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paperJam #05.2002
De l’art dans paperJam, pourquoi pas! L’année dernière, nous parlions principa lement de Nouvelles Technologies, d ’Internet. Depuis la rentrée de sep tembre, nous abordons tous les aspects de la vie économique du Luxembourg. La culture, Il est vrai, se cantonait aux pages Time-Off, en fin de magazine. Nous ne nous intéressions que peu au domaine. C’est chose faite aujourd’hui. L’art est un sujet ambigu, dès lors que l’on parle “ business” . Les sommes en jeu font que l’on doit parler de business, d ’af faires, d ’argent. L’art, en revanche, se veut une élévation, la conquête d ’un absolu. Ce mélange de ‘trivialité’ et de hauteur détonne. La construction du Musée d ’Art Moderne Grand-Duc Jean (Mudam) est aussi un sujet sans fin pour quelques chroniqueurs. Mais son intérêt, au-delà de la recherche éperdue de la matière première permettant l'achèvement des travaux, est également symbolique. Un Musée, une vie culturelle, des manifestations de haut niveau, sont autant d ’outils qui peuvent prolonger la transformation du pays. De la même manière que la constitution d'une Université influera sur les mentalités et la sociologie du pays, la mise en place d ’une politique culturelle aura des consé quences largement plus importantes que la simple édification des foules. ■ paperJam 05.2002
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Actualité 012 Contenus audiovisuels de qualité et régulation 018 -> And the winner will be... Les nominés au Trophées F/P/C 2002 028 Satisfaction et rigueur Bilan positif pour 2001 dans le secteur bancaire 030 -> Du propriétaire au logiciel libre De l’open-source dans l'e-learning 033 > Timides warrants Les données 2001 de l'IWI placent le Luxembourg en 10e position européenne 034 -> Marché (très) intérieur... Au Luxembourg, on s'estime plutôt bien protégé pour les achats 'at home'. Cela change dès qu'on fran chit une frontière...
Past&Future 038 Flashback Ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro
0 3 9 “^ People Qui part, qui arrive... 047
Agenda Quoi, quand, où?
050 BWD Nouveautés sur le Web luxembourgeois
JEUDI, NOUS TESTONS ES CAPACITÉS ’ ÉCOUTE DE RE ÉQUIPE.
Tous les jeudis, notre rédaction prête une oreille attentive aux bruits qui agitent le monde politique luxembourgeois. Et elle est to u t ouïe quant aux autres aspects de l'actualité. Dans Le Jeudi, le seul hebdomadaire francophone du Grand-Duché. L'info un ton plus haut, retrouvez-la dans Le Jeudi.
054 -> Gardien dans l'ombre Difficile de faire plus discret que l'ILR. Le secteur des télécommunications est-il bien surveillé?
Sommaire
Dossier Télécoms
060 -> Professionnels, faites votre marché! Les opérateurs télécoms au Luxembourg, et leur offre aux professionnels en téléphonie fixe et Internet... 068 -> Jamais sans mon mobile L'engouement pour les nouveaux modèles ne se calme pas. Tous les goûts sont dans la nature... tous les mobiles aussi
0 7 4 -> IP: la téléphonie intelligente Faire passer les voix par le biais du protocole IP, solution d'avenir pour les entreprises
080 -> Réponses aux questionnaires en ligne
paperJam 05.2002
Som maire 007
Solutions Internet et Téléphonie su r mesure La s o l u t io n a c c è s In t e r n e t S D S L (D5L S y m é t riq u e ] de CEG ECDM c o u p lé e a u x n o u ve a u x se r v ic e s V o ix - rac co rd em e nt té lé p h o n iq u e à a ccès d ire ct au ré se a u CEGECOM - c o u v r e l'in t é g r a l it é de v o s b e s o in s en t é lé c o m m u n ic a t io n s. L 'a v a n t a g e d e s s e r v ic e s o f f e r t s p a r CEG ECO M e s t la q u a lité , la fle x ib ilité e t le s u iv i p e r s o n n a lis é . CEG ECO M v o u s o ffre u n r a c c o r d e m e n t «H |.
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Analyse coverstory: 0 9 0 -> Marie-Claude Beaud Art & Business au Luxembourg paperJam KnowHow: 100-> L'habit ne fait pas le moine... La Mode pour les cadres paperJam KnowHow: 106 “> Paperless Office? Les nouveaux copieurs multifonctions paperJam KnowHow: 112 -> Investir en Sicavs Gros plan sur un produit qui séduit les particuliers
Time Off 120-» Time-Off
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Sommaire 009
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paperJam #05.2002 Dossier 35 pages: Télécoms
paperJam #05.2002 en couverture Marie-Claude Beaud photo David Laurent (Blitz)
éditeur mké S.A. téléphoné +352 - 29 66 18-1 fax administration - rédaction +352 - 29 66 19 fax direction - département commercial +352 - 26 29 66 20 e-mail info@mke.lu e-mail paperJam info@paperJam.lu bureaux 39, rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoie courrier BP 728, L-2017 Luxembourg web www.mke.lu
directeur de la publication Mike Koedinger mike.koedinger@mke.iu rédacteur en chef Vincent Ruck vincent.ruck@mke.lu directeur commercial Aurelio Angius aurelio.angius@mke.lu directeur artistique Guido Kroger (xGraphix) guido@xGraphix.de photographie Frédéric Di Girolamo, Laurent Hamels et Marc Wilwert (Blitz) contact@blitz.lu illustrations H! rédaction Olivia Arend olivia.arend@mke.lu Jean-Michel Gaudron jean-michel.gaudron@mke.lu ont contribué à ce numéro: Jacques Démarqué - David Laurent Frédéric Treffel département commercial Aurelio Angius - Jacques Démarqué Jung Ae Descamps administration Carole Weil composition/mise en page xGraphix www.xGraphix.de impression Imprimerie Centrale S.A. www.ic.lu papier Mediaprint Silk diffusion Luxembourg Messageries Paul Kraus
paperJam online www.paperJam.lu chef de projet Joanna Grodecki joanna.grodecki@mke.lu développement/hérbergement Global Media Systems S.A. www.gms.lu
communiqués de presse Merci de nous faire parvenir vos communiqués de presse de préférence en trois langues (F, D, GB) et accompagnés d ’illustrations à l’adresse e-mail press@paperJam.lu ou par courrier: BP 728, L-2017 Luxembourg. abonnements Par virement au com pte BCEE 0038/5827-4 de mké S.A. Luxembourg Formule standard: 11 numéros/an: 40 € Formule entreprises: 3 x 1 1 numéros/an: 80 € Tarifs internationaux sur demande. également disponible Nous informons nos lecteurs que paperJam est aussi distribué au business lounge de Luxair à l'Aéroport de Findel ainsi que dans les hôtels suivants: Grand Hôtel Mercure, Hilton, Sheraton, Sofitel, Le Royal. prochaines parutions 16.05.2002 - Dossier Formation; 13.06.2002 Dossier: Internet Solutions; 11.07.2002 - Dossier Audiovisuel © mké SJL Tous droits réservés. Toute reproduction ou traduction, intégrale ou partielle, est strictem ent interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.
paperJam 05.2002 P O U T S
01 1
Contenus audiovisuels de 'qualité1 et régulation
-> La "M édiam orphose" organisée à M ondorf les 8 et 9 mars a élargi le spectre des réflexions sur la responsabilité sociale des m édias audiovisuels TEXTE OLIVIA AREND PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
012 Actualité
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Le public était au rendez vous donné par le Conseil National des Programmes en cette mi-mars. Etait-ce pour fêter ses 10 ans d'existence en grandes pompes que le CNP avait organisé ce forum sur \"'état actuel et l'avenir du pay sage audiovisuel luxem bour geois"? Pas vraiment. Pour ces deux jours, les invités à la table n'étaient pas d'heureux parents bienveillants, mais plutôt des parents soucieux de l'avenir du petit dernier et accompagnés par des 'cousins éloignés' qui, tour à tour, ont pris la parole pour tirer les médias audiovi suels vers la m aturité... et assister à la révérence du CNP. En effet, une semaine plus tard, François Biltgen, ministre délégué aux Communications, a présenté les orientations du gouvernem ent concernant la réforme de la loi de 1991 sur les médias, orientations adoptées en conseil le 1er mars, et qui ne prévoient pas de pérenniser le CNP. Dans la nouvelle autorité unique de régulation qui sera créée, l'ARI (Autorité de Régulation Indépendante), le CNP, qui contrôlait notamment les contenus des programmes (blâme ou retrait de licence), n'aura pas sa place. Le contrô le exacerbé non plus. Mais les règles en matière de contenus subsistent, bien évi demment. Le nouveau cadre réglementaire se présenterait de la sorte: "les programmes luxembourgeois seront soumis à un socle de base de règles communes, identiques p o u r tous les programmes de radio respectivem ent de télévision. Ces règles concerneront la p ro tection des mineurs, la publicité et, p o ur la TV, le contenu en œuvres européennes telles que prévues par la directive Télévision sans Frontières. Elles seront com plém entaires aux règles applicables aux com m u nications publiques en général en application du code civil ou pénal ou de la législation sur la presse". Dans la proposition pratique de ses "Orientations p o ur une nouvelle législation sur la radio et la télévision", on note que la mission d'autorisation des pro
grammes, surveillance et sanc tions qui revient à l'ARI "com prendrait la surveillance du res pect des règles sur la publicité, sur le contenu en œuvres euro péennes et des règles relatives à la protection des mineurs. Le contrôle des autres règles rele vant du droit commun pourrait incom ber aux instances ju d i ciaires". En outre, la fixation des m issions du ‘service pu blic’ (encours de redéfinition), sur veillance et sanctions tombera sous la tutelle du ministre délé gué à la Communication, cette fonction demandant "l'exercice d'une politique volontariste allant au-delà de l'application de règles figées", tandis que la surveillance du respect du plu ralisme dans le service public et sanctions fera partie des mis sions de l'ARI, puisque ''l'exi gence de respect du pluralisme par le service public devrait être prévue par la loi et surveillée par l'ARI".
EN ENTRÉE : ENTRE COURSE À L'AUDIENCE ET RESPONSABILITÉ SOCIALE Revenons-en à la “Médiamorphose". Nie Jakob, modéra teur de la table ronde en sa qualité de directeur de l'ENEX (European News Exchange, réseau d'échange d'images et d'inform ations), mais aussi d'ancien rédacteur en chef de la Revue et ancien chef des départements sport et interna tional à RTL Plus, a ouvert le débat en paraphrasant Pierre Péan ("Un Français passe plus de temps devant la télévision plus que ce qu'il ne travaille dans sa vie"), et introduit le sujet de la sorte: que ce chiffre soit exact ou pas, peu importe, puisqu'il est évident que la télé vision possède un impact de plus en plus fort sur la vie des gens. Si la course à l'audience est légitime pour les chaînes de télévision, privées comme publiques - la redevance TV n'est pas suffisante pour mettre du beurre dans les épinards de ces derniers -, qui doivent bien
assurer leur survie, de l'autre côté du miroir, les téléspecta teurs sont quant à eux en droit de visionner des programmes, informationnels comme distractifs, de qualité. Le (gros) mot est lâché: la qualité, concept subjectif (comme le ‘bon goût) difficile à enfermer dans des carcans lorsqu'il s'agit de contenus télévisuels. Ignacio Ramonet, directeur du Monde Diplomatique, ouvre le chapitre "Spots publicitaires" de son livre "Propagandes silen cieuses: masses, télévision, cinéma" par une citation de l'écrivain visionnaire Aldous Huxley: “64.000 répétitions font la vérité". Par les passages répétitifs de publicités ou de programmes télévisuels - séries télévisées jugées 'abêtis santes', journal télévisé, maga zines d'information, ...- on n'a pas fait mieux que l'image pour nous marquer - le fameux “choc des photos", plus immé diat que le "poids des mots" et, bien souvent, insidieuse ment, modifier nos comporte ments, en tout cas pour ce qui est de la publicité et des 'modes' induites par les pro grammes télévisuels. Exemple: celui du 11 septembre, où tout le monde - à peu de choses près, mais à des degrés diffé rents - s'est senti plus ou moins Américain, notamment en rai son de l'image de l'Oncle Sam martelée à la télévision (mais aussi au cinéma). Alors, la télévision, ange ou démon, à battre ou à caresser dans le sens du poil? Ni l'un ni l'autre, évidemment. JoséManuel Nobre-Correia, spécia liste en médias et professeur à l'Université Libre de Bruxelles, rappelle qu'aucune institution n'est parfaite. “Globalement, explique-t-il, la télévision du nord de l'Europe, par exemple anglo-saxonne, remplit mieux son rôle d'inform ation et de divertissement. La télévision britannique est un modèle à part, planifié: on a donné le temps de se développer avant de créer de nouvelles TV. Cela s'oppose au modèle italien, où n'im porte qui a créé n'importe quoi. 30 ans après, la télé- ->
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Actualité 013
-> vision n 'a toujours pas retrou vé ses marques ". Heureusement, chez nous, on a le choix, et depuis long temps, entre plusieurs chaînes privées comme publiques, en plus de RTL, la chaîne privée qui tient le rôle de chaîne publique. Vous n'êtes pas satis faits par les émissions de RTL? Vous pouvez zapper sur ARD, TF1, RTBF,... certes moins au fait de l'actualité luxembour geoise, mais qui présentent des programmes recherchés (fic tion, information, culture)... tout comme d'autres qui jouent beaucoup plus dans la cour du 'n'importe quoi'. L'éternel dilemm e des chaînes privées a été résumé par Jean Stock, qui a passé une trentaine d'années à la CLT à Luxembourg et à l'étranger avant de rejoindre le public (après la présidence de TV5, il occupe la fonction de secrétaire général de l'UER, l'Union Européenne Radio-Télévision) : "Il faut parvenir à capter l'au dience, pour la prolonger avec des émission éventuellement plus 'difficiles' ". Pour José Manuel Nobre-Correia, le pro blème de fond est le suivant: "Cette télévision, qu'a-t-elle proposé comme thèmes de vie, comme problém atique? A la télévision belge, auparavant, il y
avait deux études: une d'au dience, l'autre d'appréciation. Souvent, on se retrouvait face à un programme qui faisait une forte audience, mais que ses téléspectateurs trouvaient médiocre...". Mais Marc Con rad, ancien directeur des pro grammes de RTL Télévision, et actuel directeur de l’entreprise de production audiovisuelle Typhoon Networks AG, aurait-il dû rougir en déclarant que, durant sa carrière chez RTL, il n'a jamais pensé à sa responsa bilité sociale, mais aux intérêts économiques? Cela dépend du côté où l'on se place... et de notre degré de dépendance face aux diktats de la télévision. Au Luxembourg, avec les modifications de la loi de 1991, on s'interroge sur la définition du service public, assuré par RTL. En 2010 (on a le tem ps de voir venir), la concession qui lie RTL à l'Etat luxembourgeois arrivera à terme. Va-t-on la renouveler? Le gouvernement n'a pas l'intention de créer une chaîne publique - il est vrai qu'un service dit 'public' peut très bien être assuré par une chaîne privée - invoquant des raisons d'indépendance vis-àvis de l'Etat (!) et de coûts. Une chose dont Jean-Claude Juncker, en tant que premier représentant du gouvernement,
“Le contrôle représente un tiers du travail des régulateurs” B/ELYNE LEN7ZEN 014 Actualité
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est sûr, c'est que le CNP ne dis pose pas des moyens appro priés pour assumer la fonction d'accom pagnem ent des médias, notamment en raison de sa com position- partis poli tiques, syndicats, patronat,... Sa conclusion sur le sujet? "Il faudrait un instrument d'accom pagnement". Sur quel modèle? La matinée suivante de la “M édiam orphose" s'est pen chée sur la question, en présen tant les solutions des pays voi sins et européens. Avant que le Luxem bourg ne choisisse la sienne avec l'ARI, établisse ment public administré par un conseil de surveillance de 3 personnes qui aura pour but de "contrôler la gestion de l'éta blissement sans pouvoir s'im miscer dans la politique pour suivie p a r l'ARI" (afin de respec ter le pluralisme). Le directoire et le staff de l'ARI seraient accom pagnés d'un conseil consultatif composé de 25 per sonnes, sur le modèle de l'ac tuel CNP, et qui auraient pour mission, entre autres, de rendre leur avis sur le ‘pluralisme’.
EN PLAT PRINCIPAL: LE RÔLE D'UN ORGANE DE CONTRÔLE... "Les médias contribuent à la formation d'une identité cultu relle qui ne va pas toujours de pair avec la liberté d'expression. En Europe, il subsiste des inégalités au niveau des com pé tences, des indépendances et des méthodes des organes de contrôle. On a le sentim ent d'une révolution qui tient à un seul mot: le numérique, fasci nant, mais qui comprend des dangers de dérapages vers une m onoculture". C 'est par ces mots que Walter de Toffol, pré sident du CNP, a débuté la réflexion sur le rôle des organes de contrôles ou plutôt, comme rectifia par la suite Evelyne Lentzen, présidente du CSA (Conseil Supérieur de l'Audio visuel) belge, des organes de régulation. Selon elle, "le contrôle représente un tiers du travail des régulateurs, ses deux autres fonctions étant -»
E U R O P E -> l'accom pagnem ent du sec teur en parallèle avec les opéra teurs en leur proposant des lignes directrices, et les sanc tions aux opérateurs qui ne res p e cte n t pas les dispositions légales". Les trois fonctions concernent notam m ent les contenus des programmes. Wolfgang Hahn-Crem er (Président de la Rundfunkkom m ission en Rhénanie-duNord/Westphalie) ,a, quant à lui pointé du doigt le problème des contenus sur Internet liés à la télévision: “nous sommes com pétents pour la radio, la télévi sion, mais pas Internet. L'émission 'Big Brother' a été à l'origine de discussions passion nées... A la télévision, l'émission ne durait qu'une heure, alors qu'on pouvait regarder 24 heures sur 24 les images sur le Web. Et nous n'étions pas com pétents p o u r ce sujet. Nous avons donc pu uniquement dis cuter de choses qui se dérou laient de manière beaucoup plus 'grave' sur Internet. La protec tion des mineurs dans les médias concerne aussi bien la télévision qu'Internet, et tout doit être réuni dans une seule et même institution". Grande problématique donc: lorsqu'on diffuse de l'image sur Internet, est-ce de la télévision? Le secteur de l'Internet ne le pense pas, et argumente en disant qu'il s'agit de flux électro niques, qui tom bent donc sous la coupe de lois et de contrôles différents. Une des grandes questions que se pose l'EPRA (European Platform of Regulatory Authorities, réseau d'échanges regroupant une quarantaine de régulateurs européens) est justem ent de savoir s'il faut aller vers une autorité à la fois compétente en matière d'audiovisuel et de télé communications. Les nouvelles technologies auront bien sûr leur influence sur la télévision, comme en a tém oi gné Jean Stock, pour qui "le futur, c'est évidemment le numé rique", expliquant ainsi que la notion de contrôle sur ce qu'on reçoit devra évoluer. En effet, Jean Stock estime que, sur un millier de chaînes de télévision, seuls 10 à 15% d'entre elles
sont régulées, même si la Directive Télévision Sans Frontières existe. En outre, la généralisation des EPG ('elec tronic program guides', permet tant notamment la diffusion en différé des émissions), devrait poser un autre problème: sur ces EPG, les places sont limi tées, et les chaînes commer ciales pourraient bien faire le forcing pour empêcher les chaînes publiques d'y prendre place. Comment, dans ce cas, assurer le pluralisme des conte nus? Jean Stock a insisté sur le fait que les relations entre opé rateurs et instances de régula tion ou de contrôle se devaient d'évoluer, explicitant la maxime par sa propre expérience en tant que patron de chaîne en France (M6): “c'était contrai gnant, nous devions jouer au chat et à la souris pour satisfai re ces instances sans pénaliser nos programmes". Apparem ment, en Belgique, c'est plutôt l'entente cordiale et le dialogue entre les opérateurs et le CSA, comme en a témoigné Evelyne Lentzen: “sur demande de RTL, nous avons institué un groupe de travail sur 'Loft Story'. Depuis 6 mois, nous réfléchis sons donc à la notion de digni té humaine. Nous avons égale ment un second groupe de tra vail, celui-là sur la déontologie de l'information". Alors, quel type d'autorité? Difficile à dire. Le mot de la fin revient à Juan Bottella, de l'EPRA: "les principes de base sont la liberté de presse, la pro tection des mineurs, le choix pour le téléspectateur. Il est impossible de prévoir tous les cas de figure. Il faut une autori té pour décider quel est l'équi libre auquel il faut arriver. Et cette autorité doit être recon nue par l'ensemble des acteurs comme légitime dans ses choix. C 'est largement conditionné par le mode de choix des membres, leur indépendance politique et économique, et la possibilité d'arriver à des accords avec les régulés. Pour faire court: autorégulation si possible, corégulation si néces saire. En tout cas, le maître mot est le recul". ■
TSF La Directive Télévision sans Frontières de la Commission Européenne, qui date de 1989 et doit être respectée par les Etats membres - dont elle ne contrôle pas la forme et l'indépendance des régulateurs - , établit quelques directions qui assurent la 'qualité' des contenus: plural isme, diversité culturelle et artis tique, règles en matière de pub licité, protection des mineurs,... Mais elle doit faire face elle aussi à l'évolution de la télévi sion vers le numérique, au-delà de cette 'qualité': la Commission a fait réaliser une étude qui développe 3 scénarios jusqu'à 2010, selon que le type prédom inant d'audience est une audi ence traditionnelle (programma tion linéaire, comparable à l’état actuel des choses), des person nes qui regardent les pro grammes de façon personnal isée avec un PVR (personal video recorder), et une dernière audience interactive qui a un accès direct à certains types de contenus, comme le VOD (video on demand), ou interagit avec le programme. L'étude remet en cause un certain nombre de fondements de la directive: dans notre télévi sion linéaire, il existe des quotas d'œuvres européennes, de pro ductions indépendantes et de minutes de publicité qui ne sont pas concevables pour les nou velles formes d'utilisation. Ce qui n'est pas sans conséquence sur la régulation. On peut penser à une régulation 'traditionnelle' pour la télévision linéaire, à laquelle on ajoutera une régula tion 'qualitative', et pas seule ment quantitative. Il faudra dès lors faire une séparation entre les contenus éditoriaux et pub licitaires, la protection des mineurs,... Affaire à suivre. ■
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QUOTIDIENNE / MAGAZINE ANNONCE ISOLEE binsfeld communication Campagne: Cicatrice
Autopromotion C onceptionrédaction: Frank Kaiser, Marc Binsfeld Graphie design: Miriam Rosner Comed Campagne : Beauty Killer
Client: Fédération Luxembour geoise contre le Cancer Account M anager: Carlo Dickes A rt D irector: Paola Doepcke C o pyw riter: Lucien Czuga Graphist designer: Natasha de Marneffe Credit photo: CD+retouching M ikado Publicis Campagne: Renault Movie Car
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CATÉGORIE 2 PRESSE QUOTIDIENNE / MAGAZINE CAMPAGNE COMPLETE binsfeld communication Campagne: Modell fir een Dag
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paperJam 05.2002
Actualité 019
Bizart Campagne: Le Business m aga zine qui marque
Client: paperJam / mké Gra phiste: Marianne Grisse Con cepteur / Copywriter: Raoul Thill Photographe: Patrick Muller (Blitz) Mikado Publicis Campagne: Art on Cows
Client: Ville de Luxembourg Mikado Publicis Campagne: Merci
Client: Valolrlux Orbite Campagne: Job Search - L'em ploi sur mesure
Client: saint-paul luxembourg s.a. - Service marketing Account manager: Bob Gillen C on cepteur: Christian Delcoigne Copywriter: Fabrizio Zanier Pho tographe: Frank Weber
CATÉGORIE 3 CAMPAGNE AFFICHAGE Mikado Publicis Campagne: Abribus Art on Cows
Client: Ville de Luxembourg Vidale-Gloesener Campagne: Bibliothèque Nationale online
C lient: BNL Designer / Art D irector: Silvano Vidale, Tom Gloesener A rtw o rke r: Silvano Vidale MBS Campagne: Festival Culturel
Client: Ville d'Esch sur Alzette MBS Campagne: Recruitm ent Campaign 2001
Client: State Street Bank
CATÉGORIE 4 CAMPAGNE TV/CINEMA Mikado-Publicis Campagne: Global Club BGL
Client: BGL
020 Actualité
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Inter communication Campagne: Services "Le Pho nographe"
C lient: CMD AD: Ghislain Giraudet C oncept/S cénario: Patrick Thonnard Account: Alain Cunisse Adaptation luxem bour geoise: Serge Estgen / Nathalie Goergen Réalisateur: Guy Maezelle P roduction: Arizona films binsfeld communication Cam pange: Cegedel Serviceline
Client: Cegedel C o nce ption -réd action : Frank Kaiser Supervision audiovisuel le: Frank Kaiser, Marc Binsfeld G raphie design: Sandrine Feyereisen P roduction: marna tango Réalisation: Kristoff Musique: Cyril Orcel Account: Claude Nesser C E G E u E L
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binsfeld communication Campagne: Viva "Le Canari"
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Client: Sources Rosport C o nce ption -réd action : Frank Kaiser Supervision audiovisuel le: Frank Kaiser, Marc Binsfeld Production: marna tango Réalisation: Eric Figon Musique: Cyril Orcel Accounts: Frédérique Theisen, Claude Nesser MBS Cam pagne: R entrée des classes / 5e anniversaire Au chan (spot souris)
Client: Auchan
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CATEGORIE 5 CAMPAGNE RADIO binsfeld communication Campagne: Viva "Bruitages"
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LA VIE. LA VRAIE.
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Client: Sources Rosport Con ception-rédaction: Frank Kaiser Production: ID prod Accounts: Frédérique Theisen, Claude Nesser Inter communication Campagne: Reprise cartes pré payées
Client: CMD Concept et scéna rio: Patrick Thonnard Account: Alain Cunisse Adaptation luxem bourgeoise: Nie Jemming Pro duction: ID Prod
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Actualité 021
iiit iiiiiiiit iiiii
CATÉGORIE 6 TRAVAUX D’EDITION à vocation publicitaire et/ou RP commandités par un tiers et dis tribués gratuitement
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binsfeld communication Campagne: Brochure Art et Vin No 15
Client: Domaines de Vinsmoselle Graphie design: Miriam Rosner Concept: Miriam Rosner Ré daction: Anne Legill Production: Stan Marchai A ccou nt: Marc Binsfeld Concept Factory Cam pagne: R apport Annuel Lux-Développement
Client: Lux-Développement Kreutz & Friends Campagne: présentation kreutz &friends
Client: kreutz&friends Account: Manager Will Kreutz Concepteur: Will Kreutz C o pyw rite r: Will Kreutz / Christian Pearson De signer: Christian Pearson Crédits cré a tifs associés: thank's to Suntia for her guidance and her input
m u ltitu d e
Mikado Publicis Cam pagne: R apport annuel BGL
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Client: BGL Investment Partner MBS Cam pagne: B rochu re-P ro gramm e "100th session Luxem bourg organisée par la banque Dexia"
/ ///
luxem bourg la saison des m usées été
Client: IIEB (International Institute of European Banks) Equipe créa tive: Camilo Matiz
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CATÉGORIE 7 CORPORATE DESIGN Cropmark Projet: Maison de Victor Hugo à Vianden
C lient: AMVHV, Administration communale de Vianden Direction A rtistiqu e: Jacques Welter Graphie Design: Grethel Krier
022 Actualité
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1
l
Mikado Publicis Projet: Signalétique Centre cul turel Barblé
Client: Commune de Strassen Vidale-Gloesener Projet: Staater Museen
Client: Staater Museen Designer A rt Director: Tome Gloesener, Silvano Vidalle Artworker: Miguel Pereira
CATÉGORIE 8 SITE INTERNET institutionnel, sans but lucratif, commercial
Cropmark Projet: www.cactus.lu
Client: Créateam / Cactus Di rectio n A rtistique: Jacques Welter Graphie design: Christelle Lendormi Programmation: Thier ry Arnould Crédit Associé: Carlo Fonceca (société Lineheart) pro grammation de la base de don nées et des modules dynamiques de mise à jour. M ikado online Projet: Chambre des Députés
Client: Chambre des Députés M ikado online Projet: Fonds de Logement
Client: Fonds de Logement Mikado online Projet: site commercial / Chaux de Contern
Client: Chaux de Contern Neofacto Projet: Site les frontaliers.lu ilbjJUvâ liiitaiiiajjî da iuu -i/yauîJ
CATÉGORIE 9 CAMPAGNE DE COM MUNICATION ON LINE / INTERACTIVE bandeaux de publicité, mini-sites publicitaires, pop-up, interstitiels et publi-informations en ligne, campagnes de e-mail marketing
Neofacto Projet: Système Tact
Transmission automatique des conditions de trafic sur GSM. Système par messages SMS
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Actualité 023
IdPROD Campagne: Move, Explore
Client: BGL C oordination: Ariane Terras, Romain Haas, Yves Erpelding, Remco Kramer C onception: Romain Haas, Equipe idProd Design: Ad vantage (visuels de base version print), Pavel Sucha P rogram mation: Remoo Kramer, Henrique Abreu
CATEGORIE 10 PACKAGING produits de consommation grande diffusion
à
Binsfeld communication Projet: Viva
Client: Sources Rosport Graphie design: Fred Hiiger Supervision: Claude Nesser, Marc Binsfeld, Frank Kaiser Accounts: Claude Nesser, Frédérique Theisen Concept factory Projet: Circuit Foil
Client: Circuit Foil Equipe Créative: André Hesse, Paulo Tomas, Benoit Michel Dété Publicité Campagne: Codoman le super héros
Client: Aidsberodung Account Manager: Dan Thiil Concepteur: Gérald Tabutieaux C opyw riter: Gérald Tabutieaux Designer: Gérald Tabutieaux, Serge Becker, Claude Rock
CATEGORIE 11 HORS CATEGORIES PLV, stands expo, direct marke ting, événementiel, B2B Bizart Projet: La pièce manquante
Client: Galerie Erna Hécey Concepteur: Pierre Leguillon et Marianne Grisse Designer: Marianne Grisse Concept Factory Projet: M ercedes-Benz
Client: Mercedes-Benz Luxem bourg Equipe Créative: André Hesse, David Solito MBS Projet: Carte de vœux MBS
Equipe créative: Camilo Matiz
024 Actualité
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rigueur
-> Le secteur financier tire un bilan globalem ent positif d'une année 2001 pourtant difficile. Et les efforts de rigueur vont se poursuivre TEXTE JEAN-M ICHEL GAUDRON PHOTO LAURENT HAMELS (BLITZ)
028 Actualité
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Avec l'arrivée du printemps, les bilans annuels fleu rissent aux quatre coins du pays. Et malgré une année 2001 plutôt mauvaise à beaucoup de points de vue, l'heure est plutôt à l'autosatisfaction du côté des princi pales banques et compagnies d'assurance qui se sont déjà exprimées en ce début d'année. Sur un plan d'ensemble, le produit bancaire des éta blissements de crédit luxembourgeois a affiché 8,6% de mieux en 2001 à 7,49 milliards d'Euro; le résultat avant provisions et impôts a augmenté de 5,9% à 4,036 milli ards d'Euro et le résultat net de 18,19% à 2,9 milliards d'Euro. La KBL, Dexia-BIL, la BCEE et la BGL, côté banques, et le groupe Le Foyer, côté assurances, ont retenu notre attention. Avec le premier constat qu'il est bien difficile de comparer d'une année sur l'autre, tant les structures de la plupart de ces groupes ont évolué. KBL, par exemple, qui a affiché un bénéfice net con solidé part de groupe en hausse de 8,1% à 174,3 milli ons, a poursuivi, en 2001, le développement à l'interna tional de son réseau européen orienté ‘Private Banking' et les services de banques d’affaires pour les PME à caractère familial. Les reprises de Privagest à Genève; Fairmount Group pic en Grande-Bretagne; Europe Egide Finance et Fidef Ingénierie Patrimoniale en France ont été autant d'opérations de renforcement de la pré sence du groupe KB sur ces marchés-là, alors que la reprise de la Société d’Intermédiation Mobilière Banconapoli & Fumagalli Soldan S.p.A. lui a permis de prendre pied sur le marché italien. Un dividende brut de 5,05 Euro en hausse de 10,3% (4,04 Euro en net) a été attribué aux actionnaires, déjà gâtés par le fait que les performances boursières des tit res KBL ont été parmi les moins mauvaises en 2001 (les actions ordinaires ont perdu 7,3% et les privilégiées ont gagné 7,3%, alors que l'Indice luxembourgeois perdait 20 %).
PERIMETRE EN CONSTANT... CHANGEMENT Le périmètre de consolidation de Dexia-BIL, aussi, a fortement changé, via le jeu des acquisitions, plutôt animé jusqu'à la fin de l'été: Bikuben Girobank International à Luxembourg, en janvier (devenu Dexia Nordic Private Bank); Kempen & Co, aux Pays-Bas, en mai, fusionné avec Bank Labouchere pour former Dexia Bank Nederland; le Groupe Financière Opale à Paris en juin et enfin Ely Fund Managers en août en GrandeBretagne. Au final, le bénéfice net consolidé affiché est de 348,9 millions d'Euro (253,5 millions pour la part de groupe), stable par rapport à ce qui avait été enregistré en 2000 (+3,01 % et +1,08% à périmètre constant). Evidemment, sur une base consolidée, les résultats progressent de manière assez significative: +25,43% pour le produit bancaire à 1.443,7 millions d'Euro, dont une hausse de 44,87% des revenus d'intérêts et de divi dendes à 514,8 millions. A périmètre constant, ces pro gressions sont respectivement de 3,24% et 25,5%. Les commissions nettes, elles, ont gagné 8,01 % à 816 mil lions d'Euro, (+13,5% à périmètre constant). BGL, pour sa part, a réalisé un résultat net consolidé en hausse de 28% à 267,1 millions d'Euro, mais à périmètre constant, la hausse aurait tout de même été de 19%. La banque a vu, en 2001, le volume de ses activités 'private banking' augmenter fortement suite à l'apport par le Groupe Fortis de ses entités de Suisse et de Guernesey. En revanche, pour ce qui est du produit bancaire, s'il s'affiche en hausse de 5,1% à 720,4 millions d'Euro en
2001, il recule de 6,7% à périmètre constant, malgré une forte hausse des revenus nets d'intérêt (+23,5%). Plus autochtones, la BCEE et le Groupe d'assuran ces Le Foyer ont tout de même largement résisté aux chocs de l'année. La banque et Caisse d'Epargne de l'Etat, pour son 145è anniversaire, a réussi à maintenir un certain niveau de développement et de croissance, dont les moteurs ont été les hausses des dépôts des établissements bancaires (+18,2%), des dépôts de la clientèle non-bancaire (+ 9,2%) et des dettes repré sentées par un titre (+7,4%). Plus spécifiquement, les dépôts de la clientèle non bancaire (comptes à vue et à terme, ainsi que livrets et comptes d'épargne) ont atteint, fin 2000, 14,54 milliards d'Euro, marquant ainsi un retour de cette clientèle vers les produits de place ment moins sensibles aux aléas des marchés financiers. Du coup, les résultats financiers ont presque réussi à se maintenir, le bénéfice net de 70,1 millions d'Euro ne reculant que de 9,5% par rapport à une année 2000 record (mais progresse de 4,3% par rapport à 1999).
ACTIONNAIRES CHOYÉS Le Foyer, aussi, affiche un résultat consolidé en recul, plus prononcé encore (-46,5% à 14,61 millions d'Euro) en raison, principalement, de corrections de valeurs enregistrées sur les portefeuilles de participations, suite aux évolutions boursières défavorables. Du reste, aucu ne cession n'a été enregistrée en 2001... La forte haus se du chiffre d'affaires (+10,9% à 467,87 millions d'Euro), atténue largement ce bilan, et c'est le secteur de l'assurance-vie qui a été le plus performant, passant de 58,8% du total du chiffre d’affaires à 61,1%. A 248,13 millions d'Euro, cette part a enregistré une pro gression de 15,1 % par rapport à 2000, contre 4,7% de mieux pour l'assurance Non vie (173,94 millions d'Euro). Les actionnaires, eux, auront été ravis d'apprendre que leur dividende de 0,85 Euro brut a pu être maintenu, soit une hausse de 6,25% du net à 0,68 Euro. De quoi se consoler de l'évolution de l'action en Bourse à Luxembourg: -44,44% en 2001 et -36% par rapport au cours d'introduction de juillet 2000. Unanimement, l'un des objectifs de 2002 sera de maintenir une politique de 'cost control' indispensable à une meilleure maîtrise des croissances, internes ou externes. KBL a réussi à réduire ses frais généraux, à périmèt re constant, de 1% et annonce une accentuation de sa politique de rigueur pour les années à venir, au travers de la mise en œuvre de plans d’optimisation des struc tures et de réduction des coûts tant au niveau des filia les que de la maison mère à Luxembourg. Dexia-BIL, qui a vu ses frais progresser plus fort que les revenus, atteignant 783,9 millions d'Euro (+47,05%, et +17,9% à périmètre constant) en raison notamment du renforcement des structures immobilières et informa tiques activé depuis quelques années, estime que sa refonte organisationnelle entamée fin 2001 devrait por ter ses fruits en 2002. Idem pour la BGL, qui a limité la hausse de ses coûts d'exploitation consolidés à 10,7%, mais a commencé à récolter le fruit de son plan de réduction des coûts avec une baisse de 3,6% à périmètre constant. Croissance limitée aussi pour les frais généraux administratifs de la BCEE (+6,7% à 184,2 millions d'Euro), au prix d'un "un programme rigoureux de 'costcontrol'". La Banque s’apprête par ailleurs à mettre à jour son programme stratégique visant à assurer son indépendance face aux mutations rapides que connaît l'industrie bancaire ces temps-ci... ■
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Actualité 029
Du propriétaire au logiciel libre -> Un exem ple d'application o pe n-so urce dans l'e-learning THXTt OLIVIA AREND PHOTO PATRICK MULLER (BLITZ)
Les 25, 26 et 27 mars derniers, le CRP Henri Tudor organisait les "Journées du Libre", dont le dernier volet était destiné à "lever le voile sur certains aspects connexes - juri diques, économiques,... - à l'open source" et à "présenter des témoi gnages de personnes qui ont choisi cette alternative", comme l'a indi qué Jean-Charles Bernacconi, res ponsable de l'Observatoire des Nouveaux Médias. Thomas De Praetere, respon sable de la plate-forme de formation open source "Claroline.net“ à l'Université Catholique de Louvain-
030 Actualité
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la-Neuve, n'hésite ainsi pas à dire, en clin d'oeil, que le logiciel libre a changé sa vie. Des deux courants qui existent selon lui dans le libre le fanatisme et le pragmatisme - il choisit plutôt le second, et s'en explique: "ce qu'attend la commu nauté du libre, c ’est de séduire l'uti lisateur final, qui ne connaît pas bien ce monde. Je suis un exemple par fait de converti: j'ai d'abord été un utilisateur de logiciels propriétaires, je suis devenu utilisateur de logiciels libres... avant de me tourner vers le développement en libre". Tout a commencé en 1998,
lorsque l'UCL a décidé de mettre en place un système d'e-learning. Le plus facile était d'acheter une licen ce de logiciel spécialisé, ce qui fut fait. Cependant, le logiciel avait beau présenter une quarantaine d'outils, un professeur imaginatif n'y trouvait pas son bonheur: un forum... fonctionnalité qui était implémentée sur d'autres logiciels. "Nous ne pouvions pas continuer à imposer un logiciel simplement parce que nous l'avions acheté, alors qu'il ne correspondait pas totalement aux besoins des utilisa teurs. Nous avons donc construit un site web en 'collant' divers outils existant dans la communauté opensource, que nous avons choisis en fonction des demandes", commen te Thomas De Praetere. Ainsi naquit, en avril 2001, "Claroline.net", développé en php MySQL. M. De Praetere estime que les outils sont meilleurs grâce à l'open source: " Dans les forums consa crés au logiciel libre s'effectue une sélection darwinienne, on sait quels outils les gens préfèrent et pour quoi. Nous pouvons améliorer 'Claroline.net' constamment, puis que nous envoyons les lignes de code à la communauté, qui nous les commente". Il continue: "Nous pen sions faire 80% de 'recyclage', mais nous avons fait moins. Nous avons par exemple développé l'agenda nous-mêmes ". Les économies que réalise l'uni versité ne sont pas négligeables: pas de licence à acheter et, vu la simplicité d'utilisation, pas besoin de former les professeurs à la créa tion de cours ou les élèves à utiliser le site, pas d'assistance technique. En outre, plutôt qu'une armada de développeurs, seules 3 personnes travaillent sur le projet, uniquement pour satisfaire les attentes des utili sateurs - qui ont déjà déposé pas moins de 180 suggestions de per fectionnements. ■
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Timides warrants -> Les données 2001 de l'IWI placent le Luxem bourg en 10e position européenne TEXTE JEA N -M IC H EL GAUDRON
Si le Luxembourg a toujours été très en avance en matière de pro duits financiers originaux, il reste un domaine dans lequel il n'est pas spécialement à la pointe: celui des warrants, ces produits finan ciers dits 'dérivés', dont le com portement est directement lié à l’évolution d ’un actif sous-jacent, et qui permettent d'envisager des mouvements à la hausse plus amples que ceux du produit sur lequel il s'appuie justement (et, à l'opposé, des pertes maximales limitées au prix même du warrant). Selon les chiffres établis pour l'année 2001 par l'International Warrant Institute (IWI) et détaillés dans l'édition de mars 2002 de sa publication "The World Warrant Market", le Luxembourg affiche une part de marché pour le moins modeste de 1,4%, très loin derriè re l'Allemagne, qui concentre à elle seule 58,8% du marché (contre 52,8% en 2000), mais loin, aussi, des deux autres pays sui vants que sont l'Italie (11,5%) et la Suisse (8,7%). Au Grand-Duché, 773 warrants étaient comptabilisés au 31 décembre 2001, contre 612 un an plus tôt, soit une progression de 26,3%, qui reste toutefois modes te au regard de certains marchés voisins comme la Belgique (797; +35,8%) ou l'Allemagne, qui affiche une croissance de près de 60% en dépit d'un niveau déjà très élevé (31.515). Seule la France affichait une régression (-1,5%) fin 2001 par rapport à fin 2000 mais, sur les six derniers mois de l'année, un repli a également été observé en Italie, en Suisse, en Autriche et aux Pays-Bas. Paradoxalement,le Luxembourg est pour le moins prisé des émet teurs de warrants, puisqu'on en dénombre 33 au total, soit le deuxième plus important marché après celui de l'Allemagne (où ils sont 42). C'est Merrill Lynch que l’on retrouve le plus souvent, avec une part de 23%, soit presque le
double de son 'suivant', KBC (12,3%). Quelques autres faits mar quants sont à relever au Luxembourg: la forte progression d'ABN Amro (de 5,9% à 10,1 % de parts de marché) et de JP Morgan (de 4,7% à 8,9%); l'apparition de nouveaux émetteurs japonais (Mizuho Trust & Banking et Nomura Bank); et le net déclin du Crédit Lyonnais, qui voit sa part fondre de 5,8% à 1,9%. Un recul également observé à l'échelle mondiale, où le marché est domi né par Citibank (13%), la Société Générale (11,3%) et Goldman Sachs (7,9%). Ces trois émet teurs, paradoxalement, n'appa raissent pas dans le Top10 luxem bourgeois... Sur un plan mondial, le volume 2001 a atteint 125 milliards d'Euro (contre 190 milliards en 2000, année record), pour un nombre de warrants existant, au niveau mon dial, de 53.608, soit près de 50% de plus que fin 2000. T O P
Dans 77% des cas, les warrants recensés sont adossés à une action unique (les plus utilisées sont des valeurs TMT: Siemens, Nokia et Deutsche Telekom occu pent ainsi les trois premières places, alors qu'Ericsson ou Alcatel figurent dans le Top 10, ). Les warrants sur Index (16,2%) et ceux sur devises (4,1% en 2001, alors qu'ils représentaient 5,3% douze mois plus tôt) sont beau coup plus marginaux. À noter, enfin, qu'en Bourse de Luxembourg, le phénomène war rants n'est pas non plus particuliè rement développé. Certes, avec 1.306 lignes de cotation au 31 décembre dernier (dont 916 nou velles), il n'y a jamais eu autant de warrants inscrits depuis 1997. Mais ils ne représentent guère que 5,6% du nombre total de lignes de cotation, et n'ont généré, l'an der nier, qu'un volume de transactions particulièrement insignifiant de 0,2 million d'Euro (contre 1 million en 2000 et 5,5 millions en 1999)... ■
1 0
Les ém etteurs de warrants au Luxembourg en 2001 (2000) Total de warrants émis: 773 (657) 1
Merrill Lynch
2
KBC
3
ABN Amro
4
BNP Paribas
5
JP Morgan
6
Deutsche Bank
7
Macquarie Bank
4,1 %(3,7%)
8
Mizuho Intl. Pic.
