paperJam management december 2008

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5 sommaire

ressources humaines 9

Etude

Le Luxembourg augmente les salaires 10

Working Worlds

Salon virtuel pour emplois rÉels 12

Série: Les DRH à la loupe (3)

Nastja Raabe

communication 35

Creative networking

400 seconds of fame 36

Communication

Les dernières campagnes 38

Marketing

technologies 45

New Access

Ambitieux au Luxembourg 48

Strategy

Franck Hauck: “we want to be a partner of choice”

Right here, right now 39

paperJam Business Club

Wait Marketing

42 Série: Responsables Marketing    & Communication (3)

Marc Gerges

50 16

Werner Devos

Recruitment

The challenge of attracting talent 17

54

55

56

57

Carrières

60

Conférences

Simac se met au vert

Parcours

Une carrière en cinQ dates: Ralph Radtke 34

IT

les dernières nouveautés

Départs, Arrivées, Promotions... 30

Portrait – John Rollinger

«L’IT RESTERA UNE SOURCE D’INNOVATION»

Survey

Candidates on the Luxembourg job market 22

Information Governance

Do you need a formal framework?

Community of Talents

RÉgional et professionnel 20

Project Design

Keep it Agile, Stupid!

paperJam Business Club

Talent search 18

Série: Les directeurs IT (3)

immobilier

Happy Birthday

Les anniversaires de décembre

63

Etude

Baisse accrue 64

Urbanisme

Belval: des chantiers, la vie

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7 sommaire

dossier 68

immobiLier

La crise économique et financière n’épargnera pas l’immobilier luxembourgeois. Dans le segment professionnel tout d’abord, après une année 2007 considérée comme exceptionnelle, les transactions ont connu dès la mi-2008 un fort ralentissement, tandis que les investissements se tarissent faute de liquidités. Dans le résidentiel ensuite, où après l’euphorie de ses quelque dix dernières années, le marché enregistre ses premières corrections, dans la vente surtout, et de manière moindre, dans la location. En marge de cette nouvelle donne, si la construction d’un immeuble intègre désormais certains critères environnementaux ou d’efficacité énergétique, leur mise en application concrète par le constructeur semble loin d’être aisée. Si les techniques en effet existent, les exigences administratives demeurent cependant peu claires. Sans parler des attentes des investisseurs ou des utilisateurs. Pour les architectes, les ingénieurs et les développeurs, enfin, l’impact environnemental des bâtiments revêt lui aussi une nouvelle signification. Ainsi que pour les locataires, les bénéficiaires finals. Mais quels catalyseurs finalement sous-tendent cette évolution mentale et technique?

interview 106

Nico Simon

«vendre Le moins possibLe mon Âme au diabLe»

mon bureau cLaude radoux administrateur dÉLÉguÉ Luxembourg onLine 126

case study 112

stockage de donnÉes

Les concepts de virtuaLisation et de haute disponibiLitÉ constituent-iLs Les seuLs piLiers incontournabLes dans tout projet de type «storage»? 113

Huit experts répondent.

economist cLub État, es-tu LÀ? administration, sois moins LÀ! 122

par Walter Benedetti

agenda

paperjam dÉcembre 2008 economie & finance

sÉminaires, confÉrences, tabLes rondes... 124

Dans le cahier «Economie & Finance» de cette édition, retrouvez toute l’actualité du Luxembourg, des entreprises, de la place financière, de l’industrie et de la Grande Région. En cover: Philippe Schaus, directeur international de Louis Vuitton Malletier, qui évoque sa vision de l’industrie du luxe.

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9 ressources humaines

Transport

Formation

La mobilité vers le lieu de travail était au centre d’une conférence-débat organisée le 30 octobre dans les locaux de KPMG par l’Institut pour le Mouvement Sociétal (IMS) au Luxembourg. La population de la ville de Luxembourg passe chaque jour de 86.900 (résidents) à 192.300 (travailleurs résidents et non-résidents). Intervenant à cette occasion, le bourgmestre Paul Helminger a dit ne pas s’attendre à une réduction du phénomène frontalier dans les prochaines années et a appelé au développement de «collaborations régionales au-delà des frontières». Il a ajouté que de nombreuses études se concentrent actuellement sur le réseau ferroviaire et les liaisons routières de ville à ville.

Le Luxembourg pourrait s’inspirer de l’exemple helvétique en matière d’enseignement financier. A l’invitation de la Chambre de commerce suisse pour la ­Belgique et le Luxembourg, le professeur Jean-Pierre Danthine, managing director du Swiss Financial Institute (SFI) est venu le mois dernier au Grand-Duché présenter son établissement. Fondé en 2006 pour remédier à un problème de taille critique, le SFI regroupe l’enseignement financier de toutes les facultés du pays.

C’est le nombre de personnes auprès desquelles l’étude mondiale Hudson sur les femmes et le leadership a été réalisée durant plusieurs années. Ses principales conclusions sont les suivantes: la «coalition dominante», au sein des comités de direction, favorise le leadership masculin, les femmes sacrifient leur comportement naturel au profit d’un style de direction masculin, alors qu’elles gagneraient à être elles-mêmes pour s’imposer.

Etude

Le Luxembourg augmente les salaires La dernière étude Fast est rassurante pour les collaborateurs de l’industrie financière luxembourgeoise. Plus de 60% des employés du secteur financier luxembourgeois ont bénéficié d’une augmenta­ tion de salaire au cours des douze derniers mois. Une preuve que les employeurs resteraient à l’écoute de leurs collaborateurs malgré un envi­ ronnement très difficile sur fond de crise écono­ mique. Voici l’un des faits saillants de l’édition 2008 de l’étude de Fast. Né en 1999, le cabinet de ressources humaines spécialisé dans les services financiers dit se fonder sur plusieurs sources, dont sa propre base de données et sa connais­ sance du marché. Selon Fast, la progression la plus sensible est à mettre à l’actif des métiers de gestion de projet /analyse d’affaires, avec une hausse de presque 8%. L’activité de marketing est également bien lotie, avec une croissance sala­ riale voisine de 7%, devant les professions juridi­ ques et de compliance (plus de 4% de rallonge).

Le modÈle suisse

s aine v m u es h am.t

r c t paperj tronique u o s s e ec s re m.lu er él

L’a

é d e r p a p e r j a e n e ws l e t t t i l a ctu notr ur su

le jo di dans e jour u A endr · v e u aq · Ch

salaires bruts mensuels sur 13 mois Non-Supervisory < 3 ans > 3 ans

Team-Leader < 3 ans > 3 ans

Manager < 3 ans

> 3 ans

Business Analysis / Project Manager

2500

4250

3650

5500

5500

7000

Client Services

2450

3600

3400

4750

4500

6500

Finance

2750

3200

3150

4900

4850

7500

Fund Administration

2500

3750

3500

4850

4600

6750

HR & Training

2400

3500

3400

4600

4450

6200

Legal & Compliance

2650

4250

3550

5500

5000

7400

Marketing

2550

4600

3400

5000

4050

6500

Office Administration (Secretary, PA)

2250

3000

2600

3550

3400

5450

Private Banking / Fund Management

2500

4000

3150

4800

4600

6250

Risk Managment

2500

3750

3400

4700

4400

7250

Security and cash Administration

2350

3400

3350

4700

4450

6250

Le cabinet note toutefois d’importantes dispa­ rités entre les métiers et le degré de qualifica­ tion des salariés. «Au total, les salaires des postes situés au bas de l’échelle ont reculé, en particulier dans l’administration de fonds. En revanche, la grande majorité de ceux qui occupent des fonctions hiérarchiques ou managériales ont bénéficié d’augmentations de salaire. Cette tendance avait déjà été observée l’année dernière, preuve que les paperjam  | Décembre 2008 | management

Source: Fast

Photo: Julien Becker

L’enjeu de la mobilitÉ

entreprises ont avant tout besoin de retenir leurs collaborateurs les plus expérimentés, et ceux qui ont des aptitudes au management», commente Wayne Page, directeur de Fast. Le cabinet note également que l’industrie des services financiers a continué de croître entre juin 2007 et juin 2008, le nombre de collabo­ rateurs des banques grand-ducales passant de 25.397 à 27.003. N.R.


10 ressources humaines

Working Worlds

Salon virtuel pour emplois rÉels La troisième édition du salon de l’emploi sur Second Life introduira, le 27 novembre,  un certain nombre de nouveautés liées à la formation.

L’essor de réseaux sociaux comme Facebook ou mySpace laisse à penser que nos relations sociales sont de plus en plus virtuelles. Mais qu’en est-il du côté de nos relations professionnelles? L’existence de nombreuses plates-formes collaboratives est avérée. Les réseaux sociaux web-based ainsi que les technologies qui y sont associées ne laissent pas le monde professionnel indifférent. Preuve plus tangible encore, le rassemblement de recruteurs européens, le 27 novembre prochain, à l’occasion de la troisième édition de Working Worlds, premier salon de l’emploi du Benelux… sur Second Life. Dans cet univers virtuel en perpétuelle expansion (il revendique plus d’un million de nouveaux membres chaque mois) où l’on peut promener son avatar, personnage 3D censé nous représenter, papoter, créer de nouveaux liens sociaux…, les entreprises espèrent dénicher des profils qualifiés rares pour les recruter. C’est pour les aider dans cet objectif que la société luxembourgeoise Gax Technologies avait lancé, à l’automne 2007, la première édition de Working Worlds. A la suite de la deuxième édition, organisée en mai dernier, pas moins de 70 candidats ont trouvé un emploi. «Nous avons créé ce salon de l’emploi sur Second Life pour répondre au mieux aux attentes des entreprises européennes, mais aussi des candidats à la recherche d’un emploi, explique Cornelia den Hartog, managing director de Gax. Il veut répondre à une nouvelle approche plus active, qui améliore les résultats du recrutement international tout en diffusant une image plus accessible des entreprises participantes». La réussite incontestée des deux premières éditions fait que les entreprises sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à venir y rechercher la perle rare. De la sorte, le cabinet d’avocats luxembourgeois Noble & Scheidecker, lors de la dernière édition, a recruté une jeune juriste. «Nous sommes sans cesse à la recherche de nouveaux talents, explique Cywie Garry, associé spécialisé en droit des nouvelles technologies dans le cabinet. Dans un monde où les frontières ne sont plus ce qu’elles

Photo: Second Life

Sébastien Lambotte (texte)

Sur Second Life, les entreprises espèrent dénicher des profils qualifiés rares pour les recruter.

étaient, on peut aller les chercher plus loin. L’approche qui est proposée ici nous a semblé intéressante. Ce salon a répondu à ce problème de distance qui reste un frein pour les recruteurs. Lors de ce dernier salon, nous avons rencontré beaucoup de candidats et de partout. Huit profils nous ont paru vraiment intéressants. Cela n’aurait jamais été possible dans la vie réelle. De plus, cela montre notre société sous un profil innovant».

Monde virtuel en mode conférence Avec plus de 3.500 candidats inscrits, l’enthousiasme que suscite ce Working Worlds 3.0 est déjà avéré. Et cela, même si l’engouement des recruteurs de la place économique, en période de crise, est plus mesuré. «Les entreprises ont cependant toujours besoin du bon profil pour le bon poste», répond Cornelia den Hartog. Par ailleurs, l’approche de Working Worlds se veut innovante et offre des avantages tant pour les recruteurs que pour les candidats. «Outre sa particularité de ne pas engendrer de

coûts supplémentaires liés au déplacement pour le candidat, Working Worlds permet de créer un premier contact original qui débouche sur un second rendez-vous et, si tout se passe bien, sur une véritable embauche», poursuit Cornelia den Hartog. Pour cette version 3.0, Gax Technologies a désiré pousser plus loin encore les frontières de ce monde virtuel et en explorer les nouvelles possibilités. Au-delà du recrutement à proprement parler, y seront ainsi présentées de nouvelles solutions en matière de formations, comme des conférences ou des cours dans des auditoires à la pointe de la technologie… virtuellement. De chez soi, il sera ainsi possible d’interagir par l’intermédiaire de son avatar, ou d’autres personnes qui, à travers le monde, suivent la même conférence. Ou bien avec le conférencier, lui-même virtualisé. Ce dernier pourra par ailleurs vous projeter des PowerPoint, vous renvoyer, en direct, vers d’autres sources d’informations sur le web. Décidément, on n’arrête pas le progrès.

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De nouvelles perspectives s'offrent à vous. Nous sommes une organisation internationale, intégrée et indépendante et l’un des acteurs les plus dynamiques de notre secteur. Nous disposons d’une expérience reconnue au service d’une clientèle variée, allant des grands clients « corporate » internationaux aux entreprises locales qui forment nos tissus économiques. Devenu un grand groupe international d’audit et de conseil nous continuons à vous apporter une attention personnelle. Nous sommes des challengers, fiers de notre liber té de penser, en constante recherche d’excellence pour vous apporter le meilleur des services. Pour tous, nous visons un très haut niveau de qualité, grâce à des normes de travail exigeantes, une large expérience et une réelle expertise. Nous entendons votre stratégie et vos ambitions. Nous partageons vos priorités et vos projets. Par-dessus tout, nous nous engageons avec passion et détermination pour votre satisfaction.

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12 ressources humaines

Série: Les DRH à la loupe (3)

Nastja Raabe HR Manager at Kneip Communication

ls t to o n a t r i m p o ov i n g r e v m s” eli an d te in fast ronment c R “H aviga envi n n w o o t unkn d n a

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13 ressources humaines

Jean-Michel Gaudron (text), David Laurent / Wide (photos)

Nastja Raabe, what are the broad outlines and major challenges of the current HR policy at Kneip Communication? “We all know – because we have heard it so often now – that we need to excel in a fast moving and often unknown envi­ ronment. As speed increases, so does complexity. On top of this, we see demographic development. Either we know exactly what we need tomorrow, and we have been able to plan for it last year, or we need to identify new and much more flexible ways of creating and developing the best work­ force required for our business. In your opinion, what have been the most significant changes in the field of human resources management over the last 20 years, and how do you see HR evolving in the near future? “I see that HR is evolving more and more from being a specialised service provider to beco­ ming a strategic business partner. We need to anticipate, invest and sometimes take a risk instead of merely reacting to some requests. HR can deliver important tools to navi­ gate in fast moving and unknown environments. Diversity, virtual working worlds, talent manage­ ment, workforce demographics, employee empo­ werment, change management, leadership capabilities, and other tools – everybody is convin­ ced that this is what we need more of. HR can provide the expertise to make it happen.

sure how it will look after things have settled down a bit in the finance sector. But I believe that we must be prepared to meet certain challenges in the future, and the most important thing to do in this respect is target our involvement in the education of young people. How difficult, or easy, is it to attract talent to Luxembourg from abroad? “I found it attractive. Luxembourg in general is in a favourable posi­ tion, because it can attract people from the sur­ rounding countries more easily than vice-versa. This is an advantage in competing with the job markets in these countries. How important a role does language ability play for candidates in Luxembourg’s multilingual work environment? “Languages are a pre­ requisite. In almost everything employees do, they communicate and the ability to understand and make themselves understood is the basis for deploying expertise and support to whatever business people are working in. Language skills alone are not enough; they are the vehicle to transport expertise and knowledge. And this is especially true for any multilingual work environment. And it is the starting point for multi-cultural understanding and deployment of diversity.

Regarding the hiring of talent, what sort of profiles are you currently looking for? “We are growing and more growth is planned. Sales is a focus area, but also IT and Client Services. We are looking for dynamic people who are not frighte­ ned by a fast-moving and unstable environment, but who are looking for the challenges therein. People who want to grow with us, personally and within the company.

What criticism, if any, do you have of the way candidates write and present their CVs? “Now, I have to admit that I am very German in this res­ pect. I like a clear structure and easy-to-read documents. Quite often the documents we receive give the impression that the goal in creating them was to squeeze everything into one page. I like to know why a person was attracted by our job advertisement, and why a person thinks that she/he is a good match for the job. I like it if a little bit of the candidate’s personality shows in the letter of motivation.

Does Luxembourg have a large enough pool of talent to meet your recruitment requirements? “I have just arrived in Luxembourg and currently I see a lot of movement in the job market. The pool of talents interested in Kneip certainly seems to be well represented at this moment. I am not

What is your opinion of new methods of recruitment, particularly the Working Worlds salon in Second Life? “So far we have not yet par­ ticipated, but I am convinced that this is a chan­ nel that we need to include into our recruitment strategy.

The generations that are entering the job mar­ ket now and in the future are participating increasingly in virtual life, and this is the place where we need to meet them. What are the current trends regarding remuneration? “I don’t think this is a very new trend, but it is still a topic: pay for the performance in a role, not merely the level of education or the years within a company or job. This also links to the topic of how to increase employee participation and responsibility in company results – a topic that is being discussed controversially. What expectations do your employees have with regards to the development of their skills? “I believe that our people want to be enabled to keep up with the complexity and speed of the changes in their workplace, as well as in the market place. I am convinced that people are absolutely willing to contribute and they want to be successful. So we need to provide them with the right tasks, clear visibility of expectations and measu­ rements, and then support them as needed. If we help people to perceive their own development – personally as well as technically – they will them­ selves look for the right areas in which they can be successful and make their best contribution – in our company, in our society and in our world in general. To what extent do employees adhere to the recommendations made in the assessment process? And do managers react the same way? “Perception is reality. This depends very much on the company culture and how a company leads its employees. In my view leadership is all about what and how we communicate. Each piece of communication is simultaneously a piece of leadership. Assessments are a tool to make a certain kind of communication happen, and I have seen good and bad examples of it. I cannot make a general statement here. What is your definition of the term “quality of life” (or “well-being”) at work? “Women and men need to see a sense in what they do. Sense makes the difference in liking or not liking what

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14 ressources humaines

Kneip Communication is located on the Kirchberg and currently employs some 120 people.

CV

Enjoying a practical perspective Nastja Raabe, 44 years, is a German national with a Master in Business Administration. She also has qualifications as a Systemic Counsel and Trainer and is a Certified Six Sigma Black Belt. She spent 15 years working for a Finnish group in Germany, nine years of which were in HR. The final two years of that stage in her career she served as Change Manager in a European Reengineering Project. She joined Kneip Communication. in July this year as HR Manager. At Kneip she has once again discovered her love of taking care of the workforce and people aspects from a more practical perspective. She and her husband live near Trier and apart from engaging in Luxembourg professional life, they are busy with taking care of their horses and some other animals. D.R.

I do, it makes the difference between positive and negative stress, it makes me hold on and not let go quickly, it prepares the grounds for trust, relia­ bility and the ability to make and take decisions, for example, on priorities. What measures have you taken to ensure equal opportunities? “I am a woman and every now and then I try to hire a male candidate – do you think this is enough? At Kneip we employ equal numbers of men and women, up to mana­ gement level, and we keep an eye on these figu­ res in our regular HR audits. But once this has been achieved it seems to be quite natural that it continues. What role do human resources play in marketing today? To what extent do they contribute to the brand image of your company? “We have only taken the first step on that road. We need to do some homework before we can talk about a real contribution.

But we will be involved in some of the future projects and we intend to cooperate much more closely. In your opinion, what are the advantages and disadvantages of working in HR? And what essential qualities are required to perform your duties? “I simply love my job and I strongly believe this is what everybody else should do. I do not think of advantages or disadvantages apart from that. Essential qualities in HR are a holistic view of the business, the ability to deal with ambiguities and the ability to reflect oneself. To conclude, what advice would you give to young people looking to follow in your footsteps? “Look for the chance to give it a try and then strive to understand your business, industry and market. Dedicate all your interest and engagement and see, after one year, whether you like it. If you don’t, just quit and give something else a try. If you do, I hope to meet you sometime, somewhere.”

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PROGRAMME 2009

Droit du travail Droit du travail

02, 04, 09, 11 et 16.03.2009

18h30-20h30

Dispositions légales et réglementaires du contrat de travail

18.02.2009

08h30-17h00

Fin du contrat de travail

23.04.2009

08h30-17h00

Réglementation d’aspects spécifiques d’une relation de travail

18, 19.03.2009

08h30-17h00 et 08h30-12h00

Statut unique : Les aspects de la sécurité sociale

Février 2009

17h30-20h00

Statut unique : Savoir calculer les salaires et les cotisations à la sécurité sociale

28.01.2009 ou 18.02.2009

09h00-12h00

Sécurité sociale luxembourgeoise

25 et 26.03.2009

08h30-17h00

Droit de la sécurité sociale

Organisation du travail et gestion du personnel Einheitsstatut und Absentismus : Krankenstände verringern

04.02.2009

08h30-17h00

Le tutorat pour garantir la bonne insertion de vos nouveaux collaborateurs

12 et 13.02.2009

08h30-17h00

Mitarbeitergespräche professionell führen

12 et 13.03.2009

08h30-17h00

Nouveaux rôles du manager

05, 06.03 et 02, 03.04.2009

08h30-17h00

Gérer son équipe

10, 11.03 ou 27, 28.04.2009

08h30-17h00

Déléguer efficacement… pour un management plus responsabilisant

25 et 26.03.2009

08h30-17h00

Développer son potentiel relationnel afin de mieux communiquer

02 et 03.04.2009

08h30-17h00

Savoir communiquer dans la vie professionnelle

04 et 11.05.2009

08h30-17h00

Führen durch Gespräche : das Mitarbeiterzielgespräch

25 et 26.06.2009

08h30-17h00

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16 ressources humaines

Recruitment

The challenge of attracting talent A lack of qualified human resources has long been a complaint of the Luxembourg business community.  Recruiters believe once talent is attracted to the Grand Duchy it can be retained. Duncan Roberts (text), Etienne Delorme (photo)

The latest paperJam Business Club Breakfast Talk, part of the Human Resources series, focused on the challenge facing companies seeking to attract talent to Luxembourg. A round table discussion, hosted by paperJam journalist Nicolas Raulot, sought to answer the question: “How to solve the lack of managers in the Grand Duchy of Luxembourg?” The general attractiveness of Luxembourg as a place to work was hardly brought into question during a lively debate between invited speakers Thierry Ernst, director of Ernst Recruiting, Gilbert Renel, Partner, Human Capital Advisory Services at Deloitte and Christian Scharff, Member of the Management Board in charge of HR at Dexia BIL. “It is a challenge to attract people to Luxembourg, there is still something of a barrier, but once they are here they won’t leave,” says Scharff. He provides an example of two very different managers, one a Bulgarian who is a naturalised Frenchman and the second a true Parisian. Both arrived in Luxembourg having never imagined they would work in the Grand Duchy, but neither is now considering packing their bags. “The quality of life in Luxembourg is preferable to many other big cities,” says Thierry Ernst, citing Paris and London. He also thinks the fiscal advantages and the opportunities for career mobility, both vertically and horizontally, are other attractive qualities Luxembourg can provide. That is not to say that the speakers are unequivocally happy about Luxembourg’s attractiveness. All agree it still has much to do to improve its image abroad. Gilbert Renel points out that there are still problems with some infrastructures for children – a lack of crèches and international schools – that make it difficult to persuade young families to come to Luxembourg. But in general he believes the economic climate is attractive.

Marketing abroad Even with the current debate surrounding Luxembourg’s banking secrecy, the Grand-Duchy has not lost out on attractiveness. Ernst says that Luxembourg has long developed other arms to its

“It is important to permanently engage with personnel.” Christian Scharff (Dexia BIL)

financial sector and that it will survive even if banking secrecy disappears. Christian Scharff even thanks President Nicolas Sarkozy for bringing up the banking secrecy question, because since then, he explains, Dexia BIL has had unprecedented interest from French students. All three speakers believe that marketing Luxembourg abroad as a place to work can play a vital role in attracting talent. Presence at foreign universities and seats of higher learning is essential. Gilbert Renel says Deloitte’s recruitment drives take them to some 65 universities, including those in Canada and Morroco – the former to seek out Anglophone-Francophone talent, the latter because it has some excellent schools for auditors. New technologies, such as Second Life and social networks, are also being used to attract talent from abroad that might not otherwise be accessible. But what sort of talent are recruiters seeking? Thierry Ernst says the real lack of talent is in the field of specialist experts rather than in people management. Gilbert Renel agrees that specialists

are still sought after, but that clients – he cites the private equity sector as a prime example – are also demanding managers who are flexible. “A capacity to adapt to new situations and learn new competencies,” Renel says, are vital in today’s changing market. Ernst has noticed a demand for legal and fiscal competencies as well as for experts in the field of prospection and acquisition. Closer to home, Gilbert Renel recognises the competition posed by the public sector in Luxembourg.“It is very difficult to combat that,” he says referring to the salaries and security offered to state employees. As far as retaining talent, Thierry Ernst emphasizes the importance of good management in retaining talent. Christian Scharff believes that it is important right now to reassure employees, to explain that despite the global crisis the economy works in cycles and that it has bounced back after 2001 and will do so again after 2008. “It is also important to permanently engage with personnel, to motivate them.”

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17 Ressources Humaines

paperJam Business Club

Talent search Guests at a Breakfast Talk at Mudam on 11 November were treated to a lively discussion, featuring Human Resources specialists, on how to attract and retain management talent. Etienne Delorme (photos)

Els-Katrien Renard (Hudson)

Nicolas Hurlin (Schneider Consulting) Francis Da Silva (CCILL)

Anne Jacquemart (Axa) Fabrice Poncé (Adecco)

Francis Gasparotto (Tempo)

Annie Burton (FaradayClark)

Magali Maillot (Lombard International Assurances)

Gilbert Renel (Deloitte)

Retrouvez toutes les photos sur www.paperjam.lu

Thierry Ernst (Ernst Recruiting) et Nicolas Raulot (paperJam)

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18 ressources humaines

Community of Talents

RÉgional et professionnel paperJam lance son réseau social adossé au site paperjam.jobs.  Une plate-forme d’échanges et de veille.

Jean-Michel Gaudron (texte), David Laurent / Wide (photo)

Si les réseaux sociaux, privés ou professionnels, ne manquent pas à l’heure actuelle, leur principal point commun est, essentiellement, de revendiquer une couverture mondiale. Le nombre de «connectés» aux principaux acteurs du genre se compte en dizaines de millions. L’ambition affichée au lancement de «Community of Talents» est beaucoup plus modeste, mais il se positionne surtout comme un réseau «local», axé sur le Luxembourg et sur la Grande Région. «Il s’agit d’une suite logique dans toute l’offre déjà existante autour de paperJam, explique Mike Koedinger, le CEO de Mike Koedinger Editions. Le magazine, le site Internet et la newsletter apportent de l’information, via un contenu journalistique. Notre site de recrutement www.paperjam.jobs diffuse des offres d’emploi et le paperJam Business Club est une plate-forme réservée aux entreprises. Il ne manquait plus qu’un outil réservé aux particuliers». Depuis la mi-novembre, donc, il est désormais possible de se connecter à ce nouveau réseau social, qui va combiner à la fois une approche professionnelle et privée. Les adhérents à ce réseau, au moment de leur inscription, indiquent le secteur d’activité dans lequel ils travaillent ou auquel ils s’intéressent. Il leur sera alors attribué un code couleur spécifique qui les accompagnera tout au long de leur existence sur ce réseau. «Outre les fonctionnalités classiques que l’on retrouve sur ce genre de sites, comme une page de profil ou bien un petit blog interactif, nous avons mis l’accent sur deux outils spécifiques, précise Rudy Lafontaine, COO de Mike Koedinger Editions. Nous proposons en effet le partage de liens Internet favoris, ainsi que des ressources documentaires sous forme de textes. L’idée est de permettre  à chacun de partager un maximum de ses centres d’intérêt, qu’ils soient privés ou professionnels. Cette notion de partage est d’ailleurs celle qui a toujours guidé nos démarches communautaires. Au final, les pages de chacun renseignent beaucoup plus sur une personne qu’un simple CV». «Community of Talents» n’est pas à proprement parler un réseau destiné aux gens qui veulent changer d’emploi. Mais il permet néanmoins de pouvoir réaliser une «veille» sur l’état du marché

«Nous misons sur l’attrait d’un réseau local, catégorisé par type de métiers et qui donne la possibilité de vraies rencontres physiques, ce qui est assez rare avec ce type de réseaux». Rudy Lafontaine (Mike Koedinger Editions)

de l’emploi d’un métier, d’un secteur, puisque chacun, en fonction des informations saisies à l’inscription, reçoit les dernières offres d’emploi publiées sur www.paperjam.jobs et qui le touchent directement.

Virtuel et réel Réseau social virtuel, oui, mais pas seulement. Car les membres de la communauté vont se voir proposer une participation à des événements qui leur sont exclusivement réservés et qui se dérouleront, dans un premier temps, sur une base trimestrielle. Les modalités de ces événements ne seront de toute façon communiquées qu’à travers le réseau. Le code couleur évoqué plus haut prendra alors toute son importance, puisqu’il permettra à chacun de pouvoir s’identifier plus rapidement. Le premier de ces rendez-vous «réels» aura lieu le 9 décembre, à Luxembourg-Ville. Outre la

partie purement «cocktail», il sera proposé des activités ludiques en six étapes (petits quiz, tests de langues, simulation d’entretien d’embau­ che…) au terme desquelles les participants auront la possibilité d’emporter quelques prix de taille (billet d’avion Luxair, terminal mobile par Vox…). «Nous misons sur l’attrait d’un réseau local, catégorisé par type de métiers et qui donne la possibilité de vraies rencontres physiques, ce qui est assez rare avec ce type de réseaux, explique M. Lafontaine. On peut bien sûr se contenter de boire un verre, mais il est important de proposer davantage que cela pour augmenter l’intérêt de ce réseau». Difficile d’avancer un objectif chiffré concret aux premières heures d’existence de «Community of Talents». «Mais ce type de réseau devient vraiment intéressant au-delà de 1.000 membres», précise M. Koedinger. www.paperjam.jobs

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©2008 PricewaterhouseCoopers S. à r.l. All rights reserved. PricewaterhouseCoopers refers to the network of member firms of PricewaterhouseCoopers International Limited, each of which is a separate and independent legal entity.

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Module 2: Fraud prevention December 10, 2008 Module 3: Market abuse January 22, 2009 Module 4: Financial crime prevention in Middle East and Asia February 12, 2009 Module 5: New perspectives on risk: the evolution of emerging financial crimes online March 18, 2009 Module 6: Insurance and financial Crime April 2009 Module 7: The prevention of corruption in Eastern Europe May 12, 2009

Prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme 26 novembre 2008

Réparation des incidents dans le cadre de la circulaire CSSF 2002/77 27 et 28 novembre 2008

Dérivés de crédit : utilisation, valorisation et gestion des risques 2 décembre 2008

Consolidation des comptes 2 et 3 décembre 2008

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22 RESSOURCES HUMAINES

Mouvements

NOUVEAUX ASSOCIÉS ET DIRECTEURS CHEZ KPMG LUXEMBOURG (1/2)

CARRIÈRES Un départ ? Une arrivée ? Une promotion ? Votre actualité nous intéresse ! Envoyez votre biographie et une photo à press@paperjam.lu. L’information sera alors relayée sur l’ensemble de nos supports: sur le site www.paperjam.lu, dans la newsletter électronique hebdomadaire du vendredi et dans le magazine. Créez ou actualisez gratuitement votre biographie sur www.index.lu et rejoignez plus de 800 décideurs qui y sont déjà inscrits.

Directeur de création chez Mikado Publicis pendant 12 ans, Didier Leclercq, 44 ans, avait rejoint Will Kreutz chez Addedvalue et suivi des clients tels que Fischer, Foyer ou encore Luxair. Il se lance, lui aussi, dans la «nouvelle» aventure de Kreutz&friends.

Après 20 ans d’expérience dans le secteur financier (Banque de Luxembourg, State Street, Banque Privée Edmond de Rothschild, Brown Brothers Harriman et, dernièrement, RBC Dexia où elle occupait le poste de director relationship management), Claudine Schmitt, 43 ans, se lance dans un nouveau défi comme executive et personal coach, en collaboration avec CoachDynamix, la première société de coaching au Luxembourg.

André Bouffioux succède à Francis Verheughe en tant que CEO de Siemens BelgiqueLuxembourg. Agé de 47 ans, il était entré chez Siemens, en Belgique, en 1986. En novembre 2007, il avait été promu responsable du sales set-up pour les produits, systèmes, solutions et services pour le secteur industrie dans le cadre du projet Global Industry Transformation.

C’est finalement Christiane Mangen, 40 ans, ancienne attachée économique de la Chambre de Commerce du Luxembourg, qui prend la succession de Marc Hostert (parti à la Cour des Comptes européenne) à la présidence du Comité national pour la simplification administrative en faveur des entreprises (CNSAE) du ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement.

Claude Poncelet, 36 ans (arrivé en 2002), associé auprès du département Tax, spécialisé en fiscalité bancaire et en matière de structuration de fonds d’investissement notamment immobiliers. Harald Thönes (arrivé en 2007 en provenance de PwC), audit partner. Il s’occupe principalement des banques, fonds et institutions financières pour l’élaboration de structures complexes. Yves Courtois, 37 ans (arrivé en 1996), associé corporate finance au sein du département advisory. Ses principaux domaines d’expertise sont l’évaluation de sociétés, le private equity et les fusions et acquisitions. Gérard Laures, 38 ans (arrivé en 1996), associé au département Tax, qu’il avait rejoint en 2001. Il est spécialisé dans tous les aspects de la fiscalité luxembourgeoise et internationale.

