Paperjam Juin 2001

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#0 6 / juin 2001 51

Dossier 40 pages:

G ra n d e région & n o u v e lle é c o n o m ie h i: Lo rraine

Ressources Humaines j la WebTV au secours des recruteurs?

Mobilité Après la crise...

Yves Mersch

À nouvelle monnaie, nouvelle Banque Centrale



<curo.cps 6P 50 % (non)

L 'E u ro

a rriv e

La Grande Région existe Vincent Ruck, rédacteur en ch ef

La G ra n d e R ég io n e x iste -te lle ? C ’est une fa u s se q u e s ­ tio n . N o n p as que les n o m ­ b re u se s pages de ce n u m éro c o n s a c ré à ce s u je t s o n t in u tile s , m a is la q u e stio n en so i n ’ a q u e peu d 'in té rê t p o sé e de cette m a n iè re . P o lit iq u e m e n t p a rla n t, e lle existe. E c o n o m iq u e m e n t, si e lle n ’ a pas de rep ré se n tan t in c a rn é , e lle e x iste é g a le ­ m ent. Q u e l’on p a rle des tra ­ v a ille u rs q u i p a sse n t les fro n ­ tiè re s c h a q u e jou r, que l’on parle de la c o m p lé m e n ta rité d es t is s u s é c o n o m iq u e s ou que l’ on p a rle d ’ a u tre s c h o s e s enco re, il y a un état de fait: l’esp a ce S a a r-L o r-L u x existe. La q u e stio n - l’a utre q u e s ­ tio n - qui d e vrait être pré­ p o n d éran te est: « M a is q u ’a l­

lo n s -n o u s fa ire de cette G ra n d e R é g io n ». A lo rs que les s tru c tu re s p o litiq u e s so n t encore des stru ctu re s à é c h e lle s n a tio n a le s , les p ro b lé m atiq u e s d evienn ent e u ro p é e n n e s , et c e rta in s s o u lig n e n t u n e m e ille u re ad ap tatio n de la « R é g io n » p o u r gérer ce rtain s d o ssie rs (au d étrim en t du pays). C o m m e il été dit a ille u rs, cette é v o lu tio n nous se m b le est une ch a n ce pour le Lu xem b ou rg: d a n s son c a s p a rtic u lie r, la R égion d é p a sse l'éch e lle du Pays. La Région est une chance p o u r le pays en ce sen s que face à ce rtain s p ro b lèm es, le G ra n d -D u c h é , en dépit d es q u alité s de ses in fra ­ stru c tu re s, de son e n v iro n ­ n e m e n t lég a l ou de ses « r e s s o u r c e s h u m a in e s et p o lit iq u e s » ne p e u t p as faire face de m an ière s o li­ taire. L’intégratio n d an s un

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500 400300 200

déc.93

Guy Kerger

Jacques Demarque

Louise Courtemanche

paperJam

Coverstory

o6 _200i © mké S.A. 2001 en couverture Yves Mersch photo de couverture Patrick Muller

012

Y ve s Mersch

staff & fournisseurs

La

directeur de la publication Mike Koedinger (mk) rédacteur en chef Vincent Ruck (vr) sales manager Aurelio Angius art director Cu id o Kroger (xCraphix) textes Laurent Antonelli (la), jean-Charles Bernaconni, François Biltgen, Laurent Busser, Gaël Calvez (gc), Louise Courtemanche (le), Jacques Démarqué (jd), Jean Diederich, IPL, Guy Kerger, David Laurent (dl), Olivier Pia, Carlo Schneider, Anne Schroeder (as), Smart, Pascal Tesch, Karine Touati (kt), Patrick Vande Walle, Françoise Weber (fw) support team Laurence Rougeot-Hayar, Violaine Moulin photos Patrick Muller mise en page / com position Katarina Kowol, Guido Kroger et Nicole Müller pour xGraphix (www.xGraphix.de) régie online IP Luxembourg im pression Imprimerie Centrale S.A. papier Classen Supra

conquête

administration téléphone 29 66 18 fax 29 66 19 e-mail info(g)paperjam.lu courrier B.P.728, L-2017 Luxembourg bureaux 15 rue Dicks, Luxembourg-gare tarifs publicitaires disponi­ ble sur sim ple demande tirage 6.000 exemplaires

attacliê(e]s de presse

018

B anque

centrale

à la

de l'indépendance

Richesse nationale: 33 % Dépendance: 100% La

Place

financière,

o ffsh o re

d 'u n

à un centre

centre

onshore

Past & Future 024 Flashback Ce qui s 'e s t

p a ssé

au

Luxem bourg p end ant le mois

026 La saga des brevets logiciels C ontre

les abus juridiques

027 People Qui e st

parti, qui e st

arrivé

030 Publicité * Service, isn 't it? Personnalisation,

e-mails et spam

035 Agenda Les

re n d e z -v o u s

Merci de nous faire parvenir vos informa­ tions (changements de personnel, com­ muniqués de presse, etc...) de préférence en trois langues (F, D, GB) et accompa­ gnées d’illustrations en couleur à l'adresse e-mail press@paperjam.lu ou par courrier traditionnel à: BP 728, L-2017 Luxembourg au plus tard jusqu’au 30 avril pour l’édi­ tion 06_2001.

Time-Off

prochaine parution

154 Sortir

Edition 07 .2 0 0 1: 21 juin 2001

déc.94

utiles du mois

148 Consommer Monopoly,

cam éra et

lunettes

150 Voyager Direction Rome et la chaleur

Dimanche et K usturica 06 2001

007


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Dossier: Grande-Région et Nouvelle Economie (1|: Lorraine 042 La net-économie, futur

070 Technopôle de Nancy et Grande Région P a rlo n s

du Grand

072 Nouvelles perspectives:

axe de la collaboration

des plates-formes

transfrontalière? Lorraine,

plutôt

Est

dédiées aux TIC

industrie, Les

Internet

046 Economie de la Grande-

projets en cours

074 Guide pratique Où les

Région: le pari de

t ro u v e r?

l 'entrepreneuriat V e rs

une coordination

048 Smart: le succès pour la

» N o us inform ons nos lec­

petite lorraine. institutions qui

teurs que paperjam est distri­

aident à l'établissem ent

bué au business lounge de

Les

Luxair à l’aéroport du Findel,

en Lorraine

ain si que dans les hôtels su i­ 052 Les acteurs de la net-

vants: Grand Hôtel Mercure,

économie en Lorraine:

In terco n tin en tal,

aujourd'hui et demain

Sofitel.

R e n co n tre s

avec

Sheraton,

des

ge n s

qui bo uge nt et

fo n t

b ouger

068 Le Technopôle de Metz Metz,

en première ligne

de la Grande

Région 06 2001


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Analyse

120 Image de marque, branding

090 La Formation:

La

entre voisins Des

structures

128

tran sfron taliè re s

094 La réponse de M. Biltgen à n otre

article du mois

098 Le W h o 's who du

Wireless: Après la crise? Le

sa n s-fil aussi

doif se

réinve nte r

Facts Q uelques chiffre s

Luxembourg

médias

Newm ediaguide

su r

les

au Luxem bourg

134 Les Foires, ou l'a r t de

évolue

faire voir

102 Strategy: now,

Les

more than ever! A fte r

plus

simple nom

132 Luxembourg Media Key

dernier

Le

marque e st

q u 'u n

the crisis,

s tra te g y

strik e s

the back

104 Commerce électronique:

FIL,

facilitafrices de

m anifestation

140 Business Web Directory Les

sites financiers

les clefs d'une mutation réussie Développem ent

commerce électronique, sécurité

110

114

des transactions

Home Sweet Home R e cru te r

via

W ebTV?

Réflexions autour de t'U M TS 3G,

116

Enquête online

du

bientôt le rid e au ?

e-logisticien: intermédiaire et infomédiaire un m étier stratégiq ue

082 e-shopping et

»

e-banking au Luxembourg

084 Paysage des télécoms au Grand-Duché

06 2001

011


COVERSTORY

L'institution est jeune: elle a été créée en juin 1998. Sa tâche est immense: faire que l'introduction de l'Euro au Grand-Duché soit un succès, et que la place financière conserve sa vigueur et sa sta ­ bilité. Entretien avec son gouverneur.

La Banque centrale à la conquête de l’indépendance (Vrj M ais pourquoi paperjam se met-il à parler de la Banque cen­ trale du Luxem b ourg (B C L )? L’ in stitutio n et ses m is s io n s n’ont que très peu à voir avec Internet, les nouvelles technolo­ gies, les nouveaux m édias... O ui, m ais elle a beaucoup de choses « n e u ve s» à gérer. Ellemême est récente, elle date de 1998. Elle doit s ’occuper d ’une nouvelle m o n n a ie. Elle doit assurer de nouvelles m issions. Ce sont ces quelques raisons qui ont p o u ssé la rédaction de paperjam à vouloir rencontrer M. Yves M ersch, le gouverneur de la BCL. L’institution B C L est récente... Pourquoi n ’y a v a it-il pas de Banque centrale au Luxem bourg avant 1998? Et pourquoi cette date? Yves M ersch: «E n fait, il y a eu une Banque centrale au siècle passé. Elle a tenu le coup pen­ dant huit ans avant de faire failli­ te. A l’époque, les Banques cen­ trales étaient en concurrence avec les banques privées. Elles se d istin g u a ie n t par le fait qu’elles avaient la prérogative de pouvoir émettre de la m onnaie

012 paperJam 06_2001

nationale. Elles n ’agissaient pas en tant que banque de dernier ressort ou banque régulatrice. À une ‘autre époque’ de l’histo i­ re européenne, les politiques m onétaires étaient considérées co m m e po litiques natio nales. En tant que petit pays à écono­ m ie ouverte, le Luxem bourg a estim é q u ’il était trop risqué de m ener cette politique de m an iè ­ re indépendante. Ce constat est d ’ailleurs devenu de p lus en plus vrai, m êm e pour des vo i­ sins beaucoup plus grands. Le Luxem bourg avait opté pour une économ ie de partenariat avec la Belgique. Ce choix a été fait après que son partenaire de prédilection - la France - ait décliné l’offre de faire une union économ ique et m onétaire. La France avait estim é le partenaire que nous étions trop pauvre et trop petit. N ous so m m es donc rentrés d an s l’ un io n é c o n o ­ m ique et l’association m onétai­ re avec notre vo isin de l’ouest. Jusqu’aux années 70, tout cela nous a finalem ent assez bien servi. Les p o litiq u es étaient assez convergentes, grâce à la

com plém entarité de nos struc­ tures économ iques. À partir de la crise pétrolière, cette co m p lé ­ mentarité économ ique s ’est un peu estom pée. Cette crise, ajoutée à celle de la sidérurgie, a frappé durem ent les pays ‘traditionnellem ent’ in d u s­ trialisés co m m e la Belgique et le Luxem bourg. Au G rand -D uché, nous avons assez rapidem ent reconnu que ce n’était pas un événem ent co n jo n ctu rel m ais structurel - et que donc nous étions probablem ent trop petits pour pouvoir financer ses consé­ quences. Le mieux était d ’adap­ ter et d ’ajuster. N ous avons alors fait un effort de solidarité nationale en accep­ tant de d im in u e r les salaires, ce qui a perm is de d im in u er l’em ­ ploi non par des licenciem ents secs, m ais par des no n-rem pla­ cem ents, l’utilisation du person­ nel en excédant pour des travaux d ’intérêts généraux... Cela a été principalem ent payé par la ponc­ tion fiscale. La B elgique a agi autrem ent. L’ajustem ent est passé par une dévaluation. Elle a fait du mal,


M ais la confiance était un peu ébranlée entre les deux pays. D ans les années 80, en co llabo ­ ration avec le Fonds M onétaire In tern atio n al, nous avons dem andé à la Belgique de faire une politique d 'ajustem ent et de réduction des déficits pour permettre de réduire les taux d ’intérêts. À force de dévaluer, les m archés avaient tendance à dem ander une prim e de risque pour notre m onnaie. En 1989, le Franc Belge s ’est a rrim é au D e u tsch e M ark. D epuis, la politique belge a été une politique vertueuse, renfor­ cée au niveau européen par la n ég o ciatio n du Traité de M aastricht. Il faut se rappeler que nous avons co m m encé la négociation de ce traité en 1985 pour la conclure en 19 91. «

se des mérites propres. Autre­ m ent dit, les critères de M aastricht ont été appliqués à chaque pays individuellem ent. Tout ceci im pliquait évidem m ent l’existence de notre ‘propre’ B anque centrale. Notre souci n’était pas de m ener une poli­ tique monétaire indépendante, m ais bien au contraire de nous intégrer au niveau européen. Il était égalem ent évident que sa n s BCL, la B elgique aurait représenté le Luxem bourg pour toute la m ise en com m un de la souveraineté m onétaire. À ce com pte, elle aurait aussi bien pu le faire à la Co m m u n a u té Européenne dans tous les autres dom aines. T ro isiè m e raiso n, on voyait q u ’avec l’évolution de la place financière et l’élargissem ent des activités, il était im portant d ’avoir une contrepartie, un pen­ dant institutionnel pourvoyeur de liquidités, un ancrage, un a s ­ sem bleur. C ’est un peu la troisiè­ m e raison de créer une Banque centrale au Luxem bourg.» La B C L a-t-elle des attributions différentes de celles d ’autres B an q u es centrales Europ éen­ n es?

YM : «C h aq u e Banque centrale est un m odèle unique. Il est vrai que chez nous le débat euro­ péen a quelque peu pris le des­ sus. N ous som m es beaucoup plus que les autres le reflet des a ttrib u tio n s données à la Banque centrale européenne. Les gens com m encent cepen­ dant à com prendre tout douce­ m ent qu’une Banque centrale, ça n’est pas sim plem ent pour l’ Europe, c ’est égalem ent pour le bien de l'économ ie nationale. O n le rem arque dans une loi récente qui a un peu élargi notre dom aine de com pétences, en ce qui concerne les systèm es de paiem ent et de règlement d ’opé­ rations sur titres.» Le modèle de la B CL se rap­ proche de quel grand vo isin ? France ou Allem agne? YM : «V o us savez, un pouvoir p o litiq ue qui n’a pas eu de Banque centrale pendant des décennies ressent encore plus profo nd ém en t co m m e étant une entrave dans sa chair, l'obli­ gation de devoir partager une partie de la souveraineté natio-

01

Yves

M ersch

N o us avions un peu peur que le chem in vertueux em prunté par les autorités belges ne survive pas au d ébat natio nal. Le cas échéant, nous aurions pu ne pas rentrer dans l’U nio n M onétaire... N o us aurions pu no us retrouver otages des diffi­ cultés politiques et so cia le s belges. C ’est pour cela que nous avons fait inscrire dans le traité que chaque pays se ra it m em bre de l’U nion M o­ nétaire sur la ba­ 06 2001

COVERSTORY

surto ut d ans les e sp rits. Contrairem ent aux textes des traités, il n’y a pas eu de co n su l­ tation préalable. Cette dévalua­ tion, qui équivaut à une ponc­ tion de pouvoir d ’achat, était en quelque sorte superflue pour le Luxem bourg. De sorte que nous avons un peu sur-ajusté, ce qui n'est ja m a is m auvais. Cela a certainem ent ‘boosté’ pendant les années 80 notre com pétitivi­ té, cela est exact.


nale avec une nouvelle institu­ tion. C ’est d ’autant plus difficile que celle-ci n’est pas élue! Je d irais que co m m e souvent notre action est très influencée par la culture allem ande, m ais notre pensée est déterm inée par la culture française... C ’est un peu la destinée des peuples à cheval sur les deux cultures. Au co ntraire de l’A llem agn e, notre po uvo ir po litiq u e ne considère pas le régim e d’indé­ pendance de la Banque centrale com m e étant essentiel. Il l’a accepté sur la base des exi­ gences p o litiq u e s a cc o m p a ­ gnant le m ouvem ent vers la B CE.» Pourquoi la population luxem ­ bourgeoise est-elle si favorable à la m onnaie unique? YM : «H isto riq u e m e n t parlant, nous avons souffert de la m ulti­ plicité des devises. Im aginez-vous au X IX e siècle, nous étions un pays indépen­ dant, donné en union person­ nelle au roi des Pays-Bas. La

02

Au

se rvice

de

l'E u ro p e

du Luxem b ou rg e t

m onnaie du Luxem bourg à cette époque était le florin néerlan­ dais. Les gens ne l’aim aient pas parce que c ’était la devise d ’une adm inistration étrangère. N ous étio ns é c o n o m iq u e m e n t proches du Zollverein allem and, donc on u tilisa it la m o nnaie prussienne et la m o nnaie autri­ chienne. O n prenait les francs égalem ent... À cette époque, les taux de change étaient autre­ ment plus co m p liq u és q u ’au­ jo u rd ’hui avec l’ Euro. Si l’on considère le XXe siècle, jusqu'à nos jo u rs, nous avons eu 4 changem ents de m onnaie. A chaque guerre m o n d iale , notre neutralité n’a pas été res­ pectée et les m o nnaies ’rem pla­ cées’. O n com prend donc que dans le pays, les gens sont historique­ m ent et quotidiennem ent habi­ tués à m anipuler une m u ltip lici­ té de devises. Les frontières sont à quelques 17 kilom ètres pour la France, 20 pour la Belgique, 50 pour l’Allem agne.» Concrètem ent, co m m ent vont se dérouler les actions de s e n si­ bilisation au passage à l’Euro? YM : « Il y a une répartition des co m p étences entre le G ouvernem ent et la BCL. Au

prem ier incom be la s e n sib ilisa ­ tion à l'ajustem ent aux no u­ velles valeurs, aux règles de changem ent et d ’arrondis. N ous so m m es plus particuliè­ rement en charge de la m ise en circulation des pièces et billets. N ous avons grosso m odo une cam p agnes identique à celle lancée dans les autres pays de la zone Euro. Il faut savoir en tant que Luxem bourgeois rester m odestes et essayer de copier chez les m eilleurs de nos vo i­ sins, plutôt que de réinventer la roue, n’est-ce pas? N o us avons com m encé à lan ­ cer des cam pagnes radio - télé­ vision et Internet. N ous avons égalem ent des program m es de partenariat avec de n o m ­ breuses o rganisatio ns encontact notam m ent avec le petit com m erce et les co n so m m a ­ teurs.» Avez-vous des inquiétudes pour le passage à l’ Euro des entre­ prises? YM : « O u i et non. J’ai beaucoup m oins peur pour le ‘grand co m ­ m erce’ et les grandes entre­ prises que pour le petit co m ­ merce. Le réseau social national est dense, les gens se c o n n a isse n t, l’ in ­ fo rm atio n passe vite, les différentes strates sont m oins ré sista n tes au matraquage p u b li­ citaire. Voici pour l’aspect positif. D ’un autre côté, il y a une tendance à ‘tout co n n aître ': m on plus grand souci, c ’est quand j ’entend s ‘yaka', ‘facile’, ‘tout baig­ ne’. Là, je c o m ­ m ence à me méfier. Je vous dis cepen­ dant que je n'ai pas de ra iso n s c o n ­ crètes de m ’inquié­ ter. Je n’ai pas d ’in ­ d ic a tio n s basées su r des o b se rva ­ tio ns chiffrées qui


d ’exprim er

le

Par contre, nous so m m es extrê­ m em ent vigilants. N o us essayons de travailler sur plusieurs pistes en parallèle. Par exemple, si ja m a is le petit com m erce faisait preuve de l’une ou l’autre défaillance, il faudrait p o u v o ir ra p id e m e n t renforcer l'alim entation du grand public en pièces et billets. D ans ce cas, je crois que nous so m m es assez bien placés en Europe car nous avons le plus grand nom bre de g u ich e ts au to m a tiq u e s de banque par habitant au sein de l’Union. N o u s pouvons ain si rapidem ent co m p léter une insuffisance de petites coupures qui pourrait se faire sentir par une alim entation renforcée à travers le réseau des guichets autom atiques. C 'est le genre de réflexions que nous m enons actuellem ent. Ce sont donc plus des solutions de backup, de deuxièm e niveau qui nous occupent actuellem ent.» Le Luxem bourg est un pays aty­ pique... À la fois très petit et très riche... Co m m ent se construisent les rapports de force au sein de la BCL? Y M : « S i l’on fait l’analyse des rap­ ports au sein de la B CL à partir des sc h é m a s tra d itio n n e ls du style territoire et population, le Luxem bourg peut effectivement sem bler petit. Ceci posé, je crois q u ’avec l'ém er­ gence d ’une Europe plus unie surtout au niveau des m archés la région prend de plus en plus d ’ im portance en tant q u ’entité économ ique de référence. Cela n’apparaît pas encore dans les statistiques, puisque celles-ci restent encore largem ent natio­ nales. M ais la réalité, en tout cas en ce qui co n cern e le Luxem bourg, c ’est la région. N o u s so m m e s effectivem ent d ’autant plus atypiques que chez nous, la région est plus grande que le pays. Il suffit de regarder le m arché du travail, il y a une m o bi­ lité parfaite au travers des fron­ tières. N ous avons un tiers du

^

Une loi pour la BEI La B C L a été créée p a r une lo i organique... Il s ’agit de la « lo i du 23 décem bre 1998 relative au statut m onétaire et à la B anq ue centrale du Luxem bourg». Voici quelques extraits. Art. i : Le statut m onétaire du G ra n d -D u c h é de Luxem bourg est celui d 'un Etat m em bre de la C o m m u n a u té européenne q ui a adopté la m o nn aie unique, l'Euro. Art. 3. (1): La Banque centrale est un établissem ent public, doté de la personnalité ju rid iq u e et de l'a u to n o m ie fin a n cière. Art. 22: A f n d'atteindre son o b jectif et d 'acco m p lir ses m issions, la B anq ue centrale peut: - intervenir sur les m archés fin a n ciers, soit en achetant et en vendant ferm e (au com ptant et à terme), soit en p renant et en m ettant en pension, soit en prêtant ou en em prun tan t des créances et des titres négociables, libellés en toutes unités m onétaires, a in si que des m étaux précieux; - effectuer des opérations de crédit avec des établissem ents de crédit et d'autres intervenants du m arch é sur la base d'une sûreté app ro­ priée pour les prêts. Art. 24. (i): Il est interdit à la B anq ue centrale d'accorder des décou­ verts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la C o m m u n a u té européenne, aux ad m in istratio n s centrales, aux auto ­ rités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres o rg a n ism e s ou entreprises p u b lic s des Etats m e m b res de la C o m m u n a u té européenne; l'acq u isitio n directe, auprès d'eux, p a r la B anq ue centrale, des instrum ents de leur dette est égalem ent inter­ dite. <<

m arché du travail qui est couvert par des no n -ré sid e n ts. N ous avons 6 0 % de notre m arché du travail qui est occupé par des non-luxem bourgeois. L’ouverture des frontières est chez nous une réalité pour l’acti­ vité financière et économ ique. N os banques traitent un territoi­ re qui n’est pas celui du pays, m a is qui est plus large. En quelque sorte, nous ne som m es pas seulem ent la Banque centra­ le d ’un pays, m ais nous som m es

la Banque centrale d ’une région créatrice de richesse, à travers nos contreparties les banques. M aintenant, je dois égalem ent être prudent: je m ’aventure sur un terrain qui peut rapidem ent devenir politique. Je ne pourrais pas vous dire com bien de per­ sonnes nous servons, m ais en tout cas nous servons plus que la population à l’intérieur de nos frontières. Ceci est possible parce que les m archés sont plus inté-

>5> I l service public... Pourquoi avoir cho isi de «se rvir la collectivité» plutôt q u ’une carriè­ re dans le secteur privé? Y M : « C ’est effectivem ent un choix ph ilosop h iq ue de servir l'intérêt public. S i je n ’avais pas pris ce ch em in j ’a u ra is certainem ent servi l'Europe. J ’a i choisi l ’offre du Luxem bourg parce que l ’on m 'offrait de co ntinu er tout de suite aux U SA . C ’était une option q u i m 'attirait beaucoup à l ’époque. S i donc je n 'a va is pas em prunté cette carrière je crois que je m e serais orienté vers une profession indépendante. M a is vous savez, souvent les destins de la vie ne sont pas tellem ent réfléchis. C ’était les années 70, on a vait plus d ’options q u 'a u jo u r­ d ’hui, c ’était un m arché où l ’on avait toutes les possibilités. M on seul doute a été de savoir si j e m ’orientais vers les fin a n ce s ou les affaires étrangères. Il y a des anecdotes q u i ont f a it que j ' a i ch oisi la F in a n c e .» «

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m e perm ettent m oindre souci.


COVERSTORY

grés, avec des banques qui sont plus concentrées. La Banque centrale est égalem ent le vecteur de l’explication de la politique centrale. En Europe chaque Etat a sa propre Banque centrale. À l’avenir, il y aura de plus en plus besoin d ’explications décentrali­ sées. Les choix se feront en fonc­ tion de la réalité d ’un pays, en fonction de la culture, de la langue. J'ai l’im pertinence de croire qu’un Belge de la Province de Luxem bourg ou un Lorrain qui parle le Platt com prend mieux notre français que le fran­ çais parlé par un Parisien! Les B an q ues centrales natio ­ nales ont-elles un rôle spécifique au sein de la B C E ? YM : « N o n , car la spécialisation recèle un risque de renationali­ sation. Tant q u ’on n'a pas fait des progrès dans l’intégration politique, il serait dangereux de répartir les Banques centrales dans des spécialités. Cela sig n i­ fierait le risque d ’avo ir un a p p a u vrissem e n t des options présentées. Il est vrai que tout doucem ent, certaines Banques centrales au sein de l’Eurosystèm e vont se spéciali­ ser, m ais ce n’est pas une m is ­ sion déterm inée par le ‘centre’, c ’est plutôt une ém ergence de préférences qu’une déterm ina­ tion a prio ri.» L’Euro est-il une chance ou un risque po ur la place de Luxem bourg? YM : «Co m m e toutes les m édailles il y a deux faces! Nous avons toujours dit que chaque étape du progrès de l’intégration

européenne était une chance pour nous. N ous avons en effet une prédo­ m inance de la pensée ‘écono­ m iq ue’ sur la pensée de ‘p u is­ sance politique’. La puissance politique s’exprim e autant par la politique de la canonnière ou la politique de la pression, alors que la po litique é co n o m iq u e s ’exprime par l’avantage co m p a­ ré. Et donc, nous espérons que nous allons préserver ce modèle car il im plique pour les grands pays de renoncer à l’exercice de toute la puissance dont ils pour­ raient être capables pour po us­ ser leurs intérêts propres et l'ac­ ceptation d ’un d é n o m in a te u r co m m un. Ce dernier peut dans un cas être inférieur à leur opti­ m um , et d ans un autre cas sup érieur, m a is en résultat moyen, certainem ent supérieur au résultat exercé par ce que j ’appellerais ‘l'ancienne faço n’ de faire la politique» Et le com m erce électronique? YM : « Il faut dire que dans le passé nous avons plus vécu sur les ‘fautes’ de nos a m is et voi­ sins. Avec la d iscip lin e c o m m u ­ nautaire im posée à travers le pacte de stabilité, la surveillance m utuelle et toutes les autres bonnes règles, nous avons cer­ tainem ent perdu une partie de nos avantages. Ce que nous conservons, c’est la capacité de réaction - en théorie plus rapi­ de. M ais encore faut-il mettre la théorie en pratique. N o u s avons m is en place les lé g isla tio n s nécessaires. Toutefois, ce n’est pas tout. Il faut égalem ent que cette d é te rm in a tio n pu b liq u e

>5" Ilie structure jeune Q u'est-ce qui vo us fait avancer ‘pour’ la B C L ? Y M : «Je pense que j ' a i la chance de mettre sur pied une nouvelle in s­ titution. Il ne fa u t pas ou blier que l'In stitu t M onétaire luxem bour­ geois était à ç )0 % occupé par de la surveillance prudentielle, peutêtre a 5 % p a r des services m onétaires. Créer une institution, c ’est très intéressant. Travailler avec des je u n e s gens motivés, c ’est une autre raison de satisfaction. J e crois que nous som m es une des plus je u n e s Banq ues centrales d ans le m onde, avec une m oyenne d ’âge de 34-35 ans. «

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»

Les granites dates de l’furo 1er J a n v ie r 2 0 0 2 Introduction des billets et des pièces en Euros. Fin de la m o n n a ie scripturale en a n c ie n n e s d evises n a t io ­ nales. 28 Fé v rie r 2 0 0 2 m in u it Les billets et pièces en L u f et B e f n 'o n t p lu s cours légal. 30 J u in 20 0 2 Fin de la période d ’échange des b ille ts et p ièces en Fra n cs a u x g u ich e ts des banques co m m erciales 31 D é ce m b re 2004 Fin de l ’échan ge des pièces en Francs auprès des g u i­ chets de la B C L . L’é ch a n g e des b illets en Francs pourra se fa ire aurpès de la B C L pend ant une durée indéterm inée. «

rencontre la volonté de création de la sphère privée. N ous avons quelques exemples de banques qui ont installé au Luxembourg leur centre de e-banking / ecom m erce et tout cela pourrait se développer. N ous so m m es actuellem ent encore dans un m onde qui est largem ent en d ehors de la réglem entation. D ans l’avenir, il y aura plus de réglem entation. De par le traité de M aastricht, le gouvernem ent est obligé de nous consulter sur un certain nom bre de points, et s ’il o ublie, nous so m m e s là pour lui rappeler ses o bliga­ tions. Les traitem ents font ainsi partie de notre com pétence. Jusqu'à présent, nous avons participé aux groupes de travail, nous avons fait des su g g e s­ tions. Elles n’ont pas toujours été retenues, m ais je ne peux pas trop me plaindre. N o us so m m es en faveur d ’un d éve lo p p em ent o rd on né de cette industrie et je souligne le term e ord on né.» vC


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LUXEMBOURG DE FINANCIERE PLACE LA

Le défi de la place financière est grand: réussir la conversion d'un centre offshore en un centre onshore. Le bien-être du pays tout entier pourrait en dépendre!

Richesse nationale: 33% Dépendance: 100% Carlo Schneider est Analyste Financier et travaille comm journaliste free-lance pour de nombreux médias au Luxembourg et à l’étranger.

Im aginons une fois le Luxem­ bourg sans place financière. Ce serait un Etat réduit au poids économ ique d ’une ville provin­ ciale de taille moyenne, avec un PIB par habitant com parable non plus à celui de la Région parisien­ ne, de H am bourg et de Vienne, m ais plutôt à celui de la FrancheCom té, de la Rioja ou du Leicestershire. Un Etat qui im po­ serait ses habitants à des taux (im position et charges sociales) dépassant en moyenne les 5 0 % du salaire m ensuel brut pour financer l’équilib re budgétaire. Enfin ce serait un Etat, dans lequel personne n’oserait d iscu­ ter d ’augm entation de retraites, de salle de concerts ou de m usée d ’art moderne. Le poids de la place financière sur l’éco no m ie luxem bourgeoise représente selo n une étude récente, publiée par le Com ité pour le d évelo ppem ent de la place fin an ciè re de

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Luxem bourg(i) , plus de 3 0 % de la production nationale, entre 3 2 % et 3 6 % du PIB, 2 0 % de l’em ­ ploi intérieur luxem bourgeois et près de la m oitié des recettes fis­ cales de l’Etat. Chiffres im p re ssio n n a n ts qui illustrent com bien le bien-être de l’ Etat luxem bourgeois et de ses habitants dépend d ’un seul sec­ teur. Si le succès initial de la place financière s’est basé sur le déve­ loppem ent du d o m a in e des euro-obligations et des eurocré­ dits syndiqués, dom ain e dans lequel le G ran d -D u ch é a pu déve­ lopper au cours des années 60 et 70 des com pétences reconnues, la place offre aujou rd ’hui surtout des services co m m e rciau x et financiers destinés aux investis­ seurs, privés et institutionnels. A in si, la place fin an cière du Luxem bourg est su rto u t un centre de gestion patrim oniale. Q ui dit gestion patrim oniale ne dit plus uniquem ent gestion in d i­ vidualisée, m ais de plus en plus gestion collective, par le biais d’o rganism es de placem ent col­ lectif (O PC). Aujourd’hui, le Luxem bourg se situe au deuxième rang à l’échel­ le m ondiale en m atière de volu­

me d ’actifs nets sous gestion col­ lective, derrière les Etats-U nis, m ais bien avant la France, l’A llem a gn e et la G ra n d e Bretagne. D an s un contexte boursier difficile, les actifs nets gérés sont passés de 734,5 m il­ liards Euros en 1999 à 875,6 m il­ liards Euros en 20 0 0 , soit une progression de 1 9 % . Le nom bre d ’O P C , dont les Sicavs consti­ tuent la form e la plus répandue, s ’est chiffré à 1.785 à la fin de l’année passée. M ais attention: tous ces fonds enregistrés ne sont pas nécessai­ rement aussi gérés à partir de la Place. Le m anque d ’un savoirfaire spécifique fait toujours fron­ cer les sourcils des responsables. A u jo u rd ’hui, la Place m anque effectivement de spécialistes en m atière de gestion de fonds, d’analyse financière et d ’ingénie­ rie financière, capables de déve­ lopper des produits innovants. Suite aux décisions co m m u n au ­ taires en matière d ’harm o nisa­ tion fiscale, prévoyant à terme soit l’échange d ’ info rm ation entre É tats-M em b res su r les revenus fin an ciers perçus par des non-résidents, soit une rete­ nue à la source sur les revenus des non-résidents (et donc la


(î) CODEPLAFI: Etude d’impact de l’indus­ trie sur l’économie luxembourgeoise, 2001 (2) Institut de Formation bancaire luxem­ bourgeois (3) Association luxembourgeoise des Ges­ tionnaires d’actifs et Analystes financiers

Ch art i: Som m e des bilans des banques luxembourgeois 199 3-2000 (en mio EU R) 650.000 600.000 550.000 500.000 450.000 400.000 ■ 350.000 1993

1994

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1999

2000

Chart 2: Evolution du nombre et du volum e de O P C ’s 1993-2000 (en m ia EU R) 0

I

i

N om red’OPC Actifs nets en mia EUR

déc.93

déc.94

déc.95

déc.96

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déc.ç

déc.99

déc.oo

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LUXEMBOURG DE FINANCIERE

sachant qu’un employé nouvelle­ m ent em bauché sur six est encore de nationalité luxem bourgeoise? Il est devenu quasim ent im possible de trouver du personnel qualifié et expérim enté au Luxembourg et dans les régions transfrontalières, à m o in s de “mettre un gros paauet sur la table”. A défaut de pouvoir recruter des salariés qualifiés dans les régions avoisinantes, la Place doit de plus en plus se tourner vers d’autres centres fin an cie rs européens: aujou rd ’hui des centaines de fi­ nanciers fran çais, belges, a lle ­ m an d s ou italie ns sont déjà envoyés par leur m aison-m ère au G rand -D uché. Le succès de la place financière sera très certainem ent (aussi) fonction de sa capacité à recruter des p ro fe ssio nn els à l’échelle européenne, à les form er et enfin à les garder à moyen et long terme. vC

PLACE

pour intéresser la concurrence européenne ou dans lesquelles le Luxem bourg peut trouver un avantage com pétitif grâce à sa capacité à créer rapidem ent un cadre législatif et réglementaire avantageux. L’exemple le plus souvent cité est celui du développem ent d ’une industrie de fonds de pension. La dem ande d’instrum ents d ’épargne-retraite spécifiques ne cesse d ’augm enter et le Luxembourg a été une des premières places à créer un cadre permettant de répondre aux besoins internatio­ naux. Malheureusem ent, les dos­ siers restent encore rares pour l’instant. Le développement de l’electronic banking constitue un autre exemple, avec quelques ini­ tiatives encourageantes. N éanm o ins la place financière ou d evrait-on, en absence d'autres métiers financiers tels que l’investment banking, plutôt parler de place bancaire? - est a ujo u rd ’hui encore (trop) forte­ m ent spécialisée. Reste enfin la question: est-ce que le Luxem bourg sera en m esure de gérer le développe­ m ent futur de sa place financière,

LA

plus grande partie des clients de la place), le Luxem bourg devra progressivem ent se transform er en centre onshore. C ’est pourquoi les acteurs de la Place ont lancé de nouvelles in i­ tiatives pour garantir l’attrait de la place bien au-delà des réalités off­ shore. Le défi est celui de faire du Luxem bourg un centre d ’excellen­ ce en m atière de private banking, en s ’appuyant su r les points forts de la Place: environnem ent légis­ latif et réglem entaire favorable, co n fid en tialité, d iscré tio n et dim ension hum aine de l’accueil et enfin q u alité de la m ain d ’œuvre. Si tous les regards sont actuelle­ ment tournés vers la form ation bancaire - on parle beauco up d ’une Luxem bourg Sch o o l o f Finance et certaines form ations, dont celle d ’Analyste Financier, o rg a n isé e par l’ IF B L (2), en concert avec l’A L C A F I (3), per­ m ettent déjà de ga ran tir un niveau de qualité international on oublie trop rapidem ent que, contrairem ent à d'autres places fin an ciè re s euro p éennes, le Luxem bourg ne dispose plus vrai­ ment d'acteurs nationaux, ayant un attachem ent naturel au déve­ loppem ent de la place financière luxem bourgeoise. S a u f quelques rares excep tio ns, toutes les banques in stallé e s au Luxem ­ bourg so n t a u jo u rd ’hui des branches de groupes étrangers. O n com pte ainsi, parm i les 197 banques de la place, 63 filiales ou su c c u rsa le s de banq ues a lle ­ m an des. Les b anq ues belges occupent la deuxièm e place dans ce classem ent, devant celles de l’ Italie, de la France et de la Suisse. Etant souvent forcées à lim iter leur rôle à celui d'un «p ie d s à terre» des grands acteurs euro­ péens et internatio naux, les banques de la place financière doivent aussi se soum ettre à la logique stratégique et co m m ercia­ le de leurs patrons étrangers. Il existe un risque réel que la per­ ception des atouts de la place financière sera progressivem ent réduite à celle d ’avantages pure­ m ent pécuniaires, de nature fisca­ le notam m ent. Ceci explique pourquoi la place financière du Luxem bourg n’a pas arrêté au co urs des dernières années de chercher de nouvelles niches à occuper, n iches qui dem andent trop de spécialisation



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Partenariats, Télécoms et Finance, Lancements et Relances

Vincent Ruck, rédacteur en chef

I Stepstone fait sa promo sur les ondes Im possible d’échapper à la publicité pour les sites de recrutement. Les chiffres d’in­ vestissem ents publicitaires de Stepstone en sont la preuve édifiante. Après une cam pagne européene télévisée, l’entrepri­ se a choisi plusieurs radios pour atteindre les internautes. La cam pagne s ’articule autour de tém oignages d ’utilisateurs qui ont co m m u niq ué leurs réactions par m ail. En mars, Stepstone a envoyé quelques 8 0.000 m ails à des d em an­ deurs d ’em ploi inscrits. Le résultat: sur 600 réponses, 6 tém oignages sélectionnés. StepStone a réalisé 6 spots radios diffusés en Belgique pen­

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dant la deuxièm e m oitié d ’avril. Les radios sélectionnées sont pour la plupart belges: Radio Donna, Studio Brussel, Radio 1, BXL Capitale, La Prem ière, Nostalgie Sud, Radio 21, Radio Contact Sud. RTL Letzebuerg a égalem ent diffusé ces spots sur les ondes. En fonction des résultats, décision sera prise quant à une nouvelle diffusion pour une prochaine période.

f IPWebNetJu et Mind Forest collaborent IPW ebNet.LU et M indForest développent ensem ble une plate-forme de services axés sur la com m unication et le m arke­ ting interactif. Cette plate-form e innovante permettra aux agences et aux annonceurs d'exploiter au m ieux les no u­ veaux m édias afin d 'op tim iser

leur com m u nicatio n. L'objectif de la collaboration est de déve­ lopper un portefeuille de ser­ vices collectifs dans le dom aine de la co m m unicatio n et du m arketing interactif. L'expérience et la co nnaissance de IP Luxem bourg dans le sec­ teur des m édias, co m b inés aux com pétences de M indForest dans la net-économ ie, perm et­ tent d'offrir aux agences et aux annonceurs une plate-form e de réfTexion et d'innovation pour exploiter les nouveaux m édias dans leur com m u nicatio n.

H Bofferding.lu s’étoffe...

O n trouve dorénavant deux nouvelles rubriques sur le site: un « A B C » de la bière, m ini encyclopédie brassicole, et une seconde rubrique «W at'su p », réactualisée chaque sem aine.


Résultats trimestriels pour VMS-Keytraae Luxembourg Le chiffre d ’affaires du prem ier trim estre 20 0 1 est en augm en­ tation de 2 5 % par rapport à celui de l’année dernière. Cette augm entation est due au nouveau statut de société de bourse qui permet de

M. Biltgen et la production audiovisuelle

Sur invitation du m inistre délégué aux C o m m unicatio ns, M. François Biltgen, une réunion de travail a eu lieu le jeudi 26 avril 2001 entre M m e V iviane Reding, co m ­ m issa ire européenne, M. Philippe Maystadt, président de la Banque européenne d ’investissem ent (BEI), ain si que des représentants de différents instituts bancaires de la place financière luxem ­ bourgeoise et de l’Union luxem bourgeoise de la pro­ duction audiovisuelle. Le but de cette entrevue était, d ’une part, d ’initier le dialogue entre les financiers et les professionnels de la production audiovisuelle à Luxem bourg et, de l'autre, de d iscuter des différentes actions lancées récem m ent par la BEI et la C o m m issio n européenne en faveur du développem ent de contenus audio visuels européens et du renforcem ent de la co m ­ pétitivité de l’industrie cin é ­ m atographique en Europe.

& FUTURE

diversifier les sources de reve­ nus. Le nom bre de transac­ tions exécutées a reculé de 2 2 % à 123.105 contre 159.453 au prem ier trim estre 20 00. Le nom bre de clients a augmenté de 1993 au cours du trimestre ce qui porte le nom bre total de clients à 23.374. Les chiffres cités sont des chiffres encore non-audités.

Luxjob devient Monster.lu

PAST

O n y trouvera un calendrier des m anifestations, fête popu­ laire... où vous pourrez trou­ ver de la Bofferding. Prosit!

M Les nominés du

New Media Trophy

Pour la 3e année consécutive, le C R P H enri Tudor a organisé en partenatiat avec la F /P /C le New M edia Trophy qui récom ­ pense les professionnels des nouveaux m édias luxem bour­ geois. Les m em bres du jury du New Media Trophy se sont réunis le 18 avril afin de sélec­ tionner les nom inés de ce cru 20 0 1! Cette année, 22 projets proposés par 13 sociétés ont été déposés. La délibération du jury a permi la sélection de 3 nom inés: - X Y Z pour le site www.lorentzweiler.lu, - Bizart pour le site www.bizart.lu, - A ccessit et Sandt sari pour le site www.luxauto.lu. Il est à souligner que les m em bres du jury ont apprécié la qualité et la diversité de tous les produits présentés. Les organisateurs remercient et félicitent une fois encore l'en­ sem ble des candidats. Le vainqueur, quant à lui, est déjà connu au m om ent de lire ces lignes: la rem ise des «tro ­ phées F /P /C incluant le New M edia Tropy 2 0 0 1» s'est dérou­ lée le 11 m ai dans l'enceinte du Ca sin o de Mondorf.

■ New partnerships for Europe Online Internet & Broadcasting Co m pany AG (IBC) based in Eschen/Liechtenstein and Europe O nlin e Networks S.A. announced this month their partnership to enhance the Europe O nlin e gam es channel. T h e two com panies will focus on the exchange o f content together with the supply of online gam es, which fit perfect­ ly into the gam ers’ favourite pastim es.

Nom breux seront les lecteurs à l’avoir remarqué: suite à la reprise de Luxjob par le réseau mondial de recrutement en ligne Monster.com en décembre der­ nier, Luxjob s’est maintenant transformé en Monster.lu. Luxjob faisait partie des sites Internet les plus visités au Luxembourg et a pu s ’y afficher, depuis 1999, comm e précurseur dans le dom aine du recrutement par Internet. Tout com m e Luxjob, Monster.lu reste résolument axé sur le mar­ ché national de l’emploi et s ’adresse en premier lieu aux employeurs luxembourgeois et aux candidats du pays et de la Grande-Région. Une partie entière est consacrée spécifiquement à la vie et au tra­ vail au Luxembourg et comporte entre autre des informations sur le droit du travail, les congés et les démarches administratives. De leur côté, les employeurs découvrent dans monster.lu un outil efficace pour optim iser leur politique de recrutement. Ainsi, le "Bureau de Recrutement” virtuel permet à l’employeur de gérer luimême ses offres, de consulter des statistiques et de mesurer ainsi l’efficacité des annonces. Un volet entier est aussi réservé à la ges­ tion et au suivi des candidatures.

Europe O n lin e also announced that the program s o f G am e O ne, the first French T V chan­ nel dedicated to the universe of video gam es, are now available on the Europe O n lin e gam es channel "S piel-O -M anie". T h is partnership consolidates the strategy o f the two com panies by co m b in in g T V and the Internet technologies to exploit the interactivity of the Internet and full digital T V quality videostream ing.

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CHRONIQUES

Internet Æ

S o ciety'JO r,

Luxem bourg

'r i y

Les logiciels eux aussi ont leur droit... Patrick Vande Walle, président de l’Internet Society Luxembourg, patrick@isoc.lu

La saga des brevets logiciels

En n o v e m b re d e rn ie r, I 'IS O C L u x e m b o u rg a v a it la n c é u n e c a m p a g n e d 'in fo rm a tio n s u r ce lo g ic ie l peu m é d ia tiq u e q u 'e s t le brevet lo g ic ie l. Le cito y e n la m b d a se c ro it v r a is e m ­ b la b le m e n t n o n c o n c e rn é et im a g in e q u 'il s 'a g it d 'u n d é b a t en tre ju ris t e s . P o u r a u tan t, ce s u je t m é rite q u 'o n s'y in té re s s e c ar une p a rtie de n o tre q u o tid ie n de s u rfe u r p o u rra it s'e n tro u v e r affectée. L ’e x e m p le le p lu s c o n c re t e st le b ie n tô t d é fu n t b revet d é p o s é p a r A m a z o n s u r le o n e c lic k s h o p p in g . T o u t le d é b at e st de s a v o ir p o u r­ q u o i ce b revet n 'a p a s été re fu sé d 'e m b lé e . O n a u ra it pu é v ite r n o ta m ­ m e n t le s lo u r d e s consé­ q u e n c e s f in a n c iè re s p o u r les a c te u rs d u p ro c è s a c t u e lle ­ m e n t en c o u r s . C e la n 'e s t q u 'u n a s p e c t d e la q u e s tio n , b ien q u 'il s o it im p o rta n t p o u r les P M E et in d é p e n d a n ts et p a rt ic u lie rs q u i ne p o u rra ie n t p a s ju s t if ie r d e te ls fra is de p ro c é d u re . A u jo u r d 'h u i, le N e t est d e ve ­ nu re n ta b le p o u r q u e lq u e s u n s . L e s b re v e ts s o n t d e s a c tifs q u e le s s ta rt-u p s p e u ­ v e n t fa ire v a lo ir a u p rè s de le u rs b a ille u rs d e fo n d s . C 'e s t l'a u tre a s p e c t de la q u e s tio n : si l’on a v a it a p p liq u é ce p r in c ip e à la c ré a tio n de l'In te rn e t, il n 'a u r a it ja m a is c o n n u so n d é v e ­ lo p p e m e n t a c tu e l. Le profit q u 'e n tire n t c e r­ t a in s a u jo u r d 'h u i, ils le d o iv e n t à la v o lo n té d 'o u v e r t u r e d e le u rs p r é d é c e s s e u r s q u i a v a ie n t c o m p r is q u e le profit se fe ra it en a u g ­ m e n ta n t la b a se in s ta llé e s u r le lo n g te rm e . In te rn e t fo n c tio n n e a u jo u rd 'h u i en m a je u re p a rtie g râ ce à d e s lo g ic ie ls n o n b reve tés:

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S e n d m a il, B in d ou A p a c h e p o u r ne c ite r que c e u x q u e v o u s u t ilis e z to u s le s jo u r s s a n s le sa v o ir. C e n 'e s t p a s p o u r rie n q u e l'a s s o c ia t io n E u r o lin u x ( i) a e n vo yé un é p a is d o s s ie r à la C o m m is s io n e u ro p é e n n e q u i o rg a n is e u n e c o n s u lt a t io n s u r le s u je t. Le b re ve ta g e d u lo g i­ c ie l c o n d a m n e r a it le d é v e lo p p e m e n t d 'u n e g ra n d e p a rtie d e s lo g ic ie ls d its lib re s q u i fo n t a v a n c e r l'In te rn e t et l'in fo rm a tiq u e en g é n é ra l d e p u is s e s d é b u ts . La te c h n iq u e d u d ro it d 'a u te u r, m o n d ia le m e n t re c o n n u e m ê m e d a n s les d e rn ie rs é tats c o l­ le c t iv is t e s , a fa it s e s p re u v e s . Le lo g ic ie l e st a lo rs tra ité c o m m e un e o e u v re de c ré a t io n in t e lle c tu e lle , au m ê m e titre q u e la litté ra tu re et la m u s iq u e , c o m m e le p ré v o it, p a r e x e m p le la n o u v e lle lo i lu x e m b o u r­ g e o is e s u r le d ro it d 'a u ­ teur. Le g o u v e rn e m e n t lu x ­ e m b o u r g e o is n 'a p a s e n c o re p ris de p o s itio n o ffic ie lle . E n tre -te m p s , ta n t la F ra n c e q u e la G ra n d e -B re t a g n e se so n t c la ir e m e n t o ppo sé à la b r e v e t a b ilit é . C e p e n d a n t, si u n e d é c is io n e u ro p é e n n e s u r la q u e s tio n d e v a it a u t o r is e r de te ls b re v e ts, n o u s en s e r io n s a u ta n t v ic t im e s q u e les a u tre s e u ro p é e n s . U n e ra is o n de p lu s p o u r re ste r fe rm e . « (i): www.eurolinux.org


• Un nouveau service pour la multimédiastuffà Esch-surAlzette click est un nouveau service de la m ultim édia-stuff. Cet espace s ’adresse aux internautes débu­ tants ou confirm és. D ans une salle au rez-de-chaussée, entiè­ rement rénovée, est installé un grand nom bre de stations de travail à d ispo sitio n du public. Les prix : l’accès internet à 110 LU F/h eure, l’abonnem ent pour 850 L U F /10 heures. O uvert du lundi au vendredi de 9I100 à i8 h o o et le sam edi de îjh o o à 17I100.

ü Another e-newsletter about e-business in Luxembourg. A newsletter has been launched this m onth by Tecsys infopartners, covering e B usiness and eBanking issues, w hich im pact the Greater Region. It will be published on a m onthly rythm.

Belgique: le concours Reine Elisabeth pourra être suivi sur Internet Le C o nco urs m usical internatio­ nal Reine Elisabeth de Belgique fête cette année son 50e a n n i­ versaire. Pour la prem ière fois de son histoire, le concours sera non seulem ent diffusé par la radio et la télévision m ais

Rise Technology, nouveau distributeur de Check Point en Belgique et au Luxembourg Check Point Software Technologies, leader m ondial de la sécurité Internet, a choisi Rise Technology Belgium pour la d is­ tribution de l'ensem ble de sa gam m e de logiciels de sécurité en Belgique et au Luxembourg. Les clients de Rise Technology peuvent s'adresser à lui pour obtenir des V P N Check Point, le nouveau logiciel Next Generation et certains produits O P S E C . Plus d ’info sur www.checkpoint.com ou www.opsec.com .

■ IEE à la "Sensor 2001” IEE et T E C H 2 1 ont développé ensem ble EasyEntry, un d ispo si­ tif qui permet une com m ande très rapide d'appareils électro­ niques portatifs, com m e par exemple les cam éras num é­ riques, les m ontres et les télé­ phones m obiles. Le d isp o sitif qui ressem ble extérieurement à un clavier habituel, offre beau­ coup plus de possibilités: la technologie de capteur intégré n ’enregistre pas seulem ent Tac-

Arrivées ef départs en entreprises et institu­ tions. Changements de position. Vos infos nous intéressent! Envoyeznous un e-mait à l'adresse press@ paperjam.lu et paper Jam vous remerciera par un abon­ nement "test" de trois mois.

& FUTURE

Le film "CQ" du réalisateur am éricain Roman Coppola (coproduction Am erican Zoetrope et Delux Productions) a été élu pour figurer dans la sélection officielle (hors co m p é­ tition) du Festival International du Film à Cannes (du 9 au 19 m ai). Le tournage du film s ’est dérou­ lé principalem ent au G ran d Duché de Luxem bourg avec une im portante participation de techniciens locaux et avec le support du Fonds national de soutien à la production audio vi­ suelle dans le cadre du régim e spécial des certificats d ’in vestis­ sem ent audiovisuel.

aussi via Internet. A partir des d em i-finales, il sera en effet pos­ sible de suivre directem ent le déroulem ent de l'épreuve en vidéo continue via www.elisabeth2001.be. En Belgique, c'est la première fois qu'un événement touchant à la m usique classique sera diffusé en direct par le biais d ’ Internet. Ceux et celles qui souhaiteraient revisionner / réentendre certains extraits ou qui auraient raté les ém issio ns, pourront à nouveau les (re)vivre grâce à la vidéo à la demande, qui leur permettra de regarder / écouter les prestations des can­ didats précédents. Par ce biais, il sera aussi possible à chacun de consulter la biographie des divers candidats et d'obtenir un aperçu historique du Concours Reine Elisabeth. Les m élom anes pourront donc ainsi s'en donner à cœ ur joie, et cela, au travers des sites www.elisabeth2001.be ou www.canvas.be et www.klara.be.

PAST

■ Le film "CQ" au Festival de Cannes

People Un peu de m ouvem ents chez ID Prod: P it H e ro e ld y pose ses valises. Pit est un ancien « m a rk e tin g -m a n » de chez IP (et accessoirem ent ancien de ch ez ce q ui à l'époque n ’était pas encore m ké S.A. :-)

V irg in ie Léger chez C lo b a l O n e... S h e ’s been working with C lo b a l O n e Luxem bourg fo r about 3 years now, first starting as A ccount M a n a g er then pro­ m oted to Sales M a n a g e r and confirm ed in her position as D irector - Sales a n d M arketing Luxem bourg a few weeks ago. C lo b a l O n e Luxem bourg, a m em ber o f the France Telecom C ro u p which started its activity in the beginning o f the g o ’s in the country a n a which is now relying here on a 25 people team , achieved once aga in a trem endous growth in its results, raising fro m a turnover o f L U F 550 m illio ns in 1999 to 640 last year.

Internet Security Systems, fo u r­ nisseur m o n d ia l de solutions de gestion de la sécurité pour T'Internet, a nom m é W im T em m erm a n au poste de Business M a n a g er pour la Belgique et le Luxem bourg. En sa q ualité de Business M a n a g e r Belux chez IS S , il sera responsable des activités co m ­ m erciales et de m arketing en ►►

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PAST & FUTURE

Discours de M. Juncker sur l'Etat de la Nation Le 3 mai 20 0 1, M. Jean-Claude Juncker, Prem ier m inistre, a prononcé devant la Cham bre des Députés la Déclaration du gouvernem ent sur la situation économ ique, sociale et financière du pays 20 0 1. paperjam vous présente ici quelaues extraits du résum é synoptique en français de la déclaration (réalisé par le Service Inform ation et Presse du Gouvernem ent). «S u ite aux décisio ns du Conseil européen de Feira et du Co nseil Écofin du 27 novem bre 2 0 0 0 à Bruxelles, le Luxem bourg a pu sortir de son isolation en m atière de fiscalité de l’épargne. Le G ouvernem ent luxem bourgeois continuera à insister sur le respect des d écisio ns de Feira et de Bruxelles et rap­ pellera toujours que les ter­ ritoires dépendants et a sso ­ ciés et des pays tiers soient inclus dans une solution globale. Si toutes les co n d i­ tions sont rem plies, la place financière luxem bour­ geoise devra se préparer à ce que le secret bancaire pour les revenus de cap i­ taux - et uniquem ent pour ceux ci - sera levé après 2 0 10 .» «L a dérégulation du travail n ’est pas à l’ordre du jour au Luxembourg, le G ouvernem ent entend continuer dans cette voie. Le G ouvernem ent luxem bourgeois ne projette pas d ’élim iner les d isp o ­ sitions de protection des travailleurs en cas de licenciem ent collectif. Un tel licenciem ent, co m m e actuellement chez M arks& Spencer doit obligatoirem ent être accom pagné d ’un plan social. Le Gouvernem ent reste totalem ent opposé à l'abolition de l’indexation autom atique des salaires. ‘Avec ce Gouvernem ent, il n’y aura ni m odulation, ni m anipulation et ni élim ination de l’index’». «L a tenue exceptionnelle de l’économ ie luxem bourgeoise en 2 0 0 0 a fait en sorte que le budget pour l’année passée a pu être clôturé avec un bonus considérable. Vu que ces résultats sont le fruit d ’une cro is­ sance exceptionnelle de l’économ ie luxem bourgeoise, le Gouvernem ent estim e im prudent de baser les futures orientations des politiques budgétaire et fiscale sur de tels résultats. Les budgets luxem bourgeois des ro dernières années ont été clôturés avec des boni. Les plus-values réalisées ont principalem ent été générées par des im pôts provenant des activités de la place financière. Il n’est pas dit que cette évolution continue à l’infini. M êm e si la situation fin an­ cière de l'État luxem bourgeois est saine, il existe des engagem ents d 'investissem ent de 150 m illiards LUF dans beaucoup de secteurs (routes, santé, éducation e.a.J. S ’y ajoutent 37 m illiards LU F qui devront être rem boursés sur les dettes de l’État.» «A partir du rer jan vier 20 0 2 , les Luxem bourgeois et les Européens des 11 autres pays auront l'Euro dans leur poche. Ceci nécessitera un effort considérable de la part de l’ Etat, des entreprises et du citoyen. D epuis trois années, le Gouvernem ent se prépare à l’introduction de l’Euro. Il y a quelques m o is, le Gouvernem ent a déposé un projet de loi visant à convertir en Euro 600 'chiffres ronds’, com m e p. ex. les abattements fiscaux. A chaque fois, la conversion a été faite en faveur du citoyen. Sous l’im pulsion du Gouvernem ent, un accord sur l’introduction de l’Euro a été signé il y a quelques sem aines, im p liuant les com m erçants, les banques, les consom m ateurs et les synicats. Les m ois précédant l’ introduction de l'Euro, le Gouvernem ent et la Banque centrale inform eront les m édias et les établissem ents scolaires de tous les aspects pratiques de l’introduction de l’Euro. L’introduction de l’ Euro va de pair avec le début de la seconde phase de la réforme fiscale pour personnes physiques.»

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tivation des touches, m ais m esure aussi la force de pres­ sion exercée sur elles. Les u tili­ sateurs peuvent facilem ent d iri­ ger un curseur en m odifiant la pression appliquée sur lui. D ans des essais utilisateurs élaborés, le d isp o sitif a été per­ fectionné pour que des m enus com plexes puissent être utilisés deux fois plus vite q u ’avec des touches de curseur habituelles. Cette technique toute nouvelle a d'abord été appliquée dans des téléphones m obiles. D'autres d om aines d 'ap plica­ tions sont envisagés. Un autre produit innovant de l'entreprise luxem bourgeoise exposé à Nurem berg est la m atrice pour pieds. Son rôle est de réaliser des analyses de pression et des m esures de profil de pied. En outre, elle peut permettre de m esurer la d istribution de la pression d'un corps, ou d ’un profil de siège su r une surface.

M Les frontières du Luxembourg ont bougé...

La frontière entre la France et le Luxem bourg a été modifiée... Le Conseil des m inistres (France) a procédé à l'échange de parcelles de 4 hectares, afin de réaliser une plate-form e des­ tinée à accueillir un pôle in d u s­ triel. Les co m m u nes de Longlaville et M ont-SaintMartin en M eurthe-et-M oselle sont concernées. Un projet de loi est en cours...

