Inflight Winter 2024

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Hamburg — the pearl of the north

Grande-Duchesse
Maria Teresa
Djerba – the mystic
Isabelle Faber et les défis de la RSE

Comment consolider

l’héritage familial ?

Profitez d’une expertise globale en planification patrimoniale, incluant la gestion d’actifs internationaux, la planification successorale du patrimoine privé et professionnel, et la préservation d’un héritage pour les générations futures.

bil.com/entrepreneur

Tout commence par une conversation

Published by Maison ModerneTM exclusively for LuxairTM

With selected content from PaperjamTM and DelanoTM publications.

Cover photography

Shutterstock

Guy Wolff

S. Margue

Publication

maison moderne

managing editor

Muriel Dietsch

graphic design

Marielle Voisin

layout

Sophie Melai (coordination)

luxair

vice president marketing

Vincenzo Manzella

Advertising

Maison Moderne Brand Studio Call (+352) 20 70 70 – 300 www.maisonmoderne.com

Publisher

Maison ModerneTM ceo

Mike Koedinger coo

Étienne Velasti

chairman

Hugues Delcourt

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Maison ModerneTM is used under licence by MM Publishing and Media S.A.

WINTER 2024 ISSUE natu

# SpottedByTrav ellers

Vous êtes passionné par les voyages et aimez explorer des lieux originaux ?

Rejoignez la communauté des Luxair Spotters, et vos souvenirs seront peut-être publiés dans ce magazine ! Pour cela, dénichez votre endroit et téléchargez votre photo sur le site.

Are you passionate about travelling and exploring original addresses? Then join the Luxair Spotters community, and your memories may be published in this magazine!

To do so, spot your place and upload your picture on the website. www.luxairspottedbytravellers.lu

Welcome aboard!

Bienvenue à bord !

EN Winter is well and truly upon us, offering warmth and festivities for some, a time to recharge for others, and for many, the perfect opportunity to travel. Whether you’re looking to explore new horizons, soak up the sun or share precious moments with loved ones, we’re here to make every trip an unforgettable experience.

Let our Travelblog inspire you with five exciting winter destinations: explore the vibrant energy of Hamburg, savour the sun and traditions of Djerba, discover the volcanic landscapes of Lanzarote, be charmed by the authentic character of Porto, or immerse yourself in the unique atmosphere of Prague.

We also have a few surprises in store for you: for Epiphany, savour the exclusive galette des Rois, the fruit of the collaboration between Luxair and Oberweis; discover our commitment to Stand Speak Rise Up!, proudly illustrated on the livery of our De Havilland Q400 aircraft registered LX-LGF; and let yourself be seduced by an exceptional menu signed by the three-starred chef, Thomas Schanz, for Business Class travellers to Dubai. This is just a taste: browse through the pages of the maga zine to discover all our news and much more!

Last but not least, get inspired by our lifestyle, cultural and business topics, a nod to trends in Luxembourg and the Greater Region. To all of you, we wish you a year 2025 full of discoveries and adventures with us.

FR L’hiver, bien installé, offre à certains des moments chaleureux et de festivité, à d’autres un moment idéal pour se ressourcer, et pour beaucoup, l’occasion rêvée de voyager. Que vous aspiriez à explorer de nouveaux horizons, retrouver le soleil ou partager des moments précieux avec vos proches, nous sommes là pour faire de chaque voyage une expérience inoubliable.

Laissez-vous inspirer par notre Travelblog, qui vous propose cinq destinations captivantes pour l’hiver : explorez l’énergie vibrante de Hambourg, savourez le soleil et les traditions de Djerba, découvrez les paysages volcaniques de Lanzarote, laissez-vous charmer par le caractère authentique de Porto, ou plongez dans l’ambiance unique de Prague. Nous vous réservons également quelques belles surprises : à l’occasion de l’Épiphanie, savourez la galette des Rois née de la collaboration entre Luxair et Oberweis ; découvrez notre engagement aux côtés de Stand Speak Rise Up!, fièrement illustré sur la livrée de notre avion De Havilland Q400 immatriculé LX-LGF ; et laissez-vous séduire par un menu d’exception signé par le chef triplement étoilé, Thomas Schanz, pour les voyageurs en classe affaires vers Dubaï. Ce n’est qu’un aperçu : parcourez les pages du magazine pour découvrir toutes nos actualités et bien plus encore !

Enfin, faites le plein d’inspiration avec nos sujets lifestyle, culturels et business, un clin d’œil aux tendances du Luxembourg et de la Grande Région.

À toutes et à tous, nous vous souhaitons une année 2025 riche en découvertes et en aventures à nos côtés.

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Travelblog

08 GERMANY – Hamburg

10 TUNISIA – Djerba

12 SPAIN – Lanzarote

14 PORTUGAL – Porto

16 CZECH REPUBLIC – Prague

Luxair News

18 A premium journey with unmatched comfort and exclusivity

112 Luxair travel map

114 Luxair’s fleet

116 Safety & Comfort

118 #SpottedBy Travellers

RISTRETTO

30 SERGIO VICENTE

« Le client bancaire ne peut pas vraiment se plaindre »

32 HIND EL GAIDI

« Notre objectif est un réseau ferroviaire de la finance »

CONVERSATIONS

34 S.A.R. LA GRANDE-DUCHESSE MARIA TERESA

« Je ne pouvais pas laisser tomber ces femmes »

42 MARC TLUSZCZ

« Le changement lié à l’IA sera un tsunami »

54 LUCIEN HOFFMANN

« La technologie, levier de réduction de nos impacts »

Discover Hamburg, the pearl of northern Germany. Découvrez Hambourg, la perle du nord de l’Allemagne.
HRH Grand Duchess Maria Teresa talks about her association Stand Speak Rise Up! S.A.R. la Grande-Duchesse Maria Teresa parle de son association Stand Speak Rise Up!

62 ISABELLE FABER

« Tout ce que nous faisons doit être rentable et responsable »

74 DAVID SHRIER

« Démystifions la technologie, nous en tirerons un meilleur parti »

86 SYLVIE MICHEL

“Navigating the international workplace”

90 HARALD-SVEN SONTAG

“Landlords want tenants to stay for a hile, but not too long”

94 AMANDA BJORLING

“Luxembourg has a great amount of diversity”

98 PORTFOLIO

Florissant private equity

FOODZILLA

108 MA MAISON

Habiter à la Celula

110 MON STYLE

Dans le vestiaire de Marisa Roberto

Isabelle Faber presents the challenges and opportunities of CSR. Isabelle Faber présente les défis et opportunités en matière de RSE.

90

Harald-Sven Sontag shares his observations about the rental market in Luxembourg.

Harald-Sven Sontag partage ses observations sur le marché de la location au Luxembourg.

Marisa Roberto unveils her wardrobe.
Marisa Roberto dévoile son vestiaire.

Travelblog Hamburg

1H20 5 DIRECT LUXAIR FLIGHTS/ WEEK*

GERMANY

EN A properous centre of trade and commerce since the 9th century, Hamburg’s rich heritage is woven into the city’s modern vibrancy. A destination that offers an idyllic setting for exploration this winter.

JUNGFERNSTIEG

EN Set against the picturesque backdrop of the Alster lake, the city is home to one of Germany’s most charming Christmas markets. Fight the cold with a glass of mulled wine as you browse the stalls and glittering lights. FR Avec le lac Alster en toile de fond, la ville abrite l’un des marchés de Noël les plus charmants d’Allemagne. Combattez le froid avec un verre de vin chaud en parcourant les étals et les lumières scintillantes.

Open until 23 December Ouvert jusqu’au 23 décembre www.hamburg-travel.com

FR Centre d’échanges et de commerce depuis le IXe siècle, le riche patrimoine de Hambourg se mêle à l’effervescence moderne de la ville. Une destination qui offre un cadre idyllique pour explorer cet hiver.

FLOWERS FOREVER

EN The Bucerius Art Forum showcases the cultural and social significance of flowers through a collection of paintings, sculptures, photographs, media art and design objects.

FR Le Bucerius Art Forum présente l’importance culturelle et sociale des fleurs à travers une collection de peintures, de sculptures, de photographies, d’arts médiatiques et d’objets de design.

LAKESIDE

EN Chef Julian Stowasser’s 7-course menu showcases world-class ingredients using French cooking techniques, served with views of the city skyline. The wine list features some of Germany’s finest vineyards.

FR Le menu de 7 plats du chef Julian Stowasser met en valeur des ingrédients de classe mondiale en utilisant des techniques de cuisine française, servis avec des vues sur l’horizon de la ville. La carte des vins présente certains des meilleurs vignobles d’Allemagne.

TIP  1

EN Don’t miss the Speicherstadt--the former warehouse district--with its iconic red-brick facades.

Open until 19 January

Ouvert jusqu’au 19 janvier

Alter Wall 12 www.buceriuskunstforum.de

THE CHUG CLUB

EN Located in the heart of St. Pauli, this cocktail bar celebrates tequila and mezcal with a unique tasting flight of their cocktail creations (in miniature). Let the bartender take you on a journey through their inventive menu.

FR Situé au cœur de St. Pauli, ce bar à cocktails célèbre la tequila et le mezcal avec un vol de dégustation unique de leurs créations de cocktails (en miniature). Laissez le barman vous emmener en voyage à travers leur menu inventif.

50Best Discovery

Taubenstraße 13 www.thechugclub.bar

2 Michelin stars Fontenay 10 www.thefontenay.com

NEUER WALL

EN For festive shopping or windowshopping, this distinctive street is lined with luxurious boutiques from renowned German and international designers, chic cafés, sophisticated restaurants and art galleries.

FR Pour des achats festifs ou du lèche-vitrine, cette rue caractéristique est bordée de boutiques luxueuses de créateurs allemands et internationaux renommés, de cafés chics, de restaurants sophistiqués et de galeries d’art.

www.neuerwall-hamburg.de

FR Ne manquez pas le Speicherstadt – l’ancien quartier des entrepôts –avec ses façades emblématiques en briques rouges.

TIP  3

EN Visit Miniatur Wunderland, the world’s largest model railway exhibition.

FR Visitez Miniatur Wunderland, la plus grande exposition de maquettes ferroviaires au monde.

Open daily from 07:00 to 01:00 Tous les jours, 07 h-01 h www.miniatur-wunderland.de

Texts David Palacios Photos Christian
Ohde, Bucerius Kunstforum, The Fonteney, Swetlana Holz, Merdiaserver Hanburg – Andreas Vallbracht

Djerba

EN Tunisia’s largest island is a captivating destination that welcomes visitors with its pristine sands, clear waters and a vibrant history that blends Berber, Arab and Jewish cultures.

FR La plus grande île de Tunisie est une destination captivante qui accueille les visiteurs avec son sable immaculé, ses eaux claires et une histoire vibrante qui mêle les cultures berbère, arabe et juive.

GUELLALA MUSEUM

EN This museum offers visitors a journey into the rich cultural heritage and daily life of Djerba, highlighting local customs and traditional pottery techniques.

FR Ce musée propose aux visiteurs un voyage dans le riche patrimoine culturel et la vie quotidienne de Djerba, mettant en lumière les coutumes locales et les techniques traditionnelles de poterie.

Open daily from 08.00 to 20.00

Tous les jours, 8 h-20 h

+216 75 761 114

SOUKS

EN The souks of the capital, Houmt Souk, reflect the island’s rich multiculturality. From spices to traditional handicrafts, carpets, and ceramics, these markets are the best places to find authentic Djerban souvenirs.

FR Les souks de la capitale, Houmt Souk, reflètent la riche multiculturalité de l’île. Des épices à l’artisanat traditionnel, en passant par les tapis et les céramiques, ces marchés sont les meilleurs endroits pour trouver des souvenirs djerbiens authentiques.

DJERBAHOOD

EN Hundreds of artists from around the world have transformed the walls of the traditional village of Erriadh into a street art museum. There are over 250 murals covering cultural, social, and political themes.

FR Des centaines d’artistes du monde entier ont transformé les murs du village traditionnel d’Erriadh en un musée d’art de la rue. Il y a plus de 250 peintures murales couvrant des thèmes culturels, sociaux et politiques.

www.djerbahood.com

EN Nestled along a private stretch of sandy beach in Midoun, this luxury resort offers wellness-oriented services and a diverse range of Mediterranean and North African cuisine.

FR Niché le long d’une plage de sable privée à Midoun, ce complexe de luxe propose des services axés sur le bienêtre et une cuisine méditerranéenne et nord-africaine variée.

+216 75 731 230 www.djerbaplaza.com

TIP  1

EN Taste some of Tunisia’s finest sweets, including kaak warka and makroud.

FR Goûtez quelques-unes des meilleures sucreries de Tunisie, notamment le kaak warka et le makroud.

Pâtisserie Masmoudi Avenue Salah ben Youssef

TIP  2

EN The El Ghriba Synagogue is one of the oldest and most revered synagogues in North Africa.

FR La synagogue El Ghriba est l’une des synagogues les plus anciennes et les plus vénérées d’Afrique du Nord.

Sunday-Friday from 9.00 Dimanche-vendredi, à partir de 9 h

TUNISIA
DJERBA PLAZA THALASSO & SPA

THE CACTUS GARDEN

EN Over 4,500 cacti form a unique open-air museum designed by Lanzarote’s iconic artist and architect, César Manrique. The first cactus was planted here in 1989 and is now around 7 metres tall.

FR Plus de 4 500 cactus forment un musée en plein air unique, conçu par l’artiste et architecte emblématique de Lanzarote, César Manrique.

Opens daily from 10.00 to 16.30

Tous les jours, 10 h-16 h 30 www.cactlanzarote.com/jardin-de-cactus

LA GERIA

EN The volcanic landscape of La Geria makes for a uniquely picturesque wine region. The Malvasia grape is the main variety grown here.

FR Le paysage volcanique de La Geria en fait une région viticole particulièrement pittoresque. Le raisin Malvasia est le principal cépage cultivé ici.

RESTAURANT CÉSAR

EN Chef Santiago Falcón presents a modern take on Canarian cuisine inspired by local flavours. Signature dishes include rabbit with salmorejo and avocado with mojo sauce.

FR Le chef Santiago Falcón présente une version moderne de la cuisine canarienne inspirée des saveurs locales. Parmi les plats phares figurent le lapin au salmorejo et l’avocat à la sauce mojo.

www.dolanzarote.com

La Asomada +34 928 87 76 76 www.numasignature.com

TIP  1

EN Paradisus by Meliá Salinas Lanzarote in Costa Teguise offers adults-only all-inclusive accommodation with a focus on wellness services.

FR Le Paradisus by Meliá Salinas Lanzarote, situé à Costa Teguise, propose un hébergement tout compris réservé aux adultes et mettant l’accent sur les services de bien-être.

Av. de las Islas Canarias +34 928 59 00 40 www.melia.com

TIP  2

EN Head to the Mirador del Risco de Famara and enjoy one of the best sunsets on the island at 400 metres above sea level. FR Rendez-vous au Mirador del Risco de Famara et profitez de l’un des meilleurs couchers de soleil de l’île, à 400 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Lanzarote

PLAYA DE LA CANTERÍA

EN On the north coast of the island, this secluded beach near the fishing village of Órzola offers a mix of wild coastal scenery and dramatic volcanic rock formations. It is also a popular spot for surfers.

FR Sur la côte nord de l’île, cette plage isolée près du village de pêcheurs d’Órzola offre un mélange de paysages côtiers sauvages et de formations rocheuses volcaniques spectaculaires. C’est aussi un endroit très prisé des surfeurs.

The powerful waves in the area attract surfers during the winter months.

Les puissantes vagues de la région attirent les surfeurs pendant les mois d’hiver. www.turismolanzarote.com

EN Black lava fields, white sandy beaches and azure waters define this unique island in the eastern Canaries. With mild temperatures all year round, Lanzarote is an ideal destination for a winter break.

FR Champs de lave noire, plages de sable blanc et eaux azurées définissent cette île unique de l’est des Canaries. Avec des températures douces tout au long de l’année, Lanzarote est une destination idéale pour des vacances d’hiver.

Texts
David
Palacios
Photos
CACT
Lanzarote, Centre
Islas
Canarias,

possibilities across Europe

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Porto

EN A bustling port since Roman times, Portugal’s northern capital offers an ideal city break with its picturesque Douro River skyline and vibrant gastronomic scene.

FR Port animé depuis l’époque romaine, la capitale septentrionale du Portugal offre une escapade idéale avec sa ligne d’horizon pittoresque sur le fleuve Douro et sa scène gastronomique dynamique.

SÃO BENTO RAILWAY STATION

EN Over 20,000 blue and white tiles (azulejos) make this central transport hub an architectural masterpiece. Created between 1905 and 1916, they depict scenes from Portuguese history.

FR Plus de 20 000 carreaux bleu et blanc (azulejos) font de ce centre de transport un chefd’œuvre architectural. Créés entre 1905 et 1916, ils représentent des scènes de l’histoire portugaise.

Praça de Almeida Garrett

MERCADO DO BOLHÃO

EN Since 1914, this historic market has been the place to go for Porto’s best fresh produce. Be sure to visit the fish stalls for the day’s catch.

FR Depuis 1914, ce marché historique est le lieu où l’on trouve les meilleurs produits frais de Porto. Ne manquez pas les étals de poissons pour découvrir la pêche du jour.

Monday-Saturday, 08.00-12.00 Lundi-samedi, 8 h-12 h Rua Formosa 322 www.mercadobolhao.pt

SERRALVES MUSEUM

EN Behind minimalist, modernist architecture is one of Porto’s most prestigious cultural institutions.

FR Derrière une architecture minimaliste et moderniste se cache l’une des institutions culturelles les plus prestigieuses de Porto.

Open daily from 10.00 to 18.00 Tous les jours, 10 h-18 h Rua Dom João de Castro 210 www.serralves.pt

LE MONUMENT

EN French chef Julien Montbabut takes guests on a seven-course journey through Portugal’s native ingredients and flavours.

FR Le chef français Julien Montbabut propose un voyage de sept plats à travers les ingrédients et les saveurs du Portugal.

1

star 1 étoile Michelin Av. dos Aliados 151 www.instagram.com/lemonument_restaurant

TIP  1

EN Vila Galé Porto offers comfortable and urban accommodation.

FR La Vila Galé Porto propose un hébergement confortable et urbain.

Av. de Fernão de Magalhães 7 +351 22 519 1800 www.vilagale.com

TIP  2

EN Head to The Royal Cocktail Club for an intimate yet sophisticated atmosphere and an accessible cocktail menu.

FR Le Royal Cocktail Club offre une atmosphère intime et sophistiquée et une carte de cocktails accessible.

50Best Discovery, Rua da Fábrica 105 Instagram: theroyalcocktailclub

Kpictures

HRZÁNSKÁ ARCADE

EN This hidden gem is set to become the new hotspot for local designers, leather artisans and contemporary art. It is also home to the smallest concert hall in Europe.

FR Ce joyau caché est en passe de devenir le nouveau lieu de prédilection des créateurs locaux, des artisans du cuir et de l’art contemporain. Il abrite aussi la plus petite salle de concert d’Europe.

Celetná 12 www.stadler-foundation.ch

DVA KOHOUTI

EN Head to Karlín district to enjoy a beer in this industrial-inspired microbrewery. All the beers they brew here are available to try on tap.

FR Rendez-vous dans le quartier de Karlín pour déguster une bière dans cette microbrasserie d’inspiration industrielle. Toutes les bières brassées ici sont disponibles à la pression.

Sokolovská 81/55 www.dvakohouti.cz

COTTOCRUDO

EN Enjoy a sophisticated dining experience with a modern Italian flair overlooking the famous Vltava River and Prague Castle.

FR Profitez d’une expérience gastronomique sophistiquée avec une touche italienne moderne donnant sur la célèbre rivière Vltava et sur le château de Prague.

Four Seasons Prague www.fourseasons.com/prague

TIP  1

EN Ingredients Prague is a cosmetics boutique and a true olfactory delight for perfume lovers.

FR Ingredients Prague est une boutique de cosmétiques et un véritable délice olfactif pour les amateurs de parfums.

Vězeňská 911/4 www.ingredients-store.com

TIP  2

EN A former printing house in the Vinohrady district is now a hotel with spacious rooms.

FR Une ancienne imprimerie dans le quartier de Vinohrady est aujourd’hui un hôtel aux chambres spacieuses.

Hermitage Hotel Prague Svobodova 1 www.hermitageprague.com

OLD TOWN

EN A blend of Gothic, Baroque, and Romanesque architecture welcomes the season with a majestic Christmas tree and market stalls selling local crafts, mulled wine, and traditional Czech delicacies.

FR Un mélange d’architecture gothique, baroque et romane accueille la saison avec un arbre de Noël majestueux et des étals de marché vendant de l’artisanat local, du vin chaud et des délices tchèques traditionnels.

The Astronomical Clock in the square is the third oldest in the world and the oldest one still in operation.

L’horloge astronomique de la place est la troisième plus ancienne au monde et la plus ancienne encore en activité.

www.prague.eu

EN Step into the ‘City of a Hundred Spires,’ where every narrow street tells a story. Explore the world’s largest ancient castle and immerse yourself in the vibrant atmosphere that the Czech capital offers during winter.

FR Entrez dans la « ville aux cent clochers », où chaque rue étroite raconte une histoire. Explorez l’ancien château le plus grand du monde et plongez dans l’atmosphère vibrante que la capitale tchèque offre en hiver.