Le successeur de Vincent Decalf à la tête de Société Générale Bank & Trust au Luxembourg est enfin connu: il s’agit de Frédéric Genet, 53 ans. Entré au sein du groupe en 1978, il y a gravi tous les échelons et était, depuis septembre 2007, banquier-conseil au sein de la division «Grandes Entreprises, Institutions et Conseil» de la banque de financement et d’investissement, en charge de la relation commerciale avec un portefeuille de grandes entreprises et institutions financières, françaises et étrangères.

Petra Schreiner, 39 ans (arrivée en 1995), audit partner. Elle est spécialisée dans les activités de fonds d’investissement, les assurances et réassurances. Agée de 39 ans et psychologue du travail de formation, Petra Brockers (arrivée début 2006) est désormais directrice des ressources humaines

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24 ressources humaines

Nouveaux associés et directeurs chez KPMG Luxembourg (2/2)

Une nouvelle country manager a été nommée chez Robert Half International: Géraldine Henning, 36 ans. Entrée au sein du groupe en 1998, elle s’est spécialisée dans le recrutement de profils senior managers dans le secteur financier, auditeurs, fiscalistes et business analysts.

Fanny Beaufils, 23 ans, a été recrutée par Aquila Risk Solutions au poste d’actuaire, en charge de la gestion et du développement des projets Réassurance, aussi bien pour la clientèle locale qu’internationale.

Un autre «ancien» de DTZ est venu rejoindre le tout nouveau bureau de l’entreprise inter­ nationale d’immobilier professionnel CB Richard Ellis: Jean-Xavier Foidart, recruté au sein du département Letting & Sales. Sa carrière, démarrée dans le secteur de l’industrie (Eaux Minérales de Beckerich, Soluxtrafer), il avait rejoint le secteur de l’immobilier en 2005 chez DTZ, en tant qu’agent et conseiller d’immobilier professionnel.

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Ilka Hesebeck, 38 ans (arrivée il y a dix ans), est désormais director international tax au sein du département Tax Pascale Leroy, 33 ans (et dix ans de firme derrière elle), a été nommée directrice au sein du département audit.

Après six années passées en tant que managing associate au sein de Linklaters, Emmanuelle Ragot a rejoint le cabinet Philippe & Partners en tant qu’avocat-associé. Elle y a pour mission, entre autres, le développement du secteur de la propriété intellectuelle, des technologies, média et télécommunications.

C’est Alain Borguet que l’on retrouve à la tête du nouvel hôtel cinq étoiles Le Place d’Armes en tant que directeur général. Il y officiera dans le cadre de ses tâches de consultant en hôtellerie au sein de PHC. Agé de 43 ans, ce Belge est actif dans l’hôtellerie depuis près de 25 ans, dont 20 ans à des fonctions de directeur. Il a notamment dirigé, de 2003 à 2007, l’Hôtel Le Royal à Luxembourg.

Merrill Lynch a renforcé son activité global wealth management à Luxembourg, avec l’arrivée de Mikael Näss, 29 ans (ex-Kuylenstierna & Sko et LivInvest AB), aux fonctions de conseiller financier. Il sera plus particulièrement en charge des clients fortunés et très fortunés venus de Suède.

Jean-Pascal Nepper, 35 ans (arrivé en 2001), a été promu director au sein du département advisory

Wolfgang Ernst, 40 ans (arrivé en 2000), a été promu directeur au département audit.

Expert-comptable et Réviseur d’Entreprises, Christelle Bousser , vient d’être promue directeur dans le département audit. Michael Faulkner, (arrivé en 2003), réviseur d’entreprise,a été promu directeur au sein du département risk management.

La Luxembourg Organization For Reproduction Rights (Luxorr) compte un nouveau président en la personne de Jeff Wirth, représentant de la branche «éditeurs». Agé de 41 ans, M. Wirth est, depuis près de dix ans, chef des ventes chez Editpress Luxembourg, où il a créé, en 2004, le département marketing et diffusion. Il est également, depuis 2006, membre de la direction générale du groupe.

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26 ressources humaines

Marie Schwoerer, 26 ans (ex-Colorbox) a rejoint Addedvalue en tant que graphiste junior. Anna Arbizzoni, 27 ans (ex-Plan K) a rejoint l’équipe de Kreutz&friends au poste de directrice artistique.

Le cabinet d’avocats Loyens & Loeff Luxembourg a créé un nouveau comité de gestion afin d’assurer son développement. La présidence en a été confiée à Jean-Pierre Winandy, 55 ans, associé, qui est à la tête du département Droit fiscal depuis 2003, date de son arrivée au sein de l’étude. Il possède une expérience de plus de 25 ans et est l’auteur de nombreux ouvrages et articles, dont le Manuel de droit des sociétés publié en 2008.

Agé de 43 ans, Pieter Stalman a été nommé membre du nouveau comité de gestion de Loyens & Loeff Luxembourg, présidé par Jean-Pierre Winandy. Entré au sein du groupe en 1998, il a, depuis, travaillé pour les bureaux d’Amsterdam et de Genève, puis dirigé ceux de Tokyo et de Eindhoven avant d’arriver au Luxembourg à la mi-2007.

François Cautaerts, 36 ans, a rejoint le cabinet Philippe & Partners en tant qu’avocatassocié. Diplômé de l’Université Catholique de Louvain, il apportera notamment son expérience d’une douzaine d’années dans les départements contentieux, droit social et construction.

Au sein du nouveau comité de gestion de Loyens & Loeff Luxembourg, présidé par JeanPierre Winandy (lire par ailleurs), siège également Marc Meyers, 38 ans. Associé, il a rejoint le département capital d’investissement en juin 2007, après avoir été, pendant près de quatre ans, associé chez NautaDutilh Luxembourg.

Laura Saint-Germain, 24 ans (ex-Concept Factory) est désormais conceptrice rédactrice chez Kreutz&friends.

La direction de la filiale luxembourgeoise de l’éditeur suisse de logiciels New Access a été confiée à Jean-François Becquevort. Agé de 39 ans, il était, ces six dernières années, vice-président Europe chez FRS Global. Présent depuis 15 ans au Luxembourg, il a débuté sa carrière dans la SSII Telinfo / Sopra, puis a passé trois ans chez Mach (clearing financier pour les opérateurs GSM) en tant que responsable Europe Afrique et MoyenOrient.

Daniel Cardao, 33 ans, a rejoint le CRP Santé en tant que directeur administratif et financier. Il avait auparavant occupé un poste de responsable administratif au sein du groupe ArcelorMittal. Membre du Comité de direction, il supervise le volet financier et administratif et assure également la coordination de la construction des futurs bâtiments du Centre de recherche public

Will Kreutz rebondit à nouveau. Après avoir passé quatre ans à la tête de l’agence de communication Addedvalue, dont il avait été le fondateur, il relance, à 52 ans, Kreutz&Friends. Cette structure avait été créée en 2000, après son départ de l’agence MBS qu’il avait dirigée pendant 22 ans.

Jeoffrey Wittmer, 23 ans (ex-France Transfo) a rejoint la société Itelco Luxembourg (conseil en recrutement et mise à disposition de personnel IT), en tant que recruitment consultant. Véronique Soisson, 30 ans (ex-Publimed) est désormais project manager à l’agence Addedvalue. Véronique Koch, 29 ans, (ex-DTZ) a rejoint le bureau luxembourgeois de CB Richard Ellis au sein du département marketing & administration. Aurélia Derischebourg, 29 ans (ex-officier communication en gendarmerie en France) a rejoint le Centre de Recherche Public de la Santé en tant que chargée de Communication. Geraldine Keil (ex-Luxembourg Féminin et Addedvalue) a rejoint la nouvelle structure de Kreutz&friends. Tanja Pulwer, 29 ans (ex-Rowlands International), psychologue du travail allemande, est désormais senior research associate chez Edouard Franklin.

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28 ressources humaines

Ali Riad, 28 ans (exRowlands International), diplômé en sociologie a renforcé le cabinet Edouard Franklin en tant que research associate.

Richard Neale a rejoint FaradayClark en tant que senior consultant en executive recruitment. Agé de 28 ans, c’est un retour aux sources, puisqu’il avait travaillé en 2005 et 2006 pour FaradayClark Luxembourg avant de partir deux années à Londres en tant que senior consultant chez Badenoch & Clark.

Sébastien Vandevenne, 39 ans, intègre l’équipe de l’Imprimerie Centrale, spécialisée dans le traitement de l’information et sa diffusion sur tous supports, en tant que project manager Financial Print. Il est chargé de la gestion des projets pour toutes les activités PSF (agent de communication à la clientèle). Avant de rejoindre l’Imprimerie Centrale, il assumait la fonction de sales manager chez M.Y. Healthcare Luxembourg.

De retour d’un séjour de trois années à Hong Kong, Vio Ivanova (ex-Morgan Stanley Trust Company et Chase Manhattan Bank Luxembourg) a pris les fonctions de head of Benelux human Resources chez J.P.Morgan, en charge de la gestion d’effectifs de plus de 850 personnes. En Asie, elle occupait une fonction similaire dans la branche Treasury and Securities Services de la firme.

Le cabinet d’executive search Edouard Franklin, spécialisé dans les métiers de direction financière et de direction bancaire, a engagé Gino Micucci, 41 ans, en tant que managing consultant. Il était, auparavant, à la tête du cabinet Rowlands International et bénéficie d’une expérience d’une quinzaine d’années au GrandDuché.

Après cinq années passées à la tête de SD Worx, Olivier Noblot a rejoint en tant que nouvel associé, la firme Mazars en pleine croissance. Agé de 45 ans, son expérience professionnelle de plus de 21 ans, dont 17 au Luxembourg, l’a notamment mené chez KPMG Consulting entre 1993 et 2003. Il y fut associé à partir de 1999.

Eric Dickes est le nouvel administrateur-délégué d’Added value. Agé de 43 ans, il était jusqu’à présent le directeur de la communication auprès de l’Automobile Club Luxembourg, la plus grande association du pays. Il succède à Will Kreutz, qui avait l’agence, et qui est parti tenter une nouvelle aventure ailleurs.

A 45 ans, Fabienne Pitsch a rejoint l’équipe de Property Partners en tant que chief administrative officer, après trois années passées au sein du groupe Poudrerie de Luxembourg, en charge des ressources humaines, des affaires juridiques et des assurances.

Ineum Consulting, société indépendante de conseil en management, a renforcé son équipe avec l’arrivée de Jean Diederich en tant que senior manager, plus particulièrement en charge du secteur public et des solutions de paiements dans le secteur FSI. Agé de 44ans, il avait été, auparavant, solutions & channels director chez Logica, qu’il avait rejoint en 2002 après l’éclatement d’Andersen Business Consulting Luxembourg.

Integra Solutions, société de services en ingénierie informatique vient de nommer Luis Carvalho Da Silva, 37 ans, au poste de directeur Microsoft. Guillaume Sellier, 28 ans, vient de rejoindre le département «industrial & retail» de Property Partners en tant qu’account manager. Katia Joly, 28 ans, rejoint Property Partners en tant qu’assistante administrative au sein du département «property management». Âgé de 23 ans, Jéremy Blaise, rejoint Property Partners en tant qu’agency support.

Jennifer Cunningham (34 ans, ex- Hays Luxembourg) a rejoint Edouard Franklin en tant que senior consultant. Un nouveau graphisteconcepteur chez Cropmark: Nicolas Felten, 24 ans.

Alexis Muckensturm, 29 ans (ex-Nexity Saggel Property Management à Toulouse) a rejoint le département «Agency» de Property Partners en tant que key account manager. Manuel Hermoso, 33 ans (ex-Secalt) rejoint le département «property management» de Property Partners en tant que key account manager.

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Your recruitment specialists:

FaradayClark, with offices in Luxembourg, The Netherlands and Germany, is part of Badenoch & Clark International, a leading international recruitment firm with over 28 years experience.

Country Manager

Executive Recruitment

Commerce & Industry

Trust Services

Darren Robinson

Dominic Turner

Kieron O’Connor

Michelle Garbett

Chrystel PacaudRonkowski

Vera Fischer-Niemann

Kheira Nougal

Richard Neale

Talent Consultants

Financial Services

Susanne Perschk

Annie Burton

Andrew Notter

Michele Cardaropoli

Marie Offerle

Liliane Crochet

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Your opportunities: Tax Manager

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Competitive salary + benefits Senior Private Banker (Flemish) sought, with 5 years plus experience and a proven track record in Private Banking. Our client, a large renowned and solid Private Bank, offers this challenging opportunity in their Belgian team of 8. Language requirements: Fluency in Flemish, French and English. Contact: Susanne Perschk on +352 26 19 28 10 10 or at susanne.perschk@faradayclark.com

Financial Planning & Analysis manager - KIO352114

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€60,000-70,000 + benefits We are seeking the very best talent for this Financial Planning & Analysis Manager role within one of the worlds leading brands. Your analysis and insight will help drive one of the success stories of the last decade to new heights. You will be dynamic, driven with the ability to work in fast paced environment. FP&A experience of between 3 to 6 years in a similar organisation is vital. Contact: Kieron O’Connor on +352 26 19 28 10 04 or at kieron.oconnor@faradayclark.com

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30 Ressources humaines

Parcours

Une carrière en cinq dates: Ralph Radtke

Photo: Eric Chenal / Blitz

Né à Berlin il y a 56 ans, Ralph Radtke a commencé par mener une carrière de manager globe-trotter… jusqu’à ce qu’il pose ses valises au Grand-Duché en 1995 et s’y enracine au point de laisser son empreinte dans le paysage hôtelier national! Aujourd’hui, c’est toujours depuis ses bureaux luxembourgeois que ce polyglotte, passionné d’arts asiatique et africain, préside aux destinées de la marque Sofitel dans 26 pays européens.

1973: les débuts parisiens «A l’issue de mon cursus universitaire en gestion hôtelière et management qui me conduit en Bavière, en Suisse puis aux Etats-Unis, je débute ma carrière à Paris dans plusieurs palaces prestigieux, dont le Bristol et le célèbre Ritz. J’avoue avoir été particulièrement gâté en entrant dans le monde de l’hôtellerie par la grande porte! Ensuite, différentes opportunités me permettront de travailler à Ténériffe, Venise puis Amsterdam avant un retour à Paris. Un véritable parcours initiatique…

1985: l’entrée chez Accor «Abonné aux hôtels d’exception, j’ai alors la chance de rejoindre Accor pour prendre la direction du Sofitel Quiberon en Bretagne. J’enchaîne ensuite les missions en Asie, Europe et Afrique. J’assure ainsi l’ouverture et la direction du premier hôtel Sofitel d’Asie du Sud-Est à Hua Hin (en Thaïlande), puis celles du Sofitel Sovietskaya à Moscou avant de mettre le cap plein sud pour manager trois Sofitel en Côte d’Ivoire. Des expériences vraiment enrichissantes, tant au plan professionnel qu’humain.

1995: l’arrivée au Grand-Duché «Accor me confie la direction du Sofitel Luxembourg Europe et de l’Europlaza Hôtel voisin qui deviendra le Novotel Luxembourg Kirchberg. Je découvre un pays attachant, cosmopolite et multiculturel, qui offre, en plus d’une belle qualité de vie, un formidable potentiel de développement au niveau hôtelier. Mais pour l’heure, il s’agit d’abord de réussir l’implantation

d’Accor à travers ses deux hôtels du Kirchberg: le challenge idéal pour faire connaissance… avant d’aller plus loin!

1998: à la conquête de l’espace! «En 1998, tout en conservant la direction du Sofitel, je suis nommé directeur des opérations hôtelières pour Accor au GrandDuché. Fort de cette confiance, je me fixe alors un objectif ambitieux, mais réaliste au vu des atouts du pays: ouvrir chaque année un hôtel sous la bannière Accor! Dix ans plus tard, si l’on considère les projets en voie de réalisation, le but est atteint. Naturellement, je remercie chaleureusement tous les partenaires ainsi que les acteurs économiques et politiques de même que les équipes qui ont contribué à ce succès collectif. Sur un plan plus personnel, titulaire en France de la Médaille d’Argent de l’Académie des Arts, Sciences et Lettres et de la Médaille d’Argent de la Ville de Paris, j’ai eu l’honneur en 2001 d’être élevé au rang d’Offi­ cier dans l’Ordre du Mérite du Grand-Duché de Luxembourg.

2007: L’Europe… depuis Luxembourg «Ma nomination au poste de senior vice president pour les opérations Sofitel Europe du Nord, Centrale & Est au sein de la chaîne Sofitel Luxury Hotels m’ouvre de nouveaux et vastes horizons. Notre stratégie vise à faire de Sofitel la première marque européenne d’hôtels de luxe et une référence mondiale d’ici 2010. Cette fois, la zone d’action placée sous ma responsabilité couvre 26 pays. Toutefois, j’ai tenu à ce que le siège de cette structure reste ancré à Luxembourg, dans un environnement familier et propice aux grands desseins!»

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32 ressources humaines

happy birthday!  Dans chaque édition de paperJam, retrouvez une sélection de quelques-uns des anniversaires à souhaiter pour des décideurs actifs au Luxembourg. Voici ceux du mois de décembre.

Jani Thiltges, ur, producteur et gérant, te membre-fonda Samsa Film 28/12/1962

Nicolas Schmit, aux Affaires étrangèresi é ministre délégu n tio ra ig m m l’I et à 10/12/1953

© SIP

Rafik Shafik, ura Banki manager, Nom g) ur (Luxembo 24/12/1968

erin, Miriam Masch er, rtn pa g managin Elite Advisers 17/12/1961

Thomas Seale, CEO, European tion ra Fund Administ 17/12/1957

nckeri Jean-Claude Ju , ministre d’Etat,i re ist in m Premier nancesi ministre des Fi 09/12/1954

d Charles Pièrar pment & marketing Business develomat Luxembourg manager, Syste 23/12/1946

Léon Zeches, déléguéi administrateur ral,i et directeur génémbourgi Saint-Paul Luxe 27/12/1942

Marc Gengler, Cour des comptes président de la 12/12/1966

Pascal Lanser, l, directeur généranancial Sector IBM Services Fi 26/12/1953

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N’hésitez pas à mettre à jour vos fiches biographiques sur www.decideurs.index.lu


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Publication

Services

La troisième édition de Nico, «Interviews & Fashion», vient de paraître. Cette «Winter Issue» est essentiellement consa­ crée à des interviews de talents créatifs émergents, en parti­ culier l’illustratrice japonaise Makiko Sugawa ou Kris Van Aasche, le nouveau directeur de création «Hommes» chez Christian Dior. Tout au long des 250 pages défilent égale­ ment des shootings de mode réalisés par différents stylistes et photographes. Une nouveauté à signaler dans cette édi­ tion: un chapitre «Faces: Paris», présentant une vingtaine de figures montantes de la scène parisienne. Ce magazine bilingue (français-anglais), édité par MKE, est diffusé dans une vingtaine de pays aux quatre coins du monde.

Les annuaires du Luxembourg Editus sont désormais consultables à partir d’un terminal mobile disposant d’un navigateur Internet (GSM, PDA, Smart Phone) via www.editus. mobi ou www.editus.lu. Cette consultation, possible en trois langues, est gratuite (hors frais de connexion de l’opérateur). La recher­ che se fait via un champ unique qui couvre les Pages Blanches, les Pages Jaunes et l’­­annu­ aire B2B. Elle permet aussi de trouver un lieu «pertinent» à proximité d’une adresse donnée ou d’effectuer des recherches thématiques.

Photo: INgrid

Nico épisode 3

C’est en pourcentage le nombre d’entrepri­ ses sondées par Unica dont les activités en ligne sont gérées par le département marketing. Dans une récente étude, l’entre­ prise de logiciels d’Enterprise Marketing Management (EMM), montre que les départements CRM, informatique et ventes s’occupent de moins en moins de l’utilisa­ tion de l’Internet comme canal pour les clients. Celle-ci est de plus en plus souvent confiée au département marketing.

Annuaires mobiles

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Creative networking

Philippe Schlesser: “PKN is about inspiring presentations and sharing knowledge.”

400 seconds of fame Well-travelled industrial designer Phillipe ­ chlesser first attended a Pecha Kucha Night (PKN) S in Barcelona. He returns to his native Luxembourg next month to launch the first local edition of a PKN at Mudam. “It is a nifty concept, so I thought, why not do something in Luxembourg that has the same impact?,” says the young innovator. That nifty concept serves as a platform to promote local artists, designers, architects and creative minds in general. “It’s about sharing knowledge and ideas,” says Schlesser. “I really like that open source idea of  looking at processes that are not publicly available.” The idea at a PKN is that between ten and 14 speakers address an audience using a PowerPoint presentation. What makes them different is that each speaker is limited to 20 slides that are each displayed for 20 seconds only – giving them 400 seconds, or 6.40 minutes, to make their point. The format requires conciseness and focus. “You really have to know exactly what you want to talk

Photo: Etienne Delorme

Next month Mudam hosts Luxembourg’s first Pecha Kucha Night.

about,” says Schlesser. PKNs are open to everyone and are not limited to any specific topics, although ­Schlesser says individual presentations should be about a passion and should be fun. Neither the other speakers nor the audience knows in advance what subject someone might be addressing, which also adds a touch of suspense and keeps the event fresh. An after party allows participants and the audience to interact on an informal basis. While the focus is on what Schlesser calls “inspiring presentapaperjam  | Décembre 2008 | management

tions”, PKNs might also make up for the lack of a networking group for creative minds from different disciplines. Schlesser believes the PKN can help open up opportunities for creative talents who might meet new business partners or clients. D.R. Pecha Kucha Night Luxembourg: Volume 1:Thursday 4 December at MUDAM For more information: www.pecha-kucha.org/cities/luxembourg


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© Photo : Albert Seyser

10h00 Germaine Goetzinger, Directrice du CNL Place

Centre National de Littérature Mersch / Luxembourg

Text Albert Seyser 2008 Frei nach: Ludwig Wittgenstein ca.1931

Es ist 10.00 Uhr. Die Arbeit an der Philosophie ist so wie die Arbeit als Wissenschaftler die Arbeit als Lektor die Arbeit als Architekt die Arbeit als Ingenieur die Arbeit als Drucker wie jede Arbeit überhaupt immer auch die Arbeit an einem selbst.

Il est 10h00. Le travail en philosophie, tout comme le travail de scientifique ou le travail de lecteur ou le travail d’architecte ou le travail d’ingénieur diplomé ou le travail d’imprimeur ou comme n’importe quel autre travail, est toujours un travail sur soi-même.

Client

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Project

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38 communication

Marketing

Right here, right now

“Wait marketing” is a concept that targets not only the right demographic,  but also the right opportunity to deliver an advertising message.

Duncan Roberts (text), Etienne Delorme (photo)

Professor Diana Derval is widely recognised as the guru of “wait marketing”, having written a well-received book on the subject: Wait Marketing: Communicate at the Right Moment at the Right Place. The head of DervalResearch, based in Amsterdam, she was in Luxembourg last month to deliver a talk at Mudam, as part of paperJam Business Club’s Marketing and Communication Cycle. Derval addressed the need for companies to seize new opportunities not only to reach the public, but also to ensure that their target audience is receptive to their message. What Derval calls the “memory coefficient” of receptive consumers who see an advertisement can sometimes exceed 50%, whereas traditional advertising – be it via broadcast or print media, the Internet or billboards – seldom reaches 15%. Derval’s was titled “Wait Marketing: Est-ce le bon moment?” The “moment,” Derval says, is the missing sixth ‘M’ in Philip Kotler’s famous ‘Five Ms’ of advertising – mission, message, media, money, and measurement.” She used the example of one of her customers, travel website ViaMichelin, to illustrate how targeting the right moment leads to results. “Most people plan their weekends on a Monday when they return to work and want something to look forward to, so for ViaMichelin we would be wasting our time advertising on a Thursday or Friday,” she explained. Other Derval customers include car manufacturers Jaguar and Toyota, two companies with vastly different target audiences for certain products. Derval explains that for Jaguar’s XK series, the attention of the target audience of business executives could be grabbed by placing advertisements on the websites they would be likely to visit between meetings – specifically Financial Times and Les Echos. For Toyota’s Verso, a family car, the target audience was clearly mothers. They traditionally watch less television than the rest of the family, but the vital question was: where do they spend time waiting? The answer: doctor’s waiting rooms, where research has shown that the average waiting time can be anything between 20 and 52 min-

“Receptiveness is what really counts, because consumers these days are so well informed.” Diana Derval (DervalResearch)

utes. To reach that target audience, screens running advertisement information for the Verso were placed in one corner of waiting rooms – crucially allowing a choice to watch or not. But significantly, 27% of those who did watch the advert­isement in the waiting room remembered the car, compared with just 17% who watched it on the TV in their home environment.

Receptiveness and respect “Receptiveness is what really counts, because consumers these days are so well informed,” says ­Derval. But if customers are well informed, it is also imperative that businesses learn what they want. To this end, DervalResearch has created a Second Life Interview Corner (SLIC) together with software provider Global Market Insite (GMI) at which “residents” in the virtual world can be polled on a variety of topics. The interviews have been used by

DervalResearch to create distinctive Persona – fictional Second Life avatars based on real-life data and research – with a wide variety of lifestyles and interests who can help define target audiences for specific products. These Persona are defined by their job, sex, interests, activities, favourite brands and even what drives and motivates them. This all ties in with one of the principal philosophies behind Derval’s Wait Marketing concept, which is that clients must be shown respect. So, it is not only important to have some sort of congruence between the media and the message – for example, advertising for a beer brand on a bar table – but also to think strongly about the affinity between brand and consumer and also to catch the customer in a positive frame of mind. A well thought-out Wait Marketing campaign can fulfil all three criteria, Derval argues, and thus enhance advertising effectiveness.

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Diana Derval

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Wait Marketing Conference by Diana Derval, the guru  of this concept that targets the right  opportunity to deliver a message... Etienne Delorme (photos)

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Valérie Conrot (Mudam Luxembourg)

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Série: Responsables Marketing & Communication (3)

Marc Gerges

Vice-President Corporate Communication at LuxairGroup

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Duncan Roberts (interview), Etienne Delorme (photo)

Marc Gerges, before joining LuxairGroup you worked in the media, was it a conscious decision to make the leap across the divide? “There was no real plan to go to the other side. My last post was as deputy editor of Le Quotidien, build­ ing up that newspaper. Basically there was a divergence of opinion on the concept of what a real popular newspaper should be, and we parted ways. I was thinking about what to do next when I was contacted by Luxair because they needed someone to handle press response for the first anniversary of the accident (the fatal Fokker crash that killed 20 people in November 2002). It was a very specific mission. But after that the adventure continued, as the company sought to establish a proper internal communications depart­ ment. There was also an opportunity to develop public relations, as before, Luxair just had a mar­ keting department. But my career is hardly a classic one. I had started studying law, then found I was not really suited for that so changed to sociology, but realised opportu­ nities were limited with a sociology degree. I had been doing freelance work from 1986 onwards for Le Républicain Lorrain and RTL and Lëtzebuerger Land, so there was a natural tendency to head in that direction. I finally ended up doing a diploma in journalism and communication. Did the experience you gathered as a journalist in Luxembourg help when dealing with the press? “Yes, significantly. Both in having a per­ sonal knowledge of journalists, and thus having an established trust, and knowing how the press works. In many cases I see people emerging from communication schools who have no experience of journalism, and they can be a bit lost when dealing with the press. They often have an ideal­ istic perception of how the press works. But my experience with the Luxembourg media, which in many cases suffers from a lack of resources, allows me to, if not exactly influence them, then make life easier for them. But I don’t think my basic attitude has changed since moving to the other side. I still have a lot of respect for the job of the journalist and I don’t want to stand in front of them and come across as an arrogant press spokesman.

But have you noticed significant differences between dealing with the Luxembourg media and foreign journalists? “Definitely, you can’t compare them. It is especially tough dealing with specialist aviation journalists who play in another league. The foreign media have more resources and can afford to focus more. I had a four-man German TV crew here for two days just to produce ten minutes of footage. But that is not to take away from the Luxembourg media, which has made major efforts over the past two or so years to improve its quality. You have said the airline industry is very procedural, how does that affect your work in communications? “The problem is that you have several businesses within our industry. You have the very procedural way of working in-flight operations and maintenance, and then you have all of the soft environment. Then you have LuxairServices for catering and the ground han­ dling, passenger assistance, the overhead depart­ ments like retail, administration, HR and specific marketing cells per Business Unit. For the moment we are emerging from our successful “Building A New Airline” exercise, which was a major undertaking but also resulted in a new organisational structure within the company. This was especially hard work for the communi­ cation department because we are in the process of a real culture change, which you can’t com­ plete in one day, and which we had to transmit throughout the company. It is quite a challenge to continue daily opera­ tions while undertaking this restructuring. As a communications department, you are at the beginning and the end of the production chain – so your departmental organisation depends a lot on the organisation of the others. Another chal­ lenge is that we have to communicate in four lan­ guages, depending on the hierarchy and target group. We have English because it is the language of the industry and French because most Luxair­ Group employees are French-speaking. But we also have to use German and Portuguese for cer­ tain communications. How do you react when some quarters of the local press seem determined to make mountains out of molehills whenever a Luxair plane

suffers a technical problem? “Luxembourg is a small country. I think after the accident Luxair was no longer in the “untouchable” privileged position it previously enjoyed. I mean, people are still proud of Luxair and have an emotional relationship with the airline, which means we have to be perfect. Also, we are a regional air­ line, so any problem becomes visible straight away, whereas an airline like Lufthansa can sim­ ply take another plane out of the hangar. But we are very aware of safety, and if a pilot has the slightest doubt we ground the plane. If the press wants to diffuse information about technical problems by saying “yet again”, it is their choice and their responsibility. What does bother me is that we have enhanced safety and reports like that have the opposite effect and make passen­ gers scared. I refuse to tell the press what to write, but for me most technical problems are not news, they are part of daily business in the airline industry. You say Luxembourg is small, and society here is also notoriously closely connected. Does that make it more difficult it to ensure confidential information is kept confidential? “You have to live with that, there is not much more to say. We have had examples of confiden­ tiality not being respected inside and outside the company. In Luxembourg, being small, you might think it is easier to find out where a leak emanated, but in my view it is part of risk man­ agement and it is a waste of energy going on a witch-hunt. You have mentioned three watchwords for internal communications – honesty, integrity and transparency. Should they not equally apply to external communications? “Yes, what applies to internal communications should also be used for external. The Public Relations Depart­ment’s mission is to defend the interests of the company, create a positive environment for the company and show it in a good light. You can do that without lying, without patronising people, and by being honest. In the long term, that policy is what will bring you the best result. That you don’t tell the whole story every time is obvious, but everyone recognises that is simply part of the game.”

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Géo-localisation

Guide

L’Automobile Club du Luxembourg, G4S et Vox mettent sur le marché luxembourgeois Securyphone, un téléphone mobile simplifié équipé d’une antenne GPS de géo-localisation. Sur tout le territoire luxembourgeois, le porteur de l’appareil peut, en cas d’urgence ou de panne automobile, être mis en relation immédiate avec le central téléphonique de G4S ou de l’ACL et communiquer avec le correspondant appelé, tout en fournissant sa position exacte grâce au GPS intégré. Securyphone est en vente à l’ACL à Bertrange et à D ­ iekirch, ainsi que dans les VOX-shops. Le service de télésurveillance est assuré par G4S, 24 h sur 24, 365 jours par an.

Juniper Networks lance «Junos pour les Nuls», un guide dédié aux administrateurs informatiques travaillant avec le logiciel Junos d’infrastructure de commutation, de routage et de sécurisation, édité par la société américaine spécialisée en solutions infrastructures réseau.

Photo: ACL

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C’est le nombre de copies et d’impressions effectuées cette année sur des équipements issus de la xérographie, selon Infotrends. Inventé en 1935, le procédé a été repris et développé, il y a 70 ans (en octobre 1938), par la société Xerox pour fabriquer les premiers photocopieurs.

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New Access

Jean-François Bequevort, managing director New Access Luxembourg

Ambitieux au Luxembourg Depuis le 15 septembre dernier, New Access est physiquement présente au Luxembourg. Une étape clé dans la vie de cette société éditrice de logiciels bancaires, créée en 2000 en Suisse, et qui, en cette année 2008, a également exporté son savoir-faire à Singapour et à Dubaï. New Access se focalise sur deux créneaux spécifiques: la gestion de documents sur l’ensemble du workflow et la gestion de portefeuille et de clientèle, au travers de la plate-forme Branch, déjà présentée sur la place luxembourgeoise au printemps dernier. «Nous avons constaté que les gestionnaires sont souvent confrontés à des limites avec leur application front office habituelle qui n’est pas toujours conçue de manière optimale, explique Jean-Philippe Bersier, vice president sales de New Access. Le domaine du ‘front’ est un peu le parent pauvre en banque privée et il est important d’investir dans cette partie-là».

Photo: Yves Stephany

L’éditeur suisse de logiciels bancaires  ouvre au Grand-Duché son premier bureau  européen hors de son pays d’origine.

