Paperjam Mars 2002

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Dossier 85 pages: Pub & Médias

paperJam

Business Magazine #03.2002

J in c k e r European Superstar

TangoTV La naissance d'une chaîne

Primesphere On réorganise

.Sécurité

e L uxem b ourg: au travail!

Know -H ow c Mobilier de bureau

T im e O it Spécid Meubles

K now -H ow : Conseil fiscal


NOUVEAU

o sur vos appels depuis l ’ étranger

LUXEMBOURG

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paperJam #03.2002

Le dossier Pub & Médias, pour paperJam, est toujours un événement. L'année dernière, nous avions pour la première fois édité 164 pages. Cette année, pour la première fois, nous attei­ gnons les 196 pages. Et encore, nous nous sommes retenus. Les informations ne manquaient pas et la participation du milieu de la com m unica­ tion a été plus qu'enthousiaste, à l'heure où des nouveaux médias apparaissent, écrits et audiovi­ suels. Nous aurions pu remplir, sans aucune difficulté, encore un cahier de 32 pages supplémentaires, notam m ent en vous proposant l'intégralité des réponses au questionnaire en ligne qui, pour l'o c ­ casion, ont été quelque peu réduites, faute de place. Ce manque d'inform ation est rattrapé en ligne, sur le site de paperJam, où vous pourrez retrouver toutes les réponses, complètes. Dans le domaine de la comm unication, nous attirons également l'attention de nos lecteurs sur les Trophées F/P /C / 2002. Cette année, ce sont 11 catégories qui sont ouvertes: "Presse quoti­ dienne / magazine - Annonce isolée", "Presse quotidienne / magazine - Campagne com plète", "Campagne Affichage” , "Campagne TV et / ou Cinéma", "Campagne Radio", "Travaux d 'éd i­ tio n ",

"C o rp o rate

d esign",

“Site

Internet",

"Campagne de com m unication online / interacti­ ve", "Packaging" et "Hors catégories". La date limite de remise du matériel est fixée au vendredi

8 mars 2002. La cérémonie de remise des prix aura, elle, lieu le 8 mai à la Kulturfabrik à Esch-surAlzette. ■ paperJam 03.2002

Edito 003


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DÉCORATEURS

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Actualité 0 1 2 ^ Primesphere Restructurer pour redémarrer 018"^ eLuxembourg, un an après Etat des lieux 026^

3, 2 ,1 ...

Tango TV vient d’être lancée... Retour sur un premier jour

Past&Future 036 Flashback Ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro 037

People Qui part, qui arrive...

047

Agenda Quoi, quand, où?

053 —/ BWD Nouveautés sur Web luxembourgeois


Les idées de demain se conçoivent aujourd'hui

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056 Les m étiers de la pub Un métier, deux métiers, trois métiers... Multiplicité des compétences 064 Se form er aux m étiers de la pub au Luxem bourg, un défi Quand on s'intéresse au monde de la pub, on n'a pas vraiment le choix: mieux vaut s'exiler pour apprendre son métier! 070 Top Topical Une opportunité à saisir... avec des pincettes 076 De l’art de se faire bien voir La publicité vue par le client 082 -> Sélection de réponses aux questionnaires en ligne sur le site www.paperjam.lu

070 -> Top Topical

ii.yg i ü B g ffr i i i u '.'ir.' r

107 -> Histoire de la pub Des campagnes de pub, luxembourgeoises, depuis 1964


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Analyse 142 Jean-C laude Juncker European Superstar 152 -> Bien se protéger Know-How: la sécurité physique pour les entreprises 158 Le conseil fiscal Know-How: quel prestataire choisir lorsque l’on est une entreprise 164 -> Au bureau, com m e chez soi Know-How: le mobilier de bureau 172 -> Coup de projecteur... ... sur la législation financière au Luxembourg

Time Off 180 Tim e-O ff Spécial Meubles, Expo, Resto-News, Informatique, CD, Recette...

164 -> Au bureau, c o m m e c h e z soi

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S o m m a ire 009


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paperJam #03.2002 en couverture M. Jean-Claude Juncker illustration H!

éditeur mké S.A. téléphoné +352 - 29 66 18-1 fa x + 3 5 2 -2 9 66 19 e-mail info@mke.lu e-mail paperJam info@paperJam.lu bureaux 39, rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoie courrier BP 728, L-2017 Luxembourg web www.mke.lu

directeur de la publication Mike Koedinger mike.koedinger@mke.lu rédacteur en chef Vincent Ruck Vincent.ruck@mke.lu directeur commercial Aurelio Angius aurelio.angius@nnke.lu directeur artistique Guido Kroger (xGraphix) guido@xGraphix.de photographie Patrick Muller et Frédéric Di Girolamo (Blitz) contact@blitz.lu illustrations H! rédaction Olivia Arend olivia.arend@mke.lu Jean-Michel Gaudron jean-michel.gaudron@mke.lu ont contribué à ce numéro: Jacques Démarqué - David Laurent Frédéric Treffel - Françoise Weber département commercial Aurelio Angius - Jacques Démarqué Jung Ae Descamps administration Carole Weil composition/mise en page xGraphix www.xGraphix.de impression Imprimerie Centrale S.A. www.ic.lu papier Classen Supra diffusion Luxembourg Messageries Paul Kraus

paperJam online www.paperJam.lu chef de projet Joanna Grodecki joanna.grodecki@mke.lu développement/hérbergement Global Media Systems S.A. www.gms.lu

communiqués de presse Merci de nous faire parvenir vos communiqués de presse de préférence en trois langues (F, D, GB) et accompagnés d ’illustrations à l’adresse e-mail press@paperJam.lu ou par courrier: BP 728, L-2017 Luxembourg. abonnements Par virement au com pte BCEE 0038/5827-4 de mké S.A. Luxembourg Formule standard: 11 numéros/an: 40 Euro Formule entreprises: 3 x 1 1 numéros/an: 80 Euro Tarifs internationaux sur demande. également disponible Nous informons nos lecteurs que paperJam est aussi distribué au business lounge de Luxair à l’Aéroport de Findel ainsi que dans les hôtels suivants: Grand Hôtel Mercure, Hilton, Sheraton, Sofitel, Le Royal. prochaines parutions 14.03.2002 - Industrie; 18.04.2002 - Dossier: Télécoms; 16.05.2002 - Dossier Formation © mké S A Tous droits réservés. Toute reproduction ou traduction, intégrale ou partielle, est strictem ent interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

paperJam 03.2002 l ’ O U T S

01


-> Primesphere, c'e st "la" société phare de la nouvelle économ ie au Luxem bourg. Elle n'a pas été épargnée par le ralentissem ent et les désillusions de l'économ ie. Revue en détail et ré c it... TEXTE VINCENT RUC K PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

012 Actualité

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Il est des sociétés et des entre­ preneurs plus m édiatiques que d'autres. Primesphere - ex Tecsys Infopartners - en fait partie. A sa tête, Gary Kneip. Le bonhom m e a été très actif, aussi bien à la tête de sa société qu'en tant que pre­ m ier président de l'A ssociation des Professionnels de la Société de l'Inform ation (APSI). Que ce soit dans le domaine du comm erce électronique, des solutions ASP et Unified Messaging, Primesphere était en première ligne dans la Grande Région. Il y a un peu plus d'un an, le développem ent de la société a été soutenu par l'in ve stisse m e n t co n jo in t de M angrove Capital Partners et BGL Investm ent Partners. Les projets, au cours des mois, se sont multipliés. Mais depuis la m i-septembre, et le ralentissement économ ique, le retour de bâton s'est fait ressentir. La survie de l'entreprise n'est pas en jeu, mais on parle d'une réorga­ nisation. Entretien avec le CEO.

HISTORIQUE DES 12 DERNIERS MOIS "Il y a un peu plus d 'un an, nous nous som m es lancés dans un grand projet de com m erce électro­ nique européen. Nous étions par­ tenaires dans l'a ve ntu re every­ day, corn au niveau technique. P lu tô t que d 'a tta q u e r 'to u t' le com m erce électronique, tous les clie n ts p o ten tie ls, nous nous somm es contentés de nous inté­ resser aux clients de Tele2 en Europe, ce q u i fait déjà une bonne somm e de prospects. Assez rapi­ dement, le m arché du p ortail s ’est trouvé être plus difficile que prévu. Les revenus issus de la publicité et du référencement, p a r exemple, n 'o n t pas été à la hauteur des attentes" constate Gary Kneip. A utrem ent dit, les plans qui avaient guidé à la création et au lancem ent d'E veryday.com se sont rapidem ent avérés trop opti­ mistes. Si cette erreur est celle de tout un secteur et non pas celle de deux entreprises, les objectifs n'en sont pas moins devenus inatteignables. "Au début, il y a eu des retards sur les objectifs. En soi, un retard n'est pas gênant, sa u f s'il n 'e st pas rattrapé ou q u 'il augm en­ te, com m e cela a été le cas".

Conséquence: à un moment ou à un autre, une décision doit être prise: "aujourd'hui le projet est, certes, repositionné, mais n'est pas arrêté. Les investissements continuent dans tout ce qui relève du fonctionnel. Techniquement, la plate-form e a été un peu reposi­ tionnée elle aussi, vers une 'tool­ b ox' p o u r des applications et des projets Business-to-Business. Via cette dernière, nous aidons des jeunes pousses à démarrer leur projet. Exemple: il y a quelques mois, nous avons pris une partici­ pation dans une société française, en échange de l'achat de ser­ vices, y incluse cette plate-forme". M arché B2C contre marché B2B. La confrontation n'est pas nouvelle... “L'évolution des deux marchés ne s'est pas faite au m êm e rythm e... P our ce q u i concerne le marché du particulier, le seul élément qui est aujourd'hui développé est celui qui concerne les loisirs, qui a une dimension ludique. Avec Tango TV, d o n t nous sommes partenaires, nous allons essayer d'opérer la fusion des différents canaux de com m u­ nication. Internet, télévision, radio, téléphonie m obile... vont interagir, en temps réel. Nos attentes par rapport à ce business sont im por­ tantes". Les attentes sont importantes, car l'on com pte sur le début d 'e f­ fe t d'expérience apporté par l'aventure Everyday Shopping. "Je crois que le commerce élec­ tronique local va se développer, à travers des opérations de prom o­ tion ponctuelles, grâce à des com m andes rapides, p o u rq u o i pas via le téléphone mobile. Encore une fois, c'e st le côté ludique de l'achat qui va im pulser l'acte d'achat. Aujourd'hui, je dois reconnaître m oi-m êm e combien acheter un pro d u it en ligne - y inclus sur un de 'nos' sites manque de côté amusant. On est en train d'apprendre! Nous tous! Nous, les consommateurs, mais aussi les commerçants !"

DE L'IMPORTANCE D'UNE OFFRE ADAPTÉE En effet, les différents acteurs de la chaîne progressent dans leur connaissance de ce qui fonction­ ne et ne fonctionne pas... “S i l'on

regarde les boutiques ouvertes sur Everyday Shopping, il faut recon­ naître que peu d'entre elles ont des p ro d u its adaptés au com m erce électronique. Et si elles en ont, elles ne savent pas com m ent les présenter. Sur le site d'Everyday, on trouve des biens qui coûtent 2.500 Euro. Il est rare de vendre ce type de produits, même dans la 'vraie' vie. Cette rareté oblige à se p o se r la question de la présenta­ tion du produit: est-on certain de donner assez de renseignements, de détails?" Mais alors, quels sont les pro­ duits adaptés, ceux qui se ven­ dront? “Ce à quoi l'on travaille actuellement, c'est au développe­ m ent de la nouvelle génération de comm erce électronique, le com ­ merce ponctuel, la vente de p ro ­ motions, de produits en fin de stock. Ce sont deux exemples où l'on pe u t proposer en ligne et dans le commerce traditionnel des offres différenciées. N 'offrir des produits qu'en ligne, pas dans un magasin physique". Ce concept rejoint une pratique déjà développée par Apple sur son A pple Store depuis quelques te m p s... Sur la to ta lité de la gamme d'une machine, un modèle va être réservé à la commande en ligne, et n'est pas disponible dans le réseau des distributeurs tradi­ tionnels (à leur grand dam). Le site web bénéficie dès lors d'un produit qui attire le consom m ateur, le détourne du brick & mortar tradi­ tionnel. "Il ne faut pas non plus être co m p lè te m e nt noir, le site d'Everyday connaît une croissance régulière du chiffre d'affaires mal­ gré to u t!“

REPOSITIONNEMENT ET RÉORGANISATION D'objectifs repoussés en ambi­ tions réadaptées, il devient obliga­ toire, pour la société, de se réorga­ niser, autrement dit de réduire la voilure. Aujourd'hui, "il faut être conscient que la plupart de ce business est un business d'inves­ tissement. Il n 'y a pas de retour immédiat. On ne va pas m ettre un Euro aujourd'hui p o u r toucher un Euro demain... On va m ettre un Euro aujourd'hui p o u r en remettre cinq demain! Nous avons rajouté une certaine dose de réalisme à notre stratégie et à notre organi- -> paperJam 03.2002

Actualité 013


-> sation. On d o it co n tin ue r à investir, mais être réalistes. Nous devons savoir que pendant enco­ re un certain temps nous devrons faire des investissements marke­ ting, pas mercantiles. Ceci posé, le contexte concurrentiel global va évoluer à son to u r... " Pour 2002, la société a donc réorganisé une partie de ses acti­ vités pour assurer la pérennité de son fonctionnement. "Le prem ier axe de développem ent concerne notre activité ‘systèm es’. Nous avons là 30 ingénieurs qui y tra­ vaillent en permanence. C 'est un secteur qui marche très bien... Nous avons une bonne position sur ce marché au Grand-Duché. Au cours du dernier trimestre, nous avons, p o u r cite r un chiffre, vendu p lu s de 100 Tera de disques durs. Pour Compaq, nous sommes un des 6 prestataires les plus qualifiés en Europe". Deuxième axe? "Nous avons une partie 'solutions', dans laquel­ le nous développons les projets des clients... Le marché privé, depuis environ six mois, est m oro­ se. De nom breux p ro je ts qui étaient engagés o n t été repous­ sés, sinon annulés, notam m ent dans le secteur bancaire. Ceci nous m et dans une situation diffi­ cile. En définitive, nous avons été dans l ’obligation de nous séparer d'un certain nombre de nos colla­

borateurs. Pour relancer notre activité, avec certains partenaires, nous avons réussi à obtenir un nombre im portant de contrats ins­ titutionnels. Une grande partie des entreprises regarde peu ce m ar­ ché, mais en fait il est très intéres­ sant. Même si les marges y sont faibles, elles sont garanties sur la durée des contrats, à savoir 3 à 5 ans. Avoir ce type de revenus garantis est très intéressant. C'est un support p o u r tout développe­ m ent supplémentaire". Cet axe est en fait un axe quasi historique pour la so cié té ... Primesphere est en effet le nou­ veau nom de Tecsys Infopartners. Infopartners, à l'époque de son indépendance, s'était justem ent spécialisé sur les contrats avec la C om m ission Européenne et d'autres institutions publiques. Si, en termes d'activité, le choix est nécessaire et sans difficulté ju sti­ fiable, il faut cependant être atten­ tif aux conséquences internes: "cette stratégie nous oblige à un nouveau dialogue avec nos em ployés... Chaque individu a son p ro p re o b je c tif personnel. Lorsque nous menons en priorité nos propres projets, nous dem an­ dons aux gens de faire preuve d'autonom ie, de se fixer euxmêmes les buts à atteindre. Dans des contrats avec des institutions, les tâches à accom plir sont fixées

“Dans certains domaines, au Luxembourg, nous sommes des amateurs, et nous n'avons pas les moyens d'être autre chose” 0 1 4 A c tu a lité

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a p riori de manière très stricte, très claire". Le dernier axe est tout ce qui relève de la recherche et déve­ loppement, en interne ou pour des clients. "Dans le domaine du com m erce e t du paiement électronique. Avec Tele2, enco­ re une fois, nous allons conti­ nuer à développer de nombreux produits très innovants". Cette partie de l'activité, visiblement, reste celle qui fait le plus réagir, briller l'œil de Gary Kneip: "C'esf ici que l'on se rend com pte que les inform aticiens ne sont pas des scientifiques. Ce sont avant to u t des artistes. Ils veulent créer, aller plus loin, innover... Gérer e t faire évoluer une plate­ form e existante les intéresse m oins“. On retrouve des projets dans la télé p ho n ie et la m obilité: "Avec l'UM TS, le GPRS, les opérateurs doivent développer de nouvelles manières d'utiliser le téléphone. Avec Tango, nous avons développé une p la te ­ forme de m -com m erce qui fonc­ tionne très b ie n ... Nous voulons participer à la prom otion d'une autre utilisation de ces termi­ naux mobiles. Les outils à dispo­ sition ne sont pas encore en tout cas à la hauteur des ambitions. Les produits aujourd'hui dispo­ nibles connaissent de grandes lacunes. Ils sont encore trop complexes, trop com pliqués". Sans co m p te r le problèm e que les term inaux posent à leur tour: "Si l'o n p re n d l'une ou l'a u tre a p p lica tio n WAP que nous avons développée, tout a été fa it très rapidem ent, en quelques heures... jusqu'aux tests successifs sur les diffé­ rents téléphones... Cette partie d u m arché n 'e s t pas encore m ature". G lobalem ent, Prim esphere est en train de retrouver une a ctivité adaptée à sa taille: "Nous retrouvons un taux d 'o c ­ cupation des équipes à peu près norm al, m ais on va encore devoir adapter leur taille dans les sem aines à venir... Nous devrons faire le 'match' à un m om ent donné, entre une équi­ pe qui baisse et une activité qui m on te ... Il faut également signa­ le r que nous avons largement augm enté la taille de nos équipes commerciales


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EN ATTENDANT E-LUXEMBOURG On l'a dit en introduction, en plus d'être le CEO de Primesphere, Gary Kneip est le président sortant de l'APSI. Si le gouvernement semble décidé à remettre de l'énergie dans l'affaire (voir l'article suivant et l'in ­ terview de M. Juncker), Gary Kneip a également son idée précise sur ce qui est à faire... "Le Luxem bourg a eu com m e am bition d'être numéro 1 dans la 'eEurope'. La 'eEurope' avait p o u r am bition d'être la prem ière au m o n d e ... Conséquence, le Luxem bourg devait être num éro 1 m ondial p o u r l'utilisation des nou­ velles technologies. L'étude Ernst & Young nous classe p lu tô t dans le dernier tiers du peloton, p o u r ne pas dire en dernière place. Au sein de l'APSI, nous trouvons cette situation déplorable. Il faut que eLuxem bourg sorte du discours e t se m ette à devenir concret: que lorsque l'on veut développer un projet, les p o u ­ voirs publics arrêtent de sauter du coq à l'âne". Si cette am bition se veut citoyen­ ne, elle se veut aussi un intérêt entrepreneurial bien com pris. En effet, "de tels projets feraient du bien à tout le monde. Chez de nom ­ breuses entreprises, le taux d 'o c c u ­ pation des employés est très faible. Le Luxem bourg a de l'argent. Il a de l'a m b itio n . Il fa u t m aintenant prendre des décisions. Nous ne dem andons pas du sponsoring, nous ne sommes pas l'Arbed. Pour les institutions européennes, p a r exemple, nous développons des programm es de recherche. “Dans une telle optique, tout le m onde en profite: l'Europe, qui se trouve d o tée de solutions in n o ­ vantes et efficaces: l'entreprise, car elle a acquis de nouveaux savoirfaire, avec une activité qui est finan­ cée. Nous essayons de rem plir ces projets à 200%. Un exemple? Si dans eLuxem bourg, on p o u va it décider de lancer deux projets de eTVA au lieu d'un seul, sur des sp é ci­ fications uniques... Les deux projets seraient développés en parallèle, au départ, e t le choix défin itif n ’inter­ viendrait q u ’après quelques m ois d ’avancement. A l'arrivée, ce sont deux sociétés qui auraient eu l'o c ­ casion de développer des com pé­ tences. Tout le Luxembourg y aurait gagné". Le jugem ent est franc, direct: “Il y

a un discours, une volonté affi­ chée, mais la dynamique concrète manque. Après l'é tu d e PIS A, l'étude Ernst & Young e t enfin le rapport Montebourg, je pense que l'on a les stim uli nécessaires p o u r repenser les démarches prévues. Il faut être clair: dans certains domaines, au Luxembourg, nous sommes des amateurs, et nous n'avons pas les moyens d'être autre chose. Pour de nombreuses entreprises et institutions, le fait de sortir du Luxembourg signifie

p re n d re régulièrem ent des baffes". Voici le diagnostic. Mais quelle peut être la réaction? "L'APSI va devenir plus militante, plus reven­ dicatrice. Nous restons ouverts au dialogue mais celui-ci, com m e l'association, doit être actif. Il y a beaucoup d'initiatives, qui ne sont pas forcém ent concertées. Nous appelons à la création d'un forum, d'une table ronde p o u r amener les diffé re n ts interlocuteurs à débattre des vrais problèm es". ■

“Il faut que eLuxembourg sotte du discours et se mette à devenir concret”

z i* .

w m L t.

r a P ü i f e ï

317


plan d'action gouvernem ental souffle sa première bougie TEXTE JEA N -M IC H EL GAUDRON PHOTOS PATRICK MULLER (BLITZ)

Février 2001-février 2002: douze mois se sont écoulés d epuis le lancem ent officiel du plan “ eLuxem bourg", destiné à mettre en place les fon­ dements d'une société de l’information pour tous. Si, comm e pour la Sœur Anne du conte de Perrault “Barbe Bleue", beaucoup regrettent de n’a­ voir encore rien vu venir - ou tout du moins pas grand chose - et même si le Premier Ministre JeanClaude Juncker, lui même, reconnaît que la “con­

018 Actualité

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crétisation de toutes ces intentions e t de ces projets ne connaît pas le succès voulu e t nécessaire" (lire son interview par ailleurs), l’heure n’est pas du tout aux doutes du côté de François Biltgen ministre délégué aux Com m unications. Bien sûr, il y a eu cette étude, com m andée par la C o m m ission N ationale p o u r la S o cié té de l’Inform ation (CNSI), réalisée par l’ILReS entre avril et juin 2001, et m ontrant que 74% des personnes ->


-> interrogées (et 54% chez les internautes régu­ liers) ignoraient que le gouvernem ent luxem bour­ geois disposait d ’un site Internet, alors que 63% des répondants affirm aient ne pas être informés des procédures adm inistratives proposées “on line” . Bien sûr, il y a eu aussi cette enquête publiée, fin novem bre, par la C o m m issio n européenne, destinée à mesurer la disponibilité, sur l’ Internet, des services publics de base dans l’ensemble des

Etats membres. Sur une liste de 20 services publics de base passés en revue, allant de l’immatriculation des véhicules à l’inscription dans les établisse­ ments d ’enseignem ent supérieur, en passant par la déclaration de la TVA ou encore la passation des marchés publics, le Luxembourg figurait ainsi 16 fois parmi les cinq Etats les moins avancés dans la réalisation concrète de ces services... Seul point positif: une première place, haut la main, dans le

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Actualité 019


T A S K

F O R C E

Des com pétences multiples Opérationnelle depuis le début de l’année, la Task Force est l’unité opérationnelle de la Commission nationale pour la Société de l’Information (CNSI), établie pour une durée de deux ans. Elle se com pose d ’une douzaine de membres, d ’orig­ ine et de com pétence variées: des représentants du secteur public et privé, ayant des connaissances dans le domaine des nouveaux m édia et en ingénierie infor­

-> degré de sophistication de la mise en ligne des bibliothèques publiques. Même Joseph Schaack, le Secrétaire d ’Etat à la Fonction publique et à la Réforme administrative, avait évoqué, au mois de décembre, un retard de dix ans en la matière. “ En 1999, en d é b ut de légis­ lature, nous avons constaté un échec: aucune mesure, aucun schéma directeur du com ité d ’Info 2000 (créé en 1995, Ndlr) n ’o n t été mis en œ uvre” , avait-il ainsi déclaré, se m ontrant peu surpris, donc, de voir le pays se retrouver, d ’une certaine façon, à la traîne.

COUP D'ACCÉLÉRATEUR

matique, se retrouvent ensemble avec des gens expérimentés et des jeunes diplôm és (“car le g ou­ vernement a aussi un rôle de form ateur" précise Patrice Furlani, Secrétaire de la CNSI). Certains viennent par ailleurs, de l’étranger ce qui assure un bon “m élange” et permet un meilleur échange de “best p ra ctice s” . “ Cette Task Force va surtout déployer des m oyens humains, mais ce n ’est évidemm ent pas elle q u i va installer les câbles ! Toute la partie infrastructures, q u i n ’est pas à négliger, sera de la compétence du Centre Inform atique de l ’Etat, mais aussi, pour une part, du Centre de Communication de l ’Etat, qui, lui aussi aura un rôle im portant à jouer” précise M. Biltgen. *

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Difficile, à la vue de ces chiffres et de ces décla­ rations, de s ’y retrouver par rapport à l’am bition affichée, dans le docum ent officiel du plan d ’action du gouvernem ent, “ de positionner le Luxem bourg parm i les prem iers pays de l'U nion européenne en route vers la société de l ’inform ation". Aux yeux du m inistre délégué aux C om m unications François Biltgen, Président de la CNSI , ce bilan est cependant à interpréter avec du recul. “ C ette évaluation est très ciblée sur la partie eG overnm ent e t concerne les télé-procédures qui sont réellem ent actives. Or, le fait que, p a r exemple, nous soyons le seul Etat à avoir un zéro pointé su r le thème de ‘eTVA’ ne veut pas dire que nous n'ayons rien fait ! Bien sûr, il n 'y a encore rien sur Internet, mais les études so n t très avancées. Il ne suffit pas q u ’un m inistre prenne une décision p o u r que celleci so it concrétisée dans les faits” . Il n'em pêche q u ’après une première année de mise en place de bon nombre de projets, l’heure est aujourd’hui à une certaine accélération. La Task Force eLuxem bourg, créée l’été dernier par la CNSI (voir l’encadré), et qui est officiellem ent opéra­ tionnelle depuis le 2 janvier (dans les faits, elle fo n ­ ctionnait toutefois depuis octobre 2001 , avec un effectif toutefois très réduit - principalem ent des fonctionnaires détachés -, le recrutement de l’en­ sem ble des ressources humaines ayant finalement pris deux bons mois) s ’est ainsi penchée de près sur ce qui avait déjà été fait et sur ce qui restait encore à faire. Ses premiers travaux ont été présentés à la CNSI réunie le 30 janvier 2001, soit m oins d'un mois plus tard. Lors de cette réunion, la CNSI a m andaté la Task Force de faire un recensement de l’ensemble des projets, déjà réalisés ou en cours de réalisation, pouvant recevoir le label “eLuxem bourg” , mais n'étant pas passés par la CNSI, et, n’étant, de ce fait, pas répertoriés com m e “projets eLuxem bourg” . “En l ’occurrence, le Luxem bourg a fait une faute qui lui est courante: il a négligé ses propres statistiques, ce qu i fait q u ’il est présenté de m anière m oins favor­ able su r une échelle internationale" regrette le m ini­ stre Biltgen. Toute l’idée de eLuxem bourg, ensemble avec la CNSI et la Task Force, est donc donner un fil rouge à l’ensemble de ces projets, en appuyant, d ’une part, les adm inistrations qui ne savent pas co m ­ ment s ’y prendre et, d ’autre part, en sensibilisant davantage les adm inistrations. “ Il y a encore des ->


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-> ‘black holes’ dans lequel le citoyen tombe bien lo rs q u ’il cherche à s ’inform er via Internet” constate M. Biltgen.

IMPLICATIONS MINISTÉRIELLES PLUS FORTES Pour l’heure, 51 projets ont été référencés et approuvés par la CNSI. 12 concernent le volet “Education” et 3 le “S ocial” . Des huit objectifs initiaux de eLuxem bourg (lire ci-contre), c ’est celui de eG overnm ent (mettre les nouvelles technologies au service des citoyens, des entreprises, des Agents de l’Etat et des organismes publics), qui est le plus avancé, avec 29 projets recensés. Loin devant la mise à disposition des nouvelles technologies au service de l’éducation et de la recherche (8 projets), de la prom otion du Com merce électronique (5 projets), ou encore de l’accès à la connaissance (2 projets: eBNL et ENA). Le chantier relatif à l'adaptation du cadre régle­ mentaire a, quant à lui, été initié avec le vote de la loi sur le com m erce électronique en août 2000. Le Luxembourg a été le premier Etat membre à trans­ poser les directives sur le com m erce électronique et sur la signature électronique, perm ettant ainsi une sécurisation des transactions électroniques. Entre-temps, ces travaux ont été poursuivis et ont abouti à l’adoption de plusieurs textes com plé­ mentaires, tel que le projet de loi concernant la pro­ tection des données personnelles. Le 7* rapport de la Com mission de l’UE sur libéralisation du secteur des télécom m unications a d ’ailleurs souligné, ->

Les défis à relever Le plan d'actio n eLuxem bourg com porte huit “défis", placés chacun sous la responsabilité respective du ministre com pétent: - Mettre les nouvelles technologies au service de l’éducation et de la recherche - Réduire la fracture numérique - Mettre les nouvelles technologies au service des citoyens et des entreprises ainsi que des agents de l’ Etat et des organismes publics - Promouvoir le com m erce électronique - Favoriser l’accès à la connaissance - Favoriser l’émergence d ’un cadre légal adapté - Promotion et suivi de l’action gouvernementale (présenté plus com m e un “o b je ctif interne" q u ’un “défi” à proprem ent parler) - Développer les infrastructures. ■

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Actualité 023


P O I N T

DE

VUE

L'im patience e t le travail Le Luxembourg, depuis la seconde guerre mondiale, a plus que réussi à mener sa barque. D'un pays confetti, que beaucoup n'auraient eu aucune tristesse à voir disparaître, il a réussi en quelques années à s'im poser com m e un "grand" d'Europe. Économ ique­ ment parlant, grâce à l'industrie, puis au secteur financier, utilisant sa souveraineté, il a pu garantir à ses habitants un bien-être moral et physique large­ ment supérieur à la plupart des pays du vieux conti­ nent. Conscientes que la "m ono-industrie" n'est jamais por­ teuse d'avenir, les autorités se sont également atta­ chées à faire varier le paysage économ ique luxem ­ bourgeois. L'audiovisuel, grâce aux certificats d'inves­ tissement, a ainsi connu un développem ent im portant lors de la dernière décennie. Il y a un peu plus d'un an, cap était mis vers la société de l'inform ation, par le lancement du program m e eLuxembourg. Le projet était ambitieux. Au sein d'une Europe qui voulait prendre le leadership de la révolution numé­ rique, le Luxembourg voulait prendre celui de l'Europe. Aujourd'hui, l'im patience de nombreux acteurs com m ence à poindre. Les médias (certains, au moins), alléchés par les pro­ messes faites non encore réalisées. Le milieu p oli­ tique, alléché par de possibles polémiques. Le monde économique, alléché par les promesses de contrats im portants dans une économ ie en ralentissement. Faut-il encore laisser le tem ps au Gouvernement, ou faut-il dès aujourd'hui dem ander des résultats, des actes concrets, et vite? Le retard pris doit-il aboutir à la désignation d'un coupable, ou n'est-ce que la faute à "pas de chance"? M. Juncker, dans son interview (voir p. 147), explique que l'énergie gouvernementale a cette année été consacrée à la mise en œuvre de la réforme fiscale. Voici un argum ent recevable, parmi d'autres. La mise en place d'une Task Force, réunissant com ­ pétences, ressources budgétaires et humaines est un bon signe. Cet acte concret, associé à la volonté d'un ministre qui a fait de ce eLuxem bourg son 'chef d'œ uvre' est également a priori une des meilleures garanties de réussite finale. "A priori" est le term e qui peut faire mal. Le temps avance, inexorablement. Les efforts qui n'ont pas été mis en œuvre aujourd'hui seront à redoubler demain: alors que le Luxembourg se cherche, ses voisins, eux, ont avancé. Les excuses et explications, un beau jour, seront de trop, inutiles, ridicules. Espérons que tout cela n'est que pessimisme de plum itif et que, d 'ici dix ans, le Luxembourg sera à la pointe de la rêvée socié­ té de l'inform ation. ■

024 Actualité

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Vincent Ruck

-> en novembre dernier, tous les efforts que le Luxembourg a justem ent fait en ce qui concerne le cadre réglem entaire en la matière. Q uant aux infrastructures, le récent rapport com m unautaire sur l’innovation a attribué une bonne note au Luxembourg en ce qui concerne l’accès aux infrastructures d ’Internet . “ La réunion de la CNSI de fin ja nvier a égale­ m ent perm is de définir quels autres projets m ar­ quants m anquent à l ’appel, p o u r les lancer” com plète M. Biltgen. Nous somm es confirmés dans certains retards, mais cela nous perm ettra d ’a p p u ye r auprès des a d m in istra tio n s c o n ­ cernées. N otre problèm e est de réussir la co o r­ dination des projets les plus divers: cela reste difficile dans le secteur public, ca r on assiste malheureusem ent à un certain cloisonnem ent des adm inistrations". L’ im plication p rofonde de l’ensem ble des ministres est, évidem m ent, une des conditions clés pour la bonne réussite de l’ensemble du projet. A ce titre, chacun d ’entre eux a été invité à sensibiliser davantage les adm inistrations q u ’il contrôle, en vue d ’encourager une meilleure collaboration au niveau des fonctionnaires . Mais l’absence d ’une véritable culture inform atique au sein des adm inistrations de l’Etat constitue, à n’en pas douter, un frein naturel assez im posant. Au sortir des études préliminaires réalisées, en son tem ps, par le Com ité Info 2000, point de départ des initiatives prises depuis 1995 en matière de société de l’information, le constat était q u ’il m anquait “ce p e tit coup de fouet afin de lancer vraim ent ta m achine eLuxembourg, note M. Biltgen. D 'où l ’idée d ’avoir un m inistre p o u r coordonner le plan d ’action eLuxembourg. Cet élan a été donné le 1” février 2001, et nous aimerions bien être jugés sur ce q u ’on aura réa­ lisé fin 2003, e t non pas sur ce qui a été fait fin 2001. Je ne vais donc pas me laisser décourager p a r les com m entaires q u i so n t faits en ce m om e n t” . A cette échéance de 2003, que sera-t-on, donc, en droit de voir réalisé ? La mise en ligne d ’un portail unique d ’accès à l’ensemble des in fo rm a tio n s a d m in istra tive s et législatives auquel to u t citoyen pourra avoir recours ,sans q u ’il n’ait besoin de savoir avec précision vers quelle adm inistration se tourner.”Si nous voulons que les gens se m ette n t sur Internet, indépen­ dam m ent des form ations e t des espaces publics que nous leur offrons, il faut évidem m ent q u ’ils trouvent un contenu, ‘l'adage nul n 'est censé ignorer la lo i’ trouvera une consécration dans un site d ’inform ation ju rid iq u e ‘Legilux’ accessible à tous. Un registre national des personnes physi­ ques sera m is en place, sur lequel se grefferont énorm ém ent d ’applications de télé-procédures" détaille M. Biltgen. Une fois cette partie “inform ative” assurée, il sera alors tem ps de franchir les étapes suivantes qui perm ettront de généraliser les possibilités de télécharger des form ulaires, puis de les remplir “on line” et, but ultim e, de généraliser les tran ­ sactions en ligne. ■


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(valider)

M O B iL U X

In c ita tio n à la co m m u n ic a tio n .


-> Tango TV is on air! D epuis le 2 Février, RTL Télévision a un concurrent c o m m e rc ia l... Les coulisses de la prem ière journée de tournage co m m e si vous y étiez TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS PATRICK M ULLER (BLITZ)

Le d o ssie r central de paperJam, ce m ois ci, est consa­ cré à la publicité et aux médias. On retrouve ce m êm e thèm e dans la p a rtie A ctu a lité s du magazine. C onjonction du calen­ drier, c'est ce m ois que Tango TV, la nouvelle chaîne de télévision comm erciale - a pour la première fois émis. Alors que les consom ­

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m ateurs et téléspectateurs ont été pendant longtem ps "lim ités" dans ce dom aine à RTL Télévision, il vont pouvoir doré­ navant zapper en lu xe m b o u r­ geois. L'occasion était trop belle pour la laisser passer: nous vous emm enons à Bertrange, dans les coulisses du tournage de la pre­

m ière jo u rn é e d 'é m is s io n de Tango TV et du program m e phare Freeworld. À l'entrée dans le stu ­ dio, to u t sent encore le neuf. O deur de peinture fraîche, cam é­ ras presque b rilla n te s, stu d io im peccable... C ette im pression de neuf est confirm ée par l'am ­ biance du studio. Plutôt studieu­ se, avec les to u s derniers ->


-> réglages. On peut voir l'un ou l'autre responsable venir de la régie rapidem ent vérifier la connexion d 'un câble, triturer une connexion. Un clip passe à l'antenne au m om ent où l'on pénètre. Trois pré se n ta trice s rép è te n t d iscrè te m e n t leur passage à l'antenne, et tapent du pied au rythm e de la

musique, diffusée dans la pièce. Autres indices qui ne trom pe pas sur l'am biance "grande p re ­ m i è r e ce rta in s p e tits d étails sentent encore l ’inachevé... Incongru, un pèse-personne, modèle visite médicale à l'armée, se tient, seul, au milieu du che­ m in... Un élément du décor retiré en dernière minute, ou alors un

a cce sso ire d 'u n e p a rtie de l'é m issio n que l'o n a raté? Mystère.

UN PARFUM DE MTV... "Thirty se co n ds!" A tte n tio n , bientôt retour au direct. Ceux qui n 'o n t pas à être devant la -»

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A c tu a lité 027


->cam éra se retirent e ffica ce ­ ment, les autres se calent pour de bon... Le silence se fait dans le stu­ dio. Le clip est term iné, c'e st le grand m om ent du passage au 'live'. La liaison est parfaite, la présentatrice enchaîne im m édia­ tement. On indique aux présen­ ta te urs les 30 prem ières secondes écoulées. On leur dem ande d 'e n ch a în e r... on prend du reta rd ... Vite, un deuxième clip est lancé. C'est à ce m om ent là que l'on remarque la différence entre un plateau de télévision au m oment du direct, et le même plateau en train de se préparer au prochain direct... Dans le premier cas, le silence s 'im p o se , les m ouve­ m ents sont lents, mesurés. Tout

est dans la concentration et la chasse aux bruits parasites. Mais une fois les programm es enregis­ trés lancés à l'antenne, il y a comm e une impression de relâ­ chement: on tousse, on court, on fait des remarques, on pose des questions, on s'a g ite , on maquille, on déplace les cam é­ ras, on révise son texte, on boit un café, à moins que ce ne soit de l'eau... La vie reprend ! Rien n'est désordre, cepen­ dant. On installe les accessoires: une table en moins, un tabouret en plus; on change les éclai­ rages. Les caméras se dépla­ cent, font le point. On re-précise qui parle en premier, qui en second, et devant quelle caméra. Et on voit aussi le photographe de paperJam qui se promène, aussi discrètem ent que possible,

On sent clairement une inspiration qui vient de l'autre côté de la Manche, voire de l'Atlantique...

pour saisir des petits instantannés de vie... Re-clip musical. Le style du plateau, de la m usique, des pré­ sentateurs est branché su r la cible m arketing, les 15-29 ans. Steve Blam e, le réalisateur, a entre autres choses travaillé pour MTV (qui donc a oublié le "Hi! This is Steve Blame, on M TV N e w s..." ?). On sent clairem ent une in sp iratio n qui vie n t de l'autre cô té de la M anche, voire de l'A tla n tiq u e ... Logos vague­ m ent co u sin s, p ro g ra m m a tio n m usicale - du peu qui a été entendu au m om ent de la rédac­ tion - égalem ent com parable... Com m e il s'a git du prem ier jour de program m e, le rythm e de cro i­ sière n 'e st pas encore pris. Les présentateurs se succèdent, et chacun se présente, explique qui il est. Prénom, fo n ctio n ... quelle est ta rubrique, de quoi vas-tu parler? Reviendras-tu souvent? A quelle heure? Pour nous parler de qu o i? Tout de su ite , un exem ple.... La plupart du tem ps sous la form e d'un petit clip, rapi­ de, qui reprend des reportages certainem ent tournés en avance.

ELLE EST À QUI, LA VIS ? Im possible de ne pas vo ir que l'on est chez Tango. A peu près chaque ém ission o ffrira ainsi l'occasion au spectateur de se précipiter vers son GSM et, à grands coups de SMS, de voter, d'in te ra g ir avec les ém issions et les anim ateurs... On sem ble ->


T R A N Q U IL L IT E [trâkilitej n.f. Etat de ce qui est sans mouvement, sans agitation, d'une personne sans inquiétude.

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-> prom ettre encore plus que les m essages c o u rts qui d é file n t pendant l'ém ission Planet RTL de la concurrence... Etonnant, non ? Tout le m onde est encore un peu en réglage. Il est assez visible que les répétitions ont été nombreuses, que la bonne volon­ té est présente, mais que to u s les présentateurs n 'on t pas l'h a bitu ­ de de la télévision, pratiquée de l'a u tre c ô té de l'é cra n . On apprend encore à regarder la bonne caméra au bon m om ent... Petit m om ent, assez drôle, vu de derrière, dans le rôle du sp e c­ ta te u r p assif: un o u b li, un m om ent d 'inattention, et voici un présentateur qui se trom pe de c a m é ra ... Le réalisateur c o u rt aussi vite que l'im pé ra tif de silen­ ce le lui perm et, et tente de ren­ trer dans le cham p de vision du m alheureux qui se trom pe, lui fai­ sant de grands signes pour m on­ tre r la bonne ca m é ra ... L'attention est attirée, et on re­ rentre dans le normal. Plus de peur que de mal. Autre p e tit m om ent un peu cocasse, un verre qui se renverse sur la table des présentateurs. On se lance à la recherche de papier pour assécher la m ini­ inondation qui se dessine... Non, Tango TV ne prend pas l'eau.. Et l'on continue l'exploration visuelle du studio, à la recherche des petits détails qui soulignent que l'on assiste à une première, et qu 'il reste des petits réglages à faire. A l'arrière du studio, ->

S T R A T É G I E

Tango / Tele 2 = baby AOL? Au cours de la conférence de presse officielle du lancement de Tango TV, Jean-Claude Bintz a passé en revue le "monde" Tango. "Discrètem ent", dans son coin, Tango effectue une mue, une évolu­ tion vers ce que l'on peut appeler un "baby AOL". Sur le même modèle que son grand frère américain (ou que le français Vivendi Universal), l'entreprise met en œuvre une stratégie qui perm et à ses clients de rentrer dans un "m onde Tango“ . AOL everywhere, Tango everywhere. La radio Tango Sunshine, la télévision Tango TV. La téléphonie fixe et m obile avec Tele2 et Tango. Le com m erce électronique avec Everyday Shopping. Lors de la conférence de presse de lancement de la nouvelle chaîne, Jean-Claude Bintz, Directeur Général de Tango a annoncé le lancement prochain d 'un PDA aux couleurs Tango, pré­ réglé pour profiter de tous les services de l'entreprise, via les capaci­ tés certainem ent GPRS au départ de l'appareil. De la même manière, il a effleuré l'existence de discussions avec Com paq pour proposer sur iPaq, d'abord en différé puis en "live“, les programm es Tango... Cette pratique de nouvelles offres et services innovants risque de se prolonger pendant encore quelques tem ps, le Luxembourg semblant dorénavant intronisé com m e "centre de test m ondial" pour le grou­ pe... Les nouveautés, avant que d'être lancées à plus grande échelle sur des plus grands pays, seront d 'ab o rd testées au Luxem bourg... Les amateurs d'innovations et de gadgets vont pouvoir s'épanouir... ■

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-> les prises é lectriques sont plus que nom breuses, elles sont pléthoriques. Des câbles encore nus dépassent. Câbles réseaux? Câbles électriques? Une vis traîne par terre, aban­ donnée de tous...

ETIQUETTE EN VUE Retour sur le plateau. On vérifie que le fauteuil de bar est bien calé sur les m arques... Il ne s'agirait pas d'être flou à l'écran. Nouveau présentateur, nouvelle session de présenta­ tio n ... Prénom, ém ission... Le détail im portant, cette fois-ci, c'e st que l'on voit les étiquettes du vendeur de vêtem ent dépas­ ser, à l'arrière. À l'écran, c'est invisible, mais voir quelqu'un se promener avec un prix apparent fait sourire... Pendant la diffusion du clip, le français, le luxembourgeois, l’allemand et l'anglais se succè­

dent et se superposent allègre­ ment. Le réalisateur appelle le maquilleur à la rescousse: une mèche est de travers! Hurry! On voit aussi que les habilleurs ont fait leur travail: m êm e si ce r­ taines étiquettes apparaissent, les vêtem ents des p résenta­ te u rs sont co o rd o n n é s. On retrouve les mêmes tons, on n'a pas oublié de vérifier ce pointlà. Ca y est, on se rapproche de la conclusion... Les dernières paroles, le dernier clip, et toute l'équipe se retrouve sur le pla­ teau, face à la caméra. On sou­ rit, on d it bravo, m erci aux spectateurs, que l'o n espère nombreux, et c'e st le m om ent de se dire "au revoir". OK, c 'e s t dans la boîte! L'équipe explose en cris de joie: ça y est, on peut se détendre... Une chaîne de télévision vient de passer sa première journée, il ne reste plus q u 'à continuer! ■

On apprend encore à regarder la bonne caméra au bon moment...

032 Actualité

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En attendant la pub Free World, s ’annonce donc com m e l’ém ission phare de Tango TV. Diffusée quotidiennem ent entre 16h00 et 20 h 00 , elle jouera à fond la carte de l’interactivité. Les pro­ gram m es de Tango TV (clips vidéo, com édies, séries télévisées,...), eux, sont non-stop, et sont accessibles sur les réseaux câblés luxem bour­ geois et sur le réseau Astra (19,2° Est). Parmi les attractions de la grille des program m es: deux heures q u o tid i­ ennes (de 10 h 00 à 1 2 h 00) reprenant un contenu fourni par Liberty TV, le prem ier réseau m ultim édia pan­ européen dédié au tourism e et aux voyages diffuse, qui diffusera chaque jour des inform ations to u ris­ tiques sur to u tes les destinations à travers le m onde, avec des offres spéciales conçues pour le marché luxem bourgeois. Un “ créneau" sera égalem ent assuré vers 19h15, pen­ dant “Free W orld” . Et à partir de la m i-septem bre, les téléspectateurs devraient voir appa­ raître à l’antenne les premières “ vraies" publicités, puisque le gou­ vernem ent a décidé, fin janvier, de libéraliser le régim e de diffusion de m essages publicitaires, en autorisant la p ub dans les pro­ gram m es luxem bourgeois par câble com m e moyen de financem ent, sous les m êm es conditions que celles qui sont actuellem ent im posées à RTL Télé Lëtzebuerg. La concurrence sera alors totale et é quitable... ■


CHAQUE JEUDI, NOUS TESTONS LES CAPACITÉS d ’ in v e s t ig a t io n DE NOTRE ÉQUIPE.

fous les jeudis, notre rédaction mène l'enquète. Sur des sujets essentiels pour notre avenir. Et en rend compte de façon impartiale, | objective et approfondie. Dans Le Jeudi, le seul hebdomadaire francophone du Grand-Duché. Pour une info vue du dessus de la mêlée, plongez-vous dans Le Jeudi.

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Flashback

Ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro

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People

Qui part, qui arrive...

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Agenda

Quoi, quand et où?

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BWD

Les nouveautés du Web luxembourgeois


Le Luxembourg jour après jour -> Notre petit pays ne profite pas des premiers mois de l’année pour hiberner! Banques: som m e des bilans en h au sse... Selon les données publiées fin janvier par la Banque Centrale du Luxembourg, les chiffres de la place financière pour l'année 2001 sont encore très positifs. Rien que pour les sommes des bilans des banques, la hausse est de 11,5% à 721,97 m illiards d'Euro, la som m e des bilans de l'ensemble des institutions finan­ cières monétaires, elle, ayant pro­ gressé de 15,8% à 817,6 milliards d'Euro. M algré la faiblesse des marchés financiers et du ralentis­ sem ent économ ique le résultat brut (produit bancaire) des éta­ blissem ents de crédit luxembour­ geois s'affiche en hausse de 8,5% à 7,49 m illiards d'Euro, et le résultat avant provisions et im pôts de 5,9% à 4,036 milliards d'Euro. Un des postes les plus en vue des bilans a été la m arge sur intérêts, qui a progressé de 24,8%

036 Past&Future

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à 4,15 m illiards d'Euro, et repré­ sente désorm ais 55,4% du résul­ tat brut contre 48,2% un an aupa­ ravant. Les frais de personnel, eux augm entent de 11,4%, alors que le nom bre d'em ployés dans les étab lissem en ts de crédit (23.866) a gagné 3,6% , loin des 8,7% et des 7% affichés les deux années précédentes. Le rapport entre frais de personnel et produit b an caire reste to u tefo is quasi stable (21,7% ), preuve que les établissem ents de crédit ont su m aîtriser l'évolution de ces frais de personnel.

... m ais nom bre en baisse au 31 d é c e m b re Il y avait 202 banques au Luxem bourg, à la fin de l'an 2000. A u 1er janvier 2002, ce nom bre a chuté à 187. Pour le seul m ois de décem b re, pas moins de cinq établissem ents ont été retirés de la liste officielle. Quatre l'ont été pour cause de

fusion: O sm anli Bankasi A.S. (O ttom an Bank), succursale de L uxem bourg, (fusion avec la G aranti B ank, su ccu rsale de Luxembourg); B anque Baum ann & Cie S.A. (fusion avec VP. B ank); B anca Intesa International S.A (fusion avec la Société Européenne de Banque S.A .) et la D ekaB ank Luxem bourg S.A. (fusion avec la D eutsche G irozentrale In ternational S.A .). Les trois autres "disparitions" concernent B ank H andlow y International S.A.; Banca de la Pequena y M ediana E m presa, B arcelona (E sp ag n e), su ccu rsale de Luxem bourg et en fin M .M . W arburg & Co, H am burg (A llemagne).

Free Lens TV d é m é n a g e ... Free Lens Television, spécialisée dans la fourniture de moyens audiovisuels pour des reportages aux quatre coins du monde, quit-


P E O P L E

te ses locaux devenus trop petits de la rue d'H uart pour installer ses bureaux et son centre de pro­ duction à H ow ald-H esperange, au 9 rue Ferdinand Kuhn. La société, fondée par le cam éram an reporter Y ves Figuet, travaille aussi bien pour les m édias inter­ n ationaux (T F 1, F rance 3, Canal+, ZDF, BBC N ew s, N BC, ...) que pour des grands groupes industriels (Volvo, D uPont de N em ours, ...).

...e t Atos Origin aussi C 'est aussi p o u r assu rer une m eilleure accessibilité à sa clien­ tèle, et an ticip er des besoins futurs, que A tos O rigin Luxembourg S.A., fournisseur de services inform atiques et intégra­ teur de technologies, quitte Strassen pour un site presque voi­ sin sur le Zoning de Bourm icht II à Bertrange. Rappelons que la société est l'entité luxem bour­ geoise fruit de la fusion interve­ nue entre A tos S.A. et O rigin S.A., filiale du G roupe Philips.

Indice LuxX: A rbed et SES les plus "lourds"

Com m e tous les six m ois, la C om m ission de la B ourse de Luxem bourg a arrêté, en début d'année, la nouvelle com position du panier servant de base au cal­ cul de l ’indice de référence LuxX, entrée en vigueur le 14 janvier. Il est toujours com posé de douze valeurs, dont leur poids relatif varie en fonction de leur capitalisation boursière, donc de leur niveau de cours. Ainsi, en toute logique, A rbed (bientôt A rcelor) a fortem ent gagné en im portance en à peine un an, pas­ sant de moins de 10% au niveau m axim um autorisé de 20% . Seule SES G lobal plafonne égalem ent à hauteur de 20% . Inversem ent, l'opérateur de téléphonie M illicom International Cellular, qui affichait un poids de près de 9% lors de la précédente pondé­ ration, ne "pèse" désorm ais plus que 3,74% , alors que RTL Group "glisse" de 20% à 18,96%. Voici la nouvelle com p osition de l'Indice, par ordre d'im portance

des valeurs: Arbed: 362 titres dans le panier pour un poids de 20% m esuré au 28/12/2001; S.E.S. G lobal: 4.082 (20%); RTL G roup: 1.076 (18,96% ); K redietbank L uxem bourg act. ord.: 322 (13,93% ); B anque D e g ro o f Luxem bourg: 37 (5,84% ); K redietbank L uxem bourg act. priv.: 134 (4,03% ); Luxem part: 64 (3,81% ); BG L Investm ent Partners: 173 (3,81% ); M illicom International Cellular: 704 (3,74% ); Cegedel: 138 (3,03%); A udiolux: 362 (1,48% ); Le Foyer: 137 (1,37% )

A lcatel vend ses activités de distribution aux entreprises La réorganisation des activités "Entreprises" du groupe Alcatel a pris fin à la mi-janvier, avec l'annonce du rachat, par Platinum Equity, de ses activités de distri­ bution aux entreprises. Ce, qui représente 1,5 milliard d'Euro de chiffre d'affaires pour 2001, touche 6.500 personnes pour un portefeuille de 400.000 clients dans 17 pays. A u Luxembourg, ce sont une quinzaine de per­ sonnes du site de M unsbach qui sont concernées par ce rachat. Le m ontant de la transaction, qui doit recevoir, avant la fin février, le feu vert des autorités régle­ m entaires, n'a pas été indiqué, m ais il s'agit tout de m êm e de la plus im portante réalisée à ce jo u r en Europe par Platinum Equity, société am éricaine spécialisée dans l'acquisition et le dévelop­ p em en t de sociétés technolo­ giques (notam m ent dans la four­ niture de services et de solutions de convergence voix-données). La société, qui affiche déjà à son tableau de chasse plus de 30 acquisitions auprès de grands groupes m ondiaux tels M otorola, Fujitsu, W orldCom, AT&T ou IBM , est classée par le magazine am éricain Forbes com m e la 75è plus grande entreprise non cotée aux Etats-Unis.

