Rte d’Esch L-4451 Belvaux T: 45 78 62 F: 25 49 55 pointgra@pt.lu Fondé en 1998. Effectif: 1 Prisma Z.I. Bombicht L-6947 Niederanven T: 43 48 89 1 F: 43 91 97 1 www.prisma.lu sales@prisma.lu Fondé en 1994. Effectif: 5 Partner - Managing Director:� Carole Miltgen Prisma project manages the production of regulatory documentation (annual reports, prospectuses etc) for the international funds industry. PubArt 41-43 rue du Clair-chêne L-4061 Esch-sur-Alzette T: 26 55 13 90 F: 26 55 07 04 www.pubart.lu ben@pub-art.com Directeur: Bernard Bruyère Pundel Andrée 17 rue des Celtes L-1318����������� Luxembourg T: 54 55 91 / 621 17 72 98 F: 53 03 27 www.pundel-design.com anpundel@pt.lu Fondé en 1991. Effectif: 1 Design graphique tout genre: corporate design, corporate identity, print + web. Rose de Claire, Design. 5 rue des Roses L-2445 Luxembourg T: 22 42 98 1 F: 47 37 53 www.rosedeclaire.lu rosedeclaire@rosedeclaire.lu Fondé en 1987. Effectif: 2 Directrice: Babeth Neiers Directeur: Albert J. Seyser

182 PAPERJAM MARS 2007

Sacha design 27 rue Knupp L-9535 Wiltz T: 621 19 92 10 www.sacha.lu contact@sacha.lu Effectif: 1 Sacha Design intervient dans de nombreux domaines liés à la communication: recherche d’identité visuelle, logos, chartes, plaquettes, affiches, flyers, éditions de catalogues, de magazines, web design, développement de sites internet, création de CD-R. Studio 3 Bockler 71 rue de Kleinbettingen L-8436���������� Steinfort T: 39 00 49 F: 39 54 80 www.studio3.lu info@studio3.lu Fondé en 1989. Effectif: 3 Directeur: F. Bockler Agence spécialisée en graphisme, lettrage, impression numérique, publicité sur véhicules et vitrines, enseignes, toute signalisation. Typo 95 54 Rte de Wasserbillig L-6490 Echternach T: 72 77 66 F: 72 77 67 www.typo95.lu info@typo95.lu Vidale-Gloesener 10 rue Malakoff L-2114 Luxembourg T: 26 20 15 20 F: 26 20 15 21 www.vidalegloesener.lu info@vidalegloesener.lu Fondé en 1999. Effectif: 6 Directeur: Silvano Vidale Directeur: Tom Gloesener The Luxembourg design agency specialises in logos, corporate design and packaging as well as in advertising and editorial design. Wasp Signs 2 rue Jean-Pierre Michels L-4243 Esch-sur-Alzette T: 26 55 15 86 www.wasp.lu cl@wasp.lu Fondé en 2005. Effectif: 1 Graphisme et webdesign. xGraphix 46 rue Auguste Charles L-1326����������� Luxembourg T: 27 62 12 62 F: 27 62 12 63 www.xGraphix.lu contact@xGraphix.lu Fondé en 1993. Effectif: 4 «Big enough to handle, small enough to care...» ... that means professional, creative, flexible and reliable work since 1993. Being a small - and therefore flexible - creative-designagency, we translate your specific demands but also less concrete ideas into tailor made solutions.

MEDIAS INTERACTIFS ET AUDIOVISUELS Accessit Luxembourg 25A Bd Royal L-2449 Luxembourg T: 26 20 29 99 www.luxauto.lu info@luxauto.lu Fondé en 2000. Effectif: 6 Directeur général, commercial et marketing: Didier Goffinet Hébergement, création, promotion, maintenance de sites Internet. Consultance complète dans l’élaboration d’un projet de site et de marketing Internet. Administration et gestion du site www.luxauto.lu, propriété d’Accessit - plus de 7500 visites/jour.

Addedsense 32 rue Raoul Follereau L-1529����������� Luxembourg T: 20 20 30 36 F: 20 20 30 37 www.addedsense.lu info@addedsense.lu AMyMA 62A rue Anatole France L-1530����������� Luxembourg T: 29 71 24 F: 26 64 99 46 www.amyma.lu info@amyma.lu Fondé en 1990. Effectif: 10 Gérant:��������������� Harald Bröcker IT solutions & consulting. Our consulting services comprise IT and business consulting. We provide proALPHA ERP solutions and internet solutions (Content Management Systems. E-commerce solutions, Webdesign). Art2com 25A Bd Royal L-2449 Luxembourg T: 26 10 23 72 F: 26 10 23 72 www.art2com.lu contact@art2com.lu Fondé en 2004. Effectif: 3 Nous construisons votre site internet clef en main. Nous assurons votre formation aux nouvelles technologies, à la bureautique. Axome 15 Rte d‘Esch L-2016 Luxembourg T: 44 31 24 30 F: 44 40 23 www.axome.lu info@axome.lu Fondé en 2006. Effectif: 2 Directeur: Didier Berck Directeur: Frédéric Hinck Société spécialisée dans la création et le développement de projets Internet, services web, solutions e-mailing... Développements conformes aux recommandations du W3C, accessibles sur différentes plateformes et avec différents navigateurs, optimisés pour l’accessibilité aux handicapés, le référencement et l’impression. ComVergence 8-10 rue Mathias Hardt L-1717����������� Luxembourg T: 26 36 86 1 F: 26 36 86 20 Fondé en 2005. Effectif: 1 Administrateur Délégué: Roland Jaeger Études et Conseil dans le domaines de l’audiovisuel, des télécommunications, du droit d’auteur et de l’industrie du divertissement. Digital Studio 43 rue du Père Raphaël L-2413����������� Luxembourg T: 26 19 07 07 F: 26 19 07 19 www.digital-studio.lu info@digital-studio.lu Fondé en 2002. Effectif: 12 Directeur général: Sebastian Kostka Digital Studio is specialized in the production of digital media, ranging from 3D animation and modeling for TV & cinema commercials, to high-end internet technologies and mobile applications.

DS Productions 26 rue de Luxembourg L-5408 Bous T: 26 66 09 31 / 691 30 76 21 F: 26 66 09 31 www.ds-productions.lu daniel.soum@ds-productions.lu Effectif: 2 Administrateur: Philippe Galazka Administrateur délégué: Daniel Soum Société de production audiovisuelle pour différentes chaînes de télévision européennes et pour les institutions et entreprises. e-biz Solutions 209 Rte de Longwy L-1941����������� Luxembourg T: 26 92 88 1 F: 26 92 88 89 www.e-biz.lu info@e-biz.lu Fondé en 2000. Effectif: 2 Directeur général: Daniel Toth e-biz Solutions est une agence de services des nouveaux médias, vous proposant l’impression digitale, la distribution de produits spéciaux mais aussi l’hébergement de vos sites Internet ou colocation de serveurs via son département e-hosting.lu. E-connect 428 Rte de Longwy L-1940����������� Luxembourg T: 26 44 02 10 1 F: 26 44 02 10 90 www.e-connect.lu info@e-connect.lu Fondé en 2000. Effectif: 5 Project Management: Tom Turping Prestations de services dans les domaines de l’Internet et de la publicité. id Prod - IPL 45 Bd Pierre Frieden L-1543 Luxembourg T: 44 70 70 1 F: 44 70 70 46 78 www.idprod.lu ipcom@ipl.lu Fondé en 1983. Effectif: 12 Directeur: Lou Scheider Manager: Paul Thiltges Depuis plus de 20 ans, ID Prod est spécialisée dans la conception et la réalisation de publicités audiovisuelles. Spots radio, tv et cinéma, films d’entreprise, sites Internet, banners, Cd-Roms, signatures musicales. ID PROD est une marque IPL. Infovision 20 rue d’Itzig L-5852 Hesperange T: 26 36 01 20 F: 26 36 01 21 infovis@pt.lu Fondé en 1999. Effectif: 2 Directeur général: Yves Vanderzypen Images de synthèse, visualisation 3D de projets (architecture, design, urbanisme, ingénieur...), animations 2D, animations 3D, photomontages, design multimedia, applications interactives, CD-Rom, graphismes et illustrations, VRML. Interact 21 rue de Pont-Rémy L-2423����������� Luxembourg T: 48 49 73 1 F: 26 19 64 68 www.interact.lu info@interact.lu Fondé en 2001. Effectif: 15 CEO: Daniel Eischen Directeur: Pol Goetzinger Conseil, création et développement de projets online, offline et mobiles. Services e-Marketing et CRM. Cellule audiovisuelle. Projets muséologiques et multivisuels. Publicité mobile. WLAN hotspots. Applications pour Palm. Conseil marketing mobile.

In-visible 7 Rte de Dippach L-8225������ Mamer T: 31 16 64 1 F: 31 09 94 www.in-visible.lu films@in-visible.lu Fondé en 1988. Effectif: 4 Associé: Luc Schengen Associé: Jos Andries Vingt ans d’expérience dans la publicité, les films institutionels et industriels. Nous produisons aux plus hauts standards de diffusion (35mm Beta Digital), Compositing, 3D simulation, Streaming & SFX. Autres: Avid, location caméra, light & Steadicam, DVD. IPWebnet.lu - IPL / RTL Group 45 Bd Pierre Frieden L-1543 Luxembourg T: 44 70 70 1 F: 44 20 24 www.ipwebnet.lu ipwebnet@ipl.lu Fondé en 2001 Directeur: Lou Scheider Régie Internet. Bouquet de sites performants, planning campagne online, reporting, consulting production sites web, membre IP-WebNet International. J.P. Wilwerding 38 Rte d’Esch L-1470����������� Luxembourg T: 26 48 35 65 F: 26 48 36 60 jpw@jpw.lu Fondé en 1998. Effectif: 1 Conseil en communication et marketing. Spécialisation dans le domaine audiovisuel. Luxembourg Online 14 Av. du X Septembre L-2550����������� Luxembourg T: 45 25 64 F: 45 93 34 www.internet.lu internet@internet.lu Fondé en 1995. Effectif: 23 Administrateur délégué: Claude Radoux Administrateur délégué & Responsable informatique: Paul Retter Accès à Internet Dial-Up et Haut Débit: Adsl.internet.lu et cabletv. internet.lu. Téléphonie: Classic Phone, I-Phone. Hébergement et création de sites, régie online. E-commerce. Mettymedia 32 rue Berg L-6926 Flaxweiler T: 77 92 93 F: 77 92 72 mettymedia@pt.lu Fondé en 1993 Direction: Bibi Krings Wir planen und realisieren audiovisuelle Konzepte mit einem leistungsstarken Team von Profis unter der Leitung von Bibi und Metty Krings, Macher vieler erfolgreicher TV-Formate für RTL, Super RTL, ZDF, KIKA, PRO 7 u.v.a. Mum Maison 150 L-9991 Weiswampach T: 27 00 02 40 750 F: 27 00 02 40 755 www.mum.lu mum@mum.lu Fondé en 2000. Effectif: 7 Directeur général: Michel Ury As a provider of professionnal web design, e-commerce and e-business solutions, we are specialized in content management systems (CMS) and web application development.

Neofacto 66 rue de Luxembourg L-4221 Esch-sur-Alzette T: 26 53 10 08 www.neofacto.com contact@neofacto.com Fondé en 2000. Effectif: 12 Managing Partner:�������������� Laurent Kratz Partner:�������������� Pierre Gerard Neofacto est une société de consulting IT, spécialisée dans les logiciels libres. Elle conseille et intègre des solutions libres pour des grands comptes de la Place. Neonline, filiale de Neofacto, édite www.lesfrontaliers.lu et www.diegrenzgaenger.lu. NetWay 216 Rte d‘Esch L-1471 Luxembourg T: 48 91 91 F: 48 91 90 www.netway.lu info@netway.lu Fondé en 1997. Effectif: 10 Directeur général: Marc Van Rymenant International Usability, Professionnal Web Consultancy, Web Marketing Integration, Web Development. Nvision 50 rue des Prés L-7333��������� Steinsel T: 26 34 09 09 1 F: 26 34 09 09 20 www.nvision.lu info@nvision.lu Fondé en 1999. Effectif: 10 Managing Partner: Mike Sergonne Managing Partner: Raoul Mulheims Les activités de Nvision s’accentuent autour de 3 pôles: 1) Content Management Systems pour sites internet, 2) créations internet avec spécialisation design, ergonomie, accessibilité et 3) applications basées sur les technologies internet (Web 2.0). re.media 88 rue de Luxembourg L-8140������� Bridel T: 26 84 54 71 F: 26 33 40 73 www.remedia.lu info@remedia.lu Fondé en 2005. Effectif: 5 Directeur financier - Associé: Xavier Parduyns Directeur général - Associé: Patrick Hoffmann Directeur artistique - Associé: Steve Gerges re.media est une agence offrant des solutions sur mesure dans les domaines de l’audiovisuel (tournage de reportages, publicités et films d’entreprise), de l’internet ( développement, CMS), du motion design (vidéoprojection, animation 3D) et du print. Red Dog Communications 595 rue de Neudorf L-2220 Luxembourg T: 26 34 51 1 F: 26 34 02 87 www.red-dog.com info@red-dog.com Fondé en 1996. Effectif: 12 Administrateur délégué: Marc Verschaeren Red Dog Communications (1996) is a full service web agency with a proven track record in concept development, design, production, WEB2.0 application development, web marketing, content management systems and site maintenance.


d o ss i e r · C o mm u n i C a t i o n Sit-Net 15 rue Pierre Frieden L-4448��������� Soleuvre T: 59 34 52 F: 26 59 06 77 www.sit-net.lu info@sit-net.lu Fondé en 2000. Effectif: 17 Administrateur délégué: Josy Cesarini Éditeur de sites Internet/Intranet interactifs avec une spécialisation pour Banques/Assurances. Logiciels sur mesure. CD-Rom multimédia. Réseaux informatiques pour professionnels. The Voice Ministry 16 Schaffmil L-6778������������� Grevenmacher T: 75 87 61 F: 75 87 62 www.thevoiceministry.com thevoiceministry@gmail.com Fondé en 2006. Effectif: 4 Directeur général: Bob Christy Production of radio syndicated shows. Production of publicity spots in French, Dutch, Luxembourgish, German, and English. Creation of Jingles, Voice tracking, and Voice over. Vanksen Group 7 rue des Mérovingiens, Z. A. Bourmicht L-8070 Bertrange T: 48 90 90 F: 48 90 90 40 www.vanksengroup.com info@vanksengroup.com Fondé en 2002. Effectif: 33 Managing Director: Emmanuel Vivier Vanksen Group is a leading communication group providing value added services to major brands. The group operates in Europe, USA and Asia with three business units: LegitiName Online brand management - www.legitiname.com; Vanksen Buzz & Communication agency www.vanksenmedia.com www.culture-buzz.com; BuzzParadise Buzz Marketing Platform www.buzzparadise.com. Visual Online 6 rue Goell B.P. 2534 L-5326�������� Contern T: 42 44 11 1 F: 42 44 11 44 www.vo.lu info@vo.lu Fondé en 1996. Effectif: 14 Directeur: Claude Schuler

PHOTOGRAPHIE Aschman Christian 5 rue Jean L’Aveugle L-1148����������� Luxembourg T: +32 4 75 64 63 21 www.christian-aschman.com christian.aschman@skynet.be Fondé en 1994. Effectif: 1 Photographe de mode, publicité et d’architecture d’intérieur. Publications: Amica, Amico. ELLE Belgique. ELLE Wonen, Weekend Knack, Madame Figaro, Line by Wallpaper, Têtu, Dust&Scratches. Enjoy. Clients: Air France. Ernster, Luxembourg Online, MUDAM. Blitz Agency 2 rue Léon Laval L-3372 Leudelange T: 26 34 00 10 F: 26 34 00 11 www.blitz.lu contact@blitz.lu Fondé en 2001. Effectif: 3 Associé: Eric Chenal Associé: Michel Zavagno Agence de photographie spécialisée dans le portrait, l’illustration éditoriale, et le reportage.

