Paperjam Janvier 2001

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#04 JANVIER 2001

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Aide


Edito

Plus "net", done plus precis Claude Neu, rédacteur eri chef Les traditionalistes, persuadés que les influences du virtuel sur le monde moderne ne sont toujours que de pures effets éphém ères, devraien t jeter plus d ’un œil sur cette édi­ tion, dont le dossier central est dédié aux agences "web". Nous en avons choisi treize parmi l'ensem ble des acteurs qui se consacrent dans notre petit pays, entièrem ent ou en partie, à la création de sites Internet. Le foisonnem ent des sociétés (et même des particuliers) qui font du webdesign leur cheval de bataille, démontre bel et bien que la dem ande est sur le point d'exploser. Cela signifie aussi qu'à partir de dem ain le web deviendra sa n s aucun doute le dirigeant de la société d'inform ation. Avec tous les effets positifs et négatifs que cela puisse engendrer. Dans les positifs, il y a surtout ce grand effet concurrentiel qui fera que, vraisem blablem ent, seuls les m eilleurs l'em porte­

ront. C 'e st-à -d ire ceux qui n'hésiteront pas à se remettre en question et à se renouveler systém atiq uem ent, suivant toute logique évolutive. Essayer d ’am éliorer son pro­ duit autant que les moyens m is à disposition le permet­ tent, voilà ce qui nous semble être la m eilleure des philoso­ phies pour mener une épreuve à bon terme. C'est aussi notre souci majeur à paperjam . Toute règle fon­ dam entale à un bon travail s'applique aussi à l'am éliora­ tion d'un journal. Pour mieux vous servir, nous avons un peu restructuré notre contenu. Le dossier central sera ainsi dorénavant encore plus étoffé, et nos "Quickies" d isp arais­ sent pour laisser la place à un "Flasnback" dont les infos ne se lim iteront plus systém ati­ quem ent à trois lignes, mais prendront l'espace que leur im portance im pose. Afin que vo u s soyez encore plus proches de l'actualité nationa­ le et interrégionale.

co m p léter cette partie du m ensuel, dont toute critique constructive de votre part est plus que jam ais convoitée de la nôtre. A vos ordinateurs, l'échange d'opinion est un de nos p asse-tem p s favoris: info@ paperjam .lu

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Une rubrique "Who's où?" et un agenda séparés viendront # 0 A JANVIER 2001 papeiJïB 003


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José d a Costa

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coverstory

# 04_janvier 2001 © mké S.A. 2000 en couverture Marco Sgreccia

008 De fonction "nerf de l'E ta t' à personnage-clé du privé? Entretien avec Marco Sgreccia

photo de couverture Patrick Mulier

staff & fournisseurs directeur

de

la

publication

Mike

Koedinger (mk) rédacteur en chef Claude Neu (en) sales Aurelio Angius, jacques

dossier

Démarqué, Laurence Hayar art director Guido Kroger (xGraphix) textes Louise

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Web Site Stories made in Luxembourg A ller sur le web, mais pour quoi faire?

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Faisons le tour des acteurs grand-ducaux Bizart, emi, Espace Net, Everest, Exceed, Gax, Global Media Systems, Interact, Mikado Online, Netway, Red Dog Communications, Visual Online, XYZ Prod.

Courtemanche (le), josé da Costa, jacques Demarque (jd), Neil Hearfield, Guy Kerger, Laurence H ayar (Ih),

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prochaine parutinn Edition 0 2 /2 0 0 1:18 janvier 2001

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Past & Future 032 Who's où? A rrivées 8, départs en entreprises. Changements de fonction..

» 060 Luxembourg e-volves APSI, new departure fo r the Inform ation Society

066 De l'utopie dingo au 036 Flashback Focus sur un mois d 'a c tiv ité s en Economie { N ouvelles Technologies

048 Agenda Le Bloc Notes

reality show E ntretien avec Nico Simon

Nous informons nos lecteurs que paperjam est dorénavant distribué au business lounge de Luxair à l’aéroport du

Findel,

ainsi que dans les hôtels

069 Dream Factory Utopia SA sous la loupe

suivants:

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Hôtel

Mercure, Intercontinental,

074 W hat the hell! Echelon

Sheraton, Sofitel.

078 Changement de régime? 051 Toy Story, Mission Impossible Une époque écono-mufante.

052 Ahhhhh! DSL! Le rêve de l'accès rapide à Internet devient ré a lité au Luxembourg?

054 e-Commerçants, à vous de jouer! New Media Observatory

Régies publicitaires....

084 Scoop sous la loupe Guttmann /

Back

089 Galeries marchandes Business Web Directory

Time off 092 Voyages & Internet Amsterdam

056 First Tuesday présente Saios

094 Sorties & Découvertes "Voulez-vous bruncher?”

058 Clauses abusives dans les contrats de radiotéléphonie La rubrique juridique

096 Corps & D étente The Aging Male #04ja n v ie r

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Au sein de Mediaport, Marco Sgreccia préparait e-Luxembourg bien avant l'heure. On le retrouve aujourd'hui chez Euroscript, où il déve­ loppe le marché international. Le changement dans la continuité? Impressions d'un fonctionnaire recyclé.

De fonction "nerf de l'Etat" à personnage clé du privé? (en) Pour éclairer le néophyte: Marco Sgreccia est tout sauf un inconnu sur la scène de l'évolu­ tion virtuelle luxembourgeoise. Licencié en sciences commer­ ciales et financières à Bruxelles en 95 avec un mémoire qui en dit long sur sa passion: "La poli­ tique audiovisuelle de l'Union Européenne", son second pas dans la vie professionnelle l'amène au Service des Médias et de l'A udiovisuel du Gouvernement en 96, après une brève expérience dans le privé. Dans le cadre de Médiaport Luxembourg, il est chargé des activités de promotion du Luxembourg à l'étranger comme site privilégié pour les secteurs de la communication et des technologies de l'infor­ mation. Cette stratégie de pro­ motion permet d'approfondir et d'intensifier les relations exis­ tantes et d'établir de nouveaux contacts avec des investisseurs susceptibles de s'installer auLuxembourg ou désireux de nouer des relations commer­ ciales avec des entreprises rési­ dentes. Quatre ans plus tard, Sgreccia décide de quitter ceux avec lesquels il a commencé à construire ce qui est censé

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devenir e-Luxembourg. C'est-à dire le Ministre Biltgen et jeanPaul Zens. Chez Euroscript, firme internationale de traite­ ments de documents de toutes sortes et en toutes langues,

Sgreccia n'a pas vraim ent retourné sa veste. S'il a échangé le secteur public contre le privé,

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Marco Sgreccia


c'est pour agir une fois de plus en tant que "International B usiness Developm ent Manager". Dans une maison où l’on parle des langues diffé­ rentes à tous les étages et qui compte des filiales à Londres, Bruxelles, Francfort, Berlin, Zurich, Rome et Munich, il est possible que le polyglotte se sente encore plus à l'aise que dans les locaux pourtant bien cossus de son (ex) Ministère. Le cosm opolitism e doit faire vibrer un nerf de plus au rayon excitation, cela on n'en doute pas. Mais était-ce la seule rai­ son de ce changement sou­ dain? Nous avons voulu en savoir plus, et avons rencontré un passionné qui sem ble s'am user à nouer les fils de la convergence internationale. Monsieur Sgreccia, nous avons rendu visite, il y a quelques m ois, à Jean-Paul Zens du Service des M édias et des Co m m unications, afin qu'il nous donne des détails sur le développement de ce que sera le e-Luxembourg dans le cadre du e-Europe d'ici un ou deux ans. Il nous a été révélé à cette occasion que le point fort serait le traitement des documents et leur traduction dans toutes les languesimaginables. Luxembourg deviendrait ainsi une plate-forme du ficelage des news internationales, qui seraient mises en forme chez nous pour une meilleure exploi­ tation au niveau universel, avant envoi aux exploitants individuels.

de documents. De là, il n'y a qu'un pas à imaginer que votre départ du service gouvernemen­ tal était tout sauf un fruit du hasard et qu'il existe un lien assez évident entre la mission de votre ex-employeur et celle de l'actuel.

Le monde de l’Internet ou do Global Media ne sont que des niches... Marco Sgreccia: Pendant mon engagement au sein du Service des M édias, j'ai toujours accom pagné MM Biltgen et Zens dans leurs voyages pros­ pectifs. Je bénéficiais donc, par ce lien direct, du contact avec tous les secteurs possibles de l'industrie des médias et des technologies de l'information. Peut-être ai-je même eu trop de contacts avec ce secteur, et cela fut-il déterminant. Même si mon travail me plaisait, un jour le changement s'imposa, ces diverses prises de contact ayant été très grisantes. D'autant plus que la possibilité m'a été don­ née de rentrer dans une entre­ prise qui, à part de se trouver en pleine expansion, se situe dans un secteur capable de prester vers tous les autres secteurs. Le m onde de l'Internet ou du Global Média ne sont que des niches de notre travail, car nos contrats avec des industriels de tout genre nous obligent bien

Parfois, à l’arrivée d’un communique, celui-ci se doit de sortir deux heures plus tard, traduit dans onze langues. Or, et de une, jusqu'au milieu de cette année, vous étiez aussi un des personnages clé du même ministère en tant qu'at­ taché aux relations internatio­ nales. Et de deux, vous voilà pratiquement dans la même position au sein d'une société qui est justement spécialisée dans le secteur du traitement

aussi, est encore assez jeune, puisque trentenaire. Depuis 12 ans, cette boîte n'arrête pas de pousser. A ujourd'hui nous comptons tout de même 430 personnes, dont 260 (c'est-àdire la majorité) travaille à Luxembourg. Sans compter les

souvent à globaliser le contenu de leurs produits par tous les moyens de communication mis à disposition. De plus, l'action­ nariat important de cette socié­ té qu'est Euroscript en impose au niveau fiabilité, et j'ai la chance d'être directement et hiérarchiquem ent dépendant d'un Directeur Général qui, lui

600 free-lances qui traduisent tous vers leur langue natale ou vers la langue principale du pays dans lequel ils vivent. Bien entendu, compte tenu de l'ex­ pansion des filiales dans les sept autres villes et éventuelle­ ment sur d'autres marchés, cela se répercute aussitôt sur la situation au Luxembourg, où toutes les activités sont gérées. Quel rôle exact e-Luxembourg com pte-t-il donc finalement conférer à Euroscript dans cette nouvelle ruée interplanétaire vers la gloire virtuelle, et des projets ont-ils déjà été entamés dans ce sens? M .S.: Dans le cadre de eLuxembourg aucun rôle ne nous a été attribué. Nous sommes sans doute un acteur en adaptation linguistique et culturelle. C'est un avantage pour le site Luxembourg que de pouvoir bénéficier sur sol natio­ nal d'une société pareille avec une multitude de traducteurs étant capables de faire la tra­ duction dans leur langue mater­ nelle. Com m e on aura besoin de services de ce genre dans la globalisation des m édias, je remercie MM. Zens et Biltgen d'avoir pensé à nous dans ce sens. Car, pour concevoir un site Internet efficace, il n'est plus pensable de nos jours qu’il ne soit q u’unilingue. Il faut savoir qu'outre la traduction, certains de nos clients récla­ ment de nous que nous livrions aussi la conception rédaction­ nelle. Comm e nous travaillons avec des ingénieurs-rédacteurs, juristes-linguistes etc..., nous avons pour tous les secteurs des personnes à disposition # 0 A JANVIER 2001 papi

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ayant une connaissance très pointue de leur domaine. A la finalisation du produit, et si le client le désire, celui-ci aura été contrôlé par trois personnes au moins: le rédacteur, et deux re­ lecteurs dont un au moins tra­ vaillant dans sa langue mater­ nelle et un spécialisé dans le secteur décrit. Cela réclame bien sûr un certain temps d'ac­ tion, qui ne peut être garanti en général pour les agences de presse pour lesquelles tout doit être finalisé en un temps record.

Ministre à la tête du Service des Médias et des Communications, nouvellement créée. De plus, les compétences de ce service ministériel sont restées sous la tutelle du Ministère d'Etat. De cette manière, contenant et contenu étaient hébergés chez une même personne. Nous étions le premier pays d'Europe à faire ce pas et avons, bien entendu, été enviés par d'autres nations pour la rapidité avec laquelle la mise en place d'une telle structure eut lieu.

...au début, peu de ressuurces humaines furent allouées au Mediapurt. Parfois, à l'arrivée d'un com m u­ niqué, celui-ci se doit de sortir deux heures plus tard, traduit dans onze langues. Il n'y a donc pas de relais direct entre le e-Luxem bourg et Euroscript, m ais les services mis à disposition par notre société répondent aux besoins d'entreprises et d'institutions actives sur les marchés interna­ tionaux. En retraçant le chemin que vous avez parcouru au sein du Service des Médias depuis votre entrée en 1996, quels étaient les points forts dans la réalisation gouvernementale au niveau du développement de la nouvelle économie, et quels en étaient les plus faibles? Ne trouvezvous pas, par exemple, que le facteur "temps" a été un peu négligé, et qu'on n'a pas mis suffisamment de moyens dès le départ à disposition de l'évolu­ tion dans le domaine virtuel, préférant se reposer tant que possible sur la bonne santé éco­ nomique du Grand-Duché au niveau financier et bancaire? M.S.: Commençons par le posi­ tif, et donc par ce qui m'a plu. A une époque où la convergence se cristallisait à l'horizon, notre Premier Ministre, a reconnu une certaine nécessité et n'a pas hésité à faire fusionner l'ancien Ministère des Communications et l'ex Service des Médias et de l'Audiovisuel. Ainsi, il délégua un

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Ensuite, il est important de sou­ ligner que nous somm es le pre­ mier pays de l'UE à avoir trans­ posé les deux directives sur le commerce électronique. Une réalité certainemaint non-négli­ geable, étant donné que nous serons certainem ent un exemple pour d'autres. C'est peut-être vrai qu'au début peu de ressources hum aines furent allouées à l'initiative Mediaport. Il faut cependant également admettre que le phé­ nomène Internet est récent et que nous nous y som m es mis extrêmement tôt. Les succès se sont peu à peu concrétisés, diverses sociétés actives dans le secteur des technologies de l'in­ formation et de la com m unica­ tion sont venues s'im planter au Luxembourg et continuent à le faire. La provenance de ces sociétés est variée: France, Italie, Etats-Unis... Depuis, d'ex­ cellents économistes et juristes ont été engagés pour renforcer l'équipe Mediaport. Tous ces développements sur le site du Luxembourg doivent être mis en relation avec la taille du pays et de son marché domestique. Il faut rester réalis­ te. Que ferait, par exemple, une grande agence de web design au Luxembourg avec 1.0 0 0 per­ sonnes, sans le marché y rela­ tif? M.S.: Il faut également noter qu'en matière de regroupement

de professionnels actifs dans un même secteur, ou de créa­ tion de com m unautés, des résultats remarquables ont été atteints. Nous avons un Technoport, la zone de Betzdorf, qui se développent en permanence, ou d'autres pro­ jets com m e la Cité des Sciences. Grâce à ces infra­ structures, Astra et Astra-Net offrent le moyen d'atteindre plus des trois quarts de la pla­ nète. Voilà une autre chose impensable il y a une dizaine d'années. Idem pour le déve­ loppement du capital à risque en pleine effervescence, secteur dans lequel il y a des acteurs bien actifs à ce jour . En matiè­ re de form ation, un N ew M ediaGroup ou, plus récem m ent,une M edienakademie, contribuent avec plein d'autres acteurs à l’élargisse­ ment de l'offre. Grâce au grou­ pe RTL, des professionnels de la T V sont égalem ent au Luxembourg. Somme toute, le Luxembourg reste un site intéressant en Europe pour les activités liées aux nouveaux médias et aux technologies de l'information. Pensez-vous que le système de coordination, tel qu'il a été éta­ bli entre les différents secteurs gouvernementaux pour assurer un bon fonctionnement dans le cadre du e-Europe, est optimal? Cette implication de toute une série de ministères dans le pro­ jet conceptuel ne risque-t-elle pas de freiner les choses plutôt que de les faire évoluer dans le temps imparti? M .S.: La première question qu'il faut se poser est la suivan­ te: quel est le Ministre adéquat pour gérer un tel dossier et pour couvrir tous les secteurs énumérés dans e-Europe? Cette initiative touche des domaines tels que le e-education, le egovernment, le e-business, le esocial, le e-regulation....pour ne m entionner que ceux-là. En d'autres mots, une approche horizontale s'im p ose pour im pliquer les portefeuilles m inistériels concernés. Etant donné que M. Biltgen est M inistre Délégué aux C om m un ication s, et qu'il a sous sa responsabilité les ques­ tions liées à la société de l'in­


Le secteur privé est-il à votre avis suffisamment représenté dans cette cellule "d'incuba­ tion" gouvernementale, et la répartition des rôles vous semble-t-elle justifiée, ou fau­ drait-il réadapter certaines choses? M .S.: Je vois dans la presse que François Biltgen cultive sans cesse le dialogue avec le privé. Rien que pour le séminaire d'auto-régulation, un site spécial a été créé par ses soins sur le Net. Or, il n'est pas du tout évident qu'une telle chose se fasse rien que pour un évé­ nement ponc­ tuel. M ais Monsieur B i l t g e n connaît le sec­ teur privé et la nécessité du dialogue permanent avec ce sec­ teur. Il a d'ailleurs dans ce sens organisé une réunion avec les câblo-opé-

régulièrem ent

rateurs, participé à différentes tables rondes et été actif dans tous les secteurs concernés. Pensez-vous, qu'en dehors la gestion des documents, le Grand-Duché pourra exploiter d'autres richesses pour faire partie du trio européen de poin­ te? Si oui, lesquelles? M .S.: O ui, je vois d'autres dom aines parfaitement adap­ tés. Nous avons une infrastruc­ ture optimale dans bien des secteurs. Nous avons un know how dans le clearing en général. A part celui de la finance, il y a celui des GSM (le clearing pour le roaming). On pourrait ainsi imaginer toutes sortes d'activi­ tés gravitant autour de la fonc­ tion de clearing pour les tran­ sactions à signature numérique. Pourquoi pas? Lorsque l'on est le point central de bien des choses, il est facile d'imaginer la suite. Je vois aussi par exemple un grand avantage dans le domaine couvert par Euroscript. Il y a déjà une énor­ me demande de la part des

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formation, le fait que ce dépar­ tement ministériel ait un rôle de coordinateur des Ministères im pliqués dans l'initiative eLuxembourg est optim al. Chaque responsable est tenu au courant de ce qui se décide au niveau national et chacun est informé des activités de son homologue. De plus, dans ce cas bien précis les coordina­ teurs ont certainement le dyna­ mism e nécessaire ainsi qu'une expérience et le savoir-faire requis. D'ailleurs, on remarque que les initiatives liées à e-Luxembourg se multiplient dès qu'elles tou­ chent à la culture ou la recherche, à l'économ ie ou encore à l'éducation.

nouveaux médias. Que ce soit pour fournir un site Internet, ou juste une voix avec une version traduite d'un texte. La niche existe, les besoins vont en s'agrandissant. De même, en ce qui concerne l'adaptation des contenus des agences de pres­ se, nous sommes de plus en plus sollicités. Ayant les bonnes infrastructures télécom à l'ap­ pui, il nous est possible d'ache­ miner les contenus vers nous et de les rediriger vers le client après adaptation. Au cours de votre carrière gou­ vernementale, vous avez eu l'occasion de nouer beaucoup de contacts à l'étranger. Quels sont, à votre avis, les pays les mieux placés dans la course contre la montre actuelle, et quels sont leurs avantages? M.S.: De manière générale, les petits pays ayant une bonne aisance financière et étant bien

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connectés, sont bien placés pour jouer un rôle prépondérant dans les technologies de l'infor­ mation. Le Luxembourg fait par­ tie de cette catégorie de pays. Selon une étude récente, nous avons la pénétration de PC la plus élevée et nos infrastruc­ tures télécom sont excellentes. Après cette catégorie, viennent bien entendu celles qui arrivent à consolider le travail des facs, en l'occurrence celles du Venture Capitalism et du sec­ teur privé. Dans cette approche, les Etats-Unis sont bien évidem­ ment exemplaires. Ensuite, je dirai que les pays Scandinaves on également leur mot à dire. Un taux d'utilisation Internet et une pénétration des téléphones mobiles parmi les plus élevés au monde. On peut bien s'im a­ giner qu'ils sont idéalement pla­ cés pour l'utilisation future et intense de services Internet via toute forme de terminal mobile. Enfin, une autre catégorie regroupe des pays com me

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l'Inde, qui a investi très tôt dans l'éducation informatique de sa jeunesse. Toutes les grandes sociétés de software sont déjà installées dans ces régions désorm ais convoitées, parce que l'employeur y trouve un per­ sonnel formé pour travailler dans les technologies de l'infor­ mation et de com m unication. L'Inde, toujours face à des réali­ tés structurelles désavanta­ geuses, continuera cependant

la Grande Région que se situent les possibilités les plus opportunes. Le CRP a déjà de bonnes relations avec les sites de Metz et Nancy. A ne pas négliger non plus, les rela­ tions avec Strasbourg ou même St Gallen en Suisse. Un accord de coopération dans le secteur des médias a été signé par notre Premier M inistre avec la Rhénanie du NordW estphalie et a ainsi déjà conduit à la création de la M ed ienakad em ie . Luxembourg est convoité un peu partout pour des partenariats. Pourquoi? Parce que nous avons un environnement international. Il ne O faut pas oublier que nous sommes quand même un centre d 'in stitu ­ tions européennes et de gestion de fonds, dans lequel on parle toute une série de langues, un pays qui abrite le siège de quelques leaders européens dans les médias. Quelles sont, selon vous, les sociétés en place qui auront le plus de chance de jouer un rôle prépondérant dans le développe­ ment du marché de la nouvelle économie au Luxem-bourg?

...Astra et Astra-Net offrent le moyen d’atteindre pins de 3/4 de la planète. certainement à jouer un rôle dans ce secteur très prometteur. Avec quels pays ou quelles régions le Grand-Duché risquet-il de tisser le plus de liens contractuels, et pourquoi? M.S.: pourquoi aller chercher bien loin, car c'est surtout dans

M .S.: Pour répondre à cette question j'aimerai d'abord caté­ goriser certains secteurs d'acitvités. Tout d'abord les entreprises qui sont actives dans les infrastruc­ tures de com m unication. Un fort besoin de com m uniquer a été éveillé chez le consom m a­ teur, ne citons que le téléphone


partenariat avec le Broad-casting Center Europe, Euroscript s'occupe du volet traduction et adaptation, et le BCE du volet technique. Notre ambition est de couvrir tous les secteurs nécessitant, sous quelque forme que ce soit, une adaptation linguis­ tique et culturelle.

Vos prédictions pour le GrandDuché en 20 0 1? Luxembourg, another success story?

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portable ou les perspectives que nous offrent les futurs réseaux UM TS. De nombreuses applica­ tions à débit élevé qui nécessi­ tent des infrastructures à large bande, tv digitale ou streaming basé sur protocole IP, se m ulti­ plient chaque jour. Il est donc logique que des sociétés telles que SES/Astra ou Astra Net ont encore de beaux jours devant elles. La même cnose compte pour les opérateurs de télépho­ nie fixe ou mobile Pour remplir ces canaux de d is­ tribution, il faut bien entendu produire du contenu. La consom m ation de contenus multimédia devient de plus en plus personnelle, des chaînes thématques voient le jour. Le film et le documentaire sont consommés à la demande et satisfont souvent des goûts très personnels. Chaque niche est exploitée. De nouvelles formes d"'entertainement" ap p arais­ sent est sont adaptées à l'Internet. Par conséquent, les producteurs de contenus et de chaînes sont fortement sollici­ tés, tandis que de nouveaux marchés, et certainement une concurrence plus accrue, s'ouvrent à eux. Et je pense bien entendu maintenant aux initia­ tives gouvernem entales pour soutenir ce genre de production et qui suivent donc cette évolu­ tion. Le terme "Globalité" servira de transition à cette troisième caté­ gorie d'entreprises. Etant donné que l'Internet, global par excel­ lence, m ais égalem ent les chaînes thématiques, exploitent souvent des niches, leur rentabi­ lité est davantage garantie si elles sont présentes sur le plus de m archés possibles. Un besoin d'adaptation par marché est donc nécessaire et c'est ju s­ tement cette catégorie que j'ai­ merai aborder m aintenant. Euroscript est en Europe un des leaders dans le secteur de l'adaptation linguistique et cul­ turelle de contenus. Un produit, que ce soit un produit industriel ou encore un site internet ou une chaîne de tv, doit,pour avoir le plus de succès possible, être adapté à la langue et à la culture du pays. Euroscript adapte tout genre de contenus. Nous nous sommes même lancés depuis peu dans le doublage m u lti­ lingue de docum entaires. En

M.S.: Nous sommes un pays très bien câblé, que ce soit du point de vue câblage pour la télé, la téléphonie fixe ou mobi­ le. Au niveau de la boucle loca­ le, il y aura peut-être également

On pourrait ainsi imaginer toutes sortes d’activités gravitant autour de la tonction du clearing... Chez Euroscript vous dévelop­ pez, entre autres, des modules de programmes de formation et de conférences. Serez-vous aussi impliqués plus particuliè­ rement dans le e-learning et, si oui, dans quelle mesure? M.S.: Ceci n'est pas tout à fait vrai. Ce que nous faisons, c'est accorder des bourses aux étu­ diants ou à l'occasion organi­ ser des conférences sur les langues dans des contextes variés.. C ’est tout. Mais dans le e-learning nous pouvons détecter, il est vrai, une autre niche. La traduction et l'adap­ tation des programmes de for­ mation, par exemple. Le Ministre Biltgen est persua­ dé qu'au niveau des ressources humaines, il n'y aura pas de problèmes directs liés au déve­ loppement des nouvelles tech­ nologies. Ne pensez-vous pas que nous pourrions quand même être confrontés à une sérieuse lacune au niveau des ressources disponibles d'ici quelque temps, dans le secteur IT par exemple? M.S.: Si problème il y a, ce sera plutôt au niveau planétaire que régional. Un secteur en forte croissance a souvent comme conséquence logique que la demande d'emploi spécialisé en est plus importante que l'offre. Que Monsieur Biltgen soit à la fois Ministre de la Com m unication et du Travail est un avantage supplémentai­ re à la réglementation de ces problèmes.

bientôt des développements, via les réseaux électriques. De plus, une chaîne numérique pour le Luxembourg vient d'être lancée. Ne pourrait-on pas même considérer, comme prochaine success story, le Luxembourg avec des entreprises basées sur son sol formant une chaîne de valeurs complète et intéres­ sante? Vous avez peut-être une derniè­ re question à vous poser vousmême? M.S.: Volontiers. A part focali­ ser sur Luxembourg en particu­ lier, on pourrait aussi se demander quelles sont les ten­ dances en matière de technolo­ gies de l'information pour les années à venir. Et là je dirai: 1) Peer to Peer. Il y aura de plus en plus de connectibilité et donc d'échanges entre les dif­ férents PC. La recherche d'infos basée sur le principe "Napster" se développera cer­ tainement. 2) Capital à risque: beaucoup d'investissem ents ont été fait à la légère dans des projets où le "business model" ne tenait pas la route. Et, par conséquent, les fonds de capi­ tal à risque qui attendaient des revenus à trop court terme, et qui ont négligé une vue plus à moyen et long terme, vont être sévèrement bousculés. 3) Et en matière de communication le futur sera certainement: wire­ less..., wireless..., wireless....

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Aller sur le Web, mais pour quoi faire? Présentation des acteurs grand-ducaux. Conclusions. Avec ce premier document, paperJam entame une série de dossiers pratiques et utiles, accentués sur le Luxembourg et/o u la Grande Région.

Web Site Stories made in Luxembourg Aller sur le Web, mais pour quoi faire? Vincent Ruck est Information Analyst au New Media Croup. Un peu de travail de mémoire... Entre 1995 et 1997, beaucoup s'exclamaient: "Le Web? Une mode, ça passera”... Aujourd’hui, s’il existe toujours des sceptiques, ils sont moins nombreux, et les derniers irré­ ductibles n’osent dorénavant s ’exprimer qu’en comité res­ treint, voire se taisent. Ceci posé, entreprises et adm i­ nistrations ont une probléma­ tique Internet qui a évolué avec le temps. Principe général: le réseau mondial permet l’inter­ activité. Les autres médias dits traditionnels sont uniquement «descendants», quand Internet est «bidirectionnel». Q u ’est-ce

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à dire? Que les pages Web "vitrines”, sans autre fonction que de présenter son organisa­ tion, ne sont plus qu’un pisaller. L’internaute est en droit d'exiger et d ’obtenir des sites qui lui permettront de devenir actif. Ceci posé, les sphères publique et privée ont évidemment des objectifs et des modalités de mise en oeuvre bien différentes.

Internet, nu un moyen de moder­ niser le secteur public? De manière quasi-universelle, les adm inistrations se voient reprocher leur manque de réac­ tivité, leur rigidité, leur côté "mammouth”. Internet est souvent vu par cer­ tains responsables politiques

com m e un moyen d'inoculer à ces grandes institutions endor­ mies le virus de la souplesse. De manière concrète, la présen­ ce Internet d ’une adm inistra­ tion l’oblige - si la volonté est réelle - à mettre à plat les inter­ actions qu’elle a avec ses «four­ nisseurs» et ses «clients» (le citoyen, les entreprises, les autres administrations). Quels sont les différents formulaires que l’on peut mettre à disposi­ tion en ligne? Les informations utiles? Pourquoi existons-nous? À qui nous adressons-nous? Procédons par l'exemple. Le guichet unique pour la création d ’entreprise fait partie des ser­ pents de mer. Son objectif: per­ mettre à l'entrepreneur de se concentrer sur le lancement de son activité, ne pas la gaspiller dans d ’inutiles batailles adm i­


nistratives. Dans la vie phy­ sique, une telle mise en place se heurte au nombre d’institu­ tions concernées... En France, guichet unique ne signifie pas document unique, m ais endroit unique où se rendre pour rem­ plir îo fois 10 formulaires diffé­ rents avec 8 0 % d’informations redondantes. Sur le réseau, la mise en place - à terme, soyons réalistes- de ce type de solutions est plus facilement faisable : un formu­ laire, regroupant les différents renseignem ents, et dont les données peuvent être répli­ quées et envoyées aux per­ sonnes concernées, ne consti­ tue pas en soi une gageure technologique insurm ontable. La difficulté se trouve ailleurs... Avant d ’arriver à ce ’’e-Etat" décliné en "e-Luxembourg”, de nom breuses étapes interm é­ diaires doivent encore être fran­ chies. La mise à disposition des informations de base, et des formulaires nécessaires, en est la première. Cette démarche est intéressante à plusieurs titres. Le premier : elle «éduque» les institutions, leur offre un pre­ mier contact avec un Web sou­ vent craint parce que méconnu. Ensuite, cela permet la construction de tests "en gran­ deur réelle” des besoins du citoyen... Préfère-t-il com m an­ der sa poubelle en ligne ou faire sa déclaration d’im pôts? Ce temps de "test" et d’adapta­ tion est d ’autant plus im por­ tant que des im pératifs de sécurité et de confidentialité des données sont in d isp en ­ sables sur le réseau! Plus pour l’Etat que pour n’importe quel autre acteur! Qui apprécierait de voir sa déclaration de reve­ nus consultable par tout le monde à cause du prem ier apprenti-hacker venu? Ou qui apprécierait de découvrir que cette même déclaration a été remplie par son pire ennemi, faute d ’un système de certifica­ tion et d’authentification dé­ faillant ou trop faible?

Internet: canal de distribution ou créateur de concurrents? Les entreprises doivent elles aussi mener une analyse de

leurs besoins avant d’aller sur le Web? Leur problématique est différente d ’une ad m inistra­ tion. Placées dans un environ­ nement concurrentiel, elles doi­ vent avant tout préciser leur stratégie: vont-elles sur Internet pour "y être” (à éviter pour tout dire ... :-), pour véritablement générer de l’activité et des bénéfices, ou pour ne pas se laisser éjecter d’un canal de d is­ tribution dont on se doute qu’à terme, il sera plus important qu’il ne l’est actuellement? La réflexion doit se faire entre­ prise par entreprise. À chacune sa réponse. Il est tout autant interdit de jouer à l’aveugle, de nier l’existence et l’importance grandissante du réseau que de préconiser des solutions toutes faites, «un ive rselles». La "vision stratégique” des diri­ geants de l’entreprise et le type d ’industrie et de services dans lesquels est active l’entreprise doivent - parmi d’autres cri­ tères - servir de base à toute analyse des besoins. Types d’industries? Si l’on se place dans une optique de moyen et court termes (de i à 2 ans), les entreprises de services "dém atérialisables” subissent une pression beaucoup plus grande que les autres secteurs économiques. Plusieurs analystes s ’accordent à dire que pour une partie des biens tangibles, Internet s’ap­ parente plus à un nouveau canal de distribution qu’à autre chose. Voire même qu’lnternet n’est qu’un nouveau nom pour la Vente Par Correspondance. Am azon.com ? Le futur La Redoute ou 3 Suisses, un VPCiste de plus, rien d'autre, une tempête dans un (grand) verre d ’eau! Sans aller aussi loin, beaucoup affirment que ce nouveau canal possède ses propres caractéris­ tiques, obligeant les entreprises à innover et à abandonner cer­ tains anciens réflexes, sans les obliger à une totale remise en cause (à moyen terme tou­ jours). Exemple? Lorsque le groupe A RBED crée e-Arbed.com, le réseau oblige la vénérable insti­

tution à rajouter des services à ses produits, à augmenter sa réactivité, mais ne change pas la manière de fabriquer les pou­ trelles en acier. Internet l’oblige à diminuer ses temps de livrai­ son, à re-former ses commer­ ciaux, lui permettra à terme des remontées d ’informations plus rapides, mais n’a pas d’inciden­ ce sur les processus de produc­ tion (on parle bien ici d ’Internet, et pas des nouvelles technologies de l’information et de la communication en géné­ ral). D ’autres secteurs peuvent voir au contraire leur cœur de métier complètement menacé. Toutes les entreprises de services dont l'activité se retrouve entière­ ment numérisable n’ont d’autre choix que de se poser des ques­ tions. Journaux, télévisions, radios, éditeurs, maisons de disque, studios de cinéma, entre autres, voient de nouveaux concurrents arriver. Ces jeunes entreprises, pratiquant avec délectation le réseau, ont des coûts de pro­ duction incom parablem ent faibles par rapport aux stan­ dards habituels. Dans le prix de revient d’une publication papier, la majorité des coûts sont imputables à la distribution et à l’impression. Avec Internet, ces postes «d is­ paraissent». Chaque éditeur devrait (doit) se poser des ques­ tions! «Si je vais en ligne, que v ais-je y mettre? Tout mon contenu? Du contenu complé­ mentaire? Du contenu inédit?» ; «Si je ne le fais pas, un concur­ rent ne va-t-il pas me "prendre la place”?» Chacun a le droit d ’apporter sa propre réponse, tous doivent s’interroger. Une partie des réponses dépen­ dra de ladite "vision straté­ gique” des dirigeants: jusqu’où sont-ils prêts à abandonner des recettes et un environnement connu et maîtrisé pour l'incerti­ tude de nouvelles pratiques? Q uelle dose de risque, quel niveau de "cannibalisation des services” l'entreprise est-elle prête à assum er? Quels moyens financiers doivent être engagés? L’arrivée sur le Web doit être #04- JANVIER 2001


DOSSIER

préparée. Les besoins doivent être analysés. Mais cette analy­ se doit être stratégique avant que d’être technique. Le vrai challenge se trouve là. C ’est une fois cette réflexion menée avec des webagencies, des consultants, en interne - que la problématique technologique doit arriver. Internet D O IT rele­ ver de la stratégie avant de rele­ ver de la technologie. De la même manière que le choix d’un fournisseur technique et

technologique est ESSEN TIEL. Une bonne stratégie sans bonne mise en pratique ne vaut rien. Pas plus qu’un site Web splendide mais vain et inadapté aux besoins de l’entreprise et de son environnement. Les entreprises citées dans les pages qui suivent sont, ce que i’on appelle, des «Web Agencies». Donner une défini­ tion de ce qu’elles sont est chose difficile. De manière glo­

bale, il s’agit d'entreprises qui ont décidé de concentrer leur savoir-faire sur la compréhen­ sion des règles qui régissent Internet: interactivité, design... Leur expérience, leur force d'analyse et de proposition sont censées leur permettre de conseiller au mieux un client et d'éviter les pièges nombreux du réseau, de l’aider dans sa réflexion stratégique et de réali­ ser pour lui le site dont il a besoin.