Bilan de l’évolution de la place financière luxembourgeoise pour l’annee 2000 D ans son rapport d ’activités 20 0 0 , la C o m m issio n de sur­ veillance du secteur financier (CSSF) dégage les principales tendances qui ont m arqué le secteur financier luxem bour­ geois au cours de l’année écoulée. Au niveau du secteur bancaire, dans un contexte international qui continue d ’être caractérisé par des fusion s et restructura­ tions, le nom bre des établisse­ m ents de crédit agréés au Luxem bourg a reculé de huit unités pour s’élever à 20 2 en


Donato Rotunno parmi les "Pro­ ducers on the Move" à Cannes

Donato Rotunno, producteur luxembourgeois de la société Tarantula Luxembourg, a été choisi par le Fonds national de soutien à la production audiovisuelle pour représen­ ter le Crand-D uché à la m ani­ festation "Producers on the Move" durant le Festival international du film de Cannes (9-20 mai 2001). Le but de cette manifestation est de présenter à l'industrie audiovisuelle et à la presse internationale des jeunes pro­ ducteurs européens qui ont le vent en poupe. Cette annéeci, ils seront 17 issus de 16 pays différents à se retrouver sous le feu des projecteurs. "Producers on the move" est organisé par la European Film Promotion (EFP), une initiative paneuropéenne sou­ tenue par le programme M ED IA Plus de l’Union euro­ péenne et assurant ensemble avec ses membres (20 insti­ tuts de cinéma nationaux) la promotion du film européen. Lors du Festival international de Berlin qui s’est déroulé en février dernier, l’EFP avait pré­ senté par exemple les "Shooting Stars", une m ani­ festation visant à introduire de jeunes acteurs européens.

■ Codenet lance la por tabilité des numéros au Grand Duché Codenet annonce l’obtention de la certification de l’ EPT pour le respect des procédures de dem andes de portabilité des num éros. L’entrpeprise, filiale du groupe m ultinational Suez et opérateur de télécom m unica­ tio ns dispose d ’une licence de C lasse A au C rand -D uché . Grâce à la portabilité des num é­ ros, les entreprises désirant se connecter sur le réseau de Codenet afin de bénéficier de son service de téléphonie, peu­ vent le faire en conservant leurs

FF Belgique et au Luxem bourg. Il sera égalem ent chargé d'organiser et de coor­ d onner les ventes via des parte­ naires. W im Tem m erm an était, ju s q u 'à présent, l'u n des piliers de l'entreprise d e fo rm a ­ tion Inlet N .V., fond ée en 7997 et pour laquelle Tem m erm an a vait été engagé cette ann ée-là en tant que Account M anager. En 7998, il avait été nom m é O ffice M a n a g er p a r Inlet et était responsable de la gestion des ventes, du personnel et de l'ad m inistration. D ep uis 1999, il était M a n a g er Training D ep artm en t et, à ce titre, res­ ponsable des fo rm a tio n s et de la politique de fo rm a tio n pour l'ensem ble de la Belgique. Il dirigeait une équipe de 25 per­ sonnes.

& FUTURE

sonnes ce qui représente une augm entation de 8 ,6 % par rap­ port à 1999. Il convient égale­ m ent de m entionner l'expan­ sion des banques luxem bour­ geoises sur le plan internatio­ nal, le personnel em ployé dans les im plantations étrangères atteignant 6.500 unités. Suite à une enquête afin d’éta­ blir d'éventuelles infractions à la loi relative aux opérations d ’initiés, la C S S F a transm is un d o ssier au Procureur d ’Etat. A la requête d'autorités a d m in is­ tratives étrangères, la C o m m issio n a mené 39 enquêtes en matière de délits d ’initiés s'inscrivant dans le cadre de la coopération interna­ tionale. En vertu de sa com pétence spé­ cifique qui lui a été conférée par la loi en matière de traitement des réclam ations de clients, la C o m m issio n de surveillance du secteur financier a reçu n o réclam ations au cours de l’an­ née écoulée. Le nom bre de réclam ations reste toujours infi­ me par rapport au nom bre de clients que com pte la place financière. 77 dossiers ont pu être clôturés, dont 34 ont vu le client obtenir gain de cause et 33 d ossiers sont encore en in s­ tance de traitement. Finalem ent, la C S S F a procédé à un recensem ent des services financiers disponibles par Internet auprès des établisse­ m ents financiers établis au Luxem bourg au 31 décembre 2 0 0 0 . Celui-ci fait apparaître que su r 20 2 établissem ents de crédit, 77 ont une présence sur Internet et 8 établissem ents ont plus d ’un site web.

PAST

fin d ’année. L’arrivée de huit nouvelles banques pendant l’an­ née tém oigne néanm oins de l’at­ trait et de Ta diversification de la place. Trois banques en prove­ nance d ’Islande et d ’ Espagne, pays d ’origine qui n'étaient pas encore représentés sur la place, s ’y sont im plantées. Au 31 décem bre 20 0 0 , le secteur ban­ caire em ployait 23.023 per-

Software A C , prem ier éditeur européen de logi­ ciels système et l'un des prin ci­ paux acteurs dans le m arché des technologies in no­ *4 S f / vantes pour l'ebusiness et la ges­ tion de données, vient de nom m er L u c C h e y s e n s D irecteur G é n é ra l pour la Belgique et le Luxem bourg. Luc Cheysens, q ui succède à Thierry Jacobs, exerçait ju sq u 'à présent la fo n ctio n de Vice President et G e n e ra l M a n a g er A sia /P a c ific é[ Latin A m erica chez Lernout H a u sp ie Speech Products. A ce poste, il était im p liq u é dans la récente restructuration de l'entreprise. En tant que D irecteur G é n éra l de Software A G en Belgique et au Luxem bourg, il prend la tête d'une équipe de cent per­ sonnes.

D ’U B S à Rabo Robeco Bank: M ic h e l La m e sch vient de prendre la direction du dépar­ tem ent R H de la Banq ue Rabo Robeco. Il était aupravant «co -h e a d R H » chez D B S Luxem bourg. Il prolonge ainsi une carrière au sein des res­ sources h um ain es dans le FF

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CHRONIQUES

Personnalisation, e-mails et spam Guy Kerger, guy. kerger@ mindforest.com

Publicité = Service, isn’t it?

N ’avez-vous pas l’impression de trouver de plus en plus de publicité sur vos sites préférés, que votre boîte aux lettres électronique se remplit de plus en plus rapide­ ment d’e-mails non sollicités, et que même votre télé­ phone mobile commence lui aussi à être envahi par des messages d’un intérêt très discutable? Une étude de la Commission Européenne révèle que les utilisateurs d'Internet à travers le monde dépenseraient à leur insu 10 milliards d'euros par an (en frais de connexion) en recevant du courrier électronique «pou­ belle» ou «spam ». Chiffre plutôt intéressant pour les opérateurs de télécommunications... Par ailleurs, Forrester Research montre dans une étude, qu’il coûte en moyenne 1 Euro par client pour lui envoyer un catalogue, contre 0,05 Euro pour un e-mail personnalisé. Comparé aux ban­ nières où le «click-through» varie entre 1 % et 7 % (dans le meilleur des cas), on peut s’attendre à un «clickthrough» sur les e-mails de 5 à io % . Par conséquent, les responsables marketing suivent avec grand intérêt cette évolution et Forrester prévoit une augmentation de 3 0 0 % des dépenses en e-mail marketing pour 2004. Si l’on compare ce que reçoit quoti­ diennement la boîte e-mail d’un colblanc (environ 40 messages) avec le nombre d'e-mails qui circulent dans le monde (le chiffre de 10 milliards par jour, selon IDC, devrait grimper à 35 milliards à l’horizon 2003), le ciblage semble indispensable si l’on ne veut pas que ses messages publicitaires passent directement à la poubelle (voire soient détruits par les utilitaires «fossoyeurs», qui automatisent cette tâche fastidieuse). Le SPAM - la distribution en masse de mes­ sages non-sollicités - est un réel problème sur Internet, et commence à infiltrer la communication mobile. Pourtant, qu’il s’agisse d’e-mail ou de SMS, des études montrent que si l’utilisateur a choisi d'être informé des offres commerciales en précisant au préa­ lable son profil, le taux de satisfaction face à une publi­ cité ciblée peut atteindre 6 0 % . Encore plus significatif: 20% des destinataires seraient demandeurs

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d’information supplémentaire sur l’offre qu’ils ont reçue. On peut comparer l’évolution de la publicité sur les médias interactifs (entendons en cela le Web, l’e-mail, la télévision interactive ou encore la téléphonie mobile) à ce qu'était le cinéma à ses débuts: du théâtre filmé. Ce n’est qu’au fil du temps qu’on a appris à utiliser pleine­ ment le potentiel de la caméra, à savoir: tourner autour des acteurs, faire des zooms et des contre-plongées. Aujourd’hui, beaucoup de chemin reste à parcourir pour exploiter à fond ce que permettent les médias interac­ tifs, en faisant bon usage de la personnalisation et de l’interactivité. Ainsi, les bandeaux (ou bannières), qui reprennent sans grande adaptation le principe des encarts dans les journaux, sont encore les formats publicitaires les plus cou­ rants sur Internet. En d’autres mots, il faut inventer une nouvelle écritu­ re interactive. m

Mais le mouvement est en marche, comme l’illustrent les nouveaux formats publi­ citaires et l’utilisation du «cross media»: la poursuite sur Internet d’un spot TV, afin de développer l’interac­ tion avec l’utilisateur. Citons encore la publicité intégrée dans les jeux vidéo (comme faisant partie de l’environne­ ment du jeu), ou encore la contextualisation des ban­ deaux (affichés en fonction du profil de la personne, et notamment des sites visités précédemment, afin de déterminer ses centres d’inté­ rêt). On rejoint ici la notion de SERVICE. Ce sont ces mille et une petites choses qui rendent la vie plus facile. L’interactivité et la personnalisation permettent de pré­ venir l’internaute d'un événement important, de lui pro­ poser des options intéressantes, de lui faire découvrir de nouvelles choses. Mais pour que tous ces services soient acceptés, une condition est nécessaire: qu’ils soient en accord avec les préoccupations et les centres d’intérêt de l’utilisateur. Sinon, c’est le rejet assuré. <■>


■ Un nouveau magazine IT à Luxembourg? Co m m ent s ’appelle le titre? Soluxions. Son prem ier nu m é­ ro est paru à la m i-m a i. Il sera le «co u sin luxem bourgeois» de Solutions, titre im planté en Belgique depuis une dizaine d'années. Soluxions se veut le «m ag a zin e des so lutio ns ebu siness au Luxem bourg». Le titre profitera de l’inform ation «internatio nale» de Solutions et égalem ent de ses dossiers.

La Banque Générale du Luxembourg augmente son bénéfice net en 2000 de 4 3 % La Banque G énérale du Luxem bourg (B G L), m em bre du groupe Fortis, a réalisé un résultat net co nsolid é de 8,3 m illiard s de francs (_ 205,2 m illio ns) pour l'exercice 20 0 0 , une augm entation de 4 3 % par rapport à l’année précédente. L'exercice 2 0 0 0 de la B G L a été m arqué par l'offre publique d ’échange du groupe Fortis sur l’ensem ble des actions de la banque. D ans le

Telecom au Luxembourg: Auchan comme revendeur... A uchan, en partenariat avec la société Toledo, com m ercialise des services de télécom m unica­ tio ns pour les particuliers. La brochure (très succinte) annon­ ce des prix de 3,5 LU F T T C la m inute vers la Belgique, la France, l’Allem agne. La factura­ tion se fait à la seconde dès la prem ière seconde. Autre innova­ tion pour le lancem ent, les deux partenaires offrent 60 m inutes de co m m u nicatio ns nationales gratuites par m ois de poste fixe à poste fixe, entre le 1er Avril 20 01 et le 31 octobre 20 01.

►► m onde de la fin a n ce, co m ­ m encé en 1988 à la Bank o f Boston.

C a rlo Sch n eid er, 33 ans, Analyste Fin an cie r et jo u r ­ naliste freelance, no tam ­ ment de paperjam , rejoindra pro­ chainem ent Andersen (anciennem ent A rthu r Andersen), où il assure­ ra des responsabilités dans le d om aine du Business Consulting. M aître en Droit des Affaires et récem m ent prom u «Certified European F in a n c ia l A n alyst», Carlo Sch n eid er a d ’abord fa it une carrière en jo u rn a lism e , notam m ent chez R T L Radio et Télé Lëtzebuerg, avant de rejoindre en 1999 Foyer Asset M anagem ent, où il était notam m ent responsable de «Lu xem b ou rg Equity R esearch» et du D épartem ent d A n alyse fin an cière du Cro u p e Le Foyer. En 1999, il avait p u blié aux éditions Binsfeld le guide « D e v e n ir indépendant au Luxem bourg - Les clés de la réussite», devenu la référence luxem ­ bourgeoise dans le dom aine de la création d ’entreprise. Toute la rédaction de p ap erjam lui souhaite un très grand succès dans ses nouvelles fonctions.

& FUTURE

cadre d ’un accord conclu entre les deux partenaires, la Banque Générale du Luxem bourg est devenue le pôle bancaire unique de Fortis au Luxembourg. Fortis Bank Luxem bourg S.A. est ainsi devenue une filiale de la B G L alors que la Banque Mees Pierson Gonet S.A. a été absor­ bée. D ans le cadre du même accord Crégélux, filiale de la BG L, a fusionné par absorption avec M eesPierson Trust (Luxembourg) S.A. Le nouvel ensem ble a depuis pris le nom B G L-M eesPierson Trust (Luxembourg) S.A. et assure des services d ’ingénierie juridique internationale. Le périmètre de consolidation de la B G L s ’est par ailleurs élargi à travers l'ac­ quisitio n, par le biais d ’une offre publique d’achat, de 8 7 ,7 6 % du capital de la Société alsacienne d'expansion et de développe­ m ent (SAD E). La S A D E est un établissem ent fi-nancier non bancaire avec siège à Strasbourg spécialisé dans le financem ent à moyen et long term e d’entre­ prises. D ans le cadre des fusions au Luxembourg, quelque 340 nou­ veaux collaborateurs ont rejoint la Banque Générale du Luxembourg. La banque a par ailleurs créé près de 300 nou­ veaux em plois au courant de l’année. Au 31 décem bre 20 00, la B G L em ployait 2 731 per­ sonnes, en incluant les filiales internationales, ce chiffre s ’élève à plus de 3 0 0 0 hom m es et fem m es au service de la banque.

PAST

num éros existants. La d isp a ri­ tion de l’obligation de change­ m ent de num éro et / ou de la gestion de deux opérateurs (l’historique et un nouvel entrant) est un pas vers une augm entation de la co n cu r­ rence su r le m arché. L’intérêt de la portabilité concerne éga­ lem ent les num éros verts et num éros prem ium s. Ceci est particulièrem ent vrai pour les centres d ’appels spécialisés dans le traitem ent d'appels entrants (prises de co m ­ m andes, centres d ’info rm a­ tion, help desk, etc...). En cas de dém énagem ent su r le terri­ toire Luxem bourgeois, les sociétés travaillant avec Codenet peuvent conserver leurs num éros existants. En 20 0 0 , le chiffre d ’affaires consolidé de Codenet, en cro issance de plus de 7 0 % par rapport à l’année précé­ dente, a atteint près de 24M d ’ Euros.

R iverD elta Networks Inc, l'u n des principaux fo u rn is­ seurs de routeurs large bande pour les opérateurs, de solu­ tions de gestion de services et de gestion com m utée, vient de nom m er C a rm e n K ra u s h a a r au poste de Regional Sales M anager Cen tral Europe. C arm en K ra u sh a ar exercera cette fon ction à partir des nouveaux locaux de RiverDelta Networks, à M unich.

U ne autre nom ination im por­ tante pour RiverDelta ►►

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obi


M. Biltgen présente le rapport annuel de l'Administration de l'Emploi

Le 30 avril 2001, en présence de Madame Mariette Scholtus, directrice de l'Adm inistration de l'Emploi (ADEM ), M. François Biltgen, m inistre du Travail et de l'Emploi, a présenté le rapport annuel de l'ADEM . La forte croissance économique enregistrée au cours de l'année passée a également eu des réper­ cussions au niveau de l'emploi. Ainsi 15.394 nouveaux em plois ont pu être créés, ce qui corres­ pond à une augmentation de 6 ,4 % . A noter également que deux tiers de ces em plois nouvel­ lement créés ont été occupés par des travailleurs frontaliers. Le rapport de l'ADEM regrette cependant qu'en dépit d'un "contexte économiquem ent favo­ rable, avec ses nombreuses occa­ sions d'embauche, (il n'a pas été possible) d'enrayer la progression du nombre de chôm eurs ayant une ancienneté d'inscription supérieure à douze m ois, alors qu'en revanche, on constate une réduction du chômage de courte durée". A ce propos, la directrice de l'ADEM a souligné qu'il est difficile de replacer les personnes qui restent inscrites à l'ADEM pendant une période allant audelà de 6 mois. Les derniers chiffres, datant de mars 2001, indiquent un taux de chômage de 2 ,6 % et un nombre de demandeurs d'emploi s'éle­ vant à 4.899 personnes. Lors de la conférence de presse, les res­ ponsables de l'ADEM ont égale­ ment fourni des précisions sur la provenance géographique des demandeurs d'em ploi: 9 1 % des demandeurs sont originaires de l'Union européenne. 4 2 % de tous les demandeurs d'emploi ont la nationalité luxembourgeoise.

Software AG choisit LVT Benelux PR Software A G , prem ier éditeur européen de logiciels systèm e va collaborer avec l'agence de relations publiques LVT Benelux PR. Software A G est l'un des leaders en m atière de technolo­ gie d'intégration. Ses produits et services supportent l'intégra­ tion sans fil d'ap plicatio ns d'entreprise orientées 'transac­ tions' sur les plates-form es les plus diverses allant des m ain ­ fram es à l'Internet en passant par O pen VM S, A S /4 0 0 , U N IX et W indow s NT. L'expertise technologique de Software AG se situe essentiel­ lem ent dans les systèm es tran­ sactionnels Adabas (gestion de bases de données) et Natural (outils de développem ent pour applications co m m erciales), dans les systèm es d'intégration d'applications d'entreprise EntireX (middleware) et dans les systèm es e -b u sin e ss Bolero (environnem ent de développe­ m ent d'applications pour l'ebusiness) e tT a m in o (serveur d'inform ation).

H Immo-Royal

augmente ses revenus nets d’investissement de 18 % en2000

Im m o-Royal, S IC A V im m o b iliè ­ re cotée à la Bourse de Luxembourg, a augm enté ses revenus nets d ’investissem ent de 1 8 ,2 4 % à 3,03 m illio n s d ’euros au 31 décem bre 20 0 0 . Les actifs nets d ’Im m o-Royal sont constitués pour 7 2 ,6 2 % par un portefeuille im m o b ilier de surfaces co m m erciales et d ’habitation de grand standing au centre de la V ille de Luxembourg. Bénéficiant de l’excellente conjoncture du marché im m o b ilier luxem bour­ geois, le taux d ’occupation des locaux loués par Im m o-Royal s ’élève à 1 0 0 % . Les revenus de loyers sont pour leur part, suite à (a renégociation de contrats de bail existants, en augm enta­ tion de 6 ,3 2 % à 3,21 m illio ns d'euros. Par ailleurs, l’évalua­ tion du portefeuille im m o b ilier fait apparaître pour l’exercice écoulé une plus-value non-réalisée s ’élevant à 551 943 euros. Finalem ent, Im m o-R oyal a

vendu début de l’année 20 0 0 deux appartem ents et deux par­ kings situés au centre de la V ille de Luxem bourg, réalisant une légère plus-value.

H Leading companies

in the ICT sector cre­ ate ASP consortium in Luxembourg

Fujitsu Siem ens Com puters, T E C S Y S infopartners S.A and W orldCom have decided to form an A S P consortium in Luxem bourg. The basic a im s o f the consortium are to define and prom ote Luxem bourg as ideal A SP location for delivering international services over the Web, to raise interest for the A S P m odel in Luxembourg, to foster the exchange o f inform a­ tion and experience in new developm ents relating to tech­ nology and applications and to establish co m m o n standards for A S P s (Service level agree­ m ents, access, security, billing, etc.). The Co nso rtium is open for new m em bers to create a strategic platform in which pure A SP -com p anies, technolo­ gy enablers (hardware and soft­ ware suppliers, consultancy firm s) and custom ers, may co m m unicate and co-operate. Th e doors o f the consortium are wide open for new m em ­ bers! Th e founding m em bers want the consortium to beco­ me an open platform, so that all aspects o f the A SP model can be addressed. Therefore, a call is thrown to all com panies that are active in the A SP sector or are interested in the ASP m odel to jo in the platform. In Luxem bourg, the official creation o f the consortium took place on 8th May, at the First Tuesday event. It will take the legal form o f a non-profit orga­ nisation (asbl). Interested co m ­ panies are invited to join as soon as possible so that the consortium can take a flying start!

Poursuite du mouve­ ment de concentra­ tion dans le secteur de l’agriculture Le sujet n’est pas très «n o uve l­ le éco no m ie», m ais ceci posé quelques statistiques intéres-


Le Spiral nouveau est arrivé

N ouvelle m outure du site spiral, «le réseau d ’excellen­ ce des professionnels de l'inform atique», qui se pré­ sente égalem ent co m m e une «plate-form e interrégio­ nale de transfert technolo­ gique». O n y trouve des applications patriculières du type télé­ m arché de la form ation: les m em bres du réseau peuvent publier leur offre d ans le catalogue Spiral. Ces der­ niers peuvent égalem ent s a i­ sir leurs com pétences pro­ jets, certificats,... en ligne. Le public peut poster des appels d'offres (sur base d'un cahier des charges telechargeable et l'adresser au m em bres du reseau). Enfin, pour les m em bres, plus d'une centaine de docu­ m ents constituant un réfé­ rentiel m éthodologique for­ m alisan t et outillant les pro­ cessu s d 'acquisition, fourni­ ture, m anagem ent de projet et d'am élioration des pro­ cessu s logiciels est d isp o ­ nible (Bibliographie, G lo ssaire, G u id es d e scrip ­ tion de Processus, Docum ents types, Fiches Méthodes /O u t ils / M odèles, Bonnes pratiques, Pièges à éviter, Illustrations et exemples, Etudes de Cas, Fiche fonction - Acteurs).

tières, ainsi que 80.141 porcins et 7.971 ovins. La population agricole a été de 10.159 per­ so nnes dont 2.473 travaillant à tem ps com plet au sein des exploitations. Ces résultats confirm ent les grandes tendances de l’agricul­ ture luxem bourgeoise, à savoir un m ouvem ent de concentra­ tion - le nom bre d ’exploitations a chuté de 3.803 à 2.728 unités de 19 90 à 20 0 0 , alors que la superficie moyenne par exploitation a augm enté de 33.21 à 46.78 ha durant cette période -, une prépondérance des exploitations pratiquant l’élevage de bovins (5 7.8 % de l’ensem ble des exploitations) et une forte stabilité structurelle, les parts relatives des diffé­ rentes orientations n ’évoluant guère.

■ Luxgsm a passé le cap des 200.000 clients Luxgsm , le réseau de téléphonie m obile de P& T Luxembourg, a récem m ent passé le cap des 20 0 .0 0 0 abonnés. M is en servi­ ce en 1993, le réseau dual-band Luxgsm assure une couverture de la population de quasi 1 0 0 % . De plus, grâce aux accords de roam ing international conclus avec 2 2 0 opérateurs dans 97 pays, Luxgsm offre à ses clients l'accessibilité planétaire. Les chiffre de 10 0 .0 0 0 avait été dépassé courant avril 1999.

Vers une guerre des prix pour les lignes louées?

►► Netw orks est celle de W ilbert Verkaar, q ui devient Regional Sales D irector pour le Benelux. W ilbert Verkaar vient de "The industree"; une organisation appartenant a ujo urd 'h u i à B arcoN et, où il a ssu m ait les responsabilités du D irector In tern atio n al Sales. En tant que tel, il a pu conclure des contrats d'une valeur totale de plusieurs m illio ns de dol­ lars avec des câblo-opérateurs européens. Avant de rejoindre B arcoN et, Wilbert Verkaar était M a n a g in g D irector d ’une filia le de Philips Electronics. Il a égalem ent travaillé com m e consultant indépendant aux E ta ts-U n is et co m m e Plant M a n a g er d'une société néerlandaise.

PAST & FUTURE

santés concernant l’agriculture luxem bourgeoise viennent d ’être diffusées par le Statec... Au recensem ent de 2 0 0 0 ont été dénom brées 2.728 exploita­ tions agricoles avec une surface agricole utilisée de 127.6 43 ha (4 7 .7 % de terres arables, 5 1 .2 % de prairies et pâturages et 1 . 1 % d ’autres terres de culture). Ces exploitations détiennent 20 5.0 72 bovins dont 43.346 vaches lai-

Après trois années à la tête de Randstad Interim Luxem bourg où elle a développé avec succès les activités de l ’en­ treprise, S im o n e N ijs e n relèvera dorénavant de nouveaux défis au sein du groupe. Son suc­ cesseur est M. Jea n -P ie rre M ullenders, actuellem ent directeur du réseau Rand stad pour Bruxelles et sa région. Son challenge sera de pour­ suivre le développem ent de la société au C ra n d -D u c h é .

Le m ouvem ent s ’est fait dans la plus grande discrétion... Il y a déjà plusieurs sem aines, l’ Entreprise des Postes et Télécom m unications a procédé à la révision de ses prix de lignes louées à la baisse. Rien n’a signalé cette évolution des tarifications, à part un hyperlien proposé sur le site www.teleco m .lu. O n arrive ain si, hors frais d ’installation, à une ligne de 2 Mbits com m ençant à m o ins de 23.0 0 0 LUF TT C ... Cette baisse drastique risque de mettre à mal les plans d’affaires de certains concurrents. On est curieux de leur réaction.

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paperJam 033


Y o u r local S p o n s o rs

Y o u r local p a rtn e rs

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■ L’évolution du métier de la Banque Privée en Europe Voici présentés les résultats d ’une étude réalisée par Pricew aterhouseCoopers. Après des années de forte cro is­ sance, l’industrie de la Banque Privée et de la G estion de Fortune voit son taux de cro is­ sance se réduire. M algré cela, les participants à l’étude restent très optim istes pour le court term e et nom breux sont ceux qui pensent que cette industrie va se développer de m anière plus significative que le m arché. D ans un environnem ent qui se caractérise par de nom breuses acq uisitio ns, fusion s et alliances, 9 0 % des participants à l’étude prévoient d ’axer leur stratégie sur la différenciation afin d ’attirer de nouveaux clients. Cette stratégie de diffé­ renciation s ’appuiera sur une m eilleure segm entation de la base clients, sur l’innovation en term es de produits et services ainsi que sur un apport accru du branding. Cette volonté de transform er l’industrie se m anifeste auprès de nom breux acteurs qui d o i­ vent néanm oins faire attention à ne pas, d ’abord, so u s-estim er les difficultés et, ensuite, les risques q u ’une telle transform a­ tion engendre surtout si on prend en considération le retournem ent des m archés, quelques déconvenues large­ m ent com m entées dans la presse et la com pétition ‘féroce’ pour acquérir et fidéliser un personnel com pétent et expérimenté.

Les rendez-vous utiles. Quelque chose à rajouter? Un mail, et vous serez publiés.

Agenda E-m ail: press@paperjam.lu

D u ig au 27 m ai, FIL: Foire Internationale de Printemps Alimentation, Boissons, arts ménagers et Loisirs, de 14.00 à 21.00 heures en semaine et 10.00 à 19.00 heures les samedis, dimanches et le jo u r de l'Ascension. Prix d'entrée: Adultes: L U F 200 - Adolescents: LU F 100 Enfants de moins de 8 ans: Gratuit - Catalogue: L U F 100 29 m ai, H ôtel Le Royal, Private Banking: Solutions fo r M anaging the Discretionary to Advisory Shift L’industrie du private banking ren­ contre aujourd’hui de nouveaux défis: l’évolution entamée d'une gestion discrétionnaire vers une gestion conseil, associée au pro­ chain passage du statut de zone offshore à celui de zone onshore, redéfinissent la donne. Pour rester compétitives, les banques privées doivent s'adapter à ce nouveau contexte et saisir les opportunités qui en découlent. Tel est le thème principal du sémi­ naire «Private Banking: Solutions fo r Managing the Discretionary to Advisory Shift» organisé par Odyssey Asset Management Systems et theScreener.com le 29 m ai 2001 (lyhqo-iqhoo). Dans son introduction, M. Lucien Thiel, Directeur de l’A ssociation des banques et banquiers, Luxembourg, évoquera les enjeux soulevés par le nouveau statut off­ shore. Les intervenants présente­ ront ensuite deux outils qui répon­ dent aux nouvelles exigences du marché et tirent parallèlement parti des nouvelles technologies de l'information. ■ Renseignements et inscriptions: Odyssey Asset Management Systems, Fabio Lorenzon, tél.: 42 60 80 618 - e-mail: fiorenzon@odyssey-group.com.

& FUTURE

In the future, Europe O n lin e will access the entire library of Z D N e t includ ing leading-edge technology news and editorial content, software dow nloads and gam ing content and dem os, which will be d istrib u ­ ted across the Europe O n lin e hybrid terrestrial/satellite broad­ band Internet network. The various digital products will be offered in English, G e rm a n and French to meet the ever-gro­ w ing dem ands o f the expanding Europe O n lin e custo m er base.

PAST

■ Europe Online bis: agreement with ZDNet

31 M a i et 1er Juin , Centre Gabriel Lipm ann: Introduction pratique aux outils Internet Objectif: Compréhension de la structure et des services d'Internet et maîtrise pratique des outils Internet les plus courants. Contenu: Introduction (explication de concepts de base : client/ser­ veur, protocoles, T C P /IP , adresses, etc.), outils de l'administrateur (ping, traceroute, etc.), outils de l’utilisateur (telnet, ftp, email, www, news, chat, etc.) Prérequis: connaissance de base de l ’environnement Windows sur PC. 13 a£ 14 ju in , Paris Expo Porte de Versailles: Narrowcast 2001, sous le signe du contenu Depuis la création de Narrowcast en 1999, le marché de la télévision et de la vidéo sur Internet va vite, très vite... Avec la participation de 4 700 professionnels, la deuxième édition de Narrowcast a marqué l'avènement des technologies de streaming et la généralisation du haut-débit. L'heure est maintenant aux contenus et aux applicatifs: la technologie s'habille de pro­ grammes riches et variés. Catalyseur d'un marché désormais structuré, Narrowcast 2001 appor­ te un contenu riche et ciblé avec un plateau exceptionnel réunissant les plus grands acteurs de l'audio­ visuel, des médias, de la publicité mais aussi des télécoms, des réseaux et de l'informatique. Au programme de 2001: une trentaine de conférences animées par près de 130 intervenants internationaux, un plateau télé et 9 000 m2 d'ex­ position regroupant plus de 250 exposants couvrant toute la chaîne du Narrowcast: de la prestation technique à la fourniture de conte­ nu, en passant par l'hébergement. ■ Plus de détails sur: www.narrowcast-europe.com 13 ,14 et 15Ju in , Centre Gabriel Lipm ann: Initiation à X H T M L Objectif: Présentation du langage X H T M L , le "Extensible HyperText

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& FUTURE PAST

■ Sources Rosport S.A. autorisée à exploiter une deuxiè­ me source d’eau minérale naturelle plate.

©

VivA La société Sources Rosport prévoit le lancem ent d'une nouvelle eau m inérale naturel­ le plate pour début juin 20 0 1. La com m ercialisation de ce nouveau produit se fera sous le nom de « V iv a » , s'opérera principalem ent dans des bou­ teilles en verre. L'eau m inérale naturelle non gazeuse Viva provient de la source du m êm e nom , située à quelques centaines de mètres de la source d'eau m inérale naturellem ent gazeu­ se bien connue de «R o sp o rt». Le puits qui est alim enté par la nappe phréatique donnant naissance à la source Viva se situe à une profondeur allant de 32 à 45 mètres. Ce puits a été am énagé de m anière à garantir une im p er­ m éabilité totale et rendre im possible toute infiltration d'eau étrangère à la source. De nom breuses dém arches ont dû être effectuées auprès des différentes instances concernées. En date du 24 jan vier 20 0 1, Sources Rosport a reçu l’auto­ risation officielle pour la co m ­ m ercialisation de Viva.

S DMR Consulting Luxembourg aug­ mente son chiffre d'affaires de 2 4 % en 2000 L'année fiscale 2 0 0 0 (arrêtée le 31 m ars 20 01) a été une bonne année pour D M R Consulting Luxem bourg qui a vu son chiffre d'affaires s'élever à 354 036

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o ô _ 2 ooi

m illio ns LUF par rapport à 286,5 rnillions de LU F en 1999, soit une cro issance de 24%. Parallèlem ent à cette évolu­ tion, D M R Co nsu ltin g Luxem bourg a connu une forte croissance de ses effec­ tifs en passant de 70 à 90 per­ sonnes. Depuis le 1er avril 20 0 1, DM R Co nsu ltin g Luxem bourg a adapté son organisation en instaurant la notion de "Business Unit". Le bureau compte d éso rm ais deux unités distinctes: les B usiness Units B anking et Com m ercial. D M R Co nsu ltin g souhaite ainsi développer des offres de services spécifiques et offrir aux clients une exper­ tise propre à chacune des industries. A la tête de ces deux entités d'affaires figurent M arkus M öller pour la partie "Banking" et A lain Leyder pour la partie "Com m ercial" à savoir les assurances, le sec­ teur gouvernem ental, l'in d u s­ trie et les télécom m unications. Le m anagem ent de D M R Consulting Luxem bourg reste sous la responsabilité de M arc Fosséprez.

Présidée par Cyrille du Peloux, forte de 10 0 0 0 personnes, avec un chiffre d'affaires de 1,7 m illiard d ’Euros, présente dans tous les pays européens, Integris se dote d'une o rganisa­ tion qui reflète à la fois sa dyna­ m ique et sa volonté d'écoute et de satisfaction du client. Focalisée sur trois axes m ajeurs: activités liées à la nouvelle économ ie, télécom ­ m unicatio ns et infogérance, la création d'Integris m arque une étape décisive dans le dévelop­ pem ent de l'activité de Bull dans les services.

Présentation du rapport d'activité 2000 de la SNCI

N A T I O N A L E DE

Bull annonce le lan­ cement d’Integris, pôle européen de services informa­ tiques du Groupe Bull annonce le lancem ent d'Integris, résultant de la fusion des deux d ivisio n s ser­ vices du Croupe: C S I (Conseil et Intégration de Systèm es) et O S S (Infogérance et Services de Support). Integris, nouveau pôle européen de services inform atiques de Bull, a pour am bition d'apporter à ses clients une gam m e com plète de services inform atiques, du conseil et de l'intégration de systèm es aux services de su p ­ port et à l’infogérance. Bâtie en co m m unauté d'entrepre­ neurs, Integris est organisée autour d'entités souples et autonom es qui capitalisent sur l’expertise du groupe dans les dom aines d'innovation (Internet, e-business, gestion de la relation client (CRM ) ..) pour les étendre aux problé­ m atiques économ iques et sec­ torielles de ses clients.

C R É D IT

ET

D 'I N V E S T I S S E M E N T

En 20 0 0 , la S N C I a géré un portefeuille de 2.500 prêts à l'investissem ent alloués à plus de 1.800 sociétés. Ces décisions d'opérations financières représentent un m ontant de 162,43 m illions d'euros et correspondent à une augm entation de 9 0 % . Les crédits à l'investisse­ ment ont augm enté de 6 3 ,6 % , pour un m ontant total de 133,91 m illions d'euros. 148 crédits d'équi­ pements ont été accordés pour un m ontant de 24,2 m illions m arquant ainsi une progression de 2 6 % par rapport à 1999. Ces crédits ont profité au financem ent de l'outillage professionnel de 31 nou­ velles entreprises ainsi qu'à la m odernisation et à l'ex­ tension d'un grand nom bre de petites et m oyennes entreprises luxem bour­ geoises.


■ Luxsite vous présente la 104e vache A l’occasion de l'exposition internationale Art on Cow s (du 8 avril au 8 septem bre 20 0 1) à Luxem bourg V ille, Luxsite pré­ sente la ic>4ème vache en 3D aux internautes. Cette technique encore peu courante su r le net est l’occasion d ’initier les inter­ nautes à un univers "cham ­ pêtre" de la 3D. La technologie utilisée est celle de "Viewpoint Experience Technology", qui permet de faire découvrir les perform ances et les possibilités de la technologie 3D, et dans ce cas précis, la visualisatio n de plusieurs vaches en trois d im en sio n s et de les faire tour­ ner sur trois axes différents. L’univers de la 3D offre un effet spectaculaire grâce à une visu a ­ lisation com plète de l’anim al. La vache présentée, nom m ée Eva 10 4 (Electronic Virtual Art) est réalisée par une jeune artis­ te luxem bourgeoise. La 3D peut trouver des applicatio ns m u l­ tiples et notam m ent dans le cadre du e-com m erce. Q u ’il s'agisse de voitures, bijoux, m eubles ou oeuvres d ’art, l'internaute aura une visio n proche de la réalité de l’ensem ble du produit et sera ain si réellem ent assisté dans son choix ou dans son acte d ’achat.

18, 19 et 20Ju in , Centre Gabriel Lipm ann: Applications distri­ buées en Jav a Objectif: connaissance de l'API réseau (net) du langage de pro­ grammation Java. Après le cours, le participant est capable de réali­ ser des applications Java commu­ niquant à travers un réseau. Contenu: Sockets, Scripts C C I (Common Gateway Interface), Communication par H T T P (Hyper Text Transfer Protocol), Distribution par R M I (Remote Method Invocation), Exercices pratiques Prérequis: notions en program­ mation Java concurrente, p.ex. avoir suivi les cours "Introduction à Java" et "Applications concur­ rentes en Java". 21 et 22 Ju in , Centre G abriel Lipm ann: Questions stratéiques fondam entales sur Teusiness Objectif: amener les participants à distinguer les questions fonda­ mentales liées à Te-business et les problèmes secondaires, mettre en évidence les tendances de fond dans le domaine et mener une réflexion de groupe sur l ’opportu­ nité, pour une société, d ’entre­ prendre des activités associées, d ’une manière ou d'une autre, à Internet. La première séance de ce cours s'attachera à présenter la théorie en la matière ainsi que les avan­ tages et problèmes associés à l’ebusiness. La seconde séance pren­ dra la forme d'études de cas qui

f

permettront une confrontation avec la situation des entreprises des participants. Contenu: typologie des activités liées à Internet, questions fonda­ mentales suscitées par Témergen­ ce de Te-business, positionne­ ment stratégique de l ’entreprise par rapport à Te-business, études de cas Prérequis: connaissance des bases de la gestion d’entreprise (res­ sources humaines, marketing, finance, droit, etc.). Aucune connaissance technique informa­ tique n ’est prérequise.

& FUTURE

O n se souvient de la polém ique autour de la publicité co m p ara­ tive de Tele2 (voir dernier paperjam ). Jugement a été rendu depuis, le «référé spécial en m atière de concurrence déloyale» est « c lo s » . Par le jugem ent du 30 avril 20 0 1, il a été jugé que la directive Européenne concernée est applicable au Luxem bourg, m êm e en absence d'intégration dans la législation grand-ducale. L'assignation de l'Entreprise des P&.T, en désaccord avec la publication de la publicité co m ­ parative a été rejetée. C ’est un petit trem blem ent de terre... Reste m aintenant à voir si cette publicité fut un «o nesho t», ou si le jugem ent va res­ sem bler à une boîte de Pandore...

Markup Language", le nouveau standard de mise en forme des informations sur le World Wide Web issu de la reformulation de H T M L 4 en une application de X M L i.o. La partie pratique du cours permet aux participants de tester la majorité des éléments présentés: structuration du docu­ ment X H T M L et formatage de son contenu, insertion d'images, de liens hypertextes, de tableaux, de formulaires, d'applets Java.... Contenu: évolution de H T M L à X H T M L , Syntaxe de X H T M L , dif­ férences entre H T M L et X H T M L, insertion d ’objets multimédia, Insertion de liens hypertexte, créa­ tion de tableaux, formulaires et cadres Prérequis: Connaissance des outils Internet.

PAST

■ Tele2 peut continuer à faire de la publicité comparative

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06 2001

paperJam 037



d'Lëtzebuerger L a n d Unabhängige W ochenschrift für Politik, W irtschaft und Kultur Hebdom adaire politique, économ ique et culturel indépendant


The first name in professional services. Since our founding in 1913 by Arthur Andersen, we have believed strongly in the idea of one firm. Integrated. Around the world. A cro ss disciplines. Consulting. Assurance. Tax. Legal. Corporate Finance. Now, our firm will be known by one name. We will be known as, simply, Andersen. The first nam e in professional services.

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La net-économie, futur axe de la collaboration transfrontalière? Lorraine,

industrie,

Internet

Economie de la Grande-Région: le pari de l'entrepreneuriat V e rs

une coordination

des politiques

Smart; le succès pour la petite lorraine. Les

institutions qui aident à l'é tab lisse m e nt

d 'e n tre p rise s

en Lorraine

Les acteurs de la net-économie en Lorraine; aujourd'hui et demain R e n co n tre s

avec

de s

ge ns qui b o u ge n t

et

fo n t

bouger

Le Technopôle de Metz M etz,

en première ligne de

la G rande

Région

Technopôle de Nancy et Grande Région P a rlo n s

plutôt

du Grand Est

Nouvelles perspectives; des plates-form es dédiées aux TIC Les

projets en cours

Guide pratique Où

les t ro u v e r ?


DOSSIER

La Lorraine, terre industrielle? Oui, mais pas seulement. Aujourd'hui, la région part à l'assaut de la netéconomie!

la net-économie: futur axe de la collaboration transfrontalière? (gc) Il est des te rm es qui d é c le n c h e n t un ce rtain n o m b re de réflexes c o n d i­ tio n n és. La « G ra n d e R égio n» est l’ un d ’eux. Pro po ser un d o s s ie r s u r la « G ra n d e R é g io n » s o u s l’ a n g le Luxe m b o u rg -L o rra in e in d u it im p lic ite m e n t une série de s ta tis tiq u e s s u r le s tra ­ v a ille u rs tra n sfro n ta lie rs et un pa n o ra m a des transp o rts tra n sfro n taliers. Certes, ce sont des q u e stio ns im p o rtantes et bien réelles. Preuve en est, une fois de plus, la rencontre du i o avril d e rn ie r au Lu xe m b o u rg . Jea n -C lau d e Junker, Prem ier m in istre du G ra n d -D u c h é du L u x e m b o u rg , G é ra rd Lo n g u et, p ré sid e n t du C o n se il R égional de Lorraine et H e n ri G rethen , m in istre des t ra n s p o rts du G ra n d D uch é s ’étaient ré u n is pour sig n e r un «P ro to c o le pour l’am é lio ra tio n et le d évelo p ­ p em e n t d es tra n s p o rts en co m m u n tra n sfro n ta lie rs». 06 2001

D ’ un m o ntan t de 265 m il­ lio n s d ’euros s u r la période 2 0 0 0 -2 0 0 6 , ce d is p o s it if s o u ­ haite faciliter les m ig ratio n s p e n d u laire s des 48 0 0 0 tra ­ v a ille u rs fro n ta lie rs lo rra in s vers le Luxem b ourg et créer une offre attractive po ur les étud iants des deux rég io n s. A term e, l’o b je c tif se ra it d ’a s s u ­ rer avec le train au m o in s 2 5 % des tra je ts effectu é s entre les villes lo rra in e s et les centres d ’activité du G ra n d D u ch é contre 1 0 % a ctu e lle ­ m ent. Ceci étant dit, il est toutefois un peu regrettable q u ’on rap­ pelle l’existence d ’ une é c o n o ­ m ie t ra n s fro n ta liè re et de filia le s c o m m e rc ia le s d a n s les ré g io n s v o is in e s s a n s q u ’on p u is s e d is p o s e r de d o c u m e n ts s ta t is tiq u e s . C o m b ie n de c o m m e rc ia u x fra n c h isse n t ch a q u e jo u r la frontière entre le Lu xem b ou rg et la L o rra in e ? P o u r q u e ls c o n ta c ts ? D a n s q u e ls s e c ­ te u rs?

C o m b ie n d ’en tre p rise s lu xe m ­ b o urgeo ises ont des clie n ts en Lo rrain e ?... S o it les don nées so nt trop co n fid e n tie lle s (sû re ­ m ent!), so it les relevés sont in c o m p le ts. A d ieu l’idée d ’é c ri­ re un tel a rticle ... ju s q u ’à l’h e u ­ reux hasard des c a le n d rie rs!

La Grande Région et TEntrepreneuriat Le 18 m ai, le go uvernem ent lu xem bo u rgeois o rganise son fo ru m de « L ’e n tre p re n e u ria t d ans la G ra n d e R égio n». Sou s l’égide du M in istère de Etat, du M in istère de l’ E co n o m ie et du M in is tè re des C la s s e s M oyennes, ce forum so uhaite offrir « u n in stru m e n t efficace pour élaborer des stratégies et des so lu tio n s perform antes en faveur de la prom o tio n de la c u ltu re e n tre p re n e u ria le et d ’une politique concertée des P M E » (w w w .gouvernem ent.lu/ g o u v /fr/d o s s /g ra n d e re g io n .h t m l).


Com m andée par le G o u v e rn e m e n t lu x e m b o u r­ g e o is et ré a lisé e p a r un c o n s u lta n t externe, cette enquête m et au centre de ses d é b a ts p lu s ie u rs p o in ts : la p rom o tio n de l’e sp rit d 'entre­ prise, la création et la reprise d ’entrep rise, la sim p lific a tio n a d m in istra tiv e et l’a m é lio ra ­ tio n de l’en viro n n em e n t des P M E et l’ouverture des fro n ­ tiè re s. p ap erjam a rencontré un ce rtain n o m b re de per­ s o n n e s im p liq u é e s d a n s la préparatio n de ce fo rum . D eu xièm e réponse p o ssib le à nos interro gatio ns: le sixièm e s o m m e t de la G ra n d e Région q u i a u ra lieu en no vem bre 20 0 1 au G ra n d -D u c h é . Pour la deuxièm e année co nsécu tive, la Sarre, la Lorraine, le G ra n d D u c h é de Lu x e m b o u rg , la R h é n a n ie -P a la tin a t et la W a llo n ie o nt l’ in te n tio n de d écerner un Prix de la G ra n d e R é g io n . C e lu i-c i d e v ra it ré c o m p e n s e r des p ro je ts ayant co ntrib ué au d évelo ppe­ m e n t et à l’a p p ro fo n d is s e ­ m e n t de re la tio n s é c o n o ­ m iq u es et so cia le s interré gio ­

sem ble, en revanche, prête à s 'o u v rir co lle ctive m en t aux T I C . Le p ro jet T re m p lin l’illu stre assez bien. Initié par le C ritt-tti lo rra in (Centre R égional d ’ inno vatio n et de T ra n sfe rt de T e c h n o lo g ie , T é lé c o m m u n ic a tio n s et T e c h n o lo g ie s de l’ In fo r­ m atio n ), ce projet est porté é g a le m e n t p ar le C o llèg e Européen de Technologie de Longw y, le C en tre de R ech e rch e H e n ri Tu d o r à Luxem bourg et la Ch am bre de C o m m erce et d ’ indu strie du Luxem bourg belge. Il est fin an cé par le Feder (Fonds européen de développem ent ré g io n a l), la D rire (D é ­ légation régionale à l’in d u s­ trie à la recherche et à l’enviro n n e m e n t), la R égion Lorraine et le M inistère de la C u ltu re , de l’ Enseignem ent su p é rie u r et de la Recherche du G ra n d -D u c h é de Lux­ em bourg. D ém arré en 2 0 0 0 , Trem plin est une plate-form e à m u l­ tip le s facettes destinée aux P M E -P M I qui réfléchissent à un p ro jet te c h n o lo g ie s de

«Les nouvelles technologies oe sont pas on prnjet informatique mais bien un prujet de nuuvelle organisation.» Christian Badinier, délégué général du Critt-tti

La Grande Région, qu’est-ce que c'est? (vr) Cette zone géographique, tout le m onde en parle, tout le m onde a du m a l à mettre une « tête» sur son nom. O n supperpose souvent le terme « S a a r-Lo r-Lu x » à la G rand e Région. C e c i est plus ou m oins vrai. S i l'on prend le point de vue politique com m e référentiel, l ’ensem ble est en fa it très claire­ m ent défini. Il regroupe donc: - en A llem agne: le La n d de Sarre et le Land de R h én an ieP alatin a t - en France: la région Lorraine - en Belgique: la W allonie, la C o m m u n a u té Française de Belgique et la D eutschsprachige Gem ein sch aft Belgiens - le G ra n d -D u c h é de Luxem bourg Il est intéressant de noter que cet ensem ble n ’est pas le seul ensem ble régional « tran sn atio­ n a l» d ’Europe. En France et ailleurs, des intérêts écono­ m iques et politiques co m m uns débordent largem ent les fro n ­ tières nationales «tra d itio n ­ nelles». Il s ’agit cependant de la seule région à inclure quatre

nales et, par co nséquen t, à la p ro m o tio n de la G ra n d e Région au sein de l’ Europe. Les ré co m p e n se s décern ées sero nt de 3 .0 0 0 euro s pour le 1er prix, de 2 .0 0 0 euro s pour le 2e et de 1.0 0 0 euro s po ur le 3e-

Grande Région et nouvelle économie M éfiante quant à la c o m m u n i­ catio n de statistiq u e s su r ses é c h a n g e s é c o n o m iq u e s in ­ te rn e s, la G ra n d e R égio n

l’info rm ation ou qui en ont déjà un. Ce d is p o s itif propo­ se des visite s d ’entreprises su iv ie s de pré-d iagno stic, un a cc o m p a g n e m e n t des pro­ jets, une se n sib ilisa tio n aux N T IC à l'aid e de m an ifesta­ tio n s thém atiq u e s (par ex: les lo g icie ls libres, co m m ent réduire sa facture de télépho ­ ne?, in itie r des groupes de travail avec des prestataires de services...) a in si q u ’une in g é n ie rie de fo rm atio n (m is e à d is p o s it io n d ’ un c a ta lo g u e de fo rm a tio n s N T IC transfron talières).

ensem bles nationaux différents - quatre ensem bles et autant sinon plus de niveaux territo­ riaux. P ar exemple, si le G ra n d -D u c h é peut prendre des décisions concernant la fiscalité, la région Lorraine n ’a aucune autonom ie d ans ce dom aine. D é fa it , ce sujet se retrouve exclu des dis­ cussions. 4 C

« L e s no uvelles technologies

06 2001 paperJam


DOSSIER

ne so nt pas un projet inform a­ tique m a is bien un projet de nouvelle o rg a n isa tio n . Une e n trep rise ne sera plus jugée su r son outil de produc­ tion m a is su r son inve stisse ­ m ent im m a t é rie l» , s o u lig n e C h ris t ia n B ad in ie r, d élégué général du Critt-tti. D ’ici à la fin 2 0 0 1 , date à

phiq ue et su r les m étiers d ’e n­ treprise.

se m b le plutôt en c ro is s a n c e m êm e s ’ il n ’est pas très élevé.

Un de ces p ro je ts a rriv e à term e a u jo u rd ’h u i: ce lu i de B lé n o v ista , une p la te -fo rm e dédiée aux e n tre p rise s p a rticu ­ lièrem ent d e m a n d e u se s de T IC à B lé n o d -lè s -P o n t-à -M o u s s o n (54). Le chantier d evrait d é m a r­ rer en septem bre 20 0 1 pour

De son côté, la d irection régio­ nale de l’A n var (Agence natio ­ nale pour la v a lo risatio n de la recherche) affiche une «e x p lo ­ s io n » de ses aid es en faveur des start-up liées aux N T IC .

Il est en peu regrettable qu’on rappelle l’existence d’une économie transfrontalière... laquelle s ’achève le projet, il est prévu q u ’une qu arantain e d ’en­ treprises so it rencontrée.

les choix lorrains en matière de TIC Au-delà de l’intérêt transfron ta­ lier de ce projet, Trem p lin reflè­ te a sse z bien les choix de la Lo rra in e et de so n C o n se il Régional à l’égard des N T IC . Ils so n t d o u b le s . Le p re m ie r co n siste à se n sib ilise r, form er et acco m p ag n e r les entreprises vers les N T IC . Il s ’est co ncréti­ sé en 19 9 6 avec la création du Critt-tti qui est, aussitô t, rentré dans le R D T lorrain (Réseau de D iffusion Techn o lo giq ue form é de vin g t-cin q structures régio­ nales qui aid ent les P M E-PM I d an s le u rs projets d ’ in n o v a ­ tion) avec une casquette n o u ­ velle é co n o m ie (TTI = téléco m ­ m u n ic a tio n s et transferts de techno lo gie). Parm i ses fo ndateurs, figurent T D F -C 2 R , France Télé co m , Cegetel, l’U n iversité de Metz, G eo rgia Tech, le Lycée de la C o m m u n ic a t io n , To nn a Electronique, l’ Esidec, Supélec et Synergie. Sa m is s io n : c o m ­ m ent faire pour perm ettre aux P M E -P M I d 'in té grer les n o u­ velles te ch n o lo g ie s? A la suite de projets pilotes m enés en 19 97 su r Longwy (M eurthe-etM o se lle - 54) et S a in t-d ié (Vosges - 88), le Critt-tti a pré­ co n isé p lu sie u rs axes de travail: il fallait tra vaille r par filière pro­ fessio n n e lle, par zone géogra06 2001

une livraiso n prévue au pre­ m ier trim estre 2 0 0 2 . D e u x iè m e c h o ix ré g io n a l: enco urager les e n tre p rises de la no uvelle é c o n o m ie quand elles ont un projet innovant. Elles b én éficien t, p ar c o n s é ­ quent, des m êm e a id es que le C o n se il Régional attribue aux e n tre p rise s t ra d it io n n e lle s : aides au recrutem ent pour l’ in ­ novation, Bourse je u n e s créa­ teurs d ’entrep rises et A id e au développem ent de projets d ’in ­ n o va tio n (co u vre 5 0 % des

En 1998, elle avait accordé 300 0 0 0 euros d 'a id e s et fourni 7 so u tie n s à 6 entrep rises. En 2 0 0 0 , elle a acco rd é 1,3 m illio n d ’eu ro s d ’a id e s et fo u rn i 25 so utien s à 17 entrep rises. Pour 2 0 0 1, une prem ière ten­ d ance se d e ssin e : celle d ’un d o u b lem ent des chiffres ou au m o in s d ’une c ro is s a n c e s ig n ifi­ cative du secteur. A u -d e là d es c h iffre s, ce qui tran sp araît, c ’est une politique d ’e ssaim ag e forte co ndu ite par l ’ in c u b a te u r du L o ria -ln ria (L a b o ra to ire lo rra in de recherche en in fo rm atio n et ses a p p lica tio n s - In stitut national de la recherche en in fo rm a ­ tiq ue et en a u to m a tism e ), créé fin novem bre 19 9 9 et com plété par l’ In cu b ateur Lo rrain, lancé fin 19 9 9 -d é b u t 2 0 0 0 par les quatre u n iversité s lo rraines. Pour autant, ces deux nouvelles c ré a tio n s ne d o iv e n t faire

...sans qu’on puisse disposer de documents statistiques. d épenses ju s q u ’à h au teu r de 500 0 0 0 F). « Il est de plus en p lu s d ifficile d ’iso ler les projets de la n o u ­ velle éco no m ie des autres pro­ je ts. Ces e n tre p ris e s se ro n t bientôt co m m e les entrep rises de se rv ice s; e lle s se b a n a li­ s e n t» , s o u tie n t P ierre Bourgogne, d irecteu r du tra n s ­ fert de techno lo gie, de l’in n o va ­ tion et de l’in tellig e n ce straté­ gique au C o n se il R égional de Lorraine. Pour l’année 2 0 0 0 , i o % des d o ssie rs in stru its au titre de l’innovation ont co ncerné des projets liés à la so ciété de l’in ­ fo rm a tio n ; un c h iffre qui

o u b lie r le rô le d es C e n tre s européens d ’e ntrep rise et d ’in ­ novation, Prom otech à N ancy et Synergie à M etz qui, d é so r­ m ais, a cco m p agnent a u ssi des projets de start-up . Enfin, la créatio n récente de clu b s N T IC sy m b o lise le d yna­ m ism e et la vo lo nté d ’o uvertu­ re de ce secteur en Lorraine. A ceci près q u ’elle n ’entend pas faire du secteu r des T IC un phéno m èn e de m ode m a is bien un secteur inno vant. «


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La Grande Région existe sur le plan politique. Elle fait son maxi­ mum pour également exister sur le plan économique. Illustration par l'exemple de l'entrepreneuriat

Economie de la Grande Région: le pari de l’entrepreneoriat? (vr) L’im portance de la PME dans le paysage éco n o m iq u e n’est plus à démontrer. Etudes après études, on insiste sur l’im portan­ ce de la prise de risque, de l’es­ prit d ’initiative. Dynam ism e du tissu é co n o m iq u e, so urce de croissance, souplesse et réactivi­ té, n’en jetez plus, hors la PME, point de salut pour une écono­ mie. Europe contre Etats-Unis. Par contraste, on cite souvent l’exemple nord-am éricain co m ­ me celui à suivre... « D a n s ce pays», la base sur laquelle la vie économ ique s ’est développée est celle de la prise de risque. L’entrepreneur est soutenu par un systèm e fiscal, social et finan­ cier ayant intégré non seulem ent la prise de risque, m ais prenant en co m p te la p o ssib ilité de l’échec. A contrario, l’Europe en général et la G rand e Région en particulier, ne «va lo rise» pas la prise de risque à sa juste valeur. Grande Région? Grande Région? M ais que vient-elle faire ici? Cet ensem ble est disparate, mélange entre quatre pays, un nombre

incroyable de systèm es légaux et de capacités d ’action, que vienton parler de prise de risque ou d’esprit d ’entreprise dans un tel contexte? La question est bonne et com m ence à trouver quelques réponses. Le 18 m ai 20 01 s ’est déroulé (se déroulera, au m om ent de la rédaction de ces lignes) le Forum sur Pentrepreneuriat dans la G rand e Région. De quoi s ’agit-il? En préparation au 6e som m et des Chefs des Exécutifs de la G rand e Région qui aura lieu en novem bre 20 0 1, ce Forum sera l’o ccasion de présen­ ter une étude com m andée par le Gouvernem ent luxem bourgeois, à propos de la prom otion de la cultu re entrep reneuriale. Ce Forum offre égalem ent l’opportu­ nité de débattre d ’un certain nom bre de points concernant la création d ’activité.

D ’une manière générale, les pays européens reconnaissent d em an­

der trop de ju stific a tifs aux petites e n tre p rises. Il y a quelques années, la Cour des C o m p tes fra n çaise avait ain si dénoncé un véritab le « im p ô t papier», qui obligeait les entre­ prises à rem plir des form ulaires dont la hauteur cum ulée - un i­ quem ent pour le lancem ent de l’activité se co m p tait en d iz a in e s de centim ètres. L’injustice principale vient du fait que ce sont très précisém ent les plus petites entreprises qui souf­ frent le plus de cette surcharge bureaucratique. Si une structure d ’une centaine de perso nnes peut «facilem ent» (le terme est m al ch o isi) dégager des res­ so urces pour gérer l’ interface avec l’adm inistration en spéciali­ sant l’une ou l’autre personne à tem ps plein, ou alors en faisant appel à un cabinet extérieur dédié à ce genre de tâche, une entrepri­ se de m oins de 10 personnes se trouve confrontée à ain si dire la m êm e quantité de rapports, papiers, form ulaires... à remplir. O n voit du prem ier coup d ’œil


l’inégalité relative qui s ’instaure. L’énergie dem andée pour ce qui ne relève pas stricto sensu de la création et du lancem ent de l’ac­ tivité peut devenir, d'une certaine façon, confiscatoire. Q u e pourrait faire la G ra n d e Région dans ce dom ain e? O n l’a dit ailleurs et on le répétera, sur un certain nom bre de questions a d m in istra tiv e s, « s e u l» le Luxem bourg bénéficie d ’une véri­ table autonom ie législative. Les autres entités sont incluses au sein des trois autres pays entou­ rant le G rand -D uché. De fait, les procédures ad m in istra tiv e s ne sont que peu concernées par l’ac­ tivité d ’une G rand e Région « p o li­ tiq ue». Par contre, cette dernière peut mettre en co m m un des res­ sources pour (re)créer une fois de plus le célèbre guichet unique. Un tel lieu peut s ’entendre réel et virtuel. R asse m b le r des res­ sources et proposer des outils aptes à accom pagner et soulager le créateur d ’entrep rise (ces outils concernant les différents pays in c lu s d an s la G ra n d e Région) serait d ’une utilité certai­ ne - si tant est que le service soit effectivement presté par après.