Texts
David Palacios

Luxair News

A premium journey with unmatched comfort and exclusivity Un voyage haut de gamme avec un confort et une exclusivité inégalés

EN Travel in style and comfort with Luxair’s exclusive Business Class, where luxury meets convenience for a seamless and memorable journey.

Our Business Class offers a range of premium benefits designed to make your trip as smooth and enjoyable as possible.

Sit back, relax, and enjoy the journey –Luxair has taken care of everything.

Flexible and convenient travel options

With Luxair’s Business Class, flexibility is at your fingertips. Enjoy our most adaptable ticket options, allowing you to make changes or receive refunds at no extra cost.

Generous baggage allowance

Pack worry-free with an allowance that includes up to two checked bags (32 kg each) and two pieces of hand luggage (8 kg each).

A seamless airport experience

From start to finish, Luxair’s Business Class provides an exceptional airport experience.

• Priority check-in and fast track security: enjoy swift and stress-free service with Business Class check-in counters and access to fast-track lanes at security on most flights.

• Exclusive lounge access: relax at the Business Lounge in Luxembourg Airport, along with access to premium lounges at many of our destination airports.

• Priority boarding: settle into your seat first.

Enhanced onboard privacy and culinary delights

Luxair Business Class redefines in-flight comfort with:

• Extra privacy and space: relax in your personal space with a guaranteed empty seat beside you.

• Gourmet dining: savour meals crafted by Luxair’s chefs: each dish is a delightful culinary experience.

FR Voyagez dans le style et le confort avec la classe affaires exclusive de Luxair, où le luxe rencontre la commodité pour un voyage fluide et mémorable. Notre classe affaires offre des avantages haut de gamme conçus pour rendre votre voyage aussi agréable que possible.

Installez-vous confortablement, détendez-vous et profitez du voyage – Luxair s’est occupée de tout !

Options de voyage flexibles et pratiques

Avec la classe affaires Luxair, la flexibilité est au bout de vos doigts. Profitez de nos options de billets les plus adaptables, qui vous permettent d’effectuer des changements ou des remboursements sans frais supplémentaires.

Une franchise de bagages généreuse

Faites vos bagages en toute tranquillité grâce à une franchise qui comprend jusqu’à deux bagages enregistrés (32 kg chacun) et deux bagages à main (8 kg chacun).

Luxair Business Class

Discover the ultimate comfort on board Luxair’s Boeing 737-8s, with seats specially designed for business class. Découvrez le confort ultime à bord des Boeing 737-8 de Luxair, avec des sièges spécialement conçus pour la classe affaires.

Une expérience aéroportuaire sans faille

Du début à la fin, la classe affaires de Luxair offre une expérience aéroportuaire exceptionnelle.

• Enregistrement et sécurité accélérés : profitez d’un service rapide et sans stress grâce aux comptoirs d’enregistrement de la classe affaires et à l’accès aux files d’attente accélérées pour la sécurité sur la plupart des vols.

• Accès exclusif aux salons : détendez-vous dans la Lounge Business de l’aéroport de Luxembourg et accédez aux salons premium de la plupart des aéroports de nos destinations.

• Embarquement prioritaire : installez-vous en premiers.

Plus d’intimité à bord et des délices culinaires

La classe affaires Luxair redéfinit le confort en vol.

• Plus d’intimité et d’espace : détendez-vous dans votre espace personnel avec un siège vide garanti à côté de vous.

• Restauration gastronomique : savourez les repas préparés par les chefs Luxair : chaque plat est une délicieuse expérience culinaire.

EN Now, Business Class service is available to more destinations, including popular holiday spots like Malaga, Tenerife, and Mallorc – perfect for travellers seeking both luxury and leisure.

FR Désormais, le service de classe affaires est disponible pour davantage de destinations, y compris des lieux de vacances populaires comme Malaga, Tenerife et Majorque, parfaits pour les voyageurs qui recherchent à la fois le luxe et les loisirs.

Experience

Special Dubai Business Class gourmet meal

Repas gastronomique spécial en classe affaires vers Dubaï par le chef étoilé Thomas Schanz

EN On Luxair’s outbound flights to Dubai, Business Class passengers are invited to indulge in an exceptional in-flight dining experience crafted by three-Michelinstarred Chef Thomas Schanz. Highlights of the menu include a refined starter of salmon and caviar, a choice of a main course featuring tender free-range chicken or a vegetarian option, a curated selection of cheeses, and a creative dessert of orange and Aragon olives.

Enhance your meal with Luxair’s carefully selected wine list, featuring exceptional choices from the Greater Region, each More, each Business Class passenger receives a co-branded Lancel amenity kit, providing essentials such as ear plugs, socks, a dental kit, and a sleeping mask for ultimate comfort throughout the flight. For added warmth and relaxation, a Luxair-branded blanket awaits you onboard.

Travelling with Luxair’s

affaires sont invités à vivre une expérience gastronomique exceptionnelle à bord, conçue par le chef Thomas Schanz, trois fois étoilé au Michelin. Les points forts du menu comprennent une entrée raffinée de saumon et de caviar, un choix de plat principal composé d’un tendre poulet fermier ou d’une option végétarienne, une sélection de fromages et un dessert créatif d’orange et d’olives d’Aragon. Agrémentez votre repas d’un verre de vin parmi les crus soigneusement sélectionnés par Luxair, comprenant des vins d’exception de la Grande Région.

De plus, chaque passager de la classe affaires reçoit une trousse Lancel comarquée, contenant des éléments essentiels tels que des bouchons d’oreilles, des chaussettes, une trousse pour l’hygiène dentaire et un masque de sommeil pour un confort optimal tout au long du vol. Pour plus de chaleur et de détente, une couverture de la marque Luxair

Luxair and Luxlait celebrate 130 years of Luxembourg excellence

Luxair et Luxlait

célèbrent 130 ans d’excellence

luxembourgeoise

EN To mark the 130th anniversary of Luxlait, Luxair and Luxlait are proud to announce an unprecedented partnership, bringing together two emblematic Luxembourg brands. Both renowned for their expertise and commitment to excellence, Luxair and Luxlait are joining forces to offer their customers a unique experience, combining quality, tradition and innovation. This partnership marks a key step in Luxair’s desire to offer its passengers exceptional local products during special actions planned for 2025, while at the same time promoting Luxembourg businesses. Luxlait, a leading producer of dairy products, shares Luxair’s passion for excellence, respect for tradition, and innovation. Stay tuned for more news on this unique partnership!

FR À l’occasion des 130 ans de Luxlait, Luxair et Luxlait sont fiers d’annoncer un partenariat inédit, réunissant deux marques emblématiques du Luxembourg.

Chacune reconnue pour son savoir-faire et son engagement envers l’excellence, Luxair et Luxlait s’associent pour offrir à leurs clients une expérience unique, mêlant qualité, tradition et innovation. Ce partenariat marque une étape clé dans la volonté de Luxair de proposer des produits locaux d’exception ses passagers au cours d’actions spéciales prévues en 2025, tout en valorisant les entreprises luxembourgeoises. Luxlait, leader dans la production de produits laitiers, partage avec Luxair cette passion pour l’excellence, le respect des traditions et l’innovation. Restez connectés pour découvrir toutes les nouveautés à venir de ce partenariat unique !

Photos Luxlait, Luxair
Luxair x Luxlait

MÊME DANS LES AIRS, LA BANQUE POPULAIRE

RESTE PROCHE DE VOUS

Turn your dream into a career with Luxair’s Pilot Cadet Program Faites

de votre rêve votre carrière avec le programme « Pilot Cadet » de Luxair

EN Do you dream of turning your passion for the air into a career? Don’t miss the unique opportunity to join Luxair’s Pilot Cadet Program.

This exceptional programme, regularly offered by Luxair, is your gateway to the cockpit, with training pre-financed by the airline itself! Find all the information and the next application sessions on the Luxair recruitment website, as well as on its social networks.

The programme is open to anyone wishing to obtain their pilot’s licence, whether or not they have previous flying experience. In partnership with training organisations BAA Training and RWL, Luxair pre-finances this comprehensive

training for selected candidates. This rigorous and immersive programme gives future pilots the skills and experience they need to take the controls of the airline’s aircraft. At the end of the training, Luxair guarantees a job to every candidate who obtains their licence, paving the way for a long-term career with the airline.

Being a pilot isn’t just about flying. It’s also about leadership, quick decision-making and constant attention to safety. It’s a rewarding profession that gives you the best view in the world every day!

Ready to take up the challenge? Keep an eye on Luxair’s job offers and try your luck at joining the ranks of our future pilots.

FR Vous rêvez de transformer votre passion pour les airs en carrière ?

Ne manquez pas l’opportunité unique de rejoindre le Pilot Cadet Program de Luxair.

Ce programme exceptionnel, régulièrement proposé par Luxair, est votre porte d’entrée vers le cockpit, avec une formation préfinancée par la compagnie elle-même ! Retrouvez toutes les informations et les prochaines sessions de candidature sur le site de recrutement de Luxair, ainsi que sur ses réseaux sociaux.

Le programme est ouvert à tous ceux qui souhaitent obtenir leur licence de pilote, qu’ils aient ou non une expérience de vol. En partenariat avec les organismes de formation BAA Training et RWL, Luxair préfinance cette formation complète pour les candidats sélectionnés.

Ce programme rigoureux et immersif donne aux futurs pilotes les compétences et l’expérience nécessaires pour prendre les commandes des avions de la compagnie. Au terme de la formation, Luxair garantit une embauche à chaque candidat ayant obtenu sa licence, ouvrant la voie à une carrière à long terme au sein de la compagnie.

Être pilote, ce n’est pas seulement voler. C’est aussi faire preuve de leadership, de prise de décision rapide et d’une attention constante à la sécurité. C’est une profession gratifiante qui vous offre, chaque jour, la plus belle vue au monde ! Prêt(e) à relever le défi ? Surveillez les offres d’emploi de Luxair et tentez votre chance pour rejoindre les rangs de nos futurs pilotes.

Pilot Cadet Program

Celebrate Epiphany 2025 with Luxair and Maison Oberweis!

Fêtez l’Épiphanie 2025 avec Luxair et la Maison Oberweis !

EN For Epiphany, or Dräikinneksdag in Luxembourg, Maison Oberweis and Luxair are joining forces for a gourmet and festive collaboration that will delight young and old alike. This year, discover in the Oberweis galettes a set of exclusive plane-shaped fèves, proudly decorated with the Luxair colours. Each fève represents creations by artists from Luxembourg and the Greater Region. Among them, ten golden fèves, numbered from 1 to 10 and in the shape of a bird, the emblem of LuxairTours, will also be hidden in the cakes. The lucky discoverers of these special fèves will

receive exclusive surprises offered by Luxair, making this Epiphany unforgettable! Inspired by this collaboration, the Oberweis chefs have created a special galette: the Coco-Exotique. This creation combines the sweetness of coconut and roasted mango, with a touch of house rum, for a dessert that invites you to travel. Whether you’re an aviation enthusiast, a fan of galettes or curious to discover new flavours, this Epiphany promises to be full of surprises!

FR À l’occasion de l’Épiphanie, ou Dräikinneksdag au Luxembourg, la Maison Oberweis et Luxair s’unissent pour une collaboration gourmande et festive qui ravira petits et grands. Cette année, découvrez dans les galettes Oberweis un ensemble de fèves exclusives en forme d’avion, fièrement ornées des couleurs de Luxair. Chaque fève représente des créations d’artistes luxembourgeois et de la Grande Région. Parmi elles, dix fèves dorées, numérotées de 1 à 10 et en forme d’oiseau, l’emblème de LuxairTours, seront également dissimulées dans les galettes. Les heureux découvreurs de

ces fèves spéciales recevront des surprises exclusives offertes par Luxair, de quoi rendre cette Épiphanie inoubliable !

Inspirés par cette collaboration, les chefs Oberweis ont créé une galette spéciale : la Coco-Exotique. Cette création allie la douceur de la noix de coco et la mangue rôtie, relevées d’une touche de rhum maison, pour un dessert qui invite au voyage. Que vous soyez passionné d’aviation, amateur de galettes ou curieux de découvrir de nouvelles saveurs, cette Épiphanie promet d’être riche en surprises !

This winter, look for the Luxair’s fèves in the Oberweis galettes!
Cet hiver, partez à la recherche des fèves Luxair dans les galettes Oberweis !
Luxair x Oberweis
Oberweis

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EN Luxair is back with a new collection of Christmas Jumpers for 2024, now available for the whole family--including matching socks! Available sizes range from kids (ages 2–12) to adults (XS–XXL), making it easy for families to match and create special holiday memories. These jumpers are available at Luxair Travel Stores and select partner retailers, including Auchan, Pilotshop, Domino, and Aelia. Luxair will donate all profits from this collection to Kriibskrank Kanner and SOS Villages d’Enfants.

FR Luxair revient avec une nouvelle collection de pulls de Noël pour 2024, désormais disponible pour toute la famille – y compris les chaussettes assorties ! Les tailles disponibles vont des tailles enfants (2-12 ans) aux tailles adultes (XS-XXL), ce qui permet aux familles d’assortir facilement leurs vêtements et de créer des souvenirs de vacances inoubliables. Ces pulls sont disponibles dans les boutiques Luxair Travel Stores et chez certains détaillants partenaires, notamment Auchan, Pilotshop, Domino et Aelia. Luxair reversera tous les bénéfices de cette collection à Kriibskrank Kanner et SOS Villages d’Enfants

Christmas Jumpers 2024
Photos Luxair

Innovation and Personalisation at the Heart of Asset Servicing

Meeting the ever-demanding expectations of clients requires banks to deploy innovative strategies and rethink their service offerings. Banque de Luxembourg Asset Servicing has risen to the challenge by integrating its execution services into a holistic, personalised model designed to support clients at every step.

For years, Banque de Luxembourg has been a leading player in Asset Servicing, serving investment funds, institutional clients, portfolio managers and asset managers handling private clients.

The Bank offers a comprehensive depositary banking model that seamlessly integrates custody, execution, settlement, clearing, and reporting services, providing tailored solutions designed to navigate the complexities of today’s financial markets.

“Alongside our custody services, our Market Desk facilitates professional-grade execution services, meaning that the Bank assists clients with challenging requirements by

Vincent Willem, Deputy Head, and Ted Junker, Head of Market Desk, Banque de Luxembourg Asset Servicing Execution services

BANQUE DE LUXEMBOURG - EXECUTION SERVICES

Multi Asset Execution

A dedicated high-touch execution desk leveraging the best of electronic trading across multiple asset classes.

Foreign Exchange

Broad product coverage (spot, forward, swaps, NDF, options), leveraging large liquidity providers and automated distribution across multiple trading platforms.

Market Desk

Expert guidance, cutting-edge connectivity, and cost effective and transparent order execution, settlement and regulatory reporting. Accessible from 8:00 am to 10:00 pm

providing a unique combination of depositary banking and a wide range of solutions to access main markets. This alliance simplifies asset management workflows, reduces the number of intermediaries, and delivers genuine added value. We want our clients to focus on their core business.”, says Vincent Willem, Deputy Head, Banque de Luxembourg Asset Servicing.

Personalised Services

Banque de Luxembourg Asset Servicing’s model is centred on proximity, responsiveness, and a deep understanding of each client’s needs, ensuring bespoke support at every stage of the value chain, including market-related operations. “Our client-centric approach is what sets us apart. By providing each client with a dedicated Relationship Manager as a single point of contact, we simplify communication and deepen collaboration”, explains Vincent Willem. “Customisation is a process we’ve honed over the years and that we also apply to our execution services. To meet our clients’ expectations, we first have to understand them. Our goal is to act as a long-term partner and clients are reassured to know they can easily reach our multilingual market experts to execute the most complex trades”,

Investment Funds

A comprehensive range of services including fund distribution, trading, and custody with access to an extensive product universe.

Structured Products

Tailored solutions with optimal structures and competitive pricing from a wide issuer network, backed by automated monthly valuation statements and systematic double valuations.

agrees Ted Junker, Head of Market Desk, Banque de Luxembourg Asset Servicing.

Empowering Performance with Cutting-Edge Infrastructure

Located on the trading floor, Banque de Luxembourg Asset Servicing’s Market Desk offers institutional clients direct access to global markets – including equities, ETFs, bonds, derivatives, foreign exchange and more. “Our infrastructure enables seamless connectivity to a wide range of electronic trading platforms and tools in order to find both traditional and alternative sources of liquidity, providing full-cycle transaction management. Our data analytics capabilities allow automated transaction cost analysis in order to compute execution performance against benchmarks. Freed from operational concerns, our clients can focus on their core business activities”, notes Ted Junker. Using SWIFT and FIX gateways as well as Bloomberg EMSX and FXGO trading tools, the Bank ensures real-time access to our trading experts who leverage electronic trading technologies to enhance execution performance. “Both our trading expertise and the controls we perform on trades reassure clients of our ability to execute transactions in line with their expectations. Clients are particularly

focused on ensuring best execution”, comments Ted Junker.

To strengthen its Market Desk operations, Banque de Luxembourg Asset Servicing has recently implemented key organisational changes and bolstered its services. Beginning in January 2025, extended trading hours – until 10 pm – will offer clients increased flexibility and responsiveness, underpinned by a dedicated team of 10 experts within our Market Desk alongside electronic and high-touch traders on our floor, poised to capitalise on market opportunities. “In recent years, we’ve made significant investments to compete with larger institutions. Our high Straight-Through Processing (STP) rates are a testament to our success in automation, while complementary services such as cash management and share class hedging make our offering stand out even more. Additionally, we’ve implemented tools that ensure systematic access to the best pricing, meeting transparency and results-driven obligations”, says Vincent Willem

Banque de Luxembourg Asset Servicing combines advanced technology, experienced teams, and a personalised approach to address the evolving needs of institutional clients. With extended trading hours, seamless market connectivity, and a focus on personalisation, the Bank continues to reinforce its role as a reliable partner in navigating today’s complex financial markets.

« Le client bancaire ne peut pas vraiment se plaindre »

Les résultats records des banques ont été obtenus en partie sur le dos des clients de détail, estime le professeur de finance Sergio Vicente. Des clients qui restent néanmoins mieux lotis au Luxembourg qu’ailleurs, selon lui.

L’augmentation des marges d’intérêt s’est-elle faite sur le dos des petits clients ?

Dans une certaine mesure, oui, car les banques ont davantage relevé les taux demandés aux emprunteurs que ceux offerts aux déposants. Et les déposants sont en moyenne plus petits que les emprunteurs.

Selon les banques, cette hausse est essentiellement liée à leurs placements auprès des banques centrales ou sur le marché interbancaire… La marge provient des placements, mais aussi des prêts. Je serais surpris que les banques se contentent de prendre l’argent des dépôts et de le stocker à la Banque centrale. Prêter reste – heureusement –plus rentable que placer ses liquidités.

Les banques pourraient-elles se contenter d’une marge d’intérêt inférieure ? En théorie, oui… mais il s’agit de business ! Si les gens achètent votre service à un prix supérieur, vous le leur vendrez à ce prix-là. Aussi, le taux sur les prêts réagit plus fortement que celui sur les dépôts aux mouvements des taux directeurs.

Le client bancaire a-t-il des raisons de se plaindre ?

Pas vraiment : libre à lui d’aller dans une autre banque. Cela dit, c’est vrai, les dépôts ne sont pas forcément mieux rémunérés ailleurs – peut-être parce qu’il n’est pas si aisé de changer d’établissement : il faut transférer toute sa paperasse, etc.

En comparaison internationale, les banques luxembourgeoises sont-elles particulièrement « gourmandes » en termes de marges ?

Je ne pense pas que leurs marges soient particulièrement élevées. Les taux sur les prêts sont très similaires dans les pays de la zone euro. Et ceux sur les dépôts sont même un peu plus élevés au Luxembourg qu’ailleurs. En Espagne, par exemple, la rémunération des dépôts reste proche de zéro.

Comment l’expliquez-vous ?

Mon hypothèse est que le Luxembourg dispose d’une clientèle « sophistiquée », avec une part non négligeable de jeunes et d’étrangers. Les jeunes sont moins captifs d’une institution, plus sensibles aux solutions de banque en ligne… Les nouveaux arrivants ne sont – par définition – pas attachés à une banque locale. Et pour les frontaliers, les établissements luxembourgeois sont en concurrence avec leurs homologues français, allemands et belges. Le marché se caractérise donc par une certaine compétition.

Faut-il taxer les profits extraordinaires des banques ?

Je n’en suis pas sûr. Les investisseurs sont très volages : si vous taxez une industrie, ils mettront probablement leur argent ailleurs. Si l’objectif de l’État est d’augmenter ses recettes fiscales, il paraîtrait plus logique de taxer davantage toutes les entreprises. Mais cela les rendrait moins compétitives à l’échelle mondiale.

JOUEUR D’ÉCHECS

Expert en théorie bancaire, Sergio Vicente est professeur assistant de finance à l’Université du Luxembourg depuis 2020. L’Espagnol de 47 ans aime faire du vélo, jouer aux échecs et « massacrer » sa guitare – à défaut de savoir en jouer.

Ces profits extraordinaires affectent-ils la confiance du public dans les banques ?

C’est une évidence. Pour autant, ce n’est pas justifié. La banque de détail n’est pas plus rentable que l’industrie automobile, par exemple. Les profits réalisés ne sont pas si spectaculaires.

Comment les banques justifientelles l’envolée des marges d’intérêt? Un article à découvrir dès maintenant sur paperjam.lu

Interview GUILLAUME MEYER
Photo GUY WOLFF

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“  The new interior design, achieved with the support of SNCI and our bank, creates a unique atmosphere that provides our customers with inspiration and tranquillity.”