4,0%(-)
9
Nomura
|2 3,0 % (2 2 ,8 % )
12,3%(12,2%) 10,1 %(5,9%) 9,3%(2,o%) 8,9%(4,7%) 5,4%(7,o%)
3,4%(-)
10 CSFB
2,7%(3,4%)
Autres
116,7%(22,2%) 0
5
10
15
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Source: International Warrant Institute (I.W.I)
n 05.2002 Actualité 033
Marché (Irès) intérieur... -> Au Luxem bourg, on s'estim e plutôt bien protégé pour les achats 'at h om e 1. C ela change dès qu'on franchit une frontière... TEXTE JE A N -M ICHEL GAUDRON PHOTC FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
À l'occasion de la journée euro péenne du consommateur 2002, qui s'est tenue le 15 mars, une enquête sur les comportements de consommation, publiée par la Commission européenne, révèle que les consommateurs doutent d'être bien protégés dans l'en semble de l'Europe et, de ce fait, ne profitent pas pleinement des avan tages du marché intérieur. Le Luxembourg n'échappe pas à la tendance. Les résultats montrent ainsi qu'en moyenne, au sein de l'Union européenne, 56% des citoyens estiment que leurs droits seraient bien protégés au sein de leur propre pays, en cas de conflit, mais seulement 31% pensent qu’il en soit de même dans le cas d'un conflit avec un fournisseur établi dans un autre Etat membre. Les données propres au Luxembourg, compilées par l'lires, sont encore inférieures à ces don nées moyennes. 53% des consom mateurs estiment être bien proté
034 Actualité
paperJam 05.2002
gés au Grand-Duché (seuls les habitants des pays du Sud - Italie, Grèce, Espagne et Portugal - et de... Belgique s'estiment moins en sécurité pour leurs droits), mais ils sont 75% à penser ne pas l'être dans l'hypothèse d'un conflit avec un fournisseur établi à l'étranger. Il n'y a qu'en Allemagne (84%), en Suède (80%), aux Pays-Bas (77%) et au Danemark (76%) que l'on trouve des taux plus élevés. Au Grand-Duché, l'IIres a effec tué, du 21 au 30 janvier 2002, pas moins de 1.000 enquêtes télépho niques. L'institut de sondage a notamment relevé que 64% des personnes estiment être bien et très bien informées sur les produits et les services qu'elles sont ame nées à consommer. Les sources d'information privi légiées sont, d'une manière géné rale, les journaux quotidiens et les prospectus publicitaires. Internet, en revanche, est relativement peu consulté, même s'il s'avère tout de même être une des sources préfé
rées par les catégories socio-pro fessionnelles élevées - avec les journaux - alors que les ouvriers et les personnes sans activité consul tent plutôt les quotidiens et la télé vision. L'IIres note également avec sur prise que les collègues et les connaissances sont les sources d’informations les plus consultées, préférentiellement à celles, suppo sées plus 'fiables' que constituent les entreprises ou les fabricants eux-mêmes. Toutefois, plus l'âge augmente (au-delà de 35 ans, notamment), et moins les consom mateurs ont tendance à consulter des amis et connaissances. Les associations des consom mateurs, elles, occupent la troisiè me place du classement, alors qu’elles sont la source d'informa tion la plus sollicitée en cas de pro blèmes avec le fournisseur. "Il semble qu ’elles soient encore majoritairement perçues par le grand public comme un recours en cas de litige alors qu’elles affichent clairement une double fonction d ’information et défense du consommateur" analyse l'IIres. L'institut de sondage luxem bourgeois s'est également penché sur la perception qu'a la population des décisions politiques prises, en la matière, par les pouvoirs publics. Il apparaît clairement, là aussi, que les consommateurs se sentent bien ou très bien représentés par les autorités au niveau local (58%) et national (54%), mais qu'il y a enco re une légère réticence envers les instances représentatives de l’Union européenne (47%). Ainsi, en cas de problème avec un fournisseur, les institutions euro péennes et les parlementaires européens (pourtant élus au suffra ge universel direct) apparaissent comme le recours le moins efficace aux yeux des consommateurs. ■
_______ : “ S E R V I______________ ”, _______________________________________________________________________________________________________________________
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038
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Ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro
039
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Qui part, qui arrive...
047 -> Agenda Quoi, quand et où?
050
BWD
Les nouveautés du Web luxembourgeois
Début de Printem ps -> Entreprises et institutions ne cessent de travailler Investissements publicitaires: la presse hebdo s'étoffe
La très attendue pige publicitaire annuelle de Publinvest a rendu son verdict pour l'année 2001. Le total des investissements publici taires réalisés au Luxembourg (annonces commerciales, mais aussi avis familiaux, officiels, financiers, judiciaires ou nota riaux; petites annonces, et annonces emplois) enregistre une progression de 8,6% et a atteint un montant de 119,83 millions d’Euro. Un développement quali fié par l'institut de recherche de "très favorable (...) dans le
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contexte d ’une conjoncture ché se limite, pour l'heure, à la publicitaire internationale très seule chaîne RTL Télé faible". Le marché publicitaire à Lëtzebuerg, dont le lancement de proprement parler (hors inserla nouvelle grille de rentrée a stitions non-commerciales), lui, mulé la croissance dans le ders'est élevé à 91,37 millions nier trimestre. Mais il sera partid'Euro. C'est le média radio qui a culièrement intéressant de mesuaffiché la plus forte progression rer, pour cette année, l'impact de (+18% à 14,2 millions d'Euro), ] l'avènement de Tango TV - on air dans un environnement toujours depuis le 2 février - et le droit très particulier au Luxembourg, qui sera le sien de faire de la où son importance (15,6% de j publicité à compter de la rentrée parts de marché, ce qui en fait le I de septembre 2002. Autres supdeuxième média du pays) est ports publicitaires en forme l'ansans commune mesure avec ce [ née dernière: les folders (+9% à qui est observé dans les autres 4,09 millions d'Euro) et l'affichapays européens (moins de 10%). ge (+7% à 2,2 millions d'Euro). C'est bien entendu la presse Le cinéma, en revanche, subit (quotidienne, hebdomadaire et une seconde baisse consécutive périodique) qui se taille la part j (-8% à 1,07 million d'Euro), ce du lion en matière d'investisseque l'on peut interpréter comme ments publicitaires, avec quelque une 'pause' après la forte envolée 60 millions d'Euro investis, soit des années précédentes (investisune part de marché de 66,6%. La sements quadruplés entre 1994 presse quotidienne est évidemet 2001). Sans surprise, c'est le ment la plus présente (39,5 milsecteur de la distribution généralions d'Euro), mais ce sont les liste qui assure la majorité des publications hebdomadaires qui dépenses publicitaires (32,9%), enregistrent le plus fort taux de loin devant les secteurs "autres croissance (12% de mieux à 15,6 services" (14,6%); "culture, millions d'Euro). La télévision enseignement, loisirs" (11,6%); progresse fortement (+12%) et "automobiles et accessoires" termine l’année 2001 avec une (10,7%); "banques et assupart de marché de 9,7%. Le marrances" (9,9%) et "télécommuni-
P E O P L E cations, équipement de bureau" (7,6%). Tout comme en 2000, Cactus (2,93 millions d'Euro) et le Groupe Tele2 (2,2 millions) ont été les annonceurs les plus dépensiers. L'Etat luxembour geois apparaît en troisième posi tion (1,73 million), en raison de nombreux événements et initia tives publiques (introduction de l’Euro, promotion féminine, ave nir de l’Europe, campagne ESB, recensement de la population, lancement Servior...).
Utopia: un bilan, ça trom pe énorm ém ent
Il ne faut pas forcément se fier aux apparences. Malgré un résul tat net en repli de 46% à 0,53 mil lions d'Euro, le groupe d'exploi tation cinématographique Utopia n'a pas chômé en 2001, réalisant une augmentation du nombre de spectateurs accueillis; une amé lioration des marges cinéma et consommations et une augmenta tion des produits financiers. Du côté des satisfactions, outre le démarrage prometteur du com plexe de Longwy (12.500 entrées sur les deux semaines d'exploita tion qui ont suivi son ouverture, le 19 décembre 2001), la fré quentation des salles a connu une hausse de 3% au Luxembourg (1,345 million d'entrées, tout proche du chiffre record de 1998 - à 11.000 entrées près). Et même si le réseau belge Cinecity n'est pas aussi performant, son résultat avant impôt a été doublé et sa rentabilité optimale est en passe d'être atteinte. Le chiffre d'af faires consolidé a progressé de 8,4%, et atteint 17 millions d'Euro. Pour le seul Luxembourg, ce chiffre d'affaires se compose notamment pour 68% des activi tés cinéma 'pures' et pour 17% de la vente de consommations. Mais malgré tout cela, le résultat final chute de près de moitié par rap port à 2000. Outre une chute pro noncée des recettes publicitaires (-11%), après des années d'eu phorie que Nico Simon, Administrateur de Utopia, a même qualifié "de science-fic tion, tellem ent l'engouem ent alors observé était quelque peu exagéré", le groupe doit égale ment faire face à une provision de 0,37 million d'Euro consécutive à un litige fiscal au sujet d'investis
sements réalisés... en 1996. Mais il doit aussi et surtout 'encaisser' les gros projets menés à terme l'année dernière: 3,3 mil lions d'Euro pour l'acquisition du terrain qui accueillera le futur site flamand de Tumhout (ouver ture espérée pour la fin de l'an née) et 2 millions pour la réalisa tion du complexe de Longwy. Enfin, il a aussi fallu investir dans d'importants travaux d'en tretien et de réfection du com plexe Utopolis du Kirchberg, qui a déjà cinq ans d'existence, "et qui a vieilli plus vite en raison d'une fréquentation supérieure à celle que nous avions envisagée" témoigne Nico Simon. Reste que la santé finan cière du groupe est plutôt bonne, avec un cash flow consolidé encore confortable de 2,88 mil lions d'Euro, "ce qui nous per mettra de trouver aisément les financements pour les projets à venir". On pense, par exemple, à celui en cours de réflexion à Esch-Belval... Pour preuve de la satisfaction globale devant des 'fondamentaux' solides: le divi dende brut a été augmenté de 7% à 0,60 Euro (0,48 Euro). De quoi consoler quelque peu les action naires peu gâtés par la piètre évo lution boursière du titre: -18,62% pour l'année 2001 et près de 30% de repli par rapport à sa valeur d'introduction sur les marchés, fin 99. "Mais comparé à cer taines autres sociétés cotées, nous avons de quoi nous mon trer très contents du comporte ment du titre en Bourse. Il s'agit plus, donc, d'une variation liée à l'évolution des marchés et non pas aux structures mêmes de la société" a tenu à rassurer Nico Simon.
Tourisme en 2001: moins de monde, plus longtem ps...
Les pronostics autorisés lais saient craindre, depuis les événe ments du 11 septembre, un sérieux repli en ce qui concerne la saison touristique 2001 au Luxembourg. Les chiffres publiés par le Statec fin mars ont dû rassurer bien du monde: le recul des nuitées enregistrées dans le pays, toutes catégories d ’hébergement confondues, n'ont
Changement de fonction ou changement d'entreprise? Adressez-nous un message (avec photo si possible): par e-mail à press@paperjam. lu ou par courrier: paperJam, People, BP 728, L-2017 Luxembourg
People Du nouveau chez Mikado-Finance S.A., agence conseil spé cialisée en communication bancaire et financière, avec l’arri vée de Caroline Schmitz, qui exercera la fonction d’Account Manager. Après une formation en traduction à l’E.I.I. de Mons-Hainaut (Belgique), Caroline Schmitz a débuté sa carrière com me pro fesseur de langues avant de rejoindre en 1997 la Citibank, où elle a occupé les fonctions de Marketing Assistant, Account Officer et, finalement, de Relationship Manager.
Deloitte & Touche, dans le cadre de ses activités TMT, signe un accord exclusif de coopération et de consultance avec Paul Heinerscheid, spécialiste de l’industrie des satellites, des télécomm unications et des média et ancien Directeur Général et CEO de Global Radio S.A. Ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich et titulaire d ’un MBA de la Harvard Business School, il a débuté sa carrière en 1978 com me attaché du Directeur Général de CLT S.A. (aujourd’hui RTL Group). Dès 1983, il a rejoint le groupe Hubbard Broadcasting Inc. (Minnesota, USA) et y a exercé les responsabilités de President & General Manager, Satellite Network Systems LLP, de Vice President, Operations & Business Manager - USTV et de Vice President, Technical Operations - USSB. En 1990, il fonda Satellite Network Systems, Inc., dont il assume la présidence et la responsabilité de Chief Executive Officer. En 1999, Paul Heinerscheid est devenu Managing Partner de TQMA Partners Inc. et, de 2000 à 2001, il fut administrateurdélégué & CEO de Global Radio S.A. De 1991 à 1999, Paul Heinerscheid a également été maître de conférences à l’University of St Thomas, Graduate School o f Business Administration, Minnesota, où il a donné des cours sur l’industrie des communications par satellite. Par ailleurs, depuis 1991, il est Consul Honoraire du Grand-Duché de Luxembourg dans l’Etat du Minnesota.
Le Cabinet-Conseils Foxroad Luxembourg, spécialisé dans les secteurs informatique, financier et télécoms, qui vient de quitter Bereldange pour emmenager au 111, route d ’Arlon à Strassen, a récemment confié à Alexandre Schmitz, ex-business manager du groupe Altran, le dévelop pement de ses activités de Management Consulting et de Business Development (Sales & Marketing) au Luxembourg.
Job Partner Sàrl, cabinet de recrutement, de recherche et de sélection de personnel multisecteurs à Luxembourg, doit faire face à sa rapide expansion. Depuis le 1er mars 2002, Sophie Leboulanger a rejoint la société, où elle travaillera en colla boration avec Alain Berland, directeur gérant. Sophie Leboulanger a notamment fait partie de l'équipe de manage ment chez Cargo Services Luxembourg, où elle était en char ge de la mise en place et de la gestion des ressources humaines de la société. Forte de plusieurs années d'expérience en recru tement, gestion du personnel et droit du travail auprès de diverses sociétés internationales, elle exercera chez Job Partner la fonction de con sultante en ressources humaines. Son expérience servira à associer les besoins en com pétences des entreprises aux aspirations des candidats désireux de trouver l’emploi adéquat.
Alexander Oudendijk a été nommé Senior Vice Président Ventes & Marketing de SES ASTRA. Il prendra ses nouvelles fonctions le 6 mai, rapportera à Ferdinand Kayser, Président et CEO de SES ASTRA, et sié gera au Comité de Direction. Auparavant, Alexander Oudendijk a travaillé pour Hughes, où il a occupé différents postes depuis 1995, dont ceux de Directeur Commercial & Marketing Europe pour Hughes Olivetti Telecom Ltd, Directeur Général de HOT Telecommunications GmbH (Allemagne), anciennement Hughes Olivetti Telekom Deutschland GmbH (Allemagne) et Vice Président du département Commercial pour les Services Satellites chez Hughes Network Systems Europe. paperJam 05.2002
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régressé que de 0,4%, alors que le recul des arrivées au GrandDuché s'établit à 3,1% par rap port à 2000. Si le nombre d'hôtes a diminué, leurs séjours, en revanche, se sont donc avérés plus longs. Dans les hôtels, auberges et pensions, par exemple, la fréquentation a dimi nué de 2,5%, mais le nombre de nuitées, proche de 1,2 million, n'a baissé que de 0,2%. Le contraste est un peu moins pro noncé dans les campings, dans lesquels les arrivées ont reculé de 3,9% pour un nombre de nui tées inférieur de 2,3% par rap port à 2000. On enregistre, en revanche, une croissance des nuitées de 4,2% dans les auberges de jeunesse, gîtes d ’étapes, ou appartements et maisons de vacances. Les chiffres propres à la Ville de Luxembourg illustrent parfaite ment ce phénomène de rallonge ment des séjours puisque, en dépit d'un repli de 5,3% des arri vées, le nombre de nuitées a pro gressé de 1%.
Regroupement au Barreau
Les phénomènes de concentra tion touchent aussi les cabinets d'avocats. Ainsi, Mes Anne Roth, Roger Nothar et Guy Castegnaro, avocats à la Cour, ont fusionné leur cabinet avec celui de Me Claude Werer, égale ment avocat à la Cour. La nou velle étude conserve l'adresse qui était celle du plus gros cabi net, 99, avenue du Bois à Luxembourg. Plus d'infos sur le Web à l'adresse www.ncravocats.lu (ncr@avocats.lu). Autre nouveauté: la création de l'étude Reisch&Reisch, que l'on doit à Shiva et Thierry Reisch. Elle se trouve au 12, rue Jean l'Aveugle.
Beaufort déménage Le bureau luxembourgeois de la société de consulting Beaufort International quitte le quartier gare pour prendre ses aises à Bertrange, rue de Luxembourg. Les coordonnées téléphoniques, aussi, ont changé. La société est désormais joignable au 31 39 59
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63 (Tél) et 31 39 59 69 (Fax). Et toujours sur Internet à l'adresse www.beaufort-intemational.lu
Luxembourg: site stratégique pour Codic
Directsearch démarre à Luxembourg Directsearch (Luxembourg) annonce le démarrage de ses acti vités au Luxembourg. Cette nou velle société évolue dans le domaine du recrutement par approche directe de cadres et de spécialistes et propose des ser vices complémentaires tels que le recrutement par annonces d’offres d’emploi, la sélection, la communication RH, ... Son fon dateur, Yves Meijer, psychologue du travail, est un des pionniers de la recherche directe au Luxembourg. Avant de se mettre à son compte, il était associé auprès de Pol Wirtz & Partners, en char ge des activités 'executive search' ainsi que co-fondateur et start-up manager du premier hebdomadai re dédié au monde du travail luxembourgeois, Jobs... Directsearch (Luxembourg) mène des mandats de recherche de pro fils hautement qualifiés tant sur le plan national qu’international, ce dernier volet étant notamment assuré par une série de collabora- | tions avec des maisons de | recherche à l’étranger. Qualité et rapidité de services ainsi que tari fication innovante et attrayante, j tels sont les principaux avantages concurrentiels revendiqués par Directsearch (Luxembourg).
Bofferding: parts de marchés accrues
Un acheteur de bière luxembour geois sur deux boit de la Bofferding... C'est ce qui ressort des chiffres publiés par la Brasserie nationale au début du mois de mars, le leader luxem bourgeois en la matière affichant, pour l'année 2001, une part de marché, en terme de volumes de vente, de 49,27%, en hausse par rapport aux 47,10% de 2000. L'écart avec les poursuivants s'agrandit, puisque Mousel et Diekirch plafonnent juste en deçà de 20% chacune. Le chiffre d'af-
Le remplissage de 1' "Espace Kennedy", spacieux complexe immobilier de bureaux du Plateau du Kirchberg, est terminé depuis le début du mois de mars: la com pagnie d'assurance vie PanEuroLife et la Banque Générale du Luxembourg se sont ainsi vus remettre les clefs de leurs locaux dont la maîtrise d'ou vrage a été assurée par Codic, un promoteur belge, en vogue sur la place luxembourgeoise. "Le déve loppement de nos activités à Luxembourg constitue un enjeu stratégique pour notre dévelop pement à une échelle paneuro péenne" a, du reste, expliqué Thierry Behiels, Administrateurdélégué de Codic, au moment de transmettre symboliquement une clef blanche à Marcel Mart, Président du Conseil d'Administration de la Banque Générale du Luxembourg et à Philippe Iwes, CEO de PanEuroLife. Ces deux sociétés rejoignent ainsi, sur le prestigieux site d'un total de 21.000 m2de sur faces de bureaux hors sol, ABN Amro Bank (Luxembourg) et SEB Immoinvest, qui avaient pris place dans la première tranche du projet livrée il y a deux ans. L'ensemble du projet aura coûté quelque 4 milliards de francs (99 millions d'Euro), et constitue la deuxième réalisation terminée de Codic au Grand-Duché. La pre mière concernait, au début des années 90, un immeuble de bureaux de 6.250 m2 situé Place de l'Etoile à Luxembourg, et occu pé par Citibank. Cet immeuble avait d'ailleurs fait l'objet, en 1998, du premier des deux certifi cats immobiliers luxembourgeois jamais émis au Luxembourg.
faires de Bofferding a atteint, l'année dernière, 20,64 millions d'Euro, soit une hausse de 5%, alors que pour ce qui est de la production, sa part de marché a atteint 39,47% (contre 38,13% l'année précédente). L'un des moteurs de la croissance de
Mais deux autres gros projets sont, pour l'heure, en cours de réalisa tion. Le plus avancé concerne, en vis-à-vis de 1' "Espace Kennedy", 1' "Espace Kirchberg", mastodon te de 50.000 m2 de surfaces hors sol, également conçu en quatre 'pôles' dont l’achèvement s’étalera entre décembre 2002 et septembre 2003. Trois des bâtiments seront occupés par le futur siège de Clearstream, qui pourra accueillir près de 3.000 postes de travail. La quatrième partie est en cours de finalisation de location. "Clairement, nous sommes en train de vivre l'apogée du Plateau du Kirchberg en terme d'urbanisation explique M. Behiels. Ce site est exceptionnel car il est vraiment multi-fonctionnel, avec cette cohabitation d'immeubles de bureaux, d'habi tation, d'espaces culturels ou sportifs et une grande galerie commerciale. Mais il convient tout de même de rester prudent, d'une manière générale, en ces temps de récession du marché qui fo n t que la prudence est de mise pour le commencement de nouveaux projets. Il n'y a vrai ment que les toutes bonnes situa tions qui seront concrétisées". C'est peut-être le cas pour ce qui concerne un quatrième projet qui est en train de voir le jour, en plein centre ville, Avenue Monterrey où 5.275 m2 de bureaux et 3.260 m2 de sous-sols seront disponibles pour la fin de l'année prochaine. Créée en 1970, la société de pro motion immobilière Codic a enta mé son expansion géographique à la fin des années 80, d'abord en Allemagne (1988), puis au Luxembourg (1989) et en France (1990).
Bofferding aura été la conclusion de 134 nouveaux accords de vente avec des établissements Horeca n'ayant pas souhaité renouveler leur partenariat avec Interbrew, le brasseur belge qui a conjointement repris les activités des brasseries Mousel et Diekirch
P E O P L E en 2000. Ce qui porte à 1.435 le nombre de débits de la marque verte au Luxembourg. "La crois sance affichée en 2001 se pour suivra en 2002" prévient Bofferding, qui se base à la fois sur le renforcement du réseau Horeca, avec plus de 200 nou velles acquisitions devant influencer favorablement les ventes. À noter que le marché luxembourgeois reste, par ailleurs, particulièrement 'per méable' aux importations, puisque plus de 100 marques 'étrangères' y ont été recensées, pour une proportion de bières consommées d'environ un tiers du marché (151.000 hl ont été importés en 2001).
collaboration avec le Registre National de l'Etat civil et de la Population, la possibilité d'intro duire une carte d'identité électro nique. Enfin, la Commission a retenu le principe de création et de gestion des sites web des ministères et administrations au moyen d'un système rédactionnel commun et unique. Une charte relative au contenu et à la présen tation de ces sites est en cours d'élaboration.
Le théâtre au service de votre entreprise
Europe Online acte III La nouvelle est tombée trop tardi vement, par rapport à nos délais de bouclage, pour que nous puis sions en faire mention dans notre précédente édition. Mais Europe Online a finalement été sauvée de la faillite, suite à la reprise des actifs de la société p ar... Europe Online Investments S.A., dont le principal actionnaire n'est autre que Candace Johnson, l'ancienne directrice et fondatrice de la société, qui avait été écartée de la direction suite à de nombreuses divergences de vues avec les autres actionnaires. Déjà à l'origi ne du tout premier projet, il y a quelques années, qui avait égale ment débouché sur une faillite, Candace Jonhson a par ailleurs maintenu une action en justice contre la décision de mise en faillite de la société.
Vers une carte d'identité électronique ? Le 19 mars dernier, la Commission pour la Société de l'Information (CNSI) a approuvé les directives de financements des projets éligibles eLuxembourg, et a adopté les nouveaux critères de financement des 'lntemetstuffen' (télé-centres d'aide à l'accès à l'Internet), pour lesquels une aide de 30% sera allouée sur les inves tissements effectués dans le cadre de leur mise en place par une administration communale, avec un plafond maximal de 15.000 Euro par 'Internetstuff. Les membres de la CNSI ont égale ment approuvé, en matière du projet de mise en place d'une infrastructure à clé publique (PKI), la collaboration avec le secteur privé, et ont mandaté un groupe de travail pour étudier, en
Actin avait invité, le 20 mars, les responsables des ressources humaines - premiers concernés par "Scène entreprise", puisqu'Actin communique sur la création de "saynètes théâtrales sur mesure pour accompagner l'entreprise dans un besoin pré cis en termes de communication et de formation" - à une séance de découverte du concept. Ca commence par une saynète de quelques minutes: un accueil téléphonique "catastrophique" qui prête à sourire. Les comé diens quittent la scène, et Frank Gérard, administrateur délégué d'Actin, demande au public de se constituer en petits groupes et de réfléchir aux fondements d'un bon accueil téléphonique. Un petit quart d'heures plus tard, il récolte les fruits des réflexions de ses 'élèves'. Ce sera à eux de "venir au tableau" sur scène pour noter noir sur blanc ce qu'ils auront formulé oralement. Chacun présente une idée, argu mente, les anecdotes fusent, on reformule ensemble, le tableau se noircit. Frank Gérard intervient juste ce qu'il faut, et donne la nouvelle consigne: quel serait le tiercé de tête de l'accueil au télé phone? Une nouvelle fois, on dis cute, et les acteurs écoutent atten tivement, afin de reprendre le flambeau. Le chef d'orchestre de la séance annonce que la démarche d'application établie ensemble par les 'stagiaires' va être mise en pratique. Rapidement, une des partici pantes se 'dévoue' et monte sur scène. La consigne: réceptionner l'appel téléphonique selon la nou velle charte établie quelques minutes auparavant. La saynète se déroule, toujours avec humour
Il avait auparavant acquis une grande expérience en tant que consultant satellite indépendant à Guildford (Angleterre) ainsi que dans différentes positions chez SPAR/Comstream (Canada), Ericsson-GE Mobile Communications (Canada), et Siemens (en Allemagne et aux Pays-Bas). Alexander Oudendijk a débuté sa carrière professionnelle en tant qu’ex pert associé auprès de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à Genève. Alexander Oudendijk est titulaire d ’une Licence et d ’une Maîtrise en Télécommunications obtenus à l’Université de Delft (Pays-Bas).
Autopolis, entité luxembourgeoise du groupe Alcopa, intègre en un lieu cen tral un large choix de marques auto M mobiles (Volvo, Ford, Honda) et de services entièrement dédiés à l’auto mobiliste, et renforce ses équipes. Marc Devillet (1) est nommé Directeur opérationnel de Scancar Luxembourg, distributeur de la mar que Volvo. Il y exerçait auparavant la fonction de directeur financier. Jean-Luc Vanquin (2) en devient le Directeur Commercial. Cette nominati on intervient après deux années en tant que Responsable fleet, au cours desquelles il a développé un solide réseau de clients professionnels. Charles Germain (3) a rejoint le groupe en janvier et devient Responsable de la cellule Fleet. Il a forgé son expéri ence de la vente aux professionnels et développé des compétences en matière de people management pendant plus de 10 ans chez Kraft Foods, en tant que Field Manager et Key A ccount Manager pour le Luxembourg et la Belgique. Christelle Bouichou (4) est, quant à elle, chargée depuis janvier du développement commercial d ’Autopolis Financial Services, filiale financière du groupe qui commercialise Favor Lease et Autopolis Assurances. L’essentiel de sa carrière a consisté à développer et prom ouvoir sur le marché luxembourgeois des produits de location longue durée, notamment au sein de Overlease Luxembourg, filiale de Renault Crédit et du loueur multi marques Avis Fleet Services.
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Le 1er mars 2002, Joachim von Harbou a quitté ses fonctions de Président du Conseil d'Administration de la Dresdner Bank Luxembourg S.A. C'est Bernd Fahrholz, Président du Directoire de la Dresdner Bank AG et Vice-Président du directoire de Allianz AG, qui lui succède au poste de Président du Conseil d ‘Administration et de la Commission des cré dits de la banque.
Romain Meyer, qui fut entre autres journaliste pendant une vingtaine d'années - notamment au Tageblatt - , et responsable des relations publiques de la Chambre des Employés Privés, prendra la fonction de rédacteur en chef de la Revue à la mi-juin.
Software AG, un des leaders du marché XML pour applica tions e-business, a nommé Francy Godts au poste de directeur des ventes et du marketing pour la Belgique et le Luxembourg. À ce titre, il dirigera les équipes de prévente, de vente et de marketing, déclarant d'emblée que "le client doit être la priorité". Ingénieur commercial de l'Université de Louvain, il fait également partie du com ité de direction de Software AG Belux. Auparavant, il était déjà responsable de la vente, du marketing et du service clientèle au sein de l’entreprise de courrier express DHL, puis de la société Télécom et Internet Telenet, où il dirigeait depuis 1998 la business unit "residential & business telephony and Internet". Il était également responsable de la mise en place du cent re de contact. En 1997, alors q u ’il était au service de DHL depuis cinq ans, il a été élu "Marketeer de l’Année".
Business Solutions Business International ("BSB" pour les intimes), sise à Louvain-la-Neuve et qui exerçait déjà ses activités en Belgique et au Luxembourg, a nommé Claude Louis Directeur Général de la nouvelle filiale BSB France. Titulaire d'un Master en Economie de l'Université de Louvain, Claude Louis a débuté sa carrière en Belgique en tant que responsable commercial de la division Banque et Finance du groupe CIG. En 1985, il prend en charge la direction de la filiale française du même groupe. Ensuite, entre 1990 et 2000, il a été successivement Directeur de la division Banque et Assu rance et Directeur Commercial de CSC Belgique, Directeur de la division Intégration de Systèmes de CSC France et Business Development Direc tor de CSC Europe (Londres). Claude Louis était, depuis 2000, Directeur Général des Services pour le Groupe Pitney Bowes en Europe (Paris).
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- l'acteur a improvisé un numéro de client que l'on pourrait quali fier de 'très' difficile - les rires fusent. Étape suivante, cruciale: le debriefing. L'assistance a pu se rendre compte qu'en situation réelle, il n'est pas aussi simple d'appliquer les règles que l'on s'est données. Une nouvelle salve de (contre)-arguments a lieu, on obtient un compromis. Et Frank Gérard de conclure que la mise en situation face à des comédiens permet de prolonger le débat, de trouver de nouveaux principes
par rapport au brainstorming... le théâtre d'entreprise, une nou velle manière de former vos employés.
Easynet: pop on in Luxembourg Easynet, un des principaux ISP paneuropéens d'origine britan nique, déjà opérationnel en
Wall Display: les salles de réunion dépoussiérées
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Allemagne, en Belgique (depuis deux ans), en Espagne, en France, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse, a ouvert, début mars, un POP (Point o f Presence) au Grand-Duché de Luxembourg, relié au reste du réseau. "Notre arrivée au Luxembourg se fa it avec le développement d'accords internationaux p our la fournitu re d'accès Internet, de liaisons données, de Réseaux Privés Virtuels internationaux" explique Patrick Smidts, Managing Director de Easynet. La société cible clairement ses activités sur les solutions pour entreprises, et table sur une crois sance de 100% pour 2002, après avoir déjà affiché 300% de mieux l'an dernier. "Nous n'avons pas de problèm es de cash. C'est important pour un développe ment au Luxembourg, où les clients - des entreprises du sec teur financier en majorité - don nent beaucoup d'importance à la survie à terme de son fournis seur. Nous devons encore être présents dans 2 ou 3 ans" pré vient M. Smidts.
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RTL Group: les petits porteurs s'accrochent
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Abscisse, société spécialisée dans la location de matériel audiovisuel de présentation, vient de dévoiler le " Wall Display", écran plat (dia gonale: 152,4 cm) multi-fonctionnel et raffiné, à accrocher au mur ou à fixer sur roulettes, sorti du chapeau du groupe 3Com. Wall Display marque la fin de l'encom brement des salles de réunion, ce qui contribue à faciliter leur suivi et à valoriser l'image de l'entrepri se. Dominique de Tollenaere, General manager d'Abscisse, s'en thousiasme : "3M innove avec un produit 'tout en un'qui intègre les fonctions de moniteur, de tableau blanc effaçable, de paper-board, de projecteur et de tableau numé rique interactif. Avec lui, on débarrasse la salle de réunion de tous les outils qui peuvent l'en combrer: la TV, l'appareil vidéo, le tableau effaçable. On peut y connecter tous les dispositifs informatiques, vidéo, DVD, audio, photo ou visioconférence". Relié à un ordinateur portable, le Wall Display - muni de 2 hauts-parleurs 18 watts - peut également projeter de la vidéo, des DVD, toujours grâce au bras intégré lui aussi à l'écran. Une des fonctions les plus impressionnantes demeure celle de
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tableau interactif. Durant une réunion, il vous est loisible de char ger des fichiers de tous types (images, Excel, Word, Powerpoint,...), depuis le logiciel E-beam installé sur votre ordina teur, lui-même relié au Wall Display. Le fichier apparaît sur le Wall Display et vous pouvez dès lors utiliser vos feutres afin de noter les modifications, qui peu vent être effacées ou sauvegardées, voire imprimées. Les utilisations concrètes se bousculent au por tillon: on imagine un cabinet d'ar chitectes ou une agence de commu nication discuter d'un projet, le modifier via le Wall Display en fonction des arguments de chacun. Un tel produit n'est pas à la portée de toutes les bourses - il faut comp ter entre 12.500 et 14.350 Euro selon que la version est interactive ou pas. Mais ses atouts, outre ses fonctionnalités, se ramassent à la pelle: une heure d'installation, pas de manipulation de câbles mul tiples, télécommande ultra-pra tique, éléments séparables pour réparation rapide,... Wall Display, vu la taille de son écran, ne s'adres se encore qu'à des salles de 20 à 25 personnes maximum. Mais les évo lutions ne tarderont pas.
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Le feuilleton RTL GroupBertelsmann a connu un nouveau tournant, à la mi-mars, avec l'an nonce de l'actionnaire ultra-majo ritaire allemand de ne plus envi sager la moindre offre publique d'achat sur les quelque 10% du capital qui ne sont pas encore en sa possession. Une décision évi demment étroitement liée à la forte mobilisation de bon nombre d'actionnaires minoritaires, ulcé rés par les conditions proposées par Bertelsmann (44 Euro par titre, soit le niveau offert lors du rachat, en décembre 2001, des 22% alors en la possession du groupe britannique Pearson) au regard des conditions dans les quelles s'était fait l'échange de titres GBL-Bertelsmann qui avait propulsé le groupe allemand aux commandes de RTL Group (l'opération bouclée au début de l'été 2001 avait valorisé l'action RTL Group à 275 Euro, le cours n'étant déjà alors plus que de 90 Euro...). Cette décision ne freine en rien le mouvement de grogne de ces "petits porteurs", appuyés par des institutionnels tels que Audiolux ou BGL Investment Partners ou l'association de défense des actionnaires minori taires Investas. Ainsi Gaston Schwertzer, Administrateur-délé gué d'Audiolux a-t-il émis l'idée d'intenter une action en référé pour obtenir de RTL Group l'ac complissement de sa promesse de porter à 15% le flottant de la
société, qui est actuellement infé rieur à 10%. La Bourse de Luxembourg, par la voix du prési dent de son Conseil d'Administration, Pierre Krier, a également apporté son soutien, estimant qu'une situation dans laquelle il n'est pas tenu compte des intérêts des actionnaires minoritaires d'une société cotée était à la fois contraire aux inté rêts des investisseurs et à ceux de la Bourse. Et d'annoncer, lors de la journée boursière du 13 mars, une intervention auprès des auto rités compétentes du pays afin que soit élaboré un texte législatif donnant une protection incontes table à ces actionnaires minori taires, indépendamment de toute démarche communautaire.
