DADADA N.2 2017

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N°2 / 2017

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Maison Moderne (archives)

DADADA DITO À l’heure où nous clôturons ce magazine, nous venons d’apprendre la nomination de Suzanne Cotter comme nouvelle directrice du Mudam. Une bonne nouvelle pour cette institution majeure du pays qui a été secouée au cours de cette année passée par des événements peu reluisants et un déficit flagrant de soutien de la part du ministère de la Culture envers son ancien directeur, Enrico Lunghi. Aussi, plutôt que de regarder vers le passé, concentrons-nous sur ce qui se présente à nous, et notamment dans un futur immédiat la nouvelle édition de la Luxembourg Art Week, dont c’est déjà le troisième opus. DADADA accompagne à plusieurs niveaux cet événement : nous avons consacré un article aux conseils d’experts pour commencer une collection d’art, nous avons sélectionné quelques œuvres, à tous les prix, qui seront disponibles sur les stands de la foire, et nous sommes allées à la rencontre d’un des galeristes présents dans la section Position : Bernard Ceysson. Par ailleurs, les institutions artistiques organisent des expositions majeures pour des artistes luxembourgeois : Su-Mei Tse bénéficie d’une expo­ sition monographique au Mudam, raison pour laquelle nous lui avons dédié un grand entretien et un reportage photo, et le duo Martine Feipel & Jean Bechameil a également une exposition monographique au Casino Luxembourg. Nous avons choisi de leur consacrer notre couverture avec une photo prise dans leur atelier à Bruxelles, alors qu’ils travaillaient à la réalisation d’une des œuvres majeures de cette exposition. Enfin, nous avons ajouté une nouvelle section : le DADADAGENDA, qui permet de suivre tout au long de l’année des expositions et événements de l’art à ne pas rater. C É L I N E C O U B R AY Rédactrice en chef




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N°2 / 2017 / PUBLIÉ LE 27 OCTOBRE 2017

ÉDITEUR Maison Moderne BP 728 (Courrier) L-2017 Luxembourg 10, rue des Gaulois (Bureau) L-1618 Luxembourg (+352) 20 70 70 publishing@maisonmoderne.com maisonmoderne.com FO NDAT EUR Mike Koedinger C EO Richard Karacian DIR EC T EUR A D M INIST R AT IF & FINA NC IER Etienne Velasti ISS N 2535-8421

RÉDACTION RÉDAC T RIC E EN C HEF Céline Coubray (-162) celine.coubray@maisonmoderne.com JO URNA L IST E France Clarinval (-161) C O L L A B O R AT EURS Elvire Bastendorff, Godefroy Gordet C O RREC T IO N Pauline Berg, Laura Dubuisson, Sarah Lambolez, Elena Sebastiani

STUDIO GRAPHIQ UE Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur. © MM Publishing and Media S.A. (Luxembourg) Maison Moderne ™ is used under licence by MM Publishing and Media S.A. Conformément à l’article 66 de la loi du 8 juin 2004 sur la liberté d’expression dans les médias, la présente mention est obligatoire « une fois par an, au premier numéro diffusé ». La société éditrice de DADADA est détenue indirectement, par une participation excédant 25 %, par Mike Koedinger, éditeur domicilié au Luxembourg. La direction générale et la gestion journalière sont de la responsabilité de Richard Karacian.

D IREC T EUR Guido Kröger D IREC T EUR D E L A C RÉAT IO N Jeremy Leslie

COVER Anthony Dehez En couverture, les artistes Martine Feipel & Jean Bechameil posent dans leur atelier à Bruxelles pendant la réalisation d’une œuvre pour leur exposition au Casino Luxembourg.

ST UD IO M A NAGER Stéphanie Poras-Schwickerath D IREC T RIC E A RT IST IQ UE Cassandre Bourtembourg M IS E EN PAGE Nathalie Petit, Sascha Timplan

RÉGIE P UBLICITAIRE Maison Moderne Media Sales (+352) 20 70 70-300 mediasales@maisonmoderne.com D IREC T EUR A SSO C IÉ Francis Gasparotto (-301) C HA RGÉE D E C L IENT ÈL E Audrey Gollette (-308)

PLEASE RECYCLE Vous avez fini de lire ce magazine ? Archivez-le, transmettez-le ou bien faites-le recycler ! / Finished reading this publication? Archive it, pass it on or recycle it.



VIVEZ PLEINEMENT VOS PASSIONS NOUS GÉRONS VOTRE PATRIMOINE Pour vous permettre de profiter des moments qui comptent vraiment, nos experts vous offrent des solutions sur-mesure en gestion de patrimoine.

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Le présent document a été distribué au Luxembourg par Société Générale Bank and Trust (« SGBT »), société anonyme enregistrée auprès du registre de commerce et des sociétés de Luxembourg sous le numéro B 6061 et établissement de crédit autorisé et régi par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (« CSSF »), sous la supervision prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »), et dont le siège social est sis 11 avenue Emile Reuter – L-2420 Luxembourg. De plus amples détails sont disponibles sur demande ou sur www.sgbt.lu. Aucune décision d’investissement quelle qu’elle soit ne pourrait résulter de la seule lecture de ce document. SGBT n’accepte aucune responsabilité quant à l’exactitude ou autre caractéristique des informations contenues dans ce document. SGBT n’accepte aucune responsabilité quant aux actions menées par le destinataire de ce document sur la seule base de ce dernier, et SGBT ne se présente pas comme fournissant des conseils, notamment en ce qui concerne les services d’investissement. Les opinions, points de vue et prévisions exprimés dans le présent document reflètent les opinions personnelles de l’auteur/des auteurs et ne reflètent pas les opinions d’autres personnes ou de SGBT, sauf indication contraire. Ce document a été élaboré par Société Générale. La CSSF n’a procédé à aucune analyse, vérification ou contrôle sur le contenu du présent document. © Aurélien Chauvaud. FRED & FARID Paris


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SOMMAIRE 1

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COM M E N T COM M E NC E R U NE COLLEC T I ON D ’A RT  ? Par où commencer une collection d’art ? Et comment éviter certaines erreurs ? DADADA est allé demander leurs avis à des experts et conseillers pour bien faire le premier pas en matière d’achat d’art.

JOY E UX A N NIVE RSA IRE L E S A MIS  ! À l’occasion des 40 ans de l’association des Amis des Musées d’art et d’histoire, DADADA est allé immortaliser les participants réunis au Casino Luxembourg. Album souvenir de cette soirée entre amis.

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ART À TO U S P R I X La Luxembourg Art Week est l’occasion rêvée pour acquérir une nouvelle œuvre d’art. Trop cher l’art, me direzvous ? Pas si sûr ! Regardez plutôt notre sélection d’œuvres disponibles pendant la foire, une sélection qui commence à tout petit prix.

«  L’A RT M ’A PP ORTE UN ÉQ UILIB RE  » DADADA a poussé la porte du domicile du collectionneur privé Philippe Dupont pour mieux comprendre ses motivations, ses choix et ses habitudes de vie, entouré au quotidien de ses œuvres d’art.

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S U -ME I T S E , N E ST E D L’artiste luxembourgeoise a consacré à DADADA un long entretien à l’occasion de son exposition au Mudam et a laissé le photographe Eric Chenal l’accompagner pendant toute la phase de préparation de son exposition. Exclusivité !

BE R NA R D C E YS S ON, UNE V I E C O N SAC RÉ E À L’A RT Enseignant, conservateur, directeur, curateur, galeriste, auteur, Bernard Ceysson a eu plusieurs vies, mais un seul fil rouge : la défense de l’art et des artistes. Rencontre avec ce grand monsieur de l’art contemporain.

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Luxembourg Art Week Booth A20

Hiroyuki Masuyama Lightbox

Dieter APPELT, Edward BURTYNSKY, Roger BALLEN, Joseph BEUYS, Lucien CLERGUE, Elliott ERWITT, Markus FRÄGER, Gisèle FREUND, Greg GORMAN, Mishka HENNER, Kent IWEMYR, Anselm KIEFER, William KLEIN, Dietrich KLINGE, Yvon LAMBERT, Jens LIEBCHEN, TungWen MARGUE, Hiroyuki MASUYAMA, Michel MEDINGER, Arno Rafael MINKKINEN, James NACHTWEY, Max NEUMANN, Roland SCHAULS, HA SCHULT, Alfred SEILAND, Edward STEICHEN, Ryuji TAIRA, etc. Espace 1: 7, Place de Clairefontaine, L-1341 Luxembourg Espace 2: 21, Rue Du St-Esprit, L-1475 Luxembourg Tel. 47 23 24 / galerie.clairefontaine@pt.lu www.galerie-clairefontaine.lu


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COMMENT

COMMENCER

UNE COLLECTION

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LORSQU ’ON S’INTÉRESSE À L’ART, IL PEUT ÊTRE TENTANT DE COMMENCER UNE COLLECTION. MAIS QUAND ON NE CONNAÎT PAS ENCORE BIEN CE DOMAINE, PAR OÙ COMMENCER ET COMMENT ÉVITER CERTAINES ERREURS? NOUS AVONS DEMANDÉ À DES EXPERTS* LEUR AVIS SUR L A QUESTION AFIN QU ’ILS NOUS LIVRENT QUELQUES CONSEILS.

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LES EXPERT

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BC), Eleart Coussaye (E Brame de la Emmanuelle t Managemen ne (AL), Link indépendante Aude Lemog ), conseillère BG (S he ng ni oe Gr de l de ey Stéphanie Br ting a Ar t Consul gel (NM), MoN Nadège Mou Propos recueillis par CÉLINE COUBRAY


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ACHETER AV E C LE CŒUR

LE PREMIER A C H AT

« Bien acheter est avant tout un ressenti très personnel. Il est important de se laisser porter par ses émotions. Il est nécessaire d’acheter avec son cœur ! » EBC

MARQUER DURABLEMENT

SE FIXER UN POINT D E D É PA R T

N E PA S SE PRÉCIPITER

CHOISIR UNE O R I E N TAT I O N

« Aujourd’hui, la société est une société de grande consommation. La différence dans l’art réside dans des choix d’artistes qui doivent marquer une vie, nourrir des conversations en famille et donner le goût de conserver pour ses descendants. » EBC

« Commencer par acheter une œuvre ou un objet d’art qui va servir de point de départ et de fil conducteur à votre collection. L’intérêt pour cette œuvre doit être libéré du seul aspect financier. » NM

« Se donner le temps de laisser passer un premier sentiment d’enthousiasme avant d’acquérir une œuvre : il n’est pas rare que les œuvres qui nous plaisent instantanément nous lassent au bout d’un moment, tandis que d’autres œuvres, plus dérangeantes ou difficiles d’accès, gardent leur pouvoir de fascination et de stimulation. » AL

« Avant de commencer une collection, on peut se poser la question de savoir quel type d’art on aimerait acquérir. Se lancer dans une collection d’art ancien ou d’art contemporain sont deux voies très différentes, avec des prises de risque différentes. Il faut aussi déterminer si on veut acheter pour spéculer ou pour le plaisir. » SBG

A P P R E N D R E , T O UJ O U R S S E FA I R E L’ Œ I L

ÉCHANGER ENTRE A M AT E U R S

BIEN S’ENTOURER

« Outre les foires et les galeries, il est important de fréquenter les musées et les expositions, pour entraîner son œil, affiner son regard et accroître ses connaissances. » NM

« Partager ses impressions suite à une visite de musée, s’inspirer de la perception et la sensibilité des autres, redécouvrir des œuvres qui ont échappé à notre attention. » AL

« Il est important de s’entourer de professionnels de confiance : galeristes, restaurateurs, experts, historiens de l’art, conseillers… Ces professionnels fournissent des avis précieux, permettent de savoir ce qui se passe sur le marché, de mieux saisir une opportunité. » SBG


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APPRENDRE LES CODES

LE BUDGET LE JUSTE PRIX « Il faut faire très attention à la notion du prix, de la valeur... Le prix doit se justifier de façon rationnelle ! Il y a des œuvres de grands noms qui restent à des prix intéressants. Tout dépend où l’on achète (enchères, particuliers, galeries, foires...), le pays et parfois même le moment : la conjoncture économique peut prendre le relais. » EBC

CONTINUER SA COLLECTION

« Le milieu de l’art fonctionne avec ses codes et il est intéressant de se renseigner au préalable pour en comprendre le fonctionnement et bien s’orienter. Par la multitude des nouveaux sites en ligne dans ce domaine et autres applications, il paraît simple d’acheter de l’art, mais attention, il faut pouvoir garder son esprit critique et bien se faire accompagner. » EBC

DEMANDER À PAY E R E N PLUSIEURS FOIS

BIEN CONSERVER LES ŒUVRES

ACHETER EN GALERIE ET FOIRES

ÉTOFFER SA COLLECTION

« Quand on craque sur une œuvre dont le prix dépasse le budget alloué, ne pas hésiter à négocier avec la galerie un paiement en plusieurs échéances. » AL

« Il faut porter une attention toute particulière aux conditions de conservation des œuvres que l’on a acquises et à leur manipulation. Il est important de bien se faire conseiller lors de l’achat sur leur conservation. Une photographie trop exposée à la lumière pourrait perdre rapidement la densité de ses couleurs, par exemple, et l’exposition d’une peinture dans un environnement trop sec ou trop humide pourrait lui être fatale. Certaines œuvres devront être manipulées avec des gants blancs. » SBG

« Acheter en galerie permet de discuter avec les marchands, de se faire raconter l’histoire de la pièce et d’en connaître davantage sur sa provenance. Toutefois, il faut savoir que les professionnels gardent les plus belles pièces pour les grandes foires d’art internationales comme la Tefaf (Maastricht), la Brafa (Bruxelles), la Biennale à Paris ou encore Art Basel en Suisse. Par conséquent, il ne faut négliger aucun de ces rendez-vous. » NM

« Les ventes aux enchères publiques via les grands opérateurs (Artcurial, Christie’s, Sotheby’s ou ceux opérant à Paris-Drouot) sont une source intarissable, mais il faut se ménager du temps pour savoir saisir les opportunités du marché. » NM

SE FIXER UN BUDGET « Les propositions sont multiples et variées et acheter de l’art contemporain n’est pas réservé à une élite. Le choix sera plus aisé si on s’est fixé un budget. Par exemple, on peut commencer par acheter plusieurs œuvres avec un budget fixé à l’avance, qu’on peut répartir en trois ou quatre achats. L’année suivante, on pourrait conserver le même budget, mais en un seul achat. » SBG

FA I R E U N I N V E N TA I R E « Dès qu’on commence une collection, il faut en faire l’inventaire. Un simple fichier Excel peut suffire. » AL


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À TOUS PRIX

!

SÉLECTION D’ŒUVRES PRÉSENTÉES LORS DE LUXEMBOURG ART WEEK, POUR LES PETITS BUDGETS OU LES GROS COLLECTIONNEURS. Texte CÉLINE COUBRAY

0 0  € 5 À DE 0

FRANZ RUF

SUS HIERZIG

Bleu/Feuilles, 2017, eau-forte, Empreinte, atelier de gravure asbl, Luxembourg — stand B10 —

90 €

Sans titre, 2017, 1/1, Empreinte, atelier de gravure asbl, Luxembourg — stand B10 —

150 €


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A N N E K E WA L C H Time shows, 2017, eau-forte, mixte, Empreinte, atelier de gravure asbl, Luxembourg — stand B10 —

ANNE MÉLAN

150 €

Mann mit Blick auf die Stadt Luxemburg, 2017, gravure, eau-forte, 10  x 15 cm, Art Work Circle, Luxembourg — stand B2 —

200 €

1  5 0 0  € À 0 0 5 DE

REINY RIZZY Sans titre, 2017, Hariko, Luxembourg — stand B16 —

600 €

PA U L I N A O T Y L I E S U RY S

R O G E R B E RT E M E S

Untitled, 2017, c-print, édition de 10, 16 x 20 inches, FocusArt, Luxembourg — stand B18 —

Sans titre, 1991, dessin encre de Chine, 40 x 40 cm, Espace mediArt, Luxembourg — stand A23 —

1 000 €

1 400 €

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L AU R E A N D R É

Interstice, Techniques mixtes (aquarelle, feutres, encres acryliques, stylos... ), 46 x 64 x 6 cm, Galerie Bertrand Gillig, Strasbourg — stand B12 —

1 450 €

MARIUS PONS DE VINCENT

Sans titre, 2016, huile sur et sous verre, 40 x 30 cm, Galerie Jean-François Kaiser, Strasbourg — stand B15 —

1 400 €

0 0 0  € 3 À 0 0 DE 15

LUC DOERFLINGER Cagoule II, 2015, fusain, pierre noire et vernis sur papier, 70 x 50 cm, Galerie Modulab, Metz — stand B7 —

2 200 €

STÉPHANE B ORDARIER Papier déchiré, 1998, pigments sur papier, 72 cm x 57 cm, Galerie Clémence Boisanté, Montpellier — stand B6 —

2 000 €


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IAN LEE

Wasserfall, 2017, oil on paper, 100 x 70 cm, Artscape Contemporary Art, Luxembourg — stand B17 —

Untitled, 2017, encre sur papier, 78,2 cm x 53,1 cm, ArtsKoCo Korean Connection, Luxembourg — stand A15 —

2 400 €

2 800 €

5  0 0 0  € À 0 0 D E 3  0 ERIC MANGEN

Everything is fine but nothing is ok., 2017, acrylique sur toile, 250 cm x 250 cm, Art Work Circle, Luxembourg — stand B2 —

C A R I N E K R AU S

Bitter years 1, 2014, 60 x 100 cm, Carine Kraus et Andrea Neumann, Luxembourg — stand B3 —

3 200 €

3 200 €

FRANÇOISE LEY

Into the Wild, 2017, JKB Fletcher, Françoise Ley, Nuno Lorena, Luxembourg — stand B1 —

3 360 €

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L I O N E L S A B AT T É LA river bird #1er avril, 2017, Béton, ferraille, épices, 53 x 94 x 68,5 cm Ceysson & Bénétière, Paris, Luxembourg, Saint-Étienne, New York — stand A11 —

4 000 €

MOON-PIL SHIM

Sans Titre, 2016, technique mixte sur toile et peinture sous plexiglas superposés, 75 x 52 x 5,3 cm, Galerie Simoncini, Luxembourg — stand A28 —

3 800 €

À 1 0  0 0 0  € 0 0  0 5 E D

XENIA

Danseur, édition limitée de 8, H : 46 cm, CULTUREINSIDE.gallery, Luxembourg — stand A1 —

6 200 €

CHRISTIAN FRANTZEN

YO N G - S U N JA N G

Suburb2, 2017, huile sur toile, 110 x 160 cm, Galerie Nosbaum Reding, Luxembourg — stand A14 —

Particle 470915II, 2011, acier inoxydable super miroir, 64 x 63 x 7 cm, ArtsKoCo Korean Connection, Luxembourg — stand A15 —

5 800 €

10 000  €


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SAMUEL LEVY

The prophecy, 150 x 300 cm, Galerie Schortgen, Luxembourg — stand A22 —

T H I E R RY B R U E T

13 900 €

A Dada, 2017, huile sur toile, 190 x 160 cm, CULTUREINSIDE.gallery, Luxembourg — stand A1 —

20 000 €

5 0  0 0 0  € À 0 0  0 0 DE 2

J O S E P H KO S U T H Lex and Ligare IVc, 2002,
 sérigraphie sur verre blanc, 70 x 70 cm, C+N Canepanerie, Genoa — stand A13 —

28 000 €

B A RT H É L É M Y TO GUO

H I ROY U K I M A S U YA M A

Sans titre, 2017, aquarelle sur toile, 100 x 100 cm, Galerie Nosbaum Reding, Luxembourg — stand A14 —

Flowers No.10, 2016, caisson lumineux, 238 x 356 cm, Galerie Clairefontaine, Luxembourg — stand A20 —

27 500 €

28 000 €

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GÜNTER HAESE

Sans titre, sculpture en fil de laiton et bronze phosphoreux, 18 x 18 x 22 cm, Galerie F. Hessler, Luxembourg — stand A18 —

28 000 €

STÉPHANE HALLEUX Redbird, 2017, 105 x 62 x 72 cm, Galerie Schortgen, Luxembourg — stand A22 —

43 500 €

5 0  0 0 0  € E D S P LU

I LYA & E M I L I A K A B A KOV

Angel and landscape, 2001,
 matériaux variés, 79 x 51 x 51 cm, exemplaire 2/5
signé, daté et numéroté authentique Emilia Kabakov,
 C+N Canepanerie, Genoa — stand A13 —

80 000 €

STEPHAN BALKENHOL

P I E R PA O L O CALZOL ARI

Luxembourg, 2016, bois wawa peint, 200 x 200 x 5 cm, Galerie Nosbaum Reding, Luxembourg — stand A14 —

Senza Titolo, 1974, installation, sel brûlé, bois, lampe à huile, noix et métal, 180 x 30 x 70 cm, C+N Canepanerie, Genoa — stand A13 —

72 000 €

100 000 €


MON PATRIMOINE GÉRÉ PAR MA BANQUE PRIVÉE À LUXEMBOURG

Réseau européen. Siège luxembourgeois.


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À L’ O C C A S I O N D E S O N E X P O S I T I O N MONOGR APHIQUE AU MUDAM LUX EM B O U R G – M U SÉE D ’A RT MODERNE GR AND-DUC JEAN, N O U S AVO N S P U R E N C O N T R E R L’ A R T I S T E S U - M E I T S E . L’ O P P O R T U N I T É D E S’ ENTRE TEN IR AVEC ELLE SU R LE D É V ELO PPEMENT D E SA CARRIÈRE, AINSI QUE SUR SES DERNIÈRES PRODUCTIONS P R É S E N T É E S D A N S L’ E X P O S I T I O N .

Texte CÉLINE COUBRAY Photos ERIC CHENAL


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CÉLINE COUBRAY : Comment avez-vous envisagé cette exposition monographique au Mudam ? SU-MEI TSE : D’abord, je tiens à rappeler que c’est une invitation d’Enrico Lunghi. Ces dernières années, j’ai beaucoup exposé à l’étranger. J’ai aussi eu l’occasion de réaliser plusieurs œuvres. Cette exposition est arrivée au bon moment pour moi. Elle m’a permis de porter un regard sur le travail de ces dernières années et de faire le point. Et sa composition s’est faite très naturellement. Je dois reconnaître que c’est la première fois que les choses arrivent de manière si fluide et si posée. On me posait souvent la question de savoir quand je montrerai mon travail au Luxembourg. Mais pour moi, c’était important de faire des projets à l’étranger, même si ces projets ne se sont pas faits en opposition par rapport à Luxembourg, mais par les relations que j’ai nouées au fur et à mesure de ma carrière avec les différentes personnes que j’ai rencontrées. Pourquoi est-ce important pour vous de travailler ailleurs qu’au Luxembourg ? J’ai toujours eu envie de me confronter à l’inconnu et de me mettre dans des contextes moins faciles. Je ne dis pas pour autant que c’est facile au Luxembourg, Au Mudam, lors de la préparation de l’exposition en juillet.


La Volvo S90. Quand le luxe rencontre la sécurité. La Volvo S90 est l’incarnation du design scandinave bien conçu. Ses lignes épurées, l’élégance de son intérieur en cuir, sa technologie intuitive… tout respire luxe et confort. Mais, Volvo ne serait pas Volvo si ce luxe n’était pas entouré de sécurité. La S90 est équipée de série du Pilot Assist, une technologie qui vous permet de maintenir la voiture au centre de sa voie à une vitesse ou une distance prédéterminée par rapport au véhicule qui vous précède, pour une conduite plus souple et plus sécurisante.

2,0 - 7,3 L/100 KM I 46 - 167 G CO2/KM (NEDC) Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : www.volvocars.lu.


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Su-Mei Tse travaille chez elle, au Luxembourg, à la production de nouvelles œuvres.

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mais à un moment donné, si on connaît bien la situation, on risque de tomber dans le confort, et le confort tue la créativité et les idées. Toutefois, ce n’est pas non plus toujours facile de se mettre dans des situations d’instabilité. Mais c’est quand même ce qui me pousse à aller plus loin. Où est cet ailleurs pour vous ? Il y a eu plusieurs étapes, en Asie, notamment au Japon. Même si je n’y ai pas vraiment vécu sur de longues périodes, j’y suis allée à plusieurs reprises et ce sont des expériences qui m’ont beaucoup marquée, sur le moment et par la suite. Cette idée de Nested est liée à cette expérience en Asie. Pouvez-vous expliquer cette idée du « niché » ? L’idée pour cette exposition était de travailler sur la notion de notes, notes visuelles, notes textuelles, de créer une sorte de composition à partir de cet ensemble d’œuvres, de leur trouver des « nids ». Cette approche me laissait la possibilité d’avoir quelque chose de moins fini, de plus libre, sans nécessairement avoir une thématique. Il ne s’agit pas de créer une harmonie qui va dans une seule direction. D’autant plus que j’aime bien changer de direction, introduire un changement de perspective. Même si ce n’est qu’un léger changement, il peut créer beaucoup de nouvelles questions. Et apporter des nouveaux sens ? Oui. La lecture dans cette exposition peut aller dans plusieurs directions. Le mot de « lecture » est d’ailleurs à prendre à plusieurs niveaux, car on a aussi joué sur des références littéraires ou philosophiques qui appuient à la fois les idées et les ouvrent vers autre chose. J’ai beaucoup échangé avec Christophe Gallois (le commissaire de l’exposition, ndlr).


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Roland Barthes est assez présent dans l’exposition, même si on ne l’a jamais vraiment nommé. Son livre L’Empire des signes est depuis longtemps une référence pour moi. Et puis, il y a la lecture que se fait le visiteur, avec ses propres références et son vécu, son approche émotionnelle. Quelle place accordez-vous à l’intuition dans votre travail ? Il y a beaucoup de réflexion dans mon travail, mais je me sens aussi libre de prendre des risques. Quand on travaille conceptuellement, on perd beaucoup d’énergie et de temps dans le travail intellectuel, qui parfois devient trop réfléchi. Je laisse plus de place à l’intuition maintenant. Grâce à cela, les choses se font plus facilement, avec plus de légèreté. Pouvez-vous nous expliquer les œuvres intitulées Nested ? Je me suis servi d’une pierre naturelle. Je me suis laissée guider par cette forme existante en intervenant avec des boules de pierre naturelle, mais qui elles sont formées par l’homme, et je leur ai trouvé un « nid ». C’est comme cela que les constellations se sont formées. J’ai eu un déclic concernant ma façon de travailler en faisant cette pièce : j’ai pris beaucoup de plaisir à la réaliser, car je n’avais pas de contraintes techniques. Je ne dépendais pas d’une autre personne, d’un artisan ou technicien, et je voyais tout de suite un résultat. C’était aussi un travail très calme, avec une grande concentration, presque méditative. C’est donc une forme de lâcher-prise. Oui, et aussi d’assumer complètement que les choses sont là, devant nous. D’habitude, je suis beaucoup dans le « faire », dans le contrôle. Et même si ce caractère et cette approche du travail vont toujours faire partie de ma démarche, j’aime avoir ce

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J ’A I T O U J O U R S EU ENVIE DE M E CO N F RO N T E R À L’ I N C O N N U ET DE ME M ET T R E DA N S DES CONTEXTES M O I N S FAC I L E S .

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Septembre, l’exposition se prépare dans les coulisses.

contrepoids où je me sers simplement de ce qui existe déjà. J’ai une fascination pour l’existant, les choses simples. Mais il faut aussi que je sois réceptive à ce moment-là, pour que je puisse prendre conscience de ces éléments très simples qui se présentent à moi, que ce soit une image, une note, une mélodie. C’est une constatation tellement magique. Il suffit de ramasser et de poser, de laisser de l’espace autour, de l’air, et l’œuvre est là. Est-ce que vous les considérez comme des ready-made ? Complètement, et j’aime cette idée. Il y a un lien très fort à l’histoire. Pour la pièce dans le grand hall, Stone Collection, je me suis inspirée des « rochers de lettrés ». Cette technique est une vieille tradition chinoise qui consiste à trouver des pierres qui évoquent, sans qu’elles aient été retouchées par l’homme, des paysages, des animaux. Elles sont juste posées sur des socles pour les mettre en valeur. On les trouvait dans les ateliers où travaillaient les artistes, les calligraphes, les musiciens, les écrivains. J’ai d’abord vécu les dimensions du grand hall comme un obstacle et ai été longtemps bloquée,

car je pensais à quelque chose de monumental. Mais au lieu de remplir le hall, j’ai travaillé l’espace et fait une pièce sculpturale au sol. J’ai fait une collection de pierres. Je les ai « ramassées » et je les place. Il y a aussi un jeu de changement d’échelle dans ces rochers de lettrés : on passe du gigantisme d’un paysage à la petitesse d’un objet domestique, même si pour l’œuvre du grand hall, ils ont des dimensions très imposantes. Et ce changement d’échelle joue beaucoup dans le travail. Quand je dis qu’il suffit de changer légèrement le point de vue, c’est la même chose avec l’échelle. Non seulement avec l’espace, mais avec le temps aussi. À cause de notre rythme quotidien effréné, on oublie souvent l’essentiel. Alors qu’il suffit de le mettre dans une autre perspective pour qu’il n’ait plus aucune signification. Pour autant, ce n’est pas une volonté de ne pas prendre au sérieux les choses, mais plutôt de revenir vers l’essentiel à tout moment. On perd beaucoup l’intensité de notre énergie dans du superflu. C’est quelque chose que je me reproche à moi-même. Je ne le vois pas comme une critique morale. C’est juste un raisonnement et


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CES PIERRES PERMETTENT DE ME R AT TAC H E R , TOUT EN G A R DA N T L’ E N V O L .

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une constatation que j’applique à moi-même. Puis j’utilise ce questionnement comme base dans le travail. Prendre cette distance permet plus de légèreté. Plus de légèreté avec des œuvres qui ont pourtant un certain poids. Ces pierres sont comme des ancrages pour moi. Lorsqu’on travaille, tellement de fenêtres sont ouvertes, il y a tellement de possibilités. Ces pierres permettent de me rattacher, tout en gardant l’envol. On s’imagine souvent l’artiste dans sa bulle, dans son univers, mais pour faire une exposition comme celle-ci, il faut beaucoup de sens pratique. C’est un travail très concret. Il faut trouver le bon équilibre entre les deux attitudes. Cette pierre symbolise pour moi ce moment de « nested », de calme. Christophe Gallois m’a fait découvrir les écrits de Byung-Chul Han, philosophe coréen qui vit en Allemagne. Il a une approche presque méditative et dit par exemple que l’odeur n’est possible que lorsqu’on prend le temps. Et l’odeur est tellement importante pour tout ce qui donne sens à la vie. Elle donne une autre dimension à l’ouïe ou à la vue. Ces dernières années, j’essaie d’être le plus consciente possible dans tout ce que je fais, dans mes gestes quotidiens. Est-ce que vous pratiquez la méditation ? Oui, j’essaie. C’est une réaction tout à fait naturelle face à notre monde qui nous pousse à faire vite, à toujours être dans l’action. C’est très positif par rapport à l’humain qui a besoin de revenir à sa base. C’est une recherche du bien-être, de se donner une qualité de vie. Cette démarche m’aide à arriver à une certaine pureté dans le travail et à mieux répartir mes idées dans les œuvres. La lecture de vos œuvres est d’ailleurs souvent multiple. Exactement, et les couches sont plus lisibles si on laisse de l’espace entre elles. Quand j’étais plus jeune, j’avais tendance à mettre plus d’éléments dans une même pièce. J’étais peut-être plus dans l’urgence, avec aussi une peur d’être mal comprise. J’avais tendance à trop en mettre. Maintenant, j’accepte le fait que les choses peuvent aussi se faire un peu


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U N E I N S TA L L ATION PEUT ÊTRE COMME UN M O M E N T P H OT O G RA P H I QU E , OU LE SON PEUT CRÉER U N E I M AG E .

d’elles-mêmes, et même autrement que ce qu’on avait initialement pensé. Je fais plus confiance à la fois au lecteur et à moi-même. Cette confiance, je l’ai acquise grâce aux différents échanges que j’ai pu avoir avec des personnes sur mon travail. J’imagine que cet échange, vous l’avez aussi avec votre partenaire dans la vie et le travail, Jean-Lou Majerus. Quelle est sa place dans votre duo ? On échange bien sûr beaucoup, mais en même temps, sur certaines choses, on se comprend tellement qu’on n’a pas vraiment besoin de se parler. Jean-Lou est très doué pour tout ce qui concerne le domaine technique et m’aide beaucoup sur ce point. Je travaille aussi avec d’autres artisans et spécialistes, mais il m’apporte beaucoup. En photographie par exemple, on partage tout à fait le même sens de la composition. Il m’aide à produire les images que j’ai en tête. Parlez-nous de votre expérience à Rome, lors de la résidence à la Villa Médicis. Il y a plusieurs œuvres dans l’exposition qui y font référence. Comme pour le Japon, Rome et la résidence à la Villa Médicis m’ont beaucoup marquée à la fois dans ma vie et dans mon travail. Le lieu en lui-même est absolument magique. J’ai bien sûr travaillé et produit sur place, mais l’expérience continue à me marquer encore aujourd’hui. J’en suis encore nourrie, car je travaille avec l’effet que produit la mémoire sur les images. Avec le temps arrive un certain flou, la mémoire ajoute des choses. Je me sers de cette expérience dans la série Faded, par exemple. Rome est une ville évidemment chargée d’histoire. Est-ce que votre résidence a induit un autre rapport à l’histoire, à la mémoire, qu’elle soit individuelle ou collective ? À Rome, j’ai eu le sentiment que je ne pouvais rien ajouter de plus en tant qu’artiste contemporaine. Le cadre de la Villa était d’une harmonie parfaite. J’étais comme paralysée. C’est pour cela que j’ai fait


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l’œuvre Pays de neige. C’est en fait une œuvre préparatoire à ma résidence. Ce lieu était si chargé, avec tous ces artistes qui y sont passés, que je ressentais une forme de pression. J’ai donc choisi de retourner, symboliquement, chaque gravier de la cour de la Villa, comme si je préparais ma toile, pour que je puisse commencer à travailler, à parler. Avec les vidéos Gewisse Rahmenbedingungen 3, je me suis aussi approprié l’histoire, mais différemment : les boules de jonglage permettent de renverser ces bâtiments jalons, de renverser l’histoire tout en apportant une dimension de simplicité et de légèreté par le mouvement. D’un côté, on est comme bloqué par toutes ces références, et en même temps, ces contraintes et ce poids permettent de créer, de basculer vers quelque chose de poétique et léger. La pierre, qui peut être liée à l’histoire, est d’ailleurs un matériau nouveau avec lequel vous travaillez volontiers désormais. Ce goût pour la pierre m’est venu à la Villa Médicis justement, avec ses magnifiques boules de marbre, ses textures mates ou brillantes, ses différentes couleurs. Dans la série Moon, j’envisage le marbre comme de la peinture. J’ai l’impression d’avoir une nouvelle texture sur ma palette et de l’utiliser avec une certaine légèreté malgré son poids. J’intègre la pierre dans cet univers de constellation, presque aérien. Ce rapport d’opposition est d’ailleurs assez fréquent dans vos œuvres. Je pense qu’une chose renvoie vers l’autre. Il s’agit de prendre par-ci par-là et tout à coup, je peux créer ma chose. C’est la même démarche avec la connaissance : même en étant à moitié chinoise,

Octobre, le montage de l’exposition a commencé.


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je ne connais pas toute la culture chinoise, je suis tout le temps en train d’apprendre. J’aime aussi accepter cette idée que je suis encore ignorante, et j’en joue. Lorsqu’on regarde quelque chose qu’on ne connaît pas du tout pour la première fois, on arrive encore à y voir de la beauté, qui pourrait nous échapper si on la connaissait parfaitement. C’est aussi ce qu’explique Kawabata dans l’introduction de son livre Le Maître ou le Tournoi de Go. Il écrit que pour lire ce livre, il n’est pas nécessaire de connaître les règles de ce jeu, au contraire. En n’étant pas un spécialiste, on parvient à garder cette fascination pour les joueurs, pour leur concentration et la tension qui s’installe entre eux, sans se soucier véritablement de ce qui se passe sur le plateau de jeu. C’est aussi cela que j’ai voulu montrer avec Le Coup scellé, qui n’est autre qu’une suspension de coup. Lorsque la partie s’arrête et que le dernier joueur doit jouer son pion, il ne le pose pas sur le plateau, mais le consigne dans une enveloppe qui ne sera ouverte par l’autre joueur que lorsque la partie reprendra. J’aime beaucoup cette idée d’avoir ce coup qui flotte, un geste très simple, en suspension, une respiration, et qui en même temps révèle une grande tension. Vous utilisez aussi beaucoup de moyens d’expression, que ce soit la vidéo, la sculpture, la photo, l’installation… Je me sens complètement libre par rapport aux techniques. Pour moi, une installation peut être comme un moment photographique, ou le son peut créer une image. Mon approche est toujours d’essayer de traduire une image ou un son. Et cela peut prendre des formes multiples qui viennent de manière spontanée et naturelle au fur et à mesure de la réflexion. Je travaille souvent sur plusieurs pièces en même temps. Aussi, lorsque je travaille une vidéo



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RO M E ET L A RÉSIDENCE À LA VILLA MÉDICIS M ’ O N T B E AU C O U P M A RQU É E À L A F O I S DA N S M A V I E ET DA N S M O N T R AVA I L .

par exemple, qui est un travail un peu abstrait, j’aime bien travailler à côté sur un objet. Après cet objet me fait travailler sur le sonore, et dans le sonore, je retrouve ce travail de volume, de texture. Tout se répond. Vous vous mettez parfois en scène. Est-ce important de s’impliquer physiquement ? Je le fais moins maintenant, mais à l’époque, c’était une façon simple de travailler seule. Je m’utilisais comme personnage. Dans Pays de neige, je le fais encore, mais c’est toujours dans l’idée d’un personnage. Un personnage, mais qui n’a pas de costume particulier. Vous restez vous-même. Je ne suis pas déguisée, mais je joue quand même un personnage. Je porte par exemple une chemise rouge et le rouge est très important pour moi, c’est une couleur qui revient régulièrement dans mon travail. Pourquoi cette couleur ? Il n’y a pas de dimension symbolique particulière, le rouge est juste une couleur de contraste, qui marque quelque chose. Votre récompense en 2003 à la Biennale de Venise pour la meilleure participation nationale est arrivée tôt dans votre carrière. Comment l’avez-vous vécu ? Ce fut un choc. Je pense que ce n’est que par la suite que j’ai vraiment pu l’apprécier, avec légèreté. Sur le moment, c’était lourd. Mais je me rendais bien compte de la chance et de l’opportunité que cela représentait. Cette récompense m’a permis de faire des rencontres et j’ai pu faire de nombreux projets. Ça a été une pression positive en fait, puisque j’ai beaucoup travaillé, réalisé et exposé. Le choc ne m’a pas paralysée, au contraire, il m’a poussée à faire et


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À quelques heures de l’ouverture, les œuvres attendent les visiteurs.

