Paperjam Août-Septembre 2001

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Luxembourg: économie & nouvelles technologies

Dossier 40 pages:

Le paysage des télécoms au Luxembourg

"Just in Time Delivery au Luxembourg

Santé & Nouvelles Technologies

La saga d'ûn jeune hom m e pressé


pli de surprises 0

Jusqu'à -4 0 % sur vos appels internationaux 0

Déviation personnalisée de vos appels 0

Une télécarte internationale Gulliver 0

P A S

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Une facturation détaillée

LUXEM BOURG


EDITO L'équipe de paper Jam!

L’été du canard.. Vincent Ruck, rédacteur en chef Les vacan ces app rochent. Après la parution de ce «d er­ n ier» paperjam de la saison, une grande partie des lec­ teurs et auteurs vont aller bronzer, se reposer, se res­ sourcer, se refaire une je u n e s­ se. Pour ce qui est de l’équipe du m agazine, la pause sera de brève durée. Dès le 6 août, nous serons de retour sur le pont pour vous préparer une n ou velle m outure de paperjam , avec une équipe agran d ie. En effet, au 1er août, nous accueillons O livia A rend, une (future - au m om ent de la parution) an cien n e de l’O b se rv ato ire des Nouveaux M édias. Elle apportera un soutien im p or­ tant dans le développem ent rédaction n el du sup p ort,

notam m ent dans les dom aines de l’audiovisuel et d ’ Internet. L’été sera donc l'occasion de mettre à plat la maquet­ te, d ’introd u ire quelques innovations, de réfléchir à de nouveaux sujets à abor­ der. Com m e nous souhai­ tons être le plus proche de nos lecteurs, surtout n’hési­ tez pas à nous contacter pour partager vos attentes, vos idées, vos reproches! Sinon, pour parler briève­ ment de ce numéro, qu’allez-vous y trouver? Un dos­ sier télécom regroupant les réponses des plus im por­ tants acteurs du m arché, des articles sur la webTV, la santé et les nouvelles tech­ nologies. Un grand entre­ tien avec Gérard Lopez, entrepreneur et V C de choc. Un tim e -o ff un peu plus grand que d ’habitude, tout

Offre d’abonnement Recevez p ap erjam chaque m ois au bureau ou à dom icile, pendant un an (= 11 num éros) pour i.6 o o Luf (Luxembourg), respectivem ent 1.9 0 0 Lu f (Europe). P aiem ent par virem ent au compte BCEE 0 038/5827-4 de mké S.A en indiquant votre adresse complète. Vous pouvez a u ssi régler après réception de facture, en téléphonant à V io laine M oulin au 29 66 18. «

consacré à l’été et à tout ce que l’on peut y faire. En vous souhaitant bonne lecture, am i, je te dis à septem bre! «

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Demandez la nouvelle brochure Formation professionnelle continue


paperJam

Goverstory

o8-09_200i © mké S.A. 2001 en couverture Gérard Lopez photo de couverture Patrick Muller

010 Gérard Lopez

staff & fournisseurs directeur

de

la

La saga d 'u n jeune homme

publication

Mike

pressé

Koedinger (mk) rédacteur en chef Vincent Ruck (vr) sales manager Aurelio Angius art director Guido Kroger (xGraphix) textes Nico Binsfeld, Carole Brochard,

Past & Future

Gaël Calvez, Geneviève Carentz, Louise Courtemanche, Jacques Démarqué (jd), Steve Glangé, Guy Kerger, David Laurent

024 Flashback Ce qui s 'e s t passé au

(dl), Aude Lemogne, Pascal Tesch, Karine Touati (kt), Patrick Vande Walle, Françoise Weber (fw) support team Laurence Rougeot-Hayar, Violaine Moulin photos Patrick Muller mise en page / composi­

Luxembourg pendant le mois 027 People Qui est parti, qui est arrivé

tion Tudor Baican, Katarina Kowol et G uid o

Kroger

pour

xGraphix

(www.xGraphix.de) régie Luxembourg im pression

online IP Imprimerie

028 Les carnets de commande sont pleins

Centrale S.A. papier Classen Supra

Des jeunes pousses qui poussent

administration

036 Souriez, vous êtes filmés

téléphone 29 66 18 fax 29 66 19 e-mail info@paperjam.lu courrier B.P.728, L-2017 Luxembourg bureaux 39, rue Anatole France,

Luxembourg-Bonnevoie

Carnivore et FBI 039 Agenda

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Les rendez-vous utiles des deux

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attachétejs de presse Merci de nous faire parvenir vos informa­ tions (changements de personnel, com­ muniqués de presse, etc...) de préférence en trois langues (F, D, GB) et accompa­ gnées d’illustrations en couleur à l’adresse e-mail press@paperjam.lu ou par courrier traditionnel à: BP 728, L-2017 Luxembourg au plus tard jusqu’au 30 avril pour l’édi­ tion 06_2001.

prochaine parution Edition io _ 2 0 0 i: 20 septembre 2001

prochains mois

Time-Off 118

Consommer Casio, S u rf'in et Apple

122 Voyager L 'é té

en 3D

124 Sortir Les romantiques & Jazz 08-09 2001


We love this kind of stuff.

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SOMMAIRE

Dossier: Le paysage des Télécoms au Luxembourg 044 Les Télécoms, un sujet inépuisable Le vieux marché du téléphone est bien mort 046 Drôle de libéralisation

» Nous informons nos lec­ teurs que paperjam est distri­ bué au business lounge de Luxair à l’aéroport du Findel,

Les conséquences de la

ainsi que dans les hôtels sui­

fin du monopole

vants: Grand Hôtel Mercure,

052 P&T vs Tango, épisode 2 Les hostilités vont-elles

Intercontinental,

Sheraton,

Sofitel.

commencer? 054 The future of a mobile civilization W h a t's coming next? 058 Ce que pensent les opérateurs Réponses à l'enquête en ligne 074 Télécommunications, ton univers impitoyable Entre faillites et rachats 076 Guide pratique Les opérateurs sous licence au Luxembourg

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TELECOM.HOUSE: Le c o n t a c t p e r m a n e n t . . .

En t o u t e s é r é n i t é

[MB lance un nouveau type de magasin. TELECOM HOUSE. Nouveau ? Mais que peuton encore bien inventer en matière de boutique ? Eh bien, TELECOM HOUSE propose une atmosphère toute particulière. Une gamme complète de ce qui se Fait de mieux en GSM et téléphonie, mais aussi des consoles de jeux, des PDA's, des installations GPS..., avec un sens du service encore jam ais atteint. Le client est littéralement tra n sp o rté v e rs le n irvan a . Venez te n te r l'e xp é rien ce de la sé ré n ité . V o u s d e v ie n d r e z v it e u n a d e p t e !

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Analyse 082 La webTV grand public

102 Michel Greco

est morte, vive la webTV

"Just in Time Delivery"

d'entreprise!

au Luxembourg

Vers des applications professionnelles

108 Nouvelle économie, qu'en re ste-t-il?

Après les illusions de

088 La liberté sur le réseau

T année 2000...

est en péril

la chronique de l'Observatoire des

112 Cultivons nos relations Rencontres...

Nouveaux Médias

092 Introduction to innovation finance

FirstTuesdayLuxembourg

093 If you can make it in New-York...

Aude Lemogne

094 Les NTIC au service de la santé

L'exemple Lorrain

098 Business Web Directory Un peu de culture

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(p 08-09 2001

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Le Capital-Risque débarque au Luxembourg. On apprend à prendre des

risques,

on

apprend

à

investir

dans

des

projets

incertains.

Gérard Lopez est une figure de ce milieu. Entretien avec quelqu'un qui ne semble pas avoir envie de s'arrêter avant longtemps.

La saga d’un jeune hnmme pressé (vr) Gérard Lopez n’est pas à pro­ prement parler une personne connue du grand public. Par contre, il est connu à la fois dans le milieu des nouveaux médias et dans celui de la finance. Après un temps à l’étranger, il est revenu au Grand-Duché. Histoire de mieux savoir qui il est, paperjam a passé quelques moments avec lui. Q uelles sont les grandes étapes de votre parcours professionnel?

Les grandes étapes? La première, pas vraiment professionnelle, c’était vers l’age de 17 ans. Je pense que c’est aussi le moment d’un certain déclic. Je m ’intéres­ sais à l’informatique, par intérêt personnel. Je n’avais à l’époque pas prévu de travailler dans le secteur... j ’ai développé un logi­ ciel assez simple qui permettait la gestion des chantiers de construction... Cela m ’a permis de faire assez d ’argent pour me payer des vacances d’été! C ’est en fait le moment où j ’ai réalisé qu’il y avait le moyen de gagner sa vie sans faire partie d’une structure classique. Plus ou moins au même moment, j ’ai gagné un concours de l’ambassade des

Etats-Unis au Luxembourg qui m’a permis de faire un voyage d’études dans 6 Universités diffé­ rentes aux US. L’une avait des liens vers Luxembourg: la Miami University. Ce que j ’y ai vu m ’a intéressé, et donc je suis parti faire mes études là-bas. J’ai commencé par des études en management, et comme à l’époque j ’étais plutôt intéressé par la partie technolo­ gique, j ’ai fait en parallèle une Rcence en informatique; ça m ’a permis de mettre un diplôme sur une passion, pour «prouver»,

relisais des business plan, y éva­ luais des dossiers. C ’est une époque où l’on ne par­ lait pas encore de browsers Internet. J’ai vu passer des choses et des autres. C ’est à ce moment là que j’ai décidé de créer ma propre entreprise. Pourquoi?

Je voyais passer plein de projets, mais rien qui me “botte” vrai­ ment. Je me suis donc dit qu’il y avait moyen de faire quelque chose, j ’ai donc lancé une boîte, qui s’appelait Icon Solutions. J’ai

Je voyais passer plein de projets, mais rien qui me “botte” vraiment d’une certaine manière, ce que j’étais capable de faire. Avant de finir mes études, j ’avais été accepté dans un programme d’entrepreneuriat. Le directeur de cette institution était quelqu’un ui avait beaucoup réussi dans le omaine de la création d’entre­ prise. Après un semestre, je tra­ vaillais, dans le cadre de mes études, pour lui et ses amis. J’y

eu le culot en fait de contacter quelqu’un qui avait le double de mon âge, et qui était directeur artistique chez Disney Interactive. C ’est assez amusant à raconter: je l’ai appelé à partir de la chambre que j ’avais à l’universi­ té en me présentant comme le patron d’une entreprise et sou­ haitant le rencontrer.


COVERSTORY


COVERSTORY

Techniquement parlant, c’était absolument vrai... Je lui ai dit que je voulais faire quelque chose dans la communication multi­ média pour les grands comptes. Ce que j'avais vu à l’époque, c’est que les grands comptes étaient très bons dans les médias tradi­ tionnels, m ais avaient de grandes faiblesses dans le multi­ média, surtout en 94. je lui ai expliqué mon projet, on a pris rendez-vous dans le bar d'un hôtel... que je ne pouvais pas me payer à l'époque! J’ai “fait semblant” d’y être des­ cendu. Au bout de 5 minutes, je me suis rendu compte que c’était une personne très dynamique, et j ’ai donc décidé de lui présenter le projet tel qu’il était. Il n’y avait aucun capital à l’époque. J’ai financé les pre­ miers pas avec une carte de cré­ dit prise à la banque du coin. Et donc le tout a commencé à mar­ cher, on a eu des clients. Après un certain temps, il y a eu des raisons familiales qui m ’ont poussé à revenir en Europe. Une fois revenu, je me suis rendu compte que je n’arrivais pas à

01

La méthode Mangrove: ‘healthy pressure”

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érer «ici» ce qui se passait «làas», et donc j ’ai revendu. Et donc après?

j'ai passé quelques mois à faire des études de marché, à regarder ce qui se faisait en Europe, avec comme projet de lancer «Icon Solutions Europe». Le marché en fait semblait beaucoup plus grand qu’aux Etats-Unis, car beaucoup plus en retard! Aucune

pour obtenir le prêt... franche­ ment c’était parfois difficile... En tournant comme ça, j'ai fait la connaissance des personnes d ’Arthur Andersen, c’est-à-dire Norbert Becker et Marc Tluszcz. Au fur et à mesure, on a compris que ça ne serait pas évident de trouver l’argent. L’époque n’était pas favorable: Europe Online avait de grandes faiblesses et inquiétait. Comme ça se dessi-

On m’a fait des offres où je devais apporter la moitié du capital en garantie pour obtenir le prêt concurrence, rien. Donc, après avoir étudié le marché, rebelotte, j ’ai demandé à Stewart, mon associé d'origine, si venir s’instal­ ler en Europe et repartir de zéro ne l’intéressait pas. La seule dif­ férence, c’est que l’on était conscient que l’on ne pouvait plus démarrer avec une carte de crédit. C ’est la raison pour laquel­ le on s'est mis à chercher du capital risque. J’ai commencé à chercher, et je n’ai rien trouvé. On m ’a fait des offres assez hal­ lucinantes, où je devais apporter la moitié du capital en garantie

nait mal, on m ’a proposé de rejoindre le département conseil d'Andersen. Au début on a eu du mal à définir ce que j'allais faire. Dans mon esprit, j’allais voir si j ’étais fait pour cela et eux viceversa pendant deux mois, trois mois. Une fois dans la structure, je me suis rendu compte que là aussi, dans l’approche et les ser­ vices aux clients, il y avait tout un manque technologique à com­ bler: process, stratégie, technolo­ gie. Après quelque temps, j ’ai pris la responsabilité de la cellule technologique, et donc plus parti­ culièrement tout ce qui touchait à Internet, en dévelop­ pement et stratégie. Cela nous donnait à l’époque une force de frappe assez inté­ ressante sur le mar­ ché. C ’est à cette époque également ou j ’ai découvert ce qui allait d’une cer­ taine manière être «m on premier chou-chou» chez Andersen. Il s’agis­ sait des services financiers électro­ niques. A l’époque, il n’y avait pas une seule banque qui était online au Luxembourg. En fait, par hasard, j ’ai rencontré une petite équipe en Allemagne... Il s’agissait de Brokat, qui tout en étant lea­


der aujourd’hui dans ce marché, souffre beaucoup comme toutes les autres valeurs technolo­ giques. Chez Andersen on est devenu très amis avec les fonda­ teurs de cette entreprise, et nous les avons accompagnés dans ses démarchages ici et dans d’autres pays. Au fur et à mesure, je me suis plus occupé de la dimension conseil technologique. Ceci posé, je voyais parfois passer des pro­ jets technologiques intéressants sans financements. Il n’y avait en fait au Luxembourg que très peu de structures qui pouvait aider à la création. Hors hypothèque sur la maison, il n’y aurait aucune start-up. Et donc je continuais à creuser l’idée du capital risque. Au bout d’un moment, je me suis

l’entreprise, j ’ai aidé à monter le projet et à décrocher des finance­ ments. Je crois que ça a été une des plus grandes levées de capi­ taux cette année là - et beaucoup liée à la personne de Jeff. Au bout d’un moment, la bougeotte m’a repris. C ’était une époque ou j ’étais absolument certain qu’il y avait moyen de faire du capital risque avec un style différent de ce qui existait. J’avais - et j ’ai encore! - deux bons amis de l’époque d’A ndersen qui étaient Marc Tluszcz et Hans-Jürgen Schm itz et qui partageaient depuis longtemps la même idée. On se voyait, et on parlait du pro­ jet Capital-Risque. La petite his­ toire veut que Mark qui était le responsable du conseil au

Il n’y avait au Luxembourg que très peu de structures qui pouvaient aider à la créatiun demandé si je n’allais pas faire un tour ailleurs... D es regrets par rapport à ce pas­ sage chez Andersen?

Non, aucun, je suis très content de mon passage dans cette entre­ prise, où j ’ai encore beaucoup d’amis et de super souvenirs. J’étais directeur à 25-26 ans, j ’y ai connu un parcours très intéres­ sant. L’ambiance y était bonne, d ’esprit très entrepreneurial. Quelqu'un comme Norbert Becket avait beaucoup marqué la structure. Il a été de ceux qui ont accepté des gens comme moi qui sortait un peu des normes en termes de structures “corporate”. Et puis cela m ’a permis de ren­ contrer deux personnes formi­ dables, qui sont mes associés Mark Tluszcz et Hans-Jürgen Schmitz. Et donc, ailleurs?

envie

d ’aller

voir

Oui. A l’époque j ’ai hésité. Si j ’avais voulu fonder ma propre entreprise, j ’aurais eu les capi­ taux sans trop de difficultés. J’hésitais. Et j ’ai rencontré un de nos clients avec un projet ambi­ tieux. Il s ’agissait de M. Jeff Jackson de SelecTV. Il lançait tout juste le projet. Je suis rentré dans

Luxembourg, ait été nommé res­ ponsable pour la partie VC d’Andersen au niveau européen. C ’était un fonds très important, mais très structuré. A force d’en discuter, on avait l’impression que chacun poussait l’autre. Au bout d’un moment, j ’ai pris ma décision. J'ai prévenu Jeff que je voulais prendre une année sab­ batique pour me consacrer à ce projet de Venture-Capital. Au

On connaissait bien HansJürgen, on avait travaillé avec lui. On a décidé de faire ça ensemble. En fait, on s’est rendu compte quand on faisait nos brainstormings initiaux, chez l’un ou chez l'autre, qu’on était une «équipe très intéressante». On n’avait aucun a priori sur le capi­ tal risque, tout en ayant beau­ coup d’expérience “hand’s on" dans les différents domaines requis. C ’était le point le plus intéressant: on avait un cahier blanc, avec rien d’écrit. On ne partait donc pas sur des bases traditionnelles. De manière géné­ rale, je trouve que l’on a une équipe qui possède certaines qualités intrinsèques, que l’on retrouve au jour le jour dans les différentes difficultés. Mark se trouve un peu entre moi et HansJürgen, ayant eu l’expérience de monter une importante structure au sein d’Arthur Andersen. HansJürgen est très proche des chiffres, des détails légaux, des choses comme ça, c'est quel­ qu’un de très structuré ce qui apporte beaucoup dans ce domaine. Nous voulions réfléchir à “comment prendre une idée et en faire un ‘business’ et en géné­ rant de la valeur", plutôt que “Comment j ’évalue un business plan et quelqu’un d’autre créé de ia valeur." Nous voulions réflé­ chir à la bonne manière de parti­ ciper à cette création de valeur. Le test pour cette idée c’était de réussir à lever les capitaux. En mars - avril, l’idée était bien cadrée. Le problème, c’est que c’est à ce moment là que les mar­

Ou o’avait aucun a priori sur le capital-risque bout d’un mois, j ’ai eu un dîner avec Mark, qui lui aussi avait décidé. La décision n’était pas si facile à prendre. Il était associé du cabinet... Q uelles sont les compétences des différents associés?

Mark est plutôt Ressources H um aines et Business Development. Je suis plus orien­ té Technologie, mais aussi Business Development. On avait en fait besoin d’une troisième personne plus «Loi et Finances».

chés ont commencé à se casser la figure. Pour nous, ça nous a semblé une opportunité. On n’avait pas d'historique à défendre, on pouvait apprendre des erreurs de nos prédéces­ seurs. Histoire d’augmenter le sérieux de la structure, on a déci­ dé de créer un fonds réglementé au Luxembourg. Les règles s’ap­ pliquant sont plus strictes, on se place sous le contrôle du CSSF. Une fois tout l’environnement posé, on a commencé notre road-show. Le premier tour de 08-09 2001

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COVERSTORY

ce”. C'est un point intéressant: on a fait ce que l’on avait prévu. Pour nous c’est assez valorisant: on a réussi en un an quelques beaux investisse­ ments... Co m m en t fonc­ tionnez-vous avec les entreprises d an s lesquelles vous investissez ?

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Gérard Lopez: entrepreneur et financier...

table du fonds a été levé le 1er Juin. Une chose à ce moment nous a intéressé: les personnes que l’on démarchait ne souhai­ taient pas forcément toujours investir, ou alors attendaient la réalisation des premiers tours de table, mais nous demandaient déjà de leur fournir du conseil pour leurs propres investisse­ ments! Pour nous, c’était une preuve que l’on avait du poten­ tiel. Com m ent avez-vous travaillé une fois votre propre financem ent assuré?

On a commencé à répartir le marché européen dans des mar­ chés qui ont de l’intérêt pour nous. Le premier est la France. Ensuite le Benelux, puis l'Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Les premiers 6 mois - soit la fin de l’année passée - ont été consa­ crés au Benelux et beaucoup à la France. Cette période nous a per­ mis d'acquérir une notoriété sur le marché français. On peut dire que l’on se place dans le top 20 des capitaux-risqueurs en France, au moins en terme de renom­ 014

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mée. Aujourd’hui, on attaque l’Allemagne. Sur notre marché, on reçoit environ 70 dossiers par mois, ce qui est très important pour un fonds situé à Luxembourg. Dossier, ça signifie des projets qui ont déjà passé la sélection initiale. Ceux sur les­ quels on se penche plus en détail, que l’on étudie réellement, qui rentrent dans notre optique d’investissement. On a éliminé les dossiers du type biotech,

Prenons à Luxembourg l’exemple de Securewave. Quand on a inves­ ti dedans, c’était une entreprise de conseil pour financer la R&D. L’équipe était excellente, mais leur vision du marché était trop limitée géographi­ quement par­ lant... Les raisons en étaient sim ples: le financement man­ quait pour le développement de l’entreprise. Une fois les accords signés, je me suis occupé de SecureWave un peu comme si j ’étais à temps plein dans la boîte. J’y avais mon bureau, j ’ai travaillé sur leur produit, j’ai réflé­ chi au pricing, j’ai aidé à embau­ cher des gens, je suis allé vendre avec eux... Au moment où on a fermé la partie conseil de

On peut dire que l’un se place dans le tup 20 des capitaux-risqueurs en France, au muins en terme de rennmée industrie, ou qui ne rentrent pas dans nos zones géographiques... Mais sur votre site, vous annon­ cez vouloir faire une dizaine d’in­ vestissement par an...

Oui. Et cela fait 10 investisse­ ments sur 840 dossiers par an! C ’est là qu’on retourne à la notion de capacité de gestion. Aujourd’hui, on a réalisé ces dix investissements. Plus exacte­ ment, on en a fait neuf, et le dixiè­ me est en cours de “due diligen­

Securewave, ils étaient 6 per­ sonnes. Aujourd’hui, ils sont plus de 30. Ils ont trois produits finis en cours de lancement, le nombre de licences augmente régulièrement et dépasse déjà les 40.000. Un autre point fort de Securewave, c’est son conseil d’administration. Il y a d'abord les locaux: m oi-même, Marc Wengler de la SNCI et Marco Peretti de Securewave. Il y a aussi Alex Vieux qui est CEO de Dasar


A

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et membre du Board de Checkpoint. Alfred Bauer, qui est le fondateur de Articon-lntegralis. C ’est le plus gros intégrateur de produits de sécurité en Europe. Il y a encore Boris Anderer, qui est le fondateur de Brokat. Le dernier est Steve Sutton, qui est un consultant en sécurité pour Microsoft et pour le gouverne­ ment américain. Voir ces per­ sonnes là qui viennent à Eschsur-AIzette pour un conseil d’ad­

portefeuille de participations. On a des chantiers en cours qui sont des gens com m e Tecsys Infopartners où on est en train d ’essayer de ficeler la vision qu’on a eu en faisant l’investisse­ ment. On veut les voir proposer au niveau bancaire mais aussi au niveau outsourcing de tout ce qui est opérations de commerce électronique des solutions ASP, et ce pour les positionner dans une position de leader, avec plus

Souvent en Europe quand on se casse la figure, les gens vont s’en sonvenir quinze ans après ministration de l’entreprise est vraiment quelque chose de sur­ prenant. je pense que c’est ici que Mangrove apporte une valeur ajoutée rare. Très peu de capitaux-risqueurs européens sont capables d’attirer ces genslà dans un board à ce stade. Nous avons en fait un réseau relationnel de grande qualité et très important. On a accès à de très grands décideurs, que ce soit en Europe avec France Telecom, BT, ou aux US avec des gens comme Bill Gates, qu’il nous arri­ ve de rencontrer. Nous savons utiliser ces contacts, créer un relationnel intéressant, et l’utili­ ser est une des clefs. Si je reprends comme exemple le board de Securewave, on peut réunir ces personnes sous deux conditions. La première, c'est de les connaître. Mais ensuite, on doit leur proposer quelque chose qui vaille la peine. Dans cette entre­ prise là, ils voient quelque chose qui a les capacités à aller titiller les grosses boîtes installées sur le marché de la sécurité. Pour la plupart de ces gens là, qui ont réussi aujourd'hui, c’est un challenge de participer à nouveau à une aventure qui pourrait redé­ finir une industrie. Ce qui est vrai pour Securewave est vrai pour ‘nos’ autres entre­ prises. Les autres entreprises, ju ste ­ ment... “Content” de leur déve­ loppement?

Oui... On a je pense un très beau

de 100 personnes, pas unique­ ment au Luxembourg. Pour le moment, tout ça se passe très bien. Comme quoi il y a des dos­ siers au Luxembourg, et que ça marche très bien. Securewave, aujourd’hui, c’est une société qui cravache loin devant des concur­ rents am éricains, suédois ou autres de même taille. Aujourd’hui on gère 50 millions d’Euro. On a fait neuf et bientôt dix investissements. On a 70 dossiers par mois, et le chiffre va continuer à augmenter, parce que l'on ne s'est pas encore inté­ ressé aux marchés du sud de l’Europe. Ca sera fait au troisième ou quatrième trimestre de cette année. Com m ent vous considèrent les sociétés dans lesquelles vous tra­ vaillez?

Comme d’autres sociétés, nous faisons un rapport annuel. On a demandé aux sociétés dans les­ quelles on avait investi de fournir quelques phrases nous caractéri­ sant, quelques citations. Quatre ou cinq avaient utilisé dans leur phrase le mot «pressure». Mais aucune ne l’a employé de façon négative. “Healthy pressure”, et d’autres choses dans le même style. C ’est en fait le style que nous avons décidé d’imposer. En parlant de style, «G é ra rd Lopez» est un style à lui tout seul...

Je ne sais pas. si c’est positif alors peut-être! Mais finalement l'image est ce que les gens déci­

dent de voir en moi, et ce qu’ils voient souvent, c’est d’abord que j'ai 29 ans; je pense que je béné­ ficie d'un certain facteur sympa­ thie qui joue du fait de mon âge. et peut-être d’un certain style. Mais bon, en tout cas l’image est ce qu’elle est, et cela ne me pré­ occupe pas plus que ça. Sympathie, sym pathie, il n’y en a pas certains que ça énerve plu­ tôt?

Peut-être (rires). Il y en a certai­ nement... C ’est peut-être un peu vantard de dire ça, mais je pense que la plupart du temps, ça a plu­ tôt tendance à impressionner. C ’est toujours intéressant de voir les réactions... Je ne pense pas que ça énerve... et puis à la lim i­ te, ceux que ça énerve, ‘c’est pas mon affaire, c'est la leur...' Mais si on élargit un peu, je pense qu’il y a la reconnaissance au Luxembourg de ma volonté, mais plus importante celle de Mangrove, de véritablement aider les entreprises dans les­ quelles on a investi à progresser. Il m ’arrive parfois de passer du temps au téléphone avec des gens pour discuter sur les alter­ natives qu'ils ont dans leur situa­ tion. Même des gens qui dépo­ sent un projet et à qui on dit non. Je me souviens d’une entreprise en particulier. Nous étions per­ suadés qu’elle ne trouverait aucun financement. Dès notre refus, j ’ai discuté avec le fonda­ teur de plan de poursuite de car­ rière, de choses comme ça, en fonction de son CV et de son par­ cours. J’ai souvent été de l’autre côté de la table, celui où l’on se lance à l’aventure. Et donc j ’aime bien ces gens qui essaient. S’ils échouent, et bien ce n’est vrai­ ment pas la fin du monde. J’aime bien cette attitude. Souvent en Europe quand on se casse la figu­ re une fois, on va mettre du temps à réessayer, les gens vont encore s’en souvenir quinze ans après, on traîne l’échec comme un boulet. Cet environnement n’est pas du tout générateur de confiance en soi or quand on est entrepreneur, on a particulière­ ment besoin de confiance en soi. C ’est un état d’esprit qui se retrouve dans toute l’équipe. On est véritablement capable quand on tient une réunion, d’oublier qui a le chéquier et qui est l’en­ trepreneur. On essaie véritable­ ment de réfléchir comment nous


allons pouvoir travailler avec la société. Si un projet nous plait, que l'on investisse ou pas, on va essayer de se mettre de son côté et de penser à ce que l’on peut lui apporter. Mangrove, c ’est en fait très peu de personnes... Pour longtem ps? Aucun projet d ’agrandissem ent?

Je suis convaincu que l’on réussi­ ra à fonctionner avec cette taille et surtout avec la qualité de l’équipe. Mangrove, c’est une incroyable team de niveau inter­ national, et pas seulement une personne au Luxembourg. Enfin... Pour ce fonds-ci, la taille est bonne. La raison est simple: autant on fait des investisse­ ments maintenant, autant il est probable qu’à moyen-terme, on commencera à faire des désin­ vestissements - qui généreront des bénéfices ou des pertes, mais qui en tout cas laisseront le nombre de sociétés à gérer dans une fouchette de 10 à 12... D ’ailleurs, quels résultats pour vos investissem ents ?

On ne sait jamais, peut-être que sur l’une ou l’autre société on devra abandonner de l’argent. Mais je ne pense pas que l’on se retrouvera dans cette situation très souvent. Dans tous nos investissements, il n’y a qu’une seule entreprise qui aujourd’hui ne marche pas comme on aime­ rait qu’elle marche. Ce qui se passe en fait, c’est qu’elle suit plus ou moins son plan d’af­ faires, mais que comparative­ ment à l’avancement de nos autres sociétés, elle semble en retard. C'est en ‘benchmarkant’ par rapport à d’autres qui sont vraiment exceptionnelles que l’on peut être déçu. Mais même là on ne court par réellement le risque de perdre de l’argent pour l’ins­ tant. Dans le portefeuille d’autres V C s comparables, on pense qu’on y retrouve grosso modo 40 à 50% de déchets. Habituellement, on dit que dans le cas du capital-risque, il y a une répartition de 3 0 % d’entreprises générant des pertes complètes, 3 0 % d’entreprises où l’on retrou­ ve son argent, mais sans plus, encore une fois 3 0 % de résultats positifs mais moyens. Restent 1 0 % où l’on retrouve sa mise ini­ tiale, mais réellement multipliée. En fait, quand on regarde les fonds classiques, on trouve un

‘home-run’, qui a quasiment à lui tout seul repayé tout le fonds. Si on se réfère à ce modèle là, 40 à 5 0 % d'entreprises entraînant des pertes ne sont pas un si mauvais résultat que ça s’il y a des homesruns, mais celà n’est pas du tout dans notre optique. Nous, chez Mangrove, on a un objectif «one hundred percent right». On sait que sur le long terme, on ne fera pas ces 10 0 % . La philosophie d’investissement est de ne pas accepter de perte dès qu’il faut se retrousser les mâches. On sur­ veille de manière très régulière les entreprises, et lorsque l’on

Aujourd’hui cependant, on est concentré sur le succès de N TVCt, et pas autre chose. Ceci ne sont que des plans à sortir du tiroir lorsque nous aurons démontré ce que nous nous sommes engagés à réussir. La d écision de devenir son propre patron a une origine préci­ se?

Il n’y a pas eu de déclic... J’ai tou­ jours été entrepreneur. Même chez Andersen, j ’y étais dans un climat véritablement entrepre­ neurial avec Mark. Je n’ai jamais été l’entrepreneur de... pardon,

À moyen-terme, en commencera à faire des désinvestissements voit les chiffres qui s'éloignent de ce que l’on attend ou surtout des actions incohérentes, on réagit immédiatement. On la suit et on l'accompagne dans sa vie quoti­ dienne. Mais donc la taille de votre équi­ pe...

Oui, pour le moment, dans notre configuration actuelle, nous gérons très bien ces cycles d’en­ trées / sorties. Comme nous n’avons que l’audit légal qui est fait en externe, nous réussissons à connaître de manière précise chacune des sociétés. Par exemple, dans toutes les entre­ prises où l’on a investi, il n’y en a aucune où je ne connaisse au m inim um les bases technolo­ giques aussi bien que le CEO. Par moment, je dois présenter des sociétés. Il arrive qu’on me pren­ ne pour une personne de la société, pas pour l’investisseur. Sur le fonds tel qu’il est actuelle­ ment, je pense donc que l’équipe est adaptée. D’ici l’année pro­ chaine, on va se mettre à réfléchir à une évolution stratégique vers une deuxième phase. Il s’agirait si l’on tient nos objectifs internes de rentabilité et en maintenant les mêmes principes de mentali­ té « îo o percent right» - de créer un deuxième fonds plus impor­ tant à terme. Ca se ferait à ce moment avec une équipe agran­ die et avec des associés “affiliés” qui interviendraient sur les dos­ siers en collaboration avec des personnes de chez nous.

l’employé de quelqu'un... Beau lapsus! M ais il y a quelques années, on trouvait encore risqué de quitter un bon poste pour créer son acti­ vité...

Le risque, au Luxembourg en tout cas, il est quasiment exclusi­ vement lié aux aspects financiers et à l’image que donnera un cer­ tain titre - socialement parlant. Je m ’explique: il y a peu de gens que je connaisse au Luxembourg qui à l’époque où l'on levait notre fonds, auraient échangé le titre d’associé chez Mangrove contre le titre d’associé chez Andersen, PricewaterhouseCoopers ou les autres. Il y a aussi très peu de gens qui auraient échangé des revenus assurés dans leur emploi contre des revenus peu assurés et futurs dans un environnement comme celui-ci. Ce qui est inté­ ressant à voir, c’est qu’à terme à terme étant 1 an et demi après, donc aujourd’hui - la tendance s’inverse. Certaines personnes se disent: pour les revenus on verra, m ais pour la reconnaissance sociale, mon statut dans la vie économique du pays, j ’échange­ rais pour un poste chez Mangrove. C ’est une très belle reconnaissance du travail qui a été fait. C'est d’autant plus impressionnant que nous, on est tellement la tête dans le guidon, que nous ne remarquons pas l’évolution de notre image... On le remarque ponctuellement, quand des personnes qui ont bien réussi dans d ’autres


domaines nous font des compli­ ments. On pourrait comparer ça avec des parents qui ont un enfant. Ils le voient grandir, évo­ luer. Ils ne sont pas surpris par ce qu’il fait: c’est leur enfant, ils savent ce qu’il est capable de faire. Tandis qu’un étranger qui débarque dans la famille pourrait être très étonné par ce que fait l’enfant. Mangrove c’est pareil. En interne, on vit les choses au jour le jour. On n’a pas une photo de départ et une autre d’arrivée, on a des petites touches succes­ sives et très nombreuses, des petits incréments... qui sont sou­ vent liés à beaucoup de travail et même parfois du stress! Une autre reconnaissance, c’est celle de nos investisseurs... Certains connaissent de nombreux VCs, mais aujourd’hui, c’est avec nous qu’ils travaillent pour analyser des dossiers... De la même manière, il y a quelques jours, nous avons investi dans Kyriba. Il y a peu de société au Luxembourg qui ont accès à ce genre d’investissements avec ce genre d’investisseurs (NDLR: il s’agit d’un groupe d’investisseur mené par GR P et incluant American Express Company, BIH (groupe Commerzbank), Cerg

siers que l’on voit à Luxembourg sont souvent de très bonne quali­ té... et honnêtement j ’aurais du mal à expliquer la raison. Je pense qu'au Luxembourg il n’y a pas eu la grande mode de la start-up dans le sens où les gens ui se lancent dans la création ’entreprise le font pour des rai­

Il n’y a pas eu ici la graode mode de la start-up sons bien précises. Ceux qui se décident le font parce qu’ils ont bien pensé leur projet, ont long­ temps réfléchi, avec une expé­ rience professionnelle comme base solide. Le taux de rejet initial des dossiers reçus est largement, très largement supérieur à ce que l’on trouve en France, où on nous présente encore du tout et n'im­ porte quoi aujourd’hui. Je pense u’il y a au Luxembourg quelques ossiers qui sont intéressants, même s’ils sont rares. Pourquoi ce peu de dossiers? En Europe, l’esprit d’entrepreneuriat est de toute manière peu déve­ loppé. Au Luxembourg encore

Si on dit: “le capital-risque c’est Securewave ou Graudliuk”, il n’y a pas quaraote dossiers au Luxembourg Finance Benelux et Mangrove Capital Partners). Il y au mini­ mum 200 fonds de notre taille en Europe, qui auraient pu faire par­ tie de ce deal. On investit une ‘petite’ somme, à savoir 1 million de dollars (NDLR : sur un total de 10,3), et pourtant on est invité au board de la société. C ’est la preu­ ve pour moi qu’il y a reconnais­ sance de l'apport opérationnel de Mangrove dans les sociétés où l’on investit. Et dans ce cas pré­ cis, c’est Mark qui représentera Mangrove. M. Henri Grethen, dans le der­ nier paperjam , disait entendre qu'il y a trop d ’argent sur le mar­ ché par rapport aux besoins des projets. Vous en pensez quoi?

Il y a différentes choses. Les dos­

quelque part à l’ouverture d’es­ prit. Beaucoup perdent avec le temps, mais au moins la base est là, quand elle est absente dans beaucoup d’autres pays. Par contre, l’absence d’université sur le territoire force les gens à étudier à l’étranger. Pas d’Université, pas de recherche

moins. Ce n’est pas une critique, je trouve même qu’à la rigueur c’est une qualité. Un pays qui permet à ses habitants d ’avoir une telle qualité de vie, sans qu’ils aient besoin de devenir des entrepreneurs, pour la masse des gens, c’est une bonne chose. Ca n’est pas forcément une bonne chose pour la création de valeur à terme. Donc, constatation: il n’y aura jamais des masses de dos­ siers ici au Luxembourg. Deuxième aspect: l’éducation. J’ai fait une grande partie de mon lycée ici au Luxembourg. Le niveau qualitatif est largement supérieur à ce qui existe dans de nombreux autres pays, y inclus les USA, la France, la Belgique... Ne serait-ce qu’en terme d’ap­ prentissage des langues, on force

faite “en local”, que ce soit en technologie, économie ou autre. Tout est fait ailleurs. Donc typi­ quement, quand un étudiant revient au Luxembourg, il a un diplôme et il a un job. Il n’a plus l’angoisse de trouver un poste, ou ne serait-ce que de se poser la question. Donc ce n’est pas au Grand-Duché qu’il va se casser la tête pour monter quelque chose. Le ministre a raison en ce sens qu’il y a beaucoup d ’argent. Mais, concrètement, je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il y a plus d’argent que de dossiers. Parce que ce que l’on pense tou­ jours quand on pense capitalrisque, c’est une société de trois personnes qui cherche 200.000 Euro. Le capital-risque, c'est aussi une société de 100 per­ sonnes, à la recherche de 15, 20 ou 25 millions d’Euro. Je suis cer­ tain qu’il y a une partie du capi­ tal-risque au Luxembourg qui pourrait à mon avis encore être développée. Il s’agit de sociétés détenues par les familles, qui sont des sociétés qui marchent très bien, qui ont une capacité de développement à l’international. Elles aussi ont besoin de capital, mais dans des montants plus importants et avec des délais de sortie beaucoup plus longs, ce qui est très différent de ce que nous faisons. C ’est ce qui me fait dire que d’après moi il n’y a pas trop d'argent par rapport aux dossiers. Il est clair que si on dit: “le capital-risque, c’est Securewave ou GrandLink”, il n’y a pas quarante dossiers. Mais si on admet que le capital-risque, c’est aussi des seconds et troi­ sièmes tours, il n’y a pas trop d ’argent. Mangrove n’est pas l’arcnétype du capital-risque au Luxembourg. Il y a dix ans, on ne mettait pas d’argent dans


Avec la manière dont vous pré­ sentez l’environnem ent luxem ­ bourgeois, on est obligé de rede­ mander d ’où est venu le goût pour l’entrepreneuriat et la créa­ tion d ’entreprise...

En fait c’est le fait d’avoir un père qui n’a jamais travaillé pour quel­ qu'un... qui a souvent vécu l’ex­ périence entrepreneuriale pour le meilleur et pour le pire... qui a servi d’exemple dans son envie de créer ses propres entreprises. Des fois ça marche et des fois ça ne marche pas, mais toujours avec cette volonté d’essayer de monter un truc. Ca a été un super exemple, depuis tout petit en fait. Et comme dit, sinon le déclic date de mes 17 ans... À 16 ans, pour me payer mes vacances, j'ai fait le ménage dans une banque. L’été d’après, j ’ai essayé de faire autre chose. Donc à 17 ans j ’avais décidé de ne pas refaire la même chose. Le tout était de trouver quoi faire à la place. Je connaissais quelqu’un qui avait reçu une offre pour un logi­ ciel pour gérer ses chantiers. C ’était un ami de mon père. Je lui ai proposé de faire son soft­ ware. Pour déterminer le prix, en fait j ’ai évalué mon budget vacances!

à l’école, quelque chose que je savais faire, j’étais capable de faire plus dans le monde réel qu’avec la trigonométrie scolaire. L’autre personne qui m ’a beau­ coup influencé ou aidé était John Altman, qui a un peu été mon mentor aux US. Il était le directeur du programme de l’école de commerce que je suivais. Il avait en temps qu’entrepreneur une réussite hallucinante. Et bien sûr mon entourage au Luxembourg et aux US. Ceci posé, le caractère de chacun reste essentiel... Certaines personnes ne seront jamais entrepreneur, d’autres de manière certaine, d’autres peutêtre, dépendant du contexte. Créer son entreprise, c'est vouloir prendre des risques, en fait c’est penser que ce qui est acquis ne l’est jamais vraiment. Quand je regarde ce que j ’ai aujourd'hui, ce que j'avais dans le passé, pour moi très souvent ce sont des choses qui sont éphémères. Si je réussis il y en aura plus. Si je ne réussis pas il y en aura moins. Mais il y aura toujours la possibi­ lité de refaire quelque chose. Ca n'est pas le but lui même qui est intéressant, c’est le chemin. Beaucoup d’autres ont dit les mêmes mots, mais c’est telle­ ment vrai!

Dernière question: comm ent le choix du nom de M angrove Capital Partners s ’est fait?