For us, entrepreneurship is made of a wide range of different projects, all of which stimulate and diversify Luxembourg’s economy. We support all entrepreneurs through our financial programmes. Do you have a business project that you would like to make a reality? Then don’t hesitate to contact us. More information on snci.lu/en I / snci supporting entrepreneurship

Cyril Molard MA LANGUE SOURIT

« Notre objectif est un réseau ferroviaire de la finance »

Plus d’un an après son lancement, l’initiative Catapult: Future Foundation, présidée par Hind El Gaidi, a rassemblé les acteurs de la Place autour d’un projet de plateforme sécurisée pour l’échange de données et d’informations.

Comment est née l’initiative Catapult: Future Foundation, lancée en octobre 2023 ?

Elle émane du Haut Comité de la place financière, qui entend favoriser le développement et le déploiement de plateformes technologiques servant des objectifs mutualisés comme atout compétitif pour le Luxembourg. Les principaux métiers de la Place sont représentés au sein de notre comité de pilotage. Il est important de noter que nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère des Finances et le régulateur, qui soutiennent cette démarche.

Quels résultats avez-vous obtenus ?

Après une première phase nécessaire pour accorder nos violons, nous nous sommes entendus sur l’objectif de créer un « réseau ferroviaire de la finance », une plateforme sécurisée pour améliorer les échanges d’informations dans des contextes propices à la mutualisation. Ce réseau a pour vocation d’accueillir différents « wagons », c’est­à­dire des applications qui répondent à des besoins divers de mutualisation.

Cette plateforme doit-elle remplacer les systèmes en place ?

Non. Une plateforme utile doit intervenir plus tôt dans la chaîne de valeur et avoir une portée plus large. Il s’agit de procurer un flux de données partagées, auditables et anonymisées pour alimenter les solutions qui existent aujourd’hui.

Quel genre de données ?

Il s’agit d’échanger les informations nécessaires lors de l’onboarding des investisseurs institutionnels, comme les cartes d’identité ou les preuves de résidence, mais aussi des documents de due diligence entre prestataires qui interviennent fréquemment dans cet écosystème de gestionnaires d’actifs, banques, cabinets d’avocats, auditeurs et autres acteurs du secteur.

Vous ciblez donc les acteurs institutionnels plutôt que retail ?

Oui, nous nous concentrons sur les marchés financiers, et plus particulièrement la gestion d’actifs. C’est le dénominateur commun des différents métiers représentés au sein de notre comité.

Quid de la mutualisation des procédures

Know Your Customer (KYC), dont il est question depuis des années ?

Il y a beaucoup de confusion à ce sujet. Nous n’avons pas pour mission de standardiser les procédures KYC : nous ciblons les échanges d’informations des processus de due diligence, dont le KYC est un aspect parmi beaucoup d’autres.

Quelles sont les prochaines étapes de votre projet ?

Un groupe de travail a défini les critères requis pour cette technologie, qui ont été revus et validés par le comité de pilotage fin septembre. Ensuite, un appel à candidatures a été ouvert pour une durée de deux mois. Les candidats devaient être basés au Luxembourg ou s’y installer lorsqu’ils commenceront à travailler avec nous. Suivra un programme intensif pour les candidats présélectionnés. Un jury choisira le gagnant, qui recevra une contribution financière.

EXPERTE EN ACTIFS PRIVÉS Hind El Gaidi, 38 ans, dirige le bureau luxembourgeois d’ICG, un gestionnaire d’actifs britannique coté. Cette Marocaine d’origine siège aussi au comité exécutif de la Luxembourg Private Equity & Venture Capital Association (LPEA).

À quel horizon ?

L’idée est de passer rapidement à un produit minimum viable (minimum viable product, MVP), pour avoir une application concrète à tester et à utiliser. Les étoiles sont alignées, à nous de capitaliser sur l’élan actuel.

Journaliste GUILLAUME MEYER GUY WOLFF

Alternative Investments

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Neither traditional nor conventional – innovative instead. Whether private equity, real estate, infrastructure or debt, alternative investments have been gaining in importance over the last few years and have long since established themselves in the market in their own right. Effortless administration for exceptional investments.

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Grande-Duchesse

« Je ne pouvais pas laisser tomber ces femmes »

Le « viol comme arme de guerre » est une problématique mondiale difficile à mesurer en raison de la stigmatisation et de l’insécurité des victimes. Les Nations unies estiment que le phénomène a augmenté de 50 % en 2023. Cette cause est devenue le cheval de bataille de la Grande-Duchesse Maria Teresa , de son association Stand Speak Rise Up! créée en 2019... et de Luxair, qui soutient l’association avec un nouveau partenariat.

«Stand Speak Rise Up! est aussi capable de répondre à des situations d’urgence, comme en Afghanistan où les terroristes sont en train d’emmurer vivantes les 28 millions de femmes. »

Conversation Grande-Duchesse Maria Teresa

Comment avez-vous découvert ce phénomène et pourquoi avoir voulu vous engager pour cette cause ? J’ai découvert ce phénomène grâce au Dr Denis Mukwege (médecin congolais, prix Nobel de la paix 2018, ndlr), lors d’une conférence qui m’a bouleversée. Il m’a expliqué qu’il existait un groupe de survivantes, venues du monde entier, victimes du viol comme arme de guerre. Ce qui m’a fait prendre conscience que ce problème est mondial. Ces survivantes n’étaient entendues par personne et avaient besoin de visibilité. Cela rentre complètement dans la manière dont j’ai toujours agi, car j’ai toujours pensé qu’à la place où je suis, je désire être le porte-voix de celles et ceux que l’on veut le moins entendre. Nous avons donc eu l’idée d’organiser un forum, dans lequel les survivantes seraient le cœur de cet événement.

Ce forum a été un déclencheur… Oui, à ce moment, l’association n’était pas encore créée. Mais il y a véritablement eu un avant et un après. Il s’agissait du premier forum dans lequel les principales concernées étaient le cœur du forum. Elles sont montées sur scène et ont pris la parole, devant 1.500 personnes. Cela a été un grand succès. Nous avons pu mettre en lumière aux yeux des Nations unies une situation dont on avait très peu connaissance à ce moment-là : le sort des enfants nés du viol. Une résolution aux Nations unies est née à la suite du forum. Mais à ce moment-là, il n’y avait pas l’Ukraine à grande échelle, il n’y avait pas le 7 Octobre, peu de gens avaient connaissance de ce phénomène. Le monde ne se sentait pas vraiment concerné.

Cela a évolué aujourd’hui ?

Oui, grâce au forum, mais aussi à cause de deux situations dramatiques : l’Ukraine et le 7 Octobre (2023, ndlr ). Tout à coup, nous nous sommes rendu compte qu’il s’agissait bien d’une thématique d’actualité, très proche de nous. Au départ, lorsque nous sollicitions des banques ou des sociétés, certaines ne voulaient pas nous aider, car elles ne voulaient pas être associées à cette thématique… Depuis la guerre en Ukraine, l’invasion du Donbass et les premiers récits de victimes, nous

« Aujourd’hui, les gens sont (malheureusement) obligés de voir cette réalité en face bien qu’elle puisse déranger. »

nous sommes retrouvés plongés dans cette réalité qui a lieu à quelques centaines de kilomètres du Luxembourg. Ça a été un premier réveil, avant le 7 Octobre et toutes les horreurs que l’on a vues et entendues. Aujourd’hui, les gens sont malheureusement obligés de voir cette réalité en face, bien qu’elle puisse déranger, et cela conduit à une libération de la parole. D’ailleurs, même dans nos pays, des femmes sont victimes de violences conjugales et de viols dans le secret de leur relation conjugale. C’est aussi une horreur dont on entend de plus en plus parler. Par ailleurs, le Dr Mukwege expliquait que le viol, dans les pays en situation de guerre, n’est qu’une exponentielle des viols qui se passent de manière courante dans toutes nos sociétés. Ces récits sont extrêmement difficiles, mais ils doivent aujourd’hui être entendus.

Après le forum, vous avez décidé de créer l’association Stand Speak Rise Up ! en 2019. Pourquoi ? Une fois que le forum était passé, je ne pouvais pas laisser tomber ces femmes. Nous avions tissé un lien très spécial. Je me suis dit que l’indignation ne pouvait pas suffire, qu’on ne pouvait pas en rester là, et qu’il fallait pérenniser cette action. J’ai donc pu, avec Chékéba Hachemi (militante et première femme afghane diplomate, ndlr) et Stéphane Bern, créer l’association pour permettre une action continue afin d’aider les survivantes. L’action de l’association repose à la fois sur un plaidoyer et sur des actions concrètes.

Cette militante afghane est la co-fondatrice de l’association. Elle est la première femme afghane à avoir été diplomate et est l’autrice du roman « L’Insolente de Kaboul ».

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Pourquoi ce sujet demeure-t-il aujourd’hui un tabou ?

Je crois que le tabou sera fatalement là, car le viol comme arme de guerre est une manière de détruire la personne humaine, la femme. Je n’oublierai jamais ce que nous ont dit les survivantes : « Nous sommes des mortes-vivantes, nous sommes détruites intérieurement. » Et tout mon but était, à travers une reconnaissance, de les aider à se reconstruire pour qu’elles puissent de nouveau avoir la tête haute et retrouver confiance en elles.

Quelles sont les conséquences pour les femmes victimes de tels crimes ?

Le viol comme arme de guerre est une bombe à sous-munitions qui fait des dégâts sur des générations entières. Parce que vous détruisez la femme, sa descendance, son village, sa famille, son tissu social. Tout se retrouve comme explosé. Ces femmes sont soumises à des doubles peines à répétition puisque non seulement elles sont détruites par le viol, mais elles sont aussi rejetées par leur communauté. Leurs enfants nés du viol sont aussi rejetés. Un grand nombre de ces femmes se sont retrouvées contraintes, par exemple, de se prostituer, n’ayant pas d’autres solutions.

Sait-on aujourd’hui combien de femmes sont touchées par ce fléau ?

Non, nous n’avons pas de chiffres, car beaucoup de victimes n’en parlent pas. Je crois que si nous pouvions connaître le vrai nombre de victimes, nous serions absolument horrifiés. Mais nous savons par exemple qu’au Congo, dans la région des Grands Lacs, on compte environ cinquante femmes violées chaque jour, des viols qui sont accompagnés de torture.

Quelles actions concrètes menez-vous pour les aider ?

Nous avons beaucoup de projets à travers le monde. Mais ce qui est très important pour nous, c’est de permettre à ces femmes d’atteindre une autonomie et une indépendance. Certaines qui ont participé au forum sont par exemple devenues des présidentes d’associations dans leurs pays qui aident d’autres femmes, comme Tatiana Mukanire, une victime originaire

CINQ QUESTIONS AU CEO DE LUXAIR, GILLES FEITH

Pourquoi cette association avec Stand Speak Rise Up! ? Pour renforcer et élargir l’engagement de Luxair envers la défense des droits humains et la protection des populations vulnérables, en particulier les femmes et les filles victimes de violence. En tant qu’acteur-clé de la Grande Région, Luxair reconnaît l’importance de son rôle non seulement comme transporteur, mais aussi comme vecteur de valeurs et de progrès social dans la région. L’aviation peut et doit contribuer à un monde plus juste et plus respectueux.

Comment ce partenariat s’inscrit-il dans votre stratégie RSE ?

Grâce à notre position privilégiée au sein du paysage économique et social luxembourgeois et à l’ampleur de notre activité aérienne, nous offrons une visibilité précieuse et puissante à cette cause. En intégrant cette initiative dans notre stratégie de responsabilité sociale, Luxair prouve une fois de plus son engagement envers des causes essentielles, en consolidant ses liens avec ses partenaires et en répondant aux besoins de la communauté avec compassion et détermination. Concrètement, quelles actions seront mises en place dans le cadre du partenariat ?

Il prend vie à travers la livrée spéciale de notre De Havilland Q400, immatriculé LX-LGF, conçu par Madhurika Modani, une collègue inspirée par la diversité et la résilience des femmes. Elle a créé une œuvre qui reflète les histoires de femmes ayant vécu des souffrances inimaginables, symbolisées par des morceaux de papier déchiré. En complé-

ment de cet avion ambassadeur, d’autres événements et collaborations se dérouleront tout au long de l’année pour élargir l’impact de ce message.

Quels sont vos objectifs et vos attentes concernant ce partenariat ?

Nous ne cherchons pas de retour commercial ou stratégique. Nous transformons gratuitement la livrée de l’un de nos avions en support de sensibilisation itinérant, touchant chaque année plus de 190.000 passagers et des centaines de milliers de personnes dans les aéroports. En soutenant ce message fort, sans intention de profit, nous contribuons à une prise de conscience collective autour de ces questions vitales.

Quel type de ressources seront allouées à ce partenariat ?

Pour Luxair, un partenariat comme celui avec Stand Speak Rise Up! se mesure avant tout par l’impact et la visibilité qu’il procure à une cause. Et nous croyons que cette visibilité dépasse toute considération monétaire.

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du Congo qui a écrit son propre livre, publié aux Éditions des femmes, grâce au soutien de Stand Speak Rise Up ! Elle est aussi à la tête d’un mouvement qui aide ces femmes à créer leur propre entreprise. Nous accompagnons aussi des microprojets, des projets d’écoles pour les enfants nés du viol, comme en Ouganda. Nous sommes certes une toute petite ONG, mais une des rares à s’occuper du sort des enfants nés du viol. Cela a aussi donné naissance à de vraies communautés d’entraide dans les pays des victimes : elles partagent leurs bonnes pratiques, leurs expériences…

Parmi les actions que vous portez, l’indépendance économique de ces femmes est un objectif. Pourquoi est-ce un élément-clé de leur reconstruction ?

Le but de ces viols comme armes de guerre est de détruire ces femmes pour qu’elles ne soient plus capables de revenir dans la communauté. Un de nos objectifs est donc de les ramener dans la communauté, que ce soit à travers l’accès à un logement, par exemple, pour être sûrs qu’elles ne seront plus jamais mises dehors. Cela passe aussi par des bourses d’accompagnement. La femme a besoin d’être indépendante financièrement pour pouvoir faire ses propres choix . Mais Stand Speak Rise Up ! est aussi capable de répondre à des situations d’urgence, comme en Afghanistan où les terroristes sont en train d’emmurer vivantes les 28 millions de femmes. Notre aide d’urgence alimentaire aide ces femmes qui étaient encore il y a trois ans des juristes, des profs, des journalistes. Nous portons aussi un projet médical de formation des sages-femmes, mais aussi d’accompagnement par des bourses d’études les jeunes Afghanes qui se retrouvent en Iran et au Pakistan dans des camps de réfugiés.

Sur le plan juridique, quelles sont les avancées ?

Nous travaillons avec une association suisse qui s’appelle Trial International et qui a porté la problématique des enfants nés du viol et la question de la réparation. Cela a donné des résultats concrets, comme en Bosnie-Herzégovine ou ailleurs.

Nous travaillons avec cette association pour essayer de trouver les responsables de ces horreurs et de les traduire devant la Cour pénale internationale et les tribunaux compétents, car le viol est un crime de guerre constitutif de crimes contre l’humanité, et de crimes de génocide. À notre échelle, nous savons que nous ne pouvons pas tout faire, donc nous nous associons avec d’autres associations ou structures qui défendent cette cause pour être les plus efficaces et performants possible, avec toujours la volonté que notre aide aille directement aux survivantes que nous connaissons.

Pourquoi les entreprises, aussi, ont-elles tout intérêt à s’intéresser à cette problématique ?

La responsabilité sociale des entreprises fait que le personnel est de plus en plus intéressé de savoir comment aider. C’est important pour nous, car c’est une façon de faire parler de la thématique et de récolter des fonds pour mieux aider les survivantes. Par ailleurs, nous n’avons pas de subventions publiques : l’association repose sur des dons privés. Nous reposons également sur une vision holistique, c’est-à-dire que

l’on intervient pour aider une personne à plusieurs stades de sa reconstruction, jusqu’à son autonomisation. Cela passe par l’aide psychologique, sociale, du matériel… Aujourd’hui, plusieurs entreprises luxembourgeoises nous soutiennent, comme Luxair par exemple, avec la volonté de Gilles Feith, et nous avons tout un réseau d’ambassadeurs qui sont des personnes très engagées. Nous travaillons aussi sur le mécénat de compétences et sur un projet de mentoring des survivantes à distance.

Quels sont les projets de l’association pour les cinq ans à venir ?

Avec la mise en place de la lieutenance puis l’abdication en temps voulu, je pourrais me consacrer plus que jamais à Stand Speak Rise Up !, pour continuer d’accompagner les survivantes dans leur reconstruction. Je m’en réjouis profondément. Notre mot d’ordre reste « Nothing about us without us », c’est-à-dire que l’on ne fait rien sans les principales concernées, les survivantes. Nous ne prétendons pas que nous pourrons arrêter les guerres, mais si l’on peut au moins faire en sorte que le viol ne soit plus une arme de guerre, nous aurons déjà fait un grand pas.

Voici à quoi ressemble l’avion de Luxair aux couleurs de Stand Speak Rise Up ! Le design a été conçu en interne par Madhurika Modani et reflète les histoires de femmes ayant vécu des souffrances, symbolisées par des morceaux de papier déchiré.

Photo Luxair

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Si Vivatech Paris a été un succès, beaucoup en sont sortis avec une indigestion d’intelligence artificielle. Ce n’est pas un peu « too much » ? Nous sommes tous en surpoids ! Nous sommes bombardés tous les jours avec tous ces sujets. Évidemment, il y a ceux qui trouvent cela génial et l’autre camp, qui invite à faire très attention. Nos leaders technologiques n’aident pas toujours. Ils se prennent la tête sur Twitter, entre Elon (Musk, ndlr) et Yann (Le Cun, le chef scientist AI de Meta, ndlr). Le sujet est devenu tellement courant que tout le monde a l’impression de savoir de quoi on parle, alors que les gens ne savent pas du tout de quoi ils parlent. L’intelligence artificielle existe depuis assez longtemps mais le commun des mortels a vu sa première application réelle avec le lancement de ChatGPT, en mars 2023. Nous sommes entrés dans une nouvelle révolution industrielle technologique qui va affecter cette fois-ci aussi tous les cols blancs. C’est clair et net. D’un point de vue financier, on sait que la valeur intrinsèque de ces grands modèles de langage qu’ont Meta, OpenAI et maintenant X tend vers zéro très rapidement.

Pourquoi ?

D’abord parce qu’ils se font de la concurrence entre eux. Je suis le président du conseil d’administration de Wix. Nous utilisons 14 points d’intelligence artificielle. Nous savons que sur les six derniers mois, le prix de cet accès a baissé de 90 %. Ces large language models (LLM) vont faire partie d’un stack technologique comme

la cybersécurité, l’infrastructure, etc. On voit bien que la France mène intellectuellement dans ce domaine : quasiment la moitié des équipes IA chez OpenAI ou les autres sont françaises – c’est la preuve qu’en Europe, on peut faire de belles choses. Comme beaucoup de technologies – et c’est un peu la thèse que nous défendons chez Mangrove –, à la fin, c’est surtout l’application qui va dominer, la manière dont je vais utiliser cette puissance. Nous n’avons pas commencé à réellement voir de choses. Nous commençons à voir émerger des exemples de gains de productivité de manière assez importante. Nous sommes actionnaires d’une société depuis six ans qui travaille sur l’IA et qui s’est positionnée pour créer le premier médecin artificiel. Aujourd’hui, dans les laboratoires de K Health, ils (les médecins artificiels, ndlr), sont plus souvent corrects qu’un médecin humain. Les médecins restent des humains, comme tout le monde. Il y a des bons, des mauvais et des moyens, alors que la machine est toujours moyenne ou bonne. C’est un exemple d’application. Ça va fondamentalement changer la façon dont nous allons interagir avec les services médicaux. Nos dépenses dans les soins de santé, en Europe et aux États-Unis, sont en train d’exploser. Nous avons une pyramide des âges qui vieillit. Un des très grands domaines sur les cinq à dix prochaines années sera le secteur de la santé. L’IA va s’intégrer partout.

Est-ce qu’il n’y a pas un jeu de dupes dans les dynamiques que l’on voit aujourd’hui : pour que l’IA soit efficace, il faut des capacités de stockage et de processing assez importantes. Il n’y a que les Big Tech qui les aient.

Poil à gratter

Et le Luxembourg ?

Et donc, forcément, cela ne fait que les renforcer.

Exact. Il est évident que cela se joue à des milliards de dollars pour entraîner un modèle. Ces grosses entreprises mettent leurs capacités à une fraction de ce que cela nous coûterait d’aller inventer ces technologies. Elles deviennent partie de l’infrastructure de chaque entreprise. Évidemment, elles seront là dans cinq ans ou dans dix ans. Avec tout le risque, tout le côté négatif qu’implique le fait que ce soit leurs modèles. Se pose évidemment la question de la supervision… Le vice-président de la Commission européenne, Thierry Breton, n’arrête pas de répéter que c’est la place de l’Europe…

La technologie, qu’on le veuille ou non, est très consommatrice d’énergie. Avec le dossier Google, on a fait peur à tout le monde et pour longtemps. C’est la faute de nos politiciens. Pas plus la faute des Verts dont on connaissait très bien l’agenda politique, que des autres. Heureusement, ils ne sont plus au gouvernement pour l’instant !