Nous avons choisi treize sociétés en donnant priorité aux véritables ‘ web agencies". Bien entendu, les agences de communication traditionnelles et les purs développeurs informatiques prennent de plus en plus d’ importance, d’ où les exceptions.

Faisons le tour des acteurs grand-ducaux Notre sélection: bizart, cm i, Espace Net, Everest, Exceed, Gax, G M S, Interact, Mikado Online, Netway, Red Dog Com ­ m unications, V isu al O nline, ainsi que XYZ Productions. Les décideurs de ces treize entreprises ont répondu à notre questionnaire.

bizart Directeur général: Raoul Thill URL: www.bizart.lu Fondé en 1993 Effectif: 7 Actionnaires actuels: Raoul Thill (10 0 % ) Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Quel est votre point fort? D isposant d ’une parfaite connaissance des périphéries techniques, nous savons tradui­ re les objectifs commerciaux du client dans une structure logique de son site web. Autre grand atout de Bizart: toutes les différentes étapes de la création d ’un site web sont effectuées par des graphistes avec une formation spécialisée dans le web design. Ainsi pour chaque nouvelle m ission, nous 018

Jam #0A- JANVIER 2001

élaborons un langage gra­ phique de très grande qualité en corrélation avec la philoso­ phie et le positionnement de l’entreprise tout en poussant les particularités du web par rapport à d’autres supports de communication. Le département web intégré au sein d’une agence de com m uni­ cation/marketing, opérant éga­ lement dans le print, nous per­ met de mieux évaluer le rôle du site web dans le cadre d’une stratégie de co m m unication globale. À quoi reconnaît-on un "bon” site web? Un bon site permet une naviga­ tion aisée et cohérente permet­ tant au v is i­ teur d’accéder sans détour à l’ in fo rm atio n qui lui semble utile. Le look sexy du bon site ne se limite pas à sa homepage. Malgré le fait q uele bon site web corres­ ponde à la cor­ porate, il est indispensable que ses créa­ teurs sachent mettre en

avant les possibilités sp é ci­ fiques du web. Vos conseils aux chefs d'entre­ prises avant d'entamer la réali­ sation d'un site web! D éfinir les objectifs dans le cadre d ’un plan de com m unica­ tion. Désigner en interne un responsable de projet. Dresser une première arborescence du site. Consulter les sites des entreprises concurrentes. Dans l'avenir le web sera... certainem ent plus structuré, avec des répercussions sur la rapidité de consultation de l’in01

Raoul Thill, bizart



A t your service ... ... anywhere, anytime !

GLOBAL MEDIA SYSTEM W W W .C M S .L U / E -M A IL ! I N F O @ O M B . L U

2 R U E W IL S O N - L - 2 7 3 2 L U X E M B O U R G - T É L , ‘I B 2 0 1 1 - F A X . 4 8 2 8 1 1 - 0 S B R U E O U L U X E M S O U R O - L - 7 S 4 0 R O L L I N G E R /M E R S C H - T i c . 3 2 6 2 I S - F a x . 3 2

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IS


Cmi creative communication Directeur général: C éline Velluet URL: www.cmi.lu Fondé en 1997 Éffectif: 4 C.A. réalisé en 1999: 15.000. 000 Luf Actionnaires actuels (et répartition des parts):i Références clients récentes: Crédit A gricole Indosuez, Siem ens, Parlem ent Européen, Am adeus Consultants, Chapier, Brucall, Infotechnique, Clem atic, Téléphonie, Sysca, Kaiser, La casa del Habano, Mediation, Unipro... Total du nombre de sites réa­ lisés (depuis la création): 25 Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Quel est votre point fort? Une vraie compréhension du M ULTIM EDIA, une évolution technologique permanente mise au profit de la créativité. À quoi reconnaît-on un "bon" site web? Quand il y a une symbiose entre le design, l’ergonomie et le contenu. Un site doit être ludique, compréhensible par tous, surprenant et actua­ lisé. Vos conseils aux chefs d'en­ treprises avant d'entamer la réalisation d'un site web! Etre convaincu q u ’un site web s ’intégrera dans la stra­ tégie de l’entreprise... Puis consulter CM I! Dans l'avenir le web sera... a part of C M I’s world !

Espace Net s.â r.l. URL: wwww.espace-net.lu Directeur: Nie. Nickels Date de fondation: janvier 2000 en tant que s.à r.l., fonctionnait avant com me service nouveaux m édias du groupe éditpress Luxembourg S.A. (depuis fin Actionnaires actuels: éditpress Luxembourg S.A. (io o % ) Références clients récentes: tous les titres du groupe édit­ press, Agefi, Chambre de travail, Sécurité routière, Association des Compagnies d’Assurances, FN CTTFEL, certaines adm inis­ trations et communes du pays, beaucoup de com m erces locaux, des unions com m er­ ciales, etc. Nombre de sites réalisés au total (depuis la création): +200. Quelles sont les spécialités de votre entrepri­ se? Q uel est votre point fort? Espace Net est habitué à déve­ lopper et gérer des sites de­ m andant des m ises à jour quotidiennes . Nos outils de gestion de sites sont perfor­ mants et peu­ vent être utili­ sés sans con­ naissances par­ ticulières. Ce qui permet au client, s ’il le veut, de gérer son site sans devoir passer par son fournis­ seur de solu­ tions. Avec achats.lu nous avons développé une plate-form e de commerce élec­ tronique répon­ dant aux be­ soins du com ­ merce local I uxem bou rg e ois.

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form ation. Le e-com m erce deviendra de plus en plus accessible pour le consom ­ mateur qui demande la mise en place de réseaux sophisti­ qués en matière de trafic de marchandises. De plus, il est évident que nous verrons un tas de nou­ velles formes d ’accès au net permettant une flexibilité d ’utilisation.

Nos applications, qu’elles soient destinées à des sites de commerce, de présentation ou d'information, sont abordables même pour une petite entrepri­ se puisque les frais de dévelop­ pement sont répartis sur un grand nombre de clients. Voilà un grand avantage qu'offrent nos plates-formes standardi­ sées. Mais ce ne sont pas nos seuls atouts. Grâce à une équipe de journalistes, nous pouvons fournir toutes sortes de conte­ nus pour des sites. À quoi reconnaît-on un "bon" site web? À son utilité: l’internaute ne doit plus perdre son temps, mais arriver droit à l’informa­ tion ou au produit qu’il cherche. À son interactivité: un site Internet n’est pas une présenta­ tion à sens unique. L'internaute

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Céline Velluet, cmi

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Nie. Nickels, Espace Net

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doit pouvoir réagir sur des contenus, commander les mar­ chandises et services qu’on lui présente, etc. Conseils au chef d'entreprise avant d'entamer la réalisation d'un site web! D'abord réfléchir à ce qu’il veut atteindre en réalisant un site web. Un site doit aller plus loin qu’une simple présentation de son entreprise. La comm unica­ tion s'effectue dans les deux sens, contrairement au papier, à la radio et à la télévision. C ’est surtout ce canal de retour qu’il faut exploiter pour établir les relations avec le client. Dans l'avenir le web sera... ou ne sera pas la recette miracle à tous les problèmes et attentes. Le web ne remplace ni la compétence, ni l’esprit d'en­ treprise dans les sociétés.

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Michel Peeraer, Everest

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Philippe Worré, Exceed

Le web sera régional. Il s ’agit d’offrir dès à présent de bons services de proximité. À trop vouloir faire «global», on rate sa véritable cible, qui elle est plus «locale».

EVEREST Communication Directeurs: Michel Peeraer et Hervé Cordel URL: wwww.everest.lu Références clien ts: C O D IC , G ILB O , Jones Lang Lasalle, KingSturge, cft, ueb, bmw emond, la parqueterie, coljon, m orosini, motostock Nombre de sites réalisés: 15 Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Q u el est votre point fort? Everest est une agence spécia­ lisée dans la promotion p ubli­ citaire des produits et services de l'entreprise. Quel que soit le m édia par lequel transite l'in fo rm a tio n , notre p rincip a­ le cible est en m êm e tem ps notre moteur : le p u b lic des entreprises c li­ entes, qui bénéficie de notre attention la plus profon­ de. La tendan­ ce à v o u lo ir faire passer la s a t i s fa c t i o n personnelle au détrim ent des besoin s du public est très à la m ode, m ais le résul­ tat est bien souvent her­ m étique et bien loin des attentes du marché. Bien loin de nos a s p ira ­ tio ns égale ­ ment. À quoi reconnaît-on un bon site web?

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L'ém ergence de la m ajorité des sites Internet pour entre­ prises trouve son origine dans le désir spontané d'un d iri­ geant. M ais généralem ent, in c o n s­ cient de l'im portance de la portée de ce média, il pense sim plem ent percevoir dans le web un moyen pittoresque et aisé d'être présent "comme tout le monde" dans l'univers cybernétique. Souvent aussi, le site réalisé à son attention est une création hâtive, dénuée de tout sens esthé­ tique, et dont la conception et le contenu tiennent rarement compte des attentes de l'u tili­ sateur final. C'est inévitable, puisque l'intégration du Web au sein de la société est aussi généralem ent bien obscure... Inutile de parler de la rançon de tels sites, d'autant que la publicité réalisée autour de ce "nouveau né" n'aura souvent jam a is été évoquée! Un réfé­ rencement aura certes été réa­ lisé, m ais oublie-t-on que 3/4 des visites résultent d'adres­ ses im prim ées dans la presse, sur une affiche ou une pla­ quette? Un bon site web est donc le résultat: - D'une bonne intégration de ce média dans la co m m unica­ tion globale d'une entreprise, ainsi que dans sa stratégie à long terme. - D'une étude approfondie du public potentiel du site, dans le but d'être capable d 'an tici­ per ses requêtes, et de délivrer l'in fo rm atio n q u 'il attend, com m e il l'attend. - D'un suivi efficace de la pro­ motion du site; un bon site sans visiteur n'a pas de raison d'être. Vos conseils au chef d'entre­ prise avant d'entamer la réali­ sation d'un site web? D ans une co m m un icatio n online aussi bien q u ’offline, l'ap p ro xim atio n n'a pas sa place. Les enjeux sont trop im portants; le budget réservé à la com m unication ne peut être dilapidé, m ais, et c'est plus im portant encore, l'im age


Dans l'avenir, le web sera... une affaire de publicitaires. Si l'on se penche sur la d éfin i­ tion première de la publicité: "Activité ayant pour objet de faire connaître une marque, d'inciter un public à acheter un produit, à utiliser un servi­ ce (...), ensem ble des moyens et des techniques em ployés à cet effet.", Com m ent, en effet, pourrait-il en être autrem ent?

Exceed s.â r.l. Directeur général: P h ilip p e Worré URL: www.exceed.lu Fondé en 1996. Effectif: 25 A ctionnaires actuels: ALTI (10 0 % ) Références clients récents: Le Foyer, PanEuro Life, Banque G énérale du Luxem bourg, HypoVereinsbank, Bankgesellschaft Berlin, Fidelity, Colbert Life, C o m m issio n de S u r­ veillance du Secteur Financier, M in istère de l’ Econom ie (France), Ligue Luxem bour­ geoise de Prévention et d ’Action M é d ico -S o ciale s, Service d ’ inform ation et Presse du G o uvernem ent, A dm inistration des Ponts et Ch au ssées, Cegedel, Texaco Benelux, Inno (Belgium ), Alti (France), Bernard M assard , Hôtel Le Royal, Justflowers.lu, e-repo rtfolio.com , Lib rairie Ernster, Eltrona Interdiffusion. Nombre de sites réalisés au total (depuis la création): > 65. Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Q u el est

DOSSIER

d'un produit ou d'un service ne peut souffrir d'aucun désa­ grément, que ce soit à court, moyen ou long terme II faut im pérativem ent considérer le web co m m e un in v e s tis s e ­ ment plutôt que de voir en ce média un périple obligatoire, il ne faut confier la réalisation de votre site qu'à une entrepri­ se consciente de vos enjeux économ iques et capables de com prendre votre public, cible et m oteur de l'élab oratio n d'un concept.

votre point fort? Une équipe p lu r id is c ip li­ naire qui con­ sacre 1 0 0 % de son temps à la ré a lisa ­ tion de pro­ jets Internet. À quoi recon­ naît-on un bon site web? La qualité du contenu et l'aspect "va­ leur ajoutée" et pratique pour l'u tilisa­ teur, l'ergono­ mie. Vos co n seils aux chefs d'en tre p rise s avant d'enta­ mer la réalisa­ tion d'un site web! Écouter, p u i­ ser dans l'ex­ périence de sociétés spéciaIisées, budgétiser l'effort tant au niveau interne qu'externe. Dans l'avenir le web sera... plus important que le télépho­ ne.

GAX S.A. Directeur général: Alex Kampa URL: www.gax.com Fondé en 1995 Nombre d'employés: 12 Références clients récentes: w w w .juriscontact.com ; www. clearstream .com ; www.era.int; www.vestima.com; Nombre de sites réalisés au total (depuis la création): 45 Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Quel est votre point fort? S p é cialité s: architecture de sites web, graph ism e web, création de contenu m u lti­ lingue, program m ation D H T M L /Ja v a -S c rip t/X M L / XSLT,

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07 Susan Alexander, Gax Roland Roth, GMS

création d ’anim ations Flash et Director, connectivité webdatabase M yS Q L/O racle /S ybase. Point fort: Le développement rapide d ’applications web’busin e ss-critica l’en Perl, Java et XM L. À quoi reconnaît-on un "bon” site web? Navigation claire, design per­ tinent, interactivité appro­ priée. Vos conseils aux chefs d'en­ treprises avant d'entamer la réalisation d'un site web! Bien connaître les u tilis a ­ teurs; bien définir l’architec­ ture du site avant le design. Dans l'avenir le web sera... dans le quotidien de chacun. # 0 4 JANVIER 2001


DOSSIER

globale de la com m unication de l'entreprise. Dans l'avenir le web sera... plus rapide, plus m u ltim é­ dia, la plus grande source d ’infos et donc le plus grand concurrent de la Radio, de la TV et des grandes Biblio­ thèques etc. 08

Daniel Eischen, Interact

Global Media System s S.A.

Interact S.A.

Directeurs A ssociés: Roland Roth et Steve Ludovicy URL : www.gms.lu Fondé en pers. 1987 / s.à r.l. fin 1992 / S.A. février 2000 Effectif: 8 . Actionnaires actuels: Roland Roth (3 0 % ), Steve Ludovicy (30 %), Thierry Smets (20% ) , Vincent Tran (10 % ). Références clients récentes: Tango, Hotels Dom us, Confection Lanners, Commune de Hesperange, CSV, paperjam. Nombre de sites réalisés au total (depuis la création): + /- 20

Directeurs généraux: Daniel Eischen et Pol Goetzinger URL: www.interact.lu Fondé le 15/1/1995 Effectif: 20 personnes C.A. réalisé en 1999: 75 millions Luf Références clients récentes: La Bâloise, Axxess (BCEE), Armée luxembourgeoise, Vatel Club, Voyages Flammang, Galerie "Am Tunnel" (BCEE), DuPont de Nemours (Typar), Tango, United Artisans, IFBL, Tele2, Ministère de l'Education Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports, SVC. Nombre de sites réalisés au total (depuis la création): 47

Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Quel est votre point fort? Recherche et innovation! Grâce à une recherche permanente, nous maîtrisons rapidement les toutes dernières technologies que nous mettons aussitôt au profit de nos clients. À quoi reconnaît-on un "bon" site web? À son utilité pour l'utilisateur, à son efficacité pour l'entreprise. Vos conseils aux chefs d'entre­ prises avant d'entamer la réali­ sation d'un site web! Essayer de com prendre le média Internet. Consulter des professionnels et définir les besoins essentiels. Établir un cahier des charges précis, ... Et finalement intégrer la promo­ tion du site dans la stratégie 024

Jam #04- JANVIER 2001

Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Quel est votre point fort? Interact était la première unité de développement au Luxembourg à se spécialiser dans le conseil en communication "cross média". Un projet new media est considé­ ré comme un module faisant par­ tie intégrante de la stratégie de com m unication globale d'une entreprise ou d'une association. Interact maîtrise tous les métiers liés au conseil en marketing, en communication et au développe­ ment d'outils interactifs multimédias. De pair avec son agence mère Concept Factory, Interact représente l'interlocuteur unique pour ses clients permettant d'op­ timiser les temps de réaction, les synergies entre intervenants

et d ’en m axim iser les bienfaits. À quoi reconnaît-on un "bon" site web? Question à cinq francs! De nom­ breux paramètres influencent le jugement du "bon" site web. Jugement subjectif - évaluation objective; je tombe sur le site par hasard - je le consulte avec un objectif clair en tête; esthétisme visuel - efficacité du contenu (un site "full text" peut être très “bon" sans être très "beau“);... D'une façon générale, tout site Internet doit plaire et être efficace par rap­ port aux objectifs énoncés. Le visi­ teur averti doit facilement accéder aux informations recherchées et trouver une réponse à ses ques­ tions, le visiteur accidentel doit comprendre l'objectif du site et réussir à découvrir les principaux volets de son contenu. Un bon site optimise la redondance de l'information, structure les niveaux de communication, équi­ libre le ludique et l'informationnel. S'il réussit en plus, tout comme dans le monde de la pub, à amu­ ser et à divertir, les gens n'auront pas de problème à retourner sur le site. Plus globalement, le site ne doit pas être un outil à part, mais il doit s'intégrer dans tout ce que l'entreprise est, fait et reflète. Vos conseils aux chefs d'entre­ prises avant d'entamer la réalisa­ tion d'un site web! Prenez votre temps et posez-vous quelques questions avant de vous lancer dans l'aventure du web. Pourquoi vouloir être sur Internet? Est-ce que j'ai quelque chose à dire et est-ce que les gens à qui je parle fréquentent le web? Est-ce que j ’ai le temps et les ressources pour me lancer dans un projet sérieux, qui a une vision à long terme et qui réussit à gérer le fac­ teur d'apprentissage d'un tel pro­ jet? Est-ce que je sais planifier et évaluer les résultats de mon projet web? Est-ce qu'un tel projet pour­ rait me passionner? Prenez le temps de sélectionner un conseiller qui dispose de com­ pétences techniques et d'une maî­ trise du monde de la communica­ tion (l'Internet n'est pas un simple joujou informatique). À qui vous adressez-vous sur le web? Essayez de le cerner et de le com­ prendre. Dans l'avenir le web sera... différent!


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L -1 2 5 9 Se n n in g e rb e rg - L u x e m b o u rg - tel : [+3 5 2 ] 26 3 451-1 - fax : [+3 52] 263 4 0 2 -8 7 - info @ re d -d o g.co m

aperJam recherche édacteurs freelance confirmés et spécialisés ew economy & NTIC, francophones et anglophones ontactez Claude Neu au 29 66 18 u par eMail claude.neu@mke.lu

www.red-dog.com

l'édY K ko bu/l/)



URL: www.mikado.lu Directeur général: Troy Bankhead URL: www.mikado-online.com Fondé: 1er avril 2000 Effectif: 8. Actionnaires actuels: Mikado A dvertising, donc Jean-Luc Mines et Cam ille Groff (5 0 % ), Tree Top donc Fernand Zannen et Patrick Konsbruck (5 0 % ). Références clients récentes: BUROtrend, Utopolis, Dem okratesch Partei, BGL Investment Partners. Nombre de sites réalisés au total (depuis la création): 7. Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Quel est votre point fort? Mikado O nline est une agence 09

Troy Bankhead, Mikado Online

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Marc van Rymenant, Netway

Mikado Online propose, selon le profil de la société cliente, des solutions Internet person­ nalisées en adéquation avec ses objectifs de com m unication: pas d ’utilisation superflue des technologies. Un

des atouts m ajeurs de Mikado Online réside dans le fait qu’un pro­ jet de site Internet est réalisé de A à Z en interne: les problèmes liés à la sous-trai­ tance sont ainsi évités. À quoi reconnaît-on un «bo n » site web? Un site web aura d ’autant plus de succès auprès des internautes que les quel­ ques critères cidessous seront remplis: - un design res­ pectant la «cor­ porate identi­ ty» de la socié­ té; - au niveau des in fo rm a tio n s : des contenus clairs, m is à jour; - une interface graphique er­

gonom ique proposant une interactivité conviviale; - une navigation au sein du site simple, intuitive, plaisante; - une utilisation des technolo­ gies justifiée par les besoins du client; - des fonctionnalités utiles, pra­ tiques et simples d'utilisation.

DOSSIER

Mikado Online S.A.

spécialisée dans le développe­ ment de solutions Internet. Nous proposons de concréti­ ser, en étroite collaboration avec nos clients, chaque étape de la conception et de la réali­ sation d ’un site Internet: de la stratégie marketing à l'héberge­ ment sur un serveur propre en passant par l’élaboration du cahier des charges, la création de concepts, la définition et l’organisation du contenu (alliant fonctionnalité, convivia­ lité et interactivité), le design, la programmation des différents langages, le workflow du suivi et de r administration des sites, l'intégration de bases de don­ nées, les applications de ecommerce, la sécurité, etc.

Vos conseils aux chefs d’entre­ prises avant d’entamer la réali­ sation d’un site web! Avant la réalisation proprement dite d’un site Internet, on enga­ ge: un travail de réflexion sur la stratégie de communication à adopter, sur la concurrence, sur les options offertes par Internet. Cette analyse pointue est évi­ demment réalisée en étroite col­ laboration avec Mikado Online: le client fait part de ses besoins en communication via Internet, présente le marché dans lequel évolue sa société; l’équipe de Mikado Online conseille et pro­ pose alors des solutions Internet adaptées au profil de la société cliente. Une fois la «stratégie web» défi­ nie, une réflexion sur le contenu est engagée, puis vient le choix des éléments graphiques. Dans l’avenir le web sera ... L’Internet prendra sa place dans la vie quotidienne. On conti­ nuera à songer, à trouver des applications à’Internet, et cela accompagnera l’accroissement de bande passante. Télévision, Internet, GSM , e-m ail seront tous unis les uns aux autres.

Netway SA Directeur Général: Marc Van Rymenant URL: www.netway.lu Date de Fondation: 1998 Nombre d'employés: 5 C.A. en 1999: 8.000.000 Luf Actionnaires actuels: Marc Van Rymenant et Pascale Utens. Références clients récentes: M inistère des affaires étran­ gères, VMS-Keytrade, Proximus (Belgique), etc. Nombres de sites réalisés au total: + /- 50. Quelles sont les spécialités de # 0 4 JANVIER 2001

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DOSSIER

pensés que pour une fran­ ge d ’u tilisa ­ teurs. Vos conseils aux chefs d 'e n tre p rise s avant d'enta­ mer la réalisa­ tion d'un site web! Bien différen­ cier l’esthé­ tique d'un site (communé­ ment appelée le "Whoa effect", qui disparaît après quel­ ques u tilisa ­ tions) et sa valeur ajoutée réelle (qui garantira une espérance de vie plus longue).

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Marc Verschaeren, Red Dog

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Claude Schuler, Visual Online

votre entreprise? Quel est votre point fort? Netway est spécialisée en Usability, c.-à-d. l'étude des interfaces web afin qu'elles répondent aux dem andes réelles des utilisateurs. Ceci permet d'atteindre un résultat global de satisfaction dépas­ sant les 8 0 % . Notre deuxième spécialité: les sites web dynamiques offrant de nombreuses fonctionnalités, entièrement modulaires afin de garantir l‘évolutivité du site. À quoi reconnaît-on un "bon' site web? À sa capacité à répondre à la demande de la majorité des uti­ lisateurs d'abord, car ce sont eux qui font le succès d'un site. Au professionnalisme de sa réa­ lisation graphique et technique ensuite. Trop de sites ne sont

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m

ja n v ie r

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D ans l'avenir le web sera... créé par des utilisateurs pour des utili­ sateurs, et non plus conçu et réalisé par des techni­ ciens pour des techniciens.

Red Dog Communications S.A. Directeur Général: Marc Verschaeren URL: www.red-dog.com Date de Fondation: 10 /9 6 Effectif: 11 Références clients récentes: Banque Privée Edm ond de Rothschild, Swift, Symantec, SES Astra, Cargolux, etc. Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Quel est votre point fort? At Red Dog Com m unications we have a clear methodology to set up and follow a project. Red Dog brings together all of the major disciplines of modern Web design. We have pooled the professional expertise of designers, editors, marketeers

and product developers within a structure that can address the needs of our clients and pros­ pects. Red Dog's creative, tech­ nical and marketing team work side-by-side to produce sharply focused, integrated solutions that will work now and keep pace with the future. Our ability to attract highly qualified and motivated professional staff most with client-side experien­ ce and a solid understanding of the world of business, ensures a thorough process of dedica­ ted research and problem sol­ ving with practical solutions that make sense. À quoi reconnaît-on un "bon' site web? A corporate web site should be a reflection of your corporate identity. T h is does not only include information about what you sell and what you do. It should radiate your character as a company, your professiona­ lism and your dedication to cus­ tomer service and quality. Only then can your web site become an integral part of how you mar­ ket, sell and com m unicate your true presence on the web. It is our m ission to make sure that each one of our clients can proudly say "To find out more about us, take a look at our web site!" Vos conseils aux chefs d'entre­ prises avant d'entamer la réali­ sation d'un site web! Before you start you need a plan on how to extend your existing Marketing & Sales strategy and your Corporate C o m m u n i­ cations strategy to this new medium. What is your mission, who is your target audience, what inform ation should be included, where will it come from and how often should it be updated? Dans l'avenir le web sera... Tomorrow: Having just a web presence will not be enough. You will have to deliver added value on your site in order for users to stay once they find you. Th is m eans: Delivering relevand and up-to-date content, enhancing the user experience through personalization, giving the user the possibility to tran­ sact online with your business. All this will have to be delivered


Visual Online s.à r.l. Directeur général: Claude Schuler URL: www.vo.lu et www2.vo.lu Fondé: 24 mars 1996 Effectif: 5 Références clients récentes: Promeuro.lu, Jobs.lu, polwirtz.lu Nombre de sites réalisés au total (depuis la création): + 100 Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Quel est votre point fort? En tant qu’lnternet Service et Access Provider, Visual O nline offre tous les services en rela­ tion avec Internet. N ous offrons l’accès, Hosting, H o usin g, W ebdesign, WebProgram m ation, et WebConsulting. À quoi reconnaît-on un "bon" site web? Quand le design respecte la Corporate Identity tout en profi­ tant de l’interactivité du web. Le site doit respecter les besoins et les m oyens des «clients» / «visiteurs» ciblés, la communication doit être claire et directe. Il faut surtout éviter d’utiliser le web comme gadget. Vos conseils aux chefs d'entre­ prises avant d'entamer la réali­ sation d'un site web! - Décider clairement d’une pré­ sence sur le web avant d'enta­ mer toute démarche. - Prendre conscience du dyna­ mism e et de l’interactivité du web, et décider d’un rythme de mises à jour approprié. - Prévoir un budget raisonnable pour une présence honorable sur le Web! - S ’adresser aux professionnels de l’Internet. On voit beaucoup trop de sites d’entreprises qui sont créés par des débutants. Un étudiant peut créer une page attrayante, mais il n'est point garant de mises à jours régulières. Tout le monde peut se servir d ’un programme de création de pages, mais seuls les professionnels peuvent

com biner le service inté­ gral de la création, du conseil, de la p ro g ra m m a ­ tion, de la s é c u r is a t io n et de l’héber­ gement. - Développer son site com m e on développe une vitrine, une succursa­ le ou un point de vente,... "step by step"... m ais en continu. Dans l'avenir le web sera ... de plus en plus important, ... un outil de travail, ... un point de vente,... intégré dans le quo­ tidien, ... accessible à tout le monde.

XYZ Productions S.A. Directeur Général: François Altwies URL : www.xyz.lu Fondée en 1995 Effectif: 10. Références clients récentes: w w w .b r a m .lu ,www.woxx.lu, Caisse de maladie des ouvriers: www.cmo.lu, start-up luxem ­ bourgeoise: www.codex-online.com , wwww.nightlife.lu, Groupe Arbed: ISPC, Immosol site et wap: immowap.extranet.lu, woxx calendrier culturel wap: wap.woxx.lu Nombres de sites réalisés au total: + /- 80. Quelles sont les spécialités de votre entreprise? Quel est votre point fort? Nos spécialités: a) Créativité et Design. Image de synthèse, animation 2D-3D. A udiovisuel: spots et film s, jeux. b) Développement sur les tech­ nologies Open Source (Linux, PHP, MySQL, etc.) pour des solutions ouvertes. c) Partenariats forts avec 3 "m ajors": IBM (Hardware,Software,etc), Lotus

DOSSIER

on the pratform of preference of the user.

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François Altwies, XYZ Prod.

(plate-forme de choix pour le Groupware), P&T pour l'héber­ gement et l’accès Internet. a) Positionnement fort comme partenaire des professionnels de la Communication: Agences de Publicité, Designer Indé­ pendants. Notre point fort: proposer nos services pour différents sup­ ports: C D Rom et Business Card; Audiovisuel: film s et spots, jeux. Et: utiliser Internet comme un média de communication com­ plémentaire. A quoi reconnaît-on un "bon" site Web? Clarté du message à trans­ mettre et structuration du contenu. b) Interface ergonomique et adaptée à la cible. c) Fonctionnalités technolo­ giques adéquates. d) Rapidité du site, e) Notoriété du site. Vos conseils aux chefs d'entre­ prises avant d'entamer la réali­ sation d'un site web! Se poser les questions primor­ diales: quelle cible? Quel mes­ sage? Avec quels moyens (res­ sources internes, externes, bud­ get)? Comment mesurer le succès de ce projet? C'est seulement en ayant répondu de façon précise à ces questions qu'on peut défi­ nir une stratégie Internet. Ensuite procéder par étapes successives et réalistes. # 0 A JANVIER 2001

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Dans l'avenir le Web sera... convergence des médias: télé vers Internet, GSM vers WAP... Une convergence des médias existants et pourquoi pas des médias à venir. On a longtemps cru qu’un nouveau média avait tendance à «tuer» le ou les pré­

cédents, prendre sa place. Internet démontre plus que n'im porte quel média q u ’un espace virtuel dédié (entre autres) à la convergence des m édias existants (écriture, radio, télévision, téléphone...) apporte une meilleure compré­

hension, structuration et réac­ tion. C'est aussi l’outil de com ­ munication universel, l'interfa­ ce principale pour tout ce qui est commerce (clients, person­ nel, fournisseurs, partenaires, etc.).

Quatre questions pour treize 'Web agencies', qui se sont prêtées bien volontiers au jeu des questions réponses. Mais toutes se reconnaîtraient-elles dans la définition de "Web agency’ ?