La mangrove, c’est une plante marécageuse trouvée souvent en Floride, qui a la caractéristique d’avoir des racines hyper-éten­ dues. Une fois l’âge ‘adulte’ atteint, elle peut avoir des racines qui couvrent à peu près 1 kilo­ mètre carré. Ca rend la mangrove impossible à déterrer, à éradi­ quer. Ensuite, en Floride, le cli­ mat est riche en ouragans et autres tempêtes. Les bateaux vont s’amarrer dans la mangrove en cas de grand vent; c’est l’en­ droit où bateaux et animaux vont se réfugier. Le nom est venu avant même les corrections bour­ sières. L’idée était que tôt ou tard il y aurait la tempête, et que ce serait vers nous que se tourne­ raient des entreprises, certains investisseurs, pour devenir quelque chose ‘difficile à déraci­ ner’, de solide. Finalement, j ’aimerais ajouter que Mangrove, c’est aujourd’hui au-delà d'une plante, une super équipe dont je ne suis qu’un associé. Mangrove, c’est surtout Hans-Jürgen, Hugo, Mauro, Carine et puis moi. 44 03

Magrove VC, dans ses locaux à Luxembourg-vilte

J'ai fait m es calculs, e t l’un d ans l’autre, e n tre le vo yag e, l’h é b erg em en t, Tes sorties en boîte et les lo isirs, j ’avais un budget de

60.000 LUF. À l’époque, je n’avais jam ais vu autant d ’argent pour moi tout seul... Ensuite j ’ai appris que l’offre de l'en­ treprise se situait aux alentours de 350.000 LUF... trop tard! Voilà. J’ai fait le logiciel, la formation de son équipe, c’était vrai­ ment très sympa. Le déclic, c’était de me rendre compte qu’avec quelque chose que je n’avais pas appris

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RENCONTRE

Internet, mais dans l’industrie. Et ça restait du venture capital.




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Flashback Ce qui s 'e s t passé au Luxembourg pendant le mois

People Qui est parti, qui est arrivé

Les carnets de commande sont pleins Des jeunes pousses qui poussent

Souriez, vous êtes filmés Carnivore et FBI

Agenda Les rendez-vous utiles des deux prochains mois


& FUTURE PAST

Retour sur l'actualité du mois passé...

Dernier rush avant l’été... que d’activité...

Vincent Ruck, rédacteur en chef

■ Assem blée Générale Annuelle de l'Institut des Réviseurs d'Entreprises L'assemblée générale annuel­ le de l'Institut des Réviseurs d'Entreprises ("IRE") s'est déroulée ce jeudi 28 juin dans les locaux de la Banque de Luxembourg. «Globalem ent, nous souhai­ tons devenir un organism e professionnel reconnu parmi les forces vives de la nation et contribuer à la définition des orientations stratégiques du pays et au développement de l’économie, explique Pierre Krier, Président du Conseil. Cette reconnaissance existe

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déjà dans le secteur financier au sein duquel le réviseur d’entreprises joue un rôle important par l’interm édiaire des m issions qui lui sont confiées et qui lui permettent, avec les autres professionnels du secteur, de renforcer l'im a ­ ge de marque de la place financière et de participer à son développement. N ous devons, par conséquent, étendre cette reconnaissance à l’ensem ble des secteurs éco­ nom iques». L’assem blée générale a aussi adopté quatre nouvelles recom m andations profession­ nelles. Une première recom ­ mandation vise la prévention contre le blanchim ent d'ar­ gent. Le secteur financier s ’est déjà doté d ’une législation solide dans ce dom aine. Les réviseurs d ’entreprises, qui interviennent auprès des pro­ fessionnels du secteur fin an ­

cier pour s ’assurer, entre autres, de la m ise en place et du respect de ces dispositifs de prévention, vont m ainte­ nant s ’im poser des règles professionnelles équivalentes. « Q u e ce soient les interve­ nants directs dans le secteur financier ou les acteurs ind i­ rects com m e les réviseurs d ’entreprises, il est im portant que tous agissent avec le même souci d ’apporter le plus grand professionnalism e possible à la place financiè­ re», ajoute Pierre Krier.

ü Eltrona et Siem ens partenaires dans le câble... Dans le temps, le câble ser­ vait à transporter des images. A ujo urd ’hui, on en veut plus. On attend des services m ultim édias sous des formes


■ L’ IS O C -E C C annon­ ce son secrétariat permanent Dès ce m ois de ju illet 20 0 1, la coordination des chapitres européens de l’ Internet Society (IS O C -E C C ) bénéficie d ’un secrétariat perm anent basé au Luxembourg. C ’est grâce à l’aide du programm e eLuxembourg, déclinaison locale du programme eEurope, que le chapitre luxembourgeois peut assum er le rôle de secrétariat perm a­ nent de la coordination des chapitres européens. Le secré­ tariat a pour m ission d’infor­ mer tant le grand public que les décideurs politiques et économ iques des enjeux actuels et futurs de l’ Internet. Il devra également dégager des synergies entre les cha­ pitres européens pour asseoir des actions concertées au niveau européen. Dans cette perpective, une réunion des chapitres européens a d ’ores et déjà été décidée et se tien­ dra au m ois d ’octobre 20 0 1,

■ Excilan offers pac­ kage of legal and com mercial a ssis­ tance to jum p-start roaming for W LAN operators. Luxembourg based Excilan is a newly established service com pany created to become the driving force behind the integration of seam less roa­ m ing standards for W ireless LAN operators (W ISPs). Excilan is completely focused on facilitating the roaming processes by providing the one stop shop solution pac­ kage of legal, adm inistrative and end-user support. The objective is to offer compre­ hensive support to the opera­ tors, so that they can focus on the expansion of footprint and their end-users can enjoy seam less and transparent roam ing. The modern travel­ ler and mobile business per­

son increasingly dem ands seam less broadband access anywhere, anytime. Easy deployment, a license free environm ent and low roll-out costs make the W LAN stan­ dard the popular choice to service all kinds of environ­ ments where mobile data is needed in a sm all mobility range. Public W LAN operators (W ISPs) have strategically set up base stations in public areas and sought clients who will use m obile data access while crossin g those "hot spots". However, due to the inherent "sem i-m obility" cha­ racteristic of W LAN, the foot­ print of a base station is rather sm all. Th u s there is a strong need to focus on expanding that footprint. Offering full coverage is against the natural econom i­ cal advantages of W LAN. Connectivity between different W ISPs is the next best step to offering the widest possible coverage. Offering the p o ssi­ bility to end-users to roam seam lessly between different networks is the most effective and intelligent way of expan-

& FUTURE

au siège de l’IS O C -E C C au Technoport Schlassgoart au Luxembourg (Esch-surAlzette).

PAST

diverses. Les sociétés Eltrona Interdiffusion S.A. et Siem ens S.A. Luxembourg ont signé une déclaration d'intention de collaboration qui «m arque une nouvelle ère dans le pay­ sage de la câblo-distribution au G rand-D uch é de Luxem bourg.» Les deux socié­ tés ont décidé de réunir leurs com pétences technologiques afin de développer une offre homogène, accessible à tous leurs clients intéressés, câbloopérateurs et fournisseurs de contenus actifs au G randD uché de Luxembourg. Partenaires à parts égales, les sociétés Eltrona et Siem ens envisagent d'exploiter une tête de réseau com m une dont les équipem ents permettront de proposer de nouveaux et m eilleurs services. Cette plate-forme technique de cap­ tage et de distribution de signaux analogues et num é­ riques par des réseaux câblés à large bande, sera un soutien intéressant pour de nombreux clients qui souhaitent bénéfi­ cier d'une offre et d'une q u ali­ té de service de haut niveau, tout en gardant leur autono­ mie.

Les Experts-comptables lancent leur site Internet: www.oec.lu À l’occasion de l'assemblée générale le 14 juin 2001, le Conseil de l’Ordre des Experts-comptables a présenté à ses membres son nouveau site Internet. Suite à la création par la loi du 10 juin 1999 d'un statut légal de la profession d'expert-comptable au Luxembourg et le regroupement des experts-comptables dans un Ordre, anciennement organisé sous la forme d'une ________________________ a.s.b.l.durant “------------------------------- — quelque 50 années, le Conseil s'est fixé comme priorité oec de promouvoir la profession d'ex­ pert-comptable, non seulement pour attirer les jeunes vers ce métier devenu de plus en plus "m ulti-disciplinaire", mais aussi pour rassurer les clients des experts-comptables et les tiers de ces derniers du professionnalisme et de la qualité des services offerts. Aujourd'hui les experts-comptables sont incontestable­ ment les partenaires privilégiés des entrepreneurs pour les accompagner dans toutes les étapes du cycle de vie de leur entreprise. C'est dans cet esprit que la profession s'est donnée une nouvelle identité visuelle et se présente sur le web.

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ding the operator’s own foot­ print and the key success fac­ tor for the expansion of the standard to the m ass market.

H Bourrage

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dans la légende d ’une photo: page 81, au sein du dossier, le représentant de la société Eleven pris en photo n’est pas M. Fagotto, m ais M. Zepponi... Toutes nos excuses pour la confusion.

Le m ois dernier, petite couac

La Volvo Safety Concept Car utilise le Seat Belt Reminder d’IEE

I Le système d'alerte pour ceinture de sécurité d’IEE a été choisi par Volvo pour équiper la nouvelle Volvo Safety Concept Car. Ce systè­ me novateur a été conçu pour détecter la présence d'un occupant de plus de 15 kilogrammes sur le siège passager et/ou sur la ban­ quette arrière d'une voiture. En déclenchant un voyant lumineux, le système d'alerte d’IEE signale à l'occupant du siège qu’il doit atta­ cher sa ceinture de sécurité. En outre, par ce signal, le système accroît la protection des passagers, particulièrement celle des enfants, si leur ceinture s’est malencontreusement détachée lors d’un trajet. Le capteur d'IEE se présente sous forme de deux sub­ strats assemblés par un adhésif. Une pression sur les cellules actives du capteur - raccordées électriquement en parallèle - pro­ voque une diminution de la résistance électrique, ce qui informe le système sur l’état d’occupation du siège et active automatique­ ment le signal de bouclage de la ceinture de sécurité. La fonction du nouveau système de capteurs, décrite ci-dessus, n’est qu'une application parmi beaucoup d’autres. Des applications de contrôle de la climatisation, du chauffage de siège, des appuis-tête élec­ triques, de l'éclairage intérieur, de l'acoustique de l’autoradio et de la mémoire de la position du siège pourraient facilement être inté­ grées. Depuis 1993, IEE est fournisseur mondial de solutions pour le déploiement contrôlé de l’airbag. ju sq u ’à présent, IEE a produit plus de 6 m illions de capteurs PPD (Passenger Presence Detection), un système qui détecte la présence d’un occupant sur le siège avant des voitures, et plus de 4 m illions de capteurs C PO D (Child seat Presence and Orientation Detection). Les clients de la société se comptent parmi les plus grands constructeurs automobiles: Audi, Bentley, BMW, DaimlerChrisler, Fiat, Ford, Holden, Hyundai, Kia, Lancia, Land Rover, Mazda, M itsubishi, Opel, Rolls-Royce, Saab et Toyota. IEE emploie près de 650 employés sur deux sites de production, un centre technique au Luxembourg et un autre centre technique aux Etats-Unis.

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Knowledge Publishing: J-Way dévoile sa gamme l-Publisher J-Way dévoile sa gam m e J-Publisher. Cet atelier de génie éditorial dont les bases sont opéra­ tionnelles depuis m aintenant 6 m ois est déjà utilisé par cer­ tains grands comptes et couvre un des aspect du Knowledge M anagem ent qui consiste à mettre à d isp o si­ tion vers tous m édias, dont bien sûr le Web, une co nn ais­ sance pointue et organisée préalablem ent par un ou uelques auteurs spécialistes e la matière concernée. JPublisher est le fruit de 3 années de recherche et de développem ent autour de Java et X M L que J-Way a m is à profit pour affiner son concept et l'expérimenter auprès de ses clients. J-Way résume en deux mots les pos­ sibilités de J-Publisher: "Knowledge Publishing." Le Knowledge Publishing selon Jean-M arc Boueyrie, PD G de j-Way, s ’articule en trois phases: « O rg an ise r la connaissance indépendam ­ ment de tout média pour la m aîtriser et permettre son exploitation par des proces­ sus autom atiques. Définir une fois pour toutes les processus de publication de la co nn ais­ sance et être capable de les déclencher de m anière totale­ ment autom atique vers tout média. S'adapter contextuellement à l'utilisateur en lui pro­ posant la connaissance dont il a besoin au m om ent où il en a besoin, et en étant capable de personnaliser l'in ­ form ation qui lui est fournie.» «J-Publisher s'appuie sur XM L pour organiser toute co nn ais­ sance en vue de sa publica­ tion. Avec le module J-guide, il propose et génère des appli­ cations dont la vocation est d'autom atiser totalem ent le processus de publication vers le Web, le papier, un Cd-Rom voir tout autre média. Avec le module J-scribe, il génère des applications de publication personnalisée de la co nnais­ sance à partir de la sim ple expression du savoir d'un expert sans connaissance


Mme HennicotSchoepges et M. Biltgen au Conseil Audiovisuel / Culture de TUE Madame Erna HennicotSchoepges, M inistre de la Culture, de l'Enseignem ent supérieur et de la Recherche et M onsieur François Biltgen, M inistre délégué aux co m m u ­ nications ont participé au Conseil Audiovisuel / Culture qui s'est tenu à Luxembourg, le jeudi, 21 ju in 20 0 1. Les M inistres chargés des dos­ siers audiovisuels ont procédé à un échange de vues sur un docum ent de travail élaboré par la C o m m ission , docum ent qui traite de plusieurs aspects légaux liés aux oeuvres audio­ visuelles et ciném atogra­ phiques. M. François Biltgen a informé la C o m m ission qu'il a lancé au G rand-D uché une consultation des m ilieux inté­ ressés par le texte en ques­ tion. Les avis respectifs seront transm is à la C o m m ission . Les M inistres ont, par ailleurs, adopté une résolution sur la nécessité d'instaurer un échange renforcé d'inform a­ tions et d'expériences dans le secteur de l'audiovisuel entre IjUnion européenne et ses États-m em bres et les pays candidats. La C o m m ission et la Présidence suédoise ont informé les M inistres sur l'état d'avancem ent des d os­ siers traitant de la protection des m ineurs, du service public de radiodiffusion, de l'im p lan ­ tation de Media Plus et des im plications de la directive «téléco m m un ication s» sur le secteur audiovisuel. Les M inistres chargés de la cultu­ re ont adopté une résolution relative à un échange d'infor­ m ations et d'expériences concernant la situation des artistes professionnels dans la perspective de l'élargissem ent de l'U nion européenne,

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Les principales entreprises luxem ­ bourgeoises au premier janvier

2001 Le Statec vient de publier la liste des principales entre­ prises luxembourgeoises d'après les effectifs occupés au 1er janvier 2001. Elle com ­ prend l'ensem ble des entre­ prises ou groupes d'entre­ prises occupant au m oins 90 personnes, soit 325 entre­ prises avec 107.440 salariés. Ces entreprises se décom po­ sent en 126 entreprises de l'industrie manufacturière et de la construction avec 42 00 0 salariés et 199 entre­ prises de services avec 65.440 salariés. Les 20 principales entreprises d ’après l'effectif au 1.1.20 0 1: 1. Groupe ARBED, 7.600 2. Goodyear Luxembourg, 3.740 3. Groupe Cactus, 3.310 4. Groupe Chem ins de Fer Luxembourgeois, 3.160 5. Entreprise des Postes et Télécom m unications, 2.750 6. Banque Générale du Luxembourg S.A., 2.730 7. Dexia Banque Internationale à Luxembourg S.A., 2.420 8. Groupe Luxair, 2.160 9. Groupe Pedus, 1.900 10. Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat, 1.770 11. Groupe Guardian, 1.280 12. Du Pont de Nem ours, 1.260 13. Kredietbank S.A., 1.250 14. Groupe CourthéouxMatcn, 1.190 15. Cargolux Airlines International S.A., 1.040 16. Groupe Saint-Paul, 920 17. T D K Recording Media Europe S.A., 860 18. Securicor Luxembourg S.A., 860 19. Groupe PriceWaterhouse Coopers, 810 20. Groupe Som m er Allibert, 780

Arrivées et départs en entreprises et institu­ tions. Changements de position. Vos infos nous intéressent! Envoyeznous un e-mail à l'adresse press<8>paperjam.lu et paperJam vous remerciera par un abon­ nement "test" de trois mois.

& FUTURE

notam m ent par le biais de réunions, de recours aux nou­ velles technologies de la com ­ m unication et d'études.

PAST

inform atique. Avec le m odule J-quest, il peut fonctionner com m e un véritable système expert et produire une interfa­ ce d'acquisition du contexte utilisateur qui fonctionnera com m e un véritable arbre de d é cisio n.»

People Cette fois-ci, c'est un mélange de départ et d’ar­ rivée. Départ de l'Observatoire des Nouveaux Médias et arrivée au sein de l ’équipe de paperJam. O liv ia Arena, fera partie de l ’équipe de mké S.A. à partir du premier août de cette année. Désireux de donner une nouvel­ le orientation à sa carrière, Eric Lambert a rejoint depuis peu l ’équi­ pe de H P Luxembourg. Le souhait de H P est de s'investir de manière plus importante au G rand-Duché, la mission d'Eric Lam bert sera donc de structu­ rer et de développer le réseau des revendeurs luxembourgeois. Il a déjà passé plus de vingt ans dans le monde de l'électro­ nique, notamment près de quinze années au service de Pioneer Electronics Benelux en tant que gestionnaire des grands comptes et plus récem­ ment en tant que Sales M anager Belux pour les pro­ duits home electronics. Agé de 42 ans, Eric Lambert a ainsi rejoint H P Luxembourg en ►►

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CHRONIQUES

Mais si, la «nouvelle» économie vit encore Guy Kerger, guy.kerger@mindforest.com

Les carnets de com mande sont pleins!

A lire les a rticle s parus d ans la presse inter­ n atio nale s u r le su je t de l’ Internet d urant les d ern iers m o is, on a l ’im p re ssio n de co n su lte r des ru b riq u es Po st-M o rtem . « Q u e reste-t-il de la n ouvelle é c o n o m ie ?» «Internet, c ’est déjà to u t» ou encore « D é p re s sio n In tern et». Bien sûr, on est très loin des e sp éran ces far­ felues de c ro issa n c e im ag in é e s, voilà deux ans. Bien sûr, un grand nom bre des idées, inn o van tes et inté re ssan te s à prem ière vue, s ’est avéré irré a lisa b le su r le te rrain . Bien sûr, certain es en trep rises ont crû p ouvoir déployer des bureaux su r les quatre c o in s de la p lan è te , sa n s prendre en c o n s id é ra ­ tion la gestion de la cro issa n c e ni la pro­ blé m atiq u e des m a r­ chés étrang ers. M ais les c h iffre s ré els, q u ’on peut d éd u ire en an alysan t la situ atio n é c o n o m iq u e a c tu e lle de p lus près, son t loin de refléter l ’ o p in io n n é g a tiv e qui règne dans certain s m ilieux. « P a s de crise en v u e » d ia g n o s tiq u e R a in e r W ie d m a n n , p ré sid e n t de l’a s s o c ia tio n a lle ­ m ande du m u ltim é d ia (D M M K ). La net-éco­ n o m ie o ccu p e p lus de 2,3 m illio n s de p er­ s o n n e s en A lle m a g n e , avec to u jo u rs un besoin c ro issa n t, non satisfait, de resso u rce s h u m a in e s q u a lifié e s. Le secteur co ntinu e à avo ir un taux de cro issa n c e qui d ép asse de loin les taux des autres secteu rs. M êm e le secteur de la p u b licité en ligne , qui fait l’o b ­ jet de tant de rem ises en q uestion a ctu e lle ­ 08-09 2001

m ent, m on tre des taux de c ro issa n c e de 30 à 7 0 % , selon une d ern ière étude Forrester. La c ro is s a n c e n ’atteint p lu s des taux d é lira n ts à 3 ch iffres, m a is il y a tout de m êm e c r o is s a n ­ ce, et m êm e c ro issa n c e non négligeable. O n peut co nstater que la n e t-é co n o m ie a m û ri et q u ’elle est devenue plus p ro fe ss io n ­ nelle. De m êm e que la créativité co n tin u e à se d é ve lo p p e r co m m e avant, s a u f que les no u ve au té s so n t a n a lysée s d ’un œ il p lu s c r i­ tique et p lu s inten se, ce qui ne fait p as de m al. Le d y n a m is m e vien t en revanche de nouveaux acteu rs de la n e t-é co ­ n o m ie , q u i ne so n t d ’a ille u r s p as a u s s i n o vices q u ’on p o u rrait le p en ser. D a n s le sile n ce , les e n tre p rise s t r a d itio n n e lle s ont ob servé les b o u le v e rse ­ m ents su r les m a rch é s et o n t p ro fité de la s itu a tio n p o u r bien prép arer leurs entrées su r le te rrain . A vec la vo lo n té d ’étendre leur m a rch é et d ’a ccro ître le u r e ffic a c ité , ces e n tre p ris e s u tilis e n t leurs s o lid e s bagages de co m p éte n ce s et d ’exp érien ces, pour s'a p p ro p rie r l ’e n v iro n n e ­ m e n t In te rn e t. En in té g ra n t le s id é e s, m o d è les et co m p é ten ces qui ont été d é velo p ­ pés d a n s le cadre des p rojets aventureux de la n o u ve lle é co n o m ie , les « c lic k &. m o rtar» son t p artis p ou r d é m o ntrer que la e Eco n o m y peut être une é co n o m ie très p rofitable et d u ra b le .


■ IBM et SES M ultimedia partenaires IBM et SES M ultim edia ont annoncé la signature d'un par­ tenariat, afin de développer des solutions com m unes sous protocole IP, diffusées en m ul­ ticast et destinées au marché B2B. Selon les term es de l'ac­ cord, IBM Global Services assurera les m issio n s de conseil, d ’architecture et de développement, de déploie­ ment et d'infogérance des solutions, tandis que AstraNet, la plate-forme des ser­ vices IP à haut-débit, prendra en charge le transport et l'achem inem ent des données grâce à la couverture m ondiale de son réseau de satellites. Ce partenariat permettra de cou­ vrir dans une proposition glo­ bale l’ensemble de la chaîne de valeur demandée par ce m ar­ ché. IBM a l’intention de se fam iliariser avec les services Astra-net en utilisant ceux-ci en interne pour différentes applications et en particulier la formation à distance. L’offre globale répondra au besoin croissant des entreprises de com m uniquer sim ultaném ent et à haut débit une quantité importante d’inform ations vers un large public (actionnaires, clients, employés, réseau de distribution, etc.) en mode m ultim édia et m ultisupport (PC, TV, organisateurs...). "L’association de nos com pé­ tences en com m unication m ul­ tipoint à celles d'IBM en matière de développem ent de

projets informatiques et d'info­ gérance, nous permet de répondre conjointement à toutes les exigences du client et de développer la demande du marché du broadcast / m ul­ ticast", commente Christian Schock, Directeur Général de SES M ultim édia. "La collabora­ tion avec la Société Européenne de Satellites, un des prem iers opérateurs de satellites dans le monde, nous permet d ’étendre notre éventail d ’offres de services en général et e-business en particulier et notam m ent le e-learning, le B2E (business to employee) ou certaines offres d’e-commerce ou d ’extranet pour lesquelles le m ulticast est particulièrement adapté.", souligne Dom inique Cerutti, Directeur Général d'IBM Global Services.

M La qualité du service postal en Europe se maintient à un haut niveau Selon une étude menée régu­ lièrem ent depuis 1994 par un consultant indépendant pour le com pte de l'International Post Corporation (IPC), la qualité du service postal en Europe a continué à se m aintenir à un haut niveau en 2000. Les résultats montrent que l'objec­ tif de 8 5 % du courrier intraeuropéen livré dans les trois jours suivant le jour de dépôt (indicateur de rapidité j+3) est dépassé de loin, la moyenne atteignant 9 2 ,5 % (1999: 9 0 ,7 % ) . Des progrès ont égale­ ment été réalisés sur l’ind ica­ teur de fiabilité (J+5) qui atteint 9 8 ,7 % (1999: 9 8 ,2 % ). Cet ind i­ cateur mesure l’objectif des postes européennes de traiter et de livrer, avec constance, l’entièreté du courrier en cinq jours m axim um . L'étude constate aussi une am éliora­ tion continue des perfor­ m ances des services postaux assurés par l'Entreprise des P&T. Alors que l'indicateur de rapidité (J+3) pour le courrier à destination de l'Allemagne, de la S u isse et du Danem ark dépasse les 9 7 % , celui concer­ nant le courrier à destination de la France et de la Belgique se stabilise à un niveau élevé (9 4 -9 6 % ) alors que celui à des-

►► qualité de partner account manager. Clerical Medical Europe (CM E), récemment créé, a nommé 2 nouvelles personnes au niveau du Senior Management. M arc O ushoorn a été nommé «H e a d o f H um an Resources» et Alison H ill a rejoint C M E en tant que « C h ie f Operating Officer». Marc et Alison seront tous deux basés au siège de C M E à Luxembourg. Marc est de natio­ nalité belge et pratique couram­ ment 4 langues. Il rejoint C M E après 7 ans passés chez IN C Bank en tant que « H u m a n Resources Manager». Alison H ill précédemment «H e a d of Clerical Medical C ro u p ’s Programme Support Office» à Bristol, a été transférée sur le site de Luxembourg afin d'y occuper sa nouvelle fonction. Mike Robinson, C h ie f Executive de CM E, commente ces récents recrutements ainsi: «Je suis ravi qu'Alison et Marc rejoignent l'équipe du Senior Management de CM E. L'expérience qu'ils amènent avec eux est non seule­ ment très riche mais également très précieuse dans la réalisation des objectifs de croissance de C M E .»

PAST & FUTURE

Deux firm es font leur entrée dans les 20 principales entre­ prises. Securicor Luxembourg S.A. et le groupe PriceWaterhouse Coopers. Le groupe Cactus grappille une place pour se retrouver tro isiè­ me employeur privé du G randDuché. Le groupe Saint-Paul avance également d ’une place et se classe îôièm e tandis que le groupe Arbed avec 7.600 salariés reste de loin le pre­ m ier employeur privé du Luxembourg. Les 20 premières entreprises occupaient 41.790 salariés au 1er janvier 20 0 1, soit 1 6 ,5 % de l'em ploi salarié intérieur.

Anne Schroeder, à l’occasion collaboratrice de paperJam, devient productrice exécu­ tive chez Samsa Films. Parmi ses dernières produc­ tions, on peut signaler "Mémoire de Jeunesse, récemment sorti sur les écrans du Crand-Duché. La société Lecando, pionnier du e-Learning sur les marchés Scandi­ naves, a décidé de s'ouvrir au marché français. Dans ce but, Lecando s'est adjoint les services de Jean-Jacques André, précédem­ ment Senior Technical Account Manager ►►

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& FUTURE PAST

Aktioun Hëlleft Hëllefen! fir d’Croix-Rouge A partir de février 2002, le franc luxembourgeois et grand nombre d’autres monnaies européennes céderont la place à une monnaie unique, l'euro. A cette occasion, les responsables de la Croix-Rouge et de BP ont décidé de lancer une campagne pan-européenne consis­ tant dans la collecte de toutes les pièces de monnaie et billets qui deviendront aussi encombrants qu’obsolètes pour les habitants des pays concernés. Sous le slogan international "Coins that Care" ("Des pièces qui comptent", "Münzen fur mehr Menschlichkeit"), la plus grande campagne de ce genre devrait permettre, grâce à la collecte des "restes" de devises et à l'appui de parte1 naires de prestige, de “ réaliser des projets caritatifs d'importance majeure sur un plan national. Si au Portugal, la CroixRouge s’est, par exemple, décidée à pal­ lier au manque de chaises roulantes, en France elle préférera partager le montant récol­ té entre les personnes âgées dans le besoin, les familles désavanta­ gées et les jeunes, alors qu'en Espagne elle se consacrera à la réinté­ gration professionnelle de personnes au chômage. Il est intéressant de constater que même des pays se situant en dehors de la zone euro se sont montrés solidaires. Ainsi, à part l’Allemagne, la France, la Grèce, les Pays-Bas, Luxembourg, l'Autriche, le Portugal, l’Espagne et l’Irlande, tous des pays communautaires, la Grande-Bretagne et la Suisse prendront aussi part à cette belle idée européenne en lançant des campagnes de donations. Au Grand-Duché, la collecte contribue­ ra à l’acquisition d ’une nouvelle ambulance pour le compte de la Croix-Rouge luxembourgeoise. A cet effet, quelques partenaires majeurs ont déjà donné leur promesse de participer sous forme de "joint venture", d’autres pouvant s’y associer dans les sem aines à venir. La période de l’action s'étendra du 15 novembre 2001 au 15 mars 2002 et devrait être scindée en deux phases. Tandis que les pre­ miers mois seront destinés à collecter les devises ramenées de vacances ou de voyages divers, la seconde partie devrait en principe plutôt rapporter les pièces de monnaie et billets nationaux.

tination des Pays-Bas, de l'Italie ou encore de la Norvège enregistre de nettes am éliorations. Des progrès ont aussi pu être réalisés tant au départ qu'à l'arrivée avec d'autres pays européens notam m ent l'Italie, l'Autriche et divers pays Scandinaves. A noter par ailleurs que pour bon nombre de destinations, le délai moyen d'achem ine­ ment du courrier continue à se rapprocher de 2 jours.

Lancem ent effectif d ’Internaxx The Bank o fT D W & BCL, filiale com m une de la Banque Générale du Luxembourg et de T D

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Waterhouse, a lancé Internaxx, nouveau service de courtage en ligne m u lti­ canaux, m ulti-devises, qui permet d'accéder à 10 m ar­ chés internationaux. Ce servi­ ce international d'exécution pure, basé à Luxembourg, s'adresse à des investisseurs aisés désireux d'autogérer leurs investissem ents. Internaxx s'adresse à une clientèle qui recherche un accès aux Bourses nationales et internationales - par exemple des résidents du Luxembourg et des régions lim itrophes, des expatriés et des résidents européens en quête d’une diversification internationale de leur porte­ feuille. (voir dernier numéro de paperJam).

I Lucent Technologies conclut un accord paneuropeen avec l'ISP Tiscali Lucent Technologies a conclu un accord pan-européen avec le service provider Tiscali pour l'achat d'équipem ent de com m unication. Avec les solutions réseau de Lucent, T iscali proposera un large éventail de services sur son réseau européen, dont le tra­ fic vocal, les liaisons à num é­ ro d'appel et l'accès Internet. Le contrat stipule que Tiscali a le choix dans le portefeuille com plet des produits et ser­ vices de Lucent.

Le groupe Dexia, via Dexia BIL, lance une offre publique d ’achat sur la banque néerlandai se Kempen & Co Dexia Banque Internationale à Luxembourg a annoncé q u ’el­ le était arrivée à un accord avec la banque d ’affaires néerlandaise Kempen & Co pour lancer une offre publique d ’achat de 1 0 0 % des actions en circulation de Kempen & Co. L’Offre bénéfi­ cie du soutien unanim e du Com ité de direction et du Conseil de surveillance de Kempen & Co.

Le C R P Henri Tudor va créer un guide du e-com m erce pour les PME Le CR P Henri Tudor travaille à la réalisation, d'un guide pour la promotion du com m erce électronique auprès des PME, en partenariat avec des acteurs de la société de l'in ­ form ation, du conseil ou encore du monde bancaire. A ujourd'hui, de nombreuses PME souhaitent se lancer dans le com m erce électro­ nique sans vraim ent connaître la dém arche à suivre. Celle-ci peut s'avérer d'une grande complexité. Dans ce contexte, les PME ont besoin plus que jam ais d'inform ations. C'est


La Fedil se penche sur la "Nouvelle" Econom ie La Fedil a présenté un docu­ ment de réflexion intitulé: «La ‘N ouvelle’ Econom ie: Enjeu stratégique m ajeur pour l'éco­ nom ie luxembourgeoise et les entreprises industrielles. M. Krombach, Président de la Fedil, relevait lors de son d is­ cours d'introduction que "les nouvelles technologies de l'in ­ formation et de la co m m un ica­ tion représentent un enjeu stratégique m ajeur pour les entreprises" tout en soulignant que "la "Nouvelle" Econom ie est avant tout à considérer com m e une nouvelle approche des affaires liée à l'apparition de technologies de co m m un i­ cation de plus en plus perfor­ mantes et notam m ent le world wide web". Il s'agit d'une "éco­ nom ie des réseaux" qui trans­ forme les m archés et la struc­ ture interne des entreprises. L'enjeu est m ajeur pour tous les acteurs. Les entreprises qui n'incluent pas à tem ps ces nouvelles technologies dans leurs structures de fonctionne­ ment courent le risque de d is­ paraître. Les sociétés à la traî­ ne du développement techno­ logique en subiront les consé­ quences économ iques néga­ tives. Les nouvelles technolo­ gies de l'inform ation et de la com m unication sont généra­ trices de gains de productivité et ont dès lors un im pact direct sur la compétitivité des entreprises. Il im porte dès lors de prendre les m esures in d is­ pensables afin de positionner favorablement le G rand -D uch é de Luxembourg dans cette société de l'inform ation de dem ain. Com m e il a été so u li­ gné dans le plan d'action

Sopra étend son accord avec Selligent en Belgique et au Luxembourg Le Groupe Sopra avait déjà conclu un accord avec Selligent pour la vente et la m ise en oeuvre d'applications CRM en France. Cet accord s'applique désorm ais en Belgique et au Luxembourg. Selligent est une société belge qui édite des solutions e-business et de gestion de la rela­ tion client (Customer Relationship M anagement), de la prospection à la fidélisation, tout en répondant aux besoins d'un environnem ent profes­ sionnel européen caractérisé

►► chez Sun Microsystems Bénélux. Cette position lui a permis d'acquérir une excel­ lente connaissance des archi­ tectures informatiques liées à Internet. Son implication dans la conception de nombreuses applications e-Banking vient compléter la vision très m atu­ re que Lecando a des projets e -Learning.

& FUTURE

"eLuxembourg" du Gouvernem ent, le Luxembourg a une bonne position de départ pour profiter pleine­ ment du potentiel de dévelop­ pement qu’offrent les nou­ veaux moyens de com m unica­ tion. Cependant, toute une série de défis restent à relever en partenariat et en dialogue entre secteur public et acteurs privés. En tant qu'organisation représentant des entreprises high-tech fortement im p li­ quées dans les technologies de l'inform ation et de la com ­ m unication, dont des acteurs de premier plan dans le dom aine du m ultim édia, des télécom m unications et de l'in ­ formatique, la Fedil compte contribuer au débat sur la m ise en place de la société de l'inform ation au Luxembourg. A cette fin, la Fedil a institué un groupe de travail composé d'experts en matière de tech­ nologies de l'information et de la com m unication. Ce groupe de travail a élaboré, sur base d ’une analyse de la situation concurrentielle du GrandDuché, une note de réflexion avec une série de recom m an­ dations aux entreprises et aux pouvoirs publics, tout en met­ tant un accent particulier sur les défis à relever par les entreprises manufacturières et en traçant le cadre nécessaire afin que notre économie puis­ se pleinem ent profiter des opportunités offertes par ces nouvelles technologies.

PAST

pourquoi l'Observatoire des nouveaux m édias s'associe avec le réseau d'assistance et de conseil pour l'inform atique des PM E, Prism e, afin de pré­ senter les rouages du e-com ­ merce de la façon la plus adaptée aux besoins du m ar­ ché. La parution est prévue pour la rentrée 2001 et les pre­ m iers exemplaires devraient être distribués lors de la Foire d'Autom ne et de la Bureautec, au m ois d'octobre.

G a b y Lom m el a quitté Comed pour rejoindre C M D . Elle y sera res­ ponsable com­ munication et publicité.

M ath ild e Follonier quittera l ’Observatoire des Nouveaux Médias à la fin août. Après des études en droit, elle rejoint l’équi­ pe il y a plus de deux ans en tant que Legal Advisor. Elle retourne aujourd’hui en Alsace. P au l Fabeck vient d ’être nommé directeur en charge du marketing et de la com m unica­ tion au sein de I M Pricewaterhouse Coopers Luxembourg. Outre ses respon­ sabilités sur le plan local, il jouera aussi un rôle de premier ordre au niveau européen en tant que leader marketing de l’industrie des fonds d’investissement, une industrie dont le centre d’excellence européen est pré­ cisément implanté à Luxembourg. Paul Fabeck (35 ans) s ’est forgé une expérience au sein du département m ar­ keting de la firm e Exxon ►►

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& FUTURE PAST

par sa richesse et sa diversité culturelles. Avec Selligent 2000, fleuron de l'entreprise, Selligent s ’est fait une place au soleil en tant qu’éditeur de CRM en Europe. Le développement de Sopra, groupe européen en inform a­ tique, s'appuie sur 3 pôles : les services inform atiques, le Software EAI (Enterprise Application Integration) et le conseil. Q uant à la filiale belge de Sopra, elle repose sur les services informatiques et la distribution de software. Les deux sociétés, qui avaient déjà conclu un accord en juillet dernier, pour la vente et la mise en œuvre d'applica­ tions CRM en France, ont désorm ais décidé d’étendre cette collaboration à l’espace Belux.

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Luxgsm : 10 0 pays accessibles en roaming!

Luxgsm, le réseau de télépho­ nie mobile de l'Entreprise des P&T, exploité conjointem ent avec Mobilux et C M D , vient de franchir le cap des 10 0 pays accessibles en roam ing international. Après avoir tout récem ment ouvert le roam ing en Jordanie, à la Réunion et en Arm énie, P&T Luxembourg vient de rendre le roam ing opérationnel au Kenya. Grâce aux contrats négociés entre les P&T et 223 opéra­ teurs partenaires, les plus de 20 0 .0 0 0 clients Luxgsm en déplacement à l'étranger sont ainsi m obiles à l'échelle pla­ nétaire.

M. Juncker et Mme Hennicot-Schoepges au lancement de la «European University Foundation - Cam pus Èuropa» Le 20 juin 2001, en présence de M. jeanClaude Juncker, Premier ministre et de . Madame Erna Hennicot-Schoepges, ministre ' ÿ q de la Culture, de l'Enseignement supérieur et M B P W de la Recherche, a eu lieu le lancement offl« ciel de la "European University Foundation Campus Europa". Le lancement s'est déroulé dans le cadre d'une conférence de deux jours à laquelle ont participé des représentants du monde académique et ministériel en prove!» M nance d'une dizaine de pays européens. L'objet de la fondation est de fédérer en son sein un certain nombre d'universités européennes et de permettre ainsi à l'étudiant, moyennant une organisation commune des études et des diplômes décernés, de poursuivre ses études dans au m oins deux universités de la fondation. La Fondation a été initiée par un groupe dirigé par le Dr Konrad Schily, vice-président de l'Université Privée de Witten-Herdeke et par le Prof. Dr. Meinolf Dierkes, direc­ teur au "Wissenschaffszentrum fur Sozialforschung" de Berlin. Les promoteurs du projet bénéficient de l'appui des autorités luxembour­ geoises, et le Premier ministre luxembourgeois avait annoncé l'initia­ tive lors de la déclaration du Gouvernement sur la situation écono­ mique, sociale et financière du pays, le 3 mai 2001 à la Cham bre des députés. Lors de la cérémonie de lancement, M. Juncker a salué cette initiative qu'il a qualifiée de “pas important vers une harmonisation renforcée entre les différentes universités européennes". Il a par ailleurs précisé que ce projet représente "une contribution non négli­ geable en matière d'intégration européenne." Madame Erna Hennicot-Schoepges, pour sa part, a estimé que ce projet permet aux différentes universités représentées de devenir plus compétitives. Par ailleurs, cette initiative, en éliminant les obstacles auxquels sont confrontés les étudiants lors de séjours à l'étranger, pourrait faciliter la mobilité des étudiants en Europe.

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Ä FirstM ark Com m unications France inaugure son réseau lillo is de boucle locale radio. Même si FirstM ark n ’a plus d ’activité directe au Luxembourg, l’entreprise reste active dans d'autres pays d ’Europe, dont la France. Après les ouvertures com m er­ ciales de Nantes, Lyon, Strasbourg, du nord de Paris et de M arseille, FirstM ark Com m unications France vient d ’inaugurer son réseau de boucle locale radio à Lille. Ce dernier couvrira en octobre l’ensem ble de l’agglomération (Marcq en Baroeul, Roubaix, Tourcoing). Lille est la pre­ mière étape du déploiem ent de FirstM ark C om m unications France dans la région Nord N orm andie avant A m iens, Reim s, Calais, Rouen, Caen et Le Havre d ’ici novembre. Fin 20 0 1, son réseau couvrira les 40 plus grandes unités urbaines de France.

H Mangrove Capital Partners, C R P , Am erican Express and Com m erzbank invest $ 10 .3 Million in Kyribia. Kyriba Corp. announced today the closing of a second round of funding totalling $10 .3 m il­ lion (12.0 m illion) from a new investor group led by GRP and including Am erican Express Company, B IH , an investm ent arm of Com m erzbank AG and Mangrove Capital Partners. Existing investor X R T S.A. is also participating in this latest round through its investm ent arm, Cerg Finance Benelux. Founded in January 20 0 0 with joint seed funding from X R T S.A. and e-Capital S.A., Kyriba develops and ope­ rates a web-based platform dedicated to the distribution o f financial applications and to relationship m anagement of corporate finance depart­ ments with their financial partners and banks. The solu­ tion offered by Kyriba is built around a secure applicative infrastructure, enabling finan-


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cial service providers to d istri­ bute their products and ser­ vices across m ultiple high value-added applications. "This round of funding vali­ dates Kyriba's technology and business model. It gives the company the resources and partners it needs to position itself as a provider o f "must have" financial software solu­ tions to financial institutions" said Nathaniel Fraiberger, President and C E O of Kyriba Corporation. As part of this latest round, Mr. Fraiberger has also been appointed Chairm an of the Board. "Kyriba is a new breed of soft­ ware service that has all of the attributes of a killer appli­ cation", said Mr. Yves Sisteron of C R P. "We believe Kyriba will play an important role in setting new standards for the traceability and securi­ ty of payments at the enterpri­ se level". Kyriba provides a solution for enabling Financial Institutions to effectively distribute their corporate financial services in the c-com m erce environment. The solution, developed as secure Internet Application Infrastructure, enables corpo­

rations to openly manage financial flows and execute transactions in a real time environment, involving inter­ action with m ultiple providers such as Financial Service Providers "FSPs", e.g. banks, credit institutions, rating and financial data services, in su ­ rances and financial interm e­ diaries) and actors of collabo­ rative commerce (marketplace operators, ASPs, ERP, etc.).

■ Distefora Mobile Luxembourg ferme ses portes En dépit d ’une forte cro issan ­ ce de l’activité tout au long de l'année, le m anagem ent de Distefora Allem agne (déten­ teur de près de 8 0 % des parts de la filiale luxem bourgeoise), a décidé de fermer la filiale grand-ducale. Les raisons de cette décision sont à chercher dans la faible confiance du marché sur les possibilités de développement - au niveau international - de l’activité. Un plan social sera m is en place.

Lernout & H auspie doit revoir sa copie Le tribunal de comm erce d'Ypres (Belgique) a rejeté il y a quelques sem aines le plan de restructuration du fleuron belge de la reconnaissance vocale. La jeune pousse belge de reconnaissance vocale est dans l’actualité depuis son dépôt de bilan en novembre 20 0 0 . Ses fondateurs ont même été arrêtés fin avril 20 0 1. Cerise sur le gâteau, L&H s ’est vu refuser le mer­ credi 20 ju in sa proposition de plan de restructuration. Le tribunal de comm erce, pour justifier sa décision, parle du manque de clarté et d 'a s su ­ rance sur les recettes censées sauver l'entreprise. On attend donc une deuxième copie...

