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Actualité 012 -> Quand l’autom obile fait son festival La 38e édition de l’Autofestival va encore émoustiller le pays
020
Bâti pour durer Les lauréats du Prix d’architecture 2001 sont connus
026 -> M arks & Spencer Luxembourg a tiré sa révérence et entraîne dans sa chute 27 employés à Luxembourg
034
Flashback Ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro arrive,
045
Agenda Quoi, quand, où?
053
053 -> B usiness W e b D irecto ry
BWD Nouveautés sur le Web luxembourgeois
054
Picture Report mké S.A. winter party
035 -> People Qui part, qui arrive
034 -> F lash b a ck l'essentiel de l’actualité
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La Bourse et la vie La Bourse de Luxembourg à l’heure de la mondialisation
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Luxembourg: à fond dans les fonds Les fonds d’investissement sont une mine d ’or pour le Luxembourg
070
e-Banking: vive le m ulticanal La banque en ligne en route vers la maturité?
078 -> M ultifonction ou spécialisé? Les prestataires de services de la Place financière dans un environne' ment tendu
084 -> Sélection de réponses aux questionnaires en ligne sur le site www.paperjam.lu
070 -> e-B an kin g
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Industrie; 18.04.2002 - Dossier: Télécoms; 16.05.2002 - Dossier Formation © mké SJL Tous droits réservés. Toute reproduction ou traduction,
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02.2002 I’OUfS 01 1
Quand
l'automobile
fait son festival
-> La 3 8 e édition de l'Autofestival va encore une fois émoustiller le pays. G ros plan sur une manifestation d'envergure, aux implications économ iques non négligeables TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
012 Actualité
paperJam 02.2002
Les rapports qu'entretiennent les Luxembourgeois avec l'auto mobile sont très étroits, presque passionnels. Et, à l'instar de nom breux autres domaines, le GrandDuché représente un cas à part dans le paysage mécanique euro péen. Avec plus de 40.000 voitures neuves vendues chaque année, pour une population d'environ 440.000 habitants (voir encadré sur les dernières statistiques dispo nibles), c'est donc près d'un habi tant sur dix qui change de véhicule chaque année, soit plus du double de ce qui est observé en France ou en Allemagne, dont il est difficile de contester la culture automobile. “Dans un tel contexte, tous les gens pourraient sans problèm e décider de ne plus acheter la moindre voiture pendant un an, cela ne changerait pas leur vie. Mais la nôtre, oui !" analyse, non sans humour, Pascal Losch, Directeur des ventes chez Autosdiffusion M. Losch, im porta teur des marques Audi, Bentley, Porsche, Seat, Skoda et Volks wagen à Luxembourg, soit, pour l'ensemble, quelque 22,5% de part de marché dans le pays. Les raisons de ce succès sont certainem ent to u t aussi nom breuses et variées que peuvent l'être les options que l'on peut ajou ter à une voiture de base: on pense d'abord au niveau de vie et au pou voir d'achat relativement élevés dans le pays, mais il faut aussi compter sur la croissance de la population, qui affiche près de 15% sur les dix dernières années. "Il n 'y a pas que l'argent qui entre en ligne de compte. Il y a aussi clairement une certaine cultu re de la voiture à Luxembourg: c'est quelque chose d'im portant dans la vie des gens, observe aussi Patrick Losch. L'Autofestival est certaine m ent un facteur qui fait que cette culture existe, mais il en est aussi la conséquence! Les deux phéno mènes s'auto-alim entent. Nous avons vraiment une chance inouïe d'avoir une telle manifestation ici". Est-ce le succès du Festival de l'Automobile qui a porté le dévelop pement du marché de l'automobile dans le pays, ou bien le contraire? "Cela en revient au même que de se demander si ce sont les banques qui financent l'industrie, ou bien l'industrie qui finance les banques résume John Kaysen, Président de l'Association des Distributeurs Automobiles Luxembourgeois (ADAL), co-organisateur de l'A utofestival. Il y a 38 ans, lorsque le fes
tival a été créé, le marché de l'auto mobile existait bien sûr déjà, mais il a surtout connu un développement fulgurant au début des années 80. La manifestation a alors trouvé toute sa raison d'être. Et, à partir du moment où le marché a percé, le Festival n'en a eu que plus de suc cès".
INTÉRÊTS COMMUNS C'est au début des années 60 qu'un certain nombre de conces sionnaires luxembourgeois, réunis sous l'égide de la Fédération des garagistes du Grand-Duché de Luxembourg (Fegarlux) a souhaité organiser un événement national digne de ce nom, s'inspirant du succès des grands salons interna tionaux voisins. Là où le particula risme luxembourgeois a joué à plein, c'est dans l'idée de répartir les présentations de véhicules au sein même de leurs propres garages et concessions, plutôt que de tout regrouper en un seul endroit. "La formule retenue à Luxem bourg est très intéressante recon naît Michel Braquet, Associé Gérant de Etoile Garage Citroën Luxembourg, car les clients peu vent vraiment venir voir, en une seule journée, plusieurs marques différentes et les essayer. Dans un grand Salon, il faut parfois une jour née entière pour arriver à atteindre un seul stand! Bien sûr, cela implique, pour nous, une organisa tion particulière, avec des moyens humains et financiers très impor tants qui engendrent des coûts. Il faut par exemple prévoir trois à
quatre fois plus de stocks que dans une période normale... Mais on ne va pas s'en plaindre, ça vaut large ment le coup". Même si, dans les années 80, la scission de la Fegarlux, marquant la naissance de l'ADAL, aurait pu remettre quelque peu en cause la pérennité du festival, chacun a bien compris que l'intérêt était dans une collaboration sans faille. Depuis deux ans, un Comité de liaison se réunit d'ailleurs tous les deux mois, le festival étant un thème récurrent qui occupe les esprits tout au long de l'année. "C'est une démarche qui répond au mieux aux intérêts de nos membres respectifs, et donc des consommateurs" soutient John Kaysen. Organisé sur une période de dix jours - du 26 janvier au 4 février pour l'édition 2002 - l'Autofestival se place à une période idéale, en début d'année, et profite aussi des retombées du Salon International de Bruxelles (qui fête ses 100 ans cette année), ce qui n'est pas ano din sur un marché luxembourgeois où la majorité des concessions dépend directement d'un im porta teur belge. En dix jours, ce sont, en moyen ne, entre 15% et 20% des ventes de l'année qui sont assurés. Et si on élargit un peu plus la période de référence, en considérant la semai ne qui précède et les cinq ou six semaines qui suivent, c'est presque un tiers des contrats annuels qui y est traité. Voire plus: "des contacts très avancés pris pendant le festival se concrétisent parfois seulement en mai ou en juin. D'une manière très large, je ->
S T A T I S T I Q U E S
2001 année record? Selon les données les p lu s récentes d u Statec, publiées le 17 décem bre, 46.212 nouveaux véhicules o n t été im m atriculés au Luxem bourg au cours des onze prem iers m ois de 2001, s o it une hausse de 3,38% p a r ra pp o rt à 2000. Les voitures particulières représentent p rès de 60% d u total, avec un nom bre de nouvelles im m atriculations pratiq u e m en t stable en un an (+0,1 %). Ce so n t les voitures com m erciales (+7,5% à 13.205) e t su rto u t les cam ion nettes (+31,6% à 3.109) q u i o n t enregistré les p lu s fortes progressions. Le p arc autom obile total des voitures particulières, com m erciales e t utilitaires, au 1er janvier 2001, était d e 273.088 unités, e t de 20.439 p o u r ce q u i est des cam ionnettes, soit, p o u r les deux, quelque 93% d u p arc to ta l de véhicules luxem bourgeois de tous types. 41.220 nouveaux véhicules d e ce type o nt été im m atriculés s u r les onze prem iers mois, si bien que le re cord absolu de 1991 (44.055 nouvelles im m atriculations) pourrait bien être battu. ■
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Actualité 013
T É M O I G N A G E -> pense donc que près de 50% de nos ventes annuelles découlent directement ou indirectement de /'Autofestival" calcule Patrick Losch. "Alors, même si on n 'a pas for cément de nouveaux modèles à présenter, on est amené à mettre au point des séries limitées spéciales en incorporant quelques options supplémentaires sur des véhicules qui n'en sont habituellement pas équipés précise, de son côté, Nie Thommes, Directeur du garage du même nom, concessionnaire Renault à Heffingen. Et, tous les ans, le succès que rencontre le fes tival m'étonne". Clairement orienté "tout public", l'Autofestival donne aussi la possi bilité à tout un chacun de découvrir un univers qu'il n'a pas l'occasion de fréquenter au quotidien. Une marque com m e Jaguar, par exemple, ne tire, clairement, pas dans la même catégorie que les fabricants à grande échelle comme Renault ou Audi. "Pour nous, il s'agit tout de même d'une vitrine importante permettant de présenter l'ensemble de la gamme, assure Pascal Feller, Managing Director Jaguar Luxembourg. Le festival a une incidence sur les ventes même si, pour des marques de prestige comme la nôtre, c'est évidemment moindre que pour les véhicules 'de masse'. Les clients Jaguar ne sont pas de ceux qu'on attire, au cours de ces dix jours, avec un autoradio. C ’est ce qui nous diffère des marques plus grand public. Mais il y aura tout de même beaucoup de monde dans nos show-rooms car, avec les nouveautés présentées, Jaguar est devenu plus abordable que jamais". La marque anglaise, qui annon ce la sortie de plus de nouveaux modèles dans les deux années à venir qu'au cours des dix dernières, entend donc bien profiter de l'élan de ce début d'année pour renforcer son image au Luxembourg, notam ment dans le domaine du "corpora te car". En apparence, l'Autofestival ne semble pas le terrain idéal sur lequel une marque peut se... démarquer. "Le festival ne nous apporte rien de plus, mais il appor te un plus indéniable à l'ensemble du marché" estime Pascal Losch. Pourtant, la forte affluence, essen tiellement au cours des deux weekends, offre une panoplie de nou veaux clients pour le moins fournie. Chez Citroën qui, en 2000, a affiché la plus grande progression en
014 Actualité
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John Kaysen (ADAL) Il est extrêm em ent difficile d être novateur tous les ans, en ce qui concerne le produit. Les constructeurs se donnent toutes les peines du m onde pour présenter de nouveaux
modèles. Remodeler le festival tous les ans n'a pas de sens. Après tout, est-il nécessaire de réparer quelque chose qui fonctionne bien? Le festival est devenu, pour le m onde éco nomique et politique, un indicateur très im portant. Il l'a à l'œil, observe com m ent il se déroule, et quelles sont les réactions a posteriori. Un bon festival est un signe encourageant pour la conjoncture économ ique du pays". ■
terme de vente, on se frotterait presque les mains. "Les gens qui viennent à cette occasion n'ont peut-être pas l'occasion de passer le restant de l'année constate Michel Braquet. Pour une marque comme la nôtre, c'est réellement une chance de pouvoir attirer ces nouveaux clients, que nous aurions moins de chances de conquérir sans le festival". Et pour offrir à sa clientèle un maximum de facilités dans toute démarche d'achat de véhicule, la marque aux chevrons propose même, depuis la fin de l'année 2001, de souscrire, sur place, des contrats d'assurance tous risques, ce qui, en aval, réduit fortement les délais dans les procédures d'in demnisation et de règlement des sinistres. "Cela nous engage dans une démarche très professionnelle, qui implique un gros travail de for mation" note M. Braquet.
LES BANQUES AU QUART DE TOUR Mais l'Autofestival, ce n'est pas seulement une formidable vitrine pour le marché de l'automobile. Les banques, elles aussi, profitent de l'occasion pour se positionner sur le segment des crédits à la consommation. Les offres de prêts à taux avantageux se bousculent depuis le début de l'année et se poursuivront encore quelques semaines après la clôture du festi val. Pour elles aussi, donc, l'occa sion est belle de démarrer l'an née... sur les chapeaux de roues. "Sur cette période, nous réalisons entre 40% et 50% des crédits per sonnels consentis sur une année“ témoigne ainsi Bob Schmitt, res ponsable de la cellule Banque Commerciale du Service Marke- ->
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-> ting au Crédit Européen. C'est donc une période phare qui justifie une très grande campagne d'infor mation, que nous orientons volon tairement vers le grand public, car
T E M O I G N A G E
Nie Thommes (Fegarlux) "Aujourd'hui, les im portants efforts consentis par les constructeurs expliquent en grande partie le succès com m er cial de l'autom obile. Que ce soit en matière de sécurité, de confort ou de fiabilité. Vendre un véhicule d'occasion
cela peut nous permettre d'attirer de nouveaux clients". C'est, ainsi, entre 25% et 30% du budget annuel de com m unication du Crédit Européen qui est consacré aux différentes opérations menées dans le cadre du Festival de l'Automobile. Mais toutes les banques ne ciblent pas de la même façon cet Autofestival. Ainsi, pour la Banque Générale du Luxembourg, qui esti me à environ un tiers la part annuel le de crédits accordés au cours de ce seul événement, il ne s'agit pas nécessairement de faire un "for cing" particulier. "Pour nos clients, il s'agit là, presque, d'une coutume remarque Jeannot Biever, du Département Marketing de la BGL. Ils s'attendent donc à se voir offrir des conditions particulières à cette période-là". Et de noter que, au final, le pourcentage de nouveaux
clients ayant souscrit un prêt dans cette période de l'année est "mar ginal". Autre vision: celle de la Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat qui constitue, de toute façon, une exception sur la place. Car avec une part de marché avoisinant les 50% au Luxembourg et un ancrage profond à tous les niveaux de la vie économique du Grand-Duché, ses objectifs ne sont pas les mêmes. "Bien sûr, c'e st l'occasion pour nous de relancer les produits de type 'prêts personnels' explique Gérard Tanson, Chef du Service Marketing à la BCEE. Mais il faut savoir que nous visons deux type de clientèle: le client final, celui qui achète la voiture, mais aussi nos clients commerçants, concession naires automobiles, pour qui notre intérêt est de les aider à vendre leurs produits".-)
qui affiche 80.000 ou 100.000 km n'est plus un problèm e de
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L'ACL prône la sécurité La focalisation de l'attention su r l'autom obile à l'occasion du festival est une bonne occasion de m ettre aussi l'a cce nt sur la
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sécurité. "La plupart des gens sont de plus en plus attentifs aux questions de sécurité" note Norbert Stumm, Directeur de l'A utom obile Club du Luxembourg, q u i a fêté, en octobre, l'inscription de son 150.000è membre, ce qui en fait un des ‘clu b s’ les plus fréquentés au m onde proportionnellem ent à la population autom obile. "J'ai clairem ent l'im pression que c'est une question qui com pte plus aujourd'hui que par le passé. Idéalement, un acheteur devrait plutôt dem ander à se faire installer un élém ent de sécurité supplém entaire plutôt que de choisir une couleur métallisée pour sa voiture... Mais, de toute façon, tous les équipem ents de sécurité ne sont plus sûrs que si les gens ne roulent pas plus vite avec leur voiture. Je crois aussi qu'il s'a git avant to u t d'une question de mentalité et de courtoisie. C 'est clairem ent une aptitude qui se perd dans la circulation routière, et beaucoup de choses iraient tellement mieux avec! Dans cet ordre d'idées, les m odifications faites
nos jours. S'il est bien entretenu, il peut encore rouler longtem ps. Mais, du coup, cela implique aussi de gros efforts financiers pour les garagistes afin de fo r mer leurs vendeurs à toutes les nouvelles technologies. Un gara giste peut facilement passer, au
sur le projet de Loi du perm is à points vont dans le bon sens, en privilégiant l'aspect éducatif plutôt que répressif. De toute façon, personne ne peut être contre l'idée d'un permis à p o in ts”. La sécurité e t l'infrastructure routière restent les deux priorités dans les actions m enées p a r l'A C L au Grand-Duché. Et les mentalités ne so n t pas les seules en cause aux yeux de M.
total, trois mois par an de form a
Stum m : "Il est aussi im portant de penser à revoir toute la
tion en usine, dans le centre
signalisation routière, qui est déficiente ic i”. ■
technique d'un constructeur". ■
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T É M O I G N A G E Pour la BCEE, l'Autofestival ne constitue donc pas directement un produit d'appel en vue d'attirer une nouvelle clientèle. En vue de "récompenser" la fidélité de ses clients, la banque ne lésinera tout de même pas sur les moyens, puisque pas moins de onze agences seront ouvertes lors des deux week-ends couverts par l'Autofestival. Et non seulement il sera possible d 'y négocier des financements pour les prêts, mais aussi de souscrire à des produits d'assurance. Quant à Dexia-BIL, qui reconnaît que deux fois plus de contrats sont souscrits dans cette période que pour une même période "normale", l'Autofestival lui avait donné l'occa sion, il y a deux ans, de proposer, pour la première fois, une procédu re "on line" de sollicitation de prêt personnel, à destination tant de la clientèle habituelle que de nou veaux prospects. Une facilité qui, depuis, a été élargie également aux prêts immobiliers. "L'expérience a été suffisamment concluante pour que nous la renouvelions depuis explique Guy Decker, en charge du développement produits et support à la vente chez Dexia-BIL. L'avantage est certain p o u r le client, dans la mesure où il n 'y a alors pas de frais de dossiers et q u 'il bénéficie des meilleurs taux. Ce système perm et de soulager nos agences, puisque lorsqu'un crédit est accordé, le client n'a plus qu 'à passer pour signer le dossier". Deux personnes sont dédiées au traitement, dans les 24 heures, des demandes via Internet. Un effectif susceptible d'être doublé en cas de période de pointe, comme cela risque d ’être le cas fin janvier...
PACTE DE NON-AGRESSION Le budget consacré par les organisateurs, l'ADAL et la Fegar lux, pour leur Autofestival avoisine les 2 millions de francs (50.000 Euro), essentiellement consacrés à la publicité - qui reste très généra le, à charge pour chacune des quelque 200 entreprises partici pantes de développer sa propre campagne de com m unication, avec des enveloppes correspon dant en moyenne entre un quart et un tiers du budget pub annuel - et aux événements de présentation. Ce budget est principalem ent assuré par les membres des deux
Patrick Losch (Autosdiffusion M . Losch) "Grâce à Internet, les gens brûlent une étape dans leur processus d'achat. Lorsqu'ils arrivent chez nous, ils savent déjà presque tout sur la voiture qui les intéresse et ils connaissent le tarif.
Ils sont alors plus précis dans leurs questions et leurs attentes. L'époque du ‘qu'est-ce que vous avez à me vendre com m e voitu re ?’ est révolue... Alors, forcém ent, au niveau de nos vendeurs, il faut encore plus insister sur la form ation. C 'est plus facile avec les jeunes pour leur faire com prendre qu'ils sont là pour conseiller le client. Internet n'est pas du tout un concurrent indésirable, au contraire. C'est vraiment un plus si on joue le je u 1'. ■
associations. À titre indicatif, pour ce qui est de la Fegarlux, il en coûte environ 20.000 francs (presque 500 Euro) pour qu'une marque ait le droit de participer au festival. Pas question, pour autant, de faire n'importe quoi en matière de publicité. Ainsi, la quasi-totalité des professionnels a signé, en fin d'année dernière, une charte, sorte de pacte de non-agression, stipu lant que rien ne doit être entrepris au cours de l'année qui puisse nuire à l'image et à l'impact du fes tival. “Il est important d'éviter toute confusion qui ferait croire que le festival dure toute l'année prévient Michel Braquet. L'Autofestival constitue presque un phénomène social, et il ne faudrait pas qu'il soit dilué dans une communication per manente". Les campagnes de publicité sont donc sensées ne démarrer qu'à la mi-janvier, et non pas dès le
mois de décembre comme cela a pu être le cas ces dernières années. “Certains importateurs étrangers ont encore parfois du mal à respecter cette discipline regrette John Kaysen. Ils ont du mal à com prendre que le Luxembourg n'est pas la énième province d'un pays, mais bel et bien un marché à part entière avec ses règles propres". L'année 2001 aurait dû marquer, selon les prévisions, une certaine stabilité en terme de ventes, or la progression est encore au rendez vous. Et pour 2002, aucun signe avant-coureur ne laisse présager un impact important du climat d'in certitude économique qui plane encore dans le monde. De toute façon, on sera vite fixé: c'est en général sur la base des chiffres des im matriculations arrêtés fin avril que le marché de l'autom obile prend sa température pour tout le restant de l'année. ■ paperJam 02.2002
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RENAULT AVANTIME
Oserez-vous f Véritable incarnation des nouvelles ambitions de Renault, ce coupé d’exception vous ouvre les portes d'un nouvel univers. Un monde d'audace et de non-conform ism e qui n'appartient qu'aux grands créateurs. Si ce voyage vous tente, le coupé A vantim e vous procurera des sensations de conduite encore inconnues de nos jours. Comme celle de sillonner les routes, entouré d'espace et de lum ière dans un h a b itacle à l'a rch ite ctu re unique au monde avec, sous le pied, les 210 ch de son moteur V 6 2 4 soupapes. A ce moment-là, on ne parle plus seulement de plaisir. On parle d'épanouissement.
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-> Les lauréats du Prix d'A rchitecture 2001 ont été désignés il y a quelques semaines. "Les six projets retenus avaient com m e p oin t co m m u n la qualité de leur réalisation. Tous ont dû tirer parti des conditions particulières qui les entouraient p o u r les utiliser à leur avantage. " explique M. Petit, de la Fondation pour l'Architecture TEXTF VINCENT RUCK PHOTOE
FONDATION D'ARCHITECTURE
Architecture: "Art de construire des édifices selon des proportions et des règles déterminées par leur caractère et leur destination" (1). En quelques mots, si tout n'est pas dit, l'essentiel est souligné: l'architecture est un art, elle s'adapte au bâtiment auquel elle s'applique, qu'il s'agisse d'une maison individuelle, de bureaux, d'une usine... Chaque cas devient, de fait, unique: le client, l'architecte, les lieux et tous les autres impératifs de l'environne
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m ent créent une situation particulière, non repro ductible. Le Luxembourg étant ce qu'il est, aucune personne travaillant, habitant ou traversant le pays ne peut éviter d'apercevoir un chantier, de quelque type qu'il so it... En quelques années, des quartiers entiers évo luent, se transform ent. Les deux exemples actuelle m ent les plus évidents au Luxembourg sont le Kirchberg et Esch-Belval (voir l'édition d'octo b re de
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À PROPOS DE L’ HYPOVEREINSBANK
“Ils étaient les derniers à s'installer sur le site particulier du Kirchberg. Ils ont donc dû adapter leur bâtiment à l’environnement existant” MICHEL PE
paperJam, p .16). Ces deux projets, très différents, offrent pourtant des perspectives im portantes en term es de potentiels architectural et urbanistique. Alors que le projet de reconversion des friches industrielles de l'(ex-)Arbed, dans le sud du pays, doit désigner le lauréat de son concours internatio nal au cours du m ois de janvier, celui du Kirchberg est en pleine réalisation. A utre m e n t dit, le Luxembourg apporte un environnem ent a priori plus
que favorable à de nom breux projets architectu raux...
LA FONDATION DE LARCHITECTURE C'est également dans cet environnement que la Fondation de l'Architecture et de l'Ingénierie se situe. Créée en 1992; elle regroupe des architec—> paperJam 02.2002
Actualité 021
À PROPOS DE LA SALLE D'ADIEU À CRUCHTEN
“C'est un espace abstrait, la mort n'est pas saisissable... C'est un pont jeté vers l’audelà qui est conçu avec subtilité et élégance” MICHEL PE
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-M e s , in g é n ie urs... Quelle m ission s'e st-e lle donné? Il s'agit, pour reprendre ses propres termes, d'être un "forum q u i sert à l'échange des idées for m ulées autour des thèmes qui touchent à l'a rch ite c ture. À longue échéance, un échange d'idées plus fructueux entre créateurs d o it s'instaurer p o u r d o n ner conscience au plus grand nom bre possible que le com m erce seul n 'e st pas un indice de qualité. Avec les m oyens à disposition, la Fondation a p o u r rôle de p ro pager la culture de l'architecture conçue avec soin au service de ses utilisateurs". Avec le soutien de partenaires, elle organise de nombreux événements; des conférences, pensées com m e "épine dorsale" de l'activité, mais également des expositions, des publications... Autre m om ent fort, le Prix d'Architecture. Il s'agit de “récom penser les projets les plus aboutis et encourager leurs auteurs et leurs maîtres d'ouvra ge". Les lauréats de l'édition 2001 ont été dévoilés le 14 décem bre, au M usée de la Ville de Luxembourg (une exposition est en cours jusqu'au 24 février). Concrètem ent, c'est un jury international qui s'o ccup e du choix des "no m in é s" et des lau réats. Cette année, on a com pté une quarantaine de candidats. Seulem ent 6 ont été "nominés", et trois ont été récom pensés. "Nous avions demandé 10 'nom inés' et 1 gagnant. C 'est une preuve que le ju ry a fait ce que bon lui semblait!" avait ainsi précisé en souriant Michel Petit, président de la Fondation. Quels sont donc les représentants de ce "club des six" ? On en trouve de toutes les catégories: des bâtim ents industriels com m e la Centrale de co génération et l'im m euble adm inistratif au Kirchberg (architecte Paul Bretz), l'Im prim erie Victor Buck à Leudelange (architectes N. Steinm etz / R. Mertens); un bâtim ent adm inistratif: la HypoVereinsbank au Kirchberg (architecte Atelier 5); une salle d'adieu à Cruchten (architecte W itry & Witry); un centre cultu rel: le Centre des arts pluriels à Ettelbrück (architec te Jonas & Meyers) et enfin l'extension d ’une mai son d ’habitation (architecte W itry & Witry). Les lau réats so n t la ce n tra le de co-g é n é ratio n , la HypoVereinsbank et la salle d'adieu de Cruchten. ->
LE LUXEMBOURG ET L'ARCHITECTURE
Le jury du Prix d'Archüecture "Le ju ry de chaque édition définit souverainement
Mais donc, si un Prix de l'Architecture existe, quelle est sa raison d'être ? Pour simplement récom penser un projet, ou pour faire parler de l'ar chitecture, trop souvent négligée dans les médias et les pensées des décideurs du Luxembourg ? La tendance serait plutôt au second choix, très claire ment. "La culture architecturale au Luxem bourg est trop lacunaire, affirm e d'em blée M. Petit. Mais p o u rq u o i d o n c ? Les réalisations soignées au Luxem bourg ne le so n t p e u t-ê tre pas présentées de façon suffisam m ent attrayabte. Ensuite, rares sont les personnes à avoir envie de s'y intéresser, de découvrir ce que l'architecture p e u t avoir d'excep tionnel". Autrem ent dit, un certain nombre de projets de construction au Luxem bourg sont basés sur les exem ples les plus proches, les plus évidents... “À l ’arrivée, cela crée un environnem ent avachi et conservateur! On trouve trop peu de passion pour l'A rt de l'A rchitecture p o u r se satisfaire trop souvent du sim ple art de construire. " Autre reproche form ulé: le m anque de confiance des preneurs de décision chez les architectes grand-ducaux. "Dès q u 'il s'a git de concevoir un bâtim ent d ’exception, on préfère s'adresser à l'ex térieur du Luxem bourg". Quel est le problème de cette im portation de savoir faire? ... Une maison, un bâtim ent, quel qu 'il soit, doit s'intégrer dans l’en vironnem ent culturel de son lieu et celui de ses habitants. C eux-ci doivent s'y reconnaître et adop ter peu à peu le bâti nouveau. "La culture ne s'achè te pas. On p e u t l'assim iler e t la faire fructifier mais on ne p e u t l'acheter. Il serait aberrant de demander p a r exemple à Jean Nouvel de construire de Brest à l'O ural parce q u ’il est l ’architecte star en vogue. Il faut que l'architecture apporte une qualité supplé mentaire au territoire q u i en est le berceau. " Ainsi donc, il ne faut pas se couper, s'isoler du reste du monde, mais rester en accord avec le territoire où la construction sera faite... On peut s'attacher au
sa m éthode d'attribution du prix ainsi que le m es sage q u i est inhérent à son choix. Les choix de cette année so n t dictés entre autres p a r la volonté de souligner les efforts accom plis dans des domaines délaissés ju s q u ’ici. Le ju ry encourage l ’architecture soignée de deux bâtiments indus triels e t m ontre q u ’aucun type de comm ande architecturale ne pe u t échapper à une conception pertinente et ambitieuse. De même, le ju ry m et l ’accent su r un bâtim ent qui se situe dans le nord du pays qui, ju s q u ’ici, est resté à l ’écart de la dis cussion architecturale. Il reste à espérer que cette revitalisation du tissu urbain d ’Ettelbrück fera tache d ’huile et mettra les architectes de cette partie du pays plus à t’avant-scène q u ’ils ne l ’étaient ju s q u ’à présent. Le ju ry est com posé de cinq architectes et d ’une personnalité extérieure au m onde de l ’architecture. Les architectes Isabelle Van Driessche e t Aristide G am bucci so n t les lauréats de l ’édition précédente et représentent la profession q u i exerce à Luxembourg. Les architectes Marianne Burkhalter (Zurich) et Andreas Hild (Munich) viennent de l ’ex térieur et, p a r un regard indépendant et neuf, don nent une im pulsion décisive au prix. Le galeriste André Sim oncini im prim e au p rix une vue externe à la profession e t apporte la richesse de la culture artistique“. ■
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Actualité 023
-> respect d'une culture sans être traditionaliste, en osant, mais ici aussi “il y a un manque de percep tion, de courage, d'envie de s'exprim er p a r l'archi tecture. Sim plem ent en traversant la frontière, on y rencontrera plus de g o û t à l ’architecture d ’excep tion". Ceci posé, to u t n'est pas noir pour autant: l'ob jet de la Fondation est bien précisément de déve lopper cette sensibilité et de sortir les créateurs luxembourgeois de l'om bre. "Il y a un grand m ou vement des prom oteurs belges p o u r s'im planter au Luxem bourg... Et com m e on n'a jamais vu un gros poisson se faire m anger p a r un petit, c'est l'architecture com m erciale belge q u i absorbera l'a rc h ite c tu re com m e rcia le luxem bourgeoise... Il est d'ailleurs étonnant de voir au Kirchberg des
confrères leur faire la courte échelle, car ce m ouve m ent sera freiné p a r l ’architecture de qualité e t son a p p ort im portant p o u r le consom m ateur . Il faudra cependant am éliorer le niveau de lucidité des d iffé rents niveaux de décision, des d écideurs aux ‘consom m ateurs’, analyse M. P etit.” Les développem ents des prochains projets res tent malgré to u t plein de promesse, et représentent un défi im portant pour le pays: “il n'existe aucune ville au m onde q u i ne serait constituée que de ch e f d ’œuvres. Il s'a g it de développer un urbanisme qui fonctionne aussi avec des bâtim ents de m oindre qualité e t ce ci à la fois au K irchberg et à Belval ... C 'est un challenge très im portant". ■ (1): Source: Dictionnaire Universel Francophone, www.francophonie.hachette-livre.fr
À PROPOS DE LA CENTRALE DE COGÉNÉRATION
“Il est difficile d'allier technique et esthétique. Ici, la deuxième sert à rehausser et à mettre en exergue la première. L’architecte a su faire un bâtiment qui réussira à s'intégrer dans le développement des façades de l’avenue qui vont l'entourer un jour ou l'autre’’ MICHEL PE
024 Actualité
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29 mars 2001, Londres, fief de la m arque de vêtem ents, c o s m étique et alim entation M arks & Spencer, annonce to u t b o nne m ent par e-m ail que sa décision est prise: ses 38 m agasins répar tis sur le c o n tin e n t européen seront ferm és avant la fin de l'année, à m oins q u 'ils ne tro u vent repreneur. Près de 4.400 travailleurs sont concernés par ce tte "m esure", d é cid é e parce que le groupe connaît depuis 3 ans une baisse de ses bénéfices le 22 mai 2001, le bénéfice annuel avant im p ôts et hors charges e xce p tio n n e lle s p o u r l'a n né e 2000, clôturée au 31 mars, était de 480 m illions de livres (environ 767,4 m illio n s d'E uro), co n tre 517,2 m illio n s de Livres (environ 82 5 ,3 4 m illio n s d 'E u ro ) p o u r 1999. Décidé à prendre le taureau par les cornes, le géant balaye allègrem ent dans les contrées européennes, à l'e xce ptio n des m agasins anglais, dont la santé lui sem ble m oins problém atique. Neuf m ois plus tard, le 22 d é ce m b re , les e m p lo yé s de M arks & S pencer Luxem bourg et le syndicat qui les a soutenus le LCG B (L ë tze b u e rg e r C hrëschtleche G ew erkschafts-B ond), syndicat pour ouvriers, e m p lo yés privés, fo n c tio n n a ire s et retraités - n'assiste n t pas à la (re)naissance d 'un nouveau m a gasin, puisque le repreneur tant attendu n'est jam ais venu, mais bien à la descente définitive du rideau de fe r dans la galerie d 'Auchan au Kirchberg. Une douloureuse page vient de se to u rn e r p o u r les 18 e m p lo yé s q u i n 'a va ie n t pas encore q u itté le navire, croyant plus longtem ps que d 'au tre s à une reprise. Des em ployés soutenus ju s qu'au bout, puisque les repré sentants du LCGB étaient p ré sents durant le dernier aprèsmidi devant le m agasin pour leur m arquer leur soutien et se n sib ili ser les passants à la situ a tio n... c 'e s t pourtant à un m agasin déjà ferm é q u ’ils se sont heurtés - la direction ayant fa it to m b e r pré m aturém ent, à m idi, le voile, par "précaution. "
LA DIRECTION Que s'e st-il passé entre ces deux jours noirs du 29 m ars 2001 et du 22 décembre? Du côté de Marks & Spencer, les restrictions sem blent porter leurs fruits, puisqu'on a enregistré une hausse de 20,1% du bénéfice avant im pôts et hors charges exceptionnelles au 29 septem bre 2001 (1er semestre 2001). Ici, Fabrice Gautron, manager de la succursale luxem bourgeoi se de M arks & Spencer, ne so u haite pas s'exprim er sur la fe r meture du m agasin après seule m ent 3 années d 'a c tiv ité au Kirchberg. Quelques jours avant la date fatidique, il expliquait: “le personnel e t m oi-m êm e ne d é si rons avoir aucun contact avec la presse. Com prenez-nous, nous voulons sim p le m e n t te rm in e r dans la d ig n ité ... n o tam m e nt ju ste avant les fêtes". Contacts que la presse a pu prendre auprès du syndicat LCGB. Au niveau des soutiens pré cieux, le LCGB a pu com pter sur le m inistère du Travail, celui de l'Econom ie et l'Adm inistration de l'Em ploi. En outre, deux avocats luxem bourgeois ont traité le d o s sier, en prenant en com pte le contexte luxem bourgeois. Patrick Zanier, secrétaire syn dical au LCGB en charge du dossier M arks & Spencer: "Nous les rem ercions p o u r leur c o m préhension du problèm e. Ils o n t négocié su r base du dialogue so cia l q u i existe au G randDuché, e t q u i n 'e st pas le m êm e que dans les autres pays" (voir encadré page 28).
ESPOIR DE REPRISE DÉÇU Patrick Zanier s'exprim e par contre avec une passion à peine contenue et n'épargne pas les membres de la direction: "Ils o n t jo u é avec le personnel, su rto u t la direction anglaise, qui a eu une attitude 'poker face'. Nous vou lions une reprise, nous l'avions puisque Bram (NDLR: magasin de te x tile s insta llé au C ity C on co rd e , et d é p en d a n t du m unichois Modehaus Koehnen) é ta it très intéressé, mais elle a
été négligée. Bram n 'aurait pas o ffe rt assez... mais la d irection a vraim ent laissé traîner le dossier. Chez les professionnels du te xti le, les achats p o u r l'année sui vante do ive n t se faire bien à l'avance, e t il aurait fallu avoir une réponse avant septem bre, ce q u i a été p rom is... mais n'a pas été tenu. Nous avons eu pas m al de problèm es avec la d irec tion du G rand-Duché, q u i n'a pas eu de p o u v o ir de d é cision. Fabrice Gautron était un exécu tant. Il a jo u é une carte très faus se e t n 'était même pas à la table des négociations p o u r le plan social. Nous avons toujours dû n é g o cie r e t d iscu te r avec les rep ré se n ta n ts de la d ire c tio n belge ". C om m e c'e st souvent le cas en m atière syndicale, les pre m iers co n ta c ts entre les e m ployés de Marks & Spencer et le syndicat ont eu lieu suite à l'a n nonce de la fermeture. "Les gens so n t venus frapper à la p o rte du LC G B pour les défendre. Certaines personnes étaient déjà syndiquées, mais la m ajorité ne l'é ta it pas. C 'est toujours com m e ça: on n'appelle pas les p o m piers avant que la m aison ne brûle", explique Patrick Zanier. Début avril, to u t le personnel s'e st d o n c syndiqué au LCGB. L'O G B L (Onofhàngege G ewerksc h a fts b o n d , C o n fé ré d a tio n Syndicale Indépendante du Lux embourg) a souhaité assister à la table des négociations en vue de la création d'un plan social mais, é tant donné qu'ille n 'ava it pas de m em bres, le LCGB a refusé. La prem ière des choses négo ciées une fois l'action du LCGB lancée fu t d'avoir to u jo urs en ligne de mire l'hypothèse d'une reprise. Une des co n ditions à respecter par Marks & Spencer était de payer une form ation en lu xe m b o u rg eo is au personnel, form ation qui se déroulait 2 fois par sem aine pendant 1h30 et pendant les heures de travail. La raison? "C 'était une chose très im portante dans cette hypothèse de reprise. Bram é ta it vraim ent dans le coup, e t c 'é ta it indispen sable p o u r le p e rs o n n e l de connaître le luxem bourgeois. J'a i eu des n é g o cia tio n s avec ->
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Actualité C27
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Des voisins plus ou moins chanceux En Belgique, la ferm eture des 4 magasins Marks & S pencer (Bruxelles, Anvers, Liège, Wijnegem) a égalem ent eu lieu le 22 décembre, n 'ayant pu trouver de repreneur. En 1975, le m agasin de la rue Neuve à Bruxelles avait p o u rta n t été la sym bolique prem ière incursion, avec Paris, de l'enseigne sur le continent. 7,44 m illions d'Euro de pe rte (au Luxem bourg, p o u r l'exercice 1999, il s'agissait d'un e perte de 670.000 Euro), c 'était beaucoup trop p o u r le groupe Marks & Spencer. Par ailleurs, les 2 magasins a lle m ands e t les 2 autres néerlan dais o n t également cessé leurs activités le 22 décembre. Le bilan humain en Belgique? 265 travailleurs s u r le carreau, alors que les magasins d'Espagne et de France ont quant à eux trouvé repreneur: les 9 magasins espagnols repris p a r El C ode Ingles e t les 18 magasins français o n t été
-> M unich qui me co n firm a it que Bram reprendrait to u t le p e rso n nel, au cas où les circonstances de reprise seraient valides". A ce moment, la situation était donc “très très positive", et le LCGB a tout joué sur le dossier Bram, éta nt donné que la m eilleure co n ve ntio n c o lle c tiv e dans le dom aine du textile au Luxem bourg est la leur, “les co n ditions de travail e t ré m u n é ra tio n s étaient très intéressantes". Toujours sur la lancée de cette hypothèse de reprise, le LCGB est parvenu à introduire une p rim e de m aintien p o u r m otiver les gens à rester ju sq u 'à la ferm eture - com m e noté pré cédem m ent, 9 personnes ont quitté M arks & Spencer Luxem bourg entre le 29 mars et le 22 décem bre. P a trick Z an ie r se montre satisfait de cette prime: "Toutes les personnes o n t eu une rém unération supérieure de 15% p e n d a n t les heures p re sté e s depuis l'annonce de la ferm eture ju sq u 'a u dernier jo u r de travail". Mais le repreneur n 'e st jam ais venu. Et les rum eurs des G a leries Lafayette reprenant tous les magasins Marks & Spencer d'E u ro p e , outre les m agasins fran ça is, o n t ra p id e m e n t été démenties. A la m i-o cto b re est tom bé le couperet: le m agasin fe rm e ra it d é fin itive m e n t peu avant les fêtes de fin d'année. Les longues d is cu ssio n s et réflexions sur le plan social à adopter ont dès lors com m encé (voir le tém oignage de Patrick Zanier page 29).
revendus aux Galeries Lafayettes, "ce qui n 'est quand m êm e pas négligeable, puisque
LE SORT DES EMPLOYÉS
cela représente environ 1.500 personnes", statue Patrick Zanier, secrétaire syndical LCGB, avant d 'a jo u te r qu'en France,
"les em ployés ont soit
la possibilité d 'a c c e p te r une indem nité de départ largem ent inférieure à celle négociée ailleurs en Europe, ou celle d 'être repris, avec une garantie d'em p lo i d'un an. C 'e st une décision difficile à prendre". ■
028 A ctualité
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Le rôle du syndicat ne s'est pas arrêté au 22 décem bre. Suite aux dém arches du LCGB, à ses contacts, une m ajorité du per sonnel de feu Marks & Spencer Luxembourg a pu être tran sfé rée. Patrick Zanier insiste: "C 'est un personnel vraiment qualifié. Pas plus tard que ce t a p rè s-m idi (NDLR: d é b ut janvier), je verrai encore les autres personnes non encore replacées a fin de les aider. Il n 'y a plus que 3-4 p e r sonnes q u i n 'o n t pas e n co re retrouvé du travail".
