Paperjam Novembre 2001

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Dossier 35 pages:

paperJam

Business Magazine#11.2001

e-Commerce

Lö.règlenen: d ’ap p lication î enfin publié!

Know-How _es nouvelles manièresimprimer

Marc Hoffmann

Dexia, la nouvelle génération s'annonce 1Ramonet

Publicité le Luxem bourg petit poucet

Autorégulation >u en est-on?

La recherche au Luxembourg



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Bureautec, Bureautec... Comme chaque deuxiè­ me année, nous allons certainement tous assister à de nombreux lancements et événements sur la demi-semaine que durera la manifestation. Il est à parier que les secteurs des télécoms et de la finance en ligne soient de grands pourvoyeurs d ’an­ nonces nombreuses et variées. Il est également pro­ bable que l’on trouvera des surprises inédites et inattendues... Le dossier central de paperJam ce mois est bien évidemment consacré à la Bureautec. Zoom sur les “ programme d ’accompagnement” , article sur la santé au travail, et tour de quelques nouveautés Bureautec... Bonne lecture! Pour ce qui est de paperJam et de son équipe, nous en serons nous aussi... Nous vous donnons rendez­ vous à notre stand, juste à côté de l’Entrée Nord, vous ne pourrez pas nous rater! Ce sera d ’ailleurs l’occasion pour vous de faire vos dernières mises à jour dans notre guide annuel des entreprises, ex-Newmediaguide, renommé “ Index 2002 ” .

Dans une autre catégorie, l’équipe de paperJam continue son développement. Jean-Michel Gaudron, ancien rédacteur en chef de notre confrère Agefi, va oeuvrer dans nos pages, et Jung Ae Descamps rejoint notre équipe commerciale. ■

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Edito 0 0 3


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Actualité Attentats et médias... médias et attentats entretien avec Ignacio Ramonet, du Monde Diplomatique

Quality day(s) les journées luxembourgeoises de la Qualité 0 1 6 -> A tte n ta ts e t m éd ia s Ign a c io R a m on et

Good moves for difficult times opportunités économiques pour le Luxembourg

0 2 0 -> Q ualitiy day(s) les jo u rn é e s d e la q u a lité

Flashback ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro People Qui part, qui arrive

m oves

BWD Où sortir? Guy Kerger Qui cherche, ne trouve pas nécessairement Observatoire des Nouveaux Médias Le retour des marques Agenda Quoi, quand, ou? ISOC binladen@yahoo.com

035 -> Pe o p le Q ui part, q u i arrive

FirstTuesday Luxembourg Les différentes sources de financement Picture Report

030 -> Flash b a ck l’ess e n tie l de l’actu a lité

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Dossier: „Bureautec“ -> Objectif Bureautec une fois tous les deux ans -> Linux in Luxembourg LinuxDay aux FIL 062 -> Linux in Luxeimbourg________________ |

06( -> La Scandinavie s’invite aux Foires

07( )-> Union autour de la santé au travail enjeux et acteurs

0 6 6 -> L a S can d in avie d ’invite aux fo ires

-> Travailler en position assise qu’est-ce qu’une bonne posture? -> À la chasse aux nouveautés -> Le plan de la Bureautec

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Marc Hoffmann la nouvelle génération s’annonce Les malheurs de la banque en ligne les banques traditionnelles devaient disparaître Loi sur le commerce électronique le règlement est arrivé Publicité: le Luxembourg petit poucet les centres médias belges: quelle place pour le Grand-Duché? Autorégulation au Luxembourg où en est-on? À l’ombre de l’univer­ sité la recherche au Luxembourg se cherche et se structure Les nouvelles manières d’imprimer vive la technologie numérique! Vous me connaissez sans savoir mon nom portrait de Céramétal

Time Off Albert Baldassi de l’art de se shooter au challenge Time-Off Concerts, Musique, Automobile, Technologie...


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Business Magazine 11.2001

paperJam #11.2001 en couverture M. Marc Hoffmann photographie par Patrick Muller (Blitz)

éditeur mké S.A. téléphoné +352 - 29 66 18-1 fax +352 - 29 66 19 e-mail info@mke.lu e-mail paperJam info@paperJam.lu bureaux 39, rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoie courrier BP 728, L-2017 Luxembourg web www.mke.lu

directeur de la publication Mike Koedinger mike.koedinger@mke.lu rédacteur en chef Vincent Ruck Vincent.ruck@mke.lu directeur commercial Aurelio Angius aurelio.angius@mke.lu directeur artistique Guido Kroger guido@xGraphix.de photographie Patrick Muller et Jeanine Unsen (Blitz) contact@blitz.lu illustrations H! rédaction Olivia Arend olivia.arend@mke.lu Laurence Rougeot-Hayar iaurence.hayar@mke.iu Vincent Ruck vincent.ruck@mke.iu rédacteurs réguliers Gaël Calvez - Louise Courtemanche Jacques Demarque - ISOC Luxembourg - Guy Kerger - David Laurent Aude Lemogne - Pascal Tesch - Françoise Weber ont aussi contribué à ce numéro Sacred Heart University Juliette Ajustron département commercial Aurelio Angius - Jacques Démarqué Jung Ae Descamps administration Violaine Moulin composition/mise en page xGraphix www.xGraphix.de: Tudor Baican - Katarina Kowol - Guido Kroger impression Imprim erie Centrale S.A. www.ic.lu papier Classen Supra diffusion Luxembourg Messageries Paul Kraus

paperJam online www.paperJam.lu chef de projet Joanna Grodecki joanna.grodecki@mke.lu développement/hérbergement Global Media Systems S.A. www.gms.lu

communiqués de presse Merci de nous faire parvenir vos communiqués de presse de préférence en trois langues (F, D, GB) et accompagnés d ’illustrations à l’adresse e-mail press@paperJam.lu ou par courrier: BP 728, L-2017 Luxembourg. abonnements Par virement au com pte BCEE 0038/5827-4 de mké S.A. Luxembourg Formule standard: 11 numéros/an: 40 Euro / 1.614 Luf Formule entreprises: 3 x 1 1 numéros/an: 80 Euro / 3.227 Luf Tarifs internationaux sur demande. également disponible Nous informons nos lecteurs que paperJam est aussi distribué au business lounge de Luxair à l’Aéroport de Findel ainsi que dans les hôtels suivants: Grand Hôtel Mercure, Hilton, Sheration, Sofitel, Le Royal. prochaine parution 19.11.2001 - Dossier: Ressources Humaines, Recrutement et fidélisation © mké SLA. Tous droits réservés. Toute reproduction ou traduction, intégrale ou partielle, est strictem ent interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

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-> Suite aux événements du 11 septembre dernier, quelques réflexions sur le rôle et le pouvoir des médias, étayées par l’opinion d ’Ignacio Ramonet, directeur du mensuel français de passage à Luxembourg.

matique,

Le Monde diplo­

TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS PATRICK M ULLER (BLITZ)

Les actes de terrorisme perpétrés il y a maintenant plus d’un mois aux Etats-Unis ont donné lieu à une vague d’émotion rare, et ont bien évidemment été condamnés par la communauté internationale. L’encre a coulé et coulera encore longtemps face à ce que peu d’entre-nous pouvaient imaginer: le vacillement de la 1re puissance mondiale, que l’on imaginait pour­ tant inébranlable. 0 1 6 A c tu a lité

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La télévision, la radio, la presse quotidienne et périodique de même qu’lntemet consacrent une bonne partie de leur espace d’expression à tenter de comprendre les événe­ ments et leurs conséquences, de relater les épisodes de la recherche des coupables et de la mise en place des représailles. Et influen­ cent l’image que nous nous construisons des Etats-Unis, de l’Islam et du monde de demain. Si l’Amérique bénéficie naturelle­

ment de notre sympathie en tant qu’Etat agressé, ce qui est bien normal, cet a priori global positif ne date pas d’hier, pour d’autres rai­ sons.

LES ETATS-UNIS, C ’EST UN PEU L’E U R O P E ... ... dans les médias comme dans notre quotidien. Il ne faut pas beaucoup de recul pour se


rendre compte que l'onde de choc et d’émotion qui a envahi la population européenne est essentiellement due à notre proximité avec le peuple améri­ cain. Une proximité non pas géo­ graphique, mais historique et médiatique, que l’actualité ne fait que renforcer. Aux yeux d ’Ignacio Ramonet, l ’américanisation de notre société est tellement avancée que, dans

une certaine mesure, ce qui vient de se passer a montré à quel point nos sociétés sont presque naturellement américanisées. (...) Il y a des signes d ’identité améri­ caine qui sont plus forts que ceux de l ’identité européenne. D ’ailleurs, c ’est la première fois que je viens à Luxembourg, et j ’avoue que pour moi ce pays est une abstraction... ce qui n ’est pas normal. Je devrais pouvoir citer de grandes personnalités

luxembourgeoises... mais je ne les connais pas. L’image populaire et magnifiée du fringant Gl héros, qui a sauvé la vieille Europe à plusieurs reprises, de l’Amérique chantre de la liberté, est ressassée depuis des décen­ nies dans nos consciences, notam­ ment via le cinéma hollywoodien et, exemple parmi tant d’autres, un film tel que Saving private Ryan, dont la promotion à grands paperJam 11.2001

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coups de témoignages de sol­ dats et de personnes ayant vécu la 2e guerre mondiale et le débarque­ ment a permis aux plus jeunes d’entre-nous de revivre par procu­ ration cet épisode de l’Histoire. On a presque tous le sentiment que nos ancêtres, c ’étaient les PeauxRouges. On se nourrit plus d ’imagi­ naire américain que d ’imaginaire européen, poursuit Ignacio Ramonet. Pour en revenir aux attentats du 11 septembre, dans les journaux télé­ visés des heures qui ont suivi les attentats, on pouvait d’ailleurs voir et entendre cette habitante de New York déclarer que «même dans les films», on n’avait jamais vu tel scé­ nario... et le journaliste français d’opérer naturellement le rappro­ chement entre la réalité prise sur le vif et le film Indépendance Day. Ce qui peut amener certains (téléspectateurs à confondre fic­ tion et réalité, et démontre à tout le moins la force du média cinéma, sa «propagande silencieuse» (ndlr: titre du dernier livre d’Ignacio Ramonet consacré aux mass médias). Ignacio Ramonet continue sur sa lancée: Bien sûr, l’événement par lui-même est gigantesque, c ’est une énormité qui ne s ’était encore

H I S T O I R E

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jamais produite. Mais, en outre, les Européens ont réagi comme si c ’étaient eux-mêmes qui avaient été atteints. Non seulement les diri­ geants politiques, qui ont tous plus ou moins fait des déclarations de solidarité, jouant également un rôle diplomatique, mais aussi tout un chacun. Je pense aux minutes de silence dans les écoles, les lycées. Ce qui s ’est passé à Manhattan a été ressenti comme si cela se pro­ duisait chez nous. (...) Je ne sais pas si la force de ces réactions d ’émotion en Europe est une bonne chose ou une mauvaise, dans le contexte de l’Euro et de la tentative de créer une identité européenne notamment... ce que je sais c ’est que nous sommes déjà très améri­ canisés. Et que faire machine arriè­ re dans cette américanisation me semble très difficile.

LE BIEN CO N TR E LE MAL, DANS LES M ÉDIAS AUSSI En ce sens, l’image des Etats-Unis véhiculée actuellement par la télé­ vision est elle-même naturelle, et semble renforcer encore plus notre américanisation, au risque parfois que certaines personnes qui reçoi­ vent l’information fassent fi, plus ou moins (in)consciemment, de cer­

S Y M B O L E

Une date fondatrice Ignacio Ramonet estime que, sans aucun doute, le 11 sep­ tembre 2001 marque le début du 21ième siècle: “Ces attentats sont le 1er grand événement géopolitique du 21ième siècle. Qui plus est, ils devraient marquer durablement la politique internationale, au moins les 10 prochaines années. Et orienter bien sûr la politique américaine. Malgré la tragédie pour les vic­ times, ces événements ne concernent pas seulement l ’Amérique. Nous entrons dans une période géopolitique parti­ culière. L’essentiel ne changera pas : c ’est la mondialisation. Mais, à l ’intérieur du chapitre mondialisation, ce qui vient de se produire est une nouvelle étape, qui fait entrer en jeu la géopo­ litique, alors que la mondialisation ne se caractérisait pas par cette dimension, puisqu’elle s'est développée après la chute du mur de Berlin et la disparition de l ’Union soviétique. C ’était un mouvement économique et financier, qui semblait s ’être débar­ rassé du géopolitique...qui revient avec une brutalité rare." ■

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taines nuances de fonds, et en viennent malheureusement à amal­ gamer musulmans et terroristes. Comme dans les films, il y a les gentils et les méchants, et les Alliés se battent contre le Mal. Et les images de scènes de joie dans la rue palestienne à l’annonce des attentats qui ont touché les Etats-Unis, diffusées par toutes les télévisions, ne sont pas de celles qui peuvent aider le téléspectateur «fragile» à ne pas tomber dans ce genre de travers de désobjectivation de l’information. Bien sûr, d ’autres réactions, entre autres du leader palestinien Yasser Arafat, confiant sa peine pour le peuple américain, sont venues contrebalancer ces images choc... qui demeurent toutefois ancrées plus facilement dans la mémoire qu’un discours de soutien, aussi ému soit-il. Faut-il jeter la pierre au journal télé­ visé ou à la presse, qui préfèrent parfois privilégier le sensationnel, et donc leur audience? Difficile à dire puisque nous-mêmes avons natu­ rellement tendance à nous souvenir d’un George W. Bush justicier qui veut capturer les coupables dead or alive (les référence au Grand Ouest héroïque... et au cinéma hol­ lywoodien, sont décidément légion) plutôt que de l’interview d’un spé­ cialiste stratège qui détaille les pos­ sibilités offertes aux Etats-Unis pour punir le crime. Toujours est-il que l’information passe également par le sensation­ nel, comme c’est le cas de ces images d’exécutions publiques en Afghanistan, qui prouvent au monde le barbarisme du régime taliban, jusqu’alors dans une mys­ térieuse nébuleuse, faute justement d’images.

INTERNET, LA TÉLÉVISIO N , LA R A D IO ... ET LES AUTR ES Un certain nombre d’entre-nous a pu vivre les impacts contre les tours du World Trade Center prati­ quement en direct, héberlué, sur les sites d’information. Certains internautes, ne faisant que moyen­ nement confiance au média, vu l’énormité de l’événement,


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ont cru à un canular de (très) mauvais goût. Mais tout cela était bel et bien réel, et il semble évident que les atten­ tats contre le WTC aient euxmêmes été orchestrés, théâtrali­ sés afin que l’Amérique et le monde entier puissent voir appa­ raître progressivement sur leur écran de télévision, horrifiés, le second avion détourné. Les télévi­ sions américaines qui avaient accouru aux alentours de Manhattan pour filmer l’incroyable ont été utilisées par les terroristes. Un attentat historique en direct à la télévision, de quoi marquer les esprits de tout un peuple et audelà à vie... Ceux qui ont découvert les événe­ ments sur Internet ont bien vite désiré s’informer sur un média plus classique, moins immédiat, dans lequel ils pouvaient plus faci­ lement avoir confiance, puisque l’information a eu le temps d’être traitée ou, plus simplement, parce que ce sont des médias «sérieux» - outre le fait que le réseau était impraticable tellement il était engorgé. Internet est un média fascinant, auquel nous avons tous eu recours ces jours derniers, poursuit Ignacio Ramonet. Le problème essentiel est que le média luimême ne sait pas distinguer une rumeur d ’une vérité. Si vousmême vous ne possédez pas les critères qui vous permettent de vous orienter dans le labyrinthe, vous êtes perdu et vous risquez d ’en sortir avec beaucoup d ’idées fausses. Ce qui vient de se passer fait une fois de plus la démonstra­ tion de la “tyrannie de la communi­ cation" (ndlr: titre de l’avant-dernier livre d ’Ignacio Ramonet consacré aux médias). Le fait de devoir mettre à jour son site plus vite que ses concurrents, pour prouver son efficacité, n’en­ tame-t-il pas la pertinence des informations publiées? Plus l ’information est instantanée, rapide et continue, moins elle est fiable. Parce qu’elle dit beaucoup de choses... dans ce qu’elle dit, une partie est vraie, mais comment savoir ce qui l ’est effectivement? Ce n’est pas pour rien que les gens ont délaissé Internet au profit

L I G N E

Un forum de discussion censuré Sur le forum de discussion dédié aux attentats par le portail belge d ’information continue Planet Internet, si la majorité des messages postés variaient heureusement entre les condoléances présentées aux Etats-Unis, les réflexions sur la punition des coupables et la lutte contre le terrorisme, les dangers de confondre Islam et extrémisme guerrier, d ’autres messages furent bien consternants, tout bonnement impi­ toyablement xénophobes. Résultat : après plusieurs appels au calme de la part des responsables du site, Planet Internet a été contrainte de censurer certains propos qui déversaient une idéologie raciste. Comme quoi l'anonymat prodigué par Internet donne des ailes de diablotin à certains internautes, qui dévoilent leur vrai visage... et peuvent exercer une influence néfaste et dangereuse sur leurs «lecteurs» puisque, sans censure, leurs propos peuvent être lus et relus par tous, et être rejoints par d ’autres. L’émotion pour les victimes, leurs familles, et un pays tout entier dont on se sent la sœur ou le frère est une chose par­ tagée par tous, l'incitation à la haine raciale en est une autre, inacceptable. L'anonymat d ’Internet conjugué à son instantanéité ont été dans ce cas utilisés à leur pire escient, à leur insu, et seule la vigilance des responsables a pu mettre un terme à cette escalade de propos qui transformait un outil de réflexion en dépotoir. ■

des autres médias. Les journaux se sont vendus comme jamais, conclut Ignacio Ramonet.

A PPR EN D R E À S ’IN FO RM ER Radio et télévision ont pris le relais et, dans les jours suivants, ce sont les quotidiens, puis les hebdoma­ daires et bientôt les mensuels, qui se sont ajoutés comme sources d ’information... pour certains d’entre-nous. Il est tellement plus facile de s’in­ former d’un œil dans son fauteuil, plus ou moins distraitement, ou en écoutant la radio, en vaquant à d’autres occupations. Le risque étant une nouvelle fois de ne retenir que le sensationnel présenté par les médias, phrases ou images. Certains vont plus loin, d'autres non. S’informer, cela s’apprend, comme en témoigne Ignacio Ramonet: «Eduquer» les gens... c ’est un verbe qui peut susciter des

réactions de défense. Or, c'est essentiel. Cela suppose de la part des journalistes un sens de la péda­ gogie, et par conséquent une connaissance réelle du problème et une manière de l'exposé qui fasse qu’il puisse être compris. Cela sup­ pose également la volonté d ’un effort de la part de celui qui reçoit l ’information, ce qui n ’est pas donné à tout le monde, malheureu­ sement. En outre, cela dépend de l ’attitude que l ’on adopte pour recevoir l ’information... tout le pro­ blème est là. Depuis le 11 sep­ tembre, les gens ont tout de même fait un effort. Ils ont acheté la pres­ se écrite, alors que la télévision, Internet et la radio sont gratuits, et ils ont consacré du temps pour lire cette presse. Un premier pas vers une réception active et réfléchie des masses d’in­ formation à notre disposition, et vers une conscience critique accrue. *

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dayfe) -> Le management de la qualité existe, on pouvait le rencontrer ce 18 octobre, jour de l’édition 2001 de la «Journée luxembourgeoise de la Qualité», TEXTE OLIVIA AREND PHOTO PATRICK MULLER (BLITZ)

■ Y v e s C o lle t, s e c ré ta ire g é n é ra l d u M o u v e m e n t lu x e m b o u rg e o is p o u r la Q u a lité

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Actualité

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Yves Collet, secrétaire général du Mouvement luxem­ bourgeois pour la Qualité, a fort à faire: seul opéra­ tionnel au MLQ, il doit répondre aux besoins en infor­ mation sur le «management de la qualité» du marché luxembourgeois. Quelle meilleure manière que de cen­ traliser les questions lors d’une journée dédiée à la Qualité?

Q -DAY Bien que le MLQ n’ait été créé que cette année, il s’as­ socie au CRP Henri Tudor pour organiser la 2e édition de la «Journée luxembourgeoise de la Qualité». En 2000, la Journée s’était déroulée le 17 mars, et avait réuni pas moins de 100 personnes. Ces 2 événements font suite aux 5 éditions bien connues des industriels luxembourgeois de «Exind, vers l’Excellence Industrielle», centrées, comme leur nom l’indique, sur l’industrie. Celles-ci avaient été organisées sous l’im­ pulsion d ’une des divisions du CRP Henri Tudor, le LTI (Laboratoire des Technologies Industrielles). Cette année, la Journée a élargi son horizon et propo­ se aux participants des témoignages d’experts divers, impliquant l’organisme dans son entièreté, comme l’explique Yves Collet: Afin de promouvoir le tout jeune MLQ, il nous fallait un événement majeur. La Journée de la Qualité se veut un patchwork des différentes facettes que peut recouvrir la qualité en entreprise. Elle peut être liée aux ressources humaines, au marketing, à la production, à la logistique, à la gestion des coûts,... Alors que la matinée sera consacrée à ce genre de ses­ sions généralistes, l'après-midi se concentrera sur les secteurs, avec des exposés destinés aux industries, mais aussi aux services marchands et publics. Le programme de la journée résume sa mission: être le lieu privilégié pour enrichir sa culture qualité. Les con­ férences de cette Journée proposent «un panorama des évolutions dans le domaine de la qualité tant pour l'industrie, les services marchands, les services et administrations publics que pour le secteur de la santé. Les interventions se veulent pragmatiques et proches des problématiques de chacun».

D’autres services voient petit à petit le jour, comme la bibliothèque de la qualité, qui fournira à terme un panel d’ouvrages en prêt ou en consultation. Les ressources étant ce qu’elles sont, Yves Collet pare au plus urgent, et au service qui fonctionne le mieux pour l’instant: la quality hotline, mise en place en mai-juin 2001 et qui a déjà accueilli une vingtaine de questions pointues. Les adhérents du MLQ (28 entreprises et... 1 étudiant) posent leurs questions par téléphone ou e-mail au MLQ, qui les centralise et les rediffuse vers des spécialistes dans la matière con­ cernée. Un réseau d'experts se constitue donc au fur et à mesure; les consultants et autres responsables qua­ lité qui répondent à la demande valorisent de ce fait la pertinence de leurs connaissances. C’est notamment en ce sens que le MLQ est un mouvement à l’écoute de ses adhérents, fait parles entreprises, pour les ent­ reprises. Le MLQ synthétise alors le ou les inputs des professionnels, et les fait parvenir au demandeur. Autres services sur lesquels le MLQ planche, le guide de la qualité au Luxembourg - en cours de réflexion et la newsletter trimestrielle, qui mixe les informations locales et générales. Nous établissons les services du MLQ en fonction des demandes prioritaires de nos membres, continue Yves Collet. Outre la quality hotline, les rencontres sont un franc succès. D’ailleurs, nous ne nous arrê­ terons pas aux séminaires et à la Journée de la Qualité. Nos adhérents ont besoin d ’un espace d'ex­ pression informel. C ’est pourquoi, au mois de novem­ bre, nous lancerons le «Forum des responsables qua­ lité», dans lequel les entreprises pourront se rencont­ rer autour d ’un verre, échanger leurs expériences diverses... et leurs cartes de visite. Dans ce cadre, le MLQ désire permettre la création de liens entre ses adhérents, afin que les personnes impliquées dans la qualité se contactent directement, sans interlocuteur intermédiaire. Une manière de plus pour guider le marché vers la maturité.

Q -S E R VIC E S HOW TO? La qualité semble donc être l’affaire de tous les types d ’entreprises, et le MLQ ne s’arrête pas à cette seule journée pour informer le plus précisément les respons­ ables qui le désirent sur la qualité. Par exemple, à la mi-septembre, un séminaire de pro­ motion a été consacré à la qualité dans les services. Il a regroupé des entreprises aux profils hétéroclites sociétés informatiques, restaurateurs, transporteurs, nettoyage industriel, ... - et aux préoccupations variées. Leur point commun: l’immatérialité de leurs produits, «un service», dont la qualité est difficile à éva­ luer et fortement liée à la perception qu’en a leur client. La gageure pour ces entreprises étant de passer d’un service standard à une prestation personnalisée.

«Que dois-je faire pour que mon entreprise soit certi­ fiée ISO?». Question récurrente sur la Quality Hotline du MLQ... Il s’agit avant tout d’une démarche volon­ taire de l’entreprise. L’idée est la suivante: des audi­ teurs externes, indépendants de l’entreprise et de ses clients, mesurent les écarts éventuels qui existent par rapport au référentiel de base ISO 9001 et décident si, au regard de l’organisation de la société demandeuse et des écarts observés, ils peuvent lui attribuer la cer­ tification. La société doit fournir un travail plus ou moins consé­ quent en interne afin de répondre aux exigences de la norme ISO, mais surtout réfléchir et améliorer

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son organisation pour accroître la qualité de ses produits ou services. Dans la 1e version du référentiel ISO 9001, datée de 1994, les exigences étai­ ent assez statiques: avoir un système documentaire, décrire la manière de trai­ ter les commandes clients, ... La nouvelle norme, parue fin 2000, impli­ que la mise en place d'un système de gestion de la qualité en perpétuelle améli­ oration, afin d’atteindre l’objectif de ">

C E R T I F I C A T I O N

La certification ISO 9 000Quality Management naissance d’une norme A l ’origine, les clients désireux de mettre à l ’épreuve la qualité de leurs fournisseurs dépêchaient un auditeur pour observer chez eux les méthodes de travail et leur organisation. Si le client avait beaucoup de fournisseurs, la char­ ge des audits pouvait représenter de nombreuses semaines de travail, et coû­ ter très cher au client. Afin de diminuer ces coûts, les grands donneurs d ’ordre ont décidé de mettre en commun leurs exigences vis-à-vis de l ’organisation de leur fournisseur et de déléguer à une tierce partie le rôle d ’auditeur. Actuellement, des organismes in­ dépendants délivrent un certificat ISO, sorte de label qui prouve la bonne organisation de l ’entreprise en matière de qualité. En 2001, l ’ISO (International Organization for Standardisation, basée à Genève) a recensé 729 organismes, actifs dans 94 pays, qui offrent des ser­ vices d'audit et de certification des sys­ tèmes de management de la qualité (ISO 9000) ou environnemental (ISO 14000). Au Luxembourg, le marché est florissant: outre 3 entreprises locales de certification (ESCEM, LQMS et l ’orga­ nisme public Société Nationale de Certification et Homologation), des entreprises internationales (SGS, LRQA, TÜV, BSI...) se partagent les demandes de certification.

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R E G R O U P E M E N T

Le MLQ Le Mouvement luxembourgeois pour la Qualité est une ASBL créée en mars 2001 suite aux réflexions menées pendant 2 ans par le Ministère de l ’Economie, la Chambre de Commerce et le CRP Henri Tudor. La Chambre des Métiers, la FEDIL, l ’Entente des Hôpitaux Luxembourgeois , Luxinnovation GIE et le Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement s ’y sont associés courant 2001. Le MLQ est un mouvement de promotion du management de la qualité créé en réaction face à la diffusion un rien tardive du concept de qualité au Luxembourg. Durant les 5 années écoulées, la certification s ’est transformée en activité exponentielle au niveau mondial, et le Luxembourg a luimême participé à cette progression - proportionnellement à sa taille bien sûr : (S o u rc e c h iffre s : T he IS O S u rv e y o f IS O 9 0 0 0 a n d IS O 1 4 0 0 0 C e rtific a te s - 10t h cy c le )

Nombre d’entreprises luxembourgeoises certifiées ISO 9000 et ISO 14000 ----------------------------------------------------------------------------

160 140

m 113

106

89

48

46

40

m

11 1 1 1

Jan. 93

Sep. 94

Jun. M a rs 94 95

Déc. 95

D éc. 96

Déc. 97

Déc. 98

Dec. 99

Pour 2001, le premier recensement est de 158 certificats. ■

> tout organisme: la satisfaction client, qui constitue un des principes des nouvelles normes ISO 9000. Le référentiel ne dit en aucun cas comment créer ces mécanismes, mais simplement vers quoi ils doivent tendre. Il s'agit beaucoup plus d’une obligation de résultats que de moyens. Des résultats qui ne pourront que faciliter les relations clients-fournisseurs et asseoir une image d’entreprise de qualité, reconnaissance visée par tous, petits et grands. Pour Maryse Talbot, responsable qua­ lité de la société Wincap (bouchons et capsules), en cours de certifica­ tion, il semble évident que la mise en place d ’une certification ne peut que renforcer la confiance de nos clients et l ’intérêt des prospects. *

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-> The Case for Managers to Invest - in Growth Sectors and in Themselves TEXTE THO M AS D. QUEISSER (DIRECTOR OF ACADEMIC PROGRAMS) TRO Y KELLEY (DIRECTOR OF GRADUATE ADMISSIONS, EUROPE) SACRED HEART UNIVERSITY AT LUXEMBOURG

Before the events of 11 September, the world economy was flirting with global recession. A fter the attacks of 11 September, the U.S. (and the rest of the world) dealt with the ensuing 4 days’ cessation of tra­

0 2 4

terrorism has caused managers across the world to make (or defer) decisions in the current environment of uncertainty and risk. Despite these challenges across

ding on U.S. markets, a 2 weeks downward spiral in which the Dow Jones Industrial Average lost 10%, and a 39-year low in US interest rates. Let’s not for­ get the potential onslaught of “ non-traditional warfare” , stret­ ching beyond the borders of the U.S., reaching into the NATO

tion remains as it has been for the past 2 years: “ how can Luxembourg position itself as a major onshore financial center, global T.M.T. capital, and highvalue industrial and logistics hub in the 21st century?”

alliance and to Asia. The longrange prospect of a sustained 21st century “cold war” against

It appears that Luxembourg may not be hit severely by the recent

Actualité

paperJam 11.2001

the global environment, in Luxembourg the dominant ques­

slowdown. Daniel Schneider of Schneider Consulting stated, Luxembourg has been lagging to some degree in T.M.T. and other new economy im plementation processes, and some m ajor players only recognized Luxembourg very late in the cycle. He continued: The lack o f a natural supply o f labor and the resulting reliance on foreign contractors means that any potential negative developments will have n o ta severe impact. He concluded that there is still a need for qualified I.T. professio­ nals, especially those who can understand business strategy and meet market demands.


Moves The general economic pro­ gnosis and the state of the tech­ nology sector are timely conside­ rations as the “ Bureautec 2001” fair opens in just a few days to showcase technology for, and by, Luxembourg. The future of the T.M.T. industry will be presented as companies ranging from such giants as Microsoft to such local­ ly based companies as 3S pre­ sent their products and services. Each exhibitor will attempt to demonstrate its USP (unique sales proposition) that differen­ tiates its product or service from “the guy next door.” The ability to do this is dependent on each

vendor’s innovative capabilities and fluency in fitting into the cus­ tomer’s business strategy. Unfortunately, many customers worldwide who have been unable to make a reasoned decision in today’s uncertain and nervous environment, chose a “ slash and burn” strategy, canceling pur­ chases so they cannot be accu­ sed of making an “ incorrect” decision. Bureautec offers mana­ gers in the region an opportunity to make more enlightened deci­ sions, and to invest in bargains at a time when almost everything in technology just “went on sale,” to paraphrase former General

Electric CEO Jack Welch. While investments in IT equipment has been declining, there are smart managers and companies using the current economic and political situation to invest in IT knowledge. The other good move for the manager during difficult times is to invest in yourself. Strengthening your own skills and defining your personal “ USPs” are very smart moves as the traditional Luxembourg seller’s market eases up. Traditionally, interest in trai­ ning and graduate degrees has actually increased during reces­ sions, as smart managers go back to learn new skills so they "r*

paperJam 11,2001

Actualité 0 2 5


Luxembourg has been lagging to some degree in new economy implmentation Daniel Schneider Schneider Consulting

can emerge stronger when the economy picks up. Mark Smith, Managing Director of Korn/Ferry (Boston Headquar­ ters), noted that the MBA degree remains a highly desirable creden­ tial, both for its intrinsic value and because it acts as a screening process to identify motivated pro­ fessionals. Bernhard Dedenbach, Vice President of Korn/Ferry International and a top human resource professional in Luxembourg, reinforced Smith’s thesis and stated: Companies that constantly invest in the perso­ nal development of their employees tend to be more com­ petitive, more efficient, and less affected by the economic slow­ down. His conclusion: In these difficult times, it is the quality of the employees that makes the dif­ ference. Many executives and managers who ponder the possibilities of the emerging economy find that even an excellent educational back­ ground in the late 20th century may not contain all of the answers for success in the new century, especially in a new, unstable envi­ ronment. In fact, the question can be asked to each professional manager of his or her organization: “ Do I possess the skills to suc­ 0 2 6

Actualité

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ceed as a manager in the compe­ titive environment of the 21 st cen­ tury?” If one is to believe the dismal pic­ ture of the environment portrayed in the media, then now is as good a time as any to take inventory of your personal selling points, iden­ tify the gaps, and find ways of filling those gaps. Continuing the trend that is evident in the U.S., European managers are increasin­ gly experiencing more than one career during their working lives, and often 4, 5 or more distinct “ careers” even within a single company. Yet taking charge of one’s career development is not an easy task, given other seemin­ gly conflicting priorities for time and resources. What are some profiles of mana­ gers seeking further education after their “traditional” full-time education ceases? Bank mana­ gers retool their skills to manage sophisticated investment, Internet or other forms of global banking when they realize that the number of traditional bank managers per inhabitant is likely to decline rapidly in Europe, following the trend in the U.S. Sales, purchasing, logistics, and production managers learn the latest in technological advances in procurement, distribution and supply chain integration through

the use of expanded physical and virtual networks. Engineers find themselves needing new skills to manage global teams, requiring softer skills in the areas of project management, cross cul­ tural communication, finance and other managerial skills for which they were not trained. General managers and their marketing or sales managers find their oncesecure markets under attack, with barriers of entry coming down, value chains becoming shorter, and a sudden need to rethink the organization’s strategy versus its core competencies. Another factor influencing the Luxembourg market is the pos­ sible creation of a population cen­ ter in excess of 700,000 people. In order to properly employ these people and ensure the vibrancy of the Luxembourg economy, innova­ tive people, ready to take an acceptable level of risk into ven­ tures that are well planned out and financially supported. Enter the manager of the 21st century: he or she works cross-culturally with people, understands the technolo­ gy supporting the business, conti­ nuously in touch with the market. These words were recently echoed by Paul Kleinbart, Training Director at fast, S.A., and Adjunct Professor at Sacred Heart University, where he has been researching the increasing skills gap in Luxembourg, and the need for retooling of skills. One of many tools still used in business management today to assess Strengths and Weak­ nesses, as well as Opportunities and Threats, is the classic SWOT analysis. Have you conducted a SWOT analysis since September 11th, assessing your company’s, and your own, condition? You may discover that some careful invest­ ments are in order. ■


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030 Flashback ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro TEXTE OLIVIA AREND

035 People qui part, qui arrive... TEXTE OLIVIA AREND

043 Business W eb Directory où sortir? TEXTE OLIVIA AREND

048 Guy Kerger qui cherche ne trouve pas nécessairement TEXTE GUY KERGER ILLUSTRATION H!

050 Observatoire des Nouveaux M édias le retour des marques TEXTE DENYS LEVASSORT ILLUSTRATION H!

051 Agenda quoi, quand et où? TEXTE OLIVIA AREND

052 ISOC binladen@yahoo.com TEXTE PATRICE HUSSON ILLUSTRATION H!

054 FirstTuesday Luxembourg les différentes sources de financement TEXT

STEVE GLANGE

056

PictureReport

TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS VINCENT RUCK, PATRICK MULLER (BLITZ)


On ne ralentit pas en automne -> les feuilles jaunissent, mais l’activité continue

COMMERCE EXTÉRIEUR AU 1ER SEMESTRE 2001 Sous l’influence d ’un envi­ ronnement international moins porteur, les expor­ tations de marchandises ont connu un tassement de leur croissance au cours du 1er semestre 2001, avec un montant de 177,59 milliards de LUF. Les statistiques sont net­ tement plus avantageuses 0 3 0

Past&Future

paperJam 11.2(301

pour le commerce extraUE15, où le taux de crois­

de 236,08 milliards de LUF, soit une progression

sance atteint +2,5% UE15.

de +6,7% par rapport à la même période de 2000. La progression pour l’extraUE15 a été plus forte que pour les achats UE15 (+16,9% comparé à +5,2%). La hausse a été particulièrement marquée

des livraisons a +9,0%, comparé à pour les ventes Certaines catégo­

ries de produits ont connu un recul de leurs exporta­ tions: boissons et tabacs (-9,1%), produits chi­ miques et connexes (3,0%), matériel de trans­ port (-4,0%) et articles manufacturés divers (11,1%). Les importations de marchandises ont atteint le montant record

par les acquisitions de matériel de transport (+22,1%), notamment d’aéronefs et de satellites en provenance des EtatsUnis. Les autres catégo­ ries de produits o n t-^


également connu une progression, à l’exception des boissons et tabacs (3,3%), des matières brutes non-comestibles, huiles et graisses (-6,9%). La balance commerciale enregistre un déficit de 58,49 milliards de LUF (49,63 milliards pour la même période en 2000). La dégradation du solde commercial est surtout tri­ butaire des acquisitions en 2001 d’aéronefs et de satellites.

PKI: RSA SECURITY INC. ET EUSIGN VONT CONCLURE UN PARTENARIAT STRATÉGIQUE E-commerce et communi­ cation sécurisés seront assurés grâce à une solu­ tion basée sur des certifi­ cats numériques en tant que service en ligne géré. Entreprises et organismes publics pourront ainsi sécuriser entièrement leur communication et leurs transactions via Internet sans devoir s'équiper de fonctionnalités internes. La sécurité relève d'euSign, la start-up luxembourgeoise de Vincenzo Rau, dont le sys­ tème Managed Trust Solutions repose sur la technologie RSA Keon et permet de sous-traiter totalement la gestion des certificats numériques. Keon est conçu pour assurer l'émission, la ges­ tion et l'approbation des certificats numériques. Pour rappel, la «Public Key Infrastructure» est deve­ nue la principale fonction­

nalité pour la sécurité des communications et des transactions via l'Internet. L'information numérique peut être pourvue d'une signature digitale valable tandis que les transactions professionnelles sont sou­ tenues par une norme à caractère légal.

UNE PRODUCTION LUXEMBOUR­ GEOISE EN TÊTE DU BOX-OFFICE AMÉRICAIN! \ Le long-métrage The Musketeer de Peter Hyams, avec Catherine Deneuve a été produit par les Luxembourgeois de The Carousel Picture Company (Romain Schroeder et Tom Reeve) ainsi

GULF, LE RETOUR Gulf dispose de plus de 100 stations-service aux Pays-Bas ainsi que d ’une trentaine en Belgique. C ’est ce 1er septembre que l’enseigne a repris vie au Grand-Duché, à Weiswampach, près de la frontière belgo-allemande. La renaissance de cette marque disparue du Grand-Duché depuis une quinzaine d’années, soit après son rachat par Q8, est pilotée au Grand Duché par la société Petroleum Luxembourg S.A. Gulf a longtemps fait partie des 7 majors (Exxon, Chevron, Mobil, Shell, Texaco et BP) qui, dès la fin des années 1930, se sont partagés le monde et ses champs de pétrole. Depuis 1999, la marque Gulf est de nou­ veau commercialisée en Europe.

PHILIPS AND SES MULTIMEDIA DEMONSTRATE SATELLITESTREAMED MPEG-4 AT IBC2001

que par D’Artagnan Production Limited (Moshe Diamont). Son tournage s’est déroulé principale­ ment au GrandDuché (avec notamment une scène de bataille à Vianden), qui a également fournit ses techniciens et le support du FONSPA, dans le cadre du régime spécial des certifi­ cats d ’investisse­ ment audiovisuel. Projeté en avant-première européenne au Festival du cinéma américain à Deauville début sep­ tembre, le film s’est placé en tête du box-office américain lors de sa sortie, avec 10,7 millions d’entrées, ce qui fait de lui la 1re co-production luxembourgeoise à se placer en tête de ce classe­ ment. Au Grand-Duché, une avant-première sera organi­ sée par The Carousel Picture Company avant la fin de l’année. ■

In Amsterdam (14th Sep­ tember), the companies paperJam 11.2001

Past&Future 0 3 1


gave a demonstration of MPEG-4 IP-based broadband content strea­

the

ming, combining the Astra-Net broadband

the ideal solution for strea­ ming media efficiently, as well as enabling program­

satellite service with Philips’ ISO-compliant MPEG-4 world standard product solution. They will showcase the benefits of streaming content based on MPEG-4, via an open and standard based solu­ tion by uplinking content encoded using Philips’ WebCine MPEG-4 Encoder and distributed via Astra-Net multicast to reception terminals within

Amsterdam

ming providers to create and stream rich, interacti­ ve and compelling audio, video and multimedia content. Satellite multi­ casting is increasing in popularity as a method of distributing premium content, such as pay-perview and video-ondemand for the consumer market, and for distance learning, corporate com-

MALGRE L’ETE, LESFRONTALIERS.LU FRÔ­ LENT LES 300.000 PAGES ■'UES EN AOUT!_______________ Le site communautaire francophone développé et édité depuis décembre 2000 par NeoFacto a battu son record d ’audience avec 280.000 pages vues j

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convention centre. MPEG4 provides satellite with

lors de 19.200 visites. Lesfrontaliers.lu Favoris Outils l ■■ »» lesfrontaliers.lu :les frontaliers

Fichier Edition Affichage

munications and data caching in the business-

la culture et les loisirs. Format tabloïd, tout en

to-business sector, with multimedia services deployed to multiple plat­

couleurs, photos et illus­ trations de qualité, “ Le Quotidien” se vendra au

forms such as PCs, TVs and mobile devices.

même prix que l’actuelle édition du “ Républicain

«LE QUOTIDIEN», 1ER QUOTIDIEN INDÉPENDANT LUXEMBOUR­ GEOIS, EST SUR LES RAILS La société d'édition Lumedia S.A. a été créée le 26 septembre 2001. Issue d ’un partenariat entre le quotidien régional français Le Républicain lorrain et Editpress Luxembourg S.A., Lumedia S.A. est chargée de l’édition du nouveau journal indépendant luxembourgeois. Le Quotidien, qui reprendra 7 jours sur 7 le flambeau de l’édition de Luxembourg du Républicain lorrain. Il s’agira d ’un quotidien luxembourgeois grand public vraiment indépen­

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' ARBFO. - S0% n b résultat d'exploitation Le président de la direction générale de l'ARBED, Femand Wagner a présenté hier les résultats du premier semestre 2001 ‘ K IW I la carte prépayée de Moblli fête n premier anniversaire A cette occasion, Mobilux vous I présente les formules KIW I utilisables sans soucis par les utilisateurs frontaliers et vous Invite à participer au grand Concours Anniversaire Kiwi.

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est audité par Xiti, organisme externe et indépendant. En outre, pas moins de 4.000 membres reçoivent désormais régulièrement la newsletter dédiée. Selon NeoFacto, la forte progression de la communauté frontalière et les conti­ nuels développements permettent d'en­ visager une progression régulière de la fréquentation du site.

dant, en français, qui tien­ dra compte de la nouvelle évolution urbaine qui se développe autour de Luxembourg, capitale européenne et centre financier. Indépendance, regard interrogateur, liber­ té de ton, façon vivante et personnalisée de présen­ ter l’actualité locale, enga­ gement dans l’information sportive seront maintenus. L’approche journalistique sera approfondie et éten­ due à des domaines jusque-là moins couverts comme la politique natio­ nale, la justice, l’écono­ mie, la politique étrangère,

0 3 2

Past&Future

paperJam 11.2001

lorrain” et bénéficiera de la coopération naturelle qui est en train de s’établir entre les 2 rédactions. L’équipe du nouveau jour­ nal que son directeur et rédacteur en chef, Victor Weitzel, est en train de constituer, sera composée de collaborateurs du Républicain lorrain et de têtes nouvelles. Le Quotidien paraîtra dès que son équipe sera prête pour garantir aux lecteurs du Républicain lorrain et à ses nouveaux lecteurs la qualité continue à laquelle sa rédaction aspire.

