Paperjam Juillet 2002

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Dossier 45 pages: Internet Solutions

paperJam Business Magazine #07.2002

Tour de France Bientôt lle < depart

S w ift 25 ans

Ofivier Haler Cora débarque à Foetz IbIL àEschBeival ■ Know-How: Restaurants d'affaires ■ Know-How: Gesfon de fortunes l Devenir propriétaire? I Know-How: Archivage informatiquel


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Sommaire

A ctualité 012 -> Plus d’un Tour dans son sac Le départ du Tour de France 018 Back to the Swifties Swift Luxembourg fête ses 25 ans 024 700.000 personnes à loger ? La question du logement revue par M. Juncker 026 • L’armée de l’ombre La Task Force eLuxembourg bientôt dévoilée 030 -> Ca veille au grain Les marchés financiers internationaux sont bien surveillés 034 -> Esch-Belval, épisode 1 Dexia BIL est le premier à investir (dans) les friches 036 Financial one: pari gagné Succès du premier salon financier à Luxembourg 038 -> Règlement anticonstitutionnel L’Ordre des avocats devra revoir sa copie 042 -> Luxembourg-Genève-Luxembourg Bilan du salon de l'incentive et de l’événementiel 044 Codenet joue la fibre optique Lancement de l'offre Internet FO 045 -> La roue tourne Clearstream a gagné son premier procès en diffamation 048 La quarantaine revigorante La compagnie aérienne se redresse pour ses 40 ans 050 • 1+1 = ? Le rapprochement HP et Compaq approuvé

054 -> Flashback Ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro 055 -> People Qui part, qui arrive... 065 -> Agenda Quoi, quand, où? 068 -> BWD Nouveautés sur le Web luxembourgeois

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1054-> Flash b a ck l'e s s e n tie l d e l’a c tu a lité

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Sommaire 005


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076 PKI: on signe pour la vie? La signature électronique au rapport, TEXTE OLIVIA AREND PHOTOFRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

082 Age mûr et gueule de bois Nouvelles approches en matière d ’Internet banking TEXTE JEAN-M IC HEL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

088 Housing, sweet housing Savoir héberger son site Internet est essentiel TEXTE JEAN-M IC HEL GAUDRON I 1 0 T ( ’ FRÉDÉRIC Dl GIROLAM O (BLITZ)

096 www.efficace.lu Comment trouver l’équilibre entre esthétique et technologie ? TEXTE OLIVIA AREND PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

104 Réponses au questionnaire en ligne 082 -> A g e m û r e t g ueule d e bois

096 -> w w w .effica ce.lu

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Coverstory: 118 -> Trois hypers et un marché Cora s’installe auprès de Cactus et Auchan

Sommaire

Analyse TEXTi VINCENT RUCK l±USTRATION H! PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

paperJam KnowHow: 124 -> Il faut manger pour vivre... Emmener un client au restaurant peut s’avérer bien utile TEXT! VINCENT RUCK THOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

paperJam KnowHow: 132 -> Gestion d’(in)fortunes Dans un contexte boursier délicat, les gérants de fortunes sont à votre service TEXT! JEAN-M IC HEL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

paperJam KnowHow: 138 -> Doc en stock Des tonnes d’infos à ranger... sur support papier ou media, mais aussi dans des systèmes informatiques TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Time Off 145-> Tim e-Off Sorties, Spectacles, DVD, CD, BD

1 38 -> D oc en stock

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paperJam #07.2002 Dos.'.)« 36 page

Internet Solutions

p a p e n la m » B usiness Magazine 407.2002

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paperJam #07.2002 en couverture M. Olivier Haller photo Frédéric di Girolamo (Blitz)

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directeur de la publication Mike Koedinger mike.koedinger@mke.lu rédacteur en chef Vincent Ruck vincent.ruck@mke.iu directeur commercial Aurelio Angius aurelio.angius@mke.lu directeur artistique Guido Kroger (xGraphix) guido@xGraphix.de photographie Frédéric Di Girolamo et Laurent Hamels (Blitz) contact@biitz.iu illustrations H! rédaction Olivia Arend olivia.arend@mke.lu Jean-Michel Gaudron jean-michei.gaudron@mke.iu ont contribué à ce numéro: Jacques Démarqué - David Laurent - Hélène Ginollin département commercial Aurelio Angius - Jacques Démarqué Jung Ae Descamps - Karine Touati - Marie Suraud administration Stéphanie Simon composition/mise en page xGraphix www.xGraphix.de impression Imprimerie Centrale S.A. www.ic.lu papier Mediaprint Silk diffusion Luxembourg Messageries Paul Kraus

paperJam online www.paperJam.lu chef de projet Joanna Grodecki joanna.grodecki@mke.lu développement/hérbergement Global Media Systems S.A. www.gms.lu

communiqués de presse Merci de nous faire parvenir vos communiqués de presse de préférence en trois langues (F, D, GB) et accompagnés d ’illustrations à l’adresse e-mail press@paperJam.lu ou par courrier: BP 728, L-2017 Luxembourg. abonnements Par virement au com pte BCEE 0038/5827-4 de mké S.A. Luxembourg Formule standard: 11 numéros/an: 40 € Formule entreprises: 3 x 1 1 numéros/an: 80 € Tarifs internationaux sur demande. également disponible Nous informons nos lecteurs que paperJam est aussi distribué au business lounge de Luxair à l’Aéroport de Findel ainsi que dans les hôtels suivants: Grand Hôtel Mercure, Hilton, Sheraton, Sofitel, Le Royal. prochaines parutions 11.07.2002 > Dossier Audiovisuel / 19.09.2002 > Dossier Finance © mké S A Tous droits réservés. Toute reproduction ou traduction, intégrale ou partielle, est strictem ent interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.


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FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

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Au Grand-Duché, on c o m ­ m ence à en connaître un rayon sur la petite reine... Quelques sem aines après le passage, remarqué, du Giro sur les routes du pays, c 'e s t au Tour de France de revenir, encore plus grand, encore plus beau qu 'il y a dix ans, lors de son dernier séjour au Luxem bourg. C ontrairem ent à 1992, où le pays accueillit une sim ple étape de contre-la-m ontre coincée au beau milieu de l'épreuve, 2002 offre au Luxembourg l'organisa­ tion du grand départ de cette épreuve m ythique, qui fête, cette année, ses 99 ans d'exis­ tence (mais sa 89è édition ‘seu­ lement"). Le prologue, une étape, puis le dé p art d'un e autre étape, direction l'Allem agne: le p ro ­ gram m e s p o rtif e st d 'a u ta n t plus exceptionnel, du samedi 6 au lundi 8 juillet, que c'e st la première fois dans l'histoire du Tour de France q u 'u n e ville ‘étrangère’ accueille deux fois le grand départ de l'épreuve, tre i­ ze ans après l'édition de 1989. Une belle opportunité, donc, pour Luxembourg, au-delà du seul contexte sportif, quand on sa it que la "grande b o u cle " constitue tout de même le tro i­ sième événement sp o rtif le plus im portant de la planète - m édiatiquem ent parlant - après les Jeux Olym piques et la Coupe du M onde de football. La co u r­ se est retransm ise dans 169 pays, avec toutefois un petit 'plus': à la différence des deux autres, puisque le Tour revient to u s les ans... "Nous misons d o n c d 'a u ta n t plu s sur cette organisation du grand départ du Tour de France que nous ne pouvons guère envisager d 'a c ­ cueillir à Luxem bourg aucune des deux autres com pétitions" explique Jean-Paul Rippinger, échevin de la ville de Luxem bourg, en charge de la coordination des activités sp o r­ tives. En la circonstance, il porte également une autre casquette: celle de président de l'associa­ tion luxem bourgeoise des orga­ nisateurs du grand départ du Tour de France en 2002, une asbl qui a repris les structures de celle qui fu t créée en 1988 en vue du départ de l'épreuve

de 1989, puis réactivée en 1992 lors du passage du Tour dans le pays. "Mais une organisation telle qu'elle se présente aujourd'hui n 'a strictem ent plu s rien à voir avec ce q u i se faisait à l'époque. Il n 'y a aucun repère de l'é p o q u e sur lequel on p e u t se b a se r a u jo u rd 'h u i. Tout est désorm ais bien plu s profession­ nel, sans co m p te r que l'engoue­ m en t populaire est encore plus grand. On se rap p e lle p a r exemple q u 'il y avait un m illion de spectateurs p o u r la seule étape de Fribourg Tannée der­ n ière" prévient M. Rippinger, qui se souvient également qu 'il y a treize ans, le site de départ, le village des coureurs et le centre de presse étaient regroupés au même endroit, autour de l'ave­ nue de la Liberté. Une te lle p ro m iscu ité est im possible à envisager en 2002: ainsi, si le site de départ prend, cette année, ses aises au Glacis - la ram pe de départ sera posée allée Scheffer -, le reste des ins­ ta lla tio n s logistiques et te ch ­ niques, ainsi que le centre de presse, s'étendront aux Foires internationales au Kirchberg. Depuis plus d 'un an que la nouvelle de l'organisation du d é p a rt a o fficie lle m e n t été co n firm é e par A m aury Sport Organisation (A.S.O., la nouvel­ le appellation de la Société du Tour de France), et une fois passé le m om ent de fierté et de satisfaction légitim es d'une telle reconnaissance, il a fallu se m ettre au travail et profiter du fo rm id a b le im pact m édiatique de cet événem ent pour prom ou­ voir l'im age du Luxembourg. Au total, c'e st une quarantaine de personnes qui s'est retrou­ vée plus ou m oins concernée, de près ou de loin, par un dos­ sier ayant trait à la bonne orga­ nisation de ces quelques jours que to u t le m onde espère de fête. Et la prom otion visuelle de l'ensem ble a été confiée à deux a gences de co m m u n ica tio n : Régie Saint-Paul pour la coordi­ nation et Orbite pour la réalisa­ tion technique. "Tout com m e en 1995, où Luxem bourg avait été prom ue ca p ita le européenne de la Culture, nous avons l'o p p o rtu n i­ té de présenter le pays d'une -> paperJam 07.2002

Actualité 013


A autre m anière que celle de ses activités financières" se réjouit Roland Pinnel, d ire c te u r du Luxembourg City Tourist Office (LCTO). "Cela s u ffira -t-il ? Ce n 'e s t pas sûr. M ais au moins aurons-nous fa it les efforts pour. N ous allons m o n tre r les plus beaux atouts de la ville e t du pays en m ondiovision pendant trois jours. C om bien cela nous aurait-il coûté si nous avions dû a c h e te r un tem ps d 'an te n n e équivalent?"

MOINS CHER QUE L'ENTRÉE JOYEUSE Evidemment, la venue du Tour de France n'est pas gratuite. Il en a ainsi coûté quelque 1,5 m il­ lion d'Euro (10 m illions de francs français) p o u r o b te n ir le seul d ro it d'organiser le grand départ de l'épreuve. Une som m e à laquelle est venue se greffer, pour tout ce qu 'il y aura autour, un budget supplém entaire entre 2 et 2,5 m illions d'Euro, partagé e ntre l'E ta t et la ville de Luxem bourg. Un bu d ge t m oindre que pour les festivités de la Joyeuse entrée du coupe g rand-ducal... "Je ne me rappelle pas avoir vu un bu d ge t voté aussi vite et aussi bien, sans la m oindre cri­ tique d 'au cu n e p a rt" s'am use presque, à ce su je t, M. Rippinger, qui évoque, en la cir­ constance, "l'in té rê t su p é rie u r de la ville e t du pays". A noter, to u t de m êm e, q u 'e n ce qui

concerne les infrastructures rou­ tières, aucun chantier particulier n'a dû être déployé pour rendre la chaussée praticable en toute sécurité aux m écaniques de pré­ cision que so n t les vé lo s de com pétition. Si l'événem ent sp o rtif o ccu p e ­ ra la grande m ajorité des esprits et des conversations, la ville de Luxembourg a fortem ent misé sur tous les à-côtés, pour faire de ce début du m ois de juillet une fê te g ig a n te sq u e où le cyclism e ne sera pas le seul à être à l'honneur. Loin s'en faut. "Du vendredi ju sq u 'a u lundi, jo u r où le Tour q u itte le Luxembourg, ce seront quatre jo u rs clefs dans n o tre saison estivale, où il sera p rim o rd ia l d 'o ffrir aux gens l'o p p o rtu n ité de se distraire indépendam m ent de l'épreuve sportive, e t de m anière to u t à fait gratuite" insiste M. Pinnel, obligé de jo n g le r sans cesse avec de nom breux im pé­ ratifs: "organiser le seul dé p art du Tour ne serait pas un p ro b lè ­ me en soi. Organiser un grand concert en plein a ir non plus. Mais le fait que les deux aient lieu en même tem ps e t dans la mêm e ville com plique tout. C 'est un vrai dom ino où dès q u 'o n m odifie un élément, ça se réper­ cute sur tout le reste". Q u'y aura-t-il, notam m ent, au menu? Dès le vendredi soir, à l'o cca sio n de la p ré se n ta tio n o fficie lle des équipes, qui se tiendra à La Coque, le Centre national sp o rtif et culturel tout

„Nous allons montrer les plus beaux atouts de la ville et du pays en mondiovision pendant trois jours“ ROLAND PINNEL (LCTO)

réce m m en t in a u g uré au Kirchberg, un grand défilé de m ode de Fernando Guzman puis un concert "unplugged" du grou­ pe allem and S corpions ouvriront le bal. Le lendemain, jo u r du p ro ­ logue dans les rues du centre ville, on retrouvera les m anne­ quins du défilé de mode, mais aussi Klaus M eine et to u te sa bande Place Guillaume, en so i­ rée, pour un grand co n ce rt en plein air avec l'O rchestre philhar­ m onique du Luxem bourg. Le dim anche, enfin, pendant q ue les co u re u rs, p a rtis du centre-ville, parcourront les 195 kilom ètres qui les em m èneront à tra ve rs le pays (par K o p sta l, Saeul, Ettelbruck, Heiderscheid, Hoscheid, Reisdorf, Echternach, M ertert, Remich et Niederanven) avant de revenir au Glacis, de m ultiples anim ations o ccu p ero n t les spectateurs. Le to u t entière­ m ent gratuitem ent. Il ne s'a g it là que de quelquesunes des ré jo u issa n ce s à attendre, q u 'il a parfois été bien délicat de faire coh a bite r entre elles. A in si, la ville de Lu xe m b o u rg a -t-e lle réussi à o b te n ir d 'A .S .O . une légère m odification du parcours initiale­ m ent prévu du prologue, afin de libérer un accès vers la Place Guillaum e et de perm ettre aux n o m breux fans de S co rp io n s, n u lle m e n t in té re ssé s p a r le cyclism e, d 'in ve stir les lieux p lu ­ sieurs heures à l'avance. Et afin d 'in fo rm er de la m aniè­ re la plus précise qui so it la population luxem bourgeoise des problèm es de stationnem ent et de circulation qui seront inévi­ tables sur ces quelques jours de fê te , une b ro ch u re tiré e à q u e lq ue 200 .0 0 0 e xe m p la ire s sera diffusée auprès de tous les m énages. "D'ailleurs, les organisateurs du Tour nous o n t bien fait co m ­ p rendre que nous n'avions pas choisi la voie de la facilité en co n ce ntra n t toutes les m anifes­ ta tio ns o rg a n isé e s au cœ u r m êm e de la ville" reconnaît M. Pinnel.

MESURER L'INESTIMABLE A quelques semaines de la date fatidique, il n 'y a pas que A

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-> dans la tête des coureurs que la pression m onte naturelle­ m ent d'elle-m êm e. “Il y a un an et demi, nous nous estim ions très en avance sur les prépara­ tifs. M ais m a inte n a n t que le com pte à rebours a comm encé, on regrette presque q u 'il n 'y ait plus beaucoup de tem ps p o u r to u t p e a u fin e r" rem arque M. Pinnel, alors que de son côté, M. Rippinger reconnaît qu 'il n'a "pas forcém ent hâte que ça arri­ ve trop vite ... Mais il ne faudrait pas non plus que l'a tte n te dure trop longtem ps !" Et après ? Quelles retom bées Luxembourg peut-il attendre de ces quelques jours de folie ? "Chercher à y répondre revient à vouloir donner une valeur à l'inestim able" résume M. Pinnel. Ce qui est déjà certain, c'est qu 'il sera bien d ifficile de trou ­ ver une cham bre d 'h ô te l libre dans Luxembourg et ses envi­ rons ces jo u rs-là . 1.244 chambres sont d'ores et déjà réservées par la seule A.S.O., dès le mardi, pour l'ensem ble de la caravane du Tour et à cela doit, au m inimum , s'a jo ute r la meute du m illier de journalistes accrédités qui seront également présents à Luxem bourg pen­ dant les trois jours. De m êm e, le Luxem bourg C ity Tourist Office avait élaboré un "package" présenté lors de la Bourse internationale du to u ­ risme de Berlin en mars 2001, proposant une offre spécifique dans le cadre du grand départ du Tour. Il a été placé auprès de touristes et de voyagistes sans aucune difficu lté ... Sur place, au m om ent même de l'événem ent, il y aura évi­ dem m ent to u s les revenus générés par les ve n tes des com m erces en tous genres (une nocturne est prévue p o u r le vendredi), ainsi que ceux de tous les produits dérivés qui seront s p é cia le m e n t c o n fe c ­ tionnés à cette occasion. Mais une fois que le dernier coureur aura franchi la frontière, à Schengen, laissant le peloton poursuivre sa grande chevau­ chée, il sera alors bien délicat de savoir ce qu 'il en restera vraiment même si, treize ans après, on parle e n co re de Luxembourg en pensant à l'in ­ croyable m ésaventure survenue 0 1 6

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au co ureur esp a gn o l Pedro Delgado, arrivé en retard au départ du prologue, et d o n t la pénalité infligée avant m êm e le prem ier tour de roue lui avait déjà pratiquem ent fa it perdre le Tour...

G R A N D S

"Ce q u i nous p ré o ccu p e le p lu s aujourd'hui, c 'e s t que le Tour de France parte, e t surtout q u 'il p arte bien !" co n clu t M. Rippinger. ■

D É P A R T S

De France et de Navarre Pour la première fo is dans l'h is ­ toire du Tour, une m êm e ville étrangère accueille pour la deuxièm e fois le grand départ de l'épreuve. Luxem bourg avait déjà reçu cet honneur en 1989, le pays abritant même, outre le prologue, les deux prem ières étapes de la course. Pour l'a n e c­ dote, la première des ces étqpes fu t rem portée par un Portugais résidant au Grand-Duché, Acacio Da Silva, qui porta même le m aillot jaune à cette occasion. Longtem ps, depuis sa création en 1903, le Tour de France dém arra de Paris, ne se perm et­ tant, jusqu'en 1952, q u 'u n e seule exception, avec un dé p art orga­ nisé à Evian en 1926. A partir de 1952, c'e st to u t le contraire qui prévaut, les coureurs donnant traditionnellem ent leurs prem iers to u rs de manivelle dans une autre ville que la capitale. Une seule ‘entorse’ à ce principe: l'année 1963... et l'année 2003 en sera une autre, puisque les organisateurs ont voulu m arquer un grand coup pour l'épreuve du centenaire... Si, dès 1908, les coureurs furent amenés à franchir o ccasionnelle­ m ent l'une ou l'autre des fron ­ tières bordant l'hexagone (Metz, alors annexée par l'Allem agne, fu t la première destination ‘étra n ­ gère’ , puis Genève, régulière­ m ent concernée à p a rtir de 1913), il faut to u tefo is attendre 1954 pour voir une ville étrangè­ re accueillir le grand départ: Am sterdam . Quatre ans plus tard, c'e st à Bruxelles que revient cet honneur, puis C ologne en 1965.

Ce n'est q u 'à p a rtir des années 70 que l'organisation du Tour de France dé cid e de quitter, régulièrem ent, les frontières nationales pour lancer l'épreu­ ve. A ce titre, les Pays-Bas ont été les plus gâtés (Schevingen en 1973, Leiden en 1978 et 'sH ertogenbosch en 1996), devant l'Allem agne (Francfort en 1980 et Berlin en 1987, pour ce qui reste, à ce jour, le départ le plus éloigné de France, les coureurs n'ayant rejoint le pays q u 'a u term e de la cinquièm e étape !) et, de p uis cette année, donc, le Luxem bourg. Plym outh (Angleterre, 1974), Bâle (Suisse, 1982), SaintSébastian (Espagne, 1992) et Dublin (1998) ont égalem ent été de la fête, la capitale irlandaise étant d'ailleurs la dernière ville étrangère à avoir vu s'élancer les coureurs de la grande boucle. Pour ce qui est de Luxem bourg, c 'e s t en 1947, lors du prem ier Tour d'après-guerre, que la ville a ccueillit sa prem ière étape, en dé b ut d'épreuve, les coureurs arrivant de Bruxelles et repar­ ta n t ensuite sur Strasbourg. Il n 'y eut, ensuite, plus rien ju s­ qu'au grand départ de 1989. Enfin, en 1992, il y eut une étape de contre -la -m o n tre puis le départ, le lendemain, encore vers Strasbourg. Clairem ent, il faudra donc savourer le passage du Tour, c e tte année, au G rand-Duché, ca r il n 'e st pas dit q u 'il y repas­ se de sitô t... ■


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-> 13 juin: le Groupe National Swift à Luxembourg fête ses 25 ans. Retour sur l'aventure de la communication interbancaire TBCTE OLIVIA AREND PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

C 'est avec le regard pétillant que Lysiane Back, Sw ifties des prem ières heures - elle a rejoint l'anci­ en G roupe National Sw ift (qui devient l'asbl Almus, Association luxem bourgeoise des m em bres e t u tili­ sateurs Swift) en 1981 et en est la présidente depuis 1998 - évoque les faits m arquants qui ont émaillé l'histoire d'un e petite com m unauté devenue grande - actuellem ent 168 utilisateurs au Luxembourg, et 20 membres. Swift, prem ier pas vers le e-banking, qui a mené to u t naturellem ent Lysiane Back vers la fonction de chef de service Electronic Banking and Business qu'elle assume à la BCEE.

DU TÉLEX À SWIFT Lorsque S w ift a été lancé à Bruxelles, en 1973, le projet était considéré par beaucoup com m e expéri­ mental, certains ne voyaient pas l'utilité réelle de créer un tel systèm e, le télex faisant bien l'affaire. Aujourd'hui, on ne parle plus que très rarement de télex, certaines banques l'o n t d'ailleurs déjà aban­ donné, et S w ift est devenu le standard presque absolu de la com m unication interbancaire. Cette réussite n'est pas un hasard aux yeux de Lysiane Back: "Les banques avaient besoin d'une c o m m u n ic a tio n universelle. Elles voulaient un moyen standardisé, techniquem ent très évolué et accepté p a r tous. Lorsque j'a i com m encé à travailler à la BCEE en 1977, je faisais partie de l ’équipe en charge de cette 'nouvelle expérience', et j'a i vite pu m esurer les différences entre le télex et Swift. Pour l'un, il fallait taper un texte en intégral, le reform uler dans la langue du correspondant, faire attention à l'interprétation des mots. P our l'autre, c'est-à-dire le message Swift, to u t était standardisé: le champ 32 était e t est toujours le m on ta n t à payer, pas de p ro ­ blème d ’in terprétation... En plus, cela fonctionnait très vite: une fois le m essage saisi, il était envoyé p a r télétransm ission à l'autre banque, qui le recevait dans la m inute e t po u vait le traite r ( de préférence en m ode autom atisé). Cependant, il faut être réaliste: à cette époque, l'autom atisation é ta it encore ‘straight through the p rin te r’. On pre n a it le pa p ie r et on encodait m anuellem ent l ’instruction dans le système interne de la banque. Mais, déjà en 1979, la grande m ajorité du trafic était autom atisée, car les banques

ont vite com pris que, p o u r économ iser des ressour­ ces humaines e t financières, il fallait autom atiser les traitements". Les banques de la place ont fait partie de l'aven­ ture Swift dès ses débuts, signe de leur dynamisme: "On a cru à la réussite de l'expérience, on était réellem ent convaincus, e t on a eu le courage de se lancer. L'évolution est fantastique: aujourd'hui, toute la com m unauté luxem bourgeoise utilise S w ift - bien que l ’une ou l ’autre banque ne so it pas connectée directem ent à p a rtir d ’ici, mais via sa maison mère com m e elle utilise le téléphone. Plus personne n 'u ti­ lise le télex, sauf p o u r des cas exceptionnels".

MÉFIANCE, CONFIANCE Lysiane Back avoue que Swift a peut-être un peu manqué l'essor de l'Internet, et le justifie aisément. Swift, basé dès ses prem iers jours sur le réseau de com m unication éprouvé et sécurisé X25 était, en effet, aux débuts d'Internet, très réticente face à cette nouvelle technologie, dont on ne savait pas com m ent elle évoluerait réellement. Cette réticence était sans doute également justifiée... Swift, sou­ cieuse de la sécurité, ne voulait ni ne pouvait aban­ donner son concept sécuritaire pour s ’aventurer dans un réseau de com m unication qui n’avait pas encore fait ses preuves. "Swift est donc restée en veilleuse, puis a com pris en 1997 que l'Internet était devenu un m édia m ûr sur lequel on pouvait construi­ re des solutions sécurisées“. Le projet internet de Sw ift s’appelle SwiftNet: les banques ne seront plus connectées sur le réseau X25, mais sur Internet, avec les niveaux de sécurité très élevés assurés et garantis par la solution PKI spécifique de Swift Bruxelles. A noter que l'ancien Groupe National Swift a approché la CSSF pour clarifier le volet de la PKI: "Nous avons en effet dans notre loi sur le comm erce électronique une recom m andation qui établit que les autorités de ce rtifica tio n soient ‘a c cré d ité e s’ à Luxembourg, mais S w ift est à Bruxelles... Nous vou­ lons être conform es à nos lois et règlem ents”. De même, cette cohérence avec la loi luxem bour­ geoise est p a rticu liè re m e n t im portante pour le Groupe National Swift, étant donné que Swift -> paperJam 07.2002

Actualité 019


-> s’est ouverte depuis l’année dernière également aux adm inistrations et entreprises, et que l’on peut s ’imaginer aisément, à condition que le e-com m er­ ce ‘reprenne’, que de grandes entreprises de la place soient connectées aux banques via le réseau S w ift et, en parallèle, via d ’autres réseaux à leurs partenaires com m erciaux. Sachant que la PKI de Swift est uniquem ent réservée aux activités Swift, ces entreprises devront, plus que probablement, supporter plusieurs solutions PKI pour faire face à leurs différents besoins en cette matière. D'où l’im portance que les différentes solutions PKI de la place s ’inscrivent dans un même cadre légal et observent les mêmes règles (voir notre article P- 76).

STANDARD, FLEXIBILITÉ Pour 2002, le gros projet de Swift est l’introduc­ tion de nouveaux messages dans le domaine des titres (securities): "Swift est passée à un nouveau standard, le ISO 15022, form at que toutes les ban­

“Nous nous sommes toujours investis à 100%ï” LYSIANE BACK

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ques S w ift devront su p p orte r à p a rtir du m ois de novembre. C 'e st un p ro je t très com plexe e t a m bi­ tieux q u i ne se lim ite pas à changer quelques param ètres internes, mais q u i exige des change­ m ents im portants e t fondam entaux dans les struc­ tures e t procédures de travail existantes". Swift, et plus particulièrem ent la com m unauté Swift luxem bourgeoise, s'engagent cette année com m e elles l’ont d ’ailleurs déjà fait tout au long des dernières années - ferm em ent dans le 'straight through processing’ (STP): "On veut standardiser un m axim um p o u r économ iser un maximum. Eviter le ‘straig h t through the p rin te r’ est le m ot d ’ordre. Bref, lim ite r a utant que p o ssib le l'in te rve n tio n manuelle dans le traitem ent des messages ". De là à espérer une autom atisation totale, il ne faut pas aller trop loin: "J'y croyais auparavant, mais il restera toujours des applications où l'a u to ­ m atisation demeurera trop chère p a r rap p o rt au ré su lta t esco m p té . Le volum e de m essages échangés en m atière d'opérations de traitem ent des valeurs m onétaires est actuellem ent tellem ent lim ité q u 'il ne ju stifie ra it pas la mise en place d ’un processus autom atisé". Le g ra n d p ro je t en c h a n tie r p o u r S w ift Luxem bourg demeure to u t de même SwiftNet. “La m igration des banques de la place vers le dom aine Internet, c 'e s t p o u r 2 0 0 3.... En 2004, nous annonçons une 'année de repos', en tout cas de consolidation, après deux pro je ts d'une telle enver­ gure". Internet étant très flexible, les com m unautés Swift pourront à l'avenir, sous l’égide de Swift Bruxelles, m onter leurs propres infrastructures ->


-> de marché, basées sur l’utilisation du réseau Sw ift. C om m e un systèm e de clearing local, par exemple. Lysiane Back s'explique: "Auparavant, S w ift Bruxelles d icta it ce q u 'il fallait faire, et toute le m onde devait suivre e t a d o p te r la solution. Avec Internet, une com m unauté S w ift p e u t créer sa p ro ­ p re p la ce de marché, spécifique, répondant à des besoins concrets, sans que les autres com m un­ autés ne doivent y p a rticip e r ou a d o pte r une telle solution. S w iftN et offre une ouverture su r la flexibi­ lité. Il y a eu une évolution certaine: en 1977, le seul o b je c tif était de créer des messages et un réseau standards. Actuellem ent, les intérêts so n t extrême­ m en t divergents, p a r exem ple entre l'Asie et les Etats-Unis. S w ift Bruxelles ne p o urrait donc plus trouver un consensus su r une solution unique. Après l ’ouverture de S w ift vers la flexibilité, tout en m aintenant naturellem ent les règles de standar­ disation, chaque com m unauté bancaire/entrepri­ se/adm inistration pourra trouver son com pte en m ettant en place des solutions spécifiques à ses besoins... le tout toujours basé su r le réseau Swift avec la sécurité que ce dernier induit. C 'est un p o in t fo rt: on n'a plus p e u r de m on te r des réseaux à p a rt si on veut un service additionnel". M ais la com m unauté S w ift grand-ducale ne va pas tro p vite. Pour l'instant, la réflexion principale tourne autour de la préparation du passage à SwiftN et. "Cette étape accom plie, notre com m un­ auté va se lancer définitivem ent dans l ’analyse des besoins spécifiques éventuels en ce domaine. Ceci ne veut pas dire que nous ignorons actuellem ent le sujet, bien au co n tra ire ..." Un groupe de travail y réfléchit déjà, mais les idées ne sont en effet pas encore mûres: “Il faut bien com prendre q u ’on ne d o it pas seulem ent considérer l'infrastructure tech­ nique, mais ce que la m ise en place d ’un tel projet sous-tend concrètem ent... e t nous ne somm es pas encore à cette étape".

BANQUES... ET AUTRES! Le bébé Sw ift a grandi en s'associant avec d 'au ­ tres secteurs: "Il y a une relation collatérale avec d'autres domaines, com m e le e-banking aux entre­ prises. On p o u rra it im aginer que S w ift devienne un m oyen de com m unication égalem ent p o u r les gran­ des entreprises". Les dom aines se rapprochent de plus en plus, et les frontières des solutions limitées à tel ou tel secteur com m encent à devenir un peu plus floues. C 'e st donc en 2001 que la com m unauté Swift w o rldw ide s'est ouverte aux entreprises, assuran­ ces et adm inistrations. "Sw ift a com pris q u ’elle ne po u vait pas s ’isoler. L 'o b je ctif? Que tous ceux qui le désirent et d isposent des capacités techniques nécessaires p o u r p o u vo ir utiliser S w ift puissent le faire. Attention, cette volonté d'ouverture n 'est pas une lubie, elle rép o n d à une pression du marché". La Belgique mène des discussions avec les assurances, tandis qu 'u n certain nom bre d 'adm ini­ strations gouvernem entales néerlandaises utilise déjà Sw ift. A Luxem bourg, le GN Sw ift est égale­ m ent en discussion avec le secteur des assuran­ ces, et a déjà adapté ses statuts en vue de pouvoir supporter les entreprises: "En 1977, les ban- ->

DA T E

ET

C H I F F R E S

Faits marquants S wift (society fo r w orldw ide interbank financial tele­ com m unications) est une com m unauté mondiale qui perm et actuellem ent à plus de 7.000 institutions financières - réparties dans 196 pays - de s'interconnecter. Jalons. - En 1973, à Bruxelles, 239 banques dans 15 pays se fédèrent pour m ettre en place un système de com m u­ nication interbancaire universel. En 1977, envoi du premier m essage Swift. Un an plus tard, plus de 10 millions de m essages ont été traités. - Croissance des volum es de trafic: en 1979, 34,5 m il­ lions de messages dans 30 pays, provenant de 683 clients. En 1983, la connexion de banques centrales renforce sa position en tant que lien entre les interve­ nants du secteur bancaire. En 1987, Swift com pte 2.360 clients dans 64 pays, et transm et plus de 222,3 millions de messages. - En 1991, attribution du Com puterworld Sm ithsonian Inform ation Technology Award. Le Sm ithsonian Institute reconnaît que, sans Swift, les institutions financières seraient réduites à un magma de paperas­ serie et de réseaux privés incom patibles, ce qui rédui­ rait leur capacité à servir les flux financiers internatio­ naux. - Lancem ent du service Interbank File Transfer (IFT) en 1992, service de traitem ent de transferts de d on­ nées en vrac. De nom breux produits suivent, ainsi que l'annonce de l'intention de développer une gamm e de produits et services basés sur le protocole IP. En 1999, S w ift se concentre sur le passage à l’Euro, se prépare à l’an 2000 et entam e le dévelop­ pement de norm es de la prochaine génération et d ’une nouvelle stratégie e-com m erce. - Pour l’an 2000, S w ift annonce deux services desti­ nés à renforcer la réputation des institutions finan­ cières en m atière de trust et de paiements entre entreprises : TrustAct (outil qui soutient des solutions de PKI et assure l’identité d ’entreprises qui com m er­ cent via Internet) et e-paym entsPlus (services d ’initia­ tion et d ’assurance sur Internet). La com m unauté com pte 7.125 clients dans 192 pays, et transm et plus de 1.274.000.000 de messages par an. - Le 11/09 m ontre la capacité de résistance de la com m unauté, qui m aintient sa fonctionnalité sans interruption ni dégradation de service. Première mise en service réelle de SwiftNet (Banque d ’Angleterre). - Avec 1.533.906.047 messages échangés worldw ide en 2001 (41.382.385 envoyés et 36.371.723 reçus par la com m unauté Sw ift luxembourgeoise), on ne parle plus d ’une expérience, mais d ’un incontournable outil de travail et de com m unication des établissements financiers. - Le m ot de la fin de Lysiane Back: "Espérons que nous trouverons à l'avenir des personnes aussi co m ­ pétentes e t engagées, qui lutteront p o u r la cause, com m e nous l ’avons fait pa r le passé! Le Luxembourg ne serait en effet pas lOè générateur de trafic S w ift au m onde si to u t le m onde avait pris de la distance". Tout est dit... ■ paperJam 07.2002

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“On pourrait imaginer que Swift devienne un moyen de communication également pour les grandes entreprises” LYSIANE BACK -> ques qui utilisaient S w ift incitaient les autres banques à y adhérer. C 'est peut-être ce qui va se passer avec les grands de l ’assurance et les entre­ prises : il suffit de trouver quelqu'un q u i démarre, et les choses suivront". Les intéressés recevront le droit de se connec­ ter à Swift; à eux de m ettre en place les infrastruc­ tures techniques... et de s'en servir ‘correctem ent’: “Le GN n'est en aucun cas engagé dans l ’exploita­ tion du réseau Swift. Notre mission se lim ite à don­ ner, d'après des règles très précises et contrôlées p a r la CSSF, un accès à une banque ou à un demandeur. Ce q u 'il fait ensuite avec ce t accès tom be sous sa responsabilité. Il d o it naturellem ent respecter les règles de la CSSF e t de la policy de Swift, mais nous ne somm es pas là p o u r contrôler".

PASSAGE DE RELAIS Le GN Sw ift se mue donc en A lm us... et travail­ lera dans la continuité, avec pour principes l'o u ­ verture et la transparence envers les utilisateurs, tous disposant des mêmes inform ations, aucun n 'étant plus privilégié que l'autre. Une philosophie qui tient à cœ ur à Lysiane Back, qui rappelle l'en­ gagem ent qui n'a jam ais fait défaut aux anima­ teurs du réseau luxem bourgeois: "Com prendre les besoins spécifiques de chaque utilisateur Sw ift demande beaucoup de temps e t d'énergie. Nous sommes tous bénévoles, e t nous avons toujours trouvé des personnes q u i se sont investies à 100%! C 'e st p e u t-ê tre d ifficile à croire mais, en 25 ans, nous n'avons jam ais connu de situation réelle­ m ent critique. Nous avons toujours trouvé au bon m om ent les bonnes personnes p o u r fédérer et rapprocher les gens concernés. C 'e st assez rare que, dans le m ilieu professionnel, les intérêts de la com m unauté prévalent sur les intérêts person­ nels ". D'autant plus que les activités de Sw ift pren­ nent du tem ps: il faut défendre les intérêts du Luxembourg vis-à-vis de Swift Bruxelles, parfois en urgence, et donc co lle cte r les idées, en faire la synthèse, les exposer à Bruxelles, com m uniquer ensuite le fe e d-b a ck à Luxembourg, et participer aux groupes de travail,... “Tout le m onde prenait

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son p e tit fardeau... on é ta it une ‘grande fa m ille ’, e t je suis convaincue que cela continuera lo rs­ que j'a u ra i passé le flambeau". La relève se prépare en e ffe t... Lysiane Back annoncé q u 'elle ne resterait plus qu'une année p ré sid e n te : "E sse n tie lle m e n t p o u r p ré p a re r SwiftNet. Je confierai la baguette à m on su c­ cesseur une fois mes cinq années à la pré sid e n ­ ce term inées. Ce changem ent e st nécessaire p o u r renouveler les idées, et d o n n e r un nouvel élan à S w ift Luxem bourg". Le passage du GN S w ift à l'A lm us n'est pas uniquem ent un changem ent d 'ord re juridique, c'e st égalem ent le passage à une form e de tra ­ vail plus professionnelle et encore m ieux s tru c ­ turée: “Je le com pare au passage à la m ajorité: c 'e s t une autre étape! Le 13 ju in , c 'e s t un p o in t final à ces prem ières 25 années. Les 25 p ro ­ chaines vont comm encer, pleines d 'enthousias­ me, mais nous savons aussi que les exigences des différents acteurs vont sans d o u te augm en­ te r e t faire a p p e l à encore davantage d'en g a g e ­ m en t de notre part. Les évolutions seront plus spécifiques, e t il deviendra p lu s com plexe e t d if­ ficile d ’o b te n ir des résultats. En p a rta n t de rien, c 'é ta it en quelque sorte plu s ‘fa cile ’ p o u r y p a r­ venir". ■

S O U V E N I R S

Des moments d’éternité "Dans une carrière de S w iftie s, l'a b a n d o n du GA (general autom ation) est un m om e n t ém ouvant. Le c h a n ge m e n t en lu i-m ê m e est banal. M ais to u t le m onde d isp o sa it de ce tte ‘fa n ta s tiq u e ’ m ach in e ... qui to m b a it régulièrem ent en panne! On d e va it se ‘p rê te r’ les m achines p o u r évacuer les m essages S w ift. On allait chez le co n cu rre n t-p a rte n a ire , on éch a ng e a it le d isq u e de travail - évidem m ent, sous le respect s tric t des règles et du se cre t bancaire. Enfin, on se co n n e cta it au réseau S w ift.C 'é ta it une a m biance fa n tastiq u e , to u t le m on d e é ta it solidaire. L o rsq u 'o n a a u gm enté les ca p a cité s de S w ift dans le cadre du p ro je t S w ift II, c 'é ta it très excitant, co m m e la p ré p a ra tion du passage à l'E uro en 1999 et le p assage à l'an 2000. C o o rd o n n e r ces travaux p o u r 160 banques, où la m ajorité ne fixe pas son plan d 'a c tio n à Luxem bourg m ais à la m aison m ère c 'e s t un travail de longue haleine! Au d é b u t des années 90, deux lan ce m e n ts de se r­ vices a u xq ue ls j ’ai p a rticip é dans le ca d re de groupes de travail S w ift m 'o n t p a rticu liè re m e n t m ar quée. Il s'a g is s a it de la m ise en place de l'A cco rd , un systè m e de ‘m a tc h in g ’ p o u r m essages Forex, et de la 2è phase de m ise en place de l'E cu Clearing, p o u r l'A sso cia tio n bancaire p o u r l'E cu (ABE, d e ve ­ nue e n tre -te m p s A sso cia tio n bancaire p o u r T'Euro). Ce fu t une e xp é rie n ce européenne très positive. D ernièrem ent, je retiendrais la m ise en place de la n ouvelle asso cia tio n.


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-> Le constat de Jean-Claude Juncker: "nous ne construisons pas assez et nous construisons trop cher". Avec 700.000 habitants, il faudra bien y remédier... TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAM O (BLITZ)


Utopique ou pas, le chiffre de 700.000 habitants ne laisse pas indifférent. Premier ‘personnage’ concerné par le débat qu'il a luimême lancé, Jean-Claude Juncker, premier ministre de son état, qui a accordé une large part au logement de ces 700.000 habitants dans sa traditionnelle "Déclaration su r la situation économique, sociale et financière" du 7 mai dernier aux députés.

DES FAITS Plus qu'un chiffre mythique, il faut considérer une évolution que Jean-Claude Juncker n'a pas manquée de rappeler. En 1920, le pays com ptait 260.000 habitants. Les études démographiques prévoyant un doublement de la population tous les 100 ans, en toute logique en 2020, nous devrions donc atteindre 520.000 habitants, puis 700.000 en 2050... et "si cette évo­ lution se maintient par après égale­ ment, nous aurons en 2050 une population active de 660.000 per­ sonnes avec plus de 300.000 fron­ taliers. Ce n'est pas mon souhait, ce n'est pas mon invention, ce sont les faits d'aujourd'hui et leur évolution probable de demain", a asséné le premier ministre. Pour l'instant, il y a encore du pain sur la planche pour assurer un accès aisé au logement, et JeanClaude Juncker ne se voile pas la face en précisant quelques ‘détails’: de 1986 à 2000, 33.700 logements ont été construits, soit 2.400 par an, alors que 3.500 auraient dû l'être pour satisfaire aux besoins. Le nombre de permis de bâtir est en baisse, tandis que le prix des ter­ rains à bâtir est en hausse (aug­ mentation m oyenne de 32% , à 10.418 Euro l'are, de 1994 à 1998). Plus on se rapproche de la ville, plus les montants augmentent, évi­ demment: entre 35.000 et 50.000 Euro l'are. "Des prix fous p o u r des gens disposant de revenus m oyens!", accorde Jean-Claude Juncker. Bref, le constat est facile à faire: : "nous ne construisons pas assez et nous construisons trop cher''. Il faudra bien remédier à ce double état de fait si l'on veut loger des habitants supplém entaires, qu'ils soient 700.000 ou... un peu moins.