à travailler intensément. Cela m’a permis de concrétiser des idées que je n’aurais pas eu l’occasion de réaliser autrement. J’ai eu aussi beaucoup de chance, car j’ai pu faire de belles rencontres, notamment avec des galeristes. Justement, quelles sont vos relations avec le marché de l’art ? Les relations que j’entretiens avec mes galeristes sont toujours basées sur une affinité profonde pour mon travail. Du coup, les relations sont fondées sur le sens du travail et pas sur sa valeur marchande. Et comme ils sont professionnels, on parle peu d’argent. On en parle juste au moment de faire la liste des prix. Et souvent je leur fais confiance. Bien sûr, je prends des décisions, j’ai une opinion sur ce que je veux, mais finalement, j’ai l’impression de pouvoir rester dans mon univers, mes réflexions. Je ne me laisse pas perturber par ces questions. Je n’ai pas une attitude naïve pour autant, et je suis consciente de ce qui se passe. Mais je veux créer une certaine distance et ne pas perdre trop de pensées dans cette question. Mais vous vivez de votre art. Il y a donc quand même une forme de pression par rapport à cela. Oui, mais cela se fait naturellement. J’ai beaucoup de chance, je m’en rends compte. Au début, je devais

travailler à côté, bien sûr. Mais aujourd’hui, j’ai la possibilité de pouvoir uniquement me concentrer sur mon travail. Le lieu et le contexte ont toujours une importance dans votre travail. Vous n’avez jamais eu envie de travailler en collaboration avec un architecte ? J’aime beaucoup l’architecture, elle m’inspire. Quand je montre une pièce, je prends toujours en compte l’architecture du lieu où j’interviens. J’échange aussi beaucoup avec Jean-Lou sur ce sujet. D’ailleurs, notre travail au Kirchberg, Bird Cage, est directement en rapport avec l’architecture et le contexte. Le Fonds Kirchberg m’avait laissé choisir un lieu, mais j’ai eu beaucoup de mal à trouver un endroit qui me convenait. Je n’arrivais pas à travailler avec cette architecture fonctionnelle et ce contexte de bureaux. Je ne me sentais pas prête. Je pensais annuler le projet, mais ils ont tellement cru en moi qu’ils m’ont laissé plus de temps. Le fait de ne pas me pousser m’a permis de travailler avec les contraintes. Et les contraintes m’ont fait réagir par rapport à l’endroit. L’idée de la cage est en fait une réaction à ce lieu très conditionné. Cette expérience m’a appris qu’au lieu d’annuler, il faut parfois prendre plus de temps pour aller plus loin. Le fait de ne pas être confortable dans


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AU J O U R D ’ H U I , J ’A I L A P O S S I B I LITÉ DE POUVOIR UNIQUEMENT ME CONCENTRER SUR M O N T R AVA I L .

un lieu, de ne pas être inspiré par l’espace devient une contrainte qu’il faut utiliser. Cette porte ouverte de la cage, c’est aussi un positionnement par rapport à ce questionnement sur l’architecture. Quel regard portez-vous sur la scène luxembourgeoise ? Je crois qu’il se passe beaucoup de choses intéressantes. Mais ma vision est moins celle d’une scène que celle de différents individus intéressants, qu’ils soient au Luxembourg ou ailleurs. Il y a beaucoup d’énergie et beaucoup d’artistes. Toutefois, je crois qu’il est important que les artistes se développent non seulement ici, mais aussi ailleurs. Quitte à revenir, puis à repartir. D’après mes expériences, je pense que le Luxembourg, grâce aux prix, comme le Prix Edward Steichen ou les différentes bourses de production, permet de pouvoir réaliser des choses et offre la possibilité de pouvoir se concentrer sur son travail. Tout le monde ne peut pas vivre de son travail artistique, mais c’est essentiel d’avoir des périodes où il est possible de se concentrer uniquement sur son travail. Le soutien financier permet cela, c’est très précieux.

Vendredi 6 octobre, vernissage de Nested.


ARTISTES REPRESENTÉS PAR LA GALERIE

YOSHITAKA AMANO STEPHAN BALKENHOL MARCEL BERLANGER SYLVIE BLOCHER MIKE BOURSCHEID ALINE BOUVY

AUGUST CLÜSSERATH DAMIEN DEROUBAIX CHRISTIAN FRANTZEN TINA GILLEN JULIUS GRÜNEWALD HUBERT KIECOL XAVIER MARY CHRISTOPH MEIER JEAN-LUC MOERMAN

2 + 4, rue Wiltheim | L-2733 Luxembourg | T (+352) 28 11 25 - 1 reding@nosbaumreding.lu | www.nosbaumreding.lu mardi au samedi : 11.00 – 18.00

MANUEL OCAMPO CARL PALM DAVID RUSSON BARTHÉLÉMY TOGUO WAWRZYNIEC TOKARSKI SU-MEI TSE MAJA WEYERMANN JENS WOLF PETER ZIMMERMANN


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Texte de CÉLINE COUBRAY — Photos par LÉA GIORDANO & MARION DESSARD


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Les Amis des Musées ont célébré samedi 16 septembre LE S 4 0 AN S D E LEU R C RÉ ATI O N au Casino Luxembourg. « Notre mission est de contribuer au rayonnement de nos musées au Luxembourg comme à l’étranger, à l’enrichissement de leurs collections et au dynamisme de la scène culturelle en général », explique la présidente de l’association Florence Reckinger. Près de 1 8 0 0 M E M B RE S bénéficient ainsi d’un accès privilégié et gratuit aux musées et à leurs événements (vernissages, visites guidées avec des directeurs de musées, curateurs, artistes), mais également de voyages à l’étranger et de découvertes de collections privées. Les Amis jouent également un rôle de mécènes et plus de 200 donations sont ainsi venues enrichir les collections des musées au fil du temps. Une nouvelle initiative a été annoncée lors de la soirée : la création des Petits Amis des Musées pour les moins de 18 ans et les Young Friends of Museums

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FA B I A N J E A N V I LL A N U E VA N ATH A LI E H E M E LE E R S E LI E J E A N V I LL A N U E VA

F R A N ÇO I S E D E UT S C H P H I LI P P E D U P O NT MARIE- NOËLLE FARCY LI SA BALDELLI

H É LI E D E CO R N O I S L AU R A I N E D E G A N AY J E A N - C L AU D E L A Z A R D N ATH A LI E D O N D E LI N G E R

K ATJA L A R S S O N A N N A B E L D U G G LE BY ZUZ A G O LI N S K A

MARIEF R A N ÇO I S E GLAESENER


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pour les jeunes adultes de 18 à 35 ans. « Notre ambition est d’être une association dynamique et ouverte à tous, d’aller plus encore vers tous les publics, luxembourgeois et de la Grande Région, et ainsi d’associer à la culture tout ce que notre pays compte de forces vives », soutient Florence Reckinger.

D E LP H I N E M U N RO

C H R I STO P H E G A LLO I S

L AU R E NT M A RTI N - K I RC H M A N N K E V I N M U H LE N A D I L C H AU D H RY

F LO R E N C E R EC K I N G E R –TA D D E I

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PAU L ET C A RO LE D I F E LI C E - C H A I N E

SA B R I N A H A J E K C L AU D I N E B E C H ET- M ETZ

C ATH E R I N E D E JA M B LI N N E

A LE X R E D I N G TO M LO E S C H « HISTOIRES D’UNE PASSION »

V ITO L A BA LE STR A E LI SA P I ETR A N G E LO

C A RO LI N E VATRY

LE S P ETIT S A M I S DES MUSÉES

Pour marquer cette date anniversaire, un livre a également été édité. Il rassemble les témoignages de directeurs de musées, de curateurs, de collectionneurs, d’experts qui tous dévoilent leur rapport singulier à l’art. En vente dans les six musées amis, au CNA, en librairie, certains kiosques et la Luxembourg House. 50 €


CAW UN VENT DE CULTURE ET DE LIBERTÉ DE L’ÉTONNEMENT, DE L’ÉMERVEILLEMENT ET DE LA DÉCOUVERTE ! C’EST CE QUE NOUS VOUS RÉSERVONS DANS CE LIEU SITUÉ EN PLEIN CŒUR DE WALFERDANGE, JUSTE EN FACE DE L’HÔTEL DE VILLE.

UN ESPACE DÉDIÉ À LA CRÉATIVITÉ ET AUX ÉCHANGES ENTRE GÉNÉRATIONS, DANS LEQUEL DE JEUNES TALENTS DE LA SCÈNE ARTISTIQUE CONTEMPORAINE VIENNENT DIALOGUER AVEC LE PUBLIC, RÉINTERPRÉTER DES ŒUVRES EXISTANTES ET CRÉER, AUX CÔTÉS D’ARTISTES CONFIRMÉS, DES SYNERGIES AVEC LES ACTIONS MENÉES PAR LA COMMUNE. UN LIEU DE DÉCOUVERTE ET D’APPRENTISSAGE, OUVERT À TOUS, ET TOUT PARTICULIÈREMENT AU JEUNE PUBLIC AVEC LES ATELIERS « KIDS’ CAW ». UN ESPACE DE LIBERTÉ DOTÉ D’UNE PROGRAMMATION RICHE ET VARIÉE, RENOUVELÉE

Le logo de ce nouvel espace combine les lettres C, A et W et un corbeau en hommage à l’auteur walferdangeois Pol Pütz et à l’un de ses personnages, le corbeau Erni. Le corbeau a été conçu par l’artiste de street art SPIKE. Le sigle CAW est non seulement l’abréviation de Culture@Walfer, mais signifie aussi « croasser » en anglais.

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E R T N O C N E R « L’ A R T M ’ A P P O R T E UN ÉQUILIBRE»


Entretien FRANCE CLARINVAL Photos ERIC CHENAL

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COMMENT LES COLLECTIONNEURS D E V I E N N E N T- I L S COLLECTIONNEURS? C O M M E N T C H O I S I S S E N TILS DES ARTISTES , I N V E S T I S S E N T, V I V E N T AU Q U OT I D I E N E T P A RTA G E N T I N T I M E M E N T LEUR TEMP S AVEC LES ŒUVRES? DADADA S’EST PENCHÉ SUR CES QUESTIONS EN INTERROGEANT UN COLLECTIONNEUR LUXEMBOURGEOIS QUI A BIEN VOULU NOUS OUVRIR SES PORTES , P H I L I P P E D U P O N T.


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FRANCE CLARINVAL : Commençons par la genèse. Avez-vous grandi dans un environnement qui s’intéressait à l’art ? PHILIPPE DUPONT : Mes parents se sont intéressés à l’art, et essentiellement à la Seconde École de Paris. Ils n’étaient pas de grands collectionneurs, mais ils s’y intéressaient. On avait ainsi aux murs de la maison des œuvres d’art qu’on qualifierait aujourd’hui de modernes. C’est de là que date mon premier intérêt pour l’art. Comment cela s’est-il traduit quand vous avez pu vous-même acheter des œuvres ? Comment cela a-t-il commencé ? Ça a commencé en fait depuis l’âge de 16 ans. Je partais beaucoup avec des amis à l’étranger et on visitait énormément de musées, d’églises,

de galeries. Je m’intéressais vraiment beaucoup à l’art. Pour mes 18 ans, mes parents m’ont offert une peinture. C’était une toile du peintre luxembourgeois Joseph Probst. C’est un ami de la famille depuis toujours et c’était donc ma première pièce. Et bien évidemment, je l’ai toujours. Recevoir une œuvre en cadeau, c’est une chose. Mais devenir collectionneur, c’est une autre étape. Quand vous êtes-vous dit « je suis collectionneur » ? J’ai réalisé beaucoup plus tard que j’étais collectionneur. Mais dès que j’ai commencé à travailler, j’ai investi mes premiers revenus dans l’art. À l’époque, il y avait la Galerie Léa Gredt qui marchait très bien et qui présentait des artistes très intéressants. J’ai commencé à acheter. Au début, bien évidemment, c’était avec des petits budgets, car je ne gagnais pas beaucoup. Après, j’ai commencé à regarder ce qui se passait dans les salles de vente. Pas Sotheby’s ou Christie’s, qui étaient hors de ma portée, mais par exemple à Drouot. Mon intérêt se portait sur ce que j’avais vu

chez mes parents, donc la Seconde École de Paris. C’est ainsi que j’ai acheté mes premières peintures. J’en reviens à ma question : que veut dire être collectionneur ? Je crois qu’il y a plusieurs manières d’être collectionneur. Je ne peux que décrire la mienne. Pour moi, c’est une passion. On peut être passionné d’une chose et trouver sa satisfaction à la regarder. Moi, j’ai besoin de vivre avec les pièces, et c’est ainsi que cette pulsion très forte d’acheter est née. J’ai bien été obligé de réaliser que j’étais désormais engagé dans une aventure qui allait requérir pas mal d’autocontrôle, parce que je suis un acheteur émotionnel. Je ne suis pas très rationnel. Fonctionnez-vous aux coups de cœur ? J’ai certainement un élément de raison, et c’est en ce sens que j’essaie de déterminer si la pièce est bonne par rapport à ce que l’artiste fait en général, mais c’est effectivement souvent des coups de cœur. Ce ne sont pas des achats de raison. Ceci explique aussi que j’ai toujours gardé tout ce que j’ai acheté. Je ne suis pas un spéculateur. Vous n’avez jamais rien vendu de ce que vous avez acheté ? Cela fait plus de 30 ans que je collectionne. En 30 ans, je n’ai vendu qu’une seule pièce, parce que je voulais acheter autre chose et que je n’avais pas les moyens. Alors j’ai vendu une pièce d’un artiste dont j’avais déjà d’autres œuvres et qui avait pris de la valeur. J’ai un attachement extrêmement fort aux pièces que j’ai dans ma collection. Comment vos choix et collection ont-ils évolué en 30 ans ? Quand j’ai commencé à collectionner, les marchés n’étaient pas très bons et les prix étaient raisonnables. Mais, à un moment donné, ils ont commencé à augmenter et il m’était difficile de suivre. En plus des galeries, j’allais très régulièrement dans les foires d’art. Mais je ne regardais pas vraiment la photographie. Il faut dire aussi que nos yeux évoluent et que certaines choses que l’on trouve fantastiques quand on est jeune


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nous apparaissent plus banales avec le temps. La photographie est devenue un médium très intéressant et j’ai commencé à m’y intéresser de plus près. Ainsi, pendant de nombreuses années, l’essentiel de mon attention a été tourné vers la photographie et je me suis constitué une petite collection. J’adore toujours la photographie, mais depuis quelques années, j’ai retrouvé dans la peinture des artistes qui me plaisent et qui me parlent. J’ai retrouvé le chemin de la peinture à travers un artiste que j’ai découvert, Jonas Wood, qui n’était pas tellement connu à l’époque. Comment vous intéressez-vous aux artistes ? Comment vous constituez-vous une culture ? Quand un artiste m’intéresse, je commence en général par acheter une série de livres sur lui. J’essaie de voir comment il évolue, de comprendre quelles sont les périodes intéressantes pour pouvoir situer ce que je vois. Je privilégie ensuite les foires, parce que je peux y voir une très belle brochette de galeries et d’artistes en un temps assez réduit. Je préférerais avoir la possibilité de visiter les galeries pour voir plus de travaux d’un seul artiste dans l’une d’entre elles, mais je n’ai pas le temps. Vous achetez directement sur les foires ou vous vous donnez un temps de réflexion ? Je suis assez impulsif, donc je suis plutôt de ceux qui achètent assez vite. Mais si je ne connais pas assez bien l’artiste, je me laisse le temps de me documenter avant de me lancer. Du coup, il arrive que certaines pièces que j’ai adorées me passent sous le nez.

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J ’A I M E B I E N CHANGER MON E N V I R O N N E M E N T, ME DONNER UN N O U V E AU C A D R E ET CHANGER LES ŒUVRES QUI SONT AC C R O C H É E S . J ’A I B E S O I N D E V I V R E AV E C L E S Œ U V R E S , A LO R S J E L E S FA I S TOURNER.


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Cherchez-vous à rencontrer les artistes ? Oui, j’essaie de rencontrer les artistes qui m’intéressent. Ce n’est pas toujours simple parce qu’ils sont très sollicités, mais j’ai maintenant avec certains une très bonne relation, et c’est un plaisir de les rencontrer. Cela change-t-il la manière dont vous appréhendez leur travail ? Certainement. En échangeant avec eux, on a accès à toute l’histoire autour de l’œuvre. On peut voir certaines choses soi-même, mais quand on connaît l’artiste, la vue est plus complète. Avez-vous des conseillers, des personnes qui cherchent pour vous ou à qui vous demandez un avis ? Je n’ai pas de conseiller attitré, mais il y a quelques galeristes auxquels je soumets parfois les pièces avant de les acheter. Il y a aussi un amateur d’art que je consulte régulièrement pour avoir son avis. Ça m’aide beaucoup. Parfois, ils m’indiquent que c’est un bon artiste mais que ce n’est pas la bonne pièce, ou à l’inverse, ils me disent de foncer. J’aime bien m’entourer et avoir l’avis d’autres personnes, surtout quand ce sont des pièces qui sont un peu plus chères. Vous êtes-vous fixé des limites, un budget fixe par an qui encadre vos dépenses ? Je n’ai pas de budget fixe par an, mais j’essaie quand même de bien garder le cap pour ne pas faire d’abus. Mon budget peut varier de 10 à 20 pour cent vers le haut ou vers le bas selon les années. Quelle est l’ampleur de votre collection ? Je dirais une centaine de pièces. Elles ne sont pas toutes exposées parce que je n’ai pas assez de place. Mais ça me va très bien. J’aime bien changer mon environnement, me donner un nouveau cadre et changer les œuvres qui sont accrochées. J’ai besoin de vivre avec les œuvres, alors je les fais tourner.

Comment envisagez-vous cet accrochage ? C’est une peu selon l’humeur du moment. Il y a des artistes qui me manquent, j’ai envie de passer un peu de temps avec telle ou telle pièce. Après, celle-ci reste environ un an. Je ne change pas tout en même temps, surtout les très grandes pièces. Comment décrire les sentiments ou les émotions que le fait de vivre entouré d’art au quotidien éveille en vous ? Je fais un métier que j’adore, mais qui est un métier extrêmement rationnel dans lequel l’émotion n’est pas bonne conseillère. L’art m’apporte un équilibre en activant l’émotion et en mettant en jeu d’autres valeurs. J’ai besoin de cet équilibre. Quand je suis dans une galerie ou un musée, je déconnecte totalement de mon bureau. J’aime bien la musique et je vais très régulièrement aux concerts classiques ou de jazz. Mais je n’arrive pas à déconnecter aussi vite qu’avec les arts plastiques. Quelle serait la pièce dont vous êtes le plus fier ? Ou le plus heureux de posséder ? J’aimerais parler de deux artistes. Ma couleur préférée est le noir. Il y a très longtemps, je n’ai rien acheté pendant cinq ans pour faire des économies et pouvoir acheter un Pierre Soulages qui était encore à peu près abordable à l’époque. J’ai donc cette œuvre depuis plus de 20 ans et c’est une des seules qui n’a jamais été décrochée. Côté photographie, il y a cette artiste qui s’appelle Francesca Woodman. C’est une Américaine qui a réalisé à la fin des années 70 des photos assez intimes, de petit format, où elle se met beaucoup en scène. Elle s’est suicidée à l’âge de 22 ans. J’ai vu une rétrospective de son travail au Guggenheim de New York. J’ai vraiment été pris de passion pour cette artiste. Je crois que j’ai tous les livres qui existent sur elle et j’ai plusieurs œuvres d’elle. Préférez-vous posséder plusieurs œuvres de certains artistes ou bien dresser un panorama plus large ?


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J’aime bien avoir plusieurs pièces. Il faut faire attention à ne pas toutes les acheter au même moment pour ne pas être figé sur une époque. Suivre quelqu’un dans la durée est important, surtout pour les jeunes artistes. Tant que c’est faisable. Avez-vous un attachement particulier pour les artistes luxembourgeois ? Est-ce important de les soutenir ? Pour moi, l’art n’a pas de frontières. Ma collection non plus. En principe, je ne regarde pas la nationalité. Si un artiste luxembourgeois est de qualité et me touche, ça me fait plaisir d’acheter ses œuvres. Il y a quelques années, par exemple, j’ai acheté toute une série de pièces de Sophie Jung qui, je trouve, fait un travail remarquable. Est-ce important, pour vous, d’acheter des œuvres qui ne sont pas seulement décoratives et belles, mais qui ont une valeur sociale, qui racontent quelque chose de la société ? Il faut faire très attention à ce que l’art ne soit pas seulement un acte politique. Je m’intéresse pour l’instant aux artistes afro-américains. Il y en a qui sont exceptionnels. Mais il y en a qui sont dans un état de combat permanent et, parfois, la qualité artistique y perd au détriment du message. Les très bons artistes sont ceux qui passent leur message tout en en gardant une très haute valeur esthétique. On parle ici de votre collection personnelle. Mais le cabinet Arendt & Medernach, chez qui vous êtes associé, collectionne aussi. Est-ce que vous achetez la même chose ? Ou au contraire surtout pas, et vous y prenez garde ? J’essaie de faire très attention avec les artistes qu’on expose au cabinet. Celui-ci a la priorité absolue pour acquérir une pièce, il est donc rare que j’achète des pièces d’artistes qu’on expose. Je possédais malgré tout des pièces de certains artistes bien avant qu’on ait décidé de les exposer. 30 ans, c’est déjà un beau recul pour pouvoir apprécier cet ensemble… J’ai un seul regret, c’est de ne pas avoir étudié l’art. J’ai appris en faisant, mais j’aurais pu affuter mon regard plus tôt. Aujourd’hui, j’ai une vision beaucoup plus claire sur cette collection.

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Y a-t-il des acquisitions que vous regrettez, où vous vous dites que vous avez dépensé de l’argent pour rien ? Bien évidemment, il y a aujourd’hui des choses dans ma collection que je n’achèterais plus. Mais cela correspond à une époque, à un moment de ma vie. Mais ce ne sont pas des regrets. C’est plutôt d’avoir sans doute laissé passer des choses que je n’ai pas vues et que je n’ai pas achetées. Est-ce que cette collection raconte quelque chose sur vous, sur ces 30 années de votre vie ? Probablement que oui, parce que c’est très intime. Mais c’est quelqu’un d’autre qui doit le raconter.

POUR MOI, L’A RT N ’A PA S D E F RO N T I È R E S . MA COLLECTION N O N P LU S .


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BERNARD CEYSSON A EU PLUSIEUR S VIES: E N S E I G N A N T, CO N S E R VAT E U R , D I R E C T E U R , C U R AT E U R , GALERISTE, AUTEUR… AV EC U N SEU L FIL RO U GE: L A D É F E N S E D E L’ A R T E T DES ARTISTES. À 78 ANS, IL REVIENT SUR L E S G R A N D E S É TA P E S DE SON PARCOURS. Textede FRANCE CLARINVAL Photos MAISON MODERNE

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Pour le Luxembourg, BERNARD CEYSSON est principalement connu pour son travail de galeriste et, pour les plus attentifs, comme ayant été le premier directeur de ce qui ne s’appelait pas encore le Mudam, lors de sa préfiguration. Mais cette partie de sa vie n’est qu’un infime moment de toute la carrière de cet indéfectible passionné d’art. Un parcours que l’on peut tenter de résumer en quelques dates avant d’entrer dans les détails. 1967-1998 : conservateur puis directeur des musées de Saint-Étienne (Musée d’art et d’industrie, Musée de la mine et puis Musée d’art moderne à partir de 1987). De septembre 1986 à octobre 1987 : direction du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou à Paris. 1996-1999 : directeur de la Fondation musée d’art moderne Grand-Duc Jean à Luxembourg. 2006 : ouverture de la Galerie Bernard Ceysson à Saint-Étienne. 2008 : ouverture de la Galerie Bernard Ceysson à Luxembourg. 2015 : ouverture de la Galerie Bernard Ceysson à Windhof. 2017 : changement de nom de la galerie pour devenir Ceysson & Bénétière. VO I L À P O U R L A C HRON OLOGIE Ce que disent ces dates, c’est d’abord une fidélité sans faille à sa ville natale de Saint-Étienne, puis à celle de Luxembourg, où il a été mandaté dès 1991 pour l’élaboration du projet muséographique et du programme architectural du Musée d’art moderne Grand-Duc Jean. Mais ce qu’elles ne disent pas, c’est la fidélité aux artistes, notamment à Claude Viallat et au groupe Supports / Surfaces, et l’aspect précurseur de toutes les initiatives que Bernard Ceysson a menées et des acquisitions qu’il a faites.

Il s’autorise un flash-back éclairant : « Je m’ennuyais à l’école quand j’ai compris qu’il y avait des choses plus intéressantes que ce que nous enseignaient les professeurs : la littérature, la poésie, l’art… Adolescent, j’étais un visiteur assidu du Musée d’art et d’industrie où Maurice Allemand avait déjà collectionné quelques grands noms de l’art du 20e siècle. C’était un des seuls musées de province, avec Grenoble, où c’était possible. Entre 13 et 20 ans, j’allais au musée tous les dimanches. » Bernard Ceysson découvre donc Kandinsky, Mondrian, Rauschenberg, Jim Dine, Étienne Martin… « L’art était une échappatoire au cadre rigide de l’école dans les années 50. Pour moi, la vraie vie était ailleurs. » Le service militaire que Bernard Ceysson effectue en Algérie pendant deux ans change la donne pour le jeune homme. « En rentrant, je ne m’intéressais plus à l’art, du moins à la peinture de tradition française. Je me suis intéressé à la renaissance


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italienne, au quattrocento. » Il enseignera ainsi à l’Université de Lyon et à celle de Saint-Étienne, à la fois sur l’art italien et sur l’art américain. RUP T UR E S F OR MATR IC E S Ce qui nous mène à un autre moment très formateur dans la carrière de Ceysson. Alors qu’il est nommé conservateur du Musée d’art et d’industrie de Saint-Étienne en 1967, il se trouve être le plus jeune chef d’établissement en exercice. « J’ai été considéré comme un conservateur prometteur par un organisme américain, l’Usis, qui m’a invité pendant 45 jours aux États-Unis. J’ai pu visiter un nombre considérable de musées, j’ai rencontré des artistes, visité de grandes collections. Je suis rentré un peu déboussolé avec la ferme intention de retourner pour enseigner aux États-Unis ou y trouver un poste dans un musée. » Finalement, il se raisonne en espérant créer en France « un musée avec une grande bibliothèque où [il] pourrai[t] montrer des pièces historiques et de jeunes artistes ». C’est le mot d’ordre qui le fait rester à Saint-Étienne, où il reçoit le soutien du maire, Michel Durafour, « qui a été assez intelligent ». L’embryon de collection d’art moderne mené par son prédécesseur sera complété bien vite par les premières acquisitions d’artistes américains.

Pour arriver à de telles acquisitions, il a fallu batailler avec la mairie pour voir le budget augmenter, mais aussi user de quelques ruses. « En 1973, je suis allé à la galerie d’Ileana Sonnabend à Paris, je voulais y acheter un Warhol, un Jim Dine et un Tom Wesselmann, mais je n’avais le budget que pour les deux derniers. Alors je lui ai dit qu’on allait les acheter et qu’elle devait offrir le Warhol au musée. Elle a accepté ! » PREM IÈRE S RENCONT RE S AVEC SUPP ORT S / SURFACE S Dans le même temps, il rencontre quelques peintres français qui trouvent grâce à ses yeux, comme Jacques Monory et Bernard Rancillac, mais qui ne sont pas du goût du public : « Le jour du vernissage de Monory, il y avait quatre personnes ! » Mais c’est surtout à cette époque qu’il découvre Supports / Surfaces. « J’étais allé à l’Arc, au Musée d’art moderne de la ville de Paris, à l’invitation de Pierre Gaudibert, qui était un ami. Et là, je vois ces toiles qui pendent partout, ces filets au sol dans lesquels on se prend les pieds… Je trouve surtout ça bizarre, mais deux mois après, je ne parvenais pas à les oublier. » Les galeristes Jacques Fournier et Daniel Templon représentent ces artistes et

OÙ LA PRESSE ME TOMBAIT DESSUS.»

Louise Nevelson, Sam Gilliam, Frank Stella, Kenneth Noland, Sol LeWitt, Donald Judd, Dan Flavin, Robert Morris et Joseph Kosuth, entre autres. Ce sont les premières œuvres de cette génération d’artistes américains entrées dans les collections publiques françaises.


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MAIS DEUX MOIS APRÈS,

« Quand le musée a eu un peu plus de crédits, j’ai pu acheter des pièces un peu plus historiques, disons modernes. J’ai commencé avec le dessin pour des raisons de coût. » On arrive progressivement au milieu des années 80, où le design et la photo entrent aussi dans les collections. « J’ai aussi toujours continué à acheter des œuvres d’art ancien qui n’étaient pas chères et à poursuivre les collections de soieries, de rubans et d’armes. » C’est ce qui a permis à Saint-Étienne d’avoir aujourd’hui trois musées : le Musée d’art et d’industrie dans un bâtiment rénové ; le Musée de la mine installé dans l’ancien site d’exploitation du puits Couriot ; puis le Musée d’art moderne, inauguré en 1987. Vient alors la parenthèse du Musée national d’art moderne, au Centre Pompidou, où Bernard Ceysson est appelé fin 1986 en remplacement de Dominique Bozo. « J’étais très heureux, c’est un poste qu’on ne refuse pas. » Mais, entre-temps, la première pierre du musée de Saint-Étienne – voulu par le maire Joseph Sanguedolce en 1982, poursuivi par son successeur et pourtant adversaire, François Dubanchet – avait été posée et le projet de l’architecte Didier Guichard avançait.

Bernard Ceysson travaille donc à Paris du lundi au jeudi, puis rentre dans sa ville natale pour suivre le chantier du musée. Un rythme difficile à maintenir longtemps et la réputation d’un homme peu présent, loin de la vie mondaine parisienne. La balance finit par pencher du côté de la province quand Bernard Ceysson rencontre Antoine Guichard, le patron de Casino, la chaîne de supermarchés. « Il voulait vraiment que le musée soit fort et rayonne. Et pour cela, il était prêt à donner une forte somme pour les trois premières années du musée et la même pour l’exposition inaugurale. Il m’a aussi fait comprendre que ce serait bien que je rentre pour me consacrer uniquement à Saint-Étienne. » ACQ UISIT IONS PRÉM ONITOIRE S La mort dans l’âme, il quitte donc le Centre Pompidou, non sans avoir essayé de garder les deux musées. « À partir de ce moment, le musée était bien doté et j’ai pu poursuivre une politique d’acquisition, qui fait qu’aujourd’hui Saint-Étienne est la deuxième collection publique de France après Pompidou. » À son actif, l’acquisition d’œuvres d’Yves Klein, Kurt Schwitters, François Morellet, Germaine Richier, Francis Picabia, Jean Fautrier, Daniel Buren, mais aussi les Allemands Gerhard Richter, Georg Baselitz, Markus Lüpertz, et A. R. Penck, et toujours les Américains Morris Louis, Roy Lichtenstein, Ellsworth Kelly, Joseph Kosuth, On Kawara, Robert Morris, Richard Long, Julian Schnabel, Barbara Kruger, John Baldessari, Cindy Sherman, Tony Cragg… En contrepoint, sont rassemblées

Bernard Ceysson « n’est plus directeur de rien », comme il le souligne lui-même. Mais son rôle de conseiller de la galerie lui tient à cœur. Son bureau reflète cet engagement, avec notamment une belle bibliothèque.

J E N E PA RV E N A I S PA S À L E S O U B L I E R . »

Bernard Ceysson est le premier à acheter Claude Viallat pour une collection publique. Il rencontre et collectionne aussi Simon Hantaï, Louis Cane, Olivier Debré (« une peinture très américaine »), Pierre Soulages (« je lui ai fait une très belle exposition en 1976, le début d’une longue amitié ») ou Jean Dubuffet.


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des œuvres de l’arte povera : Mario Merz, Gilberto Zorio, Luciano Fabro, Giuseppe Penone… Impossible de tout citer.

Le côté précurseur et défricheur du personnage ne se lit pas seulement dans les acquisitions, mais aussi dans les expositions. Bernard Ceysson a ainsi été le premier à montrer Julian Schnabel, Tony Cragg ou Georg Baselitz en France. Un caractère qu’il attribue à sa passion et sa curiosité à suivre et connaître les artistes, contre vents et marées. « J’ai connu des vernissages houleux, où il n’y avait personne, où je me faisais insulter, où la presse me tombait dessus. Mais j’ai aussi eu de beaux soutiens, notamment des politiques stéphanois qui m’ont laissé faire. » On arrive progressivement à la deuxième partie de vie de Bernard Ceysson. Quand il prend sa retraite à 67 ans, en 1998. Entre-temps, il accepte de travailler à la préfiguration du Musée d’art moderne Grand-Duc Jean, puis d’assumer la direction de la fondation de 1996 à 1999. « J’ai eu plaisir à travailler pour des personnes comme Jacques Santer ou Erna Hennicot. » Il monte une exposition sur

l’École de Paris « pour montrer qu’il était impossible d’acheter ce type d’œuvres et qu’il fallait axer la collection sur du contemporain », et mène quelques acquisitions importantes. PAS D E JARD INAGE Comme l’a joliment noté Harry Bellet (Le Monde, 29 juillet 2011) : « À l’heure où certains prennent leur retraite, d’autres commencent à travailler. » Bernard Ceysson aurait pu jardiner ou voyager, il est devenu galeriste. Pas du jour au lendemain. Il est d’abord agent de certains artistes, Claude Viallat en tête, monte quelques expositions, écrit pour des catalogues… « Mon fils François est venu m’aider et

Visite de François Mitterrand, président de la République française, au musée de SaintÉtienne. Bernard Ceysson le guide. Il est entouré de Jacques Badet, alors maire de Saint-Chamond, Didier Guichard, architecte du musée, et Jean Auroux, alors maire de Roanne et ancien ministre de Mitterrand. L’artiste César est entouré de Bernard Ceysson et de Jacques Beauffet, alors conservateur en chef du patrimoine puis directeur du musée de 1999 à 2003. Depuis 2006, Bernard Ceysson travaille comme galeriste, entouré de François Ceysson (à gauche) et Loïc Bénétière. En 2017, la galerie a changé de nom pour devenir Ceysson & Bénétière.

Yves Bresson / Eric Chenal

Plus récemment, un dépôt exceptionnel en 1998 a renforcé le statut international du musée. C’est le dépôt effectué par Ileana Sonnabend d’une partie de sa collection. Le musée voit alors sa collection américaine complétée par des ensembles d’œuvres majeures de Robert Rauschenberg, Cy Twombly, Claes Oldenburg, Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Richard Serra, Dan Flavin, Keith Sonnier, Joseph Kosuth, Jeff Koons, etc. À ces œuvres s’ajoutaient celles de Gilbert & George, Jörg Immendorff et Anselm Kiefer.


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un de ses amis, Loïc Bénétière, a voulu faire un stage. On a fait des expos à la maison et ailleurs et ils ont décidé de créer une galerie. » D’abord perplexe, Bernard Ceysson accepte de réaliser « ce vieux rêve » et la galerie ouvre en 2006 à Saint-Étienne. Suivront Luxembourg, Paris, Genève (fermée depuis), un deuxième espace à Luxembourg (qui est aujourd’hui le seul) et New York il y a quelques mois. « On est beaucoup plus libre qu’en étant conservateur de musée, mais on travaille avec son argent, on prend plus de risques. » Les galeristes défendent toujours Supports / Surfaces, défrichent encore du côté des États-Unis, suivent toujours avec fidélité quelques pointures de la peinture française contemporaine (Franck Chalendard, David Wolle, Christian Floquet…), ne rechignent pas à de la photo (Aurélie Pétrel, par exemple), à des installations (on pense

à Rémy Jacquier) et ont même deux artistes luxembourgeois dans leur cheptel : Robert Brandy et Roland Quetsch, qui sont montrés dans les différentes galeries du groupe. « La scène luxembourgeoise est intéressante, mais les artistes ont le handicap de vivre dans un pays petit géographiquement et grand par son pouvoir d’achat. Il faut que les Luxembourgeois se confrontent au monde. » Aujourd’hui, à 78 ans, Bernard Ceysson ne se voit toujours pas comme un retraité. « Je ne suis plus directeur de rien, mais je donne un coup de main. J’aide la galerie et les artistes en réalisant des accrochages, en faisant des recherches. Je ne pourrai jamais vraiment quitter ce milieu. Il me reste à écrire, terminer certains textes, sur Supports / Surfaces avec un regard d’aujourd’hui », conclut-il.

S E C O N F RO N T E N T AU M O N D E . »

La Galerie Ceysson & Bénétière à Windhof bénéficie non seulement d’immenses espaces d’exposition, mais également d’un vaste stock où peuvent être entreposées les œuvres des artistes de la galerie.


© moons.lu

Exposition Benoit Lemercier à partir du 16 Novembre 2017

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Cet ancien garage a été transformé depuis 2013 en un espace de co-working pour artistes. Il est actuellement occupé par l’artiste Sali Muller. Les 200 m2 qu’il offre permettent d’envisager la création de pièces de grande dimension et/ou un partage des espaces entre plusieurs artistes.

Née à Caracas, Ainhoa Achutegui a grandi à Vienne (Autriche), où elle a été scolarisée au Lycée français avant d’étudier en master la philosophie et les sciences du théâtre à l’Université centrale (Hauptuni Wien), puis la gestion de projets et projets culturels. Pendant et après ses études, elle a travaillé pour de nombreux projets de théâtre, cinéma et danse. En 2004, elle est nommée directrice artistique de la section Danse et Théâtre de la WUK (Werkstätten- und Kulturhaus) à Vienne avant de s’installer au Luxembourg en 2006, où elle obtient le poste de directrice artistique du Centre des arts pluriels d’Ettelbruck (CAPE). Depuis le 17 février 2014, elle occupe la fonction de directrice générale de Neimënster. Elle est également présidente à titre bénévole du Planning familial asbl depuis février 2015.

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C A R L A DA L S T E I N S S O N Ce spécialiste du management culturel est directeur artistique du CAPE depuis 2014. Il est diplômé de l’Université d’Hildesheim et a obtenu un master en arts, lettres, langues et civilisations à l’Université de Marseille. C’est la musique qui est le fil rouge de sa carrière, puisqu’il a commencé à travailler au Festival de Salzbourg avant de rejoindre la Philharmonie à Luxembourg en 2006. Entre 2009 et 2011, il était activement impliqué dans le processus de fusion entre la Philharmonie Luxembourg et l’OPL, et à partir de 2013, il occupa les postes d’attaché au directeur général et de responsable du département de production.

L’Agence luxembourgeoise d’action culturelle a été fondée en mars 1996 par la Ville de Luxembourg et le ministère de la Culture pour donner suite à la bonne collaboration vécue dans le cadre de « Luxembourg, ville européenne de la culture 1995 ». Organisme plutôt discret, ses missions lui confèrent un rôle d’impulsion, de coordination et d’organisation pour l’animation culturelle, au niveau local et de la Grande Région. C’est ainsi que l’Alac gère les expositions et les animations culturelles du Cercle Cité, la publication de l’agenda culturel sur culture.lu et plurio.net, et la vente de tickets de spectacles via luxembourg-ticket.lu. Elle est aussi à l’initiative de formations continues pour les profes­ sionnels de la culture, artistes et créatifs. Son directeur est Luc Wagner (directrice adjointe : Conny Schneider).


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AM TUNNEL La BCEE possède une importante collection d’art, dont un bel ensemble de photographies d’Edward Steichen. En 1987, la banque a percé un tunnel pour relier ses différents bâtiments sur le plateau Bourbon et en profite pour y exposer des œuvres. Après quelques aménagements, le premier accrochage est organisé en 1994. La partie principale est occupée par la Galerie d’art contemporain Am Tunnel, qui permet à la BCEE d’organiser des expositions temporaires comprenant des œuvres d’artistes de renommée internationale et de talents moins connus. La partie restante du tunnel est dédiée au photographe Edward Steichen avec une exposition permanente.

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Artiste plasticien luxembourgeois. Formé à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, Yann Annicchiarico obtient le Prix Révélation au Salon du Cercle artistique de Luxembourg en 2015. Son travail se présente essentiellement sous la forme d’installations et de dispositifs vidéo. L’élaboration de ses œuvres suit souvent le processus d’un script de type cinématographique durant lequel il pose un certain nombre de situations et de figures, à première vue distinctes, et qui seront ensuite mises en relation.

ANNEXES DE B O U RG L I N ST E R Depuis 2014, les annexes du château de Bourglinster ont été transformées par le ministère de la Culture en ateliers pour artistes locaux et étrangers. Les annexes regroupent cinq ateliers pour les artistes locaux, deux ateliers-­ résidences pour les artistes étrangers et une salle d’exposition. 8, RUE DU CHÂTEAU L-6162 BOURGLINSTER TÉL — (+352) 24 78 66 10

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L E S A M I S D E S M U S É E S D ’A RT E T D ’ H I STO I R E AU LU X E M B O U RG Cette association, qui célèbre ses 40 ans, est présidée par Florence Reckinger. Elle est très active dans l’accompagnement de ses 1 800 membres et auprès des musées du groupement d’stater muséeën. Elle organise plusieurs visites guidées et privilégiées pour ses membres (« Midi de l’art », visite avec un commissaire d’exposition, visite d’atelier, etc.), au Luxembourg et à l’étranger. Par ailleurs, tous les ans, l’association fait un don à l’un des musées qu’elle soutient. Récemment, l’association a créé Les Petits Amis des Musées, destinés plus particulièrement aux enfants, et les Young Friends of Museums pour les 18-35 ans. WWW.AMISDESMUSEES.LU

GUY ARENDT Ancien avocat d’affaires, associé du cabinet Bonn & Schmitt où il était actif entre 1988 et fin 2015, Guy Arendt, 62 ans, est entré dans la vie politique par la porte locale. Son premier mandat communal à Walferdange date de 1992. Promu échevin de la commune en 2000, il en devient bourgmestre en 2003 et le restera jusqu’à fin 2015. Cet ancien bâtonnier du Barreau de Luxembourg (2006-2007) entre 10 ans plus tard à la Chambre des députés à l’issue des élections anticipées d’octobre 2013. En décembre 2015, il est devenu secrétaire d’État à la Culture.