Websitestories: tendances tirées des interviews Avant de se plonger avec délec­ tation dans leurs réponses, penchons-nous sur leur profil, leur métier de base, leur "core business”, comme diraient les anglophones, qui ont décidé­ ment le sens de la formule. En effet, ce qui distingue avant tout ces entreprises, c’est le secteur dont elles sont issues. Même si elles n’aiment pas ce jeu de recherche d ’identité, on peut s ’am user à identifier 3 grands secteurs: - les agences de com m unica­ tion, qui exercent leur activité sur tous les médias, et qui ont ajouté le Web telle une corde à leur arc. On peut citer dans cette catégorie les Bizart, Mikado, Everest. On pourrait encore citer dans cette catégo­ rie Interact, partie "nouveaux médias” de l’agence de com ­ m unication Concept Factory, qui dès ses débuts s ’est spécia­ lisée dans le conseil en com m u­ nication "cross m edia”, - les entreprises "IT”, qui ont commencé par la fourniture d ’accès Internet avant de pro­ poser des services à valeur ajoutée comme le développe­ ment de sites. Ces entreprises travaillent généralement avec des agences de communication "classiques”, auxquelles elles proposent le volet Web qui leur manque. On citera dans cette catégorie Exceed (qui travaille avec l’agence Binsfeld), Espace Net (groupe Editpress, qui tra­ vaille notamment avec Comed). On aurait pu aussi citer, même

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# 0 A JANVIER 2001

s ’ils ne font pas partie des entreprises qui ont répondu, Magic Moving Pixel qui collabo­ re avec PEP. Citons encore dans cette catégorie Visual O nline (groupe P&.T) et Global Media Systems (l’un des partenaires du moteur de recherche Spider.lu), - et puis les entre­ prises "hybrides", à cheval sur plusieurs secteurs. Bien que m ises dans cette catégorie "fourre-tout”, elles n’ont que peu de points en com m un et ont chacune su trouver leur voie pour se distinguer de la m asse des développeurs de sites. On citera CM I, société créée par une ancienne de Made by Sams (Céline Velluet), qui s ’est très vite orientée sur la communication par le Web, et a trouvé son créneau: le dévelop­ pement de sites en Flash. Autre exemple: XY Z Productions, qui s’est positionnée très rapide­ ment sur le développement 3D et l’audiovisuel (YXZ s ’est d’ailleurs associée à la société de production audiovisuelle Samsa Films). Voilà pour ce qui est de la "cou­ leur” des entreprises inter­ viewées. Que ceux et celles qui estiment abusive cette catégori­ sation réagissent directement sur le forum du site de paperjam. Pour continuer sur la fiche d ’identité, passons à la taille des entreprises. Il s'agit pour la plupart de petites structures n'excédant pas la dizaine de

personnes, voire même beau­ coup moins (4 et 5 personnes pour respectivement CM I et Netway). Exceed et Interact avec leur vingtaine d’employés, font figure d ’exception. A noter toutefois que ces entreprises fonctionnent pour la plupart sur le modèle du réseau, en soustraitant tout ce qui peut l’être et qui ne fait pas partie du "core business" de la société; en col­ laborant aussi ponctuellement avec de nom breuses autres sociétés à travers l’Europe, qui fonctionnent sur le m ême modèle. Une exception toute­ fois parmi les entreprises inter­ viewées: Mikado O nline, qui présente comme un avantage pour le client le fait que son site soit conçu et développé par la même société. Cela permettrait d’éviter, toujours selon l’agence de Jean-Luc Mines, "les pro­ blèmes liés à la sous-traitance”. O n peut regretter que ne figurât pas, parmi les questions posées, le profil des personnes constituant les équipes, ce qui aurait certainem ent perm is d’affiner la catégorisation des sociétés et de déduire quelques grandes tendances en matière de ressources humaines dans ce secteur du développement de sites Internet. Toutes ces entreprises ont été fondées sur une période relati­ vement courte: c'est entre les années 1995 et 1997 que se concentrent les créations de ces entreprises. Contrairement aux


Internet” pour développer leur site, faute de ne pouvoir faire appel à leur agence de com m u­ nication habituelle. Le risque: le manque de cohérence dans la corporate identity du fait de l’éclatement de la com m unica­ tion entre plusieurs presta­ taires. Plus ou m oins conscientes du problème, les agences de communication ont donc réagi en développant leur département nouveaux médias ou en s’associant à des déve­ loppeurs de site. L’écueil dans ce cas est le manque de com­ préhension entre deux secteurs radicalement différents. D’où le succès d’entreprises qui, dès le début, se sont définies en "Web agency”: hybrides entre com­ munication et technique, elles ne sont pas marquées par un historique les rattachant à un secteur ou un autre, et tirent fort bien leur épingle du jeu.

Et justement, l’une des ques­ tions adressées aux entreprises interviewées pour l’occasion était: "À quoi reconnaît-on un "bon” site W eb?” Sans se concerter, les protago­ nistes sont arrivés à un consen­ sus: un bon site doit à la fois privilégier l’ergonom ie et la richesse des contenus. En d’autres mots, être convivial et utile, c’est-à-dire, atteindre le bon équilibre entre le ludique et l’informationnel (Interact). La notion d ’interaction avec l’internaute a également été signa­ lée (Espace Net), ainsi que le caractère "surprenant” (CM I), que Netway désigne par "Whoa effect”. Étonnant: le fait que le design du site doive respecter la "corporate identity" de la société n’a été signalé que par trois sociétés, ce qui laisse à penser que c'est évident pour les autres... Pourtant, la véri­ table intégration d ’Internet aux autres supports de com m uni­ cation tels que presse, radio, télévision et affichage est loin d'être évident pour tout le monde. C ’est d'ailleurs le credo d'Interact, qui prêche pour qu’un site ne soit pas traité comme un outil de com m uni­ cation à part, m ais soit le fidèle reflet de ce qu’est l’entreprise. Une analyse plus approfondie du secteur montrerait que cer­ tains annonceurs se sont tour­ nés vers des prestataires "pure

Une fois la notion de "bon" site Web éclaircie, la question sui­ vante portait sur les conseils aux chefs d ’entreprise soucieux de justement réaliser un "bon" site. Plusieurs tendances se déta­ chent à partir des réponses obtenues: il est important de bien connaître à la fois les besoins du client final (le visi­ teur du site) et l’objectif de l’an­ nonceur (le client de l’agence), qui ne sont pas forcément les m êm es de prim e abord, com me le signale si justement Everest. L'entreprise ne doit pas faire un site pour se faire plaisir ou pour "y être”, mais bien pour rendre service à ses clients et prospects, dont elle doit elle-m êm e parfaitement connaître les besoins afin de proposer une information adé­ quate. En fonction de ces don­ nées, il faudra déterminer une enveloppe globale, s’assurer de la cohérence avec les autres supports de communication, et développer une démarche structurée pour organiser sa présence sur le réseau. Ce que XY Z Productions résume très justement en quatre interroga­ tions: quelle cible? Quel messa­ ge? Avec quels moyens (res­ sources internes, externes, bud­ get)? Quelle mesure de succès du projet? On pourrait ajouter à cela: quel effort de promotion

du site, qui devrait également être une m ission revenant logi­ quement aux agences de com­ munication, mais qui est trop souvent négligée par les annon­ ceurs. Un point important est le choix du bon prestataire pour la réali­ sation de son site. Si le secteur s'est largement professionnalisé depuis ses débuts, certaines entreprises interrogées regret­ tent encore la concurrence déloyale des étudiants qui, de plus, ne seraient pas en mesure d’assurer la cohérence du site avec les autres moyens de com­ munication et d ’en garantir la mise à jour régulière. C'est la raison d'être d ’associations de professionnels telles que l'APSI (Association des profession­ nels de la société de l’informa­ tion), qui souhaitent de cette façon apporter une certaine cré­ dibilité sur le marché luxem­ bourgeois aux entreprises qui en seront membres. Le déve­ loppement d’une telle associa­ tion est la preuve de la maturité grandissante d’un secteur qui s’organise et laisse peu de place aux amateurs. Pour tous les acteurs sans exception, la réflexion concer­ nant le design du site ne vient qu’à la fin du processus, ce qui prime étant bien évidemment le concept global du site, c’est-àdire son objectif in fine.

DOSSIER

préjugés, le Luxembourg était donc loin d ’être en retard en matière de développement de sites Web, certaines entreprises ayant même démarré leurs acti­ vités bien plus tôt, telle Global Media Systems, créée en s. à r. I. en 1992 (!) et le service nou­ veaux médias d’Editpress, actif depuis 1994. Quand on dit " a ctif’, c’est au premier sens du terme, la filiale du groupe Editpress com ptabilisant 200 sites Web développés. Le tableau de chasse des autres sociétés n'en est pas m oins aussi im pressionnant, p lu­ sieurs d ’entre elles comptant entre 50 et too sites dévelop­ pés. Quoi qu'il en soit, ce n’est pas au nombre de réalisations qu’il faut juger une entreprise, mais bien à leur qualité, à leur pertinence par rapport aux attentes à la fois du com m andi­ taire et du public.

Enfin, les personnes inter­ viewées étaient amenées à réfléchir à l’avenir du Web. Là encore, il est facile de tirer quelques grandes tendances à partir des réponses obtenues: le Web fera partie du quotidien, au même titre que les objets usuels tels que téléphone ou télévision, avec lesquels il com­ m uniquera (et convergera) d’ailleurs. Il sera élevé au rang de média aussi incontournable que la presse, la TV ou l’afficha­ ge. X Y Z Productions parle même "d’outil de com m unica­ tion universel”. Toutefois, cette évolution ne se fera pas sans l’élargissem ent de la bande passante, véritable sésame à bien des applications du futur, et le Web ne devra pas être considéré comme la panacée: il ne remplacera jam ais, comme le rappelle Espace Net, ni la compétence, ni l’esprit d’entre­ prise. # 0 A JANVIER 2001

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Arrivées et départs en entreprises et institutions. Changements de position. Vos infos nous intéressent! Envoyez-nous un e-mail à l'adresse press@paperJam.lu et paper Jam vous remerciera par un abonnement "test de trois mois.

Who’s où? Paul T h iltg e s, producteur d'une tren taine de lon gsm étrages et p résid ent de

ses co ntrib u tio ns aux ca m ­ pagnes M ob ilco m A u stria (Saatchi & Saatchi), M inicash (B in sfeld C o n s e il), et Euro (M BS). Sandrine Munoz, experte ju r i­ dique co -re sp o n sab le de la loi sur le com m erce électro­ nique auprès du M inistère de l'Econom ie, a quitté ce lu i-ci pour renforcer le team autour du projet Dexia Direct Bank, où elle officiera bien sûr au ssi en tant que juriste.

l'U nion Luxem bourgeoise de la Production A ud io visu elle (U LPA), vient de renforcer l'équipe d'IP Luxembourg, au sein le laquelle il pris la tête de l'unité ID Prod. Ce dépar­ tement, dédié à la concep­ tion, la création et la produc­ tion de projets audiovisuel et m u ltim édia est notam m ent spécialisé dans la réalisation de sites Internet, de spots radio, télévision et ciném a et de film s d'entreprise. Thiltges s'était déjà d istin gué dans la création publicitaire, grâce à 032

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# 0 4 JANVIER 2001

Christian Linster, ancien de chez IP, a quitté P&M pour rejoindre Espace Régie sous la direction de Xavier Linder. C h ristian , qui s'y connaît dans la façon de vendre Revue, Graffiti, Auto-Revue etc., ne se sen tira pas en te rrain étranger, ces supports ayant fait eux aussi un switch de la m aison IP vers Espace Régie. Thierry Bollekens, directeur à Carré Blanc, régie de l'Im p rim e rie C en trale, vient de quitter son job pour laisser

l'en tière re sp o n sa b ilité à l'office m anager Eric D ziechciarek. Sim on G ray, rédacteur en chef du m ensuel B usiness, quitte les bureaux de Pol W irtz pour se consacrer à un autre support dans son pays natal, c'est-à-dire la GrandeBretagne. Patricia Desm aris a accepté les fo n ctio n s de Area M anager chez Q uizpeople à partir du 4 décembre. Thierry Breton, président de Thom son M ultim édia, vient d'être nom m é a d m in is tra ­ teur par le C o n se il d 'A d m inistration de Dexia, où il rem place désorm ais Daniel Bernard, Président de Carrefour. James C. Hormel a quitté le Luxembourg, où il officiait co m m e A m b a ssa d e u r des Etats U n is. N ul ne peut encore savoir qui va le rem-


Gio vanni Castellani Pastoris, A m b assa d e u r d 'Ita lie , a lui aussi pris récem m ent congé du Luxembourg, où il avait été accrédité en 1997. M onsieur P asto ris était le doyen du Corps D iplom atique, et se voit m ain te nant rem p lacé dans cette fonction par l'A m b a s­ sadeur de Russie, O leg Kriwinogow. A lain Georges, a d m in is tra ­ teur-délégué et président du co m ité de d irectio n de la Banque G én érale du Lux­ em bourg a été déchargé, s u i­ vant sa dem ande, de ses m an­ dats et de ses fonctions au sein de la banque. Il a été rem ­ placé par Jean Meyer, m embre au Com ité de direction depuis de longues années. Christian Schaack, qui com ptait parm i les favoris dans la liste des

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& FUTURE

unités de production du com ­ plexe Goodyear à C o lm arBerg, et cela à partir de début novem bre. Il rem place en tant que tel Ed Arend, direc­ teur du com plexe Lux­ embourg depuis 1997. Celuici a accepté une nouvelle fonction dom m e "D irector com m ercial Tire and Support Plants" auprès de la m aisonmère à Akron.

placer tant que les élections aux Etats-U nis ne donnent pas de résultat conséquent. Une chose est probable, quel que soit le fin mot de l'histoire: le su cce sse u r de M o n sie u r Horm el risque d'être m oins gay•

Marc Bilcke prend la relève de Christophe Martin au poste de D irecteu r auprès de m archFirst Belgique. Celui-ci pourra dès lors exercer plei­ nement sa fonction actuelle de Directeur régional (Suisse, Belgique, Luxembourg). Xavier Gofïin quittera dès le 15 ja n v ie r la direction du groupe A decco au Luxem-

rem p laçants, a quant à lui changé d 'é tab lisse m en t en s'in stallan t com m e a d m in is­ trateur-délégué et membre du C o m ité de direction chez Fortis Banque. Enfin, Ernest Cravatte a été nom iné viceprésident du Com ité de direc­ tion de la BG. Q uant aux spéculations circu­ lant au sujet de l'avenir de M onsieur Georges, elles lui p réd isent un nouvel avenir ch ez Luxair, où il pourrait deven ir le su cce sse u r de Roger Sietzen.

bourg, où il a créé entre autres le site www.e-job.lu. Klaus Frank, ancien C E O chez N acam ar Luxembourg, vient d'échanger son titre contre

John Jentgen, ancien directeur de producteur et ad m inistra­ teur délégué des usines de

John Jentgen

pneum atiques Fulda en A lle­ magne, a été nommé directeur m anufacturier de toutes les

celui de Technical & CRM D irecto r chez Firstm ark Com m unications. Gilles Reinert succède à Dan Arendt au poste de Chairm an

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Xavier Bück a quitté Netline pour se retrouver à la d irec­ tion de D atacenter Luxem ­ bourg S.A. Les d étails s u i­ vront dans notre prochaine édition. Michael G . Tutty rem place M. Genni Matas au poste de vice-

notre

actualité.

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présid ence auprès de la European Investm ent Bank. A vant d 'arrive r à la EIB, M ichael G . Tutty était second secrétaire général de la D ivisio n Budget et Econom ie auprès du D ép artem ent Fin an ces du G o uvernem ent Irlandais. M. Pierrot Gieres prend la directio n de M edia A ssu ra n c e s (filia le de RTL G rou p), suite au départ en retraite de Gaston Daleiden.

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auprès de la Fédération des Jeunes D irig e an ts d 'E n tre prise, suite à la d ém ission de celu i-ci du RTL Group.


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human resources

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telecoms audiovisual

Entreprises et institutions: faites-nous parvenir vos communiqués de presse à press@paperJam.lu pour une publication immédiate sur www.paperJam.lu et une citation commentée dans cette rubrique

Flashback Par Louise Courtemanche (IT, new media al telecoms) et Claude Neu (advertising, audiovisual al HR)

TELE2 Confort: téléphoner tou­ jours moins cher, même en national! Suite à la décision de l’ILR en matière de présélection d'un opérateur de service téléphonie (rappelons qu’il n’est plus nécessaire d’introduire un pré­ fixe de sélection avant de com­ poser le numéro souhaité), TELE2 baisse ses prix pour les abonnés qui choisiront sa for­ mule Tele2confort. Les tarifs nationaux vers un abonné fixe sont établis depuis le 1er novembre à 1,25 Luf TTC par minute en tarif normal et 0,625 Luf TTC en tarif réduit (entre 19h et 7h, week-ends et jours fériés). Contrairement aux P&T, la factu­ ration se fait par minute, et non par tranches (ou unités) de 4, 8 ou 16 minutes. C ’est-à-dire qu’avec le système des P&T vous paierez d’office 5 Luf TTC par unité entamée, même si vous ne «consom m ez» pas 036 : m u t a i #04 JANVIER 2001

toutes les m inutes contenues dans l'unité. Ou encore, si vous téléphonez pendant 3 minutes durant la journée, vous devrez débourser 3,75 Luf T T C avec Tele2comfort et 5 Luf TTC avec les P&T. Mais voyons ça de plus près... Les P&T facturent 1,25 Luf TTC par minute avec une unité minimale de 4 minutes entre 8h et 19h, 0,625 Luf T T C par minute avec une unité minimale de 8 minutes entre 19h et 23h et entre 6h et 8h, puis, 0,3125 Luf TTC par minute avec une unité minimale de 16 minutes entre 23h et 6h ainsi que les dimanches et jours fériés de 6h à 23h. Vous suivez toujours? Je vous passe les détails de l’international... Pour plus d ’inform ations: Tele2, http://www.tele2.lu/fre/tarif.html, tél 800 77 77 7 et les tarifs sur le site des P&T: http://www.telecom.lu/cat/pri_nat_tar.html, tél. 12420.

Les P&T présentent leurs résul­ tats...en baisse. Le 24 novembre dernier, les P&T ont présenté leurs résultats ainsi que certaines nouveautés pen­ dant la Journée de la Presse. Les

recettes de télécommunications diminuent légèrement de 1,5 % par rapport au résultat semestriel '99. En effet, l'évolution favorable des services ISDN et LUXCSM et l'augmentation en volume de l'in­ terconnexion ne compensent pas la perte au niveau des recettes téléphoniques internationales suite à la dégringolade des prix et la perte de parts de marché. Il en résulte que le résultat de l'exerci­ ce avant impôts dim inue de 10 ,9 % par rapport au résultat semestriel de l'exercice précé­ dent. Il reste cependant dans le cadre fixé par le budget 2000.

A vos plumes! Deux concours ont été lancés par le Fonds national de soutien à la production audiovisuelle à l'occa­ sion de son dixième anniversaire. Le Concours d'écriture d'une ébauche de scénario est doté de 100.000 Luf pour le premier prix et de 50.000 Luf pour le second et le troisièm e, tandis que 500.000 Luf, respectivement deux fois 100.000 Luf, attendent les heureux gagnants du concours d'écriture d'un scéna­ rio. Dates limites: le 15 décembre


Corporate GSM : convergence fixe-mobile pour les entreprises. Les P&T sont en passe de réali­ ser leur premier C-GSM auprès d ’un institut financier au Luxembourg, mais le secret règne! Ce nouveau service offre une mobilité totale aux utilisa­ teurs professionnels qui peu­ vent non seulement utiliser leur GSM sur le réseau LUXGSM mais aussi comme extension du central téléphonique (PABX). En effet, en intégrant les équipe­ ments et fonctionnalités de CGSM et du PABX existant de l’entreprise, les com m unica­ tions effectuées à partir du télé­ phone mobile sont facturées au prix des communications fixes ou sont même gratuites pour les appels internes. De plus, l’utili­ sateur peut accéder à sa messa­ gerie et au réseau d’entreprise (LAN) en dehors du bureau grâce à la plate-forme IP du sys­ tème C-GSM . Un appareil GSM, un seul numéro, accessible en tout temps. Bien évidemment, on peut toujours éteindre le GSM ...

Journée des Technologies de Production Audiovisuelle.

Avec quelques 200 employés sur le site de Luxembourg, Broadcasting Center Europe annonce un chiffre d'affaires avoisinant les 40 m illions d'Euros. Cette société, une filiale de RTL Group, prestataire aussi bien dans le domaine de l'audio­ visuel et des télécom m unica­ tions (voir paperjam no 1), a invité récemment à une Journée de présentation officielle, pen­ dant laquelle on annonça le par­ tenariat avec Mindforrest S.A. pour la mise au point d'une stra­ tégie Internet/e-business. On essaya de montrer par ailleurs dans quelle mesure le patrimoi­ ne audiovisuel avait eu des inci­ dences sur le développement des relations entre le CN A (Centre National de l'Audio­ visuel) et la CLT-UFA. Enfin, Paul Thiltges, qui vient de prendre la tête d’ ID Prod, put constater que grâce au développement des nouvelles technologies au Luxembourg, notre pays n'avait plus rien à envier à d'autres pays européens.

Manuel de droit fiscal Le Manuel de Droit Fiscal d'Alain Steichen, premier tome sur le droit fiscal général révisé et augmenté de 300 pages, tient compte de l'état de la législa­ tion, de la jurisprudence et de la doctrine au 1er janvier 2000. Il peut être com m andé aux

Fatigué(es) de la pub? Pour ceux qui seraient vraiment fatigués du matraquage publici­ taire, il existe dorénavant des supports de défoulement. La revue "Casseurs de pub" vient de sortir en France et en Belgique. Tirée à 30.000 exem­ plaires, les 64 pages quadri sont "garanties sans publicité". Le site le plus sympathisant avec le nouveau média: www.antipub. net. Pour faire parler d'eux, les casseurs de pub ont incité les citoyens à ne pas toucher à leur portefeuille le 25 novembre et à distribuer autour d'eux des "bons de non-achat". Une jour­ née sans télé devrait suivre sous peu. ■ www.antipub.net.

Oui à la pubtréfaction? Ceux qui sentent la provoc' monter en eux après voir lu les lignes précédentes, et désirent

Un plus pour Media Plus Le programme de soutien com­ munautaire au secteur audiovi­ suel a enfin pu être bouclé, et ceci avec une enveloppe budgé­ taire globale de 400 millions d'Euros sur cinq ans. Le Ministre délégué aux Com m unications François Biltgen s'est ainsi félici­ té le 23 novembre à Bruxelles de ce que tous ses homologues aient réalisé l'enjeu et l'impor­ tance du Programme Media Plus. Le compromis du budget devrait permettre de soutenir et de stabiliser l'industrie euro­ péenne des programmes. Les revendications du Luxembourg en faveur des Media Desks ayant été suivies, et des moyens finan­ ciers considérables ayant été mis à disposition du développe­ ment, il s'agit là d'un franc suc­ cès pour les petits pays qui se sentaient lésés au préalable par un programme qui favorisait nettement les distributeurs. Les ministères ont par ailleurs adop­ té une Résolution du Conseil, visant à assurer que les régimes d'aides nationales au secteur du cinéma et de l'audiovisuel puis­ sent bénéficier d'une plus gran­ de sécurité juridique et conti­ nuer de jouer leur rôle essentiel et complémentaire au Program­ me Media.

& FUTURE

Editions Saint-Paul, contre vire­ ment de 1.890 Luf (46,85 Euro) au compte BCEE 1-300/6666-4.

PAST

pour le dépôt des ébauches, et le 15 mars 2001 pour les scénars. Règlement: marc.warken@filmfund.etat.lu ou au tél.: 478-2065.

faire un petit tour supplémentai­ re dans le monde de la futilité publicitaire, devraient jeter un œil (ou même les deux) sur le site www.lasemainedelapub. corn, semaine qui eut lieu en France du 13 au 18 novembre. Les amateurs de presse impri­ mée pourront quant à eux, suivre dorénavant les analyses aussi humoristiques que per­ fides de Monsieur Culture Pub (sur M6 le dimanche soir) Christian Blachas dans un maga­ zine du même nom. Le numéro novembre/décembre est consa­ cré au....sexe. ■ www.iasemainedelapub.com

Sherpa: être accessible partout et à toute heure sous un seul numéro. Le particulier peut aussi bénéfi­ cier des avantages de la conver# 0 A JANVIER 2001 papBfJai 037


& FUTURE PAST

TV Surf: Internet par le câble mais pas sur la TV! Comme son nom ne l’indique pas, Internet sur la TV, c’est tou­ jours de la science-fiction au Luxembourg. Cependant, à tra­ vers le réseau câblé Eltrona (en collaboration avec les P&T), il sera désormais possible (à partir du 1er décembre) de bénéficier d’une connexion permanente à Internet et en y raccordant son ordinateur muni d ’une carte Ethernet. Pour l'instant, un réseau bi-directionnel n’existe que dans les quartiers de Bonnevoie et Kaltreis, mais la conversion de la totalité du réseau est prévue. Pour les abonnés des autres communes, l’abonnement à T V Surf sur le réseau unidirectionnel comporte un forfait mensuel de 695 Luf TTC en communications télé­ phoniques, chaque minute addi­ tionnelle étant facturée au tarif Internet des P&T (c’est-à-dire que pour envoyer des informa­ tions comme des e-mails, vous devrez aussi connecter votre ordinateur à la ligne télépho­ nique, contrairement à l’abonne­ ment sur réseau bi-directionnel qui lui permet l'échange d’infor­ mations dans les deux sens). Dans les deux cas, l'abonne­ ment mensuel à TV Surf se chiffre à 2.480 Luf TTC . Le modem câble est fourni avec l’abonnement contre une cau­ tion de 2.000 Luf, remboursable lors de la résiliation de l’abonne­ ment. Les frais d’installations pour les clients qui ne disposent pas encore d’accès Internet auprès des P&T sont de 632,5 Luf TTC. L’abonné peut opter pour deux vitesses de transm is­ sion: 1) vitesse descendante garantie de 128 kbits/sec, vitesse montante de 64 kbits/sec; 2) vitesse descendante non-garan­ tie de 256 kbits/sec et vitesse montante de 64 kbits/sec. Infos par tél. 49 94 66-1 ou... ■ www.eltrona.lu

gence fixe-mobile à domicile. Disponible depuis quelque temps, les P&T décident de relancer ce produit. Avec un seul numéro, une seule messagerie et une seule facture, l’utilisateur 038

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2001

peut choisir l'acheminement de ses appels (par exemple, d’abord GSM , puis, si occupé, m aison, puis répondeur). Lorsqu’un correspondant appel­ le un numéro SHERPA depuis le réseau fixe, il paie une com m u­ nication standard du réseau fixe vers le réseau fixe. Cependant, pour le détenteur du numéro Sherpa, les coûts varient forte­ ment: en acceptant la com m uni­ cation sur le téléphone fixe, aucun frais supplémentaire; en acceptant la communication sur le téléphone mobile (au sein du réseau LUXGSM), 5 Luf TTC la minute en heures pleines et 4 Luf TTC la minute en heures creuses; et en acceptant la com­ munication surtout autre numé­ ro défini lors de la demande SHERPA, les tarifs standards de déviation en vigueur. Les com­ munications effectuées vers un poste fixe ou vers un GSM sont facturées au tarif normal en vigueur. Pour profiter de Sherpa, une taxe d'initialisation de 300 Luf est demandée. L’utilisateur potentiel devra bien peser les «pour et contre».

Le cinéma grand-ducal à l'hon­ neur à Calcutta

Non moins de 12 longs métrages luxembourgeois ont été sélectionnés par le CN A pour représenter notre microcosme au 6e Festival du Film de Calcutta. Une délégation compo­ sée de Guy Daleiden, Paul Thiltges, Paul Kieffer et Herman van Eyken ont accompagné les films et nos représentants diplo­ matiques du 10 au 17 novembre, afin d'entourer dignem ent la catégorie "Focus on Luxem­ bourg". Différents accords ont pu être conclu avec des produc­

teurs locaux lors de ce festival, dans le but de coopérer au niveau de la production. 1.200 personnes y auront vu, entre autres, la nouvelle production Samsa "L'amour en suspens" (ex- "Le Bal des Pantins"), qui y a, paraît-il, rencontré un vif succès.

Le portail WAPdoWAP des P&T: 600 utilisateurs enregis­ trés depuis novembre. Les utilisateurs peuvent per­ sonnaliser « leur » portail WAP à partir d’Internet en y sélec­ tionnant des sites selon leurs envies et leurs centres d’inté­ rêts. Plusieurs applications fonctionnent d’ailleurs déjà très bien: le WAP Mail qui per­ met d'envoyer et de recevoir des e-mails; le W AP Search, véritable moteur de recherche pour trouver les pages WAP souhaitées; le WAP Link, pour y noter une liste de liens et d ’adresses directes WAP.

■ www.wap.lu.

1,4 millions de SMS envoyés en août sur le réseau LUXGSM ! Sachant que chaque message envoyé coûte 5 Luf, la recette s ’élève donc à 7 mio Luf. S ’ajoutent les 280.000 SMS envoyés sur des réseaux inter­ nationaux...

Qui est qui à Luxembourg? Un Who's Who de 1.500 per­ sonnalités les plus marquantes du pays vient d'être publié par Roger Bour. Petits détails importants: la publication est en langue allemande (Wer ist Wer in Luxemburg?), et les 1.500 heureux élus sont issus d'époques différentes, faisant en tout... 1.500 années d'écart. Prix en librairie du bottin fai­ sant 320 pages: 1.980 Luf.

Le Luxemburger Wort propose des actualités WAP. Il est dorénavant possible d ’y accéder sur wap.wort.lu. Cependant, aucun détail lié à ce nouveau service n’est dispo­ nible sur leur site Internet.


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The Europe Online Entertain­ ment Box Europe Onlinew Networks S.A., entreprise qui s'entend pionniè­ re du divertissement interactif, vient de lancer son nouveau ser­ vice multimédia sur le marché allemand, moyennant une importante campagne marke­ ting à ciblage grand public. Le nouveau média à large bande transmet aux PC des streams vidéo en qualité TV numérique avec un vaste choix de contenus pour le téléchargement. Musique, films, sports et voyage font partie de l'offre ainsi que des productions originales en provenance du studio num é­ rique appartenant à la société. Un coffret est dès à présent en vente dans toute l'Allemagne, qui contient une carte PC D VB /M PEG 2, un C D Rom d'ins­ tallation et une clé d'activation et un code PIN. Il est attendu que, dès le début de l'année pro­ chaine, les clients pourront accéder à ce service sur leur PC à l'aide du coffret convivial UBS "plus and play", ou avec un boî­ tier économique à accès "plug and play" sur leur téléviseur. La partie céleste du réseau d'EO est basée sur le Système des Satellites Astra, et permet ainsi un potentiel de croissance de 78 millions de ménages européens câblés et disposant d'une anten­ ne parabolique. ■ www.europeonline.com

Avec C C P Connect, les P&T entrent dans le monde de l’ebanking. Virements, consultations, possi­ bilité de télécharger les formu­ laires, état de la carte VISA, envi­ ronnement sécurisé, les C C P sont désormais ouverts à toute heure de la journée ou de la nuit. Tout y est, pour plus grand le bonheur des clients.

European Television Key Facts 2000 IP a présenté début novembre la septième édition d'une publica­

Le Crédit Européen lance aussi son site de e-banking. Sans faire de tam-tam, le Crédit Européen a récemment dévoilé sa plate-forme e-banking. En plus des fonctionnalités «tradi­ tionnelles» de l’e-banking (vire­ ment, consultations, etc.), le client peut personnaliser le site et même consulter le program­ me de cinéma. Une nouvelle forme de portail serait-elle en train d’émerger? ■ www.cebank.lu

L'U.L.B. lance le DES en e-busi­ ness Dès janvier prochain, l'Université Libre de Bruxelles proposera, en collaboration avec le monde des entreprises un diplôme d'études spécialisées (DES) en e-business. Cette for­ mation s'adresse aux universi­ taires désireux d'acquérir une qualification prisée ainsi qu'aux professionnels participant à un projet e-business dans leur entreprise ou institution. Il a pour but de répondre à la demande croissante de person­ nel qualifié et de lever ainsi les obstacles à l'essor des marchés liés aux nouvelles technologies de l'information et de la com­ munication (NTIC). Le concept d'e-business comptend tous les nouveaux langages, logiciels et activités concernant aussi bien

les secteurs B2B, B2C et busi­ ness to administration. Le pro­ gramme couvre les domaines de base de l'e-business, que ce soit sur les plans juridique, tech­ nique, marketing, logistique ou organisationnel. Les droits d'ins­ cription s'élèvent à 200.000 Luf pour les personnes physiques et 250.000 Luf pour les personnes morales.

& FUTURE

tion présentant non seulement environ 500 chaînes TV prove­ nant de 34 pays différents, mais également les marchés nordaméricain, japonais, brésilien, mexicain, israélien et sud-afri­ cain, ce qui fait de ce support une des documentations les plus complètes sur le média TV. Des chapitres-analyse sont consacrés aux principales ten­ dances mondiales dans le domaine de la télé, qui prouvent en outre que la télévision est de nouveau le média de masse numéro un. Les chaînes TV ont ainsi réussi avec un certain suc­ cès à réfuter la thèse de la fin de la communication de masse. A notre avis, Internet réussira encore plus à intensifier celle-ci d'ici quelque temps, tout en mettant la place du leader actuel en péril.

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Seuls les W AP-o-philes sauront exactement de quoi il s'agit... ■ www.wap.lu

Les Editions Revue S.A. et leur nouvel actionnariat. La société qui publie l'hebdo Revue et le périodique Auto Revue, était contrôlée jusqu'en 1999 par la CLT d'un côté, et le

jobs., le nouvel hebdo des Ressources Humaines Nous l'avions en fait annoncé il y a quelques mois, sans vous révéler l’éditeur se cachant der­ rière ce fameux hebdo consacré au marché de l'emploi, qui allait être distribué chaque fin de sem aine à raison de 18.000 exemplaires sur le territoire national, mais aussi en Grande Région, et plus particulièrement dans des villes comme Namur, Bruxelles, Liège ou Strasbourg, jobs, est enfin sorti début novembre sous la tutelle d'une nouvelle société d'édition du même nom, dont Pol Wirtz & Partners contrôlent le bon agen­ cement. A côté des nombreuses offres d'emploi destinées à assu­ rer le nerf du journal et son bon fonctionnement commercial, le côté rédactionnel est assuré par Claude Karger, ancien rédacteur économique au journal, et colla­ borateur du paperjam numéro zéro. Ses analyses du marché national seront étoffées par des aspects juridiques, le développe­ ment tendanciel du marché de l'emploi, les nouveaux groupes de professions, le développe­ ment salarial etc... Les 20 pages du format A3, qui sont rédigées à deux tiers en langue française et un tiers en allemand, s'adres­ sent autant aux étudiants luxem­ bourgeois séjournant à l'étran­ ger qu'au marché professionnel purement national. Prix de vente en kiosque: 40 Luf. ■ www.jobs.lu

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& FUTURE

groupe Cactus de l'autre, avec 4 2 % du capital pour chacun des deux groupes. Editpress S.A., (tagebïatt, Le Jeudi, 5 0 % de Lux Post-Weekend) avait repris la

L’Association des Profession­ nels de la Société de l’Informa­ tion (APSI) s’organise. Le 29 novembre avait lieu la séance de lancement de l’APSI en présence du ministre délégué aux Communications, François Biltgen, de M. Cary Kneip, prési­ dent de l’APSI, et de M. Norbert Von Kunitzki, président du Centre Universitaire. L'APSI, une association sans but lucratif affi­ liée à la Confédération du Commerce, a comme objectif d'inciter des initiatives publiques et privées visant à développer le marché de l'Internet au Luxembourg. Actuellement, le comité d'admi­ nistration provisoire regroupe onze professionnels des domaines de l'Internet, de l'in­ formatique, de la télécommuni­ cation, des nouveaux médias et de la consultance. L'APSI est ouverte à tout commerçant actif légalement établi sur le territoire de Luxembourg et s'occupant principalement du commerce de services ayant trait à la société de l'information. L’APSI entend traiter les sujets d’actualité de la nouvelle économie tels: l’évolu­ tion du cadre légal du commerce électronique national et euro­ péen, la fiscalité nationale et internationale, la protection des données, le droit d ’auteur, l'éthique professionnelle, les professions de la société de l’in­ formation, la formation et l'em­ ploi, le capital à risque et les pro­ jets e-Europe 2000, e-Governement etc. L’APSI lance pour le moment une vaste campagne de recrutement parmi les 500 sociétés nationales ayant trait aux professions de la société de l'information. Toute personne intéressée à devenir membre actif de l'Association des Professionnels de la Société de l'Information peut consulter le site www.apsi.lu ou bien s'adres­ ser à Romain Jeblick, GSM 021 292 121 ou rom ain.jeblick @ccl.lu. ■ www.apsi.lu

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totalité du capital en avril der­ nier, pour finalement réduire sa participation à 4 0 % en début de ce mois de novembre. Ainsi, 4 0 % ont été cédés à l'éditeur du Républicain Lorrain et 2 0 % à la société Techprint. Techprint est le seul imprimeur, à côté de l'Imprimerie Saint Paul, à être actif dans la rotation sur papier couché (par opposition au papier journal). Le conseil d'ad­ ministration des Editions Revue sera désormais présidé par M. Gaston Thorn. Pour Editpresss, M. Alvin Sold et Mme Danielle Fonck figureront au sein du conseil, pour Le Répu il s'agira de MM. Claude et Mathieu Puhl, et pour Techprint M. JeanFrançois Brient, ainsi que le directeur M. Guy Ludig.