Quatre causes m ajeures à l’origine des m auvaises per­ form ances des sites Internet. La société Mercury Interactive, fournisseur m on­ dial de solutions de gestion des performances web, a

Euroscript, participe activement à "L'Année européenne des langues" Le ballon des langues d ’Euroscript fera étape dans quatre villes euro­ péennes. Grâce à lui, les citoyens européens pourront prendre conscien­ ce de la nécessité et des avantages de l'apprentissage des langues. L'Union Européenne et le Conseil de l'Europe ont proclamé l'année 2001 “Année européenne des langues”. "L'apprentissage des langues élargit les horizons", tel est le message central de cette initiative. Encourager chacun à apprendre tout au long de sa vie ainsi qu'à comprendre de nou­ velles langues, tel est le but. L'objectif politique est d'inciter, à long terme, tous les citoyens européens à parler et à comprendre, outre leur langue maternelle, deux autres langues de l'UE. Cette campagne vise à prouver aux citoyens de l'Union Européenne à quel point la diversité lin ­ guistique de l'Europe est importante pour l'identité culturelle de l'Union. Selon Viviane Reding, Com m issaire européenne en charge de la Culture et de la Formation, "la connaissance des langues étrangères contribue à l'épanouissement personnel et culturel des citoyens de l'Union et au développement des compétences professionnelles". Euroscript a lancé, dans le cadre de sa participation à l'Année européenne des langues, sa propre campagne sur le thème "L'apprentissage des langues ouvre des horizons". Euroscript a choisi pour symbole de cette campagne une montgolfière, incarnant l'idée d'horizons nouveaux. Cette cam ­ pagne vise à promouvoir l'apprentissage de nouvelles langues auprès des citoyens de quatre pays d'Europe. Au cours de cette année, une montgolfière fera étape dans les villes de Luxembourg, Bruxelles et Munich pour célébrer cette Année européenne des langues. On pourra la voir dans chacune de ces villes quatre jours durant. Et pendant deux jours, elle fera une halte en un point central de chaque ville, offrant ainsi aux habitants la possibilité de connaître leur cité vue du ciel. Tout un programme accom­ pagne le périple du ballon des langues. Outre la présence d'animateurs et d'un clown des langues, le programme prévoit un jeu de questions/réponses afin de sensibiliser les citoyens. Les passants pourront également consulter hors ligne, sur place, des sites Internet consacrés aux langues.


Tassem ent des exportations et dégradation de la balance com m erciale au cours du premier trimestre 20 0 1 Au premier trim estre 20 0 1, les exportations luxem bour­ geoises de m archandises ont connu un léger tassem ent (1 ,8 % ) par rapport à la même période de l’année 20 0 0 . Les livraisons luxem bour­ geoises ont atteint au cours des trois prem iers m ois de 2001 le montant de 85,64 mrds de LUF, com paré à 87,19 mrds pour le prem ier trim estre 2000. Ce ralentissem ent se traduit

(-4,8%). En revanche, la baisse a été m oins prononcée pour les articles manufacturés en métaux com m uns (-1 ,2 % ), tandis que les articles m anu­ facturés classés d ’après la matière première (+ 1,7 % ) et les m achines et équipements ( + 1 ,2 % ) ont même connu une progression de leurs livrai­ sons. Les im portations du Luxembourg ont atteint au prem ier trim estre 2001 un montant de 112,65 rnrds de LUF, soit une progression de 3 ,6 % par rapport à la même période de l’année 2000. Les achats tant intra-U Ei5 que extra-UEi5 ont augmenté au cours de la période visée (de 3 ,8 % respectivement de i,8%). Toutes les catégories de pro­ duits ont connu une augm en­ tation à l'im portation au cours du premier trimestre 2001 par rapport à la même période de l’année précéden­ te, à l’exception des matières brutes non-com estibles, huiles et graisses (-2 ,0 % ), les articles manufacturés en métaux com m uns (-5 ,1% ) et les articles manufacturés divers (-0 ,8 % ). Suite au tassem ent des expor­ tations luxembourgeoises, le déficit de la balance com m er­ ciale s'est creusé au cours du prem ier trim estre 2001 pour atteindre 27,02 mrds de LUF. Par rapport au premier tri­ mestre de l'année passée, le solde des échanges avec l’Union Européenne s ’est dégradé de 4,76 mrds de LUF. Parallèlem ent l’excédent extra-UEi5 a augmenté de 630 m illions de LUF.

& FUTURE

surtout par une baisse des livraisons UE15 (-3 ,2 % ), tan­ dis que les exportations extraUE15 ont enregistré une pro­ gression de 6 ,8 % . Parmi les types de produits traditionnellem ent les plus exportés par le Luxembourg, le recul des exportations au cours du premier trimestre 2001 a été particulièrement im portant pour les produits chim iques et produits connexes (-12 ,5 % ), le matériel de transport (-1 1 ,2 % ) et les articles manufacturés divers

►► Chem ical Europe à Bruxelles. En 1998, il a rejoint sa terre natale et a développé et géré la communication pour Deïoitte èü Touche. Diplômé de l'EFA P (Institut Supérieur Européen des Hautes Etudes en Relations Publiques et Communication) à Bruxelles, Paul a obtenu de sur­ croît un diplôme post-universi­ taire (Master o f Science) en gestion marketing et en com­ munication d’entreprises, à l’Université de Boston au Massachusetts (USA).

PAST

effectué des m illiers de tests de charge avec ActiveTest, son outil de test de charge hébergé sur le web. Selon les spécialistes de test de Mercury Interactive, la m ajorité des problèmes de performance des sites web sont attribués à quatre fac­ teurs principaux: param étra­ ge de la base de données, goulets d ’étranglem ent réseau, configuration des ser­ veurs web et configuration des serveurs d ’application. En outre, selon les résultats des tests, 3 5 % des goulets d ’étranglem ent se produisent à l’extérieur du pare-feu, en raison de problèmes de réglage et de configuration des routeurs, passerelles et com m utateurs ainsi que de contraintes de bande p assan­ te et d ’accords entre fo urn is­ seurs d ’accès Internet au niveau des backbones. Selon les conclusions de Mercury Interactive, les pro­ blèmes de performance peu­ vent exister dans la quasitotalité de l'infrastructure web. D ans 9 8 % des cas, les pro­ blèmes de performance se produisent tout sim plem ent parce que les com posants d ’infrastructure n’ont pas été correctement réglés ou confi­ gurés avant le lancem ent du site. Le docum ent est disponible sur le site de Mercury: w ww.mercuryinteractive.com.

Nous apprenons également le départ de Genevieve Carentz, Knowledge Engineer au Centre Henri Tudor et rédactri­ ce occasionnelle dans paperJam. Elle va prendre la responsabilité de la logithèque au Technopole de Metz. O n avait vu le mois dernier que Carmela Ciarmoli été arrivé chez Deloitte, on sait aujourd'hui où Dam ien George est arrivé. C'est chez AXA Assurances Luxembourg en tant que Directeur des Ressources Hum aines qu'il exerce ses talents. In-Visible vient de renforcer son équipe avec l'arri­ vée de Stéphane Beugnet, spécia­ liste en images de synthèse (3D). Stéphane est un ex-Exmachina (Paris) de réputa­ tion internationa­ le. Il a principale­ ment travaillé pour Exmachina et d'autres entreprises de ce gabarit sur des projets audiovi­ suels à forte composante de ►►

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CHRONIQUES

Internet / L ' a S o c ie t y J O r , Luxembourg

U y

Le net, c'est aussi de l'espionnage... Patrick Vande Walle, président de l’Internet Society Luxembourg, patrick@isoc.lu

Souriez, vous êtes fichés

A l’heure où l’on parle sans cesse des détra­ qués sexuels et des pirates qui rôdent sus le Net, il est une autre nuisance dont on parle peu: l’espionnage de notre vie privée sur le web. Récemment, j ’ai eu la surprise de recevoir un email prom otionnel d ’une librairie en ligne qui sem blait avoir déduit de mes deux achats pré­ cédents que j ’étais passionné d ’autobiogra­ phies et m ’en proposait derechef. Y ’a un m alai­ se: Q u e sa v e n t-ils d ’autre su r m o i? Pour brouiller les pistes, j ’utiliserai une autre adres­ se e-m ail à l’avenir, je me trom perai d ans l ’ortho­ graphe de m on nom , et bien entendu je su p p ri­ merai le cookie que le site web a créé sur ma m achi­ ne. L ’honnête c o n s o m ­ mateur se sent pris en filature co m m e un vu lg ai­ re escroc. A côté des inform ations que vous pouvez suppo­ ser avo ir d onné en co nnaissance de cause, il y a celles que vous don­ H! nez à votre insu [t], Par un habile croisem ent de fichiers, le site d ’e-com merce pourra dresser un profil-type qui permettra de mieux centrer son offre lors de votre prochaine visite. Merci D oubleclick [2]. Et m on libre arbitre là-dedans? Pour ceux qui veulent entretenir leur paranoïa, il y a pire. Il y a le bien connu Echelon [3]. Il y a Carnivore [4], la dernière m erveille du FBI. Sachant que la m ajeure partie du trafic Internet m ondial transite toujours par les Etats-Unis, quel contrôle réel avons-nous sur l’inform ation qui y transite? 08-09 2001

La Convention du Conseil de l’Europe sur le cybercrim e [5] est la dernière trouvaille du m im étism e sécuritaire que les Européens se doivent d ’adopter s ’ils veulent paraître à la poin­ te de la société de l’inform ation. Rédigée avec l’aide de conseillers am éricains, cette conven­ tio n tran sfo rm e ra en crim in e l tout pauvre bougre qui placera un fichier mp3 sur sa page web pour faire p laisir à un copain. Suggérons donc à M adam e la M inistre de l’ Education de donner dès à présent des cours de droit sur la propriété intellectuelle en 3e prim aire. A insi, nos chères têtes blondes sauront les risques q u’elles encourent.

m

Cette convention trans­ form e a u ssi tous les fo urn isseurs d ’accès à Internet en auxiliaires de police (càd indicateurs). Toute votre activité en ligne devra être co n si­ gnée et conservée suffi­ sa m m en t longtem ps pour être utilisée par la ju stice . C e rta in s états ont déjà pris les devants, tels la G rande Bretagne [6] ou la Belgique.

Bien sûr, on nous dira que c ’est pour traquer les v ila in s pédophiles. Q u o iq u 'o n fasse ces derniers tem ps, il suffit d'invoquer la protection des enfants pour faire passer toute atteinte à la liberté. C om m e l'écrivait Orwell il y a un plus d'un d em i-siècle: Big Brother is w atching you. « [1] w w w .gem al.dk/brow serspy [2] www.doubleclick.net [3] w w w .gn.apc.org/duncan/stoa.htm [4] w w w .crypto.com /papers/carnivore_report_com m ents.htm l [5] co nven tions.coe.int/treaty/FR /cadreprojets.htm [6] w w w .hom eoffice.gov.uk/oicd/interint.htm


■ L'Entreprise des P&T et RTL Lëtzebuerg relan­ cent le 1er juillet 2001 le service d 'in ­ formation télépho­ nique P& T Infotel. L'Entreprise des P&T fournit la plate-forme technique de P&T Infotel, RTL Lëtzebuerg en assurant la rédaction et Ta régie à partir des inform ations diffusées quotidiennem ent sur ses stations radio et télévi­ sions. P&T Infotel peut ainsi proposer toute une panoplie de renseignements actuels et utiles accessibles 2 4 h rs/2 4 et 7 j/7 à l'aide d'un menu inter­ actif sous le numéro d'appel unique.

Deloitte & Touche: Dan Arendt nom m é Responsable du secteur Médias en Europe Le Com ité Exécutif International Télécom m uni­ cations, M édias et Tech­ nologies (TM T) de Deloitte & Touche vient de nom m er Dan Arendt A ssocié Responsable du secteur M édias en Europe. Le département TM T de Deloitte & Touche Luxembourg, qui fait partie intégrante de la ligne de ser­ vices TM T au niveau m ondial, dispose d'équipes de co nsu l­ tants pluridisciplinaires ayant une parfaite com préhension de l'activité et des besoins de leurs clients. Le département TM T fournit aux entreprises, tant m ultinationales que locales, des services à haute valeur ajoutée couvrant divers dom aines: stratégie, organ isa­ tion, conseils en inform atique, e-solutions ainsi que des conseils spécifiques dans les dom aines de l’audit, du cor­ porate finance, de la fiscalité, des corporate services, des ressources hum aines. Selon M aurice Lam, A ssocié Directeur de Deloitte & Touche Luxembourg: "Deloitte & Touche Luxembourg jouera désorm ais un rôle stratégique au sein de notre réseau inter­ national dans le dom aine des télécom m unications, m édias et technologies, actuellement

en pleine expansion." Selon Dan Arendt: "Notre objectif est de fournir à nos clients internationaux et locaux des solutions clés en main ainsi que des conseils très spéciali­ sés répondant parfaitement à leurs besoins. Au travers de notre réseau international, nous pouvons faire appel à tout instant à nos spécialistes hautement qualifiés et offrir à nos clients des services à haute valeur ajoutée. Fort de sa situation géographique, multiculturelTe et plurilinguistique, le Luxembourg repré­ sente le pays idéal pour que Deloitte & Touche y établisse son centre européen des m édias. Cette décision straté­ gique de notre firme renforce­ ra également la position du Luxembourg com m e l'un des sites clés des médias et nou­ veaux m édias en Europe".

H Dexia réalise l’acuisition d ’Artesia anking Corporation Le groupe Dexia réalise aujourd'hui l'acquisition de 1 0 0 % des actions d'Artesia Banking Corporation. Cette acquisition concrétise l'accord passé entre Dexia et Arcofin et com m uniqué au marché le 13 m ars 2001. Le groupe Dexia devient le deuxième groupe de bancas­ surance en Belgique. Le 13 mars 20 0 1, Dexia et Arcofin ont conclu un accord aux term es duquel Arcofin apporte ses actions dans Artesia BC (99 .5 3 9 6 du capital) en échan­ ge de nouvelles actions Dexia. La finalisation de cette acqui­ sition s'est effectuée le 3 ju illet 20 0 1. La transaction a été approuvée par les Autorités compétentes, notam m ent par les autorités de contrôle prudentiel et - par décision du 14 juin 2001 - la Direction de la Concurrence de la Com m ission Européenne. Conform ém ent à l'accord passé, un audit com plém en­ taire ("due diligence") a été effectué par PriceWaterhouse Coopers pour passer en revue certains dom aines pouvant receler des risques potentiels, opérationnels ou autres. Les

FF modélisation et anim ation 3D. M ais surtout il était, au cours de ces derniers mois, le responsable technique de la cellule W EB-3D. Avec sa m aî­ trise et sa certification officielle de la technologie Viewpoint (VET) il vient très spécifique­ ment enrichir la longue liste de services proposés par In-Visible dans ce domaine. La V E T ou Viewpoint Experience Technology permet de visuali­ ser des objets tridimensionnels sur le Web, dans le sens où Tinternaute peut interagir et réorienter l ’objet dans l ’espace, le tout en temps réel. Ainsi ces nouvelles compétences complè­ tent l'expertise d'In-Visible, précurseur dans la production de contenus rich media et d'applications telles que le Stream ing Video au Luxembourg. Dès à présent nous sommes en train de concevoir un projet pilote avec l ’E P T qui présentera le futur Musée de la Forteresse dans cette nouvelle technologie. (voir aussi Tin-Visible Cow dans la Gallery de www. in­ visible.lu). In-Visible est une société qui depuis 1988 propo­ se la vente de produits ainsi que de services dans le dom ai­ ne de la production de conte­ nus audiovisuels. In-Visible est entre autre producteur et réali­ sateur de nombreux spots apparus sur les écrans luxem­ bourgeois. D enys Levassort rejoint l'Observatoire des I nouveaux médias, B où sera notamment en charge V 9 Ë de la mise en w pH 'TA W I oeuvre d ’une plate-forme de veille collective en i l M N T IC . Il sera rejoint par deux autres personnes à /‘automne. »


parties n'ont pas été conduites à revoir les condi­ tions de prix initialem ent convenues. Dexia a entrepris les démarches nécessaires afin que les nouvelles actions soient adm ises à la cote dans un très bref délai à Euronext Bruxelles, Euronext Paris et à la bourse de Luxembourg.

Le Luxembourg à la XIXe Conférence M inistérielle Eureka Sur invitation de l'Espagne, les m inistres de 31 pays membres et un représentant de la C o m m ission européen­ ne se sont réunis le 28 juin 2001 à Madrid pour la XIXe Conférence M inistérielle de l'initiative intergouvem em en­ tale Eureka. Le M inistre de l'Économ ie Henri Crethen ayant été rete­ nu au Luxembourg, la déléga-

"Quand la réalité virtuelle débarque sur le web..."

P&T Luxembourg et Luxsite, en collaboration avec XYZ Productions, ouvrent les portes de la 3D temps réel sur le Web avec 3D Planet.lu. L’objectif de ce projet est d’offrir aux inter­ nautes une immersion dans un monde virtuel en 3D; il s’agit de com biner services d ’informations, éléments de divertissements et de jeux. Atmosphere, le logiciel de développement et d’intégra­ tion 3D interactive (Adobe Systems Incorporated) per­ met à XYZ Productions d’ex­ ploiter pleinement le poten­ tiel de la 3D interactive.

tion a été conduite par M onsieur Marco Walentiny, Conseiller de Direction 1ère classe au M inistère de l'Éco­ nomie. L'initiative Eureka a pour objet d'am éliorer la com pétiti­ vité de l'industrie européenne en stim ulant la réalisation de projets de recherche-dévelop­ pement en coopération inter­ nationale. A insi toute entreprise luxem ­ bourgeoise souhaitant déve­ lopper de nouveaux produits, procédés ou services dans le cadre d'une collaboration internationale peut solliciter le label de qualité Eureka et le soutien financier du M inistère de l'Économ ie qui encourage les démarches d'innovation et de recherche aussi bien sur le plan national qu'international. Au terme de la présidence espagnole, 190 nouveaux pro­ jets ont obtenu le label Eureka. Ces projets représentent un engagement financier total de quelque 493 m illio n s d'euros. S'y ajoutent les 63 projets générés dans le cadre de 7 actions stratégiques com plé­ mentaires. Le portefeuille Eureka atteint ainsi un total de 715 projets en cours de réalisation, ce qui témoigne de l'attrait du m éca­ nism e Eureka pour la coopé­ ration internationale de recherche-développement. Sur le plan national, Eureka a généré 16 participations luxembourgeoises depuis sa création en 1985. Deux nouveaux projets sont actuellement en d iscu ssion avec le M inistère de l'Écono­ mie et Luxinnovation, point de contact Eureka pour le Luxembourg.

La banque et la GRC Selon une étude réalisée en Europe que vient de publier Accenture avec le concours de l'EFM A, 9 4 % des banques européennes m isent p rincip a­ lement sur la Gestion de la Relation Client pour accroître le produit net bancaire par client. Elles sont égalem ent aussi nombreuses à estim er

qu’elles obtiendront un avan­ tage concurrentiel sur leurs rivales si elles disposent de processus de G R C perfor­ mants. Selon l’étude, l'agence est reconnue com m e le pivot de la relation client pour la concrétisation de la vente des produits et services finan­ ciers. Les banques, après avoir investi m assivem ent dans le développement de nouveaux canaux de com m unication et de distribution, sont contraintes d ’am éliorer la gestion de la relation client en transformant, notam ment le rôle de l’agence qui va deve­ nir le véritable facteur de dif­ férenciation entre les acteurs traditionnels. Les principales banques euro­ péennes avouent ne pas d is­ poser encore d ’une vision complète «en tem ps réel» de leur relation avec le client. Selon l’étude, le frein m ajeur au développement des solu­ tions de G R C est le coût lié à ces restructurations. L’étude montre, par ailleurs, que 5 3 % des banques et 6 0 % des com ­ pagnies d ’assurance en Europe pensent que les inves­ tissem ents nécessaires en G R C sont si élevés qu’ils conduiront à une concentra­ tion accrue du secteur des services financiers sur le Vieux Continent. Com m e le révèle l’étude, les banquiers européens font un même constat; si les clients ne passent pas à la concur­ rence, ce n'est pas par fidélité volontaire, m ais par crainte des difficultés pratiques. Selon les banques, cette diffi­ culté devrait continuer à s ’éroder à mesure que les ser­ vices bancaires en ligne vont se développer.

M. Biltgen présente le programme d'initiative com m unautaire Equal Equal s'inscrit dans le cadre d'une stratégie adoptée par l'Union européenne afin de créer plus d'em plois, de favo­ riser de m eilleurs em plois, m ais également de faire en


S Le magazine Futur(e)s en difficultés Le m agazine a été lancé en octobre 2000, avec pour am bition de devenir un alter ego francophone de Wired. Edité par le Agefï Suisse, le mensuel est aujourd’hui dans une situation difficile. La m ai­ son mère se lance à la recherche d ’un investisseur ou d ’un repreneur. En cas d ’échec de la recherche, le dépôt de bilan est envisagé. On parle de l’été com m e date lim ite pour trouver une solution. Espérons que l’on en trouvera une...

■ jobpilot se restructure au Bénélux. Jobpilot est un site de recru­ tement en ligne. Afin de deve­ nir rentable au quatrième tri­ mestre de cette année, une restructuration sur la zone Bénélux est enclanchée. La Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg dépendront d ’une seul équipe / entrepri­ se. «

& FUTURE

m esures retenues de part et d'autre sont parfaitement cohérentes. Il a par ailleurs expliqué que compte tenu des ressources dont dispose le Luxembourg, de son faible taux de chômage ainsi que de sa capacité de création d'em ­ plois, le Luxembourg peut concentrer ses efforts sur les besoins des exclus. Pour le Luxembourg, le bud­ get global alloué au program­ me s'élève à 8,8 m illions d'euros, dont 4,4 m illions proviendront du secteur public et 4,4 m illions de l'Union européenne. Le m inistère du Travail et de l'Em ploi a lancé un appel à proposition dans le cadre duquel peuvent être soum ises des mesures en vue d'un cofinancement. Une cellule spécialem ent créée dans le cadre de ce pro­ gram m e assurera le suivi des projets.

Formations, salons, conférences...

Agenda

PAST

sorte que personne ne soit privé de l'accès à ces em plois. Financée par le Fonds social européen, cette initiative permettra d'expéri­ menter de nouveaux moyens de lutte contre les d iscrim in a ­ tions et les inégalités dont peuvent être victim es tant les personnes sur leur lieu de travail que celles qui cher­ chent un em ploi. Elle fournira un cadre expéri­ mental pour tester de nou­ velles idées susceptibles de m odifier les politiques et les pratiques futures dans les dom aines de l'em ploi et de la formation. Au niveau du Luxembourg, le programme se lim itera à deux des quatre priorités fixées à l'échelle co m m un au­ taire. A in si les autorités luxembourgeoises cofinance­ ront des actions visent les objectifs suivants: favoriser la capacité d'insertion profes­ sionnelle et encourager l'éga­ lité des chances pour les femmes et les hom m es. La première mesure a été rete­ nue, au dire de M. Biltgen, arce que le Luxembourg a esoin d'actions novatrices dans le dom aine de l'exclu­ sion sociale touchant à la toxicomanie, à la d élinquan­ ce, à l'absence de dom icile fixe et à d'autres phéno­ mènes qui concernent les chôm eurs / dem andeurs d'em ploi extrêmement éloi­ gnés du marché de l'em ploi. L'autre priorité a été retenue parce qu'elle vise à faciliter la conciliation entre vie profes­ sionnelle et fam iliale, tou­ jours en vue d'une réintégra­ tion professionnelle. A ces deux priorités, viennent s'ajouter deux priorités sup­ plémentaires et obligatoires, visant notamment à faciliter l'intégration des dem andeurs d'asile. Dans ce contexte, le Luxembourg a choisi le thème d'augm enter l'employabilité des dem andeurs d'asile dans une optique de retour et, le cas échéant, d 'in ­ tégration définitive au Luxembourg. M. Biltgen a tenu à préciser que le pro­ gram m e Equal s'insère parfai­ tement dans la politique nationale de l'em ploi car les

Vincent Ruck, rédacteur en chef Le C F I Training Center ne fer­ mera pas ses portes cet été, Voici le programme sélectionné pour les semaines à venir. Business Objects End User standard, les 13 14 août, 30 31 août, 6 7 septembre, 17 (£ 18 septembre. Business Objects End User "avancé": les 37 ju ille t et 1 août, 17 al 18 septembre. Sont également proposés des cours sur: - Introduction à /'Objet : 6 août et 3 septembre - Java du 6 au io août et du du 70 au 14 septembre (pour non-program meur objet) - Ja v a du 20 au 24 août et du du 24 au 28 septembre (pour programmeur objet) - O O A D du 20 au 24 août et du 17 au 21 septembre - U M L du 7 au 70 août et du 4 au 7 septembre - J 2 E E du 27 au 37 août et du 24 au 28 septembre - Introduction à la technologie X M L : le 5 septembre - Introduction technique à J 2 E E : le 77 septembre Pour de plus amples renseig­ nement, n'hésitez pas à contacter Nathalie Thielemans, Education M anager Benelux au 26254537 nathalie.thielem ans@ gfi.lu ou visiter notre site gfi -benelux.com Solutions a) Technologies pour la Nouvelle Economie: 26, 27, e[ 28 septembre 20 07 - C N IT Paris La Défense Du 23 au 26 octobre, la Bureautec, Salon Interrégional des Nouveaux Médias, de la Bureautique et des Techniques de Com m unication «

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nouvelles technologies

le mensuel, des dossiers, des débats, l'actualité du mois m (il numéros/ an)

des articles inédits, hebdomadaire des événements: tables rondes, conférences, rencontres, cocktails, ... entreprises et les décideurs en ligne, tout au long de l'année


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Au sommaire: 044 Les Télécoms, un sujet inépuisable Le vieux marché du téléphone est bien mort

046 Drôle de libéralisation Les conséquences de la fin du monopole

052 P&T vs Tango, épisode 2 Les hostilités vont-elles commencer?

054 The future of a mobile civilization W h a t's coming next?

058 Ce que pensent les opérateurs Réponses à l’enquête en ligne

074 Télécommunications, ton univers impitoyable Entre faillites et rachats

076 Guide pratique Les opérateurs sous licence au Luxembourg

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DOSSIER

Télphonie, Voix, IP...

Les Telecoms, un sujet inépuisable... (vr) Le bon vieux téléphone est mort depuis longtemps. Enfin, «longtem ps» est un terme qui se discute. Que l'on soit opérateur, entre­ prise utilisatrice ou client final, le point de vue est diffé­ rent. Que l’on prenne pour référence les «bonnes vieilles» années civiles tradi­ tionnelles ou les «années Internet» (réputées aller 3 ou 4 fois plus vite), on différera d'avis également. Le fait est que les télécomm u­ nications d'aujourd’hui n’ont plus grand chose à voir avec celles d'il y a une dem i-douzai­ ne d ’années. Les nostalgiques se souvien­ dront avec regrets du plan Téléphonie français. Sous l’im pulsion de l’Etat, le retard en équipem ent et infra­ structures téléphoniques de l’Hexagone était rattrappé en quelques années, à grands

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>ups d ’ investissem en ts publics. jb lics. A ujourd’hui, l’Europe se veut - en théorie - un lieu de libre concurrence entre opérateurs, chaque m arché étant arbitré et contrôlé par une autorité de régulation, indépendante des pouvoirs publics. Acteurs et observateurs du marché se posent des ques­ tions «cum ulatives». En effet, la libéralisation des m archés s ’est accom pagnée d ’une succession d ’évolutions et de révolutions te chn o lo ­ giques. La voix n’est plus le véritable support de croissance pour les opérateurs. Les prom esses concernant la téléphonie troi­ sièm e génération sem blent avoir été longtem ps suresti­ mées. A ujo urd 'hu i, les p révisio ns semblent au contraire particu­ lièrement pessim istes.

Com m e dans de nombreux autres dom aines, on est condam né à créer des catégo­ ries d ’analyses pour pouvoir mieux comprendre les tenants et les aboutissants de ce sec­ teur. La principale ligne de sépara­ tion est celle qui sépare les applications professionnelles des applications grand public. Les premières com m encent à atteindre un certaine maturité, à être com prises des entre­ prises utilisatrices, quand les plus-values pour l’homme de la rue ne sont pas encore évi­ dentes. Tentative de dém onstration par l'exemple. Ce que l’on appelle «Voice over IP» est technologique­ ment au point. Cisco en a par exemple fait la démonstration au Luxembourg il y a quelques sem aines au co urs d ’une conférence de presse et de


De quoi s ’a g it-il? Pour les grandes entreprises, il s ’agit de relier différents lieux de présence non plus par des lignes télép honiq ues en grand nombre, m ais par une ligne dédiée IP, sur lesquelles les données circuleront de m anière optim isée. La voix entre les différents établisse­ m ents de l ’entreprise est transform ée en données, transm ise puis rem ise sous «form e vocale» de manière transparente pour l’u tilis a ­ teur. Une agence bancaire pourra indifférement téléphoner en interne, en externe, échanger de m anière sécu risée ses données avec la m aison mère via une seule ligne, louée, coûtant un prix fixe et connu par avant, plutôt que d ’utili­ ser x lignes téléphoniques plus une ligne louée pour les données confidentielles. L’objectif est une dim inution des coûts et une augm enta­ tion de l’efficacité. Ces solutions ne présentent pour le moment d ’intérêt que pour les grandes entrepises, «m ulti-im p lan tatio ns». C ’est dire si le particulier ne trouve pas encore d ’intérêt à ces innovations. Mais lui? Ou trouve-t-il son intérêt dans la révolution télécom s en route? En informatique, le raisonne­ ment se fait sur la découverte des «killer A pplications». Il s ’agit d'applications qui sa tis­ font à des demandes et à des usages - auparavant expri­ més ou non - qui assurent à elles seules le succès d ’un produit.

Histoire de génération, une deuxième Killer App semble faire son apparition: le SMS... Les adolescents du Luxembourg et du reste de l’Europe l’ont adopté: facile, peu cher, il permet des échanges rapides et ludiques. Le 15 février de cette année, l’ Entreprise des Postes et Télécom m unications Luxem­ bourg faisait ainsi parvenir un com m uniqué de presse aux différentes rédactions: «Le 14 février dernier, jour de la St. Valentin, les clients des P&T, de Mobilux et de C M D ont échangé 283.639 SM S (Short M essage Service) sur le réseau Luxgsm de P&T Luxem bourg, soit près du double d'un jour moyen et près de 10 fois plus que les 30.000 SM S envoyés le jour de la St. Valentin 2000. Ces chiffres confirment l'engoue­ ment croissant pour les ser­ vices de téléphonie mobile en général et pour les SMS en particulier, et ce auprès d'un public de plus en plus large.» De fait, on a une confirmation - un peu benête, mais elle a le mérite d ’exister - que pour qu’une technologie s ’impose, elle doit être d’usage suffisament sim ple et spontané pour que différentes couches de la population osent s’en empa­ rer et se l’approprier. Exemple: la téléphonie mobile «2,5 G » , autrement appelée G PR S. En France, les opéra­ teurs ne lui ont prévu de véri­ table application que dans le dom aine professionnel. Il s ’agit d ’équiper les équipes com m erciales, qui se dépla­ cent en perm anence, de m oyens d ’échanger rapide­ ment de gros fichiers avec la m aison dont elles dépendent. Pour faire quoi?

Pour le moment, force est de reconnaître que le co nso m ­ mateur considère m ajoritaire­ ment que la «killer A p p» de son téléphone est la voix... à moindre coût, m ais la voix malgré tout. On dem ande à son C SM de pouvoir émettre et recevoir de la voix, idem pour son téléphone fixe.

Pour accéder rapidement aux m ises à jour des catalogues, pour pouvoir rapidement pas­ ser un bon de com m ande, vérifier la charge de travail des chaînes de montage et pou­ vo ir annoncer un délai de fabrication raisonnable au client que l'on démarche.

Les entreprises trouvent dans ses outils leur satisfaction. Les in vestissem en ts faits pour adopter ces solutions peuvent être analysés de m anière comptables. Ou plutôt, ils peuvent faire l’objet de calculs prévisionnels justifiant la décision d ’inves­ tissem ent initial. Elles (les entreprises) pour­ ront également ultérieurement faire une évaluation de l’usage de ces technologies par toute une série d ’indicateurs et de tableaux de bord. Donc, on a une ligne de sépa­ ration individu / entreprise et une autre Fixe / Mobile. Il en existe de nombreuses autres, m ais on ne les abordera pas. Un num éro entier de paperjam ne permettrait pas d ’être complet sur le sujet... O n se contentera pour le moment des quelques pages qui suivent, et de ses articles. Une grande partie du dossier tient dans les réponses des opérateurs au questionnaire que nous leur avons envoyé. Certains ont répondu, d ’autres non. Cette prise de contact systématique avec les opéra­ teurs nous a d ’ailleurs permis de prendre conscience des situ atio n s différentes d ’un opérateur à l'autre. Les uns ont une licence, mais ne sont pas actifs sur le mar­ ché, et n’ont pas l’intention de l’être. D ’autres, au contraire, sont plus que volontaristes. Beaucoup, enfin, sont en plei­ ne restructuration et réorgani­ sation. Entre les rachats, fusion, fer­ m eture, repositionnem ent... l’activité est intense. Ces m ou­ vem ents rendent d ’ailleurs d ’autant plus intéressant l’analyse que les acteurs font eux-mêmes du marché et de l’activité. «

08-09 2001 paperjam o ls

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dém onstrations aux clients et partenaires.


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Les conséquences de la fin du monopole

Drûle de Libéralisation Pascal Tesch est journaliste à la radio socio. culturelle et publie des articles en tant que freelance.

Au début il y a avait: le monopole... La première loi luxembourgeoi­ se sur le service téléphonique date du 20 février 1884. Elle englobe encore le service télé­ graphique et laisse à l’Etat la possibilité de donner une concession à un tiers pour l’ex­ ploitation. La question monopo­ le ou non faisait l'objet de nom­ breux débats à la chambre des députés. Parmi les adversaires d’une exploitation privée nous trouvons l’inspecteur de l'Adm inistration des télé­ graphes. « C ’est là une disposi­ tion d’une utilité évidente et qui confère à l’Etat le moyen pré­ cieux de pouvoir, en temps de troubles intérieurs ou de guerre à nos frontières, s’emparer tem­ porairement de ces moyens de correspondance pour les contrô­ ler, pour empêcher qu’on n’en abuse et pour éviter de cette manière de voir compromise par

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des menées coupables, la paix à l’intérieur ou d ’être entraîné par un fait analogue dans une com ­ plication à l’extérieur.» (Trouvé dans EIS POST, Luxembourg, 1992, p .l2 lf). Ce passage nous semble assez intéressant car, un siècle plus tard nous lisons dans le texte de la loi du 21 mars 1997 sur les télécom m unications: “Art. 5. Lorsque la sécurité publique ou la défense du Grand-Duché l’exi­ ge, le Gouvernement peut, pour

dédommagement de la part de l’Etat.»

...Bruxelles vit que ce n’était pas bon et décréta la libéralisation Avec l’arrivée du deuxième opé­ rateur mobile le consommateur avait été renforcé dans son idée toute faite d ’un monde, du moins d’une Europe libéralisée. Le slogan «téléphoner devien-

Le slogan “téléphoner moins cher” une période limitée, réquisition­ ner tous les réseaux de télécom­ munications établis sur le terri­ toire du Grand-Duché, ainsi que les équipements y connectés, et / ou interdire en tout ou en par­ tie la fourniture d ’un service de télécom m unications. Cette réquisition et / ou cette interdic­ tion ne donneront lieu à aucun

dra moins cher» faisait la ronde et effectivement la guerre des prix (qui selon je an -C lau d e Bintz, à l’époque directeur général chez Tango, n’aurait jam ais dû avoir lieu) a abouti à une chute faramineuse des prix des com m unications, dans le mobile bien entendu. La libéra­ lisation européenne prend ses


com m unication ne coûtait presque rien dans la phase d’in­ troduction. (L'on pourrait d’ailleurs se demander pour­ quoi la même procédure «Frie n d ly-use rs» n’avait pas couronné le démarrage du réseau Luxgsm du même suc-

Le Luxembourg possède deux réseaux GSM dont les pays avoisinants ne peuvent que rêver mais il faudra encore attendre 7 ans avant que la prem ière ébauche de concurrence ne se dessine sur le marché luxem­ bourgeois, plus précisém ent dans le mobile. Ce n'est finale­ ment que le 25 mai 1998 que «Tango» perturbera le rythme de valse lente du monopoliste étatique, la Poste. Tango utilise à merveille ce dont la Poste - qui en 1992 change de statut et devient l’Entreprise des Postes et Télécom m unications n’a jam ais dû faire usage: le mar­ keting. Celui qui avant 1998 voulait téléphoner tombait sur l’EPT; idem pour envoyer des fax ou se connecter à Internet, il passait par l'EPT. Le réseau Luxgsm avait bel et bien été développé depuis 1993, mais sans que les décideurs poli­ tiques croient et investissent vraiment en conséquence dans la radiotéléphonie digitale, évo­ lution conséquente des réseaux analogiques en service. Du fait, le réseau Luxgsm ne pouvait pas vraiment briller à l’arrivée du nouveau, du pre­ m ier concurrent. De l'autre côté, le groupe suédois déployait des efforts énormes pour construire en un temps record l’un des m eilleurs réseaux G SM d ’Europe. L’exploit technique fût épaulé par un stratagème génial, les premières cartes SIM étaient distribuées gratuitem ent, l’abonnement ne coûtait rien non plus au début alors que la

cès fou.) Un examen de près révèle que, toutes dimensions gardées, il l’aura peut-être été sans que pour autant les consé­ quences aient été tirées, en effet le chiffre d’abonnés prévi­ sionnel a été multiplié par sept. L’attaque de ce monopole aurait pu être qualifiée de par-

En fin de compte les deux pro­ tagonistes reconnaissent que cette situation était favorable à tout le monde. Avec un taux de pénétration de quelques 7 5 % le Luxembourg est en tête du peloton de la révolution mobile. Le consommateur, lui, aura vu les prix baisser de 30 à 5 Luf / minute en pas même 3 ans. En plus, le Luxembourg possède à l’heure actuelle deux réseaux GSM dont les pays avoisinants ne peuvent que rêver. L’ Entreprise des Postes et Télécom m unications de son côté débutait dans le domaine du marketing; certes les pre­ miers pas furent difficiles et l’apprentissage n’est toujours pas achevé. De l’autre côté la concurrence aura connu quelques «pannes de com m u­ n ication », tous les produits n’ayant pas connu le même succès que le lancement du nouveau réseau. A l’état actuel les deux concurrents (nous par­ lons toujours du segment «m ass market»), connaissent

Tango utilise à merveille ce dont la Pnste n’a jamais du faire usage: le marketing faite si Tango n’avait pas connu la débâcle de la facturation. Du coup les service providers de l’EP T ont réagi. Surtout Mobilux qui s’est montré très innovateur dans le nouveau secteur concurrencé, CM D et la Poste suivaient et le consom­ mateur en profitait. Mais il n’était pas le seul à en profiter. Tout d’abord la qualité des deux réseaux G SM au Luxembourg ne cessait de s ’améliorer. Tango avait bien sûr l’avantage de pouvoir plani­ fier le réseau de A -Z alors qu'au tout début l’EPT avait du implanter leurs sites là où l’Etat possédait du terrain, et non for­ cément à des endroits straté­ giques. Avec la concurrence, l’EPT était obligée de réagir, ne voulant pas perdre ses clients et rater l’occasion d’en acquérir de nouveaux.

les mêmes difficultés. Des tech­ nologies qui sont plus succu­ lentes dans la publicité qu’à l'emploi et une production qui n’arrive pas à suivre la deman­ de engendrée par la publicité. Néanm oins ce qui avait com ­ mencé de manière fulgurante, s ’est très vite endormi - les prix étaient certes plus bas mais l'on a depuis un certain temps l’im pression qu’il n’y plus grand-chose qui bouge côté innovations, services ou prix. Pour en revenir à la comparai­ son martiale: on est mainte­ nant dans une guerre de tran­ chées où les positions sont tel­ lement fortifiées que les mou­ vements ne sont plus visibles à l’oeil nu. Le Ministre délégué aux com ­ m unicatio ns, M. François Biltgen, pense lui aussi que la 08-09 2001

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origines en 1987; le 30 juin de cette année paraît le livre vert européen sur le développe­ ment du marché com m un des services et équipem ents de télécoms. Une première direc­ tive parlant de «concurrence» paraîtra 3 ans plus tard en 1990


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situation concurrentielle a certes porté ses fruits mais ne se trouve plus vraiment dans un secteur évolutif. Dans cette optiaue le gouvernement a décidé d ’attribuer 4 licences UM TS (sur 5 possibles) à l’issu d’un «beauty contest» dont les règles devraient être connues d'ici à la fin des vacances. Côté mobile nous pouvons donc tirer un résumé positif: les prix sont tombés, les services sont arrivés et laissent encore de la marge pour agir.

Liaison fixe Assez paradoxalement, la Poste avait déjà de la concurrence dans le fixe avant que la concur­ rence ne devienne - de jure -

Côté EPT les responsables in sis­ taient sur le fait qu’il n’y avait point d ’irrégularités, côté concurrence l’on se plaignait que les choses n’allaient pas assez vite. L’ILT nouvellement créé se cachait derrière son ministre de tutelle, ce dernier finalement ne se fatiguait pas de prêcher que l'avance des pays voisins n’était qu’apparen­ te et qu’il fallait attendre que le marché se développe de façon durable. (Un terme qui décidé­ ment depuis peu fait la une de la communication publique). Jean-Claude Bintz, n'avait pas fait secret des am bitions du groupe derrière lui. Les Suédois étaient venus pour la «totale» et le marché grand public. A côté du mobile, ils visaient le réseau fixe et l’UMTS.

Jean-Claude Bintz n’avait pas fait secret des ambitions du groupe derrière lui monnaie courante. M. Edmond Toussing, directeur général de l’Entreprise des Postes et Télécom m unications, l’avait annoncé lors de la conférence de presse sur la hausse des prix en septembre 1997. Pour lui les grands « T » étaient déjà pré­ sents sur le marché. «AT - BT DT et FT et tous les autres T qui existent viennent sur notre mar­ ché pour partir à la pêche aux gros poissons» caricaturait le directeur général. En effet depuis un certain temps et avec l’arrivée de nouvelles technolo­ gies, dém archer les grandes entreprises à trafic international élevé était devenu lucratif. De cet intérêt unique pour les grands l’EPT concluait que le marché résidentiel ne serait pas trop intéressant pour la concur­ rence. Nonobstant cette annon­ ce tout était mis en oeuvre pour obtenir chaque report possible de la date à laquelle le monopo­ le était susceptible de tomber. Bruxelles était clair sur le sujet, alors qu’au Luxembourg lors des différentes conférences de presse la réponse était vague. 08-09 2001

Le client résidentiel a du attendre le 1er septembre 1999 avant de pouvoir tirer profit pour une toute première fois et dans une toute petite partie du monde télécoms de la libéralisa­ tion. A cette date Tele 2 intro­ duisait son offre «Call by Call». A l’aide d'un code d ’accès le client pouvait faire passer son

Savoir maintenant, si les diffé­ rents retards sont uniquement fonction de la résistance de l’opérateur historique ou enco­ re causés par des délais dans le déploiement de la concurrence, relève de l’hypothèse.

l’Institut Luxembnurgenis de Régulation «Gardien de la libéralisatinn», un bilan inter­ médiaire. L’institut Luxembourgeois des Télécom m unications attendait principalement les échéances. Aucun pas proactif en faveur de la libéralisation n’était visible. Ainsi la directive UE 9 8 /6 1/C E prévoyait en effet l’introduction de la présélection de l’opéra­ teur et la portabilité du numéro pour le îe r janvier 2000. Le Luxembourg jouissait, une fois de plus, d'un délai de 6 mois qui fût scrupuleusement exploi­ té.

