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PASSION L’art d’investir dans l’art
L’art d’investir dans l’art
Passion D’abord acquise pour le plaisir des yeux, une œuvre d’art peut aussi s’avérer être un bon moyen de faire fructifier son patrimoine. Adriano Picinati di Torcello nous révèle les subtilités de cet investissement passion.
Le 3 septembre 2021, le street artist Banksy avait créé la stupéfaction dans le monde entier avec son œuvre La Fille au ballon. En effet, alors qu’il venait d’être adjugé pour la somme de 1,4 million d’euros, en pleine salle des enchères, le graffiti s’était autodétruit partiellement grâce à un broyeur dissimulé dans le cadre. Ce happening artistique avait alors été considéré comme le plus spectaculaire du 21e siècle. Il y a quelques semaines, l’œuvre réduite en charpie était de retour dans une vente aux enchères et s’est vendue 21,8 millions d’euros, soit 15 fois plus qu’il y a trois ans ! S’il s’agit évidemment d’une transaction extrêmement rare, cette juteuse opération pour sa propriétaire rappelle que l’art, au même titre que l’immobilier, peut constituer un achat intéressant dans une logique d’investissement. « Toutefois, acquérir une œuvre dans le seul but d’espérer en tirer un bénéfice n’est peut-être pas le meilleur calcul, prévient Adriano Picinati di Torcello, directeur chez Deloitte Luxembourg et coordinateur Global Deloitte Art & Finance. La première motivation, dans l’acquisition d’œuvres d’art, doit être le côté émotionnel. On doit acheter une œuvre qui nous plaît, avec notre cœur. Ensuite, en effet, personne n’aime jeter son argent par les fenêtres et il est naturel de faire en sorte que cet achat émotionnel fasse l’objet de vérifications, pour être sûr d’acheter au prix le plus juste et d’avoir toute la documentation sur l’œuvre. »
Considéré souvent, et à juste titre, comme une valeur refuge, l’art en tant que produit d’investissement n’est pas forcément destiné à une poignée d’investisseurs fortunés. « Toutes les œuvres d’art ne se vendent pas à des dizaines, voire des centaines de millions d’euros. On peut parfaitement acquérir une œuvre pour 500 euros. Mais il est évident que si l’on achète une œuvre d’un artiste connu et coté, on a plus de chances de voir cette pièce conservée ou prendre de la valeur. Par contre, un artiste émergent peut très bien avoir une belle évolution de carrière et, in fine, voir son œuvre représenter un bel investissement », explique Adriano Picinati di Torcello. On rappellera par exemple que Van Gogh, aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands artistes de tous les temps, n’a vendu qu’une seule toile de son vivant, son art n’ayant été reconnu que des dizaines d’années après son décès. « Dans tous les cas, il est important de s’éduquer, de faire ses propres recherches, seul ou en se faisant conseiller par un tiers de confiance », rappelle le coordinateur Global Deloitte Art & Finance.
DES OPPORTUNITÉS POUR LA PLACE
Qu’il s’agisse d’un achat purement passionnel ou de capital asset, l’investissement en art a aussi ses propres tendances. « Tout le monde a aujourd’hui entendu parler des œuvres digitales
Alamy et Shutterstock Photos et des NFT (nonfungible token, ndlr). La tokénisation permet de voir émerger une nouvelle tendance, celle de l’achat fractionné. On va pouvoir tokéniser des œuvres d’art mais aussi d’autres biens de collection à travers des security tokens pour pouvoir en être copropriétaire », explique le coordinateur Global Deloitte Art & Finance.
Les considérations environnementales et sociales, toujours plus fortes dans notre société, ont également un impact sur l’art en tant que produit d’investissement. Selon le dernier rapport Art & Finance de Deloitte, 28 % des collectionneurs et 31 % des professionnels de l’art ont identifié l’investissement à impact durable dans les arts comme le modèle d’investissement le plus attractif. Chez les moins de 35 ans, ce chiffre atteint même les 50 %. « La culture est un secteur qui se prête bien à cet investissement à impact. Il est en effet aujourd’hui reconnu – et la crise du Covid nous l’a rappelé – que la culture a un rôle social et économique important. Cela provoque l’émergence de nouveaux services financiers liés à l’investissement et au financement culturels. Dans ce contexte, il existe des opportunités évidentes pour les gestionnaires de patrimoine qui s’engagent dans cette voie. Entre les concepts d’achat groupé par tokénisation et l’investissement à impact, on pourrait en effet imaginer de nouveaux mécanismes d’investissement dans l’art. On pourrait envisager, par exemple, qu’une œuvre soit tokénisée et achetée à la fois par un musée et par des investisseurs privés qui ont un objectif d’investissement à impact. Elle serait ensuite mise en valeur dans le musée », explique Adriano Picinati di Torcello, qui verrait bien le Luxembourg se positionner comme un précurseur sur ce nouveau modèle, mêlant la philanthropie et l’investissement. « La Place a été particulièrement avant-gardiste dans de nombreux domaines, notamment en matière d’obligations vertes. Pourquoi ne pourrait-elle pas l’être aussi au niveau de l’investissement à impact dans le secteur de la culture et de l’industrie créative ? », se questionne Adriano Picinati di Torcello. L’appel est lancé…
Auteur A. B.