Nouveau Centre technique pour Eltrona Eltrona Interdiffusion S.A. a invi­ té le 17 novembre à l'ouverture de son nouveau centre tech­ nique contigu aux locaux de la rue de l'Aciérie. Opérationnel à partir du printemps 2001, il ser­ vira de nouveau centre de récep­ tion et de distribution. Télédistribution, Radio, TV Surf et Select TV, bref, tous les ser­ vices maison seront transmis de là. Précisons que + /- 30 com­ munes sont reliées par câble au diffuseur, qui compte environ 50.000 abonnés. Les 40 millions qu'auront coûté les transforma­ tions ne semblent donc que ju s­ tifiées pour attaquer la prochai­ ne ère du numérique en bonne et due forme. ■ www.eltrorta.lu

Le projet transfrontalier «Trem­ plin»: pour mieux bondir? Tremplin, un partenariat neutre, opérationnel et semi-public, vise la mise en réseau des compé­ tences transfrontalières au niveau du développement éco­ nomique et technologique. L’objectif est la constitution d'une plate-forme virtuelle dédiée aux technologies de l'in­ formation et de la com m unica­ tion proposant des services d'in­ formation, de formation et d'ac­ compagnement à destination des PM E/PM I situées de part et d'autres des frontières de la

zone élargie du PED. Les parte­ naires de cette initiative sont le Collège Européen de Technologie (CET), la Chambre de Commerce et d’industrie du Luxembourg Belge (CCILB), le Centre de Recherche en Innovation et Transfert de Technologie (CRITT) français et le CRP Henri Tudor, Unité Prisme. Pour plus d ’inform a­ tions: Unité Prisme, Bruno Cornette, tél.: 42 59 91 291. ■ www.e-tremplirt.net

Revue online A part le changement dans l'ac­ tionnariat, l'hebdo Revue vient aussi de lancer son site: www.revue.lu. On peut y décou­ vrir les principaux sujets de la semaine, le programme ciné, la liste de prix actuelle auto-motos, et les éditions Revue avec le "Superjhemp". Le site a été créé par Espace net, qui signe aussi, entre autres, pour www.monsite.lu ou www.achats.lu. ■ www. revue, lu

Editus.lu ou annuaires.lu? D ’ici quelques mois un nouveau layout (plus fonctionnel et rapi­ de, on l’espère) se rapprochant de luxweb.lu nous permettra de tout trouver sur le site des pages blanches et jaunes. Auront-ils consultés leurs utilisateur?

L’UMTS verra-t-il le jour? Universal Mobile Telecomm u­ nication Systems: tout le monde en parle, tout le monde l’attend, les licences se vendent à des prix exorbitants ou sont cédées quasi-gratuitement (pays nor­ diques). Au Luxembourg, quatre licences sont à prendre. Selon l’ILR, la procédure de sélection des candidats devrait ainsi abou­ tir au premier semestre de l'an 2001. L'introduction des ser­ vices, suivant les informations actuellement disponibles, se situerait au début de l'an 2002. Mais qu’en est-il de l’infrastruc­ ture? Et des procédures adm i­ nistratives? Pour commencer, les antennes en place ne conviennent pas. Il faudra re­ déployer une nouvelle infrastruc­ ture dont le coût s’élèverait à 3-4


Wishline, Multithématiques et le luxe aux enchères La société Multithématiques, hébergée depuis quelques mois au C.E.T. à Longwy, d'où elle gère les sites web des chaînes de télévision du bouquet numé­ rique de Canal +, a lancé, avec le satellite luxembourgeois Wishline, une chaîne interactive entre télévision et micro-ordina­ teur, pour vendre ou acheter du luxe aux enchères.

Magicmultimedia ouvre à Larochette C'est afin de ne pas devoir avoir recours aux services d'une agen­ ce extérieure pour leurs besoins d'imprimés en tous genres, que la société "Magic Tours" a créé l'agence de com m unication "Magicmultimedia". Mais com ­ me le s commandes d'autres sociétés devinrent de plus en plus importantes, les locaux de la capitale devinrent vite trop étroits. L'atelier graphique a ainsi été transféré à Larochette, lequel est ouvert à tout porteur de petits projets, que ce soit au niveau de spots radio et télé, brochures ou affiches. Les sociétés Manternach et Funes sont à disposition pour la

Codex-Online, de nouvelles res­ sources en droit européen et international sur Internet. Codex-Online s’intéresse de près à la doctrine juridique, parent pauvre de l'information juridique sur Internet. Les pro­ fessions du droit n'échappent pas à la globalisation car les situations et les rapports que le droit régit s'internationalisent rapidement. C ’est dans cette optique que Codex-Online tra­ vaille à la mise en place d’une banque de données de maté­ riaux juridiques de tous hori­ zons, européens et internatio­ naux, ainsi que d’une commu­ nauté juridique internationale accessible en-ligne. Le site se veut innovateur de par son caractère international et multi­ lingue, son interactivité, son recours à un réseau mondial de collaborateurs et son offre de services spécialisés. Avec Codex-Online, théoriciens et praticiens du droit disposeront d'un forum de publication, d'échanges et d'interaction, de même que la consultation de documents juridiques. Parmi les services proposés, notons: L’abonnement à une alerte juri­ dique par e-mail contenant des informations que l’utilisateur aura défini: nouvelles dans les domaines juridiques, pays et langue choisis. L’annonce et la promotion de documents édités par les parte­ naires de Codex-Online ainsi que des manifestations diverses en rapport avec l'objet du site. La mise en relation internatio­ nale d'employeurs et de demandeurs d'emploi dans les professions du droit. La traduction de documents contenus dans la base de don­ nées. La base de données de CodexOnline s’étoffera constamment grâce à un réseau de partena­ riats. Le moteur de recherche possédera un thésaurus et un dictionnaire juridique complet permettant une recherche rapi­ de et efficace. La combinaison de la base de données avec les

RTL-service français, pas plus qu'un souvenir Le service français de RTL Radio était encore basé à Luxembourg pour l'unique diffusion de ses ém issions nocturnes. Lesquelles formaient à elles toutes seules une anthologie de la musique rock. Mais cela fait désormais aussi partie du passé. Ainsi, des encyclopédistes musicaux comme Georges Lang, Lionel Richebourg, Jean-François Johann et Jean-Louis Baudoux se voient remerciés du jour au len­ demain de leurs quelques décennies de bons et loyaux ser­ vices. Motif annoncé? Licenciem ent économique. Il reste à espérer que les quatre garçons toujours dans le vent se soient munis des moyens néces­ saires afin que justice se fasse. Car aurai-t-on le droit d’éliminer aussi gratuitement des légendes? Les Inrockuptibles ont déjà, eux aussi, posé la question à travers leur courrier de lec­ teurs.

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mise au net des projets ou la réalisation de supports publici­ taires tels que des banderoles.

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milliards de Luf selon les P&T. Mais avant même de penser au financement et à l’organisation d'un tel projet, les futurs déten­ teurs de la licence devront affronter les institutions gouver­ nementales à travers une procé­ dure «commodo-incom m odo». Pas de problème, pensez-vous... Pas si sim ple, répondonsnous... En effet, les deux opéra­ teurs actuels se plaignent des lenteurs administratives exces­ sives et du manque de critères déterminant l’obtention des permis en vue d ’ériger de nou­ velles antennes GSM . Alors, la question se pose: qu’en est-il réellement de l’avenir UM TS? Les P&T, qui n’entendent pas faire de lobby, ne se sont pas prononcées sur leur rôle dans l’avènement de l’UM TS. Cependant, moins optimistes que l’ILR, elles n’estiment qu’à 2003-2004 le début de la révolu­ tion UMTS. H www.ilt.lu ou www.ilr.lu

autres fonctionnalités du site en fera un outil de travail apportant une plus-value réelle pour tout juriste dont le travail quotidien comporte une dimension inter­ nationale. Le lancement est prévu pour le 15 janvier 2001. L’accès à la base de donnée sera gratuite mais l’abonnement à l'alerte coûtera 100 Euros. Pour plus d ’informations: tél.: 26 31 57 60.

■ www.codex-online.com

Le colloque sur le commerce électronique de Reims, organisé par l'Ordre des Avocats local, a été ouvert par le Ministre de l'Economie Henri Grethen, qui a en outre assuré la Présidence d'honneur du col­ loque. Par la même occasion, la médaille du Conseil Régional Champagne-Ardenne fut remise au M inistre par le président Jean-Claude Etienne, ainsi que la plaquette de la ville de Reims par le Maire, Jean-Louis Schneiter. # 0 A JANVIER 2001 papefJaifl 0L3


& FUTURE PAST

Le 29 novembre dernier, Bu­ siness Initiative asbl et Luxinnovation inauguraient aux FIL le 1er Salon de la Création d’Entreprise et de l’Innovation. Selon les organisateurs, la créa­ tion d’entreprises innovantes, à l’ordre du jour, sera déterminan­ te pour la Grande Région. Les participants pouvaient se fami­ liariser avec les différents acteurs de la création d’entre­ prises (banques, fonds de capi­ tal-risque, pouvoirs publics, SNCI, pépinières d’entreprises, etc.) et obtenir des conseils per­ sonnalisés. A l’heure du déjeu­ ner, une table-ronde/débat sous le thème «Innovez ! De l’idée à la création d’entreprises» abor­ dait des sujets bien d’actualité. Par la même occasion, Henri Grethen (ministre de l’écono­ mie) lançait officiellement le concours de Business Plan «1,2,3, G O » de Business Initiative, et cela devant un audi­ toire de plus de 300 personnes.. Le concours se poursuit jus­ qu’en juin 2001 où il sera clôturé par la remise des prix aux trois meilleurs plans (total de 75.000 Euros). Pour l’instant, 93 projets ont déjà été soum is (5 0 % prove­ nant du Grand Duché, 5 0 % de la Grande Région). Sur les 93, 27 ont été refusés, 47 sont en cours de traitement et 19 ont été admis. Pour plus d’information: ■ www.123go.lu

Utopolis goes Longwy Le ticket a été validé. Utopia S.A. peut y aller pour la construction de son complexe cinématographique sur le site de Longwy. 7 salles recevront jusqu'à 1.300 spectateurs. Le District de Longwy prendra à sa charge l'aménagement préalable de la surface ainsi que certains accès, bref tout sera entrepris pour redynami­ ser cette ancienn région sidé­ rurgique. Au niveau des Ressources Hum aines, cela devrait permettre la création d'une quarantaine d’emplois. La première séance pourrait avoir lieu d'ici une petite année.

o u pai

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Facturation électronique: une épargne de plusieurs milliards. La Com m ission européenne vient de publier son projet de Directive relative à la factura­ tion électronique. Les spécia­ listes fiscaux en matière d ’EBusiness estim ent que ces règles d’harmonisation pour­ raient permettre d ’économiser plusieurs milliards d ’euros en frais administratifs, pour autant que les gouvernements des Etats Membres de l’UE adop­ tent la législation à l’échéance prévue du 1er juillet 2001. La facture est probablement le document le plus important dans les relations com m er­ ciales. Respecter 15 procédures de facturation différentes en Europe représente pour l'indus­ trie une charge colossale. Les sociétés faisant partie du Groupe Fiscal Européen (ABB, Cisco, Deutsche Post, D HL, EDS, Ericsson, France Telecom, Hewlett-Packard, IBM , KPN, Microsoft, Omnitel, T N T Post Group, Sony, G E Capital et Procter & Gam ble) sur l’ EBusiness, groupe qui plaide en faveur de règles équitables en matière d’ «e-tax», ont déjà annoncé que la facturation élec­ tronique pourrait représenter, pour chacune d ’elle, une éco­ nomie supérieure à 4 % de leur bénéfice net annuel. Quelques doutes demeurent cependant, à propos de la nouvelle disposi­ tion européenne puisque la Directive laisse encore trop souvent aux Etats Membres la faculté d’imposer leurs propres conditions additionnelles, ce qui nuit probablement à la sim ­ plification et à l’harmonisation. Pour plus d'informations: tél. 49 48 48 6009. ■ www.pwcglobal.com/lu

Petit déj’ luxo à Vienne (AV) C'est grâce à Bady Minck et à son Alexander Ivanceanu de mari que la Kunsthalle Wien organise des petits-déjeuners culturels dans la "Elektrozelle" de Bady. Les invités du 16 novembre eurent ainsi droit à un petit déjeuner luxembour­ geois. Pour plus d'infos: m http://elektrofruehstueck. netbase.org

« P r ic e w a t e r h o u s e C o o p e r s Internet 150»: l’espérance de vie des dot.coms. Faite en collaboration avec Fletcher Advisory, cette étude reprend le top 150 des sociétés européennes de l’Internet avec une valeur de marché capitalisée de 200 milliards d’euros et affir­ me que le «Burn Rate» des sociétés Internet, ou durée au cours de laquelle les sociétés dot.coms se maintiennent à flot sans recourir à de nouvelles sources de financement, s’est améliorée de manière significati­ ve. Cette amélioration s'explique par de nouvelles sources de financement pour les dot.coms et par une restructuration de leur activité. Le rapport contient également un index des perfor­ mances des cours des actions. Un porte-feuille d ’actions B2B aurait augmenté en valeur de 2 5 % depuis le début de l'année, alors qu’un porte-feuille B2C aurait chuté de 14 % . L’Allemagne semble en tête du marché Internet, suivie par l’Angleterre, les Pays-Bas et la France. Pour plus d ’inform a­ tions: tél.: 49 48 48 6009. ■ www.pwcglobal.com/lu

Nouveau site Internet pour les Librairies Ernster.

Ernster Online: www.ernster.com

Juste à temps pour la période des fêtes, Ernster lance son nou­ veau site Internet, plus simple et fonctionnel. Le client dispose d’une part, d’un accès à une gigantesque base de données internationale recensant livres, CD -RO M , cassettes audio, etc., et d’autre part, d’un moteur de recherche permettant de trouver des livres luxembourgeois. Bien sûr, si vous ne trouvez pas, vous pouvez toujours contacter Ernster à l'aide d’un formulaire. Et en plus, la livraison sur le ter-


Une bourse pour études post­ universitaires Les étudiants envisageant d'ef­ fectuer des études post-universi­ taires au Collège de l'Europe à Bruges ou à Natolin durant l'annéee académique 2 0 0 1/2 0 0 2 peuvent introduire leur acte de candidature auprès du M ouvement Européen du Luxembourg, Résidence Valence, 48, rue Charles Arendt, L-1134, Luxembourg (tél./fax: 45 52 31). Une bourse d'études est offerte pour chacun des deux campus.

IEE présente ses technologies de pointes. The Luxembourgish company IEE highlighted its improved occupant classification or OC, system at the Electronica 2000 and Airbag 2000 trade shows. This new OC, is able to optimise multistage airbag deployment defined by passenger’s size. Additionally, the classification procedure discerns human like from non-human patterns. Child seats installed on the front pas­ senger seat are recognised as non-human occupancies and so airbag deployment can be inhibi­ ted. The second exposed I EE system, called the Total Occupant Recognition system, or TOR, is designed to reduce the risk of airbag-deployment injury to infants and young chil­ dren and to vulnerable adults too close to an airbag when it suddenly deploys. Pour plus d’informations, tél.: 42 47 3 -1. ■ www.iee.lu

Fonds National de la Recherche: lancement du premier appel à propositions de projets et du deuxième appel à propositions d’idées. Les conventions prévoient l’at­ tribution de contributions finan­ cières aux dépenses de réalisa­ tion des activités de recherches d’un montant de 25,2 Millions d’Euros entre 2001 et 2006 dans les domaines décrits par les

C Q has gone Les deux tournages américains viennent d'achever leur partie luxembourgeoise. Avec "D'Artagnan", produit par Carousel et "CQ" par Dellux, Catherine Deneuve, Gérard Depardieu ou Elodie Bouchez auront tourné sur sol national. Rappelons que CQ est l'œuvre de Roman Coppola, fils de Francis

Ford, et que Maman Coppola est venue filmer le making of du film, aidée en cela par sa sœur Sofia, qui en profita pour aller faire un petit saut à l'Utopia où on présen­ ta son film "Virgin Suicides".

& FUTURE

quatre programmes suivants: «Sécurité et efficacité des nou­ velles pratiques du commerce électronique pour tous les acteurs socio-économ iques» (SE-CO M ) développera une recherche intégrée sur la sécuri­ té des échanges électroniques et sur l'efficacité des nouveaux modèles organisationnels et logiciels de coopération électro­ nique. Le programme «Matériaux inno­ vateurs et nanotechnologie» (NANO) vise à créer un Centre Européen spécialisé dans la caractérisation des matériaux à l’échelle du nanomètre. Le programme «Gestion durable des ressources hydriques» (EAU) a comme objectif de constituer au Luxembourg un pôle d'excellen­ ce dans le domaine de l’eau. Le programme «Biotechnologie et Santé» (Santé-Biotech) s'arti­ cule autour de deux grandes pathologies, le cancer et les maladies cardiovasculaires, et l’intervention immunologique. Le délai de réception des formu­ laires est fixé au 1er février 2001 pour soumettre des proposi­ tions de projets concordant aux objectifs d’un des quatre pro­ grammes. Par ailleurs, pour son second appel à propositions d’idées pour des programmes pluriannuels futurs à lancer éventuellement en 2001, le Fonds s’adresse à toutes les per­ sonnes et organisations concer­ nées par la Recherche afin de retenir les futurs programmes les plus porteurs dans de nou­ veaux domaines. Le délai de réception des formulaires est fixé au 15 février 2001 pour sou­ mettre des idées de pro­ grammes. Pour plus d’informa­ tions: Fonds National de la Recherche, M. Raymond Bausch tél. 478-5215, e-mail bausch@mcesr.lu.

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ritoire grand-ducal est gratuite! Profitez-en! ■ www.emster.com

DM R Consulting intervient au forum européen sur le Knowledge Management «KM Europe 2000».

«Dot.com Survey»: les facteurs de succès des sociétés dot.com en Europe. (NM) Cette étude de Pricewaterhouse Coopers effectuée auprès de 415 des plus grandes entreprises européennes traditionnelles et dot.com s en Allemagne, Belgique, Espagne, France, PaysBas, Portugal et GrandeBretagne et ayant comme but l’identification des critères de succès des sociétés dot.coms révèle que la satisfaction des clients n’est pas un critère aussi important pour les dot.coms. L’enquête montre en effet que les dot.coms négligent leurs clients au profit d’un leadership fort et de la recherche d'alliances stratégiques. Viennent ensuite la satisfaction de la clientèle et le soin apporté au site Internet. A contrario, une société tradition­ nelle sur trois considère la satis­ faction du client ainsi qu’une stratégie marketing forte et une bonne présentation du site web comme des facteurs-clés du suc­ cès imm édiat des sociétés dot.coms. Et, une société sur deux accuse les dirigeants des dot.coms européennes d ’être des opportunistes intéressés par le seul profit à court terme. Toujours selon l’enquête, 6 i % des répondants ont déclaré que les dot.coms disposent d ’au maximum 3 ans pour engendrer des profits. Les sociétés tradi­ tionnelles seraient donc mieux placées pour réussir à long terme dans le e-business. Deux défis pour les dot.coms: s’assu­ rer une certaine crédibilité auprès du marché et répondre aux critères de rentabilité des incubateurs. Pour plus d’infor­ mations: tél. 49 48 48 6009. ■ www.pwcglobal.com/lu

# 0 A JANVIER 2001 psO fiJlB 045


Select TV: launching le 27 novembre

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& FUTURE

Everyday.com lance sa plate­ forme shopping.

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André Heinen e t Jeff Jackson

Aurora Digital System (voir pré­ sentation dans paperjam no 1) a démarré la carrière de son bou­ quet de programmes télé par le câble. 5.000 abonnés sont atten­ dus dans une première phase, avec une attente de progression devant aller jusqu'à 10.000 ama­ teurs. Ainsi, pour la somme de 1.495 Luf par mois, l'abonné a droit à 72 programmes supplé­ mentaires, tous des inédits jus­ qu'à ce jour. Attraction principa­ le: un canal Disney. Pour le reste, toutes les catégories sont repré­ sentées, inclusivem ent des chaînes purement business. La prochaine étape dans l’ascen­ sion de jeffrey C. Jackson, créa­ teur et actionnaire principal: la convergence digitale. Selon elle, notre écran télé devrait un jour remplacer notre PC. Un stand d'info attend les curieux à la Belle Etoile jusqu'au 31.12, et ceux qui s'abonneront avant le 31.12., auront accès gratuit jus­ qu'au 1er février 2001.

DMR a fait une présentation en novembre à Bruxelles intitulée «Encyclopaedia or Performan­ ce Support? That is the Question». Aujourd’hui, le Knowledge Management gagne de l’impor­ tance car la globalisation des marchés, les changements d'ef­ fectif, les départs à la retraite, l'augmentation du rythme de la production des nouvelles connaissances et l'évolution des technologies sont autant de facteurs qui incitent les entreprises à réagir et à optimi­ ser l’utilisation et l'accès à l'in­ formation. Pour plus de détails: ■ www.dmr.com 046 Of

Jam # 0 4 JANVIER 2001

Affichant déjà une dizaine de boutiques, la nouvelle plate­ forme e-commerce s’ajoute aux deux galeries marchandes exis­ tantes et semble promise à un brillant avenir. ■ www.shopping.lu.everyday.com

ARTfiles i a invité: Class met Mekas Excellente initiative, couronnée du succès. Marie-Claude Beaud, responsable de la Fondation Musée d'Art Moderne GrandDuc Jean, avait invité des artistes hors du commun pour sa pre­ mière rencontre, qui eut surtout lieu à la Cinémathèque, où le public put découvrir l'œuvre tou­ jours aussi avant-gardiste du cinéaste Jonas Mekas, qui fut accompagné le deuxième soir par Phil C lass lui-mêm e. A remercier: la Banque de Luxembourg, généreux sponsor qui donna l'occasion à la presse de rencontrer le génie cinéaste lors d'un déjeuner succulent à la Villa Amélie. Mekas y dévoila que souvent les pays les moins révélateurs (à cause de leur image conservatrice) se révé­ laient finalement être les plus intéressants, car les plus chaleu­ reux. Nous lui rendrons bien le compliment, ses petites révéla­ tions ayant été aussi délicieuses que gentilles.

NetCom AB a racheté la Société Européenne de Communication SA ...et a adapté sa structure organisationnelle pour refléter cette fusion. NetCom sera désormais gérée par des «Market and Area Directors». M. Jean-Claude Bintz devient responsable de la

Belgique, le Liechtenstein, Tango, 3C et Transac. ■ www.netcom.se ■ www.sec.lu

FirstMark Communications Luxembourg lance un nouveau service téléphonie innovant: FlatBill Ce service propose aux entreprises de payer un montant fixe par mois, calculé sur la base de la moyenne des dernières factures de téléphone avec une minorartion de 15 % . FlatBill permet aussi aux abonnés d’évoluer dans une limite de 2 5 % . Rappelons que FirstMark Communications utilise la transmission de données par faisceau hertzien (Boucle Locale Radio) et un réseau en fibre optique. Tél. 26 299-1. ■ www.firstmark.lu

www.carrieres.lu, le nouveau site professionnel (HR) Prévu pour remplacer jobs.tageblatt.lu, ce site offre beaucoup de nouvelles fonctionnalités et ne doit pas se comprendre comme un concurrent aux quotidiens. Dans ceux-ci, tout lecteur est confronté aux annonces qui s'adressent souvent à lui par hasard, alors qu'il ne cherchait pas obligatoirement un job. Sur le site par contre, l'annonceur arrivera à mieux cibler, car seules les per­ sonnes cherchant un emploi consulteront les annonces publiées ici. Voilà pourquoi on peut aussi y laisser son CV, qui pourra être lu par certains annon­ ceurs locaux ciblés, ainsi que par des annonceurs à l'étranger, car le site est relié au réseau internatio­ nal Talent4europe.

Lancement de Bobex.com: un nouveau marché on-line B2B. Réalisé par marchFIRST, le systè­ me d'adjudication on-line Bobex.com permet la rencontre de l’offre et de la demande dans les domaines suivants: le conseil (financier, marketing et vente, etc.), la prestation de services créatifs (photo, copywriting, créa­ tion graphique), l’organisation d’événements, la traduction et l’in­ terprétariat, les services liés à Internet (réalisation de bannières,


RTL Group regroupe ses services techniques C'est finalement au Luxembourg que seront regroupés les divers services techniques du groupe RTL qui comptent, en tout et pour tout, î.ooo employés et ont réalisé un chiffre d’affaires global de 170 millions d'Euros en 1999. Le Grand-duché est représenté par BCE (Broadcasting Center Europ) et son administrateur Luc Wagner. Les autres partenaires étant CBC (Broadcasting Center Cologne), VCF (Video Communication France), ainsi que les services de Pearson TV Londres. Les 20 et 2i novembre 2000, dans le cadre des Journées NETDAYS 2000 (IT, NM) fêtées du 20 au 27 novembre par les quin­ ze pays de l’Unipn européenne, le Ministère de l’Éducation natio­ nale, de la Formation profession­ nelle et des Sports a invité tout adulte intéressé à passer le «per­ mis informatique» ou encore le «permis Internet». L'objectif de Netdays est de propager l’impor­ tance des liens entre l’enseigne­ ment et l’Internet. Depuis 1999, la plupart des élèves des sep­ tièmes d’orientation passent leur "permis Internet". Les journées du 20 et 21 novembre a permis aux adultes de passer à leur tour ce «permis Internet» et de se rendre compte de la qualité et du nombre de pages Web publiées par les écoles luxembourgeoises. L’école luxembourgeoise occupe une place plutôt privilégiée en Europe, quant à la richesse de l’équipement informatique et télématique. En effet, le Luxembourg est le premier pays au monde à posséder la plus forte densité d'ordinateurs per­ sonnels avec 73 % , contre 46 % aux Etats-Unis! ■ rvrvrv.netd0ys2000.org.

»(I P O il sOtlS ItS EOStS

Sam sa Film a représenté le Luxembourg au Forum du Cinéma Européen à Strasbourg du 9 au 14 novembre. "Du poil sous les roses" a été présenté dans la section "Avoir 20 ans en l'an 2000 en Europe", qui pré­ sente une vitrine de créations européennes récentes de jeunes réalisateurs. Le film, bénéficiant des avantages gouvernementaux, a été produit par Claude Waringo pour Samsa, et devrait être à l'af­ fiche en ce moment. ■ www.samsa.iu

Une alliance entre EuroSign Card SA (L) et Digital Signature Trust (USA) se prépare. Cette alliance aurait comme objectif l’accroissement de l’ac­ ceptation des certificats numé­ riques à travers la création d’un réseau de confiance. D.S.T. a été désigné par la «American Bankers Association » pour émettre des certificats numé­ riques pour les banques améri­ caines. Tél: 26 20 72-0. ■ www.eurosigricard.lu

Création d1Espace Régie Luxembourg S.A. La nouvelle régie publicitaire Espace Régie Luxembourg S.A. vise à com m ercialiser au Luxemburg et à l'étranger l'espa­ ce publicitaire pour les titres de presse qu'elle représente, appar­ tenant ou non à sa maison-mère, Editpress Luxembourg S.A. Les services de la société et les sup­ ports qu'elle représente font par­ tie de notre article consacré aux régies nationales.

& FUTURE

Strasbourg avait "Du poil sous les roses"

Promo à New York Le Service des Médias et des Communications vient d'organi­ ser conjointement avec la "Luxembourg-American Chamber of Commerce" une mission de promotion avec pour slogan "Trends & Opportunities in the European New Media Market", qui s'est déroulée à New York du 10 au 13 décembre. L'objectif était de promouvoir le Luxembourg comme site privilégié pour les activités de l'audiovisuel et de la communication et d'attirer des entreprises américaines dési­ reuses d'accéder au marché euro­ péen des nouveaux médias. L'agenda chargé avec des visites d'entreprises américaines, des séminaires et une conférence (eBusiness Conference) a été parta­ gé par une belle délégation, car à part les représentants du Media Port se connectèrent au voyage: des membres de l'Administration des Contributions directes, de la Société Européenne des Satellites; RTL Group; BCE, SEC; Euroscript; Ubizen; Wood, Appleton, Oliver&Co; Pricewaterhouse Coopers & Arthur Andersen. Pour faire partie d'une délégation futu­ re, jetez un œil online: ■ www.mediaport.lu

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hébergement), le transport, les télécoms, les services de bureau (nettoyage, photocopieuses...), le marketing (articles promotion­ nels, bases de données...) et l'im­ primerie (brochures...). Réservée aux professionnels, cette plate­ forme s'adresse pour le moment uniquement aux entreprises ou indépendants ayant une adresse officiel le en Belgique et au Luxembourg. Avis aux amateurs!

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Convention Nord-Sud. Le CRP Henri Tudor, le Syndicat intercommunal pour la promotion du canton Clervaux, le Syndicat de réidener Kanton et le Syndicat intercommunal pour la création, l’aménagement, la promotion et l’exploitation d’une zone d’activi­ tés économiques régionales à Wiltz ont signé une convention de collaboration Nord-Sud qui devrait encourager la création d’entreprises technologiques et le transfert de compétences aux PMEs. Des initiatives locales et thématiques sont prévues et un guichet unique sera mis en place pour permettre aux entrepreneurs de trouver tous les renseigne­ ments nécessaires à la création d’entreprises.

DMR Consulting a développé iCARe ...une compagnie d’assurance vir­ tuelle en-ligne qui propose des assurances pour certaines niches # 0 4 JANVIER 2001

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Les rendez-vous utiles. Quelque chose à rajouter? Un mail, et vous serez publiés.

agenda E-mail: press@paperjam.lu M edieanakadem ieLuxembourg- prochaines sessions de formation. Si vous avez raté celle consa­ cré au "e-trade and lo gis­ tics", vous pourrez toujours vous rattraper en assistant aux autres sessio n s organi­ sées dans le cadre de l'objec­ tion formation du program ­ me e-Letzebuerg: e-banking (n -12 janvier), digital tv (9 février), cost m anagem ent (12-13 m ars), rédaction o n li­ ne (12 -13 a vril), aspects légaux de l'Internet (11 mai), m odèles b u sin e ss pour publication Internet (15 juin), turn around technologique la prochaine génération (13 juillet). Renseignem ents: 42 30 13-1 ■ www.medienakademieluxembourg.lu CE B IT 2001 avec Luxair Retenez les dates: c'est du jeudi 22 au m ercredi 28 mars que vous pourrez rendre v isi­ te tous les jours à la plus grande foire de l'In fo r­ matique et des systèem es de com m unication de 9 h à 18h. C E B IT 2001 vous attend, et pour vous y rendre le plus facilem ent du monde, Luxair a prévu des vols spéciaux à cet effet les jeudi 22, lundi 26 et mardi 27 m ars. Plan de vol: L u x -H a n :d é p . 7.30, arr.8.30; H a n .-Lu x : dép. 19.30, arr. 20.30. prix: 14.980 Luf. ■ www.luxair.lu C E P R O S : rendez-vous man­ qué Il est un peu tard pour l'an­

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noncer, puisqu elle aura eu lieu juste avant la sor­ tie de ce num éro. N'em pêche que la confé­ rence "Luxem bourg Bu­ siness in the New Digital Economy" qui a eu lieu le 12 décem bre au C lub Monnet, était intéressante à un double niveau. D'abord parce qu'elle était organisée par le Centre d'Etudes Prospectives qui a com m e illu stre p ré si­ dent M o n sie ur Edm ond Israël, ensuite parce qu'y ont été présentées les conclusions et recom m an­ dations d'une vaste étude ayant réuni à la fois les spécialistes de la Nouvelle Economie et des acteurs clé de l'économ ie luxem ­ bourgeoise. Un prem ier pas pour intégrer la Nouvelle Econom ie dans l'a n cie n n e ? Etude à suivre. First Tuesday au Broad­ casting Centre Europe? L'annonce est faite sous toutes réserves, m ais il se pourrait que le prochain First Tuesday, qui n'aura lieu que le 9 ja n v ie r à cause des jours de fête, ait lieu dans les locaux de Broadcasting Center Eu­ rope. Attention, à votre look, vous risquez d'être film és et enregistrés... ■ www.firsttuesday.lH Congrès N ational de la Logistique à Metz Les 17 et 18 jan vier 2001 aura lieu le C on grès annuel o rg a n isé par l'A sso cia tio n fran ça ise pour la logistique. Ce sont

de marché (voitures de sport 4X4, véhicules de collection). Un produit qui pourrait concur­ rencer nos assureurs au Luxembourg? Pour une démonstration, contacter Frédérique Jacobs, tél 0032 2 729 15 11.

Enquête sur la valeur de l’infor­ matique dans les sociétés fran­ cophones européennes. Cette enquête, soutenue par Spiral, vise à évaluer la valeur des outils informatiques et sur­ tout du pilotage de la fonction informatique. Par exemple, quels sont les impacts de la fonction informatique sur les processus de R&D, d’achat, de vente, de l'administration de l’entreprise etc. ■ www.lmi.fr.

Coopération entre la SES et Deutsche Telecom L’accord permettra à la SES d'occuper une troisième posi­ tion orbitale, 23,5 Est, Astra 3A. La réception de chaînes TV et radio ainsi que des applications multimédias, telles l’accès à Internet à haut débit, seront envisageables.

L’e-server d’IBM fut présenté en novembre lors d'une conférence intitulée «New Business, New Solutions, New Servers». ■ www.ibm.com.