L’un cnnstate que si snuvent les lettres de la libéralisatinn snnt acceptées, snn esprit ne l’est pas. En terme de libéralisation au Luxembourg il faudra retenir la date du 27 juin 2001. Ce jour, l’ ILR (qui depuis sa création avait hérité des compétences dans le domaine de l’énergie et de la poste et changé d ’ILTélécom m unications en

à trafic international élevé était devenu lucratif trafic par le réseau de l’opéra­ teur alternatif. Assez paradoxa­ lement des offres sim ila ire s existaient déjà bien avant pour les pme / pmi qui téléphonent beaucoup. A l’neure actuelle, Tele 2 reste le seul qui propose des offres com m erciales au client résidentiel. Dans les cou­ lisses d ’autres acteurs sont annoncés, mais rien de concret à l’heure actuelle.

ILRégulation) se prononçait pour la première fois sur l’état de la libéralisation. La directrice de l'ILR avait pris la parole dans le cadre d'une conférence de presse à l’issu du conseil des ministres européens des télé­ communications. Jusqu'à cette intervention de Madame Odette Wagener, nous avions toujours vainement essayé d’avoir une prise de position de la part de


l’institut. Celui-ci nous avait toujours renvoyé vers son m inistre de tutelle. M ais la politique semble avoir changé au sein de l’ILR qui planifie même une conférence de pres­ se pour la rentrée. Ce change­ ment est articulé par la portée de l’intervention. Ce que nombre d'entre-nous pen­ saient (sans le dire trop haut pour certains) s’est vu trans­ formé en fait. Odette Wagener résumait le rôle de l’ILR en concluant sur un aveu: «L’ILR doit veiller à ce qu’une concur­ rence loyale soit possible et durable. La concurrence nous a réussi dans le mobile avec une pénétration inattendue du GSM , elle nous a réussi dans le fixe avec les tarifs internatio­ naux. Mais vous avez raison de dire que la concurrence ne nous a pas encore réussi dans le fixe avec les com m unica­ tions nationales.» Il n’y a pas de concurrence au plan natio­ nal, pas encore car Madame Wagener continuait. «Cette concurrence viendra sûrement avec le dégroupage de la boucle locale, demain nous allons prendre une décision quant à la dernière Version de la RUO (Reference Unbundling Offer) présentée par l’Entreprise des Postes et télécommunications.»

ments à un total de 330.988 uni­ tés. Environ n .0 0 0 d’entre eux ont opté pour la présélection avec Tele 2. Néanmoins ils res­ tent abonnés chez l'EPT et par conséquent continuent à contri­ buer aux recettes de l’entreprise. Sur le point de l’abonnement il y a de la place pour l’interpréta­ tion. Est-ce que cet abonnement est du par l’opérateur alternatif? « O u i» répond Tele 2 «nous payons pour chaque client» argumente leur directeur général Pascal Koster, «le client ne devrait donc plus payer». Les opposants à cette interprétation avancent le dégroupage. Pour eux, seuls les clients dégroupés

“La concurrence ne nous a pas encore réussi dans le fixe avec les communications nationales” OdetteWagener ne sont plus redevables, donc ceux où l’EPT a cédé - par le biais de la location la connexion physique. Toujours, d’après eux, il n’y aurait sinon pas de différence entre le dégrou­ page et la présélection. «Faux»

“Nous ne voulons pas être les moins cher, mais les meilleurs” EPI Un jour plus tard l’ILR a publié ses décisions par rapport à la RUO en demandant à l’EPT de publier le document finalisé et rectifié pour le 13 juillet au plus tard. Les opérateurs alternatifs sont donc dès à présent sollici­ tés pour présenter leur répon­ se à l’appel. Sans vouloir anticiper le mar­ ché le constat est vite fait. Les deux grands EPT et Tele 2 ont une avance sensible quant à la pénétration sur le m arché. Quelques 20.000 abonnés se sont rajoutés sur la liste de l'EPT durant l’exercice 2000 portant le nombre d’abonne-

correspondant. Dans le cas où les deux sont connectés au même réseau il n’y a pas lieu de disséquer l’appel. Or, l’ap­ pelé ne se trouve pas forcé­ ment dans le même réseau que l'appelant. Dans ce cas l’appel est divisé en appel sortant (Outgoing Trafic - du côté de l’appelant) et en appel entrant (Incoming Trafic - du côté de l’appelé). L’argent pour l’appel sortant aboutira directement dans la poche de l’opérateur auquel est relié l’appelant. L’opérateur du réseau auquel est raccordé l’appelé facturera l’appel entrant à l’opérateur de l’appelant. Celui-ci devra donc

répliaue encore Pascal Koster, «le dégroupage est tout à fait autre chose, dans ce cas nous louons la connexion physique, le trafic est uniquement facturé par nous. Avec la présélection nous revendons des minutes achetées auprès de l’EPT, le trafic entrant est toujours pour le compte de l’EPT».

Un appel - deux factures: Incoming Trafic - Outgoing Trafic Chaque appel téléphonique est établi au moment où un appe­ lant compose le numéro de son

partager ses recettes totales. L’ampleur de ce calcul devient visible en jetant un œil sur le rapport 2000 de l’EPT. 326 m il­ lions de minutes internatio­ nales sortantes font face à 271 millions de minutes internatio­ nales entrantes. Sur le plan national l’EPT enregistre plus de 2 m illiards de minutes sur l’année. Les recettes sont donc visiblem ent générées sur la masse.

Internet - Shooting star de la libéralisatinn Alors que les concurrents se font difficiles sur le marché résidentiel, le marché d ’Internet fait bande à part. En effet, déjà très tôt, nombre d ’opérateurs Internet (ISP, Internet Service Providers) ont concurrencé le monopoliste. En 1997, l’EPT annonçait ne pas vouloir brader son accès: «N o us ne voulons pas être les m oins chers m ais les m eilleu rs». Ce qui pour le client professionnel constitue un atout représente une barriè­ re pour le client résidentiel qui ne veut pas investir dans un abonnement pour un médium

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jeune et à la renommée dou­ teuse. Parmi les concurrents les plus innovateurs, Visual Online qui a pu faire la différen­ ce grâce à un service compé­ tent à des prix abordables. VO s’est vu racheté à hauteur de 5 1 % par l’EPT, la libéralisation boufferait-elle ses enfants? Arrivent alors ceux qui cher­ chent à avoir le plus grand nombre de clients. L’Internet «gratuit» com m ercialisé par l’EPT depuis 1995 sous le nom « d ’accès kiosque» est réinven­ té et présenté au client lors de la «Bureautec» en 1999. Trois ISP s’étaient arrangés avec Global O ne (N LD R : deven Equant depuis cette date) pour cette offre. Du coup le client ne doit plus que payer les frais de connexion pour aller surfer sur Internet. Le nombre de cybernautes explose au Luxembourg. Une fois de plus l’EPT profite de la concurrence. En effet les discounter d'accès ne sont pas

faut parfois reculer pour mieux sauter. A l’opposé Tango / Tele 2 ne laisse pas de doute sur ses intentions de converger vers

Bruxelles a demande de permettre la concurrence et de veiller à ce qu’elle soit reelle une entreprise m ulti-m é d iatique. A la co m m unication mobile s’est rajouté le fixe, Internet et bien évidemment le commerce électronique.

Le Prix de la libéralisation Le monde est devenu plus rapi­ de, les télécoms l'un des sec­ teurs les plus évolutifs et des plus importants de la vie éco­ nomique. On parle de m ulti­

On parle de multimédia et de convergence, de liberalisation et de globalisation à même d’offrir des vitesses d'accès suffisantes pour satis­ faire tous les clients. Un certain nombre d ’entre eux se souvien­ nent que «la Poste» avait un jour proclamé vouloir offrir le meilleur service et retournent vers le monopoliste. En trois ans, les minutes Internet ache­ minées par le réseau de l’EPT sont montées de 26 m illions en 1997 à 364 m illions en 2000. Alors que l’EPT travaille bel et bien sur différents projets il est très difficile de connaître le dénom inateur com m un de tous leurs efforts déployés. En effet l’EPT est la seule entrepri­ se regroupant sous un même toit tous les métiers indispen­ sables pour l’e-commerce, à savoir com m unication, logis­ tique et paiement. Interrogé sur le fait que l’EPT n’exploitait pas d ’avantage ses atouts, Edmond Toussing nous a répondus qu’il

restreint que le nombre de ceux qui utilisent plus de 4 0 % des fonctionnalités de leur téléphone portable.

média et de convergence, de libéralisation et de globalisa­ tion. On parle aussi surtout des avantages pour le client. Hélas force est de constater que le client est trop souvent négligé dans toutes ces négo­ ciations. Certes le consom m a­ teur est harcelé à grands coups d’acronymes sacro importants

Tout simplement parce que Bruxelles a oublié de décré­ ter que quelqu’un explique aux gens ce que c’est la libé­ ralisation et que les opéra­ teurs n’ont tout sim plem ent pas d’intérêt commercial à l’explique. Par conséquent, personne ne le fait. Bruxelles a demandé de per­ mettre la concurrence et de veiller à ce qu’elle soit réelle, Bruxelles a peut-être oublié que la concurrence ne s’éta­ blit qu’à condition qu’elle rapporte. Le Luxembourg est cham pion du m onde en licences attribuées, non moins de 12 opérateurs ont une licence « A » pour l’ex­ ploitation de réseaux de télé­ com m unications avec servi­ ce de téléphonie, 16 autres ont une licence soit pour l’exploitation de réseaux de télécom m unications soit pour la téléphonie. Les retombées sur le marché du client résidentiel se font néanmoins attendre. Reste l’espoir que ceux qui s’annoncent au vu de l'abou­ tissem ent du d ossier du dégroupage soient plus

Tout était sense devenir moins cher dont l’usage identifie l’utilisa­ teur comme «in sid er», com m e «hom o connecticus». Mais le nombre de ceux qui savent faire la différence entre le systè­ me globale de positionnement (GPS) et la transm ission de données en mode paquets (GPRS) est restreint. Tout aussi

innovateurs, afin que le client lambda commence à comprendre ce qui se passe dans ce monde fou de la libéralisation où l’on aug­ mente les prix alors que tout était sensé devenir moins cher... «


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de

communication,

guerre de communiqués... Entre les deux opérateurs grand public, f atmosphère serait-elle en train de changer?

P&T vs Tango, épisode 2: les hostilités vont-elles coDimeocer? (vr) Marché professionnel et marché grand public. Pour ce dernier, les deux grands acteurs sont l’Entreprise des Postes et Télécom m unications et Télé 2. Ces derniers se livrent à des guerres tarifaires depuis de longs mois. Ces der­ nières sem aines, on a assisté à des attaques, contre-attaques et rebondissem ents. Dans le numéro de mai de paperjam, nous nous étions fait l’écho du conflit entre les deux opéra­ teurs. Petit rappel: il s ’agissait d ’une campagne de publicité comparative lancée par Tele2. A cette o ccasio n, paperjam s ’était livré à un petit exercice de com paraison entre les tarifs des deux opérateurs. N ous avions alors souligné le fait que le mode de tarification de l’Entreprise des P&T (EPT) se trouvait passablem ent com pli­ qué à déchiffrer. En effet, la base de facturation était une unité de consom m ation dont la durée était variable d ’un pays à l’autre, d ’un moment de la journée à l ’autre, sans

compter que toute unité enta­ mée était due.

la Guerre des Communiqués Le 24 juin dernier, l’ EPT annon­ çait la modification de sa grille tarifaire, passant à la tarifica­ tion à la minute, annoncée via un com m uniqué de presse. En voici une grande partie: «Contrainte d ’orienter ses tarifs des com m unications télépho­ niques selon les coûts en vertu des réglementations européen­ ne et nationale, l’Entreprise des P& T augm entera le prix de l’abonnem ent téléphonique mensuel au ter juillet 20 0 1. En vertu des mêmes réglementa­ tions et dans le but d ’une meilleure lisibilité, l’Entreprise des P& T introduit parallèlement la tarification à la m inute pour les co m m u n icatio n s télépho­ niques nationales et sim plifie les plages tarifaires. Au cours des dernières années, l’Entreprise des P& T (EPT) a

procédé à des d im in u tio n s régulières des prix de ses ser­ vices de télécom m unications notam m ent dans les d om aines des co m m u n ica ­ tions téléphoniques interna­ tionales, des voies louées et de l ’Internet en fonction de l’augm entation du nom bre d ’abonnés et du trafic ainsi ue de la d im in u tio n des épenses à payer aux opéra­ teurs à l’étranger. En raison des d isp o sitio n s réglem entaires nationales et com m unautaires strictes exi­ geant des opérateurs établis d ’orienter leurs tarifs en fonc­ tion des coûts, l’EPT se voit contrainte de rééquilibrer sa tarification et d ’augmenter le prix de l’abonnement télépho­ nique mensuel au ter juillet 20 0 1. En effet, le prix d ’abon­ nement actuel doit être consi­ déré com m e un package en relation avec les prix des com ­ m u n ica tio n s téléphoniques nationales alors que cet abon­ nem ent ne reflète pas les


coûts réels de l'E P T (frais d'installation et de m ise à d is­ position d'une ligne de raccor­ dement). Par ailleurs, et afin de faciliter la lis ib ilité tarifaire pour le consom m ateur, l'EPT, outre une sim plification des plages ta rifaires, abandonne à la même date la tarification par im pulsions pour la rem placer par une tarification à la m inute pour les com m unications télé­ phoniques nationales. En ce qui concerne les com ­ m u n ica tio n s télép honiq ues internationales, la tarification sera basée, à partir du ter juillet 20 0 1, sur la première m inute pleine et ensuite toutes les secondes. En conséquence, l'augm enta­ tion du prix de l'abonnem ent mensuel est, à partir d'une cer­ taine consom m ation, com pen­ sée par le nouveau mode de tarification des co m m u n ica ­ tio n s, ce qui, globalem ent, réduira la facture téléphonique des abonnés. La recette globa­ le afférente de l'EPT d im inu e­ ra.» Le surlendem ain, le concur­ rent Tele2 réag issait en envoyant aux mêm es rédac­ tions un autre com m uniqué de presse com m entant la déci­ sion de son grand concurrent. Ici encore, voici un large extra­ it: «Tele2 se réjouit de l’annonce de l’ Entreprise des Postes et Télécom m unicatio ns [...] qui introd uit une transparence dans sa tarification des prix pour les com m unications télé­ phoniques nationales et inter­ nationales. Cela démontre que la stratégie tarifaire entamée par Tele2 qui vise à introduire des tarifs sim ples et transpa­ rents et de montrer la com pé­ titivité de ses tarifs par l’inter­ médiaire de la publicité com ­ parative porte ses fruits pour l’ensem ble des c o n so m m a ­ teurs du G ra n d -D u ch é de Luxembourg. Tele2 s ’insurge cependant contre le fait que cette intro­ duction d ’une tarification transparente à la m inute s ’ac­

com pagne d ’une augm enta­ tion considérable de l’abonne­ ment mensuel facturé aux utili­ sateurs finaux. Sachant qu'en règle générale, les utilisateurs du réseau fixe n’ont actuelle­ ment pas la possibilité de choi­ sir une autre offre d ’accès que celle de l’ Entreprise des P&T à défaut d ’une RUO (Reference U n b un d ling Offer; Offre de référence de l’EPT réglant l’ac­ cès à la boucle locale) sérieu­ se, la manière telle que procè­ de l’ EPT constitue à nos yeux une enfreinte sérieuse aux règles concurrentielles élé­ mentaires en matière de télé­ com m unications. Tout porte à croire que l’Entreprise des P&T tenterait de profiter de sa position dom inante. L’EPT semble vou­ loir répercuter ses coûts sur les abonnements m ensuels et ain si prendre le consom m a­ teur en otage. Tele2 est d ’avis que cette hausse du prix de l'abonnement sanctionne lour­ dem ent et de façon injuste le consom m ateur moyen qui se voit, même en cas de non-utili­ sation, imputer un coût consi­ dérable. Il va sans dire que ce montant pèse lourd sur le bud­ get m ensuel des m énages moyens du Luxembourg. Il est à souligner que l’abonne­ m ent m ensuel m obile chez Tango coûte tout au plus 500 LUF et qu’il existe même une form ule d ’abonnement men­ suel à o LUF pour les clients à faible co nsom m ation. Tele2 propose des services de télé­ phonie fixe dans 14 pays euro­ péens et a actuellement plus que 14 m illio n s de clients satisfaits à travers l’Europe dont 40 .00 0 au Luxembourg et ceci à des conditions et des tarifs très avantageux. Il n'y a pas d'abonnem ent m ensuel Tele2, ni de montant minim al de facturation. L'inscription est imm édiate et totalement gratuite. Etant donné que Tele2 fait ce métier depuis io ans, notre expérience nous permet de m aîtriser parfaite­ ment nos coûts. Notre structu­ re légère nous permet ainsi de proposer les m eilleurs tarifs à nos utilisateurs. A in si il est inacceptable pour

Tele2 que ses clients présélec­ tionnés (ceux qui acheminent d ’office leur trafic via Tele2) soient toujours forcés de payer un abonnem ent m ensuel à l’ EPT et qu’ils doivent débour­ ser des m ontants co n sid é­ rables pour un service qu’ils n’utilisent pas. Il est à noter ue le coût pour l’utilisation u réseau par le client final est payé par Tele2 par l’intermé­ d iaire des tarifs d ’intercon­ nexion fixés par l’ EPT et validés par l’ILR. Suivant nos inform a­ tions, en comparaison avec les autres pays de la Com munauté Européenne, les tarifs d ’inter­ connexion sont i,8 fois plus élevés au Luxembourg. Pour ces raisons, Tele2 a déjà demandé officiellement à l’ILR de prendre position tout en se réservant tout autre moyen généralement quelconque en vue de défendre les intérêts de ses clients.»

Conclusions à tirer? Il est encore trop tôt pour pou­ voir de manière pertinente d is­ serter sur ce que cette guerre des com m uniqués et l’évolu­ tion tarifaire des P&T signi­ fient... Les sem aines et mois qui viennent promettent de nombreux nouveaux épisodes. Ceci étant, on peut avancer deux conclusions préalables. Première chose: pendant de longs mois les deux acteurs ont mené une bataille com ­ merciale réelle m ais «courtoi­ se». Temps et énergie étaient consacrés à la conquête et au m aintien des parts de marché respectives. Cette am abilité non-procédurière semble être remise en cause. Deuxième chose: cette tension se fait sentir au moment où le statut de l’ILR est en évolution. Il est probable que d ’ici à quelques m ois, les statuts de l’autorité de régulation auront évolué et lui permettent une prise de décision plus marquée et une autorité sur un plus grand nombre de sujets. Peutêtre certains veulent-ils maruer leur territoire avant cette ate? Suite au(x) prochain(s) épisod e ( s ) .«


D O S SIER

The digitization of our private and working lives is one of the most radical changes to have taken place in recent times. Mobile telephony and the Internet are lead technologies symbolizing a mas­ sive, epoch-making transformation.

The future of a mobile civilization Nico Binsfeld, Business Manager Carrier, Siemens S.A., nico. binsfied@ siemens, lu The m obile co m m un ication wave has engulfed us, gaining a level o f acceptance ana

O '

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spreading at a pace that has exceeded even the most opti­ m istic p red ictio n s. And things are only ju st begin­ ning. Mobile com m unication no longer has the one-dim en­ sional m eaning of not being tied to ind ivid ual locations for voice telephony. The bil­ lions of SM S short text m es­ sages being exchanged clear­ ly point up a need for a ll­ round connectivity. As a transm ission standard o f third generation (3G) mobile radio, U M TS will free us up from resource bottle­ necks in network infrastruc­ tures, give us access anytime and anywhere to flexible voice, data, and video co m ­ m unication, and so generate added value through innova­ tive services. A performance enhancement is in the offing that will lead to more conve­ nience and greater efficiency. UM TS and the third m obile radio generation are in the process o f e stab lish in g no more and no less than a new, m obile c iv iliz a tio n able to liberate itself from the restric­ tions of tim e and space.

Half a billion GSM users: Success and dynamic growth 770 m illion people throughout the world now own m obile radio eq uip m ent. The vast majority of them, namely 500 m illion tsince May 20 0 1), can be reacned using the GSM standard (Global System for Mobile Com m unication) deve­ loped in Europe. According to the G S M A sso cia tio n , the GSM carriers’ um brella orga­ nization, there are currently GSM networks on-air in 168 countries. The m obile co m ­ m u nicatio n m arket is d is ­ playing unparalleled growth dynam ism .

lunuvatlnns In mnbile business 3G com m unication and U M TS will make mobile business a reality with an innovative u n i­ queness. M ajor core functio­ nalities will be able to merge together for the first tim e, benefit from synergy effects, and create new utility value. T h e "alw ays-o n ” society

It will be possible for m obile phones, handsets, and mobile


and brokerage, sig n in g and autho rizing). M obile phones and handsets o f the third m obile radio generation are uniquely qualified for use as personal devices that can be used anytime and anywhere for universal, secure, and legally binding transactions (Personal Trusted Devices).

Everything hinges nn the middleware: Scenarins tnr 3G communication The benefits to custom ers of a "wireless world” consist in the in tellig e n t context-related com bining of previously sepa-

load songs at a click. A ticket service can display the artist’s next tour dates and allow users to book concert seats straight away. The travel ticket to get there can be ordered online through a travel agency or transport service office. Mobile radio users can enjoy new click-th ro ug h experiences. Users are only a click away from the ticker service giving share price details about a com pany that has placed a notice in the financial press, and from here to a broker’s tra­ ding desk. W hat have up till now been areas in the "real w orld” that we have had to deal with separately, namely obtai­ ning inform ation, arranging,

M obile phones that know w here they are

M obile co m m un ication will become location-specific. The success factor lies in the a b ili­ ty to put offers in a geogra­ phical context. Lo catio n based services are considered to be the "’’killer app lication” of m obile radio technology. They are signposts and navi­ gators, offer im portant infor­ mation and services relating to a specific location, ana sim ultaneously filter out what is unim portant. Localization is acquired from the networks u sin g different te ch n iq u es. Location-specific charge rates will be possible. Advertising tailored to local co nditio ns can generate additional reve­ nues for carriers. Yellow Page entries, for instance, can be given a local geographic refe­ rence. Lo cation -b ased se r­ vices w ill provide m obile radio carriers with excellent conditions for entering strate­ gic alliances with content pro­ viders or W ireless A pplication Providers (W -ASPs). M obile paym ent

Being already equipped with basic technologies for secure user authen ticatio n (SIM card, PIN id e n tifica tio n ), mobile phones are conside­ red the term inals predestined for cashless shopping and a wide range o f transactio ns (ordering, booking, banking

rate functionalities. There is no lim it to the m u ltip licity of applications. A few examples snould suffice here. By linking up meteorological data and the auto-location systems used in m obile radio networks, it will be possible to warn mountain h ik ers, people engaged in hobby sports, and drivers of convertibles about an approa­ ch in g local storm on their m obile phones. People liste­ ning to m usic on, for instance, an internet radio broadcast can have the title and details about the artist shown on their m obile phone's display. At the sam e time, appropriate m usic C D s can be offered or the chance to purchase and down­

01

La vidéo en plus de la voix, utilisable de partout

02

Autre service: ‘space location', ou ta mort des cartes papier

and transactin g, com e very close together indeed in the U M TS infrastructure. C lick-th ro u g h experience

Real added value and benefit is gained when different service providers cooperate with the carriers, providers such as banks and the providers of financial services, content pro­ viders from the media sector, the operators of network b usi­

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DO SSIER

term inals o f the U M TS gene­ ration to be kept permanently ready for operation - "always on”. It will be easier to form virtual co m m unities ("com ­ m u n itie s of in te re st”). Perso nalized service d e s i­ gning will be possible. Each user’s fam iliar service envi­ ronm ent w ill also becom e m obile; this means providing a mix o f services tailored to in d iv id u a l interests and needs (Virtual H om e Environm ent, Virtual Office Environm ent). The services will be especially capable of offering hints and tips on a proactive basis in relation to location , tim e, o ccasio n , event, or activity. M essages can then reach users on a context-related (or actio n oriented) basis.


D O SSIER

nesses, W ireless Application Providers (W ASP), and others who com bine their services in a user-friendly manner. They occupy a key position as inter­ mediaries in mobile business. Their task is to create the new range of services, the so-called middleware of the mobile mar­ kets, w hose su cce ss will depend on whether bundling and presentation are in line with users’ requirements.

app lian ce s, alarm system s, kiosks, production m achines, sen sors, barcode scann ers, cars. 3C infrastructures allow ‘embedded intelligence’, vir­ tually no lim itations in im ple­ m enting co m m u n ica tio n s technology in the widest range o f ap p lica tio n s and e q u ip ­ ment. They provide what is called "pervasive access”: allpervading, universal freedom of access to telecom m unica­ tion networks.

M ultifunctional term inals

UM TS and 3C m obile radio will unleash a wave of new devices with varying shapes and functions. In conjunction with short-range radio techno­

M ach in e -to -m ach in e c o m m u ­ nication

A large num ber of application scenarios deal with so-called m achine-to-m achine com m u-

zation to load them onto their T V set for viewing or having copies made on an autom atic enlarger in a photographic store. The mobile radio term i­ nal always functions here as a tool for identification and for m aking paym ents. D iebold Tim elabs assum es that as of 2004 wide use will be made of digital business agents that people can ask to carry out fully automated com parisons o f book, C D or hardw are offers, for instance, and so increase market transparency. The Japanese m obile radio carrier DoCoM o expects that by 20 10 only a third of its by then 360 m illion users will be actual hum an beings, with other applications being star­ ted by cars (10 0 m illio n ), bicycles (60 m illion), portable PCs (50 m illion), motorbikes, ships, vending m achines for soft drinks, and even people’s pets.

On the road to UMTS: Pre-stages and the basis for the third mobile radio genera­ tion

logies (such as DECT, Bluetooth, W ireless Local Area Network (W LA N )), several units in close proximity can be interconnected very quickly and sim p ly as required w ithout the use o f cables. C o m p a n ie s’ round-the-clo ck access to the intranet and extranet has an im portant role to play here. A m obile radio enabled term inal will then be able to set up the network connections as a com m unica­ tion server. Instead of being displayed on a m obile phone or handset, incom ing e-m ails can be viewed straight away on a nearby PC or printed out on the PC's printer. Notebooks, cam eras, gam e co nso les, m u sic players, dom estic

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03

Le W AP n 'a été que la première étape d'un mouvement appelé à continuer

nication. M achines autom ati­ cally report faults or the need for m aintenance deployments to the re sp o n sib le service units. And co p ie rs, for example, trigger a process for reordering toner cartrid ges. The Gartner G roup gave an exam ple o f how different devices could be networked into practical applications: An am ateur photographer takes picture with his digital camera. Friends and relations are noti­ fied of the photos by m obile phone, with personal authori­

UM TS is very seldom set up in isolation. T h is way third generation m obile radio can be initiated as part of an evo­ lution (or m igration) o f the system s above the GSM infra­ structure. Existin g network infrastru cture s cannot be expected to be totally repla­ ced by 3G technologies in the near future; there will instead be a gradual changeover to the new technology in the introduction phase. W A P as the precursor

The W ire le ss A p p licatio n Protocol (WAP) was the first ever standard for transm it­ ting the data of sim ple internet-based pages and services to m obile phones and other m obile term inals. The lim ited data transm ission capacity in the GSM networks is about to be overcome with the intro­ ductio n o f advanced G SM tra n sm issio n system s such as G P R S and E D G E , also referred to as "2.5G ” mobile radio, and even m ore by


U M TS and the 3C infrastruc­ tures. Internet offerings for mobile use have to be pro­ grammed using the W ireless M arkup Language (W M L) page description language and are hosted on special W AP servers that can be accessed from the term inals via a W AP gateway.

Bata Speeds la the Real World

B undled cap a citie s with HSCSD

H S C S D (High Speed Circuit Switched Data), a software extension of G SM networks, is employed to allow several circuit switched data links to be used in parallel. H S C S D bundles several G SM ch an ­ nels for the duration of a connection. B un d ling four radio channels can achieve a constant transm ission rate of 38.4 kbps. A variety of applications are conceivable including high-speed inter­ net access, alongside intra­ net applications such as email and m essaging. G P R S : D ata s e rv ic e s w ith added co nven ience

The General Packet Radio Service (GPRS) m obile radio m ode is currently being introduced into the market and both operators in Luxembourg were am ongst the first to carry out field trials. GPR S is also based on the existing G S M m obile radio networks. En co d in g methods are used to increa­ se data speed. The internet Protocol (IP) is being inte­ grated directly into the mobile radio network for the first tim e. GPRS does in itial­ ly support qu ad ru p le the data tra n sm iss io n speed possible with G SM (giving 38.6 kbps). In contrast to the first circu it-sw itch e d and very sim ply designed WAP a p p lica tio n s, th is allow s m ore convenient internet use, for example in color with anim ations and audio sequences. Through the use o f what is called packet-swit­ ching during transm ission , charges for data traffic is based not on co nnection tim e but on the volum e of data exchanged. T h is is ideal for "always-on” applications such as subscription infor-

Source: D urlach e r Research L t d ./E Q V IT E C

Partners Oy, 20 0 1

mation services (news tickers, stock market rates, etc.) and mobile e-m ail access.

An increasing demand Inr mobile services

Perform ance e n h an cem en t w ith E D G E

In a m arket survey carried am ongst n .o o o Users in 12 European countries including Luxembourg more than 8 8 % of mobile phone users were ready and interested to use at least one of the new mobile services presented above. It appeared that location based services presented the highest attraction, followed closely by m -com m erce so lu ­ tions. The Generation@ i.e. the internet kids were most attracted by the high speed internet access. Above all the survey also showed a sub­ stantial w illingness to pay up to 68 Euro/m onth for co nsu ­ mer services whereas profes­ sionals appear ready to spend in excess of 120 Euro/m onth. A p ro m isin g m obile future indeed! «

E D G E stands for Enhanced Data Rates for Global (origi­ n ally G S M ) Evolution. Tne performance enhancement in term s of throughput rate is achieved by influ en cin g m odulating - the tran sm is­ sion frequencies. When these m odulations are also applied in com bination with encoding methods (as in the case of G P R S), it is possible to achie­ ve data rates of up to 60 kbps and more. However, the capa­ city is then exhausted and only a lim ited quality-of-service can be provided. If GPRS is upgra­ ded with ED G E, the term used is EG PRS. ED G E offers some interesting prospects as it can also be used with the D-AM PS T D M A m obile radio system widely employed in the USA. M arket harm onizatio n through the m atching of stan­ dards is in the offing here that m ay lead to favorable effects of scale (voir illustration).

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cr LU oo oo o □

Comme chaque mois, paperJam a proposé aux acteurs d'un marché de s'exprimer. Une petite dizaine d'opérateurs partagent leurs ana­ lyses stratégiques.

Revue des points de des opérateurs... U RL: www.bce.lu Chiffre d'affaires: 40 millions

d'euros (tout BCE) Effectif: 220 Directeur général: Luc Wagner Date de création: 01 /01 /20 00 Types de services prestés:

- VSAT: liaisons par satellites de point à multipoint et de point à point - BCE Link: liaisons par fais­ ceaux hertziens de point à point - Transmissions - Co-location Center (en colla­ boration avec Intelligent eTrading Center ) Montant des investissem ents 99, 2 0 0 0 et 2 0 0 1 sur le territoi­ re luxembourgeois:

Plus de 300 millions LUF en 2000 (dont un tiers dans le domaine des télécoms). 08-09 2001

À term e, certains prédisent qu’une activité se lim itant à des télécom m unications "pures” ne suffira pas pour garantir la survie d ’une entreprise. Etes-vous d ’ac­ cord avec cette affirmation? O u i, non, pourquoi?

Chez BCE nous partageons cet avis, même si pour nous la situa­ tion est différente: nos activités télécommunication se sont déve­ loppées à partir de nos services de diffusion télévision et de trans­ m issions. Nous considérons donc les télécoms com me un outil important qui nous permet de faire évoluer nos autres ser­ vices tels la diffusion (de la télévi­ sion / radio ou streaming) ou encore le media content manage­ ment. Nous nous appliquons à aller au-delà du transport pur pour offrir des solutions dans les domaines du content manage­ ment et du streaming ainsi que des services de housing/hosting au sein de notre co-location cen­ ter. Pensez-vous que les autorités de

régulation au Luxembourg a ssu ­ rent de manière satisfaisante? O n t-e lle s su ffisam m e n t de m oyens? O u i, non, pourquoi?

Nous déplorons que l’ILR n’ait pas un réel pouvoir de décision et que son influence se limite à faire des propositions au Ministère des Communications. Entre-temps, l’EPT continue d’abuser de sa position dom i­ nante, avec le soutien du Gouvernement! Dans ces condi­ tions, la libéralisation du marché des télécoms au Luxembourg est en train de virer à la farce. Q u e lle s sont vos prin cipales cibles (particuliers, PM E, entre­ p rises in ternatio nales...)? Com m ent pensez-vous réussir à vous dém arquer de vos concur­ rents?

Nous sommes clairement une société active dans le domaine du B2B; nos cibles sont donc les PME, banques et sociétés inter­ nationales. Nous nous démar­ quons de nos concurrents par notre positionnement comme


ché luxem bourgeois des télé­ com m unications? Q uelles sont ses caractéristiques par rapport aux autres marchés européens? Sur quel(s) point(s) peut-il enco­ re se développer?

Le marché luxembourgeois est un marché de petite taille, domi­ né par un opérateur historique. O n se demande quel est le potentiel de développement de fac à une nouveaux entrants face

Un manque de cnncurrenee mènera à long terme à un manque d’innnvatiun. [Broadcasting Center Eurnpe] H aut-D ébit, nouvelles m anières d’accéder au réseau... La concur­ rence est accrue via la multipli­ cation des tech no lo g ies. Lesquelles sont, selon vous, les plus porteuses de potentialités? Et les plus in certain e s? Pourquoi?

Les liaisons DSL sont certaine­ ment vouées à un avenir pro­ metteur à condition que ces ser­ vices puissent se déployer. Pour cela, il faut que la concurrence puisse réellement se développer à travers le «unbundling», ce qui nécessite aussi une volonté poli­ tique. Com m ent analysez-vous le mar-

telle position dominante. Or, un manque de concurrence mènera à long terme à un manque d’in­ novation ce qui pénalisera le Luxembourg par rapport à d'autres sites. La notion de pays en terme de té léco m m unicatio ns a-t-elle encore un se n s? N e faudrait-il pas penser à un niveau "régio­ nal”, voire européen?

Evidemment il faut penser à un niveau régional aujourd’hui! Com m e les autoroutes ou les chemins de fer, les télécoms font

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Broadcasting Center Europe

partie d’une infrastructure qui ne se préoccupe pas des frontières. Le fait de devoir détenir une licence dans chaque pays pour franchir les frontières constitue un frein au développement des régions en tant que pôles écono­ miques. Avec du retard par rapport à d ’autres pays de l’ U nion Européenne, le Luxem bourg s ’engage dans la voie de l’U M TS et de la mobilité de 3e généra­ tion. Q uel est le marché poten­ tiel pour le pays? Q uels dangers le législateur et le régulateur doi­ vent-ils éviter? Pourquoi?

Au vu de la petite taille du mar­ ché luxembourgeois, il faut absolument que le gouverne­ ment pousse à la mise en place d’un réseau unique opéré par un prestataire technique; la concur­ rence entre opérateurs déten­ teurs de licences pourra alors se faire sur les services au profit des consommateurs.

Cegecom Som e say that the com pany dea­ ling with pure telecom services only won’t be able to survive. Is th is your o p in io n ? Yes? N o ? W hy?

We live in a fast changing envi­ ronment and the number of ser­ vices increases rapidly. Services considered today as innovative will be considered soon as pure telecom or even outdated ser­ vices. Cegecom monitors the market very closely and is able to foresee its evolution and conse­ quently offers the latest techno­ logies and services. Our actual backbone is based on sate-ofthe-art technology and our invol­ vement in PLC and DSL show clearly that Cegecom believes in innovation and shows the way ahead Do you think that the regulating authorities in Luxembourg are doing a good jo b? Do they have all the necessary m eans to do so ? Yes? N o ? W hy?

The ILR has been doing a very good job so far, considering the limited power of decision it had been granted. The changing of 08-09 2001

D O SSIER

porteur de solutions, avec le souci permanent de trouver la solution la plus adaptée pour le client en fonction de ses besoins spécifiques. A cette fin, nous nous som m es associés à la société MindForest spécialisée dans le conseil Internet/Intranet, élargissant encore davantage notre portefeuille de com pé­ tences au-delà des services de télécommunication purs.


D O SSIER

the status of the regulating authorities will give the HR the leverage need. Whom are you focusing on (pri­ vate, small, and m edium enter­ prises, international companies, ...)? How will you manage to stand out?

Cegecom is focusing on large, medium and small firms, all national and international. We will be able to offer services to

where the future is. SD H is the technology for the big capacities (up to 2.5Cbps and WLL is the choice for m edium -size demand. DSL and PLCw ill prove to be the right alternative for the residential and small business customers. All these technolo­ gies are aimed at different mar­ kets and purposes, therefore they all have a potential.

sing with new services offered by the banking and entertain­ ment industry. The other diffe­ rence is the international aspect. Many firms need inter­ national connections and Cegecom is able to provide high quality international connec­ tions at competitive rates, through its partnerships all over Europe.

H ow would you analyze the Luxembourg market? W hat are

Does the country still mean anything when talking about Teleco m ? Should we rather think o f a region, even European level?

The need for bandwidth is constantly increasing with new services. Cegecom] the private customer as soon as we get stated with the PLC and the UMTS. We are already stan­ ding out today with the quality of our network as well as the flexi­ bility we show towards our cus­ tomers, and we will differentiate ourselves further with the new products we will be launching soon. Bandwidth new technologies to access the network.... The com ­ petition is though because o f the multiplication o f technologies. W hich are the ones that promise the biggest potential?

Cegecom has already shown

its characteristics com pared to other European m arkets? At what point can it still be develo­ ped?

The difference between the other European markets and Luxembourg is the size. The Luxembourg telecom market has the potential to grow further, driven by a strong competition among operators. The need for bandwidth is constantly increa-

02

Cegecom

Cegecom has a regional vision with a point of presence in Trier (Germany) and with its strong European partners. Certainly the meaning of a country as a single entity changes but the law still defines the borders. You have to get licenses for each country and UMTS shows how expensive this can get. Billing and confidentiality are two aspects where a country shows its independence. However it is clear that the regional aspect is very impor­ tant and you cannot have a vision of the future without it. W ith so m e delay to other European co untries, Luxem bourg is now turning tow ards U M T S and the 3rd generation’s m obiles. W hat is the potential o f the country? W hich are the dangers to be avoided by the legislators and the regulating institution? W hy?

Luxembourg has indeed some delay in its licensing process, compared to other countries, but the reality is that the UMTS phones are not available yet. An early start for UMTS is not pos­ sible, as the situations with British Telecom (Isle of Man) and N TT D O C O M O (Japan) have recently shown. Luxembourg has a penetration of more than 6 0 % in the mobi­ le area and UMTS will push this number higher. There is room for more than 2 actual opera­ tors and Cegecom will take on the challenge if the business plan makes sense. We are sure that the ILR as well as the Government are monitoring the European market very closely and they will make the right decisions concerning site sha­ ring, maximum field strengths and licensing fees.

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DOSSIER U RL: www.cmd.lu Effectif: 71 Directeur général: Yves Cordet Date de création: 1993 Questionnaire rempli par: Yves

Gordet, e-mail: ygordet@cmd.lu Types de services prestés:

Service Provider Luxgsm et ser­ vices connexes À term e, certains prédisent qu'une activité se lim itant à des télécom m unications "pures" ne suffira pas pour garantir la survie d'une entreprise. Etes-vous d'ac­ cord avec cette affirmation? O ui, non, pourquoi?

Il faudrait définir le terme de télé­ communications "pures". Il est certain qu'avec l'interconnexion des technologies hard et soft, dont certaines exogènes à la télé­ com m unication classique, la perception qu'a le marché de la télécommunication change, les besoins client changent et l'offre doit forcément anticiper ces mutations.

Luxembourg est

Sur quel(s) point(s) peut-il enco­ re se développer?

Luxembourg est traditionnelle­ ment un marché aux réactions différentes des marchés voisins et à haut potentiel. Sous cer­ taines conditions, il peut former un marché test sur le plan euro­ péen.

marché aux réacvoisins

OB

C.M.D.

enseignem ents positifs. Un proverbe chinois dit: «Le fou traverse le torrent, le sage utili­ se un pont».

17873130 U RL: www.codenet.lu Chiffre d'affaires: 955 millions

Pensez-vous que les autorités de régulation au Luxem bourg a ssu ­ rent de manière satisfaisante? O n t-e lle s su ffisam m e n t de m oyens? O ui, non, pourquoi?

La notion de pays en terme de té lécom m unicatio ns a-t-elle encore un sens? Ne faudrait-il pas penser à un niveau "régio­ nal", voire européen?

Oui.

Je pense que cette pensée "européenne" transcende la notion de télécommunication.

Haut-D ébit, nouvelles m anières d'accéder au réseau. La concur­ rence est accrue via la m ultiplica­ tion des technologies. Lesquelles sont, selon vous, les plus por­ teuses de potentialités? Et les plus incertaines? Pourquoi?

GPRS et UMTS vont certaine­ ment être riches en enseigne­ ments. Com m ent analysez-vous le m ar­ ché luxem bourgeois des télé­ com m unications? Q uelles sont ses caractéristiques par rapport aux autres m archés européens?

Avec du retard par rapport à d 'autres pays de l'U nion Européenne, le Luxem bourg s'eng ag e dan s la voie de l'U M T S et de la mobilité de 3e génération. Q uel est le marché potentiel pour le pays? Q uels dangers le législateur et le régu­ lateur d oivent-ils éviter? Pourquoi?

Ce retard est tout relatif eu égard à ce qui se passe en la matière dans d'autres pays. Il permet en tout cas de tirer des

LUF (Belgique & Luxem-bourg) Effectif: 100 D irecteur général: Sandro Bazzanella D ates de création: 1993 en Belgique; 1999 au Luxembourg Types de services prestés:

Services Voix: direct; indirect (CSC, CPS), Frame Relay, ATM, IP-VPN, Services d’accès fibre, leased lines, ADSL, Services Internet M ontant des investissem ents 99, 2 0 0 0 et 2 0 0 1 sur le territoi­ re luxembourgeois:

NA À term e, certains prédisent qu’une activité se limitant à des télécom m unications "pures” ne suffira pas pour garantir la sur­ vie d ’une entreprise. Etes-vous d’accord avec cette 08-09 2001


affirmation? O u i, non, pourquoi?