Au Luxembourg, la direction du bureau a été confiée à Jean-François Bequevort, qui a, ces six dernières années, occupé les fonctions de viceprésident Europe chez FRS Global et qui connaît bien le marché luxembourgeois pour y travailler depuis plus de quinze ans (lire en page 26). Sans fixer d’objectif chiffré, New Access recon­naît dans le marché luxembourgeois un potentiel particulièrement important et pourrait envisager, à terme, un élargissement de sa zone paperjam  | Décembre 2008 | management

de couverture vers le reste du Benelux, voire les pays nordiques. «Depuis quelques années, il y a eu beaucoup de réformes des back-offices au Benelux, qui touche très peu le client final, explique M. Bequevort. Après avoir autant investi et passé de temps dans ces contraintes réglementaires, il est grand temps que les banquiers se recentrent vers le client final. Le moment est donc assez bien choisi pour développer notre activité à Luxembourg». J.-M. G.


ADVERTORIAL

Damien Petrucci IT Manager La Mondiale Europartner

Joaquim Neves System & Storage Presales Consultant Simac PSF S.A.

Olivier Steinwehe Engagement Architect Sun Microsystems

Vincent Rosolen Systems Engineer Cisco

Laurent Colin Country Manager Distrilogie Benelux

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CONSOLIDATION ET SÉCURISATION DES DONNÉES INFORMATIQUES DE LA MONDIALE EUROPARTNER : HISTOIRE D’UN PÔLE DE COMPÉTENCES BIEN ORGANISÉ Spécialiste de l’assurance de protection patrimoniale et de gestion de plan de pension pour expatriés, La Mondiale Europartner souhaitait trouver une solution de consolidation de ses données informatiques orientée Business Continuity, fondée sur des technologies matures et éprouvées. Simac PSF S.A. sut convaincre La Mondiale Europartner de la solution à mettre en œuvre, en proposant une architecture intégrant les technologies de Sun Microsystems, VMware, Cisco, distribuées localement par Distrilogie. Récit d’un challenge mené à terme par une synergie de compétences. Avec une équipe IT composée de six personnes et dirigée par Damien Petrucci, IT Manager chez La Mondiale Europartner, le cahier des charges était on ne peut plus précis : trouver une solution mature et pérenne capable de partir de l’existant pour aboutir à un résultat qui corresponde à nos besoins en matière de sauvegarde et de protection de nos données, tout en facilitant le travail des utilisateurs. Dans le cadre de ce projet, plusieurs solutions présentant différentes architectures ont été étudiées. Celle que nous proposions avait le mérite de capitaliser sur l’existant en consolidant l’environnement serveurs de La Mondiale Europartner, affirme Joaquim Neves, System & Storage Presales Consultant chez Simac PSF S.A. Une telle solution passe bien évidemment par une phase de recherche, de concertation et d’analyse pour bien comprendre et restituer tous les éléments à prendre en compte dans la construction d’une architecture. Un seul élément immature pourrait effectivement se révéler lourd de conséquences aussi bien pour l’apport technologique que pour le business du client. Après analyse, il s’est avéré que l’existant pouvait être exploité en conservant et upgradant l’une des deux solutions de backup déjà en place. Joaquim Neves a alors proposé d’intégrer à l’infrastructure la solution la plus évolutive et la plus pertinente, compte tenu des objectifs poursuivis. La virtualisation des serveurs fut le second volet de la réponse aux besoins de La Mondiale Europartner. Ici, le choix de la technologie VMware s’est imposé, en raison de sa maturité et de son efficacité, précise Joaquim Neves. Grâce à l’infrastructure virtuelle VMware, le service informatique de La Mondiale Europartner peut fournir une

disponibilité supérieure indépendamment du matériel, du système d’exploitation et des applications. Les opérations de maintenance pourront également être effectuées sans aucune interruption de service. Enfin, la solution permet un redémarrage automatique des systèmes en cas de panne sur les serveurs, insiste Anne-Mie Foucart, Directrice Régionale VMware pour le Benelux. Pour supporter cette infrastructure virtualisée, les systèmes ont été sélectionnés par Simac PSF S.A. dans la gamme Sun Microsystems, pour leur ratio coût/performance très avantageux. En effet, la consommation énergétique des serveurs choisis se révèle être très faible, ce qui s’avère crucial dans une politique d’optimisation des coûts de l’infrastructure, précise Olivier Steinwehe, Engagement Architect chez Sun Microsystems. D’autre part, la solution de stockage centralisée est l’une des plus performantes sur le marché, comme l’attestent les benchmarks indépendants du Storage Performance Council. Simac PSF S.A. a, de fait, choisi de collaborer avec Sun Microsystems car ce partenaire dispose d’une palette de technologies innovantes et d’une excellente connaissance du marché luxembourgeois, ce qui permet ainsi d’offrir une solution globale répondant aux besoins précis de La Mondiale Europartner.

Des coûts maîtrisés, l’utilisateur au centre du projet Le coût, parlons-en car, est-il nécessaire de le rappeler, trouver la solution à un besoin nécessite en amont le respect d’un cahier des charges budgétaires. D’où l’intérêt de fédérer dans un tel projet des acteurs qui maîtrisent parfaitement leurs produits, capables de conseiller ou de préconiser le bon choix de matériel au meilleur coût, sans dépenses fantaisistes sous prétexte de performance ou d’innovation. C’est ici qu’intervient le distributeur dans son rôle d’avant-vente, dans le choix de technologies à prendre en compte. Distrilogie a parfaitement accompli sa mission en tant que distributeur à valeur ajoutée en travaillant sur un mode 100% indirect avec ses différents partenaires de manière à assurer le meilleur coût, la réponse adéquate et la gestion des commandes, comme l’atteste Laurent Colin, Country Manager chez Distrilogie Benelux. Dans le projet La Mondiale Europartner, la priorité était d’optimiser l’utilisation des ressources affectées à la gestion

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ADVERTORIAL

et à l’entretien des datacenters. Ce but a été atteint par une consolidation des serveurs et une centralisation du stockage. Simples et financièrement intéressants, les logiciels VMware SRM et Vmotion offrent des niveaux de disponibilité plus élevés pour les applications importantes du client, précise Anne-Mie Foucart. De plus, le fait d’avoir pu capitaliser sur l’investissement initial de La Mondiale Europartner et sur la connaissance des solutions existantes par les équipes IT, renforce la maîtrise des coûts du projet. Souvent cette partie est négligée, rappelle Olivier Steinwehe. Cette considération «humaine» épargne ainsi au département IT de La Mondiale Europartner de longues et coûteuses séances de formation. Par expérience, j’ai souvent déploré le manque d’adéquation entre l’offre et l’accomplissement, déplore Damien Petrucci. Ici, la communication et la prise en compte du travail de mon équipe ont bien été considérées, ce qui a permis de générer un climat de confiance général, essentiel pour la réussite du projet.

Des données en toute sécurité sous haute surveillance Le backup dans une entreprise, quelle que soit sa taille, est en effet un sujet très sensible : protocoles et autres procédures, sécurité, cassettes ou non, compatibilités avec les environnements Windows à gérer au quotidien. Le système de backup installé propose des fonctionnalités en continu, permet la protection sur disque ou sur cassette et offre beaucoup de consistance à l’ applicatif, le tout à un coût très intéressant pour l’entreprise. De ce point de vue, nos partenaires nous ont soutenu de façon raisonnée et pratique grâce à leur excellente connaissance de toutes les solutions de backup existantes sur le marché. Cette expertise fut fort utile dans l’accomplissement de notre mission et dans la réponse que nous souhaitions apporter à notre client, rappelle Joaquim Neves. Sur les conseils de Simac PSF S.A., le choix s’est tourné vers la mise en place d’une Virtual Tape Library (VTL) pour consolider l’existant. Facile à implémenter, cette infrastructure est préconisée dans le cadre de solutions de disaster recovery. Une «librairie» est située au siège de La Mondiale Europartner, l’autre sur un site distant : quelle que soit la panne, les données sont sauvegardées et peuvent, à tout moment, être restaurées.

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Enfin, dans une perspective de Business Continuity, une réplication synchrone des données est réalisée. Elle permet de faire une copie en temps réel de données entre les deux baies de stockage au moyen de multiples liens haut débit utilisant la technologie CWDM sur fibre. La Fibre Channel est effectivement la technologie la plus robuste, la plus résiliente et la plus évolutive pour implémenter un réseau de stockage. C’est en outre une solution très fiable et sécurisée pour le transfert de données, confirme Vincent Rosolen, Systems Engineer chez Cisco. Grâce à cette combinaison, on peut alors garder une consistance qui simplifie la continuité de manière très significative. Il en résulte une architecture globale très symétrique et bien équilibrée, capable de répondre à toutes les urgences. Avec un système de disaster recovery actif/actif, l’entièreté des ressources est utilisée, précise Joaquim Neves. Cette évidence doit être soulignée dans la mesure où, parfois, dans la construction de certaines solutions, seule une partie des ressources ou performances est optimisée, alors que l’entreprise investit dans un matériel très coûteux et finalement sous-exploité.

Solutions proposées par Simac PSF S.A. pour le projet La Mondiale Europartner Pour la consolidation de l’infrastructure existante : • Vmware VI3.5

Pour la consolidation du serveur : • SUN Fire X4200M2

Une solution grande entreprise pour une entreprise de taille moyenne En conclusion, La Mondiale Europartner dispose à présent d’une solution «grande entreprise» ajustée à sa taille, construite et élaborée dans un strict respect du cahier des charges et des contraintes budgétaires. Inscrite dans la pérennité et l’évolution, cette solution est le résultat d’une synergie efficace de savoir-faire et d’un choix d’acteurs reconnus pour leur maturité dans leur domaine. Cette success story, comme le précisent Joaquim Neves et Damien Petrucci, est intéressante car elle concerne plusieurs pôles de compétences intimement liés entre eux. Simac PSF S.A. a réussi à trouver les partenaires qualifiés dans leur domaines respectifs, à déterminer les bons dosages, la bonne alchimie qui rendent la solution viable et fonctionnelle. Ainsi opéré en douceur et dans le respect de l’utilisateur, de son temps et de ses connaissances, le changement devient aussi une vitrine technologique pour La Mondiale Europartner, société résolument tournée vers l’innovation et soucieuse de la continuité de son business.

Pour la consolidation des données : • SUN StorageTek 6140 Array • Cisco MDS 9124

Pour la solution de Backup : • SUN StorageTek VTL Value Pour la duplication de données entre deux sites distants : • SUN Storagetek Data Replicator software • Un lien CWDM

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Strategy

Franck Hauck: “we want to be a partner of choice”

Last October EMC held the EMC Forum 2008 Luxembourg. For the occasion, the Executive Vice-President  of Global Marketing and Customer Quality of EMC talks about his vision of the IT industry as well as the strategy of the information management company, both globally and in Luxembourg.

Marc Auxenfants (interview), Luc Deflorenne (photo)

Franck Hauck, what are EMC’s actual vision and strategy? “Well, basically the information is the company’s most valuable asset. And this is going to continue to grow exponentially between now and 2012 and beyond. And so we have developed a strategy which helps people to manage this information more effectively, protect it, extract value out of it and, at the same time, drive cost out so that they can meet their budgetary requirements. If you look at the areas where the company has invested serious dollars for this kind of development and acquisition, it is around the availability to store: store more effectively, store more cost efficiently, store more information that people are creating on a daily basis. The second piece of the strategy is around protection: it is around protecting people’s assets so that information is secure. So it is not for their unauthorised use. It is also protecting their information that is available to their customers at the same time. The third piece of the strategy is about adding value: it is about giving people the capability to take that information they work so hard and pay so much money to acquire, to leverage it for better customer service. To be able to drive increased sales and to collaborate with not only people within your company, but also with people outside your company. The fourth aspect of the strategy is around being able to do that and save money. This means optimising for greater utilisation and the ability to be much more flexible with the resources that they have. Those four pieces make up EMC’s strategy on information infrastructure. What would be the impacts of the current financial crisis on EMC’s activities and on the IT industry? “I try to go with what has been going on within the last months. It actually drives the desire that people have to be much more efficient. It is going to require companies like EMC to

“What has been going on within the last months drives the desire that people have to be much more efficient.” Franck Hauck (EMC)

be able to give their customers solutions that they know will work, that they know will drive down the costs of computing, to provide security so that with all these regulations – which is probably going to come down the road – there is the capability to be in compliance with the law. And at the same time, the challenge will also be on adding value: most companies’ revenue streams are going to be under lots of pressure and EMC’s office products help companies drive their revenue by taking particular advantage of the information that they already have. What is the message you came to deliver to your customers in Luxembourg? “The Luxembourg market is very important to EMC and we have some very high profile accounts, we have

some marquee customers. And the message is very simple: for the challenging times which are ahead, we want to be your partner of choice. We want to work with you to solve your business problems, to give you the benefits of our research and development and of our acquisitions to be able to provide you solutions, which save you money and make your assets much more secure and, at the same time, allow you to do things tomorrow that you cannot do today, insofar as driving better productivity across your company.”

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Les rêves sont faits pour être réalisés. Profitez de notre expertise dans le secteur Real Estate. Contactez-nous au +352 44 99 14 32 Gérer une entreprise dans le domaine de l’immobilier est un métier à part. Car bien souvent, entre les plans sur papier et la réalisation finale, la route est longue et semée d’embûches. Plus que dans tout autre secteur, vous êtes confronté à des problématiques financières compliquées,

aussi bien au niveau de la législation que des différents types de crédits. Alors un conseil : parlez-en aux spécialistes ING. Expérimentés, ils connaissent parfaitement le secteur de l’immobilier, suivent chaque jour l’évolution des réglementations en vigueur et peuvent ainsi vous proposer les solutions les mieux adaptées à vos besoins. Simplement pour que vos rêves ne restent pas de simples dessins sur du papier.

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Let’s talk about your future

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Série: Les directeurs IT (3)

Werner Devos Directeur IT de Lindab-Astron

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Marc Auxenfants (interview), Julien Becker (photos)

Werner Devos, en quoi consiste l’activité quotidienne du Directeur IT de Lindab-Astron? «Le rôle du directeur IT est triple. Il a tout d’abord pour tâche de planifier l’environnement TIC, c’està-dire d’établir la stratégie et le budget annuels, et de faire en sorte qu’ils soient en phase avec les objectifs d’affaires et stratégiques du groupe. Il doit ensuite développer et livrer des solutions TIC aux unités opérationnelles. Il s’agit ici d’acquérir, de développer et d’assurer la maintenance des logiciels, produits et infrastructures informa­ tiques et de téléphonie. La principale contrainte liée à nos métiers est d’avoir une architecture informatique suffisamment flexible, car, nos activités changeant tellement rapidement, nous devons nous aussi être prêts pour faire face à ces changements. Enfin, il doit fournir un environnement informatique qui réponde aux exigences business du groupe et doit aussi en garantir le fonctionnement, tout en assurant la disponibilité, la confidentialité et l’intégrité des systèmes d’information. Quelles sont les spécificités des activités du groupe qui ont un impact direct sur votre travail de CIO au quotidien? «Il s’agit pour moi de voir avec mes équipes si les projets ou les tâches en cours fonctionnent bien. L’activité de Lindab-Astron repose sur une infrastructure de division du travail très flexible. La société est internationale et compte 15 filiales en Europe, dont trois sont à la fois des usines, des bureaux d’ingénierie en bâtiment et de ventes. Ainsi, les commandes des clients sont réparties au sein des différents et sites de production et filiales du groupe, selon l’expertise, la capacité, la capabilité des outils de production et les besoins en cours. Autre spécificité de Lindab-Astron: nous avons développé en interne, pour nos clients, un logiciel de calcul unique dans notre secteur d’activité appelé cyprion. Ce logiciel disponible en dix langues leur permet, après connexion sur l’un de nos serveurs, de chiffrer en quelques minutes des projets sur mesure répondant aux besoins spécifiques des clients finaux. Cyprion est couplé à un logiciel de dessin permettant de générer des vues 3D qui pourront très simplement être embellies et intégrées dans une image de fond représentant

l’environnement réel dans lequel le bâtiment sera érigé. Les éléments tels que le prix, le transport, les temps de montage, ainsi calculés et complétés par ces vues 3D, permettent de présenter un devis au client final. Le serveur cyprion est disponible 24h/24 et 7j/7 et enregistre plus ou moins 6.000 connexions par mois. Sensible aux problèmes de consommation d’énergie, cyprion est également couplé à un logiciel qui établit le bilan énergétique du bâtiment. Nous sommes aussi en charge du développement de nos applications engineering et pour cela, nous avons une forte relation avec notre département recherche et développement pour analyse des spécifications. Enfin, nous développons et maintenons continuellement notre plateforme ERP (Enterprise Resource Planning) de gestion intégrée, qui centralise et sert les différentes fonctions et activités internes et externes du groupe, selon une configuration client-serveur 2-tier. Existe-t-il donc une approche spécifique à ce secteur d’activité, en matière de sécurité? «Quand on travaille dans un environnement industriel, l’approche en termes de sécurité diffère de celle des banques. Du point de vue informatique, nous faisons tout le nécessaire pour réduire les risques de sécurité sur Internet et Extranet notamment. Deuxième point, le plus difficile peutêtre, c’est de communiquer avec nos collaborateurs et les éduquer sur les problématiques de sécurité qui existent, par exemple en matière de spams ou le fait de ne pas laisser les ordinateurs portables dans sa voiture. Avec la direction, nous avons, ces dernières années, instauré des procédures écrites de sécurité strictes dans le domaine informatique, que nous mettons à jour régulièrement. Le fait d’éduquer le personnel aux problèmes de sécurité IT est-il différent dans le secteur industriel comparé au métier bancaire, par exemple? «Je pense que oui: les gens qui travaillent dans le bâtiment ne sont peut-être pas aussi conscients des problèmes de sécurité IT que peuvent l’être ceux de la banque, où l’attention est certainement plus focalisée sur ces problèmes de sécurité. La culture des risques IT est différente. Quels sont les autres principaux défis IT plus opérationnels cette fois qui se posent? «Comme

nous sommes une petite équipe, nous essayons de trouver des fournisseurs qui soient aussi des partenaires. Maintenant que nous travaillons de plus en plus avec les pays de l’Est, nous trouvons peu de partenaires susceptibles de nous servir dans tous les pays où Lindab-Astron est présent. Nous devons par ailleurs acheter certains équipements à ­Luxembourg, où nous les paramétrons, puis nous les envoyons sur le site, souvent suivis d’un informaticien qui vient sur place les installer. C’est le défi opérationnel important pour nous actuellement. Concrètement, le grand challenge que nous avons pour le futur immédiat concerne l’usine que nous construisons en Russie, et qui sera terminée début 2009. Sur le plan IT, tout d’abord, le défi repose plus particulièrement sur la mise en place de l’infrastructure informatique dans ce nouveau complexe: nous devons acheter là tout le matériel sur place, puisque c’est très difficile de l’importer. Mais les serveurs et les applications sont configurés à travers le réseau conformément à nos standards. Nous avons un bureau d’engi­ neering de construction qui est déjà sur place et opérationnel. Nous avons dû apprendre et nous adapter à la culture locale, en changeant nos procédures de travail informatique. En attendant que l’usine soit terminée, nous devons migrer cette même infrastructure au sein de l’usine, à une plus grande échelle. Et en termes de téléphonie? «Notre défi concerne ici la réduction des coûts. En effet, notre activité est très internationale, et nous téléphonons donc beaucoup à l’étranger. 95% des appels se font hors Grand-Duché, les coûts et le roaming restent donc élevés. Nous avons donc décidé d’utiliser nos propres ressources dans ce domaine en coopération avec des fournisseurs locaux, et de mettre en place des switches IP. Les appels basculent ainsi directement sur le réseau informatique et se font via ce réseau, directement au sein du groupe, ou pour joindre nos clients, nos collaborateurs et partenaires, dans les pays où nous sommes présents. Nous installons donc progressivement des centraux IP au sein des différentes entités de LindabAstron. Par ailleurs, nous avons commencé à augmenter la capacité du réseau général à 10 mb. A terme, nous visons ainsi un gain total de 20% sur les coûts de téléphone.

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se former comme manager, pour diriger ses équipes. Il doit en outre connaître la gestion de projet. Un directeur IT intervient-il aussi dans la stratégie de l’entreprise? A-t-il obligatoirement sa place au sein du comité de direction? «Je pense que oui. Je fais ainsi partie du comité de direction, qui se réunit une fois par mois, et passe en revue les objectifs business fixés. C’est pour moi important de connaître très tôt la stratégie, les objectifs à réaliser, ainsi que les décisions business qui ont pu être prises, pour pouvoir aider au mieux les unités opérationnelles dans leurs besoins informatiques. Inversement, notre département IT doit aussi expliquer à l’aide d’indicateurs clés de performance quels sont les problèmes, et voir comment les résoudre.

Fondée en 1962, Astron Buildings compte 350 employés au Luxembourg et 650 personnes à l’étranger.

CV

38 ans dans l’IT Né en 1947, Werner Devos effectue des études en administration des affaires et de langues à la Katho-Hantal Business School de Courtrai, puis débute en 1970 comme programmeur, analyste programmeur puis analyste systèmes, en Afrique du Sud, chez Centrachem, filiale du groupe chimique et pharmaceutique Bayer. En 1975, il rejoint la Compagnie Générale de Radiologie à Anvers, comme assistant EDP manager, puis comme information systems manager. CGR sera rachetée par Thomson Medical, puis par GEMS, la ­branche technologies et services médicaux de General Electrics. En 1994, il devient sub-region leader pour le Royaume-Uni, l’Europe du nord et centrale, poste qu’il gardera jusqu’en 1999. En mars 2000, il entre comme directeur IT chez Astron ­Buildings à Diekirch. Son département gère 20 personnes et un budget ­opérationnel de 2,5 millions d’euros.

Quelles ont été vos premières missions quand vous avez rejoint Astron en 2000? «Quand j’ai intégré Lindab-Astron il y a huit ans, chaque département avait sa propre structure informatique et son propre serveur. Et peu de communication existait entre ces départements et serveurs. Nous avons donc structuré le tout et regroupé la division IT en trois fonctions cœur. Tout d’abord les différents processus, avec les volets système administratif et financier, engineering, services clients et systèmes de production. Ensuite, en une fonction technologie et infrastructures unique, comprenant les serveurs, les réseaux, la sécurité et le support utilisateur. Nous en avons profité pour standardiser tout l’outil informatique. Enfin, nous avons été plus loin, en mettant en place une démarche qualité avec des documents standard et des procédures écrites. Prochainement, nous continuerons de perfectionner le service management. Le directeur IT d’une PME doit-il, selon vous, venir du terrain ou doit-il être avant tout un manager? «Dans tous les cas, il doit être bilingue; il doit connaître à la fois la technologie et le business. Il doit avoir une vision exacte et précise de ces deux mondes. A mon avis, et plus particulièrement quand il opère dans une PME, un CIO doit venir avant tout du terrain IT, car il est plus impliqué du point de vue de la technologie. Il doit aussi

Quelles possibilités de carrières et de promotions s’offrent aujourd’hui aux directeurs IT? «Je trouve que la fonction de CIO offre de nombreuses perspectives pour le futur, car, de plus en plus, l’informatisation des PME va encore s’accroître, ainsi que les évolutions technologiques. De plus, si on est petit, un business ne peut plus se permettre de couvrir un seul pays. On doit être global. Aussi, le CIO doit toujours avoir un rôle dans la société, pour organiser son développement informatique en produits et en infrastructures en fonction de ses défis business. Des spécificités futures se développent aussi en termes de sécurité, de qualité, de relation plus forte à instaurer avec les fournisseurs. C’est là aussi un défi pour le CIO. Plus généralement, comment appréhendezvous la crise? «Du point de vue économique, quand le taux de croissance d’un pays descend sous les 2,5%, les investissements dans le secteur du bâtiment diminuent. Pour cette raison, nous verrons l’année prochaine comment l’informatique devra ajuster ses investissements face à cette récession. Plus généralement, un directeur IT doit aussi se préparer face à la crise. Il s’agit ici d’adapter l’investissement informatique en conséquence, de diminuer les coûts et de rationaliser les tâches opérationnelles grâce à l’informatique. Mais la crise sera-t-elle vraiment totale dans le bâtiment? Nous gardons quand même un espoir pour ce qui est des marchés d’Europe de l’Est, et en Russie notamment, où la demande reste forte. Cependant, si on sait voir venir les choses, on doit tout de même jouer près du ballon. Il faudra savoir s’adapter, et très vite...»

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Logiciel

Sécurité

Softinlux a présenté les dernières fonctionnalités dédiées au marché luxembourgeois de Winbooks, son logiciel comptable. Les derniers minor releases de cette version 4.20 intègrent, parmi les spécificités comptables locales, des codes TVA plus détaillés, ainsi que les fonctions d’impression de documents tels la déclaration de TVA, les bilans internes et l’état récapitulatif.

Les 25 et 26 octobre derniers, Dimension Data, PSF spécialisé dans les services et solutions informatiques, effectuait le déménagement des infrastructures informatiques de EFA. L’ancienne salle informatique de l’administrateur de fonds était en effet devenue trop limitée en termes d’espace au sol, de puissance électrique disponible et de capacité de climatisation. Cette migration du centre de récupération des données et des 200 équipements informatiques s’est effectuée en 24 heures au cours de ce week-end, a impliqué 40 personnes chez EFA et 25 externes. 15 km de câbles ont été posés dans la nouvelle salle, et 2.000 connexions réseaux ont été déployées. «Le challenge de cette mission pour Dimension Data aura été de coordonner, dans un timing très serré, un nombre important d’intervenants tant internes qu’externes. Celle-ci a pu être menée à bien sans la moindre anicroche grâce à une communication claire entre EFA et Dimension Data et un accord sur les objectifs et contraintes du projet», explique Olivier Posty, Sales Director chez Dimension Data.

DD déménage EFA

Photo: DR

Winbooks 4.2

www.softinlux.lu

C’est en millions de minutes le trafic voix réalisé en 2007 (hors minutes Internet) par CrossComm, l’opérateur téléphonique indépendant luxembourgeois. Créé en 1994, il fut le premier opérateur téléphonique alternatif à avoir obtenu la licence d’exploi­ tation de l’Institut Luxembourgeois de Régu­ lation (ILR). CrossComm s’adresse au marché des PME/PMI, avec une offre complémentaire à destination des résidentiels.

Project Design

Keep it Agile, Stupid! Recently, First Tuesday and the Agile Interest Group, Luxembourg, teamed up to present Agile Project Management methods to  a packed house. How can committing to short-term and valueoriented planning, transparent communication and frequent re-evaluation result in higher-quality products produced more quickly? Sylvain Chéry (Agile Partners), speaking for Agile Interest Group, opened the evening by telling the audience about his group, currently only a loose affiliation of people working with Agile methods. In order to build a real presence in Luxembourg, they are looking for members and input for the future. Sylvain directed interested people to the group’s website, www.agile-lu.org. According to Stéphane Carré (Optima Consulting), Agile Project Management and its subset, eXtreme Programming, rest on a simple theoretical framework. Agile means seeing the entire

The Five Values of eXtreme Programming Communication

F requent face-to-face communication and transparency among client, product owner and team.

Simplicity

Make clear plans, accomplished in short time frames. Never try to anticipate uncertain future events. Mitigate risk by handling the largest potential sources of risk first.

Feedback

igorously test the code. Involve the customer in all stages of the process. R Encourage feedback among the development team.

Courage

e persistent and unafraid to refactor when necessary. Open communication B and feedback require the courage to be criticized.

Respect

Respect coworkers and always strive for the best quality work.

project as a process of planning and re-evaluation, carried out in small iterations each producing a usable product. This requires the developers and client to work closely together, and it forces constant, open communication among all the players. Team ownership of the project is key because it results in high-quality work. The three other speakers, Alain Maquet (GP3), Alain Rouen (Vanksen Group) and Nicolas Espeel (Ciao.com) each presented a case in which Agile methods had been put into play, showing the realworld results. Alain Maquet recounted his experipaperjam  | Décembre 2008 | management

ence running up against the limits of Agile during an outsourced project, in which problems with distance and work culture between a Luxembourgish and offshore team had been too great to allow Agile to really function. Alain Rouen detailed his team’s implementation of the Agile variant, Scrum, which resulted in substantial quality improvements and team morale by centralising communications and providing clear benchmarks for success in the short term. Nicolas Espeel described how his team has enjoyed a great deal of success with Scrum, despite having a geographically distributed team. E. H.



56 Technologies

Portrait – John Rollinger

« L’IT

RESTERA UNE SOURCE D’INNOVATION » Plus de quatre décennies de carrière permettent aujourd’hui à John Rollinger, directeur de Computersystems, de porter un regard aiguisé sur le secteur IT. Sa connaissance du marché et ses expériences antérieures lui permettent d’ailleurs de relativiser les risques encourus en ces temps de morosité générale.

Jean-Marc Streit (texte), Julien Becker (photo)

Une carrière bien remplie Sorti de l’IST en 1967 avec un diplôme d’ingénieur électrotechnique en poche, et après un bref passage dans le secteur sidérurgique, John Rollinger entame une carrière dans la vente, d’abord chez General Motors puis chez Olivetti en tant que directeur d’agence. Après dix ans de carrière, il décide de créer sa propre entreprise, en premier lieu en tant que revendeur de fournitures informatiques de la marque Memorex puis, en 1981, comme franchise de Computerland. Au fil des ans, l’entreprise va prendre de l’ampleur pour, en 1991, s’installer à Mamer. En 1993, John Rollinger met fin à la franchise et sa société devient alors Computersystems. En 1997, celle-ci se voit restructurée en plusieurs entités dont la holding opérationnelle a pour nom Systemsgroup.

En phase de virtualisation «Personne, à l’époque, ne pensait que ce secteur pouvait prendre une telle envergure», admet-il. Cette évolution, les sociétés IT ont essayé de l’accompagner en scindant leurs activités en des entreprises spécialisées et séparées. Les chiffres d’affaires qui en ont découlé ont ainsi largement dépassé tout ce que, par exemple, le secteur automobile a fait sur une plus grande durée. Il ajoute cependant que «ces derniers temps, on voit tout de même un certain ralentissement dans le domaine de l’évolution des marchés». La phase actuelle est une phase de consolidation qui suit la phase d’individualisation – l’informatique personnelle deve-

nant l’informatique centralisée d’entreprise – et les dernières évolutions en cours vont dans le sens de la virtualisation des machines et des applications. «Lorsqu’on aura accompli cette étape-là, on se retrouvera là où les mainframes étaient en 1977», estime John Rollinger.

Une évolution ralentie Si l’évolution future va probablement beaucoup moins vite, «elle sera pourtant aussi profonde, sinon plus encore, qu’auparavant, donnant au secteur une place toujours plus importante», précise John Rollinger. Quant à la crise actuelle, si elle impacte très certainement le secteur IT, cela se fait toutefois dans une moindre mesure que lors de la crise de 2001. «Plusieurs segments du marché vont certainement être en crise. Certains clients vont probablement faire des économies, car ils savent qu’ils vont aller mal, mais il y en a d’autres qui ne sont pas vraiment affectés par la crise financière et qui ont déclaré qu’il n’y aurait pas de réduction de budgets pour les années à venir». La situation, selon lui, sera donc mitigée, loin, cependant de tout catastrophisme.

«Je ne ferais rien d’autre» Comblé dans ses aspirations comme dans ses fonctions, John Rollinger répond sans ambages «je ne ferais rien d’autre» à la question sur une éventuelle autre voie professionnelle. La vie de chef d’entreprise dans le secteur IT le fascine au point d’y avoir donné tout son temps et son énergie. C’est donc on ne peut plus clairement qu’il admet: «Je ne peux pas imaginer quelque chose de plus attrayant».

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Fujitsu Siemens Computers intègre le switch 8 Gbit/sec de Brocade à son portefeuille de solutions de stockage, et offre à ses clients un support avancé de la virtualisation «server to storage» et une administration intégrée. Ce portefeuille complet de solutions Fibre Channel 8 Gbits /sec inclut des «backbones», des directeurs, des switches fabriques, des switches intégrés et des HBAs. Ensemble, les nouveaux produits permettent une connectivité et des capacités inégalées du serveur au stockage et sont compatibles avec des fonctionnalités telles que la Qualité de Service (QoS) de la fabrique, la gestion du trafic et d’autres services «Adaptive Networking» qui favorisent l’évolution des data centres. www.brocade.com.

