Archiduc spring 2012

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Magazine d’architecture luxembourg Numéro 4 ‒ Printemps / Été 2012

051 – Grand sujet : Identité des villes et communes 068 – Dossier habitat : Maisons en bois | 088 – Dossier entreprise : Les commerces et restaurants 103 – Portrait : Architecture et Environnement www.archiduc.lu Luxembourg 7,50€

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Chaise en noyer canaletto et taurillon lisse. Hermès 13, rue Philippe II Luxembourg TÊl. (352) 220 981 Hermes.com


Édito La plupart des communes du Luxembourg travaillent à l’établissement de leur Plan d’Aménagement Général. Beaucoup ont conscience qu’il s’agit d’un enjeu majeur pour les années à venir et que les décisions et choix d’aujourd’hui influenceront à long terme le visage de nos villes et communes. Ainsi, l’architecture et l’urbanisme façonnent durablement nos paysages qu’ils soient urbains ou ruraux. C’est pour ces raisons que le Festival d’Architecture aura pour thème l’identité des villes et communes. Questions sur lesquelles le grand sujet d’Archiduc se penche à travers plusieurs exemples, réalisés ou en projet, dans tout le pays. Parce que l’écologie n’est pas seulement une mode, mais un enjeu pour l’avenir, la construction en bois connaît un intérêt croissant et ses avantages apparaissent nombreux. Après avoir séduit de nombreux bâtiments publics, le bois entre dans la construction pour les particuliers par la grande porte. C’est pourquoi nous lui consacrons notre dossier Habitat. La carte blanche a été confiée à Philippe Nathan, et ce avant même que l’on sache qu’il avait été sélectionné pour être en charge du Pavillon luxembourgeois à la Biennale d’architecture de Venise. Il nous fait ici partager ses réflexions sur la nécessité d’un maître architecte au Luxembourg. Le dossier Entreprises et Collectivités s’intéresse à l’architecture et l’architecture d’intérieur des magasins, restaurants, bar et boutiques, généralement rassemblés sous le terme anglo-saxon de retail. Le bureau Architecture et Environnement peut se prévaloir de 40 années d’activité. Une longévité notamment due à une réflexion sur la passation de pouvoir et d’expérience entre plusieurs générations. Il présente ses réalisations à travers un portfolio et un portrait. Enfin, à la veille de célébrer ses 20 ans, la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie présente toute son actualité. France Clarinval

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mad about soul

Découvrez l’animation du bâtiment Justice de Paix à Esch-sur-Alzette en scannant le code QR.


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010-048 actualité Concours, dernières livraisons, Lalux, master en architecture, la parole à STEINMETZDEMEYER, les projets, les parution, les news...

051-066 grand sujet Identité des villes et communes | 052 Les identités par l’exemple: Nordstat, Nonnewisen, Schuttrange, Beckerich | 062 Luxembourg multiple

068-081 habitat Maisons en bois | 069 Les avantages du bois | 074 Les bois à l’intérieur | 076 Produits | 080 Un catalogue pour un lotissement en bois

088-101 entreprises Commerces et restaurants | 089 Stratégies

103-118 portrait Architecture & Environnement | 108 Portfolio | 118 Interview


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064 Interview du groupe de travail

SOMMAIRE

083-086 carte blanche Plaidoyer pour un maître-architecte

092 Bonnes pratiques en architecture retail | 100 L’exemple du groupe Smets

119-123 partenariat Les pages de la Fondation de l’Architecture et d’Ingénierie


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C’est la cinquième fois que le Luxembourg participe à la Biennale d’Architecture de Venise et la deuxième fois que la Fondation de l’Archit­ ecture et de l’Ingénierie lance un concours pour le pavillon luxembourgeois, placé cette année sous la thématique spécifique « FUTURA BOLD ? ». 47 per­ sonnes formant 19 équipes venant de Luxembourg, France, Allemagne, Belgique, Autriche et Pays-Bas, ont présenté un projet au jury (photo) qui a retenu celui de Philippe Nathan avec Yi-Der Chou et Radim Louda. L’exposition se tiendra du 29 août au 25 novembre prochain.

Avenir et récompenses

Quelques projets ayant participé à des concours verront le jour prochainement. D’autres se sont vus récompensés lors de compétitions.

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La Journée Construction Acier organisée par le bureau européen Info Steel était l’occasion de dévoiler les résultats du concours Construction Acier, ouvert aux projets de construction réalisés totalement ou par­ tiellement en acier sur le sol luxembourgeois. Cinq caté­ gories étaient représentées. Le Pavillon Madeleine cons­ truit par WW + Architektur + management a remporté le prix dans la catégorie « Bâtiments non résidentiels » et le Prix construction durable. Le jury a souligné le con­cept simple par ses volumes et bien intégré dans son con­texte. 3

La Commission de Sur­veil­lance du Secteur Financier a lancé un concours pour la construc­ tion de son nouveau siège, route d’Arlon. Parmi les candidats retenus, michel­ petitarchitecte et Burkard Meyer, Baden (CH) ont pro­ posé un bâtiment qui répond par un langage architectu­ ral adapté à l’impor­­tance de l’institution hébergée et de ses 650 employés. Le volume construit est structuré par une cour ouverte et une cour inté­ rieure, lieu de rencontre autour du centre de confé­ rences. La façade est ani­ mée par le jeu des vitrages obliques devant les bureaux et le revêtement blanc cou­ vrant le volume complet.

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Le European Copper in Architecture Awards récompense le bon usage du cuivre dans l’architec­ ture contemporaine. 66 projets avaient été soumis pour cette 15e édition. Si le premier prix a été décerné à la chapelle de St. Lawrence, à Vantaa, en Finlande, dessinée par le bureau Avanto Arkkitehdit, la Villa Vauban, signée Diane Heirend & Philippe Schmit architectes a reçu une grande distinction. Le jury a été impressionné par cette nouvelle extension ajoutée à un musée d’art existant. Bien que les nou­ velles parties soient ancrées dans leur temps, elles contrebalancent avec délica­ tesse à la fois le bâtiment historique original et les espaces verts environnants. 5

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Le Lycée Bel-Val a ouvert ses portes à la rentrée der­ nière. Nombreux sont les élèves qui prennent quoti­ diennement le bus pour s’y rendre. Pour obtenir des solutions originales pour la création d’un abri­ bus, le Fonds Belval a fait appel à l’imagination des étudiants en architecture et en design. 60 projets ont été introduits. C’est MarieHélène Merlin de l’École nationale supérieure d’architecture et de pay­ sage de Lille (F) qui rem­ porte le concours. 6

Alleva Enzio architectes remporte le concours lancé par la commune de Schifflange pour la cons­­ truction d’une maison relais pour 250 enfants avec cui­ sine pour préparation de 300 repas ainsi que la réali­ sation ultérieure de plusieurs classes précoce, préscolaire, primaire et d’une salle ­ de sports. 54 bureaux inter­ nationaux ont participé à ce concours dont une des obligations était de conce­ voir une construction en bois à basse consommation d’énergie.

© Lukas Roth

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Tout chaud, tout neuf

Le nouveau hall des sports de Lintgen a été élaboré par le bureau d’architecture Decker, Lammar & Associés. Le complexe a pour objectif de mettre à disposition les infrastructures nécessaires pour développer le sport à l’école et à l’intérieur des associations sportives. Les accents sont mis sur le football, le karaté et le tennis de table, trois disciplines jouissant de la popularité locale. La structure est mixte : béton-bois. Érigé dans une région entourée de forêts, le bois s’impose comme l’élément essentiel de la construction et de l’architecture. Le projet trouve sa particularité dans la manière d’utiliser le bois sous sa forme massive.

Panorama de livraisons récentes de chantiers réalisés au Grand-Duché de Luxembourg.

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Rodolphe Mertens signe l’extension de la salle de restaurant scolaire et des cuisines de l’Institut National des Sports. Cette intervention douce sur un site en fonctionnement et en exploitation bénéficie d’une ossature mixte bois et acier. L’extension est à basse consommation, munie d’une toiture végétale et dont les lignes suivent le bâtiment existant.

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Thierry Noben a conçu la crèche de Hobscheid pour qu’elle entre dans la catégorie « passive ». Pour des raisons de rapidité et d’efficacité énergétique, c’est en bois que le bâtiment a été construit. Les consi­dérations pédagogiques, humaines, citoyennes et parentales ont été prises en compte pour créer un environnement sain (sans colles ou solvants) et sûr (portes et fenêtres sécurisées) tout en veillant à la stimulation des petits qui y vivent.

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Ce projet privé réalisé par STEINMETZDEMEYER porte sur une ancienne menuiserie enchâssée entre deux maisons, une route et une falaise. Ne pas balayer le passé en conservant la façade, développer le projet en hauteur pour aller y chercher les vues et la lumière, créer des espaces extérieurs s’ajustant aux différentes fonctions de la maison sont autant de défis relevés. 5

Très attendu, la boutique Gucci vient d’ouvrir ses portes au centre de Luxembourg. Sur trois niveaux et rassemblant deux magasins existants, il a été réalisé par Paczowki et Fritsch Architectes pour le compte du groupe FCPE. La surface de vente est de 270 m2. 6

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Quand en 1994, la Banque de Luxembourg inaugurait son siège, elle a considérablement marqué le boulevard Royal par son architecture audacieuse et contemporaine, devenue entre-temps iconique. Aujourd’hui, avec l’ouverture de l’annexe voisine, confiée au même bureau d’architecture américain autour de Bernardo Fort-Brescia (en association avec le Luxembourgeois Christian Bauer), la banque renforce son geste. La nouvelle partie ne prend pas la vedette à l’ancienne et instaure des passerelles physiques et visuelles entre les deux.

© www.ardencom.eu, Catherine Thiry, Éric Pignat, Andrés Lejona.

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Philippe Schmit architects a mené la rénovation de cet appar­ tement de Luxembourg -ville, construit dans les années 40. Il ramène la structure spatiale existante à ses aspects essentiels : un espace ouvert et un couloir de circulation. Toutes les poutres et les poteaux de l’ossature en béton sont mis à nu, offrant un cadre idéal à la collection d’art des propriétaires. Un revêtement gris foncé unifie les surfaces de plancher. La corniche voûtée est maintenue et complétée.


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Quatre séjours sont proposés dans l’immeuble.

Un exemple d’intégration à l’urbanisme existant.

Fiche technique Situation du projet : 14, rue de Trèves à Luxembourg Volume brut : 4 300 m3 Surface hors œuvre : nette 834 m2 Construction : 2008-2011 Coût de construction : 1 650 000 euros Maître d’ouvrage : Ville de Luxembourg Architecte : witry & witry S.A. architecture urbanisme Ingénieur génie civil : Luxconsulting sàrl Ingénieur génie technique : Ekoplan S.A.

Le grund aux Étudiants La Ville de Luxembourg poursuit la réno­vation et l’assainissement du Grund pour en faire un quartier convivial avec une densité et structure sociale très variées, nécessaires à une vie urbaine. La création de logements pour étudiants est l’une des dernières étapes.

Pour répondre à la demande croissante suite à la création de l’Université du Luxem­ bourg, des logements pour étudiants à prix raisonnable dans un quartier à proxi­ mité du centre et facilement accessibles ont été créés. C’est dans un quartier en pleine mutation que witry & witry ont aménagé en logements pour étudiants, les maisons 14-16 de la rue de Trèves. L’idée était à la fois de préserver la struc­ ture sociale avec la population tradition­ nelle du faubourg et de l’ouvrir à une nouvelle population complémentaire et compatible avec le quartier. Les modifi­ cations apportées aux immeubles pendant

les dernières décennies se souciaient en général très peu de la typologie et de l’inté­gration dans l’ensemble du contexte urbain. Inspirés par les dessins du plan relief dressé en 1802 par l’ingénieur Boitard, les plans avaient l’ambition de retracer et rechercher l’esprit et le carac­ tère de cette physionomie traditionnelle qui est toujours restée la structure prépon­ dérante de la ville ancienne. Il ne s’agissait donc pas de vouloir copier banalement, mais de procéder à une répa­ ration urbaine du site. Parce que ni l’état de ces bâtiments anciens, ni les valeurs architectoniques ne justifiaient une réno­ vation, les maisons ont été démolies et remplacées par une nouvelle architecture avec des éléments contemporains s’inté­ grant dans l’esprit de l’ensemble. Le nou­ veau projet reprend la structure parcellaire étroite typique et la rend lisible dans l’aménagement des façades, tout en gar­ dant une visibilité claire des éléments

anciens et neufs dans la structure urbaine. La nouvelle construction a permis l’amé­ nagement d’habitations pour étudiants comprenant 17 chambres et quatre séjours avec une cuisine sur chaque étage. Chaque appartement d’étudiant a sa propre salle de bain, tandis que les cui­ sines et salles de séjour sont communes. La nouvelle construction consiste en trois ailes qui se regroupent autour d’une cour interne. La première aile est alignée aux façades voisines et ferme le terrain du côté de la rue, la deuxième est situé entre la première aile et le rocher existant. Des chambres pour étudiants sont aménagées dans ces espaces orientés vers la cour interne. Le troisième aile, qui comprend sur chaque étage une salle de séjour avec une cuisine, forme un angle droit avec la rue et relie les deux ailes d’habitation. La façade moderne avec les fenêtres en bande marque clairement la fin de la structure urbaine historique.

© witry & witry

Auteur : France Clarinval

Une architecture contemporaine dans un cadre ancien.


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Fiche technique Maître d’ouvrage : Lalux Maître d’œuvre : Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes

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Des cours intérieures et de grandes surfaces vitrées font entrer la lumière et laissent voir l’environnement naturel. 2

Les façades extérieures sont rythmées par des lamelles d’aluminium qui évitent la monotonie. 3

Une décoration inspirée du logo de la société, déformé et démultiplié, est reprise sur les murs, les comptoirs, les ascenseurs, comme une scansion visible par tous.

prestige sans tape-à-l’œil Changement de paradigme pour le groupe d’assurances La Luxembourgeoise. En déménageant à la périphérie de la capitale, l’entreprise en profite pour changer de nom et réfléchir à la structure de ses services. Le tout avec la construction d’un nouveau bâtiment. Déjà à l’étroit dans ses bureaux du boulevard Royal, La Luxembourgeoise a vu dans l’acquisition de l’îlot par la Ville de Luxembourg une occasion unique d’envisager un redéploiement des équipes et services. Après l’achat de terrains à Leudelange en 2001 et le lancement du concours d’architecture en 2007, c’est en 2009 que la première pierre a été posée. Le projet de l’Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes a remporté les suffrages grâce à ses qualités architecturales, environnementales et urbanistiques par intégration dans cette zone d’une grande hétérogénéité. Un certain nombre d’objectifs étaient posés : une surface hors sol de 21 000 m2 – dont une moitié pour Lalux, le nouveau nom choisi, le reste devant être facilement divisible pour être loué – et la présence d’équipements afin d’assurer le confort des utilisateurs. « Le travail de l’architecte, c’est d’abord de comprendre les besoins et

le fonctionnement de son client », explique Jim Clemes. Or les métiers de l’assurance sont assez particuliers et nécessitent une réflexion en amont pour prévoir les différentes facettes de ces spécialités. C’est pour pouvoir non seulement s’adapter au terrain en légère déclinaison, mais aussi assurer une grande flexibilité dans les espaces que le projet a été divisé en cinq lignes qui semblent flotter au-dessus du terrain naturel tout en prenant appui sur une base commune, « comme cinq doigts au-dessus d’une palette ». L’immeuble donne donc à la fois une impression d’unité forte, avec une identité reconnaissable, mais peut aisément se diviser en parties indépendantes. Si la façade est en verre opaque, pour éviter les déperditions d’énergie, l’harmonie esthétique vient plutôt des lamelles multicolores en aluminium bosselé dont la couleur (un camaïeu de trois ors différents) et le mouvement (cinq positions) évoquent un champ de blé. Elles donnent vie à la façade en évitant l’effet de lassitude et de répétition. Ce sont aussi ces 2 500 lamelles qui apportent au bâtiment son identité en lui offrant une iconographie reconnaissable. Enfin, à l’intérieur de 500 d’entre elles,

des lampes permettent un éclairage doux et indirect du bâtiment. Pour garantir aux employés le confort dont ils pouvaient bénéficier en ville, différents services ont été inclus dans le bâtiment : conciergerie, lieux de restauration, salle de fitness, crèche ainsi qu’un auditoire. À l’intérieur, trois matériaux sont présents : le béton pour les espaces communs de circulation (lisse, bouchardé ou terrazzo), le bois pour les zones de passage et la moquette dans les bureaux. Le rez-de-chaussée assure la distribution vers les différents espaces. Cet étage est un des rares à être accessibles au public, c’est donc là que l’image de l’entreprise est donnée dans sa stabilité et pérennité grâce à des matériaux nobles, des espaces larges et une impression de sérénité. La légèreté apparente du bâtiment vient de l’importance des ouvertures et jeux de lumière apportés par les diverses cours intérieures. Aux différents étages, les départements trouvent leur place. Les bureaux mélangent, selon les besoins des différents services, des petits espaces pour une personne à des salles plus vastes pour une dizaine de collaborateurs, en passant par des bureaux pour quatre ou des salles de réunion.

© Lalux

Auteur : France Clarinval


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018 Images de Chine

Robert Hornung vient de faire paraître un nouveau livre de photographies qu’il a réalisées en Chine. Sous le titre Jing, a Beijing Hutong diary, il se penche sur les quartiers qui échappent, pour l’instant, à la course immobilière effrénée que connaît la capitale chinoise. Non sans nostalgie, il constate les changements qui s’opèrent avec une architecture de plus en plus morcelée, où les individus vivent sans contact avec leurs voisins. Le livre est avant tout un hommage aux quelque 500 Hutongs qui vivent encore à Pékin alors qu’ils étaient 10 fois plus il y 50 ans. À commander chez egb Hornung & Associés. www.egb.lu

actualité

Un nouveau quartier dans la ville

L’ancien site industriel laissé vacant par Luxlait est appelé à s’épanouir et devenir un quartier à part entière dans Merl. Bâptisé Les Jardins de Luxembourg, l’ensemble prévoit quelque 640 unités de logements, 2000 m2 de surfaces commerciales, des emplacements de stationnement et surtout beaucoup de verdure. Le bureau STEINMETZDEMEYER s’est vu attribué la conception urbanistique de l’ensemble. L’échelle du projet des Jardins de Luxembourg offre cette opportunité de pouvoir penser et imaginer l’ensemble des activités de l’art d’habiter la ville, de projeter un tissu urbain complexe et diversifié, de dessiner des espaces publics accueillants et de créer un pôle local assez fort et attractif pour tisser des interactions avec les quartiers urbains voisins. L’intégration des nouvelles bâtisses et des habitants passe par le partage des lieux publics : des espaces ouverts, minéraux ou végétaux, accessibles à tous. La place publique, lieu central de rencontre et de commerce, d’échanges et de découvertes, et le parc public, lieu de loisirs et de jeux, de détente et de contemplation, sont ici les fondements pour le développement des nouveaux lieux d’habitat, de travail, de loisirs et de com­merce. Ces nouveaux espaces extérieurs seront entourés par des immeubles dont la qualité architecturale contribuera à la bonne définition des lieux publics, qui par la même constitueront un environnement hors du commun pour qualifier les lieux privés. Les espaces collectifs attractifs et diversifiés sont les fondements du développement d’une nouvelle vision d’ « habiter en ville ».

Un nouveau lycée au Nord

Attendu depuis longtemps, l’avant-projet du Lycée de Clervaux a été déposé en février dernier et les édiles communales espèrent que la construction puisse démarrer début 2014. Le bâtiment, conçu par Jonas architectes associés, d‘une emprise au sol de 10 000 m², comptera 32 salles de classe, 6 ateliers, un hall des sports et une piscine. Il sera bâti sur un ancien terrain industriel situé à proximité de la gare de Clervaux.
Composé de structures modulaires, le lycée sera à la pointe en termes d’économie d’énergie. Il sera notamment équipé d’une chaudière biomasse et de panneaux photovoltaïques. Il reste toutefois une inconnue : le terrain se trouve sur les rives de la Clerve, en zone inondable. Quoiqu’il en soit, le projet retenu devra s’intégrer dans le plan général du développement urbain de la commune et notamment celui de la rénovation de la route entre Clervaux et Marnach, dont la planification est déjà bien avancée.

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De la place pour lesateliers.lu

Lesateliers.lu créent des objets et des meubles uniques ou en petites séries, à base de matériaux récupérés, recyclés et détournés. Dans un souci de développement durable, l’ensem­ble des meubles et objets conçus par les ateliers répondent à des critères écologiques. Le recyclage et la récu­pération de matériaux sont privilégiés et chaque objet est traité avec des lasures et des peintures écologiques. Ces meubles sont désormais visibles dans un espace d’exposition au Belval Plaza Shopping Center à Esch-Belval. www.lesateliers.lu

Des envies signées Moreno

Moreno architecture se penche sur ses réalisations récentes. Pour l’architecte, le moteur et le lien entre elles est l’envie. C’est donc sous ce titre que paraît l’élégant fascicule où photos et illustrations donnent elles aussi envie d’en voir plus. Des projets aussi différents qu’une maison particulière, des aménagements intérieurs, un bâtiment public, un éco-quartier ou un restaurant, réalisés ou non. Puisqu’il porte le numéro 1, on lui souhaite une suite.


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actualité

Valoriser la recherche en architecture

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Trois questions à Bart Lootsma

Professeur invité, chargé de la préfiguration du master

L’Université du Luxembourg travaille d’arrachepied à la préfiguration du master en architecture qui sera lancé en 2013. Dans ce cadre, un colloque intitulé « Architecture, European urbanisation and Globalisation » était organisé en collaboration avec la Fondation de l’Architecture et de l’Urbanisme. François Thiry nous relate ces journées.

La première journée, centrée sur le thème de la globalisation, a tenu la promesse d’une affiche au meilleur niveau international. Deux points forts : le géographe Christian Schultz, professeur à l’Université du Luxembourg, a brossé, en ouverture, un tableau des concepts partagés par ces disciplines voisines que sont l’architecture et la géographie : lieux, espaces, territoires, les points de rencontre sont multiples et augurent de fructueuses discussions lors du lancement du master en architecture l’année prochaine. Un peu plus tard dans la matinée, Brett Steele, le directeur de la prestigieuse Architectural Association de Londres, a donné une conférence éclairante sur le devenir d’une éducation architecturale mon­­dia­lisée dans un 21e siècle dominé par les techno­logies médiatiques et les défis sociaux. La seconde journée de conférences était consacrée à la ville européenne. Par une heureuse coïncidence, Marianne Brausch (Fonds Kirchberg) et Markus Hesse (Université du Luxembourg) ont tous deux choisi de parler du plateau du

Kirchberg, dressant un tableau à la fois descriptif, critique et prospectif de ce quartier éminemment « international » de la capitale luxembourgeoise. Michele Brunello, associé du bureau Stefano Boeri Architetti de Milan, a ensuite présenté un projet audacieux sur le thème de l’alimentation durable et des jardins planétaire pour l’Expo 2015 à Milan. Le contraste entre l’utopie positive de l’architecte milanais et l’exposé de Wouter Vanstiphout était saisissant, et n’a pas manqué de susciter la discussion. En effet, le thème abordé par le professeur à l’Université de Delft n’était autre que la violence urbaine, les émeutes principalement en France, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, dans leur relation de causalité éventuelle avec les grandes opérations de planification et de restructuration urbanistiques depuis l’après-guerre. Un discours à la fois teinté d’ironie et légèrement alarmiste qui n’a pas manqué de chauffer une salle que l’on a senti conquise par la qualité et le niveau des débats. Ces journées de conférences étaient une grande première au Luxembourg, et une occasion à ne pas manquer pour les amateurs d’architecture, les professionnels et les étudiants qui ont largement répondu présent en venant de toute la Grande Région et en manifestant leur intérêt pour le futur master. Les conférenciers ont également affiché leur satisfaction face à ces rencontres de premier plan et ces échanges riches et variés.

Justement, comment avez-vous choisi les intervenants ? Comment est structuré le colloque ? «Nous avons invité des architectes et théori­ciens de l’architecture de niveau international, tels que des doyens d’universités, des chercheurs, éditeurs… Il nous importe de voir, tous ensemble, quelles réflexions et recherches vont pouvoir être menées à Luxembourg. Le premier jour était centré sur la globalisation, les migrations, les écarts entre les différents pays et comment l’architecture peut être un outil de prévention des conflits. Ensuite, nous nous sommes intéressés à l’urbanisation européenne et à ce qu’elle a de singulier par rapport au modèle américain, notamment dans l’intégration du patrimoine et la place des intervenants publics. Enfin, le dernier jour, c’était l’architecture elle-même qui était au centre des débats dans ses nouveaux développements, de plus en plus virtuels, globalisés et privatisés. En quoi le master à Luxembourg pourra-t-il apporter un éclairage nouveau sur ces sujets ? «Luxembourg a ceci de particulier qu’il est influencé au niveau historique et légal par ses voisins, ce qui a dessiné et dessine encore un paysage et un environnement bâti spécifique. Une des pistes que je souhaiterais voir explorée par les étudiants du master, en relation avec ceux de la faculté de droit, c’est justement de comparer les effets culturels des différentes lois. Luxembourg est très bien placé pour cela.»

© Fondation de l’Architecture et de l Ingénierie

Le colloque « Architecture, European urbanisation and Globalisation » a rassemblé des architectes, étudiants et public venus du Luxembourg et de la Grande Région.

Qu’est ce qui a motivé l’organisation de ce colloque ? «Nous sommes en train de finaliser le master en architecture qui prend en considération ces trois thématiques de l’architecture, l’urbanisme européen et la globalisation. Ce master aura comme cadre la Faculté des Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’Éducation. L’idée est d’introduire une culture différente au sein de l’université alors que l’architecture est généralement prise en charge dans son volet technique (ingénieurs) ou artistique (beaux-arts). Les sujets de l’urbanisme et de la globalisation, sont quant à eux, généralement confiés aux sociologues et aux géographes. Nous allons montrer ce que peut être la recherche dans ces domaines.


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Succès pour la résidence de Metaform

Artiste, graffeur

Inaugurée cet hiver, la résidence que Metaform atelier d’architecture a construit à Cessange a séduit les internautes qui l’ont classée en tête de la catégorie « Hausing » sur le site archidaily.com. C’est suffisamment rare pour être signalé : face à 673 autres projets d’habitation, c’est la résidence construite par le bureau d’architecture luxembourgeois Metaform pour le compte d’un client privé, qui vient d’être classé comme « Building of the year 2011 » par le site international archidaily.com. Cette reconnaissance met en avant la qualité du travail des architectes, l’ouverture d’esprit de l’investisseur mais aussi de la flexibilité politique de la Ville de Luxembourg. Ce projet, issu d’une promotion immobilière, témoigne d’une étroite collaboration entre ingénieurs, architectes et artiste dans le but d’aboutir à un résultat mariant l’aspect esthétique et technique d’une œuvre architecturale destinée à la vente. Il s’agit aussi de la première réalisation luxembourgeoise dont la réflexion sur la relation art / architecture fait entièrement partie du concept avec l’engagement de l’artiste Sumo (lire ci-contre). Dans le cadre de ce projet, l’architecture et l’art se côtoient, s’entremêlent, s’enrichissent et se complètent pour dégager un langage commun, une synergie qui crée un ensemble intrigant, vivant, dynamique mais aussi réservé, accueillant et chaleureux. Il s’agit d’une réponse liée à l’évolution du paysage urbain car le « post-graffiti », même si beaucoup refusent de l’admettre, fait partie intégrante de la ville. L’architecture a laissé place à l’art se dévoilant tantôt sous les porte-à-faux colorés de nuages jaunes, oranges et rouges, tantôt en arrière-plan dans les loggias des appartements avec ses personnages singuliers. Le caractère monolithique du bâtiment s’oppose fortement aux constructions avoisinantes, tant au travers de sa forme qu’au travers de ses matériaux. Le projet se présente sous forme d’un objet unique caractérisé par la juxtaposition de volumes simples et épurés. L’idée d’un geste clair puise ses origines dans cette volonté de se distinguer de la banalité et de l’architecture environnante. Dans cette construction, l’utilisation d’un matériau unique, la tôle déployée d’un ton noir brillant, lui donne ce caractère monolithique et plastique. Le jour, par beau temps, elle offre une couleur chaleureuse et intense qui, avec ses bords à angles vifs, contraste avec les matériaux absorbants des bâtiments voisins (tel le crépi des façades). La nuit, plus discrète, tel un animal endormi, elle se laisse tantôt éclairer par la pollution lumineuse de la ville et les passages répétés des voitures, tantôt illumine elle-même l’œuvre de l’artiste. Par un jeu de panneaux coulissants, l’utilisateur peut être en relation avec son environnement. Voir sans être vu ou être vu sans voir...

Comment passe-t-on de la clandestinité à la reconnaissance internationale ? « Mon premier mur graffé, je l’ai fait sur commande d’un centre de jeunes dans le quartier de la gare en 1995. À partir de ce moment, avec Spike et Stick, on graffait jour et nuit. L’année suivante, je me suis installé à Londres pour étudier la typographie et la conception graphique. Pendant trois ans, j’ai recouvert de peinture toutes sortes de murs en compagnie d’Insa. J’élargissais mon réseau et peaufinais mes personnages. Londres fut pour moi le lieu idéal, au moment idéal. Au tournant du millénaire, j’avais trouvé mon personnage emblématique, le ‘ Crazy Baldhead ’, différent des stéréotypes de ‘ bad boys ’ peints par les graffeurs à côté de leurs œuvres. Avec ce personnage, mon travail a fait son apparition dans des revues internationales consacrées au graffiti comme Graphotism, qui a largement contribué à me faire connaître sur la scène mondiale du graffiti.  Que reste-t-il de ton identité de rue dans le travail en galerie ? « Sur toile, je recrée en quelque sorte l’accumulation picturale du mur. D’abord, je détruis l’espace blanc. J’écris la première phrase qui me passe par la tête. Le ‘ mur ’ étant ainsi abîmé, j’ai moins de scrupules à le recouvrir. Couche par couche, je remplis l’espace puis le recouvre de peinture, impulsivement, tel un rituel d’irrévérence permanente envers moi-même. Les idées passent directement de ma tête à la toile en un cycle de destruction et de création, néanmoins gratifiant, car on a toujours conscience de ce qui est dessous.  Comment le public te perçoit à travers ton oeuvre ? « En fin de compte, tout dépend de ton personnage. Tu te montres comme tu veux être, pas nécessairement comme tu es. Les gens qui regardent mon travail participent à cette fiction. Ils ne connaissent que ce qu’ils voient. Donc, finalement, c’est le personnage qui défend mon œuvre. »

Maître d’ouvrage : Area Immo – Immo Due Ingénieur conseil : INCA - Ingénieurs Conseils Associés S.à.r.l.

Archi à lire Pour en savoir plus sur ce projet résidentiel, Archiduc recommande la lecture de metaform01, le premier ouvrage d’une collection de livres dédiée à l’architecture lancée par le bureau d’architecture luxembourgeois et l’éditeur Maison Moderne. L’intérêt de ces ouvrages ne sera pas de diffuser des images attrayantes et illustrer de belles réalisations mais bien de favoriser un débat assez inexistant à propos de l’architecture. Car au-delà du réalisme et du pragmatisme que le projet doit refléter, l’architecture a le devoir de stimuler un débat sur ses enjeux culturels dans notre société. Disponible sur www.maisonmoderne.lu

© Steve Troes, Fotodesign, Patrick Galbats

trois questions à Sumo

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C O N C E P T E T C R É AT I O N D E C U I S I N E S

2 9 5 , r o u t e d ’A r l o n – L- 8 0 1 1 S T R A S S E N • 4 2 5 7 4 2 mardi-vendredi de 10h00 à 12h00 / de 13h30 à 18h00 • samedi de 10h00 à 17h00

W W W.Y T T E R . L U Nous déménageons à partir du 1

er

juillet

au 183, route de Luxembourg – L-8077 BERTRANGE


Forcément écologique

C’est tout un pan du quartier de Pfaffenthal qui est en train de changer de visage. Cet ensemble de projets (centre du Mouvement Écologique, transformation de l’école et logements) constitue la première phase architecturale d’un projet global de développement urbain en étude depuis 2002. Le projet urbain d’ensemble préconise la densification des habitations le long du parc Odendahl et de l’Alzette (rive droite), jusqu’au réaménagement de la place Vauban sise au pied de l’église. Le projet vise en outre à restructurer un tissu urbain qui a été fortement dégradé par des démolitions et nouvelles constructions entre les années 50 et 70, en améliorant entre autres le coté verdoyant du quartier et lui donnant une nouvelle dimension écologique. Ainsi, cette première phase consiste en la mise en valeur de l’école primaire, de la construction du centre du Mouvement Écologique, de trois maisons unifamiliales et de trois appartements. Le bâtiment que STEINMETZDEMEYER est en train de construire pour le Mouvement Écologique se doit d’être exemplaire, respectant les valeurs écologiques et énergétiques requises en matière environnementale. Ce sera donc un immeuble passif, en bois massif, n’ayant recours aux techniques du béton armé qu’aux endroits absolument nécessaires ou à la construction en acier pour les grandes portées. Il a l’ambition de devenir un projet pilote dans le domaine des bâtiments administratifs.