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A RT DA N S L’ E S PAC E PUBLIC

Le cabinet d’avocats Arendt & Medernach développe une politique très active de soutien à la création et plus particulièrement dans le domaine de la photographie. Depuis de nombreuses années, l’entreprise, aidée par l’association Café-Crème, organise des expositions dans ses locaux, mais commande aussi des œuvres et en achète pour sa collection. C’est ainsi qu’elle a organisé à Luxembourg des expositions de David LaChapelle, Marie-Jo A R E N D T & M E D E R N AC H Lafontaine, Candida Höfer ou encore Arendt & Medernach est un cabinet Günther Förg, Valérie Belin et d’avocats qui, en parallèle de l’activité Massimo Vitali. Dans son bâtiment, de l’étude, est très présent dans le Arendt House, elle dispose d’un monde de l’art, et en particulier de espace d’exposition, aussi visible la photographie contemporaine. depuis la rue. Des œuvres sont éga­ Certains de leurs avocats sont donc lement accrochées dans les salles spécialisés dans le droit d’auteur. de réunion et l’auditorium. Deux instalL’étude possède également une lations permanentes sont visibles impressionnante collection de photodepuis l’extérieur : Walking in the City graphies contemporaines, passe régude Julian Opie et World Cities de Beat lièrement commande à des artistes, Streuli. La firme soutient par ailleurs organise des expositions et soutient le Prix Edward Steichen et le Mudam, des institutions ou événements et participe au Mois européen de culturels (Mudam, Emop). la photographie. 41A, AVENUE J.F. KENNEDY

41A, AVENUE J.F. KENNEDY

L-2082 LUXEMBOURG

L-2082 LUXEMBOURG

TÉL — (+352) 4 0 78 78 1

TÉL — (+352) 40 78 78 1

WWW.ARENDT.COM

WWW.ARENDT.COM

A RT B OX Toutes les semaines, cette émission diffusée sur RTL TV suit un artiste dans son quotidien. L’émission est complétée par des reportages et un agenda culturel.

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

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ART CONTEMPORAIN.LU ASBL L’asbl Art contemporain.lu a pour objet la promotion de l’art contemporain au Luxembourg et la représentation de nouveaux phénomènes culturels. Elle organise notamment des expositions (comme Plateaux, au Kirchberg en 2011, pour le Fonds Kirchberg), édite le dépliant Art actuel, ainsi que des livres, comme Art. Inc, sur les collections privées, paru en 2011.

A RT W O R K C I R C L E Art Work Circle est une plateforme de promotion et de vente d’art contemporain en ligne, fondée par Guy Kerger et managée par Didier Damiani. Elle représente des artistes vivant et travaillant au Luxembourg et en Grande Région. Régulièrement, Art Work Circle sort de la toile et organise des expositions dans des lieux partenaires. La plateforme propose également un blog sur l’actualité de l’art au Luxembourg et des artistes qu’elle soutient. La plateforme se charge de l’acheminement des œuvres. Art Work Circle participe à Luxembourg Art Week (Take Off). WWW.ARTWORKCIRCLE.LU

Gaël Lesure / Eric Chenal

A R E N D T & M E D E R N AC H

Luxembourg compte plusieurs œuvres dans l’espace public. Elles découlent de la politique culturelle de la Ville de Luxembourg, du Fonds Kirchberg ou encore d’entreprises privées. Certaines ont été acquises suite à des expositions (Daniel Buren, Niki de Saint Phalle, Henry Moore, etc.), d’autres ont fait l’objet de concours (Melusina, Dendrite) et d’autres encore sont des commandes directes. Le quartier du Kirchberg est particulièrement bien loti en la matière et le LCTO y a d’ailleurs réalisé un parcours spécial pour découvrir ces œuvres.


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LE CHOIX DE C L AU D E K R E M E R CO-CHAIRMAN DE ARENDT & MEDERNACH

Arendt & Medernach / Dionisio González

« Cette représentation de la baie d’Along me transporte. À son exotisme naturel pour un Européen s’ajoute l’irréalité du traitement de Dionisio González, qui y a mêlé sa fantasmagorie. Il a intégré des constructions virtuelles, extravagantes et futuristes au paysage initial, ce qui ajoute une irréalité troublante à l’ensemble. Cette œuvre a intégré notre collection à l’issue de l’Emop Arendt Award en 2013, et elle provoque chez moi un sentiment d’enchantement dont je ne me lasse pas depuis. »

DIONISIO GONZÁLEZ, Halong VI


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A RT _ I S ( T ) S E RV I C E S Cette société de management culturel et artistique propose des services de gestion de projets, rédaction de contenus, d’expertise et de conseil. Sa directrice, Séverine Zimmer, développe des solutions pour les acteurs culturels, qu’ils soient indépendants ou institutionnels, et fait par exemple des demandes de financement, de la coordination de projets, de la rédaction de contrats, de la communication ou de l’organisation logistique. Elle intervient aussi bien dans le domaine des arts vivants que des arts plastiques. Un service complémentaire d’hébergement pour les artistes en production à Luxembourg (Art_is(t) House) est également possible. WWW.ARTISTSERVICES.LU

A RT 2 C U R E Cette association lève des fonds pour le Luxembourg Centre for Systems Biomedicine de l’Université du Luxembourg, un centre de recherche plus particulièrement actif pour la maladie de Parkinson. Art2Cure demande à des artistes de leur céder des œuvres d’art, qu’ils mettent en vente, et le bénéfice des ventes est ensuite reversé au LCSB.

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A RT ’ C A D R E S Kathia Neumann et Sylvie Schied ont décidé d’associer leurs savoir-faire dans cet atelier où elles réalisent des cadres sur mesure, de la restauration de tableaux et de la dorure. Elles prennent ainsi en charge les œuvres contemporaines et anciennes. Sylvie Schied, doreuse sur bois et restauratrice de tableaux, travaille pour les musées et est agréée Monuments historiques. Elle peut prendre en charge la restauration de miroirs, consoles, mobiliers dorés, cadres de tous styles et époques, tableaux sur toile ou bois, statues, polychromes, faux marbres, faux bois, dorures sur ferronneries d’art ou verre.

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A RT S KO C O KO R E A N CONNECTION Galerie fondée par Orie Duplay. Elle est spécialisée sur la scène émergente coréenne et la promeut en Europe depuis le Luxembourg. La galerie est présente dans la section « Positions » de Luxembourg Art Week. WWW.ARTSKOCO.COM

46-48, ROUTE DE LUXEMBOURG L-724 0 BERELDANGE TÉL — (+352) 27 84 94 88 MARDI-SAMEDI, 10 H-18 H WWW.ARTCADRESLUX.COM

A RT L U X

LYC É E D E S A RT S E T MÉTIERS

Cette école a formé un grand nombre des artistes du Grand-Duché : ne citons ici que des peintres et sculpteurs devenus des « classiques » de l’art luxembourgeois, comme Joseph Kutter, Nico Klopp, Jean Noerdinger, Auguste Trémont ou Lucien ­Wercollier. Le Lycée propose une division artistique (avec histoire de l’art, travail personnel, dessin, théorie de la couleur, etc.) qui offre une bonne base aux étudiants luxembourgeois avant qu’ils ne partent faire leurs études à l’étranger. 19, RUE GUILLAUME SCHNEIDER L-2522 LUXEMBOURG

ArtLux propose des services de commissariat d’exposition, de promotion d’artistes et de conseil en art. Ils peuvent ainsi organiser des expositions dans des entreprises, accompagner des artistes dans la promotion de leur carrière ou encore conseiller pour un achat d’œuvre. ArtLux réalise également des publications. WWW.ARTLUX.LU

A RT S C A P E Fondée en 2015 par Christine Kieffer et Stefanie Zutter, Artscape est une galerie nomade, active au Luxembourg depuis 2016 à travers des événements et des expositions d’art contem­ porain.

TÉL — (+352) 46 76 16 1 WWW.UNI.LU/LCSB

WWW.LTAM.LU

WWW.ARTSCAPE.LU

ArtsKoCo Korean Connection

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YONG-SUN JANG, Particle 131115

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CHRISTIAN ASCHMAN Artiste photographe indépendant, diplômé de l’École de recherche graphique à Bruxelles, Christian Aschman travaille depuis plus de 20 ans entre le Luxembourg et la Belgique. Sa pratique photo­ graphique, intrinsèquement liée à une vision architecturale tout en abordant la mode et l’industrie, a fait l’objet de nombreuses expositions et de multiples publications. Ses œuvres ont notamment été exposées au Luxembourg, en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Pologne, en Grèce, aux États-Unis et au Japon. WWW.CHRISTIAN-ASCHMAN.COM

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AT E L I E R E M P R E I N T E Atelier commun de gravure géré par une association fondée en 1994 par 13 graveurs. La quarantaine de membres de l’association dispose de deux presses et différents matériels pour travailler. Empreinte accorde une grande importance à l’échange et au contact avec l’étranger et travaille en relation étroite avec de nombreux autres groupes de graveurs à travers le monde. Depuis 1996, l’association accueille également des artistes graveurs étrangers en résidence pendant deux semaines. L’association propose aussi des cours d’initiation et des stages spécialisés. Des expositions y sont régulièrement organisées. L’atelier est présent lors de Luxembourg Art Week (Take Off). 276, RUE DE ROLLINGERGRUND L-2442 LUXEMBOURG WWW.ATELIEREMPREINTE.ORG

A S S O C I AT I O N D E S A RT I S T E S P L A S T I C I E N S D U LU X E M B O U RG ( A A P L ) Fondée en 2013, cette association présidée par Trixi Weis vise le dialogue et l’échange entre artistes et a pour objet de représenter et défendre leurs droits et intérêts. Elle compte plus de 150 mem­bres. Parmi les actions en cours, entre autres : la considération de l’artiste en général dans la société luxembourgeoise, la promotion de l’art public, la création d’un collectif d’ateliers à moindre coût avec des résidences pour les artistes étrangers et une galerie autogérée.

Anthony Dehez

WWW.AAPL.LU

AT O Z Cette société en conseil fiscal a développé une collection d’art contemporain. Son managing partner, Keith ­O’Donnell, est un fin connaisseur en art et collectionneur. Atoz soutient également des événements d’art contemporain comme Luxembourg Art Week. Pour la société, ces soutiens participent à l’implication d’Atoz dans la communauté luxembourgeoise et contribuent à véhiculer les valeurs d’excellence et d’innovation chères aux fondateurs.

A X A A RT Axa Art a initié une collection d’art contemporain avec comme ligne de force la photographie et la peinture. Stéphanie Breydel est leur experte en art et fait les propositions d’acquisitions. Les œuvres sont exposées dans leurs bureaux et dans les espaces communs de l’entreprise.

1B, RUE HEIENHAFF

1, PLACE DE L’ÉTOILE

L-1736 SENNINGERBERG

L-1479 LUXEMBOURG

TÉL — (+352) 26 94 01

TÉL — (+352) 44 24 24 47 53

WWW.ATOZ.LU

WWW.AXA-ART.LU

L E S AT E L I E R S D U L U X E M B O U R G Cette plateforme rassemble des restaurateurs et des artisans du patrimoine et permet une prise en charge complète pour les travaux de conservation-restauration de tableaux et d’objets d’art, anciens et contemporains. Menée par les restaurateurs Elisabeth Koltz et Nicolas Lemmens avec l’experte Patricia De Zwaef, elle intervient dans le domaine des œuvres peintes, ainsi que dans la taille de pierre. En complément, des services d’artisans (dorure, décoration, gravure, etc.) et de spécialistes (conservation et restauration d’objets d’art, travaux d’analyse et de photographie, constats d’état, conservation préventive, montage / démontage, suivi de collection, transport et convoyage, etc.) sont aussi proposés.

A X A A RT Axa Art est aujourd’hui une des compagnies d’assurances les plus renommées pour l’assurance des objets d’art et des collections. Stéphanie Breydel, historienne de l’art, intervient en tant qu’experte et déléguée artistique pour le compte d’Axa Art Luxembourg. Axa Art développe aussi au niveau international le programme Artprotect, qui comprend une bourse dédiée à la recherche en conservation de patrimoine, un système d’évaluation des risques dédié aux lieux de stockage et aux musées (le Grasp – Global Risk Assessment Platform) et un service de conseil pour la prévention des risques, les conditions de conservation et la gestion des documents d’authentification. 1, PLACE DE L’ÉTOILE L-1479 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 44 24 24 47 53

WWW.LESATELIERSDULUXEMBOURG.LU

WWW.AXA-ART.LU


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R A J I VA N AY YA P PA N Concepteur sonore évoluant dans les domaines du film, de la vidéo et de la chorégraphie, Rajivan Ayyappan porte une attention particulière à la pratique du sound design, ainsi qu’à l’utilisation de field recordings, une matière enregistrée lors de ses multiples voyages. Mélangeant les acquis d’une formation traditionnelle vocale et instrumentale à un goût prononcé pour les arts visuels et la typographie, il développe un langage personnel entre l’environnement sonore et la composition électro-acoustique.

B R U N O B A LT Z E R & L E O N O R A B I S AG N O

L’artiste photographe Bruno Baltzer et l’artiste plasticienne Leonora Bisagno ont créé et développé depuis 2009 le projet collaboratif ultranature, alliant diverses pratiques artistiques situées entre le dispositif multimédia et l’installation photographique. Ils mettent en perspective un ensemble de sujets de représentation dont la dimension peut être environnementale, sociale et politique. Leur travail a été présenté au Luxembourg, en Italie, en Suisse, en France, mais aussi en Chine et au Japon.

WWW.BALOISE.LU

BA N Q U E D E LU X E M B O U RG La banque propose un service de gestion du patrimoine qui aide ses clients à protéger, valoriser ou transmettre leurs collections et objets de valeur. WWW.BANQUEDELUXEMBOURG.COM

BA N Q U E D E LU X E M B O U RG Sans se prévaloir d’une ligne artistique stricte, la Banque de Luxembourg fait régulièrement l’acquisition d’œuvres d’art qui forment un ensemble constitué au fil des années et des opportunités. Elle possède ainsi des œuvres de l’École de Paris, Claude Viallat, Philippe Cognée, François Morellet, Barry Flanagan, Roy Lichtenstein, etc. Une collection de photographies vient s’ajouter (Dennis Adams, Marie-Jo Lafontaine, etc.). Au moment du projet de préfiguration du Mudam, c’est dans les locaux de la banque au Kirchberg que l’équipe du musée avait pu établir son « camp de base ». L’action de la banque ne se limite pas à l’art, et son auditorium accueille par exemple régulièrement des conférences sur l’architecture.

BANQUE ET CAISSE D ’ É PA R G N E D E L’ÉTAT LUXEMBO URG La Spuerkeess accompagne depuis 1856 le développement de l’économie et de la société du pays. En toute logique, sa collection d’art est centrée sur la création locale (Fernand Bertemes, Jean-Marie Biwer, Lucien Wercollier, etc.), complétée par une collection de photographies initiée en 1995 (Bernd et Hilla Becher, Christian Boltanski, Robert Mapplethorpe, Thomas Ruff, etc.). La banque possède un important fonds d’œuvres d’Edward Steichen qui sont en partie exposées dans l’espace d’exposition Am Tunnel.

Mary Bucur / Baltzer & Bisagno

BÂLOISE ASSURANCES La Bâloise Luxembourg propose des contrats d’assurance spécialement conçus pour les objets d’art et de valeur. Cette compagnie d’assurances est également mécène à travers notamment le Baloise Art Prize, dont le Mudam a pu bénéficier (don d’une œuvre de Mary Reid Kelley en 2017).

WWW.ULTRANATUREPROJECT.NET

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

RAJIVAN.COM


FEED THE METER VOL. II 23 septembre - 16 décembre 2017 Katherine Bernhardt - Steve DiBenedetto - Kimia Ferdowsi Kline - Keltie Ferris - Jess Fuller - Nancy Haynes - James Hyde - Sadie Laska Fabienne Lasserre - Stuart Lorimer - RJ Messineo - Scott Reeder - Leif Ritchey - Adrianne Rubenstein - Bill Saylor - Michelle Segre Russell Tyler - Annette Wehrhahn - Wallace Whitney - Rachel Eulena Williams

Ceysson & Bénétière Wandhaff 13 - 15 rue d’Arlon 8399 Koerich +352 26 20 20 95


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Cette institution financière de l’Union européenne a constitué une collection d’art d’un très haut niveau. La politique d’acquisition ambitieuse fait de cette collection une des plus importantes du pays, avec celles des musées. La collection, qui compte plus de 580 œuvres, est centrée sur B A N Q U E I N T E R N AT I O N A L E la création européenne et les artistes À LU X E M B O U RG ( B I L ) émergents au moment de l’acquisition : Depuis sa création, la banque a mis en Imi Knoebel, Pedro Cabrita-Reis, place une politique de soutien à la scène Sean Scully, Tony Cragg, Anish artistique. Dès la fin du 19e siècle, elle a Kapoor, Yannis Kounellis ou Michel acquis des œuvres qui ont d’abord servi Majerus, pour ne citer que quelques à décorer les bureaux, avant de s’inscrire noms. Les acquisitions ne sont pas dans une perspective plus large de soufaites en vue d’une spéculation, tien au milieu artistique luxembourgeois. mais bien pour soutenir la création. En parallèle, des commandes directes La banque a d’ailleurs, en parallèle sont venues enrichir la collection, dont le de ses acquisitions, un programme choix s’opère au sein du service de comde résidence. Devant le bâtiment, munication avant d’être validé par la une chaise géante de l’artiste tchèque présidence. La banque dispose d’un Magdalena Jetelova est installée espace d’exposition pour des exposiet à l’intérieur, on trouve des œuvres tions temporaires : la Galerie de l’indéin situ de Michael Craig-Martin et pendance, et d’un parc aménagé avec Tobias Rehberger. Delphine Munro, des sculptures. Elle est également active responsable des affaires artistiques dans des actions de mécénat ou sur de et culturelles, est présidente du CA grands événements culturels (Tefaf). du Casino Luxembourg. La BEI partiLa banque a lancé en 2017 une bourse cipe à Private Art Kirchberg. pour la création numérique.

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E LV I R E B A S T E N D O R F F Artiste visuelle, plasticienne et con­ ceptrice graphique, vivant entre Luxembourg et Bruxelles. Diplômée de l’École supérieure des arts et industries graphi­ ques (Estienne) à Paris, elle développe un travail alliant les arts graphiques, la photographie, le dessin, la vidéo et l’intervention in situ. Sa pratique artistique est souvent orientée d’un point de vue féminin, entre les codes de la mode et les représentations déformées de la femme. Ses œuvres ont été présentées au Luxembourg et en France. Elle a collaboré à la rédaction de DADADA. ELVIREBASTENDORFF.NET/OVER-BLOG

T E S SY BAU E R

Artiste plasticienne née au Luxembourg. Titulaire d’un diplôme de technicienne en design graphique au Lycée technique des arts et métiers au Luxembourg et diplômée de l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre, à Bruxelles, où elle obtient par la suite l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur dans le domaine des arts plastiques. Après ses études, Tessy Bauer monte la galerie d’art Vitrine v-tro et enseigne à l’École supérieure des arts décoratifs à Strasbourg.

N AT H A L I E B E C K E R Critique d’art et membre de l’Aica Luxembourg, Nathalie Becker collabore régulièrement avec le quotidien Luxemburger Wort.

LOÏC BÉNÉTIÈRE Associé à la Galerie Ceysson & Bénétière, Loïc Bénétière est plus particulièrement en charge de la relation avec les collectionneurs et de la galerie à Paris et Saint-Étienne. WWW.BERNARDCEYSSON.COM

PA U L B E RT E M E S Après une carrière dans le journalisme et la communication, Paul Bertemes a ouvert en 2004, avec Jean Colling, MediArt, agence privée de promotion culturelle au Luxembourg et dans la Grande Région. Depuis les années 1980, il accompagne la création artistique au Luxembourg et dans la Grande Région à travers des publications, portraits d’artistes, articles de presse, contributions radiophoniques, interventions lors de séminaires, concept et mise en place d’expositions, etc. Avec son frère François, il gère depuis 2006 le legs artistique de son père, Roger Bertemes. Il est également cofondateur de MécénArt, association qui œuvre pour la propagation de la création artistique au Luxembourg depuis les années 1950. WWW.MEDIART.LU


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L AU R I A N N E BIXHAIN

X AV I E R B E T T E L

Artiste photographe luxembourgeoise. Formée à l’École d’enseignement supérieur d’art de Bordeaux, à l’Université technique Yildiz d’Istanbul et à l’Académie des arts visuels de Leipzig, Laurianne Bixhain a obtenu une bourse d’aide à la création au Centre national de l’audiovisuel Luxembourg. Sa pratique vient d’une réflexion sur ses entourages successifs et d’une sensibilité aux formes, aux textures et aux phénomènes nés de la lumière et de l’ombre. WWW.LAURIANNEBIXHAIN.COM

Xavier Bettel affiche un parcours politique sans faute, mené tambour battant depuis ses débuts. Membre du parti libéral depuis 1989 (il fut vice-président puis président des Jeunesses démocratiques libérales), il est devenu député en 1999, à 26 ans, puis conseiller de la Ville de Luxembourg en 2000. Promu échevin en 2005, il en devient le bourgmestre en 2011, alors âgé de 38 ans. En 2009, il prend la présidence de la fraction du DP et accède à la présidence du parti en janvier 2013, fonction qu’il a quittée en novembre 2015. Tête de liste nationale pour les élections législatives anticipées d’octobre 2013, il contribue au renouveau de son parti, gagnant quatre sièges à la Chambre des députés. Nommé formateur du gouvernement par le Grand-Duc, il accède à la fonction de Premier ministre, succédant à Jean-Claude Juncker, en poste depuis près de 19 ans. Il est ministre de la Culture depuis décembre 2016, accompagné du secrétaire d’État Guy Arendt.

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Antony Dehez / Mark Terry

R E N AU D B E RG O N ZO Après avoir longuement accompagné le président de la Fondation Yoshii, Renaud Bergonzo s’est spécialisé dans la photographie contemporaine en fondant acte2galerie à Paris en 1999. En 2015, il se lance dans un nouveau projet et ouvre à Luxembourg la Wild Project Gallery. WWW.WILDPROJECTGALLERY.COM

G E R S O N B E T T E N C O U RT

J U ST I N E B L AU

Artiste photographe né au Luxembourg. Formé à l’École supérieure d’art de Lorraine, Gerson ­Bettencourt est aussi diplômé en ethnologie et en histoire. Son travail photographique se définit par une approche « simple » et directe d’une population, généralement appréhendée dans son univers social et dans son propre territoire, cherchant dans ce contexte à faire apparaître une dimension cachée par le simple changement de point de vue du photographe. Son travail a été exposé au Luxembourg, en Allemagne et en Australie.

Artiste plasticienne luxembourgeoise. Formée à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et à la University of the Arts London. Justine Blau est titulaire du Prix pour les arts de l’Arts Council England et a obtenu une bourse d’aide à la création en photographie au Centre national de l’audiovisuel Luxembourg. Elle s’intéresse principalement à la redéfinition des frontières entre « nature et artifice ». WWW.JUSTINEBLAU.COM


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Bil / Armand Strainchamps

LE CHOIX DE

H U G U E S D E L C O U RT CEO DE L A BIL

« Ce tableau d’Armand Strainchamps, représentant la Grande-Duchesse Charlotte, est une des 16 toiles réalisées pour célébrer les 160 ans de la Bil. Cette série, intitulée The same as 10 times 16, combine à mes yeux tout le génie de l’artiste. Il a su magnifier les détails iconographiques d’anciens billets de banque pour en révéler la beauté. Ce portrait en est le parfait exemple. On y retrouve le style art nouveau des billets de l’époque auquel l’artiste a insufflé modernité, avec son style tout de suite identifiable. » ARMAND STRAINCHAMPS, The same as 10 times 16, 2016


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B G L B N P PA R I B A S

THE BITTER YEARS

La collection de la banque est issue de plusieurs fusions liées aux fusions des établissements bancaires : Banque de crédit et de dépôt des Pays-Bas et de la Banque de Paris, devenues le groupe BNP Paribas, et la BGL. On y retrouve donc des œuvres d’artistes néerlandais, français, belges et luxembourgeois. Les œuvres sont exposées dans les espaces publics de la banque, ainsi que dans les bureaux. Parmi les pièces phares, on peut noter des œuvres de Frank Stella, Jean Dubuffet, Léon Spilliaert, Constant Permeke, mais aussi des œuvres des artistes luxembourgeois Auguste Trémont, Lucien Wercollier et Joseph Kutter. La banque a participé à l’acquisition de La Tempérance (1992) de Niki de Saint Phalle, d’Exchange (1996) de Richard Serra ou encore au sponsoring de Manifesta 2 en 1998. La banque participe également à l’événement Private Art Kirchberg.

C’est dans l’ancien château d’eau de Dudelange que le CNA a installé la dernière exposition organisée par Edward Steichen en 1962 en tant que directeur du département de la photographie au MoMA à New York. Cette exposition représente un important hommage à la photographie documentaire, avec plus de 200 images qui témoignent de l’Amérique rurale lors de la Grande Dépression. Pour des raisons de conservation, les photographies sont présentées en roulement et à certaines périodes de l’année.

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JEAN-MARIE BIWER

Artiste peintre luxembourgeois. Formé à l’École des arts et métiers. Il travaille comme artiste, peintre, graphiste et sculpteur depuis plus de 30 ans. Il est aussi auteur de textes, traducteur de poèmes et illustrateur. Dans son journal d’artiste, L’anarchiste bigot, Jean-Marie Biwer offre un aperçu de son travail quotidien et expose ses idées sur l’art contemporain, les traditions artistiques et le marché de l’art. Sa pratique récente semble s’attacher à « un minimum de moyens sur des motifs simples » et sur le rapport essentiel de l’image au contenu et à sa signi­ fication. Jean-Marie Biwer a représenté le Grand-Duché de Luxembourg lors de la 45e Biennale de Venise en 1993.

BIENNALE DE VENISE Le Luxembourg participe à la Biennale de Venise avec un pavillon national. À partir de 2018, le pavillon déménage de la Ca’ del Duca vers un nouvel espace dans la salle d’armes de l’Arsenal. Ce lieu est investi à tour de rôle par une exposition pour la Biennale d’art et une exposition pour la Biennale d’architecture l’année suivante. En 2018, ce sera au tour du LUCA d’intervenir pour l’architecture. Pour la Biennale d’art, l’artiste qui représente le Luxembourg est choisi suite à un concours. Le Mudam et le Casino Luxembourg alternent toutes les deux éditions la coordination des expositions.

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INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

WWW.STEICHENCOLLECTIONS.LU

WWW.J-M-BIWER.LU

labienale / Romain Girtgen CNA

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SANDRA BIWER Artiste plasticienne née au Luxembourg. Formée au Lycée technique des arts et métiers du Luxembourg, à l’École nationale de l’image Le 75 à Bruxelles, à l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles et à la Fondation de la tapisserie de Tournai. Sandra Biwer développe son travail artistique sous forme d’installations et de vastes constructions en papier qui questionnent la limite entre surface et volume. WWW.SANDRABIWER.COM


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AU D R E Y BOSSUYT

GALERIE H E RV É B I Z E

Considérée comme l’une des premières galeries privées de la décentralisation, du hors Paris, la Galerie Hervé Bize est l’une des « maisons » phares de l’art contemporain en Lorraine et dans l’est de la France. Fondée en 1989 sous l’impulsion d’Hervé Bize, alors que celui-ci n’a que 22 ans, la galerie a logiquement grandi d’expo­ sition en exposition. Elle représente des artistes tels que André Cadere, Philippe Cazal, Jacques Charlier, Marco Godinho, Alain Jacquet, etc. Aujourd’hui active sur le plan national et international, on ne se surprend pas à voir la structure présente à Bruxelles, Francfort, Bâle, Paris ou encore sur le sol américain. Espace hyper actif de la scène contemporaine, à l’image de son créateur, la Galerie Hervé Bize s’emploie à déployer une démarche de proposition d’occu­ pation, de terrain d’expérimentation, par et pour les artistes invités. 17-19, RUE GAMBETTA F-54 000 NANCY TÉL — +33 (0)3 83 30 17 31 MARDI-VENDREDI, 14 H-18 H ET SUR RENDEZ-VOUS LE SAMEDI, 10 H-12 H ET 14 H-18 H WWW.HERVEBIZE.COM

Associée à la Zidoun-­ Bossuyt Gallery depuis 2013, Audrey Bossuyt est une ancienne conseillère d’art indépendante qui a commencé sa carrière dans le monde de l’art en travaillant à la galerie réputée de Xavier Hufkens à Bruxelles pendant six ans avant de se convertir en conseillère d’art indépendante à Londres.

B O U R S E B E RT T H E I S Sur initiative d’un mécène privé, le Fonds culturel national propose une bourse de 15 000 € d’aide à la production à un artiste ou collectif d’artistes dans le domaine des arts visuels. Le principal objectif est d’accompagner le processus de création d’une œuvre novatrice dans le domaine des arts visuels. Le nom de la bourse est un hommage à l’artiste luxembourgeois Bert Theis (1952-2016).

BOURSE CNA

Cette bourse est une aide à la création et à la diffusion dans le domaine de la photographie contemporaine. Elle est distribuée annuellement par le CNA, dans le cadre de sa mission d’encouragement et de soutien à la création, et s’adresse SOFIA ELIZA à tous les artistes photographes de B O U R AT S I S nationalité luxembourgeoise ou vivant Cette chercheuse, critique au Luxembourg, sans restriction d’âge et curatrice indépendante ou de genre photographique. Cette enseigne aussi à l’université bourse doit permettre de réaliser un et en prison. Elle est docteur travail personnel ou d’en soutenir sa en arts et sciences de l’art diffusion via la production d’une expo(esthétique) de l’Université sition ou d’une publication. Le CNA Paris 1 Panthéon-Sorbonne. accompagne l’artiste sélectionné penSa base géographique est dant le développement de son projet. le Luxembourg, mais elle voyage beaucoup pour ses WWW.CNA.PUBLIC.LU projets en Europe (avec une prédilection pour la Grèce) INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES et en Amérique du Nord (avec un penchant pour Montréal).

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MIKE BOURSCHEID Artiste performeur, sculpteur et photographe luxembourgeois vivant entre Luxembourg et Vancouver. Formé à l’Université d’Aix-Marseille et à l’Université des arts de Berlin, Mike Bourscheid développe une pratique hybride alliant performance, sculpture et photographie, inspirée par des éléments autobiographiques. L’humour, l’ironie et l’autodérision sont des aspects fondamentaux de sa démarche et pointent des enjeux sociaux et politiques. Il a représenté le Luxembourg lors de la dernière Biennale de Venise. WWW.MIKEBOURSCHEID.COM

B O U R S E I N D É P E N DA N C E Le Focuna, la Fondation Indépendance et la Bil ont créé une nouvelle bourse visant à stimuler la création digitale. Cette bourse permet d’accom­ pagner les artistes dans leur processus de création d’œuvres novatrices dans le domaine des arts numériques et des nouvelles technologies. Elle garantit par ailleurs une exposition dans la Galerie L’Indépendance. La première lauréate à avoir remporté cette bourse est Laura Mannelli.

Mike Bourscheid

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G A S T B O U S C H E T & N A D I N E H I L B E RT Artistes multidisciplinaires luxembourgeois, Gast Bouschet et Nadine Hilbert ont commencé à collaborer il y a plus de 25 ans. Ils développent et réalisent ensemble un corpus complexe de projets, à la croisée de l’art et de la sorcellerie, défiant « les principes fondamentaux qui sous-tendent la structure, la visibilité et le pouvoir ». Leur pratique artistique utilise une gamme étendue de supports d’expression, incluant la photographie, le son, la vidéo, le dessin et le texte. Leurs performances sont principalement réalisées « dans des endroits marginaux et des zones sauvages loin du regard du public ». Leur duo se distingue par ses projections vidéo grand format et la complexité de ses constructions sonores. Par les composantes multidisciplinaires de leur travail, ils fréquentent autant les instituts d’art contemporain que les festivals de musique. Gast Bouschet et Nadine Hilbert ont représenté le Grand-Duché de Luxembourg lors de la 53e Biennale de Venise en 2009 avec leur œuvre Collision Zone.

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WWW.BOUSCHET-HILBERT.ORG

ALINE BOUVY

Artiste plasticienne. Formée à l’École de recherche graphique de Bruxelles, à l’Académie Jan van Eyck de Maastricht et à la Cité internationale des arts de Paris. Aline Bouvy parle de « rétention anale comme illustration du dysfonctionnement principal de la société d’aujourd’hui », et fait référence à la normalisation et le conformisme dans les règles qui interdisent le voile et le sexe. Elle concentre son travail sur « la conduite du désir ».

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NANCY B R AU N

Nouvellement nommée administratrice du Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, Nancy Braun s’est fait remarquer pour ses talents organisationnels comme coordinateur général adjoint de « Luxembourg et Grande Région, capitale culturelle européenne » en 2007. Elle est ensuite devenue présidente du conseil d’administration de l’asbl CarréRotondes, qui a pris la succession de l’année culturelle. Elle a dès lors occupé pendant près de six ans le poste de directeur administratif et financier au Barreau MARIANNE de Luxembourg, avant B R AU S C H d’intégrer le bureau du Architecte de formation, Demokratesch Partei – DP Marianne Brausch est comme coordinateur généégalement critique d’art et ral. Elle rejoint l’équipe membre de l’Aica. Elle coldu Casino Luxembourg labore régulièrement pour en janvier 2016. d’Lëtzebuerger Land.

Marion Dessard

WWW.ALINEBOUVY.INFO

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STÉPHANIE BREYDEL

La production artistique de ce « fils de Supports/ Surfaces » se distingue en deux périodes: la première allant de 1980 à 1996, la deuxième de 1996 à nos jours. Parallèlement à ces deux périodes, il produit des œuvres en rapport avec sa passion pour les automobiles. À partir de 1994, il se crée un double nommé Bolitho Blane, né en 1896 à Hanovre. Cet autre lui permet, par l’exploration du passé et la mise en perspective du présent par le passé, d’aller à la quête de lui-même. La mise en forme de ce personnage constitue en elle-même une œuvre d’art dont il expose la vie sur des toiles. Il est représenté par la Galerie Ceysson & Bénétière.

Cette historienne de l’art exerce en tant qu’indépendante auprès des particuliers et des entreprises dans l’accompagnement de création et de gestion de collection. Forte de son réseau international, elle accompagne ses clients dans toutes les démarches propres à la vie d’une collection d’art. Elle leur propose une série de services comme la réalisation d’un inventaire, les conseils sur les conditions de stockage, d’entreposage, de conservation, d’achat et de vente. Elle organise également des événements liés à l’art (conférences, présentations, communication par le biais de l’art). Par ailleurs, elle travaille en tant qu’art expert pour Axa Art à la fois pour leurs clients et pour la collection Axa Luxembourg. Elle est également secrétaire générale des Amis du Centre Pompidou-Metz.


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DAV I D B R O G N O N & ST É P H A N I E RO L L I N Artistes plasticiens. Collaborant depuis 10 ans, Stéphanie Rollin, Luxembourgeoise, et David Brognon, Belge, vivent entre Paris et Luxembourg. Dans sa pratique, le duo d’artistes « manipule un matériau sociétal brut, souvent marginal », avec l’enfermement et le contrôle comme thématiques récurrentes. Leurs œuvres parlent d’addiction, de mélancolie, de systèmes de confinement et de réfraction de la réalité. Lauréats du Pirelli Art Prize à Art Brussels, ils développent un travail pointant « le poids des conventions et autres faux-semblants de liberté ». Peu adeptes de bavardage ou d’accumulation de moyens, leurs œuvres visent l’essentiel avec sensibilité et mystère. En se démarquant délibérément d’un conceptualisme jugé subversif, le duo cultive un certain minimalisme, tendant ainsi vers une sorte d’art pauvre à la fois « pointu et poétique ». Leur production explore les failles existentielles, la chute et l’aliénation.

C AC L B – C E N T R E D ’A RT C O N T E M P O R A I N D U LU X E M B O U RG B E LG E

Convaincant résultat de la politique de décentralisation suscitée par le ministère de la Communauté française de Belgique, le Centre d’art contemporain du Luxembourg belge existe depuis 1984. D’abord nomade, puis juché sur le site de la Grange du Faing à Jamoigne, le Centre d’art est aujourd’hui ancré à Montauban-Buzenol et suggère, outre ses missions de préservation du patrimoine et d’espace pédagogique, la création d’œuvres monumentales et environnementales temporaires. Vaste plan que celui du CACLB d’offrir à ses visiteurs, sous trois espaces d’exposition et à l’extérieur, une programmation contem­ poraine en phase avec le lieu, son contexte et ses habitants – humains, faune et flore. Le CACLB participe à Luxembourg Art Week (Take Off). SITE DE MONTAUBAN-BUZENOL RUE DE MONTAUBAN B-6743 BUZENOL

WWW.BROGNON-ROLLIN.COM

TÉL — (+32)(0)63 22 99 85 WWW.CACLB.BE

B U ROT R E N D Raymond Niesen, fondateur de Burotrend, entreprise de fournitures de bureau, possède une impressionnante collection axée sur la création luxembourgeoise (Jean-Marie Biwer, Dany Prum, Robert Brandy, Patricia Lippert, Roland Schauls, Paul Kirps, François Valentiny, etc.), complétée par l’École de Paris, l’abstraction lyrique ou encore la photographie. Par ailleurs, Raymond Niesen est un collectionneur dans l’âme, car en plus de l’art, il possède une impressionnante collection de Solex.

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

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C A L – C E R C L E A RT I S T I Q U E D E LU X E M B O U RG C’est certainement une des plus anciennes associations artistiques du pays, puisque créée en 1893. Elle rassemble les artistes du pays et vise à soutenir leurs créations par l’organisation d’expositions, dont un grand salon annuel, maintenant organisé dans le cadre de Luxembourg Art Week, et la remise de récompenses : Prix Grand-Duc Adolphe, Prix de Raville, Prix Pierre Werner, Prix d’encouragement aux jeunes artistes, Prix Révélation. Le président du CAL est Marc Hostert. Le salon 2018 du CAL se déroule conjointement à Luxembourg Art Week, dans l’ancien Tramsschapp. WWW.CAL.LU

CAFÉCRÈME

Créée en 1984, l’association CaféCrème (Paul di Felice et Pierre Stiwer) œuvre à la promotion de la photographie contemporaine au Luxembourg. Depuis 2006, l’association est organisatrice du Mois européen de la photographie (Emop) au Grand-Duché. De 1984 à 1997, l’association a édité le magazine Café-Crème consacré à l’art, et plus particulièrement à la photographie. Café-Crème organise de nombreuses expositions dans les institutions du pays (Casino Luxembourg, Mudam, MNHA, etc.) et publie des livres en relation avec la photo contemporaine. L’association intervient aussi auprès d’entreprises pour des expositions ou du conseil en acquisition (Arendt & Medernach, BGL-Fortis, Banque et caisse d’épargne de l’État). WWW.CAFECREME-ART.LU

CACLB

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INSTITUT CAMÕES Longtemps cantonné à un étage peu visible, le Centre culturel portugais – Instituto Camões s’est installé depuis le printemps 2016 dans un nouveau bâtiment à Luxembourg-Merl. C’est l’architecte Jean-Paul ­Carvalho qui a conçu cet espace lumineux qui abrite une salle d’exposition, de réception ou de concert, une bibliothèque et des bureaux. Le designer Eduardo Aires a pensé la signalétique et les inscriptions en vitrine. La programmation des expositions met en valeur les artistes portugais contemporains, ainsi que des designers ou des représentants des métiers d’art. 4, PLACE JOSEPH THORN

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Après des débuts dans l’art contemporain, c’est à la photographie et à la création audiovisuelle que Mylène Carrière a choisi de se consacrer. De la célèbre agence Magnum aux Rencontres d’Arles en passant par le Angkor Photo Festival, elle a posé ses valises au Luxembourg en 2008 où elle intègre l’équipe du Centre national de l’audiovisuel. Elle collabore avec Le Quotidien avec ses critiques d’expositions et de cinéma et collabore régulièrement avec des artistes pour mettre en mots leurs histoires.

CARGOLUX Fondée en 1970, Cargolux est l’une des plus grosses compagnies de fret aérien. Partenaire de longue date de galeries de renom et d’institutions culturelles, Cargolux répond aux normes de sécurité les plus élevées et propose des solutions spécifiques dans le traitement des œuvres d’art (emballage, température…). LUXEMBOURG AIRPORT L-2990 LUXEMBOURG

MERCREDI, 09 H-12 H30

WWW.CARGOLUX.COM

ET 14 H-19 H VENDREDI, 09 H-14 H

CAPE

Patty Neu / Sven Becker

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MYLÈNE CARRIÈRE

09 H-12 H30 ET 14 H-17 H

Le Centre des arts pluriels d’Ettelbruck est un centre culturel régional qui accueille ponctuellement des expositions temporaires qui sont largement ouvertes aux talents émergents et aux artistes luxembourgeois.