DES MESURES Le gouvernem ent entend par conséquent intensifier le dévelop­ pement du plan sectoriel pour le

logement. Parmi les arrivants, outre l'évolution démographique ‘norma­ le’, on devrait compter de plus en plus de frontaliers, décidés à passer la frontière pour de bon, afin d'éviter les trajets et de profiter de la qualité de vie luxembourgeoise - qui risque­ rait de baisser de manière inverse­ ment proportionnelle à l'augmenta­ tion de la population, les gens s'ag­ glutinant sur le petit territoire grandducal, et surtout LuxembourgVille... ce dont a conscience le gou­ vernement. L'Etat a déjà joué le bon élève durant les dix dernières années. Par exemple, il a octroyé plus de 1,1 milliard d'Euro à des personnes pri­ vées en termes d'aides directes et indirectes à la construction et au logement, et "aucun pays ne fait davantage". Depuis 1990, 30.000 ménages ont aussi bénéficié de primes à la construction versées par l'Etat, et 25.000 familles disposent aujourd'hui de subventions d'inté­ rêts mensuelles. De même, aucun pays ne pratique un taux de TVA de seulement 3% pour la construction des logements, appliqué au Luxembourg depuis 1992. Pourtant cela ne semble pas assez pour construire "moins cher et plus". Plusieurs pistes sont donc envi­ sagées au programme des pro­ chaines années puisque, toujours aux dires du Premier Ministre, "c'esf maintenant que nous avons besoin de terrains et de logements (...) c'est maintenant que nous prenons [des] mesure[s] particulière[s]“. Il y a quelques semaines, le conseil du gouvernement a accepté la proposition de Fernand Boden, ministre des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement visant l'élargissement de l'offre de surface habitable par la construction de 9.000 logements sur cinq ans, alors que seuls 4.125 avaient été prévus. Le gouvernement établira avec dif­ férentes communes des plans finan­ cés en commun pour le développe­ ment des logements, en tenant compte des impératifs de la planifi­ cation du territoire. Concrètement, le budget total est de 1,071 milliard d'Euro, avec une intervention de 34,35 % de l'Etat. Ensuite, une série de modifica­ tions fiscales devraient être mises en place pour accroître l'offre de logements déjà existants. Ces mesures rétroactives au 1" janvier 2002 seraient valables jusqu'à la fin 2005. Ainsi, les régimes fiscaux sur les plus-values effectuées par les vendeurs seraient modifiés: on

assisterait à une réduction du taux d'imposition sur celles-ci à 25% du taux moyen d'imposition, au lieu de la moitié, comme c'est le cas à présent. En outre, jusqu'ici, les per­ sonnes privées qui vendaient des terrains à bâtir sis sur un lotisse­ ment étaient taxées au titre de commerçant. Elles ne seraient désormais plus imposées qu'à un quart du taux d'imposition global. Le taux d'amortissement accélé­ ré des biens immeubles en pro­ priété privée mis en location pas­ serait pour sa part de 4 à 6%. Si ces mesures n'engendrent pas le bénéfice attendu, le gou­ vernement introduirait en 2005 une "forte imposition sur la rete­ nue des terrains à construire qui tiendra compte que toute person­ ne imposée peut retenir un terrain à construire par enfant, mais qui prévoira une imposition stricte de la retenue et de la spéculation sur les terrains à construire". Voilà pour augmenter l'offre... mais la demande n'est pas oubliée pour autant: " nous vou­ lons aussi intervenir [à ce] niveau afin de rendre plus accessible l'acquisition d'un logement". Les régimes fiscaux sur les droits d'enregistrement seraient modi­ fiés, un plafond d'exonération sur ces frais étant porté à 20.000 Euro pour un célibataire (40.000 pour un couple). L'achat d'un logement ou d'un terrain au titre d'habitation personnelle a en effet pour conséquence, actuelle­ ment, le paiement de 7% de taxe d'enregistrement. Cette règle va dès lors devenir exception: "un couple pourra acheter une mai­ son de 16 millions (hdlr: de francs luxembourgeois, soit 0,4 millions d ’Euro) sans devoir verser un cen­ time de taxe d'enregistrement. Dans le cas où ces taxes d'enre­ gistrement dépasseraient le pla­ fond, seule sera alors due la diffé­ rence entre la taxe calculée et ce plafond". Jean-Claude Juncker estime que tout le monde juge que le remboursement de la différence de 15 à 3 % de TVA se fait avec trop de retard par l'Administration de l'enregistrement. Il compte m aintenir ce principe pour la construction, mais adopter une facturation directe des corps de métier au client de 3% lors de tra­ vaux de transformation, d'exten­ sion et de rénovation d'un loge­ ment. ■ paperJam 07.2002

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-> On attend encore la présentation officielle de la Task Force eLuxembourg. Elle devrait apparaître au grand jour bientôt TEXT! VINCENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC DI G IR OLAM O (BLITZ)

Pour un lecteur régulier de paperJam, le sujet eLuxembourg est connu. Lancé à un niveau européen à l'occasion du sommet de Feira en juin 2000, eEurope avait fixé un objectif global très clair: faire de l'Europe l'ensemble économique leader mondial dans les nou­ velles technologies. Ces ambitions paneuropéennes devaient être déc­ linées au niveau de chaque Etat. D'où la naissance de

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eLuxembourg, visant - pour rappel - à développer les NTIC dans l'éducation et la recherche, à réduire la frac­ ture numérique, à rapprocher les technologies, les citoy­ ens, les entreprises et les agents de l'Etat, à promouvoir le commerce électronique et à favoriser l'accès à la con­ naissance. Dont acte. Les ambitions du Grand-Duché dans le domaine étai­ ent également claires: être à la tête de l'Europe. ->


-> Donc à la pointe mondiale dans les utilisations des nouvelles technologies. Concrètement, la CNSI fut for­ mée en août 2000. Cette Commission Nationale pour la Société de l'Information est composée de pas moins de six ministres et de leurs conseillers respectifs (Culture, Enseignement supérieur et Recherche; Économie; Éducation nationale, Formation Professionnelle et Sports; Fonction Publique et Réforme Administrative; Travail et Emploi; Trésor et Budget), sous la présidence de François Biltgen, le mini­ stre délégué aux Communications. Cette structure devait coordonner les projets associés à eLuxembourg, les ministères, les administrations, le secteur public et le secteur privé. Il s'est avéré bien rapi­ dement que quelques réunions, même régulières, et même avec la meilleure des volontés, ne pourrait rien donner sans une équipe de soutien à cette CNSI. C'est dans ce contexte que la Task Force eLëtzebuerg fut mise en place. Son lancement ‘officiel’ est attendu dans les prochaines semaines, en tout état de cause avant la ren­ trée. Elle est néanmoins active depuis janvier 2002 en tant qu'unité opérationnelle de la CNSI.

ENTRE LOURDEUR ET IMPATIENCE La nouvelle économie avait soulevé de grands espoirs. Entreprises privées et pouvoirs publics, après un long moment de scepticisme, avaient tous - l'immense majo­ rité du moins - fini par être convertis, du moins en appa­ rence. Le ministre Biltgen avait enfourché le thème des nouvelles technologies comme son cheval de bataille. Le premier Ministre Juncker le soutenait dans sa volonté d'emmener l'administration en ligne, en totalité et rapide­ ment. Arriva ce que tout le monde constata: l'éclatement de la bulle, la fin des illusions. Certaines sociétés embléma­ tiques de la 'nouvelle économie au Luxembourg', comme Primesphere, furent obligées de réduire la voilure. D'autres disparurent, comme Luxsite, aujourd'hui inté­ grée dans P&T Luxembourg. D'autres, encore, connais­ sent de grandes difficultés, comme AuroraTV. Le gouvernement, lui, ne semblant pas abandonner sa volonté de construire cette société de l'information, les médias, les politiques (majorité et opposition), les entre­ prises privées se sont légitimement mis à attendre eLuxembourg et ses résultats, comme d'autres attendai­ ent Godot. Sincèrement ou hypocritement, un tel projet, annoncé “sans limite budgétaire", ne pouvait qu'exciter les appétits d'un secteur privé dont l'activité était en diminu­ tion, et donc à la recherche de budgets. Lors d'une rencontre avec le ministre de l'Economie, M. Henri Grethen, il y a quelques mois, ce dernier avait bien précisé sa pensée: "Il y en a certains du privé qui s'attendent à ce que la manne de l'Etat se déverse sur eux. Alors, là, je vais les décevoir, ce n'est pas le but. (...) Nous devons veiller à ce que l'appareil de l'Etat s'adapte et adopte toutes les potentialités de ces nouvelles tech­ nologies. (...) Dans notre analyse, nous devons voir quel est l'intérêt du citoyen". Autrement dit, les projets soutenus se devaient d'être en ligne avec les objectifs de eLuxembourg. Hors de que­ stion de financer des projets de consultance et / ou de développement pour le plaisir d'en financer. On peut en effet considérer tout ce programme comme un formidable moyen pour l'Etat - pas uniquement l'Etat luxembourgeois, mais tous ses voisins européens égale­ ment - de “libérer des énergies" au sein d'un appareil

public pour le moins poussif, que certains n’hésitent pas à qualifier de “mammouth" ou de "dinosaure". Pour remplir cet objectif, la création d'une main armée, mélange de force de coordination, de stimulation, était nécessaire. Il y a aujourd'hui plus d'une centaine de projets estampillés eLuxembourg qui ont été lancés. Cette main armée, c'est donc cette Task Force eLuxembourg. Sa rentrée en action a été effective près d'un an et demi après la création de la CNSI. Ce temps écoulé court pour un appareil public peu habitué à de nouvelles pratiques, un secteur privé en attente de projets et d'ac­ tivité, et quelques supports médiatiques (paperJam y inclus), chauffés par les promesses des discours officiels et frustrés par l'absence de réalisations concrètes - a été la source de nombreuses rumeurs, discussions, polémi­ ques, que ce soit en petit comité, en “off-médiatique" ou bien sur la place publique. En effet, une étude réalisée par le cabinet Cap Gemini Ernst & Young, comparant les positions respectives des différents Etats dans la mise en œuvre des objectifs de eEurope, classait eLuxembourg dans le peloton de queue, pour ne pas dire trop souvent à la dernière place. Quelques semaines après sa parution, l'opposition s'empara du dossier pour pointer les manquements et faiblesses de eLuxembourg. Jeannot Krecké, président du groupe LSAP à la chambre des députés, en rajouta une couche dans paperJam, au mois de janvier: "On a raté l'occasion de faire de ce projet un projet pilote ambi­ tieux pour toute une région. On a procédé à une addition de beaucoup de petits projets de développement, épar­ pillés, sans vraiment y mettre un concept valable. (...) eLuxembourg, c'est mieux que rien, mais il n'y a pas de concept général ou, en tout cas, moi, je n'en vois pas". Au mois de mars, toujours dans les colonnes de paperJam, Gary Kneip, à l'époque président de l'APSI pour quelques semaines encore, annonçait un nouveau ton pour son organisation. L'Association des Professionnels de la Société de l'Information allait deve­ nir plus "militante, plus revendicatrice". On se trouvait au bord de la “crise médiatique": crise réelle ou tempête dans un verre d'eau? Peu importe en fait.

MÉTHODE DE TRAVAIL Cette crise qui semblait s'annoncer n'éclata finale­ ment pas, et la Task Force fut donc constituée. Interrogée sur cette Task Force et sa construction, Patrice Furlani, secrétaire de la CNSI, reprend l'histoire de la structure depuis le début. "Le travail initial de la Task Force s'est fait à trois: Dany Thill, Jeannot Kugener et moi même. Lorsque nous avons commencé à con­ struire la structure, nous avons voulu prendre des fonc­ tionnaires détachés, engagés à durée déterminée, pen­ dant deux ans, mais également des experts extérieurs, des personnes d'expérience ou d'autres sortant de l'uni­ versité, d'étrangers et de Luxembourgeois". Son ambition? Créer un pool d'expérience au Luxembourg, dont la probabilité de rester sur le territoire soit réelle et durable. Donc, d'août à janvier, l'équipe se constitua, et une quinzaine de collaborateurs ont été choisis parmi plus de 300 CVs reçus. Le mode de fonctionnement de eLuxembourg est le suivant: à réception des projets, la Task Force donne un avis technique ( faisabilité, cahier des charges, budgéti­ sation, prix, vérification des différents projets en cours, évaluation du risque de double emploi avec un autre pro­ jet, vérification du timing...). paperJam 07.2002

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-> Suite à cet avis, les différents groupes de travail, regroupant ministres, fonctionnaires, experts... don­ nent un aval au projet en fonction de la stratégie suivie dans le domaine concerné. On compte comme groupes de travail constitués: eGovernment, eCulture, Santé - Social, eEducation, Economie. D'autres sont encore en cours de constitu­ tion. Une fois passées les fourches du groupe de tra­ vail, c'est au tour de la CNSI d'approuver - ou non - un projet et de l'estampiller eLuxembourg. Et une fois le projet lancé, c'est à la Task Force qu'il revient de le sui­ vre et de l'évaluer. Patrice Furlani insiste bien sur le fait que “la Task Force est la seule à avoir une vue globale des différents projets eLuxembourg. Nous connaissons les chiffres, les avancements, les modalités de cha­ cun".

UN POUVOIR RÉEL? La CNSI n'est pas un organe exécutif. Animée par François Biltgen, la mise en œuvre de eLuxembourg reste de la responsabilité de chaque ministre sur les compétences le concernant. Cet état de fait peut être handicapant pour une Task Force, lors de suivi de projets en difficulté: il n'y a pas de possibilité pour elle d'intervenir directement sur le dossier... un circuit hiérarchique doit être suivi. " Si l'on voit un problème, nous transmettons l'in ­ formation au ministre. Concrètement, la plupart du temps, nous commençons par nous asseoir à une table et à discuter avec les personnes concernées dès le premier problème. Nous réglons de nombreu-

”La mise en place de eLuxembourg eide la Task Force est, en soi, une expérience pour l’Etat” 028 Actualité

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ses difficultés à ce niveau sans avoir à remonter jusqu'aux ministres", explique Patrice Furlani. L'absence de connaissance des règles admini­ stratives, de poids dans la structure, le fait de ne pas avoir un statut de fonctionnaire, etc... ne semblent donc pas déranger les membres de l'é­ quipe dans leurs mission. "Ce qui compte dans ce domaine, c'est la compétence. Une fois qu'on en a fait la démonstration, il n 'y a plus de problèmes d'autorité ou quoi que ce soit. Et comme les gens de la Task Force sont compétents... " dixit Patrice Furlani. Alors que les Quinze se penchent sur la prolon­ gation de eEurope jusqu'en 2005, la directrice de la Task Force demande encore de la patience pour voir les premiers résultats du programme luxem­ bourgeois. "Si l'on prend l'exemple des Internet Stuffen, nous sommes dépendants des commun­ es. Si elles ne veulent pas budgétiser ces points d'accès à internet, nous ne pouvons pas les for­ cer, ce qui en repousse leur déploiement d'un ou deux ans. Ensuite, il faut faire attention au fait que nous ne sommes pas dans le privé. Nous gérons l'argent des contribuables et il ne s'agit pas de le dépenser sans com pter ou sans réfléchir. Nous ne voulons pas faire des choses p o u r simplement faire quelque chose". Une autre des difficultés rencontrée par la Task Force est la petite échelle du pays. "Lorsque, dans les réunions à niveau européen, nous ren­ controns nos voisins, ils parlent tous d'utiliser eEurope comme facteur de baisse des coûts. Au Luxembourg, l'échelle est tellement petite que l'on n'a pas la masse critique pour faire baisser ces coûts... On ne va pouvoir que dépenser plus avec eLuxembourg!" Une pièce supplémentaire est à citer à déchar­ ge de la Task Force: les habitudes de fonctionne­ ment de l'État. "Le privé a un outil simple pour évaluer sa réussite ou son échec: le bénéfice ou le déficit. Pour l'État, ce n'est pas si simple. Le bénéfice n'est pas une motivation pour la puis­ sance publique. Nous travaillons sur du long terme, pas sur du court terme".

IMPATIENCE BIS? Tous les arguments cités pour la défense de eLuxembourg sont recevables tout autant qu'ils sont insatisfaisants. La mise en place de eLuxembourg, ainsi que celle de la Task Force est, en soi, une expérience pour l'Etat: structure de projet, transversale, sans pouvoir exécutif ou administratif réel et valable. Animateur plus que réalisateur. Après une période de structuration et de mise en place, des projets sont aujourd'hui en cours de définition, de développement, de test. Quelques-uns, trop rares, sont déjà opéra­ tionnels: Legilux dans sa phase 1, le site du Fonspa, les Internet Stuffen et ce qui les accom­ pagne. Il est probable que les différents ministres soient motivés à réussir leur pari de faire entrer le Luxembourg dans la société de l'information, ne serait-ce que par intérêt politique bien compris. Si Internet et la révolution numérique sont loin de faire une élection, l'opposition comme les médias ne pourraient que se délecter au cas où ce qui avait été annoncé comme un grand chantier ne serait en fait qu'une coquille vide. ■



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-> Le congrès européen de l'Association cambiste internationale a donné l'occasion de constater que le contrôle et la surveillance internationale des marchés financiers étaient de qualité TEXTE J EA N -M IC H EL GAUDRON PHOTO! FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Pour la prem ière fo is de son histoire, Luxem bourg a accueilli, fin mai, le co n g rè s européen de l'A C I (A s so cia tio n c a m b is te in te rn a tio n a le ), m a n ife s ta tio n bisannuelle qui en est à sa sixiè ­ me édition, cou p lé e à l'a sse m ­ blée générale annuelle - la 44è de ce tte in stitu tio n ayant pour m issions la p ro m o tio n d 'u n p ro ­ fessionnalism e élevé, le respect des standards et la fo rm a tio n des plus jeunes dans les m étiers des m archés financiers. Un m illier de personnes, au to ta l - exposants, délégués de l'ACI, jo u rn a liste s, intervenants aux ta b le s rondes et aux co n fé ­ rences -, a fréq u e n té le Centre des C o n g rè s des Foires In te rn a tio n a le s à Lu xe m b o u rg dura n t les q uatre jo u rs de la m a n ife s ta tio n . “N ous som m es très satisfaits de ce bilan, d 'a u ­ ta n t p lu s q u 'a u -d e là des réunions de travail q u i nous o n t occupés, nous avons égalem ent p u p ré s e n te r aux visiteurs é tran­ gers les visages cu ltu re ls e t gas­ tronom iques du pays à l'o c c a ­ sion des m anifestations o rgani­ sées en m arge du co n g rè s" se ré jo u it Eugène Prim (K re d ie tb a n k L u xe m b o u rg ),

Chairman Board o f Education au sein de l'ACI et Président du Com ité d'organisation ACI 2002. C ette satisfaction est largem ent partagée par Jean Thill (Banque G énérale du Luxem bourg), le v ic e -p ré s id e n t de ce co m ité d'org a n isa tion . "Ces quelques jo u rs de congrès o n t perm is de pré se n te r un asp e ct co m p le t de ce q u i se passe au Luxem bourg, en y intégrant de grands acteurs in d u s trie ls tels q u 'A rc e lo r ou Cargolux. Les échos que nous avons eus en re to u r de la p a rt des p a rtic ip a n ts o n t été très p o sitifs tant p o u r l'organisation que p o u r le pays en général". M ettre en avant les problèm es actuels rencontrés par les m ar­ chés fin a n cie rs in te rn a tio n a u x était un des enjeux de la prem iè­ re ta b le ronde très attendue, consacrée au thèm e "Financial M a rke t and S u p e rvisio n ". M odérée p a r M au rice Lam (managing partner de Deloitte & Touche S.A. Luxem bourg), la d iscu ssio n a n o tam m e nt accueilli A rthur Philippe, d ire c­ teur de la CSSF; son hom ologue anglais M ichael Foot; un repré­ sentant de la Banque centrale européenne, Paul M ercier et le

g o u ve rn e u r de la Banque Nationale tchèque de Prague, Zdenek Turma.

CRISE JUGULEE "Ce q u 'il faut retenir de nos discussions, c 'e s t que les m ar­ chés se so n t p lu tô t bien co m ­ p o rté s face aux d iffé re n te s crise s q u i les o n t secoués, com m e l'Argentine, la faillite de Enron et, bien sûr, le 11 sep­ te m b re " c o n sta te A rth u r Philippe, qui note par ailleurs q u 'il n 'e st nullement nécessaire de rem ettre en cause la s tru c tu ­ re m êm e des organes de sur­ v e illa n c e des m archés e t la m anière d o n t ils o n t coopéré dans le cadre de ces crises. L'un des signes qui ne trom pe d 'aille urs pas quant à la qualité d es systè m e s de ge stio n de crise déployés après la faillite du systèm e é conom ique argentin est q u 'à bien y regarder, cette crise est restée cantonnée à l'in ­ té rie u r des frontières du pays, alors q u 'il y a une vingtaine d'années, un même phénom ène se serait probablem ent propagé dans les Etats voisins, voire -é

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-> au niveau de to u t le continent sud-am éricain. "Ce q u i ne veut pas dire non plus q u 'il ne faut rien faire ! pré­ vient M. Philippe. Il n ’existe de toute façon pas de systèm e sus­ ceptible de p ré ve n ir to u t type de crise, et de toute façon, ce n 'est pas aux autorités de to u t faire. Elles sont là dans un rôle d 'e n ­ cadrem ent, e t c 'e s t aussi aux acteurs du m arché de m ettre eux-m êm es en œuvre des sys­ tèmes d'évaluation de risques et d 'id en tifica tio n des problèm es, e t de suivre des p o litiq u e s co m ­ m erciales re flé ta n t de façon adé qu a te ces risq u e s". Cela d o it-il passer par des réglem en­ tations plus strictes? Ou bien un état d 'e s p rit différent de la part de ceux qui ont pour mission d'in te rp ré te r ces règlem ents et de s'y conform er ?

TROP DE LOI NUIT... Si, dans le cas Enron, certains ont reproché aux règles co m p ­ tables am éricaines d 'être incom ­ plètes, d'au tre s ont plu tô t avan­ cé q u 'e lle s é ta ie nt ju ste m e n t tro p détaillées, de so rte qu 'il était plus facile de les co n to u r­ ner en toute connaissance de cause. D'une certaine façon, on constate que plus les règles sont nombreuses, plus il est co m ­ plexe de les resp e cte r... "Trop de loi tue l'in itia tive au sens p ro fe s­ sionnel, m ais aussi le sens de responsabilité des gestionnaires en charge de la sécurité e t de la p é re n n ité de l'e n tre p ris e . De toute façon, si celui q u i applique ces règles ne veut pas se co m ­ p o rte r de m anière économ ique­ m ent raisonnable, il pourra tou­ jo u rs le faire, ré g le m e n ta tio n d étaillée ou p a s “ in siste M. Philippe, d o n t le constat, parta­ gé par les autres intervenants de la table ronde, est sans appel: le maillon faible de to u s les m éca­ nism es q u e ls q u 'ils so ie n t dem eure... l'ê tre hum ain. "La solution réside alors p e u t-ê tre en un re n fo rc e m e n t des m é ca ­ nism es de corporate governan­ ce, en ne laissant pas trop de liberté à l'in d ivid u au sein d'une organisation, e t en insistant sur l'a sp ect de groupe".

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A u tre o rie n ta tio n des réflexions: celle d 'un renforce­ m en t des s o lu tio n s de "Business C ontinuity", en fa i­ sant passer le m essage aux entreprises qu 'il ne s ’a git pas pour elles d'un luxe, m ais bel et bien d 'investissem ents réali­ sés dans leur propre intérêt com m ercial. Et le Luxem bourg? Est-il à l'a b ri d 'u n e crise fin a n c iè re grave? Rares o n t été les exem ples, même en rem ontant dans un passé re la tive m e n t lointain, même si on ne peut s 'e m p ê c h e r de penser, é v i­ dem m ent, à la fa illite de la BCCI. "Mais dans le cas p ré ­ sent, il s'agissait d 'u n e fraude organisée au niveau in te rn a tio ­ nal. A ucun systèm e de su r­ veillance ne p o u va it a g ir en a m ont e t l'id e n tifie r à temps. Ce n 'é ta it pas tellem ent une crise lu xe m bourgeoise, m ais l'é ch ec d'un e surveillance g lo ­ bale quelle qu'elle s o it devant une énergie crim inelle au sein d'un e entreprise". Inutile, donc, d'en visa g e r de rem ettre en cause l'o rg a n isa ­ tion institutionnelle de la su r­ veillance telle qu'e lle est p ra ti­ quée a ctu e lle m e n t. C 'e s t d'ailleurs le message transm is par le m inistre du B udget Luc Frieden, à l'occasion de son d iscours prononcé en o u ve rtu ­ re du congrès. A ses yeux, les autorités de surveillance n a tio ­ nales fo n t suffisam m ent preuve de coopération entre elles et de co n ve rg e n ce d a n s leurs p ra tiq u e s. "Il n 'y a p a s de besoin d 'u n e réorganisation du paysage des autorités de su r­ veillance" a -t-il expressém ent constaté. "L 'e xp é rie n ce a de to u te façon m ontré que cette o rgani­ sa tio n in s titu tio n n e lle n 'é ta it pas si mauvaise que ça, et qu'elle p o u va it s'a p p u ye r sur des instances nationales fortes dans un cadre de coo p éra tio n international très é tro it" c o m ­ plète M. Philippe. "Les m ar­ chés sont, certes, globalisés, m ais p o u r être e ffic a c e , le co n trô le des m archés n 'a pas besoin, lui, d 'ê tre o rg a n isé dans une in s titu tio n g lo b a le unique". ■

A C I

Professionnalisme et éducation En marge de ce sixième congrès européen se tenait la 44e assemblée générale de l'ACI, “The Financial Market Association", dans le comité exécutif de laquelle Eugène Prim (Kredietbank Luxembourg) siège en tant que président du “Board o f Education". L’ACI a été fondée en 1957, et n’a pris son appellation définitive qu’en 1996. Elle compte aujourd’hui plus de 19.000 mem­ bres à travers de la planète, dans plus de 80 pays. Ils sont 66 à disposer par ailleurs d’associations nationales affiliées à la structure internationale. Initialement ouverte en exclusivité aux opérateurs de marchés d’échanges, elle s'est progressivement élargie aux profes­ sionnels des salles de marché, ce qui a, entre autres, justifié le rajout de la men­ tion “The Financial Market Association” . Au Grand-Duché, c'est sous le nom de Forex Luxembourg que ACI Luxembourg a vu le jour le 5 février 1957, forte de 32 membres représentant 10 banques “his­ toriques" actives sur les marchés depuis les premiers pas de la Bourse de Luxembourg, en 1929. Longtemps con­ stant, ce nombre de membres a ensuite progressé concomitamment avec l’évolu­ tion de la place financière, et se chiffre aujourd’hui à environ 500, soit presque 100% des représentants du marché. L’assemblée générale de 2002 de l'ACI a été l’occasion de mettre l’accent sur les deux volets majeurs qui préoccupent les membres: le professionnalisme et l'édu­ cation. Concernant le premier point, il a notamment été question de ‘peaufiner’ le code de déontologie gouvernant les marchés régularisés, et apportant des solutions concrètes, établies entre les partenaires, aux éventuels problèmes observés. Le volet ‘Education’, lui, a concerné la panoplie des quatre examens de l’ACI. ouverts aux membres et non-membres de l’association, et qui jouissent d’une reconnaissance accrue de la part des professionnels. “Nous souhaitons que, rapidement, l ’examen phare que nous proposons soit reconnu comme ne licence qui autoriserait son titulaire à tra­ vailler dans les marchés financiers" explique Eugène Prim. Une sorte de “license to deal” qui fait d’autant plus sens qu’un accord de collaboration est en passe d’être conclu avec l’Université de Reading, en Angleterre, qui se trouve également être un ‘ISMA Center', du nom de l’International Securities Market Association (fondée dans les années 60 sous le nom de AIBD, Association of International Bond Dealers ), autre organ­ isation internationale d’envergure, autorégulée, forte de plus de 500 mem­ bres dans 50 pays - dont 45 pour le Luxembourg. ■


CRÉATEUR

D'AUTOMOBILES

R e n a u l t v e l S a tis


Esch-Beh/al, épisode 1 -> Après la révélation de l'appel d'offre remporté par Jo Coenen & Co, voici le premier projet effectif pour les friches de Esch-Belval: un complexe administratif construit par Dexia BIL. TEXTE V INCENT R UCK PHOTOS DEXIA BIL

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Voici donc le premier 'véritable' projet qui sera mis en œuvre dans les anciennes friches industriel­ les. Il ne s'a git plus d'une prom esse ou d'une étude préalable. La décision est prise, l'appel d'offre a été lancé et le lauréat est connu. Les dates sont d'ores et déjà définies. Résumons le projet, du point de vue de Dexia. Vision long terme: en 2010, à l'exception des agen­ ces, toutes les activités du groupe à Luxembourg seront rassem blées sur deux sites uniques: le siège l'Indépendance, route d'Esch à Luxembourg, et le projet en cours, à Esch-Belval. Aujourd'hui, la ban­ que est éclatée sur une dizaine de sites différents, avec tous les inconvénients de gestion qui peuvent y être associés: m oins bonne com m unication entre les équipes, dim inution des gains de productivité et d'économ ies d'échelle, des déménagements per­ manents en fonction des réorganisations internes, et bien d'autres choses encore. L'indépendance, le siège actuel de Dexia BIL, aura des fonctions plus spécialisées: ce sera le siège social, le siège de la direction, ainsi qu'un siège "com m ercial" accueillant la clientèle Private Banking.

LE PROJET Le projet retenu par Dexia BIL est celui du bureau d'architectes Claude Vasconi de Paris, en associa­ tion avec le cabinet Jean Petit à Luxembourg. Pour indication, au G rand-Duché, c'e st ce même cabinet qui avait rem porté l'appel d'offre pour la nouvelle Chambre de Com merce, mais aussi, dans le grand Est de la France, le marché pour le nouveau bâti­ ment accueillant le Conseil Général du Bas-Rhin. Concrètem ent, les travaux com m enceront sur le chantier au prem ier trim estre 2003. Jusque-là, le projet doit encore être affiné, et le terrain sondé de manière plus précise. Architecturalem ent parlant, l'élém ent marquant du com plexe est une to u r de 70 mètres de haut, y incluant 18 étages. Les prem iers déménagements sont prévus en 2005. Les huit bâtiments seront livrés jusqu'en 2010, avec une option supplémen­ taire pour la construction de deux extensions sup­ plémentaires, en fonction des développem ents de la banque.

Un premier projet, initialem ent prévu pour être déployé au Kirchberg, avait été revendu à Clearstream. Parmi toutes les raisons qui ont pu jouer, celui des coûts a été important. Sans vouloir en annoncer le prix total - probablem ent incertain dans ses grandes lignes, étant donné que de nombreux points ne sont pas encore réglés Dexia a tenu a préciser que ce projet se trouvait moins cher de 30% par rapport à une construction au Kirchberg.

COUP D'ENVOI POUR BELVAL? Jusqu'à présent, Esch-Belval s'était contenté de plans et d'idées. Il entre aujourd'hui dans une nouvelle phase: celle des réalisations concrètes. Interrogés, les responsables de la société de développem ent Agora, en charge de la réhabilita­ tion de ces friches, ont précisé être en contact avec plusieurs dizaines de sociétés voulant s ’in­ staller sur le site. L'arrivée d'une banque, avec un projet d'une telle envergure, ne pourra évidem­ ment qu'encourager les investisseurs à s'intéres­ ser à cette zone. Robert Kocian, d irecteur d'Agora, explique d'ailleurs que "s'il ne s'agissait que de vendre les terrains e t d'ag ir com m e un sim ­ ple prom oteur immobilier, il n 'y aurait aucun p ro ­ blème, tout serait d'ores et déjà vendu. Il s'a git ici d 'ag ir p o u r le développem ent et la reconstruction d'une région, la problém atique est différente". Ceci posé, aucune inquiétude ne se fait jour, bien au contraire. Bien au contraire? Oui! Car en effet les différen­ tes personnes présentant le projet semblaient to u ­ tes être, d'une certaine manière, émues. Le projet de Belval, une "ville nouvelle", est un défi im por­ tant. Pour Esch, il s'a git d'accueillir une énorme zone d'activité. Pour la com m une de Sanem, qui abritera la totalité de la zone d'habitation, il s'agit de voir sa taille doubler en quelques années: on attend 1.500 ‘unités d 'habitation’ pour 7.000 habi­ tants... alors qu'elle com pte, aujourd'hui, à peine ces 7.000 habitants! Même Marc Hoffmann, prési­ dent du com ité de direction de Dexia BIL, avouait: "Le m étier de banquier est p a r définition un m étier p lu tô t abstrait. Travailler p o u r une fois sur quelque chose de concret est p lu tô t satisfaisant". ■

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Financial

pari gagné -> Le premier salon réservé aux professionnels de la finance a satisfait participants et organisateurs, De quoi lancer la prochaine édition sur des bases solides TEXTE JEAN-M IC HEL GAUDRON PHOTO LAURENT HAMELS (BLITZ)

Le défi était am bitieux, mais la jeune société Farvest, spéciali­ sée, d'une part, dans la com m u­ nication dédiée au m onde ban­ caire et financier et, d'au tre part, dans le consulting financier stra­ tégique ou opérationnel, semble l'avoir relevé avec brio: créer, à Luxembourg, un salon d 'enver­ gure internationale sp é cifiq u e ­ ment tourné vers les profession­ nels de la finance. Une première à Luxembourg, en attendant, à la rentrée, Lux Finance, une initiati­ ve que l'on doit, cette fois-ci, à l'A s s o c ia tio n des b a nques et banquiers, Luxem bourg, (ABBL) appuyée par Profil, l'agence de prom otion de la place financière. Depuis un an, le projet Financial One était en gestation et il s'e st concrétisé, fin mai, sous les traits du prem ier salon financier à destination des pro­ fessionnels européens, qui s'est tenu du 22 au 24 mai, à l'hém i­ cycle européen du Kirchberg. "Nous som m es une société jeune, q u i s 'é ta b lit doucem ent au Luxem bourg, cela a p e u t-ê tre été un frein p o u r l ’organisation de ce salon, certains ne nous ayant pas forcém ent fait confian­ ce au p re m ie r a b o rd " explique

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Alexandre Jenn, resp o n sa b le business d e ve lo pm e n t chez Farvest. Pour mettre tous les atouts de son côté, Farvest a to u t de même bénéficié du parrainage a c tif d ire c t de l'A s s o c ia tio n lu xem bourgeoise des p ro fe s ­ sionnels du patrim oine (ALPP) pour m ettre en place ce tte plate­ form e de rencontre des acteurs financiers européens de diverses spécialités (gestion de fortune, fo n ds, a ssu ra n ce -vie , c ré d it, solutions bancaires etc...). “L'expérience unique que les nom breux spécialistes financiers européens sont capables d 'o ffrir m érite d 'être partagée et m ise en valeur. Le p ré s e n t sa lo n (...) p o u rsu it très p ré cisé m e n t ces o b je ctifs" rappelait le prem ier m inistre Jean-C laude Juncker, dans la préface du guide officiel de la m anifestation, relayé par le ministre Grethen, intervenu sur place le mercredi 22 mai, et rap ­ pelant l'im po rta n ce, "dans un m onde en constate évolution, de créer des plates-form es de ren­ contre p e rm e ttan t aux p ro fe s ­ sionnels d 'échanger des vues su r l'évolution future de le u r se cte ur d'activité ". On notera juste avec

am usem ent, en passant, que le fich ie r inform atique transm is par le m inistère de l'E conom ie et reprenant le discours de Henri G rethen était baptisé du nom d e ... ALGAFI (Association d 'a n a ­ lystes financiers et de gestion­ naires de portefeuilles), n ulle­ m ent im pliquée dans l’organisa­ tion.

EN ROUTE VERS LA PÉRENNITÉ Au total, 50 exposants étaient présents et 1.540 visiteurs, tous professionnels, ont été recensés sur les trois jours, d o n t près de 40% venant de l’étranger, ce qui rép o n d c o m p lè te m e n t aux attentes de Farvest qui souhai­ ta it expressém ent que son évé­ nem ent soit ouvert à l'in te rn a tio ­ nal. "Il faut bien voir que, au Luxe m b o u rg , nous som m es conscients du professionnalism e e t des com pétences de la place. Mais encore fa u t-il le faire savoir i D'ailleurs, bon nom bre de visi­ teurs q u i n'éta ie n t jam ais venus au L u x e m b o u rg m 'o n t avoué a vo ir été surpris, ca r ils ne s'im a ­ g in a ie n t pas q ue to u t ce ->


q u 'ils o n t vu puisse exister au G rand-D uché" co m m e n te Jean Fuchs, le président de l'ALPP. Sur l'ensem ble des visiteurs enregistrés, un tiers o ccu p a it des fo n c tio n s de d irectio n , et une légère m ajorité provenait de l'u n i­ vers institutionnel, qui co n stitue une des deux cibles visées par l'organisateur, l'autre étant, natu­ rellement, la population des pro­ fe s s io n n e ls " in d é p e n d a n ts ". Pouvoir faire en sorte que les uns puissent aller à la rencontre des autres était d 'ailleurs, clairem ent, dans le cas présent, le leitm otiv de Farvest. Coup d'essai, coup de maître? “Nous avons en tous cas prouvé q ue nous é tio n s ca p a b le s de m en e r à bien un tel p rojet, en d é p it des ré tice n ce s initiales. Désormais, en nous basant sur cette prem ière expérience, e t en re ctifia n t le tir s u r les quelques im p e rfe ctio n s, nous e n ten d o n s bien faire de ce rendez-vous un é vénem ent in te rn a tio n a l in c o n ­ tournable. En espérant que to u t le m o n d e y m e tte du sien" co n clu t Alexandre Jenn. Un appel du pied p o u r to u s ceux qui o n t to u rn é le dos à Financial One. ■

Actualité CG7


Règlement

anticonstitutionnel -> Le Tribunal administratif a tranché: l'ordre des avocats a finalement dû revoir sa copie en matière de comptes de tiers JEAN-M ICHEL GAUDRON

FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Il 038 Actualité

papierJam 07.2002

A


Le recours déposé auprès de la deuxième chambre du Tribunal administratif par les avocats du cabinet Vogel, contre certaines dispositions du règlement interne de l'ordre des avocats du barreau de Luxembourg (voir paperJam 12.2001), a finalement été jugé recevable. Le principe de fonctionnement des comptes de tiers, s'il n'est nullement remis en cause par le jugement rendu début avril, a ainsi dû être quelque peu modifié, car certaines de ses dispositions ont tout simplement été jugées anti-constitutionnelles. Dix jours après, la Bâtonnier Pierre Thielen a ainsi dif­ fusé une version modifiée du règlement incriminé, pre­ nant acte de la décision du tribunal administratif contre laquelle aucun appel n'a été déposé. La procédure remettait en cause le principe même du règlement instaurant les comptes de tiers et visait l'annulation du règlement et de la circulaire correspon­ dante ou, à défaut, l'annulation des articles octroyant, notamment, à l'Ordre des avocats: l'attribution de l'in­ térêt créditeur net produit par le com pte de tiers; les modalités de versement, par les banques, de ces inté­ rêts, et leur destination finale, prévue "pour financer, notamment, une 'assurance-indélicatesse', la mise en place d'un système de communication électronique et la formation continue des avocats". L'Ordre des avocats espérait ainsi, par ces disposi­ tions, apporter un maximum de transparence et éviter le risque de pratiques douteuses telles que la confu­ sion entre les fonds propres à un avocat et ceux cen­ sés revenir à leurs clients, et, indirectement, la possi­ bilité de placement de fonds par un avocat à des fins intéressées. Les avocats contestataires, pour leur part, esti­ maient que, contrairement à ce qui était avancé par l'Ordre, les dispositions de ce règlement allaient à ren­ contre des intérêts des clients et des tiers, dans la mesure où une partie de la somme censée revenir à ces clients ou ces tiers était détournée vers une autre destination. Ils considéraient ainsi comme un excès, voire un abus de pouvoir, que le Conseil de l'Ordre prenne à la place du propriétaire les décisions de ges­ tion de fonds lui étant pourtant destinés. La requête de Me Vogel et consorts touchait aussi et surtout un point d'ordre constitutionnel, dans la mesure où l'article 36 de la Constitution réserve au seul Grand-Duc le droit de faire les règlements et arrê­ tés nécessaires pour l'exécution des lois, interdisant la délégation d'un quelconque pouvoir normatif à une autre autorité. Certes, la loi du 10 août 1991 autorise les avocats à créer des normes nouvelles dans l'inté­ rêt de l'indépendance de leur profession et au Conseil de l'Ordre à régler, "seul“, les matières qui le concer­ nent. Le tribunal, lui, ne l'a pas vu sous cet angle: "c'est à tort que l'ordre des avocats soutient que ce serait dans le souci de soustraire les barreaux de la tutelle du pouvoir exécutif e t d'assurer son indépendance que le législateur aurait délégué au conseil de l'ordre le pou­ voir de régler seul les matières qui le concernent", et qu'une loi ne saurait donc soustraire une catégorie de personnes au pouvoir réglementaire du Grand-Duc. Estimant que les dispositions attaquées dans le cadre de ce jugement ne se limitaient pas au seul fonctionnem ent interne du barreau, puisqu'elles avaient des répercussions en-dehors des membres de la profession, en l'occurrence sur les droits et les obli­ gations des tiers, le tribunal a donc refusé que le

conseil de l'ordre des avocats prenne concrètement ces dispositions, sous peine de violer cet article 36 de la Constitution.

LA FORMATION CONTINUE REMISE EN CAUSE "A partir du m oment où nous avons eu gain de cause sur le principe de la légalité des comptes-tiers, nous n'allons pas faire de la question des intérêts et du choix des établissements bancaires une affaire de principe nous a expliqué la bâtonnier Me Pierre Thielen, commentant cette décision de justice. Les avocats pourront donc choisir l'établissement finan­ cier qu 'ils voudront pour établir un compte de tiers et auront toujours la possibilité de faire don à l'Ordre de ces intérêts produits p a r les comptes-tiers. Reste que tous les membres du barreau sauront à qui reprocher, l'année prochaine, une éventuelle aug­ mentation des cotisations qui, seules, font fonction­ ner l'Ordre à Luxembourg. Dans les autres pays, les barreaux se servent de ces intérêts de comptes de tiers". A la lecture du jugement rendu par le Tribunal administratif subsiste encore, pourtant, un élément sujet à discussion: le président Ravarani s'est ainsi basé sur un arrêt rendu le 6 mars 1998 par la Cour constitutionnelle ayant dit pour droit que le texte de l'article 36 de la Constitution s'oppose à ce qu'une loi attribue l'exécution de ses propres dispositions à une autorité autre que le Grand-Duc. Mais il rappel­ le également que cet arrêt ne s'est pas prononcé sur la question de savoir si un certain nombre de per­ sonnes, membres d'une structure créée par la volon­ té du législateur peuvent se voir investir, par la loi, du pouvoir de se doter de règles d'ordre intérieur desti­ nées à assurer le fonctionnement interne du groupe. En estimant que les dispositions de la circulaire et du règlement concernées dans le jugement étaient de nature à affecter les droits et les obligations des tiers, le Tribunal a écarté toute discussion sur la conformité constitutionnelle de la possibilité donnée aux membres de l'Ordre des avocats de prendre de telles initiatives. “En tant que ces dispositions affec­ tent les droits des tiers, elles ne sauraient être prises par le conseil de l'ordre des avocats sous peine de violer l'article 36 de la Constitution" conclut le juge­ ment du Tribunal. Autrement dit, l'enjeu qui subsiste encore est de savoir si oui ou non les droits des tiers sont en effet affectés. Parallèlement, le conseil de l'ordre attend une autre décision à venir du Tribunal administratif concernant un autre recours déposé par une vingtai­ ne d'avocats - dont le cabinet Vogel - remettant en cause un autre règlement destiné à rendre obligatoi­ re la form ation professionnelle continue des membres du barreau, sur la base d'une vingtaine d'heures de formation par an. Le jugement est atten­ du d'ici à la mi-juillet, et Me Thielen est, à ce sujet, relativement confiant. “Et même si le Tribunal devait se prononcer contre ce règlement interne, nous avons l'assurance du ministre de la Justice qu'un règlement grand-ducal serait alors édicté en la matière. Nous partons tout de même du principe qu'il n'est pas souhaitable que notre profession soit réglementée p a r le gouvernement". ■ paperJam 07.2002

Actualité 039


Portraits de decideurs

Reportages d’événem ents pour entreprises e t institutions

b lit z a g e n c y s .à r.l. | a g e n c e p h o t o \ 39 rue Anatole France | L-1530 Luxem bourg-Bonnevoie | e - m a il contact@ blitz.lu



Luxembourg Genève Luxembourg

Le salon de l'incentive et de l'événementiel se tenait à Genève fin mai. Bilan pour les exposants et les visiteurs luxembourgeois TEXTE VIN C EN T RUCK PHOTO LAURENT HAMELS (BLITZ)

042 Actualité

paperJam 07.2002


Connaissez-vous le mot incenti­ ve? Vous devriez le connaître si vous êtes à un poste dans lequel vous devez m otiver quelqu'un et / ou que quelqu'un doit vous m oti­ ver. L'incentive, en version françai­ se la ‘stim ulation’, regroupe les dif­ férents moyens à disposition des entreprises pour m otiver leurs troupes. Voyages, journées d 'en ­ treprises, ... Cette motivation des troupes est importante, à la fois pour la 'p ro d u ctivité ' des employés, mais aussi - et surtout sur un marché de l'emploi tendu com m e celui du Luxembourg pour assurer une certaine stabilité à la force de travail. Ce raisonne­ ment peut être tenu pour les cadres, les employés, les clients, les actionnaires... Il existe des professionnels dont le métier est justem ent d'aider les entreprises à atteindre ces objec­ tifs. Ils avaient (presque) tous ren­ dez-vous du 21 au 23 mai en Suisse, au Palexpo de Genève.