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De la bière à la pierre

Les anciennes Brasseries Henri Funck, route de Neudorf à Luxembourg, font l’objet d’un grand projet immobilier, mené par le groupe belge Atenor, via l’acqui­sition de HF Immobilier S.A., propriétaire du site. Si les promoteurs se font discrets sur les détails du projet, on sait néanmoins qu’il a été confié à l’architecte Tatiana Fabeck qui a choisi de garder trois bâtiments en béton qui confèrent une aura spécifique à ce lieu. Il est prévu de surhausser ces bâtiments de deux étages pour leur donner encore une plus forte identité et créer une centralité verticale pour le site. Un nouvel immeuble, serait ajouté pour fermer la place et lui donner une proportion à l’échelle du site. L’ensemble ferait 11 500 m2 au total. Essentiellement dédié à l’habitat, le projet développera diverses formes de logements comme des lofts dans les structures existantes et des appartements de diverses tailles. Quatre-vingt-dix logements qui pourraient accueillir jusqu’à 180 habitants renforceront la densité de ce quartier. Une attention particulière sera donnée

à la conception des plans des logements en favorisant les appartements traversants, bénéficiant du côté urbanisé vers la rue de Neudorf et d’un cadre très naturel du côté falaise. Le projet comprend aussi environ 1 600 m2 de surface destinée à des commerces de proximité. L’ensemble s’articule autour d’une place publique destinée à renforcer la cohésion sociale et la vie culturelle de ce quartier qui s’étire le long des 3 kilo­mètres de la rue et manque cruellement de centre. Ainsi, Atenor mise sur un projet « remarquablement bien situé, bénéficiant d’accès aisés et d’un bon service de transports publics, depuis la ville ou depuis le Kirchberg » et évoque un site « qui jouera un rôle réel dans la revitalisation urbaine du quartier résidentiel de Neudorf », comme le souligne Hugues Lermusiaux, project manager. Le plan d’aménagement particulier de ce projet nommé « Les Brasseries de Neudorf » a été réalisé et les demandes d’autori­sation de bâtir suivront rapidement. Les partenaires espèrent commencer les travaux début 2013.

ArcelorMittal sur Orbit Pour marquer sa présence en tant que fournisseur officiel d’acier et sponsor des Jeux Olympiques de Londres, ArcelorMittal a construit la sculpture Orbit. Culminant à 114,5 m, l’ArcelorMittal Orbit est la plus haute sculpture du Royaume-Uni et dépasse de 22 m la Statue de la Liberté. Elle se compose d’un treillis en boucle continue, utilisant 2 000 tonnes d’acier. Située entre le stade olympique et le centre aquatique, l’ArcelorMittal Orbit deviendra une nouvelle attraction emblé­matique avec des vues jusqu’à 32 km, embrassant la totalité du Parc olympique et la ligne d’horizon de Londres. Les visiteurs pourront emprunter l’ascenseur pour atteindre le haut de la structure et pour en redescendre, mais ils seront plutôt invités à descendre l’escalier en spirale qui compte 455 marches.

© STEINMETZDEMEYER

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Photo: G onata Xerra

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Le confort au bureau À Bertrange, les quatre phases d’Atrium Business Park sont sorties de terre entre 2006 et 2011 et la dernière partie a été inaugurée en janvier dernier. Misant sur le confort professionnel et personnel, ce complexe est le premier au Luxembourg à offrir à ses locataires de nombreux services intégrés, proposant une nouvelle façon de travailler. Atrium Business Park a déjà séduit des entreprises de notoriété internationale. L’achèvement en 2006 de la première phase avait déjà fait parler d’elle à l’époque grâce à son importante surface de bureaux, ses restaurants, son centre de fitness et ses nombreuses places de parking. Cinq ans plus tard, le dernier immeuble du complexe, Vitrum, vient d’être livré. L’ensemble témoigne d’une architecture à la fois solide et épurée, alliant transparence, convivialité et fonctionnalité. Une réalisation du bureau Paczowski et Fritsch Architectes qui avait été sélectionné sur concours. L’Atrium Business Park offre 50 000 m2 de bureaux et près de 2 000 places de stationnement. Composé de plateaux indépendants, combinables et évolutifs, chacun des quatre bâtiments profite d’une grande flexibilité en matière d’aménagement intérieur. Pour le confort de ses occupants, le complexe est doté de matériaux de très haute qualité et de techniques de pointe : plafonds réversibles chauffants et réfrigérants, renouvellement continu de l’air ambiant, excellente isolation acoustique… En outre, les systèmes techniques des immeubles comportent des redondances conçues pour offrir un niveau de sécurité comparable à celui d’un datacenter.

Maître d’ouvrage : Kanam Grund Omegalux S.A. Architectes : Paczowski et Fritsch Architectes Ingénieur génie civil : Lux C.E.C. Ingénieur génie technique : Sit Lux Paysagiste : André Clerbaut Durée conception : 2000-2005 (phase 1), 20082011 (phase 2 et 4) Durée chantier : mi 2002-mi 2005 (phase 1) , 2008-2011 (phase 2 et 4) Surface utile : 49 618 m2

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plus d’infos : www.apf.lu www.atrium.lu

Un écrin pour le vin Le Domaine Alice Hartmann à Wormeldange s’offre une annexe de production et de caves. Suite au succès international et plusieurs prix et médailles d’or, le domaine a décidé d’élargir et moderniser ses lieux de vinification. S’orientant vers la Moselle et avoisinant avec le pont frontalier de Wormeldange, le site est exposé et marque l’entrée du village en venant du côté allemand. C’est dagli atelier d’architecture qui a conçu le nouveau bâtiment dans le parc domanial. Au rez-de-chaussée, les raisins sont réceptionnés et passés dans des pressoirs pneumatiques. Le jus des raisins descend dans la cuverie au niveau -2, qui est dotée d’un équipement permettant de contrôler, cuve par cuve, les températures de fermentation. Le niveau -2 comprend la cuverie, la mise en bouteille et le stockage en bouteilles. Le niveau -1 représente une mezzanine entre le volume de stockage en bouteille et le rez-de-chaussée avec des caves voutées pour le stockage des vins en barriques. Cet étage possède un mirador qui offre une vue splendide sur la Moselle et ses vignes. La façade de l’annexe est conçue en gardant un aspect horizontal, les volumes sont divisés en plusieurs couches qui arrivent à s’intégrer délicatement dans la pente du terrain naturel. Les matériaux de la façade sont la pierre naturelle en format horizontal et de teinte gris clair et beige, une pierre régionale qui se trouve partout le long de la Moselle, et des voiles en métal déployé blanc, qui couvrent subtilement les ouvertures et accentuent certaines zones du volume. La livraison des nouveaux lieux de production est prévue pour fin 2012.

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plus d’infos : www.dagli.lu


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Reconstruction d’une partie du « Highway »

Le « Highway » est le chemin qui desservait les halles de coulées des deux hauts fourneaux A et B de Belval. Cette voie carrossable se situe à une hauteur de 7 à 8 m du niveau d’usine. Elle était accessible par deux rampes. Le Highway avait une longueur totale de 538 m et une largeur carros­ sable de 6,20 m. Suivant l’auto­­ri­­sation du ministère de la Culture du 27 juin 2008 concernant le démantè­le­ ment partiel du Highway, certaines parties seront conservées, notamment le tronçon situé entre la halle des coulées du haut fourneau A jusqu’au niveau de la Maison de l’Innova­ tion. Néanmoins, des ana­ lyses détaillées réalisées par un bureau spécialisé dans les ouvrages en béton ont révélé que la construc­ tion est fortement dégradée au niveau de la structure portante. Sur ce constat, le ministère de la Culture, Service des sites et monu­ ments nationaux, a donné son autorisation à l’été 2011 pour la démolition du Highway sous condition de sa reconstruction à l’identique. Le 14 décembre 2011, la Ville d’Esch-surAlzette a également donné son accord. Les travaux de démolition sont prévus pour ce printemps.

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Une médaille pour le futur ban

Expo Real, qui se tient chaque année à Munich, est devenue une plate-forme incontournable pour les acteurs de l’immobilier. Il y a quelques mois, le projet « Ban de Gasperich » y a obtenu une récompense de la Deutsche Gesellschaft für nachhaltiges Bauen e.V. (DGNB) avec la médaille d’or dans la catégorie « quartiers mixtes ». La DNGB a motivé le choix du projet « Ban de Gasperich » par l’utilisation intelligente et efficiente de l’énergie, l’intégration d’espaces verts, la renaturation des cours d’eau, la desserte exemplaire du site par les transports en commun et l’existence de nombreuses pistes cyclables dans le quartier.

20 ans et quatre lettres

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Muse à Metz

C’est dans le cadre du MAPIC, mani­ festation incontournable de l’immobi­ lier commercial, qu’Apsys a présenté le futur espace commercial Muse, situé à proximité du centre-ville histo­ rique de Metz, dans le nouveau quar­ tier de l’Amphithéâtre, proche du Centre Pompidou. Muse, qui accueil­ lera aussi 450 logements, a pour ambition de devenir l’un des princi­ paux pôles d’attractivité commerciale lorrain. L’architecture de Muse a été confiée à Jean-Paul Viguier, auteur de nombreuses réalisations, en France comme à l’étranger (siège de France Télévision, les tours Cœur Défense, l’Hôtel Sofitel de Chicago ou encore le Mc Nay Art Museum de San Antonio, dans le Texas). Bénéficiant d’un empla­ cement unique, de concepts commer­ ciaux inédits (une centaine d’unités commerciales sont prévues), d’une architecture créative, Muse dispose de tous les atouts pour être l’adresse incon­ tournable de Metz au printemps 2014.

Rendez-vous à la Massenoire

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Le bureau d’architectes et urbanistes BENG célèbre ses 20 ans avec un bel ouvrage, BENG 7673, soit le nombre de jours que comptent ses années d’existence. Marco Bidaine, Nico Engel, Yves Noury et Albert Goedert, dont les initiales donnent le nom au bureau, reviennent sur leurs réalisations majeures et la philosophie de leur bureau. À commander sur 20ans@beng.lu

La reconversion du site de Belval est une opération urbanistique et archi­ tecturale hors pair, planifiée avec beaucoup de soin. La même attention revient à l’aménagement des espaces libres et des espaces publics. S’inspi­ rant des projets en cours, le Fonds Belval a choisi le thème des Jardins & Paysages pour son prochain cycle de conférences qui se déroule au bâti­ ment massenoire, face à la Rockhal à Belval. Les conférences sont organi­ sées en collaboration avec la société Agora et la Fondation de l’Architec­ ture et de l’Ingénierie Luxembourg. Les premiers invités seront Henri Bava et Peter Latz. (photo du Belvedere de Müllberg Hiriya avec un panorama de Tel Aviv)

Détails dans les pages agenda

© STEINMETZDEMEYER-POHL A M.

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Une brique pour 715 objets

L’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-conseil (OAI) a publié son traditionnel guide de références présentant les projets et réalisations de 139 bureaux d’architectes, 5 bureaux d’architectes d’intérieur et 43 bureaux d’ingénieursconseil. Neuvième du genre, cette brique rassemble pas moins de 715 références, témoignage de la vitalité de ces secteurs au Luxembourg. Ce tour d’horizon reprend pour la première fois les architectes d’intérieur, en attendant la prochaine édition où seront également reprises les professions qui viennent d’être constituées de manière officielle, l’urbaniste-aménageur et l’architecte-paysagiste / l’ingénieur-paysagiste.

La Culture aux Terres Rouges

Le ministère de la Culture a en quelque sorte traversé la passerelle pour s’installer à l’Hôtel Terres Rouges. L’immeuble, construit sur l’emplacement du bastion Louis dès 1872, a été édifié avec les pierres en provenance du démantèlement de la forteresse. Un week-end portes ouvertes en janvier a permis au public d’admirer la splendeur du bâtiment. 4, boulevard Roosevelt à Luxembourg

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LA parole à Arnaud DeMeyer & Nico Steinmetz

On a appris, il y a quelques semaines que le projet de Luxexpo était, si pas annulé, en tout cas gelé. Quelle a été votre réaction à cette annonce ? «Tout d’abord beaucoup d’incrédulité. Nous nous attendions certes à des deman­des d’adaptations mais pas à la suspension du projet. D’autant que la raison invoquée, le budget élevé de l’opération, était connue dès le départ puisque nous avons respecté les impératifs budgétaires fixés. Les surcoûts dépendaient d’un contexte de départ sur lequel nous n’avions pas de prise : deux niveaux de parking souterrains imposés par la mise en place d’une gare périphérique et la gestion des nœuds autoroutiers environnants. Après le choc de la nouvelle, il subsiste un sentiment de gâchis et un rêve qui s’éteint. Ce sentiment est partagé par tous les acteurs du projet, concepteurs, exploitants et maîtres de l’ouvrage, car nous avions la fierté commune d’avoir remporté le concours face à de grands bureaux étrangers, ce qui est assez exceptionnel pour un projet de cette envergure au Luxembourg ! Ce projet était aussi pour nous une réelle opportunité de développer le bureau et pouvoir ainsi ouvrir des portes pour des projets à l’étranger !  Le bureau STEINMETZDEMEYER avait fourni un travail considérable pour ce projet. Quelles en étaient les grandes lignes ? «Absolument. Les attentes du maître de l’ouvrage en terme de qualité, de respect du budget, de timing d’études et de phasage de travaux étaient extrêmement élevées. Il est évident que pour répondre à de telles enjeux nous avons dû, avec nos associés Pohl Architekten (D), prendre les devants pour assurer l’avancement irréprochable de notre travail : compétences, équipe, équipements performants, locaux adaptés... planifiés sur le long terme de ce projet de huit ans. Nous ne cachons pas que la situation actuelle est financièrement lourde de conséquences. Nous avons pu partager et participer à la vision de l’exploitant Luxexpo sur ce que sera son métier dans le futur, pour leur constituer le meilleur outil de travail mais surtout la meilleure vitrine pour l’économie luxembourgeoise et régionale. Au-delà du projet Luxexpo proprement dit, nous avons en tant qu’urbanistes, collaboré avec le Fonds du Kirchberg pour développer de nouvelles réflexions sur ce nouveau quartier de ville, au-delà des attentes du cahier des charges de départ. Est-ce que ce gâchis aurait pu être évité ou pourrait l’être à l’avenir ? «Oui, car il n’y avait à notre connaissance pas de réelles inconnues. Par contre cela ne semble pas être l’avis de nos décideurs. Étaient-ils bien informés au préalable ? C’est toujours plus facile à dire a posteriori… De notre point de vue, il eut été préférable de geler le projet directement après le concours, afin de nous éviter des investissements lourds et problématiques aujourd’hui. Une fois qu’il était clair que la gare périphérique ne viendrait pas, les arguments qui justi­fiaient ce projet se sont détricotés les uns après les autres, jusqu’aux dernières discussions au sujet du tram. Suite à une modification d’une telle importance, des études de faisabilité, de nouvelles stratégies de développement des transports en commun, des besoins en cette partie de la ville, auraient dû être lancées pour redéfinir les tenants et aboutissants de ce projet et souligner les enjeux de développement du quartier et de l’économie nationale. Qu’adviendra-t-il du trafic supplémentaire au Kirchberg une fois que la route du Nord sera terminée ? Personne n’a de réponse aujourd’hui… Il n’empêche que les installations actuelles de Luxexpo ont bel et bien besoin d’une nouvelle jeunesse… alors, qui connaît le sort qu’on leur/nous réserve ?»

Plus de place pour l’ISL

Fondée en 1963, l’International School of Luxembourg (ISL) n’a cessé de devoir réajuster son offre à la demande croissante des communautés internationales basées à Luxembourg. La première pierre de l’édifice de la nouvelle école maternelle et primaire a été posée en janvier dernier. Près de 19 000 m² devraient être inaugurés à la rentrée 2013 pour accueillir 400 élèves supplémentaires.

Des pompiers à la musique

Le bâtiment Um Wendel à Schifflange, qui abritait la caserne des pompiers, accueille aujourd’hui en ses murs le bureau du Centre d’initiative et de gestion locale et l’Harmonie municipale. La rénovation du Sprëtzenhaus a coûté 250 000 euros à la commune mais promet, grâce à une isolation performante, de réaliser un gain énergétique de 70 %.

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PLus de news : www.oai.lu www.mcesr.public.lu www.dgnb.de

© David Laurent / Wide (archives)

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Logements à Tuntange

Situé à proximité du centre de Tuntange et des infrastructures routières, le projet du Fonds pour le développement du logement et de l’habitat prévoit la construction de huit maisons unifamiliales et une maison relais-crèche. L’ensemble du projet répond aux exigences de la construction passive, avec des constructions en ossature bois et des toitures pourvues de panneaux solaires. Les huit maisons unifamiliales, d’environ 140 m2 de surface habitable, seront implantées en deux bandes de quatre maisons. Chaque maison comprendra les pièces de vie principales au rez-de-chaussée et trois grandes chambres à coucher au 1er étage, ainsi qu’un jardin, en contact plain-pied avec le living et la cuisine. Le coût total du projet est estimé à 6 millions d’euros. Sa conception a été confiée à l’atelier d’architecture BENG. Les autres hommes de l’art y participant sont le bureau BEST pour le génie statique, JEAN SCHMIT ENGINEERING pour le génie technique.

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Appel à participation

Maison Moderne publiera à la rentrée Home sweet home, le guide de la rénovation, de la transformation et de la construction. Une première partie sera consacrée à la réflexion à mener en amont d’un projet et aux pièges à éviter. Le chapitre principal passera en revue toutes les pièces de la maison et les extérieurs, ainsi que, de manière transversale, les questions d’énergie, d’électricité ou de chauffage. À travers de bons exemples sélectionnés au Luxembourg et commentés par des architectes, des architectes d’intérieur et des maîtres d’ouvrage, le lecteur sera mieux à même de faire des choix et d’éviter les déconvenues. C’est aussi, pour l’éditeur, une manière de valoriser la qualité du travail des architectes, architectes d’intérieur ou paysagistes. Ponctué d’astuces pratiques et écologiques, le guide se terminera sur une liste d’adresses de fournisseurs sélectionnés. Maison Moderne fait appel aux architectes pour nous faire parvenir des propositions de projets réalisés qui pourraient être considérés comme des exemples à présenter dans Home sweet home. Le guide sortira lors de la Semaine du logement et fera également l’objet d’une soirée avec 10 présentations d’architectes pendant 6 minutes chacune. Envoyez vos projets et photos de réalisations à france.clarinval@maisonmoderne.lu.

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Illusion d’architecture

Les dessins, sculptures et installations de l’artiste belge Wesley Meuris présentent un caractère fortement architectural, voire scientifique. Ce qui pourrait au premier regard paraître tel un dispositif de présentation pour des œuvres ou autres artefacts se retrouve en réalité être l’œuvre elle-même. Wesley Meuris, en mettant en exergue ces mécanismes et objets de monstration, pointe vers notre manière de présenter et de voir les choses. En exposant par exemple des cages pour animaux laissées vides ou encore un kiosque de parc d’attraction inanimé, il souhaite rendre visible ce qui habituellement échappe à notre regard mais qui pourtant joue un rôle primordial dans notre lecture quotidienne du monde. Ses sculptures et installations sont souvent accompagnées de dessins et schémas analytiques qui viennent renforcer le caractère fonctionnel de ses sujets. À voir au Casino Luxembourg du 12 mai au 2 septembre 2012.

Du beau provisoire

Le Bierger-Center (Centre d’accueil des citoyens) de la Ville de Luxembourg a déménagé dans des locaux provisoires pendant la réalisation de leurs nouveaux locaux à la place Guillaume. La mission de prestation d’egb Hornung & Associés s.àr.l. a été de visiter les trois sites pressentis puis d’élaborer le programme de besoins, les vues en plans sommaires d’aménagement et les vues en plans sur support informatique et esquisses. Cette étude de faisabilité a mené au choix et à l’aménagement du coin du boulevard Royal et de l’avenue Monterey. www.egb.lu

© Cel Foto Brugge, egb

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034 Décentra­ lisation

La Commission du Déve­ lop­pement durable de la Cham­bre des députés a notamment donné son avis sur la construction du bâtiment qui accueillera la direction de l’Administration de la nature et des forêts à Diekirch par Morph4 et Atelier B. Cette construction aura lieu dans le cadre de la décentralisation de certai­nes administrations. L’implantation du bâtiment se fait sur le site de l’ancien Hôtel du Midi. Du point de vue architectural, il s’agit d’une construction en bois avec noyau central en béton armé. Le programme de cons­truction prévoit 78 postes de travail, une structure d’accueil, une bibliothèque, des salles de réunion, ainsi que des locaux de service. Le bâtiment aura une surface globale de 3 300 m2. Il est à noter que ce bâtiment est un projet pilote à énergie positive, grâce à une enveloppe très bien isolée, une consommation minimale en énergie électrique et thermique par le bâtiment et l’utilisation de plusieurs types d’énergies renouvelables (photovoltaïque, pompe à chaleur utilisant l’eau de la Sûre…). Les députés ont aussi examiné le projet du lycée technique pour professions de santé à Bascharage qui combinera le réaménagement de bâtiments existants et la construction d’une nouvelle aile. Du point de vue capacité, le bâtiment pourra accueillir 430 élèves. En outre, sont prévues des structures pour l’administration, une bibliothèque et une salle polyvalente. Les anciens bâtiments ont une surface de 2 500 m2, la nouvelle aile a une surface de 4 650 m2. Le budget prévu s’élève à 22 millions d’euros.

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Une maison relais en 6 mois

En phase avec les prérogatives environnementales actuelles, la maison relais de l’école du Woiwer à Differdange a été construite en bois et peut accueillir jusqu’à 200 enfants. Le délai de construction extrêmement court a constitué un véritable défi pour le constructeur CDCL. C’est à Alleva Enzio architectes que l’on doit le bâtiment tout en courbe. Le rez-de-chaussée comprend un vaste préau vitré, une salle de réunion, un bureau, quatre salles pouvant accueillir 20 enfants chacune, le bloc sanitaire et une petite cuisine. Le premier étage dispose, quant à lui, de six salles, un préau et le bloc sanitaire. La construction pourra être agrandie s’il s’avère que la capacité prévue n’est plus adaptée aux besoins puisque le bâtiment est construit de sorte qu’un deuxième étage puisse être ajouté. Les architectes ont prévu une installation photovoltaïque sur le toit d’une surface de 200 mètres carrés pour la production d’électricité et la surface restante du toit sera végétalisée.

Les jeunes auront leur adresse à Esch

Suite à un accord entre la Ville d’Esch-sur-Alzette et la direction générale des CFL, un échange de terrains à côté de la gare va avoir lieu pour permettre la construction d’une auberge de jeunesse. Le dossier remonte à 2008, quand un groupe de travail local a élaboré une étude de faisabilité concernant la construction d’une auberge de jeunesse au cœur de la ville d’Esch. Diverses pistes ont été étudiées dont notamment le site Terres Rouges et l’École en forêt. C’est finalement le site à côté de la gare CFL qui a été retenu. La gare routière des TICE va donc laisser la place à un bâtiment de 120 lits, conçu par le bureau BENG. Outre les chambres à géométrie variable, trois salles de conférence, une buvette et un restaurant sont prévus. Le remplissage ne devrait pas soulever de problèmes et l’on compte sur une clientèle pouvant provenir, entre autres, des équipes de techniciens associés aux concerts de la Rockhal. Sont encore attendus les étudiants venus rendre visite à leurs amis fréquentant la future Université à Belval. Le budget, voté à l’unanimité par le conseil communal eschois, est de 11 millions d’euros. Le premier coup de pelle n’est pas encore programmé.

Trois questions à Fabrice Absil, Programme manager au CRP Henri Tudor

Le CRP Henri Tudor vient de déve­lopper une application mobile destinée à faciliter le suivi de chantier. Quels en sont les principes ? «L’objectif de ce projet est de montrer l’intérêt des technologies mobiles pour les métiers de la construction. Nous avons développé un prototype qui soit le plus général possible pour qu’il soit utilisable par un grand nombre d’acteurs. L’idée est d’utiliser la photo comme point d’entrée pour collecter les informations sur le chantier, ce qui est plus simple et plus rapide qu’un formulaire. Les fonctionnalités permettent la géolocalisation, la gestion sur un calendrier et l’organisation de tâches. Il est aussi possible d’envoyer le tout par e-mail et d’ajouter des commentaires en texte, en vocal ou sur l’image directement. À qui est-elle destinée ? «Nous avons proposé à quelques entreprises de tester cette application dans le contexte de projets de cons­truc­ tion réels. Plusieurs de ces entreprises ont accepté d’utiliser l’application. Ce sont des entreprises de construction, mais aussi des promoteurs qui travaillent tant dans le domaine public que privé. Cinq expérimentations sont terminées et d’autres sont en cours. Les résultats sont probants : le support de l’image est apprécié par tous pour sa clarté et sa précision, la synchronisation permet d’identifier et donc de résoudre plus rapidement les problèmes, la centralisation des données est aussi appréciée. Quelles sont les prochaines étapes ? «Nous poursuivons les recherches pour améliorer le produit et continuons les expérimentations. L’idée est de rendre l’application compatible avec ce qui a été développé avec le Centre de ressources des technologie et de l’innovation pour le bâtiment afin de permettre un stockage en ligne.» W

plus d’infos: www.alleva-architectes.lu www.differdange.lu www.beng.lu www.esch.lu www.tudor.lu



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actualité

www.archiduc.lu

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Le passage entre nouveau et ancien batiments 2

Accueil des soins, vue de l’extérieur 3

Entrée côté rue d’Anvers 4

Accueil des soins, vue de l’intérieur 5

Le hall du nouveau bâtiment

Cure de jouvence pour la ZithaKlinik Construite en 1925, la ZithaKlinik, qui trône sur le quartier de la gare à Luxembourg, va s’offrir un lifting de fond en comble qui nécessitera huit ans de travaux. Modernisé et agrandit, l’hôpital élargira ainsi son offre de soins pour mieux répondre aux exigences de confort et aux normes de sécurité. Ces travaux commenceront en septembre 2012. La clinique Sainte-Thérèse à Luxembourg, plus connue sous le nom de ZithaKlinik, va faire peau neuve pour répondre aux exigences de confort des patients et aux normes de sécurité et d’hygiène. Ce n’est d’ailleurs pas sa première transformation : les infrastructures hospitalières datent, en effet, de 1925. Au fil du temps, l’hôpital s’est agrandi et accueille actuellement 256 lits. Les pôles les plus développés au cours des dernières années sont la chirurgie tumorale, les pathologies de l’appareil locomoteur, le pôle gériatrique et la médecine préventive. L’institution compte 761 collaborateurs et 108 méde-

cins spécialistes agréés. Pour les responsables de l’hôpital, comme pour Jim Clemes, l’architecte, il ne s’agit donc pas seulement d’augmenter le nombre de lits ou la surface globale, mais aussi d’offrir les meilleures conditions de travail au personnel hospitalier et de séjour au patient : coordination des services, rapidité d’accès, sécurité. Aujourd’hui, plus des deux tiers des patients qui sont passés par le bloc opératoire ont quitté l’hôpital après deux nuits. En modernisant ses infrastructures, la ZithaKlinik veut donc se positionner dans le domaine du traitement ambulatoire, qui selon elle tend à devenir une priorité au niveau de la planification hospitalière. Les travaux auront lieu en trois temps. La première phase comprend la création d’un nouveau système de dialyse, une mise en commun provisoire de deux sites de blocs opératoires et la création d’un service provisoire d’endoscopie. La deuxième étape, en 2013, verra la destruction puis la reconstruction

du bâtiment ayant pignon sur la rue d’Anvers, avec la création d’un grand hôpital de jour et deux nouvelles unités de soin, un nouveau service de radiologie, un service d’endoscopie, un nouveau bloc opératoire. Cette partie durera jusqu’au 2018. Enfin, la dernière étape sera la mise à jour des bâtiments qui seront conservés, un agrandissement de la polyclinique, la création d’un nouveau service de réanimation et de soins intensifs. L’ultime ruban devrait être coupé en 2020. Pendant la durée des travaux, la continuité des services sera assurée. L’ensemble est estimé à environ 80 mil­lions d’euros, dont l’essentiel (60 millions) sont pris en charge par l’État. C’est donc l’Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes qui s’est vu confier ce grand chantier. Sa récente expérience dans la restructuration et l’agrandissement du CHEM d’Esch-surAlzette et plusieurs bâtiments dans le secteur de la santé y est certainement pour quelque chose.

Illustrations : Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes

Auteur : France Clarinval

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Prix du livre d’architec­ture

La Ville de Briey et l’associ­a­ tion La Première Rue ont organisé le Grand Prix du livre d’architecture dans le cadre de leur salon biennal. Le jury est composé de Enrico Lunghi, directeur du Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean du Luxem­ bourg, Christian Bauer, pré­ sident de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie du Luxem­ bourg, Michel Huet, avocat au barreau de Paris, membre de l’Académie d’Architecture et Martin Chenot, directeur de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de SaintÉtienne. Il a délibéré sur 86 ouvrages sortis pendant les années 2010 et 2011. Le Grand Prix du livre d’architecture est attribué à Learning from vernacular (Pour une nouvelle architecture vernaculaire) de Pierre Frey aux éditions Actes Sud. « Le livre primé symbolise le changement de paradigme qui est en train de se faire dans nos valeurs de société. Il s’intéresse à ceux qui en général ne sont pas la cible de la production architecturale, c’est-à-dire le tiers monde, les exclus et véhicule de nouvelles valeurs sociétales », explique Christian Bauer.

actualité

Vers les Rotondes

La structure de la Serre bleue sera reconstruite, non pour servir de restaurant mais de salle de conférences, réceptions, débats…

www.archiduc.lu

Appel aux designers

La célèbre biennale de design Interieur, qui se tiendra du 20 au 28 octobre à Courtrai en Belgique, lance une nou­ velle fois les « interieur design awards » en l’ouvrant désormais sur deux catégorie : produit et espace. D’une part il y a le produit/objet design pur, d’autre part il y aura une nouvelle catégorie « space », où il s’agira de l’espace en tant que tel (un espace habitable de 30 m2) : de petits espaces conçus pour échapper un instant à la réalité, pour se relaxer ou pour travailler et pouvant être bâtis en Belgique sans permis de construire. En partant du principe qu’une chambre d’étudiant fait en moyenne 20 m2 et qu’une chambre d’hôtel de base fait 26 m2, cette mission est un véritable défi. www.interieur.be

Succès pour le Bauhärepräis

La Rotonde 1 sera dédiée à Traffo, la programmation pour jeune public, avec une scène, des gradins et des loges pour les artistes.

Actuellement, le CarréRotondes, situé dans les anciens ateliers de Paul Wurth rue de l’Acierie, constitue un lieu incontournable pour des programmes culturels éclectiques touchants des publics variés. 50 000 personnes s’y sont rendues en 2011, ce qui est une mesure du succès de cet espace destiné à être un lieu de préfiguration pour le futur Espace culturel des Rotondes, le temps de leur fermeture provisoire pour des travaux d’assainissement et de réhabilitation, et vers où migrera la programmation dès la finalisation des ouvrages. Si, en 2010, l’annonce de repousser le projet des Rotondes aux calendes grecques a un temps écorné le moral des responsables du lieu, 2011 a donné lieu à un revirement salutaire. Sur l’initiative des ministres Modert et Wiseler, un projet transitoire visant à pouvoir utiliser une grande partie du site à partir de fin 2014 a été élaboré avec l’Administration des bâtiments publics et le bureau d’architectes Teisen-Giesler. Après l’aval du gouvernement, le projet tout aussi fonctionnel qu’attractif a été soumis en décembre 2011 aux procédures d’autorisation habituelles (enquête commodo-incommodo, impact environnemental, autorisation à bâtir). L’heure est à un optimisme prudent, mais affirmé. En 2011 également, le propriétaire des locaux actuels du CarréRotondes a fixé l’échéance du déménagement définitif au 31 décembre 2014. Cette épée de Damoclès, si menaçante qu’elle puisse paraître, est en fait salutaire : des efforts plus soutenus ont été entrepris pour mettre à disposition le site des Rotondes au plus tard fin 2014. Le concept d’utilisation transitoire du site prévoit l’utilisation entière de la Rotonde 1 (scène et gradins, espace expo, loges), l’installation d’une « box in box » (pour espace musical et bar) à l’intérieur de la Rotonde 2 non achevée et la construction d’une « container city » éphémère pour héberger des fonctions, surtout d’ateliers, initialement pensées pour l’intérieur de la Rotonde 2.