Les frontières en Europe ont théoriquem ent disparu en 1993. Les contrôles sont supprim és, les règles de paiem ent de la T V A intra-com m unautaire ont évolué, les fiscalités se rapprochent, bref les biens, les capitaux et les per­ so n n e s peuvent n o rm a lem en t voyager a ’un pays à l’autre aussi facilem ent q u ’à l'inté rieur des frontières nationales. Première constatation: au vu du nom bre de frontaliers, en hausse constante, la m obilité des per­ sonnes est une réalité effective (voir encadré). Pour ce qui est des services et des produits, il reste encore trop de différences de lé g isla tio n , d ’activités so um ise s à autorisa­ tion spéciale... d ’un pays à l’autre. Encore une fois, la taille d ’une PM E com plique la tâche et co m ­ promet l’intérêt qu’une entrepri­ se peut avoir à traverser les fron­ tières. Ici encore, les exécutifs respectifs peuvent co llab o re r pour mettre en place des in sti­ tuions prêtes à soutenir les entre­ prises désireuses de s ’aventurer à l’étranger.

Les frontaliers dans la popelatioa active L’em ploi salarié intérieur (inclu an t les fro n ta lie rs m ais excluant les fo n ctio n n a ires des institutions internationales) poursuit sa progres­ sion. P a r rapport à 1999, le taux d ’accroissem ent des salariés affiliés à la sécurité sociale s ’élève à 6 . 1 % en 2000. Fin décem bre 2000, 250 009 salariés sont occupés sur le territoire du G ra n d -D u ch é . En m oyenne annuelle, la part des fro n ta lie rs continue d ’augm enter et passe de 3 4 .4 % en 19 99 à 3 6 . 3 % en 2000. Aussi, l ’em ploi salarié des résidents est-il en augm en tation ( + 3 .2 % ) . La répartition p a r sexe montre que les taux d ’accroissem ent fé m i­ nins sont légèrem ent supérieurs aux taux m asculins. Fin décem bre 2000, les fe m m e s représentent 3 7 .3 % de l ’em p lo i salarié intérieur.

T ab leau: Taux d ’a ccro issem en t a n n u e ls 2 0 0 0 /19 9 9 (Source: Statec) Les deux sexes H o m m e s

Fem m es

Em p lo i salarié total

6 ,1 %

5 ,6 %

6 ,8 %

Résidents

3 ,2 %

2 ,5 %

4 ,3 %

F ro n ta lie rs

1 1 ,5 %

1 0 ,9 %

12 ,7 %

P a rm i les salariés fro ntaliers tra va illa n t au Luxem bourg fin décem bre 2000, la m ajorité provient de France (5 3 .3 % ), les parts des fro n ta lie rs belges et a llem a n d s s'élèvent à respectivem ent 2 7 .8 % et 1 8 .9 % . A u cours de l ’année écoulée, ce sont les salariés fro ntaliers en prove­ nance de la France ( + 1 2 % ) et ceux venant de l'A llem agne ( + 1 1 .9 % ) q u i affichent la plus forte progression. Le taux d'accroissem ent des fro n ta lie rs belges ne se situe q u ’à 9 .7 % . “*"*

Promotion de l’esprit d’entreprise Entreprendre. Prenons l’exem­ ple de la Lorraine. Si l’on obser­ ve quelques chiffres, on se ren­ dra rapidem ent compte que la catégorie d ’em ploi qui a la plus largem ent souffert de la crise est celle des indépendants. Sur une base 10 0 en 1975, l’em ploi sala­ rié s ’est m aintenu à environ 95 en 1997, contre à peine plus de 70 pour les indépendants (Source IN SE E dans Travailler sans frontières - Eures)! Que peut-on en d éd u ire ? Tout d'ab ord, prem ier constat « s im p le » , l’activité d ’indépen­ dant est risquée. Faillite, échec, tout est possible. Le but n’est donc pas de prom ouvoir « à tout prix» un esprit d ’entreprise. Il faut être conscient - ‘il’, c ’est-àdire nous tous - q u ’entre­ prendre est une activité risquée.

Les investissem ents ne sont pas que financiers. Les individus et les fam illes sont concernées par le succès ou l’échec. De fait, la reconnaissance donnée à celui qui prend le risque n’est pas for­ cém ent suffisante. O n parle bien ici de reconnaissance sociale, par le reste de la collectivité. D ans cette problématique, les exécutifs peuvent faire beau­ coup. La com m unication et la sensibilisation n’ont pas d ’im pé­ ratifs à être nationales. Une région, une com m une, un Land peuvent tous aussi participer à ces prom otions. De fait, que ce soit au long des études (collège, lycée, m ais pourquoi pas égale­ ment enseignem ent supérieur), à d estin atio n des personnes sans em ploi ou des actifs, il est im portant - si l’on veut réelle­ m ent favoriser la création d’en­ treprise - de mettre en avant et valoriser la place que prend l'en­ trepreneur au sein de la cité. ^


DOSSIER

Près de 4 ans après le démarrage de l'usine de Hambach, la pro­ duction de la Smart a atteint son rythme de croisière. Située au cœur du parc industriel de l'Europôle de Sarreguemines en Moselle, smartville compte parmi les usines automobiles les plus modernes au monde.

Smart: Le succès pour la petite lorraine Les raisons du choix: La décision de co nstruire la sm art à Ham bach en Lorraine a été prise après une évaluation m inutieuse de plus de 70 sites potentiels. Grâce à sa situation au centre de l’Europe et à sa proximité de la frontière a llem and e , « S m a rt­ ville», pu isq ue c ’est so us ce nom que l’on connaît désorm ais le centre de production, est relié aux grandes voies de transport international. Il est situé sur l’au­ toroute A4 et est accessible par chem in de fer. De plus, la région de Sarreguem ines possède un per­ sonnel hautem ent qualifié et essentiellem ent bilingue. Aujourd'hui, le taux de chôm age dans ce bassin d ’em ploi n'excè­ de pas les 5 % . Si les coûts du personnel, inférieurs en France à ceux de l’Allem agne et de la Suisse, ont égalem ent été pris en compte, ils n’ont donc pas été la seule raison du choix. Sm artville com pte actuellement 1800 salariés dont près de 2 5 % de fem m es habitant dans un rayon de 30 km s autour de l’usi­ ne, 7 5 % d ’entre eux étaient à la recherche d ’un em ploi lors de leur em bauche.

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L’investissem ent réalisé sur le site de sm artville a atteint 2,8 m il­ liards de francs, répartis environ pour m oitié entre M C C France, le gérant du site, et les partenaires ae systèm e présents sur le site. Tous ces élém ents et la qualité de l’accueil des p o uvo irs p u b lics français, Etat, Région, collectivi­

tés lo cales ont co ntrib ué au choix du site m osellan. Une collaboration étroite avec les partenaires: La méthode de fabri-

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La

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Apeilor:

l’Association poor l’Expansion Industrielle de la Lorraine fête ses 35 ans.

DOSSIER

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H is to riq u e Trois ans après la création de la D a t a r en 1963 (D élégation à l ’A m énagem en t de Territoire et à l ’A ction Régionale) q ui relève du M inistère de l ’A m énagem ent du Territoire et de TEnvironnem ent, la Lorraine crée Apeilor. «L'asso ciatio n n ’a pas été créée sur une initiative de l'Etat fra n ça is m a is sur celle des grands groupes sidérurgiques et m iniers q ui souhaitaient la revitalisation des bassins touchés p a r la crise. Parallèlem ent, la D a t a r a trouvé cette initiative intéressante et a donc décidé de no m m er huit co m m is­ saires à la reconversion industrielle. P our la Lorraine, ce fu t Apeilor», précise J e a n -M a rie M aîtresse, délé­ gué régional et co m m issaire à la reconversion industrielle de la région lorraine depuis six ans. Association de droit privé fin a n cé e à 6 0 % p a r des fo n d s publics, A p eilor est présidée p a r le P - D C de A llied S ig n a l Turbo (Thaon-les-V osges).

M is sio n s Elles sont doubles: d 'une part, prospecter et accu eillir des entreprises fra n ça ises et étrangères susceptibles de créer des em plois et d'investir en Lorraine; d'autre part, a n im er le tissu économ ique régional. « O n s ’oc­ cupe non seulem ent du développem ent des entreprises en cours m ais on recherche aussi des solutions pour certaines entreprises en difficultés», précise J e a n -M a rie M aîtresse.

Rapport d ’activité s 2 0 0 0 Il souligne que la Lorraine est en très bonne position en m atière d'investissem ents étrangers (2e rang): 79 nation alités sont représentées (nouvelle arrivée, l'Isla n d e qui a des projets sur Longwy) soit plus de 60 000 em plois, pour 4 0 0 entreprises industrielles. P arm i elles, l'Allem agne est au prem ier rang, avec plus de 760 entreprises et plus de 2 0 000 em plois créés, suivie p a r les Etats-U nis et la G rand e-Bretagn e. Les principaux secteurs d ’investissem ents: les centres d ’appels, la logistique et l ’autom obile.

O u tils A p eilor dispose d'un bureau à A tla n ta aux Etats-U nis. Depuis 1992, elle peut aussi recourir à Valons Lorraine, un centre de ressources doté d ’une base de données qui perm et de répondre à toutes les questions des investisseurs. S a n s ou b lier le program m e Lorraine Internationale (199 7), un service du Con seil R égional q u i accu eille les étrangers et leur fa m ille (par exemple pour obtenir un passeport, trouver une école pour les enfants, un professeur de langue...).

Perspectives « N o u s avons m ené une réflexion régionale qui a montré que M etz est certes le prem ier port flu v ia l céréa­ lier de France m ais q u 'il n ’y a pas assez de transform ation sur place. S i on développait le secteur de Tagroindustrie, on pourrait transform er ici une partie de ces récoltes», argum ente Je a n -M a rie M aîtresse. Avec Ep ilo r (groupem ent de coopératives), le centre technique Prabil du Technopole de N a n cy-B ra b o is, les ser­ vices de l ’Etat (la D irection régionale de l ’agriculture et de la forêt, la D irection régionale à la Recherche à la Technologie), le C o n seil R ég io n al de Lorraine et les quatre Cape départem entaux, A p eilor prospecte depuis deux ans en A m ériq u e du Nord, en Allem agne, au Bénélux, en Italie et en Espagne. Exem ple d ’a p ­ plicatio n : les portières de voiture issues d ’un m élange de plastique et d éfib rés d ’origine végétale. «

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DOSSIER

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Le service Développement de Conseil Régional de lorraine Problém atique C'est une des «portes d'entrée» pour l'im p lan tatio n d'une entreprise en Lorraine sa ch an t que ce service a des relais auprès des Cap e départem entaux. U ne règle fo n d am en ta le : le respect du prem ier contact. C ’est l ’institution contactée p a r l'entrepreneur (Région,

cation de la Sm art est tout aussi o rig in a le que le produit lu im ême. Le m odèle de partenariat pratiqué à H am b ach est une forme évoluée et systém atisée du rapport traditio nn el entre fab ricant et so u s-ta itan ts. Le constructeur autom obile porte la responsabilité globale et a ssu ­ re à la fois l’intégration des m odules, la gestion des process et la production.

D épartem ent, D istrict...) q u i s’occupe du suivi du dossier. Le point fo rt: q uand un projet parvient au C o n seil Régional, tous les in terlo cu­ teurs régionaux se réunissent pour une proposition globale. En term es de représentativité à l ’étranger, la Région dispose d ’un bureau à

La parfaite collaboration entre les partenaires permet de fabri­ quer une sm art en un tem ps record de 8 heures.

A tla n ta (q u ’elle partage avec A p eilor et les Cape) et de représentants à Bruxelles. P arallèlem en t, elle bénéficie de contacts avec le s f lia le s déjà présentes en France. Selon elle ses p rincipaux atouts seraient: la d ispo nibilité des terrains et un prix accessible, une m a in d ’œuvre f a b le et d ’un coût intéressant. Secteurs prospectés - La logistique en raison des différents atouts lorrains: la proxim ité de la région avec la frontière, le réseau autoroutier, l ’aéroport... - La m écaniq u e où il existe un réel savoir-faire (présence de beaucoup d ’équipem entiers et de sous-traitants autom obiles). M é ca n ica , la M a iso n de la m é ca n iq u e à T hio nville (57) a en charge d ’a n im e r le développem ent du secteur. - La plasturgie avec deux secteurs forts: le bassin h o u iller (avec la présence à Sa in t-A v o ld du Pôle de Plasturgie de l'Est) et le secteur de S a in t -D ié (88). M a is aussi le textile, la fila tu re, le bois dans les Vosges. « O n s ’intéresse activem en t aux industries de production, de fa b r ic a ­ tion et, de fa ç o n plus exceptionnelle, aux services de l'ind ustrie q uelque soit la taille de l ’entreprise q ui souhaite s'im p la n te r», précise J e a n -P a u l Sch m itt, In g én ieu r d ’affaires du départem ent D éveloppem ent économ ique et des relations extérieures, direction des P M E -P M I au C o n seil R égional de Lorraine. A ides La Région dispose d'une «boite à ou tils» d ’aides pour in tervenir en phase de création, d ’im p la n ta tio n et de développem ent d'une entre­ prise: - possibilité de fin a n c e r une étude po ur q u e lq u ’un q u i a une idée de création d ’entreprise. - Prim e R égionale à la Création d ’Entreprise (P R C E ) : son plafond est fix é à 2 0 0 000 F et ne doit pas dépasser le ca p ita l so cia l de l ’entreprise. - Aide R égionale à l ’im m o b ilie r d ’Entreprise (A R IE ): construction de bâtim ents. - Soutien à l ’éq u ipem en t industriel de production, aide à l'a cq u isitio n de m ach in es neuves: intervention pour des entreprises d ’au m oins 250 personnes. - Fonds R ég io n al d ’A id e au Con seil (F R A C ): fin a n ce m e n t ju s q u 'à 5 0 % . «

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Une production efficace visant une qualité m axim ale: L’usine d ’assem blage final de la sm art revêt la form e d ’un grand « p lu s » . Cette o rganisatio n et cette architecture garantissent un m axim um de souplesse et permettent d ’obtenir un excel­ lent niveau de production et de qualité. Le systèm e de produc­ tion de la sm art est reconnu et apprécié des experts de l’in d u s­ trie auto m o b ile, sm artville com pte 1 800 salariés: 1 too chez les partenaires de systèm e et 700 chez M C C France. «

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Un site, 12 partenaires

- K R U P P A utom otive Systèm es France - M a g n a Steyr - S iem en s V D O A utom otive - C u b ic Europe - D y n a m it N o b el - TNT - M E T S a ri - M o s o lf - P an op a Logistik - M a g n a Um port S A S - Schenker - Su rtem a - M C C France L’essentiel - 72 partenaires à sm artville - 7 800 salariés - 8 heures de m ontage p a r voiture - production prévue p o ur 2 0 0 1: 12 0 000 voitures M C C France Europôle de Sarreguem ines 57073 H a m b a c h Cedex Tél.: 03 87 2 8 20 00 Fax: 03 87 28 20 07 h ttp ://w w w .sm art.co m «


DOSSIER

>5> Les outils ( ’intervention économiques des départements lorrains et leor relais ao sein des collectivités locales A chaque départem ent lorrain (C o n seil Général) son C A P E (Com ité d A m é n a g em en t de Prom otion et d ’Expansion) et ses spécificités liées à la différence des tissus industriels. Créées dans les années cinquante dans le cadre de la reconstruction d ’après-guerre, ces structures ont n o tam m ent servi, à la f n des années soixante-dix, à la prom otion et à la recherche de nouvelles filières q u a n d les problèm es de reconversion industrielle se sont posés. A u jou rd 'h ui, les quatre Cape ont, plus ou m oins, pour m êm e m ission de pros­ pecter, d 'acco m p agn er et d ’aid er à l ’im p lan tation d'entreprises fran çaises et étrangères sur leurs territoires respectifs (ex. les soutenir d ans leurs recherches de terrains, de locaux, d'aides publiques, de finan cem ents, de conseils techniques). C h a c u n a une représentation à A tla n ta dans le bureau de la Lorraine. C apem (M oselle): les secteurs prospectés sont la m écanique autom obile, les m atériaux de construction et le tertiaire (logistique, centres d'appels). O u tils de prospection: bureaux à Bruxelles, Stuttgart et M ilan. C ape m m (M eu rth e -e t-M o se lle ): les trois secteurs prospectés sont l'autom obile, la logistique et les N T IC . Sans oublier, les secteurs agro-industrie, plastique, transform ation des m étaux, papier et cycle. C ape v (Vosges): ses points d 'an crag e: le textile, la transform ation des m étaux, l'équipem ent et la soustraitance autom obile, la construction m écanique, la clim atisation, le papier-carton, le bois, l ’agro-alim entaire. En développem ent: la plasturgie. O u tils de prospection: Stuttgart, région parisienne et peut-être à l'a ve n ir une présence au Jap o n . C ape (M euse): le suivi existe toujours m ais l'activité de prospection doit être relancée. Secteurs d é: le bois, T ag ro -alim en taire, les cycles. U ne fo is l ’entreprise décidée sur son im plantation, d ’autres acteurs entrent en je u pour l'aspect local: un district, une co m m u n a u té de com m unes, un syndicat intercom m unal, un pays, une ville... A titre d'exem ple, le district de Sarreguem ines est intervenu dans l ’im p lan tation de la Sm art à plusieurs niveaux: organisation générale (form alités adm inistratives, m ise en relation avec les services E D F -G D F , A N P E ...), disponibilités fo n cières et am é n a g em en t du site. X

Les sociétés de conversion de la sidérurgie Elles sont trois: les H B L à Freym ing-M erlebach , So fre m à Forbach et Sodie au Technopôle de M etz. Créées p a r de grands groupes (Les C h arb o n n ages de France pour So frem , U sino r po ur Sodie), elles ont pour m is­ sion de créer des em plois en encourageant le développem ent local. S i la S o fre m intervient uniquem ent sur l ’Est m osellan, Sodie intervient sur les quatre départem ents lorrains en fa v e u r d ’activités technologiques et innovantes. Rencontre avec A la in Sch m itt, c h e f de l'agence Lorraine de la So frem , plus vieille société de ré-industria­ lisation et dont le siège est à R u e il-M a lm a iso n (92). D a n s quelles c o n d itio n s est née la So firem ? « N o u s som m es une société fin a n ciè re q u i a été créée pour ré-industrialiser les régions m inières issues des Ch arbo nnages de France; ça été le souhait de l ’Etat en 1967. Il y avait une chute des effectifs; tous les grands groupes l'ont fa it .» Q u i a cc o m p a g n e z -v o u s? «N o tre acco m p ag nem en t est fo n ctio n de critères géographiques, ce sont exclusivem ent les sites m iniers en France, et de critères industriels, c'est le m onde industriel ou le tertiaire lié à l ’industrie; autrem ent dit, nous ne som m es pas une structure de conversion qui crée des em plois aux enfants de m in eu rs.» C o m m e n t? « N o u s avons deux outils de fin a n ce m e n t: la So fre m pour des prêts (assistance de gestion, fo n d s de roule­ m ent...) et le F IB H (Fonds d ’in du strialisatio n du bassin houiller) pour l'im m o b ilie r d ’entreprise (il s ’agit d ’une gestion à fo n d s perd u )». O u tre votre m issio n d ’acco m p ag n em e n t, faites-vou s de la p ro spectio n? « N o u s som m es présents en A llem agn e, en Angleterre et en Italie grâce à l'actio n de prospects. N o us tra­ vaillons en co llaboration avec Apeilor, la Région, le Capem et les collectivités locales. N o us som m es aussi une interface entre l ’entreprise et certains acteurs com m e le Feder (Fonds européen de développement) et nous assistons à la réalisation de dossiers.» «

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Si le développement des clubs NTIC témoigne du dynamisme de la nouvelle économie en Lorraine, il s'accompagne également d'un sou­ tien plus ciblé, des pôles d'innovation et des incubateurs, aux créa­ teurs de start-up.

Les acteurs de la net-économie en Lorraine: aujourd’hui et demain (gc) Deuxièm e région française la plus connectée à Internet, la Lorraine des T IC (Technologies de l’ In fo rm a tio n et de la Co m m unicatio n) n’a plus rien de virtuel. Il suffit, pour s ’en convaincre, de partir à la ren­ contre des clubs de nouvelles technologies, qui se sont créés ces trois dernières années.

Un réseau ciblé : les clubs NTIC Site phare de la haute-technolo­ gie en Lorraine, le World Trade Center du Technopôle de Metz a lancé fin 1998 un club N T IC . Présidé par Yves M oinier, Directeur Délégué à la Région Nord et Est chez Cegetel, le club com pte, déso rm ais, une trentaine de m em bres (le club dénom bre égalem ent une tren­ taine d ’e n tre p rise s poten­ tielles). Ses objectifs: créer un lien entre les entreprises du secteur des N TIC , être un lieu de rencontres

et d ’échanges sur les no uveau­ tés de ce secteur, d evenir un outil pour faire connaître l’im ­ portance des N T IC aux entre­ prises m osellanes et lorraines. Pour cela, le club s ’est orienté vers deux activités. D ’une part, l’Atelier N T IC , qui perm et de répondre aux q u e stio n s des PM E-PM I en m atière de N T IC et de favoriser les échanges avec les entreprises de ce sec­ teur (par exemple: Internet et la Relation Clien t, Internet et la sécurité inform atique, etc.) D ’autre part, le Co m ité N T IC , qui fédère les entreprises du secteur des N T IC et leur perm et un échange d ’expériences et une m o bilisation sur certains sujets qui leur sont propres. C o n crètem e n t, le C o m ité se réunit une fois par m o is en alternance ch e z l’ un de ses m em bres afin q u ’une entrepri­ se des N T IC présente ses pro­ duits et ses services. L’année

2 0 0 0 a perm is de présenter PB Concept et Soho Inform atique (développem ent d ’a p p licatio n s pour Internet), Ingedus (infor­ m atique de gestion industrielle), Linbox (o rdinateur de réseau Linux), M euse Logiciel SA (logi­ ciel de com ptage de billets et de pièces), Talkie W alkie (dessins a nim és) m ais a u ssi les N T IC à l’U niversité de Metz, à la BPL (Banque Populaire de Lorraine), en A lle m a g n e ou enco re à l’ U sin e d ’ Electricité de M etz. Dernièrem en t, c ’est la C a is se d ’ Epargne de Lorraine Nord qui présentait son call-center. Deuxièm e point d ’ancrage des club s en Lorraine: Nancy. C ’est en jan vier 1999 que le LO R IA (Lab o rato ire Lo rrain de Recherche en Inform atique et ses A p p lic a tio n s ), in sta llé au Technopôle de N a n cy-B ra b o is, lance son club LoriaTech en co l­ laboration avec l’Aduan (Agence de Développem ent et d ’ Urbanism e de l’A gglom ération N ancéienne).


« N o u s so u h a ito n s a ssu re r la v e ille te c h n o lo g iq u e à nos m e m b re s, s u s c ite r d es ren­ contres et des co llabo ratio ns de recherche entre eux et notre la b o ra to ire », précise Jocelyne D ia s, chargée de c o m m u n ic a ­ tio n et des re latio n s in d u s ­ trie lle s et c o m m e rc ia le s au L O R IA . A u jo u rd ’h u i, le clu b regro up e une c in q u a n ta in e d 'e n tre p rise s ré g io n a le s des secteurs de l’inform atique (SSII, concepteurs de logiciels, b u si­ ness en ligne...) et des téléco m ­ m u nicatio ns. Contre une adhésion payante au club (1), chaque m em bre bénéfi­ cie, entre autres, d ’un accès gra­ tuit au serveur Web (inform a­ tion tech n o lo g iq ue, actu alités s c ie n tifiq u e s ...), des ap p e ls d ’offre européens et du point de vue du LO R IA su r des techno lo ­ g ie s/lo g ic ie ls su r lesquels il po s­ sède une réelle expertise. Une d e m i-d o u z a in e de ren­ contres a lieu chaque année sur des sujets a u ssi divers que: la sécurité des e-tran sactio ns, les clusters de PC, les lia iso n s sans fil, l'ergonom ie des lo giciels... San s o ublier une journée dédiée à la veille technologique. D ernier-né des N T IC à Nancy, les Jeudis du Net, organisé par le C lu b nancéien de la N et-éco ­ n o m ie et piloté par l’A d uan. D e p u is octobre 20 0 0 , 60 à n o perso nn es se ré u n isse n t une fois par m o is autour de têtes d ’affiches de la net-économ ie. Parm i elles, Stéphane Targon, d esigner chez ID -N e t (cf. enca­ dré) pour la réalisation du site o fficiel du basket fra n ç a is (w w w .b asketzo n e.co m ) ou T h o m a s Froeh lich er de l’ IC N (Institut C o m m e rcia l de N ancy), l’in itia te u r du projet A R T E M (Art, T e c h n o lo g ie et M anagem ent), une filière pour travailler dans le net grâce à des passerelles entre les étudiants de l’ IC N , de l’école des BeauxArts et de l’école des M ines de N ancy. M a is a u s s i, B u s in e s s In itia tive , F irs t Tuesday, Floura.fr... « Il s ’agit d ’un club d ’idées m ais pas de b u sine ss. Notre idée, c’est le développe­ m ent éco no m ique, la p ro m o ­ tion d ’ Internet; le jeud i est une soirée du club pour s'o u vrir à l’extérieur», précise Lydia Lobry,

chargée de m issio n à l’Aduan. B ilan: entre 2 0 0 et 23 0 per­ so nnes différentes se sont déjà rendues aux Jeudis du Net. Si ces clubs ont réussi à créer une d yn a m iq u e régio nale en m atière de nouvelles technolo­ gies, il devenait nécessaire que les pôles d ’innovation se tour­ nent vers les futurs créateurs de start-up. Mieux, qu’un incuba­ te u r so it créé ex clusive m e n t pour elles.

Transfert de technologie les Centres eurnpéens d’entre­ prises et d’innnvatinn [CEEI] Pionnière en m atière d ’innova­ tion, la Lorraine crée en 1984 A ttelo r (A sso cia tio n pour le Tran sfe rt de Tech n o lo g ie en Lorraine), un réseau com posé de 32 o rganism es régionaux ras­ sem blés autour d ’un objectif: le d évelo ppem ent technologique des P M E-PM I. Ce réseau bénéficie de subven­ tio n s du Conseil Régional de Lorraine, de l’ Etat et de l’AN VAR (A gence N a tio n a le po ur la Valo risation de la Recherche). D an s ce réseau, deux Centres E u ro p é e n s d ’ E n tre p rise s et d ’ in n o v a tio n vo ient le jou r: Prom otech, su r le Technopôle de N ancy-B rabo is puis Synergie sur celui de Metz.

au m o in s quatre ans une se n si­ bilité des projets aux T IC . « S u r la trentaine d ’entreprises que nous hébergeons et la trentaine que n o u s su iv o n s chaque année, Internet est un outil de d éveloppem ent», affirm e A chim Mayer. En effet, si 1/3 des projets appar­ tiennent aux secteurs de la c h i­ m ie et de la bio-technologie, 2/3 utilisent de près ou de loin les T IC . Les plus im pliqués étant les cré a te u rs de sites Internet. Parallèlem ent à cette évolution, Prom otech a lancé en février d e rn ie r so n projet Startup Supp o rt for Entrepreneurs in Europe (un program m e s im ila i­ re déno m m é Train -IT avait déjà eu lieu entre décem bre 19 97 et décem bre 1999). Destiné aux start-up de la nou­ velle é co n o m ie en phase de création ou de prem ier dévelop­ pem ent, ce program m e propose un appui com plet du créateur: une se m a in e de s é m in a ire (rédaction du B u sin e ss Plan, séances de form ation, présenta­ tion des projets devant des d iri­ geants d ’entreprise, des financeurs, des cap ital-risqueurs), un suivi in d ivid u alisé et la m ise à d isp o sitio n du réseau d ’entre­ preneurs ayant participé à TrainIT d epuis 1998. D eux autres centres experts d an s la créatio n d ’entrep rise

“Il s’agit d’un club d’idées mais pas de business.” « A l’origine, il s ’agissait d'aider les chercheurs et les étudiants à mettre en place le résultat de leurs recherches, autrem ent dit, q u ’ ils créent leur entreprise», précise A chim Mayer, chargé de m issio n chez Prom otech. Dédié aux projets à caractère très innovants, le Centre nan­ céien se fixe trois m issio n s: le tra n sfert te ch n o lo g iq u e , la recherche de partenaires euro­ péens et l’hébergem ent (pépi­ nière d ’entreprises). A u jo u rd ’hui, les priorités sont les m êm es. Signe de change­ m ent, Prom otech relève depuis

participent à ce projet: le BIC (B u sin ess Innovation Centre) de K aiserlautern et le Technoport Sch lassgo art d ’ Esch-sur-AIzette. Du côté m essin , les choses sont à peu près sim ilaires. D e p u is sa créatio n en 1985, S yn e rg ie a cco m p a g n e une soixantaine de projets innovants par an, surtout dans leur phase de création et de prem ier déve­ lo p p e m e n t (élaboration du B u s in e s s Plan, fo rm atio n , recherche de p a rten aire s...). Avec, cependant, une caractéris­ tique très forte: le Centre aide les créateurs à m onter leur plan


DOSSIER

de fin an cem ent et les acco m ­ pagne en phase de négociation financière. A l’instar de Prom otech, Synergie constate que beaucoup de pro­ jets traditionnels intègrent désor­ m ais Internet et que d ’autres sont véritablem ent des projets centrés su r les N T IC : environ 2 5 % ont été déposés et retenus cette année. Ceux-ci concernent l’utilisatio n d'Internet (le paie­ ment sécurisé par exemple), le développem ent de sites, la créa­ tion de site s-p o rta il secto riels (BTP, régie publicitaire...) m ais aussi la création de bornes inter­ actives ou la c o m m u n ic a tio n inter-véhiculaire. « L ’épiphénom ène m édiatique sur Internet a heureusem ent atterri et a u jo u rd ’hui no us arrivent des projets p lu s co n crets et plus so lid e s » , a rg u m en te B oris O uarnier, c h e f de projet chez Synergie. Pour a cco m p a g n e r ce m o uve­ ment, le Centre a créé en janvier dernier un club inform el de créa­ teurs d ’entreprises spécialem ent N TIC . Des rencontres ont lieu to us les deux m o is d ans les bureaux de Synergie afin d'encou­ rager les échanges d ’expériences. « N o u s avons rem arqué que les gens qui avaient des projets de N TIC , encore plus que tout créa­ teur d ’entreprises, avaient besoin d ’éch a n g e s avec leu rs p a irs » , affirm e Boris O uarnier. D epuis le printem ps 20 0 0 , Synergie initie égalem ent un club de businessangels: a u jo u rd ’hui dans l’ombre, ce club devrait prochainem ent rejoindre la lum ière...

Des Universités aux Entreprises: le rôle des incubateurs C ’est probablem ent cette arrivée, no n -p révue, de projets N T IC dans les centres d ’innovation qui a suscité la création récente de deux incubateurs. Le plus actif est sans conteste l’incubateur de l’ IN R IA -L O R IA (Institut National de Recherche en Inform atique et en A u tom atism e). Inauguré en novem bre 1999, il a été créé pour «p erm e ttre le d éve lo p p em ent scientifique dans le dom aine de l’inform atique par la valorisation de travaux de recherche, à travers 05L

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la créatio n par exem p le de start-up et l’aide à leur déve­ loppem ent», stipule son texte de présentation. En effet, l'incub ateur accueille deux types de créateurs: les m em bres du L O R IA -IN R IA qui préparent une création d ’entre­ prise et les start-up nouvelle­ ment créées. Pour celles-ci, la durée m axim ale de l’héberge­ ment est d ’un an. A ccu eillies sans form alités dans l’in cu b a ­ teur, les start-up bénéficient d ’un acco m pagnem ent lo g is­ tique (locaux m eublés, réseau inform atique du LO R IA , télé­ phone, fax, copieur...) et su r­ tout scientifique du LO R IA et de l’ IN R IA -Lo rraine. G râ ce à l’incubateur, quatre start-u p se so n t créées en 20 0 0 : Lorasi.fr (assistance à la m aîtrise d ’o uvrage po ur les

Tout a u ssi innovant, m êm e s ’il est m o in s cib lé N T IC , l’Incubateur Lorrain note l’arri­ vée de d ossiers qui relèvent de la société de l'inform ation. Créé fin 19 9 9 -d é b u t 2 0 0 0 par les quatre universités lorraines de N a n cy 1, N a n c y 2, l’ IN P L (Institut N atio nal Polytechnique de Lorraine) et Metz, cet incuba­ te u r est le fru it de la loi Innovation de ju ille t 1999. Celleci d e m a n d ait aux U n iversités d ’accom pagner des projets de création d ’entreprises issu s des travaux de recherche de leurs laboratoires. Pour ce projet, l’ Etat a alloué la so m m e de 4,5 M F sur trois ans avec l’engagem ent d ’acco m p a­ gner d ix -h u it projets su r les­ q u els d o u ze d e vien n en t des créatio ns d ’entrep rises. O utre une aide régionale de 1 M F, l’ Incubateur a a u ssi bénéficié de

Beaucoup de projets

traditionnels

intègrent désormais Internet.” réseaux de t ra n s m is s io n de données, réalisation de sites W eb et In tranet) Neoxy (cf.encadré), Enginest Software (logiciels d ’o ptim isatio n pour la planification et l’o rd o n n an ­ cement) et Lucid IT (produits et services basés en partie sur le m odèle lo giciels libres pour des applicatio ns aux dom ain es m utim édia, inform ation d istri­ buée et Internet). Pour 20 0 1, quatre projets de création sont en cours: V S P (V is u a lis a tio n S e rv ice s P ro ­ vider, visu a lisa tio n réaliste et interactive de m aq uettes n u m é riq u e s de très grande ta ille po ur l'in d u s trie ), C O S P ro d (c o m m e rc ia lisa tio n de deux lo g icie ls, l’un pour l’o p tim isa tio n de d éco up e, l’autre pour l'agencem ent phy­ sique d ’atelier), Bio-expert.com (portail sp écialisé pour les bio ­ logistes avec expertises et for­ m ations en ligne) et D iatelic (télé-m édecine, su ivi de dialyse à d om icile).

l’aide des C o n se ils Généraux de M o se lle et de M eurth e-etM oselle et des villes de Metz et Nancy. A u jo u rd ’hu i, l’ In cu b ateur suit une d ou zain e de projets (dont deux se so n t c o n c ré tisé s en création) dont plusieurs dédiés aux N T IC : invention d ’un no u­ veau langage info rm atiq u e , créatio n d ’un v illa g e du net (tout ce que peut am ener la nouvelle économ ie aux isolés; en p a rte n a riat avec France T é lé co m ), créatio n d 'un site pour la vente de produits régio­ naux, création d ’un portail pour l'im agerie m édicale, projet qui cerne tout ce que peut apporter le net dans l’apprentissage, la form ation...Bref, on l’aura co m ­ pris, la Lorraine pense à l’avenir de la nouvelle économ ie. (i): Coût gratuit pour les entreprises de moins d’un an. 500 FRF HT pour les entreprises de moins de 50 salariés, 2.000 FRF pour les plus de 50 salariés, 6.000 FRF pour les grands groupes.


Le terme "Grande Région" a-t-il un sens pour la Région Lorraine? S'agit-il d'une réalité? La Grande Région incarne une réalité très forte pour la Lorraine: par l'histoire et par la géogra­ phie qui font d'elle la seule régi­ on tri-frontalière de France, à la croisée des grandes voies de c o m m u n ic a tio n n atio nale s et européennes. Et être l'une des co m p o sa n tes de ce vaste ensem ble hum ain a naturelle­ ment des im plications très co n­ crètes pour la Lorraine: chaque jour, 7 0 .0 0 0 Lo rrain e s et Lorrains traversent l'une de ces trois frontières pour aller travail­ ler. Dont plus de 48 .0 0 0 pour le seul Luxembourg! Ce qui nous am ène à entretenir des rapports étroits et fructueux avec nos voi­ sins. C'est par exemple le cas des transports en co m m u n: la Région Lorraine a conclu des accords avec le G ra n d -D u ch é d'une part et le Land de Sarre d'autre part pour l'acquisition de m atériels sur les lignes TER transfron talières. La G ra n d e Région, c'est une réalité de tous les jours!

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w w w .c r-lo rra in e .fr

C o m m e n t se positionne la Région Lorraine à l'égard de la nouvelle économie? L'encouragez-vous? Com m ent? Pourquoi? N o us avons une vraie carte à jouer avec la nouvelle économie. C'est un rendez-vous décisif, à ne m anquer sous aucun prétex­ te, et depuis plusieurs années déjà nous agissons dans ce sens. En am ont «rabord, avec le souti­

en et l'accom pagnem ent de la recherche. Je songe par exemple au réseau Lothaire qui est une véritable autoroute de l'inform ati­ on à très haut débit dont profitent les enseignants et les étudiants lorrains. Il y a aussi les dispositifs de rapprochem ent entre la recherche et le monde de l'éco­ nom ie: incubateur, aides à la création d'entreprises, veille tech­ nologique... Q uant aux entreprises, je vous donnerai deux exemples: dans le dom aine de l'aide à l'innovation, nos subventions concernent, au fil des ans, de plus en plus d'ent­ reprises de la nouvelle économie. Et puis, il y a les centres d'appels qui participent directement de la société de l'inform ation; en l'e­ space de quelques années, nous avons accueilli de nombreux callcenters qui em ploient au jo u r­ d'hui plus de 5.000 personnes.

DOSSIER

Interview de M. Gérard Lnnguet, Président du Gonseil régional de Lurraine

A l'avenir, est-il nécessaire de développer ou de renforcer cet espace? Il est bien sûr nécessaire de développer et de renforcer la Grande Région. M ais je suis con­ fiant dans son évolution, pour plusieurs raisons. D'abord parce que nous entretenons des relati­ ons institutionnelles anciennes et étroites entre les différents m em bres. Ensuite parce que l'intégration, l'im brication même de nos économ ies nous am è­ nent, de fait, à chercher ensem ­ ble des solutions et des am élio­ rations pour nos concitoyens. Je vous parlais à l'instant des trans­ ports ferroviaires, je peux aussi citer la question de la voie autor­ outière nord-sud que nous sou­ ha ito n s vo ir co nstruire en Lorraine pour répondre à la satu­ ration de l'A ji. Bien sûr, ce d os­ sier concerne aussi tous nos voi­ sins de la Grande Région. C'est pourquoi j'ai entrepris de ren­ co ntrer l'en sem b le de mes hom ologues pour en parler. Mon prem ier entretien a d'ailleurs eu lieu avec M. le Premier m inistre Juncker, le 10 avril dernier.

Pensez-vous que la nouvelle éco­ nomie puisse être un moyen de faire plus pour la Grande Région? C'est indiscutable. La nouvelle économ ie, les T IC abolissent les frontières temporelles et géogra­ phiques. Très concrètement, elles rapprochent les différents acteurs éco n o m iq u es de la G rand e Région: c'est le moyen de renfor­ cer des relations qui existaient auparavant et qui désorm ais sont facilitées et am plifiées. M ais audelà, quand on songe aux enjeux technologiques et financiers que la nouvelle économ ie im plique, il est évident que nous réussirons grâce à des partenariats avec nos vo isins de la Grande Région, je crois qu'en la matière, les "soli­ darités de fait", pour reprendre le terme de Robert Schum an évo­ q u an t la co nstructio n de la C EC A , existent et vont aller en s'accroissant: pour les questions de recherche, d'innovation, d'in­ vestissem ents publics et bien sûr, entre les entreprises.

Interview de M. Jean-Marie Rausch, Sénateur-Maire de Metz Le term e «G ra n d e Région» a-t-il un se n s pour M etz? S'agit-il d'une réalité? « Il s ’agit d ’une double réalité. Q uand j ’étais président, il y a q u in ze an s, de la Région

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Co m m ent se positionne Metz à l’égard de la nouvelle écono­ m ie? L’encouragez-vous, la so u ­ te n e z-v o u s ? C o m m e n t, po ur­ quoi? « N o u s in ve stisso n s d ans les nouvelles technologies depuis vingt ans. Metz est la ville la plu s câb lée de France avec Internet sur le câble, 80 chaînes de télévisio n. Par a ille u rs, le technopôle est très prisé avec 250 entrep rises. N o u s avons égalem ent des filières technolo­ giques à l’U niversité de Metz. N o us avons le câble à hautevitesse avec des réseaux su p ­ plém entaires pour les entrepri­ ses et les particuliers. Le no u­ veau quartier de l’am phithéâtre avec 30 ha destinés aux servi­ ces, aux bureaux est équipé en nouvelles techno lo gies.»

Lorraine, j ’avais créé le Conseil p arlem en ta ire interrégion al entre la Sarre, le Luxembourg, la B elgiq u e, la R hénaniePalatinat et la Lorraine. A u jo u rd ’hui, les problèm es se règlent to u jo u rs là. P arallèlem ent, on a créé un Quattropole entre Luxem bourg, Trêves, Sarrebruck et Metz. N ous avons beaucoup de pro­ jets co m m u n s, notam m ent en m atière de nouvelles technolo­ gies. N ous voulons câbler les quatre v ille s et les relier avec des réseaux à haute vitesse. N ous avons égalem ent ensem ble des projets économ iques en m atiè­ re de coordination d'entrepri-

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M. Je a n -M a rie

R a usch

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H ô te l d e

de

v ille

Luxem b ou rg

ses, d ’em p lo is a in si que des projets culturels et to uristiq ues. N o s réunions reprendront en m a i.» A l’avenir, pensez-vo us néces­ saire de développer ou de ren­ forcer cet espace? «L e déplacem ent de la capitale allem ande de Bonn à Berlin ris­ que de créer ici un no m a n ’s land . En cré a n t ici le Quattropole, une agglo m érati­ on dotée de quatre villes, trois aéroports, nous pouvons être plus efficaces pour m aintenir un pôle de d é ve lo p p e m e n t fort.»

P e n se z-v o u s que la nouvelle économ ie puisse être un nou­ veau moyen de faire plus pour la «G ra n d e R ég io n»? « O u i. O n ne se rend pas co m p ­ te que les entreprises auront de plus en plus besoin des N T IC pour être com pétitives. En nous ré u n is s a n t à quatre, nous espérons avoir une lo ngueur d ’a van ce. D e m on poste, je peux télécharger de la m usique, des p ro g ram m e s...P o ur beau­ coup, il leur faut une éternité alors que le réseau de haute technologie de 10 0 M égabites me perm et d ’envoyer des film s. Les entreprises en auront de plus en plus besoin pour co m ­ m u n iq u er. O n a réfléchi au systèm e W ap. Il ne sem ble pas d estiné à un grand développe­ m ent m ais l’U M T S et les n o u ­ velles technologies nous feront faire un m axim um de choses avec notre téléphone portable, nos téléco m m an d e s.»

Interview de M. Helminger, maire de Luxembourg Le term e "Grande Région" a-t-il un se n s pour la V ille de Luxe m b o urg ? S 'a g it-il d 'u n e réalité? Pour la V ille de Luxem bourg la "G rande Région" est bel et bien une réalité. N o tre v ille est a u jo u rd 'h u i le p rin c ip a l pôle


LE JEUDI, JE VEUX SAVOIR. T O U T E L 'A C T U A L IT E D U G R A N D -D U C H E E N F R A N Ç A IS / P A R A ÎT T O U S L E S JE U D IS / 1 .2 9 E U R O S


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Il revient à notre ville de jouer un rôle prim o rd ial d ans le déve­ loppem ent d'une coopération étro ite et très co n crète en m atière de transport et de c ir­ culation, d 'an im atio n cultu rel­ le, d'édu catio n et d an s bien d'autres d o m ain e s encore. A l'avenir, est-il nécessaire de développer ou de renforcer cet espace? Avec m es collègues du collège é c h e v in a l no us e n te n d o n s intensifier encore le dialogue avec les ville s de la Région SaarLor-Lux-R hénanie, Province du Luxem bourg. En février 2 0 0 0 les ville s de Lu xem b o u rg , Trêves, S arrebruck et Metz ont créé le «P ô le de C o m m u n ic a tio n Lu xem ­ bourg, M etz, Sarrebruck, Trê­ v e s», en abrégé «Q u a ttro P o le ». Il s'agit d'un réseau de villes in te ru rb a in et tra n sfro n ta lie r dont l'o b je ctif est de renforcer la v a le u r é c o n o m iq u e de la région. N o u s avons l'am bitio n de créer une m étropole virtuelle tout en sauvegardant la qualité de vie très particulière de chacu ne des villes 04

M usique

Allo.com

C o m m ent se positionne la Ville de Luxem bourg à l'égard de la nouvelle économ ie? Pour la V ille de Luxem bourg la g lo b a lis a tio n é co n o m iq u e nécessite le développem ent de nouveaux réseaux pour traiter le nom bre toujours croissant de données tran sm ise s, tant en ce qui concerne la co m m u n ica ­ tion interne que dans nos rela­ tio n s avec le public. A insi, par­ a llè le m e n t au projet du "Bürgeram t" (guicnet unique d'accueil et d'inform ation) la ville a com m encé l'im plém entation de ''e-city", l'hôtel de ville virtuel. Am éliorer la satisfaction du c ito y e n /clie n t, augm enter l'efficacité des processus adm i­ nistratifs tout en réduisant leur coût, mieux intégrer les fonc­ tio n s économ ique, culturelle et so ciale de la ville et am éliorer l'im age de m arque de l'ad m in i­ stration au sein de la co m m u n ­ auté - voilà les objectifs de notre dém arche. P e n sez-vo u s que la nouvelle économ ie puisse être un nou­ veau moyen de faire plus pour la G rand e Région? La nouvelle économ ie est le m oyen idéal pour renforcer enco re la coopération tra n s­ frontalière: les infrastructures de télé co m m u n icatio n et les nouveaux m édias deviennent de plus en plus indispensables pour le développem ent culturel et économ ique de la "Grande Région". L'oD jectif de la coopération des

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d'attraction économ ique de la région Saa r-Lo r-L u x-R h én an ie, P ro vin ce du Luxem b ourg, la coopération transfrontalière est donc une nécessité absolue.

quatre v ille s m em bres du Quattropole prévoit entre aut­ res la préparation, l'élaboration et la réalisation de projets c o m ­ m uns, en particulier dans les d om ain es des téléco m m u nica­ tions et des nouveaux m édias. Cette coopération permet d'ex­ ploiter de m anière plus efficace les in fra stru ctu re s des v ille s partenaires et renforce par là égalem ent les perform ances de la région. Cette action c o m m u ­ ne perm et de concentrer les potentialités des villes partenai­ res et de renforcer leur présen­ ce dans la région.

Musique Allu.com monte le son Le 1er ja n v ie r 2 0 0 0 , Patrick D o d e le r et G e o rg e s -P a s c a l Lendel la n ça ie n t M u siq u e A llo .co m grâce à un concept novateur: créer l’identité sonore des entreprises et la transposer su r tous ses supports de co m ­ m u n ic a tio n . A u jo u rd 'h u i, la start-u p , in stallé e à S o ig n e (M o se lle - 57) co m p te déjà parm i ses clients Saint G o bain Canalisatio n et O litec, et prévoit l'em bauche de sept personnes dans six m ois. C o m m e n t est né M u siq u e A llo.com ? «M o n asso cié, G eo rges-Pascal Lendel, et moi so m m es tom bés tout petit dans la m usique. On a organisé des spectacles, on avait nos propres groupes, on a enregistré avec des m u sicien s tels que A n dré C e c c a re lli, M ichel Coeuriot ou Raym ond G in e n e z. G eo rges-Pascal a reçu le p re m ie r prix du Conservatoire de Metz en flûte traversière et dirige a ujo u rd ’hui un gro up e de ja z z . Parallèlem ent, on a to ujours travaillé pour la publicité; des ch o ses qui nous a m u saien t. O n s ’est dem andé com m ent a llie r cette p a ssio n à notre m étier. O n a d on c créé M u siq u e A llo .co m pour une raison très forte: a ujo u rd ’hui la co m m u n ica tio n par le visuel est aboutie et en général bien traitée alors que le son, c ’est tout neuf, et parle à l’autre d ans sa d im en sio n ém o tio nnel­ le .»

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En quoi consiste votre activité? «N o tre cœ ur de métier, c’est de créer une im age son puis de la développer sur tous les su p ­ ports en tenant com pte des contraintes de ceux-ci: Internet, m essagerie téléphonique, C D Rom , D V D ... O n intervient aussi pour de l’événem entiel, lors de m anifestations, de pré­ sentations de vœux... au cours desquelles on ajoute une partie m usicale ou un environnem ent sonore. N ous pouvons intégrer globalem ent la co m m unicatio n d ’une entreprise et la transpo­ ser su r tous ses supports; il peut s'agir de sa co m m u n ica ti­ on externe ou interne (par exemple des cartes-m ails avec sons). Pour cela, on travaille entièrem ent en num érique. On a investi entre 4 et 500 0 0 0 F de m atériel et on doit en racheter autant. O n d isp o se notam m ent d ’une c o n so le de m ixage Yam aha 01V, d'un échantillonneur Yam aha A 5000, de syn­ th é tise u rs et d 'exp and eurs (Korg, Y am aha, R o lland )... Parallèlem ent, on travaille avec Supélec sur la m odélisation de fichiers pour des supports diffi­ ciles tels le net. Avec eux nous affinons notre travail et conser­ vons un tem ps d ’avance. En effet, le son a été longtem ps boudé sur Internet à cause des problèm es de poids de fichiers, de tem ps de chargem ents et de qualité. Ces probEèmes en par­ tie réglés le seront encore plus dem ain. De plus, les entrepri­ ses lors du renouvellem ent de leurs p arcs in fo rm atiq u e s prévoient cartes son et encein­ tes. Q ui sont vos clients? « P a r exem ple S a in t C o b a in canalisatio n: nous avons créé leur im age so n o re et avons équipé 18 sites de m essageries téléphoniques. N o us dévelop­ pons actuellem ent pour eux des m odules en flash asso ciant son et g ra p h ism e . N o u s avons é gale m ent ré a lisé l’im age d ’O lite c et é q u ip é leurs m odem s de m essages préenre­ gistrés pour la France, l'Italie, l’A n gleterre, l’ Esp agne et l’A lle m a g n e . S a n s o u b lie r la Foire de M etz, l’U sin e d 'Electricité de M etz... N o us pensions intervenir localem ent m ais il existe beauco up de

dem andes de groupes im p o r­ tants au niveau national... O n verra.» Pensez-vous, en term es d ’im a ­ ge, devoir quitter Soigne? « N o s bureaux so n t in sta llé s dans une m aiso n adaptée à la com p o sition et l’arrangem ent m a is c ’est ce rta in , il no us faudra bouger; c'est stratégique notam m ent pour bénéficier du h aut-d é b it. A u jo u rd ’h u i, on regarde dans deux directions, B lé no d -lès-P o nt-à-M o u sso n (1) ou Longwy.» (i) Une plate-forme multimédia, Blénovista, devrait bientôt voir le jour. Les travaux commenceront en octobre 2001.

Lindox: l’univers du logiciel libre Créée il y a un an su r le Technopôle de M etz, Linbox est en plein essor. Pour preuves, elle a été ch o isie en décem bre d e rn ie r par la D ire ctio n G é n é ra le des Im p ô ts po ur mettre en place 950 serveurs d ’application répartis su r le ter­ ritoire français. Le logiciel libre a son porteparole en Lorraine. Co-fo ndateur et ancien vice-p résid ent de l'A FU L (A s s o c ia tio n F ra n c o ­ phone des U tilisateu rs de Linux et des Logiciels Libres), Jean-

Pierre Laisné a créé Linbox, une entreprise dédiée aux logiciels libres. « L a Lorraine présente des avantages éco n o m iq u e s. Elle n o u s perm et d ’être su r l’axe fra n c o -a lle m a n d , d ’être proche du Lu xe m b o u rg . De plus, à Metz, il n’y aucun pro­ blèm e de recrutem ent: nous ne so m m es pas en concurrence pour la m ain d ’œ uvre co m m e c ’est le cas d ans la région pari­ sienne. D 'ailleu rs, nous so m ­ mes installés dans les locaux de G eo rgia Tech», explique ce titu la ire d ’un e m a îtrise en sciences éco no m iqu es et d ’un d ip lô m e en in fo rm atiq ue du Control Data Institute. Il ajoute: «Je vo ulais m onter une société en réseau en fai­ sant du réseau: notre siège et la production sont à Metz, le m ar­ keting et la vente à Boulogne et la R echerche/D évelop pem ent à Claret, près de M ontpellier». Linbox est née d ’une fusion entre deux sociétés, celle de Je a n -P ie rre L a isn é , Servbox S A S , et ce lle de Stéfane Fermigier, Linbox Inc. Société de l’état du Delaware, Linbox Inc. so uhaitait dévelop­ per la LN A (Linbox Network Architecture) en se basant sur les technologies Linux. Q u an t à Servbox SAS, elle vo ulait déve­ lopper et c o m m e rc ia lise r un service en ligne qui utilise les

OS

Linbox


te c h n o lo g ie s Linux. F in a ­ lem ent, Linbox est née d ’un cas d ’a p p lic a tio n : l’é q u ip e ­ m ent d ’une salle m ultim é d ia à l’école Jules Ferry de S ain t-D ié d ans les Vosges. « N o u s proposons un logiciel ui à partir d ’une architecture ite L N A (Linbox N etw ork Architecture) recentralise les données su r un serveur de proxim ité et les redistribue sur des stations de travail d épo ur­ vues de tout équip em ent de s to c k a g e », expliqu e JeanPierre Laisné. Ces so lutio ns peuvent être gérées à distance grâce à une gam m e de servi­ ces en ligne fo urnis par le cen­ tre de données de Linbox. A u jo u rd ’hui, la start-up couvre des besoins standards co m m e la bureautique (Linbox Basic Office) m ais aussi des besoins sp é cifiq u e s à un m étier, la salle de classe (Linbox B asic Education) ou la petite entre­ p rise (Linbox B a s ic En tre ­ prise). L’éd ucatio n représente d 'a il­ leurs un réel m arché pour l’en­ treprise: Linbox a notam m ent é q u ip é le C R D P (Centre Régional de D o cu m en tatio n Pé d a g o g iq u e), l’ Eco le des M in e s d ’A Ibi et l’ IU T du H avre . S a n s o u b lie r H ill H o u s e H a m m o n d , une s o ­

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O lite c

ciété d ’a ss u ra n ce s natio nale im plantée au Royaum e-U ni, et plus récem m ent (18 /12 /2 0 0 0 ), la D ire ctio n G é n é ra le des Im pôts (D G I) en France pour qui elle a m is en place 950 ser­ veurs. Actuellem ent, vingt per­ so nnes travaillent su r les trois sites et une quinzaine d'autres d evrait bientôt les rejo indre d ’ici la fin de l’année, à Metz et à Claret.

ublic tout en préparant son accalauréat. A la réussite de son exam en, co m m e prom is, ses parents lui offre une page de p u b lic ité dans M icro S ystèm es, une revue sp é c ia ­ lisée. Cette publicité, réalisée par O livier, offre une interface g ratuite et les c o m m a n d e s affluent. C 'e st alors, en août 1985, que dém arre O litec, futur num éro un français du m odem .

A u tre p ersp ective de cette je u n e p o usse, le d évelo ppe­ m ent international. En atten­ dant, Linbox peut se prévaloir d ’avoir obtenu en avril 20 0 0 un fin a n ce m e n t de 2,5 m illio n s d ’euro s auprès des in ve stis­ s e u rs Europ@ w eb et Financière de Brienne.

Le décès accidentel d 'O liv ie r en 1988 p o u sse sa m ère, Jacqueline Lejeune à reprendre le flam beau. O litec investit le m arché de la grande d istrib u ti­ on et devient leader en 1994. L'innovation est le point fort d 'O litec co m m e le prouve en 1996, le prem ier m odem auto­ nom e, S e lf Memory, qui permet d'envoyer, de recevoir et de stocker des m essages et des fax, o rdinateur éteint.

Dlitec: le n i du modem en France D ep uis seize ans, O litec fabri­ que à Nancy (54 - Meurthe-etM oselle) un outil indispensable pour se connecter à Internet: le m o d e m . Leader fra n çais et c h a lle n g e r su r le m arché euro p éen, O lite c se prépare a u jo u rd ’hui à un nouveau défi: l’A D S L . En 1985, O livie r Lejeune, pas­ sio n n é d 'in fo rm atiq u e , déve­ loppe un m odem destiné à tout

Cette m êm e année, O litec entre en bourse. L’entreprise est pro­ priétaire de plusieurs brevets et exporte environ 2 0 % de sa pro­ duction vers l'Europe, les EtatsU n is et le Magreb. O lite c s'est encore fait rem arquer par la sortie du m odem U niversal S elf M em o ry avec une d o u ble co n n e c tiq u e PC et M ac, un double logiciel PC et M ac et un double port USB et série pour satisfaire à la dem ande de tous les c o n s o m m a te u rs . Fin de l'année 19 99, une nouvelle pre­ m ière, la so rtie du W ave M em ory, le p re m ier m o dem san s fil et fin 20 0 0 , le Wave Phone, le prem ier m odem télé­ phone san s fil autonom e. A u jo u rd 'h u i, la recherche et développem ent d 'O litec appor­ tent à la gam m e existante une panoplie com plète de produits A D S L . Au term e de l'année 2 0 0 0 , l'e n tre p rise affich a it environ 3 0 0 M F de chiffre d'af­ faires avec un effectif de 12 0 personnes.

Neoxy: du 30 pour le Web D ep u is un an, Neoxy fournit à la fois du contenu 3D et des s o lu tio n s lo g icie lle s po ur le


DOSSIER

m arch é du W eb 3D . Une d o u b le -c o m p é te n c e qui se révèle un véritable atout pour cette sta rt-u p in stallé e à Vandoeuvre. Com m ent est née Neoxy? «Je rentrais des Eta ts-U n is, d ’un post-doctorat à la Sillicon Valley. J'ai soutenu m a thèse à l'IN R IA (Institut N ational de Recherche en Inform atique et en A utom atism e) où il y avait une réelle volonté de transfert te ch n o lo g iq u e . Là, j ’ai pu bénéficier des aides et des con­ seils de l’incubateur du LO RIAIN R IA (Laboratoire Lorrain de Recherche en Inform atique et ses A p p lic a tio n s ), de Pro m otech et de l'Anvar (Agence nationale pour la valo­ risation de la recherche); des gens ont cru au projet. Neoxy a été créée le 29 février 2 0 0 0 .» En quoi consiste votre activité? « O n fait surtout du 3D pour le Web, de la visu a lisa tio n de pro­ d u its p o u r les e n tre p rises. Celles à qui on s ’adresse ont un d é n o m in a te u r co m m u n : elles ont besoin de reproduire leur production en 3D, de la v isu a lise r et d ’y apporter une part d ’in te ractivité . N o us avons une double-com péten­ ce: nous p rod uiso ns du con­ tenu 3D et nous développons des lo giciels de visualisatio n très légers en Ko et qui ne nécessitent pas d ’installation préalable. Notre produit permet de visua­ liser un m onde virtuel en 3D, des objets en 3D avec, à terme, une interaction avec l’internaute qui asso ciera le texte, la voix, la vidéo, le 3D ... C ’est beau­ coup plus co m m u nicatif, plus valo risant et perm et des appli­ c atio n s d a n s l’e -co m m e rce avec un e exten sio n future a ussi pour l’e-learning. Q ui sont vos clients et que leur apportez-vous? « Il s ’agit a u jo u rd ’hui du sec­ teur im m o bilier, à qui nous perm ettons de v is u a lise r de l’extérieur un bâtim ent dans sa globalité ou bien un apparte­ m ent tém oin avec des vues p a n o ra m iq u e s à 3 6 0 °, m ais a ussi de portails qui font du co m m e rc e é le ctro n iq u e en ligne. L’e -to u rism e est égale­ 06

2001

m ent dans nos cordes. Pour le Co nseil Général de M eurthe-etM o selle, nous a vo n s réalisé une étude de faisabilité en 3D: un film en im ages de synthèse du château de Lunéville tel q u ’il était il y a un siècle ou deux. N o us en proposons une ve rsi­ on allégée pour le Web. O n peut aussi im aginer des sh o ­ w room s virtuels où des pro­ d u its seraient présentés su r grand écran ce qui perm ettrait une réduction au niveau des stocks. O n souhaite, par a il­ leurs, s ’adresser aux secteurs à forte valeur ajoutée: produits high-tech, produits d ’art, pro­ duits de luxe. Pour le secteur industriel, nous pouvons pro­ poser de v isu a lise r les m ach i­ nes en conception et répondre à un beso in d ’ in te ractivité . Pour un vendeur de cu isin e , on peut par exemple proposer une application qui permette à l’internaute d ’a ssem b le r les dif­ férents produits en 3D , en 2 D .» Q uelles sont vos perspectives de développem ent? « O n est en train de développer un produit qui co m b in e le 3D, la vidéo, le son et le texte; que deux internautes p u issen t se voir et co m m u n iq u e r avec du texte et de la voix. Prenons l’ex­ em ple d ’un vendeur auto m o b i­ le, il peut agir su r l’internaute en faisant tourner une voiture, en o u vran t se s p o rtières... L’autre projet, c ’est de faire de Neoxy une e n tre p rise euro p éenne forte avec une

07

N eoxy

équipe européenne. J'ai m o im êm e tra v a illé à San Francisco avec des allem ands, des a n g la is ... A u jo u rd ’ hui nous so m m es cinq m ais j ’e­ spère d ’ici octobre 20 0 1 être passé à huit, n e u f salariés. Enfin, ce qui m e paraît im p o r­ tant si on veut se développer, c ’est d ’être présent dans les principaux centres d'affaires européens par exemple: Paris, Luxem bourg, Francfort...»