Blue Box Design 1 rue Schoenfels L-8151������� Bridel T: 621 22 86 00 F: 33 52 30 www.bbd.lu info@bbd.lu Fondé en 2005 Directrice: Jessica Theis Photography - cinematography theater - portraits - people - fashion - product - stills - archi­tecture environment - reportage. European Press Photo Agency Luxpress 2 rue de Malines L-2123 Luxembourg T: 43 23 43 www.luxpress.org info@luxpress.org Directeur: Jean-Claude Ernst Press photo agency: European Union, royal families, economy, culture, sports, features and general news. Photolab 24 h/7 d. Luxpress online: photo archives for press, corporate + PR. Hoffmann Guy 22 rue de la Paix L-3871 Schifflange T: 53 05 11 F: 53 05 11 guymann@pt.lu Fondé en 1993. Effectif: 1 Photographie: reportage, stillife, food, wildlife, nature. Klein Yvan 78 rue de Bonnevoie L-1260����������� Luxembourg T: 48 74 55 F: 698 32 71 37 www.surf.to/yvanklein Fondé en 1994 Photographie de création. Recherches visuelles. Nicolas Bouvy 17 rue J.N. Schumacher L-4907����������� Bascharage T: 691 48 97 93 www.photojournalisme.lu picturesnico@yahoo.fr Fondé en 2003 Photographe de presse, news, sport. Freelance La Voix et d’Wort. Correspondant European Press Photo Agency et Associated Press Belgique. Objectif Lune 1 rue de Schoenfels L-8151 Bridel T: 33 52 33 F: 33 52 30 www.objectif-lune.lu jp@jpk.lu Fondé en 1993. Effectif: 4 Directeur général - Photographe: Jean-Paul Kieffer Publicité, reportage, industrie, portrait, architecture, mode, prises de vue aérienne pour film 35mm, video et photo, location studio photo et film équipé, freelance cameramen et réalisateur. Patrick Muller 49 Bd Dr Charles Marx L-2130����������� Luxembourg T: 26 54 08 08 F: 26 54 09 09 www.photography.lu patrick@photography.lu Effectif: 4 Gérant:��������������� Patrick Muller Photography.

Photography Raoul Somers 112 Av. de la Faiencerie L-1511����������� Luxembourg T: 31 14 55 F: 31 72 28 www.raoulsomers.lu photography@raoulsomers.lu Fondé en 1998. Effectif: 2 Directeur général: Raoul Somers Photographie professionnelle d’architecture, publicitaire, reportage (tirage sur place), portrait, femmes enceintes et enfants, mariage, vues panoramique 360 QuickTimeVr. Steve Troes Fotodesign 22 rue d’ Oetrange L-5407 Bous T: 621 41 74 69 F: 26 35 26 74 www.stevetroes.com mail@stevetroes.com Fondé en 2003. Effectif: 1 Photographie publicitaire, architecture et industrie, stills, people, annual reports... Studio Fränk Weber 17 rue Jean-Pierre Kirsch L-4974�������� Dippach T: 26 37 11 1 F: 26 37 11 22 www.frankweber.lu studio@frankweber.lu Fondé en 1980. Effectif: 4 Directeur général: Frank Weber Studio de photographie de 200m2 équipé en matériel analogue et numérique high-end, avec atelier de décoration. Photo publicitaire et industrielle. Weber Christof 24 rue Tidick Ulveling L-2619����������� Luxembourg T: 29 22 88 F: 29 22 02 weberchr@pt.lu Fondé en 1993. Effectif: 1 Photographe indépendant.

MARKETING Almathea Consulting 393 Rte de Longwy L-1941 Luxembourg T: 26 45 95 45 F: 26 45 95 50 www.almathea.lu info@almathea.lu Fondé en 2001. Effectif: 4 Directeur général: Jean-François Zimmer Consultance aux entreprises et institutions publiques nationales et internationales. Spécialisée dans les domaines de la communication, du marketing, des ressources humaines, de la formation et de la création d’entreprises. Context 3 rue C.M. Spoo L-2546����������� Luxembourg T: 49 49 21 1 www.context.lu info@context.lu Fondé en 1996. Effectif: 1 Directeur général: Olivier Treinen Recherche et mise en pratique de concepts de communication. Continental Media (Lux.) 61A Rte de Huldange L-9980������������ Wilwerdange T: 26 95 75 72 F: 26 95 76 50 www.contilux.net info@contilux.net Fondé en 1988. Effectif: 5 Directeur général – Responsable Marketing: John J.L. Paumen Continental Media and its subsidary company DMI BV / Netherlands are active in the field of address marketing, list broking & data entry. The right partners of all major mail order-houses and direct marketing companies.

Eolis Medi@ Company 11A rue Michel Lentz L-6944 Niederanven T: 26 34 02 22 F: 26 34 02 22 www.eolismedia.com info@eolismedia.com Fondé en 2002. Effectif: 1 Founder-Manager:� Jean-Philippe Boever «Hands-on» project management & consulting, business development, marketing, strategy & advisory services and assistance in audiovisual, TMT & production matters. Lecturing on New Economy issues. Venture Capital & Private Equity network. Exxus 21 rue de Pont Rémy L-2423����������� Luxembourg T: 26 48 65 www.exxus.lu info@exxus.lu Fondé en 1996. Effectif: 3 Directeur général: Pol Goetzinger Agence de consultance en marketing stratégique, gestion de marques, marketing durable, marketing de dialogue et marketing territorial; membre du The Factory Group (www.thefactorygroup.com). Farvest 50 rue de Dippach L-8055���������� Bertrange T: 26 27 69 1 F: 26 27 69 32 www.farvest.com team@farvest.com Fondé en 2000. Effectif: 12 General Manager: Virginie Amoretti Financial marketing & advertising. Agence full service dédiée au secteur financier. 450 références clients en Europe. Gold Team Europe 48 rue de Luxembourg L-4760 Pétange T: 50 52 89 F: 26 50 34 53 gtelux@pt.lu Fondé en 1997. Effectif: 2 Consultant : Marco Georlette Consultant: Dominique Van Acker International Sales and Marketing consultants on EU-China market. International Business Communication 136 rue de Bettembourg L-5811��������� Fentange T: 42 84 11 1 F: 42 84 11 30 www.i-bc.com christian.bogaert@i-bc.com Fondé en 1998. Effectif: 7 Directeur général: Christian Bogaert Activités principales: Conseil en marketing et communication; import export et distribution d’articles promotionnels, publicitaires et cadeaux d’affaires. LegitiName 7 rue des Mérovingiens, Z.A. Bourmicht L-8070 Bertrange T: 48 90 90 F: 48 90 90 40 www.legitiname.lu contact@legitiname.com Fondé en 2001. Effectif: 25 Directeur associé: Nicolas van Beek LegitiName est spécialisé dans la gestion des marques sur internet: enregistrement de marques et de noms de domaines, amélioration et monitoring de la visibilité dans les moteurs de recherche, étude de la demande des internautes et de l’opinion des consommateurs.

Lux Direct Line Services 80 Rte de Luxembourg L-3515 Dudelange T: 26 52 22 05 F: 26 52 22 05 29 www.luxdirectline.com info@luxdirectline.lu Fondé en 2003. Effectif: 7 Directrice générale: Yasmina Belarbi Directrice associée: Eléna Fartas Lux Direct Line est un centre d’appels spécialisé en Réception d’appels (standard personnalisé) et en Télémarketing (B2B). Nous effectuons pour nos clients: le suivi des mailings ou invitations, la prise de rendez-vous, les enquêtes de satisfaction, les études de marché, détection de projets, télévente, etc... Notre équipe de professionnels vous offre un service de grande qualité dans 4 langues: Lux.-Fr-D-GB. manatee consilium 1 rue Louvigny L-1946 Luxembourg T: 26 45 80 88 F: 26 45 90 88 www.manatee.lu info@manatee.lu Fondé en 2003. Effectif: 2 Managing Director:��������������� Philippe Worré manatee consilium est une société spécialisée dans le conseil et la gestion de projet marketing et communication. Elle offre des services de qualité à haute valeur ajoutée, répondant aux divers besoins du secteur privé et public. MindForest 11 rue Ste Zithe L-2763 Luxembourg T: 43 93 66 67 70 F: 43 93 66 67 77 www.mindforest.com info@mindforest.com Fondé en 2000. Effectif: 10 Managing Partner:����������� Guy Kerger Managing Partner: Nico Hoffeld Conduite du Changement & Communication Projet. MindForest soutient ses clients dans l‘organisation de leur communication interne afin d‘assurer un développement et un déploiement efficaces de leurs projets. Quest 13 rue des Ardennes L-1133����������� Luxembourg T: 26 48 20 88 F: 26 48 20 96 www.quest.lu contact@quest.lu Fondé en 2002. Effectif: 6 Direction: Carlo Kissen Quest est une société luxembourgeoise qui conçoit et réalise des études de marchés qualitatives. Stoldt Associés 7 rue des Trois Glands L-1629����������� Luxembourg T: 26 00 80 06 F: 43 91 56 www.stoldt.lu contact@stoldt.lu Fondé en 2003. Effectif: 3 Directeur: Jürgen Stoldt Cabinet de conseil en stratégie, communication et relations presse. Analyses socio-économiques et politiques.

TNS ILReS 46 rue du Cimetière L-1338����������� Luxembourg T: 49 92 91 F: 49 92 95 555 www.tns-ilres.com contact@tns-ilres.com Fondé en 1978. Effectif: 33 Directeur général: Louis Mevis Etudes de marchés, études médias, sondages d’opinions. TNS ILReS est membre de Gallup International et fait partie de TNS le deuxième groupe mondial en études de marché. Depuis 1978, TNS ILReS est le premier institut en méthodes qualitatives (focus groups, interviews en profondeur, mistery shopping, contrôle qualité, tests de produits) et quantitatives (enquêtes face à face, internet, CATI multilingue, data mining). Approche multi-spécialiste centrée sur vos besoins d’information.

REGIES PUBLICITAIRES AtHome Régie 45-47 Bd de la Pétrusse L-2320 Luxembourg Tél. : 44 79 44 80 Fax : 44 79 44 79 www.atHome.eu david.biscegli@athome.lu Directeur général: Patrick Kersten AtHome Régie est la régie publicitaire du portail atHome.eu, portail leader dans le domaine de l’immobilier et de la construction au Luxembourg et dans la Grande Région. Beecom Média 1 rue Joseph Heintz L-1722 Luxembourg T: 26 10 38 57 / 691 23 32 66 Fondé en 2006 Directeur: Bertrand Bajer Régie publicitaire spécialisée dans les médias tactiques: Affichage Indoor segmentation Homme Femme - Cartes postales publicitaires - Diffusion Multimédia sur les cœurs de cible (18-35 ans) - Marketing viral. Editus Luxembourg 45 rue Glesener L-1631 Luxembourg T: 49 60 51 1 F: 49 60 56 www.luxweb.com info@editus.lu Fondé en 1974. Effectif: 120 Directeur général: Hugues Langlet Editus est l’éditeur de la base de données de référence sur le Luxembourg et la Grande Région. Editeur des Annuaires: Editus Pro. Editus d’Telefonsbuch. Editus Net & Editus B2B. (!) Ces Annuaires sont disponibles en format: Papier, sur CD-ROM, en ligne www.editus.lu et via téléphonie mobile. C’est aussi votre Communication en ligne sur le portail www.luxweb.com et vos campagnes e-pub grâce à la régie www.luxwebregie.com. Editus gère également vos opérations de marketing direct au moyen de son département Editus DATA. C’est enfin le mensuel de l’immobilier en ligne et en kiosque avec son magazine Habiter www.habiter.lu

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Espace Régie Luxembourg 51 rue Emile Mark L-4620 Differdange T: 44 44 33 1 F: 44 44 33 555 www.espace-regie.lu contact@espace-regie.lu Fondé en 2000. Effectif: 21 Directeur général: Roland Kayser Régie publicitaire. Presse quotidienne, hebdomadaire et mensuelle: Tageblatt, Le Quotidien, Le Jeudi, Revue, Auto Revue, Le Soir emploi luxembourg, Le Monde Diplomatique, Woxx, TV3, Luxpost, Correio, Trier Volksfreund, Formes Nouvelles, Foyer de la Femme, Graffiti. Euro Full Media 4 rue Pierre Grégoire L-4702 Pétange T: 23 65 20 68 F: 23 65 20 68 30 efm@pt.lu Effectif: 9 Directeur: Jean-Louis Deom Directeur: Pierre Munaut Commerçant, artisan, organisateur d’évènements: nous avons une formule pour vous! IP Luxembourg 45 Bd Pierre Frieden L-1543 Luxembourg T: 44 70 70 1 F: 44 20 24 www.ipl.lu ipcom@ipl.lu Fondé en 1963. Effectif: 52 Directeur: Lou Scheider IPL, une filiale de CLT/UFA, est la première régie publicitaire au Luxembourg. IPL propose les 5 grands médias classiques (TV, radio, cinéma, presse et affichage), un service de télémarketing ainsi que Internet et Télétexte. Media & Advertising 300C Rte de Thionville L-5884 Hesperange T: 40 84 69 F: 48 20 78 icouset@yahoo.com Directeur: Isabelle Couset Mediashop 59 Rte de Longwy L-8080���������� Bertrange T: 26 02 80 26 F: 26 02 80 20 www.mediashop.lu contact@mediashop.lu Fondé en 2002. Effectif: 1 Associé: Bas Schagen Associé: Marc Wagner Mediashop peut prendre en charge toutes les réservations publicitaires existantes: Internet, presse, édition, radio, TV. Une solution répondant à vos besoins existe. Mediashop est la régie publicitaire exclusive de nombreux événements et parutions (Mobilux Trophy, Luxusbuerg.lu, Guide du meuble du Luxembourg…). Presss 30 rue de Trêves L-6793������������� Grevenmacher T: 75 87 47 F: 75 84 32 www.burton.biz burton@pt.lu Fondé en 1981. Effectif: 5 Directrice générale: Suzanne Burton Régie publicitaire Muselzeidung et Sauerzeidung. Maison d’édition et agence en communication.

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Publi-Lux 8 rue de la Grève L-1643����������� Luxembourg T: 22 43 43 1 F: 48 97 55 www.publilux.lu publilux@publilux.lu Effectif: 9 Directeur: René Feletig Régie publicitaire. Régie Saint-Paul 2 rue Christophe Plantin L-2998����������� Luxembourg T: 49 93 90 00 F: 49 93 90 92 www.regie.lu regie@saint-paul.lu Directeur a.i. - Gestion commerciale, vente, prospection, marketing:���������������� Gaston Zangerlé Responsable régie - publicité annonces: Patrick Ludovicy Tempo 10 rue des Gaulois L-1618����������� Luxembourg T: 29 66 18 1 F: 26 29 66 20 www.tempo.lu info@tempo.lu Fondé en 2003. Effectif: 6 Directeur associé: Aurelio Angius Directeur commercial: Francis Gasparotto Associé: Mike Koedinger Régie exclusive des supports suivants. Presse écrite: paperJam média économique et financier, Index Business Guide, Rendez-Vous City Magazine Luxembourg, Flydoscope magazine de bord de Luxair, Désirs, bi-annuel luxe, mode et intérieurs, Nico international.

MEDIAS

Quotidiens

d’Wort 2 rue Christophe Plantin L-2988 Luxembourg T: 49 93 1 F: 49 93 384 www.wort.lu wort@wort.lu Fondé en 1848. Effectif: 60 Admin. dél. et dir. gén. saint-paul luxembourg s.a., dir. des publications, réd. en chef: Léon Zeches Directeur général adjoint de saint-paul luxembourg s.a., rédacteur en chef adjoint: Paul Lenert 1er quotidien luxembourgeois Acteur média de premier plan. Tirage moyen: 81.003 ex. Diffusion payante: 73.397 ex. dont 94% d’abonnements (Authentification CIM 2005). 176.200 lecteurs quot. 47% des résidents âgés de 15 ans et plus (TNS ILRES Plurimedia 2006)... La Voix du Luxembourg 2 rue Christophe Plantin L-2988 Luxembourg T: 49 93 94 00 F: 49 93 773 www.voix.lu voix@voix.lu Fondé en 1999. Effectif: 80 Rédacteur en chef: Laurent Moyse Admin. délég. et dir. gén. saintpaul luxembourg s.a., dir. des publications: Léon Zeches Quotidien en langue française. Tirage moyen: 8390 exemplaires (Authentification CIM 2005), 25400 lecteurs quotidiens (TNS ILRES PLURIMEDIA 2006).

Le Quotidien 44 rue du Canal L-4050 Esch-sur-Alzette T: 44 77 77 1 F: 44 77 33 1 www.lequotidien.lu redaction@lequotidien.lu Effectif: 30 Directeur: Denis Berche Rédacteur en chef: Jean-Marie Martini Premier quotidien francophone du pays. Entièrement conçu, réalisé et fabriqué au Luxembourg, le Quotidien paraît 6 jours sur 7. Héritier de l’édition luxembourgeoise du Républicain Lorrain. Lëtzebuerger Journal 51 rue de Strasbourg, B.P. 2101 L-1021����������� Luxembourg T: 49 30 33 1 F: 49 20 65 www.journal.lu journal@logic.lu Fondé en 1948. Effectif: 18 Rédacteur en chef: Claude Karger Tageblatt 44 rue du Canal, B.P. 147 L-4050 Esch-sur-Alzette T: 54 71 31 1 F: 54 71 30 (réd.) / 54 17 61 (admin.) www.tageblatt.lu tageblatt@tageblatt.lu Fondé en 1913. Effectif: 100 Directeur général - Rédacteur en chef: Alvin Sold Directrice générale adjointe Rédactrice en chef: Danièle Fonck Quotidien d’informations générales avec des activités multimédia fortement développées. Propre contenu (informations) sur le web avec recherche dans les archives. Version pdf disponible sur www.epaper.lu. Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek 2 rue Astrid L-1143 Luxembourg T: 44 60 66 1 F: 44 60 66 66 zeiluvol@pt.lu Effectif: 15 Rédacteur en chef: Ali Ruckert Hebdomadaires

352 48 Av. de la Liberté L-1930����������� Luxembourg T: 26 26 55 1 F: 26 26 55 40 www.352.lu info@352.lu Effectif: 10 Rédacteur en chef: Duncan Roberts English-language weekly publication for Luxembourg’s international community contacto 2 rue Christophe Plantin L-2988 Luxembourg T: 49 93 470 F: 49 93 448 contacto@saint-paul.lu Fondé en 1970. Effectif: 2 Admin. délég. et dir. gén. saintpaul luxembourg s.a., dir. des publications: Léon Zeches Responsable rédaction Contacto: José Correia Le premier journal de la communauté de langue portugaise au Luxembourg.