Patrick Zanier indique égale m ent qu'en ta n t que personne licenciée pour un m otif écono m ique, lo rsq u 'u n des anciens em ployés trouve un poste dont le salaire est inférieur à celui existant chez M arks & Spencer et que le co n tra t proposé est supérieur à 1 an et dem i, il peut recevoir, pendant 4 ans, l'aide au réem ploi, c'e st-à -d ire l'é q u i valent de 90% de son ancien salaire. A près M arks & Spencer, une autre chaîne te xtile ferm era ses portes à Luxem bourg, cette fois à la m i-2002. Il s 'a g it des 2 m ag a sin s de te x tile Superconfex. Enfin, pour ce qui est du sort de l'em placem ent de M arks & S p e n ce r dans la galerie d 'A u c h a n , "rien n 'e s t encore sig n é ", selon Im m o ch a n , la so c ié té qui co m m e rcia lise la g a le rie Auchan du K irchberg, avant d ’ajouter qu 'o n "en saura p lu s à la fin du m ois de janvier". L 'é p ilo g u e ne d e vra it donc plus tarder. Chez H&M, pressen ti depuis des m ois pour la repri se (d'une partie) de l'e m p la ce m ent, Anselm e van den Auwelant annonce que la chaîne dont il est le country m anager pour la Belgique et le Luxem bourg est "toujours en cours de négocia tions, m ais p lu tô t dans le stade fin a l", H&M et Im m ochan ayant tous deux de leur cô té déclaré leur intention de se lier sur 2.200 m2 su r 3.000 laissés disponibles par M arks & Spencer. Im m ochan a d 'aille urs signé une déclaration en ce sens. Mais on a ttend encore le nom de celui qui reprendra les 800 m2 res tants. C ertainem ent une autre m arque de textile. ■
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Patrick Zanier (secrétaire syndical au LCGB) “Une fois qu'a
été écartée l'hypothèse d'un repreneur, à la m i-octobre, il nous a fallu mettre en place un plan
social afin d'indem niser des travailleurs. Un plan socialqui n'aurait bien sûr pas été dû si un repreneur répon dant aux conditions existantes avait finalement été trouvé. Ce qui ne s'est malheureusement pas produit... Le plan social au Grand-Duché est le plus cher de toute l'Europe, alors que Marks & Spencer n'a existé ici que 3 ans. Nous ne pouvions en conséquence pas jouer sur un fixe, nous avons dû travailler sur une rémunération basée sur l'ancienneté annuelle. Bien avant l'annonce de la fermeture définitive, nous avions ferm é le magasin le 1" juin. La grève a duré 4 heures. Suite à cela, la direction a bien com pris que les choses ne se passeraient pas com m e ça. Les négociations allaient bon train... mais sans voir de résultat. Finalement, il y a eu une proposition patronale: le paiement d 'un mois de salaire par année d'ancienne té. Le LCGB a pris cette proposition sous le bras et l'a présentée au personnel fin septem bre...qui a catégo riquem ent refusé cette issue. Selon l'article 24 de la loi de délégation du personnel, le personnel a le droit de se réunir une fois par an. Le magasin a donc été fermé pendant les 4 heures qu'a duré la réunion. Ce n'était pas une grève sauvage, la direction a accepté cette réunion... comm e le prévoit la loi. La direction luxembourgeoise était conviée, mais a décliné l'invitation. Le personnel m 'a ensuite à nouveau m andaté pour renégocier avec la direction. Nous avons trouvé une solution, suite à de nouvelles longues discussions, mais encore fallait-il que les employés en acceptent le
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résultat.
La proposition suivante a été acceptée par le personnel : outre la prim e de maintien de 15%, chacun reçoit 2,7 m ontants mensuels par année d'ancienneté, un 13è mois et une indemnité de départ. Cela veut dire qu'après 3 années passées chez Marks & Spencer, on reçoit plus ou moins 700.000 francs. Les employés ont déjà reçu cet argent. Certaines personnes avaient de l'ancienneté supplémentaire à Liège ou encore à Bruxelles. Une de ces per sonnes avait 7 ans d'ancienneté et, pour elle, le plan social luxem bourgeois applicable équivalait à 26 années d'ancienneté en Belgique! En plus, ici, ces m ontants sont nets, alors qu'en Belgique il n'existe pas d'exonéra tion d 'im p ô ts sur les indem nités de départ ou sur un plan social. Les Belges ne disposent pas non plus d'une législation sur les plans sociaux. Au Luxembourg, la loi du 23 juillet 1993 règle ces plans, les licenciem ents co l lectifs, et certains délais doivent être acceptés. Un plan social, ce n'est jamais bien. Mais c'est la dernière chose qu'on peut négocier pour tenter d'aider les gens qui se trouvent dans une situation difficile". *
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Actualité 029
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CHAQUE JEUDI, NOUS TESTONS LES CONNAISSANCES MUSICALES DE NOTRE ÉQUIPE.
N o tre rédaction co n n aît la musique. Q u'elle soit sym phonique, pop ou jazzy. M ais elle couvre égalem ent to u te la gam m e de l'actualité politique, é conom ique e t culturelle. Tous les jeudis, dans Le Jeudi, le seul hebdom adaire fran co p h o n e du Grand-Duché. M ette z-vo us au diapason de l'in fo . Avec Le Jeudi.
034
Flashback
Ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro
035 -> People Qui part, qui arrive,..
045
Agenda
Quoi, quand et où?
053 ~> BWD Les nouveautés du W eb luxembourgeois
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PictureReport
mké S.A. winter cocktail
Nouvelle année, grande activité -> Entre bilans et projets
Bière amère pour Bofferding
La C om m ission européenne a fin a lem en t tranché, le 5 décem bre dernier, dans l'affaire du "cartel des bières", qui court depuis le m ois de février 2000, co n d am n an t tro is brasseries luxem bourgeoises (B rasserie N ationale-Bofferding, Brasserie de W iltz et Brasserie B attin) à des am endes d'un m ontant total de 448.000 Euro ( 18 m illions de francs), dont 400.000 Euro pour la seule Bofferding. Bruxelles a estim é que ces entreprises ont participé, pendant plus de 14 ans, à une entente de partage de m arché portant sur le secteur
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H o reca au g ran d -d u ch é . U ne quatrièm e entreprise, Brasserie de Luxem bourg (issue du rap p ro ch em en t en tre M o u sel et D iekirch) n 'a pas été condam née, car c'est sa m aison m ère belge Interbrew, placée devant le fait accom pli, qui avait dénoncé la co n v e n tio n in ter-b rasse ries signée en 1985, aux term es de laquelle chaque partie convenait de n e pas fo u rn ir de bière aux clien ts H o reca (h ô tel, re sta u ran ts, ca fé s et g ro ssistes de bière) liés à une autre p artie par un accord d'achat exclusif, ég a lem ent appelé "clause de bière". La C om m ission a estim é que cet accord était de nature à res treindre le partage du m arché aux seuls brasseurs luxem bour geois et d 'em pêcher la pénétra tion d u m arch é local p ar les brasseurs étrangers. B offerding avait argum enté que la conven tion avait été signée, à l'époque, dans un clim at d 'incertitude ju r i dique et p o u r faire face à des abus divers p réju d iciab les, en cherchant à év iter l'apparition de situations illégales dans le cadre des A ccords d'A chats Exclusifs
alo rs en vigueur. La forte aug m entation de part de m arché de la B rasserie N atio n ale (de 28,6% à la fin des années 80 à p rès de 40% dix ans plus tard) et le fort taux d 'im portation de bières étrangères sur le marché (près de 35% , avec un volum e de vente ayant doublé en 15 ans, passan t de 60.000 hl à 150.000 hl) étaient, à ses yeux, autant d'argum ents contradictoires aux griefs de la C om m ission euro p éen n e. En m ars 2 001, la B rasserie nationale avait déve loppé ses argum ents lors d'une audience devant la C om m ission, ce q u i n 'a v isib lem e n t pas convaincu l'auditoire, lequel a toutefois retenu com m e circons ta n ces attén u an tes l'insécurité ju rid iq u e en vigueur à l'époque, et le fait que les parties aient pu avoir des doutes quant au carac tère infractionnel de certaines de ses dispositions. En consé quence de quoi les am endes ont été réduites de 20% p ar rapport au "ta r if' initial. La Brasserie N atio n ale a im m éd iatem en t annoncé sa décision de se pour vo ir en appel.
P E O P L E
SecureStack v2.0
Vive la pub!
SecureW ave annonce la disponi bilité im m édiate d'une m ise à jo u r m a jeu re d e S ecu reS tack pour W indow s N T 4/2000 et les serv eu rs m u lti-p ro c esseu rs. Il s'agit d'une solution qui protège les serveurs critiques N T4/2000 contre tous les types d'attaques par injection de codes. Q u a lifié e com m e une des m enaces les plus dangereuses en m atière de sécurité Internet par l'Institut SAN S, une attaque par injection de codes résulte par un accès au systèm e, perm ettant au p irate de p rendre le contrôle total du serveur. S ecureS tack éli m ine cette m enace une fois pour toutes et protège les serveurs cri tiques tournant avec M icrosoft In tern et In fo rm atio n S erv ic es (IIS ), E xchange, S Q L Server, O racle, ain si que to u te autre application tournant en tant que serv ice W indow s N T /2 0 0 0 . S ecureS tack consiste en un pilo te (driver) m ode "kernel" pour W indows N T4/2000. Le pilote assure que les données stockées en m ém oire ne pourront pas être exécutées lors d'une injection. SecureStack est indépendant de l'application et la protection n'est pas basée su r une liste statique des signatures d'attaques. A insi, SecureStack ne requiert aucune m ise à jo u r pour protéger contre les attaques par injection de codes encore inconnues. Une fois SecureStack installé, les ser v eurs sont au to m atiq u em e n t p rotégés 24/24 heures et 7/7 jo u rs co n tre les attaq u es p ar injection de codes, connues ou à venir.
La p ro ch ain e édition des Trophées de la Fédération des P ro fessio n n els de la C o m m unication devrait avoir lieu le m ercredi 8 m ai à la K ulturfabrik. L a m anifestation serait, cette année, placée sous le signe d'une "F ê te d e la co m m unication" , incluant la rem ise des Trophées. En 2001, ce sont 500 personnes qui ont assisté à la cérém onie... P our 2 0 0 2 , les organisateurs visent 800 participants. De plus, le C E N A R P (C ercle N ational des R elations Publiques), deve nu récem m ent "mem bre sym pa thisant" de la F/P/C/, participera égalem ent à l'organisation. Les catégories ont été retravaillées, et seront révélées rapidem ent.
Chômage en hausse Le Com ité de conjoncture du 19 décem bre a indiqué que depuis le m ois de juillet 2001 le nom bre des dem andeurs d'em ploi ins crits, non b én é ficia ires d'une m esure pour l'em ploi, a augm en té. A u 30 novem bre, l'effectif des personnes sans em ploi enregis trées auprès de l'A DEM et non affectées à une m esure pour l'em ploi était ainsi de 5.368, soit 2,5% de plus que fin octobre. La com paraison faite entre le m ois d'oc tobre et novem bre de l'année 2000 avait donné une hausse du nom bre de chôm eurs de 1,8%. Il y a lieu de noter qu'avec 5.368 dem andeurs d'em ploi inscrits à l'ADEM , l'effectif des chôm eurs est de 7,7% supérieur à la popu lation enregistrée au 30 novem bre 2000. Fin novem bre 2001, le taux de chôm age était provisoirem ent évalué à quelque 2,7%.
Emplois au bout du fil
adem Jo b L in e: c 'e s t une initiative com m une de l'A DEM luxem bourgeoise, de l'A NPE française et du FO R E M belge en vue de p e rm e ttre aux dem andeurs d'em ploi un accès téléphonique aux offres disponibles dans les rég io n s fro n ta lière s des trois pays. U n sim ple num éro d'appel gra tuit pour le Luxem bourg (0800 29 410) et la B elgique (0800 97 511) et facturé au prix d'une com m unication locale en France (03 82 23 12 00) perm et d'accé d er aux postes libres dans les secteurs de l'H oreca, de la vente et des em plois de bureau. Le serveur vocal utilisé perm et un grand nom bre de facilités pour l'utilisateur qui peut enre gistrer un ou plusieurs profils de recherche et m êm e se faire rap peler lorsqu'une nouvelle offre est disponible dans la base de données. L 'intérêt est, évidem m ent, que le s em p lo y eu rs p euvent, eux aussi, se serv ir de cet outil pour m ettre directem ent "en ligne" leurs offres. Le développem ent de ce service intervient au m om ent de l'an n once faite p ar Jean-C laud e J u n c k e r de la p erte de leur em ploi par 995 travailleurs fron ta lie rs p o u r le seul m ois de novem bre 2000.
C hangem ent
de
fo n c tio n
ou
changem ent
d 'e n tre p ris e ?
A dressez-nous un m essage (avec p h o to si possib le): p a r e -m ail à press@ paperjam .lu ou p a r courrier: p a p e r Jam , People, B P 728, L -2 0 1 1 L uxe m b o urg
People Passage de relais à l'Entreprise des P&T... c'e s t M arcel Gross qui succède à Edm ond Toussing, parti à la retraite à la fin 2001, à la tê te de l'Entreprise des Postes et Télécom m unications (EPT). Le nouveau Président du C om ité de Direction et D irecteur Général, âgé de 54 ans, est ingénieur diplôm é en électrotechnique de la Rheinisch W estfâlische Technische Hochschule Aachen. A près avoir débuté sa carrière profes sionnelle à Goodyear, il est entré à l'A dm inistration des P&T en 1972 pour y devenir D irecteur de la Division Technique en 1983. Suite au changem ent de sta tu t de l'A dm inistration des P&T en 1992, Marcel Gross fu t nom m é D irecteur et m em bre du Com ité de Direction de la nouvelle Entreprise des P&T. En ce tte qualité, il a dirigé la Division des Télécom m unications, jusq u 'e n juillet 2000, date à laquelle il fu t nom m é D irecteur Général adjoint.
Le Conseil d ’a dm inistration de Dexia Banque Internationale à Luxem bourg, réuni le mardi 4 décem bre 2001 à Luxem bourg, a pris acte de la dém ission de son poste d ’adm inistrateur de Paul Vanzeveren, appelé à o c c u per de nouvelles fonctions au sein de FSA, filiale am éricaine du groupe Dexia. Le Conseil a coopté Jacques R ogge (notre photo), Président du Com ité international olym pique, en qualité d ’adm inistrateur de Dexia BIL. Il sera proposé à l’Assem blée générale des actionnai res du m ois d e m ars 2002 de m arquer son accord sur cette cooptation. Le chevalier Dr. Jacques Rogge, belge de 59 ans, est depuis le 16 juille t 2001 Président du CIO, C om ité international O ly m p iq u e . Photo: © CIO / Collections Musée Olympique, portrait officiel , 2001 Photo: Giulio Locatelli
Blitz (joint-venture entre m ké S.A. et Photographie P atrick Muller) grossit ses troupes! Eric Chenal q u it te C om puterpeople et rejoindra l'agence de photos dès le 15 février en qualité de sales manager. Il sera en charge de son développem ent.
C oncept Factory et In teract m isent sur la créativité et la co n ception: fo rt de ses 10 ans de 1 ü te M _ m IT
m ®tier en tant q ue directeur de création chez M BS et directeur arti
stique chez M ikado, Eric Perot rejoint l'équipe de C oncept Factory com m e conce p te u r publicitaire. Thom as Tomschak, ex-m anager m ultim edia de chez CM I, intègre, lui, le poste de conce p te u r new media et de gestionnaire de projets du côté d 'Interact. paperJam 02.2002
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Délinquance financière
C 'est le 23 janvier prochain que doit être publié le rapport de la m ission d'inform ation com m u ne sur la délinquance financière en E urope de l'A ssem blée N ationale française. Le rappor teur de cette m ission, le député socialiste A rnaud M ontebourg (notre photo), et son com parse V incent Peillon, étaient en v isi te au L uxem bourg fin d é c em bre. Ils y ont renouvelé leurs com m entaires acerbes sur "le sanctuaire fin a n c ie r", le "p ara dis fis c a l" et autre notion de protection "des délinquants en m atière bancaire et fin a n c iè re " qui collent, à leurs yeux, au G rand-D uché. Leur venue avait pour but prem ier un "échange d'analyses" avec le Procureur d'Etat, Robert Biever, le substi tut Carlos Zeyen en charge de la cellule an ti-b la n ch im e n t du Parquet de Luxem bourg, ainsi que le ju g e d'instruction Ernest N illes, en charge du dossier "Clearstream ". Toute la classe politique, qui s'est indignée de "l'arrogance" des représentants français, attend la parution de ce rapport avec im patience, et le président du groupe parlem en taire du PDL a d'ores et déjà prévenu d 'une éventuelle "riposte très fe rm e " au cas où les écrits seraient "à la hauteur des déclarations de son rappor teur".
Tourisme: Bourscheid tout schuss !
A u nord du pays, un projet d'en vergure "m ondiale", est en pré paration: la com m une de Bour scheid a en effet lancé il y a quelques sem aines des études de faisabilité pour la construc
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tion de la plus grande piste de ski in d o o r au m onde: les chiffres im pressionnent: 700 m ètres de long, 45 mètres de large, une pente moyenne de 20% , près de 44.000 mètres carrés de surface enneigée, avec un parking d'envi ron 480 pla ces... Le budget pré visionnel tourne aux alentours de 37 millions d'Euro (1,5 m illiards de LUF). Pour le m om ent, l'opé ration n'en est qu'à ses débuts: il s'agit d'évaluer les conséquences économ iques du projet, son seuil de rentabilité, et d'autres choses encore. L 'objectif de la piste est bien entendu de développer le tourism e dans les alentours.
Récompense pour le Jeudi N o tre confrère hebdom adaire fran co p h o n e “Le J e u d i” s'est récem m ent vu déc ern er un "A w ard o f E x cellen ce" p ar le E uropean N ew spaper A ward p o u r l'année 2001. Ce sont 185 journaux qui participaient à ce concours; Le Jeudi a obtenu trois prix pour la m ise en page de ses "une" du 22 février, 19 avril et 17 m ai 2001.
lesfrontaliers.lu: 1 an déjà
Plus de 3 m illions de pages ont été vues sur le site durant l’année 2001 et l ’audience m ensuelle m oyenne est ac tu ellem e n t de 700.000 pages vues. P lus de 5.000 m embres se sont déjà ins crits, reçoivent régulièrem ent la new sletter et participent aux dif férents sondages et forum s. De n om breux annonceurs sont actuellem ent présents sur les fro n ta liers.lu et peuvent ainsi bénéficier du ciblage et de la popularité du site. Pour m arquer sa prem ière année d ’existence, le sfro n taliers.lu , v itrin e de N eo facto , société spécialisée dans le développem ent et l'inté gration de solutions open-source, lance le prem ier systèm e autom a tisé d ’info-trafic par SM S et em ail, appelé TA CT (T rans m ission A utom atique des Con ditions de Trafic). G râce à ce sys tèm e et en exploitant les données fournies par le CITA, les per-
Liberté d'expression des médias: projet de loi adopté Le p rojet de Loi sur la liberté d'expression dans les m édias a été adopté p ar le gouvernem ent le 21 décem bre dernier. Un texte "new look" attendu d e p u is... 133 ans, destiné à rem p lacer la loi du 20 ju ille t 1869 sur la presse et les délits com m is par divers m oyens de publication. C ette loi s'applique à toute personne qui s'exprim e p ar la voie d'un m édia, la liberté d'expression existant au p ro fit de tout individu, qu'il s'exprim e régulièrem ent dans les m édias ou qu'il exerce cette liberté de façon irrégulière, sporadique et accessoire. Les d ispositions p ro posées tiennent notam m ent com pte de l'article 10 de la C onvention de Sauvegarde des D roits de l'H om m e et des L ibertés Fondam entales, et des ju risp ru d en ces de la C o u r eu ro péenne des D roits de l'H om m e de Strasbourg qui leur sont rela tives. U ne précision qui a son im portance quand on se rappel le qu'en m ars 2001, cette m êm e C o u r avait condam né Luxem bourg p o u r violation de cet article 10 dans "l'affaire T hom a", du nom de l'ancien jo u rn a liste de RTL (aujourd'hui à D e K ueb TV ), contre qui soixante-trois fonctionnaires de l’A dm inistration des Eaux et Forêts avaient intenté une action, lui reprochant d'avoir fait, en novem bre 1991, des "o b servations attentatoires à leur h o n n eu r". Parm i les points im portants de cette nouvelle loi: la reconnais sance d'une protection des sources jou rn alistiq u es, donnant d roit à un jo u rn aliste, entendu
sonnes inscrites à TACT p o u r ront être averties en tem ps réel sur leur G SM des problèm es de circ u la tio n su r les au to ro u tes actuellem ent concernées, c ’està-d ire d e L u x e m b o u rg vers 1’A31 en France et TE411 en Belgique. Les autres axes de cir culation seront couverts durant le courant 2002.
Réforme fiscale: quelques retouches La p ré c é d e n te éd itio n de paperJam a passé au crible le p rojet de réform e fiscale, adopté
com m e tém oin, de refuser de révéler des inform ations identi fian t une source sans que ce refus ne puisse entraîner des sanctions pour refus de tém oi gnage. O n pense im m anquable m ent à une autre affaire, plus récente, qui a im pliqué le rédac teur en c h e f du "Jo u rn a l", Rob Roem en, suite à la publication d'une inform ation concernant une am ende fiscale dont a fait l'objet le m inistre de l'Intérieur M. Wolter. L'une des nouveautés du texte est qu'il consacre désorm ais le droit de chacun au respect de sa pré som ption d'innocence. En cas d'atteinte, le projet prévoit ainsi la réparation du préjudice accor dée p ar voie judiciaire et la pos sibilité de faire cesser cette atteinte p ar diffusion d'une infor m ation redressant ou rectifiant l'atteinte. Par ailleurs, le principe de la cascade dans le dom aine de la responsabilité a été supprim é, rem placé par un systèm e de res ponsabilité solidaire, alors que la "cla u se d e conscience" est enfin introduite au G rand-D uché, per m ettant à un jo u rn aliste de rom pre unilatéralem ent son contrat tout en touchant des indem nités dans l'hypothèse, notam m ent, d'un changem ent notable de la ligne éditoriale du m édia.
fin décem bre et entré en vigueur au 1er jan v ier 2002. M ais entre tem ps, certains am endem ents de la C om m ission des Finances et du B u dget (C O F IB U ), ap rès étude des différents avis rendus p ar les ch am b res p ro fessio n nelles et le C onseil d'Etat, ont m odifié quelques unes des d is p o sitio n s initialem ent prévues. Par exemple: - pour les sociétés: l'abaissem ent à 10% du seuil de participation dite "im portante" (contre 25% auparavant) ne concernera pas les participations existant au 31 décem bre 2001 et ce ju squ'en 2007; - la p ro p o sitio n d 'acco rd e r à l'em ployeur le libre choix entre le systèm e des chèques repas et
l'allocation de repas est désor m ais lim itée aux seules collecti vités de droit public qui, dans de nom breux cas, em ploient des salariés relevant du statu t du fonctionnaire ou de l’em ployé privé; - la réduction du taux de la boni fication d'im pôt pour investisse m ent com plém entaire, initiale m ent ram enée de 12% à 8,4% , est réaju stée à 10% . En revanche, l'extension aux brevets et logiciels a été, p o u r l'heure, supprim ée; - c o n c ern an t les p articu liers: dans l'idée de favoriser fiscale m ent les contrats d'assurance-vie en p erm ettan t de no u v elles form es de financem ent à taux non garanti, m ais afin d'éviter l'ém ergence de contrats alim en tés seulem ent de deux ou trois prim es annuelles, le contrat doit désorm ais prévoir au m oins 5 prim es annuelles. C ette condi tion vaut pour les contrats qui p rév o ien t une co u v e rtu re de décès à concurrence de 60% de la som m e des prim es régulières à p ayer ju s q u ’au te rm e du contrat; - sur avis du C onseil d ’Etat, la durée m inim ale de souscription du contrat a été réduite à 10 ans au lieu de 12 ans prévus dans le projet de loi initial; - au sujet de l'accès au m arché de nouveaux produits d'assurance adm is au cercle des contrats éligibles à la déduction, ce sera un règlem ent grand-ducal qui d é fi nira les produits susceptibles de recevoir des versem ents de pré voyance-vieillesse, de m êm e que les conditions m inim ales à res pecter au niveau de la politique d ’investissem ent p ar des pro duits à vocation spéculative. Ce règlem ent devra être pris, en principe, dans le courant du pre m ier sem estre de l’année 2002. La m ise en œ uvre de la Loi interviendra alors après; - en fin , l ’âge lim ite pouvant donner lieu au rem boursem ent de l ’épargne accum ulée a été reculé de 70 ans à 75 ans. Une m o d ific a tio n d estin ée à p e r m ettre aux personnes âgées de plus de 60 ans m ais encore en activité de bénéficier des nou velles dispositions de la Loi.
Partenariat DMR Consulting Mercator Le gro u p e D M R C o n su ltin g spécialisée dans les services aux entreprises et aux adm inistra tions publiques en m atière de tech n o lo g ies de l'in fo rm atio n
(IT ) et d an s le dom aine du conseil en gestion et en organi sation, s'allie avec M ercator, l'un des principaux fournisseurs de solutions d'intégration dans le secteur financier. La collabora tion vise à garantir aux clients de ce secteur des services d'intégra tion globaux p ar la mise en com m un de solutions d'intégration perform antes et d'une expérien ce forte et renom m ée en tant qu'intégrateur. D ans le passé, D M R C onsulting et M ercator ont déjà collaboré, notam m ent dans le cadre d'un projet d'inté gration auprès de la D eutsche B ank à Luxem bourg. Le déve loppem ent rapide des activités Internet a dévoilé les enjeux qui se cachent derrière la coopéra tion dynam ique et l'intégration des applications. Par ailleurs, le m arché financier exige de plus en plus des solutions qui autori sent les traitem ents continus de bout en bout (Straight-Through Processing).
Prom otion pour Laurent M oyse, 37 ans, précédem m ent rédac teur à "La Voix du Luxem bourg", le quotidien francophone luxem bourgeois, et qui en est désorm ais le nouveau rédacteur en chef.
Carm en Klein a rejoint le C lub M onnet m i-octobre. Elle occupe désorm ais la fo n ctio n de General Manager, et est responsable p ou r la cinquantaine d 'em ployés o ccup é s au C lub privé. Pour Carmen Klein, qui tra vaillait com m e Country M arketing M anager pour JP M organ Fleming Asset M anagem ent à Francfort, c ’est un retour au Luxem bourg où elle occupa aussi le p oste de D irectrice des Ressources Hum aines à l'Inn Side Residence Hotel.
Frits Deiters (photo 1) a pris sa retraite à la fin de l’année en tant q u ’A dm inistrateur Délégué d ’ABN A M R O Bank (Luxem bourg) S.A. et Country Representative
Psi K
Eurochambres 2002
^ •© ^ O C H A M B R ES
A fin d ’évaluer l ’évolution de l’activité économ ique au cours des 12 derniers mois et en vue d ’apprécier les perspectives au cours des 12 m ois prochains, l'a sso c ia tio n européenne des C ham bres de com m erce et d ’in dustrie Eurocham bres procède ch a q u e an n é e à une enquête régionale auprès des entreprises eu ro p ée n n es. Il s ’agit d ’une enquête qualitative basée sur un q uestionnaire harm onisé envoyé aux entreprises européennes. La 9è édition a concerné 105.000 dirigeants d ’entreprise ém anant de 108 régions et de 24 pays européens, dont 10 candidats à l’U nion Européenne, interrogés au cours de la 2e et 3e sem aine d ’octobre 2001, donc un mois après les attentats du 11 sep tem bre sur les Etats-U nis. Pour le Luxem bourg, l'édition 2002 de l'étude fait état d ’un revire m ent assez abrupt de la tendance enregistrée au cours des der nières années, lorsque l’environ nem ent économ ique a été globa lem ent propice pour les entre p rises lu x em bourgeoises. Les résultats indiquent en effet un ralentissem ent sensible de l ’acti-
I.
d ’ABN AM R O Luxem bourg, après 35 ans passés dans l'entreprise, entre Am sterdam , Paris, New-York et Luxem bourg. C 'est le néerlandais P eter Aelbers (photo 2), 49 ans, M em bre du C om ité de D irection et responsable depuis 1996 du Private Banking, qui lui succède. Il assum e égalem ent la responsabilité pour les activités Private Banking du G roupe en Belgique, G ibraltar et Jersey. Le Com ité de D irection de la banque vo it l'arrivée du français Jérôm e Péraud (photo 3), 36 ans, nom m é Country Adm inistrative Officer, responsable des départem ents A dm inistration, Inform atique, Finance, Risk M anagem ent et Operations, et d 'un certain nom bre d ’autres unités de Private Banking en Europe pour lesquels ABN AM R O Bank (Luxem bourg) S.A. deviendra le Regional Processing Center; et du néer
landais Hans Diederen (photo 4), 34 ans, en charge des activités W holesale, c'e st-à -dire la gestion c o m m erciale de la clientèle institutionnelle et corporate du Groupe, la d istribution locale du produit Global Transaction Services, ainsi que la responsabilité des cré dits stru ctu ré s et de l’activité Financial Markets. Ils com plè te n t un Com ité de D irection où siègent déjà S erge Behm, Directeur A dm inistratif et Inform atique et Jean-C laude Thom a (photo 5), D irecteur Financier. Frits Deiters, égalem ent dém is sionnaire de la présidence d ’ABN AM R O Life S.A., la société d ’assurance-vie créée sous sa conduite, y sera rem placé par Reinout van Lennep, R esponsable des activités International Private Clients du Groupe. M ais il en reste néanm oins m em bre du Conseil d ’A dm inistration et de ses filiales Private Life Partners S.A. et Ebica S.A. (Activités d e conseil, d ’actuariat et d ’adm ini stration de fo n d s de pension en joint-venture avec Bâloise Vie Luxembourg), ainsi qu'a d m in istra te u r de certains fo n d s d ’inve stissem ent du Groupe.
Un nouveau Hum an Resources Business Partner pour Unisys Belgique: Filip Roels, 38 ans. D iplôm é en économ ie appliquée à la RUG (Université de Gand, Belgique), depuis 1988, il travailla pour Andersen Consulting (devenu A ccenture) où il fu t, entre autres, Human Resources S cheduler C o-o rd in a to r et responsable pour le Hum an Resource M anagem ent d ’environ 700 per sonnes réparties dans le m onde entier, ainsi que du déploiem ent de ressources SAP optim isées au niveau EMEA. paperJam 02.2002
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vité en 2001 par rapport à 2000, qui fut, rappelons-le, exception nelle d ’un point de vue écono m ique, avec une croissance du PIB de 8,5%. Le ralentissem ent économ ique actuel, qui a com m encé déjà à la fin de l ’année 2000 à la suite de l’essouffle m ent de la dem ande extérieure et qui a été prédit par les entre prises dans la dernière enquête Eurocham bres, s ’est progressi vem ent étendu sur la plupart des secteurs économ iques d om es tiques. Les c o n treco u p s des attentats du 11 septem bre 2001 ont accentué le recul de l’activi té dans le monde, ce qui a natu rellem ent aussi un im pact sur l’économ ie lu x em bourgeoise, largem ent orientée vers l’exté rieur et fort dépendante et vulné rable de ce fait. D e m anière générale, les perspectives m on diales sont devenues plus
L
som bres et incertaines. La C ham bre de C om m erce note que, par rapport aux dernières enquêtes, les entrepreneurs luxem bourgeois sont devenus plus pessim istes quant à l’évolu tion des 12 m ois prochains. Leurs réponses s ’inscrivent dans le contexte actuel, m arqué par la dégradation de la confiance et l’incertitude quant au m om ent et à la vigueur de la reprise écono mique. Le clim at des affaires défavorable pourrait se prolon ger tout au long de l’année 2002 au vu des réponses des entre prises concernant les perspec tives d ’avenir. C elles-ci sem b le n t particu lièrem en t m au s sades p o u r les indicateurs co n cern an t les intentions de recrutem ent, les plans d ’inves tissem ent et le clim at des affaires concernant l’année 2002. Un signe d ’espoir ressort
des réponses concernant les pré visio n s p o u r 2 0 0 2 du chiffre d ’affaires total, des ventes natio nales et des ex p o rtatio n s. En effet, p o u r ces indicateurs, les p ersp ectiv es 2 0 0 2 so n t p lu s favorables que les résultats 2001 (en co m p araiso n avec l ’année 2000). D es analyses plus ap p ro fondies ont m ontré que ces indi cateu rs co n jo n ctu rels d e type q u alita tif sont fortem ent corrélés avec les indicateurs chiffrés de type quantitatif, com m e le taux de croissance du PIB. Les résu l tats de l ’enquête suivent de près les tendances enregistrées par les statistiques de la com ptabilité nationale, ainsi que celles reflé tées p ar d ’au tres e n q u ê tes conjoncturelles.
Internet au Luxembourg: 42% de connectés
RTL Group de plus en plus allemand Insatiables, les A llem ands de B ertelsm ann sont sur le point de s'accaparer le contrôle intégral de RTL G roup. A près la très controversée opération d'échan ge en début d'année avec le groupe belge GBL, qui leur avait perm is de porter leur parti cipation de 37% à 67% , ils ont en effet annoncé à la veille de Noël le rachat des 22% encore détenus par le groupe britan nique Pearson, pour un m ontant de 1,5 m illiard d'Euro, soit une valorisation par titre de 44 Euro. A com parer aux 180 Euro en vigueur lors de l'échange B ertelsm ann-G B L, alors que l'action cotait deux fois m o in s... D ésorm ais à la tête de 89% du groupe, B ertelsm ann lorgne, bien évidem m ent, su r le flottant de 11% restant, et pro pose aux petits actionnaires peu enthousiastes le m êm e m ontant de 44 Euro. Le Conseil d'A dm inistration de RTL G roup doit désorm ais débattre de la question, mais les porteurs m inoritaires risquent fort de ne
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pas accueillir favorablement cette proposition... sans toute fois avoir vraim ent les moyens de pouvoir faire autrem ent, com pte tenu de l'absence totale de législation en la matière. Q uoi qu'il en soit, cette annonce est intervenue quelques sem aines après la publication d'un nouveau "profit warning" prévoyant une baisse de 35% à 40% de son EBITA par rapport à l'année 2000, soit presque le double de ce qui avait été antici pé cet été, en raison notam m ent d'un repli de quelque 10% des revenus publicitaires sur les m archés allem and, français et britannique de la télévision. Du coup, RTL G roup avait annoncé la poursuite de son plan de contrôle des coûts, estim é autour de 40 millions d'Euro, ainsi que son intention de se séparer de quelques-unes de ses participations financières non essentielles dans son "core busi ness". Exem ple: la vente de la chaîne polonaise RTL7 au grou pe local ITI (coté en Bourse à Luxem bourg), laquelle affichait, de surcroît, près de 17 m illions d'E uro de pertes en 2000; ou bien encore la vente de Lugna Favoriter et WOW 105.5, deux stations de radio suédoises, à M odem Tim es G roup. Autre décision à prévoir, moins réjouissante: la réduction annoncée par D idier Bellens, CEO de RTL G roup, de 20% des effectifs présents au siège luxem bourgeois, soit une petite trentaine de personnes.
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estim ée à 0,96 ordinateur par m énage. D 'après les réponses obtenues, Internet est essentiel lem en t u tilisé à d es fin s de recherche d ’inform ation (96% ) et de m essagerie (89% ). Le com merce électronique est utilisé par 34% des internautes (14% de la pop u latio n to tale), m ais seuls 9% des internautes achètent sur des sites locaux (3% de la popu lation totale) et, qui plus est, de faço n très ép iso d iq u e. L 'Ilres recense, com m e principal frein à un m e ille u r tau x d 'accès à Internet, le m anque d'intérêt et d e b eso in (6 3 % ), de tem ps (11% ), la com plexité de l'outil (10% ), les coûts d'équipem ent (1 0 % ) et de fo n ctio n n em en t (8 % ) arriv an t loin d errière. Q uant à la com m unication des autorités au sujet d'Internet, elle sem ble encore p o u r le m oins insuffisante, puisque 74% des personnes interrogées ignorent si le gouvernem ent possède un site Intern et (54% ch ez les inter nautes réguliers). Les acteurs de e-L u x em b o u rg o n t en co re du pain sur la p la n c h e ...
Les services publics “en ligne” L 'in stitu t de so n d ag e lires M arket R esearch a publié, fin d écem bre, les résultats, p o u r le p rem ier sem estre 2001, d 'une étu d e m en ée d an s le ca d re du program m e "e-L uxem bourg" afin d'évaluer le développem ent de la société d e l'inform ation au G ran d -D u ch é. L 'en q u ête s'e st déroulée entre avril et ju in 2001 auprès d'un panel rep résen tatif de la population luxem bourgeoi se de 2.500 personnes, âgées de plus de 12 ans. Il en ressort que 42% des résidents luxem bour geois (51% d'hom m es connectés et seulem ent 34 % de fem m es) u tilisen t p erso n n ellem e n t et régulièrem ent Internet au moins une fois par sem aine, dans un cadre e ssen tiellem en t fam ilial (83% des connections se font à d o m icile) p o u r un tem p s de connexion hebdom adaire indivi duel m oyen de m oins de cinq h eu res (p o u r 7 5 % d es in te r nautes). 6 3 % d es foyers sont équipés d'au m oins un ordinateur et 45% d isp o sen t d 'u n e connexion à Internet, "ce qui la isse u n e m a rg e im p o rta n te p o u r co n n e cter la tota lité du p a rc inform atique des m énages et fa ir e encore p rogresser leur ta u x de c o n n e ctiv ité " estim e l'Ilres. En sachant que certains foyers p o ssèd en t plusieurs o rd i nateurs, la m oyenne nationale est
Le 19 décem bre, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique et à la R éfo rm e ad m in istra tiv e, Joseph Schaack, responsable de "e-Luxem bourg", a répondu aux com m entaires relatifs à l'enquête réalisée en Europe sur le degré d e développem ent des services publics "en lig n e", et plus parti culièrem ent au résultat enregis tré p ar le L ux em b o u rg . "En 1999, en déb u t de législature, nous avons constaté un échec: a ucune mesure, aucun schém a directeur du com ité d'Info 2000 n 'ont été m is en œuvre", affir m ait le secrétaire d'Etat. "N ous accusons un retard de d ix ans en la matière. Pas étonnant dès lors q u e n o tre p a y s s e retrouve aujo u rd 'h u i dans le d euxièm e p e lo to n ." Jo se p h S ch aack a d'ailleurs indiqué qu'il présente rait, en février 2002, un schém a d ire cteu r glo b al d es serv ices publics en ligne, de concert avec le m in istre d élég u é aux C om m unications et responsable
P E O P L E du projet "e-E urope", F rançois Biltgen. L'étude de l'Ilres (voir ci-dessus) indiquait notam m ent que 63% des répondants ne sont pas in fo rm és des p ro céd u re s adm inistratives qui po u rraien t leur être proposées en ligne. A u niveau européen - et plus p arti culièrem ent dans le cadre du projet "e-E urope" - 20 services de base des "pouvoirs publics en ligne" ont été évalués en octobre 2001 quant à leur niveau de per fectionnem ent. Le m inistère de la Fonction publique a inform é les m inistères luxem bourgeois de cette étude en août 2001 et les a incités à lancer des projets dans les dom aines concernés. L 'év alu atio n des se rv ic e s en ligne de l'étude européenne par Cap G em ini E rnst& Young, dis tinguait 4 niveaux: inform ations disponibles en ligne, interaction dans un sens (déchargem ent de fo rm u laires), in teractio n à double sens (rem p lissag e en ligne de form ulaires, y com pris au th e n tific a tio n ), tra n sa ctio n s réalisables en ligne (traitem ent en ligne de form ulaires, déci sions et rem ise de docum ents avec paiem ent). A près rassem blem ent des résultats, l'étude a dégagé un bilan m odéré p o u r les services publics lu x e m b o u r geois. Le Luxem bourg occupe souvent les dernières positions. Exception: dans le dom aine des b ib lio th è q u es p u bliques, le degré de so p h istic atio n au Luxem bourg est tel que le pays se classe prem ier.