Boursorama: 1er site d’information boursière en Europe Cotations des principales pla­ ces boursières, actualité fin an ­ c ière, c o n s e ils b o u rsie rs... B ousoram a est devenu le site de référence pour les bo ursi­ co teu rs et le grand p u b lic. Partis de rien en 1996, ils affi­ chent a u jo u rd ’hui un chiffre d ’affaires de 59 M F: fierté lor­ raine! En effet, B o urso ram a en chiff­ res (m ars 20 0 1) c ’est plus de 158 m illio n s de pages vues, plus de 2 0 m illio n s de visites, 1.3 5 0 .0 0 0 u tilis a te u rs u n i­ ques, 7 0 0 .0 0 0 m em bres.


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ublicain orram E n cH Z G n n m a

Le premier journal de langue Française du Luxembourg

Le n° 1 au kiosque avec chaque lundi, en supplément Spécial «SPORT» Luxembourg

LE REPUBLICAIN LORRAIN 7, route d’Esch-L-1470 LUXEMBOURG Tél. 44 77 44 1 - Fax. 44 77 44 37 10 Adresse Internet : http://www.republicain-lorrain.fr


B o u rso ra m a .c o m est c la s sé parm i le Top 10 des sites les p lu s v is ité s , to utes activité s confondues Com m ent est né B oursoram a? « C ’est le prolongem ent d ’une passio n, à la fois pour Internet et pour la B o urse. P atrice Legrand et m o i-m êm e avons été actionnaires je u n e s et... nous nous so m m e s rencontrés via Internet! N o u s so m m es partis du constat q u ’étant des p a s­ sion nés de la Bourse nous a lli­ ons su r Internet et q u ’il y a avait très peu d ’in fo rm a tio n s ou u ’elles étaient très d ispersées one pourquoi pas le faire no usm ê m es? N o u s étions au point su r la télém atique boursière, on avait des co n n a issa n ce s su r la Bourse et on avait été du côté utilisateurs. L o rsq u ’on a créé Finance Net en 19 96 (N D L R : entreprise qui a développé et édité Boursoram a dès octobre 1998) on v o u la it fo u rn ir au rand public une inform ation oursière exhaustive, de qualité et le plus rapidem ent possible. Pour m onter l’entreprise, on a bénéficié d ’ une aide au recrute­ m ent d ’A R D A N et du program ­ m e In n o vatio n de l’A N V A R . Prom otech nous a égalem ent suivi adm inistrativem en t et la Région a financé le recrutem ent d ’un ingénieur. O n a utilisé les ressources de la régio n.» Pourquoi avez-vo us ch o isi de vous installer à N an cy? « C e sont tout d ’abord des rai­ so n s h is to riq u e s . Patrice

08

B oursoram a

Legrand et m oi-m êm e so m m es o rig in a ire s de la région Lorraine. N o us avons fait nos études à Nancy: Patrice a passé un DESS de Fin a n ce s In te rn a tio n a le s au Pôle U niversitaire Européen et moi j ’ai fait Supest puis une form a­ tion de com m erce internatio­ nale (Defci) à l'IC N (Institut C o m m e rc ia l de N ancy). E n su ite , N an cy d is p o s e au niveau inform atique de sept écoles d'ingénieurs. Pour une ville de 10 0 0 0 0 habitants, la m o itié so nt des étu d ia n ts! C ’est un vivier intéressant pour notre société puisque plus de 8 0 % des personnes qui travail­ lent pour nous sont o riginaires de la région...et sont des gens com pétents.» A l’avenir, cette situation géo­ graphique sera-t-elle un handi­ cap? « P a s du tout! O n travaille à d istance donc ce n’est pas un problèm e. De plus, nous avons ici pour atout un cadre privilé­ gié ce qui est im portant pour l’équipe. Il existe en Lorraine un savoir-faire dans ce d o m a i­ ne, un vivier, un potentiel; il suffit de voir le nom bre d’ ingé­ nieurs. N o us so m m es lorrains et fiers de l’être: on peut être un leader dans un secteur de pointe en Lorraine. C o m m e n t e xp liquez-vous un tel succès de votre site?

DOSSIER

« O n est la seule société indé­ pe n dante à s ’au to fin a n ce r d epuis le début: 8 0 % de nos recettes p ro vien n en t de la publicité et 2 0 % du B2B. De plus, nous so m m es le prem ier site gra tu it d ’in fo rm a tio n s boursières. Notre philosophie, c ’est de rendre Boursoram a accessib le au plus grand no m ­ bre. D 'ailleu rs, depuis le 21 avril dernier, nous avons lancé un service M initel qui permettra d ’accéder à Boursoram a ainsi qu'un service audiotel pour obtenir la liste des valeurs par télé p h o n e . Q u e lq u ’un qui s ’est in scrit sur M initel peut e n su ite a lle r c o n su lte r son com pte su r Internet; il y a des p a s s e re lle s te ch n o lo g iq u e s. Enfin, on a surtout beaucoup de ré activité p u isq u e nous m aîtriso n s toute la technologie du d éveloppem ent de notre site: nous ne faisons pas appel à des S S II.» Vous n’aim ez plus trop q u ’on vous appelle «sta rt-u p »? «N o tre B usin ess M odèle a été validé: nous ne so m m es plus une start-up! N ous l’étions en phase de création, pendant un an ou deux, lo rsq u’on espérait d es in v e s tis s e m e n ts m ais a u jo u rd ’h u i, nous so m m e s une PM E en forte cro issance dans le high tech.»

ID-Net: du Minitel à Internet En 19 95, Patrick S im o n in est un précu rseur. En créant ID N et, il d e v ie n t le p re m ie r fo u rn is s e u r d'accès Internet à N a n cy et l’un des p re m ie rs en L o rra in e . A u jo u r d ’ h u i, la sta rt-u p s ’oriente vers l’é d iti­ on de co n ten u s en ligne. « O n v e n a it de l’ in te rface h o m m e s -m a c h in e s . Q u a n d les p re m iè re s in fo rm a tio n s grand p u b lic sont arrivées sur Internet, on avait le m êm e type de serveur qui tra v a illa it so u s U nix. C o n sé q u e n ce : il n o u s a se m b lé n a tu re l de fra n c h ir le p a s » , se so uvie nt Patrick S im o n in , un a n cie n du M in ite l d e ven u d ire c te u r

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DOSSIER

d 'ID -N e t en 1995, à Nancy. Prem ière à faire de l’ Internet, la start-u p devient... prem ier fo u rn is s e u r d ’ In tern e t à N ancy alo rs que sa sociétém ère C o m p a ra c tif c o n tin u e son a c tiv ité M in ite l. A u jo u r d ’h u i, ID -N e t s ’est d iversifiée : créatio n et héber­ gem ent de site s Internet / Intranet, in sta lla tio n de se r­ veurs clé s en m ain , gestion d'accès d ista n ts, sécurité des réseaux, ge stio n en ligne d ’ in ­ fo rm a tio n s ... B e a u c o u p de ré féren ces en c ré a tio n de site s sont ré g io n a le s (w w w .em aux d elo ngw y.co m , w w w .v itrin e s e n lo rra in e .c o m , w w w .sluc-basket .org...) voire n a tio n a le s (www. q u e c h o i-

s ir.o rg , w w w .m e tie rs -je u n e s . corn). S an s o u b lier l’héb erge­ m ent de sites et de se rveurs, au p rem ier d e sq u e ls, O lite c. L’e ntrep rise prévoit d ’a ille u rs 7 M F de chiffre d 'affaire s pour 20 0 1 (contre 4 M F en 2 0 0 0 ) avec un effectif de dix sa la rié s. D ans un a ven ir proche, ID -N e t a déjà d ’autres p ro jets. « O n s ’oriente de p lus en p lu s vers le m étier de l’é d itio n , l’é d itio n de c o n te n u s: n o u s d é velo p -

10 11

po ns le site d ’ ln fo d ujo ur. co m , de sto p d an g er.co m , on aid e a rtm u s e u m s h o p . co m ... Il y a deux an s, j'a i racheté Célèbre, un serveur M in ite l dédié aux h o m m e s célèb res que je veux tra n s ­ fo rm e r en p o rta il grand p u b lic, celebre.fr. U n p a s s io n n é de V ic t o r H u g o y trouvera les d e rn iè ­ res ré -é d itio n s, des objets le co n c e rn a n t..e tc .» , exp li­ que Patrick S im o n in . C o n ­ crètem ent, ID -N e t so u h a ite p a rticip e r aux co n te n u s, via ies p o rta ils, des entrep rises d ont elle est actio n n a ire .

ID -Net Canal Jimmy, une de

ré a lis a tio n

M uttihém atiques

multiTliématiques Longwy: la télévision par câble et satellite sur le Web Po ur appo rter un re lais aux c h a în e s de t é lé v is io n , le fra n ç a is m u ltiT h é m a tiq u e s S .A créait, il y un an, son a c tiv ité w eb à Longw y (M e u rth e -e t-M o s e lle ) et s ig n a it la n a issa n c e d ’ une petite s ta rt-u p d a n s un grand groupe. La créatio n d 'u n e activité w eb et m u ltim é d ia par m u ltiT h é m a t iq u e s S .A . à Longw y n ’est pas dû au h a s a rd . « Il s 'a g it d ’ une d é c is io n du P -D G de l’é p o ­ que, M ich el T h o u lo u z e . Il vo u la it prouver q u ’on p o u ­ vait faire ça a ille u rs q u ’à P a ris. O n était un groupe européen d on c on vo u lait se tro u v e r au ce n tre de l’ E u ro p e », rappelle S am u e l N o w ak o w ski, re sp o n sa b le du site m u ltiT h é m a tiq u e s à Longwy. D e p u is sa cré a tio n , le 2 m ai 2 0 0 0 , ce départem ent d évelo ppe les sites Internet po ur l’en sem b le des c h a î­ nes du groupe. A savoir: C a n a l Jim m y (F ra n c e et It a lie ), S e a s o n s , c h a în e c o n sacré e à la pêche, à la c h a s s e et à la n a tu re (France, Italie, A llem a gn e, E s p a g n e , P o lo g n e ), C in é C in é m a s (France, Bénélux, Italie, S ca n d in a v ie ), Forum

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DOSSIER

P la n è te , T M C (T é lé v is io n M o n te -C a rlo ) et C in é C la s s ic s . C o m p lé m e n t d ’a n ­ te n n e , m u t liT h é m a t iq u e s Longw y m et en lig n e les pro g ra m m e s et e n ric h it les co n te n u s grâce à une é q u i­ pe co m p o sé e d ’ in fo rm a tic i­ ens et de g ra p h is te s (29 sa la rié s en tout). « N o tre atout, c'est d ’être une start-u p d ans un grand g ro u p e . N o u s a v o n s les a v a n ta g e s de la s ta rt-u p , échelle h u m a in e , s o u p le ss e de fo n c tio n n e m e n t, et la p u is s a n c e de feu d 'un grand g ro u p e » , a ffirm e S a m u e l N o w akow ski. A l’avenir, la start-u p so u h a ite a lle r p lus loin d an s les co n te n u s éd ito riaux et les te ch n o lo g ie s no u ve lle s avec à la clé de no u ve lles e m b a u c h e s ...s a n s o u b lier so n ancrage régio ­ nal. « N o u s tra v a illo n s d an s un u n ive rs lo rra in . N o u s ne s o m m e s pas une verru e qui ne c o m m u n iq u e ra it p a s: n o u s a v o n s n o ta m m e n t tis s é d e s lie n s ave c d es s tru c tu re s de l ’e n s e ig n e ­ m ent (B TS, D U T ) et le C rittt t i» , c o n c lu t Sam uel N ow akow ski.

Pharmagest lner@ ctive: un portail dans l’officine Deux ans après sa créatio n à Lu dres (54), P h a rm ag e st ln ter@ ctive, filia le du g ro s ­ siste p h a rm a c e u tiq u e Cerp L o rra in e , d é tie n t 2 2 % du m arch é fra n ç a is. M ieux, elle lance cette année le p re m ie r Lo giciel de G e stio n à Portail In tég ré ( L G P I) , q u e lq u e s m o is a p rè s son entrée en B o urse (action fixée à 21,5 euro s). C o m m e n t est né P h a rm a ­ gest ln ter@ ctive ? « N o u s so m m e s une filia le de la C e rp L o rra in e , un g ro s s is t e p h a rm a c e u tiq u e im p la n té à H e ille c o u rt (54). N otre siè g e est à Lu d res m a is n o u s a v o n s q u in z e centres de co m p é te n ce s en Fran ce. C e la f a is a it q u e l­

qu es années q u ’ lnternet était présen t et que nos p arte nai­ res p en saie n t à des projets de c o m m e rc e éle ctro n iq u e, des s ite s d 'in fo rm a tio n s ... Or, no us étio ns idéalem ent p lacé s, au cœ ur de l’ in fo rm a ­ tio n , entre le laboratoire, la p h a rm a c ie et le client. Plutôt que de vo ir une m ultitud e de p o rta ils se d évelo p p er, la C e rp Lo rraine a eu l’idée de c ré e r P h a rm a g e s t In ter@ ctive, des co n se ils en so lu ­ tion de gestion en p h a rm a ­ cie. Cela s'est co ncrétisé par un lo g icie l de gestion pour les factures, le tiers-p ayant, les stocks, les c o n tre -in d ic a ti­ o n s ...» . L’ IL P (In s titu t L o rra in de Participation) vo us a rem is en février dernier, le prix du jury Perform ance pour votre Logiciel de G e stio n à Portail Intégré. En quoi cela c o n s i­ ste? « N o tre idée est actu ellem ent en c o u rs de brevet et le lo g i­ ciel sera d isp o n ib le cet été. Plutôt que de co nnecter un systèm e à to us les sites, on d é lo ca lise ce portail d an s la p h a rm a c ie et le lo g ic ie l devient une des fo n ctio n s du po rtail. Il s ’agit véritab lem ent d ’ un portail d ans le serveur de l’officine. Co ncrètem ent, c e la ne n é c e s s ite p lu s de c o n n e x io n s p e rm a n e n te s m a is perm et d ’o b te n ir des in fo rm a tio n s en lig n e, des presta tio n s... et cela su r tous les p o ste s.»

12

P h a rm a g e s t in t e r a c t iv e

Q u e l im p act aura ce nouveau co n ce p t? « A u jo u r d ’h u i, 5231 o ffic in e s so n t éq u ip ées de so lu tio n s de g e s tio n P h a rm a g e s t In ter@ ctive so ien t 22 6 40 écrans a cc e s s ib le s en ligne. Avec ce no uveau concept, nous pen­ s o n s to u ch e r tro is types de c li­ ents: les nôtres, les prospects d ont certain s ont eu du m al à p a sse r l’an 2 0 0 0 avec Sesam (N D L R : té lé tra n sm issio n s des f e u ille s de s o in s é le c tro n i­ ques) et, les gro up es de ph ar­ m a c ie n s. Le d ép lo ie m e n t de ce co ncep t va nous apporter de nouveaux revenus avec les la b o ra to ire s . Enfin d a n s un d évelo p p em e nt futur, il s ’agit d ’ un accès à l'u tilisa te u r final par le p h arm acie n . A u jo u rd ’hu i, nous so u h a ito n s une c ro is s a n c e externe de l’e n ­ tre p rise pour rayonner su r une p lu s grande partie du m arché m êm e si no us en so m m e s lea­ der et surto ut nous développer ve rs des pays p ro ch e s, des pays e u ro p é e n s.» «

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DOSSIER

Placé

au

cœur

de

ce

que

l'on

nomme

la

Grande

Région,

le

Technopôle de Metz regorge d'atouts pour les nombreux entrepre­ neurs travaillant quotidiennement avec leurs homologues luxembour­ geois, sarrois... et bien sûr lorrains. Découverte d'un site à la croi­ sée des routes.

Le Technopole de Metz, un site gagnant en Brande Réginn O liv ie r Pia, Agence Yves Baron C o m m u n ica tio n

gies dont les m e ille u rs a m b a s ­ s a d e u rs re ste n t les u t ilis a ­ teurs. 01

Le T ech n o p ô le de Metz est to u t a u jo u r d ’h u i s a u f une A rlé sie n n e . Les chiffre s par­ lent d ’a ille u rs d ’eux -m ê m e s: 4 .0 0 0 s a la r ié s , 4 .5 0 0 é tu ­ d ia n ts , 23 0 e n tre p ris e s , un site de 18 0 h e ctares, 4 2 n o u ­ velle s im p la n ta tio n s en 2 0 0 0 re p ré se n ta n t 3 0 0 n o uveaux e m p lo is ... Et p o u rta n t, ils n ’étaient pas très nom breux à m ise r un euro en 1983 sur la v ia b ilité d ’un projet porté à bout de bras par Jean-M arie R a u s ch (S é n a t e u r-M a ire de M etz). A u jo u rd 'h u i, le m aire de Metz savo u re sa victo ire quand on lui répète à l’envi que "son T e c h n o p ô le " e st l ’ un des m o teu rs p rin c ip a u x de l'éco ­ n o m ie m e s s in e . Un e sp ace d édié aux n o u ve lle s techno lo -

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Technopôle de

M e tz

Des formations innovantes "D e p u is très lo ngtem p s déjà, no us jo u o n s à fond la carte de la G ra n d e R ég io n .


D ire c t e u r de l’ In s titu t F ra n c o A lle m a n d de T e c h n iq u e s d ’ É co n o m ie et de S cie n c e s (études p rép a­ ra n t à d e s d ip lô m e s en g é n ie c iv il, g é n ie m é c a ­ niq u e et p ro d uctiq ue, génie d e s s y stè m e s in d u s tr ie ls , g é n ie in fo rm a tiq u e , s c ie n c e s de g e s tio n ), G o defro y Kugel est p a rticu ­ lière m en t fier d es résultats e n g ra n g é s : " 1.6 0 0 é tu ­ d ia n ts so n t so rtis à ce jo u r de notre éco le et près d ’un tie rs t ra v a ille n t en A lle m a g n e . Ils d is p o s e n t d ’ un d o u b le d ip lô m e reco n­ nu d a n s les deux pays, et p o s s è d e n t en o u tre une

d o u b le co m p é te n ce, rare et recherchée su r le m arché de l'e m p lo i: te ch n iq u e bien sûr, m ais a u s s i lin g u is tiq u e et cu ltu re lle . En fait, notre systèm e m arch e tellem en t b ie n que de n o u v e lle s f iliè r e s s o n t en p ro je t, n o tam m e n t d a n s le d o m a i­ ne de la lo g istiq u e et des télé co m s."

Un espace ouvert S y m b o le d ’ un e E u ro p e ouverte et non frile u se , l’e s­ pace S a a r-L o r-L u x est a u jo u rd 'h u i une fo rm id ab le aire de jeux po ur to us les e n tre p re n e urs de la région.

"De par leur cultu re et leur o uverture d ’esprit, les entre­ p rise s m e s sin e s ont l’ ha b itu ­ de de co m m e rce r avec nos v o is in s a lle m a n d s et lu xem ­ bo urgeois" explique P hilip p e N etter, d ire c te u r du Te chn o p ô le de M etz. "Elles y font leur m arch é fort n aturel­ lem ent, et y so nt tour à tour c lie n ts et fo u rn is s e u rs . En fait, grâce à notre po sitio n g é o g ra p h iq u e p riv ilé g ié e , no us avons la chance d ’être au cœ u r m êm e de toutes les a ctivités h u m a in e s dévelo p­ pées au sein de la G ra n d e Région." Un a vis to talem ent partagé par O liv ie r Lardy, jeune P D G d ’ u n e s ta rt-u p s p é c ia lis é e d an s les g u id e s de voyages inte ractifs: "Créer Extratim es d an s la G ra n d e Région est à m es yeux une réelle o p p o rtu­ nité. Pour ré u ssir ce ch a lle n -

ge, j'a i pris ce q u ’il y avait de m e ille u r d ans chaque pays.

cette c o o p é ra tio n e x ista n t entre les différentes régio ns, il suffit de se rendre à une so iré e F irs tT u e s d a y à L u x e m b o u rg . A lle m a n d s , F ra n ç a is , L u x e m b o u rg e o is , B elges... n ’y parlent q u ’une s e u le la n g u e , c e lle des a ffa ires. " C ’est un e n d ro it fo rm id ab le, une Europe en m in ia tu re " s ’e n th o u s ia s m e P h ilip p e Netter. "Très ré g u liè re m e n t, des e n tre p re n e u rs du T e c h n o ­ pole vie n n e n t présenter aux in v e s t is s e u rs lu x e m b o u r­ g eo is le u rs no uveaux p ro ­ je ts . C e la n o u s a m êm e d on né l’ idée de m onter une so iré e " d é c e n tra lis é e " à Metz. A u jo u rd 'h u i, créer une en tre­ p rise n 'e s t p lu s un s u je t tab o u. J’en veux pour preuve les très nom breux Lo rrain s

02

P la c é

La fibre entrepreneuriale P o u r bien c o m p re n d re la m o n té e en p u is s a n c e de

au cœ ur de

ce que

l’ on nomme la G rande Région, le

M on étude de m arché a a in si été réalisée au Luxem bourg. Q u a n t à l’in s ta lla tio n ph y­ siq u e du siège de la société, elle s ’est faite fort naturelle­ m ent su r le Techn op ôle de M etz. O u tre un site d ’excep­ tio n ouvert su r les té léco m ­ m u n ic a tio n s , j ’ai pu y nouer des partenariats avec les u n i­ versités et trouver aisém e nt du perso nn el com pétent."

DOSSIER

L’ Isfates est d ’a ille u rs à ce titre l’e x e m p le le p lu s co n cret de ce q u ’ il est p o s ­ sib le de ré a liser en m atière de co o p ératio n entre deux pays."

Technopôle de M e tz

qui ont répondu à l ’appel d ’ un e a s s o c ia t io n lu x e m ­ b o u rg eo ise qui o rg a n isa it un c o n c o u rs de b u sin e ss plan (N D L R : il s ’agit de 1,2 ,3 G o de B u s in e s s In itiative ). Les je u n e s E u ro p é e n s ont d é so rm a is la fibre entrep re­ n e u ria le et n o u s s o m m e s prêts à les a c c u e illir su r le T e ch n o p ô le de M etz! N o u s avon s m êm e à leur d is p o s i­ tio n une pép inière d 'e n tre ­ p rise s." «

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DOSSIER

Depuis plusieurs années, l'agglomération nancéienne procède à une approche concertée des problèmes de développement - qu'ils soient économiques ou autres. Le Technopôle n'est «que» une partie de cette approche.

Technopole de Nancy et Grande Région? Parlons plutôt du Grand Est... (vr) La Lorraine est une région bicéphale. L’A lsace, la proche vo isine, a une capitale « in d is ­ c u ta b le » : S tra sb o u rg . M u l­ house, C o lm a r et les autres sont des m étro p o les qui, si elles sont certes im portantes et a ctive s, n ’a rriv e n t pas à c o n c u rre n c e r la cap ita le de l’ Europe. La Lorraine, donc, est bicéphale: N an cy d ’un côté et Metz de l’autre. Ch acun e de ces deux v ille s a son propre Technopôle. C o ncentro ns-no us ici su r celui de Nancy. Le Te c h n o p ô le de N a n c yBrabois est un « a n c ie n » . Créé à la fin des années 70, il était construit auto ur d ’un concept de m élange des com pétences. O n y a créé p lu sie u rs « c a m ­ p u s», chacu n dédié à l’accueil d ’un certain type d ’activités. Le prem ier est un cam p u s d ’entre­ prises: proxim ité de l’autorou­ te, g ra n d e s su rfa c e s d is p o ­ nib les,...so nt ses atouts p rin c i­ paux. Le deuxièm e cam p us est scientifique. O n y trouve aussi bien des antennes régionales 06 2001

du C en tre N a tio n a l de la Recherche S cie ntifiq ue (C N R S ) que des IU T et autres c o n s ti­ tu an ts des u n iv e rs ité s de Nancy. Le d ernier c a m p u s est un cam p us m édical et h o sp ita ­ lier.

n o m iq u e s , u rb a in s ,... so nt p e n sé e s et o rg a n is é e s au nive a u de l’e n s e m b le des co m m u n e s. Brabois devient un élém ent im p o rtant de l’en­ sem ble, m ais ne représente plus « L E » seul élém ent.

Vu de Luxem bourg, l’ag glo m é ­ ration de N ancy peut sem bler un peu lo in tain e . Il ne faut ce p e n d an t q u ’ un peu p lu s d ’une heure pour s ’y rendre en voiture (hors heures de pointe il est vrai). De fait, lorsque l’on regarde la carte de la G ra n d e Région, N a n cy se rap p ro ch e des « fro n tiè re s e x té rie u re s». Cet affichage s ig n ifie -t-il encore quelque chose dès lo rs? Lorsque l’on interroge les res­ p o n sa b les du T e ch n o p ô le , il nous est très rapidem ent préci­ sé que raiso nn er su r le seul site de Brabois n’est plus pertinent. En effet, d epuis le 31 décem bre 1 995, toute l’a g g lo m é ra tio n s ’est regroupée d ans une c o m ­ m unauté urbaine, le « G ra n d N a n cy». De fait, les pro b lé m a­ tiques de d évelo ppem ent éco­

Une entreprise, q u ’elle soit innovante, de pointe, ou tra­ dition nelle, se verra prise en charge par des o rg an isatio n s et in stitu tio n s rep résen tant toutes les co m m u n e s et pou­ vant réfléchir aux m eilleures so lu tio n s d ’im p lantatio n sur la totalité des territoires co u ­ verts. Les taux de taxes pro­ fe s s io n n e lle s so n t u n ifié s d an s toutes les m u n icip alités, une institutio n un iq ue a été créée pour gérer les dossier: PAduan. De quoi s ’a g it-il? L ’Agence de Développem ent et d ’U rbanisme de l’A g g lo m é ra tio n N a n céien n e est l’o rganism e p u b lic d ’études et de prosp ec­ tive de l’agglom ération nan­ cé ie n n e . Elle c o n s e ille les


N ico las Regrigny, Directeur du d éve lo p p e m e n t é c o n o ­ m iq ue au sein de l’A d uan, a ssu m e le m êm e rôle pour le Technopôle de Brabois. En parlant de ce dernier, il préci­ se quelq ues fo rces et fa i­ blesses de cette im p la n ta ­ tio n . Les fa ib le s s e s : une erreur sem ble d ’avoir in sta l­ lé cet ensem ble d ans un lieu « a rtific ie l» . Le site n ’avait avant ja m a is co nnu aucune u rb an isa tio n , et de fait le développem ent du lieu en tan t que « lie u de v ie » sem ble avoir échoué. Passé les heures de bureau, et les q u e lq u e s w eek-end où l’ H ip p o d ro m e - égalem ent co nstruit su r place - fo nc­ tionne, le Brabois ne d ébo r­ de pas d ’activité. De plus, les d iffére n ts c a m p u s ne c o m m u n iq u en t que trop peu p ar rap p o rt au p o tentiel. Laboratoires et entrep rises ne co m m u n iq u e n t que peu, les habitations proches n ’hébergent pas forcém ent des personnes travaillan t su r le Technopôle. Si les prem ières entreprises a ccu e illies devaient s a tisfa i­ re à un certain nom bre de c ritè re s d é c is ifs (part du ch iffre d ’a ffaire s réin ve sti dans la re ch e rch e par exem ple), la crise a fait se m o d ifie r les e x ig en ces. A u jo u rd ’hui, le B rabois est p lus présenté co m m e une zo n e d ’activité « h a u t de gam m e» plu tô t q u ’un «s c ie n c e park» à l'a m é ric a i­

ne. Ceci posé, avec un taux de rem p lissag e de plus de 9 7 % , l’opération reste un succès. La G ra n d e R égion? Elle existe, elle est présente. Prom otech (dont no us p a rlo n s d ans d ’autres articles du dossier) accueille de nom breuses délé­ gatio ns venant de la G rand e Région sur le site: Sarrebruck, la W allonie, le Luxem bourg... Les échanges sont nom breux. Ceci posé, ces échanges res­ tent ceux entre universitaires, entre la b o ra to ire s de recherche... Les échanges éco­ n o m iq u e s, eux, so nt m o in s évidents. La ra iso n ? Il y en a plusieurs. Au prem ier plan: la géogra­ p h ie... Lu xem b ou rg ou S a rre b ru c k so n t deux v ille s certes p ro ch es, m a is san s « c h e m in d'accès direct». Le p a ssa g e est o b lig a to ire par M etz. Il ne s ’agit pas ici de rentrer dans l’ancienne rivalité entre les deux cités, m ais de constater q u ’un autre bassin d 'activité et d 'e m p lo i existe entre N ancy et les partenaires «é tra n g e rs» de la région SaarLor-Lux.

Concrètement, qu’est-ce que c'est, le Technopole de Nancy?

DOSSIER

co m m u n es, la C o m m u n a u té U rbaine du G ra n d N ancy et l'Etat. Elle assu re égalem ent l'accueil et l'info rm atio n des p u b lics p ro fe ssio n n e ls su r les d o ssiers relevant de sa com pétence. L’A d uan, donc, a h isto riq u e ­ m ent la capacité de cum ule r les rôles d ’urbaniste et de d é ve lo p p e m e n t écono­ m iq ue. Ce d ernier pôle est effectivem ent a ctif dans p lu ­ sieu rs thém atiques: le CR M (voir dernier num éro), l’a n i­ m ation de la «n e té c o n o m ie » (via les Jeudis du Net et un rapprochem ent avec les First Tuesday Luxem bourg), l'a n i­ m atio n du Tech n o p ô le, et bien d ’autres cho ses.

U n petit coup d ’œ il au site du Technopole, et Ton y trouve rapidem ent quelques données sur la «réa lité objective» de ce que représente l'ensem ble: « La superficie globale du Technopôle est de 500 hectares, sur lesquels plus de 300 établis­ sem ents em ploient au total 13.000 personnes. Le C a m p u s Industriel regroupe 180 sociétés (2.400 em plois) sur les 50 hectares réservés aux im p lan tation s d'entreprises: 5 3 % d'entre elles appartiennent aux secteurs de l'inform atique, de l'électronique et des télécom ­ m u nicatio ns et 2 0 % aux

Pour les entreprises, «M e tz est en prem ière ligne». Nancy, de son côté, se vo it plus co m m e en position centrale, au sein du grand Est français: entre P a ris et Strasb o u rg , proche de Reim s, Metz, D ijo n. Pour preuve, une grande par­ tie des entreprises installées su r le Technopôle sont des d ire c tio n s rég io n ale s. Sarrebruck et le Luxem bourg sont plus « la is s é s » à l’agglo­ m ération de Metz. C e c i posé, l’ag glo m ératio n reste co nvaincue que de no m ­ breuses pistes restent encore à explorer, don t celle du « s illo n lo rrain ». Epinal, Nancy, M etz et T h io n v ille , toutes reliées par un réseau autorou­ tie r im p o rtan t, représentent l’ép in e d o rsa le de l’activité é c o n o m iq u e lo rra in e . C ’est autour de cet axe, pourquoi pas rallongé iusqu'à Luxem ­ b o urg, que le co n cep t de G ra n d e Région pourrait arriver ju s q u ’à N ancy... «

dom aines m édicaux et des bio­ technologies. P ar ailleurs, 50 laboratoires de recherche et 16 .20 0 étudiants (3 5 % de ceux de l'agglom éra­ tion) participent à la vie du site. Enfin, le Technopôle accueille une soixantaine de directions régionales et interrégionales sur les 4 6 0 installées à N a n c y .» «

L'hippodrom e le s lo isirs

de Nancy,

au coe u r du Technopôle

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Des infrastructures trop faibles? Plus pour longtemps... Les projets seront bientôt réalisés.

Nouvelles perspectives: des plates-formes dédiées aux TIC (gc) Il s ’agit peut-être d ’un tour­ nant. Les clubs N T IC se m u lti­ plient, les pôles d ’innovation accom pagnent de plus en plus les projets de la société de l’in­ form ation et les incubateurs, récem m ent créés, encouragent la création de start-up in n o ­ vantes. Sans l’avoir abordé dans le d o s­ sier, la Lorraine est a u ssi celle des réseaux hauts-débit: A D S L et Boucle Locale Radio, Réseau M étro p o litain de T é lé co m ­ m unication du G rand Nancy, réseau Lothaire (réseau Lorrain de Téléco m m unicatio ns à Haut D éb it po ur les A p p lic a tio n s Inform atiques de la Recherche et de l’ E n se ig n e m e n t), une autoroute universitaire entre six points d ’accès... To utefo is, il m an q u e à ce tab leau, la p résen tatio n des futurs sites de la nouvelle éco­ nom ie en Lorraine. Certes, les technopoles de Metz et de N a n c y -B ra b o is, sites

phares de la haute-technologie, sont des lieux privilégiés pour accue illir des activités liées aux T IC m ais ils sont a u jo u rd ’hui un peu à l’étroit. A Metz, la co m m u n e prévoit de d o u b ler la su p e rfic ie du Technopôle et rappelle la pré­ sence du nouveau quartier de l'am phithéâtre, derrière la gare, qui sera équipé en nouvelles technologies. De son côté, la ville de N ancy a opté pour un projet d ’envergu­ re: la ré a lis a tio n d ’un M édiaparc pour les T IC (centres d ’appels, té lé co m s, m u ltim é ­ dia...). Situé dans une partie du quartier M eurthe-et-Canal (40 ha), dans les a nciens m archés à bestiaux, le M éd iaparc devrait sortir de terre au co urs du pre­ m ier sem estre 20 0 2 . « Il ne s ’agit pas de créer un ghetto de la nouvelle économ ie m ais nous avons a u jo u rd ’hui de gros p rob lèm e d ’ im m o b ilie r neuf et plus un seul m 2 d isp o ­

nible su r le Technopôle. De p lu s, ces e n tre p rise s v o u ­ draient être identifiées. Elles recherchent des locaux « s y m p a s » , pas fo rcé m en t neufs m ais proches des sites urbains avec un accès au centre-ville», précise Lydia Lobry, chargée de m issio n à l’Aduan (Agence de développem ent et d ’urban ism e de l’agglom ération nancéien­ ne). A ctu e lle m e n t, deux start-u p occupent les appartem ents de l’ancien m archand à bestiaux, 3G B o oster et Toutnancy.com , non loin d 'entreprises à l’im ­ p lan tatio n ré u s s ie c o m m e B erg er-Le vrau lt et C lu b Internet. Ce site bénéficie du haut débit grâce au R M T (R éseau M é tro p o litain de T éléco m m unicatio ns) créé fin 1996 par l’agglom ération n a n ­ céienne. Pour le m om ent, rien n’est encore décidé quant à l’im plantation éventuelle d ’un incubateur ou d ’une pépinière. Le choix est surtout celui d ’un site haut-de-gam m e.


Concrètem ent, le projet devrait offrir 1.4 0 0 m 2 de locaux avec «u n e prem ière tranche destinée aux entreprises qui u tilisent ou so uhaiteraient accéder aux T IC » , précise Y o u ssef H arich e , d irec­ teur général des services de la c o m m u n e de B léno d . S u r cet espace, 250 m 2 seront occupés par une pépinière d'entreprises qui accueillera les jeun es dévelop­ peurs et gérera une «entrep rise d ’entraîn em en t». Il s ’agit d ’une structure de form ation pour des p erso n n es en recherche d ’e m ­ plois et qualifiées. C e lles-ci se retrouvent im m ergées dans une entreprise virtuelle qui fonctionne en flux norm aux. En relation avec une e n trep rise-m ar­ rain e, ces p e rso n n e s d o iven t répondre à des problèm es de per­ sonnel, de gestion, de fab rica­ tion... Autre particularité du site, 300 à 4 0 0 m 2 seront co nsacrés à des services c o m m u n s: accueil, standard, bureautique, salle de visio -co n fé re n ce , e sp ace m u lti­ m édia... Un concept qui, d ’après la c o m ­ m une, lui perm et de se d istin g uer du projet nancéien. « Il s ’agit d ’un espace qui permettra aux profes­ sio n n e ls des T IC de se rassem b ler et de se rencontrer et puis, nous se ro n s m o in s c h e rs !» , iro n ise Y o u sse f H ariche, co nvaincu q u ’il y a un vide à co m b ler entre Metz et N ancy... avant l’im p lantatio n de la future gare du T G V -E s t à Vandières. Il reste par conséquent 8 00 m 2 po ur l’a cc u e il des en trep rise s. « O n va attirer des entreprises c o n firm é e s, des fo u rn is s e u rs d ’accès certes, m ais qui seront so lidem ent établis et qui pour­ ront co n so lid er le projet et per­ mettre aux petites structures de bénéficier de leur assistan ce tech­ niqu e», insiste Y o u sse f H ariche. Actuellem ent la co m m u n e étudie le branchem ent haut-débit et so u ­ haiterait attirer un nouvel in cu b a ­ teur sur le site. ^

»

DOSSIER

A 25 km p lus au nord de Nancy, le projet de la co m m u n e de Blénodlè s-P o n t-à -M o u sso n entre dans sa phase de réalisation puisque l’architecte doit être ch o isi à la fin du m o is de m ai; la livraiso n de cette plate-form e, B lénovista, est, elle a u ssi, prévue pour le 1er tri­ m estre 20 0 1.

Lesfrontaliers.lu, Internet à la sauce Grande Région À coté des infrastructures «réelles», il existe des infrastructures « virtuelles» q ui accom pagnent la G ra n d e Région. L'exemple du site www.lesfrontaliers.lu

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Lancé au début de cette année, il s ’adresse principalem ent aux travailleurs fro ntaliers francop hones au Luxem bourg. C eci posé, son aspect co m m unau taire et rédactionnel perm et à toute per­ sonne de la grande région S a a r-L o r-L u x d ’y participer. La société Neofacto - créée f in 20 0 0 - exploite lesfrontaliers.lu. En son sein, Laurent Kratz et Pierre Gérard, eux-m êm es fro n ta ­ liers depuis près de 10 ans, tentent de répondre aux besoins res­ sentis p a r tous les frontaliers: - être inform é au niveau fis c a l et em ploi via plusieurs articles, - échanger des inform ations d ans les fo ru m s de discussions et les sondages, - trouver des inform ations pratiques (météo, trafic, petites annonces, loisirs,...) L'am bition du site est d ’offrir une plate-form e d'échange aux per­ sonnes qui travaillent tous les jo u rs au G ra n d -D u c h é m ais qui sont d'origines géographiques diverses et variées. La plupart d ’entre eux reste très peu au fa it du régim e fis c a l luxem bourgeois et peu font une déclaration de revenus au G ra n d D uché, ce q u i leur perm ettrait dans certains cas de bénéficier de réduction d ’im pôts im portantes. Le site s'adresse égalem ent aux personnes q ui envisagent de tra­ vailler un jo u r au Luxem bourg et q ui recherchent toutes les infor­ m ations nécessaires pour f a c ilit e r leurs dém arches et aborder le m arché du travail luxem bourgeois de la m eilleure m anière. Les chiffres de la fréquentation sont encourageants et m ontrent l ’intérêt grandissant porté au site p a r les internautes. Après les 50.000 pages vues lors du lan cem ent en janvier, février a été le prem ier m ois com plet d'exploitation avec 98.500 pages consultées lors de 7740 visites. Le trafic du m ois de m ars a été de 230.000 pages pour un peu plus de 15.0 0 0 visites. «

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DOSSIER

Une sélection d'entreprises lorraines, sur les sites des Technopoles de Nancy et Metz.

Faire connaissance avec la Lorraine (vr) Co m m ent ont été choisies les entreprises figurant dans ce "guide pratique de la Lorraine"? La Lorraine, en dépit de sa rép utatio n, regorge d ’entre­ prises actives et dynam iques. Pour faire le choix, nous avons décidé de nous concentrer sur

le Technopole de Metz Il faut préciser que les codes postaux des entreprises ne sont pas précisés pour le Technopôle de Metz... Il est unique, commun à toutes les entreprises: F-57070 Metz

les deux principaux "business parks" lorrains: le Technopôle de Metz, ain si que celui de N ancy-B rabo is. La liste étant plus qu’im posante, nous avons alors effectué une sélection des entreprises nous sem blant les plus in té re ssa n te s d an s le

A lcatel - réseaux d'entreprise Est 3, rue Edouard Belin Tél: +33 (0 )3 87 39 76 6 0 Fax: +33 (0 )3 87 39 76 61

A m ti 10, rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 8 7 2 0 31 4 0 Fax: +33 (0 )3 87 76 11 4 7

Commercialisation, installa­ tion, maintenance systèmes communication, voix, données, images

A ssistance P m e 57 î, rue A m p è re Tél: +33 (0 )3 87 75 35 17 Fax: +33 (0 )3 87 75 35 17

Service maintenance d'Olivetti. assistance et maintenance informatique en monétique, micro, réseaux locaux et câblage immeuble

Conseil en Entreprises (petites Pme)

A lg o rith m 7, rue C laude C happ e Tél: +33 (0 )3 87 75 23 05 Fax: +33 (0 )3 87 6 9 7 0 01

Formation, audit, conseil aux entreprises A dhara In fo rm a tiq u e 2, rue A. Fresnel Tel: +33 (0)3 87 75 77 03 Fax: +33 (0 )3 83 32 0 9 45

Formation en Informatique A g o ra+ (A+) 1, rue P.S. de Laplace Tél: +33 (0 )3 87 7 0 19 6 0 Fax: +33 (0 )3 87 75 9 8 0 0

Communication, Publicité, Management, Marketing, Pao, Evénementiel

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contexte qui est ce lu i de paperjam . N o us avons égale­ m ent ajouté une liste des in sti­ tutions citées tout au long du dossier. Au lecteur de se pen­ cher sur cet annuaire pour tro u­ ver de potentiels futurs parte­ naires.

A lsace A udiovisuel 7, rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 75 0 6 03 Fax: +33 (0 )3 87 75 0 8 0 6

Location et vente d'équipe­ ment audiovisuel Altiga 7, rue Edouard Belin Tél: +33 (0 )3 87 76 23 33 Fax: +33 (0 )3 87 37 35 87

Conseil en recrutement

A p p lic am 5, rue A m p è re Tél: +33 (0 )3 87 75 82 0 0 Fax: +33 (0 )3 8 7 75 8 2 0 9

Toutes applications de la carte à mémoire monétique, domotique, contrôle d'accès A res 5, rue E douard Belin Tél: +33 (0 )3 87 75 0 0 8 4 Fax: +33 (0 )3 87 75 4 8 31

Produits et services en informatique (anciennement Nogema)

A to u t ve n d direct i, rue A m p è re Tél: +33 (0 )3 87 37 7 9 79 Fax: +33 (0 )3 87 37 79 78

Conseil en Marketing direct A v e n ir H a v a s m éd ia 17, rue P.S. de la Laplace Tél: +33 (0 )3 87 74 97 17 Fax: +33 (0 )3 87 7 4 91 6 9

Publicité extérieure, affichage

■ B BCI 17 rue C lau d e C h ap p e Tél: +33 (0 )3 87 21 05 55 Fax: +33 (0 )3 87 21 0 6 53

Conception de bases de don­ nées géographiques


me

C ap Sesa m a in te n a n c e i8 , rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 7 4 16 26 Fax: +33 (0 )3 87 75 56 2 6

Erel conseil 17, rue C la u d e C happ e Tél: +33 (0 )3 87 75 50 50 Fax: +33 ( 0 ) 3 8 7 3 7 0 5 65

Maintenance de matériels infor­ matiques et logiciels

Agence conseil en communica­ tion: identité visuelle, commu­ nication interne, relations publiques, marketing direct, sponsoring et mécénat, promo­ tion des ventes

C arte blanch e c o m m u n ic a tio n 1, rue P.S. de Laplace Tél: +33 (0 )3 87 75 8 0 2 0 Fax: +33 (0 )3 87 75 8 0 22

Création et production d'événe­ ments. Spectacles clés en main. Conseils spécialisés dans la ges­ tion de la communication des entreprises de loisirs. Création graphique Cegetel-SFR 2, boulevard A rago Tél: +33 (0 )3 87 37 43 37 F a x :+33 ( 0 ) 3 8 7 3 7 4 3 3 9

Opérateur privé en télécommu­ nications CCBI 4 , rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 7 4 6 7 6 7 Fax: +33 (0 )3 87 7 4 4 9 4 8

SSII. Prestations de services et conseils en informatique C oditec 4 , rue M arco n i Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 6 9 Fax: +33 (0 )3 87 2 0 41 65

Espace 3 D 3, rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 7 6 39 4 0 Fax: +33 (0 )3 87 7 6 39 4 0

Développement de toutes les applications de lenticulaire, feuille plastique permettant la réalisation d’images en 3d type hologrammes Eurintel 9, rue C la u d e C happ e Tél: +33 (0 )3 87 2 0 35 35 Fax: +33 (0 )3 87 76 23 23 C onseils et études en réseaux

L.A.B. systèm es in fo rm a ­ tiques 4 , rue M arco n i Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 77 Fax: +33 (0 )3 87 2 0 41 78

Conseil en informatique et ventre de matériel. Leasecom 4, rue M arco n i Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 55 Fax: +33 (0 )3 87 75 17 21

Financement aux entre­ prises Linbox

2, rue M arco n i Tél: +33 (0 )3 87 75 55 21 Fax: +33 (0 )3 87 75 19 2 6

Fournitures de composants logiciels et matérielsfonc­ tionnant dans /'environne­ ment du système d'exploita­ tion Linux. m

E xtratim es 4 , rue M a rc o n i Tél: +33 (0 )3 87 2 0 35 0 8

M a rin e con sulting 5, rue PS de Laplace Tél: +33 (0 )3 87 7 4 8 0 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 7 4 8 0 51

Développement et distribution de technologies innovantes et de services de télécommunica­ tions mobiles de voyages.

■ F

Cofratel 3, rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 7 4 i l 22 Fax: +33 (0 )3 87 75 0 6 0 9

Fac S im ile 8, rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 7 4 87 87 Fax: +33 (0 )3 87 76 38 59

Installateur en télécommunica­ tions: Sécurité, courants faibles...

Filiale Canon. Commercialisation et mainte­ nance des produits Canon.

Commercialisation, conception, développement de tout matériel informatique, logiciels et progi­ ciels concernant les métiers de la viande et l’agro-alimentaire

L

télécom, développement de logiciels annexes

Maintenance en micro-informa­ tique

C sb system 5, rue P.S. de Laplace Tél: +33 (0 )3 87 7 4 82 13 Fax: +33 (0 )3 87 7 4 7 0 8 4

U

■ G Cfi i o b o u levard A rago Tél: +33 (0 )3 87 7 6 4 9 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 76 4 9 0 9

Prestations de sen/ices en infor­ matique. (regroupe credinlog et primo informatique).

m

Partenaire Alcatel. Soustraitance M a tra co m m u n icato n N o rd Est 8, rue C laude C happe Tél: +33 (0 )3 87 7 4 0 2 4 4 Fax: +33 (0 )3 87 7 4 0 2 0 4

Installation téléphonique, maintenance et assistance, installation de téléphone dans les véhicules (télécom 2000) M axe n ce ressources et dév elo p p em en t 4 , rue M arco n i Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 95 Fax: +33 (0 )3 87 2 0 41 65

Société spécialisée dans le management de projets pré­ vention, ergonomie, gestion de produiction, organisation du travail.

■ P P aram etric te chnology 4 , rue M arconi Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 47 Fax:+33 (0 )3 87 2 0 41 65

Commercialisation de logi­ ciels CFAO PB con cept 5, rue PS de Laplace Tél: +33 (0 )3 87 21 10 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 21 91 61

Revendeur informatique Apple et IBM. Hébergement et création de sites Internet. Plan m éd ia entreprises (P .M .E .) 17, rue C laude C happ e Tél: +33 (0 )3 87 7 4 77 58 Fax: +33 (0 )3 87 7 4 77 59

Communication : plan média, publicité, film d’en­ treprises, commerce interna­ tional: négociation achat et vente, marketing, logistique.

mr Pro c o n su ltan t in fo rm a ­ tiq u e 9, rue G ra h a m Bell Tél: +33 (0 )3 87 37 78 78 Fax: +33 (0 )3 87 37 78 7 0

Société de services informa­ tiques spécialisée dans le multimédia, les systèmes de communication interactifs et les équipements de ges­ tion pour l’audiovisuel. R égie netw orks Lorraine (N.R.J.) 17, rue C laude C happ e Tél: +33 (0 )3 87 7 4 9 9 82 Fax: +33 (0 )3 87 75 17 11

Régie publicitaire radio NRJ - radio L Repro partner î , rue P.S. de Laplace Tél: +33 (0 )3 87 2 0 35 45 Fax: +33 (0 )3 87 75 54 41

Vente, entretien etfournitu­ re d'équipements bureautiques

M edasys 4 , rue M arco n i Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 9 6 Fax: +33 (0 )3 87 2 0 41 65

RTL 9 11, rue G ra h a m Bell Tél: +33 (0 )3 87 7 6 4 9 4 9 Fax: +33 (0 )3 87 76 4 9 4 8

Société de distribution et de sen/ices en informatique hospitalière.

Studio de télévision

Vente, sen/ices, maintenance opérationnels.

m

D im e n s io n DATA 17, rue C laude C h ap p e Tél: +33 (0 )0 3 87 39 0 9 91 Fax: +33 (0 )3 87 39 0 9 9 9

IN E S c o m m u n ic a tio n 8, rue C lau d e C happ e Tél: +33 (0 )3 87 39 0 8 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 39 0 8 0 4

O rd itech 8, rue C laude C happ e Tél: +33 (0 )3 87 21 0 6 6 0 Fax: +33 (0 )3 87 21 0 6 6 6

S B O - Ricoh 3, rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 7 4 6 0 88 Fax: +33 (0 )3 87 7 4 59 9 9

Intégrateurs de réseaux en informatique

Développement informatique et électronique.

Services en informatique pour Pme-Pmi.

md D ig ital e q u ip m e n t France 7, rue E douard Belin T é l:+33 (0 ) 3 8 7 3 9 5 1 11 Fax: +33 (0 )3 87 39 51 87

Commercialisation de matériel informatique, logiciels, conseils, service après-vente

m

1

IB M 17, rue C lau d e C happ e Tél: +33 (0 )3 87 21 8 0 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 21 8 0 45

o

DOSSIER

■ B

■ S

Agence commerciale et technique: Bureautique, photocopieurs, télécopieurs, dupücopieurs

06 2001

paperJam

075


DOSSIER

RCC î, rue A m p è re Tél: +33 (0 )3 87 7 4 03 55 Fax: +33 (0 )3 87 7 4 03 55

Transfer 17, rue C laude C happ e Tél: +33 (0 )3 87 39 0 9 9 0 Fax: +33 (0 )3 87 39 0 9 9 9

Cadeaux d’entreprises en vins et spiritueux.

Intégrateurs de réseaux en informatique

S e d it-m aria n n e 12, rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 39 4 0 50 Fax: +33 (0 )3 87 75 6 2 85

■ u

Conception et développement de progiciels pour collectivités, prestations et assistance. S icom m 4, rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 37 2 0 21 Fax: +33 (0 )3 87 75 10 17

Prestations de services en informatique et télématique, développement de logiciels Sirius 4 , rue M arco n i Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 51 Fax: +33 (0 )3 87 75 77 25

Conseil, vente, formation de logiciels de gestion communa­ le. Stratégies, c o m p é ten c es et co m m u n ic a tio n s (SCC) i l , rue G ra h a m Bell Tél: +33 (0 )3 87 76 01 88 Fax: +33 (0 )3 87 75 0 7 87

Communication, conseil, management. Sylis Lorraine 2, rue A. Fresnel Tél: +33 (0 )3 87 74 2 6 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 7 4 32 0 0

Ingénierie informatique

■ T Tdf - C2r 1, rue M a rc o n i Tél: +33 (0 )3 87 2 0 75 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 76 33 63

Etudes, expertises, transferts de technologie, ingénierie, développement matériels et logiciels, comptabilité électro­ magnétique (accrédité cofrac), test immunité et per­ turbations en radiodiffusion et radiocommunications. Tenavis 4 , boulevard A rago Tél: +33 (0 )3 87 7 4 16 77 Fax: +33 (0 )3 87 74 2 9 63

Divisions système et réseau. Location-vente, entretien de systèmes téléphoniques, ins­ tallation courant faible (anciennement Bosch Telecom) Tep conseil 10, boulevard A rago Tél: +33 (0 )3 87 37 0 8 0 8 Fax: +33 (0 )3 87 37 25 84

Agence de communication

076 papenlam o6_2ooi

U n a l / Sci A lp h an e t 7, rue C laude C happ e Tél: +33 (0 )3 87 36 22 13 Fax: +33 (0 )3 87 75 57 81

Installation de câbles infor­ matiques

■ V Valoris Lorraine 2, rue Fresnel Tél: +33 (0 )3 87 75 8 i 51 Fax: +33 (0 )3 87 75 6 2 77

Centre privé d’information économiques sur la Lorraine

■ W W an g G lobal 8, rue C laude C happ e Tél: +33 (0 )3 87 2 0 31 4 0 Fax: +33 (0 )3 87 76 i l 47

Assistance et maintenance informatique en monétique, micro, réseaux locaux et câblage immeubles.

■ X X trasource 9, rue T h o m a s Edison Tél: +33 (0 )3 87 17 0 0 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 17 0 0 9 9

Centre d'appels. Solutions de traitement des appels télépho­ niques dans les domaines de Te-Business et de l’industrie électronique.