Luxembourg Online reprend Acces4you Luxembourg Online a procédé, début mars, à la reprise de l’acti vité d ’accès Internet que Spider, lu opérait sous le nom de "Access4you". Il s'agit là de la deuxième opération d'acquisition réalisée par la société, après celle, fin novembre 2001, de la société Connexion Interway Sàrl. En jan vier 2002, Luxembourg Online comptait 35.000 abonnés à ses services d ’accès ainsi que 880.000 pages vues sur les sites en régie : www.internet.lu, w w w .o n lin e .lu ,www.auto.lu, www.cityguide.lu,www.bazar.lu. Pour la seule année 2001, les 5.229 utilisateurs de la plate forme de commerce électronique de Luxembourg Online ont effec tué 4.166 transactions d ’une valeur totale de 281.000 Euro (soit une moyenne de 67,5 Euro par transaction).
Les fonds d'investissement sur CD Rom
Global Investment Management Industry Profile
PricewaterhouseCoopers Luxembourg vient d'éditer un CD-Rom compilant un maximum d'informations relatives à l'indus trie internationale des fonds d'in vestissement. Ce support numé rique offre ainsi aux gestionnaires
P E O P L E de fonds une riche documentation concernant pas moins de 36 pays, de tous les continents, y compris les Iles anglo-normandes (Jersey, Guernsey, Man) et certaines îles des Caraïbes (Bahamas, Cayman). Les structures des fonds de chaque marché, mais aussi les obligations légales, réglementaires et fiscales y sont passées en revue. Le CD-Rom présente également les disposi tions de la nouvelle directive européenne en matière de fonds d'investissement (UCITS) qui devrait entrer en vigueur prochai nement dans les Etats membres de l'Union.
Un siècle et demi de timbres
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Un Pranc. : C'est le 18 septembre 1852 que furent émis les deux premiers 'silbergros' de l'histoire: un rouge et un noir, en monnaies prussiennes, équivalents à 12,5 centimes et 10 centimes. C'est le début de cette longue histoire, marquée par quelques anecdotes comme cette erreur d'imprimerie, en 1879, et qui fait que quelques exemplaires portent l’inscription "un Pranc" et non "un Franc" (voir photo)... C'est également au Luxembourg que fut inventé le premier bloc au monde, illustré par une vue pho tographique de la vieille ville haute de Luxembourg. Cette édi tion rare ne compta que 5.100 exemplaires.
Screen, qui se base sur la techno logie de l’écran plasma. 12 écrans, intégrés au décor de la galerie, diffusent en continu des informations générales telles que l’agenda des événements, la météo ou d'autres plus spéci fiques aux animations du centre Auchan. Des messages publici taires des 55 boutiques et restau rants répartis sur deux étages, ainsi que de leurs fournisseurs, défilent en continu sur le réseau. Chaque clip, d'une dizaine de secondes, est diffusé sur les 12 écrans plus de 1.100 passages réseau minimum par semaine pendant les heures d'ouverture de la galerie. Le système se veut un véritable 'déclencheur d’achat' pour plus de six millions de consommateurs annuels du centre commercial Auchan.
Cargolux s'ouvre à la Hongrie Depuis le 2 avril dernier, la com pagnie aérienne luxembourgeoi se spécialisée dans le fret a ouvert une liaison à destination de Budapest, en Hongrie. Trois vols hebdomadaires seront assu rés, sur la même ligne que celle desservant l'Asie (Singapour, Hong Kong, Bangkok,... ). Cargolux entend ainsi offrir une alternative aux traditionnels ser vices de transports routiers habi tuellement utilisés dans cette région d'Europe Centrale. Un nouveau bureau régional de la compagnie établi à Vienne appuiera d'ailleurs les activités pour les pays de la zone centreeuropéenne.
Publicité foncière en voie de modernisation
Dyna-Screen: l'innovation par l'image
C'est dans la galerie commerciale Auchan, au Kirchberg, que Netbizz, société du Groupe Advantage, a choisi de dévelop per un nouveau support de com munication 'indoor': Dyna-
The Reference, le développeur belge de sites web complexes et de solu tions d'e-business, confie la direction opérationnelle journalière de l'entre prise à Jan Van Aken et Rudi Van den Bossche, nommés respective ment Chief Operations Officer et co-Chief Executive Officer. Ce remanie ment de la structure directoriale de la société s'inscrit dans le cadre de la réaction générale de The Reference face au clim at économique actuel et aux défis qu'il pose.
Unisys Belgique, société dédiée aux technologies de l'in formation, annonce la nomination de Marc Lambotte au poste de Country Sales Director, Systems & Technology. Marc Lam botte a rejoint Unisys en 1985 en tant que Trainer in Custom er Education, avant de devenir, en 1988, Product Manager. En 1992, il a été nommé Marketing and Sales Support Manager, Enterprise Servers, Europe-Africa Division, responsable pour le marketing des serveurs d'ent reprise. De 1995 à 1996, il a assumé une fonction de Sales Management pour un des plus gros clients de Unisys, Swift. L'année 1997 a vu sa nomination en tant que Vice President Enterprise Servers Systems, EMEA, tandis qu'il a été promu en 1999"Director, ClearPath Business Initiative EMEA, fonction dans laquelle il a eu l'occasion de fréquenter assidûment les clients et le management, et d'embrasser les responsabi lités de vente, marketing et stratégie.
RTL Group renforce la création de synergies par l’extension de la coopération de plusieurs de ses cad res dirigeants et par l’élargissement de leurs responsabilités au sein du Groupe. C'est ainsi que Gerhard Zeiler (1), Directeur Général de RTL Television en Allemagne, rejoint le Conseil de la chaîne de télévision française M6 et intégrera les Conseils de surveillance des chaînes allemandes RTL II et Super RTL, en dehors de son rôle actuel de surveillance au sein de la chaîne allemande VOX. Dick Van der Graaf (2), CEO de la famille de chaînes HMG de RTL Group aux Pays-Bas, rejoint quant à lui le Conseil d’administration de RTL Klub en Hongrie. Ces nominations permettront de consolider le rôle d'intégrati on du Operations Management Committee (OMC), créé le mois dernier pour réunir et les principaux dirigeants du quartier général et des sociétés d'exploitation de RTL Group.
On en sait plus sur les nouvelles têtes dirigeantes des activités de RTL Group en Belgique. Le Conseil d ’Administration de TVI s.a., présidé par Jean-Pierre de Launoit, a nommé Philippe Delusinne (1) nouvel Administrateur Délégué de TVI s.a, où il sera désormais responsable de toutes les activités de RTL TVI. Il était jusqu'alors Directeur Général du département belge du groupe publici taire Young & Rubicam. Dans le cadre de sa nouvelle fonction, M. Delusinne a constitué sa nouvelle équipe : Freddy Tacheny (2), Directeur Général de TVI s.a. et Administrateur Délégué de IP Belgique: Michel Joiris (3), Directeur TV, et Francis Goffin (4); Directeur Radio, Communication et Diversification.
Les députés luxembourgeois ont reçu début mars un projet de loi relatif à la publicité foncière, pre mier pas dans le vaste chantier de la réalisation d'un plus vaste pro jet informatique engagé par le Gouvernement, et destiné à moderniser fondamentalement les procédures en matière de mutations immobilières. Ce sys tème informatisé concernera
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□ Lëtzebuerg
I Europa
&
Welt
« B u s in e s s
&
Technik
Les campagnes C am pagne CM D "Pâques"
Comme chaque mois, retrouvez les nouvelles campagnes, com muniquées par les agences, dans paperJam. Agences, n'hésitez pas à nous les envoyer, accom pagnées de leur fiche technique, à press@paperjam.lu
Cam pagne; Séjours Bien-Etre (Le pied)
Agence: Inter Communication Client: CMD Supports utilisés: Presse et Abribus A rt Director: Ghislain Giraudet Copy/concept: Patrick Thonnard Account: Alain Cunisse Modélisation 3D: Seb Kostka Cam pagne Pack Kiwi Pâcques
Agence: Comed S.A. Client: Mondorf Le Domaine Thermal A rt Directors: Pierre Servais & Paola Doepke C opyw riter: Lucien Czuga Photographer: Frank Weber Account M anager: Thierry Bollekens Cam pagne Les Séminaires (Les sardines)
Agence: Mikado-Publicis C li e n t: Mobilux A rt D irector: Didier Leclercq C opyw riter: Fred Thill Illustrateur: Didier Leclercq A ccount M anager: Nadia Van de Berg Support uti lisé: affiche PLV Agence: Comed S.A. C lient: Mondorf Le Domaine Thermal A rt Directors: Pierre Servais & Paola Doepke C opyw riter: Lucien Czuga P hotographer: Frank Weber Account M anager: Thierry Bollekens
Cam pagne Annonce Blackjack
Cam pagne L’auto-satisfaction
Agence: Mikado-Publicis C li ent: Loterie Nationale A rt D irecto r: Stéphane Joiris, Vincent Mertz C o p y w riter: Stéphane Lefebvre Illustrateur: Stockshort Account M anager: Camille Groff Support utilisé: Presse Agence: Comed Support: Presse Annonceur: LeasePlan A rt Di rector: Pierre Servais Copy w riter: Lucien Czuga G raphi ste: Jean-Philippe Luniaud Ac count M anager: Véronique Blum
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trois catégories d'intervenants: les notaires et créateurs d'actes (autrement dit l’Etat et, en quelques occasions, certaines communes); l’administration de l’enregistrement et des domaines (AED) et l’administration du cadastre et de la topographie (ACT). Typiquement, une muta tion immobilière constitue une opération administrative que le législateur décrit comme "circu l a i r e pour établir son acte, le créateur d'actes doit disposer de renseignements actuels de la part des conservateurs des hypo thèques, du cadastre et des com munes. Il doit donc, entre autres, recourir à des informations déte nues par l’Etat (AED et ACT) et les communes. Ensuite, le fait juridique consigné par le créateur d’actes intéresse l’Etat, dans le cas de la perception d’impôts, du contrôle des données de l’acte avec l’extrait de mutation destiné au cadastre; la transcription et l'inscription aux hypothèques; la publicité hypothécaire ou encore la documentation de la mutation sur les registres et plans de 1’ACT. Une fois ces opérations adminis tratives achevées, les nouveaux renseignements sont à nouveau tenus à la disposition des créa teurs d ’actes en vue de transac tions futures. Le projet "Publicité foncière" prévoit donc un traite ment informatique des procé dures, une tenue à jour constante des données et un mode d ’échan ge d’informations simple et effi cace entre les différents acteurs, via des consultations et échanges par réseau électronique ou Internet, dont les modalités seront définies ultérieurement. "Pour le moment, l ’administration du cadastre et de la topographie accuse un certain retard dans la mise à jo u r de ses fichiers, retard qui freine l ’exécution efficace d ’opérations immobilières" reconnaît le législateur, qui consi dère la mise à jour des données cadastrales comme l'une des conditions essentielles pour le bon fonctionnement d’un systè me automatisé. Un programme d’action a été lancé par le Gouvernement et l’administra tion compétente, avec l’objectif de mettre à jour la matrice cadas trale à la fin de l’année 2003, à la suite de quoi l'obtention d'un document administratif pourra se faire sans avoir à se déplacer, moyennant le versement d ’une simple taxe ou le paiement de frais d ’abonnement.
Déploiem ent com m ercial pour EFA En l'espace d'une semaine, la société European Fund Administration, professionnel du
secteur financier spécialisé dans les services de comptabilité de fonds et d’agent de transfert, a annoncé la concrétisation de deux nouveaux accords de sous-trai tance d'administration de fonds. C'est tout d'abord Robur, une des plus grandes sociétés de gestion suédoise - filiale à 100% de Swedbank - qui a confié à EFA l’administration comptable et registre pour sa gamme de fonds de droit Luxembourgeois (Robur Sicav et FB Investment Fund), ce qui représente 13 compartiments et quelque 5 milliards d'Euro d’actifs nets sous gestion, jusquelà administrés en interne par Swedbank Luxembourg. L'autre partenariat concerne Investlife, une des trois premières compa gnies d ’assurance à Luxembourg, pour qui European Fund Administration assurera des ser vices de calcul de valeur nette d’inventaire ainsi que les repor tings à destination des clients et du Commissariat aux Assurances, le tout pour une nouvelle ligne de produits de type 'Unit Linked'. C'est d'ailleurs la première fois que EFA ajoute cette gamme de produits à la palette des véhicules d’investissement actuellement supportés (Fonds communs de placements, Sicavs, sociétés de conseil, fond de fonds ou fonds de pension...).
Politique budgétaire: le FMI appelle à plus de prudence
On se rappelle de la visite à la Banque Centrale du Luxembourg, en décembre der nier, de Horst Kôhler, Directeur Général du Fonds Monétaire International (FMI), dans le cadre du "Financial Sector Assessment Program" (photo) qui venait d'y être réalisé. Dans le document de conclusion publié fin mars, le FMI, qui ne tarit pas d'éloges sur la qualité globale de l'économie au Luxembourg - n'y voyant notamment aucune faiblesse majeure qui pourrait provoquer des risques systémiques - ne manque pas, toutefois, de tirer quelques signaux d'alarme, en perspective d'une croissance à venir qui s'annonce forcément moins forte que celle vécue au cours de la dernière décennie. Les spécialistes du FMI, qui consta-
A G E N D A tent que l'économie du pays est, plus que jamais, très exposée aux chocs externes, recommandent ainsi à l'Etat de mener "une poli tique budgétaire plus prudente fondée sur des projections pru dentes de la croissance tendan cielle et axée sur le renforcement du système de sécurité sociale". Le Fonds Monétaire juge notam ment souhaitable "d'adopter une stratégie volontariste en matière de réforme du marché du travail et du marché des biens pour accroître Vadaptabilité et l'effi cience de l'économie, et de continuer de soutenir le secteur financier en le surveillant effica cement". Les projections établies par les services du FMI, sur la base d'une croissance du PIB réel voisine de 3% en 2002 et une croissance légèrement supérieure à la tendance par la suite, chif frent entre 1 et 1,5% du PIB l'ex cédent de l'ensemble des admi nistrations publiques pour la période 2002-04, soit nettement moins que ce qui a été prévu dans le programme de stabilité approuvé par la Commission européenne au début de l'année (voir paperJam 03.2002 page 038). Conséquence: "il est pro bable que le budget de l'adminis tration centrale sera déficitaire à compter de 2002". Un constat qui n'a rien d'alarmant compte tenu du niveau des actifs du sec teur public, mais le FMI estime tout de même préférable de main tenir le budget de l'administration centrale en équilibre à moyen terme. Une légère modification de la politique budgétaire telle qu'elle est menée actuellement, combinée à une réforme des retraites, serait un moyen, aux yeux du Fonds Monétaire, de ren forcer notablement le système de sécurité sociale. Il s'agirait, notamment, de maintenir la crois sance des dépenses légèrement inférieure à la croissance tendan cielle du PIB. L'accent est égale ment mis, d'une part, sur la nécessité d'améliorer la gestion des actifs dans le secteur public et, d'autre part, sur l'importance de modérer les salaires dans la période à venir afin de rétablir les marges de bénéfices.
La Kufa revit Il aura donc fallu une fermeture administrative aussi brutale que celle vécue au soir du 20 février pour faire avancer à grands pas la situation de la Kulturfabrik de Esch-sur-Alzette (voir notre pré cédente édition, page 050). Ainsi la procédure commodo-incommodo, en souffrance depuis décembre... 1997, a-t-elle finale ment abouti le 26 mars, date de la délivrance du feu vert par le Secrétaire d ’Etat à l’Environnement. Tout s'est
déroulé très vite, puisque le com plément du dossier de demande d'autorisation pour l'exploitation de la Kufa avait été déposé par l'administration communale en date du 1er mars, à la suite de quoi, pendant les trois semaines de la procédure publique, aucune observation n'a été formulée par quiconque.
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Arbed satisfait du dernier exercice de son histoire
Le calendrier du "Training Centre" de eBRC pour les semaines à venir est le suivant: - Sensibilisation à la sécurité pour le management (26 avril, 1/2 journée) - Sensibilisation à la sécurité pour les end-users (3 mai, 1/2 journée) - WSS-IIS Web Servers Security/module Microsoft IIS 5.0 Windows (7 et 8 mai, 2 jours) - Petit déjeuner Business Continuity (9 mai, 2 h) - DNS Fundamentals (17 mai) Infos: events@ebrc.lu, 26 06 1, fax: 26 06 20 90, www.ebrc.lu
Difficile, pour Arbed, d'afficher des résultats positifs au terme d'une année 2001 où le secteur de la sidérurgie aura connu une baisse des prix de vente et un recul de la demande. Pour le der nier exercice de son existence avant de basculer dans le défi Arcelor, le groupe sidérurgique qualifie néanmoins ses résultats de "satisfaisants", avec un chiffre d’affaires consolidé de 12,5 mil liards d'Euro (-5,5%); un résultat brut d'exploitation en repli de 41% à 1,02 milliard d'Euro et un résultat net qui plonge de près de 75% à 246,6 millions d'Euro (part groupe 85,7 millions d'Euro). C'est le secteur des pro duits longs qui a le mieux résisté au contexte défavorable, le chiffre d'affaires n'ayant reculé que de 1,1% (423,7 millions d'Euro) sous l’impact combiné d ’une baisse des prix moyens de 2,2% et d’une hausse de 1,1% des expéditions. Les produits plats, eux, ont souffert, avec une baisse des ventes du secteur de 1,5% qui a entraîné un repli du résultat brut d'exploitation de 44% à 414,2 millions d'Euro. Quant au secteur produits inoxy dables, il affiche un résultat brut d'exploitation négatif de 2,1 mil lions, souffrant d'une chute des prix de 21%, qui n’a pas pu être compensée par la hausse des expéditions de 11%. La marge brute d'auto-financement, elle, a fondu de 38,7% par rapport à 2000, pour atteindre 915,2 mil lions d'Euro, alors que les capi taux propres ont pratiquement stagné à 6,26 milliards d'Euro (0,99%). La reprise du marché sidérurgique, tributaire de l’évo lution des conditions écono miques globales, n'est pas atten due, par les dirigeants d'Arbed, avant la fin du premier semestre 2002, alors que les récentes déci sions protectionnistes améri caines ne seront pas non plus sans conséquence sur les échanges commerciaux de tout le secteur en Europe. Dans ce contexte, ils misent beaucoup sur la mise en place d'Arcelor et le déploiement des synergies afin de mieux répondre aux défis de la restructuration de la sidérurgie à l’échelle mondiale telle qu'elle se dessine.
Agenda Le programme des séminaires de la Chambre de Commerce pour les semaines à venir est le suivant: - Comptabilité et finances: Comptabilité analytique: savoir analyser et contrôler les coûts (19 avril) Techniques de base de l'analyse financière (24 avril) Comment accroître la valeur de votre entreprise? (15 mai) - Développement personnel: Techniques relationnelles et connaissance de soi (29 et 30 avril) Prendre la parole en public (16 et 17 mai) - Technologies de l'information et de la communication (avec le Fonds Social Européen): Sécurité des systèmes d'information et de communication (14 mai) - Gestion industrielle et maintenance: Composantes de la gestion de production (26 avril) - Environnement et qualité (avec le Fonds Social Européen): Déchets et sols contaminés (23 avril) - Commercial et marketing: Einen erlebnisreichen Verkaufsraum gestalten (22 et 23 avril) Mesurez la satisfaction de vos clients (24 et 25 avril) S'affirmer avec conviction par rapport aux clients difficiles (25 et 26 avril) Stratégies et techniques de négociation commerciale (07 et 08 mai) Training für Key-Account Manager: Vorbereitung der Jahresgesprâche (16 et 17 mai) - Achats: Savoir préparer et conduire une négociation d'achats (02 et 03 mai) - Fiscalité: Aspects fiscaux de la transmission d'entreprise (30 mai) - Gestion et développement des ressources humaines Change Management: Aufbau lernender Organisationen (22 et 23 avril) Recrutement-sélection du personnel et techniques d'interviews (06 et 07 mai) -Relations sociales et professionnelles Constituer et animer des équipes efficaces (13 et 14 mai) Infos: Chambre de Commerce, service Formation Continue, 31 boulevard Konrad Adenauer L-1115 Luxembourg, 42 39 39 225, fax: 43 83 26, formcont@cc.lu, www.cc.lu. Ces formations se dérouleront à l'Hôtel Sofitel.
Le CRP Gabriel Lippmann annonce ses prochaines formations (14h-17h30): - E-business: Eléments de réflexion stratégiques (17 et 18 avril). Nouvelle formation qui a pour objectif d'amener les participants à distinguer les que stions fondamentales liées à l'e-business et à l’économie de l'information, avec une mise en évidence des tendances de fond dans ce domaine. Seront abordés les concepts d'information, de bien d'information et d'économie d'information, de réseau et d'économ ie de réseau, la mise en œuvre d'une démarche de commerce électronique et des études de cas. - Programmation: Applications graphiques en Java (22, 23, 24 et 25 avril) Introduction à Visual Basic for Applications (VBA) (29 et 30 avril) Accès aux bases de données en Java (6, 7 et 8 mai) Visual Basic for Applications (VBA) appliqué à Excel (13 et 14 mai) Infos: 47 02 61 648, fax 47 02 64, formations@crpgl.lu, www.crpgl.lu/formations
Le PricewaterhouseCoopers Learning & Education Institute propose les for mations suivantes en avril et mai 2002 : - OPC: Respect des restrictions d’investissement (19 avril - demi-journée) Introduction au fonctionnement des "hedge funds" (19 avril) Utilisation d ’instruments dérivés (16 et 17 mai) - Fiscalité: Gift & Inheritance Tax Issues in Belgium, France, Germany and The Netherlands (19 avril) TVA du secteur financier (15 mai) Infos: Jean-Denis Henrotte ou Karine Roche au 49 48 48-6007, fax 4948486901 ou karine.roche@lu.pwcglobal.com
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Délais plus serrés pour la Cour de Justice A l'aube de fêter son cinquantième anniversaire, le 4 décembre pro chain, date à laquelle se tiendra une audience solennelle particuliè re, la Cour de Justice des Communautés Européennes a maintenu, en 2001, un rythme d'activités soutenu, quoique légè rement moins dense qu'en 2000 en ce qui concerne le nombre de dos siers classés: 434 'affaires', corres pondant à 398 dossiers - compte tenu des jonctions possibles pour cause de connexité entre plusieurs affaires - ont ainsi été clôturées (contre 526 un an plus tôt), mais 504 ont été introduites - 503 en 2000 - en même temps que 839 affaires sont toujours pendantes, alors qu'elles n'étaient 'que' 803 douze mois auparavant. Si le nombre de recours directs est stable d'une année sur l'autre (178), le nombre de renvois préju diciels, en revanche, est en net repli (153 contre 211), ce qui tend à montrer une meilleure assimila tion du droit communautaire dans les législations nationales. Le Tribunal de Première Instance, l'autre juridiction de l'institution judiciaire européenne, a, pour sa part, clôturé 340 affaires et en a enregistré 345 nouvelles. Malgré les difficultés de fonctionnement liées, notamment, aux questions de traduction de tous les docu ments officiels, la Cour est parve nue à maintenir à un peu moins de deux ans les délais de traitement des renvois préjudiciels et des recours directs, mais a fortement réduit la durée moyenne de traite ment des pourvois, passée de 19 mois en 2000 à 16 mois en 2001. Idem en ce qui concerne les procé dures du Tribunal de Première Instance, dont le délai moyen est passé de 23 mois et demi à 19 mois. Ces difficultés linguistiques, qui ne seront que plus importantes dans la perspective d'un élargisse ment de l'Union, sont déjà prises
en compte, et un prototype d'outil informatique multilingue adapté au travail juridictionnel intégrant toutes les étapes de l'élaboration de textes - de la conception à la publication - est en cours de réali sation. Concernant les statistiques propres à Luxembourg, 10 recours (sur un total de 157 au niveau de l'Union) en manquement étaient encore pendants au 31 décembre 2001, soit un de moins que le bilan arrêté au 31 décembre 2000. Au cours de l'année 2001, 6 arrêts en manquement (concernant des retards de transposition de direc tives), et 2 réponses à des ques tions préjudicielles ont concerné le Grand-Duché.
Boursorama s'offre à Fimatex La société nancéienne Finance Net, éditrice, notamment, du site d'inform ation boursière Boursorama.com (1,4 million de visiteurs uniques et 160 mil lions de pages vues par mois; 850.000 membres inscrits), passe sous le contrôle de Fimatex, premier courtier en ligne français (20% de parts de marché avec 200.000 visiteurs
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uniques par mois; 73.000 comptes et 1,7 million d’ordres exécutés en 2001). Le montant du rachat s'élève à 44 millions d'Euro, dont 80% par échange de titres. Le rapprochement de ces deux sites positionne le nouveau Groupe en tant que leader français de la finance en ligne. Patrice Legrand et Stéphane Mathieu, dirigeants et cofondateurs de Finance Net, en rejoindront le comité exécu tif et le conseil d'administra tion. Compte tenu des synergies de coûts et de revenus, l'objectif
affiché par le nouveau groupe est la création de 13.000 nou veaux comptes de courtage en ligne supplém entaires par an d'ici 2004. La part de marché en vue, à cette échéance, est proche de 30% dans le secteur du courtage en ligne, avec l'am bition que 45% de son chiffre d'affaires soit décorrélé de la conjoncture boursière.
Les entreprises et Internet: y'a du boulot... Le constat dressé par les consul tants de M indforest - sollicités par le ministère de l'Economie n'est guère enthousiasm ant quant à l'actuel développement des sites Internet des entreprises à Luxem bourg, notam m ent ceux ayant des ambitions tran sactionnelles. Manque de réelle valeur ajoutée; d'informations destinées à mettre le consom mateur en confiance; d'initia tives destinés à le fidéliser; faible niveau de sécurisation des transactions et non-respect des procédures en vigueur... sont les principaux griefs qui se dégagent des résultats de l'étude (disponible sur www.mindforest.lu). Près de 2.400 sites web opérationnels ont été recensés, la m ajorité concernant des entreprises de plus de 250 sala riés (74% d'entre elles disposent ainsi d'une présence active sur Internet, contre 61% des struc tures de plus de 90 salariés e t... 10% pour celles de moins de 90 salariés). Paradoxalement, les résultats ciblés sur les sites de commerce électronique laissent apparaître une part relativement faible des entreprises actives dans le commerce de gros (à peine 9%), et de détail (13%). Trois grandes catégories de sites ont été dégagées: les sites "inform ationnels", largem ent majoritaires (près de 80% du total, mais moins de 70% dans la catégorie des entreprises de plus de 250 salariés); ceux dits "de service" et ceux de type "transactionnels", relativement peu nombreux au total (5,4%), mais bien plus représentés dans les grosses structures (14,1%). Une fois ce décor général plan té, les critères d'évaluation défi nis par M indforest (facilité d'ac cès au site, qualité de l'informa tion, logique et facilité de navi gation, volonté d'animer et de faire vivre le site, m ise en valeur du contenu via les tech nologies audiovisuelles, valeur ajoutée du contenu et qualité de l'offre commerciale du site) ont permis une évaluation qualitati ve plus poussée. Ils permettent de m esurer l'étendue des efforts restant à réaliser, en particulier
concernant les sites transaction nels, dont les trois-quarts ne sont disponibles qu'en une seule langue: 79% d'entre eux n'indi quent pas clairement la dernière date de mise à jour des données; et seuls 38% des sites ont été m is à jour endéans les trois der niers mois. Quant à la phase 'transaction' en elle même, 84% des sites ne mentionnent nulle ment l'identité légale du ven deur; 76% n'affichent pas les conditions de protection des données; 40% ne proposent pas de récapitulatif complet juste avant la validation de la com mande et 39% n'hébergent pas leurs transactions sur des pages sécurisées... Et si vous espérez que les entreprises pratiquant le commerce électronique propo sent des réductions tarifaires pour fidéliser la clientèle, sachez que ce n'est le cas que p our... 3% d'entre elles.
Un label qualité pour les sites transactionnels
LU X E M B O U R G
E-COMMERCE
CERTIFIED Dans le prolongement de l'étude de Mindforest évoquée précé dem m ent, le m inistère de l'Econom ie, en collaboration avec la Chambre de Commerce et la Chambre des Métiers, a présenté un "Label qualité" des tiné aux entreprises actives dans le com m erce électronique. L'objectif sera notamment, au travers d'une démarche de certi fication supervisée par l'OLAS (O ffice Luxembourgeois d'A ccréditation et de Surveillance), l'augm entation de la confiance des consomma teurs par le renforcement de la sécurisation des transactions; la différenciation de la concurren ce; le développement des ventes et l'optimisation de la qualité du service. La tâche promet d'être ambitieuse quand on sait que, en France, par exemple, selon la direction générale de la consommation, de la concurren ce et de la répression des fraudes, un site marchand fran çais sur trois est en infraction avec la loi... Le certificat sera délivré pour trois ans, le proces sus de certification se compo sant de trois audits : un audit d ’admission qui officialise la délivrance du certificat la base d ’un rapport d ’audit on line (le
A G E N D A site Internet) et o fflin e (l’entre prise); un audit de surveillance annuel principalement on line, associé à des tests d ’achats; un audit de renouvellement on line et off line, qui a lieu tous les trois ans. Le coût de la certifi cation, pour une entreprise, sera dépendant du niveau de confi dentialité envisagé pour garan tir la protection des données, le respect de la vie privée ainsi que les engagement pris par le prestataire ; et du niveau de sécurité nécessaire pour garan tir la sécurisation des paiements en ligne. Afin de promouvoir le développement de ce certificat, le ministère de l’Economie lan cera un projet pilote d ’accom pagnement des premières entre prises intéressées par la certifi cation. Ce projet s’organise autour de la mise à disposition pendant 2 ans d ’une personne ressource ; de la prise en charge d ’une partie im portante des coûts de certification pour les premières entreprises et enfin d'une évaluation par les parte naires et les experts.
439.764 Le recensement de la popula tion, réalisé en février 2001, a rendu son verdict: la population résidante du Grand-Duché de Luxembourg s'élève à 439.764 personnes, soit une progression de plus de 14% par rapport aux 384.634 citoyens recensés en 1991. Pas loin d'un cinquième de la population se concentre sur la capitale, qui compte 76.687 habitants. Les autres villes les plus peuplées du pays sont Esch-sur-Alzette (27.186), D ifferdange (18.201), Dudelange (17.348), Pétange (13.770), Sanem (13.046) et Hesperange (10.405). Aucune autre ne dépasse la barre des 10.000 habitants.
SES Global: toujours plus haut
Quelques jours après le lance ment réussi du satellite Astra 3A, le treizième membre de la famille actuellement en orbite, mais le prem ier sur la position à 23,5°,au-dessus de l'Europe (il
prendra notamment le relais du satellite allemand Kopernikus), SES Global a annoncé, début avril, avoir enregistré une haus se de 14,6% de son bénéfice net en 2001. Il s'est affiché à 280,3 millions d'Euro, pour un chiffre d'affaires en hausse de 17% à 978,2 m illions d'Euro. L'acquisition de GE Americom, qui a été le fait marquant majeur de cette année écoulée, propulsant SES au rang de numéro un mondial du secteur, est en partie intégrée dans ces résultats (sur les 53 derniers jours de l'année). Le nombre de services de diffusion radio et télé assuré par SES Astra a aug menté de 2,8% pour atteindre 1.102. 91,3 millions de per sonnes (+4,3% par rapport à 2000) dans 30 pays reçoivent les programm es diffusés par Astra. La plate-forme numé rique Astra-Net, elle, qui dispo se de deux nouveaux sites aux Pays-Bas et au Brésil, a enre gistré 51 nouveaux clients dans 8 pays différents. 16 de ces clients devraient lancer leurs services dans le courant de l'an née 2002. Du côté de SES Americom, dont le chiffre d'af faires et le nombre de clients ont progressé en 2001, le lance ment de six nouveaux satellites (des satellites de rem place ments et des satellites pour de nouvelles positions orbitales) est toujours programmé d'ici à 2005. La filiale AsiaSat a éga lement fortement contribué aux bons résultats, malgré un mar ché très difficile dans la région Asie-Pacifique. AsiaSat 4, le prochain satellite de l’opéra teur, sera lancé au prem ier semestre de cette année. "Nous prévoyons une nouvelle pro gression des affaires en 2002, m ême si les perspectives écono miques se sont dégradées au cours des six derniers mois. Nous pressentons un environne m ent économ ique plu s fa v o rable et une contribution crois sante aux chiffres d ’affaires des activités de haut débit à partir de 2003" prévient Romain Bausch, Président du Comité Exécutif de SES Global. Ces services de données à haut débit ont représenté 7% du chiffre d ’affaires du groupe en 2001. A noter également que, suite à la conclusion de nou veaux contrats et des renouvel lements de contrats obtenus au second semestre 2001, le carnet de commandes combiné de SES A stra et SES A m ericom a atteint le chiffre de 6,7 mil liards d'Euro. ■
Le service de l'Euro Info Centre-Luxembourg PME/PMI de la Chambre de Commerce présente ses Plates-formes de discussion sur le commerce électronique, qui auront notamment lieu les 23 avril et 07 mai. Infos: Chambre de Commerce, Euro Info Centre-Luxembourg PME/PMI L2981 Luxembourg, 42 3 39 333, fax: 43 83 26, eic@cc.lu, www.eicluxembourg.lu
Le Mouvement luxembourgeois pour la Qualité, dans le cadre des groupes de travail Spiral, organise une session concernant le thème de la Gestion de projet, et plus particulièrement la Présentation d'un framework de con duite de projets résultant du projet Qualinnove. La session aura lieu le 23 avril de 16h30 à 19h30 au CRP Henri Tudor (Kirchberg) Infos: Anne Gaspard, 42 59 91 206, spiral@spiral.lu, www.mlq.lu
Le 24 avril, la rencontre thématique Spiral XML: revue et études de cas vous permettra de faire le point sur l'évolution du langage, de vous informer sur des cas concrets réalisés en entreprises et de participer à un dialogue avec, entre autres, des experts du CRP Henri Tudor et du CNRS. Le débat aura lieu de 16 à 19 heures au CRP Henri Tudor (Kirchberg). Inscriptions: Anne Gaspard, 42 59 91 206, spiral@spiral.lu Pour adhérer au réseau Spiral: Marc Arno, 42 30 13-1, marc.arno@tudor.lu, www.spiral.lu
Sitec (CRP Henri Tudor) organise le 24 avril une formation intitulée Evolution des normes ISO 9000:2000, de 9 à 17h. Infos: Domitille Dambournet, 42 30 13 366, sitec@sitec.lu, www.sitec.lu
Le 25 avril 2002, à l'Hôtel Le Royal, aura lieu la conférence Ressources Humaines: comment en maîtriser les paramètres clés? Comment rédiger les clauses délicates du contrat de travail ? Dans quel cadre un employé peut-il utiliser l’Internet et l’e-mail à des fins privées sur son lieu de travail ? A quel moment la responsabilité civile et pénale de l’employeur est-elle mise en cause?... seront quelques-unes des problématiques abordées lors de cet événement de Meetincs. Infos: Carine Muller, 45 99 45 1, conferences@meetincs.lu, www.meetincs.lu
Le Centre de Veille Technologique organise le 25 avril, de 16h30 à 19h30, un atelier sur la veille dans le secteur bancaire. Cet atelier prendra place à la Chambre de Commerce et aura pour thèmes la Business Intelligence (Methods and tools), la Competitive Intelligence (The case of Dresdner Bank), l'analyse automatique de textes (la suite logicielle Insight Discoverer) et l'évaluation de la prise de risque d'un projet innovant. Infos: Lucinda Eccli, 54 55 80 600, fax : 54 55 80 601, lucinda.eccli@tudor.lu , www.sitec.lu
Le 30 avril, Sitec consacrera une journée (9h-17h) à la formation Mettre en oeuvre une gestion de configuration logicielle. Infos: Domitille Dambournet, 42 30 13 366, sitec@sitec.lu, www.sitec.lu
L'Office luxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité fait part des prochaines formations qu'il organise: Négocier en pratique (2-3 mai), Kundenorientierte Gesprâchsführung (6-7 mai), Le leadership (8 mai), Systemische Qualitâtssicherung (13 mai), Devenez un auditeur qualité inter ne performant (16-17 et 28 mai), Mehr Effektivitât und Effizienz in Ihrer Arbeitstechnik (14 mai), Trainieren Sie Ihre Schlagfertigkeit (15 mai) Infos: Christian Weiland, Chef du Service de Formation Continue 17, bd Royal, L-2449 Luxembourg, tél. 48 98 48-1, fax 40 39 72, form.continue@olap.lu, www.olap.lu
Depuis le 1er janvier 2000, date de mise en vigueur de la loi cadre ayant pour objet le soutien et le développement de la formation professionnel le continue, les entreprises luxembourgeoises peuvent bénéficier d ’un cofinancement de l’Etat pour leur investissement en la matière. L’Institut National pour le développement de la Formation Professionnelle Continue, en association avec la Chambre des Métiers et la Chambre de Commerce, organise des séminaires pratiques d’une journée sur le thème des conditi ons et modalités d ’accès à cette aide publique. Le séminaire, en langue française, aura notamment lieu les mardi 7 et 14 mai. Inscriptions: 10 jours ouvrables avant le séminaire, auprès de l'INFPC 38, rue de l’Avenir L-1147 Luxembourg, 46 96 12-1, fax : 46 96 20
A l'initiative de Farvest se tiendra, les 22, 23 et 24 mai prochains, sur le site européen de Luxembourg Congress, sur le plateau du Kirchberg, Financial One, le premier salon de la gestion de patrimoine à Luxembourg, exclu sivement réservé aux professionnels du secteur financier. Organisée en par tenariat avec l'ALPP (Association Luxembourgeoise des Professionnels du Patrimoine) et la FCI (Fédération Européenne des Conseils et Intermédiaires Financiers). Infos et invitations gratuites: www.financialone.lu; ou bien par téléphone au 26 27 62-1 ■
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Past&Future 049
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Les nouveautés
du Web luxembourgeois LEGILUX.LU, ÉPISODE 1
Le portail juridique du Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg vient d’être mis en ligne. Un site qui regorge d’informa tions... et il faut bien ça pour pour suivre son ambition, qui est de per mettre aux Luxembourgeois d'être informés sur la loi nationale, que nul n'est censé ignorer. On peut y trou ver les textes des trois séries du Mémorial (recueil de législation, recueil administratif et économique, recueil des sociétés et associa tions), des publications législatives des autres ministères (Santé, Travail,...), les projets de lois,... Ces documents sont consultables en ligne. Des possibilités étendues de recherches sont proposées, notam ment par mots-clés.
A D M IN IS TR A TIO N DE L'E N R E G ISTR EM EN T ET DES D O M A IN E S
cation fournis par leurs clients, euxmêmes assujettis et identifiés dans les autres Etats de l'Union Européenne. Un service adminis tratif en ligne bien utile, qui facilite ra la vie de ses utilisateurs, d'autant plus que le site met également à disposition des formulaires qu'il fal lait précédemment demander de manière "non virtuelle": déclaration initiale à la TVA, cessation d'activi tés, TVA annuelle et périodique, demande de remboursement de TVA pour les assujettis non établis au Luxembourg,...
C A R P O O LIN G .LU
Le site du co-voiturage au Luxembourg a été créé à l’initiative de la ville de Luxembourg afin de contribuer à désengorger le centre ville. Il propose un formulaire d’ins cription pour les futurs 'partageurs' de voiture. Vous cherchez un pas sager? Un conducteur? Un trajet? Les formulaires d'inscription vous attendent. Les administrateurs du site vous mettront en relation.
handicapés, personnes dans la détresse,...) ou encore ses actuali tés (communiqués de presse, mani festations,...).
L 'E -P U B AU LU X E M B O U R G
Luxbanner.lu est un site luxembour geois qui traite des bandeaux au Grand-Duché et de l'e-publicité. Vous pouvez voter pour les meilleures bannières en ligne (envoyez les vôtres!) en ce moment sur les sites nationaux dans les catégories suivantes: automobile, télécoms / Internet, finances / assu rances, emplois, auto-promo et divers.