A ntiquités et littératu re L es Foires Internationales accueillent, du 7 au 10 mars, conjointem ent, le 28è Salon des Antiquaires, de la Brocante et de l'A rt C ontem porain. D u gros (com m odes, vaisseliers) au petit (fauteuils, tables de salon, mais aussi faïence, porcelaine, cristal, objets de décoration, des bibe­ lots, outils anciens, estampilles, g ravures, oeuvres d'art

C ha n g e m e n t

de

fo n c tio n

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changem ent

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Adressez-nous un m essage (avec p h o to si possible): p a r e -m a il à press@ paperjam .iu o u p a r courrier: paperJam , People, B P 728, L -20 1 7 L uxe m b o urg

People L'Institut des Réviseurs d ’Entreprises (IRE) a un nouveau secrétaire général: Paul Laplume, ancien expertco m pta ble à la Fiduciaire Générale de Luxem bourg don t il était associé, et aujourd'hui établi à son c o m p ­ te à Junglinster. Sa mission consistera à im plém enter les orientations stratégiques de TIRE, à développer les relations publiques et à assurer la gestion journalière de l’Institut.

Check Point Softw are, leader mondial de la sécurisation de l’Internet, a nom m é Luc Standaert au poste de Strategic A cco u nt Manager BeLux, où, dans une fo n c ­ tion qui n 'e s t pas à proprem ent parler com m erciale, il devrait se concentrer sur l'établissem ent et l’entretien de bonnes relations avec les utilisateurs finaux. Luc Standaert dispose d ’ une expérience approfondie du secteur ICT. Il a débuté sa carrière com m e res­ ponsable de la vente directe auprès des grands com ptes, chez Alcatel. Il est ensuite passé chez KPN Belgium en charge de la gestion des co nta cts télécom s internationaux, et enfin chez Keyware Technologies entant que Director M ajor A ccounts, où il développa un réseau de groupes cibles et de relations internatio­ nales au Benelux, en Allem agne et en France.

Broadcasting C en ter Europe change de tête. Alain Flamang (1), récem m ent nom m é CEO de la Division Technique de RTL Group (voir paperJam 01.2002, page 035), prend en effet les rênes de BCE, en rem placement de Luc W agner (2), qui quitte com plètem ent le groupe après neuf ans de présence. Il y aura notam m ent assuré, entre 1997 et 1999, la direction générale de Digital Television Services S.A. (DTS) et, en 1998, la fonction de Vice-President Video Production & Broadcasting de CLT-UFA S.A.. C 'est la fusion de ces deux entités, fin 1999, qui avait donné naissance à Broadcasting Center Europe S.A..

Charles Vuylsteke (1) a été nom m é Executive D irector and General C ounsel de C learstream International, en rem placem ent de Wim Hautekiet, parti rejoindre, à Bruxelles, un grand cabinet juridique de Bruxelles en ta n t qu'associé. M. Vuylsteke occupera ses nouvelles fo n ctio n s à co m pte r du m ois d'avril. Il dirigera notam ­ m ent les services Legal, C orporate Secretariat, C om pliance Operations et R egulatory Affairs and M arket Policy.

oaperjam03.2002 P as t& F u tu re 067


anciennes, joaillerie antique, argenterie...), il y en aura pour toutes les tailles, les goûts e t... les bourses. Le tout sur quelque 11.000 qui accueilleront plus de 140 antiquaires, artistes, galeristes et éditeurs, tant luxem ­ bourgeois qu'étrangers. Et com m e il est de tradition, la Fédération Luxem bourgeoise des Editeurs de Livres participe, parallèlement, au 21e Festival du Livre Luxembourgeois. A cette o ccasion, sera organisé un concours ouvert aux visiteurs du Salon, afin de sélectionner le P rix du Festival du Livre Luxem bourgeois: le choix du livre préféré se fera en désignant un livre édité dans les catégories référence, littérature, jeunesse et beaux livres. Infos au 43 99-1

Ça roule pour la S m art

A près des prem iers tours de roue pour le moins poussifs, la petite Smart semble avoir trouvé son rythm e de croisière. Les ventes mondiales, en 2001, ont atteint 116.162 unités (+14% p ar rapport à 2000) pour un chiffre d'affaires qui dépasse pour la prem ière fois le milliard d'Euro. L'Allemagne et l'Italie ont été les deux marchés les plus p orteurs, m ais les P ays-B as, l'Autriche et l'Espagne affichent aussi une croissance à deux chiffres. Ce sont les m odèles Cabrio et Diesel qui ont été les plus vendus. Au Luxembourg, alors que le segment des "micro voitures" a fortement diminué, il s'est vendu 255 Sm art, (pour un objecti annoncé de 250), soit environ 8% de moins qu'au cours de l’an­ née 200 (278 ventes). L’objectif 2001 a été fixé à 15%. Le site de production de H am bach, en M oselle, qui em ploie près de 2.000 personnes, a affiché une productivité en hausse de 7%. En 2002, 100 m illions d'E uro y seront investis dans la perspecti­ ve de la fabrication du roadster en 2003. Sm artville s'étendra ainsi sur plus 10.000 m ^, et près de 300 em plois supplém entaires devraient être créés dans le cou­ rant du second semestre. Fort de toutes ces perspectives, la m ai­ son mère D aim ler-Chrysler envi­ sage un équilibre financier à l'horizon 2004.

038 Past&Future

paperJam 03.2002

Le pétrole baisse, l'inflation recu le...

L’indice des prix à la consom m a­ tion, établi par le STATEC, a mar­ qué au 1er décembre 2001 un recul de 0,19% , essentiellement dû à la baisse des prix des produits pétroliers. Le taux d ’inflation sur 12 mois, en recul depuis mai, est passé de +2,12%, en novembre, à 1,72% en décembre 2001. Ce sont les divisions "L ogem ent, eau, électricité et combustibles" (-0,22 point) et " Transports" (-0,04 point), qui ont bénéficié le plus de ce repli des prix du pétrole, chif­ frés à 13,9% pour les com bus­ tibles liquides, 6,7% pour le gasoil routier, 3,8% pour le gaz liquéfié et 2% pour l'essence. Le Statec a égalem ent observé des prix "inhabituellem ent stables en décembre", dans l'attente de l’in­ troduction de l’Euro.

4 form ations universitaires conventionnées

Le 11 janvier 2002, le Centre Universitaire de Luxembourg a accueilli la signature de deux conventions de coopération tou­ chant plusieurs form ations: un M aster en gérontologie, dispensé en coopération avec la Fondation Universitaire BeNeLux; ainsi que trois voies de form ation universi­ taires: un C ertificat en M édiation (sur 2 semestres), un D iplôme Universitaire en M édiation (sur 4 sem estres) et un M aster en M édiation, sur 6 semestres, assu­ rées en collaboration avec l'Institut Universitaire Kurt Bosch (Sion, Suisse). Ces formations, accessibles dès octobre 2002 à des étudiants du Luxembourg et de la G rande-R égion, sont m ulti- et interdisciplinaires, de niveau uni­ versitaire, suivies en cours d ’em ­ ploi, axées sur les form ations et

P ro g ram m e de stabilité actualisé

Jean-C laude Juncker, en personne, avait ch o isi d 'ép au ler son m inistre de l'Econom ie, Henri G rethen, au p rem ier C o nseil E cofin de Bruxelles du 22 jan v ier dernier, sous présidence espagnole. Figurait au m enu, notam m ent, outre la coordination des politiques économ iques dans le but de garantir la stabilité m acroéconom ique et une m eilleure présence européenne au niveau international, l'actualisation du program m e de stabilité luxem bourgeois présentée en décem bre 2001. L a C om m ission européenne a noté qu'en dép it du ralen tissem en t gén éral de l'activité, Le Luxem bourg, présente des perspectives économ iques favorables pour les prochaines années, de sorte que le solde de ses adm inistrations publiques devrait continuer à enregistrer un excédent d'environ 3% sur la période 20022004. Il a été de 4,1% en 2001,

les expériences sociales et profes­ sio n n elles d es étu d ian ts. Le M aster en G érontologie, lui, com ­ prend des cours, des stages et un travail scientifique, répartis sur 6 semestres. "On p e u t déduire le niveau de l'hum anité d e la socié­ té de la qualité des soins dispen­ sés aux personnes âgées, qui ne p articipent p u s à la réflexion éco­ n o m iq u e" a com m en té le Professeur Dr. A nton M .C. van der Geld, P résid en t de la F ondation du C entre Universitaire BeNeLux.

Form ation professionnelle continue: p ro g ram m e 2002 La C ham bre d e C o m m erce a publié son nouveau catalogue gratuit - de form ation p o u r l'an­ née 2002, regroupant l'ensem ble de ses cours du jour, cours du soir, cycles et sém inaires (voir dans notre rubrique A genda les prochains au program m e). Les personnes et entreprises intéres­ sées peuvent s'inscrire tout au long de l'année à quelque 100

soit plus que ce qui était initiale­ m ent prévu. Le Luxem bourg n'a jam ais vraim ent peiné à respecter les exigences du pacte de stabilité, et la Com m ission s'attend égale­ m ent à la poursuite du recul du taux d'endettem ent, de 5% en 2001 à 3,9% à l'horizon 2004. La croissance du PIB, qui restait en 2000 su r une p erfo rm an ce exceptionnelle de 8,5% , ne devrait pas, bien sûr, être reproduite les années prochaines, mais aux 3,9% program m és pour 2001 devraient succéder des taux entre 5,3% et 5,7% pour les trois années suivantes. Un des élém ents clé du program me présenté par le Luxem bourg est l'orientation des dépenses publiques vers les investissements destinés à renforcer les infrastructures, à encourager le développement technologique et l'innovation et à am éliorer le capital humain, M ais la forte cro issan ce des dépenses courantes de l'adm inistration centrale (+10,5% prévus pour 2002) incite la Com m ission à dem ander de consentir des efforts pour m aîtriser le taux d'augm entation de ces dépenses, susceptibles de devenir un facteur de risque en cas d'évolution économ ique défavorable.

sém in aires, une vingtaine de cours du soir et une dizaine de cours du jo u r et de cycles de for­ mation spécialisés, sur des sujets aussi variés que l'action com m er­ ciale et le m arketing, le com m er­ ce international, les achats et la logistique, la com ptabilité et les finances, le droit et la fiscalité, la gestion et le développem ent des ressources humaines, les relations sociales et professionnelles, le dév elo p p em en t p ersonnel, les technologies de l'inform ation et de la com m unication, la sécurité et la santé au travail, la gestion industrielle et la m aintenance, les langues ou encore l'environne­ m ent et la qualité. Le program m e de form ation de la Cham bre de C om m erce a pour vocation de répondre d'abord à une volonté d'ajustem ent des connaissances et com pétences véhiculées p ar le p ersonnel de l'entreprise. De nom breux projets de form ation proposés tout au long de l'exerci­ ce 2002 le sont en étroite associa­ tion avec l'institut Com m ercial de N ancy et l'É cole Supérieure Internationale de C om m erce de Metz. Infos auprès du Service Form ation C o ntinue de la Cham bre de C om m erce (tél.: 42 39 39-225, fax: 43 83 26, e-mail: form cont@ cc.lu, www.cc.lu).


C arg o lu x flies to Penang

Le 11 janvier dernier, Cargolux a ajouté la ville de P enang (M alaisie) a la liste de ses desti­ nations. Pour l'heure, un vol heb­ dom adaire est assuré à destina­ tion de cette "Silicon Valley" de la M alaisie, où transitent com po­ sants électroniques et o rd in a­ teurs. U n deuxièm e vol pourrait être m is en place prochainem ent. Il y a dix ans, la com pagnie de fret luxem bourgeoise avait ouvert un bureau de ventes sur place. Cette localisation stratégique per­ met, en outre, à Cargolux, de pouvoir offrir, aux expéditeurs locaux, un service à destination de l'A ustralie et de la NouvelleZélande.

Travail des handicapés: la C E P *L s atisfaite Dans son avis sur le projet de loi relatif à la situation de revenu des p ersonnes handicapées, la C ham bre des Em ployés Privés (CEP*L) a salué l'initiative gou­ vernem entale visant à rem édier à l'insécurité financière d'un cer­ tain nom bre de personnes handi­ capées. Le texte prévoit notam ­ ment que la participation de l'Etat au financem ent du salaire d'un travailleur handicapé, qui n'existe actuellem ent que pour le marché de travail "ordinaire", et peut varier entre 40 et 60% , sera éten­ due aux travailleurs handicapés em ployés dans un atelier protégé, et variera entre 40 et 100% en fonction de la gravité du handi­ cap. La C EP*L note la volonté d'am éliorer la form ation des per­ sonnes handicapées et de pro­ m ouvoir leur intégration sociale par le biais d'une activité profes­ sionnelle. A ctuellem ent environ 3% seulem ent des travailleurs handicapés, em ployés dans un atelier p rotégé, arriv en t en moyenne sur le m arché de l'em ­ ploi prim aire. Le projet de loi fait, par ailleurs, une distinction entre personnes handicapées qui disposent de capacités suffisantes afin de pouvoir exercer une acti­ vité professionnelle salariée dans

un atelier protégé et celles qui, en raison de la gravité de leur défi­ cience, ne peuvent exercer aucun travail salarié. La Cham bre des Em ployés Privés ne peut donc être que satisfaite de l'introduc­ tion d'un revenu, intégralement à la charge du budget de l'Etat, à concurrence du revenu minimal garanti, pour les personnes gra­ vem ent handicapées, incapables d'exercer la m oindre activité sala­ riée.

FAQT G roup Belgium : distribution exclusive de P rocess 800 au Belux L 'éditeur de software et de solu­ tions d 'E nterprise Resource Planning (ERP, planification des ressources d'entreprise) FAQT G roup Belgium , filiale belge du groupem ent international d'édi­ teurs de softw are FAQT G roup, a entam é la distribution exclusive de Process 800 dans la région B elux. Il s'agit d'un "m odule p lu g -in " pour le progiciel N avision A ttain, destiné aux entreprises de taille moyenne de l'industrie (sem i) manufacturière (surtout dans le secteur alim en­ taire, p harm aceutique et chi­ m ique). C ette application compte entre autres des com posants pour déterm iner les définitions de la production et le calcul des for­ mules, le contrôle de la qualité, le planning, le "tracking & tracing" (suivi et dépistage) des lots pro­ duits, l'entretien, l'inspection et le "shop flo o r control" (conduite d'atelier).

Trieurs d'élite

EFT Consultants, société de services inform atiques spécialisée dans l'édition de logiciels et la réalisation de projets sur mesure pour le m onde de la finance et de la m onétique, vient de nom m er Patrick Bossaert à la tê te de la direction com m erciale de la division "ebanking". Il aura pour mission d'assurer, en Belgique et au Luxem bourg, le suivi com m ercial de Net-Bank, l'application de banque électronique de EFT, et de développer le marché international par le biais de partenariats stratégiques.

Les m ouvem ents continuent au sein du groupe saint-paul luxembourg. A près Laurent Moyse, nom m é rédacteur en chef de "La Voix du Luxem bourg" (voir notre précédente édition), c 'e st au tour de Fernand M orbach, 41 ans, de prendre du galon. Celui qui, jusqu'alors, était chargé de direction et rédacteur en chef du Télécran, devient ainsi sous-directeur de la société saint paul luxembourg, to u t en conservant la rédaction en chef de l'he b d o ­ madaire. Il devient égalem ent responsable, au sein de la direc­ tion du groupe, des aspects com m erciaux, adm inistratifs ou techniques pour to u te s ses publications. Lui a égalem ent été confié l'ensem ble des aspects rédactionnels liés à la stratégie pour le développem ent et la prom otion des organes de presse, à leur positionnem ent dans le marché des lecteurs et des annon­ ceurs, à leur présentation graphique et à leur évolution à terme.

Mieux vaut tard que jam ais... Bull Luxembourg a attendu le début de l’année pour annoncer officiellem ent la nom ination de Alexander Duwaerts à sa direction, une fonction q u 'il occupe depuis le m ois de... mai 2001. Marié, père de deux enfants, M. Duwaerts est un pur produit transfrontalier: de nationalité belge, il travaille au Luxem bourg et vit en Allem agne... Ingénieur en électronique et énergie nucléaire, il a exercé depuis plus de 18 ans des fonctions liées à la vente au sein de Bull Luxem bourg.

Un nouveau poste a été créé au sein de la Com mission de Surveillance du Secteur Financier: celui de secrétaire général, qui a été confié à Mm e Danièle B erna-Ost, qui dirigeait auparavant le Service "Surveillance des activités d 'investissem ent". Elle aura désorm ais la responsabilité de la direction du secrétariat général, qui est en charge des relations externes de la Com m ission et qui, au niveau interne, est associé à l’exécution des décisions de la direction. Le service du secrétariat général est égalem ent en charge des questions juridiques générales qui sont à traiter par la CSSF.

L'A sbi Valorlux, créée en 1995, et qui a pour vocation de déve­ lopper les collectes sélectives d ’em ballages m énagers usagers, a procédé, à la mi-janvier, à la rem ise des prix de son 2è concours du m eilleur trieur. 77 personnes ont été récom pensées d'un chèque de 125 Euro pour leur action quotidienne au sein des quelque 65 com m unes parti-

Deloitte & Touche Luxem bourg com pte un nouvel associé d epuis le d éb u t de l'année: Riccardo Moraldi, qui a intégré la ligne de services “C orporate Serv/ces", spécialisée en ingénierie financière et dom iciliation de sociétés. Agé de 35 ans et diplôm é en Sciences Econom iques de l’Université Bocconi de Milan, il apportera notam m ent à la firm e son expertise de l’environnem ent fiscal italien. Son parcours professionnel, débuté en 1992 au sein du bureau milanais de JP M organ, s'est prolongé à la Banca Novara International à Luxem bourg; puis chez Ernst & Young où il fut en charge, à p artir de 1995, du développem ent de la clientèle itali­ enne: et enfin, en 1999, chez Grant Thornton C onsult S.A., où il fut adm inistrateur.

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cipant aux collectes des objets en plastique, métal et carton. L'action de Valorlux se définit selon deux axes distincts: une intervention pécuniaire forfaitaire aux com munes et syndicats ayant développé des collectes sélectives d ’emballages, tant par l’installa­ tion de bulles sur la voie publique que par la création de parcs de recyclage; et l'encouragement du d éveloppem ent des collectes, selon la m éthode du porte-àporte, par le biais de sacs bleus destinés à récupérer les PM C (bouteilles et flacons Plastiques, em ballages M étalliques et Cartons à boissons), l'Asbl sup­ portant alors l'ensem ble des frais.

Trois nouveaux Shop'n Go Q 8 à Luxem bourg

trois nouveaux sites, à Schouw eiler, B ettem bourg et Pommerloch. Le concept de ces boutiques de 150 m2 est d'offrir des horaires d'ouverture plus larges que les magasins tradition­ nels et ce, six jours sur sept. Q8 (Kuwait Petroleum Luxembourg) fait partie de Q8 Benelux, société née de la reprise en 1983 de G ulf O il Benelux par Q8. La reprise en 1993 du réseau de stations d'es­ sence de BP a perm is à Q8 de renforcer sa position sur le mar­ ché luxembourgeois. Le réseau de Q 8 au Luxembourg com prend actuellem ent 43 stations-service, dont 25 intègrent un magasin. Avec une part de marché de 12%, Q8 est le troisième distributeur sur le marché luxembourgeois, hors autoroutes.

de plus de 10% en Belgique et au Luxem bourg. Les effectifs ont eux aussi connu une légère aug­ m entation. Selon P hilippe Jan ssen s, C o u n try M an ag er d'EM C pour la Belgique et le Luxem bourg, cette cro issan ce n'est pas due qu'à la m aturité de son entreprise et à la nature des m archés locaux. La confiance des gros clients d'EM C a égalem ent jo u é un g ran d rôle. “N o u s som m es surtout très reconnais­ sants a u m onde fin a n c ie r belge p o u r la confiance q u 'il nous a tém oignée a u cours de l'année écoulée. Enfin, nous avons égale­ m ent p u évoluer su r un m arché p lu s attentiste: le pa ssa g e à l'ebusiness a été m oins ex p lo sif et cette absence de p ics et d e creux s'est traduite p a r un m arché p lu s stable. Cela nous perm et de conti­ nuer à croître de m anière réguliè-

E M C Belux en bonne santé

A près Bereldange, B elvaux et M erl, le réseau de stations "Shop'n Go" de Q 8, développé en collaboration avec D elhaize "Le Lion", s'est enrichi, fin 2001, de

A u cours de l'exercice écoulé, EM C, numéro un m ondial du stockage de l'inform ation, a vu son chiffre d'affaires progresser

KPMG Luxem bourg: + 2 8 % en 2001

Dexiaplus: bons prem iers pas

La dernière édition de paperJam s'était penchée sur l'orientation résolum ent "m ulti-canal" des banques en m atière d'activités Internet. La conférence de presse de début d'année de Dexia-BIL n'a fait que confirm er cet état de fait. M arc Hoffmann, le succes­ seur d'André Roelants à la tête de la banque luxem bourgeoise, ayant clairem ent réaffirm é que "l'Internet, en tant que support à part, nous n'y croyons plus". C'est donc pour cela que la plate-form e dexiaplus, initialement destinée à être autonome, a bien vite été réintégrée dans le giron de la banque privée, et suffisam m ent tôt pour avoir limité les frais tant m arketing que techniques. De toute façon, basé sur ce qui avait été développé pour "BILonline", le systèm e n'a pas donné lieu à de profonds bouleversements tech­ nologiques. "Aujourd'hui, dexia­ p lu s s'intégre parfaitem ent en tant que canal de distribution au sein d'un réseau. A nos yeux, le contact avec un conseiller reste de toute façon l'élém ent essentiel

040 Past&Future

dans notre stratégie com m erciale" a expliqué M. Hoffmann. C'est en octobre 2001 que la "bascule" entre BILonline et dexiaplus a été réalisée au Luxembourg. En l'espace de deux mois, le nom bre de clients actifs a progressé de 7% (près de 2.000 nouveaux clients recensés), et le nom bre de m essages sécurisés transm is via la plate-form e Internet a été multiplié par sept. A ujourd'hui, ce sont environ 10% des clients de Dexia-BIL qui uti­ lisent ce canal, et l'objectif est d'atteindre une proportion entre 15% et 20% pour 2002. Autres preuves tangibles du succès de la formule: en décembre, 43% des opérations de Bourse ont été réa­ lisées via ce canal, alors que le nom bre d'opérations de virement initiées p ar Internet est passé d'une m oyenne m ensuelle de 6.500 à plus de 11.000. "Dans la m esure où c'est le client qui assu­ re la saisie des données, et que le traitem ent est entièrement auto­ matisé, les économies de coûts so n t substantielles p o u r la Banque" assure M arc Hoffmann. D u coup, c'est le client qui en bénéficie: avec une réduction de 1,5 Euro sur les virements inter­ nationaux; une rem ise de 30% sur les droits d'entrée lors de la sous­ cription d'une Sicav ou de 0,35% sur les ordres de Bourse (avec un m inim um de 30 Euro).

paperJam 03.2002

L 'exercice de K PM G Luxem bourg, clôturé - com m e le reste du groupe - au 30 septem bre a perm is à la société d'audit et de conseil de réaliser un chiffre d'af­ faires de 55,75 millions d ’Euro, en progression de 28% . "Cette a nnée est un m illésim e exception­ n el a com m en té Jo h n Li, P résid en t de K PM G L uxem bourg. L a cro issa n ce constante d e nos services d ’audit, d e Consulting, d e fisc a lité et de conseils fin a n cie rs a contribué aux excellents résultats fin a n ­ ciers de KPM G. Ceci nous pla ce en p o sition fa vorable p o u r abor­ d er 2002 qui s ’annonce com m e une année d e défis". K PM G Luxem bourg em ploie 500 personnes et est un des leaders en matière d ’audit, de conseil fiscal, de Consulting et d ’ex p ertise financière.

La chasse aux faillites est lancée Les chiffres croissants du nom bre de faillites en reg istrées au Luxem bourg (733 en 2001, selon l'ADEM , contre 591 pour l'en­ semble de l'année 2000) n'ont pas

m anqué d'inquiéter, entre autres, le député socialiste M ars Di B artolom éo, citant les quelque 1.400 salariés directem ent tou­ chés, et souhaitant connaître, lui aussi, les raisons de la recrudes­ cence du nom bre d e ces faillites. Les chiffres sont en effet im pla­ cables, mais ne sont pas récents: de 113 en 1991, elles sont en effet passées à 184 en 1992, puis 260 l'année suivante, p o u r ensuite s'envoler à 420 en 1997 et 591 en 2 0 0 0 ... "Le chiffre actuel p eu t p a ra ître alarm ant, il s ’in scrit néanm oins dans un m ouvem ent q u a sim en t lin éa ire depuis le d ébut d es années 1990" tiennent ainsi à relativiser les m inistres des C lasses M oyennes et de l'Econom ie qui avancent, parm i les explications rationnelles, une am plification des règles de fonc­ tionnem ent dures et sélectives inhérentes à l’économ ie de m ar­ ché, se traduisant par une poussée du nom bre d ’entreprises en diffi­ culté et, par voie de conséquence, de m ises en faillite. "A cela s ’ajoute que les créanciers béné­ fic ia n t d ’un p riv ilè g e o ccu lte (Organismes d e Sécurité Sociale, Adm inistration des Contributions directes et A dm in istra tio n de l ’E n reg istrem en t et des D om aines), sensib ilisés à la situation actuelle, o n t recours p lu s tôt et de m anière p lu s m assi­ ve au m écanism e de l ’assignation en fa illite " précisent encore, dans leur réponse parlem entaire, MM. Boden et Grethen, rappelant éga­ lem ent que, dans le m êm e tem ps, plus de 4.000 autorisations d'éta­ blissem ent ont été accordées au Luxem bourg en 2001. Conscient, tout de m êm e, de la recrudescen­ ce du phénom ène, le gouverne­ ment s'est penché sur la question et un groupe de travail institué auprès du m inistère de la Justice est actuellem ent chargé d ’ém ettre un certain nom bre de proposi­ tions en vue de réduire le nombre de faillites et surtout de réprim er les faillites organisées. Plusieurs m esu res sont ainsi p révues, com m e le recours plus systém a­ tique à la prononciation par les trib u n au x de faillites p erso n ­ nelles, avec interdiction d ’exercer une activité indépendante - per­ sonnellem ent ou sous le couvert d ’une société de capitaux - dans tous les cas de faillite organisée; une m eilleure form ation des cura­ teurs et une indem nisation appro­ priée en vue d'une gestion plus p ro fessio n n elle et rapide des faillites prononcées; mais aussi la mise en œ uvre d ’une politique de p révention de faillites, via la m odification de la procédure de la gestion contrôlée en y appor­ tant une plus grande souplesse et en conférant un rôle plus ac tif au tribunal de com m erce. A égale­ ment été évoqué l’A ctualisation du Plan d ’action en faveur des PM E, adopté l'année dernière, et



Les cam pagnes C a m p a g n e : R oam in g L uxgsm

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A gence: millenium C lie n t: H ertz Lease S u p p o rt: Presse C rea tiv e D irecto r: Claude M oes C o p y w rite r: M ichaël Soldi G ra p h is te : Jorge Valente P h o to g ra p h e : A lain Vande Craen

C a m p a g n e : Lease P lan

A gence: Com ed A n n o n c e u r: Lease Plan S u p p o rts u tilisés: Presse A r t D irecto r: P ierre Servais C o p y w rite r: Lucien Czuga G ra p h is te : Jean-Philippe Luniaud A cco u n t M a n a g e r: V éronique Blum

042 Past&Future

A gence: Concept Factory C a m p a g n e : Tango TV C am pagne Teasing TangoTV www.jointhefreeworld.lu C am pagne PréLaunch TangoTV - ’’W elcome to the free w orld” C am pagne Launch TangoTV ’’W elcom e to the free w orld” C lie n t: Tango TV A gence: Concept Factory S u p p o r t: Presse / A bribus / A ffichage C o n ce p t: A ndré H esse - Paulo Tomas V isuels: Paulo Tomas P h o to s: Fabrice M ariscotti R esp o n sab le p ro je t: Pol G oetzinger

paperJam 03.2002

qui prévoit de m ettre l'accent sur "une qualification professionnel­ le adéquate en m atière de gestion d ’entreprise". A noter, en com ­ plém ent, que les chiffres publiés, fin janvier, par une récente étude du C om ité de Conjoncture, sont un peu moins dram atiques que ceux cités par le député socialiste, puisque l'estim ation est de "seule­ m ent" 252 faillites (1 2 m ois 2001) sur 541 (9 m ois 2001) ayant eu un effet n ég atif sur l'em ­ ploi, avec un total de 1.208 per­ sonnes ayant été licenciées par l'effet direct de ces faillites, dont 587 résidents et 621 non-résidents. L'A D EM , elle, annonce une perte totale de 1.669 em plois, dont 1.54 frontaliers.

(+1,0), la Finlande (+1,2), et la B elgique (+1,8) ont connu les plus faibles taux de m igration. Il est à rem arquer que, sans accrois­ sem ent migratoire, l’A llem agne et la Suède auraient vu leur popu­ lation décroître. A u total, au 1er jan v ier 2002, l'U nion européenne co m p terait une p o p u latio n de 379 ,4 m illio n s d ’h ab itan ts, la zone Euro, quant à elle, étant peu­ plée de 305,1 millions de per­ sonnes.

Population: 1,3% de cro issance en

L e co u rtier en ligne V M SK eytrade Luxem bourg jo u e les prolongations vers les Etats-Unis: son sy stèm e "Extended Hours Trading" perm et ainsi perm et de passer des ordres boursiers en dehors des horaires d'ouverture des m archés US (15h -22h ), soit à p a rtir de 14h30 et ju s q u ’à 23h00, sur le N Y SE, le NASDAQ et l'A M EX. Le tout au m êm e tarif de courtage fixe par transaction. La société estim e que les investis­ seurs privés se voient proposer là un avantage com pétitif considé­ rable, p u isq u ’ils sont en m esure de réagir im m édiatem ent à l’ac­ tualité, aux diverses publications de chiffres économ iques ou de résultats de sociétés. "Nous rédui­ sons ainsi le fo s s é q u i sépare les investisseurs particuliers des p ro ­ fe ss io n n e ls ", se réjo u it M arieA nge M arx, G eneral M anager, qui ne s'attend pas, pour autant, à enregistrer un afflux de transac­ tions supplém entaires vers les m archés US.

2001

Avec u n e hausse de 1,3% , le Luxem bourg affiche le plus fort taux de croissance de population des pays de l'U nion européenne, selon les prem ières estim ations dém ographiques publiées, pour 2001, par Eurostat, l'O ffice statis­ tique d es C om m unautés eu ro ­ péennes à Luxem bourg. On est encore loin des 700.000,m ais il faut bien com m encer p ar un p re­ m ier p a s ... Tous les pays de l'U nion affichent une hausse de leur population, m ais l'A llem agne (+0,1% ) et l'A utriche (+0,2% ) sont en queue de peloton. Le Luxem bourg figure notam m ent parm i les pays affichant un des plus forts taux de natalité (12,4 naissances vivantes pour 1.000 habitants), seulem ent devancé par l'Irlande (14,6), la France (13,1) et les Pays-Bas (12,5). A l'opposé, son taux de m ortalité apparaît com m e un des plus faibles, avec 8,3 décès pour 1.000 habitants. Seul l'Irlande (7,5) fait "mieux". A u tre d o m ain e d an s lequel s'illustre le G rand-D uché: le flux m igratoire net qui y est observé est, en valeur relative, le plus im portant de l'U nion (+9 pour 1.000 h ab itan ts), loin devant l ’Esp ag n e (+ 6,2) et l ’Irlande (+5,2). En v aleurs relatives, les flux m igratoires nets les plus im por­ tants ont été observés à destina­ tion d u Luxem bourg (+9,0 pour m ille habitants), de et du Portugal (+4,9). Inversem ent, la France

V M S -K e y tra d e Luxem bourg: e x tra -tim e vers les USA

Recul de l'excéd en t co m m ercia l au 30 sep te m b re 2001 Selon les données publiées fin janvier p ar le Statec, sur l’en­ semble des n e u f prem iers m ois de l'année 2001, l'excédent com m er­ cial enregistré de 863 m illions d'Euro s'affiche en repli par rap­ port à ceux réalisés en 2000 ( 1,49 m illiard d'Euro) et en 1999 (962 m illions d'Euro). Ce tassem ent est expliqué p ar des facteurs stru ctu rels et/o u co n jo n ctu rels qui se traduisent essentiellem ent par une nouvelle augm entation de la rém u n ératio n revenant aux frontaliers; une aggravation du solde com m ercial et une réduc­ tion de l’excédent des échanges extérieurs de services. Cette dété­ rioration du solde com m ercial,


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P E O P L E elle, est autant justifiée par des raisons structurelles (acquisitions im portantes de biens d ’équipe­ m ent, entre autres pour le secteur des services) que conjoncturelles (ralentissem ent des exportations de certains secteurs). Le Statec a tout de m êm e noté une bonne résistance de l'indus­ trie luxem bourgeoise, au vu de la p rogression des exportations totales de m archandises, tant en valeur q u ’en volum e. L’indicateur d ’activité industrielle en d'ailleurs progression de 4,6% sur l’ensem ble des dix prem iers mois de 2001.

13 réviseurs d iplôm és

C'est des m ains de Luc Frieden, ministre de la Justice, que 13 can­ didats - sur un total de 19 postu­ lants - ont reçu leur diplôm es d ’aptitude professionnelle (DAP) des réviseurs d ’entreprises, sanc­ tionnant 200 heures de form ation au C entre U n iversitaire de L uxem bourg, ponctuées de 9 exam ens dans des dom aines liés à la profession (droit com m ercial, droit fiscal, déontologie profes­ s io n n e lle ...); un stage profes­ sionnel pratique de trois ans et les dernières épreuves écrites et orales. Six Luxem bourgeois font partie des 13 lauréats, ce qui n'a pas m anqué de réjouir P ierre Krier, Président de l'Institut des R éviseurs d'E ntrep rise, plutôt habitué à récom penser des candi­ dats étrangers. M. Frieden a sou­ haité que le niveau d'obtention de ce diplôm e dem eure élevé, "afin que l'on ne s'im agine p a s qu'il est fa c ile de devenir R éviseur d'en­ treprise en p a s sa n t p a r le Luxem bourg", mais a tenu à ras­ surer ces nouveaux entrants dans la "vraie" vie active profession­ nelle que les données fondam en­ tales du pays étaient suffisam ­ m ent bonnes pour ne pas déses­ pérer devant le ralentissem ent économ ique actuellem ent obser­ vé. "Je ne considère p a s que le 'bas' dans lequel nous som m es actuellem ent s o it p a rtic u liè re­ m ent grave, su rto u t au Luxembourg. O n n'est p a s dans une situation aussi délicate qu'en Allemagne, et m êm e s i celle-ci aura des répercussions, les signaux de la p la c e financière sont très encourageants. Il n 'y a p a s d'inquiétude à avoir d e ce côté-là".

Le peuple m ig rateu r.

Selon une analyse de l’ETI (Europâisches Tourismus Institut G m bH an der Universitât Trier), l'activité de voyage au Luxem bourg a atteint, com m e dans les autres pays développés, son niveau m axim um : le nombre total de voyages effectués par les résid e n ts luxem bourgeois en 2000, évalué à 1 million (dont 819.000 voyages de loisirs et 175 000 voyages d'affaires) ne devrait donc plus évoluer sensiblement à la hausse. L'ETI note toutefois que le nom bre de voyages entre­ pris par ces personnes pourrait encore se développer, notamment par le biais de séjours de courte durée com plém entaires aux prin­ cipaux séjours de congé. Près de 75% de la population âgée de plus 14 ans a effectué au moins un voyage de loisirs en 2000, soit quelque 264.000 personnes, avec la F rance, l'E spagne et le P ortugal com m e destinations favorites. Les dépenses globales de ces voyages se sont élevées à 1,08 m illiard d'Euro (43,5 m il­ liards de francs), avec une dépen­ se m oyenne par voyage, com por­ tant au moins une nuitée, de 1.310 Euro (53.000 francs) pour deux personnes. Pour ce qui est des voyages d'affaires, l'augm en­ tation observée en 2000 a été de 11% par rapport à 1999. Environ 17% de la population totale a effectué ce genre de voyage, entrepris à 54% par des per­ sonnes âgées entre 30 et 50 ans, et en majorité des homm es. Les dépenses globales de ces voyages se sont élevées à 171 millions d'Euro (6,9 m illiards de francs).

D es rem orques à E selborn / Lentzw eiler L a société F.E.L. S.A., filiale luxem bourgeoise du groupe F aym onville S.A. établi à Büllingen (B), a signé avec le m inistère de l’Econom ie, le 31 ja n v ier dernier, une convention v isan t l'im plantation à Eselbom /L entzw eiler (canton de Clervaux) d'une nouvelle ligne

Ancien Président de la Com m ission européenne, Jacques Santer, m inistre d'E tat honoraire et actuel député européen, ne pouvait être, en toute logique, que nom m é en ta n t que représentant du chef du gouver­ nem ent luxem bourgeois à la Convention sur l'ave­ nir de l'Union européenne. Il a répondu favorable­ m ent à la dem ande que lui a faite Jean-Claude Juncker.

Les Chemins de Fer luxem bourgeois accueillent, à com pter de ce 15 février, un nouveau responsable de la com m unication: Paul Polfer, qui était jusqu'alors au service C om m unication de la Banque et Caisse d'E pargne de 11Etat

L'Am bassade du Canada à Bruxelles a procédé à la nom ination de M m e M arie-C laire Goller-Faber en tant que Consul honoraire du Canada au G rand-D uché de Luxem bourg, c'e st-à -dire représentante des affaires du Canada au Luxembourg. Parlant couram m ent le français, l'anglais, l'allem and, l'italien et le luxem bourgeois, M m e Goller était jus­ q u'a lo rs fonctionnaire de l'Agence OTAN d'entretien et d'approvisionnem ent (NAMSA) à Capellen, où elle occupait le poste de chargée des relations publiques et responsable de la presse.

Les Etats-Unis, eux aussi, nom m ent un nouveau représentant au Grand-Duché: P eter Terpeluk Jr., un proche de la fam ille Bush, m embre, entre autres, de l'équipe dirigeante de l'American C ontinental Group, sera ainsi le prochain am bassadeur de l'O ncle Sam en rem placem ent de Jam es Hormel.

Le Conseil d 'A dm inistration de Banque D egroof Luxembourg change de tête. Jacques Planchard (photo), qui o ccup a it le siège de président depuis 1996, a annon­ cé son souhait, lors de la dernière assemblée générale de la banque, de ne pas renouveler son m andat, arrivé à échéance. C 'est Alain Philippson, l'un des deux vice-présidents, qui lui succédera, Ricardo Portabella prenant alors son siège laissé vacant aux côtés de Alain Schockert. Deux nouveaux adm ini­ strateurs ont par ailleurs été nommé: MM. Geert De Bruyne. Membre du Com ité de Direction de Banque Degroof Luxem bourg, et Patrick Keusters, M em bre du Com ité de Direction de la maison mère Banque D egroof à Bruxelles.

Galliene Touze (1) arrive chez Econocom Group en qualité de R esponsable des Acquisitions groupe. Elle aura pour m ission d ’ identifier les sociétés à acquérir dans le cadre du plan stratégique, puis d ’organiser et de participer aux négociations en vue de prises de par­ ticipa tio n s m inoritaires ou m ajoritaires. Elle co llabo­ rera aussi au m ontage des financem ents requis et suivra les sociétés concernées jusq u ’à leur pleine intégration dans le Groupe. Autre arrivée chez Econocom : celle de W alter Stevens (2), nom m é au poste de Technology & Partners M anager pour la B elgique et le Luxem bourg, en charge de la gestion du catalogue produit, le développem ent des relations avec les par­ tenaires/fournisseurs stratégiques d'E codis, l'identification et la mise sur pied de partenariats potentiels ainsi que le développe­ m ent de solutions d'e-business. paperJam03.2002

PaSt&FutUTG 043


D ébuts en co u rag ean ts pour VivA

L'année 2001 de la société Sources Rosport aura essentielle­ ment été marquée par le lance­ ment sur le marché luxem bour­ geois de l'eau minérale naturelle non gazeuse VivA, et pour laquel­ le les chiffres enregistrés ont été qualifiés de "concluants et p a rti­ culièrem ent encourageants pour la suite". Q uelque 3,3 millions de contacts produit/client ont été recensés pendant les six prem iers mois de sa mise sur le marché. C'est surtout au niveau de la

consomm ation à domicile que les chiffres revendiqués par Rosport ont dépassé toutes les attentes, en particulier pour les formats "1 l" et "50 cl PET". Dans le secteur de la restauration, dans des formats 25 et 50 cl, largement dominé par les m arques internationales, VivA n'a en revanche pas entièrement réussi son pari, mais la société com pte sur l'aspect "produit du terroir" pour faire de 2002 "l'an­ née de la consécration". En tout et pour tout, en 2001, les produits Sources Rosport ont représenté près d'un cinquièm e de la consom m ation totale en eau minérale au G rand-Duché - avec une part de 50% pour les produits M edium et Blue et 66% pour le Rosport Classic - ce qui n'em ­ pêche pas la société d'afficher, pour 2002, des objectifs de vente "ambitieux".

de construction pour rem orques spéciales et au regroupem ent du m ontage de sem i-rem orques porte-verre et porte-béton, tech­ niquem ent apparentées. Le tout sera com plété par la fabrication de semi-remorques surbaissées, ainsi que de nouvelles rem orques plus légères dans la gam m e infé­ rieure à 30 tonnes. Les travaux de construction devraient dès cette année pour une production lancée en 2003. L 'investissem ent de départ est de 6 millions d'Euro, et devrait am ener à la création de 35 em plois à court term e et 30 sup­ plém entaires à moyen term e. Le chiffre d'affaires annuel visé est de 15 m illion d'Euro.

Job Partner sur le m arché Le Conseil en Recrutement, la R echerche et la Sélection de Personnel: telles sont les activités de Job Partner SàRL, nouvelle société constituée en fin d'année dernière, et dirigée p ar A lain Berland, qui assurait jusqu'alors les responsabilités de l’adm inis­ tration, des finances et de la ges­ tion des ressources hum aines dans deux sociétés du Groupe Real Software à Luxem bourg, spécialisées dans les services et les produits bancaires. M. Berland connaît bien le secteur bancaire pour avoir travaillé pré­ cédem m ent, pendant 15 ans à la Banque "Manufacturers Hanover Trust Company", puis, dès 1984 chez Banque Paribas Luxembourg dans le départem ent

044 Past&Future

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"Organisation et Informatique", et enfin à la Banque Ippa & Associés, dont il a participé acti­ vem ent à la création en tant que directeur adm inistratif et finan­ cier. Job P artner revendique notamment une base de données de curriculum vitae très fournie sur le Luxembourg, la Belgique, la France et l’A llem agne, et couvre quatre domaines d'activi­ té: le Top M anagem ent (pour les fonctions de cadres supérieurs dans le secteur financier et les petites, m oyennes et grandes entreprises); le M iddleM anagem ent (les spécialistes en gestion, adm inistration, com pta­ bilité, finance, banques et assu­ rances, organisation, consultants, vente, marketing, etc. ); l’infor­ matique (les inform aticiens pour les fonctions d ’analystes, pro­ g ram m eurs, chefs de projets, consultants, techniciens et spé­ cialistes en télécom munication, réseaux, vente et m arketing de logiciel et de matériel, etc.) et l’A dm inistration et S ecrétariat (pour les fonctions d ’accueil, vente, adm inistration, etc.) Infos sur www.jobpartner.lu

au 31 décem bre 2001 était de 5.323, en léger repli par rapport aux 5.368 recensés fin novembre (-0,8% ). D'une année sur l'autre, cela fait 367 chôm eurs supplé­ m entaires, m ais le taux de chô­ mage ne varie presque pas: de 2,6% fin décem bre 2000, il glisse à 2,7% fin 2001. S ur l'ensemble de l'année, toutefois, le chôm age moyen continue à régresser par rapport aux années précédentes (de 2,6% à 2,5% ): la moyenne de 4.926 dem andeurs d'em ploi pour 2001 est ainsi de 0,77% inférieu­ re à celle de 2000. C 'est la secon­ de année consécutive qu'on passe sous la barre des 5.000, après une période moins favorable (5.351 en 1999; 5.534 en 1998; 5.861 en 1997). M ais ces chiffres ne doi­ vent pas cacher la nette tendance à la hausse enregistrée sur la fin de l'année, et dont s'inquiète le Statec qui évoque des "signaux a l a r m a n t s Ainsi, si le chôm age enregistré (dem andes d'em plois non satisfaites) a baissé encore de 4,9 % au co u rs du p rem ier semestre, il a augm enté de 3,7% lors du second, avec beaucoup moins de créations d'emploi, sur­ tout dans les secteur financier et l'industrie. Le total des dem an­ deurs d'em plois (chôm eurs enre­ g istrés + p erso n n es dans une m esure de m ise au travail ou de form ation) a progressé de près de 200 personnes en 2001 pour s'éta­ blir à 7.783 au 31 décem bre. Le Statec exp liq u e n o tam m ent le m oindre reco u rs à la m ain d'œ uvre p ar une réduction sen­ sible de la durée de travail moyen­ ne (-0,4% ). P ar ailleurs, le C om ité de Conjoncture a réalisé une analyse som m aire su r les faillites de l'exercice 2001. D ans ce contexte, il a été constaté que seulem ent 252 faillites (12 m ois 2001) sur 541 (9 m ois 2001) ont eu un effet n ég atif sur l'em ploi. Ainsi, 1.208 personnes ont été licenciées par l'effet direct de ces faillites, dont 587 résidents et 621 non-rési­ dents.

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C hôm age: signes "alarm ants" m algré un repli en

2001 Selon les chiffres fournis par le Com ité de Conjoncture du 23 jan v ier dernier, le nom bre de dem andeurs d'emploi (non affec­ tés à une mesure pour l'emploi)

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nelle: c'est le petit dernier produit nu m ériq u e de N ashuatec: le 1805d. Son tem ps de préchauffa­ ge réduit lui donne une disponibi­ lité optim ale qui se reflète aussi dans les coûts énergétiques, et sa fonction recto-verso perm et de réduire la co n so m m atio n de papier. Il dispose p ar ailleurs d'une grande souplesse de mise à niveau qui perm et de répondre rap id em en t aux nouveaux besoins d'une entreprise en m atiè­ re d'im pression laser, de télécopie et de photocopie. Le systèm e de copie laser assure une qualité pro­ fessionnelle de pointe: 600 dpi, copie après copie, assorti d'une fonction zoom dans la fourchette 50% -200% . La distribution des appareils de m arque N ashuatec est assurée à Luxem bourg par l'N RG G roup B enelux (Groupe Ricoh), spécialisé dans les pro­ duits et services en m atière de flux globaux de docum ents dans les entreprises et organisations.

IP Office: la télép h o n ie sur In tern et p our les PM E

Avaya, société am éricaine spécia­ lisée dans la fourniture de ser­ vices et de systèm es de com m uni­ cation, vient de sortir un nouveau produit, IP Office, une centrale perfectionnée, capable d'assurer le trafic de données et de com m u­ nications vocales et convenant à la télép h o n ie sur Internet. Sa com m ercialisation et sa distribu­ tion sont assurées, sur le marché des PM E belges et luxem bour­ geois, p ar la filiale belge de Crane Telecom munication, four­ nisseur renom m é dans ce dom ai­ ne et essentiellem ent attaché aux pro d u its Avaya. C rane Telecom m unications sera d'ailleurs le prem ier distributeur à diffuser ce produit en B elgique et au Luxembourg et à assurer à IP O ffice un soutien technique et com m ercial, y com pris l'assistan­ ce avant la vente, la direction de projet, la prise en charge tech­ nique lors de l'installation et de la program m ation, le helpdesk, la m aintenance et surveillance, la form ation technique et com m er­ ciale et la form ation prodiguée à l'utilisateur final. IP O ffice est une solution IP com plète, qui


P E O P L E com prend un réseau intégré ainsi que des applications de com m u­ nication tels que le "unified m es­ saging" des services de centres de contact et de téléphonie sur l'Internet. La solution proposée peut héberger entre 1 et 100 utili­ sateurs finaux et 50 agents de centres de contact, avec des pos­ sibilités d'extension jusqu'à 180 utilisateurs ou 75 agents. IP O ffice perm ettra aux PM E de réaliser de substantielles écono­ mies, en les dispensant de prévoir deux réseaux distincts pour la voix et les données. Il perm et égalem ent de com m uniquer via plusieurs canaux, dont les télé­ phones analogiques, num ériques et IP, le fax, l'e-m ail et les canaux web. Ce produit est égalem ent adapté aux téléphones sans fil. Selon une étude de la société d'analyse sectorielle Gartner, en 2005, plus de 50% des PM E d'Europe occidentale devraient recourir à la télép h o n ie sur Internet. Prix d'appel: 1.300 Euro (IP O ffice 401 C om pact O ffice DT 2).

m esures techniques de sécurité appropriées sont bien en vigueur d ans le pays destinataire. R appelons que ces clauses contractuelles ne sont pas néces­ saires au transfert de données personnelles au sein de l'Espace économ ie européen (les Quinze d e l'U nion plus l'Islande, la N orvège et le Liechtenstein), vers les pays dont les régim es de pro­ tection ont été reconnus par la C om m ission com m e garantissant une protection suffisante (jusqu'à présent, la Suisse, la H ongrie et le C anada) ou vers des sociétés des É tats-U nis qui appliquent les principes de la "sphère de sécuri­ té " relatifs à la protection de la vie privée publiés par le ministè­ re du com m erce des Etats-Unis.

B anque D egroof Luxem bourg to u jo u rs en croissance

Ca bouge encore chez C om puterpeople. C 'est au tour de Laurent Antonelli d 'annoncer son départ. Il devient chef de projet pour l'agence Interact.

L'agence eleven saint-paul interactive a renforcé ses équipes ces dernières semaines, avec la nomination de trois nouveaux collaborateurs: Marc W agner (1), qui travaillait com m e consultant chez C om puter Sciences Corporation à Bruxelles, a été nom m é responsable com m ercial m ultim édia, plus particulièrem ent dédié au marché financier; Anouk Cloos (2), de retour de Dublin où elle a achevé un MA in Public Relations, a désor­ mais en charge toutes les activités m arketing et com m unication de la société; enfin, le "petit der­ nier", B aptiste Hugon (3), rejoint l'équipe en tant que responsable com m ercial pour le marché de l’em ploi dans le Luxem burger Wort (Jobsearch) et pour le site Internet w w w .jobsearch.lu.

Du nouveau aussi chez C oncept Factory, avec l'arrivée de Dom inique Marchand, ancienne sales manager m édias puis m obile data chez Aspiro International, et qui prend les fonctions de Senior Sales. Expérim entée dans la com m ercialisation et le déve­ loppem ent de contenus, produits ou services tant pour les nouveaux médias que les supports plus classiques, elle a collaboré pendant 7 ans auprès de

P rotection des données: des clauses c o n tra c ­ tuelles type

La C om m ission européenne a adopté fin janvier une décision établissant des clauses contrac­ tuelles types pour le transfert des données personnelles à des soustraitants installés en dehors de l'U nion, qui ne sont pas reconnus com m e garantissant un niveau approprié de protection des don­ nées. Ceci est destiné à sim plifier la procédure pour les sociétés et organisations qui souhaitent ou doivent transférer des données personnelles pour traitem ent dans un pays tiers. Il s'agit notam m ent d'offrir aux sociétés un moyen facile de rem plir leurs obligations de garantir une "protection appropriée" des données person­ nelles transférées en dehors de l'UE. L'utilisation de ces clauses contractuelles types sera volon­ taire. Concrètem ent, conform é­ ment à ces clauses, une société de l'U E qui exporte des données devra dem ander à son sous-trai­ tant de les traiter en respectant pleinem ent les exigences de l'UE en m atière de protection des don­ nées et de v é rifie r que les

S ubtilité statutaire aidant, B anque D e g ro o f Luxem bourg est, traditionnellem ent, la prem iè­ re banque luxem bourgeoise à présenter ses résultats annuels en début d'année. Normal: son exer­ cice social s'achève au 30 sep­ tem bre, ce qui lui confère un petit trim estre d'avance su r ses consœ urs... Cette année encore, la présentation, qui coïncidait avec la tenue de l'assem blée générale ordinaire, fut rondem ent m enée par Fernand de Jamblinne, A dm inistrateur-délégué, et V incent S carfo, M em bre du C om ité de Direction. Les deux p o uvaient affich er une mine satisfaite, com pte tenu de chiffres 2001 pour le moins positifs, dans un contexte économ ique que l'on se plaît à qualifier de "délicat". Bien sûr, en bouclant au 30 sep­ tem bre, B anque D egro o f Luxem bourg n'est pas directe­ m ent concernée, pour cette année, p ar les retom bées des attentats du 11 septembre. "Mais les trois derniers m ois de l'année ont été dans la droite lignée de nos business plans prévisionnels" a tenu à préciser Fem and de Jam blinne. Les faits marquants de l'exercice 2000-2001 de B anque D e g ro o f Luxem bourg concernent notam m ent la pro­ gression de 15,5% du fonds de com m erce, alim enté presque pour moitié par les activités d'ad-

la Direction Internationale de Radio France à Paris où elle se char­ geait du développem ent broadcast des program m es et contenus audios et dérivés.