M icrosoft pour le softw are et le support, le partenariat crée des synergies qui offrent des solu tions intégrées, dans un partenariat "all-in-one", qui a déjà par le passé, lors du projet Im agine, fait preuve de ses capacités à offrir des solutions innovantes pour des projets de ce type „e“ . Pour rappel, ce projet Imagine (In te g ra ted M ultim edia A p p lic atio n s G eneratin g Innovative N etw orks in European D igital Towns) est un des p ro je ts-p ilo tes eG overnm ent, avec la création de quatre "villes digitales" où tous les ser vices m unicipaux sont acces sibles par Internet, aussi bien pour le citoyen que pour les entreprises. Siem ens B usiness Services a par ailleurs m is en place plusieurs portails gouvernem entaux dans les Lânder alle m ands et a récem m ent développé, au Luxem bourg, les services on-line de la Caisse de M aladie des Em ployés Privés. M icrosoft, quant à lui, collabore à plusieurs projets sim ilaires dont un des plus im p o rtan ts est le projet "G ateway" au Royaum e-U ni, qui perm ettra à la population britan nique de réaliser toutes les tran sactions avec le gouvernem ent en ligne.
SBS, Microsoft et "e-Luxembourg"
Les produits postaux et financiers des P& T progressent de 9% . C ette tendance s'explique par l'accroissem ent des produits postaux suite à une hausse des tarifs au 1er avril 2000, à l'envo lée des frais term inaux, à l'aug m entation du trafic postal et des com m issions en m atière de ser vices financiers. Les produits de télécom m unications augm entent de 3,4% p ar rapport au résultat sem estriel 2000. En effet, l'évo lution fav o rab le des services ISDN, LuxG SM et Internet et l'au g m en tatio n en volum e de l'interconnexion com pensent la perte au niveau des recettes télé phoniques internationales suite à la dégringolade des prix et la perte de certaines parts de marché d an s le té lép h o n e fixe, L 'év o lu tio n favorable d es chiffres d'affaires des secteurs d'activité de l'E ntreprise ainsi que les recettes de placem ent des fonds de tiers déposés aux C C P depuis le 1er jan v ier 2001 abou tit globalem ent à une augm enta tion su b stan tielle du m ontant to tal des p ro d u its (+ 9,4% ). D 'autre part, le niveau général
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"e-L uxem bourg" serait donc en plein e p h ase d 'accé lératio n ... Les deux leaders te c h n o lo giques, avec pour m ot d'ordre "Accélérer l'innovation", visent à assister le gouvernem ent du G rand-D uché dans la m ise en application du program m e, pour la réalisatio n d'u n e-G o u vernem ent interactif orienté vers les citoyens et les entreprises. Leur atout: une offre pouvant couvrir toute la chaîne de valeur, du softw are aux services en pas sant par les infrastructures de com m unication. Avec Siem ens B usiness Services pour les ser vices et so lu tio n s ainsi que
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xCA, entreprise innovatrice de logiciels Internet, spécialisée dans des solutions de gestion c o nte xtu elle pour l'e-business m ulti-channel & m ulti-device, a nom m é Patrick De Groote et Paul Van der Spiegel, adm inistrateurs indé pendants du Conseil d'A dm inistration. P atrick De
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Groote siégera égalem ent en ta n t que Président de ce Conseil. CEO de S ait-S te n to Group, il a plus de 30 ans d 'expérience dans la com m unication wireless et wireline, l'énergie, la sidérurgie, le traitem ent des m étaux non ferreux et l'électricité. Paul Van der Spiegel, lui, possède 20 ans d'expérience chez IBM - où il a occupé plusieurs fonctions m anagériales - et chez Digital Equipm ent d o n t il a été CEO p ou r le Benelux et General Manager EMEA p ou r le secteur Service Business. En 1997, il est
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passé chez Telenet où il a activem ent participé au lancem ent de l'organisation. Depuis 2000, il accom pagne le développem ent de jeunes entreprises dans l'industrie Internet et ICT. Il est adm ini strateur et conseiller de sociétés ICT internationales.
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Nouvelle extension de la structure directoriale de The Reference, développeur belge de sites web com plexes et de solutions e-business : Jan Van Aken, partenaire de la société depuis avril 2001, prend la tê te de la Business U nit "B anking & Insurance" et M ario Tondat est nom m é directeur de la Business Unit "E xtended Services".
Le Conseil du gouvernem ent du 21 décem bre a approuvé la pro position du S yndicat des Villes et C om m unes luxem bourgeoises concernant les nom inations pour la délégation luxem bourgeoise au Com ité des Régions, l'organe de consultation et de repré sentation des collectivités locales et régionales de l'Union européenne à Bruxelles. O nt ainsi été nom m és m em bres effec tifs: Mmes Sim one Beissel (échevin de la Ville de Luxembourg),
P&T Luxembourg: résultats semestriels 2001 |
Agnès Durdu (bourgm estre de la com m une de Wincrange) et Lydia M utsch (bourgm estre de la Ville d'Esch-sur-AIzette), ainsi que MM. Jean Asselborn (bourgm estre de la com m une de Steinfort), A lbert Lentz (conseiller de la com m une d e Mersch) et Paul-Henri M eyers (1er échevin de la Ville de Luxem bourg).
Atos Origin annonce la nom ination de M arcel Borysiak com m e responsable du développem ent de l'offre eBusiness p ou r les Banques, les Entreprises et les A d m inistrations à Luxem bourg. Sa m ission consiste
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à m ontrer com m ent les technologies peuvent créer de la valeur ajoutée pour les activités de ses Clients. M arcel Borysiak, ingénieur de form ation, a dém arré son parcours professionnel au sein du G roupe Arbed com m e responsable des systèm es de gestion de production des usines luxem bourgeoises, puis à la Banque de Luxem bourg, en charge de l'a u d it et du déploiem ent des Fonds de Placem ents (OPVCM) et enfin chez A rthur Andersen, où il fu t m anager et
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développa les pratiques de Business Consulting et de Global Risk M anagem ent. Ses diverses activités de Consulting l'on t amené à conduire des m issions de maîtrise d'ouvrage sur la Place financière de Luxem bourg et la mise en œuvre de solutions
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PKI et B2G.
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Jean-M arc Sturm devient R édacteur en Chef de Radio DNR. En effet, M. Frank Zeim et, qui occupera ce poste jusqu'au 31 Mars, le quitte ra p ou r créer une nouvelle agence m édia. La lon gue collaboration avec le groupe Saint-Paul continuera cepen dant dans sa nouvelle entreprise.
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Les campagnes C om m e chaque mois, retrouvez les nouvelles cam pagnes, com m uniquées p ar les agences, dans paperJam . A gences, n'hésitez p as à nous les envoyer, accom pagnées de leur fiche technique, à press@ paperjam .lu C a m p a g n e : Soludex
des charges d'exploitation au g m en te fo rte m en t d e 12,1% , notam m ent suite aux h ausses des p restations de tiers dans le trafic international, des dép en ses d'in terconnexion, des frais de p er sonnel et des am ortissem ents / corrections de valeur. Il en résul te que le résultat de l'exercice avant im pôts n'augm ente que de 1,7% p a r rap p o rt au résu ltat sem estriel de l'exercice p récé dent. En raison du régim e fiscal q u i s'a p p liq u e p le in e m e n t au revenu des services financiers p o stau x , le b é n é fic e ap rès im pôts d im in u e ce p en d an t de quelque 20% par rap p o rt au 1er sem estre 2000.
Imiweb down
A gence: rose de claire, design group. C lie n t: Soludec S u p p o rts : Presse A r t D irecto r: A lbert Seyser G ra p h is te : A m andine Soyeur P h o to g ra p h e : M arko M odic (C orbis images) A c c o u n t M a n ag er: Babeth N eiers
C a m p a g n e : L e Q u o tid ien
C a m p a g n e : P uilaetco S u p p o rts utilisés: Presse, Cul de bus, A ffichette A r t D irecto r: Pierre Servais C o p y w r ite r : Lucien Czuga G ra p h is te : Jean-Philippe Luniaud, N atasha de M arneffe P h o to g rap h e : Agency A cco u n t M a n a g e r: V éronique Blum
C a m p a g n e : J o b se a rc h
C lien t : saint-paul luxem bourg A gence : O rbite Conseil A r t D ire c to r : C hristian D elcoigne C o p y w rite r : C hristian Delcoigne / Fabrizio Zanier A cco u n t m a n a g e r : Bob G illen S u p p o rts utilisés : Presse quo tidienne, M agazine
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C lie n t: Banque Puilaetco, Banquiers Privés C ib le: cadres, dirigeants, entre preneurs luxem bourgeois, nés dans les années cinquante et soixante et ayant grandi au Luxem bourg. A cco u n t M an ag er: Will Kreutz D ir. C ré a : Will K REU TZ A r t D irecto r: Sunthia KreutzSeng C o p y : Pit H oerold pour la partie Luxem bourgeoise, Jean Santiquian et C laude Frisoni, p our la partie française C r é d it photos: Photothèque de la ville de Luxembourg.
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Un an: c'est ce q u 'au ra du ré l'aventure d'Im iw eb au G randDuché. Le service d 'o n lin e b an k in g et d 'in v estissem en ts en ligne cessera en effet ses activi tés au Luxem bourg le 31 janvier, suite à un repositionnem ent stra tégique du groupe italien IM I et à l'av eu d es d iffic u lté s à atteindre le seuil de rentabilité. IMI B ank (Lux) S.A. souhaite se focaliser sur les activités trad i tionnelles offertes p ar la banque IM I à L u x e m b o u rg (G lo b al C le arin g & C u sto d y , Fixed Incom e Sales, Institutional A sset M an ag em en t an d P rivate Labelling o f U C ITS, D epositary B ank and central adm inistration of U C IT S , E x ecu tio n , Investm ent A d v iso ry ). C e qui n'em pêchera p as la p late-form e Im iweb de continuer son petit bonhom m e de chem in en Italie et en A ngleterre.
Les services financiers par Internet vus par la CSSF En parlant d'e-banking (v o ir cid essus la ferm eture d'Im iw eb et, d ans le d o ssier central, l'article "E -b a n kin g : vive le m u ltic a n a l!"), la C o m m issio n de S u rv eillan c e du S ecteu r F in an c ier v ie n t de p u b lier "S e rv ices fin a n c ie r s par Internet: résultats d u recense
m en t Internet au 31 décem bre 2 0 0 0 et recom m andations p o r ta n t su r les aspects p ru d en tiels" . C e docum ent est le résultat du recensem ent fait par la CSSF de l'activité Internet auprès de l’en sem ble d es entités dont elle assu m e la surveillance. Les prin ci paux résultats de ce recensem ent furent publiés dans le rapport annuel 2000 de la CSSF. D ans le ca d re d e sa m issio n de su r veillance prudentielle, la C S S F a a sso cié l'étu d e à la d iffu sio n d ’un certain nom bre de recom m andations qui portent sur des aspects de risques liés à des acti vités financières par Internet. En attendant d'éventuelles règles sur la m atière, la CSSF recom m ande aux é tab lissem en ts fin a n c ie rs d ’intégrer ces recom m andations dans le développem ent de l'ex ploitation de leur fonctionnalité Internet. C es recom m andations sont aussi à voir com m e une base de discussion dans le b ut d ’éla b o rer u ne future réglem entation. L a C SSF encourage les établis sem ents et autres personnes du secteur fin an cier à lui com m uni qu er leurs avis éventuels. Le ren forcem ent de la sécurité du canal de distribution Internet reste une tâch e essentielle pour l'avenir, m êm e si la présente étude a pu d égager une prise de conscience élevée d es risques auprès de la m ajorité des acteurs, com m e en fait d'ailleurs état notre article "E -banking: vive le m u ltica n a l!". La m ise en place d'une solution intelligente de signature électro nique contribuera de façon signi ficative au renforcem ent de la sécurité et de la confiance dans l ’Internet, non seulem ent auprès d es étab lissem en ts fin a n ciers, m ais égalem ent auprès de leurs clients.
Echanges commerciaux en ralentissement Sous l’influence d ’une conjonc ture internationale en p erte de v itesse , la cro issan ce d es é c h an g es co m m erciau x du Luxem bourg s ’est ralentie. Au cours des n e u f prem iers m ois de 2001, les exportations de biens du Luxem bourg ont atteint le m o n tan t de 6,64 m illiard s d'Euro, soit une progression de 6,2% , com paré au 15,3% de la m êm e période de l ’année p récé dente. Le fléchissem ent touche tan t les e x p o rtatio n s U E -15 q u ’extra-U E -15, lesquelles ont connu au courant des trois pre m iers trim estres de 2001 une p ro g ressio n de respectivem ent 6,2 % et 6 ,5 % (co m p arée à
P E O P L E 14,3% et 20,8% pour la m êm e p ériode 2000). U n recul de l ’ac tiv ité d ’ex p o rtatio n s ’e s t fait sentir surtout pour les produits chim iques et produits connexes (-9,2% ), les boissons et tabacs (8,2% ) et les m atières brutes noncom estibles, huiles et graisses (1,4%). Toutes les autres catégo ries de produits sont restés en revanche en progrès. L’e n vironnem ent conjoncturel enco re favorable au Luxem bourg n ’a que peu freiné les im portations de biens. A u courant des n e u f prem iers m ois 2001, les achats de m archandises ont atteint la valeur de 9,03 m illiards d'Euro, ce qui représente une progres sion de 8,1% contre 12,5% pour la m êm e période de l ’année précédente. Le taux de croissan ce a été plus im portant pour les acq u isitio n s ex tra-U E 1 5 (1 0 ,8 % ) que p o u r les ac h ats U E15 (7,7% ). La progression des im portations a été particuliè rem ent im portante pour le m até riel de transport (15,6% ), les a rtic le s m a n u factu ré s classé s d ’ap rès la m atière p rem ière (14,3% ) et les m achines et éq u i pem ents (13,7% ), tandis que les achats de boissons et tabacs (1,9%) et les m atières brutes noncom estibles, huiles et graisses (1,0% ) o n t chuté. L a b alance com m erciale a été m arquée par le ralentissem ent des exporta tions. Pour les trois prem iers tri m e stres de 2001, la balan ce enregistre un déficit de 2,39 m il liards d'E uro , com paré à un solde n ég a tif de 2,10 m illiards d'E uro pour la m êm e période de l’année précédente. N otons à cet ég a rd l ’influence non n é g li geable des acquisitions en m até riel de transport sur le solde des échanges com m erciaux. En fai sant abstraction des im portations d ’aéronefs et de satellites au cours des n e u f prem iers m ois de 2001, la balance com m erciale afficherait un déficit de 1,92 m illiads d'E uro seulem ent.
Recensement: il faudra patienter
En février 2001, le Statec avait procédé à un recensem ent géné ral de la population luxem bour geoise, annonçant ensuite une
p ro b ab le com m u n icatio n des résultats pour le début de l'année 2002. Le m inistre de l'Econom ie Henri G rethen a toutefois préci sé, dans une récente réponse à une question parlem entaire du d ép u té s o cia liste M ars Di B artolom eo, que la mauvaise qualité des docum ents de recen sem e n t re m is p ar un grand nom bre de com m unes au Statec avait retardé la préparation des données pour la saisie inform a tique. En conséquence de quoi des retards sont égalem ent appa rus dans la validation de ces données (détection et redresse m ent des erreurs et incohérences figurant sur les questionnaires). A utrem ent dit: il faudra attendre encore un peu pour connaître la p o p u la tio n to tale exacte du G rand-D uché, mais les résultats "interm édiaires" (le Statec dis pose de données brutes pour 109 com m unes co u v ran t 308.000 habitants) laissent à penser que les chiffres se situent en dessous de la population de 435.700 esti m ée au 1er janvier 2001. Le fichier inform atique provisoire portant sur l ’ensem ble du pays devrait être disponible au cours du m ois de janvier.
50 millions d’Euro pour Belval
Au Casino 2000, Albert et Sylvia G olm eier quitte nt l'établisse m ent dans lequel ils avaient occupé de nom breuses fonctions depuis son ouverture en 1983. C 'est notam m ent en 1993 que M. Golmeier était devenu directeur général et m em bre du conseil d'adm inistration. Il est aujourd'hui rem placé par M. Guido Berghmans.
SAS, leader en matière de solutions d 'inform atique décisionnelle, a annoncé la nom ination de W alter Wijn en ta n t que nouveau Business Alliances Manager, responsable de l'expansion du canal des partenaires SAS vers les principales sociétés d'expertise conseil et d 'intégra tion système, ensem ble avec Emmanuel Chardome, égalem ent Alliances Manager SAS Belux. Selon ce dernier, " L ’expansion du canal des partenaires SAS est plus vitale que jam ais p o u r le développem ent fu tu r de SAS sur le marché. En renforçant notre équipe avec une personne d ’expérience, nous avons augm enté nos possibilités de partena riat avec les grands acteurs d u marché".
Karin Basenach, juriste, devient directrice du "Euro-Guichet", le Centre Européen des C onsom m ateurs installé à l'U.L.C.
Econocom nom m e C hantai De Vrieze, 40 ans, au poste de D irecteur Com m ercial Leasing pour la Belgique et le Luxem bourg. A près une licence en droit et une fo r m ation en gestion d ’entreprise à la R.U.G., elle a d ébuté sa carrière chez Agfa Copiers N.V en 1984 com m e P roduct Manager. Elle y occupera différents postes: Sales Manager Standard Business, Sales M anager M ajor A ccounts et National Sales Manager, élaborant notam m ent la stratégie com m erciale d ’Agfa pour le marché belge. En 1999, Leasing J.Van Breda & Co l’engagea com m e Sales M anager pour le Benelux, en charge du dévelop pement de l’activité "vendor" du départem ent leasing, ainsi que la mise sur pied de divers partenariats. Chez Econocom , elle aura pour m ission de développer l’activité leasing en assurant la gestion de la force com m erciale, avec un obje ctif de croissance de 10 à 15% par an.
Le d e rn ie r C onseil de G ouvernem ent de l'année 2001 a adopté le projet de Loi portant création d'un Fonds pour la réa lisation des équipem ents de l'É tat sur le site de Belval-Ouest. C réé sous la form e d'établisse m ent public, placé sous la tutel le du m in istre des Travaux publics, ce fonds aura en charge la planification et la réalisation de tous les équipem ents de l'État ainsi que de la sécurisation et de la m ise en valeur des équipe m ents existants à préserver. Le texte prévoit un prem ier crédit de 50 m illions d'Euro pour le financem ent des dépenses rela tives aux études prélim inaires, à la préparation du terrain, à la s ta b ilisa tio n des h au ts-fo u rneaux, au dém antèlem ent et à la d ém o litio n d'éq u ip em en ts, au fonctionnem ent du Fonds et à la m aintenance des équipem ents à préserver.
Radboud B eum er a été nom m é Country M anager Benelux de RSA Security, où il poursuivra la réalisation des am bitions de croissance de RSA en ta n t que fournisseur total de solutions de sécurité, soutenues par une organisation de su pp o rt 24x7 et une offre Professional Services de haute qualité. Face à l'expansion continue d es activités, la division Benelux de RSA Security em m énage par ailleurs dans de nouveaux locaux à Maarssen.
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Concours d'urbanisation de EschBelval: And the winner is... ? Trojan + Trojan (Darmstadt, Allemagne), Arte Charpentier et Associés (Paris) et Jo Coenen & Co (Maastricht, Pays-Bas) sont les noms des 3 premiers prix du concours d'urbanisation de EschBelval. Pour rappel, à la fin du printemps 2001, la société de développement Agora, en collabo ration avec l'Etat, avait lancé une procédure de concours internatio nal d'architecture afin de concréti ser le projet de reconversion du site de Belval-Ouest, soit réadap ter les 120 ha de friche industriel le aux besoins des générations contemporaines et surtout futures (voir notre édition d'octobre). Les teneurs du projet désiraient mettre sur pieds un concours que Robert Kocian, conseiller de direction d'Agora, qualifie de "reflet des meilleures compétences, mais aussi des différentes cultures et pratiques européennes". Leur mission? Définir un "concept intégré pour la construction, la viabilisation et la création d'es paces libres dans le cadre d'un programme d'urbanisation géné ral". Un concept à imaginer certes, mais pas ex nihilo. Pour aider les candidats, un canevas était à leur disposition. Il s'agis sait d'un projet de masterplan cadrant le développement souhai té du site, à savoir une vision urbanistique "forte" et "flexible", poursuivant un but majeur; le développement d'un "quartier urbain à affectation mixte", où cohabiteront services et com merces de détail de qualité, insti tutions scientifiques et de recherche {"Cité des Sciences"), commerces, PME et logements. Huit équipes - sélectionnées le 4 juillet - sont entrées en compéti tion, parmi lesquelles 3 alle mandes, 1 néerlandaise, 1 helvético-luxembourgeoise et 3 fran çaises. Chacune a rendu ses tra vaux de manière anonyme pour la
mi-novembre, avant qu'un jury ne se réunisse à la fin de ce même mois pour attribuer non pas 1... mais 3 premiers prix. Robert Kocian continue : "vu la qualité des projets soumis, nous avons décidé de prolonger le concours en retenant ces 3 équipes, à qui nous avons demandé de travailler encore à leur projet en janvier, la fin du concours suite aux délibé rations, étant fixée au 1er février." Et on imagine que les architectes finalistes planchent, vu l'enjeu du site qui, comme le rappelle encore Robert Kocian, constitue "le pro je t de toute une génération". Un projet qui commencera à se concrétiser dès cette année selon Etienne Reuter, Président d'Agora, qui estime que "les pro je ts d'investissement prévus pour ront se réaliser rapidement sur la base des résultats du concours". Im ages, d e h aut e n bas: A rte C harpentier, Jo C o e n e n & Co, T rojan + T rojan
Homme-femme mode d'emploi
Le “downtime” n’angoisse pas
Le m inistère de la Prom otion F ém inine pro p o se dorénavant une brochure consacrée à l'égali té des sexes, au long titre sui vant: "Pékin + 5, stratégie-cadre e t p la n d'action national p o u r la m ise en œuvre d e la politique d 'ég a lité des fe m m e s et des hom m es". L a brochure vous sera envoyée après un sim ple coup de fil au 478 58 14.
S ynstar International, fournis seur indépendant de services IT p o u r le B usiness A vailability, observe que les IT M anagers du B enelux se soucient peu du tem ps d'im m obilisation de leurs systèm es. Il s'agit là d'une réac tion étonnante lorsqu'on sait que, d an s nos pays, les systèm es inform atiques tom bent com para tivem ent plus souvent en panne
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que ch ez n o s vofsins. C ette co n c lu sio n fait p a rtie des constats de Synstar suite à l'en quête paneuropéenne "Sw itch ed on a cro ss E u ro p e " réalisée auprès des IT M anagers de plus de 600 org an isatio n s en sep tem bre 2001. Seuls 10% des IT M anagers du B enelux disent se p réoccuper du dow ntim e de leurs systèm es, par rapport à la p o si tion qu'ils occupent. Seuls leurs c o llè g u e s esp ag n o ls se fo n t en co re m o in s de souci (3% ). C h ez n o s v o isin s, les IT M anagers se soucient au co n trai re beaucoup plus de cette p roblé m atique: G rande B retagne 25% , A llem agne et France, 14% ch a cun. L a désinvolture constatée dans ce dom aine au B enelux est étonnante, parce que le tem ps d'im m o b ilisatio n des systèm es IT p ar m ois est nettem ent plus élevé que dans les autres pays. D ans le B enelux en effet, on relève en effet en m oyenne 11,5 heures d'im m obilisation (écrans bloqués ou noirs), alors qu'en France, en A llem agne, en Irlande et en G ran d e-B retag n e, ces m oyennes s'affichent entre 8 et 11 heures. Seule l'Espagne (13 heures) est m oins bien lotie. Les IT M anagers du Benelux se font bien p lu s de soucis que leurs co l lègues étrangers à propos des te n tativ es d 'in tru sio n et des virus: 22% dans nos pays, contre 11 % en France et au Royaum eU ni p ar ex em p le et 17% en A llem agne. Seule l'Irlande, avec 29 % , se préo ccu p e davantage en core de cette problém atique. L'enquête révèle égalem ent que l'IT M an ag er du B enelux est celui qui accorde le plus d 'atten tion à sa fam ille, p ar rap p o rt à ses h o m o lo g u es eu ro p éen s. Seuls 16% d'entre eux ratent, p o u r d es raiso n s p ro fe s s io n nelles, des événem ents im por ta n ts liés à la v ie de leurs en fan ts. En A llem agne, b ea u coup plus nom breux so n t les IT M anagers p o u r qui le travail est plus im portant que la fam ille (30% ). En G rande B retagne et en F ran ce au ssi, l'IT M an ag er accorde plus souvent la p réséan ce à sa vie p rofessionnelle (28 et 18% respectivem ent) p ar rapport à la v ie fam iliale. Les autres év é n em ents fam iliaux o ccupent une p lace m o in s im portante su r la liste des priorités au B enelux: 54% des IT M anagers préfèrent le travail à ce genre d 'év én e m ents. Les IT M anagers alle m ands, britanniques et français accordent quant à eux plus d 'at ten tio n à la fam ille, avec des p o urcentages de 33, 45 et 46% respectivem ent. La santé est un aspect qui retient l'attention des IT M anagers au B enelux. Seuls 22% d'entre eux ratent une visite m édicale p o u r des raisons p ro
fessionnelles. En A llem agne et en G rande B retagne, ce pourcen tage passe à 42% . La France occupe une position interm édiai re avec 26% .
Monster.lu: du plus, du mieux... et du moins En octobre dernier, M onster.lu, p rem ier site d e recrutem ent par Internet, a p o u r la prem ière fois dépassé le m illion de pages visi tées p ar m ois (chiffres contrôlés par N etline.com ). Près de 12.000 chercheurs d ’em ploi sont auto m a tiq u e m en t in fo rm és p a r em ail des nouvelles annonces qui co rrespondent à leurs intérêts et près de 9.000 C V s sont à dispo sition des em ployeurs sur M on ster.lu. Le site contient évidem m ent aussi de nouvelles inform a tions, p ar exem ple sur les congés ou la législation du travail, et aide les candidats à m ieux gérer leur carrière en utilisant le guide p ratique "Storm N avigator". En novem bre, le site a égalem ent subi un 'fa c e -liftin g " et offre dorénavant de nouvelles oppor tu n ités m ark etin g aux em p lo yeurs. C eux-ci peuvent m ainte nant se p ro filer en affichant leur logo sur les deux pages les plus visitées du site et en sponsorisant les enquêtes (poils) m ensuelles effec tu ée s p ar M onster. F inalem ent, p o u r le déb u t de l ’année, M onster.lu m ettra à d is position des em ployeurs son tout nouveau bureau de recrutem ent. D éveloppé durant plus d ’un an p ar des professionnels des res sources hum aines, cet outil faci litera la gestion des candidatures et v ise à ré v o lu tio n n e r les m éthodes actuelles de recrute m en t p a r In te rn et. D ans un récent com m uniqué à ses clients, M onster a, en revanche, indiqué que, "s u ite à la req u ête d e l'A d m in istra tio n d e l'E m p lo i (A D E M ) a u p rès d e to u s les m édias q u i p u b lien t des offres d'em ploi, (...) nous ne som m es d orénavant p lu s autorisés à vous fo u r n ir le servic e d e déclaration d e vos p o s te s à l'AD EM ". A insi, depuis le 1er janvier, l'A D E M fait à nouveau valoir son "droit légal à b énéficier d e l'inform ation de ch a q u e p o s te va c a n t 3 jo u r s a vant sa pub lica tio n officielle, ceci dans le b u t d e p o u vo ir com battre de m anière p lu s efficace le chôm age (...) L 'em ployeur devra à n o u veau lu i-m êm e inform er l'A D E M de ch a q u e p o ste vacant, et ceci 3 jo u r s a va n t la pu b lica tion o fficielle d u p o ste, dans quelque m édia q ue ce soit".
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Le FMI au Luxembourg
Y ves M ersch, P résident de la B anque centrale du Luxem bourg (B C L ), a reçu H o rst K ôhler, D irecteu r g én éral du Fonds m onétaire international (FM I), en visite o fficielle à la BCL le 13 décem bre 2001.L’entretien a essentiellem ent p orté sur la m is sion du FM I au Luxem bourg et le "F inancial Sector A ssessm ent Program (FSAP)" qui vient de s’achever. D ans ce cadre, Yves M ersch a so u lig n é la bonne coopération entre l’équipe du FMI et les services de la BCL. H orst K ôhler a salué la m ise en place de la politique d " 'O ver sight” de la B CL en m atière de systèm es de p a ie m e n t et de règ lem en t des o p ératio n s sur titres. H orst K ôhler a égalem ent m anifesté son intérêt quant à l’approche novatrice de la BCL par la m ise en place d ’indica teurs m acro-prudentiels p erm et tant un suivi systém ique de la place financière. Y ves M ersch a com m uniqué que la B C L contri buera à la m ission de surveillan ce du Luxem bourg conform é ment à l’article IV du FM I à par tir de début m ars 2002.
Le nouveau permis bientôt au point
Le 6 déc em b re, M . H enri G reth en , en sa q u alité de m inistre des Transports, a p ré senté la nouvelle version du pro je t de loi sur le perm is à points, conçu "dans une optique de dis su a sio n ", m ais qui, p arallèle m ent, revêt, aux yeux du m inistre, "une dim ension p é d a gogique”. A l'instar des voisins de France, chaque conducteur devrait disposer d'un capital de
douze points, susceptible d'être réd u it ju sq u 'à six points d'un coup (en cas d'hom icide involon taire) sur la base d'une liste de 19 in fra ctio n s (2 contraventio n s sim ples, 9 graves et 8 délits) éta blie, à com parer à la trentaine existant en France, ou au plus du double appliqué en A llem agne. L 'in sta u ratio n d'un "d é lit de g ra n d e vitesse" est égalem ent prévu dans le texte. Initialem ent calculé sur une base com plexe de “ + 2 0 km /h +20%” (soit 156 km /h sur autoroute, pour une vitesse m axi de 120 km /h), il a été rem odelé à "+ 50% ", soit 195 km /h, com pte tenu, aussi, de l'au g m en tatio n de la vitesse m axim ale autorisée, portée de 120 km /h à 130 km /h (110 sous la pluie). C e délit de grande vitesse ne sera toutefois appliqué qu'en cas de récidive intervenant dans l'année qui suit une prem iè re condam nation ou un avertis sem ent. Ces dispositions, pré sentées com m e visant plus parti cu lièrem en t les m ultirécid ivistes, en accordant le droit à l'e rre u r sporadique à chaque conducteur, concernent tous les u tilisa te u rs d'au to m o b ile au Luxem bourg, y com pris les tra vailleurs frontaliers, qui se ver ront donc attribuer un perm is virtuel aussi doté d'un tel capital de douze points. Les points per dus peuvent être récupérés par paquet de trois via des stages pédagogiques. En cas de perte des douze points, le perm is est su sp e n d u p o u r une durée de douze m ois (portée à 24 m ois si le titulaire perd son capital pour la deuxièm e fois dans un délai de trois ans).
Indufin (ex-Berginvest): Luxempart accueille De Eik
La so ciété luxem bourgeoise d 'in v estissem en t L uxem part, cotée en Bourse de Luxem bourg, a finalisé un accord avec le grou pe belge D e E ik pour le contrôle de In d u fin , le n ouveau nom donné à la société d'investisse m ent belge B erginvest, do n t Luxem part était devenu action naire m ajoritaire au printem ps dernier. D ésorm ais, Luxem part
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Vous organisez une conférence, une formation, un événement? Envoyez vos informations à press@paperjam.iu
Agenda Depuis l'entrée en vigueur de la loi du 31 mai 1999 régissant la dom iciliation des sociétés, Luxem bourg co m p te 24 sociétés ayant obtenu l'agrém ent prévu par celle-ci. L'heure est désorm ais à la consolidation de la situation. Quelle évolution ? Quelles sont les nouvelles règles à respecter pour les dom iciliataires ? Quelles sont les recom m andations de la CSSF ? C om m ent changer de dom iciliations ? Voilà quelques-uns des thèm es qui seront abordés au cours de la conférence centrée sur les Dom iciliations de sociétés organisée par M ediation S.A. le 22 janvier prochain, dans les salons de l’Hôtel Le Royal. Infos : Fabienne H ecquet, 45 67 45, fabienne.hecquet@ m ediationsa.lu
Courriel, intranet, Internet, m édias audiovisuels... Nous som m es constam m ent subm ergés d ’inform ations de to u t genre, et il devient de plus en plus d ifficile de distinguer le bon grain de l’i vraie. Résultat : des m illiers d e messages passent inaperçus ou n’atteignent pas leur cible parce q u ’ ils sont mal form ulés. A rch itext organise des sém inaires relatifs à Inform ation M apping, une m éthode rédactionnelle standardisée pour analyser, stru ctu re r et présenter d es inform ations. Les prochains cours auront lieu les 22, 23 et 24 janvier (en anglais) et le 29, 30 et 31 janvier (en français). Infos: Anita W ilm s, responsable IMAP, Architext s.a., 30 98 97, anita.wilm s@ architext.lu. Infos sur www .architext.lu
MeeTincS proposera le 30 janvier une conférence intitulée "L'im mobilier au Luxem bourg - 6- conférence annuelle". Cet événem ent aura lieu à l'hôtel Hilton. Infos: A ndré Vasanne, 45 99 45 1, fax: 45 99 45 210, m eetincs@ m eetincs.lu
Trois ans après l'entrée en vigueur de la loi sur les fo n d s de p ensi on, Academ y & Finance organise, les 29 et 30 janvier, à l'H ôtel Le Royal, "Fonds de pension année N+3: après la loi quelles réa lités?". Deux jours de sém inaire qui perm ettront de faire le point sur la réalité du terrain, avec les tém oignages des prem iers grou pes internationaux ayant établi des Assep ou des Sepcav à Luxem bourg. Les récentes initiatives de la C om m ission européen ne en matière de fo n d s seront égalem ent passées en revue, sur fond de difficulté d 'harm onisation entre les Etats membres. Infos: Academ y & Finance S.A.; CP 6069; CH-1211 Genève 6, 0041 22 849 01 11, fax: 0041 22 849 01 06, info@ academ yfinance.ch.
"Les nouveaux défis de l'e -C R M ', conférence proposée par M ediation S.A. les 6 e t 7 février à l'H ôtel Le Royal, verra l’inter vention de spécialistes et l’exposé d ’expériences réussies sur des thèm es com m e l'op tim isatio n des ressources com m erciales et m arketing, l’établissem ent d'excellentes relations avec les clients, l’assurance d ’un service d e trè s haute qualité, le respect de la c u l ture de chaque client et la préservation de la diversité créative de la gestion client, to u t en garantissant une approche cohérente et une vision globale. Infos: C orinne de Hepcée, 45 67 45, corinne.de.hepcee@ mediation-sa.lu
Un "Entraînement à l'économ ie et à la gestion d'entreprise" vous sera proposé du 5 au 9 février par la C ham bre des Employés Privés. A dressée entre autres aux opérateurs, agents de maîtrise et agents a dm inistratifs, cadres non financiers et repré paperJam 02.2002
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et De E ik sont des partenaires égaux qui détiennent, avec le m anagem ent, les 100% du capi tal d'In d u fin . C ette dern ière conforte ainsi son rôle de pôle de développem ent conjoint dans le dom aine du Private Equity, dans les régions proches du G randD uché de Luxem bourg et plus
particulièrem ent en Belgique, et visant en priorité des entreprises de taille m oyenne non cotées. "Issus du m onde industriel et fin a n cie r, les p ro m o teu rs d'Indufin ont souhaité refléter dans le nom la philosophie d 'in vestissem en t axée su r une approche entrepreneuriale du
Bilan 2001 "positif" pour la place financière Jean-N icolas Schaus, directeur de la C om m ission de Surveillance du Secteur F inancier, a tiré un bilan som m e toute p o sitif de l ’évolution récente de la place financière dans un contexte international m oins favorable. Le nom bre des banques présentes sur la place décroît encore pour s ’établir à 188 au 1er jan v ier 2002, alors que la B CL en recensait encore 194 au 30 novem bre dernier (avec une som m e des bilans provisoire de 704,53 m illiards d ’Euro, en hausse de 1% sur le m ois et de 7% sur les douze derniers mois). C e recul, dû aux phénom ènes de rationalisation et de concentration rem odelant le secteur financier internatio nal, ne va cependant pas de pair avec une baisse du volum e des activités, la som m e des bilans des banques poursuivant en effet sa croissance à un rythm e soutenu. Les derniers chiffres disponibles concernant le com p te agrégé des profits et pertes m ontrent par ailleurs que le sec teur bancaire a bien su résister à la m orosité boursière et laissent présager que les résultats pour l’exercice 2001 reculeront dans des proportions m oindres que celles auxquelles on aurait pu s ’attendre après l’année record 2000. Avec 322 nouvelles dem andes d ’établissem ent, le secteur des fonds d ’investisse m ent à Luxem bourg a poursuivi son développem ent à un rythm e de croissance élevé. M algré les m ultiples fusions dues notam m ent à des réflexions straté giques de groupe et à l’intro-
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duction de l’euro, le nom bre des fonds se situera autour de 1930 à la fin de l’année 2001, soit une augm entation de 8,1% par rapport à l’année précédente, p our un patrim oine global d'en viron 900 m illiards d'Euro en fin d ’année ce qui représente une hausse de 2,9% par rapport à l’année 2000, due essentielle m ent au m ontant total des ém is sions nettes dépassant les 100 m illiards d'Euro et com pensant les baisses des m archés finan ciers. L’activité des fonds de pension quant à elle n ’a pas encore réussi à réellem ent décoller. Cependant, l’intérêt pour ce créneau d ’activité est réel alors que huit dossiers sont actuellem ent en cours d ’instruc tion. A u cours de l’année 2001, le nom bre des "autres profes sionnels du secteur financier" établis au Luxem bourg a pro gressé de 35 unités pour s ’éta blir à 148 en fin d ’année. La catégorie des "dom iciliataires de sociétés" connaît, tout com m e l’année dernière, la plus forte augm entation avec 19 sociétés ayant été autorisées en 2001. La CSSF est désorm ais égalem ent en charge de la sur veillance prudentielle des ser vices financiers prestés par l’Entreprise des Postes et Télécom m unications, enregis trée en tant q u ’autre profession nel du secteur financier. D ’un point de vue interne, il convient de relever que la CSSF com pte actuellem ent 183 agents. Au cours du prem ier trim estre de l’année 2002 aura lieu une nou velle cam pagne de recrutem ent qui s ’avère nécessaire pour ajuster les effectifs aux besoins supplém entaires découlant notam m ent de l’interdépendan ce et de la com plexité croissante du secteur financier. Com m e m ot phare de l’année 2002, la CSSF a indiqué que le term e "p ru d en ce " serait adéquat tant quant au développem ent de la place financière que quant à l’approche que la CSSF devrait avoir concernant les responsabi lités q u ’elle aura à assumer.
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fin a n c e m e n t d'entreprises" précise-t-on du côté des deux parte naires. En avril dern ier, L u x em p art av ait ap p o rté son soutien fin an cier au rachat, par Jo Santino, A dm inistrateur-délé gué de la société d'investisse m ent belge M osane, de la parti cipation de 49 ,4 7 % détenue par M osane dans B erginvest (cotée à B ru x elles), p o u r la m o dique som m e de 25,47 m illions d'Euro (1,03 m illiard de francs). L 'o b je ctif des actio n n aires de Indufin est de constituer, à court term e, un p o rtefeuille d'environ 50 m illions d 'E uro (2 m illiards de francs).