TÉL — + 352 26 81 21 1

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C’est à cause de son indépendance que Luc Caregari a sonné à la porte de l’hebdomadaire Woxx fin 2005. Devenu rédacteur culturel depuis, il s’efforce, en plus de suivre le carrousel culturel d’année en année, d’analyser les grandes lignes de la politique culturelle. Actif sur la scène culturelle aussi, il est membre du collectif d’artistes Independent Little Lies, bassiste du groupe indé Delmar et – depuis peu – auteur.

LUNDI, MARDI ET JEUDI,

L-9063 ETTELBRUCK

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LUC CAREGARI

TÉL — (+ 352) 46 61 90

1, PLACE MARIE-ADÉLAÏDE

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CASINO LU X E M B O U RG

Le Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain est le centre d’art de Luxembourg. Créé en 1996, suite à « Luxembourg, capitale européenne de la culture » (1995), il est aujourd’hui dirigé par Kevin Muhlen (directeur) et Nancy Braun (administrateur). Le Casino a pour mission de soutenir la création contemporaine et organise des expositions monographiques et thématiques sur l’art d’aujourd’hui. Sa programmation, à visées locale et internationale, s’appuie essentiellement sur une jeune génération d’artistes. C’est au Casino que l’on doit l’organisation de la biennale Manifesta 2 en 1998, qui a très fortement contribué à placer le Luxembourg sur la carte de l’art contemporain en Europe. Depuis 2016, les expositions temporaires sont présentées au premier étage du bâtiment, opérant en dehors des préoccupations muséales pour tendre vers l’idée d’un laboratoire d’expérimentations artistiques. Le rez-de-chaussée comprend une bibliothèque spécialisée en art contemporain – l’InfoLab, où des dossiers présentant des artistes luxembourgeois sont consultables librement –, une BlackBox dédiée à la création vidéo, un espace pédagogique et un café-restaurant, le Ca(fé)sino. L’ensemble du bâtiment est désormais accessible librement, y compris pour les expositions temporaires. Le Casino mène également une politique d’édition. 41, RUE NOTRE-DAME L-224 0 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 22 50 45 LUNDI, MERCREDI, VENDREDI, SAMEDI, DIMANCHE, 11 H-19 H JEUDI, 11 H-23 H WWW.CASINO-LUXEMBOURG.LU


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CASINO CHANNEL Le Casino Luxembourg documente ses expositions et résidences d’artistes à travers un site d’information en vidéos. La Casino Channel permet de rechercher et de visionner les vidéos où témoignent artistes et curateurs. Près de 200 vidéos sont actuellement en ligne.

C E N T R E D ’A RT D O M I N I Q U E L A N G La Galerie Dominique Lang existe depuis 1973. Tout d’abord installée au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville, elle déménage en 1993 dans un espace rénové de la gare de Dudelange pour présenter de l’art contemporain. Sa vocation est de permettre à tous l’accès à l’art et à la culture dans les meilleures conditions. Garante d’une pluralité culturelle, elle constitue un lieu expérimental capable de prendre les risques nécessaires au dynamisme de l’art.

Le Centre culturel et scientifi­que de Russie a pour vocation de promouvoir la culture, la science et la langue russe. Dans le cadre de cette mission, il organise régulièrement des expositions autour de l’art russe dans son espace polyvalent.

CENTRE I N T E R N AT I O N A L D ’A RT V E R R I E R DE MEISENTHAL – C I AV C’est à la frontière du Bas-Rhin que se niche le CIAV de Meisenthal. Emblématique lieu de l’artisanat lorrain, la Verrerie de Meisenthal est fondée en 1704 pour fermer ses portes en 1969. Ici est né l’art nouveau verrier. Entre ces murs, 260 années d’activité verrière se sont succédé, pour trouver un nouveau souffle en 1992 à l’initiative de créateurs et artistes contemporains qui ont su faire renaître de ses cendres la Verrerie et positionner le site, depuis, entre design et art contemporain. Le CIAV accueille des artistes d’art contemporain en résidence.

WWW.CASINO-LUXEMBOURG.LU

GARE DUDELANGE-VILLE

32, RUE GOETHE

PLACE ROBERT SCHUMAN

L-1637 LUXEMBOURG

F-57960 MEISENTHAL

TÉL — (+352) 51 61 21 29 2 MERCREDI-DIMANCHE, 15 H-19 H WWW.GALERIES-DUDELANGE.LU

CASTEL COUCOU

98, AVENUE ST-RÉMY F-57600 FORBACH TÉL — +33 (0)6 61 62 27 79 WWW.CASTELCOUCOU.OVER-BLOG.COM

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Nouvel espace culturel de la commune de Walferdange. L’espace est dédié à la créativité et aux échanges entre générations. De jeunes talents de la scène artistique viennent créer aux côtés d’artistes confirmés et dialoguer avec le public. Les enfants bénéficient d’un programme spécifique : Kid’s CAW.

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C E N T R E C U LT U R E L E T SCIENTIFIQUE DE RUSSIE

TÉL — (+33) (0)3 87 96 87 16 WWW.CIAV-MEISENTHAL.FR

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

Toute première initiative de galerie dans le milieu scolaire, le Castel Coucou est né de l’ambition d’un collectif de faire découvrir l’art contemporain. Aujourd’hui soucieuse de la proximité de son public avec ses artistes, l’association s’emploie à proposer des résiden­ ces, à donner des expositions ou des événements hors les murs, afin d’assumer pleinement son rôle d’acteur culturel régional. Implanté à Forbach, le dynamisme transfrontalier du Castel Coucou a pour enjeu l’essor de l’art contemporain en Grande Région.

CENTRE POMPIDOU-METZ

Petit frère du Centre Pompidou en capitale française, le Centre Pompidou-­Metz porte rigoureusement les valeurs de l’institution parisienne. Tourné vers une ouverture à tous les publics et toutes les formes de créations, le Centre Pompidou-Metz, à l’image de sa structure aînée, représente parfaitement le devoir de transmission et de monstration qu’une entité culturelle doit porter. Car, en effet, le Centre Pompidou-­ Metz possède sa propre ligne de conduite, ses choix de programmation, son indépendance, tout en profitant d’un réseau, d’une notoriété, et des collections du Centre Pompidou et du Musée national d’art moderne. Dessiné par les architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines, l’établissement public décentralisé rayonne en Grande Région depuis son inauguration en mai 2010 et chaque année avec plus de 300 000 visi­ teurs. On y trouve également une librairie. L’association des Amis du Centre Pompidou-Metz co-organise depuis peu des actions avec l’association des Amis des Musées de Luxembourg.

5, ROUTE DE DIEKIRCH L-7720 WALFERDANGE MERCREDI-VENDREDI, 15 H-19 H, SAMEDI-DIMANCHE, 14  H-18 H ENTRÉE LIBRE

PARVIS DES DROITS-DE-L’HOMME F-57020 METZ TÉL — +33 (0)3 87 15 39 39 MERCREDI-LUNDI, 10 H-18 H WWW.CENTREPOMPIDOU-METZ.FR


The Ultimate Spa The wellbeing experts with soul Embrace a new way to take care of your beauty – i ns i de and out. Thro ugh our i ntegrated approach to s ki ncare, expert treatm ents , m as s ages & body care and a sustai nabl e l i fes tyl e, you can s i gni fi cant l y improve your s ki n, body and m i nd.

photo © Christian Aschman

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C E RC L E C I T É

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Avec l’espace du Ratskeller, le Cercle Cité propose un lieu d’exposition en plein centre-ville. La galerie présente des expositions temporaires dont la programmation est confiée à l’Agence luxembourgeoise d’action culturelle. Sa coordinatrice, Anouk Wies, n’hésite pas à mener régulièrement des collaborations avec les différentes institutions du pays (CNA, Photothèque de la Ville de Luxembourg, etc.) et événements importants pour la vie culturelle de la ville (Design City LXBG, Luxembourg Film Festival, Photomeetings Luxembourg, etc.). Une des vitrines donnant sur la rue du Curé, la CeCiL’s Box, est régulièrement confiée à un jeune artiste luxembourgeois qui peut y proposer une installation spécifique. Des catalogues sont régulièrement publiés à l’occasion des expositions.

Le Centre pour la promotion des arts association sans but lucratif (Cepa asbl) a été fondé en 1980 dans le but de sensibiliser les publics (enfants et adultes) à la pratique artistique. Dans ce but, il organise depuis 36 ans la Summerakademie­pendant les FRANÇOIS CEYSSON vacances scolaires Co-directeur de la galerie d’été et des cours qui porte son nom, avec toute l’année. Loïc Bénétière. D’abord installé à Saint-Étienne, 1, RUE DE L’ACIÉRIE L-1112 LUXEMBOURG il a essaimé à Luxembourg, TÉL — (+352) 4 0 99 20 Paris, Genève, et maintenant WWW.CEPA.LU New York, galerie dont il est plus particulièrement en charge.

2, RUE GENISTRE L-1623 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 47 96 51 33

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

WWW.CERCLECITE.LU

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WWW.CEYSSONBENETIERE.COM

PA B L O C H I M I E N T I Déterminé très jeune à devenir journa­liste, Pablo Chimienti a suivi des études d’histoire, de langues, de communication et de journalisme, en France et en Angleterre. L’occasion de revenir au Grand-Duché lui est donnée en pleine année culturelle 2007 quand il est embauché au Quotidien, où il rejoint le cahier Culture. Passionné de cinéma, il est le président fondateur de l’Association luxembour­geoise de la presse cinématographique. Il écrit sur les divers événements culturels au Luxembourg.

GALERIE CEYSSON & BÉNÉTIÈRE

13-15, RUE D’ARLON, WANDHAFF L-8399 KOERICH TÉL — (+352) 26 20 20 95 MERCREDI-SAMEDI, 12 H-18 H WWW.CEYSSONBENETIERE.COM

ERIC CHENAL Artiste photographe vivant entre le Grand-Duché de Luxembourg et la Lorraine. Depuis 2003, Eric Chenal combine des travaux de commandes dans les domaines du reportage, de l’architecture et du portrait tout en développant ses projets personnels et ses travaux d’expérimentation. Il aborde notamment les questions liées à la dualité et à l’identité de soi à travers la réalisation d’instantanés qui, une fois assemblés, racontent de manière fragmentaire et inachevée la dérive d’une parole en quête d’elle-même. ERICCHENAL.COM

Rémi Villaggi

La Galerie Ceysson & Bénétière trouve ses origines en 2006 à Saint-Étienne en France, avant qu’elle ne soit développée à Luxembourg, Paris, Genève et depuis mai 2017 à New York, l’occasion également de changer de nom, mais pas d’identité. Au Luxembourg, la galerie dispose d’un vaste entrepôt à Wandhaff, près de Koerich, où 1 200 m2 sont consacrés aux expositions. Cette constellation de lieux permet à la galerie de mettre en valeur les artistes qu’elle défend dans différents pays et auprès de différents collectionneurs, à savoir les artistes du mouvement Supports / Surfaces et des générations suivantes, principalement allemands, américains, anglais, français et luxembourgeois. Il s’agit de Pierre Buraglio, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Bernard Pagès, Claude Viallat, Robert Brandy, Franck Chalendard, Roland Quetsch, Bernar Venet, Wallace Whitney, etc. La galerie participe également aux foires, dont Luxembourg Art Week (Positions) et réalise des éditions.


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M A RG U Y C O N Z É M I U S Après avoir étudié l’histoire de l’art et la philologie italienne aux universités de Trèves et de Bologne, Marguy Conzémius a travaillé comme histoG R É G O RY C I M AT T I rienne d’art indépendante Journaliste pour Le Quotidien depuis en 1999 et 2000 avant de 2002, Grégory Cimatti travaille pour joindre en 2001 le Centre les pages Culture de ce journal et écrit national de l’audiovisuel autant sur la musique et le théâtre que (CNA) à Dudelange où elle les arts plastiques. a géré le département Photographie jusqu’en 2011. Elle y est aujourd’hui curatrice des expositions et des commandes photographiques. Elle participe comme coéditrice et auteure À partir du 1er janvier 2018, Suzanne aux publications éditées par Cotter sera directrice du Mudam. le CNA. Elle s’intéresse à la Cette Australienne était déjà mémoire et l’identité collecmembre du comité scientifique qui tives visuelles, orales et donne son avis sur les acquisitions du architecturales. musée depuis 2016. Directrice du

SUZANNE COT TER

Musée Serralves de Porto depuis 2013, elle y a mené un important travail de programmation, d’acquisition, de publication et de médiation. Avant cela, elle fut curatrice pour le Guggenheim Abu Dhabi Project, mettant en place les grandes lignes de développement du futur musée. De 2002 à 2009, Suzanne Cotter a été directrice adjointe du Modern Art Oxford, où elle a été curatrice d’une trentaine d’expositions d’art moderne et contemporain. On lui doit aussi l’organisation de rétrospectives de Lucio Fontana ou Paul Klee à la Hayward Gallery de Londres, où elle a travaillé de 1999 à 2002, après un passage à la Serpentine Gallery, également à Londres.

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WWW.CNA.PUBLIC.LU

GALERIE O C TAV E C OW B E L L

Octave Cowbell montre depuis plus de 10 ans la jeune création contemporaine sous ses formes plurielles. Structure implantée dans un appartement de 25 m2 situé en rez-dechaussée, on entre chez Octave Cowbell par la fenêtre. Fort d’expositions incongrues, caractérisées par une recherche artistique forte, le lieu a su ­s’imposer comme un incontournable de l’art à Metz. 5, RUE DES PARMENTIERS

Filipe Braga®Serralves

F-57000 METZ

C É L I N E C O U B R AY Rédactrice en chef de DADADA, Céline Coubray est également rédactrice en chef du magazine d’architecture Archiduc et journaliste culture et lifestyle pour l’ensemble des publications de ­Maison Moderne depuis 2007. Elle a commencé sa carrière dans le domaine de l’art contemporain en France (Centre Pompidou à Paris, Frac Nord-Pas de Calais), avant de s’installer à Luxembourg et de se lancer dans une nouvelle aventure, celle du journalisme.

C R É AT I O N P L U S Lino Dos Santos propose des encadrements sur mesure et standard depuis 1992 et a su se faire une place de choix sur ce marché. Il propose également quelques œuvres à la vente et du matériel de peinture. 74, RUE ERMESINDE L-1469 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 22 63 33

C U LT U R E . L U

Initié par le ministère de la Culture, et réalisé par l’Agence luxembourgeoise d’action culturelle, le site informe les acteurs culturels sur les opportunités d’épanouissement professionnel, invite les citoyens à découvrir la création artistique et offre des idées précieuses pour le soutien et la promotion d’un paysage culturel durable au Luxembourg. Il comprend des informations sur les formations, résidences, bourses et des actualités culturelles. WWW.CULTURE.LU

C U LT U R E I N S I D E . G A L L E RY Cette galerie, créée en 2011 par Gila Paris, présente des artistes internationaux dans des solo shows. Le point fort de la galerie est son large espace de vitrine en angle, lui offrant une grande visibilité pour les peintures, dessins, photos, sculptures et éditions. La galerie participe à Luxembourg Art Week (Take Off).

JEUDI-SAMEDI, 15 H-19 H ET SUR RENDEZ-VOUS

8, RUE NOTRE-DAME

WWW.OCTAVECOWBELL.FR

L-224 0 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 241 243 MARDI-VENDREDI, 14 H 30-18 H SAMEDI, 11 H-17 H 30 ET SUR RENDEZ-VOUS WWW.CULTUREINSIDE-GALLERY.COM


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Kneip / Renaud Delorme

LE CHOIX DE

LEE GODFREY CEO DE KNEIP

“Preserving our environment for our future generations is becoming more and more important and I admire this piece of work that is made of all recycled materials. I love how the piece has multidimensional layers and changes colour throughout the day as different light reflects off it, and who doesn’t like the Fantastic Four?!”

RENAUD DELORME, La copine du grand mou


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G A L E R I E C L A I R E F O N TA I N E C I T É I N T E R N AT I O La Galerie Clairefontaine a été fondée N A L E D E S A RT S en 1988 par Dr Marita Ruiter, qui est Située à Paris, la Cité interpar ailleurs collectionneuse (elle posnationale des arts a pour sède des photos de Gisèle Freund, vocation d’accueillir en Otto Ehrhardt, Edward Steichen, Thea résidence des artistes Warncke ou des ensembles thémaprofessionnels étrangers tiques sur les Jeux olympiques de et français dans l’un des 1936, la révolution cubaine ou les pre325 ateliers de résidence. mières vues aériennes de Berlin). Elle a Le ministère de la Culture commencé dans son Espace 1 avec luxembourgeois y est prodes peintres autrichiens modernes tels priétaire du quart d’un ateque Oskar Kokoschka, Gustav Klimt et lier-logement depuis 1963. Egon Schiele. Puis a ouvert sa sélection Il lance régulièrement des à l’art plus contemporain. En 1997, appels à candidature dans elle ouvre l’Espace 2, dédié à la photole cadre de son programme graphie (Lucien Clergue, Stéphane de résidence à Paris. Outre Couturier, Michel Médinger, Isabel la mise à disposition de son Muñoz, Edward Steichen, Massimo atelier, le ministère accorde Vitali, etc.) et aux positions émerune bourse de travail à gentes de l’art contemporain. l’artiste sélectionné. En parallèle de la galerie, Marita C’est Marco Godinho qui Ruiter mène un travail engagé pour en a bénéficié en 2017. la promotion de l’art et l’ouverture WWW.CITEDESARTSPARIS.NET vers les publics et organise le festival annuel Photomeetings Luxembourg. Elle soutient aussi des projets au long cours comme la série photographique Luxembourg Portraits et le projet du peintre Roland Schauls The Portrait Society. Profitant de sa situation stratégique en ville, encadrant la place Clairefontaine, elle y organise ponctuellement des expositions de sculptures dans l’espace public. La galerie participe régulièrement à des foires, dont la Luxembourg Art Week (Positions), et réalise des éditions. ESPACE 1 7, PLACE CLAIREFONTAINE L-1341 LUXEMBOURG ESPACE 2 21, RUE DU ST ESPRIT L-1475 LUXEMBOURG MARDI-VENDREDI, 14 H 30-18 H 30 SAMEDI, 10 H-12 H, 14 H-17 H TÉL — (+352) 47 23 24 GALERIE-CLAIREFONTAINE.LU

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

Romain Girtgen-CNA

F R A N C E C L A R I N VA L C’est avec un néologisme dont elle a le secret que France Clarinval se décrit le mieux : « culturieuse ». Car la curiosité est son moteur et la culture son carburant. Arrivée au Luxembourg dans les valises de la première année culturelle en 1995, France a travaillé en tant que journaliste free-lance pour plusieurs supports avant d’intégrer la rédaction de Maison Moderne en 2011. Elle s’y consacre à la gastronomie, à la culture et au lifestyle. Elle a d’ailleurs participé à la rédaction de DADADA. France Clarinval est également secrétaire de l’Aica.

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COMMANDE PUBLIQUE À l’image du 1 % français ou du Kunst am Bau allemand, l’État luxembourgeois réserve 1 % du coût total d’un bâtiment public pour la commande d’une œuvre d’art conçue spécifiquement pour ce lieu. Les bâtiments visés sont des immeubles à vocation culturelle, éducative, sociale, administrative, ainsi que tous les immeubles destinés à recevoir des visiteurs. Suite à un concours d’idées, les projets sont sélectionnés par une commission spécialisée, la commission de l’aménagement artistique.

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C E N T R E N AT I O N A L D E L’A U D I O V I S U E L ( C N A ) Le Centre national de l’audiovisuel (CNA) propose au public une diversité culturelle unique dans le domaine du son et de l’image. Il a pour mission la conservation, la mise en valeur et la promotion du patrimoine audiovisuel et photographique luxembourgeois. Il dispose de deux espaces d’exposition temporaire (Display01 et Pomhouse), de salles de projection cinémato­ graphique (Ciné Starlight), d’une médiathèque, mais aussi d’importantes archives, de studios son et prise de vue et de laboratoires photographiques. Le CNA, dont le directeur actuel est Paul Lesch, a également dans ses missions le soutien à la création par le biais de distribution de bourses, d’édition de catalogues, d’organisation d’événements et d’expositions. Il réalise en complément un important travail pédagogique d’éducation à l’image. Le CNA gère par ailleurs les deux collections Steichen (The Bitter Years à Dudelange et The Family of Man à Clervaux). 1B, RUE DU CENTENAIRE L-3475 DUDELANGE TÉL — (+352) 52 24 24 1 WWW.CNA.PUBLIC.LU WWW.STEICHENCOLLECTIONS-CNA.LU


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SÉBASTIEN CUVELIER

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Artiste photographe belge installé au Luxembourg. Il utilise la photographie comme moyen d’approche des gens souvent difficiles à rencontrer et à connaître, puis réalise des expositions et des éditions limitées d’ouvrages retraçant ses découvertes. Il est allé au contact des habitants, notamment en Roumanie et en Corée du Sud. Il a reçu une bourse d’aide à la création au Centre national de l’audiovisuel Luxembourg. Son travail a été présenté au Luxembourg, en Belgique et en Pologne. WWW.SEBWEB.ORG

SIMONE DECKER

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Artiste multidisciplinaire Membre de l’Aica, Didier Damiani est luxembourgeoise, installée historien de l’art, critique d’art et comen Allemagne. Plasticienne, missaire d’exposition. Depuis début artiste visuelle et sculptrice, 2015, il est également business deveSimone Decker réalise des lopment manager de la plateforme installations in situ qui d’e-commerce de promotion et de trouvent leur source dans vente d’œuvres d’art Art Work Circle. les contextes architecturaux et institutionnels dans lesquels elle intervient. Ses œuvres sont « réalisées dans le lieu, mais surtout avec le lieu ». Elle a régulièrement recours à des éléments trouvés sur place, qui révèlent les « rouages » du lieu. Ses sculptures en chewinggum sont complétées de photographies – exposées ou projetées. Dans sa démarche artistique, elle joue avec l’espace, élabore une mise en scène par la « simple » association d’un objet et d’un lieu, et, par le choix d’un angle photographique astucieux, propose une forme de trompe-l’œil. Simone Decker a représenté le Grand-Duché de Luxembourg lors de la 48e Biennale de Venise en 1999 avec son œuvre Chewing and Folding in Venice. WWW.SIMONEDECKER.COM

D E C K E R & B R AU N AV O C AT S Cette étude dispose dans son équipe d’avocats spécialisés dans le droit d’auteur. 6, AVENUE MARIE-THÉRÈSE L-2132 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 45 07 80 1 WWW.DECKER-BRAUN.LU

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DELOITTE

Profitant du développement du marché de l’art contemporain, Deloitte a développé depuis 2008 des services de conseil en acquisition et en gestion de collections d’art : Art & Finance, mené par Adriano Picinati di Torcello. Il se positionne au croisement de la finance, du business et de la culture, sur la « financiarisation » de l’art, considérant les œuvres non pas comme un unique objet de plaisir, mais aussi comme un objet de placement et de spéculation. Dans cette veine, Deloitte organise tous les ans des séminaires et publie des rapports qui sont considérés comme des indicateurs du marché. Ce développement est lié aux facilités offertes par le Freeport. WWW.DELOITTE-ARTANDFINANCE.COM

DEKABANK

La banque a commencé sa collection en 2003. Elle est donc naturellement tournée vers les artistes du 21e siècle et comprend actuellement près de 1 400 œuvres qui sont le reflet de la diversité de la création contemporaine. 38, AVENUE J.F. KENNEDY L-1855 LUXEMBOURG

D E B O R A H D E R O B E RT I S Artiste visuelle, vidéaste et performeuse luxembourgeoise. Deborah de Robertis a étudié la performance et la vidéo à l’École de recherche graphique de Bruxelles avant d’être désignée par le ministère luxembourgeois de la Culture pour une résidence d’artiste à la Cité internationale des arts de Paris. Connue pour réinterpréter des œuvres majeures de l’histoire de l’art sous forme de performances, elle travaille sur le point de vue du modèle féminin, établissant un lien entre corps, nudité, politique et réflexion.

Sébastien Cuvelier

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DESIGN FRIENDS Cette association a pour objectif la promotion du design sous toutes ses formes à travers l’organisation d’événements culturels comme des conférences, des rencontres, des projections de films, des expositions, l’édition de catalogues. Créée en 2009, elle s’inscrit en complément de l’association Design Luxembourg, qui œuvre au lobbying de la profession. Design Friends s’adresse aussi bien aux professionnels du secteur qu’aux simples amateurs de la discipline. Présidente de l’association : Nadine Clemens. WWW.DESIGNFRIENDS.LU

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D E U T S C H E BA N K LU X E M B O U RG En 30 ans, la Deutsche Bank est parvenue à rassembler une collection d’art extrêmement impressionnante. C’est certainement l’une des plus belles collections d’art d’entreprise au niveau mondial. Le siège de Luxembourg bénéficie de ce patrimoine tout en ayant créé une collection propre en résonance avec le bâtiment de ­Gottfried Böhm. Pour la constitution de la collection de la banque, la devise « Kunst am Arbeitsplatz » (l’art sur le lieu de travail) du premier concept artistique de la Deutsche Bank AG a été adoptée. Pour Luxembourg, le choix s’est concentré majoritairement sur des peintures, gouaches, aquarelles, dessins, gravures, photographies et sculptures (essentiellement de la fin des années 70 à aujourd’hui) d’artistes de la région germanophone. La banque a également un programme d’expositions temporaires et participe à Private Art Kirchberg. 2, BOULEVARD KONRAD ADENAUER

Design Friends / Sven Becker / Roger Wagner

L-1115 LUXEMBOURG

DESIGN CITY

Cette biennale de design est organisée par le Mudam avec le soutien de la Ville de Luxembourg. Initié en 2010 par Anna Loporcaro, l’événement est désormais thématisé et s’efforce d’accroître la prise de conscience de l’importance du design dans la qualité de vie et le développement urbains. De nombreuses institutions sont partenaires et proposent des manifestations dans le cadre de la biennale : expositions, conférences, ateliers, visites guidées, projections, etc. Des installations dans l’espace public complètent la programmation et incitent les passants à s’approprier les propositions tout en portant un autre regard sur la ville. WWW.DESIGNCITY.LU

DEUT SCHE BÖRSE – CLEARSTREAM La Art Collection Deutsche Börse compte parmi les collections les plus importantes de photographie contemporaine internationale, comprenant environ 1 600 œuvres par plus de 100 artistes internationaux. Les thèmes de la collection comprennent images de paysages, portraits, natures mortes et intérieurs ainsi que photographie de rue. Clearstream accueille dans ses locaux du Kirchberg une importante sélection d’œuvres, uniquement visibles sur rendez-vous. 42, AVENUE J.F. KENNEDY L-1855 LUXEMBOURG

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SABINE DORSCHEID Membre de l’Aica, Sabine ­Dorscheid est historienne de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition. Elle est également directrice artistique de l’International Kunstverein Luxembourg.


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S E RG E EC K E R

Artiste, designer et infographiste né au Luxembourg. Formé à l’École supérieure de réalisation audiovisuelle de Nice, avant de se spécialiser dans la modélisation 3D et dans les effets spéciaux. Il est le fondateur du studio Grid Design dont il est le directeur en chef et le directeur créatif. Serge Ecker s’intéresse essentiellement à « la représentation du réel à travers le prisme des nouvelles technologies ». Sa pratique est marquée par l’utilisation de logiciels de recomposition d’espaces, d’images de géolocalisation et de techniques d’impression 3D. Au-delà de l’application technique, il opère une transposition de son savoir dans le domaine de l’art, par la capture et la reproduction de lieux et non-lieux. Artiste numérique, décrit comme une sorte de « néo-sculpteur de l’espace et de la forme architecturale », son attention se porte sur les espaces urbains et des détails architecturaux menacés de démolition, laissés à l’abandon ou bien sujets à une non-attention, synonyme de l’oubli.

DORIS DRESCHER

WWW.DORIS-DRESCHER.COM

PHILIPPE DUPONT Partenaire chez Arendt & Medernach, où il supervise les acquisitions de la collection d’entreprise, cet avocat est également collectionneur à titre privé, avec une préférence pour la photographie contemporaine. Voir son interview p.44.

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

Artiste plasticienne luxembourgeoise. Formée à l’Académie des beaux-arts de Milan. Doris Drescher utilise le dessin, la vidéo, la peinture, l’installation et la photographie. Elle est aussi l’auteure de poèmes et d’écrits. Sa pratique et son langage artistique diffèrent selon le support d’expression choisi. À tendance intimiste, ténu et sensible, son travail semble consister à trouver « des solutions plastiques autour du presque rien ». Sa production est imprégnée de poésie, de métaphores et de présence. Dans ses performances, elle utilise son corps dans des mises en scène photographiées, comme pour fixer la mémoire d’une situation improbable et illustrer le mot d’ordre de l’artiste, « mon corps se mélange avec les objets de l’espace ». Doris Drescher a représenté le Grand-Duché de Luxembourg lors de la 49e Biennale de Venise en 2001 avec son œuvre Casa Mia.

WWW.GRID-DESIGN.LU

É C L AT D E V E R R E Chaîne de magasins d’encadrement sur mesure, leader sur le marché en France. Également service de restauration pour les arts graphiques, service de collage sur les supports aluminium, PVC ou carton mousse. On peut aussi y acheter le matériel pour faire les encadrements soi-même. 2, RUE DES JONCS L-1818 HOWALD TÉL — (+352) 26 89 77 97 WWW.ECLATDEVERRE.COM

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É C O L E N AT I O N A L E S U P É R I E U R E D ’A RT E T D E D E S I G N – E N S A N A N C Y

L’École nationale supérieure d’art et de design de Nancy est la seule du genre sur le territoire du nord-est de la France. Avec trois sections d’études (art, communication et design), l’Ensa conserve une aura privilégiée en ce qui concerne l’enseignement supérieur des arts. On y maintient la transmission des pratiques manuelles et matérielles traditionnelles, mais on y enseigne également les pratiques issues du numérique, du virtuel et des nouvelles technologies. Là est la grande force de l’institut, qui ancre ses élèves dans les enjeux actuels de notre monde. Outre son caractère pédagogique, l’école offre une large programmation d’expositions, de rencontres, de conférences, intra ou extra-muros. 1, PLACE CHARLES CARTIER-BRESSON F-54 000 NANCY TÉL — +33 (0)3 83 41 61 61 WWW.ENSA-NANCY.FR

Olli Eickholt / Artem

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CHRISTIANE & JEFF ERPELDING

Collectionneurs privés ayant commencé par l’École de Paris, puis qui se sont orientés vers l’art contemporain, tout en s’intéressant au dessin, à la photographie et à l’art primitif. Jeff Erpelding est aussi investi dans la vie institutionnelle puisqu’il est membre du CA du Mudam. Il est également vice-président de l’association des Amis des Musées.

EST EXPRESS

ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART DE LORRAINE – ÉSAL METZ L’histoire de l’Ésal de Metz est longue de plus de 65 ans et riche de milliers d’étudiants passés par là. Unique pôle d’enseignement supérieur artistique en arts plastiques, musique et danse de Lorraine, l’Ésal, avec le concours de l’École d’Épinal et le Cefedem, connaît une ouverture internationale, du Luxembourg à l’Allemagne en passant par la Belgique. Située au cœur du paysage culturel messin, l’Ésal profite de surcroît d’une situation favorable sur le territoire de la Grande Région. Là, dans cet espace transfrontalier florissant, s’impose un lieu de 3 000 m2 dédié à l’enseignement des nombreux domaines qui Conseils en investissement font l’art. Intégrée à la pédadans l’art et en gestion de gogie, s’ouvre sur la ville une collections auprès d’une galerie de 300 m2 où, souclientèle privée, d’entreprises vent, les étudiants ont l’occaet de fondations. La sélecsion d’y partager leurs tion des œuvres reste de recherches artistiques. préférence « off market ».

E L E A RT

1, RUE DE LA CITADELLE

7, RUE ROBERT STUMPER

F-57000 METZ

L-2557 LUXEMBOURG

TÉL — +33 (0)3 87 39 61 30

WWW.ELEART.EU

Le Mudam et le Centre Pompidou Metz unissent leur force pour faire circuler les publics entre les deux institutions le temps d’un week-end en organisant un programme culturel festif avec concerts, performances, ateliers et visites. En 2017, cet événement se déroulera du 10 au 11 novembre 2017.

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Ésal / Mike Zenari

WWW.ESALORRAINE.FR

E RGAST U L E

EY LUXEMBOURG

Ce sont 10 artistes plasticiens, réunis autour d’un projet commun, celui de promouvoir la création contemporaine en mettant en commun leurs compétences et connaissances, qui ont donné naissance en 2008 à Ergastule. Un groupe de créateurs rassemblés pour accueillir différents artistes, dans l’espoir d’une mutualisation de compétences. En découlent des éditions, mais surtout un atelier, quasiment un laboratoire, d’où sortent régulièrement des productions, fruits d’échange de savoir-faire et d’idées.

Ce Big Four a choisi pour décorer son nouvel immeuble de faire appel à des artistes contemporains. Depuis janvier 2016, EY organise des expositions temporaires trimestrielles d’artistes luxembourgeois et de la Grande Région. Une collaboration est également envisagée avec la Bibliothèque nationale pour présenter, dans les salons VIP, des ouvrages de sa collection.

24, RUE DROUIN

35E, AVENUE J.F. KENNEDY

F-54 000 NANCY

L-1855 LUXEMBOURG

TÉL — +33 (0)9 52 36 97 05 WWW.ERGASTULE.ORG


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LE CHOIX DE PAT R I C K M I S C H O ASSOCIÉ CHEZ ALLEN & OVERY LUXEMBOURG

Allen & Overy / Mark Lewis

« Forte!, film réalisé en 2010 par Mark Lewis, un artiste canadien, montre l’approche en vue aérienne du fort de Bard dans la Vallée d’Aoste. De cette mise en scène, rappelant celle d’un drone militaire, se dégage une certaine menace, un sentiment d’insécurité, qui en même temps contraste avec la beauté de la nature. Les prises calmes, d’une netteté extrême, aux sujets anodins, et généralement sans narration, renvoient à un regard très analytique porté sur la perception et la compréhension du monde. »

MARK LEWIS, Forte!, 2010


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MARIE-NOËLLE FARCY Diplômée de l’École du Louvre, de l’Université Panthéon-Sorbonne et de l’Institut d’études politiques de Grenoble, Marie-Noëlle Farcy (née en 1977) rejoint l’équipe du Mudam Luxembourg en 2006, en qualité de conservatrice et FAMILY OF MAN (THE) curateur. Outre son travail Cette collection rassemble 503 photosur la gestion, la préservagraphies de 273 auteurs originaires tion et la circulation de la de 68 pays, collectées par Edward collection (centrée sur la Steichen pour le Museum of Modern création contemporaine Art de New York (MoMA) en 1955. depuis les années 1980), Manifeste pour la paix et l’égalité elle s’est attachée à la prédes hommes, l’exposition a voyagé senter au public au travers dans le monde entier. Le photographe d’accrochages thématiques. a exprimé le souhait de la voir installée Elle a par ailleurs été comau Château de Clervaux. C’est chose missaire, seule ou en faite depuis 1994. Depuis 2003, collaboration, de diverses elle fait partie des documents expositions collectives inscrits dans le registre de la et monographiques. Mémoire du monde de l’Unesco.

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CHÂTEAU DE CLERVAUX TÉL — (+352) 92 96 57 WWW.STEICHENCOLLECTIONS.LU

Artistes-plasticiens collaborant depuis presque dix ans, installés au Luxembourg et à Bruxelles. Martine Feipel a été formée en arts plastiques à l’Université Marc Bloch de Strasbourg, à l’Université des Arts de Berlin et au Central St Martins College of Arts and Design de Londres. Jean Bechameil a étudié à l’École des Beaux-Arts de Paris et à l’Académie Willem de Kooning de Rotterdam. Il travaille comme sculpteur ainsi que sur des scénographies de théâtre, de films et sur la réalisation de décors. Leur pratique artistique traite de questions d’espace et cherche à montrer « la complexité d’idées cachées dans la façon traditionnelle de construire l’espace et le temps », en ouvrant, de manière « destructive », une perception alternative. Martine Feipel et Jean Bechameil ont représenté le Grand-Duché de Luxembourg lors de la 54e Biennale de Venise en 2011 avec leur œuvre Le Cercle fermé. Ils bénéficient d’une exposition monographique au Casino Luxembourg du 28 octobre 2017 au 7 janvier 2018. Leur travail est représenté par Zidoun-Bossuyt Gallery. Ce sont eux que vous pouvez voir en photo sur la cover de cette édition de DADADA. WWW.FEIPEL-BECHAMEIL.LU

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

FA U X M O U V E M E N T

Romain Girtgen - CNA / Anthony Dehez

MARTINE FEIPEL & JEAN BECHAMEIL

Installé depuis 1983 dans 350 m2 en plein centre de Metz, Faux Mouvement ne déçoit que rarement. Avec six expositions par an, l’espace a connu de nombreuses installations spécifiques in situ et projets originaux conçus exclu­ sivement pour le lieu. Un gage des aspirations de l’équipe de Faux Mouvement qui fait de son espace un endroit où « l’art se montre, mais surtout un endroit où il se fait ». De l’importance du hors les murs à cette mission de sensibilisation à l’art contemporain ; Faux Mouvement exulte. 4, RUE DU CHANGE F-57000 METZ MERCREDI-SAMEDI, 14 H-19 H DIMANCHE, 15 H-18 H ET SUR RENDEZ-VOUS TÉL — +33 (0)3 87 37 38 29 WWW.FAUX-MOUVEMENT.COM

PA U L D I FELICE

Docteur en arts visuels et professeur à l’Université du Luxembourg, Paul di Felice s’intéresse particulièrement à la photographie contemporaine. Il a fondé en 1984 Café-Crème édition, spécialisée dans la photographie. Il est aussi un des organisateurs et curateurs du European Month of Photography. Il est régulièrement invité comme conférencier, jury pour des prix et curateur pour des expositions. Paul di Felice est membre de l’Aica.


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HANS FELLNER

F O C U S A RT

Formé à la philosophie, à l’histoire, à l’histoire de l’art, à la philologie germanique et à la sociologie, Hans Fellner a longtemps été libraire, spécialisé en ouvrages d’art. Il travaille aujourd’hui comme curateur et auteur indépendant dans les domaines de l’art et du design, de préférence avec un angle social.

L’artiste et fashion designer Christian Neuman est à l’initiative de cette société de création et production d’œuvres audiovisuelles, qui assure également la promotion et la vente d’objets d’art. À partir de 2018, Focusart sera également actif dans la promotion d’artistes internationaux.

FIDELITY La collection d’art de l’entreprise Fidelity International a été lancée à la fin des années 1980 et compte actuellement plus de 3 000 œuvres d’art contemporain avec plus de 500 artistes. Elle est présentée dans les succursales de l’entreprise dans 23 pays du monde, de l’Australie à l’Europe. 2A, RUE ALBERT BORSCHETTE L-1021 LUXEMBOURG

STINA FISCH Artiste illustratrice luxembourgeoise. Initialement formée en design, Stina Fisch s’est rapidement consa­ crée à l’illustration et au dessin. Sa pratique, basée sur l’invention de créatures et la réalisation de portraits, se distingue par un graphisme propre, presque enfantin, à tendance « japonisante ». Elle a publié plusieurs livres pour enfants et son travail a été utilisé pour des pochettes de disques, des timbres et présenté sous forme de dessins muraux. Stina Fisch est aussi médiatrice au Mudam Luxembourg. WWW.STINAFISCH.COM

FONDERIE DA R L I N G La Fonderie Darling est un centre d’art visuel situé à Montréal. Avec le Fonds culturel national, elle offre aux artistes plasticiens luxembourgeois une résidence de recherche et de création d’une durée de trois mois chaque année sur la base d’un appel à candidatures. L’artiste bénéficie d’un atelier-logement au sein du centre d’art ainsi que d’une bourse de subsistance et de création. Des échanges avec la scène artistique locale sont également mis en place. Claudia Passeri est la première à en bénéficier.

F O N D S C U LT U R E L N AT I O N A L ( F O C U N A ) Créé en 1982, le Focuna a pour mission principale de soutenir la création à travers la distribution d’aides financières. Celles-ci peuvent être obtenues par les créateurs euxmêmes ou par des associations ou groupements qui œuvrent à la réalisation d’un projet culturel. Le comité directeur, présidé par Jo Kox, décide en toute indépendance de l’attribution des aides dans la limite de ses Installé là où vivaient jadis en ermites des moines franciscrédits budgécains, le Fonds régional d’art contemporain de Lorraine taires. Ces aides attire aujourd’hui de nombreux publics qui viennent pour sont de trois types : les expositions temporaires, conférences, workshops, résiaide directe, aide dences, lectures, spectacles vivants, etc. Que ce soit dans à la diffusion et e son bâtiment du 12 siècle ou à travers des actions hors à la promotion, les murs, l’institution publique déploie une programmation et aide à pluridisciplinaire qui soutient la pensée propre aux enjeux l’exportation. de notre époque. Le Frac accueille depuis la rentrée 2017 WWW.FOCUNA.LU une nouvelle directrice, Fanny Gonella.