Et le Luxembourg Future Fund ?

Nous n’avons pas les moyens. Quand on lance les deux Future Funds qui vont de 150 à 200 millions d’euros alors qu’il y a quatre fonds souverains à Abu Dhabi qui pèsent 300 milliards, ça parle de notre position concurrentielle.

Et un ministre de la Tech ?

Évidemment qu’il faut un leader !

Si la vocation est de ramener des boîtes à emplois de haut potentiel, la réponse ne peut être que « oui ». Il faut aller les chercher et les inciter à venir ici. La question est « quel est ton job primaire » ?

Aller tous les jours rencontrer le patron de Meta, de Google, etc., et les inciter à venir, ça serait magique, oui. La vérité est qu’on n’a personne comme ça. On le fait en passe-temps.

Et tout ce que l’Europe compte d’entrepreneurs râlent de se voir ainsi limités par la régulation… Il faut de la régulation, mais il ne faut pas que ce soit excessif.

L’AI Act fixe un cadre et déjà, en même temps, un moyen d’y échapper : les sandbox. Il y a deux ou trois sandbox IA au Luxembourg. C’est un peu paradoxal, non ? C’est le paradoxe de la politique qui veut, d’un côté, faire ce qu’elle veut et, de l’autre côté, réguler ce que sa population va consommer… Il faut un peu des deux. Au vu de la structure de nos sociétés, c’est très difficile d’imaginer qu’il n’y aura pas de réglementation. L’être humain a prouvé à maintes reprises qu’il a besoin d’être supervisé… Au Luxembourg, on dit « est-ce que la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) n’exagère pas trop ? » Bien sûr que la CSSF exagère ! Mais de là à aller à zéro de supervision, non. Nous sommes tous un peu filous, il faut trouver le bon équilibre. L’Europe se positionne sur ce domaine parce que c’est le domaine le plus facile sur lequel se positionner ! C’est facile de dire « je vais

réglementer ». J’ai toute une bureaucratie qui est européenne, qui est une machine, qui a vocation à se garder une place dans ce monde. Dès qu’il y a un sujet intéressant, un peu mondial, qui touche un peu à la techno, M. Breton lève la main en disant qu’il va mettre de nouveaux policiers. Quand il fait ça, il existe. Il a plus d’équipes. Il a plus de budget. On est tombés dans une inertie totale à force de défendre le contrôle et la régulation. C’est trop. Mais il faut un flic dans le monde. Je préfère être fliqué par l’Europe que par les Américains ou par les Chinois. D’une certaine manière, ce positionnement n’est pas mauvais. En tant qu’Européen, je me dis qu’il y aura toujours un semblant de raison en Europe.

Sur l’éthique, est-ce qu’on n’a pas raté un train ? Les grands modèles sont largement entraînés. Vouloir les rectifier, ça veut dire requalifier un certain volume de données sur lesquelles ils ont été entraînés. C’est un effort colossal pour un résultat incertain… Et chaque bricolage aura des effets de bord peutêtre pires que la situation de départ… À la fin, nous aurons tous ces modèles, les américains dont nous parlons. Mais il y a des modèles à Abu Dhabi et Dubaï aussi biaisés que les autres, mais d’une autre manière. Il y aura évidemment un modèle russe. Des modèles chinois. À la fin, le point de départ sera « ils sont biaisés ». Si vous utilisez cette technologie qui ne va pas vous coûter très cher, vous allez devoir, en tant que fournisseur d’applicatifs pour des usagers, prendre une partie de leurs modèles et le reformer à votre sauce. Il y aura des modèles de base, biaisés… et beaucoup de gouvernements vont les utiliser dans ce sens-là, pour biaiser…

Ces dernières années, en matière d’investissement, on a l’impression que de nombreux acteurs mutualisent au moins une partie de leurs moyens financiers…

Nous n’investissons pas assez. Nous n’encourageons pas assez. Cette mauvaise passe est notre destin sur le moyen terme… Ce n’est plus une question de moyens. En Europe, nous n’avons pas autant de moyens qu’aux États-Unis ou qu’en Chine. Nous sommes sur une échelle de 1 à 10 en termes

1 rue des Eglantiers L-8043 Strassen 00352 445512 - info@maisondulit.lu

de moyens réels. Nous n’avons pas le volume de super-entrepreneurs en Europe. Il suffit de regarder un sujet qui fâche, évidemment, quand on parle d’Israël. Mais un tout petit pays qui a une vraie culture entrepreneuriale. Vous y trouvez de la hargne, de l’envie de réussir. Nous avons beaucoup de bons entrepreneurs en Europe, mais pas assez de volume. La maladie européenne, c’est de ne pas rêver. Aux États-Unis, vous rêvez. On vous dit dix fois que ce n’est pas possible, mais vous y allez quand même ! En Europe, on adore amputer nos visions ! L’attitude européenne est de dire « tu exagères ! Arrête ! Tu ne pourras jamais… » Il suffit de regarder l’interview des cadres d’Arianespace, cinq ans avant qu’Elon Musk réussisse avec SpaceX, qui répondaient que si c’était si facile, ils l’auraient déjà fait…

Elon Musk a surtout bien profité de la commande publique américaine pour éviter de voir ses projets capoter… Tout à fait. La Nasa a compris qu’il valait mieux sous-traiter à un fou et un génie. Même s’il se plante dix fois, ça sera toujours moins cher que si j’essayais moimême. La dernière fusée Ariane qui soit partie, je ne sais même plus quand c’était. Ça paraît si loin… Nous sommes pris dans cet engrenage de fatalisme, de négativisme… Nous sommes tous un peu râleurs en Europe. Ça nous fait plaisir de râler. Pour réussir en Europe, si vous êtes un entrepreneur français, votre marché est d’abord la France, puis ailleurs, peut-être. Un Américain a tout de suite accès à 450 millions de consommateurs. La possibilité d’éclore très vite est moindre.

Dans le marché, qu’est-ce que vous regardez avec attention, vous qui voyez passer des milliers de projets ?

Il y a trois grands sujets du futur. Un, c’est la santé. C’est celui qui offre le plus d’opportunités, d’abord financières et ensuite de faire du bien. Nous essayons toujours chez Mangrove de trouver cet équilibre. La population vieillit. Les Américains dépensent 18 % de leur PIB dans la santé alors que les résultats sont assez décevants. En Europe, c’est autour de 12 %, le pourcentage diminue quand on va vers l’Est. Je

ne sais pas comment les États qui sont déjà au bord du gouffre financier vont pouvoir continuer à donner aux Européens ou aux Américains le luxe que nous avons aujourd’hui. Même ce luxe est une expérience assez vieillotte. Je suis malade à la maison. Je dois prendre rendez-vous. Je me pointe dans une salle où attendent 15 autres malades. J’attends deux heures parce que ce n’est jamais très ponctuel. Le médecin va me voir, j’aurai droit à trois minutes. Et je vais devoir aller à la pharmacie en face. Cette expérience utilisateur n’a pas changé depuis 200 ans, ce qui paraît complètement ridicule. Pourtant, la technologie s’y prête très bien. Que fait un médecin ? Il apprend beaucoup de choses, il répète beaucoup, il mémorise. Il cherche quand vous venez le voir. Cette logique se prête très bien à une machine. Chez K Health, pour 45 maladies, vous avez la possibilité d’être diagnostiqué par la machine, d’avoir un médicament, de revenir nous voir… Dans une boucle où il n’y a plus d’humain. Aujourd’hui, la première chose dont se plaignent les médecins est qu’ils n’ont plus de temps à accorder aux malades. En Europe, on adore aller voir le médecin. Cinq fois par an. Il y a peut-être un petit peu de vieux que ça arrange, parce que ça les occupe un peu. La technologie va exploser. Certains médecins vont s’y opposer. D’autres voudront voir un humain. Les médecins ne sont pas infaillibles. Aux États-Unis, 7 % des diagnostics des urgences ne sont pas corrects et mènent directement à 300.000 morts. L’IA a un rôle énorme à jouer, et les États en ont besoin, même si cela va bousculer tous les intérêts du système existant, médecins, pharmaciens, assureurs…

Off the record

Votre dernier film

Le Tableau volé, de Pascal Bonitzer avec Alex Lutz et Léa Drucker.

Votre dernier livre

Dune. Ça a eu tellement de succès au cinéma que j’ai eu envie de lire ces 3.000 pages.

Votre dernière exposition

La fondation

Dubuffet à Paris, qui propose une triple exposition pour son 50e anniversaire.

Quid de la protection des données personnelles et des biais liés aux jeux de données « régionales » avec lesquels on développe des technologies ? Il n’y a grosso modo que 5 % de différence dans les maladies, selon les communautés.

Luxembourg: A strategic location for individuals

Prime European hub

Nestled in the heart of Europe, Luxembourg is an ideal place for both living and business, with an easy access to key EU markets.

Attractive tax framework

Enjoy the enhanced impatriate tax regime and avail of the various exemptions applicable to investment income.

Comprehensive social security coverages

Luxembourg offers one of the best social security and pension systems in Europe, combining extensive benefits with limited contribution rates.

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“PwC” or “PwC Luxembourg” refers to

Ces modèles IA doivent prendre cela en compte au moment d’utiliser des données. Mais c’est surtout le traitement qui va être différent. Certains ne vont pas être traités sur la même chose par le même traitement. Les meilleures boîtes au monde considèrent déjà cela. Sur les données personnelles… J’ai toutes mes données bancaires sur mon smartphone. Si j’ai ça, avoir mes données de santé ne me dérange pas. Chacun sa façon de voir les choses. Il est évident que sur ces applications, la sécurité devient un enjeu majeur pour toute entreprise. Il y aura toujours des attaques, toujours des voleurs. Il faut simplement une couche de réglementation pour dire aux boîtes que si elles s’engagent dans ce secteur-là, ce sujet sera très important. Mais de loin, l’IA va améliorer nos vies. 25 % des Américains n’ont pas de couverture médicale et une visite de médecin coûte 150 dollars. Pour eux, avoir une application qui leur dit quoi faire ou leur demande 10 dollars pour parler à un médecin est une amélioration significative.

D’accord, il y a le diagnostic, mais on parle aussi beaucoup de la découverte de nouveaux médicaments ou de l’imagerie ? Oui, si un médecin passe à côté d’une petite fracture au pied, parce qu’il n’est pas très expérimenté, de garde un dimanche dans une salle de garde pleine, l’IA va pouvoir la détecter. Tous les métiers de la santé, tous, vont être touchés. La première niche était celle du diagnostic généralisé. Sur le médicament, ça va accélérer l’invention… mais c’est plu-

« L’Europe se positionne sur la réglementation parce que c’est le domaine le plus facile sur lequel se positionner !

tôt la puissance de calcul qui va nous aider à faire ça. Pour l’instant, je n’ai pas vu de preuve que l’IA est assez avancée pour tester des thèses. C’est assez simpliste. Prédire les prochains mots… Oui, le patron de Moderna et les autres utilisent le machine learning…

Après la santé, quels sont les deux autres domaines ?

La robotique. Les LLM favorisent la discussion avec les machines, avec les processeurs que Nvidia et les autres ont déjà. Nous allons voir une émergence incroyable de robotique. Les gens se font toujours l’idée qu’ils auront à la maison le robot qui va faire leur ménage. Ce sera un des derniers, parce que faire le ménage est une tâche complexe. Ce sera une grande opportunité européenne : comment rendre notre industrie à nouveau compétitive. Je suis aussi au board d’une société pharmaceutique qui produit 2 % du paracétamol mondial. Des Espagnols. Ils ont été parmi les premiers à ramener la production des médicaments en Europe. Le Covid – c’est à mettre au crédit de nos politiques – a permis de comprendre qu’il était temps, sur des secteurs stratégiques comme la pharmacie, qu’il fallait ramener tout ça en Europe, sans beaucoup d’humains qui y travaillent.

Là encore, c’est une opportunité de façade, non ? Qui détient

Mark Tluszcz et les fondateurs de l’espagnole Galenicum.

les matériaux rares ou de base pour produire les médicaments ou toute une série de technologies ? La Chine et l’Afrique. Ça, on ne peut pas changer.

Six licornes d’hier et d’aujourd’hui

K Health

Fondée en 2016, K Health est une entreprise américaine de télémédecine fournissant des soins et des insights médicaux personnalisés grâce à l’IA.

Skype

Lancée en 2003 en Estonie, Skype est une application de télécommunications spécialisée dans les appels vidéo et vocaux. Elle a été vendue à Ebay en 2005.

Flo

Établie en 2015, Flo est une application biélorusse de santé axée sur le suivi des cycles menstruels et la santé des femmes.

Wix

Fondée en 2006, Wix est une entreprise israélienne offrant une plateforme cloud pour le développement et l’hébergement de sites web.

The Bank of London Fondée en 2021, The Bank of London est une banque britannique spécialisée dans les services de compensation et les transactions bancaires mondiales.

WalkMe

Établie en 2011, WalkMe est une plateforme israélienne d’adoption numérique qui simplifie l’expérience utilisateur avec des guides interactifs à l’écran. Elle a été vendue 1,5 milliard de dollars à SAP le 5 juin 2024.

On ne peut pas changer pour longtemps. Non. Les ingrédients nécessaires pour les médicaments viennent de l’Inde ou de la Chine. Mais la robotisation va aider énormément. Quand on a ramené la production de l’Inde vers l’Europe, les différences de salaires étaient de 20 à 25 % seulement. Ça ne justifiait plus nécessairement le risque logistique, de devoir gérer le transport de votre produit fabriqué là-bas, le temps, la durée, les risques… Quand c’était 45 %, ça faisait du sens. Là, ce n’est plus si sûr. Moi, je pense à la robotique chez moi. D’ici cinq ans, ce sera normal, plutôt que d’avoir une réceptionniste, d’avoir un robot.

Une génération ou deux a encore grandi avec les années 1960-1970. Avec la science-fiction et ses scénarios très noirs… Bien sûr. Mais c’est vrai pour tout. D’une génération à l’autre, les réticences changent. Nous avons investi dans Flo, une application leader mondiale qui aide les femmes à gérer leur cycle menstruel. Ça les aide à tomber enceinte. Ma femme a trouvé cela complètement ridicule quand je lui en ai parlé. Qui voudrait ça ? Aujourd’hui, cette boîte compte 65 millions de femmes qui l’utilisent tous les mois, elle fait 250 millions d’euros de chiffre d’affaires grâce à un abonnement mensuel. Pourquoi ? Parce que les femmes de 18 à 25 ans ont grandi avec l’ère des apps et ça leur paraît tout à fait logique

d’avoir une app pour gérer ça. Il y a toujours des freins à l’adoption. En 2002, quand l’internet banking a commencé à émerger, tout le monde disait que c’était trop compliqué, qu’on préférait aller voir son agence où l’on connaissait X ou Y… Aujourd’hui, ça n’existe plus. En très peu de temps, on change les mœurs, les habitudes, mais oui, les gens vont râler.

Le troisième secteur dont vous parliez est le secteur de la défense ?

Pendant très longtemps, il a été le domaine d’investisseurs spécialisés. Nous sommes passés dans une période agressive. Ça ne fait qu’inciter les investisseurs à se dire que les acheteurs du futur seront le complexe militaire industriel. Nous n’aimons pas ce secteur mais les investisseurs nous demandent. Les investissements vont surtout dans les drones et la robotique.

À Vivatech, Elon Musk a dessiné un monde sans job dans une société de « loisirs ». C’est de la provocation ?

De la science-fiction ?

Évidemment, 50 % de ce que dit Elon est de la provocation. Ce qu’il veut surtout dire, c’est que l’arrivée de l’intelligence artificielle nous responsabilise à réfléchir comment notre société va changer. Dans le contexte local, le métier principal, dans le secteur bancaire, est un métier de compliance pour satisfaire la CSSF. Si la technologie est capable de diagnostiquer quand vous êtes malade, elle saura faire ça assez vite. Nous aurons prochainement beaucoup de pertes d’emplois. Et ce sera valable pour le secteur bancaire comme pour le secteur de l’administration publique. L’appel de Musk est un appel à se préparer au changement, ça sera un tsunami.

« La technologie, levier de réduction de nos impacts »

Au service de la transition vers une société plus durable, la technologie jouera un rôle essentiel, à condition d’en faire bon usage.

Pour les équipes de recherche du List, comme nous l’explique Lucien Hoffmann, directeur scientifique du centre de recherche, il s’agit d’apporter des solutions concrètes.

Pour Lucien Hoffmann, la recherche en solutions technologiques doit s’articuler autour de trois thématiquesclés : le recyclage des déchets et la réutilisation des ressources, le traitement des eaux usées et le développement des énergies renouvelables.

Pour un chercheur comme vous, ou pour un centre de recherche technologique comme le List, comment les défis liés à la transition vers une économie ou une société sont-ils pris en compte ?

Ils sont nombreux et impliquent de repenser les modèles de développement, d’aller chercher des gains de performance, pour faire mieux avec moins de ressources. Il est aussi nécessaire d’adapter nos comportements, nos habitudes. L’enjeu est crucial. Pour le monde de la recherche, ces défis constituent des drivers importants. Ils forment un champ d’exploration et d’opportunité, a fortiori au niveau d’un centre de recherche technologique comme le Luxembourg institute of science and technology (List). Nos projets ne relèvent pas de la recherche fondamentale, comme cela peut être le cas à l’Université. Notre mission est de mener des projets de recherche appliquée, d’apporter des solutions à des problématiques concrètes et de concevoir des outils directement déployables. Le résultat de notre travail doit pouvoir être facilement transféré au sein de la société et des entreprises désireuses d’adapter leurs modèles, d’améliorer leur performance, de réduire l’impact environnemental de leurs activités. Dès lors, nos projets de recherche, pour la grande majorité, sont alignés sur ces grands défis sociétaux et environnementaux.

On sait que la transition à mener est complexe. Quel rôle jouera la technologie pour relever ces défis ?

La technologie jouera un rôle important, bien qu’elle ne constitue pas l’unique réponse aux enjeux actuels et à venir. Autrement dit, nous ne résoudrons pas tout avec la technologie. Il est nécessaire d’adapter nos comportements et, pour cela, de considérer l’ensemble des dimensions de la gestion du changement. De nombreuses technologies vertes, qui contribuent à une utilisation plus rationnelle des ressources ou à l’amélioration de l’efficience énergétique de nos processus, sont aujourd’hui disponibles. Cependant, tant qu’elles ne sont pas mises en œuvre, leur impact positif est nul. L’adoption de l’électromobilité illustre bien cet enjeu. Ce n’est pas le tout d’avoir des voitures électriques. Il faut convaincre les utilisateurs de l’intérêt de les utiliser. La

nécessité d’opérer des changements de comportement est cruciale pour l’adoption des nouvelles technologies, mais pas uniquement. Par exemple, nous savons tous que nous devrions manger moins de viande. Or, la consommation d’aliments d’origine animale reste toujours importante.

Cela résonne avec le discours porté par Bertrand Piccard qui, au travers de la Fondation Solar Impulse, cherche à promouvoir l’adoption des technologies vertes aujourd’hui disponibles, fiables et rentables. Pour lui, si l’on s’en tient au changement climatique, l’adoption de la technologie au service de l’efficience doit nous permettre de parcourir la moitié du chemin… C’est une hypothèse que vous partagez ? Oui. D’ailleurs, nous mettons les ressources du List à la disposition de sa fondation, avec laquelle nous collaborons. Dans le cadre de l’appel visant à identifier 1.000 solutions technologiques propres et profitables, nos équipes ont mené des projets d’analyse de l’impact environnemental des solutions soumises à la fondation sur l’ensemble de leur cycle de vie afin de les valider.

À vos yeux, quelles sont les technologies-clés pour soutenir la transition ? Je pense que la recherche en solutions technologiques doit s’articuler autour de trois thématiques-clés : le recyclage des déchets et la réutilisation des ressources, le traitement des eaux usées et, enfin, tout ce qui touche au développement des énergies renouvelables. À travers ces enjeux, on touche à l’enjeu climatique, avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en explorant les moyens de minimiser les sources de pollution et de mieux utiliser les ressources. Un autre sujet prometteur a trait à la production d’hydrogène propre.

On parle effectivement beaucoup des technologies liées au développement de l’hydrogène vert comme des solutions d’avenir, bien que les défis en la matière soient encore importants. Quelles sont, à vos yeux, les applications les plus pertinentes qui pourraient en découler ?

L’hydrogène peut jouer un rôle très important dans la réalisation de l’objectif de

«  L’hydrogène aura un rôle à jouer en tant que levier de stockage de l’énergie, facilitant le dévelop–pement du renouvelable.»

L’EUROPE, À LA POINTE DE L’INNOVATION

DURABLE

En matière de développement de technologies propres et durables, l’Union européenne n’a rien à envier au reste du monde. Selon la dernière étude conjointe de la Banque européenne d’investissement et de l’Office européen des brevets, à l’échelle mondiale, « plus de 22 % des technologies propres et durables – aussi appelées ‘cleantech’ en anglais – qui sont mises au point le sont justement sur le Vieux Continent ». Le marché unique de l’UE est un catalyseur essentiel pour le déploiement de technologies propres et durables. L’Union européenne (UE), via son Green Deal, ambitionne de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030. La réalisation de cet objectif dépend de l’adoption rapide d’innovations dans les technologies propres.

neutralité à l’horizon 2050 que nous poursuivons dans l’Union européenne. L’hydrogène aura notamment un rôle à jouer en tant que levier de stockage de l’énergie, facilitant le développement du renouvelable. Dans certains cas d’utilisation, l’hydrogène peut aussi être envisagé comme une source directe d’énergie, à l’instar d’un combustible. C’est principalement dans l’industrie ou le transport, pour alimenter des engins devant déplacer des charges importantes, que son utilisation s’avérera intéressante. Cela ne concerne pas la mobilité individuelle.