SES MULTIMEDIA ET AT-SKY PRO­ POSERONT BIEN­ TÔT UN BOUQUET TV-WEB GRAND PUBLIC, INFOCAST Astra, diffuseur de Canal Satellite, a signé avec ATSky un contrat de diffusion du premier bouquet TVWeb 100 % gratuit (ni abonnement ni frais télé­ phoniques), qui sera diffu­ sé en France à partir de novembre sur la plate­ forme de distribution large bande satellite Astra-Net de l’opérateur SES Multimedia. À terme, Infocast proposera plus de 250 chaînes télévision, radio et web haut-débit mais, pour l'instant, «seule» une centaine de chaînes sera


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DMR CONSULTING DÉVELOPPE LES PROCESSUS PER­ METTANT DE RÉCUPÉRER, TRANSFÉRER, ORGANISER ET CONSERVER LE SAVOIR ET LE SAVOIR-FAIRE AU SEIN DES ORGA­ NISATIONS Jusqu'à présent, les entre­ prises ont dû faire face aux difficultés liées au recrutement et à la réten­ tion du personnel. Depuis peu est apparue une pro­ blématique nouvelle: celle des départs massifs à la retraite des baby-boomers. Ces différents élé­ ments obligent aujourd'hui certains acteurs privés et publics à intervenir de manière proactive afin de maîtriser la disparition des connaissances. Toutes les sociétés ou organisations qui connaissent des mou­ vements importants de personnel causés par les fusions ou acquisitions, les rotations élevées du personnel, les réorganisa­

tions d'envergure, etc, doivent gérer de manière proactive le transfert des expertises. Il importe d ’identifier les connais­ sances clés à transférer, de faciliter la transition du savoir et, enfin, de préve­ nir de manière générale les effets induits par les mou­ vements de personnel. DMR Consulting a investi dans la mise en place de mécanismes favorisant la transmission du savoirfaire entre ses consultants. Forte de cette expertise, la société a mis au point un framework composé de processus, méthodes et outils permettant de cap­ turer, transférer, garder en mémoire et développer les connaissances et les com­ pétences clés de l'organi­ sation.

Arrivées et départs en entreprises et institutions, changements de position, vos infos nous intéressent! Envoyeznous un e-mail à l'adresse press@paperjam.lu, et paperJam vous remerciera par un abonnement "test" de trois mois.

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Brochard, dont la m am an, C arole Brochard, consultante chez Mindforest, et le pap a, M ichel

Brochard, de la DG Information Society à la Com m ission européenne, sont d éjà très

REOUVERTURE APRÈS TRANS­ FORMATIONS DU MUSÉE DE LA BCEE Fermé en mai 2000 après près de 5 ans d'existence, le Musée fait revivre 145 années de traditions et d ’innovations bancaires sur la place financière luxembourgeoise. A côté de l’histoire de l’épargne et des crédits, les visiteurs sont invités à explorer un espace dédié à la numis­ matique et à révolution des moyens de paiements internationaux. Une sec­ tion entière est consacrée au domaine de l’electronic banking, dans laquelle les visiteurs pourront se fami­ liariser avec la gamme de la banque (essayer SNet,...). Face à des

fiers. Nous aussi (m êm e si nous n'y som mes p as pour grand-chose!) Avec une telle asce n d a n ce , le petit d evra être à la h au ­ teur... B onne ch a n ce d ans la vie.

S a n s transition, bien ven ue é g a le ­ ment à Jung Ae D escam ps et à Jean-M ichel Gaudron, qui ont res­ pectivem ent rejoint l'équipe de paperJam le 01 septem bre et le 15 octobre. Jung A e D escam ps occupe la fonction de conseiller com m er­ cial, tandis que Jean-M ichel G audron, an cien rédacteur e n chef A gefi Luxembourg, apportera fas

notam m ent son expérience en

m atière de finances et d'économ ie à notre équipe rédactionnelle.

C 'est Adrien Floener qui assu rera la suc­ cession d e Jean-M ichel G audron à

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CREATION D’ENTREPRISE: BLITZ OU LA 1RE AGENCE PHOTO DE LA GRANDE RÉGION

La création de Blitz - une joint-venture entre Mké S.A., éditrice de paperJam et de l’Index notamment, et Photographie Patrick Muller - répond à une ambition très claire: créer la première agence

écrans informatiques

du bénéfice par action

où défilent en temps réel les dernières informations des marchés financiers, les visiteurs baigneront dans l’ambiance d ’une réelle salle des marchés où s’effectuent toutes les opérations d ’achat et de

attestent du bien fondé de la stratégie du groupe, les dernières acquisitions

vente en bourse. Des bornes interactives et pré­ sentations audiovisuelles permettront de s’informer sur un sujet particulier et de découvrir l'histoire de la BCEE, ses produits, ser­ vices et ses 93 agences.

UN BON 1ER SEMESTRE POUR DEXIA

photo de la Grande Région. L’entreprise aura pour objectif d ’offrir des services de photographie aux professionnels de la communication du marché régional. Avec ses 2 photographes «maison» Patrick Muller est maître-photographe depuis 1996 et privilégie dans son tra­ vail l’architecture, le portrait et la publi­ cité - et un ensemble de photographes internationaux sous contrat, Blitz est capable de répondre à des besoins très pointus dans des domaines variés, allant de la publicité au reportage, en passant par l’architecture, l’industrie, le portait ou encore la mode. Notre marché est celui de la Grande Région, expli­ quent Patrick Muller et Mike Koedinger, les 2 associés. Nos clients, les photo­ graphes que nous représentons, les domaines dans lesquels nous sommes compétents créent les conditions pour nous permettre de dépasser les fron­ tières traditionnelles, et de développer nos activités au Luxembourg, en Belgique, Allemagne ou France, en maintenant des niveaux de qualité et de réactivité suffisants.

0 3 6

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Le résultat brut d’exploita­ tion a progressé de 45,2% pour s’établir à 1.355 mil­ lions d ’euros au 30 juin 2001 contre 933 millions d ’euros l’année précéden­ te. Cette évolution s’est faite dans une conjoncture défavorable au secteur bancaire, et résulte de la bonne tenue des perfor­ mances du groupe ainsi que de l’évolution de son périmètre de consolida­ tion. La contribution des résultats d ’exploitation des sociétés intégrées

ayant amélioré ces 2 élé­ ments. La croissance du bénéfice par action place Dexia parmi les banques européennes qui enregis­ trent les meilleures perfor­ mances et, eu égard à l’objectif de doublement du bénéfice par action à l’horizon 2005 exprimé l’an dernier, elle marque une avance par rapport au plan de marché. Le résultat net du semestre atteint ainsi 866 millions d ’euros, en hausse de 60,7% par rapport à celui du 1er semestre 2000. La part du groupe dans le résultat net s’élève à 814 millions d ’euros, contre 514 millions au 1er semestre 2000, soit une progression de 58,4% de période à période. Au 30 juin 2001, le ratio de fonds propres dur du groupe Dexia (Tier 1 ratio) s’élève à 9,9% contre 9,3% à la fin décembre 2000.

ASSURANCES: ZURICH A COM­ MERCIALISÉ CET ÉTÉ UNE FORMU­ LE «PACKAGE»

dans les 12 derniers mois - Financial Security Assu­ rance, banque Labouchere, Artesia Banking Corporation,... - élargit considérablement l’assiet­

3 ans après le lancement de son alter-ego belge «Zurich dolphin», la com­

te des résultats opération­ nels, et fournit au groupe un fort potentiel addition­

pagnie désire incarner la simplicité pour les PME au Luxembourg, et plus

nel de développement futur. La poursuite de l’amélioration du ROE, qui

spécifiquement les com­ merces de gros, de détail

dépasse l’objectif à moyen terme de 20%, ainsi que l’augmentation de +10,6%

et l’Horeca. Réunies sous un même contrat, un même paiement, les garanties



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LE PORTAIL BELGE PLANET INTERNET S’EST MUÉ EN SITE D’INFORMATION CONTINUE

l'Agefi Luxembourg, é p au lé p ar Olivier Minguet. Fraîch em ent arrivés de Belgique, ils s'adap ten t au plus vite à la p lace finan­ cière luxem bourgeoise.

Le portail francophone de l’opérateur belge Planet Internet a subi plus qu’un lif­ ting pour la rentrée. Face à la crise du contenu gratuit, l’équipe a décidé de changer de cap: exit les infos généra­ listes diverses du portail classique, vive l'information continue, susceptible d ’atti­ rer plus de visiteurs... et d ’annonceurs publicitaires.

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E sp ace Net a recruté 2 créatifs de feu XYZ Productions, Michel Schiffmann (voir photo), con cep­ teur multim édia spécialisé notam^

ment d ans la technologie Flash, et David Meier, graphiste. E sp ace Net

renforce ainsi ses com pétences d ans les technologies anim ées.

Deloitte & Touche a nom m é 2 nouveaux associés. P a sca l Noël, 39 ans, est expert com ptable et réviseur d'entreprises. Il a débuté sa carrière au sein du départem ent

Bilan alourdi i Touloua». 2» Oooiat W.Bush «ai aimé Ou

Audit e n 1986. En 1993, il intègre le d ép ar­

t«l«i«m I ministres a

tement fiscal au sein duquel il se spécialise L’équipe rédactionnelle habituelle se consacre désormais plus particulière­ ment à l’actualité mondiale, nationale, à l’économie, à la culture et à l’insolite. Histoire que le surfeur dispose à la fois

d ans le conseil aup rès d es sociétés du sec­ teur financier. Stan Storba, (voir photo) 35 ans, titulaire d'une m aîtri­ se e n S cien ces Econom iques, a débu té sa carrière professionnelle

d ’une information de type «journal télévi­ sé», un journal constamment mis à jour (en semaine, de 8h à 22h), puisque des freelances assurent le relais de la rédac­

de Recrutem ent. Il rejoint Deloitte &

tion lors des week-ends. ■

Touche e n 1998 en tant que Directeur des

en 1990 au sein d e la KredietBank Luxem bourg en qualité de C h argé

Ressources Humaines, av ant de se co n sa ­ crer à l'élaboration et a u développem ent de la ligne d e services Co-Sourcing/ReSourcing. bénéficient d’une ges­ tion production et sinistre simplifiée et personnali­ sée. Ce regroupement des garanties permet de répondre aux besoins spé­ cifiques du client et d ’évi­ ter le double emploi éven­ tuel entre certaines garan­ ties choisies. Zurich tan­ dem offre une structure de contrat flexible, à la carte en fonction des besoins de l’entreprise: incendie et périls connexes, perte d ’exploitation, perte de la

valeur vénale du fonds de commerce, risques élec­ troniques, ...

Stephan Engelen est le nouveau directeur g én éral de Cisco System s, n °l m ondial des produits de réseau classiques, pour la

LA BCEE LANCE ZEBRA, LE COMP­ TE COURANT ALL INCLUSIVE

Belgiqu e et le Luxembourg. Il suc­ cèd e à M arc Aelbrecht, promu au poste d e vice-président de la division Custom er A dvocacy au sein de la zone Europe, Middle East, Africa. Après 10 an s

La BCEE offre désormais à ses clients Zebra un servi­ ce bancaire complet avec une gamme d ’avantages extra-bancaires

p assés d an s diverses fonctions com m er­ ciales et d irigean tes chez Philips

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LES CAMPAGNES -------------------------------------------------------------------------------------------Chaque mois, paperJam vous propose, en collaboration avec les agences, un résu­ mé des nouvelles campagnes publicitaires lancées au Luxembourg.

services e-banking, condi­ tions sur l’achat de SICAV-

Campagne „Classic Cube 2002“ C lie n t: E P T A g e n c e : M ik a d o

S u p p o rts

pour un forfait men­ suel: gestion et extraits de compte, exécution de vire­ ments, ordres périodiques et domiciliations, multitu­ de de cartes de paiement,

u tilisés:

Presse A rt D irector: D id ie r L e c le rc q C o n c e p te u r C o p yw riter: Frédéric Thill P h o to g ra p h e : Frank W eber

BCEE, les prêts immobi­ liers et personnels, la loca­ tion de coffres-forts, réductions et services extra-bancaires (billets d ’avion, location de voitu­

B e rn a rd F ou b e rt

re,...), assistance lors de situations critiques (clés perdues, vol ou perte d ’ar­ gent ou billets d'avion,...) Afin de mieux cibler les besoins de chaque client,

Campagne „Supermarché de fonds“

la BCEE propose 3 comptes courants Zebra différents: Zebra confort, Zebra surf et Zebra first.

Campagne „Mikado“ C lient: M ikado A g en ce: M ik a d o S u p p o rts utilisés: P resse A r t D irector: S tépha ne Jo iris C o n c e p te u rC o p y w rite r:

S té p h a n e

L e fe b v re

P h o to g ra p h e :

C lient: Internaxx A g en ce: M ik a d o S u p p o rts utilisés: p re s s e ,

in te rn e t

A rt

D ire c to r:

S té p h a n e

J o iris

C o n c e p te u r-C o p y w rite r: F ré d é ric Thill P h o to g rap h e: Tony S to re (Banque d ’im ages) e t re to u c h e R TL C o lo u r

NOUVEAUX TARIFS TELE2

(Bruxelles)

Campagne „CACTUS - produit frais“ C lient: C actus A g en ce: C o n c e p t F a c to ry S u p p o rt: C iném a- TV -Série de 3 s p o ts tv -c in é m a to u rn é s en 3 5 m m illu s tra n t les p ro d u its frais des supe rm a rc h é s C a c tu s

M a is o n d e p ro d u c tio n : C o n c e p t fa c to ry

P rod uction : P o l G oetzinger Sc én ario : C laude L a h r R é a lis a tio n -C h e f

O p .:

M ic h e l

H o u s s ia u x -B x l

S o u n d track: JP P P ro d u c tio n s - B x l

Campagne „Affiches abonnements gsm EASY, TOP ET JOY ACCESS“ C lient: C M D A g en ce: In te r C o m m u n ic a tio n A r t D irecto r: G hislain G ira u d e t C o pyw riter: P a tric k T h o n n a rd A c c o u n t: A lain C u nisse D 'a p rè s la m o u c h e o rig in a le : S té p h a n e S ch uh M o d élisa tion 3D : S e b K o stka

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Tele2 ne facture pas d'abonnement mensuel et il n‘y a pas de montant minimal de facturation. L'inscription est immédia­ te et totalement gratuite. Dans un souci constant de proposer les tarifs les moins chers à ses clients, Tele2 a adopté de nou­ veaux tarifs pour la ren­ trée. Adaptation des tarifs Call by Call nationaux: les tarifs vers un abonné fixe ont été adaptés aux tarifs Comfort (présélection). Les tarifs en vigueur depuis le 15 septembre sont donc de 1,25 Luf/min en tarif normal et de 0,625 Luf en tarif réduit. Le temps de facturation sera désormais: première mi­ nute pleine, puis toutes les 15 secondes. Du 1er octobre 2001


jusqu’à la fin mars 2002, tous les clients Tele2 Comfort bénéficient d'1 heure de communications gratuites par mois à consommer les diman­ ches pour des appels télé­ phoniques vers des abon­ nés fixes nationaux. Tele2 Comfort signifie passer tous ses appels via Tele2 sans devoir introduire le préfixe 15777 avant chaque appel. Meilleur tarif Internet: un 2e tarif réduit a été ajouté à la structure tarifaire actuelle. Il est désormais possible de surfer sur Internet à partir de 0.35 Luf/minute tous les jours de 23h à 07h. Les tarifs «normal» et «réduit 1» restent inchan­

gés (1 Luf/min respecti­ vement 0,5 Luf/min). La nouvelle tarification Internet est valable depuis le 15 septembre 2001 et les clients Tele2 ne paient ni frais de connexion, ni abonne­ ment mensuel. Pour l’in­ ternational, une nouvelle zone à 12,5 Luf/min (11.50 Luf/min pour Tele2 Comfort) a été créée, qui regroupe des pays comme la Bosnie Herzégovine, Chypre, Hongkong ou encore la République Slovaque. D'autres destinations ont vu leur tarif par minute sensiblement diminuer puisque ces pays ont été intégrés dans

LES P&T ET CEGECOM SIGNENT UN CONTRAT D'ACCÈS AUX BOUCLES LOCALES DES P&T_____________ Le 26 septembre 2001, l'Entreprise des P&T, représentée par M. Marcel Gross, Directeur Général adjoint, et la société Cegecom, repré­ sentée par Mes­ sieurs François Thys, Directeur Général, et Jac­ ques Ruckert, Directeur Techni­ que, ont signé un contrat pour l'accès aux boucles locales de l'EPT. Ce contrat permet à Cegecom de louer la boucle locale de l'EPT, c'est-à-dire le raccorde­ ment physique du client jusqu'au pre­ mier central téléphonique, afin d'offrir des services de télécommunications. Les modalités financières, techniques et commerciales ont été publiées par l'EPT dans son offre pour l'accès dégroupé à la boucle locale qui a été approuvée par l'Institut Luxembourgeois de Régu­ lation. ■

Electronics, Stephan E ngelen a rejoint Cisco en juin 1999 au poste d e directeur de la division SMB (entreprises ju squ’à 1.000 personnes). Il a ensuite assu ré la gestion du c a n a l p artenaires ainsi que celle des services Markting et Business Development.

Le C onseil d’Administration d e Dexia a coopté Roberto Mazzotta, Président du C onseil d ’Administration de la B an ca Popolare di M ilano en qualité d’adm inistra­ teur, en rem placem ent de Paolo Bassi. Â gé de 60 ans, an cien Professeur à l’Université de G ên es et Ministre des Affaires régio­ nales, Roberto Mazzotta a poursuivi une carrière b a n ca ire qui Ta m ené en 2001 aux postes d e Président du C onseil d’adm inis­ tration d e la B a n ca Popolare di M ilano et Vice-Président de l’Association Bancaire Italienne.

Kurt Van Eeckhout devient Professional Services M anager chez EMC Benelux, le numéro 1 m ondial du stockage de données. Kurt Van Eeckhout dirigera une équ ip e de 35 conseillers. Il sera égalem ent responsable du recrutem ent, de l’en g ag em en t et de la formation du person­ nel de son départem ent d ans le Bénélux. A gé de 34 an s, Kurt Van Eeckhout a débuté sa carrière chez Siem ens d ans le dévelop­ pem ent logiciel et la gestion interne de pro­ jets et a été m an aging director professional services de Com puware.

Pricew aterhouseCoopers announced the adm ission of 8 new partners in Luxem­ bourg. For «Assurance», Amaury Evrard (35) et Laurent Marx (34); for «Tax», Wim Piot (35), Michel Roumieux (36) Serge Saussoy (36). For «Risk M anagem ent and Advisory Services», Bernard Dubois (36), Olivier de Vinck (36) and Rudy Hemeleers

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Avant la sortie du prochain paperJam

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vous pouvez déjà lire les communiqués des entreprises Ä fg n e

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04 2 B u s in e s s W e b -D ire c to ry paperjam10.2001


paperjam BusinessW eh-D irectory

Qu’est-ce qu’on fait ce soir? -> Agenda.lu permet de planifier sorties et autres activités culturelles en quelques clics. Outre scruter les pages culture de votre quotidien ou hebdomadaire favori, ou écouter d ’une oreille, dans les embouteillages, les infos spectacles, vous pouvez surfer sur agenda.lu pour vous concoc­ ter un programme détente et/ou culture sous toutes ses formes.

JE M ’INFORME Environ 200 manifestations sont venues enrichir le squelette d ’agenda.lu depuis sa création. Le concept est on ne peut plus simple et efficace: agenda.lu met à disposition des responsables d ’événements sa plate-forme gra­ tuite afin qu’ils fassent part de leur existence et, de l’autre côté, les internautes voient mis à leur dis­ position un panel d ’activités desti­ nées à combler les attentes de chacun: actions groupées, confé­ rences, cinéma, commémora­ tions, danse, enfants, expositions, fêtes, gastronomie, inaugurations, journées à thème, musique, musées, shopping, sport, spec­ tacle, théâtre, concours, compéti­ tions lointaines, divers et inclas­ sables. La liste est exhaustive et on ne s’en plaint pas. Le visiteur du site en rupture d ’idées pour remplir les cases vides de son organizer trouve dès la page d ’accueil quelques outils

destinés

à

simplifier

sa

recherche. Il entre la date ou la période qui l’intéresse (jusqu’en 2004!), la région (d’Anvers à Esch-sur-AIzette), le type de manifestation qu’il recherche (danse,...), et le moteur affiche le listing synthétique des entrées qu’il a trouvées dans la base, classées par date, accompa­ gnées du nom de la manifesta­ tion, du lieu et du pays où elle se déroule. Une recherche sur plu­ sieurs types d’activités est pos­ sible également, les événements étant accompagnés d’une légen­ de de couleur afin que le deman­ deur se repère facilement dans ce qui lui est proposé: rouge pour spectacle, ... Un champ «key words» permet quant à lui de rechercher de manière encore plus pointue.

ment une fois sa date dépassée. Un mot de passe est attribué lors de l’inscription, permettant de supprimer l’événement. I WWW.LUXAUTO.LU ]

sa

50 Certains reprocheront à agenda.lu son design un rien tris­ tounet... qu’à cela ne tienne, le site assure côté performances de recherche. Avis à ceux qui dési­ rent faire part des événements qu’ils organisent: ce site est gra­ tuit et risque de devenir une réfé­ rence complémentaire pour les assoiffés d ’activités et autres busy people.

JE T’INFORME Les annonces peuvent quant à elles être envoyées au créateur du site par courrier classique, par fax,- n’est pas encore web addict qui veut - et par e-mail bien sûr. Il suffit de remplir un formulaire reprenant quelques informations sur l’organisateur et la manifesta­ tion. Il est possible d’insérer un logo ou une photo, et la manifes­ tation est effacée automatique­

QUICKIES Dans un tout autre genre, Clearstream vient de lancer son nouveau site, de même qu’Auchan et Cactus, qui lance notamment une newsletter et une rubrique dédiée aux amoureux du vin, tandis qu’Auchan propose un espace culture qui présente les dernières nouveautés (livres, CD, spectacles,...). ■

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B u s in e s s W e b -D ire c to ry 043


des zones meilleur marché. Les changements les plus notables sont l'in­ tégration de la Pologne, d'Israël et du Japon dans la zone à 4,75 Luf/min (respectivement 4,50 Luf/min pour Tele2 Comfort) ou encore celle de la Chine dans la zone à 7 Luf/min (respectivement 6 Luf/min pour Tele2 Comfort). La nouvelle structure tarifaire interna­ tionale est en vigueur depuis le 15 septembre

2001 .

SÉCURITÉ DE L'INTERNET PROPOSITIONS DE L'ISOC AU GOUVERNEMENT La Commission européen­ ne a récemment rédigé une Communication au Parlement européen et au Conseil sur la sécurité des réseaux et des données, qui vise à établir l’inventai­ re de l’arsenal législatif communautaire dans ce domaine afin d ’envisager les adaptations néces­ saires au nouveau paysa­ ge technologique. En ce sens, le gouvernement a lancé une vaste enquête citoyenne pour cerner les contraintes et les limites de l’intervention de l’Autorité. L’ISOC croit que seule la transparence peut accroître la confiance des citoyens dans les solu­ tions proposées et suggè­ re que, dans le cadre des marchés publics, l’accent soit mis sur la nécessité d ’utiliser et/ou d ’être inter­ opérable avec des logi­ ciels, protocoles et algo­ rithmes ouverts. 0 4 4

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L’exercice de la puissance publique ne saurait repo­ ser sur des solutions pro­ priétaires, développées dans des pays tiers, et mettrait l’Etat à la merci de l’une ou l’autre entreprise privée. Il s ’agit d ’une garantie démocratique élémentaire d ’assurer la continuité du fonctionne­ ment de l’Etat. L’ISOC suggère une participation active des médias écrits et audiovisuels pour informer et publier sur les risques réels. Enfin, l'ISOC désire que le gouvernement pose un geste fort au niveau européen en encoura­ geant la mise au point de logiciels à source ouverte, multi-plateforme, permet­ tant l’encryptage des courriels. A ce titre, l’Etat pourrait devenir l’autorité de certification de ses citoyens.

BGL ASSET MANAGEMENT GRANTED GIPS™ CERTIFICATION The financial management and analysis arm of Banque Générale du Luxembourg, itself part of the Fortis group, has been certified as compliant with Global Investment Perfor­ mance Standards™ (GIPS). The certification was issued by PricewaterhouseCoopers. The annual performance of all private and institutio­ nal portfolios under dis­ cretionary management with managed assets of over LUF 20 million (EUR 495,787), as well as all investment funds (SICAVs) managed by BGL Asset

Management, will be cal­

methods

culated in accordance with GIPS standards. As part of the implementation

sector-based rather than a country-based approach, while continuing to take

of GIPS standards, BGL Asset Management has adjusted its management

into consideration the concept of major geogra­ phical regions so

in

favour of a

UN SUPERMARCHÉ DE FONDS ONLINE POUR INTERNAXX___________________ Le service de courtage en ligne issu d'une alliance entre BGL et TDWaterhouse se lance sur le marché des Fonds d'investissements avec 9 in te rn a x x

»/*/««*<«»/»*. rriwoerhouse düüTSLSSÄ“

gestionnaires de fonds internationaux et plusieurs centaines de fonds, acces­ sibles aux investisseurs luxembourgeois et internationaux. Le supermarché bénéficie d ’une interface conviviale et d ’une gamme de services étendue: droits d ’entrée réduits, pas de coûts de transaction, pas de frais supplémen­ taires pour un passage d ’ordre par télé­ phone, droits d'entrée uniformes au sein de chaque catégorie d'actifs, choix, recherches et analyses objectives sur les performances des Fonds offerts fournies par Standard & Poor's Fund Services. Tous les Fonds achetés via le supermarché, et toutes les actions et espèces sont détenus dans un compte Internaxx unique. Internaxx continuera d ’étendre son offre dans les mois à venir. Selon Marc Lenert, Administrateur Délégué: plutôt que de se voir offrir uniquement les fonds gérés par sa propre banque, notre client traite avec nous - via Internet ou téléphone- sans se déplacer, choisit parmi des centaines de fonds et en plus bénéficie de rabais allant jusqu’à 50% sur les droits d’entrée officiels.


P E O P L E that the performance of each sector can be ana­ lysed in the context of its immediate economic envi­ ronment. The reason for BGL’s decision to make all its discretionary manage­ ment portfolios GIPScompliant is to meet the needs of existing and futu­ re investors by providing completely transparent disclosure of performance, that can only be reliable when carried out within a framework of standards recognised by investment professionals and the public.

BIP INAUGURE SES NOUVEAUX LOCAUX À WEIMERSHOF BGL Investment Partners est la société d'investisse­ ment créée en avril 2000 en partenariat entre la BGL, plusieurs groupes d ’actionnaires stables et le public épargnant. M. Alain Georges, Président du Conseil d ’administration, a rappelé que BIP est l’un des principaux investis­ seurs institutionnels de la capitale et contribue à l’ancrage d’un actionnariat stable au Luxembourg de grandes firmes de dimen­ sion internationale, tout en participant au financement d ’expansion de firmes plus jeunes à potentiel important. Le maintien au Luxembourg d’une culture d ’actionnariat forte et d’une réelle base d ’inves­ tisseurs est un sujet qui tient particulièrement à cœur à la firme, alors que la réforme annoncée de la «loi Rau» risque de faire

disparaître une catégorie traditionnelle d ’investis­ seurs. L’équipe de 7 per­ sonnes est en charge de l’analyse et de la gestion de projets d ’investisse­ ment en firmes cotées ou non cotées, au Luxem­ bourg et dans la grande région. André Birget, Directeur de BIP, a souli­ gné que l’environnement d ’investissement est ac­ tuellement très perturbé par le crash des valeurs

(43). Worldwide, the 512 adm issions of new partners bring the total num ber of partners in the firm to approxim ately 9 000.

Cognos Belgique-Luxem bourg ren­ force son équipe com m erciale en e n g ag ean t 2 Senior Business Developm ent M anagers. Ils justifient de plus de 10 an n ées d’expérience en m atière de vente de solutions: Dirk Hoebrechts et

technologiques, le ralen­ tissement du cycle aux USA et les effets du «11 septembre». Il convient cependant de faire la part

Patrick Vanbinst.

entre facteurs psycholo­ giques et réalités écono­ miques. Le maintien par la société d ’amples réserves de trésorerie a fortement amorti l’effet de la correc­ tion boursière; ces réserves permettent à BIP

d érablem ent l’équipe de ventes du

Frank Sw aelens est promu au poste de M anager Inside Sales. C es nom inations consolident consi­ lead er m ondial sur le m arch é de la Business Intelligence.

Après Jean Diederich, c'est au tour de

de déployer sa stratégie de positionnement. BIP

Karl-Heinz Rossler de rejoindre Andersen,

communique par ailleurs ses résultats au 30 juin 2001. La société dégage un bénéfice comptable de 5,8 million d ’Euros, constitué pour l’essentiel de revenus de dividendes de son portefeuille de par­ ticipations. La valeur patri­ moniale au 30 juin se situe à 71.13 Euros par action, en baisse de 6.8% depuis le début de l’année.

tions TIS (Technology Integration Services).

qui sera ch arg é de la direction des solu­ A son actif, la coordination de la plate­ forme europ éen ne d'e-investissem ent du Crédit Suisse et, de 1993 à 2000, la direction du départem ent «IT et organisation» de D ekabank à Luxembourg.

David Brodetsky, 46 ans, est le nouveau Directeur G én éral pour Astron Buildings S.A., lead er euro­ p éen du bâtim ent d’entreprise sur m esure et clés-en-m ain. David Brodetsky a débuté sa carrière dans l'audit et la com ptabilité avant de

LE PARLEMENT EUROPÉEN ATTRI­ BUE UN IMPOR­ TANT MARCHÉ TÉLÉCOM À P&T LUXEMBOURG

rejoindre Sourdillon en 1983 en tant que Directeur Finan cier et Administratif puis d'en assurer, dès 1985, la direction g é n é ra ­ le, acquérant une vaste expérience interna­ tionale dans les domaines de l'ingénierie.

Le réseau de télécommu­ nication Epinet reliant les sites du Parlement paperjam 11.2001

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è fèrmat exhibitions

è worldwide

Because exhibiting with us bears fruit Denn unsere Ausstellungen tragen Früchte Exposer avec nous porte ses fruits

www.format.lu • form at • is a m em ber of Octanorm Service Partner International, 177 professionals in 52 countries.


européen à Bruxelles, Luxembourg et Stras­ bourg a été attribué à Europarcom, association entre P&TLuxembourg et Belgacom. Le nouveau contrat Epinet HD est le prolongement du contrat Epinet 34Mbit/s et concer­ ne la fourniture de services de transport de données à haut débit. Le Parlement européen utilise ce réseau pour ses besoins internes de communications vo­ cales, data, vidéoconfé­ rences et multimédia. Le contrat porte sur une durée de 3 ans reconduc­ tibles et pourra atteindre quelque 35 millions d’Euro. Parmi les critères d'attribution fixés dans l'appel d'offres figurait la qualité du service.

GRAND SUCCÈS POUR LES PRE­ MIERS DUT EN FORMATION CONTINUE Le Centre Universitaire du Luxembourg et la Chambre des Employés Privés (CEP»L) ont uni leurs forces pour proposer 2 Diplômes Universitaires de Technologie (l’ancien Cycle Court) en formation continue, qui ont débuté le 1er octobre. Pour le DUT «Gestion» 34 candidatures ont été retenues, et 29 personnes entament le DUT «Informatique». Les 63 candidats viennent de tous les secteurs écono­ miques et ont en principe quelques années d ’expé­ rience professionnelle. 2 tiers sont des résidents luxembourgeois. Il est déjà envisagé de lancer de

nouvelles sessions à l’au­ tomne 2002. Les pro­ grammes des 2 formations s'étendent sur 3 ans, à rai­ son de 12 heures par semaine en soirée. La réussite du cycle complet est certifiée par le Diplôme Universitaire de Techno­ logie (DUT), qui est un diplôme officiel et reconnu BAC+2. Chaque année réussie est sanctionnée par un Certificat Universi­ taire de (CUT).

Technologie

EUROSKILLS S.A. HAS BECOME COMPUTER PEOPLE S.A. Following the purchase by Adecco - of which it is a group member since 1995 - of Computer People and to respond better to the requirements of the Luxembourg market, Euroskills has decided to combine its local knowled­ ge with the synergies of Europe’s leader in the domain of the provision of IT Recruitment services. The Computer People group, specialising for the last 25 years in the IT business, is present in 14 countries across Europe. This network allows it to offer, both to candidates and clients, solutions for recruitment, staff secondment and advice, locally, nationally and internationally. At pre­ sent Computer People has 700 internal staff and more than 4,000 new technology IT and com­ munications specialists working daily for its clients.

RTL LËTZEBUERG ET L'ENTREPRISE DES P&T SIGNENT UN ACCORD DE PARTENARIAT POUR L’ÉMISSION TV «PLANET RTL» S'adressant en premier lieu aux jeunes, ce programme est diffusé depuis le 17 septembre 2001 tous les jours entre 18h et 19h sur RTL Télé Lëtzebuerg avec rediffusion en semaine de 14h à 15h et de 24h à 01 h. Le contenu du pro­ gramme varie selon les jours de la semaine (Nightlife, Boulevard, Cinéma, Vidéos-Clips, Sondages, Interactivité) et le week-end (Vidéos-Clips non stop). Le bon déroulement technique des contenus interactifs (diffusion live de SMS, messages vidéo via webcam, jeux, etc.) est assuré par l'EPT. Lors de la signature de cet accord, les parties signataires étaient conduites par MM. Alain Berwick, Directeur de RTL Radio & Tele Lëtzebuerg (1 er rang, 2ème à g.) et Marcel Gross, Directeur Général adjoint de l'EPT (2ème à dr.), entourés au 1er rang de g.à dr. par MM. Steve Schmit (RTL) et Edmond Toussing, Directeur Général de l'EPT, et au 2ème rang de g.à dr. par Mme M.Heirendt et M.M.Sauer (EPT).

CEP-L: OUI À LA PROTECTION DES DONNÉES À CARACTÈRE PER­ SONNEL SUR LE LIEU DE TRAVAIL

de 1995 qui cherche à concilier la liberté de circu­ lation des données avec la protection des droits des personnes. La CEP-L concentrera son attention

Chambre des Employés Privés a fait une 1re analy­ se du projet de loi relatif à la protection des per­ sonnes à l’égard du traite­ ment des données à caractère personnel, trans­ position en droit national

sur les dispositions concernant la surveillance sur le lieu de travail et constate avec satisfaction que ce domaine sera enfin soumis à une réglementa­ tion. L’absence de toute législation fait qu'actuelle­ ment le contrôle des acti­ vités des salariés par leur employeur pourrait être

d ’une directive européenne

total.

L'Assemblée

de

la

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Chroniques

Recherche information désespérément

Qui cherche ne trouve pas nécessairement D’après les dernières statistiques, Internet semble plutôt bien se porter au Luxembourg, avec plus de 160.000 internautes réguliers et, du côté des offreurs, quelque 4.000 sites ".lu". Ce dernier chiffre est toutefois sujet à cau­ tion et varie fortement en fonction des sources. En effet, la situation se complique lors­ qu’il s’agit d ’identifier les 4.000 entre­ prises ayant une présence sur le réseau. Annuaires, guides, portails et moteurs de recherche sont loin de don­ ner satisfaction. Soit on n’a pas de résultats, soit on tombe sur des sites qui n’ont qu'un lien très discutable avec l’entreprise recherchée. Avec un nombre croissant d ’informations qui se rajou­ tent au jour le jour aux mil­ liards de documents déjà présents sur le Net, il devient de plus en plus improbable que quel­ qu’un retrouve et lise l’information publiée. Ce problème se pose parti­ culièrement pour les sites des PMEs, qui sont pour la plupart référencés de façon insuffisante. Souvent réalisés avec les moyens du bord, ces petits sites ne contiennent pas les informations nécessaires aux moteurs de recherche pour les indexer correctement. Ou encore les

Guy Kerger Mindforest

r

guy. k e rg e r@ m in d fo re s t. c o m

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démarches actives pour inscrire son site dans un guide ou sur un portail n’ont pas été faites, faute de connais­ sances ou faute de budget. Mais les annuaires et les guides ont leur part de responsabilité dans cette situation. Souvent les mots clés qui servent à la recherche sont vendus sans vérifier l’adéquation avec les contenus proposés, ou les indexations manuelles se font sans connaissance des objectifs du site en question. Sans oublier les problèmes de maintenance qui semblent toujours faire partie des principaux fléaux du Web. Nombreuses sont donc les PME pré­ sentes sur Internet qui ne parviennent pas à toucher leur cible, tout simple­ ment parce que celle-ci ignore jusqu’à l’existence de leur offre. ■


CEPL: NON AU TRANSFERT DE TÂCHES DES POUVOIRS PUBLICS VERS LE PRIVÉ Le projet de règlement grand-ducal concernant l’agrément des examina­ teurs chargés de la récep­ tion des permis de condui­ re donne lieu à des objec­ tions de principe de la part de la CEPL. En invoquant un manque en personnel, le Ministère des Transports entend délé­ guer la gestion administra­ tive des permis de condui­ re à un organisme de droit privé, en l’occurrence la Société Nationale de Contrôle Technique. La CEPL s ’abstient de se prononcer sur ce cas pré­ cis tant que la probléma­ tique fondamentale du transfert de compétences d ’un Ministère vers un organisme privé n'est pas traitée.

de l’agence Grey World­ wide Luxembourg et Raoul Thill de l’agence Bizart viennent ainsi épauler l’actuel comité, qui se compose doréna­ vant comme suit : Netty Thines (Mediation), Heike Fries (Grey Worldwide Luxembourg), Camille Groff (Mikado), Marc Binsfeld (Binsfeld Com­ munication), Bob Hochmuth (Advantage), Carlo Dickes (Comed), JeanLouis Schlesser (Meri­ dian), Bob Kneip (Kneip Communication), Dan Thill (Dété Publicité et Communication) et Raoul Thill (Bizart). MarkCom asbl regroupe en son sein 18 agences mem­ bres: Agence Mac, Ad­ vantage, Binsfeld Com­ munication, Bizart, Co­ med, Dété Publicité & Communication, Grey Worldwide Luxembourg, Imedia, Inter Communi­ cation, Interpub, Kneip Communication, Kreutz

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& Friends, Made by Sams, Mediation, Meri­ dian, Mikado Publicis, Millenium Advertising,

LA MARKCOM, ASSOCIATION DES AGENCES CONSEILS EN MARKETING ET COMMUNICATION, S’AGRANDIT L’arrivée dans les rangs de MarkCom asbl des agences Bizart et Grey Worldwide Luxembourg fait passer désormais le nombre d’adhérents à 18. En même temps, le comité a voté un élargissement du conseil d ’administra­ tion portant le nombre des membres à 10. Heike Fries

Orbite Conseil. Ces 18 agences représentent environ 2,1 milliards LUF en termes de chiffre d ’af­ faires et emploient quelque 250 personnes. La fédération profession­ nelle MarkCom et 2 autres associations auto­ nomes (Espace Pub et Design Luxembourg) composent la Fédération des Professionnels de la Communication (F/P/C). MarkCom, tout comme ses 2 fédérations sœurs, est membre de l’orga­ nisation patronale clc (Confédération Lux­ embourgeoise

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enables them to communicate between themselves. This interactive tool assists in the timely exchange of pertinent infor­ mation, including commercial promotio­ nal material. The Pulpsport marketplace opens possibilities for the resellers to monitor stock levels, to integrate orders with back office functions, and to make promotional marketing to clients, based on their purchase patterns.*

S. paperjam 11.2001

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Passeport pour se constituer un nouvel être?

Le retour des marques Ces dernières semaines, de nombreux articles de presse parient sur le retour en force de la marque. Celle-ci se meut en concept multifor­ me, pénétrant le cœur des communautés. Fin de la sphère d'une consommation de masse, passerelles tendues vers une individualisation toujours plus poussée et ciblée. La marque voudrait-elle célébrer un sujet nécessairement rationnel, maître de son corps, de son esprit, du sort de sa planète, en contact permanent avec sa propre histoire et celle de son groupe? En tous cas, elle semble lui dire: «prend davantage conscience de toi-même, et ta relation aux autres en pro­ fitera», ... et nous aussi! Focus sur le flirt ONG-Entreprises, et les Centres d ’Appel: quelles marques gagnantes pour demain? Le WWF a accordé un label «Nature» au cimentier français Lafarge, qui considère que l'éthique est, à terme, un facteur de succès, car une légitimation sociétale. Les Organisations Non Gouvernementales jouis­ sent d'un capital sympathie réel. L'occupation de terrains délaissés pour partie par les pouvoirs-publics, un courant de professionnalisa­ tion, un devoir d ’opérationalité plaident en leur faveur. La mondialisation, la reva­ lorisation d'un sentiment communautaire, l'utilisation massive des NTIC pour diffuser les messages et les résultats renforcent cette réalité. Dans un monde multipolaire, les ONG deviennent à la fois contre-pouvoirs, et interlocu­ teurs incontournables pour de nombreux partenaires. Voilà donc à quoi rêveraient les marques qui flirtent avec ces organisations ? Les ONG pri­ vilégient des actions à moyen-long terme souvent N dans une logique de “déve­ loppement durable” , en ruptu re avec certaines façons de penser en entreprise, où le

Levassort C onsultant en Knowledge Management, O bservatoire des Nouveaux M édias »•? d e n ys .le v a s s o rt@ tu d o r.lu

0 5 0

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court terme domine...une autre pratique enviée par les entreprises ? Dans ces activités financées par les dons, on s'astreint aussi à une volonté de transparence, et l'on doit rendre des comptes. Voilà donc une rupture de plus. Dans cette logique, l’individu se retrouve de plus en plus, car elle est proche de ce que le corps social, la communauté, les proches, attendent de lui-même. L’appétit de la marque s’affiche: trouver sa place dans cet entrelacs des valeurs. Les centres d ’appel embauchent désormais des brand-managers, qui vont restituer chez le prestataire l’ambiance véhiculée par la marque. Ainsi les opérateurs vont-ils se glis­ ser huit heures par jour dans la peau de leur interlocuteur, et mieux représenter les pro­ duits. Heureux et toujours plus talentueux salariés! Décidément, l’homme hypertexte est multiple, et à force de s’affranchir de sa relation de dépendance au travail, et d'améliorer sa rela­ tion aux autres, il va finir par communiquer avec son voisin de palier, et avec le sourire! ■


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Commerce). Elle est actuellement présidée par Camille Groff, administra­ teur délégué de Mikado Publicis. Le but de l’asso­ ciation est de défendre et de sauvegarder les inté­ rêts de la profession, ainsi que de renforcer l’image des métiers de la commu­ nication auprès des diffé­ rents acteurs écono­ miques.

SYSTEM SOLUTIONS LUXEMBOURG : 5 ANS DÉJÀ... A la création de l’entrepri­ se, il n’y avait qu’une per­ sonne pour assurer l’acti­ vité de System Solutions.

Aujourd’hui, 22 personnes font partie de la société. Cette croissance rapide s’est également traduite dans les chiffres: de 60 millions de LUF la 1re année à 370 lors du der­ nier exercice fiscal, les prévisions pour cette année frôlant la barre des 500 millions de LUF. De plus, révolution du profit a suivi la même courbe que celle du chiffre d ’affaires, la société étant profitable dès la 1re année. Durant ces 5 années, la mission de System Solutions a évolué de vendeur infor­ matique jusqu’à son rôle actuel d ’intégrateur. Les clients sollicitent aujour­ d ’hui System Solutions pour son expertise dans le monde de l’Open

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Formations, salons, conférences...

Agenda Media Planet

C'est d éjà la 7e édition consécutive du Salon Média Planet qui se déroulera au Parc des Expositions de Bruxelles du 01 au 05 novembre inclus, de 10 à 18h. Grande messe du multimédia et des loisirs électroniques grand public, Média Planet ne dérogera pas à sa ligne de conduite et pré­ sentera donc les nouveaux produits et ser­ vices proposés par les grands noms de l'in­ dustrie multimédia, de l'Internet et du «Consumer Electronics». Après 6 éditions ancrées dans l'euphorie de la découverte multimédia, l'heure est aujour­

PAPERJAM FAIT SON CINÉMA!

d'hui à la validation mature des grands stan­ dards et à leur mise en application par les valeurs sûres du marché. On pourra retrou­

paperjam n’est pas sur les grands écrans, mais vous pouvez néanmoins voir déambuler notre publicité mobile

ver les constructeurs et opérateurs princi­ paux, ISP et autres fournisseurs de contenu. Media Planet est structuré en 7 zones: - Home & Mobile Computing: informatique domestique et portable - Sound & Vision - Multimedia gam es - Internet (ADSL,... ) - Telephony: mobile et résidentielle - Digital Photography - e-Music & DJ's Des événements de taille auront égalem ent lieu:

géante de paperjam, le magazine qui marque dans les rues de Luxembourg. Outre cet affichage, la campagne paperjam est présente dans la presse. Le visuel du concept sera décliné à plu­ sieurs reprises... soyez vigilants.»