49 NORD 6 EST – F R AC L O R R A I N E

1 BIS, RUE DES TRINITAIRES F-57000 METZ TÉL — +33 (0)3 87 74 20 02 MARDI-VENDREDI, 14 H-19 H SAMEDI-DIMANCHE, 11 H-19 H OUVERT PENDANT LES VACANCES ET JOURS FÉRIÉS WWW.FRACLORRAINE.ORG

Jessica Theis / Eric Chenal

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Jerry Frantz / Nader Ghavami

Artiste plasticien luxembourgeois. Formé à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles et à l’École nationale supérieure des arts appliqués de Paris. La pratique artistique de Jerry Frantz englobe l’installation, la performance, la vidéo et la gravure. Il est le fondateur et le président (à vie, en exil) de la République libre de Clairefontaine, dont le mot d’ordre est « que l’art se détourne enfin de ses prérogatives esthétiques et redevienne politique ». Un jeu très sérieux de création d’un État imaginaire qui s’est prolongé dans la vie réelle avec la création d’un drapeau, d’armoiries, d’un bureau présidentiel, d’une ambassade, de passeports, d’un hymne national, d’une fête nationale et même d’une boîte aux lettres officielle. Conçue comme une île « centre du monde », la République libre de Clairefontaine a pour fonction première de questionner la condition et l’existence même d’un État.

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R O B E RT FRANKLE

CHRISTIAN FRANTZEN

Artiste visuel luxembourgeois vivant entre le Luxembourg et Venise, titulaire d’une maîtrise en nouvelles technologies pour les arts de l’Académie des Beaux-Arts de Venise. La recherche artistique de Robert Frankle trouve sa source dans une série de questionnements personnels – liés à une histoire, une activité, une habitude ou un état d’être – avec l’abandon et l’adoption comme thèmes récurrents. Utilisant principalement le support vidéo, il travaille aussi sur l’interactivité et l’animation numériques.

Artiste peintre né au Luxembourg. Diplômé en arts plastiques à l’Université Marc Bloch, Strasbourg. Le travail pictural de Christian Frantzen est essentiellement dirigé vers les réalités environnementales et morales – en partant du postulat que l’humanité se définit en partie par le fait de construire – et pointe les traumatismes que ces réalités entraînent. Son évolution technique et conceptuelle s’articule selon trois thèmes principaux : la métropole, la nourriture (l’abondance) et le remède face à l’ennui. Il appréhende l’intention artistique à la fois comme une transposition individuelle à un média donné et comme une parfaite maîtrise technique de ce média. Sa pratique artistique comprend l’utilisation de plusieurs formes d’expression – l’assemblage, l’installation, la sculpture, la peinture ou la vidéo – bien qu’il considère avant tout la peinture comme sa discipline de prédilection.

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ROBERTFRANKLE.COM

J E R RY FRANTZ

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WWW.FRANTZEN.NET

F R E E P O RT

Immense bâtiment de stockage (22 000 m2) ouvert en 2014, le Freeport représente l’avantage d’être situé à proximité immédiate de l’aéroport et surtout d’être hors zone douanière (zone franche). Les conditions de stockage sont optimales grâce au haut niveau de sécurité, au contrôle de l’humidité relative et de la température, et convient donc particulièrement bien à l’entreposage d’œuvres d’art. Certaines salles permettent l’accueil d’installations de grande taille (hauteur sous plafond de 6 mètres). C’est aussi une plateforme qui rassemble des professionnels (Brandl, BK services, Natural Le Coultre, Labgroup, etc.) pouvant répondre aux besoins liés aux objets conservés (logistique et manipulations, restaurateurs, experts, etc.). Les œuvres digitales peuvent être dupliquées et certifiées sur place. L’atrium est agrémenté d’une œuvre de Vhils. Directeur : Philippe Dauvergne. WWW.LEFREEPORT.LU


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F O N D S K I RC H B E RG

GENERATION ART

Responsable de l’urbanisation du plateau de Kirchberg, le Fonds passe régulièrement commande à des artistes pour des œuvres installées dans l’espace public, que ce soit de manière temporaire ou pérenne, comme le sont les Dendrites de Michel de Broin. Cette œuvre et le labyrinthe qui l’entoure sont mis en valeur par l’installation d’œuvres pensées spécifiquement pour ce contexte, en collabo­ration avec le Casino Luxembourg. Cette initiative, qui est renouvelée tous les deux ans, a été inaugurée avec Recto-Verso de Wennig & Daubach. Par ailleurs, le Fonds passe régulièrement commande à des photographes pour documenter l’architecture, la population ou l’évolution du plateau. Les livres États des lieux  rendent compte de ces missions photographiques.

Cette émission de RTL est un concours entre 12 jeunes artistes sur le principe de la téléréalité. Toutes les semaines, un jury observe leurs productions et élimine les candidats, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un.

4, RUE ÉRASME L-1468 LUXEMBOURG WWW.FONDSKIRCHBERG.LU

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GENERATIONART.RTL.LU

PAT R I C K G A L B AT S Artiste photographe luxembourgeois. Formé au Lycée technique des arts et métiers de Luxembourg et à l’École supérieure de l’image Le 75 de Bruxelles, Patrick Galbats travaille à la fois comme artiste et comme photojournaliste indépendant. Photographe attitré pour les hebdomadaires d’Land et La Revue, il pense que la photographie doit contenir un message social et politique. En mélangeant paysages, portraits et espaces de vie, il dévoile des mondes souvent ignorés par les plus favorisés du berceau luxembourgeois. WWW.PATRICKGALBATS.COM

C H R I STO P H E G A L LO I S Diplômé de l’Université de Rennes 2 et du MA Curating contemporary art du Royal College of Art à Londres, Christophe Gallois (né en 1978) est, depuis 2007, curateur et responsable des expositions au Mudam Luxembourg. Sa pratique curatoriale, intimement liée à celle de la lecture, s’articule autour de notions telles que l’image, le temps, le langage et le son. Au Mudam Luxembourg, il a été commissaire ou co-commissaire de plusieurs expositions collectives d’envergure, dont The Space of Words (2009) et L’Image papillon (2013), et d’expositions personnelles d’artistes tels que Guillaume Leblon (2009), John Stezaker (2011), Sanja Iveković (2012) et Fiona Tan (2016). En tant qu’auteur, il écrit régulièrement des essais et réalise des entretiens pour des magazines d’art, des catalogues d’expositions et des ouvrages monographiques.

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

TINA GILLEN

Artiste peintre née au Luxembourg. Formée à l’École des arts appliqués de Vienne et à l’Institut supérieur des Beaux-Arts d’Anvers. Elle s’intéresse à la frontière entre la figuration et l’abstraction, entre la surface plane et l’espace. Les peintures de Tina Gillen sont principalement figuratives, montrant des fragments de réalité que leur nature schématique rend abstraits et étrangers. Son travail est constitué de couches bien visibles dans lesquelles figurent des éléments architecturaux familiers. Elle isole formellement les éléments de ses propres photos, construisant ainsi des compositions dont l’équilibre des éléments se situe entre deux et trois dimensions. Elle déstructure souvent ses compositions, ou bien joue avec les illusions de perspective et complète parfois des peintures sur toile avec des peintures murales, tout en intégrant consciencieusement l’espace d’exposition dans son travail. Ses œuvres ont été exposées au Luxembourg, en Allemagne, en Belgique, en Suisse et en France.

Mudam Luxembourg / Tina Gillen

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M A RC O G O D I N H O

Artiste plasticien, vivant entre Luxembourg et Paris. Formé à l’École nationale supérieure d’art de Nancy, à l’École cantonale d’arts de Lausanne et à l’Atelier national de recherche typographique de Nancy. Porté par un esprit conceptualiste, Marco Godinho s’intéresse particulièrement à la perception subjective du temps et de l’espace. Les notions d’errance, d’exil, d’expérience, de mémoire et de « temps vécu » sont autant de thèmes essentiels et récurrents dans son travail. La réalisation de ses œuvres prend la forme d’instal­lations, d’accrochages et de projections, impliquant la disposition d’objets modifiés, des films, des images, la reproduction de motifs, des techniques spécifiques d’impresFA N N Y G O N E L L A sion photographique ainsi que l’utilisaNouvelle directrice du 49 Nord 6 Es­t tion de matériaux comme l’encre, Frac Lorraine, cette historienne la peinture, le graphite, l’acier et le de l’art (École du Louvre et Sorbonne) charbon. Il définit des champs d’actinée en 1976 succède à Béatrice Josse. vité visant « à élaborer des logiques Elle était précédemment directrice et à inventer des façons de faire ». artistique du Künstlerhaus Bremen,

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après être passée par les galeries neugerriemschneider à Berlin et Chantal Crousel à Paris, et fait plusieurs commissariats en Suisse, Autriche, France et Danemark.

Céline Gaille / Maison Moderne

JULIE G O E RG E N

Artiste plasticienne née au Luxembourg, vivant entre Bruxelles, Luxembourg et Genève. Agrégée en arts plastiques à l’École de recherche graphi­que de Bruxelles. La démarche artistique de Julie Goergen est principalement axée sur le rapport du corps à l’architecture. Elle travaille généralement à partir de documents glanés sur internet, transposés dans une pratique polymorphe, entre la performance, la sculpture et la vidéo. JULIEGOERGEN.ALLYOU.NET

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JOSÉE HANSEN Journaliste et critique depuis 1996, Josée Hansen est responsable du cahier culturel de l’hebdomadaire d’Lëtzebuerger Land. Engagée et influente, elle œuvre régulièrement comme commissaire d’exposition indépendante, participe à des débats et réflexions sur l’art et la critique, collabore à des festivals ou des collectifs et est consultée comme jury. On lui doit le livre Piccolo Mondo, qui dresse un état des lieux de l’art contemporain au Luxembourg à travers des rencontres avec des artistes.

H WWW.MARCOGODINHO.COM

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L’ancien réservoir d’eau à Oberkorn a été transformé en espace culturel à l’occasion du Centenaire de la Ville de Differdange. Les lieux, en majeure partie délabrés, sans aucune fenêtre et se trouvant sous terre, ont été aménagés de façon à accueillir des événements culturels de tout genre. Les événements se tiennent dans les anciens bassins. WWW.DIFFERDANGE.LU

ERNA HECEY Avec la galerie qui portait son nom en 1996, Erna Hecey a apporté à Luxembourg de nombreuses expositions et artistes de premier plan (Fabrice Hybert, John Armleder, Peter Friedl, Nedko Solakov, Thomas Hirschhorn, Sophie Calle). Après avoir déménagé à Bruxelles en 2005, la galerie a continué son activité avec un programme ambitieux, une présence aux foires internationales et plusieurs publications. Revenue au Luxembourg en 2011, Erna Hecey a fondé Project & Consulting Agency pour imaginer, organiser et gérer des expositions et événements culturels.


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LE CHOIX DE KEITH O’DONNELL FONDATEUR ET CEO D’ATOZ

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Atoz / Christian Frantzen

« Nous sommes fiers que l’œuvre du Luxembourgeois Christian Frantzen ait trouvé sa place au sein de la collection d’art d’Atoz. Ce double tableau, intitulé stereo mornings et stereo nights, acquis lors de la Luxembourg Art Week 2015, nous rappelle que la précision et la qualité d’un travail ne peuvent être acquises qu’avec persévérance et attention du détail. Nous apprécions le travail de l’artiste qui a su faire ressortir de simples alvéoles colorées une impression d’humanité et de modernité. »

CHRISTIAN FRANTZEN, Stereo mornings et Stereo nights, 2014


ARMAND HEIN Fondateur de la Toxic Art Gallery à la fin des années 90, Armand Hein représente une génération avant-­ gardiste et pionnière en la matière. Il continue à œuvrer dans une démarche de recherche de jeunes talents et d’artistes qui sortent souvent des champs classiques de l’art actuel. Il participe à plusieurs foires internationales.

BET TINA HELDENSTEIN Responsable de la documentation des expositions et des dossiers d’artistes au sein du Casino Luxembourg, B ­ ettina Heldenstein, historienne de l’art, se voit régulièrement confier le commissariat d’exposition au sein de l’institution. Elle s’intéresse particulièrement à la place des femmes dans l’art.

Depuis 1999, la Galerie Frédéric Hessler organise trois expositions par an et présente surtout des œuvres d’après-guerre et un peu d’art contemporain. Elle défend les artistes reconnus sur le marché et dans l’histoire de l’art comme Michel Tapié, Jean Dubuffet, Zao Wou-Ki, Pierre ­Soulages, ceux de l’école de Paris, de la figuration narrative, Cobra, Gutaï. On peut également y trouver des œuvres des Luxembourgeois Arthur Unger ou Lucien Wercollier. F. Hessler intervient principalement sur le second marché (courtage). La galerie édite aussi des catalogues. HORAIRES D’OUVERTURE MERCREDI ET VENDREDI, 14 H-18 H SAMEDI 10 H-12 H ET 14 H-18 H ET SUR RDV 21, RUE ASTRID L-1143 LUXEMBOURG TÉL ― (+352) 27 28 12 77 WWW.GALERIEFHESSLER.LU

D.R. / Julien Becker

SIMONE & JEAN HOSS

C L AU D I N E H E M M E R Chargée de mission au sein du ministère de la Culture, Claudine Hemmer a pour ressort les arts visuels et l’architecture. À ce titre, elle est régulièrement consultée dans des jurys, des commissions (attribution de subsides, bourses, prix, résidences…). C’est aussi elle qui a la charge de la salle d’exposition Konschthaus Beim Engel. Claudine Hemmer est membre du conseil d’administration du Casino Luxembourg.

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GALERIE FRÉDÉRIC HESSLER

Simone Hoss est une grande collectionneuse de la porcelaine Boch et Villeroy & Boch. Avec son mari, les choix s’orientent autour d’artistes luxembourgeois : Roger Bertemes, Fernand Roda, Roland Schaus, Antoine Prum… La collection de Jean Hoss, grand féru d’histoire, se compose de cartes du Luxembourg. Il a également été très impliqué dans le CA du Mudam et en a été le vice-­ président jusque fin décembre 2016.

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

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DA N I E L L E I G N I T I Directrice du Centre culturel opderschmelz et des centres d’art visuel de la Ville de Dudelange, Danielle Igniti est une femme engagée, passionnée et généreuse. Au fil des années, le passage par Nei Liicht est devenu une étape importante pour les artistes luxembourgeois, une plateforme qui révèle les talents. Danielle Igniti, qui n’a pas la langue dans sa poche, a aussi été une fervente militante pour le droit des femmes et notamment à l’IVG, alors qu’elle est présidente du Planning familial. Elle est également membre du CA du 49 Nord 6 Est – Frac Lorraine à Metz. Elle prendra sa retraite à la fin de l’année 2017.

INFOL AB L’InfoLab est la bibliothèque du Casino Luxembourg. Le fonds est spécialisé en art contemporain (plus de 5 000 ouvrages) et une agréable salle de lecture permet la consultation des ouvrages en accès libre. On y trouve également une sélection de magazines spécialisés et des dossiers d’information sur les artistes luxembourgeois. Une documentation en lien avec les expositions en cours est proposée. L’ensemble du fonds est répertorié sur www.a-z.lu.


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Depuis 1982, cet atelier dirigé par Gérard Pundel est spécialisé dans l’encadrement sur mesure et hors norme. Il travaille aussi bien pour les particuliers que pour les musées (du Luxembourg et de la Grande Région) ou encore pour les galeries. L’équipe peut répondre aux demandes classiques, avec moulure à l’or fin, jusqu’aux exigences spécifiques des œuvres contemporaines. In Octavo propose aussi un service de restauration de cadres anciens et de peintures. Différents systèmes de suspensions ou de présentoirs sont disponibles. 230, ROUTE D’ESCH L-1471 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 22 22 80 LUNDI, 14 H-18 H

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G A L E R I E L’ I N D É P E N DA N C E

La Galerie l’Indépendance est l’espace d’exposition du siège de la Banque internationale à Luxembourg et est accessible à tous (clients ou non). Elle a vu le jour en 1995 à l’occasion de « Luxembourg, capitale européenne de la culture ». Depuis, la Bil fait régulièrement appel à des commissaires indépendants ou aux artistes eux-mêmes pour réaliser des expositions. Y sont présentés principalement des artistes luxembourgeois (Dany Prum, Patricia Lippert, Robert Brandy, Armand Strainchamps, etc.), mais pas exclusivement. La Bil, qui possède par ailleurs une collection, achète régulièrement des œuvres, dont certaines ont été expoI N T E R N AT I O N A L K U N S T V E R E I N sées dans la galerie. LU X E M B O U RG ( I K L ) La Bil a également Les Kunstverein existent depuis plus de organisé des exposi200 ans, mais celle de Luxembourg (directions dans son parc, trice artistique : Sabine Dorscheid) a vu le le parc Heinz, où jour en octobre 2016, après deux ans de présont installées de paration. Ses membres ne sont pas particumanière permanente lièrement des artistes, mais des citoyens qui des œuvres. s’intéressent à l’art contemporain et qui ont envie d’initier la discussion sur la création 69, ROUTE D’ESCH L-1470 LUXEMBOURG contemporaine. LUNDI-VENDREDI, 8 H-18 H

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

WWW.KUNSTVEREIN.LU

O L I V I E R D E JA M B L I N N E D E M E U X Collectionneur aux goûts hétéroclites, avec une préférence pour la seconde moitié du 20e siècle et des œuvres présentant de la matière, mais sans restriction.

SOPHIE JUNG

Née au Luxembourg, diplômée des beaux-arts à la Rietveld Academie d’Amsterdam et titulaire d’un master of fine arts à la Goldsmiths University of London, Sophie Jung vit et travaille entre Bâle et Londres. Ses œuvres s’articulent autour d’une pratique du volume et de l’espace qui intègre textes, textures, sculptures, dessins, peintures, lectures et photographies, sous forme d’installations plastiques et de performances artistiques. Jouant avec les pièges culturels d’une représentation codifiée et sur la crainte d’une sémiotique instable, ses réalisations sont empreintes d’affect, de pragmatisme et de romance sous un aspect souvent strict et abstrait. Sophie Jung reçoit le Edward Steichen Award Luxembourg en 2013 et a été lauréate du Leap en 2016. HTTP://SOPHIEJUNG.ALLYOU.NET

S T E V E K A S PA R Artiste, plasticien et compositeur né au Luxembourg. Il s’intéresse très tôt aux différentes interactions entre les sciences humaines, les sciences naturelles, la métaphysique et le psychisme. Il abandonne ses études pour s’orienter vers des recherches et expressions artistiques, s’investissant dans une démarche plutôt intuitive. Il effectue des expérimentations et des performances sauvages, conçoit de la poésie sonore, écrit des pièces radiophoniques et réalise des peintures. Il se consacre ensuite à des cycles de dessin avant de favoriser la vidéo, les installations audiovisuelles, les performances et la composition sonore. Il participe au Nouveau Théâtre Musical à la Musikhochschule de Cologne tout en se découvrant une fascination pour l’univers électroacous­tique et le médium électronique. Outre sa production personnelle, il collabore fréquemment avec la danse et les arts visuels.


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L U C I E N K AY S E R Ancien professeur au Lycée Hubert Clément, Lucien Kayser est membre de l’Institut grand-ducal, section des arts et des lettres. Il est aussi président de l’Aica. On lui doit plusieurs livres et catalogues sur des artistes luxembourgeois. Il contribue régulièrement à la rubrique culturelle du Lëtzebuerger Land. Il fut curateur de nombreuses expositions et commissaire représentant le Luxembourg lors de l’édition 1997 de la Biennale de Venise.

K B L E U RO P E A N P R I VAT E B A N K E R S Les prémisses de cette collection remontent aux années 90. Les origines de la banque ont conduit naturellement les responsables à s’intéresser aux artistes belges, et ce à travers différents courants : impressionnisme, surréalisme, symbolisme… À raison d’une à deux pièces par an, la banque a acquis une collection emblématique de l’art belge du 20e siècle (Magritte, Khnopff, ­Wouters…). Certaines œuvres sont visibles dans les salons privés du siège. 43, BOULEVARD ROYAL L-2955 LUXEMBOURG

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KIOSK

Le Kiosk est un lieu d’exposition dans l’espace public géré par l’Association internationale des critiques d’art (Aica) Luxembourg. Initialement installé dans un ancien kiosque à journaux désaffecté, le Kiosk trouve aujourd’hui sa place dans une structure vitrée préfabriquée installée à l’entrée du Viaduc. Pour chaque exposition, un membre de l’Aica parraine un jeune artiste et l’invite à réaliser un projet spécifique pour ce lieu. Kiosk est un projet modeste, qui n’entend ni faire de l’ombre ni de la concurrence aux institutions existantes, mais qui complète le paysage de l’art contemporain au Luxembourg par une micro-structure où de jeunes artistes ont la possibilité de montrer leur œuvre en plein centre-ville. Les expositions sont systématiquement accompagnées d’une petite publication.

PA U L K I R P S Artiste indépendant et graphiste né au Luxembourg. Formé au Lycée technique des arts et métiers puis à l’École cantonale d’art de Lausanne en Suisse, Paul Kirps développe à la fois un ensemble de projets personnels ainsi qu’un travail de commande dans le domaine de l’art, de l’illustration et de la communication visuelle. L’élaboration de toutes ses œuvres est précédée d’une phase de recherches méticuleuses durant laquelle il accumule une importante documentation, faite d’images, de photographies et d’objets. Imprégné de cette base de données hybride, il réinvente ensuite une nouvelle « poétique iconographique » par réutilisation de l’imagerie populaire. Son travail fait partie des collections du Musée d’art moderne de New York, du Musée d’art moderne Grand-Duc Jean à Luxembourg, du Museum für Gestaltung à Zurich et de la Ville de Luxembourg.

ARLETTE KLEIN Arlette Klein est conseillère en art. Commençant sa carrière comme coordinatrice de « Luxembourg, capitale européenne de la culture » en 1995, elle rejoindra par la suite ­Bernard Ceysson dans le travail de préfiguration du Mudam. Puis elle intégrera l’équipe de la Philharmonie en tant que directrice administrative. Elle mène alors le projet de bâtiment et l’ouverture de la salle de concert. Plus tard, elle travaille à l’intégration de l’OPL. Elle a également travaillé aux côtés de Bernard et François Ceysson et de Loïc Bénétière en tant que directrice des galeries Bernard Ceysson.

WWW.PAULKIRPS.COM

LEX KAUFHOLD

KNEIP

Chargé de la direction de l’Office de la propriété intellectuelle, Lex Kaufhold est avocat spécialisé en droits d’auteur.

Née de la volonté du fondateur de l’entreprise, Bob Kneip, cette collection de quelque 150 œuvres est orientée vers le pop art et ses dérivés récents. C’est l’acquisition d’un Warhol en 2002 qui a tracé ces lignes en même temps que le goût du promoteur. Pointures internationales et stars locales se mélangent dans cet ensemble coloré et joyeux qui orne les murs des bureaux et s’offre à la vue des visiteurs et clients.

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19-21, BOULEVARD ROYAL L-2449 LUXEMBOURG

Mike Zenari

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33, RUE DU PUITS ROMAIN ZA BOURMICHT L-8070 BERTRANGE


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WWW.VERONIQUEKOLBER.COM

ELISABETH KO LT Z

Restauratrice de tableaux et d’œuvres peintes, Elisabeth Koltz est diplômée de l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre. Depuis plus de 10 ans, elle travaille pour les monuments historiques, musées, collectivités, banques, galeries, antiquaires et privés aux niveaux national et international. Elle intervient en conservation curative et préventive pour les peintures sur toile, panneau de bois ou plaque de cuivre. Elle collabore également avec des artisans d’art, restaurateurs spécialisés, experts, transporteurs… Elle est à l’origine de la plateforme spécialisée en conservation Les Ateliers du Luxembourg. WWW.ELISABETH-KOLTZ.COM

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

WWW.LESATELIERSDULUXEMBOURG.LU

KO N S C H T H A U S BEIM ENGEL Cet espace d’exposition est géré par le ministère de la Culture. Il est uniquement ouvert à l’occasion d’expositions temporaires, principalement de jeunes artistes, luxembourgeois ou étrangers, et collectives, organisées par des associations ou le ministère luimême. Récemment le cycle d’expositions INTRO_ a été mis en place pour présenter des artistes luxembourgeois ou travaillant au Grand-Duché autour d’un médium commun : dessin, peinture, sculpture, design. 1, RUE DE LA LOGE L-1945 LUXEMBOURG TÉL ― (+352) 22 28 4 0

P I P PA KO S Z E R E K Artiste, curator, écrivaine active dans le domaine de l’art contemporain et la collaboration interdisciplinaire. Pippa Koszerek travaille essentiellement à la lisière de l’art et du non-art, brouillant les frontières qui les distinguent. Fondatrice du réseau d’artistes Post et de The Independent Art School, elle explore le moment de la performance dans la vie quotidienne tout en développant une pratique de l’art basée sur la notion d’intervention et sur l’appropriation de sites publics spécifiques. WWW.PIPPAKOSZEREK.COM

Frère du député Henri, Jo Kox, 58 ans, est un des « Monsieur Culture » du Luxembourg. Après une première expérience en tant que chef guide et contract manager chez LuxairTours, il devient, en 1993, coordinateur touristique dans le cadre de « Luxembourg 1995, ville européenne de la culture ». Dès 1996, il accède à la fonction de directeur administratif du Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, qu’il occupera jusqu’en décembre 2015. Toujours très franc dans ses prises de position sur la politique culturelle de l’État, il a l’occasion de contribuer directement au développement culturel du pays dans sa position de président du Fonds culturel national, qu’il occupe depuis novembre 2013. Il est également chargé par le ministère de la Culture de donner une suite concrète aux Assises de la culture, qui se sont tenues en 2016.

V E R A KOX Artiste plasticienne et sculptrice luxembourgeoise installée à Berlin. Formée au Goldsmiths College de Londres. Vera Kox emploie un langage minimaliste, jouant sur la dualité léger / lourd avec un matériau fluide et statique. Ses sculptures et ses installations, d’apparence fragile, élégantes et séduisantes, proposent une préconception tangible de la matière dans la transition des formes, incitant à la curiosité tactile.

VERA KOX, Subtracted bleeds and additives, DUVE Berlin, 2015

Artiste photographe née au Luxembourg, formée à l’école de photographie Le 75 à Bruxelles et titulaire d’un diplôme des beaux-arts à l’Université de Strasbourg, Véronique Kolber a passé une grande partie de ces dernières années à parfaire ses compétences artistiques à l’étranger. Récompensée des International Photography Awards et lauréate d’un prix de création du Centre national de l’audiovisuel.

WWW.VERAKOX.COM

S E RG E K RA N C E N B LU M CEO du groupe SGG, spécialisé dans les solutions transnationales pour les investisseurs institutionnels, Serge Krancenblum est aussi collectionneur d’art à titre privé.

Trevor Good

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C A R I N E K R AU S

Artiste peintre née au Luxembourg. Formée à l’École cantonale des beaux-arts de Lausanne, ainsi qu’à la Höhere Schule für Gestaltung de Bâle, Carine Kraus a été professeur d’éducation artistique en Suisse puis graphiste en communication visuelle à Paris avant d’installer son atelier de peinture à Munich. Premier Prix de peinture et Premier Prix de lithographie, lauréate du concours de façades de la Ville de Luxembourg, elle a aussi été récompensée par le Prix de Raville et le Prix Grand-Duc Adolphe.

RO M A N K R ÄU S S L Professeur à la Luxembourg School of Finance, Roman Kraüssl concentre ses recherches sur les investissements alternatifs, dont l’art. Il contribue au magazine Art+Auction et à Manager Magazin, où il s’intéresse à la psychologie des collectionneurs et aux investissements de passion.

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PAT R I C K ( B O R I S ) KREMER Traducteur spécialisé dans l’art, Patrick Kremer travaille pour divers institutions, galeries, médias ou artistes de manière internationale. Il traduit de et vers le français, l’anglais et l’allemand. Il rédige également des articles.

K R O M E G A L L E RY La Krome Gallery est à l’origine berlinoise (créée en 2009), mais a ouvert une antenne à Luxembourg, dans les murs de la feue Galerie Beaumont. La galerie organise six à huit expositions par an et possède une vidéothèque dans son espace du sous-sol. Michael Krome représente à la fois des artistes internationaux (Tarje Eikanger Gullaksen, Elin Jakobsdottir, Andrea Pichl, Mark Sadler, Ivan Seal, etc.) et locaux (Catherine Lorent, Doris Drescher, ToiToi, Gilles Pegel). La galerie participe à Luxembourg Art Week (Positions). 1A, AVENUE GASTON DIDERICH L-1420 LUXEMBOURG TÉL ― (+352) 46 39 37 JEUDI-SAMEDI, 12 H-18 H, ET SUR RENDEZ-VOUS WWW.KROME-GALLERY.COM

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CARINE & ELISABETH KRECKE Artistes plasticiennes luxembourgeoises. Carine et Elisabeth Krecke sont des sœurs jumelles qui collaborent sur la plupart de leurs projets artistiques, ainsi que dans les domaines de la littérature et des sciences sociales. Leur production artistique se situe au croisement des médiums, utilisant le dessin, la photographie, l’installation vidéo et la littérature. Elles sont auteures de récits, de romans, de pièces de théâtre, mais aussi d’articles et d’ouvrages collectifs dans le champ de la philosophie et des sciences sociales. L’artiste et ses doubles fictionnels est un thème récurrent de leur travail, qui explore les identités cachées. Les simulacres et les pastiches caractérisent à la fois leurs productions visuelles et littéraires. Les sœurs Krecke ont participé à diverses expositions internationales, et leur œuvre protéiforme fait l’objet d’une publication documentée aussi bien en art et en photographie qu’en littérature, en théâtre et en poésie.

M I C H A E L K RO M E

L’intérêt de Michael Krome pour l’art contemporain remonte à sa jeunesse, quand il étudiait à Düsseldorf, à un jet de pierre de la Kunstacademie, dirigée par Markus Lüpertz, et du Ratinger Hof, un pub où la scène punk rock avait ses quartiers. Philosophie, histoire de l’art, littérature… ses études le mènent aussi à Munich et Berlin. Marqué par le structuralisme et les L ALUX ASSURANCES questions de déconDepuis toujours, La Luxembourgeoise struction, il ouvrira une agrémente ses salles de réunion galerie à but non lucratif d’œuvres d’artistes luxembourgeois, puis, en 1993, s’associe mais depuis le déménagement de son à sa femme Esther siège social dans le nouveau bâtiment Schipper et fonde la à Leudelange, la collection a pris plus Schipper-Krome, d’ampleur et est également visible d’abord à Cologne, puis dans les espaces publics. Parmi les à Berlin. Les deux galeartistes choisis avec l’aide de Link ristes se séparent en Management : Olafur Eliasson, 2004 et Michael Krome Nicolas Moulin, Anna Genger, ouvre une galerie à son Gregor Hildebrandt… Ainsi, Lalux seul nom en 2009. Début dispose d’œuvres spécialement 2015, il ajoute une galechoisies pour ses espaces. rie à Luxembourg, la 9, RUE JEAN FISCHBACH Krome Gallery. L-3372 LEUDELANGE

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WWW.CARINEKRECKE.WIX.COM/KRECKESISTERS

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L ALUX ASSURANCES

G A L E R I E H E RV É LANCELIN

Cette compagnie n’est pas spécialisée en assurance d’œuvres d’art, mais peut néanmoins répondre aux besoins relatifs à la couverture de ce type de bien. Pour les œuvres de grande valeur, les dossiers sont étudiés au cas par cas.

La Galerie Hervé Lancelin a ouvert à Luxembourg en 2014. Son directeur, également collectionneur, présente des artistes internationaux principa­ lement émergents : Albert Janzen, François Nugues, Benjamin Renoux, Etienne Cail, etc. Il a lancé en 2015 le Luxembourg Art Prize qui récompense, par une aide à la production de 25 000 euros et une exposition à la galerie, un artiste plasticien international, amateur ou non, quel que soit son âge. La galerie participe à Luxembourg Art Week (Positions).

WWW.LALUX.LU

MIKE LAMY Artiste photographe né au Luxembourg. Diplômé en communication visuelle à l’École cantonale d’art de Lausanne et en design graphique à l’École de recherche graphique de Bruxelles, Mike Lamy développe ses projets artistiques personnels tout en évoluant dans le domaine du graphisme. Son approche consiste à capturer des éléments de la vie quotidienne avant de les replacer dans un autre univers, entre la fiction et une réalité mystérieuse. WWW.MIKELAMY.COM

7, RUE MICHEL RODANGE L-2430 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 28 777 771 MERCREDI, VENDREDI, 10 H-18 H

H E RV É LANCELIN

Très jeune familier des galeries parisiennes de Saint-Germain, des ateliers d’artistes et des marchands d’art, Hervé Lancelin aime à raconter qu’il a acheté une lithographie de Pierre Soulages à 18 ans. Ce collectionneur passionné est devenu galeriste à Luxembourg en 2014 après un parcours international de New York à Berlin et avoir été consultant dans l’art en France.

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ANDRÉS LEJONA Artiste photographe né en Espagne vivant au Luxembourg. Andrés Lejona évolue dans le domaine de la photographie d’auteur avec un goût particulier pour les portraits, les paysages et l’architecture. Sa pratique photographique l’a porté à voyager à travers l’Europe et les Antilles françaises. Il a vécu dans les Caraïbes colombiennes et au Portugal avant de revenir en Europe. Il pratique également la peinture. WWW.ANDRESLEJONA.COM

SAMEDI, 14   H-18  H ET SUR RENDEZ-VOUS

NICOLAS LEMMENS STUDIO

Cet atelier est belge, mais a un pied au Luxembourg avec Les Ateliers du Luxembourg (Elisabeth Koltz). Il est spécialisé dans la conservation et la restauration d’œuvres d’art moderne et contemporain. Il peut intervenir sur la peinture, sculpture, matières plastiques, arts médiatiques et installations complexes. Il peut réaliser les constats d’état. Le studio travaille également avec un vaste réseau de fournisseurs (transport, encadrement, assurance), ce qui permet de répondre aussi bien aux musées et galeries qu’aux particuliers.

NICOLAS LEMMENS STUDIO LES ATELIERS DU LUXEMBOURG WWW.NICOLASLEMMENSSTUDIO.COM WWW.LESATELIERSDULUXEMBOURG.LU

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

Michelle Simon / Gaël Lesure

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41, rue Notre-Dame L-2240 Luxembourg www.casino-luxembourg.lu

jusqu’au 07.01.2018

Heures d’ouver ture Lundi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche : 11 h 00 – 19 h 00 Jeudi : 11 h 00 – 23 h 00 / Fermé le mardi. Entrée gratuite

Martine Feipel & Jean Bechameil Theatre of Disorder

EXPOSITIONS 2018 27.01–15.04.2018

05.05 – 09.09.2018

29.09 – 09.12.2018

Fabien Giraud & Raphaël Siboni

Christoph Meier

Filip Markiewicz

jusqu’au 27.11.2017

29.11.2017– 29.01.2018

31.01– 02.04.2018

To Each His Own Mask

Raw Identities

Exprmntl

Violaine Higelin, Sarah Hill, Anthony Marquelet, Tameka J. Norris aka Meka Jean

Brecht Debackere

BLACKBOX 2017– 2018

Tine Guns


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LE CHOIX DE TA N J A K AY S E R

RESPONSABLE DE LA COLLECTION TETRA KAYSER PAUL & ASSOCIÉS

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« Je suis touchée par la grande sensibilité de cette œuvre, qui fait appel à mes émotions. Son thème, le cours de la vie, la joie, la légèreté, la persistance, mais aussi son caractère éphémère, fragile, vulnérable, mélancolique, symbolisé ici par des fleurs imaginaires, m’ encourage à savourer chaque instant dans ma vie. »

MARIE-PIERRE TRAUDEN-THILL Égalité, 2007 acrylique sur toile, 80 x 80 cm


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PA U L L E S C H

D’Lëtzebuerger Land est un hebdomadaire d’information et de débat. La culture y occupe une place importante, sous la direction de Josée Hansen. Le journal invite aussi régulièrement des artistes à publier une œuvre spécialement conçue pour le journal. À l’occasion de l’Invitation aux musées, il publie un supplément Culture. C’est aussi une maison d’édition qui publie quelques livres en relation avec la culture, comme Piccolo Mondo en 2016.

Paul Lesch, docteur en sciences de la communication, était assistant professeur associé à l’Université du Luxembourg et chargé de cours au Miami University John E. Dolibois European Center, où il enseignait l’histoire et le cinéma avant de devenir, en 2016, directeur du Centre national de l’audiovisuel. Il est l’auteur, entre autres, de Heim ins Ufa-Reich ? NS-Filmpolitik und die Rezeption deutscher Filme in Luxemburg 1933-1944 (WVT, Trier, 2002), Au nom de l’ordre public & des bonnes mœurs. Contrôle des cinémas et censure de films au Luxembourg 1895-2005 (CNA, 2005) et Albert Simon, caricaturiste du Escher Tageblatt (Éditions Le Phare, Esch-sur-Alzette, 2013). Il est également le réalisateur d’un film documentaire sur Perle Mesta intitulé Call Her Madam (1997) et co-curateur, en 2010, de l’exposition Hugo Gernsback. An Amazing Story. L ËTZ E B U E RG C I T Y M U S E U M Le Lëtzebuerg City Museum constitue des collections d’objets et de documents permettant d’appréhender la vie et l’histoire de Luxembourg. Les collections se composent d’objets relevant du patrimoine industriel, artisanal ou commercial de la capitale, mais aussi de maquettes, plans, gravures témoignant de son évolution urbaine, affiches, textiles, céramiques… Il présente à la fois la collection dans des galeries permanentes et des expositions temporaires qui sont en lien direct avec l’histoire de la ville ou traitent de sujets socioculturels dans une perspective historique et en lien avec la société luxembourgeoise de manière plus générale. L’exposition permanente a été renouvelée en 2017.

WWW.LAND.LU

L I N K M A N AG E M E N T Société fondée en 2009 par Aude Lemogne et Aymeric Thuault. Elle aide des entreprises (Lalux, Œuvre nationale Grande-Duchesse Charlotte, etc.) à constituer une collection d’art contemporain. Depuis 2011, Link Management aide aussi les institutions financières à intégrer l’art dans leurs répartitions d’actifs ou trouve des solutions de crédit pour les professionnels de l’art.

PAT R I C I A L I P P E RT Peintre et sculptrice luxembourgeoise. Elle intègre dans son art des expériences personnelles, des émotions, sans exclure une certaine spiritualité et donne une place importante à la femme dans son travail.

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A N N A LO P O RC A RO Après des études en histoire de l’art et en arts visuels à Bruxelles, Anna rejoint en 2005, en tant qu’assistante de production, l’équipe du Mudam. En 2007, elle prend en charge la direction des événements artistiques au sein du musée et s’intéresse tout particulièrement au design, puis imagine en 2010 la première biennale de design du Luxembourg – Design City. Tous les deux ans, elle coordonne ce festival en collaboration avec la Ville de Luxembourg et d’autres partenaires. Par ailleurs, le comité Design for Europe l’a désignée pour endosser le rôle d’ambassadrice du design au Luxembourg.

14, RUE DU SAINT-ESPRIT L-1475 LUXEMBOURG MARDI, MERCREDI, VENDREDI, SAMEDI, DIMANCHE, 10 H-18 H JEUDI, 10 H-20 H

Julien Becker /  Mike Zenari

WWW.MHVL.LU

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

LËT’Z ARLES Née d’une initiative privée, cette association pilote pour trois ans la participation luxembourgeoise aux Rencontres d’Arles. En 2017, l’exposition Flux Feeling s’est tenue dans la chapelle des Trinitaires et a mis à l’honneur le travail de Roland Quetsch ainsi qu’une sélection de photographies d’artistes luxembourgeois ou travaillant au GrandDuché, ainsi que quelques œuvres de photogra­ phes internationaux détenues par les musées luxembourgeois. Le partenariat avec Arles se poursuit jusqu’en 2020.

LORA L’association Lorraine Réseau Art a été créée en 2012 par les directeurs et représentants de structures d’art contemporain en Lorraine. Ce réseau vise à fédérer les espaces dans une dynamique collective tout en valorisant les singularités. Lora travaille au développement de leur visibilité et plus largement à la diffusion de l’art contemporain en Lorraine et à l’international. WWW.LORA.FR


L U X E M B O U R G A RT L AW A N D A RT & F I N A N C E A S S O C I AT I O N Lancée en 2015, cette association veut faire du Luxembourg la Place de référence pour l’expertise de l’art appliquée à la finance, mais aussi aux technologies. Cette association a été créée pour répondre aux nouveaux besoins de la place financière luxembourgeoise qui cherche à diversifier ses actifs en investissant dans l’art. Président : Alain Mestat.