E C O N O M IE ET FIN A N C E S U R LA TO ILE
D ÉC O U VEZ CARITAS
http://saturn.etat.lu/etva/index.do est l'adresse un peu barbare qui cache le portail de l'administration de l'enregistrement et des domaines. Alternative: à partir de www.etat.lu, via le lien du ministère des Finances. Les assujettis qui effectuent des livraisons intracom munautaires de biens ont désor mais la possibilité de s'assurer de la véracité des numéros d'identifi
L’association vient de mettre en ligne un site web, www.caritas.lu qui lui permettra de mieux la faire connaître (actualités, missions, his torique, organes...) mais aussi de mieux communiquer sur son quoti dien au Luxembourg, via le chapitre "Aides au Luxembourg" (jeunes,
060 BusinessWeb-Directory paperjm05.200?
La société Codex Online propose, sur www.ecodex-online.com, des infos économiques et financières internationales et multilingues pour l’instant, en anglais, français et allemand - à destination des profes sionnels dans ces domaines. Originalité du site, il permet à ses utilisateurs de "publier eux-mêmes leurs propres articles en ligne ou de commenter ceux y figurant déjà. Ecodex Online se veut donc com munautaire avant tout". Un service d’alerte payant et paramétrable est d’ores et déjà proposé. ■
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054 -> Gardien dans
l'ombre Difficile de faire plus discret que NLR. Le secteur des télécommunications est-il bien surveillé? TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
060 -> Professionnels, faites votre marché! Les opérateurs télécoms au Luxembourg, et leur offre aux professionnels en télé phonie fixe et Internet... TEXTE OLIVIA AREND
068 -> Jamais sans mon
mobile L'engouement pour les nouveaux modèles ne se calme pas. Tous les goûts sont dans la nature... tous les mobiles aussi TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAM O (BLITZ)
074 -> IP: la téléphonie
intelligente Faire passer les voix par le biais du protocole IP, solution d'avenir pour les entreprises TEXTE JEAN-M IC HEL GAUDRON PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
080 -> Réponses au questionnaire en ligne
dans l'ombre -> D ifficile de faire plus discret que l'Institut Luxem bourgeois de Régulation. Le secteur des télécom m unications est-il bien su rveillé ? TEXTE JEAN-M ICHEL GAUDRON
054 Dossier
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PHOTO FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
L'anecdote peut faire sourire, ou accabler, selon l'état d'esprit. Le vendredi 29 mars dernier, à midi, marquait la date et l'heure limites de dépôt des dossiers de candidature pour l'attribution des licences UMTS à Luxembourg (voir encadré page 057). Sur le site de l'Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR), un communi qué fut mis en ligne, annonçant le nom des trois prétendants à l'ex ploitation d'un réseau de télépho nie de troisième génération au Grand-Duché. Non seulement le texte était (et est toujours) bien enfoui dans la page "Nouveautés" de la section "Télécom", mais il fut d'autant moins facile à trouver, dans les premiers temps, qu'il était pré senté en date du 29... février 2 002
!
Bien sûr, l'erreur est humaine et ce n'est certainement pas sur ce seul petit fait de printemps qu'on l'on est en droit de porter un quelconque jugement qualita tif sur l'ILR. Mais il n'est pas spé cialement non plus de nature à redonner à l'autorité de régulation luxembourgeoise l'image d'une institution intouchable que pour rait - et devrait - lui conférer son statut d'organe de surveillance des marchés libéralisés des télé communications (mais aussi des services postaux, financiers pos taux, de l'électricité et du gaz, dont nous n'aborderons pas la problématique, ici). La faute à qui? A son propre mode de fonctionnement? Aux moyens qui sont mis à sa dispo sition par son ministère de tutel le? A la complexité de la matière traitée? Sans doute un peu de tout ça... En tout premier lieu, il convient de remarquer que la lourde tâche de la régulation, qu'elle soit prati quée dans le petit Grand-Duché du Luxembourg ou n'im porte quel autre grand pays, se base sur les mêmes principes. Quelle que soit la taille du marché, les contraintes adm inistratives et techniques sont sem blables... mais certainement pas les moyens disponibles pour y faire front. Aussi réduit soit-il, le Luxembourg n'en com pte pas moins, à ce jour, 73 opérateurs titulaires d'une licence ou ayant déclaré leurs services. A titre de comparaison, la France
en compte à peine le double... Et si l'Institut Luxembourgeois de Régulation affiche sur son site un effectif de 23 personnes, un coup d'œil sur la répartition des postes montre qu'une seule per sonne est directement et officiel lement affectée aux probléma tiques des télécommunications (alors qu'ils sont au minimum deux dans les autres services, jusqu'à 7 en charge des services “Fréquences - Radio & Telecom munication Terminal Equipment”). Ce qui paraît tout de même bien peu, surtout si, par malheur, cette personne se retrouve en congé maladie prolongé...
Certes, un programme de recrutement est en cours, ce qui n'est pas un gage de croissance immédiat, tant il est difficile de trouver les compétences dans un v domaine aussi pointu que celui de la régulation. Le 31 octobre' 2001, un nouveau Règlement grand-ducal a tout de même fixé le nombre limite d ’emplois dans les différentes carrières du per sonnel de l’ILR à 40 au total, répartis en 13 cadres ‘supé rieurs’; 23 cadres 'moyens' (8 rédacteurs et 15 ingénieurs tech niciens) et 4 cadres 'inférieurs' (expéditionnaires administratifs, informaticiens et techniques). ->
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Cinq ans d éjà... Au commencement était l'Institut Luxembourgeois des Télécommu nications (ILT), créé dans le cadre de la Loi du 21 mars 1997 sur les télécommunications, qui a consacré la complète séparation entre les fonctions d’exploitation et de régle mentation, et a fixé un nouveau cadre législatif réglementant l’en semble des activités de télécommu nications au Luxembourg. Cette Loi marquait la fin du mono pole de l'Entreprise des P&T, instau rant une libre concurrence en matiè re de services de télécommunica tions et fixant le cadre pour la four niture de réseaux et de services de télécommunications. L'ILT, ainsi constitué, s'est vue attribuer toutes les missions de contrôle et de surveillance jus qu'alors entre les mains soit de l'EPT, soit du Ministère des Communications. Indépendant des opérateurs, ne disposant d'aucun intérêt dans le marché des télécom munications, administrativement et financièrement indépendant, bien qu'étant placé sous la tutelle du Ministre des Communications, l'Institut a vécu des premières heures déjà difficiles. Ne serait-ce que pour la raison que le Luxembourg fut un des derniers Etats à se mettre en règle avec les dispositions communautaires ins taurant le cadre législatif propice à cette libre concurrence.
La mise en train fut donc délicate et la Commission européenne, dans ses rapports annuels sur l'avancement de la libéralisation dans le secteur des télécommuni cations, ne manqua pas, régulière ment, de montrer du doigt les "mauvais élèves". Il faut dire aussi, par exemple, que la présence, dans les premiers temps, de Paul Schuh, qui cumulait les fonctions de membre du Conseil d'Administration de l'ILT et Président du Conseil d'Administration des P&T, n'avait pas plu à Bruxelles, soucieuse de l'indépendance d'une l'autorité de contrôle vis-à-vis d'un des opéra teurs en place. M. Schuh avait donc dû démissionner de ses fonc tions aux P&T. Petit à petit, l'ILT a pris ses marques, jusqu'au grand boulever sement du 24 juillet 2000, date à laquelle fut adoptée la Loi relative à l'organisation du marché de l'élec tricité, marquant le premier pas de rélargissement des compétences de l'ILT, alors rebaptisée Institut Luxembourgeois de Régulation. Outre l'électricité, il lui a été confié la surveillance des services postaux et des services financiers postaux (Loi du 15 décembre 2000) puis du gaz naturel (Loi du 6 avril 2001). L'étape suivante attendue est l'adoption d'une Loi cadre propre au seul fonctionnement de l'ILR. ■ paperJam 05.2002
Dossier 055
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Le précédent texte datait du 19 juillet 1997 et limitait alors les effectifs de ce qui n'était encore que l'ILT à un total de 19 personnes. L'élargissement des compétences de l'Institut rendait, évidemment, indispensable, une telle modification. Face à un tel manque de res sources humaines, il n'est pas étonnant qu'un sujet aussi sen sible - et pourtant récurrent, puisque traité tous les ans - que celui des coûts d'interconnexion traîne pour le moins en longueur. On se souvient que le 20 décembre 2001, l'ILR avait déci dé de ne pas approuver les modalités de l'offre technique et tarifaire d'interconnexion pour l'année 2002 (RIO (Reference Interconnection Offer) -2002) telles que proposées en version préliminaire par l'Entreprise des P&T deux semaines plus tôt. L'opérateur historique avait du revoir sa copie, et disposait d'un 'délai de grâce' jusqu'au 1er mars 2002 pour fournir une nou velle version de son offre. Si, du côté des P&T, on a respecté les délais, le feu vert final n'a tou jours pas été délivré, et on ne l'attend pas avant plusieurs semaines. En attendant, c'est sur la base des modalités de l'offre telle que déposée début décembre que sont établis ces tarifs d'interconnexion, lesquels seront ensuite modifiés rétroacti vement au 1er janvier 2002. Conséquence: les opérateurs alternatifs se trouvent devant un problème insoluble: établir des offres de prix commerciales com plètes et pertinentes, dans la mesure où il leur manque une
des principales inconnue dans leur équation tarifaire... et que la facture finale est susceptible, à tout moment, d'une modification une fois que seront appliqués, rétroactivement, les tarifs. Si on ne peut que se réjouir de constater que ÎILR ne s'est pas contenté, loin s'en faut, de sim plement valider le RIO qui lui a été présenté, on peut aussi regretter, en parallèle, qu'il n'im pose pas de se voir remettre dans de meilleurs délais - trois ou quatre mois à l'avance - ledit document, afin d'avoir suffisam ment de temps pour mener à bien toutes les investigations nécessaires et faire passer l'in formation, en amont, auprès des autres opérateurs. La tâche de l'Institut est d'au tant moins aisée, sur ce sujet, qu'il se retrouve face à un sché ma de tarification fourni par une entreprise à la fois active dans le domaine des Postes et celui des Télécommunications: un cumul qui se répercute sur la justifica tion des tarifs affichés et qui ne simplifie en rien leur examen ana lytique. Il aurait été intéressant de connaître, sur ce point, mais sur tant d'autres aussi, l'avis de la très discrète Odette Wagener, Directrice de l'Institut, dont les interventions publiques se com p tent sur les doigts d'une main. Il faudra, pour cela, attendre le ren dez-vous qu’elle a bien voulu nous accorder début mai, en attendant que se tasse un calen drier trop chargé ces derniers temps, entre la préparation des dossiers UMTS, celle du pro chain rapport annuel, du démé
C’est au statut de son organe de régulation que l’on mesure la maturité d’un marché 056 Dossier
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nagement vers des locaux plus vastes, prévu ces jours-ci. On avait pourtant espéré, en la matière, une certaine ouverture vers l'extérieur, l'été dernier, lorsqu'avait été envisagée, pour sep tembre, une grande conférence de presse. On attend toujours de savoir à quelle date...
L'AMIABLE AVANT TOUT L'aspect comm unication, paradoxalement, semble être un des points faibles de l'ILR, qui n'a, par exemple, pas remplacé, depuis plus d'un an, la personne qui était en charge de ses rela tions extérieures. Il y avait eu, déjà, par exemple, de quoi être surpris du relatif anonymat qui avait accompagné l'annonce de l'ouverture de la période de dépôt des dossiers d'appel à candidature pour les licences UMTS, fin janvier, alors qu'il s'agissait tout de même d'un moment attendu depuis (trop?) longtemps. Quant au rapport annuel actuellement en cours de gesta tion, et qui, de toute façon, ne sera pas publié avant la valida tion des comptes par le gouver nement, on espère tout de même qu'il sera diffusé un peu plus tôt qu'il ne l'avait été l’an dernier. Car bien qu'approuvés par le gouvernement le 14 juin 2001, les comptes 2000 n'avaient pas été publiés avant le mois de sep tembre (et mis en ligne, sur le site, le... 22 octobre !). Motif: il avait fallu attendre que soit défi nitivement arrêté le logo de l'ILR. Ce n'est pas pour autant que l'autorité de régulation luxem bourgeoise reste inactive, même si les décisions qu'elle a eu à rendre, sous sa casquette de 'gendarme' d'un secteur en cours de libéralisation, peuvent aussi se compter sur les doigts d'une main. La toute première concerna, en 1999, la société Spectrum Technologies, qui exploitait un service de "least cost routing" sans avoir, au préa lable, entrepris de demander une licence d'exploitation en bonne et due forme. Malgré les recours déposés par la société, le Tribunal adm inistratif de Luxembourg avait donné raison à l'ILT, dont la sanction s'était ->
-> élevée à une amende de 200.000 francs (4.958 Euro). En 2000, l'ILR fut saisi de neuf demandes de règlements de dif férends, mais la majorité fut trai tée via la commission de conci liation, instaurée en juin 1999, permettant de trouver des solu tions amiables entre plaignants. Plus récemment, au mois d'octobre 2001, l'ILR avait contraint la société Editus à apporter par voie de presse une précision à la mention "accès à Internet gratuit" figurant sur la couverture de chacun des annuaires téléphoniques distri bués dans le pays, en l'occurren ce que cette gratuité ne s'appli quait pas aux coûts des commu nications téléphoniques, ce qui n’était, en effet, mentionné nulle part. D'une manière générale, l'en vironnement judiciaire du secteur des télécommunications est, il est vrai, relativement tranquille à Luxembourg. Essentiellement, parce que les principales sources de conflits sont poten tiellement liées au marché local et que, mis à part Tele2, aucun autre opérateur ne s'y est aven turé de manière aussi imposante, en raison d'un problème de ren tabilité (lire aussi l'article compa ratif sur les services de télépho nie, page 060). Ce qui n'a pas empêché Tango de déposer, le 8 mars 2002, auprès du Tribunal d'arron dissement, une requête en matière de concurrence déloyale contre les P&T et les sociétés CMD et Mobilux, suite à une campagne publicitaire dans la presse écrite, vantant l’importan ce du nombre des clients utili sant les services commercialisés sous l’enseigne commune LuxGSM. Clairement, la mutation de l'ILR est en cours, ce que n'ont pas manqué de constater la plu part des opérateurs actifs à Luxembourg. Lors de notre der nier tour d'horizon du secteur, il y a un peu moins d'un an (voir notre édition 08-09_2001), l'ab sence quasi-totale de pouvoir dont disposait l'ILT était large ment déplorée. "Contrairement à il y a quelques mois où il ne fai sait que des propositions, l ’ILR dispose entre-temps du cadre légal et donc des moyens néces
saires pour exercer son rôle de régulateur" notent, aujourd'hui, avec satisfaction Claude Mihnjak et Guy Loos, tous deux Head of Telecom Solutions chez Broadcasting Center Europe, qui se voient "ravis de cette évolution qui pose enfin le cadre légal pour une vraie libéralisation du marché des télécoms au Luxembourg". Si, de son côté, Dan Arendt, Associé Technologies, Médias et Telecommunications chez Deloitte&Touche, reconnaît aussi "les progrès manifestes réalisés récemment", il constate néan
moins que "le Luxembourg reste encore à la traîne sur un certain nombre d ’éléments tels que le prix élevé des liaisons louées, l ’absence de statistiques pro bantes sur le marché ou les diffi cultés liées à rétablissement de nouveaux points hauts". La patience est donc plus que jamais de mise, mais l'ILR semble sur une bonne voie. Celle où les sourires et les doutes laisseront place au total respect. C'est aussi au statut de son organe de régu lation que l'on mesure la maturité d'un marché. ■
U M T S
La guerre des trois aura-t-elle lieu ? Tout vient à point à qui sait attendre... Un peu plus de deux ans après les premières consultations officielles engagées par l'Institut Luxembourgeois des Télécommuni cations au sujet des réseaux et ser vices mobiles de 3è génération, on connaît désormais la liste des trois opérateurs candidats, rendue publique le 29 mars dernier par l'ILR. Il s'agit, par ordre chronolo gique de dépôt de leurs dossiers (en huit exemplaires, support papier, accompagnés de huit copies élec troniques sur CD-Rom, le tout accompagné de la modique somme de 60.000 Euro pour les seuls frais administratifs), de l'Entreprise des P&T, d'Orange (filiale de France Télécom, déjà présente en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Autriche, en Suisse, en Suède, en Italie, et au Portugal) et de Tango. On s'attendait à ce que Cegecom soit également candidat, mais l'opérateur filiale de Cegedel avait annoncé, quelques heures plus tôt, ne pas avoir trouvé le partenaire "expérimenté en la matière" sans qui tout engagement dans un projet d'une telle envergure a été jugé inconcevable. Autrement dit, il reste, potentiel lement, encore une place à prendre puisque ce sont 4 licences que le gouvernement a décidé d'attribuer, en mai 2000. La décision finale sera rendue au plus tard le 24 mai, après un examen approfondi qui portera
essentiellement sur cinq points: les services offerts; la technique; le profil du candidat; l'impact général sur l'environnement et l'emploi; et la cohérence d'ensemble (plus de détails dans notre édition 03.2002 page 050). Pour la mise en œuvre, il ne faut rien attendre, au mieux, avant 2003, soit, tout de même, plus d'un an après la date initialement annoncée, début 2002 (date établie par la Commission européenne, qui souhaitait une introduction harmo nisée de l'UMTS dans tous les Etats européens). Mais on se sou vient que le règlement grand-ducal fixant les conditions minimales du cahier des charges pour l'établisse ment et l'exploitation de ces réseaux, attendu début 2001, n'avait finalement été approuvé que le 14 décembre. Faute de combattants, il est dif ficile de s'imaginer que la lutte sera vraiment serrée pour se voir attri buer le précieux sésame. Mais qu'en sera-t-il, en revanche, du déploiement des antennes et équi pements associés, principale angoisse de tous les opérateurs candidats ? Le souhait du gouver nement est clairement orienté vers un partage des infrastructures. "Le refus d'un opérateur disposant de sites de les partager avec d ’autres opérateurs en vue d ’une utilisation commune ne se justifie que si cette dernière est techniquement impos sible" est-il convenu. Ca promet ! ■ paperJam 06.2002
DOSSier 057
Professionnels,
faîtes votre
marché! Les opérateurs télécom s au Luxembourg, et leur offre aux professionnels en téléphonie fixe et Internet... TEXTE OLIVIA AREND
060 Dossier
paperJam 05.2002
T E L E P H O N I E
que les entreprises qui ont participé à l'enquête l'opérateur public et certains opérateurs alternatifs, fin mars - début avril - peuvent leur offrir.
Q j r "j
TÉLÉPHONIE (IN)DIRECT(E) Grâce au "Carrier Select Code" (CSC) utilisé par les opérateurs alternatifs, il est possible d'appeler en (international et dans les zones frontalières de manière 'indirecte', ce qui signifie que ces opéra teurs doivent collecter/terminer les communications vers/depuis un centre d'interconnexion via le cuivre de l'EPT qui, en retour, leur facture ce service dès la première seconde, plus un coût de connexion ->
Dossier
La libéralisation des télécoms a fait son œuvre, et le marché l’a suivie : aux côtés du géant historique, des challengers ont creusé - et creusent encore leur trou petit à petit, parfois en s'allian t... d'autres ont tout simplement disparu du circuit. Sur la place luxembourgeoise, les professionnels ont le choix entre différents opérateurs pour satisfaire leurs besoins. Le but du présent article n’est pas d ’établir un classement des meilleurs acteurs télécoms (on ne juge les services qu'en les expérimentant, et les prix fluctuent), et encore moins de fournir une aide à la décision, mais plutôt d ’informer le lecteur sur les types de technologies et services complémentaires
FIXE
Formules proposées
(Euros, hors taxes) Voir aussi le tableau consacré à Internet, pour les formules qui allient téléphonie fixe et Internet: Formule Cross (CrossComm), LuxDSL (EPT), ADSL (Cegecom) O pérateur Cegecom
C o den et
Crosscom m EPT
Tele2
W orldcom
Coût mensuel
Form ules
Raccordement ISDN Carrier select code (via 15622) Carrier Preselect Carrier select code (via 15555) Connexion directe au réseau Codenet à partir de 1 PRA, soit 2 Mbps 7 formules, choix selon les besoins PSTN (ligne analogique) ISDN Call by Call (via 15777) Comfort (via 15777) Connexion directe au réseau Tele2 à partir de 1 PRA Carrier Select Code (via 15666) Connexion directe au réseau Worldcom
BRI (raccordement de base) PRI (raccordement primaire)
Ligne louée ou fibre optique
21,5 218 Gratuit* Gratuit* Gratuit* Après étude dossier
Faisceau hertzien
16 22 223,1 Gratuit* Gratuit* Après étude dossier
Ligne louée ou fibre optique
Gratuit* Après étude dossier
De base ordinaire (par ligne) Raccordement de base Raccordement primaire
* gratuit: L’accès aux tarifs de communications est gratuit, mais l’abonnement mensuel pour la ligne téléphonique reste à payer auprès d ’un opérateur offrant une connexion au réseau téléphonique
Facturation (Euro) O pérateu r C egeco m C o den et Crosscom m EPT
W orldcom Tele2
National
International
Par minute dès la 1” minute A la seconde dès la 1 "1seconde A la seconde dès la fin de la 1” minute Idem vers GSM luxembourgeois Vers réseau fixe: par minute Vers GSM lux.: 1” minute complète, puis par tranches de 15 secondes A la seconde dès la 1“ * seconde 1” minute complète, puis par tranches de 15 secondes Sociétés: par seconde vers LuxGSM et Tango
Par seconde dès la 1” seconde A la seconde dès la 1“ e seconde A la seconde dès la 30* seconde A la seconde après 60 secondes Sociétés: sur mesure A la seconde dès la 1m seconde 1” minute complète, puis par tranches de 15 secondes Sociétés: par seconde
paperJam 05.2002
Dossier 061
Dossier
(^ ) ' 's I | | | | —
ta W
-> (‘set-up’). D'où des tarifs en national plus élevés pour ces opérateurs, qui doivent bien se ménager une marge, mais plus avantageux en international, avec des tarifs d'interconnexions plus bas aux réseaux étrangers, certains disposant d'un réseau international propre à leur com pagnie (comme WorldCom). Passer par les infrastructures de l'EPT ou bien être relié directement à un autre opérateur (qui passe outre les coûts facturés par l'EPT): c'est là, donc, que se situe la différence entre les produits "voice indirect" (CSC) et “voice direct". Ces der niers, s'effectuent par ligne louée à l'EPT, fibre optique, faisceau hertzien ou liaison laser et s'adressent aux sociétés qui nécessitent des canaux de distribution à très grande capacité, comme les banques. Codenet, par exemple, explique qu'elle propose la connexion directe seulement à partir d'un PRA (primary rate access) - soit 32 canaux de 64 Kbps avec 30 canaux utilisables et 2 réser vés à la gestion de la ligne - , ce qui permet d'ef fectuer 30 communications téléphoniques simul tanées.
CONDITIONS PARTICULIÈRES Sur les tarifs dégressifs et autres faveurs faites aux clients, on est peu loquace du côté des opérateurs alternatifs, ce qu'on peut comprendre, étant donné le caractère personnalisable de ces dernières, qui varient notamment en fonction de l'importance du compte, du volume d'appels du client. Cegecom insiste plutôt sur son service, adapté au profil du client, qui bénéficie notam ment d'un interlocuteur unique pour une large gamme de services télécoms ainsi que d'une hel pline 24h/24 à un tarif avantageux. L'EPT note quant à elle que son offre "couvre l'ensemble des besoins du client (réseau fixe, mobile et Internet) tout en lui assurant un seul et unique interlocuteur; ce qui est souvent souhaité par les profes sionnels". Au rayon des ‘extras' à retenir, outre les remi ses sur chiffre d'affaires que l'on imagine aisé ment, on retient par exemple que Tele2 peut pro poser à ses clients professionnels une facturation à la seconde pour l'international, tandis que l’EPT proposera à ses grands clients professionnels une tarification internationale “sur mesure". Du côté de l'EPT, en téléphonie fixe, on note 3 formules “étudiées pour répondre à des profils de commu nications différents". Le package “Passport” avec lequel, moyennant un abonnement mensuel de 8,68 Euro hors taxes, vous obtiendrez notamment 'jusqu'à' -40% sur les communications internatio nales effectuées vers certaines destinations du lundi au vendredi, entre 8 et 19h. Le “Most Called Countries", grâce auquel vous pouvez profiter d'une réduction automatique de 20% vers les 3 pays les plus appelés (en termes de nombre d'ap pels, et non de volume) à condition que vous génériez un trafic mensuel brut de 123,95 Euro HTVA. Et, finalement, le “Most Called Numbers”, qui permet de bénéficier de -30% sur le montant généré par les appels vers les 3 numéros interna tionaux les plus appelés, toujours en terme de
062 Dossier
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nombre d'appels, "quels que soient le pays, l'heure et le réseau (fixe et mobile)", pour un abonnement mensuel de 1,08 Euro hors taxes. Ces 3 formules ne sont pas cumulables.
DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE Que conseillent les opérateurs à un indépendant, une entreprise d'environ 10 personnes, une autre d'environ 25, une dernière de 100 ? CrossComm, qui se présente comme le “premier opérateur alter natif auprès des PME/PMI avec plus de 1.200 entre prises clientes", propose une palette de 7 formules adaptables selon les besoins de chaque entreprise, selon un raisonnement qui se fait "en fonction des volumes et des besoins des clients, le nombre de personnes employées n'étant pas immédiatement représentatif d'un volume de télécommunications". CrossComm insiste également sur l'importance, chez les PME/PMI, des appels internationaux en provenance du Luxembourg. Ainsi, l'expérience lui a montré que, tous types de PME/PMI confondus, en moyenne générale, la répartition des appels - en durée, et non en nombre - se fait de la manière sui vante: 45% vers le national, pas moins de 5% vers les mobiles (ndlr: nous consacrerons un article com paratif dédié à la téléphonie mobile dans un pro chain paperJam), 15% vers Internet et 35% vers l'in ternational. Un cas n'étant pas l'autre, il est difficile, pour les opérateurs, de conseiller précisément en fonction de grandes catégories: il faut rencontrer le client pour le conseiller au mieux, et tous les opéra teurs ne s'adressent pas à tous les types de clients. Un indépendant à consommation 'normale' en téléphonie fixe et en Internet se verra 'a priori' con seiller par l'EPT un abonnement téléphonique ISDN de base couplé à un abonnement Internet, c'est-àdire le DigiSurf (téléphonie fixe + Internet), ainsi que l'option "Most Called Numbers". Cegecom, pour une entreprise de 10 personnes, s'orientera plutôt vers un ADSL + Voice (sur ligne analogique), précisant qu'un cabinet d'architecture ou une agence de publicité, par exemple, auront besoin d'un accès à débit symétrique pour téléchar ger et envoyer des fichiers importants, ce qui est proposé avec le SDSL ("symétrie DSL"). L'EPT pro posera à cette même entreprise deux abonnements téléphoniques ISDN de base, auxquels elle ajoutera un abonnement LuxDSL à 256 Kbps en down (64 up), et l'option Passport (on en revient à la remarque de CrossComm concernant le poids des communi cations internationales). 'A priori', CrossComm conseillerait, pour une ent reprise de 25 personnes ayant besoin d'une liaison permanente pour son surf et ses téléchargements, une voie fixe de 64 Kbps et une voie fixe de 256 Kbps pour une entreprise d'une centaine de person nes dont 20 surfent en permanence et qui a un besoin accru de téléchargements de fichiers. Cegecom se tournerait vers une solution SDSL, à 256 Kbps, moyennant l'installation d'une ligne ISDN PRI. Pour Internet, l'EPT ferait la même proposition que pour l'entreprise de 10 personnes mais, pour la voix, conseillerait 5 abonnements téléphoniques ISDN de base. La ligne louée à 64 ou 128 Kbps serait une solution idéale aux yeux de Codenet. -»
-> Pour les entreprises de +100 personnes, Cegecom conseillerait 2 lignes ISDN PRI et une "solide", soit 1 ligne SDSL à 2 Mbps. L'offre de l'EPT se construirait de la manière suivante: un abonne ment ISDN primaire (30 canaux), et un abonnement analogique LuxDSL à 1024 Kbps. Codenet, après analyse de rentabilité et étude technique, pourrait proposer une formule 'directe' (absolument sans overselling), soit la fibre optique, si le client souhaite
une liaison à min. 2 Mbps, ou un circuit Luxembourg vers l'étranger. Le client ne paierait dès ! . lors que l'accès au réseau Codenet, et une télépho-^1—*—j nie à tarif spécial, 'direct'. Autre choix: ligne louée à . Q j 128, 256 ou 512 Kbps. A l'image de la fibre optique, | dont le réseau est déjà très dense au Luxembourg, certaines technologies Internet et services associés sont encore méconnus... les opérateurs, alternatifs comme historique, sont là pour vous guider. ■
T É L É P H O N I E
Coût à la m inute
FIXE
(Eurocents, hors taxes)
Du lundi au vendredi, en journée 8h-19h, sauf CrossCom m (8h-18h) et Tele2 (7h-19h): O pérateu r EPT
WorlCom
Codenet
Toutes
En CSC
Form7
Form6
PP
MCC
MCN
Call by call
Comfort
En CSC
2,47
n.c.
2,73
2,73
2,69
/
/
/
2,69
2,61
2,69**
Tango
n.c.
n.c.
n.c.
n.c.
16,17
/
/
/
12,913
12,913
16,17***
LUXG SM
n.c.
n.c.
n.c.
n.c.
16,17
/
/
/
15,609
15,609
16,17***
Fr
8,67
6,2
5,83
6,69
12,49
7,49
9,99
8,74
10,22
9,65
5,75
Fr-voisinage
8,67
6,2
5,83
6,69
9,05
7,24
7,24
6,34
8,0434
7,517
5,75
B
8,67
6,2
5,83
6,69
12,49
7,49
9,99
8,74
10,22
9,65
5,75
B-voisinage
8,67
6,2
5,83
6,69
9,05
7,24
7,24
6,34
8,0434
7,517
5,75
Ail
8,67
6,2
5,83
6,69
12,49
7,49
9,99
8,74
10,22
9,65
5,75
All-voisinage
8,67
6,2
5,83
6,69
9,05
7,24
7,24
6,34
8,0434
7,517
5,75
PB
8,67
6,2
5,83
6,69
12,49
7,49
9,99
8,74
10,22
9,65
5,75
UK
8,67
6,2
5,83
6,69
12,49
7,49
9,99
8,74
10,22
9,65
5,75
USA
8,67
6,2
5,83
6,69
12,49**** 8,12
9,99
8,74
10,22
9,65
5, 9
Form ules vers: Lux
fixe
CrossComm
Tele2
Cegecom
Soirée - w eek-end s - jours fériés légaux: O pérateu r Worldcom
Tele2
Cegecom
Codenet
CrossComm
Toutes
En CSC
FormCross
MCC
M CN
Call by call
Comfort
En CSC
2,47
n.c.
1,49
1,34
/
/
1,34
1,3
1,34*
Tango
n.c.
n.c.
n.c.
14,01
/
/
12,913
12,913
14,01***
LUXGSM
n.c.
n.c.
n.c.
14,01
/
/
13,435
13,435
14,01***
Fr
8,67
6,2
6,2
10,34
8,27
7,24
10,22
9,65
5,75
Fr-voisinage
8,67
6,2
6,2
9,05
7,24
6,34
8,04
7,522
5,75
B
8,67
6,2
6,2
10,34
8,27
7,24
10,22
9,65
5,75
B-voisinage
8,67
6,2
6,2
9,05
7,24
6,34
8,04
7,522
5,75
All
8,67
6,2
6,2
10,34
8,27
7,24
10,22
9,65
5,75
All-voisinage
8,67
6,2
6,2
9,05
7,24
6,34
8,04
7,522
5,75
PB
8,67
6,2
6,2
10,34
8,27
7,24
10,22
9,65
5,75
UK
8,67
6,2
6,2
10,34
8,27
7,24
10,22
9,65
5,75
USA
8,67
6,2
6,2
10,34
8,27
7,24
10,22
9,65
5,9
Form ules vers: Lux
fixe
EPT
* + set-up 1,34* * * + set-up 2 ,69 * " + set-up 4,96 ****(10-22h) PP: Passport ■ M C C : M ost Called Countries • M CN: M ost Called Numbers
Zones de voisinage: France: préfixes 382 et 387 (Cegecom: ajouter le 383). Belgique: préfixes 61,63,80,
82,83,84,85,86,87. Allemagne: préfixes 65 et 68.
paperJam 05.2002
Dossier 063
INTERNET Formules proposées
(Euro, hors taxes)
Opérateur
Formule
Spécificité
Coût mensuel
Coûts supplémentaires
Cegecom (TTC)
CATV-IP (débits down et up)
25 46 69 89 70 91 138 75 98 145 80 103 150 650 1050 1450 2250 2400 Sur mesure Sur mesure Sur mesure Sur mesure Sur mesure Sur mesure 25
Achat du modem: 223 Idem Idem Idem Initialisation (avec modem): 363 Idem Idem Initialisation (avec modem): 389 Idem Idem Idem Idem Idem Installation classique: 900 Installation classique: 1500 Installation classique: 1750 Idem Idem
Accès kiosque Accès identifié
Easy (128 Kbps - 64 Kbps) Standard (256 Kbps - 64 Kbps) Advanced (512 Kbps -128 Kbps) Pro (1024 Kbps - 256 Kbps) 384 Kbps - 64 Kbps 512 Kbps - 128 Kbps 1536 K b p s -192 Kbps 384 Kbps -64 Kbps 512 Kbps - 128 Kbps 1536 Kbps -192 Kbps 384 Kbps - 64 Kbps 512 Kbps -128 Kbps 1536 Kbps - 192 Kbps 256 Kbps 512 Kbps 1024 Kbps 2048 Kbps 2304 Kbps De 2M bps à 2,5Gbps n x 2 Mbps SubE1 (débit jusqu'à 2Mbps) E1 (2 Mbps). T3 (45 M bps).... >128 Kbps sans overselling >2Mbps Formule Cross (pour particuliers) Soir, week-end, jours fériés pour surfer Téléchargements inclus Formules pour les entreprises De 10h de connexion gratuites aux voies fixes Dial-up Dial-up
Flat rate week-end
Supplément à l'accès identifié
10,78
LuxDSL (débits en downstream) + Voice
Accès Internet par SpeedSurf 256 Kbps PSTN (ligne analogique) 256 Kbps ISDN 512 Kbps PSTN (ligne analogique) 512 Kbps ISDN 1024 Kbps PSTN(ligne analogique) 1024 Kbps ISDN
68.5 74.5 91 97 131 137
DigiSurf
Abonnement ISDN standard com biné à un abonnement Internet
30
ProSurf
Abonnement contenu dans le pac kage ‘ProCube’ pour PME
50
Connexion Internet permanente
64 Kbps 128 Kbps 256 Kbps >256 Kbps jusqu'à 34 M bps
275 530 940 Sur mesure Sur mesure 49
ADSL sur ligne analogique (débits down et up) ADSL sur ligne analogique + Voice (débits down et up) ADSL sur ligne ISDN + Voice (débits down et up) SDSL
SDH WLL Ligne louée Codenet
Ligne louée Accès direct par fibre optique
CrossComm
EPT
Connexion Internet perm, redondante ISDN Server Connection
Tele2
J 1Dossier
Call by Call
Connexion ISDN bidirectionnelle Accès à Internet en tem ps réel Jusqu'à 64 Kbps Dial-up
Confort
Dial-up
paperJam 05.2002
Sur mesure
Gratuit 3,91
Gratuit Gratuit
Communications Initialisation: 13,48 (à l’achat du Classic Cube. Frais d ’ini. inclus, 6 mois abo. ‘accès identifié’ gra tuits) Comm unications (tarif/minute): Lun-ven, 6h-18h: 0,0248 Lun-ven, 18h-23h: 0,0135 W-e et jours fériés légaux, 6h-23h: 0,0135 Tous les jours de 23h à 6h: 0,080 Sam-dim: com m unications gra tuites. Autres: tarif'a c c è s identifié" Inclus: abonnem ent mensuel ISDN/PSTN lnitialisation:Nouv. installation sur raccordem ent tél. analogique ou ISDN existant, et mise en service: 130 Déplacement/déménagement ins tallation existante: 81 Achat modem: 130,43 (USB), 169,57 (Ethernet) Inclus: forfait mensuel com m uni cations: 10,67 Initialisation: gratuite si abo. ISDN et Internet ‘accès identifié’ ou abo mail existants. Sinon: conversion de l’abo ISDN standard (13,48), ou raccord, de base ISDN. Comm unications supplémentaires au tarif "accès identifié" Initialisation: 73 Comm unications (tarif/minute): Lun-ven, 6h-18h: 0,0198 Lun-ven, 18h-23h: 0,0223 W -e et jours fériés légaux, 6h-23h: 0,0223 Tous les jours de 23h à 6h: 0,0112 Installation et initilisation: 620 Installation et initialisation: 992 Installation et initialisation: 1488
Abonnem ent ISDN
Comm unications (tarif/minute): Normal: 0,0213 Réduit 1: 19h-23h et w-e: 0,0106 Réduit 2: 23h-7h tous les jours: 0,0757
T B L in D U S Translating Your Business Needs Into ICT Solutions
La First European Transfert Agent et Telindus: une collaboration réussie Dans le cadre de l'expansion de ses activités, la société
te c h n o lo g ie s po u r lesquels Telindus a su d ém o n trer
FETA (First Eu ro pean Transfert
son expertise à m aintes reprises par le passé:
A g en t)
cherchait
un
p artenaire pou r m e ttre en place son infrastructure ICT dans le nouveau b â tim e n t d e la société et lui perm ettre de renforcer encore sa position sur les places financières.
. Une s o lu tio n LAN to u rn é e vers l'a v e n ir. Basée sur le G igab it E therne t e t le Layer 3 sw itching de CISCO Systems,
Fort de ses com pétences dévelop pées au cours de 22
elle p e rm e t d e su p porter les nouvelles
technologies telles IP Telephony, Q O S ...
années d'expérience, Telindus fu t choisi pou r m en er à . Une In fra s tru c tu re « D ire c to ry Services » e t messagerie,
bien cette mission.
réalisée sur base des nouveaux services M icrosoft Le p ro je t é ta it a m b itie u x :
FETA so u haitait en effet
actualiser l'ensem ble de son systèm e d 'inform ation et de
W indow s 2 0 0 0 e t Exchange 2000. a p p o rte
une
h o m o g é n é ité
C e tte intégration
à leur e n v iro n n e m e n t
co m m u n icatio n po u r assurer, à l'avenir, son au to n o m ie
inform atique par la présence d ’un annuaire com m un
dans la gestion q u o tid ie n n e de son info rm atique et de
centralisé.
son identité, ainsi qu'offrir à ses clients une plateform e in d ép en d an te e t sécurisée. Un pro jet de cette am pleur
. Un accès in te rn e t p e rfo rm a n t e t sécurisé. Il com prend la mise en place d 'u n e politique globale de sécurité et
nécessite de m ettre en œ uvre une app ro che globale.
garantit une haute disponibilité aux utilisateurs. Cette solution est basée sur Checkpoint NG et Stonesoft. U n e a p p ro c h e g lo b a le , g a g e d e succès . Une so lu tio n Thin C lie nt a n d Server Based C om puting à Ce succès se résum e en trois facteurs : collaboration des
h au te d is p o n ib ilité basée sur CITRIX XP. Cette solution
com pétences, technologies de pointe et service global.
p erm et une gestion centralisée des applications et une optim isation de la bande passante ainsi que la gestion
Réaliser un p ro je t de te lle e n v erg u re nécessite une
à distance de l'ensem ble du parc de périphériques.
étro ite c o lla b o ra tio n à tous les niveaux et pou r toutes les phases du p rojet, de la co n sultance au dép lo iem en t.
. Une p la te -fo rm e stable, sûre e t p e rfo rm a n te destinée
Rodés par plusieurs années d'expérience sur des projets
aux transferts
de grande am pleur, les services de Telindus gardiens des
évolution de la plate-form e utilisée jusqu'alors par FETA
com pétences requises s'allient pou r poser leur pierre à
en tan t q u e
l'édifice de m anière harm onieuse e t en coordination avec
L'accès à cette plate-form e est tota lem en t sécurisé.
Business to
Business. Elle est une
"prestataire de service" pour ses clients.
les services du client, o ffran t ainsi une réponse globale et com plète aux besoins exprim és.
Enfin, les solutions d évelop pées reposent aussi sur la volonté de Telindus de proposer à ses clients un service
Il s'agissait aussi bien sûr d e m e ttre à disposition les m eilleurs
m oyens
IT en
fais an t a p p e l
à to u tes
les
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-> Le marché de la téléphonie m obile a beau s'en rhumer, l'engouement pour les nouveaux m odèles ne se calm e pas. Tous les goûts sont dans la nature... tous les m obiles aussi
Do
Note: Nous remercions CMD po u r le prê t des appareils Samsung SGH-A400, Motorola V60, Nokia 5510 et Ericsson T68; Mobilux pour les Siemens C45, Siemens ME45 et Siemens S45; Tango pour le Tréo Handspring, Ericsson T68, Ericsson T39, Nokia 8310 et Nokia 6310. Les prix des téléphones sont les prix publics, TTC, donnés par les opérateurs respectifs.