Correio 51 rue Emile Mark L-4620 Differdange T: 44 44 33 1 F: 44 44 33 555 correio@correio.lu Fondé en 1999. Effectif: 6 Directeur: Roland Kayser Rédacteur en chef: José Campinho O semanario do Luxemburgo em Português. Tirage: 15000 exemplaires. Editeur: Polygraphics S.A., Impression: Editpress Luxembourg S.A. De Letzebuerger Bauer Centrale Paysanne - Agro Center B.P. 48 L-7501������� Mersch T: 32 64 64 480 F: 32 64 64 481 letzeburger.bauer@netdsl.lu Fondé en 1946. Effectif: 2 Rédaction (responsable): Helmut Lui Den neie Feierkrop B.P. 1572 L-1015 Luxembourg T: 26 43 17 21 F: 26 43 17 23 www.feierkrop.lu info@feierkrop.lu Fondé en 1993. Effectif: 2 Coordinateur: Jacques Drescher Illustrateur: Guy W. Stoos Hebdomadaire satirique paraissant le vendredi. d’Lëtzebuerger Land 59 rue Glesener L-1631 Luxembourg T: 48 57 57 1 F: 49 63 09 www.land.lu land@land.lu Fondé en 1954. Effectif: 10 Gérant: Romain Hilgert Hebdomadaire politique, économique et culturel indépendant paraissant le vendredi. Le Jeudi 44 rue du Canal L-4050 Esch-sur-Alzette T: 22 05 50 F: 22 05 44 www.le-jeudi.lu redaction@le-jeudi.lu Fondé en 1997. Effectif: 14 Directrice de la publication: Danièle Fonck Rédacteur en chef: Jacques Hillion Hebdomadaire luxembourgeois en langue française. Dispose d’un site web mis à jour chaque semaine. Possibilités de recherche dans les archives. Version pdf disponible sur www.epaper.lu. Luxbazar 122 Rte de Thionville L-2610����������� Luxembourg T: 48 23 78 1 F: 48 18 54 www.luxbazar.lu annonce@luxbazar.lu Fondé en 1991. Effectif: 18 Directeur: Pascal Seebach Hebdomadaire spécialisé en petites annonces privées et commerciales. Lux-Post Weekend 51 rue Emile Mark L-4620 Differdange T: 44 44 33 1 F: 44 44 33 555 redaction@lux-weekend.lu Effectif: 10 Directeur: Roland Kayser Hebdomadaire du week-end Lux-Post.

Revue 2 rue Dicks L-1417 Luxembourg T: 49 81 81 1 F: 48 77 22 www.revue.lu revue@revue.lu Fondé en 1945. Effectif: 34 Directeur de Rédaction: Guy Ludig Rédacteur en Chef: Claude Wolf Hebdomadaire édité par Editions Revue. Télécran 2 rue Christophe Plantin, B.P. 1008 L-1010����������� Luxembourg T: 49 93 500 F: 49 93 590 www.telecran.lu telecran@telecran.lu Fondé en 1978. Effectif: 25 Admin. délég. et dir. gén. saintpaul luxembourg s.a., dir. des publications: Léon Zeches Rédacteur en chef de Télécran: Roland Arens Télécran est depuis plus de 15 ans le leader des magazines hebdomadaires du Grand-Duché de Luxembourg. Outre sa vocation de magazine TV, il est également un magazine familial et féminin. 128300 lecteurs (TNS ILRES PLURIMEDIA 2006). Woxx B.P. 684 L-2016 Luxembourg T: 29 79 99 0 F: 29 79 79 www.woxx.lu woxx@woxx.lu Fondé en 1991. Effectif: 12 Hebdomadaire pour une alternative écologique et sociale. Mensuels

Agefi Luxembourg 111B Rte d’Arlon L-8311 Capellen T: 30 57 57 1 F: 30 56 01 www.agefi.lu agefi@agefi.lu Fondé en 1988. Effectif: 4 Directeur général: Adelin Remy Rédaction: Olivier Minguet Mensuel économique et financier. Auto Moto 2 rue Christophe Plantin L-2988 Luxembourg T: 49 93 231 F: 49 93 757 Responsable de rubrique: Marc Bourkel Admin. délég. et dir. gén. saintpaul luxembourg s.a., dir. des publications: Léon Zeches Supplément mensuel «automobile» du Wort. Organisateur du concours annuel «Auto vum Joer». Auto Revue 2 rue Dicks, B.P. 2755 L-1027����������� Luxembourg T: 49 81 81 1 F: 48 77 22 revue@revue.lu Fondé en 1947. Effectif: 4 Rédacteur en chef: Patrick Weber Directeur de la parution: Guy Ludig Presse automobile. Langue de rédaction: allemand. Onze parutions par an. Lectorat à forte dominante masculine. Edité par Editions Revue s.a. Business review 48 Av. de la Liberté L-1930����������� Luxembourg T: 26 26 55 1 F: 26 26 55 40 info@business.lu

Codex B.P. 75 L-8005���������� Bertrange T: 31 21 18 20 F: 31 21 18 50 www.codex-online.com codex@pt.lu Fondé en 1999. Effectif: 1 Directeur général: Marc Rauchs Codex, l’unique mensuel juridique au Grand-Duché: offrir aux lecteurs une perspective globale de l’actualité de notre droit; de la plus récente jurisprudence luxembourgeoise et européenne aux commentaires de travaux parlementaires en cours. De Lëtzebuerger Merkur 7 rue Alcide de Gasperi L-2981 Luxembourg T: 42 39 39 381 F: 43 83 26 www.cc.lu merkur@cc.lu Effectif: 2 Rédacteur en chef: Patrick Ernzer Magazine d’information officiel de la Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg, le «Lëtzebuerger Merkur» est envoyé chaque deuxième semaine du mois à quelque 30000 entreprises luxembourgeoises. Femmes Magazine 74 rue Ermesinde L-1469����������� Luxembourg T: 26 45 85 86 F: 26 45 84 94 alineaed@pt.lu Effectif: 6 Direction: Maria Pietrangeli Direction: Patricia Sciotti Femmes Magazine est le seul mensuel féminin luxembourgeois. Edité à 20200 exemplaires, il est contrôlé CIM. En langue française, il est le magazine des femmes au Luxembourg. Horesca 7 rue Alcide de Gasperi B.P. 2524 L-1025����������� Luxembourg T: 42 13 55 1 F: 42 13 55 299 www.horesca.lu mail@horesca.lu Effectif: 3 Rédacteur en chef: Dave Giannandrea Publication mensuelle (12 n /an) éditée sous la responsabilité de l’Horesca, distribuée à tous les hôteliers, cafetiers et restaurateurs, aux médecins, coiffeurs, Communautés Européennes, Institutions. Tirage 6000/mois. 15e année. L’Écho de l’Industrie 7 rue Alcide de Gasperi B.P. 1304 L-1013����������� Luxembourg T: 43 53 66 1 F: 43 23 28 echo@fedil.lu Fondé en 1920 Directeur: Nicolas Soisson Rédacteur en chef: Tom Hermes L’Echo de l’industrie est édité par la FEDIL, l’association patronale luxembourgeoise représentative des secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises (www.fedil.lu). Musel Zeidung 30 Rte de Trèves L-6707 Grevenmacher T: 75 87 47 F: 75 84 32 www.muselzeidung.lu burton@pt.lu Effectif: 4 Mensuel distribué le long de la Moselle.


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paperJam 10 rue des Gaulois L-1618����������� Luxembourg T: 29 66 18 1 F: 29 66 19 www.paperJam.lu info@paperJam.lu Fondé en 2000. Effectif: 6 Directeur de la publication: Mike Koedinger Journaliste: Jean-Michel Gaudron Journaliste: Florence Reinson Journaliste: Frédérique Moser Journaliste: Mary Carey Premier Média économique et financier du Grand-Duché de Luxembourg. Mensuel paraissant depuis juin 2000. 20000 exemplaires. Édite également une newsletter économique hebdomadaire et un site web reprenant les news des entreprises au jour le jour. Rendez-Vous Lëtzebuerg 10 rue des Gaulois L-1618����������� Luxembourg T: 29 66 18 F: 29 66 19 www.rendez-vous.lu office@mikekoedinger.com Rédactrice: Corinne Briault Rédacteur: Alexis Juncosa City Magazine Luxembourg. Edité par Mike Koedinger Editions SA pour le compte de la Ville de Luxembourg. 11 numéros par an. 35000 exemplaires. Sauerzeidung 30 Rte de Trèves L-6707 Grevenmacher T: 75 87 47 F: 75 84 32 www.muselzeidung.lu burton@pt.lu Effectif: 4 Mensuel distribué le long de la Sûre et dans la région frontalière avec l’Allemagne. Autres périodiques

Astinfo 10-12 rue A. Laval L-1922����������� Luxembourg T: 43 83 33 1 F: 42 08 71 www.asti.lu ensemble@asti.lu Périodique culturel paraissant quatre à cinq fois/an. Astinfo donne un aperçu sur les enjeux et réalisations dans le domaine de la cohabitation entre Luxembourgeois et étrangers. Rubriques sociologiques, juridiques et littéraires. Autotouring 72 Rte de Longwy L-8007 Bertrange T: 45 00 45 1 F: 45 04 55 www.acl.lu acl@acl.lu Fondé en 1937. Effectif: 4 Directeur de la publication: Daniel Tesch Rédacteur en chef: Eric Dickes Périodique de l’Automobile Club, l’Autotouring est le 1er magazine de la mobilité, distribué à 128000 exemplaires à l’ensemble de ses 160000 membres. Langues de rédaction: allemand et français. Nombre de parutions annuelles: six.

Carrière B.P. 2535 L-1025����������� Luxembourg T: 85 89 19 F: 85 89 19 www.logic.lu/carriere carrieremag@logic.lu Fondé en 1988. Effectif: 12 Rédactrice en chef: Monique Mathieu Carrière s’adresse aux femmes actives qui s’intéressent à l’égalité des chances, la psychologie, la vie au Luxembourg, la santé, la mode, au bien-être, aux voyages, aux sujets tabous... Tirage: 8000 exemplaires, tous les trois mois. Check In 2 rue Dicks L-1417����������� Luxembourg T: 49 81 81 1 F: 48 77 22 www.checkin.lu magazine@checkin.lu Effectif: 4 Rédacteur en chef: Jean-Pierre Thilges Directeur de la publication: Guy Ludig Magazine de voyage luxembourgeois bi-mensuel édité par Editions Revue s.a. Entreprises Magazine 300C Rte de Thionville B.P. 50 L-5801����������� Hesperange T: 40 84 69 F: 48 20 78 icouset@yahoo.com Directrice:���������������� Isabelle Couset Explorator City Guide Luxembourg 10 rue des Gaulois B.P. 728 L-2017����������� Luxembourg T: 29 66 18 1 F: 29 66 19 www.explorator.lu contact@mikekoedinger.com Fondé en 1994. Effectif: 4 Rédacteur en chef: Mike Koedinger Rédacteur: Gilles Heizmann City guide annuel. 10000 exemplaires. Flydoscope 10 rue des Gaulois L-1618����������� Luxembourg T: 29 66 18 1 F: 29 66 19 www.flydoscope.lu Magazine de bord de Luxair coédité par Mike Koedinger Editions S.A. Six parutions par an, 30000 exemplaires. Graffiti 2 rue Dicks L-1417 Luxembourg T: 49 81 81 1 F: 48 77 22 revue@revue.lu Fondé en 1987. Effectif: 3 Directeur de la publication: Guy Ludig Rédacteur en chef: Jean-Pierre Thilges Magazine cinéma paraît 10x/an. Edité par Editions Revue s.a. Index 2008 10 rue des Gaulois B.P. 728 L-2017����������� Luxembourg T: 29 66 18 1 F: 29 66 19 www.index.lu index@paperjam.lu Fondé en 1997. Effectif: 5 Directeur de la publication: Mike Koedinger Chef de produit: Rudy Lafontaine Chargée de mission: Christelle Néant Business Guide, répertoire reprenant plus de 10.000 décideurs, entreprises et institutions du Grand-Duché de Luxembourg. 25.000 exemplaires.

Pizzicato 129 Mühlenweg L-2155 Luxembourg T: 49 29 24 F: 49 28 84 www.pizzicato.lu artevents@pizzicato.lu Fondé en 1991. Effectif: 3 Top Management Luxembourg 156 Rte d’Arlon L-8010��������� Strassen T: 31 64 53 F: 31 36 20 www.topmanagement.lu ariedl@topmanagement.lu Manager Luxembourg - Saar Trier: Annick Riedl Édition du premier dictionnaire biographique dédié aux dirigeants d‘entreprises. Édition annuelle. Radios

Eldoradio 47 Muhlenweg B.P. 1344 L-1013 Luxembourg T: 40 95 09 1 F: 40 95 09 509 www.eldoradio.lu eldoradio@eldoradio.lu Fondé en 1992. Effectif: 14 Directrice: Isabel Galiano Responsable rédactionnel: Dave Gloesener Station de radio musicale, ciblée 15-34 ans, leader auprès des jeunes. radio 100,7 (Etablissement de radiodiffusion socio-culturelle) 45A Av. Monterey, B.P. 1833 L-1018����������� Luxembourg T: 44 00 44 1 F: 44 00 44 980 www.100komma7.lu info@100komma7.lu Fondé en 1992. Effectif: 27 Directeur Général: Fernand Weides Rédacteur en Chef: Jay Schiltz Radio de service public, 100,7 émet des progammes à finalité socioculturelle intégrant la culture, l’information et le divertissement. 100,7 offre un programme musical varié de qualité à dominante classique. radio 100,7 ne diffuse pas simplement des programmes radiophoniques, mais poursuit des objectifs culturels bien définis: promotion de la création culturelle et artistique, sensibilisation culturelle du public, renforcement de l’identité culturelle lux. Radio ARA 2 rue de la Boucherie L-1247����������� Luxembourg T: 22 22 89 F: 22 22 66 www.ara.lu radioara@pt.lu Fondé en 1992. Effectif: 3 Administrateur: Germain Bintz Gérant: Bert Hoscheit Radio innovatrice et authentique offrant un programme varié de musique et d’infos, réalisé par une équipe jeune et dynamique. Radio multilingue avec service anglophone (Ara City Radio) du lu au ve 6h00/14h00. Fréquences 103,3 FM 105,2 FM. Radio DNR 2 rue Christophe Plantin B.P. 1522 L-1015 Luxembourg T: 40 70 60 1 F: 40 79 98 www.dnr.lu dnr@dnr.lu Fondé en 1992. Effectif: 16 Gérant journalier, rédacteur en chef / chef d’antenne: Jean-Marc Sturm Assurant une couverture nationale à travers trois fréquences distinctes (107.7, 104.2, 102.9), DNR est la seconde radio du pays pour les Luxembourgeois de plus de 15 ans.

Radio Latina 3 rue du Fort Bourbon, B.P. 1915 L-1249����������� Luxembourg T: 29 95 96 1 F: 40 24 74 www.radiolatina.lu avelino.gomes@saint-paul.lu Effectif: 10 Rédacteur en chef: Avelino Gomes Directeur d’antenne: João Pimentel 101,2 FM et 103,1 FM. Programme visant les communautés étrangères au Luxembourg. Radio LRB 103.9 FM B.P. 8 L-3201������������ Bettembourg T: 52 44 88 22, Studio: 90 17 44 44 F: 52 44 88 33, Studio: 52 44 88 99 www.lrb.lu info@radiolrb.lu Fondé en 1992. Effectif: 50 Directeur: Gilles Mulheims Station de radio émettant au sud du Luxembourg sur la fréquence 103.9 FM. RTL Radio Lëtzebuerg 45 Bd Pierre Frieden L-1543 Luxembourg T: 421 42 34 42 F: 421 42 37 53 www.rtl.lu radio@rtl.lu Fondé en 1959 Directeur: Alain Berwick Station Manager: Fernand Mathes Rédacteur en chef: Marc Linster First radio station in Luxembourg with a national audience share of 70% on Luxemburgers during an average day of the week. As a generalist station, RTL provides news, music & information of general interest. TV

.dok - den oppene Kanal 24 Dernier Sol L-2543 Luxembourg T: 26 10 26 10 www.dok.lu info@dok.lu Fondé en 2003 Administrateur délégué: Maurice Molitor .dok n’est pas une chaîne de télévision, mais un canal, un support de communication ouvert à toutes et à tous. .dok est le canal qui diffuse ce que vous voulez montrer! .dok ne produit pas, .dok diffuse! A vous de contribuer, de produire! Luxe.TV 9A rue Robert Stümper L-2557 Luxembourg T: 24 87 97 1 F: 24 87 97 20 www.luxe.tv info@luxe.tv Fondé en 2006. Effectif: 20 Administrateur délégué: Jean Stock General Manager: Jean-Baptiste Stock LUXE.TV, le premier réseau de chaîne dédié exclusivement au monde du luxe. Produite intégralement en Haute Définition dans plus de 12 villes dans le monde. Diffusée en HD et en définition classique au Luxembourg et dans l’Europe entière ainsi qu’en Asie.