L’enjeu, finalement, est de parvenir à mettre la technologie au service d’une meilleure utilisation des ressources au regard de nos besoins et usages… Quelles sont les priorités à ce sujet ?

L’enjeu, c’est de réduire l’impact. C’est ce que l’on peut réaliser à travers les trois piliers-clés que j’ai évoqués. À la poursuite de cet objectif, le champ d’exploration de nouvelles solutions et applications est vaste. L’urgence actuelle réside dans la décarbonation de l’économie. S’il faut optimiser nos besoins en énergie, privilégier le recours à des sources d’énergie propre, il faut aussi considérer d’autres dimensions inhérentes à cet enjeu. Par exemple, on peut envisager les moyens et les solutions qui contribuent à fixer le carbone présent dans l’atmosphère, à le stocker, en vue justement d’amoindrir cet effet de serre. La réduction de l’impact ne concerne pas que le climat, mais aussi la lutte contre la pollution et la préservation de la biodiversité. Cela passe par exemple par le développement de solutions dans le domaine de l’agriculture.

Quels moyens peuvent être mis en œuvre à ce niveau ?

Il s’agit de promouvoir une agriculture de précision en s’appuyant sur la technologie, comme l’usage de drones pour l’observation des cultures ou encore l’analyse d’images satellites. On peut alors plus efficacement déceler des pathologies au niveau de la végétation ou encore des carences au niveau de certains nutriments comme l’azote. Ces moyens permettent par exemple d’agir de manière ciblée, afin de limiter l’usage des pesticides ou des fertilisants. On y a alors recours uniquement là où cela est requis et

quand cela est nécessaire. On peut mieux soutenir la culture, prévenir des maladies tout en préservant les sols, la faune et la flore. On peut aussi éviter de contaminer les nappes phréatiques. In fine, cela représente aussi des gains économiques pour l’agriculteur ou le viticulteur.

Comment la technologie peut-elle contribuer à une meilleure gestion des déchets ?

À ce niveau, les enjeux sont nombreux et doivent s’envisager à travers l’ensemble du cycle de vie d’un produit ou d’un matériau. Il s’agit, en considérant les usages et les besoins, de réduire la production de déchets. Ensuite, pour les déchets résiduels, il faut promouvoir leur recyclage par la mise en œuvre de techniques et de technologies qui facilitent la récupération et la revalorisation des matériaux. Il s’agit de réduire notre impact sur l’environnement, mais aussi de trouver des moyens de répondre à nos besoins actuels et à venir dans un monde où les ressources ont tendance à se raréfier.

Considérant l’ensemble de ces enjeux, comment s’articulent les projets menés au List pour y répondre ?

Ces sujets constituent le cœur des préoccupations de nos activités dans le domaine de l’environnement. Mais ils sont aussi abordés dans des projets portés par d’autres domaines, IT ou matériaux. Dans notre approche, à travers ce que nous appelons des lignes d’innovation, nous développons des briques technologiques qui doivent permettre de répondre à ces défis. Dans le domaine de la construction durable, nous travaillons sur un projet visant à améliorer la logistique de chantier. La construction, on le sait, est un émetteur important de gaz à effet de serre. On a pu démontrer que l’optimisation de la logistique de chantiers permettait par exemple de doubler les marges des entreprises, mais aussi de réduire de 40 à 50 % les émissions en travaillant sur une minimisation des allées et venues des camions.

Comment s’opère cette optimisation et comment la technologie y contribue-t-elle ?

Cela peut s’opérer de bien des manières. L’idée principale est qu’un camion qui dépose

des matériaux ne reparte pas à vide. Notre contribution réside dans le développement d’outils informatiques qui vont soutenir cette optimisation. Nous sommes en train de créer une spin-off à travers laquelle les acteurs du secteur vont pouvoir accéder à la technologie et à l’expertise que nous avons développées en la matière. Dernier point, cette démarche a aussi des effets bénéfiques au niveau social, dans la mesure où l’amélioration de la logistique permet aussi de réduire les manipulations de matériaux par les opérateurs sur le chantier. Nous y introduisons aussi des technologies d’automatisation.

Si l’on reste sur la construction, le List ne travaille-t-il pas aussi beaucoup sur les matériaux ?

Si. D’une part, nous menons des projets de recherche facilitant le recours à des matériaux biosourcés. D’autre part, nous travaillons aussi beaucoup sur les enjeux de déconstruction des bâtiments, pour faciliter le recyclage et la réutilisation des ressources. Ces projets, qui mettent en œuvre les principes de l’économie circulaire, doivent contribuer à l’émergence de nouveaux modèles, et même de nouvelles filières. En la matière, les limites rencontrées sont souvent de nature réglementaire plus que technologique.

Comment cela ?

La réglementation relative à la réutilisation des matériaux récupérés, une fois que ceux-ci sont qualifiés comme déchets, est particulièrement complexe. C’est un des cas pour lesquels le cadre en place constitue un frein. Il est toutefois important de préciser que si la réglementation peut s’avérer contraignante dans certains cas, à de nombreux niveaux, c’est aussi elle qui donne les impulsions nécessaires à la transition. C’est à travers elle que l’on définit de nouveaux standards et de nouvelles exigences. Un autre volet important réside dans la valorisation des biodéchets, dans la transformation de déchets organiques en biogaz ou à d’autres fins, par exemple. On a aussi découvert que le moût de raisin ou encore la pelure des pommes recelaient des molécules bioactives à haute valeur ajoutée. Au lieu d’être considérés comme des déchets, ces produits peuvent

trouver de nouvelles applications dans l’industrie cosmétique ou être valorisés en tant que produits fitness.

Rien ne se perd, tout se transforme. Encore faut-il que cette transformation soit la plus efficiente et pertinente… En effet, il est intéressant de voir que les déchets, de plus en plus, sont considérés comme une ressource. Par le passé, on devait payer pour se débarrasser de certains déchets. Aujourd’hui, certaines entreprises sont prêtes à payer pour obtenir ces déchets et les valoriser.

Si l’on parle de valorisation de matières organiques, on fait régulièrement état de situations aberrantes. Par exemple, lorsque l’on mobilise des terres de culture pour produire du maïs qui est directement destiné à la production d’énergie via des unités de méthanisation… N’est-ce pas un non-sens ?

C’est vrai. Ce sont des situations qui se sont multipliées en Allemagne notamment. La disponibilité d’une technologie ne doit pas nous empêcher de faire preuve de bon sens. Le maïs, en monoculture, n’est pas réputé être le plus eco-friendly. Si le développement des stations de biogaz induit des besoins importants, cela peut conduire à ce genre de situation. Pour chaque usage technologique, il y a lieu de considérer son impact environnemental dans sa globalité. On en revient à l’enjeu principal.

Appréhender cet impact à plus large échelle peut s’avérer complexe. Travaillez-vous aussi sur le développement de modèles et d’approches globales ?

Tout à fait. Nous avons une équipe qui travaille sur l’analyse du cycle de vie des produits, afin de quantifier leur impact environnemental et de chercher à l’optimiser. Ce sont vraiment des sujets intéressants. Cela permet par exemple de mettre en évidence que le recours à un produit biosourcé n’est pas forcément celui qui a le plus faible impact environnemental. En l’occurrence, s’il faut abattre une partie de la forêt amazonienne ou appauvrir des terres de culture pour garantir l’approvisionnement en matière première, on est face à un problème. On l’a vu avec le déve-

UN JUMEAU NUMÉRIQUE POUR CONCEVOIR

DES QUARTIERS DURABLES

Agora, la société chargée du développement des quartiers Belval et Metzeschmelz, s’est rapprochée du List et de ses capacités de recherche et technologies, pour concrétiser sa stratégie de transformation digitale axée sur l’utilisation de jumeaux numériques. Cette technologie, à travers l’assemblage de données et de variables diverses, permet de simuler un quartier et ses divers usages. C’est un outil-clé qui offre la possibilité de prévoir le futur des quartiers en fonction de plusieurs scénarios qui pourront être articulés, manipulés et testés. À travers eux, la société de développement explore une nouvelle manière de travailler et de construire l’urbanisme de demain. Il permettra notamment d’intégrer plus facilement divers enjeux de développement écoresponsable dans la conception et la gestion du quartier. Mobilité, utilisation de l’air, de l’eau, de la terre, de l’énergie : tous ces éléments peuvent être modélisés dans une perspective de simulation d’économie circulaire. Le jumeau est un outil idéal pour initier la conversation à ce sujet, pour simuler, pour avoir une compréhension égale entre tous les partenaires, voire encourager des actions politiques.

Conversation Lucien Hoffmann

“LAR brought me home safely after my accident abroad. Since then, I have told all my friends to become LAR members.”

Josette L., long-time LAR member

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loppement du biodiesel au Brésil, par exemple. Il faut pouvoir dépasser certaines idées reçues, les remettre en question.

Comment prendre en compte tous ces aspects ?

Il faut se demander si la technologie que l’on développe, dans sa conception et au niveau de sa mise en œuvre, est vraiment durable. Il s’agit de définir, au regard de la connaissance et des technologies disponibles, les cas d’utilisation et les modèles qui généreront effectivement un impact positif. C’est un des atouts du List : nous développons les technologies et les solutions, mais nous avons aussi la capacité et les compétences pour évaluer l’impact environnemental de leur mise en œuvre. L’un des enjeux, pour l’avenir, est d’intégrer ces concepts de durabilité dès la conception d’un produit.

L’un des défis, nous l’avons évoqué, est d’accélérer l’adoption des technologies soutenant la transition durable. Comment s’assurer de l’adéquation entre les solutions sur lesquelles vous travaillez et les besoins du marché ?

C’est en effet un enjeu majeur. Au-delà d’une compréhension des enjeux et défis sociétaux et environnementaux, nous devons aussi bien comprendre le marché, ses besoins, ses contraintes, afin de nous assurer que les projets que nous menons vont répondre à la préoccupation des acteurs sur le terrain. Nous devons partir des problèmes qu’ils expriment pour leur apporter des solutions. Entre opportunités technologiques et besoins du marché, il y a toujours une équation qu’il faut considérer. On peut toujours développer des solutions. Cependant, si elles sont trop chères, personne n’en voudra.

Comment faciliter le transfert de l’innovation vers le marché ?

Nous travaillons selon deux approches. Dans certains cas, nous développons une technologie que nous avons identifiée comme pertinente, avec la volonté de l’amener sur le marché. À cette fin, nous opérons souvent au travers de la création d’une spinoff, dont la mission sera de commercialiser la technologie et de la faire évoluer. Nous pouvons aussi directement octroyer une

« Il faut se demander si la technologie que l’on développe est vraiment durable.»

licence d’utilisation de la technologie. Dans d’autres cas, des acteurs nous approchent avec une problématique ou un projet afin qu’on les aide à développer une solution.

La transition climatique implique une action urgente. La recherche, elle, s’inscrit dans le temps long. Cette situation n’est-elle pas source de tiraillement dans le chef du chercheur ?

Parce que nous travaillons dans la recherche appliquée, nous pouvons, dans beaucoup de cas, rapidement générer des impacts positifs. Nous travaillons directement sur la technologie pour la mettre au service de la société. Nous ne partons pas de rien. Nous mettons en œuvre des démonstrateurs, effectuons des études de faisabilité en conditions réelles et amenons directement les solutions sur le marché. C’est le passage du laboratoire – au sein duquel on a une solution fonctionnelle – à son déploiement effectif en production qui prend le plus de temps. Si l’on est dans le monde du software, cela peut s’avérer encore plus rapide. Cela prend plus de temps si l’on parle de technologie hardware, à une échelle industrielle.

MIEUX GÉRER LES CAMIONS

Avec différents travaux menés par le List, Lucien Hoffmann propose déjà des pistes pour la construction, qui est un émetteur important de gaz à effet de serre : « On a pu démontrer que l’optimisation de la logistique de chantiers permettait par exemple de doubler les marges des entreprises, mais aussi de réduire de 40 à 50 % les émissions en travaillant sur une minimisation des allées et venues des camions. »

« Tout ce que nous faisons doit être rentable et responsable »

Parmi les plus gros employeurs du pays, Post a intégré les enjeux sociaux et environnementaux au cœur de sa stratégie d’entreprise. Dans son rapport annuel, l’entreprise publique met en œuvre des principes de transparence prônés par la directive CSRD. Défis et opportunités avec Isabelle Faber, directrice des ressources humaines, relations publiques et RSE.

Pour s’engager dans une démarche d’amélioration continue, il faut que tout le monde puisse y prendre part, que ces enjeux soient compris et guident des décisions prises à tous les niveaux.

Comment sont abordés les enjeux de développement durable à l’échelle d’un groupe comme Post ?

En tant qu’entreprise publique qui compte parmi les principaux employeurs du pays, et acteur-clé de l’économie, il nous incombe d’agir de manière responsable. Parmi nos missions, nous devons notamment garantir l’accès à un ensemble de services essentiels, comme la connectivité, la distribution du courrier ou les services bancaires élémentaires. Dans le développement de business, dès lors, il nous appartient de prendre en considération l’ensemble des impacts environnementaux et sociétaux induits par nos activités, qu’ils soient positifs ou négatifs. Au travers de notre rapport annuel, désormais, nous rendons compte de ces incidences, en précisant ce qui va bien, mais en étant aussi honnêtes vis-à-vis de ce qui pose un problème.

Un exemple d’impact négatif induit par les activités de Post ?

Pour fonctionner, Post a d’importants besoins en énergie, à savoir près de 2 % de l’électricité consommée au Luxembourg chaque année. Deux tiers sont nécessaires à l’alimentation de nos centres de données. Nous avons aussi une flotte automobile importante, qui génère des émissions de CO2. Évaluer ces impacts, en prendre conscience, nous permet d’explorer les moyens de les atténuer.

Cette énergie, finalement, c’est celle consommée par vos clients. N’est-elle pas nécessaire aux services que vous apportez, dont certains sont essentiels pour la société ?

Oui. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’explorer les possibilités de réduire notre impact. Nous avons un devoir d’exemplarité vis-à-vis de l’ensemble de nos parties prenantes, en particulier envers nos collaborateurs et nos clients. L’ambition, c’est de viser une croissance inclusive et durable. La difficulté, c’est qu’il faut composer avec des injonctions parfois contradictoires. Au niveau de notre métier ICT & Telecom, par exemple, la demande en connectivité ne cesse de croître. En ce qui concerne le courrier, les consommateurs veulent pouvoir disposer de leurs colis toujours plus tôt. La compétitivité, de

« S’inscrire dans une démarche durable doit contribuer à renforcer notre résilience face aux diverses crises. »

manière globale, impose des rythmes soutenus. D’un côté, donc, on vous demande d’être responsable, de réduire votre empreinte environnementale, de veiller au bien-être des collaborateurs. De l’autre, il faut aller plus vite, plus loin…

Est-il possible de concilier les modèles économiques actuels avec ces enjeux de développement durable ?

En ce moment, on se rend compte que c’est compliqué. L’ensemble de la société, de l’économie, doit opérer une transition. Les réglementations, comme la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), nous poussent dans cette direction. Elle demande à l’ensemble des acteurs concernés d’anticiper les modèles économiques de demain, d’intégrer un ensemble de contraintes. Nous naviguons dans un environnement en transition. S’inscrire dans une démarche durable, à travers une meilleure compréhension des risques émergents, doit contribuer à renforcer notre résilience face aux diverses crises, qu’elles soient environnementales, sociales ou encore économiques.

Dans son plan stratégique 2023-2027, Post affirme ne plus souhaiter opérer des arbitrages entre rentabilité et responsabilité. Qu’est-ce que cela implique ?

Le plan stratégique s’inscrit dans la continuité de ce que nous entreprenons depuis de nombreuses années. Poursuivre notre développement, notamment par la diversification de nos activités. À ce niveau, il n’y a pas de nouveauté. Là où les choses ont évolué, c’est dans la manière d’appréhender nos projets. Désormais, tout ce que nous mettons en œuvre doit répondre aux critères de responsabilité et de rentabilité, sans que nous ayons à opérer des

3 PRIORITÉS RSE

Dans le cadre de l’établissement de la stratégie 2023-2027, Post a mené une réflexion pour définir les domaines sur lesquels l’entreprise souhaite agir de manière prioritaire. Réduire son empreinte sur l’environnement Il s’agit principalement de minimiser la consommation d’énergie et, par la même occasion, les émissions de CO2. Promouvoir une transformation numérique responsable En réduisant l’empreinte environnementale des services proposés, Post entend soutenir la revalorisation des équipements techniques déployés et accompagner ses clients vers des usages responsables. Soutenir l’inclusion Il s’agit de fournir des produits et services accessibles à tous. Mais aussi de proposer des opportunités d’emploi à chacun, qualifié ou non, et de garantir à nos collaborateurs des perspectives d’emploi sur le long terme.

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INFRASTRUCTURES DURABLES

Source Rapport annuel Post 2023

Répartition de la consommation d’énergie dans le groupe (2023 versus 2022)

Répartition de la consommation électrique (2023 versus 2022)

Bâtiments postaux

Bâtiments administratifs

arbitrages entre ces deux notions. Dit autrement : tout ce que nous faisons devra être à la fois rentable et responsable.

La rentabilité n’est-elle pas un enjeu-clé de la durabilité ?

Il n’y a pas de raison d’opposer responsabilité et rentabilité. La rentabilité constitue un moyen. Elle garantit la pérennité de l’entreprise. Si on n’est pas rentable, on ne peut pas non plus être durable et contribuer en tant qu’entreprise à la création de valeur pour la société. Maximiser la rentabilité ne fonctionne pas non plus, surtout si cela implique une exploitation irresponsable des ressources naturelles, engendre de la pollution ou se fait aux dépens du bien-être des collaborateurs. S’inscrire dans une telle optique, aujourd’hui, conduit à voir les clients ou les collaborateurs se détourner de l’entreprise. Il faut donc trouver un juste équilibre entre rentabilité et responsabilité. C’est l’engagement que nous avons pris et qui s’inscrit au cœur de notre stratégie.

Comment les dimensions ESG sont-elles intégrées dans la stratégie de l’entreprise ?

À travers une démarche responsable, l’entreprise doit chercher à contribuer aux différents Objectifs de développement durable établis par les Nations unies. Il y en a 17 au total. À l’échelle de notre groupe, nous avons souhaité prendre un ensemble d’engagements vis-à-vis de ceux pour lesquels nous pouvons avoir un impact direct et important. Cela ne veut pas dire que les autres, comme la lutte contre la faim dans le monde ou la préservation des océans, sont moins importants. Simplement, l’impact que nous pouvons avoir vis-à-vis de ces objectifs, plus éloignés du cœur de notre activité, est moindre.

Quelles sont les thématiques que vous avez privilégiées ?

Nous en avons retenu trois principales. La première touche à la réduction de notre empreinte sur l’environnement. Une autre thématique-clé, en lien avec notre cœur de métier, vise à promouvoir une transformation numérique responsable, à travers par exemple la revalorisation des équipements technologiques ou une meilleure utilisation des données pour répondre à des enjeux environne -

mentaux ou sociétaux. Enfin, le troisième point, qui me tient énormément à cœur, est celui de l’inclusion.

Quels sont les enjeux liés à cet engagement pour davantage d’inclusion ?

La thématique de l’inclusion revêt plusieurs dimensions. Vis-à-vis de nos clients, des citoyens, il s’agit avant tout de proposer des produits et des services qui soient accessibles à tous. En tant qu’entreprise, à travers nos missions de services publics, cette dynamique d’inclusion est inscrite dans notre ADN. Post Finance, par exemple, assure à chacun de pouvoir disposer d’un compte en banque, pour pouvoir déposer de l’argent, d’avoir des cartes de paiement et de réaliser des paiements. Mais l’inclusion, c’est aussi de pouvoir proposer des opportunités d’emploi à tout le monde, que l’on soit qualifié ou non. C’est aussi renforcer l’employabilité des personnes qui évoluent dans nos équipes, les accompagner alors que les métiers se transforment, parfois en profondeur. La technologie, entre autres, rend certaines fonctions obsolètes. Des métiers peuvent disparaître. Notre responsabilité, vis-à-

Divers Locaux et antennes mobiles
Centraux téléphoniques
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vis des personnes concernées par ces évolutions, est de leur assurer des perspectives de carrière au sein du groupe, en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences, de bénéficier d’opportunités de mobilité interne. Cela implique d’investir considérablement dans la formation, pour que chacun puisse s’épanouir dans ses fonctions.

Pouvons-nous revenir sur l’enjeu énergétique : quels sont les leviers, les engagements pris pour optimiser votre consommation ?

Le premier levier vise à réduire les besoins énergétiques des bâtiments, en tendant vers le passif. Il y a aussi une opportunité à réutiliser la chaleur, notamment celle produite au niveau de nos installations techniques, pour chauffer d’autres bâtiments ou soutenir d’autres applications. Depuis plusieurs années, par exemple, la chaleur produite au niveau du data center de Kayl alimente en chauffage le bâtiment voisin dans lequel sont hébergées plusieurs de nos filiales. Le bâtiment Helix, en face de la gare, est chauffé grâce à la chaleur émise par le centre technique qui est à côté. Notre nouveau siège dispose également d’un accumulateur de glace comme source de chaleur et de froid efficace. D’autres projets visant à récupérer la chaleur pour divers besoins sont à l’étude. Nos bâtiments, d’autre part, peuvent aussi accueillir des unités de production d’énergie renouvelable, comme des panneaux photovoltaïques. Pour réduire les besoins en énergie, il y a donc un volet important lié à notre stratégie immobilière.