HANDSPRING TREO C'est le 'téléphone' dont tous les technofreaks avaient toujours rêvé, un peu un 'téléphone' de science-fiction. Et pourtant, cet appareil révolutionnaire commer-
cialisé en octobre 2001 aux Etats-Unis - où il coûte la baga telle de 399 dollars - , et qui ne l'est pas encore chez nous, devrait faire des ravages auprès des amateurs d'assistants per sonnels. Et oui, le Tréo combine les fonctions de téléphone et de PDA. Un tel appareil nécessite d'être apprivoisé pour vraiment utiliser ses potentialités de PDA. Son design est encore un peu basique, mais on le lui pardonne, vu ses fonctionnalités 'communi cantes': s'il est certes un télé phone mobile puissant, il est aussi votre accompagnateur de tous les jours (e-mails, SMS, Internet). Au menu de ces avan tages: un poids de 150 gr (pas mal pour un 'deux-en-un'), un écran monochrome (on chuchote que l'écran couleur est en prépa ration), un clavier Qwerty (pour le modèle 180), un processeur Dragon VZ33 Mhz, et un Palm OS 3.5.2.H. Il peut être utilisé soit avec oreillette et haut parleur
(pour le 'mains libres’), ou en l'ou vrant, comme un 'vrai' téléphone. Pas encore commercialisé.
MOTOROLA V60 L'Américain, 79 gr, avec son look futuriste, roule des méca niques et ne peut que séduire. Mais ce n'est pas un mobile à mettre dans les mains les moins expertes: ses menus sont assez compliqués, et son interface utili sateur laisse parfois à désirer. Par exemple, le texte qui s'affiche sur l'écran est parfois trop long pour cet écran - qui ne propose que 4 lignes - , et n'apparaît pas entiè rement. Par contre, un bon point pour le rétro-éclairage bleu de
l'écran monochrome, esthétique et à la lumière agréable. Rien à redire non plus au niveau de la qualité d'écoute: vous entendez bien, et on vous reçoit bien égale ment. Autre avantage: vous pouvez sans problème allonger vos com munications téléphoniques, votre oreille ne 'chauffera' pas. Un bémol toutefois du côté du clapet à ouvrir, que les mains moins expertes - encore elles - auront du mal à faire tenir. Vos carnets d'adresse pourront compter jus qu'à 500 contacts. Un argument qui convaincra les voyageurs: le Motorola V60, qui n'est pas GPRS, est en revanche tri-bande, c'est à dire qu'il peut être utilisé à peu près partout dans le monde, à l'exclu sion du Japon. 550 Euro
NOKIA 5510 Les adolescents et les pas sionnés de musique raffoleront de
ce mobile bi-bande tout à fait ( ^ ) . spécial dans sa présentation. T j Réparti à gauche et à droite, unsj j J clavier et, au centre, l'écran du téléphone. Ce clavier, qui fait tel- J I I lement penser à celui de votre r ordinateur - plutôt que de chi poter sur les touches numé riques de votre téléphone et de parfois perdre du temps, vous avez à votre disposition 26 touches (1 par lettre) et quelques autres (pour la ponc tuation)- , est une véritable inci tation au SMS! Par extension, le Nokia 5510 est également une incitation aux jeux, et au WAP. Comme quoi l'ergonomie peut faire beaucoup pour l'utilisation de certains services!
D'autant plus qu'il est livré avec un kit mains-libres piéton stéréo, qui vous permet d'écouter une sélection de morceaux de musique (fichiers AAC)... et la radio FM (un tuner est intégré, 10 fréquences peuvent être mises en mémoire). Last but not least, qui pourra paraître un gadget pour certains, il est pos sible de connecter (via USB) le Nokia 5510 à l'Internet afin de transférer des fichiers audio (logiciel Nokia Audio Manager, pour PC). Un téléphone aussi 'fun' aurait néanmoins peut-être mérité un design plus novateur. Evidemment, vous pouvez également simplement télépho ner avec le Nokia 5510...
NOKIA 6310 Par sa forme légèrement allongée, on dirait le descendant de l'ultra connu Nokia 6110. Bien que l'on reste dans la sobriété, y compris dans les couleurs (bronze, gris ou or), -> paperJam 05.2002
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-> que d'aucuns qualifieront de franchement froides, ce modèle se veut pourtant aussi divertissant, puisqu'il propose 4 jeux, On a affaire, là, à un appareil de nouvelle génération: plus léger, moins large, il offre une autonomie pouvant aller jusqu'à environ 2 semaines en mode veille. Selon nos propres tests, après 1h de conversation et 4 jours en veille, il n'avait pas mon tré de signe de fatigue. Fidèle à la tradition Nokia, il propose une bonne qualité d'écoute, intègre des fonctions WAP et un module GPRS, mais
logie qui tient la route: une radio FM intégrée, facilité d'utilisation avec des menus intuitifs, autono mie digne de ce nom, WAP, infra rouge, GPRS,... mais il n'est pas compatible avec le continent nord-américain. 469 Euro
SAM SUNG SGH-Ä400 Un coup de cœur esthétique! En noir ou en blanc, il est très beau... et en rouge, il est subli me. Minuscule, il s'ouvre très facilement et allie raffinement à solidité. Malgré sa petitesse,
On est d'abord un peu déconcer tés par ce téléphone 'en kit', puisqu'il faut monter soi-même les coques, disponibles dans une palette complète de couleurs. Mais finalement, les pièces s'em boîtent facilement, et on ne résis te pas à la tentation de changer la couleur de son téléphone, c'est si facile! Sur le site de Siemens (www.mysiemens.com), on peut même créer sa propre coque. Décidément très jeune et ludique, simple à utiliser, il vous permet de naviguer sur les ser vices WAP, de jouer avec
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ne peut être utilisé sur le conti nent nord-américain. Question stockage, il en a à revendre: plu sieurs dizaines de SMS, des modèles de SMS, et environ 500 contacts. Il peut être connecté par Bluetooth ou infrarouge. Au vu de la taille de l'écran - monochro me. 399 Euro
NOKIA 8310 Toujours chez Nokia, cette fois-ci on demande le petit frère! Par la taille en tout cas. Un modèle qui rencontre un succès certain, auprès des 'Nokiaddicts' et des autres, et on le comprend: son design est à la fois original et élégant, très 'jeune cadre dyna mique' (en plus vous pouvez changer son habillage, pour l'as sortir à vos tenues par exemple), il est ultra-léger (les distraits se méfieront de ses 84 grammes). Dans sa version noire, l'éclairage du clavier est particulièrement élégant. A toutes ces recherches esthétiques s'ajoute une techno-
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l'écran est bien lisible (avec 4 niveaux de gris). Le Samsung SGH-A400 est simple d'utilisa tion, ergonomique (bonne prise en mains), bi-bande et offre les services WAP (avec touche d'ac cès rapide) et 7 jeux. Il est égale ment orienté business: modem, connexion infrarouge lui permet tent une connexion aisée à un ordinateur portable ou un PDA. Une fonctionnalité ingénieuse mais qui pourtant laisse un peu à désirer si l'on n'y est pas habitué: la saisie 'automatique' des mots lors de la rédaction de SMS, qui peut faire perdre son latin. Autre petit 'trucs en plus', qui en fait peut-être le plus féminin des télé phones: la rose qui se déploie sur l'écran une fois que vous avez entré votre code PIN. Côté auto nomie, on a vu mieux: environ 20h, avec une faible utilisation. 433 Euro
SIEMENS C45 Un mobile tous terrains, soli de, tout petit, léger (107 g) et ergonomique (il tient bien dans la main, et sa matière est agréable).
d'autres personnes par SMS, ... de quoi exercer sa dextérité, de se rappeler les anniversaires de vos amis (en plus de l'agenda), la personnalisation des messages avec pictogrammes et sons (standard EMS pour les ‘MMS’)... de quoi faire de votre téléphone un outil relationnel. Côté technique, le Siemens C45 est un modèle bi-bande qui présente une très bonne autono mie et une très bonne qualité d'écoute. 177,72 Euro (bleu) 185,16 Euro (silver)
SIEMENS ME45 Le Siemens ME45, selon le fabricant, c'est "l'action à portée de main", "au travail, dans un moment de détente ou de jeu, vous êtes prêt(e) pour le prochain challenge. Alors maximisez votre communication et votre organi sation personnelle". Il faut dire que derrière ces métaphores se cache une fonctionnalité particu lièrement attrayante pour les plus casse-cou, distraits et mal adroits: la résistance accrue ->
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œ -> aux éclaboussures d'eau ce n'est pas encore le water proof, il ne faut rien exagérer, mais cela peut éviter certaines frayeurs -, à la poussière et aux chocs. Toujours petit, toujours léger (99 g), son design est comparable à celui du C45, mais il a un look plus 'baroudeur'. Particulièrement appréciée par les accros à l'organisation, la possibilité d'enregistrer des numéros dans des folders tels que "family" ou “VIP". Avec le ME45, la personnalisation est donc de rigueur: il peut être connecté à Internet, la syn chronisation avec Outlook est aisée, et il est com patible GPRS (le ME45 est un bibande), avec connexion rapide à l'Internet, que ce soit par le WAP ou un ordinateur por table. 285,65 Euro
Siemens S45 propose jusqu’à 14 caractéristiques pour chaque contact, sachant que 500 contacts sont implémentables. L'option ‘écriture intui tive' permet d'interohanger les dictionnaires. Le Siemens S45 n'en est pas pour autant austère: ils propose des jeux, des mes sages avec pictogrammes, 38 sonneries et 4 personnali sables. Il propose, comme le ME45, 300 h de veille... et 6 h de communications. Il est pos sible d'allouer la mémoire en fonction des besoins (agenda, répertoire,...). 301,31 Euro
SONY-ERICSSON T68
Elégance en bleu saphir ou en silver. Tel est le maître mot du Siemens S45, à tout le
De l'avis des spécialistes, le meilleur téléphone business actuellement sur le marché... avec un écran 256 couleurs qui devient rapidement un luxe indispensable, tellement il est agréable non seulement quand le téléphone s'ouvre, mais encore plus lorsqu'on utilise les jeux (parce qu'on a beau
moins au niveau de sa forme. Fidèle à l'ergonom ie de Siemens, ce petit téléphone tout de gris vêtu a de quoi séduire, avec son poids enco re plus léger que ses confrères (93 g), son écran à 7 lignes et sa qualité d'écoute. Du côté 'Internet mobile', vous aurez accès rapidement au WAP et, grâce au GPRS, vous pourrez consulter fichiers et gra phiques rapidement. Roi de l'organisation (calendrier, tâches, notes, convertisseur de devises, calculatrice,...), le
être business, là non plus on n'oublie pas le côté ludique du téléphone mobile, d'ailleurs aux SMS peuvent se joindre des pictogramm es et des sons). Son autonomie est exemplaire, son design très avant-gardiste (plus rien à voir avec les Ericsson d'antan!) et, surtout, il est tri-bande (ce qui est toujours un atout pour les globe-trotters), GPRS et... bluetooth. Ce qu'on apprécie surtout, c'est son mini 'joystick', entre l'écran et les touches, qui per-
SIEMENS S45
met de naviguer très facilement dans les menus présentés non sous forme de liste, mais sous forme d'icônes (l’environnement informatique envahit même les écrans de mobiles). Les menus sont eux-mêmes très intuitifs, et la navigation aisée. Seule imper fection: l'autonomie, qui laisse à désirer (environ 2 jours en veille). 579 Euro
SONY-ERICSSON T39 Le T39 n'a pas grand chose à envier à son grand frère, le T68, mais a un côté plus 'fémi nin'... peut-être est-ce dû à la disponibilité de coloris tels que le rose ou l'écru? Petit, compact, ergonomique, il n'est pas en reste au niveau technologique: il s'agit aussi d'un tri-bande, Il est également pourvu du GPRS et de Bluetooth. Les SMS peuvent aussi être enrichis de son et d'images. Est-il besoin de préci ser que le son est excellent? Quelques caractéristiques qui méritent d'être remarquées: il propose également des jeux, des logos et sonneries personnali-
sables, un répertoire de 511 entrées, ainsi que la mémorisa tion des adresses e-mail. Il ne pèse que 86 g... attention enco re une fois aux têtes en l'air qui pourraient l'oublier. Il propose 300 h de veille et 11 h de com munications. 319 Euro ■
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Dossier 371
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-> Faire passer les voix par le biais du protocole IP se pré sente comme une solution d'avenir incontournable pour les entreprises TEXÏÏ JEA N -M IC H EL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
Il y a un peu plus de 126 ans, dans une chambre d'hôtel de Boston, le jeune Alexander Graham Bell, à peine âgé de 29 ans, passait le premier appel téléphonique de l'histoire, demandant à son assi stant, un certain Tom Watson, de venir le rejoindre dans la chambre voisine de la sienne. Ainsi naquit la téléphonie du cerveau de cet Ecossais, qui ne sera naturalisé américain que six ans plus tard. Aujourd'hui, téléphoner est devenu un geste tellement élémentaire de la vie quotidienne qu'on n'y prête plus guère attention, et peu nombreux sont curieux de savoir ce qui se passe lorsque l'on parle dans un combiné. Pourtant, dans l'élan des avancées technologiques dont il est parfois bien difficile de suivre la frénésie, tout ce qu'englobe le terme de ‘téléphonie’ va désormais bien au-delà d'un simple échange de voix entre deux person nes. L'utilisation du protocole Internet IP pour la transmission de données de type 'voix' est actu ellement en train de bouleverser bon nombre d'ha bitudes. Elle offre des possibilités très étendues dont la seule limite semble être celle de l'imagina tion même des concepteurs et utilisateurs de ces nouveaux types de services.
TRANSM ISSION SIMULTANÉE En tout premier lieu, il ne faut pas faire d'amal game. Si le protocole IP est celui adopté par le réseau Internet, la Voix sur IP et, par extension, tout le concept de la téléphonie IP n'a rien à voir avec le principe de 'Voix sur Internet', qui n'est pas encore techniquement assez efficient pour constituer une alternative digne de ce nom, qualitativement par lant. Dans une communication téléphonique que nous qualifierons de 'traditionnelle', il est mis en œuvre un canal qui est exclusivement réservé à la seule conversation téléphonique entre l'appelé et l'appelant. Typiquement, une bande passante de 64 kbits/sec est utilisée, pour laquelle la qualité est
garantie. En contrepartie, il n'y a aucun moyen de jouer sur la flexibilité de cette bande passante, et d'imaginer pouvoir en utiliser davantage... ou bien un peu moins... Le protocole IP appliqué à la diffusion de données de type 'voix' assure un transport par petits paquets, sur une ligne - ou un réseau - où la capacité de transmission peut alors être simultané ment utilisée pour d'autres applications. Il faut ainsi savoir que, sur le total du flux d'information circu lant au sein d'une entreprise, 70 à 80% de ces informations sont de type 'data', contre moins de 20% pour ce qui est de la voix... Mais le principe de "Quality Of Service", sur lequel se basent les intégrateurs de solutions IP, impose tout de même que ce soient les transmissions 'voix' qui aient la priorité, en terme de qualité, par rapport aux aut res. La seule contrainte est, évidemment, de s'assu rer que les paquets, qui transitent par un ou plu sieurs routeurs selon les cas, arrivent dans le même ordre que celui dans lequel ils sont partis, ceci afin d'éviter le fâcheux inconvénient d'entend re la fin d'une phrase avant son commencement... Cet aspect spécifique du déroulement de la transmission d'information par le biais du protoco le IP fait que les applications de type 'Real Time' ne sont pas absolument garanties en terme de fiabi lité. "L'IP n'a pas été conçu pour ce type d'applica tion, mais avec le succès que connaissent l'Internet et l'IP, on a commencé à mettre au point de nou veaux protocoles qui permettent de pallier ces désavantages“ explique Gaétan Deckers, Technical Communications Manager chez Alcatel.
MOBILITÉ TOTALE En attendant, donc, il y a déjà de quoi faire de nombreuses choses en se basant sur la technolo gie IP, et les avantages pour les entreprises sont assez nombreux, même si, au tout départ, les frais liés à l'équipement sont plus élevés que les -»
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Dossier 073
CAS
œ k Q -> investissements liés à une installation 'tradiV > tionnelle1. "L'un des principaux avantages liés à la téléphonie IP, c'est évidemment une réduction des j coûts opérationnels permettant ainsi un meilleur I i l retour sur investissement" explique Luk - Vanderheyden, Area Manager pour Cisco Luxembourg. Cette réduction des coûts est naturellement engendrée par la simplification de l'architecture technique: il n'y a plus qu'un seul réseau à gérer, au travers duquel transitent à la fois les données, les voix et, éventuellement, les images. Un seul gestionnaire de réseau suffit donc; la maintenance est simplifiée et les coûts de câblage sont moind res. De plus, les frais inhérents à un déménagement, ou un simple développement interne nécessitant l'ajout de lignes téléphoniques supplémentaires est simplifié à l'extrême: il suffit de brancher direc tement un combiné n'importe où sur le réseau LAN (local area network): une fois son adresse IP prop re reconnue, il fera partie intégrante de ce réseau. "On peut ainsi imaginer qu'un employé qui doit aller dans un autre bâtiment prenne son téléphone sous le bras et le reconnecte instantanément ail leurs. Tous ses paramètres personnalisés seront conservés. De même, il lui sera possible de s'ap proprier n'importe quel poste téléphonique, d 'en coder son propre 'login' pour le configurer auto matiquement selon ses propres préférences " décrit M. Vanderheyden. Et on peut ajouter que pour ce qui est des appels reçus, un même numéro sera utilisé quelle que soit la localisation du poste branché. "Pour le développement d'activités telles que le télétravail, cette solution est clairement adaptée" estime Serge Olivo, Voice Services Manager chez Dimension Data Luxembourg, société spécialisée dans l'intégration de solutions de téléphonie sur mesure pour les entreprises, et qui revendique déjà un an et demi d'expérience dans l'installation de systèmes de téléphonie IP au Grand-Duché.
APPROCHE MIXTE Au-delà d'un meilleur retour sur investissement, obtenu de fait, c'est le principe de convergence qui peut être de nature à séduire les entreprises. Les atouts de la téléphonie IP prennent d'autant plus de valeur dans le cas d'entreprises multi-sites, puisque les communications 'internes' ne transi teront plus par une ligne téléphonique 'normale', mais sur le réseau interne. Les coûts seront donc d'autant plus compressés. On se référera par exemple, au témoignage la compagnie d'assuran ces Zurich à Luxembourg (lire ci-contre). “Plus une entreprise aura des bureaux satellites, plus le retour sur investissement se fera rapidement" confirme M. Deckers. Même si la technologie est à peu près au point depuis quelques années, les premiers standards datant de 1996, le développement des applications de téléphonie IP ne commence pourtant vraiment que maintenant. "Le problème est qu'il y a eu, au départ, quelques petits problèmes techniques qui ont ralenti les développements. Du coup, ->
07z Dossier
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P R A T I Q U E
Zurich Assurances Au début du mois de mars 2002, Zurich Assurances a profité de l'ouverture des nouveaux locaux de son agence de la rue des Bains pour se lancer dans la téléphonie IP. De manière partielle, certes, mais avec déjà un bon nombre d'avantages concrets. "L'idée de départ était de faire en sorte d'assimiler cette agence à un bureau supplémentaire, dépendant entièrement, sur le plan de l'infrastructure de communication, du siège de la société“ explique André Laurent, EDP Manager chez Zurich Compagnie d'Assurances. Il s'est donc agi d'établir, d'abord, par l'Entreprise des P&T, une ligne louée numérique de 256 kbits de bande passante entre cette agence du centre ville et le siège de Zurich Assurances, rue de Bragance, à côté du Parc Belair. Ensuite, plutôt que de réin vestir dans une cen trale téléphonique complète, Zurich a fait installer, dans son agence, un simple Rack, relais entre les différents postes (télépho niques, mais aussi PC et imprimantes réseau) et la ligne numérique. A l'autre bout, côté siège social, il a suffi d'ajouter une carte IP à la centrale déjà existante. Et voilà la connexion établie, reliant les deux bâti ments comme s'ils faisaient partie d'une entité unique. Ainsi les employés de l'agence de la rue des Bains ont-ils, par exemple, désormais accès au même annuaire interne de la société avec, de surcroît, l'attribution d'un numéro de téléphone qui est une simple exten sion des numéros du siège central et non pas, comme avant, un numéro totalement différent. "Le principal atout vient d ’une plus grande flexibilité, puisqu'il suffit de débrancher et de rebrancher un poste ailleurs dans le cas d'un mouvement de personnel, alors que si nous devons le faire à notre siège social, un technicien de la Téléphonie doit intervenir pour reprogrammer les postes“ remarque M. Laurent. Les applications qu'il est possible de développer sont, désor mais, très nombreuses. “On peut par exemple imaginer de rece voir un mail à chaque fois qu'un message est laissé sur la boîte vocale. Ou bien activer à l'écran la fiche complète d'un client qui appelle... Il est également possible d'enregistrer des conversa tions téléphoniques et de les rediffuser via un PC, ce qui permet, par exemple, de simplifier grandement la prise de message pour une secrétaire". Si la location de la ligne numérique revient plus cher que pour une ligne analogique, les gains en terme de qua lité sont incomparables. "La notion de coût ne peut pas servir de seule base de comparaison. La vitesse de transmission des don nées informatiques, par exemple, est passée de 19,2 Kbps à 512 Kbps (maximum). Et puis l'agence profite désormais d'un accès à /'Intranet sur chaque poste et de Lotus Domino sur notre ser veur au siège en liaison directe". D'ailleurs, à performances égales, les coûts d’une ligne analogique vers une ligne numé rique seraient quasi-équivalents. ■
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réseaux d'agences bancaires, très peu de sociétés Q sont vraiment multi-sites, et les courtes distances ^ géographiques font que la différenciation tarifaire g | avec une ligne louée 'traditionnelle' est discutable. __ Ensuite, les entreprises n’ont pas envie de -.| | remettre en cause d'un seul coup leurs investisse- |— ments PABX antérieurs. D'où l'intérêt évident d'une approche "mixte". "De plus en plus souvent, nous implémentons des véritables 'kits de démarrage', qui permettent à une entreprise de goûter à l'IP par une simple extension de son réseau traditionnel déjà existant" complète Olivier Posty, Sales Director chez Dimension Data Luxembourg. . D'ailleurs, relier deux centraux de type PABX par une liaison IP peut, par exemple, constituer une ^ première étape...
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-> certains ont été un peu échaudés, et maintenant que tout est au point, le redémarrage est un peu plus lent qu'on pourrait l'imaginer. Mais on consta te que toutes les entreprises ont au minimum com mencé à réfléchir à la question" note Dirk Dumortier, Markerting Manager Alcatel BeneLux. Les chiffres de l'expansion actuelle de l'IP par lent d'ailleurs d'eux-mêmes. Selon une étude de Gartner, en l'an 2000, analysant les nouveaux systèmes de téléphonie implémentés en Europe occidentale, près de 900.000 étaient encore de type "PABX" (Private Automatic Branch Exchange) traditionnel, et moins de 100.000 utilisaient la tech nologie IP. En 2003, les deux systèmes devraient être autant commandés l'un que l'autre, aux alen tours de 450.000 exemplaires chacun. A partir de là, la téléphonie IP prendra nettement le dessus, les systèmes traditionnels plafonnant à moins de 400.000 unités à l'horizon 2005, alors que l'IP dépassera les 600.000. A cette date-là, Gartner prévoit aussi que la pénétration de la téléphonie IP sur le marché de l'équipement de la commutation privée de moins de 100 lignes touchera plus de 50% des PME en Europe occidentale. Au Luxembourg, comme partout ailleurs, l'intérêt pour l'IP est de plus en plus prononcé, après une période plus attentiste constatée par M. Vanderheyden: "le marché au Luxembourg a la par ticularité d'être soit vraiment à la pointe du progrès - c'est par exemple le cas avec l'utilisation de cer taines technologies très avancées en matière de switches - ; soit il est un peu à la traîne. Et c'est ce qui se passe avec le développement de la télépho nie IP, où on sent le marché un peu hésitant enco re". Il est vrai, aussi, que bon nombre d'entreprises ayant récemment investi dans de coûteux centraux de types PABX ne sont guère enthousiasmées à l'i dée de devoir à nouveau bouleverser leur architec ture téléphonique. Du coup la réflexion se doit d ’être abordée sur la base d'une migration progressive et, de plus en plus souvent, le concept de "convergence" voixdonnées va au-delà d'un simple constat technolo gique. C'est toute une organisation, autour, qui peut s'en trouver bouleversée. "Initialement, je suis un ingénieur informatique, mais je suis de plus en plus souvent amené à m'occuper de problèmes de télé phonie. Souvent, dans les entreprises, les deux départements sont distincts, mais je pense que, de plus en plus, ce sera la même personne qui sera amenée à traiter les deux aspects des choses" ana lyse André Laurent, EDP Manager chez Zurich Assurance. D’ailleurs, la tendance n'est pas nécessairement à vouloir à tout prix opposer téléphonie tradi tionnelle et téléphonie IP. "Les deux systèmes sont vraiment complémentaires, et c'est dans cette complémentarité que les entreprises pourront tirer un maximum d'atouts de ces deux technologies“ note M. Olivo. De plus en plus de projets pilotes sont en cours, mais il n'y a pas encore vraiment eu de déploiement à grande échelle... D'abord parce que la 'configu ration' même du Luxembourg ne se prête pas forcément à ce qu'il en soit ainsi: mis à part certains
L'AVENIR SERA MULTIMÉDIA Si la technologie, en elle-même, ne devrait pas connaître de profonds bouleversements dans les années à venir, c ’est dans la gamme de services associés que tout va se jouer sachant que, aux yeux de M. Posty, "les facilités de la téléphonie IP répondent aujourd'hui à 95% des besoins d'une entreprise". Consulter une base de données interne; afficher les références d'un client; des données boursières; consulter le menu de la cafétéria et passer com mande de son plat... , tout est désormais possi ble... jusqu'à ne plus avoir besoin de combiné télé phonique, puisque des petits softwares sont dispo nibles, à installer sur un ordinateur, reproduisant toutes les fonctionnalités d'un poste fixe... "Clairement, c'est dans ce genre de facilités qu'u ne entreprise peut gagner en productivité lorsqu'el le a à traiter une grande quantité d'appels“ analyse M. Deckers. Dès lors, que faut-il attendre de plus de la télé phonie IP dans un avenir proche ? "Au niveau des postes, on peut supposer que les fonctionnalités visuelles seront améliorées et que chacun dispo sera d'un écran de meilleure définition, équivalente à celle d'un ordinateur" pronostique Luc Vanderheyden. C'est également dans la direction "multimédia" qu'on entrevoit l'avenir chez Dimension Data: “Après le data et les voix, c'est la suite logique d 'i maginer le transfert de données complètement multimédia. Nous avons, par exemple, développé en France le réseau de communication de l'Institut National de l'Audiovisuel, qui constitue clairement la pierre angulaire de ses activités, comme pour la majorité des entreprises de nos jours" note Olivier Posty. Sur un plan plus 'technologique', Gaétan Deckers voit au-delà du seul environnement local: "L'évolution à venir concerne clairement le bran chement entre bâtiments, sur un Wide Area Network. Mais on peut aussi supposer qu'on va beaucoup progresser dans la reconnaissance du paquet voix via Internet. On pourra alors imaginer de nouvelles applications concrètes comme des call centers intégrés". IP ? De Internet Protocol à Immensément Pratique, le raccourci est tentant... ■ paperJam 05.2002
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Questionnaire Téiécoms -> Voici une sélection des réponses des entreprises à notre questionnaire en ligne. SÉLÉCTION DES RÉPONSES VINCENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
BROADCASTING CENTER EUROPE Presque un an s’est écoulé depuis le dernier dossier "Téiécoms" de paperjam. Quel est le point le plus marquant de ces quelques mois? Le point le plus marquant est sans ambiguïté la chute du marché et l’installation de la récession: les bud gets téiécoms dans les sociétés ont été drastiquement réduits et la volonté d'investir dans des marchés à risques a presque entièrement dis parue. Le secteur des téiécoms a connu un certain nombre de faillites que ce soit au Luxembourg ou à l’étranger. Les opérateurs qui ont disparu étaient surtout des opérateurs de back-bone entre les villes, alors que les « city-providers » se sont révélés être plus stables. Ce qui frappe est le fait que la récession ne touche pas uniquement les opérateurs alterna tifs, mais bien l’ensemble du secteur. Le paysage des téiécoms luxem bourgeois a changé. Certains opé rateurs ont disparu, certains ont ralenti leur activité, d’autres se développent. Quels sont, selon vous, les prochains changements que pourrait encore connaître le secteur des téiécoms les pro chains mois? Y a-t-il assez de place pour tous les opérateurs ins tallés au Luxembourg? La prochaine étape dans le sec teur des téiécoms est sans doute un mouvement général de regroupe ments et de fusions. Les opérateurs alternatifs ayant de plus en plus de mal à se développer avec la réces sion et la chute des prix, ceux-ci vont devoir se regrouper pour survivre. A terme, on peut imaginer se retrouver dans une situation où quelques méga-opérateurs résultant de
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:E\UDE MIHNJAK ET GUY LOOS fusions dominent largement le mar ché et que les petits opérateurs alter natifs ont presque entièrement dis paru. On peut penser que la survie des opérateurs alternatifs sera assurée grâce à l’unbundling, mais dans la réalité ceci s’avère difficile avec des RIO (offre d ’interconnexion de réfé rence) élevés et un problème de rapi dité de la part des opérateurs histo riques. Quelles technologies, services... devraient connaître la faveur des clients en 2002, dans le secteur des téiécoms? Quels seront les avantages compétitifs à cultiver au cours des prochains trimestres?
En fin de compte, la technologie importe peu au client. Ce qui est important pour le client et donc un avantage compétitif pour l’opérateur, est le développement de services à valeur ajoutée, la qualité de service et la disponibilité de l'opérateur. Enfin, dans la situation actuelle, n'oublions pas non plus que la pérennité de l’opérateur est également un critère de choix. Aujourd’hui, les avantages compé titifs se situent donc clairement au niveau de la qualité des services et non pas au niveau de la technologie. Le prix joue évidemment un rôle, mais que valent des prix cassés si dans six mois l’opérateur n’est plus en mesure d ’assurer son service ?
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CODENET Presque un an s'est écoulé depuis le dernier dossier "Téiécoms" de paperJam. Quel est le point le plus marquant de ces quelques mois? Le point marquant est le dégonfle ment de la bulle “Telecom" qui a rap pelé au marché qu'une approche réa liste et pragmatique dans les investis sements et le développement des projets était souhaitable. Deuxième point majeur: les atten tats du 11 septembre - si nous tradui sons l'im pact sur le marché Luxembourgeois - aujourd'hui aucu ne institution, aucune banque ne peut considérer le risque majeur comme une éventualité hypothétique. Suite aux événements, nous avons constaté un énorme accroissement de la demande de connexions et ser vices directement par fibres optiques entre les sites à Luxembourg. Le paysage des téiécoms luxem bourgeois a changé. Certains opé rateurs ont disparu, certains on ralenti leur activités, d'autres se développent. Quels sont, selon vous, les prochains changements que pourrait encore connaître le secteur des téiécoms les prochains mois? Y a-t-il assez de place pour tous les opérateurs installés au Luxembourg? Le retour au réalisme remet les besoins des clients au premier plan. Que constatons-nous à Luxembourg? D'une part, une demande soutenue pour répartir le risque sur une infra structure autre que celle de l'opéra teur en place et, d'autre part, la confir mation de la dem ande pour les connexions et services "hauts débits" idéalement par fibres optiques. Au niveau des opérateurs, soit ils seront à même d'adresser les besoins réels des clients, soit ils devront s'adapter ou revoir leur stratégie au Grand-Duché. Quelle est selon vous la stratégie à adopter pour garantir la pérennité d'un opérateur? Sur quel créneau faut-il se concentrer? Il serait prétentieux de vouloir don ner des conseils - chaque société développe sa stratégie en fonction de ses compétences et ses potentialités. En ce qui concerne Codenet Luxembourg, nous misons sur la fibre optique et sur la capacité en bande passante Belgique - Luxembourg. Quelles technologies, services, devraient connaître la faveur des
clients en 2002, dans le secteur des téiécoms? Quels seront les 'avan tages compétitifs' à cultiver au cours des prochains trimestres?
On entend de plus en plus parler du "voice over IP". Quel est l'avenir de cette technologie à vos yeux au Luxembourg?
La fibre optique représente le media le plus prometteur. Elle est non seulement disponible en grande quantité à Luxembourg, facile à mettre en ouvre et elle ouvre des perspectives énormes - Que ce soit pour des connexions point-à-point (Gigabit Ethernet, Fibre Channel, Ficon, Escon etc. - projets de disaster ou backup center) ou pour délivrer des services “traditionnels télécom" (Internet - voix nationale internationa le) elle représente le vecteur de l'in formation - outil indispensable aux entreprises luxembourgeoises pour faire face à la concurrence internatio nale.
Il ne fait aucun doute que le Voice over IP représente une évolution d'autant plus intéressante que les bandes passantes deviendront nom breuses et surtout peu coûteuses. A ctuellem ent les bandes pas santes en international sont encore beaucoup chères pour une implé mentation économique de VoIP. Par contre au Grand-Duché les entre prises répartissent leurs employés sur plusieurs sites et cette solution est non seulement financièrement très intéressante mais d'autant plus facile à mettre en production que très souvent les sites bénéficient d'un lien "haut dé bit".
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“Le retour au réalisme remet les besoins des clients au premier plan” iRE LENARD W m
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CROSSCOM M
Presque un an s'e st écoulé depuis le de rn ier dossier "Téiécoms" de p a p erjam . Quel est le point le plus m arquant de ces quelques mois?
Deux faits marquants sont à rele ver: -la disparition de certains opéra teurs tels GTS et RSLCOM (repris par CrossComm à Luxembourg) ainsi que la disparition de certains revendeurs - l'arrivée de l'ADSL, cependant plus lente qu'annoncée
Le paysage des té ié c o m s luxem bourgeois a ch ang é. Certains opérateurs ont dispa ru, certains on ralenti leur a c ti vités, d'autres se développent. Quels sont, selon vous, les pro chains changem ents que pour rait encore connaître le secteur des té iéco m s les prochains mois? Y a-t-il assez de place pour tous les opérateurs instal lés au Luxembourg?
Il y a assez de place pour les acteurs Télécom actuellement en place. Depuis plusieurs années d'ailleurs nous avons insisté sur le fait que la taille du pays ne per mettait pas une présence effecti ve de beaucoup d'opérateurs. Beaucoup ont annoncé leur arri
“Les prochains mois devraient voir un renforcement des alliances existantes ou à venir” MARIF-CHRLSTINF SILVESTC
vée, pour ne jamais venir. D'autres ont été emportés par la tourmente boursière et le sur-endettement. Les prochains mois ne devraient pas voir de profonds bouleversements, mais plutôt un renforcement des alliances exis tantes ou à venir. Quelle est selon vous la straté gie à ad op ter pour garantir la pérennité d'un opérateur? Sur quel créneau faut-il se concen trer?
En tant qu'opérateur il faut res ter fidèle à la stratégie que l'on s'est fixée au départ, tout en res tant à l'écoute du marché et en augmentant la panoplie de ses services. Il faut également accroître les possibilités technolo giques. A chacun son créneau. Quelles technologies, services, d evraien t connaître la faveur des clients en 2002, dans le sec te u r des téiéco m s? Q uels seront les 'avantages co m p éti tifs' à cultiver au cours des pro chains trim estres?
L'ADSL devrait se développer de plus en plus. Les offres de ser vices devront donc se multiplier. On entend de plus en plus parler du "voice over IP". Quel est l'avenir de cette technologie à vos yeux au Luxembourg?
Celà fait pas mal d'années que le Voice Over IP est sur les lèvres. Comme nous le répétons systé matiquement, cette technologie ne pourra profiter pleinement dans un premier temps aux grands ensembles multinationaux et encore uniquement dans le cadre de grands projets de ré investissements. Pour les PME/PMI c'est encore du très long terme. La procédure d'attribution des licences UMTS est en cours. P en s ez-v o u s que l'arrivée annoncée de cette technologie est à m êm e de m odifier les positions dans le marché?
Non , elle ne modifiera en rien les positions dans le marché. Le nombre des licences attribuées (dépassant celle des Licences Mobiles) va peut-être pour un cer tain laps de temps créer un "trouble" , mais ne modifiera en rien les positions. Les nouveaux entrants devront prouver leur connaissances.
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DELOITTE & TOUCHE
P resqu e un an s 'e s t éc o u lé d epu is le d e rn ie r d o ssier "Téiécom s" de paperJam . Quel est le point le plus m arquant de ces quelques mois?
Les déboires des opérateurs telecoms liés à la détérioration de l'environnement économique mondial et aux prix excessifs payés par certains pour l'acquisi tion de licences UMTS. Ensuite, le retard pris dans le développe ment technologique des réseaux et terminaux UMTS. Le p a ysa g e des té ié c o m s lu xem b o u rg eo is a ch an g é. C ertains op érateurs ont dispa ru, certains on ralenti leur a c ti vités, d'autres se développent. Quels sont, selon vous, les pro chains ch ang em ents que pour rait encore co nn aître le secteu r d e s té ié c o m s les p rochains m ois? Y a -t-il assez de place pour tous les o p érateurs instal lés au Luxem bourg?
Une réponse claire à la dernière question sera apportée en fonc tion de l'intérêt manifesté par les opérateurs étrangers lors de l'at tribution des licences UMTS. Q uelle est selon vous la s tra té gie à ad op ter pour garantir la pérennité d'un opérateur? Sur quel créneau fa u t-il se co n ce n trer?
Il est primordial que les opéra teurs parviennent à facturer pour les services et contenus qu'ils offrent dès le moment où ceux-ci sont offerts (“ bill it or leave it “). Une fois que le client est habitué à la gratuité d'un service, il est très difficile de la facturer pour l'utilisa tion d'un contenu à un stade ulté rieure. Quelles techn olo gies, services, d e vraien t c o n n a ître la fa v e u r des clients en 2002, dans le s e c te u r des té ié c o m s ? Q u els seront les 'avantages co m p éti tifs' à cultiver au cours des pro chains trim estres?
et financières (sous formes d“ alertes', titres ou articles), les jeux, les informations concernant la mobilité (info trafic, horaire des transports en commun) et la musique. Néanmoins, il existe encore pas mal d'incertitudes concernant les plates-formes qui s'imposeront (Wlan, i-mode, Bluetooth, EMS, MMS, ...). On entend de plus en plus p a r ler du "voice over IP". Quel est l'avenir de ce tte technologie à vos yeux au Luxembourg?
Selon nous, et ce malgré ses avantages manifestes (utilisation optimale des capacités, diminu tion des coûts, simplification et intégration des réseaux), le “ voice over IP” ne décollera réelle ment que lorsque les interfaces
seront aussi faciles à utiliser sique. —
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La procédure d'attribution des licences UM TS est en cours. P en s ez-v o u s que l'arrivée annoncée de cette technologie est à m êm e de m odifier les positions dans le marché?
Ce n'est pas évident. En effet, le taux de pénétration élevé com biné à la position très forte des opérateurs existants ne rendra pas la vie facile à un nouvel entrant. Néanmoins, l'arrivée d'un ou plusieurs nouveaux entrants permettra à tout le moins de dynamiser le marché en terme de pricing et de package de ser vices offerts.
“Il est primordial que les opérateurs parviennent à facturer pour les services et contenus qu’ils offrent des le moment où ceux-ci sont offerts” DAN ARENDT
En ce qui concerne les services de téléphonies mobiles, il est pro bable que ce soit des services tels que les informations généralistes paperJam 05.2002
Dossier C83
C/D
Ljj WORLDCOM Presque un an s'est écoulé depuis le dernier dossier "Téiécoms" de paperüam. Quel est le point le plus marquant de ces quelques mois? A nos yeux, sans conteste le point le plus m arquan t est l’inauguration de notre centre d e com m unication et d ’hé bergement à Contern et la mise en ser vice de la boucle luxem bourgeoise du réseau fibre o p tiq u e m ondial de W orldCom . Il y a deux ans le Luxem bourg restait un îlot dans le m onde des télécom m uni cations. Aujourd’hui grâce à la libéralisa tion et l’action du gouvernem ent, le Luxem bourg est au carrefour d es télé com m unications européennes.
Le paysage des téiécoms luxembour geois a changé. Certains opérateurs ont disparu, certains on ralenti leur activité, d'autres se développent. Quels sont, selon vous, les prochains changements que pourrait encore connaître le secteur des téiécoms les prochains mois? Y a-t-il assez de place pour tous les opérateurs instal lés au Luxembourg?