- Microsoft: lancem ent de Windows XP - Packard Bell: applications offertes par le

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Chroniques

Le pouvoir de nuisance de l’ennemi n°1 de notre monde occidental 1) est-il sans limites?

Binladen@yahoo.com Après les actes de terrorisme les plus vio­ lents, les délits d ’initié boursier les plus cyniques et la ruine annoncée du transport aérien, du tourisme et de l’assurance, le voici qui sévit sur l’Internet, avant de nous précipiter allègrement dans la 3e guerre mondiale que les stratèges de salon nous décrivent chaque soir. Nos fournisseurs d ’accès à l’Internet devront-ils installer Carnivore (2) sur nos boîtes à lettres comme il est discuté dans les cénacles politiques américains (3)? Le contexte politique semble prêt pour qu’une telle mesure soit rapidement demandée, acceptée, mise en place et que son exten­ sion à l’Europe aille de soi. Le mél sera alors une carte postale électronique q u’il suffira de retourner pour y trouver un message ter­ roriste ou autre chose. Le mél est un média de communication puissant comme l’ont été la lettre, le fax et le téléphone. Il peut certainement aussi être utilisé par la mafia, les blanchisseurs d'ar­ gent sale ou les terroristes comme ces autres moyens de communication l’ont été avant lui. Il faut cependant raison garder pour que la protection de la vie privée y soit aussi respectée que dans les autres échanges où le Juge doit statuer avant que le secret des com­ munications puisse être légalement levé. Il existe certaine­ ment des usages plus innovants de l’Internet pour nous protéger

Patrice Husson Secrétaire de l'ISOC Luxembourg

des périls qui nous menacent. Le 1124 doit pou­ voir tenir pleine­ ment compte des SMSs, des GSMs, du Web et de l’Internet pour communiquer effi­ cacement dans l’urgence.

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0 5 2

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Les scénarios de crise associés aux Installations «Seveso» ou aux menaces ter­ roristes devraient être systématiquement publiés sur un site web multilingue. Les résultats des enquêtes post-catastrophes devraient aussi être lisibles de manière transparente sur l’Internet. C ’est certainement une manière de construi­ re l’Internet-citoyen qui répondra à nos pré­ occupations existentielles et plus inventives que celles que nous promet le monde sécu­ ritaire qui aurait plutôt dû s'activer AVANT les récentes catastrophes. (1) Du moins supposé tel, en l'absence de preuve formelle (2) www.fbi.gov/hq/lab/carnivore/carnivore.htm (3) dailynews.yahoo.eom/h/nyt/20010926/tc/in_inves tigation_internet_offers_clues_and_static_1.html (4) www.telematica.de/cgalies ■


AGENDA Datacenter (proces­ sing, storage, applications, network et sécurité).

CALLATAŸ & WOUTERS: RÉSULTATS DU 1ER SEMESTRE EN FORTE PRO­ GRESSION La société spécialisée dans les logiciels et ser­ vices informatiques desti­ nés au secteur bancaire et financier annonce un chiffre d'affaires consolidé, pour la Belgique, le Luxembourg et la GrandeBretagne, de 13 millions d'Euro. Soit une hausse de 60% par rapport au 1er semestre 2000. Le résultat d ’exploitation dépasse quant à lui les 3 millions d’Euro, soit une croissan­ ce de près de 100%. Au Luxembourg, le chiffre d’affaires est de 3 millions d ’euros, en progression de 35%. Cette progression des chiffres repose sur une

croissance doublement équilibrée de l'activité de la société qui provient des contrats signés avec de nouveaux clients et avec des clients renou­ velant leur confiance à l’entreprise, mais aussi de la vente de logiciels et de services.

PC multimédia (musique, Internet, vidéo, photo, productivité, ...) - Banksys: démonstration de la fiabilité de son système de transaction virtuelle et du ter­ minal de paiement électronique banxafe - Groupe Dexia: concept ém ergeant de Mobile Banking - Extreme: école de montage vidéo amateur - Roland: initiation à la musique électronique pour petits et grands. - Simware: création lors de Media Planet du

ADVALVAS VIENT DE RÉCOLTER UN FINANCE­ MENT DE 3 MIL­ LIONS D’EUROS

plus grand événement belge de simulation aérienne. A signaler égalem ent ITT Jobs Forum, dans lequel les passionnés d'informatique et de télécoms auront la possibilité de déposer leur

En difficultés financières, le groupe devrait pouvoir atteindre grâce à cette somme le seuil de renta­ bilité début 2002. AdValvas avait décrété en août le licenciement de 40 employés sur 173. Le financement trouvé est un emprunt obligatai­ re convertible auquel Sofinim, Fortis Private Equity, Mercator et NetFund Europe ont souscrit.

CV et de se renseigner sur les opportunités de carrière, voire de convaincre un futur employeur. Dans chaque zone, des Awards récompense­ ront les coups de cœ ur d'un jury de journa­ listes.

Autres m anifestations:

La prochaine rencontre Spiral aura lieu le 23 octobre de 16 à 19h au CRP Henri Tudor (Kirchberg). Il s'agit d'un événement centré sur les Project M anagem ent Processus, dans le cadre du cycle de rencontres mensuelles Vers l'Excellence des pratiques d'ingénierie

L’AMOUR EN SUSPENS POUR SAM SA FILMS

des Systèmes d'informations. Seront présen­ tés les principaux référentiels en la matière, la méthodologie Prince, Summit. Un groupe

L’avant-première du long-métrage de Herman Van Eyken, produit par Samsa et tourné en partie au Luxembourg pendant l’hiver 1999, s’est dérou­ lée à l’Utopolis le 24 septembre en présence du réali­ sateur et de 2 des actrices principales, Inge Paulussen et Andréa Ferréol.

de travail sur la gestion de projets d'innova­ tions sera lancé. Infos: jean-charles.bernaconni@tudor.lu (42 59 91 1).

Incontournable, le salon Bureautec se dérou­ lera bien sûr du 23 au 26 octobre... rendez­ vous dans le Dossier.

Luxembourgeois, Belges et Français ont prouvé leur capacité à produire une œuvre à la fois dure et poétique. *

paperjam

1 1 .2001

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Chroniques

Trouver de l’aide

Classification des diverses sources de financement En simplifiant, on peut dire qu’il existe le secteur public, les banques ou des sources privées. La réponse à la ques­ tion de savoir quelle source de finance­

- Les fondateurs et créateurs d ’entre­ prise: Ils auront investi tous les moyens financiers dont ils disposent, ainsi que

du projet, la taille de l’entreprise inno­ vante ou l’importance des capitaux

des apports non financiers. - Les amis et la famille: Ils donnent un "coup de main”, mais n’effectuent pas de véritables investissements. Leur

bailleur de fonds de fournir des capi­ taux à l’entreprise en acquérant des parts de celle-ci. Le plus souvent, une NTBF a été fondée par un opérateur qui pense avoir trouvé la possibilité d ’exploiter une technologie nouvelle. L’une des caractéristiques de la plupart des créateurs d ’entreprise est qu’ils possèdent très peu de capitaux; géné­ ralement ils créeront leur entreprise avec les moyens dont ils disposent, auxquels s'ajoutent les prêts et les investissements consentis par leur famille et leurs amis. Dans de nom­ breux cas, une partie du financement est également assurée par des subven­ tions ou des primes octroyées par des autorités régionales ou nationales. Pratiquement chaque projet aura

FirstTuesday Organiser

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besoin d ’un financement supplémentai­ re pour pouvoir être exploité valable­ ment, qui peut être recherché auprès 0 5 4

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sources.

ment est appropriée dans un cas donné dépend d ’un certain nombre de facteurs, tels que l’état d’avancement

nécessaires. Les banques peuvent octroyer des prêts; l'investissement de capitalrisque, également appelé “prise de par­ ticipation” , permet normalement au

Steve Glangé

de particuliers, de banques, d ’investis­ seurs de capital-risque ou d ’autres

intervention risque de s’arrêter là. Ils n’ont probablement pas de contacts commerciaux utiles. - Les investisseurs individuels (Business Angels): Il s’agit de particuliers ayant une “valeur nette élevée” . D’habitude, ils investissent au niveau local et dans des projets qu’ils comprennent. Ils prennent leurs décisions rapidement. Ils s’intéresseront probablement de près à l’usage qui sera fait de leur investisse­ ment. - Les investisseurs de capital-risque: Ils souhaitent investir dans des entreprises à potentiel de croissance élevé. Ils prennent leurs décisions lentement, mais après une analyse très approfon­ die. Ils apportent une valeur ajoutée et pas seulement une assistance financiè­ re. Il n’y a pas de flux de trésorerie sous forme d ’intérêts ou de dividendes en faveur des investisseurs avant la sortie de ceux-ci. ■


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tous? : La qualité et l'hygiène dans le secteur de l'alimentation, le 05 novembre, 15h-17h, à

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18h à la Cham bre de Commerce. Contact : info@nmg.lu (545 580 580)

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L’Observatoire des nouveaux médias organi­ se, ces 14 et 15 novembre, dans le cadre de ses sessions MAL, un stage de 2 jours sur l’Ergonomie et le référencement d’un site

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web au Technoport Schlassgoart de Esch-surAlzette. Infos : domitille.dambournet(«)tudor.lu (42 59 91 366).

BUSINESS CENTER GLACIS IN THE CENTER OF LUXEMBOURG_________________

Les 15 et 16 novembre, PricewaterhouseCoopers , en collaboration avec TRADERforce, organise un séminaire

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Gauche: Werner Eiden (mmp), Patrick Kersten (Synapse), Anja Jeffries (Kroheck and Partner), M ike Sergonne (nVision), Marc Neuen (Monster). Droite: Steve Glangé

-> p re m ie r p e tit-d é je û n e r p a p e rja m de g. à dr. en haut: Françoise Weber, Marie-Hélène Trouillez (MBS), Alexandra Tran (MBS), Frédérique Buck (Ernster), Will Kreutz (Kreutz & Firends), Frank Roether (MBS), Nathalie M aillet (Churchill Hui Int.) de g. à dr. en bas: M arc Neuen (Monster), Vincent Ruck (mké), Pascal Koster (Tango-Tele2), Jean Diederich (Andersen).


d.g. à dr.: Frédérique Theisen (oxygen), Nadia Diederich (Advantage), Bob Hochmuth (Advantage), Marina Zabala (Mikado), Aude Burriat (Mikado), Jung Ae Descamps (mké), Mike Koedinger (mké), Roland Spengler (Orbite), Thierry Wunsch (Orbite), Jean-Marie Weitzel (Orbite), Frank Rippinger (Ad rem), Jacques Hemmerlé (Ad rem), Nathalie Goergen (Intercommunication), Aurelio Angius (mké), Christine Valenza (Advantage), Valérie Giraudet (Intercommunication), Jacques Demarque (mké), Maryline Urbani (Millenium), Emanuela Bossi (Binsfeld), Rosina M argenti (Millenium), Anne Gerson (Concept Factory), Raphaëlle Polli (Carré blanc), Eric Dziechciarek (Carré blanc), Arnaud Mouriamé (Act 2)


SIEMENS Protecting custom er investm ents and deploying innovative tech n o log ies: The S ie m e n s Strategy

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[TEC 060 -> Objectif Bureautec une fois tous les deux ans TEXTF VINCENT RUCK PHOTO PATRICK MULLER (BLITZ)

062 -> Linux in Luxembourg LinuxDays aux FIL TEXTE VINCENT RUCK PHOTO PATRICK MULLER (BLITZ)

066 -> La Scandinavie s’invite aux Foires TEXTE VINCENT RUCK PHOTO PATRICK MULLER (BLITZ)

070 -> Union autour de la santé au travail enjeux et acteurs TEXTE OLIVIA AREND PHOTO PATRICK MULLER ET JEANINE UNSEN (BLITZ)

074 -> Travailler en posi­ tion assise qu’est-ce qu’une bonne posture? TEXTE VINCENT RUCK

078 -> À la chasse aux nouveautés TEXTE VINCENT RUCK ET OLIVIA AREND

088 Le plan de la Bureautec

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Objectif -> Une fois tous les deux ans, les entreprises se donnent un grand rendez-vous... TEXTE VINCENT RUCK

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Dixième salon inter-régional des nouveaux médias, de la bureautique et des techniques de communications Dates: du mardi 23 au vendredi 26 octobre 2001 Horaires: de 14 à 20 heures

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Le Centre d'Expositions et de Conférences des Foires Internationales de Luxembourg prête son cadre à un grand nombre de séminaires professionnels, forums et conférences qui sont organisés en complément au Salon Bureautec 2001.” ■

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Citons les FIL: “Le salon Bureautec est incontestablement devenu le lieu de ren­ contre le plus important des responsables de l'organisation et de la communication des entreprises de la Grande Région. Plus que tout autre secteur d'activité, le monde de l'informatique, des télé­ communications et des médias évolue avec une vitesse vertigineu­ se. Ainsi, Bureautec s'adapte au rythme de ces modifications. L'accent du 10e Salon Interrégional des Nouveaux Médias, de la Bureautique et des Techniques de Communication - Bureautec 2001 - est mis sur l'innovation et le fonctionnel.

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5 003

1983

10 000

4 899

96

310

8 339

1985

10 000

5 194

106

509

10 110

1987

15 000

6 972

c\J CM

972

13 577

1989

15 000

6 989

142

1 104

16 475

1991

18 000

9 797

159

1 004

17 072

1993

14 000

8 189

147

1 346

15 756

1995

14 200

8 135

147

1 321

17 666

1997

15 300

8 056

163

1 427

19 648

1999

15 300

8 044

144

1 289

17 015

800 -----

I

S up erficie b ru te (m 2)

N o m b re d e firm es re p ré s e n té e s

N o m b re de s tan ds loués

N om bre d e visiteurs

(Indice 100 en 1979)

S urfaces n e tte s louées (m 2) ■

paperjam 11.2001

Dossier 0 6 1


in Luxembourg concurrent de Windows NT pour les serveurs, Linux se présente sur deux jours de conférences. TEXTE VINCENT RUCK PHOTO PATRICK MULLER (BLITZ)


E n t r e t ie n

a v e c P a t r ic k

H a r p è s , o r g a n is a t e u r d e s

n ’ e s t p a s f a c i l e . Il f a u t s ' y “ o f t h e b o x ” , e t q u ’o n

Lu n u xD ay

a d e s d iz a in e s d e

C o m m e n t o n t é t é o r g a n i s é e s le (s) L in u x D a y ( s ) ?

p lo n g e r . S i o n

le p r e n d

l e l a i s s e t o u r n e r t e l q u e l , il y

p r o b lè m e s d e s é c u r it é q u i n e

s o n t p a s r é g lé s . O n

p e u t a u s s i f a ir e p a r e il, p r e n d r e

L in u x , e t l’ i n s t a lle r a u s s i f a c ile m e n t . L e s jo u r n é e s s o n t o r g a n is é e s e n c o lla b o r a t io n a v e c le L in u x

U s e r G r o u p , s u r in it ia t iv e d u

C R P

H e n ri

T r o u v e r d e s in t e r v e n a n t s a -t -il é t é c o m p liq u é ?

T u d o r . N o u s s o m m e s a llé s v o ir d ’ a u t r e s L in u x D a y s en

E u ro p e -

q u e

n o t a m m e n t à S t u t t g a r t . C ’e s t là - b a s

L u x e m b o u rg n io n

no u s est venue. A u

G ro u p

L u x e m b o u rg

e s t a p p a ru e en

c o u rs d ’u n e ré u ­

in t e r n e , l ’ id é e d e c o n t a c t e r le L in u x

e t d e c o lla b o r a t io n

a vec

le J a v a

d o n n an t d e

q ue

le C R P

U se r G ro u p . O n l ’a p p u i a u

m e n t o r g a n is é

id é e d e s o u t i­

a d é v e lo p p é e

v o u la it a v o ir le C R P ,

L i n u x G r o u p . I ls o n t n o t a m ­

le s in t e r v e n t io n s s u r le L in u x f o r

L u x e m b o u r g is h

p a r e n v o y e r u n e q u a r a n t a in e d e

H ig s c h o o l e t l ’ in t e r v e n t io n

d e

im m é d ia t e m e n t r é p o n d u in t é r e s s é e s d u to u t. O n

U ser

a f in q u 'il c o l l a b o r e a v e c n o u s

n a t u r e lle . C ’ e s t la m ê m e

O n a com m en cé

le t t r e s à d e s e n t r e p r is e s in t é r e s s é e s . C e r t a in e s o n t

l’id é e d ’o r g a n is e r u n te l é v é n e m e n t à

IE E .

o u i, d ’a u t r e s n ’ é t a ie n t p a s a r e m a r q u é q u e le s p e t it e s

e n t r e p r is e s é t a ie n t p lu s p a r t a n t e s q u e

le s g r a n d e s .

D e u x d ’ e n t r e e lle s v ie n n e n t d u T e c h n o p o r t S c h la s s g o a r t , e t e lle s o n t d it t o u t d e s u it e v ie n t , c ’ e s t n o t r e b u s i n e s s ” . I B M t io n , e lle a u n e s t r u c t u r e

“O K , on

f a it u n e p r é s e n t a ­

L in u x e n

in t e r n e . D e n o m ­

b r e u x a u t r e s g r a n d s c o n s t r u c t e u r s in f o r m a t iq u e s n 'o n t p a s r é a g i. N o u s a v o n s é g a le m e n t d e m a n d é à q u e lq u e s o r g a n is a t io n s L in u x é t r a n g è r e s , r e n c o n ­

C o m m e n t s e d é v e lo p p e L in u x a u L u x e m b o u r g ?

t r é e s lo r s d e

m a n if e s t a t io n s . N o u s a v o n s f a it le p r o ­

g ra m m e d e c e tte P eu

d ’ e n t r e p r is e s o n t a d o p t é

L in u x a u

L u x e m b o u rg .

m a n iè r e . O n a e s s a y é d e m a in ­

t e n ir u n é q u ilib r e e n t r e d e s d é v e lo p p e u r s L in u x

et

C ’e s t u n d e s b u ts d e c e s d e u x jo u r n é e s q u e d e

d e s p e t it e s e n t r e p r is e s lu x e m b o u r g e o is e s a y a n t u n

f a ir e c o n n a ît r e

p r o d u it o u

le s y s t è m e a u x e n t r e p r is e s . S i o n

r e g a r d e c e lle s d u

t o u t e s a c h è t e n t d e s p r o d u it s a v e c

du

s u p p o rt. L e

s u p p o r t L i n u x c o m m e n c e à p e i n e à a p p a r a î t r e . Il y a 2 -3 y

ans, on

in c lu e

a c h e t a it d u

l’ in t e r v e n t io n

p r o b lè m e . J e

u n s e r v ic e .

s e c t e u r f in a n c ie r , le s b a n q u e s ,

su p p o se

p r is e s v o n t o f f r ir d u

Il y a u r a u n e e x p o s it i o n L in u x a u s e in d e la B u re a u te c?

m a t é r ie l d e c o n s t r u c t e u r ,

d ’u n t e c h n ic ie n

en ca s de

q u e d e p lu s e n

s e r v ic e a u t o u r d e

P a s v r a im e n t . C e r t a in e s g r a n d e s e n t r e p r is e s t r a v a il­

p lu s d ’e n t r e ­

la n t d a n s le d o m a in e -

L in u x ,

e n v o y é d e s p o s te rs et a u tre s s u p p o rts d e c o m m u ­

com m e

R ed H eat -

no us ont

c o m m e d e s c o u r s , d e s f o r m a t io n s . . . C e c i p o s é , c e

n ic a t io n ; o n v a l e s u t ilis e r . L e s e n t r e p r is e s q u i p a r t i ­

n ’e s t p a s e n c o r e

c ip e n t a u

u n s ta n d a rd

g r a n d e s e n t r e p r is e s . . . i n f o r m a t i q u e , il y a u n u n e d is t r ib u t io n ja m a is -

s u r le m a r c h é d e s

D a n s l’u n e o u in f o r m a t ic ie n

l'a u t r e d iv is io n q u i “jo u e ” a v e c

L in u x . M a is r a r e m e n t -

s u r u n e m a c h in e d e

L in u x D a y e t q u i s o n t à la B u r e a u t e c

a u r o n t u n lo g o

s u r le u r s t a n d , q u i d o n n e r a

so rte d e “c o rp o ra te

une

I d e n d it it y ” .

s in o n

P o u r q u o i u n c h e f d ’e n t r e p r is e in v e s t ir a it d a n s

p r o d u c t io n .

L in u x ? P M E e t g r a n d e s e n t r e p r i s e s s o n t - e l le s c o m p a r a ­ b l e s ? O n a c c u s e s o u v e n t L in u x d e d e m a n d e r

M e ttre u n s y s tè m e

d e s c o m p é t e n c e s t r è s p o in t u e s .. .

d u c t io n c o û t e la r g e m e n t m o in s c h e r q u e d e s lic e n ­

L in u x s u r u n e m a c h in e d e

p ro ­

c e s t r a d it io n n e lle s . A v e c W in d o w s N T , p o u r c h a q u e C ’e s t u n e c h o s e à v o ir o ù

la f o is v r a ie e t f a u s s e . . .

Il f a u t

l ’ o n v a u t i li s e r L in u x . P o u r m o i , L in u x s u r le

d e s k t o p , c ’e s t e n c o r e s e c r é t a ir e n ’a

p o u r le s s p é c ia lis t e s . U n e

p a s b e s o in

d e

l ’ u t ilis e r , e t le t r o u v e r a

d e t o u t e m a n iè r e p e u t - ê t r e t r o p s e rv e u r , le s c h o s e s

c o m p liq u é . S u r u n

s o n t d if f é r e n t e s . P r e n o n s u n

e n v ir o n n e m e n t W in d o w s

N T : il n e s u f f i t p a s d e c l i ­

c o m p t e in s t a llé s u r le s e r v e u r , je d o is a c h e t e r u n e lic e n c e . P o u r d e s e n t r e p r is e s a y a n t d e s m illie r s d ’ e m p lo y é s , ç a t é lé c h a r g e

c o û te u n e fo rtu n e . A v e c

L in u x , je

u n e f o is , e t j ’ in s t a lle a u t a n t d e f o is q u e

n é c e s s a ir e . P o u r c e q u i e s t d e s s e r v ic e s v e n d u s a v e c le s y s t è ­ m e , le s p r ix s o n t é q u iv a le n t s . P o u r c e q u i r e lè v e d e

q u e r à g a u c h e e t à d r o i t e , il f a u t a v o i r u n e m a s s e

la t e c h n o lo g ie , L in u x e s t la r g e m e n t p lu s s t a b le

c e r t a in e d e c o n n a is s a n c e s !

c e r t a in s s e r v ic e s q u e

La

m êm e q u e

d e m a n d e p o u r L in u x . M a ît r is e r l ’ u n e o u

l'o n

l’a u tre

pour

N T . P o u r p re u v e , à u n e é c h e l­

le m o n d ia le , u n e m a jo r it é d e s s e r v e u r s t o u r n e s u r

d e m a n d e le m ê m e t e m p s . J ’ a i s u iv i d e s f o r m a t io n s

L in u x , a v e c u n e s o lu t io n

M i c r o s o f t e t L in u x . L e s d e u x s o n t t o u t a u s s i c o m ­

F ile s e r v e r , L in u x a e n c o r e q u e l q u e s p r o g r è s à f a ir e .

A p ach e. C o m m e

p liq u é e s . C o m p r e n d r e la p h ilo s o p h ie d e r r iè r e N T

M a is p o u r u n s e r v e u r m a il, D N S , w e b . . .

paperjam 1 1 .2001

Dossier 0 6 3


A

E

p o u r U n ix . .. L e s a u t r e s p la t e - f o r m e s n ’ o n t e u

d r o it “ q u ’ à ” u n v it e s s e d e

) ou

C o m m e n t s o n t c o n s t r u it s le s d e u x j o u r s d e

L in u x e s t p lu s s t a b le : le s u t ilit a ir e s e x is t a ie n t à

l’ o r ig in e

p o rta g e ...

m is e

l’a u tre b u g

U n

à jo u r d u

a u t r e a v a n t a g e e s t la

sy stè m e . S i o n

q u i p a r h a s a rd

m a n if e s t a t io n ? Il y a

re g a rd e l’un

a e x is t é s u r t o u s le s

le B u s i n e s s T r a c k e t le T e c h n ic a l T r a c k . P o u r

s u iv r e

le d e u x iè m e , o n

t e c h n o lo g ie . “ S e c u r e

] s y s t è m e s , à c h a q u e f o is c e s o n t le s s y s t è m e s L in u x

e x e m p le

a b e s o in

R e v e rse

d e

m a ît r is e r la

P ro x y ” : c ’e s t p a r

le n o m

d 'u n e

in t e r v e n t io n ...

m in im u m

L in u x

p o u r c o m p re n d re

Il f a u t m a î t r i ­

q u i é t a ie n t m is à j o u r le p lu s r a p id e m e n t . M ic r o s o f t ,

se r un

A p p l e , I B M . . . a r r iv a ie n t d e s s e m a in e s a p r è s . E n c a s

le s s u je t s a b o r d é s d a n s le s c o n f é r e n c e s . L e

d e

B u s in e s s T r a c k e s t q u a n t à

p r o b lè m e , la s o lu t io n

-

g r a t u it e -

m e n t . . . R a n ç o n : il f a u t s u i v r e

a r r iv e r a p id e ­

l’ in t é r ê t e t

lu i p l u s g é n é r a l . ■

le s n e w s g r o u p s p o u r s e

t e n i r a u c o u r a n t d e s é v o l u t i o n s . Il n ’ y a p a s , a p r i o r i , d e s e r v ic e a s s o c ié

à L in u x .

L I N U X

L in u x a b e a u c o u p é v o lu é .. . Q u e lle s s o n t le s p r o ­ c h a in e s é t a p e s ?

A c t u e lle m e n t , le s n o u v e lle s v e r s io n s d e e n t d ’ in t é g r e r le s n o u v e a u x

l’ U S B . S i n o n , la p o r t a b i li t é s ’ a m é lio r e : d e

11:00

11:30 12:30

p lu s e n

p lu s d e m a t é r ie ls s o n t c a p a b le s d e t o u r n e r s o u s L in u x . A u

24th of October 2001 Business Track

L in u x e s s a i ­

h a rd w a re s , c o m m e

d é b u t , il n ’ y a v a i t q u e l e s p r o c e s s e u r s I n t e l .

A u j o u r d ’ h u i , il y a “ t o u t ” : l e s M o t o r o l a A lp h a , le s S p a r e ...

P o w e r P C , le s

peu

14:30 15:00

d e v o c a b u l a i r e : il f a u t f a i r e

la d if f é r e n c e e n t r e L in u x e t G N U / L in u x . L e e s t “ s e u le m e n t ” le k e r n e l d u d ’e x p lo it a t io n

en

13:30

L e s in t e r f a c e s g r a p h iq u e s v o n t

é g a le m e n t s ’a m é lio r e r , c o m m e G n o m e e t K D E . . .

I c i, j e d o i s p r é c i s e r u n

16:00

p r e m ie r

s y s t è m e , le s y s t è m e

lu i- m ê m e . G N U / L in u x , c ’ e s t t o u t c e

q u i to u rn e a u to u r d u p lo it a t io n , e t d e s o n

D A Y S

l o g i c i e l lib r e , d u s y s t è m e d ’ e x ­

17:00

d é v e lo p p e m e n t , y c o m p r is le s

a p p lic a t io n s .

P o u r r e v e n ir a u m a r c h é lu x e m b o u r g e o is , le s b a n ­

18:00

q u e s v o n t - e lle s u n j o u r in s t a lle r L in u x d a n s le u r s

19:00 20:00

s y s tè m e s?

Exhibition kick-off Oliver Loch, Debian Linux on the Desktop, Raif Schneider, B-connected Linux Solutions GmbH Linux: changing the game, Marc Joly, IBM Lunch Break Les licences du logiciel libre: introduction et implication, Alexandre Dulaunoy FSF Europe : Freedom, Cooperation, Transparency, Frederic Couchet, Free Software Foundation Europe Chapter France Legal questions regarding open source software, Olaf Koglin, Institut fur Rechtsfragen der Open Source Software Key-Note , Claude Wehenkel, Centre de Recherche Public Henri Tudor Drink-Note End

N o u s n ’a v o n s p a s t e lle m e n t d e c o n t a c t s a v e c le s e c ­ t e u r f in a n c ie r . C e c i é t a n t , p o u r d ir e le s c h o s e s d e m a n iè r e u n

peu

c a rré , o n

p o u r o b je t d e f a ir e d e

p e u t d ir e q u ’ u n e b a n q u e

l ’a r g e n t . P a s d e f a ir e d e

a

la

t e c h n o lo g ie . E lle s a c h è t e n t d e s s y s t è m e s , q u i c o û ­ t e n t c e q u ’ ils d o iv e n t c o û t e r , m a is q u i d o iv e n t f o n c ­ t io n n e r . J e

n e d is p a s q u e

t io n n e r . S i u n s y s t è m e

25th of October 2001 Technical TVack 11:00 11:30

L in u x n e v a p a s f o n c ­

d e e - b a n k in g

e st p ro p o sé

12:30

s o u s L in u x e t f o n c t io n n e e f f ic a c e m e n t , le s b a n q u e s a c h è te ro n t, s a n s re g a rd e r c e m on

q u ’ il y a d e r r i è r e . C ’ e s t

13:30

p o in t d e v u e s u r l e s b a n q u e s : e lle s a c h è t e n t d e s

s o lu t io n s . P a s d e s s y s t è m e s d ’ e x p lo it a t io n . E lle s n e v o n t p a s re g a rd e r c e a u f o u r n is s e u r d e

q u i a r r iv e r a d a n s d ix a n s . C ’ e s t

l’ a p p lic a t io n

d e s ’e n

L ’ in d u s t r ie e s t d a n s u n e p o s it io n

14:30 15:00

o ccu p e r.

c o m p a r a b l e . I ls o n t

16:00

d e s s y s t è m e s a n c ie n s q u i to u r n e n t d e p u is d e s a n n é e s , ils n ’ o n t p a s

0 6 4

Dossier

b e s o in

d e

le s c h a n g e r .

17:00 18:00 20:00

paperjam 11,2001

Exhibition kick-off Case Study: Secure Reverse Proxy, Rene Schmit Linux Firewall in a corporate environment, Werner Eiden, magic moving pixel s.a. Cisco vs. Linux, Lukas Grunwald, Open-Router Lunch Break Starting an open source project, Laurent Kratz, NeoFacto An Open Source Web-Based Object Archiving System, Dennis Connolly, IEE Linux for Luxembourgish Highschools, Alain Knaff, LLL Drink-Note End •


L o g is t iq u e p o u r p r é s e n t a t io n s a u d io v is u e lle s

Oratum

V id é o c o n f é r e n c e e t a u d io c o n f é r e n c e E q u i p e m e n t e t m o b i l i e r p o u r s a l l e s d e r é u n io n e t d e f o r m a t i o n

ERNSTER'

E s p a c e s p é d a g o g iq u e s m u l t i m é d i a

SO LU T IO N S D ID A CTIQ U ES ET A U D I O V I S U E L L E S

P h o to g r a p h ie n u m é r iq u e S e r v ic e d e lo c a t io n

b ur e a u t e c du 23 au 26 o c t o b r e

stand n um é ro 8 c 6 7

180

/

ru e

de

R o llin g e r g r u n d

L -2 4 4 0

L u x e m b o u rg

te l 4 4

42

1 4 -1

/

fa x

45

82

51

/

m a il@ o r a t u m . lu

/

w w w . o r a t u m .lu


La

Scancfi -> ...s'invite aux Foires ENTRETIEN AVEC MATHILDE NANKWAYA PHOTO PATRICK MULLER (BLITZ)

L e

S c a n d in a v ia n

p o se

d e u x

re n c e s

en

F o ru m d e

p ro ­

c o n fé ­

p a r a llè le

B u re a u te c ... M a t h ild e

IT

jo u r n é e s

à

E n t r e t ie n

N an kw a ya ,

la a v e c

l'o r g a n is a ­

t r ic e .

C o u ld

you

e x p la in

us

w hat

" N o b e lu x " e x a c t l y is ?

N o b e lu x N o r d ic

( B e lg ia n - L u x e m b o u r g c o u n t r ie s

C o m m e rce ) b e r

of

is

a

C h a m b e r

b ila t e r a l

c o m m e rc e

E c o n o m ic

b e tw e e n

U n io n

L u x e m b o u rg

a n d

th e

T h e

c re a te d

in

S t o c k h o lm

in

1997 .

Its

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th e

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N o r d ic

c h a m b e r

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to

w a s

(S w e d e n ) c o n t r ib u t e

d e v e lo p m e n t o f e c o n o m ic tra d e

th e s e

r e la t io n s

c o u n t r ie s .

th ro u g h

T h is

b e tw e e n is

o u r m e m b e r s h ip

d o n e

n e tw o r­

k in g a c t iv it ie s , p r o j e c t s a n d c o m m e r c ia l h a s

th e

B e lg iu m -

c o u n t r ie s .

a im

o f

c h a m ­

s e r v ic e s .

ju s t o p e n e d

a

o th e r

N o b e lu x

b ra n ch

in

G ra n d -D u c h é

o f Lu x e m b o u rg .

T h is

w ill

b ra n c h

c o n ta c t

n e tw o rk

e n h a n ce

b e tw e e n

th e

th e

o u r ->


P R O G R A M M E

Hononary Presidents François Biltgen, Minister o f Communications, Luxembourg Henri Grethen, Minister o f Economy, Luxembourg

23 October: The Mobile and Internet Revolution Business Developments for Mobile Services on the Internet

ie...

8.30 Registration and coffee/tea 9.00- 9.45 Welcome and introduction Anders Wall, Honorary Consul General o f Luxembourg to Sweden Ann Wilkens, Ambassador, Embassy o f Sweden NN Ambassador of Finland Mathilde Nankwaya, Director, Nobelux 9.45 - 10.30 The Mobile Revolution in Scandinavia Key Note Speaker Jyrki Poteri, Head o f Electronic Business Services Tieto Enator Processing & Network, Sweden - Finland

->

m e m b e rs

t r ie s

in t h e

a n d

a llo w

L u x e m b o u rg

a n d

th e

n e w

B e lg iu m

to

c o n ta c ts

in

N o r d i c c o u n t r i e s . It a l s o f a c i ­

lit a t e s

th e

a r r iv a l

B e lg ia n

a n d

a c c e s s

n e w

N o r d ic

2 c o u n t r ie s -

L u x e m b o u r g is c h

to

th e

o n

w o r k in g

in f o r m a t io n

th e

w it h .

m a rk e ts F u rth e r

r e g a r d in g

a v a ila b le

o n

in fo r ­

N o b e lu x th e

fo r w e

is

w e b s it e

w w w . n o b e lu x . s e .

W h a t a re th e o b je c tiv e s o f th e c o n fe re n c e ?

W as

it

h a rd

to

o b t a in p a r tic ip a t io n fr o m s o m e S c a n d in a v ia n s p e a k e r s o r n o t?

N o t

at

a ll,

S c a n d in a v ia a

p ic t u r e

m e n ts

c o m p a n ie s

a re

o f

in

kee n

th e

th e

to

n e w

f ie ld , w it h

illu s t r a t e

b u s in e s s

n it ie s

new

w it h

th e

n e w

in

p r o v id e d e v e lo p ­

sh a re

e x p e r ie n c e s

v ic e s .

11.15- 11.30 Break

F in a lly , it w ill r e in f o r ­

c o m p a n ie s

m a t io n

o f

in t h e s e

c o m p a n ie s .

a re

c o m p a n i e s in

b u s in e s s

c o m p a n ie s

c e

c o u n ­

L u x e m b o u rg -

B e lg iu m ; a n d

m a ke

N o r d ic

in

10 .30- 11.15 Panel 1 The Mobile and Internet Market Today and Tomorrow. Trends, Opportunities and Challenges for B2B and B2C Moderator: Bert Broens, Journalist De FinancieelEconomische Tijd, Belgium - Ulf Jonsson, Senior Business Advisor, Telia Mobile AB, Sweden - Jan Lindgren, Vice President and General Manager, Mobile Internet Solutions, Ericsson Internet Applications AB, Sweden - Jean-Claude Bintz, Executive Vice President, Tele2, Luxembourg

o th e rs

t h e ir a n d

o p p o rtu ­

m o b ile

se r­

11.30-12.20 Panel 2 Digital Business - New Strategies for M-commerce and E-commerce Moderator: Dominique Gany, Co-chief Editor Inside Internet, Belgium - Berne Landgren, Senior Advisor, Telia AB, Sweden - Sven-Christer Nilsson, Co-founder, Startupfactory AB, Sweden former President & CEO, LM Ericsson AB, Sweden - Christer Magnusson, Deputy Managing Director, Secode AB, Sweden 12 .20- 13.00 Panel 3 R & D - The Mobile Market - Developments Today and in the Future Moderator: Bert Broens, Journalist De FinancieelEconomische Tijd, Belgium - Jean-Philippe Ricard, Director, PricewaterhouseCoopers, Luxembourg - Turid S. Renning, Resident Manager, Telenor Germany 13 .00- 14.00 Lunch paperjam 11.2001

Dossier 0 6 7


P R O G R A M M E ->

M o b ile

s e r v ic e s

can

be

o ffe re d to B o th B 2 B a n d B 2 C m a r k e t s . .. W h i c h

o n e o f th e

b o t h d o y o u t h in k w ill b e t h e m o s t v a lu a b le ?

B 2 B

i n a s h o r t p e r s p e c t i v e . I t 's

g e n e r a lly to

e a s ie r f o r c o m p a n ie s

s ta rt to

T h e ir s o lid

and

se e

and

fo r

t h e ir

and

u se

ta rg e t

new

t e c h n iq u e s .

g ro u p s

a re

m o re

it 's e a s ie r f o r t h e m e x p la in

to

th e

b e n e fit s

e m p lo y e e s ,

p a rtn e rs

c u s to m e rs .

U M T S a n d G P R S w e r e in t r o ­ duced

as

r e v o lu t io n

u s e r s ... T e lc o not

c o m p a n ie s

b e in g

b u ild a

to

and

f a s t . ..

and

lo o k

re a d y

a p p lic a t io n s v e ry

f o r th e

C o n su m e rs

W as

h a rd

to

p r o g r a m m e f o r t h is

day?

N o , n o t r e a l l y , S c a n d i n a v i a i s in th e

fro n t

n iq u e s

lin e

a n d

o f

m o b ile

h e re

a re

w it h

and

w a re ,

d e v e lo p in g

h a rd w a re

fo r G P R S e x a m p le

an d

b o th

T e lia

o n e

f ir s t G P R S - s e r v i c e s

s o ft­

s e r v ic e s

U M T S .

la u n c h e d

la r g e

w o r k in g

and

th e

in S w e d e n

can

be

th e

b a s is

exchange

b e tw e e n

n a v ia n

c o u n t r ie s

Lu x em b o u rg

in

th e

sa y

in f o r m a t io n M o re

is

d e t a ile d

r e g a r d in g b e

it a n d

fo u n d

th e

and e -b a n ­

e x ch a n g e

Dossier

17.00 Cocktails and networking

24 October: The E-banking Revolution 8.30 Registration and coffee/tea 9 .0 0 -9 .5 0 Welcome and introduction Mathilde Nankwaya, Director, Nobelux Henri Grethen, Minister o f Economy, Luxembourg H.E.Mr John Bjornebye, Ambassador o f Norway 9.50 - 10.20 E-banking Developments in the Scandinavian Banking Market and in the Global market Key Note Speaker: Sören Andersson, Executive Vice President, Swedbank, Sweden 10.20 - 10.55 Panel 1 Latest Trends, Technologies and Services Moderator: Anthony Hegarty, Director PricewaterhouseCoopers, Luxembourg - Martin Sjöberg, CEO, Entra AB, Sweden - Nikolaus Varzakakos, CEO, Exensus AB, Sweden - Hans lldstad, Director Business Development, EDB Fellesdata AS, Norway

in f o r m a t io n

th e

w w w . it - s o c ie t y . n e t . ■

0 6 8

of

e x p e r ie n c e s .

c o n fe re n c e

o n

16.00 Official visit to the Trade Fair Bureautec 2001

of

S c a n d i­

k in g s e c t o r ?

I w o u ld

15.30 - 16.00 François Biltgen, Minister of Communications, Luxembourg

fo r

o f

t h is a u tu m n .

W hat

14.40 - 15.25 Panel 5 The Challenges of an E-city Moderator: Anthony Hegarty, Director PricewaterhouseCoopers, Luxembourg - Paul Helminger, Mayor, City of Luxembourg - Christer Asplund, Managing Director, Stockholm Economic Development Agency - Hannu Tuomisaari, Managing Director, Novo Astra Ltd, Finland

te c h ­

a

a m o u n t o f c o m p a n ie s

14.00 - 14.40 Panel 4 How can EU make E-commerce and M-commerce more efficient inside the European market? Moderator: Anthony Hegarty, Director PricewatehouseCoopers, Luxembourg - Krister Olson, Princial Adminstrator, European Commission Directorate-General - Information Society, Luxembourg - Berne Landgren, Senior Advisor, Telia AB, Sweden - Harriet E. Berg, Managing Director, Telenor Belgium

lik e

la u n c h

s e r v ic e s it

S U I T E

can

w e b s it e

1 0 .55- 11.10 Break 11.10-11.25 Panel 2 New Players on the Financial/Banking Market - Will they make a difference? Moderator: Dominique Gany, Co-Chief Editor Inside Internet, Belgium - Anders Thonning, Managing Director, Eurotrade, Luxembourg - Tomas Johansson, Senior Vice President, Länsförsäkring Bank, Sweden 11.25 - 12.30 Questions and answers 12.30 - 13.30 Lunch 13.30 - 14.30 Networking and end of the conference ■

paperjam 11.2001



Union autour -> Maux de dos, m igraines, fatigue sont le quotidien de bien des tra­ vailleurs. Des pro­ blèmes auxquels plusieurs acteurs, institutionnels comme privés, ten­ tent de remédier.

santé L ’E t a t s ’in té r e s s e

v e ille

d o n c

à

à

n o tre

s a n té , e t

a s s u r e r c e lle - c i d a n s

n o t r e a c t iv it é p r o f e s s io n n e lle . A in s i, a u M in is t è r e d e la S a n t é , le D r C a r lo S t e f f e s d ir ig e u n e d e s 7 d iv i s io n s , la D i v i s i o n d e l a S a n t é a u T r a v a i l , o ù il t r a v a ille

en

c o llè g u e s ,

c o lla b o r a t io n

avec

ses

le s D r R o b e r t G o e r e s e t

M a r c K r e m e r , m a is é g a le m e n t a v e c l ’ I n s p e c t io n d u T r a v a il e t d e s M in e s e t le s 7 s e r v ic e s d e s a n t é a u t r a v a il.

LES MISSIONS DE LA DIVISION DE LA SANTÉ AU TRAVAIL C o n t r ô le r

TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS PATRICK MULLER ET JEANINE UNSEN (BLITZ)

La

D iv is io n

a ss u re

la

c o o r d in a t io n

e t le c o n t r ô le d u f o n c t io n n e m e n t e t d e

l’o r g a n is a t io n

s a n té

au

d e s 7 s e r v ic e s d e

t r a v a il i n s t a u r é s p a r la

lo i

s u r la S é c u r it é e t la S a n t é a u T r a v a il du

1 7 j u in

g ro u p e s: S a n té

0 7 0

Dossier

paperJam 11.2001

au

1 9 9 4 e t re g ro u p é s e n le

S e r v ic e

T r a v a il,

N a t io n a l d e

le s

S e r v ic e s

3 la ->


delà

au travail E n t r e p r is e s

N e m o u rs

et

le s

(D u

L u x e m b o u r g e o is ) , I n t e r e n t r e p r is e s f ilia le s , au

le s

l ’A B B L ,

la

l ’ I n d u s t r ie

S a n té la

d e

Fer

S e r v ic e s et

p o u r la

s e c te u r

de

d e

( l’ A r b e d

l ’A s s o c i a t i o n

T r a v a il d u

P o n t

C h e m in s

se s

S a n té

F in a n c ie r d e

au

T r a v a il

F e d il

et

de

l’e n t e n t e

travail, qui se charge notamment de ces examens. Nous pouvons cependant aussi visiter les entre­ prises pour vérifier que les condi­ tions de travail et d'hygiène sont acceptables, lorsque cela nous semble nécessaire ou que nous sommes appelés.

d e s h ô p it a u x ) .