LUXEMBOURG GENÈVE Un certain nombre d'entreprises luxembourgeoises avait été invité par Pepper & Sait Events, une entreprise justem ent spécialisée dans l'incentive, à visiter ce salon. Pour Patrick Michils, Security offi­ cer chez ABN Amro, le déplace­ ment à Genève a été productif: "Je l'a i apprécié car il a perm is de ren­ contrer des gens de Luxembourg, qui font le même métier, de discu­ ter avec eux. Le salon en lui-même, je dois l ’avouer, ne m 'a pas spécia­ lem ent impressionné. J'a i trouvé q u 'il était trop touristique, structuré de manière trop géographique. On n'a pas assez vu d'événements, de choses exceptionnelles. L'autre p o in t positif, c'e st d ’avoir appro­ fondi les relations avec Pepper & Sait, qui nous avaient invités à ce salon!" La représentante d'une banque de fonds américaine, également invitée, ne disait pas grand-chose d'autre: "Nous avons eu en fait plus de contact avec les gens du grou­ pe qu'avec les exposants. Pour ces derniers, nous avons eu des contacts intéressants avec cer­ taines régions françaises, dont plus précisém ent la Champagne". Un autre point intéressant était la présence de plusieurs établisse­ ments bancaires: "Nous avons les mêmes problématiques, nous po u ­

vions discuter entre nous de nos pratiques, de nos essais... La diffé­ rence ne se jo u a it pas entre banques, mais entre personnes responsables des incentives externes ou internes, et des bud­ gets associés!" Dany Lucas, responsable de Pepper & Sait Events à Luxembourg, tire lui aussi le bilan pour son entreprise. "Il était inté­ ressant p o u r nous de m ontrer d'autres destinations et services à ces personnes que ce qui est habi­ tuellement pratiqué. Il était égale­ m ent - surtout - intéressant de per­ mettre à ces responsables de se rencontrer entre eux en dehors du Luxembourg et du cadre habituel du travail... On a connu de grands moments de convivialité pendant ce séjour!" Le but, donc, si l'on en croit les tém oignages plus haut, a été atteint. Mais l’objectif était égale­ ment de sensibiliser les entreprises luxembourgeoises à la pratique de l'incentive. Il faut préciser que, en plus d 'in viter des entreprises, Pepper & Sait avait son propre emplacement, sur le stand de la Belgique. "Nous y avons eu de nom breux contacts avec des anciens et des nouveaux clients. Sur la semaine, nous avons réussi à accueillir et à visiter de nombreuses autres entreprises. Certaines desti­ nations exotiques, comme Dubaï ou le Japon, étaient intéressantes. Elles ne sont pas transposables au Luxembourg immédiatement, mais perm ettent de voir comm ent elles structurent leurs offres, leurs p ro ­ grammes". Prospection, sensibilisation et veille...

GENÈVE ET LE RESTE DU MONDE LUXEMBOURG Si des entreprises sont parties du Luxembourg pour visiter le salon, il y avait également un stand luxembourgeois, qui lui tentait d 'a t­ tirer le "reste du monde" au GrandDuché. Francine Muller, de Luxembourg Congrès, tire le bilan de ce stand:. "Nous avons eu cette année moins de visites que les années précédentes. Il y a d'abord les éléments extérieurs, comm e p eut-ê tre une situation écono­ mique encore moins porteuse que l'année dernière, et le fait d'avoir été organisé une semaine avec un

jo u r férié. Sinon, le système de visi­ te des stands a évolué. Auparavant, des visites de groupes étaient orga­ nisées, nous avions des rendez­ vous collectifs où d'ailleurs les parti­ cipants n'étaient pas toujours inté­ ressés p a r la destination. Il y a eu plus, cette année, de rendez-vous individuels. " Pourquoi les gens se rendaient-ils donc sur le stand du Luxembourg? "Il s'agissait pour eux de se rensei­ gner, de faire connaissance avec le pays. Il ne s'agissait pas de signer des contrats!" Les pays intéressés par le Luxembourg sont, sans réelle sur­ prise, nos voisins allem ands et belges. "Les Français aiment rester chez eux, remarque en souriant Francine Muller. Il y a également de nom breux Anglais: les liaisons directes avec Londres sont suffi­ samment nombreuses p o u r rendre la destination intéressante. En fait, le problèm e de ce salon est que l'on voit chaque année les mêmes per­ sonnes, les mêmes sociétés. On se demande ce que notre présence nous rapporte, car un stand coûte très cher. Nous sommes en train de repenser notre présence l ’année prochaine". Si l'EIBTM (European Incentive, Business Travel and Meetings industry), salon annuel, disparaît de la liste auquel le Luxembourg com p­ te participer, d'autres salons font leur apparition. "L'année prochaine, un nouveau salon aura lieu à Francfort. Il est organisé par l'équipe qui avait lancé EIBTM il y a quelques années. Nous sommes intéressés car il y aura évidemment une forte présence allemande, e t comm e Francfort n 'est pas très loin... Sinon, le salon Confex à Londres, ou le salon EMIF à Bruxelles - qui lui aussi existe depuis cette année seulement - sont des événements auxquels nous participons". Luxembourg Congrès était venu accompagné, sur son stand, de plusieurs entreprises luxem bour­ geoises: le groupe Accor, Casino 2000, l'hôtel Royal, le Hilton, ainsi que le Luxem bourg Convention Bureau. D'après Francine Muller, l'intérêt pour ces entreprises, dans un tel salon, est plus immédiat. "Les hôtels travaillent également dans le business travel, ils voient donc beaucoup plus de monde. Nous, Luxembourg Congrès, faisons une p ro m o tio n plus large du Luxembourg en tant que destina­ tion, où que nous nous rendions". * paperJam 07,2002

Actualité Q43


Codenet joue la fibre optique -> Oui, il est possible de s'affranchir du réseau cuivre des P&T pour faire passer des données Internet à haut débit... TEXTE J EA N -M ICHEL GAUDRON FHOTO FREDERIC 01 GIROLAMO (BLITZ)

Les initiatives des opérateurs alternatifs de téléphonie se multi­ plient. Après l'offensive de Cegecom sur les plates-bandes des P&T en matière de téléphonie et d'Internet résidentiels (voir notre dernière édi­ tion), c'est au tour de Codenet Luxembourg (filiale de Suez, tout comme Coditel, Tractebel, M6, TPS, NOOS) de montrer le bout de son nez, avec l'annonce de la commer­ cialisation de son offre Internet FO (Internet sur fibre optique), à destina­ tion des entreprises et des banques. Il leur est ainsi proposé une bande passante de 2 Mb, ou plus. En outre, la bande passante Belgique-Luxembourg du réseau Codenet vient d'être portée à 40 gigabits par seconde (16 x 2,5Gbps) par le biais de l'utilisation d'équipe­ ments DWDM (Dense wavelength division multiplexing, autrement dit le multiplexage par longueur d'onde). Cela signifie, en clair, que sur une même paire de fibres peuvent passer 16 longueurs d ’onde simultanément, chacune permettant de véhiculer un débit de 2,5 Gbps. L'offre de Codenet se base sur sa propre infrastructure de fibre

optique, qui se déploie sur plus de 4.000 km en Belgique et au Luxembourg, dont quelque 150 km au Grand-Duché. La société est d'ailleurs la première à avoir introduit de tels réseaux dans le pays, dès 1993. Ce réseau luxembourgeois, constitué en anneau, offre une demidouzaine de points de connexion au Limpertsberg, à la Cloche d'Or, au Kirchberg, au Val Saint-André, et s'étend jusque Betzdorf, en atten­ dant une autre expansion prévue, dans le courant du second semestre, vers la zone d'activités de Munsbach. C'est donc sur cette zone de couverture que se concentre, pour l'heure, l'offre Internet FO de Codenet.

ALTERNATIF AU SENS PREMIER "Il ne s'agit pas de concurrencer frontalement ce que proposent les P&T, mais bel et bien de proposer une réelle alternative. C'est d ’ailleurs comme ça que je définis le rôle d'un opérateur alternatif. Nous souhai­ tons simplement ouvrir les esprits et

m ontrer ce qui existe" explique Pierre Liénard, directeur commercial de Codenet Luxembourg, qui constate une attente évidente, au Grand-Duché, en matière d'infra­ structure redondante. "Le marché a clairement besoin de répartir au maximum les risques existants pour ce qui est des transmissions de don­ nées. Or bien souvent, dans les banques ou les entreprises, si l'infor­ matique est redondante, ce n 'est pas le cas des réseaux de télécommuni­ cations. En général, les responsables informatiques ne sont que très peu au courant de ce qui se fait dans le domaine des télécommunications. Et l'inverse est d'ailleurs vérifié aussi. Il est donc important de mettre en perspective ces deux univers, sur­ tout que désormais, Internet est devenu un réel outil stratégique, bien plus qu'une simple m ode“. Codenet a déjà été proposer son offre Internet FO chez plusieurs clients du monde bancaire et ce sont les impressions plus que positives qui l'ont incité à l'inscrire comme produit générique au catalogue luxembourgeois. "Notre approche télécoms se veut résolument constructive. Il est important que nous apportions vraiment quelque chose. Le but n'est pas uniquement d ’apporter des services facturés moins chers que ceux de l'opérateur historique. Ca, tout le monde sait le faire" précise M. Liénard. Au niveau financier, l’offre Internet FO se caractérise notamment par la prise en charge intégrale de tous les frais de génie civil liés au branche­ ment de la fibre optique, ainsi que la mise en service des éléments actifs. Une position qui rend nuls, donc, les frais "initiaux" de mise en œuvre pour le client final, à condition, tou­ tefois, que les gaines soient locali­ sées dans la chaussée au pied du bâtiment. Seuls les frais de location de la fibre sont alors à prendre en considération. *


La roue tourne -> Clearstream a gagné son premier procès en diffamation contre Le Figaro. Est-ce le début de la fin de l'affaire Révélations? TEXTE JEA N -M IC H EL GAUDRON 3HOTC FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Après l'agitation qui avait suivi la parution du livre Révélations, co-signé par le journaliste français Denis Robert et l'ancien respon­ sable inform atique de Cedel, Ernest Baokes, le silence avait plu­ tôt prévalu autour de la société de clearing Clearstream, y compris après la parution, en début d'an­ née, du second ouvrage de Denis Robert, La boîte noire (voir notre interview dans paperJam 04.2002). L'affaire est tout de même remon­ tée à la surface, suite au jugement rendu le 22 mai dernier par la pre­ mière chambre du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, condamnant le quotidien français Le Figaro à verser un Euro au titre des domm ages et intérêts à Clearstream Banking. La plainte déposée pour diffa­ mation portait sur une série d'ar­ ticles publiés en Une et en pages intérieures de l'édition du Figaro du 26 février 2001 - soit deux jours avant la sortie du livre Révélations couplé à la diffusion, sur Canal+, du docum entaire Les Dissimulateurs - et dans lesquels Clearstream estimait qu'ils conte­ naient "des assertions gravement diffamatoires Du reste, le journaliste et son employeur n'ont nullement contes­ té ce caractère diffamatoire évo­ qué, et ont argumenté leur démarche par le seul fait d'avoir rapporté, “de façon complète, les informations contenues dans l'o u ­ vrage de Denis Robert". Une posi­ tion qui n'a pas convaincu la justi­ ce française, estim ant que Révélations ne saurait, à lui seul, "avoir un caractère probant suffi­ sant pour permettre aux défen­ deurs qui n'ont pas fait d'offre de preuve de la vérité des faits, de se voir accorder le bénéfice de la bonne foi" et regrettant, par ailleurs, que l'auteur de l'article

n'ait pas fait preuve d'une plus grande prudence et mesure dans ses propos.

RENDEZ-VOUS LE 1ER JUILLET Le versement au dossier d'un certain nombre d'articles parus ultérieurement au 26 février, ainsi que d'une liste (ne mentionnant pas le nom de Clearstream) com ­ portant des noms d'établisse­ ments bancaires susceptible de confirmer l'existence de comptes non publiés n'ont pas été pris en compte par le tribunal qui consta­ te, en la circonstance, "que les défendeurs ne justifient pas d'une enquête sérieuse préalable", reprochant donc un résultat final donnant lieu à "une présentation délibérément caricaturale et pro­ vocante des activités occultes et illégales prêtées à la société Clearstream Banking", assimilée finalement bien plus à une "recherche du sensationnel, ce dans un but manifestement com ­ mercial, que le souci de découvrir et de rendre compte de la vérité ". Il sera intéressant désormais de voir quelle influence aura cette décision de justice sur les autres procédures judiciaires actuelle­ ment en cours et qui visent, direc­ tement, le contenu du livre Révélations, mais aussi celui de La boîte noire. André Roelants, CEO de Clearstream, ne s'est en tous les cas pas privé de montrer sa satisfaction: "Cette décision est un message clair à l'attention de toutes les personnes concernées et montre que notre position a été correcte depuis le début" a t-il communiqué sitôt l'annonce faite de la condamnation du Figaro. Le 1er juillet prochain, de nou­ velles auditions auront lieu devant le Tribunal de Grande Instance de

Paris dans le cadre de deux autres procédures civiles intentées contre Denis Robert et la maison d'édition Les Arènes, d'une part, et Denis Robert et la chaîne Canal + d'autre part, concernant la parution de Révélations et la diffusion du docu­ mentaire Les Dissimulateurs. Auparavant, ce 12 juin, deux autres dossiers devaient être traités par ce même TGI de Paris, concernant, cette fois-ci, l'ouvrage La boîte noire et les propos tenus par l'au­ teur Denis Robert dans le cadre de l'émission de télévision de Thierry Ardisson Tout le monde en parle, diffusée sur France 2. ■ paperJam 07.2002

Actualité 045




La quarantaine revigorante -> Après quelques années délicates, Luxair, qui souffle ses quarante bougies, semble de nouveau voler sous un vent redevenu porteur TEXTE JEA N-M ICHEL GAUDRON PHOTO PATRICK MULLER (BLITZ)

Pour son quarantième anniver­ saire, Luxair a bien failli s'offrir un cadeau empoisonné sous la forme du départ de son directeur général et président du comité de direction, Christian Heinzmann. Approché par le ministère des Transports belge et vivement intéressé par le défi que représentait le redressement de la situation à la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), il a toutefois rapidement renoncé à ce poste, découragé par les fortes pressions dont il dit avoir fait l'objet de la part des syndicats belges. Annoncé partant, Heinzmann n'avait toutefois jamais quitté ses fonctions au sein de la Luxair, de sorte qu'il n'a donc jamais eu besoin d'avoir à y revenir vraiment, même si pour la forme, le Conseil d'administration de la compagnie a tout de même donné son accord pour que continue son mandat. Une décision qui n'a rien de sur­ prenant tant l'homme semble déga­ ger autour de lui un certain consen­

sus, tant au niveau de la direction que des syndicats. Il faut dire aussi que les chiffres parlent pour lui, au vu du spectaculaire redressement des résultats d'exploitation de la compagnie. En 1998, Luxair affichait un résultat d'exploitation global de 25,8 millions d'Euro pour un résul­ tat net de 20,8 millions d'Euro pre­ nant en com pte les résultats exceptionnels (3,5 millions d'Euro) et les impôts (8,4 millions). Tout semblait planer pour elle. En 1999, l'expérience d'une liai­ son directe Luxembourg - NewYork fut un échec commercial retentissant, qui mit du plomb dans les ailes de Luxair, dont le résultat d'exploitation fut divisé par sept et chuta à 3,5 millions d'Euro. Un chiffre masqué par une rentrée financière exceptionnelle liée à la vente de trois avions et d'une parti­ cipation financière détenue dans l'opérateur Equant, de sorte qu'au final, le résultat net s'afficha en

hausse de 48% à 30,9 millions d'Euro. Or les résultats exceptionnels, par définition, ont pour principal défaut de ne pas être récurrents. Si bien qu'en 2000, le résultat net retomba sous les 20 millions d'Euro (-36% à 19,6 millions), malgré un résultat d'exploitation global en léger mieux à 6 millions d'Euro (+25%), mais un résultat d'exploita­ tion hors éléments exceptionnels tombé à 0,3 million d'Euro (-85%). C'est au terme de cet exercice 2000 que Christian Heinzamnn prit les commandes de Luxair, en rem­ placement de Jean-Donat Calmes, débarqué en raison de ces mauvais résultats, encore plus cruels lors­ qu'ils sont décortiqués de près. Car si, pour une compagnie aérienne, le résultat d'exploitation est naturelle­ ment plus parlant que le résultat net, il peut encore être relativisé en distinguant l'activité "airlines" pure et les autres activités (tour opera­ ting, cargo handling, passenger handling, airport shops et catering services). Et là, précisément, la compagnie luxembourgeoise affi­ chait, jusqu'en 2000, un résultat négatif, qui s'éleva jusqu'à 16,7 millions d'Euro en 1999 pour se réduire à 7,7 millions en 2000. Et pour l'année 2001, la première sous la direction de Heinzmann, les voyants sont repassés au vert, avec un résultat "airlines" positif de 1,7 million d'Euro.

ACTIVITÉ "AIRLINES" ENFIN BÉNÉFICIAIRE 'm

¥ 048 Actualité

paperJam 07.2002

Ainsi le résultat d'exploitation total est-il remonté à 11,7 millions d'Euro (+95%) dont 10 millions hors éléments exceptionnels (contre 0,3 million un an plus tôt), pour un résultat net final de 20,3 millions d'Euro (+3,6%) "Après une année


2000 médiocre, nous pouvons être fiers de cette année 2001, mais sans euphorie pour autant" résume le directeur général de Luxair, qui a su se jouer des circonstances défavo­ rables (attentats du 11 septembre, faillites de Sabena ou de Swissair) pour redresser radicalement la tra­ jectoire. Au départ de l'aéroport de Luxembourg, le nombre de passa­ gers transitant par Luxair a progres­ sé de 2% alors que les autres opé­ rateurs du Findel ont enregistré un recul de plus de 10%. De meilleurs créneaux horaires pour les corres­ pondances des vols "business", une meilleure rationalisation de certaines destinations, un effort commercial intensifié hors du pays (51% de la production Luxair a été vendue hors du Grand-Duché en 2001), des accords stratégiques signés avec de nouvelles compagnies ou rené­ gociés sur de meilleures bases avec les anciennes: les efforts entrepris l'année dernière ont tout de suite porté leurs fruits, et les premiers mois de 2002 semblent confirmer cette tendance à un redressement que seul, désormais, un événement extraordinaire semble être en mesu­ re de venir contester. "Nous avons même dépassé les prévisions initiales, de sorte que notre exercice 2002 devrait encore être meilleur" estime ainsi M. Heinzmann, qui attend également, avec impatience, sans doute, de pouvoir procéder à une homogénéi­ sation de sa flotte dont la disparité (4 Fokker 50, 8 Embraer ERJ 145 plus deux autres en option-, 2 Boeing 737/400 et 3 Boieng 737/500) coûte cher en maintenan­ ce et en formation. Dans un délai de 18 mois, les Fokkers devraient être vendus, mais le choix n'est pas encore arrêté quant au type d'appa­ reils qui prendra le relais d'ici à deux ou trois ans. ■

A N N I V E R S A I R E

Qui est né quand ? Quarante ou quarante et un ? Si le prem ier vol opéré en Fokker Friendship 27 sous pavillon Luxair entre Luxembourg et Paris rem onte au 31 mars 1962 (Francfort et Am sterdam suivront la semaine suivante), la création statutaire de la com pagnie Luxair date du 20 octobre 1961. Mais il faut rem onter à 1948 et la création de la "Luxem bourg Airlines Com pany" pour trouver les origines de l'aviation com m erciale au Grand-Duché. C 'e st en effet la réorgani­ sation de cette première com pagnie qui donna naissance à Luxair 13 ans plus tard.

Si aucune festivité particulière - horm is un concert de m usique classique, début mai - n'est venu m arquer ce quarantièm e anniver­ saire du prem ier vol Luxair, de nom breux prix spéciaux sont tout de même prévus sur les lignes "business" to u t au long de l'année.

Com m e le montre la liste ci-dessous, Luxair est une des plus jeunes com pagnies aériennes européennes, abstraction faite, évi­ dem m ent, des deux nouvelles sociétés constituées ces derniers mois sur les ruines des défuntes Sabena (qui existait depuis 1923) et Swissair (constituée en 1931). A noter le cas particulier de Lufthansa, nouvelle appellation donnée en 1933 à la Deutsche Lufthansa Aktiengesellschaft créée, elle, en 1926. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la société disparut et ne retrouva sa légitim ité qu'en 1953, d 'ab o rd sous le nom de Luftag, puis à nou­ veau, en 1954 de Lufthansa. Le prem ier vol de cette seconde vie remonte au 1er avril 1955.

Voici un bref aperçu des dates de prem iers vols de quelques-unes des principales com pagnies aériennes européennes, sous leur nom d'exp lo ita tio n actuel, par ordre alphabétique. Aer Lingus: 1936 / Alitalia: 1947 / Air France: 1933 / British Airways: 1974 / Iberia: 1927 / Lufthansa: 1955 / Luxair: 1962 / KLM: 1919 / SAS: 1946 ■

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Actualité 049


1 +1 -> Après des mois et des mois de polémiques et de tractations, la fusion entre HP et Compaq a été définitivement approuvée par les autorités et les actionnaires. Il est temps de mettre tout cela en pratique TEXTE VIN C ENT RUCK PHOTO LAURENT HAMELS (BLITZ)

Ordinateurs, stockage, PDA... Compaq et HP, regroupés dans ce que Johan Deschuyffeleer, res­ ponsable de HP Belux nomme le "new HP", va être présent partout dans l'inform atique. Après l'an­ nonce de la fusion faite il y a huit mois, la mise en œuvre fut retar­ dée longtemps, du fait de l'oppo­ sition de la famille Hewlett, menée par Walter Hewlett. Lors des assemblées générales des deux firmes il y a quelques semaines, les actionnaires de Compaq se sont prononcés pour la fusion à une très large majorité, ceux de HP ne donnaient au projet qu'une maigre - mais suffisante - majori­

té de 51,4% des voix. Les quelque 1.500 personnes qui dans le monde avaient travaillé à la planification et à l'organisation opérationnelle de la fusion pou­ vaient dévoiler leurs plans. Le Luxembourg est bien enten­ du concerné. Sur tout le Belux, le nouvel HP représente environ 1.300 personnes pour 1 milliard d'Euro de chiffre d'affaires. La société se voit structurée en 4 pôles d'activités. Le premier, Personal System Group, développera les desktops, laptops et autres w o rksta tio n . C'est également à ce départe­ ment que revient la charge de développer les produits pour les "technologies émergentes", dans les domaines mobiles et sans fil. Deuxième départem ent, Imaging & Printing Group. Activité ‘h istorique’ de HP, y seront regroupés tous les appareils d 'im ­ pression grand public et profes­ sionnel, bien entendu, mais égale­ ment tout ce qui relève de la publication et de la capture d'images numériques, comm e les scanners. Troisième ensemble, Enterprise System Groups, se concentrera sur les technologies IT des entre­ prises. Serveurs, stockage, logi­ ciels associés... Vient enfin le pôle HP Services, qui regroupe la maintenance et le service après vente, mais également ce que HP désigne comm e les "m anaged services", autrement dit ce qui relève de l'outsourcing, de la mise en œuvre de grandes solutions informatiques, et enfin la consultance et l'intégration de solutions. Cette organisation garantit à chacun des départements d'être dans le top 10 mondial pour tous ces métiers, en cum ulant les forces des deux partenaires. En

se perm ettant un peu de mauvais esprit, on pourrait également constater que la société se trouve ainsi parfaitement form atée pour que, en cas d'échec de la fusion, on puisse procéder à une cession, totale ou partielle, d'un départe­ ment ou d'un autre. Autre point sensible dans les questions de fusion de société, les repositionnements de marques et de produits. Ici égalem ent, la société se veut rassurante: les 8 mois de pré-fusion ont été mis à profit pour mettre au point le plan­ ning des réorganisations. Ainsi la marque Compaq disparaîtra pro­ gressivem ent, à l'e xce ptio n de tous les systèmes personnels: les ordinateurs de bureau et ordina­ teurs portables HP n'existeront plus. À une exception près: HP Pavillion, pour le grand public, continuera d'être vendu. Dans les PDAs, l'iPaq ayant eu un succès énorme, la marque sera HP... s'appelant iPaq HP Pocket PC... le logo change, mais la machine reste. Au Luxembourg, une quarantai­ ne de personnes travaillaient pour Compaq, et une petite vingtaine pour HP. Johan Deschuyffeleer reconnaît qu'une fois la fusion menée à son terme, il n'y aura vraisemblablement pas de place pour tous les employés de la com ­ pagnie. Pour éviter d'avoir à se séparer de trop de collaborateurs, et rassurer les partenaires, M. Deschuyffeleer souligne que, lors de cette fusion, le nouveau groupe ne perdra pas de vue les clients: c'est par le développe­ ment continu des activités que l'em ploi pourra être sauvegardé. Pour le moment, selon les estima­ tions de HP, le Luxembourg repré­ sente environ 12% de l'activité du pôle Belux. *


Philippe Organisation

.O rg a n is a tio n de c o c k ta il, b a n q u e t, garden p a rty ... ........................................................................Fêtes d ’ e n tre p ris e s et p riv é e s ... L o c a tio n de s a lle s (S a lle de ré c e p tio n U to p o lis ...)... ..............L o c a tio n de to u t m a té rie l pour b a n q u e t... ........................................................M ise à d is p o s itio n de p e rs o n n e l... ............................................... O ffre s p e rs o n n a lis é e s , devis sur d e m a n d e ...

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FORUM CREATION D 'EN TR EPRISES M ercredi 3 ju ille t 2002 / de 17 à 20 H 00 Cham bre de Com m erce du Grand-Duché de Luxem bourg

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POUR TOUT RENSEIGNEMENT ET INSCRIPTION : Chambre de Com merce du G rand-Duché de Luxem bourg

clc Mil www.cc.lu

commerce transport services

anfédéralion j commenfe5'89

MINISTÈRE DES CLASSES MOYENNES, DU TOURISME ET DU LOGEMENT


054 Flashback Ce qui s'est passé au Luxembourg depuis ie dernier numéro 055 -> People Qui part, qui arrive,,. 065 -> Agenda Quoi, quand et où? 068 •

BWD Les nouveautés du Web

luxembourgeois


Les vacances approchent» et ce n’est pas pour autant que les entreprises et institutions luxembour­ geoises lèvent le pied, loin de là !

3ème cycle "Informatique et Innovation": nouvelle session C e program m e de form ation continue, co-organisé depuis 1999 par les Facultés de Namur, l'Université N ancy 2, l'IST et le C R P Henri Tudor, ouvre une nouvelle session au G randDuché. Sanctionné par un diplô­ m e universitaire (DES S luxem­ bourgeois, DES belge ou DU de 3èm e cycle N ancy 2), il se dérou­ le sur 2 ans sous la form e de 25 sém inaires de deux jours. Il com ­ prend à la fois des cours clas­ siques, des cours et travaux en ligne et des groupes de travail orientés vers le partage des expé­ riences des participants. Son objectif? F orm er des respon­ sables en m anagem ent de l'inno­ vation par les TIC, qui devront assurer la liaison entre les nou­ velles opportunités technolo­ giques et la stratégie d'innovation des entreprises. Infos et candida­ tures www.sitel.lu

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Astron: cap sur la Pologne

lam pes et d ’appareils d ’éclairage p o u r des app licatio n s grand public et professionnelles, qui dispose, ainsi, d ’une unité de fab ricatio n d ’éclairag e qui com pte parm i les plus m odernes d ’Europe. Le tout pour un inves­ tissem ent de 3,6 millions d'Euro.

1,2,3 Go: projets luxembourgeois primés A stron B u ild in g s, la société luxem bourgeoise lead er eu ro ­ péen d u b âtim ent d ’entreprise avec 29 millions de m ètres carrés co n stru its (u sin es, en trep ô ts, co m m erces, garag es, hangars d ’avions, halls sportifs), et qui fête en 2002 ses quarante années d'existence, vient de concrétiser un projet de plus de 10.000 m 2 en Pologne, p o u r le com pte de Philips. Il s'agit d'un espace de produc­ tion et de stockage localisé à Pila, p o u r le com pte de la divi­ sion P hilips L ighting E lectronics, fo u rn isseu r de

D ans le cadre de la deuxième édition du concours interrégional de B usiness Plan "1,2,3, Go", destiné à soutenir les futurs créa­ teurs d'entreprise dans les phases qui précèdent la création de leur projet, deux lauréats luxembour­ geois figurent parm i les huit ini­ tiatives prim ées à Metz, fin avril. Il s'agit de X ena Recruitm ent Software, qui propose un logiciel multi-fonctionnel destiné à faci­ liter le recrutem ent et la gestion des resso u rces hum aines; et M icro -M acro M aterial M odeling, spécialisée dans la


P E O P L E modélisation num érique de m até­ riaux com posites. La troisième phase est désorm ais lancée, et consiste en la présentation du B usiness Plan com plet. L'évaluation finale, prévue pour le début du m ois de juin, abouti­ ra, le 26 juin, à une troisièm e rem ise des prix qui se tiendra à "l'O ra n g e rie" à M ondorf-lesBains.

RTL et Pro7Sat.1: banco sur VG Media La C om m ission européenne a donné son autorisation, le 22 mai dernier, à l'acquisition par RTL G roup (G roupe Bertelsm ann) et Pro7Sat.l (G roupe K irch) de VG M edia, filiale à 100% du groupe Kirch, spécialisée dans la ges­ tion, pour le com pte d'entreprises de médias, des droits d'auteur et des droits voisins liés à la retrans­ m ission par câble. Bruxelles n'y a pas vu, là, le m oindre risque de monopole du marché.

SES Global en Bourse US: ça se précise

A l'occasion de l'assem blée géné­ rale ordinaire de SES G lobal qui s'est tenue le 6 m ai dernier, on a reparlé de l'introduction delà société en B ourse de N ew Y ork... Un sujet qui est d'actuali­ té depuis fort longtem ps déjà, mais qui a subi un léger retard com pte tenu des conditions de marché pour le moins défavo­ rables de ces derniers mois. A insi le C onseil d ’A dm inistration de la société, à la tête duquel a été élu, sans surprise, René Steichen (la vice-présiden­ ce revenant à M M . John F. Connelly, Gerd Tenzer et JeanPaul Zens), a confirm é le mandat donné au Conseil Exécutif en vue de continuer les préparatifs pour une offre publique d ’actions internationale débo uchant sur une cotation en Bourse à N ew York. Celle-ci viendrait en com ­ p lém ent de celles de L ux­ em bourg et de Francfort dont l'existence n'est nullem ent rem ise en cause.

Changement

Arcelor: Kinsch seul maître à bord

de

fonction

ou changement d'entreprise?

Adressez-nous un message (avec photo si possible): par e-mail à press@paperjam.lu ou par courrier: paperJam, People, BP 728, L-2017 Luxembourg

People Vive la globalisation... O ù com ­ m ent une décision de politique intérieure française se répercute directem ent sur l'organisation interne de Arcelor, num éro un m ondial de l'acier. Francis Mer, qui, le 19 février dernier, avait été nom m é co-président du conseil d'adm inistration du grou­ pe sidérurgique avec Joseph Kinsch, vient en effet de quitter son poste. Il rejoint le ministère de l'Econom ie, des Finances et de l ’Industrie français (notre photo), suite à sa nom ination à ce poste par Jean-Pierre Raflfarin, nouveau p rem ier m inistre du gouvernem ent français élu le 5 mai. M . M er avait été à l'origine de la réorganisation et de la privatisa­ tion du groupe français Usinor, avant d'être un des m oteurs du rap p ro ch em en t conclu avec A rbed et Aceralia. Tous ceux qui regrettaient que la ‘nouvelle A rbed’ perde un peu de sa fibre luxembourgeoise seront d o n c peut-être rassurés d'ap­ prendre que Joseph K insch, désorm ais, assure seul la prési­ dence du Conseil d ’adm inistra­ tion d ’Arcelor.

Négociation de valeurs mobilières: nouvelles consultations La C om m ission européenne a lancé, début mai - et jusqu'au 5 ju ille t -, de nouvelles et ultimes consultations sur les inform a­ tions à fournir par les sociétés dont les titres sont négociés sur des m archés réglem entés, tels q u e les B ourses de valeurs. B ruxelles entend ainsi soumettre u n e proposition législative au P arlem ent européen et au C onseil à la fin de cette année. 90 réponses étaient parvenues suite à la prem ière consultation lancée en juillet 2001. Elles ser­ viront de base à ce nouveau docum ent, qui reprend égale­ m ent les recom m andations faites l'été dernier par le G roupe de

Chris Garratt, il y a peu encore Senior Director de la division EMEA de WorldCom basée à Londres, a rejoint Luxembourg où, dans le rôle de Director of Consulting, il va mener les efforts de développement de l'activité consulting de Tower Training and Consulting. Expert en International/Global Project et Change Management dans le secteur de la haute technologie, Chris Garratt a vécu et travaillé aux Etats-Unis, en Belgique, en Suède et en Allemagne.

Le Conseil d ’Administration du Groupe industriel Paul Wurth a désigné Michel Wurth comme nouveau Président du Conseil d ’Administration, lors de sa réunion du 14 mai. Il remplace Fernand Wagner, dont le rôle se limitera dorénavant, au sein du groupe, à celui d'administrateur.

Laurent Graas a quitté Advantage pour Concept Factory, où il occupe la fonction d 'account manager.

C’est avec le titre de General Manager Hitachi Data Systems Belgium & Luxembourg- filiale de Hitachi, Ltd - que Willy Gilbert revient en Belgique, après avoir passé les quatorze der­ nières années au service de StorageTek, où il a occupé un cerlf g |W v tain nombre de fonctions sur les plans belge, européen et français. Willy Gilbert occupait la fonction de General Manager des opérations européennes à Toulouse. Avant de travailler pour StorageTek, il a occupé différentes positions pour des sociétés telles que Northern Telecom, Memorex et Granada Computer Services. "Deux ans après notre implantation sur le territoire belgo-luxembourgeois et suite à de très nombreux succès remportés auprès des sociétés les plus importantes du marché, il était temps de donner un visage plus local à la filiale belge de Hitachi Data Systems", a déclaré Jeff Chalker qui, mission accomplie, remet son poste de General Manager entre les mains de Willy Gilbert et s ’en retourne en Grande-Bretagne afin d ’y gérer les relations HDSSUN au niveau européen."Nous sommes ravis de pouvoir compter sur un professionnel disposant d'une telle expérience des marchés du stockage belge et européen", a quant à lui annoncé John Taffinder, COO EMEA de Hitachi Data Systems, avant de continuer ainsi: "Willy nous sera d'une gran­ de aide afin d ’asseoir l'excellente réputation de notre société en Belgique et au Luxembourg. Plus qu’un challenger, HDS se positionne désormais comme la société de stockage connaissant la croissance la plus importante du mar­ ché et pouvant se prévaloir d ’avoir remporté des marchés de taille historique auprès des plus grandes références nationales

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Dans le cadre d'élargissement du service offering, SAS Strategy Advertising Systems (voir notre rubrique Business Web Directory, p.068), agence de conseil en marketing, publi­ cité et stratégie Internet, accueille Katja Rausch comme direc­ teur adjoint. Elle dirigera le pôle stratégie et sera responsable de la communication corporate de SAS.Spécialiste des problé­ matiques CRM et du marketing on- et offline, Katja Rausch est titulaire d'un D.E.S.S. en marketing et communication de Paris Sorbonne. Elle a aussi suivi des cours de MBA à la A. B. Freeman Business School (Nouvelle Orléans, USA), tout en enseignant les techniques de com­ munication à Tulane University.Ancienne du planning stratégique de Young & Rubicam à Paris, où elle a travaillé sur Orangina, Kodak et Danone, puis de Hill & Knowlton, relations publiques, à Paris, Katja Rausch a travaillé 3 ans chez Booz Allen & Hamilton à New York, management consulting, en tant qu'international Marketing Manager et Database Manager.Dernièrement directrice de la stratégie pour une compagnie IT à Paris, elle a conseillé des clients comme Cartier International, Nestlé France, Intermarché, la Banque des Etats de l'Afrique Centrale, World Online et Lafuma sur des probléma­ tiques de positionnement, CRM et branding on- et offline. Par ailleurs, Katja Rausch a coaché des cadres supérieurs et est auteur de différentes con­ férences et séminaires thématiques (marketing interactif, Internet, database marketing, CRM, branding) chez le client.

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Past&Future 055


haut niveau d'experts en matière de droit des sociétés présidé par le Professeur Jaap Winter. Cette proposition fait partie du plan d'action pour les services financiers, lancé en mai 1999, et dont la mise en oeuvre doit être achevée en 2005. Parmi les orientations prises par le docum ent de consultation: une obligation d'information pour les ém etteurs de titres négociés sur les marchés réglementés, ainsi qu'une approche plus différen­ ciée fondée sur la taille des entre­ p rises ém ettrices de valeurs mobilières. Celles dont le chiffre d'affaires annuel dépasse 25 m il­ lions d'Euro pourraient ainsi se voir dem ander de fournir chaque trim estre des états fin an ciers abrégés et un rapport de gestion, alors que les ém etteurs de petite taille pourraient se contenter de déclarations ne portant que sur le chiffre d'affaires net et le résultat avant et après impôt. A utre idée: ram ener le seuil seuils déclenchant l'obligation de com munication de 10% à 5% des droits de vote et d'exiger la com ­ m unication d'une inform ation co m plète sur le contenu des pactes d'actionnaires.

de 70 directives. Quant aux direc­ tives accusant un retard de trans­ position supérieur à deux ans, et pour lesquelles Bruxelles appelle à un "O bjectif 0%" en matière de retard, 16 sont encore concernées au G rand-Duché. Seule la France fait ‘moins bien’ avec 18 textes en souffrance. M aigre consolation: Luxembourg est le pays contre lequel court, actuellem ent, le plus petit nom bre de procédures d'infraction concernant une m au­ vaise application de la législation du marché intérieur: 32, soit sept fois moins que pour la France, par exemple.

Recul de l’inflation européenne -r

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A lors qu'il y a à peine un an, le Luxembourg se félicitait d'avoir com blé une partie de son retard en matière de déficit de m ise en œ uvre des directives eu ro ­ péennes en droit national, les der­ niers chiffres publiés, en la m atière, par la Com m ission euro­ péenne, renvoient le grand-duché dans le peloton de queue. Ainsi, au 15 avril dernier, avec un déficit de transposition de 2,1% , le G rand-D uché apparaît-il à onzièm e place, alors qu'il était sixième il y a un an de cela et septièm e au 15 octobre (voir aussi paperJam 01.2002). L a moyenne, mesurée actuellem ent pour les 15 Etats m embres, est de 1,8%. O n est donc encore loin de l'objectif de 1,5% fixé par la Com m ission européenne au prin­ tem ps 2001, dans un horizon de deux ans. "Il n 'y a aucune excuse p o u r ne p a s respecter les délais fix é s p a r les Etats membres eux-m êm es" a com menté Frits Bolkentstein, le com m issaire chargé du marché intérieur. Le retard de transposition du Luxembourg s'est accru de quatre directives depuis le 15 octobre 2001, date du dernier pointage. Pour arriver à la barre des 1,5%, le gouvernem ent luxembourgeois doit encore transposer pas moins

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Transpositions de directives: Luxembourg encore à la traîne

Pour une meilleure visibilité de l'industrie des fonds

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Selon les chiffres publiés à la m i­ mai par Eurostat, l'Office statis­ tique des com m unautés euro­ péennes à Luxembourg, le taux d'inflation de l'Union européenne s'est affiché à 2,2% fin avril 2002, contre 2,3% fin mars. Les chiffres sont un peu plus élevés en ce qui concerne la zone euro (2,4% en avril contre 2,5% en m ars). D ans ce dom aine, le G rand-Duché reste un des pays les plus efficaces, puisque son taux d'inflation moyen sur 12 m ois (com paraison entre la moyenne des douze mois écoulés au 30 avril 2002 et celle des 12 m ois écoulés au 30 avril 2001) se limite à 2,1%, soit le deuxième plus bas de l'U E après la France (2%). L'inflation annuelle m oyenne, elle (évolution des prix entre le 30 avril 2001 et le 30 avril 2002) est de 1,9% pour le Luxembourg, devancé par l'A llem agne, l'Autriche (1,6% chacun), et la Belgique ( 1,7%).

