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PAPERJAM DECEMBRE 2007
Luxembourg en chiffres: 9.230 demandeurs d’emploi - Taux de chômage: 4,2% (30/09/2007). Inflation sur 12 mois: 2,92% (au 01/10/2007). Emploi total banques et PSF: 31.109 (30/06/2007). Patrimoine global des OPC: 2 035,294 milliards d’euros (31/08/2007). Emploi salarié intérieur: 316.870, dont 136.323 frontaliers (31/06/2007).
DECEMBRE 2007 5€ || WWW.PAPERJAM.LU
MEDIA ECONOMIQUE ET FINANCIER
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JEAN-CLAUDE BIVER
Edito
Edito
Y’a du boulot! Petit parmi les grands ou grand parmi les petits? Le Luxembourg devra sans doute éternellement jongler avec cette interrogation existentielle.
Photo: David Laurent (Archives)
C’est le 6 novembre dernier que Jeannot Krecké a officiellement présenté l’agence de promotion du Luxembourg, LuxembourgforBusiness, dont il avait déjà révélé les grandes lignes dans la précédente édition de paperJam. Le moins que l’on puisse dire, c’est que dans l’objectif de «permettre des efforts de promotion efficaces, innovateurs et générateurs de valeur ajoutée», cette agence aura de quoi s’occuper. La publication de récentes études menées à l’échelle internationale montre combien la perception du pays, de l’extérieur, est particulièrement aléatoire. Lorsque l’institut suisse IMD place le Luxembourg sur le podium des économies les plus compétitives au monde, le World Economic Forum le renvoie à une lointaine 25e place, privilégiant le traitement de données absolues et non pas relatives. Quand on ne compte que 460.000 habitants répartis sur 2.586 km2, forcément, on est battu d’avance… Partant du principe que l’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, l’Observatoire luxembourgeois de la Compétitivité, quant à lui, positionne le pays, selon ses propres calculs, en 5e position au sein de l’Union Européenne. Début octobre, une étude menée par des universitaires autrichiens, slovènes et néerlandais, a établi un classement des «villes moyennes» euro péennes de moins de 500.000 habitants, selon six critères (économie, population, gouvernance, mobilité, environnement et qualité de vie). Luxembourg-Ville en est sortie première, devançant trois villes finlandaises et trois villes danoises. Quelques mois plus tôt, la Gibraltar du Nord ne figurait même pas sur la liste des villes sélectionnées par PricewaterhouseCoopers dans le cadre de son étude Cities Opportunity: Business-Readiness Indicators for the 21st Century. Il est vrai qu’elle était réservée à des villes «majeures». (Paris, Londres, New York, Tokyo…).
Petit parmi les grands ou grand parmi les petits? Le Luxembourg devra sans doute éternellement jongler avec cette interrogation exis tentielle. A l’heure où le pays affiche un taux de croissance et un PIB par habitant largement supérieurs à ceux de ses «grands» voisins et crée en moyenne 10.000 emplois par an, la question pourrait presque paraître superflue. Mais le pays aurait bien tort de se laisser aller. L’annonce du départ programmé d’AOL est là pour rappeler combien toute situation, aussi favorable soit-elle, n’en reste pas moins précaire dès qu’il est question de considérations politico-économiques. Entre sa place financière et son économie, le Luxembourg va donc entrer en période de promotions. Et pas question d’imaginer brader quoi que ce soit… || Jean-Michel Gaudron, rédacteur en chef PAPERJAM decembre 2007
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ACT U A L ITE · lu x e m b o u r g
Tableau 1: Exercice budgétaire 2006 / Prévisions et résultats Budget
Compte
Dépassement des crédits
Définitif
général
Recettes courantes
7.223,70
7.890,80
667,10
+9,20%
Dépenses courantes
6.852,20
7.040,10
187,90
+2,70%
Solde courant
+371,50
+850,70
+479,20
et des estimations
Recettes en capital
104,30
501,10
396,80
+380,00%
Dépenses en capital
777,10
1.100,10
323,00
+41,60%
Solde en capital
-692,80
-599,00
+73,80
Total des recettes
7.328,00
8.391,90
1.063,90
+14,50%
Total des dépenses
7.629,30
8.140,20
510,90
+6,70%
Solde total
-301,30
+251,70
+553,00
La Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics met en avant le redressement spectaculaire des recettes de l’Etat.
Source: CFEP
(montants en millions d’euros)
Legislation
Faux semblants et vraie croissance Dans son avis sur le projet de budget 2008, la Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics regrette la propagande alarmiste de ces dernières années quant à la situation des finances de l’Etat. Dévoilé le 10 octobre dernier devant la Chambre des députés, le projet de budget 2008 avait été présenté par le ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden, sous le quadruple signe de la discipline budgétaire, du retour à l’équilibre des finances publiques, du renforcement de la cohésion sociale du pays et de la croissance de l’économie, le tout guidé par un optimisme prudent. A l’heure où nous mettions cette édition de paperJam sous presse, seules la Confédération Luxembourgeoise du Commerce (CLC) et la Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics (CFEP) se sont officiellement prononcées sur le document. Si la première s’est contentée, dès le lendemain, d’applaudir la proposition du gouvernement d’adapter le barème d’impôt à partir du 1er janvier 2008 et d’introduire un bonus fiscal pour enfants à charge, estimant que «ce soulagement de la pression sur les salaires profitera (…) directement à différents secteurs, dont notamment le commerce et les transports, où la productivité évolue moins rapidement que les coûts salariaux», la seconde, en revanche, s’est montrée plus vindicative dans son avis rendu le 7 novembre. La CFEP n’a, ainsi, pas manqué de sévèrement juger «l’alarmisme complètement dépassé» qui a caractérisé les débats de ces 18 derniers mois, estimant que «les propos sur une productivité en déclin et une compétitivité gravement com-
promise prennent l’allure de légendes urbaines modernes. Tout comme l’évolution économique, celle des finances publiques a fait l’objet, ces dernières années, d’une propagande foncièrement incorrecte». La chambre digère ainsi particulièrement mal les «sacrifices sociaux» récemment consentis, alors que l’exercice 2006 s’est, finalement, avéré excédentaire et que, selon elle, «les comptes nationaux le resteront en toute probabilité pour les temps à venir».
Chômage: à causes multiples, remèdes multiples L’avis rendu par la CFEP offre surtout, à l’institution, l’occasion d’empiler les critiques sur la façon dont le gouvernement a orienté, ces dernières années, sa communication en matière de politique budgétaire. «L’image des finances publiques sérieusement ébranlées, qui a été mise en avant ces dernières années, est aujourd’hui démasquée comme ayant été foncièrement incorrecte», indique la chambre, qui parle d’une «mise en scène offerte au pays par des milieux intéressés», d’une «comme une tentative de fraude sociale» et d’une «agitation de missionnaires bien payés essayant de confronter constamment les salariés et petits contribuables au péché grave du non-respect des dogmes de Maastricht».
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La CFEP rappelle ainsi que le budget global 2006, clôturé en juin dernier, affiche un surplus de 251,70 millions (0,7% du PIB), alors que les prévisions tablaient sur un déficit total de 301 millions d’euros. La plus-value nette a notamment été réalisée grâce à une progression du total des recettes de 1,06 milliard d’euros, dont 667 millions au titre des recettes courantes. «Ceci signifie concrètement que les estimations officielles inscrites dans la loi budgétaire ont été dépassées de +14,5% pour les recettes totales et de +9,2% pour les recettes courantes», résume la chambre (voir tableau 1). Même si la «santé robuste et constante» du pays est mise en avant, l’évolution du marché de l’emploi reste, aux yeux de la CFEP, l’aspect le plus préoccupant de la situation économique au Luxembourg. Et d’insister sur le fait que l’insuffisance de postes de travail supplémentaires ne saurait être considérée comme la cause unique de la hausse du chômage. «Les causes (…) sont multiples et les remèdes doivent l’être à leur tour, prévient-elle. Il est cependant inadmissible d’exploiter ce grave problème social, qui mérite toute l’attention des autorités et de la communauté nationale, pour prôner de façon simpliste des mesures antisociales, en déclarant la guerre à l’indexation des salaires ou au salaire social minimum. (…) Contrairement aux affirmations incorrectes du groupe de pression patronal, le Grand-Duché ne souffre donc ni d’un manque de productivité du travail, ni d’une rentabilité insuffisante de ses entreprises». La CFEP s’appuie notamment sur deux données concrètes pour étayer sa position: le calcul de production nationale par rapport au nombre des personnes actives, tout d’abord, place le Luxembourg largement en tête au niveau mondial, avec un indice de 170,6 (indice 100: moyenne de l’UE25, sur base des données 2006), très loin devant les Etats-Unis (133,5), la France (119,2), le Royaume-Uni (105) ou l’Allemagne (100,7). De même, la productivité de la
main-d’œuvre par heure de travail (données 2005), place le Luxembourg loin devant, avec un indice de 161,2 (indice 100: moyenne de l’UE15 avant élargissement), là où la France affiche 119,8, les Etats-Unis 116,8 ou l’Allemagne 109,8.
Réforme du barème fiscal trop frileuse? La chambre fustige également – mais cela estil vraiment surprenant? – «les affirmations mensongères concernant une prétendue obésité croissante de notre société et de son secteur public», qualifiant la performance du Luxembourg d’«exemplaire» au regard des critères du Pacte de stabilité et de croissance de Maastricht, imposant un déficit public maximal équivalant à 3% du PIB national. Hormis les années 2004 et 2005, le budget s’est toujours affiché en excédent… «L’agitation publique de toute une année sur un déficit qui se révélait en fin de compte inexistant, ne constitue-telle pas une surexcitation voire un comportement hystérique?», s’interroge la CFEP, qui rappelle qu’avec une part des dépenses publiques dans le PIB de 40,4%, le Luxembourg figure au 9e rang des 27 pays de l’Union Européenne, dont la moyenne est de 46,8%. Le Royaume-Uni (14e avec 44,8%), l’Allemagne (16e avec 45,4%) ou la France (53,4%) sont, une nouvelle fois, loin derrière… Dans ce contexte d’aisance financière retrouvée, la Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics reproche au gouvernement sa frilosité dans son approche de la réforme du barème fiscal. Depuis l’introduction du dernier barème, en 2002, le pays a connu cinq ajustements indiciels, en attendant le 6e prévu pour le 1er mars prochain. «Un salaire à pouvoir d’achat constant se retrouvera au printemps prochain à un niveau nominal supérieur de +15,97% par rapport à sa situation six ans plus tôt», calcule la CFEP, pour PAPERJAM decembre 2007
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Tableau 2: Principaux agrégats macro-économiques, 2006-2008
Niveau
Evolution
Niveau
Niveau
Evolution
PIB (vol., réf. 2000, millions)
28.020
+6,1%
29.709
+6,0%
31.026
+4,5%
PIB (valeur, millions)
33.853
+12,7%
37.448
+10,6%
40.286
+7,6%
1,21
+6,2%
1,26
+4,3%
1,3
+3,0%
Prix implicites PIB (1995=1) RNB (millions)
Evolution
2008 (prévision)
27,704
+10,8%
30.445
+9,9%
32.537
+6,9%
Emploi total intérieur (x1.000)*
319,1
+3,7%
332,2
+4,1%
345,4
+3,9%
Emploi indépendant (x1.000)*
20,0
0,0%
20,2
+1,2%
20,4
+1,1%
299,1
+4,0%
312,1
+4,3%
324,9
+4,1%
4,5
-
4,6
-
4,4
-
-
+2,7%
-
+2,2%
+2,3%
653,5
+2,1%
668,5
+2,3%
682,4
+2,1%
51,1
+4,5%
53,2
+4,1%
55,1
+3,5% +1,4%
Emploi salarié (x1.000)* Taux de chômage (ADEM, % pop. act.) Prix à la consommation (IPCN) Echelle mobile (EMS, moyenne 1948=100) Coût salarial moyen (1.000 euros/an)* Idem, évolution hors échelle mobile des salaires
-
+1,7%
-
+1,8%
-
15.290
+8,7%
16.615
+8,7%
17.900
+7,7%
Productivité (PIB vol./emploi total)
-
+2,3%
-
+1,5%
-
+0,5%
Coût salarial unitaire
-
+2,2%
-
+2,8%
-
+3,1%
Masse salariale (millions)*
En dépit de quelques incertitudes, l’évolution économique du Luxembourg reste exceptionnellement favorable, au regard de celle des pays voisins.
Source: Statec (au 01/10/2007)
2006 (observé) 2007 (prévision)
* Concept comptes nationaux
qui la progression de la charge fiscale correspondante atteint facilement un multiple de ce taux de progression. Le gouvernement a proposé un réajustement des tranches du barème de 6%, là où la CFEP réclame, depuis un an déjà, un ajustement de 16%. «L’affirmation gouvernementale, que nous ne serions pas en présence d’un alourdissement réel de la charge fiscale, mais toujours dans une situation plus avantageuse qu’il y a une quinzaine d’années, n’est pas acceptable», prévient-elle, dénonçant, par là même, la proposition du gouvernement comme étant «largement insuffisante, compte tenu de la situation financière de l’Etat et de la marge de manœuvre financière retrouvée par le gouvernement». Et de regretter, par ailleurs, que le gouvernement «n’ait pas eu le courage d’annuler – sinon en totalité, du moins d’une façon prépondérante – les nombreuses mesures d’austérité aux dépens de la population qui ont été prises au sein de la conférence tripartite (modulation du système d’indexation automatique, report et échelonnement de l’ajustement des rentes et pensions, relèvement du taux de contribution dépendance à charge des salariés, ndlr.).Toutes les décisions de la tripartite étaient viciées au départ par les chiffres foncièrement incorrects qui se trouvaient alors sur la table». Ce n’est que le 20 novembre prochain que la Banque Centrale du Luxembourg présentera son avis, un jour après celui de la Chambre de Commerce. Si rien n’a filtré, en amont, sur la position de la BCL, toujours attendue avec impatience, nous disposons, en revanche, de quelques éléments concernant celle de la Chambre de Commerce (CCL), beaucoup moins «polémique» que peut l’être celle de la CFEP. Evidemment satisfaite de l’évolution à la baisse du total des dépenses de l’Administration centrale en pourcentage du PIB, et du rééquilibrage anticipé du solde de l’administration publique, elle n’en allume pas moins quelques signaux
d’alarme, mettant notamment en avant le manque de durabilité de ce résultat, étant entendu que les dépenses de consommation ou de fonctionnement de l’Etat central, mais aussi celles relatives au financement d’un système de protection sociale onéreux, vont continuer, selon elle, à fragiliser la situation globale des finances publiques à long terme.
Le frein de juin 2009 La chambre regrette notamment que la bonne conjoncture économique des derniers mois n’ait pas été mise à profit pour aller encore plus loin dans l’amorce de réformes que ce qui fut décidé lors du comité de coordination tripartite et redoute que l’approche des échéances électorales de juin 2009 freine les bonnes intentions de réformes d’envergure. Tout comme la CFEP, la CCL souligne que le rééquilibrage de la situation financière a également pour origine l’étalement et/ou le report de nombreux projets d’investissements et invite le gouvernement à faire, au plus vite, le point sur les nouveaux échéanciers prévus, compte tenu de leur importance clé dans la préparation des défis majeurs à venir, dans un objectif de développement durable de l’économie. L’évocation de cette dernière notion revient, d’ailleurs, régulièrement dans le projet d’avis de la Chambre de Commerce, qui regrette que la politique budgétaire actuelle ne réponde guère aux impératifs et objectifs d’une stratégie volontariste de développement durable. Elle critique, enfin, la perte de proactivité en matière de politique fiscale, là où le pays tirait, dans un passé récent, un réel facteur clé de compétitivité. La CCL regrette, ainsi, qu’il ne soit désormais plus question que de mesures correctrices, passives ou réactives. || Jean-Michel Gaudron
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A C T U A L I T E · lu x e m b o u r g
Photo: Julien Becker
Stephen R. Covey: «Ne parlez pas des défauts des autres. Ne parlez pas des vôtres. Si vous commettez une erreur, admettez-la, corrigez-la et apprenez immédiatement».
Ma n a g e m e n t
Une leÇon philosophique de gouvernance Stephen R. Covey, grand gourou américain en la matière, a dévoilé, devant un auditoire fourni, son approche très humaniste du management d’entreprise. Annoncée à grand renfort d’insertion dans les magazines spécialisés et de mailings d’information, la venue au Luxembourg, le 11 octobre dernier, au Forum Geesseknäpchen, de Stephen R. Covey ne pouvait pas passer inaperçue. Quelque 300 middle et top managers, venus de toutes les plus grandes entreprises du pays (et parfois d’au-delà des frontières) et du secteur du management, n’ont pas hésité à débourser 900 euros pour participer à cette journée particulière de «MasterClass on Leadership and Inspiration». A voir l’assistance, l’on pourrait presque dire que tous ces participants étaient venus «boire» les paroles de cet homme mondialement connu pour son approche de l’expertise en management et pour ses multiples livres, dont The 7 habits of Highly Effective People, qui s’est déjà vendu à pas moins de 18 millions d’exemplaires. Moralisateur et porteur, pour certains, d’un système – d’une philosophie est un mot plus juste –, Stephen R. Covey est un gourou incontestable. Les critiques à son encontre provoquent chez cet homme de 75 ans un sourire aimable. Il est vrai qu’il a, pour lui, la force
d’un curriculum vitae imbattable. Time Magazine place en effet cet Américain parmi les 25 personnages les plus influents des EtatsUnis. Il est de plus, selon ses dires, consultant de 27 gouvernements et chefs d’Etat, «en Amérique, en Afrique et au Moyen-Orient», nous a-t-il indiqué. «Tous sont très réceptifs à mon approche, car elle cible l’action contre la corruption et la pauvreté par une véritable culture politique».
Le comportement personnel se projette sur toutes les activités A ceux-là s’ajoutent comme clients de nombreuses grandes entreprises de dimensions internationales – dont quatre au Luxembourg – , mais aussi pléthore d’universités, d’écoles et d’institutions et… des évêques des Etats-Unis. Sans doute cette litanie constitue-t-elle une preuve de l’efficacité de son intelligence et de sa vision du management. Stephen R. Covey est aujourd’hui à la tête d’une sorte d’empire international chargé de promouvoir sa vision, basée sur le développement de la personnalité
intérieure, au profit de la famille et de la société. Le tout sans jouer de la pure autorité que pourrait revendiquer une fonction de management, mais, au contraire, en travaillant sur l’honnêteté, la confiance, la droiture et le droit, le comportement humain. M. Covey ne fait pas mystère dans le fait de trouver aussi ses convictions dans sa philosophie religieuse, qui est celle de «L’Eglise de JésusChrist des Saints Derniers Jours», très active dans l’Utah, son Etat d’origine. Sa succession paraît assurée: plusieurs de ses neuf enfants (qui lui ont donné 48 petitsenfants) travaillent à ses côtés, notamment en l’aidant à la rédaction de ses ouvrages, tandis que l’un de ses fils a lui-même déjà écrit un livre – La 8e habitude – venu tout droit compléter celui de son père sur les 7 habitudes. «Ne parlez pas des défauts des autres. Ne parlez pas des vôtres. Si vous commettez une erreur, admettez-la, corrigez-la et apprenez immédiatement». Cette citation de Stephen R. Covey reflète très bien, à elle seule, toute la perception qu’il a à la fois du management et de la vie, puisque le comportement de chacun se projette sur toutes les activités.
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A C T U A L I T E · lu x e m b o u r g
Ma n a g e m e n t
L’EGL
« Des questions que chaque entreprise peut se poser » Décryptage de la pensée de Stephen R. Covey.
Après un MBA décroché à Harvard et un diplôme de la Young University de Brigham – où il fut d’ailleurs, vingt ans durant, professeur en Business Management – Stephen R. Covey a créé, en 1995, le Covey Leadership Center, aujourd’hui devenu FranklinCovey, par fusion avec Franklin Quest. FranklinCovey est actif dans le monde entier, avec 3.500 «trainers» qui le représentent dans 130 pays. Morceaux choisis de notre rencontre avec lui. Monsieur Covey, vous insistez sur le fait que chacun et que chaque famille doit se mettre au service de la collectivité. Est-ce une affirmation qui est aussi liée à votre croyance religieuse? «La religion est très importante pour moi. Mais tout ce que je dis dans le domaine du management peut servir, même si l’on a d’autres croyances que celles qui sont les miennes. C’est en réalité une philosophie universelle. Car diriger signifie appliquer des principes et des valeurs intemporels sur des projets concrets. Pouvoir de direction signifie trouver des talents et les développer.
Il n’est pas inutile de rappeler ici quelles sont ces sept «habitudes essentielles» qu’il a mises en exergue. Elles se répartissent selon cinq grands axes. La perception, d’abord: comprendre comment on voit le monde et travailler sur la représentation que nous nous en faisons. La victoire intérieure, ensuite: être proactif en faisant des choix tout en dominant nos a priori naturels; savoir au départ ce que l’on veut atteindre et donner la priorité aux vraies priorités sans se laisser distraire par ce qui est accessoire. Vient après la victoire publique avec le «penser win-win», puis la volonté de d’abord chercher à comprendre avant de vouloir se faire comprendre et créer alors les synergies qui s’imposent pour une action positive. Il s’agira ensuite, comme septième habitude, de renouveler régulièrement ses ressources. Quant à la huitième habitude, qui est venue se rajouter, dans un ouvrage spécifique, aux sept premières, compte tenu de l’évolution sociétale, elle est de savoir comprendre sa vraie nature, de l’exprimer au travail comme dans la vie privée et d’inciter les autres à faire de même. A bon entendeur… || Marc Vandermeir
Quel est alors votre message essentiel? «Tout simplement que le pouvoir d’un poste de direction signifie plus qu’autorité. Chacun peut changer les choses, même sans détenir une parcelle d’autorité. Cela commence déjà dans la famille. On peut s’y exercer. Il y a des questions que chaque entreprise peut se poser et qui permettent de voir, de comprendre jusqu’à quel point aller. Dans une entreprise, le changement doit-il venir d’en haut ou d’en bas? «Il devrait venir d’en haut, mais cela peut aussi se produire autrement. Je connais un détenu qui a changé positivement tout le contexte de son emprisonnement. En tous les cas, un changement ne peut avoir lieu que si tous participent à la solution. Il faut travailler ensemble sur un problème après l’avoir bien cerné, en remontant jusqu’à ses origines, et il faut savoir utiliser toutes les propositions pour changer les cultures.
Quelles sont les erreurs typiques de management sur lesquelles vous retombez régulièrement? «Les gens se fient toujours aux chiffres, à la comptabilité, et rien qu’à eux. Ce n’est pas très ‘proactif’, car tout à fait réducteur. Par exemple, lorsque je dis, dans mes conférences, ‘���������������� Maintenant viennent trois points’, tout le monde prend note. Si je disais seulement la même chose mais en l’introduisant avec le mot ‘ainsi’, personne ne prendrait note. Les gens sont souvent trop fixés sur les chiffres. Y a-t-il des hommes ou des entreprises que vous admirez particulièrement? «Disons que j’admire, de manière plus générale, les hommes qui disposent d’une autorité morale et qui tendent vers un objectif supérieur au profit de toute la société. Ce sont des hommes qui ne pensent pas seulement à eux. Sans oublier ceux qui donnent toute son importance à la famille. Vous êtes un auteur très prolixe mais, en même temps, vous sillonnez le monde pour vos cours et conférences. Où trouvez-vous le temps d’écrire? «J’ai jusqu’à présent écrit mes 15 livres de façon telle que, pour chaque livre, il y ait un groupe de recherche. C’est un véritable projet, qui est aussi collectif. Lorsque ces groupes ont rassemblé l’essentiel, je l’enseigne dans les universités. Enfin, j’écris et je suis en cela aidé par mes filles. Vos conférences et enseignements impliquent des frais d’inscription fort élevés. Utilisez-vous aussi cet argent pour ce que vous appelez les «objectifs supérieurs»? «Oui, absolument. J’y consacre même beaucoup. Actuellement, par exemple, j’aide au financement d’un centre culturel dans ma ville natale de l’Utah, et ce projet coûte des millions de dollars». || Propos recueillis par M. VDM. PAPERJAM decembre 2007
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A C T U A L I T e · lu x emb o ur g
E v e n eme n t
MasterClass on Leadership and Inspiration Pour ce qui sera sans doute son seul et unique passage au Luxembourg, quelque 300 personnes, dont quelques-unes venues de France, Belgique, Allemagne ou Autriche, étaient présentes au Forum Campus Geesseknäppchen pour écouter Stephen R. Covey. Photos: Julien Becker
n Petra Silber (Clearstream Services Luxembourg)
n Stephen R. Covey
n Douglas Clayton (SES Astra)
n Paul Schonenberg (Amcham)
n Ursula Gehri (Clearstream International Luxembourg)
n Marc Chalmeigne (ABN Amro Bank Luxembourg)
n Dale Lehman (Delphi Automotive Systems)
n Karsten Wawronowitz (Dresdner Bank Luxembourg)
n Jerry McCoy (Goodyear Luxembourg Tyres)
n Ariane Eberwein (Pro Dialog)
n Clara Moraru (Languages.lu)
n Christiane Faltz (State Street Bank Luxembourg)
n Anne Baudson (Caceis Bank Luxembourg)
n Karl Horsburgh (AGN Horsburgh & Co)
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ACTUALITe · Luxembourg
N G pa A l’é A
Photo: Julien Becker
Jean Junck (IFCC)
P u b li c ati o n
F o r m ati o n
l’Outil des decideurs de demain L’IFCC lance, en janvier, avec HEC Paris, l’Executive development program. Un cycle de formations intensives et taillées sur mesure à destination des futurs dirigeants d’entreprises. Il manquait à Luxembourg une formation digne de ce nom à destination des futurs dirigeants d’entreprises. L’Institut de Formation de la Chambre de Commerce (IFCC) a voulu y remédier en créant, en collaboration avec HEC Paris, l’Executive development program, une formation à destination d’un public très restreint. Banquiers, consultants, cadres issus du secteur industriel, financier, de la vente de services, ou même du secteur politique, tous devraient s’y retrouver. Avec, comme point commun, le fait que demain ils seront amenés à diriger leur entreprise et donc à développer des stratégies en vue de la faire évoluer. «A travers cette formation, nous proposons des thématiques liées à la stratégie, au développement de l’entreprise, explique Jean Junck, de l’IFFC. Des sujets liés au leadership, à une bonne compréhension du contexte politique et économique et ce, pas seulement au Luxembourg, mais à un niveau mondial afin que demain, ces futurs dirigeants soient capables de détecter les nouvelles opportunités pour leur entreprise». A travers cinq modules de trois jours, étalés entre janvier et juillet, la formation comprendra des aspects théoriques mais aussi des études de cas concrets. «L’intérêt ici, c’est que la formation va pouvoir tenir compte du contexte luxembourgeois, ce qu’aucune entreprise ne pourra trouver dans les formations à l’étranger», poursuit Jean Junck. Reste que cette formation à un coût: 16.250 euros par parti cipant. «Mais nous préférons parler d’investissement, répond Jean Junck, puisqu’elle comporte une très haute valeur ajoutée et donc un retour bénéfique à la société qui y participe». Une plus-value garantie. «Chaque module est construit de sorte que le participant y acquière un complément de connaissances mais aussi les compétences qui pourront l’aider à faire évoluer son entreprise en y apportant une autre vision, neuve, sur son développement». Et cela, grâce à l’apport et à l’expertise des enseignants de cette formation. || S. L.
Index2008 prend du volume Notre business guide, au contenu enrichi, est désormais au même format que paperJam. Pour son 10e anniversaire, Index Business Guide s’est offert un lifting en profondeur, témoin de son évolution depuis ses tout premiers pas, lorsqu’il s’appelait encore le Guide du Multimédia, puis le New Media Guide. Le 20 novembre prochain, vous découvrirez un Index de la taille de paperJam, au contenu rédactionnel enrichi, en marge des habituels listings d’entre prises et institutions. Outre des présentations détaillées des principaux secteurs d’activité, vous trouverez également quatre guides pratiques (guides de l’entrepreneur, du frontalier, du nouvel arrivant et des médias), ainsi qu’une étude exclusive menée auprès des 200 principaux employeurs privés du pays, sur leur politique de recrutement. Enfin, Index 2008 vous propose pas moins de 386 biographies de décideurs écono miques et politiques du pays. Fruit d’un travail quotidien, dirigé par Rudy Lafontaine et coordonné par Christelle Néant et toute l’équipe rédactionnelle de paperJam, Index 2008 (dont le nouveau layout a été conçu par studioforedi torialdesign, lire aussi en page 62) n’est pas uniquement un précieux document publié une fois par an. C’est aussi un site Internet, www.index.lu, portail d’informations mises à jour quotidiennement. || J.-M. G.
C r e ati o n
Une place A prendre Des juristes s’associent dans le domaine du droit de la concurrence. Dans un domaine aussi vivant et évolutif que le droit de la concurrence, 15 avocats et autres juristes actifs à Luxembourg se sont associés pour créer l’Association luxembourgeoise pour l’étude du droit de la concurrence. Objectif: l’étude des problèmes de la concurrence afin de sensibiliser les acteurs de la Place sur ses questions, mais aussi apporter un éclairage sur les développements du droit de la concurrence. Outre l’organisation de conférences et exposés, l’association espère bien être reconnue et consultée lors de l’établissement d’avis législatifs sur cette matière. C’est l’avocat Gabriel Bleser (Allen & Overy), ancien rapporteur général de l’Inspection de la concurrence, qui en a été nommé président. || J.-M. G. PAPERJAM decembre 2007
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Pati e n c e e t l o n g u e u r d e t e m p s . . .
En cours J u s tic e
C ultu r e
Logement
Mefiance, mere de surete?
L’avenir des Rotondes
Enquete urbaine
Le député libéral Claude Meisch est inquiet: le ministère de l’Intérieur allemand prévoit la mise en place de logiciels permettant de s’introduire à distance dans des systèmes informatiques, dans le cadre d’enquêtes judiciaires. Le Luxembourg entend-il suivre cette voie? Tout est-il fait pour assurer la protection des données des citoyens et des entreprises contre de telles intrusions? Avec sa concision légendaire, le ministre de la Justice a répondu à cette question écrite que de tels logiciels ne sont pas prévus pour l’heure au Luxembourg. Si «le volet de la protection des données doit rester un souci permanent dans l’installation de toute nouvelle technologie», aucune modification légale n’est prévue pour l’instant au niveau national. Wait and see…
Le 9 décembre, rideau. L’achèvement de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 coïncidera avec la fin de la période d’autorisation temporaire d’exploitation du site des Rotondes. Quid de leur avenir? Tout d’abord, indique la secrétaire d’Etat à la Culture Octavie Modert, une période de travaux et d’assainissement, qui, selon le meil leur scénario, s’achèverait début 2009 et laisse entrevoir une réouverture du site Rotonde 2, entièrement réhabilité, pour 2010. Durant toute cette période, la Rotonde 1 pourrait elle aussi être fermée. Des discussions sont ouvertes pour définir une «orientation plus précise (sur l’affectation future du site, ndlr.) qui devrait se dégager après décembre».
Entrée en vigueur il y a tout juste un an, la nouvelle loi sur le bail à loyer vise à «inciter les bailleurs à investir davantage dans les logements locatifs et à promouvoir la réhabilitation de vieux logements», avait alors expliqué Fernand Boden, le ministre du Logement. En clair, cette loi doit servir d’instrument dans la lutte contre la pénurie grandissante de logements d’habitation. Le texte prévoit également une obligation générale de déclarer aux autorités communales les immeubles ou parties d’immeubles non occupés destinés à servir de logement. C’est sur cette base que la Ville de Luxembourg vient de charger le CEPS-Instead (Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques) d’une vaste étude dans les rues de la capitale, afin de mieux connaître l’ampleur du phénomène. L’enquête doit démarrer courant novembre. T r a v ail e t e m p l o i
Reforme de l’ITM, episode 13 Photo: Administration de la gestion de l’eau
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ACTUALITe · Luxembourg
L e g i s lati o n
Cure de jouvence pour l’eau Le projet de loi-cadre sur l’eau, en voie d’adoption, vise à transposer en droit national une directive européenne établissant un cadre communautaire dans le domaine de l’eau. Le nouveau texte s’attachera en outre à réformer et à consolider la législation nationale dont les sources remontent à un édit de Louis XIV datant de 1669, complété deux siècles plus tard par un arrêté du Directoire de mars 1798. La future loi-cadre aura pour objet la protection et la gestion des eaux de surface, des eaux souterraines et des eaux du cycle urbain, dans un double objectif environnemental (protection, amélioration et restauration des masses d’eau) et économique (récupération des coûts des services de l’eau auprès du consommateur final, analyse économique des mesures liées à l’utilisation de l’eau). Tout en réaffirmant le principe de la compétence communale pour l’approvisionnement et l’assainissement des eaux du cycle urbain, le texte prévoit l’introduction d’un nouveau concept pour la fixation du prix de l’eau, incluant trois composantes: le «prix-vérité» de l’eau, la taxe de prélèvement et la taxe de rejet.
En ce mois de novembre, la saga de la réforme de l’ITM (Inspection du Travail et des Mines) entre dans sa cinquième année… C’est en effet le 18 novembre 2003 que le ministre du Travail et de l’Emploi a déposé le projet de loi afférent à la Chambre des députés. Douze documents parlementaires plus loin, témoignant du long chemin législatif parcouru par le texte, le bout du tunnel serait-il en vue? Avec la remise, le 23 octobre dernier, du second avis complémentaire du Conseil d’Etat sur un nouveau texte coordonné (tenant compte de nombreux amendements), et qui ne donne pas lieu à de vives oppositions de la haute instance, une lueur d’espoir apparaît.
En cours - Appel à idées «La principale caractéristique du temps est d’élever le hasard à la dignité de la nécessité» (Jean d’Ormesson). Certains dossiers sont, depuis un bon moment déjà – parfois très longtemps – en cours de concrétisation. Faudra-t-il attendre que le hasard s’en mêle pour les voir aboutir? Cette rubrique vous en présente quelques-uns, mais peut-être êtes-vous, également, au courant d’une quelconque initiative d’ordre socio-économique qui traîne en longueur… Faites-nous connaître les sujets qui vous concernent et vous préoccupent à l’adresse news@paperjam.lu
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ACTUALITe · Luxembourg
Photo: Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie
Le hall de stockage de sel de Bertrange (Bruck + Weckerle Architekten), récompensé dans la catégorie «Urbanisme, aménagement et espaces publics».
s e m i n ai r e s , c o n f e r e n c e s
Agenda D U Ma r 2 0 . 1 1 au J e u 2 2 . 1 1
salon COntact Première plate-forme B2B multi-événementielle au Luxem bourg, dédiée aux décideurs (voir aussi en pages 40 à 50). Lieu: Luxexpo Organisation: Luxexpo et Brain & More Infos et inscriptions: Christiane Wagner (Luxexpo, tél.: 43 99 365; christiane.wagner@luxexpo.lu; www.contact-ene.lu) Tue 20.11 from 6:00 pm
U.S. Personal Tax Seminar
Recompenses
Les architectes a l’honneur Palmarès de la 5e édition des prix de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie. C’est pour promouvoir la dimension culturelle du métier d’architecte et sensibiliser le grand public à la qualité architecturale que la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie récompense, depuis 1995, tous les deux ans, les meilleures réalisations. Voici, par catégories, le palmarès de l’édition 2007 des prix de l’Architecture (voir aussi notre reportage photo en page 37). Urbanisme, aménagement et espaces publics – Golden award pour le hall de stockage de sel de Bertrange (Bruck + Weckerle Architekten); Silver awards pour le Pavillon Economie d’Esch-sur-Alzette (Metaform), pour le pavillon Arcelor à Esch-sur-Alzette (Miralles Tabliabue EMBT) et pour le pavil lon pour la location de bateaux à Zurich (StoosArchitekten). Habitat – Silver awards pour 28 maisons en bandes à coût modéré à Heisdorf (Christian Bauer et Associés Architectes) et pour le logement social et foyer de Rumelange (m3 architectes Dell, Linster, Lucas). Bâtiment public – Golden awards pour le site des Rotondes: café-Bar Exit07 et restaurant La Serre Bleue (Teisen & Giesler Architectes) et La Philharmonie du Luxembourg (Atelier Christian de Portzamparc); Silver awards pour l’aéroport de Luxembourg-Findel (Paczowski et Fritsch Architectes) et le hall sportif de l’école Dellheicht à Esch-sur-Alzette (Witry & Witry Architectes Urbanisme). Lieux de travail – Silver awards pour le hall industriel de Niederanven (Steinmetz De Meyer) et le bâtiment commercial Trigon à Brugg (Suisse – StoosArchitekten). Rénovation, réhabilitation – Silver awards pour le cimetière de Soleuvre (A+T Architecte Arend + Thill) et les maisons d’habitation de Luxembourg-Bonnevoie (Teisen & Giesler Architectes). Premier œuvre – Golden award pour le châlet Amalia, en Autriche (Grid Architectes). Prix du public (hors compétition) – Maison Cos, nommée dans la catégorie habitat (Besch Da Costa Architectes). Prix honoraire décerné par le comité de direction de la Fondation – François J. V. Valentiny A noter qu’un catalogue reprenant l’ensemble des projets en compétition est disponible auprès de la Fondation. || J.-M. G.
Non-partisan presentation on U.S. tax filing requirements and information, especially useful for US citizens, Green Card holders and nationals of other countries who have U.S. financial interests. Venue: International School of Luxembourg (ISL) Organisation: Amcham Info and registration: ayaydin@amcham.lu THu 22.11 from 5:30 pm
ComIT Event - Business Intelligence This event will provide updates on recent trends in the BI world based on actual case studies from the finance and telecommunication sectors Venue: Deloitte Luxembourg, 560, rue de Neudorf Organisation: Amcham Info and registration: ayaydin@amcham.lu Jeu 29.11 de 15h00 a 17h30
Lotus Collaboration Summit Pour se familiariser avec le dernier logiciel collaboratif et obtenir des réponses à certaines questions organisationnelles clés que vous vous posez. Lieu: Sofitel Kirchberg Organisation: IBM Infos et inscriptions: Lisa Dewinter (IBM Benelux, +32 (0)2 718 41 57; lisa.dewinter@be.ibm.com; http:// ibm.com/be/events/summit/fr) Ven 30.11 de 9h00 a 17h30
Construction durable Deuxième colloque sur la nécessité et l’opportunité d’un développement urbain durable. Lieu: Auditorium Dexia - Esch-Belval Organisation: Agora Infos et inscriptions: construction@agora.lu, fax: 26 53 44 45 Ma r 1 1 . 1 2 d e 9 h 0 0 a 1 8 h 0 0
Forum Business meets Research Afin de stimuler les collaborations entre le secteur privé et le secteur public, les différents laboratoires publics de recherche viendront présenter leurs compétences aux entreprises. Lieu: Chambre de Commerce, Luxembourg Organisation: Luxinnovation Infos et inscriptions: Isabelle Schlesser (tél.: 43 62 63 1; isabelle.schlesser@luxinnovation.lu; www.businessmeets-research.lu ou www.luxinnovation.lu)
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ACT U A L ITE · lu x e m b o u r g
Strategie
Nouvelle vague islandaise? Cette année a vu l’arrivée et le développement de nouvelles activités islandaises au Luxembourg. Une génération spontanée qui pourrait certainement s’inscrire dans la durée. Hasards du calendrier? Trois événements islandais auront marqué l’activité luxembourgeoise récente: la venue d’Iceland Express, le rachat d’Immo-croissance par Baugur Group et la percée de Kaupthing Luxembourg au Benelux. Qu’est-ce qui semble soudainement attirer les activités et investissements islandais sur le sol luxembourgeois? Certainement ���������������������� une déjà longue histoire entre les deux pays qui prend de nouvelles formes économiques. En effet, l’arrivée des capitaux islandais au Luxembourg remonte déjà à une trentaine d’années, avec la création, en mars 1970, de la compagnie aérienne cargo Cargolux, issue du partenariat entre Luxair, l’armateur suédois Salén et la compagnie islandaise Loftleidir Icelandic. Fondée en mars 1944 par trois pilotes islandais, au retour d’une formation aérienne au Canada, cette dernière se spécialise dès 1952 dans les vols transatlantiques à bas prix, entre l’Europe et New York via l’Islande. Durant les années 60 et 70, en réponse à une politique des prix stricte menée par l’Asso ciation Internationale du Transport Aérien (IATA) et défavorable aux compagnies à bas prix, Loftleidir décide d’assurer ses vols charter à partir du Luxembourg. Quelques mois plus tard, Cargolux élit son QG au Luxembourg. Loftleidir, pour sa part,
assurera le volet opérationnel et technique de l’association, convertissant ses vieux CL 44 pour les besoins du fret, tout en maintenant ses vols charters outre-Atlantique. En 1973, la compagnie aérienne fusionnera avec sa rivale Flug felag Islands pour former le groupe Icelandair. Issue au départ de l’activité aérienne, la pré sence islandaise au Luxembourg va s’orienter quelques décennies plus tard vers la finance, et, plus particulièrement, la banque privée. Avec la venue de Kaupthing Bank en 1998, suivie de Landsbanki en 2000, puis de Glitnir Bank en 2005.
Europe oblige Cette nouvelle vague islandaise se reflètera d’ailleurs dans le choix diplomatique du pays: «Le ministère des Affaires étrangères islandais souhaitait avoir au Luxembourg, pour son consulat général, une personne qui se situe du côté des banques, pour les accompagner dans leur implantation et leur développement», explique ainsi Roland Frising, l’actuel consul général de la République d’Islande au Grand-Duché qui, à l’époque, travaillait à la Banque Générale du Luxembourg. Il est désormais membre du conseil de Fortis Intertrust. Ce nouveau regain d’intérêt pour le GrandDuché fait suite à la mise en place en 1994 de
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ACT U A L ITE · lu x e m b o u r g
Photo: Julien Becker
Roland Frising (consul général d’Islande): «Le ministère des Affaires étrangères islandais souhaitait avoir au Luxembourg, pour son consulat général, une personne qui se situe du côté des banques, pour les accompagner dans leur implantation et leur développement».
l’Espace Economique Européen (EEE), un accord d’association regroupant la Communauté européenne et l’Association Européenne de Libre-Echange (AELE), et comprenant à ce jour encore l’Islande, la Norvège et le Lichtenstein. ���������������������������������� Entre autres principes, ce nouvel espace intègre non seulement les quatre libertés de circulation (personnes, biens, services et capitaux) de l’Union européenne, mais aussi l’acquis communautaire. Dans les domaines notamment de la concurrence et des aides d’Etat, ou de la protection des consommateurs et de l’environnement. C’est au Luxembourg aussi que l’EFTA implantera sa Cour de justice. Dans le même temps, l’Islande amorce ses dérégulation et libéralisation financières, avec la privatisation des banques, puis la consolidation du secteur bancaire. C’est ����������������������� de cette période que datent la naissance (en 1990) et le développement d’Islandsbanki (devenue en 2006 Glitnir), la privatisation de Landsbanki en 1998 (qui fit longtemps office de banque centrale), et le début, en 1998, de l’inter nationalisation de Kaupthing Bank, qui choisit le Grand-Duché pour y implanter sa première branche étrangère. «Pour nos activités de banque privée à l’étranger, nous avions le choix entre le Luxembourg et la Suisse, explique Magnus Gudmundsson,
l’un des deux co-directeurs de Kaupthing Bank Luxembourg. Le Grand-Duché constituait pour nous la meilleure place de banque privée en Europe. Du fait aussi des liaisons aériennes avec l’Islande qui existaient depuis des décennies, et à destination des USA».
Stratégie Luxembourg Les infrastructures logistiques et aériennes n’ont certainement pas été la seule raison d’implantation de ces institutions. Le fait que le Luxembourg soit partie intégrante de l’Union européenne a aussi été un facteur décisif: «L’Islande étant membre de l’AELE, il est plus facile pour des Islandais de venir s’établir au GrandDuché qu’en Suisse (le pays n’appartenant à aucune de ces deux zones économiques, ndlr.)», explique Johnie Brogger, le second co-directeur de Kaupthing Bank Luxembourg. Son ���������� expansion, ces dix dernières années, suit ainsi l’évo lution de la construction européenne et de ses développements économiques. La base de clients, naguère essentiellement islandaise, a parallèlement fortement diminué. �«Nous effectuons désormais 75% de nos activités hors Islande et possédons quelque 15 bureaux dans le monde», indique par ailleurs Magnus Gudmundsson. Dans le même temps, la banque a étendu ses activités au Benelux et a poursuivi sa diversifi����������
cation géographique, en rachetant coup sur coup le Hollandais NIBC en août de cette année, puis en octobre dernier, le Belge Robeco Bank, spécialisé dans la banque privée et dans les services de gestion d’actifs. Avec l’internationalisation de ses activités, Kaupthing Bank Luxembourg a-t-elle peur de perdre sa culture islandaise? «Il y a toujours eu un état d’esprit international chez les Islandais, qui par ailleurs voyagent beaucoup à l’étranger et sont très ouverts sur ce qui se passe du plan international», rappelle Johnie Brogger. Si certaines similitudes existent bien entre les deux pays, telle la taille de leur population (309.700 habitants en Islande, contre 472.649 habitants au Luxembourg), d’autres les distinguent fortement. «�Le dynamisme et la motivation d’entreprendre sont des caractères très développés chez les Islandais, explique Roland Frising. Ils sont aussi très débrouillards en affaires, avec une culture d’entrepreneur plutôt que de fonctionnaire». Cependant, il n’existe pas de chambre de commerce islandaise au Luxembourg. «Les tailles sont petites des deux côtés, les économies sont par ailleurs moins diversifiées, les relations économiques et commerciales se font donc généralement de manière plutôt bilatérale», note le consul honoraire. Autre spécificité culturelle islandaise et plus généralement nordique: une notion de comPAPERJAM decembre 2007
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Photo: Luc Deflorenne
Magnus Gudmundsson et Johnie Brogger (Kaupthing Bank Luxembourg): «Le Grand-Duché constituait pour nous la meilleure place de banque privée en Europe».
«Il y a toujours eu un état d’esprit international chez les Islandais, qui par ailleurs voyagent beaucoup à l’étranger et sont très ouverts sur ce qui se passe sur le plan international».
Johnie Bogger
munauté très ancrée, qui se retrouve notamment dans les activités de marketing et de sponsoring de Kaupthing Bank Luxembourg avec, cette année, l’organisation du gala du tour de France et d’un championnat d’échecs.
Nouveaux investisseurs «Par ces opérations marketing, nous nous adressons moins aux clients qu’à la communauté du Luxembourg», précise Magnus Gudmundsson. Cela fera bientôt dix ans que nous sommes ici. Nous nous sentions engagés auprès d’elles, et poussés à donner quelque chose en retour à cette communauté qui nous a très bien accueillis et intégrés au Luxembourg». Le Grand-Duché pourrait-il aider les groupes islandais à acquérir des clients supplémentaires? «Absolument! Avec la promotion de la Place. Nous voyons de plus en plus d’investisseurs qui envisagent de venir au Luxembourg, commente Johnie Brogger. La vie sociale est fantastique au Grand-Duché, ainsi que le système de santé. Le système fiscal joue lui aussi un grand rôle d’attraction». Un des atouts du pays qui a certainement incité le groupe d’investissement islandais Baugur à mettre notamment un pied au GrandDuché, en lançant en juillet dernier une offre
publique d’achat amicale sur le fonds ImmoCroissance, une SICAV immobilière qui détient une quinzaine d’immeubles, dont neuf au Luxembourg. Le ���������������������������������� groupe islandais s’est par ailleurs attaché les conseils de Kaupthing Bank Luxembourg pour la transaction. Ce nouvel investisseur sera-t-il suivi d’autres holdings d’intérêts islandais? �«C’est une tendance qu’on peut envisager», pense le consul honoraire d’Islande. Tout comme il y a une quarantaine d’années, c’est l’activité aérienne qui semble aussi porter l’arrivée de nouvelles affaires au Luxembourg. ������ Avec, cette fois, la venue d’Iceland Express, une toute jeune compagnie aérienne à bas prix. Fondée ���������� en 2003, elle a durant ces six dernières semaines initié une phase test de ses liaisons aériennes, au départ de Luxembourg. Les résultats de cette étude de marché grandeur nature seront connus au début de l’année prochaine. Avec à la clé un possible retour des vols, à compter de mai ou de septembre prochain. Il est également envisageable qu’elle établisse dans la foulée un hub à Reykjavik, pour les liaisons Europe-Etats-Unis via Luxembourg, à l’exemple naguère de Loftleidir Icelandic. L’histoire des relations islando-luxembourgeoises serait-elle ainsi un perpétuel recommencement?� || Marc Auxenfants
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La conduite “tout terrain” doit se faire dans le respect du code de la route et de l’environnement. Emission de CO2 de 299 à 376 g /km. Consommation de 11,3 à 16 l/100 km.
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E n t r e p r e n e u r iat
Cap 100 a la FFCEL
Source: Statec
4,0 %
La prévision de croissance de 4,5% pour 2008 au Luxembourg correspond aussi à la moyenne de long terme établie par le Statec.
1995-2006
2006
2007 (estimantion)
2008 (prévision)
Etu d e
Retour de balancier Conjoncture économique oblige, le Statec revoit ses prévisions de croissance à la baisse. Le Luxembourg se porte encore très bien, mais peut-être un peu moins bien qu’avant. C’est ce qui ressort de la dernière livraison du Statec, qui a corrigé le tir de ses précédentes pré visions sur la croissance nationale. Les turbulences économi ques qui ont accompagné la crise américaine des subprimes laisseront des traces. Les 6% de hausse du PIB enregistrés en 2006 – et encore d’actualité en juillet dernier pour 2007 – devraient ainsi être ramenés à 5%. Repli aussi pour 2008, de 5,0% à 4,5%. L’incertitude qui plane encore quant aux retom bées de la crise financière de cet été a, selon le Statec, nettement entamé la confiance de tous les acteurs économiques. Pour ce qui est de l’inflation, la flambée des prix pétroliers n’incite guère à un enthousiasme débordant. Selon le Statec, l’inflation générale devrait s’établir, pour l’ensemble de 2007, à 2,3%. L’inflation sous-jacente, elle, portée par la hausse de certains produits alimentaires, devrait regagner en vigueur au cours des prochains mois. || J.-M. G.
La Fédération des femmes cheffes d’entreprise du Luxembourg (FFCEL) a accueilli, le 8 novembre dernier, sa 100e membre. Il s’agit de Brigitte Origer (photo), gérante de la Miroiterie du même nom, entreprise artisanale familiale créée par ses beaux-parents en 1948 et établie à Schieren depuis 1986. La FFCEL a trois années d’existence et a été créée, notamment, afin d’optimiser la visibilité des femmes cheffes d’entreprise au Luxembourg et d’encourager la création d’entreprise et l’accession des femmes à des fonctions dirigeantes dans les entreprises. Elle doit, depuis peu, composer avec une initiative similaire concrétisée dans l’association des femmes leaders du Luxembourg. M e d ias
F o r m ati o n c o n ti n u e
Baisse generale
Mikado cartonne aux Victor
Le Statec publie les résultats d’une 3e enquête européenne sur la formation continue dans les entreprises. Selon l’étude, 70% des entreprises organisent de la formation professionnelle continue pour leurs employés, mais 60% des PME de moins de 20 personnes peuvent en offrir à leurs salariés. Le secteur financier arrive en tête des formations offertes à la majeure partie de son personnel, le secteur de la construction se situant bon dernier dans ce domaine. L’étude constate en outre une baisse générale du nombre moyen d’heures de for mation par participant depuis 1999. Sur l’ensemble des entreprises, ce nombre est passé de 39,5% à 33,1%, soit une diminution de 16%. Les cours de formation externes, les apprentissages en situations et les participations à des con férences sont les principaux types de formation offerts par les entreprises en 2005. || M. A.
des catégories Cinéma, Prix spécial du public et Coup de cœur du jury. Elle a également enlevé le Victor radio pour sa campagne CFL – Home ticketing Belgique. Les deux autres récompenses ont été attribuées à la publicité Internet Tango (par IPWebNet et Concept Factory) et à la pub TV Sandouz – ADM, services de secours (Advantage Communication). TAX
So VAT… On October 29, the Luxembourg government published a draft bill introducing some new VAT rules. The first introduces a “VAT representative system”, which simplifies VAT compliance for undertakings, which are neither established or registered for VAT purposes in Luxembourg. The second implements transfer pricing rules for VAT (directive 2006/69), that will apply for tran sactions between related parties (including employees), when at least one party could not fully recover VAT. This could thus have an impact mostly for the financial sector, holdings and for advantages in kind gran ted by any type of company to its employees. Q ualit e
Certifie! Avec quatre récompenses sur six attribuées, Mikado Publicis a passé une plutôt bonne édition 2007 des Victor Media Awards, qui récompensent les meilleures publicités audiovisuelles selon les votes du grand public et des professionnels. L’agence de la route d’Esch a notamment été primée pour son spot cinéma Pizza Hut – Le Combat des chefs, gagnant
A l’heure de ses 75 ans, l’Automobile Club du Luxembourg obtient la certification ISO 9001, une norme dont l’objectif est la mise en place d’un système de management de la qualité. «Une aussi
longue existence implique également de savoir se remettre en question aussi bien dans le domaine de l’organisation interne que dans la qualité des services offerts», précise l’ACL dans un communiqué. Le projet de longue haleine, mené en collaboration avec Luxcontrôle, a nécessité pas moins de deux ans de travail et la mise en place de plus de 40 procédures de qualité visant à améliorer la valeur du travail. A v iati o n
Six semaines de reflexion
Après six semaines d’activités au Grand-Duché, la compagnie aérienne à bas prix Iceland Express se retire des tarmacs luxembourgeois pour faire le point. Fondée en 2003 et déjà présente sur l’aéroport de Frankfurt/ Hahn, elle menait depuis fin septembre une étude de faisabilité grandeur nature, dont les résultats seront connus au début de l’année prochaine. Avec à la clé un possible retour des vols, à compter de mai ou de septembre prochain. Il est également envisageable qu’elle établisse dans la foulée un hub à Reykjavik, pour les liaisons Europe-Etats-Unis via Luxembourg. Photo: FFCEL, www.victor.lu, ACL, Iceland express
Croissance du PIB
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Vive la liberté! C’est bien de pouvoir choisir!
Depuis le 1er juillet 2007, vous êtes enfin libre de choisir votre fournisseur d’électricité et de profiter des avantages de la concurrence. Entreprise luxembourgeoise indépendante, Electris gère avec dynamisme et efficacité le réseau de distribution publique de Mersch depuis bientôt un siècle!
Fort de son expérience et de son savoir-faire, Electris relève aujourd’hui un nouveau défi: offrir aux consommateurs une alternative de qualité, fiable et compétitive, pour leur approvisionnement en électricité.
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ACTUALITe · Luxembourg
Photo: www.uni.lu
Le faible taux d’accès aux études universitaires au Luxembourg plombe le classement du pays.
Etu d e
Quelle competitivite pour le Luxembourg? Le World Economic Forum positionne le Luxembourg en 25e position mondiale des économies les plus compétitives. Celui de l’IMD, au printemps dernier, classait le pays à la 4e place… Les études se suivent et ne se ressemblent pas. Alors qu’au printemps dernier, le World Competitiveness Yearbook 2007 établi par l’institut suisse IMD (International Institute for Management Development) classait le Luxembourg à la quatrième place mondiale – et premier européen – des économies les plus compétitives, le Global Competitiveness Report 2006-2007, publié fin octobre par le World Economic Forum (WEF), indique un beaucoup moins flatteur 25e rang pour le Grand-Duché. A qui se fier? «Le classement établi par l’IMD se base essentiellement sur les statistiques, alors que celui du WEF s’appuie davantage sur les commentaires des chefs d’entreprises, explique Carlo Thelen, membre du comité de direction de la Chambre de Commerce. Par ailleurs, le WEF exploite des données en termes absolus, ce qui handicape le Luxembourg de par sa petite taille. Il tient compte, par exemple, du montant du PIB, plutôt que du PIB rapporté au nombre d’habitants». Pourtant, le World Economic Forum, qui axe son étude autour de trois «piliers» essentiels de la croissance et de la compétitivité au niveau mondial (les exigences fondamentales en matière de compétitivité, les améliorateurs d’efficacité et les facteurs de sophistication) relève quelques faiblesses, parmi lesquelles le bas niveau de la disponibilité d’ingénieurs et de scientifiques (82e rang mondial, la piètre qualité des institutions publiques de recherche scientifique (55e) ou encore la mauvaise collaboration en matière de recherche entre université et industrie (41e). Certains améliorateurs d’efficacité peuvent être largement… améliorés. L’enseignement supérieur (43e), l’efficacité du marché du travail (39e) ou la taille de marché (81e) sont, ainsi, autant de poids lourds dans le classement final. Evidemment, sur ce dernier point, le pays dispose de très peu de marge de manœuvre, mais en ce qui concerne la faiblesse de l’enseignement universitaire, elle est due en grande partie au faible taux d’accès aux études universitaires (96e), à la faible qualité des écoles de management (91e), ainsi qu’aux mauvais résultats en matière de recherche publique (44e). || J.-M. G.
P u b li c ati o n s
Les dernieres parutions Dans la continuité de Colophon 2007, le symposium international de magazines, qui s’était déroulé au printemps dernier, Mike Koedinger Editions fait paraître Colophound, un magazine A4 de 68 pages dédié à cet événement. Sous la direction artistique de Luis Mendo et Suzanne Hertogs et sous la rédaction en chef de Andrew Losowsky, cette publication diffusée à l’interna tional à 5.000 exemplaires, revient sur Colophon 2007 et propose, sur la moitié de son volume, des travaux issus de collaborations entre créatifs stimulés lors de ce symposium. Disponible au Casino Luxembourg - Forum d’art contemporain, et sur www.welovemags.com. L’avocat luxembourgeois, professeur associé de Droit fiscal et des Finances publiques à l’Université du Luxembourg, Me Steichen, vient de publier aux Editions Saint-Paul la première édition du Précis de Finances publiques. L’ouvrage s’attache non seulement à présenter le budget ainsi que le Droit budgétaire, mais il aborde également son sujet du point de vue des disciplines accessoires. 504 pages, 42 euros. En librairie ou auprès des Editions Saint-Paul. Les députés luxembourgeois sont à l’honneur dans l’ouvrage 60 Abgeordnete, 60 Porträts, paru aux Editions Saint-Paul. Préfacé par Lucien Weiler, l’actuel président du parlement luxembourgeois, il compile les portraits de chacun des députés, rédigés en allemand, par sept rédacteurs, permettant ainsi de découvrir ces élus du peuple, côté cour et côté jardin. 128 pages, 29 euros. En librairie ou auprès des Editions Saint-Paul. Pour tout savoir sur la TVA en vigueur au sein de l’Union européenne, suivez le Guide! PricewaterhouseCoopers a réédité son Guide to VAT in the EU of 27 countries, comparatif des règles TVA appliquées dans tous ces Etats. L’édition 2007 tient compte de la nouvelle directive entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Outre une présentation détaillée de cette directive et un comparatif de la manière dont elles sont appliquées dans chaque pays, le guide consacre des chapitres spéciaux à chaque Etat, y compris les deux nouveaux entrants. 180 euros. Disponible à la vente sur www.globalvatonline.com. Soutenu par Fortis Assurances Luxembourg, Le Guide luxembourgeois Sécurité & Prévention, par Myriam César, est paru. Il compile, en 425 pages, des milliers de conseils, check-lists, trucs et astuces où chacun peut découvrir certaines précautions simples. Pour tout guide acheté au prix de 25 euros via un agent d’assurances Fortis, 5 euros seront reversés au profit de la Croix-Rouge luxembourgeoise.
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A C T U A L I T e · lu x e m b o u r g
Recompenses
Prix sur le vif C’est le 19 octobre dernier que la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, Luxembourg, a remis les prix luxembourgeois d’architecture 2007. Une 5e édition haute en couleurs et en surprises, au cœur de l’Espace Paul Wurth à Hollerich. Photos: Etienne Delorme
n Nathalie Jacoby, Silver award catégorie n Stefano Moreno (commissaire du concours) «Lieux de travail» en collaboration avec
et Natasha Ehrmann (RTL)
n Enric Ruiz (Geli/Barcelone,
président du jury)
n Christian Bauer et Sala Makumbundu,
Silver award catégorie «Habitat»
n Françoise Bruck (Bruck + Weckerle
Architekten), Golden award catégorie «Urbanisme»
Steinmetz De Meyer
n Lisi Teisen et Rolf Giesler, Golden award
catégorie «Bâtiments publics» et Silver award catégorie «Rénovation»
n Alain Linster (président ff.
award catégorie «Première œuvre» et Paul Wilwertz (Banque de Luxembourg)
n Jim Clemes, Jean Flammang,
n Andrea Rumpf (Fondation de l’Architecture)
n Philippe Steiner (Foamglas), avec
n Shahram Agaajani et Thierry Cruchten
n René Stoos, Silver award catégorie
n Bohdan Paczowski et Mathias Fritsch,
n Mike Besch et Joaquim da Costa
n François Valentiny
Marie-Hélène Lucas et Robert Jarosch (M3 architects), Silver award catégorie «Habitat»
Silver award «Bâtiments publics»
de la Fondation de l’Architecture)
n Eric Thill (Grid Architects), Golden
(Metaform), Silver award catégorie «Urbanisme»
(lauréats du prix du public)
Manuelle Gautrand/Paris (membres du jury)
«Urbanisme» et catégorie «Lieux de travail» avec Pascal Lecoq (Prefalux).
(lauréat du prix honoraire)
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A C T U A L I T E · lu x e m b o u r g
Human Resources
“ We are business people specialising in people’s business” Neil Roden believes that every Human Resources specialist has to understand the organisation that he works for and what it is trying to achieve, in order to generate relevant Human Resources solutions.
Photo: Julien Becker
Neil Roden (Royal Bank of Scotland): “We presently have 1,900 people working in HR departments worldwide.”
Human Resources play an important part in the development of Royal Bank of Scotland Group. The company made possible what many Human Resources specialists find quite difficult to do: Human Resources reflect the business that they are working for. They rely on what the organisation needs and wants to do. This is how the Group grew from 32,500 employees in 1999 to 135,000 in the last year and with profit almost eight times higher. Its Human Resources model is admired by many and so is the work of Neil Roden, Group HR director at Royal Bank of Scotland, ranked second most influential Human Resources person in the world by HR Magazine and for the three consecutive years on the first place on the Top 40 of Personnel Today. “It is difficult to compare yourself to other organisations, but there are some areas where we score higher than other Human Resources departments. Certainly in what we do with measurements of Human Resources initiatives and in the fact that our Human Resources are very business focused. I often say to my Human Resources colleagues that we should consider ourselves as business people specialising in people’s business.
Every Human Resources specialist has to understand the organisation that he works for, its context, competition and what it is trying to achieve, to generate relevant Human Resources solutions,” said Neil Roden during the annual HR Conference in Luxembourg, organised by HR One. In the so-called consultancy model, Human Resources specialists in Royal Bank of Scotland mainly work on projects and a lot of traditional work was taken away from them. They are dealing with added-value issues related, for example, to how to recruit people or how to organise talent management process. Their structure is very efficient. “We presently have 1,900 people working in HR departments worldwide. It might sound a lot, but when you compare this number to the number of employees, you see how efficiently this system works.”