La

f o u r n it u r e

nant

d ’ in f o r m a t io n

l’im p a c t d e s

c o n ce r­

n u is a n c e s

sur

la

s a n t é d e s t r a v a ille u r s e s t la d e r n iè r e m is s io n d e la D iv is io n . P a r e x e m p le , la D iv is io n

a d r e s s é u n b ila n s u r le s

n o u v e lle s m a la d ie s p r o f e s s io n n e lle s t e lle s m e»

que ( n d lr :

le

« s ic k

m aux

b u ild in g

de

sy n d ro ­

t ê t e s , t r o u b le s

d e la c o n c e n t r a t io n , . . . r e s s e n t is p a r

O ffrir u n e p o s s ib ilit é d e r e c o u r s

u n e c e r t a in e p r o p o r t io n d ’e m p lo y é s

f in a n c é s p a r le p a t r o n a t lu x e m b o u r ­

La

e n r a is o n

g e o is ,

rô le

C e s

b ie n

7 s e r v ic e s

au

sû r.

t r a v a il

s o n t e x c lu s iv e m e n t

c o n t r a ir e C o m m e

est

d e la

la

m é d e c in e

o b lig a t o ir e ,

e n t r e p r is e s e t t o u s q u i n e fo n t p a s

to u te s

du le s

le s e m p lo y e u r s

p a r t ie

( in t e r ) e n t r e p r is e s

D iv is io n

d ’u n

so n t

s e r v ic e

a u t o m a t i­

q u e m e n t a f f ilié s a u S N S T . L e D r S t e f f e s n o u s e x p liq u e le q u o ­ t i d i e n d e s o n a c t i v i t é : La Division ne se charge pas d ’examiner de nouveaux embauchés, par exemple. Son rôle principal est de contrôler le fonctionnement et l ’or­ ganisation des services de santé au

D iv is io n

a ss u re

d ’in s t a n c e

d e

par

a ille u r s

re co u rs,

un

pour

l’e m p lo y e u r o u

le t r a v a ille u r , c o n t r e

la

m é d e c in

d é c is io n

qui s u it e

du

d é c la r e à

un

une

du

p e rso n n e

exam en

d ’ u n e n v ir o n n e m e n t d é f a ­

v o r a b le ) , le s t r e s s o u e n c o r e le c è le m e n t

m o r a l e t la

t r a v a il

s iq u e .

in a p t e

co n ce rn e n t

p é r io d iq u e .

Cela arrive dans à peu près 5% des déclarations d'in­ aptitude, précise le Dr Steffes. Nous sommes la Ire instance de recours, la 2e est le Conseil Arbitral. C ’e s t a s s e z ra re .

D es

fe m m e s

v io le n c e

d em an d es la

h a r­ phy­

r é g u liè r e s

p r o t e c t io n

e n c e in t e s ,

le

b r u it

v a il, le s r is q u e s d u t r a v a il à

d es au

tra ­

l'é c r a n ,

p o u r n e c it e r q u ’e u x .

DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE Q u e lle s s o n t le s a t t r ib u t io n s j o u r n a ­

In fo rm e r sances

sur

l’im p a c t

des

n u i­

liè r e s

d es

e n ca d ré )?

m é d e c in s S e lo n

le

du

t r a v a il ( v o ir

D r

S te ffe s ,

paper Jam 11.2001

Dossier 0 7 1


S

le m é de cin d u travail e s t le

L

O

a n n u e l . A i n s i , il e s t n o t a m m e n t p o s ­

co nseiller d e l ’employeur, d u salarié

s ib le

e t d es représentants du personnel.

p a t h o lo g ie s

d ’é v a lu e r

q u e lle s

Il visite, effectue d e s m esures, exa­

d é te c té e s , c o m m e

m ine les p rod u its éventuellem ent

g r a p h iq u e d e la p a g e s u iv a n t e .

toxiques.

C e

le s

p lu s

so n t

t é m o ig n e

A

N

„Réussir sans accident”

le s

fré q u e m m e n t

en

G

le

D u 2 2 a u 2 6 o c to b re s e tiendra

q u ’il faut noter, c ’e st q ue 10%

a u L u x e m b o u rg la s e m a in e

L e s m é d e c in s d u t r a v a il s o n t é g a le ­

d es patients exam inés p rése n ten t

e u ro p é e n n e d e la sé c u rité e t d e

m ent

des

d es p atho lo g ies q u ’ils ignoraient, et

la s a n té a u travail, d o n t le s lo ­

e x a m e n s a u x t r a v a ille u r s . O u t r e le s

q ui so n t détectées p a r le m é de cin

g a n s e ra «R é u s s ir s a n s a c c i­

e x a m e n s d ’e m b a u c h e o b lig a t o ir e s ,

d u travail,

p o in t e

dent». .. to u t u n p ro g ra m m e .

d es

P r o b lè m e s

d e

c h a rg é s

d e

exam ens

f a ir e

p asser

p é r io d iq u e s

le

sont

le

D r

v is io n ,

d ’ h y p e r t e n s io n

dem ande

d u r y th m e c a r d ia q u e s o n t m o n n a ie

l’e m p lo y e u r ,

du

tra ­

e n co re

t r o u b le s

d étectio ns so n t une

v a ille u r o u d e s s y n d ic a t s . L a p é r io ­

c o u ra n te .

d ic it é

d es g rand e s co ntrib ution s d e la

a u T r a v a il, m a is é g a le m e n t d e k in é s i ­

f o n c t io n d u r is q u e .

m édecine d u travail,

t h é r a p e u t e s e t a u t r e s s p é c ia lis t e s e n

E n moyenne, 1 travailleur s u r 540

l ’entreprise et la santé publique,

b u r e a u t iq u e .

se voit refusé suite à so n exam en

c o n t in u e - t - il.

S a n t é a u T r a v a il d u s e c t e u r F in a n c ie r ,

des

exam ens

d ’em bauche,

est

f ix é e

en

e x p liq u e le D r S t e ff e s .

P o u r les exam ens périodiques,

1

Les

C e s

d ’a u d it io n ,

a u s s i p o u r le s p o s t e s à r is q u e , à la d e

ou

S te ffe s .

p e rso n n e s

s e c te u r

à

la fo is p o u r

t r a v a illa n t

b a n c a ir e

sont

d an s

le

p a r t ic u liè r e ­

p e rso n n e s u r 2 1 0 e s t d é c la ré e

m e n t to u c h é e s

inapte. En tout, il y a +/- 5 0 000

la v is io n . L ’ o r d i n a t e u r r é v è le p a r f o i s

exam ens effectués p a r an. S o it 180

un

à 2 00 inaptitudes. D epu is qu'existe

p a t ie n t

la

re n d u c o m p te .

m é d e c in e

du

travail

au

Luxem bourg, environ 2 9 0 0 00 exa­ m ens ont été pratiqués.

BOBOS EN TOUS GENRES

p a r le s t r o u b le s

p r o b lè m e ne

e x is t a n t

s ’ é t a it

ja m a is

d o n t

de

le

e n c o re

e s t l’a p a n a g e

b a n c a ir e , ce s

v ia

le s

du

du

g o n o m ie

é t u d ie

d an s

le s

dos,

s u je ts

é g a le m e n t lie u x

la

s e c te u r

p a r t ic u liè r e m e n t

m aux, et

d e

à

l’e r ­

t r a v a il,

t r o p s o u v e n t o u b lié e , e t q u i p o u r t a n t

m o in s ,

fo rm a n c e s d e

ir r é v e r s ib le s

e n t a m e r le s

l’e m p lo y é à s o n

p e r­

p o s te

d e t r a v a il. L ’A S T F

e n t r e p r is e s

pour

é c o le s

p e u t c a u s e r d e s d é g â ts

EDUQUER À LA SANTÉ aux

le s

e m p lo y é s

o u , to u t a u

P r o d ig u e r

L ’A s s o c i a t i o n

n o ta m m e n t in fo r m e

d e s s e r v ic e s d e S a n t é

d e s

dos»,

a

d o n c

c ré é

s é m in a ir e s

d e

d es

« é c o le s d u

90

m in u t e s

qui

c o n s e ils e n m a t iè r e d e s a n t é g é n é ­

a p p r e n n e n t a u x e m p lo y é s d e b a n q u e

C h a q u e a n n é e , le s s e r v ic e s d o iv e n t

r a le ,

à

f o u r n ir

s é c u r it é . . . e t d ’e r g o n o m ie b ie n s û r ,

à

la

D iv is io n

un

ra p p o rt

d ’ h y g iè n e ,

d e

t o x ic o lo g ie ,

de

p r é v e n ir

le s

p r o b lè m e s

d u s

à

la

s é d e n t a r it é , q u i s o llic it e é n o r m é m e n t l’ a p p a r e il

m u s c u lo - s q u e le t t iq u e .

C o m m e n t?

En

m énageant

le u r

d o s

e t , p o u r le s p e r s o n n e s d é j à a t t e in t e s ,

LA

en

L O

g é ra n t c e s m a u x et e n

d im in u a n t

le s c r is p a t io n s a u m o y e n d ’e x e r c ic e s

Les (nouvelles) dispositions de la loi sur les services de santé au travail La lo i d u 17 juin 1994 a p e rm is d e stru ctu rer la m é de cin e du tra­ vail, én o n çan t s e s m issions, essentiellem en t préventives : identifier les risqu es d ’atteinte à la san té su r le lieu du travail p a r d e s visites

d e r e la x a t io n . Il f a u t

s a v o ir ,

d an s

so n

« le s

m au x

com m e

ra p p o rt qui

a c t u e lle m e n t

le

d it

annuel en

d an s

l’A S T F

2000,

r é s u lt e n t to u s

le s

que so n t

pays

la

p r in c ip a le c a u s e d e s a r r ê t s d e m a la ­ d i e e t d e s d e m a n d e s d ’ in v a lid it é » . D an s

so n

ra p p o rt

d ’entreprises, d es an alyses atm osph ériq ue s et d es p rélèvem ents

c o n sa c re

d e substances, c o n se ille r d an s la p lanification d es p o s te s d e tra­

n é g lig e a b le

vail, le c h o ix d es éq u ip e m en ts d e p rotectio n individuelle, l ’hygiè­

d o n n e

la

a n n u e l,

p a r a ille u r s à

une

l’A S T F

p a r t ie

l’ e r g o n o m ie ,

r a is o n :

non

et

en

« L ’a m é n a g e m e n t

ne, l ’ergonom ie et l ’é d u catio n à la santé, c o o p é re r av ec le s repré­

e r g o n o m i q u e d u p o s t e d e t r a v a il p a r ­

sentants d es travailleurs, org a n iser le s 1ers secours.

t i c i p e à la p r o m o t io n

Il y a du chang em en t d an s l'air, e t une nouvelle loi devrait être

t r a v a il. L e

votée dans les p ro c h a in s m ois, afin q ue le texte profite d e l ’ex p é­

b ase

rien ce acq u ise p a r le s acteu rs d e la santé au travail. P a r exemple,

s o llic it a t io n s

il sera dorénavant p o s s ib le d e faire un reco urs contre une d écision

d es

d ’aptitude. “Dorénavant, q u e lq u ’un q u i e s t déclaré apte p e u t ég a­

s q u e le t t iq u e

d e

yeux

l’e r g o n o m ie

et

lem ent réclamer, m oyenn an t certificat de so n m é d e c in ”, explique

par

C arlo Steffes. L’exam en d ’e m b a u ch e restera obligatoire, m ais

c o n tra c tu re s

pourra s e faire dans le s 2 m o is q u i suivent la m ise au travail dans le ca d re d ’un p o ste san s risques. 0 7 2

Dossier

paperJam 11.2001

d e s

u ne

du

b ie n - ê t r e a u

n o n - r e s p e c t d e s r è g le s d e

de et

se

d e

la

à

d es

n iv e a u

m u s c u lo m a n ife s t e r

o c u la ir e

m u s c u la ir e s et

au

l ’a p p a r e il peut

f a t ig u e

é p a u le s

c o n d u it

e x c e s s iv e s

au

et

d e s

n iv e a u

nuque».


SECTEUR BANCAIRE: DANGER B ie n q u e le s e m p lo y é s d e b a n q u e - e t le s t r a v a ille u r s d e m ent

-

ne

b u r e a u , p lu s la r g e ­

t r a v a ille n t

p as

d an s

d es

p o s t e s à r is q u e , le u r s a n t é e s t m is e à ru d e

é p re u ve

p a r l’é t e r n e l a m i- e n n e ­

m i d e s e n fa n t s d e s n o u v e lle s t e c h n o ­ lo g ie s :

l ’é c r a n ,

e n tre

a u tre s

à

la

qui

il

fa u t

a jo u te r

( m a u v a is e )

p o s it io n

a s s is e , o r ig in e d e b ie n d e s m a u x .

le

d o m a in e

com m e

est

d e

g lo b a le m e n t

par

le s

m e s u r e s e f f e c t u é e s p a r l ’A S T F .

e n c o r e , l ’A S T F le m e n t

b a n c a ir e ,

c o n fir m é

c o n s e ille

l ’e m p lo y e u r ,

l’e m p lo y é .

Par

non

seu ­

m a is

e x e m p le ,

au ssi

il

a r r iv e

m in im a le l’é c r a n

d e

a lo r s q u e c e l’ u t ilis e n t

so n t e u x -m ê m e s q ui

m al

en

l’ é t e ig n a n t

en

le

est

re te n u e

(1 7

par

à

21

l’A S T F

yeux

b r u it

d e

la

e n tre

l ’e m p lo y é

d é ra n g e d e

n o m b re b u re a u .

d e

basses,

t é lé p h o n e ,

va-

peuvent

p o u rta n t

ê tre

m o in s

r è g le s d e

g ra n d s

de

d is t a n c e

B ro u h a h a

r é s o lu s

p lu s

la

ou

L ’ u t ilis a t io n d ’é c r a n s d ’ o r d in a t e u r s en

le s

t r a v a ille u r s

de

p lu s

n iv e a u

e ffe t,

e r g o n o m iq u e m e n t

et

e t - v ie n t ,

p a r t ie .

En

c a s d e t a b le

au

p e u t n e p a s ê tre re s p e c té e .

p la ig n e n t d ’ u n

é c la ir a g e ,

r is q u e e n r é d u it e

p ro fo n d e u r.

E n fin ...

m a u v a is

un

t r a v a il

f r é q u e m m e n t q u e le s e m p lo y é s s e

pouces)

L ’A S T F c o n t r e - a t t a q u e D ans

q u ’ ils r e s p ir e n t e s t t r o p s e c , c e q u i

au

c o n v e r s a t io n s

m oyen

d e

p lu s

q u e lq u e s

b a s e d e v ie e n

com m u­

n a u té . ■

l ’a n a ly s e

p a r l ’ e m p lo y e u r d e s p o s t e s d e t r a v a il à é c r a n d e v is u a lis a t io n e s t o b lig a t o i­ r e . L ’A S T F

é v a lu e

le s p o s t e s

m é th o d e

d é v e lo p p é e

v ia

p ar

E R G O N O

une

l’ E c o le

La bureautique contre le mal de dos

p o ly t e c h n iq u e f é d é r a le d e Z u r ic h , q u i c o n s is t e

en

r é s u lt a t s

o b je c t ifs

r é s u lt a t s

la

m e su ré s

s u b je c t if s

q u e s t io n n a ir e qui

c o m p a r a is o n

é v a lu e

par

des

L e s c a ta lo g u e s e rg o n o m iq u e s von t d e s b a s iq u e s s iè g e s d e tra d i­ tion S ca n d in a v e à la so u ris s u r m e sure. L e c h o ix e s t vaste, m ais

d ’un

q u e lq u e s c o n s e ils s im p le s d ’a s s is e d e m e u re n t e sse n tiels, c o m m e

l ’e m p lo y é ,

l ’a m o ntré la c o n fé re n c e o rg a n isé e e n m a i d e rn ie r p a r B U R O tre n d

r e le v a n t

r e m p li

a in s i

d e s

et

l’e r g o n o m ie

d e

son

e n p ré s e n c e d ’un k in é sith é ra p e u te s p é c ia lis te d u dos, C a ro l Vidal:

p o s t e d e t r a v a il. S ’ e n s u iv e n t u n e d i s ­

s i 75 à 80% d e s 3 5 -5 0 a n s s e p la ig n e n t ré g u liè re m e n t d u d os, la

c u s s io n

avec

m ajo rité e st d u e à d e m a u v a ise s attitu d e s e t à u n m a n q u e d e m o u ­

v a ille u r ,

p u is

de

l’A S T F

en

l’e n t r e p r is e d e s vue

et

le

tra ­

r e c o m m a n d a t io n s d ’a m é lio r e r c e

qui

d o it l’ ê tr e . P a r f o is , le s e n n u is d e s t r a ­ v a ille u r s n e s o n t d u s q u ’ à le u r p r o p r e m é c o n n a is s a n c e

d e

le u r s

p o s te

et

L e s c r it è r e s d ’a n a ly s e v o n t d u

b r u it ,

que

l’a m b ia n c e

la y o u t

l’é c la ir a g e ,

t h e r m iq u e ,

en

le

p a s­

s a n t p a r le m o b ilie r , l ’ o r d in a t e u r e t le c la v ie r .

Il fa u t d o n c s ’a s s e o ir en re s p e c ta n t u n an g le o u v e rt d e 90° o u p lu s entre le to rse e t le s c u isse s, p o u r a m o in d rir le travail m u sculaire. so n

siè g e s e lo n le m a n u e l d ’utilisation, a d a p te r la ha uteu r

d e so n bureau, g a rd e r un d o s droit, faire d e l ’e x e rcice , c h a n g e r d e

d u p o s t e d e t r a v a il a u x f a c t e u r s d ’ e n ­ te ls

b e natu relle d e la c o lo n n e e t a u g m e n te la ch a rg e s u r le s d isq u es.

R é g le r

e n v ir o n n e m e n t d e t r a v a il.

v ir o n n e m e n t

vement. A in si, lu m b a g o s, sc ia tiq u e s, hern ies d is c a le s o u arthrose s o n t d u s à la p o s itio n d u « do s rond», q u i n e re s p e c te p a s la c o u r ­

À c e c i s ’a jo u t e n t le s " f a c t e u r s

h u m a in s " d é t e r m in é s p a r le q u e s t io n ­

p o sitio n , voilà les c lé s d ’u n d o s e n béton. A l ’e m p lo y e u r d ’a c h e te r un s iè g e d ig n e d e c e nom , q u i assu rera c o n fo rt a u x em p lo yés, a u g m e n ta tio n d e la m otivation, b a is s e d e s arrêts m a la d ie ... e t h a u s s e d e la p ro d u c tiv ité ! B u re a u L in e O ffic e o rg anisera, c h a q u e jo u r d e la B u re a u te c, d e s co n fé re n c e s s u r le s « G e ste s e t p o s tu re s e n m ilie u x inform atisés». P lu s d ’e x c u se n i p o u r s e v au trer... n i p o u r s e p la in d re .

n a ir e , t e l s q u e la c h a r g e m e n t a le , l’ in ­ t e r f a c e h o m m e - o r d in a t e u r , le s é v é n e ­ m e n ts

qui

t r o u b le n t

le

b ie n - ê t r e

au

t r a v a il.

A llô , d o c t e u r ? Il a p p a r a î t q u e l e p r o b l è m e l e p l u s f r é ­ q u e n t s o it lié a u x r e f le t s d e s é c r a n s e t aux

é b lo u is s e m e n t s

d u s

c o n tra s té s .

p our

d é s a g ré m e n ts

ce s

r e p o s it io n n e r l’é c r a n f e n ê t r e s p o u r le

2, 76% Psychiatrie 1,2% Autres 25,26%

aux

c o n tra s te s tro p ... p a llie r

3,05% Neurologie 3,08% Urologie 4,39% Endocrinololgie

Il s u f f i t de

p a r ra p p o rt a u x

1 er, e t p a r r a p p o r t à

orl

4, 78% Dermatologie 4,89% Gastroentérologie 5,53%

Pneumologie

l ’ é c la ir a g e , p o u r le 2 e , t o u j o u r s s e lo n le r a p p o r t a n n u e l d e l’A S T F . S u r

la

2e

m a rc h e ,

on

11,34%

re tro u v e

19,8%

Rhumatologie

I’

Ophtalmologie

« a m b ia n c e t h e r m iq u e » . A in s i, n o m b r e d e

t r a v a ille u r s

lo c a u x

sont

e s t im e n t

s u rc h a u ffé s

q u e et

q u e

le u r s

13,92%

Cardiologie

l ’a ir

paperJam 11.2001

Dossier 0 7 3


Travailler en position -> Qu'est-ce qu'une bonne posture? SOURCE CENTRE CANADIEN D'HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL (WWW.CCHST.COM)

Il n ‘ y

a

p a s u n e s e u le

p o s t u r e r e c o m m a n d é e lo r s ­

q u e l'o n s 'a s s ie d . C h a q u e t r a v a ille u r p e u t s ' a s ­ s e o ir c o n f o r t a b le m e n t e n

m o d if ia n t l'a n g le d e s e s

h a n c h e s , d e s e s g e n o u x , d e s e s c h e v ille s e t d e

Trunk inclination:

s e s c o u d e s . V o ic i q u e lq u e s r e c o m m a n d a t io n s g é n é r a le s . C e r t a in s c h a n g e m e n t s o c c a s io n n e ls p a r ra p p o rt a u x

0- 30 °

a n g le s p r o p o s é s s o n t a c c e p t a b le s

e t p a r f o is b é n é f iq u e s .

M a in t e n ir le s a r t ic u la t io n s , c o m m e

le s h a n c h e s , le s

g e n o u x e t le s c h e v ille s , lé g è r e m e n t o u v e r t e s ( p lu s d e 90°)

i

n

T r u n k I n c lin it a t io n = I n c lin a is o n d u t r o n c

T o u jo u r s t e n ir la t ê t e a lig n é e a v e c

: 0 à 30°

la c o lo n n e v e r ­

t é b r a le . M a in t e n ir u n

a n g le

d e 0 à 20° p o u r ce qui e st d e

l'a lig n e m e n t v e r t ic a l d e

la p a r t ie s u p é r ie u r e d e s

b ra s . M a in t e n ir u n

a n g le d e 9 0

à

1 2 0 ° e n t r e le b r a s e t

l'a v a n t - b r a s . M a in t e n ir u n a n g le d e 0 à 2 0 ° p o u r c e q u i e s t d e l'a lig n e m e n t h o r iz o n t a l d e s a v a n t - b r a s . S u p p o r t e r le s a v a n t - b r a s . 1 . H ip

a n g le = a n g le d e s h a n c h e s 9 0 à

2 . K n e e a n g le = a n g le d e s g e n o u x 9 0 3 . A n k le a n g le = a n g le d e s c h e v ille s

R e s p e c te r un

100 à 120°

a n g le d e 0 à 3 0 ° p o u r le h a u t d u

c o r p s (e n t e n a n t le d o s d r o it ) .

0 7 4

120° à 130°

Dossier paperJam 11.2001


L in e o f s ig h t 3 0 ° = L ig n e d e v is ib ilit é d ir e c t e 3 0 °

L e s é p a u le s s o n t d é t e n d u e s . L e s c o u d e s so n t p rè s d u R a p p r o c h e r le m e n t o n p e n c h e r lo r s q u e

l'o n

c o rp s.

d e la p o it r in e e t n e p a s s e

r e g a r d e v e r s le b a s o u v e r s

l'a v a n t . C h a n g e r d e

p o s it io n

f r é q u e m m e n t , m a is r e s p e c t e r

le s a n g le s r e c o m m a n d é s . A lt e r n e r le c r o is é d e s j a m b e s .

U p p er arm inclination 0 -2 0 °

1 . E lb o w

a n g le = A n g le

2 . U p p e r a rm

in c lin a t io n

d u c o u d e 9 0 = A n g le

d u

à

120°

É v it e r d e s e

p e n c h e r s u r le c o t é .

É v it e r d e s e

p e n c h e r v e r s l'a v a n t .

N e

p a s s 'a f f a le r s u r le b u r e a u .

N e

p a s d e m e u r e r a s s is

s u it e .

p lu s d e 5 0 m in u t e s d e

b ra s 0 à 20°

T e n ir le s p o ig n e t s d r o it s e t a lig n é s a v e c le s a v a n t b ra s . P la c e r l'o b j e t s u r le q u e l o n t r a v a ille d a n s u n a n g le d e

10 à 30° so u s

la lig n e d e v is ib il i t é d ir e c t e .

Une o f Sight

A*

paperJam 11.2001

Dossier 0 7 5




o LU t r

ES r r

p m

I A

l a

c h

a

nouvea

-> La Bureautec sera un salon de nouveautés... Dans les pages qui sui­ vent, nous vous en propo­ sons quelques-unes, quelques lancements. Que les entreprises ont bien voulu nous laisser entre-apercevoir avant l’heure... le mois prochain nous en profiterons certai nement pour revenir sur celles-ci et d ’autres qui manquent ic i... Bonne lecture, et bonne Bureautec!

VMS KEYTRADE

L e n o u vea u

s it e d e t r a n s a c t io n

d e V M S -K e y tra d e

L u x S .A . s e r a la n c é à c e t t e o c c a s io n .

N o u v e lle v e r s io n d u s it e s é c u r i s é „C h a q u e

in v e s t is s e u r a d e s

b e s o in s , e n v ie s ,

r é f é r e n c e s , e t c o m m e n t a i r e s q u i lu i s o n t p r o p r e s . C e

q u i n o u s a p e r m is d 'a v a n c e r , d 'é c h a n g e r d e s

id é e s e t d e s a lo n

m o d i f i e r p o s it i v e m e n t n o t r e s it e . P o u r le

B u r e a u t e c , n o tr e s it e

m e n t r e lo o k é . E n c o r e

f o r m e s ’e s t e n r ic h ie d e p e rm e tta n t u n e

s é c u r is é

e s t f r a îc h e ­

p lu s in t u it iv e , n o t r e p la t e ­ n o u v e lle s f o n c t io n n a lit é s

m e ille u r e c o n v iv ia lit é d ’ u t ilis a t io n .

Quelques spécificités: -

P a r la n o u v e lle

m is e e n

p a g e

d e

la b a r r e d ’ o u t il,

l’ u t ilis a t e u r g a r d e u n e v u e c la ir e d e s a

n a v ig a t io n

s u r le s it e . TEXTE VIN C EN T RUCK ET OLIVIA AREND - D o ré n a v a n t, o n p o p -u p . L e

r e ç o it le s in d ic e s d u

c lie n t p e u t d è s

p e rd re d e v u e

la s a n t é d e s

- V ia Q u ic k L in k , la v it e s s e

m a rc h é

par

lo r s q u it t e r le s it e s a n s m a rc h é s . d e

n a v ig a t io n

est

a c c é lé r é e ! - L e s v a le u r s p e u v e n t é g a le m e n t ê tr e r e c h e r c h é e s d ’a p r è s

le u r c o d e

is in

- A t o u t m a je u r : le p o r t f o li o

0 7 8

Dossier

paperJam 11.2001

e t le p o r t e f e u ille v ir t u e l


s o n t p e r s o n n a lis a b le s à v o lo n t é e t s e lo n b e s o in s d u

le s

c lie n t . “

U n in s t r u m e n t d ' a n a l y s e t e c h n iq u e : T r io t e c “ C e t o u t il d ’ a n a ly s e t e c h n iq u e

p e r m e t à n o s c lie n t s

d ’ o p t im is e r e t f a c ilit e r le u r s t r a t é g ie d 'in v e s t is s e ­ m e n t. T R IO T E C d e

le u r p e r m e t d e

s u r v e ille r l'é t a t d e s a n t é

le u r s t it r e s e t d 'a n a ly s e r le s a c t io n s q u i le s

in t é r e s s e n t .

Ils suffit d'entrer les valeurs et des les analyser via trois modules: - M o d u le d e d ia g n o s t ic d e s t e n d a n c e s : d o n n e s a n t é t e c h n iq u e

la

d e s a c t io n s

- M o d u le d e s s ig n a u x : p o u r d é c e le r le s s ig n a u x d e h a u sse ou

d e

b a is s e

d e s a c t io n s .

- M o d u l e d e f ilt r a g e : p o u r r e t e n ir le s m e ille u r e s a c t io n s . ”

C R P HENRI TUDOR

“ Il y a p l u s i e u r s m o i s , à b a n q u e s d e P u b lic

la d e m a n d e

la p la c e , le C e n t r e d e

H e n ri T u d o r a

in it ié u n

d e

p lu s ie u r s

R e ch e rch e

p r o j e t v is a n t à la r é a ­ ■ L e G u id e e - b u s in e s s

lis a t io n , e n

p a r t e n a r ia t a v e c d e s

s o c ié t é

l'in f o r m a t io n

d e

et d u

a c te u rs d e

c o n s e il, d 'u n

p a r le C R P H e n r i T u d o r

la ->

paperJam 11.2001

Dossier 0 7 9


-N - >

? j

) £ Q

g u id e

p o u r la p r o m o t io n

q u e a u p rè s d e s

P M E . C e

e s t im p o r t a n t d 'e n

L a p r o d u c t io n l'a id e

d u c o m m e r c e é le c t r o n i-

p r o j e t d é s o r m a i s f i n a l i s é , il

d e c e q u id e a é t é r e n d u e

in it ia le d u

FELTEN-STEIN

d é g a g e r le s p r in c ip a u x a c te u r s .

m in is t è r e d e

p o s s ib le

par

la C u lt u r e , d e

l'E n s e ig n e m e n t S u p é r ie u r e t d e la R e c h e r c h e . C e s f o n d s o n t é t é c o m p lé t é s p a r l'a p p o r t f o u r n i p a r t r o is c o m m a n d it a ir e s m a j e u r s e t é g a u x q u i s o n t la B a n q u e e t C a is s e R a iff e is e n

d 'E p a r g n e

d e l'E t a t , la B a n q u e

e t le C r é d it E u r o p é e n , a in s i q u e

c o n s o r t iu m

d e sp o n so rs co m p o sé

p ar un

d e s e n t r e p r is e s

s u iv a n t e s : C e t r e l, D a t a c e n t e r L u x e m b o u r g , e - B iz S o lu t io n s , E D S , E x c e e d

, G ro u p e

C 3 , H e w le t t

P a c k a r d , L u x s it e S .A . , P r ic e w a t e r h o u s e C o o p e r s , P r im e s p h e r e

, P& T, V M S -K e y tra d e

e t w w w . le s f r o n t a -

lie r s . lu .

■ F e lt e n - S t e in Il e s t é g a l e m e n t i m p o r t a n t d e - L a F e d il, la C h a m b r e

d e s

M é t ie r s e t la C h a m b r e d e

C o m m e rc e , q u i o n t so u te n u u n e p r o m o t io n

n o tr e p ro je t e n a s s u r a n t

e t u n e d if f u s io n

p a p ie r a u p r è s d e

d e s P M E

- L 'A s s o c ia t io n

P r o f e s s io n n e ls d e

la S o c ié t é

( A P S I ) e t p lu s p a r t ic u liè r e m e n t le s

m e m b re s d e

le u r G r o u p e

- L e s e n t r e p r is e s q u i o n t b ie n g r a t u it e m e n t d e

de

d e t r a v a il E - C o m m e r c e ,

d u c o n te n u

d e c e g u id e . v o u lu

n o u s a cco rd e r

le u r t e m p s a f in d e r é p o n d r e à n o s

q u e s t io n s e t e n r ic h ir c e

g u id e d 'illu s t r a t io n s e t c o m ­

m e n t a ir e s : E x c e e d , L u x s it e S . A . , P r im e s p h e r e , P & T , L ib r a ir ie E r n s t e r , E v e r y d a y S h o p p in g .

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N a s h u a te c s e ra s ta n d

r ic h e e n

P 6 9 9 , le 4 5 2 5

p ré se n t à

la B u r e a u t e c a v e c u n

n o u v e a u t é s , c o m m e le f a x - in t e r n e t n u m é r iq u e , o u d 'a u t r e s n o m b r e u s e s

s o lu t io n s é g a le m e n t . . .

M a ilP r in t e r .

m e r, a d r e s s e r d e

l'I n f o r m a t io n

p o u r la v a lid a t io n

m a c h in e p r é s e n t é s p a r F e lt e - S t e in

c t io n s d ’in s é r e u s e -

lu x e m b o u r g e o is e s . d e s

N o u v e lle

B u re a u te c:

le u r s p u b lic s r e s p e c t if s , p e r m e t t a n t d e t o u c h e r 100%

la n o u v e l l e m a c h in e . . .

n o t e r le t r a v a il d e :

U n e

m a c h in e a v e c

c e tte

d e s fo n ­

im p r im a n t e . E lle p e u t im p ir -

n o m b r e u s e s le t t r e , a v e c

g r a n d e v a r ié t é d e f o r m a t s . ->

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f ix e , p e r m e t d ’e n v o y e r e t d e

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L a n c e m e n t d u F r e e I n te rn e t M o b ilu x o ffr e a u g r a t u it a v e c

g ra n d

p u b lic

le n ° d ’a p p e l 9 0 0

lis a t e u r “ m o b ilu x ” e t c o m m e

un a c c è s

n u m é r o s m o b ile s e t à

m ot d e

r e c e v o ir . D e p lu s , v o u s p o u v e z e n r e g is t r e r t o u s

In te rn e t

7 0 9 6 0 , le n o m

lu x ” . P o u r s e s a b o n n é s , M o b ilu x

p a sse

o ffre e n

a d r e s s e e - m a il g r a t u it e f o r m é e s u r s o n d e G S M :

à d e s

d ’ a u t r e s u t ilis a t e u r s d u t e r m in a l it y p e m a is a u s s i e n

d ’ u t i­

“ m o b i­

p lu s u n e

n° d ’a p p e l

s io n n e lle s o u d e v o s p r o c h e s . L ’ u t ilis a t io n d e

it y p e

n e n é c e s s it e a u c u n e c o n n e c t io n

à in te r n e t, s e u ls

s o n t n é c e s s a ir e s u n e in s c r ip t io n

T e le 2 , q u i e s t g r a ­

t u it e , e t u n r a c c o r d e m e n t a u

“ 0 2 1 x x x x x x @ m o b ilu x - f r e e . lu ” .

le s

n u m é r o s d e t é lé p h o n e d e v o s a m is , r e la t io n s p r o f e s ­

ré s e a u

d e t é lé p h o n ie

f ix e . L ’ it y p e e s t o f f e r t d a n s t r o i s c o l o r i s . En

o c t o b r e , M o b ilu x

p a sse

à

l’ E u r o e t p r o p o s e d e

n o u v e a u x t a r if s a p p lic a b le s d è s 2001

a v e c

m a n ife s t e r a p o u r c e la s o n b a is s e

le 1 e r n o v e m b r e

le m o in s d e d é c im a l e s p o s s i b l e

co n ce rn e

en

e ffo rt à

P o u r e n s a v o ir p lu s , r e n d e z - v o u s à la B u r e a u t e c s ta n d

66

h a ll 9 B .

et

la b a is s e . C e t t e

p a r t ic u lie r le s p r ix d e s a b o n ­

n e m e n t s e t d e s t a r if s d e c o m m u n ic a t io n s n a t io n a ­

CEG ECO M

le s .

U n

p e t it r a p p e l é g a le m e n t d ’u n e e x c lu s iv it é

M o b ilu x , é g a le m e n t p r é s e n t é e à

la B u r e a u t e c :

M o b ilin e . R a p p e l: c ’ e s t u n s y s t è m e lin e g r a t u it a v e c

d e

g e s t io n

le q u e l le s c lie n t s M o b ilu x

C e g e co m o n ­

peuvent

f a it f e u

u n e s é le c t io n

d e t o u t b o is à

d a n s

la lo n g u e

la B u r e a u t e c . . . V o ic i

lis t e d e s n o u v e a u t é s e t

p r o d u it s p r é s e n t é s ...

a lle r c o n s u lt e r le u r s 5 d e r n iè r e s f a c t u r e s s u r le s it e m o b ilu x . lu

e t s u iv r e a u j o u r le j o u r la s it u a t io n

d é t a illé e ( p a r a p p e l) d e

le u r c o m p t e

G S M .

G ig a b it E t h e r n e t A c c è s

In te rn e t, c a p a c it é ju s q u ’à

I n t e r c o n n e x io n s L A N

1 G b p s,

/ W A N , c a p a c it é : ju s q u ’à

1 G b p s

xD SL

TELE2

L ig n e s L o u é e s , C a p a c i t é : 2 5 6 K b p s j u s q u ’ à 2 M b p s A c c è s

In te rn e t S y m é t r iq u e

C a p a c it é : 2 5 6 k b p s j u s q u ’à 2 . 3

L e p r e m ie r t e r m in a l q u i v o u s p e r m e t d ’e n v o y e r

A s y m é t r iq u e

d e s S M S d e p u i s le r é s e a u fix e !

C a p a c it é

M b p s

m a x im a le 8 M b p s u p s t r e a m

e t 1 .5 M b p s

d o w n s tre a m C ’e s t u n e

p r e m iè r e

m o n d ia le q u e T e le 2

la n c e à la

I n t e r c o n n e x io n s L A N , G ig a b it E t h e r n e t

->

paperJam 11.2001

Dossier 083


L— ) -4 W L A N ( W i r e l e s s L o c a l A r e a N e t w o r k )

- C lic k to

t <

un

j[

C o n n e x io n s j u s q u ’à

11 M b p s , A c c è s In te rn e t

S u p p o rt:

P

(P D A ).

su r une

p a g e w e b

q u i a c t iv e

C e n tre

d 'A p p e ls .

M o b ile , I n f r a s t r u c t u r e s u r c a m p u s .

P T

D ia l: b o u t o n

r a p p e l a u t o m a t iq u e e t g r a t u it d 'u n

D e s k t o p , N o t e b o o k , A s s is t a n t P e r s o n n e l

P r o d u it s m o b il e s - S M S - C o n t r o l: u n é q u ip e m e n t t é lé c o m m a n d é

m

par

S M S .

P ro je t P L C ( P o w e r L i n e C o m m u n i c a t io n s ) C a p a c it é : j u s q u ’ à 2 M b p s

i

E m p lo ie le c â b le é le c t r iq u e o m n ip r é s e n t , f a c t u r a t i­

P r o d u it s r é s e a u f ix e

on

- P a r a lle l R in g in g : f o n c t io n n a lit é p e r m e t t a n t d e

s e lo n c o n s o m m a t io n

e t n o n s u r d u ré e .

D o m o t iq u e , a lw a y s - o n , c h a q u e p r is e é le c t r iq u e e s t

v o ir s im u lt a n é m e n t s e s a p p e ls s u r 2

u t ilis a b le .

- f ix e " o u

a p p a r e ils

re ce ­ " f ix e

" f ix e G S M " .

C A T V -IP ( C o m m u n it y A n t e n n a T e le v is io n ) C a p a c it é : 1 2 8 k b p s j u s q u ’à l 0 2 4 k b p s A c c è s In te rn e t s u r ré s e a u u t ilis a t io n

e m p lo ie d e

C o u v e rtu re

d e t é lé d is t r ib u t io n , s a n s

TENOVIS

la lig n e t é lé p h o n iq u e .

in t é g r a le d u

r é s e a u d e t é lé d is t r ib u t io n ,

a lw a y s - o n . F a c t u r a t io n s e lo n

c o n s o m m a t io n

e t n o n s u r d u ré e

L ’I C C

( I n te g r a l C o m m u n ic a t io n

g é n é r a t io n g ré e s s e

d e s o lu t io n s d e

p ré s e n te s o u s fo rm e d ’u n

p e rm e t a u x

P M E

le u r s b e s o in s e n

P r e m ie r o p é r a t e u r d e s e r v ic e s p o s t a u x e t d e s t é lé ­ c o m m u n ic a t io n s a u L u x e m b o u rg

e t c o m m e r c ia lis e p o u r s e s

la b a s e , c a r la c o m m u n ic a t i­

r e s t e u n e f o r m e im p o r t a n t e d e c o m m u n i­

c a t io n . D ’ a u t r e s é lé m e n t s , d o n t le r é s e a u , l’ a c c è s

C o n ta c t C e n te r o u

a u s s i im p o r t a n t s . L e

q u a lit é r e p o s a n t s u r l‘ u n d e s

p o n d é r a n t d a n s l’e n s e m b le

p lu s m o d e r n e s e n

A

la B u r e a u t e c 2 0 0 1 , l 'E n t r e p r is e d e s P & T

n o m b re d e

p r o to c o l IP jo u e ra u n

s e r a e n t iè r e m e n t p r é p a r é e

E u ro p e .

t e r a u n e la r g e g a m m e d e s o lu t io n s t é lé c o m u n c e r t a in

le s

p ré se n ­

t io n t o t a le

IP o u

IP / P A B X

c la s s iq u e a v e c

e t la p a r t ie

m ig r a t io n

ave c

n o u v e a u t é s q u i s e r o n t e x p li­

l'a u t r e c o n f é r e n c e s p é c ia lis é e .

I n te rn e t - P ro C u b e

S e r v e r : s e r v e u r I n t e r n e t w e b , f t p , m a il

p o u r P M E

P M I-S O H O S .

- I n te r n e t R o a m in g : n u m é r o d 'a c c è s lib r e - a p p e l p o u r s e c o n n e c t e r à l'I n t e r n e t d e s P & T à p a r t ir d e l'é t r a n g e r a v e c f a c t u r a t io n t it u la ir e d e

d e s c o m m u n ic a t io n s a u

l'a b o n n e m e n t .

- B u s in e s s R o a m in g : n u m é r o d 'a c c è s lib r e - a p p e l a f in q u 'u n

e m p lo y é

l'I n t e r n e t p o u r s o n a v e c f a c t u r a t io n

p u is s e s e

c o n n e c te r à

t r a v a il d e n 'im p o r t e q u e l e n d r o it

d e s c o m m u n i c a t i o n s a u t it u la ir e

d e l 'a b o n n e m e n t , à s a v o i r l'e n t r e p r is e . - C la s s i c C u b e 2 0 0 2 : n o u v e lle v e r s io n d u C u b e a v e c d e s f o n c t io n s W e b M a il é la r g ie s e t p a r a ille u r s d is p o n ib le s e n f r a n ç a is . - E sh o p

E P T : la t é lé b o u t iq u e v ir t u e lle d e s P & T

p o u r a c h e t e r t é lé p h o n e s , G S M , e tc .

■ T e n o v is l e s c h é m a d e l ’ I C C . . .

084 Dossier paperJam 11.2001

u n e s o lu ­

h y b r id e d e t é lé p h o n ie

d e s P & T ( 9 A 1 1) e t d é t a illé e s d a n s le c a d r e

d e l'u n e o u

r ô le p r é ­

‘t é l é p h o n i e ’

p o u r p e rm e ttre

un s y s tè m e

q u é e s d a n s l e c a d r e d e d é m o n s t r a t i o n s s u r le s ta n d

M u lt im e d ia

la m a in t e n a n c e d e v ie n d r o n t t o u t

c lie n t s p r iv é s e t p r o f e s s io n n e ls d e s s o lu t io n s d e r é s e a u x t é lé c o m

p lu s ie u r s

m o d u la ir e d e t o u s

I n t e r n e t , la m e s s a g e r ie , le C I T / C R M , le

L u x e m b o u rg , P & T

d é v e lo p p e

p a r lé e

in t é ­

19”, c e qui

m a t iè r e d e t é lé c o m m u n ic a t io n s . L a

t é lé p h o n ie e n c o n s t it u e on

ra ck

e t a u x e n t r e p r is e s a v e c

f ilia le s d e r é a lis e r u n e e x t e n s io n

P&T LUXEMBOURG

C e n t e r ) , la n o u v e lle

c o m m u n ic a t io n

e n f o n c t io n


->

d e

l’ é v o lu t io n

d e s

b e s o in s . C e r t a in s d e c e s é lé ­

m e n t s s o n t d e f a b r ic a t io n im p liq u é s s u r le m a r c h é

p ro p re , d ’a u tre s s e ro n t

lo c a l. T e n o v is e s t à la f o is

a r c h it e c t e e t m a ît r e d ’ o u v r a g e d e c e t t e s o lu t io n le , q u i p e u t v a r ie r d ’ u n c li e n t à

to ta ­

l’a u tre . L e s y s tè m e

T h i s d e v i c e i s m o r e t h a n j u s t a u s e r ’s d r e a m . A c c o r d in g t o

H u b e rt Ja k o b , P ro d u c t M a n a g e r at

S ie m e n s I C N

in M u n i c h , “ U n i f i e d

it p o s s i b l e t o

m a n a g e a ll m e s s a g e s c e n t r a lly -

M e s s a g in g

w h e t h e r t h e y a r r iv e b y t e le p h o n e , fa x , S M S m a il. ” U n if ie d

M e s s a g in g

m akes

o r e-

p r o v id e s a ll c o m m u n i c a t i ­

s e r a d is p o n ib le d é b u t 2 0 0 2 . o n s s e r v i c e s in a s i n g l e s o f t w a r e s o l u t io n w it h o n e u s e r in t e r fa c e . M o s t s u p p lie r s o f U n ifie d

M e s s a g in g

In fo : T e n o v is , + 3 5 2 4 8 3 0 4 5 o u w w w .t e n o v is .c o m s o f t w a r e b u ild t h e ir p r o d u c t a r o u n d e - m a il p r o g r a m s fro m

m a jo r v e n d o r s . M e s s a g e s fro m

th e n

b e r e t r ie v e d u s in g

p le . T h is e n d - t o - e n d

SYSTEMAT

an y so u rce ca n

M ic r o s o f t O u t lo o k , f o r e x a m ­

c o m m u n ic a t io n s s e r v ic e r e m o ­

v e s t h e b a r r ie r s b e t w e e n

in d iv id u a l s e r v ic e s a n d

d e v ic e s .