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téLéPHone Verizon Wireless, Vodafone et Research In Motion annoncent la vente du BlackBerry Storm pour les clients de Vodafone en Europe. Doté d’un nouvel écran tactile qui s’enfonce légèrement quand on exerce une pression sur l’écran, le smartphone BlackBerry rend les fonctions de surbrillance, de déroulement, d’élargissement et de zoom possibles, grâce à des combinaisons de touches, de tapes, de glissements ou d’autres gestuelles tactiles. www.vodafone.com

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réseau

notebook La division Enterprise Mobility de Motorola présente le VC6096, un nouvel ordinateur mobile à monter dans le véhicule, qui offre aux transporteurs et logisticiens des fonctions GPS et de communication voix et données sans fil (WWAN, WLAN, Bluetooth et GSM). Le VC6096 permet la collecte automatique de données essentielles pour l’entreprise, telles que les kilomètres parcourus, la localisation, les déplacements du véhicule et les informations concernant le véhicule – temps de roulage, heures d’arrivée et de départ. Grâce au GPS intégré, le VC6096 supporte des applications de localisation en temps réel, que ce soit des itinéraires à communiquer aux chauffeurs ou des véhicules à localiser par les gestionnaires de flottes. www.motorola.com

Juniper Networks propose son offre Intelligent Services Edge (ISE), une gamme complète et intégrée de nouvelles fonctionnalités matérielles et logicielles, destinée aux constructeurs et développeurs de réseaux hautes performances. ISE permet ainsi le routage de services en large bande (pour étendre la technologie de gestion des abonnés basée sur les routeurs de services large bande de la gamme E aux plates-formes des gammes M et MX), la vigilance dynamique au niveau des applications, la prévention des intrusions (pour assurer la sécurité de la couche application, en s’appuyant sur la technologie IDP), ainsi que des fonctionnalités de contrôle en périphérie de session (pour gérer des sessions VoIP et multimédias et s’assurer d’un niveau de qualité de service et de sécurité pour les applications VoIP et multimédias). www.juniper.net

SCANNER

Serveurs Synology présente le Disk Station DS209+, un modèle de Disk Station, incluant notamment un proces­seur cadencé à 800 MHz, 512 Mo de mémoire RAM, trois ports USB et un port eSATA. Il est en outre équipé de la dernière version du logiciel Disk Station Manager, la 2.0 (sortie en septembre dernier). Le DS209+ dépasse les 42 Mo par seconde en lecture et les 36 Mo/seconde en écriture. La consommation électrique se limite à un petit 32 watts et le système est conçu avec une fonction Marche/Arrêt programmable qui améliore encore le principe d’économie d’énergie. Le nouveau ventilateur à trois vitesses s’ajuste en fonction de la température détectée. Mais, même à la vitesse maximum, le bruit atteint tout juste 25 dB(A), un niveau sonore plus faible qu’un murmure humain. www.synology.com

Logiciels Unica lance Affinium Campaign Interact 7.5 pour le marketing entrant, une solution qui automatise les décisions en temps réel, et permet à une entreprise de communiquer avec ses clients et prospects, via les canaux en ligne ou hors ligne. Parmi les fonctionnalités proposées, la personnalisation de messages publicitaires sur des canaux entrants comme les sites web ou les centres d’appels, l’analyse d’informations individuelles sur des profils et des informations contextuelles tirées d’interactions réelles, ou l’offre de messages sur mesure aux clients ou prospects, connus ou inconnus. www.unica.com Progress Software a développé Fuse ESB 4.0, une nouvelle version professionnelle d’Apache ServiceMix 4.0 (ESB), qui combine les fonctionnalités open source d’Apache à un soutien, des outils de développement et un logiciel certifié de premier plan. Elle offre de nouvelles fonctionnalités telles que le soutien du standard Java Business Integration 2.1 (JBI) et la compatibilité avec JBI 1.0. Ces fonctionnalités permettent d’utiliser aisément les composants FUSE 3.x et ServiceMix 3.X avec FUSE ESB 4.0. www.progress.be

Kodak lance le Kodak Scan Station 100 Plus, un scanner en réseau équipé d’une fonction de fax spéciale. Parmi les fonctionnalités proposées, l’ajout possible de pages à un lot («batch») en cours de traitement, la création de fichiers PDF indépendants à partir d’un lot de documents de plusieurs pages, voire le choix de la langue de l’OCR. Pour la sécurisation de leurs opérations et de leurs documents, les utilisateurs peuvent enregistrer un fichier scanné de façon sécurisée via le protocole d’accès LDAP (Lightweight Directory Access Protocol), protéger des PDF avec une clé personnelle et envoyer des scans vers une station USB mobile. Les administrateurs de systèmes peuvent, de leur côté, enregistrer et conserver des activités, grouper des tâches pour des profils présélectionnés et utiliser une fonction de démarrage immédiate du scanning. www.kodak.com

Fujitsu Siemens Computers a développé Primergy RX600 S4, un serveur Primergy destiné aux clients du segment supérieur, ainsi qu’aux grandes entreprises, afin de consolider plusieurs systèmes ou charges de travail en un plus petit nombre de serveurs plus puissants. Il est doté des nouveaux processeurs à six cœurs de la série Intel Xeon MP 7400 (Dunnington). Cette dernière combine des processeurs à quatre et six cœurs pouvant atteindre jusqu’à 16 Mo de mémoire cache partagée supplémentaire, de niveau 3. Equipés d’une grande capacité de mémoire individuelle (jusqu’à 256 Go de RAM disponible en un seul châssis, grâce aux nouveaux modules de mémoire 8 Go), les serveurs quatre sockets sont la plate-forme parfaite pour faire tourner un ensemble de machines virtuelles ainsi que des services back-end tels que les bases de données et les systèmes d’e-commerce. www.fujitsu-siemens.com

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60 technologies

Conférences

Simac se met au vert Une quarantaine d’entreprises ont répondu présentes à Gréweilshaff, à l’invitation  du PSF, pour une après-midi de conférences orientées autour de la sécurité et du statut PSF et conclue en musique...

Gilbert Passuello (Simac PSF); Pierre Henin (Sun ­Microsystems) et Damien Petrucci (La Mondiale Europartner)

Luc Deflorenne (photos)

Roland Bastin (Deloitte)

Jean-Philippe Wagnon (Vectis) et Robrecht Deboutte (Mexxon)

Gilles Saint-Guillain (Verizon Business) et Jean-Louis Wenkin (Kredietbank Luxembourg)

Christophe Petit (CAMCA) et Willy Hans (Simac PSF)

Kurt Berghs (Vasco) et Jonathan Whitley (Clearswift) Gilles Weber (Simac PSF), Paul Schmit (BCE), Roger Lampach et Alfred Carrara (Luxconnect) Gérard Flamion (Vectis), Eric Holuka (Elvinger, Hoss & Prussen) et Guy Delaire (Vectis)

Retrouvez toutes les photos sur www.paperjam.lu

Hans-Peter Lang et Florian Göwel (Rittal), Steve Brugnoni (DME) et Karl Hofmann (TKM)

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Urbanisme

Belval: des chantiers, la vie Belval sort progressivement de terre. D’ici 2020, c’est un nouveau pôle socioéconomique qui,  dans le sud du pays, verra le jour. Visite guidée.

Sébastien Lambotte (texte), David Laurent / Wide (photos)

Entre la ville d’Esch-sur-Alzette et la commune de Sanem, un nouveau quartier urbain est actuellement en train de sortir de terre. A l’ombre des hauts fourneaux, éteints depuis plus de dix ans, de nouvelles activités redonnent vie aux friches industrielles de l’Arbed – aujourd’hui Arcelor. Bienvenue à Belval. Ici se concrétise un projet urbanistique qui suscite le plus vif des intérêts. Un projet aux enjeux urbanistiques et socioécono­ miques conséquents. Ici, c’est le deuxième grand pôle économique du Luxembourg qui doit voir le jour. 25.000 emplois, 7.000 résidents devraient s’y implanter. Son attractivité commerciale, entre autres, fait que 80.000 visiteurs devraient y transi-

ter chaque semaine. Un plus pour toute une région qui, depuis la fermeture des hauts fourneaux, semblait jusqu’alors délaissée. Face à ces éléments, à ces chiffres, on est en droit d’imaginer que c’est une métropole qui voit le jour du côté de Belval. Il n’en est rien. «Le projet Belval s’étend sur un territoire de deux kilomètres de long et quelque 800 mètres de large, précise Vincent Delwiche, directeur d’Agora, développeur du projet. C’est donc bien un quartier que nous sommes en train de développer. Qui comprendra, certes, toute la complexité d’une ville sans en être vraiment une. Avec, d’un côté la ville, d’Esch-surAlzette, la seconde plus grande ville du pays et ses 27.000 habitants, et de l’autre, la commune de Sanem, très étendue, mais qui a une faible densité

«Nous voulons créer à Belval un terrain ­propice à la ­coopération, à la recherche et donc à l’inno ­vation». Germain Dondelinger (Fonds Belval)

de population. La difficulté pour Belval est donc d’être le trait d’union entre ces deux entités. Le tout à travers un quartier qui, tout au long de sa concrétisation, doit rester agréable et cohérent et comprendre toutes les composantes nécessaires à la vie d’une véritable ville». C’est dans cette optique que la récente ouverture du BelvalPlaza constitue une étape importante de la concrétisation de ce quartier. Sur la terrasse des hauts fourneaux, un des cinq pôles qui constitueront ce nouveau quartier, ce complexe comprend des commerces attractifs. Mais intégrera, prochainement, le plus grand complexe cinématographique du Benelux. Avant que ne s’y installent les premiers résidents de Belval. «Jusqu’à présent, nous avions un pôle culturel avec la Rockhal qui a ouvert en 2005, un pôle économique avec RBC Dexia qui employait 1.600 personnes en 2006. Il nous manquait des commerces et des habitats», explique Vincent Delwiche. C’est un fait, Belval vient de prendre vie.

Les chantiers selon les plans Dans ces premiers appartements, on retrouve «monsieur tout le monde», précise Agora. Ce qui représente un autre enjeu auquel le développeur devait répondre: celui d’attirer une population hétérogène. Comment y sont-ils parvenus? «En développant un urbanisme nouveau. Qui propose tout le confort d’un habitat traditionnel dans des espaces plus restreints avec tout ce dont on a besoin à ‘walking distance’, répond Vincent Delwiche. Un concept neuf pour le Luxembourg, qui n’est pas forcément révolutionnaire puisque nous associons la population à son développement». Cependant, la Terrasse des hauts fourneaux n’est que la partie visible de l’iceberg. Car au-delà de cette partie de Belval, accessible au grand public, les divers projets avancent à leur rythme selon le planning établi et ce qui a été inscrit, dès le départ, dans le masterplan. Ce dernier rassemble ce qui est ressorti des groupes de travail interdisciplinaires préalables à la conception du projet. «Si l’on savait que l’on voulait un projet pour relancer l’économie dans le sud du pays et régionaliser les activités, éco­nomiques ou étatiques, et, de ce fait, aller à l’encontre de leur concentration à Luxembourg-ville, encore ­fallait-il savoir ce qu’on allait y

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faire», explique ­Vincent Delwiche. Alors que le gouvernement, dans un esprit de développement durable, avait décidé que ce pôle économique s’élèverait sur les friches de l’Arbed, des groupes de travail interdisciplinaires en ont dessiné les contours qui ont été rassemblés dans ce masterplan. Si le premier coup de pelle a effectivement été donné en 1999, le projet dans sa totalité ne devrait être concrétisé que vers la fin de la décennie prochaine. Le développeur déclare toutefois être dans les temps. Alors que les premiers projets se concrétisent, Agora commercialise, progressivement, de nouveaux terrains. «La vente est un des métiers du développeur, comme la mise en œuvre du projet ou la gestion de la vie en son sein. Mais nous ne vendons pas simplement des terrains. Il faut, pour en vendre un, qu’il y ait derrière un projet et une architecture. Et ce, afin de garantir une croissance homogène et un mélange hétérogène», explique Vincent Delwiche. C’est ainsi qu’ont été vendus les premiers terrains du Square Mile, deuxième pôle de ce quartier, essentiellement consacré aux affaires. Les premiers travaux de construction devraient commencer début 2009. Le chantier de Belval Nord, lui, avance à son rythme. Cette partie du quartier comprendra 550 unités d’habitation sous la forme de maisons, appartements, résidences. Les premiers habitants y sont attendus à la fin de l’année 2009. Pour ce qui est de Belval Sud, une réflexion sur ce qui va y être développé est en cours. «Ce sera essentiellement un quartier résidentiel dans lequel l’accent devrait être mis sur l’écologie», annonce le directeur. Au cœur de Belval, un poumon vert, un parc, doit voir le jour avec en son sein un lycée technique.

L’université, un moteur «Les différents chantiers avancent en parallèle. Aujourd’hui, le grand enjeu est de gérer un site qui commence à vivre. Il y a ici 3.000 employés, des milliers de visiteurs, sans oublier le millier d’ouvriers. En plus de cela, il faut poursuivre le travail de développement. Poursuivre les voiries dans les différents quartiers et vendre les terrains», explique Vincent Delwiche. Toutefois, pour que l’attractivité de Belval soit assurée, il lui fallait un moteur. Dans cette opti-

Belval devrait accueillir 80.000 visiteurs par semaine.

que, le Gouvernement a décidé d’établir, sur les 27 ha qu’il a acquis au cœur de la Terrasse des hauts fourneaux, la Cité des Sciences, de la Recherche et de l’Innovation et d’y implanter, l’Université ainsi que les Centres de Recherche Publics Gabriel Lippmann et Henri Tudor. «L’Etat va y investir 565 millions d’euros sur quatre ou cinq ans, explique Germain Dondelinger, président du Fonds Belval, en charge de la mise en œuvre de la Cité des Sciences. Il a par ailleurs déjà investi dans la Rockhal ou le Lycée Technique. Enfin, dans la logique de déconcentration, devraient s’établir à Belval des bâtiments administratifs et les archives de l’Etat. Nous nous situons également dans un scénario de conservation des hauts fourneaux». Ces derniers resteront en place tels des monuments en mémoire d’une ère sidérurgique prospère. Ces vestiges deviendront un musée, et s’intégreront parfaitement à cette Cité. On se promènera autour, ils seront accessibles et organiseront la place urbaine qui se développera autour. L’Université, elle, devrait prendre ses quartiers à l’échéance 2013-2014. «A l’heure actuelle, la Faculté des sciences, de la technologie et de la com-

munication et celle des lettres, des sciences humaines, des arts et des sciences de l’éducation y prendront place. Pour la Faculté de droit, d’économie et des finances, aucune décision n’a encore été prise», poursuit le président du Fonds Belval. Mais à côté de cette université, c’est une série d’acteurs de la recherche qui s’y implanteront. Avec l’espoir de créer une sorte d’émulation. «Nous voulons créer à Belval un terrain propice à la coopération, à la recherche et donc à l’innovation», explique Germain Dondelinger. Avec cette difficulté d’intégrer l’université, dans la ville. «Nous n’envisageons pas un campus comme on pouvait en faire dans les années 60, à l’écart de la ville. Ici, nous voulons que tout soit décloisonné et intégré au quartier de Belval dans son ensemble. Cela est possible, en amenant dans ce quartier des petits commerces et des magasins, en créant des espaces ouverts qui se garderont bien d’être dédiés à un public spécifique. A côté desquels on trouvera la RBC Dexia, ces hauts fourneaux. Nous favorisons à travers toute cette conception la mixité des fonctions et évitons les monocultures».

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immobilier La crise économique et financière n’épargnera pas l’immobilier luxembourgeois. Dans le segment professionnel tout d’abord, après une année 2007 considérée comme exceptionnelle, les transactions ont connu dès la mi-2008 un fort ralentissement, tandis que les investissements se tarissent faute de liquidités. Dans le résidentiel ensuite, où après l’euphorie de ses quelque dix dernières années, le marché enregistre ses premières corrections, dans la vente surtout, et de manière moindre, dans la location. En marge de cette nouvelle donne, si la construction d’un immeuble intègre désormais certains critères environnementaux ou d’efficacité énergétique, leur mise en application concrète par le constructeur semble loin d’être aisée. Si les techniques en effet existent, les exigences administratives demeurent cependant peu claires. Sans parler des attentes des investisseurs ou des utilisateurs. Pour les architectes, les ingénieurs et les développeurs, enfin, l’impact environnemental des bâtiments revêt lui aussi une nouvelle signification. Ainsi que pour les locataires, les bénéficiaires finals. Mais quels catalyseurs finalement sous-tendent cette évolution mentale et technique?

Bureaux

Attendre et voir La crise affectera certainement l’immobilier de bureau luxembourgeois,  mais moins fortement que dans d’autres pays. Pour les agents du secteur,  cette situation ne pourra qu’assainir un marché quelque peu biaisé  par des pratiques de crédit et spéculatives qui dépassaient le bon sens financier. Marc Auxenfants (texte), Laurent Antonelli / Blitz (photos)

Les effets financiers et économiques de la crise du «subprime» n’auront pas épargné l’immobilier professionnel luxembourgeois. Si un ralentissement se dessinait déjà dans le secteur au dernier trimestre 2007, il se confirme en 2008, avec une baisse des transactions enregistrée ces derniers mois, voire un arrêt total des ventes de biens. Pourtant, les principaux agents immobiliers restent sereins. Tout d’abord, parce que le marché luxembourgeois n’a pas connu la surchauffe de ses voisins londoniens ou parisiens. Aussi, parce que le parc immobilier local a clairement gagné en qualité. Le marché est par ailleurs devenu assez grand pour constituer une alternative pour un acheteur potentiel. Cependant, tous s’accordent à dire qu’une telle euphorie ne se reproduira pas avant longtemps.

«C’est clair que le marché immobilier va souffrir, pronostique Jean-Pierre Lequeux, le managing director de DTZ. Il va souffrir à différents niveaux, tant pour les promoteurs que pour les investisseurs. Il y aura donc une correction de marché, par rapport à une situation où les immeubles étaient surévalués. On va se retrouver dans une phase plus saine. C’est ce qu’il faut espérer». Le segment du bureau souffre déjà dans d’autres pays. Aussi, pour Olivier Bastin, managing director de Jones Lang LaSalle Luxembourg, le pays ne sera pas non plus épargné. «Au jour d’aujourd’hui, on doit parler de crise, et on sait qu’elle va affecter le Grand-Duché. Si nous avons eu de très bons résultats au 1er semestre 2008, nous savons néanmoins qu’elle va se faire sentir dans le domaine immobilier», prévient-il. Pour Gérald Merveille, un des deux managing directors de CB Richard Ellis, le marché luxem- }

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que r i a l c « C’est mmobilier hé i c r a rents é m f f i le d à , r i r f r f va sou aux, tant pou our ep u nive q s r u ote m o r rs. p u e s s les i t s e les inv a donc une r » Il y au n de marché io t c e r r o c ux

que ierre Le

Jean-P

Jean-Pierre Lequeux (DTZ)

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{ bourgeois de l’immobilier n’est pas fondamenta-

lement indépendant des autres marchés, il est même fortement corrélé à ce qui se passe à l’extérieur. «Au Luxembourg, on observe un effet de décalage; les choses apparaissent tout d’abord sur les autres places, avant d’être répercutées au Luxembourg», commente-t-il.

Rééquilibrage des taux Martin Heyse, le managing director de Atis Real Luxembourg, précise ce temps de latence. «Au Luxembourg, la crise arrive toujours en retard par rapport au reste du monde. Mais elle en repart toujours plus vite». Une situation que confirme Vincent Bechet, managing director de Property Partners, qui envisage la crise, et ses effets sur le secteur de l’immobilier professionnel, avec sérénité. «Les fondamentaux ne sont pas mauvais, on aura seulement un peu moins d’activités». Olivier Bastin partage cet avis: «On ne peut pas être sur-optimiste. La crise est sérieuse et elle va bien sûr se ressentir dans l’immobilier. Mais dans le paysage mondial, le Luxembourg a quand même certains atouts non négligeables». Tels que le taux de vacance des immeubles, ou le stock de m2 encore disponible, qui reste à 1,8%,

son niveau le plus bas, et l’un des plus faibles d’Europe. «Historiquement ce taux de vacance a toujours été bas, indique Laurent Cooreman, managing director de CB Richard Ellis. On n’a jamais dépassé un taux de 6,5%, au pire des cas. On a connu des périodes de taux bas de 1,5 - 2%, et des taux hauts de 6 - 6,5%, mais la moyenne est plus proche de 2% que de 6%». A titre de comparaison, Amsterdam atteint presque 15%. Pour Monsieur Lequeux, un taux de vacance sain, sur les marchés européens, qui reflète un équilibre entre le marché de propriétaires et le marché de l’occupant, oscille aux alentours de 7%. «Un taux de 7% signifie que le choix existe pour les occupants, et que les propriétaires ne peuvent pas abuser de leur situation de monopole sur ce marché», précise-t-il. Olivier Bastin évalue pour sa part ce taux d’équilibre à environ 5%, correspondant ainsi à un niveau structurel: «C’est un équilibre: en dessous, nous sommes dans un marché de propriétaires qui peuvent faire la loi, car les locataires n’ont pas de choix face à la faible offre d’objets sur le marché; au-dessus, nous sommes dans un marché de locataires, les immeubles sont vides». Tous s’attendent cependant à voir ce taux remonter à 7 ou 8%, conséquence de la vague de fusions }

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ement ette, r i a l c t d « C’es cès à la ités c a ’ d e id qu un man anque de liqu endrent un m its qui eng éd marché et de cr ctivité sur le bourg a m cette in ilier au Luxe e» immob ans le mond et d r Bastin Olivie

Olivier Bastin (Jones Lang LaSalle Luxembourg)

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Projets

2007–2008 Drosbach (11 336 m²), occupant: ArcelorMittal (Atisreal) Président (8.800 m²), occupant: Parlement européen (Jones Lang LaSalle) Kowac-Drosbach( 6.000 m²), occupant: Commission européenne (DTZ) Rives de Clausen (3.900 m²), occupant: Etude Bonn Schmitt & Steichen (Property Partners)

Projets

2009 Vertigo: 24.000 m² (Property Partners) Drosbach: D:11.000 m² et E:17.000 m² (Jones Lang LaSalle)

{ et de restructurations qui pourrait toucher les

banques, et donc à une remise sur le marché de stocks disponibles. Selon Vincent Bechet, les entreprises qui avaient loué une surface supérieure à leurs besoins, en prévoyance de la croissance, pourraient elles aussi remettre les surfaces non occupées sur le marché, ou rechercher des sous-locataires. Par contre, côté investisseurs, sur les marchés des capitaux, les montants mis sur le marché en 2008 n’atteindront pas les niveaux de 2007. 2,6 milliards d’euros avaient été ainsi investis dans le secteur du bureau l’année passée; il aura été de 250 millions d’euros seulement au second trimestre 2008. Autant dire que ce marché semble actuellement gelé. «C’est clairement un manque d’accès à la dette, un manque de liquidités et de crédits qui engendrent cette inactivité sur le marché immobilier au Luxembourg et dans le monde», précise Olivier Bastin. Pour Martin Heyse cependant, les montants investis en 2007 reflétaient la totale irréalité du marché: «En 2007, 2,6 milliards d’euros de valeur ont été vendus au Luxembourg. Le marché classique au Luxembourg étant de 600 à 700 millions d’euros. Nous sommes désormais revenus au

Martin Heyse (Atis Real Luxembourg)

modèle de 2005, c’est-à-dire à des montants normaux pour le pays», note-t-il.

Marché pro-locataires Le ralentissement du secteur a donc logiquement changé la donne pour ses principaux acteurs, qu’ils soient promoteurs (ou propriétaires), occupants (locataires) ou investisseurs. Pour les premiers, le marché est devenu nettement moins favorable. Selon Jean-Pierre Lequeux, ils ont aujourd’hui le choix entre deux alternatives: «Soit ils maintiennent leur position des mois derniers et continuent à demander des loyers, voire terminent leur construction en espérant trouver de nouveaux occupants. Soit ils bradent leurs prix, afin de trouver à tout prix des occupants». Pour ces derniers, le scénario est davantage optimiste: selon Gérald Merveille, on s’achemine clairement vers un marché un peu plus pro-locataires, où ces derniers auront plus le choix. Une situation qui redevient finalement normale, et qui leur laisse désormais un peu plus de latitude dans la négociation des loyers, dans les avantages accordés par les propriétaires et donc plus de choix de biens. Ce basculement vers un marché pro-locataire prendra certainement plusieurs mois. «D’après ce }

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ABP Extimus Bertrange: 6.650 m² (DTZ) Findel Business Center: 25.000 m² (Atisreal)

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rte a c a l sur t s e ous t n e «O d e hiqu issement p a r g o ­gé est v n i ’ s. d é s v i d r n p o les f tionnels ou me institu t reconnu com ier On es ché immobil u n m a r d u p o t e n t i e l» qui a t Vincen

mettre ici la photo de Bechet

Bechet

Vincent Bechet (Property Partners)

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{ qu’on voit et les dernières prévisions de croissance,

on n’a pas le sentiment, sauf scénario économique catastrophe (licenciements...), que l’on va passer à court terme et de façon brutale d’un marché de propriétaires à un marché de locataires», prévoit ­Olivier Bastin. Face à cette nouvelle donne, les sociétés de services s’interrogent désormais sur un éventuel changement de localisation. Pour Laurent Cooreman, si elles ont la possibilité d’avoir un break dans leur bail, elles vont saisir cette opportunité de marché pour se relocaliser à meilleurs prix. «La crise, c’est toujours l’occasion de revenir aux fondamentaux. Dans l’immobilier, c’est la localisation essentiellement», explique Vincent Bechet, qui s’attend à un retour de certains occupants vers le centre-ville plus spécifiquement. Côté investisseurs enfin, la crise semble avoir fait son œuvre d’assainissement. Les spéculateurs, qui encore récemment apportaient très peu de fonds propres et s’endettaient parfois jusqu’à 97% de la somme investie, sont partis. Ces «cow-boys» qui offraient un rendement plus bas, biaisaient ainsi les règles du marché local, en recherchant un profit maximum et immédiat. Pour Martin Heyse, ces acteurs ont fait monter une bulle, même si elle est toutefois restée mineure

au Grand-Duché: «Cela a vraiment pourri le marché. Nous sommes absolument heureux que ces cow-boys aient disparu, car on ne contrôlait plus rien. C’est une crise qui a bien assaini le marché. Et on va enfin voir revenir des acteurs professionnels». Tels les investisseurs de type allemand, qui sont déjà majoritairement présents au Grand-Duché, et qui alignent plus de 50% de fonds propres. Ou bien les fonds islamiques qui arrivent désormais en force au Luxembourg. Aussi, les gagnants de cette crise d’aujourd’hui sont ceux qui ont des capitaux, ou qui ont engrangé de bons profits. Pour Gérald Merveille, cela ne suffit pas. «Toute la question pour eux aujourd’hui, c’est de choisir le moment de se lancer. C’est plutôt une histoire de feeling qu’autre chose. Car les indicateurs viendront après, et il sera certainement déjà trop tard pour réagir», prévoit-il. De leur côté, les agents immobiliers, qui se positionnent directement comme intermédiaires entre ces trois acteurs, n’ont pas attendu la crise pour diversifier leurs lignes de métiers. Une diversification des activités qui remonte pour la plupart d’entre eux à trois, voire cinq ou six ans. «Il faut être clair: le pire pour nous, agents immobiliers, c’est de n’avoir aucune transaction. Que ces

transactions soient à la hausse ou à la baisse, nous avons toujours la capacité de faire tourner notre structure», note Jean-Pierre Lequeux. Ainsi, les agents ne se contentent plus depuis trois-quatre ans d’opérer uniquement dans le métier d’agence (ou transactionnel), l’activité de base des agents, et qui offre certes les plus hautes marges. Les métiers complémentaires ainsi mis en place (conseil aux investisseurs et aux occupants, évaluation et expertise des biens, gérance...) leur permettent de se repositionner plus rapidement face à la crise. Cependant, si cette dernière venait à se prolonger, ils devraient eux aussi revoir la gestion quotidienne de leur activité. «Ceux d’entre eux qui ont terriblement engagé du personnel ces dernières années, risquent d’avoir des problèmes de profitabilité», prévient Laurent Cooreman. «Nous allons mettre les bouchées doubles pour trouver des clients dans un marché qui va être plus difficile et plus systémique», poursuit ­Vincent Bechet.

En attendant la reprise Martin Heyse reste quant à lui confiant: «­Luxembourg est au soleil, comparé aux autres pays européens, en termes de location, prix et volu- }

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ne i m e h c « On s’a nt vers e m e r i a l c peu n u é h c un mar -locataires, o t plus pr rniers auron de s » e c x i ù o o h c e plus l man

t Coore

Lauren

Laurent Cooreman, Gérald Merveille (CB Richard Ellis)

Stock global de bureaux

2.800.000 m²

Take-up (3ème trimestre 2008)

165.000 m²

Nouvelles surfaces attendues (2008)

150.000 m²

Taux de vacances (2ème trimestre 2008)

2,05 %

Montant de capitaux investis (2007)

2,6 milliards euros

Montant de capitaux investis (2ème trimestre 2008)

250 millions euros

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Source: Atis Real, Property Partners.

Les chiffres-clés de l’immobilier de bureaux

{ mes d’investissement. Nous sommes un back-office

des banques, un back-office de l’Europe. Ce qui génère ainsi beaucoup de besoins en m2 de bureaux», explique-t-il. Jean-Pierre Lequeux entrevoit, pour sa part, une auto-régulation du marché: «L’immobilier est un métier qui s’autorégule. On s’attend à voir des centaines de milliers de m2 qui seront livrés en 2010, 2011. Dans l’euphorie, des projets on été lancés. Les projets déjà démarrés vont se terminer. Ceux qui ne seront pas démarrés vont rester dans leurs cartons», observe-t-il. Vincent Bechet rappelle que le Luxembourg est un marché immobilier relativement jeune, comparé à Londres, Bruxelles, Paris. Et qualitative-

ment supérieur à de nombreuses villes, car il abrite le segment de l’industrie financière, qui exige une infrastructure plus importante et de meilleure qualité. «On s’achemine doucement vers les trois millions de m2 de bureaux. On est sur la carte géographique de tous les fonds d’investissement institutionnels ou privés. On est reconnu comme un marché immobilier qui a du potentiel, qui est relativement stable et qui offre des perspectives. Il y a dix ou quinze ans, ce n’était pas le cas», détaille-t-il. Cette crise, qui au Luxembourg arrive toujours après le reste du monde, en repartira-telle au plus vite? Les prévisions des agents semblent se rejoindre à ce sujet. Aussi, les investisseurs et les propriétaires semblent en position d’attente. Les premiers espérant que les banques leur ouvriront très bientôt de nouvelles lignes de crédit. Les seconds guettant en revanche un signal fort pour se positionner. «Les propriétaires attendent de voir, indique Monsieur Lequeux. Le premier qui se positionnera d’une manière forte sur le marché va créer la nouvelle loi. Si un propriétaire panique et brade ses m2, les autres n’auront d’autre possibilité que de suivre le mouvement s’ils veulent rester compétitifs».

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D ’ E N T R E P R I S E

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Performance

Building tomorrow’s legacy The environmental impact of buildings has taken on new significance for architects, engineers,  developers and tenants. But what is really driving this new trend? Duncan Roberts (text), Laurent Antonelli/Blitz (photos)

With 40% of global CO2 emissions linked to build­ ings and the construction industry, the sector is facing huge challenges to act responsibly. It must not only reduce energy consumption and environ­ mental impact but also develop new methods of sustainability. However, as several players in the local industry point out, there is a world of differ­ ence between low energy buildings and sustainable construction. “In terms of energy there has been a shift in mentality, but sustainable construction is about much more than energy,” says Laurent Rouach, of Progéna, a partner of the Sustain organisation. The catalysts behind that shift in mentality vary, according to Sustain’s Pol Goetzinger. On the one hand, new criteria are being imposed by the regula­ tory authorities. On the other, there has been a demand from developers and their clients for build­ ings that are low in running costs. Goetzinger recognises that local authorities, and in particular the Ministry of the Environment, have played a part in getting Luxembourg builders and developers to think more green. “I think Mr Lux has done a good job in setting up positive incentives for private households (the Energy Pass), so maybe a similar framework for office buildings could be introduced, because at the moment it is more a negative incentive by punishing people,” he says.

Incentives in the form of certification from other national bodies, such as the UK’s BREEAM stan­ dard or the French HQE (High Quality Environ­ mental standard), are on offer already. But while providing a building with valuable prestige, obtain­ ing them is a notoriously rigorous process. Nevertheless, the new European Investment Bank head­quarters on the Kirchberg, which was inaugurated to much fanfare in June, was the first building in continental Europe to be awarded the BREEAM Bespoke “high environmental quality” cer­ tification with the rating “very good”. The new Euro­ pean Parliament building is also targeting BREEAM certification, which requires the building to meet certain criteria in the fields of management, health and well being, energy, transport, water, material and waste, land use and ecology and pollution. Despite this headway, which is being driven by institutional clients, Laurent Rouach remains sceptical about the sector’s commitment to sus­ tainability. “For the moment, everybody thinks meeting certification standards is too expensive,” says Rouach. “But if you speak globally, if you think about a building with a 40-year life cycle, the economies that can be made will eventually be worth it. But people only think about the cost of the building and don’t think long term.” Rouach can afford to be critical of others. In January work will begin on Progéna’s new headquarters. “It will be the first

zero energy building in the Greater Region. We are building it because we are convinced!”, he says. The building incorporates wind turbines on the roof, solar panels, and the furniture and fittings will also comply with responsible standards. The aim of the project is not just to make it a zero energy building, but to actually create surplus energy that can be injected into the grid.

Lack of European regulation That a long-term approach can pay dividends, not just in terms of cost savings but also in main­ taining the value of a building, is demonstrated by the philosophy of Allfin. The Belgian developer, which recently set up Allfin Luxembourg, is over­ seeing the Vertigo project currently under con­ struction in the Cloche d’Or. Project Manager Jean-Christophe Bocci explains that Vertigo is being built to HQE certification standards, which will not only attract future occupants, but also help the development of his own company. “The occupants will be guaranteed a building that is durable, health conscious and has simple but polyvalent functionality,” he explains. Meeting the strict and welldefined HQE criteria also means that Allfin has gathered valuable experience. Bocci says it allows the company to stay one step ahead of the competi­ tion if, and when, new environmental impact regu­ lations are introduced on a European-wide scale.