Les courtiers d'assurance se fédèrent
FCA
Fédération des Courtiers d’Assurances du Grand Duché de Luxem bourg
La profession de co u rtier d'assu rance, d éfin itiv em en t structurée par la Loi depuis le 1er jan v ier 2001, a décidé de créer une fédé ratio n sous la tu telle de la C onfédération Luxem bourgeoise du C o m m erce. L a F éd ératio n des C o u rtiers d 'A ssu ran ce du L uxem b o u rg (F C A ) est ainsi o ffic iellem e n t n ée le 6 sep tem bre 2001, après une bonne année de travaux préparatoires, et a organisé sa prem ière réunion de travail à la m i-décem bre. "Sur la base d'un gro u p em en t volon taire et pro fessio n n el des co u r tiers, nous voulons défendre nos in térêts p ro fessio n n els, m ais aussi représenter les assurés car, depuis longtem ps, le m arché a trop so u ven t été d ic té p a r les assureurs eu x-m êm es" explique M aryse D elvigne (G ras Savoye Luxem bourg), p résidente de la FCA. L'un des objectifs que sou haite atteindre la FC A est, ainsi, de passer d'un m arché de ven deur à un m arché d'acheteur, "et q ue les assurés p u isse n t davan tage se fa ir e entendre" assure M m e D elvigne. C ontrairem ent à un agent d'assurance, adossé à une seule et m êm e com pagnie, le c o u rtier est un p ro fessio n n el indépendant qui g uide ses clients dans leur stratégie d'assurance, conçoit et négocie les m eilleures co n d itio n s d 'assu ra n ces au m eilleur prix. Il place alors et gère les contrats p o u r le com pte de son client dont il défend les
in térêts au p rès des assu reu rs, n otam m ent en cas de sinistre. "C om pte tenu d e la com plexité croissante des contrats d'assu rance en général, il est im portant p o u r un a ssuré de p o u vo ir com p te r su r un conseil d'expert indé pen d a n t" estim e M m e D elvigne. La FCA souhaite désorm ais être reco n n u e p a r les au to rités publiques au m êm e niveau que l'A C A (A sso ciatio n des C o m p a g n ies d 'A ssu ran ce) ou q ue la Fédération des A gents d 'A ssurance, et être im pliquée dans les processus de décision ou d'ad ap tatio n to u ch an t à la profession de co u rtier par les autorités. L'un des prem iers dos siers su r lesquels elle aim erait bien p lancher rapidem ent consis te en la m ise en place d'une for m ation spécifique de courtier. Le conseil d'A dm inistration de la FC A est co m p o sé d e M m e D elv ig n e (P résid en te); M. S ch w eitzer (S ch w eitzer Vers ich e ru n g en S àrl, S ecrétaire g én é ra l); M. L a p o rta (J. Van B red a & C ° L u x e m b o u rg , T ré so rier) et M . Id es PootB au d ier (A ON L u x em b o u rg , m em bre).
Immo-Royal retiré de la cote La Sicav im m o b ilière Im m oRoyal, dont la liquidation avait été prononcée en août 2001, a été retirée de la cote officielle de la B ourse de Luxem bourg le 4 ja n v ier 2001. La réalisation du por te feu ille im m o b ilier d e cette Sicav créée en 1989 se poursuit activem ent, et les liquidateurs estim ent que tout sera clôturé dans le courant de l'année. En m ai 200 1 , Im m o -R o y al avait procédé à une prem ière distribu tion de liquidités à ses action naires par le biais du rachat d ’un q uart de ses actions.
Option verticale pour Clearstream
Deutsche
Entre continuer à faire la route seu le , ad o p ter u n e d ém arch e "h o rizo n ta le" de rapprochem ent avec sa g ran d e co n c u rre n te
A Euroclear ou une approche "ver ticale" de prise de contrôle par D eutsche Bôrse, déjà actionnaire à 50% , C learstream a finalem ent penché pour cette dernière solu tion. Son C onseil d 'A d m in istra tio n , réuni le 7 décem bre, a ainsi chaudem ent recom m andé aux actionnaires de Cedel International (qui repré sentent les 50% restant du capi tal de C learstream International) d'entrer en négociations exclu sives avec D eutsche Bôrse. U ne orientation qui fait suite au rejet de la proposition de Euroclear qui, selon A ndré Roelants, CEO de Clearstream , "ne rencontrait p a s nos objectifs, que ce so it en te rm e d e va lo risa tio n n i de structure de la nouvelle entité. Il fa lla it que D eutsche B ôrse so it vendeur de ses parts, ce qui n 'était p a s le cas dans les condi tions proposées". La valorisation de C le arstream p ar son D irecteur atteignait 3 m illiards d'Euro. C 'est dans un "consensus général" que la décision a été prise, l'actio n n ariat de C edel étan t p a r aille u rs larg em en t représenté dans la constitution du Conseil d'A dm inistration de Clearstream . A ux yeux de M. Roelants, outre la réalisation de synergies à hauteur de 180 m il lions d'E uro par an, cette option choisie est "la p lu s pragm atique, rationnelle et pro m e tte u se", dans la m esure où il n'y a pas de "dou b lo n " en tre les activ ités de C le arstream et ce lles de D eutsche Bôrse. D 'autant plus qu'elle sem ble garantir le m ain tien du q u a rtie r g én éral de C le arstream à L uxem bourg. "U ne p la c e fin a n c iè re telle que le L uxem bourg ne p e u t de toute fa ç o n p a s s e perm ettre d e voir réduites des activités de l'im por tance de celle d e Clearstream . N 'oublions p a s non p lu s que toutes les grandes banques, au niveau in tern a tio n a l, sont concernées, et b e a u c o u p ont investi depuis p r è s d e 30 ans. Il est norm al qu'elles y retrouvent leur intérêt aussi". Voilà donc qui m et un term e à plusieurs m ois de spéculation. N ul doute que la voie vers cette issue a grandem ent été déblayée avec le départ forcé de A ndré Lussi, pris dans la tourm ente de "l'affaire R é véla tio n s ". E carté, dans un prem ier tem ps, au m ois de m ai, l'ancien A dm inistrateur-délégué est, d'ailleurs, finalem ent parve nu à un accord à l'am iable avec Clearstream pour une séparation d éfin itiv e. U n ac co rd "par consentem ent m utuel", sans que les détails n'en soient précisés dans le com m uniqué politique m ent co rre c t d iffu sé le 12 décem bre, à l'occasion duquel R obert R. D ouglass, Président
du Conseil d'adm inistration de C learstream International, a sou ligné le rôle de M. Lussi, "archi te cte d 'u n e so c ié té m oderne, d y n a m iq u e e t très e stim é e ", regrettant "personnellem ent qu'il a it fa llu en venir à prendre de telles décisions et que des soup çons de blanchim ent d ’argent s a n s aucun fo n d e m e n t aien t entraîné le départ de M. Lussi".
Tango TV sur satellite
Le dernier conseil de gouverne m ent de l’anée 2001 a ém is un avis favorable à deux dem andes de c o n c essio n s de la société E veryday M edia S.A. portant sur la transm ission par satellite du program m e de télévision " Tango TV" (qui fait déjà l'objet d'une c o n c essio n p o u r program m e luxem bourgeois par câble), et pour un program m e de radio " Tango R adio " à transm ettre par câble, alors qu'il est actuelle m e n t d iffu sé un iq u em en t via Internet (voir l ’interview de M. B in tz dans le précéden t paperJam ).
Promotic a déménagé! Leurs nouveaux bureaux sont au 16 de la rue G lesener depuis le 1er D écem bre 2001. Les num é ros de fax et de téléphone restent les m êm es: 49 68 81 et 49 68 90
Internet sur le câble à Walferdange La T é léd istrib u tio n de W alferdange en collaboratio n avec C egecom S.A. lance sur le m a rch é luxem bourgeois l ’Internet à haut débit à travers le câble de télédistribution.(CATV1P). L a technologie CATV-IP (C o m m u n ity A ntenna Televi sion) perm et l’accès Internet ju s q u ’à 1 M bps, 16 fois plus rapide que l ’accès Internet par ISDN. Le client surfe en utilisant son
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sentants du personnel, ce tte form ation en français ne nécessite aucun prérequis et abordera notam m ent la m onnaie nationale, les prix, les flu x économ iques et leur dynam ique, la quantification des flux, les relations internationales, l'Identification des flux reli ant l'entreprise et son environnem ent, leur prise en com pte dans la com ptabilité générale, les bases de l'analyse financière, la com ptabilité générale et la gestion ainsi que la prise de décision dans l'entreprise. Inscriptions en ligne sur w w w .cepl.lu - Infos: 44 40 91 1, fax: 44 40 91 250, form ation@ cepl.lu
Spiral, réseau d 'excellence des professionnels de l'inform atique, propose les form ations suivantes en ce d ébut d'année: Nouvelles form ations E-business: - Le com m erce électronique: enjeux, services et technologies, le 22 janvier; - Les enjeux d'X M L p our l'e-business, le 30 janvier; - Ecole e-business, M odule 1: Analyse et conception e-business (Choix stratégiques et co nce p tio n d 'un business plan "e-busin ess", C onception d'ap p lica tio n e-business, Environnem ent jurid i que et de sécurité), les 5, 6, 20, 21, 26 et 27 février. Evaluation- am élioration des processus d'ingénierie des systèm es d'inform ation: - OWPL: dém arche d'évaluation et d'am élioration des pratiques logicielles pour les petites structures, le 25 janvier; - Simplifier et m aîtriser votre systèm e docum entaire, les 21 et 22 février; - Cycle Amélioration des processus logiciels: Initialisation d'un e dém arche d'am élioration de processus logiciels (31 janvier), D éfinition et organisation d 'u n program m e d'am élioration des pro cessus logiciels (28 février). Ingénierie orientée objet, d 'U M L à Java: Ecole Java et U M L sur 8 jours, à partir des 26 et 27 février (Cours UML, Expression des besoins). Infos : D om itille D am bournet, spiral@ spiral.lu, 42 59 91 366, fax: 42 59 91 301, www .spiral.lu
Au rayon des sém inaires de form ation professionnelle continue organisés par la C ham bre de Com m erce à l'H ôtel Sofitel, on retrouvera: Gestion et développem ent des ressources humaines: - M a rk t- und kundenorientiertes Qualitâtsm anagem ent in der beruflichen Weiterbildung. le 11 janvier; - Effiziente K undengewinnungsstrategien im B ildungsm anagem ent, les 24, 25 et 26 janvier. C om m ercial et m arketing: Techniques de vente pour délégués-com m erciaux, les 7 et 8 février. Relations sociales et professionnelles: Qualité et efficacité au téléphone, les 4 et 5 février.
Les prochains sém inaires de form ation du Learning & Education Institute de PricewaterhouseCoopers: - Aspects opérationnels de la gestion de sociétés holding et de Soparfi, les 24 et 25 janvier; - Responsabilité des principaux intervenants et prestataires de services, le 31 janvier; - Asset et risk m an ag em ent (en collaboration avec APTim um Conseil), les 5 et 6 février; - Introduction à la fonction d'agent de transfert, le 7 février; - Fiscalité des OPC, le 8 février; - TVA des sociétés holding, le 12 février; - C om ptabilisation d'instrum ents dérivés, du 13 au 15 février (après-midi). Infos: Jean-Denis H enrotte ou Karine Roche, karine.roche@ lu.pwcglobal.com , 49 48 48 6007, fax: 49 48 48 6901, w w w .p w cglobal.com /lu
Le Milia, "the w o rld 's interactive content m arket place" aura lieu du 4 au 8 février au Palais des Festivals à Cannes. C om m e cha que année, les nouveautés en matière de divertissem ent interac tif, broadband, w ireless m edia et télévision interactive seront dévoilées dans l'exposition même, et développées dans le cadre des conférences "Think.tank sum m it". Renseignem ents w w w .m ilia.com ■
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ordinateur qui est branché sur la p rise de té léd istrib u tio n . La transm ission de l’Internet su r le câble n ’influence en aucun cas la qualité de la télévision et les résidents de W alferdange peu
v en t surfer su r l ’In tern et et regarder la télévision en m êm e tem ps. Le client peut choisir entre quatre abonnem ents diffé rents. Le grand avantage à part la vitesse d ’accès est 1’ "always-on”
Euro: impact limité sur !'inflation selon la BCL et le Statec
L 'im pact du passage à l'Euro sur l'indice des prix à la consom m a tion luxem bourgeois devrait être lim ité. A u cours de la période entourant le basculem ent vers l'Euro fiduciaire, plusieurs déve loppem ents des prix sont pos sibles. Certains sont sim plem ent en relation avec l'évolution g én é rale de l'inflation et intervien draient indépendam m ent de l'in troduction de la nouvelle m o n naie. En revanche, d'autres ajus tem ents sont directem ent liés à la transition du LUF vers l'Euro. Dans une prem ière étape, l'étude conjointe est ciblée sur la quanti fication des m ouvem ents de prix qui sont directem ent liés au b as culem ent, en élim inant tous les autres facteurs. Ces effets sont extrêm em ent difficiles à isoler e m p iriq u e m en t de l'év o lu tio n g én é ra le de l'inflation. Par conséquent, ils ont été sim ulés par le biais de différents scéna rios fournissant une fourchette de résultats possibles. L'analyse est basée sur plus de 7.000 prix individuels prélevés par le Statec en octobre 2000 pour le calcul de l'indice des prix à la consom m atio n harm o n isé (IP C H ) et national (IPCN ). Les règles o ffi cielles de conversion stipulent q u ’un prix en Euro est équiva lent au prix en LUF divisé par le taux d e conversion officiel et irrévocable de 40,3399 et arro n di à la deuxièm e décim ale. Si les règles de conversion sont appli quées strictem ent, aucune aug m en tatio n ou dim in u tio n des prix, en m oyenne, ne devrait avoir lieu. Toutefois, les prix ne sont pas distribués de m anière uniform e et, dès lors, des m ou vem ents de prix peuvent être o b serv és. L 'étude indique un effet to tal de -0 ,001% p o u r l'IP C H , et de + 0,021% p o u r l'IPC N , soit un im pact négli geable. Par ailleurs, l'étude a p rin c ip alem en t porté su r les
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effets de prix qui ont pour origi ne la conversion des prix dits attractifs. Ceux-ci englobent les prix psychologiques, c'est-à-dire se term inant par les chiffres 9, 95 et 98, les prix fractionnels (faciles à payer) et les prix ronds (m u ltip le s de 100 LU F). En octobre 2000, la part des prix psychologiques était de 16,5%, celle des prix fractionnels de 52,5% , les autres prix étant d éfi nis com m e ordinaires. Dans un scén ario "de base", les prix attractifs rem plissant les critères définis ci-dessus sont arrondis au prochain niveau attractif en Euro, vers le bas si la dernière décim ale en Euro est com prise entre 0 et 4, vers le haut si cette décim ale est com prise entre 5 et 9. Tous les autres prix sont arrondis au cent le plus proche. L'étude montre un im pact du b ascu lem en t vers l'E uro sur l'IPCH de 0,09% et de 0,10% sur l’IPC N . Par conséquent, ces résultats prélim inaires font état d'un effet relativem ent limité. Dans un scénario "pessimiste", les prix attractifs sont systém ati quem ent arrondis au prochain prix attractif supérieur. Tous les autres prix sont arrondis au pro chain cent supérieur . Il en résul te un im pact du basculem ent vers l'E uro de 0,61% sur l'IPCH et de 0,53% sur l'IPCN. Ces résultats sont en ligne avec ceux o b te n u s par d 'au tres banques centrales de l'Euroystèm e pour d es scénarios pessim istes. C om m e ces im pacts sont "pessi m istes", ils représentent le pla fond de ce à quoi on peut s'at tendre. L 'étude a égalem ent dém ontré que certains effets dus au basculem ent vers l'Euro fidu ciaire se sont déjà m atérialisés. Une indication de ce phénom ène nous est donnée par l'augm enta tion du pourcentage de prix pré sentant des décim ales en LUF, qui est passé de 6,6% en octobre 2000 à 11,9% en octobre 2001. Le suivi de l'évolution effective des prix est toujours en cours et le m ode de conversion des prix attractifs en Euro effectivem ent intervenu est analysé, afin que soit dégagés les règles et les taux de conversion réellem ent appli qués.
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qui se traduit p ar une facturation liée, non pas à la durée d ’utilisa tion, m ais à un prix fixe par m ois. L’ab o n n e m e n t d ’en trée com m ence à un prix de 25 Euro par m ois. C egecom annonce par ailleurs, dès cette année, une gam m e de services encore plus im portante p o u r le grand public.
Materna et Netsize collaboreront au Benelux Les deux sociétés,qui o nt établi en 1999, dans plusieurs pays, des p la te-fo rm e s S M S in d é p en dantes des o pérateurs, ont décidé d'agir co n jointem ent sur le m ar ché "Internet m o b ile". La co lla boration perm et aux deux socié tés de se co n cen trer sur leurs bran ch e s d 'a c tiv ité s les p lu s im p o rtan tes et leurs co m p é tences vitales. M aterna livrera des systèm es b ack-end aux o pé rateu rs d e té léco m m u n ic atio n m obile et à plusieurs partenaires stratégiques. N etsize sera char gée du m arché de B2B et de la connectivité d e réseau. C ette col laboration p erm ettra égalem ent d'assurer une introduction rapide et flexible des nouvelles techno logies m obiles telles que SM S fixe, EM S et M M S sur le m arché de B2B.
Mobile Services Package
Econocom , un des leaders eu ro péens de g estio n d 'in frastru c tu res et d e réseau x in fo rm a tiques, lance un nouveau service T élécom p o u r les entreprises: le M o b ile S erv ices Package. En B elgique, plus de 600.000 per sonnes u tilisen t le G SM dans un co n tex te p ro fessio n n el. Ce nom bre est en constante évolu tion avec un potentiel de 2 m il lio n s d 'u tilisa te u rs. D an s de nom breux cas, l'usage croissant de G SM a provoqué une au g m entation anarchique des com m andes en m obilophonie, et cela sans procédure fixe, ni m êm e une vision claire de l'ensem ble. Pour répondre à cette problém a
tiq u e, E co n o co m p ro p o se le "M o b ile S e rvices P a cka g e". C ette nouvelle offre s'adresse aux entreprises qui ont à g érer un parc "m obile" de plus de 200 portables et perm et une réduc tion globale des coûts engendrés p ar leur utilisation au sein d'une entreprise. Trois étapes sont pro posées: un audit sur l'activité "m o b ilophonie" de l'entreprise (q u els sont les b eso in s, les u sages, les coûts en m atière de G SM ?); ensuite la rédaction d'un rapport détaillé de la situation p ar un consultant télécom , qui p ro p o se d es p o ssib ilités de m anagem ent et de réduction des coûts; et en fin la gestion au jo u r le jo u r d u parc m o b ilophone (co m m an d es d 'ap p areils, suivi d es co m m an d es, g estio n des options, im putation par cost cen ter, statistiques, analyses régu lières...) Les offres profession nelles proposées par Econocom p erm ettent de p asser d'une p oli tique d'achat ponctuel à un inves tissem ent m aîtrisé. L'entreprise dispose à la fois d'outils de p ré vention et de suivi p o u r contrôler ses co û ts, les co llab o rateu rs qu an t à eux, bén éficien t d'abon nem ents et de services adaptés à leur utilisation du portable.
Arcelor: c'est pour mars !
O a r c e lo r
L es P résid en ts d es G roupes A ceralia, A rbed et U sinor ont co n firm é le 12 décem bre 2001 à Luxem bourg que leurs C onseils d ’A dm inistration ont recom m an dé aux actio n n aires des trois sociétés d ’ap p o rter leurs titres aux offres publiques d ’échange d ans les pays dans lesquels les offres seront ouvertes en vue de constituer le nouveau Groupe. La clôture de ces offres est p ré vue p o u r fin février 2002. Dès que leur résultat sera constaté, le nouveau G roupe sera coté su r les places de M adrid, Luxem bourg et Euronext (Paris, Bruxelles). L e n o u v eau G ro u p e, b aptisé A rcelor (term e prononçable dans toutes les langues et donc identi fiable dans tous les pays où le G roupe sera présent, et représen ta tif de la vo lo n té d ’in tég rer l’expérience et le savoir-faire des trois sociétés d ’origine: ARbed, A C E raL ia et U sinO R ) devrait
être o p ératio n n el fin fév rier début m ars 2002. G uy D ollé (exU sin o r), P résident de la D irectio n G én érale, a ap p elé l’ensem ble des salariés du futur G roupe à m obiliser leurs savoirfaire et leurs cultures diverses pour le faire vivre dès le prem ier jour.
Interconnexion: l'EPT devra revoir ses tarifs La D irection de l'Institut L ux em bourgeois de R égulation a décidé, lors de sa réunion du 20 déc em b re 20 0 1 , de ne pas ap p ro u v er les m o d a lités de l'offre technique et tarifaire d'in terconnexion pour l'année 2002 proposées en version prélim inai re par l'Entreprise des Postes et T é léco m m u n ic atio n le 6 d é cem bre 2001. L'ILR a accordé à l'EPT un délai com plém entaire ju sq u 'a u 1er m ars 2002 pour fournir des données et d o cu m ents liés à l'offre de référence. Pour d es raiso n s te ch n iq u es, l'application de ces m odalités est tout de m êm e assurée de m aniè re provisoire, l'Institut se réser vant ensuite le droit d 'exiger une application rétroactive des dis positions finalem ent retenues.
Mercedes-Benz Luxembourg goes Mobile !
M ercedes-B enz Luxem bourg a m is en oeuvre début décem bre un m oyen de c o m m u n ic atio n nouveau et m oderne. G râce à la m ise en place d ’un centre-S M S M ercedes-B enz est dès à présent en m esure d ’envoyer des m es sages et in fo rm atio n s à ses clients disposant d ’un téléphone m obile. Le but de cette initiative est de ne plus déranger le client p ar un en tretien téléphonique in c o m m odant, m ais de d o n n e r au client la possibilité de d écid er à quel m om ent il désire lire le m essage! D ans un p re m ie r tem ps u n iq u e m en t le serv ic e après-vente propose cette nou-
Production industrielle: bon troisième trimestre 2001 (+2.6%) malgré les turbulences internationales Selon les données du Statec sur l’activité dans l’industrie et la construction pour le troisièm e trim estre de l’année 2 0 0 1, l ’acti vité industrielle au Luxem bourg a connu son second recul trim es triel co n sécu tif. C o rrig é des variations saisonnières, le recul enregistré est de 0,8% au troisiè m e trim estre 2001 par rapport au trim e stre précédent. Pendant cette m êm e période, la sidérur gie a pu augm enter sa produc tion de 1,3% tandis que dans l’ensem ble du secteur industriel - hors sidérurgie - l’activité a stagné. En glissem ent annuel, c ’est-à-dire par rapport au même trim estre de l’année 2000, la production totale de l’industrie luxem bourgeoise est encore en au g m en tatio n de 2,6% (3,4% pour la sidérurgie), alors que, à titre de com paraison, la produc tion industrielle a baissé de 0,9% dans l'ensem ble de l’Union euro péenne et de 0,5% dans la zone Euro. L’analyse par branche fait apparaître de fortes divergences en te rm es d ’activité. D ans la m oitié des dix-huit branches, la variation de l’activité par jo u r ouvrable au troisièm e trim estre (par rapport au m êm e trim estre de l’année 2000) a été supérieu re au taux de croissance moyen. Parm i les branches dont les taux de croissance ont été les plus élevés, notons tout particulière m ent la hausse de la production de m atériel de transport et autres industries (+55,8% , due avant to u t à l ’élarg issem en t de la g am m e de production d ’une e n tre p rise im portante), les m a ch in es et équipem en ts (+ 20,8% ), l’extraction de pierres (+ 18,0% ), la chim ie (+17,9% ), les boissons et tabacs (+16,1% ) et les équipem ents électriques et é lectro n iq u es (+ 14,1% ). D ans quatre autres branches, le taux de variation de la production a été supérieur ou égal au taux m oyen (co m m e la sidéru rg ie avec + 3.1% ). D ans huit branches, la production a dim i nué, notam m ent pour le verre et la céram ique (-8,2% ), le travail
velle possibilité. Ainsi il est pos sible de faire parvenir un m essa ge au client p ar exem ple lorsque l’atelier au ra term iné son véhi cule ou lorsque les pièces déta chées seront arrivées. La technique du SM S n ’est pas (en co re ) l ’affaire de tout le m onde. A insi les clients peuvent
des métaux (-9,0% ) et la prem iè re tra n sfo rm atio n de l’acier, métaux non ferreux et fonderie (-17,5% ). A u cours des n e u f pre m iers mois de l’année en cours et en com paraison avec la m êm e période de l’année précédente, le coût salarial unitaire (CSU ) a augm enté de 2,2% dans l’en semble de l’industrie. H ors sidé rurgie, cet in dicateur de com pé titivité s’est d égradé de 3,4% , alors que dans le sous-secteur de la sidérurgie, les coûts salariaux par unité produite ont pu être com prim és de 3,4% . Le même indicateur s ’est fortem ent dété rioré dans la construction luxem
décider eux-m êm es s ’ils aim e raient profiter de ce service ou non. M ercedes précise que ce service ne sera pas utilisé p o u r envoyer des m essag es p ro m o tio n n els. U ne autre nouveauté peut être v isitée sur le site w w w .m ercedes-benz.lu dans la rubrique
bourgeoise (6,6% ). L a produc tio n dans le secteu r de la construction - m esurée sur base des heures travaillées dans les entreprises résidantes du grosoeuvre et du génie civil - a connu une hausse de 2,5% au cours des n e u f prem iers m ois de l’année en cours, contre 4,2% en l’an 200 0 . L es d eu x co m p o santes du secteur ont cependant co n n u d es é v o lu tio n s d iv er gentes. L’activité dans le bâti m ent a sensiblem ent augm enté (+13,5% ) , tandis que dans le génie civil, la production a recu lé (-7,9% ).
" C ontactez-nous". A cet endroit, le v isiteu r p o u rra se faire envoyer l’adresse, le num éro de téléphone et de fax ainsi que l ’adresse Internet de M ercedesB enz Luxem bourg su r son télé p h o n e m obile. C es d o n n ées sero n t ainsi d isp o n ib les dès besoin.
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Past&Future 051
KBL choisit ManTech L a K redietbank S.A . L u x em bourg a choisi l'intégrateur européen M anTech S ystem s Solutions C orporation (M SSC) p our réaliser, sur deux ans, la refonte de ses bases de données. Dans le cadre de cet accord, M anTech convertit pour K B L les bases de données ID M S exis tantes vers DB2. A u term e du projet, la base de données IDM S sera abandonnée et D B2 sera la principale base de données de KBL, ce qui perm ettra d'une part
Nouveau siège social pour Rollinger Walter
L 'en tre p rise R ollinger W alfer S.A. est active dans le dom aine de la construction: chauffage, san itaire, toiture, m en u iserie, bien-être et agrém ent (piscines, s a u n a s...) et enfin "P assivhaus”, à savoir la réalisatio n de constructions écologiques, ainsi que des chauffages fonctionnant à l'énergie solaire. L'entreprise em ploie aujourd'hui 200 colla borateurs, et com pte encore se d év e lo p p er dans les m ois et années à venir. Il faut noter que le siège social a concouru au Prix de l'A rchitecture 2001 (voir article dans ce num éro).
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de m inim iser les coûts liés au développem ent de nouvelles applications et d'autre part de lever les lim itations entraînées p ar l'utilisation de systèm es plus anciens.
vitrine dans un endroit straté giq u e d 'une ville coûtera bien m oins cher qu'un loyer com m er cia l à ce m êm e endroit", dixit B ernard-M ichel Perrot, m arke ting m anager à Luxem bourg.
La "Cyber Vitrine": Internet dans la rue...
Nouvelle équipe pour la JCE
L a société française Focadine (Tours) a récem m ent présenté à Luxem bourg sa "C yber Vitrine", qui débarque au G rand-D uché avec son écran extra plat muni d'un clavier tactile, le tout s'inté g ra n t esth étiq u em en t dans le visuel de la vitrine des réseaux de vente et agences. C ette Cyber V itrine - et sa petite sœ ur "Cyber Console", qui se trouve elle non sur la vitrine, m ais à l'intérieur des m agasins - a déjà perm is à plus de 200 ac teu rs français (im m obilier, agences d'intérim , secteur touristique) de conquérir de nouvelles parts de m arché, d'exploiter au m axim um chaque contact avec les clients et de se différencier par l'excellence du niveau de service et la personna lisation du contact. En clair, il est 22h, vous passez devant une agence im m obilière, ferm ée bien sûr: vous pouvez quand m êm e, grâce à la cyber vitrine, avoir accès à ses offres via le clavier, qui com m unique avec une unité centrale, le tout pou vant être relié à un site web. Vous pouvez donc consulter les offres (m ises à jour, plusieurs agences pouvant être connectées su r un seul serveur), envoyer un e-m ail à l'agence pour réserver ou poser une question, ... ou com poser votre b o u q u et de fleurs, insérer une adresse de livraison et payer directem ent. La cyber console peut quant à elle s'avérer très utile dans un centre com m ercial pour présen ter un plan des boutiques ainsi que leur offre, et im prim er ces données. Certains com m erçants ont vu, selon F ocadine, leur chiffre d'affaires augm enter de 30% grâce à ces services, qui rendent la boutique accessible 7 jo u rs sur 7 et 24 h sur 24 aux gens qui ne p o ssè d en t pas Internet et aux gens de passage. "E nfin, d isp o ser d 'u n e cyber
La Jeu n e C ham bre E conom ique de Luxem bourg a p résenté sa "n o u velle" équipe 2002: Sabine P atty n , P résid en te N atio n ale, O livier G astebois, R esponsable de l ’In te rn atio n a le, P h ilip p e C orbard, T réso rier, C h ristè le Patel, R esponsable F orm ation, Eric P reu d ’hom m e, R esponsable D év elo p p em en t, L u c S ch ram , S ecrétaire G én éral, O liv ier Kettler, Past P résident. La photo p résente certaine m em bres du C o m ité N atio n al avec le P résident M ondial de la Jeune C ham bre M. G eorges B ouverat, lors de sa visite le 27 septem bre 2001 (D e gauche à droite: Luc Schram , Sabine Pattyn, O livier G asteb o is, O liv ier K ettler et G eorges B ouverat).
Une ASSEP à compartiments multiples pour Dexia Le G roupe D exia se m et à l'assu rance d'épargne pension p o u r ses em p lo y és, en créan t D ex ia Pension Fund, p rem ier fonds de pension luxem bourgeois présen tant une structure à co m p arti m en ts m u ltip les sous fo rm e d ’u n e A sso ciatio n d ’E p arg n e Pension (A SS E P ). A u sein de son p rem ier com partim ent, ce fonds vise le financem ent des rég im es de p en sio n s c o m p lé m entaires des em ployés du g ro u pe D exia à Luxem bourg. Il p er m et en outre la m ise à d isp o si tion de com partim ents dédiés à des entreprises tierces, luxem bourgeoises et étrangères. D exia P en sio n F u n d est co m p atib le avec les p lan s à prestations d é fi nies et les plans à contributions fixes. Le lancem ent du deuxièm e com partim ent est déjà p rév u et
sera rap id em en t so u m is autorités de contrôle.
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Belgacom se retire de France... Selon R euters, Belgacom se reti rerait de France, victim e d'un e n v iro n n em en t co n c u rre n tie l tro p ag ressif. A p rès la ven te d'Infonie à Tiscali, ce serait donc la deuxièm e étape du retrait. Les am bitions de l'opérateur histo rique belge sem blent donc être revues à la baisse, que ce soit en B elgique, France, Luxem bourg ou aux P ays-B as...
Saint-Paul Luxembourg: 2,3 millions de visiteurs Le g ro u p e S ain t-p au l L u x em bourg, sur l’ensem ble de ses sites web, aura accueilli en 2001 p lu s d e 2,3 m illio n s d ’in ternautes et affiché plus de 22 m il lions de p ag es. Le site w w w .w ort.lu, avec une m oyenne de 78.900 visiteurs (2.629 par jo u r) arrive en tête, suivi par w w w .jobsearch.lu qui accueille une m oyenne de 41.079 visiteurs par m ois. En term e de pages vues, w w w .jobsearch.lu est lea d er avec u n e m oyenne de 623.322 pages affichées tous les m ois. Le site w w w .im m onew s.lu (21.491 v isiteu rs et 122.658 pages affichées m ensuellem ent) est lui aussi à signaler.
La famille Utopolis s’aggrandit Le groupe U topia S.A. a ouvert, m i-d écem b re, à L o n g w y son prem ier com plexe "propre" hors des frontières du G rand-D uché. O utre 7 salles et 1.130 p laces, le site de Saintignon, ancien haut lieu sidérurgique du Pays-Haut, o ffrira dès ce printem ps des p o s sibilités de restauration et d'achat de produits dérivés. Environ 9 m illions d'E uro ont été investis au total dans ce projet qui v ise u ne fréq u en tatio n an n u elle en tre 2 7 0 .0 0 0 et 350.000 entrées. P our l'an ecd o te, la p rem ière séance du 19 décem bre à 14 heures a rassem b lé... 243 per sonnes! ■
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Les nouveautés du Web luxembourgeois coordination, interfaçage avec les outils en place, gestion de la sécu rité) de ce site web à haute valeur ajoutée qui se veut "un outil perfor mant de consultation et de simula tion à la disposition des clients, des partenaires et des employés".
M-Pill vise à augmenter nous pré vient, sur le téléphone mobile et au moment approprié, de ne pas oublier de prendre ses m édica ment... On se connecte, on entre les données nécessaires dans un formulaire (numéro de téléphone, nom du médicament, durée du trai tement, heures de “reminder", zone horaire du pays). On envoie le for mulaire, et le tour est joué. Vainqueur aux “Ericsson Mobile Applications Awards" 2001, du prix du public.
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A w ww.nm g.lu/letter succède www.nmo.lu. Le NMO nouveau a pour mission d'informer et d'assis ter les acteurs concernés par les NTIC sur les mutations qu'elles engendrent. Comme la première version, le nouveau site du NMO diffuse une série d'articles, de chro niques, études...
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Le leader européen des assurances sur la vie vient de lancer une exten sion de son site web swisslife.lu. Auparavant statique et se canton nant à la présentation de la société, le site propose désormais aux visi teurs de calculer et imprimer les offres d'"assurance solde restant dû" et d'assurance pension, mais aussi, pour les clients entreprises titulaires d'un contrat d'assurance lié à des fonds d'investissement Swiss Flex-lnvest - d'abord leurs départements RH, puis bientôt leurs employés eux-mêmes - de visualiser et imprimer la situation de leur contrat, son historique, les dernières opérations effectuées sur le contrat, révolution de l'ensemble des fonds d'investissement dispo nibles et d'effectuer des demandes d'arbitrage.
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le cocktail, discussion autour d ’un verre
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et par Aleksandra Paszkowska
David Goldrake e t Ivano Andrasini
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Jean-Philippe Janus e t Jeff Benz
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La Bourse et lavie
La Bourse de Luxembourg à l’heure de la mondialisation
064 ->Luxembourg: àfond dans lesfonds Les fonds d ’investissement sont une mine d ’or pour le Luxembourg
070 ->e-Banking: vive le multicanal La banque en ligne sur le chemin de la maturité?
078 ->Multifonction ou spécialisé? Les prestataires de services de la Place financière dans un environnement tendu
084 ->Sélection des réponses au questionnaire... en ligne sur le site www.paperjam.lu
La Bourse de Luxembourg tient à faire valoir sa spécificité à l'heure de la mondialisation. De quoi envisager l'avenir avec optimisme... TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
Derrière ses lourdes portes bien gardées, avenue de la Porte Neuve, par les symboles anima liers du monde de la finance que sont le taureau et l'ours, la Bourse de Luxembourg vit dans la plus grande des sérénités apparentes les profondes m utations que connaissent les marchés finan ciers en général, et le paysage européen en particulier.
058 Dossier paperjam02.2002
Si, bien sûr, elle est prophète en son pays en ce qui concerne la cotation des actions luxembour geoises, elle rayonne aussi, tout de même, sur le plan international, grâce à la cotation de plus de 16.000 obligations internationales provenant de plus de 2.600 ém et teurs du monde entier (soit pas loin de deux tiers de parts de mar ché, sur le continent) et près de
5.500 organismes de placement collectif. Egalement active dans la four niture d'un certain nombre de ser vices informatiques à destination d'une centaine d'établissem ents financiers établis au Grand-Duché, notam m ent pour les déclarations sur les transactions et données financières relatives aux valeurs mobilières et OPC, l'institution ->
-> tire un avantage certain de cette pluralité. "Contrairement à beaucoup de places q u i sont presque exclusivement orientées actions, nous sommes ainsi moins vulnérables aux dépressions des m archés" explique ainsi Michel Maquil, Directeur de la Bourse de Luxembourg. Ainsi, si pour l'année 2001, les performances du marché actions ont, com m e partout ailleurs, été très mitigées (lire l'encadré page 061), la réorientation des investis sements vers le secteur obligataire a perm is à l'in stitu tio n grandducale, sur ce plan-là, de connaître, selon son directeur, “un des meilleurs crus". Une satisfac tion renforcée par de bonnes per formances réalisées en matière de vente d'inform ations financières, avec des produits de plus en plus perfectionnés, qui lui a permis d'atteindre son objectif de se posi tionner comm e un grand reven deur d'inform ations sur la Place.
BARRIÈRES RÉGLEMENTAIRES Mais, sans nul doute, le princi pal attrait de l'année a-t-il été ailleurs. Plus précisém ent dans l'évolution du positionnement de la Bourse de Luxembourg au sein de l'Europe des m archés. Car avec l'avènement, en septembre 2000, de la plate-forme Euronext, consacrant l'unification des sys tèmes de transaction des Bourses de Paris, Bruxelles et Amsterdam, l'inquiétude était légitim e, aux yeux de beaucoup d'observateurs, quant au sort réservé à la place boursière luxembourgeoise. Depuis le mois de décembre 1998, un accord de reconnaissan ce mutuelle avait déjà été signé entre les Bourses de Bruxelles, Am sterdam et Luxembourg, au travers d'un "Benelux cross-m em bership" qui a, au fil des mois, atteint la maturité. "L'année 2001 a clairement marqué la consécration de ce système de membres à dis tance en provenance des PaysBas ou de Belgique, qui ont g ri gnoté des parts de marché im por tantes", témoigne Michel Maquil. Aujourd'hui, sur les 85 sociétés de crédit ou agents de change m em bres de la Bourse de Luxem bourg, 28 sont des membres belges ou néerlandais, dont une demi-douzaine est parti culièrement active.
Restait à trouver com m ent concilier Euronext et cette alliance “bénéiuxienne", sachant qu'une fusion pure et simple n'a jamais été à l'ordre du jour des dirigeants luxembourgeois, soucieux de ne pas se voir diluer complètement dans un environnem ent où ils seraient devenus quantité négli geable. “Pour nous, la fusion n'est de toute façon pas du tout la seule solution envisageable en matière d'intégration de différents m ar chés" tient également à préciser Paul-François Dubroeucq, Direc teur des Relations Internationales à Euronext Paris. Pour de mul tiples raisons, les Bourses tiennent souvent à rester autonomes. Et très souvent, les produits négo ciés sur chacune des places sont différents et les opérateurs aussi. Mais ce n'est pas nécessairement toujours le cas, comm e en témoigne la fusion annoncée, en décembre, avec BVLP (Boisa de Valores de Lisboa e Porto). C'est pourtant ce scénario de “cross membership" qui se déve loppe de plus en plus entre les Places boursières. Et s'il ne per met pas forcément de réaliser des réductions de coûts, il atteint assurément d'autres objectifs. "Il est im portant qu 'il n 'y ait pas qu'une seule vision et qu'un seul objectif dans ce genre d'opéra tions, confirm e M. Dubroeucq. Notre démarche est d'être à la recherche de différents accords et de différentes solutions qui satis fassent les deux parties. L'intérêt est toujours double! Chacune des Bourses p e u t ainsi élargir la gamme des produits disponibles et la population de ses membres susceptibles d'accéder à la plate forme de négociations. C'est une dém arche assim ilable à des accords industriels passés entre deux partenaires qui veulent exploiter leur complémentarité". C 'e st ainsi que la Bourse de Helsinki a signé à son tour un tel accord de collaboration avec Euronext, le 26 septembre dernier, la mise en œuvre concrète étant prévue pour la fin de l'année 2002. C 'est donc aussi dans cet esprit-là qu'il y a maintenant qua torze mois, la Bourse de Luxembourg et Euronext ont signé, eux aussi, un accord de reconnaissance mutuelle et d 'ac cès réciproque pour leurs membres respectifs. Techniquement, tout est prêt
depuis quelques temps déjà, et des tests pilotes ont déjà été menés depuis la fin de l'année dernière. Pour autant, l'accès des m em bres de la Bourse de Luxembourg au système de négociation électronique unifié NSC (Nouveau Systèm e de Cotation) n'est pas encore défini tivement opérationnel. Il subsiste encore quelques barrières d'ordre réglementaire à franchir. Typiquement, la question se pose en effet de savoir dans quel le mesure les autorités de régula tion des marchés peuvent interve nir l'une auprès de l'autre en cas de litige sur une transaction... “Com pte tenu de la spécificité luxembourgeoise, les discussions sont un peu plus compliquées, car les principes de fonctionnement entre nos organes de contrôle et de régulation ne sont pas les mêmes" explique M. Dubroeucq. "Mais nous en sommes à une phase de 'fine tuning' qui devrait déboucher sur une mise en appli cation dans les prochaines semaines" assure, pour sa part, Michel Maquil.