“ FRED
La récente décision d e s autorités européennes d ’aligner, pour les trois années à venir, les taux de TVA en appli cation dans le dom aine du com m erce électronique sur les taux en vigueur dans le com m erce traditionnel devrait favoriser le dévelop pem ent d e centres E -c o m m e rc e sur la p la c e de Luxembourg. Les investissem ents dans ce dom aine constitueront sans nul dou te l’évolution la plus rem arquable dans le paysage télécom luxem bourgeois.
Quelle est selon vous la stratégie à adopter pour garantir la pérennité d'un opérateur? Sur quel créneau faut-il se concentrer?
“Il ya deux ans le Luxembourg restait un îlot dans le monde des téiécoms”
Le seul gag e de pérennité que puisse offrir un opérateur est un souci constant de qualité: Q ualité d e service par la mise en oeuvre d e technologies d e premier ordre et la m ise en place et le maintien d ’une organisation professionnel garan tissant la continuité du service et le contact constant avec le client. ; mais aussi q ualité d ’exécution industrielle envers les actionnaires en assurant la profitabilité constante des opérations.
Quelles technologies, services... devraient connaître la faveur des clients en 2002, dans le secteur des téiécoms? Quels seront les 'avan tages compétitifs' à cultiver au cours des prochains trimestres? Le dévelop pem ent des applications en réseaux, dans une Europe qui s’uni-
Dossier
paperjam 05.2002
pour la bande passante internationale ainsi que pour une m ise en oeuvre rapi de des liaisons entre les applications de
On entend de plus en plus parler du "voice over IP". Quel est l'avenir de cette technologie à vos yeux au Luxembourg?
service et les utilisateurs. U n d es indica teurs d e c e tte te n d a n c e est sans conteste la dem an de récente à travers
D éployer "Voice over IP" afin d e dim i nuer sa facture téléphonique ne sem ble
l’Europe pour des acc ès individuels à haut débit tels que l’offrent les solutions XD SL, CATV e tc ... La capacité d e rapprocher le réseau
pas - co m p te tenu des investissem ents technologiques nécessaires - une solu tion rentable en soi dan s un avenir proche . Par contre l’intégration d e la
des applications d ’une part (au travers d e centre d ’héb ergem ent ou par la pénétration des bâtim ents industriels
téléphonie à d'autres applications dis ponibles dans le cad re d ’une stratégie d e com m unication sur le réseau IP (par
par la fibre optique par exem ple) et d ’autre part, la capacité d e relier les uti lisateurs à ces applications à travers
ex. les solutions de Call C e nter Intégré ) est particulièrem ent fo n d ée et constitue à nos yeux le réel m oteur du dévelo p p e m ent de « Voice over IP >■ dan s les pro
fie, va générer une d em an d e croissante
l’Europe constitueront com pétitifs à cultiver.
les ava ntages
chains trim estres. ■
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: :: Le guide de vos sorties cinéma au Luxembourg
: Programme complet des cinémas du Grand-Duché : Agenda culturel pour vos escapades après le cinéma : Guide des restaurants proches des cinémas à travers les quartiers et les villes : Découvrez les «prochaines sorties» et recevez un e-mail d'alerte lors de la sortie en salles.
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Coverstory: 090 -> Marie-Claude Beaud En attendant l'inauguration TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS MARC WILWERT (BLITZ)
095 -> Les marchands, le
temple, et les artistes... L'équivalence religieuse est peut-être osée, mais la créa tion d'un Musée d'Art Moderne au Luxembourg peut être l'occasion d'un dévelop pement du marché de l'art TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAM O (BLITZ)
paperJam KnowHow: 100 -> L'habit ne fait pas le
moine... Mode pour les cadres TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAM O ET MARC W IL W ERT (BLITZ)
paperJam KnowHow: 106 -> Paperless Office? Les nouveaux copieurs multi fonctions TEXTE OLIIVIA AREND PHOTO FREDERIC Dl GIROLAM O (BLITZ)
paperJam KnowHow:
112 -> Investir en Sicavs Gros plan sur un produit qui séduit les particuliers TEXTE JEAN-M IC HEL GAUDRON PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
En attendant l'inauguration -> Certains attendent G odot, d'autres leur musée. Une grande différence, pourtant: dans le second cas, ce n'est vraiment qu'une question de tem ps. L'attente n'est pourtant pas passive, au contraire: l'équipe du M udam construit la future collection! TEXTT VINCENT RUCK '
On construit au Luxembourg. Les grues poussent dans tous les paysages du Grand-Duché; certaines construi sent des bureaux, d ’autres des habitations, et quelques autres, plus rares, des musées. Le Musée d'Art Moderne Grand-Duc Jean fait partie de ces chantiers. Il a fait parler de lui: choix d'un architecte célèbre et construction qui ressemble à une saga, chaque saison apportant un épiso de supplémentaire. Entretien avec Marie-Claude Beaud, Directrice de ce Musée. Le Musée n'est pas encore ouvert qu'il a déjà une "longue histoire"... Pouvez-vous simplement nous donner un bref résumé de sa gestation ? Le Musée d'A rt Moderne Grand Duc Jean (Mudam) a été une décision politique. L'idée existait avant 1995, mais cette année culturelle a servi de révélateur. On s'est rendu com pte que la culture était indispensable au développe ment d'un Etat. Concrètement, le projet a connu des rebondissements nombreux et variés avant mon arrivée. Après de nombreux débats, on a abouti à un projet "coupé en deux", c ’est-à-dire le Musée de la Forteresse et le Mudam. Je suis en charge du Mudam. Le bâtiment est construit selon les plans de Ieoh Ming Pei. Ce choix a été fait, entre autres, grâce à la Pyramide du Louvre, dont il a été l'architecte. C 'est une personne qui a la réputation d'être un véritable amateur d'art, et il l'est. Il a un sens de l'architecture, classique et très élégante, basée sur une spiritualité forte. L'art pour lui est une aspiration vers un au-delà qu'il ne décrit pas. Vous n'êtes pas arrivée au début du projet... Vous avez "hérité" d'une première étape... Ouand je suis arrivée, le projet était déjà bien engagé grâce au travail de Bernard Ceysson, mon prédécesseur. Il a créé les bases du Musée. J'ai compris, comme lui, la dénomination “Musée d 'A rt Moderne" dans le sens de la modernité. La modernité est internationale, universelle et incompressible. Les limites historiques avaient été définies avec beaucoup d'intelligence... Bernard Ceysson a été un grand directeur de musée avec une passion pour l’art des
USTRATON H! PHOTOS MARC WILWERT (BLITZ)
années 50 et 60. Il avait également réalisé, très tôt, des expositions à Saint-Étienne sur l'art des années 70 et 80. Pour le Musée, il mesurait la nécessité d'avoir un lieu adapté au temps présent... Il va accueillir des œuvres des années 80 à nos jours. Les années 80, logiquement, sont encore "achetables", si je peux dire. Guoique Jean-Michel Basquiat ou Jeff Koons sont d'ores et déjà très difficiles à acquérir. Il a pris une deuxième décision que je trouve plutôt intelligente : nous sommes dans un pays qui est un carre four, entre le nord, le sud, l'est et l'ouest de l'Europe. C'est un pays traversé. Je m'en rends compte aujourd'hui cer tainement plus qu'il y a deux ans quand je suis arrivée. On ne mesure pas si vite cette diversité, ce multilinguisme, cette multiculture. Bernard Ceysson a donc ancré la col lection dans un vrai regard, non exclusif, mais poussé, sur l'Europe. Autrement dit, l'art européen des années 80 à nos jours. Moi j'ai repris ça, tranquille, en élargissant un peu. La seule chose que je n'ai pas reprise, c ’est la com mission qui accompagnait les achats. Les achats, justement, comment fonctionnent-ils ? Avant la création effective de la Fondation, Bernard Ceysson travaillait sur un système d'achat qui était lié au Fonds Culturel National présidé par Paul Reiles. Bernard Ceysson était responsable de la commission d'achat, composé pour l'essentiel de Luxembourgeois. Je ne connaissais pas du tout le milieu luxembourgeois. J'ai, en revanche, une très forte habitude d'un certain nombre de pratiques liées à l'art, et notamment à l'art contemporain. J'avais l'impression qu'ici, il me fallait avoir l'appui de grands professionnels internationaux. Donc, au lieu d'avoir une commission faite de gens tout à fait hono rables, mais que je ne connaissais pas, j'ai préféré tra vailler avec des gens que je connaissais, professionnelle ment parlant s'entend. L'objectif? S'assurer que l'on ne fera aucune concession ni aux lobbies, ni aux profession nels et spécialistes locaux. Ceci est faisable, d'autant que dans mon conseil d'ad ministration, il y a déjà les trois responsables d'équipe ments qui s'occupent d'art à Luxembourg, c'est-à-dire ->
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->Paul Reiles (directeur du Musée national d'histoire et d'art) - qui fait également partie du comité scientifique Danièle Wagener, qui dirige le Musée de la Ville et Enrico Lunghi, le Casino-Forum d ’art contemporain. Je n'allais pas leur demander à eux trois de faire partie du comité. J'ai donc pris un "otage", Paul Reiles, au choix artistique très pertinent et mesuré. Avec l’accord du conseil d ’administration, j'ai également constitué ce comi té en fonction de ce qui me semblait le plus juste par rap port à la collection qui était déjà là; il y avait 80 pièces quand je suis arrivée. C'est pourquoi j'ai choisi Nicholas Serota, directeur des Tate Gallery en Angleterre. La Tate Modem venait d'ouvrir et je connais Nick depuis des années, au début de ma carrière. J'admire sa constance. Il est d'une certaine manière l'opposé de moi. On n'a pas les mêmes méthodes pour arriver, mais il est aussi têtu... C'est notre point commun. Il représente une caution artis tique internationale incontestable. La deuxième personne, Carmen Giménez, je la connais également depuis très longtemps. Elle représente, en tant qu’Espagnole, des cultures qui sont aussi indispensables à la connaissance et la construction d'une collection euro péenne... sans perdre de vue qu'elle est “Curator at large" au Musée Guggenheim à New-York et à l’origine de celui de Bilbao. Le troisième, Stephan Schmidt-W ulffen, je ne le connaissais pas personnellement. Je lisais ses textes et appréciais ses choix artistiques, remarquables. Il est alle mand ; je voulais dans le comité une vision plus de l'Est. Il est extrêmement structuré et a une vision de l'histoire de l'art contemporain exigeante. Voici pour le comité scientifique, donc... Vous savez, tout le monde pense qu'il peut dépenser 700.000 Euro sans problème. Enfin non ! Pas tout le monde. Tout le monde peut le dépenser. Tout le monde ne peut pas le dépenser bien. Tout le monde ne peut pas le dépenser bien pour une collection publique. Je n'achète pas pour moi. J'achète pour un musée et mon Conseil d'Administration me demande des comptes et c ’est logique. C’est pour cela que je préférais avoir des pairs qui puissent cautionner les propositions que je pou vais faire. Ma politique d'achat n'est pas celle où chacun apporte son panier de légumes pour faire un potage (c’est une expression qui vient d ’un grand marchand d ’art, Jean Fournier). Je choisis les légumes, nous faisons et nous mangeons le potage ensemble. Ce qui est beaucoup plus agréable. Cela ne veut pas dire non plus que de temps en temps il n'y a pas un légume qui arrive sans être choisi par moi. Vous offrez cependant une certaine reconnaissance à des artistes, et donc à leur "prix", sur le marché... Oui, car nous faisons partie d'un circuit international qui doit permettre aux différents acteurs de vivre de l'art. Au Luxembourg, Mudam sert à construire un public le plus large possible. Les collectionneurs représentent une pro portion plus petite et les fous d'art contemporain, il y en a toujours très très peu et pas seulement au Luxembourg. Un rôle d'éducation, de pédagogie, donc, pour le public grand-ducal ? Il ne faut pas s'arrêter à la seule collection. Il y a égale ment des expositions et du travail de sensibilisation que l'on fait par ailleurs. Le rôle qu'un musée joue par rapport au marché de l'art n'est pas seulement lié à ce qu’il achète, il est aussi lié à ce que l'on montre, à ce que l'on fait passer dans le public. Dans mon esprit, je fais déjà une collection 'patri moniale'. Personne ne me croira, mais c'est vrai ! Pour
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moi, dès que quelque chose est fait, il est déjà patrimonial. Les Luxembourgeois ont collectionné une toute petite partie de l'art moderne. Principalement l'École de Paris des années 50. Il faut partir de cette passion, qui a habité un certain nombre de gens à cette époque. Il faut égale ment prendre conscience qu'il y a ici des institutions dans la grande région qui font un travail professionnel historique très sérieux II ne faut pas oublier que le Casino travaille pour nous... Enrico Lunghi ne forme pas uniquement pour Mudam, mais il initie les gens à l'amour de l'art, à être ouverts et curieux. Si on va dans un musée pour ne voir que des artistes que l'on connaît déjà, ça ne m'intéresse pas. Je ne suis pas là pour ça. Je ne suis pas là non plus, comme on le pense, pour choquer et déstabiliser. J'ai une mission très particulière qui est d'ouvrir un musée d ’art actuel avec une bonne collection et un programme généreux et je voudrais ainsi que le public comprenne ce qu'est un artiste. Ce n'est pas un rigolo qui fait n'importe quoi sur le coin d'une table ! ->
L'artiste creuse un sillon, c'est comme un paysan qui, chaque année, laboure son champ, le réensemence. Un artiste, c'est la même chose, et c'est beaucoup de travail! Dans les sciences, on admet de ne pas comprendre immé diatement un Prix Nobel lorsqu’il s’exprime. Pourquoi ne permet-on pas la même chose à un artiste ? Les galeries grand-ducales sont-elles de "bon" niveau ? Il faut le dire, et que ce soit entendu, il est rare qu'une ville de 80.000 habitants, qu'un pays de 400.000 habitants (c'est à peine un quartier d'une ville américaine) aient autant de galeries que Luxembourg. C'est sûrement unique. Cependant, je dirais qu'il y a trois cercles de galeries ici. Il y a un cercle très pointu de niveau international. Il y a éga lement certaines galeries de bon niveau, mais plus liées au marché local. Il y a enfin un cercle beaucoup plus classique. Tout le monde doit vivre certes, mais il ne faut pas m'en vouloir si je ne vais pas voir tout. Je ne vais pas collection ner pour un nouveau musée des artistes qui n'ont rien remis en question. J'ai besoin de ceux qui sont dans l’urgence. Leur œuvre, même malhabile en apparence, doit être por teuse de quelque chose d ’unique. Si c'est pour reprendre la peinture du 19e ou du début du 20e siècle, je n'en veux pas. Il y a une authenticité des artistes. Il y a un avant et un après. Il y a des artistes "fon dateurs". On essaie, dans les musées, avec prétention peutêtre, de se dire qu'on n'achète que des fondateurs. On vou drait bien ne pas se tromper. Certains nous disent que c'est l'histoire qui donne raison ou tort. L'histoire donne tort par fois pendant très longtemps et donne raison parfois trop vite. Je pense qu'il faut être extrêmement vigilant et se remettre en question continuellement. Le plaisir de l’art pour moi n'est pas forcément la béatitu de. Ça peut se comparer à beaucoup d'autres choses, je ne rentrerai pas dans des choses trop intimes, mais je pense que le plaisir n'est pas toujours dans la facilité. Il faut un tra vail. Pour moi l'art est une des pratiques que l'homme a entrepris dès qu'il s'est mis debout. Ça n'est pas quelque chose de nouveau. Comme le dit si bien Maurizio Nannucci:
"All art has been contemporary". Pour moi, c ’est une nourriture indispensable. Ma nourri ture personnelle, privée, n'est pas forcément la nourriture des autres et pas celle du Musée. Un musée est un lieu de référence, et donc acheter pour un musée, cela veut dire acheter une œuvre, en espérant qu'elle sera regardée et comprise par le plus grand nombre. Je peux me tromper dans l'achat d ’une œuvre, mais je pense faire mon travail, en tant que professionnelle, entourée de professionnels amou reux comme moi, sans complexe, de l’art de notre temps. Pour revenir aux galeries, passez-vous par elles pour vos achats ? -> Justement, qu’est-ce qu’un artiste? Je n'ai pas une définition proprement dite de l'artiste. Je pense que les artistes sont des gens qui vivent dans le réel. Ils ne sont pas hors du temps et du monde. Seulement, ils réagissent différemment, de façon plus forte, plus rapide que nous. Ils ne sont pas forcément les porteurs d'un mes sage universel, mais ils n'ont pas d'autres moyens de s'ex primer que ceux qu'ils prennent, qu'il s'agisse d'un appa reil photo, d'un pinceau, d'un crayon, d ’un ordinateur. On a une chance inouïe ! En dix-neuf siècles, il n'y a pas eu la révolution qu'il y a eu depuis l'invention de la photo graphie, il y a un peu plus de cent ans ! La photo, le ciné ma, la vidéo, le multimédia. En très peu de temps, un bou leversement incroyable s'est produit, sans rien interdire de ce qui est précédent. On peut toujours utiliser un crayon. Autre chose importante pour moi, un artiste n'est pas défi ni par sa technique. Les gens seraient d'ailleurs plus curieux s'ils se disaient que ce n'est pas la technique ou le savoir faire qui définit la qualité d ’un artiste...
Dernièrement, j'ai proposé d ’acheter une pièce de Thomas Hirschhorn. Je l'avais vue avant de venir ici, à la Biennale de Venise en 1999. À l'époque, je m'étais dit : "ça c'esf génial, si j'avais un musée, je l'achèterais". Je n'avais pas de musée. J'arrive ici. Une des premières expositions que j'ai vues à Luxembourg était de lui, chez Erna Hécey. Je me suis donc adressée à elle, en lui disant : "Je veux la pièce de Venise". Je lui ai demandé d ’être l’intermédiaire avec les autres galeries, qui représentent l’artiste ailleurs. Il serait vraiment honteux de passer par des galeries étrangères pour acheter des œuvres d ’artistes qui sont présentées dans des galeries luxembourgeoises. C'est simple: si les gens sont professionnels, et bien tout marche. Certains débats ont lieu sur les acquisitions du Mudam... Je sais qu'il y a des gens qui sont contre ce que je fais, qui disent que j'achète de travers. Je sais que ça se dit,
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-> que ça s'écrit. Bon. Je peux être remplacée, mais tant que je serai là je ferai ce que je pense être bon pour ici. Et je le ferai avec conviction, et pas forcément avec tendresse. Plus on vieillit, plus on est tolérant pour ceux qui n'ont pas "eu de la chance" comme on dit, et sou vent épouvantable avec ceux qui ont eu cette chance et qui n’en font rien. Ceux qui ont reçu doivent donner. Je pense que si Mudam a un rôle à jouer, c'est celui d ’un forum où l’on est intrigué, surpris. Un lieu où tout le monde est bienvenu, où l’on puisse poser des ques tions et avoir des réponses peut-être. Notre culture est essentiellement visuelle, et l'on n'a peu de moyens de la décrypter. Les musées sont des lieux où, en dehors du plaisir réel qu’il y a à regarder des oeuvres, on apprend - grâce aux artistes - une autre façon de voir le monde. Avec votre budget d'achat, quelques marchands doivent faire votre siège... Non! Je n'ai aucune pression de cet ordre-là. La pression ici pourrait être de choisir des artistes luxem bourgeois plutôt que non-luxembourgeois. J'ai lu il n'y a pas très longtemps, dans un hors-série du 'Land', un article de quelqu’un qui est, je crois, conservateur de bibliothèque. Il disait que les musées de Los Angeles n'achètent que de l'art californien, et américain (ce qui d ’ailleurs est inexact), et que ce n'est pas comme ici. Je voudrais lui demander si la bibliothèque dont il s'occu pe n'accueille que des livres de Luxembourgeois ou de Saar-Lor-Lux. Je trouve que c'est un principe un peu ridicule et dépassé. Il y a des artistes luxembourgeois que je trouve formidables, même si je ne les connais pas encore tous. Au Luxembourg, il y a une différence à faire entre les amateurs et les professionnels. J'adore les amateurs. Mais ils ne seront ni Picasso, ni Monet. Si on me dit que le travail de ces amateurs est le même que celui de Bert Theis ou de Jan Fabre, on va commencer à en discuter. Ensuite il y a des professionnels, qu'ils aient appris ou soient autodidactes. Certains produisent des œuvres vraiment passionnantes, d ’autres ne font que des copies ou des ré-interprétations pas très intéres santes de mouvements qui ont existé, il y a 50 ans. Quand ce sont des personnes qui ont entre 30 et 40 ans, et qu'ils font ce qu'ils font parce que l'on dit que c'est ce qui se vend et que c'est ce qui plait, cela m'at triste ! Votre budget d'achat est d'environ 700.000 Euro... Est-ce facile de faire des choix ? Pour l'instant c'est difficile, parce que l'on trouve toujours que l'on n'a pas assez. D'ailleurs des crédits supplémentaires ont été demandés pour l’ouverture. En fait, pour acheter des pièces historiques, je trouve que c'est très difficile, car leur coût est élevé. Il y a une série de pièces que l'on voulait absolument. Elle va certes hypothéquer notre budget pour trois ans, dans une certaine proportion chaque année, mais c'est un ensemble d'œuvres géniales, et l'on sera vrai semblablement les seuls au monde à les avoir ainsi regroupées. Pour l'ouverture, les projets d ’achats et de com mandes vont de 10.000 à 500 000 Euro selon l’impor tance de l’œuvre ou de l’artiste. Quels rôles les banques et d'autres entreprises pri vées jouent-elles dans le développement du marché de l'art au Luxembourg ? Pour le Musée, certaines banques, comme la BEI ou la KBL, ont offert des pièces formidables, négociées du
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temps de Bernard Ceysson. Je pense qu'il faut continuer ces relations... Nous sommes en train de préparer un cahier de propositions d ’achats qui sera envoyé aux entre prises, aussi bien au Luxembourg qu’à l’étranger, en espé rant obtenir un résultat positif en mécénat. Pour revenir à la question, je crois que les banques ont joué un rôle, à un moment donné, extrêmement important dans la diffusion de l’art, avec des expositions, parfois très bien faites. Après, de savoir si une banque a pour rôle de se substituer à un musée, je ne suis pas certaine. Donner l’envie de vivre avec l’art et de collectionner ? Sûrement. Avec certaines banques, nous réussissons à engager un dialogue différent, com me la Banque de Luxembourg avec ARTfiles et la Banque Générale pour le site mudam.lu. Plus récemment une banque nous a demandé d'assurer la for mation de ses principaux conseillers en expliquant que leurs clients sont parfois demandeurs d'information sur l'art contemporain, et que leurs conseillers, malheureuse ment, n'avaient aucune compétence dans ce domaine. Ce rôle est très intéressant. Certaines banques ont de toute façon déjà des conseillers et c ’est bien ainsi. La KBL nous a demandé de visiter le site du Musée pour mieux comprendre le rapport entre patrimoine et modernité, ini tiative qui prouve que les choses bougent. Décidément, on ne cesse de revenir vers le rôle de for mation que vous pouvez jouer... Ce que l'on peut déplorer, c'est le peu de cas fait de l'éducation artistique dans le monde. Ce n'est pas Christian Schaak (NDLR : artiste et Professeur d'Education A rtistique au Lycée Technique des Arts et Métiers Luxembourg), qui est dans notre Conseil d'Administration, qui va me démentir! Lui aussi se bat pour qu'il y ait un enseignement plus approfondi. On enseigne le sport, les mathématiques, la littérature. Pourquoi n'apprend-on pas l'histoire d ’images et des formes, alors que l’on vit dans un monde essentiel lement d'images? Je pense que ce n'est pas neutre. Dans cet ordre d ’idée, j'ai beaucoup aimé que LL.AA.RR. le Grand-Duc et la Grande-Duchesse aillent visiter le Palais de Tokyo, à Paris. J'ai trouvé formidable qu’ils visitent ce nouveau lieu de culture contemporaine et internationalement le plus "gonflé" en ce moment. Jérôme Sans et Nicolas Bourriaud, les créateurs du Palais de Tokyo, sont allés au bout de leurs idées, ils ont eu envie de faire un lieu ouvert. On dit que ce n'est pas bien pour l'art, que les gens ne viennent là que pour écou ter des DJ, pour manger, draguer... Et alors? Cette visite officielle, je l'ai prise pour une reconnaissance du rôle que peut tenir la culture contemporaine dans un pays moder ne. Voilà! Pour revenir à la constitution de la collection du Musée, est-ce que le soutien politique a été sans faille? Il y a une vraie volonté politique. Sans elle le Musée ne se serait jamais fait. Dans mon Conseil d'Administration, la plupart des gens ont déjà depuis longtemps rêvé de ce Musée. Ils en ont eu envie. Et ça, c'est positif. Ce qu'ils voulaient, ce n'est pas forcément ce qu'on va faire. Mais l'idée de créer un lieu qui représente la culture de notre temps, c'est cela qui doit être retenu. Certains ont peur de ce qui est provocant. Je pense qu’au Luxembourg il y a en fait très peu de gens comme ça. Ils pensent avoir le pouvoir, mais je suis persuadée qu'ils n'en ont pas, ou à peine lors des dîners en ville. Ce matin, j'ai croisé dans la rue quelqu'un qui était allé au Casino voir L’Effet Larsen, à l'occasion des journées portes ouvertes. 'Vous savez", m’a-t-il dit, “je n ’ai pas tout compris". Pour moi, le fait d ’y être allé, c'était déjà gagné. C'est pour cette raison que le Musée d ’Art Moderne Grand-Duc Jean a été conçu et ouvrira. ■
Les marchands, le temple, et les artistes... t y
adaH I -> L'équivalence religieuse est peut-être osée, mais la création d'un M usée d'Art M oderne au Luxem bourg peut être l'occasion d'un déve loppem ent du m arché de l'art TEXT! VINCENT RUCK PHOTO S FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
Y a -t-il un m arché po ur l'a rt contem porain au Luxembourg? Ce secteur, com m e d 'a u tre s au Luxem bourg, et com m e pa rtou t dans le monde, n'aim e pas tant que cela parler de chiffres. Une petite recherche sur le site des pages jaunes luxem bourgeoises amène un
résultat: au terme "Galerie d'A rt", répondent 4 pages d'adresses, au Luxembourg et en Grande Région. Au total, 60 réponses. Ce petit test n'a aucune valeur scientifique, mais prouve que sur un territoire limité, de nombreuses structures s'intéressent à l'art. Les réponses, bien sûr, doi
vent être nettoyées, triées (y arrivent mélangées aux galeries des institu tions 'publiques' ou 'non-mercan tiles', com m e le Casino), mais il n'em pêche: il y a quelque chose. Le marché de l'art est comme tous les marchés. Il est constitué d'offreurs (les artistes), d'ache- ->
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SATISFACTION M artine Schneider “La satisfaction d'une œ uvre d 'a rt ne vient pas du marché... Le m arché ne d o it pas parler de ce qu 'e st l'art, ce n'e st pas son travail. C 'est un moyen po u r faire de l'argent, mais cela n'a rien à voir avec l'œuvre. C 'est d'une certai ne manière devenu une m ode de se concentrer tellem ent sur les prix".
Les grands collectionneurs, eux, sont à Tabri' des ces errements: "Un grand
n'ayant pas le souffle suffisant. L'art contemporain, lui, par définition, ne bénéficie pas de ce recul, de cette 'sanction' temporelle... Et encore, Marie-Claude Beaud, directrice du Mudam (voir la page 093), doute, dans son interview, de la valeur du temps en tant que machine à faire le tri: “certains nous disent que c'est l'histoire qui donne raison ou tort. L'histoire donne tort parfois pendant très longtemps et donne raison par fois trop vite. Je pense qu 'il faut être extrêmement vigilant et se rem ettre en question continuellement".
collectionneur a un œil, un esprit curieux. Il a également une lucidité accablante. Il peut voir le mensonge dans une œuvre. J'aim e avoir à faire à des acheteurs individuels p lu tô t qu'à une institution. Je trouve qu'une œuvre vit plus fort dans une famille que dans un musée". ■
-> teurs (les musées, les entreprises, les particuliers) et d'intermédiaires (les galeries notamment). Ce mar ché, en même temps, a une dimen sion unique, sans commune mesure avec d'autres. Rappel: l'art est "l'expression par les œuvres de l'hom me, d'un idéal esthétique; ensemble des activités humaines créatrices visant à cette expression". Mettre ainsi une valeur
sur cette recherche d'absolu peut sembler pour le moins difficile. L'histoire, le temps, permet théori quement de sélectionner, de diffé rencier entre des créateurs authen tiques et de plus obscurs artistes
LES TROIS CERCLES Pour revenir au marché de l'art contemporain au Luxembourg, donc, quelques rares agences et galeries s'en préoccupent. Pour se référer encore une fois à l'interview de Marie-Claude Beaud, celles d'un niveau international, représentant des artistes intéressants, sont rares: "je dirais q u 'il y a trois cercles de galeries ici. Il y a un cercle très p o in tu de niveau international. Il y a éga lement certaines galeries de bon niveau, mais plus liées au marché local. Il y a enfin un cercle beaucoup plus classique". Quant à travailler avec ces autres cercles... "Tout le monde d o it vivre, certes, mais il ne faut pas m 'en vouloir si je ne vais pas voir tout. Je ne vais pas collectionner p o u r un nouveau musée des artistes qui n'o n t rien remis en question. J'ai besoin de ceux qui sont dans l ’ur gence, leur œuvre, même malhabile en apparence, d o it être porteuse de quelque chose d ’unique". Le ton est
clair, la pratique est posée.
PAROLES DE GALERISTES Aux galeries répondent les col lectionneurs. Pour Martine Schneider, de Beaumont -Public, on peut les classer: “je pense qu 'il y a, p o u r simplifier, deux types de col lectionneurs: ceux de ma généra tion, e t ceux de celle de mes enfants. Les prem iers n 'o n t pas encore com pris q u 'il pe ut y avoir un con cept dans la peinture. Ils s'atta chent encore à la 'belle chose'. Les autres, eux, po rten t un très fort inté rêt au co n ce p t... Ils ne croient plus en cette 'belle chose', cela les rend plus frondeurs, leur donne de l'a ir“.
Parmi les 'grands collection neurs', Marita Ruiter de la Galerie Clairefontaine cite en premier lieu... la Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat... "La banque joue un véri table rôle de protecte ur du pa tri moine. .. Elle fait ce que des musées fon t dans d'autres pays. P our ce qui touche aux photographies, c 'e st le seul véritable collectionneur valable. Ils peuvent faire des échanges avec des musées. Bien entendu, leur col lection photographique n ’est pas un iq uem ent con stituée d'artistes luxembourgeois. "Ce qui est intéressant, en tant que galerie-entreprise, c'est d ’a tti rer le vrai collectionneur. Je m 'o c cup e d 'u n e galerie depuis p lu s d'une douzaine d'années. J 'a i déjà vu passer plusieurs générations de clients. Le vrai collectionneur, en fait, souffre d'une espèce de m ala die. C 'est grâce à lui que l'on survit. Ils nous perm et de développer une activité régulière; et nous aide plus qu 'une hausse des p rix... "
Mais y a-t-il tant d'artistes à col lectionner? Et d'artistes luxembour geois? Pour Martine Schneider, "il
“Les artistes luxembourgeois se vendent très rarement à l’étranger” MARTINE SCHNEIDER 094 Coverstory paperJam 05.2002
n 'y a de toute manière que très peu d 'a rtiste s intéressants, dans le m onde entier". Marita Ruiter, elle, également, se veut très claire: "les artistes luxem bourgeois se vendent très ra rem e nt à l'étranger. Par contre, su r le marché grand-ducal, il attirent certainem ent une clientèle plus importante. De manière géné rale, il est assez difficile d'inscrire le Luxem bourg dans l'a rt internatio nal".
Difficile? Aujourd'hui comme hier, l'art suit l'économie. Les rois de naguère emmenaient dans leur cour des artistes de renom, qu'ils étaient seuls capables de payer pour leurs œuvres. Si les têtes cou ronnées ne sont plus les grands mécènes d'autrefois, les artistes, eux, continuent de rejoindre des zones économiques puissantes ->
et étendues... En Europe, l'Allemagne. De l'autre côté de l'océan, aussi, bien sûr, les ÉtatsUnis. Au Luxembourg, "on p e u t dire
pour autant se mettre à collection ner. Paul Wilwertz, responsable des Relations Publiques à la Banque de Luxembourg, décrit ainsi la poli tique culturelle de la banque: "il faut
q u 'il y a un manque de culture artistique. Il est difficile de suivre le cou rant de l'a rt contem porain. Cela nécessite du temps e t de l'éducation. Plus les gens verront de l'art, p lu s ils progresseront. Rien n 'e s t aussi é d ucatif que de voir soi-m ême, d'avo ir une expé rience d ire c te " souligne Marita
être clair, nous n'avons pas de col le ction ... S 'il y a effectivem ent quelques œuvres qui ont été ache tées, c'est à chaque fois sur un coup de cœur, ainsi que par un souci de tout simplement habiller le lieu. Quant à sponsoriser de jeunes artistes, il y a alors le problèm e de la com pétence... e t des rapports avec d'autres artistes qui, p a r moment, pe uvent égalem ent être... nos clients!"
Ruiter. L'arrivée du Mudam, en plus du travail du Casino, mais aussi la construction, au fur et à mesure, d'une politique culturelle, associée aux moyens de l'État, laissent entr'apercevoir des perspectives de développement importantes. Pour les galeries également. Marita Ruiter toujours: "nous p o u vons faire un travail de suivi et d'accom pagnem ent, p a r exemple autour des expositions faites p a r le Casino aujourd'hui. C 'est en m o n tant les artistes plusieurs fois que l ’on fera connaître les artistes au public".
Autre point en faveur du déve loppement du marché de l'art au Luxembourg: la Loi sur le statut de l'artiste professionnel indépendant du 30 juillet 1999. Son article 13 précise quelques règles quant aux commandes publiques: "lors de la construction d'un édifice p a r l'Etat, ou de la réalisation d 'u n édifice p a r les com m unes ou les établisse m ents pu blics financés ou subven tionnés p o u r une pa rt im portante p a r l'Etat, un pourcentage du coût total de l'im m euble ne pouvant être en dessous de 1% e t ne p o u vant dépasser les 10% est affecté à l'acquisition d'œ uvres artistiques à intégrer dans l'édifice".
Autrement dit, en cas de 'grands travaux' publics, une par tie des dépenses sera affectée à l'acquisition d'œuvre d'art. Si la Cité Judiciaire avait été concernée par cette loi, c'est un budget supé rieur au budget d'acquisition du Mudam qui aurait été ainsi déblo qué. Chronologiquement parlant, malheureusement, la loi concer nant la Cité a été votée avant la loi sur le statut de l'artiste.
Ceci étant posé, il n'était pas question pour la Banque de ne pas développer un activité culturelle. "Nous avons toujours voulu être présents dans ce domaine. Nous voulions donner à Luxembourg un espace, p o u r les employés, p o u r les clients, p o u r toutes les autres per sonnes. Nous voulions m ontrer que nous étions une entreprise à la fois citoyenne e t luxem bourgeoise. Mais nous voulions m ontrer ces choses 'chez nous"'. En effet, l'art,
s'il n'est pas à acquérir, peut mal
gré tout rester à utiliser, dans une stratégie de communication. “Nous avions déjà une image forte grâce à notre bâtiment, à son architecture. Le retour, en terme de notoriété, si nous n'avions été 'que' sponsor aurait été trop faible. Nous avons donc décidé de créer un lieu cultu rel, au Kirchberg, dans une de nos agences".
Quant à devenir collectionneur, en tant que particulier, toutes les personnes rencontrées estiment que l'argent n'est pas l'obstacle le plus important. Avoir des poches profondes n'est pas nécessaire pour devenir passionné d'art et se constituer une collection. Martine Schneider, reconnaît qu' "il est vrai que le taux de TVA qui s'applique au Luxem bourg n'est pas adapté. Et les exemples de collectionneurs au Luxembourg sont rares et très dis crets. Une participation à une foire, quelques jours, génère plus de ventes que trois mois d'exposition ici, à Luxembourg. Mais, quoiqu'il en soit, une vente, c'est un dia logue. Nous parlons avec l'artiste, nous parlons avec la personne à qui l'on 'transmet' l'œuvre". ■
M arita Ruiter La Galerie Clairefontaine possède deux espaces. L'un est consacré à la photographie, l'autre à la peinture. “Beaucoup de jeunes gens n'o n t pas les moyens, pas encore, de devenir collectionneurs. Avec la p h o to graphie, ils sont à la fois plus à l'aise, e t l'investisse m ent financier est moindre. Dans l'art, il y a beaucoup de choses à expliquer. La photographie est plus simple, la compréhension, d'une certaine manière, est plus intuitive. Comm encer aujourd'hui à collectionner de la photographie reste aujourd'hui encore abor dable, quand bien même les prix o n t fortem ent aug m enté en 10 ans... Les prix ont connu une véritable
DEVENIR COLLECTIONNEUR?
folie sur les dernières années. Aujourd'hui, on redevient réaliste. C 'est
Il existe donc - en nombre limi té, certes - des collectionneurs au Luxembourg. Certaines institu tions, de leur côté, ont décidé d'avoir une activité culturelle, sans
im portant p o u r le marché dans sa globalité. Il peut retrouver des bases saines". ■
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. mais il y contribue TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO ET MARC WILWÉRT (BLITZI
Où que l'on aille, quoi que l'on fasse, notre image parle sans arrêt de nous, plus ou moins (in)consciemment, sans que nous n'ayons à ouvrir la bouche. Cette image peut nous (dé)servir dans la relation que nous avons aux autres. Autant prendre conscien ce de ce que l'on est, et de la manière dont on voudrait faire passer ce message vers l'exté rieur. Isabelle Dickes, styliste publi citaire, pose un regard à la fois professionnel et amusé sur les hommes et femmes qu'elle peut croiser dans la rue, et les diffé rentes catégories socioculturelles et socioprofessionnelles qu'elle y observe: "Quand on s'habille le
i Analyse
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matin, on est poussé par un état d ’esprit en fonction de ses activi tés de la journée. En outre, un cadre se préparera en fonction des rencontres planifiées. Chez les hommes, ce que l ’on ren contre le plus fréquemment, c'est le 'costume cravate'... c ’est dommage, cela manque un peu de fantaisie. Certains ont tout de même trouvé quelques subter fuges: des boutons de m an chettes intrigants, des combinai sons de couleurs pertinentes, des chaussures gentiment spor tives. Les femmes sont par contre plus 'free', les tailleurs ont la tête ailleurs... Elles affichent plus franchement leurs états d'âme, et l'on retrouve le talon
aiguille, très agréable pour les yeux! "La tenue idéale n'est pas l'uni forme! Je crois que les profes sionnels dans les agences de pub pourraient donner le ton: ce sont eux qui véhiculent les nouvelles tendances en communication, donc ils le pourraient aussi au niveau du look. Les chaussures classent le secteur. La coiffure le degré de coquetterie. Mon opi nion, c ’est qu ’il vaut mieux être égal à soi-même, puisque l ’hon nêteté qui est le meilleur atout pour permettre de grandir". Puisqu'on vous le dit! La mode, dont les falbalas peuvent nous sembler parfois futiles, peut revêtir des facettes plus ->
paperJam KnowHow: Dress Code profondes, nous aider à nous sentir en harmonie avec nousmêmes,,. et donc plus à l’aise dans notre vie professionnelle quotidien ne.