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e ntegrat i o t e l ur ro ologies “ It is o hn n new tec tect has chose archi tive that the in the legisla with mework” fra r emme

Marc L

Much to the chagrin of the industry insiders we spoke to, that seems to be quite a way off. Luxembourg, meanwhile, relies on its strict commodo (planning permission) regulation. Marc Lemmer, Director of Business Development at Luxcontrol, explains that this stipulates, in prin­ ciple, that builders must use the best methods and techniques available in terms of energy effi­ ciency. Luxcontrol carries out energy audits but also has tools that can measure global environ­ mental impact from the start of construction to occupancy and beyond. “It is our role to integrate new technologies that the architect has chosen within the legislative framework. Sometimes a good compromise is required,” says Lemmer. Lemmer also recognises a broad change in atti­ tude in the industry, though he thinks it is more down to the emergence of a new generation of planners and architects and developers. “It is now common to think in this direction, but five or ten years ago only a few forward thinkers were considering energy or environmental problems in architecture,” he says. “We are building tomorrow’s legacy,” adds his colleague Eric Zdjelar, manager of the company’s Technical Control for Buildings service. The trouble is that technology and design inno­ vation are developing at such a fast pace that it is sometimes difficult to keep abreast of what is new on the market. “Architects cannot know everything,

Marc Lemmer (Luxcontrol)

and often engineers will find an innovative solution to a problem,” says Carlos Correia of architects’ association company Assar, which designed the Vertigo project. Assar director and architect Pierre Maurice Wéry draws a comparison with the con­ ductor of a full concerto orchestra. “You wouldn’t have asked Herbert von Karajan if he could play all the instruments in the orchestra,” he says. “It is all about finding an intelligent balance,” adds Correia.

Timeless quality It is easy to underestimate how much of an impact aesthetics, in the form of simple but pleas­ ing design, can have on the durability of a build­ ing. A building that has timeless quality and can easily be adapted to suit changing needs is likely to last much longer than trendy designs that capture }

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ave h o t e v “ You ha mplete the co ence confid and work nt e i l c e h her t e of t g o t c l o s e l y o n t r a c t o r s” ec with th Carlos

Correia

Carlos Correia (Assar)

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Quality control

HQE’s 14 target points All administrative buildings in Luxembourg must conform to national planning permission standards – the Commodo-Incommodo procedure. But many developers want to exceed those standards and thus increase the long-term value of a building by giving it additional credentials. This can involve commissioning energy audits or blow-door tests or attaining certification such as the French HQE or British BREEAM standards. The HQE, which is becoming increasingly popular in Luxembourg, is controlled by the Parisbased Association pour la Haute Qualité Environnementale (ASSOHQE) and requires a building to target 14 specific points. These include a harmonious relationship between buildings and their immediate environment, materials and a certain visual attractiveness. HQE certificate buildings must also minimise energy and water use as well as construction waste and building maintenance. And they must conform to standards regarding interior air quality, hygiene and hydrothermal and acoustic control.   D.R.

{ a particular zeitgeist but end up looking out of date

two decades down the line. Pierre Maurice Wéry says that Assar’s primary aim is to ensure that focus in any building design is on the simple pro­ portions of the utilised space. It seems to work, as the company has won Mipim design awards for three of its buildings over the past seven years. By Luxembourg standards the speed at which the Vertigo project has been completed is unprece­ dented. “There is only one way you can achieve this,” Correia explains. “You have to have the complete confidence of the client and work closely together with the contractors.” After all, the client wants to begin to amortise their investment in the building as soon as possible, and minimising construction time also has a positive impact on the environment. Indeed, Assar’s philosophy is that from the very concept of a new building, every element of its durability must be taken into account, each procedure in the construction process carefully thought about. This includes what materials are most suitable to the terrain and geographical situ­ ation, the proportion and aesthetics and final utilisation of the building and what impact they will have on the environment. This is where Sus­ tain can offer what Goetzinger calls a 360° plat­ form for the amalgamation of services ranging from creating strategies via communication to training and certification.

“You have to make your first step very early to gain experience, try out things. It is also a training issue internally, changing from a quantative approach to a qualitative – you have craftsmen whose objective was to build a wall as quickly as possible, whereas now it is to build it so that they pass a blow-door test or meet other standards. The first to fully integrate these changes will be the most successful,” says Goetzinger.

Local skills But the skills of local craftsmen are also impor­ tant. As Marc Lemmer points out, up to 50% of calorific loss of a building is not due to poor isola­ tion but the manner in which exterior “accesso­ ries”, doors, windows, roller blinds, are installed. “It is all very well making nice architectural plans, but if the craftsmen are not up to the job, it can cause problems later,” he says. Pol Goetzinger, however, has plenty of faith in the local skills set and believes Luxembourg crafts­ men are very advanced in these technologies. Indeed, Sustain is convinced that there could also be economic benefits to Luxembourg in the widest sense in developing sustainable construction and new technology for the industry – after all, the market for heating and cooling systems alone is worth some 80 billion euros worldwide, and is pro­ jected to grow at 6% per annum until 2020.

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Who else ?

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Construction

Une question de critères avant tout Pour un constructeur, intégrer l’aspect «environnement» dans un immeuble de bureau n’est pas  toujours aisé. Les techniques existent, mais les exigences administratives demeurent peu claires.  Sans parler des attentes des investisseurs ou des utilisateurs... Sébastien Lambotte (texte), Laurent Antonelli / Blitz (photos)

Envisager la construction d’un immeuble sans prendre en compte certains critères environnementaux ou d’efficacité énergétique n’est plus à l’ordre du jour. Cela dit, lorsqu’on évoque, aujourd’hui, cet aspect des choses, tout n’est pas forcément limpide, loin de là. Les entrepreneurs disent les prendre en compte. Mais lesquels et dans quelle mesure? Alors que pour les immeubles d’habitation, la législation luxembourgeoise, avec le passeport énergétique, semble s’être dotée d’un outil de régulation efficace, force est de constater que pour les infrastructures de grande envergure que sont les immeubles de bureaux ou les halls industriels, on est encore loin du compte. «C’est vrai, on peut regretter qu’en matière d’efficacité énergétique des immeubles de bureaux ou industriels il n’y ait pas de labellisation légale, explique Claude Konrath, directeur de l’entreprise générale de construction du même nom. Nous sommes simplement soumis à une autorisation commodo incommodo. Si bien que chaque projet, chaque dossier, sont analysés de manière individuelle. Au final, il apparaît difficile d’établir une comparaison de l’impact énergétique d’un bâtiment par rapport à un autre». Des labels indépendants existent, mais les uns et les autres ne prennent pas forcément en

compte les mêmes critères. Cela conduit à une multiplication des normes et à des bâtiments intégrant des techniques environnementales des plus hétérogènes. La mise en œuvre de techniques bien définies n’est, elle-même, pas à proprement parler obligatoire. Aucun barème d’efficacité énergétique n’est, ainsi, en vigueur. A chacun de faire de son mieux, de se prévaloir de compétences et de performances en la matière. «Nous avons fait la demande d’un audit en construction durable, commente Jean-Pol Clart, directeur de Valeres Konstruktioun, constructeur et promoteur d’immeubles préfabriqués. La société d’audit, ellemême, avant de procéder à sa réalisation, a dû nous faire des propositions de critères sur lesquels elle pourrait se baser». Preuve supplémentaire que rien n’est actuellement bien défini en la matière… Entre le choix des matériaux, leur durabilité, la prise en compte de leur recyclage, la gestion de l’eau, de la lumière, de l’air, de l’acoustique, l’utilisation de l’énergie, sa mise en œuvre…, les critères peuvent être nombreux. Aux entrepreneurs de faire preuve d’inventivité et d’un certain sens des responsabilités. En revanche, si, demain, une nouvelle législation devait être appliquée en la matière, aucun d’entre eux ne peut dire quels critères seraient susceptibles d’être exigés et encore moins quelle en serait leur pondération. «Aujourd’hui, même en ayant le sentiment de travailler dans le bon sens, qui me dit que les critères

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ent m i t â b s un « Dans es technique ed r g s, è e t l n a i t i n u e q em n n o r i v ent en m é c r o il y a f lles règles e d e n o u v s p e c t e r» à re iorgetti

Marc G

Marc Giorgetti (Félix Giorgetti)

environnementaux sur lesquels nous avons choisi de travailler sont les bons et que nous les mettons bien en œuvre?», interroge Jean-Pol Clart. De là à dire que les immeubles de la Place sont des passoires énergétiques, il y a une marge, tant, à l’heure actuelle, la prise en compte des enjeux environnementaux et l’intégration de techniques de chauffage (ou de climatisation) moins énergivores constituent, pour beaucoup d’entrepreneurs, des préoccupations essentielles. «Nous n’envisagerions plus de construire un immeuble qui n’intégrerait pas de critères environnementaux, explique Jean-Pol Clart, rejoint dans cette logique par bien d’autres entrepreneurs. Il est question ici de notre responsabilité environnementale. Et même si l’on reste dans une logique économique, construire en intégrant des critères environnementaux permet désormais de trouver plus facilement des locataires et de compter sur une valeur de revente plus importante». Autrement dit, ne pas prendre en compte ces critères environnementaux reviendrait à s’exposer à des risques quant à la rentabilité à long terme de ces bâtiments.

Eviter le verre pour limiter l’effet de serre Des techniques pour des immeubles plus respectueux de l’environnement existent et l’on parvient à des résultats appréciables en récupérant de l’énergie ou en l’économisant. Lorsqu’il

est question de concevoir des immeubles à l’impact énergétique limité, les entrepreneurs semblent se rejoindre sur diverses techniques à mettre en œuvre. «Les immeubles de verre ont un impact énergétique redoutable, pour la simple raison que, pour un immeuble de bureaux, la difficulté n’est pas de chauffer, mais bien de refroidir, explique Marc Giorgetti, directeur de l’entreprise générale de construction Felix Giorgetti. Dans ce type de bâtiment, c’est en effet la climatisation la plus grande consommatrice d’énergie. L’objectif, lorsque l’on veut concevoir ce type d’immeuble, tout en voulant limiter son impact énergétique, est de garder la chaleur à l’extérieur, en ce compris celle du soleil, et

donc d’éviter l’effet de serre. Donc, pour moi, plus il y a de béton, mieux c’est». Pourtant, moins il y aura de fenêtres, plus l’utilisateur devra avoir recours à l’utilisation de la lumière artificielle, et donc à de l’énergie électrique. «Il faut donc trouver un juste milieu», poursuit Marc Giorgetti. L’idée est alors d’allier à cela de nombreuses techniques qui permettent de pallier ces désagréments. Il est par exemple possible, d’un côté, de limiter l’impact du soleil au niveau de l’isolation des fenêtres avec du vitrage double, voir triple, ou en utilisant des stores automatisés. D’un autre côté, il est possible de mettre en œuvre des techniques pour refroidir de manière écologique. «On peut avoir un système d’ouverture }

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surtitre encadré

Des partenaires sensibilisÉs Pour des bâtiments d’habitation, les entreprises générales de construction peuvent en gérer toutes les étapes. De la conception en développant leur propre bureau d’études jusqu’à l’électricité, l’isolation, la pose des fenêtres, ils peuvent être maîtres de tous les éléments et de leur impact environnemental. Pour des bâtiments de plus grande envergure, la problématique est autre. «Si nous sommes sûrs des éléments préfabriqués que nous élaborons au sein de notre groupe, des matériaux utilisés, de leur provenance, comment puis-je

m’assurer que la société qui va se charger de l’électricité ne fait pas venir ses matériaux de l’autre bout de la planète; et comment connaître cycle de vie de ces matériaux?, s’interroge Jean-Pol Clart, directeur de Valeres Konstruktion. Nous pouvons former le personnel en interne à travailler de manière plus écologique, avoir recours à des bureaux d’études sensibilisés à la problématique. Mais il est beaucoup plus difficile d’obtenir des informations sur tous les maillons de la chaîne des partenaires». S. L.

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rtante o p m i n ont flexio « U n e r é menée en am r a l . e tu doit êtr s s i n a r c h i t e c a n s de sd de tout ­sommes entré on bien N o u s d e c o n c e p t i ous e n un mod ent de ce que faire» différ a b i t u d e d e l’h l Clart avions ean-Po J

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{ automatique de la partie supérieure des fenêtres

durant la nuit, qui permettra de refroidir les dalles de béton et ainsi garantir la fraîcheur du bâtiment, explique M. Giorgetti. Mais cela ne peut s’appliquer à des bâtiments exigeant une sécurité accrue. Par ailleurs, avec ce système, il faut bannir les faux plafonds. Une autre technique, mise en œuvre dans une de nos réalisations récentes, est de rafraîchir l’air circulant dans le système de ventilation par un bassin d’eau enterré situé en sous-sol». «Ces systèmes peuvent aussi de manière simple soutenir une climatisation traditionnelle», explique-t-on chez Konrath. «L’éclairage artificiel, lui aussi, peut être automatisé et être réglé en fonction de l’exposition solaire pour assurer une luminosité idéale sans dépenser inutilement de l’énergie», indique Jean-Pol Clart.

Considérer le projet dans son environnement Facteur incontournable de la conception des immeubles comprenant certains critères environnementaux et d’efficacité énergétique, l’utilisateur final entre partout en ligne de compte, tout comme l’activité qui sera développée au sein du bâtiment. «En effet, aujourd’hui, l’éclairage comme tout le matériel informatique sont des sources de

Jean-Pol Clart (Valeres Konstruktioun)

Claude Konrath (Konrath Immobilier)

chaleur qu’il faut considérer», explique Marc ­Giorgetti. «L’être humain lui-même est une source de chaleur», ajoute Claude Konrath. Dans le cadre de la conception de ces immeubles, tous ces micro-radiateurs et bien d’autres éléments ne doivent pas être négligés, et ce, bien avant de penser à l’architecture ou au design du bâtiment. «Aujourd’hui, il faut avant tout considérer le projet immobilier dans son environnement et son fonctionnement, explique M. Clart. Une réflexion importante doit être menée en amont de tout dessin architectural. Nous sommes entrés dans un mode de conception bien différent de ce que nous avions l’habitude de faire. En ce sens que, avant de dessiner une façade, on a d’abord réfléchi au contexte environnemental. De l’orientation du bâtiment aux accès routiers avoisinants, en considérant les transports en commun qui le desservent, les éléments qui peuvent réduire l’impact environnemental d’un projet immobilier sont multiples. Et tous, pour bien faire, doivent être considérés. Dernièrement, nous avons introduit une demande d’avis préalable pour une implantation alors qu’aucun dessin de façade n’a encore été réalisé». Les logiques changent et les modes de conception aussi. Il n’apparaît cependant pas toujours facile pour un constructeur d’appliquer toutes

les techniques écologiques qu’il aurait la possibilité de mettre en œuvre. Premièrement, parce qu’elles ont un coût, qui sera d’autant plus conséquent que les techniques mises en œuvre sont complexes. Face à ces coûts, les promoteurs, ou les investisseurs, peuvent être réticents même si, au final, l’utilisateur est susceptible d’en générer des économies substantielles en énergie. «Les coûts de gestion de techniques simples mais efficaces, eux, ne sont pas élevés. Pas plus que ceux de la gestion d’une climatisation ou d’un chauffage traditionnel, explique Claude Konrath. Cependant, plus on va loin dans des techniques d’automatisation, plus les coûts de gestion seront élevés». D’autant que l’automatisation à tout va ne conduit pas forcément à une responsabilisation des utilisateurs face aux enjeux environnementaux. Car c’est l’utilisateur lui-même qui doit être sensibilisé. «Dans un bâtiment qui intègre des techniques environnementales, il y a forcément de nouvelles règles à respecter, explique Marc Giorgetti. Pour l’exemple, avec un système de ventilation contrôlée, il faut apprendre aux utilisateurs finaux à ne pas ouvrir les fenêtres en pleine journée». Les efforts, visiblement, devront être partagés par tous.

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Laissez-vous accompagner par la nature

Saviez-vous que la maîtrise de la chaleur est un enjeu écologique ? En terme de construction durable, il faut maîtriser 5 ressources: le sol, les matériaux, l’eau, l’air, l’énergie.Codur est un promoteur immobilier qui privilégie l’utilisation de matériaux renouvelables, qui minimise les besoins en eau en recyclant la pluie et ceux en énergie par la mise en place de solutions innovantes. Sujet particulièrement important en cette saison d’automne, Codur souhaite également maîtriser l’énergie consommée lors de la vie du bâtiment par la mise en place d’une isolation performante et par l’utilisation rationnelle d’énergies renouvelables. L’efficacité de l’isolation est en effet primordiale car elle préserve l’environnement en permettant notamment des économies de chauffage, et donc d’énergie. L’isolation écologique s’intéresse à l’impact des techniques et des matériaux choisis sur l’environnement, sur la santé et sur le bien-être, en évitant des matériaux dont la fabrication est polluante ou le recyclage énergivore. Protéger la nature et se sentir protégé sont deux enjeux d’importance pour Codur. Renseignements: tél. +352 39 59 22-1 – info@codur.lu

Tous nosprojets sur: www.codur.lu


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Résidentiel

Retour sur terre Selon l’Observatoire de l’Habitat, les prix des maisons ont chuté de 5,58% sur un an  au troisième trimestre. Ceux des appartements ont perdu 3,28%. Ce n’est sans doute  que le début d’une correction marquée, après dix ans d’euphorie. Nicolas Raulot (texte), Laurent Antonelli / Blitz (photos)

Plus personne ne peut nier désormais que l’immobilier luxembourgeois traverse des temps difficiles après une décennie (voire deux) d’euphorie. Selon l’Observatoire de l’Habitat, organisme créé en 2003 pour planifier la politique de logement, les prix des maisons proposées à la vente ont reculé de 1,09% au cours du 3e trimestre. Ceux des appartements ont perdu 0,37%. En variation annuelle, la dégringolade est déjà significative, avec des chutes respectives de 5,58% et 3,28% par rapport au 3e trimestre 2007. Ces données n’ont fait que confirmer ce que chacun avait pu constater en traversant le Luxembourg, où les panneaux «A louer» et surtout «A vendre» sont presque aussi nombreux que les vaches qui paissent dans les prés. Et encore les données ne reflètent-elles sans doute pas toute l’ampleur d’une correction qui se produit, malgré tous les efforts consentis par le gouvernement en termes d’accession à la propriété (primes d’acquisitions, taux sociaux, aides d’Etat...). D’abord, les chiffres ont une fiabilité limitée, comme le relèvent les professionnels. «Ici, au Luxembourg, nous ne disposons pas de statistiques vraiment significatives, car toutes les publications reposent sur les prix proposés dans les annonces, pas sur ceux des transactions réelles», soulignent Victor Rockenbrod et Jean-Paul Marc, de l’agence immobilière Rockenbrod. L’Observatoire de l’Habi-

tat précise que son indicateur trimestriel est élaboré à partir d’un relevé systématique, durant la première semaine de chaque mois, des offres diffusées dans la presse quotidienne et sur Internet. S’ils ont le mérite d’exister, les chiffres ne tiennent donc pas compte de la marge de négociation croissante des acquéreurs dans un environnement difficile, encore moins de la valeur des biens résidentiels qui ont fait l’objet d’un acte authentique chez le notaire. Le baromètre diffusé par le site atHome.lu, s’il témoigne également d’une dépréciation de la valeur des objets, est construit selon une méthodologie semblable.

Déséquilibre Plusieurs facteurs devraient accentuer la correction déjà visible dans les statistiques. Et en premier lieu, un excès de biens disponibles, même si l’Observatoire de l’Habitat note qu’ «entre le deuxième et le troisième trimestre 2008, le nombre d’offres de vente a diminué de près d’un tiers pour les maisons et d’un quart pour les appartements». Selon l’agence Rockenbrod, ce déséquilibre était déjà présent au début de l’année dernière, en raison du nombre très élevé de projets de construction lancés en pleine vague spéculative. Il se fait sentir d’autant plus cruellement aujourd’hui que les acquéreurs sont beaucoup plus prudents et reportent leur décision d’achat à des temps économiques moins incertains. Pour

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n,

’ancie « Dans l un recul

tends à je m’at prix de 20% » n des en un a s n i o m au nzo Di Lore Jérôme

Jérôme Di Lorenzo (Carré Immo)

Victor Rockenbrod (Agence Rockenbrod)

­ ictor Rockenbrod, l’ampleur du ralentissement V dépendra de l’impact de la crise sur le secteur financier luxembourgeois. Or, le moins qu’on puisse dire pour l’instant, c’est que le choc a été brutal, avec la mise en sursis de paiement de trois établissements islandais, et le sauvetage précipité de Fortis et Dexia, deux des principaux employeurs du pays.

de l’habitat et création d’un Pacte logement, favorise une action conjointe de l’Etat et des communes pour faire face à un accroissement de la population, augmenter le nombre de logements sociaux et aboutir à une maîtrise des prix. Les propriétaires qui vendront leurs terrains aux communes bénéficieront par exemple d’une exonération de leurs plus-values. Autre mesure: les communes pourront exercer un droit de préemption sur certains biens. Cette abondance d’offre devrait toutefois être atténuée par l’abandon de certains programmes en cours, faute d’un nombre suffisant de commandes. «Quand vous lancez un programme, vous faites les plans d’architecte et puis vous commencez la commercialisation. Avant de passer aux actes notariés, il faut une garantie d’achèvement du projet. Mais, elle n’est délivrée par une banque que si 70% des lots sont déjà vendus. Si ce n’est pas le cas, le programme ne sera même pas construit», explique Jérôme Di Lorenzo, administrateur délégué du promoteur Carré Immo. Outre l’abondance de l’offre, c’est l’inadéquation de cette offre avec la demande, qui pose problème. «Nous observons une hausse des besoins de biens plus petits, les ménages adaptant leur demande à leur budget et à leur capacité d’endettement», indique Claudine Speltz. Or, les biens de taille modestes ne sont pas vraiment une spécialité luxembourgeoise. «Beaucoup de nouveaux programmes disponibles, riches en duplex et en }

Malaise «Le marché luxembourgeois est aujourd’hui en attente. Beaucoup de propriétaires essayent de vendre, mais les acheteurs attendent que ça baisse. Les biens restent donc plus longtemps dans le portefeuille des agents immobiliers, l’offre s’accroît, et on sent un certain malaise chez nos membres», constate Claudine Speltz, présidente de la CIGDL (Chambre Immobilière du Grand-Duché du Luxembourg). «Je pense qu’on doit revenir à un certain réalisme, notamment dans l’ancien, qui était devenu pratiquement aussi cher que le neuf, avec un écart de prix de seulement 8% à 9%», poursuitelle. Les biens de luxe et de grande taille n’échappent pas à la correction. «Nous avons remarqué, comme le montre le dernier rapport d’atHome.lu, que les appartements de prestige ont reculé de 4% sur un an environ, les maisons de prestige de 2%». Aux effets traditionnels de marché s’ajoutent les dispositions législatives prises à un moment où la pénurie de logements faisait la une des journaux. Ainsi, la loi du 22 octobre 2008, portant promotion

Fédération

La Chambre immobilière change

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Fondée en 1971, la CIGDL (Chambre Immobilière du Grand-Duché du Luxembourg) a décidé d’évoluer et de se réorganiser par métier pour se donner un nouveau souffle, améliorer son efficacité et mieux répondre aux demandes. L’association regroupe en effet 70 professionnels dont les métiers dépendent les uns des autres mais dont les intérêts divergent. Deux vice-présidents viendront ainsi assister Claudine Speltz, syndic de propriété, présidente de l’association et appelée à prendre la tête, à compter du 1er janvier 2009, de la Confédération Européenne des Administrateurs de Biens (CEAB). Martin Heyse, le patron d’Atis Real Luxembourg, s’occupera de la partie immobilier de bureau, tandis que Jean-Paul Scheuren prendra la responsabilité de la partie résidentielle. N.R.

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ns o v r e s b o « Nous des besoins se s u s, a t i h t e e p un s plu s eur n l e i t b n a t de dap a s e et g g a d n u é b m r eu les l à e d deman leur capacité » t et à n e m e t d’endet z

e Spelt

Claudin

Claudine Speltz (CIGDL)

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2  { appartements de 120 à 130 m sont inadaptés à

la situation économique. Et les studios de 30 m2 sont pratiquement inexistants sur le marché», souligne Jérôme Di Lorenzo. «Les appartements doivent revenir à une taille plus petite, mais avec la même fonctionnalité», ajoute-t-il. Les familles ont toujours besoin d’appartements de trois chambres, mais se contentent de surfaces de 100 mètres carrés. «Les promoteurs qui pourront évoluer garderont leur place, les autres disparaîtront», prédit Jérôme Di Lorenzo. Ainsi, afin de s’adapter au marché, le projet Arboria de Carré Immo sur le plateau du Haut-Funiculaire à Differdange prévoit désormais 650 logements au lieu des 480 plus spacieux initialement ­annoncés.

Passeport énergétique De même, les bâtiments anciens et polluants semblent particulièrement exposés à la désaffection des acquéreurs et des investisseurs. «Entrée en vigueur au 1er janvier 2008 et applicable à compter de 2010, la nouvelle loi sur le passeport énergétique exige désormais que les habitations soient mises en conformité avec certaines normes en termes énergétiques et d’émissions nocives dans le cadre des accords de Kyoto, ce qui suppose un certain nombre d’investissements coûteux», ajoute Claudine Speltz. On peut donc supposer que les propriétaires de biens anciens seront tentés de les vendre, pour acquérir un bien neuf conforme

au passeport énergétique. Selon Jérôme Di Lorenzo, tous ces facteurs devraient conduire à une crise profonde et durable, qui devrait particulièrement affecter les biens d’occasion. «Les prix tels que nous les avons vus n’existeront plus au cours des quinze prochaines années. Dans l’ancien, je m’attends à un recul des prix de 20% au moins en un an», pronostique le patron de Carré Immo. Le marché luxembourgeois est en outre particulièrement sensible à l’environnement monétaire, alors que 70% à 80% des prêts hypothécaires sont assortis de taux variables. La crise du crédit et les fortes tensions du marché interbancaire ont salé la note pour des ménages très endettés, contraignant certains d’entre eux à céder leurs biens, à renégocier avec leur banque ou encore à allonger la durée de leur crédit pour lisser les effets de la crise. Certains prêts ont ainsi été prolongés jusqu’à 40 ans, une éternité pour des ménages qui ne sont pas à l’abri de coups durs ou de périodes de chômage. Claudine Speltz note tout de même que la politique d’octroi de crédit est très différente de ce qu’elle fut aux Etats-Unis, où la crise des «subprimes» a éclaté. «Au Luxembourg, les banques sont prudentes et exigent des apports personnels. Les situations de surendettement peuvent toutefois se produire lorsque des consommateurs vont solliciter des banques au-delà des frontières après avoir déjà emprunté au ­Luxembourg», explique Claudine Speltz.

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Expertise

Regards croisés L’immobilier de bureaux et résidentiel en dix questions et 19 réponses de spécialistes.

Prêts immobiliers: taux fixes ou taux variables? 89

· Nicolas Rollinger, Administrateur-directeur, Fortuna Banque · John Bour, Membre du comité de direction, Banque Raiffeisen

Quelles sont les alternatives  à proposer devant la saturation  prévisible du quartier du Kirchberg? 97

· Helmut Klein, Administrateur Delegue, LBBW Immobilien Luxembourg

Quels sont les atouts d’une banque à Luxembourg dans le cadre d’un financement immobilier en Grande Région?

Quelle est la durée moyenne  de présence d’une société dans un  centre d’affaires?

· Guy Rosseljong, Directeur, Membre du Comite de Direction, Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat, Luxembourg · Yannick Flavien, Gérant Associé, Credit Expert, HK Conseil

· Estelle Bruandet, Responsable de site, NCI Business Centre · Sabrina Charles, Center manager, ATEAC Luxembourg

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Au-delà des services d’accueil (réception, badges…) dans les bâtiments,  quelles autres prestations sont-elles  les plus demandées? · Xavier Kieffer, Consultant Commercial, G4S-Security Services · Angelo Rossi, Directeur General, Dussmann Security 94

Acheter maintenant ou attendre: que conseillez-vous? · Danielle Funk, Gerante d’entreprise, Domus Concept · Paul Fabeck, Associe Gerant, Bricks Solutions Immobilieres 96

Esch-Belval constitue-t-il déjà un attrait pour les entreprises? · Benoît Szternberg, Directeur Catella Property, Luxembourg · Marc Risch, Directeur Commercial, Groupe Immobilier Royalux & Associate

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Quelles sont les zones géographiques dans lesquelles il est encore possible  de développer des projets immobiliers ambitieux?

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· Fabien Roget, Directeur Études de prix et projets, Tralux · Daniel Origer, Managing Director, Arthur Loyd Luxembourg

Une maison verte est-elle obligatoirement plus chère?

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· Céline Depiesse, Directrice, Codur · Philippe Steiner, Sales manager, Foamglass Luxembourg

Depuis l’annonce du pacte logement, quelle est la tendance concernant les demandes d’habitations neuves?

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· Daniel Miltgen, Président du Comité-Directeur Fonds pour le Developpement du Logement et de l’habitat ·Pit Pirotte, Co-fondateur, Living Room

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Prêts immobiliers: taux fixes ou taux variables?

Privilégier le taux variable «Fortuna Banque, soucieuse de départ (lors de la souscription du promouvoir et d’assurer une relative prêt) toujours inférieur au taux fixe. flexibilité en matière de politique Il est également plus facile au client individuelle et d’approche de ses bénéficiant d’un taux variable de clients (actuels ou futurs) a toujours rembourser anticipativement son privilégié le taux variable. crédit. En effet, les personnes jouisEn effet, le taux variable offre à la sant d’un taux fixe ne peuvent effecbanque et au client une meilleure Nicolas Rollinger tuer de rachat de prêt sans se voir marge de manœuvre en ce qui Administrateur-directeur imputer des pénalités conséquentes concerne la gestion du crédit, l’adap- Fortuna Banque et des frais supplémentaires. tabilité des mensualités (la charge Fortuna Banque veut, de par son de remboursement du taux variable est plus fai- application du taux variable, baser ses relations ble), l’offre commerciale à proprement parler avec ses clients sur des bases saines et claires. A (meilleure négociation du crédit offrant de nom- l’époque où les taux étaient au plus bas, on ne breux avantages au client: ce dernier pourra compte plus les taux variables déguisés en taux bénéficier de la baisse des taux et adapter ainsi le fixes où les banques soucieuses de préserver leur tableau d’amortissement de son prêt). marge de bénéfice augmentent sans scrupules les Les avantages du taux variable sont nombreux, frais de clôture ou autres dans le seul but de comà commencer par le fait que ledit taux est au bler le manque à gagner lié aux taux fixes…».

Une combinaison possible «Lors de la souscription d’un prêt, client. Les taux de marché courts le client a le choix entre un prêt à servant de base de calcul aux taux taux fixe et un prêt à taux variable. variables permettent au client de Au Luxembourg, nous observons profiter généralement d’un niveau que ce sont les prêts à taux variable de taux plus bas en début de période qui sont favorisés par la clientèle. du prêt. Cette formule, évoluant avec Bien sûr, chaque type de prêt préles fluctuations des taux de marché John Bour sente ses particularités: peut se solder pour le client par une Lors de l’octroi d’un prêt à taux Membre du comité économie en termes de coût total du fixe, le montant du remboursement de direction prêt, mais peut jouer en sa défaveur périodique est établi à l’avance sur Banque Raiffeisen en cas de hausse des taux. Le pastoute la durée du prêt et offre donc sage d’un taux variable à un taux une certaine sécurité au client en le protégeant fixe reste toutefois possible. des hausses éventuelles des taux. Cette formule Une combinaison entre des tranches de crédit à est donc intéressante en cas de tendance à la taux fixe et à taux variable permet au client de se hausse des taux, mais le client ne peut profiter protéger en quelque sorte contre une hausse des d’une réduction de taux pendant des phases bais- taux tout en gardant une certaine flexibilité. sières. Le plan de remboursement est rigide, car Quelle que soit la formule choisie, elle dépend ni la durée du prêt, ni le montant périodique ne de la situation du client, de ses besoins et de ses peuvent en principe être changés. moyens de remboursement. Il est donc du rôle du Nettement plus flexibles, les plans de rembour- banquier d’analyser les demandes au cas par cas sement des prêts à taux variable peuvent être pour conseiller au mieux le client et pouvoir offrir adaptés en fonction de la situation de chaque un service sur mesure». paperjam  | Décembre 2008 | management


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Quels sont les atouts d’une banque à Luxembourg  dans le cadre d’un financement immobilier en Grande Région?