L’appel de candidatures pour le Bauhärepräis OAI 2012 a connu un succès très impressionnant puisque plus de 260 projets ont été proposés. Lors de la deuxième phase, 224 pan­ neaux ont été remis pour la séance du jury, qui aura lieu le 25 avril. Ce prix est décerné tous les 4 ans à des maîtres d’ouvrage privés ou publics qui, au travers d’un projet abouti, sont parvenus à faire valoir une architecture et/ou une ingénierie de qualité. Le prix est décerné aux maîtres d’ouvrage qui soutiennent la qualité architecturale et contribuent à promouvoir une culture de la construction, de l’aména­ gement du territoire et de l’urbanisme au Luxembourg. La remise des trophées aux lauréats aura lieu mardi 26 juin prochain au Cercle Cité à Luxembourg. Les projets participant au prix seront exposés du 14 juin au 8 juillet 2012 au Ratskeller du Cercle Cité. www.oai.lu

© Nitrogen (archives)

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StoveŠ

supermodular.com


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www.archiduc.lu

actualité

Tous sous un même toit L’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs, Architectes et Industriels (ALIAI), l’Ordre des Architectes et des IngénieursConseils (OAI), l’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs (ALI) et Technology Managers Luxembourg (Tema.lu) ont inauguré ensemble, en octobre dernier, leur nouvel immeuble commun Forum da Vinci. Avec une surface de 1 440 m2 répartis sur trois étages, le Forum da Vinci affirme par sa forme et sa façade, habillée d’un métal déployé en cuivre, la solidité des professions représentées par les associations et ordre légal copropriétaires ainsi que la volonté de synergies entre elles. Le projet a été réalisé selon les plans du bureau TETRA Architectes Paul Kayser & Associés à l’issue d’un concours d’architectes lancé fin 2004 par l’OAI. W

plus d’infos : 6, boulevard Grande-Duchesse Charlotte à Luxembourg www.forumdavinci.lu

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L’habillage de la façade en cuivre fait office de brise-soleil. 2

L’aspect monolithique du bâtiment renforce le sentiment d’unité qu’ont voulu les différentes associations. 3

Au 3e étage, le Skybox et sa terrasse offrent un cadre exceptionnel aux réceptions.

Le dénivelé du terrain permet de jouer sur les différents niveaux affectés aux studios des résidents et aux infrastructures communes. Le choix s’est porté sur un habillage clair pour conférer de l’élégance à l’ensemble.

Constituée en 1972 grâce à la donation faite par Alice Chomé-Bastian après le décès de son époux, Félix Chomé, ancien directeur général et président de l’Arbed, la Fondation Félix Chomé a été créée pour la construction et la gestion d’une résidence pour personnes âgées à revenus modestes, accueillies selon un principe de neutralité politique et religieuse. Malgré un entretien rigoureux et un bon état général, la résidence de la fondation, inaugurée rue d’Eich en 1976, réclamait un important programme de moderni­sation afin de la rendre conforme aux normes actuelles. Plutôt que de devoir faire face à un déménagement des résidents pendant les travaux, il a été préféré de construire un nouvel immeuble sur le terrain adjacent. C’est le bureau Georges Reuter Architectes qui s’est vu confier la conception de cet ouvrage. Le bâtiment, dont la première pierre a été posée à l’automne, présente des lignes épurées et une expression très simple. Cependant, le projet représente un défi complexe : offrir un maximum de studios avec vue sur le parc en dépit du règlement ne permettant pas la construction de nombreux étages. Aussi, le bâtiment a été « décalé » : la façade avant de l’édifice, donnant sur la rue, s’élève sur deux étages, tandis que la façade arrière, donnant sur le parc, se dresse sur cinq niveaux. Le choix des matériaux a fait l’objet d’une attention particulière pour mettre en avant la durabilité ainsi que les qualités thermiques. Les 59 studios, affichant chacun une superficie d’environ 35 m2, sont situés à l’avant, alors que des espaces de vie communs conviviaux sont accessibles aux résidents à différents étages. La livraison est prévue dans le courant de l’année 2013.

© Bohumil Kostohryz Boshua ; © Georges Reuter Architectes

Future résidence pour la Fondation Félix Chomé



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actualité

www.archiduc.lu

De longues recherches ont été menées pour correspondre aux attentes et besoins des personnes handicapées.

fiche technique : Maître d’ouvrage : A.P.E.M.H. Ingénieur technique : Betic Ingénieur statique : RE Design Surface : 1 100 m2

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PLus d’infos : www.bsarc.eu

Adaptation aux handicaps Le Centre de jour pour personnes polyhandicapées a vu le jour à Clervaux sous la houlette de bsarc (Bourguignon Siebenaler architectes). La conception d’un espace de vie pour des personnes dont la perception environnementale diffère de la nôtre, exige une connaissance des caractéristiques et des besoins de ces personnes. Avant de commencer le projet, les architectes ont tenu à se familiariser avec le site et son environnement direct ainsi qu’avec la thématique du polyhandicap et de dégager ainsi des premières volontés qui permettraient à l’architecture de contribuer à l’épanouissement social des polyhandicapés. La conclusion de l’étude soulève les atouts positifs du cadre verdoyant et reposant et la proximité du site au centre de Clervaux favorisant l’intégration sociale des personnes polyhandicapées. D’autre part, le bâtiment du centre propédeutique professionnelle existant se prêtait moins à une reconversion nécessitant des interventions trop importantes pour sa mise

en conformité par rapport aux réglementations en vigueur que les transformations à entreprendre pour accueillir le programme du centre de jour projeté. Le programme du Centre de jour pour personnes polyhandicapées vise à offrir un accueil pour une capacité de 12 à 16 personnes. Ces dernières nécessitent des aides spécifiques pour la vie quotidienne et des soins réguliers. Dans le centre de jour, l’encadrement se fait par une équipe pluridisciplinaire qui fournit des stimulations variées et répétées, tant motrices, sensorielles, qu’intellectuelles et affectives afin d’améliorer les capacités et l’autonomie des patients. La configuration particulière du site avec la différence en altitude de 4 m entre l’accès au site et le niveau exploitable a mené à une organisation du projet en strates ; la Clerf, le niveau du centre de jour, la superstructure formant la dalle et le parc en toiture. La parcelle d’implantation du projet se caractérise par une géométrie irrégulière en forme d’aile d’oiseau définie

d’une part par la courbure de la rivière et d’autre part, côté nord, par les limites biscornues du parcellaire avoisinant. Le programme extensif du centre de jour et la nécessité d’organiser le centre accueillant des personnes à handicap physique sur un niveau unique ont mené à la définition d’un volume étendu sur un seul niveau de plain-pied par rapport à la berge qui occupe quasiment l’entièreté de la surface constructible disponible. De cette manière, le projet s’empare de la géométrie particulière de la parcelle et s’incruste de manière naturelle sur le terrain aussi bien au niveau de sa géométrie qu’au niveau de l’approbation des niveaux de référence existants. La configuration spécifique du site et la volonté d’intégrer les personnes handicapées à la vie quotidienne de Clervaux ont mené à la superposition de deux programmes complémentaires : le centre de jour et, superposé à celui-ci, un parc public qui redéfinit les liaisons piétonnes à travers le terrain.

© bsarc

Auteur : France Clarinval


CLOISONS SÈCHES Trockenbauwände

FAUX PLAFONDS Abgehängte Decken

SOLUTIONS ACOUSTIQUES Akustische Kompetenz

parachèvement trockenbau

www.leglux.lu Cercle Municipal // Villa Vauban // Rehazenter // La Rotonde Exposition Sophie Calle / Frank Gehry // Hôtel Sofitel / Novotel // Lycée technique Differdange // Lycée Lallange // École Neiwiss // Cactus Mersch // ...

HOWALD Tél. 40 95 90-1


Vroum

Ferrari a ouvert un point service au Luxembourg. C’est à Moreno Architecture que l’on doit ce bâtiment qui se devait de mettre en valeur les modèles automobiles et les services rendus aux fans du constructeur de Maranello. Francorchamps Motors Luxembourg, qui représente la marque, recevra ses clients dans des bâtiments flambants neufs répondant aux derniers standards de Ferrari. Le service après-vente, soutien technique sur mesure, et pour la première fois au Luxembourg, le Car Confugurator seront à disposition des adaptes des véhicules du cheval cabré. Francorchamps Motors Luxembourg – 14, rue d’Arlon au Windhof

actualité

Les petits dans l’ancienne grange

C’est WW+ architektur + management qui signe la transformation d’une ancienne grange en une garderie à Mondercange. Avant les travaux de transformation de la rue de l’Eglise et du Parc Central dans le centre de Mondercange, se trouvait, au sein du périmètre du projet, l’ancien jardin d’enfants de Mondercange, un bâtiment à un étage dans lequel était hébergé sommairement la garderie Wibbeldewapp. Au vu de son état et de sa conception, l’option de la démolition a été retenue, dans le cadre de ce projet. L’acquisition par l’Administration communale de la grange de la maison Schuh, située juste à côté de la Crèche Grénge Pimpanel, a permis à court terme de définir un nouvel emplacement pour le centre d’accueil. Le concept architectural impliquait la réhabilitation du bâtiment, en conservant la majeure partie de l’ancienne structure de la grange, tout en tenant compte des nouvelles exigences d’utilisation d’une garderie. En outre, un terrain de jeux pour tout-petits pouvant également être utilisé par la crèche voisine a été affecté à la garderie. Grâce à cette nouvelle structure et son effet de synergie, la rue de l’Eglise et tout le centre-ville sont ainsi revalorisés sur le plan architectural et conceptuel. Le bâtiment existant était marqué essentiellement par une « cellule d’étable » sur un étage, ainsi que par « les meules de foin » situées au-dessus. La grange est représentée par une grande pièce en forme de L ouverte jusque sous le toit. La garderie a été conçue pour les tout-petits, tout en respectant le profil exigé. L’ensemble aura une nouvelle zone d’entrée latérale avec vestiaire, ainsi qu’une pièce dotée d’un coin cuisine. La réhabilitation du bâtiment a été exécutée en tenant compte de tous les paramètres énergétiques. Le rez-de-chaussée a été doté d’une nouvelle dalle ; la construction du sol a été réalisée d’après l’état actuel de la technique et conformément à la réglementation sur l’économie d’énergie.

www.archiduc.lu

Chantier en cours dans la cour

Pour faire face à des rénovations profonde de ses bâtiments, l’Athénée de Luxembourg a fait construire, en son sein, un bâtiment provisoire qui accueillera les 1 500 élèves à la rentrée prochaine. C’est l’association momentanée CDC-Prefalux-Socom qui est chargée de cette construction. En forme de fleur, le lycée provisoire comporte une partie centrale sur laquelle sont greffées cinq ailes réalisées en béton préfabriqué. Cette construction, en tous corps d’état, constitue un véritable challenge pour tous les intervenants du chantier, non seulement à cause du délai imparti de réalisation extrêmement court d’une année, mais aussi à cause de la spécificité du lieu, à savoir la cour de récréation d’un lycée encore occupé ! Il a été impératif de s’adapter à cette contrainte et de travailler dans le respect de l’activité scolaire, en mettant toutes les ressources en œuvre pour perturber, le moins possible, lycéens et enseignants. Le chantier a démarré mi-juin 2011 par une première étape de démolition suivie, la dernière quinzaine de juillet, du terrassement. La fondation des ailes a été réalisée de mi-juillet à mi-septembre, sans interruption. C’est en septembre que le radier du noyau a été posé et que la mise en place de la structure préfabriquée a démarré, pour s’achever début novembre. Quant aux façades, leur pose a débuté mi-octobre et celle des châssis vitrés, début novembre.

© Linda Blatzek Photography

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045 Après une première édition pleine de promesses, Design City est en train de prendre son envol avec des expositions, des événements et un colloque.

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La première édition de Design City, organisée par Mudam en collaboration avec la Ville de Luxembourg, se proposait de mettre à l’honneur le design, essentiellement dans l’espace public. La volonté d’intégrer le design comme une philosophie de vie (et de ville) était marquée par la présence de plusieurs installations de mobiliers urbains. Désormais pérennisée et sous-titrée Biennale du Design de Luxembourg, la manifestation s’étoffe cette année pour approfondir le propos. Il s’agit de dépasser le cadre de l’espace public pour toucher l’ensemble du cadre de vie et positionner le design comme porteur de solu-

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ouvrir la ville au design Auteur : France Clarinval

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Un des projets lauréats du concours Index 2

Wall Aid de Mik Muhlen dans le cadre de l’exposition Émergence 3

Les structures de Greg Lynn pour Index : Award 2011 4

Le défilé de Maurizio Galante 3

Et aussi : De nombreux autres pro­jets privés et publics sont prévus. Postcards from Luxembourg Sous la direction du musicien Fabio Orsi, la section musique du Lycée classique de Diekirch réalise un paysage sonore de la ville. Marché des Créateurs Rendez-vous annuel rassemblant designers, majoritairement originaires du Luxembourg, aux techniques, disciplines et univers variés. Magasins et boutiques Profitant de l’effervescence autour du design, plusieurs commerces proposent des expositions mettant à l’honneur un éditeur, un designer ou une collection. www.designcity.lu 4

tions. Le projet vise à encourager la participation des designers à la conception de la ville et à son rayonnement, en mettant l’accent sur le travail pluridisciplinaire de ceux-ci. Design City comprend pas moins de cinq expositions, un colloque, un projet de design sonore et le désormais incontournable Marché des Créateurs, le tout en divers lieux de la capitale. C’est au Mudam que l’on peut voir l’impressionnante exposition de Maurizio Galante et Tal Lancman qui, sous le titre Transversal Design, présentent leurs projets qui jouent de la fusion entre passé, présent et futur, artisanat et industrie ou tradition et innovation. Autre exposition, au CarréRotondes cette fois, Emergenc(e)(y) entend donner une visibilité à des designers qui relèvent le défi d’imaginer des objets ou des services contribuant à une réelle amélioration de la vie quotidienne. Émergence donne la parole à des étudiants de différentes écoles européennes de design, alors que Emergency regroupe des designers luxembourgeois confirmés, autour de la notion d’urgence. L’espace public accueille l’exposition Index : Award 2011 présentant une sélection des 60 fina­ listes, nominés à ce grand prix international du design. L’idée est de valoriser l’innovation de projets qui apportent une plus value à la qualité de vie. Les projets retenus sont mis en valeur dans des structures autoportantes dessinées par les architectes Greg Lynn et Christian Ditlev Bruun. Toujour dans les rues de la capitale, le designer Guido Wolff, s’intéressant aux interactions entre les gens dans l’espace public, a mis en place des « Chat zone », espaces délimités qui provoquent et suscitent la communication entre passants.


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actualité

Save the date L’actualité architecturale est riche en événements. Un calendrier pour ne rien rater et tout découvrir.

13 avril › 13 mai

25 avril › 3 juin

Exposition

Exposition

Index : Award

Emergenc(e)(y)

Présentation du travail des finalistes du concours international d’idées et d’innovation. 22 projets sont présentés sur les structures de l’architecte Greg Lynn. Dans l’espace public du centre-ville www.designcity.lu

25 avril Conférence

Henri Bava, paysagisteurbaniste Agence Ter

Au travers de différents projets élaborés avec son bureau l’Agence Ter, Henri Bava présente son approche de paysagisteurbaniste : comment s’appuyer sur les fondamentaux d’un paysage, à partir de la reconnaissance de ses entités, de ses différentes strates et de ses mouvements, pour développer un concept traversant toutes les échelles spatiales, les catégories d’occupation des sols et les frontières administratives afin d’initier et de guider une dynamique urbaine et territoriale. Projets présentés : Euromed 2, Seine Park, Plan guide Garonne, Métropole Verte, Boulogne, Belval. La conférence est en langue française. À 19 h 30, au Bâtiment Massenoire à Esch-Belval www.fonds-belval.lu

Donnant la parole à des créatifs émergents, étudiants de différentes écoles européennes, mais aussi des designers luxembourgeois confirmés, l’exposition s’articule autour du besoin urgent, qu’il soit médical, social, écologique… Dans tous les cas, c’est l’urgence d’améliorer certains aspects du quotidien ou de réagir face à des problématiques qui peuvent trouver des réponses au cœur même du design. Au CarréRotondes www.designcity.lu

26 avril Événement

Concours Commerce Design Luxembourg

Proclamation des lauréats du 2e concours lancé par l’Union Commerciale de la Ville de Luxembourg et appel au vote pour le Coup de cœur du public. À 19 h, au Cercle Cité www.cityshopping.lu

3 mai Débat public

Identité et Design

27 avril Colloque

Turn Me On – Design hits on Luxembourg

Placé sous la tutelle de Sophie Krier, designer luxembourgeoise qui travaille à Rotterdam, le colloque se posera entre autres, les questions de la place du design dans un contexte où le patrimoine est surtout industriel, ou encore l’intégration du design dans le monde de l’entreprise. De 8 h à 17 h 30 au Mudam www.designcity.lu

En parallèle avec le festival Design City, la question de l’influence du design sur l’identité de la société sera posée lors de ce débat. Y a-t-il un design luxem­ bourgeois typique ? Le design peut-il améliorer la vie ? Est-ce un vecteur d’individualisme ? À 18 h 30, au Cercle Cité www.cerclecite.lu

Peter Latz, architectepaysagiste et urbaniste

In seinem Vortrag behandelt Peter Latz die Transformation anthropogener Räume wie zum Beispiel Industriebrachen, Müllhalden, obsolete Infrastruktur und den Beitrag, den sie für eine neue Urbanität leisten können. Der Vortrag ist in deutscher Sprache. 19 h 30 au Bâtiment Massenoire à Esch-Belval www.fonds-belval.lu

Conférence

2e Journée de la construction en bois

Événement

Insights

Exposition

Après le premier événement Insights dédié à l’architecture d’entreprise, en septembre 2011, le Centre de Recherche Public Henri Tudor organise le deuxième événement Insights : « Business / IT Alignment » dédié aux praticiens et chercheurs dans ce domaine. De 17 h à 19 h au Fonds National de la Recherche , 29, avenue J.-F. Kennedy à Luxembourg www.tudor.lu/ knowledgetransfer

Conférence

11 mai

4 mai › 24 août

3 mai

9 mai

Damien Cabiron : l’homme qui avait un cœur

Architecte de formation, Damien Cabiron s’est très vite spécialisé dans le dessin d’architecture. Après la publication en 2011 de la BD Le plaisir et l’extase ou Longwy, l’histoire de plusieurs vies, La Première Rue invite pour la première fois un dessinateur, Damien Cabiron, à produire une bande dessinée. L’exposition proposera 50 planches originales d’une bande dessinée comique, muette et en couleur et dont l’action se déroule entièrement dans l’Unité d’habitation de Briey. 131, Unité d’Habitation Le Corbusier à Briey (France) www.lapremiererue.fr

Organisée par la Fachho­ch– schule de Trèves sous la direction de Wieland Becker. À partir de 9 h, au bâtiment F Inscription sur schwarma@fh-trier

15 mai Conférence

La tour ArcelorMittal Orbit

Présentation de cet ouvrage d’art conçu par Anish Kapoor dans le cadre des Jeux olympiques de Londres par Pierre Engel, chief engineer ArcelorMittal. À 19 h, au Forum da Vinci

Suite de l’agenda >page 48


bulthaup

bulthaup b3 suit des convictions, et non des tendances éphémères. L’amour du détail joue un rôle tout aussi important que le concept architectonique global, ce qui fait de chaque cuisine bulthaup une oeuvre absolument unique, pour un travail sur mesure authentique, parfaitement adapté à l’espace et à tous ses occupants.

Espace bulthaup Luxembourg. 123, route d'Arlon L-8009 Strassen. Tél.: +352 45 45 04. bulthaup@anc.lu

Nouvelle adresse à compter du 1er Juin: 32, route d'Arlon | L-8008 Strassen


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actualité

Save the date (suite) 6 juin

17 juin

26 juin

5 juillet

Atelier

Visite guidée

Événement

Conférence

Dessin architectural à main levée

La Cité des Sciences

Remise des Bauhärepräis OAI 2012

Architecture et Environnement

Qui n’a jamais vu ces croquis d’architecte, origine de projets à petite ou grande échelle ? La Fon­ dation de l’Architecture et de l’Ingénierie au Luxembourg propose aux jeunes et aux adultes, en collaboration avec l’architecte Jean-Paul Carvalho, d’apprendre les rudiments de cet art.  De 11 h à 15 h au Cercle Cité

L’exposition sur la Cité des Sciences a attiré jusqu’à présent quelque 6 250 visiteurs dont plus de 2 000 en visite guidée. Le parcours comprend une présentation du développement du site de Belval depuis la cons­ truction de l’usine et des projets du Fonds Belval, suivie d’un tour du quartier autour des hauts fourneaux. À 15 h, au Bâtiment Massenoire à Esch-Belval www.fonds-belval.lu

14 juin juin › 8 juillet 21 Conférence Exposition

Bauhärepräis OAI 2012

L’ensemble des projets participant au Bauhärepräis seront exposés. Au Ratskeller du Cercle Cité www.oai.lu

16 juin Atelier

Atelier créatif pour enfants

Les enfants découvriront de manière ludique comment s’organise et se développe une ville et une architecture. De 14 h 30 à 16 h au Cercle Cité

Le boulevard Royal, au coeur d’une ville durable

Hans Thoolen, coordinateur de la qualité urbaine de la Ville de Breda (NL). Breda, ville moyenne de 170 000 habitants, a adopté une politique portée par une vision globale du développement durable. La qualité de son environnement et la diversité de son offre culturelle et économique font de Breda un parfait exemple de ville « durable ». À l’heure des grands projets urbanisti­ques pour la ville de Luxembourg, que pouvons-nous retenir de l’exemple de Breda ? Et quel regard Hans Thoolen porte-t-il sur le potentiel de notre capitale ? À 19 h, à l’auditorium de la Banque de Luxembourg (14, boulevard Royal) www.fondarch.lu

Les lauréats des Bauhärepräis OAI 2012 se verront remettre leur trophée au cours de cette cérémonie sur invitation. À 18 h, au Cercle Cité www.oai.lu

28 juin Débat public

Identité et environnement bâti

Stadgespréich dans le cadre du Festival d’Architecture. À 18 h 30, au Cercle Cité www.cerclecite.lu

Le bureau luxembourgeois Architecture et Environnement a été créé en 1971. Si les associés actuels ne sont plus ceux des débuts, la continuité a toujours été assurée. Ils présenteront l’évolution du bureau sur ces 40 années. À 19 h, à l’auditorium de la Banque de Luxembourg (14, boulevard Royal) www.fondarch.lu

14 – 16 septembre Foire

Oeko-Foire

La 25e édition de la plus grande foire écologique de la région sera particulièrement attractive avec 5 000 m2 de produits et d’idées pour la vie de tous les jours et notamment pour l’habitat : matériaux de construction, isolants, peintures, nouvelles formes de logements, systèmes de chauffage, énergies renouvelables, etc. LuxExpo, 10, circuit de la Foire internationale à Luxembourg (Kirchberg) www.oekofoire.lu

29 – 30 septembre Inauguration

Waassertuerm – CNA

Après une rénovation qui a débuté en 2002, le Centre national de l’audiovisuel peut compter sur l’ancien château d’eau qui abrite désormais l’exposition The Bitter Years, rassemblée par Edward Steichen. Au pied de la tour, l’ancienne station de pompage sera transformée en plate-forme dédiée à la pho­ tographie contemporaine. Week-end portes ouvertes www.cna.public.lu


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LUXE, CALME ET VOLUPTÉ La nouvelle ligne EXEC-V s’affranchit des turbulences du monde moderne. Design aérien, pureté des volumes, matériaux nobles se conjuguent pour favoriser la concentration et assurer le bien-être, le confort de l’utilisateur. Le minimalisme s’allie à la fonctionnalité dans la conquête des valeurs essentielles. Mobilier de bureau, salles de réunion, espaces d’accueil: le vaste programme WALTER KNOLL offre la garantie d’une implantation réussie.


051 Festival d’architecture 2012 Du 14 juin au 14 juillet 2012 Festival organisé par la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, Luxembourg 052 Pourquoi les identités ?

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Identité des villes et communes Le territoire du Luxembourg est marqué par la multiplicité des identités qui se le partagent. La Fondation de l’architecture et de l’ingénierie consacre son festival d’architecture 2012 à ce thème de l’identité des villes et communes. L’occasion de réfléchir à l’avenir de nos villes et d’imaginer les paysages du futur.

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064 Réflexions du groupe de travail


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Mieux comprendre

Pourquoi les identités ? Avant de s’intéresser au sujet du Festival d’Architecture 2012, « Identité des villes et communes », il convient de comprendre globalement l’importance de la thématique identitaire au Luxembourg. Rencontre avec Sonja Kmec et Christian Wille de l’Université du Luxembourg.

Auteur : France Clarinval Photographe : Jessica Theis

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identité des villes et communes

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i d r l ur i ’ê r a ’   Sonja Kmec : Cette unité est née de la volonté de fédérer différentes branches de recherche aussi variées que la sociologie, la littérature, l’histoire, la politique, la géographie, la philosophie ou le gender studies et de leur trouver un thème fédérateur. Nous nous sommes rendus compte que nous travaillions tous sur différents aspects des identités. Christian Wille : Chacun touche d’une manière ou d’une autre un sujet qui a trait à l’identité. Cette unité rassemble quelque 150 personnes, c’est la plus importante de l’université. a

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pal apport a été d’établir une répartition de différents milieux sociaux. C. W. : C’est très novateur, il n’existait rien avant. Nous avons montré que le premier groupe socioculturel du Luxembourg est celui que nous avons nommé « méritocratique » et qui représente un tiers de la population. Le fait d’avoir confiance en ses capacités, les vertus bourgeoises et un faible engagement critique envers la société sont des caractéristiques très répandues au sein de ce groupe. S. K. : Nous avons aussi enquêté pour connaître les pratiques quotidiennes de ces différents groupes pour comprendre comment les identités se vivent au niveau nourriture, religion, pratiques linguistiques, touristiques, répartition des genres, rapport aux frontaliers, etc. o

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g  S. K. : C’est une question essentielle pour chaque société. Mais Luxembourg est plus petit et plus diversifié que la plupart des autres pays. Aussi, vu l’échelle du pays, le ressenti est plus fort et plus facile à observer, ce sont des conditions de laboratoire. C. W. : Le projet IDENT sur lequel nous travaillons s’intéresse aux différents groupes aussi bien linguistiques, culturels, sociaux, liés au travail et à la provenance. Cette situation est extraordinaire. S. K. : On retrouve peut-être cela dans certains pays du Golfe avec une très forte immigration, ou certaines métropoles comme Londres ou Paris, mais dans le contexte d’un pays démocratique, c’est plutôt exceptionnel. r

ra r u   S. K. : Ce n’est pas un concept scientifique, c’est plutôt un slogan qui comprend trois aspects. Il y a d’abord l’image d’une ville ou d’un pays, comme on parle de corporate identity ou de nation branding. C’est un aspect statique, peut-être un état auquel on aspire. Cette partie n’est pas celle qui nous occupe. L’identité en tant qu’image joue avec les clichés et nous nous penchons plutôt sur ces derniers, leur émergence, leur destination. C’est donc le deuxième aspect, les identifications qui sont projetées sur un groupe, les stigmates, les préjugés, les discriminations… C. W. : C’est-à-dire comment on voit un groupe, comment on le constitue et comment on le produit socialement. S. K. : Le troisième aspect est plus individuel. Comment une personne s’approprie ou non le groupe, en fait partie ou s’en exclut.

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’ S. K. : Oui, notamment sur le discours touristique : comment le Luxembourg est-il cons­truit comme espace touristique à travers les brochures et prospectus ? Il en ressort une grande bipolarité qui montre que le Luxembourg est à la fois ouvert et fermé, contemporain et patrimonial, traditionnel et moderne, rural et urbain. Le discours touristique joue avec ces oppositions, certains documents se focalisant sur un axe, d’autres vantant cette diversité. b d l’ ud i d r d l b   S. K. : Oui, c’est vrai. Il y a un tiraillement permanent entre deux pôles, surtout au niveau des discours. Dans son vécu, la population essaie de réconcilier les pôles. C. W. : Ils vivent les oppositions de manière réconciliée. On voit par exemple des mariages mixtes où les gens affirment qu’ils réussissent à concilier différentes cultures, mais font face à des images négatives. L’ambiguïté est vraiment au cœur de la société luxembourgeoise. S. K. : L’identité, c’est une construction média­ tique, politique, personnelle... On doit tous les jours réagir à ces questions, ça ne reste pas figé. L’identité n’est pas un objet immuable que l’on peut mesurer sous divers aspects scientifiques. l

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l l a l u  ? S. K. : La première partie était tellement vaste que l’on a voulu se concentrer sur un aspect : la notion d’espace et d’identité spatiale. C’est une question récurrente du ‘ chez soi ’, de la patrie, la souveraineté. Ce sont 40 chercheurs qui se répartissent différents aspects. r N C. W. : Nous observons comment l’espace est b t construit socialement à travers des projecé tions, des discours politiques, des symboles r al ll l mais aussi au niveau individuel, dans les prara d  d u  »  tiques de tous les jours. On distingue trois S. K. : Le constat évident est qu’il n’existe axes de recherche : la construction de l’espace pas de Luxembourgeois typique. Notre princi- dans la pratique quotidienne ; les représenta-


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tions de l’espace dans les médias ; et la politique et normalisation par l’action institutionnelle. S. K. : Nous ne nous intéressons pas seulement au Luxembourg en tant que pays, mais en tant que région frontalière. r l u v l da l l i   S. K. : Il n’y a pas qu’un seul sens. La frontière peut séparer ou servir d’interface entre les personnes. C. W. : Les frontières ne sont pas seulement comprises au sens géographique et national. On peut voir aussi les frontières entre espace privé et public, entre hommes et femmes, entre sacré et profane, entre les espaces linguistiques ou les catégories sociales. S. K. : Nous cherchons à voir l’attachement à la localité ou à la mobilité, le sentiment d’appar­ tenance à une ville, une région, un pays ou l’Europe. l

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o r   S. K. : On observe une grande disparité de styles historiques et contemporains aux influences multiples tant dans les villes que dans l’espace rural. Nous avons interrogé les gens sur leurs déplacements. Il y a une étonnante immobilité à l’intérieur du pays parallèlement à une grande mobilité internationale. Une personne de Esch va plus facilement à Metz qu’à Wiltz, et celui de Wiltz va plus souvent à Bastogne. l d - l é l r ? S. K. : Je ne suis pas futurologue, mais la mondialisation, d’une part, et le repli local, notamment lié à la crise, de l’autre, sont les tendances que l’on observe. Luxembourg est à la fois ville, pays, capitale et pôle de la Grande Région. On parle de métropole polycentrique et transfrontalière. C. W. : Luxembourg joue et jouera un rôle important au sein du pays et de la région au niveau économique et culturel. Avec Belval, je ne sais pas comment cela va évoluer, mais les deux sont tellement proches que l’on peut imaginer un grand pôle, une grande aire métropolitaine, avec sans doute d’autres petits pôles.

Sonja Kmec et Christian Wille se penchent sur les questions et les pratiques identitaires depuis plusieurs années.

« L’ambiguïté et l’ambivalence sont vraiment au cœur de la société luxembourgeoise » Chrisitan Wille


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Schuttrange

Mutation en cours Schuttrange est une des communes qui a connu le plus fort accroissement de sa population depuis une trentaine d’années. Un défi que l’administration se voit obligée de prendre en compte pour garantir la qualité de vie de ses habitants.