Ask the employees Managers in Royal Bank of Scotland have constant support as regards Human Resources topics. If a line manager has an issue with one of his employees – in connection, for example,
to discipline or absence subjects – he just picks up the phone and dials the telephone number of the centre called Managers advice where he can talk to a consultant. “The consultant gives him advice on what to do. ��������������������������� If a discipline process is needed, he will lead the manager through it and, if necessary, a case consultant will be allocated to him,” Neil Roden explained. In September every year Royal Bank of Scotland organises an independent Employee Survey conducted by ISR covering all the staff globally. “Last year the response rate was 87 percent and this year, it was 90 percent. Last year results show that the key strengths of our company were the organisation’s leadership, the sense of direction as the organisation clearly knows where we are going, and communication.” There are many conditions to be fulfilled to foster the employee’s engagement and Royal Bank of Scotland takes the survey process remarkably seriously. “The biggest single question in this year survey questionnaire was whether employees have seen any improvement compared to the situation last year. It was positively answered. Our CEO does not ask his managers what people think and how they feel, but he asks people directly. He uses this method to see if the company has added value or not,” emphasised Neil Roden. As a result of the employee’s demand, Royal Bank of Scotland has introduced flexible working schemes. “When flexible working is in the culture, then it is something that you have to do. In the UK, for example, we have around 25% of our employees on some kind of flexible working arrangement. We have every possible flexible arrangement you can think of, around six to eight kinds. But when I went to China explaining about flexible working they did not know what I was talking about.” Neil Roden believes that Royal Bank of Scotland is an exciting place to be. It is an organisation that is always growing, getting bigger, always expanding, changing, trying to elevate. Human Resources and everyone else have to keep the speed with that. “The key of our bank is growth and this was a challenge every year, as I far as can remember.” || Linda Volk
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Actualite · Special Salon Contact Morgan Gromy et Jean-Michel Collignon
Jean-Michel Collignon
«Un formidable outil pour developper ses affaires» Offrir aux chefs d’entreprise un outil qui va doper leur chiffre d’affaires, leurs performances, leurs démarches de communication. C’est l’ambition de Jean-Michel Collignon, directeur général de Luxexpo, créateur et organisateur du salon B2B Contact.
Photo: Luc Deflorenne
Les chefs d’entreprises ont tous des ambitions et des projets pour assurer la croissance de leur entreprise. Mais, accaparés par les tâches de la gestion quotidienne, c’est le temps et les outils qui leur font bien souvent défaut pour enclencher la manœuvre. Le salon B2B Contact, organisé du 20 au 22 novembre, par Luxexpo, en collaboration avec l’agence de communication Brain & More et de nombreux partenaires privés et publics, a précisément pour ambition de permettre aux décideurs de passer à l’action. Conçu comme une plate-forme d’échanges, de rencontres et de services, il réunit en un même lieu, au Kirchberg, l’ensemble des acteurs impliqués dans la création et le développement de l’entreprise, du Luxembourg comme de la Grande Région. Sa valeur ajoutée réside également dans l’organisation d’un certain nombre de rendezvous annexes tels que des conférences, des work-shops et des forums, sans oublier le matchmaking, qui sont autant d’outils pour s’informer, promouvoir, rencontrer, communiquer… Comme le précise le directeur de Luxexpo, Jean-Michel Collignon, Contact est un rendezvous incontournable pour qui souhaite donner un nouvel élan à ses activités, à ses ambitions. Monsieur Collignon, comment est né le salon Contact? «Contact s’inscrit dans le sillage de Bureautec, le salon interrégional dédié aux nouveaux médias, à la bureautique et aux techniques de communication que nous avons organisé pendant de nombreuses années. Ce salon a évolué au fil des ans, mais il était temps de passer à autre chose en imaginant un nouveau concept.
En quoi Contact est-il différent et quelles sont ses ambitions? «Contact est un rendez-vous plus ouvert que Bureautec. C’est un véritable salon B2B qui a pour ambition de répondre aux attentes et besoins des chefs d’entreprises et des décideurs en se positionnant comme une véritable plateforme d’échanges, de rencontres et de services. Il s’adresse aux managers du Luxembourg et de la Grande Région qui entendent développer leurs affaires en faisant le plein de contacts et d’informations, dans tous les domaines de l’entreprise. Comment cette plate-forme sera-t-elle organisée, afin de répondre à des attentes et des besoins forcément très divers? «Concrètement, elle s’articulera autour de six pôles d’attraction, sur plus de 6.000 m2: une salle de conférences, des ateliers et forums, un centre d’affaires offrant de multiples services pratiques tels que l’impression de documents ou la consultation d’e-mails, mais aussi neuf pavillons thématiques consacrés à l’IT, e-work; finance, protection, consulting; services aux entreprises; communication, marketing, event; mobilier et fourniture de bureaux; institutions et collectivités; R&D, ainsi qu’aux Journées création et au Forum entreprise. L’objectif est d’offrir une large palette d’espaces et de rendez-vous qui sont autant de prétextes à des rencontres et à de l’échange d’informations. De l’information partagée par le plus grand nombre lors des grandes conférences organisées en matinée, de l’information spécifique et personnalisée dans le cadre, par exemple, des ateliers et forums. Globalement, nous attendons plus d’une centaine de participants: PME, PMI, grandes entreprises, experts...
Avez-vous également prévu des espaces pour l’organisation de rendez-vous plus intimes? «Des lieux sont effectivement destinés à accueillir des négociations, à l’abri des regards. Il sera bien entendu possible pour les chefs d’entreprises d’organiser également des rencontres autour d’une bonne table. Ces rencontres, vous vous proposez également de les provoquer via du matchmaking. De quoi s’agit-il exactement et quelles sont les démarches à effectuer pour bénéficier de ce service? «C’est une opération pilotée par la Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg, qui est passé maître dans ce type de manifestation. Le plus simple pour expliquer la démarche est de prendre un exemple. Chef d’entreprise, je désire personnellement entrer en relation avec des fournisseurs. Il me suffit pour cela de m’inscrire en ligne, en précisant mon profil et mes attentes. Dès mon arrivée au salon, un planning de rendez-vous ciblés me sera remis. L’intérêt dépasse d’ailleurs la simple relation acheteurvendeur car cet échange «sur mesure» est une véritable source d’opportunités réciproques. L’objectif est de compléter et d’enrichir les rencontres informelles évoquées précédemment. Jusqu’à quand est-il possible de s’inscrire pour en profiter? «Les personnes qui veulent s’inscrire gratuitement au salon, conférences, workshops peuvent le faire via le site Internet du salon Contact (www.contact-ene.lu), et cela, jusqu’à l’ouverture du salon. Plus spécifiquement, les chefs
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Actualite · Special Salon Contact
Morgan Gromy: « L’Equilibre au service du succEs» Le directeur d’exploitation de Luxexpo mise avant tout sur la pertinence du salon Contact. «Nous attendons un peu plus d’une centaine d’exposants. La pertinence du salon Contact repose sur un bon équilibre entre des exposants issus de la PME comme de grands groupes, des conférences et des workshops, des partenaires institutionnels luxembourgeois et internationaux. Ces trois entités composent les fondations de Contact. Notre ambition est d’organiser un rendezvous à la fois riche de sa variété et de sa qualité, qui réponde précisément aux attentes du public auquel nous nous adressons, autrement dit aux chefs d’entreprises, aux décideurs et aux créateurs d’entreprises. Notre objectif n’est pas de faire à tout prix le plein d’exposants ou même de visiteurs, nous n’avons d’ailleurs pas défini d’objectifs chiffrés en la matière, mais bel et bien décidé d’organiser un salon pertinent qui participe à développer la croissance et l’économie». || Propos recueillis par F. B.
d’entreprises voulant s’inscrire au matchmaking peuvent le faire sur www.b2bmatchingevent.eu/ forumentreprise07/.
salon est un véritable tremplin pour développer des relations et faire connaître son entreprise au-delà de ses propres frontières.
Nous avons jusqu’à présent évoqué l’intérêt de Contact pour les chefs d’entreprises désireux d’optimiser leur croissance, mais ce salon a également pour particularité de s’adresser aux futurs entrepreneurs… «Un pavillon est effectivement dédié à la création et à la transmission d’entreprises. Et ce n’est pas anodin, car on sait qu’au Luxembourg comme dans la Grande Région, ce sont des milliers d’entreprises qui seront à reprendre dans les années à venir. Rien qu’au Luxembourg, on en compte environ 10.000 dans les dix ans à venir. Tous les acteurs concernés par la création et la reprise d’entreprises seront présents: cabinets d’experts, banques, réseaux publics d’accompagnements, organismes de formation. Là encore, l’objectif est d’apporter des réponses concrètes à des attentes précises. Les repreneurs auront, par exemple, accès à une bourse d’affaires d’entreprises. Notre partenaire dans ce domaine, Deloitte, s’inscrit dans cette dynamique via du conseil personnalisé. Nous sommes déjà dans l’action. Mais notre ambition avec Contact est également de participer à enrichir une réflexion ou un projet, de générer et d’impulser, aussi, des idées originales et innovantes.
Les frontières se franchissent sans problème mais les barrières linguistiques demeurent… «Nous y avons également pensé. Les conférences comme certains workshops se feront notamment en trois langues.
Vous l’avez précisé, Contact entend rayonner au-delà des frontières du Grand-Duché, à l’échelon de la Grande Région. Mais un chef d’entreprise belge, allemand ou lorrain obtiendra-t-il des réponses concrètes à ses questions et des informations qui tiennent notamment compte des spécificités juridiques ou fiscales de son pays d’origine? «La réponse est oui. Des experts seront à même de lui fournir des informations très concrètes, pertinentes et personnalisées. L’entrepreneur lorrain qui souhaite créer une filiale au Luxembourg comme le chef d’entreprise belge ou allemand qui cherche des sociétés dans les pays voisins pour développer son réseau de distribution ont tout intérêt à visiter Contact. Ce
Combien les visiteurs doivent-ils «investir» pour bénéficier de tous les avantages du salon Contact? «Nous avons fait le choix de la gratuité. Cela vaut pour l’accès au salon, aux conférences, aux services liés au matchmaking mais également à l’inauguration officielle programmée le 20 novembre. En revanche, nous demandons aux exposants, comme aux visiteurs, de bien vouloir s’inscrire au préalable sur le site Internet de la manifestation. Sur ce site, chacun trouvera également l’ensemble des informations relatives au salon Contact. Est-ce que, comme Bureautec, cette première édition du salon Contact sera suivie d’autres rendez-vous pour devenir un évènement récurrent? Et si oui, à quel rythme? «Nous verrons bien, à l’issue de cette première édition. Mais il est clair que notre ambition est d’inscrire ce rendez-vous dans le temps. De là à vous dire que Contact sera annuel ou organisé tous les deux ans seulement, pour l’heure, je ne sais pas. Nous ferons le bilan tant qualitatif que quantitatif, avec les exposants mais également nos partenaires, et en tirant toutes les conclusions. Ce que je peux affirmer pour l’heure, c’est qu’il y a une réelle mobilisation autour de ce salon, de la part du monde de l’entreprise comme du gouvernement avec la présence de Mady Delvaux-Stehres, ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, de Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur et de Fernand Boden, son homologue des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement. Tous les ingrédients et les acteurs sont donc réunis pour assurer le succès de Contact». || Propos recueillis par Fabrice Barbian
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Actualite · Special Salon Contact Ma x i m i l i e n R o u e r
« R econcilier economie et environnement» Le président de la société BeCitizen est l’inventeur d’un nouveau concept, celui d’économie positive. Il en dévoilera les principes et finalités lors d’une conférence programmée le 20 novembre.
Photo: Stéphanie Saucez
Maximilien Rouer (BeCitizen): «Si rien n’est fait pour adapter la croissance aux contraintes environnementales, on va au-devant d’une crise économique majeure».
Les changements climatiques et la hausse du prix de l’énergie sont des menaces pour l’entreprise et l’humanité tout entière. Il est urgent d’agir pour tenter de restaurer ce qui a été détruit. Un défi pour le monde qui peut également être une source de création de richesses et de croissance. Cette nouvelle forme d’économie porte déjà un nom: économie positive. Le cabinet de conseil en stratégie BeCitizen en a fait un de ses chevaux de bataille. Créé en 2000 par Maximilien Rouer, ingénieur agronome et Anne Gouyon, docteur en sciences économiques et sociales, BeCitizen s’est spécialisé dans les stratégies et les solutions innovantes pour créer de nouvelles opportunités de croissance, tout en restaurant l’environnement et le climat. Biologiste cellulaire et ingénieur agronome, Maximilien Rouer est membre du Conseil national français du développement durable, enseignant à HEC et chroniqueur au quotidien La Tribune. Avec Anne Gouyon, il est également l’auteur de l’ouvrage «Réparer la planète, la révolution de l’économie positive» paru chez JC Lattès. Monsieur Rouer, qu’est-ce que l’économie positive? «Face aux menaces pour l’entreprise, voire pour l’humanité, que représentent tout à la fois
les changements climatiques ou les hausses des prix de l’énergie et des matières premières, les décideurs se contentent de réduire les impacts environnementaux. L’économie positive va plus loin, en s’attachant à réconcilier l’économie et l’environnement. La restauration du climat, le renouvellement des ressources énergétiques, la valorisation des déchets sont autant de nouveaux leviers de croissance. Concrètement, comment cela se traduit-il? «Une usine qui utilise, par exemple, un système de refroidissement par eau peut tout à fait valoriser cette eau chaude en la revendant à une autre entreprise qui en a besoin pour produire des tomates ou élever des crevettes. Autre exemple, à l’approche de l’hiver, les papeteries dégagent tellement de vapeur que l’on pourrait croire qu’elles sont victimes d’incendies. Ce sont des calories perdues. De l’argent jeté par la fenêtre, alors qu’exploitée, cette vapeur, c’est un ou deux pourcents de marge supplémentaire. Ce discours, les chefs d’entreprises l’entendent assurément et les solutions techniques visant à faire des économies voire à créer des richesses existent. Alors pourquoi ne s’en préoccupent-ils pas davantage?
«Tout simplement parce que les chefs d’entreprises sont avant tout des gestionnaires qui prennent des décisions sur le court terme, au jour le jour. Ce qui préoccupe un industriel du yaourt, par exemple, c’est le prix de revient et de vente du yaourt. Le reste est accessoire. Ce faisant, l’énergie étant de plus en plus chère, il se condamne. La hausse du prix de l’énergie, avec un baril de pétrole qui s’approche des 100 dollars, n’invite-t-elle pas pourtant à se pencher sur des solutions alternatives? «Personnellement, je pense que le baril atteindra 300 dollars d’ici à 2015. Mais s’il n’atteint pas cette somme, il faut que les Etats ou l’Europe taxent le pétrole de manière à ce qu’il atteigne ces 300 dollars. Ce n’est pas gagné, car les lobbies industriels ont intérêt à ce que rien ne bouge. Il faudrait pourtant passer par un signal fort pour que les choses évoluent. Il faut bien comprendre que si rien n’est fait pour adapter la croissance aux contraintes environnementales, on va au-devant d’une crise économique majeure. Un chef d’entreprise a bien résumé la situation en déclarant: ‘Nous allons mourir en bonne santé’. Les grands groupes et les PME-PMI appréhendent-ils ces enjeux de la même manière? «Pas du tout. Il convient de distinguer, d’un côté, les grands groupes qui ne sentent pas trop la menace – car ils sont financièrement moins fragilisés et, de l’autre, les PME-PMI de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires qui, elles, sont bien conscientes qu’elles peuvent disparaître, mais qui disposent de peu de moyens d’action. Tout cela n’invite guère à l’optimisme! «Les raisons de l’être sont pourtant nombreuses: jamais il n’y a eu autant d’argent, jamais le monde n’a compté autant de chercheurs, jamais les Hommes n’ont été aussi conscients de la nécessité d’agir. Et avec Internet, l’échange d’informations et la recherche se font à l’échelon du monde. Mais c’est une véritable révolution qu’il faut parvenir à organiser». || Propos recueillis par Fabrice Barbian
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Actualite · Special Salon Contact
Le programme
Conferences et workshops Aperçu de trois journées riches en événements en tous genres. Le salon est ouvert de 13h00 à 19h00. Les conferences
Les workshops – Hall 3
Les workshops – Hall 2
Mardi 20 novembre 2007 A partir de 16h00 Conférence inaugurale du Salon Contact. Introduction par M. Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, suivie de la conférence: «Le nouveau contexte professionnel, une révolution à ne pas laisser passer», animée par M. Maximilien Rouer.
Mardi 20 novembre 2007 Aide au financement de la formation professionnelle continue Organisateur: INFPC – Orateur: Dominique Matera Produits salle des marchés et / ou ses couvertures Organisateur: ING – Orateur: Georges Decross
Mercredi 21 novembre 2007 14h00-18h00 Forum de l’Entreprise – Matchmaking
Mercredi 21 novembre 2007 9h30-12h30 Conférence organisée par Property Partners sur l’immobilier d’entreprise, un choix stratégique déterminant, suivie d’une table ronde et d’un welcome buffet. 10h30-19h00 Forum entreprise - Matchmaking 15h00-18h00 Conférence INFPC en présence de Mme Mady DelvauxStehres, ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle A partir de 18h00 - Soirée «b2fair» Business award et réception dînatoire, par la Chambre de Commerce Luxembourg, son Euro Info Centre et ses partenaires Jeudi 22 novembre 2007 9h00-10h00 Allocution d’ouverture par M. Fernand Boden, ministre des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement 10h00-12h00 Conférence organisée par Deloitte sur la transmission d’entreprises, suivie d’une table ronde et de témoignages 10h30-19h00 Forum Entreprise - Matchmaking 16h00-19h00 Conférence MarkCom avec la présentation du nouveau Vademecum MarkCom
Mercredi 21 novembre 2007 14h00-15h00 La gestion du risque crédit: la croissance sans les risques Organisateur: Altradius Credit Insurance – Orateur: Christophe Cherry 15h00-16h00 Le process Communication: un outil au service de la performance Organisateur: ICO - Kahler Communication Europe – Orateur: Bruno Dusollier 16h00-17h00 Financement de la croissance – des solutions pour financer le fonds de roulement Organisateur: ING – Orateurs: Albert Biebuyck et Olivier Rasquinet
Jeudi 22 novembre 2007 14h00-15h00 Accès à l’indépendance Organisateur: Chambre de Commerce et Chambre des Métiers 15h00-16h00 Financement de l’indépendance Organisateur: Mutualités et Office du Ducroire 16h00-17h00 Critères d’un business plan Organisateur: 1, 2, 3 Go 17h00-18h00 Innovation et indépendance Organisateur: Luxinnovation et CRP Henri Tudor
17h00-18h00 L’affacturage, la solution pour votre business au quotidien Organisateur: Fortis Commercial Finance – Orateur: Francis Ranaivoson Jeudi 22 novembre 2007 14h00-15h00 L’outsourcing de votre gestion des paiements clients: une valeur ajoutée pour votre entreprise Organisateur: Euler Hermes Credit Insurance – Orateur: Claude Pirotte 15h00-16h00 Payments & Cash Management opportunities Organisateur: ING – Orateur: Fabian Destate 16h00-17h00 Energy hedging: protection contre les prix flambants de l’énergie Organisateur: Fortis Commercial Banking – Orateur: Philippe Arickx
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Liste des exposants par ordre alphabétique 2B27 1,2,3, GO - BUSINESS INITIATIVE ASBL 3C27 ABC EDITEURS CV 3B15 AFAS SOFTWARE 3A04 AIT GROUP 3C04 ALL ACCESS SARL 3A17 ARBEITSKREIS WIRTSCHAFT LUXEMBURG 3B64 ARIANESOFT 3A05 ARPC-ROEDERER 3A35 ARVAL LUXEMBOURG SA 3A15 ATHLON CAR LEASE LUXEMBOURG 3A03 ATRADIUS CREDIT INSURANCE SA 2B27 BANQUE ET CAISSE D’EPARGNE DE L’ETAT, LUXEMBOURG (BCEE) 2B27 BANQUE RAIFFEISEN 3B01 BEETOB 3A31 BLUE SKY SOFTWARE SARL 3C21 BRAIN & MORE 3A14 BRINK’S SECURITY LUXEMBOURG SA 3B14 BRUYNZEEL STORAGE SYSTEMS SA 3C28 CAPTEL SA 3B21 CASINO 2000 3A31 CASSIS 2C31, 3A31 CENTRE DE RECHERCHE PUBLIC HENRI TUDOR 2C31, 3A44 CENTRE DE RECHERCHE PUBLIc GABRIEL LIPPMANN 3A31 CENTRE DE VEILLE TECHNOLOGIQUE ET NORMATIVE (CVT) 3A31 CENTRE D’INNOVATION PAR LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION 2A10, 2B27, 2C29 CHAMBRE DE COMMERCE DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG 2B27, 2C35 CHAMBRE DES METIERS DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG 3B71 CHAPIER SARL 3A31 CODASYSTEM SA 3B22 CODEX PRODUCTIONS - CODEX EVENTS SA 3B03 COFACE SERVICES LUXEMBOURG 3A31 CONOSTIX SA 3C01 CONSEIL GENERAL MOSELLE 1A01 DESIGN LUXEMBOURG 3C04 DESIGN4RENT LUXEMBOURG SARL 2B27 DEXIA BANQUE INTERNATIONALE A LUXEMBOURG SA 3A33 DHL EXPRESS (LUXEMBOURG) SA 3B23 DISPLAYCENTER SARL 3B41 DOMAINE THERMAL DE MONDORF 3B05 eBRC (e-Business & Resilience Centre) 2C31 ECO START CENTRE D’ENTREPRISE ET D’INNOVATION c/o LUXINNOVATION 3B74 EICHER BUREAU SERVICE SARL 3B66 ELECTRO SECURITY SARL 2C66 ENGLISH WORLD INSTITUTE BARTH EURL 3B67 ETEAMSYS 3B73 ETILUX LUXEMBOURG SA 3A22 EULER HERMES CREDIT INSURANCE SA 3A34 EURO POINT SARL LAVAZZA 2B27 FEDERATION DES FEMMES CHEFFES D’ENTREPRISES DU LUXEMBOURG (FFCEL ASBL) 3B39 FGC MOBILE 3C26 FITBY SARL 2C31 FOND NATIONAL DE LA RECHERCHE 3A24 FORTIS BANQUE LUXEMBOURG SA 2A10 FORUM DE L’ENTREPRISE 2007 - b2fair Matchmaking c/o CHAMBRE DE COMMERCE DU GRAND-DUCHE DE Luxembourg
2C31 FREYLINGER (OFFICE ERNEST T. FREYLINGER SA) 3B02 GARAGE M. LOSCH 2B27 GUICHET UNIQUE PME 3A01 HERMES RESSOURCES & SYNERGIES SPRLU 2C67 ICO - KAHLER COMMUNICATION LUXEMBOURG 3B04 INFODATA SARL 2C71 INFPC 3A42 ING LUXEMBOURG SA 2C72 INSTITUT UNIVERSITAIRE INTERNATIONALE LUXEMBOURG 3B72 INTERFACE BELGIUM BV 3C08 IPSOFACTO 3B33 JOHANNS D@ATENTECHNIK GBR 2C72 JONK ENTREPRENEUREN LUXEMBOURG 2B27 JOURNEES CREATION ET TRANSMISSION D c/o CHAMBRE DE COMMERCE DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG 3A13 LEASEPLAN SA 3C29 LIGHTHOUSE.LU (THONNING DESIGN SA) 2C65 LUXEMBOURG AIR RESCUE 3B05 LUXGSM SA 2C31 LUXINNOVATION AGENCE NATIONALE POUR LA PROMOTION DE L’INNOVATION ET DE LA RECHERCHE 3B65 LUXROUTAGE 3A16 MANPOWER 3C41 MARKCOM c/o CONFEDERATION LUXEMBOURGEOISE DU COMMERCE 3B61 MERCATOR-SERVICES SA 2B27 MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DU COMMERCE EXTERIEUR 2B27 MINISTERE DE L’EGALITE DES CHANCES 2B27 MINISTERE DES CLASSES MOYENNES, DU TOURISME ET DU LOGEMENT 3A54 MULTI-POST NV 2B27 MUTUALITE D’AIDE AUX ARTISANS 2B27 MUTUALITE DE CAUTIONNEMENT ET D’AIDE AUX COMMERCANTS 2C31 NCE SA 3A31 NEONLINE SARL 3C02 NEW SPIRIT INCENTIVE & EVENTS 2C68 OFFICE BENELUX DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE 2B27 OFFICE DU DUCROIRE DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG 3B05 P&T LUXEMBOURG 3A12 PAPERJAM 2C69 PARTENAIRES SOCIAUX SA 3B16 PITNEY BOWES 3C06 QIUBITS 3A11 QUEST SA 3A36 RANDSTAD 3A21 SCHNEIDER CONSULTING SA 2C31 SCILUX CONSULTING SARL 2C74 SITE INDUSTRIEL SA 2B27 SNCI 2C31 SOLARWOOD TECHNOLOGIES SA 3A31 SPIRAL 2B27, 2C31, 3A31 TECHNOPORT 3A53 TELEPONIE SA NETLINE SA 3A20 TENZING-PARTNERS SA 3A02 TRANSCOM WORLDWIDE SA 2C25 UNION EUROPEENNE c/o OFFICE DES PUBLICATIONS 2C31 UNIVERSITe DU LUXEMBOURG 3B35 VEDI, une division de Becket SA 3B05 VISUEL ONLINE SA 3C06 VOYAGES EMILE WEBER 3B13 WSI-WE SIMPLIFY THE INTERNET
Liste des exposants par ordre des numéros de stands 1A01 DESIGN LUXEMBOURG 2A10 FORUM DE L’ENTREPRISE 2007 - b2fair Matchmaking c/o CHAMBRE DE COMMERCE DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG 2A10, 2B27, 2C29 CHAMBRE DE COMMERCE DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG 2B27 1,2,3, GO - BUSINESS INITIATIVE ASBL 2B27 BANQUE ET CAISSE D’EPARGNE DE L’ETAT, LUXEMBOURG (BCEE) 2B27 BANQUE RAIFFEISEN 2B27 DEXIA BANQUE INTERNATIONALE A LUXEMBOURG SA 2B27 FEDERATION DES FEMMES CHEFFES D’ENTREPRISES DU LUXEMBOURG (FFCEL ASBL) 2B27 GUICHET UNIQUE PME 2B27 JOURNEES CREATION ET TRANSMISSION D c/o CHAMBRE DE COMMERCE DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG 2B27 MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DU COMMERCE EXTERIEUR 2B27 MINISTERE DE L’EGALITE DES CHANCES 2B27 MINISTERE DES CLASSES MOYENNES, DU TOURISME ET DU LOGEMENT 2B27 MUTUALITE D’AIDE AUX ARTISANS 2B27 MUTUALITE DE CAUTIONNEMENT ET D’AIDE AUX COMMERCANTS 2B27 OFFICE DU DUCROIRE DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG 2B27 SNCI 2B27, 2C31, 3A31 TECHNOPORT 2B27, 2C35 CHAMBRE DES METIERS DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG 2C25 UNION EUROPEENNE c/o OFFICE DES PUBLICATIONS 2C31 ECO START CENTRE D’ENTREPRISE ET D’INNOVATION c/o LUXINNOVATION 2C31 FOND NATIONAL DE LA RECHERCHE 2C31 FREYLINGER (OFFICE ERNEST T. FREYLINGER SA) 2C31 LUXINNOVATION AGENCE NATIONALE POUR LA PROMOTION DE L’INNOVATION ET DE LA RECHERCHE 2C31 NCE SA 2C31 SCILUX CONSULTING SARL 2C31 SOLARWOOD TECHNOLOGIES SA 2C31 UNIVERSITE DU LUXEMBOURG 2C31, 3A31 CENTRE DE RECHERCHE PUBLIC HENRI TUDOR 2C31, 3A44 CENTRE DE RECHERCHE PUBLIc GABRIEL LIPPMANN 2C65 LUXEMBOURG AIR RESCUE 2C66 ENGLISH WORLD INSTITUTE BARTH EURL 2C67 ICO - KAHLER COMMUNICATION LUXEMBOURG 2C68 OFFICE BENELUX DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE 2C69 PARTENAIRES SOCIAUX SA 2C71 INFPC 2C72 INSTITUT UNIVERSITAIRE INTERNATIONALE LUXEMBOURG 2C72 JONK ENTREPRENEUREN LUXEMBOURG 2C74 SITE INDUSTRIEL SA 3A01 HERMES RESSOURCES & SYNERGIES SPRLU 3A02 TRANSCOM WORLDWIDE SA 3A03 ATRADIUS CREDIT INSURANCE SA 3A04 AIT GROUP 3A05 ARPC-ROEDERER 3A11 QUEST SA 3A12 PAPERJAM
3A13 LEASEPLAN SA 3A14 BRINK’S SECURITY LUXEMBOURG SA 3A15 ATHLON CAR LEASE LUXEMBOURG 3A16 MANPOWER 3A17 ARBEITSKREIS WIRTSCHAFT LUXEMBURG 3A20 TENZING-PARTNERS SA 3A21 SCHNEIDER CONSULTING SA 3A22 EULER HERMES CREDIT INSURANCE SA 3A24 FORTIS BANQUE LUXEMBOURG SA 3A31 BLUE SKY SOFTWARE SARL 3A31 CASSIS 3A31 CENTRE DE VEILLE TECHNOLOGIQUE ET NORMATIVE (CVT) 3A31 CENTRE D’INNOVATION PAR LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION 3A31 CODASYSTEM SA 3A31 CONOSTIX SA 3A31 NEONLINE SARL 3A31 SPIRAL 3A33 DHL EXPRESS (LUXEMBOURG) SA 3A34 EURO POINT SARL LAVAZZA 3A35 ARVAL LUXEMBOURG SA 3A36 RANDSTAD 3A42 ING LUXEMBOURG SA 3A53 TELEPONIE SA NETLINE SA 3A54 MULTI-POST NV 3B01 BEETOB 3B02 GARAGE M. LOSCH 3B03 COFACE SERVICES LUXEMBOURG 3B04 INFODATA SARL 3B05 eBRC (e-Business & Resilience Centre) 3B05 LUXGSM SA 3B05 P&T LUXEMBOURG 3B05 VISUEL ONLINE SA 3B13 WSI-WE SIMPLIFY THE INTERNET 3B14 BRUYNZEEL STORAGE SYSTEMS SA 3B15 AFAS SOFTWARE 3B16 PITNEY BOWES 3B21 CASINO 2000 3B22 CODEX PRODUCTIONS - CODEX EVENTS SA 3B23 DISPLAYCENTER SARL 3B33 JOHANNS D@ATENTECHNIK GBR 3B35 VEDI, une division de Becket SA 3B39 FGC MOBILE 3B41 DOMAINE THERMAL DE MONDORF 3B61 MERCATOR-SERVICES SA 3B64 ARIANESOFT 3B65 LUXROUTAGE 3B66 ELECTRO SECURITY SARL 3B67 ETEAMSYS 3B71 CHAPIER SARL 3B72 INTERFACE BELGIUM BV 3B73 ETILUX LUXEMBOURG SA 3B74 EICHER BUREAU SERVICE SARL 3C01 CONSEIL GENERAL MOSELLE 3C02 NEW SPIRIT INCENTIVE & EVENTS 3C04 ALL ACCESS SARL 3C04 DESIGN4RENT LUXEMBOURG SARL 3C06 QIUBITS 3C06 VOYAGES EMILE WEBER 3C08 IPSOFACTO 3C21 BRAIN & MORE 3C26 FITBY SARL 3C27 ABC EDITEURS CV 3C28 CAPTEL SA 3C29 LIGHTHOUSE.LU (THONNING DESIGN SA) 3C41 MARKCOM c/o CONFEDERATION LUXEMBOURGEOISE DU COMMERCE
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O r g a n i sa t i o n
Des rendez-vous A facettes multiples Une vingtaine de conférences et séminaires figurent au programme de cette première édition du salon Contact. On retrouve sur www.contact-ene.lu tout ce qu’il faut savoir sur le salon: coordonnées, informations pratiques, évènements, commentaires, interviews…
Programmés au sein d’une salle de conférence de 400 places, ces rendez-vous abordent de nombreuses facettes de l’entreprise d’aujourd’hui. Pour ce qui est des principales conférences (voir le programme complet en page 46), notons le mardi 20 novembre, à partir de 16h00, le speech inaugural de Maximilien Rouer intitulé: «Le nouveau contexte professionnel, une révolution à ne pas laisser passer» (voir aussi l’interview de M. Rouer en page 44). La journée sera introduite par une intervention du ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké. Le lendemain, mercredi 21 novembre, de 9h30 à 12h00, il y aura une conférence organisée en collaboration avec Property Partners sur le thème «L’immobilier d’entreprise, un choix stratégique déterminant». L’après-midi, entre 15h00 et 18h00, c’est l’Institut National pour le développement de la Formation Professionnelle Continue (INFPC) qui interviendra sur le thème «Le code génétique d’une entreprise performante: quel rôle pour le facteur humain?», en présence, également, de la ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, Mady Delvaux-Stehres. Le jeudi 22 novembre, enfin, la matinée sera consacrée à une table ronde organisée par
Deloitte et la Fiduciaire Générale sur «La transmission d’entreprise». Le ministre des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement, Fernand Boden, en assurera l’introduction. En fin de journée, la MarkCom, la fédération luxembourgeoise des agences-conseils en communication, présentera officiellement au public son «Vademecum», véritable mode d’emploi des métiers de la communication, à l’attention de ceux qui sont amenés à y faire appel.
Entrepreneuriat et R&D Riche de sa diversité, le salon Contact accueille également deux grandes manifestations d’envergure. Il y aura tout d’abord les «Journées de la création et de la transmission d’entreprises», organisées conjointement par la Chambre de Commerce et la Chambre des Métiers, sous le patronage du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur. La journée du 22 novembre sera plus spécifiquement dédiée aux créateurs et repreneurs d’entreprises. Se tiendra aussi la deuxième édition du «Forum de l’Entreprise 2007», organisée par le réseau des Euro Info Centres de neuf régions et de cinq pays. Une opportunité pour rencontrer de nouveaux partenaires et clients avec, au
programme, des exposés thématiques, des rencontres bilatérales, des conférences, des workshops, des débats, des bourses d’échanges et du conseil personnalisé. Autre point fort du salon Contact à signaler: la présence, au sein de l’îlot «Recherche et Développement», d’un panel d’acteurs concernés par ces activités. Ainsi, pour la première fois au Luxembourg, sont regroupés des organismes comme le Fonds National de la Recherche, permettant de financer les projets de recherche; Luxinnovation et Ecostart, assurant la préparation et le suivi des dossiers de recherche; les centres de recherche publics Henri Tudor et Gabriel Lippmann, pouvant conduire certaines recherches pour les entreprises; ou encore l’Office T. Freylinger qui protège les résultats de ces recherches au moyen de brevets, de marques, de dessins ou de modèles. Si le salon Contact se déroule «physiquement» du 20 au 22 novembre, de nombreux contacts sont déjà possibles via le site Internet de la manifestation (www.contact-ene.lu). A cette adresse, les internautes ont la possibilité de retrouver tout ce qu’il faut savoir sur le salon: coordonnées, informations pratiques, évènements, commentaires, interviews… Les newsletters de Contact peuvent également être téléchargées. Ce site a également pour objet de faciliter les inscriptions préalables des visiteurs qui peuvent remplir en ligne leur formulaire d’identification. Lors de son arrivée au salon, la personne inscrite peut ainsi, sans plus de formalités, retirer son badge d’accès au desk d’accueil «visiteur». Ce badge lui ouvre toutes les portes du salon et des multiples activités proposées. Au fil des jours, le site Internet s’enrichira de nouvelles fonctions destinées aux exposants, orateurs, conférenciers, sans oublier la presse. Signalons enfin qu’un pavillon entier du salon sera consacré aux nouvelles technologies de l’information, à Internet et à l’économie numérique. Ce pavillon e-working s’articulera, concrètement, autour de quatre pôles: services et solutions Internet, sites Web, multimédia et presse en ligne, institutions et administration électronique. || Fabrice Barbian
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ACTUALITE · entreprises
Photo: Etienne Delorme
Marc Glesener (groupe Saint-Paul): «Il y a de la place au Luxembourg pour un journal gratuit de qualité».
M e d ia s
Conflit de canards La riposte de Saint-Paul à la création de l’Essentiel n’a pas tardé. Point24 doit sortir de sa boîte le 27 novembre. Y aura-t-il de la place pour deux? Comme on pouvait s’y attendre, et contrairement à ce que Léon Zeches avait pu nous laisser entendre l’été dernier, le groupe Saint-Paul n’a finalement pas tardé à réagir à la sortie de L’Essentiel, premier quotidien gratuit au Luxembourg, lancé le 10 octobre dernier par le tandem Editpress/Tamedia (lire paperJam septembre-octobre 2007, page 47). Point24 , publication au format tabloïd de 24 pages, verra donc le jour le 27 novembre prochain, tiré à 60.000 exemplaires. Une dizaine de journalistes, avec à leur tête Jean-Marie Denninger (voir aussi en page 101) composera une rédaction issue, pour moitié, de transfuges d’autres titres du groupe. Les recrues, elles, sont aussi bien des novices que des journalistes plus expérimentés. «C’est un sacré challenge pour un journaliste, reconnaît M. Denninger. Nous disposons d’une équipe aguerrie, mais pour une forme de journalisme un peu différente. Sous un certain point de vue, nous devons presque réapprendre notre métier. Les fondamentaux sont là, mais il y a de nouvelles façons de traiter les informations». Officiellement, l’arrivée sur le marché de ce deuxième journal gratuit (d’aucuns espèrent qu’il s’agit plutôt du second…) n’est nullement précipitée ni dictée par l’obligation de réagir face à l’initiative prise par «l’ennemi juré» eschois. Le projet était en effet en gestation depuis un moment déjà. «Un groupe de médias observe forcément de près ce qui se passe à l’étranger, surtout dans le domaine du print, confirme Marc Glesener, sous-directeur du groupe Saint-Paul et responsable des nouveaux médias, un des plus fervents partisans d’un projet qui n’a, d’ailleurs, pas forcément fait l’unanimité au sein du groupe. Nous n’avons pu que constater la tendance au développement des ‘gratuits’. Nous avons donc nous-mêmes commencé les réflexions concrètes il y a un an environ». Initialement, une approche collégiale avait été initiée par RTL, qui avait successivement approché Editpress et Saint-Paul (mais aussi le Lëtzebuerger Journal), en vue de réfléchir à la façon de créer un média gratuit commun, dont la première raison de vivre aurait été surtout d’empêcher toute velléité de la part d’un groupe étranger. La voie finalement choisie par Editpress a évidemment changé la donne et Saint-Paul a donc suivi son chemin tout seul. «Il s’agit aujourd’hui d’une des priorités du
groupe», annonce clairement M. Glesener, sans préciser le budget consacré à ce produit qui se démarquera totalement des autres publications du groupe. «Il ne s’agit pas de faire un d’Wort light ou une Voix light. Le layout sera différent. Nous misons sur un produit grand public, divertissant, même dans le traitement de sujets sérieux et très réactif sur l’actualité. Nous donnerons aussi une grande importance à la photo et l’infographie. Le seul point commun entre tous ces supports sera la qualité du journalisme, avec le respect d’un code de déontologie. Un produit de chez nous ne peut pas être un sex and crime». Selon Marc Glesener la cible visée par Point24 – le plus large public possible, luxembourgeois et/ou frontaliers – se démarque de celle, traditionnelle, du d’Wort ou de La Voix. Pas de risque, donc, selon lui, de phagocyter un lectorat fragile, ni de prendre une part supplémentaire dans un gâteau publicitaire qui n’est pas non plus extensible à l’infini. «A l’étranger, nous avons constaté une croissance du marché publicitaire en presse écrite, sans doute au détriment d’autres médias, constate M. Glesener. Mais il se peut aussi que le marché augmente à tous les niveaux. Nous avons reçu un feed-back très positif de la part des agences lorsque nous avons présenté nos nouveaux tarifs. Pour le milieu publicitaire, l’offre croissante des produits constitue une grande chance pour mieux répondre aux besoins des annonceurs. Il y a de la place au Luxembourg pour un journal gratuit de qualité. Il sera très intéressant de savoir comment les choses vont évoluer dans les budgets publicitaires». Comme pour L’Essentiel, la diffusion de Point24 se fera notamment par l’intermédiaire de boîtes, de couleur noire, fabriquées au Luxembourg, qui seront environ 150, réparties dans les lieux les plus fréquentés. Mais Marc Glesener promet aussi quelques innovations en matière de diffusion de la publication.
Avec ou sans synergies? Pendant ce temps, L’Essentiel grandit et suit son petit bonhomme de chemin. Après des premiers pas assez laborieux, marqués par quelques défauts de jeunesse dans le style ou la mise en pages, le petit dernier
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ACTUALITE · entreprises
Tarifs: strategies divergentes
d’Editpress trouve progressivement son rythme de croisière, pour la plus grande satisfaction de son directeur, Emmanuel Fleig. «Le journal plaît et est harmonieusement complété par un site Internet très attractif, mis à jour tout au long de la journée, nous indique-t-il. Il plaît à ses lecteurs et les messages de félicitations pleuvent quotidiennement. Il plaît aussi aux annonceurs qui nous lisent avec beaucoup d’attention et, enfin, il plaît à nos deux actionnaires, ce qui est loin d’être négligeable compte tenu de leurs références en matière de presse quotidienne de qualité». Et d’annoncer que L’Essentiel dépasse désormais allègrement les 60.000 exemplaires fixés comme base de lancement. Forcément, vu de Differdange, où le premier gratuit a établi ses bureaux, la «riposte» de Saint-Paul est tout sauf une surprise. «Nous travaillons sur le dossier depuis près de deux ans. Notre business plan prévoyait plusieurs scénarios et une réaction du groupe Saint-Paul a bien entendu été analysée, modélisée et quantifiée, assure M. Fleig. Le contre-feu de Saint-Paul ne modifie en rien l’axe stratégique que nous nous sommes fixé et même si Point24 essaye, tant bien que mal, de faire un copy/paste de notre concept, son positionnement semble diverger du nôtre en plusieurs points». Il place, en tout premier lieu, le concept de neutralité du support. Alors que Point24 dispose, tout naturellement, d’un certain nombre de synergies avec les autres supports du groupe Saint-Paul, dont il partage, entre autres, les locaux et la régie commerciale, L’Essentiel se positionne davantage comme un électron un peu plus libre dans la galaxie Editpress. Sa tarification publicitaire est, ainsi, exclusive, aucune formule «package» regroupant plusieurs supports de parution n’étant, par exemple, prévue, contrairement à son concurrent de Gasperich, qui a développé une tarification très ciblée, assortie de tarifs de couplage pour le moins agressifs (voir encadré ci-contre). Quand on sait, par ailleurs, que selon des données établies par IP Luxembourg, le coût pour mille d’un support tel que d’Wort (29,9 euros) est largement inférieur à celui du Tageblatt (44,1), on se rend compte combien le contexte économique est fort différent, à la base, entre les deux nouveaux concurrents. A un mois des agapes de Noël, voilà en tous les cas un très savoureux conflit de canards qui se profile à l’horizon. Reste à savoir lequel des deux y laissera des plumes. Le milieu attend, en tous les cas, non sans une certaine impatience, la prochaine étude médias, dans laquelle il sera intéressant de savoir si, enfin, le lectorat des frontaliers sera pris en compte. De même, l’analyse du temps de lecture, mais aussi et surtout du taux de reprise en mains de ces deux gratuits sera fort intéressant, sachant qu’il est généralement plutôt faible par rapport à une publication «traditionnelle». || Jean-Michel Gaudron
Pour un format 210x280 mm, la pleine page publi citaire en couleurs dans L’Essentiel est facturée au prix HTVA de 3.280 euros. Il en coûte un peu moins cher pour une page plus grande dans Point24 (251x376 mm), puisque celle-ci est affichée au prix HTVA de 2.450 euros. Cette différence se retrouve évidemment dans la tarification au millimètre/ colonne pour les pages d’annonce: elle est de 1,46 euro à L’Essentiel contre 0,85 euro à Point24. Les remises de répétition sont également sujet à une approche très différente. Alors qu’il faut dix insertions dans Point24 pour arriver à 5% de remise et 52 insertions pour bénéficier de 10% de réduction (le maximum prévu dans la grille), ces taux sont appliqués à L’Essentiel respectivement dès les 3e et 6e annonces, et montent jusqu’à 20% de rabais à partir de 26 annonces. Mais la différence majeure des deux tarifications publicitaires réside dans la possibilité, ou non, de coupler une annonce dans un de ces supports gratuits avec d’autres médias du groupe. Structurellement, un tel couplage est, évidemment, plus facile dans le cas d’un actionnaire unique (le groupe Saint-Paul) plutôt que d’une joint-venture (Editpress/Tamedia). Pas de tarifs groupés, donc, pour L’Essentiel, alors que deux formules existent pour Point24: le tarif P+ (avec d’Wort) ou la formule Puissance3 (avec d’Wort et La Voix). Dans le premier cas, pour deux pleines pages couleurs classiques, le coût d’une page de Point24 est «ramené» à 641 euros. Dans le second cas, les trois pleines pages couleurs sont facturées plus de 3.000 euros de moins que pour trois pages «séparées». Autrement dit, la page Point24 est, dans ce cas, largement «offerte»… || J.-M. G.
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ACTUALITe · entreprises
Photo: Witry & Witry
Deuxième récompense pour le hall de sport de l’école de Dellheicht à Esch-sur-Alzette.
A r c h it e ctu r e
De l’or olympique! Consécration internationale pour Witry & Witry, qui reçoit une médaille d’or du comité international olympique pour le hall de sport de l’école de Dellheicht.
A new Regus centre in Kirchberg The business complex will provide more possibilities to use flexible offices in Luxembourg. Regus Group, the leading provider of workspace solutions – with products and services ranging from fully equipped offices to professional meeting rooms – is opening a new business centre in Luxembourg. Located at the prime business address in Pixel building (Kirchberg), it is going to be officially operational on December 15. The new 900-sqm business complex, including between 60 and 65 persons per floor, will increase the supply of flexible offices in a Luxembourg market, where the demand for such services remains high. “The highest demand among our customers in the Grand Duchy concerns about four workstation offices. This is typical for financial districts. Among our customers there are IT companies, lawyers, banks, insurance companies and many others. New starters represent around 30% of our clients, 40% being international clients and 30%, local customers,” said Eduard Schaepman, the Vice President of Regus Benelux. The ����������������������������������������������������������������� new centre will offer the same services as the ones existing in Boulevard Royal. “�This location in the centre of the city is already nearly full at the moment as the occupancy rate is of 98%”, explained its General Manager Nicolas Ollier. Regus ����������������������������������������������� Group offices are available on the terms dictated by the client. The pre-established infrastructure allows companies to enter the market right away with minimum start-up costs. Clients pay only for the space they occupy and the business services they require. They are given the opportunity to operate their business from a remote location, while Regus provides the telephone answering service. ��� || L. V.
Recompense
A votre sante! Six entreprises ont été récompensées pour leurs actions dans la lutte contre les troubles musculo-squelettiques. Dans le cadre de la Semaine européenne pour la santé et la sécurité au travail, six entreprises luxembourgeoises ont été primées à l’issue du symposium «Allégez la charge» coordonné par l’Inspection du Travail et des Mines. La Brasserie nationale Bofferding, l’Entreprise des P&T, Guardian Automotive, l’Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment, le Service de Santé au Travail Multisectoriel et Vitrum Lux ont, ainsi, été jugés exemplaires dans leur souci du bien-être de leurs collaborateurs et travailleurs. || J.-M. G. La palettisation chez Bofferding est entièrement automatisée et robotisée.
Photo: Bofferding
Le 31 octobre dernier, à Cologne, le Comité International Olympique, à l’occasion des IOC/IAKS Award 2007 (le seul prix international d’architecture distinguant des équipements de sport et de loisirs déjà en service et jugés concluants), a décerné une médaille d’or au cabinet d’architectes d’Echternach, Witry &Witry. Lors de ce concours, qui a rassemblé 180 projets présentés par 88 équipes de concepteurs et d’exploitants issus de 27 pays, c’est la conception de l’école Dellheicht à Esch-sur-Alzette, qui a offert aux architectes luxembourgeois la plus haute distinction dans la catégorie «Hall de sport». Une deuxième reconnaissance, puisque cette même école, nominée pour le prix luxembourgeois d’architecture 2007, avait déjà reçu un Silver award. Le jury des IOC/IAKS Award a apprécié le site pour la manière dont il s’intègre au tissu urbain et son contraste entre modernité et ancienneté. Au milieu de la ville d’Eschsur-Alzette, il apparaît comme un bloc vitré grillagé. «Nous avons voulu donner de la transparence à l’ensemble, explique René Witry. Sur le pourtour du bâtiment, nous avons travaillé avec une artiste d’Afrique du Sud, Sally Arnold, en plaçant des paillettes en plexi vertes. Ce qui donne une impression de feuillage et qui, pour l’ensemble du complexe, met en avant sa fonction ludique». Cette récompense apparaît donc comme une consécration pour ses concepteurs ainsi que pour René et Ursula Witry qui, il y a 26 ans, ont créé leur propre bureau d’architecture, fort, aujourd’hui, d’une vingtaine de collaborateurs. L’auberge de jeunesse d’Echternach, le deuxième projet que le cabinet a soumis au jury, a pour sa part reçu une mention. «Nous aimerions poursuivre avec des halls sportifs en travaillant sur une dimension écologique. C’est un créneau que l’on exploite beaucoup, poursuit René Witry. Aujourd’hui, je pense que concevoir des bâtiments à faible consommation énergétique est une nécessité». Preuve en est le foyer scolaire et préscolaire de la ville de Luxembourg, situé à Hamm, et sur lequel travaille Witry & Witry. Un projet qui, une fois concrétisé, sera, comme l’explique Renée Witry, le premier bâtiment de la ville de type passif. || S. L.
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ACTUA L ITE · e n t r e p r i s e s
W o m a n B u s i n e s s M a n a g e r o f t h e Y e a r Aw a r d
Les femmes a l’honneur Présentation de la deuxième édition du concours organisé par Dexia BIL, dont paperJam est le partenaire média. Le 25 avril dernier, Dexia Banque Internationale à Luxembourg lançait la deuxième édition de son Woman Business Manager of the Year Award, organisé en collaboration avec PricewaterhouseCoopers et paperJam comme partenaire média. Les conditions requises pour participer à ce concours? Etre une femme (au niveau cadre ou chef d’entreprise) ayant développé un projet exceptionnel qui contribuera au développement d’une société implantée au Luxembourg. Avec un prix de 10.000 euros à la clef, Dexia BIL souhaite s’engager pour la promotion du rôle de la femme dans l’économie luxembourgeoise et offrir une visibilité importante aux activités de la lauréate. La réception des dossiers présentant le projet (analyse, moyens, mise en place, suivi), ainsi que les propositions d’utilisation du prix, ont été clôturées le 15 juillet. C’est le 5 septembre, jour de désignation des trois finalistes, que le suspense a vraiment commencé et la tension sera à son comble le 21 novembre, lorsque les trois femmes sélectionnées devront défendre une dernière fois leur projet devant le jury, qui aura alors l’occasion de poser ses ultimes questions. Début décembre, elles seront informées du résultat et, deux semaines plus tard, la gagnante se verra remettre le prix, lors d’une cérémonie organisée au siège de Dexia BIL, en présence du ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké.
Tout comme l’année dernière, le jury retiendra des critères de sélection, comme l’originalité du projet ou l’investissement personnel. Il est composé de représentants de Dexia BIL, PricewaterhouseCoopers, paperJam; des trois ministères (Economie et Commerce extérieur; Egalité des chances; Classes moyennes, Tourisme et Logement), des chambres de Commerce et des Métiers et, enfin, de la Fédération des femmes cheffes d’entreprises du Luxembourg. Au fil des pages suivantes, découvrez les portraits des trois finalistes de l’édition 2007, candidates à la succession de Mmes Simone Braas et Rosy WagnerBrauckmann, lauréates ex aequo de la première édition (voir paperJam décembre 2006, page 79). Il est à noter que cette année, il n’y aura bel et bien qu’une seule gagnante. La première – par ordre alphabétique –, Berty Berns, une Luxembourgeoise de 53 ans, est l’initiatrice et la coordinatrice du projet «Maison pour Etudiant(e)s et Stagiaires». La deuxième est Belge: Laurence Ponchaut, 37 ans, head of corporate reputation chez ArcelorMittal, souhaite offrir une bourse MBA auprès de l’INSEAD à une jeune femme talentueuse travaillant au Luxembourg. La dernière, Christiane Wickler, une Luxembourgeoise de 47 ans, a pour sa part spectaculairement développé le concept de Pall Center créé par son père en 1982. Trois femmes aux personnalités différentes, mais animées d’une même volonté de réussite. || Marie Anne Robberecht
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ACTUA L ITE · e n t r e p r i s e s
B e r t y HOFFMANN - BERNS
PETITS PARADIS Elle est à l’initiative de la Maison pour Etudiant(e)s et Stagiaires, un concept humaniste et international dans un pays où les loyers flambent. «Je tiens à leur faire connaître les coutumes du pays».
Photo: Luc Deflorenne
La présélection pour la finale du concours Dexia BIL de Berty Hoffmann-Berns, âgée de 53 ans,peut paraître surprenante: son profil ne correspond pas forcément à l’image que tout un chacun peut se faire d’une femme cadre ou chef d’entreprise, contribuant au développement de l’économie luxembourgeoise. Son projet semble davantage social. Elle ne le sait que trop, mais lorsqu’elle a postulé pour présenter son projet «Maison pour Etudiant(e)s et Stagiaires», elle décrit au jury sa propre vision de l’entrepreneuriat. «Dans Le Larousse, la première signification de ‘entreprendre’ est ‘prendre la résolution de faire une chose et la commencer’ et de ‘entreprise’ est ‘la mise à exécution d’un projet’. Vu sous cet angle, je me sens concernée…». Pari gagné, donc. En 1978, alors qu’elle travaille dans un foyer de jour géré par Caritas, une évidence s’impose à elle: il est indispensable de s’investir auprès des enfants handicapés en amont de leur scolarisation, avant quatre ans. «En tant que membre du comité de gérance du foyer, je me trouvais impliquée dans la phase de transformation des institutions familiales, qui, de grands buildings, sont devenues des bâtiments à taille humaine». Partant de ce constat, cette diplômée en pédagogie curative suivra trois ans de formation continue pour les personnes travaillant dans les services éducatifs itinérants, en parallèle à son travail en foyer de jour. A son terme, en 1981, elle créera le service d’intervention précoce orthopédagogique (SIPO), qui intervient à domi cile, sur demande des parents d’enfants han dicapés en âge de préscolarisation. «C’est ma précédente expérience avec le ministère de la Famille et les institutions sociales au Luxembourg qui m’a motivée pour cette création». En 1996, elle quitte le SIPO et s’engage à mitemps auprès du centre de placement familial de la Croix-Rouge luxembourgeoise, où elle est toujours active. Mais Mme Berns est aussi une mère comblée et c’est sa vie de famille qui est à l’origine de l’aventure. «Mes enfants jouaient au basket et, tous les ans, les clubs invitaient un (ou une) joueur étranger. Or, loger ces jeunes coûtait cher au club et chez nous, il y avait toujours une chambre libre.
Nous y avons donc accueilli des jeunes du monde entier». Aujourd’hui, elle souhaite pouvoir répondre au manque de logements à loyers modérés et venir en aide aux étudiants et stagiaires en difficultés. Notons, à ce sujet, que l’Université du Luxembourg a seulement créé son service logement en 2004, mais qu’elle n’y loge pas les stagiaires. L’héritage d’une maison en 2002 constitua l’opportunité idéale. Elle y accueillit six étudiant(e)s étrangers de l’Université du Luxembourg. Le 180, avenue de la Faïencerie devint alors, avec la construction d’une annexe en 2005, la première Maison, appelée «Eléphant». Au vu de la demande toujours grandissante, elle aménage ensuite, en sept mois, sa propre maison qu’elle loue intégralement. C’est la Maison Rose. Depuis octobre 2007, elle a repris la gestion de la Maison Astrid Lindgren, un site qui lui appartient et qu’elle louait auparavant à l’Université du Luxembourg. Depuis 2005, elle a, en tout, accueilli près de 100 jeunes adultes du monde entier, sur des périodes allant généralement de trois à cinq mois. Mme Berns gère elle-même les candidatures, le soir après son travail et aimerait évidem-
ment ne jamais refuser personne, cependant, la demande est telle qu’elle doit parfois recourir à la discrimination positive. Ainsi, un Roumain sera-t-il privilégié par rapport à un Allemand.
Pas seulement un toit Au-delà de son intention de louer des chambres entièrement meublées à un prix abordable (400 euros), elle souhaite également offrir aux colocataires un cadre agréable, leur faire connaître Luxembourg et leur permettre de faire connaissance avec différentes cultures. «J’essaie de mélanger les ressortissants des différents pays. Dans chaque maison, il y a une salle de séjour commune et je fais en sorte de les sensibiliser aux coutumes d’ici». Non, Mme Berns n’est pas une super-maman. Elle souhaite simplement offrir à des jeunes ce dont elle fut elle-même privée lorsqu’elle était étudiante à l’étranger. Si elle gagnait, elle souhaiterait organiser un voyage culturel dans les nouveaux pays membres de l’Union, ou en Amérique latine, afin de pouvoir mieux comprendre la culture des habitants de toutes ses maisons. || Marie Anne Robberecht PAPERJAM decembre 2007
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ACTUALITE · entreprises
L au r e n c e P o n c h aut
MIssion PAS impossible Elle est chargée, aujourd’hui, de définir le positionnement d’ArcelorMittal, une fois consommé le mariage de l’été 2006. «L’essentiel est de s’éclater dans son travail, et sans cesse se remettre en cause».
Elle rejoint ensuite la direction du département marketing et communication, et y définit une véritable stratégie pour l’entreprise. En 2001, un chasseur de tête la convainc de rejoindre le département stratégie de Clearstream. Mais quand Deutsche Börse rachète la société en juillet 2002, son centre de décision bascule vers l’Allemagne, ce qui motive Mme Ponchaut à rallier Arcelor en mai 2004, en tant que responsable du département corporate media et corporate image.
Photo: Luc Deflorenne
La manager n’a pas tué la femme solidaire
Depuis l’accord passé le 25 juin 2006 entre Arcelor et Mittal Steel, tout reste à faire pour définir une plate-forme de marque commune pour la nouvelle société issue de cette fusion, ArcelorMittal. C’est donc une mission pour le moins délicate qui a été confiée à une jeune Belge de 37 ans, Laurence Ponchaut, head of corporate reputation: réussir la fusion culturelle entre les deux sociétés, chose non aisée au vu de la bataille boursière qui a suivi «l’offre hostile» lancée par Mittal Steel sur son concurrent, ainsi que de la diversité des entreprises qui forment le groupe. Il s’agit donc, pour elle, de définir les valeurs et la stratégie d’ArcelorMittal, une société unique par sa taille, leader de l’industrie sidérurgique sur quatre continents, comptant 320.000 employés répartis dans 60 pays. A la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes, c’est par le biais d’activités de branding de la nouvelle marque, «un des piliers de la communication», de publicité (campagnes médias, réunions avec les investisseurs, sponsoring) et de communication financière (rapport annuel, publication corporate…) qu’elle entend mener à bien son objectif. D’aucuns se poseront la question: quel genre de parcours d’exception affiche cette jeune
décideuse? A 22 ans, ingénieur commerciale de formation, diplômée de l’école de commerce Solvay et HEC Montréal, elle fait ses bagages pour... l’Afrique. Elle y part trois ans pour le compte de la Commission européenne: une année au Rwanda (entre 92 et 93) en tant qu’experte-économiste, afin de gérer l’aide d’urgence, puis deux ans au Bénin (jusqu’en 95), où elle met en place des projets ayant trait à l’éducation, à l’appui au processus démocratique, au développement rural. A la fin du contrat, son désir de rejoindre le secteur privé dans les économies développées la pousse à réaliser un rêve d’adolescente: elle obtient en 18 mois un MBA à l’INSEAD (Institut européen d’administration des affaires de Fontainebleau), tout en y travaillant parallèlement en tant qu’associée de recherche en production operation management. En 1998, elle rejoint le conseil en stratégie de Deloitte, puis le secteur financier, et tout particulièrement les fonds d’investissement, en entrant en 1999 chez PricewaterhouseCoopers. Elle y travaille en étroite coopération avec Marie-Jeanne Chèvremont, s’occupant, d’abord, plus particulièrement du business development de la firme dans la région Middle-East-Africa.
Cette habituée des lourdes responsabilités s’impose donc une certaine vision du business: «Il faut pratiquer la politique de la ‘porte ouverte’, explique-t-elle. En tant que manager, il est important de se mettre dans une position où l’on peut se développer personnellement, ainsi que les membres de son équipe. Il faut leur donner une ligne directrice, de manière à ce qu’ils puissent mener à bien leurs projets. C’est un cercle vertueux et beaucoup d’apprentissage passe par le contact humain. L’essentiel est de s’éclater dans son travail, et sans cesse se remettre en cause». Manager? Oui. Lorsque son mari lui parle du concours Dexia BIL – chez qui ils sont clients –, elle n’hésite pas à y participer, estimant que le projet dont elle est en charge est exceptionnel par sa nature, à la fois culturelle, économique et industrielle. Il mérite donc à ses yeux de gagner en visibilité. «Remporter ce concours serait un signe gratifiant de reconnaissance de notre travail». Humaniste? Avant tout. «Ce que j’aime dans cette démarche, ce qui me motive, ce sont les 10.000 euros qu’il faut engager dans un projet». Et si Laurence Ponchaut était l’heureuse gagnante? Elle rayonne: «Je souhaite affecter la totalité du prix pour la formation à des techniques de management d’une jeune femme talentueuse travaillant au Luxembourg, dans le cadre d’une bourse MBA». Dans ce but, elle a déjà établi un partenariat avec l’INSEAD et se réjouit qu’il se soit engagé à doubler le montant de la bourse. Qui a dit que les femmes n’étaient pas faites pour les affaires? || Marie Anne Robberecht
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ACTUA L ITE · e n t r e p r i s e s
Christiane Wickler
Success Story Elle œuvre pour faire des Pall Center des centres commerciaux à taille humaine.
Photo: Luc Deflorenne
«Un échec fait toujours avancer».