L 'équipe com m erciale des services de téléphonie fixe de Cegecom s'est renforcée, en vue de développer la fourniture de services Internet par ADSL et par le câble. Sont ainsi arrivés l'ancien Directeur de Global One, JeanClaude Bazin (1), 54 ans, nom m é C hef de Produit Voix. Il est assisté de deux jeunes délégués com m erciaux Lydie Gwizdz, (2) 22 ans, et Danny Ter Bruggen, (3) 26 ans. Du nouveau également au sein de l'équipe technique, où Thom as Schm idt (4), 30 ans, Ingénieur de form ation (ex- Viag Interkom /BT Ignite) a pris les fonctions de responsable com m utateur voix. C ette équipe com m erciale a également été ren­ forcée par l'arrivée de Jürgen W eiler (5), 39 ans, en provenance directe de Cegelec Luxembourg.

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A G E N D A ministration de fonds. Les dépôts de la clientèle, eux, ont augm enté de 15%, dépassant pour la pre­ mière fois le m illiard d'Euro. Le bénéfice net part de groupe, lui, a progressé encore à deux chiffres, à 15,2 m illions d'Euro (+10,8% ), pour un résultat brut d'exploita­ tion de 30,1 m illion d'Euro. "Le chem in p a rco u ru est considé­ rable depuis cinq ans, puisque nous avons m ultiplié notre résul­ tat brut p a r six et notre bénéfice n et p a r s e p t" savoure M . de Jam blinne, qui explique les bonnes p erform ances de sa banque par "une approche très prudente lorsque les m archés ont flambé, ce qui fait que le contre­ coup du renversem ent de tendan­ ce a été m oins prononcé". E t pour confirm er la chose, la banque distribuera un dividende de 9,5 Euro brut (7,2 net), en hausse de 5,6% . Seul le rendem ent sur fonds propres m arque un tem ps d'arrêt, passant de 24,6% en 2000 à 18% en 2001. M ais il ne s'agit là que de la conséquence "technique" de l'augm entation de capital réalisée en novem bre 1999 et qui avait gonflé les chiffres de l'année dernière. Outre le changem ent de présiden­ ce du Conseil d'A dm inistration (lire en rubrique "People"), l'une des principales annonces faites a concerné le futur em m énagem ent de toutes les différentes entités de la banque, actuellem ent disper­ sées sur une dem i-douzaine de sites, en un seul et m êm e endroit: un nouveau siège social bâti sur 92 ares dans la zone d'activité de la Cloche d'Or. Les autorisations ont été obtenues en septem bre 2001 et les travaux ont com m en­ cé dans la foulée, de sorte que la banque entend bien em m énager en juillet 2003.

Fiduciaire Benoy a 15 a n s ...

enter ________

C'est dans la Salle Sang a Klang, à P faffental, que F iduciaire Benoy Consulting S.A. a fêté son 15è anniversaire, puisque c'est le 19 janvier 1987 que la société avait été constituée, initialem ent sous la form e d'une entreprise individuelle. M em bre de l'Ordre des Experts-C om ptables et de l'Institut des R éviseurs d'Entreprise, la Fiduciaire Benoy

est égalem ent intégrée dans le réseau m ondial A lliot G roup International. La forme actuelle de la société date de juillet 2001, date du regroupem ent entre F iduciaire Benoy et Benoy C onsulting, Sàrl constituée en 1992 afin de séparer la dom icilia­ tion et la gestion de sociétés de l'activité de base de la Fiduciaire. Les associés de Fiduciaire Benoy Consulting, qui em ploie 19 per­ sonnes, sont A lex Benoy, Gaby Trierweiler et N athalie Carbotti. A noter que la fam ille s'est enco­ re agrandie en ce début d'année, puisque le 3 janvier 2002 a été crééé Payroll Sàrl, société de secrétariat social conjointe avec la Fiduciaire Fernand Kartheiser SCI, et em ployant cinq per­ sonnes.

... e t Fiduciaire C e n tra le 25 ans

Les anniversaires ne manquent pas en ce début d'année, puisque la F iduciaire C entrale du Luxem bourg a également soufflé quelques bougies, en l'occurrence 25, lors d'une cérémonie organi­ sée au Château de Bourglinster, en présence de M . Fernand B oden, m inistre des C lasses M oyennes, du Tourisme et du Logement. Forte d'une soixantai­ ne de collaborateurs, la société a dévelopé, au fil des ans, diffé­ rentes filiales aux com pétences polyvalentes et complém entaires: F iduciaire C entrale-S alaires et Social (gestion des salaires); Centrale Inform atique (conseil et audit inform atique); Ecogest (dom iciliation de S oparfis) et L uxem bourg B usiness C onsultants (conseils et accom ­ pagnem ent). Toutes sont regrou­ pées sous l'égide de FICEL G roup, un réseau global propo­ sant à ses clients une très large gam m e de services. Les cérém o­ nies du 25è anniversaire ont donné l'occasion à M ax G alow ich, d'annoncer la mise en ligne du nouveau site Internet du gro u p e (w w w .ficel.lu , voir le B usiness W eb D irectory), qui propose notam m ent toute une gam m e de renseignem ents et d'outils pratiques susceptibles d'aider le c h e f d'entreprise dans ses activités quotidiennes.

Vous organisez une conférence, une form ation, un événem ent? Envoyez vos in fo rm a tio n s à press@ paperjam .lu

Agenda L'asbl belge Technofutur 3, spécialisée dans l'organisation de form ations dans le dom aine des technologies de l'inform ation et de la com m unication, a invité Gérard Valenduc, D irecteur de recherche à la Fondation Travail Université); dans le cadre d'une conférence sur le thèm e de la flexibilité du travail à l'heure des Technologies de l'inform ation. Rendez-vous le 19 février dans les locaux de Technofutur, 18 Av. Jean Mermoz à Gosselies, près de Charleroi. Infos: Tel : 071/25 49 60; Fax : 071/25 49 88; e-m ail : info@ technofutur3.be; Internet: w ww .technofutur3.be

Les prochaines form ations proposées par le Pricew aterhouseC oopers Learning & Education Institute c o n ­ cernent: - La valorisation d ’instrum ents dérivés (22 février) - La gestion des risques bancaires (27 et 28 février) Renseignements et inscriptions auprès de Jean-Denis Henrotte ou Karine Roche: tél. 494848-6007, fax 494848-6901 ou e-m ail : karine.roche@ lu.pwcglobal.com . Programme co m ple t disponible sur le site Internet de PwC Luxem bourg (w w w .p w cglo b al.co m /lu ) sous la rubrique "Client Training"

Dans le cadre de ses actions de form ation professionnelle conti­ nue, la C ham bre de C om m erce propose une série de séminaires pour ce prem ier sem estre de l'année. Les prochains à se tenir (à l'H ôtel Sofitel, sauf indication contraire) concerneront: Com mercial e t marketing: - Kunden a ctiv fü r das U nternehm en begeistern: Kundenbindungs-M arketing, les 25 et 26 février - Maîtriser les techniques de vente en magasin et M arketing des services, les 11 et 12 mars Achats: - Qualité aux achats et aux approvisionnem ents, du 6 au 8 mars Fiscalité: - Déclaration TVA du com m erçant, le 13 mars Gestion et développem ent des ressources humaines: - Formation de form ateurs occasionnels, les 21 et 22 février - Gestion des salaires (Session 1), les 5, 7, 1 2 ,1 4 , 19 et 21 mars à la Cham bre de Com m erce Relations sociales et professionnelles - Richtiger Um gang m it Beschwerden und Reklamationen, les 25 et 26 février - Richtige M itarbeiterführung und Delegation von Verantwortung: der Schlüssel zum Erfolg, les 28 février et 1er et 3 mars - K onfliktm anagem ent - Vom Konflikt zur Ü bereinstim m ung, les 4 et 5 mars - Accueillir et renseigner utilem ent les clients de l'entreprise, les 14 et 15 m ars Développem ent personnel: - Persônliche Arbeitstechniken und Zeitm anagem ent, les 18 et 19 février - Team Leader (en langue anglaise), les 11 et 12 mars - Rhetorik - Frei und überzeugend sprechen, les 12 et 13 mars - C om m unication (en langue anglaise), les 14 et 15 mars Infos et inscriptions: Cham bre de Commerce: Tél: 4 2 3 9 3 9 225; Fax: 4 3 8 3 2 6 ; mail: form cont@ cc.lu; Internet: w w w .cc.lu. A noter que le catalogue - gratuit - de form ation professionnelle continue pour l'ensem ble de l’année 2002 est disponible aux mêmes coordonnées.

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P artenariat Dexia BIL Lease et H ertz Lease Les deux sociétés de leasing Hertz Lease et D exia BIL Lease ont annoncé fin janvier leur enga­ gem ent dans un partenariat com ­

m ercial visant à com pléter l ’offre des deux sociétés. La prem ière dans le leasing de voitures et de véhicules utilitaires légers (un parc de 2.300 véhicules et 23 col­ laborateurs à Luxem bourg), la seconde dans le leasing financier, via le réseau de 44 agences et des conseillers aux entreprises et aux professions libérales de D exia BIL.

Finance N et se lance dans le co u rtag e en ligne

Siem ens, Eltrona, et In tern et par le câble

Fin printem ps 2001, S iem ens et Eltrona annonçaient leur partenariat qualifié de "visionnaire et com pé­ tent dans un m onde multimédia en p lein e évolution": il s'agit de l'ex­ ploitation d'une tête de réseau com ­ mune - une plate-forme technique de captage et de distribution de signaux analogues et num ériques par des réseaux câblés à large bande - dont les équipements perm ettront de proposer de nouveaux et meilleurs services. La présentation des résultats annuels de Siemens Luxembourg, à la mi-janvier, donne l'occasion de se pencher un peu plus sur ce partenariat. "Les deux socié­ tés o n t réuni leurs com pétences technologiques afin de développer un e o ffre d e service hom ogène, accessible à tous leurs abonnés inté­ ressés, aux câblo-opérateurs ainsi q u 'aux fo u rn isseu rs de contenus actifs au G rand-D uché de L uxem bourg" analyse Jacques B arbarini, directeur général de Siemens Luxembourg. Ce partena­ riat se fait sur une base d'égalité entre les deux parties: le but de la coopération n'est pas de fusionner les réseaux, mais de perm ettre, à partir d'une tête commune, d'élargir la base de clients potentiels, et donc l'échelle sur laquelle de nouveaux services pourront être proposés. Services analogiques am éliorés ou nouveaux services num ériques (com m e l'accès Internet, par exemple), nécessitent en effet des moyens financiers im portants, que la m ise en com m un de la base clients de Siemens et Eltrona peut supporter: M. Barbarini estim e ce nombre à légèrement plus de 70.000 personnes. Et maintenant ? Premier constat: Siem ens se positionne com m e le prestataire technique num éro 1 auprès des P&T: en effet, en plus d'avoir assuré l'adaptation du réseau G SM de l'opérateur public vers le GPRS, de fournir la majorité, sinon la totalité, de ses centraux télépho­ niques, le voici également partenai­ re avec une entreprise auparavant concurrente et détenue à hauteur de 3 4 % ... par les m êm es P& T

048 Past&Future

Luxembourg. Deuxième constat, on parle d'accès Internet par le câble. Ce type d'accès, actuellem ent testé par C egecom dans la com m une de Walferdange, avait déjà été présenté par la m ême société Eltrona il y a un peu plus d'un an lors de la dernière Software & Internet Expo d'octobre 2000. Un an auparavant, on avait parlé de tests dans quelques quartiers de Luxembourg. 11 n'existe pas enco­ re de date de lancement pour ces nou­ veaux services, mais on peut cepen­ dant estim er que les délais seront rai­ sonnables, endéans quelques sem aines, au m axim um quelques mois. Certaines langues, probable­ ment mal intentionnées, avaient esti­ m é que le peu d'em pressem ent d'Eltrona à proposer Internet HautDébit par le câble venait justem ent de la com position de son capital... Son actionnaire "de référence" ne souhaitant pas s'auto-concurrencer, le choix avait donc été fait de préférer les solutions ISDN puis ADSL. Les m êm es mauvaises langues pourraient s'éto n n er du réveil d'E ltrona, au m om ent où Cegecom, concurrent qui n'avait jam ais caché ses ambitions, com m ence à déployer une offre de plus en plus complète. Une générali­ sation de ce type d'accès Internet est cependant dépendant - il faut le reconnaître - de nombreuses vicissi­ tudes technologiques qui peuvent en ralentir le déploiem ent (les câbles doivent être technologiquement par­ lant "com patibles" avec l'accès Internet), sans oublier le m orcelle­ m ent du marché au Luxembourg. N om bre de réseaux sont opérés direc­ tem ent par des com m unes ou des Asbl n'ayant pas les moyens finan­ ciers d'engager les investissements nécessaires en vue de proposer des nouveaux services. C'est pour ceci que l'on risque d'assis­ ter à une bataille de "titans", entre quelques "grands"... La coopération entre Siem ens et Eltrona n'a pas vocation à lim iter son offre aux réseaux propriétaires, mais à élargir égalem ent les prestations techniques pour les réseaux dont ils ne possèdent pas le contrat de concession. Cegecom , filiale de Cegedel, se posi­ tionne exactem ent de la m êm e manière. Coditel, appuyé sur le géant belge C odenet, n'a pas encore largement manifesté ses ambitions, mais l'on ne saurait le soupçonner de vouloir res­ ter à l'écart de la bataille qui se dessi­ n e ... La concurrence s'exacerbe éga­ lem ent dans le câble... Il risque d'y avoir du sport !

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O n connaissait le site d'inform a­ tions boursières B oursoram a ( 1,3 m illion de visiteurs p ar jo u r pour quelque 800.000 m em bres ins­ crits): voici qu'arrive B oursotrading.com , d ernier né de Finance Net, la jeu n e société nancéienne née en 1996 et qui, depuis, largem ent dépassé le sta­ tut de start-up, avec un chiffre d'affaires 2001 de 7,5 m illions d'Euro et un résultat annoncé com m e "largem ent b énéficiai­ re". Destiné à être lancé dans le co u ran t du prem ier sem estre, Boursotrading s'appuie sur une structure totalem ent indépendan­ te de Finance N et, et n'interfére­ ra en aucun faço n avec B oursoram a. C ette entrep rise d'investissem ent agréée par la B anque de France et le Conseil des M archés Financiers dispose­ ra d 'un m anagem ent et d'une stratégie propres. Finance N et explique sa volonté de diversifier ses sources de revenus - basés essentiellem ent sur la publicité en ligne - sans p o u r au tan t rem ettre en cause son m odèle éco n o m iq u e qui a tou jo u rs dém ontré son efficacité. A ucun o b je ctif en term es de chiffre d'affaires ou de nom bre de clients n'a été avancé, seule la rentabilité à court term e étant visée en prem ier lieu. Finance N et évoque, par ailleurs, une prochaine levée de fonds v oire u ne intro d u ctio n en Bourse.

Luxem bourg: 117 m illions pour le TGV E st-eu ro p éen

Le prem ier coup de pioche du chantier du TGV-Est, donné fin

ja n v ie r à S aint-E pvre, en M oselle, a égalem ent été l'occa­ sion, p o u r le g o uvernem ent luxembourgeois, de signer le pro­ tocole d'accord de coopération avec le G ouvernem ent français quant à l'im plication du GrandD uché dans la réalisation de qui constitue un des plus im portants chantiers d'infrastructure de ce début de siècle. Il est ainsi prévu que le Luxem bourg participe à la construction de la nouvelle ligne entre Vaires-sur-M arne (en Ile de F ran ce) et B audrecourt (en Lorraine); mais aussi à l'am éna­ gem ent de la ligne ferroviaire ex istan te entre M etz et Luxem bourg pour en am éliorer la vitesse, la sécurité et l'exploita­ tion. Q uatre allers-retours quoti­ diens sans changem ent sont pré­ vus, à partir de 2006, entre Paris et Luxem bourg, pour un tem ps de tra jet m ax im u m annoncé de 2 h l5 . De l'autre côté, vers Strasbourg, si la desserte de la capitale alsacienne sera assuré, dans une prem ière phase, p ar des trains classiques (quatre allerretours quotidiens sans rupture de charge avec des tem ps de par­ cours de 2 heures et 5 m inutes), l'entrée en activité du TG V Est réduira le trajet à lh25. La contri­ bution financière du Luxembourg s'élèv era à 117,386 m illions d'Euro, rem boursables dans l'hy­ pothèse où la réalisation du TG V Est-européen serait abandonnée en cours d'exécution ou ne pour­ rait pas se faire en conform ité avec les stipulations essentielles du protocole.

A rchivage et s to c k a g e de données: SEB Private Bank fait appel à I.R.I.S. SEB Private bank, banque luxem­ bourgeoise d'origine suédoise, a choisi I.R.I.S. Luxembourg, filia­ le de la société belge du m êm e n om (I.R .I.S . pour Im age R ecognition Integrated Systems) cotée sur Euronext pour l’étude et la m ise en œ uvre d ’une solution de consolidation de l’archivage et du stockage des données de son systèm e d ’inform ations, en vue d'en réduire la com plexité. Cette solution évolutive et homogène s'est basée notam m ent sur l’utili­ sation d ’une seule technologie à bande de type MAGSTAR; la m utu alisatio n d es besoins en espace de stockage p ar l’utilisa­ tion d ’un serveur de disques IBM E nterp rise S to rag e Server; la création d ’un réseau dédié de stockage (Storage A rea Network) et d 'un scén ario de D isaster


A G E N D A Recovery et la sécurisation des inform ations en créant à term e une réplication sur un site de secours.

TV Lux: bientôt l'accalm ie?

/cSaPr o m AtUr&fgOURÇ

TV Lux n'a pas encore 5 ans, mais elle a déjà bien vécu. Si, du côté rédactionnel, la télévision de proxim ité de la P rovince de Luxem bourg est plutôt stable, ce n'est pas le cas de sa direction, qui connaît pas mal de rem ous. A Jean-Claude Thieltgen, directeur et rédacteur en ch e f durant les trois prem ières années, avait suc­ cédé Yves Pierre, furtif directeur qui s'est éclipsé fin 2001. Sur le trône de TV Lux, on trouve actuellem ent Luc M alcourant, jusque-là à la tête du confrère Canal Zoom (G em bloux, Brabant w allon) et de sa rédaction. Enfin, "on trouve" n'est pas le term e exa ct... Luc M alcourant devait rejoindre la rigoureuse A rdenne au 15 janvier dernier, m ais TV Lux ne sem ble pas au bout de ses peines pour autant. En effet, si le conseil d'adm inistration l'a vive­ m ent plébiscité, Canal Zoom ne l'entend pas de cette oreille, et le nouveau boss de TV Lux devra partager son activité entre les deux télévisions locales durant les tro is prochains m ois (G em bloux pousse aux quatre mois). Pendant ce tem ps, l'administrateur-délégué de TV Lux, M .Godard, assure l'intérim ....

Fin du pilotage au to m a tiq u e pour la RTBF

RTBF

C.

TV Lux serait-elle copiée par la RTBF? Le 10 janvier, H ervé Hasquin, m inistre-président de la C om m unauté française de Belgique, a accepté la dém ission

de Christian D ruitte, adm inistra­ teur général de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), dont le m andat courait pourtant jusqu'en 2004. Cette dém ission n'est pas une surprise, puisque l'ancien journaliste a eu toutes les peines du m onde à se faire accep­ ter à la tête de la RTBF. Fait mar­ quant: la dégradation de ses rela­ tions avec R ichard M iller, m inistre de l'A udiovisuel, due principalem ent à l'affaire RMBI filiale internationale de la régie publicitaire de la RTBF qui a engrangé 3 m illiards de perte mais aussi avec un peu tout le monde. Le quotidien La Libre Belgique avait d'ailleurs publié fin 2001 une lettre signée par des p roducteurs qui se plaignaient que les dirigeants s'intéressent moins à la qualité des émissions (la platitude de certains pro­ gram m es de la RTBF est légen­ daire, et l'audience s'en ressent) qu'à m inim iser leur coût. Bref, le successeur de Christian Druitte était attendu avec espoir mais de pied ferm e. U n nom a couru sur toutes les lèvres courant janvier: celui de D aniel W eekers, ex ­ patron de Canal + Belgique et actuel m anager de D eficom , qui dem andait un salaire digne du secteur privé. Ce qui signifie un salaire exorbitant pour le secteur public belge. Finalement, après bien des em brouillaminis, c'est Jean-Paul Philippot, plutôt étran­ ger - c ’est un euphémism: sa der­ nière fonction était celle d ’administrateur-délégué d ’iris, qui gère la situation financière des hôpi­ taux publics de la Région bruxel­ loise - au paysage audiovisuel belge, qui a été choisi le 31 ja n ­ vier. C ertains sont enthousiastes (son program m e culturel pour la RTBF serait paraît-il du béton), d'autres, com m e le PSC (Parti Social C hrétien) crient à la m agouille politique de la part du PS (Parti Socialiste).

J am ais sans ma voiture D 'un côté, l'A uto Festival au G rand-D uché et Festival de l'A utom obile à B ruxelles. De l'autre côté, une cam pagne de pub de la sécurité routière, avec un Raoul qui, quand il roule, ne boit pas. Toujours de ce m êm e côté, un perm is à points et des projets du m inistre des Transports Henri G rethen pour inciter à l'utilisation des transports en com mun. Bref, on parle tellem ent de la voiture dans les m édias qu'il est difficile de passer à côté. Le ministère des transports et les Chem ins de Fer Luxem bourgeois voudraient que, de plus en plus, les voyageurs uti-

Soutenue par le Fonds social européen, la Cham bre de C om m erce propose égalem ent des form ations en matière d'Environnem ent et Qualité (Les établissem ents classés, le 21 et 26 févier à l'H ôtel Sofitel) et aussi Technologies de l'inform a­ tion et de la C om m unication (Conception et réalisation de pages Web les 4 et 5 m ars au Technoport Schlassgoart; Das Internet in Personalwesen: Von der Nutzung bis zum InternetRecruiting les 13 et 14 mars et les aspects juridiques du e-banking, le 20 mars, à l'H ôtel Sofitel) Infos aux m êm e coordonnées.

Trois sujets brûlants d'actua lité serviront de thèm e central aux prochaines conférences organisées par M ediation S.A. à l'Hôtel Le Royal à Luxem bourg: - "TVA com m erciale & du secteur financier" se tiendra les mardi 26 e t m ercredi 27 février 2002. Y seront abordés, entre autres, les principes de la TVA com m erciale; la problém atique des transactions p ortant sur des biens; l'optim isation des opérations de TVA ou encore la jurisprudence de la C our de Justice des C om m unautés Européennes. - "M erger & Acquisitions" sera traité, en langue anglaise, les mardi 12 et m ercredi 13 mars. En 2001, le nom bre des fusions et acquisitions a dim inué de 50% par rapport à une année 2000 record, pour un m ontant de 1.958 m illiards d'E uro de transac tions, dont près du tiers en Europe. - "Business Continuity Planing: com m ent continuer quand tou t s'arrête?" est program m é pour les mardi 5 et m ercredi 6 mars. Les attentats du 11 septem bre o nt mis en lumière la nécessité de prévoir des plans de continuation de ses activités. Rien q u ’au niveau inform atique, on estim e à 15.000 le nom bre de professionnels qui s ’efforcent de rem ettre en route leurs sociétés. Cela prendra au m oins deux ans... Infos: Fabienne H ecquet (fabienne.hecquet@ m ediation-sa.lu) ou Corinne de (corinne.de.hepcee@ m ediation-sa.lu); Tél: 45 67 45.

Les technologies m obiles sont pleines de prom esses mais leur déploiem ent pose encore un certain nom bre de question. Ce qui n'em pêche pas les entreprises de s'y lancer avec succès. Dans le cadre de la M edienakadem ie, l'Observatoire des nouveaux m édias propose, le m ercredi 27 février, au Technoport Schlassgoart, une table ronde sur le thèm e de l'Internet m obile, où seront étudiées les perspectives d 'un marché nais­ sant. Autre thèm e abordé: les aspects juridiques d'Internet, dans le cadre d'une form ation dispensée sur deux jours, les lundi 11 et mardi 12 mars. L'occasion de to u t savoir sur la nature des élé­ m ents justifiant l'établissem ent d 'un contrat lors d'un e vente via Internet; sur les responsabilités des différents interm édiaires de l'Internet; l'application du droit d'auteur; les contrats de cession de droits d'auteur, de prom otion de site ou de vente de biens ou de service; le règlem ent des litiges... Infos: Observatoire des nouveaux média; Jean Larock (Tél: 42 59 91 206 ou 54 55 80 425; w ww .nm o.lu)

Le Conseil national des Program m es (CNP) organise, les ven­ dredi 8 et sam edi 9 m ars 2002 un forum international sur les m édias baptisé "la m édiam orphose", où l'état actuel e t l'avenir du paysage audiovisuel luxem bourgeois seront analysés en profondeur. Quatre tables rondes seront organisées: une à dim en­ sion internationale abordera le rôle d'un organe de contrôle des média, en présence des présidents des autorités de surveillance français, belge, allem and, anglais et de la C om m issaire européen­ ne Viviane Reding; et trois autres de portées plus nationales sur l'état d'avancem ent de la libéralisation des ondes depuis 1991, les organes de contrôle et leur com pétences et enfin l'éducation et la participation aux m édias (les médias au quotidien). Ce Forum, qui se tiendra à M ondorf-les-B ains, sera ouvert par un débat international auquel participera notam m ent Jean-Claude Juncker, et qui m ettra en perspectives les responsabilités socia­ les, d'une part, et la course à l'audience d'autre part. Infos et inscriptions: CNP (Mme Carole Kickert). Tél: 478 2066; Fax: 478 2079; e-m ail: carole.kickert@ cnp.etat.lu

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P3St&FutUi*0 049


lisent bus et trains. L'objectif du program m e "M obilitéit.lu" pré­ senté fin janvier est qu'à l'aube de 2020, 25% des voyageurs utili­ sent des transports en com mun (train, train-tram, bus). Pour ce faire, un prem ier gros projet: relier par train-tram et via Hamm , la gare de Luxembourg au Findel, où se trouve l'aéroport, puis le Findel au Kirchberg, ruche de tra­ vailleurs luxembourgeois et fron­ taliers. Il faudra attendre 2006 pour concrétiser le tracé gare cen-

O bje ctif 2: 41 millions d'Euro de Bruxelles

La Com m ission Européenne a approuvé, début janvier, le docu­ ment unique de program m ation pour les interventions structu­ relles com m unautaires dans les zones relevant de l'o b je ctif 2 (période 2000-2006) du Fonds de D éveloppem ent Régional au G rand-D uché de Luxem bourg. Sur les 172,4 millions d'Euro qui seront consacrés à la reconver­ sion économ ique et sociale dans les zones industrielles, urbaines et rurales en difficulté structurel­ le, Bruxelles contribuera à hau­ teu r de 41 m illions d'Euro. O nt été déclarées éligibles au titre de ce program m e: au sud, les com m unes de B ascharage, B ettem bourg, D ifferdange, Esch/A lzette, M ondercange, Pétange, Sanem et Schifflange, dont les projets seront éligibles jusqu'en 2006, et les com m unes dites "transitoires" de Clemency, G arnich, M arner, D ippach, R eckange/M ess, L eudelange, R oeser, K ayl, R um elange, Dudelange et Frisange, dont les projets seront éligibles jusque fin 2005; au nord: les com m unes de C lervaux, Eschw eiler, H einerscheid, H osingen (notre photo), M unshausen, W iltz et W ilw erw iltz; et enfin à l'est, les com m unes d'E chternach, G revenm acher, M ertert, M ompach et Rosport. Le m inis­ tère de l'Economie, dont la cellu­ le "politique régionale" gère ce program m e com m unautaire O bjectif 2, publiera prochaine­ m ent un appel à projets.

050 Past&Future

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trale-H am m -F in d el-K irc h b erg . Par la suite, c'est D ommeldange qui sera le prochain arrêt de ce train-tram citadin qui évitera le centre-ville de Luxembourg. A n oter que de nouvelles voies s'ajouteront un peu partout dans le pays. La gare centrale ne va-telle pas être submergée par ces nouvelles lignes? Norm alem ent non, puisque les arrêts de Howald, C essange et D om m eldange seront renforcés. En outre, une m eilleure connexion entre bus et trains per­ m ettra aux travailleurs du K irchberg ou du Findel, par exemple, de se délester de leur voiture puis de prendre un bus les reliant à la gare-centrale. Pour ces "P&R" ("Park & Ride"), qui exis­ tent déjà en nom bre restreint (et ne sont pas utilisés aux yeux des autorités), ce sont 3 ceintures (une à la périphérie du pays, une autre à m i-chem in de la capitale, et la dernière aux entrées de Luxem bourg) com plètes qui devraient pouvoir être utilisées. O n imagine que le budget est conséquent: ce sont en effet pas moins de 2,6 milliards d'Euro qui devraient contribuer à la mise en place de ces projets. On attend les prem iers trains-trams pour 2004, la liaison gare centrale Kirchberg pour 2006 et, pour la fin du projet global du Ministre Grethen, 2015. O n n'a rien sans rie n ... Infos: www.mobiliteit.lu

UMTS: c'est parti! Tout vient à point à qui sait a tten d re... et en m atière de télé­ p honie m o b ile de troisièm e génération, on peut dire qu'il a fa llu être sacrém en t patient p o ur, en fin , c o n su lter le "D ossier d'appel à candidatures p o u r l'établissem ent et l'exploi­ tation de réseaux et de services de télécom m unications m obiles 3 G / D C S 1800 au G randD uché de Luxem bourg" rédigé par l'ILR. A utrem ent dit: le pre­ m ier pas "officiel" de l'U M TS, alors qu'initialem ent, la procé­ dure de sélection des candidats était prévue d'aboutir au prem ier sem e stre ... 2001, p o u r une introduction des services prévue au début de cette a n n é e ... M ais les lenteurs adm inistratives - en m êm e tem ps que le renverse­ m ent de conjoncture lié au sec­ teur des télécom m unications - a fait que le règlem ent grandducal fixant les conditions m ini­ m a les du cah ier des charges pour l'établissem ent et l'exploi­ tation de ces réseaux, qui était

attendu p o u r le p rintem ps 2001, n'a finalem en t été approuvé que le 14 décem bre 2 0 0 1 ... C om m e p révu, ce sont un m axim um de quatre licences "3G " qu'il est prévu d'attribuer, m êm e si l'ap­ pel à candidature prév o it que ce nom bre po u rra finalem en t être in fé rieu r... A n o ter que, sim u lta­ n ém ent, une licence D C S 1800 (d o n c G SM "classique") sera attribuée à un can d id at "nouvel entrant" sur le m arché des télé­ com m unications m obiles: Tango et les P& T p o u rraien t donc avoir p ro c h a in e m e n t u n d eu x ièm e concurrent. Le calen d rier retenu p ar l'Institut Luxem bourgeois de R égulation a fixé au 29 m ars 2002, 12h, la date lim ite du dép ô t des dossiers (m oyennant la m o dique som m e d e 60.000 Euro de frais de d o ssier p o u r les licences 3G et 7.5 0 0 Euro pour la D C S 1800). L 'évaluation p ré­ lim in a ire d es d o ssie rs d oit prendre fin le 12 avril, la pro cé­ dure de sélection et la rem ise de la liste d es op érateu rs sélectio n ­ nés au m inistre étan t fix ées au 10 m ai. L 'annonce fin ale d e l'o c­ troi des licences (délivrées pour une durée de 15 ans ren o u v e­ la b le p a r ta c ite reco n d u c tio n po u r des p ériodes de 5 ans), elle, est p révue le 24 mai. C inq critères de notation o n t été retenus. Par ordre d'im portance: les services o fferts (30% ); la technique (25% ); le p ro fil du candidat (20% ); l'im pact général sur l'environnem ent et l'em ploi (1 5 % ) et la c o h é re n ce d 'e n ­ sem ble (10% ). S ur 200 points à attribuer au total, 75 au m in i­ m um sont requis p o u r être rete­ nu com m e can d id at potentiel, les licences étan t attrib u ées aux quatre m eilleu res n o te s... Les p rincipaux critères d'évaluation concerneront les p rojets les plus aptes à fav o riser l ’innovation technologique et le d éveloppe­ m ent du m arché du m ultim édia m o b ile au L u x em b o u rg , à répondre aux besoins et attentes des u tilisateurs; à favoriser aussi la co n currence, l’em ploi et les investissem ents dans le secteur des té lé c o m m u n ic a tio n s au L uxem bourg et en fin à répondre aux p réoccupations liées à l’in­ té rêt g én é ra l, n o tam m en t aux q u estio n s d 'a m é n a g e m e n t du te rrito ire et d 'en v iro n n em en t. L 'u n d es p ro b lè m es m a jeu rs p osés p ar le dév elo p p em en t de l'U M T S au Luxem bourg réside, d 'ailleurs, dans le déploiem ent d es an ten n es et éq u ip em en ts associés. Le R èglem ent grandd u ca l te n te d 'y re m é d ie r en en courageant vivem ent les o pé­ rateurs à p artag er leurs sites. "Le refus d'un opérateur d isp o sa n t

d e sites d e les p a rta g er avec d ’a u tres o p éra te u rs en vue d ’u n e utilisa tio n co m m une ne s e ju s tifie q ue s i cette dernière est te ch n iq u em en t im p o ssib le" précise le texte.

C learstream : 1,6 m illiards d'E uro offerts p a r D eutsche Bôrse

Deutsche

Les term es de l'offre d'échange lancée par D eutsche B ôrse sur les 50% restan ts du capital de C learstream International ont été dévoilés début février. Soumise, notam m ent, à l'approbation des d eu x tiers des actionnaires de Cedel International, l'autre partie concernée, la proposition alle­ m ande valorise la société de com ­ pensation luxem bourgeoise à 3,2 m illiard s d 'E uro. A insi, les actio n n aires de Cedel International se voient-ils propo­ ser 1,6 m illiards d'Euro soit en cash, soit en actions Deutsche B ôrse à ém ettre, plus un m ontant m inim al de 150 m illions d'Euro correspondant à la valeur nette des autres actifs de Cedel. Cette évaluation de 3,2 m illiards cor­ respond approxim ativem ent à 20 fois les bénéfices nets attendus p o u r 2002 p ar C learstream . L'offre sera lancée au plus tard le 28 février et s'étalera sur un maxi­ m um de 6 semaines. A u niveau d u m anagem ent, A ndré Roelants restera à la tête de Clearstream et in tég rera le C onseil d 'A d m in istratio n d e D eutsche Bôrse en tant que vice-président. D 'au tres m em bres d u C om ité ex é cu tif de C learstream seront égalem ent nom m és au sein du C onseil de D eutsche Bôrse.

Les O PC au plus haut en 2001 C haque mois qui passe apporte son lot de satisfactions pour le secteu r des O rg an ism es de Placem ent Collectif. Ainsi, mal-


A G E N D A gré une année 2001 peu reluisan­ te sur les m archés financiers, le patrim oine global net des O PC a atteint un niveau reco rd à Luxembourg, confortant sa posi­ tion de leader européen en la m atière, avec un m ontant de 928,45 m illiards d'Euro, ce qui correspond tout de m êm e à une progression, pour 2001, de 6,16% .

Janvier 2002, le conseil d'adm i­ nistration a décidé, "à l'unanimi­ té", de m ettre la société en liqui­ dation ju d iciaire. P& T Luxem bourg rapatrie la totalité des activités en interne. Le site de Luxsite connaîtra les prochains m ois encore plusieurs évolutions, réam énagem ents, repositionne­ ments.

R om ain Bausch d irig ean t satellite de l'année

D M R Consulting d e vien t Fujitsu C onsulting

Le m agazine spécialisé am éricain V ia S atellite a élu R om ain Bausch, Président et C E O de SES Global, com m e le m eilleur dirigeant de l’industrie du satelli­ te pour l’année 2001. Il recevra sa distinction à W ashington, le 7 m ars prochain, dans le cadre de la conférence internationale "Satellite 2002". C'est, bien évi­ dem m ent, le rachat de G E A m ericom , reconnu com m e "une des transactions les plus rem ar­ quables de l’année" qui a pesé dans la balance.

Il n ’est pas nouveau que les activités de consulting représen­ tent une part de plus en plus pré­ pondérante du chiffre d ’affaires d es so cié tés inform atiqu es. C ’est en vue de d évelop p er davantage ce pôle „conseil servi­ ces“ en Europe et en Amérique du N ord que Fujitsu Ltd., troisiè­ m e société de services IT dans le m onde, va procéder à une réor­ ganisation m ajeure au sein de son groupe, en créant Fujistu C onsulting et Fujitsu Services. O pérationnelles dès le mois d ’a­ vril, ces deux sociétés résu l­ teront de l’intégration et de la ré o rg an isa tio n de DMR C onsulting, d ’ICL et d ’autres filia le s du G roupe Fujitsu. Solutions d ’affaires intégrées et expertise technologique de poin­ te adaptés aux besoins locaux seront les m ots d ’ordre m is en avant. C oncrètem ent, la gestion de F u jitsu C onsulting sera assurée par le m anagem ent actu­ el de D M R C onsulting. A Luxem bourg, D M R Consulting, présent sur le m arché depuis 1997, est une des plus im portan­ tes sociétés de services IT et com pte une centaine de consul­ tants, actifs dans le m anagem ent Consulting, le développem ent de systèm es et 1’outsourcing appli­ catif. E n 1999, elle avait connu une accélération de son dévelop­ p em en t v ia l’acq u isitio n des activités IT d ’E& Y Consulting Luxem bourg. En term e d ’orga­ nisation, Luxem bourg est inté­ gré dans la D ivision „Central Europe“ qui couvre égalem ent la France, la Belgique et les Pays-

M K E sur le podium

Dans la série, "y'a pas de mal à se faire du bien", signalons, en toute m odestie, la rem arquable perfor­ mance de l'équipe de football de M K E (paperJam et N ightlife réunis), renforcée par deux pré­ cieux élém ents de nos confrères d'AGEFI Luxembourg: une place de finaliste dans l'édition 2002 du tournoi de la presse de football en salle, organisé par RTL. Seule l'équipe d'Eldoradio est parve­ nue, aux tirs aux buts, à en venir à bout. Le rendez-vous est déjà pris pour 2003, histoire de faire m ieux...

Luxsite en bout de course U n com m uniqué de presse, très sobre, a la sem aine dernière annoncé la fin de Luxsite. Le 14

Bas.®

Le réseau Spiral a créé une nouvelle form ation où les chefs de pro­ jets se form eront aux bonnes pratiques, aux outils et aux m éthodes pour la conduite de leur projet e-business. Le m odule "Conduite de projet e-business" couvre, en 4 jours intensifs (les 5, 6 et 12, 13 m ars 2002), les spécificités de la conduite d ’un projet e-business. La form ation aborde les co nce p ts de la gestion de projet (pour 1/8 du total); les particularités de la gestion de projets e-business (1/8); les processus de gestion de risque (1/4); la gestion de changem ent (1/4) et l’étude cas (1/4). Ce m odule peut être com plété par 6 jours d ’ "Analyse stratégique et conception e-business ", qui aborderont l’élaboration du projet ebusiness, depuis l’ identification des opportunités stratégiques, l’éva­ luation des aspects juridiques, de sécurité et la m odélisation des transactions e-business définies. Ce m odule est program m é pour la seconde quinzaine d'avril. Infos: w ww .spiral.lu; D om itille Dam bournet ( 42 30 13 366 - sitec@ sitec.lu)

La Cham bre des Em ployés Privés (CEP*L) reprend ses cours du soir, qui constituent le pilier principal de son offre de form ation co nti­ nue. Les program m es détaillés des 70 m odules (répartis sur treize profils de form ation dans cinq grands dom aines: Information & Bureautique, Gestion & C om ptabilité, Econom ie & Droit, Action com m erciale, C om pétences sociales) que la Cham bre propose en cette nouvelle session sont publiés dans un num éro spécial du péri­ odique "dialogue-form ation", qui peut être dem andé auprès du secrétariat de la Cham bre des Employés Privés (tél. 44 40 91- 600; fax 44 40 91 - 650; e-m ail: form ation@ cepl.lu).

Le C entre de Form ation de Telindus, reconnu notam m ent par M icrosoft, VUE, Novell, Lotus, Citrix a enrichi la palette de son offre de cours pour la période février-juillet 2002, avec pas m oins de 32 nouveautés au program m e. L'équipe de form ateurs a par ailleurs été renforcée en étroite collaboration avec le Telindus High-Tech Institute de Belgique. Détails des form ations sur le site w ww .form ation.telindus.lu. Infos com plém entaires auprès de M arie-C hristine Henry (Tél: 53 28 201)

Sacred H eart University, the Am erican accredited university offering business and inform ation technology classes located in Luxem bourg fo r 10 years, is pleased to announce the start o f four new graduate level classes fo r the next term beginning on 4 March 2002 and ending 12 April 2002. All classes co un t tow ards credit o f an M BA or a gra­ duate professional certificate. Additionally, all classes are held in the evening at the International School of Luxem bourg so that w orking professionals m ay attend them . Leadership and Ethics is offered M onday and Friday, from 18h30 to 21h30: teaching students how to deal w ith rapidly changing w ork environm ents, a flexible and diverse w orkforce, technologically sophi­ sticated em ployees and globalization is the goal o f this class. It also helps students understand attributes o f leadership and how to apply them . The ethics portion deals w ith social responsibility, as well as the origin and evolution o f the ethics, values, and moral standards adopted by society. M anagerial Econom ics is offered Tuesday and Thursday, from 18h30 to 21h30: th is course studies the integration of the managerial decisi­ on-m aking process and the main elements of short- and long-range planning w ith applicable econom ic theory. Topics include risk analysis and planning for p rofit w ith appropriate em phasis on concepts and tools o f analysis. S tudents learn the body o f useful managerial econo­ m ic co ncepts being applied by inform ed m anagem ent today. Investm ents is offered M onday and Wednesday, from 18h30 to 21h30: to p ics exam ined include a w ide variety o f available equity and debit investm ent instrum ents, th e ir risks and benefits, investor co n ­ straints and objective setting, and techniques o f investing, such as fundam ental and technical analysis, m arket inefficiencies and invest­ ment research procedures. Information Technology in Financial Services is offered Tuesday and Thursday, from 18h30 to 21h30: the objective o f the course is to analyze the im pact o f IT on financial services by considering the various issues and system s th a t shape the financial services. The course covers types o f technology and associated issues in trading including paym ents, clearing, settlem ent and custody, investm ent fund adm inistration and general banking. ■

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Chambre des Députés n'a pas été

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souligner, outre les "news Tango"

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Les métiers de la pub Un métier, deux métiers, trois métiers... Multiplicité des compétences

056

Se former aux métiers de la pub au Luxembourg, un défi Quand on s'intéresse au monde de la pub, on n'a pas vraiment le choix: mieux vaut s'exiler pour apprendre son métier!

064

Top Topical Une opportunité à saisir... avec des pincettes

070

: De l’art de se faire bien voir La publicité vue par le client

076

0 8 2 O Sélection des

réponses au questionnai­ re... en ligne sur le site www.paperjam.lu 107 -> Histoire de la pub Des campagnes de pub, luxembourgeoises, depuis 1964


La pub, un métier, -> ...deux m étiers, trois m étiers. TEXTE OLIVIA AREND

056 Dossier

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PHOTO FRÉDÉRIC Dl G IROLAM O (BLITZ)


Tout étranger au m onde de la pub qui frappe à la porte d'une agence peut se sentir perdu face au tourbillon de termes, parfois opaques ("copywriter") ou en tout cas loin d'être limpides pour ce q u 'ils recouvrent précisém ent (qu 'e st-ce q u 'u n "a ccou n t" ?). Nous sommes touchés, ébahis, déçus ou parfois indifférents aux créations, sans voir et comprendre le travail qu'elles impliquent. En outre, une seule et même personne jo u e souvent, au Luxembourg, avec plusieurs cas­ quettes, com m e en tém oigne Cam ille Groff, président de la MarkCom et directeur général de M ikado Advertising: "Il y a de petites agences où le graphiste fait la conception, le graphism e en lui-m êm e e t la pro d u ctio n . Or, dans la structure des grandes agences, il faut au m inimum un contact, un marketer, un directeur artistique, un copywriter, un gra­ phiste e t un infographiste, soit 6 personnes p o u r avoir un team complet. Ces m étiers sont tous différents, m êm e si un graphiste est une personne créative com m e le 'D.A.' ou le 'copy' ". Et Will Kreutz, "com m unica­ tor" (Kreutz & Friends), d'ajouter qu' “ici, on n'a pas nécessaire­ m ent la place p o u r des gens qui s 'o c c u p e n t du m arketing, bien que l'agence, avant de produire, devrait avoir un rôle essentiel à jo u e r en matière de consuitance, p o u r être le partenaire du client p lu tô t que sim plem ent son presta­ taire. Il y a de plus en plus d '

(info)graphistes qui se m ettent à leur com pte et créent une petite structure histoire de vendre enco­ re moins cher. Il y a tellement d'agences, petites ou grandes, que le client n'a plus qu'à se bais­ ser p o u r rem plir son caddy à bon marché! On n'a donc plus les mêmes moyens et, au niveau de la création, le renouvellem ent manque. Je pense sincèrement qu 'il y aura une élimination auto­ matique d'acteurs de la Corn dans les 12 ou 24 prochains mois".

Bref, entre la théorie et la pratique luxembourgeoises, il y a parfois une marge... bien que chaque métier soit un maillon à part entière dans la création publicitaire. En haut de la pyra­ mide de la pub, on trouve le res­ ponsable marketing (ou direc­ teur) qui, comme tout chef d'en­ treprise, supervise toutes les activités... mais, outre ce "grand c h e f', qui sont “normalement'' les principaux intervenants dans la chaîne publicitaire? ->

T E M O I G N A G E

Christine Valenza, media planner, et Nadia Diederich, media buyer (Publicité & Media member, of Advantage Comm unication Partners) Christine Valenza : “J ’a i débuté à la Régie Saint-Paul (anciennement Orbite Régie) dans la prospection commerciale puis au back-office. J ’ai alors intégré P&M en tant que media-planner. Mon but est de trouver le bon mix média par rapport aux demandes de nos clients. Plus la demande est spécifique et complexe, plus le sen­ timent de satisfaction est important lorsque je parviens à établir un bon planning. Encore faut-il gérer les retards, ce qui nous force, Nadia et moi, à rappeler réguliè­ rement les impératifs aux créatifs. De plus, nous ne pouvons jamais nous reposer sur nos connaissances. On doit toujours être au courant des dernières tendances pour proposer les solutions les plus efficaces aux clients. Il faut avant tout avoir une bonne mémoire pour toujours connaître exactement l ’état de tous les supports nationaux et internationaux, leurs tarifs spéciaux, qui y fait quoi. Il faut tout savoir sur nos clients, sur les évolutions du marché. Enfin, je crois qu’il faut aussi de l ’intuition pour trouver exactement le mix media le plus percutant“. Nadia Diederich: “Après mes premiers pas pour un quotidien luxembourgeois, j ’ai travaillé chez Comed et PeP avant de rejoindre la Régie IP ( planning et chef de sup­ port), puis d'intégrer l ’équipe de P&M en tant que responsable du media buying. Ce que je préfère dans ce métier? La négociation des meilleures conditions possibles pour nos clients. D’une manière plus générale, je crois qu'ici c ’est la diversité qui nous plaît, à Christine et à moi. Plutôt que de nous cantonner dans une vue pure­ ment 'régie', nous devons pouvoir adopter le point de vue du client et des médias, sans oublier les orientations stratégiques de notre agence. Le plus délicat, c 'est de gérer au mieux les retards, les humeurs, de satisfaire tout le monde. Nous devons être une calculatrice ambulante pour toujours optimiser les budgets clients. Autrement dit: il faut avoir des nerfs d ’acier, une bonne dose de flexibili­ té et beaucoup de persuasion ". Nadia Diederich et Christine Valenza: "Les problèmes imprévus sont toujours les moins appréciés... mais on est trop occupées à les résoudre pour y penser et, une fois résolus, on a déjà retrouvé le sourire... jusqu’au problème suivant. Cela nous donne l ’impression de ne jamais avoir terminé le travail. Une journée de travail typique? 8h - 10h: de nombreux coups de fil, des cris et des rires. On envoie aux supports les commandes du jour. 10h10 - 12h: clôture des com­ mandes du jour, premiers cris pour les annonces en retard et premières excuses aux supports pour leur demander de patienter encore un peu. 13h -15h: gestion des retards, prise de connaissance des dernières nouveautés médias, des nouvelles commandes à faire et des derniers change­ ments pour le lendemain. 15h10 à 18h: de plus en plus de cris, de moins en moins de chocolats dans la boîte qu'on a ouverte le matin, et le café est froid!" ■ paperJam 03.2002

Dossier 057


T É M O I G N A G E CELLULE C O M M E R C IA L E C O N T A C T C L IE N T Première étape: la rencontre. Un client potentiel se rend dans une agence - qu'il devrait choisir non en fonction des prix au rabais de certains, mais de sa qualité d'expertise - avec l'objectif de vendre plus de produits et/ou de services, en passant par l'aug­ mentation de la notoriété, le chan­ gement d'im age,... Ce client est accueilli par un "account" (appelé aussi, selon les agences, "comm ercial" ou, mieux, "c o nsu lta n t", term e idéalement gage de son expérience, ou enco­ re chef de pub) qui va être, tout au long des relations entre le clientannonceur et l'agence, son inter­ locuteur, ainsi que le coordinateur du travail de l'agence, respon­ sable du respect du contrat, des délais, et du budget. Inutile de préciser que ses qualités de com ­ munication, de connaissance du marché doivent être hyper-développées, et qu'il doit posséder, outre un talent de vendre certain, une excellente connaissance du métier et être capable de s'adap­ ter aux univers éloignés du client com m e des créatifs. Pour le Luxem bourg, la m aîtrise des langues est de plus essentielle: luxembourgeois, allemand, fran­ çais, anglais. Concrètem ent, le clie n t et l'account dialoguent et, en fonc­ tion, l'account "briefe" le client, c'est-à-dire qu'il réunit toutes

Lucien Czuga, concepteur-rédacteur (Comed) “J'ai été un des premiers concepteurs-rédacteurs sur le marché, il y a 22 ans et une des premières choses qu'on m'ait dites, c'était que personne ne lisait les bodycopies des annonces! C'est évidemment sous-estimer l'intérêt du consom­ mateur. Un bon visuel ne vaut rien sans un bon headline ou sans bon texte (et vice versa). Mon cheminement en tant que concepteur-rédacteur est un peu comparable à celui de mon activité de scénariste de bandes dessinées (NDLR: Lucien Czuga est le scénariste de “De Superjhemp"): j'écris d'abord le texte, l'image associée germe dans mon esprit, j'en fais part au dessinateur (Roger Leiner). Chez Comed, nous analysons chacun de notre côté très sérieusement te briefing du client. Suite à quoi nous organisons un brainstorm auquel participent le directeur artistique et souvent le consultant en communication et/ou d'autres créatifs. Là, les idées sont affinées jusqu'à ce qu'on ait développé ensemble les grandes lignes du concept qui sortira finalement en campagne (annonces, affiches, spots, direct marketing...). Les spots radios sont bien sûr uniquement de mon ressort, puisqu'il n'y a pas de côté visuel. Au Grand-Duché, un concepteur-rédacteur doit être tri-, voire multilingue, et maîtriser ces langues réellement, pas approximativement. Personnellement, je peux écrire des textes en luxembourgeois, allemand, français, anglais et italien. La publicité luxembourgeoise communique en français, la langue des décideurs, parfois en allemand et en anglais. Mais pour les campagnes 'grand public', si l'on s'accorde à dire que les Luxembourgeois sont francophiles, ils n ’en sont pas moins germanophones. Il en résulte que les annonces grand public sont souvent en partie en luxembourgeois (le headline) et en partie en français (le body). Le Grand-Duché est probablement le seul pays au monde où cela se passe ainsi. A la radio et à la télévision, logiquement, les spots sont en luxem­ bourgeois, sauf pour des radios frontalières. L'inspiration vient de mon expérience et de ma curiosité par rapport à tout ce qui m'entoure: l'actualité, la télévision, la lecture, le cinéma, mes voyages, et bien sûr ce qui se fait en publicité un peu partout. Je lis dans les 5 langues que je maîtrise et je m'intéresse à toutes les cultures. La pub s'inspire de tout. Surtout de l ’air du temps! Toutes les idées sont dans l'air. Encore faut-il être capable de les saisir et de les formuler d'une manière intéressante. Il n'y a pas assez de concepteurs-rédacteurs valables sur le marché (voir le témoignage de Will Kreutz, p 065) et les jeunes qui ont du talent trouveront là un métier d'avenir. Pour devenir concepteur-rédacteur, il faut à mon avis 10% de travail acharné et 90% de talent, de vocation. Comme pour les écrivains. J'ai d'abord été journaliste pendant quelques années. Je ne vois vraiment pas ce qui pourrait prédestiner quelqu'un à ce métier, si ce n'est l'envie, et l'esprit créatif. Ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir, à partir d'une idée, d'un concept, d'un simple mot, penser 'latéralement'. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il faut avoir une très grande culture générale, ne pas être un spécialiste mais un généraliste qui sera capable d'éplucher l'idée, le concept, un mot pour enfin trouver son idée finale. De travailler un jour sur une brochure médicale, un autre sur la campagne d'un nouveau modèle de voiture ou d'un produit ban­ caire. On ne peut pas tout savoir, mais il faut savoir se documenter. Le plus difficile, et ce que nous recherchons, c'est de faire passer des concepts très complexes avec des messages très simples, le moins de mots possible. Le respect de l'intelligence du consommateur est une règle d 'or mais, au Luxembourg, il faut en plus tenir compte de la sensibilité des médias à certains mes­ sages. On n'y acceptera pas toujours des publicités qui ne poseraient pas de problème dans un autre pays. Je pense plus particulièrement à nos cam­ pagnes de lutte contre le Sida qui sont régulièrement censurées par les médias du groupe Saint Paul. C'est frustrant, mais cela fait aussi partie de nos contraintes bien luxembourgeoises ■

058 Dossier

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Vos coups de pub m anquent de punch ? Nous allons leur donner du muscle ! Les grands c h a m p io n s de boxe sont avant to u t de vrais s tr a tè g e s . De m ê m e , en c o m m u n i c a t io n , il y a ceux qui m a rq u e n t le u r coup et ceux qui le m a nq u en t. Si vous voulez re d o n n e r du souFFle à votre enseigne, il vous Faut non s e u l e m e n t p la c e r le bon coup au bon m o m e n t, m a is en co re avec la Frappe n éc e s s a ire .