CTG Luxembourg: +42% de chiffre d'affaires en 2001 La société de services inform a­ tiques CTG Luxembourg a réali­ sé, en 2001, un chiffre d'affaires de 5,047 m illions d'Euro, en hausse de près de 42% par rap­ port aux 3,561 m illions enregis-

Ce n 'est p as p arce que Luxem bourg d om ine l'industrie européenne des fonds d'investis­ sem ent (20% de p art de m arché avec 102,27 m illiards d ’Euro au 31 m ars 2002) qu'il ne cherche pas à faire m ieux. La prom otion des com p éten ces en m atière de fonds la place est, ainsi, u ne des nobles m issions q ue s'est fixée l'A sso ciatio n lu x em b o u rg eo ise d es fo n d s d 'in v estissem en t (A L F I, qui reg ro u p e qu elq u e 900 m em bres représentant plus d e 80% du to tal des actifs gérés su r la Place). A l'occasion d e sa d e rn iè re asse m b lé e g én é ra le, déb u t m ai, elle a ainsi fix é ses lignes d irectrices en la matière. "N o u s devo n s fa ir e en so rte q ue s i un p ro m o teu r am éricain q ui se trouve a u 3 7 e étage d'un b u il­ d in g d e la cô te E st d es EtatsUnis, il p e n s e auto m a tiq u em en t au L u xem b o u rg lo rsq u 'il veut do m icilier un fo n d s en Europe. E t il fa u t a u ssi que, p o u r un in vestisseu r ita lien so u h a ita n t souscrire d a n s un fo n d s, ce so it le L u xem b o u rg q u i lu i vienne im m édiatem ent à l'esprit" résu ­ m e G uy Legrand, président de l'A LFI (photo). C e vaste program m e d e pro m o ­ tion d ém arrera p ar une grande étude de positio n n em en t co m ­ m anditée au p rès d'un consultant français: q u elle est l'im age de m arque de l'industrie des fonds lu x e m b o u rg eo ise à l'étran g er? Q uelle est la p ercep tio n de la place fin an cière de la part des p rom oteurs étran g ers? Les pre­ m iers résu ltats d ev raien t être entre les m ains de l'A ssociation d'ici à la fin d u m ois, à la suite de quoi il sera po ssib le d e m ieux cern er les d irectio n s à prendre, "et d e co rrig er éventuellem ent l'im age, s i n éc essa ire" co m m en ­ te J e a n -J a c q u e s Picard, D irecteur chargé d es relations p ubliques de l'A LFI. "P lus q u e ja m a is , n o u s nous d ev o n s d e p r o fe s s io n n a lise r

davantage notre approche, tant d ans la q u a lité d es p ro jets et des événem ents organisés q u e dans la qualité d e la docum entation diffusée. L 'in d u strie des fo n d s est très im portante à L u xem b o u rg et nous nous devo n s d'être à la ha u teu r d e se s a m b itio n s" insiste G uy Legrand, qui v oit notam ­ m e n t d an s la p ro m o tio n des hedge funds un im portant p oten­ tiel de croissance. A ux yeux des responsables de l'A L F I, le L u x e m b o u rg p eu t ainsi tout à fait se p o sitionner co m m e pays d'accueil de tels produits, p lutôt en vogue actu el­ lem ent. A ctuellem ent les pro m o ­ teurs susceptibles de s'y intéres­ ser sont plus souvent attirés par les B aham as, les B erm udes, les Iles vierges b ritanniques o u les Iles C aym an, traditionnellem ent spécialistes en la m atière, m êm e si d ep u is p eu , la te n d an ce sem ble clairem ent à une réorien­ tation, en m atière de d o m icilia­ tion de tels p roduits, vers des ju rid ic tio n s p lu s rég lem en tées te lle s que D u b lin ou L uxem bourg. M êm e si, depuis 1991, une cir­ culaire ém ise p ar l'IM L (Institut m o n é taire lu x e m b o u rg eo is, devenu, depuis, la C SSF) rend possible la création de produits ayant recours à des stratégies d 'in v estissem en t a ltern ativ es (fonds investis en produits d éri­ vés, fonds u tilisan t l'effet de levier, fonds im m obiliers, v en tu ­ re capital fu n d s ou fonds de hedge funds), des règles spéci­ fiques relatives au x hed g e funds sont en phase de finalisation. Les p ropositions concrètes sont actuellem ent entre les m ains de la C om m ission de surveillance du secteur financier, et en atten ­ dant que le cadre légal soit d é fi­ nitivem ent clarifié, une prem ière brochure d 'inform ation détaillant ce qu'il est déjà possible d e faire est en cours de réalisation.


P E O P L E très en 2000. Un résultat qualifié de "form idable" par R enald Wauthier, son m anaging director, qui ju stifie cette forte progres­ sion p ar "une so lid e équipe de m anagem ent et une croissance dans les secteurs des services de helpdesk et ceux liés aux appli­ cations L otus Notes". La so cié té a p ro fité de son expansion pour d ém én ag er et investir des locaux de 500 m 2 dans la zo n e in d u strielle de Bourm icht, à B ertrange, ce qui lui perm et d'offrir des espaces de form ation à ses clients. La société, active depuis 1996 au L uxem bourg, filiale du groupe C TG (coté en B ourse à N ew York), em ploie quelque 60 per­ sonnes au G rand-D uché.

Bureaux: qui pour remplacer Clearstream?

Le d ém én ag em en t de C le arstream , qui p ren d ra ses aises sur quelque 50.000 m 2 sur le Plateau du K irchberg, va lais­ ser de la place au centre-ville de Luxem bourg, où la société de clearing occupait un ensem ble de tro is b âtim e n ts boulevard G rande-D uchesse C harlotte. Ces im m eubles ont été cé d és au développeur im m obilier d'origi­ ne belge C IP (C onstruction & Investm ent P artners), qui avait déjà, quelques sem aines plus tôt, je té son dévolu sur un quatrièm e im m euble, voisin, un hôtel de m aître rénové, appartenant pré­ cédem m ent à l'investisseur alle­ m and SEB. C ette acquisition est la prem ière réalisée, au L uxem bourg, par CIP, qui opère depuis 25 ans sur le m arché belge, p articu lière­ m ent dans le développem ent de projets d ’im m eubles de bureaux et de business parks, m ais égale­ m ent en m a tiè re de P ro jec t M anagem ent. Il est ainsi prévu le développem ent d'un projet de bureau sur ce site acquis, tout en respectant la valeur historique de la villa. La com m ercialisation de ce pro­ je t a été confiée à C B Richard E llis et à A .P.M., E xperts in A sset & P roperty M anagem ent, ces d e rn ie rs étan t é g a lem e n t

intervenus com m e interm édiaire d an s la vente des quatre im m eubles à CIP.

Audit: Bruxelles recommande l'indépendance en matière de contrôle des comptes Les conséquences de l'affaire Enron et de la dislocation de l'em pire A ndersen à travers le m onde continuent d'agiter les m ilieux économ iques. La C om m ission européenne a, ainsi, publié, fin m ai, une recom man­ dation concernant Y"Indépendance des contrôleurs d es com ptes dans V U E un texte qui énum ère une série de prin­ cipes rigoureux, recom mandant notam m ent qu'il soit interdit aux contrôleurs d'effectuer un contrô­ le légal, tel qu'exigé par loi, à par­ tir du m om ent où ils ont avec leur client une relation quelconque qui pourrait com prom ettre leur indépendance (toute relation financière, d'affaires, d'emploi ou autre, ou toute situation dans laquelle le contrôleur fournit à un m êm e client des services com ­ plém entaires au contrôle). Bien que cette recom mandation n 'ait nullem ent force de loi, B ruxelles entend bien qu'elle co n stitu e une règle claire de bonne pratique im médiatem ent appliquée dans tout le secteur de l'audit au sein de l'Union euro­ péenne. Il est ainsi prévu que dans trois ans, la Comm ission exam ine le niveau d'application de cette recom m andation et envi­ sage, le cas échéant, des disposi­ tions législatives plus contrai­ gnantes. Parmi les exem ples de faits jugés "inacceptables" dans la pratique d'un contrôle "indépendant"', un intérêt financier direct ou indirect substantiel détenu envers le client p ar le contrôleur; la présence d'un m em bre proche de la famil­ le du contrôleur à un poste de direction chez le client, ou bien un pourcentage anorm alem ent élevé de leurs revenus provenant d'un seul client. De plus, il est dem andé aux par­ tenaires clés du contrôle de ne pas être im pliqués dans le contrô­ le d'un m êm e client pendant plus de sept années consécutives.

Almathea: services aux entreprises

Eric Lippert est nommé directeur-adjoint et membre du Comité de Direction de BSB Luxembourg (Business Solution Builders). Il sera principalement chargé de pour­ suivre et d'encadrer le développement des activités de la société dans le secteur des assurances.lngénieur Civil Chimiste et titulaire d'un certificat en Organisation etGestion des Entreprises et en Marketing, il a tout d'abord, pendant cinq ans, suivi un parcours professionnel consacré à des missions d'implantation, de développement et de support des technolo­ gies de l'inform ation dans le secteur banques/assurances. Il a ensuite rejoint BSB en 1998 com me consultant puis comme Directeur de Projet en 2001. C'est ainsi qu'il a été amené à concevoir et à mener à bien des projets d'envergure auprès de grandes compagnies d'assurances au Luxembourg. Il rejoint, au Comité de Direction, Paul Massart (directeur général), Christophe Risse et François-Victor Adam (directeurs). De gauche à droite,sur la photo, MM. Risse, Massart, Adam et Lippert.

Didier Bellens, administrateur délégué de RTL Group, a été élu à l'unanimité Président de l'Association des Télévisions Commerciales, organisme basé à Bruxelles qui représente les intérêts diffuseurs commerciaux de toute l'Europe envers les institutions de l'Union européenne dans le domaine de la politique audiovisuelle et en matière légis­ lative. Il succède ainsi à Jan Mojto, à la tête de l'ACT depuis 1994 et membre de la direction du groupe Kirch. Le nou­ veau président a com menté sa nomination, se réjouissant de prendre cette fonction "à un m oment où l'industrie mondiale des médias subit des changements fondamentaux et doit faire face à des défis énormes, tant au niveau commercial et technologique q u ’au niveau réglementaire. Nous sommes convaincus que la télévision commerciale a un grand avenir devant elle et nous désirons prom ouvoir le développement d'un environ­ nement télévisuel libre, transparent et com pétitif à travers l'Europe".

M arc Sorée vient d'être nommé country manager de Baan BeLux, filiale du fournisseur de solutions logicielles pour entreprises industrielles. Il m ettra son expérience en vente directe et indirecte sur le marché, acquise antérieurement auprès de Selligent, BMC Software et Novell, au service des niches particulières sur lesquelles se concentre Baan au Luxembourg et en Belgique. Sijmon van den Berg, manager Baan Benelux, explique en outre : "Nous sommes convain­ cus que ces marchés seront aussi mieux desservis si nous leur affectons une équipe locale e t un p oint de contact spécifique” . Marc Sorée sera chargé de mettre sur pied l'organisation vente et de développer les relati­ ons avec les revendeurs Baan en Belgique. Avant sa nomination, il était manager Business Development Channels chez Siebel, responsable du suivi des ventes indirectes de Siebel dans le Nord de l'Europe.

Christian Seidenabel, 35 ans, a été nommé Media Relations Officer auprès de RTL Group à Luxembourg. Dans sa fonction, il partagera la responsabilité des relations médias et agira aussi en tant que porte-parole. Il rapportera à Markus Payer, Head of Media Relations, et fera partie de l'équipe de Roy Addison, Executive Vice President Corporate Communications, auprès de RTL Group. Avant de rejoindre RTL Group, Christian Seidenabel a travaillé pendant plus de deux ans dans le service Communication de Bertelsmann. Dans sa fonction de Corporate Issues Manager, il a été res­ ponsable de l’identification et de la gestion de tous les thèmes relevants pour l’entreprise.

M arc David est nommé directeur de la nouvelle entité Xerox Office pour la Belgique et le Luxembourg. Il occupait précédemment la fonction de Solution Partner Manager pour la région Central & Northern Europe.ll a occupé suc­ cessivement la fonction de Sales Manager chez Hermes Précisa, une ancienne division d ’Olivetti, et de Sales & Marketing Director chez Abrico Belgium. Marc David est entré chez Xerox en 1995 en tant que Sales Manager Indirect Channels, pour assumer ensuite la fonction de Channel Manager et de Solution Partner Manager, Xerox Central & Northern Europe.

La com m unication, la gestion des ressources hum aines et la création d ’entreprises: tels sont

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les dom aines de com pétences visés par A lm athea Consulting, société nouvellem ent constituée à Luxembourg sous la houlette de Jean-François Zim m er, qui dispose déjà d'une longue expé­ rience dans les dom aines de la com m unication et de la gestion des ressources hum aines dans les secteurs industriel et bancaire. Trois départem ents distincts ont été créés, en vue d'offrir un servi­ ce "su r m esure" à la clientèle avec, de surcroît, l'agrém ent du ministère des Classes moyennes en tant qu'organism e de form a­ tion professionnelle continue. Une vaste gam m e d ’actions de form ation en com m unication et en gestion des ressources

hum aines est ainsi proposée. "Nous souhaitons surtout offrir à nos clients les prestations de services qui répondent à leurs besoins. C eci présuppose que nous nous adaptons à la situa­ tio n individuelle d e chaque client" explique M. Zim m er, qui m et en avant la com plém entarité des différents services prestés par ces trois départem ents. L a société, constituée sous form e de Sàrl dont M. Zim m er est directeur-gérant, vient de s'installer dans le quartier de M erl. Il est assisté, dans sa tâche, par Carine Loesch-H ardt, mana­ ger. Infos: http://www.alm athea.lu

RIO au point mort

L'Institut Luxem bourgeois de Régulation, qui avait une prem iè­ re fois rejeté, fin décem bre, les modalités de l'offre technique et tarifaire d'interconnexion pour l'année 2002 des P&T, a récidivé début mai, après que l'opérateur historique lui ait remis une copie pourtant corrigée en début d'an­ née. "L'Institut considère ne p a s p o u ­ voir approuver, su r base des inform ations rem ises par l'E ntreprise des Postes et Télécom munications, l'orienta­ tion des tarifs d'interconnexion sur les coûts. Un expert externe a été engagé p a r l'Institut p o u r évaluer les inform ations et la m odélisation des coûts telles que fo u rn ie s p a r l'E ntreprise des Postes et Télécommunications" a com menté l'autorité de régula­ tion dans sa décision 02/49 ren­ due le 6 mai dernier. Ce n'est qu'à la lumière de ce q u'aura déterm iné l'expert en question que l'ILR se prononcera sur l'éventualité d'appliquer des moyens de sanctions contre les P&T. La com plexité du problème ren­ contré vis-à-vis des docum ents reçus de l'EPT a d'ailleurs am ené l'Institut, lors de cette m êm e ses­ sion du 6 mai, à rédiger un docu­ ment d'une soixantaine de pages

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reprenant et détaillant les prin­ cipes directeurs de séparation com ptable. C'est en effet au tra­ vers de la publication de "comptes sép a rés" qu'il est possible au régulateur de ju g e r de possibles discrim inations tarifaires appli­ quées par l'opérateur historique entre la tarification des services offerts en interne (auprès d'autres, succursales ou filiales) et celle proposée aux opérateurs externes. Ainsi est-il prévu que tous les acteurs dits ‘dom inants’ sur leur marché doivent fixer des prix de vente au détail en appliquant les m êm es principes de transparence et d'orientation en fonction des coûts. Selon les termes de l'article 22 du règlem ent grand-ducal du 18 avril 2001 venu com pléter la loi du 21 m ars 1997, l'exploitant est notam ­ m ent obligé de tenir une com pta­ bilité séparée pour ses activités en m atière d'interconnexion et pour ses autres activités. C ette com ptabilité séparée, éta­ blie sur base annuelle, doit com ­ prendre l'ensem ble des red e­ vances de transfert entre les prin­ cipales branches d'activité de l'o p érateu r pour les services qu'elles se fournissent entre elles et révéler les transactions équiva­ lentes avec des opérateurs concur­ rents.

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Le sans plomb a du plomb dans l'aile

Selon les do n n ées statistiq u es com m uniquées p ar le G roupe­ m ent Pétrolier Luxem bourgeois (G PL), la consom m ation d'essen­ ce autom obile sans plom b (essen­ ce SP 98 + add.; SP 98; SP 95 et norm ale SP) a régressé de près de 4% au cours de l'année 2001, pas­ sant de 0,58 m illion de tonnes à 0,56 m illion de tonnes. Le carbu­ rant gasoil diesel, en revanche, s'affiche en bonne santé, avec une hausse de 6% et une consom m a­ tion qui franchit le m illion de tonnes à 1,049 m illion, soit près de la m oitié du m arché pétrolier au G rand-D uché. D es données qui illustrent clairem ent la m igra­ tion du parc autom obile vers les véhicules d iesel... A u total, le m arch é p étro lier luxembourgeois a enregistré une progression de 5% par rapport à l’an n ée p récéd en te, avec 2,33 m illions d e tonnes. P arm i les hausses les plus significatives à relever: celle du gasoil chauffage, dont les ventes avaient baissées en 2 000, m ais qui rep art de l'avant (+12% à 0,34 m illion de tonnes), b én éficiant d u double effet de conditions clim atiques rigoureuses en fin d'année et d ’un report des achats de 2000 vers 2001. Parallèlem ent à ces variations de consom m ation, l’industrie pétro­ lière luxem bourgeoise a poursuivi ses investissem ents en vue d ’of­ frir aux consom m ateurs des pro­ duits perform ants de moins en moins polluants avec notam m ent, fin 2001, l’introduction du diesel BTS signifiant une réduction de la teneur en soufre de 350ppm à seulem ent 50ppm . "L ’industrie anticipe ainsi les règles euro­ p éennes en la m atière q u i n ’en­ treront en vigueur q u ’en 2005" précise le GPL. A u grand-duché, le secteur pétro­ lier représente 65% du marché lu x em bourgeois de l ’énergie. M ais il a contribue aussi directe­ m ent - et indirectem ent - aux ren­ trées fin an cières de l'Etat, puisque les ventes cum ulées de produits soum is à accises (pétro­ le, tabacs, alcools), réalisées sur les 235 stations-service luxem ­ b ou rg eo ises, g én èren t des recettes d ’im pôts indirects esti­ m ées à plus d ’un m illiard d ’Euro par an.

RWE: feu vert pour Innogy L e fo u rn isseu r d'énergie alle­ m and RWE franchit la M anche. La C om m ission européenne lui a en effet d onné, fin m ai, son acco rd p o u r l'acq u isitio n de Innogy, le prem ier fournisseur d'électricité m ais aussi un des p rin cip au x pro d u cteu rs britan ­ nique, un m arché sur lequel RWE ne détenait encore aucun intérêt. R ap p elo n s qu'à L uxem bourg, RWE est le principal fournisseur d'énergie électrique de Cegedel (près de 90% , ensem ble avec SEO, Société électrique de l'Our) d ont il est égalem ent actionnaire v ia une détention de 49% du capi­ tal de Luxem part-Energie, entité actionnaire à 22% de la com pa­ gnie grand-ducale d'électricité.

Consulat de Seborga hors la loi !

La m inistre des A ffaires étran­ gères, Lydie Polfer, interpellée p ar le député Patrick Santer, a annoncé être intervenue auprès du C onsulat de la Principauté de Seborga à Luxem bourg (précisé­ m ent localisé à H olzem) afin qu'il s'abstienne d'utiliser ce titre et cette dénom ination, et qu'il la supprim e des annuaires des abon­ nés téléphoniques. Il faut dire que cette Principauté côtière, forte de quelque 2.000 âm es et qui s'étend sur 14 km 2 à la limite extrêm e de la Ligurie occidentale, dans la province d'Im peria (entre G ènes et M onte Carlo), fait partie de ces m icro-Etats qui n'ont jam ais été reconnus par l'O rganisation des nations unies. F ief des Com tes de V intimille depuis l'A ntiquité et considérée par les Cathares com m e un lieu sacré où y étaient enterrés leurs G rands Prêtres, Seborga a tou­ jo u rs eu un statut très particulier, en dehors de tous les traités et acco rd s qui o n t ja lo n n é les siècles, jusqu'en 1946, où il n'y est nullem ent fait m ention au cours d e l'A ssem blée C o n sti­ tuante qui a donné origine à la R épublique Italienne. Aujourd'hui dirigée par le Prince R égent G iorgio 1er, en p lace depuis 1963 et réélu à vie en 1995, Seborga est considérée par


P E O P L E ce rtain s historiens com m e la toute prem ière m onarchie consti­ tutionnelle de l'Histoire, née en 954. U n passé historique qui n'a nullem ent ém u M m e Polfer, qui a rappelé que l'usage d'un titre ou d'un signe distinctif pouvant faire croire que son activité est recon­ nue par une autre autorité étran­ gère est passible d'une am ende de 20.000 à 400.000 francs (de 500 à 10.000 Euro) Le Baron Jean-Philippe A m otte, qui occupe ces ‘fonctions’ de consul honoraire, a fait savoir qu'il dem anderait tout sim ple­ m ent une "requalification" du consulat en représentation perm a­ nente.

Comité des ministres du conseil de l'Europe made in Luxembourg

de m arché de 60% et a enregistré quelque 1,1 milliard d'opérations auprès de 220 opérateurs clients pour le seul prem ier trimestre 2002. M illicom annonce être en pour­ parlers avec plusieurs banques d'investissem ent et devrait donc, très rapidem ent, confier à l'une d'entre elles le suivi des opéra­ tions de cession pour lesquelles M arc Beuls, président et CEO de M illicom explique qu'elles per­ m ettront de générer du cash sup­ plém entaire pour le groupe qui pourrait ainsi être en m esure d'at­ teindre son objectif d'équilibre financier à l'horizon de la fin 2003. C ela red o n n era peut-être du baum e au coeur des actionnaires, certainem ent peu satisfaits de l’effondrem ent du cours à 4,27 dollars (au 31 mai), alors q u ’il était encore de 11,27 dollars au 31 décem bre 2001 et de 26,9 dol­ lars un an plus tôt...

La Bourse touche le fond

D epuis le 3 m ai dernier et ju s ­ qu'au 7 novem bre prochain, c'est au tour du Luxem bourg d'assurer la p résidence du com ité des ministres du Conseil de l'Europe, à la suite de la Lituanie. C'est Lydie Polfer, V ice-P rem ier ministre et m inistre des A ffaires étrangères, qui préside ce com ité, organe décisionnaire de l'institu­ tio n internationale b asée à Strasbourg, qui regroupe 43 Etats européens et dont G érard Philipps est le représentant perm anent du G rand-D uché depuis août 1998. Ce com ité se réunit au niveau ministériel deux fois par an (mai et novem bre), m ais toutes les sem aines au niveau des délégués qui les représentent.

Millicom vend MIC Systems L 'opérateur M illicom International C ellular a annoncé, début m ai, qu'il allait procéder à la vente de sa filiale M IC System s, qui chapeaute notam ­ m ent le systèm e M A CH (M ultinational A utom ated C lea­ ring H ouse), le plus grand systè­ m e de facturation autom atique international qui perm et le règle­ m ent des appels entre opérateurs dans le cas d'appels passés en roa­ m ing. C ette société, établie à Luxem bourg, revendique une part

L a B ourse de Luxem bourg n'échappe pas à la morosité du clim at am biant sur les places financières mondiales. A u point qu'elle a atteint son plus bas de l'année à la fin du mois de m a i... A insi, le 23 mai, l'Indice LuxX at-il clôturé la séance à 1.089,98 points, soit 2,29% de repli par rapport à son niveau de fin d'an­ née dernière. Un repli subi dans le sillag e de M illicom International C ellular (-12% ), SES G lobal (-4,38% ) K redietbank Ord. (-3,8% ), Le Foyer (-3,5% ) ou encore Cegedel (-2,75% ). C om paré aux autres places finan­ cières internationales, Luxem ­ bourg ne se positionne toutefois pas trop mal, puisqu'à la même date de référence, Paris perdait 4,87% et Francfort 3,4%. Sans p arler des 15% cédés p ar le N asd aq ...

Le Risk Management conceptualisé Trois spécialistes du dom aine bancaire et du conseil se sont associés dans la constitution de Risk Partner, société spécialisée

Mercury Interactive, leader en matière de solutions de test et de gestion des performances, s’installe au Luxembourg avec Claude Jonniaux, 46 ans, comme Regional Sales Manager. A ce poste, il aura pour mission de développer les activités de Mercury Interactive sur le marché luxembourgeois. Claude Jonniaux possède déjà une vaste expérience du secteur informatique sur ce der­ nier, puisqu'il y est actif depuis plus de 10 ans et a rempli différentes fonctions tant dans la vente qu’au niveau management, entre autres chez Bull, Oracle et Omnis.

Depuis le 1er mars, Els Desmedt a été appelée à de nou­ veaux engagements au sein de la société Decaux, après huit années passées dans la fonction commerciale au Grand-Duché. C ’est Eléonore d’Anstaing, qui travaille depuis bientôt 2 ans au département marketing de r Decaux, qui lui succédera. Cette fonction lui a permis de bien connaître le produit ainsi que le milieu des médias et de l’affichage à travers des études et différentes actions de communication. Avant d ’entrer dans le groupe Decaux, Eléonore d ’Anstaing a effectué un graduât en marketing à l’EPHEC (Ecole des Hautes Etudes Commerciales, Bruxelles), ce qui lui a permis de réaliser divers stages en entreprises et en agences événementielles ou d’achat de médias.

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Gert Roeckx, 34 ans, diplômé en sciences commerciales et financières, est document solutions manager chez Nashuatec Belux au sein de NRG Group Benelux depuis octobre 2001. Au cours des huit dernières années, il a été sales executive, puis a endossé diverses responsabi­ lités en marketing avant de devenir sales supervisor pour le Brabant flamand et la province d'Anvers. Le défi que Gert Roeckx doit relever à présent: susciter une réflexion orientée dans un environnement de bureau en évolution rapide, où ‘copieur’ est aujourd’hui bien plus qu'un simple copieur. Il commente ainsi cette dernière évolution dans sa carrière: "Pendant les six pre­ miers mois, je me suis penché essentiellement sur les affaires internes. Il fallait am éliorer le niveau des connaissances. On ne possède pas un client, on le mérite. Et on le m érite en apprenant à le connaître. Dans le cadre d'une 2è phase, actuellement en cours, ces connaissances sont étendues à l'ensemble de la société, ce q ui perm et de vraies synergies entre départements. L'environnement de bureau se complexifie chaque jour. Nous avons besoin de spécialistes dans différentes disciplines si nous voulons être en mesure de répondre à certains problèmes posés par nos clients".

Bart Tillmans (2), Vice President EMEA Marketing est nommé Vice President Benelux/Nordics Region chez Enterasys Networks, fournis­ seur de solutions réseau profes­ sionnelles et d'infrastructures de communication pour les entreprises. Dans le cadre de ses nouvelles fon­ ctions, ce Néerlandais restera responsable de la stratégie et des initiatives marketing d'Enterasys en Europe, au Moyen Orient et en Afrique. Bart Tillmans a vingt ans d'expérience dans le secteur IT et a travaillé auparavant pour Extreme Networks, Datapoint et 3Com notamment. L'entreprise vient en outre de confier à Arthur Guljé les responsabilités de Country Sales Manager pour les PaysBas, tandis que la même fonction sera assumée par Manu Van Vliet (1) en Belgique et Laurent Grill (3) au Luxembourg. Entré chez Enterasys Nederland com me Sales Manager fin 1999, Arthur Guljé avait autrefois rempli des fonctions commerciales pour Xo Communi­ cations, llion, A-Line Technologies et Adcomp entre autres.

Andrew Greening, fondateur et managing director de e-resourcing (cabinet de recrutement de cadres spécia­ lisés dans le private banking, les services financiers, le e-banking, les systèmes de cartes de paiement,... basé au Benelux, en Espagne et en Grande-Bretagne et recru­ tant à travers l'Europe, l'Amérique et le Sud Est asia­ tique), annonce l'arrivée de Caroline Wiget en tant que

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LUXEMBOURG


Les campagnes C om m e chaque mois, retrouvez les nouvelles campagnes, com ­ m uniquées par les agences, dans paperJam . A gences, n'hésitez pas à nous les envoyer, accom pagnées de leur fiche technique, à press@ paperjam .lu

“ C am pagne: S chw an

C am p ag n e: Sw eet Design

A gence Advantage C lien t: Cornet S u p p o r t: m agazine A rt D ire c to r: Sam y G uenane C o p y w rite r: M ichael M ertens G ra p h is te : L aurent M artin P h o to g ra p h e : Frânk Weber A ccount M an ag er: N athalie Stier

— |^— M •*«=T.irIIt=w ckïïï ----A gence: A dvantage C lie n t: Sichel S u p p o rt: m agazine A rt D ire c to r: Samy G uenane C o p y w rite r: M ichael M ertens G r a p h is te : L aurent Leducq P h o to g ra p h e : Frânk W eber A cco u nt M anagers: A lain Ierace

dans le co n seil en R isk M an ag em en t. M arkus G eginat (ex-A dm inistrateur-délégué chez C resus-R eal Softw are), M arcel B orysiak (ancien Fondé de pou­ voirs à la Banque de Luxem bourg p u is M an ag er ch ez A rth u r Andersen) et Ronny H erkes (qui fut IT M anager au Crédit Suisse et à la S ociétés des Banques Suisses) ont ainsi m is en com m un leurs co m p éten ces dans un dom aine devenu d e plus en plus crucial depuis la nouvelle régle­ m entation définie dans l’Accord de Bâle II, qui prévoit le calcul des fo n d s p ro p res nécessaires pour la couverture des risques. L 'objectif de la société est donc d'apporter aux banques une forte valeur ajoutée, particulièrem ent dans la m ise en place de cette réglem entation relative à "Bâle IF . Cette approche se fait par le biais du site Internet w ww.riskpartner.lu, m ais aussi via des sém inaires d ’inform ation et de form ation sur Bâle II, ainsi que des publications dans la presse, le to u t co m p létan t la palette de conseils apportés en direct. L o calisée à L uxem bourg au Hilton Tower, R isk Partner a pour cible principalem ent les banques luxem bourgeoises, m ais entend bien développer son activité de co n seil en d irectio n de la B elg iq u e, la F rance et de l’Allem agne.

Année 2001 record pour Paul Wurth

C am pagne: L e Q uo tid ien

C am p ag n e: isolée 250.000 clients

A gence: Comed A n n o n ceu r: Le Q uotidien S u p p o rts utilisés: p resse A rt D ire c to r: P ierre S ervais C o p y w rite r: Lucien C zuga A cco u n t M a n a g e r: V éronique Blum P h o to g rap h e : M arc Schmit ■ Agence: Advantage A nnonce iso­ lée 250.000 clients C lie n t: Luxgsm S u p p o rt: presse A rt D ire c to r: Samy G uenane C o p y w rite r: M ichael M ertens G r a p h is te : L aurent Leducq P h o to g ra p h e : Frânk W eber A cco u n t M an ag er: V éronique Lange et Karine Renaudet

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Un carnet de com m andes qui ne d ésem p lit p as (13 1 ,6 m illio n s d'Euro, hors contribution de 35 m illions supplém entaires de la part des filiales); un chiffre d'af­ faires de 110 m illions d 'E uro (+14% ) qui n'a jam ais été aussi élevé: l'an n ée 2001 au ra été m ém orable pour le groupe indus­ triel Paul W urth, qui a affiché, au final, un bénéfice de 2,5 millions d'Euro, en hausse de 13,6% par rapport à 2000. Près de la m oitié des nouvelles com m andes enregistrées provien­ nent de pays de l'U nion européen­ ne (44,4% ), contre 27,3% pour d'autres Etats (notam m ent l'Inde, la Chine l'A ustralie, le Chili ou l'A frique du Sud). La com m ande intérieure, elle, atteint le niveau honorable de 28,3% . M ais le principal fait m arquant de

l'année restera le développem ent de la technologie Prim us (acrony­ m e de "Paul Wurth s Reduction o f Iron-oxide in a M ultiple-hearthfu r n a c e U sing a Self-reducing m ix", technologie recyclage des poussières de four électrique et des boues huileuses de la sidérur­ gie luxembourgeoise) au travers de la société Primorec S.A., filia­ le à 61% (24% sont entre les mains de la SNCI et 15% de ProfilA rbed). La m ise en service du site de D ifferdange, dont les travaux ont com m encé, est prévue pour 2003, et perm ettra d'aboutir, à term e, à un élargissem ent du procédé à la production de fonte à partir de m inerais de fer.

Welcome to Ajilon

O n connaissait E u ro sk ills... on co m m en ça it d o u cem en t, m ais sûrem ent, à assim iler sa nouvelle ap p ellatio n , C o m p u ter P eople, qui datait pourtant d e 199 9 ... Eh bien il faut déjà l’oublier et par­ ler désorm ais d ’A jilon IT. Un ultim e changem ent d ’appellation qui répond à la volonté de la m aison m ère, le G roupe A decco, d ’uniform iser le branding de son réseau de sociétés. C ar avec une q u aran tain e d ’en seig n es d if­ férentes, un évident problèm e de com m u n icatio n et d ’im age se p o sait au leader m ondial de 1’in­ terim . C oncrètem ent, les activités du réseau A jilon seront segm entées en cinq secteurs d ’activités dis­ tincts: le technique, l ’engineer­ ing, le secrétariat, la fin an ce et les IT. A L ux em b o u rg , où l ’op ératio n co n c ern e, pour l’heure, la seule entité C om puter People, c ’est donc à la naissance d ’A jilon IT que l’on assiste, le ch a n g em en t de n o m , e ffe c tif d epuis le 27 avril, ayant été présenté o fficiellem ent un mois plus tard. “L e nom a changé, m ais p a s les activités” , insiste Ludo Poealert, directeur général - adm inistra­ teur du groupe A jilon p o u r le Benelux, qui explique le sens du nom “A jilo n” par un raccourci du concept “agile on the jo b ” créé aux E tats-U n is... . “N otre offre s e développe selon d eu x axes: le recru tem en t de com pétences, q u i est u n e activité toujours très porteuse, et le s ta ff leasing, q u i est, fo rcé m en t, m oins en vogue actuellem ent. Il est évident q u e les clients ne so n t


P E O P L E p a s prêts, en ce m om ent, à s 'in ­ vestir dans de gros projets. C eci dit, nous com m ençons à noter les prem iers signes d e reprise a u x Etats-U nis, et il y a des fr ém issem en ts notables depuis quelques sem aines en B elgique et aux Pays-Bas” . A u cœ u r du gro u p e A decco, A jilon IT peut, en outre, toujours bénéficier de l’effet de synergie avec le cabinet de recrutem ent A lex a n d re T IC et la so cié té m ère. Son o b je ctif est clair: être présent sur le m arché au m om ent où la reprise qui s’annonce sera réellem ent effective, et repren­ dre des parts de m arché con­ séquentes en m atière de détache­ m ent de personnel. Dans la continuité des activités de C om puter People, 6 person­ nes président aujourd’hui aux destinées d ’A jilon IT.

De Vinci sorti de terre

C ’est le nom du génie italien qui a été choisi pour baptiser le pre­ m ier des huit bâtim ents qui est sorti de terre du com plexe de bureaux du Findel G o lf O ffice Park: 11.000 m 2 de surfaces de bureau sur cinq niveaux, 750 m2 d ’archivages, 279 places de sta­ tionnem ent - dont 232 souter­ rain es - so n t ain si en voie d ’ac h èv em e n t, p rév u s d ’être opérationnels d ’ici à la fin de l ’année. C onform ém ent à la plus pure tradition de l’Italie du N ord, le bâtim ent a été construit en élé­ m ents m assifs, revêtus de pierre natu relle, de so rte que les ex p érien ces an c estrale s de la co n stru c tio n th e rm iq u e sont en tièrem en t resp ectées. En m êm e tem ps, les espaces de tra­ vail bén é ficie n t, g râce à une ‘cortile interiore’ verdoyante, de beaucoup de lum inosité. Le com plexe, tel q u ’il prendra form e au final, offrira quelque 80.000 m 2 d ’espace. La con­ struction des tranches deux et trois est en préparation. Tous les im m eubles à venir seront bap­ tisés du nom d ’un des grands pionniers de l’aéronautique, De Vinci étant considéré com m e un des tous prem iers inventeurs de ‘m achines volantes’. On d o it la réalisation de ce pro­ je t à Som aco S.A. (filiale de S o o lu x S .A .) à qui on doit n o tam m en t, aussi, le C entre C o m m ercial N euberg de la

G rand Rue à Luxem bourg. Trois agents exclusifs ont été désignés pour la com m ercialisation des espaces: Jones Lang LaSalle, P roperty Partners et A .P.M.

Esch-sur-Sûre mieux câblodistribuée

La com m une d'Esch-sur-Sûre, qui est raccordée depuis 10 ans au réseau de télédistribution de Eltrona, vient de se voir raccor­ der à la tête du réseau de l'opéra­ te u r à Luxem bourg-H ollerich, via le centre de distribution de Ettelbruck, ce qui a pour effet d 'am élio rer qualitativem ent et quantitativem ent l'offre des chaînes radio et télé disponible pour les adm inistrés de cette com m une de 316 habitants. Parmi ces nouveautés, le pro­ gram m e luxem bourgeois "Nordiicht TV", dont les ém is­ sions sont déjà très prisées dans tout le nord du pays. C ette tê te de réseau de L uxem bourg-H ollerich est exploitée conjointem ent par E ltrona et Siem ens (voir paperJam 03.2002). Sous le sigle "imagin", un certain nom bre de nouveaux services seront propo­ sés d'ici à la fin de l'année, le pre­ m ier d'entre eux étant TV-Surf„ l'accès Internet à haut débit via les réseaux câblés, qui est déjà opérationnel. O bjectif affiché par les deux partenaires: 50.000 foyers directem ent reliés à la tête de réseau d'ici à la fin de l'année (contre 35.000 au printem ps), soit un total de quelque 80.000 m énages touchés au total.

directrice. La Suissesse a com mencé sa carrière avec la Swiss Bank Corporation et, avant de rejoindre e-resourcing, a travaillé chez Clearstream International, où elle avait la responsabilité du HR Management, notamment pour Luxembourg, Londres, Frankfort, Dubai, Hong Kong, Tokyo, New York, Mexico et Sao Palo. Plus récemment, elle a mené l'intégration RH résultant de la fusion entre Cedel International et Deutsche Bôrse Clearing. Caroline Wiget, titulaire d'un Masters in Law, sera basée à Luxembourg et travaillera avec les clients locaux ainsi que sur le développement stratégique avec les clients en Suisse et en Allemagne. Ayant passé les onze dernières années à Luxembourg, Caroline W iget commente: “Je connais e-resourcing et son management depuis plusieurs années en tant que cliente. La société dispose d'un mix perform ant de ‘professional business’ et de ‘HR people’, et j'a i toujours apprécié à sa juste valeur le ur conseil professionnel et leur capacité à le fournir à travers autant de lieux différents".

Eddy Pelgrims est promu Start-up Director d’Econocom. Il aura pour mission de guider les start-up managers (business managers responsables de l’activité d ’un cent­ re de profit) de sa division en assurant à chacun le sup­ port nécessaire en matière commercial, de management et de gestion, tout en stim ulant leur volonté d ’entreprendre.Auparavant, Eddy Pelgrims a travaillé notamment dans le secteur bureautique chez Samko (Ahrend) et ECE International com me directeur des ventes, Vermeire NV (filiale du Groupe Lyreco ) com m e Major Account Director. Après une expérience dans la vente et le marketing dans le secteur IT CRM chez Marketing Pro NV, il est engagé com m e Business Manager chez Guidance NV, société active dans les technologies de l’information (Microsoft Solutions Provider, MS Certified Technical Education Center, et Siebel). En 2000, Eddy Pelgrims rejoint Econocom en qualité de Start-up Manager.

Un nouveau com­ partiment pour Lux-Garantie Ju sq u ’au 21 ju in se déroule la p ério d e de so u scrip tio n d ’un nouveau com partim ent - le dix­ ièm e - de la Sicav Lux-G arantie d e la B anque et C aisse d ’E p arg n e de l ’Etat: LuxG arantie 10 Euro/2007. E m is en co llab o ratio n avec B anque R aiffeisen et Fortuna Bank, ce placem ent à 5 ans per­ m et à l ’investisseur de participer paperJam 07.2002

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ca p a c ité d e r ésista n ce d e la société fa c e à la baisse générale du secteur” explique V M S qui n ’envisage pas d ’am élioration de l’activité boursière avant 2003.

11 millions pour l'épuration transfrontière en Sarre / /

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Le 16 mai dernier, le m inistre de l'Intérieur, M ichel Wolter, a pré­ senté le projet de la future station d'épuration transfrontalière qui sera établie à proximité de la zone industrielle de Besch, sur la rive allem ande de la M oselle, et à laquelle seront rattachées les com m unes de R em ich, Wellenstein, Bech-Kleinmacher, Schw ebsange, W intrange, Rem erschen et Schengen. Cela m et un term e à dix ans de réflexions m enées sur ce dossier depuis les prem ières études, dès 1992 en vue de résoudre le pro­ blème d'assainissem ent de ces localités. Initialement, l'idée était de construire une station sur la rive luxem bourgeoise de la M oselle, mais aucun des huit projets initiaux n'avait finale­ m ent été retenu pour diverses rai­ sons. C'est en 1998 qu'a vu le jo u r un projet résolum ent transfrontalier, pour lequel il a été retenu d ’im­ planter la station d ’épuration en A llem agne proche de la zone industrielle de Besch, assorti de l'am énagem ent de collecteurs sur les deux rives de la M oselle, une conduite forcée sous la M oselle

achem inant les eaux usées luxem­ bourgeoises vers la station d ’épu­ ration. Les charges polluantes pour la future station d ’épuration seront assurées aux trois quarts par le Luxembourg et le quart restant p ar l'A llem agne. C'est la E ntsorgungsverband S aar qui prend en charge le rôle de Maître d ’Ouvrage pour les travaux de la station d ’épuration et des collec­ teurs principaux du coté alle­ mand. D u coté luxembourgeois, la maîtrise d'ouvrage des collec­ teurs et de la conduite souterraine sera dévolue à un syndicat inter­ com m unal qui reste encore à créer. Le coût d ’investissem ent pour cette station d ’épuration s’élève à environ 11 millions d ’Euro (hors TVA), hors coût des collecteurs et des éventuelles am éliorations des réseaux locaux, répartis entre le Luxembourg et la Sarre en fonc­ tion de la charge polluante. Reste désormais à lancer vérita­ blem ent le projet dans une phase plus concrète: la balle est dans le cam p des com m unes pour ce qui est de la réalisation sur le terrain.

à l ’augm entation des indices boursiers sans aucun risque, le capital initial étant garanti. En cas de perform ance positive des m archés b o u rsiers, l ’in ­ v estisseur participe à concur­ rence de 63,80% à l’augm enta­ tion d ’un panier boursier com ­ posé des indices DJ Eurostoxx 50, FTSE 100 et S& P 500, sur la période allant du 21 ju in 2002 au 22 ju in 2007. La structure ‘ratchet’ (cliquet) du produit offre égalem ent à l’investisseur un rendem ent de 19,14% , à co ndition que le panier d ’indices soit en hausse de plus de 30% à n ’im porte quelle date de la période de référence.

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Premier trimestre stable pour VMS Keytrade Pendant qu’en coulisses on s’ac­ tive dans la préparation de la fusion avec Real Bank, le broker on-line V M S K eytrade affiche, pour les trois prem iers m ois de l’année 2002, un recul d ’environ 6% du nom bre de transactions exécutées par rapport au dernier trim estre 2001, avec 83.508 opérations enregistrées. Le nom ­ bre de clients, en revanche, a progressé de 2,6% à 25.673. “C es résu lta ts m ontrent la

L u c id ’i.t., so ciété lo rra in e de te ch n o lo g ie d év e lo p p an t u ne p late-form e logicielle d ’aide à la g lobalisation de contenu élec­ tro n iq u e, v ie n t d ’an n o n c er la sortie d ’un nouveau produit : Lucid X M L Editor, qui donne un accès au x d o cu m en ts X M L d ep u is u n sim p le n av ig ateu r web, et en perm et l’édition, la m o d ificatio n et la publication directem ent sur la Toile. S elo n P atrice B o n h o m m e, P résident et C E O de L u cid ’i.t., la sortie de ce logiciel m arque le véritable lancem ent de l ’activité d ’éditeur de logiciels dédiés à la globalisation du contenu et basés sur la technologie X M L de cette je u n e société qui ne com pte que dix-huit m ois d ’existence sur le m a rch é, et a d éjà o u v ert un bureau com m ercial au G randD uché. D ’autres produits sont annoncés pour le courant de l’année: un serveur d e docum ents X M L et su rto u t u ne b ase d e d o n n ées X M L native, “q u i offre des car­ a ctéristiques et d es p erfo rm a n c­ es in é d ite s à c e j o u r s u r le m a rch é” p rév ien t M. Bonhom m e. Infos et version d ’évaluation sur w w w .lucid-it.fr.