Security Day 2000 Lors de la journée organisée par la Security University, Lucien Thill, directeur de l'ABBL, a exprimé son souhait de voir le Luxembourg profiter de sa répu­ tation dans le secteur bancaire pour domicilier l’e-banking dans les filiales luxembourgeoises des banques.

Accenture: un nouveau nom pour Andersen Consulting à partir du îer janvier. Le changement de nom fait suite à la décision rendue en


Lux-Asia: une entreprise asia­ tique choisit le Crand-Duché. Quelque 380 PMEs provenant de 22 pays asiatiques et européens se sont rencontrées pour évaluer les possibilités de coopérations. Apparemment, le Luxembourg aurait mené le plus grand nombre d’entretiens et à l’issue de ces dialogues, une entreprise asiatique du secteur de l’IT aurait l’intention de s’implanter sur le territoire grand-ducal. Affaire à suivre...

Séminaire NOBELUX: un suc­ cès. La première édition de «New Challenges for @ New Economy» a réuni récemment à la Chambre de Commerce de Luxembourg, les responsables politiques et économiques du Luxembourg et de la Suède. Organisé par la Chambre de Commerce NOBELUX, ce sémi­ naire fut un succès surtout quant aux nombreux échanges de points de vue. Bien au-delà de la simple séance d'information, le séminaire mettait en avant les rapprochements devenus réalité en matière de e-business et de commerce basé sur Internet. Par exemple, Netcom, leader sué­ dois des télécommunications, a implanté au Luxembourg avec succès Tango et Télé2. Depuis, plusieurs entreprises suédoises sont séduites par le marché luxembourgeois: Adcore, un des plus importants fournisseurs de services Internet en Suède ouvri­ ra un bureau dans les mois qui viennent. Lecando, e-learning, a déjà recruté les membres de son bureau luxembourgeois. Ce souhait de conquérir le mar­ ché luxembourgeois, Henri Crethen, Ministre de l’économie l’attribue à la bonne santé écono­ mique du Grand-Duché. Parfaite maîtrise de l’inflation, politique fiscale particulièrement favorable et productivité sont les maîtres mots de son intervention. Créée en 1997, N O B ELU X (B e lg ia n -Lu xem b ou rg-N ord ic countries Cham ber of Commerce) a comme but, en

euSign, première BtoB de certifi­ cation Luxbg/Silicon Valley Le 6 décembre, euSign a pré­ senté ses services à l’Hôtel Intercontinental, lesquels, basés à Luxembourg, seront offerts en conjontion directe avec Xcert, société hautement spécialisée en software à Silicon Valley. Xcert sera le “backbone” per­ mettant aux clients de euSign de contrôler rapidement et facile­ ment la sécurité de leur infor­ mation en ligne. La direction de euSign sera assurée par Vincenzo Rau, Managing Director et Marc de Bourcy, Director of Business Development and Sales. info@eusign.com.

les locaux de l'E S ID E C qui ont été ch oisis à cet effet. Pour plus de ren se ig n e­ ments, consulter le site de l'organisateur: ■ www.aslog.org Le carnet à SPIRAL D ernier rendez-vous organi­ sé par les Form ations S P I­ RAL pour ce m o is-ci: Gérer les changem ents dans l'ex­ p loitation inform atiq ue. Rendez-vous le 15 décembre au CR P Henri Tudor pour apprendre à analyser pra­ tiques, méthodes et procé­ dures sim p le s perm ettant une gestion efficace des changem ents et identifier les facteurs de succès et les risques d'échecs. Tout un program m e pour 20 0 Euros: ■ www.spiral.lu

& FUTURE

tant que Chambre de Commerce bilatérale, de contribuer et de renforcer les relations écono­ miques et commerciales entre tous ces pays. Basée à Stockholm, la Chambre de Commerce ouvrira un bureau au Luxembourg dès le mois de jan­ vier 2001. Mme Mathilde Nakwaya, directrice de NOBE­ LUX a affirmé dans son discours que de nombreuses entreprises nordiques souhaitent disposer d’un point de contact permanent au Luxembourg et que NOBE­ LUX désire aussi rencontrer les souhaits nombreux de leurs membres basés au Luxembourg, dans leur recherche d’opportuni­ tés d’affaires dans les pays nor­ diques. Le NOBELUX a joué un certain rôle dans l’ouverture de la filiale luxembourgeoise de la firme suédoise «IT-Hedge», spé­ cialisée dans les questions, très cruciales, de la sécurité informa­ tique. Christer Magnusson: «le Grand-Duché de Luxembourg est un marché important pour nous. L’une des raisons princi­ pales est la densité des captives. Il y a également le caractère sophistiqué de ce marché finan­ cier et l’esprit ouvert du gouver­ nement luxembourgeois vis-à-vis de new business». ■ www.mbelux.se.

PAST

faveur de Andersen Consulting et le libérant de toutes les obliga­ tions le liant à Arthur Andersen.

Cham bre des Métiers: e-business pour manager Il reste deux opportunités à s a is ir dans le cycle des conférences organisé par la C h am b re des M étiers co ncern ant le e -b u sin e ss pour manager. Pour identi­ fier les opportunités vis-àvis de l'environnem ent, et plus p articuliè re m en t le com m erce électronique, ou savoir com m ent passer à la pratique (stratégies & m éthodologies), il vous suf­ fira d'être à disposition les 19 et 21 décembre: ■ www.chambre-desmetiers. lu Internet Fiesta: prévoyez déjà les dates Cette année, l'Internet Fiesta aura lieu du 2 au 4 m ars à la G a le rie C o m m e rcia le Auchan (Kirchberg). Elle rassem ble­ ra plusieurs anim ations thé­ m atiques de l'usage de l'Intern et. Les thèm es actuellem ent identifiés sont le M onde de l'Educatio n, l'Intern et Citoyen, le C o m m erce Electronique, ma banque sur l'Internet, Jouons un peu, Nouveaux M édia, Je crée ma Netentreprise. Ces thèmes pourront évoluer pendant les m ois à venir.

# 0 4 JANVIER 2001 papfrJam 049


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CHRONIQUES

Une époque écono-mutante

Toy Story, Mission Impossible Guy Kerger guy.ke rge r@m indfo rest.com Vous êtes entrain de faire vos achats pour les fêtes de fin d ’année sur Internet? D ’après les annonces dans les diffé­ rents m édias, Internet n’offre, à ce niveau, vraim ent que des avantages. J’ai accès à des cen­ taines de m a g asin s par un sim ple clic, je peux com parer les prix, analyser les produits, et même voir ce qu'ont acheté les autres e-con som m ateurs qui sem blent avoir les mêm es goûts que les m ie n s. Une étude co m m andée par buy.com su r les attitudes d ’achats des hom m es révèle qu'aller dans un m agasin est synonym e de file d ’attente (4 3 % ) com m e de parking com ­ plet (2 4 % ) et que 7 0 % des h o m m es interview és vont d onc faire leur achats su r Internet cette année. D ’autant plus, l'étude révèle que 4 0 % des hom m es sont "orientés m ission" pour faire leurs achats, c. à d.: ils ont bien défini ce qu’ils veulent

acheter, ils entrent dans le m agasin, cherchent le produit, achètent et sortent. Pour ne pas trop détromper les statis­ tiques, j ’accepte donc la m is­ sion d ’acheter les jouets de m on fils sur Internet. Rapidem ent, j ’ai le prem ier sentim ent de réussite: j'ai trouvé le produit, exactement ce q u ’il me faut. Je clique, j ’achète et le site m ’informe que le produit n’est plus d is­ ponible en stock. Ce n’est pas grave, le prochain shop se trouve à un clic. Même scéna­ rio de départ, le produit est bien disponible, m ais ils ne sont pas en mesure de livrer le produit en Europe. Je me concentre donc sur les sites européens et je trouve un site qui m ’informe que je peux acheter le produit, m ais seule­ ment à travers leur site aux USA. Retour à la case départ, c ’est déjà m inuit passé, mais je n’abandonne pas. Enfin, je trouve le produit et il semble être d isp o n ib le et livrable. Sans hésiter, je com m ande et je reçois une confirm ation de com m ande m ’annonçant que des inform ations sur le délai

de livraiso n vont suivre. Depuis plus de deux sem aines, aucune nouvelles. Heureusem ent qu’au Luxem­ bourg on a p lusieurs o cca­ sions de faire des cadeaux. Si ça ne m arche pas pour St N icolas, le cadeau peut tou­ jo u rs servir pour N oël, et sinon il y a encore Pâques. Les études prévoient un a ccro issem e n t de 6 6 % des ventes online par rapport à 1999 pour la même période. M ais les m êm es études se posent aussi des questions sur la d isponibilité des serveurs pour accueillir la quantité de connexions, les d isp o sitio ns au niveau logistiq ue et les capacités de pouvoir délivrer les produits. En d ’autre termes, est-ce que les sites d ’achats sur Internet sont capables de respecter leurs prom esses?

# 0 A JANVIER 2001 P

JSM 051


CHRONIQUES

honnert, 7

M de soziokulturelle todio

Le rêve de l'accès rapide à Internet devient réalité au Luxembourg?

Ahhhhh! DSL! Pascal Tescb est journaliste à la radio socioculturelle (to oj) et publie des articles en tant que freelance. Il aura fallu 2 ans de l’annonce au service! En 1998 l’entreprise des postes et télécommunica­ tions avait osé un pas prudent vers cette nouvelle technologie qui (à en croire les plumes des spécialistes du marketing) rap­ prochait le vieux rêve des alchi­ mistes à la réalité virtuelle. La pub proposait de tourner le cuivre (les lignes d ’abonnés existantes) en or (une augmen­ tation des revenues). La paire de cuivre utilisée pour raccorder l’utilisateur final au réseau des télécommunications (la fameuse "last mile") possè­ de un spectre utilisable de l’ordre de 1,1M H z dont seule­ ment environ 130kHz sont utili­ sés pour la téléphonie classique POTS et l’ISDN . Le spectre au delà de cette bande assez étroi­ te peut dès lors - et avec les technologies adéquates - être réservé pour d ’autres applica­ tions. 052 D3P6 Jam # 0 4 JANVIER 2001

Ces technologies, xDSL où x peut être remplacé par plu­ sieurs lettres cryptiques qui semblent néanmoins être la clé (pour l'utilisateur final) vers un accès Internet plus rapide que jam ais (voir au ssi encart "variantes de D SL"). Autre considération im portante: la distance constitue un élément inhibant, le débit maximal étant inversement proportionnel à cette distance. A insi, les plus hauts débits sont en théories utilisées par V D S L à très courte distance. Il en découle que les technolo­ gies xDSL ne sont utilisables que pour la connexion directe du client. Le backbone doit être assuré par une autre tech­ nologie, m oins sensible à la distance. Au Luxem bourg, l’ Entreprise des Postes et Télécom m uni-cations, actuel­ lement seul prestataire pour l’ADSL, m ise sur leur réseau à fibre optique et le protocole ATM. Un regard sur le poten­ tiel des technologies D SL nous montre qu’elles sont parfaite­ ment à même d'être adaptées à l’ATM, offrant ainsi pour le futur des ressources bien au

delà de la sim ple connectivité Internet. La solution offerte installe côté client un splitter qui fait la sépa­ ration des signaux DSL d’une part, et des signaux télépho-

»

Glossaire

ATM : Asynchronous Trans­ fer Mode (mode de trans­ fert de données très perfor­ mant et rapide) EPT: Entreprise des Postes et Télécom m unications C B : G igaB yte (ou G iga Octet) 1*109 Bytes IS D N : Integrated Service D igital Network (le télé­ phone "digital") MP3: Algorithm e de com ­ pression utilisé pour rédui­ re l’espace de stockage de m usique digitalisée PC: Personal Com puter POTS: Plain old telephone system


Variantes île BSl (usl «w.««.«, Nom

A D SL

SDSL

H D SL

V D SL

Signification

A sym m etric Digital Subscriber Line

Single Linge DSL

High Data Rate D SL

Very High Data Rate DSL

Vitesse Uplink

16 - 768 kB it/s

1,544 M Bit/s / 2,048 M Bit/s

1,544 M B it/5 / 2,048 M B it/s

1,5 - 2,3 M Bit/s

Vitesse Downlin k

1,5 - 9 M B it/s

1,544 M B it/s / 2,048 M Bit/s

1,544 M B it/s / 2,048 M B it/s

13 - 52 M Bit/s

Distance max.

2,7 - 5,5 km

2 - 3 km

3 - 4 km

0,3 - 1,5 km

niques de l’autre. Le tout instal­ lé par le soin de l’EPT. Cette solution est à première vue très conviviale, elle offre l’avantage pour le client d ’avoir tous les accessoires à travers un seul fournisseur. En m ême temps cet avantage est aussi une barrière pour les utilisa­ teurs confirm és. A l’heure actuelle, l’ EPT ne supporte aucune autre solution que celle proposée par ses propres ser­ vices. Du côté des respon­ sables, ceci est expliqué par une approche prudente, l’utilisation d’autres équipements est envi­ sagée m ais pas pour cette phase qui est toujours considé­ rée comme phase initiale (rap­ pelons que la première offre commerciale date de mai 1999). Nous regrettons de toujours constater cette approche pro­ priétaire et m onopoliste de l’opérateur historique. Une approche qui, sur un autre plan, lui aura même valu une inter­ vention de la part de l’ ILR. La position d ’opérateur dominant oblige l’EPT à ouvrir ses ser­ vices à tous les autres opéra­ teurs du marché, en résumé, de soumettre une offre "reven­ deur" aux ISP intéressés. L’offre, soum ise en catastrophe à l’état de brouillon, a retenu l'attention de l’Institut de Régulation qui a fait savoir à l’ EPT que cette offre n’était pas dans l’esprit de la loi de dérégulation. Il est intéres­ sant de comparer avec l’étran­ ger. En Belgique, ou encore en Allemagne, les problèmes de dérégulation sont semblables; alors que les opérateurs histo­

riques avancent des problèmes techniques, les instances de régulation s’efforcent de trans­ poser les lois de Bruxelles. De ce côté, on peut donc espérer des changements positifs pour les consommateurs. Côté pratique l’ADSL (plus pré­ cisément la version EPT com­ m ercialisée sous le nom de LuxDSL) ne couvre pas encore la totalité du territoire. Le besoin d ’une infrastructure complexe côté backbone réduit la disponibilité du produit sur certains sites définis, dont nous citerons Luxembourg, Esch/ Alzette et Ettelbruck. Bien évi­ dem m ent, une disponibilité totale est envisagée, hélas sine die. Quelles sont donc les options pour les heureux élus résidant dans une "luxDSL Zone”? D ’abord, il faudra convertir le raccordem ent existant. A ce moment s ’impose à nos yeux la migration vers ISDN (si ce n'est pas déjà fait). Bienque l'option A D SL + analogique sera pos­ sible, celle-ci, moins chère de 300 Luf/m ois, ne représente plus d ’atouts dans la com parai­ son qualité/prix. D'autant plus qu’avec la formule "express", l'écart entre analogique et digi­ tal est réduit à looLuf/m o is. Vous l’aurez compris, l'abonne­ ment téléphonique est inclus dans l’abonnement ADSL. 2e m odule nécessaire, l’équipe­ ment Hardware. Pour nous, une fois de plus, un seul choix inté­ ressant la version A D SL-

CHRONIQUES

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Ethernet offrant, du moins en théorie, la possibilité de connecter un hub A D S L de façon à ouvrir l'Internet pour tous les PC de la famille. 3e et dernier module: l’abonne­ ment Internet proprement dit, variant entre 1.190 Luf et 1.890 Luf/m ois. Cet abonnement est du type fiat, c'est-à-dire qu’ il n’y a plus de com m unications Internet à payer. Néanmoins, le trafic est limité, suivant la for­ m ule choisie entre 3 et îo G B /m o is . Cette lim itation nous sem ble très restrictive. L’utilisateur peut évidemment aller au delà de cette limite mais à raison de 2Lu f/M B soient 2.o ooLuf/G B ! Sachant qu sur­ tout les amateurs du MP3 et du "down" seront les "early adop­ ters", la question s ’impose s’il n’aurait pas fallu trouver des limitations plus alléchantes. Néanm oins force est de consta­ ter qu’une flatrate (non limitée au WE) est enfin disponible. A D SL semble donc faire le pre­ mier pas vers une facturation au volume, en quelque sorte du "Pay per use". Reste à savoir quelles seront les réactions du public. Il semble que la demande soit très grande malgré un prix élevé. De ce côté là, le Luxembourg peut, une fois de plus, faire valoir son niveau de vie très élevé. A l’opérateur de démontrer maintenant ce qu’il prône depuis sa découver­ te de l’Internet " Nous ne vou­ lons pas être les moins chers mais les plus performants ". A vous de décider. # 0 4 JANVIER 2001 papHÜa* 053


CHRONIQUES

Une rubrique de l'Observatoire des Nouveaux Médias (New Media Group)

e-Commerçants: à vous de jouer Mathilde Follonier est legal advi­ ser auprès du New Media Croup http://www.rimg.lu Selon une récente publication du Centre de recherche pour l ’étude et l’observation des conditions de vie (CR EDO C) et du cab inet Raffour Interactive, le com m erce élec­ tronique ne représenterait, chez nos vo isin s français, que 0 ,0 5 % du chiffre d ’affaires des ventes de détail. Si l’on ne d is­ pose pas encore de tels chiffres pour le Luxembourg, on peut raiso n n ab lem en t avancer que nous ne dépas­ sons pas non plus ce chiffre. Q uelles en sont les causes? Longtem ps, l’attente d ’ un cadre légal spécifique au ecommerce sem blait en être la raison. On ne pouvait déve­ lopper des activités com m er­ ciales en ligne sans loi spéci­ fique... En début d ’année, Jean Diederich de la société EDS, estim ait qu ’il appartenait au go uvernem ent d 'ag ir pour développer le secteur IT au Luxem bourg et notam m ent d ’y favo rise r le com m erce 054 paperJaa # 0 4 _ ja n v ie r

2001

électronique. Il p ré co n isait différentes m esu res dont celle de la création d ’un "M onsieur com m erce électro­ nique" au niveau gouverne­ m ental. À l ’époque, c'est donc dans les tiroirs de l'Etat que devait se trouver la so lu ­ tion au développem ent du com m erce en ligne. À pré­ sent, la loi sur le e-com m erce est parue, les p o u vo irs publics travaillent sur le pro­ jet e-gouvernem ent. A lors, le

bas de chez lui... On ne peut au G rand -D u ch é évoquer le manque d ’équipem ent infor­ m atique des m énages, le pays d isp o sa n t d ’un taux parm i les plus élevés en Europe. D ’un autre côté, tous s ’accordent à défendre le fait que le com m erce élec­ tronique peut changer la vie du client, que celu i-ci gagne­ ra du tem ps, pourra effec­ tuer ses achats à n’im porte quelle heure et où q u’il se

...le consommateur est encore réticent à acheter sur Internet... com m erce en ligne n ’ayant toujours pas décollé de façon spectaculaire, la presse, les co n su lta n ts, les co m m e r­ çants eux-m êm es ne cessent de répéter que le m arché n'est pas prêt, que le co n so m m ate u r est encore réticent à acheter su r Internet, à changer ses h ab i­ tudes, que rien ne rem placera la boutique q u ’il trouve en

trouve, du m om ent q u’il d is ­ pose d ’un accès Internet! A lo rs, le co n so m m ate u r serait-il vraim ent stupide? La loi derrière laquelle tout le monde s ’est caché pendant des m ois est pourtant cen­ sée le protéger. Pourquoi rechigne-t-il à contracter sur Internet? Les sites officiels lui app ren nent co m m ent


Et pourtant on peut co m ­ prendre que le co nso m m a­ teur hésite... Lorsque l'on fait un rapide tour de l’ensem ble des boutiques de e-com m er­ ce luxem bourgeoises, il faut avouer qu'il n’est pas tou­ jo u rs facile de trouver les inform ations supposées ras­ surer les clients. Sous quelle rubrique peuvent bien se cacher les conditions géné­ rales de vente? Les frais de port seront-ils indiqués avant que le paiem ent soit validé? S ’il est évident de donner ses co o rdo n nées pour que la livraiso n p u isse avoir lieu, est-on assuré que celles-ci ne seront pas revend ues à d'autres com m erçants ou uti­ lisées à des fins publicitaires un peu trop appuyées? En cas de problèm e de livraiso n, à qui fa u d ra -t-il s 'a d re ss e r? A utant de q u e stio n s qui d ép a ssen t le cadre de la sim p le sécu rité des p a ie ­ ments, m ais angoissent aussi le consom m ateur. Il ne lui appartient pas, en effet, de surfer, le texte de la loi su r le e-com m erce dans une m ain, les re co m m an d atio n s de l’ U nion Luxem b ourgeoise des C o n so m m a te u rs sou s son écran - il faut bien gar­ der l’autre main pour la so u ­ ris - , pour vérifier que le site sur lequel il souhaite acheter répond aux normes de sécu ri­ té optim ales. Par ailleurs, la loi su r le e-co m m erce ne règle pas forcément tous les problèm es qui peuvent appa­ raître en matière de vente sur Internet. On d isa it dans l’a n cien n e économ ie que le client était roi. Et là, même avec "l’erevolution ", le co n s o m m a ­

teur n’est pas prêt à abandon­ ner ce statut! Seulement, avec Internet, les professionnels de la vente ont peut-être oublié ce concept. Que pen­ ser d ’ un site - dont nous co nserveron s l ’anonym at qui annonce, au m om ent de rem plir le form ulaire de com ­ mande - avec indication du num éro de carte bancaire - , que des coûts de livraison entre 50 et 800 LUF seront ajoutés, et dem ande à son clie n t d ’in d iq u er un "prix approxim atif" pour son achat?! Im aginez un client qui soum ettrait le paiem ent de ses factures à ce q u ’il lui res­ terait sur son compte bancai­ re à la fin du m ois! Pourquoi toujours penser que c ’est le consom m ateur qu’il faut éduquer? Ne serait-il pas tem ps de lui montrer que les com m erçants eux-mêmes ont

paiem ent en ligne, ainsi que l’inform ation de l’internaute, pourraient aussi conditionner l ’attrib ution du label, tout com m e celles qui sont rela­ tives au respect de la vie pri­ vée et à la protection des don­ nées personnelles. Le label a des vertus éducatrices pour tous! Un tel systèm e pourrait être réclam é par les acteurs euxmêmes auprès de leurs orga­ n isa tio n s p ro fessio n n elles. C e rta in s objecteront q u ’un label au niveau luxem bour­ geois n’a pas de sens, le com ­ m erce électro nique étant m o n d ial par essence... Pourtant, le consom m ateur luxem b ourgeo is sou h aite p rio ritaire m e n t s ’ad resse r pour les biens de co nsom m a­ tion courante à une boutique qu'il connaît et qui se situe près de chez lui, même s ’il achète sur Internet. A lo rs?

CHRONIQUES

repérer les sites douteux lui fournissent les "trucs" pour savoir qu’il se trouve bien sur un site lui proposant le paie­ ment sécurisé, l’inform e sur ses droits et ses recours. Il ne so u h aite pas d onner son num éro de carte bancaire sur le réseau? Q u ’à cela ne tien­ ne, la m ajorité des cybercom m erçants luxem bourgeois lui proposent l’altern ative du paiem ent à la livraison ou de la facturation ultérieure, le virem ent bancaire, etc.

...questions qui dépassent le cadre de la simple sécurité des paiements, mais angoissent aussi le consommateur. co m pris ou sont prêts à com ­ prendre que le client a besoin de vrais repères en matière de com m erce électronique? Un label, par exemple, per­ m ettrait non seulem ent au com m erçant de comprendre ce que l’on attend de lui, mais a u s si à ses clie n ts d ’être assurés que les grands prin­ cipes régissant la vente à d is ­ tance et la sécurité sur Internet soient respectés. Les shops en ligne pourraient affi­ cher sur leur page d ’accueil le logo du label à condition de respecter quelques points essentiels com m e l’affichage visib le et accessible, de n’im ­ porte quelle partie du site, des coordonnées complètes du com m erçant, ou encore des conditions générales de ventes précises incluant notam m ent la faculté de rétractation ou les délais de livraiso n... Des d isp ositio ns co ncern ant la sécurité des techniques utilisées pour le

Faut-il attendre que des in itia ­ tives européennes prennent form e? On im agine les len­ teurs et les difficultés d ’une telle m ise en place... Ne serait-il pas plus sim ple de com m encer au niveau natio­ nal et d ’articuler ensuite les différentes in itiatives? Et si certains textes européens ne sont pas encore transposés en d roit luxem bourgeois, nous som m es parfaitem ent en m esure de connaître et de respecter les grands principes arrêtés dans ces docum ents. Les acteurs du e-com m erce doivent dès à présent se res­ ponsabiliser. En prévision des cyb er-ach ats de N oël, la période d ’avant les fêtes de fin d ’année sem ble la plus propice pour les boutiques virtuelles pour se remettre en question... Et s'il est un peu tard pour cette année, rien n’em pêche de préparer acti­ vem ent la prochaine échéan-

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En partenariat avec paperJam, FIRST Tuesday donne la parole à une start-up.

SAIOS S.A. S A IO S S .A ., expert in the developm ent of high value added e-b u sin e ss solutions, proposes a new approach to e-business value generation: the enab lem ent of trading com m unities. SA IO S offers services, su p ­ port and to ols developed around a rad ica lly new concept: The Exchange Portal.

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Posez vos questions à partir du site www.paperJam.lu. Avec le concours de Me Thierry Reisch notre rédaction en sélectionnera une qui nous semblera d'actualité et d'intérêt commun.

Clauses abusives dans les centrais de radiotéléphonie Thierry Reisch, avocat au Barreau de Luxembourg

Tous les jours, nous, consom ­ mateurs, concluons, sans le savoir, une panoplie de contrats avec des profession­ nels, Ces contrats sont le plus souvent soum is à des «co n d i­ tions générales», qui en règle générale, nous ont été présen­ tées par avant pour approba­ tion. Il peut évidem m ent arri­ ver que des «conditions géné­ rales» contiennent des clauses qui confèrent à la partie la plus puissante dans le contrat, en i’occurrence au professionnel, des avantages excessifs, par un abus de sa puissance éco­ nom ique. De telles clauses, qualifiées com m e «ab u sive s» doivent n orm alem ent être «réputées com m e non écri­ tes» et sans valeur juridique à l’égard du consommateur. Le mois dernier, la C o m m is­ sion française des clauses abu­ sives s ’est prononcée sur un certain de nombre de clauses se trouvant insérées dans les 058 papBilM # 0 4 JANVIER 2001

contrats de radiotéléphones portables et qui sont soum is au régime des clauses abu­ sives. A titre d ’exemple, nous rep ro d uiso ns ci-a p rè s un échantillon de telles clauses ayant pour objet ou pour effet de: Présumer la co nnaissance par le consom m ateur des co nd i­ tions générales, de l’opéra­ teur, alors que celles-ci ne

de et les hypothèses dans les­ quelles elle peut être form u­ lée; Autoriser le professionnel à dem ander une avance dans les cinq jours de la souscription, sans en prévoir le m ontant et les m odalités de paiement; Différer la prise d ’effet du contrat ju sq u ’à une validation «définitive» du professionnel; Autoriser le professionnel à ne pas fo u rn ir une prestation

...des “conditions générales” cnntiennent des clauses qui cnnférent la partie la plus importante du cnntrat. sont pas jointes au contrat signé ou rem ises au co nso m ­ mateur; Imposer l’envoi de pièces o ri­ ginales afin de v alid e r le contrat; Permettre au p rofessionnel de so llicite r en co urs de contrat «toutes pièces utiles» sans préciser dans le contrat les raisons d ’une telle dem an­

optionnelle choisie lors de la souscription par un co nso m ­ mateur; Im poser une durée m inim ale de douze m ois au contrat, sans laisser au consom m ateur le choix d ’une durée différen­ te, et sans prévoir la p o ssib ili­ té d ’une résiliation anticipée pour m otif légitime; Prévoir, en cas de «change­


d ’usage du service par une personne non autorisée m ême si cet usage a été rendu possible par une défaillance du professionnel; Permettre au professionnel de m odifier unilatéralement les données pratiques de l’abon­ nement; Permettre au professionnel de changer le numéro d ’appel,

refus de sa part d’une cession selon de nouveaux tarifs, le paiement sur ce nouveau tarif; Interdire la résiliatio n du contrat par l’abonné, en cas d ’interruption du service pour force majeure au-delà d ’une durée m inim ale raisonnable; Prévoir des frais de résiliation à la charge du consom m ateur même sans faute de sa part;

CHRONIQUES

ment de la formule d ’abonne­ m ent», une prolongation automatique du contrat d ’une durée m inim um ; En cas de cession du contrat par le professionnel, déduire du silence du consom m ateur, après un délai déterm iné, son consentem ent im plicite à de nouvelles conditions contrac­ tuelles; Laisser croire que n’ont pas un caractère contractuel les info rm atio n s et docum e nts com m uniqués à l’abonné, ou la carte de couverture du réseau ; Autoriser le professionnel à exiger en cours de contrat un dépôt de garantie ou la pro­ duction d ’une caution; Permettre la suspension sans préavis des services, en cas de m anquem ent m êm e m ineur de l’abonné à l’une de ses obligations; A ssim iler à des cas de force majeure des événements qui n'en présentent pas nécessai­ rem ent les caracté ristiq u es tels que dysfonctionnem ents du réseau, défaillances, incen­ dies, émeutes ou conflits de travail; Im poser la restitution de la carte SIM sur sim ple dem an­ de du professio nn el pour quelque cause que ce soit, et notamment en cas « d ’évolu­ tion com m erciale»; Imputer au consom m ateur les frais d ’une m odification tech­ nique de l’installation; Im poser la m ise sous tension de radiotéléphone; Considérer que l’absence de contestation d ’une facture, après l’écoulem ent d ’un délai déterminé suivant son envoi, vaut acceptation de nouvelles conditions du contrat; Exonérer le professionnel de toute responsabilité en cas de dysfonctionnem ent, perturba­ tion, voire de tout problème quel q u ’il soit; Exonérer le professionnel de sa resp o n sab ilité quel que soit le préjudice subi par le consom m ateur; Exonérer le professionnel de toute responsabilité pour les défauts d ’installation ou de fonctionnem ent du term inal ou des accessoires fournis par lui; Exonérer le professionnel de toute responsabilité en cas

Autoriser le professionnel à exiger en cours de contrat un dépôt de garantie ou la prnductinn d’une caution... sans préavis, motif, ni indem ­ nité spécifiés au contrat; Im poser le prélèvement auto­ matique sur compte bancaire com m e unique moyen de paiement; Permettre au professionnel de faire varier unilatéralement la périodicité de ses factures, ou d ’établir des factures intermé­ diaires; Prévoir que les en re gistre­ ments du professionnel pri­ ment sur tout autre moyen de preuve, en cas de litige sur la facturation; Interdire au consom m ateur d ’obtenir, en cas de contesta­ tion d ’une facture, la copie des numéros appelés; Laisser croire qu’est définiti­ vement acceptée une facture non contestée dans un délai déterminé; Perm ettre de facturer au consom m ateur des frais de vérification en cas de contes­ tation infondée, sans préciser quels sont ces frais, et sans prévoir une réciprocité au pro­ fit de l’abonné; Facturer des frais de recouvre­ ment en cas de retard de paie­ ment; Autoriser le professionnel à im poser de nouveaux tarifs en co urs de contrats à durée déterm inée après sim p le inform ation du co n so m m a ­ teur; Autoriser en cours de contrat le professionnel à facturer des services in itiale m en t inclu s dans le prix; Im poser à l’abonné, en cas de

Conserver le dépôt de garantie au-delà d'un délai raisonnable après résiliation; Permettre au professionnel de résilier le contrat si l’abonné est débiteur envers lui au titre d ’un autre contrat, alors même que cet abonné contes­ te de façon sérieuse la créance invoquée contre lui.

i) Les c la u s e s a b u s iv e s s o n t c e lle s « re la ­ tiv e s au c a ra c tè re d é te rm in é o u d é te rm in a b le d u p rix a in s i q u ’à so n v e rs e m e n t, à la c h a rg e d e s ris q u e s , à l’é te n d u e des re s p o n s a b ilité s e t g a ra n tie s , aux c o n d i­ tio n s d ’e x é c u tio n , d e r é s ilia tio n , ré s o lu ­ tio n o u r e c o n d u c tio n d e c o n v e n tio n s , lo rs q u e d e te lle s cla u s e s a p p a ra is s e n t im p o s é e s a u x n o n - p ro fe s s io n n e ls o u c o n s o m m a te u r s p a r un a b u s d e p u is s a n ­ ce é c o n o m iq u e d e l ’ a u tre p a rtie e t c o n fè ­ re n t à c e tte d e rn iè re un a v a n ta g e e xce s­ s if»

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APSI - A new hub for initiatives and the exchange of infor­ mation between public and private-sector players in the informa­ tion society as

Luxembourg e-volves Neil Hearfield, freelance writer

Are you part of the Information Society? That was the question posed on invita­ tions to the opening conferen­ ce o f the newly founded Inform ation Society Profes­ sio n als A sso cia tio n (APSI), held on November 29th at the Chambre de Commerce. Mr C ary Kneip, president of the association, responded in his introductory speech, "Every individual, every com ­ pany, every in d u strial and com m ercial sector, our whole country and, finally, Europe, m ust ask them selves this essential question. The answer is that each and every one of us has a part to play, whether we wish to or not. The speed and extent to which the tech­ nologies of the inform ation society, the knowledge-based society, have progressed and even modified our perception of this world, should no longer take us by surprise."