■ Y Yves B aron co m m u n icatio n 4, rue M arco n i Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 74 Fax: +33 (0 )3 87 2 0 41 65

Stratégie et communication d'entreprise

le Technopole de Nancy ■ A

A lcatel R éseaux d E n tre p rise G ra n d Est 17, av. de la Forêt d e H aye F -5 4 5 0 0 V an doeuvre-lèsN an c y Tel: +33 (0 )3 83 59 4 0 0 0 Fax: +33 (0 )3 83 59 4 0 29

Télécommunications, fax, gsm

■ B B anqu e d u D é v e lo p p e m e n t des P M E 7, allée d 'E nghien F-54603 V illers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 8 8 77 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 88 7 0

Distribution de crédit A lta ïr Technologies 6 , allée Pelletier D oisy F -5 4 6 0 0 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 61 4 4 82 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 4 82

Conseil en systèmes d'infor­ mation A lte rn a tiv e D esign 6, allée P elletier D oisy F -5 4 6 0 0 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 61 4 4 8 4 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 2 81 E-m ail : alternativedesig n @ b p lo rra in e .fr

Ingénierie, études techniques A M S F o rm ation 6, allée P elletier D oisy F -5 4 6 0 0 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 81 4 9 58 Fax: +33 (0 )3 83 8 i 34 79 E -m a il : a m s -fo rm @ w o rld n e t.fr

Bsi In fo rm a tiq u e 5, allée de L o ng cham p F -5460 3 V illers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 0 2 6 6 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 2 47 W eb: w w w .b s-in fo .c o m E-m ail: bsi.nancy@ b si-info.com

Réalisation de logiciels Bull 17, rue du Bois de la C h am p e lle F -5450 0 V an doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 8 3 9 0 7 2 0 1 Fax: +33 (0 )3 83 9 0 72 93 W eb: w w w .b u ll.fr/e s t

Commercialisation d'ordina­ teurs et d'autres équipements informatiques

Formation informatique A p o llo r U n io n 8, allée P elletier D oisy T e c h n o p ô le de N an c y Brabois F-5460 3 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 61 4 4 41 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 57 39 W eb: w w w .ap o llo r.co m

Ingénierie, études techniques A ria n e In g én ierie 6, rue d u Bois de la C h a m p e lle F -5 4 5 0 0 V an doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 4 4 9 9 9 9 Fax : +33 (0 )3 83 4 4 9 9 79 W eb: w w w .arian e in g en ierie .fr E -m ail : aria n e .n a n c y @ aria n e-in g e n ierie.fr

Conseil en technologies A u vite c région est î, allée Pelletier D oisy F -5 4 5 0 0 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 4 6 4 6 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 18 0 8

Prestations techniques pour le cinéma et la télévision

A larm co m Elpro 3, allée de Long cham p F -5450 0 Vandoeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 67 65 65 Fax: +33 (0 )3 83 67 65 6 0

A xence 15, rue d u Bois de la C h a m p e lle F -5 4 5 0 0 V an doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 4 4 63 63 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 63 67 E -m ail : ax en ce @ axen ce.fr

Fabrication d'appareils de téléphonie

Conseil pour les affaires et la gestion

m

e

C anon France 10, allée de la Forêt de la Reine F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 74 74 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 7 4 77 W eb: w w w .can o n .fr

Commerce de gros de machines de bureau et de matériel informatique C E F IC E M C en tre N a tio n a l d ’Etudes et de F o rm ation des In d ustries d e Carrières e t M a té ria u x î, allée d ’A uteuil F -5450 0 V andoeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 6 7 62 2 0 Fax: +33 (0 )3 83 67 6 2 36 W eb: w w w .cefic em .c o m E-m ail: d e le g a tio n .nan cy@ ce ficem .co m

Formation continue inter et intra entreprises Cegid S ervan t Soft î, allée de L o n g ch am p F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 50 28 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 7 98 W eb: w w w .cegid.fr

Réalisation de logiciels


LOMBARD ET ASSOCIÉS - M ETZ

Télécommunications et technologies de l’information

Un potentiel de main d ’œ uvre qu a lifiée et stable implantation ationnelle rapidem ent i environnem ent et un d re de vie soignés Des infrastructures et des équipem ents d a ffaires de haut niveau Une situation géogra p h iqu e p riv ilég iée

TECHNOffilE METZ 2000 4 , r u e M a r c o n i 57070 M e t z - T é l . +33 ( 3) 87 20 41 70 - F a x +33 ( 3) 87-^4 67 99 S e m T e c h n o p ô l e : h t t p : / / w w w . t e c h n o p o l e 2 0 0 0 . g e o r g i a t e c h - m e t z . f r - E m a il : p n e t t e r @ p u b . m a 1f f e ;f l i e t z . f r

Vous avez des idées pour innover N ou s avons des idées pour soutenir vos projets L 'in n o v a tio n , la r e c h e r c h e e t le tra n s fe rt d e te c h n o lo g ie s c o n s titu e n t d e fo r m id a b le s m o te u rs d e d é v e lo p p e m e n t p o u r v o t r e e n t r e p r is e . L U X I N N O V A T I O N , l'A g e n c e n a t io n a le p o u r la p r o m o t i o n d e l 'i n n o v a t i o n e t d e la re c h e r c h e , v o u s a id e g r a tu it e m e n t à: • bén éficier d 'a id es fin a n cière s nationales ou européennes • disposer d 'in fo rm a tio n s récentes dans le d o m a in e des nouvelles te ch n o lo g ies • créer ou a m é lio re r un p ro d u it, procédé, service • m onter un projet d 'in n o v a tio n ou de transfert de technologies tro u ve r un p arte n aire sc ie n tifiq u e ou industriel à l'étran ger créer une entreprise à fo rt p o tentiel te ch n o lo g iq u e A V A N T D E PASSER À L 'A C T IO N , P A R L E Z -E N A N O S C O N S E IL L E R S

L U X I N N O V A T I O N G . I .E . - 3 1 , B d K o n r a d A d e n a u e r L -1 11 5 L u x e m b o u r g -K ir c h b e r g - T é l: +352 43 62 63-1 Fax: +352 43 81 20 - E -m ail: lu xin n o va tio n @ lu xin n o va tio n .lu

L U X IN N O V A T IO N Agence Nationale pour la Promotion de l'Innovation et de la Recherche

Lu x in n o v a tio n est une in itia tiv e co m m u n e réunissant: M inistère de l'E c o n o m ie . M in istè re de la C u ltu re , de l'En se ign em ent S u p é rie u r et de la R eche rche . F E D IL . C h am b re de C o m m erce du G ra n d -D u c h é de Luxem bourg . C ham b re des M étiers du G r a n d -D u c h é de Luxem bourg


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C en tre D esign Est France 6, allée Pelletier D oisy F-54603 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 50 4 4 50 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 4 82 E-m ail: direction. p ro m o te c h @ w a n a d o o .fr

Accompagnement de la démarche de conception dans les PME Cocirel î , allée de V incen nes F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 77 50 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 77 59 W eb: w w w .pokky.tm .fr E-m ail: in fo @ p o k k y .tm .fr

Conception informatique et réalisations électroniques pour la restauration Cofratel 7, allée de la Forêt de la Reine F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 6 7 6 6 6 6 Fax: +33 (0 )3 83 67 6 6 65

Fabrication d’appareils de téléphonie Créai m éd ia 6, allée P elletier D oisy F-54603 V illers-lès-N an cy Tél : +33 (0)383614481 Fax: +33 (0 )3 8 3 6 1 4 4 8 2 W eb : w w w .cre alm e d ia .c o m E-m ail: in fo @ c re a lm e d ia .c o m

Graphisme -multimédiavidéo - son

md D e k ra Its C ertification Services 6, allée P elletier D oisy L -5 4 6 0 0 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 61 4 4 0 8 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 13 2 4 E -m a il:in fo @ d ek rac ertificatio n .fr

Certification du management

■ E

E urope 2 Lorraine 2, allée d ’ Engien F -5460 3 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 9 4 50 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 45 03 W eb: WWW.eUrOpe2.fr

Informations programme Europe 2 Everyw are 8, allée P elletier D oisy Tec h n o p o le de N an c y Brabois F -5 4 6 0 0 V illers-lès-N an cy T é l:+33 ( 0 )3 8 3 5 0 4 4 4 4 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 4 82 E -m ail: e v h @ eve ryw a re.fr

Prestations etfournitures informatiques Expérian 17, avenue de la Forêt de H aye F -5 4 5 0 0 Van doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 4 4 54 54 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 0 8 4

Traitements de documents

■ F FMA France M a in te n a n c e A u to m a tis m e 3, rue d u Bois C h ên e le Loup F -5450 6 Van doeuvre-lèsN an c y T é l:+33 ( 0 ) 3 8 3 4 4 4 4 0 0 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 10 2 0 W eb: w w w .fm a .fr E-m ail: y v in c e n t@ fm a .fr

Ingénierie, études techniques F o rcem at 1, allée d A u te u il F -5 4 5 0 0 Van doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 6 7 6 2 50 Fax: +33 (0 )3 83 67 6 2 36

Conseil etfinancement de la formation Fo rm a -S u p 5, allée de V in cen n es F -5 4 5 0 0 Van doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 4 4 0 8 11 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 8 0 36 W eb: w w w .fo rm a -s u p .fr

France Télécom Transpac 10, rue du Bois de la C h am p e lle L-54500 Vandoeuvre-lèsNancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 52 52 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 50 50

Service réseaux de données m

e

C F I C alliu s In fo rm atiq u e 6, allée Pelletier Doisy F -5460 3 Villers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 61 4 4 0 0 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 15 88 W eb: w w w .gfi.fr

Conception et installation de solutions informatiques de gestion d’entreprise C ro u p e N e u ro so fl 6, allée Pelletier Doisy F-54603 Villers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 6 i 4 4 53 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 4 8 18 W eb: w w w .neurosoft.fr E-m ail: n e u ro c im @ neu roso ft.fr

Conseil en systèmes informa­ tiques

■ H H o p e n In fo rm atiq u e 1, rue du Bois de la C h am p e lle F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 9 2 92 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 9 2 93 W eb: w w w .hopen.fr

Commerce de gros de machines de bureau et de matériel informatique H o ro Q u a rtz 1, allée de S aint C loud F -5 4 6 0 0 Villers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 33 33 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 33 4 0 W eb: w w w .h o ro q u artz.fr E-m ail: re g ion.est@ h o ro q u artz.fr

Fabrication d’ordinateurs et d’autres équipements infor­ matiques

In fo p o in t Est 2, allée d'E nghien F -5 4 6 0 0 Villers-lès-N an cy Fax: +33 (0 )3 83 4 4 54 01 W eb: w w w .in fo p o in t.fr

Commerce de gros de machines de bureau et de matériel informatique In is t D iffusion 2, allée du Parc de Brabois F-54514 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 50 4 6 0 0 Fax : +33 (0 )3 83 50 4 6 50 W eb: w w w .inist.fr E -m ail: in fo c lien t@ in is t.fr

Activités de banques de don­ nées Intercongrès 7, allée de la Forêt de la Reine F -5450 0 Van doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 4 4 51 51 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 21 0 0 E-m ail: intercongresnancy @ w an ad o o .fr

Location de machines et équi­ pements divers

■ ) J.S.I. 2, allée de la Forêt de la R eine F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy T é l:+33 ( 0 ) 3 8 3 4 4 0 4 4 4 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 03 59

Traitement de données Libertech 6, allée Pelletier D oisy F -5460 3 Villers-Les-N ancy Tél: +33 (0 )3 83 6 i 4 4 42 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 4 82 E -m ail: in fo @ lib ertec h .fr

Réalisation de logiciels

■ M M a tra T élécom m un ications nord est 2, allée de C hantilly F -5450 0 Villers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 18 32 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 57 8 0

Encem 1, allée d ’A uteuil F -5 4 5 0 0 Van doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 6 7 6 2 32 Fax: +33 (0 )3 83 6 7 65 36 W eb: w w w .p ers o . c lu b -in te rn e t.fr/e n c e m E-m ail: e e v a rd @ u n ic e m .fr

Formations universitaires

m1

Fabrication d'appareils de télé­ phonie

France Telecom M o b ile s SA - U n ité réseau m obiles de Nancy 8, allée d e L o n g ch am p F -5460 3 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 61 2 0 10 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 17 70

Bureau d’études en environ­ nement

IEC 6, allée de la Forêt de la Reine F -5 4 5 0 0 Vandoeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 1 7 0 0 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 17 4 4

Télécommunications natio­ nales

Commerce de gros de maté­ riel électrique et électronique

M e d ia c o m 6, allée de Long cham p F -5 4 6 0 0 Villers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 13 0 0 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 41 18 W eb: w w w .m e d ia co m .fr E-m ail : m e d ia c o m @ m e d ia c o m .fr

Agence de communication 06 2001


M ic ro 6 6, allée Pelletier D oisy F-54603 V illers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 81 8 i Fax: +33 (0 )3 83 4 4 38 4 0 W eb: w w w .m ic ro 6 .fr E-m ail: d ire c tio n @ m ic ro 6 .fr

Réalisation de logiciels M ic ro c o lo r System s 1, allée de Saint-C loud F -5 4 6 0 0 V illers-lès-N an cy T é l:+33 (0 )3 8 3 67 6 4 4 4 Fax: +33 (0 )3 83 6 7 6 4 43 W eb: w w w .m icrolor-syste m s.c o m E-m ail: info @ m icro lo r-s yste m s.c o m

Conseil en systèmes informa­ tiques M ire 5, allée de L o n g ch am p F-54603 V illers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 01 01 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 2 4 7 W eb: w w w .m ire reseaux.com E-m ail: g.le zero vic@ m ire-reseaux.com

Traitement de données M is sler Infoest 2, allée de V incen nes F -5450 0 V A N D O E U V R E LES N A N C Y Tél: +33 (0 )3 83 4 4 45 4 6 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 57 95

Commerce de gros de machines de bureau et de matériel informatique

mn N é o p o s t France 3, allée de C hantilly B.P. 108 F-54503 V an doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 34 0 0 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 27 43

Location de machines de bureau et de matériel infor­ matique m

o

O C E France 6, allée de la Forêt de la Reine F-54500 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 03 62 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 03 67

Commerce de gros de machines de bureau et de matériel informatique

O rd itech Lorraine 2, allée d ’ Enghien F-54603 Villers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 67 62 62 Fax: +33 (0 )3 83 67 62 6 0 W eb: w w w .orditech.fr

Conseils en systèmes informa­ tiques O rd ite k solutiqu e 4, allée de Long cham p F-54603 Villers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 11 0 0 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 28 58 W eb: w w w .orditek.com

Ricoh France Est 5, allée de la Forêt de la Rheine F -5 4 5 0 0 V an doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 4 4 0 0 33 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 2 27 W eb: w w w .rico h .fr E-m ail: rfe.n an c y@ w a n a d o o .fr

Commerce de gros de machines de bureau e de matériel informatique

Ingénierie, études techniques O siatis France sa 1, allée d ’A uteuil F -5450 0 V an doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 67 6 0 50 Fax: +33 (0 )3 83 67 6 0 65 W eb: w w w .osiatis.com

Conseil en systèmes informa­ tiques O T H EST - O m n iu m Technique de lEst 6, rue du Bois de la C h am p e lle F -5450 0 V an doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 22 31 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 0 27 W eb: w w w .oth.fr E-m ail: oth n an c y@ fr.e u ro post.org

Ingénierie, études techniques ■

P

P R H - Parcours Ressources H u m a in e s 2, allée d'E nghien F-54603 Villers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 n 12 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 39 85 W eb: w w w .prh.fr E-m ail: p a rc o u rs @ p rh .fr

Etudes de marché et son­ dages Pyros C o m m u n ic atio n 4 , allée de V incen nes L-54500 Van doeuvre-lèsN ancy T é l:+33 ( 0 ) 3 8 3 4 4 9 0 4 4 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 9 0 45 W eb: w w w .pyros.fr E-m ail: in fo s @ p yro s.fr

Agences, conseil en publicité

■ R

O ly m p u s Scop sa 1, rue du Bois de la Sivrite F-54500 V andoeuvre-lèsNancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 14 0 0 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 2 15

R D FI 4 , rue du Bois de la C h a m p e lle L -5450 0 Vandoeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 63 59 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 63 6 0 E-m ail: roch-fd e c a m p @ w a n a d o o .fr

Commerce de gros de maté­ riel électrique et électronique

Conseil pour les affaires et la gestion

US S c h lu m b e rg e r R M S 3, allée d A u te u il F -5450 0 V an doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 4 4 7 0 97 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 4 6 6 2 W eb: w w w .s lb .c o m /rm s

Fabrication d'instrumenta­ tion scientifique et technique Segec In fo rm a tiq u e 1, allée de C hantilly F -5 4 5 0 0 Van doeuvre-lèsN an c y Tél: +33 (0 )3 83 4 4 8 2 0 0 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 82 01

Commerce de gros de machines de bureau et de matériel informatique Soleri C igel es t 10, rue du Bois de la C h a m p e lle F -5 4 5 0 0 V an doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 ( 0 ) 3 8 3 4 4 1 2 1 2 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 4 6 83 W eb: w w w .so leri.co m

Conseil en systèmes informa­ tiques S o lu tiq u e sa 4 , allée de L o n g ch am p F -5460 3 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 78 4 4 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 0 05 W eb: w w w .o rd ite k.co m

Commerce de gros de machines de bureau et de matériel informatique S yntegra 8, allée Pelletier D oisy F -5 4 6 0 0 V illers-lès -N an cy Tél: +33 (0 )3 83 50 4 4 45 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 36 2 9 W eb: w w w .syntegra.fr E -m ail : s o lu tio n s @ synteg ra.fr

T -S u rf 22, allée de la Forêt d e la Reine F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 67 6 6 33 Fax: +33 (0 )3 83 6 7 6 6 34 W eb: w w w .t-surf.com E -m ail: c o n ta c t@ t-s u rf.fr

Conseil en systèmes informa­ tiques Tenovis sa 3, allée de L o n g ch am p F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 25 25 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 2 4 33 W eb: w w w .ten o vis .c o m

Fabrication d'appareils de téléphonie Terralog 17, avenue de la Forêt de H aye F -5450 0 V an doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 6 7 67 66 Fax: +33 (0 )3 83 67 61 39 W eb: w w w .terralog.fr E -m ail: te rra lo g @ te rra lo g .fr

Réalisation de logiciels TNI 1, allée de S aint C loud F -5 4 6 0 0 V illers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 01 41 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 8 9 78 W eb: w w w .tn i.fr E-m ail: fra n c k .c o rb ie r@ tn i.fr

Réalisation de logiciels Triad conseil et d é v elo p p e­ m ent 6, allée P elletier D oisy F -5 4 6 0 0 V illers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 2 9 23 2 4 87 Fax: +33 (0 )3 2 9 3 4 57 83

Ingénierie, études techniques

■ u U n ic e m Lorraine 1, allée d A u te u il F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 6 7 6 2 4 0 Fax: +33 {0 )3 83 67 6 2 36 E-m ail: lo rra in e @ u n ic e m .fr

Organisations patronales en consulaires

■ X

Conseil en systèmes informa­ tiques

Xerox France 2, allée de L o n g ch am p F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 2 4 2 4 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 4 0 6 0

■ T

Commerce de gros de machines de bureau et de matériel informatique


■ A A.D.I.E. 1, rue A M P E R E F-5 7 0 7 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 21 0 4 2 9 Fax: +33 (0 )3 87 75 61 21

Association pour le finance­ ment de création d'entreprise A d u an î o rue V ic to r Poirel BP 516 F F -5 4 0 0 8 N an c y Cedex

Développement et Urbanisme de l'aggloméra­ tion de Nancy A faq Lorraine 6, allée P elletier D oisy F -5460 3 V illers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 61 4 4 58 F a x :+33 ( 0 ) 3 8 3 4 4 4 5 1 8 W eb: w w w .afa q .o rg E-m ail: an te n n e .n a n c y @ a fa q .o rg A nvar 4 , allée de V incen nes F -5450 0 Van doeuvre-lèsN ancy Tél: +33 (0 )3 83 4 4 0 0 4 4 Fax: +33 (0 )3 83 4 4 0 0 45 E-m ail: lo rra @ a n v a r.fr

Tutelle des activités écono­ miques A p e ilo r (A ssociation p o u r l'ex p an sio n in d u strielle d e la Lorraine) 2, rue A. Fresnel F -5 7 0 7 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 75 36 18 Fax: +33 (0 )3 87 75 21 9 9

Aide à l'implantation d'investissements internationaux, aide aux entreprises en déve­ loppement, en difficulté en Lorraine, promotion de la Lorraine, prospection des investisseurs étrangers,

■ B B ureau d e P ro m o tio n SarLor-Lux 2, rue A.Fresnel F -5 7 0 7 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 75 85 2 0 Fax: +33 (0 )3 87 75 85 29

Promouvoir l’espace SARLOR-LUX, créer une véritable dynamique au niveau des entreprises de l’espace SARLOR-LUX

u

c

C ap e m H ô tel d u d é p a rte m e n t 1, rue du P o n t-M o re a u BP 4 0 567 F-57 0 1 0 M e tz C edex 1 Tél: +33 (0 )3 87 3 0 82 31 Fax: +33 (0 )3 87 3 0 55 21 W eb: w w w .m o s elle c a p e m .c o m C apev (Vosges) 17 rue G a m b e tta F-88 0 0 0 Epinal Tél: +33 (0 )3 2 9 8 2 45 03 Fax: +33 (0 )3 2 9 6 4 10 37 W eb: w w w .vosges.com C av u m un iversité d e M e tz 4 , rue M a rc o n i F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 85 Fax: +33 (0 )3 87 2 0 41 65

Centre de production audiovi­ suelle de l'université de Metz C C I fo rm a tio n 5, rue Jean A n to in e C haptal F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 39 4 6 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 39 4 6 99

Centre deformation de la chambre de commerce et d'industrie de la moselle C h a m b re d e C o m m e rc e & d ’ in d u strie 2, rue A. Fresnel F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 8 7 75 85 0 0 Fax:+33 (0 )3 87 75 85 29

Relations internationales. Aider les entreprises mosellanes et lorraines à dévelop­ per leurs activités internatio­ nales. C h a m b re d es m étiers d e la M o se lle 5, boulevard de la D éfense F -5 7 0 7 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 3 9 31 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 6 2 71 25

Conseil aux entreprises et aux organisations professionnelles. Centre deformation des apprentis. Institut supérieur national de Tartisanant. Formation continue compre­ nant un département gestion des Pme. C h a m b re ré g io n ale de m étiers (C R M ) 2, rue A. Fresnel F -5 7 0 7 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 2 0 36 8 0 Fax: +33 (0 )3 87 75 41 79

tions, développement techno­ logique et export. Métiers de l’art. C lub des technop ôliciens 4 , rue M arco n i F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 61 Fax: +33 (0 )3 87 2 0 41 65

Club du technopole Metz 2 0 0 0 (Promotion, animation du technopole) C lub W orld Trade C enter 2, rue A . Fresnel F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 75 85 10 Fax: +33 (0 )3 87 75 85 29

Faciliter à ses membres l'ac­ cès aux marches internatio­ naux en s'appuyant sur le réseau mondial des WTC et sur leurs services. C ritt-tti 4 , rue M arco n i F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 41 Fax: +33 (0 )3 87 75 72 01

Centre régional d’innovation pour le transfert de technolo­ gie: télécommunications et technologies de l’information.

m

d

D rrt Lorraine 15, rue C laude C happe F -5707 0 M e tz Tél: +33 ( 0 ) 3 8 7 7 5 3 8 1 9 Fax: +33 (0 )3 87 74 6 2 45

Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie

me

m

m

M etz-C on grès rue C range-aux-B ois F -5707 0 M e tz T é l:+33 (0 ) 3 8 7 7 5 1 3 1 6 Fax:+33 (0 )3 87 75 6 0 9 9

Promotion de Metz, ville de congrès, conseil en organisa­ tion de réunions avec la logis­ tique à la carte ou clef en mains, gestion du centre des congrès M rc e Lorraine 2, rue A. Fresnel F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 76 15 4 9 Fax:+33 (0 )3 87 76 34 21

Mission régionale à la créa­ tion d'entreprises en Lorraine. Centre de ressources, anima­ tion, sensibilisation à la créa­ tion à la reprise d’entreprises en Lorraine.

m p P ro m o tec h CEEI - C en tre e u ro p ée n d en tre p rise et d in n o va tio n 6, allée Pelletier D oisy F-5460 3 V illers-lès-N an cy Tél: +33 (0 )3 83 50 4 4 4 4 Fax:+33 (0 )3 83 4 4 0 4 82 W e b : w w w .nancy.cci.fr E -m ail : d ire c tio n .p ro m o te c h @ w a n a d o o .fr

■ T T echnopole M e tz 2 0 0 0 4 , rue M arco n i F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 2 0 41 7 0 Fax:+33 (0 )3 87 7 4 6 7 9 9

Promotion et développement du technopôle.

Eures 2, rue A. Fresnel F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 2 0 4 0 92 Fax: +33 (0 )3 87 21 0 6 88

Centre de ressources et de documentation des Eures transfrontaliers de Lorraine.

■ F Foire In te rn atio n ale d e M e tz Rue C range-aux-B ois F -5707 0 M e tz Tél: +33 (0 )3 87 55 6 6 0 0 Fax: +33 (0 )3 87 55 6 6 18 F -5707 0 M e tz

Foires, expositions, salons, conventions, meetings, spec­ tacles.

Représentation de l'artisanat. Etudes statistiques, proposi­

06 2001 paperJam 081

DOSSIER

les institutions, asso­ ciations, «non-profit»


DOSSIER

paper Jam 07_2001

Dossier: «e-shopping et e-banking an Luxembourg» Parution: 21 juin 2 0 0 1 - Deadline réponses: 1er juin 2 0 0 1 Le d ossier paperjam du m ois de juillet sera consacré au C o m m erce électronique au Luxem bourg. Q u i so n t les acte u rs, q u e ls sont les site s ? Q u e lle s d iffic u lté s restent enco re à s u rm o n te r? L’environnem ent légal est-il satisfaisant? C o m m e les m o is derniers, nous vous proposons de répondre à un qu estio nnaire qui vous permettra de vous exprim er su r ce sujet. Merci de participer à partir du site www.paperjam.lu

D escrip tif de la société Nom : URL: Chiffre d ’affaires: Effectif: Directeur Général: Date de création:

Q uestio nn aire rempli par: Prénom : nom : fonction: e-m ail:

O n a beaucoup parlé de l’Internet m obile (WAP, G P R S , U M T S ). Les prem ières applications à valeur ajoutée arrivent enfin. Pensez-vous que l’on a trop prom is d an s ce dom ain e? Pourquoi? D ans votre secteur d ’activité, quels seront les apports d ’un accès Internet à H au t-D é b it plus géné­ ralisé? Quel(s) sera(ont), d ’après-vous, le(s) type(s) de produit(s) les plus adaptés à la vente sur Internet? Pourquoi? Entreprises «Internet only» contre entreprises «Traditionnelles sur Internet». Lesquelles ont, selon vo us, le plus de chances de gagner la com pétition? Pourquoi? Sécurité et Internet. Le m anque de confiance des co nso m m ateurs d an s ce que deviennent leurs données sur le réseau est régulièrement présenté co m m e un handicap m ajeur pour le com m erce électronique. Q u els efforts consom m ateurs et professionnels doivent-ils encore faire pour am é­ liorer cette situation? Pensez-vous que le cadre législatif actuel soit suffisam m ent adapté à la problém atique du co m ­ m erce en ligne? Q u i, selon vo us, doit assum er la responsabilité de la sécurité des réseaux: les co nso m m ateurs ou les co m m erçan ts? Q u ’est-ce qui pourrait selon vous dynam iser le com m erce électronique au Luxem bourg?

082 paperJsin 06_2ooi


paperJam 07_2001

Report Package: «e-shopping and e-banking au Luxembourg» Issue: June 2 is t , 2 0 0 1 - D eadline for answ ers: June 1st, 2001 p ap erjam 's report package o f June is going to deal with e-com m erce in Luxem bourg. W ho are the actors? W hat are the top w eb -sites? W hat kind o f difficulties are still to be overcom e? Is the legal fra­ m ework adapted? As for the past m o nths, your are invited to give Y O U R o pinion to that subject answ ering the following questions. T han ks for answ ering online (w w w .paperjam .lu)

D escription o f the com pany: N am e: URL: Turnover: N u m b er o f em ployees: G eneral M anager: Date o f creation:

Q uestionnaire filled in by: First Nam e: Nam e: Function: e-m ail:

M obile Internet (WAP, G P R S , U M TS) m ade a lot o f noise. The first added value applications are launched. D o you think that we all expected too m uch? W hy? In your sector, what will a m ore widespread High-Bandw idth Internet access bring?

W hat are (will be), according to you, the m ost adapted kind o f product(s) to online com m erce? W hy? «Internet pure player» vs « C lic k & M ortar». W ho will win the com petition? W hy?

Security and Internet. Th e custo m ers lack o f trust in the use o f their personal data on the network is often considered as a m ajor obstacle for e-com m erce. W hich effort do consum ers and pro­ fessionals have to m ake to im prove this situation?

According to you, who has to stand responsible for network security? C o nsum ers or professionals?

Do you think that the current legal framework is sufficient for e-com m erce?

According to you, what could boost e-com m erce in Luxem bourg?


DOSSIEI

paperJam 08_2001

Dossier: «Paysage des Tdldcoms au Grand-Duché» Parution: 19 juillet 2 0 0 1 - Deadline réponses: 2 9 juin 2 0 0 1 Le m onopole sur les téléco m m unicatio ns a été sup prim é il y a m aintenant p lusieurs m o is. La co n cur­ rence s ’installe, les investissem ents et les enjeux sont éno rm es. Banques, grandes entreprises, PM Es... sont concernées: elles peuvent avoir accès à de nouveaux services, à m oindre coût. Ce questionnaire s'adresse principalem ent aux opérateurs et prestataires de services de té lé co m m u ­ nications. Cependant, quel que soit votre secteur d ’activité, nous vous invitons à y répondre en ligne su r le site w w w .paperjam .lu. N ous vous rappelons que vos réponses pourront être reprises partiellem ent ou com plètem ent dans la version papier de paperjam . N ous vous rem ercions donc par avance pour le tem ps que vous consacrerez à répondre. Merci de participer à partir du site www.paperjam.lu

D escriptif de la société Nom : URL: Chiffre d ’affaires: Effectif: Directeur Général: Date de création:

Q uestio nn aire rempli par: Prénom : nom : fonction: e-m ail:

Types de services prestés: M ontant des investissem ents 99, 2 0 0 0 et 2 0 0 1 sur le territoire luxem bourgeois: À terme, certains prédisent q u ’une activité se lim itant à des télécom m unicatio ns «p u re s » ne suf­ fira pas pour garantir la survie d ’une entreprise. Etes-vous d ’accord avec cette affirm ation? O u i, non, pourquoi? Pensez-vous que les aurontesTcFe régulation au Luxem bourg assurent leur m issio n de m anière satisfaisante? O nt-elles suffisem ent de m oyens? O u i, non, pourquoi? Q uelles sont vos principales cibles (particuliers, PM E, entreprises internationales...)? Com m ent pensez-vous réussir à vous dém arquer de vos concurrents? H aut-D ébit, nouvelles m anières d ’accéder au réseau... La concurrence est accrue via la m ultipli­ cation des technologies. Lesquelles sont, selon vous, les plus porteuses de potentialités? Et les plus incertaines? Pourquoi? Com m ent analysez-vous le m arché luxem bourgeois des té lécom m unicatio ns? Q uelles sont ses caractéristiques par rapport aux autres m archés européens? Sur quel(s) point(s) peut-il encore se dévevelopper? La notion de pays en term e de télécom m unications a-t-elle encore un se n s? Ne faudrait-il pas pen­ ser à un niveau «région al», voire Européen? Avec du retard par rapport à d ’autres pays de l’Union Européenne, le Luxem bourg s ’engage dans la voie de l’U M T S et de la m obilité de 3e génération. Q uef est le m arché potentiel pour le pays? Q uels dangers le législateur et le régulateur doivent-ils éviter? Pourquoi?

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DOSSIER

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Report Package: «Telecom Market in the Grand-Duchy» Edition: July ig th , 2 0 0 1 - D eadline for answers: June 29th, 2001 Telecom s m onopoly has been abolished a few m onths ago. The com petitors are establishing, the investm ents and the stakes are eno rm o us. Banks, enterprises o f any size, ... they are all are concerned: they w ill be able to access new services on a lower price. T h is questio nnaire is m ainly m eant for telecom operators and service providers. Nevertheless, even if you re not w orking for the telecom sector, you are welcom ed to give us your opinion online on w w w .paperjam .lu. We w ould like to thank you for the tim e you take to give your answ ers and inform you that your a n s­ wers m ight be p u b lish only partially in the next edition o f paperjam . T han ks for answ ering online (w w w .paperjam .lu)

Description o f the com pany: N am e: URL: Turnover: N u m b e r o f em ployees: G eneral M anager: Date o f creation:

Q uestionnaire filled in by: First Nam e: Nam e: Function: e-m ail:

Type o f services offered: A m ount o f investm ents on the Luxem bourgish territory in 19 9 9 , 2 0 0 0 and 2 0 0 1: Som e say that a co m pany dealing with "pure" telecom services only won't be able to survive. Is that also your o p in io n ? Yes? N o ? w h y? Do you think that the regulating authorities in Luxem bourg are doing a good jo b ? Do they have all the necessary m eans to do so ? Y es? N o ? W hy? W hom are you fo cusin g on (privates, sm all and m edium enterprises, international com panies,...)? How will you m anage to stand out? Bandw idth, new technologies to access the network... The com petition is tough because o f the m ultiplication o f technologies. W hich are for you the ones that prom ise the biggest potential? How would you analyze the Luxem bourgish Telecom m arket? W hat are its characteristics co m pa­ red to other European m arkets? At what point(s) can it still develop? Does the country still mean anything when talking about Telecom ? Shouldn't we rather think o f a regional, even European level? W ith som e delay to other European countries, Luxem bourg is now turning towards U M T S and the 3rd generation's m obiles. W hat is the potential o f the country? W hich are the dangers to be avoi­ ded Dy the legislators and the regulating institution? W hy?

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Au sommaire: 090 La Formation; entre voisins 094

D e s stru ctu re s

tran sfron taliè re s

La réponse de M. Biltgen à notre article du mois dernier

098

Le W h o 's who du Luxembourg - Le New m ediaguide évolue

102

Strategy: now, more than ever! - A fte r the crisis, the

104

s tra te g y

strik e s

back

Commerce électronique: les clefs d 'u ne mutation réussie Développem ent

du commerce électronique,

sé curité des

transactio ns

110

Home Sw eet Home - R e cru te r via W e b T V ?

114

Réflexions autour de l'U M T S - 3G, bie ntô t le ride au?

116

e-logisticien: intermédiaire et infomédiaire - un métier straté g iq u e

120

Image de marque, branding - La marque e st plus q u 'u n simple nom

128

Wireless: Après la crise? - Le sa n s -fil aussi doit se réin ve n te r

132

Luxembourg Media Key Facts - Q uelques ch iffre s sur les m édias

au

Luxem bourg 134

Les Foires, ou l'a rt de faire voir - L e s FIL, facilitatrices de m anifestation

140

Business Web Directory - L e s site s financiers

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La Grande Région est bien dotée d'universités et d'institutions de formation de haut niveau. Pourtant, la mise en place de structures de formation «transfrontalières» a du mal à démarrer. Voici deux exceptions à la règle: une académie au nom allemand et deux DESS à la française.

La formation: entre voisins (as) Ce ne sont pas les bonnes intentions qui m anquent ni les idées. Les responsables des in s­ titutions pédagogiques et les hom m es politiques luxem bour­ geois n’arrêtent pas de so u li­ gner les très bonnes relations qu’ils entretiennent avec leurs collègues allem ands, belges ou français - et on peut y croire.

naires. Les concepts de fo rm a­ tion so nt c alq u é s s u r des m odèles venant de l’étranger m ais lors de la m ise en ro u te le s responsables n’ont pas o m is les besoins spécifiquem ent luxem ­ bourgeois.

Pourtant, si des expériences concrètes à long term e font encore défaut, c ’est parce que les différences de m odèles de form ation, de langues et de c u l­ tures ne sont pas si faciles à réconcilier. Si on ajoute des ten­ dances so us-jacentes au protec­ tio n n ism e national et des bar­ rières bureaucratiques de diffé­ rents ordres, on peut se faire une idée des obstacles à su r­ m onter pour la concrétisation de projets pédagogiques trans­ frontaliers.

Le program m e am bitieux de «eLuxem bourg» m entionne cette in itia tive ra p id e m e n t en lui consacrant deux phrases dans le chapitre su r la form ation aux nouveaux m étiers d ’avenir: «L a M e d ie n a ka d e m ie Lu xem b urg, qui vient d ’être in a u g u ré e récem m ent, sera d évelo p p ée pour répondre aux beso ins du secteur privé. Elle a été m ise en place en étroite co o p é ratio n avec la M e d ie n a k a d e m ie de Co logne.»

Les exem ples que nous vous p ro p o so n s c i-d e s s o u s ont quelques points en com m un: suite à l’initiative engagée de décideurs politiques et institu­ tionnels, on est vite passé à la pratique, sa n s s ’attarder su r des lo n g u e s étud es p ré lim i­

la «Medienakademie Luxemburg»

Plus concrètem ent, cette « a c a ­ d ém ie» a été créée suite à un acco rd de co o p é ratio n en m atière de m é d ia s entre le Luxem bourg et le Land de la R hénanie et du N o rd W estp h alie, re p ré sen tés par Je a n -C la u d e Ju n cker et W olfgang C le m e n t. D a n s un

p re m ier élan d ’e n th o u sia sm e , l’in itia tiv e lu xem b o u rg eo ise a repris le nom de m arque de son grand p en d a n t a lle m a n d : « M e d ie n a k a d e m ie Luxem ­ b u rg ». A s s e z ra p id e m e n t les stru ctu re s d ’o rg a n isa tio n ont été instaurées afin de pouvoir d é m a rre r avec les p rem iers stag e s en no vem b re 2 0 0 0 . E p a u lé par le S ervice des M éd ias et de la C o m m u n icatio n du M inistère d ’Etat, c ’est le New M e d ia C r o u p du Centre de Recherche Public H en ri Tudor qui a été chargé de la program ­ m ation et de l’organisation pra­ tiq u e des a ctivité s de la M edienakadem ie. D e p u is , les v is io n s ont été co n fro n tées aux réalité s. De novem bre de l’année dernière ju s q u ’à ce jour, cinq «tra in in g s e s s io n s » ont eu lieu, affichant des th èm es d ’a ctu alité du d o m a in e co m p lexe des n o u ­ ve lle s te c h n o lo g ie s: « o n lin e m arke tin g, o n lin e -p u b lic ity », « e -tra d e and lo g is tic e s » , « e ban kin g », «c o st m anagem ent» et « o n lin e rédaction». Les prochaines se ssio n s s ’an­ noncent pour les m o is suivants:


« le g a l a sp ects of the Internet», « b u s in e s s m odels for Internet p u b lis h in g » et enco re « te c h n o lo g y tu rn a ­ ro u n d » . Se b asan t s u r les études de l’O bservato ire des N ouveaux M édias et su r leur bonne co n n a issa n ce du m ar­ ché, les o rganisateurs tie n ­ nent co m p te d es b e so in s réels des entreprises luxem ­ bourgeoises. P o u r éviter une situ a tio n concurrentielle avec des orga­ n isatio n s co m m e rciale s, Tes stages proposent e x clu sive ­ m ent des thém atiques bien précises de gestion globale et de conception en nouveaux m édias. En s ’adressant à un p u blic cible de professionnels avertis, on évite vo lo ntaire ­ m ent des approches d ’in itia ­ tion technique ou de s e n s ib ili­ sation à grande échelle. Q uel pourrait être un prem ier bilan provisoire après les six prem iers m o is de fo nctio nne­ m ent? Les in scrip tio n s allant de sept à quinze personnes selon le thèm e proposé, la M ed ienakadem ie tentera de se lim iter à dix participants dorénavant, afin d ’éviter des gro up es c o m p o sé s de per­ so nnes avec des intérêts et des co n n a issa n ces trop diver­ gentes. Q u an t aux réactions des différents stagiaires, ils a llaie nt d ’a p p réciatio n s très positives ju s q u ’à des critiques virulentes. Face à un pu blic de professio nn els in itié s et de dirigeants d ’entreprise, l’aca­ dém ie n’a guère le droit à l’er­ reur, ni quant au choix des intervenants ni q u an t à la d é fin itio n d es co n te n u s. Q uitte à annuler ou à écourter une sessio n quand elle s ’an­ nonce m al - un prix à payer pour une bonne initiative qui fait ses prem iers pas vers l’ex­ cellence. Le bon d é ro u le m e n t tient essentiellem ent à une présen­ tation appropriée du sujet et au niveau d ’expertise de l’in ­ tervenant. La sélectio n des form ateurs est ain si devenue le plus grand défi pour les o rganisateurs, vu que dans un d o m ain e si é vo lu tif que les nouveaux m édias les experts de haut niveau avec quelques

an n é e s d ’expérience profes­ sio n n elle sont rares, sinon dif­ ficilem ent abordables. Pour l’avenir, la M edienakadem ie Luxem bourg com pte continuer ses activités d ans la voie engagée en propo­ sant des form ations sur des thém atiques de logistiques, de rédaction ou de m arketing en réseau. C ’est au niveau de la structure m êm e de I’ «acad é­ m ie des m é d ia s » que des ch a n g e m e n ts s ’anno ncent: dans le cad re de «e Luxem bourg», les responsabi­ lités du Service des M édias p a sse ro n t aux m a in s du M in istè re de l’ Ed ucatio n N atio nale et de la Form ation Professionnelle; l'organisation pratique sera assurée par l’ad­ m inistratio n de Sitec, structure com m une de l’ In stitut Sup érie u r de Technologie et du C R P H enri Tudor. Un com ité scientifique com posé de repré­ sentants des différents parte­ naires définit le program m e des form ations quelques m ois à l’avance. Q u a n t à la collaboration avec la M edienakadem ie de Cologne, on est quasim ent resté à l'éta­ pe «p o u rp a rle rs» san s q u ’il y a it eu des su ite s concrètes so us form e d ’échanges de for­ m ateurs ou de m odules de fo r­ m ation. Les so i-d isa n t parte­ naires se voient confrontés à des différences de culture, de langues et de taille des m ar­ chés et des structures. En plus, du côté luxem bourgeois, sta­ giaires, intervenants et organi­ sateurs sont m ajoritairem ent fra n c o p h o n e s. M êm e si l’A n g la is est prom u co m m e la n g u e v é h ic u la ire pour les stages, on sait q u ’en réalité la co m m u nicatio n se fait encore le plus souvent en français et les organisateurs en tiennent com pte. O n a l’im p ressio n que pour les A lle m a n d s la M e d ie n a ka d e m ie du Luxem ­ bourg est un partenaire parmi une centaine d ’autres - sur leur vaste site www.medienakad em ie-koeln.de on ne l’évoque d 'a ille u rs q u 'u n e seule fois sous la petite rubrique «K o op eratio nen». Vu l’évolution des choses, on peut se poser la question pour­

quo i une fo rm atio n in c lu se dans des program m es gouver­ nem entaux luxem bourgeois se rallie ouvertem ent à cette gran­ de stru ctu re de la M edienakadem ie Köln, entrepri­ se filiale de la fam euse fonda­ tion Bertelsm ann (cf encadré). Peut-être que les a ctivités futures de la M edienakadem ie lu xe m b o u rg e o ise appo rtero nt des précisio ns à cet égard. Selon Geneviève Carentz, res­ p o n sa b le de la M e d ie n a k a ­ dem ie Luxem bourg pour le New M edia G ro up , les organisateurs sont en train de préparer le ter­ rain po ur d ’éventuels événe­ m e n ts en c o m m u n tels des co n féren ces par exem ple. Q u a n t aux prochaines «tra in in g s e s s io n s » , on e ssa ie ra de mettre l’accent davantage sur l’interactivité entre intervenants et participants et donner une préférence aux rencontres avec p lu s ie u rs intervenants afin d ’élargir la panoplie des co m p é­ tences et des points de vue. En

Une utilité pour les formations trans­ frontalières? Peu im porte le m odèle d e fo r ­ m ation «tran sfron talière» pro­ posé, les exemples existants répondent à un besoin réel des em ployés et des chefs d ’entre­ prise au Luxem bourg. Et si cer­ taines institutions pédagogiques luxem bourgeoises ont eu du m a l à s'ouvrir vers des ensei­ gnem ents plus ouverts, plus m odulables, voire plus euro­ péens, ce n ’est pas parce que l ’intérêt du p u b lic n'était pas m anifeste. Ce q ui prouve le nom bre croissant d ’étudiants venant du G ra n d -D u c h é inscrits dans des fo rm a tio n s 3e cycle dans les universités de Trêves, Saarbrücken, Liège ou M etz. Les nouveaux fro n ta lie rs de la fo rm a tio n continue. «


ANALYSE

La grande sieur allemande de la Medienakademie La M ed ien akad em ie Köln s'adresse aux professionnels du dom aine des nouveaux m édias et des nouvelles technologies en leur proposant de parfaire leurs connaissances via des fo r m a ­ tions en cours d 'em ploi, des sém inaires, des services de coa­ ch in g ou de Consulting. Cette initiative a m bitieu se, la n ­ cée en 1999, po uvait com pter plus de 80 activités avec en vi­ ron 700 p articipan ts en l ’an 2000. D es accords de coopéra­ tion ont été établis avec des organisations go uvernem entales de m êm e q u ’avec des sociétés co m m erciales des secteurs les plus divers. Les fo n d s fin a n cie rs sont assu­ rés, en partie, p a r la « B ertelsm an n Stiftung » q u i affiche la som m e de plus de lo o m illio n s D M d an s son bilan glo b al 19 9 9 /2 0 0 0 . "K

attendant, cette initiative a le m érite d ’exister et le plus grand m érite de se poursuivre.

Diplômes d’Etudes Supérieures Spécialisées Dans un tout autre dom aine de sp é c ia lisa tio n s et su iva n t un autre m o dèle de fo rm atio n continue que la M edien-akadem ie, les D ip lô m e s d ’ Etudes Supérieures S p é cia lisées (D E ­ SS) en A d m in istratio n des En­ treprises (CAAE) et en Direction et G e s tio n des R esso u rces H u m a in e s (D G R H ) se fondent su r une politique sem blable de coopérations transfrontalières. C ’était en 1996 que la Cham bre des Em p lo yés P rivés du Luxem bourg (CEP -L) a pris du devant en signant un accord avec l’ Institut d ’A d m inistratio n des Entreprises de l’ Université N ancy 2. D es co ntacts avec d ’autres u n iv e rsité s de la G rand e Région avaient abouti

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au constat que si on voulait vite p a sse r à l’a ctio n , la C E P -L devait im porter des m odèles déjà existants au Luxem bourg. A lo rs q u ’en A lle m a g n e des diplôm es de 3e cycle u n iversi­ taire étaient presque inexistants à l’époque, les universités fran­ çaises avaient des années d ’ex­ périence avec ce genre d ’ense i­ gnement. La form ule suivante fut lancée: la C E P -L prête son concours a d m inistratif et logistique alors que «to u te s q u e s tio n s des d o m a in e s co n te n u et e n s e i­ gnants sont de la com pétence de l’un iversité». Etant donné que le p re m ie r D E S S lancé, nom m é Certificat d ’Aptitude à l'A d m in istra tio n d es Entre­ prises (CAAE) est un dip lô m e de l’ Etat fra n ç a is c la ire m e n t défini quant aux co ntenus, la m arge de m anoeuvre des Luxem b ourgeo is à cet égard était lim itée dès le départ. Certes, les c o n te n u s fa isa n t référence à la législation et à des d is p o s itio n s fra n ç a is e s furent rem placés par des conte­ nus axés su r le m arché luxem ­ bourgeois, m ais le D E S S reste néanm oins un m odèle d ’en se i­ gnem ent très franco-français de par sa lo g iq u e et par les m atières proposées. Pour les participants, l’avantage est de pouvoir suivre une form ation universitaire bien définie su r le terrain lu x e m b o u rg e o is qui aboutit après presque deux ans d ’études à des d ip lô m es stricte­ m ent équivalents à ceux décer­ nés par les un ive rsité s fra n ­ çaises. D ep uis son lancem ent en 1996, le D E S S -C A A E a co n n u un grand succès au niveau des in s ­ criptions. De façon à enco ura­ ger les responsables du C E P -L à proposer un deuxièm e d ip lô m e depuis 1997, celui s ’adressant aux p ro fe ssio n n e ls d es R es­ so u rces H u m a in e s . En l’an 20 0 0 , la 7e prom otion C A A E dém arrait avec 29 participants alo rs que la 3e p ro m o tio n D E S S -D G R H se c o m p o se actuellem ent de 23 personnes. C o n tra ire m e n t aux a u tre s sé m in aire s et stages proposés par la C E P -L q u i so n t ouverts à

to us les em ployés, ces fo rm a ­ tio n s so n t rése rvée s à d es cadres désireux de faire v a lid e r leurs c o n n a issa n c e s a cq u ise s au sein de l’entreprise ou des em ployés titu la ire s d'un d ip lô ­ m e bac +4. L’a d m issio n des c a n d id a ts se fait d ’a ille u rs après l’exam en d ’un d o s s ie r p ro fe s s io n n e l, des ép reu ve s écrites et un entretien avec un jury. Selon Roger M elm er, re sp o n ­ sa b le de l’ In s titu t de Fo rm a tio n d es A d u lte s au Luxem bourg, la co llabo ratio n avec les partenaires fra n çais s'est to u jo u rs passée en bonne entente. S ’il y a eu des récla­ m a tio n s des p a rtic ip a n ts , il s ’a g issait m ajo ritaire m e n t de prob lèm es d ’o rg a n isa tio n aux­ quels la C E P -L pouvait réagir rapidem ent. Il est vrai que le statut in d é ­ pendant de la C E P -L et l’a p ­ proche pragm atique et flexible de ses d écid e u rs d éterm ine le bon d érou lem ent de ce m o d è ­ le com plexe de fo rm atio n. Un des points forts de l’e n se ig n e ­ m ent D E S S , c ’est l’im p lic a tio n de p ro fe s s io n n e ls de h a u t n ivea u (c o n s u lta n ts , ch efs d ’entreprise, experts) c o m m e in terven a n ts d a n s la fo rm a ­ tion. Face à un p u b lic d ’étud iants critiq ues et exigeants, les res­ p o nsables lu xem bo u rgeois et français d oivent s ’adapter aux e x ig e n ces du m a rch é , te n ir com pte des é vo lu tio n s é co n o ­ m iq ues, so cia le s et techniq ue s et trouver les co ntenus et les fo rm ateurs adéquats. Surto ut quand il y a décalage entre les d em an d es des différentes pro­ m o tio n s lu x e m b o u rg e o is e s , co m p o sé es de perso nn es m u l­ tilin g u e s d ’o rig in e s d ive rse s, et des p ro p o s itio n s de fo r­ m u les p urem ent fra n çaise s. Si d o n c p o u r c e rta in s une ouverture vers des appro ches g e rm a n iq u e s et a n g lo sa x o n n e s fait d éfaut, p o u r d ’autres l’ intérêt de cette fo r­ m atio n « im p o rté e » c o n s is te d ans le fait de son efficacité prou vée, de sa re n o m m é e et de la p récisio n des co nte­ nus. «


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Questionnaire Medienakademie-Luxembouri

La M edienakadem ie-Luxem bourg a pour objectif de pourvoir le Grand Duché d'un centre de form ation continue d'excellence dans le dom aine des nouveaux médias. Pour élaborer ses formations, la M edienakadem ie s’est dotée d ’un Com ité scientifique, com ­ posé de 6 personnes expertes dans le dom aine des nouveaux médias appartenant au Centre H enri Tudor. Ce comité est chargé de détecter les nouvelles tendances d ’un point de vue économique, stratégique et technologique, d ’élaborer le contenu pédagogique des form ations et de valider le choix des intervenants. La M edienakadem ie, ayant pour constante préoccupation de répondre au plus près des besoins des professionnels des nouveaux médias, a élaboré une liste des thèmes émergents ou importants dans le domaine de la nouvelle économie" et qui pourraient faire l'objet d ’une form ation lors des prochains mois, liste qu'elle vous soumet afin que puissiez faire part de vos attentes en ce domaine. Afin de contacter toutes les personnes potentiellement intéressées, la M edienakadem ie-Luxembourg s est associée à paperjam . Vous trouverez donc si contre un questionnaire vous permettant d ’exprimer vos besoins en matière d'information et deform ations sur différents thèmes d ’actualité. N ’hésitez pas à rajouter des sujets qui ne figure­ raient pas dans cette liste et que vous souhaiteriez que nous abordions. Vous pouvez faire parvenir ce questionnaire par courrier ou par fax à l’adresse suivante: M edienakadem ie Luxembourg, Technoport Schlassgoart, 66 rue du Luxembourg, L- 422t Esch sur Alzette, Fax: +352 42 59 91 275 O u le remplir en ligne sur le site www.medienakademie-Luxembourg.lu D an s la liste suivante, cochez les thèmes pour lesquels vous (ou les membres de votre entreprise) souhaitez approfondir vos connaissances sous la form e de: - conférence d'un 1/2 jo u r pour initiation -form ation approfondie de t ou 2 jours - rencontre internationale (colloque, séminaire...)

%,0 Thème Sous-thèm es eLogistique, e-supply chain, e-procurement Sécurité & réseaux Business models Site de comm unautés Site de contenu et de diffusion Site de vente (B2C, B2B, enchères...) eBusiness Place de marché sur Internet Collaborative commerce eCommerce M obile commerce ePayment Système de paiement en ligne, transaction bancaire via le net eBanking services et marketing des banques online Com m unication online marketing online advertising referencing et promoting e-m ailing, e-messaging, em ail marketing event marketing on the web personalization affiliation e-crm Hum an resource in new media personal m anagement in the new economy e-recrutment, e-learning, online tutoring team managem ent fo r project in new media Enhancing creativity Practical aspects cost managem ent o f newmedia projects hum an m achine interface : ergonomie, navigation... project risk management new m edia project's management online redaction <% content management Technical aspects mobile télécommunications Broadband, H au t débit, satellite Media convergence:TV interactive, streaming, video, a[ audio, web TV e-trade and law Aspects juridiques copyright law

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Autres thèmes:

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AN ALYSE

Luxembourg, le 26 avril 2001

Monsieur le Directeur, Ayant lu avec beauco up d ’in ­ térêt les a rt ic le s s u r eL u x e m b o u rg p aru dans p ap e rja m récem m e n t, je me perm ets de vo u s faire p arvenir m a p rise de p o sitio n relative à certain es s u g g e stio n s et pro­ p o sitio n s. t) e -C o u v e rn e m e n t c o m b ien ça va co û te r? L’au teu r de l’a rticle exprim e le point de vue que « le budget in itia le m e n t annoncé au G r a n d -D u c h é est la rg e m e n t s o u s -e stim é (150 m illio n s de francs p o u r 80 p ro je ts)». O r le G o u v e rn e m e n t n ’a pas réservé 15 0 m illio n s de francs au budget de 2 0 0 1 pour ré a li­ ser 80 p ro je ts. Il est certes exact q u ’ un a rticle budgétaire de 15 0 m illio n s de fra n cs non lim it a t if - est in s c rit au budget de 2 0 0 1 p o u r c o n tri­ buer au fin a n ce m e n t des pro­ je ts e -L u x e m b o u rg . Il s ’agit c e p e n d a n t d ’ un e e n ve lo p p e fin a n c iè re c o m p lé m e n t a ire aux cré d its in s c rits a up rès des d ifférents m in is tè re s que le G o u v e rn e m e n t a ctu a lise ra en fo nctio n des b e so in s de fin a n ­ cem ent q u i se ro n t id en tifié s

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d an s le cadre de l’éla b o ra tio n des d iffé re n ts p ro je ts . Le G o u v e rn e m e n t se d o n n e ra é v id e m m e n t les m o ye n s f in a n c ie rs de so n p ro je t a m b itieu x e -Lu x e m b o u rg . Il ne m e p araît d ’a ille u rs peu o p p o rtu n de c o m p a re r la d ém a rch e a m é ric a in e à celle d ’ un p ays com m e le Luxem b ourg et d ’en d éd u ire

les b e so in s de fin a n ce m e n t à s u p p o rte r p a r le c o n t r i­ buab le. Je ne v o is pas l’utilité de prendre c o m m e référence un p ro jet de la m a rin e a m é ri­ c a in e p o u r en tire r une q u e l­ c o n q u e c o n c lu s io n s u r le co û t de e -Lu xe m b o u rg .

01

w w w .eLuxem bourg.lu


2) C o n c e rn a n t la q u e stio n du d é v e lo p p e m e n t de l’ in f ra s t ru c ­ tu re de té lé ­ c o m m u n ic a tio n je v o u d ra is s o u ­ lig n e r q u e je s o u s c r is e n tiè ­ rem ent à l'o b ­ je c t if p ro p o s é . Le Lu xem b ou rg d is p o s e d ’ a il­ le u rs d é jà a u ­ jo u r d ’ h u i de l ’a v is d e s ex­ perts d ’un e ex­ c e lle n te in f r a ­ stru c tu re c o m ­ parée à ces v o i­ s in s im m é d ia ts . Je ne com ­ p re n d s donc pas tout à fait p o u rq u o i l ’ a u ­ te u r c o n s id è re que le L u x e m ­ b o u rg m é rite une note in s u f­ fis a n te . Il est exact q u ’il y a du p ro g rè s à faire po ur relier notre pays aux g ra n d s centres du e -b u s in e s s en Eu ro p e et d a n s le m o n d e. C e ci est le rôle d es o p é ra te u rs de réseaux de té lé c o m m u n ic a tio n que j ’e n ­ co urage à a g ir et à s a is ir les o p p o rtu n ité s o uvertes par la lib é ra lis a tio n p o u r p a rticip e r a ctivem en t à la m ise en place d ’ un e in fra s t ru c t u re p e rfo r­ m ante. Je m ’e m p lo ie ra i po ur m a part à fa c ilite r l’a ccè s au d o m a in e p u b lic d e s o p é ra ­ te u rs p o u r re lie r les d iffé ­ rentes p arties de l’in fra s tru c ­ ture. 3) Q u a n t aux p e rm is de tra va il, je m e p erm ets de ra p p e le r que tan t m o n p ré d é c e s se u r que m o i-m ê m e étaient et so n t to u ­ jo u rs o uverts en m atiè re d ’a u ­ t o ris a tio n s de tra v a il à des s p é c ia lis t e s n o n -c o m m u n a u ­ taire s in tro u v a b le s s u r le m a r­ ché du t ra v a il. A in s i, le Lu xe m b o u rg a p p liq u e le sy stè ­ m e a lle m a n d qui a cc o rd e un p e rm is de tra vail q u a si a u to ­ m a tiq u e à to u t s p é c ia lis t e in fo rm a tiq u e g agn an t p lu s de 1 0 0 .0 0 0 DEM par an. C e p en d a n t, je n’accepte pas le d u m p in g s o c ia l et si je re ço is p. ex. une d e m a n d e p o u r un

p rétendu s p é c ia liste qui ne gagn e que deux fo is le s a la i­ re s o c ia l m in im u m , je s u is c ir c o n s p e c t . Les s e rv ic e s co m p éten ts font tout pour réd u ire les d é lais. J’e nvisage par a ille u rs de d o n n er d a va n ­ tage de p u b licité aux règles s u iv ie s par les service s. 4) Q u a n t aux autres critiq u e s et c o m m e n ta ire s qui se rap­ p o rtent à des d o m a in e s de c o m p é te n c e de m e s c o l­ lè g u es au G o u ve rn e m e n t, je leur la iss e ra i le so in de réagir s ’ ils le ju g e n t o p p o rtu n . N é a n m o in s , je tie n s à re so u ­ lig n e r que le G o u ve rn e m e n t recherche active m en t le d ia ­ lo g u e avec l’e n s e m b le des fo rc e s v iv e s de la n a tio n a v a n t d ’a rrê ter s e s cho ix p o litiq u e s et je c ro is que j ’ai su d ém o n tre r en p a rticip a n t à de n o m b re u se s m a n ife sta ­ tio n s o rg a n isé e s par le se c ­ teu r privé que j ’attache une g ra n d e im p o rta n c e à la co n su lta tio n et à la co n c e rta ­ tio n . J’ai d ’a ille u rs v isité de n o m ­ b re u se s e n tre p rise s actives d a n s le d o m a in e des c o m ­

m u n ic a tio n s et des m éd ia s et reçu des m u ltip le s re p ré sen ­ tan ts d ’e n trep rises qui m ’ont exposé leu rs projets et par­ fo is e x p liq u é s le u rs d o ­ léa n ces. J’e stim e a in s i avo ir pu stru c­ tu rer le d ia lo g u e de m an ière e ffic a ce , p lu s e ffic a ce m e n t ce rtain e m e n t q u ’en m ettant en place un co m ité m ixte de c o o rd in a tio n c o m m e le s u g ­ gère l’au teu r de l’article. Po u r co n clu re , je tie n s à fé li­ c ite r les é d ite u rs de p a p e rja m de c o n trib u e r à o rg a n is e r le débat national s u r la so ciété de l’in fo rm a ­ tion. V e u ille z agréer, M o n sie u r, l’ex p re ssio n de m a parfaite c o n sid é ra tio n .

François Biltgen M inistre délégué aux co m m u ­ nicatio ns



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83, rue Victo r Hugo • L-4141 Esch-sur-A lzetfe • G ra n d -D u ch é de Luxembourg tél.: (+352) 26 53 26 66 • fax: (+352) 26 53 26 88 • cotitact@opium.lu • www.opium.lu


www.paperJam.lu

Le Who’s who du Luxembourg Depuis m aintenant quelques temps, nous vous proposons un annuaire des nouveaux médias au Luxembourg, 2001 ne changera rien à la tradition. Pourquoi un annuaire? Tout simplement parce que le «terri­ toire» luxembourgeois est à la fois petit et immense. Petit: il est possible de créer un index regroupant l'essentiel des entreprises et des personnes actives dans le dom aine de l'é ­ conom ie en général et des nouvaux médias en particulier. Immense: pour un individu isolé, être ca p a b le de trouver rapi­ dem ent et efficacem ent son interlocuteur est difficile sans outils. De fait, ce t index proposé par l'équipe de Mké S.A. est idéal lors de nombreuses occasions qui se présenteront au cours de l'année. Ceci posé, ce guide est «votre» guide, en ce sens que vous être invités à saisir et vérifier les renseignements concernant votre entreprise. Vous avez entre autres la possibilité de sélec­ tionner quelles rubriques vous concernent. Un choix judicieux vous permettra d'apparaître au bon m om ent en fonction des recherches de vos propects. Les pages qui suivent vous présentent les catégories, y inclus les nouveaux choix qui s'offrent à vous. N'hésitez pas à venir com pléter les informations à partir de w w w .paperjam .lu.

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Nouvelle Economie Business Angels -»new Capital-risque Consultance E-banking Incubateur de starts-up •»new Networking -»new A u tre © ............................ -»new

IT & New Media (anc. New Media & anc. IT) □ J □ □ □ □ □

Gestion des Ressources Humaines et Formation (anc. Human resources & Training) Gestion des Ressources Humaines

□ □ □ a □ □ □

Mise a disposition de personnel Externalisation -»new Travail intérimaire (anc. Intérim) Recrutement - Outplacem ent -»new Chasseur de têtes -»new Service de recrutement en ligne préciser l'URL si différente http:/................................ -»new Evaluation du personnel (NEW) Autre(s)............................ -»new

Formation

□ □ □ □ □ □

Formation initiale -»new Formation continue -»new Formation en langues -»new Centre de formation agréé par le Ministère de l'Education Nationale » n e w Plate-forme e-learning. préciser l'URL si différente, h t t p ://.................-»new A u tre© ............................ -»new

Archivage (anc. archivage) □ Services -»new □ Software -»new Flardware -»new Réseaux (anc. Réseaux + anc. Intranet) □ Services -»new □ Software -»new Hardware -»new Sécurité -»new □ Services -»new □ Software -»new Hardware -»new A u tre© ............................-»new

Services □ Access Provider □ Business Intelligence (CRM, Datawarehousing, Datamining, Groupware, ...)-»new □ Conception (anc. Auteur Scénariste du New Media) □ Consultant (+ Consultant NM + Consultant IT) □ Développement (Développeur IT + Développeur New Media) j Hosting Provider □ Multimedia authoring □ Entretien & maintenance (anc. Entretien + anc. Maintenance) □ Formation Q Outsourcing -»new O Recoverycenter -»new □ Webdesign O A u tre © ............................ -»new Software O Développeur logiciels (Développeur IT et Développeur New Media) □ Logiciels bancaires -»new O Distributeur logiciels O ASP (NEW) □ Revendeur logiciels O ASP (NEW) □ A u tre © ............................ -»new Hardware O Constructeur matériel □ Distributeur matériel □ Distributeur périphérie □ Revendeur matériel □ Revendeur périphérie -»new O A u tre © ............................ -»new

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4 4 4

Audiovisuel

Téiécoms Q

Téléphonie sans fil -»new □ Boucle locale radio -»new □ Satellites (anc. Bande passante) □ A u tre© ............................ -»new

Téléphonie mobile □ □ □

□ □

GSM -»new GPRS -»new UMTS -»new

□ □ Q O O □

Production de films Production d'émissions -»new Distribution de films Montage -»new Salles de ciném a Studio de tournage -»new Studio son Post production son Post production image Effets spéciaux Animation 2 d Animation 3 d Transfert shooting Vidéo Projection vidéo & data A u tre © ..........................