Premier Life dans le giron de Winterthur Vie

Le g ro u p e d ’assu ran ces W interthur Vie a signé un accord po rtan t su r l’acquisition de la société d ’assurance-vie P rem ier Life (L uxem bourg), ainsi que du p o rte fe u ille de c lie n ts de P rem ier L ife au x B erm u d es, p o u r un m ontant global de 30,2 m illions d ’Euro (pour un volum e de p rim es de 80 m illio n s d ’Euro). U ne opération qui entre dans le cad re d e la stratégie visant à ren fo rcer la position de W interthur sur certains m archés

et à poursuivre la diversification de sa gam m e de produits des­ tinée aux particuliers en Europe. W interthur étant déjà p résent à L u x em b o u rg sous l ’en seig n e W interthur-E urope Vie (51 m il­ lions d ’Euro d e prim es brutes enregistré en 2001 ), il est prévu, à term e, de regrouper les deux sociétés sous une m êm e struc­ ture de direction. M ais les 39 collaborateurs de P rem ier Life (L u x em b o u rg ) d ev raien t tous co n serv er leurs postes.

Systemat: nouvelle assem­ blée en vue L’assem blée générale des action­ naires de System at, le 28 mai dernier, n ’a pas été en m esure d ’évacuer l’intégralité des points à l’ordre du jour. Le q uorum n ’a pas été atteint, de so rte q ue l’au­ to risatio n do n n ée au C .A . de p ouvoir pro céd er au rachat d ’ac­ tions propres, dans un m axim um de 10%, n ’a pas été accordée, et fera l ’o b je t d ’u ne n o u v elle assem b lée à co n v o q u er ultérieurem ent. P our le reste , san s su rp rise, au cu n d iv id en d e n ’a été d is­ tribué, tout com m e ce fut déjà le cas au titre de l ’exercice 2000. Les chiffres 2001 sont pourtant en nette am élioration, avec un bén éfice net (avant goodw ill), de 2,4 m illions d ’Euro qui fait suite à une perte de 1,87 m illions d ’Euro un an plus tôt, le tout soutenu par un chiffre d ’affaires en hausse de 13,8% à 531,53 m illions d ’Euro. U n chiffre d ’affaires qui, néan­ m o in s, ac cu se u n n o u veau fléchissem ent p o u r le p rem ier trim estre 2002, tiré vers le bas par une dégringolade de 33% de la b ran ch e “p r o d u i t s E n revanche, l’activité “services” a bien résisté, au point d ’atteindre, d éso rm a is, 60% de la m arge brute. “A ce jour, les com m andes enregistrées et les négociations en cours ne p erm etten t p a s de p e n se r q u e la tendance p ourrait s ’inverser sig n ifica tivem en t au seco n d trim estre 2002” prévient Jean-C laude Logé, président du C o n seil d ’A d m in istratio n du g roupe System at.

Salaires en hausse L'inform ation n'a pas dû vous échapper, mais ça fait tellem ent de bien de la rappeler: au 1er juin dernier, le m écanism e d'indexa­ tion des salaires est à nouveau entré en vigueur, de sorte que l'ensem ble des salaires, traite-


A m ent et pensions a été augm enté de 2,5% , ce qui n'était plus arrivé depuis le 1er avril 2001. R appelons que le déclenchem ent de ce m écanism e de l’échelle m obile se p roduit lorsque la moyenne sem estrielle de l’indice des prix à la consom m ation atteint ou dépasse un seuil supé­ rieur de 2,5% au précédent. La nouvelle cote d ’application de l’échelle m obile des salaires, de 605,61 points (ancienne cote: 590,84 points), est donc entrée en vigueur au 1er juin.

L'annuaire téléphonique français sur CD-Rom

FRANCE

a n n u a ir e ?FLE PHONIQUE A l'initiative de l'entreprise belge K apitol, éditrice des p roduits Infobel et spécialisée dans le développem ent d'annuaires élec­ troniques des particuliers et des professionnels à l'échelle euro­ péenne, un CD -R om reprenant les données de l'annuaire télépho­ nique français vient d'être lancé sous le label Infobel France. Plus de 22 m illions d'adresses com ­ plètes y sont disponibles dont 2,2 m illions d'entreprises, regroupées dans quelque 1850 rubriques pro­ fessionnelles. Le produit se caractérise par des fonctionnalités de recherche multicritères: nom de la personne ou de l'entreprise, l'adresse, le code postal, la ville, le num éro de télé­ phone/fax, le secteur d'activité, ainsi que par une possibilité de visualisation des requêtes sur des cartes routières détaillées selon le besoin de l'utilisateur. La fonc­ tion de recherche de type "annuaire inversé" (sur base d'un seul num éro de téléphone) y est gratuite et illimitée. Il est égalem ent possible pour l'u tilisateu r d 'exporter nom s, adresses et num éros de télépho­ ne, en form at A SCII, D B F ou TXT, en quantité illim itée par bloc de 100 adresses, ou de géné­ rer des im pressions directes d'éti­ quettes, de listing ou d'en-têtes de lettres. Petit bonus offert par Infobel France: le logiciel SafeFax, solu­ tion com plète de diffusion de facsimilés, qui perm et de réaliser jusqu'à 80% d'économ ie sur l'en­ voi des fax. Cette solution est disponible sur

C D -R avec 100 envois de fax gratuits. Prix conseillé: 59 Euro.

Miss Luxembourg

Le 23 mai dernier, la ministre des A ffaires étrangères et du C om m erce extérieur, Lydie Polfer, a présenté le projet de pro­ motion de l'im age de marque du G rand-D uché. Un projet qui vient à point nommé, vu que le départ du Tour de France se don­ nera à Luxembourg (voir notre article p. 012), qu'il bénéficiera bien évidem m ent d'une couvertu­ re m édiatique m o n d iale,... et qu'il s'agirait donc de faire bonne figure! D 'autant que l'im age du Luxem bourg est souvent réduc­ trice, le pays étant m êm e réguliè­ rem ent m is à mal à l'étranger. N on, le G rand-D uché n'est pas uniquem ent une place financière, m êm e si l'on ne peut nier l'im por­ tance de celle-ci, a insisté Lydie Polfer. O ui, il persiste une image négative du pays liée à une igno­ rance com plète de ce dernier et/ou à des préjugés lui portant préjudice. Bref, l'objectif du gouvernem ent est simple: inverser la tendance actuelle et mieux faire connaître le vrai Luxem bourg; valoriser l'entièreté de l'identité luxem ­ bourgeoise, qui est à la fois poli­ tique, économ ique, sociale et cul­ turelle, basée sur la pluralité et la qualité, ceci afin de balayer les idées reçues. D urant deux ans, les respon­ sables de divers secteurs ont réfléchi à la problém atique au sein du com ité consultatif du com m erce extérieur, a fin de mettre en place une stratégie de com m unication cohérente. Prem ière étape à s'être imposée: la création d'un logo national, avant que le com ité consultatif ne s'im plique dans d'autres initia­ tives liées à l'im age de marque du pays. Il est vrai qu'un logo, c'est bien beau, mais ce n'est certaine­ m ent pas assez. L'identité visuelle fédératrice a été développée par l'agence Binsfeld, transposant en termes graphiques le m odernism e, la sim plicité, l'ouverture, le dyna­ m ism e, l'harm onie... Envie de découvrir ce logo dans les rues luxem bourgeoises? Il vous suffira d'assister au départ du Tour de F rance... sur la chaî­ ne nationale, m ais aussi sur les

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Vous organisez une conférence, une formation, un événement? Envoyez vos informations à press@paperjam.iu

Agenda Les normes et la normalisation: Enjeux et impacts pour l'entreprise est l'intitulé du séminaire proposé par le GIE Sitec le 18 juin. L'objectif de la journée est d'apporter aux entreprises les informations nécessaires à une maîtrise des opportunités et des contraintes engendrées par la norma­ lisation et ses enjeux. Pour ce faire, les thèmes suivants (entre autres!) seront abordés: - les normes pour les entreprises (définitions, élaboration, cycle de vie, uti­ lisation,...) par Régis Tribou (AFNOR Nord Est), - la normalisation et ses enjeux pour l'entreprise (vers l’Europe des nor­ mes,...) par Marc Clément (Service de l'Energie de l'Etat - Normalisation), - une nouvelle approche et approche globale (présomption de conformité, marquage CE,...) par Laurent Linden (Société nationale de certification et d'homologation), - le cas du Luxembourg (spécificités, politique,...) par Jean-Marie Reiff (Office luxembourgeois d'accréditation et de surveillance). Programme com plet sur www.sitec.lu. Infos: Gaëlle Belenchia, 42 59 91 350, sitec@sitec.lu

Services généraux: com m ent diminuer vos coûts? Une des préoccupa­ tions principales pour les entreprises est la chasse au gaspillage. Pour ce faire, il faut réduire le coût direct des achats de biens et de servi­ ces de fonctionnement, faciliter l'exécution de l'ensemble des tâches du processus des achats (recherche, sélection, demande d'achat, comman­ de, livraison, facturation, SAV) et assurer une maîtrise et un contrôle de l'activité des achats. Afin de faire le point sur ces sujets, Mediation organise une conférence les 18 et 19 juin dans les salons de l’hôtel Le Royal. Des spécialistes tels que Guibert Del Marmol (DBAssociates Belux), Paul Carati (responsable des services généraux chez Fideuram Bank), Vincent Rosolen (system engineer, Cisco Systems) ou encore Jean-Claude Gerardy (general mana­ ger de E-Arbed Distribution) viendront partager leur expérience et répond­ re aux questions des participants. La séance sera présidée par Yves Meert, manager chez PricewaterhouseCoopers. Infos: Mediation 137 Val Ste Croix L-1371 Luxembourg, 45 67 45, fax: 45 67 47, fabienne.hecquet@mediation-sa.lu, www.mediation-sa.lu

The British Chamber o f Commerce for Luxembourg invite à un "speaker’s lunch" le 21 juin au Golf Club Grand-Ducal. Marc Seimetz, partner chez Brucher & Seimetz, entretiendra l'assemblée sur le sujet suivant: "Expatriates in Luxembourg: inheritance rules and their influence on estate planning”. Infos: secrétariat de la British Chamber of Commerce for Luxembourg, 46 54 66, 22 03 84 (fax), mail@bcc.lu, www.bcc.lu

lon+ Human Resources Services invite le 25 juin (de 10h à 12h30), à l'h ô­ tel Sofitel, à une dém onstration inter-entreprise de FIT Training ® (Formation interactive théâtralisée), concept novateur pour des formations amenant des résultats quantifiables. Infos: Kathelijn Sandberg, lon+ Human Resources Services, 5 rue Origer L2269 Luxembourg, 49 76 221, 49 76 22 50 (fax), ion@ionplus-hrs.com

MeeTincS organisera le 25 juin à l'hôtel Le Royal une conférence intitulée La réforme fiscale luxembourgeoise de 2002 : état des lieux. Infos: Carine Muller, 11 rue Béatrix de Bourbon L-1225 Luxembourg, 45 99 45 1, conferences@meetincs.lu

L'OLAP (Office Luxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité) propose les formations suivantes: - Découvrez votre intelligence émotionnelle (17 et 18 juin) - L’état d ’esprit marketing et ses applications concrètes dans l’entreprise (19 juin et 3 juillet) - Comment recruter des collaborateurs efficaces (20 et 21 juin) - Le coaching, la réponse à tous les maux ? (25 juin) - QM-Dokumentation papierlos aufbauen und kommunizieren (26 juin) - Comment mieux gérer son temps (27 et 28 juin). Infos: Christian Weiland, chef du service de formation continue, 17 boule­ vard Royal L-2449 Luxembourg, 48 98 48-1, 40 39 72 (fax), form .continue@olap.lu, www.olap.lu

Le CRP Gabriel Lippmann organise deux formations Internet dans les pro­ chaines semaines: PHP (17 et 18 juin), Introduction à XM L (19 et 20 juin). Infos: 47 02 61 648, 47 02 64 (fax), formations@crpgl.lu, www.crpgl.lu/formations

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chaînes internationales, qui ne m anqueront certainem ent pas de film er les oriflamm es ornant les rues piétonnes du centre ville, le quartier gare ou encore l'affiche qui recouvrira les façades du Théâtre m unicipal...

et les faiblesses de son site afin de pleinem ent exploiter le potentiel d'Internet.

Vers une actuali­ sation des normes IAS

MindForest et ILReS: pour une meilleure qualité des sites Internet M indForest (www.mindforest.com) et ILReS (www.ilres.com) se sont associées pour décliner au Luxembourg une m éthode d'éva­ luation de sites Internet m ise au point et exploitée depuis plu­ sieurs années à l'étranger par Taylor Nelson Sofres Interactive. Une récente étude du Benchm ark Group a en effet montré que 66% des internautes ont du mal à se repérer au cours de leur naviga­ tion et que les deux tiers quittent le site si la page d'accueil met plus de 20 secondes à s'afficher. A près la prem ière génération de sites Internet, surtout conçus pour refléter l'organisation de l'entre­ prise, les sociétés en viennent aujourd'hui à davantage penser leur site en fonction des attentes de leur cibles. C'est dans cette logique d'amélioration de la qua­ lité des sites Internet que s'inscrit la m éthode "Internet P resence Profiling" développée par M indForest et ILR eS M arket Research. Elle a été présentée le 8 mai der­ nier à une vingtaine d'entreprises invitées personnellement, dans le cadre d'un NetTalk Coffee (petitdéjeuner d'information, organisé à l'initiative de M indForest), se déroulant à la Table du Pain. Cette m éthode repose sur l'analy­ se du site par des panels d'utilisa­ teurs réels, consultés en ligne par le biais de questionnaires ou réunis physiquem ent lors de "focus groups". Les panélistes sont invités à donner un avis sur leur perception générale du site, mais égalem ent à ém ettre une opinion précise sur la qualité des contenus et des services proposés par le site, à naviguer afin d'y trouver des inform ations précises et déju g er de son ergonom ie et de son design. Cette analyse com portem entale des internautes vis à vis du site est com plétée par une évaluation par des experts internationaux, qui devront ém ettre un avis éclai­ ré sur le site en fonction de leur expérience de ce qui se pratique dans leurs pays respectifs. L'objectif pour l'entreprise au tra­ vers de cette évaluation : identi­ fier les attentes (im plicites et explicites) des utilisateurs par rapport à un site donné, mesurer leur satisfaction, définir les forces

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A lors que la m ise en œ uvre des norm es com ptables internatio­ nales IAS à l'horizon 2005 n'est pas encore définitivem ent régle­ m entée, la C om m ission euro­ péenne a présenté une proposition de directive en vue de m odifier à nouveau les directives com p­ tables actuelles de l'Union euro­ péenne. Ces retouches perm et­ traient aux Etats m embres, qui n'appliquent pas les norm es IAS à toutes les sociétés, d'évoluer vers une inform ation financière simi­ laire de haute qualité. Le but est d'apporter un cadre com ptable approprié pour les "special pur­ pose vehicles" - entités à usage spécifique - , d'am éliorer la publi­ cité des risques et des incertitudes et de renforcer la cohérence des rapports d 'audit dans toute l'Union. Rappelons que la proposition de règlem ent sur l'application des norm es com ptables internatio­ nales (IAS) prévoit que toutes les sociétés européennes cotées sur un m arché réglem enté seront tenues d'élaborer leurs com ptes consolidés sur la base de ces norm es com ptables internatio­ nales 'adoptées' à partir de 2005. Les Etats m em bres peuvent étendre cette obligation aux sociétés non cotées et aux com ptes annuels. La proposition de la Comm ission adapterait les exigences com p­ tables de l'U E à la théorie et à la pratique m odernes en matière de com ptabilité, élim inant ainsi toute discordance par rapport aux norm es IAS.

15 millions pour le CRP Henri Tudor C ontinuité, développem ent et croissance: tels sont les trois mots c le f que les dirigeants du Centre de Recherche Public Henri Tudor ont retenu à l'occasion de la pré­ sentation, début mai, du 14è rap­ port annuel pour le com pte de l'année 2001, année au cours de

laquelle le contour de quelquesunes des perspectives majeures de développem ent s'est précisé: Fonds N ational de la Recherche, U niversité du L uxem bourg, Technopole B elv al... Le gouver­ nem ent n'a pas m anqué de poser les jalo n s financiers en vue de l'accom pagnem ent de ces pers­ pectives. 2001 a été l'occasion, pour le C RP Henri Tudor, du renforce­ m ent de ses structures. O n note ainsi, p ar exem ple, la création du C en tre d ’in novation p a r les T echnologies de l’In fo rm atio n (C IT I), issu de la fusion du L ab o rato ire d ’ing én ierie des S ystèm es d ’in fo rm atio n et du N ew M edia G roup; le redéploie­ m ent du L ab o rato ire de Technologies Industrielles dans ses nouveaux locaux à Esch-surAlzette; ou encore le renforce­ ment de la com posante recherche du C entre de R esso u rces des Technologies pour l’Environnem ent (CR TE), avec

notam m en t l’accep tatio n au Fonds N ational de la Recherche de quatre projets dans le pro­ g ram m e "G estion durable des ressources hydriques". S ur un total de 74 projets de R&D auxquels a participé le CRP au cours de l'année 2001, 31 concer­ n en t les Technologies de l'In fo rm atio n et de la C om m u n icatio n et 23 les Technologies industrielles. D e 11,59 m illio n s d 'E uro en 2001, le budget du C entre va être p o rté à 14,92 m illions d'Euro p o u r l'exercice 2002. E n attendant le regroupem ent de toutes les activités du C R P Henri T udor sur le T echnopole de B elval, le T echnoport S ch lassg o art (photo) continue son petit bonhom m e de chemin: au 31 mai 2002, 13 entreprises start-up y étaient hébergées (ou en voie de l'être après y avoir été adm ises), em p lo y an t 62 p er­ sonnes, et 19 projets d'entreprises étaient encore en incubation.

Immeubles de bureaux: le centre ville s'étoffe

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S iI a

Si bon nom bre de projets im mo­ b iliers d ’envergure en m atière d'espaces de bureaux sont géné­ ralem ent situés en périphérie de la ville de L uxem b o u rg (K irchberg, B ertran g e ou M unsbach), le projet qui vient de d ém arrer en plein centre ville mérite donc qu'on s'y intéresse de près. 18.000 m2 sont ainsi en construction pour ce qui devien­ dra, au co u rs du p rem ier sem estre 200 4 , le B u sin ess C enter Glacis, situé sur l’Allée Scheffer, en tre la rue Jean l’A veugle et l ’avenue de la Faïencerie, là m êm e où s'élance­ ra le Tour de France cycliste début juillet. Il s'agira du plus gros bâtim ent de ce type dans le quartier centre. Ces 18.000 m 2 en chantier seront répartis en sept niveaux et trois blocs, p o u rv u s ch a cu n d ’une entrée individuelle, et disposant d'un total de 135 em placem ents

de p arking. Le tout sous des façades de gran it et d 'alu m i­ n iu m ... Ces choix architecturaux sont le résultat d ’une collabora­ tion entre les cabinets d ’architec­ ture A telier d ’A rt U rbain (B ruxelles) et Jean Petit (Luxembourg). Pour ce qui est de la réalisation, c'est le prom oteur allem and DIC (D eutsche Im m obilien C hancen) qui est à l'origine du projet, finan­ cé par D exia BIL. Les travaux de construction sont régis par l'entre­ prise C arlo G iorgetti, alors que la co m m ercialisatio n des espaces professionnels a été confiée au conseiller international en im m o­ bilier d ’entreprise DTZ. A n oter que parallèlem ent aux surfaces de bureaux qui seront proposées, le projet prévoit égale­ m ent la construction de dix appar­ tem ents de haut standing, ainsi que des surfaces de retail et une crèche pour enfants.


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Nouveau contrat pour IEE

Le fabricant autom obile D aim lerChrysler vient d'intégrer, dans la nouvelle classe E de M ercedes-B enz, le systèm e "C la ssificatio n d ’O ccupants" (O C® ), produit et développé par International E lectronics & Engineering, en com m un avec Bosch. Il s'agit d'un capteur inté­ gré dans le siège du passager qui détecte, lors du déclenchem ent de l'airbag, les statures des occu­ pants. En outre, la différenciation entre objets et personnes est faite pour décider ou non du déclen­ chem ent des airbags. Les sièges enfants avec transpon­ deur, qui appartiennent au pro­ g ram m e d ’accesso ires de M ercedes Benz sont, par exem ple, reconnus lorsqu’ils sont installés sur le siège passager, de sorte que le déploiem ent de l’airbag est alors annulé. De m êm e, l'airbag p assager ne sera pas déclenché pour un siège inoccu­ pé, offrant, de surcroît, une réduction des frais de réparation après accident.

Innovation dans... l'innovation D ans le cadre de l ’édition 2001/2002 du C oncours Interrégional de Business Plan "1,2,3, Go", Business Initiative et Luxinnovation G.I.E. - son relais p o u r le G rand D uché de Luxem bourg - ont organisé en partenariat avec la B anque de L uxem bourg, le p rem ier "Business Plan Booster" de la G rande Région. Les représen­ tants d ’une vingtaine de futures entreprises innovantes y ont par­ ticipé et y ont reçu les conseils d ’une trentaine de spécialistes de dom aines variés (analystes finan­ ciers, avocats, c o n su ltan ts... ), réunis pour cette occasion. "Les entretiens m enés avec les trois coaches rencontrés durant cette dem i-journée m ’ont perm is d ’avancer de m anière très constructive dans l’élaboration de m on B usiness Plan, et dans la définition des objectifs à court et m oyen term e" a p ar exem ple tém oigné G uillaum e N ickels (X EN A Recruitm ent Software), lauréat lors de la deuxièm e phase du concours.

Disponibilité élargie pour LuxDSL Depuis le 1er juin 2002, le servi­ ce d'accès rapide à l'Internet LuxD SL des P&T est disponible dans pratiquem ent tout le GrandDuché. Les 50 centres des télé­ com m unications des P&T ont, en effet, été équipés pour qu'un m axim um de clients résidentiels et professionnels puissent se rac­ corder. 11 sites de répartiteurs de câbles interm édiaires ont égale­ m ent été équipés. La couverture annoncée p ar les P&T est donc désorm ais de quelque 90% de la population, com plétée par le ser­ vice TV S u rf des P&T proposé sur divers réseaux de télédistribu­ tion. C om m ercialisé depuis le 1er janvier 2001, ce service LuxDSL com pte aujourd'hui plus de 2.500 raccordem ents.

Bourrage papier

La nuit des Trophées F/P/C du m ercredi 8 mai, par définition, s'est term inée ta rd ... voire tôt le jeudi matin. Cela explique sans doute, en partie, que l'esprit de notre rédacteur ait été quelque peu em brum é au m om ent de rendre com pte de l'événement, su rto u t dans la précipitation d'une période de bouclage inten­ sive. Rendons, ainsi, à l'agence Concept Factory ce qui lui est dû: une récom pense Gold (et non pas Silver) dans la catégorie "Hors c atégorie", pour la cam pagne "A ction Fleet" pour M ercedes Benz Luxem bourg. Cette récom ­ pense est partagée avec Bizart (événem ent "la p iè ce m anquan­ te" pour la G alerie E m a Hécey). Le Silver, lui, est revenu à MBS, pour la réalisation de ses propres cartes de vœ ux. ■

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Le service de l'Euro Info Centre-Luxembourg PME/PMI de la Chambre de Commerce invite à une conférence qui aura lieu le 19 juin et aura pour sujet L'ouverture du marché des télécommunications (état des lieux et perspectives). A noter également que le service fêtera ses 15 ans le 11 juillet à l'occasion d'une journée portes ouvertes. Durant cette journée se côtoieront séance académique, exposition, démonstrations assistées, pré­ sentation des nouveaux services et rétrospective des activités entreprises depuis 1987. Pour rappel, l'Euro Info Centre-Luxembourg PME/PMI a pour objectif de "sensibiliser et préparer les petites et moyennes entreprises luxembourge­ oises aux affaires européennes d'actualité les plus diverses", sensibilisation qui passe par les manifestations qu'elle organise. Infos: Chambre de Commerce, l'Euro Info Centre-Luxembourg PME/PMI, L-2981 Luxembourg, 42 39 39 333, 43 83 26 (fax), eic@cc.lu, www.eicluxembourg.lu PricewaterhouseCoopers Learning & Education Institute organise le sémi­ naire suivant le 21 juin : Gestion d'actifs financiers: Valorisation d'in­ struments dérivés. Infos: Jean-Denis Henrotte ou Karine Roche, 49 48 48 60 07, 49 48 48 69 01 (fax) ou karine.roche@ lu.pwcglobal.com, www.pwcglobal.com/luxembourg

C'est à l'hôtel Novotel que le GIE Sitec convie à une formation Auditeur qualité interne (basée sur la norme DIS/ISO 9001 version 2000) de trois jours (du 25 au 27 juin). Quelques prérequis sont conseillés: la connais­ sance des référentiels ISO 9000 (version 2000 et, si possible, ISO 9001, 9000 et 9004). Cette formation prend appui sur les référentiels DIS/ISO 10011-1, 2 et 3. Voici quelques thèmes qui seront abordés: normalisation et audit, audit et certification; types d'audit; évolution des textes de norme; méthodologie de l'audit; programme et plan d'audit; questionnaire d'audit; collecte d'inform ations; conseils fondamentaux en matière de communi­ cation orale et écrite; préparation de l'audit; exercice de jeux de rôles (deux auditeurs, deux audités),... Programme com plet sur www.sitec.lu. Infos: 42 59 91 350, sitec@sitec.lu

Chaque mois, un professionnel de très haut niveau donne rendez-vous sur le site web de SAS (Strategy Advertising Systems) pour discuter d'une problématique marketing dans la rubrique ''Buzz du mois" de son site www.sas.lu. Pour le m ois de juin, Juliette Poupard, intervenante au CELSA à Paris et consultante en stratégie internet chez Weebis, a écrit un article intitulé M icro-marketing de masse: le one-to-one, individualisation ou industrialisation? En juillet, vous pourrez découvrir la problématique des Critères d'un branding efficace des services institutionnels dans le secteur bancaire et tertiaire, par Steve Faigen, directeur de la com muni­ cation pendant dix ans chez Lehman Brothers à Wall Street et actuelle­ ment vice-président de la Bank o f New York. Infos: Katja Rausch, Romain Seiwerath, SAS - Strategy Advertising Systems 41, Parc Lésigny L - 5753 Frisange 23 67 65 65, 23 67 65 67 (fax), sas@sas.lu

Encore une nouvelle date pour le séminaire pratique consacré aux conditi­ ons et modalités d'accès à l'aide publique reprise dans la loi cadre ayant pour objet le soutien et le développement de la formation pro­ fessionnelle continue: le 2 juillet. La formation est organisée conjointe­ ment par riNFPC, la Chambre des Métiers et la Chambre de Commerce. L'inscription se fait impérativement dix jours ouvrables avant le séminaire. Sept autres dates sont disponibles jusqu'à décembre. Infos: INFPC 38, rue de l’Avenir L-1147 Luxembourg, 46 96 12-1, 46 96 20 (fax), www.infpc.lu

Le séminaire intitulé Recherche d'information sur Internet, organisé en partenariat par la Chambre de Commerce et le GIE Sitec (formation conti­ nue de l'ingénieur et du cadre) aura lieu les 2, 8 et 11 juillet au Technoport Schlassgoart d'Esch-sur-AIzette. Les objectifs sont la présentation des principaux services d'Internet, leur usage et leur utilité pour la recherche d'information, l'identification des outils appropriés à la recherche d'infor­ mation en ligne ainsi que la recherche d'inform ations de base. Infos: Chambre de Commerce, service formation continue, 31, boulevard Konrad Adenauer L-1115 Luxembourg, 42 39 39 225, 43 83 26 (fax), formcont@cc.lu, www.cc.lu Entreprises: évaluation financière, reprise et succession est le titre de la conférence proposée par MeeTincS le 3 juillet à l'hôtel Hilton. Infos: Carine Muller, 11 rue Béatrix de Bourbon L-1225 Luxembourg, 45 99 45 1, conferences@meetincs.lu.

Vinton Cerf, le père de l’Intenret, sera le 4 juillet au Technoport de Eschsur-AIzette, pour présenter la conférence suivante: “Internet: 21 st century tidal w ave”. Inscriptions (limitées !): ww w.isoc.lu, 26 53 29 50, 26 53 29 51 (fax), info@isoc.lu

Le prochain petit déjeuner Business Continuity du Training Centre de eBRC aura lieu le 11 juillet, et sera animé par Stéphane Hesschentier. Infos: events@ebrc.lu, 26 06 1, 26 06 20 90 (fax), www.ebrc.lu ■

paperJam 07.2002

Past&Future 067


paperJam B u sin e ssW e b -D ire cto ry

Les nouveautés du Web luxembourgeois

CAPTAINE SCHWAN

toujours performant?" (voir notre rubrique Agenda, p.067).

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BanqueGEnEr duLuxembouri

Bizart présente depuis quelques temps déjà le nouveau site de la marque pâtissière et boulangère Schwan (www.schwan.lu). Procédés de fabrication, catalogue des produits,... sont de la partie. On retiendra aussi le jeu en Flash "Capitaine Schwan", dans lequel l'internaute se transforme en guer­ rier de l'espace qui vogue entre couteaux et fourchettes pour amas­ ser ingrédients, brioches et crois­ sants dans sa navette. Essayé... et approuvé!

Depuis le 15 avril, sur www.bglprivatebanking.lu, la Banque Privée de la Banque Générale de Luxembourg propose son propre site web. Il s'agit d'une vitrine informationnelle complète destinée à répondre aux questions des clients potentiels. Le site a été réalisé par Mikado.

SAS

DEXIA-AM ON THE NET

Sur www.sas.lu, vous trouverez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur SAS, la nouvelle agence spécialisée en conseil en publicité, marketing et stratégie Internet, mais aussi des articles disponibles en français et en anglais sur des sujets tels que le "Marketing viral" ou encore "Etesvous sûr que votre marketing est

Toujours dans le domaine de la finance, Dexia Asset Management (pôle de gestion d'actifs du Groupe Dexia) présente la nouvelle version de son site internet, www.dexiaam.com. Son objectif: faire décou­ vrir Dexia A.M., sa philosophie, ses styles de gestion aux internautes, tout en communiquant avec eux sur sa perception des marchés.

068 BusinessWeb-Directory

paperJam 07.2002

L’investisseur a également accès à une information régulièrement mise à jour et précise à propos des fonds proposés par Dexia A.M., des mar­ chés, la gestion financière privée et institutionnelle, ... Le site est dispo­ nible en cinq langues: français, néerlandais, anglais, allemand, ita­ lien, et bientôt en espagnol. Des documents sont disponibles pour les clients institutionnels, ainsi qu'un outil d'online reporting. Affaire à suivre!

FAN UC BY MIKADO

Fanuc Robotics Europe a contacté Mikado Online pour réaliser un nou­ veau site qui réunit six pays euro­ péens, avec une gestion des conte­ nus et fonctionnalités centralisée et décentralisée. Ainsi, les visiteurs peuvent naviguer dans la langue de leur choix, avoir accès aux manuels d'utilisation en ligne des produits, interagir avec le site et d'autres uti­ lisateurs des produits, et avoir accès à la documentation, aux clips vidéos et aux illustrations CAD de ces mêmes produits. Pour la pre­ mière fois, tous les pays ont la même documentation en ligne, tra­ duite dans leur langue, ce qui repré­ sente une économie en termes d'impression, et un avantage en


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termes de couverture. Autres fonc­ tionnalités prévues: une "knowled­ ge base" et la commande en ligne B-to-B. Rendez-vous donc sur www.fanucrobotics.lu

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tions logicielles financières et des modèles de processus d'affaires pour la gestion des prêts. L'outil de gestion de contenu emagiC permet une actualisation aisée in house du site, qui propose de sensibiliser le visiteur grâce à une présentation succincte et logique des fonction­ nalités et avantages des produits, notamment via des études de cas. Business Architects a clairement préféré la sobriété aux fioritures.

FORMATION EN LIGNE A nouvelle édition du concours Miss Internet of Luxembourg, nou­ veau site web: www.spidergirl.lu vient de se dévoiler, tout de rouge vêtu.

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sélectionnant le début du traite­ ment, la durée et les heures aux­ quelles le médicament doit être pris, l ’utilisateur recevra un message écrit et sonore sur son téléphone portable au moment approprié, et ce ju sq u ’à la fin du traitement. Le service fonctionne pour tout type de médicament et ceci aussi bien au Luxembourg que lors des déplace­ ments à l ’étranger, ce qui fait égale­ ment de m-pill.lu un service utile pour les vaccins". Prix du Public au Ericsson Mobile Application Award à Zurich en novembre, 50.000 rappels ont déjà été envoyés via M-Pill à 2.000 utili­ sateurs internationaux.

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Passionnés de musique, une seule adresse: www.ilovemusic.lu, remis à jour et complètement relooké der­ nièrement. Vous y trouverez notam­ ment des infos sur les événements passés et à venir, des liens (dj's, clubs, charts, tickets de concert,...), des photos, vidéos et... du son, évidemment.

Un nouveau look pour le site web de l'institut National de Formation Professionnelle Continue, sur www.infpc.lu. Sont entre autres dis­ ponibles sur le site, les formulaires de demandes de cofinancement (bilan annuel de formation, demande d’agrément, rapport final), les textes légaux en rapport avec la loi-cadre, la notice explicative à l’usage des entreprises et les dates de la forma­ tion "Loi-cadre1' ainsi que les moda­ lités d’inscription y relatives.

M-PILL.LU: LE GSM AU SERVICE DE LA SANTE

BAIWORLD.COM

Business Architects, fournisseur qui développe des logiciels desti­ nés au monde financier, vient de mettre en ligne son nouveau site, destiné à fournir une information sur ses produits, à savoir un logiciel de gestion de patrimoine, des solu­

070 BusinessWeb-Directory paperjam 07.2002

En février dernier, nous vous fai­ sions part de l'existence de M-Pill, service qui prévient ses utilisateurs sur leur téléphone mobile, au bon moment, de prendre leurs médica­ ments. A Luxembourg, le service vient d'être officiellement lancé il y a quelques semaines. L'équipe de M-Plify explique: “En

On sort un peu des frontières luxem­ bourgeoises, mais c'est pour la bonne cause: Transfert, le mensuel et site web préféré de bien des pas­ sionnés de nouvelles technologies, "s’absente". C'est ainsi que l'équipe de Christophe Agnus présente les déboires du titre: "Notre travail nous valu des récompenses (Clic d'Or, Grand Prix des Médias, Grand Prix Narrowcast) et votre fidélité. Mais l ’effondrement du marché publicitai­ re, très important pour l ’équilibre économique de l ’entreprise, a eu rai­ son de nos efforts. Aujourd'hui, nous suspendons la parution du site, le numéro du magazine actuellement en vente (4 Euro chez votre mar­ chand de journaux!) est peut-être le dernier. Peut-être car nous savons que rien n ’est jamais sûr... La socié­ té Transfert n'existe plus, mais qui sait si Transfert.net, le site, et Transfert Magazine, ne vont pas renaître, dans un avenir que nous espérons proche ?“ . Nous l'espé­ rons tous... ■


La Newsletter paperjam -> Chaque vendredi, l'équipe de paperjam vous propose sa newsletter électronique. Pour la recevoir gratuitement, il n'y a qu'une seule chose à faire: connectez-vous sur www.paperjam.lu et rentrez votre adresse e-mail dans le champ prévu à cet effet Dans la newsletter, vous pouvez trouver des articles inédits, ainsi que quelques articles qui paraîtront ultérieurement dans la version papier du magazine, en "avant-prem ière". Vous trouverez également la liste des entreprises et organisations ayant des com m uniqués de presse en ligne, ainsi qu'un m ini-guide pour vos sorties du week-end. Pour vous aider à vous faire une idée du contenu de la newsletter p a p e rja m , voici quelques résumés d'articles "online - only", parus au mois d'avril et début mai.

AIDE À LA FORMATION CONTINUE: DÉMARRAGE PROMETTEUR Le 1er janvier 2000 entrait en vigueur la loi du 22 juin 1999 sur le soutien et le développem ent de la form ation professionnelle continue. Un texte destiné à favoriser l'essor de la form ation profes­ sionnelle continue dans les entreprises par le prin­ cipe du cofinancem ent des dépenses en form ati­ on, to u t en im posant le respect de m ultiples critè­ res de qualité en vue de la mise en oeuvre d'une politique de form ation efficiente et hautement qua­ litative. L'heure est au prem ier bilan, et il est plutôt encourageant... Quickilink: form ation-continuedem arrage-prom etteur

L'ALFI VEUT DONNER UNE MEILLEURE VISIBILITÉ À L'INDUSTRIE DES FONDS On le sait, le secteur des fonds d'investissem ent est, à Luxembourg, un des principaux m oteurs de la Place financière. Avec une part de marché de plus de 20% en term es d 'a ctifs gérés, le pays o ccupe la première place européenne en la m atiè­ re (102,27 milliards d.Euro au 31 mars 2002) et la seconde place m ondiale derrière les Etats-Unis.

Ce leadership n'em pêche pas le secteur d'en vou­ loir encore davantage et notam m ent de mieux se faire connaître auprès des pays étrangers. C'est une des missions de prom otion que s'est fixée l'Association luxembourgeoise des fonds d'inve­ stissement (ALFI, qui regroupe quelque 900 mem­ bres représentant plus de 80% du total des actifs gérés sur la Place) qui tenait son assemblée générale ce mardi. Quickilink: alfi-meilleure-visibilite-fonds

FOCUS SUR LA COMMUNICATI­ ON DES RH DE L'ENTREPRISE Qu'il s'agisse de recrutement ou de fidélisation d'un personnel déjà acquis, l'entreprise n'a pas le choix: elle doit faire très attention à sa com m uni­ cation si elle veut s'assurer de construire une cul­ ture d'entreprise harmonieuse, et donc mettre to u ­ tes les chances de son côté pour conserver la m otivation des troupes. Mediasystem, société spécialisée en com m unication RH, filiale du grou­ pe Publicis, lance son offre en la matière au Luxembourg. Quicklink: focus-com m -rh-entreprise

REVUE DE WEB Chaque semaine également, nous vous propo­ sons une revue du web mondial, avec les événe­ ments, les innovations, les dossiers... de nos con­ frères en ligne...G oogle, Yahoo, Amazon, Libération, RealNetwork, Napster, M icrosoft, Symbian, Apple, Canalweb, Me Donald's, entre autres entreprises...

COMMUNIQUÉS DE PRESSE En permanence sur le site web de paperjam , les entreprises vous transm ettent leur actualité. Ce mois de mai, ce sont plus de 100 communiqués de presse qui ont été mis en ligne! Pour être au courant au jour le jour, n'hésitez pas à vous connecter régulièrement! ■ paperjam 06.2002

Newsletter online 071


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->17/06 inauguration officielle des locaux de Concept Factory

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Jean-Sébastien Hambye e t Benoît M ichel ▼ Firouz Bennamar

Thomas Tomschack et Yves Thommes

André Hesse et Jean Castagna

François Leclerc ▼ Jaques Ruckert (Cegecom) et Françoise Frieden (Hôpital Kirchberg)

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*


Benoît M ichel

Dominique M archand e t Claude Lahr

Patrick Michaeli (Natur Musee) e t Pol Goetzinger

Françoise Frieden e t Jean-M arc Liacy

David Solito et Rudy Lafontaine

Alice Risch (Lux-Development), Amdré Hesse et Paulo Thomas

+■ Georges M uller (Cegecom) et Eric Perot

Dan Eischen (Concept Factory)

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076 PKI: on signe pour la vie? La signature électronique au rapport... TEXTE OLIVIA AREND PHOTOFRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

082 Age mûr et gueule de bois Nouvelles approches en matière d ’Internet banking TEXTE JEAN-M IC HEL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

088 Housing, sweet housing Savoir héberger son site Internet est essentiel TEXTE JEAN-M IC HEL GAUDRON m O T O FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

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096 www.efficace.lu Comment trouver l’équilibre entre esthétique et technologie? TEXTE OLIVIA AREND PI IOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAM O (BLITZ)

104 ligne

Réponses au questionnaire en

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Dossier

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"On" planche sur la signature électro­ nique au Grand-Duché... et "on" attend l'im pulsion prochaine du gouvernem ent. Rencontre avec le Centre de Recherche Public Henri Tudor et EuroSignCard TEXTE OLIVIA AREND PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

076 Dossier

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D ébut avril, le CRP Henri Tudor a publié son Etude d 'o p ­ p o rtu n ité d 'u n e infrastructure à clé p u b liq u e pour le Luxem bourg, dans le cadre du p ro g ra m m e d 'a c tio n e L u xem bourg. Le pavé est d isp onible sur w w w .n m o .lu , et les acteurs concernés par la PKI (Public Key Infrastructure, voir encadré page 078), tel EuroSignCard, a tte n ­ dent avec une im patience non d issim u lé e que la s itu a tio n g ra n d -d u c a le évolue: entre la théorie brillam m ent présentée et les a pplications qui résulteront des choix du gouvernem ent, la route peut encore être longue. La balle est d a n s le ca m p de l'E tat... Eric Dubois, co -d ire cte u r du CITI au CRP Henri Tudor et c o ­ auteur de l'étude, explique les tenants et a b o utissants de cette dernière: "Au départ, notre travail devait uniq u em e n t co n ce rn e r les be soins des a d m in is tra tio n s entre elles e t avec l'e x té rie u r (citoyens e t se cte u r privé). En cours de route, nous avons éte n ­ du notre étude aux autres in itia ­ tives existantes. En particulier, LuxTrust, le co n c e p t de t'ABB L q u i a fédéré un certain nom bre de banques e t l'E P T p o u r m ettre en place une PKI sectorielle. Une PKI coûte très cher, s u rto u t si l'o n veut q u 'elle s o it très sûre et a it un haut 'branding', c'e st-à dire o ffrir de hautes garanties d'assurance. R entabiliser la PKI signifie vendre des ce rtifica ts... d o n t le nom bre d o it être très im p orta n t si on a une PKI très chère, évidem m ent. Les banques se so n t rendu co m p te q u 'à elles seules cela représentait un inves­ tissem ent trop im portant. Elles se sont d it qu 'e lles p o u rra ie n t le faire avec l'Etat. C 'e st ce q u i a m arqué le d é b u t d 'u n e réorienta­ tion de no tre étude: p o u rq u o i ne pas m ettre en p la ce une seule PKI, cross-sectorielle?" Une idée à laquelle Emile J. Lorang, m an a g in g d ire c to r d'EuroS ignC ard, n'a pas de mal à adhérer: "Le Luxem bourg est trop p e tit p o u r que plusieurs PKI ouvertes aux différents secteurs p uissent s'établir. A vo ir un seul c e rtific a t n 'e s t d o n c pas u to ­ p ique". Mais, p o u r la co m m u n i­ cation interne à une banque et la c o m m u n ic a tio n in te rb a n ca ire , les so lu tio n s de PKI ferm ées

existent et existeront toujours. On pense à la PKI de Swift (voir notre article p. 018), qui ne s 'a p ­ plique q u 'à ses messages, et demeurera com plém entaire à la ou les PKI ouverte(s) choisie(s).