Il est tout d’abord important de définir ce que l’on entend par le terme «télécom m unications pures». Généralement, et sur­ tout lorsque le terme est utilisé de telle manière, on sous-entend une activité se limitant au trans­ port et à la commutation et au routage de flux de communica­ tion, sans apport de valeur ajou­ tée. Comme toute activité possè­ de une valeur ajoutée intrin­ sèque, il faut en plus que le ser­ vice rendu soit banalisé au maxi­ mum, disponible en grande quantité sur le marché et que le fournisseur du service ainsi que le service lui-m êm e puissent facilement être remplacés par un autre. C ’est la définition type de commodités. Il y a pléthore d'exemples de sociétés fournis­ sant des commodités tout en étant rentables et survivant très bien, et il n’y a pas de raisons pour qu’une société fournissant des commodités en télécommu­ nications ne puisse pas survivre, our autant quelle comprenne ien les règles du marché pour ce type de fournitures. [...] Pensez-vous que les autorités de régulation au Luxembourg a ssu ­ rent de manière satisfaisante? O nt-eiles su ffisam m ent de m oyens? O u i, non, pourquoi?

On constate un certain manque de pro-activité et bien que cer­ taines personnes soient très compétentes et de bonne volon­ té, les moyens sont incontesta­

blement insuffisants (pas de pouvoir conféré par la loi, même si c’est en train de changer) et on ressent très fortement le manque de pouvoir d’interven­ tion. Sentiment général que l’EPT reste très «lib re » de déployer des manoeuvres de frei­ nage à la libéralisation, à l’abri de toute sanction. Q uelle s so nt vos p rin cipales cibles (particuliers, PM E, entre­ prises in ternatio nales...)? Com m ent pensez-vous réussir à vous dém arquer de vos concur­ rents?

Codenet s’adresse essentielle­ ment aux entreprises multi-sites

loppé des gammes de services spécifiques répondant aux exi­ gences de ces différents types de clients. [...] Ces services sont fournis grâce à une coopération intense avec Coditel, qui fait aussi partie du pôle com m unica­ tion du groupe Suez et qui dis­ pose a u n e importante infra­ structure en fibre optique au Grand Duché. Pour se démar­ quer de ses concurrents, Codenet table essentiellement sur une vaste gamme de ser­ vices, la qualité de ses services, une approche personnalisée caractérisée par la flexibilité et le sur mesure, et des prix calculés au plus juste.

Il est extrêmement difficile d’évaluer le marché potentiel de l’UMTS... [Codenet] sur le territoire belgo-luxembourgeois, aux opérateurs inter­ nationaux et aux banques et sociétés cherchant des services à haute bande passante et/ou ayant une importante consom ­ mation en communications télé­ phoniques tant nationales qu’in­ ternationales. Codenet a déve-

OA

Codenet S.A.

Haut-D ébit, nouvelles m anières d ’accéder au réseau... La concur­ rence est accrue via la m ultipli­ cation des techno lo gies. Lesquelles sont, selon vous, les plus porteuses de potentialités? Et les p lus in certain e s? Pourquoi?

[...] Dans les technologies du type fixe, la fibre constitue sans aucun doute le plus grand potentiel en termes de bande passante. Toutefois, les coûts d ’installation et de maintenance sont tels que cette technologie reste réservée aux très hauts débits. Il est fort peu probable de voir arriver dans les 5 à 10 années prochaines des introduc­ tions massives chez les particu­ liers ou les PMEs, surtout que les capacités demandées par ce type de clients sont offertes plus avantageusement par d ’autres technologies. Il reste toujours un grand avenir pour les techno­ logies fixes en cuivre, et on voit déjà une bataille de plus en plus féroce entre la paire torsadée et le coax. [...] L’A D SL pour les accès asymétriques, étant parti­ culièrem ent adapté pour un accès combiné à l'Internet et au service de téléphonie vocale, connaît un succès grandissant chez les résidentiels et les PMEs. Le H D S L (zMbps) et S H D SL (2 à 8Mbps) étant des technologies


symétriques sont eux plus adap­ tés aux entreprises de taille moyenne. [...] En plus, il est à prévoir que le déploiement du câble touche à sa fin. Avec l’arri­ vée de la transmission numé­ rique, on peut s’attendre à ce que les opérateurs n’investis­ sent plus dans le déploiement de ce type d’infrastructure. Pour les technologies radio, le fais­ ceau hertzien (point à point) est comparable à la fibre optique: très haute capacité, m ais les coûts d'acquisition et de mainte­ nance sont élevés. Ceci n’em­ pêche pas que le FH soit une alternative intéressante là où la mise en place de fibre optique est trop coûteuse ou prend trop de temps. La boucle locale radio par contre est nettement plus adaptée aux entreprises de taille moyenne. Appliquée dans des zones à densité de population / entreprises élevée, cette techno­ logie offre une alternative attrac­ tive tant en coûts qu’en délais d’installation au cuivre. Offrant des capacités symétriques, la boucle locale radio est toutefois plutôt destinée aux entreprises de taille moyenne à grande. Par contre, il est à craindre que l’oc­ troie tardif des licences n’ait mis sérieusem ent en péril les chances de succès de cette tech­ nologie dans pas mal de pays européens. L’UM TS finalement a été considéré longtemps comme la manne divine quant à l’introduction massive de l’accès en haute bande passante. Les prix abusivement élevés des licences, l’immaturité de la tech­ nologie et le doute persistant quant à l'utilisation par le grand public mettent des doutes importants sur le succès de cette technologie. Com m ent analysez-vous le m ar­ ché luxem bourgeois des télé­ co m m unications? Q uelles sont ses caractéristiques par rapport aux autres m archés européens? Sur quel(s) point(s) peut-il enco­ re se développer?

Le Luxembourg est un pays peu­ plé mais de petite taille, la majo­ rité (de l'ordre de 7 0 % ) des appels "voix" sort du GrandDuché. Le volet international est un secteur plus important que dans les pays voisins. Le marché luxembourgeois présente une autre spécificité: la prédominan­ ce du secteur financier. Ce qui

signifie que la composante "redondance & sécurité" est fon­ damentale. Donc, en plus des services classiques de télécom­ munications (IP, Frame Relay, ATM, bandes passantes interna­ tionales), le marché est très demandeur de connexions point à point pour relier des centres informatiques distants (busi­ ness continuity & disaster reco­ very plan). Les services connexions ESCON, Fiber chan­ nel et Gigabit Ethernet sur fibres optiques dédicacées sont ici très demandés. Ce qui est une bonne chose car Codenet utilise les services de sa société sœur Coditel (Coditel et Codenet font partie du groupe Suez) pour offrir ses "Direct Fiber Services" sur fibres dédicacées pour un m arché exigeant. Le Luxembourg est un pays prag­ matique, ce qui signifie que l'ou­ verture du marché des télécoms se fait au rythme de croissance du capital "confiance" que les opérateurs alternatifs inspirent. C'est une évolution lente mais en croissance constante. La notion de pays en terme de té lé co m m unicatio ns a-t-elle encore un se n s? Ne faudrait-il pas penser à un niveau "régio­ nal”, voire Européen?

La notion de pays est en premier lieu d’ordre politique. C ’est l’har­ monisation légale et fiscale qui peut faire disparaître cette notion. Si en termes de télécom­ munications, la notion est tou­ jours d ’application, cela découle de l’existence d'opérateurs his­ toriques qui par nature sont nationaux. La dérégulation aidant, aussi hétérogène quelle puisse être, combinée avec une concurrence de plus en plus accrue, on constate déjà que la notion de pays est en train de disparaître. [...] La spécificité des pays sur le plan des télécommu­ nications est toutefois encore un fait fortement déterminé par la présence d’un opérateur histo­ rique puissant et d’une implé­ mentation hétérogène des direc­ tives de dérégulation. Même si on pense à un niveau régional voire européen, il faut s'attendre à ce que la notion de pays reste encore en place pendant un cer­ tain temps. Avec du retard par rapport à d ’autres pays de l’U nion

Européenne, le Luxem bourg s ’engage dans la voie de l’U M TS et de la mobilité de 3e généra­ tion. Quel est le marché poten­ tiel pour le pays? Q uels dangers le législateur et le régulateur doi­ vent-ils éviter? Pourquoi?

Il est extrêmement difficile d’évaluer le marché potentiel de l’UM TS au Grand-Duché. L’octroi de licences dans d ’autres pays de la Communauté à conduit à des endettements gigantesques des grands opérateurs, vivant à ce moment-là encore dans l’opti­ m ism e d’un clim at boursier euphorique. La technologie n’est pas encore au point et il est diffi­ cile d'évaluer l’adoption des ser­ vices rendus par les utilisateurs. Dans ce flou économique, les décisions sont à prendre avec précaution. Le régulateur doit veiller à ce que l’évolution tech­ nologique du Grand-Duché suive la même cadence que dans les autres pays de la Communauté, même si le mar­ ché peut présenter un intérêt moins grand à cause de sa taille réduite. Les candidats aux licences ayant déjà payé le prix fort dans d’autres pays, pour­ raient très bien ne pas se pré­ senter du tout, comme cela a été le cas en Belgique. L’octroi des licences sur base d’un «beauty contest» est sans doute le meilleur moyen d’avoir assez de candidats valables. De fortes pénalités, y compris la suppres­ sion de la licence, voire même «de inbeslagname» du réseau pourraient servir de garde-fou à la réalisation correcte des pro­ messes faites par les bénéfi­ ciaires des licences.

CrossComm U RL: www.crosscomm.lu Chiffre d'affaires: 100 Millions Effectif: 9 D irecteur général: M onsieur

Jacques Rivez Date de création: 1994 Types de services prestés:

Pour les entreprises: téléphonie internationale et nationale, ser­ vices Internet en dial-up et voies louées; le service Offres


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L'Internet au service du GSM.


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d'Emplois et le design de site clef en mains. Pour les particuliers: les services identiques et la Formule Gold M ontant des investissem ents 99, 2 0 0 0 et 2 0 0 1 sur le territoire luxembourgeois:

1999: î million, 2000: 1.5 m il­ lions, 2001: 7 millions À term e, certains prédisent qu’une activité se lim itant à des télécom m unications "pures” ne suffira pas pour garantir la survie d ’une entreprise. Etes-vous d’ac­ cord avec cette affirmation? O u i, non, pourquoi?

Tout à fait. Elle devra être com­ plétée par d'autres types d'activi­ tés, tels Internet et d'autres types de services gravitant autour du monde de la communication et du transfert de données. Pensez-vous que les autorités de régulation au Luxembourg a ssu ­ rent de m anière satisfaisante? O n t-e lle s su ffisam m ent de m oyens? O u i, non, pourquoi?

Les autorités de régulation au Luxembourg ont agi jusqu'à pré-

rence est accrue via la m ultipli­ cation des technologies. Lesquelles sont, selon vous, les plus porteuses de potentialités? Et les plus incertaines? Pourquoi?

A court terme, très certainement

Le service fait le succès [Crosscom] sent dans la mesure de leurs pouvoirs. Il est toutefois clair que ces autorités n'ont aucun pou­ voir régulateur, ce qui freine quelque peu la libéralisation. Ceci est cependant en passe d'être modifié et nous l'espérons approuvé et transformé en texte de Loi. Q u e lle s sont vos p rin cipales cibles (particuliers, PM E, entre­ p rises in ternatio nales...)? Com m ent pensez-vous réussir à vous dém arquer de vos concur­ rents?

l'ADSL, qui sera important pour le développement et l'intégra­ tion d'Internet au sein des PM E/PM I. A long terme très cer­ tainement la Voix sur IP quoique cette technologie doit encore arriver à maturité. Com m ent analysez-vous le mar­ ché luxem bourgeois des télé­ com m unications? Q uelles sont ses caractéristiques par rapport aux autres m archés européens? Sur quel(s) point(s) peut-il enco­ re se développer?

En rachetant GTS Luxembourg, CrossComm affirme sa position de leader des Opérateurs Alternatifs sur le segment des PM E/PM I (+ de 700 clients). CrossComm prouve qu'au-delà de ses tarifs compétitifs, c'est le service qui fait son succès.

Le marché (en volume est res­ treint) mais cependant forte­ ment orienté vers l'international. Malgré une nette progression, nous constatons un retard dans les connexions vers Internet. Le développement ira dans le sens de l'aide aux PM E/PM I et dans l’E-business.

Haut-D ébit, nouvelles m anières d ’accéder au réseau... La concur-

La notion de pays en terme de té lé co m m unicatio ns a-t-elle

05

CrossComm

encore un se n s? Ne faudrait-il pas penser à un niveau "régio­ nal”, voire Européen?

Nous pencherions pour le régio­ nal de type Sar-Lor-Lux; toujours freiné cependant par les diffé­ rences régulatoires.

Entreprise des P&T Types de services prestés:

Services postaux, financiers pos­ taux (dont CCP Connect, la solu­ tion e-banking des P&T) et des télécommunications. Parmi ces derniers, citons la téléphonie fixe, LU XGSM , l'Internet, les lignes louées, etc. M ontant des in vestissem ents 19 9 9 , 2 0 0 0 et 2001 sur le terri­ toire luxembourgeois: 1 9 9 9 : 3,3 milliards LUF, 2000:

2,5 milliards LUF, 2001: 3,4 m il­ liards LUF À term e, certains prédisent qu'une activité se lim itant à des télécom m unications "pures" ne suffira pas pour garantir la sur­ vie d'une entreprise. Êtes-vous d'accord avec cette affirmation? O u i, non, pourquoi? 08-09 2001

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D O SSIER

Chaque entreprise gagne à se concentrer sur son core busi­ ness. L'Entreprise des P&T a l'avantage d'en avoir plusieurs qui sont complémentaires: ser­ vices postaux/logistique, ser­ vices financiers postaux (CC P /C C P Connect) et des télé­ communications. [...] Pensez-vous que les autorités de régulation au Luxembourg assu­ rent de manière satisfaisante? O n t-e lle s suffisam en t de m oyens? O u i, non, pourquoi?

Nous pensons que l’ILR a des moyens suffisants. Pourquoi devrait-il intervenir alors que la concurrence est très vive dans le secteur des télécommunications comme chacun peut le consta­ ter? Le Luxembourg compte au total plus de 20 détenteurs de licences en matière de réseaux et de services téléphoniques. Q u elle s so nt vo s principales cibles (particuliers, PM E, entre­ prises in ternationales...)? Com m ent pensez-vous réussir à vous dém arquer de vos concur­ rents?

La mission de l'Entreprise des P&T est d’être au service de l’entièreté des habitants et de l'éco­ nomie du pays, de servir donc à la fois les clients résidentiels et professionnels sans distinction. Elle se démarque de la concur­ rence par la qualité de ses infra­ structures, de ses services et produits ainsi que par la compé­ tence de ses équipes. Elle ambi­

tionne notamment d'offrir aux clients des solutions clé en main Haut-Débit, nouvelles m anières d'accéder au réseau... La concur­ rence s'est accrue via la m ultipli­ cation des techno lo gies. Lesquelles sont, selon vous, les plus porteuses de potentialités? Et les p lus in certain e s? Pourquoi?

On parle beaucoup de nouvelles technologies d’accès telles que la boucle locale radio (WLL), les faisceaux hertziens, les réseaux tv ou électriques, etc. Cependant, on constate en Europe que les opérateurs dis-

Com m ent analysez-vous le m ar­ ché luxem bourgeois des télé­ com m unications? Q uelles sont ses caractéristiques par rapport aux autres m archés européens? Sur quel(s) point(s) peut-il enco­ re se développer?

Le marché des télécoms au Luxembourg est déjà très évolué dans tous les domaines. Il est très mûr, mais dispose encore d'un beau potentiel de croissan­ ce avec le développement éco­ nomique et démographique du Luxembourg. La notion de pays en terme de té lé co m m u n icatio n s a-t-elle encore un se n s? Ne faudrait-il

Le marché des télécoms est très mur IEPÏ1 posant de telles licences sont plutôt réticents à investir. Et pour cause alors que ces tech­ niques peinent à concurrencer les infrastructures télécoms tra­ ditionnelles. L'EPT estime que pour l’accès haut-débit, même en présence de l'U M TS, les réseaux d’accès de câbles tant en cuivre qu’en fibre optique sor­ tiront gagnants. Ce qui explique d'ailleurs la 'libéralisation' forcée de la boucle locale en cuivre.

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EPT

pas penser à un niveau "régio­ nal", voire européen?

Le monde se globalise et avec lui également les services. L'Entreprise des P&T a toujours pensé 'international' pour assu­ rer la connectivité sans fron­ tières à ses clients. Pour ce faire, elle a p.ex. des participations dans des câbles internationaux voire dans des sociétés à voca­ tion internationale, p.ex. T N T Post Croup pour la prestation de divers services postaux et Infonet pour les services 'data worldwide'. Cela étant, l'Entreprise des P&T est une entreprise qui s'adresse à sa clientèle nationale. Il faut d'ailleurs constater qu’aucun opérateur qui s'est voulu uni­ quement global a eu le succès escompté. Ces opérateurs dispa­ raissent les uns après les autres ou sont 'rapatriés' par les opéra­ teurs nationaux traditionnels. Avec du retard par rapport à d 'autres pays de l'U n io n Européenne, le Luxem bourg s'engage dan s la voie de l'U M T S et de la téléphonie m obile de 3e génération. Q uel est le m arché potentiel pour le pays? Q uels dangers le législateur et le régu­ lateur d oivent-ils éviter? Pourquoi?

Force est de constater que l'avè­ nement de l’UM TS n’est pas déterminé par l’attribution de licences, mais par la disponibili­ té des équipements voire la

066 paperjam os-o9_2ooi


Equant (ancien Global One Communications S.A.) U RL: www.equant.com Chiffre d'affaires: 640 millions de LUF pour Equant Luxembourg (anciennement Global One Luxembourg) Effectif: 25-50 Date de création: présent au Luxembourg depuis le début des années 90 Types de services prestés:

Opérateur en Télécommunica­ tions (à l’échelle mondiale) Téléphonie Nationale et Internationale / National & International Telephony Transm issions de Données / Data Transmissions Internet - Intranet Call Centers - Freephone

Réseaux et Protocoles à valeur ajoutée / Networks & valueadded Protocols: GIVPN - VPN ATM - IP - IP Dial - FRAME RELAY - LAN TO LAN - X.25...& turnkey solutions M ontant des investissem ents 99, 2 0 0 0 et 2001 sur le territoire luxembourgeois:

Non available À term e, certains prédisent q u ’une activité se limitant à des télécom m unications "pures” ne suffira pas pour garantir la sur­ vie d ’une entreprise. Etes-vous d ’accord avec cette affirmation? O u i, non, pourquoi?

automobile. Les télécommuni­ cations sont un domaine où les économ ies d'échelle revêtent une importance toute particuliè­ re. Il va ainsi dans la logique des choses, qu'à terme, le marché européen se résumera vraisem­ blablement à 1 ou 2 méga opéra­ teurs à côté desquels continue­ ront à exister les opérateurs his­ toriques locaux, importants dans leur pays mais insignifiants au niveau international. C'est d'ailleurs bien dans ce sens que se dirige actuellement le groupe France Telecom dont le but est de devenir l'Opérateur européen avec les acquisitions que l'on a

À terme, le marché européen se résumera à 1 ou 2 méga opérateus [Equant] D epuis quelques mois, les faillites & reventes de sociétés de télécom m unications vont effectivement bon train, que ce soit au niveau européen et, à plus petite échelle, au niveau luxembourgeois. Toutefois, il faut considérer ce mouvement comme une tendance d'épura­ tion, de recentrage d'activités et de méga fusion comme cela a déjà eu lieu dans de nombreux autres secteurs et notamment dans le domaine bancaire ou

pu suivre ces derniers temps dont notamment Orange et Equant. A côté de cela, il faut distinguer 2 choses: D'une part, les sociétés concentrant leurs activités dans la Voix (Téléphonie), produit pour lequel les marges sont clai­ rement de plus en plus faibles.

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Equant

DO SSIER

capacité des opérateurs d'inves­ tir des sommes considérables sans garantie de retour financier. La fixation arbitraire de dates irréalistes par les autorités de Bruxelles ont par ailleurs précipi­ té la chute des principaux opéra­ teurs de télécom m unications entraînant celle des construc­ teurs d'équipem ents. Même dans les pays où les licences sont déjà attribuées, on envisa­ ge la com m ercialisation de PUM TS seulement pour 2003/2004. Il est difficile pour l'heure d ’évaluer le marché potentiel. Tout dépendra des avantages que l'UMTS aura visà-vis d'un réseau C S M /C P R S disposant d'un excellent poten­ tiel. Par ailleurs, il faudra voir si le consommateur 'mordra' par rapport à l'offre de services de la 3ème génération. A l'heure actuelle, rien n'est moins sûr. Le danger majeur pour l'UM TS et le GSM est une législation extrê­ mement étouffante qui rend dif­ ficile voire impossible l’implan­ tation des antennes. Or, sans antennes, pas de réseaux m obiles.Cela vaut pour les réseaux GSM et vaudra encore davantage pour les réseaux UM TS qui nécessiteront beau­ coup plus d'émetteurs. Au Luxembourg, ce problème reste entier..


DO SSIER

Ces sociétés ont et continuent à subir le contrecoup de compa­ gnies qui ont cassé les prix voire vendu à perte pour s'introduire sur les marchés avec pour but une revente rapide à prix d'or. Cette "stratégie" destructrice a amené une chute artificielle des prix car ne reposant pas sur une baisse des coûts mais sur un rognement des marges entraî­ nant ainsi des faillites dont on n'a pas encore vu la fin même au Luxembourg. On assiste d'ailleurs actuellement à une prise de conscience de cet état de fait au niveau européen avec des sociétés de télécom qui arrê­ tent leurs activités Voix pour se recentrer sur la Data (Transmissions de données) et l'IP ou qui remontent leurs prix Voix avec une hausse déjà sen­ sible dans quelques pays proches. D'autre part, les sociétés com­ m ercialisant Voix, Data et IP sont plus stables - à quelques exceptions près - mais elles devront faire face tôt ou tard au challenge de la rentabilité, qui passera de plus en plus, par une intégration de services à valeur ajoutée et une verticalisation des activités. [...] Com m ent analysez-vous le mar­ ché luxem bourgeois des télé­ com m unications? Q uelles sont ses caractéristiques par rapport aux autres m archés européens? Sur quel(s) point(s) peut-il enco­ re se développer?

Le marché luxembourgeois des télécommunications est en plei­ ne mutation depuis quelques mois avec notamment les faillites dues aux baisses de prix dans la Voix et les mises sur le marché de nouvelles technolo­ gies d ’accès - pas toutes forcé­ ment très intéressantes ou perti­ nentes sur ce créneau très spéci­ fique par ailleurs. D'autre part, de nombreux opérateurs font l'erreur de considérer le Luxembourg plus comme un point de passage que comme un réel centre d'intérêt. De nom­ breuses sociétés sont ainsi uni­ quement représentées de manière commerciale dans le pays, or cette optique est parti­ culièrement dangereuse pour les utilisateurs car elle débouche sur un service faible voire inexistant et donc sur les problèmes tech­

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niques que connaissent actuelle­ ment un bon nombre d'utilisa­ teurs. A côté de cela, j'ajouterai également que les investisse­ ments locaux nécessaires à un service de qualité sont particuliè­ rement conséquents et donc très longs à rentabiliser sur un marché aussi petit que le Luxembourg. Cela d'autant plus que le marché Data et IP est déjà quasiment bouclé par Equant (anciennement Global One) grâce à sa présence depuis le début des années 90, laissant peu de champs libres aux nou­ veaux arrivants, qui revoient en règle générale rapidement leurs copies et font marche arrière comme on a pu le constater ces derniers mois. La notion de pays en terme de té lé co m m u n icatio n s a-t-elle encore un se n s? N e faudrait-il pas penser à un niveau "régio­ nal”, voire européen?

La notion limitée de pays n'a clairement de sens que pour les opérateurs historiques, non pré­ sents à l'étranger. Les réelles stratégies télécoms s'entendent au niveau européen voire mon­ dial et on en revient là à la dis­ cussion sur les fusions et les économies d'échelle. La notion de pays n'a actuellement de sens qu'en matière de services et d'adaptation de produits, l'ob­ jectif étant de profiter des avan­ tages de la mondialisation sans pâtir de ses inconvénients. La différenciation s'effectuera de plus en plus sur une trilogie

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Tango / Tele2

simple: vendre, à un prix win-win obtenu grâce aux économies d'échelle de l'internationalisa­ tion, un produit standard mais adapté aux spécificités locales et supporté par un service de proxi­ mité.

Tango/Tele2 Types de services prestés:

Le réseau GSM Tango a été lancé en mai 1998. Après seule­ ment 3 ans, grâce à l’utilisation de technologies de pointe, de services innovants et de prix très compétitifs et toujours transpa­ rents, Tango est devenu le leader incontesté des fournisseurs de services GSM au Luxembourg avec 150.000 clients actifs. [...] M ontant des in vestissem ents 99, 2 0 0 0 , 2 0 0 1 sur le territoire luxembourgeois:

Tango et Tele 2 ont investi des sommes importantes durant les dernières années. Seule, la construction du réseau GSM a nécessité plus de 2 milliards de LUF au départ. [...] A term e, certains prédisent qu'une activité se limitant à des


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DO S SIER

télécom m unications «p u re s» ne suffira pas pour garantir la sur­ vie d ’une entreprise. Etes-vous d’accord avec cette affirmation? O ui, non, pourquoi?

Tango et Tele 2 se proposent de marier le monde des télécom­ munications avec celui de l’IT (Information Technology) et du multimédia! Regardons ce qui se passe dans l’archipel nippon! Plus de 17 millions de personnes y utilisaient IT-m oae au 31 décembre 2000. Un succès énorme pour ce service de connexion au WEB par télépho­ ne portable, un peu comparable au WAP (Wireless Application Protocol) via GPRS lancé par Tango en mars de cette année. Pensez-vous que les autorités de régulation au Luxembourg assu­ rent de manière suffisante leur m is s io n ? O n t-e lle s suffisam ­ m ent de m o ye n s? O u i, non, pourquoi?

Il va sans dire que Tele 2 et Tango préféreraient une libérali­ sation plus rapide, mais tou­ jours contrôlée, du marché des télécom m unications au Lux­ embourg au profit des consom­ mateurs. Malheureusement, l’Institut Luxembourgeois de Télécommunications, qui s’ap­ pelle depuis peu Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR), n’avait pas jusqu'à pré­ sent les pouvoirs nécessaires pour jouer un rôle plus actif dans la dérégulation du marché telle que demandée par la Com mission européenne. Ainsi, l’institut n’avait pas le poids pour intervenir dans certaines négociations difficiles en rela­ tion avec l’interconnexion avec l’EPT. De plus, le fait que l'EPT demeure toujours une entrepri­ se publique sous le contrôle exclusif de l’Etat (l’Etat étant pro­ priétaire unique) n’a pas aidé à créer, tel que prévu par la loi du 21 mars 1997 sur les télécom­ munications, un environnement concurrentiel pour le secteur des télécommunications et le libre exercice des activités de télé­ communications dans le respect des dispositions légales. A notre avis, la hausse récente des prix de l’abonnement mensuel pour l’accès au réseau fixe démontre clairement que l’EPT tente de profiter de sa position dominan­ te en répercutant ses coûts sur 08-09 2001

les abonnements mensuels et de prendre ainsi le consomma­ teur en otage. Sachant qu’en règle générale, les utilisateurs du réseau fixe n'ont actuellement pas la possibilité de choisir une autre offre d’accès que celle de l'EPT à défaut d ’une RUO (Reference Unbundling Offer: Offre de référence de l’ EPT réglant l’accès à la boucle loca­ le), la manière selon laquelle procède l’EPT constitue à nos yeux une enfreinte sérieuse aux règles concurrentielles élémen­ taires en matière de télécommu­ nications. Nous sommes pres-

quelle autre technologie. Qui aurait cru que 300.000 per­ sonnes utiliseraient le GSM à ce jour au Luxembourg! [...] L’UMTS nous permettra d’aug­ menter les vitesses progressive­ ment en passant par un peu plus que 300 Kbit/s à 2 M bit/s. Regarder des vidéos avec un téléphone mobile deviendra donc possible. [...] Certes, l’A D SL est une technolo­ gie fort intéressante et complé­ mentaire à l'UMTS pour accéder via le réseau fixe à l’Internet. Bien que plus rapide, elle ne sera jam ais mobile! De plus, les prix

Le GSM est un bon exemple des bien­ faits de la libéralisation du marché lïango / Tele 2] sés de voir comment l’ILR va réagir à ce sujet. Q uelle s so nt les p rin cipales cibles (particuliers, PM E, entre­ prises in ternatio nales...)? Com m ent pensez-vous réussir à vous démarquer de vos concur­ rents?

Tango et Tele 2 poursuivront leur stratégie de ne pas seulement faire profiter les PME et éven­ tuellement les grandes entre­ prises de la libéralisation du marché des télécom m unica­ tions au Luxembourg comme le font la majorité des opérateurs présents, m ais également le client particulier. Ainsi dès le lan­ cement de son réseau mobile, Tango a mis en place une struc­ ture tarifaire et des services adaptés aux particuliers. [...] H aut débit, nouvelles manières d ’accéder au réseau... La concur­ rence est accrue via la m ultipli­ cation des technologies. Q uelles sont, selon vous, les plus por­ teuses de potentialités? Et les plus incertaines? Pourquoi?

Ayant une stratégie clairement orientée vers le mobile, il va sans dire que nous croyons au déve­ loppement du G SM et de l’UMTS. Tout d'abord parce que les gens cherchent de plus en plus la mobilité, d ’autre part parce que cette technologie avance plus vite que n’importe

appliqués actuellement au Luxembourg sont beaucoup plus chers que dans les pays voi­ sins et empêchent l’utilisation plus répandue de ce service. Tele 2 attend avec impatience les conditions d’accès à la boucle locale et espère que celles-ci seront à un niveau justifié afin d’offrir ce service à ses clients Internet à des prix comparables à ceux pratiquer dans d'autres pays. Nous sommes convaincus qu’il existe une forte demande pour un accès Internet à haut débit, mais que les consomma­ teurs ne sont pas prêts à payer plus qu’ils ne paient maintenant pour l’Internet classique. Com m ent analysez-vous le m ar­ ché luxem bourgeois des télé­ com m unications? Quelles sont les caractéristiques par rapport aux autres m archés européens? Sur quel(sl point(s) peut-il enco­ re se développer?

Actuellement, bien que les opé­ rateurs alternatifs aient investi des sommes très importantes au Luxembourg et ont fait énor­ mément d’efforts pour offrir de nouveaux services, ils se sont souvent heurtés à de nombreux problèmes pour développer leurs services: le niveau du prix d’interconnexion presque 2 fois plus cher qu'en moyenne en Europe, les problèmes pour accéder au réseau de l’opérateur


historique, les problèmes pour installer des infrastructures, un ILR qui n’avait jusqu’à présent pas les moyens nécessaires pour intervenir, le lien entre l’ EPT (toujours entreprise publique) et l’Etat. C ’est pour ces raisons que le Luxembourg a malheureusement pris un retard par rapport aux autres pays en Europe. La suite logique est que les fournisseurs de services n’ont aucun intérêt à venir offrir des applications au GrandDuché. Le GSM est bien évi­ demment un bon exemple, que la libéralisation réussie du mar­ ché n’a que des bienfaits, aussi bien pour les clients que pour le pays. Un autre exemple est la Suède où la dérégulation com ­ plète et l’ouverture complète des réseaux à des conditions justifiées a attiré plus de 700 sociétés de services (IT, multi­ média, créateurs de services,...) seulement à Stockholm. Il est à espérer que le Luxembourg adaptera une démarche plus progressive dans le futur et ren­ dra ainsi possible la création d’un deuxième créneau à côté du secteur bancaire. [...] La notion de pays en terme de té léco m m unicatio ns a-t-elle encore un se n s? N e faudrait-il pas penser à un niveau «régio­ nal», voire européen.

Oui et non. O ui, parce que chaque pays à sa culture, sa spé­ cificité, sa langue, ses manifes­ tations, son cadre réglementai­ re. Non, parce q u’au

Luxembourg les frontaliers jouent un rôle très important. Avec du retard par rapport à d ’autres pays de l’U nion Européenne, le Luxem bourg s ’engage dans la voie de l’U M TS et de la mobilité de 3e généra­ tion. Q uel est le m arché poten­ tiel pour le pays? Q uels dangers le législateur et le régulateur doi­ vent-ils éviter? Pourquoi?

Le retard que le Luxembourg a pris n’est pas envers les autres pays de l’Union Européenne, m ais les pays de l’Union Européenne ont pris un retard considérable envers le Japon et surtout l’industrie japonaise en matière de création de services et terminaux. A notre avis et celui de nombreux experts, le Luxembourg a bien fait de ne pas se laisser tenter par une vente aux enchères comme en Allemagne, en Angleterre, en France... Les opérateurs qui ont reçu une licence dans ces pays auront de très graves problèmes à financer les infrastructures très coûteuses ce qui aura une répercussion négative sur la qualité et le prix des services offerts. La Suède était de nou­ veau bien inspirée, de même que le Luxembourg, d’attribuer les licences sur base d ’un

«concours de beauté» des can­ didats. [...] En cas d ’attribution d’une licence, Tango déploiera rapidement une infrastructure UM TS basée sur son infrastruc­ ture GSM existante. La stratégie forgée et mise en œuvre par le groupe Tele 2 pour stimuler la création de services et de conte­ nu comparable au modèle de N T-D O C O M O au Japon, attirera une grande diversité de presta­ taires de services enrichissant le monde de l’UMTS et attirant de nouveaux abonnés. Il reste à espérer que le Gouvernement créera un cadre stim ulant la création de nouveaux services et mettra tout en œuvre pour per­ mettre aux opérateurs de créer rapidement les infrastructures nécessaires, tout en respectant les normes environnementales les plus sévères en Europe.

U RL: www.tiscali.com CA: 1M0 d’Euro Effectifs: 8 Directeur Général: Manu Roche Création: 1999 Services prestés:

09

Tiscali

Tiscali, une des plus grandes sociétés Internet en Europe, fournit l'accès, les applications et les moyens de communica­ tion innovants à plus de 16 m il­ lions d’abonnés pour un trafic m ensuel de 3.4 m illiards de minutes. Chaque mois, 9.5 m il­ lions de visiteurs surfent sur les sites Web de Tiscali. Investissem ents:

Depuis 1999, le groupe Tiscali a investi près de 1.2 Mo Euro sur le territoire luxembourgeois en moyens techniques et humains. A term e, certains prédisent qu’une activité se limitant à des télécom m unications «p u re s» ne suffira pas pour garantir la sur­ vie d ’une entreprise. Etes-vous d'accord avec cette affirmation? O u i, non, pourquoi?

De façon générale, les opéra­ teurs de télécom m unication peuvent approcher un marché de deux manières diamétrale­ ment opposées: soit on opte


D O SSIER

pour un marché de niche à haute valeur ajoutée, mais on courre le risque d’être dépendant de la volatilité du secteur visé, soit on choisit de s'adresser aux consommateurs avec une offre combinée. Personnellement, je pense que les entreprises de télécommunication doivent pro-

nents nous permet d’être parti­ culièrement intéressant pour les sociétés internationales basées à Luxembourg puisque nous pouvons offrir nos services presque partout. H aut débit, nouvelles m anières d’accéder au réseau... La concur-

Il ne faut pas oublier les cultures et les sensibilités locales [Tiscali] poser des services complets à leurs clients: voix + data + conte­ nu. Tiscali s’inscrit dans cette démarche en associant partout en Europe ses services Internet avec la téléphonie vocale. Nous passons également de nom­ breux accords de partenariat avec des sociétés de contenu. Tiscali a d’ailleurs dernièrement signé un partenariat avec Eurosport. De cette manière, les clients ont moins tendance à changer d’opérateur sur la seule base des prix puisqu’ils trouvent tout ce qu’ils cherchent chez un même fournisseur. Pensez-vous que les autorités de régulation au Luxembourg assu­ rent de manière suffisante? O ntelles suffisam m ent de m oyens? O ui, non, pourquoi?

Vu les moyens dont il dispose, l’ILR assure la régulation du marché de façon assez satisfai­ sante. On pourrait toutefois exa­ miner comment renforcer l’auto­ nomie de l’Institut afin d’accélé­ rer la libéralisation effective des télécoms au Grand-Duché et, partant, de dynamiser le marché qui reste encore assez conserva­ teur. Q u elle s sont les principales cibles (particuliers, PM E, entre­ prises internationales...)? Com m ent pensez-vous réussir à vous démarquer de vos concur­ rents?

Tiscali Luxembourg s'adresse principalement aux entreprises. Tiscali dispose d’un réseau pan­ européen de plus de 30.000 km de fibres optiques avec plus de 225 POP. Notre présence dans 17 pays européens et sur 3 conti­

paperjam oa-o9_2ooi

rence est accrue via la m ultipli­ cation des technologies. Q uelles sont, selon vous, les plus por­ teuses de potentialités? Et les plus incertaines? Pourquoi?

La manière d’accéder au réseau n’a pas tellement d’importance en soi. Ce qui est important, c'est l’adéquation de la techno­ logie avec les besoins des consommateurs. Il est fonda­ mental que les opérateurs et les constructeurs n’oublient pas que, finalement, seul le marché décide de ce qui l’intéresse. Certains clients préféreront le câble, d’autres le sans fil, mais tous exigent de la technologie qu'elle soit au service de leurs attentes. Concrètement, la mul­ tiplication des technologies sti­ mule la demande et l’intérêt si elles sont porteuses de valeur réellement ajoutée et de conte­ nu. Il suffit de prendre l’exemple récent du WAP pour s’aperce­ voir qu’il faut que tous les acteurs soient concernés pour qu’une nouvelle technologie soit adoptée. Com m ent analysez-vous le m ar­ ché luxem bourgeois des télé­ com m unications? Q uelles sont les caractéristiques par rapport aux autres m archés européens? Sur quel(s) point(s) peut-il enco­ re se développer?

Le marché grand-ducal reste très intéressant parce qu’il est à la fois multiculturel et attaché à ses racines. La libéralisation tar­ dive des télécoms permet enco­ re beaucoup de potentialités. Le plus grand défi auquel les opéra­ teurs doivent répondre est l’effet de «m asse critique». Pour être performants, les acteurs du

marché se doivent d’offrir un service local mais aussi com ­ plet que dans les pays de plus grande taille. Ils doivent donc investir proportionnellement beaucoup plus. Une des solu­ tions passe par des accords de partenariat entre opérateurs: de cette manière, il est beau­ coup facile de trouver des éco­ nomies d ’échelle et de rentabi­ liser les investissements. La notion de pays en terme de té lé co m m u n icatio n s a-t-elle encore un se n s? Ne faudrait-il pas penser à un niveau «régio­ nal», voire européen.

La globalisation de l’économie pourrait laisser penser qu’il faut que les télécoms suivent exactement la même voie: il ne faut pas oublier les cultures et les sensibilités locales. Il est important de trouver un com­ promis entre d’une part une approche cohérente par rap­ port au Luxembourg et d’autre part une capacité internationa­ le. Il ne suffit plus d'être actif sur le Grand-Duché si l’on n'a pas d’accord avec des parte­ naires internationaux, et inver­ sement un opérateur sans pré­ sence locale est voué à l’écnec. Avec du retard par rapport à d ’autres pays de l’ U nion Européenne, le Luxem bourg s ’engage d an s la voie de l’U M T S et de la mobilité de 3e génération. Q uel est le marché potentiel pour le pays? Q uels dangers le législateur et le régulateur doivent-ils éviter? Pourquoi?

Com m e je l’ai mentionné auparavant, le défi majeur des opérateurs est d’obtenir une taille critique permettant de rentabiliser leurs investisse­ ments. La plus grande difficul­ té de l’ILR dans l’attribution des licences UMTS va être de trouver un compromis entre les contraintes imposées et une certaine souplesse afin de ne pas effrayer les candida­ tures. Il ne faudrait pas que le Grand-Duché se retrouve dans la situation du marché fran­ çais obligé de faire marche arrière. «


Les m e ille u n a tio r s it in n a u é ra ire x et i pour s nt vos tr a n sfe e r n a t io n a u rts d e x donné es. V otre

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Voici un secteur qui progresse et se restructure. Faillites, rachats, stratégies annoncées et cachées... Que de batailles en perspective...

Télécommunications, ton univers impitoyable! Ce n’est qu’une question de planification (vr) Lorsque ce dossier avait été planifié, il y a quelques mois, on était en plein épiso­ de de co nfiance «no uvelle économ ie»... On annonçait croissance et d é m u ltip lica tio n des résu l­ tats... Belle prom esse et grand intérêt. A u jo u rd ’h ui, on se trouve face à un cham p... entre le cham p de ruines et le champ de bataille. Cham p de ruines: quelques opérateurs, débarqués avec bruits, fracas et grandes am bitions ont dû mettre la clef sous la porte, se faire racheter, réduire la voilure. Cham p de bataille: tous les cadavres ne sont pas à terre. Les épées sont sorties des fourreaux, le sang va couler. Le vocabulaire peut sembler bien barbare et guerrier, mais le fait est là. Pourquoi cette affirm ation? À cause d ’une conjonction de facteurs.

D’où vient la guerre? Premièrement, on l’a dit, le marché des télécom s s ’avére­ ra m oins rém unérateur que prévu. La faute à qui? À la lenteur d'adoption des technologies par les utilisateurs finaux, la faute à la lenteur de dévelop­ pement de certains terminaux. Exemple: il y a quelques sem aines à peine, les seuls appareils de réception U M TS qui existent tenaient dans... une grande cam ionnette... Il y a encore quelques quintaux à gagner avant le téléphone por­ table ultra-léger... Ensuite, en accord avec ces p révisio ns o p tim iste s, les inve stisse m e n ts avaient été conséquents. Retournem ent de conjoncture (encore que... on aurait plutôt tendance à parler de retournement de pré­ vision que réellem en t de conjoncture...) é q uivaut à abandon sine die des business plans. Equivaut à panique de l’un ou l’autre - sinon de tous

- les investisseurs. Equivaut à petite annonce «o p érateur télép honiq ue en cro issa n ce cherche repreneur avec belles capacités financières». Pour sim plifier, le marché des télécom s a été pris dans un effet ciseaux: hausse des capa­ cités de transport présentes sur le marché avec baisse des taux de croissance prévues. Le choc était inévitable. De plus, il est probable que sur le marché strictem ent luxem ­ bourgeois, les prochaines évo­ lutions du statut de l’ILR lui perm ettent d ’ intervenir de m anière plus efficace et plus radicale. O n le voit dans les réponses au questionnaire de paperjam , les opérateurs alternatifs attendent beaucoup de cette évolution du statut de l’autori­ té de régulation luxem bour­ geoise. L’ EPT est en effet so u p ­ çonnée - à tort ou à raison - de profiter du regard - et donc de la régulation associée - bien­ veillant de l’Etat. Peut-être cela va-t-il changer.