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Dossier

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-» les inform ations nécessaires pour pouvoir débuter les réflexions stratégiques, qui vont se faire au niveau de la cellule marketing. La F/P/C (Fédération des Professionnels de la Communication qui propose, sur ww w.fpc.lu/m etiers.php, une liste exhaustive des métiers de la publi­ cité et de la comm unication) note que l'account et le client "étudient le produit, définissent l'im age à développer auprès du public, éva­ luent le budget". Ensuite, l'account "réunit le maximum d'inform ations concer­ nant le produit, son circuit de dis­ tribution, la clientèle, la concurren­ ce, le marché. Il s'inform e sur la culture de l'entreprise (...) et sur les actions p u b licita ire s anté-

solutions proposées (la stratégie pour positionner le produit), est présenté au client et discuté avec lui (cible visée, promesse faite au consomm ateur, axe et thèm es publicitaires, teneur du message, budget, une cam pagne ou un m ailing,...), rem anié lors du debriefing avec le client, puis accepté. La réflexion stratégique peut être accompagnée d'une stratégie média dans une phase initiale, qui sera souvent revue en fonction de la cible définie ou du concept éla­ boré. Intervient alors le m edia planner, qui élabore un m ix médias cohérent pour atteindre la cible: il s'agit de sélectionner et de combiner au mieux dans le tem ps les m édias (affichage, presse, radio, TV, cinéma, Internet) et sup­

Q U E S T IO N D E M A R K E T IN G

ports selon leur diffusion, leurs performances en term es d'audien­ ce et leur nature. Il connaît donc les audiences, les cibles, la place des concurrents de l'annonceur dans les différents médias et sup­ ports, ainsi que les form ats qui y sont proposés, et réfléchit aux effets que l'on pourrait obtenir en fonction de certaines com binai­ sons. Le media planner travaille en duo avec l'a ch ete u r d'esp a ce s publicitaires, ou “m edia buyer" qui met en œuvre le plan média, c'e stà-dire qu'il négocie auprès des supports les meilleurs tarifs (voir à ce sujet l'a rticle "P u b licité : le Luxem bourg p e tit p o u c e t!", paperJam novembre 2001, p .112). Il prend contact avec les supports sélectionnés et achète les espa- -é

T É M O I G N A G E

Ghislain Giraudet, directeur artistique Sur cette base, les "marke­ ters" réalisent des études pour "déterm iner les m eilleurs argu­ ments publicitaires e t les meilleurs supports à utiliser, en tenant com pte du public e t des caracté­ ristiques du marché". En pratique, cela équivaut à élaborer des études quantitatives ou qualita­ tives telles qu'analyses de mar­ ché, tests de notoriété, attentes de la cible, ... Après concertation des départements commercial et mar­ keting, une stratégie de com m uni­ cation est élaborée et un "brie­ fing", docum ent qui reprend la problém atique, l'o b je c tif et les

(Inter Com m unication) "J'ai fait mes armes en tant que graphiste dans une agence messine pendant 6 ans. J 'y ai gravi les échelons pour arriver au niveau de directeur artistique. Le marché de Metz est 'provincial', je voulais voir autre chose. Luxembourg est une capitale, on a l'occasion de faire de grandes campagnes 'professionnelles'. Je me suis présenté chez Inter Communication, et il y a eu tout de suite un bon feeling. L'avantage de ce métier, c 'est la diversité. Chaque fois, il faut créer, trouver de nou­ velles idées. On voit de nouvelles têtes, c'est très vivant. Ce que j'aime avant tout, c'est créer et mettre la main à la pâte. Driver le studio graphique, je le fais aussi. Je leur donne des conseils, ils m ’en donnent en retour. Je suis très proche des gra­ phistes. J'essaie de leur donner envie de fournir le meilleur d'eux-mêmes, c'est un vrai travail d'équipe. Pour les concepts anti-conformistes, le client peut émettre quelques réticences. Pour la campagne Electrolux- Zanussi (voir Histiore de la Pub, page 128), il a fallu convaincre le client que l'axe proposé était le meilleur. A sa sortie le succès fût immédiat. Le public a même pensé que c 'était une campagne internationale. Je me mets à la place des clients: leur image est importante, ils préfèrent généra­ lement une approche conventionnelle. Bien que le V paraître semble important au Luxembourg, au niveau de la publicité, le client a peur d'avoir une image trop avant-gardiste, trop dérangeante et, au final, le messaQe est souvent soft, consensuel. Or pour sortir du jç lot, il faut être précurseur. Le principal dans mon métier, c'est d'avoir des idées, -• un regard. Il faut se remettre en question, s ‘ouvrir aux autres, voir ce qui se fait au-delà de 50 km alentour ! Dialoguer avec des photographes, des musiciens, s'intéresser à la publicité internationale, écouter, * « — i regarder un peu partout, la télévision comme le ciné­ o ma. C'est notre matière pour travailler. Ainsi on pro­ pose des choses nouvelles.

V 060 Dossier

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La publicité est un métier très à part. On devance rarement les courants artistiques. Nous ne sommes pas des artistes! La pub, c'est de la création, mais qui s'inscrit dans la société. Une sorte de baromètre qui analyse l'air du temps. Un créatif de pub est quel­ qu'un qui puise dans ce qui l'entoure. L'artiste fait quelque chose de plus personnel. Nous, nous devons être compris par les gens et les clients". ■


-è ces publicitaires en veillant à o b ten ir non seulem ent les meilleurs prix - il faut toujours gar­ der à l'œil le budget alloué! - mais aussi les meilleurs emplacem ents (quatrième de couverture, panora­ mique, à l'intérieur d'un dossier thém atique lié au produit d o n t il assure la prom otion,...).

C R É A T IF S E N L IG N E ! Revenons au briefing travaillé par l'account, les marketers et le client. Celui-ci passe m aintenant aux créatifs. Au niveau du concept, un directeur artistique ( le "D.A. ") travaille généralem ent en team avec un concepteur-rédacteur (le "copy"). Ils d é ve lo pp e n t des concepts qui consistent à élaborer un message au niveau textuel et visuel répondant au besoin du client déterm iné précisém ent par les "stratèges". Le "team" intègre donc la problém atique du client, se l'approprie et la traduit en term es p e rcu ta n ts... Le D.A. s'o c c u p e plutôt du niveau visuel, le copy du textuel. Dans un bon concept, il doit y avoir une synergie entre les deux: le message textuel doit être supporté par l'im age... et être rapi-

dement compréhensible pour le public. Une série de dessins (le "layout") transposant selon diffé­ rentes voies le concept est propo­ sée au client, qui choisit un de ces chemins... et pas toujours le plus créatif, soupireront certains. Une fois le choix du client effectué entre en jeu le graphiste, qui va mettre en page le concept, réaliser l'im age qui tra d u it le m ieux le co n ce pt du "team ". Nouvelle présentation au client, nouvelles modifications s'ensuivent. A ce moment, les "metteurs au net" des projets graphiques, dorénavant appelés les "infogra­ phistes■" (on ne peut décidément plus contourner l'inform atique... voir à ce sujet le BTS “Opérateurmédias" abordé à la p. 065), qui

préparent la production des fichiers publicitaires pour l'im - -pression, étape qui se faisait encore il y a quelques années, com m e en informe Camille Groff, "non en interne dans l'agence, mais directem ent chez les experts externes, les 'photograveurs'". Où s'arrête(nt) le(s) métier(s) d ‘(info)graphiste(s)? Pour certains, com m e Mikado Advertising, l'infographiste remplit une fonction de production, sans que le volet créatif n'intervienne plus. Pour d'autres, il n'y a pas de séparation entre le travail créatif du graphiste et la production de l'infographiste. On peut pinailler... la publicité n'est pas une science exacte, et la bagarre sur les termes n'aurait d ’ailleurs pas de sens. ■

Thierry Wunsch, conseiller m arketing (Orbite Comm unication) - Q u e p ré fé re z -v o u s dans v o tre m étier?

"Etre en contact avec différents secteurs d'activité, ce que je ne pourrais pas faire si je travaillais pour le compte d'un annonceur qui agit dans un domaine bien précis. Ce qui me plait également, c 'est de pouvoir bien cerner un problème de marketing et de communication en étroite relation avec le client et l'account et de fournir un apport en amont à la recherche d ’une solution adéquate en publicité". - En quoi c o n s is te v o tre travail au sein de l’a g e n c e en c o m ­ m u n ica tio n ?

"Mon apport essentiel est de vérifier, voire de corriger la stratégie marketing du client en réalisant des recherches et des analyses. Il s ’agit ensuite de traduire la stratégie marketing en une stratégie de communication intégrée. Un concept créatif est ensuite éla­ boré. Au cours de la réalisation concrète de ce concept créatif, il y a tendance à s ’impliquer tellement dans le projet, q u ’il y a un risque de perdre le recul nécessaire par rapport au briefing initial. Je me charge à ce moment de vérifier le concept créatif retenu par rapport au briefing marketing initial et de rectifier d ’éven­ tuelles erreurs”. -

Q u 'e n te n d e z -v o u s p a r "co m m u n ic a tio n in tég ré e " ?

"Aujourd’hui on, utilise de moins en moins les termes d ' above (les médias de masse) et de below (le B-to-C, le B-to-B, les dif­ férentes actions de promotion). Maintenant, on parle plutôt de communication intégrée qui, de toute façon, inclut aussi bien l ’above que le below". -

Q uel e s t v o tre e m p lo i du te m p s ?

“En ce moment, une grande partie de mon temps de travail est consacrée à la construction de la communication intégrée d ’un client du secteur brassicole. Je dois donc cerner son objectif marketing et aboutir à une stratégie de communication adaptée à ce marché spécifique. Cette stratégie inclut entre autres les stra­ tégies créative et média". -

Quelles sont les qualités requises pour e xercer votre fonction?

"Etre à l'écoute du marché, s'intéresser à toutes les innovations. Mon métier me permet d ’être à la fois concerné et impliqué, mais d ’un autre côté je veille à garder le recul nécessaire". ■

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Dossier 061


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Se former aux métiers de la pub au Luxembourg

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TEXTE OLIVIA AREND PHOTO FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Se form er aux m étiers de la pub au Luxembourg... vraiment pas facile! Dans un pays qui n'a pas d'université, pas la peine de chercher des form ations spécialisées dédiées à la publicité. En plus, ce n'est pas le to u t de parler de diplôme, tout le monde vous le dira: un bout de papier atte­ stant de compétences plus ou moins théoriques n'impressionnera pas grand monde. Camille Groff, président de la MarkCom et directeur général de Mikado Advertising, explique ce problème : "Tous les métiers en agence sont assez pointus et, comm e c'est le cas p o u r beaucoup d'autres métiers, on ne pe u t plus se perm ettre de form er les gens. On veut des gens tout de suite opérationnels, ce qui signifie q u ’ils ont une expérience en agence. Personne ne

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donne donc la chance aux gens qui sortent de l'é co ­ le d 'acquérir cette expérience, c'e st un peu un cer­ cle vicieux ".

RO ULER SA BOSSE L'absence d'expérience ne doit pas constituer un frein pour les passionnés de pub. L'année dernière par exemple, Camille Groff estime qu'une dizaine de stagiaires sont passés en stage pour chaque métier de la publicité représentés chez Mikado: "Les jeunes peuvent voir, pendant 2 à 6 semaines, ce qui se passe en agence, apprendre à connaître les dif­ férents métiers, et cela nous perm et de nous créer en quelque sorte un p o o l de recrutement, qui -¥


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< -é regroupe des gens que l'o n connaît, qui nous connaissent, que l'o n sait évaluer e t qui ont déjà acquis un peu d'expérience. La difficulté, c'est qu'on est souvent pris p a r le temps. Or, lorsqu'on prend des stagiaires, il faut s'en o ccu p er avec sérieux". Acquérir une expérience de base grâce aux sta­ ges, mais aussi une expérience to u t court à l'étran­ ger, passage quasi obligé pour les études et/ou le début dans la vie professionnelle (voir le témoignage de Will Kreutz, page 069), est valable pour tous les métiers de la pub. Ce bagage sem ble d'ailleurs de plus en plus vital pour la crédibilité de l'agence, puisque l'annonceur a lui-mêm e ses propres spécia­ listes en marketing et com m unication, et sait beau­ coup mieux qu'auparavant ce qu'il veut (et veut sou­ vent cela au plus bas prix). Gare donc à ce que le fossé ne se creuse entre l'expertise des uns et celle des autres!

teur chez Comed, à la page 058). Si le travail est Q intéressant, les copys que l'o n va chercher à l'étran- SLL ger vont travailler p o u r le Luxem bourg... mais pas ici. On n'a pas suffisamm ent de travail intéressant et im portant p o u r justifier leur venue. Ce que ces gens cxj cherchent, c'e st le challenge. Résoudre quelque p p chose. Si vous avez la possibilité de travailler sur les — . magnifiques spots AGF, vous n'allez pas travailler à p rla campagne de pub d'une société d'assurances L- iiuxem bourgeoise". Les talents, luxem bourgeois comm e étrangers, fuyeraient-ils le Grand-Duché comme la peste, préférant s'installer dans des m ar­ chés plus excitants? Will Kreutz n'en est pas aussi sûr: "Beaucoup finissent toujours p a r revenir ici... c'est plus confortable. Mais ce n'est jamais bon p o u r un créatif de s'installer dans le confort".

DU TALENT!

Comment acquérir un savoir et un savoir-faire dans les métiers de la publicité (puisque le talent, ça ne s'apprend pas)? Les stages, les expériences à l'étranger, c'e st une chose... le BTS "Opérateurmédias", lancé à la rentrée de septembre 2001, en serait-il une autre? C'est dans le bulletin de juillet de l'AM IL (Association des M aîtres-lm prim eurs du Grand-Duché de Luxembourg) que l'on trouve la description de ce nouveau diplôm e luxembourgeois bac+2: “L'opérateur-médias est une nouvelle profes­ sion issue de la fusion des métiers de typographe et de reprographe. La form ation se fera sur base d'un contrat de form ation pratique en entreprise à con­ clure avec une im prim erie légalement établie. Elle se fera d'une p a rt au Lycée Technique des Arts et Métiers (LTAM) et d'autre p a rt à l'entreprise, et elle est sanctionnée p a r un Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Sa durée est de 22 mois". Un groupe de travail com posé de membres de l'AMIL, de la Fédération des Artisans, des enseig­ nants des métiers du livre et du Ministère de la Culture, de l'Enseignem ent Supérieur et de la Recherche a initié le BTS grâce à des réflexions qui ont débuté début 2000. Il s'agit d'une form ation en alternance, soit un enseignement pratique en salle de classe couplé à une form ation pratique elle aussi, mais en entreprise. Le BTS est accessible aux détenteurs d'un diplôm e de technicien de l'enseig­ nement secondaire ou d'un diplôme de fin d'études secondaires, ou secondaires techniques, et se déroule en partenariat avec une école suisse, mais aussi de grandes et petites imprimeries nationales. Le but est que les élèves, 14 pour cette première promotion, soient à même de maîtriser les outils grâce auxquels ils pourront préparer les fichiers à l'impression. Yvan Klein, régent de la classe du BTS, estime que cette form ation est une "remise à jo u r p o u r les m étiers du pré-presse. Le BTS remplace la formation classique de Maître Im prim eur en pré­ presse du Lycée Technique du Centre. Pour ce diplôme-là, 2002 est t'avant-dernière prom otion. Il s'agit d'une form ation traditionnelle où les gens ne touchent pas à l'ordinateur. Les imprimeurs devaient jusqu'alors aller à l'étranger p o u r trouver des gens de m étier formés à l'inform atique. Grâce au BTS, le Luxembourg est désormais pourvu d'une formation de ce type". ->

Les form ations "artistiques" que l’on propose dans les lycées ou dans les écoles techniques luxembourgeoises ne suffisent pas pour vraiment se lancer dans la publicité (il faut entre autres maîtriser les outils informatiques), à m oins qu'on ait beaucoup de talent - Camille Groff estime d'ailleurs qu' "il y a des gens talentueux qui sortent du lycée et sont capables de fournir directem ent un travail m agnifi­ que en agence... cela dépend de la personne". Le talent ne concerne pas que les créatifs purs. Ainsi, ce qui a toujours primé pour Will Kreutz, “com ­ m unicator” chez Will Kreutz & Friends, c'est "la p e r­ sonnalité, l'ouverture d'esprit, outre l'expérience. Plus que tout, l'im portant c'e st surtout le talent que je pouvais déceler et pousser, développer, quel q u ’il soit, purem ent créatif, organisationnel. Si le media planner, le copy, le a rt director, le créatif, /'infogra­ phiste, tous à leur niveau, so n t créatifs, on sort des trucs sensationnels... et pas besoin d'aller copier chez le voisin! Si, en plus, le consultant a saisi ce que le client avait com m e objectif, ça devient spectacu­ laire!" Prenons l'exem ple du m edia planner, souvent présenté com m e un stratège, et dont on occulte un peu la dimension "créative". Will Kreutz estime qu' "on n'a pas besoin de beaucoup de temps p o u r com prendre ce q u 'il se passe au niveau des médias luxembourgeois, c'e st un paysage relativement clair. Savoir com m ent utiliser ces m édias de manière créative, c 'e st autre chose. Pour être capable de cela (créer des form ats très spéciaux p o u r les annon­ ces dans la presse, loin des colonnes traditionnel­ les, ...), il y a un passage obligé p a r les grandes cen­ trales d'achat, les grosses structures". Au Luxembourg, il sem ble très difficile à Will Kreutz de pouvoir trouver un copy publicitaire: "Ici, nous avons des rédacteurs, pas beaucoup de réels copy- concepteurs avec un feeling du marché. On est obligé d'aller à l'étranger p o u r trouver des gens q u i ont des com pétences dans des domaines précis. On trouve peu de rédacteurs multilingues issus du marché local, q u i o n t une connaissance de la cultu­ re luxembourgeoise spécifique e t peuvent entrer dans les matières q u 'o n leur propose de traiter (voir le témoignage de Lucien Czuga, concepteur- rédac-

L E B T S "O P É R A T E U R - M É D IA S "

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Dossier 065


œ < -> Au programme des cours: du traitement d'image pur et dur, avec Photoshop, pour préparer les fichiers au pré-presse, du "Bild Gestaltung" f compréhension de l'im age") pour expliquer aux élèves le choix des couleurs, des techniques, mais aussi du traitement de texte (QuarkXPress, Illustrator), ainsi que des cours généraux en techniques d'impression (com­ ment utiliser un flasheur,...), informatique (mise en place d'un serveur,...), traitem ent de la couleur (pour que les couleurs à l'écran et à l'imprimé soient iden­ tiques), et des langues (français, allemand, anglais, pour être capable de trouver une faute d'orthographe

dans une brochure à imprimer,...). Les élèves sauront transform er des fichiers pour l'écran: pages HTML, docum ents PDF, CD-R om s... “C'est un m étier en soi", ponctue Yvan Klein, avant de continuer: "Nous n'avons pas m is de côté le côté créa tif dans cette formation, pu isq u 'il arrive fréquem m ent que des clients, p o u r des com m andes basiques, ne passent pas p a r les agences de p u b licité et fassent appel directem ent à l'imprimeur, com m e c'e st le cas p o u r les cartes de visite. Il faut donc pouvoir répondre à une demande plus orientée vers la création, m êm e si ce ne sera jam ais du même niveau que celui d'une agence de pub". ->

Cam ille Groff, président de la MarkCom , directeur général de Mikado Advertising: À chaque m étier son diplôme? “Personnellement, j'a i une formation en sciences éco­ nomiques. Pour l'account, il n'y a pas de formation spécifique. Ce sont des gens qui ont d'office du talent en termes de vente, et qui doivent bien sûr connaître le métier. Je dirais qu 'il faut une expérience de 2 à 5 ans pour avoir les bases et puis maîtriser cette fonction, mais cela dépend aussi des personnes. Ce sont sou­ vent des gens qui ont étudié le marketing, les relations publiques, ou d'autres qui se sont retrouvés dans la publicité alors qu'ils avaient un tout autre background.

066 Dossier

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Pour la cellule marketing, il est clair qu 'il vaut mieux avoir étudié le ... marketing, avec un bac +4-5. Ils ont un niveau universitaire...et ont donc dû quitter le Luxembourg p o u r l'acquérir. Pour ces fonctions (NDLR: chargés d'études,...), la qualification requise est beaucoup plus aisément définissable. Le planning, le buying, ne s'apprennent pas à l'école. Il faut faire son expérience sur le tas. Idéalement, ces personnes o n t une formation orientée marketing, puisqu'on parle de stratégie média, de cible que l'on veut toucher avec les supports. Le m ix media est devenu plus complexe, e t demande une réflexion stratégique. Le directeur artistique et le concepteur-rédacteur devraient avoir au moins une formation universitaire ou supérieure. Par exemple, en Belgique, à Saint-Luc, ils com m encent peut-être avec des études en graphisme, puis choisissent la voix de la direction artistique ou de la conception-rédaction. Quelqu'un qui a étudié les langues p e u t aussi devenir concepteur-rédacteur. De toute façon, il n'existe pas de formation de D.A. ou copy au Luxembourg. On p e u t étudier le graphisme ici, à l'Ecole Technique voire au lycée mais, généralement, les gens qui sortent du lycée n'ont pas assez d'expérience et de connais­ sances du m étier et des outils p o u r pouvoir aller en agence. Le chemin normal serait p lu tô t d'aller dans une haute école p o u r étudier le graphisme (bac+3-4). L'infographiste, chez Mikado, est p lu tô t là p o u r assurer la production... e t il lui faut donc énormément de know-how, qui s ‘apprend plus difficilem ent à l'école. Certains apprennent leur métier chez les imprimeurs, d'autres ont étudié le graphisme mais s'intéressent p lu tô t à la finition, à la production, donc vraiment à l'aspect technique, e t moins à l'aspect créatif. C'est une formation qu'on p e u t faire au Grand-Duché: on fait du graphisme dans l'enseignement secondaire, on trouve la voie de la production plus intéressante, et fait son expérience chez les imprimeurs et on se retrouve en agence". ■


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rose de c l a i r e

i s a d e s i g n gr oup s p e c i a l i z i n g

in graphie expression!


de l'imprimerie, ce qui ne devrait pas déplaire à Will I I I Kreutz, qui juge que la form ation des formateurs au niveau des écoles est "de loin insuffisante e t s'orien­ te à côté de la réalité. Je prêche cela depuis 20 ans! Les professeurs doivent être issus du marché, de la réalité. Ce n'est pas LA solution, mais c'est un des = d éléments déterminants p o u r assurer la qualité. A . Saint-Luc en Belgique, p a r exemple, les professeurs viennent des agences. Pour apprendre les métiers de la communication, il faut des gens qui viennent de l'extérieur!"*

Dossier

-> Voilà pour la description de ce BTS encore bien méconnu. Camille Groff, un rien dubitatif: "// est sûr q u 'il faut énorm ém ent de pratique dans la profession d'infographiste. Ce que l'on voit à l'écran n'est jamais ce qui sort en impression, il y a toujours un décalage. Je ne sais pas si quelqu'un qui ne fait que le BTS a assez de connaissances pratiques p o u r pouvoir vraiment attaquer ie marché tout de suite. Je ne pense pas. S i cette personne a déjà la base de graphism e p a rce q u 'e lle l'a étudiée au Lycée Technique, elle a déjà une certaine expérience avec les outils. Mais je me demande vraiment si en deux ans on p e u t acquérir assez d'expérience pratique p o u r vraiment être opérationnel à 100%, avoir assez de feeling p o u r voir les différences. Dans tous les métiers, c 'e s t pareil: l'expérience, on l'acquiert en exerçant le métier, et il faut donc du temps ". Yvan Klein est photographe, et les autres profes­ seurs du BTS sont quant à eux des professionnels

Ecoles Deux sites web pour retrouver les meilleures écoles liées à la pub... toujours utile, même si un diplôme ne rem­ placera pas l'expérience: - www.surfstation.lu - www.fpc.lu/etablissements.php

W ill Kreutz, communicator, Kreutz & Friends: P etit à p etit, Poiseau fa it son nid "La vieille garde luxembourgeoise des véritables 'pubeurs' est constituée de gens qui ont gravi les échelons tout doucement. Ils ne se sont pas mis à leur com pte et réveillés avec une boîte de 40 per­

sonnes! Aujourd'hui, on se dit qu'on doit gagner beau­ coup d'argent parce qu'on est au Luxembourg et que l'on a un diplôme. C'est trop facile! Il faut revoir ses prétentions à la baisse, être réaliste. Au lieu de cela, les gens qui ne disposent pas de l'expérience néces­ saire se voient refouler et il créent leur petite société. Comme dans tous les métiers, il ne faut pas sauter les étapes, il faut chercher les expériences, parfaire ses connaissances. Et peut-être avoir la chance de tomber sur quelqu'un qui va déceler chez soi le talent, et le pousser davantage. Sur les autres marchés, à l'étranger, la bagarre est toute autre. Ce n'est pas à l'Ecole de Commerce et de Gestion qu'on devient consultant. A l'étranger, pas mal de filières sont proposées, avec des parcours où on touche à beaucoup de choses: les (nouveaux) médias, les techniques de communication, le marketing, les relations publiques. Vous avez la possibilité d 'y acqué­ rir une excellente base. Diplôme en poche, c'est l'ex­ périence acquise en plusieurs années à différents niveaux qui fait de vous un consultant qui sait gérer un team créatif, préparer un brief, un spécialiste qui maî­ trise plusieurs métiers de la communication, ne seraitce que p o u r être crédible par rapport au client, et qui est capable de choisir son team, comme un chef d 'o r­ chestre, p o u r parvenir à une harmonie. Ma formation initiale est celle de graphiste - designer. J'a i été patron d ’une agence qui a grandi, j'a i pu apprendre pas mal de choses, parce que j ’avais le temps d'apprendre. J'étais crédible à deux niveaux : p a r rapport au client, parce que je savais de quoi je parlais, et par rapport à mes employés, parce que j'étais le plus fervent défenseur de leurs travaux". *

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Dossier 069


'Top Topical: une opportunité à saisir... avec des pincettes -> Un événem ent, u ne publicité dédiée... le point sur cette p ratiq u e TEXTE BOB HOCHMUTH (ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ D 'ADVANTAGE)

070 Dossier

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œ < Avènem ent au trône du nou­ veau G ra n d -D u c; naissance d'un e princesse belge; départ du Tour de France ou parution du calendrier de la saison de fo o t­ ball au Luxe m b o u rg ; Schueberfouer: il existe un tas d'événem ents uniques ou récur­ rents qui sont autant d ’o p p o rtu ­ nités pour les annonceurs de développer une com m unication o rigina le en phase avec leur marque ou leur produit.

Q U 'E S T - C E Q U 'U N T O P T O P IC A L ? Dans le jargon publicitaire, on appelle Top Topical to u te action de com m unication qui, au tra ­ vers d ’un m édia donné, détourne le retentissem ent d ’un événe­ m ent de portée locale, nationale ou internationale au pro fit d ’une com m unication partisane, géné­ ralem ent à des fins publicitaires. Le plus so u ve n t, un Top T opical est l’o c c a s io n d ’ une com m unication de m arque p lu ­ tô t que de produit. Cela s ’ex­ p liq u e n o ta m m e n t par le fa it q u ’un événem ent est davantage source de sentim ents et de ren­ fo rce m e n t de valeurs é tablies que de qualités précises pouvant être associées à un pro d u it spé­ cifiq u e . Et, c ’est bien connu, sentim ents et valeurs sont les facteurs clés capables de faire évoluer positivem ent la notoriété d ’une marque. P our être c o m p le t, il est essentiel de bien distin g u er les différents événem ents su sce p ­ tib le s d ’être détournés au pro fit d ’ une c o m m u n ic a tio n Top Topical: - les évé n em e n ts to ta le m e n t im p ré v is ib le s (décès, fa illite , résultats sp o rtifs vraim ent inat­ tendus, ...). Ce typ e d ’événe­ m ents é ta n t le p lu s so u ve n t associé à de m auvaises nou­ velles, il n ’est pas aisé d ’y asso­ cier un Top Topical, sauf dans le cas des faillites, pour faire de la publicité com parative; - les événem ents à caractère rare et unique (avènem ent au trône, naissance royale, m atch de l’équipe nationale de fo o tba ll, ...). A proprem ent parler, c ’est uniquem ent pour la co m m u n ica ­ tion publicitaire élaborée à partir de la c a té g o rie p ré cé d e n te

d ’événem ents et de celle-ci que le term e Top Topical devrait être d ’application; - les événem ents prévisibles et récurrents (Noël, Saint-Valentin, Pâques, S chueberfouer, ...). Relativement sim ilaires d ’année en année, ces événements per­ d e n t une partie de leur cô té exceptionnel qui perm et au Top Topical d ’avoir cet im pact p a rti­ culier. On ne peut toutefois les exclure com plètem ent de notre propos. Q uoi q u ’il en so it, le Top Topical a com m e caractéristique principale d ’être particulièrem ent bref, et cela quelle que soit sa nature. En effet, il n’a de portée réelle que tant que l’événement sur lequel il se base exerce une certaine influence sur l’im aginai­ re collectif. Il n’est pas difficile de co m p re n d re que plus le Top Topical colle à l’événement, plus son im pact a des chances d ’être im portant. Nous verrons que cet aspect constitue un frein réel au développem ent de ce type de com m unication.

POURQUOI U T IL IS E R L E T O P T O P IC A L ? La principa le fo rce du Top T opical réside pro b a b le m en t dans sa capacité à surprendre le consom m ateur et à accréditer la m arque de l’an n on ce u r d ’ un véritable capital sym pathie. Par le biais d ’une co m m unication non conventionnelle et en phase avec les ém otions suscitées par l’événement, le Top Topical n’est plus to u t à fait une publicité aux yeux du consom m ateur. Au co n tra ire , c ’est un clin d ’œil sym p a th iq u e qui su scite une certaine adhésion à la marque. Le phénom ène du Top Topical, à condition d ’être bien réalisé, est presque ré d u ctib le à un sim ple syllogism e: le consom ­ m ateur s ’intéresse à to u t ce qui to u che à l’événem ent, le Top Topical est en rapport avec l’évé­ nement, donc le consom m ateur s ’intéresse au Top Topical. D’une manière plus conven­ tionnelle par rapport aux théo- ->

E X E M P L E

Un exemple international de Top Topical Le premier avril est to u ­ jours l’occasion de canulars en tous genres. S ’il existe des gags par­ ticulièrem ent drôles, il faut reconnaître que le poisson collé dans le dos ne fait plus rire per­ sonne... ju sq u ’à ce que Euro RSCG United, une agence belge de publi­ cité, revoit le concept pour son annonceur "Saupiquet" , une célèbre marque de thon en conserve. Voilà une illustration d ’un Top Topical réussi... mais particulièrement cher puisqu’il ne dure q u ’une journée. ■

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Dossier 071


-è ries de la publicité, la force du Top Topical peut aussi s ’expli[ quer de la m anière suivante. Face à l’inform ation et à la publiPÖ cité, le consom m ateur dispose r , , d ’une attention sélective jouant le rôle d'un filtre qui contrôle la L r quantité et la nature de l’inform a­ tion reçue. Lors d ’un événement rare, voire unique, ce tte attention est ciblée sur celui-ci et sur tout ce qui s ’y rapporte. De là, en quelque sorte, le Top Topical profite de ce que le consom m a­ teur est ouvert pour lui adresser un message auquel il ne serait pas réceptif en d ’autres circons­ tances. En conclusion, si le message développé dans le Top Topical est p e rcu ta n t et, su rto u t, en phase avec l’événem ent, l’an­ nonceur verra sa m arque accré­ d ité e d ’un c a p ita l sym pa th ie im portant. Le Top Topical est donc un véritable outil dans les mains de l’annonceur désireux d ’accroître la n o torié té de sa marque.

un événem ent, aussi fo rt et aussi populaire soit-il, n ’est pas fo rcé ­ m ent en adéquation avec les valeurs d ’une m arque, ni une m arque forcém ent en adéqua­ tion avec les valeurs de l’évé- ->

p ro fit de sa m arque. D’ une manière générale, le danger de ce tte c o m m u n ica tio n réside dans l'éventuelle inadéquation entre le produit, la m arque ou le message et le contexte. En effet,

E X E M P L E S

Deux exem ples luxembourgeois de Top Topical La Schueberfouer reste un des événements Sellueberfo

incontournables à Luxembourg. Rassemblement popu­ laire, fête à laquelle sont

jypt

rattachées la bonne humeur et la conviviali­ té, Triumph voulait asso­ cier ses produits à cette ambiance et adopter un ton hum oristique pour

/

l'événement. Au travers d ’une série de 3 affiches

LE R EVER S D E L A M É D A IL L E

Top Topical, l’agence Advantage a su

De Jang as nët klann

répondre à la demande

Le prem ier risque lié à la co m ­ m unication Top Topical est de v o u lo ir fo rc e r l’é vénem ent au

Le Top Topical, c’est comme la consom­ mation d’alcool, il vaut mieux ne pas en abuser 072 Dossier

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de l'annonceur.

Dans ce même esprit de clin d ’œil, Triumph a

D’ Saison fanUt un lÈLfM Hi/M M

voulu saluer le dém arra­

n mmm i' ü! il'Hi

ge de la saison de fo o t­ ball au Luxembourg. Pour cela, Advantage a choisi de proposer une

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version "Triumph" des m aillots des différentes équipes en présence.«

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-> nement. Ainsi, on voit mal un d istribu te u r d ’alcool ou un fa b ri­ cant de tabac saluer la naissan­ ce d ’une princesse. Cela signifie q u ’un Top Topical est bien un s ty le de c o m m u n ic a tio n qui in flu e n ce la n o to rié té de la marque, mais aussi que ce gain de notoriété n ’est pas fo rcé ­ m ent positif pour la marque. Le se co n d risq u e du Top Topical est lié à son e m place­ m ent dans un m édia donné. D’abord, signalons que to u s les supports ne sont pas adaptés pour une com m unication de ce type. Seuls les m édias capables de coller à l’actualité peuvent héberger un Top Topical. Il n’est donc pas question d ’utiliser un m ensuel. Et, m êm e dans un quotidien, le Top Topical aura intérêt à être inséré directem ent à cô té de l’article consacré à l’événem ent ou dans le dossier spécial qui lui est consacré. Q u'on ne s ’y trom p e pas, si l’em placem ent n’est pas ju d i­ cieusem ent choisi, il y a un d an­ ger réel de voir son Top Topical noyé dans des in fo rm a tio n s sans rapport avec l’événem ent sur lequel il porte. Sorti de son contexte, le Top Topical perd énorm ém ent de son efficacité. Le dernier risque, de loin le plus grand, est d ’engager des m oyens tro p im p o rta n ts par rapport au résultat que l’on peut raisonnablem ent escom pter. En effet, le Top Topical est, le plus souvent, un "one-shot" utilisé pour une très brève durée. Cela im plique que les co û ts de pro­ duction élevés ne peuvent être am ortis par une longue répéti­ tio n dans les d iffé re n ts s u p ­ ports. Le prix est d ’autant plus lourd que, à ces co û ts de pro­ duction élevés, il faut encore a jo u te r les é ve n tu e ls c o û ts d ’une insertion avec e m place­ m ent préférentiel. Étant donné la petite taille du m arché lu xe m b o u rg eo is et le fa ib le n o m bre de c o n ta c ts potentiels pour un Top Topical co m p te tenu de sa durée, l’an­ nonceur doit réfléchir à deux fo is avant d ’ in ve stir dans ce type de publicité.

bien reconnaître que les m édias lu xe m b o u rg eo is ne fo n t pas grand-chose pour encourager ce typ e de publicité. Là où certains m édias belges vont ju sq u ’à pro­ poser un abattem ent tarifaire de 2 5 % (voire 50% ) p o u r to u te annonce en rapport avec l’actua­ lité, les m édias luxem bourgeois se cantonnent derrière un refus catégorique de toute dim inution. Ce refus est d ’autant plus regret­ table que les deux parties ont à y gagner. En effet, une bonne pro­ m otion de la part des m édias en faveur du Top Topical attire de n o m breux annonceurs et, en retour, les recettes publicitaires augm entent pour les supports médias. Ainsi, à l’occasion de la nais­ sance de la princesse belge, le 25 octobre 2001, Alain Tancré, le

patron de la régie Rossel, régie [ } publicitaire du Soir et de Sud S L Presse en Belgique, avait toutes les raisons de se réjouir de l'e xiste nce des p u b licité s Top c Topical. Bien que l’événem ent se soit déroulé à la fin du mois, les annonces qui y furent liées ont p représenté près de 10 % des rece tte s p u b licita ire s pour la to ta lité du mois d'octobre. M oralité: le Top Topical, c'est com m e la consom m ation d 'a l­ cool, il vaut mieux ne pas en abuser, d ’autant plus qu 'il coûte généralem ent cher et q u ’on n’est pas toujours sûr q u ’il tienne la route. Une chose est certaine, un p etit coup de pouce des médias luxem bourgeois est la condition sine qua non pour espérer voir progresser ce type de com m uni­ cation publicitaire. ■

Là où certains médias belges vont jusqu’à proposer un abattement tarifaire pour toute annonce en rapport avec l’actualité, les médias luxembourgeois se cantonnent derrière un refus catégorique de toute diminution

De plus, contrairem ent à ce r­ tains de nos pays voisins, il faut paperJam 03.2002

Dossier 075



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faire

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-> C'est en g é n é ra l p ar la publicité qu'une en tre­ prise s'ouvre vers l'extérieur. T ém oignages sur q u e lq u es stra té g ies en m atière de com m unica­ tion, vues du côté des annonceurs eux-m êm es TEXTE JE A N -M IC H EL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

La plupart des médias - exception faite des orga­ nes de services publics - vivent essentiellement de la publicité ou du sponsoring. Presse écrite, quotidien­ ne ou périodique; radios ou télés: les supports ne manquent pas. De l'autre côté du miroir, les annon­ ceurs, ceux qui payent pour être vus, peuvent aussi encore profiter du cinéma, des panneaux d'affichage, des "folders" distribués dans les boîtes aux lettres... Là encore, les possibilités ne m anquent pas. Pour l'année 2000, selon les chiffres publiés par Publinvest, plus de 80 millions d'Euro ont été investis au Luxembourg sur l'ensem ble des cinq médias que sont, par ordre d'im portance, la presse écrite, la radio, la télévision, l’affichage et le cinéma. Ce qui représente un investissement moyen de 183 Euro par habitant, et place le Grand-Duché dans une honnête moyenne, un peu devant l'Italie (125 Euro), la France (153 Euro) ou la Belgique (175 Euro); mais derrière l'Allemagne (238 Euro), la Grande-Bretagne (254 Euro) ou la Suisse (396 Euro). Le tout à des années lumière d'une "hyper-société de consom m ation" telle que les Etats-Unis (512 Euro). "La com m unication contribue à la réussite et p e r­ met, p o u r le m oins indirectem ent, d'am éliorer la visi­ bilité de l'Entreprise" tente de résumer Olivier Mores, Attaché à la direction de l'Entreprise des P&T, en charge des relations extérieures. Une vison com ­ plétée par celle d 'E ric Hieronim us, D irecteur M arketing de la Brasserie Nationale (Bofferding): "on ne com m unique pas su r la notoriété, mais plus sur l'i­ mage. Communiquer, c'e st raconter quelque chose, faire partager sa vie". Difficile de viser un autre objec­ tif lorsqu’on a, com m e Bofferding, une notoriété de 98% au Luxembourg, avec notam m ent 1.200 enseig­ nes accrochées aux frontons des cafés. "Un étranger q u i passe deux jo u rs au Luxem bourg ne pe u t pas au m oins une fois ne pas avoir vu notre marque ou notre lo g o ...“

APPRO CHES OPPOSÉES

toumables au Luxembourg: une présence ancestra­ le et une large visibilité qui pourrait presque les dispenser de trop se m ontrer... C'est aussi un peu le cas pour Bram, grand magasin de vêtements, qui joue le rôle de locom otive du centre commercial City Concorde à Bertrange, même si son histoire remon­ te à un peu moins longtemps. "Je pense que si nous arrêtions de faire de la publicité pendant une année complète, nos ventes ne baisseraient pas nécessai­ rem ent ose Georges Geiben, Gérant de Bram. Mais je ne tenterai jam ais l'expérience ! Il est im pératif de tout entreprendre afin de rester dans la mémoire des gens. Si quelqu'un pense vêtement, il faut -»

“Il faut savoir sortir du lot, se faire remarquer, étonner’’ ERIC HIERONIMUS [BOFFERDING]

L'Entreprise des P&T et Bofferding partagent tou­ tes deux la même caractéristique d'être plutôt inconpaperJam 03.2002

Dossier 077


CO < k p -> qu'il pense Bram. Ca coûte beaucoup de se faire de faire jo u e r des synergies entre les différents servi­ H , oublier et encore plus de chercher à se rattraper". ces que nous proposons. Par exemple, com m ander T . Les difficultés que rencontrent aujourd'hui des un service via Internet e t se le faire livrer p a r la Poste. entreprises pour développer leur communication Mais il ne faut pas perdre de vue que chaque client WPG sont multiples. D'abord, la multiplication des sup-a des besoins particuliers do n t il faut essayer de tenir 15 y ports qui rend de plus en plus délicat un choix pourcom pte de manière aussi spécifique que possible. i 1 se faire voir. Encore qu'en matière de télé et deToute la difficulté consiste à concilier ces deux extrê­ g ^ - ' radio, le Luxembourg présente un profil atypique aum es", r e g a r c j de n'im porte quel autre pays, com pte tenu de la prédominance du m édia RTL. P R IM E À L A F ID É L IT É On peut ensuite noter une concurrence de plus en plus accrue à tous les niveaux de l'activité écono­ Cette façon de voir ne constitue pas nécessaire­ mique, qui fait qu'au fil des ans, rares sont les crém ent une ten da n ce généralisée, puisque M. ■ neaux qui sont restés entre les mains d'un seul Hieronimus, lui, croit plus au "micro-marketing", acteur. Et, enfin, un changement de mentalité de la com m e auprès des comm unautés étrangères vivant part du consommateur, directement lié aux deux au Luxembourg. D'ailleurs, les campagnes de la premiers éléments facteurs, et qui le rend plus Brasserie Nationale sont déjà déclinées en plusieurs "volatile" dans son comportement. "La clientèle langues étrangères, "mais en restant toujours fidèle n'est plus aussi fidèle qu'elle pouvait l'être à l'é p o ­ au contenu et à la ligne générale". que de nos parents constate M. Geiben. Il faut donc La fidélité... Une notion qui peut tout aussi bien se savoir l'a ttire r e t l'in c ite r à rester. Mais, au retrouver dans la façon de communiquer. A une série Luxembourg, on est dans le cas particulier où beau­ de cam pagnes qui se succèdent sans forcém ent de coup de choses fonctionnent p a r le biais du bouliens forts entre elles, la tendance serait plutôt à une che-à-oreille, du relationnel. Ce q u i ne nous certaine continuité dans ce domaine. empêche pas d'essayer de nous renouveler chaque Ainsi Bofferding a-t-il toujours joué sur une “co r­ année". porate identity" presque immuable, basée sur une Cela implique directement de devoir mettre en couleur verte ultra-présente, et qui se suffit désor­ place une politique de com m unication adaptée, la mais à elle-même pour identifier le produit. La der­ plus ciblée possible, mais qui n'exclut pas, non plus, nière cam pagne le prouve d'ailleurs, puisque le nom d'envisager une approche qui, en apparence, peut même de la bière n'apparaît pas directement. “Il faut lui sembler opposée. "A l'avenir, je crois que nous ainsi savoir so rtir du lot, se faire remarquer, étonner. essaierons aussi de nous orienter davantage vers Etre original, mais toujours en adéquation avec la une 'globalisation' du client, en pratiquant une p o li­ no torié té du p ro d u it" précise M. Hieronimus. tique d ’intégration explique ainsi M. Mores. Il s'agira L'originalité a toutefois ses limites et il n'est pas cer­ tain qu'IM IW eb en ait forcém ent tiré les fruits (en l'occurrence les oranges) lors de sa campagne de lancement d'il y a tout juste un an... Sur un m arché aussi restreint que celui du Luxembourg, la proxim ité est aussi un atout qui peut être décliné sous plusieurs formes. Bofferding, pen­ dant 15 ans, a ainsi joué la convivialité avec sa cam ­ pagne "Sidd gu d de r dong m at Bofferdeng". Sa part de marché a grim pé de 10% à 50% aujourd'hui... Bram, de son côté, a fait poser, en fin d'année dernière, des gens com m e vous et moi pendant tout un mois, pour une cam pagne "Model fir een daag". Ainsi, im possible ou presque de ne pas connaître quelqu'un qui n'ait pas participé à ces campagnes originales... "Et puis les gens aim ent bien quand ils entendent parler des produits qu'eux-mêm es utili­ sent" constate M. Hieronimus.

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“Parfois, on cherche bien trop sophistiqué en m atière de communi­ cation”

GEORGES GEIBEN [BRAM]

078 Dossier

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C O M M U N I Q U E R T O U S A Z IM U T S Pour autant, la publicité ne constitue pas l'unique moyen de com m uniquer pour une entreprise, loin de là. Et les chiffres publiés chaque année sur les piges publicitaires dans les m édias luxembourgeois (voir encadré page 079) ne représentent finalement que la partie "visible" d'un iceberg qui peut parfois être plus important. Ainsi, si les données 2000 de Publinvest indiquent quelque 1 million d'Euro d'investissem ent pour Bram, le m ontant tourne bien plus sûrement autour des 1,5 million, "tout com pris", "soit bien plus que 4% du bu d ge t traditionnellement consacré à ce secteur-là" reconnaît M. Geiben. ->


OLIVIER MORES [P&T] -> Et la différence est certainem ent plus grande encore pour Bofferding, entre les 0,6 million d'Euro d 'in vestisse m e n ts p u b licita ire s référencés pour 2000 et la réalité. Les enseignes et les affichettes dans les débits de boisson ou les comm erces d'ali­ m entation; les plateaux, verres, décapsuleurs aux couleurs de la marque; les sous-bocks ( 6 millions sont im prim és par Bofferding chaque année, et cha­ cun sert en m oyenne trois fo is... et pas uniquement pour la bière); jusqu'aux visites (12.000 par an) de la brasserie: tout est com m unication, y com pris la com m unication... interne dans une entreprise. En tenant informé tous ses employés de sa "vie intime", l'entreprise augmente d'autant les vecteurs de diffu­ sion de l'in fo rm a tio n vers l'extérieur, vers les proches et les amis de ces employés. "On ne peut pas séparer la com m unication en 15 éléments dis­ tincts; to u t est lié " affirme M. Hieronimus. Autres options: des "coups" ponctuels, des parti­ cipations à des événements uniques, des prom oti­ o ns... “Pour savoir si to u t ce que nous entreprenons est efficace, il suffit de regarder la progression du chiffre d'affaires en fin d'année explique M. Geiben. Mais dans de nom breux cas, il est im possible de chiffrer ce que p e u t rapporter telle ou telle opération de com m unication. Il s'a git avant tout de soigner l'i­ mage de marque de la société, e t de toucher la cli­ entèle". Toucher, la clientèle, certes, mais pas non plus pour lui faire avaler n'im porte quoi. Le tem ps du "cli­ ent g ogo" est certainem ent révolu, et c'est à des interlocuteurs de plus en plus pointilleux et connais­ seurs que les sociétés ont souvent affaire. "La sin­ cérité et l ’honnêteté so n t très importantes. Nous, nous ne nous contentons donc pas de mettre en avant nos seuls produits, mais nous agissons aussi avec une certaine éthique, sans surenchère comme d'autres sont tentés de le faire" tém oigne M. Mores. Dans le but de pouvoir viser juste, la qualité de la relation avec l'agence de com m unication est sou­ vent primordiale. Pas question, en règle générale, d'évoquer une relation client/fournisseur entre une entreprise et son agence de comm unication. Tout doit se passer dans la plus parfaite harmonie, avec un souci d'échange et de proximité. "Il est impossi­ ble de détailler le pourcentage de contribution de notre p a rt e t de celle de l'agence explique M. Hieronimus. Il s'a g it d'une collaboration franche et honnête, basée sur la confiance et la connaissance

Dossier

“La sincérité et l’honnêteté sont très importantes”

réciproque. La valeur ajoutée d'une agence vient bien sûr de l'aspect technique et graphique, mais aussi et surtout du facteur humain de création et de suivi. Certains, dans les métiers de la publicité, o nt tendance à devenir un peu fonctionnaires. Cela ne pe u t donner que de mauvaises campagnes". La qualité d'une campagne se mesure avant tout à la façon dont elle aura touché et interpellé le consomm ateur final. De l'annonce purement infor­ mative à un concept plus "décalé", tous les coups sont dans la nature. "Mais il faut avouer que, par­ fois, on cherche bien trop sophistiqué en matière de comm unication note M. Geiben. Il faut avant tout penser à créer la publicité p o u r les gens, les clients, afin qu'ils puissent s'identifier à ce qu'ils voient. Souvent, ce sont les opérations les moins coûteuses qui sont les meilleures! La cle f de tout, c 'est d'avoir des idées... " Mais le m ot de la fin, ce sera quand même pour replacer le produit dans une position centrale, qui devrait toujours être la sienne: “C 'est essentielle­ m ent dans la qualité du pro d u it que nous investis­ sons. Car m ieux vaudra toujours un excellent p ro ­ duit avec un mauvais marketing que le contraire" conclut M. Hieronimus. ■

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I F F R E S

Le Top 10 des annonceurs au Luxembourg (données en milliers d'Euro) 1.

Cactus

2.

Société Européenne de

2.198

Com m unication

2.164

3.

Mobilux

1.230

4.

Autosdiffusion Losch

1.221

5.

P&T

1.181

6.

Banque et Caisse d'Epargne de l’Etat

1.144

7.

Bram

1.051

8.

Dexia BIL

837

9.

BGL

797

10. Toyota

750

Source: Luxembourg Media Key Facts 2001 (IP Luxembourg)

Ces chiffres concernent les investissement bruts réalisés en 2000 dans les "5 m édias“ (presse, radio, cinéma, télé et affichage), et “pigés" par l'Institut ILReS. ■

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Questionnaires Pub et Média -> Voici u n e sélection des rép o n ses des en trep rises à notre q u estio n n aire en ligne. SÉLECTION DES RÉPONSES VINCENT RUCK i ' : ; I :, . PATRICK MULLER (BLITZ)

B IZ A R T nom: bizart s.à r.l URL: www.bizart.lu Direction: Raoul Thiil Effectif: 8 D ate de fondation: 1993 Votre agence et son travail... La griffe de Bizart est le produit de quelques cracks passionnés par la com m unication dans le print et le web. Si Bizart se démarque, c ’est grâce au talent et à l’ingéniosité de ses créatifs. Quels sont les principaux sec­ teurs d ’activité de votre clientè­ le? Et quelle est l’im portance de la clientèle de la grande région et du marché international? Notre clientèle vient de to u s les horizons : du secteur financier, in stitu tio nn e l, so cio cu ltu re l, industriel, mais aussi de l’archi­ tecture, de l’art, ... Nos interlocu­ teurs trouvent chez Bizart une approche diffé re n te qui se concrétise par des com pétences créatrices et com m unicatives, elle s ’inscrit dans le dialogue sans détour et la flexibilité d ’une struc­ ture légère opérant dans le print et le web. Notre enjeu est de surprendre client et cible. Si, dans le print, nous travaillons essentiellement pour des clients basés au G rand-Duché, le web quant à lui est de plus en plus sol­ licité par des clients étrangers. S’il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Do not disturb

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De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Je ne pense pas que la situation au Luxembourg soit différente de celle de nos pays voisins. Nous assistons à une explosion des moyens de com m unication. Pour ne citer que quelques chiffres: 80% des Allem ands captent plus de 30 chaînes, par câble ou satel­ lite. Au Luxem bourg, plus de 160.000 personnes utilisent régu­ lièrement l’Internet... Mais cette prolifération des médias ne va pas bouleverser la vie des consom ­ mateurs. Par contre, devant une telle m ultiplication et diversifica­ tion des médias, nous autres, édi­ teurs et publicitaires, som m es obligés de faire preuve de plus de créativité et... d ’humour.

Récession économ ique, faillites et licenciem ents en 2001. Est-ce q u ’un clim at économ ique défavoOrable, com m e nous l’avons connu au deuxièm e sem estre 2001, influence les attentes que les clients exprim ent par rapport à leur com munication? En ce qui concerne le débat éco­ nom ique, je préfère le laisser aux vrais spécialistes. Le second sem estre a marqué les in d ivid u s, et la p u b licité est contrainte de réagir à différents niveaux: culturel, social et éthique. Je pense que 2001 a mis fin à un langage publicitaire typiquem ent "nineties". L’hum our noir va laisser place à un langage "boy scout" et l’individualism e se verra remplacé par une espèce de "marshmallow collectif". L ’étroitesse du marché, la rareté des m arques luxem bour-

.

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œ < geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Le marché n'est étroit que dans les lim ites de notre créativité... La rareté des m arques luxem ­ bourgeoises offre justem ent un merveilleux potentiel et un chal­ lenge à relever : créer de nou­ veaux labels !...

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Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? "Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la p re ­ mière, q u i d ’ailleurs est inconnue", belle phrase de Giraud que je co p ie to u t sp é cia le m e n t pour paperJam du Petit Robert... A m éditer... Le pla g ia t (quizz-show , Big Brother & Co) est inhérent à la nature humaine et aux contraintes que l’individu subit au quotidien, c ’est le fruit d ’une maigre récolte, le bannir serait utopique, le tolérer, notre fru s tra tio n quotidien n e . L’innovation quant à elle est sou­ vent le fruit du hasard, d ’un co m ­ p o rte m e n t m arginal ou d ’une approche différente et de beau­ coup de travail; elle ressource, elle enrichit et c ’est sans doute dans la créativité que l’hom m e se sin­ gularise et se grandit.

teurs les plus divers, et souvent cette expérience a été acquise dans de grandes agences inter­ nationales. Actuellem ent, nous n'avons pas de clients de la Grande Région ni de clients inter­ nationaux, mais des clie n ts luxem bourgeois pour lesquels nous réalisons des campagnes au Grand-Duché, dans la Grande Région et au niveau international.