Auteur : France Clarinval

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Avec une hausse de 300 % en 40 ans, la population de Schuttrange, qui atteint aujourd’hui 3 500 âmes, a non seulement explosé mais aussi crû plus vite que les communes voisines. Cela ne fait cependant qu’une dizaine d’années que l’administration a pris cette question à bras le corps, avec, en 2003, l’établissement d’un plan de développement communal. « Dès cette époque, il était clair pour tous, majorité comme opposition, que nous voulions un développement, mais qui soit harmonieux et durable », se souvient le bourgmestre libéral Nicolas Welsch, longtemps dans l’opposition et sorti vainqueur des dernières élections municipales. Il considère que la réflexion sur l’image et l’identité de la commune n’est que récemment à l’ordre du jour. Aussi, des efforts sont entrepris pour améliorer la notoriété et la visibilité de la localité, notamment en termes de communication et de transparence. Mais c’est au niveau urbanistique que le travail est le plus intéressant. L’idée est de permettre à une population diverse de s’installer à Schuttrange avec des logements « accessibles et abordables, y compris pour les jeunes ou pour le troisième âge », plaide le bourgmestre qui cite le chiffre de 3 800 à 3 900 habitants à l horizon 2015. Pour cela, les logements se doivent de revêtir l’ensemble des typologies tout en respectant le caractère rural et vert de la commune : uni- et bi-familial, jumelé, en bande ou résidence. Aussi, la commune a, notamment, cédé des terrains au Hinter Thommes avec un bail emphytéotique à la Société Nationale des Habitations à Bon Marché pour qu’elle construise et vende des logements sociaux qui possèdent tous des toitures vertes. Le lotissement In der Acht propose quant à lui des maisons très en longueur à l’architecture contemporaine qui permettent une belle densité et une belle unité dans ce quartier. Ailleurs, au Leyebierg, le nouveau lotissement actuellement en construction connaît un PAP précis et contraignant les constructeurs au respect de volumétries, hauteurs et écarts entre les maisons. « Nous imposons une fenêtre de construction qui nous permet d’avoir la main sur le futur visage de la commune. »

La création d’un campus scolaire avec écoles précoce, préscolaire et fondamentale, crèche, maison relais et hall sportif est devenu un nouveau point central clairement identifiable. Le bureau architecture + aménagement a conçu une réelle place publique où la végétation est utilisée pour séparer les circulations et installer des zones de repos et des zones tampon, libérant le campus de toute circulation de véhicules. La conception en plusieurs volumes permet une grande flexibilité dans la réalisation, l’utilisation ou l’évolution. Au centre de Schuttrange, la place de l’église et de la maison communale devrait aussi être repensée et réaménagée pour être mieux intégrée au village, offrir une position plus claire et correspondre au développement urbain. La zone d’activité, qui emploie déjà 3 000 personnes et bénéficie d’une bordure verte, de toits écologiques et de la proximité d’une réserve d’oiseaux est appelée à se développer. « Il reste quelques terrains et beaucoup de demandes. Nous veillons à l’attribution à des entreprises à haute valeur ajoutée », soutient Nicolas Welsch. Le point noir pour cette commune qui s’étire le long de la vallée de la Syre et qui est traversée par une route importante, reste la circulation. Avec 11 000 véhicules par jour, les flux dépassent largement les capacités de la rue principale, constituent un danger et un désagrément pour les habitants et polluent considérablement. « Nous en faisons appel à l’État pour que l’autoroute et la route de Sandweiler puissent jouer leur rôle et absorbent plus de flux et que nous ne soyons plus un itinéraire de délestage », plaide le bourgmestre qui espère aussi la création d’un arrêt ferroviaire à hauteur de la zone d’activité économique de Munsbach où le train passe déjà.

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Tourné vers le futur Globalement, même si certains lotissements du passé reflètent les conceptions d’une certaine époque, avec des terrains différemment dimensionnés, un éclectisme architectural particulier, ou un manque de réflexion écologique, tous les nouveaux et futurs quartiers sont suivis de manière concertée avec la commune pour définir un cadre, une planification et une structure correspondant aux volontés politiques déjà mentionnées.

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Le nouveau campus scolaire réalisé par a + a 2

Les anciens lotissements sont moins bien intégrés que les nouvelles constructions 3

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© Commune de Schuttrange

Le lotissement In der Acht


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Beckerich

Ruralité actuelle Depuis presque une génération, la commune de Beckerich a entrepris une mue à travers des rénovations et des investissements pour devenir un modèle en matière de développement durable, d’autonomie énergétique et de réflexion urbanistique.

Auteur : France Clarinval

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L’ancien moulin est devenu un centre d’activités avec restaurant, épicerie, salle d’exposition, salles de réunion, écomusée… Le parti pris architectural de BENG est défini dans un souci
 de juxtaposition du patrimoine ancien soigneusement rénové et d’éléments contemporains réalisés avec des matériaux adéquats (béton vu, structures anciennes, boiseries HPL...). 2

L’école primaire d’Oberpallen a été, en 1994, le premier bâtiment communal ayant mis en œuvre les principes de bioconstruction : matériaux sains et naturels sans composés organiques volatiles et sans PVC, récupération des eaux de pluie pour les toilettes, isolation performante, panneaux solaires. 4

Le hall de sports construit par BENG bénéficie d’un bardage en bois
 dont la silhouette sculpte un paysage industriel contemporain, qui s’intègre au contexte semi-urbain tout en laissant profiter le sportif d’une vue splendide sur le paysage.

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Avec sa situation rurale, la commune de Beckerich aurait pu, comme tant d’autres, devenir une commune dortoir où vivent des habitants qui travaillent à Luxembourg-ville et se logent dans des « cités », construites sur d’anciennes terres agricoles. Mais, dès la fin des années 80, le conseil communal a pris con­ science de ce risque et a opté pour un dévelop­ pement qualitatif, misant sur la valeur de l’habitat, des équipements urbains et la préservation de l’environnement. Qualité des équipements municipaux, rénovation du patrimoine, économie, puis production d’énergie, prise en compte du caractère paysager, offre socio-culturelle variée et accessible et développement économique local ont été les axes de réflexion privilégiés. Sans doute l’exploitation de l’eau, dont les caractéristiques minérales ont été démontrées en 1984 et dont les sources sont restées aux mains de la commune, a rendu possible des investissements considérables. Mais c’est à la volonté et à la continuité politique que l’on doit ces succès. En effet, Camille Gira (Déi Gréng) fait partie du conseil communal depuis 20 ans et est élu bourgmestre depuis 1990. Cette constance ainsi que la concertation et la participation citoyenne de tous les instants (à travers des commissions consultatives très nourries) permettent une planification et une adhésion aux projets. En 1987, alors qu’ils n’étaient encore qu’étudiants, les futurs membres du bureau BENG remportent le concours d’idées lancé pour aménager les alentours de l’église. Albert Goedert, originaire de la région, s’installe à Beckerich et la longue histoire d’amour et de confiance entre le cabinet d’architectes et la commune se poursuit depuis lors : maison relais, école (écoconstruction de celle d’Oberpallen, caserne des pompiers, centrale biomasse, immeuble de bureaux, zone d’activité et moulin… le visage de la commune est marqué par cette fructueuse collaboration « avec toujours la volonté d’aller vers le contemporain plutôt que de faire du pastiche historico-rural », soutient l’architecte.

et ils livrent des plats du jour aux entreprises… », donne Albert Goedert en exemple. Ainsi, l’immeuble de bureaux de la ZAC est le plus performant du pays en termes énergétiques et réunit plusieurs entreprises qui désiraient s’y installer plutôt que construire plusieurs entités. Depuis l’attribution du Prix européen du développement rural en 1996, la commune n’a pas dormi sur ses lauriers. Elle est devenue un modèle pour ce qui concerne les économies et la production d’énergie et attire des entreprises spécialistes dans ce domaine. La moitié de l’énergie ménagère est autoproduite grâce à l’usine de biométhanisation installée par les agriculteurs, la chaudière à bois, les installations photovoltaïques qui alimentent les bâtiments publics et les maisons particulières. Reste un défi pour la commune, celui de développer le tourisme. Si les visiteurs sont déjà curieux de voir les réalisations et de profiter de l’environnement, peu de chambres sont à disposition s’ils veulent rester plus d’une journée. « Un projet hôtelier lié à l’idée de thermalisme pourrait voir le jour », suppose Albert Goedert.

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Développements futurs Les projets les plus récents, la zone d’activité Jos Seylerstroos et la rénovation et réhabilitation du moulin, sont exemplaires. D’Millen, ancien moulin et scierie, a été rénové en gardant l’ancien et en reconstruisant ce qui était nécessaire de manière contemporaine. Une asbl gère le lieu qui propose un écomusée des anciennes machines, un potager, des salles de réunion, une salle d’exposition, ainsi qu’un restaurant, un bar et une épicerie, en concessions à des privés. La Jos Seylerstroos n’est pas seulement vouée au monde économique, mais accueille également un hall des sports, des ateliers protégés d’Autisme Luxembourg ou la caserne des pompiers. « Les recherches de synergies sont omni­ présentes, les personnes autistes font des sandwichs qui sont vendus dans le distributeur du hall sportif

« Il y a un consensus pour une architecture contemporaine qui respecte pour autant le caractère rural » Albert Goedert


Guy Hoffmann / Commune de Beckerich

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Nordstad

Six communes, une voix Considérées comme un centre de dévelop­ pement et d’attraction, les communes entre Colmar-Berg et Bettendorf sont appelées à æuvrer en commun pour élaborer une entité, la Nordstad. Plusieurs projets sont en cours d’élaboration.

Auteur : France Clarinval Nordstad Six communes : Colmar-Berg, Schieren, Ettelbruck, Erpeldange, Diekirch, Bettendorf Axe central : 5 km de long (Ettelbruck-Diekirch) Aujourd’hui Population : 23 000 habitants Travail : 18 500 emplois – 45 % des habitants travaillent dans la Nordstad 2020 Population : 27 500 habitants (sans les propositions sur l’axe central) Travail : 19 500 emplois – 50 % des habitants travaillent dans la Nordstad

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Depuis 2007 et le lancement de la consultation rémunérée (remportée par Christian Bauer et associés) pour le développement d’un concept de structure et d’une stratégie urbanistique pour la Nordstad, cet ensemble de six communes fait face à des défis multiples pour répondre aux ambitions de ce centre de développement et d’attraction national. L’idée générale était de renforcer le rayonnement de la région en misant sur la densification de l’habi­tat, la diversification des activités économiques et la mobilité. Une image directrice (Leitbild) a été dégagée après avoir consulté la population, les autorités, les institutions et les acteurs privés. « Nous travaillons de manière concertée, progressivement, pour répondre aux questions et aux défis. Cette méthodologie de collaboration est exemplaire et pourrait servir à d’autres ensembles », se félicite Jean-Marc Friederici, project manager de la Nordstad. C’est à partir d’un axe central (Zentrale Achse Nordstad) que le concept urbanistique a été développé. Les principaux éléments structurants de cet aménagement sont les agglomérations existantes, les vallées de l’Alzette et de la Sûre, ainsi que l’axe central entre les villes d’Ettelbruck et de Diekirch. L’aménagement est conçu de manière polycentrique et équilibrée afin de permettre à l’ensemble des publics d’en bénéficier. Si les lignes directrices et les axes de réflexion demeurent, il faut reconnaître que la crise est passée par là et que les projets sont revus à la baisse ou à plus long terme. De plus, la question des zones inondables, avec des études très approfondies pour modifier le tracé de ces zones et améliorer la prévention, a des conséquences sur le PAG et sur l’emplacement de certains projets. Le développement d’un concept de mobilité global pour l’ensemble du territoire, avec l’étude de divers scénarios (bus, train, tram, P+R, etc.) est également un point de réflexion à long terme qui aura des influences sur les constructions futures. Audelà de l’amélioration des formes de mobilité existantes, la Nordstad s’attache particulièrement à soutenir la mise en place et la promotion de nouveaux concepts novateurs en matière de mobilité « verte ». Un projet pilote de parc électrique de voitures et vélos en libre service est à l’étude et pourra, le cas échéant, être transposé à d’autres régions.

Mixité Soucieuse de garantir la pérennité de son développement, la Nordstad crée les conditions d’un accroissement progressif et équilibré de sa population résidente. On remarque d’ailleurs qu’avant même que les projets soient réalisés, ce territoire a connu un gain de population rapide, avec une centaine d’habitants supplémentaires en 2010 et plus de 450 en 2011, « et sans doute plus cette année ». Une brochure avec des lignes directrices à destination des architectes et promoteurs est en cours d’élaboration pour garantir un niveau optimal de qualité architecturale.

Si cet accroissement de la population suppose évidemment la création de logements, et ce, dans de nouveaux quartiers d’habitation plus ou moins denses, le défi de la Nordstad est aussi de ne pas devenir une cité dortoir pour les personnes qui travaillent à Luxembourg-ville. « D’autant qu’avec la route du Nord, notre région devient plus facile d’accès », poursuit le project manager. Aussi, c’est vers un développement économique, pour garantir des emplois locaux, que travaillent les différents partenaires. L’idée est de sortir des zones d’activités existantes les entreprises qui prennent le plus de place pour créer une nouvelle zone au Fridhaff de 45 hectares. La création d’un syndicat intercommunal des zones d’activités économiques, ZANO, a permis l’acquisition des terrains, et une planification en fonction des demandes et des intérêts des acteurs économiques est en cours. Cette ZAE offrira une haute qualité d’aménagement de l’espace et présentera un concept innovant au niveau de la gestion des flux et du respect de l’environnement. Elle constituera le porte-drapeau de l’engagement économique de la région. Au sein de l’axe central, divers centres ont été identifiés pour devenir des pôles d’attraction pour permettre une répartition optimale sur le territoire des grandes infrastructures intercommunales ainsi qu’une densification des cœurs d’agglomérations existants. Ainsi, d’ouest en est, entre Ettelbruck et Diekirch, quatre points verront des projets se développer : la gare d’Ettelbruck et les terrains du Verband, le centre d’Erpeldange, le Laduno sur les terrains de Luxlait et la porte de Diekirch avec la brasserie. La mixité d’occupations et d’activités prévaut pour chacun de ces projets, même si Erpeldange sera plutôt une zone d’habitation, dans le respect du caractère rural de la commune. Ainsi, un hôtel, des activités de loisir et de services pourraient compléter un programme de logement au Laduno. Le projet le plus avancé est celui d’Ettelbruck, remporté par Jonas Architectes Associés. « C’est l’endroit qui a été identifié comme un pôle commercial, avec des enseignes locomotives », décrit Jean-Marc Friederici. Le projet doit garantir une intégration urbanistique de la gare et des terrains du Verband (environ un hectare) tout en respectant diverses bâtisses et monuments qui doivent être protégés. Le respect de la typologie de l’habitat existant sera ainsi garanti dans les extrémités de la zone qui propose des logements avec des activités commerciales au rez-de-chaussée. Toiture vertes, aires de jeux et zones vertes doivent permettre une réflexion écologique. L’ensemble est conçu pour ménager des espaces privés, ainsi que des zones publiques et intermédiaires. Ce projet pourra voir le jour après le déménagement du Verband vers ses nouvelles affectations de Colmar-Berg et Perl. « Les investisseurs frappent à la porte et comprennent l’intérêt de la Nordstad, peut-être plus que les politiques », conclut le project manager.

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Le projet Laduno 2

Vue aérienne d’une partie de la Nordstad 3

La maquette du projet sur le site du Verband par Jonas Architectes Associés

© Jeff kieffer

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Nonnewisen

Planification concertée Esch-sur-Alzette travaille depuis un certain temps à la redéfinition de son avenir économique et urbain. Le développement du site universitaire, le patrimoine industriel et culturel créent un climat susceptible d’attirer de nouveaux habitants.

Auteur : France Clarinval

Pour répondre à l’évolution de la population et à la demande de logements modernes, la Ville d’Esch-sur-Alzette a décidé le développement du nouveau quartier Nonnewisen, vaste zone verte de 30 hectares à la périphérie nord de la ville. « L’idée de transformer ce quartier en zone résidentielle remonte au milieu des années 90, avant même le projet de Belval », rappelle Luc Everling, architecte de la Ville. Si Esch-sur-Alzette est propriétaire des deux tiers des terrains, il a fallu passer par une loi de réserve foncière pour que le Fonds du logement puisse acquérir le reste, de gré à gré ou par voie d’expropriation, ce qu’il rechigne à faire. Les deux partenaires, Ville et Fonds, collaborent pour mettre sur pied un quartier modèle : logements à faible ou basse consommation, école, aires de jeux, commerces, hôtel, bureaux, café, piste cyclable et lancent en 2003 un concours international d’urbanisme en vue de l’élaboration d’un concept d’aménagement complet, remporté par les Néerlandais BGSV et Claus en Kaan Architects. Le masterplan respecte trois critères fondamentaux : l’intégration des constructions dans

infos Surface totale du site : 296 853 m2 Surface privative : 118 899 m2 Surface publique : 104 365 m2 Surface de renaturation : 73 589 m2 Les espaces verts et les infrastructures représentent 53 % du site. Habitat : envrion 900 logements, dont 500 appartements et 400 maisons unifamiliales, sont prévus, soit 1 800 habitants.

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le tissu urbain existant, les perspectives futures en matière de construction et la protection de la nature. Le site est traversé au sud par un petit ruisseau. Celui-ci fera l’objet d’une renaturation importante car toutes les eaux de pluie s’y écouleront. Pour rassurer les futurs habitants, c’est par la construction de l’école que l’aménagement a commencé, suivie d’une première résidence du Fonds du logement, à l’est du terrain. C’est le long de ce boulevard, passant de l’est à l’ouest, que se fera le développement du projet.

« Pour chaque phase, nous déterminons, avec le Fonds du logement, qui s’occupe de quoi, sur les terrains de qui » Luc Eveling


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La Ville d’Esch-sur-Alzette a fait appel à divers bureaux d’architectes pour proposer des maisons unifamiliales et résidences : WW+ (1), Carvalho (2), Jim Clemes (6) ou Beng (7). Certaines sont déjà habitées, sur la rue Ada Lovelace, d’autres sont en cours de cons­ truction.

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La construction de l’école du quartier a connu divers déboires mais a quand même pu être inaugurée à la rentrée 2011. Elle comprend une piscine et un hall sportif, ainsi que des classes pour les préscolaires et les primaires. 8

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Cette nouvelle partie, au nord du boulevard, est déjà en construction et prévoit des appartements de standing entourant un parc, ainsi que des commerces. Le projet est signé Christian Bauer et Associés.

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« Pour chaque phase, nous déterminons, avec le Fonds du logement, qui s’occupe de quoi, sur les terrains de qui », résume l’architecte. Maisons en ligne et résidences subventionnées pour le Fonds, maisons individuelles et résidences haut de gamme pour la Ville. Tous les logements bénéficieront d’un contact visuel avec la nature, que ce soit avec le parc ou les jardins de la ville. Ceux-ci, aménagés dans l’enceinte des constructions, abriteront les aires de jeux et des emplacements de parking. « L’idée est de permettre aux habitants d’être dans un parc sans devoir acheter le terrain d’un jardin. » Le site propose tous les types de logements, réservés aussi bien à la vente qu’à la location : appartements, duplex, lofts, maisons unifamiliales, etc. Certains d’entre eux seront

réservés aux étudiants. Le mélange de plusieurs types de logements au sein d’un même immeuble assurera une parfaite mixité sociale, et donnera une image extérieure originale des bâtiments. Une charte a été élaborée, imposant aux architectes des grandes lignes directrices pour ce qui concerne les hauteurs, les couleurs, les matériaux, en fonction de zones spécifiques. Les projets sont tous réalisés avec des architectes et vendus comme tel, le promoteur ayant l’obligation de poursuivre les travaux avec le même architecte et de respecter certains délais. « Les parcelles se sont vendues autour de 35 000 euros l’are, soit en dessous du marché mais au-dessus de ce que l’on espérait. » Au fur et à mesure des rentrées liées aux

ventes, la commune peut ainsi investir sur une nouvelle zone. Actuellement, les premiers habitants se sont installés dans les maisons unifamiliales et la première résidence. La deuxième zone est en cours de construction et prévoit plusieurs résidences qui entourent un parc avec des commerces au rez-de-chaussée. « On sait qu’il sera difficile de faire vivre des commerces avant d’accueillir assez d’habitants. Dans un premier temps, ce sera donc une crèche qui y sera installée », détaille Luc Everling qui espère bien trouver un moyen d’offrir des loyers accessibles, pourquoi pas liés aux bénéfices, aux futurs commerçants. D’ici 10 à 12 ans, le quartier sera terminé et accueillera environ 1 800 habitants.


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identité des villes et communes

Luxembourg-Ville

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d ’ f la i d i   « Tout a débuté avec les recherches et le travail sur l’image de marque de la capitale, en En développant le concept de « multiplicity », 2005. J’ai commencé à poser des questions à la population sur l’image de la ville. Comment les la Ville de Luxembourg s’interroge sur embourgeois, les résidents voient leur Lux­ son identité. La city manager, Geraldine Knudson en détaille les enjeux. ville ? Est-ce qu’il y a des symboles pour la représenter ? Y a-t-il une image claire de la Auteur : France Clarinval ville ? La réponse était clairement ‘ non ’. La ville a plusieurs visages et pas vraiment d’image définie. Pour la représenter, on peut penser à la Gëlle Fra, aux ponts, à la tour de la Spuerkeess… Mais il était cependant clair que la ville peut compter sur des points forts : ce dont Luxembourg peut s’enorgueillir et que d’autres villes n’ont pas. En particulier, la cohabitation des multiples cultures tout en conservant des traditions luxembourgeoises. De là est née l’idée du slogan ‘ multiplicity ’. Tout en sachant que la multiplicité en tant que telle ne peut pas être une identité. Notamment, le terme n’englobe pas l’identité luxo-luxembourgeoise représendi­ tée par différentes manifestations tra­ tionnelles qui font partie du patrimoine comme le Buergbrennen, l’Emaischen, l’Octave… Il nous fallait donc travailler sur l’avenir pour faire en sorte que chacun ait sa place et se reconnaisse dans cette ‘ multiplicity ’.

Capitale multiple

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l l h i ? ’ a al ad i   « L’idée est bien de mettre en valeur la diversité de Luxembourg au niveau des cultures, des langues, des religions, des âges, des caté­ gories sociales, etc., qui sont représentés à Lux­em­bourg-ville. La question cruciale est de rapprocher mieux encore toutes ces populations et que la population luxembourgeoise soit capable de l’intégrer. ‘ Multiplicty ’ donne un état des lieux mais laisse entrevoir les difficultés aussi. Par exemple, les langues : dans quelle langue doit-on s’adresser à la population qui vit, à celle qui vient pour le travail, à celle qui vient pour visiter…

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ment à éviter les écueils du rejet de l’autre. Ce travail sur l’identité est une manière d’intégrer tout le monde pour que l’on n’envisage pas de retour en arrière. o a

a ré ll r l r ai   ll   « Pour chaque événement ou lieu, on essaie de penser ‘ multiplicity ’. Les points de rencontres, l’espace public, la communication et les événements se doivent de rentrer dans le concept. Quand on a le choix entre deux projets ou deux approches, on va choisir celui qui colle le mieux à l’idée. Le concept est suffisamment large pour s’adapter. u arl d’id i é au i li r  Mul ii  » l   « C’est jouer sur les mots, mais en effet, nous ne sommes pas encore arrivés à une société vraiment intégrée. Les différentes communautés vivent – en harmonie – plutôt côte à côte. Pour l’instant, Luxembourg vit bien, de manière confortable, ce qui aide certaine-

rba   « Le travail a lieu sur l’espace public qui doit être ouvert, accessible et de grande qualité pour être attractif pour tous. L’autre aspect important est la création de points de rencontre qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur. L’aménagement doit permettre la rencontre. C’est le cas par exemple au Cercle Cité où il y a la bibliothèque, le restaurant, la salle de conférence, la salle d’expositions. C’est un lieu dynamique où se rencontrent différents âges et différentes cultures. Le parc de Merl aussi est vraiment un lieu avec beaucoup de possibilités d’activités intergénérationnelles : les mamans avec les poussettes, les personnes âgées qui prennent le thé, les gens qui travaillent qui viennent manger… Je pense au Rode Pëtz où, avec un peu d’attention et d’aménagement, on pourrait créer une belle place autour de la fontaine. Il faut des lieux où ‘ être ensemble ’.

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© Jessica Theis, Olivier Minaire (archives), Julien Becker (archives)

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Au cœur de la ville, le Cercle Cité joue de plus en plus un rôle fédérateur et devient une image forte de la capitale. 2

Le parc de Merl est un de ces endroits où les différentes générations et catégories sociales se rencontrent. Un lieu « multiplicity » par excellence. 3

La city manager de la Ville de Luxembourg, Geraldine Knudson plaide pour des terrasses ouvertes en toute saison. Elle montre l’exemple au Downtown.

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p u l d l v ll  ? « Le service de l’urbanisme a fait le relevé de toutes les places pour pouvoir ensuite y travailler. Il y a beaucoup d’endroits qui ne sont pas exploités comme des places de rencontre : la place de la Constitution, la place des Bains, la place du Théâtre… C’est important que la ville soit accueillante au niveau esthétique mais aussi vivante et ce n’est possible qu’avec ces espaces de rencontre. Les terrasses ont fait évoluer l’image de la ville et je plaide pour des terrasses d’hiver. Mais il faut encore des endroits où l’on n’est pas obligé de consommer. i a l « Oui, la topographie fait que la ville est sur plusieurs niveaux, pas toujours faciles d’accès entre eux. Le problème se pose surtout pour un touriste qui arrive en voiture : il passe le centreville sans s’en apercevoir. L’objectif d’extérioriser la ville et de rendre le centre plus présent sera sans doute atteint avec le projet du Royal Hamilius qui va rendre la zone piétonne plus visible et sera un point d’attraction fort et ouvert.

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la Grande Région. Par exemple, il faudrait développer des centres d’activités aux frontières où les employés peuvent aller pour éviter de se rendre au bureau tous les jours. De toute façon, la manière de travailler est en train de changer. On ne peut pas continuer une croissance sans se poser la question du comment. Des transports publics de qualité ne suffiront pas. Il faut aller plus loin. Et Luxembourg peut devenir une sorte de laboratoire du ‘ vivre ensemble ’.

l  ? « Ces quartiers correspondent à l’histoire de la ville et étaient indépendants avant. La ville a grandi et intégré les faubourgs. Il me semble important que les quartiers aient une identité et surtout un centre, avec des commerces de proximités, des lieux de rencontre, une vie locale. Il faut redévelopper une mixité de fonctions dans les quartiers. Avoir un superu marché de ville n’est pas possible partout d u d’ d i parce que certains quartiers ne sont pas assez abl « On ne peut pas parler de vision d’avenir peuplés. Mais quand c’est possible, il faut le promouvoir. Les autorités de la ville ont été à sans donner le discours public. Le débat est la rencontre des habitants pour avoir une essentiel pour faire avancer les choses. De plus en plus de gens sont intéressés et veulent dévevision à plus long terme lopper des partenariats. Stimuler le discours, o u b ur a- - l r l r à faire le lien entre les bonnes idées, identifier les l’  ? gens qui veulent aller de l’avant : c’est à cela que « Luxembourg grandit, nous aurons bientôt servent nos conférences et tables rondes. » 100 000 habitants. Luxembourg a plusieurs défis : la mobilité, le logement et l’intégration. Pour la mobilité, les réponses ne peuvent pas se trouver qu’en ville mais doivent se faire en concertation avec les communes alentour, avec


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identité des villes et communes

Groupe de travail

Un pays, plusieurs identités ! Le Festival d’Architecture, organisé par la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, a pour thème cette année l’identité des villes et communes et sera encadré par le groupe de travail pluridisciplinaire qui s’intéresse à ces questions. Nous avons interrogé ses membres sur les enjeux de cette large thématique.

Auteur : France Clarinval 1

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’ b   André Wildschutz (architecte, enseignant, président du groupe de travail) : « La Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie assume ses responsabilités dans son rôle pédagogique auprès du grand public : sensibiliser les citoyens à la qualité de notre environnement bâti en évolution et à nos modes de vie en mutation. Identifier les différentes identités pour encourager et favoriser une politique architecturale auprès des groupes-cibles permet de concourir à l’amélioration de notre cadre de vie.

Festival d’Architecture 2012

« Identité des villes et communes » Le thème de l’identité des villes et communes luxembourgeoises sera au centre des discussions de cette nouvelle édition du Festival d’Architecture qui sera également marquée par les 20 ans de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie. Conférences et débats, visites guidées et portes ouvertes, workshops et projections de films, autant d’occasions de sensibiliser le grand public et de nourrir la réflexion sur ce thème très actuel, au cœur des préoccupations des décideurs et des acteurs de tous les horizons, en un mot, de l’ensemble des citoyens. Temps forts du festival : la conférence de Hans Thoolen le 21 juin, la conférence Stadgespréich du 28 juin, l’opération « Open Houses » du week-end du 30 juin. Du 14 juin au 14 juillet 2012 Programme détaillé du festival dans l’agenda de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie (pages 122) W

Plus d’infos : www.fondarch.lu

?  ? Arno Frising (ancien président du groupe de travail, ingénieur en aménagement du paysage, écologue) : « Avant de pouvoir développer des visions valables pour le futur, notre groupe a procédé à une analyse sommaire qui identifie les besoins du passé, du présent et du futur pour les populations vivant sur le territoire luxembourgeois. Plusieurs démarches pour approcher l’identité d’un territoire et de son environnement bâti sont constatées. Le groupe se décide donc en faveur d’une approche interdisciplinaire pour aborder cette thématique, incluant les multiples connaissances de l’histoire, de la culture et des arts, des sciences naturelles, de l’écologie, de l’architecture, de l’urbanisme et de l’ingénierie, des sciences humaines, de la politique et de la socio-économie.

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« La société égalitaire contemporaine favorise la coexistance de plusieurs identités collectives » Robert L. Philippart

ou de lui conférer un sens nouveau. Dans leur méthodologie, ils ont tant sollicité le conseil d’experts que consulté les études et enquêtes les plus récentes touchant aux matières du programme. Les axes de réflexion énoncés, dont certaines complétées par différentes recommandations appelées ‘ mesures ’ ne reflètent que l’opinion des membres du groupe de travail et n’engagent ceux-ci qu’à titre de bénévoles au service de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie.

u  ? Dr Robert L. Philippart (historien, secrétaire du groupe de travail) : « L’identité étant en mouvance perpétuelle, jamais une réalité figée, les membres du groupe de travail n’ont ni l’ambition de donner des réponses toutes faites, ni de vouloir être exhaustifs dans leurs l l la di approches. Ils se sont décidés à interroger dif- C férentes facettes de l’identité, ainsi que des d id i   R. L. P. : «Le premier constat est banal, il actions et stratégies déployées par les différents acteurs capables de transformer l’espace s’agit de noter la coexistence de plusieurs


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Robert L. Philippart et Françoise Meier

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La constitution des groupes de travail à la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie 4

Robert L. Philippart, secrétaire du groupe de travail

identités. Le territoire est régi par différentes identités, voire même cultures. La société égalitaire contemporaine favorise la coexistence de plusieurs identités collectives, et leur libre développement les met en concurrence mutuelle. Chacune doit constamment se redéfinir, voire même se réinventer, pour subsister et mettre en valeur ses plus-values. L’évolution de l’identité se caractérise par la différenciation envers l’autre et l’environnement en général. La gestion du territoire révèle des caractéristiques identitaires. Le territoire représente aussi une division fonctionnelle de l’espace national. L’exiguïté du territoire luxembourgeois, avec sa topographie variée, la diversité de ses paysages, sa situation enclavée par rapport aux grands centres de développement et sa situation plurilingue représentent les premières spécificités du pays. Le décollage industriel a été tardif tout comme l’arrivée du chemin de fer. Par conséquent, le territoire a conservé bien plus longtemps son caractère rural. Les densités démographiques sont longtemps restées faibles, et ne connaissent que depuis peu une croissance des plus élevées en Europe. Cette mutation représente un défi pour l’avenir, surtout au niveau de la mobilité et des densités. Les richesses du sol, et plus particulièrement le minerai de fer, ont favorisé l’occupation du sol au sud du pays. L’absence de ressources naturelles dans la région ‘ centre ’ explique pourquoi depuis le Moyen-Âge, cette région n’a su se développer que par l’action de la politique économique menée par les souverains, puis les gouvernements nationaux. Au 19e siècle, face à l’industrialisation du bassin minier et au démantèlement de la forteresse de Luxembourg, le gouvernement a décidé de subdiviser le Grand-Duché en deux zones fonctionnelles : concentrer les décideurs à Luxembourg-ville et reléguer la production industrielle au sud du pays. La crise économique de 1975 a fait déplacer le centre de production vers la ville où centre de décision et de production économique se confondent.