C’est une histoire de famille. En 1979, tout de suite après son baccalauréat, Christiane Wickler, une Luxembourgeoise aujourd’hui âgée de 47 ans, rejoint l’entreprise de travaux publics tenue par son père, où elle gère le personnel. Lui est un transfrontalier et, sensible aux difficultés que ces derniers – notamment les routiers – peuvent connaître, décide, en 1982, d’ouvrir une station service à Oberpallen. Originalité du site: outre de l’essence, on y trouve aussi deux restaurants, un supermarché, un magasin de 2.500 m2 dédié à la vente de textile, jouets et cadeaux, une boulangerie et boucherie traditionnelles… «Plus petit qu’un centre commercial, plus grand qu’un magasin, spécialisé dans les métiers de services et de négoce», résumet-elle. Le premier Pall Center est né, et c’est elle qui en a l’entière responsabilité. «A 22 ans, j’étais mon patron, mon employée, ma femme de ménage». Débute alors son incroyable ascension en tant que chef d’entreprise. En 1984, elle ouvre à Pommerloch une station-service spécialisée en vente d’alcools, «un magasin typiquement transfrontalier», sourit-elle. Elle inaugure un supermarché de proximité à Steinsel en 1992, un magasin de confection à Echternach en
2003 et, en octobre 2007, une supérette de proximité à Erpeldange. Ces Pall Center vont avoir, dès 2005, des petites sœurs, des filiales appelées «By Pall», toutes situées à Arlon: Blues (pour les textiles), Caprice et Tentation (cafétéria) et Opaline (textiles pour la jeunesse). Mais ce n’est pas tout, car Mme Wickler possède d’autres commerces à son arc. En 1993, elle ouvre un truck center à Habay: à la fois stationservice – en partenariat avec Total –, motel et restaurant. En 1995, c’est une société de blanchissement, Tounet, qui ouvre à Arlon, et enfin, en 2006, à Oberpallen, «4tools», un magasin «branché» spécialisé, entre autres, dans la musique. La recette du succès? Sa philosophie du business, ou plutôt sa philosophie de vie: «Avancer, se réaliser, créer, toujours avoir de nouvelles idées et les oreilles ouvertes. Etre le plus réactif et le plus constructif possible, toujours retrousser ses manches. Etre sur le terrain, que cela concerne le capital, c’est-à-dire le client, mais aussi le personnel. En d’autres termes, être sur le champ, pour évaluer les besoins et évoluer, en partant du principe qu’un échec fait toujours avancer». Etre «avec ses troupes», voilà qui est primordial pour Mme Wickler.
Une fois tous les 15 jours, elle fait le tour des différents sites pour s’assurer du bien-être de son personnel, ce qui lui tient tout particulièrement à cœur. D’ailleurs, si elle gagnait le concours et le prix de 10.000 euros qui l’accompagne, elle l’affecterait entièrement à son personnel via un projet d’aide aux femmes seules avec enfants ou en difficulté. Mais ce n’est pas seulement dans ce but qu’elle a accepté de participer au concours, après deux heures de discussion acharnée avec un architecte de Dexia BIL qui souhaitait la convaincre. Une dure à cuire? Non…«Je ne suis pas de la ville, je suis une terrienne, un peu rebelle, un peu hors la loi. Je suis un peu étonnée, mais c’est un honneur de faire partie des finalistes, non seulement pour moi, mais surtout pour toute l’équipe. C’est déjà la certitude que nous avons fait du bon travail. L’entreprise en sort valorisée».
L’esprit d’équipe Pas étonnant que son projet «cadre bien». Si elle est obligée de tenir compte de la réalité du marché local, au sein de laquelle son entreprise représente un véritable melting-pot européen (une minorité de Luxembourgeois, entourée de Belges, Français ou Portugais…), elle tient tout particulièrement à entretenir une spécificité luxembourgeoise. Certes, toute la politique de communication de ses entreprises se fait en anglais, mais les appels en magasins ont lieu en luxembourgeois. Quant à l’avenir, il lui faudrait «une boule de cristal pour le prédire, car les cartes au Luxembourg seront redistribuées sous peu: la population est de plus en plus cosmopolite, il faut examiner le consommateur et s’adapter à la demande». Néanmoins, elle se fixe un challenge pour 2008: en tant que «spécialiste des niches», elle entend travailler davantage la qualité, le service et l’accueil, «pour se différencier des autres distributeurs nationaux et internationaux». Elle dispose pourtant déjà d’une preuve infaillible de satisfaction des clients: «Ils savent où s’adresser quand ça ne va pas». Voilà, en tous les cas, de quoi fêter sereinement les 25 ans des Pall Center… || Marie Anne Robberecht
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ACTUALITe · entreprises
Photo: Luc Deflorenne
Coditel: 40.000 abonnés et de nouveaux programmes numériques en 2008.
Technologies
Coditel: Des sacres decodeurs! Le câblo-opérateur lancera, dès janvier 2008, des programmes de télévision numérique destinés à ses quelque 40.000 abonnés du Luxembourg. Coditel a présenté fin octobre sa nouvelle plate-forme numérique, ses nouveaux décodeurs et programmes TV, ainsi qu’une prometteuse palette de services, de produits et de fonctionnalités. Cette ������ «révolution � numérique en douceur» s’accompagnera-t-elle, à nouveau, de pratiques commerciales souvent unanimement dénoncées par les clients, les organisations de consommateurs, les communes et par les députés? Nombreux sont, en effet, les griefs à l’encontre du câblo-opérateur belge, tant dans son exploitation des réseaux de vidéocommunication que dans la facturation et dans la gestion des plaintes clients (plus d’infos sur www.paperJam.lu). En marge de ses manquements au service, Coditel est en outre passé maître dans l’art des surfacturations multiples (en cas de non-domiciliation bancaire, de rappels au moindre retard de paiement), quand elle n’augmentait pas les abonnements annuels de 15 à 45%. Dernière trouvaille en date, la facturation sur des droits d’auteur pour l’année 2008, envoyée en mai 2007, avec échéance de paiement pour le mois suivant. Suite à un courrier de l’Union Luxembourgeoise des Consommateurs (ULC) et à une question parlementaire au ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, l’opérateur faisait marche arrière. Comme en Belgique naguère, le dossier Coditel a été soumis au Conseil national de la concurrence. Déjà en octobre 2006, suite à une plainte de l’ULC, la Cour d’appel du Luxembourg avait rendu un arrêt obligeant Coditel à revoir les conditions générales de ses contrats et «les clauses par lesquelles la société se réservait des avantages unilatéraux vis-à-vis de ses clients en rapport avec des hausses de prix non justifiées». Ce déficit d’image a conduit le câblo-opérateur à s’adjoindre les services de Foxroad Luxembourg, un cabinet de consultants opérationnels, avec pour mission de (ré)engager le dialogue avec les communes et la population luxembourgeoise. || M. A.
M e d ia s
Editorial design et corporate publishing Studioforeditorialdesign est née. Cette jointventure 50/50, établie entre Mike Koedinger Editions et Guido Kröger (le fondateur de l’agence xGraphix) va se spécialiser dans le domaine de l’editorial design: direction artistique, mises en page, achats et gestion des droits de photographies, illustrations, infographies et workflow management pour projets éditoriaux. Elle sera établie dans les mêmes locaux que Mike Koedinger Editions à Bonnevoie. IT
Les machines parlent aux machines L’ubiquité n’est pas qu’un don. Elle est aussi en train de devenir un enjeu majeur dans les technologies de l’information. Comment faire communiquer entre eux deux systèmes «intelligents» (un appareil de distribution de boissons et un téléphone mobile, par exemple)? C’est ce sur quoi planche la société Ubistream, qui vient de mettre au point, avec un partenaire finlandais, une plate-forme IP permettant des applications de type M2M (machine to machine). «Nous n’avons bénéficié d’aucune aide publique. Seules les banques nous ont suivis», explique Michel Krim, directeur et business manager de la société. L’idée est de pouvoir proposer, notamment, des solutions de supply management pour des applications logistiques. E n t r e p r e n e u r iat
1,2,3 Go prime? On connaît la liste des treize finalistes encore en lice (sur 48 candidats) pour les Prix européens de l’esprit d’entreprise 2007, qui récompenseront des initiatives publiques destinées à promouvoir l’esprit d’entreprise. Le jury de haut niveau, composé de représentants des entreprises européennes, des grandes organisations d’entreprises, du monde universitaire, ainsi que de la Commission européenne et de la présidence portugaise, rendra son verdict le 6 décembre prochain à Porto. Qui succédera au programme finlandais Y4 pour le développement de l’esprit d’entreprise, primé en 2006? Et pourquoi pas le réseau 1,2,3 Go, de l’asbl Business Initiatives qui fait partie des finalistes retenus?
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A CT U A L I T e · e n t r e p r is e s
Evenement
Spacelifting Le 24 octobre dernier, Property Partners a investi les anciennes usines de Villeroy & Boch pour une soirée spéciale Spacelifting haute en couleurs. Photos: Julien Becker
n Sylvain Remonnay
n Vincent Bechet (Property Partners)
n Marc Baertz (Property Partners)
n Michel Van Geyte (Leasinvest Immolux)
n Marc Schouten (Pramerica – TMW)
n Laure Elsen (Accentaigu)
n Nathalie Dondenlinger (Kaupthing Bank)
n Patrice Dussautier (Tralux)
n Margarida Santos (Property Partners)
n André Marc (Allen & Overy)
n Marc Giorgetti (Felix Giorgetti)
n Norbert F. Palsa (LBLux)
n Lars Mieritz Hansen
(Danske Bank International)
(Dexia BIL Banque Privée)
n Bernard Trempont (Sofina)
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ACTUALITe · entreprises
I m m o b ili e r
Feu vert pour Campus Contern Lancement de la construction du premier des huit immeubles de bureaux du projet développé par Valeres et Teesland. Dans un an, le premier bâtiment de 3.000 m2 du projet Campus Contern devrait être une réalité, les travaux ayant commencé en ce mois de novembre. Développé par un joint-venture établi entre Valeres Konstruktioun et les Britanniques de Teesland IOG, le complexe immobilier sera, au final, composé de huit immeubles d’une même surface, à vocation principalement administrative, d’une superficie globale de 24.000 m2. Le site proposera un nombre d’emplacements de parking très important (environ une place de parking par poste de travail), des superficies locatives aménagées par demi-plateaux de 350 m2, le tout à un coût locatif de 16 euros/m2 brut (aménagements standards compris). || J.-M. G.
S o cial
Fermeture des portails AOL supprimera l’intégralité de ses effectifs luxembourgeois en avril prochain. Le portail Internet américain America Online fermera sa filiale luxembourgeoise (AOL Europe Services) le 1er avril 2008, a indiqué la Confédération syndicale indépendante du Luxembourg (OGBL) dans un communiqué fin octobre dernier. Arrivée au Luxembourg en 2003, la filiale d’AOL employait jusqu’à 27 personnes, avant sa revente en novembre 2006 à TPH Services, succursale au Grand-Duché du groupe anglais Carphone Warehouse, un des plus gros opérateurs indépendants de téléphonie mobile en Europe. Depuis, une petite unité de onze personnes assurait un service technique de transition, pour le compte des fournisseurs Internet et entreprises de télécommunications qui – en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne – avaient repris les activités d’AOL Europe Services. Le syndicat OGBL a négocié le plan social. || M. A.
c o n s t r ucti o n
Prefalux investit le POle Sud Actuellement en route vers le Pôle Sud, la future station polaire internationale «Reine Elisabeth» d’origine belge, a des concepteurs… luxembourgeois! C’est en effet la société de construction Prefalux, notamment spécialisée dans le bois, qui est en charge de la construction de cet édifice de 700 m². Récemment dévoilée au grand public à Bruxelles, cette station est un bijou de technologie. Non seulement, en Antarctique, à 190 km de la côte, elle devra pouvoir faire face à des conditions extrêmes (les températures fluctuent entre -50 et -5°C), mais surtout, elle sera la première à utiliser exclusivement des énergies solaires et éoliennes. Sa structure est composée uniquement de maté riaux en bois avec quelques éléments isolants venus de Suisse. Si sa conception est aujourd’hui effective, le défi actuel pour Prefalux sera l’assemblage de la station, sur site, afin qu’elle soit opérationnelle pour l’été austral, en février. Elle pourra alors accueillir une vingtaine de scientifiques.
Internet
Les dernieres nouveautes Pour sa sixième année d’existence, Job Partner Luxembourg, cabinet de recherche, de sélection de personnel et de conseil en recrutement, s’est offert un nouveau site (www.jobpartner.lu), mis en musique par writeit.lu. Il permet notam ment une vue globale des offres de postes en cours. Nouvel acteur national dans le secteur libéralisé de l’énergie, Electris (anciennement Distribution publique d’électricité Hoffmann Frères) s’est doté d’un nouveau site (www.electris.lu) pour apporter aux consommateurs une informa tion complète et précise sur les tarifs et services. Il est par exemple possible d’évaluer le coût d’un abonnement à l’aide d’une calculatrice intégrée… Le site des Caves Bernard Massard, développé avec Interact, s’est enrichi d’une partie réservée aux professionnels (www.bernard-massard.lu/ fr/professionnel/). Une option qui s’ajoute aux possibilités déjà existantes sur le site de base: création d’étiquettes personnalisées, conseils et commandes de bouteilles en ligne. Luxair a enfin mis son site (www.luxair.lu) aux nouvelles couleurs de la compagnie et propose davantage d’interactivité ainsi qu’une plus grande facilité d’utilisation. Avec, par exemple, une carte réseau interactive sur laquelle on peut cliquer pour afficher le vol recherché et un calendrier qui indique immédiatement les tarifs disponibles pour les différentes dates. Le client peut réserver ses vols, et recevoir son billet électronique.
Photo: Prefalux
Photo: Valeres
Le campus offrira une superficie globale de 24.000 m2.
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ACTUALITe · entreprises
Evenement
Global Office Premier salon des technologies et des solutions organisé par CK les 24 et 25 octobre derniers, sur le thème «Communiquer, partager, présenter, économiser». Photos: Etienne Delorme
n Fabrice Jacolet (CK)
n Bernard Hugo (CK)
n Patrick Mergen (CK)
n Philippe Flauss (HP)
n Gunther Vanaudenhove (HP)
n Stephane Agostino (Soclair)
n Jeannot Kohn
(Administration des Contributions)
n Michèle Laguerre (Vaglio)
n Liesbet Gerard (HP)
n René Schmit (Centre François Baclesse)
n Fernand Dentzer (Jongenheem asbl)
n Serge Valentin (Province du Luxembourg)
n Maurice Groben (CK)
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A CT U A L I T e · e n t r e p r is e S
Evenement
Dix bougies au chateau Une quarantaine d’entreprises ont répondu présentes à l’invitation de Simac pour son traditionnel événement annuel, le 11 octobre dernier, au Château de Septfontaines. Un événement marquant, en outre, le dixième anniversaire de la société au Luxembourg. Photos: Luc Deflorenne
n Pierre Henin (Sun Microsystems)
n Remo Bearzatto (Buromex)
et Bérengère Lalouette (Sun Microsystems)
n Angelo Castagna (Cans)
n Jean-Yves Kayser (Chambre des Métiers)
et Herbert Fischer (Netscout)
n Fabio Marino (Loginter)
n Serge Bosquee (Compagnie de Banque
Privée), Stefaan Lemaire (HDS)
n Romain Siebenaler (Cisco Luxembourg)
et Paul Flammant (Simac PSF)
n Marco Schumacher (QBIC)
et Sandrine Knaff (Simac ICT)
n Patrick Biwer (Société Electrique de l’Our)
n Thierry Destruelle (Sun Microsystems),
Gilles Saint-Guillain (Verizon Business)
n Sandrine Knaff (Simac ICT) et
Dirk de Meirsman (VM Ware)
n Linda Van de Weerd et Patrick Casteels
(Kappa Data) et Clive Finlay (Clearswift)
n Jacques Neves (Simac PSF)
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La Classe C de Mercedes-Benz.
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AC T U ALI T E · p l a c e f i n a n c i e r e
Social
Inconciliables! Patronat et syndicats continuent de se regarder en chiens de faïence. La non-conciliation est en vue dans le dossier du renouvellement de la convention collective du secteur bancaire. Ce serait le point de départ d’une épreuve de force risquée à tous les niveaux.
Photo: LCGB (Archives paperJam)
En février dernier, le siège de l’ABBL avait été le théâtre de manifestations. Une image qui risque d’être de nouveau d’actualité dans les prochaines semaines.
Jamais, depuis sa création en 1945, l’Office national de conciliation n’avait échoué dans sa mission de règlement de litiges dans le cadre de procédures de plans sociaux ou de renégociation des conventions collectives. Or, le 6 novembre dernier a expiré le délai de 16 semaines amorcé au premier jour de la conciliation, sans que le patronat – l’ABBL – et les syndicats – Aleba, LCGB et OGB-L – ne parviennent à trouver un terrain d’entente. «Tous les moyens prévus dans le cadre des négociations pour une nouvelle convention collective ayant été épuisés, force est de constater l’échec des négociations», a déploré le communiqué commun aux trois syndicats, de nouveau unis après que l’Aleba ait tenté, un temps, de faire cavalier seul, espérant débloquer lui-même la situation. «J’ai le sentiment que les trois syndicats ne sont d’accord que sur une seule chose, celle de dire non», nous répond, presque en écho, Jean-Jacques Rommes, le directeur de l’ABBL. Voici donc une situation pour le moins inédite et dont il est bien difficile de prévoir le développement. La loi prévoit qu’en cas de constat d’échec au terme du délai de 16 semaines, chacune des parties négociantes peut, unilatéralement, décréter officiellement la non-
conciliation. A ce moment-là, la convention collective actuellement en vigueur (celle négociée en 2005, donc), n’aura plus cours et tous les employés du secteur bancaire perdront l’ensemble de leurs acquis, pour redevenir de simples employés «lambda», soumis aux mêmes règles du droit du travail que n’importe quel autre employé privé ne disposant pas de convention collective sectorielle ou d’entreprise. A l’heure actuelle, les syndicats procèdent à une consultation de l’ensemble de leurs membres, avant de réunir leurs instances dirigeantes pour décider de la non-conciliation, ou non. Cela devrait être fait encore en ce mois de novembre. Dans le même temps, ils espèrent un geste de la part de l’ABBL, ce que l’association patronale ne semble pas du tout prête à faire, estimant avoir déjà suffisamment fait de concessions depuis le début des négociations.
«Impact désastreux» Que se passera-t-il, alors? La non-conciliation, une fois officiellement prononcée, ouvrira la porte à l’organisation de mouvements de grève dans tous les établissements concernés par l’application de la convention collective.
Les trois syndicats annoncent, ainsi, «s’apprêter à mettre sur pied un comité de grève pour faire face à un éventuel arrêt du travail des salariés du secteur bancaire». Leur argumentaire est toujours le même: obtenir des perspectives de carrière réelles, passant par la valorisation de l’ancienneté; percevoir des salaires en adéquation avec le travail accompli ainsi qu’une reconnaissance constante des efforts fournis (couplés aux résultats faramineux de la place financière) et non une prime de performance aussi hypothétique qu’arbitraire; s’appuyer sur une réglementation sécurisante des conditions de travail (notamment en ce qui concerne le temps de travail et les plages horaires) et bénéficier d’une certaine sécurité et du maintien dans l’emploi. Les syndicats semblent donc fermement prêts à prendre le risque de perdre tous leurs acquis et de s’engager dans un bras de fer, dont il est bien difficile, aujourd’hui, de mesurer la portée. Ce qui est certain, c’est que le patronat ne voit pas du tout cette issue d’un très bon œil et Jean Meyer, le président de l’ABBL, n’a pas manqué de le répéter, lors de la réception de rentrée donnée par l’association à la mi-octobre: «La dépendance à l’échelle internationale de notre économie a été largement oubliée par un certain nombre d’acteurs syndicaux et politiques au Luxembourg, a-t-il rappelé. Les syndicats ont refusé les propositions de spectaculaires augmentations de salaires, bien supérieures à celles que les maisons mères sont disposées à accepter dans d’autres régions du monde. Ils ont également refusé d’accepter un système moderne de rémunération en dépit des garanties substantielles que nous souhaitons offrir». Déjà, à ce moment-là, planait le spectre des mouvements sociaux. «Les leaders syndicaux ne se rendent pas compte de l’impact désastreux que ces grèves pourraient avoir, non seulement pour nos clients, mais aussi et surtout pour les maisons mères». Et de s’interroger ouvertement sur la façon de procéder pour expliquer à des investisseurs financiers que des hausses salariales de 5% par an soient considérées comme intolérables et sources de grèves... || Jean-Michel Gaudron
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Le self-test m’a permis d’avoir une meilleure perception des choses J’ai appris plus de choses de www.ultimatemakeover.lu que de n’importe quel gourou du management. Une déclaration percutante de la part d’une jeune chef de PME luxembourgoise. C’est via un collègue que Sophie Van Eeckhout a découvert le nouveau site web. Au départ, je voulais participer au concours spectaculaire. Mais j’ai très vite perçu qu’il y avait bien plus à gagner ! Ce site regorge d’articles intéressants, de résultats d’études et de commentaires d’autres patrons de PME. Leurs expériences et leurs conseils m’ont été particulièrement utiles et précieux.
Sophie Van Eeckhout dirige la société RisConduct. Spécialiste du risk management, cette PME emploie une trentaine de collaborateurs. Nous offrons aux grands acteurs du marché un service ‘tout compris’ en matière d’assurance et de planification des risques, afin qu’ils puissent se consacrer pleinement à leur métier.
UNE PASSIONNANTE PLATE-FORME D’INFORMATION ET DE RENCONTRE Chaque semaine, je passe une demi-heure sur le site www.ultimatemakeover.lu. Et cela me suffit pour rester au courant des nouveaux développements ICT dans le monde des PME belges. J’y trouve des articles, dossiers et statistiques passionnantes sur des sujets tels que la productivité, l’automatisation et la sécurité. Une foule de précieuses informations, présentées sous une forme très pratique et concise. Je ne manque jamais de parcourir les columns – très faciles à lire. Mais ce qui me semble le plus important, c’est que j’apprends, sur ce site, comment les patrons d’autres PME abordent les choses. Très souvent aussi, les commentaires publiés par les utilisateurs donnent lieu à des discussions passionnantes. Je regarde les video-testimonials d’autres managers et je participe aux live meetings. Et croyez-moi : les conseils et astuces que j’en retire ne se trouvent nulle part dans les ouvrages consacrés au management.
SELF-TEST : SUR LE CHEMIN DE LA PERCEPTION Comment mettre en oeuvre une nouvelle technologie pour augmenter ses bénéfices ? Que faut-il faire pour pro-
“ Sur ce site web, vous apprenez ce qui ne se trouve PAS dans les ouvrages consacrés au management
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Sophie Van Eeckhout, general manager de RisConduct
téger son système ICT - l’épine dorsale vulnérable de l’entreprise ? C’est ce type de question qui est au cœur d’ultimatemakeover.be. Pour moi, le self-test m’a vraiment ouvert les yeux ! Il m’a amené à repenser une nouvelle fois à l’incidence des technologies de l’information et de la communication sur nos processus d’entreprise et j’ai obtenu un benchmark très intéressant pour comparer RisConduct à d’autres PME. Autre point important à mes yeux : le sondage en ligne - l’online poll - qui change chaque semaine. Un bon baromètre de l’opinion des PME belges !
LE GOÛT DES CONCOURS J’aime participer aux concours, surtout s’ils reposent sur une formule originale. C’est pourquoi je surfe régulièrement sur www.ultimatemakeover.lu. Le concours “Ultimate Makeover” est l’une des actions les plus spectaculaires que j’ai jamais vues. Le premier prix n’est autre qu’une cure de jouvence complète de votre entreprise! Avec les outils ICT les plus évolués, des meubles de bureau design, des machines à espresso, etc. Je suis curieuse de voir quelle PME remportera ce formidable concours ! Ce site web offre encore bien d’autres avantages. Par exemple, lorsque vous vous enregistrez, vous recevez en cadeau une mini-campagne d’EmailGarage d’une valeur de 125 euros. CONCLUSION ? Une petite demi-heure de surf par semaine me permet non seulement d’enrichir mes connaissances mais aussi d’augmenter mon potentiel de bénéfice. Avouez ... Quel chef d’entreprise ne serait pas heureux avec cela ?
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A C T U A L I T e · p lac e f i n a n ci e r e
E n t r e p r e n e u r iat
« Ramener
de l’emotion dans la finance »
Après avoir affiché profil bas depuis le début de l’année, Miriam Mascherin et Michel Tamisier, deux anciens directeurs de Carmignac Gestion Luxembourg, réapparaissent au grand jour. Ils se sont associés pour créer Elite Advisers, société agréée en tant que conseil financier et distributeur de parts d’OPC. Leur ambition est double. D’abord proposer à la clientèle le meilleur choix parmi les gestionnaires «locaux», quel que soit le pays dans lequel ils sont actifs. «Nous ne sommes pas nous-mêmes gérants de fonds, mais connaissons très bien toute une série d’acteurs et de produits très bien implantés sur leurs marchés domestiques, mais peu ou pas connus hors de leurs frontières, explique Miriam Mascherin. Cela permet une ouverture vers des styles de gestion ou des thèmes d’investissements différents de ce que l’on peut connaître ici». Ce réseau de connaissances s’est tissé au fil des années passées chez Carmignac Gestion, d’où Miriam Mascherin et Michel Tamisier sont partis en très bons termes, avec la bénédiction d’Edouard Carmignac. Mais pour se différencier sur un marché très concurrentiel, il en fallait plus. «On note une certaine lassitude de la part des investisseurs et nous avons perçu de leur part un certain désir de connaître autre chose et de trouver d’autres façons d’investir», précise Michel Tamisier. D’où l’idée de développer un concept qui allie originalité,
diversification, performance et une certaine sécurité, avec des produits dé-correlés des marchés «classiques». Un cocktail idéal pour tout gérant de fortune, mais qui n’est pas forcément si aisé que cela à réussir. «Nous voulons ramener de l’émotion dans la finance, en privilégiant les côtés humain et passion», assure Mme Mascherin. Elite Advisers a donc tout de suite visé très haut, avec le lancement de Nobles Crus, un fonds qui investit dans les grands crus de vin, en grande majorité des bouteilles de collection, mais aussi des primeurs. «L’offre est limitée alors que la demande est en forte croissance. Cela répond parfaitement à notre concept initial. De plus, le sujet passionne vraiment tout le monde», se réjouit-elle. Ce fond entre dans la catégorie de ces nouveaux fonds d’investissement spécialisés (FIS) créés par la loi du 13 février 2007. Il devrait être le premier d’une série de véhicules d’investissement répondant à la même approche. Le ticket d’entrée est de 125.000 euros, mais contrairement à bon nombre de véhicules similaires, il reste ouvert en permanence et permet, de surcroît, une sortie en cash ou en… bouteilles de vin. La gestion de ce fonds a été confiée à Christian Roger, un ancien banquier international également expert dans le domaine viticole. Objectif «raisonnable» affiché: lever quelque 150 millions d’euros en l’espace de trois ans. || J.-M. G.
Photo: Etienne Delorme
Deux anciens directeurs de Carmignac Gestion ont créé Elite Advisers, avec pour ambition de dépoussiérer les standards de la gestion de patrimoine.
Michel Tamisier et Miriam Mascherin (Elite Advisers)
S t r at e g i e
Horizon elargi MZ Finance, en plein développement au Luxembourg, vient d’ouvrir une structure au… Canada. Un an après le MBO (Management Buy Out) sur CFD Luxembourg, MZ Finance continue son petit bonhomme de chemin. La société de gestion est sur le point d’atteindre son objectif de doubler ses actifs en l’espace de douze mois. De 60 millions d’euros enregistrés au 31 décembre 2006, le total est passé à 100 millions au 30 septembre dernier et devrait atteindre les 120 millions à la fin de l’année. Dans le même temps, MZ a exporté son savoir-faire avec la création, à Montréal, de MZ Finance Inc., qui compte, parmi les membres de son conseil d’administration, René Lopez, ancien administrateur indépendant de Mittal Steel dont il fut également membre du comité de rémunération. «La gestion de fortune telle que nous la connaissons ici est pratiquement inexistante au Canada, explique Jean-Christophe Montant, président de MZ Finance Luxembourg. En six mois, nous devrions gérer des avoirs équivalents aux deux tiers
de ce que nous avons cumulé en trois ans au Luxembourg». Dans le même temps a été créée, toujours à Montréal, MZ Corporate Finance, spécialisée dans les introductions en Bourse sur le marché de Toronto, avec un bureau de représentation à Paris dédié à Alternext et Euronext. «Les cotations sur les marchés américains sont administrativement très contraignantes, précise Fabien Zuili, administrateur-délégué de MZ Finance Luxembourg. Beaucoup de sociétés canadiennes préfèrent des cotations en Europe». La direction de la société a été confiée à François Ruel, qui fut pendant cinq ans l’executive vice president de Desjardins Securities, filiale d’un des principaux groupes financiers canadiens. Prochaine étape du développement à l’international: pro bablement la création d’une filiale en Belgique, un marché sur lequel MZ est déjà autorisée à intervenir, à partir du Luxembourg. || J.-M. G.
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ACTUA L I T e · p l a c e f i n a n c i e r e
Inauguration
Coface tombe pile Coface Services s’est officiellement implantée sur le marché luxembourgeois et a fêté son arrivée à la Chambre de Commerce, le 22 octobre dernier. Photos: Luc Deflorenne
n Olivier Nifle et Jérôme Cazes (Coface)
et Pierre Gramegna (Chambre de Commerce) n Pierre Gramegna (Chambre de Commerce)
n José Maria Iceta et Jean-Erwin Nizet
(Natixis Luxembourg)
de France) et Pierre Girault (Findim Group)
n Carlo Thelen (Chambre de Commerce)
n Carlo Thelen (Chambre de Commerce)
et Corinne Darmaillacq (Mission Economique n Xavier Guyard (Natixis Private Banking International) de l’Ambassade de France)
n Paul Huberlant
n Dimitri Gilson et Guy Denotte (ING Lease)
n Charles-Henri d’Aragon (Ambassadeur
(Coface Services Luxembourg)
n Etienne Reuter (Office du Ducroire)
n Michel Thiriar (Coface Services Luxembourg)
n Baron Charles-Albert Snoy
(Marsh Management)
n Gaël De Miomandre et Alessandro Rizzo
(IBS Europe) et Pascal Lohest (FB Brokerage)
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ACTUAL I T e · p l a c e f i n a n c i e r e
Immo-croissance
Rachat obligatoire
strategie
Kaupthing s'offre Robeco Avec le rachat de la banque belge Robeco Bank, l'Islandais renforce sa position sur les marchés du Benelux. Le 11 octobre dernier, Kaupthing Bank Luxembourg, la filiale du groupe bancaire islandais, annonçait l’acquisition de la Belge Robeco Bank, spécialisée dans la banque privée et les services de gestion d’actifs. Avec comme objectif la clientèle belge fortunée. Le montant de la transaction n’a pas été révélé. Cette opération fait suite au rachat en août dernier du Néerlandais NIBC, pour environ 2,9 milliards d’euros. «Robeco Bank Belgium s’intègre de façon excellente dans notre stratégie, tant sur le plan de la diversification géographique que des produits et de la culture d’entreprise. Cette acquisition est une étape logique dans la constitution d’offres de services de banque privée dans les pays du Benelux», expliquait Magnus Gudmundsson, le directeur de la filiale luxembourgeoise du groupe islandais. Cette transaction reste cependant soumise au feu vert des autorités de surveillance financière luxembourgeoise et belge. || M. A.
Legislation
En infraction Le Luxembourg n’a pas transposé dans les délais une directive européenne sur la transparence financière. Deux mois pour communiquer à la Commission européenne les mesures prises au niveau national en vue de transposer la directive 2005/81/CE: tel est le délai imparti par Bruxelles, qui a adressé le 9 novembre une mise en demeure au Luxembourg (première étape de la procédure d’infraction aux règles communautaires). La directive que le Grand-Duché tarde à transposer en droit national porte sur la transparence dans les relations financières entre les pouvoirs publics et les entreprises publiques; en substance, elle modifie la définition des entreprises soumises à l’obligation de tenir des comptes séparés, mécanisme qui permet à la Commission de vérifier que les deniers publics servent bien à assurer la fourniture de services publics. || F. M.
Institute of Internal Auditors (IIA) Luxembourg and not of the Internal Auditors Association (IAA) Luxembourg. IT
Deux Olympic Baugur Group rachètera les actions de capitalisation et de distribution de la SICAV immobilière Immo-Croissance aux actionnaires restants, conformément à la législation luxembourgeoise. L’investisseur islandais s’est engagé – du 7 novembre au 7 février 2008 inclus –, à procéder au rachat de ces titres, au prix d’offre initial de 926,16 euros (par Action de Capitalisation) et de 329,15 euros (par Action de Distribution). Ce que la CSSF a confirmé être un juste prix de la contrepartie offerte. Parmi les projets en chantier d’Immo-Croissance, figure la construction d’un nouveau complexe de 6.000m2 de surface nette, à l’angle du boulevard Royal et de l’avenue Reuter, qui remplacera l’immeuble Arsenal. Internal Audit
Erratum
In the article of our last issue on Internal Auditing (page 70), Ajmal Aziz PERVEZ is the new president of the
ERI Bancaire, un des fournisseurs leaders au Grand-Duché en matière de progiciels bancaires, a emporté deux nouveaux contrats de licence au Luxembourg. Le premier avec Foyer Patrimonium, filiale du groupe Foyer, active dans l’asset management et le second auprès de la Caisse de pension des employés privés, l’organisme d’Etat qui gère les pensions pour tous les employés du secteur privé à Luxembourg. «Cette société financière, de taille modeste à l’heure actuelle est principalement active dans le domaine des prêts hypothécaires, mais cette activité pourrait se libéraliser dans le moyen terme et donc grandir très significativement», explique Jean-Philippe Bersier, sales director international chez ERI Bancaire. Services
Fund-F Fund-X crée Fund-F, une spin-off pour l’aide à la gestion des commissions de rétrocessions. La nouvelle entité offrira des services de conseil aux sociétés de gestion en matière de commissions de rétrocession, assuré par des professionnels de l’industrie ayant au moins dix ans d’expérience dans ce domaine, ainsi que des
services récurrents d’aide au contrôle de ces mêmes commissions. Créée en 2005, Fund-X est une société luxembourgeoise spécialisée dans le contrôle et la gestion pro-active des frais exposés par les fonds d’investissement. Etude
Encore plus de PIB
46% La dernière mise à jour 2006 de l’étude d’impact, réalisée par Deloitte pour le compte du Comité pour le développement de la place financière (Codeplafi), a confirmé le poids prépondérant de l’industrie financière sur l’économie luxembourgeoise. Alors qu’elle «pesait» 37% du PIB suivant la définition de la valeur ajoutée nationale retenue, en 2005, elle est passée à 46% (plus de 15 milliards d’euros), dont 40% provenant de la valeur ajoutée directement générée. Le secteur financier représente également 32% des recettes fiscales (dont près de 90% provenant directement des activités financières), avec une contribution de plus de 2,8 milliards d’euros.
Photo: Ajmal Aziz PERVEZ, Paczowski & Fritsch Architectes (Archives paperJam)
Photo: Luc Deflorenne
Les nouveaux bâtiments de la banque à Luxembourg.
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Bourse
Fusion et ebullition Le processus de fusion d’ArcelorMittal a été entériné en assemblée générale. Les actionnaires minoritaires, eux, bouillonnent de colère quant aux conditions d’échanges des titres. La justice devra se prononcer. Erik Bomans (Deminor): «Il n’est pas question pour nous de remettre en cause la fusion. Mais nos droits ont été violés et nous en avons subi des préjudices».
Photo: Jelle Van Seghbroeck
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ACTUALITE · industrie
Drôle de journée que celle du lundi 5 novembre 2007. D’un côté, les assemblées générales d’ArcelorMittal et d’Arcelor approuvaient les termes de la fusion-absorption, effective à compter du 13 novembre. De l’autre, une partie des actionnaires minoritaires, s’estimant floués dans le processus, annonçaient le lancement d’une action en justice, au Luxembourg (pour commencer…), avec Me Pierre Reuter, en vue de faire valoir leur bon droit et d’obtenir réparation des pertes subies. Le litige porte sur le ratio d’échange d’actions entre les deux groupes. Initialement, il était en effet prévu, lors de l’annonce du mariage fin juin 2006, que pour sept titres Arcelor détenus, les actionnaires en recevraient onze de Mittal Steel. Des termes figurant dans le Memorandum of understanding qui a accompagné les deux groupes tout au long du processus de fusion. Or, lorsque furent dévoilées, le 16 mai dernier, les conditions dans lesquelles la fusion s’opérerait en deux phases, il n’était plus question que d’échanger huit actions Mittal contre sept d’Arcelor. Trois groupes d’actionnaires minoritaires (les deux fonds d’investissement SRM Global Fund et Trafalgar AM, appuyés par
l’association Deminor Investment Management, représentant au total quelque 9 millions d’actions, soit près de 2% du capital), ont fait les comptes et estiment que la décote pour les petits porteurs d’Arcelor est de plus de 27%, soit un montant global de près d’un milliard d’euros, dont 440 millions vont, selon eux, directement enrichir la famille Mittal. «Il n’est pas question pour nous de remettre en cause la fusion, prévient Erik Bomans, associé chez Deminor, mais simplement de faire respecter les termes du Memorandum of understanding signé en juillet 2006. Nos droits ont été violés et nous en avons subi des préjudices». Suite à l’annonce des nouvelles conditions de fusion, le cours de l’action Arcelor a chuté, le jour même, de plus de 12% en clôture (et jusqu’à 16,3% en cours de séance). Les trois plaignants ne comprennent pas pourquoi, en mai dernier, les conseils d’administration de Mittal Steel, d’ArcelorMittal et d’Arcelor indiquaient avoir «obtenu des avis sur le caractère équitable de cette parité d’échange d’un point de vue financier», et encore moins que ces mêmes conseils aient procédé à «une analyse multi-critères, comportant notamment (…)
une analyse des multiples d’EBITDA et une analyse de la valeur actualisée des cash-flows futurs», alors que tout avait déjà été validé dix mois plus tôt.
Assemblée générale annulée? Les actionnaires minoritaires ont également dans leur collimateur la banque Morgan Stanley qui, en 2006, avait jugé comme «honnête» le ratio 11/7 puis, en 2007, en a fait de même avec le ratio 8/7. «Les arguments d’Arcelor et de Mittal Steel manquent de toute crédibilité», regrette M. Bomans, qui a tenté, en vain, d’obtenir des réponses lors de l’assemblé générale du 5 novembre, en interpellant directement les deux présidents du conseil d’administration, Joseph Kinsch et Lakshmi Mittal (ce dernier étant également le CEO). «Nous n’avons rien appris de nouveau lors de cette assemblée, regrette M. Bomans. Ils nous ont redit qu’ils n’avaient jamais promis d’offrir ce ratio de 11/7. J’ai surtout le sentiment que Monsieur Mittal nous considère comme des spéculateurs et estime que, puisque nous n’avons pas répondu à l’offre d’échange en 2006, nous ne pouvons nous en prendre qu’à nousmêmes si nous en souffrons aujourd’hui». Dans le même temps, une autre procédure judiciaire est en cours, par l’Association des actionnaires d’Arcelor (AAA), créée en mars 2006. Elle vise, cette fois, les rapports des réviseurs, en particulier celui de la Compagnie luxembourgeoise d’expertise et de révision comptable (Clerc). «Elle a été nommée par le conseil d’administration d’ArcelorMittal le 25 septembre 2007 et a remis son rapport final le même jour!», s’étonne, notamment, Bruno de Kerviler, le président de l’AAA, qui indique que du côté de la CSSF, au Luxembourg, et de l’Autorité des marchés financiers, en France, une enquête est en cours pour abus de marché. Une information que la CSSF, contactée par nos soins, s’est refusé de commenter. En obtenant le complément de rapport exigé auprès de Clerc, l’AAA vise ni plus ni moins l’annulation du rapport précédent et, de fait, l’annulation de l’assemblée générale du 5 novembre. || Jean-Michel Gaudron
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ACTUALITe · grande region
P u b licati o n
Principes du detachement Le CRD Eures Lorraine publie la deuxième édition du Guide du Détachement, en collaboration avec l’Euro Info Centre de Lorraine. La brochure détaille, dans une première partie, les principales formalités préalables à accomplir dans le cadre d’un détachement de salariés en Allemagne, en Belgique, en France et au Luxembourg. Les trois autres chapitres de l’ouvrage sont, eux, consacrés aux règles nationales et communautaires essentielles (droits fiscal, du travail et de la sécurité sociale), qui s’appliquent dans le contexte de ces missions transfrontalières. L’ouvrage s’adresse à la fois aux entreprises, à leurs départements des ressources humaines, mais aussi à tous les salariés. Consultable et téléchargeable gratuitement sur le site Internet du CRD Eures Lorraine (www.crd-eures-lorraine.eu, rubrique «Publication»), le guide sera régulièrement complété par des fiches actualisées sur les données réglementaires. Fondé en 1993, Eures (pour European Employement Services) est un réseau de coopération avec, pour mission, de faciliter la libre circulation des travailleurs au sein de l’Espace économique européen. Coordonné par la Commission européenne, il regroupe les services publics et administrations de l’emploi des pays membres, ainsi que des acteurs régionaux, nationaux ou internationaux. Ses principaux objectifs sont d’informer, de guider et conseiller les travailleurs potentiellement mobiles sur les possibilités d’emploi et les conditions de vie et de travail dans l’Espace économique européen, d’assister les employeurs souhaitant recruter des travailleurs dans d’autres pays, mais aussi de conseiller et de guider les travailleurs et les employeurs des régions transfrontalières. L’Euro Info Centre est une antenne du Conseil régional de Lorraine, dédiée aux entreprises et qui fait partie d’un réseau d’information et d’appui aux entreprises conçu par la Commission européenne. Passerelle entre les entreprises lorraines et d’Europe, l’EIC Lorraine propose, entre autres, des services d’information et de conseil en matière communautaire, de mise en œuvre de partenariats commerciaux entre entreprises lorraines et européennes, et de veille personnalisée des marchés publics et réglementaires. Il réalise en outre des guides et des brochures d’information, ainsi que des dossiers sectoriels et géographiques. || M. A.
I n d icat e u r s
Sur la piste des frontaliers «Il est indispensable de mieux cerner les différents aspects du phénomène frontalier et d’en mesurer l’impact socio-économique pour le Luxembourg». C’est une des explications que fournissent Pierre Hausman et Serge Allegrezza, respectivement directeurs du CEPS/Instead et du Statec, à la nouvelle vague d’enquête qui cible les frontaliers. Les deux premières vagues avaient touché, en 2002 puis 2003, quelque 24.000 d’entre eux. Alors que l’on a dépassé les 126.000 navetteurs, les deux partenaires de recherche remettent le couvert, sur un échantillon du même ordre. «Les deux premières enquêtes avaient permis de produire des informations inédites, sur des thèmes tels que les dépenses effectuées sur le territoire luxembourgeois». Ce qui avait, au passage, coupé les ailes au vieux canard grand-ducal qui voyait parfois facilement le frontalier comme un profiteur allant dépenser chez lui son pouvoir d’achat luxembourgeois. Faux, archi-faux. Et maintenant, quels objectifs au sondage 2007? D’abord, actualiser les données de la dépense frontalière au Luxembourg, pour satisfaire aux obligations des statistiques européennes. Puis, affiner les données quant aux moyens de locomotion utilisés, afin d’évaluer l’impact des modifications appor-tées aux offres de transports en commun. L’édition 2007 de ce questionnaire, adressée à plus de 20.000 personnes travaillant au Grand-Duché, aborde également une question encore peu documentée. «Qu’en est-il de l’ancrage des frontaliers au Luxembourg? Et quelles sont les raisons qui pourraient amener un frontalier à vouloir revenir exercer dans son pays de résidence?». Transport
Luxembourg via la Sarre Luxair annonce une extension de ses destinations via l’aéroport de Sarrebruck. En janvier 2008, la compagnie aérienne luxembourgeoise assurera de nouvelles liaisons, à partir de la capitale sarroise, à destination de Hambourg, Berlin et Londres-City. Le vol existant vers Munich a par ailleurs été confirmé. «Tout le monde devrait profiter d’une présence renforcée de Luxair à l’aéroport de Sarrebruck: de nouvelles routes attractives peuvent ainsi être proposées aux clients Luxair depuis Luxembourg et depuis Sarrebruck», a déclaré Adrien Ney, Directeur Général de Luxair. Contactée, la compagnie aérienne n’a pas encore précisé le nombre de passagers attendus, ni les tarifs proposés pour ces nouvelles destinations.
Photos: David Laurent (Archives paperJam)
Photo: Luc Deflorenne
Un salarié peut être qualifié de détaché du point de vue de la sécurité sociale, mais pas pour autant du point de vue fiscal.
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A C T U A L IT E · B el g i q ue
Aviation
BSCA – Ryanair: une relation terre A terre Brussels South-Charleroi Airport (BSCA), l’aéroport de Charleroi, a bien évolué depuis l’implantation de Ryanair sur le tarmac carolo, et est considéré aujourd’hui comme le deuxième aéroport de Belgique, le petit frère de Zaventem. Ce «décollage» régional vise aujourd’hui à atteindre la vitesse de croisière. Premier argument: BSCA s’est vu injecter un capital de 210 millions d’euros par la Sowaer (Société Wallonne des Aéroports) pour construire son nouveau terminal afin de répondre à la demande croissante des passagers wallons, flamands et venant des pays limitrophes. Il est vrai que ces six dernières années, la société a multiplié par neuf le nombre de ses passagers, passant de 235.322 à 2.166.000 en 2006. Pour l’année 2007, l’aéroport carolo parie sur 2.500.000 passagers, avec une croissance affichée pour la période janvier - juillet 2007 de 12%. De plus, BSCA se situe à un endroit stratégique, en plein centre de la Wallonie, entre la France, l’Allemagne, la Hollande et le Grand-Duché du Luxembourg. L’aéroport jouit d’une zone de chalandise importante, comptant plus de cinq millions de passagers potentiels à moins d’une heure de route.
Se dégager de la domination Ryanair Le monopole de la compagnie aérienne irlandaise sur l’aéroport de Charleroi, bien qu’en diminution depuis trois ans, reste impressionnant. L’histoire est connue: en 1997, Ryanair lance Charleroi Bruxelles Sud – Dublin et engrange un succès immédiat avec 200.000 passagers passant par BSCA, contre 80.000 l’année précédente sans la présence de la compagnie low cost. En 2001, lorsque Ryanair installe sa base continentale à BSCA, sur un total de 773.431 passagers transportés à Charleroi, la compagnie de Michael O’Leary en apporte 708.583. Les activités de Ryanair représentent, à l’époque, 92% de celles de l’aéroport et atteindront les deux années suivantes 98% et 99%. La
même année, la compagnie low cost lance six destinations: Londres, Glasgow, Carcassonne, Venise, Pise et Shannon. Ce rythme de développement, son positionnement de marché et sa localisation entraînent un succès exponentiel. Le nombre de passagers est en constante augmentation, et l’aéroport grandit avec son principal client, mais qui devient du même coup un peu envahissant. BSCA tente donc la diversification et, avec l’arrivée de Wizz Air, Blue Air et ses petites sœurs «low costiennes», la main mise de Ryanair sur l’aéroport carolo diminue déjà très légèrement: 96% en 2004, 92% en 2005, 90% en 2006 et 86% en 2007, soit une part de marché sur le tarmac carolo qui se réduit de 13% en trois ans. Sur 2.166.915 passagers transportés par BSCA en 2006, Ryanair en fait voler 1.959.279. Grâce à Ryanair, BSCA pratique le low cost depuis dix ans. La société se définit d’ailleurs comme experte sur ce créneau. Pierre Fernémont est le porte-parole de BSCA depuis une dizaine d’années. Comme il le dit, sa fonction a suivi, avec le temps, le rythme d’évolution de l’aéroport… et de Ryanair. Il nous précise d’emblée le positionnement de BSCA: «Nous sommes l’aéroport le moins cher et le plus accessible de Belgique. L’expérience de Charleroi Bruxelles Sud en fait le terminal idéal en Belgique pour répondre aux exigences des compagnies aériennes: compression des coûts d’exploitation, temps de rotation inférieurs à 30 minutes, flexibilité sont autant d’arguments clés pour la réussite commerciale d’une compagnie low cost». BSCA pratique d’ailleurs des redevances aéroportuaires parmi les plus basses d’Europe. «Ceci dit, si nous avons une gestion low cost, et que nous avons créé le low cost en Belgique, nous ne sommes pas pour autant low cost.
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A C T U A L I T E · bel g i q ue
Photo: Jelle Van Seghbroeck
Pierre Fernémont (BSCA): «A terme, nous pourrions faire voyager sept millions de passagers… C’est un business que personne ne veut refuser».
Néanmoins, en trois ans maintenant, ce sont toujours de nouvelles compagnies à bas coûts qui se sont implantées à Charleroi en modélisant le concept de Ryanair… Blue Air, On Air, Jet4you et Wizz Air, ce qui porte à cinq le nombre de compagnies low cost sur un même aéroport. «Les quatre nouvelles compagnies engrangent de très bons résultats. Wizz Air propose quatre destinations, les autres n’en proposent qu’une chacune, amenant le total des destinations en provenance de Charleroi à 29, Ryanair en offrant 22. Et deux nouvelles compagnies pourraient faire leur entrée à l’aéroport de Charleroi. Il s’agit de Thomas Cook et de JetAir, compagnies qui ne sont pas low cost et multidestinations. Elles sont dans le pipeline actuellement mais nous ne pouvons en dire plus». Le fait que ces deux géants du secteur touristique s’intéressent à l’aéroport est néanmoins un signe positif. Pour autant, l’évolution de BSCA pourraitelle raidir les relations entre les deux acteurs? Pierre Fernémont est clair: «Les relations avec Ryanair ont toujours été cordiales et professionnelles. Tout le monde pense que nous sommes en froid, mais c’est faux. Il est vrai que Ryanair est une locomotive et que la diversification de l’offre des compagnies aériennes est un de nos objectifs depuis des années. Ryanair a un énorme potentiel ici à Charleroi. Actuellement, la compagnie a quatre avions basés ici et elle projette d’en baser sept ou huit d’ici très peu de temps. Elle a aussi un réservoir de destinations très important. A terme, nous pourrions faire voyager sept millions de passagers… C’est un business que personne ne veut refuser. Notre seul souci, comme toute société, est de pouvoir nous défaire de notre dépendance face à un mono-client. Ainsi, aujourd’hui, l’objectif est d’augmenter le nombre de passagers hors
Ryanair, de 350.000 passagers à 500.000. A Zaventem, par exemple, 50% du trafic est partagé par les trois compagnies les plus importantes».
Développer les potentiels par l’infrastructure Le nouveau terminal, dont les travaux ont commencé en juillet 2005, sera inauguré le 12 janvier prochain. Il permettra à BSCA d’augmenter ses recettes non aéronautiques par l’ouverture d’une surface commerciale de 1.500 m² et de maintenir l’accessibilité et la vitesse de traitement des passagers en constante augmentation. «Le nouveau terminal sera équipé de 24 check’ins et 20 bornes self check’in, de dix places de parking pour les avions et d’un parking pouvant accueillir 4.000 voitures. D’une surface de 30.000 m², il pourra accueillir cinq millions de passagers avec une capacité de traitement de 2.000 passagers transportés par heure». En termes d’emplois, le nouvel aéroport devrait générer entre 10.000 et 15.000 postes collatéraux pour 2015, via ses répercussions sur le tourisme et l’activité économique de la région. L’aéroport emploiera alors en direct 200 personnes supplémentaires pour faire fonctionner le nouveau terminal, portant à 1.200 le nombre de collaborateurs de BSCA. L’allongement de la piste à 3.200 mètres devrait être réalisé d’ici à 2009/2010. «Actuellement, nous desservons l’arc méditerranéen. Lorsque la piste atteindra les 3.200 mètres, nous serons en mesure de proposer des destinations plus lointaines comme la Turquie, le Sénégal, Ténériffe ou encore la Grèce. La piste d’atterrissage étant plus longue, les avions ayant plus d’élan pour décoller, ils pourront charger plus de carburant et rejoindre ainsi des
distances plus éloignées. De plus, nous avons acheté un ILS CAT 3. Cet appareil nous permettra de faire décoller et atterrir les avions par temps de brouillard avec une visibilité réduite à moins de 150 mètres». En 2006, l’aéroport avait dû annuler 70 vols sur environ 7.000, soit à peu près 1% de son trafic aérien, à cause de conditions météorologiques difficiles. «Nous veillons à construire un aéroport plus accessible qui devrait séduire de nouvelles compagnies». Pour contribuer à ce développement d’aéroport de premier plan et attirer de nouvelles compagnies, BSCA met également en place des techniques marketing. En 2006, l’aéroport mandate trois huissiers de justice pour mesurer simultanément le temps de parcours en voiture de six villes du nord du pays vers Charleroi Brussels Sud et Brussels Airport. Les résultats sont vendeurs pour BSCA, puisqu’il est accessible plus rapidement que son «concurrent» Zaventem pour les villes de Gent, Kortrijk et Oostende. Une aubaine de plus pour l’aéroport, dont 62% du public passager vient du nord du pays. Pour comprendre et mieux convaincre les différents acteurs qui l’entourent, BSCA a également acquis une connaissance élevée du profil des passagers: pays de résidence, destinations favorites, catégorie professionnelle... «Ces informations nous permettent de cibler les attentes de nos clients, de leur apporter des réponses adéquates et de développer notre argumentaire auprès des compagnies aériennes. Actuellement, nous aimerions rajouter Berlin à notre offre de destination et, à la fin du mois d’octobre, nous devrions proposer Bologne». L’avenir de BSCA semble donc prometteur, tant que l’affluence et les investissements sont au rendez-vous. || Florian Pistone PAPERJAM DECEMBRE 2007
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ACTUALITe · Belgique
emploi M e dia s
Rachat de Rendez-vous.be Le site de rencontres de référence Rendez-vous.be vient d’être racheté par le Groupe Rossel. Rendez-vous.be, société belge créée par Alexandre Baudoux et Arnaud Huret, génère un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euros. Avec 120.000 inscrits, dont 45.000 payants, le site accueille 574.000 visiteurs uniques par mois. Il est devenu le plus populaire des sites de rencontres virtuelles de Belgique, malgré une concurrence qui s’intensifie ces dernières années avec l’arrivée, entre autres, des géants Meetic (France) et Match (USA). Selon Bernard Marchant, administrateur délégué du groupe, «l’acquisition de Rendez-vous.be s’inscrit dans la stratégie mise en place il y a cinq ans. Elle consiste d’une part à décliner nos marques et contenus sur l’lnternet afin de consolider notre audience et, d’autre part, à acquérir et à développer de nouvelles marques et de nouveaux contenus afin de renforcer et compléter notre offre en ligne. Aujourd’hui, la moitié de la population belge visite nos différents sites». Eric Malrain, directeur financier du groupe: «Nos activités papier et Web sont complémentaires. Nous traitons les sujets de fond sur nos supports papier tandis que l’Internet nous permet de créer plus d’interactivité avec nos lecteurs. Services et interactivité sur le Web, voilà notre positionnement. Nous avons entre autres l’incontournable Vlan.be et Cinénews.be ainsi que Netevents, société que nous avons rachetée il y a deux ans. Nous avons aussi lancé l’année dernière Ticketnet.be. Tout cela nous permet de proposer différents services de contenu sur le Web». || F. P.
l’ouvrier belge coute cher… Bien que la Belgique soit dans le peloton de tête en ce qui concerne la productivité de ses travailleurs, le travailleur belge reste le deuxième plus cher d’Europe. Seul l’ouvrier norvégien coûte plus que cher que le belge. Le coût horaire du travail en Belgique s’élève à 34,19 euros. A l’inverse, c’est en Bulgarie que l’ouvrier est meilleur marché pour son employeur, coûtant 1,53 euro de l’heure. Le Norvégien, quant à lui, coûte 38,07 euros de l’heure. Ces chiffres proviennent de l’Instituut der Deutschen Wirtschaft de Cologne en Allemagne et se basent sur les statistiques officielles de la Commission européenne qui concernent 31 pays et datent de 2006. Les pays du sud de l’Europe et de l’Europe de l’Est restent moins chers pour les employeurs. Un travailleur grec coûte à peine 15,23 euros de l’heure, tandis qu’un travailleur portugais ne coûte que 8,81 euros de l’heure. Les pays tels que la Bulgarie, la Roumanie, la Lituanie et la Lettonie restent les moins chers. Au niveau mondial, la Belgique devance les Etats-Unis et le Japon, où le travailleur coûte respectivement 23,94 euros et 20,38 euros. La lourde pression fiscale explique en partie le mauvais score de la Belgique. Et selon PricewaterhouseCoopers, qui a mené une vaste étude à propos du ROI (retour sur investissement) sur le capital humain, les coûts salariaux belges sont trop élevés et forment un sérieux handicap pour le passage à une économie de services. La Belgique est dans le peloton de tête en ce qui concerne la productivité de ses travailleurs, mais les coûts élevés – tant les coûts salariaux que les coûts totaux – portent préjudice à ce score. Les travailleurs restent plus longtemps chez le même employeur qu’il y a six ans, époque à laquelle l’économie était pourtant plus maussade qu’aujourd’hui. Le bilan social de 530 entreprises belges a été comparé aux résultats de plus de 10.000 entreprises européennes. La Belgique se situe dans le haut du classement en ce qui concerne le chiffre d’affaires réalisé par équivalent temps plein. La productivité belge a, quant à elle, augmenté de 20% entre 2002 et 2006. || F. P.
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ACTUALITE · belgique
o r g a n i s ati o n
Distribution centree sur les services aux entreprises Avec Alpha-Max, Guy Van Tichel a développé un concept de services qui apportent une valeur ajoutée aux clients. Créée en 2003 par Guy Van Tichel et son épouse, Laura Van Der Sijpt, Alpha-Max est distributrice de systèmes de gestion de documents digitaux, d’appareils multifonctions et de copieurs de base. Partenaire de Sharp Electronics Belgium, l’entreprise située à Brecht, en Campine, a connu depuis trois ans une forte croissance, principalement en Flandre et à Bruxelles. «Actuellement, nous avons déjà installé plus de 800 machines dans le nord du pays, pour une trentaine dans le sud, confirme Guy Van Tichel, gérant. Mais nous ne sommes actifs en Wallonie que depuis quelques mois et nous sommes occupés à nouer des partenariats afin de nous développer dans la partie francophone du pays». Distributeur le plus performant du Bénélux en 2006 pour Sharp avec 267% de croissance supplémentaire par rapport aux objectifs fixés par le fabricant japonais, Alpha-Max a enregistré, année après année, un doublement de son chiffre d’affaires. Celui-ci a, en effet, continuellement progressé depuis 2004, passant de 375.000 euros à 750.000 en 2005, 1,5 million en 2006 et 3 millions en 2007. L’année prochaine, les prévisions tournent autour de 4,5 millions, soit, l’air de rien, une croissance de 50% dans un marché qui croît de quelques pour cent bon an mal an. Ces résultats ont également un impact sur l’emploi. De deux personnes il y a quatre ans, l’effectif s’est étoffé à une vingtaine de personnes aujourd’hui. On compte ainsi sept représentants, sept techniciens, trois personnes en charge des tâches administratives et deux pour les aspects logistiques. Alpha-Max travaille également en partenariat avec des entreprises
implantées localement: Robca Computers à Lokeren, Ronson à Balen, Celeris à Lot, Viops à Deux-acres et Digi Office à Malines. Et un partenariat supplémentaire est en passe d’être noué avec une société carolorégienne pour couvrir le Hainaut et plus largement la Wallonie. Deuxième plus grand fabricant mondial, Sharp est très présent en Asie ainsi qu’en Amérique, mais moins en Europe, tout au moins en ce qui concerne les copieurs. Le groupe nippon dispose en effet de deux divisions distinctes: d’une part, la division printing et, d’autre part, la division électronique qui comprend les télévisions, les fours à micro-ondes, les écrans LCD, etc. «Notre partenariat avec Sharp est excellent, enchaîne Guy Van Tichel. Comme ils étaient relativement peu présents sur le marché belge, ils nous laissent beaucoup de liberté et de flexibilité pour développer nos activités et augmenter notre part de marché». Actuellement, Sharp occupe dans le créneau des photocopieuses et systèmes de gestion de documents la huitième position en Belgique, avec une part de marché de 2,3%.
Un concept full services Aujourd’hui, la différence entre les fabricants ne se mesure plus à la qualité de leurs machines, qui est sensiblement la même pour les leaders du marché mais à la qualité des services, principalement après-vente, qui sont délivrés par les distributeurs. Cette importance croissante des services et de l’octroi d’une série de garanties aux clients, Guy Van Tichel l’a fort bien perçue. Il est vrai qu’il jouit dans ce secteur
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Photo: Jelle Van Seghbroeck
Guy Van Tichel (AlphaMax): «Diminuer le temps d’intervention chez nos clients constitue une priorité absolue pour nous».
d’une expérience de plus de 15 ans qui lui a permis de bien comprendre les nouveaux besoins de ses clients, quelle que soit leur taille. Les quelque 800 machines qui ont déjà été installées par Alpha-max sont à plus de 90% composées de machines couleur. La plupart des entreprises, même celles qui utilisent principalement le noir et blanc, optent pour ce choix qui leur autorise une plus grande souplesse à un coût similaire. La quasi-totalité de ces machines sont acquises via le leasing, seule une poignée étant achetée par les clients. En 2007, dans le segment B to B, Alpha-Max représente plus de 50% des ventes de Sharp en Belgique. A l’instar de nombreux secteurs, la plupart des innovations dans celui des photocopieuses se déroule dans le domaine électronique. Les copieurs d’antan sont maintenant devenus de véritables systèmes de gestion de documents qui peuvent tout à la fois copier, scanner, faxer et imprimer. En outre, ils sont intégrés à des réseaux. Cette évolution nécessite de la part des techniciens une formation plus pointue en informatique, principalement au niveau des réseaux. Paradoxalement, Guy Van Tichel avoue éprouver moins de difficultés à recruter des techniciens, qui reçoivent de toute manière une formation de deux à trois mois donnée par Sharp Electronics Belgium à Grand-Bigard, que des commerciaux: «Nous sommes actifs dans une niche qui s’est de plus en plus spécialisée et complexifiée ces dernières années. Et il n’est pas évident de dénicher des profils qui marient base technique et sens commercial».
Les compétences requises, tant pour les représentants que pour les techniciens, sont essentielles pour le succès de la politique de services mise en place par Alpha-Max. Le distributeur garantit à ses clients un service 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. En outre, il déclare pouvoir les dépanner n’importe où en Belgique dans les quatre heures, acceptant de payer des pénalités en cas de dépassement de ce délai. Ce concept full services est possible grâce à l’organisation mise en place par Guy Van Tichel. Petite entreprise, Alpha-Max a conservé une souplesse et une rapidité qui manque parfois à ses concurrents plus imposants. Une flexibilité et une disponibilité qui lui ont permis de gagner et garder de nombreux clients au fil de ces années. «Diminuer le temps d’intervention chez nos clients constitue une priorité absolue pour nous, insiste Guy Van Tichel. Les garanties que nous proposons sont plus importantes et plus précieuses pour nos clients que des remises de prix sur le matériel que nous leur fournissons. Pour les entreprises privées comme publiques, des périodes plus ou moins longues d’inactivité due à des pannes de copieurs peuvent au final coûter très cher. Dans notre activité, j’estime que le service après-vente est primordial et c’est en assurant une qualité de service supérieure que nous pourrons nous différencier de la concurrence et accroître nos parts de marché».
Des services qui s’exportent Le concept de services complets qu’à développé et mis en pratique Alpha-max en Belgique a été exporté et outsourcé en Slovaquie.