A u tre © ............................ -»new

Téléphonie terrestre □ ADSL -»new □ Fibre optique -»new □ ISDN -»new Q classique -»new □ A u tre © ..........................-»new

Services

□ □

□ O □ □ □ □ □ □ □ O O □ J □ □ Q

Call center Installation (anc. Réseaux + anc. Installation dans «Satellites») Messagerie unifiée -»new Opérateur -»new Services Provider -»new Vidéoconférence Voix sur IP -»new A u tre© ............................-»new

Freelance -J Producteurs exécutifs -»new □ Réalisateurs -»new □ Auteur Compositeur Interprète (anc. Auteur Compositeur + anc. Interprète) □ Com édiens -»new □ Cam eram en □ Monteurs -»new □ Scripts □ Techniciens (anc. Technicien free-lance) □ Décorateurs -»new J Maquilleurs (anc. Maquillage du secteur SERVICES) □ Coiffeurs -»new □ Costumiers / stylistes (anc. Stylisme du secteur Services) □ A u tre © ..........................

Matériel

Réseaux téléphoniques (antennes, centraux, routeurs,..) (anc. Réseaux + anc. Centraux téléphoniques) Matériel téléphonique (fax, télé­ phones, répondeurs,...) (anc. Distributeur téléphones) A u tre© ............................-»new

Bureautique


www.paperJam .lu Marketing - PublicitéCom m unication (anc. Communication) Marketing

□ □ Q □ □ □ □

Banques de données -»new Agence de marketing (anc. Marketing) Direct marketing Télémarketing »n e w Etudes de marchés -»new Sondages -»new Autre(s)............................-»new

Non Profit

Publicité

□ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □

Régie online Régie publicitaire Copywriting -»new Publicité audiovisuelle -»new Publicité lumineuse -»new Réseaux d'affichage -»new Distributeur toute boite -»new PLV (conception et réalisation) -»new Publicité par l'objet -»new / cad eaux publicitaires (anc. Cad eaux pub dans secteur SERVICES) Illustrations Autre(s)............................ -»new

Com munication

□ □

A gence de presse » n e w Banques d'im ages » n e w

□ □

Rédaction » n e w Photographie (anc. Photographe du secteur audiovisuel) Entreprises de médias » n e w Relations presse » n e w Relations publiques (anc. A gen ce de relations publiques) Evénementiel Stands et foires (anc. Stands d'exposition secteur Services) Autre(s)............................

□ □ □ □ □ Q

Représentations étrangères » n e w Association Administrations e t institutions luxembourgeoises » n e w Institutions internationales » n e w Union Européenne » n e w Fédération, confédération et syndicat » n e w Parti politique » n e w Autre(s)..........................

A gence de communication (anc. A gen ce de publicité) A gence Média Graphisme (anc. Graphiste freelance) Packaging -»new

Médias »new presque toutes les rubriques sont nouvelles, récupères les inscripti­ ons du champ Médias dans l'ancien secteur Communication, on fera le tri ensuite Q □

□ □ □ □

Annuaire Presse □ Quotidienne □ H ebdom adaire □ Mensuelle □ Autres périodiques Radio TV (anc. Télévision du secteur Audiovisuel) En ligne Autre(s)..........................

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AN ALYSE

Does the New Economy make established strategies obsolete? No. It makes them more vital than ever. Why? Because actors of the New Economy weaken industries' profitability by competing on price alone, instead of focusing on profit!

Strategy: now, more than ever! Jea n Diederich, M anagem ent eConsultant je a n , diederich @ bestconsaltants.

lowest co st”, or they typically answ er, "We are g o in g to m erge in order to co n so lid a te our industry".

although nece ssary to su p e r­ ior perform ance, is not su ffi­ cient, because its techniques are easy to im itate.

Th e past years have been bad for strategy, e sp e cially with the boom o f the e B u s in e s s and the New D ig ita l Econom y. A lot o f indu stry leaders claim ed that the world change s too fast for them to have a strategy, saying: "A strategy in a w orld that is co nstantly c h a n g in g is outd a­ ted by the tim e it w ill be ready for exe cu tio n”. Th a t is why in reality, m o st b u s in e s s e s moved into a s im p lis tic idea about co m p e titio n and nearly co m p letely abando ned strate­ gy. W hen you ask the sam e lea­ ders if they d o n ’t have a strate­ gy, a m ajo rity says " N O ”, pre­ ten d in g " O f co urse, we have a strategy”. If they really have a strategy w hat is it then about? They respo nd with "G ivin g the h ig h e s t q u a lity o f se rvice s, based on best m arket prac­ tices, u sin g top train ed , m o ti­ vated and highly experienced peo ple”, or, "Produce the best q u a lity o f p ro d u c ts at the

U nder pressure, to im p ro ve p ro d u ctivity, q u ality, and speed to m arket, leaders have in tro d u ce d , often th ro u g h m ajo r co n su ltin g firm s, m a n a ­ g e m en t to o ls (A B C , B e n c h m a rk in g , B P R ...), in o rd er to g e nerate d ra m a tic o p e ra tio n a l im p ro v e m e n ts . Rarely these g a in s have been tra n sla te d into s u s t a in a b le profitability. For all different reasons, a lot o f leaders and co n sultan ts got very confused a b o ut strategy and how to th in k about it. M ost o f them inverted strategy w ith sho rt term best p ractise im p ro ve ­ m ents or o peratio nal o p tim i­ sation, and gradually, the tools have taken the place o f strate­ gy. Th at shift has led to the rise o f m u tu a lly d e stru ctive co m p etitive battles that d a m a ­ ge the profitability o f m any c o m p a n ie s . As m a n a g e rs push to im prove on all fronts, they m ove further away from viab le co m p etitive p o sitio n s. Th e operational effectiveness,

It’s very arrogant for a b u s i­ ness to pretend it can d eliver the sam e sort o f services or products that its rivals and do better on the long term then its co m p etito rs. T h is is a pure fiction that does definitely not work. If all the co m p e tito rs on a defined m arket try to get the sa m e p lace , in e v ita b ly the result w ill be that the c u sto ­ m ers are fo cu sin g m ore and m ore on price. To avoid th is, b u sin e sse s have to m ake stra ­ te g ic d iffe re n ce s and th in k about strategy the right way. Th ey have to seek for new o p p o rtu n itie s in a different way based on creativity and d yn a m ism . As a leader o f any b u sin e ss, if you w ant to m ake a difference, you better have to m ake tim e for strategy!

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D o t C O M s and e s ta b lish e d c o m p an ie s, both pio neers o f the N ew D ig ita l E c o n o m y b u sin e ss, w hich is n ’t so new anym ore, have com peted in w ays that vio late nearly all


th e o rie s o f good strategy. Rather than fo cu s on profits, they have chased cu sto m e rs th ro u g h d is c o u n tin g (if you s u b sc rib e today, you receive so m eth in g for free), channel incentives (if you order or exe­ cute over the web you pay less), and a d vertisin g (banners or hot lin k s ) . R ather than c o n c en tra te on d e liv e rin g value that generates attractive revenue from c u sto m e rs, they have p u rsu e d in d ire c t re ve­ nu es su c h a s c lic k -th ro u g h fees and banner advertisin g. Rather than m ake trade-offs, they have pushed to offer every co nceivab le product or service. T h e erro r o f a lot o f New D igital Eco no m y actors w as to fo cu s on the c h a n g e s and techno lo gies and to pretend im p le m e n tin g th is w ill bring the succe ss. Everybody agrees to say that the Internet provides a better te chno lo gical platform than all p re v io u s g e n e ra tio n s o f IT System s. But strategy d o e s n ’t depend on techno lo gy and on the fact that yo ur b u sin e ss is on the Internet or not. A s all c o m p a n ie s now u se the In tern et te ch n o lo g y , the Internet its e lf is n eu tralised as a so urce o f advantage. C ru cia l is that the entry barriers to your m arket and ind u stry are hig h , that c u s to m e rs d o n ’t have the power, m e an in g you are c o m p e tin g on price. By doing so your profitab ility w ill be sooner or later negative for ever. M ost o f the New D igital E co n o m y a cto rs forgot that strategy is about a d ire ctio n , a d istin ctive way o f d o in g b u s i­ ness and not about o p tim ise d im ita tio n s. R obust co m p etitive advantages w ill co m e from tra­ d ition al strengths such as pro ­ p rieta ry c o n te n t, d is t in c tiv e activities or un iq ue products or services. Internet te ch n o lo ­ gy m ay be able to help forti­ fying these advantages, but it is u n lik e ly to c ru s h th e m . Integrating the Internet helps the le a d e rs to develop these un iq ue p ro d u cts, prop rietary content, d istin c tiv e processes, and stro ng personal service— all the th in g s that create true value, and that have alw ays defined co m p etitive ad van ta­ ge-

M o st o f the New D ig ita l Eco no m y actors define also the web com petition in term s o f o peratio nal effectiveness (speed, flexibility and efficien­ cy). A s com p etito rs can easily copy your advances in these areas, it has no real strategic va lu e on the m ed iu m and long term . Th e strategy for all New D igital Econom y actors sho uld be to create an own cu sto m ised and consolidated IT platform for all the a ctivi­ ties o f the firm or the a d m i­ nistratio n, based on a unique, integrated system s that rein­ fo rce the g lo bal strate g ic am o n g the firm 's b u sin e ss functio n s. By d oing so, c o m ­ petitors can't easily im itate such d istinctive system s. Strategy is a headache! M ajor leading b u sin e sses are afraid a b o u t the w ord strategy because it in clud es the taste o f com plexity. But norm ally real leaders d o n ’t put in prac­ tise sim p le things, they have to go through a com plex pro­ ce ss w here they try so m e ­ th in g they are co nvinced it w ill work, look if it works and then apply the strategy or a d ju st it. A s Phil Knight, C E O from N ike says, "I c a n ’t say that we had a really sm art strategy go in g forw ard. We had a strategy and when it d id n ’t work, we went back and regrouped until fin ally we hit on so m e th in g " . O th e r b u sin e sse s are trying to have strategies co m in g out o f the lower levels o f the o rg a n isa ­ tio n but that d o e s n ’t very often work because too m any people are involved and no d e c is io n or ch o ice can be m ade. Strategy needs strong leaders who are able to define the right d irection s, m ake the rig h t c h o ic e s , d efin e the trade-offs, m ake sure that all in itia tiv e s are co n so lid a te d and understand the overall global strategy. M ichael Dell fro m D ell C o m p u te r Co rp oratio n resum es as fo l­ low s: "The only co nstant in o ur b u sin e ss is that every­ th in g is changin g. We have to take advantage o f change and not let it take advantage of us. We have to be ahead of the gam e". Just do it with strategy! «

Porter, the eorporete competition theory aid the strategy framework M ic h a e l Porter fro m H arva rd Business School has written 16 books a n d more than 75 articles. From the beginning Porter's g o al was to integrate two field s: - econom ics o f m arkets and in d u strial organisation - co m p an ies and business strategy Porter’s first area o f interest exa­ m in es how firm s com pete in industries and gain com petitive ad vantage and his second area fo cu ses on locations a n d why som e cities, states, or nations can be more com petitive or prosperous than others. H is third area looks at how you can apply com petitive thinking to so cial problem s. H is rg S o volum e "Com petitive Strategy: Techniques fo r A n a lysin g Industries and Com petitors," w hich has since been translated into 19 la n ­ guages, is considered the pionee­ ring treatise on corporate co m ­ petition a n d strategy. It presents fiv e com petitive forces: - Entry, - Threat o f substitution, - B a rg a in in g power o f buyers, - B a rg a in in g power o f suppliers, - Rivalry am o ng current com pe­ titors, a n d introduces one o f the most pow erful com petitive tools yet developed: Porter’s three generic strategies: - lowest cost (strategy o f lower costs than your com petitors), - differentiation (strategy to offer som ething that is perceived as being unique), -fo c u s (strategy that a business has to fo c u s on one dom ain, m arket segment, geography...). Porter also explains how com pe­ titive advantage can be defined in term s o f relative cost and relative prices, thus lin king it directly to profitability. H is m ost recent book, " C a n J a p a n C o m p e te ?," has been published in Septem ber 2000. «


Le développement du commerce électronique ne peut aller très loin sans la sécurité des transactions...

Commerce électronique: les clefs d’une mutation réussie Laurent B u s s e r - eBusiness Con sultan t I au rent, busser @ e-citizen. lu

Le c o m m e rc e électro niqu e constitue san s nul doute l’un des défis m ajeurs que toute entreprise ou organisation se doit de relever en ce début de m illé n a ire . La m o n d ia lisatio n du co m m erce et la concurrence de plus en plus acharnée que se livrent toutes les sociétés ren­ dent inévitable l’utilisation de ces nouvelles technologies par tous les acteurs du marché. M ais bien que chacun soit per­ suadé du caractère inéluctable de cette évolution à court ou moyen terme, de nom breuses études ont d ém o n tré q u ’en l’absence d ’info rm ations claires et o bjectives, la plupart des entreprises hésitent quant à la stratégie à suivre pour réussir leur m utation.

S ’il n’existe pas de m éthode u n ive rse lle « m ir a c le » po ur entrer dans le co m m erce élec­ tro nique, les ex p érie n ce s acquises dans ce d o m ain e ont m ontré q u ’en p o sa n t les bonnes questions et en suivant un certain nom bre de règles de base il est p o ssib le de définir une stratégie efficace.

Pourquoi iaire du cnmmerce électronique? La prem ière étape pour un d iri­ geant c o n s is te bien é v id e m ­ ment à déterm iner avec préci­ sion les m otivations qui vont l’am ener à se lancer d ans le co m m e rce éle ctro n iq u e. C e rta in s re ch e rch e ro n t la co nquête de no uveaux m a r­ chés. D ’autres essayeront d ’of­ frir de nouveaux produits et ser­ vices à leurs clients. D ’autres enfin auro nt po ur o b je c tif d ’am éliorer leur efficacité grâce à l’autom atisation de certaines tâches.

Prenons l’exemple d ’un fabri­ cant de produits régionaux qui reçoit en m oyenne une cin quantain e de co m m and es par jo u r et qui a un outil de p ro d u ctio n p arfaitem ent adapté à ce niveau d'activité. A p rè s avo ir créé un site Internet, le nom bre de co m ­ m an des passe en quelques sem aines à 500 co m m and es q u o tid ie n n e s, ces com ­ m andes arrivant du m onde entier. Q u e va-t-il se passer si ce cas n ’avait pas été prévu et que l’outil de production ne peut pas s u iv re ? Les n o u ­ veaux clients risquent de ne pas être satisfaits m ais pis encore, il ne sera plus pos­ sible de m aintenir un service de qu alité pour les clients h a b itu e ls en ra iso n de la d é so rg a n is a tio n totale de l'entreprise. Cet exemple, bien que carica ­ tural, m ontre qu’il est im p éra­ t if de bien définir les m otiva­ tio ns qui nous guident et de


bien ré flé ch ir aux c o n s é ­ quences avant toute d écisio n.

Règle n°1: Nous ne faisons pas du cnmmerce électronique pour faire comme tout le monde mais bien parce que cela fait partie de nntre stratégie. Par eü commencer? Le systèm e d 'inform ation (SI) d ’ une en tre p rise ou d ’ une o rg a n isa tio n regro up e l’e n ­ sem ble des données de l’en­ treprise. Ces données ne sont pas statiques; elles évoluent dans le tem ps en fonction de flux d ’in fo rm atio n s entrants (co m m a n d e , ré c la m a tio n , etc.) proven ant d ’ acteu rs externes (clients, fo urnisse urs, a d m in istratio n s, etc.) A l'opposé, les flux sortants de notre systèm e d ’ inform ation (facture, courrier, etc.) vont au contraire m odifier le SI des acteurs externes auxquels ils so n t d e stin é s. Les acteu rs externes peuvent être les m êm es acteurs que pour les flux entrants ou peuvent être différents. D ans le co m m erce trad itio n ­ nel on utilise pour ach em iner ces flux de données des outils tels que le téléphone, le facs im ilé , le c o u rrie r p o stal. L’o bjectif du co m m erce élec­ tronique est d ’utiliser de n o u­ velles technologies pour d iffu­ ser en toute sécurité ces infor­ m atio ns plus vite, plus loin, 2 4 /2 4 H et au p lu s grand nom bre. - Plus vite pour réduire d rastiquem ent les délais et être plus réactif que ses concurrents. - Plus loin pour perm ettre par exem p le à une e n tre p rise basée dans l’autre hém isphère d ’obtenir instantaném ent des inform ations sur une entrepri­ se grand-ducale. - 2 4 /2 4 H pour perm ettre aux acteurs les plus élo ignés d ’ob­ tenir des info rm ations ou de p asser des co m m a n d es m êm e

d urant les heures de fermeture de notre entreprise. - Au plus grand nom bre pour faciliter la diffusion de l'infor­ m ation à grande échelle que ce soit à l’ensem ble des acteurs ou à un so u s-e n se m b le (clients, fo urnisseurs, etc.) On co m p re n d ra a isém ent qu'excepté dans le cas où l’on souhaiterait créer une entrepri­ se «virtu e lle» (dont l’activité se fait à 1 0 0 % via le com m erce électronique), il n’est pas rai­ so nnable de vouloir faire m igrer l’ensem ble des flux en une seule fois. Il est beaucoup plus ju d i­ cieux de les étudier en détail et de donner des priorités à cha­ cun d ’entre eux. Q u e lle que soit la m otivation qui a nim e les dirigeants, il ne faudra pas non plus oublier que la m ise en oeuvre des nouvelles technologies devra être acco m ­ pagnée d ’un im portant investis­ sem ent en form ation pour per­ mettre à chaque acteur interne de la société de s ’adapter au plus vite au nouvel environne­ ment.

Règle n°2: Il est Important d’avoir une stratégie 02533830 la migration du commerce traditionnel vers le commerce électronique se tait progressivement. Comment se protéger? La protection du systèm e d ’in­ fo rm atio n, centre nerveux de l’entreprise, a de tout tem ps été une priorité pour ses dirigeants. La plus grande confidentialité est exigée de la part des acteurs internes et externes à l’entrepri­ se quant aux activités de celleci, et ce pour pouvoir m aintenir son avantage concurrentiel. Lorsque l'on parle d ’ouvrir ce systè m e d ’in fo rm atio n au m onde extérieur, il est donc tout naturel que la principale interro­ gation des dirigeants concerne la sécurité et la protection de ces données. Les nom breuses enquêtes auprès de ceux-ci ont d ’a ille u rs m ontré que ces

doutes étaient une des raiso ns m ajeures de leur m anque d ’e n­ th o u sia sm e v is -à -v is du c o m ­ m erce électronique. A leur décharge, nous adm et­ trons que l’agitation frénétique des fo urn isseurs de so lutio ns de sé c u rité p lu s « e ffic a c e s » les unes que les autres ne soit pas vraim ent propice à la réflexion et au discernem ent. Cet article ne permettra sûrem ent pas aux lec­ teurs de devenir des experts en sécurité, m ais il devrait co ntri­ buer à écla ircir le sujet et surtout à donner des bases pour c o m ­ prendre les enjeux de la sécurité. La prem ière étape dans la m ise en œ uvre d ’ une s o lu tio n de sécurité co nsiste à évaluer la valeur des inform ations que l'on souhaite protéger. En effet, une attaque ayant un coût (tem ps, m atériel, etc.), un des m eilleurs m oyens de se protéger est de rendre ce coût sup érieur à la valeur de l’inform ation protégée. Personne de sensé ne dépensera un m illio n d ’Euros pour se pro­ curer une inform ation qui ne peut rap p o rter que q u e lq ues centaines d ’Euros. L’inverse est égalem ent vrai. Les coûts de la solution de sécurité doivent être adaptés aux données protégées. Il n ’est pas raisonnable d ’ache­ ter un coffre-fort pour protéger un vulgaire crayon à papier.

Règle n°3: Le coût d’une solution de sécurité doit toujours être inférieur à la valeur des données qu’elle protège. D ès lors, la question qui revient souvent lors de l’évaluation de la valeur des info rm ations de l’e n­ treprise est de savoir s'il existe des inform ations qui n’ont pas de valeur. O n a très souvent entend u d ire q u ’ il n 'est pas nécessaire de sécuriser un site In ternet c ar les in fo rm a tio n s q u ’ il co ntient sont publiques. N o u s allo n s m ontrer à l’aide d'un exem ple que cette affirm a­ tion est un non-sens. Prenons une entreprise qui a créé un site d ’inform ations sur Internet dans lequel elle précise


n iqu e, d o it être c o n sid é ré co m m e une zone de non-droit dans laquelle on peut rencon­ trer des personnes m al-in te n ­ tionnées. Lorsque deux acteurs co m m u n iq u e n t via ce réseau, ils doivent donc s ’assu rer que les d o n nées échangées vont pouvoir traverser le réseau en toute sécurité. Ceci n’est p o ssib le que si la solution m ise en oeuvre perm et de satisfaire les quatre grands critères de la sécurité: co nfid en­ tialité, intégrité, a u th e n tific a ­ tion et non répudiation (ou non désaveu).

>î- Public Key Infrastructure

P o u r pouvoir signer des docum ents, A lice doit co m m en cer p a r obte­ n ir un certificat. 1. A lice lan ce un pro gram m e sur son ordinateur q ui va générer une c le f pu bliq u e et une c le f privée. A lice transm et alors la c le f pu b liq u e à une autorité de certification (CA ). 2. Après a vo ir vérifié l ’identité d ’A lice, la C A crée un certificat q u i contient le nom d ’A lice et la c le f publique d ’Alice. C h a q u e fo is q u'elle voudra signer un docum ent, A lice devra a p p li­ quer la procédure suivante : j . A lice d em an d e à son ordinateur de signer un d ocum ent à l'aid e de la c le f privée. 4. A lice envoie à Bob p a r Internet le docum ent, la signature et le certificat. 5. Bob vérifie avec l ’autorité de c e rtif cation la validité du certificat et donc de la c le f p u b liq u e q u ’il contient. 6. Bob va la n ce r un program m e qui, à l ’aide de la c le f p u bliq u e d 'Alice contenue dans le certificat, va vérifier si la signature s ’a p ­ pliq ue bien au docum ent. S i cette v é rif cation aboutit, alo rs Bob a la c o n frm a tio n que le d ocum ent vient bien d'Alice. «

ses coordonnées a in si que son catalogue de produit. Si ce site n ’est pas sécurisé, un co ncur­ rent peut très bien s ’introduire su r le site et par exemple dou­ bler tous les prix et changer les co o rd o nnée s. La plupart des visiteurs se rendant su r le site après ces «lé g è re s» m odifica­ tio ns seront très probablem ent effrayés par les tarifs, et les plus courageux seront de toutes les faço n s d a n s l ’in c a p a c ité de contacter l’entreprise. N ous voyons donc bien que, m êm e dans le cas d'inform a­ tions librem ent accessib les, il

soit im p ératif de s ’assu re r de l’extrême précision de ces infor­ m ations qui co nstituent la v itri­ ne de l'entreprise et q u ’il faut protéger de façon appropriée.

Règle n°4: Aucune information échangée avec d’autres acteurs ne doit être laissée sans protection. Le réseau Internet, p rin c ip a l vecteur du co m m erce électro­

La c o n fid e n tialité perm et de s ’assu rer que seules les parties im p liqu ées dans la c o m m u n i­ cation pourront vo ir les d on­ nées échangées. Une info rm a­ tion envoyée de façon lisib le sur Internet aura la m êm e confi­ dentialité q u ’une info rm ation publiée dans un jo u rnal à grand tirage. Pour éviter ces désagré­ m ents, on fait appel à la crypto­ graphie qui va «b ro u ille r» les info rm ation s pour les rendre illisib le s à une tierce personne.

Règle n°5: La solution de securité dnit nous garantir que seules les per­ sonnes autorisées peuvent lire les informations échangées. L’intégrité perm et de s ’assu rer que les données qui transitent entre deux parties ne peuvent pas être m odifiées. En effet, si la confidentialité perm et d ’e m ­ pêcher q u e lq u ’un de lire les in fo rm a tio n s qui tra n site n t, rien n’em pêche personne de se placer exactem ent au m ilieu de la co m m u n icatio n et de m o d i­ fier les m essages. S u p p o sa n t que deux per­ sonnes, A lice et Bob, so u h a i­ tent c o m m u n iq u e r de façon sécurisée. Une personne m al­ veillante, M artin, va se placer su r le réseau In ternet et attendre le début de la c o m m u ­ nication. Q u an d A lice va cher­ cher à contacter Bob, M artin va intercepter le m essage en fai­ sant croire q u ’il est Bob. Puis il prend le m essage et l’envoie à Bob en faisant croire q u ’il est


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Alice. A in si, il va fonctionner com m e un relais entre les deux parties et aura tout lo isir de m odifier le contenu des m es­ sages. La cryptographie permet d ’a jo u­ ter des données de vérification aux données du m essage de façon que les parties en présen­ ce puissent détecter toute tenta­ tive de m odification de la part d'un tiers.

Règle n°B: La solution de sécurité doit nous garantir l’intégrité des données échangées entre les acteurs. L’authentification est probable­ ment l’un des enjeux les plus im portants de la sécurité. En

effet, si Alice n’a pas la preuve que la personne avec laquelle elle co m m u niq ue est bien Bob, elle peut très bien san s s ’en rendre co m p te envo yer ses m essages à une personne qui se fait passer pour Bob. Il existe de no m breu ses so lu ­ tions techniques pour identifier une personne et le choix d ’une d ’entre elles dépend des besoins et du niveau de sécurité recherché. Si les identifications b io -m é triq u e s (vo ir encadré) restent e x p é rim e n tale s, de n o m b reu se s s o lu tio n s so n t a u jo u rd ’hui e m p lo yé e s avec succès. La so lu tio n la p lu s s im p le consiste à d onner à chacun des interlocuteurs un m ot de passe qui lui permettra de s ’identifier auprès des autres. Bien que très sim ple, cette so lutio n ne doit

les identifications bio-métriques Bien que souvent réservées à ce jo u r aux f ilm s de scien ce -fctio n , de nom breuses expérim entations sont effectuées dans le d o m ain e des identifications portant sur le caractère un iq ue de certaines parties du corps h um ain . Certaines banques am éricain es ont a in si déployé des distributeurs autom atiques de billets p o ur lesquels l ’identification des utilisateurs est basée sur la biom étrie, et les résultats com m encent à nous p arve­ nir. A u ssi surprenant que cela puisse paraître, les id e n tif cations basées sur les em preintes digitales n ’ont eu q u'u n succès m itigé. D a n s l ’in ­ conscient des gens, l ’action de donner ses em preintes d igitales a vait une connotation « c rim in e lle » q ui les m ettaient m a ! à l ’aise. Les scanners rétiniens, q ui grâce à un rayon laser perm ettent d ’a n a ­ lyser la rétine de l ’œil, ont été systém atiquem ent rejetés p a r les u tili­ sateurs. Personne ne sem blait très ch aud à l'idée de voir son b a n ­ quier lu i tirer dans l'œ il à coup de rayon laser. La seule technologie q u i a donné des résultats plutôt positifs est le sca n n in g fa c ia l. Le visage est d igitalisé p a r une cam éra et co m p aré au visage conservé d ans une base de données p a r la banque pour autoriser l'accès. La seule rem arque négative des utilisateurs concer­ nait les m essages affichés lorsque la co m p araison échouait. Les pre­ m iers messages affich aient «V o us n ’êtes pas M o n sieu r U n te l» et il a fa llu les rem p lacer p a r « M o n s ie u r Untel, vous n ’avez pas l ’a ir en fo rm e a u jo u rd 'h u i» p o ur ne pas fro isser la sensibilité des u tilisa ­ teurs.. S i tout ceci ne reste encore q u ’à l'état d'expérim entations, il est im portant toutefois de bien suivre ces évolutions car elles concernent un fu tu r q ui n ’est probablem ent pas si lointain. «

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être retenue que pour protéger des info rm ations peu sensibles co m m e par exemple un espace «a b o n n é s » sur un site Internet. Les « to k e n s» sont san s co ntes­ te la so lu tio n la p lu s sûre lorsque les parties en présence se co n n a isse n t à l’avance. De la taille d ’un porte-clefs ou d ’une calculatrice, un token est un c o m p o sa n t éle ctro n iq u e qui affiche un m ot de passe qui ch an g e to utes les so ixan te secondes. A in si, si qu elq u’un arrive à intercepter un de vos m ots de passe, il n’a au m ieux que 60 secondes pour s'en ser­ vir. De nom breuses banques au Luxem bourg ont cho isi, pour id e n tifie r leurs c lie n ts, une adaptation logicielle de ce type de co m p o sant. A in si, pour être authentifié, on vous dem ande de s a is ir aléato irem ent deux sym b o les parm i les 16 sym ­ boles figurant su r une carte qui v o u s a été re m ise par la banque. Bien que dégradé par rapport à l’original, ce systèm e reste encore au jo u rd ’hui très sûr pour authentifier les u tilisa ­ teurs, surtout si les banques prennent so in de renouveler régulièrem ent les cartes. Enfin, lorsque les parties ne se co n n a isse n t pas, les so lutio ns de type P u b lic Key Infrastructure ou PKI (Cf. sché­ ma) sont les seules à pouvoir assu rer l’identité des parties. Pour sim p lifier, no us d iro n s que l’identité d ’une personne est garantie par une tierce per­ sonne, appelée autorité de cer­ tification (CA) qui va délivrer un certificat attestant que Bob est bien Bob et que A lice est bien Alice.

Règle n°7: Il ne sert à rien de communiquer de façon sécuri­ sée si on a pas la certitude de l’identité de l’autre partie. En fin , c ’est p rin c ip a le m e n t d ans la satisfaction du dernier critère, la non répudiation, que les architectures de type PKI vont prendre tout leur sens. L’o b je c tif est de po urvo ir le co m m e rce é lectro niqu e d ’un


systèm e permettant de signer un d ocum ent, l’auteur de la signature étant d ans l’in cap a ­ cité de se désavouer. Bien que les m athém atiques so u sjacentes soient com plexes, le principe est très sim p le. C h a q u e perso n n e p o ssè d e deux clefs qui sont des suites num ériq ues co m p o sées ch a ­ cune d ’environ 30 0 chiffres. La prem ière clef est dite « p r i­ vée» et ne doit être divulguée so us aucun prétexte par son propriétaire. La seconde cle f est dite «p u b liq u e » et peut être librem ent d istrib u ée à q u ic o n q u e . Ces cle fs so n t conçues telles que seule la clef publique d ’une personne peut vérifier les actions effec­ tuées avec la c le f privée de cette m êm e personne.

>5, les signatures électroniques sont-elles des signatures? M algré une prem ière pierre posée p a r la législation, un grand débat agite a u jo u rd ’h u i les acteurs du com m erce électronique concernant la validité des signatures électroniques. En effet, la sécurité du systè­ m e s'appuie sur l'hypothèse que tout citoyen doit assurer la protec­ tion de sa c le f privée. Or, q uand on voit que des personnes m al-in tentio nn ées sont parve­ nues à pénétrer dans les systèmes inform atiques des plus grandes sociétés, on est en droit de s’interroger sur la cap acité de ch acu n à investir plusieurs d izaines de m illie rs d ’Euros pour sécuriser son ordi­ nateu r et em pêcher une attaque sur sa c le f privée, q u ’elle soit sur le d isque d ur ou sur une carte à puces. Sa ch a n t q u 'il sera de la responsabilité de l ’utilisateu r de prouver que

Si A lice veut signer un d o cu ­ m ent, un p ro g ra m m e va effectuer sur son o rdinateur un calcul m athém atique sur le docum ent à l’aide de sa clef privée. Lorsque Bob veut vérifier que c ’est bien A lice qui a signé le docum ent, un program m e va effectuer su r son ordinateur un calcul su r le d ocum ent à l’aide cette fo is -c i de la c le f p u b liq u e d ’Alice. Si le calcul de Bob aboutit, il est d on c certain que c ’est bien la cle f privée d'Alice qui a signé le d ocum ent, et peut d onc en conclure que c ’est bien A lice qui est à l’o rigine du docum ent. Sachant que quiconque peut v o u lo ir u tilis e r la c le f pu b liq u e d ’A lice , c o m m e n t celle-ci peut-elle la d istrib ue r? C ’est ici q u ’interviennent les certificats num ériq ues. A lice va remettre sa c le f publique à une autorité de certification (CA) agréée, qui va inclure l’identité d ’A lice ain si que la c le f dans un certificat, ce cer­ tificat g a ra n tis s a n t à q u i­ conque que la c le f publique qu'il contient est bien celle d ’Alice. Règle n°8: Il doit être p o ssib le de retracer san s équivoque chaque action effectuée par un des acteurs du systèm e.

sa c le f privée a été utilisée à son insu et q u 'il n'a u ra probablem ent p as les com pétences techniques po ur le fa ire , n ’essaye-t-on pas de transférer sur l ’utilisateu r une responsabilité beaucoup trop lourde p o ur lui. N e fa u d ra it -il pas que le gouvernem ent prévoie d ’allo u er une grande part des budgets du co m m erce électronique à la fo r m a ­ tion des u tilisateu rs? O u bien, com m e certains groupes de ju riste s et d'avocats le recom ­ m andent outre-atlantique, ne serait-il pas plus sage de laisser la charge de la preuve aux Autorités de C ertificatio n qui, ayant une grande expertise dans le d om aine de la sécurité, sont m ieux équipés pour prouver que cette c le f n ’a P A S pu être volée? Le débat est ouvert... M a is q uelle que soit la solution retenue, il fa u t que personne n ’oublie que les citoyens sont à la base de tout co m ­ merce, q u ’il soit électronique ou traditionnel. Il fa u t donc les séduire... m ais ég alem ent les protéger... «

C’est décidé, je me lance... Vo us avez enfin pris la décision de prendre le train du co m m er­ ce électronique dans les m ois qui viennent. Cet article étant très général, il n'a probable­ m ent pas donné de solution aux problèm es qui vont se présen­ ter m ais il a pu contribuer à d o n n e r une m e ille u re visio n d ’e n se m b le su r ce que l’on a ppelle le co m m erce électro­ niq u e et surto ut il a donné quelques règles de base qu’il

est indispensable de respecter pour co nstruire une solution durable et sûre. G ard e z sim p lem ent bien à l’e s­ prit que toutes ces technologies sont assez récentes et donc per­ fectibles. Ce qui est vrai aujour­ d ’hui ne le sera peut être plus dem ain. Faites-vous conseiller par des sociétés sp écialisées dans ce dom ain e et surtout, tenez-vous inform és des der­ nières é vo lu tio n s légale s et technologiques... c ’est la cle f du succès. <4


La WebTV sera-t-elle la communication de demain ou - à l'image du wap - la prochaine promesse non tenue d'Internet?

Home sweet home... (la) H isto riquem ent, via l’arrivée en m asse des cam éscopes et m ag n é to sco p e s de salo n , le début des années 80 a vu l’ex­ plosion de ce qui est convenu d ’appeler la H o m eVid eo, m et­ tant chacun en position de deve­ nir producteur de ses propres im ages. Les années 90 furent celles des H o m eSites favorisés par la baisse de coût du stocka­ ge et l’ém ergence des éditeurs H T M L et plus généralem ent de la dém ocratisation d ’ Internet. Il ne m anquait que le développe­ m ent des tech n o lo g ies Q u ic k T im e , des so lu tio n s de Stream ing et des players gratuits pour faire de chacu n un «a cte u r» de l’audio visuel... H o m e V id é o + H o m e S ite = H o m eC ast. Producteur et diffu­ seur de ses im ages, chacun est a u jo u rd ’hui théo riquem ent en cap acité de d is trib u e r son propre contenu su r l’ensem ble de la planète.

Vers une convergence des vecteurs En attendant la fam euse conver­ gence des ve cte urs TV-

Téléphonie-lnternet tant p ro m i­ se autour du protocole IP et l’apparition du poste unique qui regrouperait en un seul point l’ensem ble des m oyens de c o m ­ m u n ic a tio n , la té lé v isio n cherche a u jo u rd 'h u i su r Internet une légitim ité q u ’elle sem b le p e in er à rencontrer. Certes les p o ssib ilités sem blent infinies: T V interactive (zones c liq u a b le s, inte rtextu a lité ...), m ais force est de constater que pour des ra iso n s e sse n tie lle ­ m ent technologiques, les déve­ loppem ents les plus am bitieux ne sont pas a u jo u rd ’hui à la portée de l’u tilisate ur lam bda.

le casse-tête de la bande passante L’A D S L , le câb le, la fibre optique, le satellite et plus géné­ ralem ent les techno lo gies hautdébit nous prom ettent une flu i­ dité de la diffusio n. M ais ces gains technologiques sero nt-ils su ffisa n t po ur c o m p e n s e r la constante hypertrophie que les contenus aud io visue ls im p o se ­ ront au vo lum e d ’inform ation en circulatio n?

Il est donc nécessaire en atten­ dant ces hauts débits d ém o cra­ tisés de trouver des so lutio ns d'attente. Une solution provisoire s ’o rien ­ te vers des systèm e de codage plus perform ant perm ettant la flu id ité de la tra n s m is s io n (codec Sorenson...).

WebTV et IV Q uestio n: Q u'est-ce qui fait la sp écificité du m éd iu m télévi­ su e l? Réponse: le flux. En télévision, le flux d'im ages est im p o sé et la seule liberté du spectateur est de zapper «ve rti­ c a le m e n t» d ’ une c h a în e à l’autre ou de couper le canal. La W ebTV, horm is ses contenus « liv e » a u jo u rd ’hui balbutiants (taille de l’écran , c o u p u re s, d é sy n c h ro n is a tio n im a g e son...) se lim ite encore à se pré­ senter co m m e un «ju ke -b o x » vidéo dans lequel l’utilisateur vient piocher au besoin (nous so m m e s ici très proche d ’expé­ riences de type Napster, que l’on n’oserait pour autant q u a li­ fier de W ebRadio). San s cette notion centrale de flux, un


contenu vidéo est-il à rappro­ cher de l’expérience télévisuel­ le? La question reste ouverte.

Et le contenu? L’internaute est avant tout à la recherche d ’un contenu légiti­ me. Passé la période (de plus en plus courte) d ’étonnem ent lié à l’intrusio n de nouvelles technologies dans son univers q u o tid ie n , l'asp e ct p ratiq ue redevient préém inent. Q u e lle sera la p lu s -v a lu e réelle en term es d ’inform ation que pour­ ra apporter l’arrivée m assive de vidéo sur Internet? Ici, pas de réponse toute faite. En fonction de l’expérience de chacun et de ses préoccupa­ tio n s, une cartographie person­ nelle du vecteur s ’im p o se. En face de ce d ésir de contenu légi­ tim e de l'internaute, vient se placer une réalité économ ique têtue: p ro d u ire co ûte cher (n o ta m m e n t d a n s l’a u d io v i­ suel) et la question du retour s u r in v e s tis s e m e n t po ur les producteurs et d iffuseurs reste un problèm e c ru c ia l. Il sera m a lh e u re u se m e n t to u jo u rs plus sim p le et m o in s risqué de recycler des contenus déjà dif­ fusés que d ’o uvrir de nouveaux m archés. Si les chaînes de télévision ont ra p id e m e n t s a is i la c o m p lé ­ m en tarité d es ve cte urs Télévisuel et Internet en propo­ sant su r leurs sites des im ages inédites su r le petit écran (pour d es ra is o n s de lé g isla tio n , m orale...), préciso ns que d ’un point de vue production, les sp é cificité s propres des vec­ teurs T V et Internet im posent des norm es de production spé­ cifiq u e s (durée extrêm em ent réduite du c lip , ab se n ce de m ouvem ents de cam éra ou de sujet pour lim iter les « filé s » , utilisation de gros plans...) Si l’on s ’en tient aux leçons du passé et à la logique éco no ­ m ique, il suffira a o b s e rv e r les débuts de la production m u lti­ m édia pour sa is ir les risques qui guettent la WebTV. A cette période les éditeurs historiq ues (p o sse sse u rs des d ro its des textes et im ages) se lancent dans la production de C D -R o m

en recyclant les contenus déjà a m o rtis en su p p o rt papier, autour de développem ents so u­ vent pauvres et sans prise en com pte de l’écriture particulière q u ’im p o se le support électro­ n iq u e . R ésultat: la navrante banalité de la production m ulti­ m édia des année 90.

HR et WebTV Wysiwyw: What You See It’s Wbat You Want L’hom m e est un anim al essen­ tiellem ent optique, que ce soit dans le cham p du com m erce pur ou dans celui plus spéci­ fique des ressources hum aines, cette réflexion fait loi. Rien de tel pour déclencher l'instinct de p ro p riété que de présenter v is u e lle m e n t l’objet de nos désirs.

Interface to face: problématique du e-recrutement Répondant à ce principe, une n o u velle génération de sites pour l’em ploi sem ble vo ir le jou r: certaines banques de C V proposent, en plus des inform a­ tions textuelles (CV, lettre de m o tiva tio n ...), des séquences vidéo dans lesquelles le can di­ dat se présente visuellem en t aux e m p lo ye u rs potentiels (w w w .videojob.com ). Corollaire de ces initiatives, les sociétés elles-m êm es cherchent à sédui­ re les candidats en m ettant en scè n e leu rs vale u rs, ou des tém oignages professionnels sur la nature de leurs activités, et ce à des fins de diffusion sur inter­ net (M icroso ft, N o o s, C is c o System ...). En m arge du concept de strea­ m in g s tricto -se n su , certaines sociétés de recrutem ent effec­ tuent des entretiens candidats via la visio-conférence. Pour des ra iso n s tech n o lo g iq u es (l’en­ sem ble est encore m o ins effica­ ce que l'en tretien télé p h o ­ nique), est-il nécessaire de for­ m alise r la perte quantitative et qualitative d'info rm atio ns que ces technologies im posent au recruteur et les risques ainsi e n co u ru s?

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La television sur Internet en chiffres:

7 0 % des sites les plus visités dans le m onde disposent désor­ m a is d 'un contenu audiovisuel. Selon une enquête d'Ajour, d 'ici à 2 ans, 3 0 % des sites m a r­ ch and s auront recours à la vidéo p o ur présenter leurs pro­ duits. Le m arch é de la vidéo sur Internet devrait représenter 3 1,4 2 M d E en 2003 selon le cabinet Arbitron N ew M edia. Avec une croissance de plus de 1 . 2 0 0 % d 'ici 2004, l'Europe sera m êm e la zone la plus d y n a ­ m ique, y com pris auprès d'un grand p u b lic ciblé p a r des ch a în e s de plus en plus th é m a ­ tiques. U n développem ent qui n'a d 'aille u rs pas échappé aux régies publicitaires, q u i co m p ­ tent bien exploiter ce nouveau support pour am élio rer le taux de clics et fa ire passer le coût pour m ille (C P M ) de 31 E pour une bannière classique à plus de 10 0 E po ur une bannière in clu an t de la vidéo. Le cabin et Vision Co n su lta n cy C ro u p estim e que 6 7 % des internautes consulteront des contenus vidéo d ans le cadre de leur activité professionnelle, d 'ici à 20 0 4 ! Face à ce m arché prometteur, M icrosoft et Realnetw orks voient m iroiter la co m m e rcia li­ sation de la télévision interacti­ ve derrière celle de la vidéo sur le Web. A terme, le m arch é de la télévision trad itionnelle va probablem ent intégrer le IP (Internet Protocole) et sa tech­ nologie stream ing, indissociable de la vidéo. Cependant, les infrastructures réseaux devront évoluer, afin d'offrir le débit nécessaire à un m édia très gour­ m a n d en bande passante. « Source: www.zewebtv.com


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Projet SPEED Développem ent H o tM eta l Pro: Développement H T M L M acrom edia Dream W eaver: Développement H T M L M acrom edia Flash: Interface de navigation Perl: extraction de données via form ulaires

Production et Post-production Audiovisuelle Betacam SP : Production M édia too: M ontage M ed iaClean er Pro: Com pression Diffusion Q uickTim e Stream ing Server S ta ff 2 Web Masters 7 Graphiste Web 1 C h e f de projet 1 Rédactrice en ch ef (Anthropologue) 1 Journaliste-M onteur t Journaliste T im ing Début: Décem bre 1999 Durée: 1 8 mois Ouverture publique: Septembre 2001 <"C

Regarde-moi quand je te parle: Naissance du e-learning S ’appuyant sur l’évolution des m entalités et des rythmes de travail, l’enseignem ent à d istan­ ce via IP sem ble être un des enjeux les plus prom etteurs des technologies de stream ing. Une récente enquête m ontre que 9 0 % des utilisateurs de eform ations sont satisfaits des résultats. Po urq uo i? Elles per­ mettent plus de souplesse: à tout m om ent et partout l'e-form ation perm et d ’accéder aux m odules m is à jour, en toute liberté et au rythme de chacun. Plus de d isp o nib ilité: ce conte­ nu « ju st in tim e » toujours d is ­ p o nible s ’ intégre facile m en t dans l’e m ploi du tem ps de cha­ cun. Plus de personnalisation: l’e-form ation permet de bénéfi­ cier d ’un bilan in d ivid u alisé et d ’un parcours de form ation par­ faitem ent adapté au besoin et

au niveau de c h a cu n . Plu s d ’économ ie: l’e-form ation per­ met les économ ies de tra n s­ ports, de logistique et réduit notablem ent le tem ps de form a­ tion. Les vecteurs haut-débits et plus particulièrem ent intranet pro­ poseront là encore aux profes­ sionnels des so lutio ns particu­ lièrem ent sédu isantes dans un m arché en cours de structura­ tion.

Le Projet SPEED En marge de projets privés et à visées co m m erciales, des in itia ­ tives publiques ont récem m ent pu voir le jour. Le projet Speed (S ervice s P ub lics de l’ E m p lo i-E c h a n g e s de D onnées), ancré dans la réa­ lité s o c io -é c o n o m iq u e de la grande région, est développé à Pinitiative de l’A D E M , de l’A N P E Lo rraine et du F O R E M (DR d ’Arlon). Piloté par la Direction des Systèm es d ’ inform ation du FO R EM de Charlero i (sous la responsabilité de son M anager Général, Thierry Verm eeren) et so utenu par la C o m m is s io n Européenne, S P E E D entre dans le cadre des m esures incitatives visant à m o d e rn ise r les SPE (Services Publics de l’ Em ploi). Speed a été p en sé afin de répondre à 4 objectifs: - D évelo pper et éva lu e r des outils m éthodologiques de co l­ lecte et de structuration de l’in­ form ation. - Développer et évaluer un outil de d iffusio n de l’info rm ation (Web + stream ing). - D ynam iser les relations entre les d ifférents se rv ice s po ur l’em ploi. - D ynam iser l’im age des SPE. Les cibles sont les agents des Services Publics de l’ Em ploi, les entreprises et les d em and eurs d ’em ploi. Pour ce faire, Speed se dévelop­ pe autour de 3 produits: un site Web doublé par un C D -R o m (afin de palier dans un prem ier tem ps aux problèm es d ’accès, de bande p a ssa n te ...), des sém in aires visant les différents acteurs des services pour l’e m ­

ploi et enfin un serveur vocal d iffusant des offres d ‘em plois tra n sfro n ta liè re s sur le Luxem bourg, la Belgique et la France. D ans sa form e Speed exploite le web et les technologies de s tre a m in g d a n s le but de m ettre à d is p o s itio n des agents des SPE (puis du grand public et des entreprises après la phase de test en septem bre 20 0 1) des info rm ations struc­ turées et dynam iques sur cer­ ta in s m étiers po rteurs ou m éconnus (opérateur de fabri­ cation, les m étiers du Web, de la c o n s tru c tio n , de l’ H O R E C A ...). Si l’utilisation du web pour dif­ fuser des contenus stream és n ’est pas une nouveauté, la grande o riginalité de ce projet est son contenu; plus particu­ lièrem ent sa m éthodologie de collecte de l’inform ation. Le m atériel vidéo m is à d isp o ­ sition de l’internaute est pour une fo is o rig in a l, co n çu et enregistré dans ce but précis. Le projet révèle une dém arche p a rticu liè re m e n t a m b itie u se : envisager les enquêtes sur les m étiers à la m anière d ’investi­ g a tio n s de type e th n o g ra ­ phiques (intégration de l’en­ quêteur d an s l’entrep rise...), révélant une forte volonté de récolter du q u alita tif avant de passer à la phase de réalisation des reportages. Pour m ener à bien ce type d ’interview le FO R EM s ’est adjo int les co m ­ pétences d ’une anthropologue au poste de Rédactrice en Chef. Concrètem ent, les professio n­ nels ch o isis, au sein de 3 so cié­ tés im p lantées dans la région et appartenant à des secteurs différents, s ’exprim ent directe­ m ent via de petites séquences vidéo 1 à 3 m inutes m axim um su r les caractéristiques p rinci­ pales de leur métier. Le visiteur accédant au site pourra v is io n ­ ner les séquences vidéo qui lui sem blent pertinentes, afin de m ettre à jo u r ses c o n n a is ­ sances et de m ieux répondre aux attentes du m arché et des d em and eurs d ’e m ploi. De fait, un projet à suivre... (pour plus d ’ in fo rm a tio n s: benoit, la m biotte@ forem .be). •K


MYSAP.COM (VOUS SAVEZ. La PLATE-FORME E-BUSIIUESS PQUH LES GESTIONNAIRES P ’ENTREPRISES nflnm -rn w n Tm M M EU gs a u e g n c s c h a î n e s l o g i s t i q u e s c o m p l e x e s . } D a n s la nouvelle “ n o u v e lle é c o n o m ie ”, ê tr e p e r f o r m a n t ré sid e d a n s la c a p a c ité à tr a ­ vaille r en parfaite in té g ra tio n avec vos em p lo y és, vos clients e t vos p a rte n a ire s. E n trez d a n s m yS A P.com , la p la te -fo rm e e-business la plus c o m p lè te q u i v o u s d o n n e les m o y e n s de réu ssir d a n s l’éc o n o m ie in te rn e t. D u p o rta il d ’e n tre p ris e p erso n n alisé a u x s o l u t i o n s d e M o b ile B u s in e s s , e n

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ANALYSE

Téléphonie mobile de la troisième génération, deuxième version, premier essai.

Réflexions autour de l’UMTS Pascal Tesch est journaliste à la radio socioculturelle (100,7) et publie des articles er\ tant pue freelance. U M TS: synom ym e de progrès, Internet m obile et téléphonie m obile de troisièm e génération (3C). L’acronym e pour Universal M obile Tele co m m u n icatio n System a donné naissance au rêve de la vitesse, apanage de 3G et «en ab le r» du contenu de la société m obile de l'Information. A croire les chiffres, le rêve est en train de se transform er en cauchemar. Il y a un mois, affir­ mait que «T h e m essage is not about speed - The m essage is about capacity and content». Ha bon... 6 m ois auparavant Nokia nous a fait savoir q u ’en 2003 il y aurait plus de portables connec­ tés sur Internet que de PC. Le rêve de Bill Gates (Un PC sur chaque bureau) avait été ajusté: «B ill Gates avait raison, sau f qu’il sait trom pé sur la taille du PC, et l'U M TS nous fournira les vitesses pour délivrer le contenu sur chaque appareil». A près les su ccè s (pour les caisses publiques) des ventes

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aux enchères de licences U M TS au Royaum e U ni et en Allem agne, tout le m onde parlait de cet inve stisse m e n t qui ne pourrait jam ais être rentabilisé. Ces chiffres ne m anquaient pas leur effet, les valeurs boursières des télécom s étaient ajustées à la baisse. Du coup tout le m onde parlait du flop U M TS. Une attitu­ de qui ne cesse d ’être alim entée par de nouveaux argum ents. Pour tout le m onde il sem ble évi­ dent que l’année 20 0 2, prévue pour le lancem ent des premiers réseaux U M T S n’est p lu s un objectif réaliste. Le jap on ais Ntt Docom o a du reculer le lance­ ment du prem ier réseau 3G à Tokyo de mai à octobre 20 0 1. Le Japon sera cependant toujours le premier pays à opérer en 3G. Manx Telecom, une petite filiale de British Telecom est prête de prendre la relève sur I'Isle o f Man. Avec 75.0 00 clients poten­ tiels et seulem ent 2 0 0 term inaux U M TS initiallem ent, ce projet n’est qu’un projet pilote élaboré. Autre problème qui s ’accentue: les interventions des écologistes. En effet l’U M T S soulève de nom breuses polém iques autour des radiations et de leurs effets potentiels. En A llem agne ce pro­

blème a abouti dans une propo­ sition d'alliance entre les diffé­ rents opérateurs. Le projet pré­ voit l’utilisation co m m une d ’une seule infrastructure pour tous les opérateurs. Le concept a un nom : M V N O (M obile Virtual Net Operator), l’idée est tentan­ te m ais attend l’accord du régu­ lateur. Lors d ’une conférence de presse le m inistre délégué aux C o m m u n ic a tio n s, François Biltgen, avait regretté que Bruxelles ait opté pour la libéra­ lisatio n des Services ET des Infrastructures. Le G ra n d -D u c h é attribuera 4 licences. Trois nom s étaient en co urse: L’ EPT, Tango et Cegeco m . Etaient? A l’heure actuelle, face à la d iscu ssio n autour des antennes G S M , l’ EPT ne se prononce pas officielle­ m ent su r le d o ssie r U M T S. Tango est clair: si certains pro­ blèm es ne sont pas résolus, il n’y aura pas d ’ U M T S à Luxembourg. Cegecom avance q u ’il ne faut pas rater le train. Le m in istre est plus o p tim iste. Pour lui, il est norm al que les opérateurs exercent une certai­ ne pression à laquelle il ne plie­ ra néanm oins pas. Attendons la suite. «


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ANALYSE

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Une rubrique de l'Observatoire des Nouveaux Médias (New Media Group)

E-logisticien: inter­ médiaire et infomédiaire Jean-Charles Bernacconi, Responsable de l'Observatoire Nouveaux Médias (C R P Henri Tudor), jean-charles@ crpht.lu

Contexte et définition Le m illénaire dernier, à l’ère de nouvelle éco no m ie, le e-m archand et le e-client ont cru un instant que les autoroutes de l’inform ation seraient la voie nouvelle et sub stitutive pour faire se rejoindre le produit du prem ier et le besoin (quand il existait) du second. A u jo u rd ’h u i, à l’ère de la Netéconom ie, tout le m onde se souvient q u ’une autoroute n’est q u ’un moyen de co m m u n ica ­ tion, certainem ent rapide, m ais surto ut utile po ur connecter des acteurs regroupés en co m ­ m unautés d ’intérêt, de com pé­ tences,... Dans ce contexte m ouvant, un acteur a m is son pragm atism e à profit pour co nfirm er son rôle essen tie l d ’ in te rm é d ia ire et devenir un vecteur de différen­

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ciation fort, un atout co n cu rren ­ tiel aux niveaux c o m m e rc ia l, industriel et fin an cier: le lo gisticien. La m axim e de tout bon lo gisticien était «L e bon article, au bon endroit, au bon m om ent, au m o in d re co ût et en bon état», elle se com plète a u jo u r­ d ’hui de « L a bonne info rm a­ tion, au bon endroit, au bon m om ent et au m e ille ur rapport prix / service client et to u jo u rs bien sû r - en bon état». Le logisticien avait appris à m a î­ triser l’en sem b le des flux et opérations ph ysiqu es (o rd o n ­ nancem ent, o p tim isatio n, traçabilité,...) et à co ordo nner l’e n ­ sem ble des ressources (y c o m ­ pris l’inform atique) nécessaires à la S A T IS F A C T IO N de son client. Il o pérait d e p u is lo n g te m p s dans un environnem ent c o m ­ plexe so us contraintes éco no ­ m iq u e s, so c ia le s , ju rid iq u e s , organisationnelles. De p lu s, il était é g a le m e n t détenteur d ’ une so u rc e de valeur qui allait devenir p rim o r­

diale: l’inform ation. N on seule­ m ent la c o n n a is s a n c e des vo lu m es en stock, des circu its d ’a p p ro v isio n n e m e n t, m a is ég a le m en t des in fo rm a tio n s q u alita tiv e s et q u an tita tive s concernant les fo urnisse urs, le p ro d uit, et su rto u t d a n s le contexte actuel... le client. D'autre part, les grands sy s­ tèm es d 'in fo rm a tio n intégrés des entreprises, type Enterprise Ressource Plan n in g (ERP), per­ m ettent de tra n sm ettre par échanges de données info rm a­ tiq u e s (E D I) l'in fo rm a tio n essentielle à la gestion des co m ­ m andes, la facturation et, dans certains pays, la douane. Ils ne sont cependant pas adap­ tés au suivi de la m archand ise. Ce dernier est assu ré d ans la m ajorité des cas par les sys­ tèm es des prestataires logisticiens ou transporteurs. Du transport à la distribution en passant par la production, la plupart des inform ations c ircu ­ lent en fait à l'extérieur de l'en­ treprise. Les prestataires de ser­ vices lo g istiq u e s se trouvent d on c en po sitio n stratégique


po ur re c u e illir les d o n n é e s dont le client a besoin pour orienter son activité. D ans bien des cas, ils sont m êm e les seuls à entrer en contact direct avec les clients! Cette relatio n prend une im portance d'autant plus gran­ de que la part m atérielle de la valeur des biens tend à d im i­ nuer. Vendant de plus en plus de «m atière g rise », le c o m m e r­ çant doit être de plus en plus capable de réagir rapidem ent aux dem andes de ses clients, et m êm e de les anticiper. A p rè s ce rap id e su rv o l du contexte, plutôt que de tenter de définir l’e-lo gistiqu e au sens strict, je vous propose deux définitio ns de concepts liés. L’e S u p p ly c h a in s ’étend du co nso m m ateu r final ju s q u ’au fo urnisseur de co m p o san ts en passant par les achats, l’appro ­ visio nnem ent, la production, le traite m en t des c o m m a n d e s, l’entreposage, la d istributio n et l’ensem ble des relations qui lie tous les partenaires de la c h a î­ ne logistique globale (clients, fo u rn is s e u rs in te rn e s et externes, so us-traitan ts, pres­ tataires divers). Il s ’agit à la fois d ’o p tim ise r le niveau de service offert au client et le partage d ’ info rm a­ tion au sein de l’o rganisatio n. Par exem ple? les p révisio ns de ventes de plan nin g, de no u­ veaux m odes de collaboration interne et externe et les sys­ tèm es d 'inform ation pour p ilo ­ ter le p rocessus global de la sup ply chain (I'eSupply chain). L’e-fulfilm ent, c’est la déléga­ tion par un w ebm archand de ce rtain e s o p é ra tio n s m a té ­ rielles su r un prestataire exter­ ne (gestion, expédition et fac­ turation des co m m an d es).

Impacts organisationnels et informatiques Le traitem ent et le partage de l’inform ation ain si que la cap a­ cité à générer des prestations à valeur ajoutée pour le client sont donc des élém ents clés qui joueront un rôle prim ordial dans le co m m erce de dem ain.

En replaçant le client (final, interne ou entreprise) au cœ ur du systèm e et en procurant à l’inform ation la cotation d ’une m atière précieuse, Internet a entraîné les professionnels de la logistique dans une dyna­ m ique d'am élioration: plus de

- Les standards évoluent égale­ m ent, l’ ED I (E D IF A C T ) et Internet (XM L), - Il faut a u ssi que le Supply C h ain M anagem ent ne se lim ite pas à une lo gique o rientée achats et approvisionnem ents

...transformer des schémas d’échanges virtuels en réalités opérationnelles... se rv ice s et p lu s d 'in fo rm a ­ tions. Pour les acteurs de la logis­ tique, il s'agit d ’intégrer les technologies de l’ Inform ation et de la Co m m unicatio n pour: - U tiliser les T IC pour am é lio ­ rer leurs processus (internes ou faisant l’objet de leurs pres­ tations) à des fins d ’efficience, d ’efficacité, de réactivité et de rentabilité.

m ais intègre com plètem ent la d im e n sio n logistique de livrai­ son vo ire de d estru ctio n ou reclassem ent du produit. - L’inform ation détenue par le lo g is tic ie n n ’est pas u n iq u e-

Bibliographie C . Fo uch ard «e-co m m erce: la

- Intégrer les T IC dans leur offre de services en proposant en plus des traitem ents lo gis­ tiques traditionnels une offre «systè m es d ’info rm ation s»

stratégie g a g n an te» Editions

Par rapport à ces points, je vous propose un rapide survol des grands axes de cette évolu­ tion:

tique, nouvelle fro ntière du

O sm a n Eyro/les M u ltim ed ia , 19 9 9 - IS B N 2 -74 6 4 -0 0 6 3-4 IR E P P : Infogistique « L a logis­ co m m erce sur Internet» C a h ie r de l ’Irepp N °2 3 , 19 2 p h ttp ://w w w . logistique, c o m /c o n

- La logistique de flux (repo­ sant sur la fiabilité des prévi­ sio n s en am ont et en aval) doit intégrer les besoins de plus en plus ciblés et difficilem ent pré­ visib le s du client; elle devient une logistique de réactivité. - Les co m m and es «réseaux», in d u is a ie n t un stockage de m a sse , des liv ra iso n s de palettes, des com m andes rela­ tiv e m e n t h o m o g èn es et un nom bre de lignes (articles dif­ férents) lim ité. Le e-com m erce indu it des co m m and es in d ivi­ duelles qui sont souvent des petits co lis (type V P C ), livrés directem ent de chez le fo u rn is­ seur, nécessitant des opéra­ tions com plém entaires de type «re sp le n ish m e n t», cross doc­ king, regroupem ent)

n a is s a n c e /e t u d e s /iR E P P /e t u d e 0 1.h t m l D a t a -D e liv e r «W eb m arch and s: m ode d ’em p lo i po ur mettre en p lace votre e-logistiq ue», étude, 2000. h ttp ://d a ta -d e liv e r. corn D ossier: Supp ly C h a in M a n a g em en t in C X P n ° 286, ter au 15 novem bre 20 0 0 D ossier: e-logistique, casse tête po ur cyberm arch and s in: In form atiqu es M a g a zin e n °ii5 , 17 novem bre 20 0 0 «


ment exploitable dans les fonc­ tions production ou distribution m ais égalem ent dans le cadre du m arke tin g (e -SC M , CR M , ...),...