L’IVL vient de confirmer la subdivision de l’espace national en zones de décision (centre) et de production (régions Sud, Nord et Est). Si la majorité des communes luxembourgeoises garde encore un caractère rural (103 sur 116 communes, soit 90 % du territoire), on ne peut nier que la majorité de la population nationale devient de plus en plus urbaine. D’après une étude du CEPS / Instead, le taux d’urbanisation s’élève actuellement déjà à 70 % et que le territoire densifié arrive à 25 % 1.

et germanique et ancré par la tradition dans la population, est certainement une caractéristique, voire une force du pays. Cette liberté doit aussi pouvoir s’exprimer dans l’espace public. L’architecture est devenue internationale et interchangeable. Luxembourg participe de cette façon à un réseau de villes et de sociétés globalisées. Ce type d’architecture reflète le caractère international voire uniformisé des échanges de transactions immobilières et souligne le caractère aisé et cosmopolite de la société luxembourgeoise. Le patrimoine historique est un élément important pour garder ses racines. Sa transmission ne se fera qu’en lui assurant des fonctions contemporaines. Les forces du Luxembourg comme la qualité de vie, la proximité de la campagne, l’offre culturelle ou le niveau des services sont cependant contrebalancés par une pénurie du foncier disponible à la construction qui entraîne une flambée des prix et qui amène une population moins fortunée à s’installer en Grande Région. Des prix outranciers du foncier enlèvent aussi la compétitivité des entreprises industrielles et commerciales, nécessitant beaucoup d’espace pour le déploiement de leurs activités professionnelles. C’est pour cela qu’il nous faut partager le pouvoir d’aménager et de construire le territoire. En matière de logements, il nous faut continuer à repenser les formes de logements en fonction de la typologie des différentes régions du pays. Le logement individuel, largement représenté à la campagne, a conduit au mitage de l’espace, alors que les qualités du logement collectif restent encore sous-estimées. Le logement collectif ne représente pas nécessairement l’export des problèmes de la ville à la campagne, mais tient compte de l’évolution des ménages, des modes de travail et de vie.

u l l d   R. L. P. : « Nous avons listé 10 pistes ou axes de réflexion. Premièrement : rétablir l’équilibre entre les régions d’aménagement du pays pour que les régions les plus rurales et les moins peuplées (au centre-nord et nord) attirent plus d’emplois. Ce déséquilibre exige une mobilité très importante, source de pollution, de coûts, de temps et de qualité de vie. Ensuite, il faut mener une réflexion sur la politique de promotion de la propriété privée pour fixer la population. L’immeuble de bureaux tout comme le logement deviennent des biens de consommation, souvent conçus clés en mains, faciles à échanger car ils ne laissent transparaître aucune empreinte personnelle, alors que dans le passé, l’architecture représentait son propriétaire. Une uniformisation et banalisation de l’espace s’en suit directement. Un axe important dépasse nos frontières : le Luxembourg de demain devra être pensé et défini en relation avec la Grande Région, dont il souhaite être le centre et moteur. La faiblesse démographique des principales villes de la Grande Région nécessite une collaboration plus étroite entre elles pour constituer une métropole virtuelle de poids. Les navetteurs marquent puissamment le dynamisme de notre économie, ils aspirent tous à des l   transports plus adaptés à leurs besoins. A. W. : « Afin de solliciter l’esprit participatif Il s’agit de manifester, aussi au niveau de l’environnement bâti, un esprit d’ouverture du grand public, la Fondation de l’Architecaux cultures et religions d’origines diffé- ture et de l’Ingénierie a établi dans le cadre de rentes. Le caractère multiculturel du Luxem»  Suite page 66 bourg, basé sur le dualisme des cultures latine

© Olivier Minaire, © Fondation de l’Architecture et de l Ingénierie

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son Festival d’Architecture 2012 un programme diversifié pour répondre à la coexistence de plusieurs identités collectives. Des conférences publiques s’alternent à l’organisation d’actions in situ, comme des visites et excursions architecturales. Des tables rondes seront organisées pour discuter les différentes facettes de nos identités. Des témoignages viendront enrichir ces débats publics. Un atelier au sujet de l’identité sera également organisé pour le jeune public de même qu’une soirée cinéma-architecture et identités . a

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? Françoise Meier (membre du groupe de travail) : « Je suis encore toujours d’avis que la multitude de nations dans notre pays constitue plutôt un enrichissement. L’expression de différents langages culturels, de symboles et de croyances est signe de tolérance et d’ouverture d’une société. î

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phénomène de fragmentation paysagère et d’hybridation des campagnes urbaines semble assez limité. La première opération nécessaire est de comprendre ce rapport, ses origines, sa transformation, afin de guider l’évolution future de ce dialogue entre ruralité et urbanité. Les éléments typiques de la ruralité pénètrent, en quelques sortes, dans la ville de Luxembourg, à travers les vallées de l’Alzette et de la Pétrusse, avec les jardins cultivés, qui portent dans le tissu urbain les

signes et les savoirs du paysage agricole et assurent encore souvent une transition graduelle de la campagne à la ville et vice versa. Il est souhaitable avant tout de connaître et comprendre les dynamiques territoriales et les transformations de l’ensemble des signes des paysages ruraux et urbains du Luxembourg, d’analyser les relations réciproques qui se sont développées au cours de l’histoire, de découvrir et comprendre le territoire d’aujourd’hui, en se concentrant sur les zones de frontière entre ville et campagne, où les phénomènes de dichotomie peuvent se produire. Ce passage donne les bases pour comprendre quels sont les éléments identitaires du paysage du Luxembourg et quelles seront les lignes de développement territorial à suivre, afin de ne pas faire naître une dichotomie criante, mais de faire dialoguer texture rurale et maille urbaine, en assurant une transition qui ne soit pas traumatique. La campagne et les morceaux de paysage agricole, qui caractérisent la texture urbaine de la ville de Luxembourg et des autres centres urbanisés du Grand-Duché, non seulement participent à la sauvegarde et à l’amélioration écologique du cadre urbain, mais représentent aussi une réponse et une ressource pour mieux connaître le territoire luxembourgeois, ses signes et ses caractères identitaires, bases fondamentales pour réaménager des espaces de connexion entre campagne et ville». 1

Visite de chantier 2

Christoph SOHN, Villes et agglomérations urbaines, Cahiers du CEPS / Instead, Differdange, 2006.

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Visite guidée sur le boulevard Royal, à la rencontre de l’histoire de cet axe.

© Fondation de l’Architecture et de l Ingénierie

m ua i o d l d o   Eleonora Berti (architecte, docteur de recherche en aménagement du paysage et du territoire) : « Plus que d’une dichotomie entre ville et campagne, nous pouvons parler d’intégration et d’une forte interdépendance entre ces deux éléments, caractéristiques du paysage luxembourgeois d’aujourd’hui. La complexité de ce rapport, espaces urbanisés – espaces ruraux, est à la base du paysage contemporain. La ville de Luxembourg constitue un cas intéressant dans ce sens, car, à la différence de beaucoup d’autres capitales européennes, le p


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068 Dossier habitat Ce dossier s’adresse aux particuliers qui souhaitent être informés sur des thématiques en lien avec l’espace domestique.

Construire sa maison en bois Alors qu’il a dû longtemps combattre l’image du « chalet suisse », le bois dans la construction des maisons devient de plus en plus apprécié par les architectes comme par leurs clients qui y trouvent des qualités écologiques et esthétiques. Tour d’horizon des avantages du bois et des produits du marché.


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Les clés pour comprendre

Avantage au bois

Déjà largement présent dans les constructions de bâtiments publics, le bois devient de plus en plus populaire chez les maîtres d’ouvrage privés qui découvrent les avantages de ce type de constructions.

Auteur : France Clarinval

D’un point de vue esthétique, le bois permet une large créativité et une adaptation aux audaces architecturales, même s’il faut reconnaître qu’il est moins souple que certaines solutions en acier ou en béton.

Performance énergétique L’utilisation du bois conduit à un confort thermique exceptionnel et à de faibles charges de chauffage. 
À épaisseur égale, le bois isole thermiquement six fois plus que la brique, 12 fois plus que le béton, 450 fois plus que l’acier et 1 700 fois plus que l’aluminium.
Pour la même taille extérieure, une maison en bois est plus grande de 10 % en moyenne à l’intérieur. « Non seulement l’isolation est meilleure, mais en plus, l’épaisseur moindre permet de gagner des mètres carrés », précise Vincent Lazzari.

Les légendes ont la dent dure et pendant longtemps, l’image de la maison en bois était celle du deuxième des trois petits cochons : risques d’incendie, manque de solidité et isolation compliquée, sans parler de l’aspect esthétique rappelant plus le chalet suisse que l’architecture de nos régions. Cependant la technologie a fait des progrès énormes et a permis au bois de faire ses preuves. « Quand j’ai « Non seulement construit en bois il y a 15 ans, il y a eu beaucoup l’isolation est d’hésitations avant de me donner les autorisa meilleure, mais tions », se souvient Vincent Lazzari, directeur en plus, l’épaisseur chez Prefalux, entreprise générale de construc moindre permet tion qui a fait du bois son cheval de bataille de gagner des depuis toujours. Aujourd’hui, grâce au courage mètres carrés » et à la ténacité de certains architectes mais Vincent Lazzari aussi de promoteurs publics et d’administrations communales, le bois est entré dans le paysage bâti et s’est banalisé, notamment à travers les constructions de bâtiments publics (écoles, halls sportifs, administrations…). Les L’absence de ponts thermiques et de rayonavantages sont nombreux et trouvent désor- nements des parois froides en font un isolant mais leur application dans le domaine privé. thermique extrêmement avantageux. D’importantes économies de chauffage peuvent Confort et bien-être donc être réalisées. De plus, les structures alvéolaires permettent d’incorporer de façon Le bois offre un confort très complet car c’est performante les isolants thermiques tradiun matériau qui apaise, et qui respire. Il est tionnels (notamment les laines minérales), hygroscopique, c’est-à-dire qu’il régule en par- mais aussi de nouveaux isolants naturels tie la production de vapeur d’eau : il absorbe le comme de la cellulose recyclée projetée entre surplus d’humidité pour le retransmettre à son les couches de bois. « Les recherches et réflexions environnement.
 C’est donc un excellent régu- sur l’étanchéité à l’air sont récentes et les progrès lateur thermique et hygrométrique. Le bois a technologiques, avec l’incorporation de memun système de protection naturelle. 
Il a été branes, permettent maintenant d’éviter l’effet prouvé que le bois contient des polyphénols ‘ baraque ’ », poursuit-il. d’origine végétale qui ont un effet désinfecL’inertie thermique des constructions en bois tant.
 Il ne diffuse aucune substance nocive et étant faible, ce type de maisons est mis en chauffe peut sans risque être employé dans l’habitat, très rapidement, même après une longue période où il ne génère pas d’électricité statique, de radon et d’acariens. » Suite page 70


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habitat

d’inoccupation. De plus, l’isolant étant disposé à l’intérieur même de l’ossature, on obtient des performances d’isolation très importantes. De plus, le bois est un excellent matériau d’isolation acoustique parce que c’est un matériau qui a un fort pouvoir d’absorption acoustique, dû à sa faible densité, et permet d’atténuer ou d’accentuer des sons.

Respect de l’environnement Les arbres ont un rôle important pour l’écosystème de la planète ; ils assimilent une quantité importante de CO2 pour libérer l’oxygène dans l’atmosphère. Pour l’utilisation du bois dans la construction, le CO2 reste immobilisé sous une forme solide à très long terme, sans participer à l’effet de serre.
Construire en bois représente une façon de purifier l’air en diminuant la quantité de CO2. Ainsi, le bois stocke une tonne de CO2 par m3. Lorsqu’il est utilisé dans la construction des différents composants de la maison, le CO2 reste captif, ôtant ainsi de l’atmosphère de grandes quantités de ce gaz à effet de serre : une maison de 100 m2 équivaut environ à 20 tonnes de CO2 stockées. En outre, de nouveaux arbres se développeront sur les coupes et emprisonneront de nouveau du CO2. À la différence de nombreux matériaux de construction, la transformation du bois matière première en bois d’œuvre est faiblement consommatrice d’énergie. « Il est aussi plus léger 1 et plus compact, ce qui réduit les coûts de transport et l’énergie utilisée pour celui-ci », ajoute l’ar- structure en acier et 18 fois moins qu’une structure en béton armé. Cette légèreté perchitecte Rodolphe Mertens. met de se libérer des contraintes liées à la Rapidité d’exécution construction dans des zones difficiles d’accès ou à des terrains à faible portance. Les risques Une construction en bois a des délais plus liés à la stabilité et à la statique sont donc plus courts et une certaine rapidité de construction maîtrisables et mesurable. « C’est particulièreétant donné qu’elle ne nécessite pas des fonda- ment intéressant pour des chantiers en milieu tions importantes et compliquées. 
Les pan- urbain ou pour des maisons jumelées », souligne neaux de bois ou les structures poteau-poutre Rodolphe Mertens, qui a choisi cette option peuvent être préparés dans des ateliers et pour une maison de ville qu’il construit dans assemblés seulement sur le terrain.
 Cela une rue de Gasperich. La préfabrication nécessite également une réduit les délais de la mise en œuvre et permet une rapidité du montage. Le fait que le bois n’a très haute précision dans la planification en pas besoin d’attendre le séchage de chapes et amont. « On est obligé de dessiner chaque éléla maçonnerie pour commencer les finitions, ment comme un mécano, ce qui induit une pluspeut permettre de gagner un temps considé- value dans la qualité de la construction mais rable sur le chantier. À titre d’exemple, l’archi- aussi dans l’esthétique. Tout est prévu, planifié, tecte cite une résidence de trois appartements jusque dans les détails. On n’a pas le droit à qui n’a nécessité que cinq mois de construc- l’improvisation. On a donc moins de surprises », se réjouit Vincent Lazzari, qui estime tion pour sortir de terre. La construction en bois permet ainsi de réali- qu’avec le coût de la main d’œuvre, il vaut ser des économies importantes au niveau de la mieux investir en amont en travail d’ingérapidité du chantier et de la facilité d’exécution nierie que sur le chantier pour faire et des travaux.
 Ce mode de construction ration- défaire lors d’éventuels problèmes. nelle peut, entre autre, s’affranchir de toutes Propreté du chantier les contraintes liées aux aléas de la météo.

Maîtrise des risques

Par ailleurs, le bois est un matériau sec qui est moins tributaire des variations climatiques et Une poutre de 3 mètres capable de suppor- notamment du gel, ce qui limite les interrupter 20 tonnes pèse : 60 kg en bois résineux, tions de chantiers pour cause d’intem­péries. 80 kg en acier, 300 kg en aluminium. La struc» Suite page 72 ture bois pèse donc un tiers de moins qu’une

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« Le bois est aussi plus léger et plus compact, ce qui réduit les coûts de transport et l’énergie utilisée pour celui-ci » Rodolphe Mertens


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C’est à Godbrange que Prefalux a construit cette maison particulière avec l’architecte Jos Bleser de Yotanka. Réalisation de l’étage en ossature bois. Toiture plate bordée de pierre de Tuff. Bardage en mélèze traité avec une lasure donnant un aspect prépatiné. 3 4

© Éric Chenal, Catherine Thiry

Rodolphe Mertens (conception avec Stefano Moreno) a construit cette résidence de trois appartements à Bonnevoie intégralement en bois, faisant œuvre de précurseur pour un immeuble. À peine cinq mois ont été nécessaires à sa construction. C’est, de plus, un immeuble basse consommation.

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Sur le chantier, pas besoin d’eau, pas de délais de prise et de séchage, le montage est rapide. La construction sèche permet d’effectuer les travaux de finition (tapisserie, enduit, parquet, etc.) immédiatement et d’envisager l’emménagement très rapidement dans un environnement propice au bien-être. Le chantier de construction est plus propre et moins polluant du fait qu’il est réalisé en filière sèche avec moins de déchets non recyclables.

Longévité

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Par l’ajout d’un volume en bois massif côté vallée, l’extension de cette maison de campagne à Heisdorf due à Besch da Costa Architectes, a permis d’établir des rapports avec le paysage inconsciemment attendus. Une simple manipulation pour que respirent enfin toutes les fonctions. Le système constructif des panneaux en bois massif se dévoile à l’intérieur : pas de maquillage, rien qu’une lasure foncée pour une ambiance tamisée et tactile. 2

On imagine toujours que le bois est un matériau facilement inflammable et combustible, mais il est en fait plus résistant à l’incendie que d’autres matériaux. 
Le bois garde ses propriétés mécaniques au contact du feu et réalise une combustion à un rythme très lent.
Il brûle d’environ 4,2 cm  /  heure et dégage peu de gaz toxiques. Cette combustion lente annule tout risque d’effondrement immédiat de la construction et permet d’évacuer les habitants de la construction, même si l’incendie dure longtemps. « La résidence que j’ai faite à Bonnevoie n’a pas eu de mal à recevoir l’agrément des pompiers alors que même la cage d’ascenseur et d’escalier sont en bois », se souvient l’architecte. La présence du bois dans des bâtiments anciens prouve aussi sa durabilité. Le bois s’entretient aisément. La structure porteuse d’une maison ne demande aucun entretien. Il n’y a pas besoin d’entretien non plus quand le soleil donne la brillance au bois naturel. Par contre, si l’on préfère le bois coloré, les lasures sont remarquables.
Suivant le type de revêtement, le bois naturel se patinera avec le temps tandis que les peintures microporeuses sont de plus en plus résistantes et la plupart sont garanties de 10 à 15 ans. Enfin, la construction en bois rend les évolutions et les modifications ultérieures plus simples qu’en construction traditionnelle. La maison peut s’agrandir au rythme de la famille ou de la hausse des moyens financiers.

Énergétiquement efficace, cette maison particulière de Schuttrange est réalisée par Rodolphe Mertens en ossature bois, y compris la dalle de sol. Une réflexion nourrie en amont de la réalisation a permis de travailler sur les modes de vie, l’économie d’énergie et l’adaptabilité pour l’avenir.

© Steve Troes, Ballini Pitt & Patrners, Catherine Thiry

3

La simplicité du volume de cette maison construite par Marlies LuyRommelfangen de chez Ballini Pitt & Partners s’intègre parfaitement au village de Mannebach. Les deux étages prévus dans le plan d’aménagement sont exploités de même que pour la majorité des constructions existantes. L’utilisation de matériaux isolants, comme le béton vu avec isolation intégrée pour le sous-sol et une construction en bois avec une isolation en cellulose pour les étages, donne la garantie d’aucune perte d’énergie, même au niveau du détail.

2

3


plan K

créativité et compétence à votre ser vice

escaliers Treppen

portes Türen

cuisines Küchen

agencement intérieur Innenausbau

meubles Möbel

office

Menuiserie Kraemer s.à r.l. 8, Fräschegaass L-9353 Bettendorf Luxembourg Tél.: [+352] 80 92 18 -1 Fax: [+352] 80 85 49 info@menuiseriekraemer.lu www.menuiseriekraemer.lu


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habitat

Aménagements intérieurs

Réponses sensibles

L’architecture intérieure est une activité à part entière du bureau Carvalhoarchitects qui va jusqu’à l’élaboration de mobilier. Les mêmes raisonnements d’écoute, de recherche et de réponse adaptée s’appli­ quent quelle que soit l’échelle du projet.

Auteur : France Clarinval Pour Jean-Paul Carvalho, l’architecture d’inté­rieur et le design d’objets font partie de l’environnement où vivent ses clients et doivent donc répondre aux mêmes exigences de qualité que la maison elle-même. Aussi, la démarche de conception est la même, quelle que soit le moment où il intervient : construction neuve, rénovation, agrandissement, aménagement et transformation intérieurs, meubles et décoration. « Notre philosophie est toujours de partir de la vie du client, de ses besoins. » Chaque pièce, chaque objet, chaque forme, chaque matériau doit correspondre à une demande fonctionnelle, mais aussi sensorielle, émotionnelle, culturelle. L’aménagement pour cette famille américaine ne ressemble en rien à celui réalisé pour ce couple de fonctionnaires luxembourgeois, ni à celui pour une femme ayant des origines asiatiques. « Notre histoire, nos racines, notre parcours, conditionnent notre mode de vie, nos rythmes, notre conception de l’espace et du mouvement. » Aussi avant de commencer à des­siner, c’est par des questions plus ou moins

1

2

1

L’intervention de Carvalho­ architects dans cette maison parti­culière vise l’intégration de l’escalier et du mobilier pour améliorer la circulation. 2

Des regards sont pratiqués dans le meuble qui ferme l’escalier. Ils sont orientés de manière à laisser la vue lorsque l’on monte ou descend les escaliers. 3

Cette maison de culture méditer­ ranéenne comprend des terrasses à chaque niveau. Le bois est très présent dans le mobilier en dialo­ gue avec le béton vu. 3

« Nos modes de vie dictent des choix fonctionnels qui doivent se traduire dans l’architecture d’intérieur » Jean-Paul Carvalho matériau est systématiquement proposé pour la richesse des formes possibles, la variété des textures et des couleurs et les propriétés écologiques, acoustiques et bien sûr esthétiques. Selon l’application, le lieu ou le type de mobilier, certains bois seront préférés à d’autres. Les bois foncés, par exemple, laissent voir plus de poussière ou de poils d’animaux, ils sont à proscrire chez les personnes maniaques. Le chêne et le noyer sont généralement plébiscités, mais le wengé connaît un certain succès, le bambou est très tendance pour son côté écologique. « Je montre des échan­tillons que je fais parfois toucher les yeux fermés pour laisser parler d’autres sens. » Au fur et à mesure de l’avancement du projet, les choix se resserrent. « On peut décider par exemple de faire l’escalier en chêne, puis préciser plus tard sa provenance et sa couleur. »

Les meubles et les objets aussi

Fondé en 2005, le bureau Carvalhoarchitects est basé à Esch-sur-Alzette et compte sept personnes. Il travaille à toutes les échelles, de l’espace urbanistique au design d’objets. C’est en collaboration avec Philippe Schlesser qu’a été développé Mellem design qui se focalise sur les meubles et objets. On connaît par exemple les couteaux Mokkuman en bois et céramique ou la table Mesaz qui se trans­ forme en espace de jeu. www.carvalhoarchitects.com www.mellem.me

© Dinis Pires, Christina Dixius, Ricardo Vaz Palma

personnelles que commence l’architecte. Il ne s’intéresse pas seulement au nombre de personnes qui vivent ou à leur âge et profession, mais creuse dans les détails du mode de vie. « Si on vit dans la maison en chaussures, en chaussons ou pieds nus, les matières utilisées au sol ne peuvent pas être les mêmes pour des questions de chaleur mais aussi de sonorité », détaille-t-il en exemple. Après les premiers rendez-vous, Carvalho­architects propose plusieurs dessins qui orienteront les choix du client pour établir ensuite un projet final. Jean-Paul Carvalho se refuse à décrire un style qui lui serait propre mais cherche plutôt à « ressembler à [son] client. Ce n’est pas un design d’ego ». On peut cependant lui reconnaître une certaine sobriété et rigueur qui laissent la place à une dose d’humour ou de poésie. « À peu près tout dans la maison peut être réalisé en bois, sauf une cheminée… » Aussi, ce



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Produits

Utile et agréable

Le bois est le matériau idéal pour les aménagements intérieurs y compris les plus contemporains. Designers, ébénistes et menuisiers proposent un mobilier pointu, aux lignes souvent épurées, qui correspond aux usages d’aujourd’hui.

Sélection : France Clarinval

Arbre à fringues Le porte-manteau Mikado a été

Le rose est mis Par sa forme, la Pink Box

réalisé par Martin Dieterle sur un concept de Dieter de Haas. D une hauteur de 180 cm, il existe en versions à six ou à douze branches et en noir, rouge ou blanc. www.carrerouge.lu

de Modulor garantit la confidentialité. Le chêne des panneaux acoustiques à l´intérieur et l éclairage indirect font disparaître l atmosphère triste des bureaux habituels tout en créant un espace de travail et de séjour agréable. www.modulor.lu

Trapèzes

Palettes

Composé de cinq éléments trapézoïdaux, Friends cabinet est dessiné par Mark Bendow, pour le rangement de livres, revues mais aussi de CD. Le dessus laisse apparaître une sorte de paysage avec ses vallées et ses plaines. www.markbendow.com

Les meubles crées par lesateliers. lu sont réalisés à partir de matériaux usagés et connaissent une seconde vie grâce au travail de designers. Ce buffet est construit à partir de palettes et n existe qu en quelques exemplaires. www.lesateliers.lu

Surprises

Pétales Polas est une table basse

Réalisé en chêne, Kanji est un buffet qui s ouvre sur de multiples rangements. Philippe Schlesser et Jean-Paul Carvalho l ont pensé comme un meuble un peu secret qui révèlerait progressivement diverses surprises à celui qui l ouvre. www.mellem.me

en chêne qui allie l aspect ludique de sa forme à une grande fonctionnalité. Des plateaux peuvent être déployés, évoquant la forme d une fleur, et permettent de poser un verre, un livre ou d autres objets. www.mellem.me

Serpent

Pliage

La bibliothèque Quetza éditée par Nel reprend la symbolique du serpent aztèque que l on retrouve souvent dans l architecture précolombienne. Elle se pose contre le mur ou sur le sol donnant un effet d escalier. www.nel.com.mx

Simple et naturel

La forme originale du porte-livres Triple X permet de ranger des livres, DVD ou CD. L objet, d une grande simplicité, est réalisé en planches de récupération par les travailleurs en formation auprès de lesateliers.lu. www.lesateliers.lu

Dessinée par Lisi Teisen et Rolf Giesler et réalisée par Norbert Brakonier, cette table évoque une grande feuille de papier pliée et joue des vides et des pleins pour donner une impression de volume tout en légèreté. www.nbr.lu

À roulettes

La collection Nomad de Norbert Brakonier comprend une série de meubles sur roulette très compacts. La version luxe est en bois de macassar et doré à la feuille, mais il existe également en chêne. www.nbr.lu

Nid d’oiseau

Aérien

Jeu de construction Le tabouret Kopfstoss se

Plaques mouvantes

Fasciné par les architectures naturelles, Floris Wubben s est intéressé aux nids des oiseaux. Sa chaise Eyrie est un hommage à ces constructions et rassemble des branches de frêne courbées à la vapeur. www.floriswubben.nl

compose de différents billots en hêtre dont les côtés extérieurs créent une surface graphique. Grâce à cette composition, le tabouret accroche le regard. Le traitement de qualité du bois massif garantit une haute stabilité et une grande durabilité. www.modulor.lu

Combinaison À la fois table et banc, Tafel de Hans de Pelsmacker pour E15, offre une assise stable tout en permettant de manger ou de travailler. Son aspect sculptural et massif en fait une pièce de choix pour les espaces public. Existe en version pour enfants. www.e15.com

L architecte français Patrick Jouin a conçu un escalier en colimaçon très aérien avec des marches qui semblent être suspendues dans les airs et une rampe également flottante. Le bois précieux lui confère une élégance supplémentaire. www.patrickjouin.com

Les collections de plafond Tectonique by 5.5 dessinées pour Oberflex sont nées d une envie de faire bouger les plafonds, de leur donner formes et relief. Ici, la série Glissement, où les blocs se chevauchent, entrent en collision et semblent toujours en mouvement. www.oberflex.com

Volcanique Les plafonds Tectonique by 5.5 dessinées pour Oberflex sont inspirés des reliefs de nos paysages. La collection est déclinée en 24 modèles et autant d essences de bois. La série Éruption, évoque une poussée de magma et des reliefs accidentés. www.oberflex.com


Made by MED A-PLANN NGlu

www.minimal-windows.com

38-40, route de Wilwerdange L-9911 TROISVIERGES T +352 97 80 21 -1 F +352 97 80 23 info@kellerag.com

Valeur Uw < 0,9W/m2K Baies vitrées coulissantes jusqu‘à 12m2

Excellente isolation thermique Triple vitrage Confort d’utilisation maximum

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NOUVEAU

Grandes baies vitrées coulissantes avec un système de châssis minimalistes pour toute pièce habitable y compris les vérandas


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entreprises & collectivités

Produits

Massif et technique

Le bois est sans doute le matériau le plus écologique qui soit. De nombreux fabricants développent des produits de plus en plus performants que ce soit pour l’ossature, les façades, les toits ou les murs.

Sélection : France Clarinval

Tôle ondulée Wellboard est un panneau de bois ondulé souple pour agencement intérieur, stands, cloisons, paravents, et réalisé à partir de cellulose pressée à haute température, sans addition de colle ou d’agent blanchissant. www.legnopan.com

Ces tuiles de bois des Bellême Bois sont destinées à une pose sur toiture. Proposés en séquoia, cèdre rouge ou douglas, elles comprennent des couleurs naturelles du bois évoluant vers un gris argenté avec le temps. www.bb61.fr

Compressé

À l’eau

Les panneaux à copeaux orientés (OSB pour Oriented Strand Board) sont obtenus par le déchiquetage de billes de bois. Les copeaux sont collés ensemble par une résine et orientés pour obtenir le maximum d’efficacité et de stabilité.

Sur le toit

Contenant un agent protecteur contre les champignons et les moisissures, cette lasure micro­poreuse est à base de résines alkydes à dispersion aqueuse avec une faible teneur en composés organiques volatiles. Proposé en incolore et 35 teintes. www.theolaur.com

Aspect vieilli

Contreplaqué

Paroi porteuse

Mets de l’huile

Stabilité

Du poteau au pavé

Le bardage en bois massif pour la façade apporte la beauté et l’authenticité du bois vieilli mais aussi les qualités thermiques et acoustiques du bois. Le Padouk a été choisi pour son aspect naturel et ne nécessite pas d’entretien. www.ardento.be

Les éléments de paroi porteurs sont conçus avec une épaisse isolation intégrée et des canaux pour intégrer les équipements techniques. www.lignotrend.com

Les poutres et linteaux Parallam sont des produits d’une grande rigidité qui peuvent remplacer l’acier lorsque les portées ou les charges appuyées sont trop grandes pour des charpentes de bois d’œuvre standard.

Le bois en contreplaqué (CLT ou BBS) constitue un matériau massif pour éléments porteurs de structure bâtie. Il comprend au minimum trois lames encollées de bois de sciage. Par leur disposition croisée, les éléments présentent une grande stabilité. www.binderholz.com

Trempé dans un bain à base d’huiles végétales et d’adjuvants naturels et chauffé à basse température, le bois acquiert une durabilité et une stabilité dimensionnelle et ne nécessite pas d’entretien ultérieur. www.oleobois.com

Utilisé traditionnellement comme piquets de vignes parce qu’il résistait aux intempéries, et se montre imputrescible, l’acacia est désormais proposé sous forme de pavés en bois. www.acacia-robinier.be

Venus des granges

Antoine Verhofstede parcourt le monde à la recherche d’anciennes barns (granges) et maisons abandonnées pour en récupérer le bois. Eeuwenhout, ou bois séculaire, peut être utilisé en cloisons ou plafonds et apporte charme et chaleur à un intérieur. www.eeuwenhout.be

100 % bois

La particularité des parois Holz100 est de ne comprendre ni colle, ni métal mais de jouer sur les propriétés spécifiques du bois, en y laissant circuler l’air. L’isolation phonique et thermale est optimale avec une épaisseur de seulement 36 cm. www.thoma.at

Emboités

Ces parpaings en bois massif sont mis en œuvre par emboîtement en quinconce et vissage, vissage / collage ou clouage /  collage. Ils sont adaptés à la construction de maisons ne dépassant pas un étage et à l’aménagement intérieur. www.kalliste-eco-foret.com

Façade en couches

Cette façade préfabriquée à ossature bois est constituée de lames de bois épicéa ajourées, d’un isolant phonique en laine minérale de 40 mm d’épaisseur, d’une membrane d’étanchéité puis d’un bardage ajouré en douglas. www.arbonis.com

Ça chauffe

Par un procédé de chauffage à cœur à haute température (+ 210 °C), les bois modifiés thermiquement (BMT) renforcent leur durabilité et rendent les traitements chimiques inutiles. Une bonne alternative aux essences exotiques. www.dumoulin-bois.fr

Peau lisse

Les panneaux Meteon possèdent une remarquable résistance aux intempéries ainsi qu’à de grandes variations de températures. La surface lisse du panneau présente une structure non poreuse qui s’oppose à l’adhérence des particules polluées. www.trespa.com



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habitat

Témoignage

Catalogue en bois

Dans le contexte particulier d’un lotissement de 300 logements à la frontière allemande, Philippe Schmit architects s’est vu commander par Hausîng une série de trois maisons en bois, abordables et écologiques.

Auteur : France Clarinval

Philippe Schmit architects

Diplômé de l’Institut Supérieur d’Architecture La Cambre à Bruxelles, Philippe Schmit est installé comme architecte depuis 1990. Depuis ses débuts en architecture, Philippe Schmit est influencé par un contact perma­ nent avec le monde de l’art contemporain et un dialogue constant avec les artistes. Aussi, le bureau Philippe Schmit archi­ tects (fondé en 2009) travaille dans une perspective de recherche et d’expérimentation en architecture et en urbanisme. On lui doit notamment la réno­ vation et extension de la Villa Vauban (avec Diane Heirend) qui lui a valu le Prix luxembourgeois d’architecture en 2011.