C O M E D S .Ä . nom :C o m e d s.a. URL : ww w.com ed.lu Direction -.Carlo Dickes Effectif:17 D ate de fondation: 1978 Clients principaux:Banque Générale, Brasserie Bofferding, Clement, C our des Com ptes Européenne, Entreprise des P&T, Fondation C ontre le Cancer, H ôtel Hilton, Leaseplan, Le Chesnoy, Le Jeudi, Luxem bourgCongrès, M inistère de la Prom otion Féminine, M inistère de la Santé, M on d o rf Domaine Thermal, Nissan Belgium , Pizza Hut, PriceW aterhouseCoopers, Q uick Ham burger Restaurants, Robin, Sécurité Routière, Space Vérandas. rem pli par.C ario Dickes, Directeur

Définissez votre agence Pour Comed, la publicité s'écrit avec un grand C. C comm e con­ seil. Mais aussi comm unication. Ou encore confiance, concept, créativité... Au profit du C princi­ pal: le client! Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'im por­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du marché interna­ tional? Notre agence a des clients dans la plupart des secteurs d'activité et ces clients sont souvent leader dans leur domaine. De plus, nos colla b o ra te u rs possèdent une longue expérience dans les sec­

S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Question stupide. Et si on vous demandait lequel de vos enfants vous préférez, que répondriezvous? Mais comm e vous nous proposez de publier une de nos créations, nous vous envoyons une des dernières. Q uestion d 'actu a lité , car sinon elles se valent. De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxembourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Re-Télé, re-Radio, re-Magazine; Stop! Arrêtez le massacre! Le marché des médias est saturé. Mais les trafiquants d'influence et de fric ne l’entendent pas de cette oreille. C'est pourquoi nous con tin ue ro n s à voir surgir (et disparaître) des magazines thé­ matiques ou des radios et des télés locales (ou très ciblées), dont la seule raison d'être est de rafler une part du gâteau publici-

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taire (ou de profiler leurs protago­ nistes et / ou leurs produits). Ceci dit, la télé est le seul maillon man­ quant dans la chaîne de l'Empire du Wort et Sylvio Zim m ersconi ne lâchera pas prise avant d'avoir eu satisfaction. Ou vouliez-vous tout sim plement savoir qui de La Voix ou du Q uotidien va survivre? Dans ce cas, je vous répéterais que les deux vont survivre. La Voix, parce que le Wort est capa­ ble de financer indéfinim ent un journal qui n'en est pas un et Le Q uotidien, parce que c 'e s t le digne héritier d'un quotidien bien établi, qui qualitativem ent appor­ te un réel mieux par rapport à son prédécesseur. Et puis, avec tous nos im migrés de langue latine et tous les frontaliers belges ou français, le marché est là. [...]

exclusive qu'une agence peut apporter à son client par rapport à ses concurrents.

CO NCEPT FACTO RY nom: Concept Factory s.a. URL: www.conceptfactory.lu Direction: Pol Goetzinger, Daniel Eischen Effectif: 12 Création: 1995 Principaux clients: BCEE, Tango TV, Armée, Circuit Foil, M ACH

A ccédez a tous les ava n ta ge s!

Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? Il n'y a q u 'à voir le nombre de bonzes en état de lévitation ces derniers tem ps pour constater que le plagiat existe. Quant à savoir qui a plagié qui, c'e st autre chose. Il arrive aussi que des idées soient dans le vent, ou qu'un événement im portant (ou un film à grand spectacle) ait influencé les créa tifs qui se retrouvent com m e par hasard avec des concepts qui se res­ semblent. Mais nous bannissons de toutes nos forces le plagiat, car la création est l'essence même de la Pub. La plus value

.....

Définissez votre agence C oncept Factory est une agence de conseil en co m m u n ica tio n cross-m édias, spécialisée dans l'in té g ra tio n des nouveaux m édias dans le conseil stratégi­ que. Analyse de fonctionnem ent, analyse de po sitio n ne m e n t, stratégie m arketing, création gra­ phique, réalisation d 'o u tils de com m unication print, audio-visu­ els, nouveaux-m édias ou services annexes, C o n ce p t Factory est une agence Full Service qui met la priorité sur la créativité et l'in ­ novation dans ses approches. Quels sont les principaux sec­ teurs d 'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'im por­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du m arché interna­ tional? Les clients de Concept Factory couvrent tous les segments de m arché: banques, ad m in istra ti­ ons, ministères, services cultu­ rels, entreprises industrielles, télécom s, retail, ... La clientèle est surtout nationale, mais l'agence tra ite égalem ent deux clients européens et un client internatio­ nal. S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Cam pagne Zebra. De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Certains médias naîtront, d'autres quitteront le marché. Les médias qui s ’adapteront aux demandes croissantes du p ublic en faveur d'un journalism e professionnel et critique profiteront d 'un e meilleu­ re acceptation que les feuillets "publi-reportage". La libéralisati­ on des radios et des télévisions sera très favorable au développe­ m ent du marché client et fournis­ seur. Récession économ ique, failli­ tes et licenciements en 2001. Est-ce qu'un clim at économ i­ que défavorable, com m e nous l'avons connu au deuxièm e sem estre 2001, influence les attentes que les clients expri­ m ent par rapport à leur com ­ munication?

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Nous n'avons à ce jour pas res­ senti de changem ent fondam en­ tal dans les attentes et prévisions de nos clients suite aux évoluti­ ons économ iques. Le désir de réaliser une com m unication de qualité, ciblée et interactive reste la préoccupation principale de nos clients. L 'étroitesse du m arché, la rareté des m arques luxem bour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Tout marché est influencé par sa taille et sa capacité à générer un retour sur investissements, surt­ out dans le dom aine de la co m ­ m unication. Le m arché luxem ­ bourgeois n'échappe pas à cette règle. La "création grand-ducale" n ’a rien à envier aux créations internationales, si ce n ’est parfois de devoir être "passe-partout" et de générer une acceptation m axi­ m ale au niveau du public cible. Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? Pas de comm entaire!

M I L L E N IU M Nom: millenium s. a. URL: www. m illenium, lu Direction: Claude Moes, A dm inistrateur Délégué Effectif: 9 D a te de fondation: 1999 Clients principaux: Cham bre de Commerce, Euroscript, Hertz Lease, Luxcontrol, Tango, Tele2, Valorlux. Questionnaire rem pli par: M ichaël Soldi, D irecteur Associé

Définissez votre agence M illenium s ’est donné com m e ob je ctif principal de "valoriser au m aximum les p ro d u its e t services de ses clients". Quels sont les principaux sec­ teu rs d 'activité de votre cli­ entèle? T é lé co m m u n ica tio n m obile et fixe, Institutionnel, Services B -toB, Im m obilier, Leasing, Applications m ultilingues

S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... La prochaine! De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxembourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? L’évolution du secteur des médias est actuellement intéres­ sante car elle tém oigne d ’une volonté d ’o ffrir au public des alternatives correspondant davantage à la réalité de la diver­ sité du tissu sociologique luxem­ bourgeois. Nous pour-rions dire que le marché des médias se place dans la perspective d ’une offre culturelle com pétitive natio­ nale. Il conviendra d ’observer si ces nouveaux m édias auront l’at­ traction suffisante pour détourner le public des médias étrangers. Au-delà de cet aspect, il reste à évaluer ju s q u ’à quel point les annonceurs pourront et voudront d iversifier leur investissem ent publicitaire. Sur ce point, le rôle des agences en m atière de m édias sera de plus en plus im portant et complexifié. Nous verrons si des études médias suf­ fisam m ent o b je ctive s nous apporterons un socle de référen­ ces exploitables. Enfin, nous pou­

vons égalem ent co n state r en audiovisuel une mise en synergie de médias divers qui tendent à réaliser le rêve de la “télé à tout faire” ; mais pour l’instant... pas toute seule. [...] L 'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxembour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Nous ne pensons pas pouvoir éternellem ent nous cacher der­ rière de faux alibis; la création est, bien évidemm ent, soumise aux contraintes économ iques et culturelles. Mais la "créativité" peut com penser le m anque de moyens financiers. La force, l'o ­ riginalité et l’humour d ’un m es­ sage peuvent également être un m oyen de s o rtir du "bien p e n san t“ publicitaire. La vérité est sans doute au milieu. Les moyens financiers ne garantis­ sent pas une bonne création, mais la création ne peut pas se passer de moyens. Au-delà de l’aspect purem ent financier, il faut également du tem ps pour élaborer une co m ­ m un ica tio n de qualité, et les tem ps de "mise en action" sont souvent si courts q u ’ils ne per­ m ettent pas toujours un travail paperJam 03.2002

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aussi en p ro fo n d e u r que l'on ' J pourrait le souhaiter. C ’est peut > être là que les m oyens financiers seraient utiles.

O R B IT E C O M M U N IC A T IO N Nom: ORBITE COMMUNICATION S.A. URL: www.orbite.lu Direction: Jean Schintgen Effectif: 27 Date de fondation:1982 Clients principaux: Brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch, CFL, Hyundai, ONT, P&T, Voyages Weber rempli par: Jean Schintgen, Directeur

Définissez votre agence! Orbite C om m unication est une agence jeune (96,3% de l'équipe a moins de 50 ans) et riche d 'e x ­ périence (20 ans). Le rêve de chacun, non? Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre clien­ tèle? Et quelle est l'im portance de la clientèle de la grande

région et du m arché interna­ tional? T élé co m m u n ica tio n s, E ditions, D istrib u tion , Tourism e, Transport, Autom obile, Banque, Energie, A d m in is tra tio n s pu b liq u es. L 'im p o rta n c e est assez réduite. Nous aim ons nous occuper de nos clients locaux en leur assurant notre p a rfa ite connaissance du marché. Ce qui nous perm et d'ailleurs d 'a p p o r­ ter un conseil efficace aux filiales étrangères soucieuses des spé­ cificités luxem bourgeoises. Par contre, nous apprécions de tra ­ vailler sur des cam pagnes nous perm ettant de représenter nos annonceurs à l'étranger. S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce se ra it... En l'absence de critères o b je ctifs et m esurables, d ifficile de se pro­ noncer. Cependant, la création que nous préférons n 'e st pas encore publique, alors chuttt! De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en m édias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? La création de nouveaux su p ­ ports m ontre clairem ent que la

com m unication est un secteur qui est toujours en plein déve­ lo p p e m e n t au G ran d -D u ch é. Leur apparition est bienvenue et perm ettra de m ieux cib le r ce r­ taines cibles à l'avenir. Il faudra encore voir si tous pourront bien se d é ve lo p p e r d ans une conjoncture économ ique assez difficile pour le m om ent. R écession éco n o m iq u e, faillites et licenciem en ts en 2001. E st-ce qu'un clim at é c o ­ nom ique défavorable, com m e nous l'avons connu au d euxiè­ m e sem estre 2001, influence les attentes que les clients exprim ent par rapport à leur com m unication? Il est évident que nos clients, e u x-m ê m e s a cte u rs é c o n o ­ miques, prennent en considéra­ tion ce t aspect de la co n jo n ctu ­ re. Nous le ressentons à plu­ sieurs égards: - d 'u n e part, dans la nature mêm e de leur dem ande, car s'ils ch o is is s e n t de co n tin u e r à investir en matière de co m m u n i­ cation, c'e st q u 'ils ont co nscien­ ce que leur public est to u jo urs à l'écoute, mais différem m ent. - d 'a u tre part, dans leurs exi­ gences en m atière d'in vestisse ­ m en ts où les n é g o cia tio n s s'avèrent de plus en plus d iffi­ ciles. L 'é tro ite s s e du m arch é, la ra re té des m arques luxem ­ b o u rg eo is e s, e s t-c e q ue la "c ré atio n g ra n d -d u c a le " souffre de ces spécifications nationales? Non, une idée n 'a pas besoin d 'u n grand p u b lic p o u r être géniale. Ce d o n t la "création gra n d -d uca le " souffre, c 'e s t plu­ tô t des faibles m oyens objectifs do n t elle dispose pour être effi­ ca ce et m esurable, c a r les annonceurs g ra nd-ducaux n 'a t­ tribu e n t que très peu de budget aux études de marché, aux pré­ tests et post-tests. Le plagiat, technique de com ­ m unication tolérée ou à ban­ nir? Du latin “plagium : vente d 'e s­ claves appartenant à un autre", ce qui prouve bien q u 'o n ne pe u t l'a p p e le r “ te ch n iq u e de co m m u n ica tio n ” ! A bannir, bien sûr.

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Nom: A c t 2 s.a. URL: www.act2.lu Direction: A rnaud Mouriam é Effectif: 6 D ate de fondation: 1990 rem pli par: A rnaud Mouriamé, Directeur

Définissez votre agence! A ct 2 propose une réponse a dap­ tée et personnalisée à to u te demande relative à la com m uni­ cation Quels sont les principaux s ec­ teurs d'activité de votre clientè­ le? Finance, Inform atique, Com m er­ ce, R estauration, Particulier, Prestataires de service, Artiste. De nouveaux quotidiens, de nouvelles télé s , Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Plus de m édias veut dire plus de concurrence, donc plus d'innova­ tions et plus de créativité (par exemple Planet RTL et Tango TV). Par contre, pas plus de budget d isp o n ib le p o u r a lim e nte r ces nouveaux m édias et pas plus d'audience vu la taille du pays Récession économ ique, faillites et licenciem en ts en 2001. Est-ce qu'un clim at éco ­ nomique défavorable, com m e nous l'avons connu au deuxiè­ m e sem estre 2001, influence les a tten tes que les clients exprim ent par rapport à leur com munication? Les clients veulent avoir plus de c o n trô le su r les projets. Glissement vers d'autres types de com m unication plus directe pour toucher de manière plus effi­ cace la cible. L'étroitesse du marché, la rare­ té des m arques lu x e m b o u r­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Oui, car peu de budgets sont suf­ fisants pour développer des ca m ­ pagnes de typ e international et utiliser les m oyens de com m uni­ cations efficacem ent.

AD REM Nom: ad rem Direction: M arc Kalmus Effectif: 7 Date de fondation: 1996 Clients principaux: sociétés de services, banques, institutions, rem pli par: Marc Kalmus, direc­ teur

Définissez votre agence! Aller droit à l'esssentiel, pour comm uniquer de façon la plus directe, ne privilégiant aucun vecteur particulier. Nous optons pour les stratégies les plus perfomantes pour atteindre les objec­ tifs de nos clients. Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'im por­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du marché inter­ national? Pour le m om ent nous travaillons principalement pour des produits "immatériels" (services, image de marque, positionnem ent). Pour nous, les frontières du Luxem bourg ne nous lim itent pas. Nos collaborateurs com m u­ niquent en 8 langues européen­ nes différentes: nous sommes européens par vocation. Notre marché se trouve en Europe.

S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Faire un choix serait injuste visà-vis de toutes les autres. De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxembourg est un pays riche en médias. Q uelle est votre prévision pour le développem ent du s ecteur des médias au Luxembourg? Pour le moment, il y a vraiment tro p de m édias au Luxembourg. Nous conseillons à nos clients de bien discerner avant de se lancer dans des campagnes. Nous insistons sur les techniques de com m unica­ tion directe pour lesquelles nous voyons un avenir certain. Récession économique, failli­ tes et licenciements en 2001. Est-ce qu'un climat économ i­ que d éfavorable, com m e nous l'avons connu au deu­ xième semestre 2001, influ­ ence les attentes que les cli­ ents expriment par rapport à leur communication? Les clients tiennent depuis to u ­ jours com pte de l'évolution du clim at économique. Parfois, ça va dans un sens, parfois dans l'autre. Ce n'est pas toujours le même sens pour tous. L 'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxem­ bourgeoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Notre m arché est européen, même si, par la force des cho-

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ACT 2

Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à ban­ nir? A bannir !


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ses, nous privilégions actuellement la Grande Région. Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? Comme il est difficile de trouver du nouveau sous le soleil, c'est une question difficile. Il faudrait laisser la réponse aux consom ­ mateurs. Ils sont suffisam m ent adultes pour voir dans le plagiat manifeste une absence de créati­ vité, de force dans le positionne­ ment et d'éthique dans l'im age de marque. Les médias pourraient prévoir une rubrique avec les plus "beaux" plagiats, com m e le font différents supports de la professi­ on.

ADVANTAGE Nom: Advantage Com munication Partners Direction: Alain lerace + Bob Hochmuth Effectif:26 D ate de fondation: PEP (1979) Avanti (1989), Fusion = 2001 Clients principaux: P&T, Raiff­ eisen, Editus, CE, Seat, Skoda, Soteg, Auchan, Step Stone Rempli par: Bob Hochmuth, Gérant

Définissez votre agence! “O ne-stop-shop" en m arketingcomm unication. Solutions spécifi­ ques ou sur mesure suivant les objectifs marché des clients. Quels sont les principaux sec­ teurs d 'activité de votre cli­

entèle? Et quelle est l'im por­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du m arché interna­ tional? Les Télécoms, la finance et surt­ out la distribution générale et spécialisée. Pour le com m erce, la Grande Région est évidem m ent intéressante (la zone de chalandise ne s'arrête pas aux frontières administratives). S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Il y en a trop et nous ne voulons pas faire de jaloux! De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Vive l'aide à la presse! Il n 'y a ni un vrai besoin, ni un potentiel commercial pour tant de q u o tid i­ ens. En dehors de program m es TV du genre “de nos clochers" ou "demain je dénonce m on voisin", quelle offre innovante peut-on proposer en plus des 35 chaînes existantes dans le câble? En Radio, par contre, il y a du poten­ tiel pour plusieurs stations m usi­ cales bien form atées en plus d'une station généraliste et une socio-culturelle. Récession économ ique, failli­ tes et licenciements en 2001. Est-ce qu'un climat économ i­ que défavorable, com m e nous l'avons connu au d eu xièm e sem estre 2001, influence les attentes que les clients expri-

Advantage

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m ent par rapport à leur com ­ munication? Les attentes des annonceurs ont com m encé à changer bien avant le second sem estre 2001. Seulem ent, de nom breux acteurs n'ont pas voulu voir l'évi­ dence. Le Luxem bourg étant p rincipalem ent un m arché de "distribution" et non de "produc­ tion", les besoins s'orientent sui­ vant les aléas de la consom m ati­ on. L'é tro ite s se du m arché, la ra re té des m arques luxem ­ bourgeoises, e s t-c e que la "création grand-ducale" souf­ fre de ces spécifications natio­ nales? Les marques nationales n'étant pas nombreuses et le marché du c o rp o ra te étroit, les quelques b udgets à valeur ajoutée "créati­ ve" se font rares et fortem ent concurrencés. D'où une frustrati­ on certaine de la part des "créa­ tifs". Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à ban­ nir? Rien ne se crée, rien ne se perd! Dans un m onde globalisé, l'idée 100% o riginale se fa it rare. Néanmoins un plagiat 1/1 est toujours à condamner.

A R C H I G R A P H IE Nom: Archigraphie URL: www.archigraphie.lu D irection: Felipe Antunes D ate de fondation: mars 2000 Clients principaux: architectes, prom oteurs im m obiliers rem pli par: Felipe Antunes, associé-gérant

Définissez votre agence! A rch ig ra p h ie est sp écialisée dans la visualisation architectu­ rale en 3d, Nous fournissons des im ages de synthèse de qua­ lité photo-réaliste en haute réso­ lution. Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'im por­ ta n c e de la clientèle de la grande région et du marché international?


Les secteurs d 'a ctivité de notre c li­ entèle sont l'architecture et le bâti­ ment. Les docum ents que nous nécessitons so n t des plans 2d papier ou Cad, ce qui nous perm et de visualiser n 'im p o rte quel projet n'im p o rte où dans le monde. Récession économ ique, faillites et licenciem ents en 2001. Est-ce qu'un clim at économ ique d éfa ­ vorable, com m e nous l'avons connu au deuxièm e sem estre 2001, influence les attentes que les clients exprim ent par rapport à leur com m unication? Dans mon dom aine, la visualisati­ on architecturale ne change pas, les a rch ite cte s et p ro m o te urs im m obiliers renoncent peu t-ê tre plus fa cile m e n t aux im ages de synthèse. L'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxem bourgeoises, est-ce que la “création grandducale" souffre de ces spécifi­ cations nationales? Le “m ade in Luxem bourg" ne co n ­ vainc pas vraim ent le consom m a­ teur. Cela n'exprim e pas o bliga­ toirem ent un m anque de confiance dans la q u a lité “ m ade in L u x e m b o u rg " , p lu tô t une in d if­ férence face aux produits de toute sorte. Le plagiat, technique de co m ­ munication tolérée ou à bannir? Je crois que c 'e s t plu tô t au co n ­ som m ateur de juger si le plagiat e st vraim e n t un problèm e. Cependant, c e tte te ch n iq u e de c o m m u n ic a tio n ne p e u t être tolérée.

AudioVision dispose du plus grand parc de location de matériel audiovisuel. A l'occasion d'événe­ m ents publicitaires, de lance­ ments de nouveaux produits, de foires ou d 'expositions, AudioVision intervient en tant que prestataire pour le compte des agences de communication, en exécutant leurs projets audiovi­ suels (location de projecteurs toutes puissances, d'écrans plas­ ma, de systèmes de rétro-projec­ tion holographique, de caméras, de systèmes de congrès et de tra­ d uction sim ultanée, de murs d'im ages). La fonction d'AudioVision consiste surtout à concevoir, en collaboration étroite avec l'agence et son client, un événement audiovisuel qui mar­ quera de par son originalité et son ingéniosité technique. Souvent, AudioVision co n ço it et réalise également le contenu prom otion­ nel : production et post-produc­ tion de films d'entrepise, de pré­ sentations Power Point, gravage de DVD et offre ainsi des solutions audiovisuelles complètes, de la conception à l'exécution. AudioVision est le partenaire exclusif des cinémas du groupe Utopia SA pour la projection digi­ tale. En outre, AudioVision est en étroite relation avec le monde de la publicité et des médias, en tant que conseiller et distributeur de matériel audiovisuel professionnel tels que projecteurs, caméras, écrans etc (Sony Broadcast & Professional, Fujitsu, Sachtler, AMX, HoloPro, Philips CSI) et de salles de m ontage film /vidéo (AVID, Digidesign).

Binsfeld

A U D IO V IS IO N Nom: AudioVision Luxem bourg Direction: M arc Schum acher Effectif: 11 D ate de fondation: 1996 Clients principaux: agences de comm unication, banques, m ultina­ tionales, cinémas, foires, ... rem pli par: Marianne Schumacher, Adm in. e t Finances

Résum ez rapidem ent quels liens votre entreprise entretient avec le monde de la publicité et des médias.

Le ralentissement économique en cours actuellem ent vous touche-t-il? De quelle manière? Les rapports avec les agences et les médias se modifient-ils? Nous avons encaissé plusieurs annulations de grands événements immédiatement après le 11 septembre 2001 (lancement de nouvelles voitures, réceptions à l'ambassade des E.U. ... ), mais l'a ctivité a repris son souffle depuis la mi-janvier.

B IN S F E L D C O M M U N IC A T IO N Nom: binsfeld comm unication URL: www.binsfeld.lu Direction: M. Binsfeld, C.Nesser, C.Sauber, JP Reuland, F. Kaiser Effectif: 25 Date de fondation: 1979 Clients principaux: Sources Rosport, Assurances Le Foyer, Bernard-Massard, Cegedel, VAG, Dupont de Nemours, LCTO,... rem pli par: Marc Binsfeld, Directeur Définissez votre agence! La créativité au service de l'effica­ cité. La qualité au service de la créativité. Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'impor­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du marché interna­ tional?

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Clients dans tous les principaux J secteurs d'activité économ ique et > institutionnels du Luxem bourg. Proportion importante de clients internationaux, dans une moindre -, mesure au niveau de la Grande Région. S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Campagne Rosport: une marque luxembourgeoise avec une com ­ munication pour un Luxembourg d'aujourd'hui (voir la galerie page 125). De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxembourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Une segm entation plus accrue devrait s'installer afin de mieux pouvoir cibler. Pas nécessaire­ ment au niveau des com m un­ autés qui font le Luxembourg, mais plutôt au niveau des styles de vies. Récession économique, faillites et licenciements en 2001. Est-

ce qu'un clim at économ ique défavorable, com me nous l'a­ vons connu au deuxième sem e­ stre 2001, influence les attentes que les clients exprim ent par rapport à leur communication? Une impression de stand-by, de w ait and see. Un certain im m obi­ lisme en attendant les signes de la reprise. L'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxembour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Nous souffrons du rapport frais de production / frais de diffusion et pas uniquement dans le domaine audiovisuel. Ce rapport ne corre­ spond en aucune façon à celui existant dans des pays plus im portants. D'un autre côté, le marché luxembourgeois offre de form idables o p p ortu n ité s pour instaurer des marques. Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? Le plagiat est à bannir! Aucune excuse pour le plagiat délibéré et volontaire.

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B L IT Z N o m : Blitz Agency s.à r i URL: www.blitz.lu E ffe c tif: 4 D a te de fo n d a tio n : 2001 re m p li p a r: Eric Chenal, Directeur com m ercial

Résum ez rapidem ent quels liens votre entreprise entretient avec le monde de la publicité et des médias? Blitz, première agence photogra­ phique à Luxembourg est une jointventure du photographe Patrick M uller et de la maison d'édition m ké (ce qui est déjà une réponse en soi). L'expérience éprouvée du m onde publicitaire et m édiatique des six photographes que nous représentons nous perm et de répondre sp é cifiquem ent aux objectifs de com m unication de nos clients luxem bourgeois et de la grande région, avec un éventail com plet de services de prise de vue (photographies de reportage, de studio, publicitaire, d ’architectu­ re...). En professionnels de l’image, nous intégrons égalem ent dans notre offre globale, un service de traitem ent numérique qui répond aux nouveaux impératifs de la digi­ talisation “galopante". Dans votre activité, quels sont les prochains bouleversem ents (technologiques, modèles éco ­ nom iques, pratiques...) qui approchent? Com m ent com ptezvous pouvoir les affronter? En matière de technologie et de pratiques, la numérisation devient la clé de voûte de nos activités. En effet, les nouvelles évolutions tech­ niques nous perm ettent dés à pré­ sent et pour certaines commandes, de “ ca p ture r” directe m e n t une image digitale. Nous proposons, parallèlement, de plus en plus un traitem ent numérique des prises de vue argentiques. Néanmoins, si la p o stpro d u ctio n des photos doit perm ettre de gagner du tem ps lors de la prise de vue, elle engage de nom breux investissements matéri­ els et humains dans le traitem ent de l’ image (transfert, gestion des couleurs, recadrage, détourage, enregistrem ent...). De nom breux progrès restent encore à faire, pour une parfaite intégration dans la chaîne graphique et une meilleure


maîtrise des coûts. Le partage des fichiers entre photographes, gra­ phistes et im prim eurs gagnerait à être plus "harmonieux"... [...] Le secteur de la communication et des médias est riche en entre­ prises. Pensez-vous que ce foi­ sonnem ent puisse continuer ou son développem ent risque-t-il de se ralentir? La question que nous pouvons nous poser est celle du nombre de sociétés aujourd’hui capables de répondre à l’ensemble des atten­ tes com m u n ica tio n ne lle s des acteurs du tissu économ ique et social luxembourgeois. L’hétérogénéité des besoins est difficile à maîtriser même pour les entreprises qui veulent proposer une ap p ro ch e “ one-stop-shopping”, ce constat doit justifier un “foisonnement de qualité". A cet égard, nous croyons que le besoin d ’images est aussi fonction du nombre de professionnels aguerris capables d ’évangéliser la clientèle au Luxembourg; des clients qui réclameront d ’ailleurs, une am élio­ ration constante de la qualité des images pour se différencier de leurs concurrents dans un environ­ nement com m ercialem ent de plus en plus agressifs. Par contre, le ralentissem ent économ ique devrait provoquer la disparition des sociétés qui ne se p o si­ tionnent pas clairement en offrant des services "sur mesure" au juste prix. En un m ot com m e en cent, le m irage Nouvelle Économ ie (“super! on jette tout et on recom­ mence") a disparu. [...]

BCE Nom: Broadcasting Center Europe URL: ww w.bce.lu Direction: Alain Flammang Effectif: 185 personnes d o n t 16 dans le dom aine de la pro d u ctio n D ate de fondation: 2000 Clients principaux: La Luxembourgeoise, Capri Sonne, Quelle, Transfair Minka, Deloitte & Touche, Perlweiss, M eister Verlag, Kronenzeitung, Swizz M usic TV, chaînes de RTL Group Questionnaire rem pli par: Claudine Mersch, Responsable Production

Résum ez ra p id e m en t quels liens votre entreprise entreti­ ent avec le m onde de la publi­ cité et des médias. Étant actifs dans la production et post-production audiovisuel­ le, nous som m es prestataire de services pour le m onde de la com m unication. Notre activité se situant au niveau réalisation de projets audiovisuels, nous som m es partenaires des agen­ ces de com m unication ; pen­ dant q u ’ils se positionnent plus du côté conceptuel, nous pre­ nons la relève au niveau réalisa­ tion concrète, q u ’il s ’agisse de spots publicitaires, film s institu­ tio n n els, C D -R om s, vidéos in te ra ctive s ou encore de retra n sm ission d ’événem ents en direct ou en différé. [...]

Nom: context s.àr.l; URL: www.context.lu Direction: Olivier Treinen D ate de fondation: 6.5.1996. Clients principaux: M ercedesBenz Luxembourg S.A.; Société des Foires Internationales de Luxembourg; Hotel Parc Belair; Ministère de l'Intérieur; Minsitère de l'Education Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports; M ikado Publicis; Concept Factory rem pli par: Olivier Treinen, Managing D irector

Dans votre activité, quels sont les prochains b ou leverse­ m ents (technologiques, m odèles économ iques, p ra ­ tiqu es...) qui approchent? Com m ent com ptez-vous pou­ voir les affronter? Un prem ier changem ent co n ­ cerne sans doute la banalisation des m oyens de production avec des investissem ents de plus en plus légers pour pouvoir faire des productions de bonne qua­ lité. Ceci a com m e conséquen­ ce que le talent créatif gagnera de l’im portance face à la pure réa lisatio n te ch n iq u e . A ce t effet, nous travaillons avec un pool de réalisateurs free-lance ce qui nous perm et de mieux répondre aux besoins de nos clie n ts et de d ive rsifie r nos créations. Le fu tu r verra aussi se d é ve lo p p e r les m oyens de vidéos interactives, com m e les CD ou DVD. Ceci est particu­ lièrement intéressant pour des sociétés actives dans le busin­ ess to business qui peuvent avoir recours à de nouveaux m oyens de co m m u n ica tio n beaucoup plus ciblés et person­ nalisés. Un autre changem ent concerne l’im portance accrue du HD (Haute Définition) pour la publicité au cinéma. A cet effet, nous avons acquis un Flame qui nous perm et déjà aujourd’hui de faire des réalisations en HD en tem ps réel. [...]

Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? In stitu tio n s, représentations locales de groupes internatio­ naux, agences de publicité

CO NTEXT

Définissez votre agence! La co m m u n ica tio n éta nt une m archandise - par définition non gratuite - elle doit avoir un rende­ m ent : faire vendre. C ontext s.àr.l. refuse l'art pour l'art, et crée et m et en œuvre des con­ ce p ts de com m unication co n ­ crets et in te llig ib le s. C ontext s.àr.l. est une petite agence, ce qui garantit : un contact direct et facile, une fle xib ilité presque indécente, des sociétés partenai­ res de C o n te xt sélectionnées selon leurs com pétences dans le cadre de chaque projet spécifi­ que, une démarche intelligible, sans m ystifica tio n s, des frais a d m in istra tifs m inim aux, des délais très courts

S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... ...la création de context s.àr.l. De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxembourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Je n'en ai pas. Récession économ ique, failli­ tes et licenciements en 2001. Est-ce qu'un climat économ i­ que défavorable, com m e nous l'avons connu au deuxièm e

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sem estre 2001, influence les attentes que les clients expri­ ment par rapport à leur com ­ munication?

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) Les attentes des clients sont très \ simples, et ne changent jamais: ils attendent le maximum. Si le contexte économ ique change, ce n'est que le type de m aximum qui change. L 'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxembour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Lorsqu'à l'achat d'une voiture, vous voulez en adapter le prix en fonction des dim ensions du mar­ ché luxem bourgeois, vous ris­ quez de devoir vous lim iter à la roue de secours. C 'e st cette "adaptation" qui est souvent exi­ gée de la part de la création luxembourgeoise. La créativité, elle, se porte plutôt bien.

CMI Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? Nom: M i creative Copy, Cpasta - basta.com m unica­ tion URL: www.cmi.lu Direction: Céline Velluet D ate de fondation: 1997 Clients principaux: Fortis Luxembourg Assurances, Husky, IBM, Infotechnique, Robeco Bank Belgium... rem pli par: Céline Velluet General Manager

Définissez votre agence! CMi: l'agence préférée de ses cli­ ents. Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'im por­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du m arché inter­ national? Secteurs principaux de notre cli­ entèle: banque, assurances, ser­ vices, industrie. S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Still w orking - Cam pagne CMi

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ELEVEN Nom: eleven URL- www.ebven.lu Direction: François Zepponi Effectif: 15 Date de fondation: mars 2001 Clients principaux: saint-paul Luxembourg, Ministères, sociétés de sen/ices et établissements financiers rempli pan Christophe Fagotto, Responsable développement

Résum ez rapidem ent quels liens votre entreprise entretient avec le monde de la publicité et des médias. Les liens que la société eleven entretient avec le m onde de la publicité et de médias s'articulent autour de trois axes : - une activité de régie: eleven com m ercialise l'ensem ble des espaces publicitaires (bannering, publishing) disponibles sur les sites w o rt.lu, jobsearch.lu, im m onews.lu, autotrade.lu, dnr.lu e tte lecran.lu. La spécificité de eleven dans ce domaine réside dans la capacité à adapter le vecteur de com m unication au concept pro­

posé par l'agence ou l'annonceur. En qualité d 'é d ite u r des sites d o n t elle assure la régie, la société eleven peut proposer à ses clients des solutions de com ­ m unication online qui vont bien au-delà du sim ple bannering, ele­ ven collabore avec les agences conseil et adapte ses sites en fonction des opérations de web m arketing que ces dernières conçoivent pour leurs clients. - une activité de production: créa­ tion de sites Internet, de bases de données, de CD-Rom pour les besoins internes de saint-paul Luxembourg et ceux de clients externes. - une activité de content provider : en mai 2000, le groupe saintpaul s'est doté de la première rédaction online du pays. Une équipe de 7 journalistes, form és aux nouvelles technologies de l'inform ation, produisent 7 jours sur 7 le contenu de www.wort.lu et du contenu spécifique pour 3 acteurs de l'Internet luxem bour­ geois. eleven se charge de pro­ m ouvoir cette com pétence de production d'inform ations auprès des agences de création web et


des entreprises cherchant à facili­ ter leur gestion éditoriale. Dans votre activité, quels sont les prochains bouleversem ents (technologiques, m odèles éco ­ nom iques, p ra tiq u e s ...) qui approchent? C om m ent com p­ tez-vous pouvoir les affronter? Les enjeux pour une société telle que la notre sont m ultiples : - sur le plan technique, l'enjeu réside dans l'a d op tio n de so lu ti­ ons techniques perm ettant une portabilité des contenus produits par notre groupe ou nos clients : agréger l'inform ation, la rendre d is p o n ib le p o u r les te rm in a u x m obiles, e nrichir les contenus pour le haut-débit, autoriser une d iffu s io n c ro ss-m é d ia s; nos choix se portent sur des so lu ti­ ons évolutives et nous offrant une visibilité à 2 / 3 ans. - sur le plan éco n om iq u e , le m odèle gagnant du m étier d 'é d i­ te u r d 'in fo rm a tio n , n 'e s t pas encore apparu. Les organes de presse internationaux ont d 'a il­ leurs to u s co n sid é ra b le m e n t réduit leur voilure sur le web à la fin de l'année 2001. La publicité ne perm et pas de couvrir les investissem ents de production et le g ra n d-public n'est pas encore m ûr pour un accès payant à l'in ­ fo rm a tio n . N ous p o u rsu ivo n s donc les échanges et les co lla b o ­ rations avec les sociétés de notre secteur et veillons les initiatives mises en œuvre à l'international. [...] Le ralentissem ent économ ique en cours a c tu e lle m e n t vous touche-t-il? De quelle manière? Les rapports avec les agences et les médias se modifient-ils? N ous avons d é m a rré notre a c tiv ité c o m m e rcia le en plein ralen tisse m e n t des in ve stisse ­ m ents publicitaires; pour nous, il s'a git donc d 'u n e donnée perm a­ nente de notre environnem ent économ ique. Pour notre part, nous essayons de travailler en bonne intelligence avec l'ensem ble des acteurs de la com m unication et des médias. Nous nous efforçons de récom ­ penser les c lie n ts qui nous accordent leur fidélité lorsque les tem ps sont m oins favorables à notre activité.

EXCEED Nom: Exceed URL: www.exceed.lu Direction: Philippe Worré Effectif: 25 Date de fondation: 1996 Clients principaux: Texaco, fiJti, PanEuroLife, Sources Ftosport, La Grande Région Date de création: 1996 rem pli par. Emmanuel Vivier Consultant Définissez votre agence! Exceed vous conseille pour déve­ lopper votre présence sur Internet grâce à des offres sur mesure Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'impor­ tance de la clientèle de la grande région et du marché internatio­ nal? Exceed propose ses solutions web étendues dans les secteurs publics, financiers, de l'assurance, du commerce et de la distribution. [...] S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... ... le site de la "Banktehere" (www.banklehre.lu) du groupe HypoVereinsbank. La Banklehre souhaitait encourager un public étudiant à effectuer leur stage au sein de la HVB Luxembourg avec une optique de pré-recrutement. Il fallait donc faire véhiculer un aperçu global de la société avec ses multiples services. La solution retenue par Exceed a été l'adopti­ on d'une identité graphique dyna­ mique, renforcée par l'utilisation de la technologie flash pour ses pos­ sibilités d'animation à fort impact visuel. De nouveaux quotidiens, de nou­ velles télés, Luxembourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le dévelop­ pement du secteur des médias au Luxembourg? Au niveau des nouveaux médias, on peut tout de même déplorer que le nombre des connexions à haut débit demeure encore limité, conséquence probable des tarifs élevés par rapport aux pays voi­ sins. Cette situation engendre une limitation technique peu propice au développement des médias online: la production d'une net TV ou de

vidéo en ligne, de rich-m edia, ( j restent encore mission difficile a u 'L L Grand-Duché. Si l'on ajoute à cela S la taille réduite du marché local, on comprend que les investisseurs nécessaires au financement de tel- p p les activités soient en nombre = ; réduit. Dommage quand on sait — que des pays comme la Corée du L-LSud ont aujourd'hui plus de 70% de leur population équipée en accès Internet à haut débit. Il faut cependant noter quelques initiati­ ves isolées qui tentent d'exploiter à i fond les possibilités multimédia du ' web: surfstation.lu par exemple. (...)

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L'étroitesse du marché, la rareté des marques luxembourgeoises, est-ce que la "création grandducale" souffre de ces spécifica­ tions nationales? Il est évident que par sa taille et son orientation bancaire et finan­ cière, le Luxembourg n'est pas un marché comme les autres. La spé­ cificité des entreprises luxembour­ geoises les porte peu en effet à réaliser des projets englobant plu­ sieurs pays. On note aussi une fragmentation des intervenants sur un même compte : il n'est pas rare de devoir collaborer avec une agence de communication et un cabinet de conseil au service d'un même client. Peu de nos concur­ rents luxembourgeois sont à même de proposer une offre de solutions étendues allant du design aux systèmes d'inform ati­ ons en passant par la stratégie marketing, par exemple. La taille limitée du pays n'est certainement pas non plus sans implication sur les difficultés et faillites de plu­ sieurs acteurs du media web. [...]

FORM AT N om : format s.à r.l. URL: www.format.lu D irection: marc wagner E ffe ctif: 23 Date de fondation: 1988 C lients principaux: les exposants à la FIL, les agences de pub, les sociétéset institutions luxembour­ geoises exposant à l'étranger re m p li par. Marc Wagner, Directeur

Définissez votre agence! Tout ce qui tourne autour de l'expaperJam 03.2002

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: position. Expositions les, institutionnelles, Service complet de création, réalisation, vente.

commerciaculturelles... conception, location et

Dans votre activité, quels sont les prochains bouleversements (technologiques, modèles éco­ nom iques, pratiques...) qui approchent? Comm ent com p­ tez-vous pouvoir les affronter? Il y a une tendance vers le stand modulaire personnalisé par l'image digitale grand format. Pour se démarquer et se faire remarquer, le mouvement, l'animation et l'au­ diovisuel contribuent. Histoire de budget. A la FIL, il y a moins d'ex­ posants et m oins de visiteurs paraît-il. Nous affrontons ce phé­ nomène avec notre meilleur con­ seil et la créativité. Nous suivons et appliquons le développement des produits de notre métier. Nous voulons un client gagnant. Nos clients aux salons profes­ sionnels internationaux sont satis­ faits et fidèles, ce qui montre notre compétence en la matière. Quels sont les principaux sec­ teurs d ’activité de votre cli­ entèle? Quelle est l’importance de la clientèle de la grande régi­ on et du marché international? Nos clients proviennent de tous les secteurs... Format fait partie d'un réseau international, 180 professionnels dans 55 pays. Nous savons réaliser des projets sans tenir com pte des distances. Ce qui entraîne des économies de logistique. Parallèlem ent, nous savons réaliser dans notre région (Europe centrale) des demandes qui proviennent de nos partenai­ res lointains. Nous envisageons une expansion de nos activités sur la Grande Région dans un futur proche. Le secteur de la communication et des médias est riche en ent­ reprises. Pensez-vous que ce foisonnement puisse continuer ou son développem ent risque-til de se ralentir? Il y a une sélection naturelle. La com pétence prime. S'il y a trop d'acte u rs pour un marché restreint, il y a un risque que le cli­ ent ne sache plus où s'adresser. Les valeurs sûres sont les acteurs qui ont les meilleurs résultats, qui ont des clients gagnants.

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Le ralentissement économ ique en cours a ctu ellem en t vous touche-t-il? De quelle manière? Les rapports avec les agences et les médias se modifient-ils? Notre secteur est touché pour l'instant. Mais je pense que le marché des expositions se rattra­ pe. Avec des foires et événe­ ments professionnels de courte durée, bien ciblés. Notre offre de services et de produits devient plus étendue, nos relations avec les agences et médias deviennent plus solides, je considère notre relation comm e un partenariat où chacun donne son savoir-faire. Nous somm es acteurs sur un même terrain où chacun opère avec sa compétence. La force n'est pas dans la concurrence mais dans la coopération.

IN T E R A C T Nom: Interact s.a URL: www.interact.lu Direction: Daniel Eischen, Pol Goetzinger Effectif: 12 Création: 2001 Principaux clients: BCEE, Tele2, Fil, Tango, Service des Médias, Armée, Ducroire, Auberges de Jeunesse, Agora, La Baloise

Définissez votre agence! Créé en 1995 en tant que dépar­ tement multimédias de l'agence Concept Factory, Interact est l'a­ gence leader sur le m arché luxembourgeois des développe­ ments new médias online et o ffli­ ne. CD-ROMs, bornes interac­ tives, DVDs, sites web, dévelop­ pements Internet, Interact offre des services allant de la consultance au développem ent de ser­ vices informatiques poussés, ceci en passant par la création graphi­ que, l'intégration marketing et les services à valeur ajoutée (online

marketing, audit, référencement, etc). Quels sont les principaux sec­ teurs d 'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'im por­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du marché interna­ tional? Les clients d ’Interact couvrent tous les segments de marché: banques, adm inistrations, m ini­ stères, services culturels, entre­ prises industrielles, télécom s, retail, ... La clientèle est surtout n ationale mais l'a g en ce tra ite égalem ent les a cco u nts européens de Tele2 et de 3C Com m unications. S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... w ww.bcee.lu De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Dans le dom aine des nouveaux m édias, le marché profitera d'une prise de conscience croissante des considérations de qualité, d 'interactivité et d'efficacité. Les sites web publics devront tenter d'égaler la qualité des produc­ tions internationales. Nous obser­ verons une co n ce ntra tio n des portails d'inform ations sectoriels (autom obile, jo b s, im m obilier, agendas,...) et une croissance de l'interactivité des médias lancés. Récession économ ique, failli­ tes et licenciements en 2001. Est-ce qu'un clim at économ i­ que défavorable, com m e nous l'avons connu au deuxièm e sem estre 2001, influence les attentes que les clients expri­ m ent par rapport à leur com ­ munication? Nous n'avons à ce jo u r pas res­ senti de changem ent fondam en­ tal dans les attentes et prévisions de nos clients suite aux évoluti­ ons économ iques. Le désir de réaliser une com m unication de qualité, ciblée et interactive reste la préoccupation principale de nos clients. L'é tro ite s se du m arché, la rareté des marques luxem bour­ geoises, est-ce que la "création


grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? La créa tio n g ra n d -d u ca le ne souffre pas de l'étroitesse de son marché, bien que les créations "new m edia" m ontrent souvent la prédom inance du secteur infor­ m atique par rapport aux profes­ sionnels de la com m unication et du m arketing.

Est-ce qu'un climat économ i­ que défavorable, com m e nous l'avons connu au deuxièm e sem estre 2001, influence les attentes que les clients expri­ ment par rapport à leur com ­ munication? Sur le plan du contenu de la co m ­ munication, pas de changem ent à signaler.

Le plagiat, technique de co m ­ munication tolérée ou à bannir? Difficile d'im aginer l'Internet sans plagiat.

L'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxembour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? L'étroitesse n'est pas celle du marché. Il existe plus de marques luxem bourgeoises qu 'o n ne le pense. Il suffit de vouloir les déve­ lopper. Demandez-nous !

IN T E R C O M M U N IC A T IO N Nom: Inter Com m unication URL: w w w .intercom m unication.lu Direction: Serge Estgen Effectif: 12 D ate de fondation: 1987 Clients principaux: CM D/FiatLancia-Alfa Rom eo/ElectroluxAEG-Zanussi/Bâloise rem pli par: L'équipe d ‘Inter Com m unication

Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? Le plagiat, non. Mais le pastiche, quand c'e st bien fait, on est pour. Cependant, ne pas en abuser.

IN T E R P U B Définissez votre agence! La créativité est à la base du succès. C 'est l'art d'im aginer ce qui est bien. Inter Com m unication veut faire aimer la créativité. Quels sont les principaux sec­ teurs d 'activité de votre cli­ entèle? T élécom s, au tom o b ile , é le c­ troménager, assurances... S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Nos m eilleures cam pagnes? Celles refusées par les clients bien sûr!!!

Nom: Interpub' URL: www.interpub.lu Direction: Liette Reuter Effectif: 17 D ate de création: mars 1964 rem pli par: Leo Reuter, fonda­ teur e t creative director

Définissez votre agence! Passion et raison, réactivité e t ' rigueur, créativité et réalisme, qualité du contact, respect des engagem ents... et plaisir du métier! Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'im por­ tan ce de la clientèle de la Grande Région et du marché international? Notre clientèle est multisecteurs. En presque 40 ans d'existence, Interpub' a travaillé dans des domaines d'activité très diversi­ fiés. Cette diversité se retrouve au plan géographique puisque nous avons toujours com pté parmi nos clients des sociétés étrangères avant même que la notion de Grande Région ne devienne une réalité. Nous poursuivons cette dém arche d 'ouverture qui est vitale étant donné l'exiguité du marché national. S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... ... forcém ent d ifficile! Mais com m e il en faut une, ce sera la campagne réalisée à l'occasion du 10e anniversaire des crémants Poil Fabaire qui nous tient à cœur, (voir le visuel dans notre galerie) Quelle est votre prévision pour le développem ent des médias au Luxembourg? Le paysage médiatique luxem-

Inter Com m unication

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De nouveaux q uo tidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Tant que le marché subira l'hégé­ m onie de IP/RTL et de ISP, les "vrais" nouveaux m édias et sup­ p orts resteront anecdotiques (à part quelques exceptions). Alors, mké, continuez à grandir, svp ! Récession économ ique, failli­ tes et licenciem ents en 2001.

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bourgeois a considérablem ent évolué ces dernières années, off­ rant désormais un éventail d 'al­ ternatives beaucoup plus large que par le passé en term es de media planning. S'il est probable - et souhaitable - que cette évolu­ tion se poursuive, il est certain qu'elle se fera à un rythm e plus mesuré com pte tenu des limites imposées par la dim ension du marché luxembourgeois. Dans ce domaine également, c'est peutêtre du côté de la Grande Région que se situent les perspectives de développement. Est-ce qu'un clim at économ i­ que défavorable com m e au 2e sem estre 2001 influence les attentes des clients en term e de com munication? La vie économ ique est cyclique, avec ses hauts... et ses bas. Aujourd'hui, avec la globalisati­ on, le G rand-Duché n'est plus à l'abri de ces flu ctu atio n s q u 'a u ­ paravant il ressentait de manière différée et atténuée. Les entre­ prises sont conscientes de cette évolution et y sont attentives. Mais, par rapport à nos clients, nous n'avons pas enregistré de m odifications profondes en ter­ mes de stratégie de com m unica­ tion, encore m oins un vent de panique totalem ent injustifié. La confiance reste de mise pour la plupart d'entre eux. M arché étroit, rareté des m ar­ ques luxem bourgeoises... Est-

ce que la création g ran d -d u ca­ le souffre de ces spécificités nationales? L'étroitesse du marché luxem ­ bourgeois lim ite les ca p a cités budgétaires. Et le faible nom bre de marques nationales réduit les p o ssib ilité s d 'e xp re ssio n dans ce dom aine. Mais, d 'un autre côté, les grandes m arques inter­ nationales et leurs agences ont de plus en plus tendance à bâtir leurs cam pagnes sur les m êm es schémas, les mêmes co n clu si­ ons d 'é tu d e s et d 'e n q u ê te s. Elles prennent de m oins en moins de risques mais perdent en créativité. Au contraire, d is­ poser de m oyens lim ités perm et souvent de d é ve lo p p e r des approches originales et innovan­ tes. De toute façon, à vouloir faire pareil avec dix fois m oins de budget, on som bre très vite dans le ridicule. Seule solution pour éviter le naufrage: prendre un autre chemin, faire autrem ent... et toujours se dire que l'im a g in a ­ tion n'est pas une question d 'a r­ gent. Le plagiat, technique de c o m ­ munication tolérée ou à b an­ nir? Tolérance zéro lorsqu'il est inten­ tionnel, systém atique, répétitif... C on d a m n a tio n avec c irc o n ­ stances atténuantes lo rsqu 'il est fortuit, accidentel, involontaire... A cq u itte m e n t au b é n é fice du doute lorsque le hasard s'e n mêle. La vigilance s'im pose! Interpub

K N E IP C O M M U N IC A T IO N Nom: Kneip Com m unication S.A. URL: www.kneip.com Direction: Bob Kneip Effectif: 65 D ate de création: 12.11.1993 rem pli par: B ob Kneip, M anaging D irector

Définissez votre agence ! Financial Advertising & Publishing Quels sont les principaux s ec­ teurs d 'activité de votre c li­ entèle? Banks & Financial Institutions

K R E U T Z & F R IE N D S Nom: kreutz&friends URL: www.kreutz-friends.com Direction: Will Kreutz Effectif: 3 D ate de fondation: 22.08.00 Clients principaux: Banque Puiiaetco, G roupe Ernster, Jaguar Luxembourg, Casino 2000, RTL Group, Banque Raiffeisen, Kneip Com m unication rem pli par: Will Kreutz

Définissez votre agence! Ceci n'est pas une agence. Quels sont les principaux sec­ teurs d 'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'im por­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du m arché interna­ tional? Service, B -to -B et B -to-C , Consumer Goods S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Impossible! Il y en a trop... De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Avec le tem ps, va, tout s'en va... Récession économique, faillites et licenciements en 2001. Estce qu'un clim at économ ique défavorable, com m e nous l'a­

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vons connu au deuxième sem e­ stre 2001, influence les attentes que les clients exprim ent par rapport à leur communication? Trop d 'acte u rs, des structures trop im portantes et des budgets revus à la baisse, les clients veu­ lent des résultats, une transparen­ ce totale et éviter le gâchis... und das ist auch gut sol L'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxem bour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale” souffre de ces spécifications nationales? Pas du tout, la création luxem­ bourgeoise souffre du manque de véritables créatifs... Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? Quelle question ... à bannir, abso­ lument!

L2S C O M M U N IC A T IO N Nom: L2S com m unication URL: www.l2s.lu Direction: Eric Lubert Adm inistrateur Délégué Effectif: 5 D ate de fondation: 03.04.2000 Clients principaux: Swiss Life, Investment Bank Luxembourg, Primus Life, La M ondiale Europartner rem pli par: M anuel Pinoche, Directeur de p ro je t

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Définissez votre agence! Donnez du sens à votre com m u­ nication! Edition - Linguistique M ultim édia - Audiovisuel

Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'impor­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du marché interna­ tional? Banque, assurance. Marché hors Luxem bourg aux alentours de 10%. S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Swiss Life (Luxembourg) S.A. Campagne Flexi-Group. De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxembourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Si la richesse rédactionnelle offer­ te au Luxembourg n'est plus à démontrer, la récente prolifération de nouveaux supports générali­ stes semble plutôt embarrasser les annonceurs. Les su p p orts refuges restent plébiscités. Les titres et chaînes spécialisés risquent de retenir l'attention cro­ issante des annonceurs, dont les offres connaissent de plus en plus de segmentation, et dont les o b je ctifs co m m unication n 'o n t jam ais été aussi pragmatiques. Récession économ ique, failli­ tes et licenciements en 2001. Est-ce qu'un climat économ i­ que défavorable, com me nous

l'avons connu au deuxièm e sem estre 2001, influence les attentes que les clients expri­ ment par rapport à leur com ­ munication? La conjoncture incite les clients à une extrême prudence qualitati­ ve, sur les messages, et quantita­ tive, sur les montants investis. La notion de retour sur investisse­ ment est omniprésente.