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Artiste multidisciplinaire et musicienne, ­Catherine Lorent vit entre Luxembourg et Berlin, et est diplômée de l’Académie des beaux-arts de ­Karlsruhe, de l’Université Albert-Ludwig de ­Fribourg, de l’Université Paris 1 Panthéon-­Sorbonne, ainsi que de l’Université Ruprecht-­Karls de Heidelberg et de l’Université du Luxembourg. La pratique INITIATIVES de Catherine Lorent se définit par « une concepLIEUX & INSTITUTIONS tion baroque de l’art élargie ». Hors des catégories PERSONNES SERVICES artistiques bien établies, elle associe la peinture, le dessin, la sculpture, la performance, la musique et la mise en scène dans le cadre d’installations visuelles et M A R I E -A N N E sonores. Catherine Lorent développe LO RG É ses recherches entre les arts plastiques, Chef de rubrique Culture la musique, l’histoire et l’histoire de l’art. pour l’hebdomadaire Le Elle a obtenu le Prix Révélation du Jeudi, Marie-Anne Lorgé Cercle artistique de Luxembourg. est aussi membre de l‘Aica. Catherine Lorent a représenté le En plus de l’art contempoGrand-Duché de Luxembourg lors rain, ses intérêts vont aussi e de la 55 Biennale de Venise en 2013 du côté du théâtre et avec son œuvre Relegation. de la poésie.

ENRICO LUNGHI

Figure incontournable du paysage culturel luxembourgeois, Enrico Lunghi, fils d’immigrés italiens, est un passionné d’histoire de l’art. Il y a d’ailleurs consacré ses études à l’Université de Strasbourg de 1984 à 1991. À son retour au Luxembourg, il est collaborateur scientifique au Musée national d’histoire et d’art, puis dirige, de 1996 à 2008, le Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain. En 2009, il prend la direction du Musée d’art moderne Grand-Duc Jean (Mudam). En novembre 2016, il prend la décision de démissionner de ce poste, suite à ce qui est désormais connu sous le nom de « l’affaire Lunghi ». Ancien collaborateur au Luxemburger Wort, en tant que critique d’art, il est régulièrement sollicité pour être le curateur de nombreuses expositions d’art contemporain, tant au Luxembourg qu’à l’étranger. À ses heures perdues, Enrico Lunghi écrit des romans policiers. Il est aujourd’hui en poste au Service de coordination de la recherche et de l’innovation pédagogiques et technologiques (Script).

L U X E M B O U R G A RT P R I Z E Ce prix a été créé par le galeriste Hervé Lancelin en 2015. Les artistes y participant peuvent être amateurs ou professionnels, sans restriction d’âge ou de nationalité. Les finalistes ont une exposition collective dans la galerie à Luxembourg, et le lauréat, une exposition personnelle pour laquelle il bénéficie d’une bourse d’aide à la création de 25 000 euros. WWW.LUXEMBOURGARTPRIZE.COM

LU X E M B O U RG A RT W E E K Initiée en 2015, Luxembourg Art Week est née de la collaboration entre Art contemporain.lu asbl (Alex Reding), le Cercle artistique de Luxembourg (CAL), l’Agence luxembourgeoise d’action culturelle et la Ville de ­Luxembourg. L’événement a trouvé sa place dans la Halle Victor Hugo et rassemble sous le nom « Positions » des stands des galeries locales et internationales. Dès 2016, une autre section voulue par le ministère de la Culture est mise en place : « Take Off », qui rassemble des associations, plateformes ou collectifs d’artistes qui présentent uniquement des œuvres à moins de 3 000 euros. L’événement est aussi l’occasion de tables rondes réalisées en partenariat avec les institutions locales et de la Grande Région, et d’un programme d’événements dans les institutions culturelles. WWW.LUXEMBOURGARTWEEK.LU

David Laurent

C AT H E R I N E L O R E N T


LU X E M B O U RG E N C O U R AG E M E N T F O R A RT I S T S P R I Z E ( L E A P ) Le Leap est un prix artistique créé en 2016 par les Rotondes, en partenariat avec Allen & Overy et le galeriste Alex Reding (Nosbaum Reding). Sans limite d’âge, il récompense tous les deux ans un artiste ayant un lien avec Luxembourg, et qui présente une production récente, avec une activité à la fois sur la scène nationale et internationale. Il est doté de 12 500 euros, et les finalistes bénéficient d’une exposition collective aux Rotondes, curatée par Alex Reding. Les finalistes bénéficient également de l’édition d’un catalogue monographique. Le lauréat est révélé lors du vernissage de l’exposition, le 22 mars 2018. La lauréate de la première édition est Sophie Jung.

M MAISONS DU GRAND-DUCHÉ D E LU X E M B O U RG

Depuis 1998, le Luxembourg a visé l’instauration progressive d’un réseau de Maisons du Grand-Duché de Luxembourg (MGDL). Elles dépendent du ministère des Affaires étrangères et sont gérées sur place par les missions diplomatiques bilatérales respectives qui en fixent également le programme d’activités annuel. Le réseau comprend six MGDL dans les villes suivantes, selon un ordre chronologique : Bruxelles, Berlin, Tokyo, New York, Varsovie et Londres.

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L AU R A M A N N E L L I

Artiste luxembourgeoise, architecte de formation, Laura Mannelli nourrit depuis plusieurs années une réflexion basée sur les réalités virtuelles et leurs nouveaux paradigmes en utilisant l’art numérique comme terrain de recherche. Cofondatrice de 2008 à 2013 du collectif « Human Atopic Space (HAS) » et cofondatrice du festival Atopic, l’un des premiers festivals en Europe dédiés respectivement aux réalités virtuelles et aux machinimas, Laura Mannelli a aussi exposé au Palais de Tokyo à Paris avec le projet Ech Sinn Mélusine, participé à des festivals d’art numérique, ou encore à la Nuit blanche de Paris en 2014 avec le projet Beyond Bitmaps, une œuvre d’architecture interactive. Plus récemment, en 2017, elle a mené ou participé à des projets artistiques ambitieux, comme le projet Near Dante MAISON Experience avec Gérard Hourbette, MODERNE un des membres du mythique groupe Fondée en 1994 par Art Zoyd, ou le Pavillon VR du LuxemMike Koedinger, Maison bourg City Film Festival. Elle a égaleModerne est la première ment participé à la 4e Triennale jeune entreprise média indépencréation Luxembourg et Grande dante du Luxembourg, Région aux Rotondes. Elle est lauréate spécialisée dans la création de la première bourse Indépendance et la diffusion de contenu dédiée aux arts numériques. print, digital et live de qualité. WWW.LAURAMANNELLI.COM Parmi ses marques médias phares, elle compte les magazines Paperjam, Delano, Archiduc et… PAT R I C K E T le présent magazine STÉPHANIE DADADA, spécialisé MAJERUS dans l’art et son business. C’est par la bande dessinée Plusieurs livres et guides que Patrick Majerus a sont également à son actif. attrapé le virus de la collecSon nouveau CEO, depuis tion. Mû par la volonté septembre 2017, est d’« enrichir la vie au quotiRichard Karacian. dien », Patrick Majerus a commencé à collectionner WWW.MAISONMODERNE.COM l’art contemporain, en particulier les artistes de Berlin. CHIARA Il se concentre sur une trenM A N S E RV I G I taine d’artistes dont il suit le Après des études à l’École parcours sur la longueur : pour la restauration Daniel Keller, Tim Berred’œuvres d’art à Florence, sheim, Michael E. Smith, Chiara Manservigi travaille GCC… Il fait des dons régucomme restauratrice pour liers au Mudam pour que des musées, des institutions les œuvres soient acceset des personnes privées. sibles au public. Le couple Elle est spécialisée en céraa soutenu le pavillon d’Estomiques anciennes, pierres nie à la Biennale de Venise et bronzes. en 2017 pour l’exposition de Katja Novitskova, dont CHIARA.MANSERVIGI@GMAIL.COM TÉL — (+352) 691 604 300 ils sont collectionneurs.


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INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

M A R D I S D E L’A RT Cycle de conférences sur l’art contemporain qui est co-organisé par le Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, le Laboratoire d’arts visuels / IPSE (faculté de Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’éducation) de l’Université du Luxembourg (Paul di Felice) et le Mudam Luxembourg. Il bénéficie du soutien du ministère de la Culture. L’entrée aux conférences est gratuite. Elles se déroulent généralement au Casino Luxembourg ou au Mudam.

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FILIP MARKIEWICZ

Artiste plasticien luxembourgeois d’origine polonaise, il vit entre Luxembourg et Hambourg et est formé en arts plastiques à l’Université Marc Bloch de Strasbourg. La pratique artistique de Filip Markiewicz fait appel à différents supports d’expression, toujours adaptés en fonction de la situation et du sujet. Artiste complet, il utilise le graphisme, le dessin, la peinture, l’installation, l’image mobile et la performance tout en agissant dans la création d’ambiances et d’événements. Au-delà de son aspect hybride et créatif, le travail de Filip Markiewicz possède une dimension politique et sociale. En quête perpétuelle d’explications de notre vie quotidienne, il explore « l’omniprésence de l’image » en perspective avec les messages qu’elle véhicule. Il interroge certains aspects du mécontentement des populations européennes en prenant « la valeur de ISABELLE l’art comme reflet MARMANN de la culture ». Filip Artiste visuelle née au Luxembourg. Markiewicz a repréDiplômée en art à l’Université de senté le Grand-­Duché Strasbourg, Isabelle Marmann de Luxembourg lors pratique le dessin et l’expérimentade la 56e Biennale de tion graphique. Son travail, porté Venise en 2015 avec sur la construction esthétique plus son œuvre Paradiso que sur l’illustration proprement Lussemburgo. dite, établit une relation avec Il bénéficie d’une le temps. Selon une structure exposition monograde développement extrêmement phique au Casino lente et le recours à une technique Luxembourg méticuleuse de superposition des fin 2018. couches, ses œuvres reflètent un WWW.FILIPMARKIEWICZ.COM ralentissement temporel incitant au silence et à la contemplation. WWW.ISABELLEMARMANN.COM

KA RO L I N A M A R K I EW I C Z & PA S C A L P I R O N Artistes multidisciplinaires luxembourgeois. Karolina Markiewicz a étudié les sciences politiques, la philosophie et le théâtre. Elle est réalisatrice et metteure en scène. Pascal Piron a étudié les arts visuels. Il est artiste et réalisateur. Depuis plusieurs années, la pratique artistique du duo associe le cinéma, les arts visuels et le théâtre, à travers l’élaboration d’installations vidéo, de scénographies et la réalisation d’objets filmiques. Au centre de leur collabo­ ration se trouvent un goût partagé du « hors-contexte, de l’habitude brisée », ainsi que « la défiance commune pour les cases qui cloisonnent et confinent ». Ils ont créé kulturstruktur.com, une plateforme d’entretiens filmés d’artistes. Dans leur travail, les thématiques de l’individu – comme partie d’une communauté humaine, oscillant entre la résignation et l’espoir – et de l’exil sont récurrentes. Le duo a été choisi pour représenter le Liechtenstein pour sa première participation à la Biennale de Venise lors de sa 56e édition en 2015. Ils ont eu une exposition monographique à Nei Liicht en 2017. WWW.MARKIEWICZ-PIRON.COM

E S PAC E M E D I A RT

Cette agence de promotion culturelle, dirigée par Paul Bertemes et Jean Colling, contribue à diffuser la création artistique du Luxembourg, des années 1950 à nos jours. Elle organise régulièrement des expositions, édite des catalogues (ainsi que des recueils de poésie illustrée) – une part importante de leur activité, pour eux-mêmes ou pour le compte de tiers –, agit en tant que conseiller auprès de ceux qui souhaitent constituer des collections d’œuvres d’artistes de la Grande Région. Elle réalise également des éditions de gravures. Elle sera présente à Luxembourg Art Week (Positions). 31, GRAND-RUE L-1661 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 26 86 19 LUNDI-VENDREDI, 10 H-18 H WWW.MEDIART.LU

Sven Becker

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F R A N C K M I LT G E N

M A X M E RT E N S

Artiste plasticien né au Luxembourg, formé à la University of Applied Arts de Vienne, en Autriche, en sculpture, photographie et pratique communicative. Le travail de Max Mertens est principalement porté sur la réalisation d’installations mêlant la disposition de volumes en bois, l’utilisation de la lumière et de l’éclairage, ainsi que l’intégration d’objets détournés souvent motorisés. Depuis 2003, ses œuvres ont été exposées au Luxembourg, en Autriche, en Allemagne, en France, au Liechtenstein Après avoir été coordinaet en Italie. teur des projets socioculturels lors de l’année culturelle WWW.MMERTENS.COM 2007, puis responsable de la programmation et des arts visuels au Carré­ Rotondes, Steph Meyers est à présent directeur des espaces culturels Rotondes. On lui doit la programmation et l’organisation de plusieurs expositions, dont la Triennale de la jeune création.

STEPH MEYERS

WWW.ROTONDES.LU

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Max Mertens / Mudam Luxembourg

CLÉMENT MINIGHETTI

Arrivé à l’âge de huit ans au Luxembourg, Clément Minighetti a étudié l’art à Montpellier et à Metz. En 2000, sa route croise celle de Marie-Claude Beaud ; il entame alors sa carrière au Mudam en tant que chargé des collections et travaille à ses côtés à l’ouverture du futur Mudam. En 2007, il prend la tête du département artistique du Mudam et devient chief curator, poste qu’il occupe aujour­ d’hui encore. Régulièrement, il est commissaire ou co-commissaire d’expositions et de projets individuels d’artistes.

Artiste plasticien et peintre luxembourgeois. Formé en arts plastiques à l’Université de Provence Aix-Marseille, puis à l’Université des arts de Berlin. Franck Miltgen pratique d’abord l’écriture graffiti, puis s’en démarque en explorant des voies alternatives par une pratique urbaine de l’art. Travaillant et exposant exclusivement dans l’espace public, il y interroge la notion même de frontière. Il considère la peinture comme « un champ de tension de dynamique spatiale » et le style comme un « mouvement de la pensée ».

M I S S I O N C U LT U R E L L E D U LU X E M B O U RG E N F RA N C E Mise en place depuis 2009 par le ministère de la Culture en collaboration avec l’ambassade du Luxembourg à Paris, la Mission culturelle du Luxembourg en France a pour vocation de faire découvrir les jeunes talents et artistes confirmés luxembourgeois dans les différentes disciplines artistiques, ainsi que d’organiser des événements culturels à Paris et en France. La Mission culturelle ne s’ancre pas dans un lieu propre identifié, mais insère sa programmation dans différents espaces en fonction des projets et des partenariats qu’elle est amenée à initier. Cette antenne est assurée par Valérie Quilez. FACEBOOK/MISSIONCULTURELLELUXEMBOURG

M M A RT B O O K PRINTING &   R E P RO

Marcel Meesters édite des livres d’art depuis 2010 pour des stars de l’art contemporain  (Gerard Byrne, Jake et Dinos Chapman, Antony Gormley, Damien Hirst, Anselm Kiefer, Martin Parr, Tony Oursler, etc.), depuis son bureau à Bivange. Il recherche la plus haute qualité et facilite les demandes des meilleurs designers, artistes, galeries et curators. Presque inconnu au Luxembourg, ses clients sont partout dans le monde. Les bureaux sont à la fois au Luxembourg et aux Pays-Bas. 8A, RUE EDWARD STEICHEN L–3324 BIVANGE TÉL — (+352) 691 200 930 MMARTBOOKPRINTING.EU


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LE CHOIX DE MARIE-HÉLÈNE MASSARD CEO AXA LUXEMBOURG ET CEO AXA WEALTH EUROPE

Axa Luxembourg / Rosemary Laing

«Cette photo expose une femme qui semble projetée dans un tourbillon de coupures de presse. Elle représente un rappel de la fragilité humaine face à des forces qui nous dépassent, comme les conséquences du changement climatique. Je l’interprète comme un appel à agir, pas uniquement à débattre, pour ne pas aggraver ces risques climatiques. Elle me touche d’autant plus en tant qu’assureur, puisqu’elle fait écho à notre responsabilité envers la société à contribuer à anticiper et à gérer ces risques. »

ROSEMARY LAING, Weather, 2006


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M O B - A RT S T U D I O Une nouvelle galerie en centre-ville tenue par l’architecte Luc Schroeder, qui a choisi de se consacrer à sa passion pour l’art. La ligne artistique de sa galerie reflète son regard et sa sensibilité, tout en étant consacrée à la création contemporaine. GALERIE BEAUMONT 56, GRAND-RUE L-1660 LUXEMBOURG WWW.MOB-ARTSTUDIO.LU

MODULAB Sous la direction d’Aurélie Amiot, la Galerie Modulab est installée dans la rue Mazelle de l’emblématique quartier des Allemands de Metz. Tout jeune projet artistique, fondé en 2011, Modulab accueille depuis lors artistes et collectifs des scènes émergentes, autour des disciplines du dessin, de l’installation et du multiple (images imprimées et ditions d’arts). Combinant l’édition et l’exposition, le lieu revêt plusieurs missions, entre sa collection propre qui grandit, ses accueils, et le relais qu’il joue entre publics et artistes. Modulab participe également à des foires, dont Luxembourg Art Week (Take Off). 28, RUE MAZELLE F-57000 METZ WWW.MODULAB.FR

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M O N A A RT C O N S U LT I N G Cabinet spécialisé dans le conseil, MoNa Art Consulting propose assistance, expertise, estimation et valorisation en ce qui concerne les collections ou les œuvres d’art, ainsi que toutes recherches spécifiques et personnalisées dans le domaine des œuvres d’art. 21A, RUE DU GÉNÉRAL PATTON L-2317 HOWALD TÉL – (+352) 20 4 0 93 4 0 WWW.MONAARTCONSULTING.EU

CHRISTIAN MOSAR Photographe et historien de l’art de formation, Christian Mosar est journaliste, critique et curator. Il a réalisé plusieurs commissariats d’expositions et rédactions d’articles et de catalogues, tout en ayant une activité de conférencier soutenue, comme pour la Mudam Akademie.

Andrés Lejona / Mudam Luxembourg

L’événement European Month of Photography se base sur un réseau d’institutions en lien avec la photographie, et ce dans huit capitales européennes : Athènes, Berlin, Budapest, Bratislava, Ljubljana, Luxembourg, Paris et Vienne. Tous les deux ans, chaque directeur d’institution ou curator est en charge de la programmation dans son pays respectif. Pour Luxembourg, c’est l’association Café-Crème (Paul di Felice,Pierre Stiwer) qui coordonne depuis 2006 ce festival (environ 20 expositions), dont la programmation est conçue avec les partenaires locaux. Une exposition collective est réalisée et circule dans les différents pays participants. À cela vient se greffer une myriade d’autres expositions, conférences, workshops, rencontres, ayant tous lien avec la photographie contemporaine. WWW.EUROPEANMONTHOFPHOTOGRAPHY.ORG

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

NADÈGE MOUGEL

M O I S E U RO P É E N DE L A PHOTOGRAPHIE (EMOP)

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Cette historienne dirige le cabinet d’expertise-conseil en œuvres d’art MoNa Art Consulting à Luxembourg. Elle est spécialisée dans les arts décoratifs du 20e siècle et, particulièrement, dans les pièces d’exception de designers des années 1950, ainsi que dans les tableaux d’art moderne. Diplômée en histoire contemporaine et en marché de l’art, elle a occupé des fonctions de conservatrice du patrimoine en France. Elle a aussi travaillé à ParisDrouot et auprès d’un marchand de Saint-Germain-desPrés spécialisé dans le mobilier d’architectes du 20e siècle.

M U DA M A K A D E M I E Le musée organise des cours d’histoire de l’art ouverts à tous les publics. Soutenues par le ministère de l’Éducation et de la Formation professionnelle, avec remise d’un certificat de participation à la clé, ces conférences permettent de découvrir les grands mouvements et protagonistes de l’art moderne et contemporain. WWW.MUDAM.LU


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3, PARK DRÄI EECHELEN L-1499 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 45 37 85 96 0 LUNDI -JEUDI ET JOURS FÉRIÉS, 10 H-18 H MERCREDI, 10 H-23 H (GALERIES, 10 H-22 H)

M T A RT S E RV I C E S Depuis 2001, MT Art Services est basé à l’aéroport de Luxembourg et est spécialisé dans le transport d’œuvres d’art et d’antiquités. Supervision, réservation, dédouanement, administration, assistance, agents d’accompagnement, liens entre l’avion et le stockage… sont les différents services proposés. MT Art Services est l’un des locataires du Freeport. PARISHAFF L-2315 SENNINGERBERG TÉL – (+352) 26 94 58 56 WWW.MTARTSERVICES.COM

C L AU D E M OY E N

Titulaire d’un doctorat en arts, Claude Moyen enseigne l’éducation artistique au Lycée classique de Diekirch et coordonne le BTS media writing. Il est également conseiller pédagogique au département Publics du Musée d’art moderne Grand-Duc Jean, où il réalise depuis 2010 un cycle de conférences sur l’histoire de l’art du 20e siècle. Il est également coauteur de Eng Geschicht vun der Konscht vun haut (Mudam /  Éditions Saint-Paul) avec Paul di Felice et Stina Fisch.

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KEVIN MUHLEN

Historien de l’art de formation, Kevin Muhlen est directeur général du Casino Luxembourg depuis début 2016. Après des études à Bruxelles et Strasbourg, il a intégré l’équipe du Casino Luxembourg en 2004. En 2007, il a été curateur de Endless Lust, projet proposé par l’artiste Jill Mercedes pour le pavillon luxembourgeois dans le cadre de la 52e Biennale de Venise. Il a initié le programme de résidences d’artistes au Casino Luxembourg et concentre sa programmation à des expositions monographiques d’artistes internationaux. Il est par ailleurs régulièrement invité en tant que commissaire pour des événements ou des expositions à l’étranger. En outre, il contribue en tant qu’auteur à divers catalogues d’artis­ tes et publications. Il est également membre de la commission de l’aménagement artistique au Luxembourg.

Lala La Photo / Jessica Theis

Malgré son nom, le Mudam – Musée d’art moderne Grand-Duc Jean – est bien le musée d’art contemporain du Luxembourg. Après de nombreuses discussions et péripéties, le musée a pu voir le jour dans sa forme actuelle en 2006, notamment grâce à la pugnacité de sa directrice MarieClaude Beaud (qui a succédé à ­Bernard Ceysson en 1998). Hébergé dans le bâtiment de Ieoh Ming Pei, le Mudam possède une collection qui est ouverte à toutes les disciplines artistiques, y compris le design (le Mudam est l’organisateur, avec la Ville de Luxembourg, de la biennale Design City – LXBG), et qui s’intéresse aussi bien à la création internationale qu’aux productions locales. Le musée dispose également d’un café et d’une boutique qui insufflent des dynamiques complémentaires au lieu. Il édite régulièrement des publications d’art. Un parc (paysagé par Michel Desvigne) entoure le musée et la visite peut se poursuivre à l’extérieur puisque des œuvres jalonnent la promenade. Le conseil d’administration du musée est présidé par S.A.R. la Grande-Duchesse héritière de Luxembourg. Suzanne Cotter en est la nouvelle directrice.


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D E L P H I N E M U N RO Responsable des questions artistiques à la Banque européenne d’investissement depuis 2009, Delphine Munro est chargée de la gestion de la collection d’art, de la mise en œuvre d’un programme de mentorat et de résidence d’artistes. Elle a une expérience de 20 ans dans la gestion d’œuvres d’art et la communication pour des musées, institutions culturelles et le monde de l’entreprise. Elle est aussi présidente du conseil d’administration du Casino Luxembourg.

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Mike Zenari / Jessica Theis

MUSEAL Créées en 1998, les éditions Museal conçoivent, produisent et diffusent des objets d’art et de décoration inspirés du patrimoine. C’est ainsi qu’on trouve dans leur catalogue des reproductions de la Mélusine de Serge Ecker ou un bronze du Renert de Michel Rodange. Elles sont également distributeur au Luxembourg des objets des Musées de France.

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M U S É E D E S B E A U XA RT S D E N A N C Y

MUSÉE N AT I O N A L D ’HISTOIRE E T D ’A RT (MNHA)

Le MNHA abrite les collections nationales d’art et d’archéologie. Parce qu’elles sont présentées de manière chronologique, les visiteurs découvrent dans les sous-sols les résultats de fouilles jusqu’aux collections d’art contemporain au dernier étage, en passant par les beaux-arts, les arts décoratifs ou la numismatique (présentés dans l’aile Wiltheim récemment restaurée). En plus des collections permanentes, le musée organise des expositions temporaires, dont certaines mettent en lumière la création luxembourgeoise. Le musée a également sous sa responsabilité la programmation du Musée Dräi Eechelen qui s’intéresse à l’histoire de la forteresse et aux questions d’identité, ainsi que la valorisation de la Villa romaine à Echternach, un site archéologique de l’époque romaine. MARCHÉ-AUX-POISSONS L-2345 LUXEMBOURG

Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, la place Stanislas n’est pas uniquement le centre névralgique de Nancy, elle abrite aussi l’une des plus grandes structures muséales de Lorraine, le Musée des beaux-arts de Nancy. Créé en 1793, le musée regorge d’une collection immense, représentative des créations artistiques d’Europe du 14e siècle à aujourd’hui. Stimulante idée que de parcourir les galeries de ce lieu d’exception où l’art prend place, associé aux enluminures d’un bâtiment à l’architecture intérieure du 18e. Là, se déploient sur les murs les œuvres de Rubens, Le Caravage, Delacroix, Manet, Monet ou Modigliani. Tout semble inestimable dans cette bâtisse, modernisée en 1999, s’installant dans la lignée des grandes institutions modernes de l’art, pour finalement, en 2011, ajouter à sa muséographie une salle consacrée à l’architecte nancéien Jean Prouvé. Pour les plus aguerris, le sous-sol offre un beau panorama des anciennes fortifications de la ville et abrite la collection de verreries Daum dans une scénographie étonnante. 3, PLACE STANISLAS F-54 000 NANCY TÉL — +33 (0)3 83 85 30 72 TOUS LES JOURS DE 10 H À 18 H, SAUF LE MARDI WWW.MBAN.NANCY.FR

MY MONKEY

My Monkey possède l’adage de tous ces collectifs de passionnés qui subsistent dans ce monde, celui d’être une structure d’exploration, de recherche et de création. Forte d’une ligne tournée vers le design graphique, l’association travaille autour d’une galerie et d’un atelier partagé. Observatoire qui questionne la place du graphisme et les corrélations qu’il entretient avec les nombreuses disciplines de l’art contemporain, My Monkey invite au décloisonnement des pratiques du graphisme.

TÉL — (+352) 47 93 30 1 RÉSIDENCE DALI – 28, DERNIER SOL

MARDI, MERCREDI, VENDREDI,

111, RUE CHARLES III

L-2543 LUXEMBOURG

SAMEDI, DIMANCHE, 10 H-18 H

F-54 000 NANCY

TÉL ― (+352) 46 59 60

JEUDI, 10 H-20 H

TÉL — +33 (0)9 84 02 02 20

WWW.MUSEAL.COM

WWW.MNHA.LU

WWW.MYMONKEY.FR


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NEI LIICHT

Créé en 1982 dans l’ancienne villa du directeur de l’Arbed, le centre d’art Nei Liicht fut pendant longtemps le seul et unique lieu au Luxembourg à être consacré exclusivement à l’art photographique. Au fil des années, il a su offrir un panorama représentatif de la photographie classique et moderne, luxembourgeoise et internationale. Aujourd’hui, la photographie a pris toute sa place dans le monde de l’art contemporain et il n’y a plus lieu de l’isoler dans un espace particulier. Ainsi le centre d’art est-il dédié aux arts visuels où la photographie plasticienne et l’art vidéo gardent une place importante, mais pas exclusive. Le centre d’art, sous l’impulsion très engagée de Danielle Igniti, sert de tremplin à de nombreux artistes et est devenu une étape sur le parcours de la professionnalisation des artistes luxembourgeois.

NÉON MULLER

N O S BAU M R E D I N G

Cette société réalise toutes sortes d’enseignes, néons, vinyles adhésifs, impressions numériques, et travaille l’aluminium. Elle a collaboré à plusieurs reprises avec des artistes pour la réalisation de néons.

Fabricant de caisses de transport en bois. Si son secteur principal est l’industrie, No-Nail Boxes a su se faire un nom dans le monde de l’art. L’entreprise est aussi connue pour la fabrication de caisses pliantes en contreplaqué.

La Galerie Nosbaum Reding a été fondée en 2001 par Véronique ­Nosbaum et Alex Reding. Installée depuis septembre 2006 dans la vieille ville, la galerie s’est agrandie en reprenant le local voisin et offre à l’équipe la possibilité d’organiser deux expositions en parallèle. Depuis ses débuts, la galerie s’est intéressée à la scène émergente luxembourgeoise et des pays voisins – France, Allemagne, B ­ elgique –, tout en ayant ponctuellement des artistes venant de plus loin : Stephan Balkenhol, Sylvie Blocher, Aline Bouvy, Damien Deroubaix, Tina Gillen, Jean-Luc Moerman, Manuel Ocampo, Barthélémy Toguo, Jens Wolf, Peter Zimmermann, etc. Sa programmation est fortement axée sur la peinture figurative et conceptuelle et porte un grand intérêt pour la photographie, la sculpture et l’installation. La galerie a toujours soutenu ses artistes dans la production de nouvelles œuvres pour les expositions à la galerie, tout comme dans leur travail de recherche et d’expérimentation. La galerie participe régulièrement à l’édition de catalogues pour ses artistes et à des foires internationales (Fiac, Art Brussels, Art Cologne, etc.), ainsi qu’à Luxembourg Art Week, Alex Reding étant l’initiateur et le coordinateur de l’événement.

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2+4, RUE WILTHEIM

SALZBAACH

L-2733 LUXEMBOURG

L-9559 WILTZ

TÉL — (+352) 26 19 05 55

TÉL — (+352) 81 92 81 1

MARDI-SAMEDI, 11H-18H

WWW.NO-NAILBOXES.COM

WWW.NOSBAUMREDING.LU

191, RUE DE LUXEMBOURG L-8005 BERTRANGE TÉL — (+352) 44 38 34 WWW.NEON.LU

REGINALD NEUMAN

Ce collectionneur est un véritable curieux, n’hésitant pas à acheter aussi bien des œuvres d’art contemporain que des objets archéologiques, des toiles de la fin du 20e siècle ou des objets incongrus. Il fit don de certaines œuvres au Mudam, dont il prit part au conseil d’administration à ses débuts.

RUE DOMINIQUE LANG L-3505 DUDELANGE TÉL — (+352) 51 61 21 29 2 MERCREDI-DIMANCHE, 15H-19H WWW.GALERIES-DUDELANGE.LU

NEIMËNSTER L’Abbaye de Neumünster accueille régulièrement des expositions temporaires dédiées à la création contemporaine. Les expositions sont souvent réalisées autour d’œuvres d’artistes issus de pays émergents ou de scènes peu représentées dans les circuits traditionnels. Les artistes luxembourgeois y ont aussi de temps en temps leur place. Le parvis couvert est également parfois utilisé pour des installations de grande envergure.Dans le déambulatoire du cloître, les visiteurs peuvent découvrir un ensemble d’œuvres du sculpteur luxembourgeois Lucien Wercollier.

NO - NA I L B OXE S

N O S BAU M R E D I N G P ROJ EC T S Depuis 2014, la Galerie Nosbaum Reding a lancé ce programme curatorial d’expositions destinées à enrichir la scène artistique luxembourgeoise et à intervenir en complément de l’activité de la galerie et d’institutions plus établies comme le Mudam et le Casino Luxembourg. Les artistes exposés révèlent des parcours passionnants et excitants, tout en étant encore très jeunes et perméables aux esthétiques contemporaines.

28, RUE MÜNSTER L-2160 LUXEMBOURG

4, RUE WILTHEIM

TÉL — (+352) 26 20 52 1

L-2733 LUXEMBOURG

LUNDI-VENDREDI, 8H-19H

TÉL — (+352) 26 19 05 55

SAMEDI ET DIMANCHE, 10H-18H

WWW.NOSBAUMREDING.LU

WWW.NEIMENSTER.LU

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

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Œ U V R E N AT I O N A L E D E S E C O U R S GRANDE-D U CHE SSE CHARLOT TE À partir principalement des bénéfices engendrés par la Loterie nationale, l’œuvre fournit des aides ponctuelles à des associations. Son objectif initial, qui consistait à venir en aide aux victimes de la Deuxième Guerre mondiale, a été élargi au fil des années pour soutenir les multiples activités philanthropiques et projets menés par des organisations relevant des domaines du social, de la protection de l’environnement, de la culture et du sport. Aussi, sur présentation de dossier, des associations culturelles peuvent solliciter une aide financière. Un fonds spécifique stART-up est réservé pour les jeunes artistes professionnels. Outre son soutien à la création et à la culture, l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte a fait appel en 2014 à six artistes locaux pour créer des œuvres spécifiques pour les locaux du bâtiment « La Philanthropie » : Marco Godinho, Filip Markiewicz, Letizia Romanini, Roger Wagner, le couple Martine Feipel /  Jean Bechameil et le duo David Brognon / Stéphanie Rollin. Les œuvres ne sont visibles que sur rendez-vous.

P Claudia Passeri

Artiste luxembourgeoise travaillant de manière in situ, créant des interventions spécifiques à un site choisi et élaborant des pièces contextuelles qui explorent la perception humaine en rapport au lieu. Les œuvres de Claudia Passeri varient selon le site et le contexte, et le travail peut, tour à tour, revêtir une dimension sociale, politique ou environnementale. Imprégnée de néo-romantisme, sa recherche a souvent recours à l’ironie comme procédé de révélation des mécanismes du processus créatif humain. HTTP://CLAUDIAPASSERI.COM

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Cette société, dirigée par Alain Mestat, accompagne les collectionneurs dans la protection et gestion de leur collection, en leur proposant un stockage au Freeport, des facilités légales et fiscales relatives à leur collection, des assurances sur la provenance des œuvres ou encore la monétisation de la collection en cas de besoin.

PHOTOTHÈQ UE DE L A V I L L E D E LU X E M B O U RG La Photothèque a été créée en 1984 et compte aujourd’hui plus de 4 millions de photos prises de 1855 à aujourd’hui. Elle conserve les collections photographiques des archives municipales et est régulièrement augmentée par des dons, legs, acquisitions et commandes de la Ville. Cette collection permet de perpétuer la physionomie de la ville pendant les différentes périodes de son évolution urbanistique. Parmi les collections les plus importantes, on trouve celles de Batty Fischer, Théo Mey, Édouard Kutter père et fils, Tony Krier, Camille et Pol Aschman. Tous les ans, elle organise une exposition en collaboration avec le Cercle Cité. Les documents sont à la disposition du public et des copies des photos peuvent être achetées.

WWW.PASSIONPROTECT.EU

10, RUE EUGÈNE RUPPERT

WWW.OEUVRE.LU

C L A U D I A PA S S E R I

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PA S S I O N P R O T E C T

L-2453 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 47 96 28 06 LUNDI-VENDREDI, 7 H 30-12 H ET 13 H 30-17 H

GILLES PEGEL

Artiste plasticien luxembourgeois. Formé en communication visuelle et graphique ainsi qu’en pratique artistique à l’École de recherche graphique de Bruxelles, Gilles Pegel travaille longtemps comme graphiste au Mudam avant de se consacrer entièrement à sa pratique artistique en tant qu’artiste indépendant. Dans ses œu­vres, il utilise l’installation et la sculpture avec un intérêt pour les nouveaux médias et particulièrement pour « les liens qui se nouent entre l’identité et la technologie ».

WWW.VDL.LU

BANQUE PICTET LU X E M B O U RG La banque Pictet a constitué une collection d’art suisse, de 1805 à nos jours. Attachée à ses racines suisses, la banque opte pour une sélection regroupant des artistes nationaux, reconnus autant sur la scène helvétique qu’internationale. Bien à l’opposé d’une sensibilité nationaliste, il s’agit au contraire d’inclure les innombrables influences qui traversent la Suisse, à l’image du flux d’artis­ tes qui s’importent et s’exportent. Ainsi, la collection Pictet va de la peinture à la vidéo en passant par la sculpture, la photographie ou encore l’installation et le dessin. Exposée tout d’abord au siège genevois, la collection se déploie également dans de nombreux bureaux du groupe ­Pictet, dont Luxembourg. Elle compte actuellement plus de 600 œuvres d’art. La banque organise aussi un prix dédié à la photographie. 15A, AVENUE J.F. KENNEDY L-1855 LUXEMBOURG


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P LU R I O. N ET Ce site est un portail culturel qui présente l’offre culturelle en Grande Région (Luxembourg, Lorraine, Wallonie, Bruxelles, Sarre et Rhénanie-Palatinat). On y trouve un agenda, un guide, ainsi que des services pour les professionnels de la culture (offres d’emploi, appels à projets, etc.). Le moteur de recherche permet une recherche par date, thème ou lieu. Disponible en français, allemand et anglais, il est coordonné par l’Agence luxembourgeoise d’action culturelle.

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MI C H EL P OLFE R

Diplômé en histoire et titulaire d’un doctorat en archéologie romaine, l’ancien professeur Michel Polfer est directeur du Musée national d’histoire et d’art depuis 2006. Michel Polfer a été représentant du Fonds national de la recherche scientifique du Luxembourg dans le comité permanent pour les sciences humaines de la Fondation ­européenne de la science (ESF) entre 2002 et 2005, membre de l’Expert Panel Archaeology de l’ESF dans le cadre de l’European Reference Index for the Humanities de 2008 à 2012 et de la Commission nationale des sites et monuments du Grand-Duché de Luxembourg de 2007 à 2016. Il est depuis 2006 membre du comité directeur du Fonds de rénovation de la vieille ville de Luxembourg, depuis 2007 conservateur de la section historique de l’Institut grand-ducal, et depuis 2015 membre correspondant de l’Académie nationale de Metz. Sa bibliographie scientifique comporte trois monographies, sept ouvrages dirigés, une soixantaine de contributions à des revues et ouvrages collectifs scientifiques portant sur l’histoire, l’histoire de l’art et l’archéologie du Luxembourg, sur l’histoire économique de l’Antiquité et sur l’archéologie des provinces occidentales de l’Empire romain.

FRANÇOISE POOS

Chercheuse à l’Université du Luxembourg, son centre d’intérêt est la culture visuelle, avec une attention particulière pour la photographie, les archives, la mémoire et l’identité. Actuellement, elle étudie le rôle de la photographie dans la promotion de l’image de l’industrie sidérurgique au Luxembourg et son lien par rapport au façonnement de l’identité du pays. Les textes qu’elle a publiés se situent dans le champ de l’histoire de la photographie luxembourgeoise de manière plus générale, et ils traitent en particulier de l’œuvre d’Edward Steichen et de sa réception dans son pays natal. Elle a d’ailleurs été commissaire d’expositions et auteure de catalogues sur ce photographe. Elle est aussi présidente du conseil d’administration de l’Edward L A PREMIÈRE RUE Steichen Award Soucieux de protéger et valoriser Luxembourg. l’Unité d’habitation de Briey-en-Forêt (1961), une œuvre majeure du patrimoine architectural moderne, une trenP R E FA L U X taine d’architectes et d’artistes se sont Cette société intervient rassemblés à l’aube des années 90, plutôt dans le domaine en créant l’association La Première de l’architecture et de la Rue. Riche dessein que poursuit construction, mais son La Première Rue, en transmettant savoir-faire dans le aux scolaires, étudiants, architectes, domaine de la construction chercheurs ou visiteurs de toutes en bois et de la menuiserie sortes, à mesure d’expositions, salons, peut être décliné dans conférences et visites guidées, l’œuvre le monde artistique. de l’architecte Le Corbusier. L’associaDes artistes ou des institution organise régulièrement des expotions ont déjà fait appel sitions dans les appartements dont à ses services pour des elle dispose. constructions spécifiques 131, UNITÉ D’HABITATION LE CORBUSIER et souvent d’envergure. 1, AVENUE DR PIERRE GIRY F-54150 BRIEY-EN-FORÊT Le travail est toujours LUNDI, MERCREDI ET JEUDI, fait dans le respect de la 9 H-12 H 30, 14 H-17 H 30 MARDI ET VENDREDI, 9 H-12 H 30 conception initiale, avec LES PREMIERS DIMANCHES DU MOIS un grand souci du détail. MARS-OCTOBRE,14  H-17 H 30 WWW.LAPREMIERERUE.FR 6, RUE DE LA GARE L-6117 JUNGLINSTER TÉL — (+352) 78 95 11 1 WWW.PREFALUX.LU

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

Jessica Theis / Marion Dessard

WWW.PLURIO.NET


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P R I X D ’A RT R O B E RT SCHUMAN

Le Prix d’art Robert Schuman a pour vocation de promouvoir l’espace culturel commun à la Grande Région à travers la récompense d’une œuvre d’art contemporaine. Le prix, doté de 10 000 €, est attribué tous les deux ans en alternance par Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves, villes partenaires du réseau QuattroPole. Chaque ville nomme un commissaire qui à son tour nomme quatre artistes. Ces 16 artistes participent à une exposition collective organisée à tour de rôle dans une des villes partenaires. Un catalogue est également réalisé. Le jury dévoile le lauréat lors du vernissage de l’exposition. En 2015, c’est l’artiste Gaby Peters qui a été récompensée. WWW.QUATTROPOLE.ORG

Christian Mosar

P R I X D ’ E N C O U R AG E M E N T A U X J E U N E S A RT I S T E S Ce prix est attribué tous les deux ans par le ministère de la Culture aux artistes de moins de 35 ans et participant au Salon annuel du CAL. Il est doté de 1 240 € et est décerné en alternance avec le Prix Pierre Werner.