Une activité transfrontalière plutôt faible Luxembourg, choisissent de s’établir «Au niveau européen, le marché définitivement dans la région limihypothécaire transfrontalier reste trophe. Il serait donc logique que peu développé pour de nombreuses ces clients soient accompagnés par raisons. Les banques potentielleleur banque pour leur projet immoment intéressées au Luxembourg bilier à l’étranger. Le troisième et sont les banques retail disposant plus important bloc sont les résid’une solide expérience en matière dents de la Grande Région ne de prêts immobiliers et d’une large Guy Rosseljong gagnant pas leur vie au Luxemclientèle de détail. Avant de se lan- Directeur, Membre bourg. Ces prospects sont les plus cer sur des territoires moins bien du Comite de Direction connus, il faut d’abord étudier le Banque et Caisse d’Epargne difficiles à convaincre parce que bien enracinés dans leur région et cadre juridique dans lequel on veut de l’Etat, Luxembourg couverts par leurs banques locales. évoluer et notamment le droit hypothécaire. La concurrence des acteurs sur notre Toujours est-il, d’après les chiffres publiés par la petit territoire incite à un élargissement du péri- BCL, que l’activité hypothécaire transfrontalière mètre du champ d’activité, pourtant naturel, car reste plutôt faible. Très peu de banques ont le Luxembourg est terre d’accueil journalière pour déclaré vouloir développer fortement leur activité près de 144.000 personnes (source Statec). Ces hypothécaire dans la Grande Région par un profrontaliers entretiennent leurs comptes auprès de duit ou un package spécialement étudié. Il est banques luxembourgeoises. Une deuxième cible pourtant vrai que, depuis longtemps, les princiest les émigrés luxembourgeois ayant leur emploi paux acteurs hypothécaires accompagnent leurs au Luxembourg qui, vu les prix du foncier à clients qui investissent dans la Grande Région».

Des offres très diverses «Les établissements bancaires plesse dans la mise en place du luxem­bourgeois, historiquement liés financement. Deux points qui ne aux échanges internationaux, ne manmanquent pas de satisfaire bon quent pas, depuis plusieurs années, nombre de clients lorsqu’il s’agit de d’accompagner leurs clients pour saisir rapidement une opportunité des opérations d’acquisitions immosur le marché immobilier. bilières au sein de la Grande Région. Ceci étant, la concurrence dans le Si le financement des biens immo- Yannick Flavien domaine du financement immobilier biliers en Belgique ou en Allemagne, Gérant Associé, Credit Expert s’internationalise. De plus en plus souvent pour des frontaliers tra- HK Conseil d’établissements bancaires, français vaillant au Luxembourg, est assez et belges notamment, se fixent comme courant, certains acteurs luxembourgeois font le objectif d’accroître leurs parts de marché en choix de ne pas intervenir en vue d’une acquisi- volume de crédits immobiliers pour le financetion sur le territoire français. La principale raison ment de biens immobiliers sis au Grand Duché. invoquée étant la contrainte réglementaire rigide Ces nouveaux acteurs ne sont pas sans intérêt encadrant la délivrance de crédits immobiliers en pour les futurs emprunteurs. Ils répondent frématière de protection du consommateur (princi- quemment à une attente de sécurisation de leurs palement la Loi Scrivener). mensualités en proposant des taux fixes sur la Bien que les banques luxembourgeoises res- durée totale du crédit. tent manifestement attachées aux crédits à taux Devant la multiplication des intervenants et la variables (ce qui ne répond pas toujours à l’at- diversité des offres, notre rôle de courtier en crétente des porteurs de projet), elles se démarquent dit indépendant répond à une attente d’accompaprincipalement par leur réactivité et leur sou- gnement et de conseil objectifs». paperjam  | Décembre 2008 | management


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Au-delà des services d’accueil (réception, badges…) dans les bâtiments,  quelles autres prestations sont-elles les plus demandées?

Immobilier ne rime pas avec immobilité les accompagner dans le choix et la «La sécurisation des biens et des mise en œuvre des dispositifs de personnes sur le marché de l’immosécurité qui protègeront leurs patribilier est un segment important de moines immobiliers et nous nous notre activité, qui nous offre par efforçons d’adapter les moyens à la ailleurs l’opportunité de développer contexture des risques qui sont sysdes concepts de sécurité innovants. tématiquement évalués dans le Si les services d’accueil statique cadre d’études de vulnérabilité réatels que la réception des visiteurs Xavier Kieffer lisées par notre département Ingédemeurent d’actualité, ils n’incar- Consultant Commercial nierie des risques. nent plus la seule raison du recours G4S-Security Services Les aspects opérationnels liés à la à nos services. Les donneurs d’ordre, sensibilisés par les incen- réception et au traitement des alarmes sont dies d’immeubles, qui ont causé de nombreuses coordonnés 24/24h par les opérateurs de notre victimes à travers le monde, investissent des som- centre de réception d’alarmes qui pilote les mes importantes dans les équipements de protec- interventions de nos rondiers, formés à intervenir sur des installations anti-intrusion et de lutte tion affectés à la sécurité de leurs bâtiments. Nous accompagnons cette évolution à travers, contre l’incendie. Dans le cadre de nos plans notamment, les systèmes experts développés par stratégiques, nous animons des groupes de traG4S Technologies, aussi bien dans le domaine de vail qui nous associent aux réflexions des l’anti-intrusion que dans les installations de bailleurs pour la recherche de solutions de sécudétection et d’extinction automatique incendie. rité optimisées. Au sein de G4S (Group 4 Securicor), immobilier Nous avons une responsabilité en matière de conseils que nous délivrons à nos clients pour ne rime pas avec immobilité».

La sécurité, un métier qui se féminise «Les réceptionnistes, en dehors de cueil/réception avec la partie séculeurs connaissances linguistiques et rité. Le métier de la sécurité, qui a de leur sens aigu de l’accueil de été jusqu’à présent principalement clients, fournisseurs, personnels et presté par des hommes, a tendance autres, sont de plus en plus amenés à se féminiser. à maîtriser les différents systèmes A cela s’ajoute une demande de de sécurité, que ce soit les systèmes plus en plus forte au niveau de la de détection intrusion, incendie, Angelo Rossi qualification des agents de sécucontrôle-accès et vidéosurveillance. Directeur General rité, principalement au niveau de En outre, les hôtesses d’accueil doi- Dussmann Security services de sécurité incendie dans vent disposer de qualifications au les domaines bancaires, commerniveau des techniques de prévention et d’évacua- ciaux et industriels. tion en cas d’incendie ainsi qu’au niveau de l’asL’expérience au niveau humain et technologique sistance à personnes en danger par le biais de du groupe Dussmann Luxembourg permet de formations internes ou via des brevets de pre- garantir à ses clients une qualité et continuité de miers secours. services inégalable au Luxembourg dans les domaiBon nombre de sociétés, quelle que soit leur nes du nettoyage, de la blanchisserie, de la restauenvergure, se dirigent de plus en plus vers ration et de la sécurité. Toutes ces activités sont l’outsourcing et combinent les services d’ac- certifiées ISO9001:2000». paperjam  | Décembre 2008 | management


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Acheter maintenant ou attendre: que conseillez-vous?

Retrouver les ‘valeurs refuges’ dernière en 1990, introduction de la «Comment échapper à ces maubaisse de la TVA à 3 %, rappelonsvaises nouvelles qui nous bombarnous!). Par contre, une crise du secdent toute la journée depuis la fin de teur financier de cette ampleur semble l’été et garder la tête froide? Qui n’a innovatrice et rend le consommateur pas eu un moment de panique ou pessimiste. au moins une grande incertitude Néanmoins, au Luxembourg, cette concernant l’avenir durant ces dercrise a fait que l’investisseur se niers mois? C’est clair que le moral Danielle Funk retourne de nouveau vers une valeur du consommateur est bel et bien Gerante d’entreprise sûre (récemment appelée ‘valeur atteint et cela touche tous les sec- Domus Concept refuge’) qui est la pierre, aidé par la teurs. En ce qui concerne le marché de l’immobilier, le ralentissement a commencé à perspective maintenant confirmée par la Banse faire remarquer depuis que les taux d’intérêt que Centrale de retrouver un taux d’intérêt senont sensiblement augmenté, donc depuis plus siblement plus bas et donc plus attractif. La plupart des gens s’intéressent à investir dans d’un an. Le nombre excessif d’objets en vente depuis un certain temps semble confirmer cette la bourse ou dans l’immobilier quand tout le monde baisse de transactions. Il était évident qu’il fallait s’y intéresse. Le moment d’acheter est quand pers’attendre à un réajustement: le pouvoir d’achat sonne n’ose acheter car il n’est pas judicieux d’inn’était plus du tout en relation avec les prix de vestir dans ce qui est populaire. Pour bien investir, l’immobilier, l’ancien devenait aussi cher que le il faut respecter une certaine ligne de conduite: ‘Soyez craintifs quand les autres sont avides! neuf, les prix ont flambé de 140 % en dix ans. Des crises dans l’immobilier, il y en a toujours eu (la Soyez avides quand les autres sont craintifs!’»

La qualité a toujours un prix «Question qu’on ne posait plus sont revus à la baisse afin de stimudepuis longtemps et pour laquelle il ler les ventes. Mais qu’en est-il des n’y a jamais de réponse toute faite, prix effectivement signés à l’acte et encore moins en ces temps où notarié? Ces derniers, classiquel’incertitude des marchés financiers ment d’ailleurs plus bas que les prix et l’impact conjoncturel redouté annoncés à la vente, sont les seuls semblent paralyser le marché immoqui pourraient fournir une indicabilier national et font en sorte que le Paul Fabeck tion concrète par rapport à l’évolucommun mortel repense sa façon Associe Gerant tion des prix, voire confirmer une d’investir. L’immobilier reste une Bricks Solutions Immobilieres réelle baisse. valeur refuge indéniable, mais plus Force est de constater que l’écart à n’importe quel prix. Les prix baissent, dit-on. entre prix de vente affichés et prix signés à l’acte Or, rien ne permet actuellement une telle affirma- est en train de se comprimer, et que le marché et tion. La stagnation actuelle des ventes, produit de ses acteurs semblent aller vers plus d’objectivité. la prudence accrue des acquéreurs ainsi que Attendra qui préférera attendre. d’une plus grande réticence de la part des banIl est certainement déjà plus intéressant d’acheques à octroyer des prêts, est manifeste. ter aujourd’hui qu’il y a peu. Il appartient à l’acLaissés rêveurs et appâtés encore hier par des quéreur prudent de faire ses recherches, de surévaluations de leur bien quasi systématique- négocier et d’investir dans la qualité. Cette derment faites par bon nombre d’agences, les nière a un prix, c’était vrai hier et ce sera vrai propriétaires vendeurs semblent commencer à demain. Elle est le garant le plus fiable pour le accepter des plus-values moins spectaculaires. maintien voire la valorisation du capital investi Résultat des courses: les prix affichés à la vente dans la brique». paperjam  | Décembre 2008 | management


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Esch-Belval constitue-t-il déjà un attrait  pour les entreprises?

Un site idéal dont le temps de parcours domicile«La reconversion du site d’Eschbureau sera fortement réduit tout en Belval est, d’après moi, un événedésengorgeant le flux du trafic roument urbanistique majeur pour le tier vers la capitale. Grand-Duché. Grâce à l’implantation En effet, un des attraits non néglide l’Université du Luxembourg, geables réside dans le fait qu’EschEsch-Belval offrira une solution optiBelval est un site entièrement repensé. male à une multitude de sociétés, Ses infrastructures, ses fonctions déjà présentes actuellement ou non Benoît Szternberg urbaines ainsi que son accessibilité au Grand-Duché, spécialisées dans Directeur les nouvelles technologies et/ou la Catella Property Luxembourg globale ont été étudiées en profondeur et mûrement réfléchies en vue recherche, comme c’est souvent le d’offrir aux occupants le meilleur confort de vie. cas là où un campus universitaire est établi. En outre, ce site aura la capacité d’offrir des Par ailleurs, les logements, le centre commercial, espaces de bureaux à la fois modernes et à un la Rockhal, les salles de cinémas, les restaurants et coût locatif inférieur à celui pratiqué dans et aux hôtels témoignent de la volonté d’en faire un site alentours de la capitale, aux sociétés actuelle- vivant. Bien que les sociétés et résidents, ou disons plument établies à Luxembourg-ville ou dans la périphérie immédiate, désireuses de reloger leurs tôt les pionniers, qui s’y installeront, auront à subir, pendant plusieurs années encore, les nuisièges ou leurs back-offices. Cette approche pourrait aussi être très intéres- sances causées par l’immensité du chantier, je suis sante pour les transfrontaliers français et belges persuadé que le résultat final en vaudra la peine».

Un nouvel élan «Il est manifeste que ce site aura nant le nombre le plus élevé de traun impact considérable sur la région vailleurs au Grand-Duché, s’intègre du sud et même nationale. En effet, parfaitement dans le cadre du proil s’accorde parfaitement avec le projet. Un axe de chemin de fer facilijet du gouvernement IVL. Ledit protant l’accès à ce site à nos collègues jet prévoyait la création de sites, français est également prévu. garantissant l’occupation profesDe plus, la zone s’apprête à offrir sionnelle et la possibilité de résider Marc Risch au grand public (la même infrasprès du lieu de travail. Ce site offre Directeur Commercial tructure que toute grande ville: et permet à plusieurs milliers de Groupe Immobilier Royalux commerces et activités after work personnes d’exercer une activité & Associate comme cinéma, Rockal etc. Un Cenprofessionnelle dans différents sectre Commercial moderne (superteurs tels que le Centre de Recherche, l’Univer- marché, grandes chaînes telles que Saturn, sité entre autres et d’avoir leur logement à H&M, A Sport entre autres et moyens commerproximité. ces...) viennent compléter ce cadre. Les infrastructures de transport sont également A l’état actuel de réalisation de ce site, on peut déjà en place, reliant ce site à des villes avoisi- agréablement constater que l’attrait est très nantes, voire un peu plus distantes. apprécié par la grande masse, et en déduire déjà L’objectif du gouvernement est parfaitement un bilan positif. réussi à Belval, tenant compte de la diversité des En conclusion, nous sommes convaincus que activités créées et du nombre de logements qui ce site donnera à cette région du sud un nouvel vont être construits dans les prochaines années. élan permettant un développement économique La proximité avec la France, pays limitrophe ame- certain dont bénéficiera tout le pays». paperjam  | Décembre 2008 | management


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Quelles sont les alternatives à proposer devant la saturation  prévisible du quartier du Kirchberg?

Une extension vers le nord «Qui cherche des alternatives tendance semble aller vers des face au problème de la saturation lotissements intra-urbains, tels que de l’immobilier résidentiel au Kirch­ le récent Quartier du Grünewald au berg doit s’intéresser au profil type Kirch­berg. des publics qui souhaitent y vivre Face à la problématique du Kirch­ et aux besoins et priorités qui les berg, LBBW Immobilien Luxembourg, motivent. Que ce soit la proximité promoteur immobilier actif sur le du travail ou du centre-ville, l’infras- Helmut Klein marché national depuis plusieurs tructure scolaire, de loisirs ou de Administrateur Delegue années, mise sur une extension vers transports, ou tout autre motivation LBBW Immobilien le nord. C’est à Dommeldange, à de publics cibles tels que des Luxembourg proximité du Château de Beggen, familles, des célibataires ou encore en situation résolument privilégiée, des nomades urbains ne résidant à que LBBW Immobilien s’apprête à Luxembourg que partiellement, l’ensemble de lancer un projet résidentiel d’envergure réponces besoins influence le choix d’une possible dant aux besoins des différents groupes cibles et alternative à Kirchberg. aux critères de qualité cités plus haut. Or, qui veut vivre à proximité imminente du Ce choix est le fruit d’un travail d’analyse et de Kirchberg tout en s’assurant d’une qualité de vie recherche conséquent, facilité par l’expérience de supérieure, d’une situation calme et bien expo- 80 ans que le groupe international LBBW Immosée et d’une excellente infrastructure et connec- bilien - branche immobilière de la Landesbank tivité, n’a pas forcément l’embarras du choix, et Baden-Württemberg - s’est forgée dans le déveencore moins si le bien recherché doit répondre loppement et la gestion de projets immobiliers à des critères élevés en matière de qualité de urbains et communaux prestigieux au niveau construction et d’esthétique architecturale. La international». paperjam  | Décembre 2008 | management


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Quelle est la durée moyenne de présence d’une société dans un centre d’affaires?

D’un jour à huit ans tes… elle résilie son contrat et quitte «Chez NCI, l’entreprise peut s’insNCI pour voler de ses propres ailes. taller du jour au lendemain et repartir Cependant, passé le stade de la à la fin du mois sans lourdeur admipérennité économique de l’entrenistrative, ni démarche contraignante. prise, il y a des locataires qui restent Outre deux grandes sociétés, monparmi nos fideles clients car ils ont dialement connues, établies chez pris gout à la facilité et la qualité de nous depuis cinq et sept ans, les cet environnement professionnel. clients qui s’installent dans notre Estelle Bruandet La convivialité qui caractérise notre centre d’affaires sont, pour la majo- Responsable de site centre, est un point important, qui les rité, dans une démarche temporaire: NCI Business Centre incite, également, à rester. Notre disdans l’attente d’une signature de contrat, en phase de recrutement, en prospection ponibilité leur permet aussi de partir en congés sans active… ils débutent pour la plupart leur activité souci car nous sommes là pour prendre le relai. Alors, pourquoi iraient-ils chercher ailleurs ce au Grand Duché. Chez NCI, une fois que l’entreprise a acquis qu’ils ont trouvé chez nous: un cadre de travail une bonne assise, elle peut grandir au sein même agréable, des services de qualité et des démarches du centre d’affaires. Toutes les surfaces disponi- simplifiées qui leur permettent de se concentrer bles lui sont proposées pour l’accompagner dans pleinement sur leur travail… En huit ans d’expérience au Luxembourg, il nous son développement. Lorsqu’enfin, après quelques années, l’entreprise est impossible de quantifier la durée moyenne de est plus ‘solide’ et qu’elle peut fournir les pièces présence d’une entreprise. Mais s’il fallait donner nécessaires à la location d’une surface en bail classi- une fourchette… nous pourrions conclure: d’un jour que, investir dans du mobilier, recruter des assistan- à huit ans!».

A chaque besoin correspond une solution «Choisir le centre d’affaires pour une gamme de services et d’accueil implanter une entreprise répond à destinée à assurer le relai et la busidifférentes formes de besoins et ness continuity pour l’entreprise. d’attentes déclinables en trois cas Pour une longue durée, dans un de figure: souci d’économie d’échelle (optimisaPour une durée déterminée, dans tion des coûts, mutualisation des serle cas où une société serait amenée vices) avec l’avantage de la souplesse à développer une activité sur une Sabrina Charles en termes de durée et de surface. Le durée donnée et fixe (six mois ou un Center manager coût du poste immobilier arrivant en an), dans le cadre d’un contrat de ATEAC Luxembourg seconde position dans les dépenses, service, par exemple, ou pour réponil est souvent plus économique de dre à une clause de confidentialité ‘hors site’. s’installer en centre d’affaires. Dans la mesure où Pour une courte durée, variable de trois semai- il s’agit d’une prestation de services et non d’un nes à six mois, parfois imprévue, suite à un sinis- bail commercial classique de trois, six ou neuf ans tre dans l’entreprise (dégâts des eaux, incendie, (avec parfois impossibilité de sous-louer les surfaréfection de locaux, retard de chantier, etc.). Le ces alors non utilisées), la flexibilité reste un des centre d’affaires est alors une solution efficace de éléments de choix de nos clients. En cas de croisrepli, dans la mesure où les bureaux et salles de sance ou de réduction d’activité, il est ainsi facile réunions sont immédiatement opérationnels, avec d’augmenter ou réduire la surface occupée». paperjam  | Décembre 2008 | management


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Quelles sont les zones géographiques dans lesquelles  il est encore possible de développer des projets immobiliers ambitieux?

des potentiels à développer «Présent au Luxembourg depuis et le développement de nouvelles 1975, Tralux renforce son image d’enzones urbaines le long des axes ferrotreprise générale de construction, viaires (Lux-Esch, Bettembourg-Lux, dont les priorités sont le respect des Lux-Pétange). Côté centre, de grands coûts, de la qualité, du délai et surtout projets tels que le Ban de Gasperich, de la satisfaction de ses clients. Nos la Porte de Hollerich, ou encore le réalisations présentes sur tout le terquartier gare, ont un potentiel de ritoire luxembourgeois indiquent Fabien Roget création de plus de 3.500 logements notre pérennité, marque de notre Directeur Études de prix et de 600.000 m2 de bureaux et commerces. Les quartiers résidentiels de engagement au coté des grands don- et projets Cessange et Merl suivront sûrement neurs d’ordres publics et privés, des Tralux le même chemin quant aux logecommunes et clients divers. En ce qui concerne les zones géographiques encore en déve- ments. Le Kirchberg n’est pas en reste avec l’influx loppement, Tralux, basée à Bettembourg, suit de des projets publics tels que le Centre de conférence, près la reconversion du site WSA en parc logistique les extensions des bâtiments Cour des comptes, présentant une position géographique idéale, avec Jean Monnet et Konrad Adenauer. Il ne faut pas des infrastructures routières et ferroviaires à proxi- oublier le projet Nordstad, zone de développement mité. La région Sud devrait connaître un fort déve- envisageable très important. En guise de concluloppement dans une quinzaine d’années, en raison sion et malgré les tensions monétaire actuelles, le de la politique d’aménagement national compre- Luxembourg reste une des localisations appréciées nant la reconversion des friches industrielles «Bel- des promoteurs et investisseurs, auxquels Tralux val», la revalorisation des anciens quartiers urbains répondra toujours présent».

De nombreux défis à relever «En premier lieu, viennent natuque privilégiée alliée à la volonté rellement à l’esprit les quartiers politique de voir s’y développer une périphériques traditionnels qui ont alternative aux quartiers de bureaux connu un fort développement au traditionnels. cours de la dernière décennie. ‘Last but not least’, la Ville de Durant cette période, la périphérie Luxembourg connaîtra encore d’ima totalisé chaque année entre 40 et portants développements dans l’ave50% des transactions. Elle dispose Daniel Origer nir. Le Kirchberg a atteint une d’un potentiel de développement Managing Director certaine maturité dans son dévelopélevé et présente des avantages non Arthur Loyd Luxembourg pement, mais la place de l’Etoile ou négligeables en termes d’accessibile ban de Gasperich verront dans lité et de dimension des surfaces offertes. Le l’avenir se développer des immeubles compararevers de la médaille veut, qu’en raison de la bles en dimension à ceux du Kirchberg. dimension même des projets développés, tout Enfin, l’ambition d’un projet immobilier ne se ralentissement de la demande y occasionne plus mesurant pas à sa seule dimension, la rénovavite qu’ailleurs une situation de suroffre. tion d’immeubles anciens ou le développement Le développement d’Esch-Belval s’inscrit dans la de projet ‘basse énergie’ constituent aujourd’hui même logique. Certes, l’essor de ce quartier ne se les défis les plus ambitieux à relever. Dans ces fait peut-être pas au rythme annoncé initialement, domaines, chaque zone géographie a une carte à mais Belval bénéficie d’une situation géographi- jouer». paperjam  | Décembre 2008 | management


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Une maison verte est-elle obligatoirement plus chère?

La maison verte, une utopie d’énergie qu’elle en a consommé, «Il est tout d’abord important de est entièrement recyclable, a une définir les différents concepts de longue durée de vie et offre une ‘maison verte’. Au Luxembourg, seul adaptabilité à différents occupants le critère de consommation d’éneret un cadre de vie sain et agréable à gie entre en compte dans le subvenses habitants. Il s’agit là, encore à tionnement d’une maison dite ‘verte’. l’heure actuelle, d’une utopie. Pour Dans ce cas, le retour sur investisseautant, de nombreuses possibilités ment pour un surcoût d’environ 7 à Céline Depiesse de s’approcher de cet idéal existent 10% est vite réalisé étant donné les Directrice et des professionnels du secteur économies constatées sur les factu- Codur immobilier les mettent en pratique res énergétiques et également grâce aux nombreux subsides destinés à soutenir l’in- (maisons bioclimatiques, en bois, labels écologivestissement. Ceci est déjà différent lorsque l’on ques pour des matériaux et/ou des bâtiments). souhaite rénover une maison ancienne qu’il est On compte en général 5 à 8% de supplément par plus difficile de rendre économe et pour laquelle rapport à une construction économe pour obtenir une maison ‘verte’. Cet effort supplémentaire est les subsides octroyés sont moins importants. De notre avis, on ne peut cependant considérer rentabilisé tous les jours par le bien-être et la une maison économe comme une maison verte, il santé qu’on y gagne. Dans tous les cas, l’habitant s’agit d’une condition nécessaire mais insuffi- et ses comportements sont à mettre au centre de sante. L’utopie de la maison verte est celle d’une cette préoccupation, car une maison verte l’est, maison qui, du jour de la pose de la première avant tout, grâce à la conscience environnemenpierre au jour de sa démolition, a fourni autant tale de ses occupants».

Un nouveau régime d’aides «Préserver notre planète et nos resment prioritaire. Au Luxembourg, en sources naturelles n’a pas de prix. moyenne 77% de l’énergie consomUne maison verte est une maison mée dans un ménage de taille écologique construite à l’aide de moyenne est destinée au chauffage. matériaux renouvelables et durables N’oublions pas le nouveau régime qui permettront une baisse de la d’aides entré en vigueur le 1er janvier consommation énergétique même 2008 au bénéfice des particuliers, des après de nombreuses années d’exis- Philippe Steiner entreprises et des communes. Pour tence. L’énergie sera produite en Sales manager un particulier construisant une maigrande partie par la maison elle- Foamglass Luxembourg son verte de 170 m2, cette aide peut représenter jusqu’à 35.000 euros. même, son fonctionnement ne nuira pas ou très peu à l’environnement. Le surcoût à la L’administration de l’Environnement et l’Agence de construction d’une telle maison est rentable, car l’énergie vous guideront dans ces démarches. Lorsque que l’on constate l’évolution du coût de l’objectif visé ne s’arrête pas à la construction de la maison. Son comportement environnemental sera l’énergie, dans le futur, consommer moins sera maitrisé et, par conséquent, son coût d’utilisation d’autant plus économique. En résumé, la bonne sera réduit. Certaines maisons dites ‘positives’ question à se poser n’est pas: ‘une maison verte vont mêmes jusqu’à produire plus d’énergie que est-elle obligatoirement plus chère?’, mais plutôt ‘ne risquons-nous pas, dans les années à venir, de nécessaire à leurs besoins. Le choix de systèmes d’isolation thermique et de payer très cher le résultat de nos mauvais choix production énergétiques de qualité sera évidem- d’aujourd’hui?’». paperjam  | Décembre 2008 | management


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Depuis l’annonce du pacte logement, quelle est la tendance concernant  les demandes d’habitations neuves?

Des prix toujours ascendants et le droit de superficie, les mesures «Les mesures inscrites dans la loi administratives (entre autres, amédu 22 octobre 2008 dite ‘pacte logelioration de la loi 2004) et fiscales ment’ ont été annoncées par le Pre(taxes en faveur de la rétention à des mier ministre le 2 mai 2006 dans le fins de spéculation de valeurs immocadre de sa déclaration sur l’Etat de bilières). la Nation. Bien avant la crise financière, la Cette loi vise à promouvoir l’habipolitique active du ministre du Logetat et à instituer une politique active Daniel Miltgen de maîtrise du foncier. Elle a créé de Président du Comité-Directeur ment, Fernand Boden, a montré ses nouveaux instruments en faveur des Fonds pour le Developpement premiers effets sur le marché qui, autorités locales et de l’Etat et a du Logement et de l’habitat aujourd’hui encore, est déterminé par une demande certaine. S’il est amélioré des instruments existants utiles pour réaliser les desiderata du ‘plan secto- vrai que le prix des habitations neuves ne s’est riel logement’, qui vise une augmentation subs- que stabilisé sur un haut niveau, ceci en raison tantielle de l’offre de logements au Luxembourg du fait que le prix du foncier est toujours en phase et qui se trouve en phase de finalisation. Les mots- ascendante, le prix des anciennes bâtisses est en clés de cette loi sont: le pacte logement (conven- baisse depuis 2007. Aussi ne faut-il pas oublier tion avec les communes proposant de s’investir que l’évolution des taux des prêts hypothécaires en vue de l’augmentation substantielle de leur va influencer sensiblement l’évolution des prix population), le droit de préemption, l’emphytéose du marché du logement».

Positif – mais sous réserve «La situation actuelle sur le marché immobilier peut être évaluée de façon variable dépendamment du point de vue de l’observateur. Du point de vue gouvernemental, on peut certainement parler de succès. La politique du ministère du Logement commençait déjà à porter Pit Pirotte ses fruits alors que le «Pacte loge- Co-fondateur ment» n’était pas encore adopté de Living Room façon définitive. Les prix se sont d’abord stabilisés pendant une certaine période, et depuis des mois, ils tendent désormais à la baisse. Le gouvernement peut donc être satisfait, étant donné qu’il s’est rapproché de son but avoué, à savoir une baisse des prix sur le marché de l’immobilier. Mais l’analyse des promoteurs et des agents immobiliers s’avère plus nuancée. Le résultat de l’actuelle pression sur les prix, qui, durant quelques mois, est allée de pair avec un relèvement des taux d’intérêt, c’est qu’il est dorénavant impossible d’obtenir les prix forts payés il y a tout

juste un an, notamment pour des objets d’un certain âge situés dans des régions économiquement moins favorisées. Par contre, je suis loin d’être pessimiste pour les objets neufs, dont la conception est bien pensée et qui sont situés dans un environnement favorable. La nouvelle tendance à la baisse des taux d’intérêt aura également des répercussions positives. A mon avis, une seule conclusion s’impose: la régulation par le marché a commencé, et dans le secteur immobilier, un vieil adage se confirmera bien plus clairement qu’au cours des dernières années: celui qui offre une bonne qualité dans un environnement de premier ordre ne devra pas se faire de souci au sujet d’une vente économiquement raisonnable de ses objets. Mais celui qui propose des objets d’un certain âge en des endroits plus éloignés des centres économiques nationaux et régionaux devra faire des concessions au niveau des prix».

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Nico Simon

Success Story

« Vendre

le moins possible mon Âme au diable » L’administrateur délégué du groupe d’exploitation cinématographique international Utopolis  mène sa barque depuis un quart de siècle. Il semble loin le temps de l’ouverture du cinéma Utopia au Limpertsberg.  Mais peut-être pas tant que ça… Jean-Michel Gaudron (interview), Olivier Minaire / Wide (photos)

Il fallait être doté d’un sacré sens de l’imagi­ nation pour supposer que l’aventure Utopia, lancée au début des années 80 par une bande d’amis fanas de cinéma d’auteur, aboutirait à l’émergence d’un groupe d’exploitation cinémato­ graphique international, qui fut même coté en Bourse. Impliqué dès les premières heures de cette incroyable aventure, présent dans les bons – et les moins bons – moments, Nico Simon a forgé, au fil du temps, son expérience de manager et a appris, un peu plus chaque jour. Comme un juste retour des choses pour celui dont le premier métier fut, au contraire, de transmettre son savoir. Monsieur Simon, comment définiriez-vous la culture d’entreprise du groupe Utopolis? «Nous sommes une société un peu atypique, car nous ne

sommes pas nés d’un besoin économique, mais plutôt d’un plaisir culturel. C’est ensuite qu’il a fallu jeter les ponts vers les besoins et les néces­ sités économiques et financières. Très peu de sociétés fonctionnent comme ça. Là était le défi. Comment passe-t-on de la culture «Ciné Club» qui vous animait à vos débuts, à celle d’un groupe multinational qui a même été coté en Bourse? «Cela se fait assez naturellement, par un certain plaisir: celui de pouvoir convaincre des gens, transmettre une vision, aussi bien à ceux qui, sur le terrain, font en sorte d’exécuter cette vision, qu’aux banquiers et financiers qui doivent donner les moyens nécessaires pour y parvenir. Au final, l’équipe d’enthousiastes que nous som­ mes, car je ne suis pas seul, évidemment, a fini par faire quelque chose de correct, même sur un plan économique, puisque nous avons convaincu } 108 financiers et banquiers! paperjam  | Décembre 2008 | management

«Lorsqu’on veut le bien de beaucoup, il faut parfois heurter de petits intérêts qui sont peut-être davantage individuels».