M &V CONCEPT Nom: M &V CONCEPT URL: www.m v-concept.lu Direction: M arc Devresse Effectif: D ate de fondation: 1989 Clients principaux: SIP / P&T / Ville de Luxembourg / Musée national d'histoire et d 'art / Espaces Saveurs rem pli par: Marc Devresse, D irecteur

Définissez votre agence! Stu d io de création graphique, co m m u n ica tio n in stitutionnelle, logo, brochure, rapport annuel. Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Et quelle est l'im por­ tance de la clientèle de la gran­ de région et du marché interna­ tional?


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C om m unication institutionnelle, corn, culturelle. Faible.

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S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Le livre de la fam ille G randDucale pour le SIP. Récession économ ique, failli­ tes et licenciements en 2001. Est-ce qu'un clim at économ i­ que défavorable, com m e nous l'avons connu au deuxièm e sem estre 2001, influence les attentes que les clients expri­ ment par rapport à leur com ­ munication? Oui. L'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxembour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Je ne pense pas. Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? A bannir.

M E D IA T IO N Nom: M ediation S.A. URL: www.m ediation-sa.lu Direction: N etty Thines, Administrateur-Délégué, Ingrid Wirtz, Sous-Directeur Effectif: 10 D ate de fondation: 1991

Lancement sur le marché du pneu DT818 de Goodyear en octobre 2001. De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développement du secteur des médias au Luxembourg? Dilution du marché des m édias et la com m unication générale trop de supports, trop d'agences, à moyen terme les plus forts et les plus performants vont survivre. Récession économique, faillites et licenciements en 2001. Estce qu'un clim at économ ique défavorable, com me nous l'a ­ vons connu au deuxième sem e­ stre 2001, influence les attentes que les clients exprim ent par rapport à leur com munication? Les clients deviennent de plus en plus exigents et revoient leurs budgets à la baisse. L 'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxem bour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Certainement. Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? A bannir.

éducation, com m unication socia­ le De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Les nouveaux médias, ont donné un coup de pied dans la fourm i­ lière. n'em p ê ch e q u 'à l'heure actuelle le secteur des m edia est en pleine surchauffe. Faisons le point après le retour au calme. Récession économ ique, failli­ tes et licenciem ents en 2001. Est-ce qu'un clim at économ i­ que défavorable, com m e nous l'avon s connu au d eu xièm e sem estre 2001, influence les attentes que les clients expri­ m ent par rapport à leur com ­ munication? Le clim at économ ique, le cata­ strophism e am biant déterm inent sans aucun doute les attitudes de nos interlocuteurs et ajoutent à la frilosité générale. L 'étroitesse du m arché, la rareté des marques luxem bour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? En un mot: évidemm ent.

M IK A D O M E R ID IA N Nom: Meridian, Conseil en Publicité URL: www.meridian.lu Direction: Jean-Louis Schlesser Effectif:! 0 Date de fondation: 1987 Clients principaux: Ford, CCL, Securitas, ISL rem pli par: Jean Louis Schlesser, Directeur Définissez votre agence! Agence en com m unication spé­ cialisée en m arketing relationnel Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Finances, industrie S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait...

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Définissez votre agence! Agence conseil, design graphi­ que, stratégie, é d itio n pour com pte de tiers, pré-presse Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre cli­ entèle? Distribution automobile, tourisme,

Nom: M ikado-Publicis D irection: Jean-Luc Mines, Camille G roff Effectif: 27 D ate de fondation: 1989 Clients principaux: Mobilux, BGL, Renault, Fanuc Robotics rem pli par: Jean-Luc Mines, Président du Cons.d'adm inistration

Définissez votre agence! Proposer à nos clients des solu­ tio n s efficaces et globales en com m unication. Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre clientè­ le? Grande consom m ation, banque et industrie.


De nouveaux quotidiens, de nouvelles télés, Luxem bourg est un pays riche en médias. Quelle est votre prévision pour le développem ent du secteur des médias au Luxembourg? Potentiel de développem ent, si l'Europe jouera efficacem ent son rôle, car le Luxembourg est un pays m ulticultural et multilingue.

R écession économ ique, faillites et licenciem ents en 2001. Est-ce qu'un clim at écon om iqu e défavorable, com m e nous l'avons connu au deuxième sem estre 2001, influence les attentes que les clients e x p rim e n t par rapport à leur com m unica­ tion? En cas de récession, ce sont les budgets de corn' qui sont les prem iers touchés. Pour les entreprises, il n 'y a aucune procédure à m ettre en œuvre pour stopper une campagne.

L'étroitesse du marché, la rare­ té des m arques luxem bour­ geoises, est-ce que la "création grand-ducale" souffre de ces spécifications nationales? Oui et non, à nous de tout mettre en œuvre pour que la création soit toujours au to p niveau, quel que soit le produit ou le service sur lequel on communique.

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Le plagiat, technique de com ­ munication tolérée ou à bannir? A bannir immédiatement.

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Nom: rose de claire, design group sàrl URL: Direction: Albert Johannes Seyser & Babeth Neiers Effectif: 5 D ate de fondation: 21.03.1987 Clients principaux: Chambre de Com merce de Luxembourg, Banque Centrale du Luxem­ bourg, Musée d'H istoire de la Ville de Luxembourg, Ministère de la Culture, Hôtel Le Royal, Soludec S.A. General Contractors, Berdorfer Kéis, Ordre des Architectes e t des Ingénieurs-Conseils, Mercedes Café, Fiduciaire Benoy Consulting, Ligue luxembour­ geoise de Prévention e t d'Action médico-sociales, FEDIL rem pli par: Babeth Neiers, desi­ gn e r associée

Définissez votre agence! Rose de claire is a design group specializing in graphie expression Quels sont les principaux sec­ teurs d'activité de votre clientè­ le? Et quelle est l'importance de la clientèle de la grande région et du marché internatio­ nal? Culture, architecture, commerce, économie, form ation, s a n té ,... S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Bauhärepräis 2000 / 10e anniver­ saire Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils. C orporate/ Logo "Le Gouvernement de Lux­ em bourg" ■

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S'il fallait retenir une seule de vos créations, ce serait... Nous ne voulons pas m ettre un client en plus en valeur qu'un autre.


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H is to ire de la Pub

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Luxem boug

-> Voici u ne b elle et g ran d e galerie qui s'ouvre à vous... Elle se veut une exposition de la publcité M ade In Luxem bourg depuis 1964... La sélection d es c a m p a g n e s a été faite p a r les a g en c es de publicité elles-m êm es, qui ont décidé lesquelles de leurs créatio n s elles allaien t nous envoyer. Tourner ces p a g e s, c'est un peu voyager à travers les tem ps, rem onter en arrière... C ertains d'entre vous auront peut-être qu elq u es souvenirs à cette lecture... paperJam 03.2002

Dossier 107


histoire de la pub

*isli&Scï aM' mode d ’emploi:

A nnée

1964

Agence Client Campagne

1964 Interpub Union Commerciale

1965

1966 1965

1966

Interpub Au progrès

1967

1967: woHe von schoeler imschongang maschinenwaschbar

Interpub AZ

1968

1967

1968

Interpub Schoeller

Interpub Roboto

1969

1970 1969 Interpub Elco

108 D ossier

paper Jam 03.2002

A

1969 Interpub Elco


paperJam 03.2002

Dossier 109



CONCEPT FACTORY SA

21, ru e de P o n t-R é m y ■ L-2423 L u x e m b o u rg T é l.: +352 48 49 69-1 • F a x : +352 48 49 66 in fo @ c o n c e p tfa c to r y .lu


1980

1982

1986

112 Dossier

paperJam 03.2002


paperJam 03,2002

OOSSjer 113


1991

1991

1991

1991

Pep.Com AXA assurances Campagne AXA

Pep.Com AXA assurances Campagne AXA

Pep.Com Etat luxembourgeois Campagne Maastricht

Pep.Com Etat luxembourgeois Campagne Maastricht

GUTT MATENEE FUEREN

1992

V# w .

V

F e s t iv a l B e i P e u g e o t

S IE F K E E N D É IE R A M V E R K É IE R

1991

1991

1992

Pep.Com Etat luxembourgeois Campagne Maastricht

Pep.Com Ministère des Transports Campagne Sécurité Routière 1

Interpub Peugeot

1992

1992

1992

1992

PeP. Com CFL Campagne CFL

PeP. Com CFL Campagne CFL

PeP. Com CFL Campagne CFL

PeP. Com CFL Campagne CFL

1993 1992 PeP. Com CFL Campagne CFL

114 Dossier

paperJam 03.2002

1992 PeP. Corn CFL Campagne CFL

1993 Interpub Ministère du Transport


hi!

X


W ILL @ K R E U T Z-FR IE N D S .C O M 81-83 RUE DE HOLLERICH ■L-1741 LUXEMBOURG BOITE POSTALE 1 1 6 4 - L -1 0 1 1 LUX E M B O U R G TEL 1+352) 26 19 23-1 • FAX 1+352) 26 19 2 3 -2 3 GSM (+ 3 5 2) 091 29 33 33

...nice to meet you!

X W W W .KR EU TZ-FR IEN D S .C O M


1994 1993

1993

1994

Mikado Eldoradio Annonce de lancement (presse)

Mikado Eldoradio Annonce de lancement (presse)

Bizart Dei Greng

1995 1994

1994

1995

Interpub Centralmarketing

Mikado Mobilux Annonce de lancement (presse)

Bizart 100,7

^ R ^ E N S J IE L j

1995

1995

1995

1995

Bizart Rosenstiel

Bizart Rosenstiel

Bizart Rosenstiel

Bizart Rosenstiel

Emmer flësseg!

lllllllllllll t a

TU

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W ROOOOOOO O O O A A A A A A> A A A A A A A AMIV

1995

1995

1995

1995

Bizart Sécurité routière

Bizart Sécurité routière

Bizart Sécurité routière

Interpub Spuerkeess

paperJam 03.2002

Dossier 117


365jours(fémonon

ÜL

1995

1995

1995

1995

Mikado CFL Annonce de fin d ’année

Mikado Mikado

Mikado Luxembourg 95 Ville Européene de la culture

Mikado Mobilux

1996

1997

Natiirlech Vitesse... ouni Doping

1996

1996

Interpub Comité National de Lutte contre le Dopage dans le Sport

Mikado Mobilux Annonce presse

1997

1997

1997

1997

Binsfeld Rosport Campagne Rosport Blue

Binsfeld Rosport Campagne Rosport Blue

Binsfeld Rosport Campagne Rosport Blue

Cropmark Select Commerce

1997

1997

1997

1997

Cropmark Select Commerce

Cropmark Select Commerce

Interpub Lemogne

Mikado Mobilux Abonnement Surf

118 Dossier

paperJam 03.2002


Nul n’estprophète en sonpays.

1997

1997

1997

1997

Mikado CFL

Pep.Com Milicom International Cellular SA Campagne MIC

Pep.Com Milicom International Cellular SA Campagne MIC

Pep.Com Milicom International Cellular SA Campagne MIC

J iujcurJ lu i <

1997

1997

Rose de claire Hôtel Le Royal Campagne La Pomme Cannelle

1997

1997

Rose de claire Hôtel Le Royal Campagne La Pomme Cannelle

Rose de claire Hôtel Le Royal Campagne La Pomme Cannelle

Rose de claire Hôtel Le Royal Campagne La Pomme Cannelle

1998

mm

dUhwbymLaad

1998

1998

Avanti Ministère des Transports Campagne Sécurité Routière 2

1998

Bizart Land

Bizart Land

paperJam 03.2002

Dossier 119




m

1998 Cropmark Select Commerce

1998 Orbite Communication S.A. P&T Luxembourg

1998 PeP.Com Tango

122 Dossier

paperJam 03.2002


paperJam 03.2002

Dossier 123


124 Dossier

paperjam 03.2002


□_

00«01DISTURB*

EES

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

Binsfeld Rosport Campagne Ascension

Binsfeld Rosport Campagne Vakanz

Binsfeld RTL Campagne Roller

Bizart Ernster

COMPUTERS ARE UKE CHILDREN...

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

Bizart Ernster

Bizart Ernster

Concept Factory S.A. BCEE Campagne Snet

Cropmark Lineheart

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

Cropmark Lineheart

Cropmark Lineheart

Cropmark Lineheart

Cropmark Lineheart

..................................

Eitocation Sports

*

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

Dété Publicité Hela Profi Zentrum Campagne 1er anniversaire

Dété Publicité Hela Profi Zentrum Campagne 1er anniversaire

Interact MEN

Interact MEN

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Dossier 125


Nous p référons créer l'avenir de v o tre com m unication...


dssed ai jns je u jn o ^ e j es ep enb jo in id


2 0 0 0 Inter Communication Amer-Sil Presse quotidienne

Inter Communication Bâloise Assurances Presse quotidienne

2 0 0 0

2 0 0 0

Inter Communication Fiat Campagne «Charme fatal»

Inter Communication Zanussi Campagne «I feel the change»

BBS

Cw'.fcrv-

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A

2<>og M GRANDS MOMINTS I

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

Inter Communication Zanussi Campagne «I feel the change»

Inter Communication Zanussi Campagne «I feel the change>

Interpub Casanova Contemporain

Mikado BCEE Annonce presse

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

Mikado Cegedel Campagne abribus et annonces presse

Mikado

Mikado Cegedel Campagne abribus et annonces presse

Millenium s.a. Tango Campagne Twist 5,-Luf

Campagne abribus et annonces presse

Tl=l.l=2 2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

2 0 0 0

Millenium s.a. Tango Campagne Actions spéciales «3,- Luf»

Millenium s.a. Tango Campagne Actions spéciales «3,- Luf»

Millenium s.a. Tango Campagne Actions spéciales «3,- Luf»

Millenium s.a. Tango Campagne Actions spéciales «3,- Luf»

128 Dossier

paperjam 03.2002


2001 2 0 0 0

2 0 0 0

Orbite Communication S.A. Office des Timbres Avènement du Grand Duc Henri

Oxygen Schroeder Joailliers Défilé lors de l’exposition traditionnelle de haute joaillerie

2001 Advantage BGL Campagne «Move et Explore»

2001

2001

2001

2 001

Advantage BGL Campagne «Move et Explore»

Advantage BGL Campagne «Move et Explore>

Binsfeld Bernard-Massard

Binsfeld Bram

2 001

2 001

2001

2001

Binsfeld Rosport Campagne Viva

Bizart Bizart selfpromo

Bizart Land

2001

2 0 0 1

2001

Bizart paperjam Le Business Magazine qui marque

Bizart paperjam Le Business Magazine qui marque

Bizart paperjam Le Business Magazine qui marque

Bizart Land

2001 Concept Factory S.A. Armée

paperjam 03.2002

Dossier 129



L’art de faire vendre

A d va n ta g e — C o m m u n ic a tio n P a rtn e rs 21, ru e A n to in e G o d a rt — BP 2701 — L - 1027 lu x e m b o u rg T é l : 26 29 99 - 1 — Fax : 26 29 99 - 99 — E -m a il : in fo O a d v a n ta g e .lu


LE COMPTE COURa N T QUI VA plUS

2001

Concept Factory S.A. Armée

2001 Concept Factory S.A. BCEE Campagne Zebra

2001

Concept Factory S.A. Mach

2001

2001

Concept Factory S.A. BCEE Campagne Zebra

Concept Factory S.A. BCEE Campagne Zebra

2001

2001

Concept Factory S.A. Mach

Concept Factory S.A. Mach

2001

2001

2001

2001

Concept Factory S.A M ach

Concept Factory S.A. Mach

Dété Publicité Eskimopie

Dété Publicité Eskimopie

2001 Dété Publicité Eskimopie

132 Dossier

2001 Concept Factory S.A. BCEE Campagne Zebra

paperjam 03.2002

2001

Dété Publicité Eskimopie

2001 Dété Publicité Eskimopie

2001 Dété Publicité Eskimopie


2001 Dété Publicité Eskimopie

2001

2001

2001

2001

Dété Publicité P&T Campagne Most Called Numbers

Interact Armée

Interact Armée

Interact Armée

2001

2001

2001

2001

Inter Communication CMD Campagne «Joy Access»

Inter Communication CMD Campagne «Joy Access»

Inter Communication CMD Campagne «Easy Access»

Inter Communication CMD Campagne «Top Access»

2001 Inter Communication CMD Campagne «Joy Access»

paperjam 03.2002

Dossier 133


Simplifiez-vous la ville!

2001

2001

2001

2001

Inter Commnication Ville de Luxembourg Campagne «Simplifiez-vous la ville !»

Inter Communication Ville de Luxembourg Campagne «Joyeuse entrée»

Interpub Vinsmoselle

Mikado Fanuc Robotics Annonce presse professionnelle (supports internationaux)

2001

2001

2001

2001

Mikado Mobilux Carte prépayée Saint-Valentin

Mikado Mikado Annonce presse

Mikado BGL Optilife

Mikado Optique Moitzheim

TRIEZ VOS DÉCHETS D'EMBALLAGES. TRIEZ VOS DÉCHETS D'EMBALLAGES.

T h e B est M u s ic I n T o w n

2001

2001

2001

2001

Mikado Optique Moitzheim

Mikado Valorlux Campagne abribus et presse

Mikado Valorlux Campagne abribus et presse

Millenium s.a. Tango Campagne Tango Sunshine 102,2 FM

2001

2001

2001

2 001

Millenium s.a. Tango Campagne Tango Sunshine 102,2 FM

Millenium s.a. Tango Publicité comparative

Millenium s.a. Escem asbl Campagne ISO 9000 & 14001

Millenium s.a. Escem asbl Campagne ISO 9000 & 14001

134 Dossier

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2001

2001

2001

2001

Orbite Communication S.A. Brasserie de Luxembourg S.A. Campagne image de marque bière Diekirch

Orbite Communication S.A. Brasserie de Luxembourg S.A. Campagne image de marque bière Mousel

Orbite Communication S.A. P&T Luxembourg

Orbite Communication S.A. Groupe saint paul Campagne Jobsearch

Hëlleft hëllefen! tir d'Croix-Rouge luxembourgeoise

2001

2001

2001

Orbite Communication S.A. Voyage Weber Campagne image de marque

Oxygen Forum «L’entrepreneuriat dans la Grande Région»

Oxygen Forum «L’entrepreneuriat dans la Grande Région»

2 0 0 1 Oxygen C roix-Rouge lux. / BP Lux. Camp, de presse (action de col­ lecte de monnaies)

?

2001

2001

2001

2001

Oxygen Forum «L’entrepreneuriat dans la Grande Région»

Oxygen ProfilArbed / ISPC Lancement de la nouvelle série de palplanches AU20

Oxygen ProfilArbed / ISPC Lancement de la nouvelle série de palplanches AU20

Oxygen MAB

136 Dossier

2001

2001

2001

2001

Oxygen MAB

Rose de claire, design group. Soludec S.A. Campagne management

Rose de claire, design group. Soludec S.A. Campagne management

Rose de claire, design group. Soludec S.A. Campagne management

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COME D 13, route d'Esch B.R 676 L-2016 Luxembourg • Tél.: (352) 44 31 24 • Fax: (352) 44 40 23 • e-mail: comed@mail.lu • www.comed.lu


2002

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TOM ORROW

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2001

2 0 0 2

Rose de claire, design group. Soludec S.A. Campagne management

2002

Concept Factory S.A. Tango TV

Concept Factory S.A. Tango TV

2002

2002

Concept Factory S.A. Tango TV

2002

Concept Factory S.A. Tango TV

2002

Concept Factory S.A. Tango TV

Concept Factory S.A. Tango TV

2002

2002

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Concept Factory S.A. Tango TV

Concept Factory S.A. Tango TV

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Concept Factory S.A. Tango TV

Concept Factory S.A. Tango TV

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Inter Communication Cetrel Campagne «Bancomat - pour une poignée d ’ Euros»

Millenium s.a. Hertz Lease Campagne Image de marque

Millenium s.a. Hertz Lease Campagne Image de marque

138 Dossier

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*media relations and analysis ^copywriting and translation *press conferences *press relations *clipping service and analysis +product launches *event marketing ^conference and tradeshcw management +incentives *internal communication *crisis communication *corporate communication

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I tyg e n is a m e m b e r ofj IPRN, I n te r n a t io n a l P u b lic R e la tio n s N e tw o rk a n d CCNARP, Cercle N a tio n a l des R e la tio n s P u b liq u e s

14 , p la c e d u p a r c / B.P. 2773 / L -10 27 L u x e m b o u rg / pho ne: 26 48 20 35 / fiax: 48 87 70 / e -m a il: c o n ta c tc Ăś o x y g e n .lu


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L es n a tio n m e ille u r s itin é r aux pour vos t r e t i n t e r n a a i r e s a n s fe rts d e t io n a u x donn ées. V o tre s o lu t io n t é lé c o m p a r: S a te ll it

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.lu

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142 -> Jean-Claude Juncker European Superstar TEXTI JEAN -M ICHEL GAUDRON PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

152 -> Bien se protéger Know-How: la sécurité physique pour les entreprises TEXTl JEAN -M ICHEL GAUDRON HOTOS FREDERIC Dl GIROLAM O (BLITZ)

158 -> Le conseil fiscal Know-How: quel prestataire choisir lorsque l’on est une entreprise TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

164 -> Au bureau, comme chez soi Know-How: le mobilier de bureau TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

172 -> Coup de projecteur... ... sur la législation financière au Luxembourg TEXTt JEAN -M IC HEL GAUDRON



au -> Difficile de trouver plus "europhile" que Jean-C laude Juncker. De Maastricht à Laeken, il n'a m anqué aucune étape de la construction européenne au sein de laquelle il croit à la place du Luxem bourg ENTRETIEN VINCENT RUCK ET JEAN-M ICHEL GAUDRON TEXTE JEAN -M ICHEL GAUDRON ILLUSTRATION HI PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Vous souvenez-vous du 7 février 1992? Il y a dix ans, presque jour pour jour? L'Algérie vivait une de ses n o m breuses journées d'ém eutes; le m onde sportif, lui, s a lu a it l'a th lè te russe A lina Ivanova, nouvelle recordw om an du 3.000 m m arche in d o o r en 11'44". Le 7 février 1992, c'e st aussi et s u rto u t la sig n a ture du Traité de M aastricht instaurant l'U nion euro­ péenne de 12 Etats - passés à 15 trois ans plus tard - et jetant les bases d 'un e union m onétaire qui aboutira la création de l'euro. M inistre des Finances depuis ju ille t 1989, Jean-C laude Juncker fait partie des vingt-quatre signataires, aux cô té s de J a cq u e s F. Poos, VicePremier m inistre et m inistre des Affaires étrangères, mais aussi, entre autres, de ses hom ologues belge (Philippe Maystadt), alle­ m and (Theodor W aigel), fran ça is (Pierre Bérégovoy), néerlandais (Willem Kok) ou anglais (Francis Maude).

Dix ans plus tard, il peut se vanter d'être, avec Wim Kok, le seul dirigeant européen à avoir vécu l'ensem ble de la négociation sur la monnaie unique européenne, depuis 1991. De quoi, tout de même, titille r quelque peu l'amour-propre: "le sujet est en effet embarrassant, mais enthousias­ mant. Indépendam m ent de cette longévité que tout le m onde ne souhaitait pas, je suis en effet un peu fier de l'œ uvre à laquelle j'a i pu participer et parfois co ntribuer un peu plus que d'autres. J'a i vécu cela com m e un grand m om ent de l'h is­ toire de l'Europe e t je suis reconnaissant au sort et aux Luxem bourgeois de m 'avoir donné /'occa­ sion de p o u vo ir p a rticip e r à cette grande aventu­ re. C 'est à mes yeux la plus grande révolution monétaire que l'hum anité a it connue".

LES B IE N F A IT S DE LA G L O B A L IS A T IO N Ce n'est un secret pour personne que, entre le désir des deux grands que sont l'Allem agne et la France d'im poser leur propre vision à l'autre, Jean-Claude Juncker a dû bien souvent, ces der­ nières années, jouer le médiateur. Le fil rouge? L’im périeuse nécessité d'une meilleure co - ->

paperjam03.2002C overstory 143


-> ordination des politiques économ iques de cha­ cun, élément essentiel d'un e Europe qui veut aller de l'avant. Les rédacteurs du Traité de M aastricht ont voulu que les politiques économ iques ne soient pas unifiées, com m e le sont les politiques moné­ taires, mais qu'elles restent dans le cham p d 'ap p li­ cation des politiques nationales. Ils ont cependant émis le vœ ux pieux que l'on veille à ce que ces politiques nationales soient conduites de façon à être ressenties com m e étant d'intérêt com m un, et donc coordonnées. Au-deià de l'aspect budgétaire, le seul vraiment pris en com pte dans les différents travaux de co o r­ dination, les questions fiscales, salariales ou struc­ turelles auraient ainsi également dû avoir le droit de cité. Il suffit, pour s'en convaincre, de noter que la somme des salaires distribués en Europe est envi­ ron cinq fois supérieure à la somme des budgets de ses Etats membres. Autre exemple: les P.I.B de la France, de l'Allem agne et de l'Italie réunis repré­ sentent 75% de celui la zone euro. Un problèm e "national" dans un de ces pays devient, forcém ent par extension, un problèm e européen.

“Il faut bien avoir conscience que sans cette globalisation, il n'y aurait plus, au Grand-Duché, de sidérurgie, de société opératrice de satellites, de centre financier ou de pôle audiovisuel”

"Or, en d é p it de toutes les décisions prises, notam m ent en décem bre 1997 sous présidence luxem bourgeoise du Conseil européen, je constate à regret que cette coordination est restée pubertaire. S i nous voulons faire en sorte que, tant à l'e xté ­ rieur qu'à l'in té rie u r de l'Europe, nous sachions g érer la m onnaie unique de façon collective e t soli­ daire, il faudra bien que nous coordonnions mieux nos politiques économ iques. “Cela voudra dire que les budgets d evront cesser d 'ê tre uniquem ent lus à travers des lunettes natio­ nales; que les politiques structurelles o n t besoin d'un e grille de lecture européenne e t non pas exclusivem ent nationale; que les p o litiq u e s fiscales nationales doivent savoir revêtir un h a b it européen e t pas seulem ent un costum e national. Tout cela sans doute prendra du temps p u is q u 'il faut prendre des réflexes nouveaux. Mais je suis convaincu que to u t cela se fera p a r étapes". En attendant, l'introduction réussie de l'euro a sans doute porté un coup définitif aux "euro-scep­ tiques", que Jean-C laude Juncker n'a pas manqué de croiser to u t au long de son parcours. Mais là aussi est le jeu de la vie politique. "Certains seraient très gênés s i je répétais les p ro p o s qui furent les leurs au m om ent de la signature et de la ratification du Traité de M aastricht, ou bien au cours des débats parlem entaires q u i o n t précédé le Conseil européen de m ai 1998 où fu t décidée la date de la troisièm e phase de l'u n io n m onétaire et l'in tro d u ctio n de l'e u ro au 1er ja n vie r 1999". Il faut dire que la perspective de la dilution du "p e tit" Luxem bourg dans un im m ense espace européen avait de quoi glacer l'enthousiasm e de certains. Les mêmes sans doute qui, aujourd'hui, voient com m e conséquence de la globalisation un risque de disparition du particularism e luxem bour­ geois... Le travail aurait déjà com m encé, ayant em porté to u r à to u r quelques-uns des plus grands fleurons de l'économ ie nationale (BIL, BGL, Arbed, RTL G roup ou SES... la liste n'est pas exhaustive). "Il faut bien avoir conscience que sans cette g lo ­ balisation, il n 'y aurait plu s au G rand-Duché de sidérurgie, de société opératrice de satellites, de centre financier ou de p ô le audiovisuel. Tous ces secteurs n'auraient jam ais p u faire la richesse et l'enchantem ent du pays si nous avions lim ité leur cham p d 'a ctio n aux seuls douze cantons luxem ­ bourgeois. Ces activités-là o n t toujours été très tri­ butaires de l'ouverture vers l'extérieur. La globalisa­ tion ram enée au cas luxem bourgeois e st un bienfait p lu tô t q u 'u n danger".

"L 'O R D R E É C O N O M IQ U E IN T E R N A T IO N A L E S T IN J U S T E " Mais “ globalisation” ne veut pas non plus dire qu'il s'a g it de faire n 'im p o rte quoi, sans envisager la pose de garde-fous. Et Jean-Claude Juncker de co n state r que, insuffisam m ent maîtrisée, cette glo­ balisation est "source d 'effe ts collatéraux p e rve rs", qui incite à mener une réflexion sur un plan euro­ péen et international. "La globalisation n 'e st pas une fin en soi, mais se d o it d'être un instrum ent de bien-être p o u r tous. Or, aujourd'hui, elle ne l'e s t ->

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C H R O N O L O G I E -é que pour une minorité. Je voudrais bien que l'Afrique ou l'Amérique latine puissent profiter de la mondialisation comme nous le faisons. Je ne crois pas que le monde serait juste s'il devait rester pro­ fondément divisé en deux blocs, où l'un reste riche et l'autre pauvre. L'ordre économique international, pour ceux qui ne vivent pas au soleil grand-ducal ou européen, est profondément injuste". Ainsi, aux yeux du Premier m inistre, il est du devoir de l'Europe d 'o ffrir une réponse un peu plus pertinente que celle proposée à l'heure actuelle, quand on sait qu'au travers du m onde, il n'y a que cinq pays - parm i lesquels le Luxembourg - à consacrer plus de 0,7% de leur P.I.B à l'aide au développem ent. "Je veux bien qu'on dise que les attentats du 11 septembre ont changé le monde. C'est vrai, mais déjà avant le monde avait changé. Chaque jour, 30.000 personnes meurent de faim; nous ne les voyons pas à la télévision. Je voudrais que ces images du 11 septembre élargissent notre vue et portent notre regard sur ces 30.000 attentats quotidiens“. Si la préoccupation des autres est indiscutable­ m ent un noble dessein, elle ne doit pas non plus occulter le propre sort d 'un pays qui, par nature, a toujours été le plus européen parmi ses pairs. Allem ands, Belges, Français et de nombreux autres ressortissants de différents pays lui apportent une richesse culturelle sans doute unique sur le Vieux Continent, et qui com penserait presque sa m odes­ te taille physique. "Même si tout n'est pas nécessairement entre­ pris pour la bonne intégration de chacun, je pense que le 'vouloir vivre ensemble' des Luxembourgeois est certainement plus prononcé que les cohabitations diffuses entre communautés nationales et étrangères dans les autres pays. Les Luxembourgeois savent que, tout Grand-Duché que nous soyons, ils sont ressortissants d'un petit Etat, qui, outre ses propres forces et capacités, a su s'allier tout au long de son histoire dans des cadres de référence changeants. Aujourd'hui, le Luxembourg, lorsqu'il s'observe, n'a donc pas l'im­ pression de disparaître dans un quelconque magma européen aux contours confus, et sait gar­ der une certaine confiance en lui". Une confiance que son évolution dans l'histoire a aussi c o n trib u é à renforcer. Q u 'é ta it d o n c le Luxembourg au lendemain de la première guerre mondiale, lorsque son Prem ier m inistre, Emile Reuter, devait attendre plusieurs semaines avant d'espérer décrocher un rendez-vous avec un soussecrétaire d 'E ta t aux affaires étrangères, afin de pouvoir plaider le dossier de la survie de son grand-duché ? Aujourd'hui, Jean-C laude Juncker explique en toute sim plicité qu'un quart d'heure lui suffit s'il d o it jo in d re , en urgence, le p ré sid e n t de la République française. “Le Luxembourg, élargisse­ ment après élargissement, a su nager comme un poisson dans ces eaux européennes qui sont ses eaux naturelles. Je préfère de loin la situation confortable que nous procure la place autour d'une table continentale, assis à côté de tant d'autres chaises européennes, à la situation inconfor- ->

22 v*la PEuno 5 mai 1949: création du Conseil de l'Europe à Londres. 9 mai 1950: déclaration de Robert Schuman appelant à une coopération européenne. 18 avril 1951: création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), entrée en vigueur le 25 juillet 1952, pour une durée de 50 ans. 25 mars 1957: signature du Traité de Rome, acte de nais­ sance de la Communauté économique européenne à 6 Etats. 1" juillet 1968: entrée en vigueur de l'union douanière avec 6 mois d'avance, grâce notamment à la forte croissance des échanges dans les pays européens. Décembre 1969: sommet de La Haye, où les membres de la CEE se donnent pour objectif de parvenir à l'Union éco­ nomique et monétaire, sur la base d'un plan élaboré par Raymond Barre. V janvier 1973: adhésion de la Grande-Bretagne, de l'Irlande et du Danemark à la CEE. V janvier 1979: instauration du Système monétaire euro­ péen, donnant à chaque monnaie un cours officiel de chan­ ge par rapport à une nouvelle unité de compte commune: l'ECU (European Currency Unit). La silhouette d'une future monnaie unique se dessine. 1" janvier 1981: adhésion de la Grèce à la CEE. 1"'janvier 1986: adhésion de l'Espagne et du Portugal à la CEE. Février 1986: Signature de l'Acte unique européen, qui ins­ crit dans le traité de Rome l'objectif de réalisation progres­ sive de l'Union économique et monétaire (UEM). V janvier 1990: mise en place de la libre circulation des capitaux, première étape de l'UEM. 7 février 1992: signature du Traité de Maastricht, qui marque la fin de la CEE et l'avènement de l'Union euro­ péenne. Les critères de convergence entre les monnaies nécessaires à la mise en place de la monnaie unique sont définis. 1” janvier 1993: entrée en vigueur de la libre circulation des personnes, des marchandises, des capitaux et des ser­ vices. Suppression des contrôles douaniers aux frontières communes des Etats membres de l'Union. 1“rjanvier 1994: création de l'Institut monétaire européen chargé, entre autre, des modalités techniques du passage à la monnaie unique le 1er janvier 1999. 1“ janvier 1995: adhésion de l’Autriche, de la Finlande et de la Suède à l'Union européenne. 15 et 16 décembre 1995: le Conseil européen de Madrid entérine la dénomination de l'euro pour la future monnaie unique et arrête le calendrier de sa mise en place. 13 et 14 décembre 1996: le Conseil européen de Dublin définit le Pacte de stabilité et de croissance fixant les sanc­ tions éventuelles pour éviter les déficits supérieurs à 3% du PIB. 16 et 17 juin 1997: le Conseil européen d'Amsterdam adopte le Pacte de stabilité et de croissance, et présente les dessins des billets en euros. Mai 1998: le Conseil européen de Bruxelles entérine le choix des pays qualifiés pour l'euro, dès 1999. La Banque centrale européenne est constituée et son premier prési­ dent, le néerlandais Wim Duisenberg, nommé. 1"' janvier 1999: introduction de l'euro dans les échanges monétaires, et fixation irrévocable des parités entre les monnaies faisant partie de la zone euro. 1er janvier 2002: mise en circulation des pièces et des billets en euros. ■

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en mêm e temps qu'européen. Les deux vont ensemble".

"LE PRODUIT EUROPÉEN NE SERA JAMAIS FINI"

“Les nations existent dans la tête et le cœur de leurs habitants” -> table qui fut celle du Luxembourg avant qu'il ne fut un véritable sujet de droit international et un acteur européen", répond-il ainsi à tous ceux qui craignent une disparition progressive de l'identité luxembourgeoise au sein de l'Union européenne. Il n'y a pas de grands ou de petits pays, rappe­ lait-il d'ailleurs, récem m ent, à l'occasion d'un dis­ cours prononcé devant les Chambres Interna­ tionales de Com m erce à Luxembourg, mais plutôt des grandes ou des petites am bitions qui m alheu­ reusement ne se rencontrent pas toujours. Et même si l'un des objectifs de l'Europe est de pouvoir rivaliser, en tant qu'espace économ ique avec les Etats-Unis d'Am érique, la notion même "d’Etats-Unis d'Europe", se rapprochant du m odè­ le existant outre-Atlantique, n'est pas pour M. Juncker “un concept porteur d'avenir. " Les homm es o nt-ils donc tant besoin de cette proxim ité sentim entale et protectrice que leur confère l'appartenance à un groupe national, qui demeure leur cadre de référence normal ? “Les nations ne sont pas des inventions provisoires de l'histoire. Elles sont faites pour durer et se sont ins­ tallées dans la durée parce que les hommes ont ce besoin de proximité immédiate. La nationalité n'est pas un argument contre les autres. Ce n'est pas l'expression vers l'extérieur du rejet de l'autre, mais c'est une reconnaissance de soi-même vers l'inté­ rieur". Cette position de Jean-Claude Juncker s'inscrit dans son souhait de voir se développer la notion de double nationalité, qui pourrait perm ettre aux résidants non-luxem bourgeois de venir davantage enrichir le pays, sans pour autant renier l'apparte­ nance à une nationalité qui est la leur depuis leur naissance. Une dualité qui peut s'élargir à la notion de citoyenneté européenne: “être de nationalité européenne n'a pas de sens en soi. En revanche, on peut très bien se revendiquer luxembourgeois

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De to u te façon, cette notion de citoyenneté euro­ péenne a-t-elle vraim ent un sens propre alors même que, dans chaque pays, on se pose souvent un grand nom bre de questions sur le pourquoi et le com m ent du fonctionnem ent de ce que d'aucuns pourraient com parer à une usine à gaz, un autre "machin" que celui décrit par Charles de Gaulle à propos de l'ONU ? "Un citoyen, face à son Etat, ne comprend pas tout, mais l'incompréhension relati­ ve des choses qu'il peut avoir ne le gène pas. Un citoyen face à l'Union européenne ne comprend pas tout, et s'en trouve gêné, constate JeanClaude Juncker. Ce qui prouve à l'évidence que les nations existent dans la tête et le cœur de leurs habitants, mais que la nation européenne n'existe pas, puisque les Européens ne sont pas prêts à pardonner à l'Europe ce qu'ils seraient prêts à par­ donner à leur propre Etat". Ce sera, bien sûr, le rôle de la Convention euro­ péenne qui vient d 'être mise en place, présidée par l'a n cie n ch e f d 'E ta t fra n ça is Valéry G iscard d'Estaing, m ais aussi de la C onférence intergou­ vem em entale de 2004, de m ieux expliquer l'Europe aux Européens; d 'a p p o rte r un éclairage sur “qui fait quoi" et sur la nature de la répartition des co m p é ­ tences entre l'U nion européenne et les Etats qui la com posent. Ce n'est pas gagné, et Jean-Claude Juncker le sait. "Je ne dirai jamais que l'Europe doit devenir lisible, car elle ne sera jamais lisible. Elle doit simplement devenir plus lisible. L'Europe est un continent compliqué et ne pourra pas fonction­ ner sur la base de règles simples. Les différences entre les pays sont grandes, les zones de friction sont nombreuses et les mauvais souvenirs de l'his­ toire toujours très présents. La construction euro­ péenne est toujours en cours. Nous ne connaissons pas le produit fini et je prédis que le produit euro­ péen ne sera jamais fini". ■

U N I O N

M O N É T A I R E

L'Euro, faiseur de paix "Je n'ai jam ais considéré l'Union monétaire com m e étant un sim ple projet économ ique et monétaire, mais je l'ai toujours ressenti com m e faisant partie d 'un projet européen plus vaste. J'ai dit un jour que l'Union monétaire était une façon de faire la paix par d'autres moyens, et je crois profondém ent qu'un continent com pliqué com m e l'Europe a besoin d 'un ferm ent solide, constitué par la m on­ naie unique. En me projetant en avant de plusieurs décennies, je pense que ce ferm ent solide va perdre en solidité s'il n'est pas com plété par d'autres solidarités que nous devrons inventer". ■


“Avoir le respect, mais aussi le souci de l'autre” -> Premier ministre depuis sept ans d'un pays bien portant, Jean-C laude Juncker aborde sereinem ent la seconde partie de l'actuelle législature, dont le maître m ot pourrait bien être "social". ENTRETIEI. VINCENT RU C K ET JE A N -M IC H E L GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC Dl G IRO LAM O (BLITZ)

Le 7 août 1999, la coalition gouvernementale Parti Chrétien Social (PCS) - Parti Démocratique Luxembourgeois (PDL) prenait la succession, à la tête du pays, de l'alliance PCS - Parti Ouvrier Socialiste Luxembourgeois (POSL), en place lors des trois légis­ latures précédentes. Février 2002 marque donc la moitié du parcours de l'actuel gouvernement, dirigé par Jean-Claude Juncker, Premier ministre depuis plus longtemps (sa prise de fonction date du 20 jan­ vier 1995, lorsqu'il a succédé à Jacques Santer, nommé à la présidence de la Commission européen­ ne). Ministre des Finances mais aussi ministre du Travail et de l'Emploi, jusqu'en août 1999, Jean-Claude Juncker n'a conservé que le premier portefeuille, léguant le second à François Biltgen. Un petit événe­ ment quand on sait que M. Juncker fut nommé ministre du Travail en juillet 1984, dans le premier gouvernement Santer (il a occupé cette fonction dans les différents gouvernements depuis lors). La réalisation de la réforme fiscale, comme annon­ cée dans la déclaration gouvernementale du 12 août 1999, aura bien sûr constitué le principal temps fort de ces trente premiers mois de gouvernement, mais Jean-Claude Juncker n'y voit pas là, loin s'en faut, un aboutissement quelconque. Monsieur le Premier Ministre, quel bilan tirez-vous de cette première partie de mandat de votre gou­ vernement ? D'une façon générale, mon état d'esprit - indépen­ damment des coalitions gouvernementales dans les­ quelles j'ai évolué - est celui d'un homme qui pense toujours que tout ce qui a été fait aurait pu l'être d'une façon plus conséquente et qualitativement plus éle­

vée. Ceci dit, je considère que le gouvernement a répondu présent sur de nombreux sujets. Je citerai bien sûr la réforme fiscale entrée partielle­ ment en vigueur le 1er janvier 2001 au niveau de l’im­ position des personnes physiques et son prolonge­ ment au 1er janvier 2002, complété par le volet de la fiscalité des entreprises. Entreprendre une telle réfor­ me est délicat pour tout gouvernement, et je sais à quel point une coalition peut y être mise à l’épreuve. Trouver le juste équilibre entre les considérations sociales et l'efficacité économique est un défi pour tout pouvoir exécutif, au sein duquel les convictions ne sont pas toujours communes. J'ai tout de même eu la grande satisfaction que le principal parti d 'op ­ position, le parti socialiste, a porté ses voix à cette réforme fiscale. Sur d'autres plans, nous avons des motifs de satis­ faction, comme l'introduction de l'euro. En 1998, lorsque nous avons demandé à Luc Frieden de rejoindre les rangs gouvernementaux, nous l'avons chargé de l’introduction nationale de l'euro. Ses équipes ont su faire preuve d'un engagement sans faille pour que cette introduction se passe finalement sans heurt. Cela peut paraître normal début janvier 2002, mais nous a causé beaucoup de soucis au cours des années qui ont précédé. Cela montre qu'on peut toujours faire de grandes choses à partir du moment où l'on est animé du désir de bien les faire. Il y a tout de même un point sur lequel le Luxembourg n'a pas spécialement brillé ces der­ niers temps: c'est l'évolution du programme eLuxembourg... Oui, et je suis attristé de voir le Luxembourg recalé sur ce domaine qui me paraît important. Nous -> ->

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avons tout de même toujours l'ambition que toute l’administration soit "on line" d'ici 2003, et je n'en démord pas, en dépit des mauvais résultats que nous avons pu enregistrer, au moins sur les différentes catégories examinées. On va donc se remettre à la tâche. Comment expliquez-vous ces retards observés ? Depuis quelques années, en la matière, j'ai vrai­ ment tout vécu et son contraire. Dans le gouverne­ ment précédent, j'avais mis en place un “Comité Info 2000" qui évoluait sous ma responsabilité et celle de Mme Delvaux, ministre des Communications. Nous avions tout prévu, mais je dois constater qu'indépen­ damment du vouloir des ministres d'alors et des mini­ stres d'aujourd'hui, la concrétisation de toutes ces intentions et de ces projets ne connaît pas le succès voulu et nécessaire. Il faut donc remonter la filière de tous les acteurs impliqués afin de dénicher les poches de responsabi­ lités qui puissent exister, la responsabilité finale incombant évidemment au gouvernement. Nous allons donc examiner, en Conseil, tous les maillons de la chaîne; il faudra sans doute approfondir les métho­ des et accélérer les moyens pour que nous puissions respecter le plan initial. Cela fait partie de vos principaux chantiers pour la seconde moitié de la législature ? La réforme fiscale ayant été bouclée, je crois que le moment est aussi venu de concrétiser un certain

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nombre d'autres annonces faites il y a une année lors de la déclaration sur la situation économique, financiè­ re et sociale du pays, notamment en ce qui concerne les réformes dites sociétales, au sujet de l'union libre ou de la cohabitation des personnes d'un même sexe. Tout cela doit être réalisé dans le courant de l'année 2002, au plus tard pour le début 2003. Cette législation donnera lieu à d'âpres débats, mais je persiste et je signe: une société comme la nôtre doit avoir non seulement le respect de l'autre, mais aussi le souci de l'autre. Il s'agit donc de formuler une politique qui tienne com pte des sensibilités des uns et des aut­ res, ce que nous essayons de faire. Les avant-projets de loi sont prêts. Le gouvernement a entamé le débat sur l'union libre lors de la dernière séance du conseil de gouvernement en 2001. Nous espérons finaliser le projet de loi avant la fin du mois de mars, et cela demandera beaucoup d'explications qui ne seront pas faciles. J'ai donc l'intention de me con­ centrer avec mes collègues sur ce plan-là. Après les fortes années de croissance que l'on vient de connaître, le ralentissement est annoncé. Cela dem andera-t-il aussi un effort de concentrati­ on particulier de devoir se contenter à nouveau de moins après avoir tant eu ? Sur les quarante dernières années le Luxembourg a connu une croissance économique moyenne de 4% environ par an. Ce fut d'ailleurs la base à partir de laquelle les participants à la table ronde sur les pen­ sions ont tablé pour les décennies à venir, ce qui nous conduira vers une population plus grande et un mar­ ché du travail plus vaste. Nous avons connu en 2000 une croissance écono­ mique de 8,5%. En 2001, les chiffres provisoires sont de 4% environ, et en 2002, elles devraient osciller entre 3 et 5%. Un pays, pour être heureux, n'a pas besoin d'une croissance économique de 8%. Et un pays ne devient pas malheureux si sa croissance économique est inférieure à 4% , mais supérieure à 2%. Sinon, nous ne serions entourés que par des pays malheureux. Cela reste vrai à condition que les pays habitués à des périodes de croissance notables sachent aussi gérer les conséquences d'un ralentissement conjoncturel prolongé s'il devait arriver. J'ai pu constater par le passé, notamment au début des années 80, jusqu'en 1985-86, que le Luxembourg a su s'accom m oder au repli et au ralentissement de l'activité sidérurgique, et donc au défi et à la nécessité de redressement. Je nous crois aujourd'hui moins capable de tenir tête à ce genre de défi, mais comme nous n'aurons pas d'autre choix si un tel scénario devait arriver, sans doute serions-nous capables de renouer avec le meil­ leur de notre tradition de résistance active. La place financière reste l'atout majeur du pays, au point que certains s'inquiètent d'une trop grande dépendance. Quels autres axes de croissance potentielle percevez-vous dans le paysage écono­ mique luxembourgeois ? Vous savez, depuis que je suis ministre, c'est-à-dire depuis 1984, on ne cesse de nous prédire la fin de la place financière... Or, je constate qu'elle se porte un jour merveilleusement bien, l'autre jour convenable- ->


-> ment bien. Et convenablement bien me suffit amplement ! Nous avons su, à partir des années 70, diversifier notre économie qui était ultra-dépendante de la sidé­ rurgie à un niveau d'ailleurs autrement plus important que pour ce qui est du centre financier aujourd'hui. Les banquiers l'oublient parfois, mais moi je ne l'ou­ blie jamais! Nous avons aussi su, et dû, nous défaire de cette prédominance de la sidérurgie, en diversifiant, en étant inventifs, imaginatifs. Si bien que, aujourd'hui, même s'il peut y avoir une dépendance objective du Luxembourg envers son centre financier, cette dépen­ dance n'existe pas à mes yeux, car je nous crois capables de changer le fusil d'épaule s'il faut le faire. Nous l'avons démontré lors de la grande crise sidé­ rurgique et nous le démontrerions si la nécessité se faisait sentir. Il y a toujours au Luxembourg des chantiers en cours et d'autres en préparation. Comme toujours, lorsque l'on prépare ces chantiers, les chemins sont parsemés d'em bûches et de controverses. Je me rappelle toujours que, lorsque mon prédécesseur M. Pierre Werner a lancé le projet de société de satellites, la CLT l'a combattu avec virulence! Je n'oublie jamais, au moment de la préparation des budgets de l'Etat, que tous ceux que j'ai en face de moi combattaient hier des projets qui aujourd'hui contribuent à faire la réputation du Luxembourg. Lorsque j'étais secrétaire d'Etat au Travail, j'ai eu affaire à des hommes et des femmes politiques qui voulaient mettre l'Arbed en faillite et qui, aujourd'hui, applaudissent lorsqu'ils voient se form er à Luxembourg le principal groupe sidérurgique du monde ! Ainsi va la vie et en particulier la vie politique. Les Luxembourgeois ont tendance à oublier tout cela, mais moi je ne l'oublierai jamais, car je ne veux pas perdre la main lorsqu'il s'agira de faire de nou­ velles choses dont je sais qu'elles seront toujours couvertes et recouvertes de remises en cause, d'avertissements et de sanglots. Ceux qui ne veulent pas bouger cultivent le plaisir du sanglot partagé. Moi je ne suis pas là à m'apitoyer sur le sort du pays, car je l'aime trop. Et la pitié, c'est le contraire de l'amour. Cette diversification ne voudra pas forcément signi­ fier pour autant de continuer à exploiter les niches de souveraineté qu'il nous resterait. Oui, si cela est pos­ sible sans heurter ni gêner les réalités des autres. Mais non, s'il s'agit d'en mettre en place de nouvelles allant dans le sens contraire. Je voudrais donc que la place financière continue à développer des produits innovants, qu'elle continue à afficher sa présence internationale par la richesse de ses produits et de ses innovations. Mais qu'on ne com pte pas sur moi pour développer un parapluie protectionniste pour les décennies à venir! Il demeure tout de même un point sur lequel il est difficile de prévoir une embellie: c'est celui de l'i­ mage que véhicule le Luxembourg hors des fron­ tières. Cela ne constitue-t-il pas un handicap per­ manent ? C'est en tous les cas un réel souci qui me préoccu­ pe beaucoup. L'image du Luxembourg à l'étranger est très souvent caractérisée par le doute que le

“Un pays, pour être heureux, n'a pas besoin d'une croissance de 8% ” Luxembourg suscite, en dépit de tous les efforts législatifs et prudentiels qui furent les nôtres. Dans tout film policier allemand ou français, dès qu'il s'agit de trouver un bon endroit où cacher de l'argent sale et le laver, le Luxembourg est le seul pays auquel pen­ sent les scénaristes. Or, la législation et la pratique luxembourgeoises en matière de blanchiment d'ar­ gent sont au-dessus de tout soupçon. Nous avons des règles plus strictes; nous les avons eu avant les autres. Cela n'a pour autant pas contri­ bué à améliorer l'image de marque du pays à l'étran­ ger. Cette dernière est sans doute ternie par une publicité stupide au cours des années 70 et 80 de certains établissem ents bancaires installés au Luxembourg, dont les maisons-mères se trouvaient à l'étranger. Elles se croyaient plus intelligentes que les autorités, qui les avaient mises en garde contre ce genre de publicité dangereuse et tendancieuse. Tout cela s'est normalisé depuis, mais nous en souffrons encore. Les Luxembourgeois, je le dis pour les citoyens, les hommes politiques, mais aussi les entreprises et les établissements bancaires, doivent avoir le souci de l'image du Luxembourg et ne pas adopter un comportement qui, au lieu de contrecarrer cette fausse impression que nous avons pu susciter à l'étranger, la renforce au contraire. Un certain nombre d'initiatives que nous avons développé en matière de fiscalité européenne de l'épargne s'inspire de ce souci de montrer du Luxembourg des aspects plus alléchants que ceux qui hier encore donnaient des couleurs à la mauvaise image du pays à l'étranger". ■

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a g e n c e p h o to

Laurent Hamels

FrĂŠdĂŠric Di Girolamo

Patrick Muller

David Laurent

Fabrice Mariscotti

Pascal Volpez



Know How

On ne badine pas avec la sécurité

-> La protection et la sécurité des bâtim ents est un sujet sensible pour une entreprise. A ne pas traiter à la légère TEXTE JE A N -M IC H E L GAUDRO N PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAM O (BLITZ)

A l'heure où de grandes inter­ rogations demeurent en suspens quant au développem ent du ter­ rorisme à une échelle m ondiale, le thème de la sécurité physique des bâtiments semble être revenu au centre de nombreuses préoc­ cupations. Bien évidemm ent, le caractère exceptionnel de ce qui est advenu à des édifices aussi prestigieux que les tours jumelles du World Trade Center de NewYork ou bien encore le Pentagone de W ashington, ne d o it pas nécessairement servir de point de départ à la réflexion.