PRIVILÉGIER L'INFORMATION L'avenir de la Bourse de Luxembourg ne pouvait pas, de toute façon, passer par une autre voie que celle-là. Ne serait-ce que parce qu'une place financière telle que celle du Grand-Duché, active dans le private banking à un tel niveau, ne peut pas se permettre de se contenter d'une institution boursière vivant en autarcie, sans aucune ouverture vers l'extérieur, en particulier vers ce qui consti tue, aujourd'hui, la première Bourse européenne (1.946 m il liards d ’ Euro de capitalisation boursière au 30 novembre 2001). "Luxembourg a parfaitem ent bien cerné les mouvements de globalisation des grands marchés, e t ce rapprochem ent avec Euronext n'est qu'une preuve de la volonté de ne pas s'isoler de ses partenaires européens" confirme Olivier de Jamblinne de Meux, Directeur de Banque Puilaetco (Luxembourg) S.A. et Président de l'Association des Professions de la Finance, Luxembourg (ex-Association des Agents de Change, Luxembourg). "Et même si l'initiative iX a échoué (NDLR: rapprochement entre -> paperjam 02.2002
Dossier 059
m cc -L U — -> les Bourses de Londres et de Francfort, qui était censé concurIQ77 rencer Euronext, mais qui ne s'est P P finalem ent pas concrétisé), on r 7 p e u t supposer q u 'il y en aura F = d'autres à l'avenir. C 'e st une M— bonne chose que ce genre de j 1 transition se fasse p a r étapes. De toute façon, je ne suis pas sûr qu'il existe une place de marché au monde où les traders se connais sent aussi bien qu'à Luxembourg, et connaissent autant leur propre marché, ce qui facilite le dénoue m ent des opérations. Peut-on se permettre de se passer à 100% d'intérêts locaux?" Car indépendamment de l'im portance d'un accès direct aux places de cotation, la transmission de la bonne information au bon moment est également primordia le. "S/ vous décidez de passer en direct afin de réduire les coûts, vous privez votre analyse de la somme d'inform ations qui existe. Mais pour que le correspondant avec qui vous travaillez vous donne des infos, il faut que vous lui passiez des ordres. Or, p o u r que vous lui passiez des ordres, il faut que vous disposiez de bonnes infos" résume M. de Jamblinne de Meux...
M ichel M aquil (Bourse de Luxembourg) La décision de Clearstream de passer, prochainem ent, sous contrôle de Deutsche Bôrse, aura-t-elle un quelconque im pact su r la Bourse de Luxem bourg? M ichel Maquil, son Directeur, estime que non. “Dans cette affaire, il y a plusieurs types de raisonnement, notam m ent celui de se demander, de manière générale, ce qui est bon pour une industrie: une inté gration verticale ou horizontale?
FIN DE LA LOI RAU: QUELLES CONSÉQUENCES? De l'information, adaptée et effi cace, il en faudra certainement pour franchir un nouvel écueil qui se présente face à la Bourse de Luxembourg, avec la disparition programmée de la "Loi Rau" d'inci tation à l'investissement, condam née à mort par la Commission européenne et dont l'exécution a toutefois été retardée d'un an par le gouvernement, dans la dernière version de la réforme fiscale pré sentée en fin d'année dernière. Certains prédisent un effondre ment supplémentaire de l'Indice LuxX, qui n'a certainement pas besoin de cela, les plus pessi mistes remettant même en cause la survie même du marché actions de la Bourse de Luxembourg. “Bien sûr, on peut s'attendre à ce qu'il y ait une baisse d'activité temporaire, mais ce ne sera certai nement pas la catastrophe annon cée. La Bourse saura s'adapter, et puis cela redonnera une nouvelle dimension à la cotation: les ->
060 Dossier
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En tant que Bourse, nous ne som m es pas directem ent concernés par l'infrastructure, car nous n'avons pas de parti cipation dans le systèm e de règlem ent-livraison. Il n'y aura donc pas d 'im p a ct financier direct sur la décision prise. Ce qui im porte pour nous, c'e st qu'il y ait une infrastructure sur la Place, qui soit active et fournisse des services aux valeurs mobilières cotées, et fonctionnant de manière interactive avec les membres de la Place. Il sem blerait que l'approche actuellement à l'étude puisse satisfaire l'ensem ble des besoins du marché. A partir du m om ent où un certain nombre de nos préoccupations sont satisfaites, il n 'y a pas de raison d'être inquiets". ■
-> investisseurs ne s'engageront plus en Bourse p o u r de seules rai sons fiscales mais, désormais, par conviction personnelle sur le profil et les performances d'une société. Les investisseurs seront plus 'conventionnels"' espère Olivier de Jamblinne de Meux. Bien sûr, du côté des autorités de la Bourse, on regrette ce choix de ne pas miser, à l'heure actuelle, sur d'autres systèmes qui pour raient favoriser l'investissement en valeurs mobilières. Car même si la Loi Rau n'a pas rempli ses objec tifs initiaux d'apporter à l'économie luxem bourgeoise un apport en capitaux massif, elle a tout de même eu un extraordinaire succès pour ce qui est de l'élargissement de l'actionnariat populaire. Et c'est un peu toute la Bourse qui en a profité, d'une certaine manière. “Et m êm e si, p o u r beaucoup, les investissements se portent sur des valeurs étrangères, forcément, on je tte aussi un coup d'œ il sur les valeurs luxembourgeoises" consta te Michel Maquil. Des valeurs luxembourgeoises qui, au fil du temps, ont cependant commencé à déserter la cote. La BIL et la BGL ont été les derniers exemples les plus marquants, mais que dire d'Arbed, qui ne sera bien tôt plus qu'un souvenir, avec la naissance d 'Arcelor; ou encore de l'avenir à la cote de RTL Group, qui est également incertain? "Mais ce n'est certainement pas parce que l'avantage de la Loi Rau disparait que tout va s'effondrer. Nous essayons donc d'intervenir auprès du gouvernement p o u r qu 'il y ait encore des incitants à l'inves tissement en Bourse. Nous avons de très belles valeurs à Luxem bourg, où il y a certainement de vraies perspectives. Les locaux aim ent bien investir dans des entreprises locales: c'est un fonde m ent que l'on retrouve partout! Une récente étude Nasdaq a mon tré que 80% des ordres boursiers donnés sur un titre proviennent d'un périmètre de 100 miles autour du siège de la société. Dans un contexte de globalisation, il faut aussi savoir penser à sa belle éco nomie locale qui a su faire de belles choses. C'est réellement un défi p o u r l'Etat et les Entreprises, mais aussi p o u r les intermédiaires finan ciers, les investisseurs e t la Bourse" plaide Michel Maquil, qui ne voit pas nécessairement, dans le manque de liquidités des valeurs luxembourgeoises cotées un han
dicap rédhibitoire: “l'une des grandes inquiétudes réside dans le sort des petites et moyennes entre prises cotées. Aux Pays-Bas, par exemple, elles sont une trentaine à avoir été retirées de la cote. Il faut s 'interroger sur cette frénésie de ne miser que sur les valeurs super liquides. Est-ce la meilleure des politiques? A nous de nous poser la question, car nos propres socié tés ne sont que des PME à l'échel le étrangère". Et Olivier de Jamblinne de Meux d'enfoncer le clou: “l'avenir de la
Bourse de Luxembourg n'est pas forcément plus noir que celui de Bruxelles, qui a aussi perdu bon nombre de ses valeurs ces dernières années. Le Luxembourg possède des entreprises qui ne sont pas encore cotées mais qui pourraient l'être et qui, ainsi, auraient leur place dans certains portefeuilles. Et à partir du m oment où il y a de la place dans un porte feuille, il y a un marché !" Reste à en convaincre les inves tisseurs et les opérateurs des mar chés financiers européens... ■
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E V O L U T I O N
2001: haut e t bas La Bourse de Luxembourg restait, ces dernières années, sur des perfor mances tout à fait remarquables: plus de 30% de hausse en 1996; près de 25% en 1997; encore 8% en 1998 et, surtout, près de 40% en 1999... L'année 2000 avait également bien commencé, avec près de 30% de mieux enregistrés fin juillet, avant que ne s'amorce le retournement de conjoncture qui a finalement ramené l'Indice LuxX un rien en deçà de son niveau de début d'année (-0,69%). Sans surprise, l'année 2001 n'a fait que prolonger le mouvement baissier et, au 30 décembre dernier, l'indice des valeurs locales de la Bourse de Luxembourg a accusé un repli de 19,6%, ce qui place l'institution grandducale dans une bonne moyenne en comparaison des autres performances enregistrées par ailleurs (-16% à Londres; -19% pour l'Eurostoxx 50; -19,8% à Francfort; -22% à Paris... mais -8% "seulement" à Bruxelles). Pourtant, l'an née avait bien commencé, avec un record historique à 1.506,14 points le 22 janvier... Le titre qui aura le plus souffert de la morosité ambiante aura été RTL Group, qui a perdu la moitié de sa valeur en douze mois, tombant de 87 Euro à 44,05 Euro... Parmi les autres valeurs de l'Indice les plus affectées, on trouve, outre Millicom, la seule valeur TMT (-46,7%), notamment les sociétés de prise de participation BGL Investment Partners (-25,2%), mais surtout Luxempart (-44,4%) et sa filiale à 66% Audiolux (-38,2%). Cette dernière, il est vrai, n'a pas été spécialement gâtée, puisque ses investissements se limitent à des participations dans RTL Group et la Société Européenne des Satellites qui, bien que s'étant élevée au rang de numéro un mondial des opérateurs satel lites, depuis le rachat de GE Americom finalisé à la mi-novembre, mais annoncé dès le printemps, n'a pas exceptionnellement "performé" en Bourse, s'affichant en recul de 23,4%. Le Foyer (-44,4%) aura été une des valeurs financières les moins gâtées, alors que KBL Ord. (-7,3%) et surtout KBL Priv. (+7,3%) ont été mieux portantes. A l'autre extrémité, c'est Arbed qui a le mieux surfé. L'autre entité en fusion, Arbed, a fait beaucoup mieux, puisque le titre sidérurgique, dans l'euphorie de la création de Arcelor, a progressé de 67,3%. Globalement, les échanges de Tannée ont atteint le volume de 2,42 milliards d'Euro, en repli de 14% par rapport à 2000. Le compartiment obligataire a représenté 67% des ces échanges contre 33% pour les valeurs à revenu variable. Avec 286 millions d'Euro d ’échanges, le compartiment des orga nismes de placement collectif s ’est fermement maintenu en réalisant 11,8% du total traité en 2001. ■
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Morosité économ ique ou pas: les fonds d 'investissem ent représentent toujours une m ine d'or pour le Luxembourg, leader européen en la m atière TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
064 Dossier
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L'inform ation est presque passée inaperçue. Q uelques lignes, seulem ent, dans l'exposé des m otifs du projet de Loi sur les im pôts. Elles annon cent la proposition de réduction de la taxe d 'a b o n nem ent de 0,06% à 0,05% concernant les orga nism es de placem ent co lle ctif (OPC) "qui, à ce jour, n ’o n t pas b é néficié de la p o litiq u e de réduc tion progressive e t p ru d e n te de la taxe d ’abonne m e n t entam ée à p a rtir du m ilieu des années qua tre-vingt-dix, p o litiq u e q u i a p o u r o b je c tif de con s o lid e r la c o m p é titivité des fo n ds installés au Luxem bourg to u t en préservant une recette fiscale en augm entation tendancielle". On est encore loin de l'a b olition pure et sim ple d'un e taxe que le Luxem bourg est le seul pays à entretenir, mais à considérer que pour tout che min, aussi long so it-il, il faut to u jo urs com m encer par un prem ier pas, cette avancée dans un dossier qui alim ente les passions depuis bien longtem ps peut être considérée com m e un signe fo rt d 'e n couragem ent, à d éfaut d'un aboutissem ent. L 'im p a ct purem ent m écanique et statique de c e tte décision, dans les recettes de l'Etat, a été évalué par le législateur à environ 62 millions d'E uro (2,5 m illiards de francs). M ais il sera évi dem m ent intéressant de mesurer, en contrepartie, les effets positifs auprès de prom oteurs de fonds qui établissent leurs fo n ds au Luxem bourg. Le fait que les revenus générés par cette taxe sont largem ent inférieurs aux revenus directs et indirects représentés par la croissance de l'in d u strie des fonds d'in vestisse m e n t au G rand-Duché a to u jo urs été un des argum ents de base avancés par les partisans de son abolition. "Quoi q u 'il en soit, il est nécessaire de trouver des solutions p o u r être toujours concurrentiels vis-à-vis d'autres p la ces, telle que Dublin, p a r exemple. C ette prem ière réd u ctio n ne co n stitue donc q u 'u n e sim ple étape en vue de co n tin u e r à rendre notre 'pricing' plus a ttra c tif encore" reconnaît Guy Legrand, l'actuel Président de l'A ssociation Luxem bourgeoise des Fonds d'in vestisse m e n t (ALFI), qui n'a pas encore précisém ent évalué l'im p a ct réel de la réduction de cette taxe, m ais s'a tte n d to u t de même à en ressentir les e ffets dès cette année. De quoi redonner un élan supplém entaire, donc, à une industrie qui a connu une croissance excep tionnelle ces dernières années, au point de ravir à la France, en 1999, le leadership européen.
sim ple p o u r le Luxem bourg de se m on tre r p e rfo rmant, com pte tenu de sa p o sitio n centrale e t de sa culture m ulti-nationale. Et pu is la création de n o u veaux pro d u its est assez facile e t p e u t se faire désormais en l'espace de quelques semaines, alors q u 'il fallait parfois ju sq u 'à six m ois p o u r le faire auparavant" analyse Sylvie Allen-Petit, co fo n d a trice et m anaging d ire c to r de Lissa Luxembourg Investm ent Strategies, spécialisée dans l'adm inistration de fonds d 'investissem ent (1 milliard de dollars sous gestion pour 2001), une des rares sociétés de ce secteur à être resté ->
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D I R E C T I V E S
Légiférer au plus vite Le 4 décem bre dernier, le Conseil Ecofin des ministres des Finances de l'U E a enfin adopté deux directives su r les organismes de place m ent harmonisés (OPCVM), qui constituent l'une des principales priorités du plan d'action de Bruxelles p o u r les services financiers. La prem ière directive supprim e les barrières à la com m ercialisation transfrontalière des parts OPC, en élargissant l'éventail des actifs dans lesquels ils peuvent investir aux dépôts ban caires (fonds de trésorerie), les instrum ents du m arché monétaire, les produits financiers déri vés et les parts d'autres OPC (fonds de fonds). La seconde directive donne aux sociétés de gestion un “passeport européen” leur perm et tant d 'op é re r dans toute l'Union, et élargit le cercle des activités qu'elles sont autorisées à exercer en tant que services accessoires. Elle vise égalem ent à renforcer la protection de l'in vestisseur, notam m ent au travers d'une notion de prospectus sim plifié qui fournira des infor m ations plus accessibles e t plus facilement compréhensibles. "Il est maintenant im portant de transform er au
25% DES ACTIFS EUROPÉENS
plus vite les dispositions de cette directive en une Loi au Luxembourg. Cela montrera le pro
Le pari initié au début des années 80, avant m êm e que ne soit publiée la prem ière réglem enta tion com m unautaire en m atière d'O P C en 1985, a donc été gagné, le Luxem bourg s'é ta n t octroyé, au travers d 'u n e législation m oderne et souple, une réelle longueur d'ava n ce sur les places con currentes. "Le succès tie n t aussi dans un effet boule de neige co n sé cu tif à la rem ontée des Bourses au d é b u t des années 90. Les gens se sont rendus co m p te q u 'il leur é ta it possible, au travers des Sicav, d 'o b te n ir des rendem ents meilleurs que leurs traditionnels Livrets A. Il é ta it ensuite plus
fessionnalism e de la Place et nous perm ettra d'être fins prêts pour accueillir les prom oteurs désirant venir ici. Je pense que nous devrions être dans la tête du peloton en la matière, car le pays a déjà prouvé par le passé qu'il savait aller vite sur de tels dossiers. On a déjà des proposi tions concrètes d'adaptation et de transposition de ces textes européens" com m ente Guy Legrand, le Président de l'ALFI. ■
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indépendante et qui a, depuis le m ois de sep tembre, élargi son dom aine de com pétence à celui de conseil en opérations financières. Ce succès du secteur des fonds d 'in vestisse m ent lui donne, aujourd'hui, un poids non néglige able dans l'ensem ble de l'économ ie luxem bourge oise. En 2000, selon les chiffres du dernier rapport établi par le C om ité pour le Développem ent de la Place Financière (CODEPLAFI), 7.000 emplois, directs ou indirects, étaient concernés; la part dans la production nationale s'élevait à 5,1% , avec des revenus de près de 2 milliards d'Euro (83 milliards de francs); la contribution au Produit Intérieur Brut était de 6,8% , avec une valeur ajou tée estim ée à 1,39 m illiards d'Euro (56 milliards de francs) et celle aux recettes fiscales de 13,5% à 861 m illions d'Euro (35 m illiards de francs). Autres chiffres, plus récents: au 31 octobre 2001, le patrim oine global net des OPC luxem bourgeois représentait quelque 25% des actifs cum ulés en Europe, avec un m ontant de 877,245 m illiards d'E uro (35.388 milliards de francs), pra tiquem ent stable d epuis le début de l'année. "Mais le nom bre de p ro d u its est en augm entation, ce q u i m ontre la bonne santé du m arché" consta te Guy Legrand, qui vo it d 'un très bon œil la m ul tip lic ité des produits en vogue ou appelés à l'être: les hedge funds, les fo n d s de hedge funds, les real Estate Funds, les Venture Capital Funds ou enco re les Exchange Trade Funds qui, bien q u'étant é troitem ent liés aux perform ances boursières, n'en gardent pas m oins un grand attrait auprès des prom oteurs. Clairem ent, les équipes marke ting et de développem ent des banques et prom o teurs ne chôm ent pas. ->
Guy Legrand (Président de l'ALFI) "La form ation est une des priorités à venir p o u r l'ALFI. Il est im portant de p o u vo ir attirer des ressources humaines dans le secteur des fonds. Nous som m es en train de préparer toute une série d 'articles à paraître dans les journaux uni versitaires ou dans la presse spécialisée.
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Nous serons également présents sur les cam p us universitaires. D'une m anière générale, l'in dustrie des fonds semble m oins vulnérable que d'autres secteurs financiers: sa pérennité est assurée p o u r les prochaines années, et elle offre des perspectives de carrière intéressantes,
Quelles taxes pour quels OPC ? L'article 108 de la loi m odifiée du 30 mars 1988 rela
une stabilité e t un développem ent non négli geables, sans oublier un a ttrait technique cer tain. Il n 'e st donc pas im possible que, prochai nement, des spécialistes issus d'autres secteurs
tive aux organismes de placem ent collectif a donc été
viennent nous rejoindre... Actuellem ent, les res
retouché dans la réform e fiscale engagée p a r le gou
sources so n t très limitées, p u isq u 'il faut aussi
vernement, le taux de la taxe d ’abonnem ent annuelle
assurer la gestion des activités au quotidien. Il
(dont la base d'im position est constituée p a r la totali
est donc vital de hiérarchiser nos actions". ■
té des avoirs nets des OPC évalués au dernier jo u r de chaque trimestre) due p a r les organismes étant rame né de 0,06% à 0,05%. Toute une série d'O P C est déjà soumise à une taxe réduite de 0,01% : ceux do n t l'o b je t exclusif est le p la cem ent co lle ctif en instrum ents du marché monétaire e t en dépôts auprès d ’établissements de crédit; ceux d o n t les titres ne sont pas destinés au placem ent dans le p u b lic; ceux à com partim ents multiples réser vés à un ou plusieurs investisseurs institutionnels. Quant aux avoirs représentés p a r des parts détenues dans d ’autres OPC soumis, eux, à cette taxe, ils sont purem ent et sim plem ent exonérés. ■
Dossier
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-» "Bien sûr, les résultats de l'a ctivité en 2001 s e ro n t m oins bons que prévus, m ais il ne s'a g it pas d 'u n e récession im m ense e t l'ensem ble du secteur reste optim iste, m êm e si aux croissances extraor dinaires des années précédentes devraient su ccé d e r des progressions plu s régulières. S ur les cinq années à venir, on p e u t raisonnablem ent tabler sur une hausse annuelle g lobale de l'a ctivité de 10% à 12%. C 'e st déjà beau e t cela nous perm ettra de nous a d a p te r au fu r e t à mesure, p a r paliers" pré voit le Président de l'ALFI. Pour le seule année 2001, plus de 300 nouvelles dem andes d 'é ta b lis sem ent de fonds o n t été traitées. ->
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L'intégration comme martre m ot
DEFIS HUM AINS ET TECHNOLOGIQUES
“En deux ans, on s'attend à un doublement ou un triplement des volumes de transaction". JeanMichel Dufrêne, Funds industry line coordinator chez DMR Consulting à Luxembourg, ne cache pas son enthousiasme devant l'évolution du mar ché, et ne peut que constater une très grande spécialisation de la part des différents acteurs intervenant sur ce secteur. "De plus en plus, il est nécessaire de pouvoir se reposer sur une archi tecture technologique performante, basée sur des processus on line de Straight Through Processing". Actuellement, entre le m om ent où un investisseur souscrit à une part d'OPC auprès de son distribu teur et le m om ent où ce même investisseur reçoit la confirmation de son paiement, la complexité des flux d'inform ation qui interviennent fait qu'il peut s'écouler jusqu'à quatre ou cinq jours. Or, ce principe du STP (automatisation maximale d'un processus de transfert d'inform ation d'un bout à l'autre de la chaîne d'opération, sans la moindre intervention manuelle) est fortem ent contrarié dans la configuration actuelle de bon nombre de sys tèmes informatiques: entre le front- et le back-office, il y a souvent un "découplage", sans compter l'âge (plus de 60% des plates-formes actuelles de traitement de fonds ont plus de 5 ans) et la multi plicité des systèmes existant au sein même d'une entreprise ou bien entre deux entreprises amenées à communiquer l'une avec l'autre. “Le développe ment d'interfaces spécifiques est coûteux, si bien que la solution réside dans l'intégration" résume M. Dufrêne. L'idée développée par DMR Consulting est de pouvoir s'appuyer sur une application "middleware", sur laquelle seraient connectés tous les modules communiquant (les messageries, les interfaces du client, les passages d'ordre, la comptabilité, ...). C'est le principe du Enterprise Application Integration qui permet, lorsqu'un module "externe" change, de ne pas avoir à chan ger toutes ses liaisons avec tous les autres modules, mais de se lim iter au seul relais avec ce "middleware". L'une des parties visibles de ce p e u t être l'EAI tient en la mise à la disposition de l'utilisateur (via Internet, Extranet ou Intranet) d'un portail d'infor mation à partir duquel il pourra accéder à toute une série de fonctionnalités. Avec comme princi pal intérêt celui de ne pas avoir à tout reprogram m er en cas de changement de contenu, mais juste de m odifier certains paramètres. "L'objectif est double: gagner un maximum de visiteurs et mieux faire connaître le brand de la société. Mais on constate qu'il y a eu un petit refroidissement au niveau des projets Internet ces derniers mois, la plupart ayant été gelés" constate M. Dufrêne. ■
Etre arrivé en haut de l'échelle est une chose; y rester en est une autre, et ce ne sont pas les défis qui m anquent aux nom breux acteurs touchant de près ou de loin aux fo n ds... Il en est deux, principalem ent, qui sem blent émerger. Le prem ier est plu tô t d 'ord re humain (lire l’encadré page 066), mais devrait être facilité par le ra len tisse m e n t é co n o m iq u e général: "l'ensem ble des opérateurs a dû s'organiser un peu dans l'u rg e n ce p o u r assum er quelque 25% de croissance annuelle, e t tout le m onde a beaucoup couru. Ce q u i ne veut pas dire qu 'o n ne va pas be a uco u p c o u rir les p rochaines années, mais on va p o u vo ir m ieux rationaliser l'existant et, surtout, on sera m oins pressé p a r le problèm e du recrutem ent q u i était devenu cru cial ces derniers tem ps" espère Guy Legrand. Le second touche à la technologie. Car l'a c tivité d 'adm inistration d'O P C est devenue hau tem ent inform atisée co m p te tenu, d'un e part, de l'internationalisation de la distribution des fonds et, d 'a u tre part, de la m ultiplication des canaux de distribu tio n . "Or, il y a, actuellem ent, un réel problèm e, ca r les procédures so n t de plus en p lu s lourdes dans la mesure où il faut développer à chaque fois des interfaces avec des systèmes toujours différents. Avec certaines banques, même, on ne re ç o it des données de com ptabilité que p a r fax... Il arrive que, p o u r une même opération, on doive saisir trois fois les mêmes données à trois étapes différentes. Cela m ultiplie d 'a u ta n t le risque d'erreur. Le STP, c'e st vraim ent un élém ent crucial. Tout le m onde en rêve, to u t le m onde le veut, mais p e r sonne n'a vraim ent beaucoup avancé en la m atière", constate M m e Allen-Petit. Visiblem ent, le chem in, là aussi, sera encore long. Mais en matière de facilités inform atiques, un grand pas sera égalem ent franchi avec la con cré tisa tio n , dans le courant du prem ier semestre, du projet actuellem ent peaufiné par la Bourse de Lu xe m b o u rg et la C e n tra le de C om m unication CC Lux (chargée de collecter, gérer et diffuser l'in fo rm a tio n financière relative aux OPC dom iciliés à Luxembourg) concernant la mise à disposition de l'ensem ble des pros pectus d'ém ission via Internet. Reste une dernière inconnue qui pourrait aussi s'avérer décisive dans l’affirm ation du pouvoir des fo n d s luxem bourgeois: le dévelop pem ent des fo n ds de pension, dont le dém arra ge est plu tô t lent, surtout par rapport à ce qui peut se faire dans les pays anglo-saxons. "Il com m ence p o u rta n t à y avo ir une réelle prise de conscience e t une certaine inquiétude au sujet des retraites... Lorsque ce sera vraiment lancé, il y aura un développem ent énorm e q u i su ivra “ est persuadée Mme A llen-P etit. ■
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-banking: vive le canal! mm
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-> Au royaume de la banque, le "e" aura toujours son mot à dire TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
070 Dossier
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On développe des platesformes, on en abandonne (voir “Im iw e b D o w n ", dans le Flashback)... le m arché est en route vers la maturité. 110 millions de clients en ligne d ’ici 2005! C ’est le chiffre avancé récem m ent par Forrester Re search, et plus d'un internaute sur trois aurait déjà cédé aux sirènes de l'e -b a n kin g , nouveau canal c o m plém entaire de d istribu tio n des produits bancaires. Les bons élèves, revoyant régulièrement leurs copies, maîtri sant les coûts, restent dans la course. Parmi les banques ici citées, le taux moyen de pénétra tion de l'e-banking se situe entre 7 et 12%.
SUCCÈS POUR QUI ? Lysiane Back, responsable du service Electronic Banking et T ransm issions à la Banque et Caisse d ’Epargne de l’Etat : "l'ave nir du e-banking est devant lui. Il est im plémenté, a connu un énor m e boom depuis 1998 en raison de la généralisation d ’Internet. On lit souvent q u ’il y a un certain crawl dans son évolution. C ’est logique, les Bourses ont freiné l ’euphorie. L'évolution ne sera pas aussi rapi de que ces derniers mois, c'est tout". Et Yves Lahaye, Directeur Business Development et Direct Banking chez Dexia, qui a lancé Dexiaplus, su cce sse ur de BIL Online 2 fin octobre, de ponctuer: "il ne faut même pas se poser la q u estion de la nécessité d'Internet: c'e st une technologie dynamisante qui d o it exister dans chacune de nos réflexions e t actio n s“. On entend pourtant que l’avenir sur le Web de la banque retail est plus évident que celui du private banking (sécurité,...). Kik Schnei der, Directeur Marketing et C o ordination Com merciale et de la fo n c tio n Bancassurance à la Banque Générale de Luxembourg, nuance le propos: "les premières opérations qui o n t été implémentées étaient celles de type retail q u i o n t connu le succès. Nous devions être présents, e t autom ati ser nos processus. Actuellement, avec 20.000 clients p o u r notre Web Banking, nous tournons tou jo u rs autour des 1.000 contrats
p a r mois. Cela nous satisfait. Nous arrivons dans une seconde étape, avec une clientèle qui se méfie m oins de l ’instrument. Des clients à p rofil investisseur qui, chez eux, tranquillement, peuvent acheter, vendre, co n su lter des h isto riques,...''. Les transactions de titres inté ressent, et Cebank, le portail financier et de loisirs - cinéma, événements Grande Région, site du m ois,... - du Crédit Européen, fait les yeux doux au brokerage en ligne, réclamé par certains de ses clients, comm e en témoigne Jean Grosges, directeur-adjoint et res ponsable banque directe: “le client peut déjà acheter ou vendre sur notre site plus de 200 Sicavs de la BBL, que nous commerciali sons au Luxem bourg. Nous som m es toutefois en train de développer le m odule pour les actions, qui sera opérationnel à la fin du 1er semestre 2002“. Le Crédit Européen s'intéresse également au B2B, avec le lance m ent fin novem bre 2001 d'ingim.lu, dédié aux banques et institutions distributeurs d'OPC du groupe ING à travers le monde. Jean Grosges présente l'intérêt du produit : “les banques, de plus en plus, vendent des Sicavs dont le prom oteur n'est pas leur propre maison, 'ingim.lu' est un des canaux disponibles, qui perm et à des banques, où q u ’elles soient dans le monde, et à des gestionnaires de fortunes de p o u voir o ffrir à leurs clients des SICAVS ING q u ’ils pourront ache ter ou vendre via Internet. C'est déjà un succès!" S-Net (BCEE) est .quant à lui, orienté retail, mais offre par ailleurs déjà des ordres de Bourse, tout com m e Dexiaplus d 'ailleurs. Là encore, Lysiane Back rassure: "Pour le private, il y a peut-être des exigences plus élevées de la clientèle p o u r la sécurité, l'identification et surtout le conseil. Je suis optimiste, on p e u t niveler les déficits actuels éventuels p a r de nouvelles donnes. Pour éviter toute confu sion relative à la sécurité des offres e-banking: celle-ci est assu rée! Et les banques ont fait et feront à l'avenir tout effort p o u r appliquer les niveaux de sécurité les plus élevés.
Pour le conseil, les options de co m m u n ica tio n p h ysiques et électroniques se rapprochent. On va vers le 'call me button ' Du conseil, c'e st ce dont cer taines clientèles n'ont justem ent pas besoin, com m e les cibles des courtiers en ligne tels que VMS Keytrade ou encore Internaxx. Cette dernière, joint-venture entre les savoir-faire du co u rtie r en ligne TD W aterhouse et de la BGL, se spécialise dans le passa ge d'ordres de Bourse sur diffé rents marchés, ainsi que sur la distribution de fonds d'investisse ments. Selon Robert Glaesener, D irecteur M arketing et Vente d'Intem axx, le service de courta ge s'adresse aux “investisseurs autonomes, initiés à la finance, actifs, e t auxquels nous ne p ro d i guons pas de conseils". Ceux-ci sont à la recherche d'un produit "se m i-p ro fe ssio n n e l“ et d'un e tarification plus intéressante que celle d'une banque traditionnelle. Il suffit de quelques clics recherche de l'action, demande d'une cotation, et envoi vers la Bourse - ou coups de fils (de 8 à 22h) à Internaxx, pour que les ordres de Bourse soient exécutés en tem ps réel. L'avenir d'Internet dans ce domaine? Encore une fois, pas d'in qu ié tu d e . "Même après les difficultés de l ’année passée, les clients, (interjnationaux, tra ite n t d ire cte m e n t p a r Internet leurs affaires financières. Le courtage en ligne, ne nécessi tant n i flux logistiques, ni interven tion humaine, se prête particuliè rem ent bien à l'o u til Internet", continue Robert Glaesener. Au to u r de Lore Bertrand, sales & m arketing manager de VMS Keytrade, d'ajouter que "la variété des outils, la tarification transparente et très avantageuse q u i est celle d'un réel discount broker, une souplesse particuliè rem ent réactive ainsi qu'une stra tégie de p ru d e n ce dès m ars 2001, p a r la réduction des frais marketing notamment, nous ont pe rm is d 'o b te n ir des résultats conform es à nos prévisions, e t de m aintenir un niveau de bénéfice inchangé... A p artir d'octobre, on a d'ailleurs p u constater un res saisissement au niveau de l'o u verture des com ptes e t du volume des transactions". -»
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m Œ 'L U
PAS TOUS TECHNOFREAKS... CLIENTS tz l < COM ME EMPLOYÉS Le service clie n t n 'e st pas lettre morte dans le m onde de l'ebanking. Même si ses adeptes sont encore souvent "jeunes", sensibilisés à Internet, il subsiste des questions, des problèm es quotidiens, techniques ou autres. La banque vous répond, par email ou téléphone. Et le manque de form ation n 'e st pas négli geable, com m e le constate Lysiane Back: "la BCEE s'e st lan cée dans le 'e' avec le phone ban king dès 1992 p o u r donner une chance à ses clients de se familia riser avec ce monde, mais la large m ajorité n'a encore jam ais été introduite au sujet, à Internet... eLuxembourg et tous les acteurs doivent s'associer p o u r donner la chance aux gens de comprendre réellement ces technologies". Yves Lahaye rappelle que "le centre de contact p o u r le Web existe depuis la création de BILOnline en 1997, avec une voca tion technique. Nous voulons lui donner une dimension davantage commerciale, qui ne fait pas que recevoir des appels, gérer des emails entrants en renvoyant cer tains au chargé de clientèle, mais p e u t aller vers la clientèle. Sur chaque page du site, les adresses e-m ail du centre, l'une technique, l'autre ’inform ations générales' so n t rappelées". Rappelant qu'une des missions du banquier est de co n se ille r son client, Lysiane Back cite une nouvelle fois le “call me button ", qui offre la p o ssibilité à l’internaute de contacter directem ent un con seiller. C ette op tio n, d ’ailleurs déjà im plém entée sur certains sites français, permet de com plé ter une offre e-banking par du conseil personnel: "on ne peut pas laisser tom ber le client! Notre helpdesk est déjà ouvert de 7 à 22h Dans ce volet de la relation client, un principe de base ne doit pas être oublié: l'in fo rm a tio n, générale et plus pointue. Prévenir plutôt que guérir. Un point que les banques n'ont pas omis, comm e en témoigne Yves Lahaye: mise à disposition d'un CD-Rom avec les derniers browsers permettant l'in sta lla tion autom a tiq u e des
E Lu
072 Dossier
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modules de sécurité et ainsi faci litant la 1™connexion; fichiers pdf avec FAQ, ... sont autant d'outils essentiels liés à Dexiaplus, tout comm e la possibilité de tester le service pour les non clients via un module "e-member". Au niveau des produits et ser vices: news associées au porte feuille titres et alertes sur les télé phones portables, analyses de marchés, recom m andations par
SUR
LE
titre et m arché, résum é des indices, portefeuille virtuel, m or ning m eeting... et, surtout, des portefeuilles m odèles en fonction de la définition d 'u n profil de risque. A tout ceci faut-il ajouter la sim plification de l'accès à l'info. Pour Dexiaplus: navigation claire, personnalisation du site (favoris), segmentage de la clientèle (parti culier, entrepreneur, investisseur ont chacun leur univers).-»
FEU
P O U R
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L'e-banking bouge, les platesform es aussi... morceaux choisis - Web Banking a été m odifié en novembre, suite à une enquête client. 2002 sera donc p lu tô t une année de consolida tion accom pagnée de réflexions su r le système de sécurité, afin de déterm iner quel est l'o u til de sécurité que la clientèle préfère. Kik Schneider: "On réfléchit à la mise en place d'un site e-private banking. 2002 sera synonym e de développe ment de l’existant pour aller plus en direction d ’une clientèle à profil investisseur, qui y fait peut-être aussi ses virements et d'autres choses, mais veut aller plus loin en matière d ’investis sement, d ’inform ation sur ceux-ci et va profiter d ’une messa gerie encryptée pour parler avec son teneur de com pte". - Internaxx verra quant à lui l'augm entation du nom bre de fonds disponibles (déjà plusieurs centaines), e t l'a jo u t de plus d ’outils d 'aide à la décision p o u r ses investisseurs : recherches sur les fonds et actions, développem ent de l ’o u til limites. Et le clearing directem ent en ligne des fonds? R obert Glaesener: “Actuellem ent, il y a plus d ’interventions humaines pour les SICAV qu'il n 'y en a pour les actions, car l’aspect tem ps relève d'une m oindre im portance. La fixation des prix de souscription d'un fond se fait généralem ent toutes les 24 h, donc on peut se perm ettre une intervention humaine. Mais l’aspect coût reste crucial, et on tend donc chez Internaxx vers une autom a tisation accrue". - Cebank, fidèle à sa philosophie de portail, lancera courant janvier un espace jeunes dédié aux 12-25, com plètem ent ''redesigné ", et q u i offrira des infos sur les offres spéciales et com ptes dédiés aux jeunes, e t proposera des concours. - S -N et va évoluer avec une version allemande, l'a jo u t de 12 nouvelles Bourses en real time. BCEE online, lancé en octobre, est un nouveau site inform ationnel remanié surtout au niveau des infos financières et Bourses, car "on pense toujours au private banking". Lysiane B ack continue: les clients pourront rem plir à l'avenir des form ulaires en ligne p lu tô t que de se déplacer en agence, e t dans ce contexte "nous m enons avec nos juristes une étude fondée sur la confidentialité des d on nées". Autre projet, le développem ent de S -N et Consultation, qui lim ite l ’option consultation aux com ptes p o u r les PM E ou associations, sans p o u vo ir disposer ou faire des virements. Histoire de continuer su r la voie du succès, puisque le site bcee.lu a été classé fin 2000 parm i les 10 meilleurs sites euro péens p o u r les fonds d'investissem ent. - Grâce à Dexiaplus, Yves Lahaye com pte bien atteindre un taux de pénétration de l'e-banking au niveau de la clientèle de 15%, soit une augm entation de 5%. ■
Investir en Bourse n'est pas question d'adresse, mais de bonne adresse.