RTL Télé Lëtzebuerg 45 Bd Pierre Frieden L-1543����������� Luxembourg T: 421 42 810 F: 421 42 7438 www.rtl.lu tele@rtl.lu Fondé en 1969 Directeur: Alain Berwick Rédacteur en Chef: Tom Graas First TV station in Luxemburg amongst 42 international channels. With an audience share of 60 % during prime time, RTL Télé Lëtzebuerg broadcasts 24 hours per day, supplying programmes for all target groups. T.TV 177 rue de Luxembourg L-8077���������� Bertrange T: 27 77 77 26 F: 27 77 77 07 www.ttv.lu info@ttv.lu Effectif: 30 COO: Yves Gordet T.TV, 100% filiale du groupe Tele2 a été créée fin 2004. Télévision généraliste n°2 sur le marché luxembourgeois. Uelzechtkanal TV 71 rue du Fossé L-4123 Esch-sur-Alzette T: 55 62 85 234 www.uelzechtkanal.lu redaktion@uelzechtkanal.lu Fondé en 1996. Effectif: 4 Président: Lucien Thill Directeur administratif: Edouard Maroldt L’équipe de l’Uelzechtkanal produit sur demande des Doku/ Reportages audio et vidéo de qualité et s’occupe de votre conception AV de manière jeune. Web

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Action Line 27 Bd Charles Marx L-2130 Luxembourg T: 29 93 77 F: 40 98 41 www.actionline.lu contact@actionline.lu Fondé en 1995. Effectif: 7 Administrateur délégué: Fedele Paolo Spécialiste de la communication visuelle (sérigraphie, digitale...) sur tout support et de la publicité par l’objet (maroquinerie, textile, articles de bureau, montres...). Distributeur officiel: Pierre Cardin, Cerruti, Lanvin, Jean-Louis Sherrer. Cleverqwest 25 rue Adolphe Omlor L-2262 Luxembourg T: 24 69 79 1 F: 26 38 37 23 www.cleverqwest.com info@cleverqwest.com Gérant: Guerric de Kerckhove Société de service et de vente d’objets type Clé USB à caractère publicitaire. Duault & Jacquemin 161A Rte de Longwy L-4751 Pétange T: 26 50 24 82 F: 26 50 24 83 www.promocadeaux.lu info@promocadeaux.lu Fondé en 2001 Gérant: Joël Duault Fox 10A rue du Centre L-3960 Ehlange sur Mess T: 27 00 33 32 F: 53 10 31 www.fox.lu info@fox.lu Fondé en 1995. Effectif: 4 Directeur général: Christoph Dederichs Sérigraphie (autocollants, panneaux publicitaires, calicots non tissés, affiches, fanions), lettrage (découpe par ordinateur), textile (t-shirts, polos, broderies), cadeaux publicitaires (mouse pad, space pen, stylos à bille, agendas, articles de bureau).

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Lezebre.lu 2 rue de la Gare L-8066���������� Bertrange T: 26 31 31 24 F: 26 31 10 02 www.lezebre.lu textile@lezebre.lu Fondé en 1987. Effectif: 4 Directeur artistique: Christophe Huguenin Vêtements personnalisés de 1 à 100000. Vestes, polos, sweetshirts, tee-shirts, sacs, casquettes, de la création à l’impression. Vente en ligne de t-shirts, fun & pro. sur notre site www.lezebre. lu. Réf.: Grand théâtre, White, Brother, Ministère, Banque. Lithium 4 rue Peiteschbierg L-5686 Dalheim T: 23 66 12 15 F: 23 66 12 14 www.lithium.lu info@lithium.lu Fondé en 1999. Effectif: 2 Directeur commercial: Martine Amez Vente d’objets publicitaires personnalisés, cadeaux d’entreprises. Vêtements, stylos, accessoires de bureau, gadgets, cadeaux de prestige, accessoires de golf, montres, parapluie, agendas et calendriers, création sur mesure, avec ou sans marquage. Maâ-Oui! 22 Rte d’Echternach L-1453 Luxembourg T: 27 28 00 88 F: 27 28 00 87 www.maa-oui.lu info@maa-oui.lu Fondé en 2005. Effectif: 3 Administrateur délégué: Samira Maaoui Agence de communication par l’objet. Spécialiste en objets publicitaires et cadeaux d’affaires. Publichic & Promochoc 34 val Sainte-Croix L-1370 Luxembourg T: 44 08 22 F: 45 87 17 pubpromo@pt.lu Fondé en 1985. Effectif: 4 Gérante: Seiller Monique Cadeaux d’affaires et articles publicitaires. RCM Maison 1 L-6155 Stuppicht T: 78 95 43 1 F: 78 98 01 www.rcm.lu info@rcm.lu Fondé en 1976. Effectif: 22 Directeur général: Miny Nico RCM Création: Lettrages, autocollants, gravures par laser, cadeaux publicitaires. RCM Location: Location et vente de chapiteaux, tentes & structures gonflables. Ritilux 48 Av. de la Liberté L-1930 Luxembourg T: 48 56 54 F: 48 54 17 www.ritilux.lu info@ritilux.lu Fondé en 1978. Effectif: 12 Managing Director: Franco Riti

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Imprimerie Hengen 14 rue Robert Stumper, B.P. 1825 L-1018 Luxembourg T: 48 71 63 1 F: 40 46 18 www.hengen.lu info@hengen.lu Fondé en 1991. Effectif: 28 Directeur général: Gust Hengen Imprimerie J.M. Watgen 7A rue de Bitbourg L-1273����������� Luxembourg T: 43 84 86 1 F: 43 84 86 50 imprimerie@watgen.lu Effectif: 20 Imprimerie Kremer-Muller & Cie 5 rue des Artisans L-3855 Foetz T: 55 79 79 1 F: 55 33 11 www.km-media.lu info@km-media.lu Fondé en 1908. Effectif: 18 Directeur général: Romain Penning Conseil en impression et média. Prospectus, dépliants, fardes, calendriers, brochures, livres de qualité en quadrichromie, cadeaux de fin d’année. Imprimerie Linden 37 rue du Père Raphael L-2413����������� Luxembourg T: 48 12 08 F: 40 33 39 imlinden@pt.lu Fondé en 1917. Effectif: 14 Imprimerie Mil Schlimé 19 rue de l’Industrie L-8069 Bertrange T: 31 40 50 1 F: 31 40 50 60 www.schlime.lu info@schlime.lu Fondé en 1992. Effectif: 11 Directeur: Mil Schlimé Imprimerie Moulin 6 rue Jean l’Aveugle L-1148 Luxembourg T: 47 21 71 F: 46 36 48 www.imprimerie-moulin.com moulin@pt.lu Effectif: 5 Imprimerie Offset Moselle 40 Grand-rue L-6730 Grevenmacher T: 75 03 03 F: 75 86 49 offsmos@pt.lu Effectif: 8 Imprimerie Oliboni Franco 215 rue Pierre Gansen L-4570����������� Niederkorn T: 58 88 05 F: 58 24 45 www.imprimerie-oliboni.lu olibonif@pt.lu Effectif: 5 Imprimerie Ossa 5 Z.I. Bombicht L-6947 Niederanven T: 45 47 03 1 F: 45 47 04 www.ossa.lu info@ossa.lu Effectif: 15 Imprimerie Polyprint 44 rue du Canal, B.P. 321 L-4050 Esch-sur-Alzette T: 54 13 82 F: 54 13 87 polyprint@editpress.lu Fondé en 1992. Effectif: 16 Directeur: Marc Spautz Mise en page et impression de haute qualité. Reliure et façonnage. Publication magazines et livres: Adato. Edition Phi. Edition Le Phare.

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COMPETENCES BUREAUTIQUES


Bloc Notes · Case study

Photo: Luc Deflorenne

Richard Tritarelli (Cetrel): «Un déménagement implique des équipes hautement qualifiées qui connaissent aussi bien la technique que le métier et les finances. Car, souvent, les problèmes surgissent alors qu’on est déjà à la moitié de la garantie».

IT

«Un défi de coordination» Un transfert de salle informatique ne s’impose qu’à certaines conditions strictes. Et il s’inscrit dans une stratégie d’entreprise. «Un déménagement ne s’impose que lorsque qu’une entreprise connaît un développement de son business ou une extension technologique. Sans cela, il faut l’éviter au maximum, car c’est très coûteux, même du seul point de vue informatique». Richard Tritarelli, sous-directeur Infrastructure IT chez Cetrel est catégorique dès qu’on lui pose la question de savoir comment une entreprise peut assurer la continuité de son business lors du déménagement – interne ou externe – de son département informatique. On ne parle bien sûr pas ici d’un simple parc de PC qu’il suffit de déconnecter, puis de reconnecter, mais d’un département informatique complet, poumon opérationnel de la société et en liaison permanente avec l’extérieur, via le câble ou les fibres optiques, pour ne citer que cela. Il est clair que tout déménagement ne doit pas se restreindre à un seul problème d’infrastructure. Il s’agit, tout autant, d’un défi de coordination entre les équipes de développement, de gestion de projets et d’exploitation. «Là, c’est avant tout une question humaine car aucune machine, aucun programme ne peut faire ce travail de coordination et de compréhension d’impact, indique M. Tritarelli. D’autant qu’il faut en profiter pour réaliser tous les développements technologiques». Un autre aspect, souvent ignoré, entre également en ligne de compte: si les anciens logiciels étaient moins complexes, ils étaient aussi plus stables. Aujourd’hui, ils présentent de nombreux problèmes cachés, qui apparaissent parfois immédiatement, ou parfois au bout de quelques semaines. «Il faut donc les faire tourner

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pour les tester, conseille Richard Tritarelli. Cela implique des équipes hautement qualifiées qui connaissent aussi bien la technique que le métier et les finances. Car, souvent, ces problèmes surgissent alors qu’on est déjà à la moitié de la garantie. Il faut établir un plan qui permet d’installer directement du nouveau matériel, sans devoir récupérer les équipements de l’ancienne salle, faute de quoi le déménagement doit se faire en utilisant du matériel temporaire, ce qui ne simplifie en rien l’action»

Des phases test systématiques Mais il y a surtout une véritable stratégie à mettre en place, qui soit en accord avec la philosophie de l’entreprise. «Les aspects technologiques sont un élément de cette stratégie», assure M. Tritarelli. Ainsi convient-il de planifier les déménagements de salles informatiques sur une durée prévisionnelle de cinq ans. Parce que ce type de site n’est pas évident à trouver et que, s’il y en a un, il peut ne pas être équipé des liens télécoms suffisants, voire présenter des problèmes de sécurité, de climatisation, d’électricité, etc. Or, tout cela est essentiel et doit pouvoir être vérifié. Le processus idéal et le moins coûteux, une fois la salle trouvée, est que toute la partie télécom soit disponible, puis l’électricité (avec onduleur) et la climatisation. Il faut ensuite une phase test de chaque élément de cette infrastructure et enfin, l’évaluation du changement de hardware pour le nouvel environnement de travail.


Bloc Notes · Case study

Quelles précautions faut-il prendre pour assurer la continuité du business lors d’un déménagement (interne ou externe) des infrastructures informatiques? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de neuf entreprises: Daniel Santarini (CBC Business Center), Pierre Schmitt (Computacenter PSF), Renaud Persiani (Computersystems), Éric Hausman (Dimension Data Financial Services), Michel Moureau (Econocom), Thierry Seignert (IBM), Patrick Gesellchen (iTEC Information Technology and Printer Services), Frank Weiler (SIT Group), Daniel Luja (Sun Microsystems).

«Cette manipulation, dans son ensemble, requiert une grande expérience et un panel de com­ pétences conséquent que seul un prestataire expérimenté et labellisé pourra garantir». Da n i e l Sa n ta r i n i Di r e ct e u r C B C B u si n ess C e n ter

« Déménagements informatiques, et si cela n’était pas aussi évident?»

Une fois ce dernier mis en place, il faut exploiter l’infrastructure à travers des configurations de test et vérifier que tout a été pris en compte avant de procéder à un basculement en phase. «C’est un peu le principe des vases communicants entre l’ancienne et la nouvelle salle. La seconde doit progressivement monter en puissance, explique M. Tritarelli. Et il est impératif qu’à tout moment chaque salle puisse reprendre, si besoin, la totalité du service. Pour atteindre cet objectif, tout le réseau doit être maillé. Une fois que tout a ainsi été validé au terme d’un long et très strict processus, l’activation de la nouvelle salle peut alors se faire. Tout au long de ce processus, la documentation technique doit être très fouillée et un nombre important de réunions de concertation sont nécessaires, sans quoi un déménagement professionnel n’est pas envisageable». Cette complexité du déménagement d’un département informatique pourrait-elle con­ duire à l’apparition d’un nouveau métier? Richard Tritarelli estime qu’il y aura effectivement, dans quelques années, des spécialistes qui feront aussi le lien entre les parties con­ cernées. «Car les entreprises informatiques et les sociétés spécialisées au niveau infrastructure ne sont pas toujours au courant des exigences que crée l’industrie informatique aux concepteurs de salles (clim, redondance, électricité, ...). On aura donc besoin de spécialistes, même si une partie de cette grande mutation devra inévitablement toujours se faire en interne car le business primera toujours sur toute problématique d’infrastructure». || Marc Vandermeir

«Voici une prestation qui, à première vue, semble à la portée de toute personne ayant un tant soit peu de métier; la réalité est malheureusement tout autre. Une bonne organisation et une main-d’œuvre consciencieuse suffiront à effectuer le déplacement physique d’une installation informatique, mais au-delà de cette opération, il y a la réalité des faits. Bien souvent, lors de ce déménagement, l’entreprise en profitera pour remplacer le matériel qui est devenu trop vieux ou pour migrer d’un système opératif vers un autre plus adapté ou simplement plus à la mode. Ces changements, s’ils ne sont pas considérés comme il se doit, risquent de se transformer en cauchemar pour l’entreprise et le prestataire de services. Chez CBC, nous estimons qu’il est primordial d’engager la discussion avec les différents utilisateurs du système afin de ne rien laisser au hasard et d’établir un plan d’action précis. L’objectif à ne pas perdre de vue sera essentiellement de pouvoir garantir à l’entreprise un redémarrage fluide, sans ajouter au stress du déménagement celui de l’incertitude et du doute. Cette manipulation re­­quiert une grande expérience et un panel de compétences conséquent que seul un prestataire expérimenté et labellisé pourra garantir. Voilà pourquoi, aujourd’hui, les plus grands producteurs de matériel, sélectionnent sévèrement leurs représentants en certifiant leur niveau de connaissances. CBC, fondée en 1990, forte de 50 collaborateurs, satisfait à ces exigences (HP preferred partner, HP service specialist, Microsoft Gold partner…), ce qui lui permet de maintenir plus de 5.000 installations au Luxembourg en assurant ce genre de prestations au quotidien». PAPERJAM MARS 2007

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Bloc Notes · Case study

Quelles précautions faut-il prendre pour assurer la continuité du business lors d’un déménagement (interne ou externe) des infrastructures informatiques?

«S’appuyer sur un référen­ tiel commun pour envisager toutes les possibilités».

Pierre Schmitt Service Delivery Manager C o mp u t a ce n ter P S F

« Privilégier une approche ITIL» «Les déménagements concernant les infrastructures informatiques sont, de facto, sensibles entre tous. Business et informatique étant depuis de nombreuses années intimement liés, il convient d’être particulièrement attentif lors de la préparation d’une telle opération. Chez Computacenter PSF, forts de notre expérience dans le domaine du Service Management, nous réfléchissons à ce genre de problématique en ayant une approche orientée ITIL de la question. Le processus de gestion de la continuité (continuity Management), entre autres, nous assiste dans une telle mise en œuvre en nous faisant réfléchir aux éléments suivants: - Quelles sont les exigences du business? - Existe-t-il des règles internes ou externes déjà en place et relatives à la question? - Quels sont les résultats de l’analyse de risques? - Que nous renvoie comme informations la CMDB (Configuration Management Data Base)? Cette première analyse effectuée, ayant pris la pleine mesure de l’impact potentiel et des risques encourus tout en ayant dressé l’ébauche d’une stratégie de continuité de l’activité, la préparation effective du déménagement peut se mettre en place. Il convient alors de définir le planning d’activités, d’arrêter une fenêtre d’interruption possible, tout en ayant pris des mesures préventives de réduction des risques, voire la mise en place d’une solution de secours d’urgence en cas d’impossibilité de restaurer le service dans le délai imparti. Il est bien évident que chacun de ces points fait l’objet d’une étude poussée, permettant ainsi de limiter au maximum les risques encourus tout en étant préparés à toutes les éventualités. Le risque zéro n’existant pas, le bon compromis sera toujours celui permettant d’obtenir le plus de garanties au meilleur coût».