P R I VAT E A RT K I RC H B E RG Depuis 2006, les entreprises présentes sur le plateau du Kirchberg se regroupent pour ouvrir leurs portes un dimanche par an, en septembre, et présenter au public leurs collections d’art. Cette initiative, lancée par Clearstream / Deutsche Börse Group, concerne 11 entreprises et institutions en 2016. WWW.ARTKIRCHBERG.LU

PRIX GRANDDUC ADOLPHE Créé en 1902 par le Cercle artistique de Luxembourg, ce prix est certainement le plus vieux prix luxem­ bourgeois. Il est traditionnellement remis par le Grand-Duc lors du Salon annuel du CAL. Distribué annuellement jusqu’en 1995, le Prix Grand-Duc Adolphe est devenu bisannuel par la suite. Au fil des ans, le Prix Grand-Duc Adolphe est devenu un support essentiel de la mémoire de l’histoire de l’art au Luxembourg. Le dernier prix a été remis en 2015 à Carine Kraus et Isabelle Lutz. La liste des lauréats est disponible sur le site du CAL (www.cal.lu) et le livre Les lauréats du Prix Grand-Duc Adolphe de 1946 à nos jours – Hommage et incitations, publié en coédition avec le CAL et MécenArt en 2013, porte un regard plus analytique.

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P R I X R É V É L AT I O N Décerné lors du Salon du CAL, ce prix soutenu par le ministère de la Culture a été décerné pour la première fois en 2013. Il est réservé à un artiste de moins de 35 ans qui se présente pour la première fois au salon. En 2015, c’est Yann Annicchiarico qui a été récompensé.

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ANTOINE PRUM Artiste réalisateur luxembourgeois, installé à ­Berlin. À ses débuts, Antoine Prum participe à de nombreuses expositions artistiques en présentant des installations et des objets d’art avant d’orienter sa pratique vers l’image en mouvement et se consacrer presque exclusivement à la réalisation de courts-métrages, de films, de portraits vidéo et de documentaires. Pionnier de la scène artistique luxembourgeoise, il participe à ­Manifesta 2, The European Biennial of Contemporary Art, Luxembourg. Dans son travail d’image et de réalisation, Antoine Prum aborde des sujets divers, tous reliés par les notions de création, de découverte, de modernité et de patrimoine. Il a ainsi réalisé des portraits d’architectes, d’urbanistes et de musiciens. Ses œuvres ont été présentées au Luxembourg, en Allemagne, en Belgique, au Japon et en Australie. Antoine Prum a représenté le Grand-Duché de Luxembourg lors de la 51e Biennale de Venise en 2005 avec son œuvre Mondo Veneziano. High Noon in the Sinking City.

PRIX PIERRE WERNER

Doté d’un montant de 2 500 €, le Prix Pierre ­Werner est décerné tous les deux ans à un artiste participant au Salon annuel du Cercle artistique de Luxembourg (CAL) pour l’ensemble de ses œuvres présentées. Ce prix, instauré par le ministère de la Culture en 1992 pour honorer l’action de l’ancien ministre des Affaires culturelles Pierre Werner, s’inscrit dans le cadre de la politique de soutien à la créativité du ministère. Le Prix Pierre Werner est décerné en alternance avec le Prix d’encouragement aux jeunes artistes.


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DA N Y P R U M Artiste luxembourgeoise qui tend aussi bien vers la peinture que la photo, la vidéo ou la sculpture. Inspirée par le quotidien, elle affectionne peindre ceux qui l’entourent, sans exclure son environnement direct.

P U B L I C A RT E X P E R I E N C E

Quand le coût de construction est important, le 1 % dédié à la création artistique l’est tout autant. C’est donc avec une manne de 8 millions d’euros à offrir à des artistes que le Fonds Belval a choisi de mettre en place un programme de résidences plutôt que d’achat d’œuvres existantes : Public Art Experience. L’ampleur du budget permet d’envisager huit sessions de résidences sur environ deux ans. La première session a été confiée aux curators franco-britanniques Stéphanie ­Delcroix et Michael Pinsky, qui ont élaboré le thème « BeHave ». Ces premières résidences ont permis l’accueil de 10 artistes qui ont réalisé des œuvres spécifiques pour le site. Elles ont été présentées au public en juillet 2016. Une édition retrace cette première expérience.

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WWW.PUBLICARTEXPERIENCE.LU

ARMAND QUETSCH Artiste photographe luxembourgeois. Formé à l’École supérieure des arts de l’image de Bruxelles Le 75. Sa pratique explore la notion de territoire et la capacité du support photographique à transmettre l’image pertinente d’une structure complexe. Il revisite l’espace urbain et en modifie sa lecture par l’interaction des images. Sa production artistique évolue aussi autour de questions sociopolitiques et s’attache à la construction / transmission des idées. Son travail a été exposé aux Rencontres d’Arles dans le cadre de Lët’z Arles.

RO L A N D QUETSCH

Artiste peintre luxembourgeois. Formé en arts visuels à la faculté des Arts de l’Université de Strasbourg. Le travail de Roland Quetsch est une forme de peinture abstraite sur supports fragmentés avec une attention très particulière portée sur la couleur en elle-même. Roland Quetsch construit ses propres supports picturaux, s’éloignant ainsi du canevas, par la conception d’une série de reliefs, rigoureusement disposés et répartis sur la surface. Agissant par fragmentation de l’espace, la réalisation de ses œuvres suit un processus long et fastidieux, qu’il s’agit d’épuiser sans se répéter. Dans sa pratique artistique, l’enjeu est de générer autant de peintures possible sur le même principe sans redondance et d’explorer toutes les possibilités d’un même procédé de création sans jamais cesser de découvrir. L’aspect sculptural de la surface et la dimension topographique de l’espace donnent à ses tableaux le statut de véritables objets picturaux, entre peinture de formes et sculpture du regard. WWW.ROLANDQUETSCH.COM

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

VA L É R I E Q U I L E Z Après avoir débuté sa carrière dans les arts vivants, elle a rejoint le Grand-­ Duché à l’occasion de « Luxembourg, capitale européenne de la culture 2007 ». Depuis 2009, elle a mis en place et est responsable de la Mission culturelle du Luxembourg en France, avec comme objectif la promotion de la scène luxembourgeoise sur le territoire français.

R RADIO 100,7

Station de radio du service public luxembourgeois, Radio 100,7 est une radio socioculturelle. Les auditeurs peuvent donc y découvrir des reportages et émissions d’analyse dédiés à la culture et à l’art. La radio organise aussi des émissions de plateau avec des acteurs de la scène artistique pour débattre de sujets d’actualité, sans avoir peur de la polémique. Radio 100,7 est partenaire de Luxembourg Art Week et retransmet en direct les tables rondes organisées pendant la foire. WWW.100KOMMA7.LU

Lou Philipps

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BEI / Callum Innes

LE CHOIX DE

D E L P H I N E M U N RO RESPONSABLE ARTS & CULTURE À L A BEI

CALLUM INNES Exposed Painting Lamp Black, 2004, huile sur toile, 122 x 117 cm Œuvre acquise par la BEI en 2004.

« Mon coup de cœur Exposed Painting Lamp Black fait partie d’une série intitulée Exposed Paintings que Callum Innes a commencé à peindre au début des années 90. Il applique des couleurs sur la toile puis en efface une zone à grands coups de térébenthine, opposant ainsi le pigment pur et l’empreinte fanto­ma­ tique laissée par ce dernier. J’aime ce fragile équilibre entre absence et présence de la matière qui réapparaît à l’issue d’un processus de transformation. Callum est également le mentor de mon programme d’artistes en résidence : chaque année, nous accueillons à Luxembourg quatre artistes et organisons une exposition des œuvres qu’ils ont produites. »


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PA S H A R A F I Y Artiste photographe et réalisateur d’origine iranienne, élevé au Luxembourg, installé à Vienne. Diplômé de l’Université de Vienne, Pasha Rafiy est directeur créatif pour le journal autrichien Die Presse. Sa pratique artistique photographique laisse une large place à la réalisation de portraits de personnalités issues du monde de l’art, du théâtre, du journalisme, du cinéma et de la politique.

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M A R I E -AU D R E Y R A M I R E Z Artiste plasticienne née au Luxembourg. Formée en multimédia à l’Université des Arts de Berlin. Son travail artistique est marqué par une réflexion sur la condition humaine et sur les changements qu’elle a subits tout au long de son évolution culturelle, en fonction de sa proximité ou de sa distance avec la nature. Récompensée à l’International Takifuji Art Award, Marie-Audrey Ramirez a aussi obtenu le Prix de la Fondation Ursula Hanke-Förster ainsi qu’une bourse de la Fondation Ulrich et Burga Knispel.

ANNA RECKER Artiste plasticienne et sculptrice née en Allemagne, installée au Luxembourg. Formée à l’école de design Folkwang d’Essen et à l’Académie des arts de Berlin. Anna Recker utilise l’installation, la sculpture, la performance, la peinture et le dessin. Elle s’intéresse aux pierres FLORENCE et aux formations rocheuses RECKINGER et cache des formes natuLa présidente de l’associarelles dans la texture de ses tion des Amis des Musées toiles, incorporant labyest très engagée dans le rinthes et hexagones. soutien et la promotion de l’art au Luxembourg. Elle WWW.ANNARECKER.COM est également à l’origine de l’initiative Lët’z Arles, INITIATIVES qui promeut la photographie LIEUX & INSTITUTIONS luxembourgeoise aux PERSONNES SERVICES Rencontres d’Arles.

ALEX REDING Alex Reding a d’abord été artiste avant de devenir galeriste en 2001, lorsqu’il ouvre Alimentation générale à la gare avec une programmation axée sur la scène émergente internationale. Il participe alors déjà à de nombreuses foires internationales (Fiac à Paris, Liste à Bâle, Art Brussels, Art Cologne, Art Forum Berlin...). Fin 2006, la galerie a changé à la fois de nom et d’emplacement pour un local double dans la vieille ville, ce qui permet à la Galerie Nosbaum Reding de présenter simultanément deux expositions, et à la fois de décliner son programme de jeunes recrues et de montrer des artistes de renommée internationale. Alex Reding est également coordinateur de Luxembourg Art Week et très impliqué dans l’association Art contemporain.lu asbl.

JEAN REITZ Après avoir été directeur de l’Agence culturelle pendant plus de 14 ans, Jean Reitz travaille désormais comme indépendant. On lui doit entre autres, l’organisation de l’exposition Picasso au Cercle Cité en 2016. Il est également auteur et coordinateur de plusieurs catalogues.

RHEINISCHES LANDESMUSEUM TRIER

À n’en pas douter, le Rheinisches Landesmuseum est l’un des plus importants musées archéologiques d’Allemagne. 3 500 m2 gardent 200 000 ans d’histoire, montrés aux visiteurs par 4 500 objets, dont le plus grand trésor de pièces d’or romaines au monde. Outre cette importante collection, l’institution profite d’un espace d’exposition de 2 000 m2, consacré à des expositions spéciales et thématiques. De l’Antiquité à la photographie du 20e siècle, en passant par le modernisme classique ou les grandes guerres du 17e, le musée dresse un panorama très large dans ses expositions. Entre archéologie et art, le Rheinisches Landesmuseum remplit admirablement ses missions de transmission et conservation. WWW.LANDESMUSEUM-TRIER.DE

Julien Becker / Anthony Dehez

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P H I L I P P E RO B I N Philippe Robin a été statisticien au ministère de la Culture durant 11 ans. Désormais, il publie de sa propre initiative des statistiques relatives au milieu culturel. Un regard qui est toujours riche d’enseignement.

Mike Zenari / Anthony Dehez

LETIZIA RO M A N I N I

Artiste plasticienne luxembourgeoise. Formée à l’Université Marc Bloch de Strasbourg, à la Kunsthochschule Berlin-Weißensee ainsi qu’à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Son travail se présente essentiellement sous la forme d’installations spatiales de fils, de fibres et de rayons de lumière. Avec une attention méticuleuse portée sur la texture des matériaux, sa pratique se nourrit de l’ordinaire et d’objets sans valeur apparente. Elle a obtenu le Prix Révélation du Cercle artistique de Luxembourg.

R M A R I E - L AU R E RO L L A N D Chef de la rubrique Culture pour le quotidien Luxemburger Wort.

M A R I TA RUITER

Marita Ruiter est directrice de la Galerie Clairefontaine, curatrice et collectionneuse. Elle est également la fondatrice de Photomeetings Luxembourg et organisatrice d’expositions sur la photographie de Gisèle Freund. Elle a fait des études de philologie anglaise et de philosophie à l’Université de Vienne, ainsi que des études de peinture à l’Universität für angewandte Kunst Wien. Avec sa galerie, Marita Ruiter mène un travail engagé pour la photographie au Luxembourg et défend également le travail de nombreux artistes, locaux et internationaux.

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ROTO N D E S

Issu du dynamisme de « Luxembourg, capitale européenne de la culture 2007 », le centre culturel des Rotondes bénéficie désormais d’un lieu rénové. En fonction de la programmation, l’espace galerie de la rotonde 1 peut être utilisé pour accueillir des expositions temporaires dédiées aux arts visuels. Parce que l’orientation générale du centre culturel est tournée vers les nouveaux talents, les artistes émergents y ont particulièrement leur place. C’est donc naturellement que les Rotondes organisent et accueillent la triennale Jeune Création ou l’exposition du prix Leap. Dans la rotonde 2, partiellement réhabilitée, le Cube est dédié à la présentation d’une œuvre d’un artiste invité. PLACE DES ROTONDES L-24 4 8 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 26 62 20 07 WWW.ROTONDES.LU

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SAARL ANDMUSEUM

Le Musée de la Sarre réunit plusieurs collections riches de 450 pièces, réparties sur trois sites : la Galerie d’art moderne (Moderne Galerie), la Collection d’art ancien (Alte Sammlung) et le Musée de l’église du château (Museum in der Schlosskirche). Hébergeant l’une des collections impressionnistes et expressionnistes les plus importantes d’Allemagne, la Moderne Galerie, avec son célèbre Cheval bleu de Franz Marc, est un haut lieu de l’art. De son côté, la Alte Sammlung n’a pas à rougir tant son intérêt est vaste, entre la section des peintures des 16e et 17e et sa collection d’anciens artéfacts. En outre, le Museum in der Schlosskirche, par son histoire mouvementée, vaut le détour. BISMARCKSTRASSE 11 D-66111 SAARBRÜCKEN TÉL — +49 (0) 681 996 4234 MARDI-DIMANCHE, 8 H 30-12 H ET 13 H-18 H WWW.KULTURBESITZ.DE


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GALERIE SCHORTGEN La Galerie Schortgen, qui existe depuis 1949, dispose de deux espaces, l’un à Luxembourg, l’autre à Eschsur-Alzette. À Luxembourg, une dizaine d’expositions monographiques sont organisées, alors qu’à Esch, il s’agit d’accrochages reprenant des œuvres des expositions précédentes. La galerie opère aussi sur la revente d’œuvres et propose un service de location d’œuvres. Schortgen, c’est aussi une maison d’édition qui compte dans son catalogue des livres d’art. La galerie participe à Luxembourg Art Week (Positions). 24, RUE BEAUMONT L-1219 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 26 20 15 10 MARDI-SAMEDI, 10 H 30-12 H 30 ET 13 H 30-18 H 108, RUE DE L’ALZETTE L-4 010 ESCH-SUR-ALZETTE TÉL — (+352) 54 64 87 MARDI-VENDREDI, 10 H–12 H ET 14 H–18 H SAMEDI, 10 H–12 H 15 ET 14 H–17 H 30 WWW.GALERIE-SCHORTGEN.LU

G A L E R I E S C H L A S S G OA RT

Cette galerie, qui est une asbl, a été créée en 1993 à l’initiative de l’Arbed. Elle organise des expositions dans les locaux du Pavillon du centenaire / Arcelor­ Mittal et a la spécificité de mettre directement en relation les artistes et les acheteurs. Les artistes bénéficient de conditions d’exposition favorables grâce aux ressources provenant du mécénat d’ArcelorMittal Luxembourg et au soutien finanERIC SCHOCKMEL cier des Amis de la galerie. La galerie Artiste réalisateur luxembourgeois promeut ainsi l’art contemporain sous basé à Londres. Diplômé en design toutes ses formes et participe à la divergraphique à l’École de recherche grasité de l’offre culturelle de la Ville d’Eschphique de Bruxelles. Eric Schockmel sur-­Alzette. explore des sujets à la croisée de l’art, de la science et de la technologie. PAVILLON DU CENTENAIRE / ARCELORMITTAL BOULEVARD GRANDE-DUCHESSE CHARLOTTE Il partage sa pratique entre projets L-4 070 ESCH-SUR-ALZETTE personnels et travaux de commandes, TÉL — (+352) 54 73 83 40 8 MARDI-DIMANCHE, 15 H-19 H collaborant ainsi fréquemment avec WWW.SCHLASSGOART.LU des designers, des animateurs, des développeurs de logiciels et des scientifiques. Ses réalisations intègrent la vidéo, l’animation graphique, l’installation et la projection.

GALERIE S C H O RT G E N

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La Galerie Schortgen (à Luxembourg et à Esch-surAlzette) offre des services de restauration de peintures (nettoyage et restauration), ainsi que d’estimation d’œu­vres et objets d’art. Les ateliers peuvent également réaliser une large palette d’encadrements. 24, RUE BEAUMONT L-1219 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 26 20 15 10 108, RUE DE L’ALZETTE L-4 010 ESCH-SUR-ALZETTE TÉL — (+352) 54 64 87

LUCIEN SCHWEITZER Les ateliers de Lucien Schweitzer réalisent encadrements, contrecollages, passe-partout et montages de toiles sur châssis, que ce soit pour un tableau, une photographie ou toute autre réalisation personnalisée. Lucien Schweitzer propose également un large choix de moulures personnalisables sur demande, ainsi que la possibilité de mettre en boîtes ou en écrins précieux les objets de collection. Un atelier de restauration est aussi disponible pour les toiles anciennes. Pour plus de facilité, l’entreprise peut prendre en chargeles transports et la mise en place d’œuvres, de même que le montage d’un système d’accrochage adéquat.

WWW.ERICSCHOCKMEL.NET

LUCIEN SCHWEITZER La galerie a été inaugurée en 1989 à Mondorfles-Bains. En 1993, elle déménage en ville et en 1997, elle expose pour la première fois les acteurs du mouvement parisien de la figuration narrative. La galerie est alors très active sur les foires d’art et Lucien Schweitzer est notamment membre du comité d’Art Élysées. Aujourd’hui, la galerie est installée à Howald et les filles de Lucien Schweitzer, Anne et Isabelle, épaulent leur père dans la direction artistique. La programmation se détermine autour de quatre axes que sont la peinture, la photographie, la sculpture et le design (depuis 2010, avec l’exposition Memphis Backstage). La galerie présente le travail d’artis­tes locaux et internationaux : Patrick BaillyMaitre-Grand, Jacques Bosser, Robert Cahen, Jan Voss, Bob Verschueren, Christophe de la Fontaine et Dunja Weber (pour le design), etc. La galerie mène aussi une activité d’édition et participe à des événements locaux : Mois européen de la photographie, Design City LXBG. 4, RUE DES JONCS – BÂTIMENT 10 L-1818 HOWALD TÉL — (+352) 23 61 65 6 MARDI-SAMEDI, 10 H-17 H ET SUR RENDEZ-VOUS WWW.LUCIENSCHWEITZER.LU

4, RUE DES JONCS – BÂTIMENT 10 L-1818 HOWALD TÉL — (+352) 23 61 61 LUNDI-VENDREDI, 7 H 30-12 H ET 13 H-16 H 30, ET SUR RENDEZ-VOUS

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

Galerie Schortgen

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LUCIEN SCHWEITZER De formation maître-peintre décorateur, Lucien Schweitzer crée son entreprise de peinture en 1980 à laquelle s’associera bientôt son épouse Doris. Ensemble, ils développent les activités liées à la décoration d’intérieur et à l’artisanat. La Maison Lucien Schweitzer deviendra rapidement la référence en matière d’aménagement intérieur. En 1989, il inaugure la galerie d’art qui fait partie depuis plusieurs années du Comité des galeries d’art de France. En 2008, 2009 et 2013, ses filles Isabelle, Anne et Tammy rejoignent l’entreprise familiale et créent le bureau d’architecture M A RC S C OZ ZA I d’intérieur associé. Après avoir été chargé de Aujourd’hui, Lucien la communication du centre Schweitzer est à la tête culturel, Marc Scozzai a été d’un groupe qui conjugue nommé responsable de métiers d’art, artisanat la programmation des arts et design d’intérieur. visuels pour les Rotondes.

Marc Scozzai & Saskia Raux / Julien Becker

M A RC SCOZZAI & SASKIA R AU X

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Artistes plasticiens collaborant depuis plus de 10 ans, Marc Scozzai et Saskia Raux sont tous deux diplômés de l’École nationale supérieure d’art de Nancy, respectivement en art et en communication visuelle. Dans ses projets artistiques, le duo, installé au Luxembourg, s’intéresse principalement à l’installation vidéo comme médium d’expression et particulièrement à la transcription et à la perception de la notion de paysage par ce médium.

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S G G G RO U P Groupe spécialisé en administration de fonds et family offices, SGG a constitué une collection d’art contemporain, présentée dans ses bureaux. L’entreprise soutient aussi des expositions et projets artistiques. 412F, ROUTE D’ESCH L-2086 LUXEMBOURG

CHRISTIANE SIETZEN Impliquée dans la culture depuis 1994, Christiane Sietzen a d’abord été chargée de la communi­ cation de la Ville de Luxembourg. Elle est, depuis 2007, coordinateur culturel de la Ville. À ce titre, elle est membre de plusieurs conseils d’administration, dont celui des Rotondes où elle est vice-présidente.

ANDRÉ SIMONCINI Traducteur de formation, André Simoncini fonde la galerie qui porte son nom en 1984. 35 ans plus tard, il représente toujours certains artistes de ses débuts. Parallèlement, dès 1985, les Éditions Simoncini publient des ouvrages bibliophili­ ques d’auteurs luxembourgeois et français.

GALERIE SIMONCINI Cette galerie existe depuis plus de 35 ans. Elle cohabite maintenant avec un hôtel puisqu’elle appartient au même propriétaire, à savoir André Simoncini. Elle présente notamment le travail d’artistes des anciens pays de l’Est et d’Asie, mais conserve une vision large et non exclusive. La galerie réalise également un travail d’édition à travers une collection bibliophilique qui associe poètes et plasticiens. 6, RUE NOTRE-DAME L-224 0 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 47 55 15 MARDI-VENDREDI, 12 H-18 H SAMEDI, 10 H-12 H ET 14 H-17 H ET SUR RENDEZ-VOUS WWW.GALERIESIMONCINI.LU


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SIXTHFLOOR

K EO N G -A S O N G Cette artiste d’origine coréenne et travaillant au Luxembourg a choisi l’illustration et le dessin comme médium de prédilection. Ses travaux présentent souvent des mondes oniriques, aussi légers que des rêves, tout en étant aussi graves que la réalité. Ils sont peuplés de personnages inspirés d’animaux, parmi lesquels le hibou anthropomorphe est une figure récurrente. On lui doit plusieurs illustrations pour des institutions luxembourgeoises, dont le Casino Luxembourg, le CNA ou les Rotondes.

Installé à Neimillen, un ancien moulin du 18e siècle, ce collectif d’artistes est composé de six membres fondateurs : Anne-Claude Jeitz, Jeanine Unsen, Joachim van der Vlugt, Patrick Meyer, Tom Flick et Wouter van der Vlugt. Ils y organisent régulièrement des expositions de leurs membres ou d’artistes invités. Actuellement, les membres sont Lukas Arons, Nadine Cloos, Tom Flick, Katarzyna Kot-Bach, Joachim van der Vlugt et Wouter van der Vlugt. Sixthfloor participe à Luxembourg Art Week (Take Off).

SIMEONSTIFT Antre des trésors artistiques et culturels du Moyen Âge au 21e siècle, le musée municipal du couvent SaintSiméon est une perle. Fort d’une exposition permanente repensée en 2007, qui met en lumière la ville de Trèves par des peintures, sculptures, meubles, textiles et artisanat d’art, le musée met également en place des expositions temporaires, princi­ palement consacrées aux artistes locaux. Deux grandes salles sont donc ouvertes à des projets puisant leur pertinence dans les ressources culturelles de la ville. C’est ainsi que la tradition de l’image de Néron à travers les siècles, tout comme les révoltés dadaïstes, prit place ici, en ce lieu d’art aux pourtours des époques et styles.

NEIMILLEN, L-8383 KOERICH WWW.SIXTHFLOOR.LU

CARINE ET T H I E R RY S M E T S Les Smets ont fondé le groupe portant leur nom et se sont spécialisés dans la distribution de produits de luxe et de design (10 magasins et plus de 120 collaborateurs). Porté par un marketing visionnaire et engagé, le groupe poursuit sa dynamique de croissance de vente en ligne au niveau international. À côté de cette activité, Carine Smets et son mari Thierry sont de fervents collectionneurs d’art et parcourent le monde à la découverte de nouveaux talents. Ils ont transmis leur passion à leurs enfants, et Pascaline et Guillaume tiennent la Stems Gallery à Bruxelles et Luxembourg.

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

S O F RO N I S A RT S Galerie installée dans le Grund depuis 2016, lancée par Nikolas Sofronis. Elle représente des artistes comme Yoichiro Sato, Jean-Marie Ghislain ou Margot van Huijkelom-Macé.

SIMEONSTRASSE 60

12, RUE MUNSTER

D-54290 TRIER

L-2160 LUXEMBOURG

TÉL — (+49) 651 718 1459

TEL : (+352) 26 20 17 64

MARDI-DIMANCHE, 10 H-17 H

WWW.SOFRONISARTS.LU

WWW.MUSEUM-TRIER.DE

S TA D T G A L E R I E Installée en plein cœur du centre historique de S ­ arrebruck, la Stadtgalerie est l’une des institutions les plus réputées dans l’art contemporain en Sarre, mais aussi bien au-delà. Fondée en 1985 et consacrée par des expositions d’art sonore ou des concerts de musique contemporaine, la Stadtgalerie se positionne aujourd’hui clairement comme un « laboratoire permanent » et axe sa recherche autour de l’installation et l’expérimentation dans l’art. Dirigé depuis 2012 par le Dr Andrea Jahn, connue pour son attirance pour la performance et l’art vidéo, le lieu accueille nombre d’artistes conceptuels, via un programme international dédié aux jeunes créateurs et des expositions ponctuelles. ST. JOHANNER MARKT 24 D-66111 SAARBRÜCKEN TÉL — (+49) 681 905 1842 MARDI-VENDREDI, 12 H-18 H SAMEDI, DIMANCHE ET JOURS FÉRIÉS, 11 H-18 H WWW.STADTGALERIE.DE

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Maison Moderne (archives)

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STEICHEN COLLECTIONS LU X E M B O U RG

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Cette association rassemble les sept musées de la Ville de Luxembourg : Villa Vauban, Musée national d’histoire et d’art, Musée d’histoire de la Ville de Luxembourg, Casino Luxembourg, Musée national d’histoire naturelle, Mudam, Musée Dräi Eechelen. Elle organise des évé­nements, tels que l’Invitation aux musées (en mai), l’Expérience musée, dédiée aux jeunes publics, et la Nuit des musées (en octobre). Coordinateur : Jo Kox.

Anna Katina

STATERMUSEEEN.LU

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Ce groupement rassemble au Luxembourg le patrimoine lié au photographe d’origine luxembourgeoise Edward Steichen. Il rassemble les œuvres inventoriées dans les collections du Centre national de l’audiovisuel (CNA), du Musée national d’histoire et d’art (MNHA), des 2 Musées et de la Photothèque de la Ville de Luxembourg. Un site internet commun, www.steichencollections.lu, a ainsi été créé pour mettre en valeur ces collections. Les collections présentées au Luxembourg permettent de mettre en valeur les deux carrières menées par Steichen : celle de l’artiste photographe au MNHA, avec un accrochage permanent, et à la Villa Vauban, avec un accrochage temporaire jusqu’au 15 avril 2018, et celle de curator à Dudelange (The Bitter Years) et Clervaux (Family of Man).

S TA RT- U P Il s’agit d’un des fonds spécifiques mis en place depuis 2012 par l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte. Il est réservé aux artistes de moins de 36 ans ayant suivi une formation professionnelle. Ce fonds vise à soutenir leur professionnalisation dans le cadre de projets spécifiques. Depuis sa création, stART-up a soutenu une centaine de projets artistiques de tous les domaines, comme la danse, le théâtre, la musique, la littérature, les arts visuels, les arts plastiques, le design, et récemment l’architecture. La sélection des dossiers de candidature est confiée à un jury indépendant et autonome, garantissant ainsi l’objectivité des choix opérés.

E D WA R D S T E I C H E N AWA R D L U X E M B O U R G Ce prix a été initié en 2003 lors d’une conversation entre Francesca Calderone-Steichen, petitefille d’Edward Steichen, et Hubert Wurth, alors représentant permanent du Luxembourg auprès des Nations unies à New York. Remis tous les deux ans, il a pour ambition de promouvoir de jeunes créateurs du Luxembourg ou de la Grande Région et de renforcer les liens culturels entre le ­Luxembourg et les États-Unis, puisque le prix consiste en une résidence de six mois à New York, au sein de l’International Studio and Curatorial Program (ISCP). Au fil des ans, le prix est devenu une référence qui contribue au rayonnement du Luxembourg. Ont été récompensés par ce prix : Su-Mei Tse (2005), Étienne Boulanger (2007), Bertille Bak (2009), Maria Loboda (2011), Sophie Jung (2013) et Max Pinckers (2015). Depuis 2011, un deuxième prix destiné exclusivement aux artistes du Luxembourg a été ajouté : le Edward Steichen Luxembourg Resident in NYC Award (un séjour de quatre moisà l’ISCP). Ont bénéficié de cette résidence : Claudia Passeri (2011), Jeff Desom (2013) et Jeff Weber (2015). La présidente du conseil d’administration, depuis octobre 2016, est Françoise Poos.

WWW.OEUVRE.LU

WWW.EDWARD-STEICHEN-AWARD.LU

FAC H M A A RT R O B E RT ST E I N H ÄU S E R Entreprise spécialisée en peinture et matériel de bricolage, Steinhäuser propose aussi des services d’encadrement avec des cadres sur mesure, la création et la découpe de passe-partout et maries-louises. Des fournitures pour artistes sont également disponibles. ZONE INDUSTRIELLE, 50, RUE DE LA POUDRERIE L-3364 LEUDELANGE WWW.STEINHAUSER.LU

ARMAND STRAINCHAMP S Peintre luxembourgeois, il porte un intérêt tout particulier à la répétition séquentielle, la copie et la reproduction, sans jamais oublier sa liberté d’artiste. Fasciné par la temporalité et l’image, il produit également des œuvres audiovisuelles ou décline le concept de l’image arrêtée en peinture. Il intervient aussi régulièrement dans des architectures (voûte de la gare centrale à Luxembourg).


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STÉ TERNES Artiste plasticienne luxembourgeoise formée à l’Université des arts appliqués de Vienne et à l’Université d’art et de design d’Helsinki, Sté Ternes utilise différents supports d’expression artistique, notamment le court-métrage, la performance, l’installation, la sculpture et le dessin. Elle travaille aussi sur les rapports entre l’art et la musique, cherchant une interface commune, ainsi que divers moyens d’interaction.

STREFF Entreprise familiale de déménagement et d’archivage, Streff est dotée d’un entrepôt ultra sécurisé et éco­ responsable où les œuvres d’art et antiquités peuvent être stockées de manière optimale. La société se charge aussi de l’emballage et du transport.

SUMO

Artiste peintre et graffeur, de son vrai nom Christian Pearson. Il a étudié le design graphique et la typographie au London College of Printing. La pratique artistique de Sumo commence par le graffiti, il y a plus de 20 ans, se développant en milieu urbain par la conception de fresques murales, véritables peintures hors-cadre réalisées in situ à la bombe. Gardant de cette discipline la spontanéité, le geste et l’improvisation, il transpose son art au canevas et à la peinture acrylique, ainsi qu’à l’édition d’affiches.

TÉL – (+352) 22 63 05 92 9 WWW.STREFF.LU

TEMPERA L’historienne de l’art Patricia De Zwaef propose ses services pour l’évaluation du patrimoine artistique - privé ou corporate - en direct ou pour le compte de compagnies d’assurance : inventaires, authentifications, estimation, constat d’état, restauration. WWW.TEMPERA.LU

L A S Y N AG O G U E D E D E L M E Quel lieu que celui de la synagogue de Delme, qui s’impose comme l’une des grandes réussites des politiques culturelles dans la province française. Laboratoire expérimental et prospecteur artistique, voilà brièvement comment l’on pourrait décrire cette place forte de l’art contemporain en région. Situé dans une ancienne synagogue du 19e siècle, le centre d’art connaît sa première exposition en 1993, et a maintenant, plus de 20 ans plus tard, une soixantaine d’expositions derrière lui, des résidences d’artistes fortes (de Daniel Buren à Susan Hiller) et une relation unique avec son public, ce qui en fait l’une des institutions au rayonnement fort et à l’identité la plus marquée de la campagne mosellane. 33, RUE POINCARÉ F-57590 DELME TÉL — +33 (0)3 87 01 43 42 MERCREDI-SAMEDI, 14 H-18 H DIMANCHE, 11 H-18 H WWW.CAC-SYNAGOGUEDELME.ORG

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KERSTIN T H A L AU

Journaliste free-lance à la radio 100,7, Kerstin Thalau est spécialisée dans les questions de culture et de sciences.

CLÉO THOMA

Journaliste à la radio 100,7, Cléo Thoma est spécialisée dans les questions de culture et cinéma.

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

FLORENCE THURMES Curatrice pour l’art contemporain au Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen Düsseldorf, Florence Thurmes est également une collaboratrice régulière du Lëtzebuerger Land, pour qui elle écrit sur les expositions. Elle a aussi été, en 2013, chargée de la sélection luxembourgeoise pour le Prix d’art Robert Schuman.

Mike Zenari / OhDancy Photographe

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GALERIE T OX I C

Dans le monde de l’art contemporain au ­Luxembourg, la Galerie Toxic a fait figure de pionnière. Dirigée par Armand Hein, elle a ouvert ses portes en 1995 pour présenter une toute nouvelle génération d’artistes. La galerie a poursuivi sa démarche de présenter de jeunes talents, ainsi que des artistes confirmés, nationaux et internationaux, sans se confiner à une seule forme d’expression artistique. La galerie représente égale­ment le travail d’artistes outsiders et visionnaires. Elle réalise des publications et participe à des foires, dont Luxembourg Art Week (Positions). MARDI-SAMEDI, 14 H-18H ET SUR RENDEZ-VOUS 2, RUE DE L’EAU L-1449 LUXEMBOURG TÉL – (+352) 26 10 21 43 WWW.GALERIETOXIC.COM

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TRANELUX

Entreprise spécialisée dans le transport et le déménagement, Tranelux propose ses services spécifiques aux œuvres d’art qui comprennent la manutention complète, l’emballage, la mise en caisse, l’entretien, le stockage dans des entrepôts hautement protégés et à humidité et température contrôlées, et le transport sûr (par route ou par air) jusqu’à destination. TÉL – (+352) 35 16 26 1

SU-MEI TSE

Artiste plasticienne luxembourgeoise vivant entre Luxembourg et ­Berlin. Diplômée de l’École nationale supérieure des arts appliqués de Paris et de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Su-Mei Tse est aussi premier prix de violoncelle et premier prix en musique de chambre au Conservatoire de musique de la Ville de Luxembourg. Sa pratique artistique utilise l’installation plastique et sonore, la projection vidéo, la photographie et la sculpture. Elle développe un univers poétique et singulier fait de visions personnelles et d’humour. Raffiné, subtil et essentiel, teinté de questions philosophiques et de réflexions esthétiques, son art, à caractère introspectif, représente un équilibre délicat entre l’espace, le temps et l’ouverture au monde. Depuis plus de 15 ans, son travail est exposé internationalement. Su-Mei Tse a représenté le Grand-Duché de Luxembourg lors de la 50e Biennale de Venise en 2003, avec son œuvre Air Conditioned, et y a été récompensée du Lion d’or de la meilleure participation nationale. Le Mudam lui consacre une importante monographie en 2017 (retrouver l’article consacré à cette exposition dans ce magazine).

WWW.TRANELUX.LU

Sean Flanigan / Eric Chenal

JEANINE UNSEN Artiste photographe luxembourgeoise. Formée à l’École supérieure des arts de l’image de Bruxelles, Le 75, Jeanine Unsen réalise des portraits « dans des contextes scénographiques complétés par le décor ». Présentées comme des voyages intérieurs, ces mises en scène dans un environnement existant contribuent à l’élaboration d’une image finale conçue comme une forme de nature morte intemporelle. WWW.JEANINEUNSEN.COM

UBS

L’UBS Art Collection comprend environ 900 œuvres d’art contemporain des artistes les plus significatifs de l’époque postérieure à la Deuxième Guerre mondiale. Des œuvres qui sont régulièrement prêtées pour des expositions internationales. La collection est complétée par le programme « Art at Work », pour stimuler le dialogue entre les clients et les collaborateurs à travers l’art. 33A, AVENUE J. F. KENNEDY L-1855 LUXEMBOURG


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V I L L A VA U B A N

18, AVENUE EMILE REUTER L-2420 LUXEMBOURG

VA L E R I U S A RT G A L L E RY Cette nouvelle galerie située entre les deux espaces de Nosbaum Reding est menée par Gérard ­Valerius, qui possède une importante collection privée qu’il met partiellement en vente à travers la galerie. Grand amateur et connaisseur de l’œuvre de Raymond Hains, on découvre dans un accrochage mélangé des œuvres d’Andy Warhol, Claude Viallat, Monique Becker, David LaChapelle, Steven Cohen, Damien Deroubaix, Günther Förg, Bengt Lindström, Eric Mangen, Lola Valerius, Markus Lüpertz... Dans une approche décomplexée, ces œuvres sont présentées aux côtés de pièces d’art primitif, principalement africain.

LUNDI, MERCREDI, JEUDI, SAMEDI, DIMANCHE, 10H-18H VENDREDI 10H-21H WWW.VILLAVAUBAN.LU

D.R. / Anna Katina

Ce musée de la Ville de Luxembourg présente la collection d’art de la Ville de Luxembourg à travers des expositions temporaires, qui sont complétées par des prêts extérieurs. Les œuvres sont principalement axées sur l’art des 17e (œuvres néerlandaises de l’âge d’or), 18e (artistes européens) et 19e siècles (peinture française d’histoire et de paysage), mais cette collection entre ponctuellement en résonance avec des œuvres d’art contemporain. La Villa Vauban partage sa direction avec le Lëtzebuerg City Museum (directrice : Danièle Wagener). L’ancienne villa du 19e siècle bénéficie d’une extension contemporaine nouant un dialogue fructueux entre ancien et contemporain, et est entourée d’un parc dessiné par l’architecte français Édouard André.

FRANCESCA VA N T E L L I N I

Formée à la restauration à l’Accademia di Belle Arti di Brera, Milan, Francesca Vantellini est spécialisée en restauration de photographies. C’est notamment elle qui a restauré les photos des collections The Family of Man et The Bitter Years. Elle travaille en étroite collaboration avec le CNA, mais également pour des particuliers. TÉL – (+352) 621 88 74 91 FRAVANTELLINI.FOTO@GMAIL.COM

VITRALUX Spécialisé dans l’art verrier depuis cinq générations, Vitralux travaille volontiers pour des commandes spécifiques liées à l’art, que ce soit des vitrines d’exposition, des socles en verre, ou même des œuvres d’art, comme c’est le cas du pavillon « Safe and Sorry » de Bert Theis. 50, RUE DES BRUYÈRES

INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

L-1274 HOWALD TÉL – (+352) 49 42 52 1 WWW.VITRALUX.LU

STEVE VELOSO Artiste plasticien luxembourgeois. Formé à l’École nationale des beaux-arts d’Avignon, Steve Veloso prône une remise en question de l’art, autant dans sa création que dans sa présentation et dans sa réception. Refusant l’utilisation d’un « médium unique », il reprend des principes existants et des images afin de les reconsidérer et les réinterpréter. Tisser de nouveaux liens par mise en relation ou par déplacement est un axe essentiel de sa pratique.