Y a-t-il aussi des leviers opérationnels sur lesquels travailler ? Comment les métiers peuvent-ils agir ?

Un autre chantier important réside dans l’électrification de la flotte de véhicules. Un gros chantier est aussi mené afin d’optimiser les déplacements quotidiens. Actuellement, chaque jour, les équipes de Post parcourent l’équivalent du tour de la Terre. En repensant les circuits logistiques, nous pouvons considérablement réduire les déplacements sans nuire à la qualité de service. Nous avons aussi considérablement réinvesti dans les réseaux télécoms en déployant des technologies moins éner-

givores et en accélérant la mise hors service de réseaux d’ancienne génération.

La directive CSRD entre en application. Qu’est-ce que cela implique pour un groupe comme Post ?

Il faut savoir que Post, en tant qu’établissement public, n’est pas directement concerné par la directive. Seules deux de nos filiales entraient dans le périmètre d’application de cette directive. Cependant, souhaitant agir comme une entreprise responsable, considérant notre devoir d’exemplarité, nous avons souhaité appliquer les exigences fixées par cette réglementation à l’ensemble du groupe. Nous n’avons d’ailleurs pas attendu cette directive pour engager une approche responsable. Il y a 12 ans, déjà, nous avons publié un rapport extra-financier alors que rien ne nous y contraignait.

Qu’impose concrètement la CSRD ?

La CSRD impose un exercice de transparence et, dès lors, de mettre en place un ensemble d’indicateurs et de faire remonter un ensemble de données non financières avec la même rigueur que celle imposée pour le traitement des données financières. Afin d’être prêts à répondre à ces exigences en 2025, nous avons entamé un travail préparatoire il y a plusieurs années déjà, en nous faisant accompagner par des spécialistes de ces enjeux. Les efforts réalisés sont déjà visibles dans notre rapport annuel.

Qu’est-ce que cette directive va apporter ? Comment cet exercice soutient-il l’adoption d’un modèle durable ?

La démarche va permettre d’identifier précisément les impacts environnementaux ou sociétaux sur des sujets pertinents pour Post et l’écosystème dans lequel nous évoluons. L’analyse de double matérialité, que nous sommes occupés à réaliser, va permettre d’identifier et d’établir des indicateurs-clés, que nous pourrons suivre dans le temps. Cet exercice de transparence doit nous permettre de prendre des engagements et d’évaluer les efforts consentis pour améliorer nos performances sociales, environnementales ou de bonne gouvernance. Il est important de préciser que tous ces indicateurs seront audités.

UNE FLOTTE ÉLECTRIFIÉE

Post Luxembourg transforme sa flotte automobile. L’objectif est d’atteindre une proportion de 90 % de véhicules électriques d’ici 2026. Ces véhicules, approvisionnés en électricité décarbonée, doivent permettre de réduire l’empreinte carbone liée notamment à la distribution du courrier et des colis. En 2023, les véhicules électriques représentaient 30 % de la flotte et ont parcouru 20 % du total des kilomètres.

Conversation Isabelle Faber

Discover

Dans ce contexte, il devient difficile de faire du greenwashing. Au-delà des déclarations d’intention, il est important que les engagements se traduisent dans des résultats directement appréciables.

Quels sont les principaux défis liés à l’intégration de ces nouvelles exigences ?

Il s’agit d’une transformation complexe, qui implique en premier lieu un important effort de formation. Les membres du conseil d’administration de Post ainsi que ceux du comité de direction de Post, afin de bien appréhender ces enjeux, ont entamé une formation certifiante en matière de durabilité à la Solvay Business School de Bruxelles. Le développement des compétences au sujet de la durabilité ne se limite pas aux fonctions dirigeantes. Il est important qu’à travers toute l’entreprise, chacun puisse prendre la mesure des défis, comprendre la démarche. Nous avons donc acquis des compétences, multiplié les démarches de sensibilisation, en organisant des formations ou des ateliers. Pour s’engager dans une démarche d’amélioration continue, il faut que tout le monde puisse y prendre part, que ces enjeux soient compris et guident des décisions prises à tous les niveaux.

Dans quelle mesure, pour un groupe comme Post, un engagement RSE fort est-il porteur d’opportunités ?

Plus que des opportunités, la démarche constitue déjà aujourd’hui un prérequis à la signature de certains contrats importants. La plupart des acteurs sont appelés à s’inscrire dans cette dynamique. Nos grands clients exigent de nous que nous puissions leur démontrer les efforts que nous mettons en œuvre pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux. Cela fait partie des cahiers des charges que nous recevons. Ne pas soutenir cette transition, en s’alignant sur ces grands défis avec l’ensemble des parties prenantes, c’est risquer de se retrouver exclu du marché. Vis-à-vis des collaborateurs, l’entreprise qui ne s’engage pas dans cette voie aura de plus en plus de mal à recruter.

Ces nouvelles contraintes, en outre, peuvent être porteuses de nouvelles opportunités. Comment cela ?

La transformation que nous devons opérer nous oblige à sortir de notre zone de confort, à repenser nos processus, notre offre, notre modèle. La contrainte, en l’occurrence, nourrit la créativité. Avec nos collaborateurs, avec nos partenaires, il nous faut trouver des solutions, des moyens de répondre à nos objectifs autrement. Réaliser des économies d’énergie contribue au défi climatique, mais aussi à réduire les coûts opérationnels. Soutenir la transformation numérique responsable, par ailleurs, implique de repenser nos modèles. Cela se traduit par exemple dans la récupération des équipements électroniques, comme les smartphones ou les décodeurs, afin de les reconditionner ou de leur donner une deuxième vie en les confiant à des associations qui œuvrent pour l’inclusion numérique. Autre exemple, Post est devenu le premier opérateur télécom européen à avoir obtenu d’Apple l’autorisation de réparer les iPhones en interne. Réparer plutôt que remplacer contribue à réduire les déchets. Nos techniciens, qui ont été formés pour servir efficacement nos clients confrontés à des problèmes liés au smartphone, sont particulièrement fiers de s’inscrire dans cette démarche.

Vous êtes aussi un acteur majeur du numérique. Comment la technologie peut soutenir une approche plus durable ?

C’est aussi une autre grande opportunité liée à cette transition. Notre expertise technologique, autour de la collecte et de la valorisation des données ou encore en matière de cybersécurité, nous permet d’innover afin de répondre plus efficacement à nos besoins ainsi qu’à ceux de nos clients. La dynamique d’innovation, dans un contexte de transition, contribue à optimiser l’utilisation de l’énergie. Elle intègre aussi des enjeux éthiques, liés à une utilisation responsable de la donnée ou à la sécurisation des échanges.

SOUTENIR

LA DIVERSITÉ

Post est signataire, depuis 2012, de la Charte de la diversité Lëtzebuerg, texte d’engagement national en faveur de la promotion et de la gestion de la diversité au sein des organisations signataires par des actions concrètes allant au-delà des obligations légales. Pour Post, la diversité est un levier-clé dans l’accomplissement de ses objectifs de développement durable. Elle est source de richesse et contribue à une meilleure compréhension des défis à venir. Bien que des progrès restent à réaliser, notamment en termes de représentation des femmes aux postes à responsabilité, Post cherche à améliorer la diversité et la représentation de toutes les catégories de la population au sein de ses équipes, à tous les niveaux.

PME Xpertise rejoint ParFi Group

Acteur essentiel de l’expertise comptable à Luxembourg et fiduciaire qui compte dans la Grande Région, ParFi Group renforce sa position avec l’acquisition de PME Xpertise.

Frédéric

Dans un environnement financier et fiscal en constante mutation, ParFi Group affirme sa position dans la Grande Région en intégrant PME Xpertise. Cette acquisition s'inscrit dans la stratégie de diversification et valorisation des services du groupe, tant en consolidant son ancrage à Luxembourg qu’en élargissant sa portée internationale. Les origines du groupe remontent à 1969 avec la société Figed, mais c’est la rencontre entre Etienne Gillet (Figed) et Joeri Steeman (Parfinindus) qui va créer l’enseigne ParFi Group, avec la fusion des deux fiduciaires en 2016. Depuis lors, ParFi Group connaît un essor continu et confirme aujourd’hui son expertise avec plus de 160 collaborateurs spécialisés dans les domaines comptable, fiscal et social.

Une vision partagée et une continuité dans l’excellence

L’alliance stratégique entre ParFi Group et PME Xpertise est évidente : les deux partagent les mêmes valeurs de proximité, de transparence et d’excellence. Depuis sa fondation en 2004, PME Xpertise exerce son métier d’expert-comptable dans le souci permanent de fournir un service de haute qualité à ses clients locaux. Chez ParFi Group, les associés Frédéric Monceau et Karl Louarn se réjouissent de cette

acquisition : « Notre mission est d'accompagner nos clients dans la structuration de leur patrimoine et dans la gestion comptable et fiscale de leur société. Notre rôle est de permettre aux dirigeants d’entreprises de se consacrer pleinement à leur métier, pendant que nous les accompagnons en exerçant le nôtre. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de les assister à Luxembourg et à l’étranger, en France, Belgique ou UK. Pour nos clients, nous avons les outils de gestion budgétaire, de trésorerie, de consolidation, adaptés à leur activité et à leur taille. Les plus petites entreprises bénéficient de notre savoir-faire dans les plus grandes et dans les groupes internationaux. Nous les accompagnons dans leur souci de transmettre, de céder, ou d’acquérir pour développer leur société. Nous les accompagnons dans les circuits et avec les partenaires financiers, notamment les banques avec lesquelles nous avons une longue expérience. Pour exercer parfaitement notre rôle auprès de nos clients, nous adoptons une approche rigoureuse et personnalisée, une approche solide acquise au fil des années. Elle nous permet de répondre aux besoins spécifiques d'une clientèle locale exigeante qui veut des solutions adaptées à ses objectifs de long terme. Avec PME Xpertise dans le groupe, nous renforçons encore nos capacités et notre expertise pour accompagner nos clients dans leurs projets. »

Chez PME Xpertise, les associés Frédéric Goosse et Antonio Confeiteiro partagent la vision de ParFi Group : « PME Xpertise est

Goosse, nouvel associé ParFi Group

un artisan du métier de l’expertise-comptable, au sens où nous sommes partenaire de confiance pour nos clients. Nous partageons les mêmes valeurs de franchise, de proximité et d’excellence avec ParFi Group dans cette mission. Rejoindre ParFi Group représente une formidable opportunité pour nos clients, en matière de structuration patrimoniale et d’ingénierie financière. La continuité des services offerts par PME Xpertise au cours des 20 dernières années est aussi très importante pour nous. En matière de Payroll, l’équipe dirigée par Pauline Plantier chez ParFi Group assure déjà un niveau de service qui répond à nos exigences, notre collaboration promet d’être avantageuse pour nos clients. »

« Avec PME Xpertise dans le groupe, nous renforçons encore nos capacités et notre expertise pour accompagner nos clients »

La société PME Xpertise continuera d'opérer sous son nom, de sorte à garantir la transition fluide et continue des services. Sous la direction de Renaud Latour, qui exerce dans la société depuis plus de 18 ans, les équipes sont installées à Leudelange et collaborent déjà avec celles de ParFi Group pour profiter des synergies, de la performance opérationnelle et de la gamme de services élargie que permet le rapprochement.

ParFi Group : l’histoire

Depuis sa création, ParFi Group se distingue par ses acquisitions stratégiques et sa croissance, le groupe est passé de 50 à plus de 160 collaborateurs en 8 ans.

L’aventure ParFi Group est avant tout une histoire de rencontres, elle commence avec celle des fondateurs et associés de Parfinindus et Figed, experts comptables qui partagent la même vision de leur métier : devenir le partenaire de confiance en comptabilité, fis-

calité et conseil pour leurs clients, et pour certaines familles depuis des générations… Ils décident de fusionner pour créer ParFi Group en 2016. Rapidement, le groupe s’agrandit, de nouveaux collaborateurs viennent renforcer les expertises et les équipes s’installent à Leudelange. En 2018, Fiduciaire Romain Zimmer et FMP Virton rejoignent ParFi Group et renforcent sa présence locale et transfrontalière. En 2021, Packtrend Perlé et BFC Martelange rejoignent ParFi Group à leur tour et ouvrent l’axe de développement pour les clients belges. En 2023, la société Sofinex intègre le groupe et consolide sa dimension internationale, suivie de EDC Consult qui, avec la création de ParFi France, ouvre un nouvel axe de services pour les clients français. En 2024, les intégrations de Fiduciaire Denis Soumann (FDS) puis de PME Xpertise viennent confirmer le leadership de ParFi Group sur l’ensemble de la Grande Région. Denis Soumann, ancien gérant de FDS constate : « Depuis notre intégration au sein de la structure dynamique de ParFi Group, la complémentarité des activités et l’élargissement de notre gamme de services se traduisent déjà par une satisfaction accrue de la clientèle. »

ParFi Group : les services en plus ParFi Group offre les services complets d’expertise-comptable pour les entreprises à chaque étape de leur développement, la comptabilité générale et la fiscalité, mais aussi les solutions avancées de consolidation financière. La consolidation règlementaire ne suffit plus dans le monde actuel de la data, toujours plus lourde et fragmentée, les entrepreneurs ont besoin d’une vision claire, structurée et précise de leurs finances, pour gérer au plus juste et pour convaincre leurs partenaires, banques et investisseurs.

Membre fondateur de la Luxembourg Payroll Provider Federation (LPPF), ParFi Group fournit également des services de gestion de paie et d’administration du personnel.

ParFi Group : bien plus qu’un expert-comptable

ParFi Group s’inscrit dans une dynamique d’innovation et de croissance durable, fidèle à sa vision long terme. En intégrant PME Xpertise, ParFi Group consolide sa position sur le marché et réaffirme son ambition d’accompagner ses clients dans leur développement, avec des solutions complètes, adaptées et durables. Cette union marque un tournant important, elle crée de nouvelles synergies et ouvre la voie à des opportunités inédites pour le groupe et sa clientèle. ParFi Group se développe et reste le partenaire de confiance proche de ses clients. Chaque acquisition vient enrichir l’expertise du groupe, pour répondre aux exigences d’un marché en constante évolution et bâtir des relations solides avec ses clients.

Les dirigeants actionnaires de ParFi Group sont convaincus : « Cette acquisition répond à nos ambitions de développement pour nos clients, plus de qualité, d'innovation et de satisfaction. »

PARFI GROUP www.parfigroup.eu

info@parfigroup.eu

Tel : +352 31 51 50 400

Etienne G., Joeri S., Frédéric M., Karl L. et Laurent J., associés ParFi Group

« Démystifions la technologie, nous en tirerons un meilleur parti »

Chercheur au MIT, professeur à l’Imperial College Business School de Londres, conseiller d’entreprises de premier plan et de l’Union européenne, à la tête de Visionary Future, David Shrier mène une croisade pour que la technologie ait un impact positif sur nos sociétés.

Résolument optimiste, l’Américain était sur la scène de Nexus2050 avec un message pour le Luxembourg.

Depuis quelques années, vous publiez un livre par an et ils ont tous un point commun : vous essayez de rendre des sujets complexes simples et accessibles au plus grand nombre. Rendre les choses simples est très compliqué dans ce domaine, n’est-ce pas ?

Je m’inspire de personnes plus intelligentes que moi. Par exemple, il y a un professeur avec lequel j’ai travaillé pendant 10 ans au MIT, Alex « Sandy » Pentland. Si vous pensez que le RGPD est une bonne chose, sachez qu’il fait partie des personnes qui ont contribué à rendre cela possible, avec d’autres, comme Jean-Louis Schiltz au Luxembourg. J’ai beaucoup appris de Sandy. C’est un génie dans de nombreux domaines, non seulement sur le plan scientifique, mais aussi pour ce qui est d’expliquer des choses compliquées et de les rendre faciles à comprendre. L’un des dons que j’ai reçus est la capacité de prendre des choses très compliquées et de les décomposer de manière à ce qu’un plus grand nombre de personnes puissent les comprendre. Car si nous démystifions la technologie, nous pouvons en tirer un meilleur parti.

Et comment mesurez-vous si vous avez atteint votre objectif ? Parce que vous souhaitez également savoir si vous avez une influence sur le développement de ces technologies. Tout à fait. La technologie n’est pas quelque chose qui nous arrive par hasard. Nous l’avons inventée. L’intelligence artificielle n’est donc pas une chose qui va nous arriver si nous ne la laissons pas faire. Si nous attendons qu’elle apparaisse, nous aurons l’intelligence artificielle que nous méritons. Nous aurons quelque chose qui ne sera pas bon. Elle sera totalement axée sur le marché et nous exploitera probablement pour nous rendre plus bêtes plutôt que plus intelligents.

Par exemple, j’ai assisté récemment à une conférence sur l’IA et l’une des choses dont nous avons parlé, ce sont les moteurs de recommandation, ces petites choses subtiles du commerce électronique qui disent : « Hé, vous devriez acheter ceci parce que vous aimez cette autre chose. » Il y a une génération de personnes qui grandissent en étant moins aptes à faire des choix parce qu’elles n’ont jamais eu à

« L’Europe dispose d’un formidable réservoir d’excellents scientifiques spécialisés dans l’intelligence artificielle. »

développer leur aptitude de prise de décision, parce qu’il y a ce moteur de recommandation artificiel qui leur dit quoi acheter. Ce n’est pas une bonne chose.

Je préfère l’augmentation. Comment l’IA peut-elle nous rendre meilleurs ? C’est un choix. C’est quelque chose que nous pouvons décider de faire…

Oui, c’est un choix. Mais il dépend aussi des options qui s’offrent à nous. Non, nous devons être des consommateurs plus intelligents et insister pour faire de meilleurs choix. On obtient la technologie que l’on mérite… Si vous vous renseignez sur l’IA, sur ce qu’elle peut faire et ce qu’elle ne peut pas faire, sur ses avantages et ses inconvénients, vous pourrez exiger une meilleure IA.

Par exemple, j’ai fait partie d’un groupe consultatif de 29 experts qui ont conseillé le Parlement européen sur la loi sur l’IA. Vous savez que la loi sur l’IA n’est pas parfaite. Je ne pense même pas que les personnes qui l’ont présentée au Parlement diront qu’elle est parfaite, mais c’est mieux que de ne rien avoir. C’est un bon premier pas, mais il est le fruit d’une série d’étapes éclairées. Beaucoup d’expertise a été mise à contribution pour essayer de trouver un moyen de dire que ce qui nous arrive doit être fait d’une autre manière et que de mauvaises choses se produiront si nous ne prenons pas des mesures pour nous assurer que nous agissons différemment.

Les Européens pensent qu’une fois de plus, l’Europe essaie de tout réglementer. Ils pensent qu’ils ne pourront pas faire ceci ou cela.

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La loi sur l’IA pose certaines limites et tente de s’assurer que l’IA est adoptée de manière responsable… Nous devons obtenir un permis pour conduire une voiture. Pourquoi n’y a-t-il aucune réglementation concernant l’IA, qui est bien plus dangereuse parce qu’elle pénètre dans notre cerveau ? Nous avons besoin au minimum d’un peu de protection pour le consommateur moyen, sinon les big tech feront tout ce qu’elles veulent… et rien de bon pour les gens.

En même temps, les interventions législatives n’étaient pas de simples réglementations. Il ne s’agit pas simplement de dire : « Oh, voici les règles de ce que vous ne pouvez pas faire. » Elles comprenaient également beaucoup d’investissements dans l’innovation autour de l’IA. L’Europe bénéficie aujourd’hui d’une renaissance croissante des entreprises d’IA et des start-up, qui génèrent à leur tour une nouvelle activité économique, parce qu’elle investit très judicieusement dans son avenir en matière d’IA, même si elle s’assoit pour l’entourer de garde-fous

Vous êtes à Chicago. Ici, en Europe, il existe un mythe selon lequel les ÉtatsUnis sont totalement libres de développer ce qu’ils veulent en matière de technologie, qu’ils peuvent recommencer à plusieurs reprises, même s’ils échouent. D’un autre côté, nous avons la Chine, où nous savons que l’État soutient de nombreux développements. Il faut que les échecs soient mieux tolérés. J’ai passé beaucoup de temps à travailler avec la Commission européenne et le Parlement européen. Il y a probablement huit ou neuf ans, j’ai fait partie d’un groupe qui a rédigé un rapport pour la Commission européenne sur la question de l’esprit d’entreprise européen et sur la manière de le promouvoir davantage (en particulier dans le sud). Et l’une des conclusions de notre rapport, étonnamment, est qu’il faut éliminer le stigmate du « ça n’a pas marché ». Aujourd’hui encore, dans l’Union européenne, l’attitude est souvent la suivante : si votre entreprise ne marche pas, vos petits-enfants auront honte. Il faut que cela change. Et l’Europe doit aller plus vite, parce que le monde change et il change vite. L’Europe, grâce à ses excellentes institu-

tions éducatives et à son orientation commune en tant que bloc économique, a la possibilité de créer une prospérité et une abondance sans précédent si elle s’appuie sur cette innovation.