EVERYDAYS: THE FIRST 5000 DAYS DE BEEPLE Cet assemblage de dessins et d’animations numériques réalisés quotidiennement durant 13 ans par Mike Winkelmann a été commercialisé sous forme de NFT (non-fungible token) pour 69,3 millions de dollars en mars dernier.
RABBIT DE JEFF KOONS Le lapin gonflable en acier du plasticien américain Jeff Koons a été adjugé en mai 2019 pour 91,075 millions de dollars par la maison Christie’s, à New York.
PORTRAIT OF AN ARTIST DE DAVID HOCKNEY Cette toile grand format de style pop du peintre, graveur et photographe britannique s’est vendue 90,3 millions de dollars en novembre 2018, chez Christie’s, à New York.
Investir activement dans l’immobilier
Immobilier Dans la conjoncture actuelle, la pierre se révèle être un placement particulièrement attractif. À travers son fonds immobilier ICN Synergy RE, ICN entend faire profiter les investisseurs d’opportunités uniques en leur permettant de prendre directement part aux projets immobiliers haut de gamme qu’il développe.
Contenu sponsorisé par ICN
Dans un monde où les marchés financiers peuvent se montrer particulièrement volatils, l’investissement immobilier offre des perspectives attrayantes de stabilité et de rendement.
Pour un investisseur, il est dès lors intéressant de pouvoir accompagner les opportunités offertes par des professionnels du métier, pouvant faire valoir leur expertise dans le développement immobilier. « Depuis plusieurs décennies, nous nous concentrons sur la conception et la réalisation de développements immobiliers haut de gamme, avec une attention particulière portée à la qualité, l’architecture et l’intégration environnementale de chaque projet. Ceci afin d’en garantir la valeur dans le temps, explique Nik Coenegrachts, Directeur et cofondateur d’ICN. Dans le cadre de notre développement, notre souhait est d’offrir à d’autres investisseurs la possibilité de prendre part à nos projets. Depuis 2018, ils peuvent le faire à travers ICN Synergy RE, notre fonds d’investissement alternatif (RAIF). »
Avec ce fonds, géré par une structure réglementée, ICN entend répondre aux attentes d’investisseurs avertis qualifiés à la recherche d’un risque modéré. « Nous proposons deux types d’obligations : les obligations participatives liées au développement d’un projet immobilier bien spécifique et les obligations avec émission de coupons fixes, qui financent l’ensemble de notre portefeuille immobilier », précise Nik Coenegrachts. Aujourd’hui, une partie des obligations à coupons fixes est cotée à la Bourse de Luxembourg et le processus d’admission à Euronext Bruxelles est en cours. « Ce fonds est un pilier indispensable du financement de notre activité. Il permet de soutenir le développement de projets résidentiels et de bureaux haut de gamme au Luxembourg, en Belgique et aux Pays-Bas, assure Nik Coenegrachts. C’est avant tout notre connaissance du marché, notre approche du développement et notre engagement dans la mise en œuvre de projets à réelle valeur ajoutée qui séduisent les investisseurs. De plus en plus, ils souhaitent comprendre ce que l’on fait, la vision du groupe, comment nous approchons chaque projet. À travers ce fonds, les investissements ont un caractère tangible très apprécié. »
ICN compte à ce jour plus de trente projets au Benelux et se positionne comme un acteur reconnu pour le développement de projets immobiliers inspirants et durables dans des lieux d’exception. En s’appuyant sur sa plateforme d’investissement et en capitalisant sur plus de 35 ans d’expérience dans l’immobilier, ICN entend développer son portefeuille de projets à l’échelle européenne. QUELQUES PROJETS ICN
Printzipal
Upside
River Park
Faïencerie
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