Le projet de départ n’a rien d’enthousiasmant tant il va à l’encontre des réflexions actuelles en matière de logement, d’écologie et de mobilité. Un promoteur américain achète des terrains en Allemagne, à Wincheringen, juste en face de Wormeldange à tout juste 25 km de Luxembourg-ville et y fait développer un master plan (dans le style new urbanism) par un bureau d’architecture américain. Avec une vue époustouflante sur la Moselle, à l’écart du village, cette zone était appelée à devenir une sorte de gated city, sans les grilles : 300 logements sur des terrains d’une dizaine d’ares, environnement conçu pour la voiture avec centre commercial, centre sportif, crèches et restaurants intégrés. Et surtout, avec un catalogue préétabli de maisons sans aucun lien l’une avec l’autre, comme une typologie de tout ce qui peut se construire dans le monde depuis l’hacienda à la maison contemporaine plate, en passant par la villa à colonnades ou celle à l’esprit art déco… Mais la crise passe par là et beaucoup d’emplacements ne sont pas vendus : terrains trop grands et trop chers, peur des lendemains qui ne chantent plus, le promoteur a du mal à écouler son stock. Impossible cependant de densifier son projet car l’infras­ tructure est déjà établie (cana­li­sations, arrivées d’eau et d’électricité, routes…). C’est ainsi que le promoteur contacte José Da Costa et sa société Hausîng, qui s’est spécialisée dans l’achat de terrains, en vue de construire des maisons « cool, vertes et abordables » avec des architectes sélectionnés pour leur capacité à s’adapter à ce type de contraintes. C’est à Philippe Schmit architects qu’il confie le soin de développer un

catalogue de maisons qui pourraient être construites sur le site et en améliorer grandement la qualité architecturale. Pari tenu pour l’architecte luxembourgeois qui propose une première série de trois maisons pour lesquelles les mots d’ordre sont « cohérence, rationalité et pragmatisme dans le design, et identification d’une image forte ». L’idée étant de proposer des maisons abordables, elles sont compactes – de 109 à 152 m2 – et apportent un maximum de flexibilité. « Nous avons proposé des plans très précis qui tiennent compte des agencements, des rangements et qui permettent par exemple d’installer

« Pour ces maisons, nous avons choisi   des éléments d’un voca­bulaire vernaculaire, combinés entre eux de façon inhabituelle » Philippe Schmit

1

Les façades sont proposées en bois naturel ou noir, ou enduites. 2

La plus petite des maisons affiche une forme plus organique. 3

L’idée de Hausîng est de construire plusieurs maisons issues de ce catalogue.

2

W

Plus d’infos sur : www.philippeschmit.com www.hausing.lu


081

1

un bureau dans une des chambres de manière indépendante », précise Philippe Schmit. Les trois maisons utilisent le même vocabulaire architectural : construction en bois (massif ou poteau-poutre), façade en bardage bois (naturel ou noir) ou enduite, couverture en zinc enveloppant une partie de la façade, typologie de fenêtres et portes-fenêtres, vues transversales, générosité spatiale… Cependant, elles ont chacune leur caractère spécifique. La plus petite, 109 m2 pour trois chambres, revêt une forme organique, ouverte comme une main, sur un seul niveau. La moyenne, 133 m2 pour quatre chambres, s’articule en deux parties, l’une jour, l’autre nuit et deux niveaux. Enfin, la plus grande, 152 m2 et aussi quatre chambres, est organisée selon un plan, une structure en croix, sur deux niveaux, avec un toit en croupe décalé, où les quatre pentes sont différentes deux à

deux. « Pour ces maisons, nous avons choisi des éléments d’un vocabulaire vernaculaire. Ils sont combinés entre eux de façon inhabituelle pour évoquer une nouvelle image d’une architecture domestique. » Basse énergie ou passives, les maisons sont suffisamment adaptables et compactes pour être positionnées de manière variée sur les terrains et permettre une utilisation flexible et généreuse de l’espace grâce à une rationalité rare sur ce type de bien. C’est donc bien l’idée d’un catalogue qu’a développé Philippe Schmit, qui espère pouvoir proposer une ou deux autres séries de biens. Avec ce genre de démarche et de réflexion, les lotissements de demain pourraient changer de visage et accueillir une population plus mixte grâce à des logements plus abordables, tout en gardant une exigence architecturale et écologique.

3

A

La maison de 152 m2 B

La maison de 109 m2 C

La maison de 133 m2 A

B

C


Constructions lumineuses




fig.1

Batpub Bomber Des bâtiments publics d’importance majeure pour le développement national se matérialisent sous des procédures peu transparentes et nous tombent dessus.



fig.2

Trainspotting deLux Quels qualificatifs pour déterminer l’implantation d’équipements d’intérêt national 4 ?



fig.3

Somewhere in Luxembourg Un découpage territorial sans ambitions de qualités spatiales. Ce médiocre paysage suburbain, « c’est arrivé près de chez vous » 6 !



fig.4

L’espace métropolitain luxembourgeois Une eurorégion composée d’un réseau de villes et d’agglomérations, comparable à celle de Bâle ou de Genève. Un espace vécu, un espace à qualifier 9 !



fig.5

Ceci n’est pas un maître architecte ! (mais deux architectes de l’État) Il faut à l’un en vision, ce que les autres avaient en ego.



fig.6

Verschämt : « L’art facile d’entretien » Dans le désert intellectuel luxembourgeois, les œuvres d’art dans les bâtiments publics ne servent qu’à décorer 14.



fig.7

La source vive Assister, questionner, conseiller, aviser et stimuler (par exemple dans le cas d’une bibliothèque nationale) 17.



D I P L Ô M É P O U R R É A L I S E R D E S É TA B L I S S E M E N T S D U R A B L E S

LUXEMBOURG PFAFFENTHAL

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La dimension politique


fig.1

Quand les bâtiments nous tombaient 1 dessus

On ne remettra pas en cause ici la raison d’être de ces édifices, dont on ne citera même pas les noms. Leur importance et nécessité pour le développement du paysage luxembourgeois, d’un côté culturel, de l’autre social, ne doivent plus être prouvées. La qualité architecturale restera par contre toujours un élément de discussion. Une discussion qui est trop souvent prise en otage par des appréciations esthétiques subjectives. Une discussion ou plutôt une lamentation, qui trop souvent se fait rétrospectivement. « Une architecture est de ‘ qualité ’  dès lors qu’elle représente une plus-value pour son environnement et qu’elle respecte les valeurs que la société souhaite voir véhiculées par sa réalisation. Ces valeurs sont le fruit d’un débat public auquel les auteurs de projet contribuent en assumant la responsabilité de les traduire formellement. », Olivier Bastin 2. Ce qui est extrêmement douteux, ce sont les processus par lesquels ces bâtiments publics, d’une importance majeure pour le pays, ont pris (prennent !) forme. Des procédures d’attribution, de choix d’implantation, d’articulation d’une enveloppe financière et des cahiers des charges peu transparents, sont non seulement incompréhensibles pour la population, mais conduisent incontestablement à des dépassements de budget, un climat de travail peu propice à la création d’espaces qualitatifs et des délais de conception et de livraison interminables. Les utilisateurs finaux se trouvent prisonniers dans des cages en or difficilement utilisables et appropriables. Une architecture publique en faillite ! Or, rien n’est aussi caractéristique d’une politique que son patrimoine bâti, son architecture, son attitude face à l’aménagement du territoire et à l’espace public. Ce sont les héritages de demain, les témoins immuables des décisions prises aujourd’hui 3. Il y a donc urgence à repenser notre approche face à la construction de tels projets. Il y a urgence à adresser notre manque de formulation d’un projet sociétal visionnaire. Il y a urgence à négocier une culture du bâti éclairée.

fig.2

Socle de compétences : supply and demand Mais c’est en train de se passer à nouveau, et à double dose. Cette fois-ci cela concerne les équipements sportifs : un stade national de football et un vélodrome. Le premier pour célébrer des rencontres internationales du 11 contre 11, le second pour se préparer aux tours. Voilà ce qui est connu en matière de demande fonctionnelle de la part du gouvernement. On cherche en vain des traces de discussions / débats sur l’utilité et l’équilibre entre d’éventuels programmes auxiliaires ou sur la performance fonctionnelle souhaitée

de ces infrastructures. On ne trouvera que difficilement des indications d’une étude d’incidence, d’une recherche factuelle d’un site approprié. Les concertations se font majoritairement avec des promoteurs privés. Résultat : D’un côté, un ovni de centre commercial avec un terrain de foot en guise d’accessoire qui cherche à s’écraser sur l’une ou l’autre commune périphérique située quelque part entre une autoroute et une ligne de chemin de fer. De l’autre, une péniche qui jettera son ancre dans la ville natale de nos plus grands sportifs contemporains. Or, si on réduit la quête d’un site idéal pour l’implantation d’équipements majeurs à des critères d’origine ou de résidence de personnalités, la limite entre un vélodrome et un mausolée deviendra extrêmement fine. Sous une confusion généralisée, ce qui frappe, en plus des questions de programme, de procédure, d’architecture et d’ambitions, c’est ce manque d’une vision d’ensemble stratégique et coordonnée. Car avant tout, il s’agit d’équiper un pays des moyens nécessaires et utiles à son bon fonctionnement et à l’épanouissement de ses citoyens. Le programme directeur, en tant que principal instrument de l’aménagement du territoire à l’échelle nationale, semble être soit mal conçu, soit mal utilisé. Ce programme, qui devait constituer une plate-forme commune pour l’intégration des politiques sectorielles et le cadrage des politiques régionales, intercommunales et communales, implique peut-être trop de ressorts politiques différents pour être efficacement transposé sur le terrain. « L’architecture et l’urbanisme ne sont pas des activités économiques comme les autres, mais des pratiques éminemment politiques. Elles participent au cadre de vie des citadins, tout comme elles expriment un moment culturel de la civilisation dans laquelle elles se manifestent. », Thierry Paquot 5.

fig.3

Aménagements et Mutilations Cette lacune de ne pas pouvoir appliquer des scénarios de développement à grande échelle se fait remarquer dans notre quotidien. À force de ne pas oser choisir, les compromis nous fabriquent un paysage générique, démuni de traits caractéristiques, d’identité. Un paysage qui n’est rien d’autre que le reflet des nécessités du moment et des capacités présentes. Un paysage sans histoire, peut-être même sans avenir. Suffisamment grand pour abriter tout le monde, accommodant, il ne demande pas d’entretien. Lorsqu’il devient trop petit, il lui suffit de s’étendre 7. Et le paysage générique luxembourgeois se multiplie, s’étale. À chaque village sa piscine, à chaque commune sa zone industrielle et artisanale. Ce qui change, c’est la couleur des façades. « Visionen tun not, umso wichtiger ist es, sich einen Urbanismus, der sich aus dem utopischen Denken entwickelt hat, erneut ins

Gedächtnis zu rufen. (...) Deswegen brauchen wir heute wieder eine Vision, die über den utilitaristischen und allenfalls angehübschten Standort für den Global Player hinausgeht. Aber, resultierend aus den Zweifeln, ob die bekannten Utopien auch die tauglichen sind, ist hier eine Zusammenführung der Spähren gefragt, gleichsm eine Synthese aus Gesellschaftskritik, Fortschrittsglauben und nüchterner Operationalisierung. », Robert Kaltenbrunner 8. Le temps viendra où il faudra regrouper les ressources. L’ère des fusions et des syndicats communaux l’annonce, mais ces collaborations ne pourront apporter une plus-value que si elles sont intégrées dans une nouvelle cartographie réactive et résolument prospective du pays. Ce mapping devra se baser sur une politique élaborée à partir d’une vision à long terme. Anticipant les limites budgétaires et dépassant les obstacles administratifs, il permettra la réalisation de projets aux programmes appropriés dans des délais et budgets raisonnables et des implantations stratégiques. Il est néanmoins nécessaire de se rendre compte de l’utilité et de l’urgence d’une cellule spécialisée, dont la préoccupation principale serait d’accompagner et de conseiller l’administration publique à différentes échelles, afin de pouvoir doter ce paysage de projets significatifs et de qualité.

Des projets visionnaires et exemplaires, dignes d’un gouvernement.

fig.4

Le pays diffus : une échelle et un défi métropolitain

Or, l’espace luxembourgeois, un territoire d’une superficie de 2 586 km2, soit la surface du Saarland et moins que la moitié d’un département français, partageant 356 km de frontière avec trois pays, est par définition un espace transfrontalier 10. S’ajoute à ces données le fait qu’une importante partie (40 %) de la population active du pays n’est pas sédentarisée sur le sol luxembourgeois, mais migre quotidiennement à l’intérieur d’un réseau international de villes et d’agglomérations. On en vient à se demander si une politique d’aménagement du territoire conçue exclusivement pour et à partir des contours du territoire national a encore un sens. Une telle politique ignorant ou niant le phénomène structurel que représente le travail transfrontalier, ne peut dessiner ni plans, ni programmes directeurs fonctionnels. Le défi de devoir repenser les contours, non pas d’un pays, mais d’une région européenne, représente une opportunité énorme : en utilisant davantage les frontières comme interface plus que comme barrière, une région métropolitaine


structurel, aux zones transfrontalières, aux marchés publics / privés ainsi qu’à la communication. Le maître architecte et son équipe fonctionnent donc comme conseillers au gouvernement, sur une base permanente et une relative indépendance vis-à-vis de l’administration, œuvrant à un objectif social commun. Il ne s’agit donc pas d’un architecte de l’État comme nous l’entendons dans notre définition du terme. Un maître architecte ne construit pas ! À l’inverse d’un Sosthène Weis ou d’un Charles Arendt, dont nous avons hérité le patrimoine, le Bouwmeester ne conçoit pas de projets bâtis. En revanche, il assiste les institutions publiques lors de la formulation d’un programme, il les conseille quant à la procédure appropriée et les avise face à des propositions et possibilités différentes. Une des valeurs ajoutées reste cependant, qu’un tel poste sache prendre de la distance par rapport au milieu politique et institutionnel et ose le remettre en question, afin de formuler des ambitions et visions pertinentes en matière d’espace construit. « Parce qu’une culture architecturale est une condition fondamentale de la civilisation et de la qualité de la vie », Peter Swinnen.

fig.6

1-10 % d’intérêt public : l’art commandité

à échelle européenne pourra émerger. Des initiatives comparables ont bel et bien émergé sous l’influence du SDEC, et ont été formalisées sous la dénomination de l’espace SLL+ 11, mais l’application de mesures concrètes et la mise en oeuvre des conclusions se font attendre. En Belgique, avec « ViA, la Flandre en Action », le gouvernement flamand a déjà articulé et exprimé l’ambition de vouloir positionner la Flandre au top cinq des régions européennes d’ici 2020, en misant un maximum sur l’innovation, l’internationalisation, l’infrastructure et la qualité de vie 12. Le maître architecte flamand a déclaré vouloir s’investir intensément pour collaborer à l’élaboration de scénarios stratégiques pour un masterplan souple et intelligent, dans un contexte européen. Une des premières pistes concerne notamment le travail sur les zones transrégionales et transfrontalières, dotées d’un rayonnement potentiellement puissant et reconnaissable sur le plan international, pour lesquelles seront élaborées des propositions architecturales réelles, présentées sous forme d’un atlas réflexif. Si l’essentiel d’une telle ambition politique porte sur des composantes socio-économiques, il semble nécessaire d’avoir un interlocuteur compétant, capable d’engager une discussion inter-

gouvernementale sur la transposition spatiale d’une telle vision.

fig.5

Ceci n’est pas un architecte de l’état ! Depuis 12 ans maintenant, le gouvernement flamand 13 entretient une cellule « Team Bouwmeester », avec l’ambition de s’approprier une politique architecturale d’excellence et une maîtrise d’ouvrage exemplaire. À la tête de cette cellule, le Bouwmeester, le maître architecte, est recherché par des headhunters, sélectionné puis nommé par le gouvernement pour un mandat de cinq ans. Pendant ce mandat, il est chargé de garantir la qualité architecturale et spatiale des projets publics et de veiller à une commande intelligente et intelligible d’œuvres d’art associée à ces projets. Parallèlement, le maître architecte articule une note d’orientation, une lettre de mission, analysant le contexte contemporain à partir duquel il détermine les points forts qui caractériseront son mandat. En guise d’illustration : le maître architecte flamand a insisté sur le fait de vouloir porter une attention particulière aux secteurs des soins et de santé, à la collaboration de l’élaboration d’un plan

Dans sa réponse à une question parlementaire articulée par la députée Sylvie Andrich-Duval, sur les critères d’attribution des marchés de « décor artistique », le ministre Claude Wiseler réduit la commande d’une œuvre à des qualités à la fois abstraites et / ou simplistes, qui vont de l’originalité et de l’intérêt artistique à la facilité d’entretien de l’œuvre 15. En effet, depuis 1999, une loi sur le statut de l’artiste doit assurer qu’un à 10 pourcent du budget d’un bâtiment public soient réservés à une commande artistique pour cet édifice. Mais il ne s’agit ici pas d’une simple question financière : « l’art intégré » n’est pas, ou ne devrait pas être ce banal calcul budgétaire auquel il est réduit. Un des problèmes est certainement que la commande artistique trouve souvent beaucoup trop tard et trop passivement sa place dans le processus d’élaboration d’un projet, ce qui ne fait qu’alimenter le malentendu selon lequel une œuvre d’art ne ferait qu’enjoliver le cadre de vie ou de travail. Or, l’art n’est pas un luxe décoratif accessoire. Au contraire, l’art et l’architecture peuvent former une alliance spatiale et symbolique inimitable. Toute œuvre d’art commanditée témoignant des préoccupations actuelles au sein de la société pourra assurer des expériences d’étonnement, de consternation et de questionnement. D’où l’importance de telles œuvres d’art pour un gouvernement, une société 16. Afin de matérialiser ces ambitions pour l’art public commandité, une équipe autour d’un maître architecte pourrait organiser

et coordonner une commission spécifique, active en amont d’un projet, rassemblant le maître d’ouvrage, l’utilisateur final, l’architecte ainsi que des experts en matière d’art public et / ou contemporain (critiques d’art, curateurs, etc.) et des acteurs nationaux ou internationaux dans le domaine culturel. La commande artistique serait ainsi évaluée en parallèle du projet construit, permettant le développement d’une synergie entre œuvre et bâtiment et, par conséquence, une plus-value des deux.

fig.7

Un maître architecte en tant que source vive : un changement de paradigme

« L’ architecture... tout est de son ressort : politique, morale, législation, culte, gouvernement. », Claude Nicolas Ledoux. Face à une augmentation d’investissement et d’influence du capital privé sur la sphère publique, le Luxembourg doit s’accorder une plate-forme de discussion et de réflexion quant à la maîtrise d’ouvrage et à la qualité de ses équipements ainsi que du cadre de vie de ses citoyens. Comment définir, comment garantir une telle qualité ? Il n’y a aucun doute qu’en l’occurrence, le gouvernement et, de facto, tout le secteur public, doivent assumer une fonction proactive et exemplaire. Il semble opportun de démontrer que l’architecture de qualité est le fruit de procédures adéquates et transparentes qui sont précédées de consultations et de concertations, suivies de choix judicieusement avisés. Peut-on transposer à l’échelle nationale une approche et une expérience comme celles faites par le Fonds d’aménagement du Plateau de Kirchberg ou le Fonds Belval ? Ou osera-t-on s’engager dans une voie comparable à celle de la Flandre ou de Bruxelles, en mandatant un maître architecte ? Avoir peur d’un ego singulier signifie ici courir le risque de rater une vision singulière. Quoi qu’il en soit, le défi et l’urgence sont considérables. Le Luxembourg devra dans les années à venir apprendre à gérer des partenariats prononcés avec le secteur privé pour pouvoir construire et maintenir son patrimoine bâti. Les procédures PPP ou DBFM(O) 18 méritent une attention particulière afin de pouvoir être maîtrisées et en tirer une plus-value démontrable. Il nous faudra une équipe compétente, qui saura créer des alliances et synergies intersectorielles et pluridisciplinaires, pour transformer les contraintes en opportunités. Il nous faudra une cellule qui saura articuler visions et ambitions, formuler scénarios et stratégies. Qui saura nourrir l’opinion publique en apportant son éclairage sur les dossiers urgents, avec des arguments et objectifs solidement étayés. Il y aura un changement de paradigme : sera-t-on acteur ou spectateur ?


Notes et bibliographie 1 L’auteur permet de s’exprimer de manière naïvement optimiste, alors que ce verbe

devrait être conjugué au présent. 2 Interview avec Olivier Bastin, maître architecte (bMa) de la Région Bruxelles-Capitale,

dans A+225, septembre 2011. 3 Sept mémos pour une culture architecturale éclairée, Peter Swinnen / Team Vlaams Bouwmeester, 2011. 4 Claude Wiseler et Jean-Marie Halsdorf scrutent le paysage du Roeserbann en recherche d’une base qui serait en concordance avec l’IVL de 2004. 5 Habiter la ville plutôt que d’y résider : l’architecte, l’urbaniste et le citoyen, par Thierry Paquot, paru dans Le Monde diplomatique, 11.2009, et cité de l’article « Utopia 2006 », par Josée Hansen, Letzebuerger Land, 13.04.2000. 6 Orthophoto du triangle Foetz-Schifflange-Esch. 7 Inspiré de The Generic City par Rem Koolhaas, dans S,M,L,XL, 1995. 8 « Gratwanderung : Visionen tun not – Die Stadt, der Wunsch und die Un-möglichkeit » par Robert Kaltenbrunner, paru dans Freitag N°39, 1999. 9 L’image se base sur des données du CEPS/INSTEAD. 10 La toile de fond physique, naturelle et administrative, dans Histoire du Luxembourg, le destin européen d'un « petit pays » par Gilbert Trausch, Claude Gengler, Michel Margue et Jeannot Metzler, 2003. 11 SDEC : Schéma de Développement de l’Espace Communautaire. SLL+  : SaarLorLux , le « + » déterminant le palatinat occidental et la Wallonie. 12 « Vlaandern in Actie (ViA), Pact 2020 », imaginé par Kris Peeters. 13 Pour cet article nous nous sommes spécialement intéressés au contexte belge en matière de politique architecturale, un contexte qui est extrêmement diversifié et riche. Il faut noter que la Région de Bruxelles-Capitale a instauré son propre maître architecte en 2009, et la fédération Bruxelles-Wallonie dispose d’une cellule de « médiateurs » traitant ce domaine et qui a également donné naissance au FEPA : Forum Européen des Politiques Architecturales. 14 Dans l’image : une sculpture en bronze de Rob Krier, Verschämpt; en arrière-plan, un extrait de l’installation vidéo de Su-Mei Tse, intitulée The Desert Sweepers. 15 « L’art fac le d’entretien », par Josée Hansen, Letzebuerger Land N°49, 9.12.2011. 16 « Commande artistique », dans Sept mémos pour une culture architecturale éclairée, par Peter Swinnen / Team Vlaams Bouwmeester, 2011. 17 Collage de différents bâtiments (médiathèque de Sendai par Ito, public library de Seattle par OMA, Stadsbiblioteket de Stockholm par Asplund); en avant-plan, une image extraite du film The Fountainhead de 1949, par King Vidor. 18 PPP : Partenariat Public-Privé. DBFM(O) : Design, Build, Finance, Maintain (and Operate).

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088 Dossier entreprises & collectivités Ce dossier s’adresse aux entreprises et collectivités qui souhaitent être informées sur des thématiques en lien avec les espaces collectifs.

Les commerces et restaurants

À l’heure de la mondialisation, les villes se ressemblent de plus en plus, affichant les mêmes enseignes et le même mobilier urbain. L’apport de l’architecture et du design dans les domaines du commerce et de la restauration constitue plus que jamais une plus-value. Il en va non seulement de questions pratiques et techniques mais aussi d’image et d’identité pour l’ensemble du domaine du retail qui a tout à gagner à réfléchir et soigner son architecture.


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Entretien

Réflexion stratégique Associé fondateur de Minale Design Strategy, Gwenaël Hanquet voit le design tant au niveau de l’image que de l’aménagement de l’espace, comme une partie d’une réflexion globale.

Auteur : France Clarinval Photographies : Minale Design Strategy G o

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« C’est ce que m’ont dit différentes personnes, surtout celles qui viennent du design. Mais pour moi, le design ce n’est pas seulement un acte créatif, c’est d’abord une réflexion stratégique. La création doit être la traduction d’une analyse en amont. Et ça, c’est ma formation et mon expérience. Bien sûr, avec moi travaillent des personnes qui ont une formation de graphiste et qui dessinent. l b l u d’i a

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r l   « Le cœur de notre métier est le même : il s’agit du positionnement des marques. L’expression de ce positionnement va s’organiser en deux business units : un savoir-faire pour une clientèle corporate – comme on a créé, développé ou transformé l’image de Luxair, de Cegedel (devenu Enovos) ou de Leopard Trek ‒ et appliquer notre savoir-faire dans le secteur du retail. Globalement, nous gérons les médias permanents (par opposition à la publicité qui est éphémère). Et pour un commerçant, le premier média, c’est son point de vente. Ces deux facettes sont donc complémentaires et répondent aux mêmes besoins. r

l u d l al la   « Il y a trois composantes essentielles pour la réussite d’un bon concept. D’abord, il faut observer les tendances de consommation, c’est-à-dire, comprendre le consommateur, savoir ce qu’il attend, comment il vit le commerce, l’expérience des courses. Deuxièmement, on doit comprendre les tendances du marché, spécifique au secteur dans lequel on travaille. Sur ces aspects, nous avons non seulement une veille permanente, mais nous menons aussi des études, des recherches, des enquêtes. Le troisième pilier, c’est la compréhension de l’identité de notre client, le commerçant. La combinaison de ces trois axes nous permet de développer de véritables ‘ machines à vendre ’.

a l’ « Les grands projets d’architectes au niveau international ont leur marque de fabrique. On reconnaît aisément un bâtiment conçu par Calatrava, Gehry ou Nouvel. Mon métier, ce n’est pas de faire quelque chose qui me ressemble mais quelque chose qui ressemble à mon client et qui correspond aux tendances de consommation et de marché. L’esthétique est importante, mais nous travaillons en termes de performance commerciale, de rentabilité au mètre carré. C ’a i mo

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a u « C’est un tout. Si dans un restaurant, le cadre est beau mais ce qu’il y a dans l’assiette est immangeable, cela ne pourra pas fonctionner longtemps. Le design ne peut pas être un élément masquant. Il doit être un révélateur de la qualité de l’offre, il doit mettre en évidence les points forts. Dans le meilleur des cas, le design est aussi un adjuvant pour fédérer autour d’un projet d’entreprise. La réflexion devient un outil de management parce que l’implication dépasse le simple choix d’une couleur ou d’un logo. Le positionnement aide à rationnaliser la gamme de produits, à travailler sur les valeurs de l’entreprise, un cadre de référence…

d « La largeur et la hauteur des rayons, l’éclairage… c’est du fonctionnel et c’est le minimum syndical. Mais il y a aussi l’identité de la marque, du produit ; l’histoire que l’on va raconter. Tout est une question de justesse – que le positionnement corresponde aux attentes – et aux détails – une fois le positionnement établit, tous les

« Le design ne peut   pas être un élément   masquant. Il doit   être un révélateur   de la qualité   de l’offre » Gwenaël Hanquet

aspects doivent le traduire. Nous avons aussi bien travaillé pour Colruyt, avec du tarmac au sol, des flèches et des passages pour piétons, que pour la Maison des Maîtres Chocolatiers Belges, sur la Grand-Place de Bruxelles, qui est un écrin précieux où mettre la praline en valeur. Ces deux cas ont beau être opposés en termes de gamme et de positionnement, c’est à chaque fois un travail de justesse qui aiguise toutes les composantes du concept dans le détail.

» Suite page 90

Les Chocolats d’Édouard et Point Carré sont deux des réalisations de Minale Design Strategy au Luxembourg.


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« On commence toujours par une phase d’analyse pour observer toutes les composantes du concept : la visibilité extérieure, l’aménagement intérieur, la compréhension et la lisibilité du concept. C’est une analyse critique pour mettre en évidence les forces et faiblesses. Puis on travaille à l’optimisation, c’est-à-dire de jouer sur les forces et corriger les faiblesses. Tout cela se passe avant la phase de création. On envisage différents scénarios de positionnement identitaire que l’on propose à notre client et qu’il peut tester auprès de sa propre clientèle. Ce n’est que là que l’on crée et que l’on commence à dessiner : organisation de l’espace, aménagement, circulation… Notre métier va jusqu’à réaliser un site pilote, mettre en place un cahier des charges pour les entreprises, les sélectionner et les suivre le cas échéant. Le client dispose donc de la boîte à outil qu’il va appliquer sur l’ensemble de son réseau. a l m

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d   « Oui, c’est tout à fait faisable. On travaille actuellement pour Édouard Béchoux qui a créé Les Chocolats d’Édouard et lance une nouvelle boutique à Luxembourg. On a aussi créé le point de vente multimarques Point Carré à Beggen. Je trouve qu’il est important de travailler également pour des petites structures. Cela nous permet de garder les pieds sur terre, que nos équipes puissent être impliquées du début à la fin de la création. L’expérience que nous avons avec des gros comptes peut servir aux plus petits. al ll i a d mm g  « Le commerce fait partie de la vie de la ville, c’est essentiel. Il faut encore lui apporter du dynamisme, même si les efforts du ‘ Cityshopping ’ vont dans le bon sens. Les grands centres commerciaux sont assez datés et ne fonctionnent que par le moteur du supermarché qui y est installé, ils n’ont pas encore compris l’importance d’un positionnement propre en tant que centre commercial. Une autre particularité du commerce à Luxembourg, ce sont les influences multiculturelles : on trouve à la fois des enseignes internationales qui sont forcément présentes, et des plus petites enseignes belges, françaises ou allemandes, avec des cultures d’entreprises et du commerce assez spécifiques. Sans oublier les Luxembourgeois eux-mêmes. Les commerces en tant que tels, sont responsables de leur propre image, ils doivent mettre en avant leur caractère unique, nouveau ou incontournable, mais ils ne peuvent pas valoriser leur travail sans un dynamisme global. Il y a un intérêt pour le design au Luxembourg, mais pas encore une réelle culture du design comme on peut la trouver en Grande-Bretagne par exemple.

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Pour la Maison des Maîtres Choco­latiers Belges à la GrandPlace de Bruxelles, Minale Design Strategy a conçu un espace précieux, comme un écrin dont les couleurs rappellent le chocolat ? 2

La cha ne de restauration Panos a effectué une totale transformation pour changer son positionnement et sa gamme.

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Avec son marquage au sol qui fait penser à une rue, Colruyt joue à fon la carte du « hard-discount ».

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a   « On est soumis à de grandes tendances de consommation. Le magasin est devenu une “L’esthétique est importante,   destination, un lieu d’expérience et d’expresmais nous travaillons en termes   sion. Le client est ‘ consom-acteur ’, il a envie de performance commerciale,   de toucher, de participer, de personnaliser. de rentabilité au mètre carré” Mais attention, s’il faut être à l’écoute des tenGwenaël Hanquet dances de fond, il faut cependant éviter ce qui est trop lié à la mode, parce que ça se démode. Quand on crée un lieu, il y a des aspects qui vont durer 10 ou 15 ans et d’autres qui doivent changer au bout de trois ou quatre ans, W d’autres encore à peine un mois. Il faut savoir Plus d’infos sur : www.minaledesignstrategy.com jouer sur ces durées.

© Minale Design Strategy

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65 POUCES DE PERFECTION VISUELLE ET AUDIO Le nouveau BeoVision 12 est l’écran plasma le plus évolué de Bang & Olufsen à ce jour. Sa ligne ultra-fine et sone style discret apportent une touche esthétique supplémentaire a n’importe quel salon. Il produit des images d’une netteté, d’un éclat et d’un détail jamais vus auparavant. Conçu pour un son surround Le BeoVision 12 possède un décodeur audio surround numérique qui le rend idéal pour les installations de son surround. Ressentez la résonance du tambour comme si vous étiez au premier rang de la salle de concert. Avec le BeoVision 12, vous ne regardez pas seulement un événement vous le vivez véritablement.

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Président du jury

Identités lisibles

Comment les commerçants, qui se trouvent dans la peau de maîtres d’ouvrage, consi­ dèrent l’architecture de leurs points de vente. C’est ce que nous avons demandé à Carine Smets.

Auteur : France Clarinval 1

C’est l’architecte Harald Lam­ berty qui a transformé l’espace et créé un mobilier sur mesure pour que Léa Linster s’installe en ville avec ses délicatesses. Véritable écrin aux couleurs or et mauve, cette boutique met en valeur les produits sans désorienter le client. 2

En laissant le plus possible parler les espaces bruts, la boutique Capsule, aménagée par Estelle Sidoni, joue la carte intemporelle du vintage et de l’aspect industriel. Escalier métallique, briques appa­ rentes, mobilier chiné (sièges de cinéma, machine à coudre, fauteuil Chesterfield) et plancher brut concourent à une lecture très claire et ciblée des lieux.