Dans un tel contexte, les opé­ rateurs aiment à rester discret sur la «réalité» de leur activi­ té, de leurs infrastructures, paperjam avait ain si eu l’am ­ bition, pour ce num éro, de vous proposer une cartogra­ phie des opérateurs télépho­ niques. Il s ’agissait de vous montrer, sur une seule et unique carte, un résumé des câbles enterrés su r le territo ire du Luxem bourg. Q u i possèd e quel câble? Où p asse nt-ils? Tous les opérateurs déten­ teurs de licence ont été contactés. Certains ne possè­ dent qu ’un numéro de télé­ phone au Luxembourg (qui ne fonctionne m êm e pas dans tous les cas...). D ’autres répondent m ais avouent n’avoir aucune activi­ té sur le territoire. Une grande partie, m algré tout, répondent aux appels. Parm i cette m ajo rité, rares sont ceux qui veulent bien nous fournir une carte. Sur les quelques cartes trans­ m ises, peu sont réellem ent précises et «valab les». De fait, en dernière minute, la rédac­ tion a décidé de ne pas publier cette carte. Ce «sem i-éch ec» est cepen­ dant riche d ’enseignem ents: la backbone, l’épine dorsale des télécom m unications, est un sujet plus que sen sib le chez tout le monde. Il donne à son détenteur un pouvoir et une indépendance par co m p araiso n avec d ’autres opérateurs qui sont réduits à louer des capacités. De plus, la possession «réelle et physique» d ’un réseau peut devenir un argument dans les b atailles co m m e rciale s. Dévoiler la réalité sur la place publique peut faire peur à cer­ tains... En effet, il est fort pro­ bable que de telles inform a­ tions soient utilisées par les concurrents pour identifier les clients de l’opérateur... «

^

Quand les opérateurs parlent de I1LR... Voici ur\ petit pot pourri des réponses des entreprises à la question:

“Pensez-vous que les autorités de régulation au Luxembourg assurent de manière suffisante leur mission? Ont-elles suffisamment de moyens? Oui, non, pourquoi?“ Broadcasting Center Europe Nous déplorons que l ’ILR n ’ait pas un réel pouvoir de décision et que son inßuence se limite à faire des propositions au Ministère des Communications. Entre-temps, l'E P T continue d’abuser de sa position dominante, avec le soutien du Gouvernement! Dans ces conditions, la libéralisation du marché des télécoms au Luxembourg est en train de virer à la farce. Cegecom The ILR has been doing a very good jo b so far, considering the limited power of decision it had been granted. The changing of the status o f the regulating authorities will give the ILR the leverage need. Codenet O n constate un certain manque de pro-activité et bien que certaines per­ sonnes soient très compétentes et de bonne volonté, les moyens sont incontestablement insuffisants (pas de pouvoir conféré par la loi, même si c ’est en train de changer) et on ressent très fortement le manque de pou­ voir d'intervention. Sentiment général que l’E P T reste très «libre» de déployer des manœuvres de freinage à la libéralisation, à l'abri de toute sanction. Crosscom Les autorités de régulation au Luxembourg ont agi jusqu'à présent dans la mesure de leurs pouvoirs. Il est toutefois clair que ces autorités n'ont aucun pouvoir régulateur, ce qui freine quelque peu la libéralisation. Ceci est cependant en passe d ’être modifié et nous l'espérons approuvé et trans­ formé en texte de Loi. EPT Nous pensons que TILR a des moyens suffisants. Pourquoi devrait-il inter­ venir alors que la concurrence est très vive dans le secteur des télécom­ munications comme chacun peut le constater? Le Luxembourg compte au total plus de 20 détenteurs de licences en matière de réseaux et de ser­ vices téléphoniques. Tango / Tele 2 [...(Malheureusement, l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR), n ’avait pas jusqu'à présent les pouvoirs nécessaires pourjouer un rôle plus actif dans la dérégulation du marché telle que demandée par la Commission européenne. Ainsi, l’institut n ’avait pas le poids pour interve­ nir dans certaines négociations difficiles en relation avec l'interconnexion avec l'EPT. [... ]A notre avis, la hausse récente des prix de l'abonnement mensuel pour l'accès au réseau fixe démontre clairement que l’EP T tente de prof ter de sa position dominante en répercutant ses coûts sur les abon­ nements mensuels et de prendre ainsi le consommateur en otage. [...] Tiscali Vu les moyens dont il dispose, TILR assure la régulation du marché de façon assez satisfaisante. On pourrait toutefois examiner comment ren­ forcer l ’autonomie de l’Institut afin d’accélérer la libéralisation effective des télécoms au Grand-Duché et, partant, de dynamiser le marché qui reste encore assez conservateur

08-09 2001 paperJam 075

DOSSIER

Le banckbone, nerf de la guerre


D O SSIER

Etat des lieux national dans un marché international en pleine restructuration

Opérateurs de télécommuni cations au Luxembuurg (lh) Réaliser un guide pratique d’adresses actualisées d’opéra­ teurs de télécom m unications ressemble fort aujourd’hui à faire une photographie du mar­ ché à un instant «t». C'est cet état des lieux arrêté au 2 juillet 2001, après la fusion d ’Equant et de Global One que nous vous proposons ici. D ’ici à la rentrée en septembre 2001 on peut penser que de nouvelles restructurations, en cours actuellement à un niveau inter­

Broadcasting Center Europe 45, rue Pierre Frieden L-1543 Luxembourg Tél.: 42 14 27 0 0 î, fax: 42 14 27 11 9 E-Mail: p renom_nom@ bce.lu Web: httc•://www.bce.lu

b. Exploitation de réseaux de télé­ communications (sans service de téléphonie). Télécommunications : réseaux, vidéoconférences, Vsat, liaisons hertziennes. Audiovisuel: produc­ tions audiovisuelles en studio et en extérieur, diffusion de chaînes TV. transferts et gestion du maté­ riel de diffusion.

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08-09 2001

national, auront encore modifié les paysages international et grand-ducal. Dans ce guide, on trouve les entreprises déclarées auprès de l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) (ancienne­ ment l’Institut Luxembourgeois des Télécommunications (ILT)), c'est-à-dire ayant obtenu une licence de télécommunications au grand-duché du Luxem ­ bourg. Parmi ces opérateurs de télécom m unications certains

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a. Exploitation de réseaux de télé­ communications avec service de téléphonie. Filiale à 10 0% de la Cegedel, titu­ laire d'une licence A de téléphonie vocale, offre ses services de trans­ mission de données parfibres optiques aux entreprises et particu­ liers. Rachat de Firstmark pour une meilleure couverture du marché. C M D S .A . 90, rue de Strasbourg L-2560 Luxembourg Tél.: 48 39 39-1, fax: 48 39 40 E-Mail: cmd@ cmd.iu Web: http://www.cmd.lu

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sont actifs au Luxembourg dès 1998, d ’autres n’ont pas encore démarré leurs activités sur le territoire grand-ducal en juillet 2001, d ’autres ont déjà du plier bagages (par ex. Global TeleSystem Luxembourg (GTS) et très récemment LCR Télécom / Primus), d'autres ne sont pas autorisés à com m uniquer pour l’instant, d ’autres enfin ne pro­ posent qu'une boîte postale ou une URL com m e interface client au Luxembourg. «

Codenet S.A. ZI de Breedewues L-1259 Senningerberg Tél.: 26 34 (g 50, E-M aît:?nfo@codenet.lu Web: http://www.codenet.lu

a. Exploitation de réseaux de télé­ communications avec service de téléphonie Codenet, filiale "communication" du groupe Suez, propose une alternative à l'opérateur histo­ rique. Codenet répond aux exi­ gences de qualité de service des réseaux d'entreprises: voix inter­ nationale, datacorn (Frame-Relay de 64k à 34 Mega, ATM, IP). Coditel S.A. ZI de Breedewues, BP 78 L-6905 Senningerberg ^

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Web: http://www.coditel.lu

b. Exploitation de réseaux de télé­ communications (sans service de téléphonie). Télécommunications. Câblo-

opérateur. Télédistribution et radiodistribution. CO LT Telecom S.A. îo , rue du Planeur B-H30 Bruxelles Tél.: +32 2 790 16 16, fax: +32 2 790 16 00, Web: http://www.colttelecom.be E-Mail: info@colt-telecom.be

a. Exploitation de réseaux de télé­ communications avec service de téléphonie. Pas encore actif au Luxembourg. CO LT Telecom SA /N V is one of the leading providers of telecom­ munication services in Belgium. Awarded with a Voice ana Infrastructure license CO LT Telecom Belgium officially laun­ ched commercial activities in September 98. Cross Communication Distribution Z .l. de Munsbach L-5366 Munsbach Tél.: 43 31 i l


phonie (sans réseau). Opérateur en télécommunication fixe pour entreprises et particuliers. Services Internet. Site Offres d'Emplois. Site Sponsoring Sportif. Voies louées pour Internet.

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communications avec service de téléphonie. HappyCom S.àr.l. est un fournis­ seur de services de télécommunica­ tions déclaré auprès de l'ILT. HappyCom offre ses services télé­ phoniques et internet à lafois aux entreprises et aux particuliers dans la limite des réglementations affé­ rentes.

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Equant (anciennement Global O ne Luxembourg S.A.) 201, rte de Thionville L-5885 Howald Tél.: 27 30 13 40, fax: 27 30 13 01 E-Mail: info.luxembourg@ equant.com Web:: fhttp://www.equant.com -

Opérateur de télécommunications: téléphonie nationale gL intematic intemationale, transmissions de données, Internet-Intranet, Call Centers, Freephone. Réseaux o[ protocoles à valeur ajoutée: GIVPN-VPN-ATM IP-FRAM E RELAY-LAN to LANX.25 Entreprise des Postes & Télécommunications Luxembourg 8a avenue Monterey L-2020 Luxembourg Tél.: 47 6 5 -1, fax: 47 51 10 E-Mail: contact@ eptlu Web: http:/ / www.ept.lu

a. Exploitation de réseaux de télé­ communications avec service de téléphonie. d. Exploitation de services de mobilophonie. 1er opérateur de services postaux et de télécommunications (téléphonie fixe, téléphonie mobile-LXJXCSM, Internet Service Provider, etc.) au Luxembourg. Energis 24 G m bH Augustenstraße 44 D-80333 München Tél.: +49 89 54 24 50, fax: + 4 9 89 54 24 53 2 1. Web: http://www.energis-deutschland.de

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Europe Online Networks S.A. i l , rue Pierre Werner L-6832 Betzdorf Tél.: 71 97 85-1, fax: 71 97 87 E-Mail: info@europeonline.com Web: http://www.europeonline.lu

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KPN Luxembourg S.A. “, rue Jean Piret I--2350 Luxembourg Tél.: 48 75 63-1, fax: 48 75 ßö E-Mail: sales@ kpn luxem bourg, lu Web: http://www.kpnluxembourg.lu

a. Exploitation de réseaux de télé­ communications avec service de téléphonie. KPN, basé aux Pays-Bas, est l'un des grands opérateurs européens de télécommunications.

Level 3 Com m unications S.A 5, place du Cham p de Mars B-1050 Bruxelles Tél: +32 2 40 0 5000, fax: +32 2 400 5200 Web: http://www.level3.com E-Mail: webmaster@level3.c0m Level 3 Communications est une

entreprise de services de télécom­ munications qui construit actuelle­ ment un réseau international utili­ sant la technologie avancée IP (Internet Protocol). Ce réseau se compose de réseaux locaux et longue distance. Luxembourg O nline S.A. 14, avenue au X Septembre L-8077 Bertrange

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a. Exploitation de réseaux de télé­ communications avec service de téléphonie. Accès à Internet via Dial-Up ou ligne louée. Internet gratuit, héber­ gement, régie online, annonces, Ecommerce. ■ M Marconi Luxembourg S.àr.l. 9, avenue Guillaum e 1.-1651 Luxembourg

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Exploitation de services de télé­ phonie (sans réseau). Mobilux S.A. 6i, rue de Strasbourg L-2561 Luxembourg Tél.: 48 88 i l 50, fax: 48 92 93 E-Mail: message@mobilux.lu Web: http://www.mobilux.lu

Systèmes de télécommunica­ tions. Téléphonie mobile, télé­ phones portables. ■ R

RSL C O M Luxembourg S.A. 4 rue Pierre de Coubertin L-1358 Luxembourg Tél .: 29 94 o i 1, fax: 29 94 02 E-Mail: info@ nfo@rslcom.lu Web: http://www.rslcom.com

c. Exploitation de services de téléphonie (sans réseau). Entreprise globale de télécom­ munications visant à fournir aux petites et moyennes entre­ prises des services de télécom­ munications nationale et inter­ nationale de qualité à prix réduits. ■ S SES Multimedia S.A. Château de Betzdorf L-6815 Betzdorf Tél.: 71 07 25-1, fax: 71 07 25 485 E-Mail: info@astra-net.com Web: http://www.astranet.com

b. Exploitation de réseaux de télécommunications (sans servi­ ce de téléphonie). SES Multimedia operates ASTRA-NET Europe's leading broadband satellite network service for the distribution of multimedia and data applica­ tions. Information Gl entertain­ ment is delivered at high speeds to stand-alone PCs, VPNs Gl LANs in businesses of homes.

Tel Up S.A. 3 , boulevard Royal L-2449 Luxembourg Tél.: 26 26 46 46, fax: 26 26 46 47 E-Mail: info@telup.lu

Opérateur Télécom global. Internet provider.

Tele2 Luxembourg S.A. 177, rue de Luxembourg L-8077 Bertrange Tél.: 27 77 71 01, fax: 27 7 778 88 E-Mail: inf0@tele2.com Web: http://www.tele2.com

a. Exploitation de réseaux de télécommunications avec servi­ ce de téléphonie. d. Exploitation de services de mobilophonie. Opérateur d'un réseau de télé­ phonie fixe. TELE2, groupe de télécommunications offre des solutions dans les domaines de la téléphonie fixe et mobile, des réseaux de données et des ser­ vices Internet sous le nom des marques Tele2 TANGO, Comviq et Q-GSM. Telespazio S.p.A. Via Tiburtina, 965 I-00156 Rome Tél.: +39 06 40796267, fax: +39 06 40793722 Web: http://www.telespazio.it E-mail: mail_box@telespazio.it

b. Exploitation de réseaux de télécommunications (sans servi­ ce de téléphonie).

Tiscali Luxembourg S.A. (anciennement Worldonline S.A.) 25c, Boulevard Royal L-2449 Luxembourg Tél.: 26 26 07 1, fax: 26 26 07 99 E-Mail: mroche@worldonline.be Web: http://www.tiscali.be

a. Exploitation de réseaux de télécommunications avec servi­ ce de téléphonie. 1erfournisseur européen d'accès à Internet à haut débit, de lignes louées et mises en réseaux pour entreprises. Hébergement et création de sites Internet. Enregistrement de noms de domaines.

Versatel Telecom Belgium Koningin Astridlaan, 166 B-1780 Wemmel Tél.: +32 (0)2 6i 03 000, fax: +32 (0)2 6 i 03 400 Web: http://www.versatel.be E-mail: info@versatel.de

b. Exploitation de réseaux de télécommunications (sans servi­ ce de téléphonie). Versatel Belgique est un opéra­ teur de réseau national indé­ pendant possédant son propre réseau local à large bande. Notre réseau ultra moderne en fibre optique sefraie un chemin le long des centres urbains importants, des parcs commer­ ciaux et des entreprises au sein du Benelux et du nord-ouest de l'Allemagne. Versatel offre des solutions high-tech sur mesure en matière de voix, de données ou Internet. Vine Telecom Networks Limited 86 Hatton Garden GB-London E C iN 8QQ Tél.: +44 17 16 8i 62 10, fax: +44 17 16 81 62 19

b. Exploitation de réseaux de télécommunications (sans servi­ ce de téléphonie). Vocalis Telekom-Dienste Gm bH P.O. Box 192 N L0723 Noord-Scharwoude Tél.: +31 (o) 226 333 000, fax: +31 (o) 226 333 099 E-Mail : info@vocalis.fu Web: http://www.vocalis.lu

Exploitation de services de télé­ phonie (sans réseau). Vocalis offers an alternative tele­ phone service in Luxemburg with 15033, through our own interconnect. That means that the routing implementation and monito­ ring is under our own control. Vocalis also has its own network with high bandwidths within Europe. ■ W WorldCom S.A 4a-4b, +“ +'-'2 ‘rue de l'Etang L-5326 Contern Tél: +h 32 2 400 82 13, fax: +32 2 40 08 400 Web: http://www.wcom.lu E-Mail: infq@wcom.lu

a. Exploitation de réseaux de télécommunications avec servi­ ce de téléphonie WorldCom est l'un des plus grandsfournisseurs mondiaux en télécommunications. La société est notamment connue pour son propre réseau mondial en fibre optique qui lui permet d'offrir des services de transmis­ sion de données, des services Internet et des services de télé­ phonie. WorldCom débutera ses activités au Luxembourg dans le courant de l'été 2001.

08-09 2001 paperjam

DOSSIER

E-Mail: cccî@ crosscomm.lu Web: http://www.crosscomm.lu c. Exploitation de services de télé­



d'Lëtzebuerger Land Unabhängige Wochenschrift für Politik, Wirtschaft und Kultur Hebdomadaire politique, économique et culturel indépendant


T o u s le s c o u r s en d ire c t L e s c o n s e ils b o u r s ie r s d 'e x p e rts L 'a c tu a lité f in a n c iè r e en te m p s réel D e s m illie r s de fo ru m s d e d is c u s s io n s D e s s e r v ic e s p e r s o n n a lis é s : lis te d e v a le u r s , p o rte fe u ille , e m a il....

s'T Êe d e * . - « bt>»tS,et A ‘£ r " ’a t i0 °

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ANALYSE

Au sommaire: 082 La webTV grand public est morte, vive la webTV d entreprise! Vers des applications professionnelles 088 La liberté sur le réseau est en péril la chronique de l'Observatoire des Nouveaux Médias 092 Introduction to innovation finance FirstTuesdayLuxembourg 093 If you can make it in New-York... Aude Lemogne 094 Les NTIC au service de la santé L'exemple Lorrain 098 Business Web Directory Un peu de culture 102 Michel Greco "Just in Time Delivery“ au Luxembourg 108 Nouvelle économie, qu'en reste-t-il? A près les illusions de l'année 2000... 112

Cultivons nos relations Rencontres

08-09 2001


Difficile

d'avoir

les

idées

claires

sur

l'avenir

de

la

vidéo

sur

Internet après avoir visité le salon Narrowcast, la grand'messe du streaming, qui se déroulait les 13 et 14 juin derniers à Paris...

La WebTV grand public est morte, vive la WebTV d’entreprise! Carole Brochard, consultante, carole.brochard@mindforest.com Ce salon, organisé par la société Ptolémée (www.prolemee.com), en est à sa troisième édition et ne cesse de voir le nombre d’exposants et de visi­ teurs croître chaque année. Signe d’un début de maturité, aux start-up de la première heure ont succédé des grands acteurs de l’industrie informa­ tique, se lançant eux aussi dans la bataille, com m e EMC, Microsoft, Compaq, ClobeCast, O racle ou Sun. M ais cette maturité ne s’est pas faite sans heurts: les faillites de sociétés éditrices de télévisions sur Internet (des start-up pour la plupart) se sont succédées ces derniers mois, aux Etats-Unis com m e de ce côté-ci de l’Atlantique. Après FastTV, qui a ouvert le feu des dépôts de bilan en ju illet 2000, Pseudo.com a suivi deux mois

plus tard, puis Nouvo en avril dernier. Que s’est-il passé? Pas grand chose, justement, pourrait-on répondre. Car depuis 1999, date de la pre­ mière édition, si le salon a pris ses aises à la Porte de Versailles et que le nombre de prestataires a été multiplié, la télévision sur Internet semble toujours cher­ cher ses marques et son public.

Les débits d’abord. Bien sûr, on nous annonce que le logiciel MediaPlayer de Microsoft offre une qualité quasi égale à celle de notre bonne vieille TV... à condition de faire partie des happy fews qui ont un accès à Internet rapide... ce qui repré­ senterait 200 000 personnes en France et un peu plus de 4 m il­ lions de foyers dans le monde. Même si les cabinets d’études

l’année zéro de la viden sur Internet, ce ne sera pas encnre pnnr cette année L’année zéro de la vidéo sur Internet, ce ne sera pas encore pour cette année. La faute à qui? Les débits répon­ dent les uns, l’absence de modèle économique répliquent les autres.

rivalisent de prévisions encoura­ geantes, la généralisation du haut débit ce n’est pas pour demain. Il suffit d’aller faire un tour sur le réseau pour s ’en rendre compte: si de plus en plus de


On pourrait comparer l'engoue­ ment des Web TV à celui des radios libres, qui ont fleuri par centaines au début des années 80 avant de s’éteindre. Il y a

On pourrait comparer l’engouement des webiv à celui des radios libres encore deux ans, les gourous de la T V sur Internet promettaient un bel avenir à une TV hyper personnalisée, où chacun pour­ rait choisir son programme en fonction de ses intérêts person­ nels (sur le même principe que le foisonnement de magazines spécialisés qui est proposé dans

LE FUTUR DE LA WEBTV PASSE... outre les lenteurs du réseau et l’encombrement des serveurs qui devaient assurer 20 000 iux vidéo live, soit quatre fois plus que le site deT Fi.fr...) pour regarder une imagette de très mauvaise résolution. Des utili­ taires ont même fleuri pour per­ mettre aux patrons soucieux de la rentabilité de leur entreprise de censurer l’accès au site de M6... Preuve que c’est le pro­ gramme qui crée l’intérêt.

S

Le business model à présent.

les spectateurs sont au rendez­ vous, comme dans le cas de LoftStory, les annonceurs n’y sont pas. Ainsi, alors que les prix des spots publicitaires télé­

ANALYSE

sites proposent de la vidéo streamée, il faut bien admettre que la qualité laisse à désirer, avec des images de quelques centimètres carrés renouvelées au mieux une dizaine de fois par seconde. Il y a de quoi décourager les internautes... Pourtant, un récent phénomène tend à montrer que le contenu prime parfois sur la qualité, ce qui remet en question les grandes théories des acteurs du secteur concernant la largeur réduite des tuyaux. L’engouement pour l’ém ission Loft Story de M6 est sans appel: un m illion de visiteurs se seraient rendus chaque jour en mai sur le site de la chaîne pour regarder les lofteurs s’ébattre dans la piscine. Ils ont passé

Ie s m aisons de la presse). Ainsi, CanalWeb, l’un des pionniers du secteur, propose depuis sa créa­ tion des programmes dédiés aux joueurs d ’échec (ici, 10 images par seconde suffisent largement...), aux aquariophiles, etc. Ces chaînes TV sont accessibles gratuitement et devraient être financées par la publicité. Mais les annonceurs ne suivent pas, faute d’un nombre suffisant de spectateurs. Et même lorsque

visés sont rapidement passés de 50 000 FF à 230 000 FF pour un 30 secondes, le fait que le site du loft soit l’un des sites les plus visités de France n’a pas pour autant fait augmenter le coût du CPM (coût pour mille publicités affichées). Le problè­ me: celui de l’image, car le par-

rainage associe clai­ rement la marque et le contenu de l’ém ission . Pourtant, les rares annonceurs sont plus que satisfaits: le site Pricem inister.com (achat et vente d’occasion) a ainsi vu son trafic multiplié par deux à la suite des bandeaux diffusés sur le site. Il faut ajouter à cela que les Web T V ont un avantage indéniable pour les annonceurs par rapport aux sites Web clas­ siques: la durée de la visite de l’internaute (entre 12 à 30 minutes). Il semble bien que le nœud du problème réside dans le modèle économique. Il est difficile d’ap-

08-09 2001 paperJam 083


pliquer le m ême business model aux Web T V qu’aux chaînes T V classiques, car le coût pour le site sera propor­ tionnel au nombre de flux vidéo à assurer en live (c’est-à-dire à la bande passante et aux serveurs à dédier à la diffusion). Difficile dans ce cas-là de proposer une diffusion gratuite, surtout quand on a déjà investi beau­ coup dans la création de conte­ nus (e-TFi aurait ainsi dépensé en 2000 150 m illions de francs français... pour 20 millions de recettes...). Il manque un modèle écono­ mique capable de faire remonter une partie des revenus de l’ac­ cès jusqu’aux éditeurs de conte­ nus. Même si des alliances avec les opérateurs de télécommuni­ cations sont enfin envisagées, à l’instar de Clicvision, qui met en place une solution avec France Télécom afin de surtaxer la minute de com m unica­ tion pour certains

Le modèle de l’abonnem ent payant pour les contenus «fédé­ rateurs», à l’image de la chaîne SexyTV de CanalWeb, avec ses programmes «C a y per view», «San s dessus d esso u s», «Lahaie show». Tout un pro­ gramme...

TV grand public n’a pas encore trouvé la clé d'un modèle éco­ nomique viable. Le modèle qui s ’appuie sur le marché des entreprises, qui, mieux équipées en connexions hauts débits, sont convoitées

Pour les entreprises, Il faut dire que la concurrence est rude pour les chaînes indé­ pendantes, confrontées à des concurrents qui peuvent se reposer sur des groupes ayant les reins solides et les moyens d’investir à perte en attendant des jours meilleurs, à l’instar des rubriques T V des sites por-

par bien des acteurs (y compris des acteurs comme CanalWeb, qui après s'être essayé au modèle B-to-C a monté une offre «corporate», au travers d ’une filiale dédiée au marché des entreprises). Car pour les entreprises, le mar­ ché existe déjà. Les prestataires,

... PAR LES APPLICATIONS PROFESSIONNELLES ! programm es, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour aboutir à ce modèle, très inspiré de celui du kiosque Minitel. C ’est pour cela qu’aujourd’hui, les éditeurs de WebTV qui sont encore sur le marché revoient leur business model. Deux modèles économ iques sont en train de sortir du lot:

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chaînes hertziennes ou diffu­ sant sur le câble ou le satellite (TFi, M6, RTL,...). Ainsi, le site de T F i enregistre près de 5 m il­ lions de pages vues par mois et est en tête des sites de contenu consultés par les Français... mais à y regarder de plus près, ce ne sont pas les ém issions retransmises qui font les plus forts taux d ’audience, mais bien plutôt les jeux et autres horo­ scopes. Autrement dit, la Web

production traditionnelle tels que Perfect Technologies ou qu’ils soient des start-ups tels que Streampower ou Pointe Noire, proposent aux sociétés de prendre en charge la chaîne complète allant de Pacquisition à la diffusion de la vidéo en pas­ sant par l’ajout d ’interactivité et le stockage des volum ineux fichiers. Les applications les plus sou­ vent rencontrées sont la diffu-



sion des assemblées générales, les conférences de presse, ou encore la présentation de pro­ duits et la formation des employés. Ces contenus peu­ vent être dédiés à un public res­ treint (actionnaires, employés,...) au travers de l’Intranet de l’entreprise, ou être en accès libre, disponible à l’en­ semble des publics (presse,...). Les nombreuses entreprises qui mènent depuis plusieurs mois une telle stratégie de com m uni­ cation sont la preuve que la vidéo sur Internet fait désormais

lisateurs de chercher des séquences précises dans des bases de vidéos. Kinom ai s’adresse aux fonds d'archivage et aux prestataires spécialisés, par exemple dans l’e-learning. Hypnotizer, qui présentait sa suite comprenant un éditeur, un serveur et un player, propose d’ajouter à la vidéo des menus déroulants, des incrustations de texte, des liens dynam iques pour ouvrir des fenêtres (ce qu’on appelle du «rich media»). L’objectif: apporter une véritable valeur aux contenus diffusés en

Le marché, bien qu’occupé par de nombreux prestataires, semble plutôt florissant partie intégrante de la com m u­ nication interne. Le marché, bien qu’occupé par de nombreux prestataires pro­ posant des services très sim i­ laires, semble plutôt florissant, les entreprises prestataires ayant atteint l’équilibre ou étant en passe de le faire. Quelles étaient sur ce terrain de la télévision B-to-B les nouveau­ tés présentées lors du salon Narrowcast?

stream ing... et permettre de faire remonter des informations sur le comportement de l’internaute. Ainsi, l’application per­ met de suivre le pointeur de la souris pour déterm iner les zones les plus sollicitées et les actions les plus utilisées, ou encore de déduire le nombre de vidéos vues par l’internaute et le temps passé. Si le profil de l’in­ ternaute est connu, des publici­ tés personnalisées peuvent venir en transparence sur la

Le salon a confirmé l'engoue­ ment des entreprises pour ce nouveau moyen de com munica­ tion, qu’elles utilisent aussi bien à destination de leurs employés que de leurs actionnaires. Selon la société d’études Arbitron, les trois quarts du marché du web­ cast (autre nom du vidéo strea­ m ing par Internet) européen sont professionnels.

vidéo (deux spectateurs pour­ ront voir la même vidéo, mais pas la même publicité).

La technique les accompagne pour rendre la vidéo toujours plus interactive et attractive. Ainsi Kinomai a développé une solution d’encodage et d’indexa­ tion de contenus vidéo segmen­ tés. Grâce à l’exploitation de l’in­ telligence artificielle, la solution de Kinomai permet de recon­ naître des objets, des actions et de les interpréter par une analy­ se sémantique en temps réel. Autrement dit, elle transforme la vidéo en texte, et permet aux uti­

Si cette possibilité d’interagir avec ce qu’il voit à l’écran n’a pas forcément séduit l’internau­ te lambda, elle pourrait bien représenter un atout m ajeur pour les applications B-to-B, comme l’e-learning, auquel tous les acteurs s ’accordent à pro­ mettre un brillant avenir. On a ainsi l'exemple d’une for­ mation sur la bonne utilisation des verres et des vins associés, destinée aux employés d ’une chaîne d ’hôtels (voir image).

Intégrer de la vidéo dans son site ou dans son Intranet devient de plus en plus simple, avec des solutions comme celle du TV N av ig de W estcast Systems, qui propose aux entre­ prises la gestion et la diffusion de leurs vidéos en mode ASP (location d'applications en ligne), sur Internet ou Intranet. L’objectif étant de fournir une solution de T V d ’entreprise simplissime à mettre en place et avec des coûts d ’acquisition et de m aintenance fortement réduits. Westcast Systems pré­ sentait une offre couplée à celle de la société Elseware, spéciali­ sée en datamining, qui permet de déduire le profil de l’inter­ naute à partir des vidéos regar­ dées et de lui proposer des contenus correspondant à son profil, qui est enrichi à chaque visite (principe du filtrage colla­ boratif). Egalement présentes à Narrowcast: les solutions pour augmenter le débit, par des sys­ tèmes de caching et d’achemi­ nement de contenus (CDN ou content delivery network). La société Activia Networks pré­ sentait sa solution CD N , qui exploite le multicast et permet de l’émuler sur des routeurs dépourvus de cette fonction (par la diffusion d ’un seul flux à plusieurs utilisateurs), ou enco­

La technique est là, reste à avoir les (bonnes) idées re optimise le routage des flux vidéo suivant le mode de diffu­ sion avec un contrôle de qualité (correction d'erreur). La télévision sur Internet, après deux ans de tâtonnem ents, semble donc s’installer de plus en plus sur le marché des entre­ prises. Reste encore à ces der­ nières à mettre en place les applications qui exploiteront au mieux le potentiel de la vidéo et apporteront un plus indéniable à leur offre. La technique est là, reste à avoir les (bonnes) idées... «


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ANALYSE

Une rubrique de l'Observatoire des Nouveaux Médias (New Media Group)

Internet, espace de liber­ té: une équatinn en péril! Geneviève Carentz, Knowledge Engineer, genevieve.carentz@tudor.lu Internet, espace de liberté: tel il a été rêvé et développé dans ses débuts privés, tel il est de moins en moins dans un Net récupéré par les mercantiles et les poli­ tiques. Dès que l’on s’aventure sur Internet, on laisse des traces invo­ lontairement ou volontairement. Ce qui est embêtant, c'est que ces traces nombreuses peuvent être récupérées par toutes sortes d’in­ dividus. Car les technologies modernes rendent possibles des méthodes de plus en plus sophistiquées d'espionnage, de contrôle et de surveillance d'individus ou de groupes, et les moyens de pistage sont beaucoup plus nombreux que ce que l’on peut supposer. Depuis l’e-mail dont on se sert pour s’identifier sur des sites pri­ vés, pour obtenir un espace per­ sonnalisé, pour recevoir une newsletter; e-mail que l’on com­ munique dans les listes de discus­ sion ou dans les newsgroups, que l’on indique sur son site perso pour recevoir de gentils commen­

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taires ou que le fournisseur d ’ac­ cès gratuit propose dans une base de recherche. Et que des outils tels que Mail Cast ou Advanced E-m ail Extractor se chargent de récupérer pour enri­ chir les bases de données du Marketing Direct, ce qui a pour résultat le moins nocif de spammer quelques boîtes e-mail. En passant par les audits IP: ces échanges d ’information entre notre ordinateur et le serveur sont indispensables au fonction­ nement d’Internet. Utilisés à l’ori­ gine par les inform aticiens réseaux pour connaître la réparti­ tion de charge du système et optimiser le fonctionnement du site web, ils ont été utilisés ensui­ te par les services marketing pour des statistiques de fréquen­ tation et du profiling, ou par des hackeurs mal-intentionnés pour s'introduire dans des systèmes. Les variables d’environnement. Pour traiter les requêtes, les ordi­ nateurs ont besoin de connaître un certain nombre d'inform a­ tions: celles qui sont recherchées (par exemple l’adresse URL d’un site) et celles sur l’environne­ ment de réception (adresse de réception, type et version de navi­ gateur...). Ces informations sont

systématiquement transm ises dans chaque paquet d’informa­ tion qui part de notre ordinateur vers le serveur. Ces échanges se font hors de la vue de l’internaute, mais on peut parfois les aper­ cevoir dans les messages sibyl­ lins qui ornent l’entête d’un mes­ sage d’erreur: on y trouve ainsi la machine expéditrice [from serveur.lu ([200.46.8.4], le type d’in­ formation échangée [Contenttype: text/plain; charset=iso8859-1], le type et la version du logiciel de messagerie employé [X-Mailer: Lotus Notes Release 5.0.4a 24 July 2000], le numéro du message [MessageID : o o o 2578 ], etc. Au départ utiles pour faciliter la program­ mation d’un site en déclenchant les applications en fonction de la com patibilité de la machine réceptrice, ces variables servent maintenant à vérifier l’efficacité des bandeaux publicitaires. Et les cookies: ces petits fichiers stockés sur notre ordinateur et chargés d ’enregistrer un certain nombre d’informations sur l’internaute et son environnement informatique. A l’origine conçus pour faciliter la navigation, les cookies sont devenus des outils marketing, véritables espions


enregistrant la navigation, les sites visités, les publicités vues pour adapter l’affichage de publicités accordées aux goûts de l’internaute, voire pour composer des fiches de comportement qui se vendent très cher ou même, dans certains pays, pour détecter des «penseurs autrement» qui n’ont pas les mêmes appartenances reli­ gieuses, politiques... que le pou­ voir en place. Voire les espiogiciels (également appelés «m ouchards» ou «spyware» en anglais), ces petits pro­ grammes incorporés dans des logiciels ou des jeux et chargés d’envoyer à l’éditeur toutes sortes d’informations utiles à son busi­ ness. L’exemple le plus connu étant celui des produits Microsoft. Sans compter qu'lnternet est aussi victime de son besoin d’effi­ cacité: pour atteindre un site, les données d’informations passent par un chemin optimal, toujours le même sauf exceptions dues aux encombrements ou aux défaillances techniques. Ce che­ min est observable par tout indivi­ du avec, par exemple, l'application tracert.exe, présente dans tout système Windows récent. Il est alors facile aux hors-la-loi modernes, comme faisaient leurs ancêtres de l’ancien temps des diligences, de se poster aux endroits de passage et d’intercep­ ter l’information qui les intéresse. Et que la technologie ne rime pas forcément avec sécurité: ainsi les nouvelles applications qui permet­ tent de manipuler ou d’interagir à distance sur un ordinateur sont la porte ouverte aux intrusions. Cette tendance à la surveillance et au traçage est de plus en plus marquée, et pas seulement du côté des malfaiteurs et des «m arketeux». Pour en juger, il suffit de voir com ­ ment un projet de loi sur la cybercriminalité, comme essaie d’en élaborer l’Europe, peut vite abolir cette liberté de l’internaute tant la marge est souvent très étroite entre assurer la sécurité des citoyens d’une part et restreindre leur espace de liberté d’autre part. Il n’est pas de projet de loi actuel­ lement en Europe qui, sous cou­ vert de fournir une législation à Internet, n’instaure des dispositifs (identification, fichage de l’inter­ naute ...) qui s’attaquent à des droits fondamentaux, tels que le droit à l'anonymat ou le secret des correspondances.

La tendance se manifeste aussi chez les internautes, passionnés de Loft Story ou de webcams per­ sonnelles, qui parfois les trans­ forment en victime involontaire, comme le montre dernièrement le cas de cet internaute néerlan­ dais qui, oubliant de débrancher sa webcam, a perdu son anony­ mat après que des images très intim es se soient propagées dans les forums de discussion, incitant les visiteurs à mener l’enquête sur l’identité du couple. De plus, il existe un véritable marché pour les outils de sur­ veillance. Que ce soit pour le mari jaloux qui surveille les envois d’e-mail de sa conjointe pour trouver des preuves éven­ tuelles de son infidélité, pour le patron qui veut connaître les acti­ vités subversives de ses employés sur le Net, jusqu’aux municipalités qui, sous prétexte d ’assurer la sécurité de leurs rues, installent des caméras qui enregistrent les faits et gestes de chacun. Bref, avec cet arsenal digne des meilleurs ouvrages de sciencefiction, il y aurait vraiment de quoi devenir paranoïaque. Heureusement, l’internaute n’est pas complètement démuni face à ces intrusions et à ce non-res­ pect de sa vie privée, il a sa dis­ position de nombreux moyens d’action. Depuis les moyens de défense tels que: - la désactivation des cookies dans son navigateur; - la protection de son ordinateur ou de son réseau grâce à des fire­ walls; - le recours à la navigation ano­ nyme via des tunnels ou des proxy anonymes, l'utilisation de serveurs de pseudonymes, de messagerie communautaire ou de certificats de sécurité, voire de solutions de cryptage de mes­ sages. Cependant, l’anonymat exige des efforts et n’est jamais absolu et garanti; - l’utilisation de logiciels libres où chacun peut consulter le code pour en vérifier l’intégrité; - l’arsenal juridique qui se met petit à petit en place dans diffé­ rents pays: ainsi, la plupart des Etats européens ont adopté une loi sur la protection des données personnelles. Jusqu’à des moyens d’action tels que:

- la prise de parole, dès que cela est possible. Par exemple, lors de la consultation publique sur l’autorégulation initiée par le Ministère d’Etat luxembourgeois; - la lecture de mailing lists d'in­ formations ayant trait aux utilisa­ tions alternatives, libres ou enco­ re m ilitantes de l’Internet (Infozone, Globe_L, Acrimed, Cyberésistance, L'économie en débat, La Commune, Multitudes, Sans-frontières, Solidarité); - le vote lors de prix, tels que les prix Citron ou les BigBrother Awards décernés aux auteurs de mesures anti-liberté, qu’ils soient des individus, des entreprises ou des Etats; - jusqu’à l’adhésion à des socié­ tés anti-dérives ou des comités d'éthique, tel que «Souriez vous êtes filmés». La liberté est un droit en péril, que ce soit sur Internet ou dans la vie courante, sa conservation est tributaire de l’action des inter­ nautes. «

w Pour ou savoir plus Démonstration des différents modes de pistage sur le site de la Com m ission Nationale Informatique et Liberté (France): http://w w w .cnil.fr

Dossiers pratiques «Com m ent être anonyme sur le web? Com m ent éradiquer les m ouchards?», à télécharger sur le site: http://w w w .anonym at.org Site d ’information sur les fire­ walls: http://www .firewallnet.com

Consultation publique sur l’autorégulation au Luxembourg: http://w w w .autoregulation.lu

Association: «Souriez vous êtes film és»: http://svef.free.fr Le prix Citron: h ttp ://w w w .m m edium .co m /cgib in /n o u v e lle s.cg i?ld = 4 8 i3

Les Big Brother Awards: http://w w w .bigbrothersaw ards.e u.org


P U B L I-IN F O R M A T IO N

sync m e d ia c o m

Fort de son expérience sur la place financière londoniène, Sync Mediacom /

Beaufort International lance ses solutions e-Banking

sur le marché luxembourgeois.

Streaming et Gestion des flux en temps réel, la nouvelle donne des services de banque en ligne Sync M ediacom / Beaufort International est im plantée sur le territoire luxem bour­ geois dep u is l ’été 20 0 0 . Société européenne de solu­ tions e-b u sin e ss, elle inter­ vient plus p articulièrem ent dans 3 secteurs d ’activités privilégiés : le Banking, le Healthcare et les Media. Forte d ’une notoriété acquise auprès de p lusieu rs grands com ptes tels que M SD N , A straZen eca, Volvo, V irgin records...Sync M e d iaco m / Beaufort International se posi­ tionne sur le marché au ebanking au Luxem bourg. Après une prem ière expéri­ ence réussie à Londres pour le com pte de certains acteurs m ajeurs de la finance Internationale ( Barclay Bank, RSA, FSA..), Sync Mediacom / Beaufort International anticipe une second passage à

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l’e-business des banques et lance avec Fin an ce Technologie, son offre de courtage en ligne basée sur les te chn olog ies Java et Microsoft.. M algré une zone géo­ graphique peu étendue, le marché luxem bourgeois co n­ stitue une place financière de premier plan à l’international avec plus de 20 0 institutions fin an cières p résentes. Par souci de lead ersh ip , les stratégies online des banques luxem bourgeoises sont de plus en plus agressives et les acteurs sont davantage se n si­ bles aux solutions de fid é lisa ­ tion clients proposées par les services en ligne. Après une première vague d ’électronisation tout azim ut, les banques d é fin isse n t d é so rm a is plus clairement leurs besoins et se

concentrent sur des applica­ tio ns p erso n nalisé es et différenciatrices tant pour leur clientèle de particuliers que pour les p ro fessio n n e ls. Poussés par une disponibilité des services accrue et par une auton om ie renforcée les clients augmentent leurs activ­ ités vis-à -vis de leurs parte­ naires financiers. A in si, cer­ taines tendances co m porte­ m entales ressortent notam ­ ment quant à la gestion des actifs-clients. D ’une m anière générale, ils sont plus se n si­ bles à des investissem ents de court terme, plus risqués m ais présentant un fort potentiel de gains. Grâce à un profiling plus per­ form ant, les ge stio n naire s peuvent atteindre plus aisé­ ment leurs cibles par le biais d ’actions spécifiques.


palem ent dans leur instan­ tanéité et leur degré de con­ fidentialité.

Un contexte qui paraît présenter toutes les co nd i­ tio n s d'un échange co n ­ stru ctif entre les deux par­ ties lors d ’un futur entretien de face à face.