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Mais il devient de m oins en moins concevable de traite r les aspects liés à la sécurité avec désinvolture et légèreté. Et de la sim ple pe tite PME aux plus grands sites industriels ou institu­ tions financières, la pro te ctio n des biens, mais aussi des per­ sonnes physiques est, plus que jamais, un élément central de la bonne gestion d'une entreprise. Heureusem ent, les e n tre ­ prises, dans leur ensemble, n'ont pas attendu les événem ents du 11 septem bre pour s'interroger sérieusement sur ce qui existait

chez elles et sur ce qu 'il était nécessaire d'améliorer. D'ailleurs, un véritable branle-bas aurait été particulièrem ent inquiétant, prou­ vant que le niveau de sécurité antérieur était loin d'être perfor­ mant, ce qui n'est heureusement pas le cas. "Mais il y a peut-être eu, pour certains, une façon différente de voir les choses. Il y a eu un peu plus de réticences à passer des commandes d'équipements de sécurité, compte tenu de la ten­ dance générale au ralentisse­ ment, mais elles ont été plus ->


Know How -> fournies et complètes" consta­ te Gaston Sadler, Business Unit M anager de la D ivision Fire S afety and S e cu rity chez Siemens Building Technology à Luxembourg. La société relaie au G rand-D uché les com pétences m ondiales du groupe dans la co n ce p tio n et l'in sta lla tio n de systèmes et solutions de protec­ tion de bâtiments. On lui doit notam m ent la réalisation du sys­ tèm e de vidéo-surveillance de la prison de Schrassig, l'un des plus im p o rta n ts réseaux de caméra (plus de 280) du groupe au niveau mondial. Reste que le Luxem bourg demeure un pays certainem ent m oins sous pression que d'autres, et où la crim inalité est largem ent inférieure à celle observée dans les pays voisins, même si une tendance à la haus­ se est flagrante depuis quelques tem ps déjà. Un certain sentim ent de tranquillité y règne encore, sur le thèm e du "ça ne peut pas arri­ ver cher nous" que d 'au cu n s po u rra ie n t fa cile m e n t prendre pour de l'inconscience. "La sécurité n'est certaine­ ment pas toujours considérée à sa juste valeur en ce moment, car personne ne perçoit véritable­ ment un réel danger. Mais, bien évidemment, ceux qui éprouvent un besoin réel de mieux se sécu­ riser le font " remarque Angelo Rossi, D irecteur de Pedus Security, en tité a utonom e du reste du groupe Pedus - égale­ m ent a c tif dans le nettoyage industriel et la restauration - née en 1999 du rachat de Securel, so cié té ind é p en d a n te luxem ­ bourgeoise. Passée de 50 à 150 employés en deux ans (et avec un ob je ctif de croissance de 25% pour 2002), la société a rapide­ ment pris ses marques sur un marché très concurrentiel dom iné par les deux "grands" que sont Securitas et Securicor.

UNE APPROCHE GLOBALE De manière très schématique, la sécurité pour les entreprises peut être abordée sous deux aspects: l'humain, avec la pré­ sence physique de personnel de surveillance, statique ou mobile; et le technologique, qui se décli­

ne en un très grand nombre de matériels plus ou moins sophisti­ qués - mais souvent plus que moins - allant de simples détec­ teurs de fumée ou de présence jusq u 'a u x systèm es de recon­ naissance biométriques (recon­ naissance d'em preintes digitales ou rétiniennes) en passant par les équipements vidéo. "Souvent, il faut montrer qu'on est bien protégé. Les systèmes mis en place ne sont pas là pour attraper les éventuels malfaiteurs, mais surtout pour les dissuader d ’agir" prévient Gilles Reinert, gérant associé de la société luxem bourgeoise Electro Security, ancien "départem ent sécurité" de Electro Auto, deve­ nue en 1992 une entité autonome spécialisée dans l'installation des systèmes de détection et de sur­ veillance (1.300 installations à Luxembourg). Im possible, cependant, de séparer l'hum ain du te ch no lo ­ gique. "La sécurité, ce n'est pas qu'une simple installation d'un système d'alarme. C'est un tout, et l'approche doit être globale. Il faut regarder, observer, et bien voir. Trop souvent, on regarde, mais on ne voit rien“ explique Liane Bonaria, M arketing Departm ent chez Securicor Luxembourg, un des leaders du m arché au Luxem bourg (avec près de 1.000 employés) où la société fêtera en 2002 ses 30 ans d'activité. Ce constat de globalité, Gerry Schmit, Directeur Commercial de Securitas, la prem ière grande société de sécurité à s'im planter au Luxembourg (établissement en 1971) qui emploie à ce jour plus de 900 collaborateurs, le com plè­ te: "Afin d'atteindre une sécurisa­ tion efficace d'un bâtiment, il s'agit d'associer les équipements techniques à une surveillance physique permettant d'intervenir à tout moment en cas d'urgence et de réduire ainsi les risques potentiels en cas de sinistre". Gardiennage statique ou par patrouilles m obiles, contrôle d 'accès et encadrement de visi­ teurs, transport et stockage de docum ents sensibles et supports informatiques, le tout rehaussé par le respect de procédures strictes et des normes imposées par le système de qualité ISO auxquelles les sociétés ->

O F F R E

Des hommes e t des puces Un certain nombre de produits et d'équipements de sécurité existent sur le marché à destination des profession­ nels: - des alarmes anti-vol; - des détecteurs d'intrusion, avec et sans fil, programmables; des systèmes de détection et d'extinction d'incendie, dont les plus perfectionnés sont capables de distinguer la nature de la source de chaleur et de déclencher ou non une alerte; d'appareils de détection de gaz ou d'eau; - des systèmes de vidéo surveillance, en pleine expansion, portés par l'évolu­ tion des technologies digitales, aussi bien en ce qui concerne la surveillance proprement dite que le stockage et l'ar­ chivage des données; - des systèmes de contrôle d'accès, allant d'un simple badge jusqu'aux sys­ tèmes de reconnaissance biométriques, en passant par les cartes à puces, sans oublier les sas d'entrée sécurisés, avec système de doubles portes ou barrières et grilles de parking. “Mais, globalement, la surveillance n'est pas un univers où la technologie évolue de manière vertigineuse. Pas besoin d'avoir le dernier cri high tech pour avoir un système efficace" note Gilles Reinert (Electro Security). Reste tout de même un frein pour bien fixer un choix: la cohabitation de diffé­ rents standards (VDS allemand) et normes (BOSEC ou ANPI belge; AFNOR française...) de sécurité, qui ne contri­ buent pas à la mise en place d'un véri­ table standard de qualité. Pour appuyer l'ensemble de ces ser­ vices, les sociétés actives dans la sécu­ rité et la surveillance mettent à disposi­ tion de considérables moyens humains: des agents pour la surveillance statique; d'autres pour un accueil professionnel multilingue; des patrouilles mobiles pour des rondes préventives; des équipes d'intervention spécialisées en cas de déclenchement d'un système d'alarme; ou bien des superviseurs pour les sys­ tèmes d ’alarme à distance. Tous possè­ dent un agrément délivré par le ministè­ re de la Justice. Mais l'intervention physique peut égale­ ment concerner le simple stockage et transport de documents sensibles ou données informatiques dans des locaux spécialement aménagés et sécurisés, jusqu'à leur destruction par souci de confidentialité. L'informatique est évidemment omni­ présente dans la bonne gestion des systèmes de sécurité au sein des bâti­ ments. Et de plus en plus, les Centrales de contrôle permettent de regrouper non seulement les données relatives à la surveillance, mais aussi celles liées à la gestion "technique" du bâtiment (clima­ tisation, éclairage, ...). ■ paperjam 03.2002

KnowHow 153


-> spécialisées dans la sécurité se sont en général conform ées, la palette des services de sécurité est très vaste. Celle des com pé­ tences requises aussi. "Le niveau des compétences des agents de sécurité poursuit une constante évolution en fonction des demandes du marché, analyse ainsi M. Schmit: Un service pro­ fessionnel de sécurité physique se distingue par l'établissement d'un concept de sécurité ''sur mesure" ainsi que par l ’intégra­ tion d'agents formés spécifique­ ment aux attentes du client. La majorité de nos agents disposent aujourd'hui de compétences techniques et informatiques, mais aussi humaines puisqu'ils sont souvent amenés à assurer l'enca­ drement de visiteurs ou à effec­ tuer le standard téléphonique. Leur valeur ajoutée est indé­ niable ".

DE HAUT EN BAS Mais, comm e cela a déjà été évo­ qué plus haut, cette présence humaine, aussi "réconfortante" puisse-t-elle être, ne constitue qu'un maillon - certes, fort - de la chaîne de sécurité. "La sécurité concerne tout le monde, à tous les niveaux, du PDG aux person­ nels d'entretien estim e Mme Bonaria. Le flux d'information doit être incessant, et beaucoup de gens sont parfois surpris, voire choqués, quand ils constatent tout ce qu'implique la mise en place d'un système de sécurité". Impossible, en tous les cas, d 'en ­ visager un profil type en matière de sécurité, que ce soit en termes de personnel ou de moyens mis en oeuvre. Mais le profil d'une approche sécuritaire acceptable, lui, peut s'ébaucher: "Un bon concept est celui qui s'intégre tel quel dans les habitudes des employés. Ce doit être exacte­ ment ce que le client veut et de la façon dont il veut l'utiliser. Bien sûr, chaque système de sécurité implique un certain nombre de contraintes auxquelles il faut se soumettre, mais à l'arrivée, si ce système est trop rigide ou trop complexe, il sera mal exploité par l'utilisateur, et ne servira alors à rien" prévient M. Reinert. Tout comm e ne sera pas non plus très efficace un système "tron­ qué" pour des raisons écono­

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miques. "Typiquement, on admet qu 'un détecteur incendie est effi­ cace pour un espace ouvert de 80 m2. Or il arrive parfois que de mau­ vais compromis soient finalement arrêtés entre ce qu'il faudrait faire et ce qui est fait. Dans ce cas-tà, on risque de faire plus souvent du mal que du bien“ regrette M. Sadler. L'argent... le nerf de la guerre, y com pris dans le domaine de la sécurité. Surtout dans ce dom ai­ ne, même, lequel constitue géné­ ralement un des principaux postes de dépenses d'une organisation. Bien sûr, chaque société dévelop­ pe et gère sa propre philosophie de la sécurité, y com pris dans un même secteur d'activité où les approches peuvent être radicale­ ment différentes à chaque fois. La

nature m êm e des biens ou le nombre de personnes à protéger est évid e m m e n t un des p a ra ­ mètres pris en com pte, mais bien souvent, la question de l'investis­ sement financier passera avant. Et même si Gaston Sadler recon­ naît que l'a p p ro ch e des entre­ prises est de plus en plus "securi­ ty minded“ par rapport à une vision plus "economic minded", les coûts engendrés par la mise en œuvre d'une bonne politique de sécurité constituent encore bien souvent un frein réel: plus de 80% des "chantiers" de sécurité se chiffrent à un minimum d'un dem i-m illion d'Euro. "La sécurité a bien sûr un certain prix, et il faut vraiment être prêt à le mettre, ce qui n'est pas toujours le cas constate M. Rossi. D'une ->

Gaston Sadler (Siemens Building Technologies)

"Actuellement, les entreprises semblent rester un peu sur leurs gardes en matière d'investissements. Sans doute la reprise écono­ mique n'interviendra-t-elle pas avant le printemps 2003. Mais dans le cadre des dépenses liées à la sécurité, nous sommes parmi les seuls à avoir développé le concept de pré-financement. Bien sou­ vent, lorsqu'une nouvelle entreprise s'installe, ou fait construire de nouveaux locaux, elle ne dispose pas nécessairement d'un budget suffisant pour envisager l'installation de systèmes de sécurité per­ formants. Nous proposons donc une prise en charge de ce finan­ cement dès le départ, via Siemens Banque, qui propose des taux très préférentiels par rapport à ce qui se fait sur le marché". ■


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Sécurité

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De nos jours, la sécurité est devenue un élément essentiel dans la conception et l'organisation d'un bâtiment.

Parking automatique, détection et extinction d'incendie, détection intrusion, surveillance vidéo, contrôle d'accès, ou gestion horaire,

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Know How -> manière générale, ce sont sou­ vent des configurations 'mini­ mum' qui sont choisies par les entreprises. A elles, ensuite, d'as­ sumer leurs choix et de prendre leurs responsabilités".

A QUEL PRIX ? Les hésitations des sociétés p euvent aussi in te rve n ir au m om ent de se poser la question du renouvellem ent, ou to u t du moins, de la remise à niveau des systèmes déjà installés, dépen­ dante, évidem m ent, de leur natu­ re. Ainsi, un systèm e tel que contrôle d 'accè s et surveillance vidéo, qui intègre une bonne par­ tie d'inform atique, va vieillir plus rapidem ent de manière artificielle, dû à l'avancem ent rapide de la technologie (techniques de tran s­ mission, de com pression, bases de données). "Son remplacement pourra alors être envisagé au bout de dix ans, voire un peu plus tôt, alors qu'un système de détection intrusion ou bien d'incendie, dont les tâches sont finalement assez simple et où la technologie n'évo­ lue que très lentement, peut n 'être remplacé qu'après 15 ou peut être 20 ans" détaille M. Reinert. Le pro b lè m e se c o m p liq u e aussi avec l'absence totale d'une réelle régularisation sur les co n tra ts d ’entretien. En A llem agne et p a rtie lle m e n t en Belgique, par exemple, les pro­ priétaires d 'u n e in sta lla tio n de détection incendie ou de sécurité doivent produire un certificat de contrôle par une société agréée. Au Luxembourg ceci est encore laissé à l'appréciation du proprié­ taire même si, depuis quelques te m p s, q u e lq ue s co m p a g n ie s d'assu ra n ce s im p la nté e s au G rand-D uché co m m e n ce n t à obliger leurs assurés à mettre en place des systèm es de protection électroniques et à conclure un c o n tra t d 'e n tre tie n avec, au moins, une inspection par an de l'installation. C et a s p e ct é co n o m iq u e se retrouve égalem ent au niveau des appels d'offres dans le secteur public, les soum issions s'adres­ sant souvent à des solutions étant “financièrement et techniquement les meilleures". "Et souvent, le mot 'financièrement' est écrit plus gros que le mot 'techniquement'"

ironise M. Sadler peu enthousias­ te, com m e beaucoup de ses pairs, devant l'actuelle teneur de la loi sur les soumissions. La question reste de to u te façon la même: la sécurité, à l'instar des assurances, a-t-elle véritablem ent un coût que l'on peut d é fin ir ? Au-delà de ce débat philosophique se détache une autre notion: celle de l'a p ­ proche même de la sécurité au sens large: "souvent, quand on parle de la sécurité en général, à Luxembourg, c'est en rapport avec la notion de danger consta­ te Liane Bonaria. C'est comme si on ne parlait que des maladies lorsqu'on évoque la santé. C'est par le dialogue et l ’échange qu 'on parviendra à mieux aborder tous

les aspects liés à la sécurité. La sécurité, c'est une véritable philo­ sophie de vie, une approche à part“. La démarche sera donc toujours la m êm e: définir, avant toute chose, les objectifs et les capaci­ tés existantes, à mettre en paral­ lèle avec les exigences de plus en plus soutenues des compagnies d'assurance - mais surtout se dire q u 'u n certain nom bre de co n tra in te s sont à respecter, faute de quoi aucune "politique" de sécurité ne peut voir le jour. A g ir p lu tô t que réagir sem ble ainsi être la m eilleure des approches, afin de concilier au m ieux les contraintes réglemen­ taires avec la réalité d 'exploita­ tion d'une entreprise. ■

T E M O I G N A G E

Gerry Schm ît (Securitas)

"Le Luxembourg ne dispose à ce jour pas encore de formation diplômante officielle pour les agents de sécurité. Dans notre société, les formations se font majoritairement en interne par des formateurs agréés, accessoirement par des professionnels externes, ou par la Police. Cependant, des collaborations avec des centres externes de formation professionnelle commencent à se réaliser. Ces formations permettent à nos collaborateurs de dis­ poser d'un bagage de base pour démarrer une carrière dans le secteur de la sécurité. Elles concernent principalement la sécurité, le combat d'incendie et les premiers secours. En outre, nous organisons des formations complémentaires répondant aux besoins spécifiques des diffé­ rentes missions de nos agents de sécurité (ex: gestion de situa­ tions de crise, accueil et encadrement de visiteurs, standard télé­ phonique, accompagnement de "VIP“, concepts de sécurité pour grands meetings - comme les conférences de presse - étude et mise en place de plans d'évacuation d'immeubles, ...)" ■ paperjam 03.2002

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Know How

A

Conseil Fiscal -> La législation fiscale est telle que les

entreprises ont du mal à maîtriser la gestion de leur com ptabilité sans avoir recours à une fiduciaire.,. Quels sont les types de prestations? Quels sont les types de prestataires? TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS FREDERIC Dl G IR O LAM O (BLITZ)

Prenons une entreprise. De taille moyenne, elle est en croissance, le nombre de ses employés pro­ gresse régulièrement. Elle peut vouloir se dévelop­ per à l'in te rn a tio n al, ou vo u lo ir s'in sta lle r au Luxembourg. Quelle que soit sa décision, il est im probable qu'elle maîtrise en interne de manière

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suffisam m ent com plète les différentes règles co m p ­ tables et fiscales pour réussir son évolution "seule". Elle pourra être accom pagnée dans sa réflexion et dans la mise en œuvre de ses décisions par son conseil fiscal qui est, la plupart du tem ps, une fid u ­ ciaire. ->


-> Il est d'ailleurs rare que l'entreprise ne se rende pas com pte par elle-mêm e du m anque de com pé­ tence qui est le sien... “La plupart des clients vien­ nent vers nous spontanément. La législation fiscale est en effet très complexe. Même si les taux d'im­ position diminuent, la complexité des textes reste grande. En termes de complexité, la situation du Luxembourg par rapport à ses voisins reste compa­ rable. La grande différence vient de la souplesse de l'administration fiscale. Il est possible de discuter pour des délais de remise de documents, par exem­ ple. Cela simplifie, mais rend encore plus indispens­ able la dimension conseil. C'est en effet souvent la fiduciaire qui a les bons contacts auprès de l'admi­ nistration, pas le client", explique Georges Deitz, Partner chez Deloitte & Touche. De la même manière, il tient assez clairement à différencier com ptabilité et fiscalité... "Le premier cas, c'est de la sous-traitance, que l'on peut consi­ dérer comme normale pour des entreprises de tail­ le moyenne, qui n'ont pas les moyens de payer une personne à temps plein dans ce domaine. En revan­ che, dès un certain seuil atteint, on devrait rapatrier cette activité 'in house'. Pour la fiscalité, le problè­ me est beaucoup plus technique, complexe. Il faut que l'entreprise ait acquis une taille appréciable pour que ses activités fiscales puissent être traitées en interne... Les banques le peuvent... les autres? Il faut des personnes à temps plein pour être compé­ tent fiscalement parlant". Pour Hans-Jürgen Salbach, Associé chez Mazars & Guérard (Luxembourg), "si nous raisonnons à long terme, chaque société a intérêt à travailler avec des experts-comptables. Ceux-ci sont à la fois des experts des chiffres et de la fiscalité. Ils sont en mesure d ’accompagner leurs clients de la constitu­ tion de leur société - comment la créer? Quel type de société? - jusqu’ à sa liquidation. Ils anticipent les évolutions de la législation, comme celui du secret bancaire; il n ’est pas exclu que dans les 5 à 10 années à venir, la législation luxembourgeoise puisse connaître d ’importantes modifications. L'expert-comptable est à même d ’apporter des con­ seils judicieux en vue de permettre une transition sans heurts. C ’est pourquoi, nous nous entourons d ’effectifs compétents. Tout est toujours nouveau en fiscalité. Il y a des nouvelles problématiques, qu'il faut comprendre".

A Q U E L C O N S E IL L E R , Q U E L C L IE N T ? Dans une m ajorité - et non pas la totalité - des cas, c'e st à une fiduciaire que l'entreprise s'adresse pour cette optim isation fiscale. La première questi­ on peut être de choisir, pour l'entreprise, avec quel­ le fiduciaire se m ettre en affaire. Guy Hornick, président de l'O rdre des Experts C o m pta b le s et égalem ent a ssocié chez BDO Com pagnie Fiduciaire, affirm e ainsi que "la taille et la structure des entreprises et des fiduciaires corre­ spondent. Les 'petits' cabinets d'experts compta­ bles ont les 'petites' entreprises comme clientes. Aux 'moyens', les moyennes entreprises, aux 'grands', les grandes entreprises internationales. La

correspondance en taille est tout simplement une question de ressources humaines, et ce à double sens... Un petit cabinet d'experts n'aura pas assez de ressources à consacrer à de grandes entrepri­ ses, un grand cabinet devra mettre dès le départ en marche une machinerie trop coûteuse pour une petite entreprise. Idem dans les services proposés. Les petits cabinets vont ainsi proposer des activités très classiques. En même temps, les PMEs ont tou­ jours une demande pour du conseil personnalisé, ce qui n'est pas forcément trouvable dans des grands cabinets comptables. C'est pour cela que certains de nos confrères restent 'volontairement' petits“. Exem ple? “Si l'on prend BDO Compagnie Fiduciaire, nous calculons les salaires chaque mois pour 15.000 à 16.000 personnes, principalement dans le secteur financier. Nous aurons du mal à mettre en place notre machinerie pour une 'petite' entreprise de 4-5 personnes. Alors de deux choses Tune: soit nous mettons en œuvre un matériel adap­ té soit cela crée des niches sur le marché pour d'au­ tres acteur ". Hans-Jürgen Salbach, précise: “nous couvrons plusieurs secteurs économiques, avec des PMEs et des PMIs. Cette offre de services intégrée implique une politique des ressources humaines stratégique: si nous trouvons des profils talentueux, nous les embauchons. Munis de cette palette d ’expertises, nous rencontrons les attentes de nos clients poten­ tiels et nous remportons des mandats. Cette gesti­ on nous apporte une double satisfaction : celle de nos clients et celle de nos collaborateurs motivés par la satisfaction des premiers". Pour pouvoir bien préciser les capacités d'une fiduciaire par rapport à une autre, dans le domaine du conseil fiscal, il faut cependant... com m encer par définir ce qu'est le conseil fiscal! Peut-on y inclure la tenue de la com ptabilité? Le calcul des salaires, et des différents packages salariaux possi­ bles? Chaque client et chaque fiduciaire se trouvent en fait en situation de préciser quelle sera leur pratique. M. Hornick a ce mot: “Texpert-comptable, c'est le conseiller tout terrain des entreprises. On n'y rentre pas pour contrôler et lever le doigt lorsque Ton voit un problème, lorsque Ton constate une écriture comptable mal faite. On vient avec une oreille ouver­ te, pour comprendre et aider l'entreprise". Autrement dit, au-delà des missions décidées dès l'origine, sa fonction, sa connaissance de la mécanique interne d'une entreprise l'autorise à prévenir le manager de l'un ou l'autre problèm e qui se passe, à son insu, dans son entreprise. C'est justement ici que se forge la force de cette relati­ on... M. Hornick est très clair: "certaines entreprises attendent une relation 'familiale' entre Texpertcomptable et l'entreprise. Certains clients font une confiance aveugle à leur expert-comptable". Cette confiance, et cet attachem ent au statut d'expert-com ptable est d 'autant plus im portant à ses yeux que “certaines sociétés qui font du conseil fiscal, ou qui s'improvisent fiduciaires, ne sont pas forcément qualifiées. L'OEC reçoit de nombreuses plaintes de la part d'entreprises clientes pour la piètre qualité du travail réalisé". Point de vue com parable chez M. Salbach: "nous paperjam 03.2002

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Know How avons un turnover de nos clients et de notre per­ sonnel qui est faible. Les deux sont liés... Dans cet état d'esprit, nous voulons être un partenaire, pas un prestataire, auprès de nos clients, et ce sur tou­ tes nos lignes de métiers. C'est également de cette manière que nous grandissons, de manière -> ■é parallèle à notre clientèle. Notre intégration dans un réseau international nous permet de suivre et grandir avec le client, en fonction de ses besoins et de ses envies". Certains clients, eux, vont préférer traiter avec un groupe international, un de ces "Big 5 “. Eux aussi jouent la carte de la polyvalence et de la com pé­ tence des équipes... ''Nous n'avons pas de 'cou­ leur' très marquée, nous sommes généralistes. Il reste cependant clair que le secteur financier et les structures internationales prennent beaucoup de nos activités. La plupart de nos contrats viennent d'ailleurs du réseau international. C'est la part qui augmente le plus vite dans notre activité, en parti­ culier en provenance des Etats-Unis, surtout avant le 11 septembre...", précise ainsi M. Georges Deitz, Partner chez Deloitte & Touche. C'est pour cela que ces groupes se font une concurrence, sinon frontale, du moins assumée: "Les concurrents sur le marché sont les autres Big 5, ainsi que BDO. Tout simplement du fait que ce sont des structures qui elles également ont des départements finance et international". Ceci étant, l'effet réseau et la clientèle internatio­ nale ont leurs propres caractéristiques, pas toutes heureuses... "Le client luxembourgeois est fidèle, voire très fidèle. Il existe une relation de confiance qui s'établit sur le long terme. Dans une telle optique, le changement est rare, hors grosse erreur très coû­ teuse. Les clients internationaux, eux, sont beaucoup moins fidèles et procèdent le plus souvent par des appels d ’offre. Pour les autres, je pense que l'on peut dire que la confiance et la relation personnelle sont les critères les plus importants". La confiance, et également la palette de prestati­ ons offerte. Hans-Jürgen Salbach, explique ainsi que "Mazars & Gérard (Luxembourg) n'a pas de palette minimale de services; nous proposons, à nos différents clients, une offre de services inté­ grée. Nous les prenons par la main, nous les emme­ nons à la découverte des solutions adaptées à leurs problèmes. Nous leur offrons la maîtrise comptable, ainsi que tous les autres services si nécessaire. Nous évoluons et développons nos compétences internes, afin de répondre aux besoins de nos cli­ ents et de relever les nouveaux défis des investis­ seurs. Il y a une implication des actions d'un poste sur celui de l'autre... De cette manière, nous pou­ vons offrir le bon choix au bon moment. Par exem­ ple, toutes les activités Ressources Humaines et les activités Sociales se complètent. Nous sommes capables de définir une fourchette salariale pour un certain profil, et ensuite de traiter l'optimisation fis­ cale de cette rémunération. Si nous n'avons pas les compétences en interne, nous pouvons alors faire appel au réseau Mazars... " D'autres entreprises, comm e Wood, Appleton, Oliver & Co, décident, de leur côté, non pas de se spécialiser, mais d'avoir une politique active envers certains secteurs. C'est le cas avec toutes les entre­

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prises "TMT" (Technologies, M edia, Télécom ­ m unications). Joseph Mayor, Directeur, explique: "nous avons aujourd'hui un portefeuille d'entreprises actives dans ce secteur, bien qu'il ne se porte pas aussi bien aujourd'hui que hier. Le Luxembourg a toujours su mettre les moyens pour attirer les entreprises sur son territoire aussi bien dans le secteur financier que dans d'autres. Il n 'a pas encore déployé tous les efforts dont il est capable pour les TMTs... Le marketing de la place de Luxembourg a été fait, il faut maintenant aller plus loin. "

L 'IN T E R N A T IO N A L , E N C O R E L 'IN T E R N A T IO N A L , T O U ­ J O U R S L 'IN T E R N A T IO N A L ! Il semblerait également que, quel que soit le cabi­ net, sa taille ou celle de ses clients, il soit im portant de très vite être capable de maîtriser des problématiques internationales... M. Salbach affirme ainsi immédiate­ ment que "chaque activité, au Luxembourg, est connectée à l'international. C'est un point de vue que nous avons en permanence en vue. C'est un aspect encore renforcé du fait que la législation nationale luxembourgeoise s'inspire de la France, de la Belgique et tout particulièrement pour la fiscalité de l'Allemagne... Chaque décision relative aux impôts, à la T.V.A., à la Sécurité Sociale, ... oblige que Ton s’in­ terroge sur les impacts que cela engendre pour un investisseur étranger et / ou frontalier". M. Hornick confirm e ce point: "la dimension inter­ nationale du service à rendre est importante au Luxembourg, même pour les petits cabinets... C'est naturel, il suffit de voir la taille du pays! Dans le cas des 'grands' cabinets, il faut être capable de montrer la capacité de travail de son réseau à l'international. Les petits cabinets, en cas de demande, font en fait souvent appel à ce moment-là aux plus gros. On conseille là où Ton est compétent, on réfère à des collègues ailleurs". Et BDO, dans to u t ça? "BDO CF se voit encore comme une entreprise de profession libérale luxem­ bourgeoise. Une entreprise luxembourgeoise indé­ pendante, prenant ses décisions elle-même... sans intervention de l'Oncle Sam! Le partenariat interna­ tional avec BDO correspond à cette définition. C'est une entreprise très professionnelle, très qualifiée, ayant des standards de qualité du travail rendu très élevés. Mais elle n'est pas intégrée. Nous apparte­ nons à un réseau, mais nous conservons notre indé­ pendance. BDO, quelque part, c'est le "6th Big", avec 21.000 personnes dans 95 pays... Le réseau permet de jouer sur plusieurs tableaux. On est capa­ ble de s'adresser aux PMEs et aux grandes entrepri­ ses, en offrant un service plus personnalisé, plus 'familial' que la moyenne des grands réseaux, maîtri­ sant toutes les compétences". Joseph Mayor, Directeur chez Wood, Appleton, Oliver & Co, positionne même très clairement son activité sur le marché international: "dans la totalité de notre activité, nous avons peu de sociétés locales. Notre but est d'attirer de nouveaux clients au Luxembourg, et d'accompagner nos clients à l'ex­ térieur du Luxembourg. Nous ne voulons pas non plus, comme certains de nos concurrents, avoir une


P R A T I Q U E E approche 'nationale', à savoir uniquement centrée sur un pays comme la France, /'Allemagne ou l'Italie... Nos origines sont anglo-saxonnes, ce qui explique notre ouverture internationale, multilingue". 4 -> Ici également, l'intégration dans un réseau inter­ national est considérée com m e indispensable pour profiter de toutes les opportunités: “Nous faisons partie du réseau M SI (MacIntyre Sträter Internationl), c'est-à-dire que nous avons accès à 90 pays grâce à un réseau de 200 membres. Cela nous permet de ne laisser passer aucune occasion d'augmenter notre activité".

La domiciliation, pratique très pratiquée...

M ÉLANGE DES GENRES? Guy Hornick confirm e ce cumul régulier des rôles: "Il arrive souvent au Luxembourg qu'une même per­ sonne porte la double casquette de réviseur d'entre­ prise et d ’expert-comptable. En conséquence, elle va se retrouver à la fois membre de l'Ordre des Experts-Comptables (OEC) et de l'Institut des Réviseurs d'Entreprise (IRE)". Pour éviter que les décisions et les pratiques des uns et des autres à la fois ne se confondent pas et ne rentrent en conflit, toute une série de mesures ont été prises. M. Hornick précise lesquelles: “L'Ordre a mis en place une commission où l'on retrouve des person­ nes qui sont uniquement des experts-comptables et/ou qui viennent de 'petits' cabinets. Elle a pour charge de bien vérifier que les décisions prises par l'Ordre le sont au bénéfice des experts-comptables. C'est une cellule où cette double casquette est absente. Son rôle est de critiquer, de faire des pro­ positions constructives. Dans nos recommandations, nous essayons de nous consacrer uniquement à la profession. L'IRE et l'OEC ont un secrétariat en com­ mun; nous travaillons également sur les mêmes avis, sur l'analyse de textes comparables. D'une certaine manière, nous vivons ensemble. Par exemple, sur la question de la domiciliation de société, nous avons créé une commission commune, qui a abouti au vote, au sein de l'IRE et de l'OEC, à l'adoption de recommandations professionnelles semblables". Pour M. Deitz, les réglem entations constitueront la solution à une partie des problèm es: "le conseil fiscal et l'audit ont été jugés compatibles par la SEC. C'est un complément naturel... Les séparer, pour moi, relèverait de l'hérésie. Les conséquences de l'affaire Andersen - Enron concerneront toute la profession. Il existe des projets de directives européennes concernant le secteur, il faudra voir si tout cela ne sera pas changé dans une optique plus sévère".

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Guy Hornick (photo): "Expert-comptable est une profession réglementée. 'Statutairement', il peut faire de la domiciliation de société. Au moment de la création de l'Ordre, en 1999, nous avons reçu des demandes d'adhésion de la part de certaines personnes et entreprises qui ne pratiquaient 'que' de la domiciliation, qui n'assuraient aucun des ser­ vices traditionnels d'une fiduciaire. De fait, l'ordre s'est retrouvé face à une grande obligation, à savoir développer une activité 'd’auto-surveillance' de ses membres... Nous voulons être certain que nos membres respectent et obéissent aux règles de l'art. La domiciliation a ’depuis toujours' été une activité des cabinets d'experts-comptables, mais elle a sou­ vent été le fait de petits cabinets... Ce n'est que par rachats successifs, par croissance externe, que les plus grands ont acquis ces compétences. BDO Compagnie Fiduciaire, pour parler d'elle en particu­ lier, le fait depuis toujours - et nous avons fêté nos 50 ans l'année dernière! Le nombre de cabinets d'experts-comptables au Luxembourg a eu tendance à diminuer, suite au regroupement - local ou international - des cabi­ nets. La domiciliation a eu pour effet de ré-augmenter le nombre de cabinets, mais la plupart de ces nouveaux sont à la limite du 'one-man-show'. On y trouve un expert-comptable et une secrétaire. Pas plus. Ils travaillent souvent à ce moment-là la main dans la main avec des cabinets d'avocats".

C O M IN G N E X T ? A U M O IN S LE F A M IL Y O F F IC E

M. Deitz, Partner chez Deloitte & Touche, est relativement "optimiste“ sur le devenir de la profes­ sion: "La croissance dans ce secteur ne va d ’ailleurs

La gamme de services rendus par les ExpertsCom ptables est donc large... et elle continuera de s'élargir. Pour M. Hornick, de manière “globale", “la croissance de la profession passe par l'attraction de nouveaux clients qui viennent de l'extérieur. Le mar­ ché local, qu'il s'agisse de commerçants, d'industri­ els, ou autres, a un nombre d'entreprises potentiel-

certainement pas continuer comme cela a été le cas ces dernières années. Les groupes concernés essaient de mettre un minimum de substance dans ce qu'ils créent ici, pour ne pas se faire épingler par leurs administrations fiscales". ■

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See on line... Il existe de nombreuses fiduciaires au Luxembourg... Pour en retrouver la liste, la solution la plus simple est de vous rendre sur le site de l’Ordre des Experts-Com ptables (www.oec.lu), où les expertscom ptables sont répertoriés en quatre catégories: indépendants, salariés, personnes morales et membres honoraires. Autre option: le site de p a perjam , via une recherche sur les fiduciaires dans la partie Index. ■

les limité. La croissance dans ce secteur se passe en 'prenant' une entreprise à un confrère. Et c'est une dynamique où l'on alterne: 'j'en perds un, j'en gagne un'. L'activité augmente grâce à l'environ- -> -> nement législatif... C'est lui qui assure la crois­ sance". Pour BDO en particulier, "les prochains développe­ ments se feront sur des niches. Par exemple, nous avons investi dans une entreprise de signature élec­ tronique. Le Family Office également fait partie des lignes de services intéressantes - quand bien même les familles luxembourgeoises suffisamment riches ne sont pas luxembourgeoises. On essaie d'être sur le terrain". Même son de cloche chez Deloitte & Touche: "nous lançons un service de Family Office, qui lui aussi est basé sur la relation de confiance. C'est un service destiné au 'High Networth Individuals'. Nous les aidons à structurer leur succession. Cette offre ren­ contre du succès, même s'il n'y a pas encore de Luxembourgeois comme clients" explique M. Deitz. Chez Mazars & Guérard (Luxembourg), encore une fois, on est convaincu: "une nouvelle ligne de services est le Family Office, dixit M. Salbach. Le Grand-Duché du Luxembourg, de part son posi­ tionnement économique, dispose des compéten­ ces multidomestiques nationales et internationales, pour devenir le pôle central du conseil et du souti­ en aux entrepreneurs privés et leurs entreprises dans les domaines personnels, fiscaux et légaux. " Toujours dans son optique d'approfondir quel­ ques lignes de développem ents sectoriels, M. Mayor croît dans celui de... la production de films: "beaucoup de choses ont été faites. Il y a déjà aujourd'hui de nombreuses productions réalisées ici, de source américaine, française, belge... Il faut essayer d'aller plus loin. C'est en cours, il y a une véritable industrie qui est en train de se constituer ici, mais de nombreuses choses restent à faire. Le contre-exemple, c'est l'Australie, qui avait basé toute son industrie sur des incitants fiscaux. Le jour où ceux-ci ont disparu, les réalisateurs, les acteurs... se sont expatriés aux USA, à Hollywood". Autrement dit, pour M. Mayor, créer un environ­ nement fiscal ne suffit pas, il faut aller plus loin et construire, au Luxembourg, des pôles de com pé­

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tences qui perm ettent de dépasser le sim ple shop­ ping fiscal. “L'Italie est en train de faire évoluer à grande vitesse ses règles fiscales. On assistera cer­ tainement dans les mois à venir au rapatriement de nombreux capitaux... Ce n'est plus la peine de rester au Luxembourg. De manière générale, il faut que les acteurs arrêtent de n'être 'que' des ven­ deurs de sociétés. De Off-shore, le Luxembourg doit devenir On-shore, en utilisant le know-how d ’o­ res et déjà acquis sur la place, qui est comparable à celui de très grandes places internationales. La domiciliation durera ce q u ’elle durera, mais il faudra l'enrichir par une dimension de conseil, à un moment ou à un autre". Ces évolutions du marché vont-elles perm ettre la m ontée en puissance de nouvelles fiduciaires? Portées par une qualité de services, ou des innova­ tions m arketing? Pas forcém ent... Pour M. Hornick, on ne connaîtra plus de crois­ sance com m e celle de BDO Com pagnie Fiduciaire: "Nous avons connu une croissance rapide grâce à une conjonction temporelle. Nous avons pendant longtemps été la première compagnie luxembour­ geoise. C'est la raison pour laquelle pendant de lon­ gues années nous avons maintenu des mandats qui auraient dû partir chez les 'Bigs' de l'époque. Aujourd'hui, connaître une telle croissance sera plus difficile, surtout avec le nombre de professionnels aujourd'hui actifs sur le marché, qui est beaucoup plus élevé qu'auparavant. Il y a pourtant toujours plus de travail, il y a donc toujours de la place pour des professionnels de qualité". M. Salbach, lui, est plus optim iste: “en deux ans, la taille de notre entreprise a doublé. Pourquoi? Les associés sont reconnus pour la qualité de leurs pre­ stations. Ce sont des hommes de terrain, en contact direct avec la clientèle, ce qui nous différencie de concurrents. Ceci, sans compter nos équipes pluri­ disciplinaires, et encore une fois la dimension inter­ nationale de notre réseau. Notre notoriété augmen­ te avec le temps. L’évolution du marché va être celle du défi de croissance de l'économie luxembourge­ oise... De plus, la réforme fiscale qui vient d'être votée est un incitant supplémentaire pour attirer des investisseurs potentiels. Tout ceci fait que T un de nos objectifs est, d'ici la fin 2004, de doubler enco­ re une fois les effectifs de notre cabinet". La croissance naturelle du marché doit donc s'accom pagner de choses qui dépassent la sim ple approche financière, en m ettant de la substance réelle - dans les services et les entreprises: "pour économiser quelques millions d'Euro en impôts, investir dans des locaux, des faxs, téléphones et quelques employés fait du sens. Le jeu en vaut la chandelle, mais en soi c'est un mirage. On ne créera pas de valeur, ni d'emploi là-dessus. Si l'on s'en contente, on verra qu'à la moindre modification de l'environnement professionnel, les sociétés vont s'expatrier en Suisse ou ailleurs! Il faut créer au Luxembourg des centres qui créent de la valeur ajoutée, qui font que l'investissement au GrandDuché dépassera la simple tactique fiscale. Si cela fonctionne, à terme, un différentiel de l'un ou l'autre point d'imposition n'aurait plus de grandes consé­ quences", conclut M. Mayor. ■


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Aujourd'hui, le client veut tout: le budget, l'ergonomie, le design. C'est aussi la tendance des fabri­ cants: les meubles sont devenus plus performants, jolis et moins chers. Karin Frick, co-directrice de K&F Furniture S.A. (www.kff.lu), témoigne d'un autre privilège des clients luxembour­ geois : "ici, on n'achète pas luxembourgeois, parce qu 'il n'existe pas de fabricant, excepté des menuisiers. Quand les clients viennent chez nous, ils connais­ sent déjà les prix allemands, belges, ont fait leur petite étude sur les sites web des fabricants. Donc nous devons leur fournir le meilleur conseil, le meilleur serace, et le meilleur rapport qualitéprix". Cela arrive parfois qu'un client

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arrive avec une idée bien définie, ou q u ’il téléphone aux spécia­ listes pour demander de la docu­ mentation. Les professionnels du mobilier de bureau poussent leurs clients et prospects à visiter le site web de leur société, parce qu'ils peuvent y découvrir beaucoup plus que dans une brochure. Le Web comme source d'infor­ mation? Une opinion partagée, donc, par les acteurs du marché, et notamment Carine et Toiny Reding, directrices de Capesius & Reding Mobilier (www.capesius-reding.lu), magasin centenaire qui s'ouvre depuis l'année dernière à une clien­ tèle élargie aux jeunes, via des col­ lections nettement orientées design (et même écologiques!) qui s'ajou­ tent au "style", ou "classique". : "notre nouveau site web permet

aux clients de se renseigner, tout comme les sites de fabricants, qui indiquent leurs revendeurs au Luxembourg. Mais il reste malgré tout un grand travail de conseil dans le haut de gamme". Toiny Reding ajoute ainsi que, souvent encore, " les clients ne savent pas a priori quel style choisir et ce qu'ils veulent".

P R O F E S S IO N N A L IS M E Quoi qu'il en soit, les profession­ nels du m obilier de bureau parta­ gent avec leur client une expérience et une passion de longue date qui pourront aider les m oins avertis en m obilier de bureau à choisir. Marc Bechet, directeur du magasin fron­ talier Side S.A. Inside Design (www.side.be), spécialisé dans le ->


-» mobilier contem porain design de haut de gamme, peut offrir aux architectes d'intérieur, ses inter­ médiaires avec les clients, une vision semblable à la sienne, puis­ qu'il a lui-m êm e une form ation d'architecte d'intérieur: "ma pas­ sion première, c'est l'architecture contemporaine. Quand un archi­ tecte me présente ses plans d'aménagement pour un client, il comprend que nous parlons le même langage. Nous sommes son allié". Un architecte co n su lte donc Side et demande une proposition qui soit dans l'esprit du projet. Marc Bechet prend à la fois sa casquette d'architecte d'intérieur et de spécialiste en ameublement. Le résultat? "on a par exemple équipé les bureaux d'une société avec des canapés en cuir Cassina et Le Corbusier, ainsi qu'un bureau Norman Foster, un des architectes les plus réputés mondialement. La société voulait un très grand confort, le top: ce bureau est constitué d'un plateau en verre de 15 mm avec une structure chro­ mée magnifique". Chez Capesius, le staff a étudié l'architecture à la renommée école Boulle de Paris, et le magasin familial est actuellement à sa tro i­ sième génération. Karin Frick tra­ vaille quant à elle dans le secteur depuis près de 12 ans, et d ’autres se sont lancés dans l’aventure du mobilier de bureau avec, com m e form ation initiale, celle de décora­ teur. Bref, on n'a pas affaire à des débutants, et c 'e s t les yeux presque fermés que le client novi­ ce peut entrer dans le m onde du mobilier de bureau: les conseils avisés ne m anqueront pas.

"E D U Q U E R " LE C L IE N T Peu im porte que le client soit un érudit en matière de m obilier ou pas, l'essentiel est donc que son conseiller lui perm ette de mieux connaître et co m p re n d re ses propres besoins. Plusieurs initia­ tives sont d'ailleurs mises sur pied. Chez K&F, plutôt que de disp o ­ ser d 'un vaste sh o w -ro o m , on organise des expositions où on mêle art et mobilier, ou encore on fait visiter les usines aux clients. Certains organisent régulière­

ment des conférences, aux thé­ matiques diverses (maux de dos, ergonomie, design), font découvrir à leurs clients les fabriques, pour qu'ils se rendent com pte que la naissance d'une chaise de bureau est loin d'être automatisée, que des centaines de manipulations à la main interviennent au bénéfice de la qualité. Et si on éduque les clients, pourquoi ne pas en faire autant avec les employés? Au programme: visite de foires et d ’usines,... Initier les clients au design... autant que les professionnels en prennent l’initiative, étant donné que ces clients, et plus particuliè­ rement le “grand public”, n’a pas forcém ent ni le tem ps ni l’envie de faire le premier pas vers cet uni­ vers... bien qu’une fois sensibilisé, la discussion entre le vendeur de mobilier et le client aille bon train! Puisqu'il est question de grand public, Toiny Reding rappelle que le Festival du Meuble (du 09 au 17 mars), auquel Capesius & Reding participe, étant donné qu'une part certaine de son chiffre se réalise dans le mobilier privé, est l'occa­ sion pour chacun de venir discu­ ter avec les professionnels du magasin.

D É S IR ET P E R S O N N A L IT É Karin Frick se veut l'écho de toute la profession: l'important, c'est de donner au client quelque chose qui va correspondre à ce qu'il veut projetter vers l'extérieur. Elle illustre son propos: " Il y a des gens directeurs qui voudront le même mobilier que le restant de la société, car ils n'ont pas le même sens de la hiérarchie. D'autres, comme les banques, ont besoin d'un écrin, parce que cela fait partie des attentes de leurs clients“. Pour ceux à qui un meuble a tapé dans l'œil, attention néan­ moins à ne pas se fier qu'au desi­ gn: un siège de bureau, aussi beau soit-il, ne conviendra pas to u jo urs à to u t le m onde au niveau de l'ergonom ie et du confort. D'où l'im portance d 'es­ sayer pendant 1 voire 2 heures ledit siège, dans les différentes postures que l'on sera susceptible de prendre au travail. Les professionnels proposent

la plupart du tem ps de prêter un siège ou une cellule test afin que le client puisse vérifier que le mobilier convient à l'usage particulier qu'il va en faire. L’entre-deux semble avoir un certain succès. Les gens ont ten­ dance à se rallier au classique intemporel, à ce qui ne se démode pas. Une question de budget? Certainement: on n'a pas forcé­ m ent envie d 'in ve stir dans un meuble "daté", et de devoir en changer pour éviter de donner une image faussée, "démodée", de son entreprise . Karin Frick ajoute qu' "un bon mobilier de bureau peut durer une vie. Les mobiliers fabriqués à la fin des années 70 sont encore tout à fait opérationnels, mais il y a une évolution technique, le design... et bien sûr les goûts".

BU D G ET, Q U A L IT É ET D U R É E Les sous, toujours les sous... or, en matière de m obilier de bureau, mieux vaut ne pas lésiner sur les moyens. Un minimum est requis pour s'assurer de la qualité du choix. Le client luxembourgeois semble d'ailleurs l'avoir compris, et est généreux en terme de bud­ gets. Tout n'est pas q u ’une histoi­ re de gros sous, loin s ’en faut. Dans une vie, on passe 85.000 heures à son bureau! Investir dans un environnement de tous les jours où l’on se sent bien est toujours rentable. Cela s’intégre dans une véritable réflexion économ ique. Avec un bon environnement, on est capable de supporter le stress, on a davantage envie de travailler, on est beaucoup plus performant au travail... Autant dire que ces avantages contrebalancent largem ent les quelques pour cents que le client peut payer en plus pour un m obi­ lier de qualité supérieure. En chiffres, cela donne, pour un poste de travail standard complet de base - inutile de préciser qu ’il n'y a pas de lim ites pour les meubles de direction - entre 2.000 et 4.000 Euro. Cela comprend le bureau, le caisson, l'armoire et le siège. Il faut bien comprendre qu'un spécialiste du mobilier de bureau ne pourra pas se permettre de vendre à des prix “cash & carry",->

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KnowHow 165


-> puisqu'il ne veut pas aller en-deça d'un certain seuil de qualité (les meubles répondent aux normes les plus strictes de stabilité, de sécurité, entre autres) et de garantie de durée. Dans le prix, on ne trouve pas que ce qu’a coûté la conception et la fabrication d ’un meuble, mais égale­

ment le service après-vente, qui fa it souvent la différence entre deux offres et permet aux reven­ deurs de tabler sur une relation à long terme avec ses clients : un siège m alheureusem ent d é fe c ­ tueux - tout arrive - remplacé par votre revendeur et réparé dans les

plus brefs délais, quoi de mieux pour fidéliser un client ? Il semble essentiel à Karin Frick de proposer des meubles qui vont bien vieillir, ne pas blesser le client, et donc de tester soi-m êm e les meubles chez les fabricants: "Nous regardons dans les caissons en -»

Philippe Dehoul, Ameublement e t M atière - Réflexion Restauration (ph.dehoul@ intemet.lu) : m atérialiser les désirs de chacun "J’ai commencé l ’apprentissage des métiers du bois à

1,5 m de côté, avec un plateau très fin et des pieds

la main. Après cinq années pasées dans une menuise­

disproportionnés, pour trois postes de travail. Le pre­

rie en Belgique, j'ai occupé un poste de technicien

mier paramètre important était le rapport poids /

pour l ’atelier d ’architecture de Bodhan Paczowski et

épaisseur / rigidité du plateau. Les pieds ont été vis­

Paul Fritsch à Luxembourg. Mon travail chez ces der­

sés à travers le plateau de 4 mm d ’épaisseur et des

niers m ’a fait découvrir, entre autres, que l ’on peut tou­

raidisseurs fins ont été soudés ponctuellement sous

jours remettre en question et travailler une idée ou un

celui-ci afin d ’éviter le bleuissement de la tôle sous

principe afin de le rapprocher d ’un idéal.

l ’effet de la chaleur. Un système invisible rigidifiait la

J ’ai toujours aimé développer des 'choses différentes’

liaison pieds / plateau et permettait de démonter la

et les réaliser. Je suis en permanence dans cet état

table. Enfin, le métal brut de laminage avait été

d ’esprit. Je propose aux professionnels comme aux

dégraissé et verni.

particuliers de concrétiser leurs souhaits en matière de

J ’effectue certaines fabrications et finitions, mais elles

mobilier et d ’ensemble. Sur ce thème, on peut choisir

sont confiées généralement à des artisans que je sol­

dans ce que le marché nous propose, ou bien ‘autre

licite pour la maîtrise de leur profession et le souci de

chose’. Et, parce que nous avons des inspirations dif­

la qualité de leurs travaux.

férentes, cet ‘autre chose’ sera justement différent lui

Bien sûr, le concept global d ’une réalisation n ’est

aussi.

jamais réutilisé pour d ’autres projets, de sorte qu’un

Durant ta première étape de notre collaboration - qui,

ensemble reste personnel à l ’utilisateur et unique.

soit dit en passant, lorsqu’elle devient connivence, me

Actuellement, je prépare une présentation de six

donne une énergie folle -

meubles pour le prochain changement de saison"M

avec mes clients,

nous

déterminons les formes et les matériaux. On regarde ensemble, on sent, on touche. C ’est essentiel, puisque le meuble doit refléter, traduire les sen­ timents ou les aspirations de l'entrepri­ se. Ensuite vient la conception assistée par informatique et la réalisation pro­ prement dite. Je travaille sur des projets d ’espace de travail de dimensions modestes comme une salle de réunion, un bureau particu­ lier, un salon privé ou une table de conférence...

Ceux-ci peuvent être

d ’inspiration Louix XVI ou Majorelle, lointaine ou contemporaine... ou sim­ plement de la vôtre. Bois, métal, pierre ou autre, les matériaux sont ‘mariables’ entre eux dans la limite de leurs qualités mécaniques ou organiques. Par exemple, un cabinet d ’architectes désirait une table métallique carrée de

166 KnOW HOW

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-> m étal p o u r voir s 'il n 'y a pas d'arêtes vives q u i pourraient blesser. On s'assoit sur les coins de bureaux, on pousse à droite et à gauche. Nous sommes appelés p o u r tester les p ro to ­ types, d o n ne r n o tre avis. Le Luxembourg est certainem ent le pays qui a les clients les plus pointus. C'est un endroit idéal p o u r lancer un pro d u it e t voir com m ent il va s'im poser sur le marché".