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Alors qu’on lui doit des lieux très variés, tels que les récents bar lounge White House au centre-ville, le point service Ferrari à Windhof ou l’Hôtel de la Source à Spa, mais aussi des adresses devenues des références comme le restaurant Um Plateau, Stefano Moreno prône une approche claire dans l’architecture intérieure des points de vente. « Le consommateur doit immédiatement comprendre où il est, ce qu’il va trouver dans ce magasin, quels produits, de quelle gamme. » Tout dans l’environnement doit être choisi avec pertinence vis-à-vis des produits : depuis le travail sur les volumes, le type de sol, d’éclairage, de mobilier, de revêtement mural, de couleur, de musique, jusqu’à la tenue que portent les employés ou les odeurs diffusées… « Il faut donner tout de suite une émotion claire et le cadre y participe grandement. » Aussi, dès la prise de contact avec son client, l’architecte ou l’architecte d’intérieur doit cerner les produits qu’il va mettre en évidence et l’identité visuelle de la ou des marques en question. C’est un travail à mener en partenariat avec le commerçant, voire avec ses fournisseurs s’ils ont développé eux-mêmes une identité visuelle. Ils pourront s’appuyer sur les publicités, les magasins de référence, le graphisme… pour « sentir » les produits et coller à leur esprit. Même s’il s’agit d’un espace multimarques, une identité doit lui être trouvée et transmise à travers l’aménagement.

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C’est à m3 architectes que la BGL BNP Paribas a confié la réalisa­ tion de son agence « Europe ». Le leitmotiv est la convivialité qui s’imprime dans tous les espaces de cette banque sans guichet où la proximité est de mise entre les conseillers et les clients. La présence du bois de chêne et du terrazzo clair, rythmée par un mobilier coloré, renforce cette ambiance chaleu­ reuse et cosy.

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Sous la présidence de Stefano Moreno, le jury du concours Commerce Design Luxembourg a apprécié la qualité et la diver­ sité des projets déposés. 4

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« Il faut donner tout de suite une émotion   claire et le cadre y   participe grandement » Stefano Moreno

Composition du jury du Concours Commerce Design Luxembourg

Placé sous la présidence de Stefano Moreno, le jury est principalement composé d experts dans les domaines du design, de l architecture d intérieur, de l architecture et de la commu­ nication graphique : Marie-Josée Lacroix de Design Montréal, les architectes Christian Bauer et Lisi Teisen,
 Lise Coirier de Pro Mate­ ria en Belgique, Robert L. Philippart, directeur de l Office National du Tourisme et la graphiste Claudia Eustergerling.

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Le restaurant À 1/2 Mesure, qui propose une cuisine principale­ ment belge, a été conçu par Mauro Doro (Below) dans un esprit de bistrot métropolitain, approprié au quartier du centreville, convivial et en parfaite cohérence avec l’immeuble. Avec un budget limité et par le détour­ nement d’objets et du matériel produit à échelle industrielle, l’équipe a réussi en 80 jours à donner une âme à ce lieu.

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Sélection subjective

Photos : Eike Dubois, Jessica Theis, David Laurent  /  Wide

La deuxième édition du concours Commerce Design Luxembourg a été lancée par l Union Commer­ciale de la Ville de Luxembourg. Élaboré à partir du concept de la Ville de Mon­ tréal, ce con­cours vise à récompenser les commerçants qui ont investi dans la qua­ lité en design intérieur et extérieur de leurs espaces commerciaux et à mettre en valeur le talent des architectes, architectes d intérieur et designers qui les ont conçus. Cette année, 38 dossiers ont été déposés dans des domai­ nes très variés et dans différents quartiers de la ville. « Ayant pu observer les projets lors de la première édition, je me réjouis de voir autant de bonnes pratiques », constate MarieJosée Lacroix, directrice de Design Montréal. Parmi les 16 projets sélectionnés comme « Grands Prix du Jury », le public sera amené à voter pour le « Coup de cœur du public ». 5


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L’architecte estime que son client, le commerçant ou le restaurateur doit s’approprier le cadre, le comprendre, y adhérer, sinon il risque de vouloir le transformer ou ne pas suivre le modèle à long terme. « Je passe beaucoup de temps en recherches, voyages, références, pour apporter le plus d’émotions possible que le maître d’ouvrage pourra ressentir. » Mais c’est au cadre de s’adapter aux produits et non l’inverse. « Le créatif doit s’effacer derrière le concept. Pas besoin d’une signature, je peux très bien ne pas être reconnaissable. » Il précise aussi qu’un magasin n’a pas la même temporalité qu’un bureau ou une habitation : « il ne faut pas qu’un décor soit figé et devienne un mausolée. Il faut pouvoir changer. » Plus globalement, Stefano Moreno pense qu’une ville doit présenter une offre diversifiée de produits et de décors, ce qui fait partie de son attractivité. C’est d’ailleurs dans ce sens que le concours Commerce Design Luxembourg a été lancé. Le travail de l’architecte peut ainsi commencer très en amont, avec une réflexion urbanistique sur les zones commerciales, la circulation des piétions, les flux, les parkings, pour progressivement affiner le propos vers un quartier, une rue, avec l’impact de la signalétique, du mobilier urbain ou de l’ambiance mise en œuvre. L’étape suivante sera le commerce lui-même, puis son aménagement pour lequel il peut dessiner un mobilier spécifique. « Luxembourg possède une offre large dans tous les domaines, mais manque de visibilité et de communication à ce sujet. » L’architecte remarque la qualité non seulement des commerces mais aussi des services : coiffeurs, traiteurs, agences bancaires… tous font de gros efforts en termes de design et de décoration, « bien plus que dans beaucoup d’autres villes ». Il souligne cependant qu’il faut continuellement se réinventer et ne pas rester statique. « Il ne manque pas grand chose pour que Luxembourg soit une plate-forme commerciale pour la Grande Région. »

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EGB Hornung & Associés a réa­ lisé la boutique Chaussures Léon à Beggen. À la fois vitrine, enseigne, lieu de passage et de travail, cet espace doit pouvoir parler au plus grand nombre, permettre à chacun de trouver… chaussure à son pied ! La straté­ gie a été d’élaborer une présentation des produits per­ mettant une segmentation efficace et intuitive de différentes gammes. 2

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L’architecture et la création du mobilier de la boutique Jitrois à été confiée à Christophe Pillet qui a conçu cet aménagement comme une installation d’art. Des joncs en acrylique transpa­ rent jouent avec la lumière et structurent l’espace. Les vête­ ments sont sublimés par ces jeux de lumières et de reflets avec les miroirs gris et le ciment enduit. 3

C’est le glamour et le chic qui sont mis en avant au Gloss Bar au Kirchberg : revêtement mural haut de gamme, luminaires de couleur et mobilier blanc réus­ sissent parfaitement à coller à cette identité. 4

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« Luxembourg   possède une offre   large dans tous   les domaines, mais   manque de visibilité   et de communication »

L’opticien Acuitis se dote d’une image plus chaleureuse que ses concurrents avec des espaces d’accueil boisés.

Stefano Moreno

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Photos : Charles Monteverdi, Blitz

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Ouverte en 1993, la Galerie Lucien Schweitzer avait déjà été rénovée et agrandie en 1995. Avec l’arrivée d’Isabelle et Anne Schweitzer, diplômées en archi­ tecture d’intérieur et design, le concept a été repensé pour laisser plus de place à la lumière, simplifier la circulation et se débarrasser du superflu (faux plafonds, plinthes, portes, etc.). La galerie en a profité pour créer un espace de vente dédié au design et aux objets.


LE MEILLEUR SE TROUVE À L’INTÉRIEUR


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Produits

Confort d’assise Que ce soit dans un restaurant, dans un bar ou dans un hall d’hôtel, le choix des sièges est essentiel pour garantir le confort des usagers mais aussi donner une impulsion de style à l’espace. Sélection : France Clarinval

Cuillère colorée Spoon arbore un design original signé Antonio Citterio pour Kartell. Sa silhouette courbe rappelle la ligne d une cuillère. L assise se règle par une pompe à gaz intégrée dans le pied pour passer de 55 à 75 cm. www.kartell.it

Classique du confort Peninsula a été créée par Philippe Starck pour le restaurant du Peninsula Palace à Hong Kong. On apprécie sa ligne très élégante et son style classique. L assise et le dossier sont rembourrés pour un confort optimal. www.xo-design.com

Bois puritain

Ce tabouret haut en hêtre laqué a été créé par Joop van Lieshout pour Moooi. Il est inspiré du mobilier des Shakers, une communauté puritaine des États-Unis. AVL affiche un design imprégné de tradition qui le rend moderne et intemporel. www.moooi.com

Atomes

Chaise moderne et colorée qui se distingue par le design original de son dossier, formé de triangles accolés rappelant ainsi la structure de l atome, Alchemia est signée Archirivolto pour Calligaris. www.calligaris.it

Graphique industriel Le tabouret Stool One, signé Konstantin Grcic pour Magis, affiche un design audacieux basé sur des lignes très géométriques et des matériaux industriels (fonte d aluminium, aluminium et poudre polyester). Ces matériaux permettent une utilisation à l extérieur. www.magis.com

Muséale

La chaise Guggen, dessinée par André Kikoski pour le restaurant du musée Guggenheim à New York, est désormais éditée par Ligne Roset. 
L assise tapissée est légèrement incurvée pour que l occupant se sente parfaitement maintenu. www.ligneroset.fr

Lignes infinies

Avec Jill, Alfredo Häberli pour Vitra a créé une assise de forme organique : deux lignes infinies, une à l intérieur et l autre à l extérieur, traversent une surface de bois contreplaqué. www.vitra.com

Courbes futuristes

Signé Karim Rashid pour Slide, Koncord affiche un look futuriste inspiré du monde aéronautique. Constitué d une seule pièce de polyéthylène rotomoulé, il n est pas sans rappeler l iconique Panton Chair. Existe en plusieurs coloris. www.slidedesign.it

Coque à diamant Le fauteuil Meridiana que Christophe Pillet a réalisé pour Driade épouse le corps grâce à se coque enveloppante. Le dessin de la structure évoque un diamant et se joue de reflets et de brillances. www.driade.it

Indémodable

Créé en 1929 par Le Corbusier et Charlotte Perriand, le fauteuil LC2 n a pas cessé d être édité par Cassina depuis 1965. Sa structure en acier chromé et ses coussins en cuir séduisent toujours de nombreux bars ou halls d hôtel. www.cassina.it

Rock’n’Roll

Quand le prêt-à-porter (Diesel) rencontre le design (Moroso), cela donne une ligne qui renvoie à l ADN de la marque de jeans. Les clous font penser aux motifs des accessoires de la collection mode. Bar Stud pourrait devenir une icône. www.moroso.it

Pur et simple

Jasper Morrison parvient encore à étonner en proposant, chez Cappellini, Bac, une chaise en frêne massif et contre-plaqué. Le revêtement est en cuir ou en linoleum blanc, bleu, gris ou noir avec le dos en frêne. www.cappellini.it

Piqûre élégante

Le fauteuil Ginger de Roberto Lazzeroni pour Poltrona Frau est constitué d un piètement en frêne massif et d une coque en polyuréthane recouverte d une seule pièce de cuir. La piqûre est d une grande élégance. www. poltronafrau.com

Acier vintage

Icône de l esthétique industrielle depuis près d un siècle, le tabouret H de Tolix (designer : Xavier Pauchard) a traversé les époques. Emboîtable, empilable, il répond parfaitement aux préoccupations de rationalité de l espace. www.tolix.fr

Enveloppant

Un fauteuil qui enveloppe tout en affichant un caractère ouvert, c est ce que René Holten a voulu créer avec son Pinq Lounge pour Artifort : une tête en forme d œuf, ronde et potelée, combinée à des lignes souples et fluides. www.artifort.nl

Bois courbé

La chaise 404 conçue par Stefan Diez revisite la méthode du bois courbé inventée par Thonet. Les pieds et accoudoirs se prolongent jusque sous l assise ergonomique pour y former un « nœud ». Diverses finitions disponibles. www.thonet.de


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A l’issue de cette formation, le stagiaire pourra appréhender et analyser les solutions techniques à mettre en oeuvre dans les projets de construction durable énergétiquement efficaces. Les thèmes abordés par la formation sont les suivants : bioclimatisme, isolation, étanchéité à l’air, thermographie, blower door test, efficacité énergétique, réglementation CPE, énergies renouvelables, acoustique... Différentes plateformes pédagogiques développées par l’IFSB permettent de visualiser et manipuler entre autres les différents isolants, les installatations solaires thermiques et photovoltaïques...

Cette formation s’appuie sur des cas concrets qui doivent être rénovés pour lesquels les stagiaires après analyse devront proposer des solutions techniques efficaces adaptées. A l’issue de la formation, le stagiaire connaîtra les différentes techniques de rénovation permettant l’optimisation énergétique des bâtiments existants tout en améliorant le confort des usagers.

A l’issue de la formation, le stagiaire connaîtra les différents systèmes constructifs en bois. Il sera capable de gérer un projet de construction bois depuis sa phase de conception jusqu’à sa réalisation. Il saura contrôler les éléments essentiels en phase chantier assurant ainsi la qualité de l’ouvrage.

L’avenir se forme... Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment S.A. 5, Zone d’Activités Economiques Krakelshaff, L-3290 BETTEMBOURG T (352) 26 59 56 - 1 F (352) 26 59 07 44 E contact@ifsb.lu W http://www.ifsb.lu

Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment S.A.


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Produits

Murs et sols stylés Les contraintes techniques liées aux nombreux passages et aux frottements n’empêchent pas les revêtements de sol et de mur de jouer la carte de l’esthétique, tout en n’oubliant pas la dimension écologique. Sélection : France Clarinval

Trompe-l’œil

à Table !

Pour donner un air sérieux à un bar, rien de tel que de le transformer en bibliothèque. New Antique Bookshelves est un trompe-l œil signé Deb Bowness. Il s agit d une photo­ graphie imprimée sur papier puis repeinte à la main. www.thecollection.fr

Cuillère, couteau, fourchette : Eat, les panneaux de papier à coller ou suspendre que Tracy Kendall a créés, mettront les clients du restaurant en appétit et donneront un air malicieux aux murs de la salle. Existe aussi avec une pile d assiettes. www.thecollection.fr

Bambou

Gomme abstraite

Ce parquet lamellé-collé est réalisé en bambou, une matière première très résistante qui s inscrit très bien dans la protection de l environnement. Il existe en différentes finitions (surface brute, vernie ou huilée), 10 teintes et 4 dimensions. www.artepy.fr

Les revêtements de sol Artigo sont en gomme ultra-résistante et ultra-souple. Le caoutchouc est obtenu à partir de caoutchouc naturel, extrait d arbres qui ne sont pas endommagés par le processus. Ebony, conçu par Design Sottsass Associati, joue de l abstraction et du hasard. www.artigo.com

Floral

Dessiné par Mark Pollack, ce vinyle mural se présente en rouleaux à coller. D inspiration japonisante, l imprimé évoque un paysage intérieur où flottent des fleurs portées par le vent. Décliné en 15 coloris. www.koroseal.com

Placage bois Les panneaux en bois Arbor sont suffisamment fins pour être posés sur des surfaces courbes. Comme les placages en bois ont un rendement de production élevé, leur fabrication demande moins de bois dur que la menuiserie préfabriquée. www.koroseal.com

Imitation minérale

Les dalles décorées imitent différents revêtements (pierres, bois) et sont pratiques pour l aménagement de magasins, boutiques, car elles combinent résistance au trafic, confort, esthétisme et entretien facile. www.gerflor.fr

Béton à poser

Mad Men

Les panneaux prêts à poser ADN, développés par Rocha, permettent de voir les murs se couvrir de chaux, de béton ou de métal très facilement, grâce à une pose à sec et un système de fixation maison. www.groupe-rocha.fr

Pas un mur sans que les années 50 à 70 soient revisitées. Ce papier vinyle lourd grainé sur intissé donne aux espaces un petit air de série télé avec ses motifs puisés dans le passé. www.as-creation.de

Délicate illusion

Blue jeans

Jeu de confusion avec le papier peint trompe-l œil. Les matières vinyles expansées et les papiers intissés permettent de parfaire l illusion de brique, pierre, bois ou verre pour un esprit loft qui sied aux boutiques de vêtements. www.grahambrown.com

Autolissant

La résine est utilisée pour réaliser un sol plan sans joint.
Elle est autolissante, ce qui a pour effet de gommer les imperfections du support afin d obtenir une surface lisse. La facilité d entretien et la résistance au trafic et aux chocs en ont fait une référence. www.resincompany.be

Ces lames de chêne massif affichent un aspect vieilli avec traces d usure, trous de vers, arêtes inégales et teinte bleue usée laissant apparaître les veines. Longueurs panachées jusqu à 220 cm. www.chenedelest.com

Béton futé

Les dalles de béton ciré Roxipan sont une innovation dans le monde de la décoration. Elles se présentent comme un parquet flottant et leur mise en œuvre est facilitée car, conçues sur un support bois, elles sont légères et maniables. www.roxipan.com

Végétal

PlantDesign a développé une solution écologique pour la réalisation de murs végétaux à partir de sphaigne, substrat naturel permettant un développement optimum des plantes et un effet esthétique immédiat. Chaque projet est unique. www.plantdesign.be

Damier

Les dalles de moquette Biosfera sont en polyamide recyclé. Elles existent en 12 teintes, ce qui permet des jeux graphiques intéressants. La pose se fait sans colle grâce au système TacTiles du fabriquant. www.interfaceflor.com

Brillance douce

Les dalles de grès cérame Rosa Egeo présentent un fond translucide aux douces tonalités blanc-rosé, dont le mouvement chromatique se développe avec de longues veines ondulées. www.ariostea.eu


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Témoignage

Du côté du commerçant Comment les commerçants, qui se trouvent dans la peau de maîtres d’ouvrage, consi­ dèrent l’architecture de leurs points de vente. C’est ce que nous avons demandé à Carine Smets.

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lu bo i au b ur u C   « Les voyages et les rencontres sont nos moteurs et nos sources d’inspiration. Je ne fais pas la distinction entre la mode, le design, l’art contemporain… ces différents aspects m’accompagnent et me nourrissent à travers des visites, des foires, des défilés, des salons et encore une fois, des rencontres avec des créateurs ou des passionnés. oi

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Auteur : France Clarinval ,

Carine Smets Fondé en 1986, avec une bou­ tique de vêtements pour enfants, le groupe Smets s est largement développé pour compter plus de 20 points de vente. Il est spécialisé dans la commerce d articles hauts de gamme de mode et de design.

l v « Bien sûr, il faut aussi coller aux réalités du marché et comprendre comment fonctionnent nos clients. Aujourd’hui, on sent une crainte vis-à-vis de l’air du temps, de la mode trop pointue. Les gens en ont assez de l’ultra blanc et de l’ultra froid. Ils veulent de la chaleur, de la tradition, du convivial, du familial… ’ r  ? « Faire du shopping, c’est devenu une sorte d’expérience. Le commerce doit raconter quelque chose, pour que le client sorte de la boutique en ayant eu des sensations, des émotions qui vont peut-être le suivre plus tard. Donc l’aménagement du magasin est aussi important que le choix des collections. On ne peut pas tout changer à chaque saison, mais pour continuer à attirer et à séduire les clients, il faut du « relooking » régulier. Cela va du changement de couleur sur les murs, de l’accrochage de la décoration, à une rénovation de fond en comble avec de nouveaux sols, de nouveaux éclairages, du nouveau mobilier… d

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Smets accorde un soin tout parti­ culier à ses vitrines. Ellipse est un des exemples de bon dialogue entre l’extérieur et l’intérieur.

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vient pour retrouver une catégorie sociale, une tranche d’âge. C’est vrai qu’on ne vend pas la même chose, ni aux mêmes personnes chez Art City ou chez Ellipse. Les boutiques ne se ressemblent donc pas. r

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« Il est né un peu par hasard. Au départ, on cherchait un stock pour les autres magasins. On a eu l’opportunité de reprendre ce lieu avec l’activité de décoration et peinture. Les travaux ont été effectués alors que la vente du magasin de bricolage continuait. On a voulu aménager l’endroit pour mettre deux activités (prêt-à-porter et décoration) en un seul lieu et éviter de devoir doubler le personnel. Les architectes, Florent Cenni et Estelle Benatar de Zoom architecture, ont eu l’idée de ce catwalk : à la fois séparation des deux zones, vitrine intérieur (puisqu’il n’y en a pas sur la rue), et espace théâtral où l’on met en scène la saison, où l’on rythme les événements. r i  ? « Pour le Smets Ellipse, c’était Zoom architecture aussi. Le travail de la forme de la boutique a été très important et l’interaction avec l’extérieur, via la vitrine aussi. C’est Rodolphe Mertens qui a travaillé pour Rue de la Paix et on y lit une autre sensibilité. Pour de plus petits projets, on travaille en interne, 1

« Chaque boutique doit pouvoir correspondre à un type de clientèle qui doit s’y reconnaître »

-

r « Chacune doit pouvoir correspondre à un type de clientèle qui doit s’y reconnaître. On

Carine Smets

2

Le très grand espace bruxellois est rythmé par des divisions qui laissent cependant voir l’en­ semble des lieux. 3

Les magasins affichent chacun leur particularité pour que le client trouve ses repères. Ici, Rue de la Paix, au centre de Luxembourg. 4

Le shoes corner chez Ellipse, à la fois fonctionnel et décalé. 5

Au concept store de Bruxelles, les structures en bambou adoucissent le béton vu. 2

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mais on se rend compte qu’ils vieillissent peutêtre moins bien. Mais de toute façon, on est très présent à toutes les étapes. Tout est discuté, défini… Je suis un maître d’ouvrage qui s’investit à fond et qui réfléchit avec l’architecte à chaque matériau, chaque couleur, chaque lumière. V

r ll

)

a- - l lab   « C’est encore une fois Zoom architecte qui nous a accompagné. Ici la donne était différente : on a pu construire et non pas transformer. L’idée d’un bâtiment industriel en béton s’est vite imposé pour son coût (il s’agit au total d’un investissement de 12 millions d’euros, terrain compris, ndlr.), pour son côté brut qui pouvait s’adapter à divers types de collections. Mais, d’emblée nous voulions contrebalancer la dureté du béton vu avec un aspect plus tendre, plus féminin. Après avoir vu les échafaudages dont on se sert en Chine, on a pensé aux bambous. Ils permettent de garder la belle hauteur sous plafond tout en habitant l’espace. D’un autre côté, le bar et le restaurant sont plus chaleureux, plus cosy. L’ensemble est sur trois niveaux, avec un parking réservé et sécurisé. Comme il n’est pas situé dans un quartier de commerces, l’idée est d’en faire un shopping de destina-

tion on l’on trouve de tout : mode, cosmétiques, design, accessoires, cadeaux, bar, restaurant… ad l d a a hi u d’ r  ? « On a assisté à un changement de paradigme où l’aménagement n’intéressait plus seulement les bureaux, la vie professionnelle, mais également la sphère privée. Pour nos clients, cela voulait dire passer de Flamant à Cassina ou à Edra… Pour notre personnel aussi, c’était un grand changement qui a nécessité des formations. Nous avons englobé des architectes d’intérieur dans l’équipe et pu ainsi satisfaire une clientèle privée qui cherche des professionnels de la décoration, y compris dans les aspects techniques. » d’a

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&

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Architecture

environnement

Portrait d’architecte: ARCHITECTURE ET ENVIRONNEMENT À l’occasion de la conférence organisée le 5 juillet par la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, Archiduc présente le travail du bureau Architecture et Environnement, dont l’histoire remonte à plus de 40 ans. Les associés actuels, Pierre Kelecom, Philippe Caulier, Jérôme Dubuisson et Marc Wagner nous parlent de leur bureau, de sa philosophie et de ses réalisations. Auteur : France Clarinval


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Orientations et réflexions

Contexte environ­ nemental et écoute du client Malgré des constructions d’envergure et de prestige, le bureau Architecture et Environnement se montre discret sur la scène luxembourgeoise. Mais à travers quarante années d’activités, une philosophie générale, déjà contenue dans son nom, devient lisible. L’attention au contexte et aux besoins du client sont au cœur du travail de ce bureau.

40 ans d’histoire Fondé en 1971, le bureau Architecture et Environnement a connu des changements d’identité visuelle. Le dernier logo marque l’évolution vers la nouvelle association.

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portrait

Actif sur la scène architecturale luxembourgeoise depuis 40 ans, l’agence Architecture et Environnement s’est peu mêlée aux débats théoriques sur l’architecture. Son objectif a toujours été de rechercher des solutions honnêtes vis-à-vis du contexte environnemental et des attentes du maître d’ouvrage.

Fier de son passé Issu, au début des années 70, de l’association de trois jeunes architectes, Jean Herr, Gilbert Huyberechts et Paul Fritsch, le bureau s’est structuré en société anonyme, 20 ans plus tard, sous la direction des deux premiers associés. Si plusieurs commandes importantes, comme l’école Sauerwiss à Diekirch, la maison de retraite de Clervaux ou encore l’immeuble de la Commerzbank situé en centre-ville et réalisé en association avec l’architecte Théo Worré, ont ponctué les premières années, c’est la période couvrant la fin des années 80 et la première moitié des années 90 qui a marqué l’essor des activités du bureau grâce à la réalisation de nombreux projets d’envergure. Si la liste est longue et les programmes multiples et variés, nous citerons pêle-mêle le nouveau quartier Sauerwiss bordant la rue de Gasperich, le Musée National d’Histoire Naturelle, la rénovation et transformation de l’immeuble Carré Bonn ou encore la réalisation, en association avec l’architecte Christian Bauer, du siège de la Banque et Caisse d’Épargne de l’État occupant une place stratégique sur la façade ouest du Rousegäertchen. En acquérant sa maturité dans la seconde moitié des années 90, le bureau a connu une première phase de mutation, prélude aux grands changements futurs, en accueillant deux nouveaux associés : Pierre Kelecom et Philippe Caulier, présents au sein de la société depuis ses débuts. Cette période est également marquée par l’obtention de grandes commandes publiques et semi-publiques comme la transformation et extension de la Chambre des députés, la participation, en association avec l’architecte Rob Krier, au projet de la Cité judiciaire et la réalisation du Centre intégré pour personnes âgées à Mersch. Ces années sont aussi synonyme d’un engagement toujours plus important pour concevoir un environnement bâti accessible aux personnes à mobilité réduite. Engagement qui reste, aujourd’hui encore, l’une des préoccupations importantes des associés. Les années 2000, synonyme d’une deuxième phase de mutation pour le bureau, sont des années charnières importantes dans son développement. Deux associés, Marc Wagner et Jérôme Dubuisson se sont joints à l’équipe. Ils forment, en partenariat avec Philippe Caulier et Pierre Kelecom, la nouvelle équipe dirigeante d’Architecture et Environnement depuis janvier 2011, avec le départ à la retraite de Jean Herr et le décès de Gilbert Huyberechts.

Comme projets phare de cette décennie, nous retiendrons la maison de retraite Ste Elisabeth am Park jouxtant le parc de la ville, le réaménagement du Héichhaus et la construction de la deuxième extension du Centre de conférences au Kirchberg. Si ces 40 ans ont été soumis à des influences différentes, deux constantes ont jalonné l’ensemble des projets : l’intérêt porté au contexte entourant toute réalisation et la prise en considération, dans toute réflexion, des attentes des utilisateurs. S’il n’est pas toujours visible, ce fil rouge relie bien toutes les époques, tous les projets et les différentes générations de dirigeants d’Architecture et Environnement. « On ne peut donner que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes. » (proverbe)

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Rénovation de l’aile Wiltheim du Musée National d’Histoire et d’Art. En cours depuis 2011. 2

École de musique de Diekirch. En cours depuis 2008. 3

Projet pour la Ville de Luxembourg : « Vivre sans voiture ». 4

Maison de la Vie à Esch-Belval. En cours depuis 2009.

Une identité « Architecture et Environnement », un nom adopté il y a de nombreuses années déjà, qui véhicule les valeurs du bureau, de ses dirigeants successifs et de ses collaborateurs. « Architecture » d’abord, bien sûr, car l’art de concevoir, de combiner et de disposer des éléments pleins ou vides, fixes ou mobiles, opaques ou transparents, reste au cœur des préoccupations de tout architecte. Mais cette discipline, cet art appliqué, ne se suffit pas à lui-même. L’art pour l’art n’a jamais été l’approche privilégiée par le bureau. D’où l’importance que revêt le mot « environnement », qui est à apprécier au sens large. Les préoccupations énergétiques ou de développement durable sont évidemment des facteurs significatifs lors du processus créatif, mais il faut voir plus loin ; l’environnement inclut ici l’ensemble des paramètres pouvant influencer l’architecte lors de ses réflexions. Le client tout d’abord, par son vécu, ses désirs, mais également son budget et ses délais. Le site choisi pour implanter une construction est également un facteur influant sur le projet. Il en va de même pour toutes les disciplines gravitant autour de l’architecture : la statique, la thermique, l’éclairage, l’acoustique, etc. Autant de matières, et donc autant de partenaires avec qui il faut pouvoir dialoguer pour faire évoluer un projet sans en perdre l’essence. « Dialogue », voilà encore un terme récurrent lorsque l’on discute avec les dirigeants de ce bureau. Et de répéter que l’architecte, s’il est souvent considéré comme un individualiste, ne doit pas s’enfermer dans sa tour d’ivoire. L’échange de points de vue entre associés, avec les collaborateurs, partenaires et clients a toujours été, et reste encore aujourd’hui, un paramètre clé de l’approche architecturale du bureau.

Aujourd’hui et demain S’ils héritent d’un riche passé, les défis à relever sont nombreux. Les nouveaux dirigeants ont très vite été confrontés aux nouvelles réalités encadrant la profession. Tout

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1

s’accélère, se complexifie. Face à des besoins croissants, il faut gérer des budgets et des délais de plus en plus serrés. Les intervenants et les réglementations se multiplient, et l’architecte doit élargir ses compétences pour conserver son rôle de chef d’orchestre. Mais le bureau est bien armé pour répondre à ces nouveaux défis. Fort de son expérience, grâce à ses collaborateurs fidèles et expérimentés, Architecture et Environnement relèvera les défis de demain et continuera à promouvoir et œuvrer pour la qualité architecturale au Grand-Duché de Luxembourg. 4

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Fiche technique Années de construction : Étude, construction : 2009-2011 Lieu de construction : Luxembourg, Val Sainte-Croix Maître d’œuvre : Hamalux s.à r.l. Ingénieur génie civil : TR-Engineering Ingénieur génie technique : Jean Schmit Engineering Superficie : 2 223 m2

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portrait

Projet 1

Résidence urbaine Située à Luxembourg dans le quartier de Belair, la résidence Bougainvillea comprend huit appartements de haut standing avec terrasses ou balcons et 14 emplacements de parkings souterrains. Conçu dans un esprit de respect de l’environnement, l’immeuble se situe dans la catégorie B (basse consommation) en ce qui concerne son passeport énergétique. L’orientation d’une majorité des fenêtres vers le soleil, avec une protection extérieure en été, diminue la consommation d’énergie de l’ensemble de l’immeuble. L’enveloppe

étanche et l’isolation performante avec des centrales de ventilation à double flux individuelles pour chaque appartement, équipé d’un échangeur de chaleur à haut rendement, aide à conserver l’énergie dans l’immeuble. Le reste de la chaleur nécessaire pour le confort des habitants provient d’un chauffage urbain de quartier. 1

Lignes claires et soin du détail

Identité chromatique :

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Accès principal à la résidence, en attendant les aménagements extérieurs 3

Volumétrie compacte pour ce bâtiment de coin de rue 4

Vue intérieure

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© Architecture et Environnement

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Projet 2

Fiche technique

Ensemble de bureaux

Années de construction : F4 : 1999-2003 F8 : 2000-2009 F7 : 2006-2011 F6 : 2008-2010

Le Findel Golf Office Park, situé à Niederanven, est un ensemble de huit unités dont les quatre premières sont livrées.

Lieu de construction : Niederanven / Sandweiler

Les bâtiments F4, F8, F7 et F6 constituent les quatre premiers immeubles d’un ensemble de huit unités for­ mant le Findel Golf Office Park. Ce nouveau centre urbain est situé en face de l’aéroport où il occupe une position stratégique avantageuse. Les infrastructures de bureaux, caractérisées par un niveau d’équipement technique élevé et une grande flexibilité, seront utile­ ment complétées par des surfaces commerciales ainsi que des structures hôtelières pour répondre aux impé­ ratifs urbains de mixité et de perméabilité.