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m cc -» Jean Grosges, à la tête d'un site qui se veut “p ortail", précise également: "notre partie inform a tionnelle est très fournie, avec plus de 250 écrans d ’inform ations sur tous ies services de la banque, y com pris en ce qui concerne le p ri vate banking, la gestion discré tionnaire et la gestion conseil, ainsi que les assurances. Nous proposons la recherche de titres, des g raphiques,... e t chaque client p e u t contacter son chargé de clientèle dédié si besoin est". Car si, com m e à la BCEE, le helpdesk constitue le buffer qui répond au m axim um aux demandes, certaines questions se doivent d 'ê tre transm ises au conseiller, ou au service respon sable ("Pourquoi m on ordre de Bourse n 'a -t-il pas été exécu té?",...). Encore fa u t-il s'assurer que chacun des employés, a lui-même a relégué ses éventuelles craintes au fond du panier et est à même de répondre au mieux, et rapide ment, "Pour résorber les craintes du client, il faut d 'a b o rd informer, former, in c ite r les chargés de clientèle", insiste Yves Lahaye. Pour ce faire, les banques m ettent en place des actions de form ation continue interne, avec com m e souci com m un que leurs employés ne ratent pas le coche de l'e-business. Dexia a non seu lement form é ses collaborateurs au nouveau site, pour qu'ils puis sent répondre de manière très claire aux demandes du client, mais aussi à la technologie web, pour qu'ils aient une com préhen sion globale de l'Internet. Des su p p orts so n t d isp o n ib le s sur Intranet afin d'aider les com m er ciaux dans leur relation avec le client: le "Parlons Net", publié mensuellement, reprend des infos pratiques, un forum est dédié à dexiaplus. Enfin, une "Online ne w s“ de veille stratégique est également disponible. L'intérêt n'est pas, en soi, que l'em ployé ait acquis ces savoirs, mais qu'il soit à même de tenir son rôle au m ieux dans la nouvel le donne bancaire: le chargé de clientèle, com m e le souligne encore Yves Lahaye pour Dexia, "est un des piliers de notre réseau de distribution". Un réseau de dis tribution basé sur un concept qui a décidém ent de beaux jours devant lui : le multicanal.
LA STRATEGIE ? MUL-TI-CA-NA-LE ! “M u ltica n a l"? C 'e s t-à -d ire que les différents canaux indé pendants - réseau d'agences, les conseillers (agence, banque privée), le phone banking, le fax banking, le self-banking, l'online banking, "et l'e-m ail, canal à p a rt entière!", ajoute Yves Lahaye form ent un to u t et peuvent être utilisés de manière com plém en taire afin de satisfaire la clientèle à to u t mom ent, et donc de la fidéliser. Le client accède co m me il le veut et quand il le veut à un ensemble de produits et ser vices fin a n cie rs. Dans ce tte optique, on com prend donc l'im portance de la com m unication
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autour du Web, pour éviter toute rupture entre les réseaux tra d i tionnels et électroniques. Ce ch o ix stratégique sonne-til le glas des banques virtuelles de type Zebank pour autant? Pas si sûr, et Kik Schneider résu me bien la situ a tio n : "ces banques virtuelles répondent à une dem ande d'une cible sp é ci fique. Q uelqu’un q u i en est à son 135è échange d ’actions ne cher chera peut-ê tre pas de contact, il n ’en a pas besoin. Cela dépend aussi du produit. Un jeune cou p le qui désire un p rê t hypothé caire sur une construction p ré fé rera se rendre en agence. L'électronique se prête p a rticu lièrem ent à des gens bien sûr intéressés p a r les m archés finan ciers, m ais su rto u t m ob iles,
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M éfiance... Tout le m onde semble sur les starting blocks p o u r o ffrir le m eilleur... e t d o it anticiper la frilosité, la m éfiance ou, parfois, la non-connaissance. Certains clients crient au loup en m atiè re de sécurité, qui les em pêche de franchir le cap. Les platesformes des banques, qui s'appuient sur leur système inform a tique central, rivalisent pourtant en modules de sécurité puis sants - basés sur une clé unique et personnelle et /'authentifi cation réciproque entre le client e t la banque, l'encodage des contenus des transactions sur l'ordinateur du client et leur décodage à la banque - mais, com m e le constate Jean Grosges, “la confiance n’est pas quelque chose qui se com m ande...” L'expérience de dexiaplus prouve l'efficacité, au niveau de ces craintes, du message "(in)former, inciter" répété p a r Yves Lahaye. "Outre l'univers sécurisé de la partie transactionnel le, nous disposons d'un système de messagerie sécurisée, avec encryptage et décryptage, qui permet au client de prendre contact avec nous, dans un environnement person nalisé et confidentiel. Son succès est considérable : le flux des e-mails a augmenté de 30% ". Et p o u r les irréductibles, on propose toujours d'autres canaux remis au g o û t du jour. Par exemple, le PC banking SLine bis a été lancé en novem bre p o u r satisfaire aux besoins des clients qui ne veulent pas d ’Internet... 3.300 ont opté p o u r lui. “Nous avons donc décidé de ne pas les pénaliser", conclut Lysiane Back. Et de continuer: "Il ne faut pas oublier le confort: à Luxembourg, on a partout des agences, la ta rifi cation n’y est pas dissuasive pour les virements physiques,... la m otivation m anque souvent. Je crois q u ’une fois le volet de la sécurité définitivem ent couvert, dans le sens que l'internaute perçoive l'Internet com m e sécurisé, on pourra un peu plus m otiver les gens." ■
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-L U —— -> globe-trotters. P our une clientète plus sédentaire, le contact 7 humain garde toute sa nécessité. Web Banking, est un instrum ent 2 ^ p o u r une cible q u i a ses interlo- j - cuteurs à la banque, q u i fait du 'brick' e t qui, q u and même, veut _U utiliser ce canal 'clic' p o u r visuaUser son portefeuille, parfois faire des opérations. Mais q u i n ’est pas une clientèle indépendante. 1 Elle a besoin des conseils de la banque e t est un clie n t connu. La I plate-form e fait désorm ais partie in té g ra n te e t p e rm a n e n te de notre offre". Com plém entarité des offres, mais aussi des canaux, et l'arri vée du e-banking ne sem ble pas avoir tenu ses prom esses pour ce qui est de la "cannibalisation" (un client qu itte un pro d u it pour un autre au sein de la banque, et un canal le perd) que l'on annon çait. Kik Schneider explique: "Le m essage e st b ie n passé en agences. Cela soulage aussi leur travail quotidien, su rto u t p o u r les opérations banalisées. Je crois q u ’il n ’y a pas un seul conseiller q u i ait p e rd u un clie n t entière m ent parce q u ’il est passé sur le Web. Les clients q u i intéressés p a r Internaxx so n t typiquem ent à la recherche d 'un o u til spécialisé - le courtage en ligne à tarifica tion 'discount' - e t seraient partis de toute façon de la banque tra ditionnelle, puisque ce u x-ci ne s o n t p lu s in té re ssé s p a r le 'b rick'. N ous nous som m es demandés si nous devions effec tive m e n t faire n o tre p ro p re concurrence en faisant du dis count, mais les grandes m uta tions dans la structure de notre clientèle n 'o n t pas eu lieu". Yves Lahaye précise enfin que le conseiller ou la personne de contact reste au centre de la relation client, et en garde donc la "p ro p rié té ", ainsi que des revenus asso cié s par to u t canal...ce qui est très sain, d 'a u tant plus que le fa it q u 'il soit dégagé d'une partie du transac tio n n el ou de l'in fo rm a tio n n e l grâce au Web lui perm et d 'a p porter une plus value en tem ps et en qualité au niveau relation nel et conseil. De la meilleure com binaison des canaux, produits, expertises résidera l'avantage co n cu rre n tie l... et chacun planche ! ■
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T E M O I G N A G E
Lysiane Back (BCEE): On enterre le m-banking? "Nous som m es la 1re banque de la place à proposer la 'banque sur téléphone m obile', avec S-WAP. Nous voulions suivre notre philosophie, à savoir que, dès q u ’une technologie voit le jour, nous voulons donner la chance à notre clientèle de se familiariser avec elle. On offre déjà des infos générales sur S-WAP, des infos Sicav, des indices boursiers. Le but est de perm ettre aux gens de tâtonner avec ce nouveau média.
En ce qui concerne l’avenir transactionnel du m -banking, il ne se concrétisera à mon avis pas aussi vite que ce que l’on a pu espérer. Il faut d ’abord trouver une norme (UMTS,...). Il faut améliorer les déficiences sur lesquelles nous butons actuelle ment : com m unication trop lente, absence de mesures sécuri taires dignes d'une banque. On doit aussi développer des applications m -banking qui ne soient pas reprises uniquement du e-banking, parce que le layout est to u t autre. Gros problè me : on a besoin d ’autres appareils, on ne peut pas faire du m -banking avec les petits écrans actuels. Tout ceci éliminé, je suis persuadée q u ’il y aura du m -banking. Nous y réfléchissons depuis 2 ans. Nous ne lancerons pas de transactionnel tant que les problèm es ne seront pas réglés. Si un client doit attendre 10 m inutes pour com pléter une transac tion, c ’est raté!". La BCEE n 'est pas la seule banque à suivre l'évolution vers la m aturité de l'em bryon m-banking, bien q u ’il ne constitue pas une p rio rité ... Par prudence, la BGL a déjà réservé le nom de domaine! ■
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Multi -> IT, organisation, management... les entreprises du secteur financier commandent de nombreux services externes. Comment les prestataires se portent-ils aujourd'hui que la croissance ralentit? TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS FRĂ&#x2030;DĂ&#x2030;RIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
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La place financière tire dans son sillage de nom breuses autres entreprises. M oteur de l'é co nom ie de manière directe, par ses em plois, ses bénéfices, elle l'e st égalem ent par la masse déversée chaque année dans le circu it via des com m andes passées auprès de prestataires externes, de to u s types. Un coup d'œ il sur les données du Statec perm et de constater que des sociétés de gardiennage, de nettoyage, de co n sulting, ou encore des fiduciaires figurent parmi les plus im portantes entreprises luxem bourgeoi ses. Ces activités ne pourraient pas avoir connu un tel développem ent sans la place financière. Em portées par les taux de croissance à deux chiffres des dernières années, ces entreprises peuvent être confrontées à de nouvelles d ifficu l tés suite au ralentissem ent économ ique généra lisé. En effet, dans une situation de crise, les pre mières dépenses à être supprim ées sont les plus sim ples à identifier. Nouveaux projets et main d'œ uvre extérieure sont au prem ier rang des cibles pour les chasseurs de coûts.
UNE PLACE SANS POUVOIR DE DÉCISION? Le fa it est que les banques et autres établisse m ents financiers du Luxem bourg sont rarement luxem bourgeois au sens to ta l du term e. Les ce n t res de décision des groupes et entreprises se trouvent en Europe, aux Etats-U nis ou ailleurs. D'où des d ifficu lté s supplém entaires. "Un certain nom bre de sociétés se fo n t effectivem ent im poser des réductions de c o û t via les m aisons mères qui d em andent un e ffo rt uniform e à toutes leurs filia les, sans pre n d re en co m p te la spécificité luxem bourgeoise. La conséquence est simple, explique Alain Picquet de KPMG Consulting. Il est clair q u 'il y a a u jo u rd 'h ui des coupes dans les b u d gets. Les années de vaches grasses de la période 1998-juin 2001 so n t derrière nous. Les signes annonciateurs étaient visibles depuis le m ois de décem bre 2000. La globalisation est une réalité forte au Luxem bourg. Q uand le New-York Stock Exchange éternue, le Luxem bourg s ’enrh u m e ..." Le ralentissem ent économ ique am éricain a ainsi mis 6 m ois pour traverser l'océan et toucher les cô te s européennes. "Heureusem ent p o u r les cabinets de conseil, b e aucoup d ’institutions financières fo n t la p a rt des choses, analysent l ’évolution de leur m é tie r s u r le m oyen ou le long term e e t conservent les p ro je ts à haute valeur ajoutée ". Tous les budgets et to u tes les entreprises ne vont pas être concernés de la m êm e manière. Chez Real Solutions, une entreprise qui propose des logiciels de gestion bancaires, la situation est prise avec philosophie: "On d o it s'a d a p te r au dé p art des centres de décision du Luxem bourg; 80 à 90% de nos clients n 'o n t pas le u r m aison mère au Luxem bourg. M ais la situation est p a rti culière: on extrait de la m aison m ère un m étier p o u r l'in sta lle r dans sa to ta lité au Luxem bourg. Les filiales concernées o n t d o n c un rôle p a rticu lie r au sein du groupe. Elles p e u ven t d o n c argu
m enter en interne et bénéficient d 'u n e certaine autonom ie: on a déjà vu des groupes s'a lig n er sur le choix de la filiale luxem bourgeoise, explique M. Kieffer, International Sales Director Finance chez Real Solutions S.A." Certaines entreprises ont un son de cloche plus pessim iste et certains affirm ent ainsi que les problèm es d 'autonom ie vont com m encer à se faire sentir aujourd'hui dans les banques luxem bourgeoises. En effet, ju sq u 'à présent, en pleine expansion, les sièges n'intervenaient que très peu: aujourd’hui, les m aisons mères risquent de beaucoup plus influer sur les choix au Luxembourg. Allant dans le même sens, Mme de La Vallée Poussin, Regional D irector de Cstim Luxembourg (entreprise spécialisée dans la consultance pour gestionnaires de fonds), analyse la situation de la manière suivante: "il y avait ju sq u 'à présent sur le m arché une certaine m entalité de gâtés: on ne se reconnaissait pas dans l'a ffirm a ti on 'ce qui d o it être fa it p o u r aujo u rd 'h ui d o it être fait p o u r a u jourd'hui'. Il n 'y avait pas suffisam m ent de rigueur dans la gestion des projets, ce qui de m anière cum ulée pouvait a b o u tir à des retards et des surcoûts im portants. Aujourd'hui, la pression vient du business, les choses o n t changé". Autrem ent dit, les responsables européens dem andent au Luxem bourg de se m ettre à niveau: la gestion de projet, le d éploie m ent de solutions doivent atteindre une qualité com parable à celle des autres marchés, tels que Londres ou Paris.
ON DÉPENSE MOINS, ON DEMANDE AUTREM ENT... Premier constat: la concurrence est plus ach arnée entre les différents prestataires, où qu'ils interviennent. Chez Real Solutions, on reconnaît la situation: "le m arché réclam e un investissem ent croissant en term e de p rospection; encore une fois il n 'y a pas de d im in utio n des besoins, mais p a r contre il est cla ir que le processus p o u r gagner une affaire est en m utation". M. Holper, M anaging Director chez EDS (intégrateur de systèm e d ’inform ation), va plus loin dans son analyse: "les entreprises se 'refocalisent' sur leur core business. Dans un certain nom bre de p ro jets, il y avait des 'a dd -o n s' pas forcém ent essen tiels au m om ent présent. Ils o n t souvent été annulés. On p o u rra it dire que ce ralentissem ent est en fait un re to u r au calme. Chaque dossier est étudié plus à fond. Les calculs de re to u r su r inve stissem ent plus poussés qu'auparavant". De son côté, M. Bontem ps, Branch M anager de Callataÿ & W outers (logiciels bancaires), souli gne le même phénom ène: "On assiste à un reto u r à la raison, en p a rticu lie r dans les p ro je ts d 'In te rn et Banking. On continue d 'en faire, mais de manière ratio n n e lle ... Le m o t im p orta n t d 'In te rn et Banking e st redevenu 'Banking': les logiciels doivent s'a d a p te r e t interagir avec le reste du système d 'in fo rm atio n des banques". Encore le même son de cloche chez Real Solutions: ". Depuis quelques temps les clients ->
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-> im posent une réaction beaucoup plus rapide à leurs demandes e t une adaptabilité plus forte de leur solution. La reconnaissance de ce t état de fa it a perm is à notre société de co n forte r notre p o sition auprès des clients. Les banques ont com pris l'in té rê t de ne plus m ettre tous leurs oeufs dans le m êm e p a n ie r et choisissent de plus en plus des solutions en provenance de plusieurs fournisseurs. " Mais les banques - et les autres établissem ent financiers - ne m ettent-elles la pression “que" sur les som m es engagées? La réponse est non... On dem ande égalem ent autrement: "il y a 10ans, ou même 5 ans seulement, on vendait des so lu ti ons sur un m odèle ‘1 seul interlocuteur, avec une solution com plète e t globale'. A ujourd'hui, expli que M. Kieffer de Real Solutions, avec l'évolution des technologies, un tel discours n 'est plus p o s sible. On a tte nd aussi de sociétés com m e la n ôtre des com pétences d 'u n intégrateur, avec des com pétences fonctionnelles e t technologi ques. On ne d o it plu s vouloir to u t faire, mais on d o it intégrer, être ouvert à d'autres produits. N otre prem ier o b je c tif devient donc de com pren dre le business du client, puis de faire un choix q u i offre la m eilleure flexibilité, avec 'nos' a ppli catifs, ou alors en intégrant des solutions concur rentes. "
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Vive la crise! Avec la pression su r les budgets telle qu'elle s'exprim e actuellement, les entreprises p ro p o sant des solutions p o u r la réduction des coûts se trouvent en po sitio n favorable:
NOUVEAUX ACTEURS, NOUVELLES ATTENTES Une telle évolution de la dem ande est idéale pour de nouveaux entrants, tel Pipai Solutions. ''Nous somm es des sous-traitants en inform a tique. Sur base d 'u n cahier des charges, nous som m es p a r exem ple capables de m ener un développem ent de A à Z ou d'assurer une m igra tion entre deux systèmes. Nous pouvons travailler avec un établissem ent financier ou une entreprise de logiciels... À eux la conception, à nous la réa lisation. Il arrive aussi que certaines banques se retrouvent avec des systèmes d 'inform ation déve loppés sur plusieurs années, sans jam ais avoir -é
"La pression budgétaire est aujourd'hui très clairem ent présente dans les entreprises de la place. Nous pouvons offrir les mêmes services que de nombreuses autres sociétés, à un coût m oindre, mais en dem andant une autre manière de penser. C 'est un bon m om ent pour nous: les banques ne peuvent plus faire com m e auparavant, donc elles cherchent de
“On ne doit plus savoir tout faire, mais on doit être ouvert à d’autres produits”
l'occurrence Pipai Solutions - sans prendre de
GEORGES KIEFFER, REAL SOLUTIONS
crainte disparaît”. ■
) Dossier
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nouvelles solutions... donc elles sont plus réceptives à notre message". Quel message? Que l'o n p e u t faire développer des a pplica tions sensibles à une entreprise externe - en
risques... "Habituellem ent, on com m ence par nous confier de 'petits' projets, pour tester notre fiabilité, concède M. André Capelli, M anaging Director. Mais une fois que l'on a pu prouver la qualité de notre service, alors la
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m cc -> été docum entés. N ous som m es capables de faire du reverse engineering, de to u t déconstruire p o u r com prendre co m m e n t le lo g icie l est con struit, e t le d o cu m e n te r... p o u r ensuite assurer la m igration vers un autre systèm e... " détaille André C apelli, M anaging D irector de l’entreprise. Dans ce cas précis, le travail de développe m ent est assuré dans un centre installé... en Inde. "Si l'é co no m ie va mal, P ipal va bien: il est p lu s sim ple de faire pa sse r nos m essages dans un te l environnem ent. Nous p o uvons assurer un p ro je t identique, avec des garanties de délais, de co û ts... p o u r un p rix inférieur de 30% à ceux h abituellem ent pro p o sé s!" Chez les entreprises d 'ore s et déjà installées, on réagit et adapte égalem ent son offre. Ainsi, chez Real Solutions, est-on catégorique: “p e rso n ne n ‘échappera à la ré-écriture, au re-design de ses produits, vers ju ste m e n t p lu s de flexibilité, p lu s d'intégration. P o u r ga rantir son succès, nous avons intégré deux unités: l ’une m aîtrise les com pétences fonctionnelles, l'autre les co m p é tences techniques. " M. Bontem ps (Callataÿ & W outers) précise: "nous pensons que nos p ro d u its so n t m ûrs p o u r accé lé re r notre déve lo pp e m e nt international... Les décisions s o n t p rises hors du Luxem bourg? Nous devons être présents là où elles so n t p ri s e s ...“. Chez EDS, ce tte position est to u t aussi naturelle pour M. Holper: "nous som m es un g ro u p e m ondial, p ré se n t dans les différents pays. Au Luxem bourg en c o n ta c t avec la filiale, dans l'autre pays avec la m aison mère. Nous avons donc les m oyens de p ro p o se r des services à l'échelle ch o i sie p a r le client". Et n 'y a -t-il pas égalem ent l'envie de déployer ses offres d'un e autre manière, en se liant avec d'au tre s prestataires, com plém entaires mais pas concurrents? A utrem ent dit, re-proposer aux éta blissem ents financiers le "o ne-stop-shop", cette fo is -c i non plus co n stitué par une entreprise, m ais par une coopération (pourquoi pas p o n ctu elle) entre différentes entreprises? L'idée ne cho que pas chez KPMG: "Il p e u t exister l'envie de n 'a v o ir q u 'u n p o in t de contact, une personne à q u i s'adresser p o u r résoudre un certain nom bre de ses problèm es, m ais dans une telle situation il y a deux critères q u i g u id e n t le choix: la qualité du service e t la qualité du c o n ta c t q u i existe déjà avec l'organisation".
leurs procédures e t leurs systèmes d 'in fo rm atio n p o u r se conform er à ces nouvelles normes. Bâle II et la nouvelle vision en m atière de risque opérationnel renforcent égalem ent l ’im portance des évolutions à venir ". Et ces évolutions devront se faire avec le soutien d 'un certain nom bre de prestataires. Analyse identique de M. Holper (EDS): "À relativem ent co u rt terme, les entreprises financières de la place devro n t faire des investissem ents lourds en term es inform atiques p o u r s ’a d a pte r à de nouvelles rég lem entations... Le m arché reprendra, mais les im pératifs d 'e ffica cité d o m i neront tous les nouveaux projets. C 'e st ic i que des contrats lo n g terme, de type SLA (NDLR: Service Level Agreem ent - voir p a p e rja m décem bre, p.40) vont connaître un développem ent im portant". Pourquoi donc? Avec le développe m ent des pratiques de transparence, certaines pratiques co m p ta b le s qui perm ettaient de lisser les résultats sont vouées à disparaître... En conséquence, les entreprises doivent se réorgani ser et repenser les fonctionnem ents internes de manière beaucoup plus réactive qu'auparavant. Ce qui explique que les effets d'un nouveau système d 'in fo rm atio n devront être im m édiats... Cette évolution est déjà clairem ent enclenchée pour Real Solutions: "Aujourd'hui, nous a p p ro chons directem ent un clie n t p o u r lu i p ro p o se r le développem ent de nouvelles fonctionnalités, très précises et avec un tem ps de développem ent très court. On com m ence à a p p ré cie r des initiatives venant des fournisseurs de solutions bancaires. Les développem ents su r m esure en provenance des clients e t les initiatives propres aux fournis seurs constituent la base d ’un partenariat rapide et efficace. Ceci étant, l'in e rtie du m arché est grande. Les solutions reste n t chères. Les systè m es évoluent en pe rm a n e nce ... La pression aug m ente p o u r que le p re m ie r choix s o it le bon, p o u r que le prix d é fin itif s o it le bon. Sans o u b lie r que les établissem ents p ro fite n t du ralentissem ent en cours p o u r faire un nettoyage q u 'ils auraient de toute manière été contraints de faire. C 'e st l'o c casion d'une réflexion sur les m éthodes e t les arch ite ctu res".m
ET APRÈS?
“Il n’y avait pas suffisamment de rigueur dans la gestion des projets”
Sans forcém ent retrouver les taux de crois sance passés, le Luxem bourg et ses établisse m ents retrouveront bien un jo u r une santé plus florissante... Que se pa sse ra -t-il ce jour-là? Toujours chez KPMG, on est certain du retour à des jours meilleurs: "le se cte ur financier va devoir faire évoluer ses p ra tiq u e s sous la pression des régulateurs. D 'ic i à 2005, ce que l'o n appelle les IAS (NDLR: International A cco u n tin g Standards, des norm es co m p ta b le s reconnues et appliquées par les établissem ents financiers internationaux) dem anderont une plu s grande transparence. Il s'agira p o u r certaines entreprises de faire évoluer
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ANNE DE LA VALLÉE POUSSIN, CSTIM paperjam02.2002Dossier 083
I Questionnaires Lu
Place Financière
M -> Voici une sélection des réponses des entreprises à notre questionnaire en ligne... SÉLECTION DES RÉPONSES VINCENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
ABC LUXEMBOURG
URL: www.abcluxem bourg.com Date de création: 1998 Chiffre d ’affaires: 1 m illion d ’Euro (est. 2001) Effectif: 10
L'année 2001 a été particulière ment mouvementée sur le plan économique. Quel bilan global en tirez-vous pour votre organi sation ? Malgré tous les mouvements sur le plan économique au cours de l'an-
“les diverses restruc turations ont souvent catalysé des projets” MM. NOGACKI ET SILVERIO
née 2001, la croissance dans les secteurs d ’activité d'ABC Luxembourg a été favorable. Le bilan pour notre société est très positif, puisque ABC Luxembourg a su fortifier sa position sur le marché en tant que prestataire de services à haute valeur ajoutée dans le domaine de Business Process Engineering et élargir son portefeuille de clients de la Place financière, des secteurs industriel et public, luxembour geois mais aussi internationaux. Les changements des situations des marchés, le besoin de devoir s’adapter assez rapidement, les vagues de fusions et acquisitions qui ont eu lieu au cours de l’an née ont entraîné une prise de conscience des entreprises d ’améliorer la connaissance de leur structure et de leur fonction nement. L'approche de ABC Luxembourg dans ce domaine de fournir à ses clients des services et des solutions engendrant des plus-values économ iques et concurrentielles à court et moyen terme - tout en gardant un niveau d ’innovation caractéristique des projets scientifiques à long terme - s'est avéré être la stratégie adaptée aux besoins actuels de consultance et de technologie des organisations. Les diverses restructurations observées, notamment dans le secteur bancaire, ont-elles un impact plutôt positif ou négatif sur votre volume d'activités? Pourquoi? Le ralentissement at-il égalem ent des consé quences importantes sur les budgets alloués? Comme expliqué précédemment, notre activité de description et d ’analyse des structures des entreprises vise à leur permettre une efficience constante, mais également une réactivité dans le
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contexte concurrentiel. Les diverses restructurations, loin d ’avoir un effet négatif, ont sou vent catalysé des projets visant à étendre la transparence des structures organisationnelles à la transparence de la structure et de la répartition des coûts. Une fois localisés, ces co û ts peuvent ensuite être analysés et interpré tés afin d ’optimiser la performan ce des processus (Process Performance Management), soit en les réorganisant, soit en les autom atisant (W orkflow M ana gement System). Au niveau bud gétaire, nous constatons que les budgets inhérents à la mise en Place de solutions informatiques proprement dites sont réduits au bénéfice de projets de réorgani sation. L’expérience a démontré que les coûts relatifs à la mise en Place de systèmes ERP peuvent être considérablement diminués suite à une analyse, une maîtrise, voire une adaptation des proces sus concernés. Ces changements ont-ils éga lement eu des répercussions sur la nature des demandes et des besoins des entreprises du secteur financier? Les rapports entretenus avec les PSF ont-ils évolué? De quelle manière? Une fois la plate-forme de docu mentation des processus mise en œuvre, nos clients souhaitent un ROI allant au delà de la simple transparence de leur organisa tion. L’automatisation des flux de travail par des systèmes de w ork flow leur permet de tirer un profit opérationnel de cette docum en tation : analyse en temps réel du rendem ent de l’entreprise (Process Perform ance M ana gement), accroissem ent de la maîtrise des risques opération nels à l’aube de nouvelles dispo sitions de la charte Bâle 2,...
LU cc
KPMG CONSULTING
URL: www.kpm g.lu Chiffre d'affaires: 10,200,000 € Effectif: 60 Directeur général: Alain Picquet
L'année 2001 a été particulière ment mouvementée sur le plan économique. Quel bilan global en tirez-vous pour votre organi sation? Les arbres ne m ontent pas au ciel... Nous venons de connaître une période de croissance à deux chiffres ininterrompue sur les troisquatre dernières années. Dans notre cas, les chiffres du premier semestre 2001 sont encore excel lents. Depuis juillet 2001, nous avons senti le vent tourner, cer tains projets ont été réduits en ambition, arrêtés, voire annulés. Il faut aller plus loin dans les propo sitions de services pour intéresser les prospects. Cette période, plus difficile il est vrai, nous pousse à plus d'ouverture, de flexibilité. Il y a toujours quelque chose de nou veau à prendre en considération.
prudent par rapport à cette approche, parce que cette posi tion risque d'être intenable si l'économie repart à la hausse. De plus, en période de basse conjoncture, les investissements coûtent moins cher. La culture d'entreprise de KPMG Consulting se différencie de cette approche. Nous ne licencions pas, notre objectif est de conserver l'e n semble de nos équipes pour être prêts lorsque l'économie redémar re. Y a t-il un danger pour la Place financière luxem bourgeoise devant la délocalisation de plus en plus marquée des grands centres de décision hors du pays ? Et quelles pourraient être les parades à ce phénomè ne? Clairement, il y a une menace de délocalisation. Mais soyons posi tifs: s'il y a une menace, il y a aussi une opportunité de relocali sation à Luxembourg de fonctions
-LU
inform atiques et back-office. existe plusieurs exem ples de groupes bancaires où l'e n tité y luxembourgeoise offre un systè me inform atique central en "rem o <3 te " à d'autres entités du Groupe. Ce processus "remote" est aussi L U un atout pour notre pays. c i Les diverses restructurations <] observées, notamment dans le secteur bancaire, ont-elles un impact plutôt positif ou négatif sur votre volume d'activités? Pourquoi? Le ralentissement at-il égalem ent des con sé quences im portantes sur les budgets alloués? Nous remarquons une contraction des dépenses en m atière de consultance externe. Ce phéno mène force nos consultants à vendre plus de contrats, mais souvent de moindre im portance (comparaison par rapport à l'an née 2000).
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CL*
“des chefs d’entreprise en ont profité pour annoncer des baisses de résultat”
Avec un peu de recul, quels impacts ont eu et auront encore - pour votre cas particulier - les attentats du 11 septem bre? Pourquoi? Le 11 septembre n'est pas à la base de la récession actuelle, mais a contribué à en renforcer les effets. Je pense que ces tristes événements ont également permis à de grands chefs d'entreprise sur le plan mondial de profiter de la période pour annoncer un recul de leurs résultats. La Place financière reste sur plusieurs années de croissance exceptionnelle, notam m ent en 1999 et 2000. Y a -t-il une approche particulière à envisa ger pour le "retour à l'ordinaire" qui se profile? Peut-on d'ailleurs vraiment parler de "retour à l'or dinaire"? Pourquoi? Nous vivons une période de basse conjoncture après des années de forte croissance. Certaines entre prises mettent sur pied des plans de licenciement collectif et des plans de réduction des coûts réagissant au plus vite. Il faut être
paperjam02.2002Dossier 0S5
g PRICEWATERHOUSE■ s COOPERS LUXEMBOURG
L ^ f Chiffre d'affaires: 85 m illions I 1 d'Euro T I L Date de création: 1971 Questionnaire rem pli p a r MarieJeanne Chèvremont-Lorenzini, W Senior Partner e t Olivier M ortel mans, Partner en charge du secteur financier.
L'année 2001 a été particulière m ent m ouvem entée sur plan économique. Quel bilan en tirezvous pour votre organisation? Le bilan est globalement positif! Dans le dom aine économ ique, comme ailleurs, il n'y a pas de longs fleuves tranquilles! L'année 2001 a marqué une modification dans les tendances mais ce qui importe, c ’est le mouvement et, en la matière, nous avons été gâtés. Cet environnem ent crée des opportunités pour les organisa tions capables de s'adapter plus rapidement que leurs concurrents. Nous avons, bien entendu, connu des modifications dans la réparti tion de notre activité entre les dif férents services et produits mais, globalement, nous pensons avoir bien tiré notre épingle du jeu.
La Place reste sur plusieurs années de croissance excep tionnelle. Y a-t-il une approche particulière à envisager pour retour à l'ordinaire. Peut-on par ler de retour à l'ordinaire? Pourquoi? L'ordinaire n'est pas d'avoir une croissance très forte et continue des marchés financiers! Un des vecteurs de croissance de la Place financière est l'é vo lu tion de l'épargne en Europe et le position nement exceptionnel du Lux embourg dans la distribution des OPC au niveau européen. Ce phé nomène est toujours présent et nous pensons qu'il va continuer à avoir une influence favorable sur l'évolution de la Place. L'avenir du “ Private Banking ” est plus incer tain, mais nous sommes d'avis que si les bons leviers sont utili sés, cette activité pourrait très bien s'adapter à l'environnement changeant auquel elle est soum i se, notamment par une ouverture vers de nouveaux produits et mar chés. Le pays est montré du doigt dès qu'il s'agit de blanchiment ou de fraude fiscale. Dans quel mesu re ce soupçon permanent lui est-il préjudiciable? Quelles pourraient être les actions à mener pour améliorer l'image de la Place financière? Pourquoi? La promotion et le maintien de l'image de la Place sont essentiels et l'enjeu est bien com pris de tous les acteurs de la Place. Le soup
“dans le domaine économique, il n’y a pas de longs fleuves tranquilles”
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çon permanent que vous évoquez n'est sans doute pas aussi “ per manent ” que vous l’entendez, mais n'en est pas moins préjudi ciable et c'est le rôle de chacun dirigeants des banques, presta taires de services, autorité de sur veillance - de jouer leur rôle de gardien du temple de la respecta bilité de la Place. Nous devons être très vigilants sur le respect des règles et de nos responsabili tés. Cet élém ent accom pagné d'une stratégie de communication où le respect de la vie privée est un argum ent fort, sont de nature, selon nous, à assurer la pérennité et la croissance de la Place finan cière. Y a t'il un danger devant la délo calisation des grands centres de décision hors du pays? Et quelle pourraient être les parades? Ce danger est très réel et ne peut être contré que par une réflexion sur l'attractivité du Luxembourg pour les sociétés européennes. Des réflexions sont en cours et passent par des adaptations dans le respect des règles euro péennes - notamment fiscales (par exemple, le droit d'apport). Les récentes mesures fiscales sont également de nature à renforcer l'a ttra ctivité du Luxembourg. L'environnem ent fiscal et régle mentaire nécessite des adapta tions continues et le Luxembourg a prouvé dans le passé son savoirfaire en la matière. C'est certaine ment un atout à préserver. La taille du pays et l'attitude “ business ” des autorités sont des facteurs de différentiation très importants. Les diverses restructurations observées, notam m ent dans secteur bancaire, ont-elles un impact plutôt positif ou négatif sur votre volume d'activité? Pourquoi? Le ralentissement at-il des conséquences impor tantes sur les budgets alloués? Tout changement est source d 'o p p ortunité. Les restructurations observées dans le secteur bancai re ont créé de nouveaux besoins auxquels nous nous sommes bien adaptés, notam m ent dans le dom aine fiscal, des ressources humaines, de la réorganisation, etc. Nous avons un vivier de com pétences et de connaissances très diversifié et important. Ces quali tés sont fort prisées par nos clients dans l'environnement changeant auquel nous sommes confrontés.
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les parades à ce phénomène?
STREAMLINED SOLUTIONS AND SERVICES (3S)
URL: www.3s-cbos.com Chiffre d'affaires: 240 Mios luf Effectif: 60 Directeur général: Philippe Gevenois Date de création: mars 1997 rempli par: Bruno Pagliuca, Director Sales and Marketing, bpagliuca@3s-cbos. corn
L'année 2001 a été particulière ment mouvementée sur le plan économique. Quel bilan global en tirez-vous pour votre organi sation?
Durant les années 1999-2000, le secteur IT en général a eu une croissance de 10-11%. 3S, pen dant la même période, a crû de 60%. La niche dans laquelle nous avons positionné la société - livrai sons de valeur ajoutée au départe ment IT de nos clients - nous a permis d'absorber le choc et de le rendre moins catastrophique que pour le reste du secteur. Étant considérés comme une extension des départements IT plutôt que comme un compétiteur, nous avons été moins affectés par les restrictions budgétaires.
La problématique n'est pas liée à la délocalisation des centres de décision mais plutôt à la délocali sation d'activité. Le Luxembourg reste financièrement attractif pour une société d'un point de vue des charges sociales par rapport à ses voisins. Néanmoins, le niveau de salaire élevé au Luxembourg posi tionne la Place dans une situation moins favorable dans l'absolu. Une solution pourrait être des pro grammes d'incitants fiscaux pour des activités en dehors du secteur financier. Les diverses restructurations observées, notamment dans le secteur bancaire, ont-elles un impact plutôt positif ou négatif sur votre volume d'activités? Pourquoi? Le ralentissement at-il égalem ent des consé quences importantes sur les budgets alloués?
Il est évident qu'il faut parler d'im pact négatif pour le secteur IT. Ces changements ont eu pour principale motivation une limita
tion des centres de coûts et l'éli mination de redondances au sein des institutions financières. Pour le secteur IT, l'impact fut plus ou moins grand en fonction du posi tionnement des sociétés chez leurs clients. Dans le cadre de l'allocation des budgets, il faut à mon sens établir une nuance entre les sociétés inertes, et celles dynamiques quant à la définition et à la distribution des budgets. Dans le premier cas de figure, l'impact sur les budgets a été nul en 2001 puisqu'une fois défini, le budget est réparti sur les projets identifiés en début d'an née. Dès lors, l'impact se fera ressentir en 2002, où des restric tions budgétaires pourraient apparaître. Les sociétés mal posi tionnées risquent d'avoir une année 2002 relativement difficile. Dans le second cas de figure, les sociétés ont revu leur budget dans le courant Q1 2001 et durant le reste de l’année en fonction des événements. Dès lors, l'impact pour les sociétés IT a déjà été pris en compte.
“il est évident qu’il faut parler d’impact négatif pour le secteur IT” RRl JNO PAGUUCAJ
Quels seront les principaux défis à relever, pour vous, et pour la Place, en 2002 ? Pourquoi?
Il est important de diversifier les activités de la Place de Lux embourg, de trouver des alterna tives aux revenus des activités financières. Il est intéressant de noter que sur une Place où le financier est un des premiers moteurs économiques, le nombre de "venture-capitalists" présent au Luxembourg est aussi faible. Il est important de favoriser le dévelop pement de sociétés technolo giques et d'attirer du capital à risque sur la Place luxembourgeoi se. Y a t-il un danger pour la Place financière luxem bourgeoise devant la délocalisation de plus en plus marquée des grands centres de décision hors du pays ? Et quelles pourraient être
paperjam02.2002DOSSief
SWISS LIFE (LUXEMBOURG) S.A.
URL: www.swisslife.lu Chiffre d'affaires: 2001: env. EUR 80.000.000 Effectif: 53 Directeur général: Patrick Schols Date de création: 1985
non récurrente de 30.000.000 Euro), Swiss Life (Luxembourg) S.A. enregistre une diminution de 16% de son chiffre d'affaires. Si on ne tient pas compte de ce facteur exceptionnel, l'année se révèle satisfaisante comparée à 2000, en dépit du contexte éco nomique mouvementé. En effet, le démarrage de nos activités de bancassurance nous a permis de diversifier nos sources d'encais sement (assurance individuelle et collective / marché local et inter national et bancassurance).
L'année 2001 a été particulière ment mouvem entée sur le plan économique. Quel bilan global en tirez-vous pour votre organi sation?
Avec un peu de recul, quels impacts ont eu et auront enco re - pour votre cas particulier et pour la Place - les attentats du 11 septembre? Pourquoi?
Après une année 2000 exception nelle (encaissement d'une prime
Les événements du 11 sep tembre ont considérablement
“il conviendrait d’harmoniser au niveau européen la définition des délits pouvant être qualifiés de blanchiment” DIDIER BOSSICART
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ralenti le processus de décision des entreprises concernant la mise en place de régimes com plémentaires de pension. Le contexte boursier incertain a freiné l'évolution de l'encaisse ment des produits en unités de compte. R égu lièrem en t, le pays est montré du doigt dès qu'il s'agit de blanchim ent ou de fraude fiscale. Dans quelle mesure ce soupçon perm anent lui est-il préjudiciable? Q uelles pour raient être les actions à mener pour am éliorer l'im age de la Place financière? Pourquoi?
Chaque compagnie d'assurance et chaque banque devrait res pecter strictement les règles de lutte anti blanchiment. D'autre part, il conviendrait d'harmoniser au niveau européen voire mon dial la définition des délits pou vant être qualifiés de blanchi ment. Q uels seront les principaux défis à relever, pour vous, et pour la Place, en 2002? Pourquoi?
Swiss Life (Luxembourg) S.A. souhaite continuer la diversifica tion de ses activités, poursuivre l'amélioration de son service (en investissant notamment dans l'outil informatique) et tirer parti du changement de fiscalité sur marché local. Swiss Life (Lux embourg) S.A. axe également ses objectifs sur la maîtrise des coûts de fonctionnement et l'op timisation de son portefeuille titres. La Place de Luxembourg devra être attentive à rester com pétitive par rapport aux nou veaux centres financiers euro péens (par ex. Dublin), et créative en termes de solutions pour les entreprises et les High Net Worth Individuals. Y a t-il un danger pour la Place financière luxem bourgeoise devant la délocalisation de plus en plus marquée des grands centres de décision hors du pays ? Et quelle pourraient être les parades à ce phénomène ?