Alors, que devons-nous faire concrètement pour changer cet état d’esprit ? Je pense que l’éducation est une piste. La promotion et les médias ont un rôle important à jouer à cet égard. Pourquoi les ÉtatsUnis ont-ils toute cette culture et cette mythologie de l’esprit d’entreprise ? Parce que nous mettons des gens comme Steve Jobs et Bill Gates à la une, au-dessus du pli des sites web populaires et sur la couverture des magazines. Nous leur consacrons des films et des séries télévisées. Nous glorifions nos entrepreneurs. Si l’Europe était un peu plus fière d’entreprises comme Mistral AI et Aleph Alpha, de certains de ses leaders dans le domaine de l’IA et d’autres domaines technologiques, je pense que cela profiterait non seulement aux Européens, mais aussi au monde entier.

Et en tant que futuriste, cela signifie que vous êtes constamment en train d’observer, d’enseigner, d’apprendre, de découvrir des entreprises et d’aider les grandes entreprises à en créer de nouvelles. En fin de compte, êtes-vous, comme moi, impatient parce que vous pensez que les choses devraient aller plus vite ?

Ce n’est pas tant l’impatience qui me motive que les choses qui ont un impact plus important. Je m’intéresse beaucoup à la question de l’impact à grande échelle. Par exemple, à l’Imperial College de Londres, nous travaillons sur une initiative géante appelée Trusted AI Alliance, qui vise à aider 7,5 milliards de personnes à vivre mieux parce que nous avons construit une meilleure IA ou une IA responsable et digne de confiance. Avant cela, j’ai travaillé à Oxford et au MIT et, dans le cadre de certaines de mes activités à Oxford, j’ai collaboré avec l’Alliance pour l’inclusion financière, et en particulier avec Women’s World Banking. Nous essayions de créer une plus grande inclusion financière pour les femmes, notamment grâce à la technologie. Avec ce programme, nous avons aidé plus d’un milliard de personnes dans

BIOGRAPHIE

Shrier le professeur

Professeur de pratique (intelligence artificielle et innovation) à l’Imperial College Business School de Londres, où il est professeur fondateur du Center for Digital Transformation et coresponsable de la Trusted AI Alliance, et un chercheur invité au Massachusetts Institute of Technology. Il a développé et dirigé les programmes Oxford Fintech, Oxford Blockchain Strategy et Oxford Cyber Security à destination de leaders économiques. En collaboration avec Women’s World Banking et l’Alliance pour l’inclusion financière, il a créé et dirigé le programme Oxford Leadership & Diversity for Regulators qui a aidé les décideurs politiques à promouvoir l’inclusion financière des femmes dans plus de 80 pays, touchant plus d’un milliard de personnes.

Shrier le conseiller

David Shrier a apporté son expertise à des entreprises mondialement connues qui voulaient renforcer leurs capacités d’innovation, ayant développé 10 milliards de dollars d’opportunités de capital-risque et inculquant un esprit d’innovation à des entreprises telles que GE, UBS, Ernst & Young, The Walt Disney Company ou AOL Verizon. Il a dirigé une introduction en bourse sursouscrite sur le NYSE et le De-Spac qui a suivi dans Griid Infrastructure, un fournisseur d’infrastructure bitcoin « vert ».

Shrier l’opérationnel

David Shrier siège au conseil d’administration de Griid Infrastructure (GRDI) et est président de Phorum. AI, une société de chimie computationnelle. Il est aussi conseiller stratégique auprès de Dandelion Science, Metha.AI et The Emissions Capture Company.

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80 pays. Il est donc possible d’avoir un impact à grande échelle en tirant parti de ces plateformes et de ce que la technologie rend possible.

Rendre ces technologies plus éthiques et plus proches de nos valeurs sera une tâche énorme à entreprendre. Chaque jour, il devient plus compliqué d’aller dans une autre direction. Comment imaginez-vous l’avenir dans ce domaine ?

Je pense qu’il y a là une formidable opportunité. L’Europe investit déjà des milliards d’euros dans ce domaine. Ce sont des investissements intelligents. Il ne faut pas attendre que Mark Zuckerberg ou l’un des autres grands noms de la technologie vous donne quelque chose. Il est important de créer des capacités locales, mais cela coûte cher, et il est donc préférable de le faire en tant qu’union plutôt que pays par pays. Il se trouve que vous avez déjà une union, ce qui est utile, et si vous créez une base commune qui intègre davantage de valeurs européennes et que vous créez ensuite des versions localisées pour les différents pays de manière individuelle, cela sera à la fois rentable et efficace. L’Europe est bien placée pour le faire, car elle dispose d’un formidable réservoir d’excellents scientifiques spécialisés dans l’intelligence artificielle. Les Allemands, par exemple, ont créé la première université technique d’IA au monde, l’UTN (University of Technology Nuremberg), et il existe de nombreuses autres grandes institutions en Europe qui contribuent à cette ligne de pensée.

Il y a deux jours, un grand investisseur en capital-risque en Europe me disait que dans quelques années, nous aurons des milliers d’intelligences artificielles, toutes totalement biaisées. Mais nous le saurons dès le départ, et chacun d’entre nous devra choisir entre ces IA. Il y a un chercheur fantastique, maintenant à Yale, qui s’appelle Luciano Floridi. Luciano et Josh Cowles ont réalisé une méta-analyse de la philosophie, de l’éthique et de l’IA et ont déterminé que dans plus de 40 pays, il existe cinq principes éthiques communs. Sans surprise, ces nations comprennent un grand nombre de nations européennes, car elles sont issues d’une tradition

« 95 % de l’investissement dans la recherche universitaire en matière d’innovation reste sur les étagères. »

éthique gréco-romaine commune. Cet héritage commun a donc été une source d’inspiration pour de nombreuses pensées (philosophiques) en Europe occidentale. Ce que cela signifie, c’est que l’Union européenne regroupe un certain nombre de pays qui ont tous un héritage éthique commun. Cela peut vous donner les piliers fondamentaux pour créer quelque chose qui est dans l’IA européenne et qui reflète les valeurs éthiques européennes. Je suis également d’accord avec l’affirmation selon laquelle ces choses ne sont pas parfaites, pas plus que l’humanité. L’IA n’est qu’un grand miroir de l’humanité. Si vous avez des gens plus intelligents, mieux éduqués, plus compétents en matière d’IA, ils comprendront les limites de ces systèmes et les points sur lesquels ils ne sont pas parfaits.

Pensez-vous que l’IA sera utilisée pour tout dans un avenir proche ou voyez-vous certains domaines de développement très prometteurs ?

FUTURISTE, PAS FUTUROLOGUE

« Un futuriste façonne l’avenir. Un futurologue se contente de parler de l’avenir. Il s’agit là d’une distinction importante, explique David Shrier. Je crois en notre capacité à influencer et à changer le monde qui nous entoure, et je crois au pouvoir de la technologie pour rendre cela possible à grande échelle. J’ai consacré toute ma carrière à la question suivante : “Comment pouvons-nous utiliser la technologie pour résoudre de grands problèmes ?” »

Il y a beaucoup de choses qui n’impliquent pas l’IA, mais qui sont également importantes et prometteuses. Comme les thérapies peptidiques. Nous obtenons des traitements avancés pour des maladies graves comme le diabète grâce à la technologie des peptides. Il ne s’agit pas d’une technologie d’IA, mais d’une technologie biologique.

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L’IA, grâce aux récents développements de sa puissance, de sa flexibilité et de ses capacités, atteint un point où elle va devenir beaucoup plus omniprésente et affecter un plus grand nombre de personnes dans le monde. À l’époque où nous commencions à jouer avec les ordinateurs, nous les appelions « ordinateurs numériques » parce qu’il fallait faire la distinction entre les ordinateurs à tubes à vide et ceux qui avaient des bits, des uns et des zéros. Aujourd’hui, plus personne ne parle d’ordinateur numérique, mais simplement d’ordinateur. Cette notion de l’existence d’une IA par-ci, d’une IA par-là, va perdre de son sens dans 10 ans parce qu’elle sera tout simplement intégrée dans tout.

Je reviens à mon premier principe lorsque j’investis ou lorsque je crée une entreprise. Vous savez, nous avons une fonderie à Visionary Future, mon studio de création d’entreprises. Nous créons des entreprises et une partie de notre philosophie est de savoir quel problème vous résolvez. Commençons par le problème et déterminons les technologies qui peuvent y répondre plutôt que d’inventer la technologie dans l’espoir de trouver un problème à résoudre. Déterminez le problème que vous résolvez pour vos clients et vous pourrez ensuite revenir sur la manière dont vous allez le résoudre.

Est-il exact de dire qu’en général, les personnes issues du monde de la recherche partent d’un problème et tentent d’y apporter une solution ? Je ne suis pas du tout d’accord. C’est totalement inexact. J’ai passé 25 ans dans l’enseignement supérieur, dans des instituts de recherche et dans le monde universitaire, et de nombreux chercheurs sont brillants, et ils sont fascinés par l’idée de la science et moins concentrés sur la question de son impact. Ce n’est pas le cas partout. En fait, 95 % de l’investissement dans la recherche universitaire en matière d’innovation reste sur les étagères, mais il y a des exceptions. Par exemple, je suis chercheur invité au MIT dans ce qu’on appelle le Gear Lab, qui signifie Global Research and Engineering (recherche et ingénierie mondiales). Je travaille avec un professeur nommé Amos Winter. Amos part de cette thèse sur l’impact des problèmes pour déterminer com-

ment façonner la technologie afin de résoudre les problèmes à grande échelle. Il étudie, par exemple, les questions liées à l’eau, à l’alimentation, à l’énergie et à la santé mondiale, et dans tous les cas, il a une mentalité d’ingénieur qui est très orientée vers la résolution de problèmes. Il fait de la science fondamentale, il est très respecté en tant que chercheur universitaire et professeur titulaire au MIT, mais il est également très orienté vers la résolution de problèmes, ce qui le rend différent de beaucoup d’autres chercheurs que vous pourriez rencontrer.

Nous sommes un petit pays. Est-ce un problème dans ce contexte en pleine mutation qui concerne le monde entier ?

Voici une idée provocatrice : l’IA est un multiplicateur de force sans précédent pour le cerveau humain. Or, un petit pays comme le Luxembourg pourrait non seulement avoir un impact sur les grands problèmes beaucoup plus facilement, mais aussi avoir un avantage sur les grands pays, parce qu’au Luxembourg, un très petit nombre de personnes peuvent prendre des décisions. Elles peuvent créer, par exemple, un environnement réglementaire favorable à une nouvelle technologie ou à de nouveaux écosystèmes beaucoup plus facilement qu’un pays comme les États-Unis, où 15.000 régulateurs locaux, étatiques et fédéraux essaient de gouverner. C’est comme si nous avions une approche hétéroclite de l’IA ou de la syntaxe dans la cryptographie parce que nous avons cette confusion de masse sur la réglementation. Un petit pays unifié comme le Luxembourg a la capacité d’être beaucoup plus efficace…

Mais moins d’entrepreneurs, moins d’argent…

Sam Altman a déclaré que bientôt, quelqu’un créera une entreprise d’un milliard de dollars avec un seul employé. L’IA se chargera de tout le reste. Il sera également beaucoup moins coûteux de créer et de développer une entreprise. Il suffira peut-être de 20 entrepreneurs dans tout le Luxembourg pour avoir une capitalisation boursière de mille milliards de dollars.

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David Shrier a pris l’habitude de publier un livre par an. Fintech. Crypto. Cybersécurité. Métavers. Intelligence artificielle. Travailleur hybride. « En 2024, explique-t-il, j’écris sur l’innovation spatiale. Nous en sommes au point où l’on peut résoudre une grande partie des problèmes de ressources dans le monde en allant dans l’espace. »

de nouvelles dans ce domaine où les changements sont rapides ? Il y a deux choses. Tout d’abord, la mauvaise nouvelle : certaines personnes tentent d’écarter mes préoccupations concernant le travail et l’IA en me disant : « Oh, eh bien, nous avons survécu à la révolution industrielle. Nous avions des gens qui travaillaient dans la confection de vêtements cousus à la main et qui ont pu se perfectionner pour travailler dans une usine à vapeur et faire fonctionner le métier à tisser. » Mais ce n’est pas vrai. La personne qui était tailleur avait une petite boutique qui vendait des vêtements à la main. Ses enfants, ou peut-être ses petits-enfants, étaient ceux qui travaillaient dans l’usine au métier à tisser, et leurs petits-enfants étaient ceux qui travaillaient dans l’usine équipée d’un métier à tisser informatisé. Pour chaque changement technologique, il fallait entre 30 et 60 ans pour que la génération suivante devienne compétente dans le nouveau domaine. Ici, vous dites que la personne qui cousait des vêtements à la main va maintenant utiliser un métier à tisser informatisé, et la réalité est qu’elle ne sera peut-être pas en mesure de se recycler.

Nous n’avions jamais connu de changements aussi rapides. J’ai donc commencé à parler de « croissance éclair ». C’est un peu l’inverse d’un flash crash, n’est-ce pas ? Un flash crash , c’est lorsque le marché boursier chute soudainement, en quelques minutes par exemple, et qu’il faut intervenir pour éviter que le marché ne s’effondre. La croissance éclair est une augmentation très rapide sur une période très courte. Et si vous pensez que toute croissance est bonne à prendre, pensez au coronavirus. Vous savez, le Covid-19 a connu une croissance très rapide. Mais ce n’était pas le type de croissance que nous souhaitions. La croissance rapide est donc un défi. Nous devons changer notre façon de réagir au monde pour y faire face. C’est la mauvaise nouvelle. Cette croissance éclair frappe la main-d’œuvre. Selon le FMI, elle pourrait déplacer 60 % des emplois dans les économies développées, 2/3 d’entre eux pourraient être supprimés, 1/3 sera pris en charge par l’IA. Des changements importants se profilent à l’horizon.

D’un autre côté, vous pouvez utiliser l’IA pour former les gens plus rapidement

« Commençons par le problème et déterminons les technologies qui peuvent y répondre plutôt que d’inventer la technologie dans l’espoir de trouver un problème à résoudre. »

et mieux. Nous avons travaillé au MIT, à Oxford et ailleurs pour développer des technologies qui peuvent aider beaucoup plus rapidement les gens à apprendre de nouvelles choses, à les appliquer immédiatement et à créer une nouvelle valeur. Vous pouvez utiliser l’IA pour résoudre les problèmes de l’IA. Mais il faut choisir, il faut faire ce choix et ce choix doit être fait en connaissance de cause. Vous devez savoir ce que vous faites pour faire ce choix.

C’est assez difficile. Il existe des milliers de programmes. Certains sont reconnus par l’État, d’autres par la communauté. D’autres ne sont pas officiellement reconnus, mais sont néanmoins très utiles… Nous devons impérativement nous concentrer sur l’éducation, parce qu’à l’heure actuelle, elle est très mauvaise. Beaucoup de nos méthodes ne sont pas adaptées. Ce n’est pas la bonne façon de faire et nous devons changer cela. Et nous devons le faire de toute urgence, car le monde ne peut pas attendre.

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Navigating the international workplace

With its (relative) lack of a dominant culture in the private sector, Luxembourg makes for a good case study on how international workforces operate within discrete companies.

Photo Banque de Luxembourg
Sylvie Michel, herself French, is the head of HR at the Banque de Luxembourg

A company in London might employ a diverse mixture of people, but it still operates in a city that is uncontestedly “British” (admittedly a changeable concept). In Luxembourg, however, the national culture and language don’t dominate in the same way--only a quarter of employees here are actually Luxembourgers--and you end up with workplaces made up of factions, the largest typically being Luxembourgish, German, French and Belgian.

485,000 PEOPLE WORK IN LUXEMBOURG

Where the grand duchy’s workforce lives

126,000

The number of Luxembourgish employees in the Grand Duchy is only 26% of the total (485,000).

257,000 are residents

52,000 from Belgium

123,000 from France

228,000 commute across a border

53,000 from Germany

Banque de Luxembourg is one such place. Its 1,100 employees collectively represent 21 nationalities, the largest contingents being from Luxembourg and its neighbours. The daily language of the company is French, though informally another language may be used if everyone present agrees. In fact, that practice--making sure that the language of the room is one that everybody speaks--was singled out as part of an internal campaign on inclusiveness that the bank ran in 2024. In a video shot by employees, a meeting starts in English before two speakers break off and start communicating with each other in gibberish. The original speaker is bewildered.

For the bank, inclusiveness also goes beyond languages: “I remember when I started here,” says Sylvie Michel, head of HR business partnering, talent management and development, “a manager invited me to a professional breakfast meeting at 7:30am. I had young kids and

I said: ‘Sorry!’” It wasn’t a negative experience; the manager understood the conflict and was nice about it. But Michel’s point is to illustrate the bank’s wider approach to inclusivity, part of which is attacking stereotypes: leaving early (or turning down a breakfast meeting) doesn’t mean you’re lazy; being shy doesn’t mean you can’t advance your career; etc.

When asked if the bank’s national factions cause frictions or accentuate any of those stereotypes, Michel says no. As she describes it, the internal culture of the bank--which became a B Corp in 2023-isn’t even particularly French, despite the prominence of that language. “I don’t know why,” she says. “Probably the fact that people who work in Luxembourg are used to multicultural environments, also outside the bank--in sports, in school, everywhere. So the differences,” she adds with a smile, “might be more in what you like to eat at home.”

Landlords want tenants to stay for a while, but not too long

Harald-Sven Sontag, a real estate agent at Remax, shares his observations about the stretched rental market in Luxembourg. He is systematically reluctant to provide average figures to describe the market, as every dwelling has its own specifics that can’t be captured by one number.

Harald-Sven Sontag spoke to Paperjam in June 2024

What should you expect to pay for a rental, per square metre, in Luxembourg City?

Dispersion is large. It depends on the district and whether you look for a luxurious or standard flat, the number of rooms. It hovers between €30 and €40 [per month] although we usually do not talk about the price of a flat in terms of square meters. €40 applies to a fully furnished flat with charges included. The charges for a standard rental are around €250 to €300. As an example, I am about to have a tenant sign a rental contract on Marechal Foch street in the nice part of Belair for €2,500, for which I got 30 requests for a visit. The 94m2 flat has three bedrooms, a rare occurrence, has no parking but has a balcony.

As potential tenants are responding to a load of offers, I often advise landlords to quickly sign a good candidate and to not, as in the stock market, try to sell at the top of the market. One must remember that we are under the system based on offer and demand. A future tenant may also offer to pay more to increase his chance to get the ideal flat.

Rents have increased significantly since 2022 because of higher interest rates. As people can’t afford to buy, they decided to stay put, reducing the turnover of rental flats available. When people are divorcing or having a new family member, they will also elect to rent instead of buying. The lack of turnover is coupled with an average of 10,000 newcomers in Luxembourg every year. The rental market is very stretched.

As landlords can’t increase rent and expel a tenant at will on a back of a very protective regulation, the former wants tenants to stay for a while, but not too long.

What are the best sources to find a flat in Luxembourg?

Word of mouth is the best source. Remax has a relevant app given its 16 agencies in Luxembourg. Otherwise, the best tools are athome.lu, immotop.lu and wortimmo.lu… Bingo has the potential to become an important source given its exposure in the Paperjam newsletter. I always look at the proposals in the morning and in the afternoon.

5 LUXEMBOURG CITY NEIGHBOURHOODS COMPARED

(+) Residential, cosy and safe. (-) Expensive, the district has relatively wide streets and is often in competition with Limpertsberg. The area is short on businesses, bars and restaurants.

(+) Strategically well-positioned between the centre and Kirchberg, it offers a large choice of businesses, restaurants and bars.

(-) Crowded and expensive, the district has tight streets and it’s difficult to find parking.

(+) The Fonds Kirchberg would like to promote more green spaces and make it more agreeable. Very well connected with public transport between the centre and the airport. (-) It’s expensive and very businessoriented, with several banks and companies.

Are there public policies that are helping newcomers to find accommodation?

Not really for newcomers. Yet on logement. lu, one can assess as per the marital status and his/her revenues whether he/she is eligible to receive financial aid from the state.

What are the rules on guaranteed deposits?

The standard is two [outside Luxembourg City] to three months [in the city]. I have never seen more. A draft law is looking to standardise the rule at two months. Otherwise, the youth coming for a traineeship can also present a guarantee from their parents. What is important for a tenant is to prove to the landlord that he/ she has the financial wherewithal to pay the rent. As a rule of thumb, a candidate is retained when his net salary is more than threefold his rent including charges. Yet all relevant documents that would prove the solvency of a tenant may be presented to the landlord.

(+) Cheap and close to the centre.

(-) Under the airport’s flight path. Not as well connected as other districts. No malls or supermarkets.

(+) Village in the city. Historic part surrounds the train station. The modern part is in the heights on the north side. Easy access to Kirchberg. (-) Off-centre stuck between two railway lines. Underdeveloped given the large capacity for new housing.

Dommeldange
Belair
Limpertsberg
Kirchberg
Hamm
Photos Guy Wolff, Romain Gamba, Benjamin Champenois, Mike Zenari, Keven Erickson & Krystyna Dul

“ Luxembourg has a great amount of diversity ”

Amanda Bjorling, who has been in Luxembourg for seven years, says she enjoys sampling the diversity of food options that the country offers. From Korean cuisine to Mexican specialities, she highlighted a few of her favourite restaurants in the Grand Duchy.