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Addressing some 120 people, am ong them key figures in Luxem bourg's Internet, IT, te le co m m u n ica tio n s, new media and consultancy m ar­ kets, he said these em erging technologies m ust become an integral part of our com panies,

and future needs, stim ulate in itiativ e s to solve existing problem s, encourage entre­ p reneu rsh ip and, generally, im plem ent all necessary m ea­ sures to ensure this country's com petitiveness in the infor­ m ation age, both internally

...these emerging technologies must become an integral part of our compa­ nies, administrations and society... our adm inistrations and socie­ ty at large, and defined the role that APSI will play. "We, the professional service providers, m ust act unequivocally and in partnership with our govern­ m ent and our clie n ts to conquer new horizons." In order to achieve this goal, the public and private sectors m ust cooperate more closely to evaluate Luxembourg's cur­ rent position in the inform a­ tion society, a ssess present

and in the broader markets of Europe and beyond. T h is is A PSI's raison d'être. The association, which already has more than 31 m em ber com panies, will form a twoway channel of co m m un ica­ tion and initiatives between the growing num ber of com ­ mercial businesses, tech com ­ panies, m edia people and other players in the Internet/IT-related sphere and the governm ent. Its m ain


planning, but with the global w ill o f the governm ent. A N ational Com m ittee for the Information Society has there­ fore been formed, consisting

The stated goal is that “Europe must become the most competitive and dynamic economy in the world”. loping the Internet market in Luxembourg. To provide concrete results as swiftly as possible, APSI has set up workgroups to tackle, among other pressing issues, the legal and ethical aspects o f e-com m erce and the Internet in general, and how to develop the trained and com petent w orkforce our rapidly evolving society so urgently needs. It also intends to publish docum ents, hold conferences on relevant issues and engage in dialogue with the government concer­ ning matters of new legisla­ tion, and national and European regulations.

of six m inisters from various departments, which is coordi­ nated by the com m unications minister. Close collaboration with the professionals of the private sector will help it to further define, im plement and nurture its E-Luxembourg action plan. T h is plan is essentially Luxembourg's contribution to the broader visio n of the eEurope 20 0 2 Action Plan, adopted in June by the European C o u n cil at Feira. Co g n izan t of the fact that Europe as a whole is trailing som e way behind the United States in most areas of the inform ation society, the EU

governments are keenly aware of the need to narrow the gap now or risk losing out trem en­ dously. The Action Plan has three m ajor focus points: pro­ vision of a cheaper, faster and more secure Internet; stim u la­ tion of Internet use, including e-com m erce; investm ent in people and skills. The stated goal is that “Europe m ust become the most competitive and dynam ic economy in the world".

ACTUALITE

objective is to create, support and actively participate in new in itiativ e s in co m m e rcial, so cial, political and legal dom ains, with a view to deve-

The man resp on sib le for Luxem bourg's part in this am b itio u s challenge, Mr Biltgen, outlined the m ain tasks o f the E-Luxem bourg action plan, w hich m irro r those of the eEurope initiative but are specifically adapted to this country's requirem ents. H is four key strategies are briefly described as follows: Education and professional training - we m ust im m ediate­ ly begin to prepare the youth of today for tne challenge of the em ploym ent market of tom or-

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François Biltgen

For its part, the Luxembourg government w elcom es the creation of APSI. "What is at work here," said François Biltgen, M in is­ tre délégué aux com m unications (communica­ tions m inister), speaking at the APSI conferen­ ce, "is the transform atio n of a whole society; a com ­ plete tran sfo r­ m ation of Luxembourg in all its ele­ m ents." These radical changes need to be adjusted to, not with some theoretical #04_JA N V IE R 2001 [

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ACTUALITE

row; increase the use of new technologies in schools; provi­ de job -sp ecific training rele­ vant to the information socie­ ty:

E-society - fight the digital divide; too many people in our society (the elderly, unem ­ ployed, handicapped etc.) are being excluded from inform a­ tion technology; they must be encouraged and given the means to get 'connected'; E-government - the ad m in is­ tration m ust put information technology at the service of the citizens; online forms and procedural inform ation; provi­ sion o f a unique portal allo­ wing access to all government departm ents; reorganization o f internal a d m in istra tio n ; Intranet; E-com m erce - drafting of new laws on electronic commerce, data security and consum er protection; establishm ent of an e-com m erce committee.

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Gary Kneip

One urgent requirem ent that Mr Biltgen addressed is the challenge of reducing Internet costs. Alternative infrastructu­ re m ust be put in place, the local loop m ust be opened up, broadband access m ust be made cheaper and co n n e c­ tions to the m ajor internatio­ nal co m m u n ica tio n s b ack­ bones need to be im proved. "It was the introduction of tra in s that opened

the end of 20 0 0 . Th is will pro­ vide a practical, inform ative and interactive service for citi­ zens, businesses and foreign co m p an ie s alike, to render their involvem ent in the infor­ m ation society here as easy as possible. O ne man who has closely fol­ lowed Luxem bourg's adapta­ tion to change is Norbert von K u n itzki, p resid ent o f the

It was the introduction of trains that opened loxembourg up to the outside wurld in the 19th century... Luxembourg up to the outside world in the 19th century," he explained, "Today, it is back­ bones that play that vital role." Also im portant, he says, is the need to h eavily prom ote Luxembourg to businesses as a site where e-com m erce is w elcom e. An esse n tia l first step was to set up an ELuxembourg website, which is currently being finalized and is expected to go live before

Centre U niversitaire de Luxembourg and the third key speaker at the APSI conferen­ ce. He claim s that the only logical explanation for Luxem bourg's co ntinued prosperity throughout the last 150 years or so is this: "Cod is Luxem bourgish." Im p la u sib le as it so u n d s, there is perhaps little else to explain why a country that is rarely re­ presented on world m aps as anything larger than a dot, that was the poorest region (along with Ireland) on the European continent until the m id -i9 th century, should today be ranked am ong the m ost p ro sp e ­ rous co untries in the world, at least in term s of G D P per head. It was Cod, says Mr von K un itzki, who put the iron ore in the ground that was to lead to Luxem ­ bourg's first incarnation as a

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Norbert von Kunitzki

w ealthy state. Th a t wealth, however, did not result from the ind ustrio usness or aptitu­ de o f the Luxem b ourgish people them selves, he points out. Th e ore w ould have

revolution, Luxem bourg's rebirth in the second half of the 20th century as a financia l-se cto r pow erhouse was heavily reliant on people from abroad. Von Kunitzki dem ons­ trates this in relation to S w itzerland : there, all the bank directors are Swiss, the vast majority of their staff are

...it has continuously resisted ill fortu­ ne and adapted by transforming itself and re-emerging with fresh vigour. remained forever unexploited had it not been discovered by foreigners, mined with foreign capital, by an Italian labour force, overseen by G erm an engineers. It w asn't until after W W II, when the G e rm a n s were expelled and the Italians voluntarily went hom e, that Luxem bourgers actu ally began to operate their own iron and steel industry. Sim ilarly, with the decline of the in d u stria l era and the ascendancy of the services

Sw iss, and the street-sw ee­ pers are Y u go slavs; here, alm ost all the bank directors are foreigners, the vast m ajo­ rity of bank em ployees are fo reig ners, and the streetsweepers, well, they're native public servants of the Ville de Luxembourg.

ACTUALITE

and the Lux­ embour gi sh society as a whole has a firm u n d e rs­ tanding of the new technolo­ gies on which today's eco­ nomy de­ pends, or else it w ill once again play a subservient role. Second­ ly, as a sm all country so reliant on c o lla b o ra tio n with fo re i­ gners at home and abroad, and with an acute shorta­ ge of h om e­ grown q u a li­ fied p e rso n ­ nel, it needs to make itself as attractive as possible to outsiders, to boost the supply of com pe­ tent staff and innovative business leaders. In outlining the history of events that have engendered this country's current posi­ tion in the international eco­ nomy, he concluded, "It is evident that Luxem bourg has extraordinary resilience and flexibility. Throughout history it has continuously resisted ill fortune and adapted by tran sfo rm in g itself and re-em erging with fresh vigour." Now, as it poises for its latest reincar­ nation as a key player in Europe's inform ation socie­ ty, he stressed the need for Luxembourg to adapt once again in the face of dram atic change, if it is to su ccessful­ ly reinvent itself in the world o f the new inform ation society.

V ita lly im portant today, he says, is this country's need to m od e rn ize its education, higher-education and profes­ s io n a l-tra in in g program m es to make sure that its youth # 0 4 JANVIER 2001 papi Jam 065


ACTUALITE

Ca ressemble à du vrai cinéma. La 'success story' dlltopia S A est comparable à un scénario hollywoodien bâclé. Comment corrige-t-on les imperfections du script dans ces cas-là? Rencontre avec le directeur de production.

De l'utopie dingo au reality show (en) Lorsque l'on retrace l'évo­ lution incro yab le de cette énorm e m achin e cin ém ato ­ graphique qu'est le complexe Utopolis de nos jou rs, c'est-àdire un parc d'am usem ent se dirigeant de plus en plus vers le virtuel, on ne peut que res­ ter ébahi. En vingt ans, deux petits cin é-club s de rien du tout ont réussi à prendre en m ain la vie cin é m ato g ra ­ phique de tout un pays, de redonner vie à ce qui semblait perdu à tout jam a is (c'est à dire la cinéphilie), voire même de catapulter la co nsom m a­ tion de film s au rang du p asse -tem p s favori des autochtones. Vingt ans pen­ dant lesquels le squat dans une ciném athèque a été rem­ placé par deux vraies salles, qui firent très vite des petits sous leur m ême toit, et fin i­ rent par en rajouter d'autres dans le bunker que l'on connaît aujourd 'hui. Le vrai succès étant toujours très mal vu par rapport aux petites réussites, les critiques ne se firent pas attendre. On met­ tait même par m om ents les bouchées doubles, en traitant les co m p ères engagés de

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"mafia". Pourtant, que serait le ciném a luxem b ou rgeo is sans eux, qui se dévouèrent corps et âmes à la survie des salles noires et à la conserva­ tion de p e llicu le s en tous genres? Pour être honnête, et toutes proportions gardées, nous en serions sans doute au point zéro. N é an m o in s, com m e les rum eurs ne se cal­ ment jam ais totalem ent, que de nouveaux projets attendent leur réalisation dans l'année à venir, que la cotation en bour­ se frise le déclin alors que le chiffre d'affaires augm ente de presque 5 0 % en peu de tem ps, il fut tem ps de faire le point. Tout d'abord en allant voir le ch ef ch an tie r de la redoutable "Utopia M afia". Il faut avouer que m algré le stress qu'une expansion vers deux autres pays peut repré­ senter avec la construction de m in ip lexes à E sc h -B e lv a l, Longwy, Turnho ut, et sans doute à Diekirch, N ico Sim on ne perd pas son calm e serein. Tout du m oins pas en notre présence. Il sem ble avoir une foi totale en l'avenir et dans le bon déroulem ent des choses, fort motivé par les co n c lu ­

sio n s de l'analyse effectuée su r les activités des sa lles U topia-U topolis, et dont les co nclu sion s ne sont pas étran­ gères à notre co llab o rateur C arlo Schneider. Q u i s'est am usé pour nous, en bon ana­ lyste fin an cier q u 'il est, à retracer dans une seconde partie les points forts concer­ nant profil, analyse, et straté­ gie des diffuseurs d'im ages en m ouvem ent. N ous espérons avoir travaillé de façon co m ­ plém entaire en vous livrant des faits chiffrés, accom p a­ gnés de propos exp licatifs. Afin de faire taire certaines m auvaises langues qui se vau­ trent su r des d étails sans im p ortance, alo rs que tout vrai am ateur de cinoche ne peut que se poser une ques­ tion cruciale: que ferait-il de sa p assio n , si U topia s.a. n'existait pas? Après les années de vache maigre, dès qu'une entreprise com m ence à goûter au su c­ cès, elle constate que la plu­ part des sym p ath isan ts du début ont disp aru pour prendre place dans les rangs


N ico S im o n : Ni l'u n , ni l'autre. Il faut tout sim p le ­ ment se dire que tout cela est ce qu'on appelle "une donnée du terrain ". L'envolée qu'a prise la vie cin é m a to g ra ­ phique locale, a déjà connu ses p ré m isse s dans les années so ixan te -d ix. A l'époque, il existait une éq u i­ pe qui avait décidé de co n sa­ crer sa vie au monde cin é m a­ tographique. Celle-ci gravitait surtout autour du C in é C lu b 80. Tous ceux qui se sont rajoutés dans les années quatre vingt et quatre-vingtdix, ont forcém ent été obligés d'une m anière ou d'une autre de nouer contact avec les acteurs ou ex-acteurs de ce ciné-club. Tout le m onde se c o n n a is s a it fin ale m en t, et ceux qui avaient décidé de devenir actifs, fin iren t tous par s'engager dans les diffé­ rents organes de p resse. Lorsqu'un jour il ne se fit plus rien au niveau de l'exploita­ tion des salles, ils se regrou­ pèrent pour prendre en main la survie. C'est com m e cela que tous ceux qui ont co m ­ mencé par écrire sur, se sont retrouvés dans le cin é m a. Avec le recul, je peux dire que cela n 'a u ra it pu se p asser d'une autre m anière. D 'ailleu rs je ne ressens pas cette hostilité dont vous par­ lez. Personne ne nous a tour­ né le dos, et ce que le Feierkrop a insinué à notre sujet est plutôt m ignon (n.d.l. r.: il sort une plaque m inéralogique avec l'in s c rip tio n "m afia"). Pour le reste, c'est

finalem ent pareil pour tout: plus vous levez la tête, plus vous avez de chances d’ attra­ per des baffes. Com m e je fai­ sais déjà cela quand j'étais prof, je ne manque pas d'en­ traînem ent en la matière. C'est plutôt la philosophie des ch o se s qui m 'inquiète plus que les faits. Dans une société judéo-chrétienne, tout ce qui mène au succès est suspect, si ce succès n'est pas déjà acquis de façon traditionnelle d e p u is des générations. Ce sont plutôt les protestants (et surtout les am éricains) chez le sq u e ls cela se passe de façon tout à fait opposée. Toutes leurs valeurs sont bâties sur le succès. Ce qui est encore plus surprenant, c'est de voir ceux qui se proclament les plus progressifs, avoir par m om e nts les réactions les plus conservatrices. Au sein de votre conseil d'ad­ m inistration, les décisions se prennent-elles le plus souvent de façon unanime, ou y a -t-il souvent désaccord, le succès croissant ne consolidant plus de la même façon la cellule d'idéalistes du départ? N .S.: La chose est la suivante: la m ajorité de ceux qui étaient concernés il y a vingt ans, ne se retrouvent plus dans le lot, car beaucoup d'eux n'ont plus été à mêmes de participer. Il reste peut-être deux ou trois

m em bres de l'ancienne équipe qui continuent aussi à rester des actifs professionnels dans le secteur, le reste ce sont plu­ tôt des financiers. Les nostal­ giq ues peuvent regretter l'am ateurism e et la spontanéi­ té des prem ières années. Mais le club est devenu une vraie société et les problèmes ne se règlent donc plus de la même façon. M ais les quelques uns qui sont restés, partagent encore les mêmes avis, défen­ dent les mêmes principes, et veulent toujours m ontrer le m êm e genre de film s. D 'ailleurs, si vous suivez bien le program me, vous constate­ rez qu'il y a plus de film s ciné­ philes à l'affiche de nos jours. Pour en revenir à l'am biance interne: depuis 1994, époque à laquelle nous avons com ­ mencé à travailler avec l'équi­ pe actuelle, nous avons peutêtre procédé au vote l'une ou l'autre fois, le reste du temps les décisions furent pratique­ m ent p rises à l'u n an im ité . M êm e si des d is c u s sio n s assez anim ées précédaient les d é c is io n s , m ais une fois qu'elles furent prises, tout le m onde fut d'accord. Même le co n se il d 'a d m in istratio n sem ble à chaque fois d'accord avec nos propositions, ce qui doit d'ailleurs aussi expliquer

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ACTUALITE

des éternels a ccu sate u rs. Ainsi, votre équipe d'associés motivés s'est bien vite fait baptiser au nom d' "Utopia M afia". Cette connotation péjorative se laisse certaine­ ment attribuer au fait que vous avez une position de m onopole dan s votre branche, et que bon nombre de vos actionnaires se retrou­ vent un peu dans toutes les cellules nationales ayant trait à la scène cin ém ato g ra­ phique. Aujourd'hui, avec le recul, com m ent voyez vous votre situation e n viab le ? Plutôt com m e une évolution saine, ou plutôt com m e un cadeau em poisonné?

Nico Simon

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ACTUALITE

de d é cisio n . C o m m e cela était totalem ent im p o ssib le dans cette situ atio n , nous n'avions plus aucun intérêt à continuer. Mieux valait à ce m om ent-là retirer les fonds et les investir dans des pro­ jets propres. Quelle est votre stratégie de développem ent? Est-elle effectivement basée sur des études révélant que le besoin ciném atographique est plus grand dans des régions défa­ vorisées? En d'autres termes, peut-on généraliser en disant que ce qui marchera à Belval marchera sûrem ent aussi à Longwy?

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Ciné Cité exploité par Utopia S.A.

le succès de l'entreprise. Des associés, com m e les gens de Luxempart, nous ont de notre côté beaucoup app ris au niveau financier, et ont donc beaucoup contribué à la dyna­ m ique. D iso n s que tout le monde essaie de respecter les compétences de tout un cha­ cun. La "success story" naît de là . Je dirais que le conseil actuel est le mix idéal pour trouver à chaque fois le consensus parfait. Pourquoi avoir étendu votre réseau jusqu'en Flandre, su r­ tout lorsqu'on constate que votre chiffre d'affaires se fait à 90 % dan s le centre du Kirchberg? Est-ce dû à l'asso­ ciation avec Kinepolis, dont il s'agit aussi de respecter la volonté? N .S.: Ce taux me sem ble su s­ pect, peut-être e st-il plutôt applicable à la globalité du pays. Pour la logique de la chose: si nous avons investi en Flandre, c'est parce que nous étions désireux de nous diversifier. Il est trop dange­ reux à long terme de ne se sp é c ia lise r que dans un dom aine et d'agir sur un seul terrain. Il est au ssi logique qu'une société ne se repose pas sur ses lauriers si elle

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désire évoluer. Au G ra n d D uché, une fo is que nous aurons réalisé nos deux pro­ jets restants (Esch-B elval et Diekirch), il y aura saturation. Com m e nous avons reçu une prop ositio n de Flan d re qui nous se m b lait intéressan te , nous n'avons pas hésité. Car au niveau international, il est a ussi plus facile d 'acq u é rir notrotiété et crédibilité si l'on fait partie d'un groupe plus important. Il faut dire quand même que le projet de Flandre va réclamer pas mal de ch an ­ gements conceptuels, et au départ il y a eu et il y aura encore pas mal d 'in ve stisse­ ments avant exploitation. Ce qui explique aussi les chiffres tellement supérieurs de l'ex­ ploitation luxe m b o u rgeo ise pour le moment. Pour construire votre m ulti­ plex de 7 salles à Longwy, vous cédez vos parts (2 5 % ) dans Kinep olis T h io n v ille . Etait-ce n écessaire à ca u se d'autres projets com m e EschBelval, Diekirch ou Turnhout, ou le complexe thionvillois ne vous sem ble-t-il pas assez ren­ table? N .S.: En ce qui concerne la relation avec Th ion ville, nous avons sou d ain ré alisé que nous étions dans une situ a ­ tion beaucoup trop passive. O r nous d é siro n s avo ir de l'im pact grâce à notre pouvoir

N .S.: Des études dém ontrent la même chose en nos fron­ tières qu'à l'étranger. A savoir que de nos jours le taux de fréquentation est relié à la distance à parcourir ju sq u 'à la p rochaine salle. Dès que l'on réduit la d istan ­ ce, le taux de fréquentation augmente. Il s'agit donc de créer une nouvelle clientèle dans les endroits à habitation forte, m ais qui restent sans salle. Il est en visag e ab le qu'après ouverture des co m ­ plexes d'Esch nous perdions quelques clients à l'U topolis. M ais cela produira aussi un désengorgem ent qui perm et­ tra de nouveau un peu plus de confort dans les salles du Kirchberg. M ais les clients que nous perdrons sont ceux qui ont formé le surplus que nous n'avions pas prévu au départ. Et puis, il est plus ou m oins certain que si nous perdons 10 0 .0 0 0 personnes sur l'année d'un côté, ce sera pour en gagner au m oins 250.000 de l'autre. D 'ailleurs le site de Longwy constitue encore m oins de danger à ce niveau, car il y a des diffé­ rences culturelles et lin g u is­ tiques qui é lim in e n t la co ncurrence directe. Les francophones échangeront à la lim ite Esch contre Longwy. Th ion ville n'a d 'ailleurs pas du tout influencé la fréquen­ tation de nos salles, parce que les film s sont synchroni­ sés là-bas, alors que chez nous ils passent en version o rig in a le . Par contre, ce qui


Le fait que depuis votre intro­ d u ctio n en bourse en décem bre dernier les titres Utopia aient subi une baisse de 1 5 .2 3 % , vous affecte-t-il sensiblem ent alors que votre chiffre d'affaires a augm enté de 4 4 % dans le prem ier sem estre 2 0 0 0 ? N .S.: Cela prouve qu'il n'y a pas de lien direct entre l'effet en bourse et la fréquentation des salles. N ous ne som m es bien sûr pas fiers de cette perte de valeur. M ais il faut a u ssi dire claire m e n t que notre entrée en bourse était prévue en prem ier lieu pour nous donner l'o cca sio n de prélever des fonds pour l'ac­ q uisition de nouvelles salles. La cotation en bourse n'était pas prévue pour ém oustiller ceux qui aim ent jouer. Il faut aussi savoir que certains de nos projets ne sont pas enco­ re réalisés et que les actions sont su sce p tib le s de re­ prendre de la cote dés que les nouvelles salles seront exploi­ tables. D 'autant plus qu'il n'y a aucune raison de trop s 'in ­ quiéter, car avec une perte de 1 5 % , nous nous situons fina­ lem ent encore d a n s une norme honorable par rapport à d ’autres acteurs boursiers. M is à part cela, j'au ra is bien sûr préféré que nous ayons augm enté de 1 5 % . N ous avons toutefois toujours dit q u 'il nous fa u d ra it tro is à quatre ans pour en faire un succès. Il s'agit donc de ne pas calculer à court terme, et de garder ses titres pour le moment. La b aisse s'e x p liq u e so id isant par le m anque de par­ kings et le retard considérable qu'ont pris certains de vos projets. Ces problèm es sem ­ blant ré so lu s, les a ction s devraien t par co nséq uen t remonter en flèche? N .S .: Je ne pense pas du tout que le problème du parking ait été lié de quelque façon que ce soit à la chute boursiè­ re. Vous avez bien pu consta-

Les apparences sont trompeuses: Utopia S.A. n'est pas un exploitant de cinémas ni un ven­ deur de popcorn. Utopia est un fournisseur de divertissement, un facilitateur de rêves. Portrait d'une société que beaucoup croisent mais que très peu connaissent.

ACTUALITE

est sûr, c'est que Th io n v ille et Longwy vont être concurrents.

Dream Factory Carlo Schneider est analyste finan­ cier auprès de: Le Foyer Asset Management Créé en 1983 par une poignée de cinéphiles dans un vieux garage, Utopia S.A. est l’exemple type d'une société qui s ’est développée presque contre son gré. Cotée en bourse depuis fin 1999, la société exploite aujourd'hui sept c in é m a s / m ultiplexes, dont quatre au Luxembourg avec son vaisseau am iral l’Utopolis au Kirchberg. Elle exerce un de facto monopole au Luxem bourg et est le numéro trois sur le marché belgo-luxem bourgeois (avec 8 % de parts de marché). Et ce n’est pas fini : actuelle­ ment, la société prépare la co nstruction de trois nou­ veaux m iniplexes, à Esch-surAlzette, Longwy (F) et Turnhout (B), qui seront opé­ rationnels au plus tard en 2002. D ’autres projets sont à l’étude. Le dynam ism e d ’Utopia S.A. s ’affiche aussi au niveau du nombre de tickets vendus, qui restent le principal paramètre de détermination du chiffre d ’affaires. Au cours du pre­ m ier semestre de cette année, Utopia a enregistré 666.000 entrées pour ses salles luxem­ bourgeoises (ce qui équivaut à une hausse de 1 1 % en m oyenne annuelle) et 363 0 0 0 entrées en Belgique (en hausse de 1 8 % ) .

Si les entrées de cinéma repré­ sentent plus de deux tiers des recettes brutes, le succès de l’Utopia s ’explique surtout par l’élargissem ent des activités de la société: Utopia S.A. n’est plus un sim ple projecteur de film s. La société exploite des complexes multi-fonctionnels qui proposent une offre com ­ plète en matière de divertisse­ m ent. En m isant sur une approche plus globale et plus com plète, le m anagem ent d ’Utopia a créé de vrais dream factories. En effet, le concept des m ulti­ plexes version Utopia se base sur la prise de conscience de la d im en sio n sociale d ’une visite de cinéma. Restaurants, bistros, m agasins de produits m ultim édias et salles de jeux s ’ajoutent au confort person­ nel supérieur et l’équipement technique de pointe à l’inté­ rieur des salles de ciném a. L’idée est aussi sim ple que perform ante: exploiter une chaîne de valeur plus com plè­ te au niveau de l’industrie des loisirs, et par ce fait devenir m oins dépendant à l’égard des recettes de ciném a, qui elles sont soum ises à des fac­ teurs externes et donc incon­ trôlables comme la qualité des film s disponibles et les condi­ tions météorologiques. Facteur secondaire m ais pas m oins négligeable : en instal­ lant des restaurants à l’inté­ rieur des enceintes de cinéma, Utopia a réussi de diversifier le profil de ses clients. Si les jeunes et adolescents aux bud-

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ACTUALITE

gets plutôt réduits co n sti­ tuent to u jo u rs la m ajeure partie de la clientèle, l'exploi­ tation de m ulti- et miniplexes intégrés (la différenciation se fait au niveau du nombre de salles et de fauteuils) attire aussi, de plus en plus, un public adulte plus varié et plus liquide. À ne pas oublier que la société poursuit une politique de programmation complémentaire à travers ses différents ciném as. Si le ciné­ ma grand-pu b lic reste une véritable vache à lait, le ciné­ ma de programm ation attire un nombre non m oins co nsi­ dérable d ’amateurs de film s. Face à la m égalom anie des grands acteurs européens (K in epolis, Cinem axx, G aum ont, U G C ) qui sont entrain de mener une bataille sanglante dans les grandes villes européennes, Utopia poursuit une politique de niche en visant prio ritaire­ ment des agglom érations de moyenne et petite taille. Cette politique se confirme actuel­ lement autour des trois ciné­ mas belges exploités à M alines, Aarschot et Lommel et sera poursuivie à travers les projets de Turnhout, Longwy et Esch-sur-AIzette. Se situant dans la moyenne européenne en term es de nombre de résidents par écran (20 0 0 0 pour le Luxembourg et 21 400 pour la Belgique), ces régions privilé­ giées par Utopia permettent encore un développem ent d ’activité de ciném a de proxi­ mité m oderne. Ceci est confirm é par différentes études internationales prou­ vant que, nonobstant le déve­ loppement technologique qui se traduit par les nouvelles possibilités de diffusion de film s à travers la d igitalisa­ tion de la télévision, l’accès Internet à bande large et la banalisation des systèmes de sonorisation, le ciném a n'a rien perdu de son attrait, bien au contraire. Le nombre de visiteurs ne cesse d ’augm en­ ter depuis le m ilieu des années 90 et ceci partout en Europe.

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Utopia - donc une success story totale? Ceux qui ont so u scrit des actions de la société dans le cadre de son introduction en bourse en décembre 1999 ne seraient très certainement pas d ’accord avec cette affirm a­ tion. Le cours de l’action se situe effectivement en dessous du prix d ’ém ission, avec un cours moyen de 45 à 46 Euros pendant les dernières sem aine s. Les exp licatio ns p ossib les sont m u ltip le s: retard dans la réalisation des projets annoncés lors de l’in ­ troduction en bourse, m auvai­ se presse autour du problème de stationnement des voitures à l’Utopolis au Kirchberg, pro­ blème d ’ailleurs résolu depuis quelques sem aines et manque de liq u id ité du titre d ’une société qui, il est vrai doit être considérée à l’échelle interna­ tionale com m e ce que les ana­ lystes financiers et in v e stis­ seurs institutionnels appellent une m icro-cap (très petite capitalisation). Il n’en demeure pas m oins vrai que la société affiche un déve­ loppement rem arquable, qui se traduit non seulem ent par une croissance régulière du chiffre d ’affaires, m ais aussi par le fait qu’elle réalise depuis des années des bénéfices, contrairem ent à de n o m ­ breuses sociétés dotcom . Et puis, il suffit de regarder les performances de centaines de vedettes boursières de la nou­ velle économ ie depuis mars dernier pour apprécier à sa juste valeur l'évo lutio n du cours de l'action Utopia!

ter vous m êm e q u 'il n'a m ême pas affecté le taux des visiteurs. Tout ça, c'est du blabla spéculatif. Une étude a révélé que le fait d'exploiter directement ou indirectement des bars et autres commerces situés dans les complexes vous rend moins vulnérables aux effets saisonniers. Cela voudrait-il sérieusement dire que les gens se rendent dans les complexes même lorsqu'ils se détournent de leur rôle premier de specta­ teur? N.S.: Le concept de l'Utopolis était tout à fait nouveau dans ce sens que l'exploitant était en même temps propriétaire des lieux, et donc responsable de ce qui se passe autour. Parles loyers que nous encaissons, nous pouvons par exemple faire face aux périodes de vaches maigres. En contrepar­ tie vous avez des exploitants allemands ou américains qui louaient des lieux à des prix exorbitants. Ces frais étant fixes, les mois à faible fréquen­ tation, comme en été, se révé­ laient être fatals pour eux. Nous n'avons jam ais eu l'in­ tention d'aller dans un centre commercial et d'y devenir une attraction parmi tant d'autres. Nous désirions un immeuble avec notre propre centre de loi­ sirs. Cela aurait été trop facile d'attirer des gens dans un lieu pour que les autres co m ­ merces en profitent peut-être plus que nous. L'important pour nous à l'Utopolis est que le ciném a reste l'attraction numéro un, et que les gens y viennent d'abord pour voir un film. C'est un concept diffé­ rent, et nous y tenons énormé­ ment. Pensez-vous que votre succès est dû au moins partiellement à un effet de mode, ou au contraire êtes-vous persuadés d'avoir trouvé une niche de besoins permanent, tels les centres commerciaux? N.S.: Il n'y a jam ais de certitu­ de à 1 0 0 % . Mais les dernières années ont démontré que la fréquentation du cinéma aussi


Au niveau programmation, si la com m ercialisation fera régresser de plus en plus la consommation de cinéma de qualité, celui-ci disparaîtra-t-il totalement des écrans, ou essayerez-vous d'éviter le nivellement vers le bas? N.S.: Il faut tout faire pour évi­ ter le nivellement vers le bas, car com m ercialem ent par­ lant, le film pour cinéphiles a toujours et encore son m ar­ ché. Donc, si nous ne voulons pas perdre cette partie du public, il faut à tout prix conti­ nuer. Tout comme il faut faire des efforts pour ne pas perdre de l'autre côté celui qu'on désignera comme spectateur de province. Il y a aussi les spectateurs qui sont ouverts à plusieurs genres. S'ils sont une cible pour un ciném a commercial de qualité aussi bien que pour un cinéma plus intellectualisant, nous co u ­ rons le risque de le perdre si notre offre ne tient plus compte de l'un des deux genres. Dans certains pays ils se sont trop laissés aller, et ils ont ainsi tué une certaine clientèle pour ne plus garder que le spectateur "burger king". Lorsqu'on développe une stratégie à long terme, il ne s'agit pas d'élim iner un genre trop vite lors d'une

période un peu plus néfaste. N'oubliez pas que le cinéma américain était à une certaine époque des années soixantedix, tout d'un coup, totalement hors mode. Qui sait de quoi sera fait demain? Qui nous dit que la nullité artistique du ciném a am éricain ne l'aura pas tué d'ici vingt ans, s'il ne se réadapte pas lui-même. A force de voir la même chose, les spectateurs se fatiguent et se lassent. Voilà pourquoi chaque exploitant devrait veiller à diversifier sa program­ mation autant que possible, et à mettre aussi le ciném a d'autres cultures à l'honneur. Un autre secteur de vos activi­ tés est l'organisation d'événe­ ments et réceptions. Ne consi­ dérez-vous pas que ce domai­ ne est un peu à la traîne par rapport à vos ambitions, en se limitant par exemple à organi­ ser des avant-premières la veille des sorties officielles? N.S.: Sur ce point, je vous donne entièrement raison. Il est vrai que nous devons déve­ lopper ce secteur, et d'ailleurs nous allons devenir beaucoup plus conceptuels à ce sujet dans les mois, voire les années à venir. La guerre du diktat avec les distributeurs belges est-elle moins grave depuis que vous pouvez aussi avoir recours à des copies venant de France ou d'Allemagne?

Comment se fait-il qu'un chef d'œuvre comme "Man on the Moon" soit programmé dans les salles de Caramba sans se retrouver sur vos écrans? Un manque de volonté de coordi­ nation, ou un vrai procès d'in­ tention?

ACTUALITE

bien que d ’autres lo isirs dépendent de l'offre. Celle-ci crée les loisirs. Ce n'est donc pas un effet de mode, bien u'il s'agisse pour l'exploitant e tenir compte de tous les courants possibles que la mode suscite. Car le cinéma est tout à fait différent de ce u'il était il y a vingt ans, et ans vingt ans, il est fort à parier que tout aura à nou­ veau changé. Le challenge pour les dix ans à venir sera surtout de tenir compte du centre de loisirs comme lieu interactif et électronique. Fini la nostalgie, ou alors il n’y aura plus d'évolution. Même si l'offre est beaucoup plus révélatrice, cela ne veut pas dire par ailleurs qu'il faut évincer tout à fait la demande. Car même si elle est plus infi­ me, il faut rester à l'écoute de ceux qui la formulent.

N.S.: Il s'agit là d'une raison acadabrante, trop longue et dif­ ficile à expliquer. Sachez seule­ ment que parfois, pour des rai­ sons mystérieuses, les droits des film s pour le Luxembourg se retrouvent parfois, allez savoir pourquoi, chez des dis­ tributeurs allem ands au lieu des belges, que ceux-ci ne sont sim plem ent intéressés qu'à une exploitation vidéo, et que, pour mettre une cerise sur le gâteau, il y ait en plus de cela des intermédiaires de la distri­ bution que l'on appelle des ayant droits. Dès qu'une machi­ nerie pareille se met en route, il arrive que vous vous retrouviez dans une solution tellement stupide que vous stoppez les frais. D'autant plus, que si l'on vous propose à ce moment là une version synchronisée en allemand, le deal se voit vite confronté au mot "Fin", car vous le savez bien, chez nous, on ne montre que des versions originales. (NDLR: vous aurez donc pu le constater rien qu'à cette dernière réponse: quoi qu'on dise d'eux, puristes ils étaient, puristes ils sont, puristes ils restent. En mettant juste autant d'eau dans leur vin, pour qu'il soit comestible par tout le monde sans saouler personne).