HOMME ET TECHNIQUE Tournons le dos aux stéréotypes: oui, la femme fait attention à son image... mais ce n'est pas son apa nage. Les hommes, qu'ils soient totalement néophytes ou un mini mum connaisseurs en matière de mode, d'élégance et de tissus, ne doivent pas hésiter à pousser la porte des maîtres-tailleurs et autres magasins spécialisés 'dans l'hom me'. Aux hommes, qui fonctionnent souvent moins au coup de cœur qu'au rationnel, au pratique, cor respond un habillement tout en technique et étapes. José Joab, spécialiste de l'habillement mascu lin, et surtout de la mesure, accueille dans son atelier des cadres moyens et supérieurs et, de plus en plus, des avocats de tous âges qui, dès l'instant où leur bud get le leur permet, "viennent pour de la mesure". Il explique la manière dont il conçoit son travail avec et pour le client: "quand on fait de la mesure en boutique, il faut toujours avoir un minimum de stock. Comme je ne veux pas laisser mes clients dans l'ignorance, j ’aime bien leur montrer comment sera le costume que je leur propose. Ces costumes, qui proviennent de l'usine artisanale sarde avec laquelle je travaille, se trouvent dans mon atelier à l'état ‘brut’. Ensuite, nous allons faire une sélection de tissus, toujours en rap port avec le budget de la personne. Il faut que le client ait l'impression de porter une seconde peau, ce qui m'oblige à faire une sélection au toucher du tissu". Halte aux craintes donc chez ces messieurs, le client n'est pas 'lâché dans la nature', mais guidé par un véritable conseiller qui cherche, sans être trop curieux, à établir un climat de collaboration, à connaître la profession et les activités de son client, afin de mieux choisir les formes et tissus du vêtement, et de mieux appréhender la personnalité de 'l'habillé'. Un conseiller qui ne va
d'ailleurs pas vous demander de venir 10 fois essayer votre costu me... ce qui n'est pas un mince avantage, vu le peu de temps que nombre de décideurs ont à consa crer à leur look. José Joab explique: "certaines maisons haut de gamme sont tellement bien équipées qu'avec leur feuilletquestionnaire et leur croquis, je peux déjà prendre énormément d'informations quant à la différen ce de chaque personne. Je prends du temps pour 'photographier devant un miroir' mon client. Sans vouloir lui donner de complexes, je lui dis qu'il a une épaule plus basse, un bras plus long, etc. Quand mon client viendra essayer son costume, il n'y aura pratique ment rien à faire, si ce n'est ouvrir les boutonnières - nous le faisons encore à l'ancienne - et terminer le pantalon avec, de temps en temps, une petite retouche. Ce qui n'est pas bien grave puisque, dans mon atelier, j'a i un maître tailleur".
À L'AISE DANS SON COSTUME Isabelle Dickes a remarqué que certains hommes (et même cer taines femmes) bichonnent plus leur voiture que leur habillement: "ils ou elles pensent se donner ainsi une meilleure image. On peut le regretter..." Ces messieurs miseraient-ils sur leur bolide pour effacer leur manque de confiance vestimentaire? On pourrait large ment théoriser, et l'important n'est pas là. Selon José Joab, a priori, il n'y a pas de différences entre les avocats, les diplomates ou les consultants: ils doivent être à l'ai se: "on pourrait voir un banquier avec un costume à rayures, noir, marine ou anthracite. Mais il faut voirie tissu, le choix de l'accessoi re - chemise, cravate, pochette. Je crois que dans l'élégance il y a également la façon dont chaque personne portera ses vêtements. Ma définition de l'habillement élé gant, c'est de se sentir à l'aise dans ce qu'on sort de sa garderobe chaque matin, qu'on n'ait aucune sensation de restriction". Et José Joab de rappeler l'anecdote de ce banquier qui lui achetait invariablement 12 ->
Le relooking par une styliste, Isabelle Dickes
En bloquant une journée - ou au-moins un moment de contact, ensuite le styliste se débrouille seul - qui sera consacrée à son relooking par un styliste qui l'accompagnera de manière neutre dans les boutiques et chez le coiffeur, un homme ou une femme aura réfléchi sérieusement avec le styliste et pourra tirer les leçons qui s'imposent afin de présen ter la meilleure image qui soit. Le styliste établit un premier contact en essayant de savoir qui est son client, s'il est plutôt classique, excentrique, en quoi consiste son métier,... Il se rend ensuite avec lui chez le coiffeur, ils font les boutiques ensemble, le styliste lui conseille tel article, en écarte d'autres, toujours en dialoguant. Ils appren nent au fil du temps à mieux se connaître, le styliste récolte des informations qui enrichis sent le travail qu'il peut faire. Il n'est pas ques tion de codes de couleur, de morpho-astrolo gie ou de quoi que ce soit... c'est humain, point: on se sent bien dans des vêtements ou pas. Il est pire de porter un beau costume et d'être mal à l'aise que le contraire! Les accessoires suffisent à créer un style, style qui ne ressort pas forcément par les vêtements, mais toujours par le comporte ment: une pièce peut avoir l'air classique sur une personne, et avant-gardiste sur une autre, en fonction de son attitude. Bien entendu, il existe quelques règles de base; quand on est petit il faut veiller à ne pas casser la silhouette, et donc essayer de conserver la même harmonie de couleur entre le haut et le bas, ne pas porter de veste trop longue, ou un revers au pantalon, etc. L'important est de bien cerner la personnalité de celui ou de celle que vous lookez, et de comprendre ses motivations. Le look reste très superficiel, c'est son incidence sur la personne qui le porte qui est primordiale". Isabelle Dickes, e-sabel@pt.lu ■
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paperJam KnowHow: Dress Code -> chemises bleues, à qui il avait demandé s'il pouvait lui conseiller une petite alternative, et qui lui avait répondu par la négative, arguant que son choix lui garan tissait que, quelle que soit la che mise sur laquelle sa main tombe rait lors d'un matin 'nébuleux', elle tomberait de manière aussi parfaite que les autres. Certaines couleurs ne sont certes pas faites pour aller ensemble et peuvent ridiculiser. Mais, comme le souligne José Joab, “il y a de telles possibilités aujourd'hui de jouer sur les cou leurs, de faire des assemblages, grâce à la créativité de ceux qui font les tissages de la soie pour les cravates ou les chemises. Par exemple, je vends une chemise qui est à mon sens une véritable merveille: un petit carreau avec de l'orange, du bleu, du jaune. Jamais je ne l'aurais choisie avant, sauf peut-être en sports wear". De la même manière, Dieu sait qu'en ce tout petit Luxembourg, la diversité des vêtements a son poids à jouer pour éviter que deux personnes ne se retrouvent habillées de manière similaire. Si, jusqu'il y a peu, le 'casual élégant' avait encore la cote auprès des Anglo-saxons, ce n'est plus vraiment le cas actuel lement. Ce qui ne veut pas dire pour José Joab que le costume est la condition sine qua non de l'élégance. "Personnellement, toujours en tenant compte de ce que le client a le droit de porter et de ce qu'il veut mettre, j'adore le pantalon gris avec le blazer, c'est tellement facile, et portable par tout le monde. On peut ajouter toutes les chemises et cravates sans discernement, on n'est plus limité à créer quelque chose qui soit coordonné. Et pourtant, mal heureusement, dans certains cabinets d'avocats ou banques, un homme doit porter le costume. Pour eux, le blazer est destiné au week-end". Une relation de confiance avec son habilleur peut présenter un atout lors de changements dans la vie professionnelle, comme en témoigne José Joab: "souvent, des cadres nous disent qu'ils ont une réunion très importante, et
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qu'ils voudraient s'habiller pour l'occasion. À nous de leur présen ter ce qui convient. Le client n'a pas besoin de se casser la tête. Nous le connaissons. Nous réflé chissons et nous lui présentons quelques possibilités avant de choisir avec lui ce qui lui convient le mieux. Un de nos clients occa sionnels a été amené à être conseiller dans de grandes entre prises italiennes. Son look ne convenait plus. Il a dès lors ache té les plus beaux costumes, les plus belles finitions, avec bouton nières faites à la main,... parce qu'il avait besoin qu'on remarque qu'il portait un costume fait sur mesure, parce qu'il avait affaire à des gens qui s'y connaissaient". Comme quoi, la mode participe parfois d'une tactique, d'une stra tégie professionnelle.
FEMME, CONSEIL, PSYCHOLOGIE ET ÉLÉGANCE La parole semble un outil important pour les professionnels de la mode qui, au fur et à mesu re que s'écoulent les minutes, les heures passées avec les client(e)s, parviennent à mieux cerner leur personnalité. Par ailleurs, d'emblée, leur regard aiguisé sait ce qui ira ou non à la personne... mais encore faut-il faire passer le message en dou ceur, surtout peut-être pour une femme, comme le confirme Isabelle Dickes: “pour un homme, le relooking est un service pra tique... alors qu'il sera plus facile ment considéré comme une atteinte à la féminité, voire une insulte par les femmes, qui peu vent penser qu'elles savent le faire elles-mêmes“. Danielle Joab, manager de la boutique Farrutx, imagine mal annoncer de but en blanc à un cadre qu'il doit revoir son look: "en Europe, tout est dans la sub tilité. On peut gagner la confiance des gens uniquement en leur prouvant que ce que nous disons est plausible. On ne leur dit pas qu'ils sont mal habillés, mais on leur explique ce qui n'est pas adéquat dans leur situation... tout doucement. Ça ne se fait pas en
une fois". D'où l'importance d'établir une relation de confiance sur le long terme, de savoir quel est le but de l'achat, de bien connaître sa clientèle, pour savoir exactement ce qui va aller ou pas à telle cliente - Danielle Joab, lorsqu'elle crée sa collection par ses achats dans différents pays, attribue a priori tel article à une cliente régulière. La boutique Sonia Rykiel, tout comme Farrutx, habille les femmes actives, ce qui n'est pas sans incidence, selon Valérie Pienkowski, son manager, sur le conseil à donner: "les femmes qui ont une situation sont celles qui ont le moins besoin d'être lookées. J'ai dû relooker des femmes pour des entretiens d'embauche, des concours d'entrée dans de grandes écoles mais, pour les cadres confirmées, c'est diffé rent. On n'arrive pas le plus facile ment à 'diriger' ces clientes, car elles ont le sens des responsabili tés et un tempérament qui fait q u ’elles savent plus ou moins déjà ce qu'elles veulent. Mais cela arrive. Une de nos clientes se lance dans la formation. Nous avons travaillé ensemble sur des propositions, du vêtement à l'ac cessoire, en tenant compte de ses contraintes, comme écrire au tableau,...". Pour la femme comme pour l'homme, le combat est le même: plutôt que de vouloir être à la mode, il faut être soi. Pour Isabelle Dickes, tout le comporte ment d'une personne peut chan ger en fonction de ce qu'elle porte: "On s'assied différemment quand on porte un jupe, on enfile un autre comportement... et cela ne met pas tout le monde à l'ai se". Danielle Joab estime que "au-delà des tendances, la mode, c'est ce qui va". Valérie Pienkowski est de cet avis également : "C'est primordial de ne pas se sentir déguisé, sur tout quand on exerce une activité professionnelle, puisque l'assu rance que l'on peut avoir com mence par là. Aujourd'hui, on fait chacune sa mode. Mme Rykiel ne parle pas de mode, mais de 'démode'. Il y a certes des ten dances selon la saison et la col lection, mais il y a toujours une ->
paperJam KnowHow: Dress Code -> diversité de formes qui accroît les possibilités. Finalement, cha cune doit se sentir bien et arriver à surprendre".
RÈGLES D'OR ET ERREURS DANS LA RUE... ET DANS LA BOUTIQUE! Psychologie, professionnalis me et expérience permettent de déterminer ce qui va ou ne va pas aux hommes et aux femmes. Plutôt que des règles d'or, diffi ciles à lister en raison de la forte dépendance de l'élégance avec les caractéristiques de la person ne - la couleur de ses yeux, de sa peau, son gabarit, sa morpholo gie, ce qu'elle dégage - les pro fessionnels de la mode épinglent quelques grandes directions, outre le sacro-saint "il faut se sen tir bien''... toujours utiles à se remémorer. Côté couleurs, Valérie Pienkowski rappelle que "les coloris foncés - gris, noir, bleu marine - sont toujours plus flat teurs, ils donnent au cadre un côté plus habillé. Il est bien de relever une tenue foncée avec du blanc ou une couleur. Ca peut être un pull, un chemisier, un fou lard. Qui va apporter une petite note de gaieté, d'éclat au visage". Les erreurs de goût existent, et Isabelle Dickes de citer très sim plement les si fréquents motifs figuratifs sur les cravates, et les chaussettes blanches chez les hommes. La styliste estime éga lement que "le service de reloo king est, à mon avis, plus objectif quand il n'est rattaché à aucune marque. Il permet un éventail plus large de choix, plus facilement adaptable aux différentes bourses. On trouve de tout pour pour chacun(e), l'art est de savoir mélanger". Les erreurs les plus impor tantes pour Valérie Pienkowski demeurent celles de style: "c'est dommage, parce que je me dis souvent que si une femme mettait telle ou telle chose, cela change rait tout. Ce qui est important, pour une femme, c'est de mettre sa silhouette en valeur et de
connaître ses points forts et faibles. Les professionnels doi vent en tenir compte, et mettre les gens en valeur en fonction de leur gabarit, toujours avec psy chologie. Je ne vais évidemment pas conseiller un pantacourt à une femme très petite. De plus, pour une femme, je pense que l'accessoire - chaussure, ceintu re, sac, petit bijou - est ce qui va attirer le regard et donner de l'éclat à une tenue classique. Un jo li talon qui termine un jo li tailleur est du plus bel effet, pas comme un talon plat!''.
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Le pantalon par ailleurs a sa carte à jouer auprès de toutes les femmes. Valérie Pienkowski cite Sonia Rykiel: " 'Le pantalon, c'est l'égalité avec une femme qui a de jolies jambes'. C'est dommage qu'une femme qui n'a pas de jolies jambes veuille absolument porter une jupe, alors que le pan talon va la mettre beaucoup mieux en valeur. Le pantalon est devenu très féminin, ses formes sont fluides. Un tailleur pantalon peut être très chic". Un regret pour Isabelle Dickes, le fait que les femmes n'ex- ->
W E S T
Danielle et José Joab Danielle Joab: "J'ai travaillé en Californie pendant une dizaine d'an nées, dans les années 80, dans une boutique et en tant que consultante. Les clientes - surtout des femmes au foyer, des artistes, alors qu'ici on trou ve très peu de femmes au foyer dans les boutiques - étaient très friandes des articles européens, surtout fran çais et italiens. Il m'est arrivé d'aller chez elles faire leur dressing, dire ce qui était bien ou pas. En même temps, je conservais la boutique Performance à la Place d'Armes, et certaines se rendaient à Luxembourg ou me demandaient de leur rapporter une sélection que je leur destinais. En fonction de cela, je les emmenais acheter les accessoires, voire les bijoux. Aux femmes au foyer, je prodi guais mes conseils afin qu'elles se démarquent dans le pays de Levi's, avec un look sport-chic". José Joab: "Aux Etats-Unis, j'ai fait de la consultance pour habiller des médecins, quelques avocats, ban quiers... et quelques acteurs! A cette époque, un avocat petit, râblé, qui ne 'trouvait rien à se mettre1si ce n’est dans les rayons enfants et tailles fortes, est entré dans mon show room. Nous avons examiné ensemble les tissus de chemise, de costume, puis les cravates. Il a passé sa com mande, qui est arrivée et que nous avons ajustée, mon tailleur vietnamien et moi. Par la suite, ce client m'a rap porté qu'il avait plaidé au tribunal de Los Angeles, et que lorsqu'il est arrivé à l'audience, il avait senti qu'on le regardait différemment. 'Tu me croiras ou pas', m'a-t-il dit, 'à ce moment-là
j'ai su que j'avais gagné mon procès'! Aujourd'hui, le tailleur qui m'assis tait est devenu celui des plus grands du sport et du spectacle aux EtatsUnis. Il avait 25 ans de métier de maître tailleur au Vietnam et à Hong kong. Quand il a fait son premier tra vail de retouche pour moi, je lui ai cédé un costume. Quelques jours plus tard, j'ai vu mon ancien costume complètement décomposé. Il l'avait étudié. C'est aujourd'hui quelqu'un qui a compris cette technique des Italiens, ce qui a fait de lui le tailleur qu'il est. Il y a cette petite technique particulière aux Italiens qui fait qu'ils sont inimitables. Si j'habille un géant et que la manche lui arrive au coude, il suffit de voir la manière dont tombe l'épaule pour savoir que l'on a gagné la bataille, que l'on pourra habiller le client". ■
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paperJam KnowHow: Dress Code IMPECCABLE Valérie Pienkowski (boutique Sonia Rykiel)
"Les cadres - surtout les hommes n’ont pas besoin de choses trop compli quées, il faut une certaine pureté des lignes, des courbes. On ne peut pas se permettre une excentricité trop appuyée. Pour les hommes, c'est un peu stéréoty pé, surtout au Luxembourg. Il y a une cer taine uniformité et on est encore attaché au costume et à la cravate, surtout dans les banques. Mais il faut reconnaître que les hommes ici se permettent plus facile ment une fantaisie dans la cravate: c'est ce qui va relever leur tenue. En France, on voit de plus en plus d'hommes d'affaires qui ne portent pas forcément le costume cravate, et qui peuvent être élégants avec un beau pantalon associé à un joli pull, à une chemise,... Le mieux pour un homme, à mon sens, c'est un costume assez sombre, avec une petite rayure, un petit contraste,... dans des qualités de mélanges. On a des tissus qui restent fins mais chauds pour l'hiver, et qui ne froissent pas selon les textures. A cela on ajoute une note de couleur, via une chemise ou une cravate. C'est moins compliqué pour les hommes, il y a moins de diversité et la nature leur permet moins de se mettre en valeur, si ce n'est en étant toujours impeccable. On déborde même sur des choses comme les mains, l'haleine de tabac, il n'y a vraiment pas que la tenue qui entre en compte!" ■
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-> ploitent pas les nombreuses possibilités qui se présentent à elles: "les hommes n'ont pas beaucoup de choix, ils sont donc obligés de jouer avec les matières. Les femmes, elles, disposent de ce choix, mais reviennent toujours sur les mêmes choses, sur ce qui leur va bien. Ce qui est normal, mais c'est bien aussi d'essayer d'autres choses, pour ne pas être trop classé. Une femme classique peut insérer une pièce imparfaite ou non figée dans son look, comme une chemise froissée ou des chaussures sportives qui, depuis qu'il existe une osmose entre la basket et la chaussure, rentrent dans le bureau! C'est vrai qu'un talon est souvent magni fique, mais il faut être capable de marcher avec. Si on ne sait pas marcher, on sera plus séduisante avec des baskets Le côté pratique des vêtements n'est pas négligeable pour les décideurs et décideuses, puis qu'ils constituent un outil qui ne doit en rien les limiter. Par exemple, côté matières, il faut évi ter de choisir celles qui vont chif fonner trop vite, comme le lin, et privilégier le crêpe, qui se froisse et se défroisse très facilement, ou la maille, qui ne se froisse pas et allie décontraction, confort, sécurité de la tenue et élégance. Un travail en relation avec le public ne laisse pas de place à l'er reur, tandis qu'un travail de bureau, lui, pourra rapidement tourner au cauchemar en cas d'endroit sur chauffé. Valérie Pienkowski conseille d'ailleurs de privilégier les pulls à manches courtes et autres bodies en dessous d'une veste. Danielle Joab, quand on lui parle de règle d'or, se tourne plutôt du côté du vendeur que du client, et constate que, trop souvent - et pas nécessairement plus au Grand-Duché qu'ailleurs - les ven deurs et managers de boutiques ont très peu de professionnalisme. Elle insiste: "Quand un nouveau membre de personnel entre chez Farrutx, il apprend ce qu'est un fil, comment est fait un vêtement, les spécificités des tailles italiennes, françaises et allemandes. Chez l'homme, la conformation des vêtements est essentielle. Il ne faut pas vendre à quelqu'un quelque
chose qui est trop long. Des manches trop longues peuvent être très néfastes pour l'image profes sionnelle. Il est très rare qu'une cliente ou un client sorte de chez nous sans avoir au moins une retouche. Un bon propriétaire de boutique doit donc avoir un bon atelier de retouches. Nous avons un maître tailleur pour hommes que nous avons formé également pour la femme. Nous avons travaillé avec lui les flous, les soies,...". On touche ici à un autre mot clé de Farrutx: le raffinement. Ainsi, Danielle Joab rappelle son impor tance dans le milieu professionnel: "Je prêche pour le raffiné et contre le tape-à-l'œil. Quelqu'un qui a une position où on le regarde, en étant raffiné, gagnera une espèce de confiance en lui par rapport à quel qu'un qui tapera à l'œil parce qu'il aura un revers excentrique. Il y a certes des femmes qui supportent d'avoir un brin d'excentricité dans leur tenue mais, en général, une décideuse apprécie qu'on la remarque par son élégance, sans que ce soit trop". Un raffinement à ne pas confondre avec le ‘passe-partout’: pendant plusieurs années, Danielle Joab a élaboré les uniformes des hôtesses de deux banques luxem bourgeoises - et inutile d'insister qu’elles se doivent de refléter l'ima ge de la banque! -, un uniforme qui plaisait tellement aux clientes de la banque que celles-ci se rendaient dans la boutique, persuadées qu'elles pourraient trouver le même dans ses rayons. Autre cheval de bataille de Danielle Joab, rejointe par ses consoeurs: la lutte contre les sté réotypes. Le problème de beau coup de femmes qui n'ont pas le temps est qu'elles ont tendance à suivre des journaux, à acheter des marques, alors que Danielle Joab se délecte à vendre des choses qui ne sont pas connues: "quand je fais mes achats, j'achète des pantalons chez l'un, des pulls chez l'autre. J'élabore des books pour voir ce qui va aller avec quoi. Cela produit une collection qui a une âme. Les femmes luxembourgeoises sont élé gantes, mais n'osent pas trop sortir des sentiers battus, même si ce qu'elles portent est en général de bon goût". ■
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NTREPOSAGE MANUTENTION PRESTATIONS LOGISTIQUES H
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paperJam KnowHow: Copieurs
Office? -> On en parle, des econom ies de papier, de ia société de l'information, des échanges de données inform atisées... Pourtant, le bureau sans papier est encore plus proche du mythe que de la réa lité... TEXTE V INCENT RUCK PHOTO FREDERIC Dl GIROLAM O (BLITZ)
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paperJam KnowHow: Copieurs Le paperless office. Le bureau sans papier... On en parle beaucoup, on en fait des livres, nombreux. On fait des cours dans les écoles de commerce, durant lesquels on distribue des polycopiés à 200 étudiants rassemblés et dissipés. Le bureau sans papier tient, de fait, de la légende urbaine. Avec le développement des 'nouvelles technologies', non seulement les processus de fonctionnement de l'entreprise ont évolué, mais la création de documents, elle, s'est également transfor mée. Et clairement, elle n'a pas diminué, bien au con traire. Les entreprises n'ont jamais autant imprimé, autant pour leurs besoins internes que pour leurs com munications avec leurs prospects et clients. 'Avant', la gestion et le fonctionnement se faisait à la main, au stylo. Aujourd'hui, les informations circu lent d'un poste à l'autre, sous forme numérique, et se retrouvent imprimées, produites et reproduites en dif férents endroits de l'entreprise, en fonction des besoins et des fonctions de chacun. Les photocopieu ses, installées dans quelques endroits stratégiques de l'entreprise se retrouvaient - conformément à leur dénomination - limitées à des activités de simple reprographie, plus ou moins évoluées. Certains docu ments étaient produits sur des imprimantes, matriciel les - jet d'encre - laser. Pour communiquer avec l'ex térieur, le fax se trouvait dans un troisième coin des locaux. Grâce à la révolution numérique; il est dorénavant acquis que tous les fabricants de matériel proposent dans leur gamme, en fonction des besoins des entre prises et de leur organisation interne, des appareils modulables. Les fonctions jadis séparées peuvent sans difficulté être réunies; photocopieurs, fax et imprimantes. C'est aujourd'hui un marché énorme, dominé par quelques grands acteurs. Minolta, Canon, Ricoh-Nashuatec, Kyocera Mita, Océ, Xerox... La plu part sont asiatiques, quelques-uns sont américains, un seul est européen.
ET VOS BESOINS? Toutes les entreprises rencontrées l'affirment: il ne s'agit plus de vendre simplement et sans analyse une machine à un client. Cette étude approfondie des ses besoins, autant que de son organisation, va permettre la création d'une offre 'sur-mesure'. René Swinnen, General Manager Sales & Marketing chez Kyocera Mita, constate ainsi simplement que "le métier de revendeur de photocopieur a changé. Auparavant, on ne parlait que de coûts et de service après vente. Aujourd'hui, on doit s'intéresser au client, s'orienter en fonction des travaux qui sont faits, qui sont à faire par la machine. Quelle est la meilleure machine? Comment la finance-t-on?" Philippe Minet, Senior Consultant chez Nashuatec, confirme les nou veaux impératifs d'analyse: "Aujourd'hui, les machines en sont à leur 5e ou 6e génération. On est arrivés à des produits stables, fiables... au point que les modèles numériques ont totalement supplanté les modèles ana logiques. L'important, ce n'est pas de savoir si tout doit être connecté. C'est de ramener la machine aux besoins du client. De quelles fonctions a-t-il besoin? Sont-elles incluses ou pas?" Eric Wareveick, Manager chez Ricoh, explique ainsi que son groupe a opté pour "une double structure de vente. Nous approchons cer
tains clients en vente directe, et d'autres de manière indirecte. Les deux concepts sont différents. Dans le cas des ‘major accounts', c'est à dire le 'top 3.000' des entreprises (ministères, communauté européen ne...), nous utilisons l'approche directe. Nos reven deurs se concentrent sur le reste des entreprises". Le canal de vente directe est d'ailleurs le seul pra tiqué par Océ. Le positionnement du constructeur européen est celui des grands volumes d'information, quelle que soit leur origine ou leur destination... Chez Océ, d'ailleurs, on ne se définit plus comme un simple fabricant ou prestataire: "notre entreprise propose de grandes lignes de services, allant jusqu'à gérer, pour nos clients, des 'Document Production Centers' nousmêmes. . .Ils 'agit d'accompagner les documents et les informations dans l'entreprise. Nous sommes spécia lisés dans les grandes séries, les grands volumes. Comme nous pouvons nous inclure pour ainsi dire dans tous les environnements et toutes les technolo gies, nous pouvons ainsi gérer de la production dans un processus où beaucoup d'informations arrivent de manière simultanée. C ’est pour cela que nous parlons d'intégration, plutôt que d'implémentation. Nous inté grons des solutions en fonction des besoins du mar ché, des entreprises" explique Hugues Van Espen, Marketing Manager. Le clou est enfoncé par Jean-François Dubois, Senior Sales Executive, toujours chez Océ: "autant que possible, nous essayons de servir les entreprises en suivant leur organisation, pourquoi pas en essayant de l'améliorer, dans tout ce qui touche à la circulation du document. Ce n'est pas qu'une question de logi ciel, c'est également une question de matériel. Ce der nier joue un rôle très important. Il doit être compatible avec ses tâches et son environnement. Les coûts, les pertes associées à un appareil qui n'est pas immédia tement et efficacement opérationnel, sont énormes... quand bien même ces coûts ne sont pas comptabi lisés. C'est pour cela que nous nous adressons en pre mier lieu aux responsables des départements IT. Ils sont facilement identifiables, ils sont les prescripteurs au sein de l'entreprise, dans ce domaine tout du moins. Ils apportent leur force de persuasion en souti en de nos solutions. Nous partons de l'opérationnel pour détecter les problèmes".
ET CONCRÈTEMENT? Concrètement? La machine à fonction unique, si elle ne disparaît pas, prend malgré tout un coup de vieux! Eric Wareveick l'illustre très simplement: "aupa ravant, il y avait 1 copieur, et 10 imprimantes. Les gens éliminent l'imprimante et prennent à la place un multifonctionnel". Cette réorganisation entraîne différentes réactions. La première, c'est la grogne... Il faut se lever et aller jusqu'à la machine! Certains construc teurs font remarquer, 'innocemment', que, de toute manière, les employés se levaient, ne serait-ce que pour aller à la machine à café! Un autre reproche souvent entendu est l'absence de discrétion dans de telles machines. Imprimer un document sur une machine partagée signifie courir le risque de voir un document confidentiel, ou très per sonnel, emmené par une autre personne, perdu, épar pillé. Pour répondre à ce 'problème', les construe- -> paperJam 05.2002
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paperJam KnowHow: Copieurs -> teurs ont équipé leurs machines de disques durs leur permettant de stocker et protéger des docu ments. L'utilisateur est ainsi capable d'envoyer un document sur la machine, qui va préparer les données. Ce n'est qu'une fois arrivé devant la machi ne qu'il s'identifiera et que l'impression effective com mencera. L'autre gain que les disques durs apportent aux machines réside dans la possibilité, grâce à certaines couches logicielles, d'alléger les transferts de données sur le réseau. René Swinnen prend l'exemple suivant: "imaginez un document dont le modèle fait 100 Ko. Stocker ce modèle et I'appliquer, par exemple à un millier de factures, cela fait économiser du temps de calcul et de la capacité du réseau... Il n'y a plus que les données 'uniques' à transmettre, la fusion entre le modèle et les données se passe dans l'imprimante. Cela présente également un intérêt pour la mise à jour, justement, de ces modèles. Il n'y a plus besoin de le faire qu'une fois, une seule fois, dans l'imprimante. Plus de risque que quelqu'un oublie de faire sa mise à jour et se retrouve à envoyer des modèles périmés". Une autre option disponible pour les machines Kyocera-Mita est l'ajout, à la photocopie, d'un rack, accueillant les pages imprimées par utilisateur. Un rangement pour l'utilisateur A, un autre pour le B, et ainsi de suite. Les risques d'éparpillement des docu ments par erreur sont ainsi éliminés. Fusion de documents, mais également 'tout sim plement' stockage. Un rapport, une étude, une bro chure... peuvent ainsi être conservés sur la machine même. Philippe Minet précise: "on peut mettre en mémoire des documents d'origines diverses. Cela peut être des procédures, des documents lourds et compliqués... On les garde en mémoire, et on peut les relancer directement du poste. A 25 pages par minu te, on est rapidement servi..." Sans oublier l'ajout d'une couche logicielle, du côté du poste client: "Les drivers eux aussi ont évolué. Ils sont plus tournés vers le client. Si l'on imprime souvent selon une mise en page particulière, nécessitant un format et un traite ment de l'information spécifique, on peut la mémori ser, et l'on n'a plus qu'à la sauvegarder, et l'activer en cliquant sur son profil, à partir de son logiciel1'. Couche logicielle encore: la gestion des impressi ons sur plusieurs machines. Océ permet ainsi à ses utilisateurs de déplacer, contrôler, surveiller les impressions à travers toute l'entreprise, sur les dif férents postes disponibles. Sans compter que toutes les options disponibles à partir du poste le sont égale ment sur la machine même. Si l'interface graphique et pour cause - n'est pas exactement la même, tous les travaux peuvent être faits.
“ Lors de la présentation en première à Luxembourg, les visi teurs ont marqué beaucoup d'intérêt pour la technologie à 7 couleurs intégrée à l'Océ CPS700. Les champs d ’application vont de l’impression de données variables à l’impression tran sactionnelle, sur une large gamme de supports avec une vites se de production constante quel que soit le grammage ou la structure du papier. Cette imprimante couleur ne nécessite plus de calibration, et produit les documents avec une consis tance colorimétrique remarquable. De plus, d'une Océ CPS700 à une autre les impressions sortent avec des couleurs iden tiques, ce qui en fait un produit idéal tant pour l’impression centrale que distribuée.'' Océ à Luxembourg: 2, rue Astrid. Tél: 45 18 48, Fax: 44 17 41. ■
Kyocera M ita
ET DEMAIN? Demain ressemble, d'une certaine manière, à aujourd'hui. Il est difficile, d'ores et déjà, de parler uni quement du matériel d'impression. Les logiciels s'insi nuent partout et offrent des capacités nouvelles. Exemple de travail invisible, présenté par Hugues Van Espen: "nous avons rajouté sur nos machines un logi ciel d'analyse des documents, de sorte que les niveaux de clarté et de contraste des différentes zones du document soient analysés, et automatiquement ->
106 Analyse
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"Le KM-2530 copie, faxe, scanne et imprime des documents de A5 à A3 en duplex. Membre d'une gamme de copieurs Multifonctions de 20 à 62 ppm qui allient une utilisation simple et standardisée, grâce à un grand écran tactile et une fonc tionnalité étendue. L'utilisation de composants à longue durée de vie réduit les interventions techniques et sont à la base d'un faible coût d'exploitation. (Prix à partir de 3 135 Euro)” Kyocera Mita à Luxemourg: Eicher Bureau Services, 221 rue de Rollingergrund. Tél: 44 57 89, Fax: 45 07 78. ■
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paperJam KnowHow: Copieurs -> adaptés. Il n'y a plus, dès lors, qu'à appuyer sur le bouton, et vous obtenez un document aussi fidèle que possible". Un document fidèle, et prêt à être intégré dans le système d'information. Chez tous les fabri cants, le multifonction peut faire également office de scanner. Couplé à un système de gestion des docu ments, on peut ainsi créer des bases données, pour le courrier entrant, pour les revues de presse, pour tout document, toute information. Océ propose ainsi, en couche logicielle supplémentaire, FindLogic, per mettant une recherche dans les documents scannés, avec reconnaissance automatique de caractères. On peut ainsi, par exemple, dans une base de docu ments, rechercher tous ceux contenant un terme pré cis, qu'importe la langue, la mise en page... L'enjeu est de ce système est en fait d'enfin viser à faire disparaître le maximum de papier... Hugues Van Espen se veut direct: “Au Luxembourg, chaque mètre carré coûte très cher... Notre système permet de sup primer le stockage et l'archivage de documents légalement non obligatoires... Tout en conservant la capacité de les retrouver rapidement, efficacement... La surface économisée doit également être intégrée dans le calcul des coûts!" M. Swinnen, de Kyocera Mita, souligne l'impor tance des technologies numériques: "Il y a encore beaucoup d'éducation à faire dans les entreprises sur les possibilités qu'ont les nouvelles machines numéri ques. Grâce à certaines couches logicielles que nous proposons, on peut ainsi automatiser la création d'un livre, faire des photocopies de livre en supprimant les bords... les machines sont aujourd'hui devenues beaucoup plus intelligentes... " M. Philippe Minet, lui, voit déjà certaines tendan ces se dessiner: "Le haut volume centralisé n'a plus la cote. Grâce au développement des réseaux locaux, on préfère traiter la production de documents de manière 'départementale'. Les grands volumes sont orientés vers des ateliers de reprographie, mais tout rythme inférieur à 70 pages par minute est distribué dans l'infrastructure, vers le 'client final'. Dans cette organisation, le scanner a été un véritable apport. Dorénavant, on peut soi-même les faire et se les envoyer à sa propre adresse e-mail. On scanne de son département vers le PC, sans avoir besoin de passer par un département spécialisé. Ce qui est terrible, c'est que la technologie va très loin aujourd'hui... et c'est là qu'elle est ambiguë. Plus ce que l'utilisateur voit est simple, plus ce qui est derrière est compli qué". Pour Ricoh, le scanner lui aussi est porteur, mais la véritable nouveauté, appelée à s'imposer dans les 5 prochaines années est la photocopie couleur: "Le marché va continuer à évoluer. Il y a des entreprises du marché de l'imprimante qui veulent 'monter' dans la photocopie. Aujourd'hui en effet, avec un copieur / imprimante qui atteint les 70 pages par minutes, on peut remplacer un parc de 30 imprimantes. Quoi que l'on fasse, un copieur sera toujours plus rapide qu'une imprimante. Le nettoyage du marché est de fait amor cé. Sinon, dans les années à venir, c'est la couleur qui va s'imposer. D'ici 5 ans, nous pourrons produire de la couleur au prix actuel du noir et blanc, le tout en réseau. La demande est déjà en hausse, mais reste aujourd'hui encore très chère". ■
EXEMPLES Nashuatec
"Le Nashuatec 2705 est un appareil qui a été développé pour optimiser la communication écrite de l’entreprise. En effet, il associe la qualité du numérique à la possibilité d ’imprimer, de gérer les télécopies et de numériser sur le réseau tous les documents d ’une organisation. L’utilisateur y gagne les avan tages liés à un logiciel de gestion documentaire spécialement conçu pour la prise en charge efficace des flux de travaux.“ 2 magasins de 500 feuilles. 27 copies A4 par minute. Temps de préchauffage: 15 secondes. Nashuatec à Luxembourg: rue J. F. Kennedy, Steinsel. Tél: 33 58 88, Fax: 33 58 86. ■
Ricoh
"La dernière innovation technologie numérique de Ricoh c ’est l'Aficio 3800c MF. La solution tout-en-un idéale pour le bureau. Ce multifonctions imprimante / copieur / scanner N&B et couleur s ’intégre au réseau local et élimine les pertes de temps avec de fastidieuses tâches administratives!" 38 pages par minutes, préchauffage inférieur à 120 secondes, dimen sions (L x I x h - 73 x 77 x 110 cm), 127 kilos, drivers Mac et PC. Ricoh au Luxembourg: Linster Bureautique, 13 rue Glesener. Tél: 48 18 78. Fax: 48 50 07. ■
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paperJam KnowHow: Sicav
Investir
-> G ros plan sur un véhicule d'investissem ent de plus en plus prisé par les particuliers TEXTE JEA N -M IC H EL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)
I
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p a p e rJa m K n o w H o w : Après les remous qui ont agité les marchés boursiers en fin d'année 2000 et en 2001, l'heure est actuel lement à une amorce de reprise. Et même s'il est très peu probable que l'on assiste à de nouvelles envolées aussi spectaculaires que celles de la fin de la dernière décennie, le poten tiel est bel et bien là pour envisager de se relancer dans des placements, non sans un certain optimisme retrouvé. La forte croissance de ces der nières années a incité bon nombre d'épargnants et d'investisseurs à se lancer à l'assaut des marchés finan ciers, souvent en direct, avec l'es poir d'y réaliser de substantiels gains. La magie a opéré quelque temps, pour certains, avant que beaucoup d'enthousiastes se voient froidement douchés par le retourne ment de conjoncture. De cette période pour le moins agitée, il est ressorti une évolution naturelle dans les attentes et les besoins de ceux qui souhaitent investir quelques économies dans des produits financiers. Mais la demande, elle, est toujours réelle. Selon les données actuellement dis ponibles, on estime à 2.500 milliards d'Euro les investissements actuelle ment réalisés en Sicavs en Europe. Les analystes de Lipper Analytic tablent sur un montant de 8.000 mil liards en 2006... Et encore l'Europe est-elle en retard par rapport aux Etats-Unis: si l'encours moyen en France est estimé à 9.000 Euro, il est deux fois plus important outreAtlantique. “Les gens sont devenus beau coup plus conservateurs et plus pru dents. Il y a un repli certain vers des fonds plus diversifiés tant en termes de secteur d'activité que de couver ture géographique, ce qui est d'ailleurs plutôt sain comme réorien tation" note Henri Reiter, Directeur de Fund Market, la société active dans le conseil indépendant en fonds d'investissement, et qui compte plus de 2.000 clients après un peu plus de trois ans d'existence à Luxembourg.