C o m p t a b i l i t é g é n é r a le l u x e m b o u r g e o i s e P o p sy

L u x e m b o u rg

e s t u n e é v o lu t io n

d e

H iP a t h W ir e le s s - u n lim it e d m o b ilit y t h a n k s t o

P o p sy

p our

w ir e le s s d a t a t r a n s f e r

W i n d o w s d e s t i n é e à r é p o n d r e a u x b e s o in s d e la

S a l e s o f m o b ile d e v i c e s a r e e x p e c t e d t o o u t s t r ip

lé g is la t io n

t h o s e o f c la s s ic

lu x e m b o u r g e o is e e n

D é c la r a t io n s T V A e lle s , c o d e s T V A à c e t t e v e r s io n

m a t iè r e d e T V A .

m e n s u e lle s , t r im e s t r ie lle s e t a n n u ­ p a r t ic u lie r s , . . . t e ls s o n t le s a p p o r t s

id é a le m e n t a d a p t é e

p o u r une c o m p ­

t a b ilit é lu x e m b o u r g e o is e . D e p lu s , P o p s y v o u s d o n n e

P C s b y a s e a r ly a s 2 0 0 3 . T h e n e w

H iP a t h W ir e le s s f a m ily f r o m

S ie m e n s A G

w ill g iv e

o w n e r s c o n s id e r a b ly m o r e f le x ib ilit y - in c o n f e r e n c e s , f o r p r e s e n t a t io n s o r in t h e o f f i c e n e x t d o o r . U s e r s c a n s im p ly g o d ir e c t v ia a r a d io lin k in t o t h e c o r p o r a t e n e t w o r k w it h o u t t h e b o t h e r o f c u m b e r s o ­

EAor, >V*« Sf— pMs i

m e c a b lin g .

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3 I B M , d e s o n c ô t é , o r g a n i s e p lu s i e u r s c o n f é r e n ­ c e s g r a t u it e s ... s t a n d 8 A 1 1 . S a lle d e c o n fé r e n c e : 3 D E d e

i S y s tm a t p r é s e n t e P o p s y L u x e m b o u r g

au

2 e é ta g e d u

b â t im e n t

la F o ir e I n t e r n a t io n a le

24/10/2001 la p o s s i b i lit é d e

g é n é re r d a n s s o n

m o d u le d e

lia is o n

1 4 .0 0 -1 4 .3 0

b a n c a ir e d e s lis t e s d e v ir e m e n t s c o lle c t if s à r e m e t t r e

T h e

im p o r t a n c e o f t h e P o w e r 4

R e g a t t a t e c h n o lo g y f o r t h e

and

U n ix

m a rk e t

à v o t r e o r g a n is m e b a n c a ir e . P la n s c o m p t a b le s s u r 1 4 .3 0 -1 5 .0 0 b a se

b e lg e o u

s u r b a s e f r a n ç a is e , a v e c

in it ia l, v ie n n e n t c o m p lé t e r l 'e n s e m b l e d e s f o n c t i o n n a ­ lit é s p r o p r e s à

la lé g is la t io n

S A N , N A S , iS C S I , d e m y s t if ie d

p a ra m é tra g e 1 5 .0 0 -1 5 .4 5

H o w

to

m an ag e an d

p r o lif e r a t io n w it h t h e

lu x e m b o u r g e o is e . 1 6 .0 0 -1 6 .4 5

re d u c e s e rv e r IB M

T e a m flo w : E n p o w e r in g

e S e r v e r iS e r ie s ?

a p p r a is a l

p r o c e s s w it h y o u r c o m p a n y ( S k illt e a m ) 1 7 .0 0 -1 7 .4 5

SIEMENS

B u ild in g

E n t e r p r is e P o r t a l s w it h

W e b sp h e re

P o rta l S e rv e r

25/10/2001 T o s u r v iv e in t o d a y ’s c o m p e t it iv e b u s in e s s e n v ir o n ­ m e n t, c o m p a n ie s m u s t b e a b l e t o c o m m u n ic a t e e f f ic ie n t ly a n d s m o o t h ly . T h a t ’s w h y n e w U n if ie d

1 4 .0 0 -1 4 .4 5

IT C o n s u l t in g

1 5 .0 0 -1 5 .4 5

U s in g

M e s s a g in g s o lu t io n s m u s t p r o v id e f a s t a c c e s s to d a t a a n d t h e a g ilit y t o r e s p o n d q u ic k ly . W ith

at IB M

G lo b a l S e r v ic e s

B u s in e s s I n t e llig e n c e t o

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P r o f it s 1 6 .0 0 -1 6 .4 5

S y m b ia t o r : R e a l- T im e R e p lic a t io n

b e tw e e n

X p r e s s i o n s 4 5 0 , S ie m e n s I C N ( I n fo r m a tio n a n d h e t e r o g e n e o u s d a t a b a s e s ( S k illt e a m )

C o m m u n ic a t io n N e t w o r k s ) o f f e r s a s c a l a b le a n d e x p a n d a b le s y s t e m t h a t o p t im iz e s b o t h in te rn a l

1 7 .0 0 -1 7 .4 5

K n o w le d g e

M a n a g e m e n t w it h

L o tu s N o te s

a n d e x t e r n a l c o m m u n ic a t io n s .

paperJam 11.2001

D O S S le r

0 8 5


o LU e x t e r n a l p o w e r p r e s e n t , b lin k in g te r y p a c k is c h a r g in g , a n d

RMS.LU S.A.

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b a c k lig h t f o r c r is p

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p r é s e n t e à l ’o c c a s io n

H A N D E R A

330

H A N D H E L D

d e la B u r e a u t e c

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K e y F e a tu re s T he

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c o m p u t in g ... - 8 M B

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P ro ce sso r -

c e s s o r a v a ila b le f o r P a lm - C o m p a c t F la s h d a rd ty p e - S e cu re

S lo t -

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D ig it a l E x p a n s io n

c a p a c it y u p to 6 4 M B

d e v ic e s

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I / ll C o m p a c t F l a s h

ALCATEL

F la s h

th e fa s te s t p ro ­

w ill h o s t i n d u s t r y s t a n ­ d e v ic e s

S lo t -

A lc a t e l e n r ic h it s a g a m m e d e s e r v e u r s d e c o m m u n ic a ­ t io n A lc a t e l O m n iS o lu t io n s a v e c s a

p r o v id e s s t o r a g e

f o r a d d it io n a l m e m o r y

A lc a t e l O m n iP C X

O ff ic e , c o n ç u e

m o y e n n e s e n t r e p r is e s . C e d ’A l c a t e l e t s o n s o lu t io n s d e

n o u v e lle o ffr e

p o u r le s p e t it e s e t

p r o d u it c o n f ir m e la s t r a t é g ie

e n g a g e m e n t à f o u r n ir a u x

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ré p o n d a n t à

P M E

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f o r m a n c e e t d e r e n t a b ilit é .

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H a n d E r a U n n o u v e a u P D A d é b a rq u e

- C a p a b le o f o p e r a t in g C o m p a c t F la s h

in d u s t r y s t a n d a r d

c a r d s in c lu d in g

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a s w e ll a s in d u s t r y s t a n d a r d S e c u r e p r o v id e e x t r a s t o r a g e . M M C

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M ic r o D r iv e

D a ta c a rd s to

c a n a ls o f u n c t io n

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r e n t a b ilit é ( + 3 4 %

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- Q V G A S c re e n -

C r i s p , c le a r , e a s y - t o - r e a d , h ig h

r e s o lu t io n s c r e e n f e a t u r e s s u p e r io r b a c k lig h t . - G r a f f it i W r it in g A r e a so you can

u s e th e

a p p lic a t io n s a n d

d is a p p e a r s w h e n

n o t in u s e

E N T I R E s c r e e n a r e a w it h s p e c ia l

ro ta te te x t o r d a ta to re a d

in p o r ­

p o u r la P M E

p o u r la n o n - c o n n e c t é e ) e t d e

c o n tr e + 1 8 % ).

Les PME prennent conscience de l ’importance des nouvelles technologies pour le succès de leur société, ce qui les conduit à exiger des systèmes de communi­ cation aussi performants que ceux réservés jusqu’ici aux grandes entreprises p r é c i s e J e a n - L u c F o u r n i o u , D ir e c t e u r G é n é r a l d e

S D

u n e h a u s s e p lu s f r é ­

v o lu m e d ’ a f f a ir e s (+ 3 9 %

c o n n e c té e c o n tre + 2 0% i

I n te r n e t s o n t p lu s d y n a m i­ P a r ib a s . L ’e n t r e p r is e

l’ a c t iv it é e n t r e p r is e d ’A lc a t e l.

Conscient de la nécessité pour les PME de bénéficier de solutions simples d ’utilisation et ‘prêtes à l ’emploi’, Alcatel met aujourd’hui à leur disposition une solution intégrée de communication pour l ’Internet, la voix et les données, a j o u t e J e a n - L u c F o u r n i o u .

t r a it o r la n d s c a p e f o r m a t s w it h s p e c ia l a p p lic a t io n s . L ’A lc a t e l O m n iP C X - B u ilt - in A p p l i c a t i o n s I n c lu d e : P a lm

O f f ic e v ie n t c o m p lé t e r la f a m ille

O S sta n d a rd O m n iS o lu t io n s , l'o f f r e E n t r e p r is e d ’A lc a t e l. ■

a p p lic a t io n s , C a r d P r o , B a c k u p , P o c k e t M ir r o r , Q u ic k O f f ic e , a n d - O n - D e v ic e t im e r s a n d

P a lm

B a c k -u p

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R e s t o r e C a p a b ilit ie s and

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c a r d s w it h t h e

to u c h o f a b u tto n . - P o w e r S u p p ly -

P o w e re d

r ie s ( s t a n d a r d ) o r, p o w e r e d lit h iu m - io n 1 2 0 V o lt A C

b y 4 A A A

a lk a lin e b a t t e ­

b y o p t io n a l r e m o v a b le

r e c h a r g e a b le b a t t e r ie s , o r a n o p t io n a l a d a p te r.

C o m p a t ib le w it h

m o s t P a lm

III s e r i e s a t t a c h m e n t

o p t io n s : - S ta n d a rd

H o tS y n c

t io n f o r o p t io n a l A C - Im p ro v e d

s e r ia l c r a d le in c lu d e s c o n n e c ­ c h a rg e r.

a u d io s p e a k e r f o r lo u d e r a la r m s a n d

p la y in g W A V f ile s . - V o ic e R e c o r d e r sp ee ch 8 M B

C F

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0 8 6

Dossier

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1 5 m in u t e s o f s t o r a g e .

I n d ic a t o r s h o w s a s o l id

g re e n t o in d ic a t e

■ A lc a t e l O m n iS o lu tio n s paperJam 11.2001


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9B

C.T.T.L. ER IC SSO N , S tand 9C31 D A N E L SERVICES, S ta n d 9C 08 DATA PLU S, S tand 7B 59 DATA SERVICE LU XEM BO U R G , S tand 7B 67 DATACENTER Luxe m b o u rg , S tand 9B41 D B L PR O D U C TS, S tand 9B 68 DE LA RUE C A S H SY STE M S , S tand 9C 25 DEXIA B A N Q U E INTERNATIONALE À LU XEM BO U R G , S tand 9 B 1 1 D IM EN S IO N , S tand 7C 14 D O M IZIL, S tand 8C 16 D S K SY STE M S , S ta n d 8C 15 E3T IT-S ystem s, S ta n d 7C 59 ECLYPSE SO LU TIO N S , S tand 8B43 ED ITUS LU X E M B O U R G , S tand 9A71 EICH ER BUREAU SERVICE, S tand 7A19 E LEC TR O -H AU S ER , S tand 8A 36 ELECTRO SECURITY, S tand 7A31 EN ER G O LUX, S ta n d 8A 79 ENTER ASYS NETW O R KS, S tand 7C 37 EPLAN , S ta n d 8C 59 ER G O SH O P BENELUX, S tand 8B76 ESRI BeLux, S tand 9 A 1 9 EU RO LEA SE-FA CTO R, S tand 9C 79 FELTEN-STEIN, S tand 8D 46 FORMAT, S tand 9A 64 FR AN C O TYP PO STALIA G, HO LZER, S ta n d 8C 05 G AX, S tand 9C 59 G M P B E LG IU M B IB LIO FIL M , S tand 7B71 G U ID AN C E , S tand 7 A 1 1 H.T.C. High Tech C o n s u lt, S tand 8D 17 H U B O R & H U B O R G m b H E in richtungskon zepte, S tand 8D 22 IB M BE LG IU M , S tand 8A11 IM P R IM E R IE JO SEP H BEFFORT, S tand 9A 06 INFEURO PE, S tand 8B71 INFODATA, S ta n d 7A51 INTERACT, S ta n d 9A 28 INTERNAXX, S ta n d 9 B 3 6 I.R.S. IN FO S Y STE M S , S ta n d 7B 76

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paperJam 11.2001

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LU JO B S , S tand 8B61 KESS, S tand 9B31 KLEPPER D ISTRIBUTIO N, S tand 9C01 LC B U R O 'T IC , S tand 8A 72 LINSTER BU RE AUTIQ UE , S tand 8C 07 L.S .B .I., S tand 9A 27 L U X -IN FO -S Y S TE M S , S tand 7C 16 L U X E M B O U R G O N LIN E , S tand 9A 68 LU XTIM E, S tand 9 B 1 4 LÖ FFLER SY STE M E DE C O M M U N IC A TIO N , S tand 9B 63 M EAB I, S ta n d 8B 15 MEATEC, S tand 8D 59 M IK A D O O N LIN E , S ta n d 8C 03 MKÉ, S tand 9A62 M O B ILU X , S tand 9 C 23 M U LLE R & FILS, S ta n d 8B 06 MULTIDATA, S tand 7A 37 M U N H O W E N , S tand 8D 19 NA SHUATEC, S ta n d 8 A 0 2 NETLINE, S tand 9C 67 N.G. PARTNERS (v o ir XEROX HOUSE), S ta n d 8C51 NRG LU XEM BO U R G , S tand 8A02 O M N IS , S tand 8D 42 ORATUM ERNSTER, S ta n d 8C 67 O R D A -S , S tand 8B 42 PC -SPEZIALIST, S ta n d 7B 19 PEOPLEW AR E, S ta n d 7B 18 PH O E NIX CONTACT, S tand 9C 19 PO RTABLE SY STE M CENTER PSC, S ta n d 8D 55 ENTREPRISE PO STES ET TÉ LÉC O M M U N IC A TIO N S , S tand 9A11 PR IM ESPH ERE, S ta n d 9B 64 PR O FESS IO N A L B U S IN E S S S O LU T IO N S - PB S, S tand 7B 36 LIBR AIR IE PR O M O CULTUR E, S tand 9A 08 Q U IN T W E LLIN G TO N REDW O OD , S tand 7A 59 R E DB US INTERHO USE, S ta n d 7B 16 R M S.LU , S tand 8 C 79 R O O M , S tand 7B 06 SA G E FRANCE, S ta n d 7B 03

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paperJam 11.2001

cd

Dossier 089


b* III “L’automatisation est encore à 1 *ordre du


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094 Marc Hoffmann la nouvelle génération s’annonce TEXTE VINCENT RUCK ILLUSTRATION H! PHOTOS PATRICK MULLER (BLITZ)

102 Les malheurs de la banque en ligne les ban­ ques traditionnelles devaient disparaître TEXTE VINCENT RUCK

106 Loi sur le com m er­ ce électronique le règle­ ment est arrivé TEXTE JULIETTE AJUSTRON ILLUSTRATION H!

112 Publicité: le Luxembourg petit poucet les centres médias belges TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS PATRICK M ULLER (BLITZ)

120 Autorégulation au Luxembourg où en est-on? TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS PATRICK MULLER (BLITZ)

124 À l’om bre de l’uni­ versité la recherche au Luxembourg se cherche et se structure TEXTE VINCENT R UCK PHOTOS PATRICK M ULLER (BLITZ)

130 Les nouvelles manières d ’im prim er vive la technologie numérique TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS JEANINE UNSEN (BLITZ)

138 Vous m e connais­ sez sans savoir mon nom portrait de Céramétal TEXTE FRANÇOISE WEBER PHOTOS PATRICK M ULLER (BLITZ)


La

nouvelle s’annonce -> Nouveau patron pour la Dexia... TEXTE VINCENT RU C K ILLUSTRATION HI PHOTOS PATRICK MULLER (BLITZ)

C e r t a in s a ille u r s : g e o is e

l ’o n t une

est

d é jà

g ra n d e basée

c o n s ta té p a r t ie

sur

de

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d e la

nos

c o lo n n e s

l’é c o n o m ie

m a in

d ’œ u v r e

et

lu x e m b o u r ­ é tra n g è re ,

q u ’ e lle s o it f r o n t a liè r e o u a u - d e là . C ’ e s t u n e d e s r a is o n s p o u r le s q u e lle s la n o m in a t io n d e M . M a r c H o f f m a n n e s t u n p e t i t é v é n e m e n t e n s o i . . . Il e s t l u x e m b o u r g e o i s , il e s t j e u n e , e t il e s t à l a t ê t e d ' u n e d e s p l u s g r a n d e s b a n q u e s d e la p la c e . . .

0 9 4

Coverstory paperJam 11.2001



V o tre n o m in a tio n à la t ê t e d e D e x ia B IL e s t-e lle

J e c r o is q u e la c o m p r é h e n s io n d u p h é n o m è n e I n te r n e t é v o lu e .

u n e «surprise» o u é ta it-e lle p r é v u e ?

Et en

ce

q ui co n ce rn e

l'I n t e r n e t B a n k i n g ,

e lle

é v o lu e r a p id e m e n t . Il e s t d i f f i c i l e d e p a r l e r d e s o i - m ê m e d a n s c e g e n r e d e s i t u a t i o n , m a i s il y

a v a it u n e s u c c e s s io n

q u i é t a it p r é ­

Il y a e u

la p é r io d e d e

l’e u p h o r ie c o m p lè t e . . . E lle a e u

v u e . M . R o e l a n t s a v a i t c l a i r e m e n t i n d i q u é q u ’ à 6 0 a n s il

lie u f in 9 9 , e t le s 6

v o u la it s e

m o n d e é t a it c o n v a in c u

c o n sa c re r à

d ’a u t r e s a c t iv it é s

(ndlr: voir la coverstory du m ois dernier).

dans

sa

v ie

Il a v a i t c l a i r e ­

m e n t l ’in t e n t io n d e n e p a s c o n t in u e r a u - d e là d e 6 0 a n s , et

donc

lig n e s

a v a it

de

banque.

la

en

q u e lq u e

s u c c e s s io n

L ’a f f a ir e

so rte

et

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C le a r s t r e a m

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le s

g ra n d e s

c o n t in u a t io n

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de

la

par

In te rn e t.

p r e m ie r s m o is d e

C ’e s t

à

l ’a n n é e 2 0 0 0 . L e

q u e t o u t n e p a s s e r a it p lu s q u e ce

m o m e n t - là

q u ’o n

a

vu

un

n o m b r e d ’ e x p é r i e n c e s i n v r a i s e m b l a b l e s s u r g ir . J e d i r a i s m êm e

q u ’o n

p e n s a it

que

l'a c q u is it io n

de

nouveaux

c lie n t s , t o u t , p a s s e r a it p a r là ...

m a n iè r e

im p r é v u e , e t t o u t le m o u v e m e n t a é t é u n p e u p r é c ip it é .

D e p u i s l o r s , j e c r o i s q u ’ il y a e u

u n c e r t a in

r e v ir e m e n t .

A u j o u r d ’ h u i, n o u s s o m m e s e n t o u s l e s c a s c o n v a in c u s

V o u s ê t e s je u n e p o u r a c c é d e r à u n te l p o s t e ... d e

que

p lu s , il e s t ra re d e t ro u v e r à c e s r e s p o n s a b ilité s un

r e n t r e d e n o u v e a u a u c e n t r e d e la r e la t io n a v e c le c lie n t .

l’ h u m a in ,

le

c o n s e ille r ,

In te rn e t d e v ie n t d è s

lu x e m b o u r g e o is . C e s 2 c r it è r e s o n t -ils jo u é ?

la

p e rso n n e

lo r s u n m o y e n d e

de

c o n ta c t,

c o m m u n ic a t io n

a v e c la b a n q u e e t u n e p a r t ie in t é g r a n t e t r è s im p o r t a n t e J e p e n s e q u e l’ â g e n ’a é t é u n c r it è r e n i d is q u a lif ia n t , n i

d e c e q u e l ’o n a p p e lle a u j o u r d ’ h u i la « b a n q u e m u lt ic a ­

a v a n t a g e u x . Il e s t c l a i r q u ’ à 4 3 a n s , c ’ e s t u n p e u j e u n e .

n a l» . I n t e r n e t y e s t u n c a n a l à c ô t é d e s a u t r e s .

L e s g e n s s e p o s e n t d e s q u e s t io n s . A - t - il s u f f is a m m e n t d ’e x p é r ie n c e , s u f f is a m m e n t d e ju g e m e n t , d e r e c u l? D e

D e

m a n iè r e g é n é r a le , c e l a a é t é p lu t ô t n e u t r e . I d e m p o u r la

m a rc h é

n a t io n a lit é .

Je

e s t e n t r a in d e s ’ im p o s e r .

c o m p té . J e

p e n s e q u e c e la s ’e s t p lu s f a it s u r b a s e d u

m é r it e ,

p lu s

ne

pense

q u ’a u c u n

pas

a u tre

que

c e la

c r itè r e .

a it

C eci

r é e lle m e n t

é ta n t,

ê tre

m a n iè r e que

g é n é r a le ,

on

c ’e s t c e

ty p e

p e r ç o it de

a u jo u rd ’h u i

banques

d ans

le

m u lt ic a n a l q u i

Il y a t o u j o u r s d e s e x p é r i e n c e s p u r e m e n t " c y b e r b a n k " .

lu x e m b o u r g e o is n ’a p a s f o r c é m e n t d é p lu . J e c r o is q u e

Zebank

l’o n

g r o u p e s n o u s é t io n s d a n s u n e p é r io d e o ù n o u s v o y io n s

re ste q u a n d

Il e s t c l a i r q u e

m ê m e u n e b a n q u e lu x e m b o u r g e o is e . le s g e n s

du

pays

« p ré fè re n t»

a v o ir u n

par

e x e m p le .

Je

c r o is

que

com m e

to u s

le s

u n f o i s o n n e m e n t d ’ i n i t i a t i v e s , e t il é t a i t d i f f i c i l e d e s a v o i r

« c o m p a t r io t e » a u p o s t e q u e j ’o c c u p e . E t e n c o r e , p r é f é ­

la q u e lle a lla it é m e r g e r c o m m e m o d è le g a g n a n t . C e q u e

r e r e s t u n e n o t io n r e la t iv e . M a i s d o n c ç a n ’ a p a s é t é u n

n o u s a v o n s f a it à l ’ é p o q u e , c ’ é t a it d ’ ê t r e p r é s e n t s u r u n n o m b r e d e c e s e x p é r ie n c e s . O n n e s a v a it p a s q u i a lla it

c r it è r e d é t e r m in a n t .

« g a g n e r» .

Q uand

on

a

p lu s ie u r s

chevaux

D e x ia e s t u n e b a n q u e t r è s p r é s e n te d a n s le m o n d e In te rn e t... A v e c le s r e t o u r n e m e n t s d e t e n d a n c e e n co u rs

a c t u e lle m e n t ,

ces

in v e s t is s e m e n t s

ne

p è s e n t - ils p a s ?

„L’âge n’a pas été un critère disqualifiant” M arc Hoffmann

qui


>• c o u r e n t ,

le s c h a n c e s

p lu s é le v é e s . À de

B e rn a rd

A r n a u lt

fo n c t io n n e . te l

q u ’o n

re c ru te

d e

sur

Zebank.

L ’ é t a b lis s e m e n t l’ im a g in a it

des

g a g n e r s o n t é v id e m m e n t

l’é p o q u e , o n s ’e s t a llié a v e c

c lie n t s .

à

n ’a

A u j o u r d ’ h u i,

pas

l’é p o q u e ,

O n

ne

le g r o u p e

peut

connu

m a is pas

il

Zebank

banking,

n o u s v is o n s le s m a r c h é s o n - s h o r e e t le s m a r ­

c h é s o f f - s h o r e . N o u s a l lo n s c o n t in u e r . D a n s le d o m a in e

asset management,

c ’ e s t c la ir e m e n t u n e v o lo n t é d ’ a c ­

su ccè s

c r o ît r e le s f o n d s s o u s g e s t io n . L a m a n iè r e d o n t o n t r a ­

f o n c t io n n e ,

v a i l l e é v o l u e t o u t l e t e m p s . Il f a u t d i r e a u s s i q u ’ il y a d e s

un

e n co re

ju g e r d e

m o m e n ts

d if f é r e n t s

N ous avons connu

m a n iè r e d é f in it iv e .

dans

le s

c y c le s

A u j o u r d ’ h u i, la s it u a t io n e s t u n p e u E n co re

une

f o is ,

p o u r re p re n d re

ce

u n e d e s g r a n d e s d if f ic u lt é s é t a it la m a rc h é

v o u la it

d 'I n t e r n e t ,

on

d o nner

à

ce s

p e n s a it q u ’o n

g e n re

d e

p ro je ts ,

p e r c e p t io n e ffo rts .

que

A u

le

début

avons

f a it

donc

de

nous

ta n t. À

c o n jo n c t u r e ls .

u n e c r o is s a n c e f o r t e d e s m a r c h é s .

n o m b re u se s

c o n sa c re r à

un

p lu s d if f ic ile . N o u s

a c q u is it io n s ,

nous

e f f o r t d ’ in t é g r a t io n

a llo n s im p o r ­

c h a q u e c h o s e s o n m o m e n t.

a v a it d e v a n t s o i q u e lq u e

c h o s e d e t o t a l e m e n t n o u v e a u , q u i a lla it r é v o lu t io n n e r le

E n q u o i le m a r c h é a -t-il é v o lu é ? Y ’a -t-il u n e s im p le

m o n d e d e m a n iè r e d r a m a t iq u e , e t q u e la p r e m iè r e d e s

p a n n e c o n jo n c tu re lle , o u le «mal» e s t -il p lu s p r o ­

p r io r it é s

fo n d ?

n ’ é t a it

pas

la

re c h e rc h e

de

r e n t a b ilit é

m a is

c e lle d e la p a r t d e m a r c h é . S t r u c t u r e lle m e n t , B eaucoup

d es

p ro je ts

In te rn e t s e

s o n t f a it s s u r c e t t e

m a rc h é

nous

som m es

c o n v a in c u s

que

e s t e x trê m e m e n t p o rte u r; n o u s s o m m e s

b a s e , c e t t e d y n a m iq u e . E t p u is u n j o u r o n s ’e s t m is à

p le m e n t d a n s

c o m p t e r l e s s o u s , e t o n s ’ e s t d i t q u e « n o m d ’ u n e p ip e » ,

n e s a v o n s p a s t r è s b ie n s i n o u s a llo n s é v it e r la r é c e s ­

ç a f a is a it q u a n d

O n

a

in v e s t i

pour

a c q u é r ir

phase

c o n j o n c t u r e lle d if f ic ile . N o u s

m ê m e d e s tro u s .

com m encé

a v a it

une

ce

s im ­

à

r é a lis e r

t e lle m e n t d e s

q u ’o n

d ’a rg e n t

c lie n t s

que

j a m a is o n n e p o u r r a it r é u s s ir à r e n ­ t a b ilis e r l'o p é r a t io n . C ’ é t a it d e v e n u une

é q u a t io n

d e b o u t. q u ’o n

qui

C ’e s t

a

vu

m e n t,

à

un

p ro p re

m o m e n t - là

sont

p lu s

re n v e rs e ­

le s

In te rn e t

e x is t e

t e n a it

c e r t a in

lo r s q u e

m o d è le s

ne ce

p r e m ie r s la

r e n t a b ilit é

re v e n u s

h a n te r

le s in v e s t is s e m e n t s . O n e s t à n o u ­ v e a u re p a rti « te rre à te rre » , s u r d e s c r it è r e s d e ju g e m e n t t r a d it io n n e ls .

Com m ent

D e x ia - B I L

e s t - e lle

in té g r é e d a n s le g r o u p e D e x ia ?

Il f a u t d i r e q u ’ a u j o u r d ’ h u i D e x i a - B I L re p ré s e n te

un

m é t ie r

au

s e in

du

g r o u p e D e x ia . C e m é t ie r a p lu s ie u r s c o m p o s a n te s .

Il

re g ro u p e

la

b a n q u e p r iv é e , la g e s t io n d ’ a c t if s e t l’ a d m in is t r a t io n d e f o n d s a u q u e l o n v a a jo u t e r , v ia l’a c ­

s io n o u s i l’é c o n o m ie a m é r ic a in e - e t a f o r t io r i le s é c o ­

q u is it i o n d e K e m p e n , la p a r t ie « E q u it ie s » , d o n c a c t io n s .

n o m ie s e u r o p é e n n e s - v o n t y p lo n g e r . H o r m is c e c i , f o n ­

N o u s le s r e p r é s e n t o n s à t r a v e r s l’ e n s e m b le d u g r o u p e ,

d a m e n t a l e m e n t , r ie n d ’ a u t r e n ’a é t é b o u le v e r s é . N o u s

et p a s

a llo n s c o n t in u e r u n e p o lit iq u e d e c r o is s a n c e t r è s v ig o u ­

s e u le m e n t à

Lu x e m b o u rg .

N ous

p o n s a b le s p o u r le d é v e lo p p e m e n t d e s e in

du

avons

g ro u p e , une

et

m is s io n

dans

to u te s

f o n c t io n n e lle

se s qui

som m es

ces

a c t iv it é s a u

s o c ié t é s . va

re s ­

r e u s e , n o u s c r o y o n s d a n s c e m é t ie r .

N ous

a u - d e là

du

L e s fu s io n s , a c q u is it io n s , in té g ra tio n s , o n t é té n o m ­ b r e u s e s a u c o u r s d e l'a n n é e . C e la a -t-il é té fa c ile à

Lu x e m b o u rg .

g é re r? L e m a r c h é d e D e x ia - B I L e s t u n m a r c h é e u ro p é e n , v o ire m o n d ia l... E s t - c e q u e le c h a n g e m e n t d e P D G a c h a n g é la s t r a t é g ie d e D e x ia B IL ?

R i e n n ’ e s t j a m a i s f a c i l e ! Il n e f a u t p a s s e f a i r e d ’ i l l u s i o n s là - d e s s u s !

N on

a r d u e , m a is C ’ e s t l e c h a n g e m e n t d a n s l a c o n t i n u i t é ! Il y a c e r t a i n e ­

s e u le m e n t la

la p h a s e

tâ c h e

c o n jo n c t u r e lle

en

e lle - m ê m e

p a r la q u e lle

est

nous

p a s s o n s n ’a id e p a s le s c h o s e s .

m e n t u n e c o n t in u it é d a n s c e q u e n o u s a l lo n s f a ir e , m a is il f a u t a j u s t e r s it u a t io n s

de

la

m a n iè r e

de

le

f a ir e ;

nous

avons

des

C o m m e n t ê t e s - v o u s a r riv é a u m é tie r d e b a n q u ie r ?

m a r c h é s d if f é r e n t e s , a v e c d e s s it u a t io n s P a r h a s a r d ! J e v o u la is v iv r e à N e w Y o r k . J e s u is a llé là -

c o n c u r r e n t ie lle s q u i é v o lu e n t .

b as, N ous

avons

une

v o lo n t é

a c t iv it é s . P o u r r e p r e n d r e

de

d é v e lo p p e m e n t

n o t r e s t r a t é g ie , s u r le

de

nos

private

chez

m a n iè r e une

d es

d ’a v o ir

banque.

Je

a m is . un m e

O n

v is a s u is

m ’a é t a it

d it

que

d ’ a lle r

donc

la

m e ille u r e

t r a v a ille r

p ré s e n té

papefjam 11.2001

pour

dans

Coverstory 0 9 7



d'Lëtzebuerger Land Unabhängige W ochenschrift fü r Politik, W irtschaft und Kultur Hebdomadaire politique, économique et culturel indépendant


d if f é r e n t e s b a n q u e s , e t c ’e s t c o m m e ç a q u e t o u t a com m encé.

La

p r e m iè r e

f o is

q u e j ’a i fr a n c h i

la

c r o is q u e c e s o n t le s in d iv id u s q u i v o n t f a ir e t o u t e la d if ­

p o rte

f é r e n c e . C ’e s t la c a p a c it é

d ’ u n e b a n q u e , je n ’a v a is a u c u n e id é e d e c e q u i s e p a s ­

q u i f a it t o u t e la d if f é r e n c e .

d ’ e x p lo i t e r le t a l e n t d e s

gens

s a i t d e r r i è r e . ..

P o u r r e v e n ir s u r l’e n v ir o n n e m e n t lu x e m b o u r g e o is ... P o u rq u o i a im e z - v o u s c e tra v a il? Q u ’y a p p r é c ie z -

O n le d it - d e p u is d e s a n n é e s - m e n a c é ...

v o u s en p a r tic u lie r? Il f a u t r e m o n t e r à

l’o r ig in e

de ce

q u i a f a it le s u c c è s

de

V o u s t r o u v e z ic i d e s g e n s q u i o n t d e s t r a it s d e c a r a c ­

L u x e m b o u r g . Il n ’ e s t p a s v e n u

tè re s

a u t o r it é s q u i o n t e u l’ id é e d e d é v e lo p p e r d e s n ic h e s lé g is ­

trè s

m é t ie r .

d if f é r e n t s

C e r t a in s

et

qui

so n t

ont

du

su ccè s

« r ig o u r e u x

et

dans

ce

q u a n t it a t if s » ,

d ’ a u t r e s « lit t é r a ir e s e t v is io n n a ir e s » . C h a c u n

p e u t tro u ­

la t iv e s

d ans

le s q u e lle s

le s

d es

b a n q u ie r s , m a is d e s

banques

p o u v a ie n t s e

déve­

lo p p e r .

v e r s a v o i e . Il n ’ y a p a s d e p r o f i l t y p e . L e s b a n q u e s s ’y s o n t m is e s , s e s o n t d é v e lo p p é e s - e t o n t D e m a n iè r e g é n é r a le , c e q u e j 'a im e b e a u c o u p d a n s le s

c e rte s

b a n q u e s , c ’ e s t q u ’ il y a u n e r e m i s e e n q u e s t i o n p e r p é ­

peut

c o n s id é r e r q u e

t u e lle .

Vous

t iq u e

im p o r t a n t e e t u n a n c r a g e d a n s d e s m é t ie r s q u i v a

m êm e

chose,

m e

d ir e z

m a is

que

dans

c ’e s t

le s

p e u t-ê tre

p a rto u t

la

b a n q u e s c ’e s t tr è s f r a p ­

p a n t.

Je

a u - d e là

à

f a ir e

m û r ir le

d ’a v a n t a g e s

des

e n v ir o n n e m e n t s

G ra n d -D u ch é

r é g le m e n t a ir e s

a

ou

une

l ’o n

m asse

c r i­

lé g is la t if s

q u ’o n

n o ta m m e n t,

nous

a u r a i t p u a v o ir .

c r o i s q u ’ il y

re n c e

ré u s s i

a un

e ffré n é e , o ù

e n v ir o n n e m e n t a v e c

une c o n cu r­

v o u s d e v e z v o u s d é m a rq u e r. V o u s

P ou r

l ’a d m in is t r a t io n

d es

so m m e s d a n s un c a d re

fo n d s ,

r é g le m e n t a ir e à p e u

p r è s à p ie d

d e v e z r é u s s ir à v o u s r e m e t t r e e n q u e s t io n , q u e c e s o it

d ’é g a lit é a v e c n o s v o is i n s e u r o p é e n s , m a is le m a r c h é e s t

à

c a p tu ré . O n

p ro p o s

de

ch o ses ou

la

des

m a n iè r e

que

vous

avez

de

f a ir e

le s

p r o d u it s q u e v o u s o ffr e z . L e s p r o d u it s

p e u t ê tre

r e la t iv e m e n t s e r e in : c e

m a rc h é va

r e s t e r p o r t e u r p o u r le L u x e m b o u r g , v a s ’ y m a in t e n ir .

o n t u n c y c le d e v ie r e la t iv e m e n t c o u r t . V o u s n e p o u v e z p a s p r o t é g e r c e q u e v o u s f a it e s .

Il y a d ’ a u t r e s m a r c h é s q u e l ’ o n n ’ a p a s v r a i m e n t r é u s s i à c a p tu re r,

m a lg r é

des

e ffo rts .

P ar

e x e m p le ,

C o n t r a i r e m e n t à l ’ i n d u s t r i e , il e s t i m p o s s i b l e d e f a i r e u n

d ’a c t if s . V o u s t r o u v e z a u j o u r d ’ h u i t r è s p e u

dépôt de

et ch ez

b re v e t.

Si vous

avez

une

bonne

id é e , v o u s

D e x ia

nous som m es

q u e lq u e

la

g e s t io n

d e g ro u p e s -

p a r t l’e x c e p t io n

-

q u i f o n t d e la g e s t i o n r é e lle , p a s l’ a d m i ­ n is t r a t io n ,

m a is

le s d é c is io n s

d ’a c h a t -

v e n t e , à p a r t ir d e L u x e m b o u r g . L e s o u ­ h a it

d e

v o ir

Lu x e m b o u rg

c e tte a

é té

a c t iv it é e x p r im é

v e n ir

à

à

m a in t e s

r e p r is e s . Ç a n ’ a j a m a i s é t é le c a s .

O n

ne

dans

r é u s s it

ce s

f a it e s

p as

m a rc h é s .

ré fé re n c e ,

b a n k in g

non

p lu s

to u jo u rs

C e lu i a u q u e l v o u s

c ’e s t c e lu i d u

p r iv a t e

e t d u s e c r e t b a n c a ir e e n p a r t i­

c u lie r .

J e c r o is q u e s o n a b a n d o n

n e s e ra p a s

f a c ile à v iv r e p o u r le p r iv a t e b a n k in g L u x e m b o u rg . sa n s

Si

nous

c o n c e s s io n

à

l’ a b a n d o n n io n s

c o m p a r a b le

en

S u is s e e t d a n s le s a u t r e s p a y s c o n c e r ­ n é s , il y a u r a i t u n d é s a v a n t a g e

p o u r le

L u x e m b o u r g , é v id e m m e n t . N o u s a s s is ­ t e r io n s c la ir e m e n t à u n e p e r t e d e p a r t s d e

m a rc h é .

Si nous som m es

c a s d e f ig u r e o ù c o m p a r a b le l’ e n s e m b le d e v e z c o u r ir t r è s v it e p o u r l’ e x p lo i t e r le m ie u x p o s s i b l e .

m o m e n t,

le

L u x e m b o u rg

du de

a u r a it

dans

un

il y a u r a i t u n a b a n d o n se cre t la

un

b a n c a ir e

zone

O C D E ,

n iv e a u

dans à

ce

c o n c u r r e n t ie l

V o u s s a v e z t r è s b ie n q u e le j o u r o ù v o u s l ’a u r e z e t q u e

id e n t iq u e à s e s v o is in s . L à , je c r o is q u e n o u s a u r io n s d e s

le s

a r m e s p o u r n o u s b a t t r e . C e q u i n e v e u t p a s d i r e q u ’ il n ’ y

gens

s e ro n t

à

la

v e rro n t,

vos

vous

tro u s s e s .

a u re z

C ’e s t

un

100

c o n c u rre n ts

e n v ir o n n e m e n t

o u v e r t , e x c e s s iv e m e n t c o n c u r r e n t ie l, m a is o ù

qui trè s

a u r a i t p a s d e c o n c u r r e n c e , c ’ e s t c la ir .

il y a u n

lie n t r è s f o r t a v e c l’ é c o n o m i e .

M a is

nous

m é t ie r

un

avons

no s

a v a n ta g e s.

r é e l s a v o ir - f a ir e .

U ne

N ous

m a n iè r e

avons

dans

d ’a p p r o c h e r

ce le

O n n ’ e s t p a s d é t a c h é d e l’ é c o n o m ie r é e lle e n g é n é r a l.

c lie n t , d e le t r a it e r , d e le g é r e r , q u e p e u t - ê t r e n o s v o is i n s

C e q u i s e p a s s e d a n s le s b a n q u e s e s t le r e fle t d e c e q u i

n e c o n n a is s e n t p a s te lle m e n t . N o u s a v o n s a u s s i d e n o m ­

se

passe

dans

l’é c o n o m ie .

E t p u is

le s

b a n q u e s so n t,

p o u r b e a u c o u p , d e s e n v ir o n n e m e n t s d e p e r s o n n e s . J e

100 Coverstory paperJam 11.2001

b re u x

d é s a v a n ta g e s .

o n t d é v e lo p p é

des

B eaucoup

s t r a t é g ie s

de

v o is in s

p a r e x e m p le

m u lt ic a n a l, a v e c

In te r-


net

com m e

un

m oyen

p u is s a n t . . .

cho se

que

le s

m id i à 1 4 h e u r e s . . . J e n e p a r le p a s p o u r n o s c o n c u r r e n t s ,

b a n q u e s lu x e m b o u r g e o is e s n ’o n t ja m a is v r a im e n t d é v e ­

je

lo p p é . .. T o u t s im p le m e n t p a r c e q u e p o u r le s b a n q u e s d u

s p é c if ic it é !

G ra n d -D u c h é , le u r

m o d è le .

c o m p é t it if ,

In te rn e t n e s e D onc,

san s

si

on

a

un

d é s a v a n ta g e

p la c e

p o u r le

ca s

p a r t ic u lie r d e

D e x ia .

À

chacun

sa

p a s fa c ile m e n t s u r

dans

d é s a v a n ta g e s ,

d o u te . N o u s a u ro n s n o tre on

c a lq u e

est

p a r le

un

on

e n v ir o n n e m e n t

s u r v iv r a .

A ucun

a u s o le il. P a r c o n t r e , s i

c o n c u r r e n t ie l,

il

y

a

peu

de

chances.

N ous

nous

é v id e n t .

c o n c e n tro n s

N ous

sur ce

c o n n a is s o n s

qui nous

ce s

p a r a ît

m a rc h é s ,

nous

le

p lu s

savons

c o m m e n t y f a i r e l e s c h o s e s . Il y a b e a u c o u p d e m a r c h é s avec

des

p o t e n t ie ls

e x t r a o r d in a ir e s .

J ’e n

a i c it é

deux:

E s p a g n e e t I t a li e . C e s o n t d e s m a r c h é s q u i , e n t e r m e s d e p é n é t r a t io n d e p r o d u it s f in a n c ie r s , o n t e n c o r e u n é n o r m e

P e u t -o n r a tt r a p e r c e t t e f a ib le s s e p o s s ib le p a r l’a c q u i­

c h e m in

s itio n d e n o u v e lle s c o m p é t e n c e s , o u d e n o u v e a u x

m e n t p o rte u rs p o u r n o u s.