Dans la ville de Namestovo, Alpha-Max a équipé une unité du groupe Punch International et deux ouvriers de cette entreprise ont été envoyés au Centre européen de formation de Sharp à Utrecht pour être formés en tant que techniciens spécialisés. Lorsqu’ils travaillent sur une des 15 machines installées en Slovaquie, ils sont comptabilisés sur le pay-roll de la société belge. «Pour Punch, nous avons répondu à un appel d’offres européen, explique Guy Van Tichel. C’est grâce à ce système de services que nous avons décroché le contrat qui nous a permis d’équiper les différents sites de Punch. Nous sommes actuellement en pourparlers avec un client potentiel en Roumanie afin de mettre sur pied un système identique». Alpha-Max compte déjà quelques belles références comme Porthus, Wynn’s, GEA Courtoy ou encore Inex. En misant sur les services, le dealer a bien saisi l’évolution des besoins des entreprises qui souhaitent aujourd’hui des équipements et des appareils qui fonctionnent sans problème. Et lorsque, malheureusement, des problèmes surgissent, il est impératif qu’une solution soit apportée dans les plus brefs délais afin que leur impact sur le fonctionnement de l’entreprise soit le plus faible possible. Alpha-max n’a pas inventé le concept de services mais, en axant sa stratégie sur un concept global de services et en garantissant à ses clients des délais relativement courts partout dans le pays, elle a placé la barre assez haut. Assez haut pour convaincre un nombre croissant d’entreprises. A elle maintenant de confirmer et de répondre aux attentes de ses clients. || Guy Van den Noortgate PAPERJAM decembre 2007
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A C T U A L I T E · bel g i q ue
Photo: Wilhem & Co
Sur près de 25.000 m2 d’espaces, jeunes pousses et sociétés plus matures trouveront les infrastructures indispensables à leur développement.
I n v e s t i s s eme n t s
Tout pour le cinema Un ambitieux projet d’aménagement urbain, unique en Belgique, va voir le jour en bord de Meuse à Liège: la Médiacité, qui déploiera ses multiples activités sur le seul thème de l’audiovisuel. Juste à côté, le Pôle Image rassemblera un florilège de PME dédiées, elles aussi, au cinéma. La Médiacité, c’est un peu le monstre du Loch Ness à Liège. Cela fait dix ans que l’on en parle régulièrement, mais, jusqu’il y a peu, on ne voyait rien venir. Ce projet d’envergure est à présent bel et bien sur les rails. Sur plus de 6,5 ha, cette cité de l’audiovisuel permettra de faire revivre tout un quartier. Dans deux ans, doté d’une architecture audacieuse, un pôle économique, culturel et de loisirs verra le jour à dix minutes du centre-ville. Un projet ambitieux et novateur, générateur de 1.500 emplois, pour un investissement total de 285 millions d’euros. La Médiacité se déploiera sur plus de 190.000 m2 de bâtis avec, pour thème, le cinéma et, plus largement, les industries de l’audiovisuel, puisque le site accueillera aussi le Pôle Image, alors que de son côté, la RTBF l’a également choisi pour construire son nouveau centre de production. Une galerie commerciale, également, s’y déploiera sur 43.000 m2 avec cafés, restaurants et activités de loisirs et de sports. Un complexe de cinémas de huit salles, une patinoire municipale olympique et 2.350 places de parking complèteront l’ensemble. Pour répondre à la majesté de la nouvelle gare des Guillemins, l’œuvre du grand architecte catalan, Santiago Calatrava, le promoteur Wilhelm & Co a fait appel à Ron Arad. Celui-ci a travaillé sur base d’un plan conçu par le cabinet d’architectes londonien Chapman Taylor. Si le bureau belge TPF est responsable de la structure de l’ensemble, Happold, l’un des plus prestigieux bureaux au monde, vient en support. Créée en 1988 en Belgique, Wilhelm & Co, aujourd’hui présente dans sept pays, a fait du développement et de la gestion de grands projets urbains multifonctionnels sa spécialité. La spécificité de l’entreprise est d’investir, de manière globale, dans la totalité de quartiers de ville: logements, rues commerçantes, centres commerciaux, bâtiments de culture ou de loisirs, bureaux, parkings. Elle articule chacun de ses projets autour d’un thème, d’un centre de gravité. Soit celui-ci existe déjà, comme c’est le cas pour l’Esplanade de Louvain-la-Neuve, soit elle le crée de toutes pièces, le cofinance et le gère comme elle fait pour le Pôle Image de Liège. Car, pour garantir la péren-
nité de ses projets, la société immobilière en assure la gestion. Le groupe Wilhelm & Co, qui occupe une soixantaine de personnes, recrute ses cadres au niveau européen et dispose de son propre département d’urbanisme, tout en s’assurant la collaboration des plus grands architectes: Ron Arad, Paul Andreu, Chapman Taylor...
Rendez-vous en 2009 Pour le Pôle Image, deux anciens bâtiments industriels ont été rachetés par l’Immobilière Médias Longdoz (IML), qui supporte la rénovation en cours. Cette société dispose d’un capital de départ de 500.000 euros se répartissant entre Wilhem & Co (40 %), la holding publique Meusinvest (40 %), Invest Minguet Gestion (15 %) et la Région wallonne (5 %). L’investissement global est de 7,8 millions d’euros. Sur près de 25.000 m2 d’espaces, dans un environnement adapté, jeunes pousses et sociétés plus matures trouveront les infrastructures indispensables à leur développement (studios, ateliers et bureaux). Une fois rénové, l’ensemble sera équipé des dernières technologies en matière de communication et agrandi pour recevoir, dans un premier temps, un studio télévisé. D’autres verront le jour plus tard. Cet ensemble d’infrastructures offrira un environnement professionnel dans lequel chaque entreprise pourra se concentrer sur son activité. La réception, les zones d’accueil et d’attente, ainsi que les salles de réunions et de projections, seront gérées par le Pôle Image au bénéfice de ses membres. Une deuxième société, Médiacité Management, sera chargée de la gestion des espaces de bureaux et des infrastructures, ainsi que du marketing. Cette ambiance de pôle de compétences est censée être propice à favoriser les synergies. Plusieurs entreprises ont confirmé leur venue. Les premières prendront possession de leur espace dans le Pôle au début 2008, avant la mise en œuvre du studio prévue pour début 2009. Quant à la Médiacité, son ouverture est annoncée pour l’automne 2009. || Jacqueline Remits
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ACTUALITE · belgique
PORTRAIT
Un creatif radical-responsable Eric Hollander a de qui tenir. Son père faisait déjà les beaux jours du marketing dans les années 70. Et lui-même s’est taillé des plumes sur bien des budgets «classiques» avant de rompre délibérément avec la publicité traditionnelle. Et il a appelé son agence Air.
Photo: Jelle ������ Van ���� Seghbroeck ����������
Eric Hollander (Air): «Le sociétal, nous ne l’avons pas inventé, mais il répond à nos envies depuis 15 ans».
Il est tombé dans la création publicitaire quand il était petit, et a fait ses écoles de créatif chez VVL-BBDO à Bruxelles, puis chez Publicis, Ogilvy et DDB à Paris. De grandes classes chez des directeurs créatifs qui ont fait la gloire créative de la pub dans les années 80 et sont tous devenus grands patrons d’agence aujourd’hui. «C’est à cause de mon divorce que j’ai eu besoin de reposer mes bagages à Bruxelles, raconte-t-il. En treize ans, j’avais aussi mené une vie très publicitaire, beau parcours, beaux budgets, bonne rémunération, des prix de création… J’y ai aussi rencontré celui qui fut mon art director, Tho Van Tran, et qui est encore mon associé aujourd’hui. Mais, il y a eu également une convergence entre des amis créatifs et moimême pour exprimer notre lassitude de ces grands réseaux en pleine structuration alors, et qui nous mobilisaient autant dans des justifications de notre travail créatif en interne que vis-à-vis du client». L’opportunité se présente sous la forme d’une agence «dormante», Publi-Art, qui avait connu son heure de gloire «belge» avec Hergé et ne vivait que de clients nationaux (Préma-
man, Wrangler, Côte d’Or, …) à l’ombre de la Gare du Midi. Avec une autre créative réputée, Anouk Sendrovic (ex-DDB Bruxelles, notamment), et le directeur créatif encore dans l’agence, François-Xavier Huberlant, Eric Hollander crée donc en 1991 la première agence de «créatifs entrepreneurs». Air sera vraiment belge d’origine, «avant que ce soit à la mode», axée sur une relation en front line avec le client, et marquée par la volonté de réaliser, enfin, des images avec du sens. «Le sociétal, nous ne l’avons pas inventé, mais il répond à nos envies depuis 15 ans, et à celle de nos clients qui ne veulent plus uniquement être perçus comme des agents économiques». Les budgets entrent comme par magie, sans doute par la grâce de cette authenticité relationnelle affirmée dès les débuts de Air et par la belle réputation de ses dirigeants-propriétaires. Delvaux, Lancôme, Dior, Mercedes, Kenzo constituent le portefeuille envié d’une agence atypique dans le monde publicitaire. Viendront s’y adjoindre l’opérateur Mobistar, la chaîne radio-télé nationale belge et, tout récemment, La Poste. Chaque fois, la signature est recon-
naissable, l’esthétique, irréprochable, l’émotion liée à l’air du temps. De grandes voix, Pierre Arditi ou Kristin Scott-Thomas, des musiciens comme Lou Reed prêtent leur art à la cause. «Il est vraiment question de causes, explique Eric Hollander, parce que c’est cela qui nous touche. Et nous investissons avec notre savoirfaire le champ des grandes actions pour l’Homme: Amnesty International est notre client fidèle depuis le début, nous partageons les locaux de l’agence avec la Fondation Polaire du scientifique Alain Hubert. Et nous positionnons ces engagements comme des marques aux côtés de nos clients plus commerciaux».
Un engagement qui relève de la passion Même si des divergences de vues ont mené, en 2002, à la séparation entre les associés du départ, Eric Hollander, qui a repris la direction de Air, croit fermement à son engagement et il multiplie les initiatives en ce sens, du sauvetage d’une salle de cinéma «Art et Essai» à la création d’un «Music Fund» pour favoriser le développement social par la musique. «J’ai besoin de toucher à tout, et aujourd’hui, je deviens plus radical dans l’engagement sociétal et environnemental de l’agence. La proximité avec la Fondation Polaire nous influence considérablement dans notre travail. Je veux même que l’on devienne la première agence ‘zéro émission de conneries’! Notre approche envers l’annonceur partage la même philosophie: être un acteur en amont de la publicité, de manière à nous responsabiliser et nous impliquer dès le début dans l’approche de communication. Mes collaborateurs partagent ce point de vue et ils s’investissent aussi dans ces valeurs de société». Aujourd’hui, Eric Hollander ne revendique aucun leadership, mais souhaite préserver la qualité d’indépendance de l’agence, et surtout, la mener sur ce qu’il appelle une voie transitionnelle. «Pour toujours aller vers le mieux de la création, et le mieux du monde!». N’est-ce pas le rêve de tout créatif? || Christophe Sokal
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Vos vacances entre de bonnes mains
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Christine / Marketing
Christine fait partie de l’équipe Marketing de LuxairTours qui s’occupe quotidiennement de la présentation et de la promotion de nos voyages forfaitaires. Avec ses collègues, ils élaborent, vendent et suivent les vacances forfaitaires de quelque 200.000 voyageurs par an. LuxairTours est un des pivots de LuxairGroup comprenant également les activités de Luxair - Luxembourg Airlines, LuxairCargo et LuxairServices. LuxairTours - Travel in good company
ACTUALITE · belgique
Photo: Jelle Van Seghbroeck
Augustin Wigny (Famous Clothes): «Notre chiffre d’affaires avoisine les 20 millions d’euros. Cela fait maintenant trois ans que nous sommes en hausse constante de près de 20%».
S t r at e g i e
CAMELEON: UNE CROISSANCE HAUTE EN COULEURs Famous Clothes a lancé le concept de déstockage de marques dans les grands comptoirs privés. Les magasins Caméléon sont aujourd’hui en plein boom et ne manquent pas de projets. Le principe est simple et en plus, ça marche! Déstocker des grandes marques pour les revendre à un prix avantageux. C’est le quotidien des commerciaux de Famous Clothes, qui ont trouvé le truc. La particularité du concept: les trois points de vente de Caméléon (deux à Bruxelles et un dans le Brabant wallon) sont des comptoirs privés. Et ce qui est privé est finalement souvent prisé. Le déstockage et le côté upper class de ces ventes sont les ingrédients subtiles de la recette du succès. De plus en plus de gens entendent parler de la formule et sont séduits. La démarche pour recevoir son petit carton d’invitation par courrier est finalement assez simple: il suffit de se faire parrainer par des amis pour pouvoir fouler les allées des magasins plutôt «Tendance». La belle histoire a commencé il y a un peu moins de 20 ans, en 1988 exactement, lorsque Jean-Cédric van der Belen, l’actuel administrateur délégué de Caméléon, a lancé ce concept innovateur: déstocker les vêtements de marque, non pas par les marques elles-mêmes, mais par une société qui ne fait que ça. A l’origine, ces ventes étaient organisées dans plusieurs endroits différents de la capitale. Ensuite, la stabilité est apparue pour se concentrer sur trois points de vente uniquement. Actuellement, la société emploie l’équivalent de 80 temps plein, avec un grand nombre de personnes affectées dans les magasins en période de vente (trois semaines par mois). «La croissance de la société a été très rapide. Nous sommes actuellement à un chiffre d’affaires annuel qui avoisine les 20 millions d’euros. Cela fait maintenant trois ans que nous sommes en hausse constante de près de 20%, résume Augustin Wigny, le directeur financier de Caméléon. Les raisons de ce succès sont multiples: nous vendons des produits de haute gamme, nous avons une énorme flexibilité dans ce que nous achetons et revendons, notre public est aisé et les vêtements sont évidemment moins chers qu’en magasin classique. Ce succès nous permet de voir encore plus loin et de s’attendre à une augmentation encore plus importante du chiffre d’affaires». Cet optimisme se conjugue irrémédiablement avec un élan de redéploiement de la société. Aujourd’hui, le plus gros point de vente et les bureaux du personnel se trouvent à proximité de la place Meiser à
Bruxelles. «Nous commençons à être à l’étroit dans nos infrastructures actuelles. Il est donc temps de passer à l’étape supérieure en élargissant nos horizons», ajoute le manager.
Un Caméléon en vert Fin 2008, c’est un bâtiment flambant neuf et ultra-écologique qui accueillera les activités principales de Caméléon. Plus de 13.000 m² seront utilisés, dont près de la moitié sera affectée uniquement à la surface commerciale. Tout cela sera réalisé dans le quartier du Val d’Or, juste à côté de Zaventem, à deux jets de pierre de l’E40 Liège-Bruxelles. «Rester dans la capitale est la meilleure chose pour le développement de nos activités. Nous touchons un public qui vient surtout de Bruxelles, mais la clientèle vient aussi de plus en plus de la région de Leuven qui est accessible par l’E40. La situation est donc excellente pour nous», confie M. Wigny. La société Caméléon a donc mis les petits plats dans les grands pour satisfaire au mieux ses plus de 250.000 membres inscrits dans ses fichiers. Hormis le nouveau confort offert, Caméléon a fait de l’écologie une priorité absolue. De l’éclairage naturel aux constructions en bois Ecolabel en passant par le free cooling (refroidissement du béton par récupération de l’eau), le projet de réduire la consommation énergétique est plus que louable. L’investissement écologique représente près de 1,5 million d’euros, soit un huitième de l’investissement global. Il permettra notamment une économie de 7.250 tonnes de CO2 sur une période de 30 ans. «Ce projet de bon sens est une plus-value immense pour notre image de marque. Nos fournisseurs et les autorités régionales à qui appartient le terrain voient ce souci écologique d’un très bon œil», conclut Augustin Wigny, qui est aussi le responsable du projet. Et pour être encore un peu plus dans l’air du temps, la société a tenu à mettre l’accent sur un projet sociétal intéressant. Dans le nouveau bâtiment, une crèche privée de 400 m² sera ainsi construite. Une réelle valeur ajoutée pour les initiateurs, compte tenu de la pénurie qui existe dans ce secteur en Belgique. Caméléon n’a définitivement plus aucune raison de se mettre à rougir. || Adrien Devyver
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ACTUALITE · belgique A n al y s e
Le management belge face aux crimes economiques Hasard de l’actualité, le jour où sort le rapport international de PricewaterhouseCoopers sur les délits économiques dans le monde, le nord de la Belgique, la ville de Malines, précisément, est secoué par un nouveau scandale de corruption. Robert Peirce (PricewaterhouseCoopers) encourage les entreprises à mieux prendre conscience des dangers liés à la criminalité en col blanc.
Faut-il élargir le rôle de la régulation?
gement de l’entreprise. Suivent la fraude comptable (8,8%) et la corruption (5%). Encore une fois, rien de trop alarmant, comparativement aux statistiques de constats délictueux établis dans les pays émergents (et qui touchent parfois des filiales d’entreprises européennes), mais ces faits demandent toutefois une réflexion approfondie sur la liberté de mandats de certains dirigeants et sur le rôle de contrôle effectif des conseils d’administration. «En Belgique, les entreprises prennent réellement conscience que les délits représentent un risque, pas seulement en termes de coûts, commente Robert Peirce, mais aussi d’image en interne comme en externe, et qu’il faudrait davantage de normes de conformité en matière de gestion, comme celles qui existent désormais en matière environnementale. On peut se féliciter que les organes régulateurs, les Commissions Bancaire et Financière, se dotent de moyens et de compétences de plus en plus élaborés pour vérifier la conformité entre des déclarations et les réalités de l’entreprise». Aux Etats-Unis, un de ces organes de régulation, la Security Exchange Commission, a déjà «dépassé» son rôle d’observation et contrôle aujourd’hui concrètement une grande entre-
Pour la Belgique, à travers le témoignage de 75 entreprises reflétant l’ensemble des acteurs économiques nationaux (sur 5.400 entreprises dans quarante pays), l’ardoise de la criminalité en col blanc s’élève à 1,4 million d’euros pour les détournements d’actifs, 1,9 million d’euros pour les fraudes comptables, et la corruption a coûté, elle, quelque 1,7 million d’euros. «Ces chiffres restent néanmoins dans la basse moyenne des pays européens, rassure Robert Peirce. Mais, on devrait tout de même y adjoindre le coût du vol ou détournement de propriété intellectuelle, un délit qui s’est de plus en plus révélé ces deux dernières années, notamment dans les secteurs textile et informatique, et qui a touché 11% des entreprises belges. Néanmoins, si l’on précise davantage le nombre et les diverses formes de délit aujourd’hui, c’est aussi parce que les entreprises en parlent plus ouvertement qu’avant, ce qui est bon signe». En tête des délits constatés, le détournement d’actifs touche 24% des entreprises belges, et il est bien souvent le fait d’un membre du mana-
Photo: Jelle van Seghbroeck
Ce scandale, qui met en cause des entreprises spécialisées en signalisation urbaine ayant passé des marchés frauduleux avec la ville, illustre combien les délits économiques continuent à gangrener la vie économique belge. Depuis deux ans, le code déontologique, dit Code Lippens, a été mis en place et la grande majorité des acteurs économiques belges y ont adhéré, emmenés par la fédération patronale, mais certaines réalités continuent de freiner les volontés de transparence affirmées par nombre de CEOs. Pour Robert Peirce, Assurance Partner chez PricewaterhouseCoopers, et l’un des experts impliqués dans ce rapport biennal «Economic Crime: People, Cultures and Control», la situation reste quasi identique en termes de nombre de victimes, par rapport aux enquêtes précédentes. «Par contre, souligne-t-il, ce qui a changé, c’est à la fois l’importance de ces fraudes et aussi le nombre de délits révélés».
prise soupçonnée de fraude. En Belgique, nous n’en sommes pas encore à cette extension de prérogatives, mais l’expert de PricewaterhouseCoopers recommande néanmoins davantage de prévention et surtout de conscientisation de la part du management belge. «Aujourd’hui, conclut Robert Peirce, on peut dire que dans notre pays, les entreprises ont enfin pris conscience du phénomène de criminalité. Plusieurs d’entre elles, surtout les grandes (plus de 1.000 personnes) se prémunissent désormais mieux contre les malversations ou les atteintes à leur propriété intellectuelle. Mais si elles ont mis en place des systèmes de contrôle interne, cela se heurte toujours aux prérogatives laissées à une direction générale. Et je pense qu’il faudrait dès lors définir davantage de critères pour l’engagement de CEO’s autant que pour les moyens d’assurer la performance des entreprises sous leur direction». Des mesures qui semblent effectivement utiles et nécessaires aujourd’hui: selon l’enquête réalisée, plus de 35% des entreprises belges n’ont encore aucune idée des moyens qu’elles doivent mettre en place pour lutter et se protéger contre la criminalité économique. || Christophe Sokal PAPERJAM decembre 2007
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ACTUALITe · Belgique
I n v e s ti s s e m e n t s
Ventos SE RETIRE DE Degroof
Si vous deviez choisir, que préféreriez-vous être? Employé
Mon propre employeur
Aucun des deux
Sans opinion
Etats-Unis
Source: Flash EB 192 (déc.2006 - janv. 2007)
EU-25 Allemagne France Pays-Bas Luxembourg Belgique 0%
20%
40%
60%
80%
100%
e n tr e p r e n e uriat
Les Belges: les moins entreprenants
La Commission européenne publie un sondage Eurobaromètre sur l’esprit d’entreprise. D’après ce sondage, seuls 28% des Européens désirent devenir indépendants, contre 42% aux Etats-Unis. En Belgique, ce taux atteint 18% à peine, l’un des chiffres les plus bas d’Europe. On retrouve derrière la Belgique, l’Autriche (seul pays à faire moins) avec 16% de sondés qui souhaitent devenir indépendants. Devant la Belgique, se trouvent l’Allemagne (19%), le Danemark (20%) et les Pays-Bas (21%). A l’inverse, 50% des Lituaniens, 48% des Polonais et des Lettons souhaitent travailler à leur compte. Ce sondage a été réalisé au printemps dernier, auprès de 20.000 personnes de 28 pays. Il montre en outre que 49% des Européens n’ont jamais envisagé de créer une entreprise, contre 27% seulement aux Etats-Unis. Les principales craintes avancées par les Européens sont la peur de faire faillite (51% des sondés) et le caractère incertain des revenus (38%) lorsqu’on est indépendant. Trois sondés sur quatre estiment par ailleurs insuffisants les soutiens financiers à la création d’entreprise, et 71% jugent les démarches administratives trop complexes. || F. P.
Le holding luxembourgois Ventos a vendu sa participation de 5,5% dans Banque Degroof pour un prix global de 78,7 millions d’euros. Ces parts ont été cédées aux dirigeants de la banque et à la Compagnie du Bois sauvage. «Au terme de cette opération, la structure managériale de Banque Degroof – autour de Guimard Finance – consolide sa participation de contrôle (à 48,9%) et la Compagnie du Bois sauvage détient désormais 17,3% de Banque Degroof », informe le communiqué de presse conjoint. Grâce à cette transaction, qui valorise la totalité de Degroof aux environs de 1,427 milliard d’euros, son actionnariat stable se renforce. A l’heure actuelle, Degroof représente environ 20% des actifs de Bois sauvage qui s’élèvent à un milliard d’euros. I n v e s ti s s e m e n t s
hausse en Belgique La Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (Cnuced) a publié son dernier rapport sur les investissements directs à l’étranger. Ceux-ci ont progressé de manière très nette, flirtant même avec le record de l’an 2000. Parmi les pays qui bénéficient de cette hausse, la Belgique obtient une très bonne place, puisqu’elle détrône l’Irlande au classement, totalisant 72 milliards de dollars US contre 34 milliards en 2005 en entrées, et 63 milliards de dollars US contre 31,7 milliards pour l’année précédente. Cette hausse des flux d’investissements a particulièrement touché l’Italie et le Luxembourg, alors qu’une baisse a été observée en Irlande, en Espagne et au Royaume-Uni. Les Etats-Unis, quant à eux, ont retrouvé leur place de leader en terme d’investissements issus de l’extérieur. La société belgo-brésilienne Inbev gagne la première classe du classement pour son nombre de filiales à l’étranger. I n dicat e ur s
Faillites en hausse En septembre, 792 entreprises ont été déclarées en faillite en Belgique, ce qui représente une hausse de 12% par rapport à septembre 2006, selon les derniers chiffres du Service public fédéral Economie. Au cours des trois derniers mois, le nombre de faillites enregistrées s’élève à 1.528, soit une hausse de 7,3% par rapport à la même période de 2006. C’est surtout Bruxelles (+22,7%) et la Flandre (+10,2%) qui ont connu les hausses les plus fortes du nombre de faillites au cours de ces trois derniers mois. En Wallonie, le nombre d’entreprises en faillite a, par contre, baissé de 6,2%.
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c a rr i ere s · B e l g i q u e
Arr i v ee s - dep a r t s - pr o m o t i o n s
Ils bougent
MICHEL DE BOSSCHERE a été nomé au poste de CEO de la nouvelle structure de RICOH Belgium. Il sera chargé d’harmoniser les activités de Ricoh et NRG/ Nashuatec afin d’intégrer celles-ci au sein d’une nouvelle organisation spécifiquement belge du Ricoh Family Group.
ERIC GRYSON, actuel general manager de Ricoh Belgium, devient COO à la fois de Ricoh Belgium et de NRG Belgium. Sa première tâche dans cette nouvelle fonction sera de mener à bien le processus de fédération des deux entités en Belgique. Eric Gryson, 44 ans, travaille au sein de Ricoh Belgium depuis 20 ans. En 2000, il a repris les rennes de l’entreprise en tant que general manager.
KRISTIN WAETERLOOS rejoint CALLATAÿ & WOUTERS en tant que directrice marketing et communication. Kristin Waeterloos, 41 ans, a travaillé durant 16 ans chez le leader mondial SAP, dont douze années au sein de la maison mère du groupe à Walldorf, en Allemagne. Elle y avait pour dernière fonction senior marketing director for Banking EMEA region. Son rôle chez Callataÿ & Wouters sera principalement de piloter le marketing stratégique et de redéfinir le positionnement international de l’éditeur.
F E B – P re s i de n t
Thomas LEYSEN THOMAS LEYSEN vient d’être élu nouveau président de la FEB par le conseil d’administration, pour un mandat de trois ans. Il succèdera au président actuel Jean-Claude Daoust le 17 avril 2008. Agé de 47 ans, parfait quadrilingue, Thomas Leysen est licencié en droit de l’Université Catholique de Louvain. Il a commencé sa carrière dans le secteur maritime à Hambourg, Londres et Tokyo. De 1983 à 1988, il dirigea le groupe Transcor. Il en fit une société de trading internationale de pétrole et de charbon, active en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Depuis 2000, il est administrateur délégué d’Umicore. Avant cela, il a occupé différentes positions au sein d’Umicore et de ses filiales. M. Leysen est aussi président de Corelio, un groupe de médias belge. Il est membre du conseil d’administration de Cumerio, du centre de recherche en microélectronique IMEC et membre du conseil de surveillance de Bank Metzler (Allemagne). Il a aussi été président d’Agoria et membre du Comité de direction de la FEB.
PASCAL VAN HOVE, 34 ans, vient d’intégrer la division Outsourcing Services de CAPGEMINI Belgique, au poste de sales manager. Auparavant, il travaillait chez Belgacom en tant que branch director international and foreign offices où il était en charge des solutions Satellite.
MARC WAELBERS devient le nouveau managing director de WESSANEN Belgique. Présent depuis 2001 au sein de l’entreprise, Marc Waelbers, 41 ans, aura la responsabilité finale pour toutes les activités de Wessanen en Belgique. Il conserve en outre ses responsabilités en tant que unit manager Frozen et commercial director Beckers. Depuis le début de sa carrière, entamée il y a plus de 15 ans chez Irish Dairy Board Benelux, Marc Waelbers est resté fidèle au secteur alimentaire. Après un passage de trois ans chez Dumeco pour qui il gérait le concept shop in the shop Ikana, il arrive en 2001 chez Wessanen. Il a ainsi géré les opérations retail pour Beckers en Belgique puis les ventes au niveau européen en tant que head of private label and international sales. Depuis 2006, ce parfait quadrilingue dirige le département des produits surgelés pour l’ensemble du groupe et des marques.
L’ancien porte-parole du ministre des Pensions LAURENT WINNOCK, 29 ans, est, depuis le 1er octobre, le nouveau corporate communication manager de SWISS LIFE BeLgium. Avant son entrée en service chez Swiss Life, Laurent Winnock était, depuis 2005, le porte-parole de Bruno Tobback, ministre fédéral de l’Environnement et des Pensions. Dans cette fonction, il a suivi de près l’actualité, notamment en matière de pensions. Il avait déjà été chargé de la même fonction pour le Secrétaire d’Etat aux Entreprises publiques, Bruno Tuybens. En été 2001, Laurent Winnock a débuté sa carrière professionnelle dans la branche de la communication au cabinet de Johan Vande Lanotte.
Le conseil d’administration de la société biotechnologique gantoise INNOGENETICS a nommé CHRISTIAAN De WILDE, 43 ans, au poste de CEO. Christiaan De Wilde officie chez Innognetics comme CFO et succède ainsi à Frank Morich. D’ici à la fin de l’année et dans l’attente de désigner un nouveau CFO, Christiaan De Wilde continuera à assumer ces responsabilités. Avant de rejoindre Innogenetics, Christiaan De Wilde avait déjà rempli plusieurs rôles de cadre, chargé notamment de finances et de stratégie d’entreprises. Il a travaillé pendant 17 ans chez Johnson & Johnson. En mai 2005, il a été nommé membre de la direction chez Janssen – Cilag, où il était responsable des processus financiers et logistiques.
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c a rr i ere s · B e l g i q u e
RENE PHILIPS devient associé de KPMG. Agé de 46 ans, René Philips est actif depuis 1983 dans la division Tax and Legal du réseau KPMG en Belgique. Il assume ainsi, depuis début octobre, le rôle de responsable régional des International Executive Services (IES) en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA).
Un nouvel account manager est venu renforcer l’équipe de vente multimédia chez Ericsson Belux: Stefan Vekeman, 39 ans, est, ainsi, le nouveau responsable des ventes de solutions multimédias aux clients existants et potentiels. Entré dans la société en 1992, il était, jusqu’alors, strategic product manager pour la business unit Enterprise à Stockholm.
Agé de 28 ans, Jan Bruyneel vient d’être engagé en tant qu’account manager multimedia solutions pour Ericsson Belux. Il a, auparavant, forgé son expérience chez Belgacom et Proximus.
POLYCOM annonce la nomination de HEIDI MELIN au poste de viceprésidente et de directeur général marketing. Heidi Melin dans sa nouvelle fonction, est responsable de la stratégie marketing qui comprend entre autre la corporate identity, le channel marketing et l’organisation d’évènements.
REZA WARNINK, 39 ans, est le nouveau general manager Benelux et Scandinavie de MICRO FOCUS. Dans le cadre de cette fonction, il sera responsable de toutes les activités internes et externes de l’entreprise. Reza Warnink travaille depuis sept ans pour Micro Focus, où il a débuté comme manager commercial Pays-Bas. Il est ensuite devenu country manager Benelux et s’est alors chargé de toutes les activités de l’entreprise au Benelux.
SERGE CORNET, 42 ans, jusqu’ici directeur des ressources humaines devient directeur des opérations chez EUROP ASSISTANCE. Il a travaillé précédemment chez Partena, Robert Half et Winterthur.
Dirk Paelinck devient agent channel manager de Regus pour la Belgique. En tant que contact privilégié pour les agences immobilières avec lesquelles Regus collabore, Dirk Paelinck aura un rôle d’agent de liaison afin de trouver une solution à toutes leurs demandes. Il aura aussi pour tâche de développer le réseau relationnel existant et d’organiser des activités et évènements pour l’ensemble de ces interlocuteurs. Avant cette nouvelle fonction, Dirk Paelinck était country manager chez Iberian International, où il avait notamment en charge l’accompagnement des start-ups et la direction commerciale.
MARK MICHIELS, 49 ans, reprend la tête des ressources humaines de LA POSTE, entreprise autonome de service public. Mark Michiels, qui avait déjà été, en 2002, candidat à la direction du département RH, en lice avec Luc uyten, avait pris le poste de directeur RH responsable de l’équipe sur le terrain et surtout responsable des négociations syndicales. Il a notamment travaillé auprès du ministre des Affaires sociales et chez Electrabel.
EUROP ASSISTANCE a nommé de HILDE GOETHUIS directrice des ressources humaines. Hilde Goethuis travaillait auparavant chez AGF Belgium.
V E D IO R - C o u ntry m ana g er
Corne Verbraak
Corne Verbraak, 42 ans, actuellement administrateur délégué de Vedior, la branche intérim du groupe, a été nommé country manager de toutes les activités du groupe Vedior en Belgique. Corné Verbraak sera désormais responsable de toutes les activités du groupe en Belgique: Vedior, Expectra, Expectra Group Life Sciences, Expectra Group Academy, Sapphire Technologies, Atoll, Vedior HR Services, Exselsia, Insel, Selexia et Smartforce.
AE – SENIOR PARTNER
GUIDO VAN HUMBEECK AE a recruté un nouveau senior partner en la personne de GUIDO VAN HUMBEECK, 50 ans. Celui-ci se consacrera principalement au business development. En tant que spécialiste des réseaux, il a accumulé une expérience en matière de marketing, de communication, de vente et d’informatique au cours de sa carrière. Son parcours chez AE, de 1999 à 2006, lui assure également une connaissance approfondie de l’entreprise. PAPERJAM DECEMBRE 2007
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Grand angle COVERSTORY – Jean-Claude Biver
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ENTRETIEN – Jean Back 118 Portfolio – le kirchberg la nuit 126
Le billet de l’Economist Club
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Enquete – les fonds de hedge funds luxembourgeois
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Dossier – immobilier
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Rubriques
Carrieres
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Parcours
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Sondage
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Universite
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Communication 156
Technologies
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Case Study
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Déjà présent au sein de KPMG LUXEMBOURG depuis 1999, MICHAEL HOFMANN, 41 ans, a été nommé associé auprès du département advisory. Ce certified information systems auditor et certi fied information security manager s’est spécialisé dans l’audit des technologies de l’information et dans le conseil en audit IT auprès des marchés bancaires et financiers.
La société de services financiers Experta Luxembourg, filiale de Dexia BIL, a promu Fabrizio Rondanelli, âgé de 35 ans, au sein du comité de direction. Ingénieur commercial de formation et arrivé dans l’entreprise en octobre 2005, il est actuellement responsable de la comptabilité et de la fiscalité.
Point24 – Redacteur en chef
Jean-Marie Denninger
La rédaction en chef du journal gratuit Point24 (groupe Saint-Paul), qui sortira son premier numéro le 27 novembre prochain, a été confiée à Jean-Marie Denninger. Agé de 56 ans, il avait commencé sa carrière en 1976 au Républicain Lorrain. Il y a œuvré jusqu’en 2000, naviguant entre le siège de Metz et Luxembourg, où il fut, les huit dernières années, chef d’édition. Il passa ensuite chez RTL Télé Lëtzebuerg en tant que chef d’édition des news, aux côtés de Maurice Molitor, alors rédacteur en chef, puis rejoignit, en novembre 2001, La Voix de Luxembourg, comme chef de la rubrique locale et politique nationale.
Après avoir occupé divers postes dans le domaine tertiaire, Sarah Goetschalckx, 29 ans, rejoint Property Partners en tant qu’assistante pour soutenir l’équipe de property management dans les actes de gestion quotidiens.
Agé de 35 ans, Thierry Ravasio, qui a débuté sa carrière chez KPMG Luxembourg en 1996 en tant que réviseur d’entreprises, a été nommé associé en audit. Spécialisé dans l’application des normes IFRS, il dirige également des missions de révision de comptes consolidés et de conseils liés aux normes IFRS.
Après huit ans passés en tant que facility mana ger du patrimoine auprès de Deutsche Telekom Immobilien & Service à Bonn, Mark Roger Heinemann, 44 ans, rejoint l’équipe property management de Property Partners comme key account manager.
Agé de 37 ans, FABRICE LEONARDI, réviseur d’entreprises chez KPMG LUXEMBOURG depuis 1999, a été nommé associé en audit. Auditeur depuis 1994, il s’est spécialisé dans les marchés industriels et commerciaux, en particulier dans la consolidation et les normes IFRS pour des sociétés internationales.
A 38 ans, Sandrine Pilmes a rejoint Property Partners au poste d’office assistant chargée de l’accueil des clients. Elle a auparavant passé sept ans chez Sogecore.
A 43 ans, ERIC ANSELIN vient de rejoindre FTA COMMUNICATION TECHNOLOGIES, l’un des leaders européens du développement et de la commercialisation d’équipements pour la réception numérique de programmes TV. Il y occupe le poste de sales director. Il avait été, de 1998 à 2005, sales & marketing mana ger chez BCE/RTL Group, avant de rejoindre Sevic Systems Luxembourg, en tant que directeur général adjoint.
Agé de 37 ans, STANISLAS CHAMBOURDON a été nommé associé auprès du département audit chez KPMG Luxembourg. Réviseur d’entreprises dans cette société depuis 1999, il s’est principalement spécialisé dans les activités bancaires, les assurances et marchés financiers. En parallèle, il participe également à des groupes de travail sur les comités d’audit, gouvernance d’entreprises et de contrôle interne.
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Calendrier novembre-avril 2008 Formations techniques
Reparation des incidents dans le cadre de la circulaire CSSF 2002/77 Dates : 4 et 5 décembre 2007
The Fight against Financial Crime Modular Training Programme for Experienced Professionals Session 3 : La société écran Date : 7 décembre 2007 Session 4: Financial Crime and Threats within the Firewall Date: January 22, 2008 Session 5: Anti-Money Laundering for Investment Funds Date: February 13, 2008 Session 6: Prevention of Corruption in the Financial Sector Date: March 11, 2008 Session 7: Examples of Real Money Laundering Cases Date: April 17, 2008
Programme de formation aux normes comptables internationales IFRS – Automne 2007
Consolidation des comptes Dates : 10 et 12 décembre 2007
Administration and Management of Private Equity Funds and SICAR Dates: December 11 and 12, 2007
ITIL Foundation Training Dates : 17, 18 et 19 décembre 2007
VAT for the financial sector Date: December 18, 2007
Module 3: Introduction to IFRS – Investment Funds Dates: December 5 and 6, 2007 Module 4 : Les IFRS en 1 jour Date : 21 novembre 2007 Module 5 : Les instruments financiers en pratique (IAS 32 et IAS 39) Dates : 29 et 30 novembre 2007 Module 6 : Les impacts fiscaux des normes IFRS Date : 26 novembre 2007
Formations soft skills Leadership et intelligence émotionnelle – Module 1 Dates : 27, 28 novembre et 6 décembre 2007
Lier bien-être personnel et performance Bâle II, MiFID et autres exigences réglementaires et fiscales propres aux Professionels du Secteur Financier (PSF) Dates : 20 et 21 novembre 2007
Basel II, MiFID and other regulatory and taxation requirements specific to Professionals of the Financial Sector (PFS)
Dates : 6 et 7 décembre 2007, 17 et 18 janvier 2008
Les nouveaux défis de l’assistante de direction – Niveau 2 Dates : 18 janvier, 1er et 21 février 2008
Manager au féminin Dates : 21 et 22 janvier 2008
Objectif manager Dates: November 26 and 27, 2007
La Value at Risk : nouveau référentiel pour la gestion des risques financiers
Dates : de janvier à mars 2008
Leadership et intelligence émotionnelle – Module 2 Dates : 28, 29 janvier et 13 février 2008
Date : 30 novembre 2007
Dérivés de crédit : utilisation, valorisation et gestion des risques
Le calendrier complet de nos formations est disponible sur
www.pwcacademy.lu
Date : 3 décembre 2007
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ressources humaines · carrieres
Agé de 33 ans, FABRICE GARAU, qui était jusqu’alors consultant spécialisé en recrutement de hauts cadres pour deux établissements bancaires à Lyon (France), vient de lancer la société VOLUBILIS, spécialisée dans le management individuel et le team buil ding. Ce diplômé de doctorat en Sciences humaines a également passé six années à la chaîne de télévision France5, en charge de la communication et de la rédaction pour l’émission Les Maternelles.
A 36 ans, Stephane Gomes rejoint l’équipe property management au sein de Property Partners comme technical support. Il était, ces sept dernières années, team leader en production de réplication auprès du groupe Technicolor.
Agé de 27 ans, Simon Beot a rejoint la régie commerciale Tempo en tant que chargé de clientèle Explorator. Il avait, ces trois dernières années, été délégué commercial en charge de la clientèle privée chez l’opérateur téléphonique Cross Comm.
Un nouveau business manager s’est embarqué à bord de Luxembourg Air Rescue, l’asbl spécialisée dans le domaine du sauvetage aérien: Sven Mertes, 33 ans, diplômé ingénieur-mécanicien de l’Université Catholique de Louvain. Il possède une grande expérience en project management, business development et strategic leadership, acquise notamment auprès de Husky au cours de ces dix dernières années.
Allen & Overy – Membre du tax board
Jean Schaffner
Agé de 41 ans, JEAN SCHAFFNER a été nommé membre du tax board du cabinet juridique ALLEN & OVERY, organe de direction du département fiscal au niveau mondial. Ses missions consistent, entre autres, à conseiller de nombreuses banques d’investissement internationales en structuration fiscale et financière. Avocat aux barreaux de Paris et de Luxembourg, il était l’associé fiscal du cabinet Allen & Overy depuis 1999. Il est également membre du comité scientifique de la branche luxembourgeoise de l’International Fiscal Association et a, auparavant, enseigné à l’Université de Luxembourg.
VICTOR CHAN YIN, 42 ans, a été promu associé au sein du département audit de KPMG LUXEMBOURG. Entré en 1999 dans cette firme, il a travaillé dans l’audit au Luxembourg et aux Iles Caïman ainsi que dans les fonds BVI. Spécialisé dans les hedge funds et les fonds private equity, il participe aussi aux groupes de travail de l’ALFI et de l’IRE.
Après un passage au service communication de Caritas, Advantage ou encore Dexia, Stephanie Anen a rejoint la régie Tempo où elle occupe le poste de chargée de clientèle pour les magazines paperJam et Flydoscope. Agée de 27 ans, elle est diplômée d’un Master en marketing et publicité.
Pour succéder à Monique André, partie à la Banque de Luxembourg, la Luxembourg School of Finance a fait appel à Ildiko BarlovitsLosch pour la fonction d’administrative manager. Cette Canadienne de 37 ans était, depuis août 2006, au service marketing et communication de PricewaterhouseCoopers Luxembourg, après avoir occupé, pendant quinze mois, le poste de training coordinator chez PwC Academy.
Après huit années passées au sein d’agences de communication luxembourgeoises, notamment Mikado et, ces trois dernières années, Advantage, en tant que senior account manager, Marina Zabala a choisi de réorienter sa carrière. A 34 ans, elle est désormais sales manager de JCDecaux Luxembourg.
VINCENT KOLLER, 38 ans, entré chez KPMG LUXEMBOURG en 2001, a été nommé associé auprès du département advisory. Au cours de sa carrière de consultant, commencée en 1994, il a prêté assistance à diverses institutions financières, notamment dans la définition de stratégies informatiques ou encore la sélection et l’implémentation de progiciels intégrés.
Jean-Marie In, 41 ans, a rejoint Property Partners comme consultant. Il est venu renforcer l’équipe de courtage «industrial & retail», fort d’une expérience dans le secteur commercial et industriel acquise en tant que responsable de développement du groupe Aldi en Belgique et Luxembourg.
CORALIE SIMONINI, 25 ans, vient agrandir l’équipe d’EVENTS&MORE, agence internationale spécialisée dans l’organisation d’événements d’entreprises. Diplômée de l’ICN Graduate Business School, elle a été engagée en tant qu’attachée au développement du tourisme d’affaires. Elle dispose notamment d’une expérience au département marketing et communication de l’aéroport de MarseilleProvence.
Texte qui remplace celui de Dirk Vershoore Mobistar – Chief Technology Officer
Pascal Koster
Quatre mois après le rachat de Voxmobile par Mobistar (groupe Orange), Pascal Koster, administrateur-directeur de l’opérateur luxembourgeois vient d’être promu chief technology officer de la nouvelle maison mère. Agé de 39 ans, cet ingénieur diplômé en électrotechnique de l’école polytechnique fédérale de Zurich, était entré dans le joyeux petit monde des télécoms en janvier 2000 en rejoignant Jean-Claude Bintz chez Tango. Les deux hommes développeront le 2e opérateur mobile luxembourgeois, avant de quitter le groupe Tele2 pour créer Voxmobile en novembre 2003. M. Koster conserve, néanmoins, ses fonctions à la tête de Voxmobile. PAPERJAM decembre 2007
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ressources humaines · carrieres
Philippe Pregnon, 45 ans, rejoint Property Partners, où il seconde le responsable du département property mana gement. Ingénieur de formation, il a auparavant exercé des fonctions d’encadrement au sein de groupes industriels multinationaux tels que Technicolor, Arbed-ArcelorMittal et Panasonic.
A 33 ans, Gabor Kacsoh a été nommé membre du comité de direction d’Experta Luxembourg, une société de services financiers, filiale de Dexia BIL. Egalement à la tête du département développement commercial et communication de l’entreprise, il contribue activement, depuis près de dix ans, à l’essor de l’entreprise en Europe Centrale et Europe de l’Est et au renforcement des relations avec les investisseurs institutionnels.
Diplômée de troisième cycle de l’Ecole Supérieure des Arts de St Luc et récompensée lors de nombreux concours graphistes européens, SOPHIE DECIA, âgée de 26 ans, vient mettre son talent de graphiste à disposition de EVENTS&MORE, agence internationale spécialisée dans l’organisation d’évènements d’entreprises. Elle est l’auteur de nombreuses communications visuelles pour Puma, Redken et Bister.
Diplômée en marketing et commerce international du LTECG de Luxembourg, CELIA DJAFER, âgée de 20 ans, vient de rejoindre Dotcom Luxembourg. Au sein de cette agence spécialisée en communication Internet, elle est en charge du nouveau service Mister Resto.
Au sein du service tax du cabinet KPMG Luxembourg, PHILIPPE NEEFS, 38 ans, a été promu associé. Arrivé en 1994 au sein de la firme, ses activités en ont fait un expert en structuration fiscale transfrontalière, notamment dans la détention de participations et de propriétés intellectuelles, mais aussi en matière de planning en fusionacquisition.
Après dix années passées au sein du département PAO de l’Imprimerie Centrale, Monique Bernard, 33 ans, vient de rejoindre l’équipe de la nouvelle société studioforeditorialdesign, en tant qu’infographiste/ metteur en page.
Agé de 38 ans, Olivier Leclipteur a rejoint le comité de direction d’Experta Luxembourg, une société de services financiers, filiale de Dexia BIL. Il y est responsable de la gestion commerciale et du suivi légal. Il a auparavant exercé diverses fonctions dans le secteur du private banking au sein de Dexia Private Banking et dans d’autres institutions financières de la Place.
Experta Luxembourg, filiale de Dexia BIL spécialisée dans la constitution et la gestion de structures sociétaires et d’investissement luxembourgeoises a promu Romaine Fautsch au comité de direction. Agée de 45 ans, elle affiche une expérience de plus de 25 ans dans l’ingénierie financière et patrimoniale.
Présent depuis quatre ans au sein du département d’audit de PKF Luxembourg, Luc Brucher en a été nommé directeur, à l’âge de 31 ans. Après une expérience de quatre années dans un grand cabinet de la Place, ce jeune diplômé de l’ICHEC à Bruxelles a contribué à la réussite du département d’audit de la société et a obtenu son titre de réviseur d’entreprises en décembre 2006.
Experta Luxembourg, une société de services financiers, filiale de Dexia BIL, vient de nommer un nouveau membre du comité de direction en la personne de Sebastien Wiander. Agé de 30 ans et actuellement responsable du département ingénierie sociétaire et fiscale, il a commencé sa carrière à Dexia BIL en 2000 et a occupé les fonctions de relationship manager et de business developer.
SEBASTIEN LABBE, 34 ans, a été promu associé dans le département Tax chez KPMG LUXEMBOURG. Il avait démarré sa carrière en 1996 auprès d’un cabinet d’audit de la Place, où il se spécialisa dans le conseil fiscal pour le secteur banking & finance. Récemment, il a été en charge pendant dix mois du Tax centre de KPMG luxembourg à New York.
Agé de 38 ans, CHRISTOPHE PIETTE crée une nouvelle entreprise, LUDIQUE DECO. Il est le concepteur d’un meuble spécifique pour le rangement de sous-vêtements, et spécialisé dans la décoration de chambres d’enfants. Il avait auparavant travaillé dans les domaines du mobilier et du lettrage publicitaire chez Transfert.
Foyer – President du Conseil d’administration
Lucien Thiel
Pas encore «retraité» de l’ABBL, Lucien Thiel a déjà trouvé une nouvelle occupation, en marge de son mandat à durée déterminée de député. Le voilà propulsé à la présidence du conseil d’administration de Foyer. Il y succède à François Tesch, qui a dû céder son siège conformément à la charte de gouvernance d’entreprise de la société prévoyant que le président est un membre non-exécutif du conseil. Bientôt âgé de 65 ans, Lucien Thiel a été, pendant 14 ans, directeur de l’ABBL, jusqu’en juin 2004, date de son élection à la Chambre des députés. PAPERJAM decembre 2007
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ressources humaines · parcours
Photo: Eric Chenal
Né en 1952 à Luxembourg, Nico Simon s’engage dès sa jeunesse dans le mouvement des ciné-clubs. Après des études de sciences humaines à l’Université de Strasbourg, il suit une formation d’enseignant avant d’exercer ce métier jusqu’en 1991. Parallèlement à sa profession, il s’implique dans la création du premier «artplex» de la région et, dans le cadre d’un programme du ministère de la Culture, organise un réseau de salles régionales à travers le pays. Il est administrateur délégué et CEO du groupe Utopia depuis 1994 qui exploite 93 écrans dans 15 sites (mainstream et/ou arthouse) au Benelux et en France.
Une carriere en cinq dates
Nico Simon A partir de 1956 – Les années «culottes courtes» C’est quelque part au milieu des années cinquante que mes parents m’emmènent pour la première fois au cinéma: Pinocchio de Walt Disney. Je découvre plusieurs nouveaux mondes à la fois: la salle de cinéma, la projection d’une image virtuelle animée, la création d’un monde au-delà de la réalité… La fascination du cinéma, projection imaginaire de réalités parallèles, ne lâchera plus le gamin en culottes courtes que j’étais et elle fera partie du développement de ma personnalité. 1968… – Les années ciné-club Avec la puberté vient la découverte que le cinéma n’est qu’une projection, mais que derrière les œuvres se cachent des créateurs. Je réalise que le cinéma n’est pas que rêve, mais qu’il est profondément enraciné dans la société, soit en y contribuant de manière artistique, intellectuelle, ou tout simplement pour divertir. Très vite, je m’engage dans l’animation de ciné-clubs pour élèves, à Luxembourg, puis pour étudiants, à l’université. La fascination reste, je me construis mes repères. 1978… – Les années à voie double Sans perspective de débouchés dans le cinéma à cette époque, je choisis la voie de l’enseignement. Métier noble, fascinant, éprouvant et qui me laissera le temps libre nécessaire pour me consacrer parallèlement à mes activités de montreur d’images et d’animateur de ciné-clubs. Je peux également affiner mon penchant pour
l’organisation, la gestion et la négociation (avec les fournisseurs de films). 1991: L’année du choix Après la création, en 1983, du Cinéma Utopia au Limpertsberg, rémanence directe du ciné-club des jeunes de l’époque, et son extension en 1989 en artplex professionnel, il devient de plus en plus difficile de gérer les deux métiers en même temps. La décision de lancer le projet d’un multiplexe cinématographique me met devant la nécessité de choisir. Dorénavant ce sera à 100% cinéma. Un monde nouveau et inconnu s’ouvre à moi: le financement et le montage de projets d’entreprise. Un challenge qui ne me laissera pas le temps de regretter ma carrière d’enseignant. 1997… – Les années de management Avec l’ouverture d’Utopolis fin 1996, il ne me restait plus qu’à m’approprier les qualités nécessaires de gestionnaire sans perdre mon âme de cinéphile, de pédagogue et de civisme et en conservant une vision pour l’entreprise. Si j’ai réussi, je l’espère, c’est parce que j’ai été conscient du fait qu’il faut toujours travailler en équipe. J’ai eu la chance d’être entouré et soutenu de passionnés comme moi qui poursuivaient la même utopie, ainsi que de collaborateurs à qui j’ai pu refiler le bon virus. Ce que j’ai appris au long de ce parcours: ne pas devenir une marionnette et veiller à ce que le nez n’ait pas l’occasion de s’allonger. Tiens, cela me rappelle quelque chose du tout début! PAPERJAM decembre 2007
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ressources humaines · Sondage
gestion de carriEre
Savoir anticiper les Evolutions Sondage paperJam / Monster.lu
Etes-vous suffisamment conseillé par votre hiérarchie sur la gestion de votre carrière? Total: 187 votes Sondage réalisé du 8 octobre au 5 novembre sur www.monster.lu et www.paperjam.lu
81% pas du tout
6%
9%
Difficile de faire plus net comme résultat de sondage… Mais cela ne surprend pas le moins du monde Jérôme Discours, directeur des risques et des ressources humaines chez Caceis Bank Luxembourg. «Il y a toujours un écart très significatif entre, d’une part, l’attente des collaborateurs et leur perception de ce qu’est la gestion de leur carrière et, d’autre part, ce que la hiérarchie en comprend et peut offrir. Par-dessus ces deux approches, celle de la DRH en représente encore une troisième, ce qui n’est pas fait pour clarifier le débat...» Et de se remémorer les «discussions édifiantes» avec des collaborateurs attendant de leur entreprise des plans clé en main pour leur évolution, quand bien même ils n’avaient pas d’idées très précises sur leurs propres souhaits. «Mais le management direct n’a pas toujours le temps, voire pas toujours l’envie, de réfléchir aux parcours possibles de leurs collaborateurs», note M. Discours. Bien évidemment, le manque d’informations sur l’environnement des personnes ayant répondu à ce sondage empêche une analyse plus approfondie, étant entendu que les opportunités de gestion de carrière ne s’entendent en effet pas de la même manière, selon que l’on travaille dans une petite structure, mono-métier et présente sur une seule place, ou bien dans un groupe international permettant de nombreuses passerelles professionnelles ou géographi-
Nous en discutons de manière informelle Un plan de carrière a été clairement établi
4%
ques. «L’environnement est essentiel pour proposer une gestion de carrière», estime M. Discours, qui résume cela en une formule toute prête: «La plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a…» Dans un environnement tel que celui de Caceis/Fastnet, avec un millier de collaborateurs, il est impossible de connaître tout le monde. D’où la volonté d’une plus grande attention sur des catégories de collaborateurs paraissant les plus sensibles. Les jeunes (28-35 ans) à potentiel, par exemple, qu’il convient de bien accompagner au moment où s’offrent à eux des choix importants dans la suite de leur carrière. «Un effort particulier doit être d’abord fait pour identifier cette population. C’est sur ce point que le rôle du management direct est irremplaçable et des contacts périodiques entre le management et la DRH doivent être faits pour identifier ces potentiels et les inscrire sur une ‘liste de vigilance’», estime M. Discours. Viennent ensuite des périodes de dialogues, bilans et autres analyses des souhaits et des besoins, le tout avec le souci de ne pas promettre ce qu’il n’est pas possible de tenir. «Le meilleur plan de carrière se heurte toujours à la réalité: l’opportunité d’un poste et le profil disponible pour le remplir. Très souvent, les plans les mieux pensés sont remis en cause au dernier moment, en raison des circonstances», conclut-il. || Propos recueillis par J.-M. G.
Photo: Etienne Delorme
J’ai dû solliciter un rendez-vous pour en parler
Prochains sondages Jusqu’au 19 novembre: Combien d’arrêts maladie avez-vous posés cette année? Du 19 novembre���� a�� u5 �� décembre: ��������� Etes-vous sensible aux offres d’emplois proposées par les sociétés concurrentes à la vôtre? Jusqu’au 19 décembre: Vous réjouissez-vous de vous rendre à la soirée de Noël de votre société?
Jérôme Discours, directeur des risques et des ressources humaines chez Caceis Bank Luxembourg
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ressources humaines · universite
Photo: Etienne Delorme
Assistant-Professeur à l’Université du Luxembourg depuis 2006, le Dr. Ziegler, 34 ans, co-dirige une équipe de recherche. Après sa thèse, elle rejoint les universités de Neuchâtel, Bâle et Munich. Ses projets récents portent sur l’évaluation des compétences plurilingues, la constitution des savoirs scientifiques et leur élaboration discursive, l’apprentissage précoce des langues, etc. Gudrun Ziegler a co-dirigé un ouvrage collectif sur l’enseignement précoce du français et vient de contribuer au Précis international du plurilingualisme et du pluriculturalisme.
MA m u l t i - LEARN
Apprendre à transmettre les savoirs Des case-studies pour richesse Il faut un Bachelor ou équivalent pour accéder à cette formation. «Mais nous demandons surtout aux candidats, pour les sélectionner, de nous soumettre un case study», souligne Gudrun Ziegler. Il s’agit d’un sujet qui intéresse le candidat: à lui d’expliquer ce que le processus de mise en recherche de son sujet peut lui apporter. A cette fin, sept perspectives méthodologiques différentes, développées en fonction des case-studies introduits par les candidat(e)s, sont initiées au cours du premier trimestre. «Nous ne disons pas ‘voici ce que nous faisons ici et nous vous proposons’, mais bien: ‘participez à ce Master’. Vous pourrez effectuer la recherche que vous souhaitez et vivre le développement que vous recherchez».
Originaires d’Algérie, de Turquie, du Mexique, de Russie, de Lituanie ou encore d’Indonésie. les 25 étudiants et étudiantes – dont six Luxembourgeois – suivent le nouveau Master en Sciences de l’éducation, de la Faculté des Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’éducation. Ce Master a débuté cette rentrée, à l’Université du Luxembourg et porte sur «l’apprentissage et le développement en contexte plurilingue et multiculturel», d’où le nom devenu courant de «MA multi-LEARN». «L’objectif, c’est une formation sur les processus de développement et d’apprentissage, ou comment concevoir et constituer les savoirs, comment organiser l’information liée à ces savoirs, comment la présenter et la diffuser en fonction des contraintes du médium respectif (plurilingue, multimodal, multimédia, Internet, etc.)», précise Gudrun Ziegler, professeur et directrice d’études de ce Master académique. Et d’ajouter: «Autrement dit, c’est savoir qui communique vers qui et par quel moyen, qui interagit vers qui, à quel moment». Avec pour principe que même la matière la plus ardue, le contexte le plus complexe, peuvent toujours être rendus accessibles à toute personne intéressée, sans perdre – en transmettant – le corps et la nature même de la problématique en question. Un Master et une approche qui n’existent tout simplement nulle part ailleurs. Et qui expliquent le succès – un rien inattendu – qui a ainsi fait venir, pour cette formation, des gens de formation et de milieux professionnels très différents. Plusieurs proviennent des banques et
des institutions européennes. On y trouve des enseignants luxembourgeois du pré-/primaire et du secondaire avec des expériences hors enseignement, des personnes issues de la consultance au sens le plus large, d’autres du marketing et de la traduction spécialisée. Le tout, formant un groupe très qualifié. «Avant de commencer le MA multi-LEARN, il fallait souvent préciser que ce programme n’enseignait pas les langues, continue la directrice. La formation, c’est les processus d’apprentissage et les dimensions de gestion du transfert des savoirs. Ce que nous exigeons, ce sont, pour deux des trois langues scientifiques du programme, des compétences au niveau scientifique du langage, autrement dit un plurilinguisme fonctionnel qui doit avoir été expérimenté pour être davantage développé». L’originalité – et sans aucun doute aussi une cause du succès – de cette formation est à la fois un apprentissage et une mise en pratique de ce qui est appris. «Apprendre le savoir et le vivre, par une mise en pratique permanente qui fait que, dans chaque séance de travail et pour chaque participant(e), il y a toujours en même temps l’apprentissage, l’enseignement, ou la mise en pratique de ce qui est appris à travers sa médiatisation par un objet. Voilà le charme et l’intérêt de cette formation, qui ont d’ailleurs fait dire à quelqu’un que c’est ‘une formation à vivre comme aventure développementale’». Des projets sont initiés en recherche appliquée, en collaboration avec des institutions étrangères, universitaires et privées, européennes et internationales. || Marc Vandermeir PAPERJAM decembre 2007
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J EAN - C LA U DE B I VER
« LA VRAIE VALEUR
RESIDE DANS LE PILOTAGE »
Le CEO de Hublot figure au palmarès des Luxembourgeois poursuivant à l’étranger une carrière hors du commun. Stratège en marketing, il a brillamment relancé de grandes marques horlogères. Sa consécration: les Suisses le prennent pour un des leurs! Photo: Andres Lejona
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grand angle · Coverstory
La presse spécialisée le qualifie de «pape du marketing horloger». Le 29 novembre prochain, quelques privilégiés pourront assister, à l’invitation de Dexia BIL, à une conférence de Jean-Claude Biver, dans le cadre du cycle Repères. Le CEO de Hublot évoquera «L’histoire et le développement de l’industrie horlogère suisse». Une épopée dans laquelle cet homme passionné et communicatif laissera, à n’en pas douter, une empreinte inédite. Rencontre. M. Biver, vous avez quitté le Luxembourg très jeune. Quels liens entretenez-vous avec ce pays?