POUR TOUS LES GOÛTS Aujourd'hui, pour un investisseur particulier, un investissement dans un fonds de placement, et notam ment une Sicav, est une alternative très intéressante à plus d'un titre. Littéralement, une Sicav est une Société d'investissement à Capital
Variable. En tant que société, elle dispose donc d'un Conseil d'Administration et d'un actionna riat. Son objet social consiste essentiellement en l'investisse ment et l'achat / vente de valeurs mobilières (actions, obligations, liquidités placées sur le marché monétaire, intervention sur les marchés dérivés, etc...). Sa parti cularité réside dans le fait que les parts du capital de cette société peuvent être vendues dans le public. C'est ainsi que l'on partici pe, au prorata de son achat, dans l'investissement réalisé par une Sicav. La valeur de cette Sicav est représentée par sa VNI (Valeur Nette d'inventaire), qui est calculée sur une base quotidienne en fonc tion de la valeur des actifs qui la composent et de leur pondération. Cette VNI est donc disponible, généralement, avec un jour de décalage par rapport à la publica tion du cours d'une action ou du taux de change d'une devise. "Quand on est un particulier et qu 'on veut investir soi-même dans un panier d'actions, c'est plutôt compliqué, car il faut suivre une quantité de données à la fois. Il est donc plus sûr de confier cette mis sion à des spécialistes qui ont les outils adéquats pour un meilleur suivi et une analyse plus fine. Il est ainsi plus aisé de profiter au mieux de la diversification du risque, ce qui reste l'élément essentiel de ce type de produit" résume Camille Thommes, Head of Fund and Custody Relationship Department à la Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat. La diversification du risque au travers d'un certain nombre de valeurs sous-jacentes et l'assuran ce d'une gestion professionnelle sont deux des principaux atouts de ces types de placements collectifs. Et compte tenu de l'incroyable offre disponible sur le marché, il y en a forcément pour tous les goûts. "Au Luxembourg, le consommateur est vraiment servi! Il serait d'ailleurs intéressant de faire un ratio entre le nombre de com partiments d'investissement dispo nible, et le nombre d'investisseurs potentiels. Ce doit être unique au monde. Mais il n'est pas sûr que l'épargnant ait besoin de toute cette offre. Je pense que 20-25 fonds suffissent à couvrir 95% des besoins d'investissements de la clientèle" estime Hugo Lasat, Président du Comité Exécutif de
Sicav
Dexia Asset Management, le pôle de gestion d'actifs du Groupe Dexia, spécialisé dans la gestion collective via les organismes de placement collectif et la gestion discrétionnaire pour le compte de clients institution nels et particuliers. La panoplie proposée par les banques couvre ainsi des produits investissant dans des instruments du marché monétaire; des obliga tions; des actions; un “mix" des deux - plus ou moins pondéré en l'une ou l'autre -; ou bien d'autres fonds. Mais la différenciation peut aussi se faire dans le profil même des valeurs dans lesquelles ces Sicavs investissent: par pays ou par secteur d'activité, le tout pouvant -> F I S C A L I T É
La fin de la Loi Rau En 1993, la loi fiscale plus connue sous le nom de "Loi Rau“, appliquée aux résidents luxembourgeois, avait pour objectif de soutenir le développe ment économique au Grand-Duché. Elle offrait notamment des abattements de 60.000 francs (120.000 en cas d'im position collective) sur le revenu impo sable à condition de détenir des parts des Sicavs dites “Rau" jusqu'à la fin de la quatrième année d'imposition suivant l'année d'acquisition. La dernière réfor me fiscale entrée en vigueur au 1er jan vier 2002 a porté le coup de grâce à des dispositions qui, de toute façon, allaient à rencontre des lois commu nautaires. Ainsi, une réduction progressive du montant des abattements est-elle pré vue d'ici à trois ans: 1.500 Euro (3.000 en cas d'imposition collective) en 2002; 1.000 Euro (2.000) en 2003; 500 (1.000) Euro en 2004 et plus rien à partir de 2005... De même, la part minimale d'actions luxembourgeoises à respecter par les Sicavs investissant dans le cadre de cette Loi Rau va évoluer progressive ment: 75% des avoirs du fonds doivent encore être investis en actions luxem bourgeoises jusqu'à la fin de l'année: 50% en 2003 et 25% en 2004. A partir de 2005, il n'y aura plus aucune contrainte imposée. ■ paperJam 05.2002
Analyse 111
R E G A R D
Paul Waringo (BCEE)
3f
%
"Il y a clairement un intérêt de la clientèle pour des fonds sectoriels ou des fonds globaux orientés vers un indice. Actuellement, on peut compter une demi-douzaine de secteurs très recherchés par les investisseurs: cela touche aux valeurs technologiques, pharmaceutiques, financières, mais aussi les grandes capitalisations dans le secteur de la consommation, ou encore le secteur des industries "tra ditionnelles" qui retrouvent grâce aux yeux du public en raison de l'effon drement des valeurs IT... Il ne faut pas hésiter à miser sur le long terme. Nous préconisons en général des investissements sur une base de cinq ans. Il est tout à fait possible d'être perdant la première année mais, sur la durée, on s'y retrouve. Il ne faut surtout pas consi dérer l'investissement en Sicav sur une base à court terme comme un produit spéculatif. Il faut jouer avec le temps. L'important aussi est de ne pas se laisser aveugler par les perfor mances du passé, qui ne sont pas révélatrices". ■
112 Analyse
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-> être encore pondéré en fonction du type de risque lié à ces valeurs: de très "défensive" à très "risquée"... La combinaison de tous ces paramètres donne alors une vague idée de l'étendue du marché. "Le défi le plus important est de trouver, dans toute cette gamme de Sicavs existantes, les produits que la clientèle recherche, et être capable de fournir les informations adéquates. C'est relativement aisé lorsqu'il s'agit d'une seule action, mais plus compliqué dans le cas d'un fonds entier" constate Paul Waringo, Chef du Service Private Banking de la BCEE.
L'IM P O R TA N C E DU C O N S E IL En matière de frais, l'investisseur se voit confronté à trois types. Les deux premiers sont les droits de souscription (ou droits d'entrée) et les droits de rachats (ou droits de sortie), qui peuvent varier selon les banques. Généralement, ils sont calculés en pourcentage du mon tant investi ou du montant vendu. Les offres promotionnelles jouent très souvent sur une réduction voire une suppression - de ces frais. Le troisième type de frais concerne les commissions de ges tion. "Elles sont plutôt relativement harmonisées entre les différentes Sicavs. Elles dépendent essentielle ment du type d'instrument dans lequel est réalisé l'investissement, sachant qu'un portefeuille investi dans des actions internationales nécessitera une capacité de recherche, et donc un coût, supé rieurs qu'un simple fonds domes tique monétaire" explique Yves Wagner, Directeur du Département Asset Management à la Banque Générale du Luxembourg. Quels sont alors les critères de différenciation sur lesquels peut s'appuyer l'investisseur, forcément perdu devant tant d'offres allé chantes ? Yves Wagner poursuit: "Tous les acteurs ont en effet prati quement tous les mêmes produits, et en termes de performances, les différences ne sont pas très impor tantes. Tout peut alors se jouer dans la qualité du conseil donné au client pour investir dans tel ou tel produit à tel ou tel moment. Un bon gestionnaire doit être capable de dire à un client que c'est le moment d'investir un jour dans une Sicav,
puis, un an après, être en mesure de lui conseiller d'en sortir et lui propo ser un autre produit tout aussi per formant". Cette importance primordiale de l'aspect "conseil" a clairement resur gi avec la multiplication des offres d'investissements en direct via Internet, pour lesquelles la dégringo lade des marchés financiers a égale ment été fatale. "On semble alors avoir découvert qu’il ne suffisait pas d'avoir un PC et un modem pour être un professionnel de /'investissement. On a toujours besoin d'une équipe de vrais spécialistes et ce phénomè ne est d'autant plus marqué ces temps-ci qu'il y a encore deux ans“ constate Henri Reiter. Comparé à leur situation il y a quelques années, les produits de placement collectifs ont, de surcroît, gagné en transparence et en visibili té. "Jusqu 'à il y a peu, les VNI étaient calculées sur une base hebdomadai re. Maintenant, c'est fait quotidien nement, et il y a de surcroît quelques fonds qui sont cotés en Bourse. Le client peut ainsi obtenir la même transparence que celle offerte via des investissements en direct. Et il est bien sûr plus facile de suivre une seule VNI qu'une multitude de cours d'actions dans lesquelles on a inves ti en direct" rappelle Claude Wurth, Chef Adjoint au Service Private Banking de la BCEE. Si toutes les grandes banques de la Place proposent leurs propres palettes de produits financiers, l'avance prise par le Luxembourg en matière de gestion des fonds d'in vestissement (le pays, qui a été le premier à transposer en droit natio nal, au milieu des années 80, les dis positions européennes en matière d'Organismes de Placements Collectifs, est aujourd'hui le numéro un en Europe en termes d'actifs gérés, avec un montant de 949,088 milliards d'Euro au 28 février 2002) en fait, aujourd'hui, une place incon tournable. "Les Sicavs sont les véhi cules les plus appropriés pour une distribution paneuropéenne. Et le Luxembourg est certainement le pays où la culture Sicav est la plus importante. Des banques italiennes ou suisses créent d'ailleurs souvent, à Luxembourg, des Sicavs destinées à leur clientèle locale" rappelle Lucien Dautresme, Managing Director de Carmignac Gestion Luxembourg, filiale d'une des princi pales sociétés de gestion indépen dantes en France, qui dispose, dans son offre, de deux Sicavs de droit luxembourgeois. ->
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p a p e rJa m K n o w H o w : -> À ses yeux, l'avenir de l'activité de gestion de fortune passe par la Sicav, bien plus que la gestion ligne par ligne. "À bien y regarder, gérer un portefeuille d'une cin quantaine de lignes de valeurs, ça revient à gérer une Sicav. Pour un gestionnaire qui compte une cen taine de clients, il ne peut y avoir qu'une demi-douzaine de profils types, au maximum. On arrive donc, au final, au même type de gestion ! C'est une question de coûts: la compétence coûte cher, donc on cherche au maximum à répliquer un même profil de ges tion sur plusieurs portefeuilles ".
DIVERSIFIER... C'est évidemment au bénéfice de l'investisseur final que sont déployés tous les efforts en matiè re de gestion, même si, évidem ment, la perspective d'engranger un maximum de commissions n'échappe pas au gestionnaire. Bien souvent, toutefois, il sera lais sé à la libre appréciation de l'in vestisseur le choix d'une gestion active ou passive... Quelles sont donc, aujourd'hui, les grandes tendances en matière d'investissement ? Si, initialement, ce sont les profils de risque de chaque épargnant qui doivent dic ter son comportement (lire cicontre l’appréciation de Hugo Lasat), il se dégage tout de même quelques généralités. "Bien sûr, la clientèle court de manière généra le après la performance. Mais on n'observe plus le même engoue ment que par le passé pour un type de fonds en particulier, et les marchés sont globalement plus calmes actuellement. On note tout de même une forte demande pour les plans d'épargne, qui consti tuent une façon intelligente de capitaliser son argent" constate Henri Reiter, qui note aussi qu'en ces lendemains de débâcle bour sière pour certains investisseurs trop optimistes, une certaine peur de mal faire rejaillit sur les com portement. "Souvent, l'appât du gain est plus important que la rai son. Mais dans un climat de mar ché baissier, l'inverse peut aussi se produire. Du coup, les gens n'osent pas forcément investir, ce qui n 'est pas une bonne chose non plus". Il n'empêche que l'unanimité prévaut dès qu'il s'agit de prédire aux Sicavs un avenir plutôt radieux, avec quelques principes
de base qu'il est bon de respecter. "Par expérience, on sait qu'il est dangereux d'investir dans un seul secteur, même s'il existe énormé ment de fonds sectoriels qui connaissent un important succès. Ce sont tout de même les fonds diversifiés de manière internationa le, donc qui répliquent une straté gie d'investissement ajustée par le gestionnaire de Sicav, qui ont le plus de succès" constate Yves Wagner. Quels sont donc ses secteurs en vogue ? Selon Lucien Dautresme, il faut se tourner vers "les marchés émergents et les valeurs européennes. En ce qui concerne les valeurs technolo giques, la prudence est de mise, et l'investissement doit être davanta ge lié non plus à un benchmarking, mais plutôt à une approche stock picking, valeur par valeur. On est dans un marché qui devrait être encore très agité, sans raison parti culière que l'on assiste à une nou velle explosion à la hausse". Autres produits porteurs: ceux à capital garanti: "ils assurent à l'échéance de pouvoir retrouver le capital initialement investi, sans subir les éventuelles pertes des marchés boursiers, et en partici pant, souvent aux deux tiers ou aux trois quarts, aux hausses" décrit Claude Wurth. Une telle orientation n'a rien de surprenant: “Les gens sont devenus de nouveau un peu plus prudents, peut-être aussi parce qu'ils avaient exagéré dans l'autre sens avant ! C'est en géné ral par engouement ou par mode que l'investisseur exagère... " ajou te Yves Wagner. Enfin, pour ceux pour qui le développement durable est plus qu'un simple concept abstrait, il existe de plus en plus de fonds dits "durables" (sustainability), orien tant leurs critères d'investissement vers des sociétés prônant, par exemple, l’innovation technolo gique, la création de valeur pour l’actionnaire, la transparence ou le bien être social, sans oublier, bien sûr, le respect de l'environnement. "Ce/a correspond clairement à un contexte sociétai en changement. Aujourd'hui, quelque 5% des investissements en Europe le sont dans ce type de fonds“ estime Hugo Lasat. Une façon comme une autre d'ajouter une dose de bonne conscience dans un domaine qui aurait tendance, parfois, à en man quer quelque peu... ■
Sicav
NTROSPECTIOI' Hugo Lasat (Dexia Asset Management)
v
"Souvent, les gens consacrent 90% de leur réflexion à savoir quoi acheter, alors que cela ne devrait leur prendre que 10% de leur temps. Les 90% restants devraient servir à l'ana lyse du profil du risque. La première question à poser n'est pas "quelle est la Sicav la plus intéressante?". Cela ne doit venir qu'à la fin de la réflexion, une fois qu'est défini le profil du risque. Beaucoup de gens ne pren nent pas le temps de ce travail d'in trospection et disent "je sais". Les questions à se poser sont par exemple de savoir quelle est la durée souhaitée de l'investissement ? Estce qu'on accepte un rendement négatif sur quelques mois ? Quelles sont les attentes ? Si les marchés 'performent' de 20%, est-ce qu'on se contente de 10% ? Quel est le degré de cohérence entre le profil et les souhaits d'investissements ? Un profil de risque ne doit jamais être lié à l'évolution d'un marché. Mais c'est très difficile de se défaire de cette tendance-là..." ■ paperJam 05.2002
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Histoire de la Pub BIS ->
En février, dans le dossier Pub & Média, nous vous propo sions une histoire de la Publicité au Luxembourg. C'était un numéro exceptionnel: 196 pages! Dans la "chaleur" du b o u clage, un CD-Rom a été perdu: celui de l'agence Com ed! Faute que nous réparons aujourd'hui, en vous proposant une histoire bis, avec, donc, les créations de l'agence Com ed.
1995
1995
BG L Banque G énérale d u Luxe m bo urg
BGL B a nque G énérale du Lux e m b o u rg
1997
1997
Luxair C a m pagne Londres - S tansted
M inistère de la Santé C a m pa gne Le Sida
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1995 BG L B a nque G énérale d u Luxe m bo urg
1998 P&T Luxe m bo urg C a m p a g n e Q uality P a ck+
1998
P&T Luxembourg Campagne Alarmis
1999
Brasserie Bofferding Campagne Cinéma
2000
2001
Revue Campagne Promotion
Banque Générale du Luxembourg Campagne Crédit Auto
1999
Brasserie Bofferding Campagne Cinéma
2001 Brasserie Bofferding Campagne Cinéma
2000 Nissan Campagne Autofestival
2001 Eldoradio Campagne Music Generation
DONT STOP PASSION, STOP AIDS.
B E A U T Y K IL LE R
2001
Fédération Luxembourgeoise contre le Cancer Campagne Beauty Killer
2001
Le Quotidien Campagne Osez l'information 7 jours sur 7
2001
Ministère de la Promotion Féminine Campagne L'égalité des femmes et des hommes
2001 Ministère de la Santé Campagne Stop Aids
2001
2001
2002
2002
Mondorf le Domaine Thermal Campagne Business
P&T Luxembourg Campagne Internet
Banque Générale du Luxemborug Campagne Crédit Immobilier
PricewaterhouseCoopers Campagne Happy New Year
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nome 1P3| -> M P 3 -> Une look original,
ce lecteur mp3. Il ressemble à une cassette... Pourquoi? , Pour être glissé dans un lecteur de cassettes, pardi! Un don du ciel pour tous ceux qui n'ont pas encore de le cte u r. de CD dans leur voiture. Le prix? 140 Euro, sur Internet.
Dans notre vie... Pgm jc T O U T EST M IN I ^
Imaginez un ordinateur de 15 centimètres sur 15... avec 5 centimètres d'épaisseur... Dedans? Un Pentium III à 1 GHz, jusqu'à 256 Mo de mémoire vive et un disque dur jusqu'à 40 Go. Respectable. On a droit, sous option, à un lecteur de CD-Rom, graveur ou DVD... C'est toujours ça... Aux alentours de 1.300, Euro, la bête s'appelle Cappuccino GX 1
120 Time Off paperJam 04.2002
-> C IN É M A -è Le résumé: après sa séparation avec son mari Harris, Meg Altman angoisse à l'idée de devoir élever seule sa fille Sarah. Afin de repartir à zéro, Meg achète une maison située dans un quartier huppé dans l'ouest de New York. La vedette, c'est Jodie Foster. Le réalisateur, c'est David Fincher. Si Se7en ou Fight Club sont des titres de films qui ne vous disent rien, tant pis pour vous. Si oui, on peut parier que nous allons nous retrouver au cinéma!
JULIUS
-* DIGITAL-* On dira que le livre est sexiste, mais édité par Taschen, il vous propose un tour du monde des beautés numériques... À quoi ressemblent-elles sur les 5 continents?
gravage
-> DVD -> Voici la quatrième version du graveur DVD de Pioneer, le DVR-A04. Les formats proposés sont le DVD-R et le DVD-RW. Le modèle est à installer dans son PC. Disponible depuis début avril, aux alentours de 620 Euro.
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JohnQ -> C IN É M A -> Ouvrier
dans une usine, John Q. Archibald mène une vie pai sible avec Denise, sa femme, et Mike, son fils de neuf ans. Lors d'une partie de baseball, le jeune Mike s'effondre à la suite d'un malaise cardiaque. Il est transféré d'urgence à l'hô pital où on lui diagnostique une malformation congéni tale. S'il n'obtient pas rapi dement un nouveau cœur, il mourra. Auréolé de son récent Oscar, Denzel Washington nous donne ici un nouvel aperçu de ses talents, bien entouré il faut dire: Ray Liotta, Anne Heche, et surtout Robert Duvall et James Woods!
ASCHE
r, S4/»'" - V
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-> D VD -> C'est une édition collector de 2 DVD qui se retrouve dans les magasins. Ce film, avec Johnny Depp, Jerry Lewis et Faye Dunaway, est un des grands chefs d'œuvre d'Emir Kusturica. Pour rappe ler l'histoire, Axel, un jeune orphelin de vingt ans, vit dans ses rêves, peuplés de poissons volants. Il rencontre Elaine, une veuve qui rêve de voler. Ils devaient se rencontrer. Le film est magique, planant, envoûtant... À avoir dans sa Dévédéthèque!
Sims à la
SO KAL -> BD -> L'inspecteur Canardo
est une espèce de Columbo ayant mal tourné... Mégot au bec, bouteille à la main, il a tout vu, tout vécu. Après une longue pause, il est de retour, en guerre contre son ennemi, le chat Raspoutine.
nmsim /r.i.rm .rrm
-* JEU VIDEO -» Les Sims, vous connaissez? Cette 'saga' électronique... Voici un disque bonus pour vos ordi nateurs qui permettra à vos petites ouailles numériques d'oublier les ennuis du quoti dien, direction les vacances, la plage...
Time Off
p a p e rJa m
im e O ff
-> SPECIAL -> La première dégusta tion de vins club paperJam a eu lieu chez Fernand Klee à Steinsel. Au sommet de son art, celui-ci a donné un cours magistral à une petite assemblée curieuse et tout à fait cap tivée. Ils étaient connaisseurs, sans aucun doute, et la ‘symphonie’ jouée par Fernand fût un modèle du genre.
La Cuvée des Caudalies, champagne De Sousa. Robe d ’un bel or clair, au nez délicat d ’ou émerge une discrète touche de vanille, soyeux et fondu en bouche. Château H aut Brion blanc 1984. Ce Pessac-Léognan est produit en quantité confidentielle avec une majori té de sémillon, il est sans doute le plus original de Bordeaux. Très élégant. Sancerre Jadis non filtré 1998. Sur un terroir de marnes kimméridgiennes, le cépage sauvignon ‘rose’ lui donne son bouquet aromatique. Pouilly-Fuissé vieilles vignes 1998 de chez Auvigue. Chardonnay aux notes beurrées, miellées, toastées d ’une belle densité. Bouche riche et étoffée. Remarquable. Sauternes 1995, Passion de Closiot, Château Closiot, Bonneau. Cette cuvée provient d ’une trie très sévère, grain par grain. Grande personnalité, frai cheur, élégance, complexité. Racé, superbe.
Jacques Démarqué (Explorator) et Fernand Klee (Grains Nobles, notre hôte)
Haut-Médoc, C hâteau S o c ia n d o -M a lle t 1990. Bel arôme de petits fruits rouges, intense et nerveux. Plein et généreux. Pauillac, C hâteau Lynch Bages 1986. D’un noir d ’encre, moelleux, épicé et balsamique. Affinement du bouquet dans les millésimes récents. Cathy Giorgetti (Luxembourg City Tourist Office)
Pauillac, C hâteau Pichon Longueville C om tesse de L alande 1986. Ce milésimme est une petite merveille. Finesse du cabernet franc et moelleux et puissance du merlot et petit verdot.
jf A j f f i A i
Will Kreutz (Kreutz & Friends) et Paul Fabeck (PricewaterhouseCoopers)
T l.
Ë| po.m i r H É. I,),'.
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Le point d ’orgue fut un Pomerol C hâteau Trotanoy 1983. Proche de Petrusse, sur la partie la plus argi leuse du haut plateau de Pomerol, il mérite sa réputa tion, certaines années aussi corsé et plus harmonisé et affiné dans son bouquet que son voisin. Notes de truffe et de torréfaction, fruité de cassis frais et élé gant. Sublime. Tout au long de la soirée, accords vins-mets, et pour conclure, un Cognac Grande Champagne 100 ans d ’âge. A bientôt, vous êtes d ’accord? G ra in s N o b le s , 50, r u e d e s P ré s à S te in s e l
Jean-François Dubois (Océ) et Joseph Mayor (WAO Luxembourg)
paperJam 05.2002
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LA CUISINE DE ZHENG papwjamos2002 TîmeOff-Directory 123
paperJam fimeOff RESTonew s La Dame aux Clefs d’Or,. Gisela Mathis, vient d’être distinguée par ses collègues masculins et devient ainsi la première femme concierge ‘Clefs d’Or’ à Luxembourg. C’est après plus de trois ans et demi d'excellent travail à la loge du Royal que Gisela est récompensée par Mr Simon Delcomminette, Chef Concierge et Président National des Clefs d’Or, associa tion vieille de 50 ans. Hôtel Le Royal, 12, bd Royal (centre-ville), 241 61 61
Nouveau concept à l’ancien Villon, devenu L’A ppart’ après d’importantes transformations. En semaine à midi, pâtes, grillades et plats végétariens à prix bistrot et le soir, jusqu’à ..m 20h30, l’apéro accompagné de petits trucs style amuse-gueu le. La déco est aussi jeune que la clientèle et le service sympas. Pourrai devenir un meeting point branché! L'Appart’, 33, rue des Capucins (centreville), 22 90 55
Un petit nouveau du côté d’Hollerich, le Sherpa. Mobilier de couleur vive. Les chaises et tables, décorées de motifs fleu ris, sont d’un rouge pimpant, et les murs safran clair. i Restaurant Sher Goûteuses cuisines, la tibétai ne aux sauces à base d’herbes et d’épices, la népalaise avec de savoureux légumes, et aussi l’indienne, aux currys déjà plus connus. A découvrir. Restaurant Sherpa, 3, place St Pierre et Paul (Hollerich), 29 99 64
Vous
connaissiez déjà la ses petits dej. soupes, pâtisseries et son pain artisanal. Depuis peu, la petite m boutique héberge aussi une ‘Maison de Thé Cha Yuan’ qui propose non seulement la dégustation ou la vente e.a. de thés blancs, noirs, verts, thés jaunes ou thés de printemps à la grande délicatesse, mais aussi de précieux conseils pour leur préparation. Du coup, le cadre simple et chic du lieu acquiert une atmosphère paisible et un peu magique. La Fougasse, 1, rue de la Boucherie (vieille ville), 26 27 07 26, lafougasse@hotmail.com Fougasse,
124 Time Off paperJam 05.2002
Bra^hettes
int-Jacques et Pillons luxembourgeois,
asperges vertes en vinaigrette
RECETTE -> Poitevin d ’origine, Richard Prouteau mène sa carrière et sa brigade tambour battant. Il a 30 ans, et des allures de sportif au sommet de sa forme. Il a du reste pratiqué le football de nombreuses années. Le terroir est son crédo, sa cuisine s’en inspire constamment. Lorsqu’il sort, il aime manger simple et accompagner ses repas de bourgogne blanc, Chablis ou Meursault et on peut le voir courir les brocantes dans le secret espoir de découvrir l'objet ‘culinaire’ rare.
Proportions pour 4 pers. 20 coquilles Saint-Jacques
20 asperges vertes Salade mélangée pour 4 bouquets Sel, poivre 1,5 cl d ’huile d ’olive -vinaigrette0,5 cl d ’huile d ’olive -cuisson des brochettes0,5 cl de vinaigre de Xérès
*
« JL
0,5 cl de jus de truffe
Achetez les rillons chez votre boucher. Demandez à votre poissonnier de choisir de belles Saint-Jacques dans leur coquille et de vous les extraire. Montez les brochettes en intercalant les Saint-Jacques et les rillons. Réserver au frais. Epluchez les asperges, les ficeler et cuire 5 minutes dans une eau à ébullition. Egouter. Dans un saladier, dissoudre le sel et le poivre dans le vinaigre avec un fouet. Ajouter le jus de truffe et l’huile d ’olive. Réserver. Mettez l’huile d’olive dans une poêle, chauffez, assaisonnez les bro chettes et colorez toutes les faces en surveillant. Tiédir les asperges dans la vinaigretteDresser dans une grande assiette, en haut un bouquet de salade assai sonné, au fond disposer les asperges et dessus les brochettes. Napper de vinaigrette tiède. R es ta u ra n t S peltz, 8, ru e C h im a y (centre-ville), 4 7 4 9 5 0 w w w . re s tauran t-sp e ltz. lu
2002. Est-il encore besoin de présenter le Festival International d'Echternach ? Durant deux mois, le Festival tente de proposer diversité et qualité. L'occasion donc de redécouvrir les œuvres maîtresses du répertoire symphonique - "La Quatrième" de Mahler, la "Pathétique" de Tchaikovsky, la "Sixième" de Dvorak, et la "Cinquième"de Chostakovitch - tout comme des œuvres plus confidentielles de compositeurs aux noms prestigieux. Artistes luxembourgeois et européens s'allie ront cette année encore pour faire de cet événement un immanquable de la vie culturelle du pays.
Infos: www.echternachfestival.lu Tél.: 00352 72.83.47
une odyssée -> THÉÂTRE - TPL THIONVILLE (F) ^ Du 23 au 25 avril 2002. Dans une mise en scène d'lrina Brook, l'univers "homérien" surgit. Quelques notes de musique, un bâton, un chiffon et l'acteur transforme l'espace. Traversant ainsi les épisodes les plus célèbres qui émaillent la carrière d'Homère, Jean-Claude Carrière a effec tué un travail d'adaptation au départ des improvisations des quatre comédiens. "Jembés, bâtons de pluie, tambourins, rythmeront cette odyssée, spectacle de partage qui met l'imagination - celle des acteurs et des spectateurs - au pouvoir." Infos: www.thionville.com/tpl Tél.: 0033 (0)3.82.82.14.92
ZINNEKE 2 0 0 2 :1
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-> EVENEMENT - BRUXELLES (B) 25 mai 2002. Il y a deux ans, la Zinneke Parade rassemblait près de 300.000 personnes dans les rues de Bruxelles. Barnum multicultural, la Zinneke Parade est un bouillonnement créatif en marche. La musique et la danse s'empa rent des nombreux chars créés pour l'occa sion. Le monde associatif s'associe au monde culturel afin que chacun puisse expri mer sa créativité. "C'est assez facile de faire une grande manifestation où tout le monde danse et s'amuse. Mais construire une mani festation qui exprime quelque chose, qui est belle à regarder, qui raconte, c'est plus com pliqué. C'est un long travail. C'est au fond un travail permanent." Infos: www.zinneke.org,
Les vacances -» THÉÂTRE - THÉÂTRE D'ESCH/ALZETTE -é Du 17 au 30 avril 2002 à 20h. “ Les vacances ? Se crever toute l'année, et puis aller voir ces foutues ruines, avec en prime la chiasse, les coups de soleil et la laryngite!" Dans la fraîcheur relative d'un coin de pénombre d'un restaurant méditerranéen, le cancer familial lâche ses métastases...". On l'aura deviné, Grumberg est féroce. Féroce face au monde qui l'entoure parce que tellement à son écoute! “Jean-Claude Grumberg tourne et retour ne toujours la même histoire, la même question. Il écrit des pièces qui font rire à partir d'une expérience qui fait mal. Mais c'est un drôle de rire pas drôle, un rire qui, après coup, fait réfléchir et fait mal." La mise en scène de ces trois pièces courtes de Grumberg - "Michu", "A qui perd gagne" et "Les vacances" est signée Ph. Noesen avec e.a. !!! V " !!ü! M-A. Lorgé et Ph. Noesen ! ’Jfißf' Infos: 00352 54.03.87
Danse en Vol t\ AMCP
DANSE - BRUXELLES (B) ^ Du 13 avril au 5 mai 2002. Pour sa troisième édition, le festival nous invite à découvrir différentes propositions de lecture de la danse contemporaine associée à la jonglerie, à la musique, à l'art du clown, aux arts plastiques, au silence ! " Danse en Vol " est un temps destiné à la découverte. Loin de sentiers balisés de la danse classique, le festival offre une approche contrastée et internationale de ce mode d'expres sion. Le programme complet est consultable via le site. Infos: www.llasbl.be Tél.: 0032 (0)2 512.49.69.
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Time Off 125
paperJam Paëlla à volonté
Mercedes-Benz Luxembourg S.A. vous propose de venir déguster chaque vendredi du mois d ’avril la paëlla à volonté au prix de 20 € , vin inclus. Réservations au 40 801 790. Ouvert du lundi au vendredi de 8.00 à 23.00 heures.
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126TimeOff-Directory paperjan05.2002
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psyches
-» CD -> MOTORPSYCHO: PHANEROTHYME (POP-ROCK). Neuf plages, tout en douceur
mielleuse et délicieuse, qui vous projettent dans un univers psyché où les couchers de soleil n’en finissent plus, Pour son sixième opus, le trio norvégien se la joue claquements de doigts, flûtes et claviers désuets... le résultat est à la hauteur des espérances.
-> CD -> AFTER THE PLAYBOY MANSION (COMPILE). Après avoir
Magnum -> CD -> DIRTY HARRY (B.O.). En assurant la partition m usicale de “ Dirty Harry” , “ M agnum Force” et “ Sudden Im pact” , Lalo Schifrin est parvenu à recréer, à travers un m ix des dé b o rd e m ents d ’un C lint Eastw ood aux m éthodes expéditives et des plages funk et abstraites, l’am biance d ’un Los Angeles à bout se souffle et gangrené par le crime. On retrou ve dans la même collection (Warner), “ B ullit” , “ M annix” , “ Enter the Dragon” ...
fait suer Hugh Hefner et ses “ bunnies” aux rythmes suaves et langoureux de sa compilation “A Night at the Playboy Mansion” en 2000, le plus frenchie des DJs, Dimitri from Paris, “rempile” pour un second volet... double cette fois. Cette compile s’articule autour de deux ambiances: laidback (pour ne pas dire “ lounge”) et plus dansant. Go for it!
so -» FESTIVAL-» 17E FESTIVAL INTERNATIONAL DES ARTS DE LA M O D E À HYÈRES. Ce Festival, en quête de
nouveaux talents, a pour but de donner une réelle chance professionnelle à de jeunes artistes venus du monde entier, tant au niveau de la création de vêtements que de la jeune photographie de mode. Une sorte de bouillon de culture “fashion", véritable baromètre des tendances à venir. Les 26, 27, 28, 29 avril 2002 à Hyères (F) Infos: +33 4 94 65 22 72 - pressing@wanadoo.fr
Kill your idols... DV D -» K U R T & C O U R T N E Y . Un docu
mentaire “ reality” qui tente de percer le mystère entourant, encore de nos jours, le “ suicide” de Kurt Cobain. On y apprend notamment que Courtney Love, à l’époque son épouse, aurait proposé 50.000 $ à un homme de main pour assassiner le chanteur de Nirvana. Un docum ent trouble.
bohème -» MAG -» N U M É R O H O M M E . C ’est de saison...
les magazines bien branchouilles nous sortent leur “ spécial homme” . Numéro n’échappe pas à la règle et nous présente, sur 250 pages, les dernières ten dances printemps-été 2002. Laissez vous pousser les che veux, la mode est au style “ bohème” . paperJam05.2002
lim e UTT 2(
Index des entreprises et institutions citées Cet index reprend l'ensemble des 312 entreprises, organisations et institutions citées dans cette édition. Les annonceurs sont signalisés en gras. Entreprises et institutions 3M
no. de pages 42
ABN Amro Bank 33,39,40 Abscisse Luxembourg 42 Actin 41 Administration communale de Vianden 22 Administration de l'Enregistrement et des Domaines 46,5 Administration du cadastre et de la topographie 46 Agence Stéphane Ackermann 93 Aidsberodung 24 Alcatel 33,75 Allianz AG 41 ALPP (Association Luxembourgeoise des Professionnels du Patrimoine) 49 Arbed 47 Arcelor 47 ARD 14 AsiaSat 49 Auchan 21, 43 Audiolux 42 Autopolis 41 Autopolis Financial Services 41 Autorité de Régulation Indépendante 13 Avis Fleet Services 41
B
Bank Labouchere 29 Banque Centrale du Luxembourg 46 Banque de Luxembourg 94,97 Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat 29,96 Banque Générale de Luxembourg 29,40,94 BCEE 113 Beaufort International 40 BEI 94 Bernard Massard 118 Bertelsmann 42 BGL 24, 20, 29, 32, 114,118,119 BGL Investment Partners 22,42 Bikuben Girobank International 29 binsfeld communication 19, 20, 21,24 bizart 20,24 Blitz 25 BNL 20 BNP Paribas 33 Boursorama 48 Bram 19 Brasserie Bofferding 40,41,119 Broadcasting Center Europe 57, 80, 81 41 Business Solutions Business International
Cactus 23,39 Canon 107 Cargo Services Luxembourg 39 Cargolux 43 Caritas 50 Carmignac Gestion Luxembourg 114 Cegecom 8,57,61 Cegedel 2 1 ,5 7 Centre culturel Barblé 23 Centre de Veille Technologique 49 Chambre de Commerce 47,48,49 Chambre des Députés 23 Chambre des Employés Privés 41 Chambre des Métiers 48 Chaux de Contern 23 Cinecity 39 Circuit Foil 24 Cisco Luxembourg 76 Citibank 33,39 Citroën 2 CLT 14 CLT S.A. 39 CM D 2 1 ,4 6 ,5 7 ,6 8 ,6 9 CNRS 49 CNSI 41 Codenet 61,81 Codex Online 50 Codic 40 Comed S.A. 19,46,118 Commune de Strassen 23 Concept Factory 22,24 Connexion Interway Sàrl 42 Conseil National des Programmes 13 Cour de Justice des Communautés Européennes 48 Créateam 23 Crédit Lyonnais 33 Cropmark 22
128 Index
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CrossComm CRP Gabriel Lippmann CRP Henri Tudor CSA CSC CSFB
Deloitte & Touche Dété Publicité Deutsche Bank Dexia Asset Management Dexia Bank Nederland Dexia Nordic Private Bank Dexia-BIL DHL Diekirch Dimension Data Luxembourg Directive Télévision Sans Frontières Directsearch (Luxembourg) Domaine de Vinsmoselle Domaine Thermal de Mondorf Dresdner Bank AG Dresdner Bank Luxembourg
61, 82 47 30,49 14 41 33
39,57,85 24 33 113 29 29 29 41 40 76 13,15 40 22 46, 119 41 41
Easynet 42 eBRC 47, 52 EDS 4 Editus 56 Eldoradio 119 Eleven 108 Ely Fund Managers 29 ENEX (European News Exchange) 13 EPRA (European Platform of Regulatory Authorities) 15 EPT 55,61,70,75,76,118,119 Ericsson 33 Ericsson-GE Mobile Communications 41 Etude Reisch & Reisch 40 Europe Egide Finance 29 Europe Online 41 Europe Online Investments S.A. 41 European Fund Administration 46 Everyday 132
F/P/C Fairmount Group pic Farrutx Farvest FCI (Fédération Européenne des Conseils et Intermédiaires Financiers) Fédération Luxembourgeoise contre le cancer Fidef Ingénierie Patrimoniale Fimatex Finance net FMI Fonds de Logement Foxroad Luxembourg France Télécom Fund Market
Galerie Alimentation Générale Galerie Beaumont-Public Galerie Clairefontaine Galerie Erna Hécey Galerie Léa Gredt GE Americom Global Radio S.A. Goldman Sachs Groupe Advantage Groupe Alcopa Groupe CIG Groupe Financière Opale Groupe KB Groupe Le Foyer Groupe Pitney Bowes Groupe Tele2 GTS
H
Handspring HOT Telecommunications GmbH Hôtel Le Royal Hubbard Broadcasting Inc. Hughes Hughes Network Systems Europe Hughes Olivetti Telecom Ltd
18 29
102 49 49 119 29 48 48 46 23 39 57 113
93 93,96 93,96,97 24,93 93 49 39 33 43 41 41 29 29 29 41 39 82
69 39 126 39 39 39 39
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paperjam05.2002 TimeOff-Directory 129
paperJam Index Prolingua Publinvest IdPROD IIEB (International Institute of European Banks) ILR lires INFPC Institut Luxembourgeois des Télécommunications Inter Communication International Warrant Institute Internaxx IP Belgique
Renault Crédit Renault Luxembourg Restaurant Speltz Revue Ricoh-Nashuatec Robur RSLCom RTBF RTL Group RTL II RTL Klub RTL Plus RTL Télévision RTL TVI Rundfunkkommission
Jobsearch Job Partner Sàrl JP Morgan
K
KBC KBL Kempen & Co Kraft Foods Kreutz & Friends Kulturfabrik Kyocera Mita
33 29, 94 29 41 19,22 47 107,108
L'Appart' Lai Fouga: Fougasse La Voix Le Jeudi Le Quotidien Le Sherpa LeasePlan Librairie Ernster Linster Upper Analytic Loterie Nationale Lux-Développement Luxai r Luxembourg Online LuxGSM Lycée Technique des Arts et Métiers
MN
M6 Macquarie Bank MBS Meetincs Mercedes-Benz Luxembourg Merrill Lynch Mikado online Mikado-Finance S.A. Mikado-Publicis Millenium Mindforest Ministère de l'Economie Ministère de la Promotion Féminine Ministère de la Santé Ministère des Communications Minolta Mizuho Intl. Pic. Mizuho Trust & Banking Mobilux Monde Diplomatique Motorola Mousel Mouvement Luxembourgeois pour la Qualité Mudam Musée Guggenheim NCR Avocats Neofacto Netbizz Nissan Nokia Nomura Bank
OP
15,43 33 20, 21,22, 24 49 24 33 23 39 19, 20, 22,23,46 26 48 48 119 118,119 55 107 33 46,57,69 13 69 40 49 91,96 92
Observatoire des Nouvaux Médias 30 Océ 107,108 Office Luxemb. pour l'Accroissement de la Productivité 49 OLAS 48 Orange 57 Orbite 20 Overlease Luxembourg 41 Panasonic 122 PanEuroLife 40 paperJam 10,3 6 Pioneer 123 Pol Wirtz & Partners 40 PricewaterhouseCoopers 42,119 PricewaterhouseCoopers Learning & Education Institute 47 Privagest 29
130 Index
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41 16, 19 126 13,41,119 107,111 46 82 14 39,42,43 43 43 13 14,38,43, 96 43 15
Saab saint-paul Luxembourg SAP SAS Institute Satellite Network Systems Inc. SEB Immoinvest SES Americom SES Astra SES Global Siemens Sitec Société d'Intermédiation Mobilière Banconapoli & Fumagalli Soldan S.p.A Société Générale Software AG Sonia Rykiel Sony-Ericsson Source Rosport SPAR/Comstream Spiral Staater Museen State Street Bank Statec Super RTL Swedbank Système Tact
Tageblatt Tango Tango TV Tate Gallery TDG Logistics Tele2 Téléphonie Telenet Telindus TF1 The Reference Théâtre d'Esch-sur-AIzette TPL Thionville TQMA Partners Inc. Tribunal Administratif de Luxembourg Tribunal d'arrondissement TV5 TVI s.a. Typhoon Networks AG
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UER (Union Européenne Radio-Télévision) Union Internationale des Communications Unisys Belgique Université Catholique de Louvain Université Libre de Bruxelles Utopia Utopolis
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41 57,61,63,89 38 92 83 57,61 76 41 65 14 43 127 127 39 55 57 14 43 14
Nous trions, et nous savons pO U K
qui !
L e tri sélectif et la collecte des emballages sont entrés dans notre vie quotidienne. Ce qui devient jour après jour une habitude est une contribution précieuse à la préservation de la qualité de l'environnement que nous laisserons à nos enfants et petits-enfants en héritage. A v e c VALORLUX et grâce aux communes participantes ce sont aujourd'hui plus de 60 kg par habitant et par an de déchets d'emballages qui suivent les filières de recyclage. Ensemble, nous pouvons faire mieux et nous savons pour qui !
VAL'ÖRLUX' Le recyclage nous concerne tous. L ig n e s p é c ia le c o m m u n e s : 3 7 0 0 0 6 -2 0
Fax: 3 7 11 3 7 e -m a il: m e s s a g e @ v a lo rlu x .lu
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