à f a ir e . . .

C e

sont

d es

m a rc h é s

e x t r a o r d in a ir e ­

d é v e lo p p e m e n t s ? L e s é v é n e m e n ts a u x U S A c o n c e r n e n t - ils D e x ia ? C e tte

f a ib le s s e

d e m a in

le

d ép asse

se cre t

la

b a n c a ir e

n o t io n

D e x ia n ’ e s t p a s « d ir e c t e m e n t » c o n c e r n é e . I n d ir e c t e m e n t , n o u s s o m m e s t o u s lo g é s à la m ê m e e n s e ig n e . C ’e s t - à -

ge

d ir e q u ’ u n c li m a t p o li t iq u e e t é c o n o m i q u e in c e r t a in n ’ e s t

d ’ é g a lit é

r ie n

c o m p é te n c e s . to u s

le s

a c te u rs ,

jo u e r n o s c o m p é t e n c e s

à

Si

v o ir a v e c

vous et

et en

ic i

et

q u ’ il

Si

e x is t e

c o n c u r r e n t ie l q u i n ’a

a b o li

c o m p é te n c e .

e n c o r e à c ô t é , o n n e p e u t r ie n f a ir e . C ’ e s t u n d é s a v a n t a ­

c e r t a in e s

est

d e

la m a ît r is e

m e tte z

de

un

p la n

pas

p o u rro n s

f a ir e

s é r é n it é b e a u c o u p p lu s g r a n d e s u r le p la n in t e r n a t io n a l.

d é v e lo p p e r d ’a u t r e s

pour

b ie n

nous

sur

bon

p o u r nous.

O n

p r é fé r e r a it

p lu t ô t

a r r iv e r à

une

r e s t e r e n c o m p é t it io n , j e n e m e f a is p a s d ’ illu s io n là - d e s ­

Y 'a -t-il d e s r é o r g a n is a t io n s , r e s tr u c t u r a t io n s ... p r é ­

sus.

v u e s c h e z D e x ia ?

Q u e lle s s o n t le s p e r s p e c t iv e s d e d é v e lo p p e m e n t d e

A u j o u r d ’ h u i p a s p lu s q u ’ a v a n t . . . L a q u e s t io n e s t p e r m a ­

D e x ia ?

n e n te .

De

m a n iè r e

g é n é r a le ,

dans

un

e n v ir o n n e m e n t

c o m m e le n ô t r e , u n p r o j e t q u i e s t p o r t e u r e t p r o f it a b le n e J e r is q u e d e v o u s d é c e v o ir u n p e u p a r la s im p l ic it é d e m a

v a p a s ê t r e r e m i s e n q u e s t i o n . C e u x q u i n e l e s o n t p a s , il

r é p o n s e ! N o u s n o u s c o n s id é r o n s v r a im e n t c o m m e e u r o ­

e s t é v id e n t q u e v o u s a v e z à le s q u e s t io n n e r . . .

péen s.

L 'E u r o p e

est

n o tre

m a rc h é

d o m e s t iq u e .

N ous

a v o n s e n c o r e u n e p la c e é n o r m e à y p r e n d r e . N o t r e p r io ­ r it é n e s e r a

pas

l ’A m é r i q u e

L a t in e , n e s e r a

D a n s 10 a n s , o ù ê t e s - v o u s ?

p a s l’A s ie . . .

L e s E t a t s - U n is , c ’ e s t a u t r e c h o s e : ils v o n t d e v e n ir d e p lu s

D ’u n

en

e u ro ­

« to u t s o u s u n c h a p e a u » , r é u s s ir u n e v ie p r o f e s s io n n e lle

p é e n n e , a v e c u n e a s s i s e t r è s f o r t e d a n s le B e n e l u x e t la

f o r t e n g a g é e a v e c u n e v ie f a m ilia le e t p r iv é e é q u ilib r é e . ■

p lu s

im p o r t a n t s .

N ous

so m m es

une

banque

F ra n c e .

N o u s a llo n s c o n t in u e r n o t r e e x p a n s io n san t

p lu s

l’ A lle m a g n e .

p a r t ic u liè r e m e n t N ous

avons

à

en

n o u s in t é r e s ­

l’ E s p a g n e ,

l’ im p r e s s io n

l ’ I t a lie ,

d ’ a v o ir t e lle m e n t

d e p la c e p o u r n o t r e c r o is s a n c e q u ’o n n e v a p a s c h e r c h e r

„II y a des marchés que l’on n’a pas réussi à capturer” M arc Hoffmann

p o in t

de

vue

p e r s o n n e l,

j’e s p è r e

p o u v o ir

g a rd e r


Les malheurs de la banque en ligne

-> Les banques traditionnelles devaient disparaĂŽtre... Elles sont encore lĂ ...

102 Analyse

paperJam 11.2001


D a n s M .

le s

p a g e s

q u i

H o ffm a n n

a u tre s

c h o s e s

q u e lq u e s q u e ls

la

p ré c è d e n t,

p a r le

-

-

m o is

e n tre

d e

t e r io r i

n ’a v o ir

c o n d u c te u r

p a s

d e s

a

é té

a c te s

Im i p o s s è d e en

p o s ­

d e

f il

c h a ­

lig n e :

s o n t,

à

q u ’ il

n e lle

é t a it c e lle

d e

la

v o ir le

p e rso n ­

p a r d e s

b a n q u e s

v ir t u e lle s ,

“ o n lin e

e m p o rté

p u re m e n t

d e

f in a n c e

s o it ,

q u ’ils

p e u t-ê tre

d e

la

USA: Vive le multicanal

p a ru ­

m a is ,

c e s

la

b a n q u e s

E n

o n ly ” .

e n

d é la is

c e

sa u ra

m a g a z in e

p ro u v e n t

L e s

é ta n t

m o m e n t

d u

E T R A N G E R

P a o lo

d é jà u n e b a n q u e

en

au

t io n

l’é p o q u e

o n

p lu s

c lie n t s .

S a n

I m iw e b ...

p a p e rJa m

c u n . P a r m i le s p r o m e s s e s f a it e s

m a rc h é

et se s

L u x e m b o u rg ,

c e s

le

d e

t e c h n o lo g ie

A u

le s ­

p e n d a n t

“ r a is o n ” s e m b le

s a

q u o i

ru m e u rs

f r a g ilit é

d e s

p u r e m e n t v ir t u e lle s .

U n e é tu d e J u p ite r M e d ia M e trix a ré c e m m e n t m o n tré q u e les c o n s o m ­ m a te u rs am éric a in s p ré fé ra ie n t u tili­ s e r des b anq ues m u ltic a n a l...

e ffe t, a u x é c o n o m ie s r é a li­

“O n lin e fin an cial services consum ers sé e s C o m m e te u rs ,

d a n s

le s

o n t ré a g i a v e c te u r

et

L e u r

c e r t a in e s

le

P lu s ie u r s

d e

p u is s a n c e

l’a u tre s

c ô té

d e

g ro u p e s

d e

a v e c

d e v e n ir

d e

o n t

et

l’ o c é a n ,

o b je c t if

g ra n d s

in t e r n e t

d ’u n

d e

c o m m e

so u s

l’e n v ir o n n e m e n t .

b a n q u e s

la n c é e s ,

le n ­

h é s it a t io n s .

en

s e c t e u r s ’ e s t f a it e

p r e s s io n

é té

s e c ­

“ in s t a llé s ”

u n e c e r t a in e

m o n té e

d a n s la

d ’a u tre s

g ro u p e s

le s

p a r

c h e t

l’a b s e n c e

et

d e

p h y s iq u e

d e s

m a r k e t in g

à

re p re n d re

d ir e ?

le s

P o u r

d 'a n c ie n s

m o n d e

lig n e

s u rto u t -

in th e U S a re in creasingly flo ckin g to W eb sites o f m u ltic h a n n e l banks, fo r­ c in g on lin e-o nly ba n k s to reth in k th e ir s tra te g ie s fo r c u s to m e r acq uisition a n d rete n tio n . The la te s t M e d ia M e trix

t e c h n o lo g iq u e s ” .

Q u ’e s t-c e

le

m u lt i­

d é v e lo p p e r

et -

“c h a rg e s

la

in v e s t is s e m e n t s

p o u r

c lie n t è le

g u i­

r e p r é s e n t a t io n

ré p o n d e n t

p lic a t io n

sa

d e

d e

e st

un

b a r r iè r e s à

la

te rm e s,

b a n q u e

m o n d e

à

en

fo rte s

l’e n tré e .

tra ffic d a ta re v e a l th a t th e n u m b e r o f un iqu e visitors to m u ltic h a n n e l banks (banks w ith o ff-lin e bra n c h e s a n d on lin e services) c lim b e d from 6 .4 m il­ lion in July 2 0 0 0 to 13.4 m illion in July

d e m a in .

2 001 — an explosive 110.5 p e rc e n t U n e L e

g ro u p e

lo p p é

D e x ia

a in s i

p lu s ie u r s o f f r e s

m e n t.

À

c a n a l

s o u s

c é e

a

c ô té

d a n s

d e s

m u lt i­

D e x ia ,

p lu s ie u r s

p é e n s , l ’ in it ia t iv e

p a r a llè le ­

o ffre s

m a rq u e

d é v e ­

p a y s

la n ­

e u ro ­

n ’e s t

q u e l

p a s

n ’ im ­

m a g a s in .

a u t o r it é s

d e

v e ille n t . . .

H o rs

L e s

r é g u la t io n d e

q u e s t io n

d e n e p a s p o u v o ir p r e s t e r s o n s e r v ic e re

Z e b a n k .

b a n q u e

p o rte

en

c o n t in u

s é c u r is é e .

Le

d e

m a n iè ­

c lie n t

in crease. D uring th e s am e period , tra ffic to on lin e-o n ly banks fe ll 8.1 p e rc e n t from 1.2 m illion u n iq u e visi­ tors to 1.1 m illion un iqu e visitors. “O n lin e b ankin g h a s m o v ed from

n ’a u ra

b e in g a c o m p e titiv e e d g e to a c o m ­ p a s S e s

a c t io n n a ir e s

g ie u x ” :

le

“ p r e s t i­

t io n s

B e rn a rd

sé e s.

so n t

g ro u p e

A r n a u lt

(8 0 % )

L a n c é e

le 1 2 f é v r ie r , e lle a c o m ­

m e n c é té

en

à

et

d e D e x ia

(2 0 % ).

d é v e lo p p e r s o n

F ra n ce ,

le

c o n fia n c e ,

a c t iv i­

le s

p o u r r a ie n t D o n c,

n o lo g ie s

a u t o r is a ­ ê tre

il f a u t

d e s

p o in t u e s

s é e s ...

O r

to u t

re fu ­

et

te c h ­

s t a b ili­

c e la

m o d ity ”, said J a m e s Van D yke, res e a rc h director, J u p ite r M e d ia M e trix.

c o û te

c h e r... trè s c h e r...

"G eneral-purpo se o n lin e-o n ly banks,

to u t a c c o m p a ­

c o m p e tin g w ith o u t b ra n c h e s a n d u n i­ g n é

d ’u n e

p ré se n c e

p u b lic it a ir e

o c to b re ,

p a r le r

d e

s a t io n b a n q u e d ’u n p le t

la

s o n

s e r a it

le q u o t id ie n le

g ro u p e

la

à

r é o r g a n i­

p o t e n t ie l,

L a

c o m ­

a b o rd é

é g a le m e n t

t r e t ie n

a v e c

p re n n e n t L e s

tro u v e n t p o u r

un

in t é r e s s é s .

S e lo n

d e

Les E ch o s,

P a o lo

Im i

p o u r­

d e

t a ille r

a n c ie n s

l’e n ­

d if f é r e n t .

in s t a llé e s

s ’a d r e s s e r

r é o r ie n t e r

co m m e

d a n s

m o ye n

s e in

d e

H o ffm a n n ,

se n s

b a n q u e s

au

d e v ie n t

M .

un

d e

je u

s t r a t é g ie s

m u lt ic a n a l,

p a r le

L e

f r a n ç a is

S a n

m is

re ch e rc h e

lo r s q u e

g ro u p e s

le s

l’ o n

p a r t ie l.

in t é r e s s a n t d e s

s ’e s t

c a p it a l. . . à

re p re n e u r o u

o n

p o s s ib le

d e

f a it ,

b a n q u e s

p lu t ô t im p o r t a n t e .

D é b u t

D e

à

le u r

le u r s

le u r s e n

d e

c lie n t ,

p r a t iq u e s

p iè c e s

d itio n a l dep o sito ry in stitutio ns. They w ill soon turn to p h y s ic a l distrib utio n o r a u d ien ce sp e c ia liza tio n to survive.

p lu s

a g e n ce s,

in s o le n t s

y

versally accessible c u s to m e r service, a re losing th e ir le a d to a g g ressive tr a ­

et

le u r s

n o u v e a u x

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Loi sur le commerce électronique:

le règlement

arrive!

-> Adoption du règlement grand-ducal concernant les signatures électroniques™: une étape décisive vers un PKI (2> au Luxembourg? TEXTE JULIETTE AJUSTRON ILLUSTRATION H!

1

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RÈGLE» «È8LE» «ÈOLEI RÈGLEMENT Rè g l e »

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106

Analyse

paperJam 10.2001

^

J


R È G L E ME N T W e

e x p e c te d d e c r e e fo r e n fo r c e le g a l d is p o s iti­

o n s c o n c e r n in g e le c tr o n ic s ig n a tu re s w ith le g a l

Extraits du Règlement

value. T he la w d e te rm in e s g e n e ra l re q u ire ­ m e n ts fo r h a v in g a n e le c tr o n ic s ig n a tu re with a n d fu n c tio n a l re q u ire m e n ts . T he d e c re e d e fi­ n e s re q u ire m e n ts fo r a q u a lifie d c e rtific a te a n d a p r o v id e r w h o is s u e s a q u a lifie d ce rtifica te . T he L u x e m b o u rg le g a l d is p o s itio n s a re flexible, b u t d o th ey fa c ilita te e s ta b lis h m e n t o f P K I ?

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lé g a le s c o n c e r n a n t la s ig n a t u r e

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(3 ), c o m m e

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p o u v o ir u t ilis e r u n e

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LES TEXTES: LE R È G L E M E N T G R A N D DUCAL P o u r q u ’u n e

s ig n a t u r e

é le c t r o n iq u e

f é r e r u n e v a le u r lé g a le , 2 lo i, s e

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c e r t if ic a t q u a lif ié

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p r e s t a t a ir e

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r è g l e m e n t ( 5 ) , il s ’ a g i t d ’

tro n iq u e q u i lie d e s d o n n é e s a ffé re n te s à la v é rific a tio n d e s ig n a tu re à u n e p e r s o n n e et c o n firm e l ’id e n tité d e c e tte p e rs o n n e . e x e m p le , V e r is ig n u t ilis a t e u r , c e V e r is ig n S e u le

é m et un

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s t it u e r u n

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c e r t if ic a t q u a lif ié . O r le r è g le m e n t

g r a n d - d u c a l d é f in it le c o n t e n u

d ’u n

1° Données afférentes à la création de signature: des données uniques, telles que des codes ou des clés cryptographiques privées, que le signataire utilise pour créer une signature électronique. [...] 6° Certificat: une attestation électronique qui lie des données afférentes à la vérification de signature à une personne et confirme l ’identité de cette personne. 7° Certificat qualifié: un certificat qui satisfait aux exi­ gences visées à l'article 2 du présent règlement et qui est fourni p ar un prestataire de service certification satisfaisant aux exigences de l ’article 3 du présent règlement. [...] 9 ° Signature électronique du prestataire de service de certification délivrant des certificats qualifiés, une signature électronique qui satisfait aux exigences sui­ vantes: - être liée uniquement au signataire - permettre d ’identifier le signataire - être créée par des moyens que le signataire puisse garder sous son contrôle exclusif - être liée aux données auxquelles elle se rapporte de telle sorte que toute modification ultérieure des don­ nées soit détectable.

CH APITR E I - EXIG EN CES RELATIVES A U CERTIFI­ C A T QUALIFIE

r é v è le n t e s s e n t ie lle s :

- U n

A rt. 1er. A u s e n s d u p r é s e n t r è g le m e n t, o n e n t e n d p a r :

le g a l v a lu e a n d d e c r e e d e te rm in e s te c h n ic a l

c e r t if ic a t

q u a lif ié .

C E R T IF IC A T Q U A LIFIE

A rt. 2. (1) T o u t c e r t if ic a t q u a lifié d o it c o n te n ir le s in fo r m a ­ tio n s s u iv a n te s : 1° une mention spécifiant que le certificat est délivré à titre de certificat qualifié 2° l'identification du prestataire de service de certifica­ tion, ainsi que le pays dans lequel il est établi 3° le nom du signataire ou un pseudonym e qui est identifié com m e tel 4 ° les données afférentes à la vérification de signature qui correspondent aux données pour la création de signature sous le contrôle du signataire 5° l ’indication du début et de la fin de la période de validité du certificat, qui ne peut dépasser 3 ans 6° le code d ’identité du certificat 7° la signature électronique du prestataire de service de certification délivrant des certificats qualifiés tel que prévu à l ’Art. 1. point 9 ° . (2) L e c e r t if ic a t q u a lifié c o n tie n t é g a le m e n t, s e lo n le s c a s , le s in fo rm a tio n s s u iv a n te s :

1° une qualité spécifique du signataire, en fonction de l ’usage auquel le certificat est destiné 2° l'accréditation du prestataire de service de certifica­ tion 3° les limites à l ’utilisation du certificat, ainsi que les limites à la valeur des transactions pour lesquelles le certificat peut être utilisé. l- l

Le

c o n te n u

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c e r t if ic a t q u a lif ié

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p a r le r è g le m e n t g r a n d - d u c a l q u i t r a n s p o s e f id è le m e n t la d ir e c t iv e r e la t iv e à

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d é ce m b re

c o m m u n a u t a ir e

s ig n a t u r e s é le c t r o n iq u e s n o r m a lis é o u

13

p a sse

(6 ). C e

d ’ê tr e

c o m m u n a u t a ir e

1999

p o u r le s

c o n te n u

est

n o r m a lis é a u

C H APIT R E II - EXIG EN CES RELATIVES A U X P RESTA­ TAIRES D E S E R V IC E D E CERTIFICATION DELIVRANT D E S CERTIFICATS QUALIFIES A rt. 3. (1) U n p r e s t a t a ir e d e s e r v ic e d e c e r tific a tio n d o it:

1° faire la preuve qu'il est suffisamment fiable pour fournir des services de certification

(7 ). P a r e x e m p le ,

paperjam 11.2001 A ï l Q l y S G

10 7


R E G L E ME N T assurer le fonctionnement d ’un service d ’annuaire rapide et sûr et d ’un service de révocation sûr et immé­ diat 3° veiller à ce que la date et l ’heure d ’émission et de révocation d ’un certificat puissent être déterminées avec précision 4 ° vérifier, sur présentation d ’un document officiel d ’identité, l ’identité et, le cas échéant, les qualités spéci­ fiques de la personne à laquelle un certificat qualifié est délivré 5° avoir recours à du personnel ayant les connaissances spécifiques, l ’expérience et les qualifications nécessaires à la fourniture des services et, plus particulièrement, des compétences au niveau de la gestion, des connais­ sances spécialisées en technologie des signatures élec­ troniques et une bonne pratique des procédures de sécurité appropriées; ils doivent également appliquer des procédures et méthodes administratives et de ges­ tion qui soient adaptées et conformes à des normes reconnues 6° utiliser des systèmes et des produits fiables qui sont protégés contre les modifications et qui assurent la sécurité technique et cryptographique des fonctions q u ’ils assument 7° prendre des mesures contre la contrefaçon des certi­ ficats et, dans les cas où le prestataire de service de certification génère des données afférentes à la création de signature, garantir la confidentialité au cours du pro­ cessus de génération de ces données 8° disposer des ressources financières suffisantes pour fonctionner conformément aux exigences prévues par la loi et les règlements grand-ducaux, en particulier pour endosser la responsabilité de dommages 9° enregistrer toutes les informations pertinentes concernant un certificat qualifié pendant un délai d'au moins 10 ans, à dater de sa délivrance, en particulier, pour pouvoir fournir une preuve de la certification en justice. Ces enregistrements peuvent être effectués par des moyens électroniques 10° ne pas stocker ni copier les données afférentes à ta création de signature de la personne à laquelle le pres­ tataire de service de certification a fourni des services de gestion de clés 11 ° utiliser des systèmes fiables pour stocker les certifi­ cats sous une forme vérifiable de telle sorte que : - seules les personnes autorisées puissent introduire et modifier des données, - l'information puisse être contrôlée quant à son authen­ ticité, - les certificats ne soient disponibles au public pour des recherches que dans les cas où le titulaire du certificat a donné son consentement - toute modification technique mettant en péril ces exi­ gences de sécurité soit apparente pou r l ’opérateur. [...]

un

CH APITR E III - EXIG EN CES RELATIVES A U X DISPOSI­ TIFS S E C U R ISE S D E CREATIO N D E SIGNATURE ELECTRO N IQ U E A rt. 4. (1) Les dispositifs sécurisés de créatio n de signature do iven t garantir, p a r les m oyens techniques e t les p rocédures appropriés, que:

1° les données utilisées pour la création de la signature ne puissent, pratiquement, se rencontrer q u ’une seule fois et que leur confidentialité soit raisonnablement assurée 2 ° l’on puisse avoir l ’assurance suffisante que les don­ nées utilisées pour la création de la signature ne puis­ sent être trouvées par déduction et que la signature soit

te l c e r t if ic a t

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lé g a le s c o n c e r n a n t la p r o t e c t io n

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(8 ).

LES PRESTATAIRES DE S E R V IC E DE C E R TIFIC A TIO N É M E TTA N T UN C E R T IF IC A T Q U A LIFIÉ N o u s

n e

g e n c e s en

n o u s a t t a r d e r o n s q u e s u r c e r t a in e s a u x q u e lle s s o n t s o u m is

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paperJam 11.2001

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« s é c u r is é e »

la r e c o n n a is s a n c e

108 Analyse

c o n t ie n t

m o n t a n t p o u r l e q u e l le c e r t i f i c a t e s t a c c o r d é , il e s t

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R È G L E M E N T On parle beaucoup de PKI et on relie ce der­ nier à la signature électronique, au e-commerce. La législation permet-elle l’instauration d'un PKI au Luxembourg?

protégée contre toute falsification par les moyens techniques actuellement disponibles 3° les données utilisées pour la création de la signatu­ re puissent être protégées de manière fiable par le signataire légitime contre leur utilisation par des tiers.

[...]

LE PKI: QU’EST-CE QU’UN PKI? Il s’agit d ’un système qui permet de certifier. Or certifier permet d ’identifier une personne soit quand elle crypte un message, par exemple lors­ que l’on envoie un mail crypté et que la personne qui reçoit ce mail peut le décrypter et identifier l’émetteur; soit quand cette personne signe. Pour régir un tel système basé sur la cryptogra­ phie, on instaure un PKI Autorisé qui gère les cer­ tificats et leur révocation. Par ailleurs, des p o li­ cies et des agreem ents sont élaborés pour gérer ce que l’on nomme une chaîne de confiance. La loi luxembourgeoise favorise donc l’instauration du PKI puisque, d ’une part, elle contient des dis­ positions souples concernant la signature électro­ nique et, d ’autre part, elle libéralise l’usage de la cryptographie.

LES INITIATIVES Différentes initiatives de PKI ont vu le jour en Europe telles que Luxtrust au Luxembourg, Identrus en Belgique. Parallèlement, des sociétés développent leur propre PKI aussi, et on peut s ’interroger sur l’interopérabilité de tous ces systèmes.

(1): Règlement grand-ducal du 1er juin 2001 relatif aux signatures électroniques, au paiement électronique et à la création du comité “commerce électronique” , voir sur le site www.etat.tu/ECO. (2): PKI (Public key infrastructure) (3): Loi du 14 août 2000, mémorial A n°96 du 8.09.2001. (4): En France, Belgique,.. (5): Art.1.6 . (6): Accessible sur le site www.europa.eu.int. (7): ETSI. (8): Projet de loi n°4735 accessible sur le site de la chambre des députés.

CHAPITRE IV - PAIEMENT ELECTRONIQUE A r t. 5.

Sauf dans les cas où il s’est rendu coupable d ’une fraude ou d ’une négligence grave, le titulaire d ’un ins­ trument de paiement électronique assume jusqu'à la notification prévue à l ’article 68 §1 de la loi du 14 août 2000 relative au commerce électronique les consé­ quences liées à la perte, au vol ou à son utilisation frauduleuse par un tiers, à concurrence d ’un montant de 150 Euro. CHAPITRE V - CREATION DU COMITE "COMMERCE ELECTRONIQUE "

[...]

7. Le C o m it é

A rt.

a p o u r m is s io n s :

1° d'assurer que toutes les parties intéressées soient associées aux activités dans ce domaine 2° de contribuer à la clarification des exigences concernant les certificats qualifiés 3° de contribuer à la clarification des exigences concernant les prestataires délivrant les certificats qualifiés 4 ° de contribuer à la clarification des exigences concernant les dispositifs sécurisés de création de signature électronique 5° de faire des recommandations pour la vérification sécurisée de la signature 6° de diffuser les informations sur le commerce élec­ tronique A rt. 8. L e C o m it é c o m p r e n d le s m e m b r e s s u iv a n ts :

1° cinq nommés sur proposition des Ministres ayant dans leurs attributions l ’État, l ’Economie, la Justice, les Classes Moyennes et les Finances 2° un membre nommé sur proposition de l ’Office Luxembourgeois d'Accréditation et de Surveillance (OLAS) 3° un membre nommé sur proposition de l'Organisme luxembourgeois de normalisation 4° trois membres nommés sur proposition des chambres professionnelles patronales 5° deux membres choisis pour leur compétence parti­ culière dans la matière 6° un membre représentant les consommateurs. Les membres sont nommés par le Ministre ayant dans ses attributions l'Economie. Le Ministre ayant dans ses attributions l'Economie nomme un président et un vice-président parmi les membres du Comité. Le mandat est accordé pour une durée de 3 ans. Il est renouvelable.

[...]

A défaut d'avis spécifique, le procès-verbal de la réunion fait figure d ’avis du Comité. Il indique le point de vue de la majorité simple des membres du Comité. Les membres qui sont d ’un avis différent ont le droit d ’y faire insérer leur point de vue. Le procèsverbal est soumis pour approbation aux membres du Comité pour être transmis au Ministre ayant dans ses attributions l'Economie.

A r t. 12.

[...]•

paperJam 11.2001

Analyse 111


Publicité: le Luxembourg petit poucetl

-> Les centres médias belges: quelle place pour le Grand-Duché? TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS CARAT CRYSTAL, PATRICK MULLER (BLITZ)

112

Analyse

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La publicité est la mère nourricière des médias. Les annonceurs internationaux confient souvent leur achat d’espace publicitaire dans nos médias à des firmes belges, chargées à la fois de leur propre marché et du nôtre. Tenants et aboutissants d'un tel postulat. Au Grand-Duché, la donne est plutôt claire en matière de vente d ’espace publicitaire pour un média à des annonceurs locaux. Le service com­ mercial ou la régie du média en question contacte les agences de communication qui représentent les annonceurs, ou contacte directement l’annonceur. Pour un titre de presse par exemple, le vendeur expose la valeur du contenu pour l’annonceur via un mailing comprenant les tarifs publicitaires, et espère le convaincre. Lorsqu’un média luxembourgeois veut vendre de l’espace publicitaire à un gros annonceur interna­ tional, il doit s’adresser à la société responsable des achats publicitaires pour cette marque... qui n’est bien souvent pas une agence de communica­ tion au Luxembourg, mais un centre média en Belgique, éternelle grande sœur avec laquelle nous partageons monnaie, langue, proximité. Bien que l’Euro annule le premier critère et que l’Allemagne ou la France partagent également les 2 derniers, les liens entre filiales «Belux» d ’annonceurs ont en effet les reins solides.

DES CENTRES MÉDIAS NÉS D’UNE COMPLEXIFICATION DU MARCHÉ... Centrale d’achat, centre média, le néophyte aurait tendance à confondre les concepts. Le nombre de médias demeure relativement restreint au Luxembourg en raison de la petitesse du territoire, et il est possible pour l’agence d ’être à la fois spé­ cialisée en création, conseil et achat. Ce qui n’est plus le cas en Belgique, comme nous l’indique Luc Vermeiren, qui fut directeur international chez Initiative Media (un des centres médias bruxellois) avant d ’épouser la fonction de directeur marketing et commercial chez IP Luxembourg: Il y a 20 ans, en Belgique, l ’agence faisait tout: création, media planning (ndlr: planification et conseil), et media

La complexité des médias faisant - on disposait de plus en plus de médias et de supports - il était en effet devenu difficile pour les agences de publicité d’être spécialisées en tout. Les agences de publicité, pour pouvoir réaliser des économies d ’échelle et maximiser leurs profits en fusionnant leurs achats médias, et donc en aug­ mentant leur volume, ont voulu externaliser leur service d’achat. C e n t r e m é d ia

Ensuite, dans ces nouvelles centrales d ’achat, on a commencé à scinder les media planners et media buyers par secteur: audiovisuel, presse, affichage. C’est ainsi que les centres médias sont nés, dont les équipes connaissent à la fois les contenus et nouveautés de tel magazine, les horaires de telle émission radio, le public de tel quotidien, son envi­ ronnement, ses tarifs publicitaires isolés et ses tarifs combinés («packages»). Chaque membre a une connaissance poussée dans un seul

C E N T R E

MÉ D I A

Indépendant ou non? “Le groupe Carat est arrivé bien après les prem ières centrales médias", com m e l ’ex­ plique Bruno Liesse, responsable à Bruxelles du départem ent Research and Marketing de ce centre média q u i com pte des bureaux à travers le monde. Carat n ’est pas le service d ’achat externalisé d ’une agence de publicité, com m e c ’est le cas p o u r d ’autres centres médias, tel q u ’Universal M edia p a r rapport à l ’agence de conseil Me Cann & Erikson ou p o u r Lowe (les agences conseil du groupe Interpublic). “S ’il était possible de so rtir les achats de publicité des agences créatives, cela voulait dire q u ’il y avait la place, sur le marché, p o u r des sociétés spécialisées", continue Bruno Liesse.

buying (achat et négociation). Mais les choses ont beaucoup évolué... C e n tr a le d 'a c h a t

Petit à petit, sur l’exemple de la France, des cen­ trales d’achat sont nées, dans lesquelles des ache­ teurs professionnels - media buyers - prenaient en charge les achats des annonceurs dans les médias

Ainsi naquit Carat Crystal, centre m édia dit «indépendant », ce q u i ne l ’em pêche pas d ’avancer avec les agences créatives, “m êm e si nous sommes dissociés physique­ m ent", précise Véronique Sevrin, respon­ sable d ’un des business unit de Carat Bruxelles. ■

et leur négociation. paperjam 11.2001

An 3 1y S G

113


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.//7DAYS/7

18.-19

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V e e ^ t :

V a rv é \t \

//PLANET.RTL

. //7DAYS/7

18.019.

® P *T I LUXEMBOURG


Ç A

B O U G E !

Actuellem ent, de grands m ouvem ents ont

OUTILS DE TRAVAIL

lieu au sein des groupes m édias internatio­ naux, avec l ’apparition d ’une nouvelle phase publicitaire.

Le travail des spécialistes en média planning est limité pour le Luxembourg, puisqu’ils ont principalement à leur disposition les 2 études menées par l’IIres, lires Média

Après l ’agence de com m unication, la cen­

et lires Audiovisuel. Ces études ont une valeur non négli­ geable aux yeux de Luc Vermeiren: L’échantillon est de

trale d ’achat, le centre m édia... place au

3.000

«super négociateur» ou «super centrale

sur 100 dans les plus de 12 et 15 ans. C ’est très proche

d ’achat», qui a p o u r b u t d ’o b te n ir des tarifs

de la réalité si l ’on compare avec le CIM, qui interroge

encore meilleurs p o u r ses annonceurs

une personne sur 800.

dans le développem ent de l ’achat d ’espace

à 3.500 interviews, ce qui signifie une personne

clients. Le super-négociateur Magna Global, créé p a r Interpublic et en activité depuis le 01 septem bre, a la responsabilité de 40 m il­ liards de dollars, m ontant q u i lui donne un po id s suffisant - le m o t est faible - pour négocier avec les médias. Ces budgets

Bruno Liesse, par sa fonction dans le centre média Carat Crystal (responsable Research et Marketing), ras­ semble un maximum d ’informations quantitatives, afin de constituer une sorte de bibliothèque pour les médias planners: Nous nous basons sur les études lires bisan­ nuelles p o u r les audiences e t les investissements, nous confirme-t-il. Le Luxembourg est souvent un com plé­

proviennent des branches m édias

m ent de 10 à 15 millions sur un budget beaucoup plus

d'Interpublic, Universal M e Cann et Initiative

gros. De là à faire des études complém entaires... ce

Media principalem ent, q u i continuent leur

genre d ’approfondissem ent ne serait pas justifié.

travail de m edia planning, de conseil et d ’achat, mais laissent au «super négocia­ teur» le soin de «super négocier». ■

Les chiffres ne sont pas essentiels aux yeux de Véronique Sevrin, responsable d’une business unit chez Carat Crystal, même si leur valeur persiste: Lorsqu’un de nos annonceurs souhaite comm uniquer sur le Luxembourg, il est beaucoup moins friand de perfor­ mances, parce q u 'il sait bien que si l ’on choisit les gros

média, et l’addition de ces compétences est destinée à effectuer les meilleurs achats possibles pour le client annonceur dans tous les médias.

gabarits e t les salles de cinéma, il est sûr de toucher sa cible. On n ’a pas autant le choix q u ’en Belgique, le Luxembourg est dans une situation de m ono ou duopo­ le, au contraire des oligopoles belges. Par contre, sur

...ET DONC DES DONNÉES À TRAITER

base des études lires, l ’on pe u t p a r exemple choisir parm i quelques hebdomadaires disponibles, ou p lu ­ sieurs.

Luc Vermeiren pointe une autre raison qui justifie l’existence de métiers aussi spécialisés en Belgique: Avec le travail effectué p a r le CIM (ndlr: Centre d’information sur les Médias), on dispose de

Particularité luxembourgeoise que Véronique Sevrin a pu remarquer dans son travail quotidien, la connaissance du marché par les franchisés luxembourgeois. Il est p o s­

plus en plus de chiffres à décortiquer afin de déter­

sible q u ’un responsable luxembourgeois d ’un annonceur

m iner dans le média planning ce qui est ou non

que nous représentons me dise que si la marque passe

intéressant p o u r l ’annonceur. Les agences publici­

dans tel quotidien, elle touchera potentiellem ent mieux

taires belges, d o n t les revenus provenaient princi­

certains de ses clients, qui lisent le titre. Certains annon­

palem ent de la création, ne pouvaient dégager de

ceurs privilégient dès lors ce titre, alors que Carat n ’y

budget ni p o u r engager des spécialistes en plan­

aurait pas forcém ent pensé. Certains franchisés sem ­

ning média et achat média, n i pour développer les

blent également avoir des relations plus privilégiées avec

logiciels nécessaires à étudier les médias.

les éditeurs et régies q u ’en Belgique, ce qui p e u t nous

L’informatique sert le travail des centres médias, qui ont commencé à développer leurs propres outils, afin de pouvoir gérer l’achat et de faire des prévisions sur une année, en fonction notamment

aider. L’approche semble donc plus qualitative qu’en

Belgique.

UN CONTACT RÉGULIER

des audiences. Ces outils sophistiqués sont deve­ nus des instruments de m édia planning indispens­

L’équipe commerciale d ’IP est en contact journalier

ables, qui nécessitent des investissements consé­

avec les centres médias belges, 2 personnes

quents.

116 Analyse

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consacrent d ’ailleurs leur activité à ces relations. On compare les chiffres des m édias en régie chez

qui constituent un acte de présence quasi obliga­ toire p o u r ces annonceurs, dixit Luc Vermeiren.

nous, on établit des com plém entarités e t on les p o si­ tionne vis-à-vis de nos concurrents luxembourgeois,

Le facteur n°1 dans le choix d ’être présent ou pas

p o u r ce qui est du pu b lic cible notam m ent (nationali­

sur le Luxembourg ne dépend pas de nous, confie

tés, âge, com portem ent,...), explique Luc Vermeiren.

Bruno Liesse. A un m om ent donné, c'e st l ’annon­

Le tirage et la diffusion jouent bien sûr un rôle impor­ tant.

ceur qui décide spontaném ent de couvrir le Luxembourg, parce q u ’il y est présent au niveau de la distribution. Il nous arrive aussi occasionnelle­

Ces informations, alliées aux mailings relatifs à des contenus précis des médias luxembourgeois, ont pour but de fournir les cartes aux centres médias pour convaincre le client de participer. Les mailings sont aussi envoyés aux annonceurs potentiellement concernés, afin que ceux-ci puissent être tenus directement au courant de l’existence de ce dossier, et éventuellement que la branche luxembourgeoise d ’un annonceur puisse prévenir le centre média belge dont il dépend qu’il est essentiel pour lui de paraître à ce moment dans ce titre.

ment de conseiller le Luxembourg à un annonceur, parce que l'o n a conscience que le return sur inve­ stissement p e u t être plus élevé si l'on mise sur un Luxembourgeois.

En effet, le Luxembourg est constitué d’une popu­ lation attrayante au niveau de son pouvoir d ’achat, une population qui n’est pas touchée par les cam­ pagnes nationales des pays voisins. Bien sûr, Carat ne demande pas systématiquement à un client s’il doit gérer également le Luxembourg.

De l’autre côté de la frontière, Bruno Liesse semble apprécier le travail avec les régies et supports avec lesquels Carat traite: Nous recevons des propositi­

Mais s’il se demande s ’il existe une opportunité pour lui d’annoncer au Luxembourg, Carat répond présent pour le conseiller, et lui recommander cer­

ons prom otionnelles hebdom adaires en provenance

tains médias le cas échéant, grâce à

>

du Luxembourg. Il faut peut-être adm ettre que les médias luxembourgeois nous relancent plus que nous. Ils o n t pris conscience d ’un potentiel au niveau des annonceurs e t acheteurs m édias belges et vien­ nent très facilem ent sur la place. Le Web, les e-mails

B U D G E T S

p erm ettent d'ailleurs une certaine proximité.

POURQUOI ÊTRE PRÉSENT DANS LES MÉDIAS LUXEMBOURGEOIS? IP, dans ses présentations, explique toujours aux centres et annonceurs qui sont les Luxembourgeois, comment le Luxembourg se caractérise. Et ce avant même de commencer à parler des médias luxem­ bourgeois. Toutefois, tous les annonceurs ne doivent pas être convaincus. Certains annonceurs internationaux, comme le constate Bruno Liesse, ont une filiale au Grand-Duché et accordent donc naturellement, mécaniquement, une partie du budget dans leur stratégie. Parfois, des annonceurs doivent simple­ ment assurer une présence de marque, comme les marques cosmétiques vendues dans nos parfume­ ries. D’autres encore ne sont pas convaincus de la néces­ sité d ’être présent. C’est le cas des “fast moving consuming goods” , qui n’ont aucune culture d ’inve­ stissement ici. La raison? Les groupes de la grande distribution font leur publicité dans leurs dépliants,

Quelle part d’achats dans les médias luxembourgeois ? Im possible de déterm iner précisém ent un pourcentage p o u r les achats effectués p a r les centre médias belges dans les médias luxembourgeois, elon Luc Vermeiren, qui situe les chiffres entre 1 et 5%. Véronique Sevrin estim e que 5 à 7% des achats effec­ tués p a r Carat le sont au Luxembourg, ce q u i fait de Carat un des 1ers centres médias investissant au Grand-Duché. La raison nous est donnée p a r Bruno Liesse: Nous avons beaucoup de clients distribués au Luxembourg. Un p o in t de vente (agence de voyage, retailer autom obile,...) au Luxem bourg ne supporterait pas l ’idée de ne pas avoir un soutien m édia dans son environnement. Les m arques autom obiles font d ’ailleurs des ratios de rentabilité et de satisfaction p a r p o in t de vente. S i telle marque réalise 1% de son volume au Luxembourg, elle va p o n dé re r ses investis­ sem ents en fonction, sa u f s ’il y a une straté­ gie de conquête. ■

paperjam11.2001 Analyse 117


C E N T R E S

M É D I A S

Indépendants des agences conseil en communication: C a r a t C ry s ta l

189 Chaussée de la Hulpe B-1170 Bruxelles, 02/663.51.11, www.carat.be Clients: Renault, Fiat-AlfaRomeo-Lancia, Danone, Club Med, Philips Consumer Products, Canal+, Kraft Food, Carrefour,... C IA M e d ia lin e

65 Rue de Stalle B-1180 Bruxelles, 02/333.09.00, www. cia. medialine. be Clients : Fortis Group, Mercedes-Chrysler, Colgate, Nintendo, Cartier, AB Kitchen, Primagaz,...

Dépendants en partie des agences (citées entre parenthèses): In itia tiv e M e d ia (A m m ira ti P u ris Lin ta s)

2 Place des Maieurs B-1150 Bruxelles, 02/733.68.00 Clients: Unilever, Mobistar, Duval-Guillaume, Air, Spadel, Toyota,... U n iv e rs a l M e d ia (M c C a n n E ric k s o n , Lo w e)

154 Chaussée de la Flulpe B-1170 Bruxelles, 02/676.11.11 Clients: L’Oréal Belgique (Garnier, Vichy,...), Groupe Interbrew, Coca-Cola, Bacardi-Martini, Nestlé-PerrierVittel, Warner Bros, Warner Music, Cloruyt, Opel S p a c e /E c u m e d ia (L e o B u rn e tt, Grey, Q u attro DMB&B)

sa connaissance du terrain, à la veille effectuée notamment via la collaboration des régies locales, afin de répartir son budget au mieux.

LA PEUR DE L’INCONNU, QUI PEUT RAPPORTER GROS? Luc Vermeiren estime qu’il est parfois difficile de vendre les médias luxembourgeois en Belgique, parce qu’ils ne sont pas le souci prioritaire de notre voisin. Le Luxembourg est un tout petit pays qu’il ne connaît parfois même pas... Pourtant, il vaut parfois mieux capitaliser un supplément de budget sur 400 000 consommateurs réceptifs que sur 10 millions de Belges. Bruno Liesse nuance le point de vue des centres médias: Nous ne boudons pas le marché p a r méconnaissance de celui-ci, ou p a r oubli. De temps en temps, les régies e t les médias luxembourgeois o n t tendance à le croire. Ce qui est clair, c ’est que si un client nous d it q u ’il dispose de 300 m illions p o u r telle marque, et q u ’il a prévu autant p o u r le Luxembourg, c ’est un peu sans appel.

TU VENDS? J’ACHÈTE! Une fois qu’un annonceur s ’intéresse au marché luxembourgeois, les médias repris dans le plan belge sont souvent déclinés pour le Grand-Duché. Dans l'ordre, le centre média planifie les espaces à acheter, puis négocie afin d ’obtenir des tarifs réduits, ce qui constitue la cerise sur le gâteau.

41 avenue Tedesco B -1 160 Bruxelles, 02/663.57.30, www.space.be Clients: Belgacom, Procter&Gamble, Masterfoods, Electrabel, Saralee, Mediaxis, Vandermoortele, Groupe Seb Belgium,...

Le b u t des acheteurs est d'optim iser les plans

M in d s h a re (O g ilv y & M a th e r, J W T )

bien d ’o b te n ir un em placem ent préférentiel lorsqu’il

médias que les planners font p o u r le client. La négo­ ciation n ’est pas systématique. Un acheteur essaie

1789 B18 Chaussée de Wavre B -1160 Bruxelles, 02/678.25.35 Clients: Ford Group, Nike, Mattel, C&A, Loterie Nationale,... O M D B e lg iu m (D D B , B B D O , TB W A )

réserve. Mais notre jo b consiste avant tout à trouver les m eilleurs médias et titres, q u i vont répondre aux exigences du client, poursuit Véronique Sevrin. On m et to u t à fait à pa rt le fait que Ton puisse recevoir

53 B1 rue Maurice Charlent B -1 160 Bruxelles, 02/678.25.52 Clients: d'Ieteren, Flenkel, KPN Orange, Sony, Telenet, KBC, Gillette,...

d ’une telle régie 20 à 40% de dégressif si on prend

O p tim e d ia (Publicis)

ciation p re n d de l ’importance.