TO PFEED perm et le décodage, le stockage et la d istrib u tio n de flux en tem ps réel à très haute per­ form ance (stream ing), sous W indows 20 0 0 (un sim ple serveur bi-pentium permet le stockage de 5 00 .0 00 in stru m en ts fin an cie rs et 4 0 0 0 requêtes par sec­ onde).

Pourtant, il s ’agit au préal­ able de bien cerner les attentes et les craintes de ses clients afin de procéder aux choix stratég iq u es et te ch n o lo g iq u es adéq uats. A in s i, Pexpérience des équipes de Sync M ediacom / Beaufort In tern atio n al, dans la m ise en place de so lu tio n s e -b a n k in g , apporte une véritable valeur ajoutée à votre projet. Les co llab o ra teu rs de Sync M e d ia co m / Beaufort International appréhendent, non seulem ent la d im ension technologique de votre pro­ jet m ais égalem ent l’im pact hum ain et organisationnel provoqué par cette électronisation. Afin de recourir à des solutions les plus flexi­ bles possib les pour votre o rg a n isa tio n , les Consultants-métiers, D esig n e rs ou In g é n ie u rsd éveloppeu rs tra v aille n t souvent en régie chez les clients où ils sont placés pour une durée déterm inée. Cette m éthodologie permet souvent de réduire les coûts supportés par le client et répond à une problém atique ponctuelle, ciblée et souvent de court terme. Pour parvenir à rationaliser ces procédures de travail et à renforcer sa relation client, les acteurs du m onde de la finance placent d éso rm ais le clie n t au centre de leurs préoccup ation s. Or, selon les plus grands cabinets d ’é­ tudes, les facteurs clefs qui feront le succès des services en ligne résideront p rin ci­

Sync M ed iaco m / Beaufort International lance 3 pro­ duits de courtage en ligne permettant une gestion des flux en tem ps réel et de m anière totalem ent sé cu ­ risée.

TU

En m atière de e-banking, Sync M ediacom / Beaufort International s ’im pose donc com m e un partenaire priv­ ilégié tout au long de votre projet en vous proposant des so lu tio n s tech­ no lo giq u es perform antes m ais aussi une approche de conseil stratégique et une m éthodologie d ’im plém entation favorisant un retour rapide sur investissem ent . P o u r vo u s présenter cette no uvelle offre e-Brokerage, S y n c M ediacom / Beaufort In te rn atio n al o rg a n ise une se m a in e de dém o nstratio n du 16 au 2 2 ju i ll e t .

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08-09 2001

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OO FIRST TUESDAY LUXEM BO UR G

The chronicle of FirstTuesday

Introduction to Innovation Finance Steve Clangé, steve.glange@lift.lu We propose to have a look at three different so-called European success stories in the field of Information Technology and Life Science in order to (distinguish the key factors for successful ven­ tures. Let us go through each of the three case studies. Gem plus (France quoted on the Nouveau Marché): succeeded in becoming the leader in the market for smart cards thanks through its founder who was able to put his strong technical skill into action and to implement a strategy focused on partnerships. RheinBiotech (Germany, quoted on the Neuer Markt): produces vaccines and other immunization applications. It underwent a suc­ cessful IPO and benefited also from a CEO with a strong perso­ nality and ability to link technical skill with commercial opportuni­ ties. Lernout & H auspie (Belgium but quoted on the Nasdaq): became an institution on the speech tech­ nology and - recognition market thanks to its two founders who shared their technical skills and

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strategic knowledge with a moti­ vated and customer driven team. But what made those ventures successful? Howto find the entre­ preneur in you? Assess yourself and your venture in order to detect if you are ready for external funds or to accept foreign immer­ sion in your project. On each side, e.g. commercially, financially. When you are decided to go for it, it is time to prepare a quality busi­ ness plan. The latter should inclu­ de the following sections: (1) Executive sum m ary: the most important part and written at the end. Generally the only part read. It should be short (not more than one and half page) and concise. (2) Market: it is here where you define your market geographically and qualitatively as well cite your competition. (3) Product / servi­ ce: show your Unique Selling Proposition (USP), i.e. why should we buy or use your pro­ duct or service instead of another. (4) Business: i.e. the combination of your market and your product. Here you should state a thorough understanding of your strength and weaknesses in relation to the opportunities and threats on the market. (5) Marketing: the imple­ mentation of your USP. (6)

Production: how is your service produced and what are its prere­ quisites? (7) Financial forecasts: only state the expected cash flow, i.e. the revenue streams and how they are achieved. No need for huge calculations. (8) Management control. (9) Needs: clearly tell them what you want of them, ( t o ) Annexes: here you may put all your tables, fact sheets, studies, C V ’s. Now that you are aware of your needs and your objectives, it is time to tell your potential part­ ners about it. But beforehand you should study your potential part­ ners as each is interested in ano­ ther point of your venture, e.g. a business angel, a venture capita­ list. The next step is to approach them effectively. You may approa­ ch them indirectly, e.g. through the intermediate of a consultant or an acquaintance, or through more or less public events, e.g. networking events as First Tuesday Luxembourg or through auctions like European Investment Forum or Regional Business Plan Contests or even through seminars. «


Ce mois-ci,

une nouvelle chroniqueuse, live from New York!

Une

première fois ce mois-ci, et chaque mois à partir de la rentrée.

If you can make it in NY, you can make it anywhere Aude Lemogne travaille pour le Crédit Lyonnais ■ New York En commençant mon stage à la Société Générale il y a presque deux ans, j ’ai eu l'opportunité de découvrir les différents métiers qui composent Wall Street. Au bout de quatre mois, un de mes supérieurs m ’a proposé de le suivre au Crédit Lyonnais pour participer à la création d ’un tra­ ding desk pour le fonds proprié­ taire de la banque. Travailler pour le fonds proprié­ taire d’une banque revient à éva­ luer des stratégies d ’investisse­ ments afin de placer l’argent de la banque sur les marchés finan­ ciers, avec com m e condition d’être neutre aux risques de mar­ ché. Actuellement notre fonds gère un portefeuille d’un milliard de dollars, avec des positions aux Etats-Unis, au Canada, en Am érique Latine et en Asie. Après un bref retour en France pour term iner ma dernière année d’H EC Business School et un passage encore plus bref au Luxembourg, j ’ai finalem ent débarqué il y a un mois avec

meubles, livres, albums photos et souvenirs dans mon nouvel appartement sur la 57th rue. A quoi sert cette rubrique? L’idée principale est de présenter briè­ vement chaque mois le sujet financier d'actualité dans la capi­ tale de la finance, les nouvelles évolutions et tendances finan­ cières. En ce moment le thème récurrent est le ralentissement de l’économie américaine. Les marchés financiers sont particu­ lièrement touchés par ce ralen­ tissement qui se traduit par une forte baisse du volume de tran­ sactions. Les principaux fonds d’investis­ sement sont excessivement pru­ dents, certains ayant été dure­ ment touchés par la chute des marchés au début de l'année et se défient de secteurs tels les télécommunications, les équipe­ mentiers de circuits intégrés, de software, de quasiment tout le secteur high-tech. Le trend majeur est un retour à la pru­ dence, oublié la folie des surin­ vestissements, avec une tendan­ ce à la diversification des inves­ tissements dans des conglomé­ rats et des entreprises à multiactivités.

Certes le gouvernement améri­ cain, à travers la FED a contribué partiellement à la récente amé­ lioration du Nasdaq en d im i­ nuant les taux d’intérêts, mais cette aide exogène est insuffisan­ te pour une reprise soutenue. Les investisseurs ont repris une approche plus saine et conserva­ trice quant à l’évaluation des actions, ils basent leurs déci­ sions d ’investissements sur les résultats financiers et les profits des entreprises. Et à la grande déception de Wall Street, les prévisions de résultats d ’un grand nombre d ’entre­ prises, notamment dans le hightech, sont très m auvaises. Certains m urm urent q u’il n’y aura pas de relance avant le milieu de 2002, les prochains m ois, avec les annonces des résultats de toutes les grandes entreprises qui vont probable­ ment déterminer la future ten­ dance du marché. Tout Wall Street reste rivé sur les prochains résultats, car tous attendent im patiem m ent le retour à un bullish market, c’està-dire un marché enfin en crois­ sance! « 08-09 2001

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ANALYSE

Le retard du secteur de la Santé dans l'informatisation de son système d'information devrait diminuer. Depuis deux ans, des entre­ prises informatiques lorraines se positionnent sur ce marché et pro­ posent des solutions Internet /Intranet innovantes.

Les NTIC au service de la Santé: l’exemple lorrain Caël Calvez, journaliste freelance en Lorraine, gael.calvez@wanadoo.fr Depuis avril 1998, les profes­ sionnels de la santé ont télé­ transm is en France près de 211 m illions de feuilles de soins électroniques (FS E)i aux orga­ nism es d ’assurance maladie. Un chiffre qui prouve au m oins une chose: l’inform ati­ sation d ’environ 70 000 pro­ fessio nnels de la santé2. A l’origine de tout cela: le RSS, le Réseau santé social. Créé en 1997 au moment où l’ Internet a connu en France une diffu­ sion croissante, le RSS est devenu I’ Intranet officiel du m onde so cio -sa n ita ire ; une carte professionnelle de santé (CPS) servant d ’identifiant. L’Etat a, dans le m ême temps, confié son développement et son hébergement à l’opérateur privé, Cegetel. Avec la télé­ tra n sm issio n des FSE, le réseau a au jo u rd ’hui atteint son prem ier objectif. En revanche, la m ise en place

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sécurisée d ’un dossier patient partagé, qui permettra d ’am é­ liorer la traçabilité des soins, résulte d’initiatives locales d is ­ persées. Pourtant, l’idée est séduisante: remplacer « le » ou « le s » d os­ siers papier du patient soigné à l’ hôpital par un d o ssie r patient partagé électronique (tout y figure: com pte-rendu du laboratoire, so in s in fir­ m iers, p re scrip tio n s m édi-

partage de l’inform ation?... Ou plutôt un m anque d ’aides financières de la part de l ’Etat et des collectivités locales pour financer une com m unication organisée?

Un secteur qui génère des applications B2B Q uelle que soit l’explication retenue, le marché est en train de bouger. Un marché

remplacer «le» eu «les» dossiers papier du patient soigné à l’hôpital.. cales...) et, par la suite, le par­ tager avec « l’extérieur» (des p rofessio nn els de la santé habilités com m e le médecin de ville, le laboratoire d ’ana­ lyses...). Alors?! S ’agit-il de réticences de la part des professionnels de la santé à l’inform atique, au

national sur lequel les entre­ prises inform atiq ues lo r­ raines se positionnent et, parmi elles, les entreprises inform atiq ues p lu ri-se cto rielles qui voient dans la branche santé un nouveau marché. Il s'agit par exemple de N ogem a Ingénierie. Créée à Nancy en 1981, cette


sp é cia liste de l’in g é n ie rie pour l’inform atique m obile réalise depuis deux ans et demi 1 0 % de son chiffre d ’af­ faires (4,5 MF en 2000) dans le dom aine de la santé. Son produit: une so lu tio n d ’aide à la nutrition (plus de 2 000 plats enregistrés) sur agenda électronique ou poc­ ket PC destinée, notamm ent, aux m édecins. Autre exemple: juxta, une SSII auprès des grands comptes de la région installée à Nancy-Laxou (C.A 2 0 0 0 0: 10 MF, 30 salariés). Entrée par hasard en 1995 dans le dom aine de la santé avec un progiciel de gestion des centres dentaires, T’entre­ prise a développé l’année der­ nière un deuxième produit: un progiciel TP U (T ie rspayant universel) pour la ges­ tion des flux de tiers-payant destinés à tous les acteurs du systèm e de santé (M utualités, M utuelles, assu ­ reurs, ...). A utrem ent dit, un tie rspayant tous métiers confon­ dus. Depuis six m ois, ce pro­ giciel sem ble répondre à d'autres besoins: les a s su ­ reurs s ’en servent pour un devis en ligne et les prati­ ciens l’interrogent pour dire aux a ssu rés co m bien leur coûtera tel ou tel acte m édi­ cal. Le secteur de la Santé se réveille... C ’est aussi l’im p re s­ sion des entreprises inform a­ tiques qui ont fait de ce sec­ teur, leur spécialité. «L’A N A ES, système d ’accrédi­ tation des hôpitaux, est un facteur moteur: c ’est lui qui est en train de pousser les hôpitaux à am é lio re r le niveau de qualité de leurs prestations», analyse Gérard

cia lisé e dans les systèm es inform atiq ues h o sp italiers (in fo rm atisation du dossier patient à l’hôpital et du pla­ teau technique). A ujo urd ’hui, l’entreprise déve­ loppe un portail qui permettra d ’accéder à l ’inform ation à l’extérieur de l’hôpital: le m édecin de ville pourra avoir accès au d ossier de son patient quand celui-ci est hos­ pitalisé. Si quelques sites sont pilotes, il s ’agit encore d'un marché n aissa n t. «En Lorraine, les professionnels de la santé ont encore recours à des groupwa­ re pour com m uniquer, il n’existe pas encore de dossier m édical partagé», souligne Gérard Marchai avant d'ajou­ ter que «le Luxembourg est actuellem ent en phase active».

Financée par le Conseil Régional et la Drire, elle a été réalisée sur un panel de 283 entreprises évoluant dans le secteur médicohospitalier en Sar-Lor-Lux: 131 en Lorraine, 111 en Sarre et 41 au Luxembourg. 29 entreprises ont accepté d ’y répondre: 77 en Lorraine, 10 en Sarre et 2 au Luxembourg.

Créée en 1993 à Vandoeuvrelès-Nancy, l’entreprise s ’était sp é cia lisé e dans les m igra­ tions de systèmes d ’inform a­ tion propriétaires vers les sys­ tèm es de type Unix. Ses prem iers clien ts: centres hospitaliers.

les

D'après cette enquête, les entre­ prises sarroises utiliseraient beau­ coup plus les supports informa­ tisés que les supports papier pour com m uniquer et travailleraient souvent grâce aux réseaux Internet et Intranet.

A ujo urd ’hui, ils sont 300. Il y a deux ans, Hopen renforçait ses compétences sur le marché de la Santé en investissant dans le dom aine des N T IC : elle créait Terralog, une filiale spé­ c ia lisé e dans le développe­ ment de solutions Internet et Intranet. Grâce à elle, Hopen a élaboré un Intranet pour les

pro fe ssio nn e ls de la santé (inform atisation adm inistrati­ ve). Parallèlement, l’entreprise a signé un accord avec Cegetel

«L’utilisation de la démarche d’intelligence économique dans les entreprises évoluant dans le secteur médicohospitalier de l'espace sar-lor-lux» C'est le titre d ’une étude achevée en ju in dernier par le Pôle de l'Hôpital, centre d ’appui tech­ nologique transfrontalier spécial­ isé dans le domaine de la santé installé à Forbach.

C ’est un projet plus ou moins identique qui anim e l’entrepri­ se régionale Hopen, dédiée à l’informatique de santé (envi­ ron 5 0 % de son chiffre d ’af­ faires, estimé à 90 MF pour 20 0 1).

...par un dossier patient partagé électronique. M archai, resp o n sab le au Technopôle de M etz de l’agence co m m e rciale de Medasys, une entreprise spé-

»

j

En revanche, les entreprises lor­ raines et luxembourgeoises dif­ fuseraient l’information par des notes de service ou par contact direct. Renseignements: Pôle de l'Hôpital, Tél. 03 87 87 23 99, fax. 03 87 87 53 24, e-m ail: pole.hopital@wanadoo.fr 4 C


» APSflME: un réseau santé en Meselle-Est

dans le cadre du RSS. L’opérateur privé lui s o u s ­ traite l’hébergem ent et la m ise en oeuvre de solutions de com m unications hospita­ lières: une trentaine de dom aines parmi lesquels le site Sesam -Vitale (télétrans­ m issio n des fe u ille s de soins). A ujo urd ’hui son objectif est clair: «Actuellem ent nous tra­ v a illo n s en workflow en Intranet. Ce que nous souhai­ terions m aintenant, via le RSS et son systèm e de connexion sécu risé, c ’est faire circuler des docum ents: faire accéder en extranet à des s o lu tio n s» , affirm e Christophe Fogel. Les N T IC au service de la santé, c ’est aussi le choix du répartiteur pharm aceutique Cerp Lorraine quand il crée, il y a deux ans à Ludres (54), sa filiale inform atique officinale Pharm agest lntr@ ctive, aujourd’hui cotée en Bourse (action fixée à 21,5 _ ou _). Cette année, celle-ci lance un Logiciel de gestion à portail intégré (LGPI).

Les D r Philippe Dosne et D r M arc H e ll pilotent depuis 1996 un projet de réseau de soins en Moselle-Est (Resame) avec prise en charge globalei. Informel, ce réseau repose cependant depuis 1998

«Plutôt que de connecter les systèmes à tous les sites, on a eu l’idée de délocaliser ce portail dans le serveur de l’of­ fic in e » , affirm e Jean-M arc Jouannet, son directeur ad m i­ nistratif.

sur une structure de professionnels de la santé: kinésithérapeutes, infirmières, biologistes et orthophonistes, soit 80 personnes m em ­ bres de l ’A ssociation des professionnels de la santé en Moselle-Est. «En 97-98, nous n ’étions que quelques pionniers à être informatisés

Consénquence: un accès in s­ tantané à un bouquet de ser­ vices en ligne (revue de pres­ se, com m andes en ligne...).

donc on a pu faire le choix d'un logiciel com m un», précise le Dr Hell. C ’est Health One, un logiciel édité par la société belge H D M P , qui est choisi. Malheureusement, il ne convient pas à tous. « O n a dû travailler pendant un an sur le standard d'échanges XM L. Depuis on a développé un Intranet sécurisé sur le RSS-Cégétel et créé une base de données avec un dossier minimum partagé», explique le D r Hell. Et pourtant, malgré tous les agréments possi­ bles (par le Fonds d ’aide à la qualité des soins de ville et «e-santé 2000»), c'est 4,5 M F de subventions que le réseau attend depuis des mois pour devenir réalité... « [1]

Il s ’agit d ’un système inédit. Il n’existe actuellement que des réseaux thém atiques

(toxicologie...)

Un eftet sur la création d’en­ treprises... Portails, filiales Internet... Les entreprises inform atiques lor­ raines se préparent à l’évolu­ tion du secteur de la santé. Et cette évolution est certaine­ ment perceptible p uisq ue d ’autres e n trep rises se créent. Le m eilleur exemple est Kika Médical à Nancy, une «jeune société innovante qui évolue entre le capital-risque et le capital-développem ent», pré-


cise d ’em blée son P -D G , Frédéric D u ra n d -S alm o n (C.A. 2000: 8,5 MF, 19 sala­

ceux qui veulent mettre en place une collaboration élec­ tronique et partager des don­

Avec Diatélic, c’est la naissance pro­ chaine du «premier système intelligent de télé-médecine citoyenne» riés; un business angel vient d ’entrer dans l’entreprise). Créée en 1997, l’entreprise développe des solutions ASP (A pplicatio n Service Provider) pour les profession­ nels de la santé et, plus parti­ culièrem ent, pour le m ilieu cardio-vasculaire.

nées patient. «Je développe des applications sur mesure sur Lotus Dom ino Notes en collaboration avec les méde­ cin s: je défin is avec eux quelles seront les règles d ’ac­ cès, les inform ations q u’ils souhaitent partager...», préci­ se Vincent Zgueb.

Elle les met à la disposition de deux secteurs: d ’une part la gestion d ’essais cliniques en ligne sur Internet, un sec­ teur ém ergent qui a pour clients l’industrie biom édica­ le et pharm aceutique, d ’autre part, la gestion du dossier patient et le réseau de soins partagé.

Autre avantage de ces applica­ tions: elles sont un moyen de collecter des données, de les anonym iser pour obtenir une vision globale des indicateurs de su ivi d ’ une pathologie (incid ences en fonction du sexe, de l'âge...).

A titre d ’exemple, Kika a reçu dernièrement une subvention du M inistère de la Santé et des ARH (Agences régionales h o sp italières) de la région PACA (Provence-Alpes-Côtes d ’Azur) pour travailler sur un projet pilote de prise en char­ ge de l’infarctus entre plu­ sie u rs é tab lisse m e n ts de soins de la région (les don­ nées sont centralisées sur un serveur). Ce sont également des app li­ cations thém atiques (cancé­ rologie à Dijon, tabagism e à M arseille...) su r lesq uels V in ce n t Zgueb travaille depuis la création en février d ern ier de son entreprise C o n su ltin g et Développement, à V ille rs-lè sNancy. «Je réponds à des groupes de médecins qui sont déjà struc­ turés autour de th è m e s», explique cet ancien directeur technique du service en ligne Libéralis3. Son activité s’adresse à tous

... et la naissance de projets Bref, on devrait fin ir par s ’apercevoir que les N T IC sont une opportunité pour le secteur de la santé; une sour­ ce d ’am élioration de la pra­ tique san itaire. Preuves ultim es: les projets. A Longwy, Jean-François Thiry, créateur d ’e-space, une socié­ té de Consulting et web, expé­ rimente avec des institution­ nels de la région, pour une hospitalisation à dom icile, un projet de «d ossier patient vir­ tu e l» ; un d o ssie r m édical a cce ssib le en Intranet via VPM (Virtual Private Network). Ce projet devrait permettre aux professionnels de la santé d ’avoir accès depuis le dom i­ cile du patient à son dossier m édical. L’ob jectif étant à terme de m odéliser un site applicable au dossier global du patient (avec par exemple la liste des m édecins de garde, l’accès du patient à son dossier...).

Pour aue ce projet se concréti­ se, « il faut que les gens qui s ’en occupent soient des pro­ fessionnels de la santé», affir­ me Jean-François Thiry. Avec Diatélic, c ’est la n aissan ­ ce prochaine du «prem ier sys­ tème intelligent de télé-m éde­ cine citoyenne dans lequel le patient est acteur de sa théra­ p ie », affirm e Jean-Pierre Th o m e sse , responsable des actions Santé au Loria. Depuis 1996, une équipe du laboratoi­ re nancéien a m is en place un systèm e de surveillance des patients en dialyse péritonéale à dom icile. Ce système permet de relever uotidiennem ent les résultats e la dialyse qui, ensuite, sont transm is à un système intelli­ gent qui prévient le médecin en cas de déviation des para­ mètres médicaux relevés par les m alades eux-m êm es (poids, tension artérielle, tem ­ pérature ...). En lien avec l’A ssociation lor­ raine pour le traitement de l’in ­ su ffisa n ce rénale (ALTIR), quinze malades ont été équi­ pés à titre expérimental. Les résultats sont là: baisse du nombre de jours d ’hospitalisa­ tion, dim inution de la consom ­ mation de m édicam ents. Soutenu par le Conseil général de M eurthe-et-M oselle, le Conseil Régional de Lorraine et le Pôle Européen de Santé de Nancy, ce projet a fait l’objet cette année d ’ un brevet et recevait le 26 juin dernier, le prix du concours Entreprendre dans la catégorie «Co ncrétisa­ tio n». Prélude d ’une création avant la fin 2 0 0 1. Informatique et santé font décidément bon ménage en Lorraine ... ■K

[1] site du G IE Sesam -Vital, m ise à jo ur du 14 /0 6 /2 0 0 1. [2] www.medcost.fr [3] Intranet médical pour tous les méde­ cins libéraux créé en m ai 1999 par les tro is U R M L (U n ion s régionales des m éd ecin s libéraux) d ’A lsace, de Bourgogne et de Lorraine. France Télécom est son exploitant technique.

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Vacances et culture... Pourquoi ne pas mélanger tout ça?

Un peu de culture Louise Courtemanche, Managing Director, Matrix Consulting s.à.r.l. Les beaux jours sont enfin arri­ vés et un air de vacances plane au-dessus de nos têtes. Alors que faire si les vacances sont encore loin ou si la fam ille et les am is arrivent et s’atten­ dent à être pris en m ain, cultu­ rellement parlant bien sûr? Et bien, ne cherchez plus, nous avons ch oisi quelques sites qui vous donneront peut-être des idées... Première halte: www.culturew eb.lu. Ce site, entièrement dédié à la vie culturelle, vous renseignera sur tous les évé­ nem ents se déroulant aux quatre coins du Grand-Duché: théâtre, expositions, musique, h istoire, concerts, m usées, festivals, etc. Il y en a pour tous les goûts! Vous pourrez effectuer vos recherches par rubrique, par thème ou par ville. D iv isé en quatre rubriques p rin cip a le s, les inform ations que vous cher­ chez sont facilem ent et claire­ ment accessibles. On retrouve 08-09 2001


vous pouvez déjà lire les com m uniqués des entreprises en ligne

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les espaces culturels, la littéra­ ture, les m anifestations et la m usique. De plus, un grand calendrier des manifestations vous indique en un coup d ’œil les événements pour l’année en cours. Pour chaque m ani­ festation ou lieu culturel, une fiche descriptive donne tous les détails nécessaires à la pla­ nification de votre visite. Un outil utile et bien conçu pour des vacances ou des moments inoubliables! Sur le site du Musée d ’Histoire Naturelle (ou Natur M uséei, w w w .n atu rm u se e .lu , l'agenda des m anifestions ainsi que des inform ations su r les exposi­ tions tem poraires et perm a­ nentes peuvent être consultés. Une rubrique «recherche scientifique» inform e les inté­ ressés su r les projets de recherche du m usée et ses publications. Le service éduca­ tif met à disposition des dos­ siers pour les enfants et les adolescents, tel le dossier à télécharger su r les ours, et propose des activités de découverte. D ’a ille u rs, se déroule en ce m om ent la célèbre exposition itinérante sur les parfums (jusqu’au 26 août), présentée par le Comité Français du Parfum, une col­ lective p ro fessio nn elle de soixante quinze marques de prestige. Basée sur l'interacti­ vité, l’exposition aborde quatre thèmes importants de la parfu­ merie: l'histoire, la création, le flacon et l'univers du parfum. Pendant toute la durée de l'ex­ position, de nombreux ateliers et conférences sont organisés. Consultez donc le site pour les détails de cette exposition et les activités proposées. Bien q u ’en rénovation, le Musée National d ’H istoire et d ’Art propose une exposition sur la « V ie Luxem bourgeoise». Sur leur site web, w w w .m n h a .lu , vous pourrez découvrir cette exposition et planifier votre visite à travers la description des collections allant du 16e au 20e siècle consacrées au pays et à la Ville de Luxembourg. Les arts déco­ ratifs, les arts et les traditions populaires, l’histoire ainsi que l’archéologie y sont abordés. Le site propose également une

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section sur l’archéologie, un service éducatif et ses publica­ tions. Notre nouveau m usée d ’art m oderne, le M usée d'Art M oderne G ra n d -D u c Jean, ouvrira ses portes en 2004. Un des objectifs du m usée co n sis­ te à sen sib iliser le grand public aux différents aspects de la création co ntem p orain e. Et c’est dès m aintenant que le v isiteu r peut d éco uvrir quelques œ uvres contem po­ raines « v irtu e lle s » co nçues tout spécialem ent pour le site web, w w w .m u d a m .lu (ou

w w w .m am gd j.lu). En plus des

œuvres présentées, vous pour­ rez aussi obtenir des rensei­ gnements sur la réflexion artis­ tique qui anim e le musée, sa construction, la collection, les contributeurs, et même accé­ der à quelques «go o d ies» à télécharger. Et pour un musée d ’art contem porain, il fallait bien un site web un peu diffé­ rent et innovateur... L’o rig in alité du site réside entre autre dans l’utilisation des m enus « p o p -u p s » . Cependant, préparez-vous à lire très vite car les écrans défi­ lent à toute allure ! «


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Le coursier Michel Greco S A ,

société dans laquelle les P&T sont

récemment devenues actionnaires majoritaires, ne cesse de croître et s'installe ce mois-ci sur 1300m2, multipliant sa surface par sept.

Triomphe d'un jeune homme indolent (fw) Une entreprise qui réus­ sit, c'est d'abord une bonne idée. Une bonne idée qui vient au bon moment, dans le bon contexte, et qui est jud icieuse­ ment traitée. Un entrepreneur qui réussit, c'est celui qui peut concilier tout cela. Il est de bons entrepreneurs qui s'igno­ rent. M ichel C reco était de ceux-là. Après le lycée, rien, absolu­ ment rien ne l'attirait. Il est resté des m ois à "glander" m ollement, désespérant son père, ouvrier consciencieux, et usant la patience de sa mère, ui se ruinait la santé à faire es ménages. M ichel Creco ne faisait donc rien, si ce n'est, grâce à son perm is tout neuf, conduire sa mère à son travail, puis passer prendre un café près de la poste. La petite cuillère dans la tasse n'em­ pêche pas d'observer les va-etvient... dont ce ballet de voi­ tures de luxe venues chercher le contenu des boîtes pos­ tales. "M ais ça, m oi, je le ferais bien!": l'idée de génie avait jaillit, on ne l'appelait pas encore "outsourcing", m ais un entrepreneur était né. Après avoir ratissé à pied le

boulevard Royal et les rues voi­ sines pour relever des nom s et leur adresse, M ichel C re co envoie 200 offres de services. Une vingtaine de réponses lui parvient, une dizaine de ren­ d ez-vo us est p ris: départ im m édiat. Le soutien fam ilial est sans fa ille . La m aison parentale devient le siège so cial de l'en trep rise, la cham bre du jeune entrepre­ neur son bureau, la voiture paternelle prem ier véhicule... N ous étions en février 1988.

la délim itation de son créneau, dans sa gestion, prudente et performante, dans la respon­ sabilisation du personnel, il a posé quelques choix qui se sont révélés fort judicieux.

la délimitation du créneau Michel Creco a opté pour le m étier de co ursier indépen­ dant, que personne n'assurait à l'époque à Luxembourg. Il a créé à cet effet une Sàrl,

la maison parentale devient le siège social de l'entreprise,... M ichel C reco ignorait alors qu'il venait de prendre ses der­ nières vacances avant long­ temps, et qu'un jour les P&T, son principal concurrent, pré­ féreraient racheter l'entreprise! Pour y parvenir, le jeune homme indolent s'est trans­ form é en tra v a ille u r in fa ti­ gable, exigeant et avisé. Dans

"Transports M ichel Greco". L'occup atio n d'un créneau présum e l'originalité des per­ fo rm ances; if s'a g iss a it par exemple d'être plus rapide que les services postaux et plus souple que les gros transpor­ teurs. Les navettes de et vers les boîtes postales laissaient du tem ps utilisable en m ilieu


de journée: le moment parfait pour des services élarg is, appréciés par des clien ts ainsi soulagés des problèmes d'assurances et de rentabilité de leur propre personnel. Avec le temps, la clientèle, au départ surtout constituée de banques, s'est considérable­ ment diversifiée. Tous les sec­ teurs éco no m iq ues sont actuellement représentés, et particulièrem ent les im p rim e­ ries ( 2 0 % ) , les transp o rts (15 % ), l'industrie ( 1 1 % ) , les com pagnies aériennes ( 1 1 % ) , qui devancent à présent les banques, les providers de téléphones, les agences de publicité et de voyages, etc.

Une gestion prudente et performante Par la force des choses, le jeune entrepreneur assum ait toutes les tâches. La véritable rentabilité de l'entreprise a été atteinte après trois ans. Avant cela, toujours à la char­ ge de ses parents, M ichel Creco utilisait exclusivem ent les ressources fa m ilia le s, y com pris la disponibilité de sa mère pour répondre au télé­ phone.

au Limpertsberg, engagement d'un prem ier coursier, puis d'un second et d'un délégué co m m ercial, et, en 1990, achat de deux voitures et de deux cam ionnettes. À ce moment, une stratégie plus a gressive a été nécessaire pour contrer la concurrence qui entre-temps cherchait à occuper la place. Cette concurrence a certainem ent représenté une stim ulation, sans pour autant affaiblir l'en­ treprise: en l'an 2000, une étude a montré que ses parts de marché étaient de l'ordre de 46 à 4 7 % , toutes activités confondues (transport natio­ nal, transport international, personnel d'appoint).

La croissance constante a vite obligé l'entreprise à troquer, en 1994, les 651112 du Lim pertsberg contre un entre­ pôt et des bureaux route de Th ionville, m ais ceux-ci furent très rapidem ent insuffisants. D e p u is 1996, l'entreprise occupe i8 o m 2 à Gasperich, à un jet de pierre de la gare et de la poste. À présent, Michel Creco S.A. est plus heureuse encore d'ajouter à sa surface n o o m 2 tout en restant au Mühlenweg, grâce à l'oppor­ tunité de louer les bureaux et entrepôts situés très exacte-

... la chambre du jeune entrepreneur sue bureau, la voiture paternelle premier véhicule Avec la rentabilité est venue la prem ière o rg a n isa tio n propre: location de bureaux

m ent en face des locaux actuels. Ces 13001112 de surfa­ ce totale - cent fois plus que la

»

.

Ça roule... Coursier, transporteur express, messager national et interna­ tional, M ichel Creco S.A. pro­ pose une large palette de serv­ ices. Le service classique est la livrai­ son du courrier le matin et son enlèvement le soir vers la poste. S'y ajoutent les courses en ville, pour des plis ou des colis, en form ule urgente (dans l'heure), non urgente (dans les trois heures) ou en messagerie (colis ju sq u 'à 25 kilos dans les

24 heures), ainsi que des prestations telles que l'enreg­ istrement de documents offi­ ciels au Tribunal, au Bureau des Passeports, etc. Les courses se font aussi au niveau national, pour les plis et colis, en voiture ou en cam ion­ nette. En international, il s'agit de courses expresses avec livraison immédiate si le trajet se fa it en véhicule de la firm e, ou dans un délai rapide sur mesure selon le pays de destination, partout dans le monde. M ichel Creco S.A. assure également un service person­ nalisé pour le courrier (mise sous plis et expédition) ou pour le transport, mettant à disposi­ tion les véhicules et le person­ nel nécessaires (chauffeur, coursier interne, portier, m aga­ sinier, etc.)


ANALYSE

»

De plus en pins de véhicules... mais toujours un qui manque Un seul véhicule au départ, une Fiat Uno, 44 aujourd'hui. Le parc automobile de M ichel Creco S.A. ne comprend que des voitures ou de petits utili­ taires: la principale qualité de l'outil de travail du coursier est la m aniabilité. L'im age de marque est assurée par le let­ trage sur fo n d blanc pour tous les véhicules, et non p ar l'unité des modèles, parm i lesquels on

trouve aussi bien des Citroën (Berlingo, Jum per, Jum py) que des VW ou des Fiat ... 44 véhicules donc, qui ne sont ja m a is présents sim ultanément au siège, le service étant assuré 7 jours sur 7 et 24 heures sur

cham bre d 'étu d ian t des débuts - quasim ent au centre ville, accessibilité oblige, sont idéalement situés pour faciliter plus que jam a is le service express attendu. C'est en effet, avec la fiabilité, la principale

de voûte de l'entreprise, le d is ­ patching est très souvent, par test, m is à rude épreuve. Il doit être capable de faire face à plusieurs absences sans que les prestations s'en trouvent sig n ifica tivem e n t altérées:

Michel Greco a appliqué dans sa propre entreprise l'idée de segmentation... qualité du coursier d'aujourd'hui. Ces dernières années, les prestations en express sont devenues la règle.

m êm e avec cinq co u rsie rs so u d ainem en t d é faillan ts, aucun service ne peut prendre plus de dix m inutes de retard!

Les performances de l'entre­ prise doivent beaucoup à l'in ­ formatique. Le système élabo­ ré progressivem ent sur m esu­ re (Michel Greco a m is près de deux ans pour en élaborer le

Cinq ans après sa création, l'entrep rise avait trouvé sa vitesse de croisière, le chiffre d'affaires progressant chaque année de 15 à 1 8 % . Cette expansion a valu à la société

*4Fonctionnelle, rapide, efficace, la fo tte automobile grandit et se renouvelle sans cesse. Pourtant, il en m anquera tou­ jours une... D ans la catégorie "chères disparues" figure la Fiat Uno des débuts, raisonnablement revendue, et sentimentalement regrettée. La police elle-mêm e a perdu sa trace. Roule-t-elle encore, cette "FDy2g", sous une autre im m atriculation? Est-elle démantelée, compactée, aban­ donnée? Alors qu'elle vaut de l'or! «

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... et d'outsourcing sur laquelle repose son activité cahier des charges) est devenu p articulièrem en t efficace, assurant un service fiable indispensable pour satisfaire la clientèle. La possibilité de com biner dispatching et ges­ tion financière est un allège­ ment précieux du travail du chef d'entreprise: il suffit d'en­ trer les données d'une course, et le système vérifie autom ati­ quement le respect des délais et prépare la facturation. Clé

l'honneur d'un rachat par les P&T elles-m êm es, et c'est là un beau signe de reconnais­ sance. Les ex-concurrents sont à présent des partenaires satisfaits. Pour Michel Greco S.A. en effet, on observe que le rachat par les P&T au 1er ja n ­ vier dernier dope le chiffre d'affaires: + 2 5 % sur les cinq premiers m ois de l'année. En fait, Michel Greco a app li­


Un esprit-m aison basé sur la concertation et la responsabi­ lisation Michel Creco entend mener son entreprise de façon ouver-

te et concertée, cultivant les relations de co nfian ce en mêm e tem ps qu'un haut degré d'exigence. Entrepreneur solitaire, il n'a ja m a is souhaité rester seul

sont trois à former un comité, réuni chaque matin, qui veille sur l'évolution des affaires au jour le jour. Les décisions stra­ tégiques, elles, sont désorm ais p rise s avec le Conseil d'Adm inistration des P&T. La responsabilisation des per­ sonnels est également une des caractéristiques de l'entrepri­ se. Chaque coursier est sou­ m is à des obligations impératives de fonctionnem ent: alcool interdit, fermeture des

potentielles. Pour les postes adm inistratifs, le recrutement par promotion interne a pous­ sé à rechercher systém atique­ ment de nouveaux com m er­ ciaux, les prem iers, à peine entrés, accédant à d'autres responsabilités! Un personnel autonom e et responsable, un recrutement relationnel, une gestion quoti­ dienne concertée constituent cet esprit-m aison qui explique sans doute le fort investisse­

Chaque coursier est soumis à des obligations imperatives de fonctionnement véhicules, respect des délais, contact aim able avec la clien­ tèle, etc. En contrepartie, il est correctement dédom m agé, y com pris pour les heures sup­ plém entaires, et surtout dispo­ se d'une certaine autonomie dans la gestion de son temps et de son véhicule (il prend lui-

ment du personnel et le faible turn-over (de l'ordre de 3 à

m ême les rendez-vous pour les entretiens, par exemple).

jectif à moyen terme (trois ou quatre ans) est une entreprise occupant une centaine de per­ sonnes et dépassant les 200 m illion s de chiffre d'affaires! Dans un marché saturé, voilà un beau défi pour le jeune hom m e indolent devenu chef d'entreprise travailleur et effi­ cace. Défi accessible cepen­ dant quand on a pour atouts un nom connu, une entreprise rigoureusement structurée, et un actionnaire de poids. «

Chez M ichel C reco S.A., la politique de recrutement est très relationnelle. Ce sont les

65 personnes, 44 véhicules décideur, s'ento u ran t de longue date de collaborateursco n se ille rs. A u jo u rd 'h u i, ils

ANALYSE

qué dans sa propre entreprise l'idée de segm entatio n et d 'o u tso u rcin g su r laquelle repose son activité: tout ce qui ne relève pas de l'activité pre­ mière de l'entreprise est pris en charge par d'autres. C'est ainsi que les véhicules sont pris en leasing, de m anière à fa ciliter la gestion du parc autom obile, tant au niveau des achats que de la m ainte­ nance. C'est ainsi encore que toutes les procédures internes sont systém atiq uem ent contrôlées par des auditeurs externes. Et même dans les activités propres, ce qui peut être avantageusem ent pris en charge par d'autres est soustraité. C'est le cas par exemple des courses internationales (1 600 0 0 0 km en l'an 2000, près de 2 m illion s prévus cette année), pour lesquelles il est très d ifficile d 'a ssu re r aux chauffeurs la qualité de vie attendue au Luxembourg.

4 %). A u jo u rd 'h u i, avec 65 per­ sonnes, 44 véhicules, 130 m il­ lions de chiffre d'affaires et 680 clie n ts, M ichel C reco n'est pas encore satisfait: l'ob-

coursiers eux-mêmes, le plus souvent, qui proposent des nom s de nouvelles recrues 08-09 2001

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reprenenant les entreprises et institutions des secteurs d’acitivés suivants:

Pour chaque entreprise ou institution sont repris l’ensemble des membres de la direction et du conseil d’administration:

Banques (nouveau) ^ Industrie (nouveau) New Economy IT & New Media Télécoms M arketing-Publicité-Com m unication Médias Audiovisuel Resources hum aines et formation Bureautique Non-Profit

Direction: Direction Direction Direction Direction Direction Direction ...etc.

générale financière com m erciale ressources hum aines technologie Achats

Conseil d’Administration.

Inscriptions et m ises-à-jour: www.paperjam.lu Responsable W ho’s Who: Laurence Hayar. Rédacteur en chef: Vincent Ruck. Directeur com m ercial: A urel


4 Mode d’emploi pour les inscriptions et actualisations L’inscription non-payante se fait en ligne à partir du site www.paperjam.lu. Il suffit de cliquer sur le lien «S'inscrire» dans la partie Index 2002. Le formulaire d’inscription se compose de plusieurs parties contenant un ensemble de champs à remplir: entreprise, personnes de contact, secteurs d’activités. Une fois l’inscription terminée, l'entreprise choisit un mot de passe et valide son inscription. Si votre entreprise est déjà dans le guide procédez vous-m êm es aux actualisations de vos données avec votre mot de passe et votre adresse e-mail. Chaque entreprise est responsable de son inscription, de son mot de passe, des données contenues dans Index 2002, il lui revient donc de les actualiser et de les contrôler régulièrement. Pour actualiser, le processus est comparable, il vous suffit de cliquer sur le lien «Actualiser», sur la même page d’accueil du site www.paperjam.lu. puis de saisir votre mot de passe et votre adresse e-mail dans les champs prévus à cet effet. Vous entrez ainsi dans la page d'actualisation de votre société et pourrez faire toutes les modifications nécessaires dans les différentes parties de votre inscription.


Les bourses baissent, les prévisions sont fausses... «Mais que restet-il de la nouvelle économie?» En voici une bonne question. Il en reste certainement plus que ce que les sceptiques aimeraient.

‘Nouvelle Economie’: de l’écume à la lame de fond (vr) On avait prom is beaucoup, on avait p ro m is trop. Am azon.com devait emporter dans sa fureur conquérante toutes les pauvres anciennes librairies de «l'ancien m onde». On donnait peu de chances de survies aux chaînes tradition­ nelles. Le particulier allait se précipiter sur l’ordinateur, le téléphone portable, toutes les web-boxes et autres terminaux de connexion au réseau pour devenir des «e -co m m erceaddicted» en m oins de temps qu'il n’en fait pour cliquer sur le bouton «a ch e te r» . Raté, loupé. A ujourd’hui, des entre­ prises spécialisées ont créé des ind icateurs qui m esurent le niveau de forme du secteur en fonction du nombre de startups ayant m is la clé sous la porte. C ’est dire. Une fois fait le constat de sa faiblesse actuelle, il faut pourtant se dem ander si cette nouvelle économie n'était q u ’un mirage à oublier rapidem ent, ou sim ­ plement un mom ent de folie, prémices d ’une autre révolu­ tion, plus silencieuse, plus d is­ crète, m ais d'autant plus forte et irrésistible q u ’elle se fera oublier.