N.S.: Cela dépend beaucoup des film s et de l'importance que nous leur donnons de façon ponctuelle. Si par exemple nous n'avons pas la place sur nos écrans pour pla­ cer un film sim ultaném ent avec sa sortie bruxelloise, le distributeur va tirer une copie en moins. A ce moment là, il faudra attendre que la copie bruxelloise se libère pour atter­ rir sur nos écrans. Ce qui, en cas de succès belge, pourra durer un certain temps. Il est donc logique que nous soyons mis sur la liste d'attente, du moment que nous ne pouvons accepter la livraison im m édia­ te des copies. #OA_JANVIER 2001 ßapi

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pour voir plus clair


d'Lëtzebuerger Land Unabhängige Wochenschrift für Politik, Wirtschaft und Kultur Hebdomadaire politique, économique et culturel indépendant


TERRORISM. Include this simple word in your next e-mail, scream it on your GSM, or simply fax it to a friend, and the NSA will turn its Echelon eye on you.

What the Hell? José da Costa is markcom specia­ list at Secarewave I raise the questions: "What the hell is N SA ? Echelon?" and you beg for som e a n s­ wers. The N SA , aka N ation al Security Agency, is the crypto­ logic o rg a n iza tio n o f the United States o f A m e rica. Cryptology is the scie n tific study o f cryptography or the enciphering ana deciphering of m essages in secret code. The N S A 's m ission statem ent is to "coordinate, direct, and perform h ig h ly sp e cia lize d a ctiv itie s to protect U .S. inform ation system s and pro­ duce foreign in te llig e n ce inform ation." (www.nsa.gov/ a bout_n sa/i ndex.htm l). A January 1998 report to the European P a rlia m e n t titled An A ppraisal of Technologies of Political Control, declared that "w ithin Europe, all em ail, telephone, and fax co m ­ m u n ica tio n s are routinely intercepted by the United # 0 4 JANVIER 2001

States N atio n al S ecu rity Agency, transferring all target info rm atio n from the European m ainland to Fort M eade in M arylan d ." The N S A 's headquarters are loca­ ted in fort Meade. Like a skilled maestro the N SA is orchestrating its m issio n sta­ tement with the utm ost per­ fection. Echelon is the code name of N S A 's global system for intercep tin g phone c a lls , faxes, e -m a ils and other electronic co m m u n ica tio n s. Echelon, which has existed since 1971, was sp ecifically designed to intercept non­ m ilitary co m m un icatio n s of go-vernm ents, private orga­ nizations and b u sin e sses to benefit the USA and its part­ ners in crim e. Its direct part­ ners in clu d e the U nited Kingdom , Canada, A ustralia and New Z e a la n d . Th e se countries form the decadesold UKUSA sign als intellige n ­ ce alliance. The UKUSA allian ce was in i­ tia lly a co o p erative effort during World W ar II to inter­

cept radio tra n sm issio n s. In 1948, the cooperation effort was fo rm a liz e d into the U KU SA agreem ent and pri­ m arily aim ed at spying on the USSR. The intelligence agen­ cies that form the U KU SA alliance are the largest in te lli­ gence organizations in their resp ective co u n trie s. The N SA leads the a llia n ce in c o n ju n c tio n with the C o m m u n ic a tio n s S ecu rity E sta b lish m e n t (CS E) in C an ad a, the A u stra lia n Defence Sign als Directorate (D S D ), B ritain's Governm ent C o m m u n icatio n s H ead-quarters (G C H Q ) and New Zealand 's largest intelligence agency, the G o ve rn m en t C o m m u n ic a tio n s S ecurity Bureau (G C SB ). Claude Turm es, m em ber of Lu x e m b o u rg ’s Green Party and m em ber of the European P a rlia m e n t, has been very active in p u sh in g for an investigative com m ittee (co­ mité d'enquete) to analyze the real im p act of the Echelon network, which he sees as "violating the funda­ m ental righ ts of any


The controversy is currently also being debated in the halls of the US Congress where hearings, launched by R epu b lican C o n g re ssm a n Bob Barr o f G e o rg ia, are scheduled for the current session. Furtherm ore, C o n ­ g re ssm a n Porter G o s s of Flo rid a , the R ep u b lican C h a ir of the H o use of the Perm anent Select C o m m it­ tee on Intelligence, has ca l­ led upon the N SA to provide internal d o cu m e n ts that would help determ ine if p ri­ vacy rights of US citizens are being violated . M ean­ w hile, Sw eden's foreign m in iste r vowed to start in vestig a tio n s to find out whether Swedish com panies have been harm ed by US spying.

nel run these ground sta­ tions. Second, the US Air Combat Com m and and the US Navy co n stan tly fly num erous planes with the m ission of gathering co m m u n ica tio n s and other electronic signals, w hile m ilitary ships and su b ­ m arines are tapping under­ sea com m unication cables. US divers were able to atta­ ch special underwater de­ vices into cables that carry phone calls across the seas. O ne of these taps was d isco ­ vered in 1982, but num erous other devices continue to function undetected. Th ird , surface traffic is also intercepted by m assive ground-based radio anten­ nas. These antennas repor­ tedly are located in the U nited States, Italy, En glan d , Turkey, New Zealand, Canada, A ustralia and several other places. Fourth, Echelon also inter­

cepts Internet tran sm issio n s through n um ero us ‘sn iffe r’ devices located at strategic ju n c tio n s o f the Internet. These sniffers collect infor­ mation from data packets as they traverse the Internet via those key junctions. It also uses search software to scan for web sites that may be of interest.

ACTUALITE

European citizen ." C lau d e Turm es and the Green Party m em bers of the European Parliam ent have also called for the creation of a legal framework to address any violation of our fundam ental rights as European citizens. O ppositio n has been strong, e sp e cia lly from the UK, w hich hints that Britain is indeed benefiting from the Echelon network because of the UKUSA alliance.

Fifth, it is not yet known if fiber optic phone cables are under surveillance but several Echelon countries have appa­ rently a lso trained sp ecial agents to install a variety of sp ecia l d a ta -co llectio n devices at key strategic loca­ tions around the world. The Echelon system was not designed to gather intelligen ­ ce on a specific in d iv id u a l’s

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Claude Turmes

How does Echelon w ork? Echelon has the capability to m onitor all m ajor co m p o ­ nents of the internatio nal te le c o m m u n ica tio n s net­ w orks. It co llects data in various ways. First, an arm ada of geosyn­ ch ro n o u s and low -earth orbiting satellites intercepts very large quantities of co m ­ m u n ic a tio n s from around the globe. The US N atio ­ nal R eco nnaissance O ffice m ain tain s this network of satellites. The collected data is then transferred to sa te lli­ te ground statio ns. These ground stations are proces­ sin g centers and the m ain stations are based in several co u n trie s, in c lu d in g in Menwith H ill, England and Bad A ib lin g , G erm any. M ilitary and civilia n person­ # o a ja n v ie r

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ACTUALITE

phone, e -m a il or fax but rather to co llect a vast am ount o f raw data from various sources around the world. All this collected raw data, which ends up in the ground sta tio n s, is then co nstan tly processed through a vast array of co m ­ puters, w hich w ill extract m essages o f interest from the m ass of unwanted ones. These com puters are known as the Echelon dictionaries and item s o f in tellig e n ce value are selected by com pu­ ter identification of pre-pro­ gram m ed keywords. Any country of the U KU SA a llia n ­ ce can request these key­ words. Specific telephone num bers, e -m a il a d d re sse s, nam es, subjects and so on are auto­ m atically searched for. Th is huge am ount of data is pro­ cessed in ‘real tim e ’, m ea­ ning that the incom ing infor­ m ation is e x a m in e d hour after hour, day after day, until the co m puters find in te lli­ gence of value, which is then transm itted to the autho­ rity that requested it. In short Echelon links toge­ ther all the in tellig e n ce gathering units and provides m em bers o f the U KU SA alliance with the ability to intercept and exploit a m a ssi­ ve proportion of the w orld's co m m unications to their own benefit.

La Grande Region There is no doubt about the existence o f Echelon and how it can potentially affect every person co m m un icatin g bet­ ween and w ithin countries anywhere in the w orld. Privacy rights and other fu n ­ dam ental rights of European citizens are being violated, but the scope of this article was to determ ine the d isad ­ vantages faced by com panies and bu sin e sses established in La G rande Région. Claude Turm es clea rly stated that existing evid en ce d e m o n s­ trates that US b u sin e sse s have benefited from the Echelon network to gain 076

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in te llig e n ce in several contract n e g o tiatio n s over their European com petitors. The question is then raised: S ho uld co m p a n ie s o f La Grande Région fear Echelon? V in ce n t Ruck, in fo rm atio n analyst at the New M edia G ro u p (N M G ) th in k s that Luxembourg has nothing to fear. He b e lieve s that Luxem bourg’s fin an cial sector has secu rity m e a su re s in place that give sufficient pro­ tection to sensitive inform a­ tion. Philippe Netter from the Technopole in Metz co n cur­ red: "I do not think that co nfi­ dentiality issues are a m ajor problem for the G ra n d e Région. I even view the Luxem bourg b an kin g e sta ­ blishm ent as creating a much better environm ent here than in other parts o f the world." Claude Turm es on the other hand info rm s us that the UKUSA alliance m em bers are enjoying an unfair co m p e titi­ ve advantage, w hich violates several W TO rules. Furthermore, he affirm s that this com petitive advantage of the US and its partners in crim e is disrespectful o f the Green idea o f a fair trade sys­ tem between all the countries of the world. The truth lies som ewhere in the m iddle ground o f these two opposing views. W hile I agree with the fact that most fin an cial in s titu tio n s op era­ ting in Luxem bourg enjoy a high level o f security, very often secu rity p o lic ie s are m isu n d e rsto o d by the employees or are not adequa­ te at all to prevent sensitive inform ation from leaking out to unw anted p artie s. As C h ris tm a s a p p ro a ch es we shall be w itn e sse s to how secure corporate inform ation networks really are with the prom ise of a new wave o f hac­ ker attacks and the d istrib u ­ tion of new viru ses with sea­ sonal flavors. The US governm ent has also been hiring security sp e cia ­ lis ts in m a sses and has understood sin ce long ago that, in the current g lo b a liza ­ tion game, inform ation is the

d e cid in g factor between lo sin g and w in n in g a key contract or market. In this zero sum game (one w ins the others lose), there is only one first place to fight for.

What to do? British investigative reporter D uncan Cam pbel first expo­ sed the existence of Echelon in a New Statesm an article that was p u b lish e d on A u g u st 12, 1988. In 1996 New Zealand peace activist N icky Hager further d isse c­ ted the inner w orkings of the network in his book Secret Power: New Z e a la n d 's Role in the In te rn atio n al Spy Netw ork. M edia exposure has increased exponentially since 1988 and the existence o f such global intelligence system s has been debated in the European P a rlia m e n t, the US C o n g re ss and in num erous other governm ent bodies. P h ilip p e N etter expressed his surp rise about the media coverage Echelon has gained these past weeks, saying "All countries have surveillance system s and Echelon is just one of them." Echelon has ind eed gained extensive m ed ia attention recently. The reason is that people are not only becom ing aware of these su rve illan ce system s but are also starting to ask questions about the secret environm ent these agencies operate in. Awareness is the first step. There are num erous sources o f inform ation d etailing the M ach iav e llia n plan put in place by the U KU SA alliance. U se these so u rce s! C o m p a n ie s need to audit th e ir co m m u n ica tio n net­ works to look for possible secu rity breaches. Sound security policies need to be put in place and co m m u n i­ cated to all levels in the cor­ porate hierarchy, down to the weakest link in the co m ­ m unication chain. N u m ero u s European go­ vernm en ts, in c lu d in g G er-


Echelon listens to all e-m ail, telephone, fax and telex traffic throughout the world.

ACTUALITE

>3> GlBbal eliBtronic interception system »ECHEI0N« S o u rc e : L a n d e s a m t f i i r V e rfa s s u n g s s c h u tz B a d e n -W ü rtte m b e rg

Yakima Firing

Agencies: USA National Security Agency (NSA) G re a t B rita in Government Communications Headquarters (G CHQ) Canada Conmuncations Security Establishment CSE) A u s tra lia Defence Signals Directorate OSD) New Zealand Government Cornimrcations Security Bureau

Listening stations: M en w ith H ill Yorkshire

Misawa Japan

M orw e ns to w CornwaiiNew

W aihopai New Zealand

B adA tbling Bavaria

Y akim a F iring C e nter Bavaria

Communications s a te llite s

G e ra ld fo n S ta tio n Western Australia

L e itrim Canada

Corranunications s a te llite s

S hoal B ay Northern Australia

S ug ar G rove 250km sw of Washington DC

Liste ning s ta tio n

m any and France, are legali­ zin g pow erful en cryp tio n m ethods. P G P (Pretty Good Privacy) softw are, w hich allows users to protect their privacy on the Internet, is dow nloadable from various Internet sites. It is up to you to make the first move; get up and get inform ed. Last October, activists in the US and in Europe participated in a ‘Jam Echelon D ay’ by sen ­ ding a gigantic volum e of co m m u n icatio n s co ntaining words such as "terrorism ", which was expected to be on the keyword list. The p urpo­ se was to overload the whole system .

G lo b a liz a tio n is the new tune the world is sin g in g to. The USSR evaporated, the Wall crashed and the people o f the world are u niting to co nsum e. The power balance

has shifted and the US is lea­ ding the Superpower band­ wagon, m aking sure to keep the doors open for its fellow allies to join in or be left behind. Though the US has pioneered a powerful intelligence net­ work, Europe has not been left b ehind. Green Party m em b ers of the European Parliam ent have called for the creation of an investigative co m m ittee on th is global in te llig e n ce -g a th e rin g net­ work. O pposition across the political spectrum has been fierce and the matter is slow­ ly fa d in g into o b livio n . C la u d e Tu rm es states that this opposition signals that "num erous mem bers of the European Parliam ent are sha­ ring the sam e opinion about creating a sim ila r network." As you read this article I gua­ rantee you that counterm ea­ su re s are being taken by

European co u n tries and a co un te ro ffe n sive system is being or has already been built. Inform ation is today’s m ost valu ab le resource. C o m p e titio n on e co n o m ic fronts has escalated to galac­ tic proportions. In the current in fo rm atio n war co m p uter scien tists have replaced infan­ try s o ld ie rs, d igital attacks have become the new m issile s and the d ig ita l world has added a new dim ension to our physical reality. Pan d ora's box has been ope­ ned and I can not see the m em b ers of the U K U SA a llian ce stopping their in te lli­ g e n ce-g a th erin g a ctiv itie s. T h is position leaves Europe with no choice but to respond with a counter system . The Cold war has been replaced by a D igital war. How rosy is our fu tu re? I leave it up to you to make up your own mind. #04_JA N V IE R 2001 papBfJaill 077


Issue d'un grand groupe belge, l'arrivée d'une nouvelle régie publi­ citaire dans notre paysage médiatique en pleine mutation, aura-telle l'effet d'un chien dans un jeu de quilles? Répartition des rôles.

Changement de régilmle? (en) Il y a une quarantaine d'années, le term e "régie publicitaire" n'avait pratique­ ment pas encore droit d'exis­ tence au Luxembourg. A une époque où, dans les mégapoles, de grandes centrâtes d'achats fa isaie n t déjà leur chou gras en réservant des espaces co n sid éra b le s dans tout un panel de supports de la presse écrite, espaces qu 'elles s'em p re ssère n t de rem plir moyennant co m m is­ sion en négociant la page de pub avec les agences de com ­ m unication ou les annonceurs tout court, dans notre petit pays douillet, chaque journal avait encore son service de régie interne. Tout se m ar­ chandait avec grande facilité, puisque la presse écrite était pratiquem ent régie par un monopole, et à part cela, pas grand-chose à déclarer à l'ho­ rizon. Puis vint la télé. Des supports papier se rajoutèrent à l'un ou l'autre quotidien sous forme d'hebdos, m e n su e ls, p ério ­ diques. Et voilà que tout d'un coup p lu sie u rs m a iso n s se firent leur niche, toutes issues 078

Jam

#0L

JANVIER 2001

lus ou m oins d'un marché ien ciblé. La couleur p o li­ tique n'ayant dans plusieurs cas pas été tout à fait absente dans l ’orientation de la m ai­ son mère, en d'autres term es la maison d'édition ou l'im p ri­ merie qui fit naître sa propre régie.

Nouveau m illénaire sous une nouvelle regie Et voilà qu'en ce changem ent de m illénaire qui bouscule un peu toutes les vieilles h ab i­ tudes (qui pourtant avaient déjà tellem ent de mal à se mettre en p la c e l, l'arrivée d'un nouveau m éaia, celui de l'internet, vient red istrib u er les cartes. Créateur de nou­ veaux espaces p ublicitaires, il est peut-être encore en p o si­ tion foetale sur le m arché de la "réclame" (com m e continuent à l'appeler les anciennes géné­ rations), m ais son influence dans la société laisse deviner son im p ortance m éd iatiq ue p réd om inante à venir. Nouveau défi donc pour les régies p u b lic ita ire s so u ­ cieuses de ne pas perdre les

opportunités d'un m arché dont on ne sait pas encore trop bien com m ent il va se développer. Par ailleurs, le lifting de plu­ sieurs groupes d'édition au niveau de leurs a ctio n n a ­ riats a continué à secouer le cocotier. Et vlan, voilà des supports qui passent en un rien de tem ps d'une m aison à l'autre, tout en changeant de régie par la même occa­ sio n . Toutes les donnes étaient favorab les à une nouvelle situ a tio n sensée re d yn am ise r le m arché? C'est fait. S au f qu'il y a peutêtre des gens qui ne s'y retrouvent plus dans cette nouvelle partie de poker. C o m m en t les cartes ontelles été re d istrib u é e s? Il suffit de regarder ce que chaque jou eu r tient en m ain, c'est bien facile. Chose que nous allons faire de ce pas. Sans oublier de présenter le nouveau candidat. L'in co n n u que p ersonne n 'avait invité, m ais qui risque tout aussi bien que les autres de tom ber sur le joker.


Sera-t-elle juste une m aison de plus, ou plutôt celle par laquelle le scandale arrive? Car, m ine de rien, m êm e si beWeb sem ble s'installe r au Luxembourg avec un départ tim id e , n 'a ssu ra n t que la régie d'un seul site Internet à partir du m ois de décembre, il ne faut pas croire que ce sera pour faire dans la den­ telle et se lover dans le bien être grand-ducal sans viser plus loin que la seule exploi­ tation du portail Luxpoint. La gestion de Luxpoint n'est que le départ à un développe­ ment avant réelle in s ta lla ­ tion. Car tout le travail se fait pour le m om ent via la capita­ le bruxelloise, en attendant qu'une équipe s'in stalle au G ra n d -d u c h é , ce qui ne devrait d é p a sse r les deux m ois à venir. Equipe qui sera co nstituée au départ d'un Account Manager, plus d'un account en charge des édi­ teurs, et d'un autre s ’occu­ pant, bien entendu, des annonceurs. Si cette news ne suffit pas à assurer, il est vrai, un franc succès, il faut tout de m êm e sa vo ir que beWeb app artie n t, tout com m e Luxpoint, au groupe non négligeable AdValvas, et que la société a actuellem ent 52 sites en portefeuille. Là aussi, certains me rétorque­ ront que 52 sites, c'est loin de faire le m onde entier. D'accord, m ais encore faut-il savoir lesquels. Car en tout, beWeb détient 4 0 % de parts du marché belge, et cela à peine après trois ans d'ex­ p lo ita tio n . Sur un m arché belge online estim é à 167 m illio n s, cela leur en fait 6i m illio n s rien que pour eux. Lorsque l'on rajoute un m ar­ ché concurrentiel partagé par onze autres m a iso n s, cela force quand m êm e le res­ pect. A qui beWeb risque-telle de nuire le p lu s? Devinez.

ge les régies télé, avait d'office au Luxembourg une notoriété a sse z im portante. A ujourd' hui, sous la direction de Lou Scheider, IP Luxem bourg occupe 46 personnes, et se distingue par un aspect qui se veut p lu rim é d ia. Le grand changem ent chez IP, annoncé il y a à peine quelques mois: on se veut de plus en plus web, et de m oins en moins presse écrite. Bien entendu, tout ce qui concerne la régie de la télé et de la radio locale no 1 reste inchangé, car ce m arché-là reste parmi les plus juteux. Idem pour l'affichage et le ciném a. Par contre, exit les Revue, Auto-Revue, G ra ffiti, et autres supports analogues, qui restent certes des supports représentés par la m aison, m ais uniquement sur le marché international, c'est-à-dire avant tout celui de Belgique, par le biais de ses agences et centrales d ’achat. Certains petits arrangements entre am is ont fait que ce soit Espace-Régie qui reprend ces supports au niveau national. En contrepartie, IP rajoute la représentation du Tageblatt, du jeudi et du Woxx dans son portefeuille internatio nal. A cela on peut rajouter IDProd, société conseil en production au d io v isu e lle et m ultim édia digitale, à la tête de laquelle nous retrouvons depuis peu le

talentueux producteur et d is ­ tributeur de longs métrages Paul Thiltges. Chez IP, il y a donc de quoi a ssu rer ses a rrières. N é an m o in s, c'est particulièrem ent au dévelop­ pement Internet que veut se consacrer IP, et c'est à ce niveau là que beWeb risquera de devenir un co ncurrent important. N ’empêche qu' IP s'est parée d'une excellente structure stratégique par l'in ­ term éd iaire d ’ IPW ebNet, départem ent entièrem ent intégré dans la société au niveau international. A in si, le client pourra estimer le taux de pénétration variable su i­ vant support, cible, région géographique, et cela partout en Europe.

ACTUALITE

beWeb, et je te dirai qui tu es

Réoje S ain t-Paul - p resse papier Bien sûr, il y a le Wort online, et idem pour Télécran. Il y a a ussi la radio D N R. M ais, créée en février de cette année, la Régie Saint-Paul, qui ém ane en ligne droite du d épartem ent "régie" de l'agence O rb ite C o m m u n i­ cation, a décidé de se vouer corps et âme à tous les sup-

01

Lou Scheider, IP Luxembourg

IP -.p a p ie r à l'abandon pour avenir net Fondée en 1963, la m aison issue d'un groupe internatio­ nal prenant surtout en char­ # 0 A JANVIER 2001

Jlfll

079


ACTUALITE

»

les régies grand-ducales Régies

BeWeb

Carré Blanc

Editus

Actionnaires principaux

Ad Valvas

Imprimerie Centrale

P&T Luxembourg Pages Jaunes (France Telecom) Seat (Telecom Italia)

Date de fondation

en cours

1996

1995

Directeur général (ou commercial)

Cédric De Bleye, Bxl

Eric Dziechciarek

Jo Labar depuis le 01.11.1996

Effectif

8 personnes

92 personnes

Supports Presse

Lëtzeburger Journal, d ’Lëtzeburger Land, Caart an Heem, Check in, OLAP, Hippoinfo, M édi-Loisirs

Annuaire P&T, Pages Jaunes, Annuaire Internet, Interregion Saar-Lor-Lux

Journal

Luxweb, annuaire.lu, interregion.com, email.lu, bank.lu, annonce.lu, cinem a.lu, cultureweb.lu

Supports TV

Supports Radio

Supports Cinéma

Supports Affichage

Supports Internet

080 i paperJam

# o a _ ja n v ie r

Luxpoint

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IP

Régie Saint Paul

Editpress Luxembourg S.A.

RTL group. Signalent également qu'ils ont une structure qui cadre dans une fonctionnalité avec les autres IP au niveau européen.

L'Imprimerie Saint-Paul (ISP)

0 2.10.2000

1963

Février 2000 (anc. dép. de la société Orbite Communication)

Xavier Linder en fonction depuis la création de la société

Lou Scheider (entré chez IP en juillet 1994 / directeur général depuis 1997)

Patrick Ludovicy-Gérant de la régie et attaché de direction à l’Imprimerie Saint-Paul

15 personnes

46 personnes

19 personnes + 4 free-lances

excl. à l’étranger: Revue & Télé Revue, Le Jeudi, Tageblatt, Graffiti, Auto-Revue, Autotouring, Woxx (à p. de janvier 2001)

Luxemburger Wort & La Voix du Luxembourg (Lux. & Grande Reg.) Télécran, Auto-Moto Magazine, Lux. Marienkalender, Lëtzebuerger Sonndesblad, Horesca, Fëscher a Jeeër, LW Annonceblad, Regulus, Immo News, Savoire Construire et Rénover

Tageblatt, Revue, Le Jeudi, Woxx, Auto-Revue, Graffiti, Le Monde Diplomatique (représent, à Luxembourg)

RTL Télé Lëtzebuerg, RTL Text

RTL Radio Lëtzebuerg, Eldoradio

DNR

Réseau National G D L (25 salles)

Euromobile, Réseaux PubliLux, Réseaux Utopolis

tageblatt.lu, le-jeudi.lu, revue.lu, monsite.lu, achats.lu, carrières.lu, mysports.lu, videonews.lu

RTL, Spider.lu, Luxjob, Eldoradio, Party.lu, Nightlife.lu, Love.lu, Casting.lu, paperjam, Explorator, newmediaguiae.lu, LuxBazar etc.

Wort Online, Télécran, DNR, ..etc.

ACTUALITE

Espace Régie


ACTUALITE

ports presse écrite qu'elle représente. En tête, bien entendu, le Luxem burger Wort, leader incontestable de la presse quotidienne natio­ nale. Ce n'est qu'un quoti­ dien, n'em pêche qu'il a de quoi em ployer, rien qu'en régie, dix-neuf personnes à plein tem ps et quatre freelance. Ici, il n'y a vraim ent pas de quoi se faire du souci quant à l'avenir de la m aison, et il est à parier qu'au niveau de l'a v e n ir électronique, même si tout reste encore assez calm e et flou, on est paré à préparer la défensive, si l'offensive n'est pas déjà entamée.

Editus - des bottins qui mènent foin. Il suffit d'être responsable du bottin télép honiq ue et des pages blanches, et voilà tout un pays qui d evient cib le générale en matière d'annon­ ce. Est-ce pour cela que la société appartenant aux P&T, à France Télécom et à Telecom Italia est la seule à annoncer fièrem ent son chiffred'affaires (4 50 .0 0 0 .0 0 0 Lu f en 99, plus de

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Xavier Linder, Espace Régie

# o l_ ja n v ie r

2001

500 .0 00 .0 00 Luf prévus en 2 0 0 0 )? Nul ne le sait, tou­ jo u rs est-il in té re ssan t de savoir que le développem ent Internet ne fait encore que 1 0 % du chiffre d'affaires de l'in stitut qu,i entre autres, développe le portail Luxweb, lequel compte parm i les plus im portants et les plus co m ­ plets au niveau du répertoire des sites régionaux.

EspaurRégie - un nouvel avenir p o u rïd ilp re ss En pleine expansion, cette jeune société créée au m ois d'octobre de cette année, est en fait le dévelop p em ent logique de ce qu'était le ser­ vice régie du Tageblatt (et donc d'Editpress) avant cela. Le département presse s'est vraim en t m u ltip lié d ep u is que Revue, Graffiti et AutoRevue et Woxx sont venus rejoindre leurs confrères à couleur socialiste. Au niveau du web, on essaie aussi de développer un m axim u m , puisque toute une panoplie de sites autres que ceux offerts par les supports pres­ se se rajoute à l'offre. P a rticu larité: avec X avie r Linder, une des prem ières m aisons m isant sur un d irec­ teur issu d'un autre secteur que celu i de la pub pour

assurer la m ise en place de la structure (Xavier Linder sort de chez Pricew aterhouse Coopers, société d'audit).

C arré Blanc - ce n'est qu une im pression Née so u s l'ég id e de l'Im p rim e rie Centrale, Carré Blanc est aussi une agence en co m m u n ica tio n , qui occupe huit p erso n ne s. A part le Lëtzebuerger Jo u rn al, on y défend les intérêts p u b lic i­ taires de d'Lëtzebuerger Land, d 'han d iw ierk, et d ’autres publications périodiques. Ce qui est étonnant dans cette m aison, c'est que le dévelop­ pem ent Internet ne sem ble pas avoir eu de répercussion énorme sur le développem ent interne, alors qu'à la base, le 1er directeur Jean-Paul Marc était issu d'Europe O n lin e, et offrait déjà des services webvertising.

And the w inner is ? ? ? On peut donc constater que ça a beaucoup bougé sur le m ar­ ché, sans que rexistence de qui que ce soit ne fut m ise en péril. Le web va-t-il donc fin a­ lem ent révéler de se n sib le s d angers? On ne le sait pas trop aujourd'hui. Tout reste un peu flou en ce m om ent, com p­ te tenu du manque d 'info rm a­ tions objectives sur les retom ­ bées précises que peut avoir l'im pact "www" sur le tiroircaisse des annonceurs. Que représente le nombre de PAP (pages avec publicité) sur un site de façon chiffrée? Que rapportent les b anners et donc, que valen t-ils? Les deals sont négociables, les co m m is­ sions ne sont pas stand ard i­ sées. Tout ce que l'on sait, c ’est qu'elles sont élevées, car l'in v e stisse m e n t est assez im portant pour un marché encore très h ésitant. Cela devrait un peu mieux se struc­ turer lorsq ue le projet du Centre Tudor pour certifier la m esure d 'au d ie n ce donnera des chiffres fiables. En atten­ dant, il faut fé licite r ces acteurs qui continuent à avan­ cer tels des funam bules dans un brouillard assez épais.


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ACTUALITE

Ils influencent le monde du business international par leur ascen­ sion et par le culot de leurs propos. Sceptiques, nous demandons chaque mois à unie) de leurs homologues nationaux de commenter leurs assertions. Points de vue.

Scoop soos la loupe Robert Guttmann: Le fait est qu'aujourd'hui, une monnaie sans Etat, ém ise par des banques privées, circule sur un réseau informatique. Elle a son propre système de règlements internationaux, géré par la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications

» Robert Guttm ann est écono­ m iste, m em bre de l'Ecole Française de la Régulation et spécialiste des m onnaies. Cet Autrichien d'origine qui vit à New York, rédige actuellement un ouvrage sur le cybercash, à paraître en 20 0 1. Selon lui, les monnaies privées et transna­ tionales du Net vont s'im p o­ ser très rapidement. Com m e il l'a affirmé au journaliste de transfert.net le m ois passé, tout le systèm e m onétaire international devrait être repensé.

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(SW IFT). Il fonctionne sans interférence des banques cen­ trales. Et le montant de cet Euromarket, quatre mille mil­ liards de dollars, est deux fois plus important que le système bancaire américain entier. Lisiane Back: Avant de com ­ menter les volets de l'émission et de la transm ission de cette monnaie, je propose de relever brièvement les principales caté­ gories de paiement 'tradition­ nelles' et 'nouvelles' utilisées à ce jour dans le cadre du com ­ merce électronique: - les cartes de paiement (dé­ bit/crédit) - le porte-monnaie électronique qui est une carte de paiement sur laquelle des unités de paie­ ment sont enregistrées dans une puce contenue sur la carte. Lors du paiement, le porteur du porte-monnaie électronique (PME) transfère les unités de paiement de sa carte vers le vendeur. Différents projets PME ont été lancés en cette matière pendant les dernières années. - la monnaie digitale/virtuelle: La monnaie digitale ou électro­ nique consiste dans la trans­ mission d'une série de numéros

validés par une banque ou par le propriétaire du produit, portant sur une valeur monétaire définie et dont la circulation est chiffrée et gérée par des logiciels. Divers projets ont été lancés pendant ies dernières années, m ais aucun projet n'a actuellement encore dépassé le stade des 'tests'. - les formes de paiement clas­ siques, telles que les virements classiques/traditionnels et élec­ troniques, les dom iciliations, les chèques. - autres formes de paiement: telles que paiement garanti via mobile Depuis quelques m ois, diffé­ rents projets se sont lancés autour du paiement garanti via mobile. Finalement, citons la livraison contre paiement qui est, aujour­ d'hui encore, une forme de paie­ ment appréciée surtout par des internautes plus réticents vis-àvis des moyens de paiement électroniques/digitaux. En l'absence d'une législation régissant e.a. les m odalités d'ém ission de la monnaie élec­ tronique/virtuelle, celle-ci peut


Il importe cependant de préci­ ser que ia C om m issio n Européenne vient de voter en juillet de cette année une direc­ tive régissant l'émission de la m onnaie électronique. Cette directive régit e.a. les obliga­ tions de l'émetteur d'une m on­ naie digitale/électronique ainsi que Tes garanties. (cf.: Directive 2 0 0 0 /4 6 /C E du Parlem ent Européen et du Conseil du 18 septembre 2000 concernant l'accès à l'activité des établissements de monnaie électronique et son exercice ainsi que la surveillance prudentielle de ces étab lisse­ ments). Il incombe maintenant aux pays européens de mettre en oeuvre ladite directive dans leur législation nationale res­ pective. En ce qui concerne la transm is­ sion des instructions de paie­ ment, celle-ci peut se faire soit par des réseaux privatifs, tels que SW IFT (réseau bancaire), soit par Internet ou par toute autre forme de com m unication. En ce qui concerne le rôle de SW IFT cité dans l'affirmation de Robert Guttmann, il importe de préciser que ce dernier se limite à celui d'un sim ple agent technique. SW IFT se charge de la simple transm ission des ins­ tructions de paiem ent entre banques et ne crée pas de moyens de paiement respecti­ vement ne gère pas des sys­ tèmes de paiement. Robert Guttmann: Les banques Internet ont besoin d'une mon­ naie virtuelle: san s elle, la dématérialisation est incomplè­ te et le service banal. Au-delà des banques virtuelles, l'avenir du commerce électronique dépend fondamentalement de l'existence du cybercash. La carte bancaire convient au com­ merce de détail, mais elle n'est pas adaptée aux paiem ents entre entreprises (B2B) ou entre consommateurs (C2C).

L.B.: Comme déjà mentionné cidevant, il est un fait que le com­ merce électronique nécessite de nouvelles formes de paiement appropriées. Mais, si la vraie m onnaie digitale/virtuelle (eCash, Cybercoin, M illiCent, NetCash ....) sera le moyen de paiement de l'avenir dans le commerce électronique ou si un autre, ou plutôt la coexistence de plusieurs moyens de paie­ ment électroniques l'emporte­ ra, restera à être défini par l'ave­ nir. Personnellement, je ne suis pas convaincue que la m onnaie digitale connaîtra à court terme

une forte réussite et acceptan­ ce. Ceci se souligne par le fait que certains projets très am bi­ tieux ont déjà été abandonnés entre-temps et que les autres, encore en cours, n'ont pas encore dépassé le stade des tests.

ACTUALITE

être ém ise actuellement soit par des banques, soit par des organismes, tels que sociétés de licences (cartes de crédit), ou par toute autre entreprise. L'émission n'est en effet pas notifiée à une instance officiel­ le, telle que la banque centrale.