«Je suis né rue des Capucins, au centre-ville. J’ai vécu ici jusqu’à dix ans, mes parents et ma famille y vivent encore. Ma famille possédait des magasins de chaussures. Nous sommes donc des vendeurs de godasses – la chaussure, c’est ce qu’il nous faut pour marcher, pour avancer. J’ai donc des rapports tout à fait solides et naturels avec le pays, je parle d’ailleurs luxembourgeois, malgré le fait que la maîtrise de la langue française m’est plus aisée. Ce sont mes racines de la terre, du pays. J’ai des amis ici, je suis assez lié avec le Grand-Duc et la Grande-Duchesse, je suis Officier de l’Ordre du
Mérite. J’ai toutes les raisons pour être affectivement lié au pays. Dans le monde des affaires, être de nationalité luxembourgeoise s’avère-t-il un atout ou est-ce un aspect de votre C.V. que vous ne mettez guère en avant? «Je ne le mets ni en avant, ni ne le cache. Dans mon travail, dans l’horlogerie, ce que je mets en avant et qui nous aide à avancer, c’est le ‘Swiss Made’, la culture, la tradition horlogère et mon passé – cela fait 33 ans que je suis dans l’horlogerie. Je me suis fait une réputation et un [>>ù114] PAPERJAM decembre 2007
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Parcours
Le don des résurrections Jean-Claude Biver a relancé avec brio les plus grandes marques horlogères. Né au Luxembourg le 20 septembre 1949, JeanClaude Biver s’installe avec sa famille en Suisse à l’âge de dix ans. Il fréquente l’Université de Lausanne et lorsqu’il débarque au Brassus (Canton de Vaud), c’est avec un diplôme de Hautes Etudes commerciales en poche. La vallée de Joux, berceau de l’horlogerie dite «compliquée», va «profondément bouleverser sa vie». Il convole dans la vallée et s’y installe, avec sa famille. Son parcours dans l’univers de l’horlogerie de luxe commence en 1975, chez Audemars Piguet, puis chez Omega, à Bienne, jusqu’en 1981. C’est alors qu’il décide, avec son ami Jacques Piguet, de racheter la société Blancpain – en léthargie –, qu’ils relancent de mains de maîtres. Dix ans plus tard, alors que Blancpain brille à nouveau au firmament des toutes grandes marques, les associés décident de vendre. Nicolas Hayek et Swatch Group rachètent la société en 1992, mais Jean-Claude Biver en reste le patron, tout en siégeant au comité de direction du groupe Swatch, jusqu’à la fin 2003. Décidé à prendre une année sabbatique, M. Biver fait alors la rencontre de Carlo Crocco. Ce dernier s’est taillé une belle réputation dans l’horlogerie suisse pour avoir, au début des années 1980, lancé Hublot, «la montre en or (à la forme de hublot de bateau) habillée du premier bracelet en caoutchouc de l’histoire horlogère et du premier fermoir à double déployant». Le courant passe immédiatement entre les deux hommes et, le 2 mai 2004, Jean-Claude Biver prend ses fonctions comme CEO et membre du conseil d’administration de Hublot, «la tête remplie de projets extraordinaires pour le développement et le futur de la maison». En moins d’un an, il parvient à mettre sur pied une nouvelle collection, avec le chrono Hublot Big Bang, l’incarnation du concept de «fusion» qui forge l’identité de la marque. Le succès est fracassant et les commandes sont triplées par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires s’envole, pas sant de 26 millions de francs suisses en 2004 à plus de 150 millions en 2007. Pour 2008, l’objectif est d’atteindre les 200 millions. Une fois encore, le stratège Jean-Claude Biver fait montre de son immense talent. Au début de l’année, il a d’ailleurs été nommé «meilleur manager horloger de l’année» et «meilleur communicateur» par un jury indépendant composé de 75 journalistes de 22 pays dans le cadre d’un sondage était organisé par le magazine Business Montres. || F. M.
nom dans le métier. Les Suisses pensent que je suis Suisse. J’étais propriétaire de la plus ancienne marque horlogère du monde – Blancpain – que j’ai rachetée en 1982. Enfin, «rachetée» n’est pas vraiment le terme, j’ai acheté le droit à l’usage du nom, pour 12.000 euros. Sans l’outil de production... «Il n’y en avait plus, Blancpain avait cessé d’exister depuis trente ans. La fabrique avait disparu, tout comme les outils de fabrication, l’immobilier, les horlogers, le personnel, les contrats, les relations commerciales... Tout était éteint. Seul le nom existait encore. Et comme il appartenait à l’entreprise, j’ai racheté le droit au nom et je l’ai redéveloppé, en redonnant du sens à l’horlogerie traditionnelle. Blancpain est redevenue une toute grande marque, mais qui n’avait plus rien à voir avec ses origines. La qualité que nous produisions – et qui est toujours produite aujourd’hui – était largement supérieure à tout ce que Blancpain avait fait dans son histoire. Je me suis donc fait un nom en Suisse pour avoir donné naissance à Blancpain, à tel point que lorsque je raconte que je l’ai achetée pour 12.000 euros, tout le monde s’étonne et personne ne se doute qu’il n’y avait plus d’appareil de production. Quand une marque, à notre époque, reste inactive et disparaît du marché pendant trente ans, c’est comme si elle n’existait plus. Trente ans, c’est plus d’une génération. Lorsque j’ai racheté, les hommes et femmes nés en 1952 ne pouvaient pas connaître Blancpain. Nous avions acheté du vide.
volonté de bulldozer. Je n’avais jamais connu le moindre échec dans ma vie. L’enfant apprend à marcher, parce qu’il tombe. Moi, j’avais accumulé, jusqu’à 42 ans, tous les miracles possibles de réussite; lorsque j’ai connu mon premier échec – qui fut affectif – je n’ai pas résisté. Cet écroulement psychique a fait que j’ai pris des décisions dérisoires. Quand la vue se bouche et que l’on n’est pas mature, on prend des décisions qui ne sont pas les justes… Mais ma bonne étoile a fait que finalement cette vente a été pour moi extraordinaire, car elle m’a fait rebondir sur autre chose. Elle m’a amené plus loin. Non seulement, elle m’a renforcé, car elle m’a appris que je pouvais aussi être en face de l’échec, mais elle m’a amené dans un nouveau monde.
Vous êtes fier du succès de Blancpain, et très attaché à cette firme. Pourquoi avoir décidé de la revendre? «La revente était le fait d’une non-maturité de ma part. J’ai vendu par manque de vision, de courage, de force… et par déséquilibre affectif.
De quel univers s’agit-il? «La vente m’a donné une assise financière que je n’avais pas: d’un achat à 12.000 euros, je me suis retrouvé dix ans plus tard, avec mon partenaire, avec plusieurs dizaines de millions d’euros en poche – Blancpain a été revendue près de 50 millions d’euros. Cette vente m’a également amené dans un groupe, Swatch Group, (l’acquéreur, ndlr.) dans lequel j’ai été confronté au business et à l’appren tissage des affaires au plus haut niveau. De pilote de bi-plan, je suis tout à coup devenu commandant de bord d’un Jumbo. Avec des instruments, un copilote, des stewards derrière, le pilotage automatique… j’ai donc appris des choses exceptionnelles. Pour en revenir à votre question sur la vente de Blancpain, aujourd’hui, avec l’expérience et le renforcement psychique que j’ai, je ne le ferai pas. Mais cela ne veut pas dire que je le regrette. Les choses étaient différentes, et je ne raisonnerais pas ainsi aujourd’hui, si je n’avais pas vendu.
Voilà un jugement bien sévère. Il s’agit donc d’un grand regret? «Ah, non! Ce n’est pas un grand regret. C’est un constat. Je m’aperçois à quel point je pouvais être quelqu’un de solide et de respecté, vu de l’extérieur, mais à quel point j’étais un homme fragile, car ce déséquilibre affectif – et je pense que j’aurais peut-être mérité d’aller me faire soigner – m’a fait perdre pied. J’avais eu la chance de naître dans l’amour et de n’être accompagné que d’amour. En plus de cela, j’ai reçu la santé et j’ai hérité, génétiquement, d’une
Vous n’avez donc aucune amertume… «Le regret ne peut être qu’au niveau patrimonial, la transmission aux enfants… J’ai toujours été très patriarcal dans mes démarches. Je souhaite devenir un emblème, un modèle dans ma famille; qu’elle se poursuive après moi et que j’y laisse une trace d’amour. Je souhaite qu’on parle du grand-père, de l’arrière-grand-père… donc une volonté de marquer de mon sceau, de laisser une trace profonde. Or, elle s’est arrêtée net avec cette vente, et c’est le seul vrai regret. Ne pas avoir de patrimoine.
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Aujourd’hui, vous êtes actionnaire minoritaire et salarié de Hublot. Ambitionnez-vous d’en devenir rapidement le commandant de bord? «Oui et non. Je pilote encore un Jumbo, mais je ne suis pas propriétaire de la compagnie d’aviation. Est-ce une frustration, eu égard à vos expériences passées? «Non, car je me suis aperçu que la vraie valeur se situe au niveau du pilotage: c’est le management. Je suis propriétaire des décisions, de la stratégie, de la satisfaction des résultats, de la notoriété que cela me donne, de la reconnaissance que cela m’apporte. Mais je ne suis pas propriétaire du capital et cela me dérange peu. Evidemment, je préfèrerais l’être! Votre nom est incontournable dans le monde de l’horlogerie, la presse vous qualifiant de ‘pape du marketing’. D’où vient ce surnom? «Je suis extrêmement communicatif et passionné. Et quand un passionné est communicatif, c’est un volcan en éruption. Il s’agit d’une attitude rare dans l’horlogerie suisse. Pourquoi? Parce qu’elle est née du calvinisme, où sont de rigueur la sobriété, la discrétion… Depuis toujours, l’horlogerie suisse cultive une attitude de secret, de faible communication, avec peu d’enthousiasme. Je suis différent, et c’est l’une des raisons pour lesquelles je suis connu en Suisse.
Je crois en la transparence, l’ouverture, la communication. N’est-ce pas quelque chose qui effraie vos interlocuteurs? «Oui, cela les dérange… Avais-je ‘besoin’ de dire ceci ou cela, ‘à quoi ça sert?’. Mais je suis ainsi, je cultive d’ailleurs une grande transparence sur notre site Internet. Je crois dans la nouvelle ère de la communication, je crois que le consommateur a le droit de savoir et je crois dans l’échange, le partage… Voici le premier point. Deuxième point, si l’on me considère comme le ‘pape du marketing’, c’est parce que j’ai réussi le développement de Blancpain, alors que je ne suis pas ‘issu’ de l’horlogerie. J’y suis arrivé par passion, j’y ai retrouvé mes jouets d’enfant. Quand j’étais petit, je jouais avec une machine à vapeur qui animait un mécano avec des chaînes, des courroies… Devenu adulte, ma montre était pour moi une machine à vapeur que je portais au poignet. C’est pour cela que vous détestez le quartz? «Le quartz est un produit industriel, comme le hamburger. C’est très bon, c’est sympa, beaucoup de gens le mangent, mais pour un cuisinier, ce n’est pas l’expression de l’art culinaire. Je ne suis pas contre la montre à quartz, je trouve que c’est utile, que cela fait partie d’une épo-
que… mais c’est l’aboutissement d’un processus industriel, tandis qu’une montre qui fait tic-tac, tic-tac, c’est l’héritage d’un savoir-faire, la prolongation d’une culture… L’art horloger est un patrimoine, tandis que la montre à quartz est née d’un processus industriel et va mourir d’un processus industriel, parce qu’elle va connaître une obsolescence à un moment donné. Les piles, qui génèrent une pollution extrême, seront tôt ou tard interdites. La mort de la montre à quartz est programmée, tandis que celle de la montre automatique surviendra avec celle de l’Homme. Tant qu’un seul individu – un seul – sera en vie et capable de prendre un tournevis et une clé, il pourra réparer le précieux mécanisme. Votre objectif n’est donc pas de produire plus, pour vendre plus? «Ce n’est certainement pas un objectif! Bien sûr, il faut ‘toujours plus’, même dans le luxe. Nous sommes dans un monde où si vous ne progressez pas, vous vous arrêtez. Il faut donc que chaque année nous en produisions davantage, mais le ‘plus’, pour nous, c’est de passer de 24.000 à 26.000 unités, de 26.000 à 27.5000, etc. Il s’agit donc d’un ‘plus’ très maîtrisé et de très faible croissance… Quelles seront les clés de cette croissance, sur un marché du luxe aussi restreint que concurrentiel?
Photo: Hublot
La nouvelle manufacture Hublot, d’une surface de 4.000m2, devrait ouvrir ses portes à Nyon en 2009. Elle intégrera non seulement toutes les étapes de la production, mais aussi un centre d’apprentissage ainsi qu’une pépinière pour des start-ups ou des artisans. L’investissement s’élève à 15 millions de francs suisses (environ neuf millions d’euros).
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Marketing
Un aiguillage parfait Distribution exclusive mais communication globale, tels sont les deux atouts forts de la marque. Comme tout objet de luxe, une montre se doit d’être un objet de désir… Jean-Claude Biver a donc misé sur un réseau de distribution très sélectif, voire exclusif. «Notre objectif est de nous promettre de vendre 150% de ce que l’on est capable de produire, pour créer l’effet de rareté et le sentiment qu’il est difficile de se procurer une Hublot. Cela renforce inévitablement l’envie d’en acquérir une», a-t-il déclaré dans la presse spécialisée. Côté tarif, l’entrée de gamme se situe à environ 3.500 euros, dans la gamme classique, le «prix psychologique» oscillant autour des 10.000 euros pour une Big Bang. Bien sûr, l’envolée des prix peut ensuite mener très, très haut… Un produit rare, donc, mais à la très forte visibilité. Communicateur-né, Jean-Claude Biver est l’infatigable VRP de sa marque, qu’il représente dans des dîners, conférences et événements à travers le monde entier. L’homme – qui considère que son métier consiste tout autant à fabriquer des objets que des messages – est aussi à l’aise devant une caméra de télévision que dans un atelier d’horlogerie ou derrière son bureau! Depuis son arrivée chez Hublot, le CEO a multiplié les initiatives pour renouer le contact entre la marque horlogère et son milieu ‘naturel’, la mer. Les partenariats ont fleuri dans le milieu nautique et du yachting (Yacht Club de Monaco, Real Club de Palma, Vendée Globe, Hublot PalmaVela, Solitaire du Figaro, Wally, Coupe de l’America, etc.). D’autres partenariats sont également en cours dans le monde sportif, notamment dans le cadre de l’Euro 2008 de football, qui se déroulera partiellement en Suisse. En juin 2006, M. Biver a également lancé sa propre chaîne de télévision, HublotTV, qui fonctionne 24h/24 et diffuse 16 heures de programmes quotidiens. Outre un contenu orienté sur le monde de l’horlogerie, bien sûr, la chaîne vise à élargir ses thématiques à des sujets non directement liés à cet univers (les contrefaçons, la vision stratégique de grands patrons, etc.). Depuis le 12 septembre dernier, Hublot dispose également d’une île arborant le pavillon de la marque dans Second Life. Dans cet univers virtuel en 3D sur Internet, il y même une salle de presse où l’avatar du CEO peut recevoir les journalistes du monde entier! Jamais à court d’idées, M. Biver n’hésite pas non plus à produire une communication décalée, comme, cet automne, la présentation – en grande pompe dans un restaurant new-yorkais – d’une réalisation très personnelle: un fromage! || F. M.
«Le marché est beaucoup plus grand que ce que l’on peut penser. Le luxe est en développement: il suit non seulement la sensibilité et les goûts de l’individu, mais il est de plus en plus lié au bien-être. Le développement social de pays tels que la Chine, l’Inde, les pays de l’Est, l’Amérique du Sud… entraîne un mouvement dont le luxe va bénéficier. Nous sommes directement liés à l’état économique du monde, qui connaît une croissance continue. Le luxe est donc un marché en développement. Les entreprises de luxe ont toutes aujourd’hui un problème de livraison. En ce qui nous con cerne, chez Hublot, nous ne parvenons à livrer que la moitié de la demande. Quelles en sont les raisons? «Nous ne parvenons pas à suivre ce rythme de développement. Plus le savoir-faire est lié à la main, plus il est difficile d’augmenter la quantité produite. Il faut former du monde. Ainsi, à l’intérieur de la nouvelle usine de 5.000 m2 que nous construisons à Nyon (Suisse), nous allons créer une école technique, pour délivrer à de jeunes apprentis le volet pratique de leur formation, la partie théorique étant enseignée à l’école horlogère. De combien de personnes avez-vous besoin, à court terme, pour assurer votre développement? «Aujourd’hui, nous aurions besoin de 120 personnes, nous en avons 80. En fin d’année, nous serons peut-être 100. Nous sommes en croissance permanente. En 2009, nous finirons sans doute l’année avec 160 personnes. Il y a donc un fort décrochage entre la formation et les besoins du marché… «La pénurie actuelle est surtout due au fait que le secteur a traversé une grande crise, dans les années 80, lorsque l’horlogerie suisse a viré vers le quartz. La crise a duré de 1978 à 1986, environ. Pendant ces huit années, l’horlogerie suisse a totalement délaissé tout ce qui était de type mécanique, car personne ne croyait que ce savoir-faire allait survivre à l’enthousiasme général pour le quartz. Personne ne pouvait s’imaginer qu’un jour les vieilles montres, qui faisaient tic-tac, tic-tac, allaient revenir. Donc, on a complètement laissé tomber la formation, les parents ont déconseillé à leurs enfants de s’engager dans cette voie et le secteur a connu un ‘trou’ en matière de main-d’œuvre
qualifiée, jusqu’à la fin des années 1990. Aujourd’hui, nous ne parvenons toujours pas à le combler. Après une dizaine d’années passées chez Swatch Group, Hublot est votre dernier défi en date… «…et il sera sans doute le dernier! Quand on est jeune, il arrive que l’on change fréquemment d’entreprise, mais à 60 ans, je ne vois pas comment je changerais encore trois fois d’employeur! Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé chez Hublot et quel état des lieux avez-vous dressé? «Je voulais acquérir l’entreprise et je ne suis pas parvenu à en devenir le propriétaire – j’en suis actionnaire minoritaire. Mais le fait d’avoir voulu l’acheter m’a fait étudier l’entreprise et m’a fait voir son formidable potentiel de développement. Je n’ai pas pu lâcher l’affaire. J’ai développé un projet, articulé autour du concept de fusion. Un peu à la manière de l’architecte Pei lorsqu’il a placé une pyramide au milieu du Louvre – au départ, on a trouvé ce mariage absolument honteux – ou lorsqu’il a intégré, ici au Luxembourg, un musée d’art moderne dans une forteresse. L’ancien et le moderne s’y imbriquent, fusionnent l’un dans l’autre. J’aime beaucoup cette tendance et la ‘fusion’ pouvait apporter à l’horlogerie quelque chose de tout à fait novateur. Voilà l’idée de base: avoir un pied dans le passé, un pied dans le futur. Et relier les deux. Ne pas regarder vers l’arrière, mais utiliser le passé pour se projeter loin vers l’avant; chercher de nouveaux matériaux, de nouvelles méthodes, de nouveaux outils… Prendre tout ce que le 21e siècle nous donne, pour enrichir et transformer notre passé. Voilà l’idée maîtresse de Hublot. C’est un challenge, un défi que je me suis lancé: comment transformer 400 ans de tradition en l’enrichissant du futur? Comment construire dans une vieille ruine, avec les exigences du présent, quelque chose de moderne? En architecture, il y a beaucoup d’exemples d’intégration extraordinaires. Cette idée, comment l’avez-vous appliquée à l’horlogerie? «On a gardé la main, le tic-tac. Le cœur de nos montres fonctionne toujours de la même manière. Par contre, la matière dans laquelle
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nous travaillons notre horlogerie est différente. Au lieu d’utiliser du laiton, nous utilisons du carbone, du magnésium… Au lieu d’utiliser de l’or, nous utilisons de la céramique… Donc, nous marions des matériaux et des technologies d’aujourd’hui avec une technique horlogère qui, elle, est restée traditionnelle; avec ses faiblesses, ses imprécisions, ses besoins de mettre de l’huile, d’avoir des services… Mais reste-t-il des horlogers pour entretenir les produits que vous vendez? «Il y en aura de plus en plus, mais il n’y en aura jamais assez. Je crois néanmoins que le marché parvient toujours à se réguler. Le métier d’horloger devient plus intéressant pour les jeunes, il s’avère de mieux en mieux rémunéré… De plus en plus d’apprentis, au lieu d’être mécaniciens sur voiture, deviennent mécaniciens sur montres. La clé de voûte de votre développement résidet-elle dans la technologie ou le design? «La montre a ceci de particulier qu’on la porte sur soi; dix, douze heures par jour autour du poignet, on entretient donc une relation très émotionnelle avec elle. Cette proximité avec le corps induit une grande importance du volet esthétique, du design. C’est sûr. La condition première est donc que la montre plaise, que l’homme ou la femme qui la porte ait une
relation de plaisir, de désir et de satisfaction avec l’objet. Le design est donc véritablement un des éléments clés. Mais ce n’est pas suffisant, car il faut aussi de l’irrationnel. Le fait que cela coûte relativement cher est irrationnel; on ne peut pas le justifier. Aujourd’hui, l’heure, je l’ai sur mon téléphone, elle est gratuite. Pourquoi est-ce que je m’achète une montre? Si l’achat pouvait s’expliquer rationnellement, ce ne serait plus du luxe. On se fait plaisir, on se déculpabilise, on se positionne socialement… Ces éléments entrent en compte dans le processus, à côté du design. Ils sont nécessaires, car si l’objet n’est «que» beau, ce n’est pas suffisant. Blancpain, Swatch, Hublot… votre carrière est jalonnée de succès. Quelle est, à vos yeux, la plus grande réussite? «Vous m’auriez posé la question il y a six mois, je n’aurais pas répondu cela, mais aujourd’hui, je considère que c’est Hublot. J’y suis depuis trois ans, et la marque a fait un chemin extraordinaire. Elle est l’une des cinq marques les plus demandées dans le luxe horloger. Et je pense que c’est incontestablement ma plus grande réussite. Quand je suis arrivé dans la société en 2004, elle faisait 26 millions (de francs suisses, ndlr.) de chiffre d’affaires. Nous allons clôturer l’année 2007 avec 150 millions de chiffre d’affaires. Fois six. Le succès est phénoménal.
Quels ont été les leviers de cette croissance? «Je pense que le fait d’avoir amené du modernisme dans la tradition a beaucoup étonné. La tension est particulièrement forte, par le côté fusionnel, le mariage des opposés. De l’or marié avec du caoutchouc, de la céramique, cela étonne, détonne… et attire. Les jeunes entrepreneurs, ceux qui font le futur de ce monde, ont été très sensibles à cela. Cette proposition horlogère leur convient. Sur le revers de la médaille, côté déceptions, qu’y a-t-il d’inscrit? «Dans mon métier, je n’ai pas eu de déception. Je ne voudrais pas être arrogant, mais non, je n’en ai pas eu. Pourriez-vous me décrire la montre que vous portez? «C’est la montre qui démontre que la lecture de l’heure est inutile… puisqu’on ne parvient pas à la lire: c’est noir sur noir. Pour y parvenir, il faut bouger un peu le poignet. Et j’aime l’inutilité de la lecture de l’heure, parce que je ne vois pas pourquoi on devrait dépenser autant d’argent, pour seulement lire l’heure. J’aime cette montre, car elle véhicule ce message: la lecture de l’heure est totalement inutile dans une montre haut de gamme. C’est la dernière chose qu’on lui demande». || Propos recueillis par Frédérique Moser
Photo: Hublot
Jean-Claude Biver a révolutionné la gamme de Hublot en y développant le concept de «fusion»: «Nous marions des matériaux et des technologies d’aujourd’hui avec une technique horlogère qui, elle, est restée traditionnelle». Ici, le fleuron de la marque, la Big Bang.
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Jean Back
«Nous allons nettement
augmenter nos performances» Près de 20 ans après sa création, le Centre National de l’Audiovisuel (CNA) s’apprête à intégrer des locaux enfin adaptés à ses missions, dont la principale vise la sauvegarde et la mise en valeur de la mémoire collective du Luxembourg. Photos: Etienne Delorme
La date, cette fois, ne devrait plus être reculée. Le 7 décembre aura lieu, à Dudelange, l’inaugu ration du nouveau bâtiment du CNA. Un lieu de mixité et d’échanges, tourné vers le grand public, et qui accueillera, en bon voisinage et en toute complémentarité, un Centre culturel régional et son école de musique. Le bâtiment de 10.000 m2, que l’on doit à l’archi tecte Paul Bretz, comprend notamment une salle de concert de 400 places et deux salles de cinéma, dont l’une de 180 places. Une médiathèque et une galerie d’art sont également prévues. Pour l’équipe du CNA, qui s’apprête à quitter les locaux obsolètes du Pensionnat de la Doc trine chrétienne, le compte à rebours peut enfin commencer. L’impatience monte. A quelques semaines de l’ouverture officielle, alors que les ouvriers s’activent aux quatre coins de l’immense chantier – qui semble ne pas vouloir se terminer – paperJam a rencontré le directeur «historique», Jean Back. Enthousiaste et confiant. Presque zen. Monsieur Back, l’ouverture du nouveau bâtiment du CNA se profile enfin, plus de onze ans après la décision de principe (1996), six ans après le vote de la loi (2001) et deux ans après la date initialement prévue. Quelles difficultés ce retard a-t-il engendrées pour l’institution? «Il a d’abord créé une grande déception, bien sûr. Mais ce n’est pas le plus important. La diffi culté était de devoir continuer à travailler, au fur et à mesure de notre déploiement, sur un site de moins en moins adapté à notre travail. Devoir continuer encore un an, deux ans de plus, c’était vraiment le grand problème. Les stages «tout public» ont, ainsi, été aban donnés en 1999, en raison de difficultés d’enca drement. A un certain moment, les activités de production, d’archivage ou d’exposition, nous demandaient tellement d’efforts nouveaux que nous avons dû laisser ces stages de côté. Quelles possibilités de développement vous sont offertes par ces nouvelles infrastructures?
«En premier lieu, je compte relancer ces sta ges, dès que nous aurons atteint la vitesse de croisière. Le premier d’entre eux est prévu l’an née prochaine, même si la date n’est pas encore fixée. D’une façon plus générale, ces bâtiments nous permettent une grande ouverture sur le public, un contact permanent avec lui, dans les parties publiques. Sur le plan pratique, les locaux et équipe ments techniques vont nous permettre de réaliser des traitements beaucoup plus profes sionnels et mieux adaptés pour la production et la restauration des films. Mais, en même temps, et cela est important, il y aura une mise à disposition beaucoup plus rapide des trésors dont nous disposons – films, sons ou photos – grâce à la robotisation. Le pro jet de la numérisation parallèle a permis de digitaliser tout notre fonds, ce qui permettra un accès immédiat aux archives. Accès immé diat veut dire mise à disposition directe, à la demande, mais aussi vente. Vous voyez l’impor tance… D’autant que le CNA est en gestion séparée. Cela augmentera nettement nos per formances. C’est la grande nouveauté aussi. Comment appréhendez-vous ce contact inédit avec le grand public? «C’est la grande inconnue. Nous l’attendons avec impatience. Dès le départ, nous avons voulu mettre un très fort accent sur l’accueil. Je connais, par expérience, l’importance de ce facteur. Dans tous les musées que j’ai visités à travers le monde, ce qui m’a frappé en premier, c’est l’accueil. S’il est mauvais – ce qui arrive hélas souvent – je pénètre avec un sentiment négatif dans les espaces d’exposition. S’il est bon et profession nel, j’ai une tout autre approche de ce que je vais découvrir. Qu’importe ce que je vais découvrir, mon sentiment sera différent. C’est donc pour cela que j’ai insisté sur l’ac cueil – que j’ai donné en soumission, ouverte, le 25 octobre – pour qu’il offre une qualité opti male, du matin au soir. Il y aura également de la formation, car je tiens beaucoup à un [>>ù120]
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accueil «top» professionnel, tant dans la partie CNA que dans celle qui accueille l’école régio nale de musique et la salle de concert.
Le trait d’union Gros plan sur les missions du CNA Créé en 1989, le Centre national de l’audiovisuel (CNA) est installé depuis toujours à Dudelange, «selon la volonté des autorités publiques de l’époque de décentraliser les institutions culturelles dans le sud du pays», explique Jean Back, son directeur. Si, à l’origine, le choix est tombé sur la Forge du Sud un peu par hasard – une opportunité immobilière –, à l’heure de décider de l’implantation d’un nouveau bâtiment, les débats sur une éventuelle délocalisation ont fait long feu. Le CNA restera national… et dudelangeois. Sa mission principale consiste à conserver, restaurer et mettre en valeur le patrimoine audiovisuel du pays. Mais il en assume bien d’autres, comme le dépôt légal pour les œuvres audiovisuelles, la promo tion des artistes-photographes ou encore la production d’œuvres, reportages, publications, portfolios et publications ayant une valeur documentaire et culturelle. Le CNA a ainsi créé un logo «Films made in Luxembourg», sous lequel il diffuse les films luxem bourgeois en DVD. Parallèlement, il travaille à la promotion des œuvres nationales à l’étranger (festivals, télévision, manifestations spéciales). Côté photos, il propose depuis 1993 des aides à la création, à la diffusion et à la recherche photographique dans le cadre du programme international Mosaïque. Le programme «Découverte Jeunes Talents» vise en outre à promouvoir le travail de jeunes auteurs, par le biais de publications monographiques. Parmi les travaux les plus importants réalisés par le CNA figurent la restauration et la réinstallation au château de Clervaux (en 1994), de l’exposition mondialement connue The Family of Man, créée en 1955 par le Luxembourgeois Edward J. Steichen pour le musée d’Art moderne de New York. «Avec cette exposition, Steichen voulait dès le départ diviser les esprits. Aujourd’hui, elle continue à déranger, et c’est sans doute ce qui la rend à ce point exceptionnelle, explique Jean Back. The Bitter Years (1935-1941), une autre exposition créée par E. Steichen (consacrée à la Grande Dépression aux Etats-Unis, ndlr.) mérite tout autant d’être exposée». Ce sera chose faite prochainement, puisqu’un projet de réhabilitation, actuellement en cours, permettra d’exposer la collection de manière permanente dans le Château d’Eau, à côté du nouveau bâtiment. || F. M.
Comment sont formalisées vos relations avec la commune? «Par le biais d’une convention, qui règle notamment les aspects financiers, la gestion des espaces communs et les charges afférentes. Il existe une clé de répartition, qui est de l’ordre de 62,43% pour le CNA et de 37,57% pour la Ville de Dudelange. Cette clé est calculée au prorata des volumes occupés. Les rapports entre la commune, d’une part, et l’Etat et le CNA d’autre part, sont réglés en même temps à travers des comités mixtes de gestion que j’ai tenu à mettre en place dès le départ. Tous les problèmes communs entre la Ville et l’Etat y sont discutés. C’est pour cela que ça marche pas mal, il y a un contact perma nent… Ça progresse sans heurts. Je ne dirais pas de façon harmonieuse, mais de manière pratique, pragmatique. Le coût total de ce projet s’élève à 39 millions d’euros. Peut-on parler d’un budget modeste, au regard des enveloppes attribuées à d’autres institutions culturelles? «On ne peut pas comparer notre bâtiment avec la Philharmonie ou le musée Pei! Ici, s’est d’abord opéré un choix de matières. C’est un bâtiment très brut, très simple. «Sans chichis», comme l’a écrit Josée Hansen dans le Land. Il est
La dotation budgétaire a-t-elle progressé au même rythme que les ambitions du CNA? «Oui, parfaitement. Nous bénéficions d’une dotation de 3,6 millions d’euros pour l’année prochaine, alors que nous étions à 2,98 millions en 2007. C’est tout vous dire! Mais il faut aussi tenir compte du fait que nous sommes en ges tion séparée… Justement, ce statut vous convient-il? La formule d’un établissement public ne vous siérait-elle pas mieux? «A un moment donné, notamment lors des débats préalables à la loi de 2004 sur les institu tions culturelles, la question se posait. Sur la table, il y avait la formule d’établissement public – j’y étais également ouvert – ou celle-ci. C’était une autre manière de devenir autonome, sous le contrôle du ministre de tutelle, bien sûr, mais qui nous permettait de garder l’argent. Ce qui n’est pas dépensé est reporté sur l’exercice suivant. Un autre avantage du statut de Service d’Etat à Gestion Séparée (SEGS) est que nous pouvons conserver les recettes provenant des ventes de nos produits et les réinvestir. C’est une formule
Le bâtiment de 10.000 m2 est l’œuvre de l’architecte Paul Bretz.
Photo: Etienne Delorme
Organisation
Vous avez donc la latitude de prendre une telle décision, dans un bâtiment que le CNA partage avec la commune de Dudelange? «Nous avons divisé la tâche. La commune est responsable pour la conciergerie et le nettoyage, j’ai en charge l’accueil. Je garde cela pour moi.
monolithique, travaillé avec le béton brut, le bois et le verre. Ce qui fait le coût du bâtiment est donc aussi sa technicité, qui est de très haut niveau. Mais cela n’empêche que, d’un point de vue architectural, le bâtiment est terriblement élé gant, très sobre… Il repose sur une interroga tion de départ: quelle image donner au CNA? En fait, c’est un bâtiment qui se tient en retrait et met en avant le riche coloris de ce qu’il abrite en son sein… J’ai mis du temps à le com prendre, à l’avaler, mais j’ai compris l’idée. Aujourd’hui, je suis plus qu’enchanté: je suis passionné par ce bâtiment qui nous ouvre de belles perspectives.
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intéressante. D’autres instituts culturels tra vaillent sous ce statut-là.
Numerisation
Archives sous haute protection Le trésor du CNA comprend 15.000 heures d’images, 8.000 heures de sons et plus de 300.000 photos… La numérisation du patrimoine audiovisuel du pays bat son plein. Les équipements assurant la sau vegarde et la consultation de ces précieux documents ont été présentés début octobre, par la secrétaire d’Etat à la Culture, Octavie Modert et le directeur du CNA, Jean Back, dans les locaux techniques du Broadcasting Centre Europe (BCE). En attendant l’ouverture du nouveau bâtiment à Dudelange, c’est en effet sur les hauteurs du Kirchberg qu’ont démarré les vastes opérations, il y a cinq ans. Ce projet entre l’Etat, le CNA et le BCE, organisé sous la forme d’un partenariat publicprivé, vise à assurer la sauvegarde du patrimoine audiovisuel (films, bandes sonores et photos) en numérisant l’ensemble des documents disponibles. Si la plupart proviennent des archives de la CLTUFA, de nombreux autres sont issus de collections publiques (Ville de Luxembourg, Arbed, etc.) ou de collections privées. Pour l’heure, le fond documentaire du CNA ne représente pas moins de 15.000 heures de vidéos et films, 8.000 heures d’enregistrements sonores et plus de… 300.000 photos. Autant dire qu’un système alliant rapidité et performance s’avère plus qu’indispensable pour venir à bout de cette tâche! Concrètement, c’est une librairie numérique robotisée Storage Tek de type SL 8500 qui a été sélectionnée pour cette «mission». Plus exactement, deux librairies similaires. La première, installée dans le bâtiment du BCE, est déjà en fonction. Une seconde, sa sœur jumelle en quelque sorte, sera implantée dans les nouvelles installations du CNA. Les deux librairies seront alors reliées entre elles par des antennes paraboliques, créant un système de «miroir» qui garantit une sécurité optimale des sauvegardes, avec une redondance à 100%, [>>ù124]
Quel est le montant de vos recettes? «Il n’est pas facile de donner un chiffre pour l’instant. Disons que depuis la mise en place de cette formule, en février-mars derniers, les ventes de produits ont généré des recettes de l’ordre de 35.000 euros, qui sont rentrées direc tement dans les caisses du CNA. C’est encore assez peu, car il s’agissait d’une période calme. Nous ne sommes pas en vitesse de croisière: les cinémas ne sont pas ouverts (34 séances hebdomadaires sont prévues, ndlr.), les boutiques ne fonctionnent pas encore, les grosses ventes de DVD de fin d’année ne sont pas comptabilisées, etc. Tout cela est en train de se mettre en place… A la fin de l’année budgétaire, je déciderai avec mes collaborateurs de l’affectation des recettes, au prorata ou non des secteurs desquels elles proviennent, sachant que la photographie, par exemple, en génère relativement peu. Cer taines passeront également dans les réserves. La gestion séparée a quand même beaucoup d’avantages, et je cherche pour l’instant à orga niser encore mieux cette gestion, par l’implé mentation d’un nouveau logiciel de comptabilité. Il s’agira d’un modèle dans lequel je me sentirai alors très l’aise. Vos ressources en personnel vous permettentelles d’aborder sereinement l’avenir? «Pour l’instant, ça va. On fait avec ce qu’on a (23 personnes, ndlr.). J’ai la chance d’être entouré d’une équipe de passionnés, très compétents, dont la plupart sont avec moi depuis les débuts. Ici, le turn-over est très faible. J’ai toujours fait attention à permettre à mes collaborateurs de se réaliser dans leur travail, sans trop m’imposer. Mon approche de la direction d’un institut comme celui-là, c’est de savoir collaborer efficacement avec les gens, pour qu’ils restent passionnés par ce qu’ils font. S’ils ont une idée, ce n’est pas la mienne, c’est la leur, et je fais tout pour qu’ils puissent la réaliser, même si je ne suis pas forcément convaincu. On ne peut pas tout imposer. C’est comme ça. Et c’est là, peut-être, l’un des secrets du CNA. Parmi toutes les missions du CNA, lesquelles avez-vous envie d’approfondir? «La formation. Clairement. Je l’avais com plètement mise entre parenthèses. Il s’agit pourtant de l’une des missions inscrites dans la loi organique, que le CNA ne remplissait plus depuis quelques années… «Absolument. Il nous faut donc relancer les formations grand public et, avec tout autant d’importance, les formations professionnelles. Ces dernières répondent également à un souci
d’orientation pour les jeunes qui sortent du lycée et qui ne savent pas dans quelle école artis tique ils peuvent aller. Donc, nous voulons leur offrir une année d’orientation et de découverte, pour les aider à trouver une entrée, dans une bonne école. C’est très schématique, mais notre but est d’aider à assurer l’avenir de la profession. C’est un domaine dans lequel nous voulons fortement nous investir. Mais tout cela reste fortement lié au personnel et je ne peux engager l’institut làdedans si je n’ai pas assez de personnel qualifié pour le faire. Il me faudra un coordinateur, qui liera les formations professionnelles à celles destinées au grand public. Alors que les archives étaient réservées jusqu’à présent aux professionnels et aux initiés, leur accès sera désormais proposé au grand public. Comment allez-vous conduire cette petite révolution? «Internet sera l’instrument clé pour valoriser nos archives auprès du grand public. Mais la base de données ne sera mise en place qu’à par tir de 2008. Pour l’heure, nous sommes en train d’implémenter notre module destiné aux pro fessionnels. Je suis déjà très content que l’accès à la base de données soit plus aisé pour eux, à court terme; l’accès pour le grand public, quant à lui, doit être plus convivial et ce ne sera possible que l’année prochaine. Actuellement, la visibilité du CNA sur Internet est très réduite. Votre site n’est guère actualisé, le dernier rapport d’activité en ligne date de 2004… «C’est effectivement en chantier. Nous souf frons d’un manque de communication dans ce domaine. Il faudrait absolument au moins relan cer le site, avant l’ouverture. Il faut que je trouve quelqu’un qui le fasse, parce que ce n’est pas bien… Nous avons eu tellement de boulot que nous avons négligé cela. C’est bien de me le dire, car je n’avais pas regardé le site depuis des mois… Cela veut-il dire que l’Internet, ce n’est guère votre dada? «Non, ce n’est pas cela… Je crois vraiment que c’est important. Mais il y a certaines choses qui ne me plaisent pas. A une époque, je faisais une newsletter régulière, qui informait de toutes les nouveautés sur le site. J’ai demandé pendant des mois – sinon des années – qu’elle prenne une forme attractive, avec des photos, de la cou leur… Mais rien! Cent fois, j’ai dit au Centre Informatique de l’Etat qu’il me fallait une newsletter performante. Mais tout est si long à se met tre en place… Enfin, quoi qu’il en soit, il va clairement falloir que nous nous attaquions à cela avant l’ouverture.
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1a , ru cu e du ltu C r e t + e@d nte 35 ud nai 2 5 ela re 1 6 ng L1 2 e.l 347 1- u / 5 29 0 ww Dude w.o la pd nge er sc hm elz .lu
Ouverture
du nouveau Centre culturel de la Ville de Dudelange
08.12 - 15.12.2007 Porte Ouverte de 10h00-18h00 À découvrir : - le grand auditoire - les salles de répétitions des harmonies - l’école régionale de musique.
Performance des éléves, enseignants et musiciens de 15 à 19 heures. //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// / CLASSIC /
08.12.2007 Philharmonisches Streichquintett Berlin feat. Romano Tommasini & Special Guest Nico De Marchi // Entrée gratuite // / JAZZ /
09.12.2007 Pascal Schumacher 4-tet Pascal Schumacher, Jef Neve, Christophe Devisscher, Jens Düppe
// Entrée gratuite // / JAZZ /
10.12.2007 Michel Portal 4-tet
Michel Portal, Yaron Herman, Bruno Chevillon, Eric Champard / WORLD /
18.12.2007 Klangwelten
Samul Nori, Houssaine Kili, Hong Yü, Enkh Jargal, Rüdiger Oppermann / ROCK /
25.01.2008 John Watts Fischer-Z / JAZZ /
14.02.2007 Huong Thanh Trio
Huong Thanh, Nguyen Lé, Myeok Myazaki / JAZZ-CHANSON /
15.03.2008 Charlélie Couture
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Je vais mettre quelqu’un dessus tout de suite. Il revanche, si un opérateur privé veut utiliser ces archives, il doit payer des droits d’auteur. faut que nous relancions la communication! Le nouveau bâtiment abritera également un centre culturel régional. Cette cohabitation vous permettra-t-elle de faire venir à vous un nouveau public? «C’est certain. Cela jouera également dans l’autre sens. Nous toucherons à la fois le public musical, le public cinéma, le public médiathèque… Un public multicolore. Au Luxembourg se pose toujours le problème du cloisonnement culturel. Il y a ceux qui vont au théâtre, ceux qui vont dans les galeries… ils ne se croisent que rarement. Ici, la maison vous dit de faire le contraire et vous invite même à le faire. Une maman qui viendra à l’école de musique avec son enfant fera peut-être un crochet par la médiathèque, par la boutique… Au rez-de-chaussée sera d’ailleurs installé un espace découverte, avec des fauteuils, un décor de bambou et des bornes interactives permettant de découvrir toutes les facettes du CNA, avec une présélection d’archives remarquables. Vous lancez régulièrement des appels à la population pour récolter des archives de famille. Le pays regorge-t-il encore de trésors méconnus? «Il y a certainement encore des trésors cachés. Ce patrimoine, cette mémoire collective est le «cœur du cœur» de notre fonds. A travers les films amateurs, nous avons tant à découvrir sur la vie des Luxembourgeois! Mais il faut aller doucement avec ces appels, et le public doit savoir que la file d’attente est très longue. Le travail de restauration et d’archivage est fastidieux, très minutieux… Les gens qui nous confient leurs films doivent également savoir qu’ils conservent leurs droits sur les œuvres, mais que le CNA est autorisé à les utiliser pour ses propres productions. En
Vous aviez déclaré, l’an dernier, qu’il fallait au CNA «trouver son identité dans le nouvel équilibre des institutions culturelles». Quels en seront les contours? «Mais il a trouvé son identité! La réponse est ici, dans ces lieux. Des espaces grand public mêlés aux ateliers de travail; un lieu de rencontre pour toute la jeune création au Luxembourg… L’identité de l’institut est surtout marquée par la qualité des services audiovisuels que nous entendons offrir au public et aux professionnels, ceci à travers une palette de projets et de produits, riches en couleur et en noir et blanc, évidemment. C’est l’objectif de tous nos efforts». || Propos recueillis par Frédérique Moser
Un immense sous-sol abrite les salles d’archives parfaitement climatisées.
Photo: Etienne Delorme
[>>ù122] par la duplication des données transmises en temps réel au BCE. Le traitement et la conservation des archives audiovisuelles ne constituent que le premier volet du projet. Le second consiste évidemment en la possibilité de consulter les documents stockés. Pour cela a été mis en place le Système de gestion des Archives audiovisuelles du Luxembourg (SyGAAL+), une application informatique développée sous l’égide du CNA, en partenariat avec Prime sphere et le BCE, afin de répondre aux besoins spécifiques de l’institut. Elle permet de cataloguer l’ensemble du fonds en intégrant toutes les informations éditoriales, artistiques, bibliographiques, techniques et juridiques nécessaires à la description des œuvres. Cette base de données permettra de naviguer aisément dans les archives et d’effectuer des recherches précises et rapides, parmi les versions en basse résolution réalisées à partir de chaque média stocké. Générées systématiquement à partir de la haute résolution, elles permettront d’effectuer des pré-montages, des recherches journalistiques ou de la simple consultation par des amateurs. Dans une première phase, les documents seront accessibles uniquement aux professionnels. Dans une seconde phase – vers la mi-2008 –, un outil de recherche Internet permettra également au grand public de profiter de toute la richesse de cette documentation. Quelque six millions d’euros ont été investis dans ce partenariat, qui devrait s’achever l’an prochain. Pour l’heure, plus de 30.000 documents ont déjà été digitalisés (80% du volume total), soit le fruit de 50 années de travail pour une personne qui aurait réalisé cette tâche à la main. || F. M.
Comment sont définies, dans les grandes lignes, vos politiques d’acquisition? «Dans le domaine du son, il est rare que nous procédions à des acquisitions. En matière audiovisuelle, nous avons des accords avec la CLT-UFA, qui nous a confié la totalité de ses archives. Pour les photos, en revanche, c’est un peu différent. Si une collection complète nous intéresse, nous l’achetons. Il n’y a pas de procédure particulière pour cela, si je juge que cela mérite l’investissement, nous le faisons. Les gens ici sont suffisamment compétents pour savoir ce qui mérite d’être acheté ou pas. Bien sûr, il nous faut obtenir l’aval du ministère de la Culture. Ces dernières années, nous avons ainsi acquis la collection Norbert Theis – 1.500 objets – pour quelque 700.000 francs luxembourgeois (environ 17.350 euros, ndlr.), ou encore, en 2002, la collection Ketter – un millier de tirages – pour 2 millions de francs luxembourgeois (près de 50.000 euros, ndlr.). Une partie de ces collections sera d’ailleurs exposée dans le nouveau bâtiment.
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20h58 – Vue depuis la Place de l’Europe
Centre d’affaires névralgique de Luxembourg-Ville, le Plateau du Kirchberg, grouillant d’animation et de vie en journée, se vide une fois le soir tombé. Enveloppé dans son manteau de nuit, ce monstre de verre et de béton devient alors presque un vaisseau fantôme, tout en ombres et lumières éparses. Mais sous l’œil inquisiteur du photographe David Laurent, ces lieux désertés dévoilent, le temps d’un cliché, des fragments de vies nocturnes, source de tous les fantasmes. Photos: David Laurent
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20h04-20h55 – Vue du 11, avenue J. F. Kennedy PAPERJAM decembre 2007
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20h30-20h45 – Vue depuis La Coque
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19h44 – Vue depuis le bâtiment Robert Schuman Nord
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20h35 – Vue depuis l’avenue J. F. Kennedy
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20h37-20h39 – Vue depuis le Mudam PAPERJAM decembre 2007
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20h55 – Vue depuis la rue du Fort Thüngen
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20h43 – Vue depuis la rue du Fort Thüngen
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19h59-20h02 – Vue depuis le boulevard Pierre Werner
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19h37 – Vue depuis la rue Erasme
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Les FS totalisent aujourd’hui plus de 2,7 trillions de dollars US et pourraient atteindre plus de 30 trillions en 2025.
Milliards de dollars
Fonds Souverains les plus importants* 900 800 700 600 500 400 300 200 100
* Estimation
Source: DB Research
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L E b i ll e t d e l ’ E c o n o m i s t Cl u b l u x e m b o u r g
Les pays riches disposent de fonds souverains. Quid au Luxembourg? La presse parle beaucoup des Fonds Souverains (FS) de trois milliards de dollars US dans Blackstone Group. Lorsqu’une nouvelle «bête» fait son apparition, on aime se faire peur et les protectionnistes de tous genres s’activent. Les FS dérangent certains cercles et sont aussitôt placés dans la catégorie des instruments financiers non régulés. Ils se voient affublés du titre d’enfants terribles de la finance… Par ces quelques lignes, nous allons essayer d’expliquer et, dans une certaine mesure, démystifier les FS tout enesquissant quelques pistes pour le riche mais petit Luxembourg.
Une définition – Les FS sont des véhicules qui peuvent prendre différentes formes juridiques et qui dépendent plus ou moins de la manne étatique au niveau de leur financement. Dans la grande majorité des cas, ils récoltent les réserves de change des pays riches (voir le graphique) dans le but de les faire fructifier sur le long terme (placement sur les marchés financiers mondiaux et/ou prises de participations). Ils sont également utilisés dans le cadre d’investissements en infrastructures. Leurs réserves servent aussi à fournir un complément de financement à des investissements futurs. Selon les pays, l’Etat a un rôle plus ou moins discret dans le choix des placements et l’affectation de la manne financière aux divers projets. Les FS les plus importants sont essentiellement constitués par les pays qui disposent de larges ressources en pétrole et/ou en matières premières. Certains Fonds, comme celui du Koweït, existent depuis les années 50, d’autres, comme celui de la Libye et de la Chine, sont récents. La flambée actuelle des matières premières et du prix des produits agraires ne va faire qu’augmenter la puissance et la taille de ces fonds. Il est aussi pertinent de constater que dans cette liste, seules la Norvège et la Russie sont sur le continent européen.
Un nouvel équilibre – Ces FS qui totalisent aujourd’hui plus de 2,7 trillions de dollars US (à titre de comparaison les hedge funds gèrent 1,6 trillion de dollars US) pourraient atteindre selon les experts plus de 30 trillions en 2025. C’est tout à fait «colossal» et de telles tailles vont probablement bouleverser la carte des flux financiers et de la finance internationale, mais probablement aussi le rapport de force entre anciens pays riches (Europe et Etats-Unis) et nouveaux pays riches. Le XIXe siècle a été le siècle de l’Europe et de l’Angleterre, le XXe, celui de la dominance des Etats-Unis et le XXIe est déjà celui des pays émergents qui sont en passe de devenir les nouveaux pays riches du Globe. Il est certain qu’en géopolitique énergétique, les Etats-Unis sont en train de perdre la guerre (voir Irak et bientôt l’Iran). Les gagnants seront les pays qui disposent de réserves importantes et pourront s’offrir le luxe de «monnayer» au prix fort l’accès à l’énergie et/ou de réguler sa distribution. Pauvre Europe et pauvres Etats-Unis qui croulent déjà sous les dettes et ont en plus une structure démographique peu favorable! Un horizon d’investissement à long terme – Les FS font donc peur, activant la levée des boucliers des protectionnistes de tous bords. Dans les faits, les objectifs d’investissement de ces FS
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« A l’avenir, n’ayons plus honte de notre richesse, épargnons d’abord pour mieux dépenser ensuite». sont à très long terme. Avec des prises de participations financières et des investissements dans les différents instruments financiers mondiaux, souvent dans un but de performance absolue. A terme, ces FS n’auront certainement pas intérêt à déstabiliser le système financier. Ils devraient donc plutôt profiter aux marchés par un afflux massif et bienvenu de liquidités. Au Luxembourg, nous allons bénéficier de cette évolution de par le poids important du secteur financier dans notre économie. Relevons que nous sommes passés dans le monde, assez rapidement, d’un Etat actionnaire à un mouvement de privatisation massif et à une globalisation galopante. Aujourd’hui, nous bouclons la boucle de la globalisation en revenant sous une certaine forme à une emprise de l’Etat par le biais de la croissance et de la multiplication des FS. Simplement ces derniers ne se trouvent ni en Europe, ni aux Etats-Unis… Quid au Luxembourg? – En examinant le budget de l’Etat, nous retrouvons un semblant de FS sous la rubrique «Fonds Spéciaux de l’Etat». En 2006, le boni des comptes de l’Etat (240 millions d’euros) sera versé intégralement aux fonds spéciaux. Au 31 décembre 2006, la «fortune» de ces fonds se montait à 1,7 milliard d’euros. Une somme certes importante au vu de la taille de notre pays, mais une goutte d’eau pour un pays soi-disant riche (en termes de PIB par habitant, de taux de croissance et qui se place bien en termes de compétitivité). Il est d’autant plus étonnant de constater que le Luxembourg, après 20 années de croissance à un rythme près de deux fois plus élevé
que les autres pays européens, n’a pas réussi à accumuler de vraies réserves. Certes, de gros efforts en infrastructures ont été réalisés, mais nous avons manqué de vision dans ce domaine. Nous n’avons pas épargné ou trop peu épargné. Notre matière première n’est plus extraite du sol – dommage! –, nous la tirons – la matière grise – de notre société de services à forte valeur ajoutée. Il aurait cependant été aisé de ne pas tout redistribuer (indexation automatique des salaires, adaptation quasi automatique des rentes, une fonction publique «lovée», …). Pendant ces 20 glorieuses années, un matelas important aurait pu être constitué en allouant, par exemple, un pourcentage annuel de la croissance excédant celle de l’UE15 à un vrai fonds souverain du Grand-Duché. Mais avouons qu’il aurait fallu une bonne dose de courage, une pincée de vision et une ferme prise d’explications pour faire passer l’idée à certains syndicats. A l’avenir, n’ayons plus honte de notre richesse, épargnons d’abord pour mieux dépenser ensuite. Ne redistribuons plus tout, tout de suite à tout le monde. Dotons-nous d’une structure professionnelle pour un FS made in Luxembourg et changeons dès 2008 le nom poussiéreux de nos Fonds Spéciaux. La génération future nous remerciera. Prenons une leçon auprès de certains pays émergents. Sans compter qu’en gérant notre propre FS, nous serions plus crédibles en asset management et pourrions, qui sait?, devenir prestataires de services pour d’autres FS. || Pierre-Yves Augsburger, past-president de l’Economist Club Luxembourg, www.ecl.lu
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Eléphants, porcelaine, F1 ou lamas, vous n’imaginez pas ce qui transite par nous
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Romain / Relations clients
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Les fonds de hedge funds luxembourgeois
ETUDE
Les auteurs Ils sont quatre à s’être penchés sur les fonds d’investissement alternatifs gérés à partir de la place financière de Luxembourg et sur leurs performances. Daniel Capocci – Docteur en sciences économiques et de gestion de l’Université de Liège, il est senior portfolio manager chez Kredietbank Luxembourg et chargé d’enseignement à la Luxembourg School of Finance. Il est l’auteur de Introduction aux Hedge Funds (Economica, Paris, 2004). Georges Hübner – Ph. D. in Finance (INSEAD, France), il est à la fois Deloitte professeur de Gestion financière (Université de Liège), associate professor of Finance (Maastricht University), visiting professor of Finance (Solvay Business School, ULB) et academic expert à la Luxembourg School of Finance. Il est aussi auteur et éditeur de plusieurs ouvrages, notamment Performance de Portefeuille (Pearson Education, Paris, 2006) et Hedge Funds: Insights in Performance Measurement, Risk Analysis, and Portfolio Allocation (J. Wiley & Sons, New York, 2005). Marie Lambert – Ingénieur de Gestion et titulaire d’un diplôme d’études approfondies en sciences de gestion de l’Université de Liège, elle est assistante à la Luxembourg School of Finance et doctorante aux Universités de Liège et du Luxembourg. Elle est un des auteurs de Performance de Portefeuille (Pearson Education, Paris, 2006). Pierre-Armand Michel – Ph. D. in Finance (New York University Stern School of Business), il est le directeur académique de la Luxembourg School of Finance. Il est aussi professeur d’analyse Financière (Université de Liège), affiliate professor of Financial accounting (Solvay Business School, ULB) et professeur invité à l’Université du Luxembourg. Il est aussi auteur et éditeur de plusieurs ouvrages, notamment Normes Financières Internationales (Pearson Education, Paris, 2008) et European Equity Markets: Risk, Return, and Efficiency (Garland Publishing Inc., New York, 1984). Les quatre auteurs de la présente étude ont aussi publié de nombreux articles scientifiques dans diverses revues internationales, notamment Journal of Finance, Journal of Business and Finance, Financial Management, Journal of Derivatives and Hedge Funds, Journal of Empirical Finance. A noter que le professeur Hübner est le fondateur et le CEO de Gambit Financial Solutions, spin-off de HEC-Ecole de Gestion de l’Université de Liège. || J.-M. G.
Une création de valeur dans un portefeuille diversifié? paperJam publie en exclusivité un travail de recherche effectué par la Luxembourg School of Finance sur les fonds d’investissement alternatifs gérés à partir de la place financière de Luxembourg et sur leurs performances. Souvent jugés suspects, non seulement par des investisseurs non aguerris, mais également par un grand nombre d’institutionnels très professionnels, les fonds d’investissement alternatifs ou hedge funds font l’objet d’un intérêt grandissant sur les places financières. L’industrie a d’ailleurs pu compter, à l’échelle mondiale, sur un taux de croissance annuel proche de 25% sur les dix dernières années. Cette croissance a été à peine ralentie lors des crises financières successives qui touchaient pourtant de près les stratégies alternatives (crises en Russie ou en Asie, dégonflement du private equity avec la bulle Internet,…). Il est en revanche encore prématuré de pronostiquer l’impact de la récente crise du subprime mortgage sur l’industrie alternative.
Un prolongement des possibilités offertes par la gestion classique de portefeuille Il lui est, par ailleurs, de plus en plus souvent reproché une faible transparence et une certaine fébrilité en cas de mouvements extrêmes du marché. Une traduction littérale de la terminologie des hedge funds les a pourtant admis dans un premier temps comme des «fonds de couverture», limitant les fluctuations du marché au travers d’une volatilité maîtrisée de leurs rendements. La réalité se trouve à mi-chemin. La variabilité des rendements des hedge funds est faible dans des situations de marché habituelles (en hausse ou en baisse), mais il est également vérifié que ces fonds peuvent produire des rendements très négatifs à certains moments. Il y a donc du pour et du contre dans ce type d’investissements. Pour évaluer la «désirabilité» d’une allocation de portefeuille en produits alternatifs, le Luxembourg représente un excellent laboratoire grâce à son industrie déjà très développée de fonds de hedge funds.
Les hedge funds doivent leur caractère alternatif à la grande latitude laissée dans leur politique d’investissement. En s’éloignant d’une réglementation trop précautionneuse de bon père de famille, et en se dirigeant vers des investisseurs plus avertis ou plus riches, les fonds d’investisse ment alternatifs prolongent les possibilités offer tes par la gestion classique de portefeuille. Leur principal attrait consiste donc, non pas à éliminer l’ensemble des risques du marché, mais à toucher des risques différents des profils traditionnels. En d’autres termes, la faible variance de leurs rendements, et leur corrélation limitée avec les autres classes d’actifs risqués, les destinent à constituer des outils puissants de diversification des portefeuilles de gestion traditionnelle. La présente étude s’attache tout particulièrement à mettre en évidence comment les fonds de fonds gérés à partir de la place financière de Luxembourg peuvent compléter des portefeuilles de fonds de pension luxembourgeois pour diffé rentes catégories d’investisseurs, et ce, en tenant compte de leur profil de risque tout à fait spécifi que. La quantification du risque utilisée est en effet définie dans un référentiel novateur développé à HEC-Ecole de Gestion de l’Université de Liège et qui met en exergue les préférences des investisseurs et leur perception du risque. Ce référentiel est matérialisé dans le logiciel Gambit-Selector (1). La mesure de risque délivrée par ce logiciel est utilisée pour analyser les portefeuilles. Cette mesure parvient à tenir compte des caractéristiques distributionnelles des placements alternatifs et de l’asymétrie dans les préférences des investisseurs. Il est en effet certain que les inves tisseurs ne considèrent pas le risque de perte et le risque de gain sur un même pied d’égalité, de même qu’ils éprouvent une profonde aversion envers la survenance de rendements extrêmement éloignés de leur moyenne (2).
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Photo: Luc Deflorenne
Pierre-Armand Michel, Marie Lambert et Georges Hübner, trois des quatre auteurs de la présente étude, devant le bâtiment qui abritera la Luxembourg School of Finance, dans quelques semaines.
Un critère supplémentaire, propre à l’inves tisseur, permet également de faire varier l’im portance relative accordée à ces différentes dimensions. Dans le cas qui nous occupe, nous prendrons l’exemple d’un investisseur «médian» dans sa perception du risque. Le risque attaché à un actif particulier tel que perçu et apprécié par un tel investisseur est ensuite «standardisé» et matérialisé dans la notion d’Equivalent Risky Allocation (ERA). L’idée sous-jacente est de déterminer, pour chaque niveau de risque, la fraction qu’il faudrait investir dans un indice de référence (pris en référence de l’allocation traditionnelle) à côté d’une allocation sans risque, de façon à faire cor respondre les risques des deux portefeuilles. Définie en fonction d’un benchmark (en l’occur rence le MSCI European Union), cette mesure constitue ainsi une base d’analyse maniable et permet des comparaisons avec un portefeuille traditionnel.
L’étude s’appuie sur une base de données de 181 fonds de hedge funds Au travers de ce référentiel rendement-risque, notre analyse considère dans un premier temps une allocation plutôt conservatrice des ressour ces financières des différents investisseurs au sein des produits financiers «Lux-Pension 25%», «Lux-Pension 50%» et «Lux-Pension 75%» pro posés par la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat. Ces Sicavs reposent sur une gestion traditionnelle des ressources économiques au sein d’actions et de titres assimilables à capitalisation élevée et
admis à une bourse d’un des pays de l’Europe, ainsi que d’obligations d’émetteurs de qualité et libellées en euros avec une faible part pouvant toutefois être maintenue en liquidité. Ces différents fonds limitent le pourcentage alloué aux actions, respectivement à 25%, 50% et 75% (3). Trois jeux de dix portefeuilles de fonds de hedge funds vont être analysés sur base de leur contri bution à la performance et à la diversification optimale de ces portefeuilles traditionnels de fonds de pension. S’appuyant sur une base de données de 181 fonds de hedge funds provenant de Hedge Fund Research, Inc., trois règles sont utili sées afin de classer les fonds de hedge funds en dix portefeuilles. Un premier jeu regroupe sur une base aléatoire les fonds de hedge funds pour lesquels on dispose d’au moins 25% des valeurs de rendement sur la période allant de juillet 2004 à juillet 2007. Le deuxième et le troisième jeu procèdent, quant à eux, à une reformulation des dix portefeuilles tous les six mois, en fonction d’un classement opéré sur les rendements enregistrés au cours de l’année écoulée. La deuxième analyse prend ainsi comme sta tistique descriptive la moyenne des rendements, tandis que la troisième repose sur un ratio expri mant le rendement excédentaire (en excès du taux sans risque) par unité de risque alternatif ou ERA, préalablement défini (4). A titre illustratif, les rendements de la période juillet 2004-juin 2005 sont résumés par leur moyenne et leur ratio de rendement excédentaire par unité de risque, et utilisés pour procéder à un regroupement en dix portefeuilles valables pour les six derniers mois de 2005 et ainsi de suite, en horizon tempo rel coulissant.
En résumé, la première analyse s’intéresse aux propriétés de dix portefeuilles aléatoires de fonds de hedge funds sur une période de trois ans, tandis que les deux suivantes portent sur deux séries de dix portefeuilles de fonds de hedge funds ayant offert le meilleur rendement moyen ou encore le meilleur rendement excédentaire par unité de risque sur une période restreinte à deux ans. Ces inputs font l’objet d’un examen attentif de leur potentiel de diversification au sein d’une allocation d’actifs traditionnelle du portefeuille financier. Une façon simple et efficace d’évaluer la capacité de l’ensemble de ces titres financiers alternatifs, d’améliorer le profil rendement-ris que de l’ensemble des actifs traditionnels exis tants est de visualiser le gain de rendement qu’ils introduisent par unité de risque ERA. 1. En l’occurrence, l’approche suivie dans ce référentiel consiste à calibrer une fonction d’utilité de type linéaireexponentiel dont les deux paramètres, propres à chaque investisseur, peuvent être aisément interprétés comme le type de perception du risque (plutôt associé à la variabilité ou plutôt associé aux pertes extrêmes) et comme le degré d’aversion au risque. 2. D’un point de vue statistique, ces attitudes sont traduites par une aversion vis-à-vis du coefficient d’asymétrie négatif et du coefficient d’épaisseur de queue positive de la distribution des rendements d’un portefeuille financier. 3. Notons que ce portefeuille doit être considéré à titre illustratif, et que seule l’allocation des actifs au sein de ce portefeuille présente de l’intérêt dans notre démarche. 4. Il s’agit donc d’une sorte de ratio de Sharpe modifié où le dénominateur n’est plus l’écart-type des rendements mais bien la mesure de risque composite mise au point par Gambit-Selector. PAPERJAM decembre 2007
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Chacune des frontières «alternatives» enveloppe la frontière «traditionnelle»
Analyse
Un surcroît conséquent de diversification Les figures 1.1, 1.2 et 1.3 présentent les gains de diversification d’ajouts successifs de portefeuilles de fonds de hedge funds dans un mélange initialement jugé optimal d’actions à capitalisation élevée, d’obligations et de liquidité. Cette première analyse s’intéresse à trois séries de dix portefeuilles alternatifs, constitués respectivement sur une base aléatoire ou statistique au moyen des indicateurs de moyenne historique des rendements et d’un ratio exprimant le rendement excédentaire par unité de risque. Les graphes considèrent différentes catégories d’investisseurs sur base de leur aversion au risque. Partant du principe qu’un investisseur aimant le risque concédera une partie plus importante de son allocation financière à un actif risqué qu’un investisseur plus prudent, la mesure de risque dite ERA (Equivalent Risky Allocation) procède au classement. A chaque niveau de risque susceptible d’être supporté par l’un ou l’autre de ces investisseurs correspond une combinaison optimale d’actions, d’obligations et de liquidité, c’est-à-dire une clef de répartition qui, pour le niveau de risque considéré, offre le meilleur rendement qu’il soit possible d’enregistrer. Ces différentes allocations forment ainsi un ensemble de points dénommé «frontière efficiente». La considération d’un des portefeuilles de fonds de hedge funds (classés sur une base aléatoire ou en fonction d’une statistique descriptive), dans le portefeuille d’actifs traditionnels existants, modifie le profil de risque de l’investissement et ainsi les couples rendement-risque qu’il est possible d’obtenir. Graphiquement, cela se traduit dans une nouvelle frontière efficiente, résultat d’une translation quasi-parallèle vers le haut et la gauche de la frontière initiale. Ceci matérialise un gain de diversification, fait d’un gain de rendement pour un risque semblable, d’une diminution de risque sans perte de rendement, ou encore d’une combinaison de ces bienfaits économiques.