Maître d’œuvre : Somaco S.A. Ingénieur génie civil : Simon & Christiansen Ingénieur génie technique : Goblet Lavandier & Associés Volumes bâtis : F4 : 69 650 m3 F6 : 107 000 m3 F7 : 73 500 m3 F8 : 88 000 m3

Identité chromatique :

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Vue arrière du bâtiment F7 2

© Imedia ; Architecture et Environnement

Bâtiment F4 : premier de l’ensemble 3

Vue arrière du bâtiment F8 4

Entrée principale du bâtiment F8 5

Hall d’ascenseur du bâtiment F7 4

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Fiche technique Années de construction : Centre scolaire : 1990-1998 École précoce : 2002-2006 Maison relais et crèche : 2007-2012 Lieu de construction : Reuler (Clervaux) Maître d’œuvre : Syndicat Intercommunal du Canton de Clervaux Ingénieur génie civil : Simon & Christiansen Ingénieur génie technique : Goblet Lavandier & Associés Volumes bâtis : Centre scolaire : 40 950 m3 École précoce : 5 120 m3 Maison relais et crèche : 12 300 m3

Identité chromatique :

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portrait

Projet 3

Centre scolaire rural En 1991, le syndicat intercommunal de Clervaux, Heinerscheid et Munshausen décida la construction d’un centre scolaire et sportif à la périphérie du petit de village de Reuler. Dans un site rural à la périphérie du village de Reuler, sur un plateau largement dégagé, le syndicat intercommunal décidait de faire ériger un centre scolaire et sportif. Les différents bâtiments du programme s’articulent autour des cours de récréation ouvertes ou fermées selon leur destination. Un contact visuel avec le paysage a été recherché. L’éclairage zénithal des grandes toitures amène une lumière abondante dans les dégagements des bâtiments scolaires. Après cette première phase de construction regroupant une école maternelle, une salle polyvalente, une école primaire et un hall sportif, plusieurs extensions ont vu le jour, une décennie plus tard. Revendiquant une expression architecturale traditionnelle, le recours à la typologie des grandes fermes si caractéristiques dans les paysages vallonnés des Ardennes semblait approprié pour intégrer cet important programme au paysage tout en lui conférant une identité propre.

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Ecole précoce : dégagement généreusement éclairé 2 5

École primaire : forum central

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École maternelle 5

École précoce 6

Maison relais : réfectoire 4

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© Imedia ; Architecture et Environnement

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Maison relais et crèche : façades


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Fiche technique Années de construction : Étude, construction : 2004-2011 Lieu de construction : Luxembourg (Bonnevoie) Maître d’œuvre : Administration communale de la Ville de Luxembourg

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Projet 4

L’intervention dans un quartier résidentiel est toujours délicate. Le bâtiment avant, aligné sur le front de rue, respecte le gabarit des habitations existantes. De forme organique, le bâtiment arrière tire sa richesse spatiale de l’adéquation Cette maison relais basse énergie (suivant les critères trouvée entre l’utilisation rationnelle de la pente naturelle du Minergie-P), construite rue du Verger à Bonnevoie, terrain, la recherche de l’ensoleillement optimal et le souci de conserver le maximum d’arbres fruitiers présents sur le terrain accueille 203 enfants et produit 250 repas par jour grâce à sa cuisine d’assemblage. depuis des décennies.

Maison relais basse énergie

Ingénieur génie civil : SGI Consulting Ingénieur génie technique : Goblet Lavandier & Associés Volumes bâtis : 10 200 m3

Identité chromatique :

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Le bâtiment arrière, de forme organique 2

Atrium central, coursive au 1er étage 3

Atrium central, nœud de circulation 4

Le bâtiment arrière, dans le verger préservé

© Clément Photodesign

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Projet 5

Fiche technique

Deux maisons pour la Chambre

Années de construction : Étude, construction : 1996-1999 / 1999-2006

Ce projet, réalisé en deux phases, fait suite à la décision des députés d’implanter la Chambre sur son site historique, aux maisons Printz et Richard.

Lieu de construction : Luxembourg (Centre)

La première phase avait pour objectif de rénover le bâtiment historique de la Chambre des députés tout en le rendant accessible aux personnes handicapées et en y intégrant toutes les technologies actuelles. Les espaces anciens ont été rénovés dans un style inspiré de la période de construction du bâtiment. Une annexe, devant impérativement respecter l’architecture extérieure du palais grand-ducal voisin, intègre de nouveaux espaces de circulation. Ceux-ci permettent l’accès aux différents plateaux via un ascenseur panoramique tout en créant un nouvel accès séparant la circulation des députés, des journalistes et des visiteurs. La deuxième phase consistait d’une part en la transformation d’un ensemble de maisons appelées « Printz » et « Richard » et, d’autre part, en la réalisation d’une passerelle vitrée destinée à relier les deux bâtiments lors des séances officielles. Non seulement les façades extérieures ont été rénovées dans le respect des caractéristiques du bâti ancien, mais surtout une recherche particulière a été menée afin de conserver le maximum de plateaux et de charpentes. Cette démarche a entraîné la création d’un noyau de circulation, faille intérieure recouverte d’une verrière, qui amène la lumière naturelle au cœur des vieux bâtiments. Depuis les anciennes caves voûtées creusées dans la roche de la forteresse historique, un ascenseur panoramique relie la faille à la passerelle en verre qui, tel un « tapis volant » enjambant la rue de l’Eau, relie les deux opérations.

Maître d’œuvre : Ministère des Travaux publics Administration des bâtiments publics Ingénieur génie civil : Gehl Jacoby & Associés Ingénieur génie technique : Felgen & Associés Engineering ; RMC Consulting Surface bâtie : 7 360 m2

Identité chromatique :

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Accès principal 2

Ascenseur panoramique dans l’ancienne cour intérieure 3

Partie contemporaine abritant les salles de commissions 4

Passerelle en verre reliant la Chambre des députés aux maisons Printz et Richard

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© Vision and More by André Weisgerber

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Fiche technique

Projet 6

Années de construction : Étude, construction : 1979–1983 / 2002–2009

Retraite ardennaise

Lieu de construction : Clervaux

Construction d’une maison de retraite comportant 80 lits agrandie par l’apport de 15 chambres et transformée en centre intégré pour personnes âgées.

Maître d’œuvre : Syndicat Intercommunal du Canton de Clervaux Ingénieur génie civil : Simon & Christiansen Ingénieur génie technique : Bevilacqua & Associés ; Goblet Lavandier & Associés

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portrait

La maison de retraite existante et la nouvelle extension se raccordent par une passerelle vitrée. Le gabarit rectangulaire, très simple, adapté en hauteur et en alignement à la structure existante, héberge 39 chambres réparties sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée les services thérapeutiques sont groupés autour du bloc sanitaire réalisé en béton vu. Le volume est rythmé par deux grandes verrières sur plusieurs niveaux.

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Volumes bâtis : 29 000 m3

Identité chromatique :

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Façade Sud 2

Rez-de-chaussée : unité thérapeutique

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Un corps avancé prolonge les séjours 5

Des brise-soleil en bois tamisent la lumière 5

© Clément Photodesign ; Architecture et Environnement

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Vide sur le rez-de-chaussée


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Projet 7

Une vie après la clinique Suite à la démolition de la clinique Sainte Élisabeth, la Congrégation des Sœurs de Sainte Élisabeth a décidé la construction d’un centre de services intégrés de soins pour seniors dans un site privilégié jouxtant le parc de la ville de Luxembourg.

Fiche technique

Au programme des 105 chambres pouvant accueillir 115 pensionnaires, s’ajoutent sept appartements enca­ drés, un foyer de jour, un restaurant ainsi qu’une salle polyvalente. Cette construction au caractère résolument contemporain s’insère de façon sensible dans la com­ plexité du tissu urbain.

Années de construction : Étude, construction : 2002–2009 Lieu de construction : Luxembourg (avenue Reuter) Maître d’œuvre : Congrégation des Sœurs de Sainte Élisabeth Ingénieur génie civil : InCA Ingénieurs Conseils Associés Ingénieur génie technique : Goblet Lavandier & Associés Volumes bâtis : 49 150 m3

Identité chromatique :

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Terrasse des appartements encadrés 2

Place centrale 3

Vue intérieure d’un couloir de distribution de chambres 4

Façade boulevard Joseph II

© Imedia -; Architecture et Environnement

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Fiche technique

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Projet 8

Années de construction : Centre de conférence : 2003-2012 Bâtiment Tour : 2003-2011

Conférences au sommet

Lieu de construction : Luxembourg (Kirchberg)

Le Kirchberg poursuit son évolution avec la deuxième extension du Centre de conférences et la réaffectation de la Tour Alcide de Gasperi.

Maître d’œuvre : Administration des bâtiments publics Ingénieur génie civil : InCA INgénieurs Conseils Associés ; SGI Consulting Ingénieur génie technique : Bevilacqua & Associés ; Felgen & Associés Engineering Volumes bâtis : Centre de conférence : 116 330 m3 Bâtiment Tour : 71 750 m3

Identité chromatique :

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La deuxième extension du Centre de conférences met en scène deux éléments majeurs que sont la seconde salle de conférences destinée aux sessions du Conseil des ministres de l’Union européenne et le Centre de presse pouvant accueillir 500 représentants de la presse écrite et filmée. Les volumes du Centre de presse s’agencent en suivant la pente naturelle du terrain et participent ainsi à la cohésion d’ensemble. Le volume isolé de la salle de conférences, traité de manière identique tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du bâtiment, s’imbrique quant à lui dans le socle formé par le Centre de presse et souligne ainsi sa fonction de pivot autour duquel s’articulent les différentes phases du projet. Pour adhérer aux concepts du développement durable et limiter les consommations énergétiques, le bâtiment

est pourvu d’un système de refroidissement naturel nocturne, d’une isolation thermique performante et d’un raccordement à la centrale de cogénération du Plateau du Kirchberg. La nouvelle affection de la Tour Alcide de Gasperi réaffirme le caractère symbolique du Héichhaus. Ses 14 premiers niveaux font partie du Centre de conférences du Conseil européen, les étages 5 à 11 accueillant les bureaux des délégations des différents pays membres. Les étages 12 à 22 sont quant à eux réservés aux différents départements du ministère du Développement durable et des Infrastructures. Pour accueillir ces institutions dans un environnement en phase avec son époque, la tour à été entièrement évidée et réaménagée dans le respect des normes fonctionnelles, acoustiques et de protection contre l’incendie.

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1

2

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Bar presse 2

Noyau central Héichhaus 3

Salle de conférences n°2 4

Foyer presse 5

5

© Architecture et Environnement

Circulation presse


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Fiche technique Années de construction : Étude, construction : 2009-2010 Lieu de construction : Diekirch Maitre d’œuvre : Madame Meyers

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portrait

Projet 9

Rénovation familiale La rénovation et l’extension de l’habitation est le fruit d’une étude globale sur la maison existante (datant des années 60) et les besoins, les exigences et les envies de la famille.

L’ensemble de la maison a été complètement repensé, restructuré. L’extension en bois forme un volume épuré fortement ouvert sur le jardin pour laisser pénétrer la lumière jusqu’au centre des espaces de vie. Sa réalisation à l’aide d’une structure en bois a permis de minimiser les temps de mise en œuvre. Utilisation importante du bois, forte isolation, panneaux solaires thermiques : le projet suit une idéologie écologique tournée vers le futur.

Surface bâtie : 331 m2

Identité chromatique :

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x

3 1

Nouvelle extension en mélèze 2

Terrasse sud 3

Fenêtre d’angle vers la Sûre

© Imedia

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Fiche technique Années de construction : 2007-2011 Lieu de construction : Steinfort Maître d’œuvre : Administration communale de Steinfort Ingénieur génie civil : Schroeder & Associés Ingénieur génie technique : Schroeder & Associés Volumes bâtis : 1 160 m2 1

2

Projet 10

Industrie et culture L’ancienne forge a été reconvertie en centre culturel alors que le château d’eau Kinneksbierg a été jumelé à l’ancien château d’eau Bëchel. Al Schmelz est une ancienne friche industrielle qui a fermé ses portes dans les années 30. Elle a fait place à un lieu de rencontre et de culture.
La mise en conformité, par l’ajout entre autres d’un ascenseur, permet l’accès à tous les usagers.
L’acier Cortene renvoie à la matière première son utilisation d’origine et l’aspect contemporain se démarquant s’allie parfaitement à l’ancien. Le château d’eau Kinneksbierg, d’une capacité de 1 000 m3 a été couplé à l’ancien château d’eau Bëchel, d’une capacité de 300 m3. L’ensemble fonctionnant en tant que zone de pression unique suivant le principe des vases communicants. L’habillage extérieur en acier patinable a permis la parfaite intégration de l’ouvrage avec son environnement boisé, indépendamment des saisons. La stabilité au vent des panneaux suspendus est assurée par deux anneaux circulaires reliés au fût du réservoir par des rayons précontraints en câble d’acier inoxydable.

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© Architecture et Environnement

1

Centre culturel Al Schmelz 2

Château d’eau 3

Ascenseur panoramique 4 4

Détail du fût

Identité chromatique :


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portrait

Interview

Architecture et environnement Auteur : France Clarinval a

r

a ll d u a r ll l’hi   Jérôme Dubuisson : « La création du bureau remonte à 1971 par Jean Herr, Gil Huyberechts et Peel Fritsch qui sont restés ensemble jusqu’en 1984, année où Peel est parti pour créer son propre bureau. Par la suite, Pierre Kelecom et Philippe Caulier sont entrés dans le bureau qui s’est structuré en société anonyme. Ils font partie de l’actionnariat depuis 1993. Déjà l’idée de pérennité et de passation de flambeau était dans les esprits. En 2005, les fondateurs ont songé à prendre leur retraite et ont fait entrer dans l’actionnariat Marc Wagner et moi-même qui étions déjà dans l’entreprise. Nous avons pu prendre le temps de réaliser tranquillement la passation des parts, les dossiers des clients… Fin 2010, ils ont quitté donc le bureau. Malheureusement, Gil est décédé à ce moment-là… Philippe Caulier : « La configuration actuelle date du 1er janvier 2011, cela fait donc une bonne année que nous fonctionnons comme cela. C’est vraiment une continuité et une volonté des membres fondateurs de perpétuer leur travail avec des gens qu’ils connaissent et c’est ce que nous voulons poursuivre. La richesse de notre expérience vient de cette transition. Pierre Kelecom : « C’est la transmission du savoir qui fait notre valeur et nous regardons déjà la suite possible. Marc Wagner : « Le fait que le bureau ne porte pas le nom des associés est un indicateur de cette volonté de pérennité.

o ’ pa i r   Ph. C. : « La démarche initiale était de considérer que l’architecture n’est pas isolée et vit dans son environnement. À l’époque, il s’agissait plutôt d’urbanisme et d’espace public, mais cela englobait déjà la réflexion sur l’écologie. L’environnement, c’est aussi le contexte social, par exemple les personnes handicapées ou défavorisées. J. D. : « Il est important pour nous d’intégrer les disciplines qui gravitent autour de l’architecture proprement dite. a -il h ri a lourd à r r  Ph. C. : « Ce dont on hérite, nous l’avons créé aussi, c’est un vécu, une expérience. J. D. : « Je pense que cela nous dope de regarder ces 40 ans d’ex­pé­ rience, les projets qui ont été réalisés. Cela nous donne une certaine responsabilité vis-à-vis de notre personnel, de nos clients, de nos collègues. M. W. : « Il y a un énorme respect de ce qui a été fait. Nous devons développer et pérenniser cet héritage à travers des nouveaux projets. Ph. C. : « De toute façon, l’innovation a toujours été dans nos préoccupations. Les méthodes de travail évoluent, la recherche est intégrée dans notre façon d’œuvrer. Dans notre tradition, il y a l’innovation.

« Nous faisons du sur mesure en fonction des besoins, des contraintes » Marc Wagner

expériences, nos informations. C’est aussi une préparation pour l’avenir. Ph. C. : « C’est impossible pour un architecte seul d’être au courant de toutes les évolutions administratives, commerciales, techniques, législatives, environnementales ou des produits… À plusieurs, on peut avoir une veille plus efficace. Nous assumons tous les projets à quatre, mais un responsable est désigné par projet et il a le dernier mot… J. D. : « Le but est d’assurer le dialogue, mais de garantir la prise de décision.

a i d r r ari ll rai la ar ab  ? Ph. C. : « Dans la conception et le service rendu, il y a un fil rouge qui nous est spécifique mais qui n’est pas forcément visible à la livraison. L’approche est toujours de partir de la demande, puis d’analyser les contraintes et produire le bâtiment qui répond à la demande, les désirs, les besoins du client, dans le cadre des contraintes de son environnement. P. K. : « On n’est pas dans le geste esthétique, le bâtiment sculptural, abstrait. M. W. : « Le client change, ses besoins changent, il est normal que le résultat soit différent. Nous faisons du sur mesure en fonction des besoins, des contraintes. P. K. : « D’où l’importance de discussions nourries avec le maître a d d a d d’ouvrage pour identifier au mieux ses besoins, y compris cerr - u a u  tains dont il n’avait pas conscience. La clé, c’est dialogue. J. D. : « C’est clairement un plus. Cela nous permet de compléM. W. : « Avec des programmes similaires, on peut arriver à des ter nos décisions, de tester nos propositions, de partager nos résultats très différents. »

Architecture et environnement Domaines d’activité :

Architecture, urbanisme, gestion de projets Localisation :

16, rue Robert Stümper L-2557 Luxembourg effectifs :

26 personnes dont 13 architectes Créée en :

1971 Partenaires :

Philippe Caulier (1956), Jérôme Dubuisson (1976), Pierre Kelecom (1959), Marc Wagner (1978) site web :

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Fondation de l’architecture et de l’ingénierie


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Temps fort

SinCityPics goes Knuedler !

David Laurent  / Wide

La deuxième édition du concours SinCityPics a rencontré un très grand succès. L’exposition s'est prolongée jusqu’au 29 avril sur le chantier du Centre Guillaume II.

Depuis 2010, grâce entre autres, aux Stadgespréich, débats publics organisés par la Fondation de l'Architecture et de l'Ingénierie en collaboration avec la Ville de Luxembourg, les avis des citoyens sur les questions architecturales, urbanistiques, sociales et culturelles sont mis en avant. Le concours photo SinCityPics, organisé par la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie au Luxembourg et les bénévoles de son groupe de travail « Espace Public », vient concrétiser cette vision du rôle primordial de la participation citoyenne. Les participants au concours avaient pour mission d’illustrer le thème « Urban life – stolen moments » en observant les multiples façons dont les utilisateurs s’approprient l’environnement urbain, en capturant un instant inédit par un cliché spontané ou mis en scène. En bref, il s’agissait de raconter, en images, la vie urbaine luxembourgeoise. Pari tenu pour ces 53 photographes amateurs ou avertis dont les 218 clichés ont été exposés du 26 janvier au 29 avril, sur la clôture du chantier Centre Guillaume II, lieu symbolique, au cœur de l’espace public.


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Mike Zenari

1er

prix

Mentions

Jerry Klein

Shahriar Agaajani

2e

prix

Nora Schlesser

Ana Carina Marinheiro Neto

Marc Seiler

3e

prix

John Oesch

Gediminas Karbauskis

SinCityPics : lauréats 1er prix : Mike Zenari

Ballerina en attitude, Sunday pétanque session I, Sunshine ballerina 2e prix : Nora Schlesser

Red socks, Grey shoes, Four feet

3e prix ex aequo :

Gediminas Karbauskis Borders and balance Vincent Girès Under the bridge

Mentions

Cliché spontané : John Oesch Pass oup wous de gees, Prayer Mise en scène : Jerry Klein City dinner, Rousegärtchen Instant inédit : Shahriar Agaajani Prohibited Jeunes : Ana Carina Marinheiro Neto Fun in the City Jeunes : Marc Seiler Sauter dans la vie urbaine

Vincent Girès

John Oesch


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Agenda Jeudi 03.05 8 0

Mercredi 09.05

Dimanche 17.06

19 0

Samedi 30.06 Dimanche 01.07

Conférence

Peter Latz, architecte paysagiste et urbaniste

Organisée par le Fonds Belval en collaboration avec la Fondation de l'Architecture et de l'Ingénierie et la société Agora. En langue allemande. Bâtiment Massenoire, avenue du Rock'n'Roll, Esch-Belval

Débat Stadgespréich

« Identité et design »

En parallèle avec le festival Design City, la question de l’influence du design sur l’identité de la société sera posée lors de ce débat. Y a-t-il un design luxembour­ geois typique ? Le design peut-il améliorer la vie ? Est-ce un vecteur d’individualisme ? En collaboration avec la Ville de Luxembourg et le Cercle Cité. Auditoire du Cercle Cité, 3, rue Genistre, Luxembourg

Vendredi 11.05 Lundi 28.05

Un dialogue tout à fait inattendu entre l’homme – ingénieur – et la femme – artiste. Organisé en collaboration avec Paul Wurth S.A. et le Ministère de la Culture. Entrée libre, horaires sur www.fondarch.lu. Anciens halls Paul Wurth, 1, rue de l’Aciérie, Luxembourg

© Andrés Lejona

Week-end portes ouvertes

« Open houses »

Cette action permettra de découvrir une sélection d’habitations privées contemporaines à travers tout le pays. Détails sur www.fondarch.lu

Jeudi 05.07 00

Conférence

20 00

Par Bernardo Fort-Brescia, Arquitectonica, Miami / USA. En 1994, Bernardo Fort-Brescia était l’auteur du siège de la Banque de Luxembourg au 14, boulevard Royal. En 2012, le même cabinet a réalisé l’extension du bâtiment existant. Bernardo Fort-Brescia reviendra sur l’histoire de la construction de cet ensemble, ses défis architecturaux et urbanistiques et la symbolique qui le sous-tend. Organisée en collaboration avec la Banque de Luxembourg. En langue anglaise. Participation dans la limite des places disponibles, uniquement sur inscription sur www.fondarch.lu ou par tél. 42 75 55. Auditorium de la Banque de Luxembourg. 14, bd Royal, Luxembourg

Le célèbre « bakfiets » du groupe de travail « Espace Public » reprend du service pour explorer l’espace urbain avec un regard original, convivial et interactif. Détails sur www.fondarch.lu

0

Exposition de l’artiste Flora Mar

« Le site du 14, boulevard Royal, siège de la Banque de Luxembourg »

« Walk & Talk »

Jeudi 21.06

Mardi 08.05

Conférence à l’occasion de l’inauguration de l’extension du siège de la Banque et dans le cadre des festivités du 20e anniversaire de la Fondation

Exploration urbaine

Architecture & Environnement, architectes

« Scènes de vie conjugale, Eros & Thanatos »

Jeudi 14.06 Samedi 14.07 Festival d’Architecture 2012

« Identité des villes et communes »

Samedi 16.06 1 00 5 00 Workshop pour jeunes et adultes « Dessin architectural à main levée »

Epaulés par l'architecte Jean-Paul Carvalho, les participants pourront développer leur sens de la perspective. Rendez-vous à l’entrée du Cercle municipal. Liste du matériel à apporter sur www.fondarch.lu

1 0 16 00 Atelier créatif pour enfants Ce workshop invite enfants et jeunes à découvrir la matière d'architecture et d'urbanisme de façon ludique. Détails sur www.fondarch.lu

En langue française. Auditorium de la Banque de Luxembourg. 14, bd Royal, Luxembourg

Conférence à l’occasion de l’inauguration de l’extension du siège de la Banque et dans le cadre des festivités du 20e anniversaire de la Fondation

« Le boulevard Royal, au cœur d’une ville durable »

Par Hans Thoolen, coordinateur de la qualité urbaine de la Ville de Breda (NL). Breda, ville moyenne de 170 000 habitants, a adopté une politique portée par une vision globale du développement durable. La qualité de son environnement et la diversité de son offre culturelle et économique font de Breda un parfait exemple de ville « durable ». À l’heure des grands projets urbanistiques pour la ville de Luxembourg, que pouvons-nous retenir de l’exemple de Breda ? Et quel regard Hans Thoolen porte-t-il sur le potentiel de notre capitale ? Inscription obligatoire sur www.fondarch.lu ou par tél. 42 75 55. Auditorium de la Banque de Luxembourg. 14, bd Royal, Luxembourg

Jeudi 28.06 8 0

Débat Stadgespréich

« Identité et environnement bâti » Organisé par le groupe de travail « Identité des villes et communes » en collaboration avec la Ville de Luxembourg et le Cercle Cité. Auditoire du Cercle Cité, 3, rue Genistre, Luxembourg

Samedi 07.07 4 00 7 00

Excursion architecturale à vélo

« ZwischenStadt : von Dommeldange nach Lorentzweiler »

Organisé par le groupe de travail « Identité des villes et communes ». Inscription obligatoire sur www.fondarch.lu ou par tél. 42 75 55.

Jeudi 12.07 Célébration des

20 ans Fondation de l'Architecture et de l'Ingénierie

Détails sur www.fondarch.lu

Mardi 28.08 Vernissage de l’exposition

« Futura Bold ? »

Au Pavillon du Luxembourg à la 13e Biennale d’Architecture de Venise. Exposition du 29.08 au 25.11 2012. Ca’ del Duca, Corte del Duca Sforza, Venise


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Bibliothèque Dernières acquisitions Partenaire principal

A Avec le soutien de : Ministère de la culture Ordre des Architectes et des Ingénieurs Conseils

Cercle des partenaires :

Réflexions Tobias Chilla et Christian Schulz (Eds), Textes en langues allemande et française, 400 pages, Éditions Guy Binsfeld, Luxembourg, 2012

C

Raumordnung in Luxemburg / Aménagement du territoire au Luxembourg

À l’heure actuelle, l’aménagement du territoire au Luxembourg se développe à une rapidité sans pareil en Europe. Face au dynamisme économique et démographique caractérisant le Grand-Duché, un volontarisme politique s’est développé depuis quelques années pour répondre à ces nouveaux défis en mobilisant les outils d’aménagement du territoire.

B

Projets urbains Joachim Decklerck, 324 pages, Parenthèses, Bruxelles, février 2012

Construire Bruxelles. Architecture et espaces urbains, 44 projets en Europe.

De Copenhague à Tirana, de Londres à Madrid, en passant par Milan, Zurich, Lyon ou Amsterdam, ce livre rassemble les expériences positives de 44 projets urbains exemplaires et novateurs : transformation de zones délaissées en lieux dynamiques à fortes attractivités économique et culturelle, logement social intégré, tramway et métro fédérateurs et créateurs de nouveaux symboles. Mêlant ici grands noms de l’architecture et jeunes agences audacieuses (Alexandre Chemetoff, Christ & Gantenbein, FOA, Foster + Partners, Édouard François, Grafton Architects, Zaha Hadid, Rem Koolhaas, Lacaton & Vassal, Jean Nouvel, Bernardo Secchi, Peter Zumthor...), l’Europe devient pour Bruxelles un véritable laboratoire de réflexion et d’inspiration.

Beau livre 607 pages Lars Müller Publishers, Baden, décembre 2011

Gigon/Guyer Architekten: Arbeiten 2001 bis 2011

Das Architekturbüro Gigon /Guyer hat seit seiner Gründung 1989 eine eindrucksvolle Serie von Projekten konzipiert. Ein vielbeachtetes Projekt ist der kürzlich fertiggestellte Prime Tower mit Annexbauten auf dem Maag-Areal Zürich. Die Monografie erlaubt einen geschärften Blick auf die Architektur­auffassung von Annette Gigon und Mike Guyer. Zahlreiche Projekte werden in einer ausführlichen Werkdokumentation mit zahlreichen Fotos, Plänen und Kurztexten dargestellt. Drei Essays sowie ein Gespräch mit Patrick Gmür und Martin Steinmann und den Architekten bieten eine vertiefende Reflexion und Kontextualisierung.

Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie (ed.): Planet + architectes+urbanistes

Fondation de l'Architecture et de l'Ingénierie au Luxembourg Brochure, 22 pages avec photos, Luxembourg, 2011 Pour commander la publication au prix de 5 €, contactez la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie.

1, rue de l'Aciérie - L-1112 Luxembourg Tél.: 42 75 55 / Email: office@fondarch.lu infos, inscriptions, newsletter sur www.fondarch.lu


APPEL A PARTICIPATION LA FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE A LA RECHERCHE DE TALENTS ! Depuis 20 ans déjà, la Fondation propose au grand public comme aux professionnels, un regard original et participatif sur notre environnement bâti. Pour marquer cet anniversaire, nous invitons les amis de la Fondation à participer activement à l’animation de notre fête de 20 ans qui aura lieu le 12 juillet 2012 ! (Soirée sur invitation seulement) Nous partons ainsi à la recherche de talents cachés/secrets. Architectes-musiciens ou ingénieurs-magiciens, paysagistesdanseurs ou architectes d’intérieurs-humoristes ? Pourquoi ne pas sauter le pas et exprimer votre créativité autrement ? Vos propositions sont les bienvenues pour que nous donnions un visage original et festif à cet anniversaire en vous attribuant quelques minutes sur scène pour un tour de passe-passe, une chanson ou un numéro de claquettes. Contactez-nous jusqu’au 1er juin au plus tard pour nous faire part de vos idées.

Contact : Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie

Tel. + 352 42 75 55

Email : office@fondarch.lu



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OURS Design Printemps / Été 2012

Magazine d’architecture luxeMbourg Numéro 4 ‒ Printemps / Été 2012

IdentIté – maIsons en boIs – Les commerces et restaurants – archItecture et envIronnement

Studio

051 – Grand sujet : IdentIté des vILLes et communes 068 – Dossier habitat : maIsons en boIs | 088 – Dossier entreprise : Les commerces et restaurants 103 – Portrait : archItecture et envIronnement

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www.archiduc.lu Luxembourg 7,50€

5 453000 010008 501 453000 010008 01_COVER1.indd 1

01 4/13/12 2:32 PM

Magazine d’architecture Luxembourg Numéro 4 - Printemps /Été 2012 Édité en collaboration avec la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie Publication du prochain numéro: 28 septembre 2012 Ce magazine a été édité le 26 avril 2012 à 5 000 exemplaires.

Téléphone (+352) 27 62 12 62-1 Fax (+352) 27 62 12 62-84 E-mail studio@maisonmoderne.lu Directeur Guido Kröger Directeur artistique Maxime Pintadu Studio manager Stéphanie Poras Mise en page Nathalie Petit (coordination), Monique Bernard, Jan Hanrion, Gaëlle Huber, Zoë Mondloch

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Téléphone (+352) 27 17 27 27 Fax (+352) 26 29 66 20 E-mail mediasales@maisonmoderne.lu Directeur commercial Francis Gasparotto Directeur des clientèles Aurélio Angius Chargée de clientèle Archiduc Audrey Gollette Pour joindre les collaborateurs par e-mail, suivez le modèle: prenom.nom@maisonmoderne.lu

Courrier BP728 L-2017 Luxembourg Bureaux 10, rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie ISSN 2219-4231 Web www.maisonmoderne.lu CEO Mike Koedinger COO Rudy Lafontaine DRH Thierry van ingelgom

Impression Imprimerie Centrale Distribution Valora Services Luxembourg

Rédactrice en chef Céline Coubray (celine.coubray@maisonmoderne.lu) Comité de rédaction Mike Koedinger, France Clarinval, Céline Coubray, Marc Gerges, Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie Collaborateur François Thiry Photographie Éric Chenal, Olivier Minaire David Laurent/Wide, Jessica Theis Correction Sarah Lambolez, Cathy Weber

126_OURS.indd 126

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Luxembourg 1 an = 2 numéros 15  € (frais d’envoi inclus) 2 ans = 4 numéros 25  € (frais d’envoi inclus) Europe 1 an = 2 numéros 20  € (frais d’envoi inclus) 2 ans = 4 numéros 35  €(frais d’envoi inclus) Virement sur le compte IBAN: LU87 0019 1655 8851 4000, BIC CODE: BCEELULL de MM Independant Publishing and Media en précisant vos coordonnées et, si vous désirez recevoir une facture acquittée, une adresse e-mail.

Appel à participation pour le prochain magazine Architectes, ingénieurs, urbanistes, votre actualité nous intéresse ! Faites-nous parvenir vos derniers projets, participations à des concours, les changements dans votre bureau, vos publications… Nous avons besoin d’un texte explicatif et de visuels (photos, perspectives, simulations 3D, croquis…) en 300 dpi, 10x15 cm minimum. Deadline : 15 juin 2012 Les prochains dossiers seront consacrés aux enfants dans la maison et aux lieux de transmission du savoir. Contactez-nous pour parler de vos projets et réalisations.

ÉDITEUR

Téléphone (+352) 29 66 18-1 Fax (+352) 29 66 19 E-mail publishing@maisonmoderne.lu Directeur de la publication Mike Koedinger Directeur des rédactions Marc Gerges

NTS E M ne NE ussi u

Contact: Archiduc BP 728, L-2017 Luxembourg celine.coubray@maisonmoderne.lu Please Recycle

Vous avez fini de lire ce magazine ? Archivez-le, transmettez-le ou bien faites-le recycler ! Finished reading this publication? Archive it, pass it on or recycle it.

www.archiduc.lu Le site Internet d’Archiduc, c’est : des news régulières sur l’actualité de l’architecture au Grand-Duché, un calendrier des événements, conférences, rencontres à ne pas rater, le magazine à feuilleter online, des portfolios d’architectes.

13/04/12 15:11


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