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LE CHOIX DE R AY M O N D N I E S E N ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DE BUROTREND

« Mon coup de cœur penche vers A Wooden Sketchbook de l’artiste Jean-Marie Biwer. C’est un travail en évolution permanente. Composé à ce jour (septembre 2017) de 126 petites peintures de 30 x 20 cm, le cycle de travail fut commencé en 2004 et sera continué, à intervalles réguliers, jusqu’au décès – ou l’incapacité de travailler – d’après le vœu de l’artiste. L’idée de base est de traduire par le moyen de la peinture la perception d’infiniment d’images à la fois, où l’une fait de suite oublier l’autre, tout comme nous percevons et oublions aussitôt les images à la télévision ou sur internet à une vitesse vertigineuse. En même temps, le cycle du Wooden Sketchbook, de par la lenteur même de son évolution (peindre un panneau est un processus très lent), représente une révolte contre cette accélération de l’information et des images à l’heure actuelle. Avec le cycle des 56 Statements des années 1999 à 2001, le Wooden Sketchbook est très certainement l’un des travaux-clés dans l’œuvre de Jean-Marie Biwer. »

Burotrend / Jean-Marie Biwer

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JEAN-MARIE BIWER, A Wooden Sketchbook, depuis 2004 (œuvre in progress)


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C H R I S T I N E WA L E N T I N Y Responsable des résidences d’artistes et de la production des expositions au sein du Casino Luxembourg, Christine Walentiny est régulièrement amenée à travailler comme curateur d’expositions au sein de l’institution. Elle collabore également à plusieurs catalogues.

DA N I È L E WAG E N E R

Directrice du Musée d’histoire de la Ville de Luxembourg, qu’elle a ouvert en 1996, et de la Villa ­Vauban – Musée d’art de la Ville de Luxembourg, qui a été rénovée en 2010, Danièle Wagener est également membre de divers conseils d’administration dans le domaine de l’art. Elle siège ainsi à la Fondation Indépendance, au Mudam et à l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte. Elle est membre de l’Aica et de Codart, réseau de spécialistes en arts flamand et hollandais. INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

M I C H È L E WA L E R I C H Formée à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Michèle Walerich a travaillé comme plasticienne. Dans ce cadre, elle a fondé le projet curatorial Agence Borderline avec Claudia Passeri. Elle s’est aujourd’hui détournée d’une carrière artistique pour être responsable du département de photographie au sein du CNA. Elle est curatrice de nombreuses expositions organisées en partenariat avec le CNA.

JEFF WEBER Artiste photographe luxembourgeois. Lauréat du Prix Edward Steichen Luxembourg Resident in New York en 2015. La pratique de Jeff Weber est expérimentale et tourne autour d’une tentative de développement d’une épistémologie personnelle. Les questions du savoir, de la compréhension et du rôle joué par les images dans la construction du sens et de la connaissance sont centrales dans sa démarche. Adepte d’un « noir et blanc » exigeant, d’une présentation soignée et d’une sélection méticuleuse de l’image.

N O R A WAG N E R

Artiste luxembourgeoise. Formée en arts appliqués et en arts plastiques à Montpellier, Berlin et Toulouse. Nora Wagner travaille en tant qu’artiste indépendante et comme médiatrice culturelle. Dans sa pratique artistique, elle utilise différents médiums, brouillant les limites entre l’art et le quotidien, par la peinture, la performance, l’installation et la vidéo. Elle s’interroge sur la création de liens entre politique, art et poésie, et L U C WAG N E R sur l’effacement des fronAprès avoir longtemps travaillé dans tières entre les disciplines. les médias (CLT-UFA, Saint-Paul, NORAWAGNER.COM Radio DNR, Radio Latina), Luc Wagner a été nommé comme directeur de l’Agence luxembourgeoise d’action culturelle (Alac) en 2016.

FERNAND WEIDES Ayant commencé sa carrière de journaliste au milieu des années 70, Fernand Weides a longtemps été directeur de la radio 100,7. Il a aussi été président du Conseil de presse jusqu’à sa retraite en 2014. Il continue à écrire sur l’art et les artistes. Fernand Weides participe au jury de la Stiftung der IKB International zur Förderung junger Künstler in Luxemburg et est membre de l’Aica.

Jessica Theis / Maison Moderne (archives)

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TRIXI WEIS

Artiste plasticienne luxembourgeoise. Formée en sculpture à l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles et en intermédia à l’Académie des beaux-arts de Prague. Présidente de l’Association des artistes plasticiens du Luxembourg. La pratique de Trixi Weis, bien que centrée sur les arts plastiques et les arts visuels, s’étend aussi à la conception scénographique pour le théâtre et pour la danse ainsi qu’à la réalisation d’objets et la réalisation de décors. Toujours agrémenté d’humour et d’autodérision, son travail utilise principalement l’installation – en galerie ou in situ –, la vidéo, la photographie et le détournement d’objets. La solitude, l’intime et la quête féminine sont des thèmes récurrents dans ses œuvres. L’ensemble de sa production artistique, teintée d’une part autobiographique et d’une fascination pour la nature, dévoile le parcours d’une femme libre.

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TRIXIWEIS.COM

Wennig & Daubach / D.R.

ANOUK WIES W E N N I G & DA U B AC H Ce duo d’artistes luxembourgeois composé par Charles Wennig et Laurent Daubach aime à s’approprier les mots et à jouer avec la sémantique. Le graphisme et la typographie prennent aussi dans ce contexte une importance certaine. Ainsi, les mots « Moien » et « Merci » sont reproduits en taille XXL, des mots composés imprimés sur des panneaux de signalétique et installés dans un labyrinthe au Kirchberg (œuvre Recto-Verso). Le tout relevé avec une sauce piquante d’humour et de dérision.

Après des études à l’Ensaama Olivier de Serres et à la Sorbonne Paris I, puis un diplôme en gestion d’organismes culturels à HEC Montréal, Anouk Wies devient chargée de communication et RP auprès de M.-C. Beaud, en période de préfiguration du Mudam. Puis elle se lance dans une tout autre aventure en ouvrant un des premiers concept shops à Luxembourg, Usina. Depuis 2009, elle occupe le poste de coordinateur général et responsable de la programmation du Cercle Cité de la Ville de Luxembourg.

DÉ SIRÉE WICKLER

Artiste plasticienne luxembourgeoise, diplômée des beaux-arts à l’Alanus University of Arts and Social Sciences de Bonn (Allemagne), Désirée Wickler travaille comme artiste indépendante et développe une pratique personnelle incluant le dessin, la gravure, la photographie et la réalisation de livres d’artistes. Sa production et ses portraits questionnent l’Homme et la notion de perception intérieure, avec une dimension existentielle. WWW.DESIREEWICKLER.NET


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NORDINE ZIDOUN

W I L D P ROJ EC T G A L L E RY

La galerie a été ouverte en 2015 par le Français Renaud Bergonzo, spécialiste de la photographie contemporaine. C’est donc naturellement que la galerie à Luxembourg est aussi orientée vers ce médium, mais sans être exclusive. La galerie organise six expositions par an et participe à des foires. 22, RUE LOUVIGNY L-1946 LUXEMBOURG TÉL — (+352) 26 20 38 92 MERCREDI-VENDREDI, 14 H 30-18 H 30 SAMEDI, 10 H 30-12 H 30 ET 14 H-17 H WWW.WILDPROJECTGALLERY.COM

LU C WO L F F

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Artiste luxembourgeois installé à Berlin. Formé à la Technische Fachhochschule en paysagisme ainsi qu’à l’Académie libre des arts et à l’École supérieure des arts de Berlin. Luc wolff travaille aux frontières de l’architecture et de l’urbanisme à l’élaboration d’installations avec un parti pris revendiqué pour le minimalisme. Luc Wolff a représenté le Grand-Duché de Luxembourg lors de la 47e Biennale de Venise en 1997 avec son œuvre Magazzino.

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Autodidacte, Nordine Zidoun a ouvert sa galerie à Luxembourg en 2008. Il y présente la jeune scène émergente afroaméricaine et expose, alors qu’ils n’étaient pas encore connus, Wangechi Mutu, Shinique Smith, Jeff Sonhouse et Terry Adkins. C’est aussi un fin connaisseur de l’œuvre de Jean-Michel Basquiat. En 2013, il s’associe avec Audrey Bossuyt et le programme de la galerie s’ouvre plus largement. Aujourd’hui, il se concentre principalement sur les ventes du second marché. INITIATIVES LIEUX & INSTITUTIONS PERSONNES SERVICES

Z I D O U N - B O S S U Y T G A L L E RY Ouverte en 2008 par Nordine Zidoun dans le quartier de la gare, la galerie a aujourd’hui une direction bicéphale avec Audrey Bossuyt et a trouvé un nouvel écrin dans le Grund. La galerie poursuit le travail mené depuis sa création avec les artistes émergents de la scène afro-américaine et a ouvert sa programmation pour intégrer d’autres artistes internationaux (Noel Anderson, Luca Dellaverson, Tomokazu Matsuyama, Adam Parker Smith, Jeff Sonhouse, etc.) et des artistes locaux (Martine Feipel & Jean Bechameil, Franck Miltgen). La galerie réalise également des expositions de prestige (sans œuvre à vendre) : une exposition J.-M. Basquiat en 2016 ou récemment Jean Dubuffet. La galerie participe à de nombreuses foires dont Luxembourg Art Week (Positions). 6, RUE SAINT-ULRIC L- 2651 LUXEMBOURG

SÉVERINE ZIMMER

Directrice de Art_is(t), Séverine Zimmer accompagne les créateurs et les institutions dans les phases de projet. Historienne de l’art de formation, elle a été directrice administrative du Trois C-L. Elle est également auteur de publications relatives à l’architecture.

MARDI-VENDREDI, 10 H-18 H SAMEDI, 11 H-17 H WWW.ZIDOUN-BOSSUYT.COM

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S T E FA N I E ZUTTER

Cofondatrice de la galerie nomade Artscape Contemporary, Stefanie Zutter est également correspondante pour le magazine culturel de la Grande Région OPUS et membre de l’Aica Luxembourg.

Benjamin Champenois / Anthony Dehez

TÉL – (+352) 26 29 64 49


JEAN DUBUFFET 28 SEPTEMBER - 4 NOVEMBER 2017

6 rue Saint-Ulric | L-2651 | Luxembourg | contact@zidoun-bossuyt.com | www.zidoun-bossuyt.com


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DADADA G E N DA DADADA A RASSEMBLÉ LES GRANDS ÉVÉNEMENTS D’ OCTO B RE 2017 À D ÉCE M B RE 2 0 1 8 P O U R N E R I E N R AT E R D E L’ A C T U A L I T É D E L’ A R T A U LUXEMBOURG. RETROUVEZ DONC DANS CET AGENDA LES EXPOSITIONS, FOIRES ET AUTRES ÉVÉNEMENTS À DÉCOUVRIR AU L U X E M B O U R G E T À L’ É T R A N G E R .


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EXPOSITIONS AU LUXEMBOURG EXPOSITIONS HORS LUXEMBOURG FOIRES & AUTRES MANIFESTATIONS

03.10.2017 — 03.02.2018

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L AN D S AN D L AN G UAG E S , RE - E N C HANTI N G TH E WO RLD Thalie Art Foundation, Bruxelles (B) Les artistes DAVID BROGNON & STÉPHANIE ROLLIN participent à l’exposition inaugurale. WWW.THALIELAB.ORG WWW.BROGNON-ROLLIN.COM

06.10.17 — 31.03.19

LE IT AN D E R STAD.

LUX E M BOU RG STR E ET PHOTOGRAPHY, 1950 –2017

Lëtzebuerg City Museum, Luxembourg (L) WWW.CITYMUSEUM.LU

Edouard Kutter / Jean-Lou Majerus

06.10.17 — 14.01.18

C RE ATI O N I N FO RM AN D CO LO R . HAN S H O FMAN N MNHA, Luxembourg (L) WWW.MNHA.LU

07.10.17 — 08.04.18

SU-MEI TSE – N E STE D Mudam, Luxembourg (L) Marquée par ses origines cosmopolites, entre l’Europe et l’Asie, et par l’intérêt qu’elle porte à la dimension sonore du monde, la pratique de SU-MEI TSE est traversée par des questions telles que le temps, le souvenir, le rythme, ou encore le langage. Prenant des formes des plus variées – sculptures, vidéos, photographies, installations –, ses œuvres opèrent chaque fois des passages entre différents champs. Voir l’article consacré à cette exposition p. 24. WWW.MUDAM.LU

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07.10.17 — 14.04.18

FL ATL AN D S / AB STR ACTI O N S NARR ATI V E S Mudam, Luxembourg (L) Cette exposition collective s’intéresse à la manière dont, depuis les années 1960, des artistes s’inspirent des vocabulaires formels abstraits qui ont traversé le 20e siècle pour les infiltrer de récits. On y verra une nouvelle œuvre de VERA KOX. WWW.MUDAM.LU VERAKOX.COM

20.10.17 — 05.03.18

JAPANOR AMA . NOU V E AU REGARD SU R L A CRÉ ATION CONTE M P OR AI N E

SAN S TAM BOU R N I TRO M P ET TE – C E NT AN S D E GUERRE (CHAP.4)

Le Parvis, Ibos (F) Exposition collective à laquelle participent DAVID BROGNON, STÉPHANIE ROLLIN et MARCO GODINHO. WWW.PARVIS.NET WWW.BROGNON-ROLLIN.COM

EXPOSITIONS AU LUXEMBOURG EXPOSITIONS HORS LUXEMBOURG FOIRES & AUTRES MANIFESTATIONS

WWW.CENTREPOMPIDOU-METZ.FR

26.10.17 — 18.11.17

ARMAN D STR AI N C HAM P S

Galerie Nosbaum Reding, Luxembourg (L) Exposition monographique de l’artiste luxembourgeois ARMAND STRAINCHAMPS. WWW.NOSBAUMREDING.LU ARMANDSTRAINCHAMPS.COM

David Brognon / Centre Pompidou-Metz / Armand Strainchamps

13.10.17 — 13.01.18

Centre Pompidou-Metz, Metz (F) L’exposition explore l’art japonais des années 1970 à nos jours à travers la métaphore de l’archipel, dans une scénographie de l’agence Sanaa. Chaque îlot incarne une notion-clé de l’histoire de la création contemporaine japonaise, telle que « le post-humain », « le collectif », « la subjectivité ». La majorité des œuvres prêtées par des institutions japonaises sont présentées pour la première fois en Europe. Parallèlement à l’exposition, des rendez-vous réguliers avec des créateurs japonais sont organisés.


EXPOSITIONS ARCHITECTURE ET URBANISME AU JAPON DEPUIS 1945 09.09.17 > 08.01.18

NOUVEAU REGARD SUR LA CRÉATION CONTEMPORAINE 20.10.17 > 05.03.18

UNE ODYSSÉE NUMÉRIQUE, 1998-2018 20.01 > 14.05.18

PERFORMANCES, CONCERTS, ATELIERS…


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28.10.17 — 07.01.18

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THEATRE OF DISORDER Casino Luxembourg, Luxembourg (L) Theatre of Disorder mène une réflexion sur notre espace de vie contemporain et s’interroge sur ses transformations récentes dues à la technologie. La robotique et l’automation font aujourd’hui apparaître une science du mouvement qui va bien au-delà de leur pendant mécanique. Face à un monde où tout marche, se déplace ou tourne selon sa volonté, son rythme ou son programme, tout en étant détaché du reste du monde et en même temps participant d’un tout, la modernité est mise à l’épreuve par cette contradiction de plus en plus flagrante entre autonomie et aliénation. En se tournant vers la robotique comme élément de notre quotidien, le duo MARTINE FEIPEL et JEAN BECHAMEIL souhaite donner à voir comment les instruments qui nous sont familiers évoluent vers une nouvelle forme d’interaction avec l’humain ; une chorégraphie dans laquelle l’homme et la machine coexistent, un ballet dans lequel les notions de hasard et de calcul sont sans cesse remises en question. Martine Feipel et Jean Bechameil vivent et travaillent à Bruxelles. C’est là, dans leur atelier, que DADADA s’est rendu pour réaliser la photo de couverture, pendant la préparation d’une des œuvres majeures de cette exposition. WWW.CASINO-LUXEMBOURG.LU WWW.FEIPEL-BECHAMEIL.LU

Anthony Dehez

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02.11.17 — 05.11.17

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LUXE M BOU RG ART WE E K

Halle Victor Hugo, Luxembourg (L) Avec Positions et Take Off, la foire Luxembourg Art Week permet de découvrir un large spectre de la création luxembourgeoise et européenne.

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09 — 12.11.17

PARI S PHOTO Grand Palais, Paris (F)

WWW.LUXEMBOURGARTWEEK.LU

WWW.PARISPHOTO.COM

À partir du 10.11.17

DRAMA AND TENDERNESS – F LE M I S H , S PAN I S H AN D ITALI AN ART O F TH E BAROQU E MNHA, Luxembourg (L) Exposition semi-permanente des chefs-d’œuvre provenant du Musée royal des beaux-arts d’Anvers, du MNHA et de collections privées européennes. WWW.MNHA.LU

02 — 12.11.17

11.11.17 — 15.12.17

SALON DU CAL

S I LV I O GAL A S S I – SVE N E RI K K LE I N – AN D RÉ S LEJ O NA – ROG E R WAG N E R Nei Liicht, Dudelange (L) Exposition de groupe à laquelle participent les photographes ANDRÉS LEJONA et ROGER WAGNER.

Tramsschapp, Luxembourg (L) De nombreux artistes luxembourgeois présentent leurs dernières créations à l’occasion de ce salon annuel.

GALERIES-DUDELANGE.LU

WWW.CAL.LU

Eric Chenal / Jeremie Bouillon

09.11.17 — 15.12.17

17.11. 17 — 12.01.18 10.11. 17 — 12.01.18

N EW WO RK S

FORM FINDUNG

Nei Liicht, Dudelange (L) L’artiste luxembourgeois ARMAND STRAINCHAMPS présente une sélection de sa production récente.

ZS Art Galerie, Vienne (AUT) Exposition de MARIEFRANCE GOERENS, avec EDUARDO VEGA DE SEOANE.

GALERIES-DUDELANGE.LU

WWW.ZSART.AT

ARMANDSTRAINCHAMPS.COM

WWW.MARIEFRANCEGOERENS.COM

C LO UZOT ET LE S ARTS PL A STI Q U E S : U N E SU ITE CO NTE M P O R AI N E

Topographie de l’Art, Paris (F) Avec 12 autres artistes, FILIP MARKIEWICZ exposera son œuvre cinématographique pour toucher aux grands thèmes du cinéaste des Espions, des Diaboliques, du Salaire de la peur et de L’Enfer. WWW.TOPOGRAPHIEDELART.FR WWW.FILIPMARKIEWICZ.COM

EXPOSITIONS AU LUXEMBOURG EXPOSITIONS HORS LUXEMBOURG FOIRES & AUTRES MANIFESTATIONS


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09.11.17 — 17.12.17

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E XI G E N C E

CAW, Walferdange (L) Les artistes JEAN-MARIE BIWER et JÉRÔME KOCH élaboreront un dialogue autour du dessin et du carnet de croquis des Walfer Bicherdeeg. WWW.CAW-WALFER.LU

30.11.17 — 02.01.18

« RETR AITS » Galerie Nosbaum Reding, Luxembourg (L) Le photographe ERIC CHENAL présente le résultat d’un projet mené au Japon en septembre 2017. WWW.NOSBAUMREDING.LU WWW.ERICCHENAL.COM

02.12.17 — 07.01.18

G RO UP SH OW AT BA M H AUS

Jusqu’au 26.11.17

THAN K YOU SO M UC H FO R TH E FLOWE R S Ca’ del Duca, Venise (I) MIKE BOURSCHEID représente le Luxembourg à la Biennale d’art de Venise. WWW.LUXEMBOURGPAVILION.LU WWW.MIKEBOURSCHEID.COM

08 — 31.12.17

« I NTRO_ » PE I NTU RE Galerie Konschthaus Beim Engel, Luxembourg (L)

09.01.18 — 09.02.18

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D E S S I N  <> VO LU M E

Kulturhaus Niederanven, Niederanven (L) En quoi consiste l’acte de dessiner ? Par le tri et l’analyse des gestes inhérents au dessin, SANDRA BIWER questionne le statut élémentaire de ce médium, dont elle a fait son sujet de recherche principal. Ce procédé donne naissance à un catalogue de formes et de structures que l’artiste met en relation avec l’espace d’exposition. WWW.KHN.LU WWW.SANDRABIWER.COM

Bamhaus, Luxembourg (L) Exposition collective à laquelle participe Emilien Adage, YANN ANNICCHIARICO, JUSTINE BLAU, Asdrubal Colmenarez, Pascal Dombis, SERGE ECKER, FRANCK MILTGEN, Loïc Pantaly, Rémi Tamburini, Miyö Van Stenis et Stéphanie Roland.

7 FAB I E N 1 . 2 1 G I R AU D &

WWW.BAMHAUS.LU

05.12.17

AN N O N C E DU TU RN E R PRIZE Ferens Art Gallery, Hull (GB) WWW.TATE.ORG.UK

27.01.18 — 15.04.18

R APHAË L S I BO N I Casino Luxembourg, Luxembourg (L)

WWW.CASINO-LUXEMBOURG.LU

Mike Bourscheid / Eric Chenal / Fabien Giraud & Raphaël Siboni

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10.03.18 — 29.04.18

PATRI C K GALBATS 24.02.18 — 16.09.18

J OÃO PE NALVA

Mudam, Luxembourg (L) WWW.MUDAM.LU

28.02.18 — 11.03.18

TOC TOC

Galerie A Spiren, Strassen (L) Suite à la Biennale de Strassen 2017 à laquelle NINA TOMÀS a été lauréate du Prix Jeune Artiste, l’exposition Toc Toc est consacrée à son travail en duo avec FILIP HARNA.

CNA, Dudelange (L) Exposition monographique du photographe PATRICK GALBATS. WWW.CNA.PUBLIC.LU

09 — 18.03.18

22.03.18

MECC, Maastricht (NL)

Annonce du lauréat du Luxembourg Encoura­ gement for Artists Prize (Leap) à l’occasion du vernissage de l’exposition des finalistes du prix.

TE FAF

WWW.TEFAF.COM

ARTI STS PRIZE (LE AP)

WWW.ROTONDES.LU

16.03.18 — 11.06.18

BIENNALE DE SYDNEY

Printemps 18

Sydney (AUS) L’artiste luxembourgeoise SU-MEI TSE participe à la 21e Biennale de Sydney.

Galleri Opdahl, Stavanger (NOR) L’artiste VERA KOX présente une sélection de ses œuvres récentes.

BIENNALEOFSYDNEY.COM.AU

E XP O S ITI O N SO LO WWW.GALLERIOPDAHL.NO VERAKOX.COM

WWW.STRASSEN.LU WWW.NINATOMAS.COM

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Pavlina Dr Erlenmeyer / Patrick Galbats / Sven Becker / Serge Ecker

04.18 — 05.18

TR AN S ITU S I M M O B I LI S .

02.03.18 — 03.09.18

LE LI EU C É LE STE .

LE S ÉTRU SQU E S ET LEU RS D I EUX AU SAN CTUAI R E F É D É R AL D ’ O RV I ETO MNHA, Luxembourg (L)

8 1 . 03

WWW.MNHA.LU

EXPOSITIONS AU LUXEMBOURG EXPOSITIONS HORS LUXEMBOURG FOIRES & AUTRES MANIFESTATIONS

D E R U NTE R G AN G D E S AB E N D L AN D E S 23.03.18 — 15.04.18

EXPOSITION DU LEAP Rotondes, Luxembourg (L) Les Rotondes, en collaboration avec Allen & Overy et la Galerie Nosbaum Reding, organisent le Luxembourg Encouragement for Artists Prize, dont les candidats finalistes bénéficient d’une exposition dans la galerie de la Rotonde 1. WWW.ROTONDES.LU

Wiener Art Foundation, Vienne (AUT) Une exposition faisant entrer en dialogue les œuvres des artistes luxembourgeois CATHERINE LORENT et SERGE ECKER.


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EXPOSITIONS AU LUXEMBOURG EXPOSITIONS HORS LUXEMBOURG FOIRES & AUTRES MANIFESTATIONS

26.04.18 — 04.11.18

L’ART D ÉCO AU LUXE M BOU RG

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MNHA, Luxembourg (L)

17.05.18 — 06.01.19

SU SU M U SHINGU Mudam, Luxembourg (L) WWW.MUDAM.LU

WWW.MNHA.LU

28.04.18 — 20.08.18

COU PLE S M O D E RN E S Centre Pompidou-Metz, Metz (F) WWW.CENTREPOMPIDOU-METZ.FR

05.05.18 — 09.09.18

C H RI STO PH MEIER Casino Luxembourg, Luxembourg (L)

8 1 . 5 0

WWW.CASINO-LUXEMBOURG.LU

17.05.18 — 06.01.19

NO MAN ’ S L AN D

Mudam, Luxembourg (L) WWW.MUDAM.LU

KATINKA BOCK Mudam, Luxembourg (L) WWW.MUDAM.LU

AM I S ENNEMIS.

M AN S F E LD ET LE R E V E RS D E L A M É DAI LLE

Musée Dräi Eechelen (L) WWW.M3E.PUBLIC.LU

12.06.18 — 01.07.18

PE I NTU RE 2 .0

8 1 . 6 0

Galerie Konschthaus Beim Engel, Luxembourg (L) Organisée par le ministère de la Culture, cette exposition donne l’occasion à la scène luxembourgeoise de pouvoir exposer ses œuvres. Y participera notamment NINA TOMÀS.

09.06.18 — 16.12.18

14 — 17.06.18

MICHEL MEDINGER

E X P O S ITI O N D E S L AU R É AT S D E L A FO N DATI O N C A R R E FO U R D E S A RT S

CNA, Dudelange (L) Exposition monographique du photographe MICHEL MEDINGER.

Rue du Canal, Bruxelles (B) L’artiste Nina Tomàs est l’une des cinq lauréats sélectionnés pour bénéficier d’un atelier, une bourse de création et une exposition.

WWW.CNA.PUBLIC.LU

17.05.18 — 02.09.18

27.05.18 — 21.10.18

WWW.CARREFOURDESARTS.BE

ART BASEL Messe, Bâle (CH) WWW.ARTBASEL.COM

Katinka Bock / M3E / Nina Tomàs / Michel Medinger / Art Basel

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16.06.18 — 04.11.18

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25.09.18 — 06.01.19

MANIFESTA 12

TURNER PRIZE 18

Palerme, Sicile (I)

Tate Britain, Londres (GB)

WWW.MANIFESTA.ORG

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WWW.TATE.ORG.UK

06.10.18 — 18.02.19

29.09.18 — 09.12.18

CE LE B R ATI ON FACTORY

Casino Luxembourg, Luxembourg (L) Exposition monographique de l’artiste luxembourgeois FILIP MARKIEWICZ qui représenta le Luxembourg à la Biennale de Venise en 2015. Cette exposition monographique de l’artiste Filip Markiewicz se composera d’un ensemble de dessins, films, sculptures et installations qui font réfléchir à la politique mondiale, avec un accent sur l’Europe et les États-Unis. Filip Markiewicz a initié le projet en 2016 à Northampton, ville qui a accueilli une grande diaspora polonaise – qui est en même temps la nationalité de l’artiste.

JEFF WALL

Mudam, Luxembourg (L) WWW.MUDAM.LU

FIAC 18 — 21.10.18

Grand Palais, Paris (F)

WWW.CASINO-LUXEMBOURG.LU

Filip Markiewicz / Jeff Wall / MNHA

WWW.FIAC.COM

04 — 07.10.18

FRI EZE LO N DO N

25.10.18 — 27.01.19

The Regent’s Park, Londres (GB)

MNHA, Luxembourg (L)

WWW.FRIEZE.COM

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JEAN MICH WWW.MNHA.LU

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DADADA DATA

UN INDEX POUR RETROUVER EN UN CLIN D’ŒIL L A PERSONNE OU LE SERVICE DONT VOUS AV E Z B E S O I N , E N F O N C T I O N D E S A C AT É G O R I E E T DE SA SPÉCIALITÉ.


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INITIATIVES Aica Luxembourg

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095

Prix Pierre Werner

097

Steichen Award Luxembourg (Edward)

Pictet Luxembourg (Banque )

111 119

060

UBS

123

060

ÉMISSIONS

Amis des Musées d'art

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Lalux Assurances

Agence luxembourgeoise d'action culturelle (ALAC)

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Kneip

SGG Group

ASSOCIATIONS

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ArtBox

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T

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113 121

RÉSIDENCES Annexes de Bourglinster

061

Public Art Experience

114

062

et d'histoire au Luxembourg

061

Casino Channel

076

SITES INTERNET

Art contemporain.lu asbl

062

Generation Art

090

culture.lu

079

Art2Cure

064

plurio.net

112

Atelier Empreinte

065

Association des artistes plasticiens

EXPOSITIONS Art dans l'espace public

LIEUX & INSTITUTIONS

Design City

083

Est Express

085

074

Lët'z Arles

101

Café-Crème

074

Mois européen de

Castel Coucou

076

la photographie (Emop)

107

ASSOCIATIONS

Design Friends

083

Nosbaum Reding Projects

110

21 Artstreet

Ergastule

085

Private Art Kirchberg

113

du Luxembourg (AAPL)

065

062

Cercle artistique de Luxembourg (CAL)

BIBLIOTHÈQUES

International Kunstverein Luxembourg (IKL)

094

Luxembourg Art Law and Art & Finance Association

060

FOIRES Luxembourg Art Week

InfoLab

093

102

CENTRES D'ART

102

Première Rue (La)

112

FORMATIONS

SixthFloor

120

CEPA

078

du Luxembourg belge (CACLB)

074

Mardis de l'art

104

Casino Luxembourg

075

Mudam Akademie

107

Centre d'art Dominique Lang

076

BOURSES

Centre d'art contemporain

Bourse Bert Theis

072

Bourse CNA

072

GALERIES

de Meisenthal (CIAV)

076

Bourse Indépendance

072

Art Work Circle

062

Faux Mouvement

087

Fonds culturel national (Focuna)

088

Artscape

064

Nei Liicht

110

Synagogue de Delme (la)

122

Grande-Duchesse Charlotte

111

PRESSE

stART-up

121

d'Lëtzebuerger Land

101

EXPOSITIONS

Radio 100,7

114

Am Tunnel

061

Arendt & Medernach

062

Centre international d'art verrier

Œuvre nationale de secours

COLLECTIONS Allen & Overy

060

PROMOTION

Bitter Years (The)

071

Atoz

065

FocusArt

088

Biennale de Venise

071

Axa Art

065

Lora

101

Camões (Institut)

075

Banque de Luxembourg

066

Mediart Espace

104

CAW

076

Cercle Cité

078

Banque et caisse d'épargne

Mission culturelle du

de l'État Luxembourg

066

Luxembourg en France

105

Family of Man (The)

087

BEI

068

stater muséeën (d')

121

Fonds Kirchberg

090

Steichen Collections Luxembourg

121

H2O

091

Indépendance (Galerie de l')

094

Kiosk

095

102

Konschthaus Beim Engel

096

Banque internationale à Luxembourg (Bil)

068

BGL BNP Paribas

071

RÉCOMPENSES

Burotrend

074

Luxembourg Art Prize

Commande publique

081

Luxembourg Encouragement

DekaBank

082

for Artists Prize (Leap)

103

FORMATIONS

Deutsche Bank Luxembourg

083

Prix d'art Robert Schuman

113

Arts et Métiers (Lycée des )

Deutsche Börse-Clearstream

083

Prix Grand-Duc Adolphe

113

École nationale supérieure

EY Luxembourg

085

Prix d'encouragement

Fidelity

088

aux jeunes artistes

113

École supérieure d'art

KBL European Private Bankers

095

Prix Révélation

113

de Lorraine - ESAL Metz

d'art et de design - ENSA Nancy

064 084 085


D

A

D

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N

°

2

GALERIES ArtsKoCo Korean Connection

064

Bize (Galerie Hervé)

072

Ceysson & Bénétière (Galerie)

078

Cowbel (Galerie Octave)

079

Cultureinside.Gallery

079

Clairefontaine (Galerie)

081

Hessler (Galerie Frédéric)

093

Krome Gallery

097

Lancelin (Galerie Hervé)

098

Mob-Art Studio

107

Modulab

107

My Monkey

109

Nosbaum Reding

110

Schortgen Galerie

118

Schlassgoart Galerie

118

Schweitzer Lucien

118

Simoncini Galerie

119

Sofronis Arts

120

Toxic Galerie

123

Valerius Art Gallery

124

Wild Project Gallery

128

Zidoun-Bossuyt Gallery

128

INSTITUTS CULTURELS CAPE

075

Centre culturel et scientifique de Russie

076

Centre national de l'audiovisuel (CNA)

081

Frac Lorraine - 49 Nord 6 Est

088

Maisons du Grand-Duché de Luxembourg

103

Neimënster

110

Photothèque de la Ville de Luxembourg

111

Rotondes

117

MUSÉES Centre Pompidou-Metz

076

Lëtzebuerg City Museum

101

Mudam

108

Musée national d'histoire et d'art (MNHA)

109

Musée des beaux-arts de Nancy

109

Rheinisches Landesmuseum Trier

116

Saarlandmuseum

117

Simeonstift

120

Stadtgalerie

120

Villa Vauban

124

RÉSIDENCES Cité internationale des arts

081

Fonderie Darling

088

PERSONNES ARTISTES Annicchiarico Yann

061

Aschman Christian

065

Ayyappan Rajivan

066

Baltzer Bruno & Bisagno Leonora

066

Bastendorff Elvire

068

Bauer Tessy

068

Bixhain Laurianne

069

Blau Justine

069

Bettencourt Gerson

069

Biwer Jean-Marie

071

Biwer Sandra

071

Bourscheid Mike

072

Bouschet Gast & Hilbert Nadine

073

Bouvy Aline

073

Brandy Robert

073

Brognon David & Rollin Stéphanie

074

Chenal Eric

078

Cuvelier Sébastien

082

Decker Simone

082

De Robertis Déborah

082

Drescher Doris

084

Ecker Serge

084

Feipel Martine & Bechameil Jean

087

Fisch Stina

088

Frantz Jerry

089

Frankle Robert

089

Frantzen Christian

089

Galbats Patrick

090

Gillen Tina

090

Godinho Marco

091

Goergen Julie

091

Jung Sophie

094

Kaspar Steve

094

Kirps Paul

095

Kolber Véronique

096

Koszerek Pippa

096

Kox Vera

096

Kraus Carine

097

Krecke Carine & Elisabeth

097

Lamy Mike

098

Lejona Andrés

098

Lippert Patricia

101

Lorent Catherine

102

Mannelli Laura

103

Markiewicz Karolina & Piron Pascal 104 Markiewicz Filip

104

Marmann Isabelle

104

Mertens Max

105

Miltgen Franck

105

Passeri Claudia

111

Pegel Gilles

111

Prum Antoine

113

Prum Dany

114

Quetsch Roland

114

Quetsch Armand

114

Rafiy Pasha

116

Ramirez Marie-Audrey

116

Recker Anna

116

Romanini Letizia

117

Schockmel Eric

118

Scozzai Marc & Raux Saskia

119

Song Keong-A

120

Strainchamps Armand

121

SUMO

122

Ternes Sté

122

Tse Su-Mei

123

Unsen Jeanine

123

Veloso Steve

124

Weber Jeff

126

Wagner Nora

126

Weis Trixi

127

Wickler Désirée

127

Wennig & Daubach

127

Wolff Luc

128

COLLECTIONNEURS Dupont Philippe

084

Erpelding Christiane & Jeff

085

Hoss Simone & Jean

093

Jamblinne de Meux (Olivier de)

094

Krancenblum Serge

096

Majerus Patrick et Stéphanie

103

Neuman Reginald

110

Smets Carine et Thierry

120

CRITIQUES D'ART Becker Nathalie

068

Bouratsis Sofia Eliza

072

Brausch Marianne

073

Damiani Didier

082

Dorscheid Sabine

083

Kayser Lucien

095

Weides Fernand

126

CURATORS Conzémius Marguy

079

Di Felice Paul

087

Fellner Hans

088

Igniti Danielle

093

Lunghi Enrico

102

Mosar Christian

107

Poos Françoise

112

ENSEIGNANTS Moyen Claude

108


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N

°

2

EXPERTS

JOURNALISTES

Création Plus

079

075

Éclat de verre

084

Carrière Mylène

075

In Octavo

094

Chimenti Pablo

078

Schweitzer Lucien

118

107

Coubray Céline

079

Steinhäuser (Fachmaart Robert)

121

Munro Delphine

109

Cimatti Grégory

079

Reitz Jean

116

Clarinval France

081

ENSEIGNES LUMINEUSES

Robin Philippe

117

Hansen Josée

091

Néon Muller

Zimmer Séverine

128

Lorgé Marie-Anne

102

Rolland Marie-Laure

117

EXPERTISE Tempera

Breydel Stéphanie

073

Caregari Luc

Klein Arlette

095

Kräussl Roman

097

Mougel Nadège

GALERISTES

Thalau Kerstin

122

Bénétière Loïc

068

Thoma Cléo

122

Bertemes Paul

068

Thurmes Florence

122

Bergonzo Renaud

069

Bossuyt Audrey

072

PROMOTION

Ceysson François

078

Quilez Valérie

Hecey Erna

091

Reckinger Florence

Hein Armand

093

Krome Michael

097

Lancelin Hervé

098

Reding Alex

116

110

122

RESTAURATION Ateliers du Luxembourg (Les)

065

Koltz Elisabeth

096

114

Lemmens (Studio Nicolas)

098

116

Manservigi Chiara

103

Schortgen Galerie

118

Vantellini Francesca

124

SERVICES

STOCKAGE

Ruiter Marita

117

ASSURANCES

Schweitzer Lucien

119

Axa Art

065

Simoncini André

119

Bâloise Assurance

066

Zutter Stefanie

128

Lalux

098

Zidoun Nordine

128

Freeport

089

Streff

122

TRADUCTEUR Kremer Patrick (Boris)

097

AVOCATS INSTITUTIONNELS

Arendt & Medernach

062

TRANSPORTS

Achutegui Ainhoa

060

Decker & Braun

082

Cargolux

075

Adalsteinsson Carl

060

Kaufhold Lex

095

MT Art Services

108

Arendt Guy

061

Bettel Xavier

069

CONSEIL

Braun Nancy

073

Art_is(t) Services

064

Cotter Suzanne

079

ArtLux

064

Farcy Marie-Noëlle

087

Banque de Luxembourg

066

Gallois Christophe

090

Deloitte

082

Gonella Fanny

091

Eleart

085

Heldenstein Bettina

093

Link Managment

101

Hemmer Claudine

093

MoNa Art Consulting

107

Kox Jo

096

Passion Protect

111

Lesch Paul

101

Loporcaro Anna

101

Meyers Steph

105

Prefalux

112

Minighetti Clément

105

Vitralux

124

Muhlen Kevin

108

Polfer Michel

112

ÉDITION

Scozzai Marc

119

Maison Moderne

103

Sietzen Christiane

119

MM Artbook printing & repro

105

Wagener Danièle

126

Muséal

109

Walentiny Christine

126

Walerich Michèle

126

EMBALLAGES

Wagner Luc

126

Allpack Services

Wies Anouk

127

No-Nail Boxes

110

Tranelux

123

CONSTRUCTIONS

060

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LE CHOIX DE COLETTE DIERICK CEO ING LUXEMBOURG

ING Luxembourg / Eric Chenal

« J’apprécie tout particulièrement The Cabinet Reversed, œuvre luxembourgeoise conçue pour ING Lux House par Martine Feipel et Jean Bechameil. La multiplicité des volets et des portes ouvertes ou entrouvertes, alignées, le tout rythmé par les lumières colorées des néons et par les miroirs réfléchissants, offre un jeu de perspectives saisissant. Ces portes deviennent la métaphore d’un désir de réinventer le monde et invitent à l’imagination, pendant qu’un ‘soleil’ rouge bouge tout le temps. The Cabinet Reversed symbolise bien, selon moi, notre ouverture vers le monde, qui est en changement permanent, vers l’avenir que nous pouvons influencer ! »

MARTINE FEIPEL & JEAN BECHAMEIL, The Cabinet Reversed, 2017


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