Ce danger est effectivement pré sent. Si le management peut se montrer particulièrement efficace dans le développement de nou veaux marchés, alors les centres de décision peuvent être plus facilement maintenus à Luxem bourg. ■ ) Dossier
paperjam02.2002
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SES: La conquête de l’Amérique est terminée
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La Tour de Babel
Know-How: les formations en langues TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
La conquête de l'Amérique est terminée... -> Adieu SES-Astra, bonjour SES Global. Le rachat de l'américain GE Am ericom (devenu SES Am ericom ) a été ron de m ent m e n é ... L'entreprise luxem bour geoise est aujourd'hui en position de force sur le m arché mondial des satellites TEXTE VINCENT RUCK ILLUSTRATION Hl PHOTOS PATRICK MULLER (BLITZ)
Abrité dans la campagne luxembourgeoise, le siège de SES est paradoxalement discret. De nom breuses antennes satellites, visibles de plusieurs cen taines de mètres, signalent bien évidemment au visi teur qu'il ne se trompe pas de chemin, mais la décou verte reste progressive: une petite route de cam pagne, torturée et entretenue sans plus de zèle que d'autres, une plaque à l'entrée, et enfin l’arrivée au "Château de Betzdorf", siège de l'entreprise.
À L'ASSAUT DU MONDE D'une certaine manière, on pourrait qualifier SES d'exception qui confirme la règle. C'est une entrepri se, leader mondial dans son secteur, qui reste luxem
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bourgeoise dans son capital et ses structures. Il y a quelques semaines, le rachat de l'opérateur de satel lites GE Americom s'est achevé, après environ un an de négociations puis de préparation de la mise en œuvre. “Ce rachat fait partie d'une stratégie d'en semble. Elle a commencé à être mise en place en 9596, précise Romain Bausch, Président et CEO de SES Global. Elle compte deux volets: l'expansion géogra phique et la diversification des services et des applica tions offerts par satellite. On a commencé en 98 avec une première acquisition en Asie, Asia-Sat. D'autres ont été faites en Europe et en Amérique Latine. Finalement, il y avait un marché qui manquait à l'appel: l'Amérique du Nord. GE Americom était le partenaire le plus adéquat pour ce marché-là!''. ->
-> Le partenaire le plus adéquat, certes, mais encore fallait-il pouvoir convaincre le prétendant choisi de ren trer dans le jeu d'une absorption... "Les fusions-acqui-
“ Il faut se rendre compte que la prospérité du Grand-Duché, depuis les années 60-70, n'est ni un don du ciel, ni une conquête des Luxembourgeois”
sitions ne se font pas d'un jour à l'autre. Tout cela est préparé par des relations de longue date; on parle avec d ’autres sociétés, avec d'autres opérateurs. Dans le cas précis, nous avons eu, ces 5 dernières années, des réunions et des rencontres régulières à l'occasion de conférences et de séminaires. Nous y avions discuté des stratégies respectives. Nous connaissions les objectifs des uns et des autres. La transaction n'était pas encore faite, mais elle était pré parée".
De l'avis de M. Bausch, une telle opération de fusion-acquisition peut être séparée en 3 périodes dif férentes. La préparation, déjà abordée, avec une série de contacts réguliers pour "sonder les opportunités", pour "préparer le terrain". Vient ensuite la deuxième phase, "c'est celle de la négociation et de la conclu sion de la négociation. Pour SES et Americom, elle a commencé en décembre 2000 et a été clôturée le 28 mars avec la signature de l'accord entre GE Capital et nous-mêmes".
Commence alors une phase relativement longue, où la maîtrise n'est plus complètement entre les mains des entreprises concernées. En effet, face aux consé quences macro-économiques potentielles d'une telle opération, les autorités de régulation entrent en jeu et doivent donner leur autorisation, et/ou imposer des modalités à l'opération. "Au total, les négociations se sont très bien passées. J'ai été positivement surpris par leur rapidité, principalement, en fait, par notre capacité interne à voir cette proposition d'investisse ment expliquée, discutée et approuvée par les organes internes de la société, le conseil d'administration, les actionnaires".
C'est avec les autorités, donc, que le processus est devenu les plus sensible: “les autorités américaines ont regardé si cette opération était pro-compétitive; comme ils l'écrivent, la transaction doit 'profiter au citoyen'. Cet aspect a été regardé de très près. Nous avons eu l'avantage d'avoir des acteurs avec des zones géographiques distinctes. Astra en Europe, Americom aux USA. Il y avait très peu d'intersections entre nos deux activités. Il a également été regardé le problème du 'foreign ownership', la prise de contrôle par des actionnaires non-américains, dont le GrandDuché de Luxembourg! Enfin, il y a l'aspect de sécuri té nationale: SES Americom transmet en effet des don nées et des télécommunications gouvernementales. Les autorités américaines ont évidemment demandé à voir les procédures en place pour être certaines du respect de la confidentialité de ces transmissions".
De fait, on trouve les Etats, la puissance publique, à de nombreuses étapes de cette acquisition. L'Etat luxembourgeois n'a-t-il pas, de son côté, craint de se voir marginalisé dans cette opération? "Ce que l'on doit faire dans un tel cas, c'est, dès le départ, créer et penser des structures qui permettent de donner des garanties aux Etats respectifs. Pour être concret, l'Etat luxembourgeois a, dès le départ, été favorable à cette transaction. Mais il voulait continuer à avoir le même poids, en termes écono mique et de droits de vote. Il a donc fallu être créatif et trouver des instruments appropriés. L'Etat luxembour geois, à commencer par le Premier ministre et le com missaire du gouvernement auprès de la SES, ont coopéré pour trouver la solution finalement choisie". ->
C96 Coverstory paperjam02.2002
-> Quelle est-elle? La SES exploite une concession donnée par l'Etat, payée par une redevance annuelle. Celle-ci a été capitalisée sur plusieurs années, “basée sur le plan d'affaires prévisionnel, avec des facteurs de réduction pour tenir compte des risques et incerti tudes". On a atteint un certain montant que le gouver
nement a voulu réinvestir dans SES Global, il s'est agit d'un échange: concession contre participation. "Cela a été un élément clef, venu très tôt dans nos discus sions. Elle sied à la société et à l'Etat". La structure de
la société nouvelle a également été pensée pour satis faire aux inquiétudes des régulateurs: "nous avons très rapidement décidé que les concessions accordées par les instances régulatrices qui les délivrent soient accordées aux sociétés opérationnelles. À SES Astra, à SES Americom, et non pas à SES Global. SES Global, qui est la société qui dirige le groupe, ne béné ficie d ’aucune licence en direct. C'est très important quand une autorité réglementaire regarde la neutralité de l'acquéreur".
DIVERSIFICATION DES PRODUITS ET SERVICES Voici donc l'extension géographique décidée au milieu des années 90... Mais qu'en est-il de l'exten sion des activités et services proposés? "Il existe, depuis 1997, Astra-Net, une plate-forme pour la trans mission à large bande de données, de manière unidi rectionnelle. Ce sont 40.000 points de réception qui existent actuellement. En 1997 toujours, on a com mencé le développement d'une plate-forme bidirec tionnelle, toujours à haut débit: recevoir et envoyer des données. Depuis novembre 2001, le produit est lancé sous le nom BBI (BroadBand Interactive). Les liaisons montantes et descendantes passent par le satellite. C'est un produit qui se concentre sur les applications professionnelles, principalement pour des raisons de coûts. Avec nos partenaires, nous développons deux applications haut débit pour ie marché résidentiel. La première est en partenariat avec Deutsche Telekom; elle est en test avec 1.000 foyers. Elle utilise le satellite pour la voie descendante, mais le réseau téléphonique traditionnel pour la voie montante. Le 'working title ' est 'T-DSL powered by Astra ': le produit est perçu comme ayant la même qualité que ie système DSL. L ’autre application utilise le satellite en bidirectionnel. L'équipement est plus coûteux. La vitesse et la qualité sont bien entendu meilleures. Nous voyons, en Europe, quelque 7 à 8 millions de foyers qui, en 2005, n'auront toujours pas accès a une offre terrestre. C'est un marché captif qui demandera une solution satellite. Il y aura plusieurs solutions et opérateurs en concur rence. Nous serons présents avec les bons partenaires dans chacun de ces produits. Nous pensons que dans quelques années, les services de transmission à bande large vont constituer 20% des revenus de SES Global".
De fait, SES s'aventure sur un marché qui n'est pas l'habituel: le câble, la téléphonie fixe ou autres techno logies de télécommunications regorgent d'acteurs compétents... "Nos concurrents peuvent être classés: le premier groupe - et ce n'est peut-être pas le grou pe le plus dangereux - ce sont les autres opérateurs de satellites. Nous nous imposons par la qualité de nos services, notre savoir-faire, notre maîtrise technique, notre pénétration du marché. Avoir 30 millions d'an
tennes Astra en fonction, par exemple, c'est un avan tage compétitif certain. Il y a ensuite le second groupe, celui des opérateurs d'infrastructures terrestres à bande large. Il faut regarder quels sont les avantages respectifs des différents systèmes. Le câble est un bon système de distribution pour la télévision, mais on ne peut guère y ajouter des services à haut débit. Enfin, l'autre grand concurrent, c'est le DSL. Mais, à l'inver se, s'il est optimal pour l'accès individuel haut débit à Internet, ça devient difficile si on veut commencer à le mettre à la disposition de la télévision... "Ensuite, si toutes ces entreprises peuvent être nos concurrents, elles ont également besoin de systèmes efficients pour optimiser leurs coûts en interne. Par exemple, les câblo-opérateurs ont besoin d'avoir de nombreux programmes de télévision, parfois combi nés à de l'accès Internet à large bande pour leur tête de réseau. Ils peuvent utiliser le satellite pour cela".
L'AVENIR DU LUXEMBOURG Revenons un peu en arrière, sur un point évoqué en début d'article: aujourd'hui leader, la SES a réussi a conserver son ancrage luxembourgeois, avec la béné diction de tous ses actionnaires, qu'ils soient anciens ou récents... actionnaires du pôle public en premier. Étrange rôle pour l'Etat, que d'investir dans des entre prises? Oui et non. ->
E X P É R I E N C E
Négocier avec General E lectric... "Nous avons négocié avec General Electric... Ce n'est pas le premier venu, c'est LE premier groupe au monde! On se trouve face à une armée de spé cialistes en tous genres. Par exemple, GE est très concerné par la question fiscale. Avec un groupe d'une telle taille, l'optimisation fiscale, c'est essen tiel. En février, nous avons eu une réunion, où nous nous sommes rendus avec 3 spécialistes, y compris des consultants externes. Du côté améri cain, ils étaient une trentaine! Ce qui était rassu rant, c'est que nos spécialistes ont quelquefois expliqué aux autres comment les différents élé ments pouvaient être combinés: la plupart de ces spécialistes étaient vraiment 'très très spécia listes'. Autre exemple: dans ce type d'opération, on fait ce que l'on appelle des 'due diligence', à savoir une analyse complète de la société pour avoir tous les éléments disponibles: il s'agit de savoir exactement le prix de ce que l'on acquiert. Nous l'avons fait avec une équipe de 20 à 25 per sonnes pendant 1 semaine aux USA. Comme il y a également échange d'action dans l'opération, GE a fait une 'reverse due diligence'. C'est une cinquantaine de personnes qui a été logée dans un hôtel à Luxembourg-ville...” ■ paperjam02.2002 Coverstory 097
O R G A N I S A T I O N
SES Global, SES Americom e t SES A stra... SES Global s'occupe de ce qu'il est appelé le “Group Management". Kézako? "Elle a trois fonctions princi pales. 'Group finance': elle doit mettre à disposition des sociétés opérationnelles les ressources financières dont elles ont besoin. Ensuite 'Corporate develop ment': développer les services nouveaux, les applica tions nouvelles, avoir une vue complète des opportu nités d'investissement. Enfin, tout ce qui relève des aspects 'corporate', réglementaires, légaux, ta com munication avec la presse, avec les investisseurs, les actionnaires, le risk-management, l'achat des lanceurs pour le groupe... C'est une société qu'on peut décrire comme l'interface vers l'extérieur dans les domaines financier et industriel. En interne, elle facilite le déve loppement des sociétés opérationnelles. Elle contrôle à 100% SES Americom et SES Astra. Ces dernières resteront deux activités distinctes. Elles ne sont pas indépendantes, mais elles ne sont pas interdépen dantes. Elles sont forcées d'échanger les informations, les 'best practices'. Elles sont aussi forcées de déve lopper des produits à couverture globale pour avoir d'autres clients dans leur portefeuille. "
à
-> Par rapport d'autres pays, "le Luxembourg est dans une situation un peu particulière. Les capitaux disponibles privés destinés à être investis dans l'éco nomie sont rares. Ils sont encore plus rares dans les secteurs économiques à risques. Le rôle de l'Etat, à mon sens, est d'être un 'facilitateur' pour ces activi tés: Hn'est nullement de diriger une entreprise. C'est bien le cas si on regarde la SES: Etat, SNCI et BCEE jouent leur rôle d ’actionnaires et membres du conseil d'administration. Ils n'ont jamais interféré dans la gestion de la société. Dans l'histoire de la SES, il n'y a jamais eu de décision où il y a eu, au moment d'un vote, une opposition des actionnaires privés et des actionnaires publics". La puissance publique comme investisseur et "facilitateur" pour le secteur privé: pourquoi pas.
Ceci étant, en dépit du risque de se répéter, la SES pourrait être comparée à un arbre sans plus aucune forêt à cacher... Les centres de contrôle d'une majo rité d'entreprises ne se situent plus aujourd'hui au Luxembourg, mais dans d'autres capitales occiden tales. "Je pense que cela ne posera pas trop de pro blèmes à court terme. Mais pour le long terme, cela mérite beaucoup d'attention. Avoir des centres de décision hors du Luxembourg signifie que, tant que l'environnement économique, financier ou fiscal jus tifie une présence à Luxembourg, tout sera maintenu. Mais aux premiers changements, avec peut-être l'obligation, un jour, d'augmenter la pression fiscale, il y aura une traduction dans les faits par des déci sions ou des processus de révision d'une présence à
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Luxembourg. Tant que le Grand-Duché aura un envi ronnement aussi favorable qu'actuellement, tout ira bien. Dans un environnement plus difficile, ça lui coû tera cher".
Le constat n'est pas forcément original. La mono industrie financière luxembourgeoise pèse sur l'ave nir du pays. Pourquoi alors investir au Luxembourg et créer une nouvelle activité? "Ce n'est certainement pas la présence de capitaux. Les ressources humaines ? Non plus... Je ne suis pas convaincu par l'argument du multilinguisme. On n'est pas mieux ou moins bien que les autres, mais ce n'est pas une rai son. Il reste un troisième argument: dans la théorie économique, les ressources naturelles sont le troisiè me pilier de l'activité économique. Si on regarde un peu l'histoire du Grand-Duché, la plupart des grandes activités profitables ont été liées aux ressources natu relles: le fer, l'acier, le minerai. L'audiovisuel vient des fréquences sur lesquelles l'Etat peut exercer son droit souverain. Pour SES, c'étaient les positions orbitales pour la communication satellite".
Dans l'économie moderne, donc, on peut étendre les anciennes ressources naturelles à ce qui est sou mis au droit souverain d'un Etat. Et c'est sur ce point, selon M. Bausch, que tout doit être fait pour décou vrir les prochaines sources de croissance. "Ces droits, dans un monde et une Europe en consolida tion, ne vont pas en se renforçant. Mais ce sont les seuls véritables arguments qui nous restent".
Les nouveaux médias, Internet, en ligne avec les ambitions du gouvernement pourraient-ils être le nouvel Eldorado? “Pourquoi jouerions-nous un rôle particulier dans Internet? L ’explication viendrait d'un environnement fiscal, réglementaire, très propice et tellement différent de ce que les autres vont offrir. Je ne vois pas quels seraient ces avantages. Pour le reste, si vous regardez la carte de l'Europe et que vous regardez les grandes lignes de communication à bande large, ce qui saute aux yeux, c'est que toutes contournent le Grand-Duché. Comment voulez-vous jouer un rôle central dans Internet si vous n'avez pas les connexions appropriées? C'est ce qui se passe dans d'autres domaines, d'autres infrastructures, comme le TGV... À long terme, tout cela est très négatif...". Voici une situation bien sombre... “Je ne suis ni optimiste, ni pessimiste. Je pense très simplement qu'il faut se rendre compte que la prospérité du Grand-Duché, depuis les années 60-70, n'est ni un don du ciel, ni une conquête des Luxembourgeois. Ce sont différents facteurs qui ont joué en même temps. Des hommes politiques et des économistes ont eu la sagesse d'optimiser les contraintes et les opportunités, mais croire que ceci puisse être recon duit et prolongé de manière indéfinie serait un rêve! Derrière la discussion sur les 700.000 habitants, la question est de savoir si nous pouvons assurer une croissance économique à long terme qui permette de financer les différents systèmes de sécurité sociale, les services publics que nous avons construit... La 'bonne nouvelle', c'est que ça ne s'impose qu'aux autres. Ce n'est pas pour aujourd'hui, c'est pour demain, nos enfants. Mais je pense que c'est vrai ment la question fondamentale. Est-ce que nous pouvons, est-ce que notre société aura la flexibilité pour s'adapter en cas de besoin? Ce n'est pas dra matique de vivre à un niveau de vie inférieur de 10 ou même 20%... Mais y a-t-il une société, une struc- ->
-> ture, un consensus social qui vous permette d'évo luer en 'rétrogradant' de cette manière?''. Avec un tel diagnostic, difficile d'imaginer une nouvelle aventure telle que celle de la création et du lancement de la SES... "Dans quelle mesure la SES est-elle une aventure ? C'est ça la première question. Quelle serait l'aventure de la SES ? D'avoir investi des milliards d'Euro dans un satellite et d'espérer trouver des clients pour générer des revenus avec ce satelli te? Dans ce sens, il est évident que la SES était du Capital Risque, et donc par définition une aventure. Le timing aussi était le bon. S'il n'y avait pas eu la libéralisation du secteur audiovisuel dans plusieurs pays européens, qui accompagnait les ambitions luxembourgeoises, on aurait couru le risque d'avoir tout simplement été bloqué. Le satellite aurait été lancé avec succès, mais les opérateurs publics, pour des raisons politiques, ne l'auraient pas utilisé".
Digression sur la question: La SES lancerait-elle encore une fois une initiative qui serait une autre aventure? "La réponse est très clairement non. Dès que vous avez une position sur le marché, des reve nus, des profits... les actionnaires ne vont pas être d'accord pour remettre ces profits en cause. Dès que vous avez une entreprise profitable, vous pouvez faire des développements, mais en gardant une relation appropriée entre l'activité nouvelle, le risque y relatif et les revenus qu 'il génère. Est-ce qu 'on peut s'ima giner au Luxembourg d'autres investissements dans une aventure de type SES? J'ai des difficultés à me l'imaginer... Il faut quand même faire attention, il y a des petites aventures qui ne sautent pas si facilement aux yeux. Par exemple, dans l'histoire de la SNCI, il y a l'investissement dans IEE (NDLR: voir l'édition de décembre de paperjam, page 106)... La société a réussi à convaincre de grosses marques comme Mercedes ou BMW de mettre le produit en compéti tion avec d'autres. Ils se sont imposés sur le marché. Ils sont aujourd'hui 600, ils développent d'autres applications. Ce sont des 'petites' aventures qui sont aussi très importantes".
opportunité, et que vous réussissez à convaincre un Etat d'introduire une demande, alors là vous êtes vraiment bien positionné pour vous lancer. Nous avons aujourd'hui une 'force de frappe' intéressante: si nous avons un objectif stratégique sur une fré quence, nous sommes représentés par des sociétés du groupe dans toutes les régions de l'UlT... Nous pouvons avoir des propositions qui viennent des trois régions, et qui donc ne posent plus problème pour être acceptées!" ■
“S'il n'y avait pas eu la libéralisation du secteur audiovisuel dans plusieurs pays européens, on aurait couru le risque d'avoir tout simplement été bloqué”
ET DEMAIN? On a vu les nouvelles structures, les nouvelles applications, le devenir du Luxembourg... Mais le devenir de la SES ? Il faudra encore rechercher de nouvelles applications, lancer des innovations, de nouveaux services. "C'esf une des priorités que l'on a dans SES Global... On essaie, dans un esprit de développement à long terme, de définir et de déve lopper nous-même des applications par satellite pour lesquelles il y aura un marché d'ici 10 à 15 ans. Il s'agit de maintenir une avance de 20 ans, avec l'aide des différents Etats, en mettant en œuvre les actions requises dans les institutions internationales. Il s'agit dans notre cas de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT). Le Luxembourg et d'autres demandent d'ores et déjà l'accès à des fré quences, des positions orbitales, des orbites diffé rentes, qui un jour seront utilisées pour ces nouvelles applications. Ce n 'est pas nouveau en soi: la SES a lancé son premier satellite en décembre 88, mais la conférence déterminante au sein de l'UlT, pour l'ac cès du Luxembourg à ces fréquences, s'est faite en 1977... C'était 11 ans avant ie lancement du satellite! "Dans l'UlT, la règle est celle du 'First Corne, First Served'. Si vous êtes les premiers à avoir trouvé une
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Téléphonie, mobilité... -» À nouveaux outils, nouvelles pratiques! Les entreprises elles aussi s'em parent des téléphones mobiles et autres assistants num ériques pour en faire des outils de travail TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
L'informatique s'est insinuée progressivement dans toute l'en treprise. Un travail silencieux a été fait, depuis des décennies, pour conquérir chaque poste, chaque fonction, pour toutes tailles d'en treprises, tous secteurs confon dus. Les tâches se sont automati sées, le rythme s'est accéléré. Dans une nouvelle étape, encore en cours, un certain nombre de
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professions se doivent dorénavant de communiquer et d'interagir avec leur entreprise à distance, pendant leurs déplacements, hors de leur temps de présence dans les locaux. L'entreprise a plusieurs interlocuteurs pour ces nouvelles organisations: les opérateurs, les revendeurs, les fabricants de matériel, et toute une série d'ac teurs qui ont construit leur activité
sur la prestation de services asso ciés à la mobilité et/ou à la télé phonie.
EN PREMIÈRE LIGNE, LES OPÉRATEURS ET REVENDEURS Les vecteurs physiques de cette nouvelle mobilité sont à
classer dans deux grandes familles: les téléphones mobiles et les assistants numériques (PDA, pour Personal Digital Assistant). Les premiers sont devenus en quelques mois des extensions naturelles pour une part très importante de la population euro péenne, quand les autres, quand bien même leur nombre a crû de manière exponentielle - font enco
re souvent office de gadgets un peu coûteux. Cet état de fait met les reven deurs de téléphones mobiles et opérateurs en première ligne des demandes d'entreprises. Ce sont vers eux, en premier lieu, qu'elles vont se tourner. Les acteurs sont facilement identifiables au Lux embourg, puisqu'il n'existe actuel lement que deux opérateurs:
LuxGSM et Tango. Mobilux et CMD, de leur côté, proposent à la revente des abonnements LuxGSM. Tous ont adopté des structures qui leur permettent de faire face aux demandes des profession nels. Des équipes commerciales sont dédiées et des offres adap tées sont faites pour les organisa tions. ->
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Comment séparer et donc dif férencier les différents acteurs? En allant à l'essentiel et au plus simple, Mobilux et CMD jouent la carte de la personnalisation de l'offre et de la souplesse, alors que Tango privilégie les services de masse, en offrant des tarifs peutêtre plus compétitifs. Une fois l'af firmation posée ainsi, encore fautil la détailler et la dégrossir. Première chose: pourquoi regrouper Mobilux et CMD? Les deux entreprises sont indépen dantes l'une de l'autre. Cepen dant, elles se retrouvent en posi tion de revente d'abonnements sur un réseau qu'elles ne possè dent pas. De fait, leurs armes pour se démarquer sont autres que celles des opérateurs, qui com mercialisent également des abon nements. "Nous proposons une
A D O P T I O N
Les entreprises visent au plus sim ple La téléphonie et la mobilité répondent à des besoins des entre prises dans leur fonctionnement au quotidien. Les nouveaux développements, s'ils sont pleins de promesses, restent pour nombre d'entre eux encore lointains et peu probables. Yves Gordet, de CMD, précise les choses: "certaines entreprises uti
lisent nos terminaux uniquement pour de la téléphonie mobile, d'autres uniquement pour les données. Il est cependant rare que dans ce dernier cas on arrive à de gros transferts, et ce pour des raisons de coûts. Quelques rares banques l'utilisent de manière intensive. Ce que les entreprises attendent de leur
gamme de services très étendue, allant de l'abonnement et de la vente classique au leasing de ter minaux, la vente avec reprise, la gestion de la logistique (les entre tiens et les accessoires), mais aussi la formation des utilisateurs: il n 'est pas utile de donner un télé phone compliqué à une personne qui ne l'utilisera pas au quart des ses possibilités!" explique M.
Gordet, Directeur général de CMD. Un autre point important est la facturation de l'entreprise. Forme papier ou forme numérique, accompagné ou pas de différents outils pour analyser les dépenses, on met à la disposition de l'entre prise ce qu'elle veut... Certaines sociétés prennent en charge la totalité de la facture, quelle que soit la somme. D'autres préfèrent définir une somme limite, tout dépassement étant alors à la char ge de l'employé. Dans de tels cas, Tango privilégie les solutions de carte prépayée plutôt que l'abon nement: "l'employeur achète pour la somme qu’il veut en début de mois pour la carte, et si jamais la consommation est trop importan te, l'employé reste libre de rache ter lui-même des minutes supplé mentaires" indique M. Koster,
General Manager de Tango. Mais quelles sont les entre prises clientes? On trouve de tout... Chez CMD, comme chez les autres, "il y a le secteur finan cier, le secteur des transports et celui de la construction qui ont des téléphones en grande masse. À côté, il y a certaines petites socié tés qui, avec à peine deux ou ->
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prestataire de service est le reflet de leur réalité. Par exemple, les banques sont très sensibles à une approche rigoureuse, avec un service de haute qualité". De plus, pour aller plus loin, il faut encore un terminal adapté... or, "pour le moment, à part le Communicator de Nokia, il n'y a pas de support à la 'convergence'. Les entreprises n'anticipent pas. Elles prennent la solution la plus simple, opérationnelle immédiatement. Par exemple, Bluetooth stagne encore. Il est trop cher et, de plus, certains problèmes, notamment en cas de coupure de la liai son, ne sont pas résolus. Est-ce que l'on repart du début ou est-ce que l'on reprend là ou le transfert s'est interrompu? C'est pour cela que la plupart des entreprises utilisent le GSM comme un outil basique. Certains bloquent toute possibilité d'appeler d'autres numéros que ceux de l'entreprise". Ceci étant, il ne s'agit pas d ’être conservateur ou sceptique: "Le potentiel d'applications inexploitées est énorme!"
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-> trois téléphones, ont des fac tures de près de 50.000 francs par mois...''. Martine Hoett, Major Account Manager chez Mobilux, précise ainsi: "il est très difficile de définir une entreprise type. Le nombre de téléphones est très variable, leur usage également. De secteur à secteur, par contre, on retrouve des pratiques comparables. Par exemple, la quasi-totalité des entreprises de transport internatio nal routier met dans les camions des GSM bloqués pour ne recevoir que des SMS, et en renvoyer à l'entreprise. Les autres numéros sont bloqués, et le conducteur ignore quel numéro est le sien. Tout est fait pour minimiser les dépenses de communication".
Et les services additionnels? "Ici encore, insiste M. Gordet, nous sommes très souples et réactifs, nous pouvons par exem ple vous louer pour votre déplace ment de 3 semaines aux ÉtatsUnis un téléphone adapté. En jan vier, tous nos utilisateurs auront également la possibilité de consul ter en ligne et gratuitement le détail de leurs factures, avec une liaison sécurisée", un service com
chantier. Ces derniers peuvent préparer les différentes actions, les commandes... à partir de leur Palm Pilot. Les processus sont ainsi accélérés, tout est plus pré cis, plus rapide. Avec Tassurancedépendance, nous avons égale ment un projet. Il s'agit de propo ser un agenda super-sophistiqué au personnel soignant... Il n'y aurait 'plus qu’à ’ cocher les diffé rentes étapes et, une fois ceci effectué, à saisir les informations nécessaires au besoin, puis à syn
chroniser son appareil avec le sys tème d'information global. Il n'y aura plus de papiers à échanger, à remplir, avec tous les risques d'er reurs que cela implique".
Les appareils permettent de faire la chasse aux papiers, mais également de fluidifier le fonction nement de l'entreprise. "Nous pro posons par exemple des appareils en location, pour les inventaires de fin d'année notamment. Un de nos clients a ainsi fait diminuer le temps qu'il y consacrait de 8 ->
Vous avez un message! Le SMS a été adopté par les utilisateurs de GSM. Les entre prises sont en train de découvrir tout leur potentiel... m-Plify est une entreprise dont le métier est, dixit M. Schumacher (au centre sur la photo), un des fondateurs de l'entreprise, “la notifi cation, par un message bref et éphémère". Il s'agit d'apporter à une personne, au moment voulu, un message lui apportant une information utile à un moment précis. "Nous ne sommes pas
voués à ne fonctionner qu'avec une seule technologie. Que ce soit par SMS ou WAP, sur GSM, GPRS ou UMTS...
parable à la Mobiline de Mobilux, déjà proposée depuis quelque temps. La tonalité est un peu différente chez Tango: “nous visons systé matiquement un marché de masse. Nous construisons donc notre offre autour de comporte ments typés. On y met le maxi mum de services, mais on pense notre offre de manière structurée. L'entreprise peut alors choisir une solution qui existe, avec Tune ou l ’autre option. De notre point de vue, c'est le meilleur moyen pour garantir que ce que Ton promet fonctionne" précise M. Koster.
ET LE "CONTENU", DANS TOUT ÇA? Voici pour la téléphonie et les communications... Mais que dire des nouvelles applications, des contenus professionnels à glisser dans les téléphones et les PDAs? Il y encore ici également des pro grès à accomplir, même si de plus en plus d'entreprises commencent à comprendre et à adopter l'outil. Carlo Posing, de la société RMS.Iu, n'est pas avare en exemples: “Nous avons développé une application pour les chefs de
Pour le moment, le SMS est la solution la plus répandue. Nous ne nous occupons pas du transport de la notification, mais de la création des applications destinées à envoyer ces messages. Dans notre optique, plus le nombre de personnes recevant un message identique est élevé, moins cette information est inté ressante. Il ne s'agit pas de faire du 'broadcasting'... Dans un tel cas, il n'y aurait plus de valeur ajoutée au service. Par contre, dire aux passagers d'un avion qu'il aura du retard et qu'ils peuvent se rendre à l'enregistrement 1 heure plus tard, ça, c'est de la valeur ajoutée!" ajoute M. Hansen (à droite sur la photo), un autre associé. "Le GPRS sera un grand changement. Jusqu'à présent, on est un peu pauvre concernant la voie de retour. Avec une norme de communication qui sera 'Always On', on pourra faire des service 'push', 'location based', le tout avec une meilleure authentification et encryption des données. Cela donne le champ libre à beaucoup de nouveaux produits“.*
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-> jours à 1 seul... Sans compter la suppression, encore une fois, des opérations de re-saisie ultérieures. De manière générale, nous n'avons pas de clients types. Les entreprises peuvent être grandes ou petites. Leur dénominateur commun est de vouloir améliorer la qualité de leur service, en dimi nuant la charge de travail. Les gens viennent avec un problème et cherchent un outil pour y remédier. Pour nous, de fait, quand on vient nous voir, on essaie de faire une application la plus 'standardisée' possible, qui puisse être compa tible avec d'autres logiciels, d'autres entreprises. Dans la même idée, nous essayons d'utili ser nous-mêmes tout ce que nous développons... Si c'est assez bon pour être vendu, cela doit égale ment l'être pour être utilisé en interne!". Jusqu'à présent, les PDAs sont pour la plupart incapables de communiquer une fois en mouve ment, Ils peuvent, via infrarouge ou liaison physique, être reliés avec des téléphones mobiles, mais ne bénéficient pas eux-
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Problème de génération La téléphonie de troisième génération se développe doucement, si ce n'est pas très doucement. En Europe, les pays qui se sont lancés les premiers dans l'attribution des licences sont encore aujourd'hui loin de la mise en œuvre des premières offres à grande échelle... tout au plus les premiers tests ont-ils étés réalisés, avec des appareils encore perfectibles: trop grands, trop fragiles, montant trop haut en température. En France, 4 licences avaient initialement étét pro posées, et seules deux attribuées. Le deuxième tour d'attribution est en cours de réalisation... On verra quel acteur souhaite rejoindre Cegetel et Orange à bord de la barque 3e Génération. Au Luxembourg, les licences ne sont pas encore accordé, et l'on s'interroge sur la présence effective de 4 candidats pour toutes les licences du pays (voir interview de M. Jean-Claude Bintz dans le précé dent paperjam). ■
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mêmes d'une antenne interne. D'ici aux prochains mois, la situa tion devrait évoluer. Des assistants équipés de capacités de commu nications GSM sont d'ores et déjà disponibles, mais l'option GPRS se répandra dans les mois à venir. Les différents fabricants de maté riel s'y emploient au prix de grands efforts. C'est par exemple le cas de Siemens, qui se lance dans le marché de l'assistant avec un pro duit comme le SX 45, basé sur le système d'exploitation de Micro soft, et qui cumule toutes les options imaginables pour ce type de matériel. Nokia et son Communicator sont bien entendu pour le moment solidement instal lés dans cette "convergence des terminaux", lieu d'une bataille intense. Cette arrivée annoncée de nou veaux matériels ouvrira de nou velles perspectives. RMS.Iu voit donc de nouvelles opportunités s'ouvrir à elle: "nous pourrons développer des applications sur les PDAs qui utiliseront les SMS ou la téléphonie, mais il faut être clair: jusqu'à présent, nos applica tions ne sont pas très gourmandes en données. Le passage du GSM au GPRS n'est donc pas pour nous une 'révolution', il s'agit sim plement d'une accélération du système. Les données principales sont chargées en synchronisation avec le PC...". Il n'empêche que
cela viendra certainement soutenir une activité en croissance de 20 à 25% par an sur les 2-3 dernières années. À côté de RMS.Iu qui se penche plus sur les applications "transportables", tout ce qui relève de la mobilité intéresse également des sociétés telles que m-Plify (voir la rubrique Business Web Directory). Son activité comporte de multiples pistes de développe ment: créer un message, véhiculer un message, produire son conte nu... "Nous sommes clairs sur ce que nous faisons, précise d'em blée M. Hansen, en charge du Business Development. Pour nous, construire un message est différent de faire le contenu de ce message. Ce sont deux applica tions bien séparées. Nous som mes capables de compiler diffé rentes sources pour créer et envoyer une série de messages personnalisés, mais nous ne créons pas le contenu".
La société développe des outils
de notification sur différents sup ports mobiles (voir encadré p. 107). De fait, m-Plify n'a pas voca tion à s'adresser directement au consommateur final. Quel que soit le type de service rendu, il s'agit de faire affaire avec d'autres entre prises. "Environ 60% de nos appli cations vendues à des entreprises sont destinées au consommateur final. Le reste vient d'applications professionnelles, d'utilisations en interne. Par exemple, il existe des produits qui servent à 'relier' des machines et des employés... Par exemple un responsable réseau peut être prévu lors d'un problème sur un serveur". On peut imaginer
dès lors nombre d'applications: des distributeurs automatiques qui notifient lorsqu'ils sont à sec de monnaie, des suivis d'emploi du temps notifiés par SMS pour les commerciaux en déplacement, et bien d'autres choses encore. Ces solutions sont-elles facile ment acceptées par les entre prises? “Notre premier challenge est en fait l'éducation des entre prises, avant la signature. Nous rencontrons ensuite moins de diffi cultés dans l'intégration technique que dans la mise en place des pro cédures internes pour utiliser le système! En moyenne, on arrive à des délais de 3 à 6 mois avant une véritable utilisation optimale de nos solutions. Une des solutions est la formation interne. On doit avouer que Ton ne s'attendait pas à ça. Aujourd'hui, cette 'dimension formation' est intégrée à notre ser vice client. Le processus de découverte du système est le même qu'avec Te-mail. On com mence avec 3-4 services qui sont simples, on découvre au fur et à mesure les outils, on adopte et on développe. Mercedes, par exemple, voulait commencer par simplement notifier la fin de la réparation de l'automobile laissée dans leur atelier. Ils enrichissent aujourd'hui leurs services avec des offres plus sophistiquées. "
On voit donc que, au fur et à mesure, ces nouvelles applica tions se développent et s'impo sent dans les entreprises, en inter ne. Comme souvent dans ces conditions, leur adoption sera en grande partie une question de choix stratégiques, mais aussi et surtout de coûts de déploiement. Les prochains mois pourront apporter des réponses intéres santes... ■
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La tour de Babel
-> Dans le fief du multilinguisme, les langues de G oethe, Shakespeare, M o liè re ... s'enseignent à tour de bras pour l'entreprise TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
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De plus en plus de travailleurs, frontaliers ou non, suivent des cours de langue dans le cadre de leurs activités professionnelles. Ils apprennent principale ment le luxembourgeois, facteur d'intégration; l'an glais, le français et l'allemand, qui se partagent le podium, suivies par le néerlandais, l'espagnol et l'italien.
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Ministère de l'Education Nationale, de la Formation
LE CENTRE DE LANGUES, POUR LES PROS AUSSI ?
Professionnelle et des Sports www.cll.lu 21, boulevard de la Foire, L-1528 Luxembourg tél: 26 44 30 1, fax: 26 44 30 30, admin@cll.lu
Le CLL, à la tête duquel on trouve Alexis Werné (directeur du Service de la Formation des Adultes au Ministère de l’Education Nationale) et Guy Bentner (directeur adjoint du Service de la Formation des Adultes, chargé de la direction du Centre de Langues), ne propose pas de véritable offre pour l'entreprise, ce que confirment en coeur ses deux responsables : “notre centre est ouvert à tous. Nous
Anciennement "International Language Center" www. prolingua. lu 2-4, place de Strasbourg, L-2562 Luxembourg
accueillons des élèves qui ont entre 15 et... 85 ans. Nous travaillons dans un but d'intégration, comme en témoignent nos tarifs démocratiques". Les mis
sions : enseigner les langues, certifier les compé tences acquises et élaborer du matériel didactique. Un certain nombre des apprenants sont justement des “gens volontaires qui s'inscrivent à titre person nel, mais qui nous demandent d'envoyer la facture à leur patron, qui prend en charge leur formation en langues ".
Alexis Werné et Guy Bentner insistent sur la notion d'initiative et d'investissement personnel, qui sous-tend le fait que les cours ne se déroulent pas dans l'entreprise, mais bien toujours au Centre. En effet, "nous refusons de nous déplacer, car la moti vation personnelle demeure le moteur de l'appren tissage. Le patron décide parfois que certains de ses employés doivent apprendre ou se perfectionner... alors qu'ils ne demandaient rien".
CONSEIL ET MISE EN PLACE Prolingua et Inlingua n'ont pas d'offres “standard" pour l'entreprise. Tous deux s'accordent sur l'impor tance du travail de conseil au cas par cas en amont de la mise en route des formules de cours avec par cours de formation individualisé. Inlingua: “Nous nous rendons en entreprise. Expression et analyse des besoins, contenu des programmes, objectifs en adéquation avec les fonctions des personnes, au cas par cas, évaluation écrite ou orale, constitution des groupes par niveau de compétence, sont autant d'étapes préalables". Jean-Pierre Piersanti, directeur
d'Inlingua Luxembourg, précise que le délai écoulé entre l'expression du besoin et la formation est passé de 3 à 7 jours en 1993, puis de 3 à 5 semaines fin 2001. En effet, les formateurs sont “de plus en plus confrontés à des demandes d ’entreprises qui engagent entre 100 et 200 personnes. C ’est un tra vail de conseil, d ’évaluation conséquent".