190 PAPERJAM MARS 2007

«Réduire la charge de travail liée aux déménage­ ments, l’approche proposée par Computersystems».

R e n a u d P e r s i a n i S a l e s C o n su lt a n t C o mp u ters y stems

« Le déménagement virtuel, une réalité» «Les sociétés sont souvent confrontées à des réorganisations, causant des changements auxquels doit faire face l’équipe IT. Il n’est plus rare de voir des utilisateurs changer plusieurs fois par an de bureau ou d’emplacement géographique. D’où l’idée de trouver des moyens d’en minimiser les impacts. Deux solutions: la première pouvant répondre à tout type d’entreprise, et l’autre, plus spécifique aux salles des marchés. La première solution est basée sur Virtual Desktop Infrastructure de VMware, et un développement spécifique de la société e-Bo, dont Computersystems est partenaire exclusif pour le Luxembourg et la Grande Région. Cette solution end-to-end permet d’exécuter des environnements bureautiques complets dans des machines virtuelles tournant sur des serveurs ESX dans le Datacenter. Les utilisateurs finaux peuvent alors accéder depuis tout PC, notebook ou client léger, à leurs applications, grâce à un stick USB unique et individuel. Cette solution permet au service informatique de contrôler de façon centralisée les postes de travail et leurs données, en optimisant l’utilisation des ressources du Datacenter. Ainsi, les déménagements internes sont grandement simplifiés, puisque chaque utilisateur en possession de son stick USB peut se connecter de n’importe quel poste, interne ou externe. L’autre solution, plus spécifique aux salles des marchés, permet de délocaliser les unités centrales dans une salle IT et de ne conserver sur les bureaux qu’un boîtier, auquel se connectent les périphériques (clavier, souris, écrans…). Cette centralisation des PC permet une mobilité totale des traders, car une simple manipulation de câbles permet d’allouer le PC à l’emplacement souhaité et améliore les conditions de travail (bruit, chaleur, espace…). En conclusion, Computersystems vous propose la meilleure approche possible des déménagements internes: les éliminer!».

«Des compétences en multisourcing, change et risk management sont des ingrédients essentiels au succès des projets de démé­ nagement IT». Éric Hausman Solutions and Marketing Director D ime n si o n D a t a F i n a n ci a l S ervices

« Le déménagement informatique n’est pas une affaire de gros bras!» «Bien sûr, il faudra toujours physiquement déplacer du matériel. Mais la complexité des centres de calcul et la diversité des technologies qui y est utilisée rendent la tâche bien plus complexe qu’elle n’apparaît. Les éditeurs de logiciel forcent parfois l’adoption de plates-formes spécifiques. Les systèmes informatiques, bien qu’utilisant des OS différents, communiquent entre eux pour s’échanger des informations. La demande croissante en capacité re­quiert des configurations type cluster et le partage de ressources communes telles que le stockage et les outils de sauvegarde. La résultante est que les gros bras ne sont pas la préoccupation principale des chefs de projets. Le succès des prestations de Dimension Data Financial Services réside dans sa capacité à gérer rigoureusement le changement, synchroniser et orchestrer les équipes de services professionnels des différents constructeurs intervenant dans l’IT d’une entreprise. Ces derniers manipulent eux-mêmes leurs systèmes pour délivrer leur garantie. Opérer ce multisourcing et contrôler les risques associés ne relèvent pas que de compétences en gestion de projet. Cela requiert des experts et des connaissances aussi globales que pointues auxquels une banque de la Place a récemment fait appel dans le cadre du déménagement de son centre de calcul vers son DRC. SUN Microsystems, HP, Cisco et IBM (AS400 et AIX), comptent parmi les équipementiers présents au sein du centre de calcul. Évaluer l’existant, le documenter, valider la viabilité de l’environnement cible, établir les plans de tests, de recette et de fall-back, provisionner l’espace, la climatisation et l’énergie, faire intervenir les différents prestataires: c’est ce qui se cache derrière le déménagement informatique. C’est pour ses capacités de multisourcing que Dimension Data a été plébiscité par cet institut financier».


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Bloc Notes · Case study

Quelles précautions faut-il prendre pour assurer la continuité du business lors d’un déménagement (interne ou externe) des infrastructures informatiques?

«Un déménagement informatique où tout est prévu est le gage d’un projet réussi».

M i c h e l M O UREAU S e r v i c e M a n a g e r Econocom

« Le déménagement informatique … tout un programme» «Les exigences de disponibilité du système d’information de l’entreprise imposent que, lors d’un déménagement informatique, aucune place ne soit laissée à l’improvisation. Le déménagement s’articule autour d’un vrai projet réunissant des acteurs rompus aux différentes disciplines concernées par cette opération. Le vrai challenge résidant dans la garantie donnée quant au résultat à obtenir (downtime minimum), les entreprises se doivent de sélectionner un partenaire, point de contact unique, capable de coordonner le déménagement du matériel (déconnexion et reconnexion du matériel) mais également le transfert des informations sensibles en toute sécurité. Le partenaire choisi devra donc s’engager à établir un planning précis qu’il s’emploiera à respecter en intégrant dans son approche les éléments suivants: - d’abord et avant tout, une coordination globale du projet avec les différents acteurs présents: déménageurs, techniciens, télé­com­mu­nication, téléphonie,… - l’élaboration des plans d’implantation du site original et du site de destination ainsi que l’identification du matériel à déménager; - une sauvegarde initiale des données de l’entreprise, un emballage spécifique à l’usage défini et un véhicule dédicacé (voire un transport sécurisé) pour garantir la bonne fin de l’opération; - un retour aux fonctionnalités une fois le matériel reconnecté en s’assurant d’une couverture de service complémentaire par un contrat de maintenance durant toute la période du déménagement; - enfin, une assurance couvrant un éventuel dommage au matériel transporté. Le respect de ces quelques règles fera qu’un projet réussira et se déroulera en parfaite transparence pour les utilisateurs de l’outil informatique».

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«Une offre globale pour une approche sans risque».

Thierry Seignert S ales Manager IBM

“ IBM Relocation Services” «L’impact du déménagement de votre data centre peut être très important pour la continuité de vos affaires s’il n’est pas fait dans les règles de l’art. Que ce soit le déménagement d’un simple serveur ou le déménagement complet d’un data centre à l’autre bout du continent, l’offre IBM en matière de déménagement est une offre complète, sur mesure et sans risque pour nos clients. L’approche d’IBM en matière de déménagement comprend: - La planification et la coordination du projet complet, y compris la préparation du site et la planification de migration; - La définition de solutions conçues pour une disponibilité maximale sans risque; - La gestion des fournisseurs, des sous-traitants et des déménageurs, dans le respect des délais et de votre budget; - La responsabilité complète du projet; - La satisfaction de nos clients. En parallèle de ce type d’offre, IBM peut vous aider à gérer l’évolution de votre infrastructure informatique. Nous planifions et mettons en oeuvre la modification ou la mise à niveau complète de vos systèmes – quelle que soit la plate-forme – ou de vos périphériques, tels que des dispositifs de stockage de données ou des imprimantes. Nous prenons en charge également tant l’équipement IBM que celui d’autres constructeurs. IBM vous aide à protéger votre investissement informatique. Nous pouvons fournir l’expertise pour vous garantir la meilleure solution de protection du capital de votre société (les données de votre entreprise), que ce soit pour un achat simple de produit ou pour une solution complète intégrée multi-constructeur utilisant pleinement notre savoir-faire. Les solutions d’IBM sont conçues et ciblées exactement vers ce qui est important pour vous: un temps de disponibilité maximale de votre business».

«Un déménagement informatique doit être abordé comme un vrai projet. Il n’y a pas de place pour l’improvisation».

Pa t r i c k G e s e l l c h e n Directeur technique i T E C I n f o rm a ti o n T ech n o l o g y a n d P ri n ter S ervices

« De nombreux intégrateurs et déménageurs nous ont déjà fait appel» «Déménager est devenu en quelques années un sport national au Luxembourg. Certaines règles de base sont à respecter afin d’assurer la continuité du business: - La préparation: ne rien laisser au hasard. Ce n’est généralement qu’à partir du moment où elles y sont confrontées que les entreprises se soucient des problèmes liés au déménagement de leur informatique. Or, celui-ci peut nécessiter, selon son ampleur et ses contraintes, jusqu’à plusieurs semaines de préparation! - Le coordinateur: un véritable capitaine qui dirige ses joueurs. Chaque détail a son importance. Il faut penser à la technique, à la sécurité des données, au transport, mais aussi à tous les aspects pratiques et surtout ne négliger aucun détail. Prévoir du matériel de remplacement ou de réserve. Si vous avez des cordons de mauvaise taille, vous ne pouvez rien installer, surtout si vous déménagez le soir ou le week-end. - Les ressources: une affaire de spécialistes. Le caractère inhabituel des déménagements informatiques nécessite la plupart du temps de faire appel à des entreprises spécialisées. Ce type de transfert requiert en effet des compétences dépassant le cadre du déménageur de mobilier en débordant sur la logistique et sur la gestion d’équipes de techniciens informatiques motivés. - La mise en œuvre: une véritable course contre la montre. Trouver le bon jour pour réaliser le déménagement est souvent un casse-tête. Il faut limiter au maximum l’arrêt des machines. Le matériel, soigneusement étiqueté, doit ensuite être conditionné pour être déplacé sans casse. Le plus compliqué, c’est la gestion du temps: il faut aller vite, et ne pas faire d’erreur. Le respect des délais est impératif».


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Bloc Notes · Case study

Quelles précautions faut-il prendre pour assurer la continuité du business lors d’un déménagement (interne ou externe) des infrastructures informatiques?

«Il est primordial de dis­ poser d’un coordinateur compétent pour un projet réussi».

Frank Weiler Chief Technical Officer SIT Group

«Un déménagement doit être traité en mode projet et réalisé par des profession­ nels des différentes discipli­ nes mises en œuvre».

Daniel Luja Project Manager S u n M icr o s y stems

« Déménagement informatique: un challenge à plusieurs niveaux» « Déménagement de centre informatique et plan de continuité» «Le déménagement informatique est au­jour­ d’hui à la une de la plupart des sociétés. Dans le cadre de l’accroissement de productivité, des regroupements de personnes sont nécessaires afin d’optimiser les ressources disponibles pour la durée d’un projet. D’un autre côté, les contraintes de business continuity imposées aux acteurs financiers, de disposer de plates-formes informatiques accessibles en permanence, nécessitent le déménagement d’une partie des infrastructures dans des data centres répartis. Contraintes imposées ou choix délibérés, ceci met les responsables IT devant le challenge de gérer les contraintes liées au déménagement informatique. Pour le futur, il s’agit de planifier toute nouvelle solution informatique avec une contrainte de mobilité facilitant les déménagements et adaptations. Cette approche doit couvrir les aspects de connectivité réseau, de déploiement d’applications clients, de gestions des outils de collaboration et des concepts tels que desktop harmonisation tout en évitant le stockage d’informations vitales sur les stations de travail des utilisateurs. Côté serveurs, des concepts de stockages, tels que les storage area networks, combinés avec la virtualisation de plates-formes, permettent de répondre à des besoins ponctuels dans le cadre de mise à disposition de ressources IT pour les besoins spécifiques du déménagement. Face à un tel projet, une étude d’impact préalable permet d’identifier les contraintes majeures et d’impliquer tous les acteurs. Dans ce cadre, le choix d’un acteur de coordination expérimenté doit se faire dans le respect des processus IT en place chez le client, mais aussi et surtout en tenant de sa compétence ‘métier’ et des connaissances technologiques liées au projet de déménagement. Cette combinaison de compétences sera à la base d’un projet de déménagement réussi».

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«L’accroissement sensible du nombre de projets de consolidation géographique des centres de calcul est à l’origine de nombreux projets de déménagements, internes ou externes, des infrastructures informatiques». Dans de tels projets, où les ressources du système d’information sont rendues totalement indisponibles pendant une durée pouvant aller d’un à plusieurs jours, en fonction du périmètre de l’infrastructure à déménager, il convient de veiller à assurer la continuité des activités de l’entreprise. Pendant que l’ensemble du système d’information est arrêté, puis transféré et enfin redémarré, la continuité des activités business sera assurée à travers l’activation d’un plan de continuité des opérations informatiques couvrant la partie de l’infrastructure à déménager. Ce plan reposera sur une solution à haute disponibilité sur systèmes dormants ou en veille, ou sur une réinstallation complète sur équipements spare ou commandés. Des tests d’infrastructure et des tests d’applications seront réalisés préalablement au déménagement. Le déménagement doit être traité en mode projet et réalisé par des professionnels des différentes disciplines mises en œuvre (câblage informatique, rackage, connectique réseau, déménagement). Dans ce cadre, Sun Microsystems propose un ensemble de services répondant aux besoins organisationnels et techniques de ses clients. D’un service de base pour le simple déménagement de serveurs jusqu’à des services de management global de projets complexes de consolidation de centres de calcul, Sun Microsystems apporte les compétences en gestion de projets, en ingénierie technique et en déplacement de systèmes informatiques afin de garantir un déménagement de centre de calcul contrôlé, avec un faible risque et à un coût maîtrisé».



Playtime · nouveautés

Tendances

Mars Attack! Objets et idées, la nouvelle formule rubrique Playtime, de votre magazine fait le tour des dernières nouveautés et des tendances. Un entretien donnant la parole à Salvatore Mosé Lina, général de brigade retraité, qui nous parle de sa passion pour la cuisine, les nouveautés en matière de gastronomie, un aperçu en images du Club paperJam au restaurant Le Grimpereau, la page Soyez comme un chef, les dernières tendances mode, design, bijoux… Ces pages relookées permettent également de découvrir ce mois-ci un voyage au cœur de la ville de Tallinn en Estonie, en compagnie de Vijai Maheshwari, éditeur de B EAST Magazine. Textes: Corinne Briault, Mary Carey, Jacques Demarque, Gilles Heizmann, Karine Touati

Whisk y nouvell e vague Fini le pur malt réservé à une élite. JMR (Jon, Mark & Robbo) débarque sur le marché et dépoussière l’image que l’on avait du nectar. Le monde entier vénère le whisky écossais, mais son image est souvent liée au kitsch des tartans écossais. Traditionnellement associé à une certaine élite, le whisky de malt séduit difficilement les jeunes urbains dynamiques. À la recherche d’un whisky franc, agré­a­ble au goût, et ayant une image contemporaine, les frères Jon et Mark, écossais d’origine, se sont associés à un de leurs amis, David Roberston, Robbo pour les intimes et maître distillateur, afin de créer un type de whisky nouveau et actuel. JMR commercialise désormais quatre whiskies, enfermés dans des bouteilles pleines de fantaisie et faciles à reconnaître: The Smooth Sweeter One (doux et moelleux), The Rich Spicy One (généreux au goût épicé), The Smokey Peaty One (au goût fumé de la tourbe), The Fresh Fruity One (frais et fruité). À consommer entre amis et surtout, sans faire de chichi…

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Playtime · nouveautés

Le Blanc androgyne L’horloger suisse Pierre DeRoche relève le défi de l’unisexualité. La collection Blanche née masculine s’offre désormais aux femmes, sans transgression. Par la grâce d’un luxueux équilibre que seul le blanc confère, la marque décline tous ses modèles phares dans une gamme androgyne. Car, on le sait, les femmes adorent chiper leurs montres aux hommes… Présenté peu de temps après la fondation de la marque, en 2004, le chronographe SplitRock s’est rapidement imposé comme un garde-temps à la fois sportif et élégant, mais aussi comme une création moderne et exclusive. Avec son mouvement automatique, calibre exclusif Dubois Dépraz, ponts décorés, masse oscillante découpée et gravée ou encore vis bleuies, cette très belle montre est en acier poli et satiné, avec une couronne et des poussoirs doubles étanches, une glace saphir antireflet, et un fond en verre saphir. Le bracelet est en croco blanc, boucle déployante en acier. Le blanc fera toujours la différence…

Tout est dans le style Pour sa collection de sacs à main printemps-été 2007, Scapa poursuit la tendance innovatrice lancée la saison dernière. Sportifs ou classiques, les modèles exhalent tous la modernité. Qu’ils soient grands ou petits, c’est principalement le matériau utilisé qui déterminera le look des sacs Scapa pour la belle saison. La maison a ainsi créé une collection en lin, dont certains modèles seront agrémentés de broderies contrastantes ou de ton sur ton avec une finition en cuir très classe. Les sacs réalisés en cuir végétal adopteront un look vintage, tantôt panier rétro faisant un clin d’œil aux sacoches de médecin à l’allure tendance, tantôt avec des anses courtes traduisant un caractère affirmé. Portefeuilles, trousses de maquillage et diverses ceintures viennent compléter la collection estivale. www.scapa-accessories.be

Secrets d’illusions Dès le printemps, la tendance revient à la beauté naturelle sublimée. Afin de donner l’illusion d’une belle peau, nue mais mise en valeur, Guerlain revisite ses classiques et relance un trio bien pensé pour un résultat de maquillage moderne et rayonnant. Déclinaisons précieuses et voyageuses des inimitables Météorites de Guerlain, les Météorites Pearly Touch se font poudre libre pour la première fois. Toujours parfumées aux effluves de violette, elles sont astucieusement abritées dans un poudrier nomade et confèrent au visage un éclat inimitable, sublime de luminosité. Véritable prodige multifacettes, le Touche teint correcteur ultra-naturel joue le rôle d’anti-cernes, correcteur et retoucheur, tout comme il peut également s’utiliser à la place du fond de teint pour les adeptes du naturel. Dernier produit de la gamme, donnant à la peau un velouté ultranaturel tout au long de la journée et un effet «belle peau nue», le fond de teint Fleur de teint ultra mat est enrichi d’une poudre de rose.