C O N S E IL L E R D E A À Z ... O U DE B À C On peut vous vendre un siège, 50 postes de travail standard, un mobilier de direction, organiser pour vous, avec ou sans l'aide d'un architecte d'intérieur, to u t le co n ce p t d 'un bureau individuel ou d 'u n étage. Carine Reding com pare d'ailleurs l'a c­ tivité de Capesius & Reding à celui des architectes d'intérieur - puisque ses employés y sont eux-m êm es for­ més, tout com m e Marc Bechet chez Side. Carine Reding s ’exprim e à ce sujet: "On pe u t s'o ccup e r de l'agencement, du revêtem ent de sol, de la décoration des murs, des accessoires outre le mobilier. On discute d o n c avec le client, on va chez lu i p o u r m ieux 'sen­ tir' ce q u 'il pourrait désirer com m e concept, on dessine des plans, des croquis, on affine p e tit à petit, on ch o i­ s it des assortim ents de couleurs, m atières, essences de bois. On m ontre les échantillons au client. Il faut im pérativement être très concret p o u r qu 'il puisse se rendre com pte de l'a m ­ biance qu'aura une pièce". La notion d 'architecte d'intérieur revient d'ailleurs souvent dans les pro­ pos de chacun, que cet architec- ->

F U T U R

Communication e t flexibilité Marc Bechet (Side) présente la marque Tecno: "Le programm e 'Compas', développé p a r un célèbre bureau d'études canadien, offre une variété de postes incroyable... et très avant-gardiste. On y trou­ ve plusieurs possibilités de finition, des piétements divers, l'équipe­ m ent d'électrification, des éléments à hauteur variable avec système hydraulique, des formes de plateaux très différentes. On p e u t choisir un plateau soutenu p a r un seul piètement, l'autre côté étant soutenu p a r le caisson. On ajoute des panneaux p o u r séparer. Esthétiquement et fonctionnellement, c'e st m agnifique". Toiny Reding rappelle quant à elle qu'une des nouvelles directions de Capesius & Reding est jus­ tem ent de s'adapter à la dem ande de meubles de plus en plus fonc­ tionnels, ce qui est valable aussi bien pour le mobilier de bureau que le mobilier particulier... le m ot d'ordre serait-il à la flexibilité? Apparem m ent oui, surtout dans notre société de l’information et de la co-m m u-ni-ca-tion. Le m obilier de bureau a changé en même tem ps que la société: l’homm e étant de plus en plus amené à se réunir dans des réunions plus ou moins formelles et plus ou moins planifiées, le mobilier est devenu plus flexible, moins rigide, moins lourd, plus ludique. Bref, il respecte l’homme dans son environne­ ment. Concrètement, la flexibilité se traduit au niveau des tables de réunions, déplaçables, facilem ent rangeables, et transformables, tout com m e les postes de travail. L’open space fait d ’ailleurs partie de cette volonté de com m unication. De plus en plus rares sont les socié­ tés dont un même service travaille dans des bureaux séparés. Mais attention, il ne faut pas aller trop loin dans le côté “comm unautaire” du travail du 21 è siècle, et respecter l’intim ité auquel chacun a droit, y com pris sur son lieu de travail. Au service de ce respect, les cloi­ sons entre postes de travail. Un concept assez révolutionnaire: le “ desk sharing” , encore margi­ nal à Luxembourg. Chaque poste de travail est pourvu de luminaires intégrés et de rideaux verticaux rabattables en guise de séparation afin de m odifier l'espace, créer une partie privative. On peut bouger le plan de travail unique pour 3 à 4 personnes en hauteur, travailler assis com m e debout. Un investissement qui permet, outre l’accroissement de la flexibilité, d'acheter 300 postes au lieu de 500, de ne pas avoir à tirer des cablâges ou à poser des luminaires au plafond, puisque tout est intégré. Ce qui facilite aussi les déménagements, et donc la gestion des coûts. ■ paperjam 03.2002

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Know How -é te soit extérieur à la société et choisi par elle ou par le client, ou qu'il fasse partie intégrante de la maison. La petite structure réacti­ ve que co n stitue K&F, par exemple, n'em ploie pas d'archi­ te cte d'intérieur, m ais a ses propres contacts capables de l'ai­ der à construire les m aquettes et plans com plexes via Autocad, plans que K&F réalise par ailleurs elle-même pour les projets d'en­ vergure moindre. Le "concept" aurait-il le vent en poupe? Apparemment oui, et on rem arque clairem ent que les entreprises sont de plus en plus attentives à ce que leur image soit bien représentée. Les demandes concernent très souvent plus que le “sim ple” achat de postes de tra­ vail. Par aménagement “com plet", on entend donc le mobilier, mais aussi une réflexion plus large.

STANDARD, H A U T DE G A M M E ET SUR M E SU R E Le sur mesure... luxe suprême pour certains. Mais Marc Bechet n'en sem ble pas convaincu: “Certaines m arques peuvent répondre à tous les besoins. Regardez la m arque Poltrona Frau, qui réalise p a r exemple des sièges de direction en cu ir e t des habillages de table en cuir dans une gamme de couleur incroya­ ble m e n t large, des clés spé­ ciales,... C 'est véritablem ent la haute couture du m o b ilie r de direction". Pourtant, ne peut-on aisément imaginer qu'un passionné ne trou­ ve pas exactement ce dont il rêve sur le marché, et qu'il doive le faire

170 KnowHow

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fabriquer? Marc Bechet ne contre­ dit pas, mais analyse la situation: "Il existe tellement de choses sur le marché que c'est un peu do m ­ mage d'en arriver à faire fabriquer du mobilier. On n'atteindra jamais, en fabriquant une seule pièce, le degré de qualité d'ergonom ie et de la finition - p a r exemple de piètements chromés - que l'o n pe u t obtenir en fabriquant industrielle­ ment, grâce aux bureaux d'études spécialisés. Même si l'o n parle de m obilier 'industriel', on ne vendra jamais deux fois la même teinte, les mêmes dimensions, il y a telle­ m ent de possibilités. Le haut de gamme est hyper flexible! (NDLR: voir aussi l'encadré p .169)". Marc Bechet concède toutefois que le client haut de gamm e est plus exigeant qu'un autre et que, dès lors, Side sous-traite le sur­ mesure, tandis que Capesius & Reding pourra fabriquer une partie d'une table ou d'une bibliothèque en sur mesure (n'oublions pas que le magasin était à l'origine une ébénesterie), et so u s-tra ite r le reste. De manière générale, to u t le monde s'accorde sur un fait: le sur mesure est rare en matière de m obilier de bureau au Luxembourg, si l’on com pare par exemple au voisin français. Dans les ministères de l'Flexagone, il n’est pas rare de trou ve r des meubles d ’époque, qui confèrent une certaine stature à la pièce. Ici, certains managers, notam m ent de banques, s ’offrent de très beaux bureaux, guidés par les conseils avisés d ’un architecte d ’intérieur et du revendeur de meubles, mais le sur mesure n'est pas pour autant ancré dans le quotidien en cette matière.

Question délais, Carine Reding table sur environ 8 semaines pour du mobilier standard, contre 3, 4 m ois pour du sur mesure. Mais, "pour une table rectangulaire en bois, nous serons bien sûr plus rapides que p o u r une table où il faut effectuer des incrustations de différentes essences p a r exemple. Dans ce cas, cela passe p a r un projet, des concepts, des plans et esquisses plus conséquents... qui prennent du temps Karin Frick insiste sur le fait que le caractère unique du m obilier de bureau est im p orta n t au Luxembourg, petit pays: "En ce sens, le 'sur m esure' est plus fré­ quent qu'ailleurs. C'est-à-dire que je ne livre jamais deux fois la même chose. Il faut donner une touche personnelle. Bien sûr, tout ne doit pas être o b lig a to ire m e n t 'sur m esure': on p e u t avoir un tapis ori­ ginal, un sous-main en cuir, une armoire qui rentre dans une petite niche“ . A la Com mission Européenne à Bruxelles, K&F a fourni, avec un fournisseur français un des tables de réunion principales, et inventé un “ truc su r m esure” pour résoudre un problèm e précis. Karin Frick l'e xp liq u e avec malice: "A l'époque, on ne savait pas encore com bien de pays allaient siéger. Le clie n t voulait que soient placés des trous p o u r les m icros disposés autour de la table... mais ne savait donc pas combien il fallait en faire. Nous avons inventé une rainure avec tissu, qui perm et de sortir les fils à n ’im porte quel endroit". Ecouter son client, condition sine q ua non pour bien des métiers, et que le petit monde du m obilier luxembourgeois et fronta­ lier érige en règle d ’or. ■


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de projecteur sur la législation financière -> La discrétion du

Luxem bourg a été pour le m oins épinglée le m ois d e r­ nier avec la parution du Rapport M ontebourg... Le secret bancaire, les pratiques du Luxem bourg en matière fiscale, ont été mis à l'index, sans jam ais être vraiment expliqués... Tentative.

172 Analyse

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Le 22 janvier 2002, le député socialiste français Arnaud M ontebourg a présenté, à Paris, le cinquiè­ me volet des travaux de la M ission d'inform ation com m une sur les obstacles au contrôle et à la répression de la délinquance financière et du blan­ chim ent des capitaux en Europe, dont il est le rap­ porteur. Après M onaco, la Grande-Bretagne, la Suisse, le L iechtenstein, c 'é ta it au to u r du Luxem bourg d 'être la cible des parlementaires français Le G rand-Duché y est décrit, entre autres, com m e "un paradis bancaire au sein de l'U nion européenne, obstacle à la lutte contre le blanchi­ m ent", appliquant "un secret bancaire trop rigou­ reux e t d o n t l'application aveugle va à /'encontre des objectifs définis". Il n'est pas question, ici même, de revenir en détail sur l'ensem ble des argum ents développés dans les quelque 300 pages de ce document, mais d'id en tifie r quelques-uns des griefs avancés, à replacer dans le contexte législatif luxembourgeois. Car, si on entend souvent parler de Holdings, de Soparfis ou autres lois sur le blanchiment, on n'a souvent qu'une vague idée de ce qu'il y a derrière. Petites explications de texte, sans souci particulier de prise de position...

LA H O L D IN G 1 9 2 9 (H 29) Com m e son nom l'indique, la Holding 1929 qualifiée, par le Rapport parlem entaire français "d'em blèm e du paradis fiscal luxem bourgeois" - est une société régie par une Loi datant du 31 juillet 1929. Elle bénéficie d'un régim e particulier de taxa­ tion, indépendante, donc, des bénéfices réalisés (elle est calculée sur la base de 0,2% du capital social). Aucun im pôt luxem bourgeois n'est applicable sur les revenus et la fortune de la Société Holding, mais elle ne bénéficie pas, en contrepartie, de l'a p ­ plication des conventions de non double im position. Les m oins-values ne sont pas déductibles, pas plus que les charges afférentes aux prises de participati­ on. Les statuts ne prévoient pas, par ailleurs, la publication de l'identité des créditeurs et des débi­ teurs. Quant au Conseil d'Adm inistration, élu par l'Assem blée des Actionnaires, il se com pose d'au m oins trois membres, pour lesquels aucune condi­ tion de nationalité ou de résidence n'est requise. Un des grands avantages reconnus des H29 à Luxembourg est de perm ettre une détention des actions au porteur, de sorte que les "actionnaires" jouissent de toutes les garanties du secret bancaire. On estim e à environ 20.000 le nombre de sociétés holdings présentes à Luxembourg. Depuis de nom breux mois, toutefois, on observe, dans le Mémorial des Sociétés, une certaine tendance à m odifier le sta tu t des sociétés Holding en simples Soparfis (voir plus loin). Il faut dire que l'avenir des H29 est toujours en pointillés, puisqu'elles figurent sur la liste des pra­ tiq u e s fisca le s d o m m a g e ab le s que l'U nion européenne souhaite voir disparaître. L'avancée très lente de l'harm onisation en matière fiscale lais­

se toutefois à penser qu'elles ont encore quelques années devant elles.

LA S O C IÉ T É D E PA R T IC IP A TIO N F IN A N C IÈ R E (SO PA R FI) Tout com m e les holdings, les Sociétés de parti­ cipation financière (Soparfis) sont une émanation de la loi du 10 août 1915 modifiée sur les sociétés commerciales. Il ne s'agit donc pas d'une catégorie juridique nouvelle en soi, même si leur existence est très récente (décembre 1990). L'avantage de cette structure, soumise à un régime fiscal de droit comm un, est de permettre, sous certaines conditions (notamment de durée de détention de titres), la non-im position des plusvalues relatives à la cession d'actions ou à l'attribu­ tion de dividendes. En revanche, elle est soumise à l'im pô t sur les sociétés. Autre contrainte: la société dans laquelle est détenue la participation de la Soparfi doit être soit une société fiscalem ent résidente au Luxembourg, soit une société étrangère soumise, au lieu de sa résidence fiscale, à un im pôt sur les sociétés sim i­ laire à l'im pô t luxembourgeois (environ 15% des bénéfices). De plus en plus de grands groupes désireux d'im planter au Luxembourg leur base de dévelop­ pement de leurs activités financières internationales font appel à ce régime. En 1999, près de 2.000 Soparfis avaient ainsi été créées à Luxembourg, en particulier par des groupes anglo-saxons.

LA D O M IC IL IA T IO N DES S O C IÉ T É S Jusqu'à la publication de la loi du 31 mai 1999, l'ac­ tivité de dom iciliation des sociétés n'était pas spé­ cialement réglementée. Si les experts-comptables, réviseurs d 'entreprises, banques ou autres ->

Aucun impôt luxembourgeois n'est applicable sur les revenus et la fortune de la Société Holding paperjam 03.2002

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-> avocats possédaient cette compétence, n 'im ­ porte qui, dans l'absolu, pouvait prétendre abriter à son domicile le siège social d ’une holding 29 ou d ’une Soparfi. Désormais, l'activité de domiciliataire est stric­ tement réservée aux établissements de crédit ou autres professionnels du secteur financier et du secteur des assurances, avocats, réviseurs d ’entre­ prises et experts-com ptables. Les "domiciliataires purs", nouvelle catégorie de professionnels du secteur financier, eux, sont sou­ mis à deux contraintes que beaucoup ont du reste critiqué sur la place: la justification d ’une form ation universitaire accom plie en droit, économie ou gesti­ on d ’entreprises, ainsi que des assises financières d ’un montant minimal de 372.000 Euro (soit 15 m il­ lions de francs). Au 31 janvier 2002, 34 dom iciliatai­ res étaient agréés auprès de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF). Parmi les obligations qui leur sont désormais imposées: la conclusion d'une convention écrite de domiciliation entre la société et le domiciliataire, en amont de laquelle le domiciliataire est censé procé­ der à une identification précise du "domicilié", ou des ayants droit bénéficiaires économ iques réels. L'identité des parties et la durée des conventions de domiciliation doivent être publiées au registre du commerce des sociétés. La Loi prévoit que le défaut de convention de domiciliation, de publication ou la violation des obli­ gations d'identification sont passibles d'am endes allant de 1.240 Euro (50.000 francs) à 124.000 Euro (5 millions de francs) alors que l'exercice illégal de la profession de domiciliataire est passible d'un emprisonnement de 8 jours à 5 ans ou d'une amen­ de de 1.240 à 124.000 Euro. Il y a un peu moins d'un an, la CSSF a instauré

De plus en plus de grands groupes internationaux font appel au régime des Soparfis

un C om ité interne "Domiciliation de sociétés", co m ­ posé de 16 membres, et accueillant notam m ent des représentants de professions n'entrant pas dans son p ropre ch a m p de surveillance (avocats, experts-com ptables, réviseurs d'entreprise...).

LA F ID U C IE La fiducie est le m écanism e qui perm et à un fiduciant de transférer la propriété d'un patrim oine m obilier ou im m obilier à un fiduciaire, afin que ce dernier le gère ou l'adm inistre en faveur d'un tiers bénéficiaire. Le droit luxem bourgeois l'a instauré via le règlem ent grand-ducal du 19 juillet 1983 relatif aux contrats fiduciaires des établissem ents de cré­ dit. Le "Trust Anglo-saxon" n'est pas reconnu par la législation luxembourgeoise. Mais en raison de son essor et des nom breux liens existant entre les pays l'ayant adopté et le Luxembourg, il est apparu indi­ spensable de légiférer afin de m ettre à disposition du Grand-Duché un instrum ent perm ettant de rég­ ler les nombreuses difficultés de mises en œuvre que suscite le Trust dès que celui-ci prolonge ses effets sur le territoire du Grand-Duché. C 'e s t ce q u i co n stitu e le co n ten u de la Convention de La Haye, signée par le Luxembourg dès le 1er juillet 1985 (soit sept ans avant la GrandeBretagne et onze ans avant les P a ys-B as...). Actuellem ent, le projet de Loi portant approbation de cette Convention de La Haye et portant nouvel­ le réglem entation des contrats fiduciaires est en cours d'exam en au Luxembourg. Il s'im p o sa it dans la mesure où les dispositions prévues par le règle­ ment de 1983 ne correspondaient pas exactem ent au cadre des régimes décrits par la Convention. Pas question d'introduire, tel quel, le Trust au G rand-Duché, mais juste de m ettre en place des normes destinées à régir les conflits de lois pouvant apparaître en matière de Trusts, en particulier au sujet des trusts constitués à l’étranger, mais portant sur des biens établis au Luxem bourg... et, dans l'autre sens, de faciliter la reconnaissance de la fiducie luxem bourgeoise à l'étranger. Reste que certains points du Projet de Loi sus­ citent quelques inquiétudes, com m e par exemple l'absence d 'obligation de surveillance prudentielle pour les professionnels étrangers susceptibles d 'u ­ tiliser la fiducie luxembourgeoise. D'ailleurs, dans son rapport publié il y a tout juste un an, le Groupe d ’Action Financière sur le Blanchim ent de Capitaux (GAFI) avait clairement pointé du d o ig t le principe général de la fiducie com m e m écanism e susceptible de servir au blan­ chim ent, com pte tenu de certaines dispositions pouvant perm ettre la transm ission et l'usage d'un patrim oine dans des co n d itio ns m axim ales de discrétion ou d'opacité.

LE B L A N C H IM E N T D 'A R G E N T Le frein à la lutte conte le blanchim ent d'argent constitue donc un des principaux points d'attaque de la Mission parlementaire française contre le Luxembourg. -> 174

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L'absence d'obli­ gation de surveil­ lance prudentielle pour les profes­ sionnels étrangers susceptibles d'utiliser la fiducie luxembourgeoise suscite quelques inquiétudes -> C 'est en 1989 que le Luxembourg a introduit, dans sa législation, des dispositions spécifiques en matière de prévention du blanchiment d ’argent. Une loi com plétée le 11 août 1998 avec un élargis­ sement du cham p d ’intervention des magistrats, par l'introduction du principe d'incrim ination des organisations criminelles et l'ajout d'infractions pri­ maires nouvelles. Car, contrairem ent à ce que beaucoup pensent, le blanchiment d'argent va au-delà du seul trafic de drogues, et couvre également l’association de mal­ faiteurs, l’organisation criminelle, la prostitution, l’enlèvement de mineurs; la corruption ou l’infrac­ tion à la législation sur les armes et munitions. La loi du 11 août 1998 évoque également le concours conscient à une opération de placement, de dissimulation ou de conversion de l’objet - direct ou indirect - de toutes ces infractions. De plus, obligation est faite aux établissements de crédit, courtiers et commissionnaires, gérants de fortune, distributeurs de parts d'OPC, dépositai­ res professionnels de titres ou d ’autres instruments financiers, agents de change-espèces, assureursvie et courtiers d ’assurance, mais aussi, depuis 1998, aux notaires, réviseurs d ’entreprises, casinos et établissements de jeux de hasard, de déclarer toute opération suspecte au Procureur d ’Etat de Luxembourg. Ont été ajoutés par la suite les experts-com pta­ bles et les domiciliataires. À noter que les avocats ne figurent pas sur cette liste, au grand dam des magistrats de la cellule anti-blanchim ent. Entre 1998 et 2000, le Service Anti-Blanchim ent du parquet de Luxembourg a recensé un total de 380 déclarations suspectes (114 en 1998, 108 en 1999 et 158 pour l’année 2000). Pour la seule année 2001, il y en a eu 378. Par ailleurs, le pouvoir de

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blocage par lequel le Procureur d ’Etat peut donner l’instruction de ne pas exécuter une ou plusieurs opérations a été activé, entre 1998 et 2000, au total, 40 fois (12 en 2000, 15 en 1999 et 13 en 1998). Cette procédure est utilisée lorsque le Service Anti-Blanchim ent est quasim ent sûr de recevoir ultérieurement une com m ission rogatoire internatio­ nale en vue d ’une perquisition et saisie des co m p ­ tes, ou s ’il a des indices suffisants lui perm ettant de requérir l’ouverture d ’une instruction au niveau national. Pour la seule année 2000, les avoirs saisis dans le cadre de com m issions rogatoires internationales ayant com porté le blanchim ent parmi les infractions citées étaient de l’ordre de 917 millions d'Euro (37 milliards de francs). Ces quelques statistiques ont laissé de marbre la Mission parlem entaire qui reconnaît, certes, des progrès récents, mais arrête le constat d'un très fai­ ble nombre de déclarations de soupçon et de trop m odestes m oyens accordés à la justice et aux auto­ rités de contrôle. Est égalem ent reproché le refus de généralisati­ on de l'infraction de blanchiment, laquelle avait été co nsidérée par le lé g islateur luxem bourgeois com m e un renversement de la charge de la preuve ne perm ettant plus de tenir com pte du caractère exceptionnel de l'obligation de déclaration des indi­ ces de blanchiment. Or la plupart des autres pays européens ont déjà introduit le renversement partiel ou total de la char­ ge de la preuve en matière de blanchim ent (En France et en Italie) ou sont favorables à le faire.

LA C O O P É R A T IO N J U D IC IA IR E IN T E R N A T IO N A L E La coopération judiciaire en matière pénale du Luxembourg est l'autre sujet sensible abordé par la M ission parlem entaire française, qui reconnaît, dans l'adoption - après trois bonnes années de dis­ cussions - de la Loi du 8 août 2000 sur l'entraide judiciaire internationale en matière pénale (entrée en vigueur le 1er octobre), une avancée positive mais non décisive. La discussion au Luxem bourg a longtem ps traîné com pte tenu de la haute sensibilité du dos­ sier, en relation avec la sauvegarde du secret ban­ caire. Et, jusqu'au dernier mom ent, le Conseil d'Etat a rejeté un grand nombre d'am endem ents proposés par la Com m ission juridique Cette loi d 'ao û t 2000 concerne les demandes d 'entraide qui ont pour but de faire procéder au Luxembourg à une saisie, une perquisition ou to u t acte d 'instruction présentant un degré de contrain­ te similaire. Parmi les dispositions prévues par le texte, trois sont particulièrem ent visées par les parlementaires français. En prem ier lieu, il s'a git de celle donnant la possibilité d'une transm ission directe de la dem an­ de d'entraide de m agistrat à magistrat. A défaut, c'e st au Procureur général d'E ta t du Luxembourg, et non plus au ministre de la Justice, que doivent parvenir les dem andes d'entraide. Une manière de "dépolitiser” le sujet, mais en surface seulement, ->


-> car deux articles de la Loi prévoient tout de même la possibilité d 'un recours en nullité contre la décision du Procureur d 'E tat qui aurait considéré que rien ne s'o pp o se à l'exécution d'une demande d'entraide. Autre point sensible soulevé: l'absence d 'ex­ amen "de fond" d'une dem ande d'entraide si celleci est estimée devoir requérir des moyens n'étant "pas aptes à réaliser l'o b je c tif visé" ou allant "audelà de ce q u i est nécessaire p o u r l'atteindre". Les députés luxem bourgeois étaient favorables à un tel examen de fo n d ... le Conseil d'E ta t a tranché cont­ re. Dernier point visé, enfin: la réglementation des délais de recours, limités dans leur application, mais pas supprim és, com m e certains l’auraient préféré. Deux voies de recours sont ainsi encore possibles, qui peuvent faire l'o b je t d 'un appel, mais pas d'un pourvoi en cassation; un recours en nullité (dirigé contre la décision du procureur général d'E tat d'exécuter une dem ande d'entraide, ou bien contre l'acte exécutant la dem ande d'entraide) et un recours en restitution d 'ob je ts et de documents qui ne se rattachent pas directem ent aux faits qui fondent la dem ande d'entraide. Qui peut déposer un tel recours en nullité? Le Procureur d'E tat, la personne visée par l'enquête ainsi que "tout tiers concerné ju stifia n t d'un intérêt légitim e personnel". Le droit de recours n'est donc a priori pas reconnu aux banques dont le client fait l'objet d'une dem ande d'inform ations judiciaires. Dans quel délai? "Dix jo u rs à p a rtir de la notification de l'acte attaqué à la personne auprès de laquelle la mesure ordonnée est exécutée".

Trois aspects d’actualité illustrent cette attitude de résistance du Luxembourg qui entrave les progrès de la lutte contre la délinquance financière...

RAPPORT

PARLEMENTAIRE

Tir groupé... Extraits de la conclusion du rapport “ Mission d'infor­ mation commune sur les obstacles au contrôle et à la répression de la délinquance financière et du blanchiment des capitaux en Europe” : "En dépit de l'adoption d'une législation anti-blanchi­ ment et du souci de maintenir à la place financière du Grand Duché toute sa notoriété et sa respectabilité, la situation du Luxembourg demeure préoccupante en rai­ son de la volonté de cet Etat, membre de l'Union Européenne, de maintenir le plus longtemps possible la situation dérogatoire qui lui a permis de se transformer en place financière de rang mondial et de bénéficier d'une croissance économique inégalée au sein des pays occi­ dentaux. "Trois aspects d'actualité illustrent cette attitude de rési­ stance du Luxembourg qui entrave les progrès de la lutte contre la délinquance financière. "Sur le plan fiscal, (...) le Luxembourg, qui a fait de l'appli­ cation de l'harmonisation fiscale par les pays tiers et les dépendances de l'Union Européenne, une condition essentielle de son engagement, ne peut aujourd'hui qu'êt­ re contraint d'évoluer, en modifiant notamment l'étendue de son secret bancaire dont la levée ne pourra plus être indéfiniment limitée à l'existence d'une procédure judiciai­ re pour délit grave et devra être appliquée à d'autres for­ mes de coopération (administrative, interbancaire...). "C'est (...) une action très ferme que l'Union Européenne et l'ensemble des parlements des pays mem­ bres doivent engager, (...) auprès du Grand Duché du Luxembourg (,..)pour démanteler un secret bancaire trop rigoureux et dont l'application aveugle va à l'encontre des objectifs définis au niveau de l'Union européenne de lutte contre la criminalité organisée et de renforcement de la coopération judiciaire. “Sur le plan institutionnel, les autorités luxembourgeoi­ ses semblent peu disposées à évoluer, si l'on en juge par l'absence d'engagement politique sur la disparition des holdings 1929 et la volonté parallèle de promouvoir, par le biais de l'adoption du projet de loi de ratification de la Convention de La Haye sur les trusts, la fiducie luxem­ bourgeoise, dont la vertu première serait de garantir, en pratique, l'anonymat de l'ayant droit économique, bénéfi­ ciaire réel des fonds gérés. "En matière de coopération judiciaire, le Grand- Duché continue d'offrir une résistance incompréhensible au sein de l'Union européenne. Le refus de supprimer totalement les voies de recours à l'encontre des commissions rogatoires internationales, constitue une entrave à la réalisation des objectifs définis lors du Sommet européen de Tampere en octobre 1999 et témoigne d'un manque de confiance mutuelle à l'encontre des autres pays membres de l'Union sur la qualité et la capacité de leurs systèmes juridiques à garantir le respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. “Cette attitude, offensante sur le plan des principes, n'ab­ outit, sur un plan pratique, qu'à ralentir inutilement les procédures judiciaires visant à réprimer la grande crimina­ lité astucieuse". L'intégralité du rapport est consultable sur le site Internet de l'assemblée nationale française; www.assembleenationale.fr. ■

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R ESTo n ew s -> RESTAURANT MÉLI-MÉLO-» Bon sang ne ment point, dit-on. II semblerait que cet adage se confir­ me car Maurizio Stiletto, frère cadet du ci-dessus Giorgio, ajoute une corde à son arc en ouvrant à Lintgen un nouveau restaurant, le Méli-Mélo. Le cadre est soigné et chaleureux l’accueil de Maurizio et Viviane. Ici aussi, la cuisine du chef, Lucien Welter, se défausse de l’Italie pour franchement privilégier un style ter­ roir non dépourvu d ’originalité.

Rôti

farce d’automne et chou braisé

' ' ’V CfYm W*

Restaurant Méli-Mélo, 76, route Principale (Lintgen), 26 32 13 42 RESTAURANT CHIGGERI -> L’arrivée d'un nouveau Chef de cuisi­ ne dans un restaurant est toujours un événement. Renouveau? Changement dans la continuité serait plutôt le cas au Chiggeri ou le second Yannick Hochet, est devenu chef au départ de Tarek Shaker, avec qui il avait collaboré pendant près d ’un an. Yannick ne prétend pas bouleverser les excellentes bases de son prédécesseur mais souhaite plu­ tô t porter son effort sur plus d ’origi­ nalité, plus de découvertes. Nous avons aussi constaté d'étonnantes présentations, telle celle du pavé de cabillaud fumé aux épices du Niger prenant des allures de corbeille exotique. Préparez-vous donc pour un véritable voyage imaginaire au pays des palmes et des épices, complété par de sur­ prenantes associations mets-vins dont Guy Tabourin et Bruno Méril ont le secret.

Restaurant Chiggeri, 15, rue du Nord, Luxembourg (vieille ville), 22 99 36 -è HÔTEL RESTAURANT BEAU SÉJOUR -è À Remich, réouverture du Beau Séjour sous la nouvelle enseigne ‘Giorgio’, dont la particula­ rité cette fois-ci est de ne pas être franchement italienne. D’une part, une grande brasserie et, d ’autre part, un petit restaurant d ’une vingtaine de couverts à la carte plutôt gas­ tronomie française et luxem­ bourgeoise, et bien entendu l’hôtel de 10 confortables chambres.

Hôtel Restaurant Beau Séjour, 30, quai de la Moselle (Remich), 23 69 81 26 182 '

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WrmÊm

-> RECETTE C’est la recette que nous propose Eloi Mougenot, Chef-Propriétaire du Weidendall. Originaire du Thillot , ce Vosgien pur sucre se sent bien dans cette vallée de Kopstal et, du coup, sa paisible physionomie est constam­ ment éclairée d ’un sourire commu­ nicatif. C’est à la Rameaudière qu'il va volontiers dîner avec Brigitte son épouse, car il aime bien le ‘bonhomme’, vosgien comme lui, et sa cuisine franche et bourgeoise qu’il accompagne de préférence d ’un pauillac. Un sport? "pas l'tem ps...", Un hobby ? "pas l’tempsl", bien qu’après réflexion il dira prendre un grand plaisir à tra­ vailler le sucre d ’art.

P roportions p o u r 4 pers. 2 faisans d ’environ 800 g. 1 dz de fines tranches de p o itrin e fumée 1 chou blanc 1 gros oignon lardons ficelle à rô tir P our la farce 200 g. de blanc de volaille 1 oeuf 20 c l de crèm e I trait de cognac quelques cham pignons des b o is (de préférence cèpes m êm e séchés) P our la sauce 100 g. de sucre 12 c l de vinaigre de fruits rouges 150+150 g. crairelles 1 litre de fo n d brun M ixer finem ent les blancs de volaille, incorporer l’oeuf, la crèm e et assaisonner. Si possible passer la farce au ta m is fin puis ajouter les cham pignons préalablem ent sautés à la poêle et assaisonnés. Rem plir les faisans avec la fa rce et les ‘em b a lle r’ avec les fines tranches de poitrine fum ée de fa ço n à les protéger pendant la cu is­ son. M aintenir avec de la ficelle a rôtir. M ettre au fo u r à 180° pour environ 50 m inutes. Retourner de te m p s à autre. Pendant ce tem ps, préparer la sauce. Dans une casserolle, faire réduire ensem ble le vinaigre et le sucre. Lorsque l’on arrive presque au caram el, ajouter le fo n d brun et 150 g. d ’airelles. Laisser m ijo ter et réduire, ensuite m ixer la sauce, passer au chinois et saler (pas de poivre). A jouter les airelles restantes que nous laisserons entières dans la sauce. Réserver Em incer finem ent le chou blanc, l’oignon et co u p e r quelques lardons. Faire revenir do u cem e n t les oig n o ns et les lardons, ajoufer ensuite le chou et faites cuire lentem ent à couvert. Au besoin, ajouter une louche de fond brun. Conseils Attention, un faisan tro p cu it pert sa saveur et devient sec. Dans le doute, il est préférable de le so rtir plus tô t du four, lever les flancs et rem ettre les cuisses en cuisson quelques m inutes de plus. Servir le faisan sur le chou, arroser d ’une cuillère de sauce et a cco m p a g n e r de pom m es vapeur. Auberge R estau ran t W eidendall, 5, rue de M ersch Kopstal, Tél.: 30 74 66, w w w .w eid end all.co m


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The Chemical Brothers Corne with us -> A L B U M S Un quatriè­ me album et une musique en cinémascope, psyché­ délique et torturée à sou­ hait mêlant disco furieuse, accords de guitare et beats electros mutants. Un album futuriste qui sonne comme un avertis­ sement pour la concurren­ ce: “ne tentez pas de nous suivre, vous pourriez vous brûler les ailes” . Le disque culmine littéralement avec la plage “The Test” feat. Richard Ashcroft, en prise avec un tourbillon de rythmes et de bruits com ­ plètement boursouflés.

^ VENDREDI 2 2 .0 3 Si l’A n g le te rre s ’est, d e p u is le d é b u t d e s 9 0 ’s, c o n s tru ite une scè n e b rit-p o p d o n t les fo n d a tio n s re p o se n t p rin c i­ p a le m e n t su r d e s a rra n g e ­ m e n ts d e g u ita re “à la G a lla g h er” , les T in d e rs tic k s , eux, u tilise n t leurs c o rd e s c o m m e in g ré ­ d ie n t d e b a se e t non en a p p ara t. Leur m u siq u e “fro m the c r y p t” c o m ­ b in e ro m a n ­ tis m e et d é lires fa n ­ to m a tiq u e s . U ne fo rm a ­ tio n a ty ­ p iq u e sur laquelle, se m b le -t-il, le te m p s n ’a au cu ne prise. Den Atelier, 20h paperjam 03.2002

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débordantes de vos PDAs, téléphones mobiles, calepins, revues, portefeuilles, porte-monnaie... Ca déforme la veste, ca déchire les poches, c'est lourd. Soyez heu­ reux, la société Scott eVest a lancé un vêtement fait pour vous... Pas très sexy, mais pratique. Elle a 15 poches, elle est sans manches, a chaque objet sa poche... On peut même, grâce à des 'chemins' reliant les différentes poches, relier les appareils entre eux. Et en plus, ça donne un look baroudeur - grand reporter! 186 T im e O ff paperjam02.2002

-y T V -y Etre amateur d'écran 16/9 signifie souvent devoir accepter dans son salon un objet qui prend de la place plus que de raison... Hitachi propose 'une' solution... Un écran à plasma. Sa caractéris­ tique: plat, très plat... Aussi plat qu'un écran TFT de portable par rapport aux vieux tubes catho­ diques! Comme pour les écrans TFT, également, ça coûte cher, très très très cher! Aux alentours de 8.000 Euro pour un écran de quand même - 80 centimètres. Son petit nom? CL32-PD2100. Si c'est pas mignon...


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FESTIVAL du Film Fantastique et du Thriller Bruxelles/Luxembourg -» C IN É M A -»La 20e é d itio n se déro u lera à l'A u d ito riu m du P assage 44 e t au C iném a Nova. Plus d e c e nts lon g sm é tra ge s s e ro n t p ré s e n té s d o n t un g ra n d n o m b re d ’avantprem ières, a insi q ue des c o u rts -m é tra g e s d u ra n t le m o is de m ars à Bruxelles. L uxe m b o urg ne sera p a s en reste p u is q u e le FF F T s 'a ssocie à C inénygm a p o u r p ro p o s e r à l'U to p o lis La N u it d u Film Fantastique. Le p ro g ra m m e e s t à d é c o u v rir s u r le s ite o ffic ie l d u festival - w w w w .b ifff.o rg . A n o te r : le B al des Vam pires q u i c lôture ra le Festival aux H alles de S chaerbeek (w w w .halles.be).

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Stéphane Ackeimann AGENCE DART CONTEMPORAIN LUXEMBOURG

.L’Effet Larsen -» EXPO -»L’effet Larsen, encore appelé rétro-action acoustique, sert de titre et de métaphore à cette exposition qui présente des œuvres, en partie spécialement créées pour l’occasion, de seize artistes issus de trois générations, dont e.a. Sven Augustiinen, Daniela Keiser, Keitn Tyson... Le thème de l'exposition ne focalise toutefois pas essentiellement sur "la catastrophe de résonance" de I effet Larsen, mais plutôt sur le caractère vital et dynamique d'œuvres d ’art contemporain qui associent plusieurs com­ posants, et dont la rela­ tion, la proximité ou l’in­ teraction en fait naître de nouveaux. Casino Luxembourg Forum d ’Art Contemporain

-» EXPO -» "Fishing With John #33 et #34 " présentés chez Stéphane Ackermann font par­ tie d'un ensemble de peintures intitulé "Tapes" qui mettent en évidence les débuts et fins de bandes vidéos enregistrées, marges de l’image, avant ou après sa formation. Capturées à l’écran durant le défilement de la bande, ces dessins empruntent d’autres formes difficilement identifiables. Dans ce cas bien précis, ce n 'est pas en questionnant la forme qu'il se crée de nouvelles formes, mais en inventant les nouvelles conditions de leur émergence. Naissent alors d'autres figures... C'est dans ce questionnement de l'image (au bord de l'épuisement) que se situe la réflexion.

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des Européens -» E X P O -> Une ballade à travers

22 pays d’Europe en compagnie d ’un des plus grands photographes du 20e siècle, qui n’a eu de cesse de reproduire sur pellicule des ins­ tants remplis d ’émotions et d ’hu­ manité. Des images qui nous révè­ lent son amour pour le contraste, le jeu d ’ombres et de lumière mais avant tout... pour l’être humain. Galerie d ’Art Contemporain Am Tunnel (Rosegaertchen). Du lu. au ve., de 11 à 17h30 et le di., de 14 à 18h

5e édition de . „ . . L In v ita tio n

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aux Musées

-» THÉÂTRE/DANSE -» C om m e chaque année, la ville de Forbach se pare de ses plus beaux atours cu l­ turels pour proposer un festival hétéroclite des arts de la scène. Danse, théâtre, théâtre de m arrionnettes se partage­ ront l’espace scénique durant les quinze jours que durera le festival, du 11 au 23 mars. A ne pas manquer, Le Petit Bazar Erotique se pro­ pose, au travers de dix com pagnies euro­ péennes, de faire le tour de la question de l’érotism e et du charm e (22S23 mars 2002). Pour plu s d'infos: +33.3.87.84.64.34

-» EXPO -» Le sujet de la présente exposition est la fascination du passé qui inspira les artistes et les collection­ neurs du XIXe siècle. En focalisant l’at­ tention sur une dizaine de tableaux exemplaires et de qualité, tous prove­ nant des collections luxembourgeoises de Pescatore et Lippmann, l’exposition est composée de neuf sujets, dont "Les malheurs des princes", «Le ténébrisme romantique", "Le rococo revival' ou "Les amours d ’antan". Autour des dix tableaux choisis sont regroupées d ’autres peintures illustrant le même thème : quelque 80 tableaux en prove­ nance de musées de prestige français, belges, néerlandais, anglais et alle­ mands qui témoignent de l’internatio­ nalité du genre historiciste. Une scéno­ graphie insolite fournit le cadre appro­ prié à ces tableaux, s’adressant à nos émotions. Dans des extraits de films "à costumes", le visiteur découvrira les charmes historicistes d’aujourd’hui. Infos: www.statermuseeen.lu, Du ma. au di. de 10 à 18h, le je. jusqu'à 20h. Villa Vauban, jusqu'au 28 avril

a m u s é e - » Les 23& 24 m ars, « d ’s ta te r m uséeën », le g ro u p e m e n t d es m usées et centres d ’art de la Ville d e Luxe m b o urg , organise, p o u r la c inq u ièm e fo is consécutive, un w ee k-e n d p o rte s ouve rtes a vec un p rog ra m m e s p é c ifiq u e d ’activités (visites guidées, ateliers, co nfé ren ce s, rencontres, interve n tio ns de m usique et de danse, etc.) so us le th è m e "Voir, entendre, toucher, sentir, g o û te r: les c in q sens".


paperjam Index Index des entreprises et institutions cités, hors Dossier Pub & Médias Cet index reprend l'ensemble des 23 0 en tre p ris es , o rg an is atio n s e t institu tion s citées dans cette édition, en dehors du dossier, qui bénéficie d'un index dédié. Les annonceurs sont signalisés en gras. Entreprises et institutions

no. de pages

40 ADEM 51 AGEFI Luxembourg 188 Agence d'Art Contemporain Luxembourg 37 Alcatel 47 Alliot Group International 43 Ambassade des Etats-Unis 161 Andersen 31 AOL 13 Apple 13,17 APSI 37, 144 Arbed 37 AT&T 166 Atelier d'Architecture Paczowski et Fritsch 37 Atos Origin 182 Auberge Restaurant Weidendall 37 Audiolux 44 Avaya 36 Banca de la Pequena y Mediana Empresa 36 Banca Intesa International 39 Banca Novara International 36 Bank Handlowy 36 Banque Baumann & Cie 36 Banque Centrale du Luxembourg 37, 43, 45 Banque Degroof Luxembourg 37 BBC News 140 BCE 43 BCEE 159 BDO Fiduciaire 47 Benoy Consulting 144 BGL 13, 37 BGL Investment Partners 144 BIL 48 BIL Lease 196 Bizart 150 Blitz 48 Boursorama 48 Boursotrading 37 Broadcasting Center Europe 39 Bull Luxembourg 49 Canal Zoom 37 Canal+ 164, 168 Capesius & Reding Mobilier 39 Cargolux Casino Luxembourg 188 Forum d'Art Contemporain 145 CECA 50 Cedel 145 CEE 45, 48, 178 Cegecom 37, 48 Cegedel 18 Centre de Communication de l'Etat 18 Centre Informatique de l'Etat 38 Centre Universitaire BeNeLux 38 Centre Universitaire de Luxembourg 43 CFL 38, 47 Chambre de Commerce 39, 51 Chambre des Employés Privés 37 Check Point Software 37, 50 Clearstream International 149 CLT 49 CNP 18 CNSI 48 Codenet 48 Coditel Commission de Surveillance 39 u Secteur Financier Commission Européenne 14,19,23,45, 50, 147,170 14, 31 Compaq 45 Computer Sciences Corporation 45 Computerpeople 195 Comstock

Concept Factory Consul honoraire du Canada Crane telecommunications CSSF Daimler-Chrysler DeKa Bank Luxembourg Delhaize "le Lion" Deloitte & Touche Den Atelier Dété Pub Deutsche Bôrse Deutsche Girozentrale International Dexiaplus Digital Television Services DMR Consulting DuPont de Nemours Ecole Boulle Econocom Group EDS EFT Consultants Eldoradio Electro Auto Electro Security Eleven saint-paul interactive Eltrona eLuxembourg EMC Belux Enron Ernst&Young Euro Mobile Europaïsches Tourismus Institut Euroscript Everyday Shopping Everyday.com F.E.L. F/P/C FAQT Belgium FICEL Fiduciaire Benoy Fiduciaire Centrale Fiduciaire générale de Luxembourg Finance Net Forbes Format France 3 Free Lens TV Freeworld Fujitsu Fujitsu Consulting Fujitsu Services Galerie d’Art Contemporain Am Tunnel Garanti Bank, Succursale de Luxembourg Gax Global One Grant Thornton Consult Groupe saint-paul Luxembourg Hertz Lease Hôtel Restaurant Beau Séjour Imprimerie Faber Internaxx I.R.I.S. IBM ICL Imprimerie Centrale Imprimerie Schlimé Institut des Réviseurs d'Entreprise Interact Job Partner Jobsearch.lu JP Morgan K&F Furniture S.A. Keyware Technologies KM Media

45, 53 43 44 174 38 36 40 39, 159 185 4 50 36 40 37 51 37 165 43

8 39 51 153 153, 156 45, 46 48 18 40 161 17, 39 193 43 168 31 13 43 3 39 53 47 47 37 48 37 34 37 36 26 37 51 51 188 36 16 45 39 39 29, 42, 48 182 171 175 48 37 51

10 146 37, 43, 161 45 44, 53 45 39 164, 167 37

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paperjam Index KPMG Luxembourg KPN Belgium Kredietbank Luxembourg Kulturfabrik La Voix du Luxembourg Le Foyer Le Jeudi Lease Plan Lexus Liberty TV Luxembourger Wort Luxempart LuxGSM Luxsite M.M. Warburg & Co. MacIntyre Strâter International Mangrove Capital Partners Mazars & Guérard Mediation Medienakademie Millicom International Cellular MKE Mobilux Motorola MTV Nashuatec NBC Netbizz Observatoire des Nouveaux Média ONU Ordre des Experts Comptables Osmanli Bankasi P&T Luxembourg Payroll Pedus Security Philippe Dehoul Planet RTL Platinum Equity PricewaterhouseCoopers Primesphere Q8 Radio France Renault Restaurant Chiggeri Restaurant Méli-Mélo Robe des Champs RTBF RTL Group RTL Télé Lëtzebuerg Sacred Heart University Schwan SEB Private Bank Securel Securicor Securitas Service Anti-Blanchiment du parquet de Luxembourg SES Side S.A. Inside Design Siemens Siemens Banque Siemens Building Technology Smart Société Européenne de Banque Sources Rosport Spiral Stater Museen Tango Tango Sunshine Tango TV Technofutur 3 Tecsys Infopartners Tele2 Telecran Telindus TF1 Théâtre du Centaure TV Lux Utopolis V.P. Bank Valorlux Via Satellite Vinsmoselle

190 Index

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40 37 37 3, 185 39 37 33 42, 163

VMS-Keytrade Volvo Wood, Appleton, Oliver 8 Co WorldCom ZDF

42 37 160 37 37

21 32 45 37 42 51 36 161 13 159 49 49 37 51 25 37 27,28 44 37 15 49 145 159 36 2, 22, 48, 51 47 153 166 31 37 47 12 40 45 41 182 182 191 49 37, 144 26, 32 51 187 48 153 153 153

Prochains dossiers à paraître 04/2002: Industrie - parution 14.03.2002 Arbed, IEE. Goodyear... On ne s'en rend pas compte immédiatement, mais le Grand-Duché accueille de nom­ breuses entreprises industrielles sur son territoire. Des grands noms du secteur investissent dans le pays, y développent des activités à valeur ajoutée. Pourquoi ? Comment le Luxembourg a-t-il réussi à attirer ces entre­ prises ?

05/2002: Télécoms - parution 18.04.2002 176 37, 51, 144 164, 183 48, 150 154 153 38 36 44 51 188 28 31 13, 26,42, 53 47 13 13,14 39 51 37 185 49 188 36 39 51 53

Les nouvelles technologies se développent, les entrepri­ ses rationnalisent leurs investissements, font des choix stratégiques. L'UMTS s’annoncera-t-il rapidement ou faudra-t-il attendre de nombreuses années encore ? Les (bientôt anciens) nouveaux entrants ont-ils réussi à pren­ dre place sur le marché ?

06/2002: Formation - parution 16.05.2002 L’environnement légal et la pénurie de main d’œuvre obli­ gent les entreprises à s'intéresser de plus en plus à la formation de leurs employés. La formation initiale n’est plus la seule formation du travailleur, on est entré dans un âge de la formation continue et perpétuelle. Comment s ’organise-t-elle au Luxembourg à l'extérieur de l’enteprise ? Est-elle efficace ? Les entreprises mettent-elles en place des procédures en interne ?


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Index des entreprises et institutions citées dans le dossier Pub & Médias Cet index reprend l'ensemble des 2 4 2 en tre p ris es , o rg a n is a tio n s e t in s titu tio n s citées dans le dossier. Les annonceurs sont cités en gras. Au total, ce sont 438 entreprises, organisations et institutions qui ont été citées sur les 196 pages de ce numéro. Entreprises et institutions

no. de pages

Entreprise Page 100,7 117 ACT 2 89 Ad Rem 89 Advantage 57, 70, 90, 124,129, 130 AGF 64 Agora 100 Alti 97 Amer-Sil 128 AMIL 64 Archigraphie 90 Armée 85, 100,129,132,133 Assurances Le Foyer 91 Au progrès 108 Auberges de Jeunesse 100 Auchan 90 Audiovision 91 Autosdiffusion Losch 79 Avanti 119,123,124 113,114 AXA Assurances AZ 108 B.P. Luxembourg 136 Bâloise Assurances 128 Banque Puilaetco 103 Banque Raiffeisen 103 Banque UCL 113 BCEE 79, 85, 95, 100 Bernard Massard 91, 129 BGL 79, 83, 105,124,129, 134 Binsfeld 91, 118, 120, 123,124,125,129 Bizart 82, 117,119,123,125,129 Blitz 94 Bofferding 77 Bram 77, 129 Brasserie Bofferdinq 83 Brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch 88, 136 Brasseries Réunies 109 Bureau Moderne 124 Cactus 79 Capri Sonne 95 Cargolux 109, 112 Casanova contemporain 128 Casino 2000 103 CCL 104 CE 90 Cegedel 91, 128 Centralmarketing 117 Cetrel 138 CFL 88, 114,118,122 Chambre de Commerce 85 China Airlines 113 Circuit Foil 85 Clement 83 CMD 101,133 CMI 96 Comed 57, 83, 135, 137 Comité National de Lutte contre le Dopage dans le Sport 118 Concept Factory 85, 95, 110, 125,129,132, 138 Context 95 Cour des Comptes européenne 83 Crédit Européen 109 Créditlease 133 Croix Rouge Luxembourg 136 Cropmark 74, 118,122,125 Deloitte & Touche 95 Dété Publicité 119, 123,124,125,132,133 Dexia BIL 79 Distillerie Othon Schmitt 112

192 Index

paperjam 03.2002

Ducroire 100 DuPont de Nemours 91 Editus 90 Ekabe 109 Elco 108 Eldoradio 117 Electrolux-AEG-Zanussi 101 Escem asbl 134 Eskimopie 132,133 104 Espaces Saveurs Etat luxembourgeois 114 Euro RSCG United 71 Europartner 103 Euroscript 85 97 Exceed F/P/C/ 60 Fanuc Robotics 105,124,134 Femaco 119 Fiat 128 Fiat - Lancia - Alfa Roméo 101 FIL 100 Flexi-Group 103 Fondation contre le Cancer 83 104 Ford Format 100 Fortis Luxembourg Assurances 96 Goodyear 104 Groupe Ernster 103,125 Groupe saint-paul 136 Heintz Van Landewyck 109 Hela profi Zentrum 123,125 Hertz Lease 85, 138 Hôtel Hilton 83 Hôtel Le Royal 119 Hôtel Parc Belair 95 Husky 96 HypoVereinsbank Luxembourg 97 Hyundai 88 IBM 96 IMI Web 78 Infotechnique 96 In tercom m unication 60, 101, 126, 128, 133,134, 138 Interact 100, 125,133 Interpub 92, 101,108,109,112 113,114,117,118,124,128,134 Investment Bank Luxembourg 103 ISL 104 ISPC 136 Jaguar Luxembourg 103 Kneip Communication 102, 103 Kreutz & Friends 64, 103, 115 Kronenzeitung 95 L2S Communication 103 La Bâloise 100, 101 La Grande Région 97 La Luxembourgeoise 95 La Mondiale 103 La Prévoyance 112 La Voix 62 Land 119,129 LCTO 91 Le Chesnoy 83 Le Foyer 124 Le Jeudi 83 Leaseplan 83 Leesch Frères 109 Lemogne 118 Lineheart 125 Luxcontrol 85 Luxembourg 95, ville européenne de la culture 118 Luxembourg-Congrès 83


La capacité communicationelle de l'affichage

mobile

L e trafic urbain varie simultanément selon le lieu et le moment. Tel boulevard, très passant à 9 heures du matin et à 5 heures de l'après-midi, se retrouve désert à dix heures du soir. 0

est l'avantage exclusif de l'affichage mobile

d'être présent à la fois où et quand le trafic est suffisament intéressant.

I L est intéressant de constater que cette économie de moyens s'accompagne d'une efficacité remarquable. A l'appui de cette affirmation , nous avons résumé et rassemblé une vingtaine de mesures d'efficacité dont les campagnes Euromobile ont été l'objet ces dernières années.

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II

paperjam Index 64 Lycée technique des arts et Métiers 104 M&V Concept 67 Made By Sam's MAB 136 Mach 85, 132 Mediation S.A. 73, 104 Meister Verlag 95 MEN 125 Mercedes-Benz Luxembourg 95 Meridian, Conseil en Publicité 104 Mikado 57, 64, 95. 98. 105,117 118,119,122,124,128,134 Milicom International Cellular S.A. 119 Millenium S.A. 85, 86, 124,128,134, 138 Minicash 123 Ministère de l'Education Nationale 95 Ministère de la Culture, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche 64 Ministère de la Promotion Féminine 83 Ministère de la Santé 112,113 Ministère des Transports 114,119,133 Minsitère de l'Intérieur 95 Mobilux 79,105,117,118,134 Mondorf Domaine Thermal 83 Musée National d'Histoire et d'Art 104 New Spirit 106 Nissan Belgium 83 Office des Timbres 129 ONT 88 Optique Moitzheim 122,134 Oratum 123 Orbite Media 59 Orbite Communication 61, 88, 122, 129, 136 Oxygen 129, 136, 139 P&M 57 P&T Luxembourg 77,83, 88, 90, 104, 122, 124,133, 136 PanEuroLife 97 paperjam 60,129 Parlement Européen 112 PeP.com 57,113,114,119,122,123 Perlweiss 95 Perrier 113 Peugeot 113,114 Pizza Hut 83 PricewaterhouseCoopers 83 Primus Life 103 ProfilArbed 136 Publinvest 77 Publi Lux 106 Quelle 95 Quick Hamburger restaurants 83 R.Kieffer 109 Raiffeisen 90 Régie IP 57 régie Rossel 72 Régie saint-paul 57 Renault 105 Revue 112 Robeco Bank Belgium 96 Robin 83 Roboto 108 Rose de claire 68, 119, 136 Rosenstiel 117 Rosport 118,125,129 RTL 7 8 ,8 0 ,8 9 ,1 2 5 RTL Group 95, 103 Saupiquet 71 Schoeller 108 Schroeder Joailliers 129 Seat 90 Securitas 104 Securité routière 83, 117,123 Select Commerce 118,122 Service des Médias 100 SES 124 Shell 113 Sichel 123 SIP 104 Skoda 90 Société des Foires Internationales 95 Société Européenne de Communication 79 Soludec 136 Soteg 90

194 In d e x

paperjam 03.2002

Sources Rosport Space Verandas Spuerkeess/BCEE StepStone Swiss Life Luxembourg S.A. Swizz Music TV Tango Tango TV Tele2 Texaco Toyota TradeArbed Transfair Minka Trendhopper Triumph Union Commerciale VAG Valorlux Ville de Luxembourg Vinsmoselle Voyages Weber Weekend Zanussi

91, 97 83 117,122,125,128,132 90 103 95 100,122,123,124,128,134 54, 85, 89, 138 85, 100 97 79 109,112 95 123,124 72 108 91 85, 134 104, 134 134 88, 136 112 128


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