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1 06 { Vous êtes issu du milieu enseignant. Pensez-

vous avoir toujours eu la fibre managériale ou bien avez-vous dû l’acquérir au fil du temps? «Il est clair que le défi personnel vient du fait que je ne viens pas d’une culture de management, mais plu­ tôt d’enseignement culturel. Pour ce qui est du management, j’ai donc vraiment dû apprendre sur le tas, en faisant en sorte de m’entourer des bonnes personnes capables d’assurer la partie technique. Pour autant, depuis que je suis étudiant, j’ai tou­ jours été impliqué dans l’organisation de ciné-clubs, de manifestations, de festivals… Peut-être ce côté managérial était-il tout de même un peu en moi. Ceci dit, je sais que je ne suis certainement pas le manager idéal. Je n’ai pas vraiment appris à être manager, cela s’est fait intuitivement. L’un des principaux défis, pour moi, est de savoir jusqu’où je dois aller et à partir d’où je dois lais­ ser la liberté à d’autres gens. C’est là que réside une des grandes difficultés pour une société comme la nôtre qui a connu une grande crois­ sance organique, y compris idéologiquement… Nous aimons le cinéma, qu’il soit bon ou moins bon, sachant que sans le ‘moins bon’ cinéma, le ‘bon’ cinéma n’existerait pas. Dans votre apprentissage, quels sont les aspects les plus durs que vous ayez à acquérir? «Le plus difficile pour moi est de me montrer dur. C’est un peu contre ma nature. Dans la situa­ tion qui est la mienne, je dois toujours essayer de trouver une solution et de bien évaluer toute situation en cherchant à répondre à une seule question: qu’est-ce ce qui est le mieux pour la plus grande partie des collaborateurs et des actionnaires de la société? Lorsqu’on veut le bien de beaucoup, il faut parfois heurter de petits inté­ rêts qui sont peut-être davantage individuels… Il est aussi dur de constater combien nous som­ mes ‘petits’ et que certaines décisions commer­ ciales, prises ailleurs, nous dépassent. Mais ça, je l’ai compris dès le début. Notre société, dans l’en­ semble du marché des exploitants du cinéma, représente une part très marginale. Il y a donc certaines choses que nous devons subir. Le chal­ lenge pour moi est de faire en sorte que cela se passe le mieux possible et de vendre le moins possible mon âme au diable… Au fil du temps, le manager a-t-il changé l’homme? Ou bien est-ce plutôt l’inverse? «C’est difficile à dire. Je crois que j’ai toujours été quelqu’un qui savait ce qu’il voulait et qui a tou­ jours été idéologiquement suffisamment flexible pour atteindre son objectif. Au risque d’accepter des compromis qui vous ont coûté? «Je serais malhonnête envers moi-même

en disant que je ne me suis jamais trompé et que je n’ai jamais accepté de compromis avec d’autres gens, d’autres idéologies, d’autres pensées… Existe-t-il néanmoins un point sur lequel vous êtes totalement intransigeant? «Je ne pourrais jamais accepter un manque de qualité dans cer­ taines choses. Je suis notamment profondément convaincu qu’enlever le facteur humain serait mortel pour notre métier. Il y a des entreprises de cinéma qui ont essayé de tout automatiser, même le personnel… Je pense que dans ce cas, les gens ont tout autant intérêt à rester chez eux à regar­ der leur home cinema. Dans les salles, aussi longtemps que je serai impliqué, il y aura des hommes et des femmes à qui les clients, les cinéphiles, pourront s’adresser pour être informés, pour avoir un contact humain qui me semble important. Mais je suis égale­ ment un féru de technologie et je suis fasciné par toutes les questions techniques relatives au cinéma. Il faut simplement faire en sorte que l’informatique soit un outil et non une fin en soi. L’idée est de pouvoir l’utiliser à l’avantage de la société pour être plus rentable et pour faire en sorte que le client se sente plus à l’aise et non pas moins à l’aise. Paradoxalement, alors que l’on parle de société de communication, le grand danger de l’informa­ tique, des ordinateurs, c’est d’arrêter la commu­ nication entre les gens plutôt que de la promouvoir. A partir du moment où l’informatique devient une fin en soi, ça ne va plus. Mettre des ordina­ teurs pour acheter des tickets, je suis pour, mais à condition qu’il y ait toujours quelqu’un à côté pour apporter une aide, un conseil. La vision de base que vous avez développée au Luxembourg a-t-elle été facile à transmettre au-delà des frontières, dans tous les pays où vous êtes présents? «Oui, car ce que nous avons développé il y a une douzaine d’années avec ­Utopolis au Kirchberg est toujours d’actualité aujourd’hui: développer un shopping mall dans un complexe cinématographique, et non pas le contraire, comme certains concepts des années 80 qui sont, aujourd’hui, dépassés. Je me rappelle qu’à nos débuts, nous étions associés au groupe Kinépolis. Nous nous sommes séparés en 2000 pour diverses raisons, mais je me rappelle de grosses bagarres avec eux, car ils vou­ laient à tout prix séparer le cinéma des autres acti­ vités, alors que nous insistions, au contraire, pour incorporer dans le cinéma les autres lieux de loi­ sirs. Que voit-on aujourd’hui? Que même Kinépolis fait pareil… C’est une satisfaction, quelque part, de voir que les gens nous copient dans notre métier. C’est un signe de succès d’autant plus valorisant

qu’il vient de gens qui prétendaient initialement que nous étions à côté de la plaque. Au commencement, votre réussite n’a pas fait que des heureux. On a même parlé de «l’Utopia Mafia» il y a une dizaine d’années. Cela vous a-t-il touché? «Je suis Luxembourgeois et je connais le Luxembourg. Ici, lorsqu’une tête dépasse de la masse, on a tendance à vouloir la couper. J’en étais conscient et cela m’a sans doute plus motivé qu’autre chose. Au départ, j’ai toujours

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cru que ce phénomène était purement luxembour­ geois. Mais ce n’est pas vrai! Ça existe partout. Ne soyons donc pas arrogants en tant que Luxembour­ geois! Même si parfois il y a eu des critiques qui ont pu blesser, cela ne m’a jamais vraiment démo­ tivé. Il ne s’agit là que de jalousies qui existent partout et qui, d’une certaine façon, peuvent être compréhensibles. Cela fait partie de la nature humaine et je ne suis pas de ceux qui se sont donné comme mission de changer la nature humaine. Je laisse ça à d’autres.

En quoi la gestion d’une société d’exploitation cinématographique peut-elle différer de celle d’une autre structure commerciale? «D’un point de vue management, je ne pense pas qu’il y ait une très grande différence, sauf peut-être sur un point auquel je tiens et sur lequel je suis aussi intransigeant. Tout comme dans d’autres secteurs, la diversité est essentielle dans le cinéma, qui est du commerce, certes, mais aussi un produit cultu­ rel – et j’insiste sur le terme ‘produit’. Dans notre métier, beaucoup ont la tentation de ne regarder

que le chiffre de fréquentation et de balancer des films qui ne marcheraient pas aussi bien que d’autres. Bien sûr, nous regardons aussi les chif­ fres, mais toute l’équipe avec qui je travaille, que ce soit au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Belgique ou en France, fait aussi attention à la diversité, afin d’éviter le phénomène de monoculture. Sans quoi, nous négligerions certains publics. Car il n’y a pas un, mais bien plusieurs publics. Il est important que tous les publics continuent à garder l’habitude d’aller au cinéma pour voir les

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«Ce que nous avons développé il y a une douzaine d’années avec Utopolis au Kirchberg est toujours d’actualité aujourd’hui: développer un shopping mall dans un complexe ­cinématographique, et non pas le contraire».

films qu’ils aiment. Dans certaines régions où certains types de films ont disparu de la program­ mation, les publics qui allaient les voir ont dis­ paru aussi. Arrêter d’offrir un certain produit sur un certain territoire, cela veut automatiquement dire que la consommation de ce produit s’arrête… C’est le cas pour n’importe quel produit de con­ sommation, mais c’est d’autant plus dommage pour le cinéma qui est un bien culturel. En 2000, vous avez mené l’introduction en Bourse de votre groupe. Qu’est-ce que cela vous a apporté concrètement? «Au départ, cette entrée en Bourse nous a surtout apporté des moyens financiers pour nous permettre de nous développer. Cela nous a aussi apporté une plus grande rigueur dans notre gestion. In fine, nous constatons aujourd’hui que ce n’était peut-être pas la meilleure idée. Cela nous a donné l’illusion de garder une certaine indépen­ dance, en levant des fonds sans trop nous allier à des partenaires financiers. Aujourd’hui, nous cons­

tatons que nous dépendons de toute façon de financiers et de banquiers, et surtout du marché… Et si c’était à refaire? «C’est une expérience que je ne regrette pas, mais en connaissance de cause, et telle que la situation se présente aujourd’hui, je ne le referais peut-être pas. Nous étions entrés en Bourse à un moment où la Bourse s’était quel­ que peu démocratisée. Le seuil d’entrée était tombé suffisamment bas pour que nous puissions l’atteindre. Mais l’expérience dans le monde boursier de ces dix dernières années a surtout montré que tout cela n’était peut-être pas quel­ que chose de très démocratisable. Les obligations qui sont imposées, à juste titre, aux sociétés cotées, sont tellement lourdes qu’il faut vraiment avoir une taille autrement plus importante que la nôtre pour y être à l’aise… Les petits porteurs, non plus, n’ont pas tellement apprécié cet historique en Bourse et très peu s’en sont sortis gagnants… «J’aurais évi­

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demment préféré que le petit porteur puisse recevoir 100 euros au lieu des 25 qu’il a touchés. Mais ce sont des décisions qui sont prises et dirigées davantage par des financiers que par nous. Pour le management d’­Utopia et l’équipe d’origine, rester en Bourse et dire aux petits actionnaires ‘dans cinq ou dix ans, vous aurez davantage’, ça ne valait vraiment plus la peine. Aujourd’hui le groupe n’est plus coté, depuis l’OPA lancée par Audiolux sur le «free float» de la société l’été dernier. Qu’est-ce que cela a changé dans la façon de diriger le groupe? «Je me sens un peu libéré, c’est certain. Dans la mesure où nous ne disposons que d’une petite structure managériale, nous avons pu dégager beaucoup de temps que nous pouvons consacrer au vrai management plutôt qu’aux reportings pour la Bourse ou le public. Nous avons un actionnariat stable et solide, mais il faut bien sûr voir ce qu’il veut à moyen et long terme. Nous sommes tributaires de cela, même si nous avons aussi notre mot à dire. Je reste actionnaire et je suis convaincu que le meilleur moyen de défendre l’intérêt des action­ naires est de faire en sorte que leur participation dans Utopia fonctionne le mieux possible. En quoi la crise actuelle modifie-t-elle votre façon de manager la société? «Dans la mesure où, à l’heure où je vous parle, nous n’avons pas besoin de gros investissements, donc de gros emprunts, nous ne sommes pas trop affectés. Mais nous nous sommes tout de même posé la question de savoir quel serait l’impact de cette crise. Qu’observe-t-on? Dans certains pays, les chiffres de fréquentation diminuent, ailleurs ils stagnent. Il y en a toujours qui croient que les marchés vont croître ad vitam aeternam. Ce sont des foutaises. The sky is not the limit. Le cinéma est-il en régression avec la crise? Cela aurait été la première fois, parce que dans le passé, lorsqu’il y a eu crise économique, généralement les loisirs, et surtout le cinéma, ont bien marché, entre autres parce que les gens constatent soudain que le cinéma reste le moins cher. En début d’année, lorsqu’il n’y avait qu’une peur latente de la crise, le marché n’était, glo­ balement, pas très dynamique, à part peut-être en France grâce à un film en particulier (Bienvenue chez les Ch’tis, ndlr.). Et maintenant que la crise a vraiment éclaté, nous constatons que les gens retournent au cinéma! Comme s’il y avait une sorte de soula­ gement… Je suis donc convaincu que la crise ne joue pas, ou alors très peu, dans notre métier. Nous ne sommes certainement pas affectés

comme l’automobile ou certaines autres indus­ tries. A bien y regarder, le cinéma a de toute façon toujours été en crise depuis sa création et a toujours fonctionné par cycles. Nous sommes donc rôdés. Et il est tout à fait normal que nous ne connaissions pas, chaque année, des fortes croissances. Vous avez développé de nombreux complexes au Benelux, et même en France. Pendant longtemps, il s’est également profilé un nouveau site à Esch-Belval. Mais finalement, le projet qui se développe n’est pas le vôtre. Pourquoi? «Nous ne doutons pas que Esch-­ Belval va développer le marché, grâce aux nom­ breux résidents qui constitueront une zone de chalandise directe. Il y aura certainement davantage de specta­ teurs pour l’ensemble du marché qu’auparavant. Pour autant, est-ce que le complexe de Belval saura attirer suffisamment de spectateurs pour que l’exploitant puisse payer son loyer? C’est à voir. Au Kirchberg, nous n’avons pas de loyer à payer. Au contraire, nous en percevons! Nous pouvons dire que nous sommes dans une très bonne position… Avec le recul, de quoi êtes-vous le plus fier? «Je pense à deux choses: la première est d’avoir réussi à enthousiasmer un certain nombre de gens dans le cadre du développement de notre groupe et d’apporter – et c’est ma seconde fierté – de la qualité, dans la technique et dans le contenu, en essayant partout et tout le temps, avec plus ou moins de réussite, de garder une présentation de films mainstream, dans de bon­ nes conditions, mais aussi, en même temps, des films plus pointus, se rapprochant davantage du cinéma d’auteur. A l’inverse, avez-vous un regret? «Je ne vais pas répondre à cela, car je trouve qu’il ne faut pas avoir de regrets dans ce qu’on fait. Et puis, ce que je pourrais regretter aujourd’hui est peut-être encore réalisable dans un avenir proche. Alors, je ne vais pas vous dire quoi!

Carrière

Le cinema dans le sang Agé de 56 ans, Nico Simon n’a pas toujours été dirigeant de société. En r evanche, il a toujours baigné dans l’univers du cinéma. Dès 17 ans, il fut membre, puis animateur, de l’association Ciné Club 70, avant de fonder lui-même, en 1975, Ciné-Club 80 et d’organiser un certain nombre de festivals. Sa carrière professionnelle, elle, démarra en 1979 dans l’enseigne­ ment, en tant que professeur de français en lycée technique, après un stage pédagogique de trois ans sanctionné par un mémoire réalisé sur le thème «Pour une éducation à l’Audiovisuel dans l’enseignement postprimaire». En 1987, il fut partiellement détaché au Centre national de l’Audiovisuel pour y donner des cours. Entre-temps, il avait créé, en 1983, l’asbl Cinéma Utopia, devenue, en 1989, une société commerciale dont il est actionnaire. C’est le début de la fin de sa carrière d’ensei­ gnant, puisqu’à partir de 1991, il devient directeur d’Utopia et intègre définitivement le petit monde de l’exploitation cinématographique. Devenu administrateur délégué et président du conseil d’administration d’Utopia en 1994, il initie, deux ans plus tard, le projet Utopolis d’un multiplex de dix salles au Kirchberg, devenu, depuis, un groupe international présent en Belgique, aux Pays-Bas et en France. A titre person­ nel, il est également, depuis 1994, viceprésident de l’association Europa Cinémas (Paris) pour la promotion du cinéma européen en Europe et, depuis 2006, membre du conseil d’administration de l’Union internationale des cinémas. J.-M. G.

Qu’est-ce qui, aujourd’hui, fait avancer Nico Simon, chaque matin, au réveil? «C’est le pro­ chain défi: celui du chamboulement technologique qui va changer complètement l’approche en ter­ mes de programmation et de contenus, quels qu’ils soient. Cela va faire en sorte que le cinéma aura – et a déjà dans certains cas – une qualité supérieure à ce que le home cinema ne pourra jamais offrir. Je trouve fascinant d’avoir à résoudre les équations économiques et culturelles pour avancer et développer le cinéma du futur…»

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Mises à part la virtualisation et la disponibilité des données, de quels paramètres clés faut-il tenir compte dans la préparation d’un projet de stockage de données?

«Il faut réfléchir pour mettre en place le système adéquat. Mais il ne faut pas, non plus, être trop modeste et penser par exemple en termes d’évolution de l’entreprise ou de ses besoins». Patrick Harpes (CRP Henri Tudor)

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113 Case study

Les concepts de virtualisation et de haute disponibilité constituent-ils   les seuls piliers incontournables dans tout projet de type «storage»? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de huit entreprises: Renaud Persiani (ComputerSystems), Bernard Drappier (EMC Luxembourg),Didier Van Riel (IBM), Jerry Baetens (Logix Belux), René Fuhrmann (SIT Group), Alain Van Driessche (Sun Microsystems), Robert Roux (System Solutions Luxembourg) et Damien Decroyer (Telindus), ,

Stockage de données

Le facteur humain,   donnÉe de base

Techniquement, tout est possible. Mais il faut mesurer les besoins,  les capacités à gérer la matière. Et ne pas oublier procédures et responsables…

Alain Ducat (texte), Julien Becker (photo)

Stocker les données? Tout le monde le fait, depuis son ordinateur personnel. A l’échelle d’une entreprise, les besoins sont exponentiels. «Il faut justement avoir bien en tête les besoins, les délais d’utilisation potentielle, les moyens humains. C’est tout cela qui devra déterminer les moyens techniques à mettre en æuvre», explique Patrick Harpes, ingénieur de recherche au CRP Henri Tudor. «On peut tout stocker! Mais l’on doit d’abord savoir quels avantages on recherche. Pourquoi je veux stocker, pour faire quoi, à quel moment, pendant combien de temps? Cela paraît élémentaire, pourtant cela évite d’engranger des terabytes dont on ne se servira ou que l’on ne retrouvera jamais!» Patrick Harpes, avec l’équipe Santec (Santé et Technologie) du CRP Henri Tudor, aide à la mise en place de systèmes, notamment pour les hôpitaux du pays. Il apporte un regard critique sur les choix qu’il faut bien poser. «C’est un peu comme un photographe du dimanche qui a un appareil numérique. Avant, il faisait attention à la pellicule. Maintenant, il flashe, il flashe. Il stocke sur son appareil. Puis il charge sur son disque dur. Il fait peut-être des copies sur CD. Et a encore peut-être un système d’archivage papier, pour savoir dans quel CD retrouver ses images. Mais si personne ne regarde les photos ou seulement 10% d’entre elles, à quoi tout cela sert-il?» Toute entreprise devrait donc, avant tout, s’arrêter quelques instants pour définir la hiérarchie de ses besoins. Une base de données classique

suffit à gérer des dossiers relationnels. Au-delà, si l’on a par exemple des gigas d’archives vidéo ou radio, des milliers de dossiers radiologiques ou des montagnes de plans de travaux publics à gérer, il faut entrer dans des systèmes-serveurs, de bases de données reliées, pour faire en sorte que l’on puisse retrouver une pièce en quelques dates, thèmes ou mots-clés. «Il faut réfléchir pour mettre en place le système adéquat. Mais il ne faut pas, non plus, être trop modeste et penser par exemple en termes d’évolution de l’entreprise ou de ses besoins».

Eviter les désastres,   permettre les miracles Les réseaux internes ouvrent déjà de belles possibilités. Au-delà, les spécialistes conseilleront volontiers un SAN (Storage Area Network), un système extensible à l’infini, où l’utilisateur est connecté au réseau, lui-même relié à des machines, interconnectées, qui stockent et organisent de grosses quantités de données. «Dans un SAN, tout doit être, au moins, doublé. Le storage se fait à des endroits différents – des villes, des pays, des continents –, reliés entre eux par des réseaux de fibres optiques, doublés aussi. Il s’agit non seulement de stocker mais de sécuriser. Il faut éviter les désastres». Dans cette quête, le plus important est sans doute le back-up. «Il faut une solution adéquate et des techniques adaptées. Le réseau doit par exemple être capable de transférer de gros paquets de

données très, très vite». Les procédures doivent suivre. Et être appliquées. «Il y a toujours un facteur humain. Si tout est en place, up to date, mais que personne ne prend la responsabilité de vérifier la démarche, cela risque de coincer. Et il faut tester régulièrement que ce back-up peut effectivement être utilisé. Il ne faut pas de maillon faible dans la chaîne». C’est pourquoi, il faut tout prévoir: le système, la capacité du réseau, la formation des hommes, les contrats de maintenance, le cycle de vie des machines… Le rapport d’opportunité peut, dès le départ, placer les bonnes balises. «Prenons l’exemple de la biobanque sur laquelle travaille l’équipe Santec du CRP Henri Tudor. Certains tests pratiqués nécessitent sept terabytes de données biomédicales par patient. Il faut évidemment stocker les données pendant dix ans au moins. Mais on peut se contenter de stocker les résultats d’analyses. Il est intéressant, en fonction de l’utilité, de connaître le seuil d’archivage». Et d’organiser ensuite une hiérarchie de stockage – jusqu’à des supermachines qui gèrent des données anciennes et peuvent les restituer à la demande, à la manière d’un juke-box – et de récupération, une approche globale. Au final? Depuis un terminal, on doit pouvoir trouver tout ce qui peut servir, parfois des années plus tard. Un petit miracle? Les choix faits à la base le permettront. Ou pas. Dès lors, s’entourer de conseils pour bien se situer semble être une sage précaution…

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114 Case study

Les concepts de virtualisation et de haute disponibilité constituent-ils   les seuls piliers incontournables dans tout projet de type «storage»?

Renaud Persiani Sales Consultant Computersystems Bernard Drappier District Manager EMC Luxembourg

Disques virtuels dans un monde physique: effet de mode? «Non, car un projet storage réussi, doit, comme tout projet d’infrastructure, répondre à des besoins clairement identifiés en amont. La solution idoine va en grande partie dépendre de l’environnement du client, des applications et OS concernés, du niveau de disponibilité souhaité, ainsi que des performances attendues. Mais, la seule prise en compte de ces éléments a conduit à réduire le SAN en entreprise à un réseau de stockage rapide, complexe à gérer, coûteux et contraignant. La virtualisation n’est rien d’autre qu’une réponse à ces problématiques. Elle permet à tout client (serveur, application, poste de travail) d’accéder à tout équipement de stockage par tout protocole, en masquant la complexité qui y est liée. Il devient enfin possible de gérer, avec des coûts d’administration bas, un réseau de stockage hétérogène, étendu à l’échelle de l’entreprise et exigeant en interopérabilité, disponibilité et croissance modulaire de l’information. Deux écoles s’affrontent alors, les constructeurs de baies de disques, qui intègrent de plus en plus ces technologies de virtualisation dans leurs systèmes, et des éditeurs de software indépendants, comme «L’infrastructure Datacore, qui sortent la virtualides baies et l’implémende demain sera sation tent sur des serveurs qui entièrement virtuali- deviennent les contrôleurs de sée, depuis le SAN stockage. jusqu’aux applica- L’avantage principal de sortir tions, en passant la virtualisation des baies est de se libérer de l’emprise des par les desktops constructeurs. En effet, impléet le réseau». menter la solution Datacore permet d’agréger du stockage en provenance de différents types de baies de différents constructeurs, de répliquer une baie d’un constructeur A vers une ou plusieurs baies d’autres constructeurs, ou encore d’effectuer une migration des données d’une baie d’un constructeur A vers une baie d’un constructeur B, à chaud, sans interruption de service. Le SAN purement physique est donc une espèce en voie de disparition».

Les avantages de la virtualisation «Le choix de déployer une solution de virtualisation de serveurs se fonde avant tout sur le besoin de consolider des environnements de plus en plus complexes, afin de faciliter leur administration, réduire les coûts et mieux exploiter une puissance de traitement jusqu’alors dispersée et mal utilisée. De même, la mise en réseau du stockage permet à de multiples serveurs de partager un même système de stockage et de désencombrer les disques de serveurs. A cette première motivation sont venues s’en ajouter d’autres comme la haute disponibilité. D’après Forrester Research, 49% des entreprises voient dans la virtualisation des serveurs un moyen d’améliorer leur capacité de reprise suite à «49% des entreprises un sinistre et leur continuité d’activité. La virtualisation facilite en voient dans la effet le redémarrage rapide – voire virtualisation des automatique – des applications serveurs un moyen après une panne informatique. d’améliorer leur Alors que tout le monde s’accorde capacité de reprise». à reconnaître le caractère stratégique de l’information, la plupart des entreprises peinent encore à protéger correctement leurs données tout en facilitant leur circulation dans et hors de l’entreprise, laquelle doit non seulement définir une stratégie basée sur la croissance des informations, mais aussi une véritable stratégie de gouvernance de la protection des données, inscrite au coeur d’une stratégie plus générale. Le plus souvent, les entreprises réagissent dans l’urgence pour «colmater» des brèches ponctuelles. Il est pourtant indispensable d’adopter une hauteur de vue plus stratégique pour développer dans le temps une approche globale. Le choix d’un fournisseur partenaire est fondamental afin de disposer de solutions cohérentes et interopérables capables de répondre aux besoins ponctuels et de développer une vision stratégique non seulement de l’infrastructure de stockage, mais aussi de la protection des données de l’entreprise».

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116 Case study

Les concepts de virtualisation et de haute disponibilité constituent-ils   les seuls piliers incontournables dans tout projet de type «storage»?

Didier Van Riel Benelux Storage Leader IBM

Jerry Baetens Director Luxembourg Logix Belux

La virtualisation figure au top des demandes   des solutions de stockage «La demande pour la virtualisation des données et la haute disponibilité est effectivement importante aujourd’hui. La virtualisation aide les entreprises à diminuer leurs coûts d’infrastructures de stockage, réduire leur consommation d’énergie, libérer des équivalents temps plein et tout ceci en simplifiant l’environnement de stockage. En plus, en virtualisant son environnement de stockage, on se libère de la dépendance de son infrastructure vis-à vis de certains constructeurs, un aspect important qu’IBM encourage activement. Il est donc normal qu’IBM ait beaucoup investi dans ce domaine et soit actuellement un des plus grands acteurs au monde dans le secteur de la virtualisation des données avec 14.000 installations de SAN Volume Controllers (SVC) au niveau mondial. La haute disponibilité est tout aussi importante. Aujour­ d’hui, une société qui subit un downtime peut, selon la durée de cette situation, perdre des sommes d’argent importantes voire faire faillite. Toutefois, nous ne pouvons pas nier l’importance de la diversité des solutions demandées sur le marché. La virtualisation et la haute disponibilité jouent effec«Nous ne pouvons tivement un rôle important, mais pas nier l’importance tout autant que les aspects légaux, de la diversité des le tiering des données, le coût des la sécurité des données,… solutions demandées solutions, Le monde change vite, ainsi que sur le marché les besoins informatiques. C’est aujourd’hui». pour cela qu’IBM a fait d’importants inves­tissements ces trois dernières années, en acquisitions et dans le développement de nouveaux produits et solutions, afin de pouvoir proposer aux clients des réponses et solutions à toutes ces questions qui occupent beaucoup le marché. Ces investissements font partie du projet appelé ‘IBM Information Infrastructure (III)’ et constituent la réponse à ce que le marché demande: des solutions et des partenaires qui peuvent aider les sociétés dans un monde qui évolue continuellement».

Virtualisation et haute disponibilité: le point de départ «Dans notre expérience de distributeur de solutions à valeur ajoutée, nous observons que beaucoup de projets de stockage sont dans le domaine de ce que nous appelons ‘attached storage’. C’est-à-dire, le besoin de la solution de stockage est le résultat d’un investissement dans un autre domaine comme l’achat de serveurs (virtualisé ou pas), le besoin d’une nouvelle application, … ceci risque de mener à une croissance anarchique des environnements de stockage. C’est pourquoi Logix favorise l’ouverture d’un dialogue entre le business partner, le constructeur et le client final, ce qui permet de mieux comprendre les différents environnements de stockage existants et de les intégrer dans une réelle stratégie, en réponse à la problématique globale du client. Ainsi, la virtualisation et la haute disponibilité deviennent des moyens, mais d’autres piliers du stockage entrent aussi dans la discussion tels que la déduplication, la possibilité du multi protocoles dans le même boîtier (FCP, iSCSI, CIFS, NFS), l’archivage et backup, … Tout ceci forme une quantité de solutions très vaste, difficile à résumer en quelques mots «Trop peu de projets dans un premier sales call ou mesde stockage font sage marketing, ce qui nous a mené à choisir la virtualisation (la partie d’un plan nouvelle vague) et la haute dispo- stratégique». nibilité (renforcées par les nouvelles législations - CSSF, Sarbanes-Oxley,…) comme premier discours avec les clients, celui qui suscite le premier intérêt. Mais une fois la discussion plus approfondie, nous nous devons d’aborder les différents aspects du stockage, et donc, ramener ces deux éléments à une partie des moyens nécessaires à la mise en place de la stratégie de stockage».

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118 Case study

Les concepts de virtualisation et de haute disponibilité constituent-ils   les seuls piliers incontournables dans tout projet de type «storage»?

Alain Van Driessche Storage Sales Specialist Sun Microsystems

Rene Fuhrmann Sales Manager Sit Group

Sun Open Storage: le Gygabite à moins d’un euro Virtualisation et haute disponibilité à toutes les sauces? «La virtualisation et la haute disponibilité sont deux concepts qui, dans les projets impliquant une refonte des centraux informatiques applicatifs et/ou des data centers, vont aujourd’hui généralement de pair. Le principe de la virtualisation permet à une plateforme hardware unique, ellemême fréquemment redondée, de supporter plusieurs systèmes indépendants. Afin d’anticiper la panne matérielle, il est fondamental qu’elle fonctionne en haute disponibilité. Les technologies telles que la mise en cluster, RAID, BCV, SRDF, Oracle DataGuard ou les snapshots sont utilisées depuis de nombreuses années pour prévenir les incidents et pour garantir la continuité de service. Les locaux sont par ailleurs aménagés en conséquence (climatisation sur le plancher, filtres à particules, câblages, services de maintenance, gardiennage etc.). Le choix des outils d’organisation des données et des logiciels d’administration, notamment dans les projets TSM sont, par ailleurs, tout aussi fondamentaux. Il est indéniable que la convergence des différents OS, des applicatifs et des médias reste une des clés de voûte d’un projet de storage. Dans le cadre «La seule contrainte de nos interventions en matière qui n’en reste d’enregistrement de conversations télé­phoniques et des transactions pas moins applicatives associées, nous sui­incontournable est vons avec grand intérêt l’évolution bien celle de pouvoir technologique qu’offrent les disdisposer des données ques optiques (norme UDO, par en temps voulu». ex.) qui, associés à des disques de type SSD pourraient, à terme, remplacer avantageusement les disques et autres bandes magnétiques actuelles. En bref, si la virtualisation et la haute disponibilité ne sont pas incontournables dans les projets de storage, la seule contrainte qui n’en reste pas moins incontournable est bien celle de pouvoir disposer des données en temps voulu».

«S’adapter à la croissance exponentielle des données relève aujourd’hui d’un véritable tour de force lorsqu’on évoque une meilleure maîtrise des coûts. Bien évidemment, les technologies de virtualisation apportent une agilité indéniable à l’entreprise et les systèmes de milieu de gamme répondant aux exigences de la haute disponibilité se généralisent. Cependant, la prolifération de systèmes propriétaires dans les infrastructures de stockage semble toujours incontournable. Ces systèmes restent souvent chers et nécessitent une expertise spécifique. Au travers de son initiative Open Storage, Sun propose aujourd’hui une vision nouvelle des systèmes de stockage qui, pour la plupart, imposent leurs propres contrôleurs, disques et suites logicielles. Dans une architecture Open Storage, le «Open Storage client décide des meilleurs comapporte une posants à utiliser en fonction de ses besoins: un serveur standard solution aux limites incluant le file system ZFS assure des stratégies de le rôle d’un contrôleur et offre les stockage actuelles, fonctionnalités de protection et de voire même une gestion de données; les disques alternative». FC, SATA ou SAS sont, quant à eux, embarqués dans d’abordables JBOD. Grâce au recentrement sur des composants intelligents tels que Solaris, ZFS et aux développements de la communauté OpenSolaris Storage, Sun est en mesure de proposer des solutions basées FC, iSCSI, NAS, NFS ou CIFS robustes, extensibles, disposant d’outils jusqu’alors réservés au high-end et ce, à un prix extrêmement compétitif. Chez Sun, nous sommes convaincus qu’Open Storage apporte une solution aux limites des stratégies de stockage actuelles voire même une alternative, de manière assez similaire, au phénomène de commoditization qu’a connu le monde du serveur il y a quelques années. Une offre complète Open Storage est disponible chez Sun à partir d’un euro/GB».

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119 Case study

Les concepts de virtualisation et de haute disponibilité constituent-ils   les seuls piliers incontournables dans tout projet de type «storage»?

Damien Decroyer Sales Consultant System and Storage Solutions Telindus

Robert Roux General Manager System Solutions Luxembourg

Le storage, un défi permanent pour maîtriser les coûts La virtualisation et la haute disponibilité:   nouveaux concepts… ? «S’arrêter uniquement sur ces deux concepts comme réflexion à un dossier de stockage serait passer à côté de l’essentiel. Partir de la technologie et non d’une analyse de la demande des utilisateurs par rapport aux objectifs de la société entraînerait un échec. Le premier pilier est la phase d’audit: bien comprendre les problématiques que le client souhaite améliorer en investissant dans un projet de stockage. La virtualisation n’est pas un nouveau concept pour la gestion des données, la technologie ‘RAID’ était déjà une forme de virtualisation mais ce terme n’était pas utilisé à l’époque. Aujourd’hui, les projets de consolidation se sont transformés en projets de virtualisation. Cette approche a permis de remettre sur la table les véritables enjeux, à savoir: réduction des coûts; gestion de la croissance des données; limitation des risques de perte de données, etc... Cette technologie est encore loin de nous avoir livré tous ses secrets, ne parle-t-on pas mainte«Ne pas partir de nant de ‘déduplication’ qui permet la technologie mais au gestionnaire du stockage d’allouer plus d’espace disque que d’une analyse de réellement mis à sa disposition? Si la demande des le concept de virtualisation n’est ­utilisateurs par rap- pas le pilier principal, il vise à support aux objectifs primer la complexité de la gestion données en réduisant les coûts de la Société». des d’infrastructure, la simplification de son administration et améliore la reprise d’activité après désastre. Ce qui nous amène au pilier ‘haute disponibilité’ dont l’approche, bien que toujours abordée, a encore été renforcée depuis la consolidation des données. S’il y a un autre pilier incontournable dans un projet de stockage, c’est bien celui de la sauvegarde et la récupération des données. La stratégie de sauvegarde des données virtualisées sera un projet à part entière et l’archivage des documents viendra compléter les autres piliers pour que votre projet de stockage soit une réelle réussite».