C A V A L IE R S E U L Le m oins que l'on puisse dire, c'e st que l'é tud e innove par cet aspect de PKI généralisée, vu qu'aucune initiative com parable à ce jo u r n 'a été choisie dans les pays étrangers, où l'on trouve en parallèle des PKI relevant du secteur public (comme la carte d 'id en tité en Finlande), de sec­ teurs (santé,...), ou d'une organi­ sation (Shell,...). Eric Dubois pointe le danger réel qui se cache derrière tout cela : "L'anarchie. Pour schém a­ tiser, on va se retrouver avec p lu ­ sieurs ce rtific a ts ‘en p o c h e ’, c 'e s t-à -d ire p lu sie u rs cartes magnétiques, e t chaque fois que l'o n sera en relation avec un sec­ teur différent, il va falloir so rtir la bonne carte". Si l'on poursuit l'analogie avec les cartes de cré ­ dit, on remarquera qu'au début des années 70, il en existait 10 à 15 types, et qu 'il n'y en a m ain­ tenant plus que 3 ou 4 dans le monde. Ce qui est plutôt encou­ rageant pour l'idée défendue par le CRP Henri Tudor, mais Eric D ubois ne s'e m b a lle pas: "Actuellement, il existe une m ul­ titude de certificats, et il faut encore déterm iner lesquelles (ou lequel) vont (va) s'im poser". Dans les pays voisins, la créa ­ tion de PKI à partir de zéro - il ne s'a git pas de développer des logiciels de certification, lesquels existent déjà, mais d'acheter d if­ fé re n ts "m orceaux" et de construire une infrastructure sur le sol sans se soucier de ce qui se passe dans le m onde - se sont soldées par des échecs plus ou m oins cuisants. Tout récem m ent, la Deutsche Post annonçait qu'elle allait procéder à la dissolution de sa solution Deutsche Post Sign Trust et, à la fin de l'année dernière, l'initiative privée suisse SwissKey a m is la clé sous la porte. La Finlande, particulièrem ent dynam ique, a créé il y a qu e lq ue s années une ca rte d 'id e n tité ... qui fonctionne pour les relations entre le citoyen et

l'Etat, m ais n'est pas très populaire. Eric Dubois ajoute: "Ce q u 'ils o n t manqué, c ’est le lien avec le secteur privé. On retom be dans le m onde m ulti-signature. Un autre exemple: le p ro je t des m édecins belges... chaque m édecin aura, p a r exemple, un ce rtifica t p o u r transm ettre aux m ilieux hospitaliers des p ro to ­ co le s d'exam ens, m ais il ne conviendra pas en dehors de son activité professionnelle". Au G rand-D uché, EuroSign­ Card et la C ham bre de C om m erce vendent des ce rtifi­ cats. C ette dernière en fournit à destination du e-com m erce, et plus spécifiquem ent aux entre­ prises qui exportent et doivent s 'id e n tifie r v is-à -vis d 'a g e n ts extérieurs, mais “il n 'y a pas e n co re vraim ent d 'u tilis a tio n massive su r le sol luxem bour­ g e o is de ce rtifica ts, ce q u i c o n s titu e une o p p o rtu n ité ", conclut Eric Dubois.

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R E C O M M A N D A T IO N S Le CRP Henri Tudor a déterm i­ né les conditions qui perm et­ traient de créer cette PKI unique, sorte de LuxTrust sécurisé. Des co n d itio ns à la fois matérielles, parce que les standards préconi­ sés ne sont pas com plètem ent suivis, m ais aussi des décisions d 'ord re organisationnel. Que vat-o n m ettre dans le c e rtific a t (c 'e s t le m inim um !)? V a-t-on effectivem ent en choisir un seul? Pour q u e lle u tilisa tio n ? Dans quels secteurs? Quel sera le branding demandé (sécurité des ordinateurs qui fabriquent la clé, sécurité des infrastructures, et surtout les assurances liées aux certificats, qui font encore cruel­ lem ent défaut, reconnaissance a u to m a tiq u e par les b ro w ­ sers,...)? Eric Dubois continue: "Le citoyen p e u t être rassuré p a r la carte d 'id en tité que son adm i­ n istration va lui donner, parce q u 'il a une certaine confiance, mais e st-ce que ce sera le même cas p o u r le client situé à l'é tra n ­ g e r vis-à -vis d 'u n c e rtific a t lu xe m b o u rg e o is? Il fa u t s'e n assurer". On d isp o se de to u te une gam m e de solutions à différents prix, et c 'e s t là qu 'il faut un p o si­ tio n n e m e n t des se cte urs. -> paperjam 07.2002

Dossier 077


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-> Les banques souhaitent avoir des certificats anonymes, mais l'anonym at n 'e st pas réel jusj qu'au bout: derrière le certificat, ■\ il y a des inform ations sur la per­ sonne, et le secteur préférerait ce rta in e m e nt q u 'e lle s soient gérées sur le territoire luxemJ bourgeois, et pas à l'étranger... ce qui signifie un coût, puisqu'il faut une solution sur place, notet-on dans l'étude. Le co -d ire cte u r du CITI synthétise la solution optim ale que le CRP Henri Tudor préconise: “Il faudrait un seul ce rtifica t p o u r tous les secteurs e t déterm iner si on va l'u tilis e r au niveau national uniquem ent, ou si on désire aussi le vendre à l'international, ce qui est l'o b je c tif des banques. Nous avons d é c rit quatre scéna­ rios qui co n stitue n t une m ontée progressive en charge". Le scénario numéro un est le "non scénario", la situation anar­

S E A N C E

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chique. Les trois autres scéna­ rios s'enchaînent, l'im plém entation du deuxième laissant la porte ouverte au troisièm e, puis au quatrièm e: approche globale p o u r l'E ta t (avec une carte d 'id en tité électronique reprenant l’identifiant associé à la person­ ne), puis pour tous les secteurs au Luxem bourg (avec un seul ce rtifica t qualifié mais anonym e, ainsi les banques re ste n t en course... à condition que leur centre de décision à l'étranger suive le projet), et enfin approche inte rn a tio n a le . C e tte d e rn iè re phase parie sur l'e xp orta tio n des services PKI luxem bourgeois, ce qui nécessite l'association avec des acteurs internationaux qui disposent d'un niveau de bran­ ding très élevé nécessitant de mettre en avant des exigences fortes d'accréditation et d 'a s s u ­ rance. C ’est justem ent ce quatrièm e

R A T T R A P A G E

Derrière l'acronyme PKI... Dans la vie "réelle", to u s nos actes im portants sont signés. A ujourd'hui, c 'e s t la signature m anuscrite qui fa it foi et garantit l'id e n tité du sig n a tai­ re. La directive européenne en matière de signature électronique de m a n ­ de à tous les pays de transcrire dans leur législation nationale l'é q uiva ­ lence en term es légaux et contractuels entre une signature électronique et une signature m anuscrite. Dans le m onde d 'In te rn et vers lequel nous nous dirigeons à petits pas, la signature électronique est incontournable: il n'y a pas d'autre solution pour donner une vraie valeur - c 'e st-à -d ire une validité juridique - aux actes posés par le citoyen ou les professionnels sur Internet. Signer de manière électronique est une procédure nettem ent plus c o m ­ plexe que la signature d 'un papier, q u 'il conviendra d'exp liqu e r aux u tili­ sateurs afin qu 'ils com prennent to u te la valeur que peut avoir cette signature. Les éléments d'une signature électronique se trouvent sur une puce ellem êm e insérée sur une carte. La puce contient un certificat, une paire de clés qui perm ettent de signer et/ou d'encrypter des actes. Un "subscriber" dem ande un ce rtifica t à une "RA" (autorité d'en re g istre ­ ment), qui authentifie le demandeur. Lors de la signature, le certificat indique l'identité de la personne qui signe. Encore faut-il que celui qui reçoit cette signature (le "relying pa rty") sache qui a émis ce certificat, pour pouvoir avoir confiance en cette identité. S'il ne connaît pas l'a u to ­ rité de certification ("CA") qui l'a émis, soit il lui fait to u t de même confiance (I), soit son navigateur reconnaît autom atiquem ent cette a u to ri­ té (c’est déjà le cas de DST, G lobalSign,...). Si ce n'est pas le cas, il peut dem ander à une autorité en laquelle il a confiance de se renseigner. De plus, le certificat est toujours ém is pour une durée de validité, qui varie entre un et deux ans, pour des raisons technologiques (certains algorithm es d 'encryption se cassent) et/ou adm inistratives. Il faut donc encore vérifier dans le répertoire de la CA que le certificat est toujours valable. En pratique, beaucoup ne vérifient pas la validité du certificat en tem ps réel. Ceci peut poser problèm e par la suite au niveau de la validité ju ri­ dique de la signature.

078 Dossier

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scénario, le plus am bitieux, que défend EuroSignCard à travers son c o n c e p t g lo b a l de PKI: "N ous p e rm e ttrio n s de crée r a vec un p a rte n a ire im p o rta n t in te rn a tio n a l DST, D ig ita l Signature Trust, en l ’occurrence - une infrastructure s u r le te rrito i­ re luxem bourgeois q u i serait déjà co n çu e p o u r être inter-opérable e t q u i re jo in d ra it des p ro ­ gram m es de certificats déjà lar­ g e m e n t répandus à travers le m onde". Sur l'enchaînem ent des a p p li­ ca tio n s concrètes destinées aux u tilisa te u rs, E uroSignC ard m arque un désaccord avec le CRP Henri Tudor. En effet, Emile J. Lorang ne conseillerait pas de d é m a rre r avec une c a rte de cito y e n . Il s'e x p liq u e : "Nous l'avons pensé pen da n t un certain temps. A ve c le recul, on consta­ te q u 'in sta lle r un le cte u r e t un lo g icie l de lecture de PKI chez to u t un chacun p e u t déjà p o se r problèm e. En Allem agne, on l'a m êm e co n sta té a u p rè s d 'u n e p o p u la tio n p o u rta n t sensibilisée d 'é tu d ia n ts universitaires ". Par q u o i co m m encer, dès lors? "L'E tat p o u rra it faire le p re ­ m ie r pas n otam m ent avec l'a p ­ p lica tio n de la TVA électronique. Nous avons d'ailleurs un systèm e qu i p o u rra it très rapidem ent être im p lé m e n té , p e rm e tta n t de signer to u t genre de form ulaire (html, pdf, d oc,...). Il a été conçu p o u r des adm inistrations q u i en re ç o iv e n t ju s q u 'à des m illions aux USA, cela fonctionne très b ie n ... A p a rtir de là, on p o u rra it co m m e n ce r à faire e n tre r la PKI dans différents secteurs p ro fe s­ sionnels, p u is o ffrir des cartes de c ito y e n s ". Puis a rrive r à une situ a tio n idéale: une ca rte de citoyen contenant un certificat d o n t la racine serait déjà dans les navigateurs, ce qui assurerait l'in te ro p é ra b ilité technologique. "Si en plu s ce label é ta it utilisé p a r les plu s grandes banques dans le m on d e e t un certain n o m bre de gouvernem ents, évi­ d e m m e n t, ce s e ra it encore m ieux", pon ctu e Emile J. Lorang.

A C TE U R S DE LA C H A ÎN E

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Les préceptes sont posés sur ta b le , encore fa u t-il ->


-> répartir les principa u x rôles. Aux yeux du CRP Henri Tudor, il ne faut q u 'u n seul PSC ("p re sta ­ taire de service de certification", ou CA, "autorité de certification", voir l'encadré p.078), qui va éga­ le m en t o p é re r l'in fra s tru c tu re technique et d onc ch oisir le TTA ("trust centre te ch nical agent"), situé au Luxem bourg ou non, et se devra de rép o n d re à des norm es de sécurité infaillibles. Mais qui sera ce PSC? Les avis d ive rg e n t, é vid e m m e n t. Eric Dubois: "Pour des raisons d 'in te ro p é ra b ilité te ch niqu e , c 'e s t cla ir q u 'il n 'en faut qu'un. Il d o it reg ro u p er des représentants des

d iffé re n ts secteurs associés. A ujourd'hui, s 'il y avait une initia­ tive com m une entre les banques et l'Etat, il y aurait au m oins ces deux acteurs ". EuroSignCard partage l'idée d 'unicité, mais se verrait bien te n ir elle-m êm e les rênes en in ve stissa n t le siège ju s q u 'ic i jam ais occupé d'une autorité de ce rtific a tio n luxem bourgeoise officielle: "C 'est notre am bition confie Emile J. Lorang. La PKI ne d o it pas nécessairem ent être attachée à un secteur particulier, car aucun ne représente les in té ­ rêts de tous tes autres. La p ro p o ­ s itio n que nous défen d o n s

depuis notre création est la sui­ vante: créer un nouveau créneau de services. Que l'E ta t dote une so cié té luxe m b o u rg eo ise des moyens lui perm ettant de déve­ lo p p e r une nouvelle activité à p a rtir du Grand-Duché ". Pour se donner les m oyens de c e tte a m b itio n , EuroSignC ard re m p lit déjà des c o n d itio n s essentielles. Emile J. Lorang lève un coin du voile: “Nous avons développé un business plan qui d é crit un m odèle à m ettre en place. Nous sommes prêts! Nous avons réuni un certain nom bre d'élém ents qui perm ettraient, en six mois, d 'éta b lir une PKI ->

R E N T A B I L I S E R

Emile J. Lorang, managing director d'EuroSignCard: "Si l'o n m e t en place une CA (ndlr: autorité de ce rti­ fication) ouverte aux citoyens e t aux différents sec­ teurs, il faut à m on avis co m p te r sur au m oins 40 em ployés... e t d o n c im pérativem ent diversifier les revenus, p u is q u 'il sem ble presque im possible de rentabiliser une infrastructure de PKI e t sa m ainte­ nance si l'o n ne se base que su r la gestion de ce rti­ ficats (émission, renouvellem ent, révocation). Pour un p e tit pays com m e le Luxem bourg, on p e u t im agi­ ner un m arché se situ a n t dans les centaines de m il­ liers de ce rtifica ts (cartes d'id en tité , clients de banques, autres secteurs q u i embrayeraient). Cela reste insuffisant. Nous pensons que la CA d o it p o u vo ir donner la garantie que si le relying p a rty a fait la vérification du ce rtifica t en tem ps réel, il est couvert p a r une assu­ rance, ce q u i est rarem ent le cas actuellement. Chaque fois que le relying p a rty va vérifier la validité du certificat, il va d o n c p a ye r un certain montant. A ujourd'hui, aux Etats-Unis, avec DST, cela se situe entre 6 cents e t 3 dollars p o u r les grosses transac­ tions hypothécaires. C eci p e u t certainem ent consti­ tuer une source im p orta n te de revenus p o u r la CA. A utre source de revenus: les services et applica­ tions. Certains p o u rra ie n t être rapidem ent im plém entés p a r EuroSignCard, com m e le courrier express é lectronique (pratiquem ent instantané), très intéressant p o u r les professions libérales, q u i ne veulent pas in d ividuellem ent investir trop d'argent, m ais d é sire n t b é n éficier d 'u n haut niveau de sécuri­ té e t de garantie lo rsq u 'ils transm ettent des dossiers vers des tribunaux, hô p itau x,... Il s'a g it d 'un e a p p li­ cation Web based, q u i assure la validité juridique. Le serveur envoie un e -m a il au destinataire p o u r le p ré ­ venir q u 'u n 'paquet' l'a tte n d . Il a été déposé et encrypté su r le serveur, q u i a vérifié la signature e t la validité du ce rtifica t du d e stinateur en tem ps réel suivant le p ro to co le O CSP e t le fera également lorsque le destinataire viendra su r le serveur. Le 'desktop signing a nd encryp tin g a p p lication' fonctionne quant à lui déjà avec nos certificats et

sécurise des docum ents sur un PC. On pe u t sélec­ tionner n 'im p o rte q u e l docum ent, le signer e t l'encrypter, puis l'e n voye r p a r e-mail. Cela fonctionne aussi avec OCSP. Lorsque le d ocum ent est séparé du mail, il garde sa signature et son encryptage".

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Dossier 079


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interopérable avec le m onde offrant un certain nom bre de servi ces de signature électronique e t des a pplications concrètes. Ce qui com pte, ce n 'e st pas de p o u voir émettre, gé re r e t révoq u e r des c e rtific a ts ... to u t le m onde p e u t le faire aujourd'hui en a ch e ta n t un lo giciel. L'im portant, c 'e s t que les utilisateurs p u is s e n t faire confiance aux certificats, et d onc à l'a u to ri­ té de c e rtific a tio n ". EuroSignCard offre donc déjà un certain nom bre d 'a p p lic a tio n s qui fonctionnent avec les ce rtifi­ ca ts EuroSignID , a u jo u rd 'h u i gérés par DST, qui p o u rro n t dem ain fo n c tio n n e r avec d'autres ce rtifica ts luxem bour­ geois, pourvu q u 'ils soient inter­ opérables avec les ce rtifica ts internationaux.

L E S B E S O IN S S O N T L À ... O N Y RÉPOND QUAND? "Le com m erce électronique ne pourra pas véritablem ent dém ar­ rer sans une infrastructure PKI digne de ce nom, q u i induira que les parties s'engagent irréversi­ blement, dans des transactions non répudiables", estim e Emile J. Lorang. Le réseau Internet n'est pas du to u t sûr, et le pro­ blème de la confiance se pose pour beaucoup d'utilisa te u rs (et évidem m ent en BtoB) à partir d 'un certain m ontant... O utre le e -co m m e rce , au niveau des principaux besoins, on note bien sûr la TVA online que le gouvernem ent veut lancer d 'ic i début 2003 - , la déclaration d 'im p ô ts online, mais aussi les procédures co m m o d o - incom m odo (il faut être sûr que ce n'est pas un concurrent de la société qui dem ande à voir l'état du dossier!), ... Emile J. Lorang insiste aussi sur le fa it que la m ise en p ra tiq u e de certains te xte s européens dem andera l'usage de la PKI, com m e la fa c­ tu ra tio n é le c tro n iq u e . C ôté banque, la sécurisation de la relation client est urgente elle aussi, ce n'est pas pour rien que les PKI internes existent déjà. En fait, un ce rta in nom bre d'ap p lica tio n s sont déjà dans les

060 Dossier

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tiroirs... mais il faut agir vite, com m e le rappelle Eric Dubois: "Les secteurs so n t bloqués. Le Luxem bourg a une idée originale, unique, il s'a g it de la co n cré tise r au plus vite. S i le gouvernem ent ne réagit pas rapidem ent, c'e stà -d ire dans les p ro ch a in e s semaines, chacun va co n tin ue r son chem in seul". Ou rien n'avancera. On a ttend d o n c que les acteurs intéressés so ie n t conviés à la table. Le CRP Henri Tudor recom m ande en to u t cas de ne pas "foncer" sur une so lu ­ tion technique tant q u 'u n b u si­ ness case n'a pas été clairem ent établi. Emile J. Lorang approuve totalem ent ce point de vue: "La PKI n 'e st pas un problèm e te ch ­ n o lo g iq u e - m êm e s 'il s 'a g it d'une condition sine qua non mais de procédures, d'assuran­ ce, de reconnaissance mondiale. Finalement: q u i va faire confian­ ce au certificat? C 'e st la vraie question. Quel va être le b u si­ ness plan, q u i va in v e s tir? " P R A T I Q

D 'autant que le succès n 'e st pas garanti, en raison notam m ent de l'étroitesse du marché luxem ­ bourgeois (d'où la nécessité de d iversifier les revenus, vo ir l'e n ­ cadré p. 079). Une étroitesse qui a to u tefo is l'avantage de per­ m ettre de réunir d'autres se c­ te u rs su s c e p tib le s d 'ê tre concernés, com m e la santé, les assurances, voire un SES (on parlerait dès lors de m illions de foyers, qui utiliseraient le c e rtifi­ cat dans le cadre des chaînes cryptées) ou un Arcelor. Dernier point critique: la sen­ sibilisation. Dans leur enquête sur le e-com m erce menée de fin no vem bre 2000 à m i-fé v rie r 2001 auprès de 7.116 en tre ­ prises, la C h a m b re de C o m m e rce et le C e n tre de R echerche P u b lic G abriel Lippm ann avaient eu la désa­ gréable surprise de co n state r que pas m oins de... 80% des décideurs interrogés ne savaient pas ce q u 'é ta it un c e rtific a t num érique... ■

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Outre les consultants et le représentant neutre que co n stitue le CRP Henri Tudor, voici les principaux acteurs de la signature électronique au Luxem bourg (voir aussi w w w .p a p e rja m .lu , rubrique "W ho's who"): E u ro S ig n C a rd (certificats EuroSignID et co n ce pt co m p le t de

PKI) 17, rue des Pom m iers L-2343 Luxem bourg 26 20 72 0, 26 20 72 62 (fax), www .eurosigncard.lu P o u r l'in itiative L u x T ru s t: ABBL

20, rue de la poste, B.P. 13 L-2010 Luxem bourg 46 36 60 1, 46 09 21 (fax), w w w .abbl.lu C etre l

10, Parc d 'A ctivité Syrdall L-5365 M unsbach 35 56 61, 35 56 68 20 (fax), w w w .cetrel.lu P o u r les c e rtific a ts G lo b a lS ig n : C h a m b re de C o m m e rc e d u G r a n d -D u c h é d e L u x e m b o u rg

Service C om m erce Extérieur 31, boulevard Konrad Adenauer L-2981 Luxem bourg 42 39 39 1, 43 83 26 (fax), w w w .cc.lu G lo b a lS ig n

1426, chaussée de H aecht B -1130 Bruxelles +32 2 724 36 36, +32 2 724 36 37 (fax) h ttp ://fr.g lo b a lsig n .n e t/p ro je cts/in d e x.cfm , h ttp ://fr.glob a lsig n .n e t/pki/in d e x.cfm


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Age mรปr ueule


TEXTE J EA N -M IC H E L GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC Dl G IROLAM O (BLITZ)

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ITFRNFT SOI t JTIONS

Le e-banking n'a pas fait que des heureux ces der­ niers mois. L'heure est aujourd'hui à une approche plus rationnelle de tech­ n ologies pourtant devenues matures

Après le form idable engouement de ces dernières années en matière de e-banking et d'Internet ban­ king, le marché a connu, depuis quelques mois, un sévère retournement de conjoncture. Fini l'enthousi­ asme parfois aveugle de cette nouvelle façon d'envi­ sager le métier de banquier; finie aussi la générosité des responsables financiers, devenus beaucoup plus regardants à la dépense, avec d'autant plus de raisons que les lourdes dépenses consenties dans des plates-formes informatiques de pointe - plu­ sieurs millions d'Euro pour les plus gourmands n'ont pas nécessairement, loin s'en faut, apporté le retour sur investissem ent espéré ou envisagé. "L’Internet banking est maintenant considéré comme un canal supplém entaire" note ainsi Xavier Bontemps, Branch Manager de Callataÿ & Wouters Luxembourg, société qui édite le progiciel bancaire Thaler. Selon la dernière "Banking System Survey" menée par KPMG Consulting Luxembourg, sur un rythme annuel, les budgets alloués par les banques dans le domaine de l'inform atique ont été réduits de 10% à 20%, et le phénomène a également touché les filia­ les luxembourgeoises, soumises à un régime dra­ stique par leurs maisons mères. Economie mondiale ralentie; promesses parfois déçues; manque de visibilité: les raisons de ce vio­ lent coup de frein ne manquent pas. Et ce n'est cer­ tainement pas la faillite, au mois de novembre, de Brokat, qui a été de nature à redonner confiance à quiconque. Cette société internationale d'origine allemande, un des acteurs majeurs dans la fournitu­ re de logiciels pour solutions d ’e-business, assurait le support d'une des technologies les plus utilisées en matière d'electronic banking, avec son produit phare Twister, plate-forme modulaire de services électroniques. Sa disparition a donc fait passer quel­ ques sueurs froides dans le dos de beaucoup de monde. A Luxembourg, c'est la société Fernbach Financial Software, dont Brokat avait pris le contrôle courant 2000, qui s'est chargé d'assurer la continuité du pro­ duit. "Il faut d 'abord avoir à l'esprit que les opérations Brokat p o u r le Benelux étaient les seules à être p ro ­ fitables au sein du groupe" précise Roger Wagner, Directeur de Fernbach Luxembourg. En parallèle, nos activités se sont bien développées, et après le dépôt de bilan de Brokat, en novembre, une partie de ses employés est venue nous rejoindre et nous avons repris les contrats de maintenance et de commercia­ lisation du produit. La transition s'est faite de maniè­ re très douce et transparente vis-à-vis des clients, car les interlocuteurs sont restés les mêmes. Ce qui n'a pas empêché q u 'il y ait eu quelques semaines de grande incertitude. Mais Twister est une solution très stable et envisager une migration totale et précipitée n ’aurait comme conséquence que des coûts supplé­ mentaires ainsi q u ’un risque inhérent à toute migra­ tion, le tout sans garantie de meilleure performance". La casse a donc été très limitée. A moyen terme, la pérennité de Twister est d'ailleurs assurée, au moins jusqu'à fin 2003, et une nouvelle version du produit doit même sortir sur le marché dans le cou­ rant de l'année. De quoi laisser à la dizaine de ban­ ques de la place, clientes, le temps de se retourner. Du reste, la prise de temps, c'est actuellement ce qui semble caractériser les stratégies infor-

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-> matiques de chacun. "Cette période de trouble a eu p o u r principal effet de mettre le doigt sur le fait que l ’informatique en interne des banques avait besoin d ’être réorganisée. Actuellement, toutes les grandes migrations informatiques et les projets B Z d'envergure sont com plètem ent gelés confirme Laurent Busser, consultant informatique indépen­ dant qui a travaillé sur de nombreux projets d'Internet banking. Dans la mesure où les budgets |finvestis en matière d'Internet ont été très importants î| ces derniers temps, personne ne veut tout recom ­ mencer à zéro. Alors on cherche avant tout à con|__ server l'existant, et à réorganiser en interne les systèmes informatiques". En matière de e-banking, la sélection du marché a été impitoyable. D'un côté, il y avait ceux qui ont tout misé sur le Web banking, en tant que canal uni­ que de distribution, censé remplacer, à terme, les agences bancaires traditionnelles. De l'autre, et ce furent d'ailleurs les premiers à vraiment entrer dans la danse (Fortis et BIL pour ne citer que les exem­ ples luxembourgeois), ceux qui ont tout de suite perçu Internet comm e un moyen de distribution supplémentaire au cœur d'une stratégie “multica­ nal". La majorité des premiers ont disparu, souvent avec autant de pertes que de fracas. Les autres ont su imposer leurs solutions comme un élément incontournable de leur stratégie commerciale glo­ bale. "Les échecs cuisants qu'on a pu observer sont à remettre dans le contexte d'un nouveau marché où il a fallu faire beaucoup de marketing. Il a forcément été très difficile p o u r de nouveaux entrants de se faire un nom, et les mauvaises performances bour­ sières n 'o n t rien arrangé. Les principaux échecs ont été très médiatisés, mais parallèlement, les banques qui ont offert l'Internet banking en tant que canal supplémentaire, avec des offres de services com ­ plémentaires, sont aujourd'hui financièrement ren­ tables" remarque M. Wagner. Il n'empêche que l'on a beaucoup plus parlé des échecs tels IMIWeb ou la plate-forme Internet du Crédit Suisse, morte-née, que de la réussite des autres, de sorte que le marché a clairement été plus sensible à ces messages négatifs, remettant en cause la pertinence des investissements envisagés, au point de bouleverser complètement les prévisi­ ons les plus réalistes en apparence. "Il y a deux ans, on pensait que le phone banking disparaîtrait e t serait rapidem ent supplanté par l'Internet banking. Ce n'est pas du tout le cas ! Des clients demandent toujours, aujourd'hui, la migra­ tion d'applications vers du phone banking" consta­ te ainsi Théo Verhaegen, business unit manager Finance chez Steria Belux, la structure qui, au début de cette année, a absorbé les activités de services du groupe Bull opérant alors sous le "label" Integris, et propose notamment des prestations de type "managed services", prenant en charge l'applicatif d'un client sous forme de prestation forfaitaire. Il poursuit: "la tendance est clairement au développe­ m ent d'applications très autonomes et très ouver­ tes, car il ne faut pas lim iter le concept de e-banking au seul aspect Internet banking, mais bel et bien rai­ sonner en termes de multichannel banking, avec des applications susceptibles d'être utilisées p a r le WAP ou l'UMTS".

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M ID D L E W A R E L E M A ÎT R E M O T L'une des conséquences de ce retournement de conjoncture est que la physionomie du marché a fortem ent évolué, en peu de tem ps. Jean-M arie Detillieu, Senior Business Consultant auprès de la société de services informatique Skillteam, le consta­ te: "il y a quelques années, il y avait une quarantaine de SSII à Luxembourg. Elles sont peut-être 200 aujourd'hui ! Et les banques reçoivent quinze appels par semaine p o u r obtenir un rendez-vous ! Il est donc plus difficile de faire son choix, et il existe assurément une certaine prim e à la durée e t aux compétences. Si sélection naturelle il y a entre les bons e t les mauvais, elle ne se fait pas si vite que certains le pensaient". Forcément, il devient de plus en plus difficile pour les sociétés actives dans le e-banking de continuer à faire leur trou, et ce sont forcément celles privilégiant une approche universelle qui détiennent une partie de la vérité. "Beaucoup de sociétés extérieures arrivent sur le marché avec des packages complets orientés middleware. Elles ont une bonne carte à jo u e r au regard des réflexions actuellement menées en interne dans les banques, même si elles peuvent parfois s 'o p ­ poser au souhait de certaines de pouvoir se baser sur ses propres serveurs, afin de mieux les contrôler" ana­ lyse M. Busser. Le m ot magique, dans ce contexte, s'appelle "m iddlew are". C ette "couche" interm édiaire sur laquelle peuvent venir se connecter n'im porte quels applicatifs, que ce soit du front-office ou du back-office, afin de faire comm uniquer toutes les couches entre elles. "Dans la mesure où Internet ne représente plus vraiment un concurrent p a r rapport aux autres canaux de distribution, l'o b je ctif des banques est évi­ dem m ent de conserver une intégration très forte avec le systèm e ce n tra l existant" explique Xavier Bontemps, branch manager de Callataÿ & Wouters à Luxembourg. La société a com plété depuis peu son offre Thaler par deux nouveaux logiciels: Teran, solution de Business Intelligence, axé notamment sur l'analyse de portefeuille et l'aide à la décision, et Kyudo, système d ’e-banking perm ettant aux banques de proposer une large gamme de services "on line", adaptables sur n'im porte quelle architecture, y com pris différente de Thaler. Avec, comm e leitmotiv, partagé par de nombreux autres fournisseurs de progiciels bancaires, celui de séparer les caractéristiques des plates-formes tech­ nologiques et des plates-formes fonctionnelles, et de s’adapter aux choix stratégiques et technologiques du client. "Du p o in t de vue fonctionnel, il nous im por­ te peu que les systèmes soient développés en Java ou en htm l", note ainsi M. Bontemps, qui tient à se démarquer de cette "guerre de religion“ entre parti­ sans de l'un ou de l'autre langage de développement. Reste que dans un but de mieux pouvoir dévelop­ per des a p p lica tio ns de C ustom er Relationship Management, destinées à identifier les profils des cli­ ents et répondre de manière plus adaptée à leurs attentes (et ainsi les garder, ce qui est aujourd'hui plus im portant que de chercher à en capter de nouveaux), html offre plus de possibilités, dans la mesure où cha­ que clic de souris d'un utilisateur sera repéré sur le serveur, ce qui n'est pas le cas sous Java. ->


-> "D'ailleurs, la chute de Brokat est aussi liée à l'ap­ parition de nouveaux standards comm e le J2EE qui ont perm is de nouveaux développements plus aisés" note Thomas Dufrasne, Chef de projet de de Steria Belux. “Mais attention: les standards d'aujourd'hui ne sont pas forcém ent ceux de demain", tempère Philippe Hiernaux, Integris Luxembourg Manager. Du côté de Skillteam, qui a développé des soluti­ ons alternatives à Brokat, en proposant une migrati­ on vers une plate-form e de type IBM Websphere ("sans que soit changé l'applicatif, mais uniquement le m oteur" explique Jean-M arie Detillieu), on travaille aussi beaucoup sur le Straight Through Processing (STP), arme absolue de l'autom atisation des tâches. Un élément devenu capital, quand on sait que la SIA (Securities Industry Association), aux Etats-Unis,

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a décidé, pour 2004, de généraliser le principe de ‘settlement T+1’, c'est-à-dire de faire en sorte qu'il ne s'écoule qu'une seule journée entre le moment où le client passe un ordre sur Internet et le moment où il reçoit la confirmation de l'exécution de cet ordre. Actuellement, ce laps de tem ps oscille entre deux et quatre jours selon les cas. Là encore, priorité au développem ent d'une couche "middleware" qui puisse valider des ordres quels qu'ils soient, avant de les passer sur le marché. "On va dans le sens de la mise en place d'une architecture globale unique qui puisse répondre à toute une série de besoins" résume M. Detillieu. Par ailleurs, sous l’angle des produits, Xavier Bontemps poursuit::"plus que jamais, l ’informatique d ’une banque est un outil de mise en oeuvre de sa ->

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"Technologie et organisation" Roger W agner, Fernbach Luxembourg "On peut distin g u er trois axes de réflexion dans les projets d 'in vestisse m e n t des banques. Le premier concerne une analyse plus fine du com portem ent transactionnel d 'u n client, afin de lui suggérer d ’acheter d ’autres produits.. C ette analyse peut être attentive à l'o bservation de m ouvem ents de fonds répétitifs, ou bien fixe r certains seuils de dépôts sur le c o m p te courant. Il se d o it d 'y avoir une meilleure c o m m unication p ro -a ctive vers le client, voire le chargé de clientèle, car on ne peut pas séparer des a p p lica tio ns Internet et Intranet. Cette optim isation, qui fa it appel aux te ch niqu e s de Data W arehousing, est assez fa cile et peut donner l'im pression au client d 'être tra ité de m anière presque unique. Il s'a g it d'un e sim ple m ise en place inform atique sur la base de quelques règles m étier à décrire. Un deuxièm e axe to u che au conseil personnalisé. On teste actuellem ent un logiciel qui perm et à un client de d é fin ir son profil d 'investissem ent tel que son acce p ta n ce du risque, (nom bre de positions de son portefeuille, q u o te -p a rt de liquidité q u 'il souhai­ te, etc...) et ses préférences en term es d ’allocation géographique ou sectoriel de son portefeuille. Le systèm e m et en rap p o rt le profil unique de chaque client avec les recom m andations et ratings des ana­ lystes et générera des tran sa ctio n s spécifiques à chaque portefeuille. De plus le client aura le loisir de d éfinir so it un m ode fon ction n e m e nt proche de la gestion discrétionnaire ou dite de validation, c'e stà-dire que le clie n t propose une transaction et le logiciel l’approuve ou non. Ce systèm e a été présenté au C ebit en début d 'a n ­ née et a rencontré beaucoup d ’intérêt auprès d ’ins­ titu tio n s bancaires qui y voient l’e-banking de la deuxièm e génération. Il n 'e st pas là pour rem placer les conseillers, m ais o p tim ise r et hom ogénéiser leur action. Selon certaines études le nombre d 'in vestis­ seurs potentiels corre sp o n da n t à ce profil est esti­ mé à 30 m illions en 2005 en Europe. C 'e st claire­ m ent cette cib le -là qui est visée par les institutions financières Enfin, il y a le financial planning, au travers duquel un clie n t d é fin it au dé p art des o b je ctifs très clairs

aussi bien en term es de perform ances que d'échéances. La banque développe alors une série de services prenant en com pte ses paramètres, mais aussi des optim isations fiscales. Dans les trois cas, il s'a g it to u t autant d ’intégrations technologiques que de la gestion de paramètres légaux ou organisationnels internes".


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-> stratégie. La tendance est donc à l ’utilisation de solutions qui soient, d ’une part, prêtes à l ’emploi grâce aux nombreuses fonctions q u ’elles offrent et, d ’autre part, parfaitem ent flexibles, grâce, notam­ ment, à des outils de paramétrage et des développements intégrés perm ettant de satisfaire rapidement J aux spécificités de la banque. Beaucoup sur la place regrettent d'ailleurs le manque de flexibilité de certai­ nes solutions bancaires existantes". Si l'activité intellectuelle au sein des services infor­ matiques des banques est donc on ne peut plus intense actuellement, il n'y aura probablement pas de profonds bouleversements à attendre avant la rentrée, voire la fin de l'année même si, d'une manié-

re générale, les tarifs tant des services que des applica­ tions logicielles sont devenus beaucoup plus raisonna­ bles et accessibles qu'il y a 18 mois. Tout dépendra, comm e souvent, de la reprise économique venue d'outre-Atlantique. “Après le passage à l'an 2000 et à l'Euro, beaucoup de p ro je ts inform atiques o n t déjà été décalés. Aujourd'hui, il y a tellement de projets au frigo que lors­ que la reprise sera là, elle sera sans doute spectaculai­ re. Mais avec les incertitudes du marché, les banques o nt encore forcém ent peur de se lancer. Mais la prem ier qui dira 'on le fait' pourra alors prendre une très grande avance sur ses concurrents" estime M. Hiernaux. Le com pte à rebours a com m encé... ■

P R A T I Q U E

Les acteurs du e-banking Voici une liste non exhaustive de quelques-unes des sociétés actives dans le développement et l'implémentation de progiciels bancaires, mais aussi prestataires de services en matière de e-banking. Compléments d'informations sur notre Index en ligne du site www.paperjam.lu Alti

H arvey N ash Lux em b o urg

321 route d'Arlon - L-8011 Strassen Tel.: 31 35 02 1 ; Fax: 31 35 02 300 http://www.alti.fr

9, rue des 3 Cantons - L-8399 Windhof Tel.: 26 30 65 1; Fax: 26 30 53 65 http://www.harveynash.lu; http://www.harveynash.com

ArianeSoft S .A.

IG EFI (L u x e m b o u rg ) S .A .

24-26, rue de la Gare (Galerie Kons) - L-1616 Luxembourg Tel.: 26 29 50-1 ; Fax: 26 29 50 50 http://arianesoft.com

5 boulevard Royal - L-2449 Luxembourg Tel.: 22 90 33; Fax: 22 88 40

A u ba y SI S .A .

51, rue de Strasbourg - L-2561 Luxembourg Tel.: 29 92 50 1; Fax: 29 92 51 http://www.aubay-si.lu Banking S ervices Luxem b ourg S.A.

26, Bd. Grande-Duchesse Charlotte - L-1330 Luxembourg Tel.: +352 44741 640; Fax: +352 44741 666 http://www.bankingservices.lu Callataÿ & W outers S .A.

25C, Boulevard Royal - L-2449 Luxembourg Tel.: 46 65 48 1; Fax: 46 65 49 http://www.c-w.lu Eri Bancaire L u x em b ou rg S .A.

3b, boulevard Prince Flenri - L-1724 Luxembourg Tel.: 22 53 53; Fax: 22 42 22 http://www.eri.ch Fernbach S oftw are S .A .

7a, rue Robert Stumper - L-2557 Luxembourg Tel.: 40 22 44 1; Fax: 40 22 44 310 http://www.fernbach.com Financial O bjects

4-6 avenue de la Gare - L-1610 Luxembourg Tel.: 22 74 94; Fax: 22 74 98 http://www.finobj.com

M isys

287-289 route d'Arlon - L-1150 Luxembourg Tel.: 45 33 99 1; Fax: 45 33 99 20 1 http://www.mki.lu O d y s se y A s s e t M a nagem ent S ystem s S .A .

avenue J.F Kennedy, 43 - L- 1855 Luxembourg Tel.: 42 60 801; Fax: 42 91 92 http://www.odyssey-group.com Real S olu tions S .A .

33, rue d'Eich - L-1461 Luxembourg Tel.: 43 65 22-1; Fax: 42 26 38 http://www.real.lu Silverstream S oftw are Lu x e m b o u rg s.à r.l.

30 rue de l'Industrie - L-8069 Strassen Tel.: 26 31 61-1; Fax: 26 31 32 70 Site web http://www.silverstream.com Skillteam S .A .

1, ceinture Um Schlass - L-5880 Hesperange Tel.: 36 95 95-1; Fax: 36 95 50 http://www.skillteam.com Steria

163 rue du Kiem B.P. 40 - L-8001 Strassen Tél: 45 50 02-1; Fax: 45 35 12 S u n G a rd Investm ent S yste m s S .A.

7 route de Trêves - L-2632 Luxembourg Tel.: 43 61 81 1; Fax: 43 61 81 216 http://www.sungard.com

Fujitsu C onsu lting Luxem b ourg

(anciennement DMR Consulting) 3, rueJean Piret - L-2350 Luxembourg Tel.: 49 00 911; Fax: 48 06 41 http://lu.consulting.fujitsu.com

C& :

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Te m e n o s S yste m s Lu x e m b o u rg S.A.