Photo MARIE RUSSILLO
LYDIA LINNA
“Sodam is both delicious and really authentic,” says Amanda Bjorling

Amanda Bjorling, who grew up in the Chicago area, has been living in Europe for over 10 years. She worked at a boarding school in the Swiss Alps for three years before deciding that she wanted a “bit more excitement and people” in her life and moving to Luxembourg. Bjorling is now the school librarian at the International School of Luxembourg. “I am your book concierge, research expert, general kind of ‘check in with your day’ [person] and I manage the library space.”

Since her arrival in the grand duchy seven years ago, Bjorling has enjoyed trying new places to eat. “I love playing what I call ‘food bingo,’ which is where I try to find my favourite places of all the different types of food.”

A few favourite restaurants

Top of her list was Sodam, a Korean restaurant in Belair. It serves specialties like tteokbokki (spicy rice and fish cakes), gunmandu (pan-fried dumplings with savoury chicken or vegetable fillings), kimbap rolls and bibimbap rice bowls with sautéed vegetables, meat, gochujang sauce and topped with a fried egg. After visiting Korea last year, “I really feel like Sodam is both delicious and really authentic,” said Bjorling, who added that she appreciated being able to get one of her favourite Korean beers--Cass--there.

Another favourite is Chiche, which serves Lebanese food. “Not only is the food delicious, but it’s a really good cause where they hire a lot of refugees and immigrants. And also, the decor is just so fun and eclectic!”

Bjorling also highlighted the pizzas at Partigiano; Tabor Food Concept, a food truck that offers Ethiopian specialties; the “fantastic” ramen at Manzoku (“the people are so sweet”); Himalaya for Nepalese food; Krishna Vilas for Indian cuisine; Taco Shop in Clausen as the “best place to get tacos”; Op der Breck in Kopstal for Thai food; and Caftan in Limpertsberg (“you walk in there and the restaurant feels like Morocco--great food and great cocktails; come hungry!”).

Coffee, brunch, ice cream

Favourite coffee place? Florence Café near the Gare, which has “a fun, funky vibe with

“ Almost every conversation you have, everybody’s from a different place. And the food reflects this. ”

a very chill atmosphere” and is an excellent place to get some writing done.

Librairie Diderich in Esch--“this really cool bookstore”--is Bjorling’s favourite place for Saturday brunch. “Good coffee, lovely vegan and regular cakes, nice small dishes, the pancakes are great. And the atmosphere is just so nice; it really has that kind of funky bookstore feel.” Does she ever buy books there? Yep. “It happens every time! It’s a hazard of the job; I get books wherever I go.” Sunday brunch is a “category of its own,” but a “good trusty one for me is Paname,” said Bjorling. “I love their avocado egg toast with feta and pomegranate.”

And when it comes to ice cream, Nïce, next to Merl Park, is her go-to place. It has a “cute little terrace” and is “such a welcoming place.”

“Only getting more diverse” “Luxembourg has a great amount of diversity,” Bjorling concluded. “They may only have just one of them, but they have a lot of different options. And one of the things I’ve always appreciated about Luxembourg is how expat-friendly it is. Almost every conversation you have, everybody’s from a different place. And the food reflects this.”

“Over the seven years I’ve lived here, it’s been amazing to see all of the new places that have opened up, all of the new people that have come. I feel like the food scene is only getting more diverse… It’s becoming an even more global kind of community. And that is a really fantastic thing to see.”

TOP SPOTS

Chiche is where Bjorling had one of her “most memorable” meals: to celebrate her 40th birthday, she and her friends went for the “table of food,” which featured a variety of dishes and a “wonderful, pass-around, homey kind of feel.” “They have this cocktail that I absolutely love, which is called the Oriental Hugo: prosecco, pomegranate, mint and all the things that are lovely.”

Bjorling brought her dog to Nïce one day, which caught the attention of two small girls. “You bring trouble to my house!” one of the women who runs the ice cream shop said jokingly when she saw the interest the dog stirred up among her daughters.

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Florissant private equity

Le Luxembourg est devenu un centre majeur pour le private equity (PE) en Europe grâce à son cadre juridique favorable, son environnement fiscal attractif et sa stabilité politique et économique. Près de la totalité des « grandes maisons » y ont un point de présence dans un marché qui poursuivra encore sa croissance dans les années à venir. Portrait de quelques-uns de ces passionnés de l’investissement et de l’entreprise.

À la tête de la Luxembourg Private Equity and VC Association (LPEA) depuis septembre 2020,  Stéphane   Pesch  représente les intérêts de l’industrie des capitaux privés. De quoi faciliter jour après jour la croissance et l’évolution de l’écosystème luxembourgeois avec des impératifs comme la création de valeur, l’agilité et l’alignement d’intérêts. La prochaine vague de succès est déjà en route et saura combler de nombreux investisseurs avisés, assure-t-il.

La création de Catalpa Ventures, fonds de capitalrisque axé sur les healthtech, marque un nouveau chapitre pour  Thomas Goergen , auparavant sur le marché des services AIFM. Catalpa investit dans des start-up qui s’attaquent au vieillissement de la population, à la pénurie de professionnels de la santé, ou à l’augmentation des coûts de santé. Objectif pas si élevé au regard des applications qui existent: améliorer la santé de 100 millions de personnes.

Sept ans après avoir occupé le poste de directrice générale adjointe de 2007 à 2015, la Finlandaise  Marjut Falkstedt  dirige le Fonds européen d’investissement (EIF) depuis début 2023. Le total de ses engagements en capital, en garanties et en microfinance de l’EIF, qui fait partie de la Banque européenne d’investissement, s’élevait à plus de 84 milliards d’euros, avec des investissements stratégiques visant à favoriser l’innovation, la croissance et le développement des PME.

Administrateur délégué depuis 2020 de Luxempart qu’il avait rejointe en 2017,  John Penning  met l’accent sur des entreprises de taille moyenne, dont la valeur est entre 100 et 500 millions d’euros, surtout dans la santé, l’éducation, les services aux entreprises, les industries à forte technologie ou le logiciel. Et surtout en France, dans le Belux, en Allemagne et dans le nord de l’Italie. Avec la volonté d’aider à la succession et à la professionnalisation du management.

VC établi au Luxembourg depuis cinq ans, Ilavska Vuillermoz Capital, du nom des grands-mères des fondateurs, Alain Wildanger et  Laurent Hengesch  (notre photo), a mis l’accent sur les fintech et la climatetech. Des investissements en série B pour les premières et du pré-amorçage à la série A pour les secondes. Avec N26 ou Qonto dans son portefeuille, Ilavska Vuillermoz Capital entend jouer un rôle actif dans les sociétés dans lesquelles il investit.

Habiter à la Celula

Maria Spada et Martin Dieterle ont transformé le garage de l’ancienne laiterie de Bettembourg pour y habiter.

L’endroit est atypique : l’ancienne laiterie de Bettembourg, la Celula, transformée en un ensemble mixte d’espaces pour professionnels et en logements. À l’arrière, dans la cour, se tenait en bordure de parcelle l’ancien garage des camions. C’est ici que Martin Dieterle et Maria Spada ont choisi d’habiter. « J’étais alors chef de projet pour le bureau d’architecture d’Aristide Gambucci, qui avait le projet de rénovation de tout cet ensemble. Nous avons divisé l’ancien garage en cinq unités d’habitation et avons choisi d’acheter l’une d’elles », précise Martin Dieterle.

« À l’époque, aucune banque ne nous a accordé de crédit, car pour elles, l’hypothèque n’était pas possible... », se remémore Maria Spada. Ils ont donc rénové avec peu de moyens, utilisant au maximum ce qui était présent, avec sensibilité et bon sens. Dans l’espace de vie, on retrouve des luminaires extérieurs de la laiterie, de vieux tuyaux qui étaient déjà là ; dans la salle de bain, une ancienne cuve de lait sert de baignoire...

« Les seuls éléments que nous ayons ajoutés, hormis le mobilier, sont le meuble multifonctionnel qui articule l’entrée et nous sert à la fois de penderie, de buanderie

et de cuisine, et un grand bloc en bois au premier étage qui abrite la salle de bain et les chambres », précise Maria, qui a dessiné ces deux éléments.

Ils ont également ajouté une ouverture à l’arrière pour apporter plus de lumière naturelle et coupé une partie de la dalle de l’étage pour profiter de toute la généreuse hauteur du bâtiment. « Puis le mobilier est venu s’ajouter au fur et à mesure, car chacun de ces objets a une histoire qui nous est propre », conclut Martin.

Photos
Eva Krins

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1 Martin et Maria vivent avec leurs enfants dans cette maison depuis maintenant plus de 20 ans.

2 Pour articuler l’espace, Maria a dessiné le meuble de la cuisine, qui sert aussi de buanderie et de penderie.

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L’ancienne cuve de lait a été ajustée et transformée en baignoire, conservant ainsi l’esprit des lieux.

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Une partie de la dalle a été supprimée pour agrandir l’espace. Un arbre y a même été planté en lieu et place d’un ancien trou dans le sol.

5 À l’étage, un bloc en bois a été ajouté dans l’espace et permet de combiner espace TV sur la face antérieure, chambres pour les enfants et salle de bain à l’intérieur, et chambre pour les parents sur le dessus.

6 D’anciens éléments du garage ont été aussi conservés et directement réutilisés dans la maison, comme cet ancien tableau électrique.

#BUSINESS

« Je suis tout le temps en train de courir entre deux rendez-vous. Mon sac de travail ne me quitte jamais. Je suis habillée de la tête aux pieds par des pièces Elisabetta Franchi, qui est indubitablement ma styliste préférée : elle sait conjuguer à merveille le raffinement et le glamour. Cette montre et mon bracelet, sont des pièces qui me suivent dans tous mes looks. J’aime leur côté intemporel. »

Sac Montblanc, jupe crayon, veste, top et chaussures d’Elisabetta Franchi, broche Chanel, boucles d’oreilles en or faites sur commande, montre Rolex et bracelet

#PARTY #SPORT

« Je ne suis absolument pas sportive [rires] ! Surtout par manque de temps, je l’avoue ; en revanche, j’adore marcher. Ce genre de tenue est typiquement ce que j’aime porter pour aller marcher dans les bois. Je ne quitte pas mes bijoux, même lorsque je pratique du sport : j’essaye d’être chic en toutes circonstances, je dois sûrement ça à mon ADN italien ! »

Pomellato

« J’adore le côté estival de cet ensemble – l’un de mes derniers achats – avec son imprimé cerise. J’ai choisi de le porter en total look, c’est très gai, très coloré, parfait pour la saison. Autant l’hiver, j’ai tendance à ne porter que du noir, autant l’été se prête vraiment bien à porter toutes sortes de couleurs. Pour les bijoux et le sac, je suis allée piocher chez Dior, qui est une marque dont j’aime particulièrement les lignes d’accessoires. »

Ensemble pantalon, bustier et veste We Coss, chaussures Elisabetta Franchi, sac et boucles d’oreilles Dior

Dans le vestiaire de Marisa

Baskets New Balance, cycliste, veste et brassière Oysho, casquette sans marque, boucles d’oreilles et bracelet Dior, bagues

#AFTERWORK #GALA

Marisa Roberto

Avocate et managing partner de Lorang Roberto Komninos

« Je ne mets jamais de jeans au travail, je les réserve pour les weekends, quand je m’autorise des looks un peu plus décontractés. J’ai choisi un modèle flare que j’associe avec des talons – je ne suis à plat que pour pratiquer du sport – Elisabetta Franchi toujours. Ils sont vraiment super confortables, faciles à porter au quotidien. »

Jeans Maje, veste et étole Louis Vuitton, escarpins Elisabetta Franchi, sac à main Louis Vuitton, bracelet en or Windeshausen Luxembourg

« J’adore porter des robes exceptionnelles comme celle-ci, que j’ai trouvée à Dubaï. J’aime le côté aérien apporté par le tulle qui rend cette robe encore plus extrava gante et glamour. Ce sont deux adjectifs qui, d’ailleurs, définissent plutôt bien mon rap port à la mode, aux vêtements. La robe se suffisant à elle-même, j’ai choisi de jouer la carte de la discrétion côté bijoux. Le dia mant est une pièce de Fabienne Belnou, une créatrice luxembourgeoise que j’affectionne particulièrement : il ne me quitte jamais.»

Robe achetée chez Queen Couture à Dubaï, bague diamant de Fabienne Belnou, boucles d’oreilles fantaisie, bague Efthimis Stergioulas (un créa teur grec), bracelets Dior, chaussures Nando Muzi

Marisa Roberto

Luxair travel map

EN Luxair offers direct flights in Europe, and beyond its borders.

FR Luxair propose des vols directs en Europe, et au-delà de ses frontières.

Dublin
Marrakech
Funchal
Faro
Lisbon Porto
Jerez de la Frontera Agadir
Tenerife
Las Palmas Lanzarote Fuerteventura
Boa Vista Sal
São Vicente Dakar Praia
La Palma

Oslo

Copenhagen

Sylt

Hamburg

Manchester

London

Paris

Usedom

Berlin

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Madrid

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Biarritz

Montpellier

Rotterdam

LUXEMBOURG

Vienna Munich

Prague Budapest Krakow

Geneva

Milan Linate

Milan Malpensa

Bologna

Barcelona

Toulon

Ljubljana

Venice

Bastia Florence Nice

Rimini

Brač

Dubrovnik

Menorca Ajaccio Calvi

Valencia

Ibiza

Malaga Frontera

Mallorca Figari

Naples Rome Olbia Cagliari

Zadar Tivat Pescara Belgrade

Brindisi

Bari

Lamezia Terme

Corfu

Almería

Enfidha

Malta Palermo Monastir Djerba

Catania

Bucharest

Varna

Burgas

Thessaloniki

Kos Rhodes Izmir

Chania Heraklion

Antalya

Hurghada

Marsa Alam

Dubai

Rovaniemi
Luxor

Luxair’s fleet

Let yourself be transported on board our fleet

Laissez-vous transporter à bord de nos avions De Havilland Q400

Seats: 76

Speed: 667 km/h Range: 1,500 km

Seats: 141

Speed: 853 km/h Range: 4,600 km

Seats: 186

Speed: 853 km/h

Range: 4,050 km

Seats: 186

Speed: 853 km/h

Range: 5,740 km

Safety & Comfort

Good practices Bons gestes

How often are Luxair aircraft maintained?

À quelle fréquence la maintenance des avions Luxair est-elle assurée ?

EN Luxair aircraft undergo scheduled (preventive, servicing) and unscheduled (defect rectification) maintenance. Scheduled maintenance is planned according to the number of flight hours, landings and/or calendar days; ranging from daily inspections to phase checks (every 800 flight hours), to base maintenance events (every 2-3 years). Unscheduled maintenance is on demand and performed prior to the next flight – whenever the flight crew or maintenance staff report any defect, damage or abnormal behaviour of an aircraft system.

FR Les avions Luxair suivent une maintenance programmée et non programmée. La maintenance programmée est effectuée en fonction du nombre d’heures de vol, d’atterrissages et/ou de jours calendaires, allant des inspections quotidiennes aux phases de contrôle (toutes les 800 h de vol), en passant par les visites de maintenance (tous les 2-3 ans). La maintenance non programmée est effectuée à la demande, chaque fois que l’équipage ou le personnel de maintenance signale un défaut, un dommage ou un comportement anormal d’un système de l’avion.

Take-off Décollage In flight En vol Landing Atterrissage
Illustration Guillaume Sinopoli (Maison Moderne)

Why is it not recommended to drink too much alcohol on board? Pourquoi boire trop d’alcool est-il déconseillé à bord ?

EN The chances of becoming dehydrated when drinking alcohol during a flight increase much faster as compared to when drinking on the ground. On a plane you will also feel the effects of alcohol much quicker. This sometimes leads to inappropriate behaviour which should be avoided.

FR Les chances de se déshydrater en buvant de l’alcool pendant un vol augmentent beaucoup plus rapidement que lorsque vous buvez au sol. Dans un avion, vous ressentirez également les effets de l’alcool beaucoup plus rapidement. Cela conduit parfois à des comportements inappropriés qu’il convient d’éviter.

Are the crew members trained in first aid?

Le personnel de bord est-il formé aux gestes de premiers secours ?

EN All crew members are trained in first aid. Every year they test their knowledge by means of practical exercises. Even if there is no doctor on board, the crew is able to perform cardiac massage and even use a defibrillator, for example.

FR Tous les membres d’équipage sont formés aux gestes de premiers secours. Chaque année, ils effectuent un contrôle de connaissances par le biais d’exercices pratiques. Même en l’absence d’un médecin à bord, le personnel de bord est capable de réaliser un massage cardiaque et même d’utiliser un défibrillateur, par exemple.

Can I change my seat if I am sitting near emergency exits? Puis-je changer de siège si je suis assis près des issues de secours ?

EN Each aircraft has a number of seats located at the emergency exits. The passengers occupying these seats may have specific responsibilities during the flight. For example, in the event of an emergency, they will have to operate the emergency handle and open the door calmly to allow evacuation. Passengers who do not wish to take on such responsibilities are usually offered the opportunity to change seats.

FR Chaque avion dispose d’un certain nombre de sièges situés aux issues de secours. Les passagers les occupant sont susceptibles de devoir assumer des responsabilités spécifiques pendant le vol. Par exemple, en cas d’urgence, ils devront actionner la poignée de secours et ouvrir la porte dans le calme afin de permettre l’évacuation. Les passagers qui ne souhaitent pas endosser de telles responsabilités se voient généralement offrir la possibilité de changer de place.

When is autopilot used?

À quel moment le pilotage automatique est-il utilisé ?

EN Autopilot is generally used very early: about 5 minutes after take-off. The pilots return to manual control about 5 minutes before landing. The pilot is, of course, in charge of the take-off and landing, but his job is above all that of a manager: he checks the trajectory, the systems, the environment, potential threats such as thunderstorms.

FR Le pilotage automatique est normalement utilisé très tôt : à peu près 5 minutes après le décollage. Les pilotes reviennent en conduite manuelle environ 5 minutes avant l’atterrissage. Le pilote est évidemment en charge du décollage et de l’atterrissage, mais son travail est surtout celui d’un gestionnaire : il vérifie la trajectoire, les systèmes, l’environnement, les menaces potentielles comme les orages.

Why is the boarding of the plane always on the left? Pourquoi l’embarquement à bord de l’avion s’effectue-t-il systématiquement à gauche ?

EN As luggage and cargo are generally loaded on the right side, boarding of passengers is systematically carried out on the left side, in full view of the captain, whether on Boeing, Airbus or Bombardier. In this respect, most of the world’s airport infrastructure is adapted for left-hand boarding.

FR Le chargement des valises et du fret s’effectuant généralement par la droite, l’embarquement des passagers à bord des avions s’opère systématiquement par le côté gauche, bien à la vue du commandant de bord, que ce soit un Boeing, Airbus ou Bombardier. À ce titre, la plupart des infrastructures aéroportuaires mondiales sont adaptées pour monter à gauche de l’avion.

Please ask your cabin crew if you have any questions. Pour toute question, veuillez vous adresser à votre personnel de cabine.

Why can my ears hurt when I fly? Pourquoi peut-on avoir mal aux oreilles en avion ?

EN Airplane earache is often the result of changes in air pressure that can occur during the flight, especially during take-off and landing. A change in air pressure can cause an imbalance between the air pressure in the middle ear and the air pressure in the environment, which may lead to pain.

FR Le mal d’oreille en avion résulte souvent des variations de pression pouvant survenir au cours du vol, notamment lors des phases de décollage et d’atterrissage. Une variation de pression peut provoquer un déséquilibre entre la pression dans l’oreille moyenne et la pression de l’environnement, ce qui peut entraîner des douleurs.

Join the Luxair Spotters community and your photos may be published in this magazine! Rejoignez la communauté des Luxair Spotters et vos photos seront peut-être publiées dans ce magazine !

À partir de la place Jemâa elFna, marcher jusqu’au « Café de France ». En face de vous, il y a une petite ruelle... c’est l’entrée du souk. Le souk, c’est l’endroit typique de la médina. Les théières et les lanternes qui brillent avec le soleil, les marchands souriants et l’odeur des épices accompagnent votre voyage dans cette magnifique ville.

SOUK – MAROC

This photospot is located at the main entrance of the Palace Downtown Hotel. On the right side is a bar with a nice view on the Burj Khalifa. I love this spot because it is one of the most amazing views on Burj Khalifa.

SHEIKH MOHAMMED BIN

RASHID BOULEVARD – UNITED ARAB EMIRATES

Leadenhall Market beautifully covered pathways stood in for Diagon Alley in the first Harry Potter Film. This picture is showing the ceiling of the centre place of the market.

GRACECHURCH STREET –UNITED KINGDOM

This rooftop bar is wonderful place to enjoy the sunset with a view over Berlin. Make sure to arrive around 7 pm to find a spot to sit down and from then on, relax, have a drink or two, chat with your friends or make new ones, this is a place for socialising!

KARL-MARX-STRASSE 66, GERMANY

LONDON spotted by PAUL
MARRAKECH spotted by ANGELA
BERLIN spotted by ANNAKATINA
DUBAI spotted by SPICTURES

Réseau mobile No.1 au Luxembourg

Read more about our sustainability approach

Our vision: Leader in Sustainability

We take our responsibility for the environment seriously. By 2025, we aim to be the sustainability leader for the cemented carbide and cutting tool industry. To fulfil this vision, we are implementing sustainability measures along the entire value chain and work together with our partners and customers.

CERATIZIT is a high-technology engineering group specialised in cutting tools and hard material solutions.

Tooling a Sustainable Future

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