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Playtime · nouveautés

Quand Reverso rime avec Polo Ma nouvelle amie se nomme Lindy Restons zen Le sac est, on le sait et on le répète, le meilleur ami des femmes. Il y en a pour tous les goûts, toutes les excentricités et tous les usages. Et puis, il y a ceux comme le Lindy qui s’adaptent à presque tous les besoins. Hermès crée l’événement avec cette nouvelle création pour la belle saison. Il est grand, ample, existe en deux tailles, peut se porter indifféremment à la main, au bras ou à l’épaule. On le voit en cuir de taurillon ou en toile légère. Oui, mais qu’a-t-il de plus que les autres grands cabas fourre-tout? D’abord, c’est un Hermès, soit, une valeur sûre et intemporelle. Ensuite, si on y regarde bien, la disposition des anses sur les «petits côtés» est un atout tout à fait original et singulier qui laisse une grande aisance de portée. Si vous le cherchez, il s’appelle Lindy. On lui souhaite tout le succès des Kelly ou autres Birkin qui ont fait le succès planétaire de la marque.

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Pionnier dans le domaine de la neurocosmétique et s’appuyant sur son savoir-faire neurocosmétique, Lancôme créé Hydra Zen Neuroclam, soins complets protégeant la peau des manifestations cutanées dues au stress émotionnel et externe. Les connexions entre le système nerveux et la peau sont étroites, la peau exprimant ainsi de façon visible toute information transmise au cerveau. Fatigue, sommeil perturbé, tension professionnelle, surmenage… Autant de manifestations de stress interne pouvant avoir un impact sur la qualité de la peau. Grâce à une technologie inédite, agissant sur différents niveaux, la gamme Hydra Zen Nerocalm apaise les peaux agressées et sensibles, grâce à un complexe dermo-apaisant à base d’extraits de plantes. Hydra Zen Neuroclam se décline en une Crème de jour, un Fluide Crème, une Crème de nuit, et une Crème Yeux pour réduire les poches et les cernes.

Les amoureux des belles montres connaissent immanquablement la très célèbre Reverso de Jaeger-LeCoultre qui, depuis 1931, s’affirme avec élégance aux poignets des grands hommes de l’Histoire. En 2006, Jaeger-LeCoultre lance la Reverso Squadra, unique, intemporelle. Partenaire de l’équipe de polo d’Argentine, JaegerLeCoultre rend hommage à cette noble discipline en créant une Reverso Squadra Hometime, pièce unique, dont le brancard porte la gravure du drapeau argentin, car cette nation recèle les meilleurs joueurs de polo du monde. Conçue de toute évidence pour les hommes, la Reverso Squadra affiche un design d’une force exceptionnelle, des fonctions claires, utiles pour l’homme d’aujourd’hui qui souhaite voyager et conserver ses repères. Élégante et robuste, raffinée et performante, la Reverso Squadra se présente en trois modèles pour mesurer les temps de l’exploit: la Reverso Squadra Hometime et la Reverso Squadra Chronograph GMT en acier ou or rose 18 carats. Enfin, la Reverso Squadra World Chronograph titane en édition limitée pour cette dernière. À découvrir, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux…


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Playtime · Entretien-passionS

Salvatore Linosa

«…je n’hésite pas à dire que la cuisine actuelle est une cuisine fiction…» «On doit se maintenir dans le respect du goût et des saveurs».

Salvatore Linosa, de l’École militaire à l’École des Arts culinaires de l’Ordre du Lys de la Gastronomie européenne et à votre passion pour la gastronomie: voici un curieux parcours qui mérite quelques explications... «Après mes études universitaires dans le domaine de l’électronique et ma rencontre avec mon épouse à Turin, où je fréquentais l’école d’application d’artillerie, j’ai été muté à Rome. J’ai ensuite été appelé aux États-Unis pour parfaire ma formation dans le domaine des missiles et radars. Un homme dangereux, en somme? «(Rires) Je suis revenu en Italie pour organiser ce domaine de la défense. Ensuite, je suis entré à l’OTAN pour presque six ans et, de nouveau, je fus de retour en Italie comme vice-représentant italien au conseil NAMSO de l’OTAN, puis pour une période de commandement à Vérone. J’ai ensuite rejoint Paris comme expert logistique de l’OTAN. J’ai été alors promu général et suis entré à la NAMSA à Capellen. 200 PAPERJAM MARS 2007

Et la gastronomie dans tout cela? «Nous y arrivons! Pendant mon séjour aux États-Unis, en compagnie de trois autres officiers italiens, nous nous sommes aménagé une cuisine à la base américaine et j’ai mis en pratique l’expérience acquise à la maison avec ‘la nonna’ et ‘la mamma’, héritage précieux de tradition culinaire. Il fallait survivre… (rires.) Il y avait aussi avec nous des officiers de toutes nationalités et j’en ai profité pour apprendre d’autres cuisines: japonaises, françaises, chi­noises de Taiwan, etc. Rentré ensuite en Europe, je suis devenu membre de la commanderie des Cordons bleus de France pour monter ensuite la délégation italienne. Je suis Président du groupe européen de ladite commanderie. J’avais été sollicité, car tout le monde me connaissait pour les réceptions que j’avais organisées aux États-Unis et en France. Nous voilà donc en pleine passion! «Oui, et chaque année nous organisons les manifestations de la Commanderie: choix des repas, accords mets et vins, conférences devant avoir lieu dans le cadre de l’événement, sorte de forum sur la gastronomie. Quel est le but de ces rencontres? «Faire prendre conscience aux participants de l’évolution aujourd’hui de la gastronomie. Nous sommes dans une période de transition et je n’hésite pas à dire que la cuisine actuelle est une cuisine fiction! Tous cherchent, avec un

élan jamais vu par le passé, à apporter quelque chose et à changer les goûts, n’importe comment, parfois avec une combinaison d’ingrédients se con­trariant les uns les autres. Quel est votre point de vue sur cette ‘cuisine fiction’ ou nouvelle cuisine plutôt? «Il ne faut pas exagérer! Dans la cuisine, il y a toujours à apprendre, c’est toujours en devenir. On ne peut pas faire des élucubrations à tel point qu’on finit par ne plus rien comprendre. On doit se maintenir dans le respect du goût, des saveurs et ne pas aller contre les traditions. On peut bien sûr améliorer une recette, la rendre plus légère. La vie est en effet devenue plus anxieuse, plus fébrile, il faut aller vite. Nous devons faire une cuisine un peu différente mais sûrement ne pas introduire de l’inconnu, il ne faut pas nous raconter d’histoires! Il faut respecter les traditions. Mais c’est très sérieux! Est-ce un ‘coup de colère’? Certains chefs réputés ne respectent pas toujours ces traditions et ont néanmoins du succès... «Oui, c’est alors de la curiosité. Les gens cherchent toujours quelque chose de nouveau et, à la fin de ces repas, se retrouvent fréquemment avec une grande désillusion. C’est une cuisine hors contexte, qui ne respecte rien. Il ne faut pas oublier que le goût se forme à travers le temps. Nous sommes aujourd’hui ballottés entre

Photo: Andres Lejona

La gastronomie est un art et ne résistons pas au plaisir de citer le célèbre Marie-Antoine Carême qui annonçait: «Les beaux-arts sont au nombre de cinq, à savoir: la peinture, la sculpture, la poésie, la musique et l’architecture, laquelle a pour branche principale la pâtisserie». Au XIXe siècle, Carême élève ainsi l’art culinaire au rang d’une science. De là à dire que Salvatore Linosa, Général de brigade en retraite, membre au conseil d’EuroDéfense et fondateur de l’Ordre du Lys de la Gastronomie européenne, est un élève de ce brillant gastronome, il n’y a qu’un pas que nous allons franchir en sa compagnie.



Playtime · Entretien-passionS

différents types de cuisine: ‘grande’ ou ‘nouvelle’, cuisine de régénération, de reconstitution, macrobiotique… Avez-vous des repères ou des personnes qui ont marqué votre culture gastronomique? «Il y a de grands Maîtres. Je citerai sans hésiter Luigi Carnacina, qui fut élève d’Escoffier au fameux Savoy Hôtel de Londres. Je vais vous raconter une anecdote à ce sujet. Un client commande une sole. Il n’y en avait plus. Escoffier ne pouvait pas dire cela… une honte! Il prépare alors une ‘sole’ avec du blanc de poulet, de telle façon que personne ne s’est aperçu de rien. C’est vraiment de la cuisine fiction! Carmacina est italien, mais pour la cuisine française? «Sans aucun doute Rebuchon. Il a réellement créé quelque chose dans la cuisine! Je suis très impressionné par les frères Troisgros. Invité par Paul Bocuse pour la présentation de tous les chefs aux triples macarons, j’ai découvert un véritable spectacle ‘chorégraphique’ inoubliable, c’est aussi un peu de fiction, mais c’est beau et cela étonne tout le monde. Du reste, Paul Bocuse a été le premier à donner un coup de révolution à la cuisine, cherchant à donner une présentation différente à la cuisine européenne. A-t-il réussi ou non? Bocuse m’a confié: ‘finalement, je retourne à ma cuisine!’ Une question essentielle: quelle est votre opinion sur la cuisine à Luxembourg? «Certains restaurateurs pratiquent la vraie cuisine luxembourgeoise, avec une présentation tout à fait moderne mais en maintenant un principe de tradition régionale. Les autres, eh bien, ils font la cuisine de tout le monde, essayant d’introduire du nouveau, car ils se rendent compte qu’il faut quand même changer. Alors on voit fleurir le poisson cru, la viande crue, les légumes presque crus. En somme, ce n’est pas de la cuisine. Il ne faut pas oublier qu’il y a un contexte légué par nos anciens, la manière d’utiliser les ingrédients. Aujourd’hui, autre contexte avec la globalisation. N’importe quel élément, quelle épice, est mélangé avec n’importe quel autre. N’oublions pas que les épices étaient, à l’origine, destinées à masquer le goût trop pro-

Salvatore Mosé Linosa Général de brigade (retraité) Membre EuroDéfense Fondateur de l’Ordre du Lys de la Gastronomie européenne smlinosa@pt.lu

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noncé des viandes faisandées ou des mets dégradés! «Absolument. Je suis pour l’usage parcimonieux d’une épice, ou alors il n’y a qu’à faire carrément un ‘curry’! Pour préparer un mets, il faut penser au goût et le goût ce n’est pas un mélange. Il est défini par un élément choisi pour privilégier cette saveur dans la préparation. Il ne faut pas mettre n’importe quoi, n’importe comment! D’après vous, les gens sont-ils fatigués par la cuisine traditionnelle? «Il est évident que la nouveauté attire toujours, mais cela dure-t-il ? Voilà la vraie question! La nouveauté n’a pas de racine. J’ajouterai que la cuisine fondée sur la tradition et sur les recettes anciennes fournit une occasion de réflexion, car à travers l’évolution des mœurs, des techniques, de la condition humaine, elle reste toujours liée à l’équilibre alimentaire, au goût qui nous est parvenu à travers les âges. Il faut aussi une prise de conscience au niveau individuel pour pouvoir concilier gastronomie et diététique. Il faut comprendre ce que l’on mange. Quelle cuisine préférez-vous? «En dehors de la cuisine italienne, c’est la française. Celle qui propose des nouveautés mais dans la tradition enracinée dans le cœur des gens. On ne peut pas changer cette synthèse de divers modes de vie acquise au cours

des siècles du jour au lendemain, sinon en changeant la présentation pour l’adapter au temps d’aujourd’hui. On a appelé Carême, le cuisinier de Napoléon, ‘roi de la cuisine’, ce n’est pas pour rien. On trouve ses 6.000 recettes dans le livre d’Escoffier! Ce dernier a repris Carême en le modernisant et tous les autres ont suivi! En dehors de la gastronomie, une autre passion? «Oui, mais qui est en relation avec mon métier. Je suis membre d’EuroDéfense. C’est une organisation dans l’Union européenne pour la doter de moyens militaires lui permettant d’appuyer sa politique. En effet, il faut un instrument. Nous tentons de le créer avec les pays et les industries de l’Union. Les problèmes sont nombreux. Nous avons l’intention de créer des groupes qui pourront intervenir dans les sinistres, catastrophes naturelles ou en cas de tension ou de risque pour la sécurité. Cela me tient à cœur et j’espère que ce sera fait dans les prochaines années. En outre et pour être tout à fait précis, je me consacre parfois à la poésie. À l’école secondaire, en Sicile où je suis né, j’ai débuté avec un poème écrit en dialecte sicilien. Il y avait un concours sur le thème dominant, l’Etna, plus haut volcan d’Europe. J’ai présenté mon poème et, surprise, j’ai reçu le deuxième prix! J’ai depuis composé des poèmes en italien, français, anglais, allemand… et latin. Excellent exercice de rêve et de méditation, une sorte de refuge». || Jacques Demarque

Quatre coups de cœur gastronomiques

Ordre du Lys de la Gastronomie européenne Je l’ai créé en octobre 1989 afin de faire revivre l’Art culinaire sous toutes ses formes et traditions au niveau international. L’association s’inspire de la grande tradition de la Renaissance et, au travers de son École des Arts culinaires, diffuse l’Art de la table et la haute cuisine.

Pasta à la Norma 480 g de pasta, 680 g de sauce tomate, trois auber­­gines en tranche, vingt feuilles de basilic, une gousse d’ail, sel, piment, huile d’olive, 100 g de cacio ricotta. Faire revenir ail et piment, ajouter la sauce tomate. Laisser mijoter 15-20 min. Ajouter le basilic. Faire frire les aubergines. Pâtes al dente.

Arrosto al sale Un train de côtes de bœuf, 1,5 kg de gros sel mélangé avec romarin, laurier. Parer une partie du gras. Couvrir d’une couche d’environ 2 cm les côtes avec le sel humecté. Mettre au four à 240°, 30 min pour le premier kg, 10 min pour chaque kg suivant. Laisser reposer 10 min hors du four avant de servir.

Carpené Malvolti Découvert autour des années 70 dans le Veneto lors d’une dégustation chez un pro­ ducteur, alors que j’étais chef de Corps à Vérone. Ce typique Prosecco D.O.C. extra dry, idéal de l’apéritif au dessert, accompagne depuis lors tous les repas que j’organise. J’aime son élégance et sa vivacité.



Playtime · nouveautés

Toute «Nude»! Très tendance depuis plusieurs mois, le «nude» réinvente une sophistication faussement simple en remettant au goût du jour, dans le monde des cosmétiques, des couleurs vraies et délicates, tout en féminité et en douceur. La Nude Collection de Bourjois se renouvelle pour le printemps en proposant des teintes subtiles et élégantes composées autour de dix produits. Le regard est souligné d’un halo de couleurs raffinées avec trois nouvelles teintes d’ombres à paupières (Gris délicat, Rose peau, Ambre nude) et les cils deviennent ultra denses avec le nouveau Mascara Volume Glamour Ultra Black. À la base du maquillage, le nouvel Embelliseur de teint abricot rend le maquillage insoupçonnable et donne un effet bonne mine immédiat grâce à sa texture gel se fondant immédiatement à la peau. Ce printemps, les mains et les lèvres s’habillent également couleur peau, avec des teintes nude inédites nacrées d’Effet 3D. Sur les ongles, So Laque apporte une nouvelle touche de brillance laquée délicate.