En d’autres termes, chaque frontière incluant les fonds de hedge funds enveloppe l’ensemble à des niveaux significativement plus élevés que la frontière initiale. Une même lecture résulte des graphes 1.2 et 1.3: un classement préalable des fonds de hedge funds sur base de leur moyenne passée, ou encore d’un ratio exprimant leur rendement excédentaire par unité de risque alternatif, permet d’isoler les portefeuilles les plus enclins à apporter un accroissement substantiel de gain de diversification. Ainsi, si l’on considère les niveaux de risque 0,2; 0,4; 0,6 et 0,8, chacun des dix portefeuilles aléatoires engendre un gain moyen de ren dement par rapport à l’allocation initiale de l’ordre de 0,20% de manière disparate, mais systématiquement supérieur. La même analyse pour les deuxième et troisième graphiques fait, en revanche, coïncider un gain relatif moyen supérieur pour un actif alternatif jugé comme faisant partie des meilleurs dans le passé. Les niveaux de gain enregistrés parmi les trois meilleurs fonds, selon l’une et l’autre analyse, sont d’ailleurs sensiblement supérieurs à ceux issus d’un regroupement aléatoire. On compte en effet sur des gains relatifs moyens de l’ordre de respectivement 0,32% et 0,33%. En d’autres termes, analyser l’historique des fonds de fonds sur base de ces deux critères constituerait une règle efficace de sélection des portefeuilles alternatifs. Une légère supériorité peut par ailleurs être relevée pour une analyse historique du rendement excédentaire par unité d’ERA. Cette première analyse place donc les investissements alternatifs comme des outils apportant un surcroît conséquent de diversification.
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Introduction d’un portefeuille de fonds de hedge funds dans un portefeuille de gestion traditionnelle, diversifie et efficient
Figure 1.1. Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds sélectionnés aléatoirement
Average Monthly Return (%)
Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1.1
Initial EF PTF-ALEA1 PTF-ALEA2 PTF-ALEA3 PTF-ALEA4 PTF-ALEA5 PTF-ALEA6 PTF-ALEA7 PTF-ALEA8 PTF-ALEA9
1 0.9 0.8
PTF-ALEA10
Source: Gambit-Selector
0.7 0.6 0.5
Dans un référentiel rendement («Average Monthly Return»)/risque («Gambit Equivalent Risky Allocation»), ce jeu de figures considère initialement un portefeuille de gestion traditionnelle, diversifié et efficient («Initial EF»), agrémenté par la suite de dix portefeuilles d’actifs alternatifs sélectionnés sur une base aléatoire («PTF-ALEA»), sur base de leur historique de rendements moyens («PTF-MOY») ou encore sur base de leurs rendements par unité de risque («PTF-RATIO»).
0.4 0 0.2 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.4
0.6
0.8
Figure 1.2. Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds classés selon leur historique de rendements moyens
Average Monthly Return (%)
Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1.2
Initial EF PTF-MOY1 PTF-MOY2 PTF-MOY3 PTF-MOY4 PTF-MOY5 PTF-MOY6 PTF-MOY7 PTF-MOY8 PTF-MOY9
1.1 0.9 0.8
PTF-MOY10 Source: Gambit-Selector
0.7 0.6 0.5 0.4 0 0.2 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.4
0.6
0.8
Figure 1.3. Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds classés selon leur historique de rendements par unité de risque
Average Monthly Return (%)
Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers Initial EF PTF-RATIO1 PTF-RATIO2 PTF-RATIO3 PTF-RATIO4 PTF-RATIO5 PTF-RATIO6 PTF-RATIO7 PTF-RATIO8 PTF-RATIO9 PTF-RATIO10
1.1 1 0.9 0.8 Source: Gambit-Selector
0.7 0.6 0.5 0.4 0 0.2 0.4 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.6
0.8
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Faut-il allouer une partie «alternative» dans un fonds «traditionnel» ou privilégier une partie obligataire?
Analyse
Capter l’intérêt d’un investisseur «médian» Le jeu de graphes 2.1, 2.2 et 2.3 présente successivement les gains de rendement apportés par le remplacement de la partie obligataire (avec toutefois un plafond fixé à 15%) par une combinaison optimale des dix portefeuilles de fonds de hedge funds aléatoires (figure 2.1), ou classés sur base de leurs rendements moyens historiques (figure 2.2) ou du rendement offert par unité de risque (figure 2.3). Structurons les résultats en trois niveaux de risque. Pour des niveaux de risque extrêmement faibles, il ne semble pas optimal de substituer une partie préalablement allouée à des actifs obligataires par une part investie dans un portefeuille de fonds de hedge funds. En d’autres termes, pour un même niveau de rendement attendu, l’investissement dans des fonds de hedge funds introduirait des risques supplémentaires aux risques traditionnels, sans compensation notable au niveau du rendement moyen. De la sorte, ils ne permettraient pas de maintenir le compromis initial rendement-risque et encore moins de l’améliorer. Un investisseur montrant une forte aversion au risque ne devrait donc pas considérer l’introduction d’actifs alter natifs dans son portefeuille. Pour des niveaux de risque intermédiaires néanmoins, le remplacement d’une fraction de la partie obligataire du fonds traditionnel par une part d’actifs alternatifs apporte un surcroît de rendement non négligeable. Un gain subs-
tantiel peut ainsi être constaté pour un investisseur médian consentant à supporter un risque correspondant à une allocation de près de 40% dans un actif risqué pris en référence. Le remplacement de la partie obligataire du portefeuille par au maximum 15% de la meil leure combinaison de portefeuilles aléatoires de fonds de hedge funds apporte un surcroît de rendement proche de 0,04%, soit un gain net relatif de 4,7%. Une combinaison optimale de portefeuilles de fonds de hedge funds classés sur base des rendements du passé, que ce soit sur base du critère de rendement moyen ou de rendement par unité de risque, apporte quant à elle un gain relatif inférieur de l’ordre de 3,3%. Notons que tenter d’améliorer le rendement par unité de risque pour des niveaux élevés de risque – en ne permettant que de substituer un montant équivalant à la partie obligataire du portefeuille par des actifs alternatifs – n’est pas judicieux puisque pour ces niveaux de risque, la partie obligataire est déjà fortement réduite dans le portefeuille.
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Introduction d’une combinaison optimale de portefeuilles de fonds de hedge funds dans un portefeuille de gestion traditionnelle, diversifie et efficient
Average Monthly Return (%)
Figure 2.1. Cas d’une combinaison optimale de portefeuilles aléatoires de fonds de hedge funds Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1,1
Initial EF With HF (PTF-ALEA)
1 0,9 0,8 0.7 Source: Gambit-Selector
0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 0
0.2
0.4
0.6
Dans un référentiel rendement («Average Monthly Return»)/risque («Gambit Equivalent Risky Allocation»), ce jeu de figures considère initialement un portefeuille de gestion traditionnelle, diversifié et efficient («Initial EF»), agrémenté par la suite d’une combinaison optimale de dix portefeuilles d’actifs alternatifs sélectionnés sur une base aléatoire («With HF: PTF-ALEA»), sur base de leur historique de rendements moyens («With HF: PTF-MOY») ou encore sur base de leurs rendements par unité de risque («With HF: PTF-RATIO»).
0.8
Gambit Equivalent Risky Allocation
Average Monthly Return (%)
Figure 2.2 Cas d’une combinaison optimale de portefeuilles de fonds de hedge funds classés en fonction de leur historique de rendements moyens Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1,2 Initial EF
1,1
With HF (PTF-MOY)
1 0,9 0,8 0.7 Source: Gambit-Selector
0.6 0.5 0.4 0.3 0.2
0 0.2 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.4
0.6
0.8
Average Monthly Return (%)
Figure 2.3 Cas d’une combinaison optimale de portefeuilles de fonds de hedge funds classés en fonction de leur historique de rendements par unité de risque Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1,2 Initial EF
1,1
With HF (PTF-ratio)
1 0,9 0,8 0.7 Source: Gambit-Selector
0.6 0.5 0.4 0.3 0 0.2 0.4 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.6
0.8
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Les performances passées constituent une règle de sélection des fonds alternatifs.
Analyse
Se pencher sur l’historique Les derniers jeux de graphes 3, 4 et 5 comparent les gains de diversification apportés par l’introduction d’un des portefeuilles de fonds de hedge funds dans, successivement, les fonds de pension «Lux-Pension 25%», «Lux-Pension 50%» et «Lux-Pension 75%». Chaque série considère chronologiquement des portefeuilles alternatifs aléatoires ou classés en fonction de leurs performances passées (au travers des indicateurs de moyenne ou de rendement excédentaire par unité de risque). La première série de graphes considère une allocation conservatrice à majorité obligataire (F1) et montre que les performances de ces portefeuilles peuvent être grandement améliorées par l’introduction d’un des portefeuilles de fonds de hedge funds. Un classement sur base des rendements du passé a d’ailleurs tendance à isoler les fonds alternatifs offrant les meilleures propriétés de diversification. Un deuxième jeu de graphes reproduit la même analyse pour une allocation initiale moins con
servatrice (F2). Les niveaux de rendement et de risque initiaux sont désormais sensiblement plus élevés. Si une sélection aléatoire des fonds de hedge funds permet d’améliorer le profil rendement-risque du portefeuille initial, l’étude historique des fonds permet d’isoler les fonds offrant les meilleurs compromis rendementrisque. Cet effet est encore plus marqué dans le troisième assortiment de graphes. En effet, les trois portefeuilles ayant enregistré les meilleures performances passées (Nos. 8-9-10) permettent d’améliorer sensiblement le profil financier du fonds de pension. De cette façon, l’historique des fonds constitue une règle de sélection importante des fonds alternatifs.
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Introduction d’un portefeuille de fonds de hedge funds dans le produit financier «Lux-Pension 25%»
Figure 3.1 Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds sélectionnés aléatoirement
Average Monthly Return (%)
Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 0.9
PTF-ALEA1 PTF-ALEA2 PTF-ALEA3 PTF-ALEA4 PTF-ALEA5 PTF-ALEA6 PTF-ALEA7 PTF-ALEA8 PTF-ALEA9
0.85 0.8 0.75
PTF-ALEA10
0.7 Source: Gambit-Selector
0.65 0.6 0.55 0.5
Dans un référentiel rendement («Average Monthly Return»)/risque («Gambit Equivalent Risky Allocation»), ce jeu de figures considère le produit financier «Lux-Pension 25%» agrémenté de dix portefeuilles d’actifs alternatifs sélectionnés sur une base aléatoire («PTF-ALEA»), sur base de leur historique de rendements moyens («PTF-MOY») ou encore sur base de leurs rendements par unité de risque («PTF-RATIO»).
F1 0.2 0.25 0.3 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.35
0.4
0,45
Average Monthly Return (%)
Figure 3.2 Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds classés selon leur historique de rendements moyens Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1,3
PTF-MOY1 PTF-MOY2 PTF-MOY3 PTF-MOY4 PTF-MOY5 PTF-MOY6 PTF-MOY7 PTF-MOY8 PTF-MOY9 PTF-MOY10
1,2 1,1 0,9
Source: Gambit-Selector
0,8 0.7 0.6 0.5
F1
Average Monthly Return (%)
0.15 0.25 Gambit Equivalent Risky Allocation
1,05
0.35
0.55
0.45
Figure 3.3 Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds classés selon leur historique de rendements par unité de risque Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers PTF-RATIO1 PTF-RATIO2 PTF-RATIO3 PTF-RATIO4 PTF-RATIO5 PTF-RATIO6 PTF-RATIO7 PTF-RATIO8 PTF-RATIO9 PTF-RATIO10
1 0,95 0,85 0,8 0.75 Source: Gambit-Selector
0.7 0.65 0.6 0.55
F1 0.15 0.2 0.25 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.3
0.35
0.4
0.45
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Introduction d’un portefeuille de fonds de hedge funds dans le produit financier «Lux-Pension 50%»
Figure 4.1. Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds sélectionnés aléatoirement Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers Average Monthly Return (%)
Dans un référentiel rendement («Average Monthly Return»)/risque («Gambit Equivalent Risky Allocation»), ce jeu de figures considère le produit financier «Lux-Pension 50%» agrémenté de dix portefeuilles d’actifs alternatifs sélectionnés sur une base aléatoire («PTF-ALEA»), sur base de leur historique de rendements moyens («PTF-MOY») ou encore sur base de leurs rendements par unité de risque («PTF-RATIO»).
0.9 PTF-ALEA1 PTF-ALEA2 PTF-ALEA3 PTF-ALEA4 PTF-ALEA5 PTF-ALEA6 PTF-ALEA7 PTF-ALEA8 PTF-ALEA9 PTF-ALEA10
0.85
0.8
Source: Gambit-Selector
0.75
0.7
F2 0.65 0.32
0.34
0.36
0.38
0.4
0.42
0.46
0,44
Gambit Equivalent Risky Allocation
Average Monthly Return (%)
Figure 4.2. Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds classés selon leur historique de rendements moyens Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1,3 PTF-MOY1 PTF-MOY2 PTF-MOY3 PTF-MOY4 PTF-MOY5 PTF-MOY6 PTF-MOY7 PTF-MOY8 PTF-MOY9 PTF-MOY10
1,2 1,1 1
Source: Gambit-Selector
0,9 0,8
F2
0.7 0.6 0.5 0.25 0.3 0.35 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.4
0.45
0.5
0.55
Average Monthly Return (%)
Figure 4.3. Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds classés selon leur historique de rendements par unité de risque Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1,05
PTF-RATIO1 PTF-RATIO2 PTF-RATIO3 PTF-RATIO4 PTF-RATIO5 PTF-RATIO6 PTF-RATIO7 PTF-RATIO8 PTF-RATIO9 PTF-RATIO10
1 0,95 0,85
Source: Gambit-Selector
0,8 0.75
F2
0.7 0.65 0.6
0.25
0.3
0.35
0.4
0.45
Gambit Equivalent Risky Allocation
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Introduction d’un portefeuille de fonds de hedge funds dans le produit financier «Lux-Pension 75%»
Figure 5.1. Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds sélectionnés aléatoirement Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers Average Monthly Return (%)
0.9
PTF-ALEA1 PTF-ALEA2
F3
PTF-ALEA3
0.85
PTF-ALEA4 PTF-ALEA5 PTF-ALEA6
0.8
PTF-ALEA7 PTF-ALEA8 PTF-ALEA9
0.75 Source: Gambit-Selector
PTF-ALEA10
Dans un référentiel rendement («Average Monthly Return»)/risque («Gambit Equivalent Risky Allocation»), ce jeu de figures considère le produit financier «Lux-Pension 75%» agrémenté de dix portefeuilles d’actifs alternatifs sélectionnés sur une base aléatoire («PTF-ALEA»), sur base de leur historique de rendements moyens («PTF-MOY») ou encore sur base de leurs rendements par unité de risque (« PTF-RATIO »).
0.7
0.65
0.6 0.35 0.4 0.45 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.5
0.55
0.6
0.65
Average Monthly Return (%)
Figure 5.2. Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds classés selon leur historique de rendements moyens Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1,3
PTF-MOY1 PTF-MOY2 PTF-MOY3
1,2
PTF-MOY4 PTF-MOY5
1,1
PTF-MOY6 PTF-MOY7
F3
0,9
PTF-MOY8 PTF-MOY9 PTF-MOY10 Source: Gambit-Selector
0,8 0.7 0.6 0.5 0.25 0.3 0.35 0.4 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.45
0.5
0.55
0.6
Average Monthly Return (%)
Figure 5.3. Cas de dix portefeuilles de fonds de hedge funds classés selon leur historique de rendements par unité de risque Risk/return Trade-Off Mean-Gambit Risk Efficient Frontiers 1.05 PTF-RATIO1 PTF-RATIO2
1
PTF-RATIO3 PTF-RATIO4
0.95
F3
PTF-RATIO5 PTF-RATIO6
0.9
PTF-RATIO7
0.85
PTF-RATIO8
0.8
PTF-RATIO10 Source: Gambit-Selector
PTF-RATIO9
0.75 0.7 0.65 0.6 0.25 0.3 0.35 0.4 Gambit Equivalent Risky Allocation
0.45
0.5
0.55
0.6
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Hedge Funds PORTRAIT
La LSF… aujourd’hui Inaugurée en 2002 en présence de S.A.R. Le Grand-Duc Henri, la Luxembourg School of Finance repose sur une gouvernance innovante. Tout en faisant partie de la Faculté de Droit, Economie et Finance de l’Université du Luxembourg, la Luxembourg School of Finance (LSF) bénéficie d’un partenariat privilégié avec la place financière, sous la présidence du recteur, et peut se prévaloir du soutien stratégique et financier de la Fondation LSF. «Deux mots décrivent la formation offerte par la LSF: excellence et efficacité, résume Pierre Michel, le directeur de la LSF. Le Master of Science in Banking and Finance est axé sur les réalités et les problémati ques contemporaines de la banque et de la finance». Ce Master offre un cycle d’études sur deux années pour les étudiants qui exercent déjà une activité professionnelle et sur une année pour les étudiants à temps plein; ce cycle se termine en point d’orgue par une semaine académique à la New York University Stern School of Business, sous la direction du Pr. Gruber. La LSF a accueilli jusqu’à présent 140 étudiants représentant 17 nationalités. «Elle ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans son corps professoral international de haut niveau et les bonnes relations qu’elle entretient avec ses anciens étudiants, estime M. Michel. Au cours de sa brève existence, elle a acquis une renommée tant académique que profes sionnelle dans le domaine de l’enseignement de la finance. Elle continuera à être jugée sur sa capacité à développer des programmes d’études et des modes de pensée nouveaux». La LSF a créé en 2006 son Centre de Recherche en Finance (le CREFI) qui regroupe des professeurs et assistants chercheurs ainsi que des experts internationaux. Le CREFI s’est fixé des objectifs ambitieux et s’est donné les moyens de les atteindre, notamment par sa collaboration avec le Fonds National de la Recherche. Ses axes de recherche sont multiples: finance quantitative et comportementale, performance des services financiers et des fonds d’investissement, économie des institutions et du droit financiers. «Pour maintenir l’excellence, la LSF devra conduire des recherches pertinentes tant sur le plan fondamen tal qu’en termes d’applications qui pourront être déve loppées conjointement avec le secteur financier», prévient M. Michel. || Propos recueillis par J.-M. G.
Quels enseignements sur la diversification? Des investissements au compromis rendement/risque attractif et capables de capter l’intérêt de nombreux investisseurs… A l’aide d’une succession d’analyses graphiques, cette étude avait pour objet de vérifier dans quelle mesure l’introduction de risques alternatifs permettrait d’améliorer le compromis rendement-risque qui peut être espéré d’un actif traditionnel, et ce en tenant compte des avantages (une faible variance) mais aussi des inconvénients (des risques extrêmes élevés). Il appert que plus la stratégie du fonds traditionnel s’avère conservatrice, plus les gains de diversification susceptibles d’être réalisés sont sensibles. Il ressort également de cette étude qu’un classement des fonds sur base de leur historique de rendements serait particulièrement efficace pour déterminer les fonds alternatifs offrant les meilleures propriétés de diversification. La cause en est un phénomène de persistance dans leurs performances qui serait capté au moyen d’indicateurs tels que leur rendement moyen ou d’un agrégat de performance qui ferait intervenir rendement et risque. En distinguant clairement l’un ou l’autre fonds alternatif de l’ensemble, cet agrégat des performances passées s’est d’ailleurs avéré plus à même de discriminer parmi les fonds alternatifs offerts.
Pour des niveaux de risque extrêmement faibles toutefois, l’aversion forte au risque caractéristique des investisseurs en quête de telles opportunités d’investissement reste prédominante. Ce faisant, elle ne place pas les hedge funds comme les meilleurs candidats dans la gestion de leur portefeuille. En résumé, le pouvoir de diversification entraîné par l’introduction d’actifs alternatifs présente le potentiel de capter l’intérêt d’un investisseur représentatif de ses pairs dans son attitude face au risque. L’échantillon des fonds de hedge funds luxembourgeois repris dans cette étude amène sans conteste une amélioration des possibilités de diversification. En général, des résultats similaires recueillis par des études sur des échantillons globaux expliquent dans une large mesure l’attrait des instruments alternatifs sur la plupart des places financières. Nous pouvons donc imaginer que nos résultats, qui mettent en exergue la qualité des gestionnaires de portefeuilles luxembourgeois, devraient également déclencher des décisions d’allocation moins con ventionnelles chez de nombreux investisseurs institutionnels.
Pour entrer en contact avec la Luxembourg School of Finance: Tél: +352-466644-6804 (6807, 6247) Email: pierre-armand.michel@uni.lu, ildiko.losch@uni.lu, berangere.coll@uni.lu Luxembourg School of Finance 148, avenue de la Faïencerie L-1511 Luxembourg www.lsf.lu
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«Beaucoup de clients semblent avoir oublié qu’un produit de placement offrant un rendement plus élevé contient des risques plus élevés».
M a r c F l a mm a n g , J e a n - J a c q u e s P i c a r d
«Marier régulation,
transparence et performance»
Marc Flammang (CBP) et Jean-Jacques Picard (ALFI) évoquent la situation des hedge funds au Luxembourg et leurs principaux défis. Selon Jean-Jacques Picard – directeur de la communication de l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement – les innovations législatives et réglementaires récentes stimuleront fortement le secteur luxembourgeois des hedge funds. Aussi, pour Marc Flammang – membre du comité de direction de la Compagnie de Banque Privée Luxembourg –, disposer de marchés financiers efficients n’est plus possible sans les hedge funds. Quel est actuellement le profil d’un investisseur dans le hedge fund? Marc Flammang: «Deux classes d’investis seurs semblent aujourd’hui particulièrement intéressées par la gestion alternative. D’une part, les clients institutionnels qui recher chent, au travers des investissements en fonds hedge, un placement performant et peu volatile pour leur gestion globale de trésorerie excé dentaire à moyen terme. C’est ici la croissance la plus importante en termes de volumes, avec des formes d’investissements multiples: inves tissements directs en fonds hedge, en fonds de fonds hedge, en produits structurés sur hedge... Ensuite, la clientèle privée qui, à plus large échelle, a commencé à s’intéresser à la gestion alternative après les baisses boursières en 2001 et 2002. Aujourd’hui, une clientèle privée à caractère conservateur recherche une alterna tive aux obligations classiques, tout en permet tant à l’identique de préserver le capital et d’en optimiser le rendement et cela, avec un niveau
de décorrélation évident par rapport aux mar chés traditionnels. Jean-Jacques Picard: «Les seuils d’entrée parfois très élevés fixés par les hedge funds limi tent l’accès à la plupart de ces véhicules à des investisseurs institutionnels et à des investis seurs privés très fortunés. Les fonds de hedge funds par contre, donc les fonds d’investisse ment qui placent l’épargne collectée dans des hedge funds, se prêtent mieux aux investisseurs privés: le plus souvent, ils n’exigent pas de mon tants de placement minimum et en plus, ils offrent une plus grande diversification des ris ques par le fait qu’ils investissent dans plusieurs hedge funds différents. Les fonds de hedge funds sont ainsi un instrument de placement intéres sant pour diversifier son portefeuille. Quels sont les types de véhicules d’investissement les plus commercialisés ou recherchés au Luxembourg? M. F.: «Les investissements alternatifs res tent le plus souvent commercialisés par le biais
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Photo: Etienne Delorme
Jean-Jacques Picard, (ALFI): «Le monde des hedge funds bouge. De nouvelles stratégies se développent. Nombre de hedge funds deviennent de plus en plus activistes».
de produits structurés. Ces derniers ont souvent un time-to-market plus court que la création d’un fonds, ou fonds de fonds grand public, et peuvent se doter facilement de caractéristiques spécifiques comme les garanties totales ou partielles en capital ou encore le levier, et permettent un setup administratif et un reporting souvent peu coûteux. Leur commercialisation sous forme de produits structurés présente certains avantages en matière de distribution, et constitue, dans certaines législations également, une solution fiscalement optimisée. Avec un montant minimum inférieur au lancement, comparativement à celui d’un véhicule fonds ou fonds de fonds, la commercialisation de l’alternatif via les produits structurés permet une individualisation plus facile aux demandes de la clientèle.
fonds hedge à partir du Luxembourg. Sous l’impulsion de l’ALFI et de la CSSF, le Luxembourg a réussi à approcher l’industrie des fonds hedge avec une perspective et une expertise différentes, à savoir celles de la distribution cross-border réglementées à partir d’un hub européen, le Luxembourg. Enfin, la troisième catégorie, qui sont les gestionnaires des fonds hedge au Luxembourg. Aussi, les initiatives prises par le régulateur avec la loi de 2002 n’ont pas réussi à attirer beaucoup d’expertise de gestion à Luxembourg. Mais ce phénomène n’est malheureusement pas limité au seul monde des fonds hedge. La concentration du monde bancaire et l’absence, à quelques exceptions près, de centres de décisions locaux, ont provoqué une mutation des équipes de gestion, surtout vers Paris, Bruxelles et Genève.
Quels sont les principaux acteurs/service providers présents sur la Place, et quelles sont leurs principales fonctions? M. F.: «Trois catégories de prestataires de services bien distincts existent: les plus présents étant les sociétés actives dans l’administration et la domiciliation des fonds alternatifs, dont beaucoup sont administrés au Luxembourg sans y être domiciliés. Ensuite, viennent les sociétés de promotion et de distribution de
Quelles sont les principales tendances à venir? M. F.: «Le cadre légal très favorable devrait attirer de plus en plus de promoteurs au Luxembourg, car les fonds de droit luxembourgeois bénéficient d’une large couverture géographique (autorisation à la vente dans 240 pays). La loi relative aux Fonds d’Investissement Spécialisés (FIS) devrait en outre dynamiser l’industrie des fonds alternatifs au Luxembourg en apportant davantage de flexibilité en matière de
diversification du risque, de reporting simplifié et d’accès. La circulaire CSSF sur les hedge funds ainsi que l’opportunité désormais offerte aux fonds hedge étrangers de se faire coter en bourse de Luxembourg, vont probablement contribuer à une forte attraction en termes de re-domiciliation de fonds de centres plus exotiques vers le Luxembourg. J.-J. P.: «Deux innovations récentes au niveau législatif et réglementaire devraient contribuer à stimuler fortement le secteur luxembourgeois des hedge funds: tout d’abord, la circulaire CSSF 05/176 sur l’utilisation d’instruments financiers dérivés par les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (remplacée entre-temps par la circulaire 07/308) permet la création de fonds UCITS, donc tombant dans le champ d’application des directives européennes en la matière et bénéficiant donc du passeport européen pour la distribution, similaires à des hedge funds. Mais la plus grande impulsion devrait venir des fonds spécialisés (FIS) créés par la loi du 13 février 2007. Ce type de fonds d’investis sement, qui est destiné aux institutionnels et aux investisseurs privés avertis, est très flexible dans l’orientation de sa politique d’inves tissement. Il se prête dès lors très bien à des stratégies d’investissement alternatives. Point
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Les HF n’y sont pour rien! Quelles sont les conséquences de la crise du subprime sur le métier? M. F.: «De manière générale, les fonds se sont bien remis des pertes subies en août. Ils ont dans l’ensem ble diminué légèrement leur levier tout en profitant de la reprise des marchés actions, en particulier de la croissance importante des marchés émergents. La performance du mois de septembre est bonne et le mois d’octobre suit la même voie. Ces types de crises ont souvent été suivis de périodes d’opportunités améliorées pour les inves tissements alternatifs sur un horizon de six à douze mois de la fin de la crise. Encore une fois, les fonds hedge ont eu un effet de stabilisation sur le marché en commençant à rache ter aussi bien des positions actions que des posi tions crédit à partir de la mi-août. En faisant ainsi, ils ont su donner de la liquidité au marché à un moment où le secteur interbancaire ne fonctionnait plus normalement. Disposer de marchés financiers efficients, n’est plus possible à mes yeux sans les fonds hedge». P. P.: «L’impact de la crise américaine des crédits subprime sur les fonds luxembourgeois est très limité. D’après ce que nous savons à l’heure actuelle, seuls quelques-uns des plus de 10.300 fonds et compartiments de fonds de droit luxembourgeois étaient directement investis dans ce type d’actifs. D’un autre côté, il existe également des (hedge) fonds à qui la crise du subprime a permis de réaliser des plus-values parfois considérables. D’autres commencent déjà à investir massivement dans ce secteur des crédits qui leur paraît maintenant sousévalué. Ce faisant, ils apportent de la liquidité au mar ché qui lui fait si cruellement défaut actuellement. Les leçons à tirer de cette crise sont multiples. Beaucoup de ces produits de titrisation ont été créés par les institutions financières à la demande de leurs clients avides de rendements plus élevés que ceux offerts sur le marché monétaire. Beaucoup de ces clients semblent avoir oublié qu’un produit de placement offrant un rendement plus élevé contient des risques plus élevés». || Propos recueillis par M. A.
Quels sont les défis auxquels le secteur des hegde funds est confronté? M. F.: «Le principal défi restera de marier régulation, transparence et performance, afin de garder l’avantage d’une industrie réglementée au Luxembourg, et valable au niveau européen tout en ne limitant pas, par cette exigence de transparence, l’attrait pour les gestionnaires, surtout ceux engagés dans des stratégies d’arbitrages. Les investissements en IT doivent se compléter d’investissements en talents. Les sociétés d’administration luxembourgeoises possèdent des équipes dédiées aux fonds alternatifs domiciliés offshore, mais elles doivent maintenant mettre en avant les fonds d’investissement spécialisés afin d’encourager la conversion des fonds offshore en fonds de
droit luxembourgeois et ainsi pouvoir proposer une plate-forme de services uniques pour les fonds traditionnels et les fonds alternatifs. Outre les défis posés aux acteurs privés, il s’agit pour la Place et son régulateur, comme souvent déjà, de trouver le bon équilibre entre la multiplication des niveaux de contrôle, dont l’application mobilise beaucoup de ressources IT et humaines, et le maintien de l’attractivité et de la compétitivité aux yeux des fonds et promoteurs étrangers. J.-J. P.: «Le monde des hedge funds bouge. De nouvelles stratégies se développent. Nombre de hedge funds deviennent de plus en plus activistes. Plutôt que de se contenter d’une prise de participation dans des entreprises, ils com mencent à leur imposer des restructurations parfois fondamentales, souvent accompagnées de réductions sensibles des effectifs des entreprises concernées. Ceci a naturellement alerté syndicats et médias, politiciens et régulateurs, avec le résultat que les hedge funds ont actuellement relativement mauvaise presse en Europe. Habitués à agir plutôt en coulisse, les hedge funds sont aujourd’hui confrontés au défi de trouver le juste équilibre entre la discrétion indispensable à leur business et davantage de transparence, entre les intérêts de leurs investisseurs et les exigences des régulateurs en matière de corporate governance». || Marc Auxenfants
Marc Flammang (CBP Luxembourg): «les fonds hedge ont eu un effet de stabilisation sur le marché en commençant à racheter aussi bien des positions actions que des positions crédit à partir de la mi-août».
Photo: Etienne Delorme
subprime
également important: Contrairement aux autres types de fonds, les FIS ne doivent pas avoir de promoteur agréé par la CSSF. Ceci devrait permettre également à des institutions financières qui, tout en étant parfaitement compétentes et sérieuses, ne remplissaient pas les critères financiers de l’autorité de surveillance, de lancer des fonds au Luxembourg. Le succès de la nouvelle loi se reflète d’ailleurs déjà dans les statistiques: depuis son entrée en vigueur et jusqu’à fin septembre dernier, pas moins de 142 FIS ont été créés.
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Bloc Notes · Communication
IMCA
les nommes luxembourgeois C’est le 29 novembre que le verdict des premiers IMCA (International Museums Communications Awards) tombera. 82 projets soumis par 63 participants de 37 villes et 20 nations sont en compétition, la communauté internationale des musées ayant répondu présente pour ce premier événement qui récompense le meilleur de la création et de l’innovation dans le domaine de la création graphique et de la communication visuelle des musées. Pour le Luxembourg, trois projets restent en compétition parmi les 30 finalistes. Dans la catégorie «Exhibition Campaign», on trouve Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain avec ON/OFF (Filiep Tacq) et le Centre national de littérature de Mersch avec Exilland Luxemburg 1933-1947 (par Rose de claire, design). Le Mudam, pour sa part, concourt dans la catégorie «Corporate Design» avec la campagne Can´t Wait! Opening Mudam Luxembourg (Ott+Stein, Oliver Peters, graphisme et Jean-Christophe Massinon, illustrations). Pas de présence luxembourgeoise, en revanche, dans les deux autres catégories («Integration» et «Innovation»). www.imca-awards.com
Confederation Lux. du Commerce AGENCe Mikado Publicis supports Presse, affichage ACC. Yannick Schumaker ART DIR. Patrick Bertrand COPY Ludovic Danniel PHOTO Raymond Clément, Opération Panda
EKABE AGENCe Mikado Publicis support Annonce ACCOUNT Yannick Schumaker ART DIRECTOR Patrick Bertrand PHOTOGRAPHER Frank Weber
PIZZA HUT AGENCe Mikado Publicis supports Presse, affichage ACCOUNT Marithé D’Amato PHOTOGRAPHER Frank Weber
CNA – CENTRE NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL Agence Cropmark Supports Affichage, presse Creative Director Jacques Welter Art Director Joëlle Wagner
CAPESIUS & REDING Agence Moskito Productions Supports Presse, gadgets, décoration Graphiste Alain Tshinza Account Fabrizio Zanier
TAGEBUCH / LIVRE JOURNAL 2007 Agence Rose de claire, design Support Annonce Conception et design Albert Seyser
FISCHER AGENCE Addedvalue SUPPORT Presse ACC. Carole Tissaurin CREA. DIR. Will Kreutz, Didier Leclercq ART DIr. Didier Leclercq, Frantz d’Huart COPy Will Kreutz PHOTO Christian Aschman
LUXEXPO Agence Binsfeld communication Supports Presse, affichage, online Dir. crea. Frank Kaiser Art dir. Camilo Matiz Graph. Steffi Willkomm Account Marc Haas, Claude Nesser
ENTREPRISE DES P&T AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse quotidienne et hebdomadaire ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Valérie Murat ACCOUNT Bob Gillen PHOTO Stock
YOUZ AGENCE Advantage Communication SUPPORTS Presse, affichage ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Valérie Murat ACCOUNT Valérie Giraudet
1,2,3,GO AGENCE Ipsofacto SUPPORTs Presse, affichage CONCEPTION, REDACTION et REALISATION Filipe Domingues et Catherine Weimerskirch PHOTO Christof Weber
PROPERTY PARTNERS Agence Cropmark Support Presse Account Arnaud Ghilain Creative Director Jacques Welter
BOFFERDING Agence Comed Supports Affichage, PLV Credits Creatifs Christian Delcoigne, Jean-Philippe Luniaud, Claude Muller
PRIX LUX. D’ARCHITECTURE Agence Bizart Supports Print et audiovisuel Dir. crea. D. Devaux Equipe crea. H. Roussier, P. Weber, F. Thouillot, L. Daubach ACC. A. Cunisse Photo A. Lejona Partenaire RTL
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Auszug aus dem / Extrait du
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tage-
Tagebuch
journal
buch / livre journal 2007
Seit 1992 schreibe ich ein Tagebuch. Manchmal vor der Arbeit, manchmal wenn ich bei einem Kunden warte, am liebsten auf einer Bank im Park Tony Neumann, manchmal mitten in der Nacht. Das Jahr 2007 hat 365 Tage. 365 Tage voller überraschender Augenblicke und interessanter Begegnungen. Schreiben, um morgen noch zu wissen, was heute geschehen ist. Depuis 1992, j’écris un journal. Parfois avant de travailler, parfois quand j’attends chez un client, de préférence sur un banc du parc Tony Neumann, parfois au milieu de la nuit. L’année 2007 a 365 jours. 365 jours remplis d’instants surprenants et de rencontres passionnantes. Pour me souvenir demain de ce qui s’est passé aujourd’hui.
Fotograf: Christof Weber Gebäude: Hall de sports/Beckerich Fahrrad: Raleigh
Designpreis der Bundesrepublik Deutschland 2008 Nominiert Produkt: Erscheinungsbild für Espace et paysages Nominiert durch: Rat für Formgebung Bundesministerium für Wirtschaft und Technologie
Heute ist Freitag, der 25. Mai 2007, abends.
Heute bekam ich völlig überraschend folgenden Brief:
... Dear Mr Seyser, we are pleased to inform you that your company has been nominated for the attendance of the German Design Award 2008. ... the products must already have won a national or international award. ... Ich habe von einem Designpreis der Bundesrepublik Deutschland gar nicht gewußt. Habe mich nirgends angemeldet oder was verschickt. Jetzt sitze ich auf einer Holzbank im Park Tony Neumann und schaue in die milde Abendsonne.
rose de claire, design. Société à responsabilité limitée A : 5, rue des roses L-2445 Luxembourg T : (352) 22 42 98-1 F : (352) 47 37 53 E : rosedeclaire@rosedeclaire.lu W : www.rosedeclaire.lu
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Bloc notes · Technologies
Les dernieres nouveautes PC n
Solutions n
Ricoh lance les Aficio MP W2400 et MP W3600, des équipe ments numériques compacts intégrant les fonctions d’impression, de copie et de numéri sation, ainsi que des options de production permettant une rationali sation des flux de tra vaux grand format. Un encombrement extrême ment réduit, une grande facilité d’utilisation (grâce à l’écran LCD tactile et aux options de distribution), une pro ductivité de 4,4/6,4 ppm (format A1) et de 2,4/3,4 ppm (format A0), un grand choix de contrôleurs d’impression comptent parmi les principales caractéristiques offertes par ces équipements numériques. www.ricoh.be
Landesk déploie une nouvelle application de gateway (Landesk Management Gateway Appliance), pour la ges tion des systèmes infor matiques mobiles et distribués via l’Inter net. Grâce à la fonction nalité «plug & play» de l’application, les ordi nateurs fixes et portables peuvent être utilisés et gérés en dehors du firewall de l’entre prise. Ces appareils peuvent être ainsi rapi dement mis en conformité avec les législations et réglementations en vigueur. La gestion à distance des appareils en dehors du réseau de l’entreprise ne néces site ainsi plus l’utilisa tion de firewalls ou de connexions VPN coûteu ses. Concrètement, le gateway fonctionne comme un lieu de col lecte où la console cen trale et les équipements gérés sont reliés via leurs connexions Internet – même s’ils se trouvent derrière le firewall ou utilisent un proxy. Landesk Management Gateway Appliance est disponible à un prix conseillé de 3.000 dol lars par application. Les solutions Landesk sont disponibles via les Landesk Expert Solution Providers (ESP). www.landesk.com
Peripheriques n
serveurs n
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Lancom Systems présente le Lancom WLC-4006 et le Lancom WLC-4025, deux nou veaux contrôleurs WLAN, qui intègrent rapidement et facilement tous les éléments d’un réseau sans fil, améliorant ainsi la sécurité et simplifiant la gestion des grandes infrastructures informati ques. Le contrôle et la gestion s’effectuent depuis un point central, sans manipulation sup plémentaire. Le Lancom WLC-4006 peut gérer une série jusqu’à six points d’accès, tandis que le Lancom WLC4025 peut en gérer 25. En mettant les deux contrôleurs à niveau, il est possible d’y con necter deux fois plus de points d’accès. Les prix des contrôleurs varient de 1.499 à 6.249 euros (HTVA). www.lancom.be
Sun Microsystems et Fujitsu Siemens Computers étendent la gamme des serveurs SPARC Enterprise avec les serveurs SPARC Enterprise T5120 et T5220 basés sur le pro cesseur UltraSPARC T2. Ces plateformes permet tent un niveau supérieur d’évolutivité, de densité et de performances au niveau du Web et des applications, ainsi qu’un traitement des transac tions en ligne (OLTP) et des charges de travail techniques. Les fonction nalités gratuites et inté grées de virtualisation des serveurs permettent une maximisation facile de l’utilisation du sys tème et contribuent à réduire le coût de four niture de nouveaux ser vices IT. Les serveurs SPARC Enterprise T5120 et T5220 sont disponibles à partir de 11.500 euros. www.fujitsu-siemens.com
Fujitsu Siemens Computers présente le nouvel Esprimo C5720 avec le chipset Intel iQ33. Ce PC ultra compact combine les avantages du nouveau Intel® iQ33 avec un design entière ment repensé et compa tible avec tous les logiciels de la gamme ESPRIMO 5720. Grâce aux ports série avec ali mentation, ce PC peut être intégré facilement aux systèmes POS (Point Of Sales).
securite n
Juniper Networks dévoile la version 2.1 d’Unified Access Control (UAC), dotée des fonctions avancées de protection réseau, de visibilité applicative, de contrôle et de sur veillance, tout en simpli fiant le déploiement de contrôles d’accès au réseau. Les principales innovations et fonctionnalités incluent notamment un contrôle coordonné des menaces, un profileur compatible avec l’identité, un sup port des dispositifs non gérables et une analyse de sécurité avancée. www.juniper.net
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Bloc notes · Technologies
Imprimantes n
HP étoffe son offre desti née à l’impression pro fessionnelle avec HP Edgeline en introduisant une nouvelle catégorie de multifonctions cou leurs ainsi que des solu tions d’administration et des services d’assis tance, destinées aux entreprises pour leurs besoins d’impression et de copie couleur en gros volumes. La solution HP Edgeline consiste en un système de têtes d’impression très larges et fixes, capable en les associant, d’imprimer directement sur toute la largeur de la page, alors que traditionnelle ment les têtes jet d’encre balayent la surface du papier. En combinant à cela un système d’en traînement du papier par tambour, on obtient un système d’impression extrêmement rapide, plus fiable, et délivrant des impressions couleurs d’une qualité exception nelle. www.4.hp.com
Alwan Color Expertise presents the third version of its CMYK Optimizer, a solution for color preflighting, stan dardisation and optimi sation for CMYK separations and data. Alwan CMYK Optimizer enables design and prepress companies to quickly and accurately produce documents for problemfree printing. Printers gain the ability to control and improve the print ability of jobs by opti mising separations according to the process, press and paper used. The solution enables a newspaper publisher to standardise its PDF files according to ISO, ICC and GWG specifica tions, ensuring troublefree printing and optimal printability. www.alwancolor.com
Konica Minolta a développé le bizhub C550, une option inno vante d’identification biométrique qui offre une authentification haut de gamme de l’utilisateur à des fins de protection contre l’accès frauduleux à des données confiden tielles. Le bizhub C550 scanne le réseau veineux du doigt de chaque utili sateur, procédé plus fia ble que la vérification des empreintes digitales, pour la sécurité des don nées et des documents des entreprises, ainsi que celle des périphéri ques qu’elles utilisent pour imprimer, scanner, stocker et envoyer ces données. www.kmbs. konicaminolta.us
Stockage n
Brocade a conçu Bro cade Data Center Fabric (DCF), une nouvelle architecture de fabric pour centres informati ques, qui répond aux besoins urgents des entreprises et accroît l’efficacité, la fiabilité et l’adaptabilité de leurs centres informatiques. Les principales fonction nalités et avantages offerts par l’architecture Brocade DCF incluent une architecture évolu tive liée aux applica tions, l’utilisation des éléments dont disposent les centres informatiques (applications, serveur, réseau et stockage), et reposent sur une application à base de règles qui garantit les principales fonctionnali tés des centres informa tiques (sécurité,cryptage, sauvegarde, réplication des données). www.brocade.com
Fujitsu Siemens Computers introduit deux nouveaux produits de sa gamme FibreCAT: FibreCAT SX88 et Fibre CAT TX08. FibreCAT SX88, le nouveau modèle phare de la série Fibre CAT SX de périphériques de stockage sur disque, offre une vitesse de 50% plus rapide que le modèle phare précédent (FibreCAT SX80). Le sys tème sur bande FibreCAT TX08 offre quant à lui une solution d’entrée de gamme aux PME qui souhaitent passer au stockage sur bande auto matique avec la techno logie LTO. Le FibreCAT SX88 est disponible à partir de 8.400 euros et le FibreCAT TX08, pour 3.700 euros. www.fujitsu-siemens.com Brocade annonce l’augmentation des per formances et de l’intero pérabilité de son Directeur Brocade 48000, avec un taux de transfert SAN de 8 Gbits/s, multipliant ainsi par deux la bande passante des SAN hautes performances existantes. Le débit de 8 Gbits/s per met à la fois un déploie ment sensiblement plus important de machines virtuelles dans les fabrics SAN existantes, et une réduction des délais de sauvegarde. www.brocade.com
Routeur n
Allied Telesis met sur le marché la gamme WR4500, une nouvelle série de routeurs sans fil pour installation en extérieur. Cette solution assure des connexions Internet rapides dans les zones non couvertes par le DSL et pour l’implan tation de hotspots sans fil dans les immeubles publics. Elle comprend trois modèles, répon dant à des besoins diffé rents: l’AT-WR4542, un routeur sans fil 5 GHz pour extérieur avec antenne intégrée, ainsi que les AT-WR4561 et AT-WR4562, des routeurs radio de base, respecti vement en simple bande pour intérieur et double bande pour extérieur. Outre leurs fonctionnali tés de routage, les trois modèles intègrent le pare-feu IP et une gestion de la qualité de service (QoS) hautement configu rable. Ils sont conformes IEEE 802.11a/b/g/h et HiperLAN (norme euro péenne alternative). www.alliedtelesis.be
videoprojecteur n
Promothean présente Activboard+2, le dernier-né des tableaux interactifs Promethean, doté d’une solution «tout-en-un» incluant un tableau inte ractif Activboard 64 ou 78 et des logiciels primés (Activstudio ou Activprimary), un vidéoprojecteur grand angle, courte focale, XGA, deux haut-parleurs intégrés. D’une accessibilité facile et d’installation rapide, l’ensemble du système est ajustable en hauteur et offre une réduction majeure des ombres por tées. Il présente en outre une sécurité optimale, avec l’absence de câbles apparents. www.prometheanworld. com/fr
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Etat des lieux
De records en records Prises en occupation, investissements… Tous les voyants du marché de l’immobilier de bureaux sont au vert et la livraison à venir de nouveaux bâtiments devrait permettre de maintenir le cap.
Avec 155.000 m2 de prise en occupation enregistrés par les professionnels de la Place, l’année 2006 avait déjà été exceptionnelle. L’année 2007 sera-t-elle encore meilleure? Les avis divergent. «Avec un take-up de plus de 129.000 m2 au terme du troisième trimestre 2007, l’année en cours devrait vraisemblablement améliorer les performances ‘historiques’ de sa devancière», prévoyait Property Partners, fin octobre. Dans le même temps, DTZ se montrait moins optimiste: «Malgré la pénurie de bâtiments disponibles lors de cette année, le résultat actuel se révèle être meilleur que prévu. Il est certain que le score de 2006 ne sera pas atteint jusqu’à la fin 2007, faute de surfaces disponibles, mais il est fort probable qu’un chiffre avoisinant les 140.000 m² pourra être réalisé». Elle serait alors tout de même la deuxième meilleure année depuis 2000. Ces deux avis radicalement opposés illustrent on ne peut mieux la situation très concurrentielle entre les quatre principaux acteurs du marché. Property Partners revendique une part de marché de 49% des 158 transactions signées au Luxembourg lors des neuf premiers mois de l’année, et attribue 19% du marché à Jones Lang LaSalle, 9% à DTZ et 5% à Atisreal. Les 18% restants sont répartis entre d’autres agents (5%) et des transactions effectuées en direct entre propriétaires et locataires (13%). Là où tous les avis convergent, c’est dans le constat que l’essentiel des opérations a été réalisé par des occupants actifs dans le secteur financier, qui monopolisent à eux seuls environ la moitié des mouvements enregistrés, loin devant le secteur des services aux entreprises et celui des assurances et fonds de pension. Géographiquement parlant, les quartiers périphériques ont toujours la cote, en particulier Strassen, où se sont conclues les principales transactions en termes de surfaces occupées. En revanche, en nombre absolu, c’est dans le
quartier Gare et au Centre-ville qu’a été réalisé le plus grand nombre d’opérations, pour des surfaces en moyenne six à huit fois plus petites qu’à Strassen.
Toujours plus d’investissements Dans ce contexte, le niveau des loyers reste globalement stable, avec tout de même une tendance à la hausse. «Comme le marché immobilier de bureaux restera un marché favorable pour les propriétaires, les surfaces de haute qualité resteront rares sur le marché et, par conséquent, le niveau des loyers augmentera davantage», prévoit ainsi DTZ, qui a observé des prime rents supérieurs à 37 euros/m²/mois au centre-ville. Le taux de vacance moyen devrait, pour la fin de l’année, rester à un niveau assez bas d’environ 3,5% sur l’ensemble du pays, mais il atteint à peine 2% pour la seule capitale. Tout va bien, aussi, en ce qui concerne le marché des investissements. En 2006, 1,2 milliard d’euros avaient transité entre promoteurs et investisseurs. Record battu, puisqu’en neuf mois, entre 1,4 et 1,6 milliard d’euros, selon les sources, ont déjà été négociés, dans la grande majorité par des investisseurs allemands. En conclusion? «La croissance du marché immobilier professionnel au Luxembourg devrait continuer d’évoluer de manière prospère aussi bien sur le marché de l’occupation que sur le marché des capitaux», prévoit DTZ. «On peut penser que le take-up devrait se maintenir au niveau de la moyenne de ces deux dernières années, ce qui devrait se traduire par une certaine stabilité des loyers, voire une augmentation pour les prime locations», complète Property Partners, qui note avec intérêt la livraison à venir, pour 2008 et 2009, de quelque 220.000 m2 de nouveaux locaux. || Jean-Michel Gaudron
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Principales transactions de locations au 3e trimestre 2007
Locations par quartiers Q1-Q2-Q3 2007
KPMG
8.439 m2
Espace Strassen, Strassen
Allen & Overy
6.921 m2
K2, Kirchberg
Oostvogels Pfister et Feyten
6.156 m2
Route d’Arlon, Strassen
Vivium
6.150 m
Immeuble Newton, Strassen
ArcelorMittal
4.500 m2
Espace Petrusse, Luxembourg-Bonnevoie
PricewaterhouseCoopers
4.438 m
Cloche d’Or, Luxembourg
Danske Bank International
3.774 m2
Unico, Kirchberg
Fastnet Luxembourg
3.516 m2
Limpertsberg
Fastnet Luxembourg
3.313 m2
Limpertsberg
Capellen-Mamer
Fastnet Luxembourg
3.071 m2
Limpertsberg
Luxembourg-West
Banque de Luxembourg
2.953 m2
Boulevard Royal, centre-ville
Mercuria Services
2.508 m2
Rue Jean Monnet, Kirchberg
CSSF
2.530 m2
Les Mimosas, Strassen
MAS
2.330 m
Syrdall, Münsbach
Dexia Asset Management
2.077 m
Etoile Noire, Strassen
Banque Sal Oppenheim
2.058 m2
Pixel, Kirchberg
DZ Bank
2.029 m2
Edison, Strassen
Aéroport Bertrange Strassen
Source: DTZ Research
Limpertsberg
Hamm Munsbach Contern
Taux de vacance au Luxembourg
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35
30
€/ m2 /m
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€/ m2 /m
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Gasperich
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Gare Howald
10
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Kirchberg
Source: Property Partners
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Centre-Ville
Pipeline 2007-2009
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70%
120.000
60%
100.000 Source: Atisreal Research Benelux
50% 40% 30% 20% 10% 0%
80.000 Source: Jones Lang LaSalle
80%
60.000 40.000 20.000
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Olivier Remacle (Atoz) Gabor Kacsoh (Experta)
Gérald Merveille (DTZ Luxembourg) François Pfister (Oostvogels Pfister Feyten)
S t r a t e g i e s d ’ i n v e s t i ss e m e n t
Le bureau: une valeur refuge Malgré des rendements à la baisse, le marché de l’immobilier de bureau au Luxembourg reste attractif pour certains investisseurs. La stabilité politique et sociale du pays, ses bonnes performances économiques, un secteur financier et des services fortement demandeurs en immobilier de bureau locatif expliquent l’engouement accru pour ce type d’investissement. Photos: Eric Chenal (Blitz) Selon une publication récente de DTZ consacrée à l’évolution des investissements immobiliers au Luxembourg, un volume de 1.400 millions d’euros a déjà été investi à la mi2007 dans la pierre, contre 1.100 millions d’euros au cours de toute l’année écoulée. Le niveau très élevé d’investissement ainsi enregistré, depuis le début de l’année, confirme aussi la tendance européenne haussière dans le domaine. «Historiquement, l’immobilier a toujours été un actif d’investissement prisé», rappelle Gérald Merveille directeur de DTZ Luxembourg, spécialiste de l’immobilier, notamment actif dans le conseil et dans la gestion de projets. Le secteur représente en effet l’alternative logique, après les classiques portefeuilles en actions et en obligations. Quel que soit le type d’investissement effectué, la recherche de rendement et la diversification de portefeuille constituent la stratégie de base de tout investisseur. «Les rendements sur les marchés des actions, notamment non cotées, ont atteint leurs limites pour des prises de risque qui restent élevées, précise François Pfister, associé du cabinet d’avocats Oostvogels Pfister Feyten, spécialisé dans le droit financier et des affaires. Certains investisseurs se tournent donc vers d’autres produits avec une meilleure visibilité du rendement, comme le marché immobilier de bureau luxembourgeois, et principalement dans le domaine locatif, dans un souci de diversification et de diminution de la volatilité». Cependant, l’investissement dans ce secteur connaît depuis plusieurs années un véritable
essor, principalement pour des raisons avant tout d’ordre financier et indirectement démographique. L’instabilité récurrente des marchés financiers et la mise en circulation de véhicules d’investissement complexes ont en effet poussé de nombreux investisseurs à rechercher des alternatives plus sûres, tel l’immobilier, dont les taux d’intérêts sont d’ailleurs restés très longtemps favorables. «La baisse des taux d’intérêt a rendu l’investissement financé par un emprunt relativement intéressant, de telle sorte que les investisseurs se trouvaient en possession de liquidités supplémentaires qu’ils souhaitaient investir», commente Gérald Merveille. Des considérations d’ordre démographique expliquent aussi cet engouement pour ce type d’investissement. «La population âgée des pays riches est plus généralement attirée par des investissements conservateurs, tels que l’immobilier réputé sûr et à rendement constant», ajoute Gabor Kacsoh, membre du Comité de direction d’Experta Luxembourg, un PSF filiale du groupe Dexia et prestataire de services pour la mise en place et la domiciliation de structures sociétaires et d’investissement.
Nouveaux acteurs spéculatifs La zone de prédilection géographique de ces investissements s’est, elle aussi, déplacée: «Depuis quelques années, investisseurs et promoteurs visent plus spécifiquement de nouveaux marchés immobiliers, tels que ceux d’Europe
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Vehicules d’exportation Quels sont les impacts des produits d’investissement luxembourgeois sur la stratégie immobilière des investisseurs au Luxembourg? Au Grand-Duché, différents types de véhicules sont particulièrement bien adaptés pour investir dans l’immobilier. Il s’agit principalement des véhicules d’investissement réglementés (supervisés par la CSSF) – tels les Organismes de Placement Collectifs (OPC), les SICAR, les Fonds d’Investissement Spécialisés (FIS) ou les Sociétés de Participation Financières (SOPARFI) et des véhicules non réglementés. «Si le pays était, en 2006, le premier marché européen pour les véhicules investissant dans l’immobilier au niveau international, la part de ces produits dédiée à l’immobilier luxembourgeois est pourtant marginale», précise Gabor Kacsoh. Ces produits financiers nationaux ne seraient-ils donc avant tout utilisés que pour des opérations à l’étranger? «Il n’existe pas de corrélation entre le marché immobilier et les FIS ou les autres instruments financiers, confirme Francois Pfister: ce sont des véhicules facilitateurs, pour structurer un investissement. Mais ils ne présentent aucun impact décisif pour le développement du marché immobilier luxembourgeois». Pour Olivier Remacle, le lancement en février dernier des Fonds d’Investissement Spécialisés, reposant sur une loi sur les SICAV de 1988, dépoussiérée et dotée d’un champs d’action quelque peu élargi, a été un formidable coup de marketing pour la place financière. Mais ce type de fonds d’investissement reste destiné aux institutionnels et aux investisseurs privés avertis basés hors du Grand-Duché. || M. A.
Centrale, de la Turquie ou des pays émergents comme l’Inde et la Chine», note Olivier Remacle, partner chez Atoz, cabinet de conseil fiscal et financier, notamment spécialisé dans la structuration d’investissements immobiliers. Pourtant, la situation luxembourgeoise reste tout aussi opportune pour les investisseurs, avec un taux moyen de vacance de 3,3%, un des plus bas d’Europe dans le secteur du bureau, un marché résidentiel tout aussi favorable aux propriétaires et une raréfaction des terrains à la construction. Le Luxembourg présente donc une carte de visite et des indicateurs pertinents, susceptibles d’en convaincre plus d’un. Le profil type de ces investisseurs immobiliers est depuis longtemps connu. Ce sont principalement des opérateurs institutionnels publics, des fonds ouverts allemands, français, luxembourgeois et américains. 80% d’entre eux suivent cependant une stratégie d’investissement peu risquée, notamment en majorité les groupes allemands tels KanAm, TMW, CommerzGrundBesitz, Union Investment et Westinvest, fortement présents au Kirchberg. Historiquement, les fonds d’outre-Moselle ont été les premiers à cibler le marché luxembourgeois. Les chiffres confirment d’ailleurs cette tendance: au premier semestre 2007, la part des capitaux investis en immobilier au Luxembourg étaient pour 70% d’origine allemande, suivie des USA (12%) et des Pays-Bas à égalité avec l’Islande (10%). Pourtant naguère bien implantés en 2006, les investisseurs anglais et belges sont cette année absents du marché.
Haro sur le bureau! Sur ce segment néanmoins, un phénomène récent se dessine: «outre la présence sur les marchés européens d’investisseurs institutionnels anglo-saxons, allemands, français et belgo-luxembourgeois, nous observons depuis moins de deux ans, la mise en place de partenariats à l’initiative des banques privées visant à proposer à leurs clients fortunés des alternatives d’investissement mutualisées dans l’immobilier européen. L’environnement juridico-fiscal luxembourgeois est idoine pour ce type de produits», explique François Pfister. Quelques institutionnels ont également adopté des stratégies plus spéculatives et donc plus agressives. Avec un recours systématique à l’endettement élevé, pour financer leurs investissements. Pourtant, tous les spécialistes s’accordent quant
à cette tendance récente: la crise de subprime réduira très probablement la présence au Luxembourg de ces investisseurs plus spéculatifs qui, faute de pouvoir emprunter aussi facilement, rechercheront des rendements comparativement plus lucratifs sur des marchés immobiliers plus dynamiques. En tête des objets immobiliers les plus recherchés au Grand-Duché, le secteur du bureau locatif reste incontestablement la cible privilégiée des investisseurs. Le développement du secteur financier et des services justifient cette prédilection. «L’investisseur achète avant tout un objet construit et déjà loué. C’est un type de produit dont le rendement augmente avec le temps. Les loyers ont toujours augmenté depuis dix à quinze ans, avec un turnover relativement faible des locataires», indique Gérald Merveille. Si les administrations nationales et européennes ne figurent qu’exceptionnellement parmi les candidats majeurs à l’immobilier de bureau, ce sont principalement l’industrie financière et les services qui représentent la plus forte demande locative. La prise en occupation au cours des neuf premiers mois cette année se monte déjà à 125.000 m2 (soit 60% du volume total de 2006), émanant principalement des institutions financières (44%) et des sociétés de conseil et de services juridiques (35%). Aussi, la compétition sur ce marché s’effectue-t-elle de plus en plus en amont du projet immobilier, dès les phases de conception, de développement ou de commercialisation de l’objet. La stratégie d’achat du produit fini, avec 100% des locations déjà complètes, semble dans ce contexte être bien révolue. Malgré un marché immobilier défavorable, les banques continuent à opter pour la location plutôt que l’achat. Les raisons sont multiples: l’immobilier étant un actif par définition illiquide, les fonds ainsi libérés seront mieux alloués ou investis dans leurs métiers cœur, qui ne sont d’ailleurs en rien liés à la gestion ou à l’investissement immobiliers. En outre, la bonne santé du secteur financier reste toujours et encore à la merci de crises et de retournements de tendance. Ainsi, en cas de relocalisation ou de fermeture des activités, la stratégie locative demeure encore pour ces acteurs la meilleure alternative en termes de coûts et de flexibilité. || Marc Auxenfants
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Olivier Bastin (Jones Lang LaSalle Luxembourg)
Jean-Jacques Rommes (ABBL)
Claude Schettgen (Dexia)
Subprime
Effets domestiques Quels ont été les effets de la débâcle du subprime sur le marché immobilier luxembourgeois? Si elle fut d’abord financière avant d’être économique, la tourmente de cet été a toutefois eu des conséquences indirectes sur le secteur. Non seulement pour les établissements financiers – qui, généralement, opèrent à la fois comme banques d’investissement et de crédit –, mais aussi pour les investisseurs et particuliers qui devront supporter un inéluctable resserrement du crédit. Photos: Eric Chenal (Blitz) L’éclatement, en août dernier, de la débâcle liée au subprime, a mis en lumière des pratiques spéculatives reposant sur l’endettement immobilier des ménages américains, dont le passif était converti en titres, pour être ensuite échangés sur les marchés boursiers. Cette titrisation de la dette immobilière présentait pour les investisseurs un double avantage non dépourvu de cynisme: non seulement, ces actifs n’étaient pas tenus de figurer dans leurs bilans comptables, mais surtout la valorisation de ces véhicules était subordonnée à l’endettement immobilier toujours croissant de ces ménages américains. L’insolvabilité de ces derniers, puis l’absence de liquidités des investisseurs pour rembourser leurs dettes à court terme, ont fait le reste. «Le subprime n’est donc pas une crise immobilière, mais plutôt une dérégulation des marchés financiers», explique Olivier Bastin, managing director de Jones Lang LaSalle Luxembourg, un des leaders spécialisés en conseils en immobilier. Certains banquiers ont oublié leurs fondamentaux, la mesure du risque a été sous-estimée et mal calculée. Avec cette crise, les banquiers subissent ainsi la sanction naturelle de la loi du marché». Jean-Jacques Rommes, directeur et président du Comité de direction de l’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg (ABBL), détaille de son côté les répercussions de cette tourmente: «La crise a eu des impacts directs pour les établissements financiers qui ont opté pour ces instruments financiers: ces derniers ont perdu beaucoup d’argent. La tourmente a eu aussi un impact sur le marché en général et au niveau de la
croissance économique, avec un ralentissement de l’économie américaine». Pour Claude Schettgen, market group manager au sein du groupe Dexia, les conséquences indirectes concernent en outre tous les acteurs financiers et les banques notamment: «Cette dérégulation a entraîné une crise de confiance des banques et des marchés interbancaires et a créé un problème de liquidités débouchant sur un problème existentiel et de financement potentiellement contagieux».