17, bd Prince Henri - L-1724 Luxembourg Tel.: 22 03 51; Fax: 22 05 23 http://www.tem enos.com


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Un site Internet, pour une entreprise, ça prend de la place. Un hébergem ent externe constitue généralem ent une solution naturelle TEXTE JEAN-M ICHEL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

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La n é ce ssité , p o u r une entreprise, de d isp o se r d 'un site Internet n 'éch a p p e plus, a ujour­ d 'h u i, à g ra n d m on d e . Une ré ce n te é tu d e m enée par M indforest, présentée en mars dernier, recensait, pour le seul Luxem bourg, environ 2.400 sites w e b opérationnels, soit un taux g lobal d'en viro n 11% qui peut se m b le r m o d e ste , m ais q u 'il co n vie n t de relativiser en fo n c ­ tion de la taille des entreprises, les tro is q u a rts de celle s e m p lo y a n t p lu s de 250 p er-


sonnes d is p o sa n t d 'u n e présen­ ce active sur Internet (et 61 % des structures de plus de 90 salariés). "G lo ba le m e n t, il y a une prise de conscience q u 'In te rn e t a désorm ais une p la ce naturelle dans les ha b itud e s des gens et que c ’e st devenu un élém ent p ro p re de p ro m o tio n in d isp e n ­ sable. L 'a p p ro ch e e st p lu s m atu ­ re, de nos jo u rs, que ce q u 'e lle a p u être du te m p s des 'p io n ­ niers'. Il n 'em p ê ch e que beau­ c o u p d 'en tre p rise s o n t encore

une certaine crainte de l ’o u til Internet, e t si elles com prennent q u ’elles d o iv e n t y être p ré ­ sentes, elles n 'o n t pas nécessai­ rem ent encore com pris ni p o u r­ quoi, n i le p ro fit q u ’elles peuvent vraim e n t en tire r" c o n sta te n éanm oins Nie N ickels, D irecteur d'E space Net, société spécialisée notam m ent dans les a pplications "c o n te n t m anage­ m ent" faciles d'utilisa tion , q u 'e l­ le fu t la prem ière à m ettre en place à Luxem bourg. Q u'il soit statique, ou bien

très dynam ique, et à plus forte raison dans ce dernier cas, d e r­ rière de plus ou m oins jolies pages s'a ffich a n t sur un écran se cache toute une infrastructu­ re que les entreprises n 'on t pas forcém ent le tem ps, les m oyens ou to u t sim plem ent l'envie (et so u ve n t il s 'a g it d 'u n savant dosage de ces trois raisons) de prendre en mains. Horm is le cas particulier des banques qui, pour des raisons é vid e n te s de s é cu rité e t de confidentialité, se doivent -> paperjam 07.2002

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CO d 'a b rite r leurs serveurs de données dans des locaux qui leur sont propres, bon nom bre d'entreprises fa it d o n c appel à des hébergeurs qui, bien souP a vent, sont les sociétés inform a­ tiques qui c o n ço ive nt et déve­ loppent les sites. "Et encore, p o u r ce q u i est des banques, on p e u t le u r p ro |~T~ p o s e r de p la c e r leurs m atériels I I I dans des locaux q u i le u r so n t attribués à eux exclusivem ent, et d o n t eux seuls o n t accès, de s o rte q u 'ils p u is s e n t to u t de m êm e se d é ch arg e r de cette contrainte en dehors de leurs p ro p re s b â tim e n ts " e xp liq u e Xavier Buck, General M anager de la to u te je u n e so cié té D a ta ce nte r L u xe m b o u rg , qui s'e st spécialisée dans les ser­ vices Internet e t le hosting pro­ fessionnel autant que dans le business c o n tin u ity et recovery, et qui fo u rn it au jo u rd 'h ui des solutions globales y co m p ris à d estination de la p lu p a rt des p rin c ip a u x p ro v id e rs Internet luxem bourgeois. "Nous partons du p rincipe q u 'e n m atière d 'h é ­ be rg e m e nt, les s o c ié té s o n t be so in de s o lu tio n s globales, au ssi b ie n p o u r a ssu re r de bo n ne s c o n n e xio n s e n tre les filiales d 'un groupe, que p o u r ce qu i est des relations avec les fournisseurs ou les clients. Il y a donc un besoin de serveurs cen­ tralisés de données, auquel nous répondons". Les activités de D atacenter vo n t donc bien a u -delà du seul hébergem ent de sites Internet, et celui-ci ne c o n stitu e d'ailleurs plus nécessairem ent une cible privilégiée: les 500 m2 de leur salle inform atique so n t déjà bien rem plis - m ais pas encore satu­ rés - par une centaine de ser­ veurs auxquels la so cié té per­ m et un accès physique et sécu­ risé 24/24h et 7/7 jours.

D É D IÉ O U P A R TA G É ? Evidem m ent, en m arge de c e tte 'm e g a -in fra stru ctu re ', de plus en plus ouverte, du reste, vers des s o c ié té s étrangères désireuses de prendre pied, par cette voie-là, au Luxem bourg, le m arché local ne m anque pas

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de ressources pour ce qui est des s o lu tio n s d 'h é b e rg e m e n t Internet. Mais quel typ e de solution a dopter? Pour Samuel Dickes, Internet m anager chez Luxweb (filiale spécialisée d'E ditus), cela dépend avant to u t des besoins exprim és. "Pour une PME, p a r exemple, il sera im p o rta n t d ’être en m esure de p ro p o s e r un servi­ ce co m p le t : fabrication du site, sta tistiq u e s, b a ck up p e rfo r­ m ant, vitesse e t d isp o n ib ilité . Car c 'e s t très im p o rta n t aussi: vous p o u ve z d is p o s e r du m eilleur site internet du m onde, si l ’internaute m et trop de tem ps à p o u v o ir s ’y connecter, il aban­ donnera rapidem ent !" En m atière de disp o n ib ilité , les p ro vid e rs lu xe m b o u rg e o is sem blent, du reste, relativem ent bien arm és. L u xw e b , q u i a réce m m en t ra p a trié ses se r­ veurs initialem ent hébergés aux Etats-Unis, se base sur le b a ck­ bone de 150 M bps des P&T (dont il est d'ailleurs partie in té ­ grante via Editus Luxem bourg); Espace Net, pour sa part, d is p o ­ se de deux lignes entrantes, une te rre s tre et une h e rtzie n n e , reliées à deux b ackbones d iffé ­ rents, de manière à assurer une d isp o n ib ilité proche du 100% m êm e en cas d 'in c id e n t sur une des deux lignes. Ce so u ci de d is p o n ib ilité optim ale peut m êm e être p o u s­ sé encore plus loin, co m m e avec Web Technologies, qui disp o se de son propre réseau Internet connecté à 3 bandes passantes: une ligne p rin c ip a le de 1 0 G b it/se c, qui relie Luxem bourg à Francfort (un des p lu s im p o rta n ts p o in ts en Europe pour l’échange des d o n ­ nées sur voies inform atiques); une ligne qui relie son réseau avec le LIX (Lu xe m b o urg Internet Exchange) pour g a rantir une vitesse o p tim ale dédiée à la co m m u n a u té d ’in te rn a u te s au Luxem bourg, et une ligne su p ­ p lé m e n ta ire de b a c k u p de 10 G b it/se c, qui relie Luxem bourg à Düsseldorf. Les P&T, eux-m êm es, fo u r­ nisseurs d 'u n des p rin c ip a u x backbones du pays, p roposent évidem m ent ces services d 'h é ­ bergem ent dans leur panoplie de services internet, sans que

ce so it nécessairem ent une p rio ­ rité, p u is q u e E d itu s et Visual Online, d eux de ses filiales, les c o m p te n t égalem ent dans leur offres. "Disons que nos trois se r­ vice s sont c o m p lé m e n ta ire s co m m e n te M arco Barnig, Chef de service de l'U n ité co m m e rcia ­ le de la d iv is io n des T é lé c o m m u n ic a tio n s de l'E n tre p ris e des P&T. "Visual Online se co n ce ntre p lu s s u r le housing, les équipem ents, le hos­ tin g d 'a p p lica tio n s e t se sp é cia li­ se p lu s su r les a p p lica tio ns co m ­ m erciales, alors q u ’Editus p e u t p lu s m is e r s u r des a c tiv ité s co n n exe s aux Pages Jaunes q u 'e lle g è re éga le m e n t. P o u r n o tre p a rt, n o u s d é ve lo p p o n s l ’h é b erg e m e n t de nouvelles te ch ­ n ologies du w eb e t d 'a p p lica tio n s innovantes tels que les m ondes virtuels, les anim ations en 3D, les je u x inte ra ctifs en ligne, e tc... " Une so cié té qui souhaite faire héberger ses données sur des serveurs "o utsid e " aura égale­ m ent le ch o ix entre deux typ e s d 'u tilis a tio n : des serveurs dédiés, réservés à leur seul et usage unique, ou bien des serveurs par­ ta g és avec d 'au tre s sites, ce qui revient évidem m ent m oins cher, m ais lim ite égalem ent l'espace d isponible. T yp iq u e m e n t, un h é b e rg e ­ m ent partagé sera parfaitem ent ad a pté à des sites statiques, de typ e "carte de visite", voire des s ite s d y n a m iq u e s légers, ne n é cessitant d o n c pas un besoin tro p im p o rta n t d 'esp a ce . Sont en gé n éra l m is à d is p o s itio n du clie n t l'a ccè s à une base de d o n ­ nées de typ e m ySQ L et la p o ssi­ bilité d 'u tilis e r quelques langages de program m ation libres com m e PHP ou Perl. Le risque inhérent à c e tte form ule peut résider dans une te n tatio n tro p grande pour un hébergeur mal intentionné de lim ite r exagérém ent les services d 'a ssista n ce technique. "Nous a p p liq u on s les re co m ­ m andations techniques fournies p a r Sun, e t nous ne dépassons pas 200 sites p a r m achine. Ce q u i ne nous em pêche pas de ne dé p asse r que rarem ent les 10% de c a p a c ité d ’e x p lo ita tio n du p ro c e s s e u r" p ré cise Sam uel Dickes. Plus cher, m ais aussi, fo rc é ­ m ent, plus souple, le serveur ->


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T A R IF IC A T IO N À G É O M É T R IE V A R IA B L E Qui d it stratégies différentes dit, égalem ent, ta rifica tio n s d if­

férentes. En m ettant de côté ce que M. D ickes ap p elle "les hébergeurs très bas de gamme, q u i ne jo u e n t que su r les volumes de sites hébergés p o u r p ro p o se r des form ules basiques à 5 dollars p a r m ois", la gam m e de prix est assez large. "Cela dépendra aussi du tra­ vail éventuel de développem ent du site " précise Nie N ickels: Espace Net revendique quelque 200 sites hébergés, p ra tiq u e ­ m ent tous créés par ses propres soins. Il y aura d o n c d e u x niveaux de co û ts pour le client, selon la so p histication de l'h a ­ billage gra p h iq u e du site qui

nécessitera alors plus de travail graphique. “Disons que p o u r un site 'banal', avec du texte e t quelques photos, p lu s du co n te ­ nu, avec une bonne bande pas­ sante, p o u r 500 Euro, on p e u t déjà a vo ir quelque chose de très co rre ct. Ensuite, nous p ro p o ­ sons des forfaits mensuels, à p a rtir de 25 Euro p a r mois, to u t co m m e s i nous lo u io n s des a p p lications: le clie n t paye ju ste ce d o n t il a besoin, et on p e u t a jo u te r ou enlever des o ptions à vo lo n té" e xp liq u e M. Nickels, pour qui la clef d 'u n e "bonne" a c tiv ité d 'h é b e rg e m e n t réside dans la capacité à laisser un ->

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Dossier

-> dédié perm et de m ieux gérer un site plus co m p le xe et néces­ sitant des besoins spécifiques. Puisque le site réside sur un seul serveur, il peut d o n c en e xp lo ite r la to ta lité de ses ressources, p o u r une s ta b ilité fo rc é m e n t a c c ru e et p e rm e t é g a le m e n t l'u tilisa tio n de lo g icie ls et so lu ­ tio n s propres.

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E U R O D N S

Les noms de domaine vus par Xavier Buck (Datacenter) Qui d it site In te rn e t d it nom de dom aine. A dm inistrativem ent parlant, la réservation des noms de dom aines est parfois com plexe, surtout dès que l'on souhaite so rtir des frontières. C 'est pourquoi Datacenter a choisi d 'o ffrir une solution globale et fa c ile d 'u tilis a tio n , sous la fo rm e du site w w w .eurodns.lu. Il y est possible de vérifier si un nom de dom aine existe déjà sous n 'im porte quelle extension (.lu, .corn; .net, .biz, etc...), le cas échéant de co n su lter les inform ations sur les propriétaires des dom aines réservés, et enfin de réserver le nom de dom aine désiré. Il en co û te entre 0 et 90 Euro pour le d ro it d 'a ccè s à un nom de domaine, puis entre 15 et 70 Euro pour le renouvellem ent annuel. "Nous avons créé le site en février, e t en l'espace de quatre m ois, nous avons enregistré plus de 2.000 réservations de nom s de domaines. Du reste, la structure p re n d un tel essor que nous envisa­ geons un s p in -o ff p o u r en faire une société indé­ pendante". Pour le Luxem bourg, ces frais, établis par Restena, s'élèvent respectivem ent à 50 Euro et 40 Euro, ce qui place to u t de m êm e le pays dans la fourchette "haute" des ta rifs de réservation de noms de dom aines. "On a p a r ailleurs beaucoup de m al à tra­ vailler avec eux regrette M. Buck. Du reste, cette tarification élevée e st très regrettable, car elle rejaillit im m anquablem ent su r beaucoup d'autres a spects". Au 30 avril 2002, 15.067 nom s de dom aines .lu étaient recensés auprès de Restena. Sur un plan m ondial, les sta tistiq ue s fournies par le site ww w .eurodns fo n t état, au 30 mai 2002, d'un nom bre total de nom s de dom aines à travers le m onde de 30,29 m illions, d o n t 23,11 m illions d isp o ­ sant de l'extension .corn. Eurodns offre égalem ent la p o ssibilité de faire une pré-réservation d 'u n site avec l'extension .eu, a dopté par le Conseil des télécom m unications européen le 25 m ars dernier. "Nous sommes d'ailleurs en lice, dans le cadre du consortium EUDR (European Dom ain Registry) p o u r l'ob te n tio n

de la gestion com plète du nom de dom aine .eu: il s'a g it d 'u n e soum ission p o u r laquelle la Com mission rendra son verdict à la rentrée. Ce n 'e st pas une question d 'o rd re comm ercial, puisque la structure retenue sera une asbl. Mais en termes de p ro je t et de notoriété, ce serait énorme".

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Dossier

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-è m axim um de lib e rté au client. "Et m êm e p o u r ceux qui nous co n fie nt la m ise à jo u r de le u r contenu, nous travaillons avec des interfaces très souples e t rapides, de sorte que la fa ctu ­ re, au final, n ’e st pas très salée". Web T ech n o lo g ie s, qui co m p te pas loin de 500 sites "c o m m e rc ia u x " (so cié té s et asbl) propose, pour sa part, des form ules "pro" à p artir de 415 Euro TTC p a r an, in clu a n t notam m ent 100 M B d'espace, des POP3 et adresses e-m ail alias illim itées. 100 M b d'espace, c 'e s t éga­ lem ent l'o ffre de base d 'E d itu s qui, elle aussi, a développé 80% des 600 s ite s co m m e rcia u x qu'e lle héberge, avec une offre à p artir de 300 Euro par an, qui pourrait légèrem ent être revue à la hausse à la rentrée, en raison de l'ajout de services su p p lé ­ mentaires liés à la sécurité: un scan anti-virus, au niveau de leurs propres serveurs, des em ails entrants, de sorte que le c lie n t final n 'a it p ra tiq u e m en t plus de souci de ce t ordre. "Il ne faut pas s 'a tte n d re à de fortes évolutions de p rix dans les tem ps à venir, n i à la hausse n i à la baisse, pas plu s q u ’il n ’y en a eu au cours de ces deux dernières années. Et si ces prix doivent augmenter, c ’e st essen­ tiellem ent p a rce que les services associés augm entent. Rien que p o u r un serveur back up, il faut ta b le r s u r un d e m i m illio n d ’Euro" e xplique M. Dickes. Des s o c ié té s co m m e Luxem bourg Online, qui se pré­ sente com m e le plus grand fo u r­ nisseur d 'a c c è s à Internet indé­ p e n da n t au L u xe m b o u rg , ou bien encore les P&T, affichent, pour leur part, des tarifs un peu plus élevés, ju s tifié s par une qualité de service en rapport: 115 Euro m en su e ls p o u r le "Package G old" de Luxem bourg O nline (pour 50 M b d'esp a ce disque, établissem ent du nom de dom aine com pris), ou bien 138 Euro p o u r les P&T (pour 50 M b égalem ent, hors nom de domaine). "Nous n'avons certai­ nem ent pas les p rix les p lu s bas du marché, m ais le ra p p o rt qua­ lité -p rix e st largem ent co m p é ti­ tif" estim e ainsi M arco Barnig. ■

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P R A T I Q

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Où s'héberger à Luxembourg ? Voici une liste non exhaustive de certaines sociétés actives en matière d'hé­ bergement de sites internet et de serveurs à Luxembourg. Informations com ­ plémentaires sur notre Index en ligne du site www.paperjam.lu. A cce s s it Lu xem b ourg s.à r.l.

Lu x e m b o u rg O nline S .A.

24, rue Beaumont L-1219 Luxembourg Tel.: 26 20 29 99; Fax: 26 34 08 25 www.luxauto.lu;www.luxdomain.lu; www.m enu.lu;www.agenda.lu

14, avenue du X Septembre L-2550 Luxembourg Tel.: 45 25 64; Fax: 45 93 34 www.internet.lu;www.inc.lu

ArianeSoft S.A.

8a, Avenue Monterey L-2020 Luxembourg Tel.: 47 65 -1; Fax: 47 51 10 www.ept.lu

P & T Lux em b o urg

24-26, rue de la Gare (Galerie Kons) L-1616 Luxembourg Tel.: 26 29 50-1 ; Fax: 26 29 50 50 arianesoft.com

Prim esphere S .A .

3, rue Jean Piret, B.P. 2708 L-1027 Luxembourg Tel.: 26 49 91 ; Fax: 26 49 96 99 www.cegecom.lu

(Anciennement: Tecsys infopartners) 4, rue Jos Felten L-1508 Howald Tel.: 40 11 61; Fax: 40 11 64 00 www.primesphere.com

Datacenter Lux em b o urg S.A.

S u rfB izzX a ct s.à r.l.

68-70, bd de la Pétrusse L-2320 Luxembourg Tel.: 26 19 16 - 1; Fax: 26 20 29 96 w ww.dclux.com ;www.datacenter.lu

159, rue d'Esch L-4380 Ehlerange Tel.: 2650 0182; Fax: 2650 0183 www.surfbizzxact.com; www.kiwikom.com; www.reseller.lu

C e g e c o m S .A.

Editus Lu xem b ourg S .A .

45, rue Glesener L-1631 Luxembourg Tel.: 49 60 51-1; Fax: 49 60 56 www.annuaire.lu;www.luxweb.lu; www.editus.lu

Tis ca li Lu x e m b o u rg S .A.

(Anciennement: WorldOnline) 25C, Boulevard Royal L-2449 Luxembourg Tel.: 26 26 07 1; Fax: 26 26 07 99 www.tiscali.lu

E space Net s.à r.l.

15, route d'Esch L-1470 Luxembourg Tel.: 25 32 32 1; Fax: 25 32 32 34 3 www.espace-net.lu

3 Lu X Internet Tech n olog ies

41, rue Fontaine L-4122 Esch sur Alzette Tel.: 54 46 37; Fax: 54 70 02 www.3lux.com

Equant S .A.

(Anciennement: Global One Communications) 201, route de Thionville (B.P. 09, L-5801 Hesperange) Tel.: 27 30 11; Fax: 27 30 13 01 www.equant.com

Visual Online S .A .

1 rue de Bitbourg, B.P. 2534 L-1025 Luxembourg Tel.: 42 44 11-1 ; Fax: 42 44 11 44 w w w .vo.lu;www.connect.lu W eb Tech n ologies S .A .

2, rue Wilson L-2732 Luxembourg Tel.: 48 28 11; Fax: 48 28 11 0 www.gms.lu

30, Val St André L-1128 Luxembourg Tel.: 26 25 77-1 ; Fax: 26 25 77 78 www.web.lu; www.webtechnologies.lu

Intelligent-IP S .A.

W o rld co m S .A .

7, rue Pletzer (Centre Helfent) L-8080 Bertrange Tel.: 264363-1; Fax: 264363-73 www.iip.lu

4a-4b rue de l'Etang L-5326 Contern Tél.: 27 00 81 11 ; Fax: 27 00 81 00 www.worldcom.lu

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Les a c cro s du w e b fu ie n t to u t ce qui em pêche l'internaute d 'a ccé d e r à l'inform ation rapidem ent (voir à ce sujet la collaboration entre l'ILReS et M indforest, p.064). Au rayon des bêtes noires, on trouve: intros flash, mauvaise organisation de l'inform ation, piètre référence­ m ent, accum ulation de types de navigation d if­ férents, m enus prenant plus de place que le contenu, pages d 'a ccu e il sans contact, vidéo lourde qui pénalise l'in te rn a u te ... L'utilisateur d o it toujours p ouvoir déterm iner facilem ent d'où il vient, où il est et où il peut aller...

Certains de nos clients d écident de privilégier d 'a b o rd un site vitrine, avant d'alle r plus loin". Budget mis à part, faudrait-il encore et toujours passer par une phase d'éducation du client? On ne peut bien sûr pas exiger de lui une connais­ sance approfondie des diverses technologies. Emmanuel Vivier, consultant chez Alti, se réjouit que "de plus en plus, nos interlocuteurs chez les clients présentent des com pétences m arketing ET inform atiques, ce q u i p e rm e t une m eilleure com préhension des enjeux des sites dynam i­ ques, p a r exem ple ".

S T R A T E G IE

D Y N A M IQ U E - S T A T IQ U E

Est-ce pour autant une évidence, le B.A. BA dans notre société de l’inform ation? Pas sûr! "La d ifficu lté dem eure de faire passer l'e fficacité avant tout, en réalisant des sites attractifs, clairs, q u i répondent aux besoins de l'internaute. On constate hélas encore que certains clients p ri­ vilégient d 'a b o rd les besoins internes avant ceux de l'u tilisa te u r final". Ce co n stat de Philippe Worré, adm inistrateur d'AIti, regroupem ent des savoir-faire com plém entaires d 'Exceed (appro­ che w eb agency) et de Topics (intégrateur), est relayé par Troy Bankhead, m anager de M ikado Online: "Il faut que le site fonctionne avant tout. N ous déterm inons d 'a b o rd si la société est prête à in té g re r Internet dans sa stratégie. Souvent, au Luxem bourg, les sites so n t hybrides: ils d isp o ­ se n t de certaines fonctionnalités q u i perm ettent au clie n t de le m anipuler de m anière autonome, m ais ne m o d ifie n t pas d irecte m e n t le workflow q u o tidien ". On pense bien sûr entre autres au eco m m e rce... devenu pour certains le chien errant que l'on délaisse pour ce qui est du retail au Luxem bourg. On l'a bien com pris, les solutions Internet prônées ont to u te s pour maître m ot la réflexion stratégique. Je a n -C h risto p he Magnin, senior consultant chez Alti, se souvient d'une époque où l'on réalisait un ch o ix te ch niqu e sur lequel était ajoutée une couche graphique, en laissant la stratégie de côté. "Actuellem ent, continue-til, il y a une véritable phase d'analyse dès le départ: but, cible, type d'in fo rm atio n s disponi­ b les,... Ensuite, on passe à une définition des besoins en term es graphiques, techniques et ergonom iques". C o m m e n t stru c tu re r l'in fo rm a tio n , quelles fo n ction n a lité s m ettre à d isp o sitio n des utilisa­ teurs? "C 'est un savant dosage, tous les sec­ teurs ne p e u ven t pas se p e rm e ttre les mêmes choses", p o n ctu e -t-il. L 'aura d 'In te rn e t s'e s t, ce rte s, estom pée depuis 2000, m ais son utilisation n'a fa it que croître, ce qui a perm is une m eilleure sensibili­ sation, com préhension a priori du m édia chez les clients. Pourtant, J-F Zune, account m ana­ ger chez O ptim al Pixel Service, constate que les ardeurs de certains interlocuteurs sont encore freinées par les contraintes budgétaires liées aux technologies: "On ne p e u t pas construire un site web lié à une base de données sans investir.

Les Content M anagem ent System s (CMS, voir le tém oignage d'A lex Kampa, p .101) d é bou­ lent en force, perm ettant aux entreprises de gérer elles-m êm es la mise à jour des contenus plutôt que de devoir faire appel à la société qui a réalisé le site. C om m e toujours, tous les c li­ ents n'en o n t pas nécessairem ent besoin, mais il faut reconnaître que ces systèm es peuvent être utiles à un large éventail de sites... à co n d i­ tion que le budget suive. Qui dit CM S ne dit donc pas forcém ent site de taille conséquente, com m e en tém oigne J-F Zune: "L'utilisation de notre CMS est très sim ­ ple, ce qui co n trib u e à son succès (ndlr: voir no­ tam m ent le site de la com m une ww w .houffalize.be). Une personne q u i n'a que p eu de co n ­ naissances inform atiques s 'y form e aisément. On p e u t im p o rte r un fich ie r standard mis en page... Il s u ffit de sauvegarder son fichier en tant que page htm l, pu is de réaliser un 'copier' du code source e t le co lle r dans le back-office. Le système régénère autom atiquem ent tous les caractères. Il est égalem ent possible de zoom er su r une p h o to im portée". Le site de la G rande Région (www.granderegion.net) est m is à jo u r sans l'intervention d'AIti, tandis que M ikado a obtenu un trophée F/P/C Gold pour le site de la Chambre des Députés (w w w .ch d .lu ), pour lequel elle a agencé l'interface et proposé un CM S qui gère jusqu'à la m odification des em placem ents des députés dans la salle. Du cô té de M ikado encore, Troy Bankhead c o m m e n te les ch o ix de Fanuc Robotics pour son site (voir notre BWD, p.068): "Cette société é ta it prê te à in corporer le web dans sa m anière de gé re r ses affaires quo tidien ­ nes. Le résultat? Un site très flexible. Une base de données centrale pro p o se tous les pro d u its dans différentes langues, ainsi que des fo n c­ tionnalités: FAQ, . . . A chaque pays de co ch e r les cases du CM S correspondant aux inform ations q u 'il veut rendre accessibles en ligne p o u r les clients". Le choix du CM S n'est pas innocent, puisque to u s les pro d u its com m erciaux ne répondent pas forcém ent aux dem andes du client, com m e le confirm e Troy Bankhead: “S ur le marché, ce r­ tains p ro d u its so n t flexibles e t modulaires, d 'a u ­ tres co m p lè te m e n t ferm és e t d iffic ile s à appréhender. N ous avons développé notre ->

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-» p ro p re CM S qui, en partant d'un e base commune, est personnalisé. Nous travaillons avec des m asques h tm l et nous reprenons le layout de la page q u i est en train d 'être mise à jour, afin que l ’utilisateur puisse directem ent la visualiser. Nous proposons des outils d 'édition tels que le bold, l'italique, les listes à puces,... ". Outre le développem ent de solutions CMS in-house (l-Update), Emmanuel Vivier souligne: "nous avons fait de très gros efforts de sélection depuis deux ans, e t avons donc une vision clai­ re de ce m arché atomisé. L'essentiel est qu'une solution puisse évoluer avec le client".

jZ E V A L U A T IO N Même si le code est (re)vérifié avant la mise en ligne et si un site te st peut être proposé (le form ulaire de co n ta ct fonctionne-t-il?), il est encore souvent possible de m ieux faire. Et, pour améliorer l'existant, les clients accordent de plus en plus d 'atte n tio n aux statistiques de leurs sites, signe d'un e maturation grandissan­ te de leur réflexion stratégique. Outre les classiques "pages views - visites visite u rs" (certains changem ents a ttire n t-ils effectivem ent plus de visiteurs?), il est possible d'analyser la d ifficu lté d'accéder à certains niveaux d 'inform ations, le tem ps que les gens passent sur une m êm e page, les chem inem ents dans le site, de quels sites viennent les gens, quels m ots clés les ont amenés,... C ertains clients d'A Iti ont de plus en plus besoin d'être orientés sur la façon dont ils se positionnent par rap p o rt à leurs concurrents. Alti propose par exem ple des benchm arks. Jean-C hristophe M agnin explique: "La bulle Internet a éclaté, e t nos clients arrivent à la seconde génération de le u r site. Ils s'interrogent su r la suite à d o n ne r au niveau de la technolo­ gie, mais aussi du design, du m arketing". La question du CMS revient régulièrement ("Peut-il au final réduire m es coûts?"), de même que celle des com p a tib ilité s avec les recom m anda­ tions du W3C, le consortium international en charge d 'é ta b lir les règles de 'fonctionnem ent' du web. Le secteur public doit par exemple s'assurer que ses sites sont accessibles par tous, il faut ainsi p ouvoir augm enter la taille des polices, respecter un certain code (tags non reconnus par certains browsers),...

SC O P E DES TE C H N O S Le tem ps du full htm l sem ble bien loin même si, en nombre, les sites html "vitrines" ont enco­ re une belle part du gâteau. Les technologies de pointe grignotent du terrain... mais ne doivent pas aveugler le client: on ne choisit pas une technologie sur un co u p de tête, chacune pou­ vant répondre à certaines attentes, mais pas à d'autres. Du cô té du design, J-F Zune estime que Flash - bien dosé! - et Dreamweaver con­ stituent d'exce llen ts outils: "C 'est presque un standard. Nous n 'ap p ré cio ns pas tellem ent les

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artifices en ja va script... nous préférons insister su r la m ise en page p o u r que le design du site se différencie p a r ra p p o rt aux autres". Alex Kampa, adm inistrateur de GAX, met en garde sur le ch o ix de la technologie: "GAX se spécialise dans les a pplications web en utilisant des technologies standard. Il s 'a g it de langages de program m ation g ratuits tels que Perl e t Java, e t non de p ro d u its com m erciaux q u i nous lierai­ e n t à une marque, avec les risques que cela c o m p re n d ... e t la d ifficu lté de m o d ifie r le code source. A vec Java, nous avons développé l'in ­ terface d 'en re g istre m e nt clie n t à Europe Online, q u i fonctionne toujours e t a été utilisée p o u r gé re r des dizaines de m illiers d ’utilisateurs". Le budget et ses corollaires ne sont pas les seules contraintes d o n t il faille te n ir com pte: les installations préexistantes dans l'entreprise gui­ dent égalem ent le choix. Im plém enter un CMS dans une entreprise qui ne d ispose pas encore de base de données pourra im p liq u er l'u tilisa ti­ on d'un e base MySQL, qui fo n ction n e plus rapi­ dem ent q u 'O ra cle pour une utilisation purem ent web, et a égalem ent l'avantage d 'ê tre gratuite. M ais si O racle est déjà présent dans la société, il faudra faire avec. En revanche, à partir du m om ent où le site web aura une fo n ctio n e-business, l'utilisation d'O racle aura du sens, car il est m arginalement plus stable et su p p orte les transactions. JeanC hristophe M agnin ajoute qu'un serveur Unix ou NT im posera certaines solutions de program m a­ tion, et insiste égalem ent sur la robustesse des te chnologies (taille d 'a p p lica tio n , nom bre de personnes qui vo n t se connecter). Pour Texaco (voir ww w .relaystar.com ), Alti a planché sur un projet conséquent qui perm et aux utilisateurs d 'a ch e te r en ligne des produits et d 'être livrés dans la station service choisie au m om ent de l'a ch a t. J e a n -C h risto p h e M agnin com m ente: "Le projet, basé su r un environnem ent J2EE (ndlr: Java 2 Enterprise Edition), a été réalisé en cinq mois. La com posante graphique est égale­ m en t im portante, p u isq u e chacun des trois sites développés p o u r Relaystar in co rp o re des élé­ m ents en Flash". Il term ine: "Ce q u i p e u t aussi e n tre r en jeu, ce s o n t to u t sim p le m e n t les préférences du client, q u i voudra réutiliser une technologie q u 'il connaît déjà, p a r exemple". Si ch a q ue p ro fe ssio n n e l a ses p e tites préférences, il n'en dem eure pas m oins que to u ­ tes doivent être utilisées à bon e scie n t... ce qui n 'est pas to u jo urs le cas, selon Alex Kampa: "XML est un acronym e 'cool'. Dans la réalité, ce n 'e s t pas toujours utile. Ca l ’est lo rsq u 'il faut échanger des données structurées entre des applications développées p a r des groupes de program m eurs indépendants. C 'e st le cas lors de g ro s p ro je ts où chaque prestataire s'o ccup e d 'u n e p a rtie : cela p e rm e t de co m m u n iq u e r facilem ent". Le langage PHP? Pour la protection de pages par m ot de passe et la gestion des logins, par exem ple. Alex Kam pa com m ente ce choix: "PHP est p ra tiq u e p o u r des applications petites, n o tam m ent p a rce que le tem ps de déve­ lo p p e m e n t est réduit". ->


La ta ille de vo tre s ite web augmente sans cesse ...

N 'est-il pas te m p s d'investir dans un système de gestion de contenu ?

G A X t h i n X a to u te s les fo n ctio n n alités dont vous avez besoin aujourd'hui. E t to u te s celles dont vous aurez besoin demain ! Com m ent pouvons-nous faire une telle promesse? Tout sim plem ent parce que nous avons développé G AX~thinX pour ê tre modulaire e t facile à adapter. E x tra n e t, e -co m m erce , p o s s ib ilité de g ére r des u tilis a te u rs ou des événem ents: il s u ffit de nous le dem ander e t GAX—th inX sera adapté e xacte m e n t à vos besoins. Nous so u h a ito n s ê tre la ré fé ren ce au Luxembourg en m atière de CMS. R épondre p a rfa ite m e n t à vos a tte n te s e s t donc pour nous un o b je c tif essentiel. A joutez à cela que G AX~thinX e s t rapide à m e ttre en place e t que le budget nécessaire pour l'im plém enter pourra vous surprendre. Pourqui ne pas nous dem ander une d ém on stratio n dès aujourd'hui ? [co nsu ltez le verso pour plus de détails)

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G E Ï X t h i n X : FAQ

Qu'est-ce que G A X ~thinX ? C'est un C ontent Management System CCMS], c 'e s t à dire un systèm e de gestion de contenu, spécifiquem ent développé pour le web. G AX~thinX vous perm et de g érer vous-même le contenu de v o tre s ite In te rn e t, sans demander de connaissances te chn iqu es p a rtic u liè re s e t sans avoir re c o u rs à un interm édiaire. Pourquoi un CMS ? Le CMS vous perm et de vous co n ce n tre r sur l’essentiel : la gestion e t l'im pact commercial de l'inform ation publiée su r vo tre site. Plus besoin de vous soucier des c o n tra in te s techniques de la mise à jour. Quelles sont les fonctionnalités principales de G A X ~ th in X ? L'organisation du tra va il c o lla b o ra tif d'édition fig u re au p re m ie r rang: de nombreux u tilis a te u rs peuvent tra va ille r en même te m p s e t disposent d’un accès sé cu risé par In te rn e t [avec n o tific a tio n s lo rs de ch an ge m e nts, vérification e t a uto risa tion avant publication, historiq u e illim ité des données, etc). En o utre, G AX~thinX vous perm et d 'intégrer le contenu provenant de bases de données e xistan tes e t de gérer plusieurs s ite s à tra v e rs la même interface. Et si j'ai besoin d'autres fonctionnalité ? La conception de G AX~thinX e s t modulaire. Il e s t facile d'adapter l'application à vos besoins spécifiques. De nombreuses extensions e x is te n t déjà : e-com m erce (avec paiem ent en ligne], accès e xtra n e t pour p e rm e ttre à vos p arten a ires de collaborer de façon contrôlée à l'édition de v o tre site. Quel est le temps de mise en place de G A X ~th in X ? Cela dépend de la com plexité des données e t de la s tr u c tu r e de v o tre s ite web. Une installation typique peut ê tre réalisée en 4 -8 semaines, beaucoup plus rapidem ent que la p lupart des CMS su r le marché. Faut-il un serveur dédié pour G A X~thinX ? Cela dépend de vos besoins ! La réponse e s t oui, si v o tre s ite e s t de tr è s grande taille, ou a des co n tra in te s s tr ic te s de co nfid en tialité . Si vous ne souhaitez pas su p p o rte r le co ût e t l'e ffo rt de m aintenance d'un serveur dédié, nous avons mis en place au Luxembourg un se rve ur spécifiquem ent destiné à héberger des installatio ns de GAX~thinX. Qui con tacter pour en savoir plus ? Pour dem ander une d é m o n s tra tio n de G A X ~thinX , c o n ta c te z Alex Kampa, email: akampa@ gax.com, té l: + 3 5 2 2 2 89 93 12.

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E S T H E T IQ U E ... F R U S T R A T IO N ? Tous les goûts et to u tes les couleurs sont dans la nature, et ceux des clients ne correspondent pas toujours à ceux proposés par l'é q uipe graphi­ que. Est-ce un problèm e? Pas vraim ent. Il faut jo u e r le jeu. Le ch e f de projet est la voie de trans­ m ission entre les désirs de ces deux pôles, ce qui perm et de réduire les risques. Troy Bankhead: "N ous p ro p o s o n s p lu s ie u rs choix, e t nous essayons de vendre n otre prem ière idée. Mais si le c lie n t ch o isit quelque chose que nous n 'ap p ro u ­

BI G

C

( C O N T E N T

vons pas, c ’e st à nous égalem ent d 'en tire r le meilleur". Souvent égalem ent, le site w eb d o it tenir com pte d'un e corporate identity préexistante, qui ne plaira pas forcém ent aux graphistes. A eux dès lors de faire en sorte que l'on reconnaisse les éléments essentiels du branding, to u t en donnant un look Internet. Troy Bankhead continue: "Nous devons assurer la synergie entre les différents supports. Travailler avec M ikado P u b licis et M ikado Finance, nous facilite la tâche". Le web doit en effet être la continuité de l'expérience que l'internaute peut avoir de la société sur le print, ou encore dans le réel. Pas toujours facile: ->

M A N A G E M E N T

S Y S TE M)

Alex Kampa, GAX, et GAX-thinX “ Le CMS perm et de m ettre à jo u r le contenu de manière beaucoup plus rapide. Les employés qui ne contribuaient pas du to u t ou peu au site web s'habi­ tu e nt à gérer eux-m êm es des données online. C'est le cas de l'Académ ie de Droit Européen à Trêves, qui organise de nom breuses conférences présentées sur w w w .era.int. Sur le site web de Clearstream, qui utili­ se un logiciel sim ilaire à G AX -thinX, le CMS est utili­ sé pour gérer des milliers de docum ents mais aussi des form ulaires d ’enregistrem ent à des form ations et séminaires. La seconde version de notre systèm e permet de gérer encore davantage de contenu : des centaines d ’utilisateurs et des dizaines, voire des centaines de milliers de pages . Quant à la structure des données, elle restera bien entendu com patible avec XML. Selon nous, le CM S 'o u t of the box' n'existe pas... Avec G AX -thinX, nous conservons les fonctionnali­ tés principales dans le back-end. C ’est là que sont structurées de m anière logique les données souvent hétérogènes que l'entreprise d o it m ettre en ligne. Ensuite, nous adaptons le m odule de génération au cas par cas, et y ajoutons les applications dont a besoin le client, par exem ple un m odule e-com m erce ou extranet. Tous ces plug-ins ne sont donc pas livrés d 'office, mais adaptés au cas par cas. Cela revient m oins cher et correspond exactem ent aux besoins du client. C 'e st aussi plus facile à maîtriser pour l'utilisateur. Pour faire un vrai CMS, il faut selon nous trois élé­ m ents dans le processus de publication : - Edition: possibilité de gérer des données de m aniè­ re collaborative sur une interface web, indépendam ­ ment de ce qui sera généré ensuite systém atique­ ment (une page web sur un ou plusieurs sites et/ou un PDF et/ou une version im prim able,... selon ce qui a été défini). A noter qu'un docum ent en cours d 'é d i­ tion ne peut pas être édité par un autre utilisateur. - W orkflow: une fois les données éditées, l'utilisateur publie ses changem ents en interne. La personne responsable de la validation de la publication en est prévenue et peut voir l'h isto riq u e du docum ent m odifié, les dates et les responsables de ces m odifi­ cations. Elle décide alors les publier ou non vers l'extérieur. - Gestion des utilisateurs: certains - membres d'un

groupe,... - ont le droit d 'éditer (en interne et/ou en externe) telle ou telle partie dans le CMS, et seules ces parties apparaissent sur leur poste de travail. L'adm inistrateur peut également voir qui travaille sur le système. Avec le CMS, le prestataire de services web travaille sur le redesign d'un site et, le jour de la m igration vers le nouveau site, rien ne change au niveau de la gestion du back-end pour l'utilisateur! "


CO -> une courbe n'est pas aisée à transposer sur s upport électronique... Les pages sobres, claires et attractives à la fois sont tout aussi com plexes à réaliser qu'une page "coo/". Autant d'élém ents liés à l'esthétique sur lesquels il convient d'insister: actuellement, on ne co n ço it plus de créer un site uniquem ent fo n c­ tionnel ou très technique. A partir d'une certaine taille, les trois com posantes doivent s'équilibrer.

T, FU TU R Gageons que ce sera encore le cas dans le futur, avec les a pplications de wireless PDA BtoB sur lesquelles travaille déjà M ikado Online, ou encore l'avant-gardiste m arketing ludique pro­

P R A

T I Q

posé depuis peu par E yeplay-O ptim alpixel au Luxem bourg, après avoir fa it ses preuves en Belgique. Le co n ce p t (voir égalem ent à ce sujet les projets de MUM et d'idPRO D, p a p e rja m 0206, p.128-129) est expliqué par J-F Zune: "Les a p p li­ cations ludiques en ligne, universelles, a ttire n t rapidem ent un p u b lic im p orta n t e t fidèle. C 'e st très intéressant p o u r les marques, q u i pe u ven t a cq u é ­ rir un nouveau ca pital sym pathie grâce à un je u habillé à leur image. Les je u x p e rm e tte n t de faire du data p ro filin g s u r leurs utilisateurs, q u i seront enclins à répondre à des form ulaires de m anière pertinente, vu q u 'u n concours est généralem ent associé". C 'e st ce q u 'o n appelle prendre en co m p te la stratégie! ■

U E

A qui s'adresser pour réaliser un site web qui réponde à vos exigences stratégiques par la technologie et le design implémentés? Qui peut vous conseiller? Petite sélection (voir également notre Index en ligne sur www.paperjam.lu) Alti

E s p a ce Net

321, route d'Arlon L-8011 Strassen 31 35 02 222, 31 35 02 300 (fax) www.alti.lu

15 route d'Esch L-1470 Luxembourg 25 32 32 1, 25 32 32 34 (fax) www.espace-net.lu

Aptosite

4, rue des Champs L-8218 Marner 26 31 36 70, 26 31 36 70 (fax) www.aptosite.lu

Eurom ultim edia

70 avenue du X septembre L-2550 Luxembourg 45 48 45, 45 48 44 (fax) http://emmsa.com

A rianeSoft S.A.

24-26 rue de la Gare L-1616 Luxembourg 26 29 50 1 ,2 6 29 50 50 (fax) http://arianesoft.com

GAX

90 avenue Victor Hugo L-1750 Luxembourg 22 89 93 0, 22 89 84 (fax) www.gax.com

Beaufort International

36, rue de Luxembourg L-8077 Bertrange 31 39 59 64, 31 39 59 69 (fax) www.beaufort-international.lu http://www.beaufort-international.com big bang factory

115, rue des Pommiers L-2343 Luxembourg 26 48 02 03, 26 48 0203 (fax) www.bigbang.lu

Global M edia S ystem s

2, rue Wilson L-2732 Luxembourg 48 28 11, 48 28 11 0 (fax) www.gms.lu M ikado Online

38 route d'Esch L-1470 Luxembourg 2541021, 25410220 (fax) www.mikado-online.com

Bizart

20 rue J.P. Beicht L-1226 Luxembourg 46 22 55 1 ,4 6 22 55 55 (fax) www.bizart.lu

MUM

9, rue de Drincklange L-9901 Troisvierges 97 80 56, 97 94 45 (fax) www.mum.lu

C o n c e p t Factory

21 rue de Pont-Rémy L-2423 Luxembourg 48 49 691, 48 49 66 (fax) www.conceptfactory.lu C M I Creative com m u nication

54, rue de Cessange L-1320 Luxembourg 46 27 23, 46 27 63 (fax) www.cmi.lu Editus Luxem b ourg

O ptim al Pixel S ervice

22, rue du 31 août 1942 L-9516 Wiltz 950 726, 957 507 (fax), www.optimalpixel.com R ed D o g C o m m u n ica tio n s S .A .

Z.l. Breedewues L-1259 Senningerberg 26 34 51 1, 26 34 02 87 (fax) www.red-dog.com S u rfB izzX a c t 159, rue d'Esch L-4380 Ehlerange

45 rue Glesener L-1631 Luxembourg 49 60 51 1, 49 60 56 (fax) www.luxweb.lu

2650 0182, 2650 0183 (fax) www.surfbizzxact.com

eleven saint-paul interactive

S yn a p s e Internet S ervices

2, rue Christophe Plantin L-2339 Luxembourg 49 93 91 00, 49 93 91 09 (fax) www.eleven.lu

49, bd Grande-Duchesse Charlotte L-1331 Luxembourg 44 79 44 1, 44 79 44 79 (fax) www.synapse.lu

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www.ilres.coml

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Questionnaire Internet

Solutions

Voici une sélection des réponses des entreprises à notre questionnaire en ligne. SÉLÉCTION DES RÉPONSES VINCENT RUCK

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BEAUFORT I N T E R N A T I O N A L S .A .