Chez Prolingua, M. Mannes, directeur commer cial, explique la spécificité de ses “Cartes blanches", cours sur mesure établis grâce au conseil: "disposer d'une photographie de l'existant en grammaire et en vocabulaire est essentiel. Pour un projet consé quent, nous organisons une prise de contact avec le
Prolingua Language Centre S.A.
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responsable de la formation. Si une banque veut améliorer les connaissances en anglais de 50 employés, nous devons savoir quels champs lexi caux et quelles mises en situation choisir".
Et pour un projet qui ne concerne que 3-4 per sonnes? "On peut directement organiser cette prise de contact avec les élèves. Le professeur dispose d'un test oral dans la langue cible, test qui est aussi une analyse des besoins. Les gens doivent donner le degré d'importance qu'ils attribuent à l'amélioration de la conversation téléphonique, la prise de parole en public,... Sur ce, le professeur détermine ce qu'il peut faire sur les x heures commandées et en discu te avec les demandeurs: on ne retient pas une partie parce qu'elle ne concerne qu'une personne, etc". ->
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L É G A L
LANGUE GÉNÉRALE / SPÉCIALISÉE Les professeurs sont le plus souvent des "native speakers", formés initialement à la linguistique ou non, généralistes pour la plupart, ou anciens spé cialistes dans un domaine professionnel puisque, comme le précise M. Mannes, "nous avons besoin aussi de gens expérimentés dans d'autres domaines, comme des assureurs, managers d'en treprises qui possèdent un vocabulaire propre. Les sociétés nous demandent des du pointu, la langue du métier... avec un ancien banquier, nous sommes d'ailleurs en train de constituer un module sur le vocabulaire utilisé dans les banques". Au fil des
années, Prolingua a élaboré du matériel bien précis par exemple pour les assurances, ou encore le luxembourgeois pour les hôpitaux. Et M. Mannes d'ajouter: "on apprend la grammaire de base,... mais toujours dans un cadre où on parle profession. On fait des jeux de rôles". Une tendance vers le "spécifique" qui s'impose,
puisque Inlingua a, de son côté, mis au point un programme en anglais sur la banque et les fonds d'investissement. Inlingua a toutefois choisi d'offrir des formations à ses professeurs généralistes sur ces sujets. Hors du monde financier, Inlingua a notamment formé les 250 hôtesses de caisse d'Auchan, toutes grandes débutantes, lors de son implantation au Luxembourg, au langage de l'ac cueil et de l'orientation des clients, en allemand et en luxembourgeois. La société lance également le "Prêta former" (de niveau intermédiaire) en français, anglais et allemand, formations en petits groupes d'1 mois (4 après-midi par semaine), sur des thèmes comme l'assurance, la gastronomie, le tourisme, les sports, la communication, les aspects juridiques.
FLEXIBILITÉ, LE MOT D'ORDRE S'il n'est pas possible que les enseignants du Centre de Langues se déplacent en société, le Centre est ouvert jusqu'à 21 heures, et fonctionne avec 6 tranches horaires réparties tout au long de la journée pour, justement, que chacun puisse adapter ses cours de langue en fonction de sa disponibilité. Les organismes privés ont souvent des horaires également très larges (de 8 à 21 h), et proposent soit des formations in situ (8-1 Oh, 12-14, 17-19,...), soit se déplacent et accordent leurs agendas avec les vôtres. Pour Inlingua, la flexibilité peut aller jusqu'au stage à l'étranger dans le cadre du réseau, en immersion totale. Chez Prolingua, M. Mannes préci se: "la majorité des cours se déroulent en entrepri se, à la carte. Un client peut nous dire qu'il veut un cours le lundi de 8 à 9h et le jeudi de 14 à 15h, comme ça l'arrange".
PAROLES, PAROLES, PAROLES... "Notre méthode est tournée vers une approche communicative, /'apprentissage par la mise en situa tion", continuent Alexis Werné et Guy Bentner.
Parler, parler, parler et encore parler: telle semble être la clé. Au Centre de Langues, la conversation tient un rôle important dans les cours généraux ->
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Managers, penchez-vous sur le loi sur la form ation continue! La loi sur la formation continue permet à toute entrepri se de bénéficier d'aides de l'Etat luxembourgeois pour la mise en place de formations... y compris linguis tiques. Pour le demandeur, il est très important de pré sélectionner un organisme agréé par le Ministère de l'Education nationale (voir encadré). A partir de là, les aides sont les suivantes: l'Etat contri bue au coût de l'investissement dans la formation conti nue réalisée au cours d'un ou de plusieurs exercices d'exploitation, selon l'option de l'entreprise, soit - sous forme d'une aide directe, qui consiste dans une participation financière de l'Etat de 10% du coût de l'in vestissement dans la formation professionnelle continue de l'entreprise et réalisé au cours de l'exercice d'exploi tation; - sous forme d'une bonification d'impôt sur le revenu. Peuvent obtenir une bonification d'impôt les contri buables qui ont exposé des dépenses dans la formation professionnelle continue et qui n 'ont pas opté pour une aide directe. La bonification d'impôt est de 10% du coût de l'investissement dans la formation profession nelle, et est déduite de l'impôt sur le revenu dû pour l'année d'imposition au cours de laquelle est clôturé l'exercice pendant lequel les frais sont exposés. La bonification d'impôts n'est pas déductible de l'impôt liquidé par voie de retenue non remboursable. A défaut d'impôt suffisant, ta bonification en souffrance peut être déduite de l'impôt des dix années d'imposition subsé quentes. Enfin, la bonification de l'impôt est accordée sur demande à joindre à la déclaration d'impôt avec à l'appui un certificat du ministre compétent attestant le coût de l'investissement dans la formation profession nelle continue. Comment obtenir l ’agrément du ministre compétent sachant déjà que "les formations éligibles ne dépassant
pas un montant annuel total de 500.000 francs par entreprise ne sont pas sujettes à une demande d'agré ment"? Quels sont les frais éligibles et les critères d'éli gibilité? La réponse à partir de www.etat.lu/memorial/T99_a/tablechr.html, avec le
"Règlement grand-ducal du 30 décembre 1999 pris en exécution de la loi du 22 juin 1999 ayant pour objet le soutien et le développement de la formation profession nelle continue", p. 3079. On lit également dans la loi que "l'Etat ne peut interve nir que si le coût total des mesures de formation pro fessionnelle continue engagée par l'entreprise dépasse 0,5% de la moyenne de sa masse salariale des 3 exer cices d'exploitation précédents (...) la masse salariale est constituée par la somme des revenus profession nels déclarés au Centre commun de la sécurité sociale conformément aux articles 330 et 331 du Code des assurances sociales".
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John A, Frank (m anager de Tower Training & Consulting) e t l'im m ersion "Tower Training & Consulting propose parmi ses ser vices, depuis le mois d'août 2001, des formations en langues destinées à la catégorie 'niveau moyen à supérieur' du personnel manager, du senior staff des secteurs financiers et commerciaux (banque, marke
-> (conversation en allemand, Deutsch fur den Beruf,...) mais aussi dans le cours ciblé à l'anglais bancaire, seul cours spécialisé, destiné à des petits groupes. Parler oui, mais pas dans le vide. Les formateurs se basent évidemment sur du matériel. Au Centre de Langues, les enseignants sont libres d'utiliser des manuels en fonction de leurs affinités et des groupes. Notons que le seul manuel de luxembourgeois existant, et d'ailleurs vendu en librairies avec succès, est une publication du CLL. La méthode de Prolingua se distingue par le fait qu'elle ne repose sur aucun matériel de base, comme l'explique M. Mannes: "on n'ouvre pas un livre à la page x avec pour ambition d'arriver en fin de module à la page z. Nous constituons des syllabus propres. Cela peut être des copies de différents livres, mais évidemment aussi du matériel créé par nous-mëmes, en permanence".
ting, logistique,...). Après un premier contact, le pro gramme d’enseignement est ajusté afin de s’adapter à la fois aux horaires, mais aussi aux demandes expri mées. En tant que manager, je sais à quel point il peut être difficile de déterminer les priorités tout en s’assu rant que l’équipe possède les compétences adéquates pour rencontrer les exigences du client. Nous propo sons et proposerons donc au marché luxembourgeois non seulement nos services en matière de conseil (lea dership management,...), deformation en ‘business skills’, mais aussi de formations en langues (anglais, allemand, français, espagnol, italien, luxembourgeois, français?. Pour du face-to-face en one-to-one ou en petits groupes, par e-mail, par téléphone, chez vous, chez nous, pendant les heures 'normales' comme la pause-café. Bref: à votre convenance, when you need! Les professeurs sont des 'native speakers' ayant, en plus, une expérience en business, et qui prodiguent des cours très spécifiques. Nous avons 5 niveaux pour l'anglais. Nous traitons de sujets 'business' vous concernant directement, et ce via une contribution orale constante de l'apprenant, l’utilisation de livres et d'articles liés spécifiquement au sujet, de 'business cases' pour la banque, l'utilisation de termes améri cains pour un secteur donné si besoin est, des conver sations business formelles et informelles, comment mener une réunion professionnelle, comment négo cier,... Ces cours peuvent aller jusqu'à l'immersion totale, qui consiste en journées de 8 à 10h, en indivi duel ou en groupes, dans lesquels nous nous assurons que le(s) client(s) n'entendent parler et ne parlent qu'anglais, hors de leurs bureaux et de bien loin de leur univers langagier de travail habituel”. ■
La méthode pédagogique d'Inlingua (livres + CD+ vidéos), qui vient de Berlitz, est basée essentiellement sur l'expression orale et a l'avantage d'être la même partout dans le réseau: si vous partez en mission à Madrid, vous pourrez bénéficier des mêmes cours. Jean-Pierre Piersanti: “l'oral, en face-à-face ou, de plus en plus, au téléphone...mais aussi la communication écrite, notamment avec les e-mails, les tests intermédiaires... et les devoirs à domicile”.
[_A PEUR DE L'EXAMEN Le Centre de Langues est à la fois un centre d'enseignement et un centre officiel d'examens internationaux pour le Goethe-lnstitut, l'University of Cambridge, l'Alliance Française,... Les examens sont ouverts à tous, élèves du Centre ou non. Souvent laissés de côté par les entreprises, ces examens sont pourtant parfois nécessaires pour cer- ->
paperjam02.2002AnSlyS© 115
-> tains postes, puisqu'ils certifient officiellement et mondialement des compétences dans une langue. Cependant, Inlingua vous le dira, souvent, les responsables de formation se contentent d'un examen de fin de stage spécifique à l'entreprise de formation, attestant de la progression de niveau. Même si Inlingua propose la préparation aux plus grands examens. Chez Prolingua, même si l'on est reconnu par les Chambres de commerce de Londres et de Paris, on préfère offrir le test TOEIC (voir encadré ci-dessous), qui valide une formation suivie par ailleurs, et qui certifie que vous avez tel niveau. M. Mannes en explique la raison : "les exa mens des Chambres sont lourds pour nous et pour l'élève. C ’est une préparation, un investissement en temps que le public que nous ciblons n'a pas".
HIGH TECH Le site cova.formation.lu est un lieu d'échange de bonnes pratiques pour le corps enseignant mis
en place par le CLL. Alexis Werné et Guy Bentner: "nous travaillons dur pour que l'e-learning soit une réalité en 2003 dans le cadre de l'auto-apprentissage des élèves. Les structures sont nouvelles, il faut développer des modules d'enseignement, une expertise didactique". L'e-
learning, une aubaine pour désengorger le Centre, qui a vu le nombre d'élèves passer cette année de 2.600 à 3.700, avec des listes d'atten te pour l'anglais et le luxembourgeois qui ne désemplissent pas. Si Prolingua se cantonne au face-à-face et "prépare le terrain" du e-learning, Inlingua annonce son implication imminente. Tous deux estiment cependant que le e-learning n'est qu'un complément. Jean-Pierre Piersanti s'explique: "ici, les demandes ne sont pas très fortes. En France, de grands groupes comme Renault et France Telecom nous l ’ont demandé". Et JeanPierre Piersanti de conclure: "La méthode tradi tionnelle ne sera jamais enterrée. La langue, ça se pratique en face à face. ■
T E M O I G N A G E
M. Mannes (Prolingua) et la certification des élèves “Prolingua, dans le cadre d'ISO, s'est rendu compte qu'à la fin d'une formation, lorsque les élèves obtien nent leur certificat Prolingua, il est difficile de mesurer objectivement si cela a permis à l'entreprise de pro gresser. On ne peut pas demander à un manager de surveiller son employé pour vérifier qu'il parle mieux au téléphone! Le test n'est finalement pas un véritable ins trument de mesure, le professeur désirant la réussite de ses élèves. Il fallait donc trouver œil externe; le TOEIC (Test of English for International Communication) constitue à mes yeux un parfait instrument de contrôle, que nous mettons de plus en plus en avant. C'est un test écrit qui ne demande que 2 h, et aucune prépara tion. En 1" lieu, nous fixons le tableau des objectifs. L'entreprise doit directement positionner les gens d'après le nombre de points qu'ils doivent obtenir à la fin de la forma tion au TOEIC, ce qui correspond à ce que l'employé doit connaître dans une langue pour son poste. Ensuite, soit nous faisons passer un TOEIC, soit un test Prolingua. À partir de là, nous évaluons le niveau de la personne et nous la positionnons par rapport à l'objectif prédéfini. Une fois que nous savons quel est le niveau de cha cun et celui auquel chacun doit tendre, nous constituons les groupes selon les niveaux et déter minons combien de modules seront nécessaires pour que chacun
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atteigne son objectif de points. Pour les personnes qui sont prêtes (qui ont déjà atteint ou dépassé les points au TOEIC requis), nous organisons tout de suite des sessions de TOEIC. Comme ça, elles sont certifiées et hors circuit: l'entreprise n'a plus besoin d'investir pour elles (un TOEIC coûte de 3 - 4.000 francs). Cette certi fication externe implique que le professeur doit respec ter à la lettre le contenu du cours exigé, et qu'il doit être beaucoup plus strict, puisque ce n'est pas lui qui va faire le test. En plus, si quelqu'un devait avoir atteint tel niveau après x modules et ne l'a pas atteint, c'est que l'erreur est chez nous...et nous l'assistons gratuite ment pour qu'elle atteigne ce niveau. Le TOEIC est beaucoup plus demandé en entreprise que les exa mens, mais pas encore assez à nos yeux". ■
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Automobile, Recette, RestoNews, Expos, Théâtre, CD, Cirque, Bouquin, Soirée, Mode, Concert, Beau Livre TEXTE OLIVIA AREND, JACQUES DEMARQUE, JEAN-MICHEL GAUDRON, DAVID LAURENT, VINCENT RUCK PHOTOS JACQUES DEMARQUE, PATRICK MULLER (BLITZ), FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ), DAVID LAURENT, VINCENT RUCK
Rêvons un peu -> LEXUS SC430 -> Lexus nous propose un modèle coupé: le SC. Son V8 est issu de LS, mais réactualisé par les ingénieurs de la marque lui confère une puissance de 283 ch et 414 Nm. Le coupé aura un toit rigide (comme un Mercedes SLK) qui permettra en quelques secondes de le trans form er en cabriolet.
C ÏT Y C A R S e a t Ibiza TD I 130-> Après la
-> Jaguar S-TYPE R -> Présentée il y a quelques mois au salon de Detroit, la Jaguar S-type R reven dique une vitesse de pointe limitée électroniquement à "seulement" 260 km/h... Elle est animée par une exécution suralimentée du V8 AJ de 4.2 litres, qui, un peu re-musclé par un compresseur Eaton, arrive à une puissance de 400 ch et 542 Nm. Le tout sur une propulsion gérée par une nouvelle boîte automatique ZF 6 rapports, qui avait fait son apparition avec la BMW série 7. Jantes de 19 pouces de diamètre, gros freins à disques ventilés, pincés par des étriers brembo à 4 pistons complètent le tableau. Sa com mercialisation est prévue pour le mois d ’avril 2002. En attendant, on salive, et on essaie de ne pas trop vider son porte-monnaie...
Fabia et la Polo, c'est au tour de Seat d'utiliser la plate-forme du groupe VAG... Proposée en version TDI 130 chevaux, la petite espa gnole donne dans le sportif. Le design de la voiture peut rappeler l'Alfa 147, et pour cause: c'est au même designer que l'on doit les deux réalisations! Walter Da Silva (c'est son nom), s'occupe désor mais du style de marque ibère.
r,â
-> RENAULT VEL SATIS -> La marque au losan ge vise le haut de gamme ces temps-ci. Cousine par son design avec l'Avantime, la Renault Vel Satis sera en vente à partir du mois de mars... Comme pour la Laguna, la clé a disparu, rempla cée par une carte; le frein de parking se branche automatiquement. ESP, SRP, ABS... et toutes les autres abréviations sont au programme...
FAMIUALKTEUTONNE -> B M W 745i -> Une nouvelle série 7, version très grande.
PRATIQUE -> R E N A U L T K A N G O O -> Toujours doté de sa bouille rafraîchissante, le Kangoo de Renault se détaille en plusieurs modèles, plusieurs finitions. Le plus exotique et attirant reste le Kangoo 4x4, plutôt tout chemin que tout terrain, mais fort sympathique malgré tout!
Adieu les milliers de boutons qui condamnaient le conducteur à se sentir pilote d'un Boeing... On utilise dorénavant l'iDrive, petite molette chromée, logée sur la console: elle regroupe la plupart des com mandes de confort. Bon, concrètement, mieux vaut faire tout ça à l'arret, ça se passe mieux... La voiture est bien évidem ment confortable, silencieuse et spacieuse!
voiture -» JAGUAR X-TYPE 2.0 V6 -> On est tou jours chez jaguar, mais dans le "petit" modèle... Cette foisci c'est une traction, version V6, avec 2 litres (à peine...) de cylindrée. seule ment. La bête atteint malgré tout 210 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 9,4 s avec une boîte manuelle.
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BMW 320TD -> Suspensions fermes, direction précise... la BMW Compact se veut conforme au "plaisir de con du ite à la bavaroise". Bien que ce soit un diesel, on a 150 ch sous le capot, donc la comparaison peut être faite avec les concurrentes à essence... Concrètement elle demande moins 10 secondes pour passer de 80 à 120 km/h sur le dernier rapport (mieux qu'un Boxster Porsche!)
-é C IT R O Ë N C 5 B R E A K -» On connaît la C5, que l'on croise de plus en plus souvent dans nos rues. La version break risque de connaître le même suc cès. Le coffre, clairement dévoilé par le hayon très vertical, préserve la capacité _____________de chargement en
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Dos de saumon cuit sur sa peau, p urée de pom m es de te rre douces à la citron n elle -> RECETTE -> Un parcours prestigieux, débuté en 1986 par un apprentissage dans l’entreprise familiale amène Cyril Molard, ce vosgien pétillant de malice et d’ambition, à la tète des cuisines de la Pomme Cannelle et du Jardin de l’Hôtel Royal. Lorsqu’il dîne dehors, c’est au restaurant les Roses du Casino 2000 qu'il aime aller. Les herbes et les épices le font era quer et le vin jaune est son flacon préféré. Sportif, il pratique le squash - bon pour éliminer le stress - et son rêve serait de voir ses clients oublier un peu, à table, le temps qui passe. Ingrédients par pers: Pavé de saumon avec peau grattée 140 g. Pomme de terre douce 1 p. Crème Ici. Lait de coco 2 cl. Fumet de poisson 3 cl. et 1citron jaune 1 citron vert 1 botte de lemon grass (citronnelle) Huile d'olive Coriandre Cordifole (salade verte amère) Vinaigrette balsamique Noix de coco fraîche Sel, poivre Sel de Guérande
Cuire les pommes de terre douces au four dans du papier d'aluminium, laisser refroidir, racler la chair, passer au tamis et parfumer avec un peu de citron nelle. Réserver au chaud. Pour la sauce, faire réduire la crème, ajouter le lait de coco et le fumet de pois son. Parfumer avec un peu de citronnel le. Assaisonner. Au dernier moment, un peu de jus de citron jaune. Mixer en rajoutant du lait de coco si nécéssaire. Passer au chinois étamine. Réserver. Inciser le dos de saumon et y mettre la coriandre. Asssaisonner légèrement. Poêler le saumon à l’huile d’olive (à l’uni latéral). Veillez à ce que le poisson soit rosé au centre. Dresse la purée de patate douce au centre d’une assiette bien chaude. Mettre le dos de saumon sur la purée. Quelques grains de sel de Guerande sur le saumon. Napper alentour de sauce. Pour la touche finale, quelques zestes de citron vert blanchis hachés très fin, un tour de moulin à poivre, quelques copeaux de coco frais, quelques « branches de lemon grass. Garnir un côté ' * de l’assiette avec la cordifole assaison née à la vinaigrette basalmique. La Pomme Cannelle • 12, boulevard Royal (centre-ville) • Tél.: 241 61 67 36
R E S T o n e w s -> G Ë LLE FR A -> Très tendance, le style Brasserie-Restaurant. Confirmation avec l’ouverture le 14 décembre, de la Gëlle Fra ou l’on sert non-stop cuisine chaude ou froide jusqu’à minuit. Déco bois sombre et vaste bar débitant, comme il se doit pour une brasserie, les bières en fût à gogo, mais pas seulement! Accueil et service Ijeune et souriant, très pro. Cuisine interna tionale et luxembourgeoise toute la semai ne et spécialités régionales le dimanche. B ra s s e rie -R e s ta u ra n t Gëlle Fra - 17a, \Bd. F.D. R oosevelt - Luxem bourg C entre L w w w .g e lle -fra .lu
-> LE JA R D IN -> Semaine culinaire italien ne du 17 au 24 janvier, au restaurant Le Jardin. Le Chef du Royal Hôtel de San Remo prêtera son concours à l’événement. Le Ja rd in - 12, B d R oyal - Luxe m b o urg C e n tre - 241 61 61
-> STAR O F A S IA -> Changement de pro priétaire au Star of Asia, créé il y a 20 ans et exploité par le charismatique Ali Sherwani depuis lors. L’établissement est repris par Shyam Motiani qui semble béné ficier de la même aura et marchera dans les traces de son prédécesseur. S ta r o f A sia - 19, rue des C apucins - L ux e m bo u rg C en tre - Tel.: 47 12 40 U P STA IR S -> Bons échos du côté d’en haut d’interview. Upstairs, le p’tit nouveau dans le style japonais et cuisine du monde se taille une bonne place dans ce créneau déjà fort occupé. Les anciens du Mesa Verde, à la tête de ce petit coin de fraî cheur et d’exotisme, proposent aussi du végétarien et, bien évidemment, le plat du jour. A voir. U pstairs - 21, ru e A ld rin g e n iL uxe m b o urg C en tre - Tél.: 26 2 7 02 12
-> A M A R IN E -> Marée haute chez Amarine. La nouvelle carte, tout en restant axée sur la mer et ses produits, se resserre un peu. Un peu moins de choix mais meilleur choix, d’où un meilleur résultat jdans l’assiette en résumé. A m a rin e A u ch a n K irc h b e rg - Tél.: 42 2 2 63 w w w . am arine, f r
^ JA N SCHNEIDEWIND ^ Jan Schneidewind vient de fêter les dix ans d’existence de son établissement et, à cette occasion, nous a fait déguster trois excellents vins de sa cuvée personnelle, millésime 2000. Nous avons aussi décou vert aux cimaises du restaurant les nou velles toiles de Sally Arnold, artiste peintre sud-africaine de renom. Explosion de cou leurs et de contrastes dans ses dernières oeuvres où apparaissent parfois un peu de mélancolie et de nostalgie. R e s tau ra n t Jan S c h n e id e w in d - 20, ru e d u Curé L uxe m b o u rg -C e n tre - Tél.: 22 66 18 w w w .s c h n e id e w in d . lu
-> LE RO YA L -> Une nouvelle distinction pour Le Royal que les lecteurs du magazi ne américain "Condé Nast Traveler" (plus de 800.000 exemplaires par an) ont classé à la 31e place daps le top 50 des meilleurs hôtels d’Europe. A noter aussi la reprise des soirées Jazz au Piano Bar en janvier (12, 19 et 26) avec les ensembles Channel 3, Quartet Serge Bausch et Pierre Kremer Jazz. H ô te l R oya l - 12, Bd. R oyal L uxe m b o u rg -C e n tre - Tél.: 241 61 61 w w w .h o te lro ya l. lu
-> R E LA IS & C H Â T E A U X N’ayant pas tenu leur congrès annuel en raison des événements de septembre, les adhérents de la chaîne "Relais & Châteaux" ont réélu leur président par correspondance. Avec 92%, c’est un plébiscite et une belle preu ve de confiance. Régis Bulot préside aux destinées de la chaîne depuis 15 ans et ce sera son dernier mandat. -» HÔ TE L LA C A S C A D E -» Heureuse surprise pour les clients de l’Hôtel La Cascade. Le Relais Gourmand, restaurant de cet établissement de charme, offre à ses hôtes 10% de remise sur la facture du repas. H ô te l La Cascade - 2, rue de
122'
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Luxembourg Parisuxembourg -> EXPO e A u M usée d 'H is toire de la Ville (Luxembourg). 1871, Paris est à feu et à sang. Parmi les Communards et les barricades érigées, de nom breux Luxembourgeois. Fuyant une situation écono mique déplorable, ils pen saient trouver un nouvel Eden. Au-delà des outils convention nels, l'exposition diffuse le film de Peter Watkins - “ La Commune” -. Le réalisateur nous propose un documentaire exaltant et tragique sur ces journées qui virent le petit peuple entre prendre une nouvelle et radicale révolution. "Mars 1871, tandis qu'un journaliste de la Télévision Versaillaise diffuse une information lénifiante, se crée une Télévision Communale, émanation du peuple insurgé qui nous raconte ses propres inter rogations sur les réformes sociales et politiques". Info: > 24 mars 2002 Tél: 47 96 30 61 -> EXPO -> Au Château de Seneffe (Seneffe - B). Le domaine du château de Seneffe présentera jusqu'au 3 février pas moins de 80 œuvres de Mirô, dont des sculptures, des dessins, des litho graphies et des gravures. Présentes également, des créations des années 160 à ' 80 dites “œuvres tardives” et véritables florilèges des techniques, des matériaux et des formes inventés par l'artiste. Une formule week-end, hôtel+expo, est proposée. Info: www.seneffe.be - Tél: +32 (0) 64 55 69 13
K O EH PER W ELTEN -> EXPO -> Aux Caves de Curreghem (Anderlecht B). Voici que déferle en Belgique, après le Japon et
l'Allemagne, la plastination-mania. La plastination est cette technique scienti fique qui consiste à remplacer l'eau KORPERWELTEN Cureghem - An derlech t des tissus contenue dans les cellules du corps par une substance plastique spécifique. Et c'est par ce biais que 200 véritables modèles humains plastinés, à savoir aussi bien des corps entiers que des organes disséqués et -> CIRQUE -» À l'Arsenal (Metz - F). La vagabonde des tranches transparentes, permettent Tribu iOta - composée de 16 jeunes artistes, dont des acro aux visiteurs de cette exposition de porter un regard bates et des trapézistes - est une tribu baroque et surréaliste d'une pénétration sans précédent sur le corps qui fait cohabiter la danse, les arts du cirque, le chant et la humain. Ames sensibles s'abstenir ? Sans doute vautmusique, s'apparentant aux fables et notamment à “Alice” de il mieux aller faire un tour sur le site pour se faire sa Lewis Carroll, aux mythes indiens, mais aussi au western et propre idée. Info: > 24/02 tous les jours > 21 h au monde fantastique de Tim Burton; aux films de Federico www.koerperwelten.de - Tél: +32 (0)2 528 19 00 Fellini et à d'obscures cérémonies japonaises. Le résultat est une kermesse fantasque et amusante, intense et poignante. Un spectacle pour petits et grands. Info: les 7, 8, 9 & 10 février 2002 www.mairie-metz.fr - Tél: +33 (0)3 87 39 92 00
TVibu iOta - Lattuada
9 mm
Les Fourberies de Scapin -> THÉÂTRE O A u Centaure (Luxembourg). Est-i besoin de présenter cet incontournable classique du Sieur Molière ? Amour, mariage, argent et jeu nesse traversent la pièce mise en espace par Marja-Leena Junker avec e.a. Franck Sasonoff, Sonja Neuman, Hervé Sogne, Ellen Blanckaert Alain Holtgen... À partir du 22 janvier 2002 Téi: 22 28 28
124 Tim e
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-> TH É Â T R E +> Au Théâtre Populaire de Lorraine (Thionvilte F). Retour à Thionville après un
passage réussi et remarqué à Paris pour cette création du TPL. Présentée l'an dernier, 9 mm revient pour trois dates, les 5,6 & 8 février 2002. Autant vous conseiller de vous précipiter sur votre télé phone pour réserver les quelques places restantes ou attendre le 26/02 pour vous rendre à Nancy. A la veille de Noël, un enfant vole dans un supermarché une panoplie de superman. Le directeur du supermarché envoie la police au domicile du gamin. L'enfant, terri fié, s'envole du seizième étage de son immeuble pour s'écraser dans la neige, info: www.thionville.com/ tpi - tél.: +33 (0)3 82 82 14 92
POP ET ANTI-DESIGN... -» Sixties Design explore les différents courants d ’une décennie qui aura marqué à tout jamais les tendances présentes et futures. Dans le sillage du texte, l’iconogra phie évoque de très nombreux médias et fait apparaître les rapports entre design domestique, industriel, graphisme, cinéma, mode, architec ture et urbanisme. Aux éditions Taschen. Disponible à la librairie Ernster, 27 rue du Fossé (centre) www.ernster.com
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-* B EAU LIVRE-* "L'Agence - Les photojournalistes de l'Agence France-Presse" retrace plus de 15 ans de reportages à travers le monde au travers de photos témoignant, souvent mieux que les mots, des grands événements politiques, sociaux, culturels et sportifs. On y "voit" les joies, les peines, les oppres sions, les mœurs. Éditions de La Martinière - Agence France-Presse, 2001, 424 p., 285x330, relié sous jaquette, ISBN: 2732427683, Environ 45 Euro - www.lamartiniere.fr
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grooveAttaxx STRIKES BACK! - * I L O V E M U S IC P A R T 3 -> Cette fois, c'est à Trier que le collectif fera tourner ses platines, dans la Europaische Kunstakademie. 1.000 m2, 3 “floors” sur 2 étages (décorés thématiquement) consacrés au meilleur de la house: relaxed, warmup soundz, uplifting, deep & vocal house, pumping tech-house. En tout, ce sont 11 DJs internationaux qui se succéderont durant la soirée. L'intégralité des bénéfices de la soirée sera reversée à la Villa Kunterbunt, un centre de soin pour enfants cancéreux. The place to be, the place to listen, the place for party! Samedi 26.01.2002, 22h à la Europaische Kunstakademie, Trier (D). www.ilovemusic.lu
4e opus de la compilation annuelle du très "frenchie" label F Corn. On retrouvera donc la plupart des poulains de la proli fique écurie de Laurent Garnier, de Alexkid en passant Llorca, dont le titre "I Cry" se voit remixé par Ernest St Laurent. On s’éloigne fort heureuse ment du concept "loun ge" pour une techno "soft" minimaliste spécia lement étudiée pour le travail au bureau. Testé et approuvé. - * M U S IC @ W O R K ->
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surf-rock C O N C E R T ->
Descendant des Pixies, Weezer, Nada Surf et consors, Ash excelle dans un style punk-pop des plus mélodiques alliant les riffs enragés, déchargés à coup de Gibson par Charlotte; à la voix délicieusement soft comme de la crème glacée, du chanteur Tim. Si leur dernier album "Free All Angles" semblait avoir perdu en spontanéité face au pré cédent "1977" (référence à leur âge et à la nais sance du punk), les voir sur scène vous confor tera dans l’idée qu’ils restent une des forma tions les plus dyna miques de ces cinq der nières années. Mercredi 06.02.2002 à la Kulturfabrik d’Esch/AIzette www.kulturfabrik.lu
-» OUVERTURE ^ "Une touche d'inattendu, un nou veau visage, un concept dédié à l'harmonie de notre quoti dien": ces quelques mots défi nissent le concept peaufiné depuis une vingtaine d'années par Carine et Thierry Smets, et qui vient de prendre forme au travers de leur espace de 4.000 m2situé à Strassen. Cette surface donne la pleine mesure aux collections du décorateur belge Alex Flamant, aux différentes lignes de vêtements fétiches de la maison, (Donaldson, Mer du Nord, Rue Blanche...), aux lignes pour enfants, au linge de maison, aux arts de la table, tissus et papiers peints... Smets, A way of Life, 262, t i n route d'Arlon - Strassen 31.07.71-1
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127
paperjam Index des entreprises et institutions citées Cet index reprend l'ensemble des 312 entreprises, organisations et institutions citées dans cette édition. Les annonceurs sont signalés en gras. Entreprises et institutions
ABN Amro Bank ABN Amro Life Academy & Finance Accenture Aceralia ACL ADAL ADEM A d vent E urope
no. de pages
37 37 45 37 51 15 13 27,35,44 87
Agence France Presse 126 Agfa Copiers NV 41 ALFI (Association Luxembourgeoise des Fonds d'investissement) 65 Alliance Française 115 Amarine 122 Andersen Consulting 37 ANPE 35 AON Luxembourg 46 Arbed 21,39,50,61 Arcelor 50,61 Architext 45 Arsenal 124 Arte Charpentier et Associés 44 Arthur Andersen 39 Association des Professions de la Finance, Luxembourg 59 Atelier 5 22 Atos Origin 39 Auchan 112, 122 Audi 13,121 Audiolux 61 Autosdiffusion M. Losch 13 Banque Centrale du Luxembourg 45,50 Banque de Luxembourg 39 Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat 15,71,98 B anque Fortuna
Banque Générale du Luxembourg B anque P u ilaetco (L u xem bo urg) S.A. B anque Raiffeisen
BBL Belgacom Bentley Berginvest Berlitz Bertelsmann BGL BGL Investment Partners BIL Blitz
BMW Bourse de Bruxelles Bourse de Francfort Bourse de Helsinki Bourse de Londres Bourse de Luxembourg Bourse de Paris Bram Brasserie Battin Brasserie de Diekirch Brasserie de Wiltz Brasserie du Luxembourg Brasserie Mousel Brasserie Nationale Bofferding Brasserie Restaurant Gëlle Fra BVLP (Boisa de Valores de Lisboa e Porto) Caisse de Maladie des Employés Privés C a llataÿ & W o u ters
Cap Gemini - Ernst & Young Casino 2000 Caves de Curreghem Cegecom Cegetel CENARP Centrale de Cogénération du Kirchberg Centrale de Communication CC Lux Centre commun de la sécurité sociale
128 Index paperjam02.2002
68
15 40,59,62 109
71 52 13 45 115 38 61,71 61 61 3 5 ,1 0 0
120,121 61 60,61 59 60,61 45,58,69,91 61 27 34 34 34 34 34 34 122 59 39 6 7 , 79 39 41 124 47 108 35 22 69 112
Centre de Langues Centre des Arts Pluriels Centre Européen des Consommateurs C h a m b re d e C o m m e rc e
Chambre de Commerce de Londres Chambre de Commerce de Paris Chambre des Députés Chambre des Employés Privés Château de Seneffe C itro ë n
City Concorde Clearstream Club Monnet CMD
CMI CODEPLAFI (Comité pour le Développement de la Place Financière) Comité de conjoncture Comité des régions européen Comité International Olympique Commission des Finances et du Budget Commission Européenne Commune de Bourscheid Commune de Mersch Commune de Steinfort Computerpeople Concept Factory Condé Nast Traveler Conseil d'Etat Conseil Ecofin Crédit Européen CSSF Cstim Luxembourg De Eik De Kueb TV D é té P ub
Deutsche bank Deutsche Bôrse Dexia-BIL Dictionnaire universel francophone Digital Equipment DMR Consulting e-Luxembourg Ebica Ecole privée Grandjean Econocom Editions de la Martinière Editions Taschen EDS
El Corte Ingles Eleven E n trep rise des P& T
111 22 41 37,47,92 116 116 53 45 124 2,121 27 46,60 37 103, 105 35 66 35 39 35 36 34,53 36 39 39 35 35 122 36 65 15,71 40,46 79 45 36 4
37 47,60 15,35,52,71 24 39 37,69 38 37 111 41,50 126 126 6, 79 28 56 8 , 35,39,51
Erin S.A. 53 Etoile Garage Citroën Luxembourg 13 Euro-Guichet 41 Euronext 50,59 Europâische Kunstakademie 126 European Newspaper Award 36 Eurostoxx 61 Everyday Media 47 Fédération des Courtiers d'Assurance 46 Fédération des Professionnels de la Communication 35 Fegarlux 13 Focadine 52 Fondation pour l'Architecture 20 Fonds Monétaire International 45 FOREM 35 Forrester Research 71 Fortis Luxembourg 53 FSA 35 Galeries Lafayette 28 GBL 38 GEAmericon 94 General Electric 97 Goethe-lnstitue 115 Goodyear 35 Grande région 53
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46 39, 52 120 28
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Hôtel La Cascade Hôtel Royal HypoVereinsbank Luxembourg IBM ILR lires Market Research IMI Bank (Luxembourg) Imiweb Immo Royal Immochan Imprimerie Victor Buck
122 122 22
Index 2002
Indufin Inlingua Inn Side residence Hôtel Luxembourg Interact Interbrew Internaxx Interview ITI J. van Breda & Co.
39 51 38 40 40, 71 46 28 22 10
45 111
37 35 34 71 122
38 41, 46
14, 15, 120 , 121 52 Jeune Chambre Economique de Luxembourg 44 Jo Coenen & Co. Jo b search 40, 42 22 Jonas & Meyers 37 JP Morgan Fleming Asset Management 61 KBL 74, 79 K P M G Consulting 52 Kredietbank Luxembourgeoise Kulturfabrik 35, 126 122 La Pomme Cannelle 37, 48 La Voix du Luxem bourg 111 Language Enterprises sàrl 27 LCGB Le Foyer 61 Le Jardin 122 32, 36 Le Jeudi 36 Le Journal 40 Le Quotidien lesfrontaliers.lu 36 120 Lexus 126 Librairie Ernster Jaguar
L inedata S e rvices
Lissa-Luxembourg Investment Strategies Lugna Favoriter Luxempart LuxGSM m-Pill m-Plify Mantech Marks & Spencer Materna MBS Mediation SA MeeTincS Mercator Mercedes Mesa Verde Microsoft Mikado Milia Milicom Ministère de l'Economie Ministère de l'Education Nationale Ministère de la Promotion Féminine Ministère du Travail mké M obilux
Modehaus Koehnen Modem Times Group Monster.lu Mosane Musée d'Histoire de la Ville (Luxembourg) N. Steinmetz Neofacto Netsize New Media Observatory
130 Index paperjam02.2002
88
65 38 45, 61 103 53 107 52 26 48 35 45 45 37 51,, 120,121
122
39, 108 35 47 61 27 111
44 27 35 103, 106 27 38 44 46 124 22
36 48 53
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RTL Group RTL7 S a c re d H e a rt University
Sait-Stento Group Salle d'adieu de Cruchten SAP SBS Schweitzer Versicherungen Sàrl Seat SecureWave Service de la Formation des Adultes SES SES Americon SES Astra SES Global Skoda Smets, a way of life SNCI Soludex Spiral Star of Asia Statec Superconfex S w is slife
Synstar International Tango Tango Radio Tango TV TD Waterhouse Télédistribution de Walferdange The Reference Théâtre du Centaure Théâtre Populaire de Lorraine Tiscali
TM T
108 27 35 108 22 38 35 80, 82 13, 121 47, 77 37 111
111, 113, 115 47 22 39 53, 79, 81 122 14, 18, 120 122 52 107 52 122 41 30, 36 38, 61 38 114
39 22 37 39 46 13, 120 35 111 41 94 94 61,94 13 126 98 40 47 122 13, 50 28 53, 118 44 52, 103 47 47 71 47 39 124 124 123
61 111, 113, 115 53 TreeTop 44 Trojan + Trojan UIT (Union Internationale des Télécommunications) 99 41 ULC 37 Unisys 115 University of Cambridge 122 Upstairs 51 Usinor 126 Villa Kunterbunt 39 Ville de Esch-sur-AIzette 39 Ville de Luxembourg 71, 73 V M S K e ytrad e 13, 121 Volkswagen 22 Witry & Witry 38 WOW 105,5 39 xCA 75 Zebank T o w er Training & C o nsulting
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