Scheduled, A PS): ces outils per­ m ettent à une e ntrep rise de s ’engager sur une date de livrai­ son (Available To Prom ise, ATP) quand un client la so llicite en urgence.

Assurer à 100% le livraison du bon produit, au bon prix, au moment convenu... Q uels sont les outils pour cela? Il existe trois grandes fam illes de lo giciels à la dispo sitio n des lo gisticiens. Logiciels d 'op tim isatio n de la chaîne logistique d ’appro vision­ nem ent (S u p p ly C h a in M anagem ent, SCM ) Lo g icie ls de p lan ifica tio n (Supply C h ain Planning, SCP): il en existe deux grandes fam illes. Tout d ’abord les éditeurs histo ­ riques de P C I SAP avec A P O (Advanced P la n n in g and O p tim iz a tio n ), Baan, JD Edw ards. Ils prop osent un m odèle de d o n n é e s un iq ue pour élaborer une sim p le chaîne logistique interne. Ensuite les nouveaux entrants: I25, Manuô, puis Synquest (approche fin an ­ cière du S C M ), Aspen (industrie du process), Logility (Grande D istributio n). Ils proposent des relations avec des partenaires et des clients d isp o sa n t de leur propre systèm e inform atique. Logiciels d ’exécution logistique (Supply C h ain Execution, SCE): ils permettent la gestion des systèm es de tran sp o rt, des entrepôts et le pilotage définitif de la chaîne. La S C E regroupe l'ensem ble des outils inform a­ tiques co ntrib uant à m aîtriser les flux relatifs aux opérations logistiques effectivem ent réali­ sées tout au long de la chaîne d ’a p p ro v isio n n e m e n t. Les outils d ’exécution sont prom is à un bel avenir. Avec le dévelop­ pement du e-com m erce, le m ar­ ché s'o rganise de plus en plus en m ode pull (le client appelle le produit) et le principal enjeu devient l'exécution. Logiciels de planification avan­ cée (A d vanced P la n n in g

Progiciels d ’interconnexion des ER P (N etw ork R eq u ire m en t Planning, NRP) perm ettant un développem ent de partenariat étroit su r les prévisio ns. Ce qui permet de ne produire que ce qui est vendu.

d 'ailleurs en tant q u ’architecte de la prestation logistique. En c o n n a issa n ce des forces et fai­ blesses de chacun des experts, il co m b in e les prestations. Il est à noter que dans ce rôle d 'arch ite cte, le prestataire répond du fait de ses substitués et s ’engage su r une obligation de résultats et propose souvent un Service Level Agreem ent. En résum é, l'e -lo g is tic ie n se reconnaît au sein de nos o rgani­ satio ns par son pragm atism e, sa capacité à transform er des sch ém as d ’échanges virtuels en réalités opérationnelles m ais égalem ent par sa capacité à co ndu ire des actions d 'am é lio ­ ration des processus. Le tout avec un sens aigu du service client.

...et acceptée par le client, voici les objectits majeurs de la e-logistique. Par rapport à ces d iffére nts p o ints, il c o n vien t to u tefo is d ’émettre un avertissem ent: en devenant à la fois l’expert du traitem ent physique et un four­ n isseur de prestations de ser­ vices liées aux systèm es d ’infor­ m ation, le e-lo gisticien propose une offre intégrée, pouvant co u­ vrir l’am ont et l'aval des proces­ sus des o rganisatio ns clientes. Le risque de clo iso n n er le client dans un standard propriétaire et ferm é existe.

Bref, il est certainem ent un des garants essentiels de l’im age de nos entreprises. Ne le so u s-estim o n s pas...

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ANALYSE

Nombreuses sont les entreprises à changer de nom ces temps-ci... Ces évolutions impliquent des choix stratégiques et marketing: une marque est tout sauf neutre.

l’image de marque et le branding: bien plus qu’un simple Ingn Louise Courtem anche, M a n a g in g Director, M A T R IX Consulting s.à.r.l., louise.courtem anche@ matrix, lu

D e p u is les Egyptiens et peutêtre m êm e avant, le fabriquant id en tifia it ses p ro d u its par des m arques tau sen s littéral du mot) ou des sig n e s, en gage d ’a u th e n tic ité et de q u alité . Puis, c ’est au se iz iè m e siècle q u 'a p p a ra isse n t les no m s de m arque. P o u r e m p ê c h e r les p ro p rié ­ taires des tavernes de servir du w h isk y de q u a lité in fé rie u re a in si que pour se d istin g u e r de le u rs c o n c u rre n ts , les fa b ri­ can ts de w hisky m arq uaie n t au fer leur nom su r le d e ssu s des b a rils de b o is, d 'o ù le mot « b ra n d in g » is su de la langue an g la ise . (N o n, je ne vous par­ lerai pas de vach es et de ranch au Texas...) 06 2001

la valeur de la marque P en d an t d e s d é c e n n ie s , et encore a u jo u rd ’hu i, la valeur d ’une entrep rise se m esure en te rm e d ’ im m o b ilis a t io n s , d ’avoirs tan g ib le s, d ’u sin e s et d ’équipem ent. Cep endant, le capital p rin cip al de beaucoup d 'e n tre p ris e s se c o n s titu e p rin c ip a le m e n t de leu r m arq u e. S o u v e n t, la v a le u r réelle d'une e n tre p rise se situe à l’extérieur de l ’en tre p rise , d ans la tête de ses clien ts. Les m arques, actifs de l’e n trep ri­ se, dégagent une réelle valeur (m êm e si elle est d ifficile à q u a n tifie r) en ce q u ’e lle s co ntrib uent à réd uire le risque et l’incertitude, tout en a g is ­ sant de tre m p lin aux nouveaux produits et se rvice s de l’entre­ prise. Il sera to u jo u rs p lus fa c i­ le pour M icroso ft de lancer un nouveau prod uit et de c a p tu ­ rer des p arts de m arch é , m êm e si un lo g iciel c o n c u r­ rent s ’avérait te ch n iq u e m e n t supérieur.

Une m arque im portante permet ég a lem e n t à l’e n trep rise de récolter des m arges supérieures et de so u te n ir le producteur dans ses négociations avec les d istributeurs. Co ca-C o la négo­ ciera san s difficulté des em p la ­ cem en ts de cho ix d a n s les linéaires. Au niveau du person­ nel, la m arque attirera les co m ­ pétences et le talent (le prestige de travailler chez X), accroîtra tout au m o in s tem porairem ent le sentim ent d'appartenance et fidélisera les em ployés.

l’importance de la marque L o rsq u ’ une pe rso n n e achète une voiture, elle n’achète pas seulem ent un tas de métal et de plastiq u e . Elle achète une m arque asso ciée à une percep­ tio n: Volvo pour la sécurité, B M W po ur la perfo rm ance, M ercedes pour le prestige... D a n s to u s les se cteu rs, les m arques confèrent non seule­


La m arque se d éclin e so us diverses form es: signe verbal (nom patronym ique, géogra­ phique, de fantaisie ou slo ­ g an), sigle , m o n o g ra m m e , signe visuel (logo, d e ssin , co u ­ le u rs), sign e so no re, form e d 'un p ro d u it (p o u van t être déposé au titre des d e ssin s et m odèles). La m arque donne du sens au produit. Un m êm e produit vendu so us diverses m arques sera perçu différem ­ m ent selon les m arques (pen­ sons par exemple aux m arques des grands d istributeurs vs les m arq u es de re n o m ). Le c o n s o m m a te u r a s s o c ie à chaque m arque des qualités et des d éfauts et d o n c des valeurs qui lui perm ettent de s'identifier à l'une plutôt qu'à l'autre.

Le nom de marque Un nom approprié donne une bonne prem ière im p ressio n et évoque des asso cia tio n s p o si­ tives de la m arque. La recon­ n aissance de la m arque est pri­ m o rd ia le s u r no s m arch é s saturés et à m o in s de figurer p a rm i les tro is p rem iè re s m arques, le produit passera inaperçu. Pour trouver un nom adéquat, quelques règles d o i­ vent être respectées: - Trouver un nom d isp o nib le po ur éviter la c o n fu sio n et a ssu re r son p o sitio n n e m e n t su r le marché. - C h o is ir un nom différent et d istinct m ais facile à retenir. Faire attention aux sig n ific a ­ tio n s dans les pays étrangers si la conquête de ces m archés est prévue. - C h o is ir un nom qui évoque une a sso c ia tio n recherchée

reflétant la nature du produit ou du service proposé. - Effectuer des tests auprès des co nsom m ateurs pour s ’assurer que le nom n’est pas porteur de connotations négatives.

Comment créer une image de marque? Peu de c o m p a g n ie s créent co nsciem m e nt leur im age de m arque. M ais si elles ne pren­ nent pas le tem ps d ’y réfléchir et d ’adopter une stratégie de m arque sérieuse et efficace, ce so nt ses concurrents ou ses clients m écontents qui le feront pour elle. Alors com m ent procé­ der? - Identifiez et interrogez vos clie n ts. D e m a n d e z-le u r pour­ quoi ils achètent et utilisent vos produits et services plutôt que ceux de vos concurrents. - D éfinissez un m essage à partir d ’un des critères (besoin ou dem ande) classé com m e priori­ taire par vos clients. - Soyez clairs et com préhen­ sibles. - Soyez crédibles et attrayants. - Répéter ce m essage dans toutes les form es de co m m u n i­ catio n u tilisé e s, que ce soit d ans les publicités, les co m m u ­ niqués de presse, les m ém os in tern es, les a rgum ents de ventes, etc. - Soyez répétitifs et consistants. Les clients se souviendront de vo u s lors de leur d écisio n d ’achat.

Pour être reco nnue, une m arque doit être synonym e de qualité et de satisfaction; elle doit se différencier po sitive­ m ent de la concurrence afin d 'e n tra în e r l'a d h é sio n du consom m ateur. Elle doit être pertinente, pratique et a isé ­ m ent a c c e s s ib le pour le public-cible. Une m arque doit répondre aux besoins sp é ci­ fiques des co nsom m ateu rs.

Le positionnement Le po sitio nnem ent d'un pro­ duit, d'un service ou d ’une entreprise constitue un facteur essentiel d ans l’élaboration de la stratégie m arketing généra­ le et form e plus particulière­ ment le fondem ent de la stra­ tégie de m arque. Sans straté­ gie, ce sont les clients, à tra­ vers leur perception qui pour­ rait très bien différer de la vôtre, et les concurrents qui décideront de votre po sitio n­ nem ent. L’énoncé du po sitio n­ nem ent d evrait d on c d ’ une part e m p ê ch e r vos c o n c u r­ rents de positionner vos pro­ d u its à leu r avantage et d ’autre part, répondre à la question: q u ’est-ce qui vous rend unique et m eilleur? Les positio nnem ents les plus effi­ caces so n t précis, c o n v a in ­ quent par la raison et m otivent en faisant appel aux valeurs p e rso n n e lle s et é m o tio n ­ nelles. Le positionnem ent doit im pérativem ent évoluer dans le tem ps.

Tableau 1: Différences de produits Produits grande consom m ation

Produits com plexes

U sage personnel

U sage professionnel

Produits sim ples

Produits recherchés

U n sim ple attribut sera m is en

Plusieurs attributs com plexes

avant pour convaincre le

devront être traduits d an s une

co nsom m ateu r

idée sim p le et unique

C o n so m m a tio n rapide

Relatio n à long terme

Pas de fo rm a tio n requise

Fo rm atio n requise

A ch at souvent im p u lsif

A ch at longuem ent pré-m édité

A cquisitio n du produit sans

Etude des s p é cif cités, approba

étude préalable

tion du m anagem ent, etc.

06 2001 paperJam 121

ANALYSE

m ent une id en tité et une im age au produit ou service, m ais elles proposent a u ssi une expérience co h ére n te au co nsom m ateur. Une co m p a ­ gnie gagnante s ’attache à créer une expérience positive pour ses clients et à entretenir une relation durable avec eux. Les m arq u e s que n o u s c h o is is ­ sons et les sociétés auxquelles nous faisons confiance tra d u i­ sent notre propre perception de nous-m êm e. N o u s vo ulons pouvoir nous féliciter de nos choix, pas les regretter.


ANALYSE

Oie marque, c’est... La som m e des caractéristiques, tangibles ou intangibles, qui fo n t la spécificité d'une offre ou d 'un produit. L’im age historique, culturelle et ém otionnelle entourant un pro­ duit ou une com pagnie. U ne garan tie de q ualité f a c ili­ tant la décision d'achat. U n gage de co nfiance et de confort. Une source d ’avantages com pé­ titifs et de revenus futurs. Une prom esse de perform ance. U ne a u gm en tatio n de la per­ ception de la valeur et de la satisfaction à travers des asso­ ciations q ui encouragent le co nso m m ateu r à utiliser le pro­ duit. La som m e des attentes des consom m ateurs. U ne m arque, c'est une partie très im portante du ca p ita l total de l'entreprise. «

Les associations de marques Les a sso c ia tio n s de m arques représentent ce que vos publicscibles co nnaissent de votre pro­ duit, leurs sentim en ts envers un achat potentiel et tout ce q u ’ils asso cient à votre produit. Les a sso cia tio n s peuvent évoquer un attribut, un avantage, une personne, un a nim al, un logo, un produit, un style de vie, la réputation de l’entrep rise, le prix, la perform ance, etc. Par exem ple, H a rle y D a vid so n évoque la liberté, le rêve am éri­ cain. Rolex évoque la qualité, la longévité. N ike évoque le sport, l’audace. Chaque em ployé(e) de l'entre­ prise devrait pouvoir clairem ent expliquer l’énoncé du position­ nem ent et les asso ciatio n s afin qu'il ou elle p u isse co m m u n i­ quer efficacem ent avec les four­ n isseurs et les clients. De cette façon, la co n sistan ce du m e ssa­ ge principal sera assurée.

la marque: produits nu entreprise? Il existe plusieurs niveaux de p o sitio n n em en t et de « b ra n ­

122 paperJam oô_2ooi

d in g »: l’entreprise, le m arché, la ligne de produit, et le produit en tant que tel. A lo rs q u ’il se m ­ blerait logique de débuter par les valeurs de l'entreprise (qua­ lité, service) avant de rajouter les spécificités du m arché ou du produit, en réalité, l’entre­ prise naît souvent d ’un produit couronné de succès. Cette per­ ception d'origine conditionne souvent l'im age que le public conservera de l’entreprise. Les so g o sh o sh a s ja p o n a is e s co m m e Toyota prêtent leur nom à toute une gam m e de produits n’ayant rien avoir les uns avec les autres. Le nom évoque alors certains élém ents qui caractérisent tous les pro­ duits de l’entreprise, que ce so it ju s tifié ou no n. Par ailleurs, toute m arque à succès co m p o rte g é n é ra le m e n t un produit m ais on ne peut affir­ m er que chaque produit c o n sti­ tue une marque.

Les produits de grande consommation et les prnduits complexes A lo rs q u ’ un c o n s o m m a te u r peut essayer p lu sieu rs sham p o in g s ou fro m a g e s sa n s co nsé q u e n ce s fin a n c iè re s graves avant de trouver le pro­ d uit lui co n ve n a n t p a rfa ite ­ ment, l'achat d'un produit ou d ’un service com plexe renfer­ me des co nséquen ces beau­ coup plus sérieuses. Une m au ­ vaise décision coûte cher. Les questions q u ’un c o n so m ­ m ateur se pose le plus souvent sont: est-ce que le p ro d u it répond à mes besoins, et, estce que je peux faire confiance à la com pagnie qui le vend ? Afin que le c o n s o m m a te u r p uisse répondre positivem ent à ces questions, il doit vous connaître, connaître vos pro­ duits et services, croire que vos solutions sont les m eilleures pour lui et vous faire confiance. Les p rin c ip a le s d ifféren ces entre les produits de grande co nsom m atio n et les produits com plexes (tels des produits technologiques) so nt c o m p i­ lées dans le tableau 1. A in si, pour les entreprises offrant des

p ro d u its et se rv ice s c o m ­ plexes, la gestion optim ale de la m arque revêt un caractère décisif.

L'im a g e de m arque d 'u n e entreprise résulte de la per­ ception par le public d'une m u ltitu d e d 'é lé m e n ts ph y­ siques et im m atériels. C'est une im age perçue. Elle peut donc être différente de l'im age que l'e n tre p rise a d 'e lle m êm e, ce qui peut causer des m alentendus et des échecs de co m m u nicatio n. Le produit représente souvent le prem ier contact avec l'im a ­ ge de m arque d'une société, à travers sa form e, ses fo nc­ tio ns, son prix, ses qualités in n o va n te s. L 'im a g e de m arque résulte a u ssi partielle­ m ent du nom de la société et des p ro d u its, de l'id e n tité visuelle et sonore et du réseau de d istrib u tio n (nous n 'a u ­ rons pas la m êm e im age d ’un produit d istribué par la b ijo u ­ terie S ch ro e d e r ou par A u chan ). L'im age est égale­ m ent forgée par l'histoire de l'entreprise, son savoir-faire, ses dirigeants, sa co m m u n ic a ­ tion et les services offerts. C ’est pourquoi la gestion des m arques concerne quasim ent tous les services de l’entrepri­ se. Ce lle -ci doit d éfinir des objectifs clairs et une stratégie adaptée, puis développer et c o o rd o n n e r ses o p é ra tio n s pour assu rer leur cohérence avec la prom esse q u ’ém et la m arque. En d ’autres m ots, une réd uctio n du service Recherche et Développem ent

> > Qu’est-ce que le «branding» ? Le « b ra n d in g » peut se défi­ n ir co m m e le processus de création, de développem ent et de m a in tie n d 'une rela ­ tion m u tu elle m en t f a v o ­ rable entre la m arq ue et le consom m ateur. «


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Intégrer la stratégie de marque et la communication marketing Pour s ’assu re r que le produit ou service deviendra bel et bien une m arq u e reco nnue, des efforts sub stantiels en co m m u -

de co m m u nicatio n tels la publi­ cité, l’em ballage, le design du produit, les relations publiques, le m arketing direct, les aides à la vente et les services aux c lie n ts . To u s ces élém ents contribuent à form er des expé­ rie n ce s p o sitives po ur le consom m ateur. Il est donc pri­ m ordial de régulièrem ent éva­ luer le degré de fidélité de ses c lie n ts , la notoriété de sa m arque et la perception q u ’en­ tretiennent ses clients vis-à-vis de la m arque. Finalem ent, il faudra à tout prix éviter de ré d uire le budget m arketing

ANALYSE

p o u rrait a v o ir par exem p le co m m e conséquence le ralen­ tissem ent d an s l’am élio ration des produits et la baisse de leur qualité, ce qui briserait la pro­ m esse d ’offrir des produits «à la pointe de la techno lo gie».

L’évolution de la marque IBM H istoriquem ent, la m arque IB M inspire une confiance difficile à im iter, un avantage considé­ rable. Jusq ue dans les années 80, la plupart des concurrents suivaient les développem ents d 'IB M de près, recherchant des niches ou opportunités sans atti­ rer l'attention. Plus a u jo u rd ’hui.

«There is great power in owning a word (brand association) in a customer’s mind. And don’t try to own a brand association already owned by someone n icatio n m arke tin g intégrée devront être déployés. La c o m ­ m unicatio n m arketing intégrée co nsiste en une orchestration stratégiq u e m u ltid is c ip lin a ir e des activités m arketing et co m m unicatio nnelles, d iffusant de façon créative et co nsistante le m essage de la m arque qui vise à co nvaincre les c o n s o m m a ­ teurs d ’acheter le produit et de lui rester fidèle. En d ’autres m o ts, créer la c o m b in a is o n optim ale de tactiques qui per­ mettront d ’atteindre les o bjec­ tifs fixés.

pour les m arques qui génèrent d ’im portants revenus: le succès d ’une m arque ne se fait pas tout seul.

avec le client, plus de types de clients, plus de ca n au x de distri­ bution et plus de produits et ser­ vices concurrentiels. Il en résulte que dans la relation entretenue avec le client, IB M s ’est éloigné de la com posante «tra n sa c­ tio n », dans laquelle le client achète les produits IB M . Cependant, dans ce nouveau m arch é concurrentiel, la m arque prend toute son im p or­ tance, guidant le co nsom m ateur

La stratégie de marque: qui gère i G é re r en interne ou faire appel à des p ro fe ssio n n e ls du m ar­ keting et de la c o m m u n ic a ­ tio n ? En général, la plupart des vo lets peuvent être gérés en interne par le service m ar­ keting. Les études de m arché

...To owe one brand associatinn, you have to give up trying to owo ten. » Al Ries, Jack Trout La valeur d'une m arque n’est pas créée du jo u r au len dem ain. Elle se crée dans le tem ps, avec une adro ite c o m b in a is o n de q u alité du p ro d uit, de p ro ­ gram m es m arketing, et d ’o utils

Le m arch é a beaucoup évolué. Il existe plus de points de contact

d evraie n t se baser su r les d on­ nées ra sse m b lées co ncernan t les ventes, les habitud es de c o n so m m a tio n des c lie n ts, les ré su lta ts des fo cu s g ro u p s, etc. a in si que su r des données

d ans ses choix. La m arque IB M s ’est construite à travers les années sur la prom esse de q u a li­ té, de technologie, de confiance et de soutien. P o u r toutes les com pagnies, la perform ance doit soutenir la prom esse pour transform er la perception en réalité. «

is su e s de la veille c o n c u rre n ­ tielle. Le service m arketin g de l’e n tre p rise ou une société de c o n s e il s p é c ia lis é e peuvent a c c o m p lir ces tâ c h e s . Les a sp ects stratégiques devraient t o u jo u rs être gérés par le m an ag e m e n t de l’entrep rise, quitte à ce q u ’il so it m o m e n ta­ ném ent acco m pagné de sp é ­ c ia lis te s pour des q u estio n s sp é cifiq u e s. Cependant, en ce o 6 _ 2 ooi paperJam

125


AN ALYSE

qui co ncerne les recherches d ’a s s o c ia t io n s et l ’ identité visu elle, l’appel à une agence de c o m m u n ic a tio n est préfé­ rable, to u jo u rs bien sû r en co llab o ratio n avec le m a n a ­ gem ent de l'entreprise.

La fluidité de la marque dans le temps O n a vu d e rn iè re m e n t la C a isse R aiffeisen d evenir la Banque R aiffeisen. FirstM ark Luxem b ourg s ’est tra n sfo r­ mé, par rachat, en Cegecom W ire le ss. PriceW aterho use et C o o p e rs & Lyb ran d ont fu sio n n é et so n t m aintenant co n n u s so u s la d é n o m in a ­ tio n P ric e w a te rh o u s e C o o pers (ou P W C po ur les p res­ sés). A ccenture a vu le jo u r (en lieu et place d ’A ndersen C o n s u ltin g ) et A rth u r A n ­ d ersen a la is s é to m b e r le «A rth u r» ... N o uveaux logos, nouvelles id entités visu e lle s, nouvelles m a rq u e s? Fusion ou rachat, reco nversion de la m a is o n m ère, d é v e lo p p e ­ m ent su r le m arch é interna­ tio n al, créatio n d 'un e ligne de p rod uits, p rivatisatio n ou vente d 'a c tio n s au p u b lic, a u c u n se c te u r n 'e st é p a r­ gné... Les e n trep rises p ro s­ pères se d is tin g u e n t des autres par leur cap acité à an ticip e r et à sa v o ir gérer ces

change m ents de façon e ffica­ ce. Parce que les m a rch é s sont d yn a m iq u e s, parce que les attitudes se tran sfo rm en t, parce que les attentes des c o n so m m a te u rs ch a n g e n t et parce que le status quo p ro ­ voque l’échec, vo ire la faillite, la m arq u e d o it n é c e s s a ire ­ m ent évo luer po ur éviter de d evenir un fardeau. C ’est ce u ’ il c o n v ie n t d ’ a p p e le r la uid ité de la m arque.

Est-ce que l'investissement en vaut la peine? Les m a rq u e s d o n n e n t aux co n so m m a te u rs des ra iso n s d ’ordre é m o tio n n e l et p e rso n ­ nel, m is à part le prix et les fo nctio n n a lités, pour prendre en c o n sid é ra tio n p u is acheter le p ro d u it ou s e rv ic e . L’ in v e stisse m e n t d an s la c ré a ­ tio n et la g e s tio n d ’une m arque ne vaud ra la peine que si l’e n tre p rise d é sire fid é ­ liser ses c lie n ts, a u g m en te r ses profits, fav o rise r Ta noto­ riété de ses p ro d u its et a u g ­ m enter sa v a le u r nette. Les p o in ts exposés d a n s cet article ne tra ita ie n t que les m a rq u e s d a n s le m o n d e « ré e l» . Dans le m onde In terne t, les rè g le s du je u changent...

Sch ém a 1: La gestion d ’une stratégie de m arque

S e rv ic e m a rk e t in g in te r n e o u à d é fa u t, e n tre p ris e de c o n se il, E t u d e s - c lie n t s

en c o lla b o r a tio n a v e c l’e n tre p ris e

D é fin itio n s d 'o b je c tifs

P o s itio n n e m e n t

S e rv ic e m a rk e t in g in te r n e o u à d é fa u t, e n tre p r is e d e c o n se il,

S tra té g ie d ’e n tre p ris e

e n c o lla b o r a tio n a v e c l’e n tre p ris e

S tra té g ie d e m a rq u e

A s s o c ia tio n s

Id e n tité v is u e lle , s lo g a n s

I

T a ctiq u e s m a rk e t in g

126 paperjam o6_2ooi

A g e n c e d e c o m m u n ic a tio n s p é c ia lise é , e n c o lla b o r a tio n av ec l’e n tre p rise

S e rv ic e m a rk e tin g in te r n e o u à d é fa u t, e n tre p ris e d e c o n se il, e n c o lla b o r a tio n a v e c l’e n tre p ris e

**

Le Luxembourg dans la danse

O n l'a évoqué sur cette m êm e page, le Luxem bourg n'est pas épargné par les modifications de marques. Les raisons des ces no m ­ breuses évolutions ont plu­ sieurs sources. Prenons l ’exemple d'Arthur Andersen devenant Andersen, et celui d ’A ndersen Consulting deve­ nant Accenture. Les deux sociétés, aujourd'hui sépa­ rées, étaient auparavant «ju m elles». Après un long confit, c'est une décision de ju stice qui a obligé Andersen Consulting à abandonner « Andersen» dans sa raison sociale. Une fois cette évolu­ tion faite, «A rthur Andersen» a sim plifié son nom, profi­ tant de la notoriété de la dénom ination. Parallèlem ent, FirstM ark Luxem bourg a égalem ent disparu des tablettes. Suite à des ennuis financiers, l'entre­ prise active dans les télécom ­ m unications s'est fa ite rache­ ter par Cegecom, qui s ’est empressé de rebaptiser l'enti­ té «Cegecom Wireless». À côté de ces évolutions « subies», certaines autres sont volontaires. C ’est ainsi que la Caisse Centrale Raiffeisen devient la Banque Raffeisen. Objectif: renouve­ ler l ’im age de l ’entreprise. À un niveau européen, le pôle services de Bull se trouve renom m é Integris. U n tel changem ent signifie entre autre essayer de se débarasser d'une réputation peu fla t ­ teuse, ou peu fid èle à la réali­ té des ses activités. Il est éga­ lem ent intéressant de rem ar­ quer que dans ces deux exemples, le choix n ’est pas le m êm e: une fo is l'on se contente de « rajeunir» le nom et l ’image, une autre fois on «efface tout» pour repartir de plus belle. «


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Le wireless, tout comme les autre aspects de la «Netéconomie», ont soufferts. Tout n'a pourtant pas disparu. Points de vue de pro­ fessionnels sur la question.

Wireless: après la crise? (vr) Ce i6 m ai, organisé par FirstTuesday Luxem bourg, a eu lieu le d euxièm e W ire less W ednesday. En p révisio n de cette soirée, paperjam a souhai­ té faire le point. Pour ce faire, no us avons dem andé à deux personnes du panel du W ireless W ednesday de répondre à nos questions. Il s ’agit de M. Georges M uller de Cegeco m (qui a récem m ent racneté les a ctivités de Firstm ark Luxembourg) et M. Gérard Lopez, M anaging Partner chez M angrove Capital Partners. What is your com pany's strate­ gy for "W ireless"? Aggressive, d efen siv e...? W hat are your optional strategies? Cegecom : «Cegecom has two different strategies for the W ireless. Today, we are offering the W ireless Local Loop technology and our goal is to connect a m ax im u m o f cu sto m e rs to broadband solutions from 512 KBPS to 2.5 G b p s. Cegecom offers leased lines, IP access, national and international voice services. We also connect our custom ers to our state o f the art

data center offering hosting and ho using services. Cegecom is also applying for an U M T S license. We are m ore careful regarding this opportuni­ ty, as it is very capital intensive. Ultim ately, the b u sin e ss plan m ust make sense.» M angrove: «W e are patient. Typically, we don't do infrastruc­ ture plays, which require a long­ term financial co m m itm en t (5-

10 years), which surp asses the scop e o f o u r fu n d . S in ce H ardw are is also one o f the fields that isn't o f interest to us, the only re m a in in g field is content, with all the inherent risks towards investing in this space with no clearly defined audience yet, or even penetra­

01

Cegecom


Chronologically, which type o f com panies (content providers, telcos, equipm ent m anufactu­ rer, ...) will first take benefits o f wireless data? C : «W irele ss data with reference to the m obile phone is just star­ ting and the evolution is not as expected, if you consider W AP. Japan seem s to be the real s u c ­ cess story for w ireless data. T h e techno lo gy w ill im p ro ve and so will the content and the num ber o f users. To say who the actual w inner will be, is too early today.» M: «W e believe that com panies that have put m oney on the cheaper G P R S infrastructure for instance, will be the first w in­ ners o f the w ireless scene. As far as content is concerned, only few w ireless specific players will be interesting, m ost content will be from existing co m p a n ie s putting a "wireless" flavor to their e x istin g services. Equipm ent m anufacturers will probably see a nice boost in sales, since they are currently in an overall saturated m arket. Overall I still believe that the bandwidth owners m ight win this one over tim e, as they own the hot property, next should be the content providers, and fin al­ ly the hardware providers.»

02

G é ra rd

Lopez,

M an g ro ve

W hen do you think content for broadband will be available? C : «T h e content as we have seen it evolves with the availability of capacity. W hat we understand by big capacities today will be sm all capacities tomorrow and we will see m ore and m ore exciting content.» M: «Co ntent for broadband is available now, especially in the entertainm ent arena. We don't see w ireless to be a dram atic leap forward in term s o f specific content. It will just enable to provide more stuff, quicker, in better quality and targeted more specifically to the end-user. For instance, m ovies are not a new thing, they are just new to your m obile device, and it is the sam e for gam es, financial services, ecom m erce and so on. Th e industry has seen a brutal shakeo ut, leaving co m p an ies such as A O L-T W consortium , the Kirch G ru p p e or EA for gam es in the driver's seat. We believe that som e sm all players will be able to com e through with specific wireless content such as geographic specific ser­ vices, but these success stories will be rare. In other words no one can expect to get money for a business plan in the financial services area for instance, where the only difference is a wireless approach.» Until now, what are the big su c­ cess stories or the best business cases in the wireless data world? C : « N T T D ocom o shows us the way as an operator and Nokia as

a producer o f handsets. It is am azing to see how well they are doing on such a difficult m arket.» M: «T h e classical one, would be

Et si I’i-mode débarquait en Eorope? N T T -D o co m o , l ’opérateur nippon, a bâti son succès sur I ’i-mode. U niquem ent disponible dans l'ar­ chipel, plusieurs signes annoncent son arrivée en Europe. «D oco m o , qui est actionnaire de l ’opérateur hollandais K P N M obile, s ’apprête à transposer son réseau à succès i-m ode sur le m ar­ ché européen. S'il ne s’agit pas véritablement de tisser un nou­ veau réseau de téléphonie mobile, D ocom o entend fa ire valoir son savoir faire en matière de gestion de contenu évolutif sur l'Internet mobile. L’opérateur devrait donc, avec ses partenaires, déployer des serveurs hébergeant des passe­ relles vers des contenus i-mode. Il envisagerait m êm e de fa ire fa b ri­ quer pour les pays concernés des téléphones mobiles compatibles avec ces nouveaux services. Le développement dans le reste de l ’Europe suivra, en fonction des accords qui seront signés avec les différents opérateurs du marché. M ais Docom o ne compte pas s ’en tenir uniquem ent au vieux conti­ nent. Des contrées asiatiques telles que la Corée, Taiwan et H o n g Kong sont visées, ainsi que les Etats-U nis par le biais d ’A Té(J, l ’opérateur am éricain dans lequel l ’entreprise jap o n aise a investi. La bataille est donc lancée entre l'opérateur britannique Vodafone et son concurrent jap o nais. Vodafone, le leader m o nd ial de la téléphonie mobile (notam m ent actionnaire de J-Phone, le rival de Docom o au Japon, et de S F R en France) envisage de lancer son service d'Internet m obile C P R S dans la quasi totalité de l'Europe d ’ici au mois de ju in . Le m atch s'annonce serré entre le modèle européen et l'Internet m obile à l ’imode nippone.» Source : www.transfert.net

06 2001 paperjam 129

ANALYSE

tion tim eta b le. N e verthele ss, that's w here the in tere stin g returns will lie, that is in the short term .»


ANALYSE

Quick Com Company Overview Q u ick Com is a privately held com pany based in Zug, Switzerland, with subsidiaries in the U SA (N ew York), C anad a (Ottawa) and Italy (M ilan). We have an experienced and growing international team, expert in Telecom m unications, Broadband and m edia service development. We are the leading provider o f serverless Personal and C ro u p Business Com m u nicatio n solu­ tions with a Guaranteed Q uality o f Service (C Q o S ). Especially adapted to the needs o f professional groups, Q uick Com 's unique serverless technology dis­ penses with risky, archaic client/server infrastructure and enables secure, cost-effective "anyto-m any" data transactions and group networking over IP net­ works. Q u ick Com jo in s forces with tele­ com m unications carriers, ISPs and technology and integration com panies to provide serverless business com m unications softwa­ re products fo r S M E s and other closed groups such as professional organizations, associations and government departments. From one person S o H o operations to large international organiza­ tions, Q uick Corn's affordable products and services enable busi­ nesses to network their sites inter­ nationally, to exchange high volu­ m e rich m edia files and to m an a­ ge professional com m unities more securely and efficiently than ever before. « Source: www.quickcom.com

the Japanese N T T Docom o with their l-m ode. O ther than that, there are som e nice valuations going a ro und for serverless co m m u n ica tio n s technologies, for exam ple co m p anies such as Q uickco m in Switzerland. I think that serverless (peer to peer) and w ireless are a trem endous com bination, since it pushes out the infrastructure cost to the client, who not only pays for always better devices, but on top do

paperJam o 6_ 2 ooi

o f it rarely uses their capacity to the m axim um . Serverless pro­ vides this, and with the ability of using always on connectivity, that is one o f our m egatrends.» With increasing mobility there are m ore and m ore d evices, from PC to P D A , m obile phone,... Is there going to be a privileged device in the future? C : «Everybody has his own idea how the perfect device should look like. M obility m eans so m e ­ thing else to the bu siness user than to the private custo m er and so, we will see a full range o f products. S m a ll, all in one, unbreakable, soft, flexible and inexpensive, this could be the device o f the future.» M: «A gain here I think that the best device is a portable device that m arries sm all size with a good screen visib ility and an adequate weight. M obile phones are too sm all, portable PCs to big, thus the best device is a mixture which turns out to be about the size o f a PDA . Chipsets and circuit boards have evolved to the extent where even PDAs can run a full-fledged O S, as well as provide very adequate m u ltim e d ia c a p a c itie s and decent storage space. T h is will provide a nice market to the chip m anufacturers.» V C , telcos, service providers, equipm en t m an u factu re rs, ... are sensitive to wireless. Are they all going at the sam e pace towards wireless or is there any reluctance? C : «W h o is not interested in w ireless? It is an exciting tech­ nology. In order to m ake a b u si­ ness succeed, you cannot afford to loose m oney in the long run. Yes, w ireless is a great solution; but not at any co st.» M: «There is no reluctance per say, there are different budgets and strategies, but nobody doubts that w ireless is the way to go to reach the potential c u s­ tom er at the right m om ent and the right place (anyone say "im pulse buying"). Th e co m p a ­ nies that have invested heavily into U M TS licenses, will have to start providing revenues fairly quickly, thus their need for fin an­ cing the developm ent o f specific services, which is an additional investm ent. The other, especially those with G P R S investm ents

can take a more relaxed route, w aiting for third parties to pro­ pose tneir own services. To fin ish: overall w ireless will be a way to get custom ers to do more o f the things that they already do today, but so is convergence. The w inners will be those that m anage to get this equation right; to us they are existing m edia, telecom and industrial groups. For a newcom er, w hich represents nearly 1 0 0 % o f the com panies we look at, we don't see a lot of open space in the w ireless world, outside o f com panies p ro vid in g gro und breaking technical so lutio n s (such as serverless, security, co m p res­ sion, gps or network m anage­ m ent technology). In our eyes, the days o f the Portal / O n -lin e co m m u nity entrepreneur with no technological entry barrier are co unted.» «

*

What is Nokia? « N o k ia consists o f Nokia Networks and N o kia M obile Phones. N o kia Networks: We're hel­ ping create a m obile world one where everyone will have access to inform ation on the net. N o kia is a front runner when it comes to supplying data, video and voice net­ works and related services fo r our operator customers and Internet Service Providers. We are a leading developer o f m obile Internet applications and solutions with an aim to be a pioneering partner in the era o f m obile Internet and m obile m ultim edia. N o kia M obile Phones: Q uite simply, the world's largest m obile phone manufacturer. We design our technology around hum an needs. O u r mission is to m ake it easy fo r people to connect with each other - and to a range o f information, entertainm ent and other wireless services at any time, wherever they are.» « Source: www.nokia.com


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AN ALYSE

Quelques chiffres sur les médias au Luxembourg

Luxembourg Media Key Facts 2000 La scène m édiatique luxem bour­ geoise est pour le m o ins «o rig i­ nale», en ce sens q u ’elle est caractérisée par un mode de fo nctio nnem ent atypique par rapport à d ’autres pays euro­ péens. D ans un tel contexte, les Luxembourg Media Keys Facts (LM KF), parus il y a quelques sem aines, sont une référence utile pour estim er les poids d ’un certain nom bre de m édias et supports publicitaires. Il s’agit de la troisièm e édition, réalisée par le départem ent marketing d'IPL. paperjam vo us propose quelques extraits de cette étude, a cco m p agnés des co m m e n ­ taires d ’IPL. Le docum ent com ­ plet est disponible auprès d ’IPL, a cco m pagné de chiffres non publiés ici, au 4 4 70 70 - 262.

Publinvest a été quelque peu modifiée en 20 0 0 , notam m ent en ce qui concerne l’enregistre­ ment des annonces relatives aux d iverses m an ife statio n s. Ceci explique la progression record (m ais artificielle) du groupe éco­ no m ique "Culture, E n se ig n e ­ ments, Loisirs". En réalité, les secteurs qui ont le plus augm en­ té leurs investissem ents publici­ taires l’an p a ssé so nt les Télécom s (inclus dans Matériel / Équipem ent Bureau), le secteur Financier, et le secteur Autom o bile. Les a n n o n ce u rs issu s de ces groupes écono-

Tableau: T O P 10 des a n n o n ­ ceurs (Total 5 m édias, inv. bruts en m illiers de L U F) Cactus M illico m Int. BCEE P& T M obilux BRAM Courthéoux Autodiff. Losch G eneral Motors B atiself

Chart 1: Les groupes économ iques publicitaires 20 0 0 / 1 9 9 9 Culture, Enseignement, Loisirs Matériel / Equipement Bureau

Automobiles et A ccessoires TO TAL Distribution généraliste Distribution spécialisée

Les groupes écon o m iques Évolution des investissem ents publicitaires 2 0 0 0 / 19 9 9 (voir Chart 1) La m éthodologie de la pige

132 paperJam oô_2ooi

33-476 29.889

Évolution des investissements

Banques / Credits / Assurances

les investissements

83-735 62.828 48.009 46 .747 46.283 38.034 36.893 34.410

Autres Transports / Tourisme Divers Autres services Boisson


Télévision (voir Chart 2) Par rapport aux pays vo isin s (surtout la France et la Belgique), la courbe d ’audience quotidienne de la télévision au Luxem bourg a ceci de particulier q u’elle ne subit pas d ’élévation significative le m idi. En l’absen­ ce d ’in fo rm atio n s télévisées nationales à la m i-journée, l’au­ dience est concentrée su r la so i­ rée, à partir de i8h30, dès l’ou­ verture du program m e de RTL Télé Lëtzebuerg. Radio au Luxem b ourg Audience C u m ulée Jour Moyen - Lundi-vendredi - Population 12 + (voir Chart 3) Le paysage radio est largem ent d o m in é par RTL Radio Lëtzebuerg, qui a ccu e ille 150 .0 00 auditeurs par jour. La deuxièm e station du pays est Eldoradio, station co m p lém en­ taire à RTL, p u isq u’elle obtient la m ajorité de son audience sur la cible Jeune. Les stations étran­ gères, q u ’elles soient franco ­ phones ou germ anophones, ne dépassent pas 3 % d'audience cum ulée jo u r moyen. Cin é m a au Luxem bourg - Profil des visiteurs (voir Chart 4) L’étude ILReS M edia permet de déterm iner le profil des ciné­ philes. Il en ressort que le ciné­ ma est un m édia particulière­ m ent performant pour toucher les c o m m u n au té s étrangères qui vivent au Luxembourg. La cib le des c in é p h ile s g ra n d ducaux est très cosm opolite: les salles attirent toutes les catégo­ ries sociales ju s q u ’à 50 ans. Internet au Lu xem b ourg Fréquence de consultation des sites (voir Chart 5) Internet à atteint en 20 0 0 un taux de pénétration de 3 0 % au Luxem bourg. P o u ssé par de nom breuses initiatives, ce taux devrait encore progresser dans les m ois à venir. Si certains ne font q u ’une utilisation o ccasio n­ nelle d ’ Internet, près de 6 0 % des internautes surfent souvent, voire tous les jours. «

ANALYSE

m iques sont fortement repré­ sentés parm i les plus gros inves­ tisse u rs d an s le c la sse m e n t 20 0 0 de Publinvest. (rappelons qu’il s ’agit d ’un classem ent basé sur des données brutes, voir paperjam 0 3 /2 0 0 1)

Chart 2: Télévision

Ch art 3: Radio au Luxembourg - Audience Cum ulée Jo u r M oyen - Lundivendredi - Population 12+

>%

fréquences régionales

fréquences nationales

1%

2%

1%

2%

I I. I

stations étrangères francophones

radios locales

3*

3%

2%

1 .1—1 ____ 1_LJ—L,ÏX X L stations étrangères germanophones

Ch art 4: Ciném a au Luxembourg - Profil des visiteurs 65 ans et + 50-64 ans

X

\

J

\

§ .

Luxembourgeois

N a tio n a lité

Age

Chart 5: Internet au Luxembourg - Fréquence de consultation des sites rarement 16 % . tous les jo u rs 3 1%

de temps 1 en tem ps ' 25% presque tous les jours 10 % souvent 18 %

06 2001


La Société des Foires Internationales de Luxembourg S.A. s'insère dans l'économie par la gestion, la facilitation, voire la découverte de places de marchés. Cette entreprise de service, unique mais pri­ vée, se doit de développer sa propre rentabilité.

les Foires, ou l'art de faire voir (fw) Unique en son genre au Luxem bourg, la Société des Foires In tern atio n a le s de Luxem bourg S.A. (plus briève­ ment "les FIL") gère l'infrastruc­ ture m ise à sa d isposition. Pour elle, l'explo itatio n fruc­ tueu se d'un centre d'exposi­ tions et de conférences passe par une adaptation proactive perm anente aux contraintes des m archés. O rg a n ise r, p ro m o u vo ir et accueillir des foires et congrès, des s a lo n s s p é c ia lis é s , des s é m in a ire s et conférences divers, des concerts mêm e, tout en c o n s o lid a n t son im pact in te rn a tio n a l, est le résultat d'une politique de diversifica­ tion et de rep o sitio n n e m e n t constant de l'activité de la société. M êm e si le travail des FIL est une co n trib u tio n à l'intérêt général de l'économ ie et de l'in­ dustrie de l'accueil, ses action­ naires en attendent des résul­ tats. Cinq orientations stratégiques fondam entales ont guidé Tes FIL dans leur évolution.

et par la diversification La société ne pouvait se lim iter à l'organisation de ses deux évé­ nem ents m a je u rs, fu s s e n t-ils d'envergure. Grandir, pour les FIL, cela voulait a u ssi dire ajo u­ ter aux Foires de Printem ps et d 'A uto m ne d 'au tres é véne­ ments. Au fil du tem ps, la pro­ gression en nom bre est devenue quasi logarithm ique: 90 m an i­ festations diverses sont prévues cette année. Parm i celles-ci, plus

très spécialisés (com m e Brush Expo), en parallèle à des m an i­ festatio n s m o n o th é m a tiq u e s qui s'adressent au grand public (le Salon des A ntiquaires, par exemple). Un grand nom bre d'événem ents attire un grand nom bre de per­ sonnes, fabricants, distributeurs et leurs clients. Le critère du nom bre est sans doute le plus im portant des critères de réussi­ te, puisqu'il influence directe­ m ent la rentabilité et la notorié­ té. N éanm o ins, il doit être nuan-

les Fil jouent un rôle de facilitation et de gestion. de 20 sont régulières, avec une périodicité variable (d'annuelles à quadriennales). Le choix stra­ tégique des FIL en m atière de diversification a été d'occuper les niches professionnelles spé­ cifiques: la société s'est lancée dans l'organisation de salo ns

cé par le degré d'intérêt du v is i­ teur. 1500 visiteurs, m ais tous directem ent concernés, venus au salon spécialisé concernant le traitem e n t de m alad es à dom icile, voilà qui est un réel succès, co m m e le sont les trois w eek-end d'exposition perm a-


Grandir par l'adaptation au marché L'adaptation au m arché est une quête perm anente et essentielle dans le secteur des foires et salons en général. La progression des FIL est d irec­ tem ent liée à leur capacité à innover, à inciter leurs expo­ sants à innover, et à sentir l'évolution ch an g ean te des goûts des c o n so m m a te u rs. C'est ainsi que des m anifesta­ tions sont parfois retirées des program m es (ou se retirent d 'elles-m êm es). En m atière de place de m arch é, les FIL jouent un rôle de facilitation, de gestio n, de découverte éventuellem ent. E lle s ne créent pas e lle s-m ê m e s de marché, m ais plutôt perm et­ tent au m arché de trouver sa place grâce à elles. À ce pro­ pos, M a th ias Treinen , Adm inistrateur-D irecteur, utili­ se une co m p araison éloquen­ te: sa société gère le stade, m ais ne joue pas au foot...

Le plus bel exemple d'adapta­ tion en tem ps utile aux ten­ dances du m arché est sans doute le salo n "Bureautec" (b ien n a l, le p ro ch a in en octobre 20 0 1), qui a pu inté­ grer les "TIC" et nouveaux m édias en général et être ain si la seule, parm i les m anifesta­ tions internationales co m p a ­ rables, à subsister.

^

ANALYSE

nente "H ouse Finish" relative à la construction et à l'am éna­ gement: la qualité des 600 visiteurs est on ne peut plus pertinente, p u isq u e , invités personnellem ent, ils sont tous en train de construire...

Les fil,l’entreprise C o m m u n ém en t appelée "FIL", la "Société des Foires Internationales de Luxem -bourg S .A ." a été créée sous ce statut en 1972 avec des capitaux luxem bourgeois (détenus p a r les C h am b res Profession-nelles luxem bourgeoises, p a r quatre banques et p a r la V ille de Luxem bourg). Son objet est la gestion du Centre d'exposi­ tions et de conférences; elle em ploie a u jo u rd 'h u i 24 personnes tout en travaillan t en partenariat avec de nom breuses sociétés. M em bre du groupem ent professionnel U F I (U n io n des Foires In tern atio­ nales), elle obtient à ce titre un lab el de qualité. L'infrastructure actuelle com prend 42 0 0 0 m 2 de h alls d'exposition, com plétés p a r 10 000 m 2 non couverts, et 9 salles de conférences perm ettant l'a ccu e il de 20 à 2 0 0 0 personnes (leur équipem ent va ju s q u 'à la possibilité de traduction sim u ltanée). S'y ajoutent tous les services utiles en p areil Heu de gra n d rassem blem ent: p arking et gare d'autobus, restaurants, banque, poste, crèche, etc., le tout d ans un bâtim ent m oderne et fo n ctio n n e l dont l'élégance est un atout supplém entaire. Le taux d'exploitation a n n u e l des in sta lla ­ tions dépasse les 8 0 0 % de la surface totale, et le parc attire, pour une centaine de m anifestations en tout genre, plus de 400 000 visi­ teurs et 2.20 0 exposants directs. La fle x ib ilité des bâtim ents perm et l'a cc u e il de cinq m anifestations sim u ltanées. «

Les FIL sont en fait une entreprise de service économ ique. La qualité de ce service va bien sûr

au-delà de celle de l'infrastructu­ re, et se révèle dans toutes les actions m ises en oeuvre. L'un des exemples les plus m ar­ q u an ts de réussite d ans ce d o m a in e est l'u tilisa tio n de l'Internet. Depuis quatre ans, et m algré les pessim istes qui pré­ disaien t la ruine des foires et salo ns supplantés par Internet, les FIL ont investi dans un site

très performant. La société a voulu y voir un réel outil com plém entaire, qui lui permet d'offrir en plusieurs langues et avec un m axim um d'efficacité toutes

les in fo rm atio n s utiles: cata­ logue des m anifestations, ques­ tions pratiques (plans des lieux, p lan s d 'accès, liens avec d'autres sites pour l'héberge­ m ent et le tourism e, service de petites annonces liées à la m ani­ festation en cours, etc.), et su r­ tout possibilité de réservation en ligne. Un autre aspect de la recherche de qualité dans le dom aine des

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AN ALYSE

le programme des FIL Les deux m an ifestation s les plus connues qu'organise la Société des Foires Intern atio nales de Luxem bourg S .A sont assurém ent la Foire de Printem ps (alim entation , boissons, arts m énagers et loisirs), et la Foire d 'A utom ne (construction et am énagem ent intérieur). Toutes deux ann uelles depuis 1976, elles sont de véritables événem ents atti­ rant 150 000 personnes. La prem ière p a r exemple, avec ses 300 stands sur quelque 2 0 000 m 2 de surface nette, attire à elle seule entre 80 et 10 0 000 visiteurs avec la présentation des produits de près de 2 000 exposants issus de 40 pays. C'est là une belle vitrine pour les F IL , d ans la partie "foires et salons" de leurs activités. P arm i les pro ch ain s événem ents prévus:

1 9 .0 5 -2 7 .0 5 .0 1 19.05 - 27.05.01 0 1.0 9 - 0 2.0 9 .0 1 1 4 .0 9 -1 6 .0 9 .0 1 15.09 -16 .0 9 .0 1 10 .10 - n . io . o i 0 6 .10 -1 4 .1 0 .0 1 23.10 - 26 .10 .0 1 25.10 - 26 .10 .0 1 24 .10 .0 1 22.11 0 1.12 14 .12 15.09 15.09

- 23 .11.0 1 - 0 2 .i2 .o i -1 6 .1 2 .0 1 -16 .0 9 .0 1 -16 .0 9 .0 1

18.01 - 2 0 .0 1.0 2 18.01 - 2 0 .0 1.0 2 07.03 -10 .0 3 .0 2 07.03 -10 .0 3 .0 2 30.03 - 31.0 3.0 2 10 .0 4 ■ 12 .0 4 .0 2 13.09 - 15.09 .0 2 23.10 - 2 4 .10 .0 2 16 .n - 2 0 .11.0 2

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Foire de printem ps (biens de co nsom m atio n) Intersafety (Salon Interrégional pour la Sécurité) Exposition canine internationale O eko-Foire Britain in Luxem bourg em c - Exposition M edia C o m m un icatio n Foire d'autom ne (biens d'investissem ent) Bureautec (Nouveaux M édias, Bureautique, Techniques de Co m m unicatio n) Journées Bancaires Internationales Instrulux (Carrefour Européen de l'In stru m en ta ­ tion, des Autom atism es et du Laboratoire) Foire des études et des form ations Bazar international Euro Racing Show Foire à la Brocante H o u se Finish (Centre d'inform ation pour le par achèvem ent de l'habitat) Vakanz (Salon du Tourism e) Sport Life Europleinair (Salon Européen de la V ie en Plein-air) Salon des Antiquaires, de la brocante et de l'art contem porain, Festival du livre luxem bourgeois Dogexpo, Salon du Chien Telem edicine & Telecare ITALIA D IM E N S IO N E 20 0 0 Software & Internet Expo Expogast “C U L IN A R Y W O R L D CU P", 9e Salon International de la G a stro n o m ie «

foires et salons est de proposer l'éventail le plus large possible aux personnes qui fréquentent le site. Aux FIL, les services (directs ou assurés par des par­ tenaires) sont m ultiples, tant pour les exposants que pour les visiteurs: location de voitures, bus ou navettes, crèche, accueil de personnes handicapées, pre­ m iers se co u rs, lo catio n de m o b ilier, réa lisatio n de p a n ­ neaux et lettrages, p u b licité, té lé c o m m u n ica tio n s, point presse, bornes interactives, assurances, restauration ou ser-

vices gastronom iques, nettoya­ ge, photographes, interprètes, etc.

Etre à nul autre pareil, c'est ce que recherchent les F IL en exploitant leur savoir-faire en fonction des caractéristiques de Luxem bourg. Parm i celles-ci, la neutralité: une m an ifestatio n m édicale ou pharm aceutique ne suscitera pas les m êm es ten­ s io n s à Lu xem b ourg qu'à D üsseldorf... Une autre caracté­ ristique est le statut de capitale, allié au haut degré d'exigence des co nsom m ateurs luxem bour­ geois. Dans un m ilieu qui ne souffre guère la m édio crité, voilà une garantie de prestige qui explique une participation élevée.Seule dans son secteur au Luxem bourg, la "Société des Fo ires In tern atio n a les de Luxem bourg S.A." n'en doit pas m oins relever un défi difficile: celui de m ériter l'estim e natio­ nale. Celle-ci se gagne par la qualité, m ais aussi par la cap aci­ té à rivaliser avec ce qui se fait à l'étranger. Or, proche de nos


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des personnes concernées, oriBinaires de prèse de 80 pays différents! Les salons de ce genre

Pour les FIL, les perspectives de développement passent par un marketing de contact humain. est d'être au niveau de la G rand e Région la plate-form e la m ieux o rg an isée , celle qui donne le plus de garanties de su ccè s aux p a rticip a n ts. Et c o m m e les p u b lic s co n c ern é s par ce qui se fait à Luxem bourg

Perspectives

co n co u ren t à la renom m ée, apportant de plus des résultats éco n o m iq u e s im m é d iats non négligeables (les 2.500 visiteurs dépensent en moyenne 20 0 0 0 LU F et apportent leur contribution via différentes taxes).

To u jo u rs d ans l'esprit d 'ad ap ­ tation perm anente, une n o u ­ velle stratégie est élaborée, et va être m ise en oeuvre. Pour les FIL, les perspectives de d évelo p p em e n t p assen t par un m a rk e tin g de co n tact h u m a in . Il n'est plus p o ssib le a u jo u rd 'h u i d 'e n vo ye r un d o c u m e n t im p rim é à 5 ou

Il est c o m m u n é m e n t ad m is dans le secteur des foires et congrès que le personnel néces­ saire est de l'ordre d'une per­ sonne pour 10 0 0 m 2. Les FIL atteignent un rendement nette­ m ent plus élevé, puisqu'elles em ploient 24 personnes pour 42 0 0 0 m 2. Cette perform ance s'explique essentiellem ent par le

6 .0 0 0 adresses et d'attendre p a is ib le m e n t le reto ur... il s 'a g it là d 'u n m o u ve m e n t général d ans le m onde éco no ­ m iq u e . Et c'est bien d an s cette m o uvance que M athias T re in e n vo it l'a c c o m p lis s e ­ m ent de son travail: le succès le p lu s im p o rta n t p o u r sa société, au-delà des aspects strictem ent éco no m iqu es, est de co n trib u e r à la co nvivialité au plus haut niveau interna­ tio n al. «

sont souvent ceux qui fréquen­ tent les "grands" (B ruxelles, Cologne ou Paris), la société voit là une réelle stim ulation. Par ailleurs, certains salons et congrès contribuent pleinem ent à la notoriété m ondiale des FIL. C'est le cas d'Expogast (qua­ d rie n n ale, la p ro ch a in e en 2 0 0 2 ), avec son prestigieu x co n co u rs in te rn a tio n a l d'art culinaire auquel participent plus de 700 spécialistes du m onde entier. C 'e st le cas a u ssi de m anifestations plus co nfid en­ tie lles car très s p é c ia lis é e s . D ans cette catégorie, on trouve Brush Expo (salon pour l'in d u s­ trie des balais, brosses, p in ­ ceaux et rouleaux à peinture, quadriennal - le prochain en 20 04). Les brosses constituent un m arché énorm e et très fermé (500 fabricants): le prestige et l'im pact de cette m anifestation tient non pas au nom bre de v is i­ teurs ou à la surface utilisée (80 exposants sur 5000 m 2, 2500 visiteurs), m ais bien à la qualité

recours large et très précoce (1982 I) à un système de ges­ tion intégrée, qui a d'ailleurs suscité l'intérêt général du sec­ teur. Cependant, si le nombre de m anifestations continue à croître, l'équipe sera renforcée.

ANALYSE

frontières, la concurrence existe à Liège, Metz ou Nancy. D ans ce contexte, l'am bition des FIL

Quand l’histoire s ’emmêle les FIL? Id éalem ent situées à un je t de pierre de l'autoroute, tellem ent près d 'une bretelle d'accès qu'on ne pourrait rêver positionnem ent plus fa vo ra b le , les Foires Internationales de Luxem bourg sont en quelque sorte le po rtail d'entrée de Kirchberg, q uartier d 'avenir s'il en est. C 'est pourtant du passé que vient le clin d'œ il: le site est traversé par le Kiem , la chaussée rom aine q u i m e n a it à Trêves. Q u a n d on sait l'im po rtance des voies rom aines po ur les échanges et le négoce... "K

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De mois en mois, la rédaction de paperjam vous présente sa sélec­ tion de sites Internet.

Spot sur les «e-services» financiers (le) Ce m o is-ci, en guise d ’intro­ duction au prochain dossier de paperjam dédié en grande partie à l’e-banking au Luxembourg, nous avons décidé de nous inté­ resser à quelques sites propo­ sant des services bancaires sur Internet et / ou du conseil en matière d ’investissem ents.

cialisé dans l'analyse d'actions, en considérant chaque sem aine 9 0 % de la capitalisation boursiè­ re mondiale.

theScreener.com: Les bonnes décisions d'investisse­ ment en gagnant du temps.