Retour sur quelques mois de folies Début 2000. Date bénie pour certains. Les entreprises.com se créent à la pelle. Idées, audace, tout est perm is. Des projets se montent de partout en Europe et aux Etats-Unis. Les valo risa tio n s boursières progressent par d iz a in e de pour-cent. O n se bat pour devenir l’a ctio n n aire de Yahoo!, de M u ltim a n ia et autres consorts. L’euphorie ne durera en fait que quelques m ois. Très rapidem ent, la ten­ dance boursière se renverse. On com m ence à dem ander des comptes aux gestionnaires et autres arrogants des jeunes pousses. Tout n ’est pas de recevoir quelques m illio n s , m ais d ’en revoir la couleur, accompagnés de la prim e pour le risque pris. Q ue s'est-il passé pendant ces quelques m o is? C e rta in s y voient la sim ple conjonction chronologique de deux événe­ ments séparés. D ’un côté la m aturation de te chn olog ies apparues depuis longtem ps:

Internet, les ordinateurs... De l'autre, une reprise de la crois­ sance m ondiale, la d isp o n ib ili­ té de capitaux prêts à s ’investir dans tout projet porteur de bonne rentabilité ultérieure. D ’autres y ont vu un élément déclencheur d ’autre chose, de ce q u’il convient effectivement d'appeler «économ ie». Ce qui s ’est passé à ce moment, c ’est la charge d ’un certain nombre de personnes vers ce qui sem ­ blait un «e ld o ra d o » . Cette course a été rendue possible grâce à un accès au finance­ ment qui aurait auparavant été im possible, dans des co nd i­ tions traditionnelles. Et qui dit n on -trad ition nelles, dit nou­ velles.

Frayeur et réveil des acteurs installés Durant ces quelques m ois, la presse s ’est fait l’écho régulier des prom esses de cette nou­ velle ind ustrie. Les cabinets d ’étude m u ltip lia ie n t les annonces de croissances expo­ nentielles des différents seg­ ments de marché. Face à tant


d'enthousiasm e, de nombreux groupes « in sta llé s» se sont sentis remis en cause. Si les effets concrets dans leur acti­ vité n’étaient pas sensibles à l’époque - et dans beaucoup de dom aines ne le sont pas encore aujou rd’hui - la pres­ sion m édiatique était telle qu’ils se devaient de réagir, ne serait-ce que pour sauvegar­ der un cours de bourse chahu­ té par des investisseurs sous influence. Ils réag issaien t d'autant plus que ces «cham p s inexplorés» étaient l’occasio n pour de jeu nes cadres de ces grandes struc­ tures de tenter de se soustrai­ re à certaines rig id ité s. A ujo urd’hui, les passions se sont calm ées, m ais la com pré­ hension d ’ Internet est plus efficace chez ces o rg a n is a ­ tions qu’à l’époque... Les stra­ tèges ont réfléchi, de nom ­ breux cadres et dirigeants se sont convertis, la puissance de ces grandes m achineries s ’est m ise en marche, bref, le mouvement est lancé.

Mais que s ’est-ii réellement passé?

«Que reste-t-il de la Nouvelle Economie» L’Observatoire des Nouveaux M édias du C R P Henri Tudor avait organisé le 2~] ju in dernier une conférence portant ce titre. Le présent article est issu des échanges qui ont eu lieu lors de cette table ronde. Il ne s’agit pas d ’un compte-rendu au sens strict du terme. Il s’agit d'un mélange entre le point de vue de l ’auteur et les avis des partici­ pants. Pour un compte-rendu p lu sfd è le , rendez-vous sur www.nmg.lu/forum Les participants à la table ronde étaient répartis en deux grandes catégories: investisseurs ou représentants d ’investisseurs, et entrepre­ neurs ayant il y a peu de temps lancé leur entreprise. Du côté «investisseurs», on retrouvait: M. Alexandre Codran et Mme Isabelle Schlesser, représentant Business Initiative (www.t23go.lu) M. Gérard Lopez, de Mangrove Cap ital Partners (www.mangrove-vc.com - voir la coverstory) M. Wittamer, représentant B G L Investment partners (www.bip.lu) M. Carlo Rock, représentant Linéo Venture Du côté «entrepreneurs», on retrouvait: M. G uy Kerger, ancien du C R P H enri Tudor, fondateur de Mindforest (www.mindforest.com) M. Denis Harscoat, fondateur de Zden (www.zden.com) M. Laurent Kratz, fondateur de Neo Facto (www.neofacto.lu et www.lesfrontaliers.lu) «

La folie Internet - ce qui y a ressem blé en tout cas... - a été un phénom ène « c o lle c tif» réel. Tous les com portem ents ont-ils été aberrants? Fallait-il dépenser autant, investir de telles som m es, avec ce qui semble aujourd'hui de l'in co n ­ séquence à beaucoup de per­ sonnes?

Pour faire une analogie avec une autre période «fo lle » de l’histoire, on peut citer les dif­ férentes ruées vers l’or. Le pari était de s ’installer sur une par­ celle dont on est propriétaire,

Certainem ent pas de faire des prélèvem ents exploratoires... Le tem ps de faire ses ana­ lyses, un plus rapide et plus chanceux aurait pu acheter le terrain. On avait donc à s ’en-

Com m e il a été dit au cours de la conférence, derrière un phé­ nomène global peut-être erra­ tique, il y avait malgré tout un fond de logique et de raison ­ nement.

dans une région réputée auri­ fère. La parcelle était-elle sur un filon ? Aucune idée. M ais on était dans la bonne région. Q ue faire pour augmenter ses chances de succès?

detter pour pouvoir bénéficier de la parcelle la plus grande possib le, de sorte que l ’on augm entait en proportion ses ch an ces de d écro cher le bon filon, celui qui ferait de


ANALYSE

vous le m illia rd a ire décennie.

de

la

Internet a généré cette même folie. Il y avait une certitude: on se trouve face à un territoi­ re vierge de toute occupation.

Le premier arrivé est le pre­ mier servi. L’im portant est d ’y être, de prendre le plus de sur­ face pc possible. C ’est une fois installé que l’on s ’est préoccu­ pé de la qualité de la parcelle ch o isie. Mon m arché est-il réel? Le rythme d ’adoption des nouvelles technologies dans mon secteur est-il suffisant en regard de mes dépenses et de mes moyens financiers? Prenons un exemple. Celui des places de m arché. De nom ­ breuses personnes (y inclus l’auteur de l’article) ont vu dans cette industrie, poten­ tiellement une des plus floris­ santes. U tiliser Internet pour agréger tout un secteur écono­ mique et lui permettre d’opti­ m iser ses échanges en préle­ vant sur chaque opération une dîme de passage.... Quelle idée géniale. Dans l’enthousiasm e, certains s ’emportaient. A insi, Keenan V isio n Inc., un cabinet de co n se il, prévoyait: «new Internet sites will bring toge­ ther buyers and sellers in o n li­ ne m arketplaces called Internet exchanges, which will manage $1.7 trillion, or 14 .3 % , of United States gross dom es­ tic production in 2004. Keenan Vision estim ates the popula­ tion of exchange sites will grow from 1,0 0 0 in 20 0 0 to 4,070 in 20 0 4, and the num ber of exchange m em berships to will surge from 4 0 0 ,0 0 0 in 2000 to 12.2 m illion in 2004, crea­ ting an opportunity for exchan­ ge operators to control $129

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b illion in valu e-ad d ed se r­ vices.» 4070 places de marché en 2004... pour les Etats-U nis uniquem ent. On devait d ’abord à l’époque s ’incliner devant la précision de la prévi­ sion (un peu de m auvais esprit

tait à l'utilisateur d ’interagir de m anière directe et rapide avec le m essage de l’annon­ ceur. On pouvait non seule­ ment s ’informer, m ais égale­ ment réellement rentrer dans un dialogue (avec com m e but

ne fait ja m a is de m al...). L’étude fut publiée en avril 20 0 0 . En septem bre de la même année, une «up d ate» de l'étude m ain te n ait cet objectif, et prévoyait le double pour le monde entier.

ultim e, évid em m en t, la conclusion d ’un échange, d ’un achat). La pratique a dém on­ tré l’entrain lent des inter­ nautes à com m ander en ligne, par rapport aux espérances des entrepreneurs.

A u jo u rd ’hui, d ’autres p révi­ sions m oins optim istes et cer­ tainem ent plus réalistes ne voient qu’une petite centaine de places de marché survivre à la période d ’écrémage qui a commencé.

Mais alors, elle a existé ou pas?

Q u ’à-t-on fait depuis? O n s ’est rendu compte que les PM Es n 'ab and onnaient pas leurs méthodes tra d itio n n e lle s de fonctionnem ent du jo u r au lendemain pour les transférer en ligne. On s ’est rendu com p­ te que les solutions technolo­ giques à développer étaient pointues, chères en m ain d ’œuvre, en tem ps, et patien­ ce... Les places de marché ne sont qu’un exemple... Il s ’agit d ’un signe que les modèles écono­ m iques ne s'affinen t qu'au contact de la réalité du terrain. Autre exem ple? Le m odèle publicitaire. Au plus fort de l’abandon, presque la totalité des jeu nes p o u sses créées voulaient se financer via de la publicité. Résultat? Souvent un échec. Pourquoi croire que la publicité financerait tout? Pour une raison sim ple. Pour la pre­ mière fois, un média permet-

Il n’y a pas de véritable répon­ se aujourd’hui, c ’est encore trop tôt. Les différentes réponses sont fonction des co n victio n s de ch acun . La chose certaine, c ’est que l’on est entré dans une (R évolu­ tion de l'économ ie dont on n’a encore que peu idée. L'arrivée à une certaine maturité des technologies de l’inform ation et de la com m unication font que les p ro cessu s éco no ­ m iques vont évoluer grande­ ment. On restera dans une écono­ mie traditionnelle en ce sens q u’elle sera régulée par une offre et une dem ande. O n en sortira par le fait que la m atiè­ re sera de m oins en m oins le lieu de la valeur, m ais que celle-ci se retrouvera dans le service et la plus-value pour le consom m ateur. Les véritables effets, eux, ne seront sensibles que d ’ici à quelques années. Si ce n’est que quelques décen­ nies. Souvenons-nous de la m achi­ ne à vapeur ou de l’autom obi­ le. «


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L'étude de marché de H E L IV IE W est un docum ent unique m esurant les dépenses informatiques des sociétés et adm inistrations luxem bourgeoise en matériel, logiciel et service, détectant W /M et rapportant les dernières tendances du marché. Le Luxem bourg com pte environ 3.000 entreprises et institutions avec plus de 10 em ployés. Pour la 3èm e année consécutive, H E L IV IE W a étudié les budgets de plus de 3 7 0 entreprises au total et par segm ents: - 3 segm ents de taille (1 0 -9 9 ,1 0 0 -2 4 9 et plus de 250 em ployées) - 3 segm ents par type d ’activité (industrie, services financiers / professionnels, et non-profit - gouvernem ent - éducation et santé) Pour tous les segm ents, le budget total pour 2 0 0 0 ,2 0 0 1 et 2002 a été étudié, les dépenses d ’infrastructures, applications et services, Internet, eCom m erce, C R M , Supply Chain. PC. outsourcing, centres d ’appel,...

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a u to risé e :


La création d'entreprise ne se limite pas à l'économie et aux nou­ velles technologies

Cultivons nos relations (fw) Le Luxembourg attire des dizaines de m illiers de tra­ vailleurs étrangers, c'est bien connu. Les Luxem bourgeois eux-m êm es expérim entent souvent, bac en poche, ce sen­ tim ent étrange d'avoir à se couler dans un pays qui n'est pas le leur. Un chassé-croisé, en quelque sorte. Arlène de Séguin a suivi le par­ cours très classiq u e des jeu nes luxem bourgeois: études secondaires au pays, études supérieures à l'étran­ ger. Pour elle, ce fut Paris, et une prestigieuse école de traducte urs-in terp rète s. Les Luxem bourgeois aim ent les langues, dit-on. Ils sont doués aussi pour les relations inter­ n atio nales, s'y entraînant depuis l'enfance. Voilà de beaux atouts pour mener une carrière de relations publiques à Paris. Revenue pour quelques mois à Luxembourg après 15 ans de vie p arisie n n e , Arlène de Séguin a posé un regard nou­ veau sur la ville et ses habi­ tants. Peut-on aim er vivre au Luxembourg quand on n'y est

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pas né? Que font ces cadres de passage pour quelques années? Le travail leur donnet-il encore le tem ps de se créer des relations? A m oins... qu'ils s'absorbent d ans le travail faute de relations? Com m ent s'évad en t-ils de leur m ilieu professionnel? Ne pourrait-on proposer à Luxem bourg un accueil à la m anière du "socia­ lizing" a m é rica in ? Là, v ra i­ ment, il y avait du potentiel. Arlène de Séguin a com pris qu'elle pourrait donner libre cours à son esprit d'entrepri­ se. Elle est restée. Elle avait donc trouvé le cré­ neau: le relationnel d'expatriés cultivés. Restait à mettre en place la structure adéquate. Les arcanes de la vie luxem ­ bourgeoise n'ayant é v id e m ­ ment aucun secret pour elle, elle connaissait les m odalités d'obtention des autorisations de commerce qui lui perm et­ traient d'exploiter pleinem ent son idée. La difficulté essen­ tielle se trouvait là où elle s'y attendait le m o in s: aucun terme de la nom enclature ne correspondait de près ou de

loin au concept qu'elle com p­ tait exploiter. Par défaut, elle a dû se rabattre sur la rubrique "agence m atrim oniale" alors q u'e lle en visageait les "contacts sociaux", apparem ­ ment totalem ent inexplorés au Luxembourg! M ais de l'une com m e de l'autre façon, il lui était possible de viser le même public de personnes actives et cultivées, ouvertes m ais exi­ geantes. Pour le reste, elle pouvait s'appuyer sur des compétences personnelles et ses expériences p ro fe ssio n ­ nelles, qui, com binées à une bonne co n n aissa n ce du contexte national, devaient lui permettre de lancer sa propre affaire, à risques calculés. Prem ière année, prem ière étape: affiner le concept, se différencier, se faire connaître du public visé. Et ce public, il faut d'abord le sécuriser. Pour ce faire, Arlène de Séguin a choisi de s'établir Grand' Rue: avoir pignon sur rue renforce la crédibilité. Elle s'est donc installée en ses bureaux, avec la foi qui soulève les m on­ tagnes, réalisan t elle-m êm e ses propres textes, dessinant


son logo, déposant sa marque, "Réciproque". Après un an, elle était fin prête: il suffisait de travailler! Deuxième année: l'heure du doute. Celui qui étreint, la nuit surtout, l'entrepreneur so litai­ re. Était-ce la bonne voie? L'investissem ent en valait-il la peine? Et si l'idée ne plaisait pas? Q uand atteindrait-elle sa m asse critique? Le seuil de rentabilité? Au fond, Arlène de Séguin croyait tellement en son idée qu'elle a décidé de persévérer, de se concentrer sur ce public qui tout compte fait était son fonds de com m erce. Pour le sélectionner, c'est aujourd'hui encore la même procédure: toute personne intéressée est invitée à un petit briefing, h is­ toire de "s'assurer qu'elfe a le profil". Si on cible exclusive­ ment une clientèle sélective, il faut l'être soi-m êm e, les per­ sonnes étant la "matière pre­ mière" de ce genre de presta­ tion de services. Vint enfin le cœ ur de l'activité: user de son carnet de rela­ tions et de son savoir-faire pour percevoir les aspirations de chacun et suggérer des contacts. Discrétion, person­ n alisa tio n , co n v iv ialité g u i­ dent l'action. Le but est de

créer des liens entre per­ sonnes qui ont des affinités, et diverses form ules le permet­ tent: - les contacts de personne à personne (une invitation télé­ phonique à prendre un verre ensem ble, par exemple), - les dîners en ville, en groupe choisi, - les "rencontres d'Arlène", mom ents culturels d'échanges à thème, nichés dans le creux 17-19 heures, - les "single week-end" et séjours à l'étranger, - les réalisations m anuelles partagées (une rénovation archéologique, par exemple). Progressivem ent donc, Arlène de Séguin a diversifié ses acti­ vités autour du même concept, le renforçant de la sorte tout en consolidant son entreprise. La renom m ée à présent fait son œuvre, entraî­ nant par le seul bouche-àoreille les trois quarts des in s­ criptions. Aujourd'hui, la m ultiplication des form ules et l'augm enta­ tion du nombre d'inscrits ju s ­ tifie une expansion. Arlène de Séguin étoffe son équipe, devenant pleinement chefd'entreprise. vC

01

A rlè n e

de

S é g u in

W Oui sont-ils donc? De toutes nationalités ( 1 0 % de Luxembourgeois), de tous âges, de tous secteurs professionnels. Le doyen a 56 ans. Cadre supérieur d'une grande banque étrangère, il a choisi Luxembourg juste après son divorce, souhaite sortir de son environnement professionnel, et pourquoi pas "refaire sa vie". Le cadet a 28 ans, vient d'achever de longues études à l'étranger, se jette corps et âme dans la vie professionnelle, et ne veut pas perdre de temps à chercher à élargir ses relations quand quelqu'un peut le faire pour lui. Entre les deux, cet homme politique, p ar exemple, qui souhaite "voir d'autres têtes" et prend ain si un vrai bol d'air. Du côté des fem mes, même diversité. Cette psychologue de 45 ans en a assez de fréquenter seule les concerts et rêve de s'intégrer à un groupe pour tra­ verser la Corse à pied. Cette super business-woman gère des m illiards en n euf langues et entend trouver des partenaires à sa mesure. Cette autre arrive à Luxembourg et se désespère de ne rencontrer que des cou­ ples. Tous ont une activité et des relations professionnelles dens­ es, et leur sociabilité ne lais­ serait guère soupçonner qu'ils sont disponibles, ouverts à d'autres contacts. Les bonnes manières les obligent à garder une certaine réserve, et le mérite de "Réciproque" est de leur permettre d'en sortir, en tout bien tout honneur. «

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LUXEMBOURG M U S É E d 'H IS T O IR E de la V IL L E de L U X E M B O U R G 14, rue d u S a in t-E s p r it L-2090 L u x e m b o u rg T é l.: (352) 22 90 50-1 T é l.: (352) 4796-3061 O u v e r t d u m a r d i a u d im a n c h e d e 10 a 18 H e u re s , je u d i d e 1 0 à 2 0 h e u re s , f e r m é le lu n d i. L 'e x p o s it io n e s t o r g a n is é e e n c o lla b o r a t io n a v e c le C a s in o L u x e m b o u r g - F o r u m d ' a r t c o n t e m p o r a in e t a v e c le s o u t ie n d e la M is s io n d 'im p u ls io n 2000 - 2001 .


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Let’s enjoy this summer. Technologie et sport... W rist Gamers La course à la m iniaturisation Lancée au m ois de sep­ tembre dernier par Casio, la «W rist Cam éra» avait suscité l ’en th o u siasm e général de par ses performances lui per­ mettant de prendre des cli­ chés au form at num érique -m o n o c h ro m e n ’ im porte où, n’importe quand. Moins d ’un an plus tard, les nou­ veaux modèles W Q V-3D -8ER et W Q V -3-1ER jettent à nou­ veau le pavé dans la marre de la photo num érique en pro­ posant, cette fois, un modèle capable de d’enregistrer des images couleurs de 25.000 pixels. Outre son écran LCD niveaux de gris, la «W rist Cam éra» permet d ’enregis­ trer ju sq u ’à 10 0 im ages au format .jpg en 16.77 m illions de couleurs et de les transfé­ rer par infrarouge sur votre PC. En vente au prix de 9 .9 9 5 L u f che z to u s les d istrib u te u rs C a sio

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PV'

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Wakeboard Mélange de ski nautique -d e par son système de trac­ tion par bateau- et de snowboard, le wakeboard offre de nombreuses possibilités de figures. Plutôt orientée free style, cette discipline s ’apparente fortement au snowboard dans sa phase d ’apprentissage. Côté tech­ nique, c ’est avant tout -c o m m e tout sport de glisseune question d’équilibre m ais surtout... de feeling. Niveau matériel, le board s’apparente à un mini surf, plus large, plus léger. Les fixations, quant à elles, offrent un maintien parfait pour une totale maîtrise du board dans toutes les conditions. S u r f in vous propose son kit haut de g am m e -b o a rd & fixations- Freemotion au prix de 17 .9 0 0 Luf. Il existe déjà un kit moyen de gam m e à p. de 10 .0 0 0 L u f *X

Kite-snrf Quand le surf rencontre le cerf-volant. Armé d ’une voile de traction plus ou moins sim ilaire à un mini-parapente, votre but est d ’effectuer un maximum de figures à l’aide d’une planche se rapprochant des modèles utilisés pour le surf. L'utilisation se rapproche de celle du wakeboard, bien que plus acrobatique. La voile quant à elle est adaptée à l’utilisation en mer et permet une reprise aisée grâce à sa structure semi-rigide en boudins gonflables. Côté technique, c'est encore cette fois une question d’équilibre et de sensa­ tion. S u rf’in vous propose sa planche haut de gam m e -b o a rd & straps- N aish au prix de 2 3.6 0 0 L u f S u rf’in - 83 rue de Hollerich Tél.: 48 48 49 S u rf’in vous propose d ’essayer gratuitement, au cours d ’une journée durant le m ois d'août, ses m odèles w akeboard Liquid Force. Attention, seuls les 4 prem iers chanceux qui auront envoyé un e-m ail à david.laurent@ m ke.lu auront la pos­ sibilité de tester le m atériel. « 08-09 2001

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3W I1

La «board culture» ne s ’est ja m a is a u ssi bien portée. Encore considérée com m e m arginale il y a peu, la glis­ se s ’est im posée en douceur dan s notre quotidien: on surfe sur le web, on se déplace en patinette... Bref, tout le m onde s ’y met et ce n’est pas plus mal. Avec cet engouem ent pour les sports de glisse, se sont dévelop­ pées de nouvelles d iscip lin e s m élangeant skate, snowboard, su rf et ski nautique. S u rf’in nous présente ses derniers m odèles de wakeboard & kite-surf. Su rf attitude is needed! «


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White is white Q uand Apple lave plus blanc que blanc

iBook s’est refait une beauté... et une santé! Si la précédente version du iBook avait versé dans le plus pur style «coquilla­ ge acidulé», dans un déballage de couleurs bien criardes à souhait, le nouvel iBook, lui, joue la carte du m inim alism e

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véritable bête de travail. Côté nouveautés, on retiendra entre autre l'intégration d ’un lecteur D VD -R O M /C D -R W , d’un port FireWire, de deux ports USB, un port de sortie V G A et vidéo com posite, un port AV, un modem intégré 56K V.90, un port Ethernet... Bref, puissance et classe réunies! M odèle com bo D V D -R O M /C D RW en vente au prix de 98 .0 77 L u f chez Lineheart, Tél.: 44 68 44


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L'été arrive, l'heure est aux activités en plein air., et originales!

Lété en 3D (kt) Ce numéro d ’été aurait pu se contenter d'une plaisante facilité consacrée au tourisme classique et paresseux composé de plages plus ou m oins propres et encombrées, de l'inventaire exhaustif des endroits où être vu(e) sur quelque côte à la mode, pire encore, de faire la comparaison entre tel ou tel club branché d'Ibiza, de Saint Tropez ou de Knokke. Rien de tout cela ici. D'autres le font, et comme ce que d'autres font n'intéresse que de très loin notre rédaction, cette rubrique estivale ira donc ailleurs. "Mais jusqu'où iront-ils?" Cette question ne manque pas d'à propos... La réponse est: "Justement, pas si loin...". Quand vous aurez fini de parcourir sinon de lire cette rubrique, il s'agira de savoir ju s­ qu'où, vous, êtes prêt(e) à aller... Au program m e: aventure, risque, extrême. Eh, eh! Curieux(se)?! Attention cepen­ dant: ce que nous vous propo­ sons ici ne tient pas au défi gra­ tuit, dangereux et stupide. Il ne s'agit pas non plus de vous faire revenir en kit de vos vacances... même si, pour certain(e)s, reve­ nir au bureau avec les stigmates

de quelque aventure mouvemen­ tée constitue un must... Nous allons donc faire un petit tour d'horizon de ce que pourrait être des vacances mouvemen­ tées, certes, mais riches d'expé­ riences, de dépassement de vos lim ites et d'enseignem ent. Certains cabinets de consulting le proposent à leurs collabora­ teurs. Ici nous allons vous en informer pour vous-même! Première destination, les Hautes Alpes françaises avec un "Défi raid" à Serre Chevalier ouvert à tous les niveaux. Au programme, par équipe de trois, VTT, air boat, canyoning dans les torrents, escalade, parapente, et ceci pen­ dant cinq jours. Tout le matériel est fourni sur place, rigoureuse­ ment sélectionné pour votre sécurité. L'encadrement est pro­ fessionnel pour les mêmes rai­ sons. Vous logez dans un cadre sauvage pourvu de tout le confort nécessaire. Ce genre de raid est une excellente formation à l'autonomie et développe en outre l'esprit d'équipe. A conseiller aux amoureux de la nature sauvage, aux victimes du stress et à ceux (ou celles) qui

souhaitent évaluer leurs limites. Tarif pour cinq jours et demi (transport non compris): 463.45 Euros. Renseignements auprès de l'U CPA sous la référence "Défi raid Serre Che" ou sur le site: www.ucpa.asso.fr Pour les nostalgiques du Grand Bleu qui ne souhaiteraient pas investir pour une première expé­ rience dans les Maldives ou la Mer Rouge, un stage de plongée au Cap Croisette constitue un excellent com prom is. Vous y apprendrez en une dizaine de plongées les rudiments de ce sport som m e toute risqué et repartirez avec votre brevet offi­ ciel et international vous per­ mettant des plongées dans toutes les eaux du monde. C'est plus agréable que l'entraîne­ ment dans le chlore des piscines m unicipales... L'endroit se situe sur une presqu'île dans le golfe de Marseille. O ui, oui, persi­ flez... m ais il reste encore quelques fonds propres dans la Méditerranée. Celui-ci en est un! Ici encore tout l'équipement est professionnel de même que l'encadrement. Vous logez dans des bungalows, et dînez en com pagnie de vos petit(e)s


des expériences intermédiaires ? Pour la modique somme de 12000Ü SD vous volerez à bord d'un M iG-25 "Foxbat" à Mach 2,5 à une altitude de 82000 pieds (25Km). Le prix comprend l'hébergement dans un palace à

sur le site de l'UCPA sous la référence "Plongée - Cap Croisette". Ah, au fait, avant de clore le chapitre "UCPA", outre la qualité de l'accueil et de l'en­ cadrement, vous savez sans doute que cette noble associa­ tion et les activités qu'elle pro­ pose est de surcroît un lieu de rencontres légendaire... un peu comme le Club Med mais avec le "vrai" esprit sportif en plus... là au moins vous ne vous ren­ drez pas ridicule le soir en pagne à ânonner des "badibouadada»... à bon entendeur...

l'aventure coûte 80.80 Euros. Renseignements au +334 70 99 18 03 ou sur le site www.lapalisse-aero.com

Moscou (Ah, oui, au fait, c'est à Moscou!), une jolie com binai­ son de pilote avec votre nom écrit dessus (très chic dans les cocktails!), votre photo itou en tenue de combat avec votre pilote ("Take my breath away!"), le contrôle médical avant le vol (puisqu'on vous dit que c'est sérieux!). Le MiG-25 est la Rolls des jets, mais il y a moins cher sur des avions moins perfor­ mants, mais jets quand même. Pour exemple, 3395USD pour un vol sur un L-39 "Albatros". Allez jeter un oeil sur le site, la photo de ce joli coucou est très convaincante... Ce site est réel­ lement sérieux. On vous propo­ se même une expérience en gravité zéro pour 5000U SD dans le centre de formation des astronautes russes à Star City. Ça fait rêver, non? Une chose est sûre, c'est que l'espace accessible à tous, ou presque, est un rêve d'enfant que beau­ coup d'entre nous ont fait.

La terre, la mer,... ce petit tour ne serait pas complet sans l'air. Il ne faudra pas en manquer lorsque vous irez au Centre Européen de Chute Libre de Lapalisse (près de Vichy) pour faire le grand saut... nous par­ lons bien de chute libre... l’élas­ tique est affreusement «h as been»... tout le monde l'a fait: Ah bon?! Pas vous? De toute façon ce n'est pas le propos. Chute libre donc pour une pre­ mière découverte. Equipé(e) d'un parachute biplace, vous vivez, à 4200 mètres d'altitude le grand frisson. Pas seul(e), bien sûr. Accompagné(e) d'un moniteur, vous profitez néan­ moins de votre saut. Une m inu­ te de chute libre... c'est long et c'est bon. A 1500 mètres (42001500 mètres = la "trouille" de votre vie), le parachute libéra­ teur s'ouvre et vous emmène doucement au sol. A l'atterrissa­ ge un diplôme de saut à punai­ ser au-dessus de votre bureau

Voila donc quelques idées de vacances instructives et spor­ tives. "Extrême" est employé à toutes les sauces et pour n'im­ porte quoi. Le web est largement pourvu de raids, stages et aven­ tures en tous genres. Un conseil cependant: vérifiez scrupuleuse­ ment le sérieux de l'organisation de vos aventures. Les m ar­ chands de risques sont légion... Pour la fine bouche, nous avons trouvé en surfant un site qui ne manque pas d'audace. Avant de vous jeter dessus, sachez que c'est de l’humour au 4e degré, visant justement à se moquer des tours opérateurs qui propo­ sent des destinations à risque com m e l'Afghanistan, l'île de Jolo ou la Bosnie. h t t p : / / s it e . v o ila . f r / d r e a m voyages. C'est cynique, grinçant, ignoble. A voir pour ne pas faire de bêtises. Votre rédaction vous gratifiera dans ce numéro d'été d'une ceri­ se sur le gâteau... spatiale! L'expérience du milliardaire Tito vous a fait planer? Rien ne vous empêche de faire la même chose. En allant sur le site www.spaceadventures.com vous pourrez vous inscrire pour la prochaine m ission. Cher? Ah oui, c'est cher, m ais bon, Cagarine a ses adeptes, non? D'accord, 98000 U SD, c'est cher. Mais savez-vous qu'il y a

La tête dans les étoiles, dans les nuages, dans les eaux bleues ou dans les arbres, nous donnent une impression de liberté répa­ ratrice, de conquête des élé­ ments. En sortant des sentiers battus pour réfléchir à des vacances qui vous ressemblent, ou qui justement ne vous res­ semblent pas, vous verrez com­ bien votre rentrée sera riche! Il vous restera toujours les weekends pour lézarder et visiter les capitales. Bonnes vacances! « 08-09 2001

OFF

pour faire pâlir les collègues : "Tu l'as vraiment fait, toi?" "Oui, oui, je l'ai fait, moi"... Le grand frisson coûte 210.38 Euros (assurance com prise). Pour im m ortaliser et revivre vos sauts, l'option vidéo intégrale de

TIME

camarades des grands fonds... il paraît que les profondeurs créent des liens... pour 303.37 Euros tout compris sauf trans­ port pour six jours... ce serait idiot de s'en priver. Renseignements et réservations


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Découvrir & sortir

les romantiques (jd) C ’est à la fin du X V I 1° siècle que l’a d jectif fit tim i­ dem ent son ap p arition , désig n an t la révolution u n iv e rse lle et profonde que fut le rom antism e. M ais ce n’est q u ’une cen­ taine d ’années plus tard qu’il devint un terme d’élo­ ge, d é sig n a n t le pitto­ resque dans un paysage ou la naïveté spirituelle dans une com position m usica­ le. Beaudelaire p arlait de «créer une m agie suggesti­ ve...». Plus près de nous, le dessinateur Peynet, en quelques traits de crayon, croq uait les instan ts de pur bonheur de ses célèbres et rom antiq ues amoureux. Dans un restaurant, cette magie va naître du décor,

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D IR E C T O R Y REST A U R A N T

&

BAR

* Restaurant & Bar Directory

food & store

restaurant

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lu n d i a u s a m e d i o u v e r t d e

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M ercedes-Benz Luxembourg S.A. et Gilles Fridrici proposent de venir déguster chaque vendredi du mois de juillet, le poisson à volonté au prix de 780 Luf avec vin inclus. Réservations au 40 80 17 90. Ouvert Ü H du 1 lundi au vendredi de 8.00 à 23.00 heures.

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EXPLORATOR

7e édition vient de paraître

08-09 2001 paperüam 125


& _ B A R _ D IR E C T O R Y REST A U R A N T

Restaurant & Bar Directory hiovivtaw... et ^owrVAeindi ! Le restaurant La Robe des Champs vous propose sa carte de 22 assiettes de pommes de terre cuisinées de saveurs franches et raffinées ainsi que ses délicieux desserts maison... La Robe des Champs

lU X € M R O U R G -V U L € Réservations ou 26 48 04 45 140r boulevard de la Pétrusse O uvert tous les jours d e 1 1 H 3 0 à 23H - Sctlon d e thé l'a p rè s-m id i,

C t i f t i t e t le ^ o A t a

600 restaurants bars & clu b s

EXPLORATOR 7e édition vient de p araître

A L F A Le Restaurant - L ’E cailler Le Bar Le Café Lit Vinothèque —

16, place de la Gare • Luxembourg Réservations: 49 00 11-3000

08-09 2001


Nappes de dentelles ou bien tables cam pagnardes, s im p li­ cité ou raffinem ent, peu importe! Car le rom antism e est un état d'âm e qui n’a ni âge, ni condition matérielle. N ous vous p ro p o so ns quelques adresses à fréquen­ ter le soir lorsque vos pen­ sées sont plus proches de la romance que du repas d ’af­ faires. Alors, si vous êtes un...

romantique étoilé A la table des C u illo u x

17-19, rue de la Résistance (Schouweiler) Tél.: 37 00 08 C ’est un bijou dans chaque détail, cette ancienne ferme et la cuisine de Pierrick n’est plus à conter. Alors, le seul conseil que nous pouvons donner c'est de pré­ voir votre dîner à l’avance car il est indispensable de réserver.

romantique économe Astoria

44, avenue du 10 septembre (Bel air) Tél.: 44 62 23 Dans une petite maison bour­ geoise du début du siècle der­ nier, deux salons et deux petites salles aux tons pastel. Epaisse moquette bleue nuit et double rideaux en toile de Jouy. Demandez une table ronde. Ne le répétez pas, m ais le mardi soir et le jeudi soir (de mars à septembre) vous dîne­ rez à deux et vous ne paierez qu’un seul menu.

romantique téndal Auberge Aal Hunn”

Veinen

OFF

Après une ballade dans les rues pittoresques de cette cité moyenâgeuse, laissez-vous envoûter par les vieilles pierres et la douce pénombre de cette rom antique auberge. Les grillades sont particulièrement savoureuses et si la nuit vous surprend, vous verrez que les chambres sont aussi roman­ tiques que le restaurant.

^

back to the roots! B iu e s ’n Jazz Rallye

TIME

de la m u siq ue, de l'a tm o ­ sphère ou de la lum ière d ’une bougie sur la table, qui va protéger votre tête-à-tête d'une bulle de fragile lu m iè ­ re.

romantique exotique La Pom m e Cannelle

12, boulevard royal (Centreville) Tél.: 241 61 67 36 Une certaine atmosphère rap­ pelant les anciens Comptoirs de la route des épices, dans un cadre couleur cannelle. La cui­ sine est à l’unisson. Tables lar­ gement espacées. Détail pra­ tique, le Prince Charmant peut stationner gratuitement son carrosse dans le garage du sous-sol.

(dl) Que les amateurs de blues et de ja z z se réjouissent, le 21 ju illet prochain, aura lieu un des plus grands rassemblements blues/jazz d'Europe. Au total, ce sont plus de 40 groupes venus de Belgique, d ’A llemagne, de Norvège, de France et des U.S.A. -d o n t notamment Dr

romantique discret

White c? the Medics, Sneaky

Le Pigeonnier

Pete of the Bluebirds, Tiger City

211, avenue de Luxembourg (Bascharage) Tél.: 50 25 65 Il faut franchir le portail pour découvrir ce discret Pigeonnier et son atmosphère intime et romantique où vous pourrez roucouler les yeux dans les yeux. Pierres et poutres appa­ rentes, petit salon avec feu ouvert et un vrai "jardin de curé” qui fournit les herbes arom atiques à une cuisine d’inspiration et des fleurs sur les tables tout au long de l’an­ née. Alors, comme l’a écrit Pierre de Ronsart, «M ignonne, allons voir si la rose...».

Jukes, Blue Magoos, Galileo...qui se relaieront durant tout l ’après-midi et la soirée dans de nombreux bars des quartiers du Crund et de Clausen (Me/usina, Liquid, Scott’s Pub, Maybe not Bob’s, Chocolate Elvis...) mais aussi sur la Place d'Armes. Infos: www.lcto.lu - entrée libre. Début des festivités sur la Place d'Armes à i6 h avec Pascal Schumacher 4tet. 44

Pour plus d ’inform ations, veuillez consulter notre site www.explorator.lu ou EXPLORATOR City Guide 2001 (en vente depuis le 21 ju in )/ 4C

" B e im

114, Crand-rue (Vianden) Tél. : 43 83 68

08-09 2001 paperJam

127


EXPLORATO

"...bien manger et bien boire a toujours été une caractéristique des Luxembourgeois... " M. Paul Helminger Bourgmestre de Luxembourg

Explorator City Guide Luxembourg : 2 0 0 1


A D V E R T IS E M E N T _ & _ C O M P A N IE S

C o m m is s io n N a tio n a le I n f o r m a t iq u e e t L ib e rté (C N IL )

89

C om paq

82

C o n s e il d e l'O r d r e d e s E x p e rts - c o m p ta b le s

25

C o n s e il G é n é ra l d e M e u r th e - e t- M o s e lle

97

C o n s u ltin g & D é v e lo p p e m e n t

96

C ré d it L y o n n a is

93

C ro ix -R o u g e

30

C ro s s C o m m

63

D'Lëtzebuerger Land

78

D asar

14

D e lo itte & T o u c h e

35, 37

D e u ts c h e te le k o m (D T )

D EXIA

48 3 0 , 131

D is n e y In te r a c tiv e

10

D is te fo ra M o b ile

34

D oC oM o

56

e -s p a c e

97

ED S

6 2 2 , 26

eleven E ls e w a re

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E ltro n a in t e r d if f u s io n

24

EMC

82

Entreprise des Postes et Télécom m unications (EPT)

2, 32, 35, 38, 43 , 52, 61, 65, 67, 6 8 , 7 4 ,1 0 5

E u ro p e O n lin e

12

E u r o s c r ip t

34

Excilan EX P LO R A TO R City G u id e

25 1 2 4 ,1 2 5 ,1 2 8

F a s tT V

82

F E D IL

31

F ir s tM a r k C o m m u n ic a tio n s

32

F ra n c e T e le c o m (F T )

16

G e m p lu s

92

G IE S e s a m -V ita l G lo b a l O n e (d e v e n u E q u a n t)

97 50 , 6 6 , 76

G lo b e C a s t

82

G ra n d L in k G TS L u x e m b o u rg

18 65, 7 6

HDMP

96

Helliview

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Helwett-Packard (HP)

15, 27

F ly p n o tiz e r

86

IB M

29

Im m onew s

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In -V is ib le

35

Index 2 0 0 2

10 6

I n s t it u t d e s R é v is e u rs d 'E n tr e p r is e s

24

I n s t itu t L u x e m b o u rg e o is d e R é g u la tio n (IL R )

4 8 , 53, 65 , 6 8

In te m a x x

30

08-09 2001

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& C O M P A N IE S A D V ERTISEM EN T

I n te r n e t S o c ie ty

25

R é c ip ro q u e

J-W ay

26

Resto Directory 1

125

Ju x ta

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Resto Directory 2

12 6

K & F Fournitures

85

R h e in B io te c h

K e e n a n V is io n

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RTL

113

92

20, 35, 8 4

Kem pen & Co

30

R T L L ë tz e b u e rg

35

K ik a M é d ic a l

96

S a m s a F ilm s

29

86

S e c u re w a v e

H

S e c u r ic o r L u x e m b o u r g

29

K in o m a i K y rib a

18, 32, 34

LC R Télécom

76

S e le c T V

13

Lecando

29

S e llig e n t

31

SES M u ltim e d ia

29

S e x yT V

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24

L e r n o u t & H a u s p ie L IF T

34 , 9 2 92

L in e h e a r t

120

S ie m e n s

L in é o V e n tu re

109

SNCI

14

L o ria

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S o c ié té e u ro p é e n n e d e s S a te llite s

29

L u c e n t T e c h n o lo g ie s

30

S o c ié té G é n é ra le

93

S o p ra

31

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S ta te c

27

83

S tr e a m p o w e r

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L u x in n o v a tio n L u x s ite M6 M a n g ro v e C a p ita l P a r tn e rs M edasys M e r c u r y In te r a c tiv e M ic h e l G re c o M ic r o s o f t M in d f o r e s t

16, 32, 1 0 9 95 34 10 2 16, 82 59, 1 0 9

Sun S u r f in

Sync M ediacom T e c h n o p ô le d e M e tz Tecsys In fo p a rtn e rs

Tele2 / Tango

82 119

90, 91 35. 95 16 4 5 , 4 7 , 52, 6 8 , 132

M in is tè r e d 'E ta t lu x e m b o u r g e o is

89

TFI

83

M in is tè r e d e l'E c o n o m ie

38

T h e G a r tn e r G r o u p

56

M in is tè r e d e la S a n té fr a n ç a is

96

T is c a li L u x e m b o u r g

30, 7 0

m ké

27

UCPA

M obilux M u ltim a n ia

32, 4 7 , 62 10 8

M usée - H istoire de la Ville

V M S Keytrade

87

W e s tc a s t S y s te m s

de Luxem bourg

116

Wort O nline

M u s é e d 'A r t M o d e r n e G r a n d - D u c je a n

100

X Y Z P r o d u c tio n s

M u s é e d 'H is t o ir e N a t u r e lle L u x e m b o u rg

100

Yahoo!

N e o F a c to

109

Zden

N o g e m a In g é n ie rie

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N ouvo

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O b s e r v a to ir e d e N o u v e a u x M é d ia s d u C R P -H T

27 , 1 0 9

O ra c le

82

P & T In fo te l

35

paperjam P e rfe c t T e c h n o lo g ie s

40 84

P h a rm a g e s t ln t r @ c iv e

95

P o in te N o ir e

84

P ô le E u ro p é e n d e la S a n té d e N a n c y

97

P r ic e w a te rh o u s e C o o p e r s

17, 2 9 , 37

P s e u d o .c o m

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P to lé m é e

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V is u a l O n lin e

» 86

33 38

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w Les dossiers paperüam et vous Pendant tout l'été, comme déjà indiqué, l’équipe de paperjam va se pencher sur les prochains sujets que nous aborderons. Si vous avez des idées, n’hésitez pas à nous contacter: press@ paperjam .lu


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