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Playtime · nouveautés

My Black Suede Bag De la maroquinerie Louis Vuitton, on connaît la toile au monogramme qui a fait l’histoire et le succès de la marque, la toile damier et les différentes collections de sacs vernis et glacés pour les dames. Pour les hommes, Vuitton affiche le classicisme discret d’une gamme intemporelle de sacs et de petite maroquinerie au charme discret et luxueux. Un homme qui voyage, entre deux avions ou deux routes aime voyager léger et pratique. Avec ce très beau sac «48 heures» en suède, surpiqué de veau grainé noir, vous glissez tout le nécessaire pour un déplacement express ou un week-end réparateur. Pratique, le fond du sac est agrémenté d’un com­par­timent à chaussures zippé, pour tout ordonner. La marque s’affiche discrètement sur le petit cadenas et avec beaucoup de subtilité et d’élégance sur la matière embossée de «V» majuscules. Véritable compagnon de route, ce sac Carryall, créé par Marc Jacobs vous suit partout et défie les modes avec cette petite touche intemporelle des bagages de luxe.

Puissance arty I did it my way… Anticipant les tendances et créant des bijoux uniques et exclusifs, la marque Molecole enrichit ses lignes masculines de nouveaux modèles. Design italien, créativité et goût combinés à une recherche et un développement intensifs sont à la base de la conception des bijoux Molecole. Ainsi, la marque italienne élargit sa collection homme ce printemps. La maison propose ainsi la ligne My Way offrant des bijoux au style branché pour l’homme moderne, qui souhaite suivre les tendances et qui est à la recherche de modèles au design et aux matières masculines. My Way mélange l’argent, le caoutchouc et le diamant et donne allure et élégance aux bijoux sans ostentation. La classe à l’italienne.

Givenchy revisite les couleurs. À côté de la tendance du tout naturel, Nicolas Deguennes, créateur de la maison, en met plein la vue, ou le regard, en proposant, pour la nouvelle saison, Arty Color, un panaché coloré et extravagant. Le maquillage est un outil ludique qui permet à la femme d’oser toutes les formes d’expressions au travers de couleurs intenses, ornées de lumière. Le Primissime Eyes ombre à paupières comporte neuf couleurs explosives. Aux six coloris purs, tranchés, éclatants, incrustés de petits éclats de nacre blanche s’ajoutent trois nuances métallisées, légèrement irisées, permettant les mariages les plus insolites. Must have de la collection: Eyelashcolor, le premier gloss couleur pour cils, effet mèches (bleu ou vert flashy). Il allonge et gaine les cils, donne une brillance inédite et des reflets colorés. Sa formule inédite ne contient pas de cire, mais un assemblage ingénieux de polymères, favorisant l’application et la longue tenue. À chacune de s’exprimer.

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Playtime · travelling

Vijai Maheshwari editor of B EAST Magazine “Ma loen paperJam Tallinnas” – Estonian

Travelling

Small is beautiful – Tallinn, Estonia Vijai Maheshwari tells us why “the pocket-sized Prague” suits his style perfectly. This month’s travelling guest is Vijai Maheshwari, the publisher and editor-in-chief of B EAST Magazine, eastern Europe’s edgy fashion and attitude glossy, which is now two years old. A former editor-in-chief of Russian Playboy, he has been living and working all over eastern Europe for the last 15 years. Although he travels a lot, and often works late into the night, his favourite activity is sleeping. “Zzzz…” Organising and shooting provocative fashion stories for B EAST comes next on the list. Tallinn, Estonia, where Vijai now resides, is a tiny, coastal city in a remote corner of Europe. It is, he says, the biggest “small” city he has ever known. Though counting just over half a million people, and hidden near Russia on a corner of the Baltic Sea, it has its own buzz, the energy of a “closed” town emerging into Europe and the world. “Skype, Internet start-ups, and a technosavvy government have made it a Financial Times favourite, and a motley group of foreigners have moved here in the last ten years to partake in its unique Nordic yet Russian vibes.” Vijai says he has been coming to Estonia since the early 90s, having discovered it en route to St Petersburg from Warsaw. Then particularly, it stood out from the rest of eastern Europe due to its Scandinavian openness and quick embrace of Western culture. “A majority spoke English and lived to the same logic of London or Stockholm. 206 PAPERJAM MARS 2007

Today, it’s not as eager for change or wide-eyed as it once was, but it has become a home in Europe, a place I returned to after some time in Berlin and Amsterdam.” While they also have staff in Prague, Vijai runs B EAST Magazine from Tallinn. He says that the city’s creative community of photographers, writers, and others are supportive of the magazine, and always coming up with various ideas. “The small size of the city – it’s often called a pocket-sized Prague – makes meeting people almost effortless. In Tallinn, you can call friends and be having a coffee or beer with them within 20 minutes, sometimes less. I remember the frustration of meeting up in Amsterdam, where some people planned their schedule three weeks in advance! In Estonia, even the busiest business people rarely plan more than a week ahead. Here you’re constantly bumping into people and plans are fluid, changing with the toss of a dice. What I especially love is coming back to this tiny town after a hectic journey away and bumping into almost everyone in the city during the course of a long night out.” Vijai says that the smallness of the city, coupled with its love of Wi-Fi, make it a perfect

place to both live and work. “I often spend my afternoons shuttling between picturesque Old Town cafes with my laptop.” A sauna addict, Vijai loves Estonia’s sauna culture and is happiest in the winter when he can finish the day with a crackling sauna in the Kalev Spa (Kalevi Veekeskus OÜ, Aia 18, Hotell +372 (0)6 49 33 00, kalevspa@kalevspa.ee, +372 (0)6 49 33 71, waterpark@kalevspa.ee), with its Olympic-size pool and modern gym. Behind the train station is an authentic Russian banya, where he and his friends sometimes go on special Saturday afternoons for a vigorous whipping with birch leaves and sweaty euphoria in the hot, steamy wood sauna. “Winter is also the time when snow descends on the Old Town, and turns it into a dreamy winter paradise. The streets are often deserted at night, and the winds from the sea come whistling in on especially cold nights. I must be a masochist because I enjoy those lonely late nights or still winter days when time itself seems to have stopped. Hibernation comes easily in wintertime, and since sleeping is one of my favourite activities, Tallinn’s sometimes glacial pace also suits my moods. It’s the sort of place where one can switch off


JAZZKAAR A rainbow of jazz 08.02 – 30.05.07 Gonsiori 21 +372 (0)6 11 44 05 / 44 87 info@jazzkaar.ee www.jazzkaar.ee

Café VS Former Soviet Union era bookstore VOITLEV SONA PÄRNU MNT. 28 +372 (0)6 27 26 27 inf@cafevs.ee www.cafevs.ee

My World: Craft and Autonomy in Contemporary Design The Estonian Museum of Applied Art and Design Handicrafts at the dawn of the 21st century 03.03-08.04.07, 17 Lai Street +372 (0)6 27 46 00 ticket desk +372 (0)6 27 46 11 info@etdm.ee

African Kitchen private sauna includes exotic lounge with sound system. Kitchen area with fridge +372 (0)6 44 25 55 Uus 32/34 info@africankitchen.ee www.cafevs.ee

The Parenthetic 1980s Kumu Art Museum, 3rd floor, B-wing. Neo-Expressionism, the New Savages, and Trans­avantgardism 19.01 – 26.08.07 Weizenbergi 34 / Valge 1 +372 (0)6 02 60 01 muuseum@ekm.ee

the phone and sleep for ten hours and wake up to a delicious winter darkness that fits your mood.” One activity that Vijai very much enjoys in Tallinn is to go to the VS Café. “I often lunch at this industrial-modern techno-ish café restaurant with the best curry in town. Owned by British Indians and with Indian cooks, the curry chicken with naan is just delicious. A photographer friend has a photo studio across the street and we usually have coffees here during shoots.” As he already mentioned, he loves to visit the saunas, and he also likes to have a swim at the Kalev Spa. Another nice thing to do is to take a bike ride to the Pirita beachfront in summertime. For culture, Vijai recommends the Cinema Soprus (Vana-Posti 8, +357 (0) 46 63 32). Located in the centre of Tallinn, the Kino Soprus was opened in 1955. “Catch an art-house flick at this Stalinist-era former Communist entertainment house.” As publisher of B EAST Magazine, Vijai often jokes that Tallinn is the lair of the beast, but he says that he sees it that way, as a creative and personal refuge, a place to live in relative quiet and creative solitude, before another hectic trip

Photo: © David Suroweicki

Photo: Equestrian Portrait of Grand Duchess Yekaterina Alexeevna. 1758. Oil on canvas. ©AME collection. Jaak Arro (1957). Kihnu Song. 1987. Wood, oil.

Portraits of Russian Emperors Kadriorg Art Museum Until 27.05.07 Weizenbergi 34 / Valge 1 +372 (0)6 02 60 01 muuseum@ekm.ee

to Moscow, Berlin, Prague, Warsaw, or elsewhere. Spending almost half his time on the road, he enjoys the pace and intimacy of a small town like Tallinn. “And having lived in Russia for five years, I connect with its Russian side and enjoy drinking vodka and chatting with Russian friends on the latest trends in Moscow or St Pete, or eating at its many stylish Russian restaurants. And, as someone who grew up in a crowded, dusty city in India, I love its sprawling nature, its quiet, melancholic forests and romantic islands like Saaremaa and Hiiumaa, with their windmills, stone buildings and juniper bushes.” But, most of all, he likes the people here, the friends he has made over the course of 15 years in and out. He’s seen them gradually turn into cynical Europeans after living through an intense period of wideeyed curiosity and beastly energy. “Things are settling down here finally, but the memory of the mad, mad 90s still lingers in the air.” www.beastnation.com or www.myspace.com/ beastmag || Mary Carey

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P l a y t i m e · G A S T R O N O M IE

Soyez un chef avec... Laurent Beaumont, du restaurant Trattoria Toscana (Luxembourg), qui nous propose...

...La galantine de lapin aux truffes Ingrédients pour 5 personnes: 1/2 lapin de 2 kg désossé 2 tranches épaisses de jambon cuit 150 g. de crème fraîche 100 g. de veau haché 200 g. d’épinards frais

1 l. de bouillon de lapin 120 g. de truffes noires 10 g. de vinaigre balsamique 200 g. de mesclun de salade Sel, poivre

Photo: Andres Lejona

Blanchir les épinards dans de l’eau salée. Hacher très finement la viande de veau. Y ajouter la moitié des truffes elles aussi préalablement hachées. Ajouter à la farce la crème fraîche fouettée. Assaisonner avec sel et poivre. Étendre le lapin désossé, le dos sur le plan de travail. Bien l’aplatir. Sur toute la surface, déposer une couche d’épinards puis une couche de jambon et en dernier lieu, la farce de veau truffée. Terminer en roulant le lapin, en prenant soin de bien fermer les deux extrémités. Ficeler le tout fermement pour maintenir la forme durant la cuisson. Faire dorer toutes les faces dans une poêle, avec de l’huile d’olive. Le faire cuire dans le bouillon pendant 1h30, à feu doux. Retirer le lapin et le laisser reposer 2 heures au frigo. Faire réduire le jus de cuisson et le monter à l’huile d’olive. Ajouter le vinaigre balsamique et le reste de truffes également hachées. Réserver cette sauce. Pour le dressage: couper la galantine de lapin en tranches de 2 cm. En disposer deux sur une assiette en y ajoutant le mesclun de salade, assaisonné avec une vinaigrette aux truffes. Napper avec la sauce.

Trattoria Toscana 10, place Guillaume (Luxembourg) Tél.: 22 04 93

Son vin préféré: Brunello di Montalcino Son restaurant préféré: Les Roses (Mondorf)

à table: Lasserre, célèbre deux étoiles parisien? Le cerf bleu, symbole de Luxembourg 2007? Rien de tout cela! Il s’agit de la Serre bleue, restaurant créé à l’occasion de l’année culturelle. Aux manettes, on retrouve Antony Péan, 20 ans de métier, perdu de vue depuis son passage à l’Apoteca première version. Cuisine en phase avec son temps, plutôt réussie, comme la décoration. On en brame de plaisir! La Serre bleue 62, rue de Bonnevoie (Luxembourg) Tél.: 26 62 20 67

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L’Abbaye de Neumünster retrouve un espace de restauration digne de ce nom. Nouvelle décoration, nouvelle direction et nouvelle carte marquent cette métamorphose. Olivier Tilmant, le responsable et l’incontournable Claude Frisoni, souhaitent que ce lieu devienne le point de rencontre des visiteurs, autour d’une bonne assiette. Soyez rassurés, les apéros jazz continueront de rythmer les dimanches matins. L’Abbaye 28, rue Münster (Luxembourg) Tél.: 26 20 52-981

C’est une adresse qui étonne par son intérieur. On s’installe sur de grandes banquettes en velours noir aux proportions généreuses. L’éclairage est assuré par des lustres baroques. Les assiettes sont moins surprenantes. La viande est bien sûr à l’honneur mais la carte fait aussi la part belle aux coquillages et crustacés. La formule «Huîtres à volonté» réjouit les amateurs d’iode. À voir! Rôtisserie Alexandre 16-18, rue d’Angleterre (Thionville-France) Tél.: 00 33 3 82 58 03 07

L’année débute avec son cortège de concours célébrant la bonne chère. D’éminents spécialistes se sont réunis à ­Strasbourg début février pour dénicher le meilleur des meilleurs rieslings du monde. Les vignobles alsaciens et allemands ressortent comme les grands vainqueurs de la compétition. Le petit Poucet luxembourgeois n’a pas démérité. On retient notamment la maison Henri Ruppert qui repart avec une médaille d’or pour son riesling, Côteaux de Schengen. À vos verres!



Playtime · Reportage photos

BMW

Duo sur canapés Ambiance buffet et musique live le 25 janvier dernier, à la Rockhal, où plus de 1.200 personnes ont assisté à la première présentation, au Luxembourg, des deux petites dernières de la marque allemande: la X5 et la Série 3 Cabrio. Photos: Étienne Delorme

n Xavier Farcy (BMW Belux)

n Philippe Dehennin (BMW Belux)

n Jean Kerschen

(Athlon Car Lease Luxembourg)

n Carlo Schmitz (BMW Mersch)

n BMW Série 3 Cabriolet

n Dany Lucas (All Access)

n Baudouin Denis (BMW Belux)

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n Quentin Sibille (BMW Belux)

n Claude Nilles (BMW Arnold Kontz

Luxembourg)

n Pascal Schumacher & Friends

n Myriam Muzzolini (BMW Esch-sur-Alzette)

n BMW Série 3 Cabriolet



P l a y t i m e · c l u b pap e r j am

n Bertrand Michaud (ICFO),

n Audrey Noll (Tempo)

Anne de Borchgrave (IFBL)

m Aurélio Angius (Tempo)

m Anne-Catherine Breit

(Global Business Network)

m Jean Stock (Luxe.TV)

n Bob Wetzel

n Vanessa Gourdange

(Restaurant Speltz)

n Tom Peiffer (Abax Audit)

m Jacky Indenbosch (JIGAM)

(Tempo)

m Benjamin de Seille

(Bulo Concept Store)

n Joëlle Decker (Decker Line)

m Carlo Speltz

m Jan Seligson

(Tempo)

(Concept Factory)

m Mike Koedinger

(Mike Koedinger Éditions), Victor Zabrockis (Creative Hothouse)

m Gilbert Wolter

(Foyer Assurances)

Le club paperjam invité par...

Leur nid est bien abrité, comme il se doit, et semblables à de vifs passereaux toujours en mouvement au fil des années, ils y ajoutent régulièrement brindilles et détails douillets. Dominique et Philippe Bridart accueillent ce premier Club 2007 dans leur chaleureuse maison entourée de verdure, si près de la ville et pourtant déjà à la campagne. Dans cet esprit, la décoration de ce restaurant mêle habilement le côté rustique des poutres apparentes au raffinement de belles tables rondes dressées avec élégance. De très intéressantes natures mortes ornent les murs. Déjà, un petit air d’escapade s’allume dans les yeux des invités avant même que le Bernard-Massard, cuvée de l’Écusson brut 2002, ne pétille dans les coupes, avec modération bien sûr, et c’est dans un joyeux brouhaha, preuve de la bonne influence de l’environnement sur le moral, que nous prenons place dans le discret salon qui nous est réservé. En toute logique, nous restons au bord de la Moselle luxembourgeoise pour le premier accord du dîner concocté par Philippe et son équipe, avec le pinot blanc 2005, Clos mon vieux moulin Ahn Wacholderberg de chez Duhr frères. Discret, frais et néanmoins vivace, il accompagne bien les amuse-bouches et la déclinaison autour de la noix de Saint-Jacques servis en entrée. Pour souligner le tendre agneau de lait des Pyrénées rôti au romarin, Parmentier d’épaule confite et jus aux olives, c’est un Bordeaux 2001, Château Haut Claribès Sainte Foy, M. et Mme J.-P. Sellier de Brugière qui a été choisi par nos hôtes. Il se révèle fruité, belle robe, assez tannique et d’une structure suffisamment dense et harmonieuse pour soutenir le dessert, un délicieux craquant au chocolat, cœur de crème prise, crème anglaise à la vanille auquel personne ne résistera. Le ballet de la soirée a été orchestré et commenté avec précision par Dominique, notre charmante hôtesse, pour les mets et par Laurent, le maître d’hôtel, en ce qui concerne les vins. || Jacques Demarque

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Photos: Luc Deflorenne

… le Restaurant Le Grimpereau

Philippe Bridart (Le Grimpereau), Jacques Demarque (Explorator, paperJam), Dominique Bridart (Le Grimpereau)

Restaurant Le Grimpereau 140, rue Cents, Cents tél.: (352) 43 67 87 fax: (352) 42 60 26 bridard@pt.lu www.legrimpereau.lu


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Bulo Concept Store 107, rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Tél. +352 26 18 80 Fax +352 26 18 80 80 E-mail: info@bulo.lu www.bulo.lu


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La promotion de la place financière: quels atouts? Quels enjeux? Pendant ce temps, la nouvelle réglementation sur les instruments financiers se met en place et le statut des PSF de support est en cours de modification. Revue de détail. Gros plan sur une pratique de plus en plus prisée: la vente de clientèle dans le domaine de la banque privée. Et notre guide pratique Banques et PSF… Prochaine parution: 23 mars 2007 Clôture publicité: 9 mars 2007.