L’équipe de the Screener. corn propose des analyses et des re c o m m a n d a ­ tio ns claires (acheter, v e n ­ dre, conserver) sur 2 0 0 0 ac­ tions issues de 23 m archés, le tout dans un form at synthé­ tique (résultats présentés sous form e de ta­ bleaux avec des flèches). Ces re­ co m m a n d atio n s se veulent neutres et o bjectives car theScreen-er.com est une société totalement indépendante dont le m étier est e x clu sive m en t le conseil et l'analyse (ils ne gèrent pas d'argent).

Basé sur des critères acceptés par les p ro fe ssio n n els, theScreener.com , une entreprise suisse, propose du conseil spé­

Pour ce faire, les rapports d'ana­ lyse financière de plus de 6 00 0 analystes dans le m onde sont auto m atiquem ent co llectés et

Les sites ont été sélectionnés parce que le projecteur de la presse se trouve braqué dans leur direction ces derniers temps (et qu’on a voulu voir de nos propres yeux), parce q u ’ils ont subi des changem ents ou parce que les services proposés se révèlent d’une assez grande uti­ lité pour l’investisseur en herbe ou professionnel. La liste ne se veut en aucun cas exhaustive (vous aurez été pré­ venus... :-)

p assés au crib le selon une m éthode m ultifactorielle déve­ loppée en interne. Les investis­ se u rs bénéficient a in si d ’une

vision des opportunités d 'inves­ tissem ent par pays/indice, par secteur et par zone monétaire. Pour permettre aux investisseurs de m esurer la pertinence de la m éthode proposée, les perfor­ m ances des conseils sont affi­ chées en toute transparence sur le site et des portefeuilles virtuels sont gérés en tem ps réel selon la m éthode prônée (un portefeuille


Ebanking.lu: l’offre du groupe Fortis / B C L Ebanking Luxembourg, une filia­ le de la Banque Générale du Luxembourg, l’entité luxem bour­ geoise du groupe Fortis, propose depuis plusieurs années déjà ses services bancaires virtuels. M is à part la gestion journalière de ses com ptes et les opérations bour­ sières (plus de 800 sicavs et 22 bo urses p rin cip a le s e u ro ­ péennes et am éricaines dont 6 en tem ps réel: Paris, Francfort, Bruxelles, Am sterdam et NewYork / N asdaq), le site eban­ king.lu renferme une m ultitude d ’inform ations utiles auxquelles on peut accéder en tant que v is i­ teur, m em bre ou client, chaque

statut permettant de découvrir toujours plus. C o m m e «u n e bonne inform a­ tion, c'est déjà la m oitié de vos plus-values», ebanking offre gra­ tuite m e n t l’accès à p lu sie u rs inform ations de valeur. D ’ailleurs, devenir m em bre ne prend que quelques m inutes et don ne accès n o tam m ent aux

L'inform ation pédagogique est divisée en 3 niveaux: débutant, interm édiaire et expert. Pour les débutants, des notions de base, clairem ent définies, et des infor­ m ations factuelles sont acces­ sibles à tous. Pour les intermé­ diaires (investisseurs confirm és), des textes abordant des points précis en profondeur sont expo­ sés. Et pour les experts (profes­ sio n n e ls et ceux qui ont une longue expérience des marchés ou des techniques financières complexes), des contenus sans c o n c essio n , exigeant des connaissances préalables solides pour une bonne com préhension et un usage approprié peuvent être consultés. Les sujets suivants y sont abor­ dés: se constituer un portefeuille, l'Euro, les obligations (notions de base), les obligations conver­ tibles, les SICAV, les codes ISO des Devises, les données macro­ é co n o m iq u e s, les sites des

bourses dans le monde, l'analyse technique, l'analyse fondam enta­ le de l'entreprise, les marchés fin an ciers, l'analyse des ratios financiers, les ratios boursiers, les certificats et les Warrants. L’utilisateur appréciera l’organi­ sation claire de l’inform ation et la facilité d ’u tilisatio n du site Internet. Une version dém o inter­ active permettant de sim uler des

D IR E C T O R Y

opérations peut être testée libre­ ment. Parmi les fonctionnalités, notons l'auto diagnostic qui per­ met au client de recevoir des conseils précis instantanés desti­ nés à optim iser sa gestion des avoirs (liquidités et placem ents). Ces conseils sont de plus im m é­ diatem ent applicables à travers l'interface ebanking. De plus, pour les investisseurs, des infor­ m ations économ iques et bour­ sières détaillées, en partenariat avec theScreener.com, sont d is­ ponibles (m oyennant abonne­ m ent annuel, sau f si vous êtes un « b o n » client).

WEB

Les prix des abonnem ents pour les services varient entre 10 $ et 10 0 $ par m ois. M is à part le par­ ticulier, le contenu du site est fourni à des courtiers en ligne, des portails financiers et des banques en ligne. Une offre stan­ dardisée (volet rédactionnel et marketing) est égalem ent d isp o ­ nible pour la presse.

infos avancées de l'Académie, une so urce très détaillée de notions de base, d ’outils et d'en­ seign em en ts nécessaires pour exploiter au mieux la quantité infinie d'inform ations financières et éco n o m iq u e s d isp o n ib les dans la presse ou sur le Web.

B U S IN E S S

sur l'indice suisse SM I, un sur l'EuroStoxx 50 et un sur le Dow Jones).

Imiweb.net: Start, Pro, on-line, real-tim e Imiweb, la division ebanking de IM I Bank (Lux) S.A, fait partie du second groupe financier italien et se positionne com m e la prem iè­ re banque réellement «virtuelle» au Luxem bourg. Le groupe a c h o isi de lancé Im iw eb au Luxem bourg pour ensuite c o nq u érir les autres m archés européens. L’offre d'IM IW EB se décline en deux profils: Start Service et Pro Service. Le service Start s ’adresse à ceux qui hésitent encore à fran-

chir le pas vers les services ban­ caires courants et d ’investisse­ m ent sur Internet. La facilité étant le m aître mot, le Start com prend un seul compte pour toutes activités bancaires et opérations d'investissem ent, en plus d'une sélection de cartes de crédit et de débit. Il permet éga­ lem ent d’investir dans une gran­ de variété de fonds et d'autres 06 2001

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* Luxembourg’s Business Web Directory Avant la sortie du prochain paperJam vous pouvez déjà lire les co m m u n iq u és des entreprises en ligne

www.paperJam.lu Attachés de presse, envoyez vos textes (fr, engl., de) acco m pagnés, si possible, d 'illustratio ns à l'adresse:

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Le Pro Service s ’adresse aux habi­ tués de l'Internet et aux investis­ seurs. Les frais liés aux transactions boursières sont plus bas q u ’avec le service Start. Dans les deux cas, les clients peu­ vent effectuer leurs transactions en ligne et en tem ps réel (et non en dif­ féré com m e chez les concurrents) sur les principales bourses m on­ d iales: Allem agne, France, EtatsU nis, Italie et Pays-Bas. Par l'inter­ m édiaire de du Service Clientèle, le client peut effectuer des transac­ tions sur d'autres m archés bour­ siers.

Une palette d'inform ations précises et concises (fournies entre autre par Teledata Bôrsen Inform ation Ltd.) sur l'argent, les instrum ents fin an­ ciers, les m archés et les sociétés est aussi m ise à d isposition. Chez Imiweb, "en ligne" ne se lim i­ te pas à Internet. Le client pourra égalem ent transm ettre ses opéra­ tions par G S M , en utilisant le W AP ou les S M S. Il est p o ssib le de contrôler ses ordres avec précision, vérifier les ordres passés ou en s u s ­ pens (ou annuler ces derniers si nécessaire) et obtenir des inform a­ tions actualisées concernant son portefeuille et la situation de son compte. Le site Internet regorge d ’inform a­ tions visant à convaincre le visiteur

Fundmarket.lu: un conseil indépendant Filia le de la Banque de Luxembourg, Fundmarket.lu s'est spécialisé dans les fonds d'inves­ tissem ent au Luxembourg. Basé sur une sélection des m eilleurs fonds, Fund-Market propose un conseil indépendant. La Sélection de fonds FundMarket, établie sur base de critères qualitatifs et quantitatifs rigoureux, est co m p o sée des

fonds des plus grands prom o­ teurs et elle est rem ise à jour régulièrem ent. Fund-M arket ne conseille que les fonds des autres. Il détermine lui-m êm e sa poli­ tique de sélection des fonds et de gestion, déclinant son offre en trois form ules sur mesure, selon les besoins de l’investisseur: Accès: Le client choisit lui-m êm e ses fonds d'investissem ent. Fund­ Market exécute les ordres d'achat et les fonds acquis sont livrés auprès de la banque choisie. Les frais se lim itent au prix net affiché par le promoteur du fonds. Selection: Le portefeuille de fonds est co nstitué su r base, entre autres, des fonds sélectionnés par Fund-M arket qui effectue les opé-

Profil: La gestion des avoirs est déléguée à un conseiller Fund Market qui établit un «profil d 'in­ vestissem ent» et oriente le client vers un « m e n u » de fonds sur base des fonds sélectionnés dont la stratégie d'investissem ent cor­ respond aux objectifs du client. Les frais s ’élèvent à 50 EUR + 0 ,1 5 % de la valeur du portefeuille + C o m m issio n de gestion. Sur le site de FundMarket, le v isi­ teur et le client trouveront des in fo rm atio n s pratiques, par exemple, com m ent sélectionner un fonds. De plus, les profils d ’investissem ent associés à des portefeuilles m odèles peuvent être téléchargés. On notera que

ces portefeuilles ont été consti­ tués avec la société de recherche am éricaine Ibbotson Associates selon une m éthodologie qui repose sur une analyse dévelop­ pée par Harry Markowitz, prix Nobel. Cette analyse vise à pro­ poser à l'investisseur des porte­ feuilles efficients qui m axim isent la rentabilité pour un niveau de risque donné. Sous la rubrique financière, on retrouvera des inform ations sur les m archés, en partenariat avec Reuters et un glossaire de termes financiers. Cependant, seuls les clien ts peuvent co nsulte r la vale u r nette d ’in vestissem ent des fonds. L’achat et la vente en ligne de fonds ne sont possibles q u’avec le profile «Sélection», et 06

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DIRECTORY

rations. Les titres sont placés sur le com pte du client qui est régu­ lièrement inform é des nouvelles opportunités. Les frais s'élèvent à 50 EUR + 0 ,1 5 % de la valeur du portefeuille.

WEB

des avantages des services propo­ sés. Agréable et facile à naviguer, il pose quand même la difficulté de com paraison entre les deux services. Conseil: com parez les conditions pour aller plus vite. Après nous avoir m is i’eau à la bouche, il était quand m êm e dom m age de n’avoir aucune ver­ sion client en démonstration.

BUSINESS

valeurs. L’ouverture, la fermeture et les tra n sactio n s jo u rn a liè re s du com pte courant ainsi que la po sses­ sion de cartes de crédits de base ne génèrent aucun frais pour le client. De plus, une section « lo is irs » sur le site permettra de trouver le resto pour le soir ou un vol vers le soleil...


le client ne peut effectuer de transactions boursières.

Bgl.lu: tournée vers l ’international Exclusivement en anglais m ais riche d ’inform ations, le site de la Banque G é n é rale du Luxem bourg s'adresse claire­ ment à une cible internationale. Seule la dém onstration statique des services en-ligne offrait la possibilité d'autres langues. Le service Web Banking de la BG L

permet au client de consulter et de gérer ses comptes, de bénéfi­ cier d'inform ations financières à valeur ajoutée, de passer ses ordres de Bourse ou encore de contacter la B G L grâce à une messagerie sécurisée. Le site de la banque offre plu­ sieurs inform ations utiles tels les index des bourses, les taux de change, des actualités finan­ cières et une liste de profils d ’in­ vestissem ent, basés sur un hori­ zon temporel d'investissem ent et les souhaits en matière de retour sur investissem ent. Associés à chaque profil, le visi­ teur trouve des recom m anda­ tions en terme de types de pro­ duits (actions, obligations, etc.).

Dexia-bil.com : ou bil.lu Le site luxem bourgeois de la Dexia propose des inform ations sur les prix et les actualités des marchés, les produits et ser­ vices, les cours de Bourses ainsi

q u ’une rubrique d estiné e à identifier les besoins du client. Sur base de situations, le client choisit ce qui se rapproche le plus de sa situation pour bénéfi­ cier de conseils financiers.

Raiffeisen.lu: nouvelle identité

Pour les investisseurs, notons que la Dexia publie en ligne une excellente note m ensuelle de stratégie qui analyse en profon­ deur l'évolution des m archés financiers et explique ses fluc­ tu atio ns. Elle co m p ren d les points clés, un é d ito rial et G lo b al Asset A llo catio n, une analyse é co n o m iq u e ain si

Nouveau nom, nouveau logo, nouveau site! Le nouveau site de la Banque Raiffeisen, agréable et ergonom ique, pro­ pose des inform ations claires et bien structurées sur les pro­ duits et services, les tarifs et taux d'intérêts, ainsi que des in fo rm atio n s fin an cière s (sicavs, bons de caisse, cours

q u ’une synthèse de l'allocation sectorielle

de change). Aucun conseil n’est proposé en-ligne. Le web ban­ king est aussi possible avec la Raiffeisen pour une gestion journalière de ses com ptes et de ses investissem ents (sicavs, bourses, métaux précieux, etc.).

De plus, une revue quotidienne (en fin de matinée, en anglais) com m ente le court term e tandis que les analyses tech n iq u e s portent sur les com posants des indices des principales bourses d'Europe (hebdom adaire, m ise à jour lundi). Une page su r la bo urse de Luxembourg donne les cours des actions suivies et une revue heb do m ad aire (m ise à jo u r lundi) com m ente la sem aine écoulée. Des fiches d'inform ations sur les devises ém ergentes infor­ ment le client des évolutions et des possibilités de transaction sur ces m archés. Un glossaire aide le visiteur à se fam iliarise avec le vocabulaire financier. Le site démo de bil-online pro­ pose des im ages des écrans qui donnent à l’u tilisa te u r une

bonne idée des possibilités enligne.

A vos p lum e s, G S M , em ail...

téléphones,

C ’est lorsqu’une firm e est aux prises avec une grande quantité d ’inform ations que la structura­ tion de cette inform ation sur Internet prend tout son im p o r­ tance. L’utilisateur qui ne trouve pas rapidem ent ce qu’il cherche sera perdu aux concurrents. Plusieurs sites visités sem blent m alh eu reu se m en t avo ir été incapables de m aîtriser cette variable alors qu’au contraire, d ’autres ont su captiver toute notre attention... Nous invito ns toutes les banques et institutions de ser­ vices financiers, citées ou non, à réagir à cette chronique et à contacter la rédaction pour le prochain d o ssier su r l'e-banking. «


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Se prendre pour un milliardaire La ve rsio n lu xe m b o u rg e o ise du M ono poly vient de sortir... Il est d es jeux de société qui c o n n a is s e n t un s u c c è s reten­ tis s a n t avan t de to m b er d an s l’o u b li. D 'a u tre s traversent les â g e s... C ’e st le cas du M onopoly. V o ic i, tiré du site w w w .m o no p oly.co m , la g enè­ se de ce je u : « It was 19 3 4 , the height o f the D e p re ssio n , w hen C h a rle s B. D a rro w of G e rm a n to w n , P e n n sy lva n ia, show ed a gam e he c a lle d M o n o p o ly to the executives at Parker Brothers. Can you believe it, they reje c­ ted the g am e d ue to ‘52 d e s i­ gn e rro rs ’ ! But Mr. Darrow w a sn 't d a u n te d . Like m an y o th e r A m e r ic a n s , he w as un em p lo yed at the tim e, and the g a m e 's ex citin g p ro m ise o f fam e and fo rtune in sp ire d him to p ro d uce it on h is own. W ith help from a friend w ho was a printer, Mr. D arro w so ld 5,0 0 0 h a n d m a d e sets o f the gam e to a P h ila d e lp h ia d e p a rtm e n t s to re . P eo ple loved it! But as d em and grew, he c o u ld n 't keep up with all

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the o rd ers and c am e back to talk to Parker B ro thers ag ain . Th e rest, as they say, is h is to ­ ry! Its firs t year, 19 3 5 , the M o no po ly gam e w as the best­ s e llin g gam e in A m e ric a . And o ver its 6 5-yea r h isto ry, an estim ated 500 m illio n people have p la y e d !»

sortir. O n y c o m p te en Euro, on va to u jo u rs d ire cte m e n t en p riso n , on gagne 2 0 0 Euro en p a ssa n t su r la case départ. Les deux rues les p lu s chères so n t la rue de l’AIzette à Esch et le B o u le v a rd R o yal à Lu xem b ou rg (re sp ectivem en t 350 et 4 0 0 Euro).

Ceci posé, la v e rsio n lu xe m ­ b o u rg e o ise du jeu v ie n t de

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Voyages & Internet... Ce mois, direction le sud, histoire de se réchauffer

Roma (kt) Rom a, la bella, Roma la d ivin a ... D es sièc le s de c o m ­ m entaires h isto riq u e s, to u ris ­ tiq u e s ly ric o -litté ra ire s n’ont pas é p u is é les s u p e rla tifs . Liftée à l’o c ca sio n du Jubilé 2000, La V ille Etern elle s ’é v e ille . F e llin i d is a it de Rom e: « R o m e est une m ère idéale car elle est indifférente. Elle ne te d em a n d e rien, elle n ’attend rie n » . Indifférente ou non, Rom e a ch a n g é , to u s les R o m a in s vo u s le d iro n t... La notte ro m an a n ’a ja m a is été a u ssi chaude... Rom e p a ïe n n e ou Rom e p ie u ­ se? Pas q u e stio n de rentrer d ans la p o lém iq u e : silence, on visite! A deux pas du C o lisé e , la kits c h is s im e D o m u s Aurea, un p a la is de 15 0 p iè ce s fut c o n stru it par N éro n, le Prince R ouge, q u i n ’o u b lio n s pas o rd on na l’in c e n d ie de la ville. U ne c u rio s it é réo u ve rte au pu b lic d e p u is l’année d ern iè­ re. 3 0 0 0 v isite u rs par jo u r... fatalem ent. À éviter au m o is d ’août... 06 2001

Au rayon des in co n to u rn a b le s il y a bien sû r le C o lis é e et les fo ru m s ro m a in s et im p é riau x. C o m m e ils so nt v o is in s , les visite s so nt p lu s facile s. N e pas o u b lier de prendre un g u id e ou une b ro c h u re d étaillée ex p liq u an t l’h isto ire de R o m e et a ttira n t votre attention su r les d é ta ils d ’a r­ chitecture. S in o n , c ’est é p u i­ sant. La visite des fo ru m s est gratuite. Pour co n clu re su r les lieux de grande affluence d an tesq u e en été, le M u sé e du V a tic a n . L’idéal serait de s ’y rendre tôt le m a tin , à l ’o u v e rtu re . En p rin cip e la C h a p e lle S ix tin e est ouverte to us les jo u rs . C o m m e c ’est un d es p lu s g ra n d s m usées du m o nde, c h o is is s e z à l’entrée ce qui est s u s c e p ­ tible de vo us in té re sse r d ans les m u ltip le s sa lle s... ou e n v i­ sagez de rester une se m a in e ! La cohue passée, il est tem ps de d é c o u v rir les e n d ro its m o in s p risés par les to u ristes qui font la vie et le ch a rm e de R o m e. Il s ’a g it d ’ a b o rd de repérer la Piazza N a vo n a.

Faire une pause po ur d é g u s­ ter un «T a rtu fo » , sp é cialité glacée au ch o c o la t et un ristretto. Il faut c o n sid é re r que la place est le centre d ’un réseau te n tacu la ire de petites ru es et ru e lle s , les v ic o li, a b s o lu m e n t c h a rm a n te s et c a lm e s avec des a rtisa n s qui tra vaille n t d an s la rue, des a n tiq u a ire s, des g alerie s, etc. Les ru elle s, c ’est a u s s i les c o u rs in té rieu res regorgeant de tréso rs de jeux d 'eau, de statues m a g n ifiq u e s (in tro u ­ vables d an s les g u id es) et de verd ure. Ici est le véritable ch a rm e de Rom e. Les m atinaux se risqueron t très tôt le m atin à la Fontaine de Trevi. C o n stru ite au m ilieu du X V 111e s iè c le , le s b asreliefs de la fo ntaine raco n ­ tent l’h isto ire d ’une fem m e, Trevi, qui a urait sau vé sa v ir­ g in ité en in d iq u a n t l’e m p la c e ­ m ent de cette so urce. Ce n’est q u ’une légende: s ’il faut se lever tôt, ce n'est pas po u r sau ver ou retrouver quoi que ce so it (...), ni m êm e jeter une pièce pour exaucer un


vœ u. C ’est s im p le m e n t parce que c ’est le seul m o m e n t où l’e n d ro it n ’est pas infesté de to u riste s... q u i prennent un m a lin p la is ir à s ’ a s s e o ir d evant le c h e f-d ’œ u vre, de sorte que vo u s ne voyez p lu s rien s in o n q u e lq u e s d é r i­ s o ire s c e n tim è tre s de m arbre. A 7 heures du m atin , la fo n tain e chante, d an se rien que p o u r vos yeux... d iv in a !

c o n n a ître enfin le vrai se n s du m ot d olce vita, tel que l’enten­ dent les ro m ain s.

S ur la c o llin e du G ia n ic o lo (a u -d e s s u s du Trastevere) su r la P iazza G a rib a ld i, Rom e est à vo s p ie d s avec ses to its rouges, ses d iz a in e s de c lo ­ chers et de c o u p o le s g rise s et d orées.

O n y va pour être vu, pour voir et p o u r boire. D é sin vo lte et éclectiq ue.

D errière vo u s, les allé e s lu x u ­ rian tes bordées de p in s p a ra ­ s o ls , a rb re s ro m a in s par ex ce llen ce. Le b o n h e u r est co m p le t lo rsq ue les clo ch e rs des é g lis e s c a rillo n n e n t en m êm e te m p s. Bien s û r il faudra a u s s i e n d u ­ rer le co u p de can o n tiré à m id i tap an te to u s les jo u rs . Il y a des tra d itio n s q u i ont la vie d ure. R om e se d rap e d an s un e lu m iè re d iffé re n te à chaque s a is o n et d o n n e aux v ie ille s p ierre s des reflets de fête baroque. Un d e rn ie r c o n se il avan t les r é jo u is s a n c e s n o c tu rn e s : o utre le s in c o n to u rn a b le s m o n u m e n ts, fo ru m s et b a s i­ liq u es, c'est in u tile de p a sse r votre te m p s le nez d a n s votre g u id e to u ris tiq u e . U n plan po ur ne pas vo us perdre, de la c u rio s it é , de l’ in t u it io n , to u s vo s sen s en éveil s a u ­ ront à eux se u ls vo u s faire d é co u v rir « la vera R o m a ». O n ne lit p as R om e, on la vit! C ’est in u tile de se faire ra c o n ­ ter la V ille Eternelle. Il fau t y entrer et d é co u vrir p ar so im êm e so n in t im it é , se s secrets et ses c h a rm e s. La vraie ville c ’est ce lle q u i res­ pire, qui vit et qui rit. Buon viag g io a tutti!

Cosa fai Stasera?

P rem iè re escale à la Taverna del C a m p o (16, piazza Cam po dei F io ri), un m u st à partir de 2 0 heures pour boire au co m p ­ to ir un verre de vin b lan c (très te n d a n c e , le R a m ic h e llo ) en d é g u s ta n t d es la m e lle s de vieux parm esan ou des huîtres.

Le re v iv a l du G ig g e tto il P e sca to re (13, v ia A n to n io S a n t ’ E lia ), re n d e z -v o u s d es P a rio lin i (branchés de la rue P a rio li) est un vrai bo nh eur p o ur les p a p ille s. O n y retrouve l’a ir m arin d 'un re sta u ra n t style V e rs ilia . Au m e n u , penne aux g a m b as et p o in te s d ’a sp e rg e s (in -c o n to u r-n a -b le !), le tout aux c h a n ­ d e lle s, (c’est flatteur pour le te in t), et surto ut, surto ut, le backgro und m u s ic soft de la DJ Flavia L a zz a rin i.

A u cœ ur de l'un des quartiers les plus élégants de Rome, /'Aldrovandi Palace H otel s ’accom m ode fort bien du voisinage des ja rd in s de la villa Borghese. Ce splendide édifice du X V IIIe siècle était auparavant un collège pour je u n e s fille s de l ’aristocratie rom aine. D es décennies d ’apprentissage du savoir-vivre et des bonnes m anières ont laissé un héritage raffiné et baroque à la fois. Récem m ent rénové et m oderni­ sé, le palace offre à présent le confort d ’une centaine de cham bres équipées de toute la technologie m oderne et d'une indécente suite royale de 130 m 2 pour les adeptes du farn ien te de luxe. M eubles anciens, tentures et lum inaires baroques feront la jo ie des esthètes. U ne piscine extérieure de taille honnête vous accueille dans un parc luxuriant après une longue jo urnée de shopping ou de tourisme. Là, l'ineffable C a eta n o vous préparera des cocktails extraordinaires, his­ toire de recharger vos batteries au bord de la piscine. Luxe, calm e et volupté dans un palace cossu... loin des standards im personnels des grandes chaînes hôtelières. Les deux restaurants du palace sem ble honorables m ais il vaut m ieux quitter l ’hôtel et se fie r aux références de vos rencontres de hasard pour connaître l ’extase gastronom ique dans quelque auberge ou trattoria nichée dans une ruelle. Loger à L’A ldrovandi est un rêve « presque» abordable puisque, suivant la saison, une cham bre double vous coûtera une som m e dérisoire co m ­ prise entre 280 et 330 Euros p a r nuit pour deux personnes. Ce serait bête de s'en priver... surtout à deux! W eek-end à Rome... Les incontournables «tarifs week-end» allègent un peu « la doloro­ sa » ... à consulter sur le site. Aldrovandi Palace Hotel, Via U. Aldrovandi, 15 - 00197 R O M E Tél.: + 39 -0 6 322 39 93

A p rès ces q u elq ues c o lo n n e s h is to ric o -c u ltu re lle s , le p ro ­ m e n e u r aura bien m érité de

www.venere.com//t /ro m a/a ld ro v an d i


OFF TIME

>5> Sites à visiter w w w .adr.it Le site des aéroports de Rome. Horaires, tarifs, navettes, conseils, etc.

w w w .luxair.lu D es vols directs Luxem bourgRom e. Offres spéciales « la st m in u te» très intéressantes.

w w w .rom anturism o.it w w w .rom eguide.it w w w .virtualrom e.com En italien et en anglais. Sites tou­ ristiques p o ur organiser votre voyage. P lans de la ville. Adresses utiles et horaires de visites.

w w w .rom astyle.net Site branché en italien. DJ, bonnes adresses mode, news, évé­ nements.

La m e ille u re p iz z a alta de Rom e se m an g e à p le in e s dents à la M a re m m a (V iale Parioli 93) avec un clin d 'œ il ém u à la p izza pachino . Une des m u ltip le s facettes de la vraie g a stro n o m ie ro m ain e se m ontre à PAntica Pesa (via G a rib a ld i 18) dans le Trastevere. C a rp a c c io d ’e s p a ­ don, fettucine au ga m b as et autres s u b tils a n tip a sti qui fero nt de vo tre rep as une fête. Pour ceux et c e lle s qui n ’a u ­ raient pas cédé aux c a lo rie s indécentes citées p récé d em ­ m ent, un d éto ur s ’ im p o se par la bo utiques aux m ille c o u ­ leurs, saveu rs et o d eu rs de G io v a n n i, le fam eux g la cie r de la via D u se. Les glaces ita lie n n e s so nt les m e ille u res du m o nde. Testé et approuvé. Les ro m a in s cu ltive n t l’élé­ gance de génératio n en géné­ ration. Pas q u e stio n de so rtir le so ir en tenue de ville. La cravate est au pire d an s la poche. Les terra sses d e vien n en t le paradis des m ateu rs et des m atés et se d o n n e n t parfo is des airs de d éfilés.

endroits branchés de Rom e (bars,

S u r la P iazza d ella Pace, le café -R estauran t B ram ante en face du Bar d ella Pace o b é is ­ sent à un rituel o sten tato ire et bon enfant à la fo is. Les p lu s b e lle s c ré a tu re s de Rom e s ’y renco ntrent entre c h ie n s et lo u p s ou a p rès le d în e r et d é am b u le n t entre les tables, un verre à la m a in . N etw orking o blige!

clubs, boutiques, restaurants)

La soirée c o n tin u e ! A n d ia m o !

w w w .viverelacitta.iol.it Autre site branché et in te ra ctif en italien, m ais très fa c ile à co m ­ prendre. C h o isir Rom e d ans le m oteur de recherche. Là, tous les

annotés suivant l'a m b ian ce, la q ualité de ce que l ’on y boit (si, si!), les prix, etc. P our chaque adresse, un link vers un p la n d ’a c­ cès. Indispensable aux n o ctam ­ bules. enere. co m /it/ro m a /a ld ro vandi

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Le tem ple des d isco th è q u e s ro m ain e s reste le G O A (via Libetta 13). A m b ia n c e o rie n ­ tale et branchée. N é a n m o in s , c ’e st en ce m om en t le B ain qui re cu eille to us les suffrages: à la fo is bar, bo îte et g a le rie d ’art, l’é ta b lis s e m e n t se ta rg u e d ’ un e d é c o ra tio n t o u jo u rs c h a n g e a n te (m e rc i les

a rt is t e s !), d ’un e c lie n tè le b ra n c h é e de c é lé b rité s et d ’ un c h o ix m u s ic a l a van tg ard iste. A voir. V o ic i p o u r le s n ig h t -c lu b bers. A c o n trario une a d re s­ se que l’on se chucho te: le Ja zz & Im a g e de la V illa C e lim o n t a n a , l ’ un d es en d ro its les plus agréab les de l’été ro m ain pour écouter de la m u siq u e : à la fra îch e u r du parc, on peut d în e r ou boire un verre pendant que s u r l’estrad e se su ccè d e n t d es g ra n d s m u s ic ie n s de ja z z. Le festival d ure tout l’été de ju in à septem bre. Pas m o in s de 7 2 fo rm a tio n s au p ro ­ g ra m m e, de quoi régaler les jazze u x les p lu s d ifficile s. N D L R : A ceux qui se d e m a n ­ d e ra ie n t q u i est la belIa d o n na s u r le bandeau photo, la réd action , pas bégueule, d o n n e la rép on se: S a b rin a F e r illi, 35 a n s , p é tilla n te c o m é d ie n n e , p u lp e u s e à so u h a it qui n’a pas fin i de faire p arler d ’elle. Elle défend haut et fort le d iale cte ro m a in . Son N" de G S M ? S e cre t ja lo u s e m e n t ga rd é d a n s les c ave s du V a tica n ! «

Partir en vacances Vous avez envie de p a rtir? U ne ville vous tente ou vous a laissé un souvenir im p érissab le?

Ecrivez à p a p erja m , nous pourrons traiter de la ville de votre choix dans les num éros prochains



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3WI1 Découvrir & sortir

Never oo Sunday? (jd) C ’est la question que l’on peut se poser lorsque l'on est à la recherche d ’un restaurant ouvert le d im an ch e en ville. Luxem bourg-ville, centre ban­ caire et d ’affaires, im portant pôle e uro p é en , n ’a plus le d im anche l’intense activité que l’on constate en sem aine. Il est logique que de nom breux res­ taurateurs ch o isisse n t de fer­ m er ce jo u r-là. De plus, dès que les prem iers beaux jou rs arri­ vent, nous avons tous le réflexe "d im an ch e à la cam pagne... ou à la M o se lle” . Alors, il n ’en faut pas plus pour que la Cité soit déserte l’espace d'une journée, à l’exception peut-être de la touristique place d ’Arm es. N o u s vo u s p ro p o so n s ici q u elq ue s re stau ra n ts intra m u ro s q u i ont d é cid é d ’a c­ cueillir la clientèle le dim anche. Brasserie G u illa u m e (Centreville) 12-14, place G u illau m e tél.: 2 6 20 2 0 20 D a n s un cad re recréé des années 30, su r deux étages, brasse rie , restau ra n t, bar à huîtres et à cocktails et salon de thé.

Le Grand Café (Centre-ville) 9, place d'Armes tél.: 47 14 36 En plus de la carte très brasse­ rie, chaque jo u r quelques su g ­ gestions du m arché et le soir, un m enu à 980 Lu f / 24,29 _ d'un bon rapport qualité prix.

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Luxem bourg

v id e

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dim anche

B acchus (Vieille ville) 32, rue du M arch é aux Herbes tél.: 47 13 97 Ce restaurant italien dem eure l'un des endroits ou toute la ville se rencontre. Service et accueil "à l'italienne". Bon rap­ port qualité-prix.


Il Ritrovo (Belair) 166, avenue du 10 Septembre tél.: 25 28 28 C u isin e italienne, pizzeria. Très apprécié le dim anche par les fam illes du quartier de Belair. Ici, les enfants sont rois. M eltemi (Bonnevoie) 21, rue des Trévires tél.: 40 33 88 U ne authentique c u is in e recque dans un sym pathique istrot de quartier. Le Grim pereau (Cents) 140, rue Cents tél.: 43 67 87 C u is in e fra n çaise et lu xe m ­ bourgeoise. La dem eure a des a llu re s c a m p a g n a rd e s à 5 m inutes du centre. Bouteilles de grands crus à prix doux. Um Plateau (Clausen) 6, plateau Altm unster tél.: 46 23 37 D ans un hôtel particulier style Riviéra des années 30, c ’est le ren d ez-vo u s de la so ciété luxem bourgeoise. (Seulem ent le soir). Bella Napoli (Care) 4, rue de Strasbourg tél.: 49 33 67 Un des plus anciens restau­ rant-pizzeria de la ville, q u asi­ m ent une institution. Tradition fam iliale d ’accueil et de sourire reprise par C ia n Carlo avec bonheur. Le Marrakech (Gare) 6, rue de Bonnevoie tél.: 49 02 91 Pour les am ateurs de cuisine m arocaine. Am arine (Kirchberg) 5, rue Alphonse Weicker (Auchan) tél. : 42 22 63

Le Jardin d'A m andes (Merl) 287, route de Longwy tél.: 44 70 28 Restaurant chino is, spécia­ lis te de la c u is in e de S h a n g h a i. Le service est so u rian t et le stationnem ent est aisé. Siew eburen (R o llin g ergrund) 36, rue des Sept Fontaines tél.: 44 23 56 C u is in e trad itio n n elle lux­ em bourgeoise, les portions so nt belles et les prix rai­ so nnables. Caravela (W eim eskirch) 10, rue des Forains tél.: 42 63 28 S pécialiste de la bonne c u i­ sin e portugaise, la Caravela jo u it en p lu s d 'une vue splendide sur les bois et la vallée.

Celle liste n’est, bien enten­ du, pas exhaustive. Il est à noter que les hôtels propo­ sent en général une solution d o m inicale . Hôtel Français, Restaurant am Parc Hôtel Parc Belair, Le N o rm an dy et la Taverne H ô tel Cravat, G rill et Vérand a Parc Hôtel, Café S tiffch en H ôtel In te rC o n tin e n ta l, Le M ontgolfier Hôtel Sheraton Aerogolf, Côté Jardin Hôtel N ovotel, C am p anile, Italia Hôtel Restaurant, Le Jardin H ô te l le Royal et O ro e Argento Hôtel Sofïtel.

N o u s vous rappelons que vous trouverez des inform a­ tio n s p lu s co m p lètes sur tous ces restaurants dans E X P L O R A T O R City G uid e, parution ju in 20 0 1... a in si que sur le site Internet www.restaurant.lu «

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Culturons-nous! Emir Kusturica & the No Smoking Orchestra (rock tzigane, Bosnie)

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Astoria (Belair) 44, avenue du 10 septembre tél.: 44 62 23 Charm ante dem eure au char­ me discret. C u isin e française à tend ance m éditerranéenne. (Seulem ent le m idi).

C u is in e de la mer, les pois­ so n s et crustacés sont livrés chaque jour. De plus, co ndi­ tio n s spéciales le dim anche soir.

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C higg eri Restaurant (V ie ille ville) 15, rue du Nord tél.: 22 99 36 Au 2èm e étage d’ une ancienne dem eure. C u isin e inventive et belle carte des vins.

Le groupe No Smoking naît en 1 9 8 0 à Sarajevo et devient très vite le plus signifi­ catif des représentants musicaux du «New Primitivism», mouvement culturel d'op­ position issu des années de transition qui ont suivi la mort de Tito. Après s'être exhibés pendant deux ans dans des petits locaux de Sarajevo, les No Smoking (un groupe de technorock tziga­ ne, selon les critiques) sortent leur premier album, «D a s ist Walter»; l'un des mor­ ceaux, Zenica Blues, aura beaucoup de succès dans la Yougoslavie toute entière, et se vendra à plus de 100.000 copies. En même temps, le groupe tourne une série télévisée, «Top liste des surréalistes», une satire violente contre la politique yougo­ slave sous forme de journal télévisé. Les ennuis commencent lorsque le leader du groupe, Nelle Karajilic, ironise lourde­ ment sur la mort du maréchal Tito au cours d'un concert bondé. Bien qu’étant boycotté et vivement critiqué par les insti­ tutions gouvernementales, le groupe sort son second album, « Dok cekas sabah sa sejtanom», dans le titre duquel sont volontairement employés des termes bos­ niaques propres à la religion musulmane, soulignant ainsi leur appartenance profon­ de à la culture de Sarajevo. La censure, pesante, fait considérable­ ment chuter les ventes d ’albums du grou­ pe, provoquant une crise qui entraîne le départ de quelques-uns des membres, remplacés par d ’autres; c'est ainsi qu'arrive, en 1 9 8 6 , le bassiste Em ir Kusturica. Le troisième album «Pozdrav iz zemlje safa­ ri», est vendu à 9 0 .0 0 0 exemplaires, cependant que la situation politique de la Yougoslavie permet au groupe de repartir en tournée. En 7 9 8 9 , sort leur quatrième album «M aie price 0 velikoj Ijubavi», tan­ dis qu’on enregistre la série ae «Top liste des surréalistes», qui présage l'imminente crise des balkans. En 1 9 9 8 , les No Smoking composent les musiques du film d'Em ir Kusturica « Chat noir, chat blanc » , lion d'argent au festival du film de Venise la même année. A la suite de la participation au festival et à d ’importants passages à la télévision, et après la tournée « Effet collatéral» au cours de Tété 1 9 9 9 , à laquelle assistèrent plus de 5 5 .0 0 0 personnes, les No Smoking ont enregistré un nouvel album, « Unza Unza Time», produit par la maison de disques Universal, et un vidéo-clip pour MTV, réalisé par Emir Kusturica luimême.

> Le 23.06 2001 à 2oh30 à la Kulturfabrik à Esch/AIzette. Infos : www.kulturfabrik.lu

06 2001 paperJam 155


D IR E C T O R Y RESTAURAN T

&

BAR

Restaurant & Bar Directory

food & store

restaurant

1 th é m a ria g e frè re s - p a ris ’ m a is o n d e th é ’ p â tis s e rie s ’ p r o d u it s d e te rro irs e t a rtis a n a u x ’

c h a rc u te rie s ’ fro m a g e s ’ v in s ’ o b je ts d e ta b le ’ d u lu n d i a u s a m e d i o u v e rt d e 8 h à 19h ’ m e rc re d i e t v e n d r e d i o u v e rtu re e n s o ir é e ’ 15, rue L o u v ig n y L -1946 L u x e m b o u rg T é l: 2 6 2 0 10 5 8 - Fax: 2 6 2 0 12 5 9 ’ E m a il: w e n g e @ v o .lu

w w w .explorator.lu •w w w .restaurant.lu

restaurants • nightlife le vin • culture internet • city Edition 2000 •388 pages • 300 Luf en kiosque

K/ovtveaM... et ^onrw \m \<K ! la Robe des Champs

Le restaurant vous propose sa carte de 22 assiettes de pommes de terre cuisinées de saveurs franches et raffinées ainsi que ses délicieux desserts maison...

La Robe des Champs

LUXCMBOURGRéservotions ou 26 48 04 45

140, boulevard de la Pétrusse Ouvert tous les jours do 11H30 à 23H - Salon de thé l'après-midi.

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^ L’ efprft et le «joAt

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Cet index reprend l'ensem ble des entreprises et institutio ns cités d ans cette édition. Les anno nceurs sont sig n alisé s par un form atage

en gras. A c ce n tu re A c c e s s it e t S a n d t A d m in is t r a t io n d e l 'E m p lo i - A D E M A g e n c e d e D é v e lo p p e m e n t e t d 'U r b a n is m e d e l'A g g lo m é r a t io n N a n c é ie n n e - A d u a n A g e n c e n a t io n a le p o u r la v a lo r is a t io n d e la r e c h e r c h e - A n v a r A llie d S ig n a l T u r b o

A ndersen Art on Cow s

E n g in e s t S o f t w a r e E p ïïo r E u r o p e O n lin e N e t w o r k s E u r o p e a n F ilm P r o m o t io n - E F P E u r o p ô le d e S a r r e g u e m in e s

54 49 25, 35 29 48

Expert Explorator

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F é d é r a t io n d e s P r o f e s s io n n e ls d e la C o m m u n ic a t io n - F / P / C

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First Tuesday Luxem bourg

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A s s o c ia t io n lu x , d e s G e s t io n n a i r e s d 'A c t if s e t A n a ly s t e s F in a n c ie r s - A L G A F I A s s o c ia t io n p o u r l'E x p a n s i o n I n d u s t r ie lle d e la L o r r a in e - A p e ilo r A s s o c ia t io n p o u r le T r a n s f e r t d e T e c h n o lo g ie e n L o r r a in e - A t t e lo r A uchan B a n q u e c e n t r a le d u L u x e m b o u r g B a n q u e e u r o p é e n n e d 'in v e s t is s e m e n t s B a n q u e G é n é r a le d u L u x e m b o u r g B a n q u e M e e s P ie r s o n G o n e t B a n q u e R a if f e is e n B a rc o N e t

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B io - e x p e r t . c o m B iz a r t B o f f e r d in g B r it is h T e le c o m B u ll In t e g r is B u s in e s s I n it ia t iv e B u s in e s s I n n o v a t io n C e n t r e K a is e r la u t e r n - B I C

B u sin e ss W eb Directory C a stin g .lu C eg eco m

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C e g e c o m W ir e le s s C e g e te l C e n tre d e R e c h e rc h e H e n ri T u d o r - C R P H T C e n t r e G a b r ie l L ip m a n n C e n t r e R é g io n a l d 'in n o v a t io n e t d e T r a n s f e r t d e T e c h n o lo g ie , T é lé c o m m u n ic a t io n s e t T e c h n o lo g ie s d e l'I n f o r m a t io n - C r it t- t t i C e n t r e t e c h n iq u e P r a b il d u T e c h n o p ô le d e N a n c y - B r a b o is C h a m b r e d e C o m m e r c e e t d 'in d u s t r ie d u L u x e m b o u r g b e lg e

34, 53

F o ir e s I n t e r n a t io n a le s L u x e m b o u r g - F I L F o n d a t io n B e r t e ls m a n n F o n d s e u r o p é e n d e d é v e lo p p e m e n t r é g io n a l - F È D E R F o n d s M o n é t a ir e I n t e r n a t io n a l F o r t is B a n k L u x e m b o u r g Foyer A s s e t M a n a g e m e n t F r a n c e T é lé c o m F u jit s u S ie m e n s C o m p u t e r s

35 91 43 13 31 31

54 32

G lo bal M edia System s - G M S

78

G lo b a l O n e

27

G ratis.lu

58

HBL H o u r a .fr IB M ID P r o d ID -N e t IE E

51 53 125 27

IM IW E B

146

53 27

Im m o -R o y a l I n c u b a t e u r d u L o r ia - ln r ia 44, I N R I A - L o r r a in e I n s t it u t C o m m e r c ia l d e N a n c y - I C N I n s t it u t d 'A d m in is t r a t io n d e s E n t r e p r is e s d e i'U n iv e r s it é d e N a n c y 2 I n s t it u t d e F o r m a t io n B a n c a ir e L u x e m b o u r g IF B L I n s t it u t d e F o r m a t io n d e s A d u lt e s au L u x e m b o u rg I n s t it u t f r a n c o - a lle m a n d d 'E c o n o m ie e t d e S c ie n c e s I n s t it u t N a t io n a l P o ly t e c h n iq u e d e L o r r a in e 1N P L I n te r n e t & B r o a d c a s t in g C o m p a n y A G - I B C I n te r n e t S e c u r it y S y s t e m s I P W e b N e t .lu I s fa te s IS O C L u x e m b o u rg L a b o r a t o ir e L o r r a in d e R e c h e r c h e e n I n f o r m a t iq u e e t s e s A p p lic a t io n s - L O R I A

Bernard M assard

4 3

43

L o r a s i.f r L u c id IT

49

Luxsite

C o m sto ck C o n s e il R é g io n a l d e L o r r a in e C O S P ro d C r é g é lu x C ro p m a rk

38

D é lé g a t io n a l'A m é n a g e m e n t d e T e r r it o ir e e t à l'A c t io n R é g io n a le - D a t a r D é lé g u a t io n r é g io n a le à l'in d u s t r ie , à la r e c h e r c h e e t à l'e n v i r o n n e m e n t - D r ir e

49

19 92 68

54 25 27 24 68 26 52

54 54 io , 37

32 114 5° 91 9 0 , 93 31 24 43

M obilux

io

M o n s t e r . lu m u lt im é d ia s t u f f

25 27

N a sh u atec

d 'Lëtzebuerger Land

92

12 7

L V T B e n e lu x P R M a n x T e le c o m M C C F ra n ce M e d ie n a k a d e m ie C o lo g n e M e d ie n a k a d e m ie L u x e m b o u r g M e e s P ie r s o n T r u s t M in d F o r e s t M in is t è r e d e la C u lt u r e , d e l'E n s e ig n e m e n t s u p é r ie u r e t d e la R e c h e r c h e d u L u x ,

C h a m b r e d e s E m p lo y é s p r iv é s d u L u x . - C E P L C h e c k P o in t S o f t w a r e T e c h n o lo g ie s C lu b L o r ia T e c h Codenet C o llè g e e u r o p é e n d e T e c h n o lo g ie d e L o n g w y C o m m is s io n d e s u r v e illa n c e d u s e c t e u r f in a n c ie r - C S S F

32 54 54 53

57

Le Jeudi Leaseplan

C h a m b re de C o m m erce Luxem bourg

D eloitte & Touche

6

EDS

N e o fa c to Neoxy N e w M e d ia G r o u p d u C R P H T

N ew m ed iagu id e.lu O b s e r v a t o ir e d e s N o u v e a u x M é d ia s O d y s s e y A s s e t M a n a g e m e n t S y s te m s O p iu m C o m m u n ic a t io n

P& T IS D N

D e lu x P r o d u c t io n s

P& .T L u x e m b o u r g (E P T )

Dexia

p aperjam abo nn em ent

D ia t e lic D M R C o n s u lt i n g L u x e m b o u r g E c o le d e s B e a u x - A r t s d e N a n c y E c o le d e s M in e s d e N a n c y

P r ic e w a t e r h o u s e C o o p e r s P ro m o te c h Rabo R o beco B ank R a n d s t a d I n t e r im

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>5> index des entreprises et institutinns cités

16 0 -16 4

73 54 90

138 91 35 96

145 33, 37, 4 5 , 114

63 35, 12 6 4 4 . 53 29 33

06 2001 peperJam 1157


launching version 2.0. mai 2001

4

casting, lu

people fo r a d v e rtis in g , fa s h io n a n d p ro m o tio n

pictures > videos > interview s > making of booking by Patrick Muller A w ebsite p a rt of the Spider.lu-portal Š Spider.lu S A . L u xe m b o u rg 2 0 0 1


44 43

Renault

20

R ise T e c h n o lo g y B e lg iu m R iv e rD e lta N e tw o rk s In c

27 31

RTL SAP

86 113

S ervice d es M é d ia s e t d e la C o m m u n ic a tio n S ilv e rS tre a m S o ftw a re S IT E C sm art S o c ié té a ls a c ie n n e d 'e x p a n s io n e t d e d é v e lo p p e m e n t - S A D E S o c ié té N a tio n a le d e C ré d it et d 'in v e s tis s e m e n t - S N C I S o fire m S o ftw a re A G S o lu tio n s S o u rc e s R o s p o rt S p ira l S ta te c S te p s to n e S y n e rg ie

Tango T a ra n tu la L u x e m b o u rg TEC H 21

Technopôle de Metz T e c h n o p ô le d e N a n c y T e c h n o p o rt S c h la s s g o a rt Tecsys in fo p a rtn e rs T e le 2

The Screener.com Tiscali T r e m p lin U B S L u x e m b o u rg U s in o r

VMS Keytrade W o rld C o m w w w .b e s tc o n s u lta n ts .c o m

xGraphix X Y Z P ro d u c tio n s ZD N et

9 0 , 93 37 93 4“ 31

36 51 2 9 , 32 31 36 33 33 24 4 4 , 53 4, 114 29 27 52, 6 8 , 72, 77 7 0 , 72 53 27, 32 37

123 123

43 29 51 17, 2 4 32 102

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» Prochains dossiers à paraître paperjam 0 7 _ 2 0 0 i - parution: 2 1 .0 6

"e-shopping et e-banking au Luxembourg" Le com m erce électronique se développe, les sites progressent, les m ails virtuels se lancent dans une Dataille de conquête de la clientèle. Ce d o s­ sier se propose de faire le point Le com m erce électronique Peut-on tout vendre su r Internet? La sécurité sur le réseau est-elle assu rée ? Les technologies deviennent-elles m atures?

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R D T L o rra in R é g io n L o rra in e

Tests de sites N ous avons sélectionné une vingtaine de sites que nous avons visité pour vous. Q u e ls produits, quels m oyens de paiem ent, quelles co nditio ns générales de vente... Droit et Com m erce La loi sur la signature électronique, sur la protec­ tion des des données, la vente a distance. L’environnem ent ju rid iq u e luxem bourgeois se pré­ cise et se stab ilise. Cela suffira-t-il? M oyens de paiem ent Q uels m oyens de paiem ent en ligne un co n so m ­ m ateur grand-ducal a-t-il à dispo sitio n^ A quand des m oyens pour les m icro -p aiem en ts? Sans oublier les résultats de l’enquête en ligne et le guide pratique. Parution: 2 1 .0 6 .2 0 0 1 • Deadlines: matériel 0 7 .0 6 .2 0 0 1 • réservations: 0 1 .0 6 .2 0 0 1

25 35

paperjam o 8 + o g _ 2 0 0 i - parution: 19.07

"Paysage des Telecoms au Grand-Duché" Les téléco m m u nicatio ns sont au centre de la révo­ lution Internet. Les anciens m onopoles d ’Etat sont m is en difficultés par les nouveaux opéra­ teurs privés. C o n d am n e s à une concurrence q u ’ils ne co nnaissaient pas, ils apprennent les règles de la concurrence. Q uels acteurs en présence? Plusieurs entreprises sont présentes sur le m ar­ ché des té léco m m u n icatio n s au Luxem bourg. Q uelles sont leurs stratégies? Leurs forces et leurs faiblesses? Q uels avenir pour les telcos? Entre le prix de l’investissem ent initial et les prix qui baissent, les opérateurs sont co ndam nés à Faire le grand écart. Certains surviveront, d ’autre souffriront, les derniers vont devoir disparaître. Parution: 1 9 .0 7 .2 0 0 1 • Deadlines: matériel 0 5 .0 7 .2 0 0 1 ■ réservations: 2 9 .0 6 .2 0 0 1

»

»

Dossier suivant:

paperjam io _ 2 0 0 i - parution: 2 0 .0 9 .2 0 0 1

"Solutions pour un monde plus net" Tarifs publicitaires d ispo nibles sur dem ande. Contacter Aurelio A n giu s, tél. 29 66 18, e-m ail: aurelio .an gius@ m ke!lu.

06 2001 paperjam 159


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PUBLHNFORMATION

n a s h u a te c

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Vers une gestion moderne des documents

Le paperflow Connect de Nashuatec Hugues Mareschal est Marketing Manager Belux D epuis l’arrivée de la co m m u n i­ catio n électro nique, on nous avait prédit une dim inution de l’im pression su r papier et m êm e le "paperless office”, bureau vir­ tuel sans aucune im pression!

Aujourd’hui, il n’en est rien! Cependant, l’introduction des PC dans le m onde m oderne a effecti­ vem ent apporté son lot de chan­ gem ents. Les utilisateurs préfè­ rent im p rim er directem ent de leurs postes de travail vers l’im ­ prim ante sans passage interm é­ diaire, ce qui génère une aug­ m entation des im p ressio ns en lieu et place de photocopies et entraîn e un co ût global plus im portant. N o us avons effective­ m ent répondu à cette situation de m arché en livrant aussi bien des photocopieurs, des fax et des im prim antes, tout cela dans un m êm e contrat avec l’entretien et les produits de consom m ations inclus, le tout pour un prix unique et suivant les besoins du client : il s ’agit de notre contrat Paperflow!

M aintenant que la co m m u nica­ tion électro niqu e est d ’ usage co u ra n t et en augm entation constante, un glissem ent im por­ tant est à nouveau en cours. Co m m ent retrouver une inform a­ tion qui dans la plupart des cas se trouve sur un PC isolé ou décentralisé ? Techniquem ent, la solution est vraim ent sim ple: il s ’agit de pouvoir retrouver de la m êm e façon toutes les inform a­ tions quelles soient sur papier ou électroniques. N o u s p arlo ns ici d ’archivage électronique; le niveau de difficul­ té d ’im piém entation se trouve dans la méthode, le droit d ’accès, le tem ps d ’archivage, le lieu et la m éthode d ’im pression. Ceci afin d ’obtenir une solution efficace et rentable. Par l’ u tilisatio n d ’un contrat Paperflow Co nnect, ces ques­ tions trouvent leurs réponses peu im porte le type de réseau au sein de votre entreprise. En effet, ce contrat vous donne toute flexibilité d ’im piém entation et so lu tio n s co m p lém en taires que nous pouvons vous offrir: - m ise en form e de vos factures, - software d ’autorisation, - archivage électronique autom a­ tique en fonction des docum ents

entrant via Internet ou Intranet, bref une solution sur m esure! Il est évident qu’un changem ent de cet ordre ne se com m ercialise pas d’un jo u r à l’autre et que ce concept est le fruit d ’un travail de longue date faisant suite à la demande de nos clients et de l’évolution du marché. Notre force ; - plus de 28 .0 0 0 clients satisfaits au niveau Benelux, - plus de iio .o o o appareils instal­ lés pour le Benelux, - une solution globale face à ce défi du 2iè m e siècle, - une connaissance approfondie du m arché des docum ents, vir­ tuels ou réels. La so lutio n est là: Paperflow Connect. « Nashuatec est une des marques sous les­ quelles le Croupe N R C Benelux commer­ cialise ses produits, services et savoir-faire en matière de ßux globaux de documents à l'intérieur des entreprises et organisa­ tions. Le Croupe N R G Benelux fait partie du Groupe Ricoh. Outre le certificat ISO14001 le Groupe N R G Benelux a obtenu / ’/S O -9 0 0 1 pour l'ensemble de son organi­ sation (ventes, service, logistique, adminis­ tration, marketing et ressources humaines).

06 2001 paperflow 005


PUBLI-INFORMATION

n a s h u a te c

A i 4

Que faire des documents qui «encombrent» votre entreprise?

La Gestion de Documents Patrick Lefèvre est General M anager Nashuatec Luxembourg

R ap pelo ns que la su c c u rsa le de N ash uate c Luxem bourg est située au zo n in g de S tein sel, q u ’elle e m ploie trente c o lla b o ­ rateu rs d ont d o u ze t e c h n i­ cie n s. Le résultat fin a n cie r a généré un chiffre d 'affa ire s de 28 0 m illio n s de francs pour l’exer­ cice 2 0 0 0 . Elle com pte à son a ctif plus de 2 0 0 0 clie n ts et 4 0 0 0 ap p a re ils in stallé s, ce qui représente une part de m arch é de p lu s de 20%.

La Philosophie C h e z N a s h u a te c , l ’a p p ro c h e est différente ou inversée. Déjà d ans son esprit l’e n trep rise se dém arq ue de ses co n cu rre n ts: “ nous nous im p o s o n s c o n s ta m m e n t le d o u b le ra i­ s o n n e m e n t de ré flé c h ir en

004 papeiflow oô_2ooi

entrep reneur et de to u jo u rs se mettre à la place du c lie n t” , a ffirm e P a tric k Lefèvre, G e n e ra l M anager de N a sh u a te c Luxem bourg. Ces vale u rs sont in cu lq u é e s à nos co m m erciau x qui so nt fo r­ m és pour m ener une analyse des b eso ins de m an ière s tru c ­ turée et m in u tie u se . Ils sont sup po rtés par une équ ip e de co n su lta n ts et un sales m a n a ­ ger p o u r ré a lis e r les q u ic k sc a n s et analyser la fa isa b ilité du projet. La phase su iva n te c o n s is te à d ém arrer de l’architecture que le clie n t so uhaite m ettre en place en le c o n se illa n t, et d an s tous les cas en tenant co m p te des éco n o m ie s que l’e n tre p ri­ se veut réalise r et non l'in v e r­ se. Il ne s ’agit pas de placer une m ach in e à tout prix - s o u ­ vent à n ’im p o rte quel prix - ou n’ im porte co m m ent.

La géométrie variable D ès lors, les m ach in e s d e v ie n ­ nent des élém ents perm ettant de co n stru ire le co ncep t g lo ­

bal. Le p ro d uit n ’est pas un m atériel stan d a rd , m a is une so lu tio n adaptée s im p le ou co m p lexe: notre palette c o m ­ porte des axes m a je u rs de se r­ v ice s qui peuvent être intégrés en fo n ctio n des b e so in s. Le d évelo p p em e n t du projet doit être p e r s o n n a lis é et “ p ro ­ g ra m m é ” en fo nctio n de la p ro b lém atiq u e réelle re n co n ­ trée chez notre interlo cuteur. C ’est ce que no us ap p elo n s le s s o lu t io n s à g é o m é trie va riab le . D a n s la réalité, n o u s avon s d éjà in s ta llé p lu s ie u rs s o lu ­ tio n s c o m p le x e s et a u c u n e n ’est se m b la b le , tout s im p le ­ m ent parce que N a sh u a te c est une s o c ié té fo n c iè re m e n t o rientée c lie n t, p o u r qui le m ot se rvice ne veut pas u n i­ q u e m e n t dire en treten ir des m a c h in e s, m a is éco uter son v is -à -v is p o u r c o n s tr u ire la so lu tio n la m ieux adaptée. H u g u e s M a re sch al, M arketing M an ag e r Belux, a co n trib u é au d évelo p p em e n t d ’un nouveau co n cep t enco re p lu s flexible, il no us explique les avantages m a je u rs. «


Nashuatec intro du it PaperflowConnect. Nous sommes les premiers au Luxembourg à propo­ ser une solution unique pour les documents papier et les documents numériques. Les avan­ tages sont clairs. Les documents numériques sont sauvegardés de façon à ce que tous les utilisateurs puissent les retrouver imm édiate­ ment. Pour les traiter, les envoyer à quelqu’un d’autre sous forme de message électronique ou tout simplement pour les im prim er ou les copier. Sur les appareils voulus et à l ’endroit voulu. De façon adaptée à votre méthode de travail et au niveau d’automatisation de votre entreprise. Avec PaperflowConnect, tout le monde travaille plus rapidement et plus efficacement. C’est une bonne nouvelle pour vos collègues et pour vos clients! Et pour vous aussi bien entendu, car vous allez voir votre productivité faire des pas de géant. Alors, faites le lien entre les docu­ ments papier et les documents numériques et téléphonez à Nashuatec pour des informations sur PaperflowConnect (33.58.88), ou bien venez surfer sur notre si'

www.nashuatec.lu


tél. 33.58.88, fax 33.58.86, infobox.lu@ nashuatec.com , www.nashuatec.lu

nashuatec

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I tßfc*i i i 1 1

“A présent, je les trouve moi-même sur le réseau.”


nashua

Nashuatec: 'f une société r é s o lu m e n t o r i e n t é e v er s le c l i e n t

Une solution sur mesure

General Manager Nashuatec Luxembo


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