Effet de dominos Cet effet de dominos a-t-il particulièrement touché la Place? La position de la CSSF est claire: «Au Luxembourg, la crise du subprime se fait ressentir essentiellement à un niveau opérationnel. Les banques et les Organismes de Placement Collectif (OPC) de la Place éprouvent des difficultés à valoriser les positions qu’ils détiennent sur ces marchés. Cette crise affecte en outre la position de solvabilité des acteurs de la place financière de deux manières distinctes. D’abord, les actifs subprime subissent des pertes de valeur qui se répercutent sur des actifs diversifiés, contenant en partie du subprime. Ensuite, cette crise est à l’origine de pertes de valeur sur des actifs qui ne sont pas directement liés au subprime, mais qui, en raison de l’illiquidité rencontrée sur certains marchés, ne peuvent être vendus qu’avec des décotes importantes. Néanmoins, on peut retenir que la place financière luxembourgeoise n’est pas confrontée à des problèmes de solvabilité résultant de la crise». Pour ce qui est des pertes enregistrées par les opérateurs financiers regroupés au sein de
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Quatre questions a la CSSF Selon Jean-Nicolas Schaus, le directeur général et Arthur Philippe, directeur de la CSSFN la prudence reste de mise et le restera toujours, car les conséquences de cette crise risquent encore de se faire sentir en 2008. La Commission de Surveillance du Secteur Financier revient sur la crise du subprime et ses impacts pour la Place. Quelle envergure au Luxembourg? «La CSSF a diligenté une enquête auprès des banques quant à leurs engagements dans les produits d’investissement contenant des crédits subprime. Les résultats montrent que les établissements de crédit luxembourgeois ont des expositions limitées. Ainsi, les tensions que les marchés financiers connaissent en relation avec le subprime ne mettent pas en question la solvabilité des banques luxembourgeoises. Sept OPC avaient pris la décision de suspendre le calcul de leur valeur nette d’inventaire et par conséquent de fermer leurs fonds aux émissions et aux rachats. Depuis lors, cinq OPC sont sous le coup d’une mesure suspensive, pour un total de 1,6 milliard d’euros au 31 août 2007 (0,08% de l’actif net total des fonds d’investissement domiciliés au Luxembourg à cette date). Quelles leçons peut-on en tirer? «A l’heure actuelle, où les tensions ne sont pas encore résorbées, il est trop tôt pour tirer des leçons définitives. La communauté des superviseurs suit attentivement les développements dans le secteur financier et décidera, le cas échéant, des mesures correctrices que les tensions sur le subprime rendraient nécessaires. Quelles actions menées par la CSSF? «Sur base des informations reçues et de leur analyse, la CSSF continue à suivre de près l’évolution de la situation, notamment en exigeant un reporting ad hoc de certaines banques présentant des engagements plus élevés dans le segment de marché des asset backed securities. Toutefois, comme la situation de ces établissements de crédit n’a pas donné lieu à des soucis au niveau de leur liquidité, ni au niveau de leur solvabilité, la CSSF n’a pas dû recourir à des mesures prudentielles spécifiques. La crise et ses effets sont déjà du passé? «Nous estimons que la prudence est de mise et le restera toujours, alors que les conséquences causées par les turbulences du marché du subprime risquent de se faire sentir encore en 2008». || Propos recueillis par M. A.
l’ABBL, Jean-Jacques Rommes est formel: «Chaque établissement sait par lui-même quelle est sa vérité, et nous ne le savons pas. Si ������������� impact il ��y ������ a, il est individualisé». Quels sont les principales conséquences du subprime sur le marché immobilier luxembourgeois? «Le marché du crédit au Luxembourg est beaucoup plus solide, car il est doté de règles de bases qui régissent le crédit immobilier: un apport minimal de 20% de capital propre et un montant de remboursement mensuel plafonnant à un tiers du salaire. Aux Etats-Unis, en revanche, on est face à une politique de crédit où la maison même est la garantie unique», rappelle Claude Schettgen. Les experts analysent la santé du marché immobilier selon trois grands critères. Les taux d’intérêt de base: le Luxembourg connait des niveaux historiquement bas. Ensuite, le revenu moyen: le pays affiche des salaires et un revenu par tête des plus élevés en Europe, si ce n’est au monde, ainsi qu’une richesse patrimoniale qui s’est créée à travers les générations. Enfin, la situation démographique: sans être positive, elle est largement compensée par les flux des frontaliers. Par ailleurs, «pour les acteurs qui investissent dans l’immobilier d’entreprise, l’absence de liquidités des établissements financiers rendra plus compliqué leur accès à l’endettement», précise Olivier Bastin. En effet, tous les experts s’accordent quant à l’évolution future des marchés immobiliers: les banques, qui par ailleurs ont de nouveau pris conscience du risque, vont non seulement devoir se refinancer pour soutenir leur croissance, mais aussi chercher à accroître leurs marges, et relever leurs taux de crédits immobiliers. «L’impact sur le crédit immobilier se fera sentir au Luxembourg aussi, prévoit le market group manager de Dexia. L’accès au crédit sera renchéri et deviendra donc moins accessible à tous, induisant une baisse certaine des prêts immobiliers».
Un épilogue immobilier? Dans le domaine de l’immobilier de bureau, les suites de la tourmente estivale semblent, elles aussi, minimisées: «Au Luxembourg, l’impact est moindre, car les principaux investisseurs sont des fonds allemands, qui drainent l’épargne des
particuliers. Ceux-ci n’ont pas cherché à spéculer avec les véhicules ABS et ont continué à financer leurs acquisitions sur fonds propres à concurrence d’au moins 50%, recourant de ce fait de façon limitée à l’endettement», note Olivier Bastin. Aussi, les retombées générales seront donc plus importantes sur les marchés où les produits sont plus sophistiqués (USA, Europe de l’Est, Asie) ou dans des villes comme Londres ou Bruxelles. L’impact ��������������������������������� pour les professionnels de l’immobilier semble donc au Luxembourg moins élevé. Certes, des transactions ont avorté ou ont fait l’objet d’un repricing, mais ces cas paraissent marginaux, comparés à la moyenne des autres pays. Pourtant, les experts du secteur sont unanimes: le marché de l’immobilier de bureaux battra en 2007 tous les records, et l’année 2008 restera très prometteuse. «Nous ne sommes pas pessimistes, poursuit le managing director de Jones Lang Lasalle. S’il y a beaucoup de choses qui ont changé dans certains domaines, il reste par ailleurs encore beaucoup de choses à faire». Quelles leçons tire-t-on de cette tourmente financière? «Il n’y a pas d’échappatoire: la protection des consommateurs au niveau bancaire doit être renforcée. Avec la mise en place de la directive MIFID concernant les marchés d’instruments financiers, le client sera plus amplement conseillé sur les risques encourus. Le service de conseil offert par les banques aux consommateurs devrait être plus pertinent», commente Claude Schettgen. En termes de stratégie d’affaires, Olivier Bastin décrit l’un des principaux enseignements de la crise: «Notre stratégie de diversification a bien joué son rôle. La branche de services capital markets a tourné à plein rendement tout en restant diversifiée. Nous ne nous attendons donc pas à des conséquences alarmantes du côté du real estate. Nous sommes dans une période d’attente». Cependant, les effets de la crise risquent encore de se faire sentir en 2008, l’immobilier devenant de plus en plus financier. La crise du subprime, qui a pris naissance dans le secteur immobilier, trouvera son épilogue dans ce même secteur immobilier. Pour Jean-Jacques Rommes, «la crise du subprime n’est pas spécifiquement luxembourgeoise: la conclusion de cette crise ne le sera pas non plus». || Marc Auxenfants
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Martin Heyes (Atisreal) Yves Meert (Forworx)
Ludovic Chéchin-Laurans (EFG Bank, Luxembourg) Vincent Bechet (Property Partners)
Relocation
Objets de choix L’hébergement constitue le deuxième centre de coûts d’une entreprise. Face à un projet de relocation, les entreprises ont tout intérêt à puiser dans la palette de services à leur disposition pour en tirer le meilleur. Photos: Eric Chenal (Blitz) Un projet de relocation peut se traduire en «devoir de déménager». Avec force contraintes à la clé. Mais il peut aussi prendre la forme d’un projet enthousiasmant, suscitant l’adhésion du personnel et porteur d’opportunités de développement pour toute l’entreprise. Entre ces deux extrémités se niche le professionnalisme mis en œuvre tout au long du processus. Celui des dirigeants de l’entreprise, bien sûr, mais aussi celui des spécialistes de l’immobilier qui vont l’accompagner dans ce projet. Dans ce domaine, les candidats à la relocation peuvent trouver sur le marché toute une panoplie de services, plus ou moins intégrés.
Suivi sur toute la ligne Au rayon «prestation totalement intégrée», Atisreal, la filiale de BNP Paribas Real Estate, se targue d’avoir développé au Luxembourg «la gamme de services la plus complète. Notre équipe tenant representation conseille les entreprises pour leurs besoins immobiliers au travers d’une analyse rationnelle et propose tout un éventail de conseils au niveau des contrats et des cessions de bail», explique Martin Heyes, administrateur délégué. Atisreal accompagne ainsi son client de la définition du projet jusqu’à l’emménagement définitif dans ses nouveaux locaux, comme ce fut le cas pour la relocation de BNP Paribas dans l’immeuble H2O à Howald. Pour mener à bien ces opérations, mieux vaut s’y prendre au moins un an à l’avance, si l’on est une grosse
structure, la moitié pour une relocation dans de petites surfaces, conseille M. Heyes. «Tout part d’une analyse de l’organigramme afin de déterminer les besoins, notamment en matière d’aménagement, de space planning, explique-t-il. Que recherche avant tout le client? Optimiser les coûts. Ce qui compte aujourd’hui, c’est le prix par tête et non le prix au mètre carré. Les chiffres sont plus transparents». Le département de project management – qui comprend des architectes et des ingénieurs – procède à un recensement et à une analyse des aspects techniques, liste l’ensemble des besoins, définit des plans d’aménagement, établit le budget et met en place un rétroplanning. «Le coût de nos prestations représente 8 à 15% du budget global. Nous travaillons à livre ouvert, notre rémunération étant calculée en pourcentage ou par revenus fixes. Tout est très transparent, nous ne touchons pas d’autres honoraires par ailleurs, insiste Martin Heyes. Par le volume de mètres carrés que nous gérons – 175.000 m2 de projets depuis le début de l’année, soit 6% du parc total –, nous avons plus de puissance de négociation que le client. Pour le mobilier, cela peut ainsi aller jusqu’à 60% de rabais». Dans la phase de sondage du marché, l’agence évalue plusieurs critères: la zone géographique, la taille de l’immeuble recherché – dur, dur, de trouver du XXL en centre-ville! – ainsi que les facilités, telles que les restaurants alentour, l’accessibilité, etc. Les études sont lancées sur les deux ou trois sites sélectionnés.
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Image et agrement Une villa cossue et idéalement située, au centre-ville, à deux pas d’un parc arboré. «Ce siège correspond parfaitement à un parti pris d’image pour nos clients, dans un souci d’agrément pour nos employés, indique Ludovic Chéchin-Laurans, general manager d’EFG Bank (Luxembourg). Nos choix immobiliers se font en fonction de ce qui va nous permettre de recruter les meilleurs banquiers du marché. Historiquement, la croissance d’EFG Bank s’est faite sur sa capacité à attirer les compétences les plus pointues. Cela ‘drive’ énormément nos choix de buildings. Il s’agit de l’une des grandes différences entre nous et nos concurrents, lesquels gèrent surtout de la rationalisation. Nous avons une optique très différente». L’établissement de banque privée et de gestion d’actifs, qui a débuté ses activités au Luxembourg en janvier 2006, a connu une croissance très rapide, voyant ses effectifs passer de trois à 55 personnes en l’espace de quelques mois. Et cela n’est pas près de s’arrêter: de 80 personnes en 2008, l’effectif pourrait passer à 120 personnes l’année suivante. Après une première extension l’an dernier, et l’installation d’une trentaine de personnes dans des bureaux de l’avenue Monterey, l’heure d’une nouvelle relocation approche. Bien que toutes les options soient ouvertes, M. Chéchin-Laurans admet que «nous aimerions conserver cette villa et installer le reste de l’équipe dans un nouveau bâtiment, à proximité. Sans cette villa unique (que la banque loue à un particulier, ndlr.), nous serions déjà partis». Pour gérer au mieux ce projet de relocation – qui devrait représenter une hausse de la charge immobilière de 50 à 80%, soit de 800.000 à un million d’euros annuels – EFG Bank fait réaliser, pour la première fois, «des pré-études de plans d’implantation par une société de facility management, qui travaille avec notre consultant immobilier. Aujourd’hui, notre structure est plus stabilisée. Nous parvenons à dire à nos prestataires quels seront nos besoins dans les années à venir. Ainsi, nous mettons en place tout ce qu’il faut pour attirer un maximum de personnes», souligne M. Chéchin-Laurans. || F. M.
Le calcul des coûts se fait alors sur l’immeuble total. «Notre expertise est importante, car nous y voyons clair dans les immeubles. Dans le choix d’un bâtiment, un aspect de plus en plus important concerne les hautes qualités environnementales (HQE) qu’il présente», indique Fabrice Maillen, project manager. «Ces immeubles coûtent moins cher en maintenance, les charges ont tendance à baisser et nous y obtenons de meilleurs loyers, complète M. Heyse. Dans dix ans, on ne louera plus un immeuble qui ne soit pas HQE. Autant dire que de grosses rénovations sont attendues». Une fois le choix validé, et plus particulièrement lorsque l’immeuble est en construction, l’agence immobilière peut encore intervenir, par le biais de négociations avec le promoteur, afin d’intégrer les aspects techniques nécessaires au futur locataire, qui influent parfois au niveau de la conception même de l’immeuble. De quoi réaliser encore quelques économies substantielles!
La zone, critère primordial Très active elle aussi en matière d’assistance à la relocation, l’agence Property Partners adopte pour sa part une approche différente, moins intégrée. «Property Partners ne propose pas de service de project management, indique ainsi d’emblée Vincent Bechet, senior partner, managing director. Cela relève de domaines très techniques, de compétences propres aux architectes et aux ingénieurs. Ce sont d’autres métiers que ceux, traditionnels, de l’agent immobilier, qui sont le letting, l’investment, le property management et le conseil. Je pense qu’il faut se concentrer sur les métiers de base et je ne veux pas développer un autre job. Les nôtres sont déjà assez prenants». M. Bechet constate cependant que le secteur a évolué ces cinq dernières années, plusieurs agences proposant désormais des services de tenant representation, «avec des grilles d’analyse de plus en plus professionnelles. Les équipes vont circulariser les grandes agences et les promoteurs pour référencer ce qui correspond aux besoins du client». De préférence, des bâtiments pour lesquels leur agence dispose d’un mandat? «Non, il est impossible de travailler ainsi, assure M. Bechet. Si vous ne proposez aux clients que ce que vous avez en mandat, vous êtes vite grillé. Normalement, le
tenant representation est une équipe dédiée, qui suit les grands comptes, et dont les honoraires, payés par le locataire, ne sont pas ridicules. Tout cela relève d’une question de déontologie, du Chinese Wall…» Sur le plan pratique, Property Partners aborde un projet de relocation en plusieurs étapes: en premier lieu, donner au client une information générale sur les tendances du marché. «En fonction de la compréhension et de la bonne connaissance que nous avons du client en termes de visibilité, de budget et de mode de fonctionnement interne, nous allons commencer à définir avec lui une zone où il sera en adéquation avec ses besoins». La localisation, le principal élément? «Cela reste le critère déterminant, confirme M. Bechet. Si l’on trouve une offre suffisante dans chaque zone, c’est la zone qui reste prioritaire. Mais dans certains quartiers, cela devient très compliqué, voire impossible. Si UBS avait trouvé 18.000 m2 au centre-ville, elle y serait restée!». Pour un client, le choix d’une zone induit de fait l’acceptation d’un certain budget. L’option centre-ville signifie ainsi, à la fois viser haut en termes de coût et présenter une taille calibrée pour les surfaces disponibles, c’est-à-dire plutôt la taille mannequin! Ailleurs également, «l’offre reste relativement limitée, le marché étant toujours en déséquilibre», fait observer M. Bechet. Une fois établi le choix de la zone, un RFP (Request For Proposal) est adressé aux propriétaires ou aux mandataires des immeubles disponibles. «Nous demandons alors le maximum pour le client: les conditions de sortie après six ans, trois mois de gratuité à l’entrée dans les lieux, un certain niveau d’équipements internes, etc. Bien sûr, il ne s’agit pas de demander la lune…». Dans certains cas, le recours à un space planner permet d’affiner le cahier des charges du futur locataire. «Utilisé pour la relocation du cabinet d’avocats Allen & Overy, ce service a permis de mettre en évidence le fait qu’un space planning efficace laissait apparaître une différence de 10% à 15% au niveau des surfaces nécessaires», évoque le managing director de Property Partners. Autre élément à prendre en compte: les critères de mobilité et d’accessibilité du site, à court et moyen termes, «fondamentaux lorsque l’on s’engage pour un bail de neuf ans».
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Les atouts du sur-mesure S’engager dans un projet de construction built-to-suit, voire dans une rénovation en profondeur de locaux existants, peut mener loin, très loin… dans le futur. Pour pallier ces soucis de délais – avec lesquels une entreprise en pleine croissance peut éprouver des soucis à s’accommoder – Valeres met en avant sa solution phare: la construction de bâtiments surmesure, à partir d’éléments préfabriqués en béton. «Cette technique permet d’allier rapidité, flexibilité et moindre coût. La livraison d’un bâtiment, clés en main, porte sur un délai d’un an; une véritable alternative à étudier par une entreprise qui doit réfléchir à de nouveaux locaux. Notre plus-value sur ce créneau, c’est d’apporter un conseil à nos clients tout au long du processus, en réagissant en permanence à leurs besoins, argumente Jean-Pol Clart, administrateur de Valeres Konstuktioun. Pour M. Clart, «l’esprit constructeur» qui les anime offre un ensemble de garanties à leurs clients, comme l’obligation de résultats (respect des délais et du prix convenu) et pas seulement de mise à disposition de moyens. «Nous assurons l’entièreté d’une prestation, nous prenons donc la responsabilité sur un budget et travaillons toujours à livre ouvert avec le promoteur et l’ensemble des prestataires». Actif sur le marché luxembourgeois depuis 2000, le constructeur compte à son actif une trentaine de projets de ce type, dont plusieurs d’envergure à Contern, comme le hall logistique et les bureaux de DHL (3.800 m2 livrés en 2004) ou encore le bâtiment de IEE (3.000 m2 de bureaux, 2.000 m2 de hall et parking souterrain, livrés en 2006). Il finalise actuellement le projet Espace Contern (4.642 m2 de bureaux et commerces, livrable en février 2008) et vient de lancer (en joint-venture avec Teesland) le vaste programme Campus Contern (lire en page 64). Parallèlement à ces activités traditionnelles, Valeres a développé une branche «promotion» («pour nous assurer du travail en tant que constructeur, sur un marché où les terrains sont rares») ainsi qu’un département «rénovation», en plein essor. || F. M.
Ces critères objectifs établis, le choix final du bâtiment relèvera toujours, selon M. Bechet, de visions plus subjectives – architecture, front de boulevard ou non, etc. –, c’est-à-dire «d’un subtil compromis entre coût et ego, entre le budget que l’on veut engager et ses propres aspirations et de ses besoins en termes de visibilité», indique-t-il.
Forworx, le Petit Poucet Sur le marché florissant et très disputé du conseil en immobilier, Forworx assume son image de Petit Poucet. Créée par un duo en janvier 2006, elle connaît néanmoins une belle croissance (six personnes à ce jour), prévoit de s’installer dans des locaux plus spacieux et envisage de développer une structure jumelle à Bruxelles. Son credo: se positionner comme une entreprise de conseil 100% indépendante. «Nous ne sommes ni des agents immobiliers, ni des promoteurs. Notre système de valeurs est différent, martèle Yves Meert, managing partner. Nous pilotons et nous assistons une entreprise dans ses choix de relocation, en lui donnant des outils d’aide à la décision». N’hésitant pas à fustiger certaines pratiques du marché, M. Meert explique que les conseillers de Forworx n’ont qu’un objectif: «Se battre aux côtés de nos clients, les utilisateurs de mètres carrés, qu’ils soient locataires ou propriétaires. Nous pensons qu’il n’est pas possible d’être à la fois trader et consultant, que le risque de conflits d’intérêts est trop grand». C’est pourquoi la société de Bertrange a établi une grille de rémunération basée sur des systèmes de profit sharing avec ses clients, leur assurant que «les honoraires seront toujours compensés par les gains financiers obtenus». Pour Yves Meert, les défis qui se posent à une entreprise confrontée à un projet de déménagement sont complexes: «Tout le monde peut trouver un bâtiment, mais il est plus difficile de mener un projet efficient, de tenir le planning et le budget, tout en amenant le personnel à accepter le changement. Un projet de relocation impacte toute l’organisation et donc la productivité du personnel. Si on veut passer d’une structure à l’autre, changer l’aménagement de l’espace et établir de nouveaux modes de fonctionnement, il faut accompagner les gens…»
D’où la nécessité d’associer les départements RH, commercial, marketing, facility management, etc., à l’ensemble du processus. Et surtout, de solidement préparer le projet en amont. Le managing partner de Forworx se plaît ainsi à évoquer «la théorie des capitaux pré-engagés, qui dit que lorsqu’on signe le contrat de bail, 80% des coûts sont déjà engagés. Or, l’hébergement est le deuxième centre de coût d’une entreprise, après les salaires. D’où l’intérêt de ne pas se tromper, d’avoir bien étudié toutes les questions préalables. Une fois qu’on est lancé, on ne s’arrêtera plus. En cas de soucis, on compensera, on paiera plus, on sera en retard… mais il faudra continuer», explique-t-il. L’expérience acquise sur le terrain lui a également enseigné que trop d’entreprises sous-estiment, en amont, les délais nécessaires. Surtout dans le cas de nouvelles constructions. «Si on veut un immeuble built-to-suit, il faut compter quatre ans. Et si le plan d’aménagement général n’est pas fait, six ans. Or, la loi en matière d’urbanisme est très mal faite et un PAP (plan d’aménagement particulier) peut être contesté – par exemple, par un comité de voisinage –, ce qui peut induire de très importants retards de livraison. Même si ce type de risque existe, ni l’agent ni le promoteur ne va avertir le futur locataire, car il n’y a pas de risque pour eux. C’est pour cela que nous proposons à nos clients un logiciel – basé sur la loi de 2004 et ses amendements – qui permet d’évaluer ces problèmes, ainsi que leurs impacts. Nos outils statistiques permettent ainsi, à partir de différentes simulations, de dresser des plannings, de formaliser les risques». La démarche de Forworx est-elle bien comprise sur le marché? «Pas vraiment, constate Yves Meert. Certains doivent encore se prendre le mur. Il nous faut démonter toutes les fausses croyances des entreprises, leur expliquer tous les coûts et les risques cachés dans de tels projets. Ce n’est pas évident. C’est pourquoi, une fois que notre propre déménagement sera fait (toujours à Bertrange, dans la ZI du Boursmicht, ndlr.), nous organiserons dans nos nouveaux espaces des petits déjeuners autour de thématiques spéciales. Il faut du temps pour amener les gens à découvrir ce qu’il y sous l’eau, sur la face cachée de l’iceberg…», affirme M. Meert. || Frédérique Moser
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Claudine Speltz (Chambre immobilière)
Christiane Kayser (Property Partners Residential)
Patrick Bousch (Ceps/Instead)
Logement residentiel
Un toit pour tous Pour lutter contre la pénurie de logements, l’Etat va conclure des «Pactes» avec les communes. Bien que jugée tardive, l’initiative est globalement saluée par les observateurs et les professionnels de l’immobilier. Photos: Eric Chenal (Blitz) Parler de «déséquilibre» entre l’offre et la demande de logements au Luxembourg est un euphémisme: la situation de pénurie dans laquelle a glissé le pays est tout bonnement préoccupante. Selon les projections du Statec, publiées en juin dernier, il faudrait, pour faire face aux besoins de la population entre 2005 et 2020, un peu plus de 71.500 logements nouveaux, soit une moyenne annuelle de 4.800. «Ce chiffre est à rapprocher du nombre de logements achevés en 2004, dernière année disponible, qui s’est élevé à 2.139», note laconiquement l’office national de statistiques. «Le déséquilibre actuel est multifactoriel, analyse Claudine Speltz, présidente de la Chambre immobilière du Luxembourg. L’accroissement de la population induit une demande accrue, les nouveaux modes de vie – notamment l’augmentation du nombre de familles monoparentales – créent des besoins nouveaux et les prix trop élevés ainsi que la rareté des terrains à construire découragent de nombreuses familles». Comment en est-on arrivé là? «Pendant des années, toutes les mesures visaient à renforcer la demande (bonification fiscale, primes d’intérêts, etc.), alors qu’il aurait fallu travailler parallèlement sur l’offre», constate Mme Speltz. Or, dans ce domaine, les lacunes furent légion. Parmi celles-ci, le manque d’incitants pour les investisseurs: «Les rendements, dans le logement résidentiel, ne sont pas comparables à ceux que l’on obtient dans l’immobilier de bureaux. Il faudrait donc mettre en place des mécanismes pour encourager les investissements également dans ce secteur», note-t-elle. Christiane Kayser, Directeur commercial chez Property Partners Residential, souligne pour sa part le problème de la lenteur des procédures. «Il s’agit de rendre les instances administratives en charge de la délivrance des permis plus rapides.
Cela manque de souplesse, de rapidité, d’efficacité (délai d’obtention d’un permis de construire: environ un an et demi, ndlr.). Le danger est que lorsqu’une barrière se dresse entre les clients et le projet, ils risquent tout simplement de se tourner vers d’autres projets», signale-t-elle.
Frein à la croissance Pitt Pirrotte, administrateur délégué de PP Residential, voit un autre danger dans la pénurie: un frein à la croissance: «De grandes sociétés veulent venir au Luxembourg, mais s’il n’y a pas de logements en quantité suffisante sur le marché, elles pourraient revoir leur décision. Même problème avec les prix: si une société entend payer ses salariés autour de 5.000 euros, mais que ces derniers doivent dépenser 2.500 euros pour se loger chichement, elle ne viendra pas!» La montée en flèche des prix n’est pas le moindre des soucis sur ce marché tendu, sur lequel bataillent quelque 700 agents immobiliers. Entre 2004 et 2006, l’évolution atteint 13% pour le prix des maisons et à peine moins pour les appartements, sauf les studios qui ont connu une hausse de… 46%. «Plus le logement est petit, plus l’augmentation est forte. La demande s’est accrue sur ce type de produits, sans doute parce que de nombreux ménages n’ont plus les moyens d’acheter plus grand», note Claudine Speltz, qui a observé également un autre phénomène: une hausse des prix dans les régions plus éloignées de la capitale, qui étaient jusque-là relativement épargnées par cette inflation galopante. Le salut passerait-il par un exode dans la Grande Région? Depuis cinq ans, près de 5.000 résidents ont suivi cette voie. «Cela ne résout rien, tranche M. Pirotte. Le jour où l’essence sera à 200 euros le baril, ils auront un gros problème. La solution n’est pas là. Ce qu’il faut, c’est
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dossier · immobilier
Le Pacte Logement Avec cette initiative, toujours sur le chemin des instances législatives, le but du gouvernement est de parvenir à la création de 3.000 logements nouveaux chaque année. Dans les grandes lignes du projet de loi n° 5696 (déposé à la Chambre des députés le 8 mars dernier) la signature d’une convention entre une commune et l’Etat engage ce dernier à: - participer au financement des frais liés à la création d’équipements collectifs, - verser à la commune 4.500 euros pour tout nouvel habitant dépassant la croissance de 1% de la popu- lation (cette contribution augmente de 50% dans les communes jugées prioritaires par l’IVL). La commune, pour sa part, s’engage à: - mettre en œuvre tous les moyens légaux dispo- nibles afin de favoriser et accélérer la création de logements prévus, - conclure des conventions avec des promoteurs en vue de réduire le coût des terrains à bâtir, - réserver, dans tout nouveau lotissement de plus d’un hectare, 10% de la surface au logement social, - mener une politique active de création de réserves foncières. || F. M.
c’est densifier l’habitat près des villes et réduire les transports au minimum, car ils ont un coût économique et écologique très important. Les gens abandonnent peu à peu leur rêve d’une maison individuelle et reviennent vers des choses plus compactes, tout en se rapprochant de leur lieu de travail». Tel est en tout cas le parti pris par l’ancien agent immobilier, devenu promoteur. En fondant Property Partners Residential, il a de fait créé la plate-forme de commercialisation d’un programme d’envergure, développé sur des terrains familiaux: «un ensemble comprenant quelques centaines de logements, à Leudelange, avec un concept architectural novateur, alliant mixité intergénérationnelle et exigences les plus pointues quant à l’efficience énergétique des bâtiments», explique-t-il. Pour les responsables de PP Residential, le rééquilibrage du marché passera nécessairement par une densification de l’habitat autour des pôles urbanistiques: «Dans les prochaines années, les grands pôles de développement seront la couronne sud-sud-ouest de la ville ainsi que Belval-Agora, mais aussi l’axe Luxembourg-Esch. C’est là que tout va se passer», pronostique Christiane Kayser. Ce constat dressé par les professionnels de l’immobilier, Patrick Bousch, responsable du Geode (géographie & développement) au CEPS/ Instead, le connaît bien. Son équipe, qui a mené pour l’Observatoire de l’Habitat, une étude sur le potentiel foncier au Luxembourg, a toutefois relevé un paradoxe dans la situation actuelle: «Actuellement, le potentiel urbanisable se trouve davantage dans les communes rurales (Garnich, Clemency, la Vallée de l’Attert, etc.) Or, toute notre politique d’aménagement du territoire – notamment dans le cadre de l’IVL – vise à concentrer l’effort sur les villes…»
Peu de terrains disponibles Dans leur étude sur les réserves foncières du pays, publiée en septembre, les chercheurs ont calculé le «degré de mobilisation» des terrains disponibles pour l’habitat. Et là, surprise! Amère… Seulement 26% d’entre eux sont mobilisables rapidement pour y construire des logements (moins de deux ans), tandis que les 74% restants le sont plus lentement (démarches administratives). Or, c’est dans cette seconde catégorie que l’on retrouve Luxembourg et les communes qui forment sa ceinture, ainsi que les communes du sud et du sud-est. Pourquoi se retrouve-t-on dans un tel schéma? «Parce que, pendant toutes ces années, les commu-
nes ont laissé faire, qu’elles n’ont pas fait leur travail, dénonce Patrick Bousch. La gestion immobilière au Luxembourg est aujourd’hui, à 98%, une gestion privée, aux mains des promoteurs dont l’intérêt repose sur la rareté. Les communes ne décident pas grand’chose. Si elles prenaient en main leur parc immobilier, avec une vision à court et moyen termes, bien des déblocages s’opéreraient». M. Bousch a donc accueilli avec satisfaction l’initiative gouvernementale visant à instaurer un Pacte Logement avec les communes, afin d’augmenter l’offre et réduire le coût du foncier. «C’est une bonne chose, notamment le bail emphytéotique qui permet de neutraliser le coût du terrain, mais personnellement, je serais allé encore plus loin, en bloquant les prix. Le logement est devenu un bien marchand, alors qu’il s’agit d’un bien de base, un bien fondamental. D’un point de vue éthique, on ne devrait pas pouvoir spéculer sur le logement», fait-il valoir. Pour le responsable de Geode, le Pacte Logement marque toutefois un virage dans l’approche politique du problème. A la phase incitative a succédé une phase plus restrictive. «Nous allons vers des lois plus contraignantes, qui sanctionnent les spéculations et les ‘mésaffectations’. Mais d’autres problèmes demeurent, comme le financement par les communes des terrains qu’elles vont devoir acquérir, notamment en vue d’y construire des logements sociaux. Pour les besoins futurs, il faut des centaines d’hectares…». Pour Claudine Speltz également, la détermination du gouvernement à prendre les choses en main est une bonne nouvelle. «Si les communes jouent le jeu, la situation peut effectivement s’améliorer. Il est du devoir de l’Etat de faire en sorte que chaque citoyen ait un toit. Le Pacte Logement a agacé une partie de la profession, notamment les promoteurs, qui voient une concurrence déloyale dans le fait que l’Etat donne des indemnités aux communes qui mettent à disposition des terrains à construire. Mais je ne suis pas sûre que cela fera de la concurrence aux opérateurs du marché. Les communes vont surtout favoriser le logement social (il en faudrait dix fois plus qu’aujourd’hui); si on arrive à un taux de 10% de logements sociaux, cela laissera tout de même une grosse marge pour les promoteurs privés!», assure-t-elle. Le gouvernement estime que les premiers effets du Pacte logement pourraient se faire sentir d’ici une dizaine d’années. Pour l’heure, une soixantaine de communes – dont 37 jugées prioritaires par l’IVL et représentant 77% de la population – se sont montrées intéressées par la conclusion d’un tel pacte avec l’Etat. || Frédérique Moser
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Les autres enjeux de l’immobilier Souvent considéré comme le secteur témoin par excellence de la bonne santé d’une économie, l’immobilier de bureaux est bien souvent porteur d’enjeux allant au-delà de la simple occupation d’espaces destinés à accueillir une activité.
La notion de durabilité, désormais rattachée à tout type de développement, qu’il soit économique ou social, constitue un nouveau paramètre incontournable à intégrer dans toute réflexion à caractère immobilier. Comment concilier développement urbanistique et développement durable? C’est la première des questions posées à deux spécialistes du sujet, dans notre désormais traditionnelle «foire aux questions» qui illustre chacun de nos dossiers. Entre valorisation des matériaux anciens et conciliation de l’économie, de l’environnement et de la société, les possibilités ne manquent pas. La réhabilitation des friches industrielles à Esch-Belval a, très rapidement, intégré toutes ces notions dans son plan de développement. Ce projet urbanistique majeur, sans doute le plus spectaculaire et le plus imposant de ce début de siècle, va-t-il offrir une alternative pertinente aux quartiers d’affaires du Kirchberg ou de la Cloche d’or, en croissance perpétuelle? La question ne se pose pas forcément sous cet angle vu du côté d’Agora, le développeur du site, ou de Multiplan Design & Development, un des ses promoteurs majeurs, qui préfèrent jouer la carte de la complémentarité et de la diversité. Complémentarité? Diversité? Deux notions qui pourraient aussi être appliquées au centreville de Luxembourg, à la limite de la saturation automobile et qui est de plus en plus souvent déserté par les sociétés en mal d’expansion, qui
lui préfèrent la proche périphérie. Y a-t-il encore un réel intérêt pour une société à rechercher des locaux au centre-ville? Visiblement oui, pour des surfaces de plus petite taille et des acteurs pour qui la notion de proximité constitue un critère essentiel dans un choix de localisation. A condition, souvent, de se montrer patient en attendant la réhabilitation de locaux bien souvent obsolètes et n’ayant pas le confort technique des nouveaux monstres de verre et de béton qui poussent çà et là. Autre paramètre souvent pris en compte à l’amorce d’une réflexion concernant la localisation d’une activité: vaut-il mieux être locataire ou propriétaire? Il est, dans ce cas, davantage question d’assise financière et de gestion des risques, mais au final, la question d’économie durable finit toujours par se poser d’une façon ou d’une autre. Enfin, à cheval entre immobilier professionnel ou résidentiel, la question des mandats est également abordée dans les pages qui suivent. Faut-il préférentiellement faire appel à un agent immobilier sur la base d’un mandat exclusif ou d’un mandat simple? Le débat ne manque pas de passion dans un milieu extrêmement concurrentiel et, souvent, sujet à bon nombre de suspicions. Entre la garantie d’un service personnalisé ou l’espoir de multiplier ses chances en multipliant les intervenants, la garantie de qualité n’est pas forcément là où on le croit. || J.-M. G.
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1. Comment concilier développement urbanistique et développement durable? Pascal Zimmer Unicum Fondateur
Les avantages des materiaux anciens «En tenant compte de la complexité de la question, j’aimerais me limiter de façon pragmatique à quelques points bien précis. La sauvegarde des anciennes bâtisses par la restauration a l’avantage de maintenir le charme de l’ancien, qui, par son authenticité, me semble attrayant aujourd’hui comme pour les générations futures. Concernant les nouvelles constructions, ne faudrait-il pas, avant de développer de nouveaux lotissements, se concentrer sur la revalorisation des villes (et des villages) par la restauration et la construction dans les espaces vides dont on dispose à l’intérieur de celles-ci? Personnellement, je suis d’avis que s’opposer au vieillissement naturel est une illusion. Ne faudrait-il pas plutôt aller dans le sens de l’usure de la matière en utilisant des matériaux
qui prennent les marques du temps et qui créent ainsi une esthétique singulière? Ce fait d’accepter l’usure réduit de façon considérable l’entretien avec des produits souvent nocifs. Les matériaux authentiques ont cet autre avantage: souvent, ils exigent une main-d’œuvre qualifiée, ce qui entraîne la valorisation de l’artisanat et la création d’emplois. Je pense que, dans le contexte du développement de projets, il faudrait davantage essayer de rendre à la nature ce que l’homme lui a retiré par le geste de construire. C’est pour cela que la façade verte recouverte de plantes, en dehors d’autres gestes comme la toiture verte ou la réimplantation d’arbres, me semble être un outil précieux pour répondre à cette question. It’s a challenge… let’s do it!»
Frederik Demecheleer Sustain Project Manager
Concilier economie, environnement et societe «Le développement urbanistique vise à adapter les lieux de vie aux besoins des activités économiques et à leur croissance. Ses caractéristiques sont antagonistes: d’un côté, le développement urbanistique, création de l’homme et ‘culturelle’, apporte la modernité et le confort; d’un autre, il est source de contraintes, de pollutions. Le développement durable, par contre, replace l’homme au cœur du développement en tenant compte des impératifs économiques, environnementaux et sociaux. Parce qu’il est une réponse à des enjeux planétaires, mais aussi locaux, le développement durable trouve dans le développement urbanistique un acteur de sa mise en œuvre. En effet, (ré) concilier les deux permet l’expansion immobilière nécessaire en tenant compte de tous les aspects impliquant la durabilité. Ainsi, dès la conception d’un projet urbanistique on tiendra compte des paramètres environnementaux, économiques et sociétaux
renforçant l’aspect viable et vivable du projet et ce, au travers de ses cycles de vie: planification, construction, aspects opérationnels et possible déconstruction. Pour les aspects environnementaux, une utilisation raisonnée des ressources, couplée à des mesures d’efficience énergétiques et gestion intégrée des pollutions seront impératives, avec une place de choix au non bâti (espaces verts, etc.). Quant aux aspects économiques, la réflexion portera sur l’attractivité, la mobilité et l’accessibilité pour les acteurs économiques du territoire visé par le projet urbanistique. Enfin, au niveau sociétal, le projet urbanistique, mettra l’accent sur l’aspect «vivable» pour les occupants, dans tout ce qui concerne leur vie professionnelle, familiale et sociale, en créant un territoire ‘à vivre’. Ces trois composantes durables se caractérisent par leur transversalité et leur interdépendance».
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2. Sur quels critères une entreprise déterminera-t-elle son intérêt à être propriétaire de ses locaux plutôt que locataire? Laurent Zahles Banque Raiffeisen Conseiller Entreprises
La location pour commencer «Les critères sur lesquels une entreprise déterminera son intérêt à être propriétaire ou locataire sont évidemment différents selon le type d’activité de l’entreprise (entreprises industrielles, commerces, prestataires de services…) et dépendent notamment des besoins et du stade d’avancement de la société. Vu les prix actuels de l’immobilier, une entreprise en phase de démarrage et de développement optera souvent pour la location, ce qui lui permettra d’éviter une immobilisation de fonds qui pourront être plutôt consacrés au financement des opérations courantes. Une société, avec une assise financière plus confortable, pourra tenir compte d’autres critères, notamment en termes de rentabilité de l’investissement et de flexibilité stratégique, et pourra, le cas échéant, opter plus facilement pour l’acquisition d’un bien immo-
bilier. Ne pas dépendre d’un propriétaire et pouvoir opérer ses propres choix stratégiques peuvent être des éléments décisifs incitant, par exemple, un commerçant à acquérir un local jugé indispensable (localisation optimale, parkings à proximité…) au bon développement de son activité. Parmi les multiples critères, l’aspect bilantaire n’est certainement pas à négliger. Dans le contexte de Bâle II, et en vue d’une amélioration de leurs ratios bilantaires, certaines entreprises préfèrent ne pas faire apparaître un bien immobilier et la dette y afférente dans leur propre bilan. Ces entreprises optent alors soit pour la location, en se concentrant sur leur métier principal tout en sous-traitant le volet immobilier, soit pour l’acquisition de leurs locaux à travers une entité distincte de la société d’exploitation».
Danielle Funk Domus concept Immobilier associee
Se poser les bonnes questions «Prenons le cas d’un futur commerçant ou artisan, il devra évaluer la progression, respectivement l’état de son entreprise sur un moyen terme et sera contraint à trouver des réponses aux interrogations auxquelles il doit se soumettre: quels seront les besoins de l’entreprise? Y a-t-il intérêt à se fixer définitivement sur un site? Est-ce que le site choisi attirera davantage la clientèle? Quels sont les investissements en machines et matériel d’équipement qui doivent être réalisés? Est-ce que des procédures d’autorisations spéciales (commodo-incommodo) devront être mises en place? L’acquisition de la propriété permet donc à l’entrepreneur de s’attribuer un immeuble avec le terrain lui permettant d’affecter ce bien selon les besoins de son entreprise. L’investissement pourrait, sous condition qu’il était déclaré éligible, bénéficier de subventions de la part des pouvoirs publics (ministère des Classes moyen-
nes, du Tourisme et du Logement, du ministère de L’Economie), ou de crédit à taux réduit de la part de la Société Nationale de Crédit d’Investissement. Indépendamment des critères énoncés, on peut exploiter une entreprise où seuls les outils, équipements, machines, installations et aménagements exigent un lieu sûr, car difficilement transportables vers d’autres lieux d’exploitation. Ces entreprises doivent décider si elles veulent courir le risque d’être locataires d’un immeuble ou d’une partie d’immeuble, avec tous les désagréments qu’une location peut engendrer: un propriétaire peu compréhensif, impossibilité d’agrandir ou de transformer les locaux loués. Le fait de devenir propriétaire engendrera pour le commerçant, artisan, profession libérale, etc., la possibilité de réaliser, au moment de la vente des biens immobiliers, des bénéfices non négligeables».
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3. Le programme urbanistique Esch-Belval va-t-il offrir une vraie alternative aux développements de quartiers comme le Kirchberg ou la Cloche d’Or? Vincent DELWICHE Agora Directeur
Une diversite favorable «Concilier efficacité économique, protection de l’environnement et équité sociale, tel est le défi qui s’impose aujourd’hui aux acteurs économiques responsables. Le Grand-Duché a élevé le développement durable au rang de moteur de transmission nationale de la stratégie de Lisbonne et est à la recherche de volontés, de points d’ancrage concrets de cette logique. L’institutionnalisation de celle-ci est porteuse de bien des potentialités en matières économique, environnementale, sociale et sociétale. C’est dans cet esprit qu’Agora développe le site de Belval. A travers son passé, son mode de reconversion et de développement ainsi que de ses perspectives d’avenir, le site se forge jour après jour une identité propre. Dans cette optique, il ne s’inscrit pas dans une compétition. Il offre au marché un produit différent, une complémentarité au niveau national tant aux points de vue de l’aménagement du territoire que de la dynamique économique et sociale.
Chaque site dispose ainsi de sa propre identité. Celle-ci se caractérise par les valeurs soutenues par le développeur, par l’époque de la conception des sites et également par l’image que les occupants veulent donner à leur cadre de vie au fil des années. Je pense dès lors qu’il n’y a pas de réelle rivalité entre des sites aussi différents que le Kirchberg, la Cloche d’or ou Belval. Il s’agit au contraire d’une diversité qui répond favorablement au marché car elle permet au futur acquéreur de disposer d’un choix nécessaire entre différents cadres urbains. Le processus d’acquisition est un engagement à long terme qui lui appartient en effet de prendre en tenant compte de ses propres valeurs, de ses besoins et de son de son espace économique. C’est finalement lui qui donnera la véritable âme au quartier. A charge du développeur-aménageur d’en dessiner le cadre de référence».
Walter Laarhoven Multiplan Design & Development Directeur
Equilibre durable «Une alternative décrit une possibilité parmi deux choix potentiels s’excluant mutuellement. Il est clair que la discussion concernant Belval doit être menée de façon différenciée. L’exclusion ne fait pas partie d’une telle approche. Il s’agit d’un projet qui est pleinement intégré dans la Grande Région. Il en va, dans ces trois cas, de projets d’avenir et possédant un énorme potentiel. Toutefois, «mettre ces projets dans le même sac», signifierait comparer des choux et des carottes. Exemple au niveau du concept de base: les projets de Kirchberg et de Cloche d’or développent essentiellement le côté business alors que Belval cible un public plus dynamique, qui cherche à se construire une vie dans un environnement de très haute qualité durable. Belval propose une mixité unique et une approche intégrée plus vaste. Selon nous, Belval est en mesure d’apporter un complément attractif à Kirchberg et Cloche
d’or et de conférer une nouvelle facette au dispositif national. Car Belval représente un mélange équilibré entre travail, habitat, loisirs, achats et recherche – et Belvalplaza constitue un projet-clé dans ce contexte. Belval sera bientôt l’unique site universitaire au Luxembourg. S’il existe donc un mot-clé pour désigner la particularité de Belval, c’est bien le terme «équilibre durable». C’est ici que se trouve le fin mot de l’histoire: chaque entreprise pourra choisir de s’implanter soit dans les quartiers congestionnés autour de la capitale, soit à Belval, un site bien connecté avec toute la GrandeRégion. Belval constitue un nouvel axe de développement avec Esch et Sanem. Toutefois, une chose est sûre: grâce à Belval, les entreprises se voient offrir un potentiel d’épanouissement plus prometteur. Belval contribue ainsi à faire du Luxembourg une vraie alternative de choix parmi d’autres sites européens».
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4. Le centre-ville de Luxembourg constitue-t-il encore un réel attrait pour une société qui cherche des locaux? Daniel origer RealCorp Luxembourg Directeur
Les atouts du centre-ville «Le départ de sociétés de grande dimension du centre-ville vers des quartiers plus périphériques n’est pas un phénomène récent. C’est le lot de la plupart des entreprises ayant connu une forte croissance et nécessitant le regroupement de leurs activités dans des ensembles qui correspondent mieux à leurs besoins. Le dernier mouvement d’envergure de ce type fut le départ de la BNP Paribas vers Howald. Prétendre sur de telles bases que l’attractivité du centre-ville est érodée me semble néanmoins inexact car les surfaces libérées n’ont aucune difficulté à trouver un repreneur. Certes, certaines de ces surfaces nécessitent parfois des rénovations importantes, mais si ces travaux sont réalisés, elles trouvent preneur dans des délais particulièrement courts. Le centre-ville dispose de nombreux atouts mais il souffre, d’une part, d’un manque d’objets de grande dimension et, d’autre part, d’un parc d’immeubles dont la technicité ne corres-
pond plus aux besoins actuels. Les nouveaux immeubles ou ceux qui ont été rénovés trouvent très rapidement preneur. A titre d’exemple, l’immeuble du boulevard Royal qui sera érigé en lieu et place de l’ancien Crédit Lyonnais, est déjà entièrement loué. Il en va de même des surfaces libérées par la BNP Paribas et en cours de rénovation au boulevard Royal. Enfin, il faut souligner qu’en matière de surfaces de petite dimension, l’offre dans les quartiers plus périphériques est particulièrement réduite, les immeubles ne permettant que rarement une division en petites unités. Sur ce plan, le centre-ville et les quartiers les plus anciens (Gare, Limpertsberg) enregistrent toujours la grande majorité des transactions. Les résultats enregistrés dans le centre-ville d’une année à l’autre ne dépendent donc pas tant de l’attractivité du quartier que de la disponibilité des surfaces en adéquation avec la demande».
Karl Heinz DICK IMMO CROISSANCE Managing Director
Des possibilites pour le futur «Cette question en induit immédiatement une deuxième, celle de l’adéquation de l’offre en termes de produits, de prix, d’environnement économique et social. En termes de produits, l’offre au centre-ville de surfaces nouvelles, de taille importante, disposant d’une infrastructure moderne et flexible, a été très limitée ces dernières années, ce qui a amené les entreprises à se tourner vers la périphérie et particulièrement vers le Kirchberg, qui a connu un développement réussi que beaucoup de pays nous envient. Les prix du centre-ville sont restés élevés, en raison du peu de biens de qualité offerts à la location. Aujourd’hui, vu que les prix du Kirchberg se rapprochent de ceux du centre-ville, ces derniers vont redevenir compétitifs. En effet, être situé dans le centre historique, ce qui constitue un attrait pour les clients, près des institutions (Gouvernement, ministères, services de la Ville, nouvelle Cité judiciaire, Banque centrale, Bourse,
ABBL…), bien desservi au niveau des transports qui seront prochainement améliorés pour lier centre et périphérie, valorisé par des projets générateurs de nouvelle attractivité, disposant de commerces et de restaurants de qualité, sont autant de valeur ajoutée pour toute entreprise. La zone piétonne sera toujours le salon de Luxembourg où se retrouveront professions libérales, banquiers privés, hommes politiques, entrepreneurs… Immo Croissance est convaincue que le centre-ville est et restera toujours attractif pour les entreprises. C’est dans cet esprit qu’Immo Croissance a entamé la démolition et la reconstruction du bâtiment Arsenal qui offrira, début 2010, un espace nouveau de 7.500 m2 sur le boulevard Royal. Immo Croissance est également prête et désireuse de s’investir dans d’autres projets de modernisation et de revalorisation du centre-ville».
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5. Mandat simple versus mandat exclusif: quels sont les impacts sur le marché immobilier? Paul FABECK BRICKS Solutions Immobilieres Associe
Une question de confiance «Le mandat exclusif, remporté souvent encore grâce à des évaluations surélevées, semble en voie de disparition. Trop de propriétaires ont été frustrés, voire lésés, se retrouvant bloqués par les clauses typiques de non-concurrence face à des agences inactives. On préfère aujourd’hui donner un mandat simple à plusieurs agences, croyant que le fait d’annoncer un même objet tous azimuts augmentera ses chances d’être vendu rapidement et à bon prix. Tout le contraire est vrai! Aucune agence ne s’appliquera outre mesure dans la promotion d’un objet confié, sachant que plusieurs confrères, mandataires simples ou simples pirates d’annonces, proposent le même bien sur le marché. Plus d’une agence remplit en effet ses pages Web d’objets pour lesquels elle n’a pas de mandat, sans même connaître le propriétaire. Désespoir ou simple pratique commerciale marginale, le fléau du piratage des annonces fausse les baro-
mètres des prix – déjà peu objectifs car se basant sur les prix annoncés à la vente et non pas sur ceux signés à l’acte notarié – et dévalorise les biens ainsi annoncés. Le marché immobilier luxembourgeois n’aurait-il pas de quoi nourrir les centaines d’agences y opérant? Le mandataire simple le mieux intentionné ne saura protéger les intérêts de son client de ce phénomène, car seule l’agence pouvant se prévaloir d’une certaine forme d’exclusivité aboutira à éradiquer ces annonces piratées sans devoir activement impliquer le propriétaire. La notion même des mandats exclusifs ou co-exclusifs se doit donc d’être revalorisée dans l’intérêt des agences et de leurs clients. Et cela ne passera que par un engagement concret de la part des agences sérieuses qui sont conscientes de leurs obligations professionnelles et qui (s’)investissent dans l’intérêt de leur mandant et de la mission qui leur est confiée».
Yves Bauer CGI - Comptoir General Immobilier Associe
Savoir choisir le prestataire «Plutôt que de réfléchir à l’impact que tel ou tel type de mandat pourrait avoir en termes de marché, je me dois de relever qu’en dehors de toute considération de type de mandat, le plus important reste la qualité de l’intervenant chargé de trouver un acquéreur pour un bien. Le choix du mandat n’a, en tant que tel, qu’un impact négligeable sur le marché. L’idée très répandue qui est de croire que seul l’agent soumis à la concurrence de ses pairs par voie de mandat non exclusif serait amené à faire de son mieux est loin de correspondre à la vérité. La raison en est d’ailleurs toute simple. Il ne faut pas perdre de vue que ce que souhaite le vendeur, c’est que son bien soit vendu au prix convenu et ce, dans un délai aussi court que possible. Or, le succès et la rapidité d’exé-
cution d’une bonne transaction relèvent avant tout du choix du prestataire, à savoir celui disposant d’une bonne connaissance du marché et donc capable d’orienter et de conseiller son client vers le meilleur prix réalisable et réaliste au regard de l’ensemble des conditions dudit marché. Même en mettant en concurrence une multitude d’intervenants, le bien dont le prix convenu en amont est sans corrélation avec celui du marché, ne trouvera que très difficilement acquéreur. J’ai pu constater que le vendeur satisfait n’est souvent pas celui ayant misé sur une telle mise en concurrence, le seul critère véritablement tangible étant la capacité de l’agent de se faire rencontrer une offre et une demande plus rapidement qu’un autre, ce qui se réalise sans avoir à considérer un type de mandat plutôt qu’un autre».
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Bloc Notes · Case study
Photo: Julien Becker
Sylvie Schmit-Verbrugghen (European Relocation Services): «Depuis une année, la demande est de plus en plus grande».
Centres d’affaires
« comme
des champignons »
Les business centers sont en vogue, dans le pays. Analyse de Sylvie Schmit-Verbrugghen, managing director de European Relocation Services. Pas besoin de chercher très loin les raisons qui font que des sociétés extérieures s’intéressent aux charmes du Luxembourg. Cela étant, la situation du marché immobilier constitue un sacré revers à la médaille. Il est rare, cher, voire aléatoire quand on ne connaît pas bien ce terrain sur lequel on arrive pour faire du business. Le recours à un centre d’affaires peut dès lors s’avérer utile. «En réalité, on rencontre beaucoup de cas, témoigne Sylvie SchmitVerbrugghen, managing director de European Relocation Services. Cela peut aller de la nouvelle société créée par un frontalier et qui veut une adresse et quelques services pour démarrer, jusqu’à la multinationale qui vient créer sa holding à Luxembourg et qui veut mettre les meilleurs atouts de son côté sans trop investir dans l’immobilier». Il n’est pas rare, par exemple, qu’une entreprise présente à l’échelon mondial vienne sur le Grand-Duché et sous ses cieux fiscaux attractifs, sans toutefois y transférer, au moins dans une phase transitoire, toute une armada de collaborateurs. Une holding peut se réduire à une seule personne, et encore, pas toute la semaine. Pour la substance et la présence, le centre peut faire son office. «Ma première question aux nouvelles sociétés qui viennent nous consulter, c’est: ‘Avezvous déjà des bureaux?’ Au-delà, toute une série de critères est à prendre en compte: la localisation peut être importante, par exemple, à proximité de l’aéroport, du centre financier, de l’autoroute, dans un endroit bien visible ou plus discret… Le nombre de collaborateurs est évidemment un critère de choix, de même que la durée du recours à cette solution.
Louer tout un plateau ou un simple bureau avec quelques services, ce n’est pas la même chose…»
Très demandés? L’espace, les langues, la souplesse L’office center peut répondre à tout, en principe: secrétariat, service sur place, salle de réunion… «Mais ces temps-ci, je dirais depuis une année, la demande est de plus en plus grande. Les centres d’affaires poussent comme des champignons et les exigences s’affinent». Il y a donc un marché évident auquel les services doivent s’adapter. En suivant quelles tendances? Les entreprises recherchent d’abord de la souplesse dans les horaires: avoir un secrétariat disponible tôt le matin et tard le soir - c’est un plus évident - de même que pouvoir disposer de bureaux accessibles à tout moment, en semaine ou le week-end. Les langues restent un must, qui reflète l’évolution du marché. Demander de la traduction, voire un accueil, en hongrois ou en russe, ce n’est plus vraiment marginal, désormais. A côté des services traditionnels comme la présence d’un secrétariat dûment équipé de services de nettoyage et de gardiennage, de systèmes informatiques de back-up et de recovery, ou de locaux de réunion, on trouve aussi des exigences pour une salle d’attente cosy, avec des revues bien ancrées dans le pays ou/ et la profession du demandeur. Ou un service catering approprié. «Certaines holdings peuvent ainsi, notamment, tenir physiquement leur conseil
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Bloc Notes · Case study
Comment se différencier de la concurrence quand les prestations techniques sont aussi proches les unes des autres? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de trois entreprises: Sabrina Charles (Ateac Luxembourg), Isabelle Sebillotte (NCI - Les Centres d’Affaires) et Eduard Schaepman (Regus).
«Se différencier, c’est anticiper, renouveler, se remettre en question. C’est l’exigence du marché qui doit nous inspirer».
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d’administration ou leur assemblée générale au Luxembourg, en recevant chez elles, même si ce n’est qu’une fois par an». On demande en outre au secrétariat d’être aussi efficace qu’un secrétariat personnel. Pour nombre d’entreprises qui débarquent au Luxembourg, proximité et services vont de pair. «Nous avons un rôle de conseil à la base, souligne Sylvie Schmit-Verbrugghen. Nous aidons le client à trouver le meilleur office center pour lui. On peut, par exemple, renseigner sur les occupants qui sont déjà dans la place». Recourir à un centre d’affaires a des avantages limpides: le client peut demander ce qu’il veut avec un maximum de précision, négocier de bons prix et des termes de bail intéressants, utiliser cette installation comme tremplin d’observation ou de décollage, marquer sa présence sur le terrain sans le connaître encore mais en bénéficiant d’un networking expérimenté sur place. Les limites du système se retrouvent dans les mêmes créneaux: le prix, l’espace, la durée, le nombre de personnes, la production sur place ou pas… Et puis les centres eux-mêmes peuvent se permettre de refuser du monde, de sélectionner leur clientèle. En tout cas, les options se multiplient sur un marché en plein boom. Les quartiers périphériques de Luxembourg voient naître des projets à la pelle mécanique: Munsbach, Gasperich, Findel, Bertrange… Et la tendance s’étend plus au sud, vers Belval notamment… || Alain Ducat
«Ateac propose depuis cinq ans à Luxembourg des solutions «à la carte» pour le dévelop pement de l’activité de ses clients. Forts de notre expérience, nous savons précisément ce dont ils ont besoin: infrastructure haut de gamme à des prix maîtrisés, souplesse et qualité de service, pour permettre une installation rapide et un travail en toute sérénité. Aujourd’hui, pour apporter une réponse précise aux demandes de ses clients, Ateac va encore plus loin et propose un accès à des services entièrement personnalisés. A l’écoute de nos clients, nous avons identifié des besoins ponctuels ou permanents et avons développé de nouveaux produits. Le tissu économique luxembourgeois se compose d’une multitude de sociétés de petite et moyenne taille qui doivent faire face à un marché de plus en plus exigeant. Bien souvent, elles ne disposent pas de la logistique des grandes entreprises. Ateac peut prendre le relais: permanence téléphonique, secrétariat, relances commerciales, accompagnement lors de l’organisation d’un événement ou d’une réunion,… La qualité des infrastructures n’est pas le seul élément valorisant l’image de marque de nos clients. Une prestation de service irréprochable est également indispensable. Pour les sociétés louant des espaces de bureaux, l’offre traditionnelle du centre d’affaires s’est aussi développée pour répondre aux préoccupations professionnelles et personnelles des employés: services de proximité, offres privi légiées avec des partenaires dans des secteurs divers, recherche d’appartements, … Nos clients sont nos meilleures références, voici les qualités qu’ils nous prêtent: ‘Cadre professionnel, équipes disponibles, networking interne, réactivité, carte des services en constante évolution…’». PAPERJAM decembre 2007
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Bloc Notes · Case study
Comment se différencier de la concurrence quand les prestations techniques sont aussi proches les unes des autres?
«Notre plus belle réussite: la fidélité de nos clients et les nombreuses demandes d’implantation à Luxembourg».
«Je n’ai pas de bureau. Je ne pourrais pas travailler si j’en avais un».
Eduard Schaepman Directeur GEnEral Regus Benelux Isabelle Sebillotte Responsable NCI - Les centres d’affaires
Chez NCI, Choisissez votre adresse, valorisez votre image «Nous sélectionnons nos implantations avec la plus grande attention afin d’apporter à nos clients – qui choisissent d’abord chez nous leur adresse, le confort d’un bureau équipé et l’accessibilité – tous les services dont ils ont besoin pour satisfaire leurs clients et travailler avec efficacité. Tous nos centres sont équipés de mobilier haut de gamme, ils sont câblés et disposent des dernières technologies performantes dans les domaines de la voix, de la data et de la bureautique. Des équipes trilingues assistent nos clients pour leurs travaux de secrétariat, de traduction, organisation d’événements (séminaires, show rooms, petits-déjeuners, cocktails…) et répondent aux demandes les plus personnalisées. La singularité de NCI Les Centres d’Affaires est d’adapter le traitement fonctionnel et le design d’un immeuble – aménagement intérieur sur mesure – à sa typologie profonde et à son environnement. Ainsi, à Luxembourg, c’est à la Cloche d’Or, dans un immeuble tri-génération, «Le Laccolith», au design futuriste doté des technologies et des facilités bureautiques les plus récentes, que le groupe NCI apporte sa différence. A la Cloche d’Or, quartier d’Affaires réputé pour son accessibilité (cinq minutes du centre-ville), cet immeuble prestigieux, si lumineux avec sa façade transparente, offre une infrastructure professionnelle complète: bureaux équipés de haut standing, auditorium, espaces conférences, lounge, équipements haut de gamme et terrasse couverte… Nos clients évoluent dans un environnement ultra moderne, vitrine de leur activité et cœur de leur savoirfaire. Notre plus belle réussite: la fidélité de nos clients et les nombreuses demandes d’implantation à Luxembourg. Pari gagné pour NCI - Les Centres d’Affaires qui envisage de s’agrandir à Luxembourg. Isabelle Sebillotte et son équipe vous souhaitent la bienvenue à Luxembourg».