375 avenue de la Couronne B-1050 Bruxelles, 02/639.06.50 Clients: L’Oréal, Club Med, British Airways, Whirlpool Baucknecht, Hewlett Packard, Office du tourisme égyp­ tien, DIM,...

La négociation est moins naturelle sur le marché luxembourgeois, en raison du manque de concur­

Z e n ith M e d ia (S a a tc h i& S a a tc h i)

11 Avenue Excelsior B-1930 Zaventem, 02/716 01 20, www.zenithmedia.be Clients: Alcatel, Campbell’s, Exxon, Seiko, Alstom,... ■

118 Analyse

paperjam 11.2001

15 annonces chez eux. Ça p e u t jo u e r sur une enve­ loppe de 300 à 400 millions, parce q u ’on va avoir une fréquence plus élevée. À ce moment, la négo­

rence. Une concurrence qui pointe toutefois le bout de son nez en ces temps de renouveau du paysage médiatique. ■


A n d e r s e n

The first name in professional services. A s su ra n c e

Andersen is a g lo b a l le a d e r in p ro fe ssio n a l services. It pro vid e s in te g ra te d s o lu tio n s th a t d ra w on d iverse and dee p c o m p e te n c ie s in c o n s u ltin g , assurance,

B usiness C o n su ltin g

ta x, c o rp o ra te fin a n ce , a n d in so m e c o u n trie s , legal services. A n d e rse n e m p lo y s 85,000 p e o p le in 84

C o rp o ra te F in an ce

c o u n trie s. A n d e rse n is fre q u e n tly rated a m o n g th e b e st places to w o rk b y le a d in g p u b lic a tio n s around th e w o rld . It is a lso c o n s is te n tly ra n ke d firs t in c lie n t

eB u sin ess

sa tis fa c tio n in in d e p e n d e n t surveys. A n d e rse n has enjoyed u n in te rru p te d g ro w th since its fo u n d in g

H u m an C a p ita l

in 1913.

O u tso u rcin g Arthur Andersen

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www.andersen.com Š2001 A ndersen W orldw ide SC. A ll rig h ts reserved.


I P a tric k V a n d ew a lle, président de I’ISOC Luxembourg - N ic N ic k e ls, président de l’ISPA - G a r y K n e ip , président de l’APSI

L

\


M l

-> À l'heure où certains citoyens n’ont tout bonne­ ment pas le droit de surfer librement sur Internet, on pense en particulier à des pays comme la Chine ou l’Afghanistan, le monde occidental s'interroge quant à lui sur les dérives du 6e média. Et le Luxembourg n’échappe pas à la règle. TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS PATRICK MULLER (BLITZ)

Arnaques en tous genres existent sur le Web et sont déplorables, bien sûr. Plus graves sont les débats concernant la protection des mineurs et du respect de la dignité humaine sur Internet, nouveau moyen de communication susceptible de véhiculer des contenus préjudiciables. L’année dernière à cette époque, une consulta­ tion publique sur le sujet avait été organisée par le Service des Médias et Communications, sous l’impulsion du Ministre Biltgen, en collaboration avec le CRP Henri Tudor. Pas moins de 500 pri­ vés et professionnels avaient répondu à l’enquê­ te, et une table ronde avait conclu à la nécessité d’organiser le secteur Internet luxembour-

paperjamn.2001 Analyse 121


S O L U T I O N ?

Contrôle technique “On ne p e u t trouver le seul salut dans la technologie", aux yeux de Gary Kneip. “Nous avons participé à un p ro je t de recherche visant notam ­ m en t à dim inuer le retard de l'Europe en m atière de technologie de recon­ naissance autom atique de contenu illicite. On p e u t en effet im aginer des outils q u i scannent le Web p o u r les découvrir. Mais la contre-parade est im médiate. Il vaut m ieux se concen­ trer s u r un effort de sensibilisation au sujet, p lu tô t que d'essayer de bâtir des protections q u ’un « p e tit futé » parviendra un jo u r ou l'autre à dépasser". L’avis de l ’ISPA n ’est pas si éloigné. Nie Nickels: “Le m arché va fournir un certain nom bre de réponses. La dis­ cussion, l ’inform ation e t la sensibili­ sation q u i relèvent de l ’ISPA seront plus faciles si l'on p e u t donner aux utilisateurs d'Internet un certain nom bre d'outils q u i peuvent déjà leur perm ettre de se p ro té g e r euxmêmes. Je peux très bien im aginer que les fournisseurs d ’accès p ro p o ­ sent des filtres déjà implémentés dans leur système d ’a c c è s”. ■

ÉCHANGES

Gary Kneip, Président de l’APSI:

Nie Nickels pense que l’ISPA est sur le point de devenir cet organis­ me privé d’autorégulation désiré par François Biltgen: Mais nous

compare à TISOC, qui représente

Notre rôle n ’est pas direct, si on le

n ’en sommes pas encore là. L’ISPA, toute jeune organisation, a tout

On était donc en droit d’espérer la continuation de la réflexion sur l’au­ to ou la corégulation. Qu’en est-il actuellement, concrètement, du tra­ vail à ce sujet des principaux acteurs privés luxembourgeois concernés, à savoir l’ISPA (Internet Service Providers Association), l’ISOC (Internet Society) et l’APSI (Association des Professionnels de la Société de l’Information)? Si les discussions sur le sujet se sont faites très discrètes ces 12 derniers mois, il semble bien que le marché soit prêt à passer à la vitesse supé­ rieure.

REPRISE DES 122 Analyse

paperJam 11.2001

le, par sa nature, de ceux qui véhi­ culent l ’information, et qui a donc un rôle im médiat à jouer si l ’on

d ’abord dû se créer ses propres

détecte un contenu illicite sur un serveur. L’APSI représente les pres­

structures avant de pouvoir aller plus loin, et a dû répondre à des

tataires de services, moins directe­ ment touchés par l ’autorégulation.

problèmes prioritaires, comme la

Nous ne sommes donc pas le

sécurité des réseaux. Tout cela a pris du temps. A présent, nous pou­

moteur des discussions, mais nous devons sensibiliser nos membres

vons répondre aux autres défis qui se posent, dont fait partie l ’autoré-

prises.

au respect des mesures qui seront

gulation.

Il explique le silence radio des der­ niers mois: Si, du côté de l ’ISPA

Les avis sont tranchés quant au rôle que l'Etat a à tenir dans cette discussion. Pour Nie Nickels, si

comme de l'Etat, l ’accent n ’a pas

l ’Etat veut avancer, il doit institu­

été mis sur l ’autorégulation, c ’est q u ’il y avait d ’autres sujets à traiter assez rapidement.

tionnaliser une commission en rela­ tion avec les nouveaux médias, tout

Et Patrick Vandewalle, Président de l’ISOC Luxembourg, d’ajouter à ce sujet qu’aucun contenu n’a néces­ sité d’intervention d’un fournisseur d’accès ou une intervention légale. En tout cas, les fournisseurs n ’ont fait état d ’aucun problème relevant de la dignité humaine ou de la p ro ­ tection des mineurs.

geois afin qu’il puisse se battre pour mieux protéger les mineurs et la dignité humaine. Une certaine dynamique semblait avoir été créée, le Ministère des Communications avait donné l’impulsion au débat, et l’ISPA Luxembourg était née en décembre suite à cette table ronde.

les usagers, et à l ’ISPA, porte-paro­

QUI S’ASSIED AU­ TOUR DE LA TABLE? L’ISPA, qui défend les intérêts des providers, devrait donc dans les prochains mois enrichir ses propres réflexions de celles d’autres orga­ nismes. L’ISPA va se mettre en rela­ tion avec tous les intervenants de l ’Internet, l ’ISOC et l ’APSI, mais ce tour de table ne doit pas se lim iter à ces organismes. D ’autres intérêts peuvent jouer, comme les associa­ tions de parents d ’élèves, l ’Union des Consommateurs. Il y a beau­ coup de droits à protéger.

Il est regrettable aux yeux du Président de l’ISPA que des struc­ tures telles que Restena, issue de l’enseignement national, et le CRP Henri Tudor, «public», n’aient pas travaillé sur les solutions à proposer aux élèves.

comme il le fait avec les autres sec­ teurs d ’activité. Il y a une commis­ sion des médias pour la presse tra­ ditionnelle... mais pas p o u r Internet, qui est pourtant supposé être un pilier économique. Gary

Kneip, puisque l’autorégulation est l’affaire de tout le monde, pense que le gouvernement devrait lancer des actions de sensibilisation et d’explication, dans le cadre d’eLuxembourg.

LUTTER Sensibiliser, responsabiliser?

Une charte de bonne conduite, dif­ férente d ’une loi rigide, rappelle aux membres de l'ISPA et à leurs clients leur responsabilité en énu­ mérant clairement les interdits, tels que contenus pédophiles et incita­ tions à la haine raciale. Gary Kneip pense qu’un code de bonne conduite national devra être mis en place, plutôt qu’une déclinaison pour chaque organisation. Des dis­ cussions sont en cours, notam­ ment avec la FEDIL et l’ISPA. L’utilisateur doit quant à lui être, selon l’ISPA, informé sur les outils qu’il peut maintenant mettre en place pour refuser l’accès à certains contenus qui lui parais­ sent sensibles. La responsabilité des parents et enseignants est ->


grande. S'il est difficile de définir ce q u ’est une «bonne utilisation» d ’Internet, le jeune pu b lic d o it cependant être également informé des règles que la société s ’est déjà données, pour la vie quotidienne.

Rôle de sensibilisation auquel l’ISOC pourrait participer, comme le confirme Patrick Vandewalle: D’ailleurs, à l ’école, l ’information à ce sujet devrait faire partie intégran­ te des cours relatifs à l ’informatique et à Internet.

Pour l’APSI, il faut une information, des contrôles, des sanctions, autant de la part du législateur que dans la famille. Les parents peuvent éviter certaines choses à la base. Et les opérateurs doivent adhérer à des standards de qualité de l'informa­ tion q u ’ils véhiculent.

LES CONTENUS ILLICITES L’ISPA peut quant à elle d'ores et déjà participer de manière on ne peut plus directe à la protection des mineurs et de la dignité humaine, en supprimant tout bonnement l’accès aux contenus clairement définis comme illégaux. Mais tant que nous restons dans le domaine du légal, à chacun de définir ju sq u ’où il peut aller, précise Nie Nickels.

HOTLINES? Le rôle de l'ISPA Luxembourg ne sera jamais de créer une nouvelle morale et une nouvelle éthique sur Internet, affirme Nie Nickels. Un tissu de lois règle les comporte­ ments dans la vie civile, et est appli­ cable sur Internet. S ’il y a infraction, c ’est à l ’appareil judiciaire de rester maître de ses décisions. L’ISPA recommandera bien sûr à ses membres de coopérer en cas d ’in­ tervention de la justice.

L’approche anglaise de «justicier de la Toile» via un centre d ’appel, défendue par Ruth Dixon (Internet Watch Foundation ) lors de la table ronde de l'année dernière, ne sera pas celle de l’ISPA Luxembourg: On peut inform er l ’ISP. Mais si une

plainte voit le jour, c ’est la justice qui doit intervenir. Elle doit se don­

surtout au Luxembourg. Cela per­ mettrait aussi d ’établir des règles

ner les moyens de répondre à ce nouveau défi. Nous sommes

claires applicables à tous les four­ nisseurs. En Angleterre, l ’IWF est

d ’ailleurs à sa disposition p o u r expliquer le fonctionnem ent de

financée par les ISP et est indépen­ dante de l ’Etat. C’est une bonne solution pour conserver des garde-

cette Toile complexe.

fous. Tout comme il faut protéger l ’indivi­ du contre les violations de la loi, il faut protéger ses libertés. La notion de bon goût ne peut être définie par une autorité. Ce que quelqu’un trouve tolérable peut ne pas l ’être pour un autre (misogynie,...). Nous ne voulons pas de dénonciation,

insiste l’ISPA. Patrick Vandewalle cite quant à lui, pour illustrer le pos­ tulat que ce qui est interdit ici peut être toléré ailleurs, l’exemple des Etats-Unis, qui acceptent les dis­ cours nazis et racistes au nom de la liberté d’expression. On ne peut pas contrer ça, affirme-t-il.

A SUIVRE... Dans les mois à venir, les discus­ sions quant à la protection des mineurs et au respect de la dignité humaine vont avancer. Gary Kneip: Pour ce qui est de l ’autorégulation, les opérateurs ont bien compris q u ’ils ont un rôle à jouer. L’apport de l ’Etat devrait se concentrer autour la fixation du cadre légal et de son respect, ajoute Patrick

Vandewalle, p a r le biais des M inistères de la Justice e t de l ’Intérieur.

Gary Kneip pointe le doigt sur le fait que si un site désire vraiment véhi­ culer de l’information illicite ou pré­ judiciable, dans une optique éco­ nomique ou politique, ce n’est pas une plainte qui va l’en empêcher.

Pour Nie Nickels, il faut au préa­ lable une relance du dossier entre l ’ISPA et l ’Etat pour mettre en place une stratégie de discussion com ­ mune et un tour de table des inter­

Le lendemain du dépôt de la plain­

conclusion du Président de l’ISPA, sous forme d’ouverture. ■

te, le site aura été déplacé! Pour ce

qui est des sanctions, Gary Kneip déplore qu’aucune cellule des forces de l’ordre notamment, à sa connaissance, ne garde l’œil sur ce qu’il se passe sur le Web. A leur défense, il faut reconnaître que Internet ne connaît pas de fron­ tières. Même si leur autorité est au Luxembourg, il suffit qu'un site soit ailleurs pour rendre toute poursuite quasiment impossible.

Patrick Vandewalle n’a pas d ’avis tranché sur la question des centres d’appel. Il faut voir la pratique des choses. Ce que je crains s ’il n 'y a pas de centre d'appel, c ’est le

locuteurs concernés. Telle est la

FAUX

E S P O I R

L’Internet Content Rating (www.icra.org), d o n t fait état Patrick Vandewalle, provient d ’une démarche volontaire de l ’éditeur du site. Il enre­ gistre son site dans une base de données où il exprim e clairement p o u r q u i son site est accessible (tout p u b lic ou non), s ’il contient de la vio­ lence, de la nudité,... Cette classifi­ cation est reconnue p a r les p rin ci­ paux browsers. S ’il est décidé p a r les

manque de transparence du p ro ­ cessus s ’il faut s ’en remettre aux

parents de lim iter l ’accès à certains

seuls fournisseurs, qui ont intérêt à régler ces problèmes discrètement,

sites identifiés p a r la base de d on­

ne serait-ce que pour leur réputa­ tion. Un centre d ’appel permettrait d ’obtenir des données statistiques précises sur l ’ampleur du phéno­ mène, qui manquent cruellement,

sites, le brow ser n ’ira que sur les nées. Le hic: p a r rapport au nombre total de sites à travers le monde, très peu font appel à ce genre de base de données. Les possibilités de s u rf sont donc fo rt limitées, m

paperjam11.2001 Analyse 123


A l’ombre de

l’université -> La recherche au Luxembourg se cherche et se structure,,. TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS PATRICK M ULLER (BLITZ)

Luxembourg petit pays, Luxembourg pays riche... Luxembourg pays qui a basé sa croissance sur l’emploi massif de main d’œuvre qualifiée travail­ lant dans des domaines à valeur ajoutée. Le fait est que la plupart du temps, cette main d’œuvre se trouve être étrangère. Conscientes de l’impor­ tance de l’existence d ’activités de recherche sur le territoire, les autorités ont mis en place des procé­ dures soutenant la recherche et l’innovation au Luxembourg depuis la fin des années 80. paperJam a rencontré les 3 centres de recherche et Luxinnovation qui, tous, se trouvent au centre des activités. Première constatation, obligatoire: pendant long­ temps, les moyens destinés à la recherche ont été limités... Depuis quelques mois, les choses bou­ gent et évoluent.

LE FNR, OU LE DÉBARQUE­ MENT DES GROS BUDGETS Le Fonds National de la Recherche a été créé par la loi du 31 mai 1999. Sa mission est “de recevoir, de gérer et d'employer des allocations et dons 124

Analyse

papajam 11.2001

provenant de sources publiques ou privées en vue de la promotion sur le plan national de la recher­ che et du développement technologique dans le secteur public, appelés par la suite "R&D", ainsi que d'entretenir un processus de réflexion continu en vue de l'orientation de la politique nationale de R&D, en fonction des données économiques et de l'évolution scientifique et technologique ainsi que sur base d'études approfondies’’. Concrètement, il lui a fallu à peine quelques mois pour lancer 2 appels à propositions d'idées pour des programmes pluriannuels. Les budgets déblo­ qués - sur plusieurs années - dépassent légère­ ment les 25 millions d'Euro (1 milliard de LUF). Autrement dit, les moyens disponibles se sont trouvés considérablement augmentés.

TROIS CRP... Il existe au Luxembourg 3 centres de recherche distincts dans leur statuts. Tous ont été créés par la loi de 1987 ayant pour objet, entre autres, la définition des rôles et le transfert du statut d’étab­ lissement public aux CRPs.


Le plus important se trouve être le Centre de Recherche Public Henri Tudor (voir encadré). Il opère sur 2 sites: à Luxembourg-Kirchberg, où un nouveau bâtiment est en cours de construction, et au Technoport Schlassgoart à Esch-sur-AIzette. Au terme du déploiement des nouvelles installations, le CRP bénéficiera de plus de 4.000 mètres carrés de bureaux utilisables... C ’est l ’équivalent de 22 étages du bâti­

CRP

HENRI

T U D O R

Créé p a r règlem ent grand-ducal du 31 ju ille t 1987 dans le cadre de la lo i du 9 mars 1987, le Centre de Recherche Public Henri Tudor constitue en soi un m odèle innovant. Depuis sa création, le

m ent AEG au Kirchberg. Cela nous permettra de mieux travailler et de continuer notre développement dans une optique m oyen-long terme qui se recoupe avec Esch-Belval (ndlr: voir l’article concernant ce sujet

CRP Henri Tudor a jo u é un rôle de p ré ­ curseur p o u r définir un cadre de réfé­ rence conceptuel et opérationnel dans l ’esprit de la loi-cadre de 1987.

dans le dernier paperJam), précise M. Wehenkel, administrateur délégué du centre.

L ’originalité du m odèle “Henri Tudor” s'étend de la notion d'établissem ent de

Vient ensuite le CRP Gabriel Lippmann. De l’aveu même de M. Reinig, l'administrateur-directeur de l’établissement, les 2 établissements ont des sujets d’intervention qui se recroisent plus qu’à leur tour.

d ro it public géré selon le d ro it privé et

Dès le départ, il n ’a pas été question de définir des domaines d ’intervention séparés entre les 2 CRP. Nous avons donc continué un développement paral­ lèle. Il est certain que sur certains domaines, nos compétences se recoupent. Il est regrettable que la puissance publique n ’ait pas dès le début défini des axes de développement différenciés.

gré p o u r l'innovation, concept repris

de la structuration ciblée du partenariat dans le cadre des centres de ressources, au concept de centre inté­ sous le terme de “Campus de Technologie". Ayant p o u r finalité de contribuer au renforcem ent du tissu économ ique e t social, le CRP Henri Tudor se considère com m e centre de pro d u ctio n du savoir de type partenarial e t multidisciplinaire.

Le CRP-Santé, lui, se trouve dans une situation dif­ férente. De manière évidente, ses domaines d’inter­ vention ne recoupent pas ceux des 2 autres centres. Cancérologie, immuno-allergologie, toxicologie, retrovirologie et encore de nombreux autres domaines rentrent dans ses compétences. Le Docteur Kantz, directeur du conseil d ’administration, affirme ainsi que le but n’est pas de faire du Luxembourg un grand pays de recherche. Face à l ’Allemagne, la France ou les États-Unis, le Luxembourg ne pourra jamais faire le poids. L’objectif est de définir des niches dans les­ quelles nous pourrons concentrer nos efforts et créer des pôles de compétence importants. Dans cette optique, la plupart de nos laboratoires sont en fait des laboratoires internationaux, insérés dans des réseaux internationaux. De la même manière que tous ses

The name o f the centre was chosen in ord e r to honour the m em ory o f Henri Tudor, one o f the greatest in the Luxembourgish engineer family. He d ie d o f a lead contamination, from having developed what was to becom e the Tudor Accumulator, one o f the first correctly functioning lead storage b a t­ tery in the world. «

Claude Wehenkel

“collègues" des autres CRPs, le Dr Kantz regrette les manques en infrastructure de recherche. Les budgets nécessaires à la recherche dans le domaine de la santé sont sans commune mesure avec les coûts dans d ’autres domaines. Pour le moment, nous som­ mes éclatés sur 4 sites différents à travers le territoire. D ’ici quelques années, nous profiterons d ’un nouveau bâtiment et les choses s'amélioreront.

... À L’OMBRE D’UNE UNIVER­ SITE EN GESTATION La question qui secoue aujourd’hui le landernau de la recherche est celui de l’Université de Luxembourg, que le gouvernement semble vouloir créer... Sur quoi s’interroge-t-on? L’un ou l’autre établissement devrait-il disparaître au gré de la création de cette université, pour servir de base à ses activités de A

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paperJam 11.2001 A f l S l y S ©

125


recherche? Où devrait-elle être située? Devrait-on opter pour une Université “haut de gamme” , ne pro­ posant que des 3ième cycles de haut niveau, ou alors opter pour la mise en place de cycles complets? Quels domaines d’enseignement et de recherche doi­ vent être choisis? Le CRP Henri Tudor, pour sa part, entend garder son indépendance. Dans la définition de son rôle, il

Le Centre de Recherche Public de la Santé (CRP-Santé) a été créé p a r le Règlement G rand-Ducal du 18 avril 1988, faisant suite à la loi du 9 mars 1987. Il est rattaché au Laboratoire National de Santé (LNS). Le CRP-Santé est chargé d'entreprendre et de coordonner des activités de recherche, de développem ent e t de transfert technologique

Le Centre de Recherche Public - Gabriel Lippmann est un établissement public ayant p o u r missions la recherche scientifique appli­ quée et le développem ent technologique, le transfert de technologie e t la form ation p e r­ manente de haut niveau. Ses activités visent à renforcer le tissu économ ique du pays p a r la création de nouvelles com pétences technolo­ giques au sein du CRP - Gabriel Lippmann et p a r le transfert de ce savoir-faire vers les entreprises. Le nom choisi p o u r la nouvelle dénomination est celui d'un scientifique de renom interna­ tional, né à Luxembourg en 1845 et ayant passé les prem ières années de sa vie à Luxembourg, professeur de "Calcul des p ro ­

visant à p ro m o u vo ir sur le plan national et inter­

babilités e t de Physique m athém atique" à la

national le progrès scientifique e t l'innovation

Sorbonne. Gabriel Lippmann ob tin t le prix

technologique dans les domaines concernant

Nobel de physique en 1908. Cette dénom ina­

les différentes divisions du Laboratoire National

tion perm et ainsi d'ho n o re r la mémoire de ce

de Santé et du Centre H ospitalier de

scientifique européen, seul p rix Nobel né à

Luxembourg. De plus, il est chargé du dévelop­

Luxembourg. ■

pem ent de la recherche e t du transfert techno­ logique dans tous les domaines concernant les sciences médicales, do n t la prom otion de la santé humaine, les traitem ents et la prévention des maladies humaines. Il a égalem ent p o u r mission de tenir à jo u r toute la docum entation utile sur les program m es de coopération internationale en matière de recherche e t de développem ent (R & D). L'un des prem iers objectifs du CRP-Santé a été de favoriser la création de com pétences dans différents domaines, qui incluent notam m ent la virologie, l'im m unologie et la cancérologie. Ceci a perm is de p rom ouvoir des collaborations effectives et indispensables avec des orga­ nismes de recherche du secteur privé et p u b lic aussi bien au niveau national qu'international, m

12 6

Analyse

paperJam 11.2001


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'■ se voit comme servant à l’innovation et au transfert technologique. Pour Claude Wehenkel, le CRP doit continuer à jouer son rôle d’innovation et de transfert tech­ nologique. Hors de question de se retrou­ ver dilué dans une Université - sans pour autant refuser d’être associé à la démarche de création, dans un rôle de support. Pour le CRP Gabriel Lippmann, par contre, l’op­ tique est beaucoup plus ouverte. À l’évo­ cation de la dissolution de l’établissement dans l’Université, pas de réaction de rejet caractérisé. L’idée semble même ne pas créer de problème. Le CRP-Santé, de son côté, reconnaît l’impératif de permettre aux chercheurs d ’éventuelles entreprises du secteur biotechnologie de continuer à avoir un rôle académique parallèlement à celui joué en entreprise. Ceci passe néces­ sairement par la création d’un pôle univer­ sitaire de haut niveau.

L U X I N N O V A T I O N Set up in 1984, Luxinnovation prom otes research and deve­ lopm ent (R&D) a nd assists innovators in Luxembourg. It is managed by the follow ing partners: M inistry o f Economy, M inistry o f Culture, Higher Education and Research, Chamber o f Com m erce o f the Grand Duchy o f Luxembourg, Chamber o f Crafts o f the Grand Duchy o f Luxembourg, Federation o f Luxem bourg Industrialists (FEDIL) In 1998, Luxinnovation was changed in an econom ic interest grouping (Groupement d'in té rê t économique, GIE) a nd was entrusted with a wide spectrum o f tasks requiring it to: - take all measures in terms o f information, assistance and co-operation, bo th on a national and on an international level, aim ed a t prom oting research and development, inno­ vation and transfer o f technology in the Grand Duchy o f Luxembourg; - inform and ensure the awareness o f companies, as a "first

ET LUXINNOVATION DANS TOUT CELA?

stop shop", in respect o f all aspects, developm ents and tools relating to research and development, technological innovation a nd transfer o f technologies, including the envi­

Luxinnovation, de son côté, s’occupe également d’innovation, comme son nom l’indique d’ailleurs. Son statut est cepen­ dant très différent. Il s’agit d ’un GIE ayant pour mission de favoriser le développe­ ment de l’innovation dans les entreprises du Grand-Duché. À travers de nombreu­ ses opérations de sensibilisation, le GIE tente d’enclencher un “réflexe innovati­ on” . Trop souvent, des entreprises de type PME ou Artisan ne pensent pas être en situation d ’innover, de sortir de leurs procédures traditionnelles. Il y a ici un double phénomène: à la fois le “ poids de la tradition” et la méconnaissance des aides et soutiens que l’Etat, l’Europe, peuvent apporter aux initiatives de ce type. Luxinnovation se positionne ainsi comme un interlocuteur privilégié qui, grâce à des consultants, se trouve capa­ ble d’accompagner l’entreprise non seule­ ment dans ses démarches, mais égale­ ment au cours de sa réflexion. L’établissement profite également d’une augmentation de ses moyens. De fait, les démarches effectuées pourront devenir “ proactives” , permettre à l’organisme de prévoir les demandes des entreprises, venir encore plus à leur rencontre pour les soutenir. De fait, son rôle est fort différen­ cié de celui des CRPs, mais demeure essentiel. Luxinnovation se positionne comme un “one stop information center” pour les entreprises à la recherche de soutien. Un rôle aussi important que la recherche en elle-même. ■

ronmental technology field, both in Luxem bourg and abroad; - assist companies and establishments in identifying their technological requirem ents as well as in defining, organi­ sing, undertaking and m anaging their innovation projects; prom ote and facilitate the transfer o f technologies, setting up o f companies, with special reference to those making use o f new technologies, a nd technological co-operation between companies, p u b lic and private research establish­ ments and inventors, and encourage com m unication and collaboration between all those involved in the innovation process *


Les nouvelles maniérés d’imprimer i x

-> La technologie, numérique et autre, travaille au moulin de l’imprimerie moderne, qui offre à ses clients des solutions pour des imprimés qui allient originalité, rapi­ dité et personnalisa­ tion. Ce qui n’est pas un vain mot en ces temps de direct marketing. TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS JEANINE UNSEN (BLITZ)

13 0

Analyse

paperJam 11.2001


Il est bien loin le temps de l’im­ pression de Gutenberg, aux rémi­ niscences certes enchanteresses, mais que l’on n’échangerait en aucun cas contre la variété des solutions d ’impression, offset et digitale principalement, que nous offrent les artisans désormais high-tech de nos imprimeries. On ne serait pas loin de la vérité en déclarant tout de go que tout est devenu possible en matière d ’im­ primerie... Pour ce qui est des systèmes d ’impression utilisés en interne dans une entreprise, la gamme de solutions est déjà vaste, comme en fait état Phi Data dans son offre : “ imprimantes matricielles ligne par ligne pour des listings, imprimantes laser associant vitesse à une résolution élevée pour des documents complexes, imprimantes couleur et im pri­ mantes à transfert thermique pour des étiquettes de formats et de matériaux divers” ; l’innovation existe donc bien, tout comme dans le métier d ’imprimeur.

me que l'activité numérique de l'Im prim erie Centrale a démarré le

1er o cto bre 2001. Il s'a g it

d'un e activité destinée à com plé­ ter l'o ffre des produits e t services offerts à sa clientèle dans des dom aines précis.

Le rôle de

conseiller p re n d ic i toute son im portance.

chose nous dit que la technologie n’a pas fini de nous impression­ ner.

près 95%, affirme quant à lui,

dans le même sens, Renaud Jamar, de l’Imprimerie Victor Buck. C’est également le cas de l’Imprimerie Faber, pour qui l ’im ­ pression digitale demeure actuel­ lem ent assez marginale, comme

nous le confie M.Martins, res­ ponsable des commandes. Mêmes échos chez Rapid Press et à l’Imprimerie Reka. Polyprint et le photograveur Gam ont pourtant récemment rassem­ blé leurs expériences pour créer une joint-venture spécialement dédiée à l’impression digitale: Nous avons choisi cette direc­ p ointus p lu tô t que les grandes

déclare Bernard Gueblez, directeur de Polyprint.

masses,

Les parts de marché du digital devraient s’élargir, grâce entre autres à cette nouvelle niche «personnalisation» (voir plus loin), qui existe de façon de plus en plus étendue, mais il n ’y aura jam ais un rem placem ent total de

Revue des caractéristiques, avan­ tages, inconvénients et perspec­ tives de l’offset, géant Goliath, et du digital, challenger David, dans un combat qui pourrait bien ne pas en être un... on se situerait bien plus au niveau de la complé­ mentarité des technologies.

PARTS DE MARCHÉ Luc Trigatti, responsable du servi­ ce-client presse numérique à l’Imprimerie Centrale, nous infor­

À L’AVANTAGE DE L’OFFSET

Notre volume est principalem ent réalisé sur les offsets, soit à peu

tion, q u i p rivilégie les travaux

Bien sûr, l’œil des imprimeurs «up-to-date» s’allume lorsqu’on les interroge sur l’impression digi­ tale et la personnalisation des imprimés, mais il s’éclaire tout autant à la vue des possibilités offertes par l’offset. Et quelque

Les néophytes qui désireraient enterrer l’offset afin qu'il fasse place au règne du digital n’ont qu’à bien se tenir: l’offset possède des qualités inhérentes que le digital ne peut, à l’heure actuelle du moins, pas dépasser.

Pour rappel, l’offset est un procé­ dé centenaire et évolutif d ’impres­ sion à plat basé sur la lithographie, dans lequel l’encre est transférée d ’une plaque en métal vers un rou­ leau en caoutchouc - appelé le blanchet - qui à son tour entre en contact avec la feuille à imprimer. C’est ce qu’on appelle le «feuille à feuille». Un dérivé est l’impression «en continu», qui “ reste la solution idéale pour des tirages très spéci­ fiques: listings et formulaires, documents préimprimés au format A4, sur rouleau ou découpés. L’utilisation d ’énormes bobines de papier permet d ’imprimer des volumes impressionnants de papier en un temps record” selon l’Imprimerie Faber. L’impression en continu permet de grands tirages, puisque des bobines de papier sont insérées dans la machine puis éventuellement découpées au for­ mat désiré par le client. En offset, la gamme de papiers est beaucoup plus vaste qu’en digital. Les coûts sont par ailleurs dégres­

l ’o ffs e t

p a r le d ig ita l, selon Renaud Jamar. S ’il y a parfois

sifs, comme pointé plus haut.

une p e tite m igration de l ’offset

Et, ce qui est essentiel en termes d ’impression, la qualité est tou­ jours supérieure en offset, selon Renaud Jamar, même si le digital s ’en rapproche petit à petit. L’Imprimerie Centrale estime quant à elle que «la qualité d ’impression des visuels est comparable à l’im­ pression offset traditionnelle, grâce à l’utilisation de trames très fines». En tout état de cause, les éventuelles différences de

vers le digital, elle ne m et en aucun cas l ’offse t en péril, conti-

nue-t-il. Au départ, seule l’offset était présente pour l’impression. Petit à petit, quelques parts de mar­ ché sont rognées par le digital, qui évolue en ce moment de manière plus exponentielle que l’offset.

paperjam 11.2001 A ï I S l y S ©

131


qualité passent certainement inaperçues aux yeux du plus grand nombre. À ne pas oublier non plus, l’offset permet d ’imprimer sur une variété d ’épaisseurs de papiers beau­ coup plus grande que le digital, dépendant du type d ’offset. On peut aller de 45 grammes jusqu’à 350 sans problème.

À L’AVANTAGE DU DIGITAL... Deux mots de technique tout d ’abord: le procédé suivi dans l’impression digitale est celui de l’électrographie, qui est utilisé par les imprimantes laser ou celles à tonner liquide.

S im p lic i t é e t r a p id it é

«Le numérique ouvre la voie aux tirages rapides et soignés en

Une personne peut gérer l’im­

faibles quantités. Vos documents sont directement imprimés à partir d ’un fichier informatique et l’on ne doit plus passer par l’insolation de

pression à elle seule, depuis le moment où elle reçoit le fichier jusqu’à l’impression finale. Le processus est donc moins com­ plexe que celui de l’offset, dans lequel on retrouve le pré-presse, le presse et le façonnage. En digi­ tal, l’imprimé sort en une fois, et les interventions humaines sont beaucoup moins nombreuses...

L’Imprimerie Centrale ajoute que «le processus Com puter-to-Press évite le temps de séchage (ndlr:

Cas concret: si un client désire

xêros en grec, signifie sec), et

imprimer une présentation ou encore un seul manuel de forma­ tion, cela peut se faire très rapi­ dement, en quelques secondes, agrafage compris.

consent ainsi un façonnage immé­ diat», sans attente, au contraire de l’offset.

D E M O

Impression digitale personnalisée La technique utilisée est on ne peut plus simple. D'un côté, un ordinateur qui accueille les fichiers issus de tableurs, les bases de données et autres fichiers textes, et une «réserve de papier» comparable à celle que chacun peut avoir dans son imprimante personnelle. Le papier? Pourquoi pas un template de votre entreprise, ou de votre agence de com­ munication? Ou bien un imprimé offset réalisé dans une autre partie de l’imprimerie. De l’autre, la sortie d ’un imprimé personnalisé. Par exemple, une lettre d'invitation au lancement d’un nouveau produit pour Madame Untel, dans laquelle figure un texte ciblé pour cette personne. On peut également imaginer des factures totalement personnalisées, auxquelles on ajoute un virement précédemment imprimé en offset. Entre les 2, quelques secondes de patience et quelques mètres à franchir pour recueillir l’objet si précieux pour votre marketing one-to-one, dont les finitions peuvent être prises en charge par les techniques traditionnelles de plastifiage, perforation... la palette est large, et la complémen­ tarité des techniques digitale et offset ne semble pas un vain mot. Bernard Gueblez nous explique le principe de la personnali­ sation digitale: Un plu g -in Xpress développé p a r Indigo p e r­ m et d 'o u v rir des fenêtres (textes ou images), et le nom de ce fichier ouvert définit une colonne dans un tableau Excel. L’im pression va chercher les données du tableau Excel. ■

132 Analyse paoefjam11.2001

films ou de plaques», tel est l’avis synthétisé de l’Imprimerie Faber sur le dernier-né des procédés d ’impression.

P e t i t s t ir a g e s e t g r a n d s t ir a g e s

La raison d ’être du digital? On peut aller d ’une seule impression jusqu’à un très grand volume. La grande différence entre l’offset et le digital se situe au niveau de la quantité d ’imprimés, puisqu’on peut imprimer un document unique en digital. Du véritable «printing on demand» aux yeux de l’Imprimerie Centrale, q u i p e rm e t d ’im prim er e t de réim ­ p rim e r des docum ents à chaque nouvelle

dem ande

du

client,

m êm e en tirages très lim ités et dans

des

délais

très

courts,

puisque, comme le déclare l’Imprimerie Faber, “cette tech­ nique (...) est idéale pour les documents dont les données évo­ luent rapidement (...)” . S u p p o r t s u t ilis a b le s

On ne peut malheureusement pas imprimer en digital sur n’importe quel support. Ainsi, Renaud Jamar, partner de l’Imprimerie Victor Buck, nous informe que seuls les papiers dits xérogra­ phiques (ndlr: la xérographie est une technique qui permet de reproduire des documents sans contact, en nombre illimité). La limite est fixée au niveau for­ mat: A4, A3, A3+. Donc pas de


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CENTRALE

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w w w .ic.lu P e rso n n a lise z vos im p rim é s | A to u ts e t s p é c ific ité s te c h n iq u e s | A p p lic a tio n s c o u ra n te s

L’impression digitale: la solution sur m e s u re P E R S O N N A L IS E Z V O S IM P R IM E S P O U R P L U S D ’ IM P A C T

Ldans

D E S D É L A I ^ L U S J ^ O U R T S E T À D E S T A R IF S T R È S C O M P É T IT IF S

Les frais fixes notamment liés au calage de la technologie offset traditionnelle sont réduits. A faible tirage, l’impression digitale est généralement plus économique.

La personnalisation ne s’arrête plus au nom et à l’adresse du destinataire. Via les bases de données, il est possible d’appeler des textes, des images, des graphiques et/ou des textes différents suivant le profil de votre cible. 3. R a p id it é ( R u s h )

Vous évitez le temps de séchage, ainsi les imprimés peuvent être façonnés directement sur des équipements de brochage adaptés.

Lepreuve de validation vous est présentée dans sa version définitive, sur le support choisi.

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grands form ats à l’heure actuelle. Idem pour les épais­ seurs de papier, puisque le digital peut aller de 70 à 250 grammes par mètre carré, de 80 à 300 selon certains imprimeurs. Mais ces limites ne concernent pas les imprimés de formats et «textures» classiques, très nom­ breux sur le marché. Le

coût

des

1 e rs

exem ­

p la ir e s . . .

Si une société désire im prim er un ra p p o rt

fin a n cie r

rapidem ent,

nous pouvons le faire en digital, et ensuite passer à l ’offset p o u r un plu s grand volume, insiste

Renaud Jamar... pour des rai­ sons de coûts. Si le coût d’im­ pression du digital est constant, celui de l’offset est quant à lui dégressif, ce qui coûte est sur­ tout le lancement de la machine offset. D’où l’avantage, pour de petits volumes, de passer au digital. Evidemment, le coût sera également lié aux choix en matière de finition et d ’assembla­ ge. En digital, le coût est au print, tandis que l’offset est un coût de lancement qui diminue avec la longueur du tirage. Ainsi, impri­ mer une brochure 40 fois revien­ dra moins cher en offset si elle contient beaucoup de pages. Mais imprimer 1 000 fois un A4 sera moins cher en digital. L a fia b ilit é d e s m a c h i n e s

L’impression

digitale

souffre

peut-être encore de son manque de maturité relatif quant aux machines. L’offset est pratiquée par des machines très lourdes, fiables, tandis que les machines destinées à l’impression digitale sont encore légères. Renaud Jamar conclut sur ce point que l ’im p act de l ’im pression digitale va augm enter avec les n ou -~^

pacfârjam 11.2001 A n S l y S ©

135


veaux équipem ents qui vont

re beaucoup plus étendu. La cou­

arriver su r le marché, et qui per­

leur, beaucoup p lu s com plexe

m ettent d ’im prim er ju s q u ’à 3

que le noir et blanc en imprimerie,

500 A4 p a r heure. D ’ici les 2

attire l ’œil et perm et de se d iffé ­

prochaines années, on devrait

rencier de son concurrent... tout

p o u vo ir aller ju s q u ’à 8 000 à 10

com m e la personnalisation des

000 A4 p a r heure.

imprimés, confie Renaud Jamar.

C o u l e u r o u n o ir e t b l a n c ?

LA PERSONNALISA­ TION BIEN SÛR!

données, et l’ordinateur de l’im­ primante va chercher ces don­ nées une à une pour chaque

Avantage non négligeable du digital: chaque print peut être différent. En offset, c ’est difficile­ ment réalisable, toutes les impressions sont identiques.

feuille. A l’imprimerie Faber, il est monnaie courante de per­ sonnaliser des cartes, des m ai­

L’alternative est déjà possible en digital. Actuellement, la ten­ dance serait de faire plus de noir et blanc, au contraire de l'offset. C’est une question prin­ cipalement d ’équipements. Pour la couleur, les Chroma Press ou les Xicon sont des imprimantes couleur, toujours avec du tonner. Dans ce cas, l’impression se fait en rouleaux, les imprimés étant coupés à la fin du processus. Alors que les machines standard d ’impres­ sion digitale travaillent en feuille à feuille.

C’est là que l’on touche la per­ sonnalisation, et donc le direct marketing, possible avec du digi­ tal ou du jet d ’encre (voir enca­ dré), dont les tonners sont utili­ sés pour les grands formats. Luc Trigatti: La personnalisation

ne sur la page d ’envoi de l’impri­ mé, soit avec un document reprenant des champs variables. Ou associer les 2 bien sûr. Tout provient de la même base de

lings... toujours en p e tites quan­ tités, insiste M. Martins.

A l’Imprimerie Centrale, la pres­ se digitale Indigo Platinum per­ met d ’envisager toute personna­ lisation: «En noir ou en couleurs , 5 couleurs, recto-verso. 100% de modifications possibles sur chaque feuille! Textes, illustra­ tions, numérotations».

constitue probablem ent un des atouts principaux de cette n ou­

En matière d ’impression digitale la tendance commence à prendre le pli de l’impression offset, puisque la couleur com­ mence à poindre le bout du nez, même si le noir et blanc demeu­

ET

On peut personnaliser un mai­ ling ou une brochure soit avec l’adresse et le nom de la person­

velle

m anière

d 'im p rim e r.

Il

sem ble évident que to u t client q u i cherchera à a p p ro ch e r ce r­

Polyprint et sa machine Indigo peuvent personnaliser jusqu’à 50 fichiers par format A3, et 2.000 feuilles A3 à l’heure.

tains p ro fils avec du co n ten u personnalisé sera sé d u it p a r la puissance de ce t outil.

D E M A I N ?

On peut prendre des papiers imprimés en offset, ou des bro­ chures, et les personnaliser en digital. C ’est d ’ailleurs souvent ainsi que cela fonctionne, nous explique Renaud Jamar. Le p a p ie r

Le monde de l’imprimerie bouge. Gestionnaire de l'infor­ m ation de ses clients, 'Print-on-dem and' e t 'Print-onLocation' sont des réflexions stratégiques p o u r tout im pri­

dans

im p rim é les

o ffs e t passe

m ach in e s

d ig ita le s

(Xerox), la m achine personnalise, on le récupère. Ensuite, on le réintègre dans la brochure.

m eur qu i ajoute la technologie offset numérique à sa gam m e de p ro d u its et services, telle est la conclusion de

Luc Trigatti.