«Les projets de type ‘storage’s’inscrivent dans le cadre de la consolidation des systèmes informatiques dont les nombreux avantages ne sont plus à démontrer (meilleure utilisation des ressources, augmentation des performances, de la disponibilité et de la sécurité, diminution des tâches administratives et facilité de création d’un plan de désastre). Dans le monde de compétition permanente que nous connaissons, la haute disponibilité du stockage est considérée comme un prérequis. La mobilité, par exemple, implique une disponibilité des données partout et tout le temps; les exigences «C’est l’ensemble accrues en termes de recouvredes concepts ment après perte d’informations nécessitent de revoir les stratégies de stockage et leur de sauvegarde; l’augmentation per- utilisation adéquate manente de la quantité des don- qui permettra nées demande une gestion plus aux responsables importante des systèmes de stocIT de remporter kage. En plus de ces challenges technologiques, le responsable IT le défi». doit faire face à un autre dilemme, celui de continuer à garantir le meilleur SLA tout en maîtrisant ses coûts et ce, malgré la croissance exponentielle des données. En d’autres termes, l’IT manager doit trouver de nouveaux moyens visant à réduire le coût au gigabyte utile pour tendre à diminuer le TCO? C’est ici qu’intervient, entre autres, la virtualisation du stockage qui contribue à l’optimalisation des ressources disque. D’autres moyens comme la hiérarchisation du stockage (tiering), l’archivage, la déduplication et le storage management permettent aussi de réduire les coûts de possession et de gestion. C’est l’ensemble de ces concepts et leur utilisation adéquate qui permettra aux responsables IT de remporter l’ensemble de leurs défis. La connaissance approfondie des concepts et technologies de stockage permet à Telindus de proposer des solutions assurant la sécurité des données pendant toute la durée de leur vie, tout en maîtrisant leur coût».

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120 Case study

En raison d’un problème technique, une erreur est survenue dans la publication du texte de la société Computacenter PSF paru le mois dernier dans notre Case Study «Les connexions aux sites communautaires  présentent-elles une menace pour la sécurité des réseaux informatiques de l’entreprise?». En voici la correcte version.

Frédéric Dumesle IT Architect Computacenter PSF

Les sites communautaires: bienfait ou danger? «Le paysage Internet a radicalement changé ces dernières années. Les entreprises doivent faire face à l’explosion des sites communautaires tels que Facebook, bibo, etc. Ces sites présentent divers challenges et problématiques qu’aucune entreprise ne peut ignorer. En effet, au-delà de la peur et du bannissement qui peuvent en résulter, le phénomène présente certains avantages tangibles moyennant la mise en place d’outils de contrôle. Le premier avantage est la communication accrue pour des départements tels que ressources humaines, vente ou marketing. Ceux-ci peuvent entrer en contact beaucoup plus rapidement avec les profils ou prospects recherchés. De manière générale, il faut s’appuyer sur les deux principes suivants: d’une part, une politique de «Les sites classification de données. Celle-ci commu­nautaires doit couvrir tous les secteurs de repré­­-sentent une l’entre­prise et chaque employé doit immense opportunité être dûment informé et tenu de de communication signer un document légal. Il faudra également porter son attention sur à condition de se des processus auxiliaires tels que munir de garde-fous». l’audit ou les services légaux. D’une autre part, le marché offre une panoplie d’outils de contrôles informatiques permettant aux entreprises d’adresser deux problèmes majeurs, la fuite de données et la baisse de productivité. Les outils avancés de monitoring procurent un contrôle sous forme d’un quota d’heures par semaine ou par jour. L’employé aura typiquement accès à cette information. Les outils de contrôle de fuite de données s’appuieront sur l’analyse temps réel des flux de données entre l’utilisateur et le site communautaire. Dans la situation idéale, la classification de données combinée à l’outil d’analyse permettra de détecter les flux prohibés à l’aide de mots clefs. Les sites communautaires représentent une immense opportunité de communication à condition de se munir de garde-fous».

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Association sans but lucratif, l’Economist Club Luxembourg se veut un forum d’échanges, un espace de débat entre économistes. Il est également appelé à prendre position et à faire connaître l’avis de ses membres sur des thèmes économiques d’actualité, en suscitant la discussion, tout en maintenant une certaine rigueur dans la démarche proposée.

Par Walter Benedetti, membre de l’Economist Club

État, es-tu là? Administration, sois moins là! L’Etat, ou plus généralement les Etats, sous leurs différentes formes et déclinaisons, ont toujours été âpres sujets de discussions pour les individus que nous sommes. La relation qui lie le citoyen à son État apparaît souvent sous maints aspects comme une liaison ambivalente, voire schizophrénique. Tels les pôles d’un aimant, répulsion et attraction se côtoient sans savoir lequel prendra le dessus.

L’État et, par extension, l’administration qui le compose, souvent perçus comme personae non gratae en temps normaux, deviennent prodigieusement «personae graditissimae» dans le besoin. Le désagréable faciès étatique devient un agréable portrait dont l’on attend une rassurante présence, apaisant l’anxiété galopante qui dilacère l’idylle des certitudes passées. L’insécurité a un effet étrange lorsqu’elle frappe aux portes des vilipendaires. La magie du besoin fait que ces derniers sont frappés d’amnésie subite et aiguë. Cette amnésie fulminante a un effet des plus abracadabrants sur le comportement des individus qui sont touchés par cette dégénérescence heureusement souvent passagère. Leur comportement empreint de laisser-faire se métamorphose en se laisser rassurer. Voilà que ceux qui attrapaient des boutons prurigineux en prononçant les mots «Etat» ou «Administration» se confortent à la pensée de pouvoir recourir aux béquilles étatiques, laissant devenir les pustules pubertaires le souvenir d’un lointain passé. Ces «acnéeins» se trouvent étonnamment, et de manière surprenante, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’enceinte étatique. Il est utile de noter qu’il ne s’agit ici nullement de faire l’éloge de l’un ou de l’autre système à forte connotation étatique ou aux caractéristiques ultra-permissives. La question fondamentale que paperjam  | Décembre 2008 | management

l’on est en droit, sinon en devoir, de se poser est celle de comment fournir le stylobate nécessaire, afin que la société et de ce fait les individus qui la composent puissent se développer de manière prolifique et harmonieuse. Dans la lignée de la liaison bi, voire pluri-valente, qui lie l’Etat et ses citoyens, il est à la fois fondamental et dangereux de critiquer les instances démocratiques. Point de critique ne permet plus la nécessaire évolution du système et, de ce fait, rend toute adaptation impossible. Une critique exacerbée, agressive et hostile instaure un climat de méfiance et de rejet. Ces deux tendances sont toutes, l’une autant que l’autre, nocives, voire néfastes, autant pour la démocratie que pour le développement économique et culturel d’un pays. La démocratie est une fleur qui s’adapte mal aux contraintes extrêmes et aux amplitudes incontrôlées. Il est de notre intérêt de la préserver, afin qu’elle puisse nous régaler de sa présence. Omettre de s’adonner à la culture de cette frêle fleur aboutira à faire disparaître la vulnérable beauté, faute d’avoir su sauvegarder ce que nous avions de plus précieux. A force de tirer les draps vers soi, l’on risque de se retrouver ligoté comme un saucisson, les fesses en l’air; certes, cette métaphore est moins poétique que la précédente, mais l’image rend aussi bien l’idée. Tant du point de vue médical qu’économique, il est une lapalissade que d’affir-


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L'État, incontournable dans l'économie luxembourgeoise Luxembourg Congres 84%

CFL

94%

100% 43,33%

Entreprise des P&T Luxtrust

ÉTAT 50%

Société de l'Aéroport de Luxembourg 99,8%

Source: Les participations de l'État, paperJam Novembre 2007

Agence de L'Énergie

mer que se goinfrer est mauvais pour les pronostics à moyen-long terme. Certes, certains diront que sur le long terme nous serons tous morts, alors à quoi bon ne pas ingurgiter, s’empiffrer autant que possible? Histoire d’hygiène de vie, répondrais-je… Le sujet est suffisamment important pour ne pas se laisser aller à des considérations impulsives et égoïstes. Des considérations d’une telle myopie, qu’elles ont maintes fois dégénéré en des diatribes satiriques paroissiales. Les affirmations généralistes du style «employés chers payés» ou «fonctionnaires fainéants» ou encore «indépendants sans cœur, riches et magouilleurs» dénotent d’une pauvreté intellectuelle attristant le dernier des babouins. Ces affirmations devraient nous rendre attentifs quant au fait qu’il est nécessaire de rapprocher ces mondes qui ne se connaissent souvent que par l’écho d’un ouï-dire dénaturé par un aveuglement sectaire. L’utilité des uns par rapport aux autres est de ce fait journellement perdue de vue, sinon totalement méconnue. Tout moteur sans volant inertiel est sujet à de fortes accélérations, tant positives que négatives. Selon le moment, le circuit ou simplement le besoin, les vives accélérations perçues comme une qualité indispensable, peuvent se révéler être d’exécrables et affolants défauts. Ainsi, une société n’ayant plus de stabilisateur ou dotée d’un stabilisateur trop faible sera submergée par la première onde inopinée.

LuxDevelopment

Agora 50%

50%

98,25%

ArcelorMittal Port de Mertert

2,6% 50%

33% 1,1% [20%]*

Fortis Banque Luxembourg BNP Paribas Dexia BIL

* Participation théorique en cas de conversion d'obligations convertibles.

Comment se garantir un Etat fort et éclairé doté d’une administration stable et érudite? Le secret n’en est pas un: développer la capacité à comprendre l’intérêt du collectif ainsi que la nécessité de l’individuel; l’apprentissage de l’importance de chacun au sein de notre société, la sensibilisation envers l’autre, la culture du dialogue, l’aptitude à la confrontation positive comme moteur de l’évolution de la mécanique démocratique. Sommes-nous certains de vouloir honnir ce stabilisateur, le réduire à sa plus simple expression, car trop cher, trop encombrant, trop lent, trop…? En fait, trop de masse inertielle, tout comme trop peu, nuit à la dynamique. Il serait trop facile de se référer aux derniers événements financiers, de même qu’aux derniers dysfonctionnements de l’administration pour s’ériger en paladin de l’un ou l’autre système. Ce paladin aguerri chevauchant hardi sa brave monture, bardé de sa conviction basée sur les événements ponctuels plus que sur la réflexion et la connaissance, risque de devenir une calamité en imaginant le bien sans savoir le décrire. Que ce paladin finisse sur un trône ou aux oubliettes, peu importera à sa monture immolée sur l’autel d’une glorieuse croisade menée tambours battants dont l’unique repère aura été la pointe de l’épée flambant neuve brandie en signe de vaillance. Fiers paladins, songez à ce que notre société serait sans un opportun stabilisateur?

Voilà que ceux qui attrapaient des boutons prurigineux en prononçant les mots «Etat» ou «Administration» se confortent à la pensée de ­pouvoir recourir aux béquilles ­étatiques, laissant devenir les ­pustules pubertaires le souvenir d’un lointain passé.

Chaque mois, retrouvez dans nos colonnes, «Le Billet de l’Economist Club», sous la plume d’un des membres de l’Economist Club. www.ecl.lu

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paperjam business club Evénements organisés à l’attention des membres du paperJam Business Club. Informations et inscriptions sur www.club.paperjam.lu

A la découverte du vignoble alsacien Mercredi 14/01 de 18h30 à 21h00 «Vins et Art» dans les caves du Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain.

Le droit luxembourgeois face à Internet et aux (nouvelles) ­­ technologies de la communication Afterwork Talks / Cycle Management & Stratégies Jeudi 27/11, de 18h30 à 20h00 Conférence par Me Thierry Reisch dans le cadre de la parution de son livre.

Private banking: 1.000 milliards en 2015, réalité ou utopie? Cycle Place Financière Mercredi 03/12 de 8h30 à 10h30 L’industrie luxembourgeoise de la banque privée s’est donné comme objectif d’atteindre la barre symbolique des 1.000 milliards d’euros d’actifs sous gestion à l’horizon 2015. Comment y ­parvenir? Après une présentation de Charles Hammer (président du Private Banking Group de l’ABBL), une table ronde réunira Jean Fuchs (ALPP), Frédéric Genet (SGBT) et François Pauly (Sal.Oppenheim).

Le Rêve Louis Vuitton et les enjeux de l’Industrie du Luxe Cycle Management & Stratégies Jeudi 11/12 de 18h30 à 22h30 En partenariat avec:

18h30 Accueil des invités, apéritif 19h00 “Les 100 Décideurs Economiques les plus influents au Luxembourg” Annonces des résultats de la deuxième édition du classement “paperJam Top 100.” Par Jean-Michel Gaudron, rédacteur en chef paperJam et Carlo Schneider, consultant. En présence, et avec les commentaires, de Marie-Jeanne Chèvremont-Lorenzini, présidente du jury 2008. 19h30 “Le Rêve Louis Vuitton et les enjeux de l’Industrie du Luxe” Par Philippe Schaus, Directeur International de Louis Vuitton Malletier (photo), Luxembourgeois et à la tête d’une maison emblématique du luxe français jouissant d’une notoriété sans égale à travers le monde. Il donnera les clés du succès d’un nom héritier d’une histoire pérenne de tradition et d’innovation, de qualité et de savoir-faire. 20h15 Walking Dinner Par Traiteur Steffen, et dégustation de vins luxembourgeois en collaboration avec la Commission de Promotion de Vins et Crémants de Luxembourg en présence de vignerons luxembourgeois. 20h45 (paper) Jam Session avec la participation exceptionnelle de Troy Bankhead (synthé), Jean-Claude Bintz / Vox (guitare), Raoul Thill / bizart (batterie), Karine Touati / kosmo (chant) et autres. Lieu: Luxexpo

Men and Women equal forces of powerful change in society and business Cycle Ressources Humaines Jeudi 22/01 de 18h30 à 21h00 En partenariat avec: Lecture by Alexander Christiani. Women and men as powerful leaders of change. Why we need both of them and what the best change coaches do differently from the rest of us. The six dimensions of world class change management in business – coaching tools for a new generation of (male and female) leaders in the 21st century.

Programme: 18h30 Welcome Drink 19h00 Mot de bienvenue par Mme MarieJosée Jacobs, Ministre de l’Egalité des Chances

19h10 Présentation de l’étude “Décideurs Hommes – Femmes” réalisée par Lilith Projects. 19h30 Lecture by Alexander Christiani 20h15 Cocktail de clôture Lieu: Luxembourg-Ville

propose une série de services aux entreprises: * plus de 30 événements networking par saison (conférences, tables rondes, dégustation de vins,…) * paperJam.Jobs, un jobboard pour “cols blancs” * des magazines, guides et newsletters électroniques * une présence sur paperJam.TV et * des avantages auprès d’événements partenaires. Devenir membre? www.club.paperjam.lu

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Agenda Retrouvez les principaux événements des semaines à venir au Luxembourg. Liste complète sur www.paperjam.lu.

Combattre efficacement la contrefaçon Lu. 24/11   à partir de 13h30 La contrefaçon est devenue un véritable fléau d’envergure mondiale qui touche tous les secteurs d’activités. Pour une lutte efficace, les entreprises luxembourgeoises doivent être sensibilisées et informées sur les moyens qui sont à leur disposition pour défendre leurs droits. Lieu: Chambre de Commerce Organisation: Luxinnovation Infos et inscriptions: Luxinnovation 43 62 63 1; events@luxinnovation.lu

Cofinancement de la formation en entreprise Ma. 25/11   de 17h00 à 18h00 Bon nombre d’entreprises ignorent encore l’existence d’une aide financière de l’État correspondant à 10% net du montant annuel investi pour la formation de leurs salariés. Lieu: INFPC, 38, rue de l’Avenir Organisateur: INFPC Infos et réservations: 46 96 12-1; www.lifelong-learning.lu

Les formalités pratiques du statut unique Lu. 15/12  De 8h30 à 12h30

En route pour Lisbonne Je. 04/12 et Ve. 05/12 de 9h00 à 17h00 Cette dernière édition du colloque (présidé par le directeur du Statec Serge Allegrezza, photo) avant l’échéance de 2010 prend toute son importance et confirme son utilité en tant qu’espace-temps de réflexion sur l’évaluation des politiques engagées dans le cadre de la «stratégie de Lisbonne», sur les résultats atteints et attendus, et sur les difficultés de mises en œuvre des actions des différentes lignes directrices intégrées identifiées. Lieu: CRP Henri Tudor, Luxembourg Organisation: Observatoire de la Compétitivité, CRP Henri Tudor et STATEC Infos et inscriptions: www.tudor.lu/Lisbonne2008

Associés: entre coopération et conflit Ma. 09/12   de 13h30 à 17h45

Journées création et transmission d’entreprise Me. 03/12  De 10h00 à 17h00

Si le statut unique pour salarié doit contribuer à moderniser la législation sociale et à augmenter la compétitivité de l’économie nationale par une réduction de l’absentéisme, la fusion des organismes de sécurité sociale et une simplification administrative, son application concrète sur le terrain soulève encore de nombreuses questions… Lieu: Chambre de Commerce Organisation: Chambre de Commerce Infos et inscriptions: Alain Glod, 42 39 39 235; www.cc.lu Rubrique agenda

Real Estate Fund Servicing Thu 12 and Fri. 13/02 From 9 AM to 5 PM Overview of the Real Estate Fund Market; Investing in New Markets Panel Session; The European Real Estate Market in Perspective and in comparison with Luxembourg; Investors’ Panel Session... Location: Kikuoka Golf Club – Luxembourg Organisation: MGI Info and registration; +41 22 319 69 00; fgolbery@mgi-direct.ch

Gros plan sur les conventions d’actionnaires et les techniques de règlement des conflits entre associés de lege lata et de lege ferenda (droits luxembourgeois, belge et français) Lieu: Chambre de Commerce Organisation: Philippe Partners Infos et inscriptions: Philippe Partners 266 886; sweyrath@philippelaw.lu

Ces journées ont pour objectifs d’unir autour d’un entrepreneur les compétences et les acteurs intervenant dans la création d’entreprise; d’informer via des séminaires, des conférences et des tables rondes et de promouvoir l’esprit d’entreprise. Thème du jour: les franchises. Lieu: Chambre de Commerce Organisation: Chambre de Commerce Infos et inscriptions: www.cc.lu Rubrique agenda

Organisateurs d’événements, conférences, séminaires, envoyez vos informations à press@paperjam.lu

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Mon Bureau Claude Radoux Administrateur-délégué Luxembourg Online

06

05

01

02

Andrés Lejona (photo) 01   Boutons

de manchettes

Je les porte presque tous les jours. C’est un cadeau d’une amie d’il y a presque 20 ans. 02   Mon

téléphone portable

Véritable objet personnel: je l’emmène vraiment partout! 03   Mon

Palm

Agenda électronique, photos, carnet d’adresses... Je le garde séparément de mon téléphone, pour cause d’incompatibilités techniques... 04   Un

stylo

Il n’est pas personnel, car je le perds régulièrement. C’est donc un stylo LOL standard! 05   Notre

salle de réunion

C’est une pièce adjacente à mon bureau, avec la plus belle vue sur la zone commerciale de la ville: la Grand-Rue et la rue Philippe II. 06   Photos

de sportifs

Il s’agit d’un élément décoratif de nos bureaux, mais aussi d’un ‘personal statement’ en faveur des sportifs d’élite luxembourgeois. paperjam  | Décembre 2008 | management

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Index entreprises 298 entreprises et organisations ont été citées sur les 132 pages de ce cahier «Management».

AACL

28, 45 22, 26, 28 17, 22 58 36 84 54 54 36, 64 40 40 76

Addedvalue Adecco Adobe Systems Agence Bizart Agence Rockenbrod Agile Interest Group Agile Partners Agora All Access Allen & Overy Allfin Andersen Business Consulting Luxembourg 28 Aquila Risk Solutions 24 Arbed 64 Arcelor 64 ArcelorMittal 66, 63 Arthur Loyd Luxembourg 100 Arthur Loyds 75 Assar 76 Association Ciné Club 70 106 Association Europa Cinémas 106 Association pour la Haute Qualité Environnementale 76 Astron Buildings 50 ATC 26 Ateac Luxembourg 27, 98 Atenor 61 Atisreal 63, 66, 73 Atradius 31 Audiolux 106 Axa 17

B  Badenoch & Clark

28 36 22

Bâloise Banque de Luxembourg Banque Privée Edmond de Rothschild 22 Banque Raiffeisen 89, 95 Bayer 50 BCE 60 BCEE 90 Belvalplaza 36, 64 Bourse de Luxembourg 106 Bricks Solutions Immobilieres 94 Brocade 58 Brown Brothers Harriman 22

C  CAMCA

60 Carré Immo 84, 131 Catela Property 91 Catella Property Luxembourg 96 CB Richard Ellis 22, 99, 66 CCILL 17 Centrachem 50 Centre national de l’Audiovisuel 106 Cercle 28 Chambre de Commerce du Luxembourg 22 Chambre de commerce suisse pour la Belgique et le Luxembourg 9

Chambre des Métiers du Luxembourg 15, 63 Chase Manhattan Bank Luxembourg 28 Christian Dior 35 Ciao.com 54 CIGDL 84 Ciné-Club 80 106 Cinéma Utopia Asbl 106 CIP 57 Clearstream 25 Clearswift 60 CNSAE 22 CoachDynamix 22 Codex 21 Codur 83, 102 Colorbox 22 Commission européenne 66 Compagnie Générale de Radiologie 50 Computacenter 120, 121 Computerland 56 56, 59, 114 Computersystems Comquest Luxembourg 40 Community of Talents 23 Concept Factory 22, 36 Cour des comptes 32 Cour des Comptes européenne 22 Crédit Agricole Luxembourg 40 Cropmark 28, 36 CrossComm 54 CRP Gabriel Lippmann 64 CRP Henri Tudor 63, 64, 113 CSC 55

d  Deloitte DervalResearch Dexia BIL Dimension Data DME Domus Concept DTZ Dussmann Security

e  Economist Club

17, 60 38 16 54 60 94 22, 66 92

122 Economist Intelligence Unit 55 Editpress Luxembourg 24 Editus 35 Edouard Franklin 26, 28 EFA 54 Elite Advisers 32 Elvinger, Hoss & Prussen 60 EMC 48 Emc Luxembourg 114 Emresa 40 Entreprise des P&T 36 Erdgas 36 Ernst Recruiting 16, 17 Etat luxembourgeois 122 Etude Bonn Schmitt & Steichen 66 European Fund Administration 32 Europlaza Hôtel 30 euroscript group 20 Everest Communication 24 Exigo 26

f  Faculté de droit, d’économie et des finances 64 Faculté des lettres, des sciences humaines, des arts et des sciences de l’éducation 64 Faculté des sciences, de la technologie et de la communication 64 FaradayClark 17, 28, 29 Fast 9 Felix Giorgetti 87 Financial Times 38 First Tuesday 54 Foamglass 69, 102 Fonds du Logement 103 Fonds pour le développement du Logement et de l’habitat 104 Fortuna 26, 89 France Transfo 22 FRS Global 26, 45 Fujitsu Siemens Computers 58

g  G4S

93, 45 G4s-Security Services 92 Gax Technologies 10 GEMS 50 General Electrics 50 General Motors 56 GlobalMarket Insite 38 GP3 54 Groupe Immobilier Royalux & Associate 6, 96

h  Hays Luxembourg

28 Henderson Global Investors 63 Herald 63 HK Conseil 90 Hôtel Bristol 30 Hôtel Le Royal 24, 40 Hôtel Ritz 30 HP 55 Hudson 9, 17

i  I.R.I.S.

53 IBM 116 IBM Services Financial Sector 32 IDC EMEA 55 Imprimerie Centrale 28 IMS 9 Ineum Consulting 28 Institut luxembourgeois de la normalisation 63 Institut Luxembourgeois de Régulation 54 Integra Solutions 28 IQ Solutions 33 Itelco Luxembourg 22

j  J.P.Morgan,

n  NautaDutilh Luxembourg

k  Katho-Hantal Business School

NCI Business Centre New Access Nexity Saggel Property Management Noble & Scheidecker Nomura Bank (Luxembourg) Novotel Luxembourg Kirchberg

28 Jaguar 38 Jones Lang LaSalle Luxembourg 66 Juniper Networks 45, 58

50 Kinépolis 106 Kneip Communication 12 Kodak 58 Kowac 63 KPMG 9, 24, 26 ,79 KPMG Consulting 24 Kredietbank Luxembourg 60 Kreutz&friends 22, 26 Kuylenstierna & Sko 24

l  L’essentiel

129 La Fabrique d’Images 36 La Mondiale Europartner 60 Land Rover 132 LBBW Immobilien Luxembourg 97 Le Place d’Armes 24 Les Echos 38 Les Thermes Strassen-Bertrange 36 Living Room 104 LivInvest AB 24 Logica 28 Logix Belux 116 Lombard International Assurances 17 Loyens & Loeff Luxembourg 26 Luxair 26 Luxair Group 42 Luxconnect 60 76, 101 Luxcontrol Luxembourg Féminin 26 Luxexpo 39 Luxorr 24

m  M.Y. Healthcare Luxembourg

28 Mazars 11, 24 MBS 26 Memorex 56 Mercedes 36 Merrill Lynch 24 Mexxon 60 Mikado 40 Mikado Publicis 36 Mike Koedinger Editions 18, 35 Ministère de l’Egalité des chances 41 Ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement 22 Ministère du Logement 104 Monster.lu 20 Morgan Stanley Trust Company 28 Motorola 58 Mudam 35, 38, 40

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o  Observatoire de l’Habitat Olivetti Optima Consulting Optique Moitzheim

26 98 26, 45 28 10 32 30

84 56 54 36

p  Panelux

26 paperJam 17 Parc de l’Hydrion 63 Parlement européen 66 Pecha Kucha Night 35 PHC 24 Philippe & Partners 26 Plan K 22, 36 Poudrerie de Luxembourg 28 PricewaterhouseCoopers 19, 24,40 Progéna 76 Progress Software 58 Property Partners 2, 28, 36, 66 Publimed 22 PWC Academy 36

r  RBC Dexia Research In Motion Rittal Robert Half International Rockhal Rose de Claire, design Rowlands International

s  Saint-Paul Luxembourg

t  Telindus Telinfo / Sopra Tempo Tempo-Team TKM TNS Ilres Toyota Tralux Trend Micro

u

Unica Union internationale des cinémas Université Catholique de Louvain Utopolis

32 Samsa Film 32 Schneider Consulting 17 SD Worx 24 Secalt 28 Serenity 71 SFI 9 Siemens Belgique-Luxembourg 22 Simac PSF 46, 47, 57, 60 Sit Group 118 Société Générale Bank & Trust 22 Sofitel Hua Hin 30 Sofitel Luxembourg Europe 30 Sofitel Quiberon 30 Sofitel Sovietskaya 30 Softinlux 54 State Street 22 Studio Frank Weber 36 Sun Microsystems 60, 117, 118 Sustain 76 Synology 58 System Solutions Luxembourg 119 Systemat Luxembourg 32 Systemsgroup 56

35, 58 106 26 106

v  Valeres Konstruktioun 80, 105 Vanksen Group Vasco Vectis Verizon Business Verizon Wireless ViaMichelin Ville de Dudelange Vodafone Vous Vox

w  WIDE 22 58 60 22, 24 64 37 26, 28

115, 119 26 17 28 60 36 38 100 58

Wildgen, Partners in Law Wüsstenroth

x  Xerox

54 60 60 60 58 38 40 58 36 45

36 40 101

45, 58


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Index décideurs 213 personnalités ont été citées dans les 132 pages de ce cahier «Management».

AArbizzoni Anna B  Baetens Jerry Barboni Sabine Bastin Roland Bastin Olivier Beaufils Fanny Bechet Vincent Becquevort Jean-François Berghs Kurt Bersier Jean-Philippe Bertrand Aurélie Bertrand Patrick Bertrand Aurélie Blaise Jéremy Bocci Jean-Christophe Boden Fernand Borguet Alain Bouffioux André Bour John Bousser Christelle Brockers Petra Bruandet Estelle Brugnoni Steve Burton Annie

c  Carlos Correia Carrara Alfred Carré Stéphane Carvalho Virginie Carvalho Da Silva Luis Cautaerts François Chandelon Didier Charles Sabrina Chéry Sylvain Christian Scharff Clart Jean-Pol Collignon Gauthier Conrot Valérie Conter Dorothée Cooreman Laurent Courtois Yves Cunningham Jennifer

22

116 36 60 66 24 66 26, 45 60 45 36 36 40 28 76 104 22, 24 22 89 26 24 98 60 17

76 60 54 36 28 26 36 98 54 16 80 36 40 40 66 24 28

D  Da Silva Francis Danthine Jean-Pierre Deboutte Robrecht Decalf Vincent Decroyer Damien Delahaye Cédric Delaire Guy Delamare Hélène Delwiche Vincent den Hartog Cornelia Depiesse Céline Derval Diana Devos Werner Dewitte Marie Di Lorenzo Jérôme Dickes Eric Diederich Jean Dondelinger Germain Dörte Kohlermann Drappier Bernard Dumesle Frédéric Dussart Matthieu

E  Eric Zdjelar Ernst Wolfgang Ernst Thierry Espeel Nicolas

F  Fabeck Paul Faulkner Michael Felten Nicolas Flamion Gérard Flavien Yannick Forcher Delphine Fuhrmann Rene Funk Danielle

G  Garry Cywie Gasparotto Francis Genet Frédéric Gengler Marc Gerges Marc Ghilain Arnaud Giorgetti Felix Giorgetti Marc Göwel Florian Goetzinger Pol Groff Camille

17 9 60 22 119 40 60 40 64 10 102 38, 40 50 36 84 28 28 64 20 114 120 36

76 26 16,17 54

94 24 28 60 90 36 118 94

10 17 22 32 42 36 80 80 60 76 36

H  Hans Willy Hauck Franck Henin Pierre Henning Géraldine Hermoso Manuel Hesebeck Ilka Hesse André Heyse Martin Hofmann Karl Holuka Eric Honnay Pierre-André Hostert Marc Hurlin Nicolas

I

Ivanova Vio

60 48 60 22, 24 28 26 36 66, 84 60 60 40 22 17

28

J  Jacquemart Anne Joly Katia Juncker Jean-Claude

K  Keil Geraldine Kieffer Xavier Klein Helmut Koch Véronique Konrath Claude Kortum Yves Kreutz Will

L  Lampach Roger Lang Hans-Peter Lanser Pascal Laures Gérard Leclerc François Lemmer Marc Lequeux Jean-Pierre Lucas Dany

17 28 32

26 92 97 22 80 36 26, 28

60 60 32 24 36 76 66 40

M  Maillot Magali

17 22 54 84 36 32 66 26 28 104 28

Mangen Christiane Maquet Alain Marc Jean-Paul Marques Sandra Mascherin Miriam Merveille Gérald Meyers Marc Micucci Gino Miltgen Daniel Muckensturm Alexis

N  Näss Mikael

24 12 28 26 40 24 28

Nastja Raabe Neale Richard Nepper Jean-Pascal Neuen Marc Noblot Olivier Nougal Kheira

O  Origer Daniel P  Page Wayne Passuello Gilbert Patrick Harpes Pereira Miguel Persiani Renaud Petit Christophe Petrucci Damien Pichon Florence Pièrard Charles Pirotte Pit Pitsch Fabienne Poncé Fabrice Poncelet Claude Posty Olivier Pulwer Tanja

100

9 60 113 36 114 60 60 40 32 104 28 17 24 54 26, 28

R  Radtke Ralph Ragot Emmanuelle Raulot Nicolas Renard Els-Katrien Renel Gilbert Riad Ali Risch Marc Rochelle Thierry Rockenbrod Victor Roget Fabien Rollinger John Rollinger Nicolas Rosseljong Guy Rossi Angelo Rouach Laurent Rouen Alain Roux Robert Rudoni Jérome

S  Saint-Germain Laura Saint-Guillain Gilles Scheuren Jean-Paul Schlesser Philippe Schmit Nicolas Schmit Paul Schmitt Claudine Schreiner Petra Schumacher Yannick Schwoerer Marie Seale Thomas Sellier Guillaume Simon Nico Seyser Albert Shafik Rafik Soisson Véronique Solito David Speltz Claudine Stalman Pieter Steiner Philippe Sugawa Makiko Szternberg Benoît

30 24 17 17 16, 17 28 96 40 84 100 56 89 90 92 76 54 119 36

22 60 84 35 32 60 22 24 36 22 32 28 106 36 32 22 36 84 26 102 35 96

T  Tarantini Cindy Thiltges Jani Thönes Harald Thonnard Patrick

V  Van Aasche Kris Van Driessche Alain Van Riel Didier Vandevenne Sébastien Verheughe Francis Verplaetse Amandine

W

35 118 116 28 22 36

Wagnon Jean-Philippe Weber Frank Weber Gilles Welfringer Diane Welter Jacques Wenkin Jean-Louis Wéry Pierre Maurice Whitley Jonathan Winandy Jean-Pierre Wirth Jeff Wittgenstein Ludwig Wittmer Jeoffrey

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paperJam – édition décembre 2008 Ce numéro est paru le 21 novembre à 20.000 exemplaires. Il a été édité et imprimé au Luxembourg. Directeur de la publication: Mike Koedinger Régie publiciaire: TEMPO, www.tempo.lu Éditeur: Mike Koedinger Éditions, www.mikekoedinger.com

paperjam  | Novembre 2008 | management

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