Je me rallie cependant pleine­ ment à l'affirmation de Robert Guttmann disant que tous les moyens de paiement ne sont pas appropriés pour tout besoin et pour toutes cibles de clientè­ le. Si la carte de crédit est actuelle­ ment encore le moyen de paie-

Estimations: Lisiane Back, Chef du service Electronic Banking and Business auprès de la Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat, Luxembourg, partage l'affirma­ tion que les systèmes et moyens de paiement actuels doivent être repensés en vue d'être adaptés aux nouvelles exigences résultant du dévelop­ pement du commerce électro­ nique, qui connaît incontesta­ blement un essor foudroyant depuis les 2 dernières années, grâce à la mondialisation de l'Internet. M ais elle précise également que, compte tenu que le commerce électronique ne représente actuellem ent qu'une faible partie du com­ merce mondial global et que les moyens de paiement tradi­ tionnels, tels que le virement et le paiement par cartes de cré­ dit, servent actuellement enco­ re au règlement de la large par­ tie des achats réalisés sur le Net, et que les nouvelles formes de monnaies digitales se trouvent encore en phase d'expérimentation ou de test, le sujet des moyens de paie­ ment n'est actuellement pas encore critique pour le déve­ loppement futur du commerce électronique.

En effet, l'Internet offre pour la première fois à Tinternaute (particulier respectivement com m erçant) la possibilité d'acheter/de vendre n'importe où et n'importe quoi. Que cette 'nouvelle' forme du com­ merce 'sans frontières' exige également e.a. de nouveaux formes et moyens de paie­ ment, est sous-entendu. Le paiement sur base d'une fac­ ture ne répond sans doute pas à cette nouvelle façon de faire du commerce. Le point crucial est maintenant de veiller à ce que les nouveaux moyens de paiem ent qui seront créés dans le contexte de l'économie virtuelle ne se développent pas arbitrairement mais s'inscri­ vent dans un/des système(s) m onétaire(s) défini(s). En plus, les nouveaux moyens de paiement, qui doivent de pré­ férence être virtuels (sans m anipulation physique de monnaie ou de support phy­ sique) doivent être sûrs, garantis et utilisables worldwi­ de. Les organes internatio­ naux, la Com m ission Euro­ péenne, les gouvernements nationaux ainsi que les orga­ nismes bancaires connaissent le défi.

# 0 4 JANVIER 2001

Jam 085


ACTUALITE

ment le plus apprécié par le consom m ateur privé pour régler ses achats réalisés dans le Net, le virement est en effet le moyen de paiem ent le plus répandu pour les paiements dans les activités de B2B. Moi, pour ma part, je crois que différentes solutions de paie­ ment coexisteront à l'avenir. Robert Guttmann: Qui créera ces monnaies privées? Probablement des entreprises ayant un lien avec des banques ou les cartes de crédit, comme VISA. Je ne pense pas que ces institutions soient déjà dépas­ sées. Et pourquoi pas, il pourrait s'agir d'industriels du software, comme Microsoft ou Sun Microsystems. L.B.: Rappelons que la création de monnaie était jadis une pré­ rogative des institutions éta­ tiques. Ce rôle a de plus en plus été repris par les banques com­ merciales qui veulent conserver, dans le cadre des prérogatives que leur confère la ioi bancaire, le contrôle sur les systèmes de paiement, qui, in fine, se traduit par des flux financiers sur les comptes qu'elles gèrent et dont elles ont la responsabilité vis-àvis de leurs clients. Mais il est également un fait que les banques devront à l'ave­ nir faire face à des concurrents ne venant pas du secteur ban­ caire et qui, selon les législa­ tions nationales, sont autorisés à émettre de la monnaie électro­ nique/virtuelle. Robert Guttmann: On peut ima­ giner qu'une entreprise (AOL p.ex.) vous ouvre un crédit de îo.ooo.- FF en affectant auto­ matiquement une partie de vos feuilles de paie au rembourse­ ment. Vous donnez votre accord pour que la somme, traduite en monnaie privée d'AO L, soit déduite de votre salaire dans trois mois. C'est parfait lors­ qu'on est payé par transfert électronique de fonds, ce qui devient fréquent aux Etats-Unis. L.B.: La situation décrite répond en principe à une opération connue actuellement également dans le com m erce physique, exception faite que la somme

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2001

est traduite en monnaie privée d ’A O L dans la citation de Robert Guttmann et que le cré­ dit est accordé par un 'Internet Service Provider' et non pas par un commerçant traditionnel. Il est naturellement entendu que les banques soient conscientes de cette concurren­ ce et qu'elles restent vigilantes en cette matière. Robert Guttmann: Un blocage de systèmes de paiement pour­ rait survenir, en cas de crash technologique.... On verra aussi des crises de confiance. Si tout le monde n'a pas la même infor­ mation sur une place de mar­ ché, elle se détraque! Enfin, on aura des crises de solvabilité, en raison de nouvelles formes de spéculations. L.B.: Des situations de crash ou de perte de confiance par le grand public ont eu lieu à diverses reprises et ne seront pas un phénomène nouveau résultant de la nouvelle activité du commerce électronique ni de l'apparition de nouveaux moyens de paiement. En ce qui concerne l'Europe et comme déjà précisé ci-devant, seulement des établissements répondant e.a. à des critères bien définis par les législateurs nationaux respectifs au sujet du capital initial et des fonds

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Lisiane Back, BCEE

propres permanents ainsi que de la gestion des risques et de la remboursabilité, seront autori­ sés à l'avenir (dès mise en place d ’un cadre légal) à émettre de la monnaie électronique/virtuelle ce qui devrait quand même lim i­ ter sérieusement les risques et les enjeux. En plus, dans le cadre de la surveillance prudentielle de ces établissements, le législateur est contraint à mettre en place des m écanismes de contrôle et de surveillance. Consciente que la directive de la C om m issio n Européenne se limite aux pays européens (et doive être encore transcrite dans les législations nationales res­ pectives), je ne doute pas que les autres pays acteurs importants en cette matière ne tardent pas à mettre en place des cadres régle­ mentaires appropriés. En résumé, je suis plutôt opti­ m iste que les responsables, conscients de l'envergure et des risques pouvant résulter d'une non-régulation de l'ém ission de m onnaie électronique/digitale, veilleront à la mise en place des règlements et directives néces­ saires et appropriés, en vue de soutenir le développement du commerce électronique avec des moyens de paiement adéquats et fiables.


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DIRECTORY WEB BUSINESS

Business Web Directory

Galeries marchandes virtuelles Les fêtes de fin d ’année approchent à grands pas et pour certains, c ’est déjà la panique: trouver le cadeau idéal pour l’être bien aim é qui a déjà tout, tenter de garer sa v oiture su r des p arkin gs d ébordants, affronter les foules déchaînées dans les m agasins... Pas de problème, nous avons la solution: les gale ries m archand es v ir ­ tuelles. Du confort de votre PC, à toute heure du jo u r ou de la nuit, vous pouvez tran­ q u ille m e n t sé le ctio n n e r le cadeau idéal et le faire livrer à l’adresse de votre choix. Au Luxembourg, on recense trois galeries m archandes v ir­ tuelles principales qui ont le mérite de regrouper plusieurs com m erçants sous la même adresse. Beaucoup de co m ­ merces proposent aussi indé­ pen dam m en t la vente enligne. Il s ’agit sim plem ent de savoir à peu près ce que l'on so u h aite et de le trouver. Dans tous les cas, il faudra prendre en compte les délais de liv ra iso n sou ven t trop longs. Attention aux décep­ tions d ’un cadeau qui serait

livré après Noël! En revanche, pour les em ballages cadeaux, rien n’est proposé. Achats.lu indct en ligne dan« le .hopping mall életIronique lu Uinembourg

C ’est en adoptant les couleurs festives de Noël qu’achats.lu, la première galerie marchande virtuelle du pays, propose de nouvelles possibilités à l’ache­ teur. En effet, en plus d ’une recherche par rubrique (jouets, santé, animaux, etc.), il est désorm ais possible de trouver tous les produits sou­ haités en lançant une requête à l’aide du m oteur de recherche. Nous avons fait le test avec « G S M » et le résultat cédé ne pouvait qu’étonner: alim ent pour anim al, bousso­ le, alim en t diététique au v in a ig re et asperges entre

autres, m ais aucun G S M ... A utre nouveauté, le caddie com m un permet d'effectuer les achats dans plusieurs bou­ tiq ues (m ais pas toutes!) avant de procéder à la com ­ m ande. Les prix sont indiqués en luf et en euro. Les paie­ ments par cartes de crédit ne sem blent pas être possibles bien que p lu sie u rs autres modes soient proposés (à la livraison, sur facture, etc.j. Le grand choix de produits et boutiques suffit largem ent pour com bler tous ses désirs d ’achats. Shopping.lu.everyday.com

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Everyday.com vient de lancer sa galerie m archande tant attendue. Malgré son URL un peu longue et d ifficile à # 0 4 JANVIER 2001 pSaerdaiD 089


DIRECTORY WEB BUSINESS

m ém oriser, une interface bien conçue met en vedette pour l’instant dix boutiques. Une boutique a particulière­ ment retenu notre atten­ tion: Hom e Restaurant qui propose de vous livrer des repas à d o m ic ile ou au bureau parmi un choix de p lu sie u rs restaurants de c u isin e s variées. A ucune relation avec les fêtes mais c ’est pratique. Le caddie com m un permet de faire ses courses dans toutes les boutiques (et bien dans toutes les boutiques, contrairem ent à achats.lu) avant de procéder au paie­ ment. La devise de référen­ ce est l’euro. Il est possible de préciser une seconde devise dans son profile client m ais celle-ci n’est pas toujours affichée à côté de l’euro, ce qui pourrait poser quelques inco n vénien ts à ceux qui ne se sont pas encore «co n vertis». Une possibilité intéressan­ te: la liste de cadeaux. Les clients peuvent constituer une liste (de m ariage, de naissance, etc.) en ch o isis­ sant parmi les produits pré­ sentés et envoyer le lien à leurs am is. Un e-m ail est ensuite envoyé au client chaque fois qu’un produit de la liste est acheté. Un m oteur de recherche permet au client d ’effectuer une recherche assez pous­ sée (par nom, description, prix, etc.). Cependant, ici aussi des résultats surpre­ nants a p p a raisse n t. En effet, en cherchant « G S M » , on a trouvé un home trai­ ner, appareil de sport mais a u ssi -E u rê k a !- un G SM bien réel. Com m e quoi le virtuel a des progrès à faire et les vendeurs en chair et en os ne seront pas rem pla­ cés de si tôt! De plus, des inform ations com m e le registre de com ­ merce, le num éro de TVA et les coordonnées du co m ­ merçant peuvent rassurer le client quant à son existence réelle. Les paiem ents par V isa ou M astercard sont acceptés. M ais, le paiement

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annoncé par G SM ne sem ble pas être possible pour l’in s ­ tant. We want G iS M o ! Luxsite.lu

Luxsite se veut à la fois por­ tail et galerie m archand e. Pour l'acheteur, le choix de p roduits et de boutiques s ’avère plutôt réduit. Chaque co m m erçan t est libre de ch oisir ses modes de paie­ ments et de livraison m ais le caddie co m m un se cache bien (e x iste -t-il?). N ous n’avons trouvé aucun moteur de recherche permettant au clien t d ’effectuer une recherche par produit so u h ai­ té. Seule une liste par types de produits apparaît ici et là, lorsqu’on arrive à accéder au «sho p pin g m a ll» (les liens morts sont nombreux !). cactus.lu

il*Cactus A u to -L o tto

■xHiuMmsnix.

GdgwrölaMssMfeVoksSWttdMc«

Sous ca ctu s.lu , l ’acheteur peut entrer dans le Shopping Center Belle Etoile. Toutes les boutiques y sont répertoriées et quelques-unes proposent du com m erce en ligne, m ais on ne peut parler d ’une gale­ rie marchande virtuelle, vu le choix restreint et le m anque d'uniform ité.


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Voyages & Internet...

Amsterdam (cn) 4 0 0 .0 0 0 vélos pour 727.095 habitants et 1.281 ponts pour 165 canaux. Si l'on rajoute à cela un m elting pot de 145 nationalités m ondiales, a in si que 6 0 0 .0 0 0 fleurs réparties su r 28 parcs, on peut, rien qu'à ces détails, mesurer le degré de différence qu'une v ille com m e Am sterdam représente par rapport aux autres capitales européennes. To ujo urs jeu ne d 'esp rit, la métropole des Pays-Bas attire, de par son abiance "pyjama" les je u n e s de partout et d'ailleurs. Afin qu'ils puissent se délivrer, le tem ps d'un week-end, d'une sem aine de vacances ou d'une année d'études, de tout conform is­ me leur rendant la vie amère "at home". Il est vrai que s'il y a une chose totalem ent absente dans la ville de n ais­ sance d'Anne Frank, c'est la convention. A utour du Vondelp ark, on célèbre, encore et toujours, les modes de vie les plus d ila­ toires, tout en laissant chaque excentricité se déployer le 092

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plus naturellem ent du monde. Tolérance ou indifférence? Un bien grand débat, qui devient inutile dès que l'on envisage d'aller uniquem ent s'y ressour­ cer. Com m e n ou s. Pour un grand bol d'air frais, suivez le guide.

Around the clock www.lonelyplanet.fr Afin de vous en recomm ander un autre que le toujours génial

"timeout.com" (lequel est tou­ jours à la pointe de la recherche, que ce soit A m sterdam ou toute autre ville), essayez ce site qui est, lui aussi, présenté de façon hyperpro. Et n'oubliez pas d'acheter la version print, dès que vous partez vers des desti­ nations loin tain es (telle l'Australie). Le site, quant à lui, ne vous livrera que des rensei­ gnem ents utiles de voyage. Pour les adresses, voir plus loin.


www.visitamsterdam.nl Très pratique, car m is en page selon trois directions à suivre: y aller (travel guide), y séjourner (city guide), passer du bon temps (smart guide). Le bureau du tourism e local étant archidynam ique, vous y trouverez tout, jusqu'aux horaires du m ar­ ché aux fleurs. www.letsgo-masterdam.com C'est le cas de le dire. Allons-y. Pour un petit tour de bécane. Itinéraires jusqu'aux cham ps de tulipes ou autres m o u lin s à vent. Manger de l'Edam dans sa ville d'origine? Pas de problè­ me. L'office du Tourism e vous conseille tous les trajets aptes à renforcer la fermeté de vos cuisses et de vos mollets. w w w .a m s te r d a m -w e b c a m s , corn A part écouter la radio locale ou suivre les programmes télé en néerlandais, vous allez surtout avoir la chance d'y surveiller de près les plus beaux sites touris­ tiques à l'aide de cam éras in s­ tallées aux quatre coins de la ville. Tout en vous renseignant sur les conditions météorolo­ giques. www.channels.nl Existe aussi sous www.canal.nl. A partir de la gare centrale ou du centre ville, on vous invite à faire un tour de ville virtuel. Selon le mode de transport choisi pour visiter les canaux (bateau, tram, vélo, taxi), vous aurez droit à un itinéraire, mais aussi à des renseignem ents utiles sur les sites culturels que vous allez visiter en route, tel le "Anne Frank House" ou le "Rijksm useum ".

Savoir comment économiser

pub pour se relancer.

www.budgettravel.com Ne vous considérez pas comme étant des radins si vous en pro­ fitez. Après tout, les plans les m oins chers vous permettront peut-être de prolonger votre séjour. Par exemple, en logeant chez l'habitant au lieu de recou­ rir aux hôtels assez chers en moyenne. Ce site vous dévoile aussi tout ce qu'il faut pour bouger sans problèmes dans le cœ ur de la ville: plans de métro, plans de ville, listing d'am bas­ sades et autres adresses utiles.

www.hollandhotels.nl Différence entre prix de weekend et prix en semaine dans la majorité des établissements présentés. Pratique: les pho­ tos des établissements sont souvent en double cliché, l'un présentant un intérieur de cham bre, l'autre l'em place­ ment exact de l'hôtel avec vue sur le quartier. Offres spé­ ciales répertoriées par sai­ sons. Quelques indications aussi sur la vie nocturne, le shopping et la restauration.

www.simplyamsterdam.nl Tout pour le voyageur indépen­ dant, qui se déplace par ses propres moyens et peut faire ainsi de sérieuses économies. A part la proposition d'échanger son lieu de résidence le temps d'un séjour, il y trouvera toute une série d'événements, et un calendrier culturel (cinoche co m p ris). A in si que des agences d'escorte, pour le cas où il se sentirait un peu isolé dans ses investigations.

Savoir où crêcher www.medialink.nl/amsterdam Les hôtels sont listés par caté­ gories (étoiles). Beaucoup de photos et grand choix de prowww.bookings.nl Offres spéciales dans toutes catégories d'hôtels. Réductions de prix dans des m aisons qui viennent à peine d'être restau­ rées et ont donc, because clôtu­ re pour cause de transforma­ tions, besoin d'un petit coup de

Savoir où manger www.dinnersite.nl Est-ce pour un lunch à deux, ou pour un dîner de congrès? Faites d'abord votre choix. Après, vous aurez droit à un listing qui vous guidera vers des links ou les sites person­ nalisés des établissem ents concernés. Une petite icône vous indiquera s'il y a photo ou pas.

Savoir où sortir www.amsterdamhotspots.nl On l'a gardé pour la fin, parce que c'est le plus fun. Vous y trouverez d'ailleurs tout, de l'agenda aux heures ouver­ tures de musées, en passant par les restaus ou bistrots. Rubrique "red light" incluse. Pour les soirées, Fes flyers cor­ respondants sont publiés en recto/verso, et vous mènent droit vers le site de la boîte, si site il y a. Quant à la rubrique "smoke", nous laissons le soin à votre imagination de faire son travail.

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TIME OFF

www,amsterdam.nl Site portail, qui héberge la m ajo­ rité de ceux qui vont suivre. Si vous avez du temps à perdre, allez-y pour un tour complet et faites-vous même votre choix parmi les innombrables pages de tourisme, de shopping, ou de vie pratique. Version anglaise, com m e toutes les autres qui vont suivre. Ceux qui insistent sur la langue française, devront se contenter de sites tels que celui du mag' Max ou d'autres guides routards.


Sorties & Découvertes...

"Voulez-vous brancher...?" (jd) Le ‘brunch’, anglicism e issu de la contraction de ‘breakfast’ et de ‘lunch’ est fin alem en t le m eilleur moyen de traiter les suites de la fièvre du sam edi soir. Mais que vous soyezun noc­ tam b ule invétéré ou un inconditionnel de la grasse matinée, c'est une formule que vous avez adopté depuis longtemps, ‘brunchant’ sans le savoir, com m e M onsieur Jourdain pratiquant la prose. Une petite enquête s'im p o­ sait donc. N ul doute que chacun pourra trouver, en ville ou à la cam pagne, son atmosphère et son budget. Précisons que le succès rem ­ porté par ce petit déjeuner tardif est tel q u’il est prudent de réserver, et que la nature hum aine étant ce q u’elle est, les prem iers seront les mieux servis! Alfa B rasse rie , GRAND H Ô T E L M ER CU R E Bien que ne pratiquant pas la form ule régulièrem ent, l’Alfa dans sa brasserie au style Belle Epoque, organi­ se un ‘Jazz Brunch' les 25

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et 2 6 /12 et le 0 1 /0 1 /2 0 0 1 , le brunch du Nouveau M illé n a i­ re. A partir de m id i. Le 25 et 2 6 /1 2 . A n im a tio n m u sica le , 1.20 0 Luf. Hors boissons.

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Chiggeri C ’est plutôt un breakfast que proposent G u y et D oris au rez-de-chaussée de leur é tab lisse m e n t du centreville. Très convivial et am i­ cal. V ie n n o ise rie s, from ages, charcuteries, céréales et une boisson chaude pour 280 Luf. Q u i dit mieux? De 11h à 14h. le dimanche. 15, rae da Nord, centre ville, Tél.: 22 82 36 Maybe Not Bob’s Am biance anim ée et déten­ due, c’est le brunch sym pa, sans aucun doute. Plusieurs form ules: Le Cold Buffet à 350 Luf avec from ages charcuteries, sala­ de de fru its, yogurts etc...café, thé et jus. Le Full Buffet à 550 Luf pro­ p osant en plus les plats chauds. (350 Lu f pour les enfants. De n h à 15/1 le dim anche. Fermé da 23/12 aa 2 8 /12 et le 1er et 2/0 1/20 0 1. 107, rae de la Toar Jacob Claasen, Tél.: 42 18 6g Salons Clervaux et Beaufort, H Ô T E L SH E R A TO N C lassiq u es viennoiseries et pains avec café, thé et jus. Entrées, plats chauds, fro­ m ages et d esse rts sont accom pagnés d ’une coupe de Crém ant. 1.150 Luf. De 12h à I4h30 le dim anche s a a f 24 et 31/12. De 12h à I4h 30 le 25 et 2 6 /12 /20 0 0 et le 0 1/0 1/2 0 0 1 Roate de Trêves, Findel, Tél.: 348 931 642

TIME OFF

Café Stiffchen, H Ô TEL IN T E R C O N T IN E N T A L D ans un cadre très confor­ table et presque cham pêtre. Pourra être le départ de belles ballades en forêt. V ienn oiseries et pains avec café, thé et jus. Entrées, plats chauds, fro­ m ages et d e sse rts. 1.550 Luf. De 12h à 14/130 le dim anche. Branch spécial de Fête et de 12h à 14h.30 le 25/12, 2.300 L a f le 2 6 /12 et 0 1/0 /20 0 1, 1.800 Laf. Rue Jean Engling, D om m eldange, Tél.: 43 78 80 76

» Entretien avec Pascal Brasseur Wengé food & store / l'autre traiteur

Pascal, vous venez d’ouvrir, 15 rue Louvigny, un quatrième établissement qui se distingue résolument de vos trois points de vente "traiteur" par sa for­ mule et son étonnante décora­ tion. Mais pourquoi Wengé? Pascal Brasseur: C ’est le nom de l’essence de bois, d’origine asiatique, que nous avons uti­ lisé. Il est brun foncé, presque noir, très à la mode ces der­ niers temps dans la décoration mobilière. Wengé, car l’établissem ent étant à vocation multiple, res­ taurant, maison de thé, pâtis­ serie, il est difficile de mettre en avant l’un ou l'autre de ces éléments. Nous avons donc préféré en accord avec Act 2, notre agence, symboliser à tra­ vers le nom, l’ambiance et le décor. Ce bois est omniprésent et traduit bien une certaine démarche, le côté asiatique, japonais...un peu zen, épuré, alors voilà ça nous a plu! Le lien avec l’autre traiteur? P.B.: Les produits que nous élaborons à Hollerich, pâtisse­ ries, terrines, foie gras et aussi une même démarche, volonté de qualité, d’originalité,

d ’amélioration du service et de l’offre au client. A l’autre trai­ teur, depuis 8 ans on se remet en question quotidiennement et j ’ai la chance d'être entouré d’une équipe qui me suit et par­ tage mes m otivations. On continuera ici car l’on aimerait ue Wengé soit la clé de voûte e l’entreprise avec le but avoué de tirer l’ensemble vers le haut. Et votre initiative récente, les plateaux d ’affaires? P.B.: Très honnêtement, le démarrage a été assez long. Peu connu et pas dans les habi­ tudes, le produit avait besoin d ’être expliqué auprès de notre clientèle. Nous l'avons fait et il se développe maintenant d’une manière tout à fait positive. J’ai remarqué que certains confrères se sont lancés dans l’aventure, c’est donc que le produit, la démarche, sont valables. Finalement, plus il y a d’offre, plus c’est intéressant pour le client et à chacun sa clientèle, chacun son style. Merci Pascal et rappelons que vous venez d’avoir 40 ans.

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Corps & Détente...

The Aging Male Robert Makra , health ({fitness director at "European Council on Exercise" is also coach <{ coordi­ nator at "Fit4Life

To whom do men turn when they stru gg le with aging, when they experience agerelated physical and mental changes, when they question th eir lifestyle, th e ir career and relatio ns? W om en have peer groups at work or inti­ mate m eetings with g ir l­ friends, where they com plain about skin -sa g g in g and gain of bodyweight, first greying of hair, varicose veins ana age spots, and where they are able to d iscu ss their feelings about sex, partnerships and their fear of aging. And it even seem s to be more legiti­ mate for a woman to talk to her gynaecologist, derm ato­ logist or the fam ily doctor about her worries. But who is a m an's 'homm e de co nfian ce'? W ho can men talk to about how careless they act with their own body?

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M edical check-up s and pre­ vention are not an issu e in m ale d is c u s sio n s. Men do not have a p h ysician - like women have their gynaecolo­ gist - who looks after them regularly. Men are raised into a social role m odel where strength and su p erio rity do not allow any w eaknesses, e sp e cia lly h e alth -re late d ones. Men m ostly postpone m edical check-up s and talk about sym ptom s only if they are com patible with m a n li­ ness. O nly h a lf as m any men co m pared to w om en are taking part in cancer preven­ tion. Th eir eating habits are worse than w om en's. About 7 0 % of all m ales between 30 and 50 years o f age are over­ weight and high cholesterol levels are more frequent in men than women. Men love d o in g extrem e sp o rts. However, they do not exerci­ se as regularly or thoroughly as w om en. M ost p h ysica l activities done by men pro­ mote illn ess, inju ry and even death. Som ehow men feel in v u ln e ­

rable. However, we all go through th ese p ro ce sse s: The m ale body b u ild s up until the age of 20, when it reaches its m axim um fu n c­ tional capacity. From there on this capacity can only be m aintained through a h eal­ thy lifestyle - sports, sound n u tritio n etc. From 40 onward the aging process can only be controlled by an a n ti-a g in g -s tra te g y that includes m edical check-ups, health and fitn ess a s s e s s ­ m ents, highly personalized lifestyle and weight m anage­ ment p rogram m es, proper nutrition and se n sib le fit­ ness activities em p h asizin g p re ventio n . Th e p rim a ry goal should be to increase quality of life and life expec­ tancy, thus staying healthy and young for a long tim e. S cie n tists also found that men experience som ething like a m e n o p a u se , calle d andropause, from the age of 55, or younger. Th ese hor­ m onal im b a la n c e s cau se m en ’s life to be even more tiring. W hile women receive


We all die too young, but why do men die younger than w om en? Untreated horm onal im b a ­ lances, high blood pressure, a rterio sclero sis, m a n lin e ss, age, sm o kin g, high ch o le s­ terol le v e ls, bad eatin g habits, a sedentary lifestyle, stress and fam ily history are som e o f the reasons why men die yo u n g e r than women. The m ost am azin g thing is that men could do som ething about it. D oing nothing is doing the wrong thing. Staying p h ysically active is key to good health well into later years. Yet only about one in fo ur o ld e r a d u lts e x ercises regu larly. M any older people think they are too old or too frail to exerci­ se. N o th in g co uld be further from the truth. Act or be acted upon. Stay Fit^Life.

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horm onal treatm ents when they are in their clim acte ric, men do not. How ever, a research stu d y at the M ed ical C o lle g e of W is c o n s in , perform ed on veterans between ages 6i and 81, showed that horm o­ nal treatm ent of 6 m onths im proved the body co m p o ­ sitio n o f all m en te sted , resulting in 1 4 % less body fat, 9 to 1 2 % more m u scle m ass, firm er skin and even im proved erectile capacity.

18 androx p ro d andropause setbsltea» kontakt pharm acy

L’espérance de vie moyenne s ’est améliorée d’environ 30 ans chez l’homme et la femme au cours du dernier siècle. L’homme présente, pourtant, une espérance de vie plus courte que la femme. Plusieurs explications peuvent être avancées: des facteurs génétiques, le mode de vie, mais aussi le comportement masculin dans notre société face à la médeci­ ne préventive. Les femmes consultent plus régulièrement leur médecin et beaucoup de femmes profitent des possibi­ lités du traitement hormonal substitutif dans la ménopau­ se. Mais, la diminution des sécré­ tions hormonales joue, égale­ ment chez l'homme, un rôle décisif dans le vieillissement. Les insuffisances endocri­ niennes induites par le vieillis­ sem ent ont une influence directe sur les organes, le métabolisme et le bien-être. Si les symptômes de la méno­ pause se caractérisent par une insuffisance hormonale subi­ te, l’andropause commence plus tôt, de façon plus insi­ dieuse et continuelle. Les signes précoces d ’une insuffisance hormonale laten­ te sont nombreux et peuvent se voir à partir de 40 ans.

ANDROX

The Society for the Aging Male and Female ■* < ■* « <

►f m l a d i n g m 2. inte rd s z i { im r e n Agin p-M ale W e k s h o p

La diminution de la vitalité, de l'énergie, de la résistance à l’ef­ fort, de la puissance m usculai­ re, de l’hydratation de la peau et de la libido d’un côté, l’aug­ mentation de la fatigue, de la masse grasse, des problèmes métaboliques com m e hyper­ cholestérolémie, le diabète du sujet âgé et les dysfonctions érectiles de l’autre côté. L'homme est aussi menacé par la dim inution de la masse osseuse qui peut aboutir à l’ostéoporose. Les symptômes cliniques et les bilans sanguins permettent au médecin expérimenté de poser le diagnostic. Il peut substituer les hormones manquants et améliorer la qualité de vie de l'homme vieillissant. Il ne faut pas oublier que l’hygiène ali­ mentaire, l’exercice physique, la modération dans la consom ­ mation des drogues m on­ daines comme l’alcool et la nicotine améliorent aussi la qualité de vie du sujet âgé. La société A N D R O X-Luxem bourg vous propose un bilan et un éventuel traitement sous surveillance médicale. Androx-Luxembourg, 3 Avenue Victor Hugo L-1750 Luxem ­ bourg. Tél 26 26 41 37 www.androx.iu

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COMPANIES A D V ER TISE M E N T.*

* advertisement B companies APSI 31. 42, 60 3C 46 ABBL 48 Accenture 48 A ct 2 95 Adecco 33 A ndersen Consulting 49 Arbed 17 A rth u r Andersen 4, 47, 49 A stra 10 A stra -N e t 10, 13 A urora Digital System 46 Banque e t Caisse d'Epargne de l'E tat (BCEE) 84 Banque Général du Luxembourg 33 beWeb 79 Binsfeld 30 B iz a rt 18, 30 Broadcasting Center Europe (BCE) 13, 37, 47, 48 Business Initia tive 44 Business Luxembourg 32 Cactus 42, 90 Carousel Picture Company 45 Carré Blanc 32, 82 Caves B ernard Massard 57 Centre de Recherche e t d'innovation e t T ra n s fe rt de Technologie 42 Centre de Recherche Public Henri Tudor (CRPHT) 42, 47, 49 Centre National de l'Audiovisuel (CNA) 37, 38 Centre Universitaire de Luxembourg 50, 62 Chambre de Commerce 49 Chambre de Commerce e t d 'industrie du Luxembourg betqe42 Chambre des M étiers 49 Cité des sciences 10 CLT-UFA 37, 43 Cmi 21, 30, 31 Codex Online 43 Collège Européen de Technologie 42, 43 Comité National Société de l'Inform ation 61 Concept Factory 30 C rédit Européen 41 CRP 12 d'Land 72 D atacenter Luxembourg 35 Delux 45 Deutsche Telekom 48 Dexia Direct Bank 32 DMR Consulting 45, 47 Editions Revue 41, 42 Editions S aint-P aul 37 Editpress 30, 31, 42, 47, 82 Editus 82 EDS 6, 54 E ltrona 38, 42 Espace Net 21, 30, 31 Espace Régie Luxembourg 32, 47, 82 Europe Online 82 Europe Online Networks 41 European Investm ent Bank (EIB) 35 euroscript 8, 10, 11, 13, 47 EuroSignCard 47 euSign 49 E verest Communication 19, 22, 30 E veryday Luxembourg 46, 63, 89 Exceed 23, 30, 100 Fédération des Jeunes Dirigeants d'Entreprise 35 F irs t Mark Communications 33, 46 F irst Tuesday Luxem bourg 48, 56 Fond national de soutien à la production audiovisuelle (FONSPA) 36 Fondation Musée d 'A rt M oderne Grand-Duc Jean 46 Fonds National de la Recherche 45 Fortis Bank 33 Gax 23 Global Media Systems 20, 24, 30, 31 G oodyear 33 Groupe Fiscal Européen 44 GTS 39

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2001

I.L.R. (In s titu t Luxem bourgeois de Régulation) 36, 42, IBM ID Prod 32, 37, IEE Imprimerie Centrale Interact 24, 30, 31, IP Luxem bourg 32, 41, IPWebNet L 'A u tre T ra ite u r Lecando Librairies E rn ster 45, Luxair Luxem bourg-Am erican Chamber o f Commerce Luxem burger W ort Luxem part Luxlnnovation LuxSite 40, Made by Sam's Magic M oving Pixel Magicmultimedia m archFirst 33, Media Assurances M édiaport 8, 10, Medienakademie Mikado Online 27, M in dfore st M inistère de l'Economie M inistère de l'Education N ationale mké M ouvem ent Européen de Luxem bourg M ultithém atiques Nacamar Netcom 46, N etline Netway 27, New Media Group 10, 54, newmediaguide.lu Nobelux O rbite Communication P&M P&TLuxem bourg 37, 38, 41, 43, 52, 82, Pep Pol W irtz S P artners PricewaterhouseCoopers 4 4 , 45, Red Dog Communications 25, Régie S ain t Paul 42, Républicain Lorrain 42, RTL Group 10, 35, 37, RTL Lëtze bu e rg RTL Radio (F) Saios Samsa Films 30, 38, Service des Médias e t des Communications 8, 10, SES A stra 13, 41, SNCI Société Européenne de Communication (SEC) 46, Spider.lu Spiral 48, Stepstone Sun Microsystems Technopôle M etz Technoport Techprint TELE2 The L ilith p ro je ct Transac Ubizen ULPA Union Luxem bourgeoise des Consommateurs IULB) U niversité Libre de Bruxelles (ULB) Utopia 44, Visual Online 29, Wengé Wood, A ppleton, O liver S Co X Y Z Productions 29, 30,

43 48 79 45 82 32 79 79 95 49 88 48 47 38 68 44 90 30 30 43 46 35 47 48 30 37 32 47 83 44 43 33 49 35 31 76 84 49 79 32 99 30 41 47 28 79 47 47 14 43 56 47 47 48 44 47 26 49 2 76 10 42 36 34 46 47 32 55 41 66 30 95 47 31

Parution: 18 ja nvier 2001 Dossier; recrutem ent & form ation Deadlines: réservations 03.01.2001 - m atériel 05.01.2001

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