Même les constructeurs offset, comme le géant Heidelberg, se dirigent vers l'imprimerie digitale, afin de protéger leur business, ajoute Renaud Jamar. Andrew Tribute, directeur

de la société de conseil spécialisée Attributes Associates, déclare d ’ailleurs au magazine Nouvelles graphiques (n°16) que l ’im pression numérique, en couleur surtout, est le seul segm ent du m arché graphique prom is à une énorme crois­ sance dans les 5 prochaines années. ■

13 6

Analyse

paperjam 11.2001

Les clients désirent de plus en plus se différencier en person­ nalisant leurs imprimés, l’im ­ pression est dorénavant au ser­ vice du marketing direct, qui trouve en elle une alliée tech­ nique de choc. Bernard Gueblez estime que la récession des Etats-Unis entraîne une baisse des budgets alloués à la publici­ té... une raison d ’actualité pour choisir le digital plutôt que l’off­ set? ■


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sans savoir mon nom -> La réserve et l'ouverture, la tradition et l'innovation, la fierté et la discrétion: il est des entreprises qui réunissent tous les paradoxes luxembourgeois TEXrr FRANÇOISE WEBER PHOTOS PATRICK MULLER (BLITZ)

138 A n a l y S ©

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C'est une entreprise métallurgiste. C'est l'une des plus grosses toujours familiales du pays. Elle exi­ ste depuis 70 ans. Elle fournit à l'Arbed des cylin­ dres pour laminoirs à chaud. Elle emploie 700 per­ sonnes à Marner. Eh oui, au jeu du "Qui est-ce?", le citoyen moyen a bien du mal à répondre... C'est que cette entreprise métallurgiste n'est pas en contact direct avec le grand public. Et pourtant! Qui n'utilise pas l'un ou l'autre de ses produits? Vous écrivez au Bic? Elle en fabrique la bille. Vous avez des outils Hilti ou Black&Decker? Elle fabri­ que les pointes des mèches. Vous roulez en BMW ou en Peugeot? Les soupapes en nitrure de silici­ um, c'est elle aussi. Céramétal est son nom. C'est l'une des entrepri­ ses les plus luxembourgeoises qui soit, l'un des fleurons du pays, assurément, qui tire nombre de ses atouts des caractéristiques nationales. Son exceptionnelle réussite est en effet à l'image du pays, dont elle cultive le goût du paradoxe. Elle est bien de chez nous mais se retrouve dans le monde entier. Elle se cache dans les campagnes de Marner mais s'y étend sur près de 8 hectares. Elle garde une structure de gestion familiale mais consacre 25 emplois à la recherche. Dans le cheminement de la société, c'est l'art de saisir les opportunités dans une marche en avant sans états d'âme qui a fait sa réussite croissante. Foncer, telle pourrait être la devise de Céramétal. Il faut dire que c'est une entreprise d'hommes. On n'en attend pas moins d'un métallurgiste. Foncer, saisir les opportunités, puis réfléchir... mais pas n'importe comment: ces hommes d'action ont mené l'entreprise dans le respect de 4 grands principes stratégiques.

PREMIÈRE STRATÉGIE: LA RECHERCHE DE TOUS LES DÉFIS TECHNIQUES La métallurgie dite légère est complexe. Dès le départ déjà, ce sont les plus hautes technologies qui justifient l’entreprise: les filaments de lampes incandescentes en tungstène et molybdène étai­ ent aussi “ high tech” que les produits en carbure aujourd’hui. Toujours dans la catégorie "défis” , la réponse au problème de Bic quant à la fabrication de billes en carbure sur presses automatiques en était un autre, relevé haut la main puisque, à partir de 1962, c ’est Céramétal qui a été chargée de la fabrication des presses d'abord, des billes ensuite. De défi en défi, la création en 1977 d'un centre de

recherche a fini par s'imposer pour mieux répond­ re encore à toutes les demandes des clients et aux évolutions technologiques. Le centre de recherche a par exemple soutenu la création en 1989 d'une unité pilote de fabrication de céramique industriel­ le, qui est passée au stade de production en 1995. Aujourd'hui, la recherche fondamentale porte sur les nanostructures. En fait, tant les matières que les produits finis et leurs caractéristiques sont sus­ ceptibles d'évolution. Le centre de recherche est donc un grand facteur de succès pour l'entreprise. Elle y consacre 4% de son chiffre d'affaires.

DEUXIÈME STRATÉGIE: LES ALLIANCES Des alliances de compétences, d'abord. Par exemple, si l'entreprise existe depuis 1931, c'est après la guerre qu'elle a considérablement aug­ menté son potentiel de croissance grâce à la complémentarité de ses associés. Avec le Dr Kroll, le père de tous les alliages en titane, et le Dr Schwarzkopf, de l'usine Metallwerk-Plansee, Nicolas Lanners s'est lancé dans la fabrication du carbure de tungstène sous licence Plansee, qui en avait le know-how et leur réservait la vente dans le Benelux.

Un milliard de billes de bic... Le plus p e tit (0,65 m m de diamètre) de ses produits en fait le plus grand fabricant au m onde: Céramétal occupe plus de 60 % de parts de marché des billes de stylos à bille. L ‘affaire a com m encé presque p a r hasard. Un des ingénieurs de Céramétal, après avoir visité des presses chez un fabricant de machines, a déclaré en rentrant qu'à son avis, celle destinée à Bic ne pouvait fonc­ tionner. Voilà de quoi titiller les cerveaux inventifs de la m aison... qui o n t rapidem ent p roposé leur solution à Bic, e t em porté le marché. Le succès devait suivre: aujour­ d'hui, un m illiard de billes sont fabriquées chaque m ois p o u r différents clients, dont B ic toujours. ■

oaperjam 11.2001

Analyse 139


-+ Des alliances économiques, ensuite, comme celle établie par joint venture avec Bic pour la créa­ tion d'une usine aux Etats-Unis. La fabrication sur le sol américain était en effet une façon de contrer

TROISIEME STRATEGIE: LE MAIN­ TIEN DE LA GESTION FAMILIALE ET LA FIDÉLITÉ AU PAYS

la manœuvre d'un concurrent qui avait réussi à faire imposer 100 % de droits d'entrée, rendant l'expor­ tation totalement non compétitive.

Toutes les forces familiales ont toujours été utilisées au service de l'entreprise. On en est à présent à la 3e génération de Lanners à présider aux destinées de la société et à s'investir dans sa bonne évolution. Sans être forcément ingénieur de père en fils, nul n'a peur de “ mouiller sa chemise” , devant une

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machine comme devant un ordinateur, le dimanche aussi s'il le faut. Les épouses ont d'ailleurs souvent eu l'impression d'élever seules leurs enfants... mais la réussite était à ce prix. Elle repose notamment

Mais que fait-on avec du carbure? Le carbure, matériau très d u r (un des plus dur après le diamant) se décline p a r Céramétal en pro d u its sem i-finis dans 3 segments: 1. Le travail du bois (où il est leader mondial) et de la pierre: des couteaux p o u r rabots élec­ triques, des pointes p o u r mèches, des dents p o u r scie circulaire, etc. 2. Les pièces d'usure: des billes de stylos et de roulem ents à bille, des cylindres p o u r le laminage à chaud, des pièces d'usure p o u r l'industrie autom obile (des soupapes p a r exemple), des ébauches m onobloc en carbure p o u r des outilleurs de forgeage et d'estam page, etc.

sur une structure de décision très courte, la famille. Elle passe par un cadre administratif très léger, avec "Pentium II" ou “Pentium III" comme secrétaires de direction. Elle exige donc un investissement corps et âme des responsables. L'esprit familial prédomine également dans la relati­ on avec le client: on le démarche directement, on lui offre un service global, de la définition du problème à la mise en place de la solution, on s'engage à ne jamais lui faire concurrence en fabriquant des pro­ duits finis... En outre, sans gérant étranger à la famille, l'entrepri­ se reste plus facilement luxembourgeoise, gage de son indépendance.

QUATRIÈME STRATÉGIE: L'EXPANSION SANS LIMITES

3. La coupe de m étaux: des plaquettes de tour­ nage, de fraisage, de filetage, des barreaux m onoblocs (ces pièces en carbure dans les­ quelles les outilleurs font des fraises ou des mèches), etc. ■

L'esprit d'entreprise demande un peu d'audace. C'était un pari sur l'avenir que de s'installer dans des bâtiments de 5.000 m2, à Marner, en 1970, alors qu'après l'installation des équipements venus de Walferdange, il restait encore un énorme hall totalement vide. Huit ans plus tard pourtant, les 5.000 m2 étaient devenus insuffisants, et les extensions successives ont fini par quintupler cette surface.

140 Analyse

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L'expansion a suivi 3 voies : la création d'entre­ prises à l'étranger, la création de filiales pour répondre à des besoins internes et le rachat d'autres sociétés. La création d'entreprises à l'étranger a commencé par la filiale implantée en Grande-Bretagne (1978). Après l'opportunité de s'implanter sur le marché américain (1979), la création d'une usine en Allemagne était une façon de satisfaire un gros

Histoire de famille Etre professeur de physique, en 1931, ce n'était pas mal. Enseigner à Diekirch, pas mal non plus. Nicolas Lanners pouvait jo u ir de l'estime de ses contemporains e t mener une vie paisible e t discrète, avec la satisfaction intérieure des gens qui ont réussi. Mais voilà : certains ne peuvent réussir à s'arrêter de pen­ ser... et à quoi peut bien rêver un professeur de physique ? Aux lampes à incandescence, p ar exemple. Ou à leur filament, à la résistan­ ce à la chaleur, aux métaux intéressants. Rêveur, soit, mais bricoleur dans l'âme, Nicolas Lanners s'est lancé dans la concréti­ sation de ses rêves: les filaments en tungstè­ ne et en molybdène méritaient d'être com ­ mercialisés et créer son entreprise à Walferdange lui a paru particulièrement stim u­ lant. Après la guerre, avec 2 associés, il allait pas­ ser à la vitesse supérieure en créant une

client qui avait besoin de pièces spéciales dans un délai très court. La production en Chine, depuis 1998, est une délocalisation qui a permis d'atta­ quer le marché chinois, dont le potentiel paraît particulièrement prometteur dans la mesure où s'y trouvent tant les matières premières que l'unité de production.

société sous le nom qu'on lui connaît toujours aujourd'hui, Céramétal, qui fabriquait du car­ bure de tungstène p o u r le Benelux. La progression, lente mais sûre, de l'entrepri­ se de Walferdange a donné en une quinzaine d'années aux Lanners, père et fils alors, le sentiment très net de l'étroitesse des locaux, du marché, e t même du partenariat. Ils ont

L'expansion à l'intérieur du pays répondait à des besoins internes : la fabrication de l'outillage de compression des métaux à Livange (1984) a per­ mis de garder tout le savoir-faire dans le secret de la société, alors que les problèmes d'approvi­ sionnement en matières premières ont été pris en charge par la filiale de Differdange (1989).

racheté les parts de leurs associés pour œuvrer en autonomie totale. Ils ont recherché un nouveau site pour abriter leurs 80 employés, en voyant grand p o u r se donner les moyens de progresser encore. La comm u­ ne rurale de Marner a été la plus rapide à leur offrir 8 hectares ; elle a été choisie, et le développement autoroutier ultérieur en a fait

Le rachat de sociétés a commencé en 1988, avec la reprise d'un petit "carburier" à Detroit, puis d'un autre beaucoup plus important en Suisse (1990) avant, l'année suivante, le rachat en Allemagne de celle qui est aujourd'hui la plus importante filiale. Souvent sollicitée, Céramétal achète moins dans une volonté de globalisation que dans la perspec­ tive d'enrichir sa palette. Céramétal s'est ainsi progressivement hissée au 4ième rang mondial dans son secteur. À présent, même si, trop occupée qu'elle était à foncer, elle s'est peu vantée de sa réussite, Céramétal peut être fière de son passé et de son évolution. Nous aussi. ■

un choix particulièrement heureux. Nous étions en 1970. Vingt ans plus tard, les 80 membres du personnel étaient devenus 400. Ils sont 740 aujourd'hui. Le chiffre d'af­ faires a lui aussi explosé : 100 millions en 1970, 2,2 milliards en 1990, près de 6 mil­ liards à présent. Grandir n'est pas le seul indice de bonne santé... l'appétit en est un autre. Si Céramétal a créé quelques entreprises à l'étranger, elle en a "avalé" quelques-unes par ailleurs, deve­ nant progressivement un véritable empire : à l'heure actuelle, le groupe est présent dans 13 pays et occupe près de 1500 personnes. Mais le centre névralgique est et restera au Luxembourg... ■

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paper Jam 10.2001

T im e O ff 145


paperJam fimeOff

-> Stimuler son efficacité en créant mille entreprises: un sport! TEXTE FRANÇOISE WEBER PHOTO PATRICK M ULLER

1 46Time Off paperJam 11.2001


paperJam fimeOff Vie professionnelle et vie sportive font difficile­ ment bon ménage. Le football? Le handball? Durs physiquement, ils demandent une condition

qu'eux. Rarement contact clients demande autant

sans faille. Collectifs, ils supposent des engage­ ments fixes. Difficile, pour un manager. Jouer au

En outre, un tournoi doit générer du profit, gage de la survie du club. Pas d'investisseur à l'horiz­ on, pas de progression possible de parts de mar­

tennis, peut-être? Voilà un sport dans lequel se donner, flexible, possible à tout âge, et de surcroît jouissant souvent au Luxembourg de bel­

de doigté et de psychologie...

ché, peu de return publicitaire: avec des rentrées aussi dérisoires, la gestion financière demande une âme d'idéaliste et un optimisme à toute

les installations. Ce serait donc, pour Albert Baldassi, le sport de reconversion idéal.

épreuve.

Las, sa commune de Bissen, il y a 25 ans, n'off­ rait pas la moindre infrastructure. Pire: on y con­

Enfin, la sécurité et l'équité des échanges tennistiques exigent des prises de décision rapides en

sidérait qu'un terrain de tennis, c'était beaucoup d'argent pour jouer à la balle... Mais on a une mentalité d'entrepreneur ou on ne l'a pas. Loin de se décourager, Albert Baldassi a

fonction d'éléments soudains dont l'appréciation est tout en nuances: la dégradation du temps, le retard d'un compétiteur, un conflit entre joueurs...

décidé de se lancer dans l'aventure comme on démarre une société. Il a trouvé des collabora­

Toutes les qualités de l'entrepreneur, donc, et une bonne dose d'adrénaline: le défi peut

teurs, vendu l'idée et le budget aux politiques, créé le club et fait construire le terrain.. Cependant, tout cela étant en place, il manquait encore quelque chose: tout club qui engage des joueurs en compétition doit avoir ses propres arbitres. Peu avare de son investissement, Albert Baldassi sera de ceux-là. Il faut avouer que devant le peu d'enthousiasme de ses coéqui­ piers, il n'avait guère le choix.

m Un juge-arbitre, c'est quoi?

i

C'est le responsable de l'organisation du tour­ noi. Agréé p a r la Fédération, il est le gardien

Vingt ans plus tard, il est toujours là, à présider

des règles. Il fait respecter le code de condui­

des tournois de toute taille, y compris internatio­ naux. C'est qu’il y a trouvé un plaisir bien plus

te interne. Il supporte l'arbitre. C 'est donc lui

grand qu'il ne l'escomptait et, pour tout dire, l'oc­ casion de recommencer indéfiniment ce qui le passionne: relever le défi de la création d'entre­ prise. Car un tournoi, c ’est une entreprise. Une mini-entreprise, certes, mais qui demande au juge-arbitre toutes les qualités de l'entrepreneur. Toutes les qualités, et plus encore. Meneur d'hommes, il doit constituer son équipe, et gérer ses ressources humaines jusqu'au bout. Sans droit à l'erreur, avec des bénévoles. L'ambiance de travail est une donnée essentielle, à reconstruire à chaque tournoi. Pas simples, les salaires en valeurs aussi symboliques que le plai­ sir! Les clients, eux, sont les moins indifférents qui soient. À l'enjeu normal d'une compétition, qui

qui assure l'ordre et la paix. C 'est lui aussi q u i organise le tableau des matches, gère le timing, p re n d les décisions de je u ou de changem ent en cas de pluie ou d 'indisponibilité de joueurs. C 'e st lui encore qui assiste l'équipe sportive du club d o n t il est le conseiller. C 'e st lui pa r exemple q u i vérifie la cohérence entre le règlem ent interne du tournoi e t les règles édictées p a r la Fédération de tennis. Bref, le juge-arbitre jo u e un rôle précieux et totalem ent indispensable. A vrai dire, c'e st flatteur, e t la tâche est intéressante. Difficile d'arrêter! Mais laissez-lui donc le temps de jo u e r! ■

fragilise les joueurs, s'ajoutent, pour les jeunes, leurs parents, parfois encore plus acharnés paperJam 11.2001

TimeOff 147


paperJam fim eOff commencer. Il doit être relevé en 2 ou 3 semaines, la durée d'un tournoi. Éreintant, une entreprise-éclair. Et Albert Baldassi remet cela une quinzaine de fois par an! À croire qu'on peut se shooter à la gageure.

Un doigt de psychologie

Mais c'est l'esprit clair et regonflé à bloc que le

Engagés, convaincus, fanatiques parfois,

juge-arbitre retrouve son entreprise profes­ sionnelle, Fujitsu Siemens Computers S.A., pour

les parents so n t les m eilleurs entraîneurs

un autre travail en équipe. Prêt à être créatif.

des qualités de p sychologue du juge-

Donc positif et détendu. Voilà l'état d'esprit dans lequel Albert Baldassi entend diriger son activité,

arbitre. C om prendre, in te rp ré ter correcte­ m en t e t réagir jud icie u se m e n t: c'e st une tâche subtile, m ais nécessaire p o u r éviter l ’escalade. Lorsqu'une m êm e balle est ju g é e différem m ent, l'appréciation est p o r­ tée p a r des personnes très sincères, q u i voient vraim ent chacune les choses com m e une réalité unique e t indiscutable. Un vrai dram e dans une situation de com pétition, où to u t est p ris tellem ent au sérieux. Idéalement, les 2 opposants séparés devraient être m écontents, sinon l ’arbitre a été partial!

persuadé que les responsabilités partagées dans une ambiance plus souriante augmentent l'effica­ cité. Mais avec des collaborateurs dont, malgré tout, on joue l'avenir, dans une branche où la ten­ sion est constante, la compétition omniprésente, les marges toujours plus réduites, ce n'est vrai­ ment pas simple tous les jours. Là aussi, la psy­ chologie est de mise... Et le sens de la gestion et du contact avec le client... Et l'entraînement à la réaction immédiate face à une évolution perma­ nente... Dites, vous n'auriez pas un petit tournoi à organiser? ■

Les tensions arrivent parfois quand on ne s 'y a tte nd guère. Ces 2 mères, par exemple, q u i bavardaient paisiblem ent au b a r du club-house. Quelle mauvaise idée d 'a lle r voir leurs fils opposés su r le m êm e terrain! Il n'a pas fallu 5 m inutes p o u r que les jeunes s'a rrê ten t de jouer, ne sachant plu s où ils en étaient, une m ère ayant d it tel score, l'autre tel autre. Le co n flit a fini p a r prendre une telle am p le u r q u 'il a fallu d é signer un arbitre, en d é p it des usages. L'arbitrage humain est en e ffe t réservé aux dem i-finales e t aux finales, avant elles, c 'e s t le fair-play q u i arbitre! En fait, toute personne en situation de stress se com porte différem m ent. C 'est p a rticulièrem ent vrai dans un sp o rt in d ivi­ d u e l com m e le tennis. Le ju g e -a rb itre a donc d 'a b o rd un rôle de prévention, puis s ’appuie sur des règles bien définies, qu 'il a le so u ci d'appliquer. Mais la pratique p ré ­ sente sans cesse de nouveaux cas, il y a toujours de nouvelles réponses à trouver: p sychologie et règlem ent ne so n t rien sans un zeste de créativité. ■

148 Time Off paperJam 11.2001

L'occasion de recommencer indéfiniment ce qui le passionne: relever le défi de la création d'entreprise Albert Baldassi Fujistsu Siemens Computers, juge-arbitre


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by Sean Penn -> C IN E M A -> L’histoire: un inspec­ teur, son dernier jo u r avant la retrai­ te. Une dernière affaire: le corps d'une fillette de huit ans, découvert à

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m oitié enseveli sous la neige, dans les montagnes du Nevada. L’homm e est touché. Il prom et à la mère, sur le salut de son âme, de retrouver l’assassin. Cette traque tourne à

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l’obsession et l’emm ène vers la folie. Le tem po du film est lent, o bses­ sionnel... On aime ou on n ’aime pas, mais on ne peut pas rester insen­ sible...

Réalisé p a r Sean Penn, interprété p a r Jack Nicholson, R obin W right Penn, Sam Shepard, Vanessa Redgrave, Michael O ’Keefe, Benicio del Toro, M ickey Rourke, Helen Mirren, Harry Dean Stanton, en octobre sur les écrans.

Ce bon vieux Henri. -> CONCERT Le samedi 24 novembre, Henri Salvador sera au Galaxie d’Amnéville... Ce jeune - homme dont on arrête de dire l’âge tellement il n’a pas de prise sur lui nous régalera de ses mélodies et de sa voix, tout auréolé de sa récente Victoire de la Musique en France...

VÄäM

-> JO UET POUR ADULTE

Nombre d'entre nous ont possédé un jour - ou

possèdent encore, rangés quelque part loin du regard des autres - des modèles réduits de voiture, avec lesquels les courses poursuites de Starsky & Hutch étaient allègrement reconstituées... Takara, un fabricant de jouets japonais, propose une mini-machine dans cette lignée... D’une taille comparable à celle d ’un briquet, elle a un moteur qui lui permet de traverser la cuisine à vitesse grand V ... le tout dirigé par une télécommande infrarouge... En vente au Japon pour environ 2.000 LUF...

Boots from the Eighties! -» FASHION -> Kajagoogoo, Duran Duran, Michael Jackson, ... alors que les tubes «so eighties» passent déjà sur toutes les sta­ tions, le retour aux années 80 côté rayons de mode s’est tait attendre. Annoncé depuis deux ans dans «The Face» et autres «Wallpaper», le style «mauvais goût» (pour citer les branchés des années 90) revient pour le plus grand plaisir des fashion afficionadas. En photo: des boots en cuir de chez Fornarina (exis­ tent aussi en rouge, noir et violet foncé). Chaussures et bottes Fornarina en vente chez Underground Shoes by Patricia, 3 rue des Capucins (Luxembourgcentre), 57 av. de la Gare (Luxembourg-gare), 66 rue de l ’AIzette (Esch/AIzette), Route d'Etteblbruck (Diekirch) et à La Belle Etoile (Bertrange).


-> FUN -> Une des bonnes raisons pour aimer la fir de l’été, c ’est sans aucun doute l’ouverture des patinoires dès le mois d’octobre. Et qui dit patinoire, dit «disco on ice». A Remich, la patinoire open air propose des soirées avec deejays jusqu’à 23 heures. Envie d’une excursion? Patinoire de Remich. Ouvert les mardis, mercredis et vendredis ju sq u ’à 22h et les samedis ju sq u ’à 23h.

-> A U T O M O B IL E -» Encore une voiture présentée à Francfort. Le R Coupé s ’inspire du style des modèles à succès de la marque dans les années 50-60. L’habitacle reste anglais avec des incrustations de cuir et de bois. Le R Coupé n’est pas prévu comme modèle de

production: les responsables de la marque assurent que divers éléments du concept seront repris par les modèles futurs, mais séparément. La voiture est équipée d ’un moteur V8 et d ’une transmission automatisée avec changement de rapport au volant (type F1 ). I*

AIRBLADE, OU L’ART DE SKATER SANS TOUCHER LE SOU coffee to go? -» CAFÉ -» Coup de cœur du mois pour son café proposé en nombreuses varia­ tions délicieuses. Le Sparky’s est aussi Internet Café et propose des «home made» snacks qui valent un vrai repas: salades, quiches, sandwiches, potages, bagels. Parmi les spécialités café, nous avons particulièrement apprécié le Caffe Latte (café avec beaucoup de lait et du lait battu) et I’ espresso Macchiato (espresso avec du lait battu), et remarqué le Cappucino Luxembourgo (avec chantilly). Les plus pres­ sés peuvent emporter leur snack et leur café dans un gobelet prévu pour, les autres s’installeront dans une décoration insolite, celle de l’ancien locataire, un bijoutier.... Ça promet.

-» JEU VIDEO -» Un “petit S jeu” qui risque d ’en mettre ; plein la vue, pour tous ceux j qui ont envie de skater mais I n’osent pas, ne sont pas [ doués, n’ont pas le temps, I ou préfèrent passer du j temps devant leur I Playstation2 ... ça promet d’être beau et de bouger à j toute vitesse dans tous les sens... Sortie prévue dans quelques semaines...

Sparky’s, 11a av. Monterey, Place d ’Armes (Luxembourg). Ouvert du lundi au ven­ dredi de 8 à 20h, le samedi de 11 à 20h. Fermé le dimanche. paperJam 11.2001

TimeOff 151


paperJamTimeOff

Tourbillon de Sole de brochet

■ ■

-> RECETTE -> ... par Jean-Paul Ochem propriétaire et chef du restaurant-traiteur Le R ondeau.

Son plat préféré? le Navarin d ’Agneau... I! aime les vins blancs, en particulier le Puligny Montrach. Avec Corinne, sa femme, leur restau rant favori est les Forges du Pont d ’Oye. Ses vacances, il les consacre à la plongée sous marine en bouteilles. 11 nous a aussi détaillé une de ses bonnes recettes, le Tourbillon de Sole à la mousse de brochet. Proportions pour 4 pers. 6 filets de sole à 70 gr. 200 gr. de chair de brochet 12 feuilles d ’épinard blanchies 1 oeuf entier 100 grammes de crème fleurette pour la sauce 2.5 dl de fumet de poisson 2.5 dl de crème 1 petite échalotte émincée 1 pincée de safran 1 dl de champagne brut sel, poivre garniture petits légumes, truffe de chine, fines herbes Mousse: Mettre le brochet coupé en petits dés dans un cutter, saler et mouliner avec l’oeuf pendant 1 minute, ajouter la crème fleurette et mouliner 10 secondes, passer au tamis. Sauce: Dans une casserolle, rassembler la crème, le fumet de poisson, l’échalotte et laisser réduire de moitié. Lier légèrement avec un roux blond, ajouter la pincée de safran, mouliner au mixer et passer au chinois. Rectifier l’assaison nement, au dernier moment ajouter le cham pagne. Soles: Allonger les filets côté chair, masquer avec les feuilles d ’épinard, à l’aide d ’une poche disposer la mousse sur les épinards, rouler les filets en spirale et les fixer avec un cure-dent en bois. Cuire 10 minutes à la vapeur, laisser tirer 5 minutes, retirer le cure-dent et couper les filets en deux. Dresser trois demi-filets au centre de l’assiette, napper de sauce autour, disposer les légumes autour. Décorer de fines herbes. Restaurant-Traiteur Le Rondeau 82, rue de Luxembourg à Bridel Tél.: 33 94 73

A

-> WORLD -» L’IAL (Indian Association Luxembourg) fête son 10e anniversaire. Et comme 10 années ne se fêtent pas en une seule soi­ rée, les organisateurs ont planifié une semaine com­ plète d’événements en tous genres dispersés sur le Luxembourg tout entier. Au programme: danse et concerts allant du classique au contemporain, expos photos, workshops peintu­ re, cinéma, cuisine... Le tout clôturé par une soirée de gala qui célébrera “ Deewali” , le Festival Indien des Lumières. L’occasion de découvrir une autre cul­ ture pleine de couleurs, de senteurs et de mystères. Du 19 au 24.11. Infos: ali. sherwani@kpmg. lu

Piano-Bar & Jazz

-> RESTO -NEW S -> Signalons aux amateurs les soirées

Jazz organisées le samedi soir jusqu’au 15 décembre au Piano-Bar de l’hôtel Le Royal. Nous y sommes allés, c ’est du très bon!

F M

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f] : [•> .

-> TECHNOLO GIE -> Presque aussi fort que Spielberg et son A.I., Fujitsu... Laissez-nous vous présenter le bébé: 48 centimètres, 6 kilos... Le truc, c ’est que le bébé a comme papa et maman quelques centaines d ’ingénieurs nip­ pons. On prévoit de construire une centaine d ’exemplaires du robot humanoïde. Bon... Avec un prix aux alentours des 2.000.000 de LUF, on risque de ne pas en voir tant que ça dans les appartements du Luxembourg, mais ça reste

152 Time Off paperJam 11.2001

mignon malgré tout...


paperJam Restaura nts&Bars-Directory

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M ercedes-Benz Luxembourg S.A. et Gilles Fridrici vous pro­

M erced es

posent de venir déguster chaque vendredi du mois de octobre, les m o u le s à volon té au p rix de 7 8 0 Lu f a v e c v in in clu s. R éservation s au 4 0 8 0 17 90 . O uvert du lundi au vendredi de 8 .0 0 à 2 3 .0 0 h eu res._________

M ercedes Café - 45, rue de Bouillon - L-1248 Luxembourg

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Précédent

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Présentation

9

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larobedeschamps.com

Départ

O

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Favoris

Applications

ßusiness lunch, apéritif, petit déjeuner. Réservez : une table, la cour d'intérieur, la mezzanine, le restaurant... dans un nouvel espace au coeur de la ville autour de saveurs franches et raffinées.

la Robe des Champs, belle et gourmande !

paperjam h .2001

Restaufants&Bars-Directory

153


paperJam Restaurants&Bars-Dinectory

WÊMoe

food & store r e s t a u r a n t 1 thé mariage frères - paris ’ maison de thé ’ pâtisseries ’ produits de terroirs et artisanaux ’ charcuteries ’ fromages ’ vins ’ objets de table ’ du lundi au samedi ouvert de 8h à 19h ’ mercredi et vendredi ouverture en soirée ’ 15 , rue Louvigny L-1946 Luxembourg Tél: 26 20 10 58 - Fax: 26 20 12 59 ’ Email: wenge@vo.lu

ftL F fl B RASSERIE Le Restaurant L ’E cailler Le Bar Le Café La Vinotheque —

16, place de la Gare • Luxembourg Réservations: 49 00 11-3000

BOOKS AND BEANS l i b r a i r i e

e x p r e s s o

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Grand choix de livres à consulter et à acheter cafés Illy I ciabatas I salades I soupes I pâtisseries maison à emporter ou à consommer sur place

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2 1 , avenue de la liberté • Tél.: 2 6 19 6 4 0 6 Ouvert de 7h à 18h du lundi au vendredi, le dimanche de 10h à 17h et le 1er samedi du mois

154 Restaurants&Bars-Directory

1

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99 -> CD -> Elle a bien du mal à se renouveler la petite Islandaise. Même si l’électro-conceptuelle injectée dans la plupart des titres en fait un nouvel album à part entière, la voix et l’intona­ tion de la chanteuse vous collent une impression de “déjà vu” aux oreilles. Pour amateurs. _

La danse théâtrale en Allemagne aujourd’hui PHO TO G RA PHIE -> Réalisées par 25 photographes internatio­ naux connus, 62 photos en noir et blanc offrent un aperçu des compagnies de danse les plus importantes en Allemagne: les débuts de Pina Bausch dans les années 70, Johann Kresnik, William Forsythe, Susanne Linke, Henrietta Horn et Sasha Waltz e.a. Les ensembles chorégraphiques ont développé un nouveau style qui ressemble beaucoup au collage ou au montage. Sur la base d ’une revue musicale, ils ont associé des éléments contraires en faisant parler et chanter leurs danseurs sans pour autant aban­ donner la danse. Jusqu'au 10/11 à l ’Arsenal à Metz (F). Tous les jours de 14 à 18h30 (sauf lundi et jours fériés)

Ouverture -» RESTO-NEWS -» On attendait

avec im patience l’ouverture du nou­ veau restaurant de Fernand Schroeder, c ’est m aintenant chose faite à deux pas du ciné U topia au Lim pertsberg. Il s ’appelle Lagura (26 27 67) et on y pratique une gas­ tronom ie italo-française dans un espace élégant à la déco d ’une apparente sim p licité très réussie.

Le temps des festivals -> RESTO-NEW S -> Avec l’automne, c’est la saison des festi­ vals qui s’ouvre dans les grands hôtels. Une belle manière de se dépayser et de voir autre chose, car ces événements sont généralement "gastro-culturels” . Du 21 au 26 octobre, pour le Festival des Abruzzes le restaurant Oro e Argento de l’hôtel Sofitel (43 77 68 70) mettra sa carte à l’heure de cette province italienne. Jusqu’au 28 octobre, à l’hôtel Sheraton Aerogolf (34 89 31 640), c ’est le Maroc qui est à l’honneur chaque soir. Le prix de son buffet marocain est de 35 Euro par personne Raisonnable, non? En plus des saveurs particulières à découvrir, c ’est une occasion de faire connaissance avec le folklore, les coutumes et les produits artisanaux de ces pays. Le Café Stiffchen (43 78 80 76) de l’hôtel Hilton, quant à lui, propose toute l'année l’Italie le mardi, le Vietnam le jeudi et la Louisiane le vendredi. Bon voyage!

Comment ça va Hubert? CO N C ER T -é Encore un petit concert fort sympathique à vous signaler: le 27 octobre, au Galaxie encore, on pour­ ra aller écouter Hubert-Félix Thiéfaine...

paperJam 11 2001

TimeOff

155


paperJam rim eOff

Dress to impress,^,and work in style. -> M A G A Z I N E Rentrée de sai­ son oblige, les mensuels mascu­ lins viennent de sortir leurs numé­ ros hors-série dédiés aux nou­ velles collections et proposent les créations les plus raffinées et les plus tendance des créateurs en vogue. Pour vous ouvrir l’appétit, nous avons sélectionné pour vous deux looks qui embelliront la vie quotidienne au bureau et nous vous invitons à découvrir «what turns women on», un ensemble de témoignages des «fifty of the most glamorous women in the world tell you how you should dress to impress them».

En photo (en haut): costume et chemise en coton (Boss Hugo Boss), cravate en cuir (Helmut Lang), chaussures en cuir bicolore

(London Underground), bracelet en cuir et perles (Paul Smith) de la série «Le double» photographiée par Matthias Vriens parue dans Numéro HOMME. En photo (en bas): costume en gabardine de laine, pull col roulé en cachemire et demi-ceinture en cuir (DIOR Homme) de la série «Beaux de Nuit» photographiée par Marcelo Krasilcic parue dans MODE Max. FHM collections (Automn/Winter 2001), MODE Max (Automne Hiver 2001/2002, hors série no 6), Numéro HOMME (No 2 AutomneHiver 2001/2002). Disponibles via le réseau des Messageries Paul Kraus.

Oubliez les hôtels **'**, oubliez les "bed&breakfast". Pour votre prochain séjour à Anvers, nous avons déniché pour vous une adresse qui fera autrement impres­ sion sur votre accompagnateur. Sur le "Diamond Princess” c’est ambiance "Loveboat" toute la nuit sans même quitter le port. Cet hôtel flottant ("floatel”) propo­ se, en plus de ses cabines, un res­ taurant dit “gastronomique", un piano bar, un “Captain’s lounge" et la discothèque "Bateau d’eau"... un rien ringard, c’est une adresse pour une nuit que vous n’oublierez pas de si tôt.

NOIR DESIR -> CD „Des Visages des Figures“ Un album impressionniste et abstrait dans sa configuration. Si Noir Désir nous avait habitué à un style “terre à terre” remué par d ’inces­ santes, et ô com­ bien délicieuses, tempêtes lyriques, voilà qu’ils s ’aban­ donnent dans des calmes qui sont bien loin d ’être plats. Avis de tem­ pête.

-» T O U R I S M E

Cabines standard 3.100 Lut/nuit, suites 5.000 Luf/nuit. Floatel "Diamond Princess", Bonapartedok (Anvers). Réservations: +32 3 227 08 15

156 Time Off paperJam 11.2001

TELEPHONIE M O ­ BILE Tiens, enfin un Ericsson un peu moins carré et un peu moins “ old fashioned” ... Le T66 a quelques caracté­ ristiques intéressantes: moins de 60 grammes, téléphone triple bande (900/1800 /1900), tech­ nologie HSCSD, design flatteur, tout ça dans 92x41 mm et 19mm d ’épaisseur.

ER ICSSON


■ ■ ■ ■ ■ ■ P ro fite z d e l’e x p é rie n c e de 2 5 a n s de m é tie r p o u r la ré a lis a tio n s u r m e s u re d e v o s tra v a u x d e c a rto g ra p h ie .

p la n s de réseau

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■ ■ ■ A u L u x e m b o u rg : tél. (00352) 29 66 18-1 fax (00352) 29 66 19 E n F ran ce : tél. (0033) 03 87 56 19 40 fax (0033) 03 87 56 49 99


•ys s*.

Magazinomaniacs, à votre portefeuille.

X

T 'A

■ V

Proparez l ete

-> VTT -> On peut encore profiter des derniers jours de soleil, ou alors pré­ parer le prochain été grâce au nouveau guide VTT publié par les édition Guy Binsfeld. Les Ardennes luxembourgeoises n’auront plus de secret pour vous... On y présente 15 circuits élaborés et testés par trois syndicats touristiques. Trois cents kilomètres de pistes ont ainsi été balisés. Le niveau de difficulté est varié... Que l’on soit spécialiste ou amateur, tous sur les pédales!

-> M A G A Z I N E -è Si comme nous, vous ne pouvez sortir d’un kiosque à journaux sans acheter trois fois plus que prévu, voici une adresse qui vous fera oublier pourquoi vous êtes venu à Anvers. L’International Magazine Store (IMS): l’équivalent flamand d’une "Librairie de Rome" (Bruxelles) ou d ’un "Athenaeum” (Amsterdam), vous fera perdre le nord et rater votre prochain rendez­ vous. Pas grave, de toute façon vos sacs d’achat seront maintenant vraiment trop lourd à porter.

IMS, Melkmaart 17 e t M eir 125 (Anvers), Librairie de Rome, 50b avenue Louise (Bruxelles), Athenaeum Nieuwscentrum, Spui 14-16, (Amsterdam).

En photo: Dessin à l’entrée du IMS situé au Melkmaart

Rêvons un peu -> A U T O M O B I L E -> Il y a quelques semaines s’est tenu le festi­ val de l’automobile à Francfort... Fatalement, une telle manifes­ tation s’accompagne de lancements... En voici quelques uns...

A U D I A 4 C A B R IO L E T Le niveau de qualité et de

sécurité se veut celui de toute la gamme Audi... Ce beau cabriolet est uniquement disponible avec des V6 essence; il apparaîtra avec le 2.4 de 170 ch et le 3 litres de 220 ch. L A M B O R G H IN I M U R C IE L A G O Après 11 ans, la Lamborghini

Diablo s'en va. Elle cède la place à la Murcielago. Son équipement: moteur V I2, 6,2L pour 580ch et 650Nm, traction intégrale, le 0 à 100km/h de fait en 3,8s et dépasse les 330 Km/h en pointe. En vente en décembre, à... 221.858 Euro... Gloups... P O R S C H E 911 TA R G A Equipée d'un toit en verre coulissant, la Targa reçoit aussi un moteur de 3,6 litres Boxer, avec une puissance de 320 ch. Porsche annonce la Targa capable d ’atteindre 285 km/h avec un 0 à 100 km/h en 5,2 secondes. Prix de base: 70.100 euros avant TVA... S E A T T A N G O Les feux avant du Tango suivent automatiquement la direction des roues avant. La structure de la Tango est directement dérivée de celle de la Cordoba WRC Sous le capot, la Tango est équipée du 1.8 Turbo 180ch.

158 Time Off paperJam 11.2001

"Italy11 pour collectionneurs -> MODE -> Coup de cœur immé­ diat pour les afficionados des "Adidas Collectors". Juste pour vos yeux, le modèle "Italy". Actuellement en vente au "Fish & Chips". F ish & C hips, K a m m e n s tra a t 3 6 -3 8 (Anvers)


pendant un an [11 numéros]

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Index des entreprises et institutions cités Cet index reprend l’ensemble des entreprises et institutions cités dans cette édtion. Les annonceurs sont signalisés un formatage en gras. E n tre p ris e s e t in s titu tio n s

no. de p a g e s

Abonnem ent paperJam

159

AdValvas Advantage Agefi Luxembourg Alcatel

53 49 35 86

45, 119 APSI 80, 122 Arbed 71 Artesia Banking Corporation 36 Association Bancaire Italienne 41 Association pour la Santé au Travail de l'Industrie 71 Association pour la Santé au Travail du sec­ teur Financier 71 Astra 32 Astron Buildings 45 Andersen

Atos Origin

4, 5

AT-Sky Auchan

32 43

Audiovision

23

Banca Populare di Milano Banque Générale du Luxembourg Banque Labouchere

41 44 36 8 , 36

BCEE BCEE e-banking

163

BGL Investment Partners - BIP Binsfeld Communication Bizart

45 49 49

Blitz

14, 15

Bureau Line

73

burotrend

2

Business Web Directory

42

Cactus Carat Crystal

43 112

C asting.lu Cegecom

144

41, 69, 83

Centre Canadien d'Hygiène et de Sécurité au Travail Centre Hospitalier de Luxembourg Centre Universitaire du Luxembourg Céramétal Chambre de Commerce Chambre des Employés Privés Chambre des Métiers Chemins de Fer Luxembourgeois CIA Medialine Cisco Systems

160 Index paperJam 11,2001

74 126 47 139 22 47 22 71 118 39

Clearstream Cognos Belux Comed Commission européenne

96 45 49 35, 44

C o m stock

33

Concept factory

40

C rédit Européen

28

CRP Gabriel Lippmann 125 CRP Henri Tudor 21, 22, 63, 79, 121, 125 CRP Santé 125 D'Artagnan Production Limited 31 Deloitte & Touche 39 Design Luxembourg 49 Dété Publicité 49 Dexia 36, 94, 97 d 'L ëtzeb u erg er Land

98, 99

DMR Consulting Du pont de Nemours Editpress Luxembourg

35 71 32

EDS Eleven interactive

6 38

EMC Benelux 41 Entente des Hôpitaux Luxembourgeois 22 ESCEM 22 Espace Net 39 Espace Pub 49 euSign 31 fast 26 Fédération des Professionnels de la Communication 49 FEDIL 22, 55, 122 FIL 60 Financial Security Assurance 36 Fonds National de la Recherche 124 FONSPA 31 Form at

Fortis Group Fujitsu Siemens Computers Globam M edia System s - G M S

Grey Worldwide Groupe Bernard Arnault Gulf IBM

lires Imedia Imiweb Im prim erie C entrale

46

44 148 82

49 103 31 2 7 , 85 116 49 103 131,133


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tarifs 2002 contactez A urelio Angius par téléphone 29 66 18 ou par e-mail aurelio.angius@ nke.lu

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paperJam Index Im prim erie Faber Im prim erie Schlim é Im prim erie Victor Buck

127 128

131, 134 Initiative Media 118 Institut Luxembourgeois de Régulation 41 Inter Communication 40 Intercommunication 49 Internaxx 40, 44 Interpub 49 IP Luxembourg 112 ISOC 44, 120 ISPA Luxembourg 120 Java User Group 63 Jupiter Media Metrix 103 K & F

76, 77

Kneip Communication Korn/Ferry International KredietBank Luxembourg Kreutz&Friends La Voix Laboratoire National de Santé

126

Le Jeudi

110

Le Monde Diplomatique Le Quotidien Le Républicain lorrain Linux User Group LQMS Lumedia Luxair Luxinnovation Luxtrust Made by Sams Managed Trust Solutions MarkCom Mediation Meridian

49 26 39 49

157

Mikado Publicis 40, 49 Mindforest 35 Mindshare 118 Ministère de la Culture, de l'Enseigne­ ment Supérieur et de la Recherche 80 Ministère de la Santé 70 Ministère de l'Economie 22 Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement 22 Ministère des Transports 49 MKE tarifs 2002

Mobilux Mouvement luxembourgeois pour la Qualité Nashuatec

Neo Facto

162 Index

paperJam 11.2001

161

83 21, 55 80, 90, 91 32

66 55 118 118

O ratum

P&T Luxembourg

65

40,41, 45, 47, 84

paperJam

12

Petroleuem Luxembourg

31

Phi Data

137

Philips

31

pixel.lu

34

Planet Internet Pricewaterhouse Coopers Prim esphère Prolingua

39 41, 55 49, 164 27

Q8

31

Resto Directory 1 Resto Directory 2

153 154

RMS.LU RTL

16 32 32 63 22 32 55 22, 124, 129, 176 111 49 31 49 49 49

Michel Le M oigne

Nobelux Observatoire des Nouveaux Médias OMD Belgium Optimedia

86 104, 105

RTL Lëtzebuerg 47 Sacred Heart University 26 Samsa Films 53 Schneider Consulting 24 Service des Médias et Communications 121 SES Multimedia 31, 32 Siem ens Sita Softw are

58 92

Société Nationale de Certification et Homologation Société Nationale de Contrôle Technique Software AG Space / Ecumedia Spidergirl Sync M ediacom / B eaufort International

22 49 55 118 149

142, 143

System Solutions Luxembourg Systemat

51 85

Tango

87

TDWaterhouse Technoport Schlassgoart Tele2 Tenovis

The Carousel Picture Company Tiscali Universal Media Utopolis V M S -K eytrad e

Wincap XYZ Productions Zenith Media

44 55, 63 41, 83 81, 83 31 37 118 53 78, 109 22 39 118


ELECTRONIC BANKING



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