Mon bureau, c’est lA oU je suis «Durant les 15 dernières années, les technologies des télécommunications ont permis à de nombreux employés de travailler en dehors des ‘murs’ de leurs entreprises. Les terminaux mobiles (ordinateurs portables, gsm, PDA, etc.) apportent des solutions efficaces en déplacement. Mais le professionnel mobile a toujours besoin d’un espace de travail adapté, où qu’il soit, pour continuer à être opérationnel et à rencontrer ses clients. Mon bureau, c’est… chez moi. Mais je dispose d’une adresse stratégique à Luxembourg. Regus propose une offre de bureaux virtuels qui permet à ses clients de bénéficier d’une adresse stratégique et de gérer leur activité à distance. Suivant la formule choisie, les équipes Regus s’occupent pour eux de répondre au téléphone en leur nom et dans la langue locale, de transmettre leurs communications partout dans le monde, de prendre des messages selon leurs consignes, de gérer les fax et le courrier de manière confidentielle. Mon bureau, c’est… en déplacement. Mais je dispose de 950 bureaux dans le monde. Grâce au programme Network Access mis en place par Regus – le seul qui offre aux hommes d’affaires en déplacement autant de flexibilité et de facilité dans leur travail –, les travailleurs nomades ont la possibilité de disposer immédiatement d’un espace de travail professionnel, à travers 950 business lounges (un nouveau ouvrira ses portes fin de l’année à Kirchberg), bureaux, salles de réunions, où qu’ils soient dans le monde. Mon bureau, c’est… à l’autre bout du monde. Mais je reste en contact avec mes équipes grâce à la vidéoconférence. Pour répondre aux besoins évolutifs des entreprises et des travailleurs mobiles, Regus a su adopter une stratégie de pionnier en développant son réseau à travers le monde pour fournir à ses clients les dernières technologies, une vaste gamme de services fiables et des équipements qui leur sont familiers».
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‘‘Comment trouver des bureaux au Luxembourg en 24h ?’’
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HOUX n.m. – XIIe hos, hous Arbre ou arbuste (aqui foliacées) aux feuilles coriaces à bords épineux, aux fleurs blanches, aux baies rouges globuleuses (=> cenelle) persistant tout l’hiver, portées par les individus femelles. Branches de houx. Lieu planté de houx. (=> houssaie), houx commun, houx maté (=> maté), petit houx, houx-frelon (=> fragon). «Noël approchait (…) on offrait du houx, des touffes de gui». (Chardonne) HOM. Août, hou, houe, ou, où. Extrait du Petit Robert de la langue française, édition 2006
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Playtime
Cultures
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noel
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montres
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Interieurs
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bijoux
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In town
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Technologie
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Automobile
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Mode
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accessoires 220
Entretien-Passions
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gastronomie
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Travelling
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Club paperJam
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Reportage photos
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Playtime · cultures
Biwer et Mäetamm La galerie d’art contemporain Nosbaum & Reding présente deux nouvelles expositions, Silent Paintings de l’artiste luxembourgeois Jean-Marie Biwer et From there to here de l’Estonien Marko Mäetamm.
Histoires de verre Merveilleux! Célébrant l’histoire artisanale de la région, trois Musées de Nancy témoignent de l’histoire des techniques et de la création dans le domaine du verre et du cristal.
Le Château de Malbrouck à Manderen accueille l’exposition Merveilleux! d’après nature, second volet d’un ensemble de quatre et qui propose de découvrir des œuvres anciennes et d’art contemporain autour du thème du merveilleux.
La Lorraine est réputée dans le monde entier pour son savoir-faire et son excellence dans le domaine de la production verrière. Il suffit de citer quelques noms: Baccarat, Daum, Gallé, Saint-Louis pour que surgissent dans notre esprit des créations d’excellence et de qualité. Trois expositions présentent cette discipline millénaire: le Musée Lorrain s’est attaché à retracer l’histoire du verre et du cristal, de ses origines galloromaines aux années 1900, le Musée de l’Ecole de Nancy présente la production Art nouveau des Frères Muller, et le Musée des Beaux-Arts a puisé dans ses collections pour constituer un ensemble Daum de la période des années 1950, peu connue du grand public. Jusqu’au 6 janvier, www.nancy.fr
Cette exposition entraîne les visiteurs vers des mondes invisibles, des frontières troublantes et des mondes jubilatoires. Ce second volet est consacré à la rencontre de la notion de merveilleux et de la nature et les visiteurs ne bouderont pas leur émerveillement, comme lorsqu’ils étaient enfants, devant les fascicules dévoilant les merveilles du monde et de la nature. Avec des prêts venant de grands musées dont le Musée national de Brukenthal de Sibiu en Roumanie, également capitale européenne de la culture cette année, cette exposition rassemble plus de 170 œuvres, principalement contemporaines, permettant de porter un regard original sur ce thème du merveilleux. Jusqu’au 21 décembre au Château de Malbrouck à Manderen (France)
Jean-Marie Biwer, Fenêtre, 2007
Daum, Flacons anthropomorphes, vers 1960, Musée des Beaux-Arts de Nancy
Le Château de Malbrouck
Photos: Nosbaum & Reding, Harry Bréjat, Fotostudio Uhlich, 2007, Myriam Voreppe
Jean-Marie Biwer s’est intéressé, ces dernières années, au rapport de l’image au contenu, question essentielle pour le médium de la peinture. Il se concentre sur des motifs simples (intérieurs de maison, nature morte…) mais dont on ressent une pénétration métaphysique et une objectivité insaisissable, peints avec le soin du détail et une soif de l’image véridique, sans jamais pour autant tomber dans la description pure et simple. Quant à Marko Mäetamm, qui a dernièrement représenté l’Estonie à la Biennale de Venise, il aime faire des confessions, rendant le spectateur de ses travaux témoin de ses problèmes. Mais s’agit-il bien de ses propres soucis? Ses confessions, relèvent-elles de l’artistique ou du véridique? En tout cas, le travail de l’artiste est subtil et joue avec nos peurs. Notons enfin que ses travaux récents sont exposés pour la première fois avec d’anciens travaux des années 90 et sont encore largement inconnus en Europe occidentale. Jusqu’au 8 décembre, galerie Nosbaum & Reding, www.artcontemporain.lu
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Playtime · cultures
Scoutland Dans une mise en scène conçue comme un parc d’attractions, à la fois ludique et interactive, les Scouts s’exposent au Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg.
Flamand + Campana Fête de Clôture
Frédéric Flamand, chorégraphe belge et actuel directeur du Ballet National de Marseille, propose sa toute nouvelle création, réalisée en collaboration avec les Frères Campana, en première mondiale au Grand Théâtre de Luxembourg.
Le Luxembourg détient le record mondial de la densité de population scoute! Cela méritait donc bien une exposition. A l’occasion du 100e anniversaire de la fondation du mouvement, cette exposition présente les caractéristiques de ce qui forge aujourd’hui l’identité scoute: son amour pour la vie au grand air, ses valeurs, son patriotisme, son admiration pour le fondateur du mouvement, sa philosophie de vie, sa réussite dans la vie sociale et professionnelle. Parallèlement à cela, un aperçu des moments clés de l’histoire luxembourgeoise du XXe siècle est proposé et donne l’occasion de réfléchir sur le processus de modernisation de la société depuis la Première Guerre mondiale. L’exposition pose également la question de l’avenir du scoutisme et n’hésite pas à interroger certains aspects du mouvement. Jusqu’au 30 mars, Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg
Dès 19h30, un espace piétons est mis en place entre la gare et la Ville Haute et accueille des artistes de rue pour une grande «nocturne» où s’enchaînent théâtre d’intervention, opérette animalière, ballet irréel, croisière musicale et parade aérienne. Les surprises et découvertes sont nombreuses pour cette grande parade finale, conçue pour tous. A partir de 21h, un bal populaire polonais s’installe Place Guillaume puis la fête se poursuit pour les amateurs de musique électronique à la Rotonde 2 avec une Electro Party et à la Rockhal jusqu’au petit matin. Samedi 8 décembre, à partir de 19h30
Humberto et Fernando Campana, célèbres designers brésiliens, développent un travail basé sur le détournement de produits artisanaux ou de recyclage et la transgression des canons esthétiques. Frédéric Flamand a fait appel à eux pour concevoir les décors et les costumes. Il a également souhaité s’appuyer sur l’œuvre d’Ovide, Les Métamorphoses, qui selon lui, «transgresse et fait éclater l’ordre classique». Ce spectacle, interprété par les danseurs du Ballet National de Marseille, promet d’être exceptionnel et riche en questionnement sur le cadre de la représentation! Vendredi 14 et samedi 15 décembre, 20h, Grand Théâtre de Luxembourg
Le mouvement scout s’expose.
M. O. B., Cie Transe Express
Costumes des frères Campana
L’année culturelle s’achève… et c’est l’occasion de faire une dernière grande fête. Parade, bal populaire et électro se succèdent pour faire tourner la tête des petits et des grands.
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Playtime ·Noel
Ornement de Noël, Swarovski
Bracelet, Thomas Sabo Broche, Christophe Coppens
Cristal des neiges Mon beau sapin Spécialement dessiné pour ces fêtes de fin d’année, cet ornement de Noël est réalisé en cristal clair facetté, accrochant et réverbérant la lumière avec majesté. La transparence de la matière s’associe parfaitement à la forme du flocon et contraste avec le ruban en satin bleu. Une petite étiquette en argent indique l’année d’édition.
Rasé de près Cet ensemble saura satisfaire les hommes les plus exigeants et précis en matière de rasage. Elégamment dessiné et réalisé à la main, il présente des manches gravés au laser offrant un effet antidérapant. Les éléments sont lourds en main afin de fournir confort et équilibre pendant le rasage.
Ensemble pour le rasage, The Art of Shaving
Breloques de charme
Prenant au pied de la lettre l’expression «décoré comme un sapin de Noël», Christophe Coppens propose cette broche en forme de sapin, à la décoration très chargée et colorée. Les pierres fantaisies de toutes formes et les couleurs chatoyantes se juxtaposent pour un bijou de saison plein d’humour et de gaieté.
Un sapin, un flocon de neige, une botte rouge remplie de cadeaux, une cloche… voici une série de breloques dans l’air du temps et parfaitement adaptées à cette période de l’année. Montées sur une chaîne fine et discrète, elles seront parfaites au poignet d’une jeune fille.
Carnet secret
Bulles de fêtes
Grâce au petit cadenas, les pensées les plus secrètes seront protégées et consignées dans ce très beau cahier privé, dont la couverture en veau offre un touché doux et caressant. La clé pourra être gardée autour du cou grâce au long lien en cuir qui l’accompagne. Et, plaisir supplémentaire, ce cuir est disponible en plusieurs coloris.
Produits luxembourgeois par excellence, les crémants sont parfaits pour accompagner les moments festifs. Ce coffret contient trois bouteilles Cuvée de l’Ecusson Brut qui séduit par sa finesse et sa longueur en bouche, ainsi que deux flûtes signées au nom de la marque. Une idée-cadeau qui fera certainement plaisir aux amateurs de bonne humeur.
Cahier, Hermès
Coffret-cadeau, Bernard-Massard
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Playtime · montres
Grande Vitesse, Longines
Montre des records Cette montre se distingue par la notion de vitesse qui devient tangible avec ce modèle. Les chronographes à mouvement automatique ont un dessin aérodynamique et le grand «12» évoque les records de vitesse en Formule 1. Véritable instrument de mesure, cette montre graduée en km/h ou en mph permet de mesurer la vitesse au sol jusqu’à Mach 2.
Montre ronde, Cartier
Rondeur exclusive Cette montre en platine est toute ronde, comme son nom l’indique, et cumule les prouesses techniques: elle est dotée d’un tourbillon, d’un quantième perpétuel, d’un chronographe monopoussoir et d’une réserve de huit jours. Edition limitée et numérotée de dix pièces.
Happy Twelve, Chopard
Chronomètre royal 1907, Vacheron Constantin Bat Bang Tourbillon All Black, Hublot.
Noir total Fusion entre le savoir-faire horloger de la marque et des lignes futuristes, cette montre est tout à fait singulière et d’une esthétique remarquable. Comme l’horloge des Temps modernes de Charlie Chaplin, cette montre nous dévoile son mécanisme. Le boîtier et la lunette sont en céramique noire satinée et des découpes en fibre de carbone simulent un engrenage de roues et s’affichent à découvert sur le cadran sans index. Les angles vifs et pointus contrastent avec la rondeur de la cage, tout comme les 24 rubis du mouvement Tourbillon contrastent avec le noir et viennent l’illuminer. Grâce à cette harmonie des contraires, cette montre est singulière et unique. Edition limitée et numérotée à 50 exemplaires.
Noblesse oblige 2007 marque le centenaire du premier Chronomètre Royal et, à cette occasion, Vacheron Constantin propose une série limitée de sa montre à 100 exemplaires. Elle se distingue par l’inscription du chiffre 12 en bordeaux et par une minuterie extérieure, à l’instar du modèle d’origine. Robuste, fiable et précise, cette montre est conçue pour traverser les années.
Happy Hour Cette montre joyeuse et légère convient aussi bien aux tenues diurnes que du soir. Son système de fermeture est très original. Il consiste en un petit cœur qui, une fois passé dans le bracelet, pivote sur luimême pour verrouiller le fermoir. A l’intérieur de ce cœur, se loge un petit diamant mobile, signature de la marque. Et pour accompagner cette montre, une bague reprend le même système de cœur pivotant.
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Fusion des matières: céramique, or rouge et caoutchouc.
«Grand Prix d’Horlogerie de Genève»
Hublot TV en direct sur : www.hublot.com
Playtime · interieurs
Chantilly, Edra
Voluptueux comme de la crème Nuvem, Alessi
Reprenant une forme de fauteuil du XIXe siècle, Inga Sempé la transforme en une assise d’une nouvelle approche, mêlant fermeté et onctuosité, comme la crème Chantilly! Tout le monde connaît les caractéristiques de la crème Chantilly qui est à la fois ferme et très onctueuse. Ce fauteuil reprend cette caractéristique puisque sa structure intérieure rigide sert de soutien aux vagues crémeuses du revêtement en satin. Ce dernier est volontairement flasque pour s’adapter à la forme du corps en se plissant légèrement et augmenter aussi la luminosité du tissu. En regardant ce canapé, il nous vient à l’esprit à la fois des images de sensualité guidées par les formes rondes et généreuses et de préciosité, inspirées par les froissés du tissu, comme une robe de soirée.
Nuvem, Alessi
Bombo Stool, Magis
Perchoir doré
Fil d’or Dessinée par les designers brésiliens Humberto et Fernando Campana, cette corbeille à fruits est tout en légèreté et poésie et à la fois très graphique. On retrouve le style de ces désormais célèbres designers qui travaillent sur l’accumulation et la liberté du geste.
Voici un tabouret de bar qui se fait remarquer par sa couleur. Ses formes sont généreuses et accueillantes, la hauteur réglable à l’aide de la petite manette latérale et la stabilité assurée par le large pied bien proportionné.
Gnomes, Kartell
Diamant
Stones, Kartell
Ce tabouret bas, fait en une seule pièce moulée, a une finition exceptionnelle. La surface est travaillée en facette, comme un diamant taillé, géométrique et linéaire mais irrégulier, reflétant la lumière et créant des jeux de couleurs.
Nains de luxe Voici une nouvelle version de ces nains de salon créés par Philippe Starck qui ont déjà connu un franc succès. La version monochrome dorée donne une touche supplémentaire de décalage et d’humour qui convient si bien à cette table d’appoint pouvant aussi servir de tabouret.
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Deer by Marcel Wanders, photo by Edland Man
Boutique
Firstfloor Centre commercial Langwies 2 L-6131 Junglinster T: (+352) 26 78 28 88 F: (352) 26 78 28 90 E: infos@firstfloor.lu www.moooi.com
Playtime · biJouX
Boucles d’oreilles Monica Bellucci, Cartier
ck ebony, Calvin Klein jewelry
Collection Attrape-moi… si tu m’aimes, Chaumet
Boucles de star Ces boucles d’oreilles en or gris, perles grises, onyx, pavées de diamants sont issues de la collection inspirée par et pour Monica Bellucci. C’est la première fois que la maison Cartier crée ainsi des bijoux et propose une variation de ces modèles en citrines opalisées, calcédoines bleues, quartz rose et onyx.
Matières Abeille impériale complémentaires L’abeille, symbole napoléonien de la maison Chaumet, devient bijoux d’exception et se transforme en bague en or jaune. Le corps de l’abeille est constitué d’un diamant orange taillé en poire. Les ailes ouvertes et la tête sont pavées de diamants.
Ce bracelet au design épuré combine l’argent et l’ébène d’Afrique qui n’est ni traité ni coloré afin de conserver le caractère naturel du bois. Le bracelet en ébène est large, contrastant élégamment avec le fin bracelet d’argent.
Bracelet Ladurée, Les Précieuses
Paire de boucles d’oreilles, Fafafa
Détournement de charme Cette créatrice danoise a développé une collection réalisée à partir de verre de lunettes de soleil. Monté comme ici en boucles d’oreilles, mais aussi en bracelet ou en collier, le verre teinté, sorti de son contexte, perd sa fonction pour ne garder que son aspect esthétique.
Pierres luxueuses Jolie gourmandise Cette bague en or blanc sertie de dix diamants de taille de brillant, d’une topaze bleue et d’une améthyste s’inspire ingénieusement de la montre mythique de la marque Miss Protocole. La forme carrée du cadran de la montre est évoquée sur l’anneau par une pierre de taille princesse et les différentes pierres évoquent les bracelets interchangeables de son modèle.
Ce bracelet, qui porte le nom évocateur d’un fabriquant des macarons, est tellement tentant qu’on le mangerait presque! Farandole hétéroclite de perles et de cabochons fantaisistes, il habillera le poignet des femmes gourmandes et expressives.
Photo: Katel Riou, Cartier 2007
Bague Miss Protocole, Piaget
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Playtime · In town
Grange
Des meubles de tradition Après plusieurs années passées à Livange, le magasin de meubles Grange déménage à Bereldange et s’installe dans l’ancien espace de vente Maserati. La marque Grange est une société qui produit des meubles de famille, de tradition, soignant l’ébénisterie et les détails.
Quelles sont les raisons de votre déménagement? Pouvez-vous nous présenter votre nouvel espace? «Nous souhaitions tout simplement pouvoir bénéficier d’une meilleure accessibilité et d’une plus grande visibilité, ce que cet ancien show-room de Maserati nous offre. De plus, à Livange, nous étions logés dans une ancienne maison, ce qui implique une mise en ambiance tout autre. Cela correspondait à une ancienne façon de présenter les meubles de la marque et n’était plus d’actualité aujourd’hui. Nous souhaitions trouver un espace de présentation plus neutre, ce qui permet aux clients de mieux s’imaginer les meubles chez eux. En plus ici, nous pouvons bénéficier d’un espace de 700m2 et, par conséquent, développer certains pans de notre activité comme les cuisines. Y aura-t-il des actions spéciales à l’occasion de l’ouverture de ce nouvel espace? «Nous allons offrir à nos clients des conditions tarifaires tout à fait avantageuses
Depuis maintenant quatre ans, cette fête s’installe place Guillaume où il est possible de rencontrer vignerons et viticulteurs luxembourgeois et de découvrir Riesling, Pinot Gris, vendanges tardives ou vins de glace. Des ateliers et des dégustations sont organisés, en compagnie des plus grands sommeliers. Du 29 novembre au 2 décembre, Place Guillaume II, Luxembourg, www.vins-cremants.lu Une occasion unique de découvrir les vins luxembourgeois.
Grange, des meubles de tradition
sur toute la nouvelle collection à l’occasion de l’ouverture. Et nous allons aussi mettre l’accent sur les décorations de Noël. Quels sont les services que vous proposez à votre clientèle? «Nous conseillons nos clients et nous pouvons nous rendre chez eux et proposer un service d’architecte d’intérieur, une décoration personnalisée. Nous sommes capables de meubler complètement une maison, du salon à la chambre puisque nous comptons parmi nos partenaires les cuisines piano La Cornue et AGA, ainsi que les canapés Duvivier et les cheminées bio et sans conduit. Il faut aussi savoir que nous proposons des meubles sur mesure avec notre gamme de composable. Nous pouvons aussi répondre aux demandes de liste de mariage puisque, en plus des meubles, nous proposons aussi une grande sélection de luminaires et d’art de la table. Et pour les meubles achetés en magasin, il est bien sûr possible de se les faire livrer et installer à domicile». Ouvert depuis le 2 novembre, 87 route de Luxembourg. Tél.: 51 58 69
Lush Connue à travers le monde et déjà implantée dans plusieurs villes et capitales, cette enseigne de savons et produits pour le corps ouvre une nouvelle boutique dans le centre-ville de Luxembourg. Exclusivement réalisées avec des produits naturels ou des ingrédients synthétiques sûrs, les balles de bain deviennent effervescentes dans l’eau et les savons sont proposés à la pièce ou à la coupe! 60 Grand Rue à Luxembourg Des savons vendus comme au marché
Photo: Julien Becker
Pourriez-vous nous définir en quelques mots l’esprit de la marque Grange? «Grange propose du mobilier haut de gamme, exclusivement fabriqué en France. Il existe actuellement plus de 400 magasins répartis partout à travers le monde, y compris aux Etats-Unis, en Chine, en Australie… Ce sont des meubles qui sont fabriqués selon les traditions de l’ébénisterie, ce qui signifie, par exemple, que tous nos meubles sont chevillés. Tous les meubles sont réalisés à la main, en bois massif comme le chêne, le merisier d’origine ou autre. Il s’agit principalement de copie de meubles anciens, de style directoire, provencal ou art déco, par exemple, et nous avons aussi une gamme de produits qui est plus moderne, avec des lignes plus épurées. Il faut aussi noter que nos meubles existent en plusieurs couleurs puisque pas moins de 26 coloris sont disponibles dans notre catalogue. Nous proposons aussi des éléments de décoration, des luminaires, des petits objets.
Fête des vins et crémants
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New in Luxemburg: Berlitz Language Services!
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Playtime · technologie
Téléphone mobile Giorgio Armani-Samsung
Téléphone à la mode Ce téléphone est le premier produit issu d’une nouvelle collaboration stratégique entre Giorgio Armani et Samsung, axée sur la technologie et l’esthétique. Ces deux sociétés ont décidé de réaliser en collaboration des produits électroniques grand public pour la maison ou pour les déplacements.
Pictoforte, Kef
Téléviseur Bravia X3500, Sony
Station audiophile
Ecran d’excellence
Cette station d’accueil audiophile amplifiée présente un amplificateur audiophile classe D offrant un son d’une grande qualité. L’installation est des plus simples et il est également possible d’y connecter un caisson de basses pour ajouter de la puissance dans les graves. La télécommande permet aussi de contrôler toutes les fonctions du i-pod.
Ce téléviseur rassemble un grand nombre de technologies: une résolution Full HD 1080p, un écran dont la taille maximale atteint 70 pouces et une élégance unique grâce à son design flottant. Le châssis est en aluminium brossé. L’amplification numérique et le processeur de signal reproduisent un environnement sonore cristallin avec effet multidimensionnel.
Beauté cadenassée
Petit mais costaud
Philips et Swarovski s’associent pour créer des objets technologiques et raffinés. Ce cadenas est en fait une clé USB en métal argenté et cristal transparent facetté. Produit alliant charme et technicité, il s’accroche facilement et est principalement destiné aux femmes.
Cet appareil est le notebook le plus léger et le plus petit du marché. Disponible en deux versions: ZERO spindle ou double spindle, il est fourni avec un Solid State Disc de 64 GB et dispose d’un DVD SuperMulti intégré avec une capacité de 160 GB. L’écran de 12,1 pouces est du type ‘Transfer Display’ ce qui signifie qu’il est lisible même en plein soleil.
Active Crystals de Philips
Portégé R500, Toshiba
Selon Giorgio Armani, la mode définit tout notre style de vie. Cela se concrétise bien sûr dans le choix de notre habillement, mais aussi dans la décoration de notre maison ou encore dans les choix que nous réalisons pour notre équipement technologique. C’est donc assez naturellement qu’il a accepté de collaborer avec un des leaders de la téléphonie mobile pour créer un téléphone portable qui réponde à ses exigences esthétiques. Simple et élégant, ce téléphone offre aussi des compétences technologiques remarquables: écran LCD 2,6 pouces, interface tactile, appareil photo de 3 mégapixels, lecteur audio et navigateur internet.
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Un monde plein de nouveautés. Un Salon fertile en réussites. Profiter d’un vaste choix de produits. Découvrir les toutes dernières tendances. Mais aussi les fournitures insolites et uniques, les articles originaux et les produits-créneaux. A Paperworld – le Salon phare international pour tout le marché de la papeterie, des articles de bureau et des fournitures scolaires – vous trouverez toute l’offre de cette branche professionnelle: rapidement, dans la transparence et avec une foison d’informations. Tous les avantages, un Salon, une expérience.
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Playtime · Automobile
Esprit libre
Puissance à l’état pur
Lignes arrondies et esprit néo-rétro pour ce nouveau modèle de Chevrolet, le HHR s’inspire du Chevrolet Suburban de 1949, premier SUV de la marque. Cette voiture, déjà sur le marché américain depuis 2006, arrive en Europe.
Un come-back inattendu, mais qui fait plaisir, est celui réalisé par la marque suédoise Saab, avec sa Turbo X. Présentée au Salon de Francfort, elle propose en version moderne un des modèles phares qui avait contribué à la renommée de la marque.
Passe-partout Se garer ne sera plus un problème grâce à la nouvelle Opel Agila, une “city car” parfaite pour l’environnement urbain. Une petite voiture qui n’a rien à envier aux grandes, car sa versatilité et son allure sauront se faire apprécier.
Conçue pour ceux qui aiment avoir une voiture qui ne se limite pas au transport de personnes, le HHR, avec ses 4,43 mètres de longueur, peut facilement transporter une planche de surf ou tout autre matériel de sport. Elle dispose d’un volume de chargement de 1.634 litres, de solutions de rangement intelligentes et de nombreuses dotations d’équipement de série, comme la climatisation, le régulateur de vitesse et le volant et les sièges en cuir. Disponible en deux motorisations essence 4 cylindres de 2,2 et 2,4 litres avec transmission manuelle et automatique.
La nouvelle Agila avec son look moderne de petite berline passe-partout dispose de cinq places confortables pour les passagers et pour toutes les activités du quotidien. Le conducteur bénéficie d’une position de conduite haute. La sécurité est assurée par quatre airbags, ainsi que le système ESP. Disponible en version essence deux motorisations: 1 et 1,2 litres, mais également en version diesel 1,3 litre.
Pour fêter ses trente ans, Saab lance sa Turbo X, modèle en édition limitée qui rend hommage à la première célèbre Saab 900, et anticipe la nouvelle gamme Saab 9-3. Des lignes agressives soulignent bien le caractère puissant du moteur, un turbo 2.8V6 de 280 ch/206 kW, prêt pour donner des frissons. Equipée également du Saab XWD, un système de transmission intégrale très avant-gardiste, qui offre une réponse au volant et une qualité de comportement jusque-là jamais offerte sur une Saab, la Turbo X est extrêmement fiable.
Chevrolet HHR
Opel Agila
Saab Turbo X
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MALHOUN Sièges. Design: Didier Gomez. Catalogue: www.ligneroset.be
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Playtime · mode
Tsumori Chisato
Porte-bonheur Les robes du soir ne sont pas forcément longues et noires. Elles peuvent aussi prendre bien d’autres formes et ce modèle en témoigne magnifiquement. Le dégradé de couleurs est un des éléments caractéristiques de cette saison. Cet ensemble participe à cette tendance et joint en plus le phénomène legging. Conforme à l’humour et la légèreté des tenues de cette créatrice, cette robe est ornée d’un fer à cheval, symbole porte-bonheur parfait pour ces fêtes de fin d’année, simulant une accroche à la croisée des drapés. Et parce qu’il est agrémenté de paillettes, il confère à la fois un côté country et glamour à cette robe-pantalon.
Acier métallisé Ceci aurait pu être une simple petite robe noire mais ce n’est pas le cas. Le tissu métallisé accroche la lumière et met en valeur le plissé. Une des épaules est recouverte d’une fausse manche ballon, empêchant à la fois la robe de tomber et mettant en valeur, par contraste, le décolleté des épaules. Derek Lam
Robe des grands soirs Black & White
Jeu de manches
Cette robe longue, plutôt classique dans sa forme, tient sa singularité dans sa couleur prune, peu commune pour une tenue de soirée. Bien que longue, elle ne cache pour autant pas les jambes, car tout le bas de la robe est en voile et joue ainsi de la transparence du tissu pour ne rien cacher de la féminité de celle qui la porte.
Le smoking est la tenue par excellence des soirs de gala. Tommy Hilfiger propose ici une version féminisée de cette tenue, jouant d’une sage candeur tout en détournant les codes vestimentaires.
La coupe de la robe est sage, la longueur s’arrêtant même sous les genoux. Mais les manches font voler tout cela en éclats et habillent luxueusement cette tenue. Rien d’autre n’est nécessaire, l’essentiel est là.
Ermano Scervino
Tommy Hilfiger
Lanvin
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Playtime · accessoires
Furla Sonia Rykiel
Celine
Haut les mains! Quoi de mieux pour habiller les robes du soir qu’une paire de gants longs, surtout quand ceux-ci sont en cuir et de couleurs? Il ne vous reste plus qu’à choisir ceux qui correspondent le mieux à votre tenue et à y ajouter une note de parfum.
Rang de perles
Large ceinture
Le collier de perles est un bijou traditionnel, mais il en existe aussi des versions contemporaines et fantaisies comme en témoigne ce modèle. Le système de lien entre les perles n’est pas un lien de coton mais des petites accroches rondes métalliques détachant ainsi chaque perle. Le large fermoir est aussi travaillé et ne dénotera pas sur les nuques dégagées.
La ceinture est l’accessoire incontournable de cet hiver. Elle est large et se porte haut. Ce modèle, un des plus beaux vus sur les podiums, joue avec la superposition: sur la large bande de cuir, qui marque bien la taille et l’affine, vient s’ajouter une ceinture plus fine, donnant en plus un aspect graphique. Existe en plusieurs couleurs.
Hermès
Christian Louboutin
Anémone Cet escarpin est d’un raffinement extrême. Le très gros nœud, constitué de plusieurs boucles rondes et placé sur le talon, habille la chaussure et pare le pied avec raffinement. Généreux dans ses volumes et plis de rubans, il théâtralise la tenue. Existe aussi en noir et taupe.
Nouveau classique Ce sautoir en or jaune est réalisé à partir de la célèbre chaîne d’ancre, maillon emblématique de la Maison Hermès. Mais il est réinterprété dans une matière nouvelle, tressage natté, qui lui donne un touché unique et une mobilité très ludique. Les proportions sont aussi différentes et forment ainsi un long sautoir souple.
Sequoia
Charleston bling-bling En ces temps de fêtes, le doré revient en force dans nos garde-robes, mais pour celles qui n’ont pas envie de se transformer en lingot, il est aussi possible de ne porter cette couleur qu’en accessoire! Et avec ces franges légères, ce sac sera parfait pour aller danser.
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Ciné-Café
Petit-déjeuner ciné chaque dimanche ! Envie de passer un dimanche différent ? Venez prendre votre petit-déjeuner au cinéma! Tous les dimanches matins du 28 octobre au 16 décembre 2007, Utopolis, Fischer et Illy vous offrent café, chocolat chaud et viennoiserie juste avant de profiter des séances de 10h et 11h. Gardez votre ticket, il vous permettra peut-être de gagner de fabuleux prix offerts par Utopolis et son partenaire VOXmobile. Plus d’infos sur www.utopolis.com
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Coyote Café, Movie Time, Remake, Spaghetti Palace, Stargate, Subway, Sushi Place, Tie Break Café, Q45, Paul Eischen
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Playtime · Mode
Frankie Morello
Lavalière Synonyme de fête ou de gala, le smoking est une tenue qui traverse les générations et reste indémodable. Notons toutefois que certaines coupes sont plus élégantes que d’autres, comme ce modèle porté ici avec une lavalière libre, lui conférant un aspect moins classique. De Fursac
Vivienne Westwood
Rock’n’Roll
Pièces rapportées
Allure rock’n’roll, jeune et dynamique pour ce costume en velours gris joliment gansé de gris plus foncé et dont le col est doublement bordé, détail original. La cravate, au motif de clavier de piano, donne une touche de fantaisie tout en poursuivant le mélange du noir et blanc.
Association originale de deux tissus, l’un mat servant de base, l’autre brillant pour les détails, travaillé non seulement sur le retour de col, mais également en empiècements sur les manches et les jambes, de façon asymétrique et ludique.
Ciel étoilé
Coupe étroite
Coupe parfaite et tissu de choix pour ce costume classique et intemporel qui pourrait être porté en toute occasion grâce aux fines rayures qui sont élégantes et seyantes. Le nœud papillon à pois contraste délicatement et rajeunit cette tenue sage.
Une tenue de fête simple est aussi possible, comme en témoigne cet ensemble pantalon gris et gilet quatre boutons. Mais mieux vaut l’associer à une chemise fantaisie qui donne un air de fête et de légèreté, comme cette chemise au motif d’étoiles de différentes tailles et réparties aléatoirement.
Suivant une des grandes tendances de cet hiver, le clean & slim, ce costume a une coupe étroite, près du corps, mettant en valeur les silhouettes longilignes et minces. Cette cure d’amaigrissement est également très visible sur les cravates, aussi fines qu’une cordelette.
Hackett
Sonia Rykiel
Energie
Gentleman
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Dans le cadre du Salon Contact et du Forum de l’Entreprise, les Journées création et transmission d’entreprises - 2007 organisées par la Chambre de Commerce et la Chambre des Métiers avec le soutien du Gouvernement
de projet de se renseigner sur les différentes facettes
Lu
Elles offriront une opportunité unique aux porteurs
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luxembourgeois seront lancées le 22 novembre.
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Journées création et transmission d’entreprises
de la création ou de la reprise d’entreprises.
une journée pour tout savoir
Le salon est ouvert du 20 au 22 novembre 2007 de 13 à 19 h avec une présence continue des partenaires sur chaque stand.
Adresse de l’évènement : 10, circuit de la Foire Internationale L-1347 Luxembourg-Kirchberg Supported by :
09h00
Accueil Petit-déjeuner Deloitte
09h30
Allocution d’ouverture par Monsieur Fernand Boden, Ministre des Classes moyennes
10h00 – 12h00
Conférence organisée par Deloitte sur la transmission d’entreprises suivie d’une table ronde et de témoignages
WORKSHOPS ( Traduction simultanée : FR/DE/GB) 14h00 – 15h00
Accès à l’indépendance (Chambre de Commerce, Chambre des Métiers)
15h00 – 16h00
Financement de l’indépendance (Mutualités, Office du Ducroire)
16h00 – 17h00
Critères d’un business plan (1, 2, 3 Go)
17h00 – 18h30
Innovation et indépendance (Luxinnovation, CRP Henri Tudor)
Supported by :
Encore plus de professionnalisme dans les contacts, grâce au concept du « b2fair match-making » ! Que vous soyez exposant ou visiteur, votre présence sera enrichie par des rendez-vous d’affaires planifiés en fonction de vos besoins et attentes spécifiques :
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Renseignements et inscriptions gratuites sur :
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Playtime · accessoires
Christophe Coppens
Tommy Hilfiger Hugo Boss
Op-art Pour parfaire une tenue du soir, un foulard est souvent le bienvenu, surtout quand il fait froid. Ce modèle est en plus très élégant avec un motif discret et répétitif de petits carrés blancs évidés en leur centre sur un fond noir bleuté.
De l’or à vos pieds Pour les fêtes de fin d’année, on a souvent envie de glamour, de rêve et de magie. Cette paire de chaussures rassemble toutes ces qualités et les conjugue à une coupe intemporelle et classique, mais dans un cuir hors du commun. Une paire de chaussures peut se porter comme un accessoire et habiller une tenue, aussi classique soit-elle. Ces chaussures permettent cela et donnent une note de fantaisie, voire d’extravagance. Signature singulière, elles attirent sans aucun doute les regards. Sous un costume sobre, elles donnent une touche de bonne humeur et sont chic et choc. Sous un costume plus fantaisie, elles accompagnent sans dénoter l’originalité.
Papillon crocheté Cette année, le nœud papillon revient en force et pour être encore plus tendance, il est possible d’opter pour l’extrême et de le choisir en crochet. Ainsi, ce nœud papillon ne ressemble à aucun autre!
Louis Vuitton
Cartier
Détail de choix
Crocodile dandy
Les boutons de manchette sont un détail raffiné auquel les hommes prêtent attention. Ceux-ci sont d’un noir profond et cloisonnés par de longs rectangles irréguliers, ce qui leur donne du caractère dans leur minimalisme.
Ce sac en crocodile d’une couleur étonnante accompagnera très bien les hommes qui souhaitent emporter quelques petites affaires avec eux et avoir l’essentiel à portée de mains. C’est l’accessoire parfait pour les nouveaux dandys.
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Playtime · Entretien-passionS
M a r c e l L e p i n e
«J’aurais, en effet,
rêvé d’être un artiste…»
«Je ressens beaucoup d’affinités avec eux…» Photo: Andres Lejona
Le cuisinier est un chef d’orchestre et le restaurant, une scène. Partant de ce principe, Marcel Lepine, restaurateur et artiste, ne pouvait faire autrement que de recevoir pour son plus grand plaisir et pour celui de ses clients tout ce que le monde compte de baladins, poètes et musiciens. Il a fait de sa passion un mode de vie et qui le connaît tombe inévitablement sous son charme. En un seul mot, Marcel, vous avez réussi à faire un clin d’œil à votre patronyme, à votre passion et au nom de votre établissement, c’est fort! «A l’époque, notre restaurant change d’adresse et nous voulons, à l’occasion, le rebaptiser. On organise alors un concours avec nos clients pour trouver un nouveau nom. Pour intéresser la partie, je propose dix fondues bourguignonnes au vainqueur de ce concours! Tous se creusent la tête, l’un deux me rappelle un peu plus tard: ‘j’ai trouvé, que penses-tu de L’Epinart?’ Pas très classique, mais j’accepte. Je propose cela à l’agence chargée du logo… ils l’ont accueilli aussitôt avec enthousiasme. Il serait alors intéressant de savoir comment a débuté cette passion sur l’art sous toutes ses formes? « Je dirais avant tout que, pour moi, la cuisine et la restauration sont de grands moments de culture. S’asseoir autour d’une table, communiquer et discuter des problèmes autour d’un plat réussi, c’est un échange et un pas vers la culture au sens large du terme. A l’heure actuelle, avec
l’emprise de la télévision, on peut constater que les gens ne se mettent plus à table pour échanger quelque chose. Alors ici, on rajoute la musique, la peinture, les sculptures pour créer l’échange. Quand j’observe les artistes qui se produisent sur scène, je constate l’immense plaisir qu’ils prennent à le faire partager aux gens, la plupart sont très authentiques. Il se trouve que mon métier est de faire plaisir aux gens et je ressens beaucoup d’affinités avec les artistes. La joie est complète lorsqu’ils communiquent avec nos clients… En un mot, la convivialité s’installe. Comment réussissez-vous à avoir chez vous des artistes intéressants? «C’est une question qu’on me pose fréquemment! Je suis depuis 30 ans dans la restauration et au moins 20 ans en contact avec musiciens et artistes. J’ai le sentiment que c’est tout simple. Un petit groupe luxembourgeois vient un jour avec un batteur qui vient de Belgique. C’était C. de Cauwer du groupe Vaya con Dios! De Cauwer a tout de même joué avec Jimmy Hendrix, ce n’est pas rien. Les musiciens sont une grande famille et il y en a toujours un qui connaît untel ou untel… je connais bien, d’autre part, les gens qui organisent les concerts à Luxembourg. Lorsqu’un groupe luxembourgeois sort un nouveau CD, il me demande de l’écouter…
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Playtime · Entretien-passionS
C’est un peu ce qu’on peut appeler du bouche-à-oreille, en somme? «Oui, absolument. On a, au Grand-Duché, de très bonnes scènes de jazz et de blues qui communiquent avec celles de l’étranger. Seriez-vous le trait d’union? «C’était mon rêve depuis longtemps mais lorsque j’ai commencé, il y a une vingtaine d’années, il y avait beaucoup moins d’endroits où se produisaient les musiciens. Maintenant on peut dire que cela s’est vulgarisé et cela devient plus difficile. Mais mon rêve demeure un club-restaurant plus axé sur la musique. On ne doit pas perdre de vue qu’on a affaire généralement à des professionnels et qu’il faut bien entendu les payer. J’avais dans la tête de faire une sorte de circuit de cafés ou bistrots, mais c’est un peu compliqué. On en vient à la question essentielle de cet entretien, êtes-vous vous-même musicien? «Malheureusement non! Je ne suis en somme qu’un audiophile. J’ai souvent commencé, et pour reprendre les paroles d’une chanson connue: ‘J’aurais en effet rêvé d’être un artiste…’ (rires.) Qu’auriez-vous choisi comme discipline? «Et bien, justement, j’aurais choisi le chant. J’ai du reste pris des cours, mais il se trouve que mon métier ne m’a pas laissé le loisir de continuer. Le comble, c’est que tous mes enfants jouent d’un instrument! L’une d’elles est DJ.
Et vos expositions de tableaux, avez-vous des peintres préférés? «En réalité, je ne suis pas nécessairement fixé, c’est un peu comme pour la musique. Les musiciens, c’est comme les peintres. Ils font une série, c’est magnifique et puis, ensuite, on peut être déçu! C’est la raison pour laquelle je suis assez ouvert et aux aguets. Tout ce qui est bon me touche, quel que soit le genre: classique, jazz, rap ou techno. Regardez cette toile d’une jeune munichoise, c’est beau! Et la poésie? «J’ai écrit quelques poèmes, mais il faut du temps. Par contre, j’aime la photographie avec sa faculté de fixer un moment, une émotion, pour les revivre plus tard. Je suis un amoureux quotidien de la nature, je fais donc de la photographie animalière et (rires) des champignons. Peut-être ferais-un jour un livre sur les champignons, mais un livre d’art. Je n’hésite pas à me coucher dans la boue pour saisir les beaux spécimens. J’ai vu hier un superbe champignon et je me suis promis de retourner le photographier aujourd’hui. Vous passez donc aisément de l’action au contemplatif! «Dans mon métier de restaurateur, il faut être flexible, il faut du goût, du doigté et tout compte, la qualité des mets, la lumière, la décoration de la salle. L’assiette doit être aussi équilibrée dans l’image que ronde dans les saveurs». || Propos recueillis par Jacques Demarque
Pourquoi pas? «Mais oui, et certains DJ sont de véritables musiciens professionnels et ce qu’ils font est souvent très intéressant à écouter. Avez-vous laissé de côté ou même oublié le désir de pratiquer une de ces disciplines musicales? «Ah, non! Je n’oublie jamais rien, et voyezvous, lorsqu’on veut vraiment faire quelque chose, alors on le fait, il faut laisser mûrir! On a fait aussi du théâtre, du cabaret, et on a commencé avec un accordéon et une guitare, une ambiance extraordinaire. Le premier qui est venu nous voir fut Jimmy Wagner et on a réussi des soirées remarquables. Je me souviens du bassiste de la chanteuse Maurane et d’un autre à la batterie qui nous a aussi enchantés toute la soirée. Il fut le batteur d’Eddy Mitchell et s’est littéralement déchaîné jusque très tard. On peut aussi signaler que pratiquement tous les musiciens qui ont joué ici reviennent. Ils adorent jouer à l’Epinart car l’ambiance est bonne.
Quels sont vos souvenirs les plus marquants? Funky P. «Un groupe pratiquement né à l’Epinart. Il se produit ici une fois par an à la fin de l’année, la prochaine fois étant donc le 21 décembre. On peut dire que ce sont de très chaudes soirées, c’est magnifique et ça déménage! Deux chanteurs américains, dont Isaac Roosevelt».
Pipiss Haag et Jean-Marc Sum «Ces guitaristes manouches jouent pendant trois ou quatre heures sans s’arrêter et chantent de magnifiques ballades. A un moment, il faut les stopper ces garçons-là, mais on aimerait les garder, tant ils sont extraordinaires».
Trio Jorgui Loeffner «Dans le même style. Ils viennent d’Alsace et ont été découverts par l’intermédiaire d’un CD prêté par un voisin… Et que dire des Jam Sessions qui débutent jazz et qui terminent blues ou d’un solo de trompette d’un Gast Waltzing!».
Charles Suberville «Café-théâtre à la française. Un répertoire très complet qu’il interprète avec une passion proche du mysticisme. On l’écoute avec dévotion. Combien d’autres seraient à citer!»
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Playtime · gastronomie
Soyez un chef avec... Thierry Aballea, de la Brasserie Kirchberg, qui nous propose…
…Cuisse de lièvre mijotée à la lie de vin rouge Ingrédients pour 4 personnes: 4 cuisses de lièvre 1 bouquet garni 3 carottes, 1 oignon 2 clous de girofle 1 branche de céleri 250 g de lard maigre 10 cl de lie de vin rouge
20 cl de vinaigre de pomme 300 g de tagliatelles fraîches 50 g de cerneaux de noix 50 g de pignons de pin 4 poires Widemann 300 g de chou rouge 2 bâtons de cannelle
Saler et poivrer les cuisses, les faire rôtir dans une poêle, puis réserver dans une cocotte. Dans la même poêle, faire suer les légumes en dés, le bouquet garni et déglacer à la fine champagne. Laisser réduire. Mouiller au vin rouge. Napper le lièvre dans la cocotte, ajouter un peu d’eau si nécessaire, couvrir et laisser mijoter à feu doux environ 2h30. Ajouter la lie, rectifier l’assaisonnement et réserver au chaud. Faire suer l’oignon émincé avec thym et laurier, déglacer au vinaigre de pomme, ajouter les choux rouges émincés, cuire en remuant régulièrement. Cuire les tagliatelles environ 1m dans une eau bouillante bien salée. Les laisser refroidir dans l’eau. Réserver. Faire cuire à couvert les poires épluchées avec le porto, thym, laurier, cannelle, sucre, réserver et laisser réduire jusqu’à obtention de sirop. Terminer les tagliatelles au beurre à la poêle, rajouter les noix, les pignons. Dresser. Photo: Andres Lejona
Restaurant-Brasserie Kirchberg 193, rue de Kirchberg Luxembourg (Kirchberg) Tél.: 43 40 43 www.brasseriekirchberg.lu
Son vin préféré: Brumont, vin de pays des Côtes de Gascogne, tannat merlot Son restaurant préféré: Upstairs Luxembourg
News: Guy Schusser, le nouveau chef de cuisine, a pris ses fonctions le 1er novembre après avoir officié pen dant trois ans au même poste pour les banquets au Château de Bourg linster. Du château au palais… il n’y a qu’un pas! Guy pratique une cuisine de saison entre moderne et classique. Essayez le menu dégus tation à 55 euros ou d’affaires à 35 euros. Ouvert tous les jours. Papageno 20, rue du Marché aux Herbes Luxembourg Tél.: 22 26 06 www.papageno.lu
En cette saison, il ne faut pas rater les soirées «menu de chasse» du restaurant La Pomme Cannelle. C’est du 22 novembre au 28 décembre et le gibier a rendez-vous en belle complicité avec les vins du Château Sainte Roseline, blanc, rosé et rouge. Le propriétaire du domaine sera d’ailleurs présent le mercredi 21 novembre en avantpremière. La Pomme Cannelle 12, boulevard Royal Luxembourg Tél.: 24 16 16 736 www.leroyal-luxembourg. com
Un concept très intéres sant vient de voir le jour sous la houlette du gourmand Vincent Ruck. Une occasion unique de découvrir l’histoire du fromage et des vigno bles… de la préhistoire à nos jours. A partir de dix personnes, Vincent vous organise un authentique moment gastronomique, dégustation commentée autour du fromage et des vins en accord. Appellation d’Origine 57, route d’Arlon Luxembourg Tél.: 661 45 04 55 contact@appellationorigine.com
Les amateurs de whiskies n’en croiront pas leurs yeux! Les 260 références défient l’imagination et on trouve les peu connus mais très appréciés Nikka-Yoicchi japonais. Mais, la cerise sur le gâteau, c’est que Xavier Bockstael, le maître des lieux, connaît son sujet à fond et vous enseignera ce que vous ne savez pas encore sur le sujet. Grand choix de vins. Maxi vins 148, route d’Arlon Strassen Tél.: 26 34 15 52 info@maxivins.lu
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Playtime · travelling
Anne Ott Head of media at Form Magazine „Ich lese paperJam in München, Deutschland.“
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Checking out the scene in Germany’s most Mediterranean city This month we head to Bavaria, where Form magazine’s head of media, Anne Ott, gives us the lowdown on all the best international restaurants, tells us about its cool nightspots and even gives us a tip on the best place for a cut and blow-dry. It’s no coincidence that the people featured in this Travelling section of PaperJam, all cite that particular activity as one of their favourites. Anne Ott, head of media at Form magazine, is no exception. What might make her stand out from the rest though, are the things that she looks out for when visiting a new city. “I love travelling in my spare time. The cultural diversity and the different typography styles of each city fascinate me.” Typography. Not your average tourist attraction, but then when you work at a leading design magazine, founded half a century ago and published by Birkhäuser Publishers for Architecture and Design in Basle, your priorities are going to be somewhat different. Anne started at Form as head of marketing, enhancing the publicity of the title and increasing subscriptions. For the last four years though, she’s been responsible for marketing the advertising of the magazine, as well as acting as a consultant with regard to corporate publishing projects and sponsorship. “I love my work for publishing companies because I’m attracted to all sorts of high-quality print products,” she says. “It’s always something very special when you hold a freshly printed magazine or book in your hand, when a lot of your lifeblood has gone into it.”
Anne works out of Munich, a new city for her, and one that satisfies her wanderlust. “In Germany you don’t have many options: Berlin, Munich, Hamburg and Frankfurt. I already lived in Berlin and Frankfurt, so I had to decide between Munich and Hamburg, which was easy for me,” she says. “But to be honest, Munich’s reputation is not the best – it’s thought to be a conservative town with very superficial people. But my experiences with Munich are extremely good. The people are much warmer here than in the rest of Germany. Perhaps it’s because Munich is in the south of Germany, next to Italy. Sometimes in the summer the feeling is really a little bit Mediterranean here and the living seems easy.” That Italian vibe is there for all to enjoy in Bar Centrale (Ledererstr 1, +49 89 22 37 62, www. bar-centrale.com), a place that’s “perfect for a cappuccino or a glass of wine, cocktails, paninis and delicious Italian cakes.” According to Anne, “you’ll always meet fancy people there and have the opportunity for an easy-going conversation.” If you’re visiting the city and looking for a great hotel, Anne would suggest the Cortiina – especially because of its bar (Ledererstrasse 8, +49 89 24 22 490, www.cortiina.com). “The cocktail bar offers a variety of very good drinks: Try the Bombay Mule, it’s the best in town!” Also highly recommended are the stylish rooms.
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Willie Doherty Lenbachhaus Kunstbau Until 06.01.08 Luisenstrasse 33 Tel. +49 89 23 33 20 00 www.lenbachhaus.de
Tollwood Winter Festival Christmas market, theatre and music 28.11.07-31.12.07 Theresienwiese Tel. +49 70 03 83 85 024 www.tollwood.de
Munich Christmas Market Traditional seasonal event 30.11.07-24.12.07 Marienplatz Tel. +49 89 23 39 65 00 www.muenchen-tourist.de
Alfonso Schuhbecks Palazzo Exquisite menu combined with top-class artists and comedians 24.10.07-27.04.08 Tel. +49 18 05 38 88 83 www.palazzo.cc
Munich Ice Magic Some seasonal ice skating From November Stachus, Karlsplatz www.muenchnereiszauber.de
As a seasoned traveller, Anne has a whole host of international eateries to recommend in Munich. First up is French. “La Bouche is a small and very unique French restaurant with delicious upscale cuisine,” she says. “T����������������������� he interior is stylish but not overdone, and there’s a very good atmosphere.” Make a reservation before you go though, as this place gets busy (Jahnstrasse 30, +49 89 26 56 26). Next up is Toshi, a Japanese restaurant (Wurzer strasse 18, +49 89 25 54 69 42,www.restauranttoshi.de). “This is the very best Japanese food in town. As well as the usual specialities, it also offers interesting combinations of Pacific food and Tepanyaki.” And, as Anne points out, “a lot of the guests are Japanese,” always a sign of some authentic international cuisine. Staying on an oriental theme, Anne’s next tip is the Japanisches Teehaus, in the ‘Englischer Garten’, the large Munich park that stretches from the centre of the city to the northeast. “It’s a lovely and meditative place where you can celebrate the tea ceremony. It is built on a little island in a sea with an original Japanese garden.” And, in the same park, there’s also the chance for a trip to Greece – well, a Greek-style temple anyway, “built about 150 years ago, and located on
a hill in the Englischer Garten. No matter what season it is, there are some very special vibes here.” Heading back indoors, it’s time for a bit of museum action. Anne recommends the Neue Pinakothek (Barer Strasse 29, +49 89 23 80 51 95, www.pinakothek.de), where you can get a great overview of the different eras of European art, whether it be classicism or art nouveau. Or you could check out the Lenbachhaus (������� Luisenstrasse 33, +49 89 23 33 20 00, www.lenbachhaus.de)������ , an “international and well-known museum with a unique collection of works from the Blaue Reiter,” says Anne. “The building is very old fashioned, a little bit magical and amazing�.” For some retail therapy, Anne’s first recommendation is the boutique Slips (Am Gärtnerplatz 2, +49 89 20 22 500, www.slipfashion.de), a great place to shop “for him and her”. You’ll find labels such as Costume National, Marc Jacobs, Coast and Ed Hardy. Or there’s Stierblut (Sendlinger Strasse 35, +49 89 23 08 73 86), “an institution in Munich,” and a place that stocks “cool stuff for men and women, with labels for fashion victims.” Filippa K, Paul Smith, Lala Berlin, Galiano, Hugo, True Religion – you’ll find it all here. And just before we head out on the town, we need to sort our hair out. Barnet Concept (Joseph-Spital-Strasse 15, +49 89 64 20 80 60,
Photo: Carlo Schneider
Photo��: Markus ������� Dlouhy, �������� Fritz ������ Witzig, �������� AdobeMac, �����������
Max Beckmann Pinakothek der Moderne Until 06.01.08 Barer Strasse 27 Tel. +49 89 23 80 52 16 www.pinakothek-dermoderne.de
www.barnetconcept.de) is, according to Anne, “the best coiffeur in town”, whose owners set the trends in Munich. The salon is unisex, “their colours, spectacular, and the prices are very fair”. “Want to feel like a goddess?” says Anne. “Go to Barnet, invest two or three hours and be inspired!” Now that we’re suited, booted and blow-dried, it’s time for some nightlife. Try the Erste Liga club (Thalkirchnerstrasse 2, www.ersteliga.com) for starters. But Anne has a warning. “Perhaps you think you’re too old for this place, because the average age is 28… Yes, you are! But get over it. I’m too old for it too, but the music and the interior are so cool. Dance the whole night through and have fun!” Spoken like a true hedonist. Or you could opt for some cool jazz at the Jazz Club Unterfahrt (Einsteinstrasse 42, +49 89 41 90 29 45, www.unterfahrt.de), which boasts old-fashioned furniture and some top international artists. And finally, to wind down after that lightning tour of one of Germany’s most varied cities, where better to relax than the Bayerischer Hof blue spa (Promenadeplatz 2-6, +49 89 21 200, www.bayerischerhof.de). Perched on top of the hotel of the same name, you can “leave everyday life behind, and swim like a dolphin in the blue water.” It’s not hard to see why Anne picked Munich… || Simon Hunter
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Playtime · club paperjam
n Ingrid Bettendorf (First Floor)
n Aurélio Angius (Tempo)
m Stéphanie Anen (Tempo)
m Vitor Bento (Panelux)
n Francis Gasparotto (Tempo)
m Jean-Denis Diet (Victor Buck Services)
m Thierry Borceux (Alter Domus)
n Jean-Paul Meyer (La Luxembourgeoise)
n Mike Koedinger (Mike Koedinger Editions)
m André Hesse (Vous)
m Claude Luescher (Exigo)
n Anne-Sophie Sacre (Vitis Life)
n Simone Nilles (Hyundaï)
m Frédéric Mousset (RTL)
n Jacques Demarque (PaperJam, Explorator)
m Jean-Marc Lechantre (Aptelia)
n Jean Welkenbach (Hydroculture)
m Marc Wantz (Monster)
Le club paperJam invité par...
En prélude à la soirée, nos invités découvrent la quiétude d’un espace à l’élégante décoration, son apaisante vue sur la forêt et son coin salon où brûle un feu de cheminée. Accueillis par notre charmante hôtesse, Madame Laffut, nous dégustons en apéritif une coupe de l’excellent champagne Didier Michel, d’une belle vivacité et délicatesse. Les amuse-bouche sont déjà un heureux prélude au menu préparé pour nous par Philippe Laffut, jeune et talentueux chef de l’établissement. La table est dressée dans une partie du restaurant aisément séparable en salon particulier et décorée avec un goût tout féminin. Le marbré de foie gras à la queue de bœuf, quenelle de compotée de figues et kouglof au lard, servi en première entrée, ne pouvait rêver meilleur compagnon que le pinot gris Saering vendanges tardives 2005, cuvée Florian-Loberger. Cet Alsacien au nez intense et à la robe dorée, ample et harmonieux au palais, se termine en bouche par une belle fraîcheur. Un Chinon blanc qui, imaginez-vous, ne représente que 2% de la production totale de cette région, accompagne les savoureuses coquilles Saint-Jacques bretonnes en carpaccio, en tartare aux truffes, poêlées et… au mieux de leur forme saisonnière. Ce mono-cépage, 100% chenin, à la robe d’or pâle, aux arômes d’agrumes et élégamment fruité en bouche, en sur prendra plus d’un. «Dans le cochon, tout est bon» et particulièrement le filet de Patanegra rôti au four. Il est secondé à merveille par un Montepulciano Orsetto Oro 2003, rubis sombre, au nez poivré, belle longueur et à l’avenir certain. Conclusion gourmande et fruitée avec le shortbread aux framboises, glace à la verveine et tuile croquante accompagnés du Lambrusco Grasparossa di Castelvetro, frais et frisant à souhait. Une très belle soirée! || Jacques Demarque
Photos: Etienne Delorme
…le Restaurant Patin d’Or, Kockelscheuer
Restaurant Patin d’Or 40, route de Bettembourg Kockelscheuer (Centre) Tél.: 22 64 99 Fax: 40 40 11 www.patin-dor.lu
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Playtime · Reportage photos
Evenement
Coupez! C’est dans les anciennes usines de la Faïencerie Villeroy & Boch qu’a été donné, le samedi 13 octobre, le clap de fin du 1er Festival Dir Actor’s Cut, en présence de plus de 200 invités. Photos: Etienne Delorme
n Serge H. Behm (Tata Consultancy Services)
nDani Levy
n David Hagen (CSSF)
n Victor Den Hoedt (ABN Amro������ ���������� Bank)
n Jean-Michel Rasquin (BNP Paribas)
n Maria de Medeiros
n Delphine François (Mike Koedinger Editions), n Karine Touati (Kosmo), Olivier Noblot
Stéphane Terver (Property Partners)
n Subremenain Venkatesh
(Tata Consultancy Services)
n Viviane Reding (Commission européenne)
(SD Worx)
n Stéphane Bern
n Frank Junge (Kosmo)
n Antoine Baronnet (ABN Amro Life)
n Isabelle Faber (PricewaterhouseCoopers)
n Nico Simon (Utopia Group)
n Nicolas Rollinger (Fortuna Banque)
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Cover Photo
Jean-Claude Biver Andres Lejona
paperJam – édition décembre 2007 Ce numéro est paru le 16 novembre à 20.000 exemplaires. Il a été édité et imprimé au Luxembourg. Directeur de la publication
Mike Koedinger
R e d a c t i o n
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(+352) 29 66 18 (suivi de l’extension) (+352) 29 66 19 press@paperJam.lu www.paperJam.lu BP 728, L-2017 Luxembourg 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie
Comité de rédaction
Marc Auxenfants, Francis Gasparotto (Tempo), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Frédérique Moser
Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@paperJam.lu
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Rédaction
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Conformément à l’article 66 de la loi de 08.06.2004 sur la liberté d’expression dans les médias, la présente mention est obligatoire «une fois par an, au premier numéro diffusé».
La société éditrice de paperJam est détenue indirectement, par une participation excédant 25 pour cent, par Mike Koedinger, éditeur indépendant domicilié au Luxembourg.
Le conseil d’administration est composé par Mike Koedinger (président), la société Tempo ainsi que la société Mike Koedinger Management s.à.r.l. La direction générale et la gestion journalière sont de la responsabilité de Mike Koedinger.
Nous avons choisi de la publier chaque mois.
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Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.
A b o n n e m e n t s Tarifs port compris Luxembourg / France-Belgique-Allemagne Coordonnées bancaires: Code BIC/Swift: BCEELULL No IBAN: LU87 0019 1655 8851 4000 de Mike Koedinger Editions; autres pays sur demande
Marc Auxenfants (-46) marc.auxenfants@paperJam.lu Céline Coubray (-44) celine@mikekoedinger.com Formule standard Frédérique Moser (-47) frederique.moser@paperJam.lu Formule corporate Marie-Anne Robberecht (-45) marie-anne.robberecht@paperJam.lu Fabrice Barbian, Jacques Demarque, Alain Ducat, Simon Hunter,
Collaborateurs rédactionnels Sébastien Lambotte, Marc Vandermeir, Linda Volk. paperJam Belgique: Adrien Devyver, Florian Pistone, Jacqueline Remits, dans votre établissement? Christophe Sokal, Guy Van den Noortgate. Secrétariat de rédaction Delphine François (-29) delphine@mikekoedinger.com Nathalie Lemaire (-26) nathalie@mikekoedinger.com
1 x 10 nos / an: 40€ / 51€ 3 x 10 nos / an: 80€ / 145€ Formules grandes et très grandes quantités pour entreprises et institutions sur simple demande. Contactez Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu
Photographie Julien Becker, Eric Chenal (Blitz), Luc Deflorenne, Etienne Delorme, David Laurent, Andres Lejona, Jelle Van Seghbroeck (Belgique), Stéphanie Saucez Illustrations
Graphisme
Direction artistique Mise en page
xGraphix
Guido Kröger, Elisa Kern pour xGraphix Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit, Maxime Pintadu, Claire Ramos pour xGraphix
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Chef de production Impression
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Dans le prochain numero PAPER J AM J AN V IER 2 0 0 8
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Comment apporter à une entreprise les éléments stratégiques qui lui permettront de franchir un cap? Comment optimiser la formation et l’encadrement des dirigeants de société? Comment (ré)organiser process et workflows des entreprises, en fonction des mutations technologiques? Pourquoi et comment faire appel aux Big Four? Prochaine parution: 14 décembre Clôture publicité: 30 novembre
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Sous-titrage TELETEXTE français ou allemand des rediffusions du journal à partir de 20h30.
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Mon bureau
Hubert Jacobs Van Merlen President et CEO de IEE Photo: Andres Lejona
1 | Famille Ils sont là, près de moi, pour partager la joie des succès et les difficultés des échecs. 2 | Laptop Mon bureau me suit partout. 3 | Tête de «crash dummy» Un rappel de la nécessité de marier intuition et analytique dans le processus de décision. 4 | Statue de Jhemp Bastin Le bois élancé et calme. 5 | Golfeur Le seul endroit où j’oublie tout, même mon portable. 6 | Voilier Une passion familiale.
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