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Betty Fontaine A d m i n i s t ra t e u r d é l é g u é B rass e r i e S i m o n

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1 | La mini Cadeau que l’on m’avait offert pour souligner la relation affectueuse que j’ai avec ma voiture… et comme clin d’œil à ma conduite sportive. 2 | Le calendrier du Chat Humour que j’apprécie énormément et rien de tel que de démarrer la journée, le matin, avec une blague ou un jeu de mots vaseux qui fait vraiment rire. 3 | Mon cahier Ma mémoire ambulante. Il comprend toutes les notes que j’accumule pendant la journée et m’est donc très précieux dans l’organisation de mon travail. 4 | Mon plumier Souvenir encore de ma vie étudiante, il fait en quelque sorte le lien entre cette vie antérieure et la vie professionnelle. 5 | Ma vache Cadeau offert par ma meilleure amie. Non seulement elle a une tête sympathique, mais en plus , elle peut servir d’antistress. On peut l’actionner en appuyant sous sa base et elle danse au rythme qu’on lui impose. 6 | Photos de mes ancêtres Jules Simon (arrière arrière grand-père) et son fils, Joseph Simon, qui, d’un œil bienveillant – je l’espère – observent l’avancée de leur entreprise.

Photo: Andres Lejona

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index

Organisations citées 513 entreprises et institutions ont été citées sur les 220 pages de cette édition. Les noms de personnes et de produits ne sont pas repris. La mise en gras indique les sociétés et institutions qui sont annonceurs dans cette édition. +Binz Communications 167 2FC 66 4 Dimensions 72 170 A A3Com Aachen University 78 AACSB 26 Abax Audit 212 ABBL 16, 49, 50, 52 ABN Amro Mellon Bank 72 Accentaigu 137 Accor 70 Administration de l’emploi (ADEM) 16 Advantage Communications 163, 170 Agence bruxelloise pour l’entreprise 60 Agence luxembourgeoise pour la Coopération au Développement 70 Ajilon Finance & Legal 16 Alain Afflelou 59 Alcomfi 75 Aleba 16, 49 Alexander Hughes 72 Alexander Hughes Belgium 72 All Access 130, 147, 210 Alliance européenne pour l’éthique en publicité 164 Alter Domus 75 Ambassade du Canada auprès du Luxembourg 74 Ambassade du Canada en France 74 Amcham 18 APSI 50 Arcelor 41, 58 Arcelor-Mittal 56 Arinso 75 Armée belge 66 Ashton Business School 74 Association des Médecins et Médecins-Dentistes (AMMD) 16 Association des supports PSF 50 Athlon Car Lease Luxembourg 210 athome.lu 30 Atoz 116, 122 Auchan 74, 84, 90, 170 Audiolux 38 Automobile club 54 AXA 72 Axima Services 62 Axiss 22 60 b Bacardi-Martini Badenoch & Clark 70 Bagoeta-Condesa 58 Bank of Tokyo 44 Banksys 60 Banque Centrale de Syrie 72 Banque Degroof Luxembourg 48, 49 Banque Edmond de Rothschild 75 Barisien 58 Barreau de Diekirch 94 Barreau de Luxembourg 94 BBL 72 BCD Travel 66 BCEE 53 BCL 52 Belgacom 38, 66, 74 Bertelsmann AG 39 Bethlehem Steel Corporation 41 Biergercenter 110 Binsfeld Communication 19, 164 BIOG 84 BIP Investment Partners 38 Bizart, Visual Communication 164, 220 Blog Delux 59 BMW 9, 210 BNL 22 Boeing 55 Bofferding 24, 170 Bourse d’Amsterdam 48 Bourse de Bruxelles 48 Bourse de Luxembourg 48 Bourse de Paris 48 Brasserie Clausen 24 Brasserie de Cultures (CCRAN) 211 Brasserie Henri Funck 24 Brasserie Mousel 24 Brasserie Mousel-Diekirch 24 Brasserie nationale Bofferding 59

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Brasserie Simon 216 British Chamber of Commerce 84 Broadcasting Center Europe (BCE) 18 Bulo Concept Store 212, 213 Bureau d’architectes Assar Marc Ewen 24 Bureau d’architectes Tatiana Fabeck 24 Bureau d’architectes Creneau 66 Business & Society Belgium 62 BVLP 48 Câbleries Lapp 58 Cactus 84, 86, 90 Cagelec 39 Cargolux 55 Carmignac Gestion Luxembourg 75 Carrefour 67, 90 Casino Luxembourg - forum d’art contemporain 26, 28 CBC Business Center 189 Census Bureau 112 Centre Commun de la Sécurité Sociale (CCSS) 16 Centre culturel de Rencontres Abbaye de Neumünster 24, 167, 208 Centre universitaire 82 Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe (CVCE) 18 CEPS 82 Cercle entreprises et développement durable 62 Cetrel 50, 188 Chambre de Commerce 215, 34 Chambre des Députés 94, 122 Chambre des Métiers 34 Chambre immobilière du Luxembourg 75 Chambres des Métiers Saar-Lor-Lux 22 Chaussures Léon 215 Chaux de Contern 74 CICM 22 Cid-Femmes 26 Citobi 60 Citroën 12 CK 187 CLC 50 CLEP 164 CLT-UFA 39 Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest 70 CLUSSIL 40 CMD 134 CNAM 112 CNPD 44 Codex 103 Colophon 2007, International Magazine Symposium 28, 83 Colruyt 90 Colruyt Luxembourg 90 Comed 151, 170 Comité de Conjoncture 16 Commission européenne 16, 36 Communication & Design Awards 99 Como 203 Computacenter 193 Computacenter PSF 189, 190 Computer Profile 72 Computersystems 189, 190 Comsys 123 Concept Factory 46, 74, 212 Confédération luxembourgeoise du Commerce 72 Confédération nationale de la Construction (B) 62 Cons la Grandville 4 Conseil d’État 34, 94 Conseil de gouvernement 34 Conseil de la publicité 164 Conseil EuroDéfense 200 Conseil européen de la recherche 29 Conseil régional de Lorraine 58 Coopers Lybrand 72 Cora 90 Cordons bleus de France 200 Cortal Consors 75 Cour administrative 94 Cour constitutionnelle 94 Cour de Cassation 94

Cour de Justice des Communautés européennes 36, 75, 94 Cour des Comptes 116 Creative Hothouse 212 CRP Henri Tudor 40, 50, 52 CSSF 16, 50, 52 d Cybertrust 41 d’Lëtzebuerger Land 54 d’Wort 30 Daewoo 58 De Tijd 38 Dechmann Communication 72 Decker Line 212 Delhaize Begelux 90 Delhaize Luxembourg 90 Deloitte 41, 110 Deloitte Bruxelles 75 Delphi Corporation 41 Delphi Powertrain Systems 41 Deutsche Börse 48 Dexia BIL 16, 44, 72 Diekirch 170 Dimension Data 75, 115 Dimension Data Financial Services 75, 189, 190 Direction des Douanes 44 Display Center 119 Dornier-Consulting 56 DVB 55 Dynamo Studio Graphique 70 50 e EASI eBTC 39 Écho de l’Industrie 56 École Polytechnique fédérale de Zurich 70 École Polytechnique ULB Bruxelles 75 Écoles des Arts culinaires 200 Econocom 189, 192, 195 Economist Club Luxembourg 112 Éditions Promoculture 54 Éditions Saint-Paul 54 Editpress 164 EGB Consulting 104 EIUC 82 Elsa 36 Emblaze-Vcon 75 Emotion event Management 157 Entreprise des P&T 32, 39, 134 Ernst & Young 34, 41, 122 État belge 67 Étude Noble & Scheidecker 36 Eurobeton 44 Euromoney 49 Euronext 48 Europlaza Hôtel 70 Events&More 70, 179 Explorator 212 Exxus 46 62 f Fabricom Farvest 74 FEB 62, 64, 67 Fédération des auteurs 54 Fédération des femmes cheffes d’entreprise 75 Fédération des libraires 54 Fédil 56 Fernbach Software 34 Ferrero International 44 Fidelity 62 First Tuesday Luxembourg 26 FLEL 54 FNR 29 Fondation LSF 52 Fondation Roi Baudoin 62 Fonds National de la Recherche 82 Fortis 34, 60 Fortis Banque Luxembourg 70, 134 Fortis Insurance International 72 Fortune Magazine 34 Fost Plus 70 Foyer 109 Foyer Assurances 212 FranklinCovey 70 Fujitsu Consulting 75 Fujitsu Siemens 65 GE 56 g Getronics 74, 75 GFI Luxembourg 50 Gilles Esslingen 199 GKN 58 Global Business Network 212 Goodyear Luxembourg 78 Groupe Louis Delhaize Cora 90 Gouvernement belge 62 Gouvernement du Luxembourg 16, 39 Grande Région 84 Greenpeace 164 Grey Worlwide 135, 70, 75 Groupe Saint-Paul 52 Groupe Sales Lentz 72

Grupo Media Capital 39 Grupo Prisa 39 Guardian Europe 74 Hong Kong Economic and Trade h Office (HKETO) 34 Hong Kong Trade Development Council (HKTDC) 34 Hong Kong Trade Development Council Amsterdam 34 Hôtel Albert 1er 209 Hotel Hilton 44 HP 47, 127 HR Access Solutions 62 HR One 16, 74 HSH Nordbank 55 Husky Injection Molding 75 62 i IAB IBM 50, 62, 78, 189, 192 ICFO 212 ICN Nancy 59 IDS 45 IFBL 80, 212 IFCC 123, 195 IGSS 16 Imprimerie Centrale 75 Imprimerie Faber 73 Imprimerie Mil Schlimé 27 Imprimerie Victor Buck 70, 74, 93 INBC 22 Infotechnique 75 ING Luxembourg 36, 39, 51, 72 Insite Consulting 62 Interact 36, 46 International Monetary Fund Luxembourg 16 IP 145 IP Luxembourg 74 IRIS PSF 50 ISOC Luxembourg 30 iTEC 189, 191, 192 IXIS CIB 112 J. C. Flowers & Co 72 j JC Decaux 39, 68 Jigam 212 Jupiter USA 72 JUSA Invest 72 Jusa Lux 72 Justice de paix 94 170 k Ka Communications KBL 52 Kaempff Kohler 175 KfW Ipex 55 Kluwer 60 Kneip Communication 106 Kosmo 181 KPMG 41 KPN Orange 74 72 l L’Agefi La Luxembourgeoise 44 La Serre bleue 208 La Voix du Luxembourg 30 Land Rover 23 LCGB 16, 26 LCGB-SESF 20 Le Book 100 Leach International Europe 58 L’Écho 72 Leesch Frères 86 Les Roses 208 Lëtzebuerg stad Brauerei 24 Librairie Ernster 59, 84 LIFFE 48 Lombard International Assurance 49 Lux Commodities 34 Lux-Development 70 Luxe.TV 212 Luxembourg Business Review 16 Luxembourg et Grande Région, Capitale Européenne de la Culture 2007 28 Luxembourg National Library (BNL) 18 Luxembourg School of Finance 52 Luxexpo 32, 113 LuxGSM 10, 39, 134, 170 Luxinnovation 29 Luxorr 54 Luxtrust 41 24 m M Immobilier MarkCom 170 Match/Smatch Luxembourg 90 Media Markt 59 Mediafield 60 Mediation 141 MediQuality 60 Messageries du Livre 75 Messageries Paul Kraus 75 Microsoft 44, 60 Midem 2007 56 Mikado Publicis 164, 173 Mike Koedinger Éditions 75, 212 Millicom Intl. Cellular 76 Ministère de la Culture 54, 56

Ministère de la Santé 16 Ministère de l’Économie et du Commerce extérieur 34, 56 Ministère de l’Enseignement supérieur 26 Ministère de l’Intérieur 122 Ministère des Finances 72 Ministère du Travail et de l’Emploi 16 Mission du Canada auprès de l’Union européenne 74 Mittal Steel Luxembourg 75 MLQ 34 Mobilux 134 Mobistar 66 monster.lu 80 MPK Shop 75 MUDAM 41 Multiplan Design & Development 59 Musée d’Histoire de la Ville 209 NAMSA 200 n NAMSO 200 Namur 84 Nashuatec 57 No Limits 75 Novelis 70 Novotel Luxembourg 70 Nvision 155 52 o OBE Observatoire de l’habitat 26 Océ Luxembourg 70 OECD 16 OGB-L 16, 26 OMX 48 OTAN 200 72 p PanEuroLife Papila 175 paperJam 5, 75, 80, 97, 212 Parlino 36 Parquet de Luxembourg 32 Parti socialiste 41 Party Rent 46 Pasicrisie luxembourgeoise 94 Paul Wagner et Fils 39 Pechiney Eurofoil Luxembourg 70 Pfizer 60 Philharmonie 56 Police belge 66 Port de Mertert 56 PwC Luxembourg 41, 71, 79 Primesphere 50 ProCompetence 70 Provimi 72 Proximus 60 Pula 84 Push The Brand 36 PwC Luxembourg 75 Quest 46 q 70 r Randstad Interim Randstad Outplacement-Galilei 20 RBC Dexia Investor Services Bank 72, 105 Re Media 149 Rea Group 30 Région bruxelloise 60 Région flamande 60 Renault 58 Restaurant Dal Notaro 215 Restaurant Le Grimpereau 212 Restaurant Speltz 212 Reticel 64 Reynaers Aluminium 62 Ribs 161 Ricoh 129 Robert Half International 16 Rockhal 56 RomLux 26 Rosport 164 Rotisserie Alexandre 208 RR Donnelley Europe 74 RTBF 60, 66 RTL 18, 74 RTL Group 39 RTL Lëtzebuerg 39 RTL Radio 39 Ryanair 62 s Sacred Heart University 26, 33, 74

Sales Lentz 211 Salle de Concerts GrandeDuchesse Joséphine-Charlotte 74 San Pellegrino 63 SAP 66, 72 Savoy Hotel de Londres 200 Schroeder 84 SD Worx 81 SecureIT 50 SecureWave 42 Sécurité routière 164 Sella Bank 44 Servitia 44 SES 56 SES Astra 16 SES International Holdings 56 SES Multimedia 75 SES New Skies 56 SG Private Banking 49 SIT Group 189, 194 Société Générale 49 Société Générale Bank & Trust 49 Sofitel Luxembourg 70 Soludec 108 Sovab Batilly 58 Spuerkeess 134 Standard & Poor’s Paris 72 State Street Luxembourg 72 Statec 16, 26, 52, 59 Suez Energy Services 62 Sun Microsystems 37, 189, 194 Sustain 46 Sybase 75 Synapse Finance 30 Synapse Internet Services 30 Syvicol 116, 122 72 t Tageblatt Talk Finance 74 Tango.Tele2 219, 32, 39, 134, 164 Tata 111 TDK 21 Technicolor 21 Tele2 36 Telindus 43, 44, 75 Tempo 212 The Directors’Office 52 The Factory Group 46 Thomson 21 ThyssenKrupp Presta France 58 TNS ILRES 18 Tracol Construction 22 Traiteur Steffen 131 Tratorria Toscanda 208 Tribunal administratif du Luxembourg 94 Tribunal d’appel 94 Tribunal d’arrondissement 94 UBS Fund Services 34 u UCB 66 ULEDI 26 Unesco 82 Unilever 60 Union commerciale de Luxembourg 84 Union des Entreprises Luxembourgeoises 16 Union européenne 16, 29, 82 United Instruments of Lucilin 56 Université de Bruxelles 66 Université de Padoue 82 Université de Sarrebruck 82 Université de Trèves 82 Université du Luxembourg 52, 82, 94 USG 89 Utopia 31 72 v Valorlux Vectis 50 Vidale Gloesener 169 Ville de Luxembourg 116 Villeroy & Boch Luxembourg 74, 75 Viry 58 Vivo 86 Volkswagen France 75 Voxmobile 2, 38 Warwick University 74 w WSA 56 18 y YouTube

Prochaine édition: 23 mars 2007 Pour contacter la rédaction: press@paperjam.lu Pour contacter la régie pub: info@tempo.lu


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