U R L : http ://w w w .b e a u fo rtinternational.lu D a te d e créatio n : 1998 Effectif: 90 D ire c te u r gén éra l: E ric B u s c h T y p e s de se rv ic e s offerts: s o lu ­ tio n s e -b u s in e s s V o u s êtes u n e s o c ié té p ro p o ­ s ant d e s s o lu tio n s a p p lic a b le s d a n s le d o m a in e d 'In te r n e t? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r­ v ic e s q ue v o u s p ro p o s e z

Afin d ’accom pagner avec succès les entreprises dans l’économ ie d ig ita le , B eaufort International Luxem bourg, filia le du groupe Beaufort International déploie une offre de produits & services asso­ ciant performance technologique et c o m m u n ica tio n stratégique. Une approche projet com plém en­ taire, mais surtout essentiel, en raison du fo rt degré d ’intensité concurrentielle qui caractérise le marché mondial actuel. Une divi­ sion "Enterprise solutions" dédiée au dé p lo ie m e n t de so lutions te c h n o lo g iq u e s/w e b évolutives. Une d ivision "C o m m u n ica tion " chargée de m ettre en œuvre une démarche marketing créatif et un p ro je t de m arque pertinent. B eaufort In ternational m et la réflexion stratégique en am ont de vos projets. La pérennité des projets repose dé so rm a is sur: une approche stratégique dynam ique; une te ch ­ nologie évolutive et flexible; une conduite proactive du change­ m ent organisationnel et humain; un m anagem ent des co n n a is­ sances efficace; une gestion rigoureuse des risques; un contrôle permanent de la qualité; un projet de marque audacieux N ous a idons nos clie n ts à répondre à 2 problém atiques bien d is tin c te s : une p ro b lé m a tiq ue te ch no lo g iq u e où interviennent des enjeux de performance, de fonctionnalité, d ’évolutivité et de reprise de l’existant; une problé­ m atique stratégique et com m er­ ciale qui im plique le choix d ’un positionnem ent pertinent et une stratégie de com m unication et m arketing adaptée à votre envi­ ronnement économ ique.

Un rôle d ’accompagnement dans la mise en oeuvre de plateformes applicatives perform antes et com m unicantes. L'engagem ent de transformer vos projets en des réalisations à forte valeur ajoutée. P e n s e z -v o u s q ue l'arrivée p ro ­ g ressive de s olu tio ns de s ig n a ­ ture électroniqu e soit con dition suffisante p o u r le d é ve lo p p e ­ m e n t du c o m m e rc e é le c tro ­ niq u e? L 'É ta t a -t-il un rôle à jo u e r d a n s c e d o m aine?

L’ intro d u ctio n de la signature électronique met fin à 2 concepts fondateurs inhérents à la “culture Internet": a) l’anonymat et b) le “ to u t g ra tu it” , (a) La signature digitale perm ettra d ’induire de nouvelles relations commerciales entre les entreprises elles-mêmes et leurs clients, en instaurant un clim at de confiance par l’identifi­ cation sûre, (b) Le modèle du financem ent par la publicité a montré ses limites voire même échoué. La seule façon de relancer ce processus de création est mettre fin au m odèle du tout gratuit et de passer à une philosophie “ what you pay is what you ge t" Tant q u ’il n’y aura pas de moyens de paie­ ment simples, efficaces y compris les micro paiements il n’y a pas de terrain propice pour dévelop­ per des contenus ou services à valeur ajoutée. Or ce sont ces contenus et services qui vont déterm iner la vitesse et la généra­ lisation de la société de l’infor­ mation. Pour que le commerce électro­ nique devienne une réalité pour la plupart des entreprises, PME comprises, il faut que la m entalité des utilisateurs change, ce qui risqué de prendre plus de temps que prévu. L’Etat doit jouer un rôle de précurseur à travers son programme de eluxembourg et egouvernement plus particulière­ ment. Le fait d ’habituer ses citoyens à recourir à Internet pour des dém arches adm inistratives voir des transactions(payer ses taxes, ses PV, etc) profitera au com m er­ ce électronique en général. L’ Etat a une obligation naturelle et évidente de jouer un rôle afin de garantir: la meilleure interopéra­ bilité entre les différents sys­ tèmes; la créd ib ilité du projet signature digitale auprès des utili-

sateurs ‘lam bda’ ; une cohérence r entre les différents intérêts (pri- l Z vés, publics, institutions finan­ cières); un déploiement auprès de toute la population; la qualité en régulant les conditions d ’accès à la reconnaissance des signatures (OLAS); finalement de défendre les intérêts spécifiquem ent luxembourgeois (secret bancaire par exemple). En guise de conclusion: oui la signature digitale est un facteur clé pour le développem ent du comm erce électronique, mais le — A changem ent nécessaire n’est pas seulem ent tech no lo g iq u e mais avant tout psychologique

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C o n s tru ire un site Internet doit à la fois tenir c o m p te d 'o b je c ­ tifs opé ra tio nne ls (faut-il p ré ­ s e n te r l'e n tre p rise , v e n d re ...), m ais é g a le m e n t de s q ue stio n s c o û ts , d e s te ch n o lo g ie s d is p o ­ n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p ro c h e de s en tre prises a -t elle évolué au c o u rs de la d e r­ nière an née?

L’approche des entreprises est devenue beaucoup plus ration­ nelle. Avant les entreprises voyaient Internet comm e une fin en soi et non comm e un moyen. Aujourd'hui les entreprises ont com pris que le réseau Internet et les te ch nologies perm ettent d ’améliorer les opérations si cer­ taines conditions sont remplies. Selon Beaufort les questions à poser sont les suivantes: 1. Les processus actuels : Est-ce que Internet et les technologies perm ettent de gagner en efficaci­ té. Si oui (ce qui très souvent le cas en théorie), quel est le ROI ? Exemples : Compagnie aérienne : vente de tickets en ligne; E-procurm ent : achats fournisseurs; Intranet : Remplir ses demandes de congés par l’Intranet de l’en­ treprise. 2. Faisabilité : Est-ce que l’entre­ prise et ses partenaires sont prêts pour ces changem ents ? Ce degré de faisabilité implique la culture, les ressources humaines et le degré de volonté de change­ ment des employés et des parte­ naires (clients, fournisseurs, etc.) a. Quelle est la valeur ajoutée pour le client. Comment gérer ce nouveau canal de vente sans fâcher ces distributeurs actuels ? b. E-procurement : une entreprise pourrait décider d ’acheter ses ) paperjam 07.2002

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-> fournitures en ligne et voir si ces ressources internes sont for­ més à ce changem ent de proces­ sus. c. Intranet : C om m ent faire adhérer les employés à se servir de cet outil? De plus en plus d ’entreprises ont ! 1 com pris que le succès résulte de ces 2 conditions et se lancent dans un projet e-business avec rf~ j une analyse globale. Beaufort International spécialisé \~ 7 en solutions E-Business et en ^ Project/Change M anagem ent a dévéloppé une m éthodologie (4S: Strategy, Solutions, Skills Search) adaptée à cette problématique.

C .C O M

U R L : h ttp :/ /w w w .c c o m n e t.c o m D a te de c ré a tio n : 07/1995 Effectif: 8 p e rs o n n e s D ire c te u r G é n é ra l: A n n ic k R ivière/B ob B o u la n g e r T y p e s de s e rv ic e s offerts: so lu ­ tions w e b ; co n se ils ; s u p p o rts P A O et m ultim édia V ous êtes une s o c ié té p ro p o ­ sant de s s o lu tio n s a p p lica b le s d a n s le d o m a in e d 'In te rn e t? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r­ v ice s q u e v o u s p ro p o s e z

Conseils, Analyse et développe­ ment. Développement de solu­ tions dédiées orientées vers le content management, évolution vers le profiling et le conseil édi­ torial. P e n s e z -v o u s q u e l'a rrivé e p ro ­ gressive de s o lu tio n s de s ig n a ­ tu re électro n iq u e soit co n d itio n suffisante p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t d u c o m m e rc e é le c tro ­ niq u e? L 'É ta t a -t-il un rôle à jo u e r d a ns c e d o m a in e ?

L'évolution des m entalités prend égalem ent une large part. Le paiem ent électronique, sans même monter sur le web ne fait pas encore l'unanim ité. Comment ne pas s'en étonner! C o n s tru ire un site Inte rn e t doit à la fois te nir c o m p te d 'o b je c ­ tifs opé ra tio nne ls (fau t-il p ré -

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s e n te r l'e n tre p ris e , v e n d re .), m ais é g a le m e n t de s q u e s tio n s co û ts, de s te c h n o lo g ie s d is p o ­ n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p ro c h e d e s e n tre p ris e s a -t elle évolu é au c o u rs de la d e r ­ nière année?

Oui. le m arché sem ble avoir a tte int une certaine m aturité, l'o ffre après avoir connu des sommets dû à l'absence de recul, s'est orienté vers des solutions développées au cas par cas. Désormais non seulem ent des outils existent mais à côté de solutions très chères émergent une alternative aussi intéressante dans l'open source. Bien entendu il ne fallait pas être devin pour prévoir que la gestion de contenu est à l'o rig in e de toutes ces évolutions. L'origine est la cause en quelque sorte!

C A LLA TA Ÿ & W O U TER S

U R L : w w w .c -w .lu Date de création: 1991 Effectif: 58 D irecteu r G éné ra l: X avier B o n te m p s Ty p e s de services offerts: P a c k a g e s ba ncaire s et s e rv ice s associés V ous êtes une s o ciété p ro p o ­ sant de s solutions a p p lica b le s d a n s le d o m a in e d 'In te rn e t? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r­ vices que vo u s p ro p o s e z

La solution d 'in te rn e t-b a n kin g , Kyudo, que nous proposons per­ met aux clients et aux agents d'une banque d'effectuer, à partir de leur PC, toutes les opérations que la banque souhaite mettre à leur disposition. Les utilisateurs ne doivent disposer d'aucun matériel ou software particulier, un browser standard est suffisant. La banque ne doit donc distribuer aucun équipement pour permettre à ses clients de bénéficier de ce service d'internet-banking. Une fois abonné au service, le client peut faire exécuter on-line ses ordres de bourse, ses trans­ ferts d'argent, consulter son por­ tefeuille, ses soldes, l'historique

de ses transactions, etc. Le client peut également faire des sim ulations via un portefeuille vir­ tuel et personnaliser sa session, notam m ent en choisissant le pre­ mier écran qui lui sera présenté (p.e. le détail de l'un de ses porte­ feuilles titres ou ses soldes). La technologie adoptée garantit une grande vitesse de connexion et de transm ission des informa­ tions, ce qui offre au client et aux agents des tem ps de réponse par­ ticulièrem ent courts. Du fait de son architecture ouverte, Kyudo peut être interfacé facile­ m ent avec le système central de la banque. Enfin, ce système est fourni avec un ensemble com plet d'outils de développem ent. Ceux-ci perm et­ tent, en un tem ps extrêmement court, d'ajouter aux fonctions exis­ tantes tous les services com plé­ mentaires que la banque désire offrir à ses clients internautes. Ceci peut se faire pendant le projet d'installation ou après celui-ci, la mise à disposition de nouvelles fonctions ne nécessitant aucune intervention chez les clients. P e n s e z -v o u s q u e l'arrivée p ro ­ g re s s iv e de s o lu tio n s de s ig n a tu ­ re é le c tro n iq u e s o it co n d itio n s u ffisa n te p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t d u c o m m e r c e é le c tr o ­ n iq u e ? L 'É ta t a -t -il un rôle à jo u e r d a n s ce d o m a in e ?

Dans le domaine de l'Internet ban­ king, le client s'abonne à un servi­ ce et passe par une étape d 'au ­ thentification. La signature électro­ nique n'est donc pas nécessaire pour ce type d'application. C o n s tru ire un site Internet doit à la fois tenir c o m p te d 'o b je ctifs o p é ra tio n n e ls (faut-il pré se n te r l'entreprise, v e n d re .), m ais é g a ­ le m e n t d e s q u e s tio n s co û ts , des te c h n o lo g ie s d is p o n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p r o c h e de s e n tre p ris e s a -t-e lle é v o lu é au c o u rs de la d e rn iè re année?

L'évolution la plus marquante est la dim inution des budgets investis dans les sites. La convivialité et la personnalisation ont égalem ent beaucoup progressé. Cette personnalisation peut parfois être réalisée par l'internaute luimême grâce à la souplesse du site ou être le résultat de l'usage d'une solution de "Custom er Relationship M anagem ent". ->


Dans le cadre de la création de son service PAO inhouse, la maison d’édition mké S.A. désire engager

[A Ï

Maquettiste exécutant confirmé [m/f] Edition presse pour entrée en deuxième quinzaine du mois d’août 2002.

© Mission ]

© I

+

] Réaliser l’ensemble des mises en page des publications mensuelles [paperJam, Nightlife.lu] et annuelles [Explorator, Index] sous la direction du directeur artistique Guido Kroger / xGraphix. ] Réaliser des annonces publicitaires pour clients de type PME, commerces de proximité. ] Assumer en autonomie la responsabilité des délais de production selon le planning annuel. ] Travailler en relation avec les rédacteurs et photographes ainsi qu’avec l’équipe commerciale.

Profil ] ] Parfaite maîtrise des outils de production de l’ensemble de la chaîne graphique et des logiciels QuarkXPress, Photoshop et Illustrator [sous Apple], ] Très fort intérêt pour l’évolution des technologies du monde de la prépresse. ] Grande rapidité d’exécution. ] Aisance linguistique [français et bonnes notions en allemand et/ou anglais] ] Facilité d’intégration dans une équipe efficace et souriante. ] Expérience réussie en service similaire de min. 4 ans. ] Disposer d’un intérêt personnel pour l’édition et la presse magazine en particulier.

Merci d’envoyer votre candidature manuscrite avec CV détaillé et photo à: Mké S.A., Réf.: MEC02-06/pJ, BP 728, L-2017 Luxembourg


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D E L O IT T E

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C O N S U L T IN G

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U R L : w w w .d elo itte.lu — Q uestionnaire rem pli par: 1 I C harles Deibrassine, S en ior ÿ ' M a n a g e r (cdelbrassine@ detoit^

te.lu)

t j V ous êtes une s o ciété p ro p o ­ sant des so lu tio n s app licable s d a n s le d o m a in e d 'In te rn e t? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r­ v ic e s q u e v o u s p ro p o s e z

Pour mieux servir ses clients et les aider à optim iser leur utilisa­ tion d ’Internet, nous avons créé une ligne de services spécifique, Deloitte C onsulting IDI (Infrastructure, D evelopm ent & Integration), qui axe ses activités suivant deux pôles in te rd é p e n ­ dants : l’ Infrastructure et la Sécurité des Systèm es d ’information. Ces deux théma­ tiques sont traitées tant sur le plan organisationnel que tech­ nique. Ainsi, Deloitte Consulting définit et met en œuvre les plans de réorganisation et d ’optim isation des entreprises afin d ’améliorer leurs traitem ents internes et de supporter leurs nouveaux canaux de com m unication et d ’échanges de données. Ces plans se prolongent par la conception de m aquettes, la construction et l’intégration des sites Internet aux systèmes d ’in­ form ation et aux bases de don­ nées internes. Cet accom pagnem ent inclut aussi la définition de la stratégie Internet et de la gestion du conte­ nu, et la mise en valeur de la nou­ velle présence Internet de l’entre­ prise. De même, la dé fin itio n et le déploiement d ’architecture d ’ac­ cès à Internet sous les aspects sécurité, haute disponibilité ou systèm es sp é cifiques de nonrépudiation de transactions font partie des attributions fondam en­ tales de la ligne de services de Deloitte & Touche. Elles couvrent l’ensem ble des aspects d ’un projet Internet, de l’analyse des besoins et sélection des produits au param étrage avancé des élém ents m is en place tels que les firewalls, ser-

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veurs ou systèmes de détection d ’intrusion (IDS). Un projet Internet ne peut être com plètem ent achevé s ’il n’a fait l’objet d ’un audit de validation par un tiers indépendant de l’installa­ teur, ce tiers pouvant être, le cas échéant, le maître d ’œuvre qui a défini le cahier des charges. A ce titre, Deloitte Consulting réa­ lise des revues organisationnelles et techniques d ’applications ecom m erce ou e-banking. Ces revues incluent les te sts de conform ité avec les contraintes légales et prudentielles luxem ­ bourgeoises et sont générale­ ment complétées par une revue de sécurité avec tests intrusifs. Les revues de sécurité et les tests intrusifs permettent d ’obtenir une assurance quant à l’efficacité de l’architecture de sécurité mise en place, et s ’adressent aux sites Internet e-banking ou e-com m er­ ce ainsi q u ’aux arch ite ctu res d ’accès Internet ou d ’intercon­ nexion entre professionnels. Enfin, et c ’est malheureusement un point souvent négligé dans les projets Internet, un service per­ sonnalisé de veille technologique quotidienne ou régulière assure les clients du cabinet Deloitte & Touche d ’être au fait des der­ nières vulnérabilités et failles de sécurité auxquelles sont sujettes leurs infrastructures. P e n s e z -v o u s q ue l'a rrivé e p ro ­ g ressive de solu tio ns de s ig n a ­ ture électro n iq u e so it co n d itio n suffisante p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t du c o m m e rc e é le c tr o ­ niq u e? L 'É ta t a -t-il un rôle à jo u e r da n s c e d o m a in e ?

Le commerce électronique, tarde à prendre de l’ampleur dans cer­ tains pays d ’Europe, particulière­ ment en ce qui concerne sa form e Business to Consumer, souffrant principalem ent de la frilosité des utilisateurs à fournir des données con fid en tie lle s au travers d ’Internet. Les solutions de signature élec­ tronique peuvent m anifestem ent contribuer à une évolution des habitudes, en fo u rn issa n t une solution technique fiable, répon­ dant aux exigences du com m erce électronique en matière de sécu­ rité. Un système d ’infrastructure à clé publique perm et, en effet, de répondre aux principes fo n d a ­

m entaux que sont l’authentification des transactions, l’autorisa­ tion, la confidentialité, l'intégrité, et la non-répudiation. Dès lors, un certificat X.509 allié à un m écanism e d'authentifica­ tion de l’utilisateur (com m e le perm et le stockage du certificat sur une carte à puce par exemple) constitue une solution technique sûre. M ais la validité d ’un système PKI (Public Key Infrastructure) repose fo n da m e n talem e n t sur la confiance que l’on accorde aux clés pub liq u es et privées et nécessite donc un tie rs de confiance (l’autorité de certifica­ tion) qui crée et gère les clés. C ’est dans ce dom aine que l’Etat a très certainem ent un rôle à jouer. En effet, l’avènement du PKI s’est concrétisé ju sq u ’ici par un déve lo pp e m e nt anarchique des initiatives. L’ interopérabilité des solutions n'étant pas encore acquise, on voit se profiler des solutions peu conviviales pour des utilisateurs amenés à posséder de multiples paires de clés et à avoir recours à plusieurs m odes d ’authentifica­ tion. De plus, les initiatives privées sont bien souvent mises en dan­ ger par leur difficulté à atteindre la ta ille critiq ue , com m e en tém oigne l’arrêt des activités de SW ISSKEY en Suisse au 31 décem bre 2001 par exemple. Les différents projets d ’Etat, de nature variée, qui ont vu le jour dans plusieurs des pays de l’Union Européenne démontrent le rôle que peut jouer L’Etat dans le développem ent du comm erce électronique. Citons à cet égard les projets de carte d ’identité électronique exis­ ta n ts en Belgique, Italie ou Finlande, qui perm ettent dans un prem ier tem ps la dématérialisa­ tion des relations entre les adm i­ nistrations et les citoyens, mais dont le cham p d ’application peut facilem ent et va très certaine­ ment s ’élargir. L’ Etat peut avoir une fonction fédératrice en se positionnant com m e "Root CA", l’autorité de ce rtifica tio n suprêm e : Il joue alors un rôle d ’a ccré d ita tio n , d ’ho m o lo g a tio n des différents types de certificats pouvant exis­ ter, garantit une meilleure inter­ opérabilité et favorise ainsi les in itia tive s inter-sectorielles.


GO

C o n s tru ire un site Inte rn e t do it à la fois te nir c o m p te d 'o b je c ­ tifs o p é ra tio n n e ls (fau t-il p ré ­ s e n te r l'e n tre p ris e , v e n d re ...), m ais é g a le m e n t d e s q u e s tio n s c o û ts , de s te c h n o lo g ie s d is p o ­ n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p ro c h e d e s e n tre p ris e s a -t elle évo lu é au c o u rs de la d e r ­ nière a n née?

Dans un cadre économ ique géné­ ralement dégradé par rapport aux années précédentes, la stratégie Internet des e ntreprises s'e st rationalisée. Pour des raisons de coût tout d'abord, Internet en général et le com m erce électronique en parti­ culier n'ayant pas tenu leurs pro­ messes, certaines entreprises ont reconsidéré à la baisse les b ud­ gets co n sa cré s aux nouvelles technologies, d'autres ont tout sim plem ent gelé les projets, pré­ férant attendre de jauger l'évolu­ tion du marché. Mais l'approche des entreprises a également évolué parce q u 'a u ­ jourd'hui celles-ci ont une plus grande e xpérience d ’ Internet. Après avoir lancé des projets de site institutionnels dans un pre­ m ier tem ps, elles o n t acquis aujourd'hui la m aturité nécessaire par rapport au media pour entre­ prendre des projets plus am bi­ tieux. Cette évolution des entreprises s 'e s t égalem ent accom pagnée d'une maturation des technolo­ gies p e rm e tta n t d 'in té g re r Internet au coeur du systèm e d'inform ation. Ces technologies telles que les plates-form es Java 2 Enterprise Edition (J2EE) ou ".NET" de M icrosoft autorisent aujourd'hui la c o n s tru c tio n d 'a p p lic a tio n s Internet transactionnelles, sécuri­ sées, tolérantes aux pannes et intégrant des systèmes hétéro­ gènes. Les nouvelles possibilités te ch ­ niques com binées aux difficultés de marché ont rendu les entre­ prises prudentes par rapport à la conception de leur site Internet, globalem ent elles, sont plus m atu­ re par rapport à leur présence en

ligne et se révèlent également plus exigeantes vis-à-vis de leurs prestataires m arketing et te ch ­ niques.

E D IT U S L U X E M B O U R G SA

U R L : http://w w w .editus.lu/ D a te d e créatio n : 1995 Effectif: 100 D ire c te u r G éné ra l: J o Lab ar T y p e s de s e rv ice s offerts: Edition d ’annuaires, S ervices Internet, M a rk e tin g D irect

Le problèm e est que souvent le budget n'est pas à la hauteur des ambitions. C'est un problèm e qui concerne la plupart des petites entreprises. La demande va de plus en plus en direction des sites dynam iques générés via des bases de données. Dans le domaine du comm erce électronique, la plupart désirent un échange de données autom a­ tisé avec leur serveur qui gère les stocks et génère également la com ptabilité.

A

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Z -> Son action peut se caractéri­ ser par un soutien aux initiatives existantes, mais également par le déve lo pp e m e nt d ’in itia tive s propres pour les entreprises et les citoyens.

M A G IC M O V IN G P I X E L S .A .

V ous êtes une s o ciété p ro p o ­ sa n t d e s solu tio ns app licable s d a n s le d o m a in e d 'In te rn e t? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r­ v ic e s q ue v o u s p ro p o se z

Régie p ublicitaire (portail Luxweb/Allo), création et héber­ gement de sites Internet, référen­ cement international. P e n s e z -v o u s q ue l'arrivée p ro ­ g ressive de solutio ns de s ig n a ­ tu re é lectro niqu e soit con dition suffisante p o u r le d é ve lo p p e ­ m e n t du c o m m e rc e é le c tro ­ niq ue? L 'É ta t a -t-il un rôle à jo u e r d a n s ce d o m aine?

Non, l'internaute sera toujours un peu plus m éfiant face aux achats en ligne et l'offre des com m er­ çants est souvent mal adapteé au média. L'État à un rôle à jouer, mais il est limité parce que son autorité pour légiférer est restrein­ te à son seul territoire et a donc très peu d'influence. C o n s tru ire un site Internet do it à la fois tenir c o m p te d 'o b je c ­ tifs opé ra tio nne ls (faut-il p ré ­ s e n te r l'e n tre p ris e , v e n d re .), m ais é g a le m e n t de s q ue stio n s c o û ts , de s te ch n o lo g ie s d is p o ­ n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p ro c h e de s en tre prises a -t elle é vo lu é au c o u rs de la d e r­ nière an née?

Les entreprises deviennent plus exigeantes face à leurs sites, mais elles deviennent également plus réalistes dans la fixation de leurs objectifs.

U R L : h ttp ://w w w .m m p .lu D a te d e cré a tio n : 1997 Effectif: 1997 D ire c te u r G éné ra l: M a tth ias S c h m itt T y p e s d e se rv ice s offerts: C onsulting, training, so ftw a re d e ve lo p m e n t, h o stin g, s ys te m s u p p o rt a n d m ain ta n ce V o u s êtes une s o ciété p ro p o ­ sa n t d e s s olu tio ns app licable s d a n s le d o m a in e d 'In te rn e t? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r­ vice s q u e v o u s p ro p o s e z

Consultancy in developing an ebusiness vision and strategy; custom ized developm ent of ebusiness solutions; system m ain­ tenance and su p p ort; Internet hosting services; search engine optim isation; training P e n s e z -v o u s q ue l'arrivé e p ro ­ g re s sive de s olu tio ns d e s ig n a ­ ture é le c tro n iq u e soit co n d itio n suffisante p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t d u c o m m e rc e é le c tr o ­ niq u e ? L 'É ta t a -t-il un rôle à jo u e r d a n s ce d o m a in e ?

E lectronic signatures are one im portant key factor for a new set o f e -business / a d m inistrative a p p lica tio n s and services. However, it's not the only one. Even today there are many ebusiness strategies and models that do not depend on electronic signatures at all. For example, B2B-strategies are defined in well-known environpaperjam 07.2002

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Dossier

z

«■

-> m erits th a t allow to set-up standards and processes based on com m on agreements between the involved partners. Targeting the consumer market situation is different. W ithout a well-established legally approved Public Key Infrastructure that m anages e le ctro n ic signatures many business & administrative transactions are not fully electro­ nically operable. This is were the governm ent has to play its role. The governm ent has to set-up the required legal fram ework - not the necessarily the required infra­ structure. C o n s tru ire un site Inte rn et doit à la fois te n ir c o m p te d 'o b je c ­ tifs o p é ra tio n n e ls (faut-il p ré ­ s e n te r l'e n tre p ris e , v e n d re .), m ais é g a le m e n t de s q u e stio n s c o û ts , d e s te c h n o lo g ie s d is p o ­ n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p ro c h e d e s e n tre p ris e s a -telle évolué au c o u rs de la d e r­ nière an née?

Yes, the situation has changed in the last tw o years. Companies have understood that they have to participate somehow in this new market place. So it's no more necessary to convince the mana­ gement that their com pany needs to invest in this domain. Even they have already developed great ideas about what could be done. But still many e-com m erce initiatives still do fail because an organization does underestimate the required efforts and resources to run and operate an e-com m er­ ce site. This concerns budgets, human resources, internal com ­ petencies in different dom ains (marketing, technical, user level), and assistance required by third parties who are able to fill the gaps.

M IN D F O R E S T U R L : w w w .m in d fo re s t.c o m Date de création: 2000 Effectif: 4 D irecteur G éné ra l: G u y K e rg e r Ty p e s de services offerts: conseil, assistance à la maîtrise d'o uvra g e, c o a c h in g straté­ gique, analyse et m esure de la qualité

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Vous êtes une société p ro p o ­ sant des solu tions app licable s d a n s le d o m a in e d 'In te rn e t? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r­ vices que vo u s p ro p o se z

M indForest accom pagne les entreprises dans l'intégration des nouvelles technologies au sein de leur organisation : analyse du fonctionnem ent de l'entreprise pour voir com m ent rationaliser certains mécanismes à l'aide des NTIC; coaching pour associer les collaborateurs au projet et les motiver ; approche globale pour combiner les NTIC à la stratégie de com m unication interne et externe; conseil pour (reposition­ ner l'entreprise en exploitant les opportunités offertes par Internet. Notre ob je ctif : concevoir des solutions innovatrices et p ro fi­ tables pour les entreprises.

m otivent les autres entreprises à faire de même. Ce sont quelques success stories qui peuvent convaincre les scep­ tiques qu'lnternet peut rendre leur entreprise plus profitable et plus effi­ cace. Il importe que les initiatives prises en la matière revêtent un caractère concret et ne se limitent pas à des recommandations géné­ riques ou à des textes de loi parfois ardus pour les entreprises souhai­ tant les assimiler. L'Etat doit créer la motivation par la mise en oeuvre d'actions claires et précises, par la démonstration pra­ tique de "cas d'école" en commerce électronique et la mise à disposition de modèles et de guides didac­ tiques et "pédagogiques" à destina­ tion des entreprises et du grand public.

P e n s e z -v o u s q ue l'arrivée p ro ­ gressive de solutions de s ig n a ­ ture électronique soit con dition suffisante p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t du c o m m e rc e é le c tro ­ nique? L 'É ta t a -t-il un rôle à jo u e r da n s ce do m aine?

C o n s tru ire un site Internet do it à la fois tenir c o m p te d 'o b je ctifs o p é ra tio n n e ls (fa u t-il p ré s e n te r l'entreprise, vend re .), m ais égale­ m en t d e s q ue stio n s co û ts, des te c h n o lo g ie s d is p o n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p r o c h e de s e n tre p ris e s a -t-e lle é v o lu é au c o u rs de la dernière an née?

S'il est incontestable que la signa­ ture électronique, et au-delà, le renforcement des initiatives ten­ dant à sécuriser les transactions, constitue une part im portante de la problématique liée au com m er­ ce électronique, sa seule introduc­ tion ne peut prétendre répondre aux nom breuses questions et incertitudes que rencontrent les entreprises et les particuliers dans leur approche du médium Internet en tant que support de vente. La signature électronique est un maillon de la chaîne globale de transaction électronique mais les points clé du développement du commerce électronique restent la démystification de l'objet Internet et la création d'un fort sentiment de confiance à la fois pour le client et pour le vendeur. L'Etat a bien évidemment un rôle important à jouer puisqu'il est à même, à travers un certain nombre d 'initiatives à grande échelle, de remplir cette fonction de “prom oteur du commerce élec­ tronique". Notamment, il faudrait supporter les acteurs qui démontrent claire­ ment l'avantage q u 'a p p o rte Internet pour une entreprise et mettre en place des incentives qui

La situation a radicalement changé au cours des deux dernières années. Le tem ps de l'euphorie est loin, où les entreprises se précipitaient sur Internet parce qu'il fallait y être, en pensant leur site par rapport à leur organisation interne et non en fonc­ tion de ce qu'en attendait le client. Internet était présenté com m e la panacée, comm e le moyen ultime pour conquérir des marchés, faire b ondir son chiffre d'affaires et paraître une société "dans le coup" parce qu'avec une présence sur le Web. Il y a eu depuis beaucoup de déçus du Net, qui ont jeté le bébé avec l'eau du bain en concluant qu'lnternet était un gouffre financier plutôt qu'un moyen de rendre son entreprise profitable et de proposer des services à ses clients. Le problème, comme l'ont montré les expériences malheureuses des shopping mails luxem bourgeois mais aussi les nombreuses faillites à l'étranger, est qu'lnternet a souvent été utilisé à contre-em ploi. Les entreprises ont placé sur leur site des produits qui n'étaient pas adap­ tés à la vente en ligne. Elles ont voulu en faire un canal de vente à part entière, alors qu'il s'agit d'abord d'un canal d'inform ation et d'aide à la vente. ->


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-» Surtout, on peut regretter que la plupart d'entre elles aient essayé Internet "pour voir", sans s'y inve­ stir et sans mener une réflexion de fond sur la façon de créer de la valeur et d'en tirer un retour sur investissement. Dans ces conditi­ ons, elles ne pouvaient qu'être déçues du résultat. On réalise aujourd'hui qu'on ne peut pas tout vendre sur Internet, et qu'on ne peut pas tout en attendre. En revanche, Internet se révèle être un excellent outil pour préparer une vente (comparer les prix, prendre les avis d'autres consommateurs, utiliser des logiciels de simulation et d'animation 3D pour appréhen­ der le produit, etc). La décision d'achat se fait en ligne, mais la transaction se fait encore et toujours dans une boutique. Les entreprises sont donc devenues plus prudentes, et n'investissent qu'en échange d'une preuve de retour rapide de l'investissement. Les projets Internet sont plus rares mais plus réfléchis, plus orientés clients, plus concrets. Les sites deviennent des supports à la vente et à la promotion, ils sont de plus en plus intégrés dans un processus global de visibilité de l'entreprise, et ça, c'est plutôt une bonne nouvelle.

outils de commerce électronique tant B2B que B2C avec finalement des applications MMS, le tout agencé par un langage de contrô­ le et une gestion des utilisateurs complète, y compris des liens vers des systèmes de facturation ou encore CRM. Ces services se déploient à travers des canaux d if­ férents, HTML, WML, Voix, PDA, etc... P e n s e z-v o u s que l'arrivée p ro ­ gressive de solutions de s ig n a ­ ture électronique soit con dition suffisante p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t du c o m m e rc e é le c tro ­ nique? L 'É ta t a -t-il un rôle à jo u er dans ce d o m aine?

L'appréciation de l'identité électro­ nique dépend aussi de la crédibili­ té de celui qui l'établit, l'idéal étant évidemment l'Etat, qui exerce son autorité vis-à-vis de ses sujets en délivrant des cartes d 'id e n tité électronique. Pour le pur com m er­ ce électronique, les moyens de paiement sécurisé (VISA 3D SECURE et Mastercard SPA), pro­ tégeant tant le consomm ateur que le commerçant, peuvent dans une très large mesure rem placer la pure signature électronique dans des transactions B2C.

P R IM E S P H E R E REAL U R L : w w w .p rim e s p h e re .c o m D ate de création: 1993 Effectif: 87 D irecteur G éné ra l: G a ry Kneip Ty p e s de se rvice s offerts: eB u sin ess softw are solutions and IT infratructure services

V ous êtes une s o ciété proposant de s solutions app licable s dans le d o m a in e d 'In te rn e t? D é c riv e z rapidem ent les se rvice s que vous pro po se z

Nos services s'articulent autour de notre plate-forme INCA qui intègre notre compétence en matière de solutions eBusiness. A travers INCA nous proposons l'intégration d'outils sophistiqués de gestion de contenus (texte, images, sons, film s,...) avec des outils de Knowledge Management, avec nos

112 Dossier

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S O L U T I O N S S .A .

U R L : http ://w w w .re al.lu D a te de créatio n : 1988 Effectif: 150 D ire c te u r G é n é ra l: C h ris tia n K e ld e rs (A d m in istra te u r) Ty p e s de se rv ic e s offerts: So ftw a re d e G e stio n , C o n s u ltin g , H a rd w a re , p re s ta ­ tio n s e B u s in e s s V o u s êtes u n e s o cié té p r o p o ­ sa n t de s s o lu tio n s a p p lic a b le s d a n s le d o m a in e d 'In te r n e t ? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r ­ v ic e s q ue v o u s p ro p o s e z

Tout d'abord en tant qu 'é d ite u r de progiciels, REAL S o lu tio n s investit depuis plus de 2 ans dans le développem ent de co n n e c ­ teurs perm ettant d 'interfacer les

données et les processus des applications de gestion, n otam ­ ment de la suite AOF (Accounting M anagem ent, Business M anagem ent et D ocum ent Management). Autrem ent dit, nous faisons en sorte que l'application Internet de nos clie n ts, puisse d ia lo g u e r directem ent avec les produits de gestion que nous leur fo u rn is­ sons. D'autre part, dans le cadre de pro je ts de d é ve lo p p e m e n t sur mesure d 'ap p lica tio n s utilisant les nouvelles te ch n o lo g ie s, REAL propose une approche partena­ riale avec partage de connais­ sances et gestion conjointe des priorités. Cette approche se révèle pa rticu ­ lièrement efficace en term es de délai et de coût. En effet, l'e -b u siness est avant to u t une question de business, du ressort donc des ressources internes à l'entreprise ca n d id a te ; ta n d is que Real amène non seulem ent les co m p é ­ tences pour faire du "e", mais aussi la m éthodologie qui va ser­ vir de tra it d 'union entre ce "e" et le "business". Enfin, REAL com m ercialise des "m oteurs" a pplicatifs basés sur le serveur intégré Lotus Domino, qui perm ettent une m ise en mode opérationnel très rapide de fo n c­ tions Web prim ordiales dans d if­ férents dom aines de gestion : de la relation clie n t (C ustom er M anagem ent, Q uality M anagem ent et Helpdesk), des ressources humaines (Employee Managem ent), de l'a p pro visio n ­ nem ent (Purchasing Management) et du contenu des site s (Intranet C o m p o n e n ts et C ontent Management). P e n s e z -v o u s q u e l'a rrivé e p r o ­ g re s s iv e de s o lu tio n s de s ig n a ­ tu re é le c tro n iq u e soit co n d itio n suffisa nte p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t d u c o m m e r c e é le c t r o ­ n iq u e ? L 'É ta t a -t -il un rô le à jo u e r d a n s c e d o m a in e ?

Il est évident que c'e st une c o n d i­ tion nécessaire, car aucun acteur sérieux ne se lancera à o ffrir des transactions sans une sécurité à la hauteur de sa réputation propre et de celle de la place luxem bour­ geoise toute entière. C ependant, n 'o u b lio n s pas q u 'lnte rn e t est un réseau do n t la force se mesure à celle de son ->


maillon le plus faible ... Il est donc indispensable de m ettre en place une politique globale de sécurité. Par ailleurs, si une partie de la transaction peut être "éiectronisée", il reste que le produit doit être livré ou le service rendu, ce qui su p p o se une o rg a n isa tio n logistique adaptée à la nouvelle donne. De ce point de vue, les Etats devront veiller à faire évoluer de fa ço n é q u ilib ré e les d ro its et devoirs des consom m ateurs et des com m erçants, et ce à l'é ch el­ le internationale. C o n s tru ire un site In te rn e t d o it à la fois te n ir c o m p te d 'o b je c ­ tifs o p é ra tio n n e ls (fa u t-il p r é ­ s e n te r l'e n tr e p r is e , v e n d re .), m a is é g a le m e n t d e s q u e s tio n s c o û ts , d e s te c h n o lo g ie s d is p o ­ n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p ro c h e d e s e n tre p ris e s a -t elle é v o lu é au c o u rs d e la d e r ­ nière a n n é e ?

Les entreprises candidates à l'ebusiness se présentent d é so r­ mais de façon coordonnée. Ce ne sont plus seulement les services marketing qui cherchent une solu­ tion pour é tablir une présence sur le Web, c'e st l’ensemble des res­ ponsables avec lesquels se noue la négociation. Et ceci me sem ble-t-il pour deux raisons : d 'abord parce que les in fo rm a ticie n s ont "d ig éré " les nouvelles technologies et repren­ nent du coup le leadership sur les projets où elles interviennent ; ensuite parce que les illusions de la bulle Internet sont bien per­ dues, qui prom ettaient m onts et merveilles en term e de bénéfice. A ujourd'hui, grâce aux conseils de sociétés com m e la nôtre, il apparaît de plus en plus claire­ m ent aux d ire ctio n s générales que l'e-business est un im pératif c o n cu rre n tie l, et l'In te rn e t un canal de distribution com m e les autres, en voie de standardisa­ tion. Ce qui fait passer l'augm entation des parts de m arché e t/o u la dim inution des coûts au second rang des o b je c tifs d 'u n projet d'exploitation des nouvelles te ch ­ nologies. Ces préoccupations se co n cré ti­ sent m ainte n a n t d ans la recherche de solutions ne rem et­ ta n t pas fo ndam entalem ent en

cause l'environnement inform a­ tique existant, mais s'y intégrant sans frais excessifs, présents ou futurs, grâce à l'u tilisa tio n de standards maintenant éprouvés. Autrement dit: la question ne se discute même plus, il FAUT se lancer dans l'e-business, mais en développant une application spé­ cifique de "présentation“ qui va servir d'interprète entre les inter­ nautes et les logiciels de gestion des processus métiers tels qu'ils sont implantés dans l'entreprise.

R IG H T H IN K N E W M E D IA

U R L : h ttp ://w w w .righ th in k.co m Q u e s tio n n a ire rem pli par: V in c e n t Je u n e je a n , S e n io r W e b D e s ig n e r (vin c e n tje u n e je a n @ m a c .c o m ) P e n s e z -v o u s q ue l'arrivé e p ro ­ g re s s iv e de so lu tio n s de s ig n a ­ tu re é le c tro n iq u e soit co n d itio n suffisante p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t d u c o m m e rc e é le c tro ­ niq u e ? L 'É ta t a -t-il un rôle à jo u e r d a n s ce d o m a in e ?

La signature é lectronique ne changera p ro bablem ent pas grand-chose dans le développe­ ment du comm erce électronique s'il n'y a pas d'arrangem ent avec les banques. L'im pulsion doit impérativement être donnée par les banques, celles-ci doivent trouver un sys­ tèm e pour, premièrement sécuri­ ser au m aximum leurs cartes de crédit (ce qui n'est pas actuelle­ ment le cas) et, deuxièmement, com m uniquer pour rassurer leurs clients. Tout le m onde attend que ce soit le gouvernement ou l'union euro­ péenne qui prennent l'initiative, mais si les banques ne sont pas englobées dans le projet à 100%, ça n'a aucun intérêt. Tout le m onde sait qu 'il y a eu un b oycott de la part de la plupart des banques européennes par rapport à des moyens de sécuri­ sation de données parfaitem ent au point, mais com m e ces sys­ tèmes n'étaient pas réalisés par leurs soins, ils n'ont pas voulu y

adhérer. En conclusion, la signature élec­ tro n iq u e sera déjà un grand avancem ent mais il faut encore aller plus loin pour rassurer le consommateur, car les banques qui o seront p roposer à leurs clients un système sûr à 100% et assumer en cas de problèm es seront les banques de demain.

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C o n s tru ire un site Inte rn e t doit Q à la fois te nir c o m p te d 'o b je c ­ tifs o p é ra tio n n e ls (fa u t-il p r é - jl s e n te r l'e n tre p ris e , v e n d re .), m a is é g a le m e n t d e s q u e s tio n s c o û ts , d e s te c h n o lo g ie s d is p o ­ n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p r o c h e des e n tre p ris e s a t-e lle évo lu é au c o u rs de la d e r­ nière a n née?

Les entreprises ont, bien évidem ­ m ent, évolué car, avant, elles souhaitaient juste une présence sur Internet, quel que soit le prix. Les principes fondam entaux du web, com m e la règle des 3 clics (trouver l'inform ation recherchée en m aximum 3 clics de souris à partir de la homepage), la légère­ té du site, la convivialité, la rapi­ dité, étaient com plètem ent igno­ rés. Avant on ne com ptait pas pour la mise en place, on voulait un site pour pouvoir dire: “j'e n ai un" et ça s'arrêtait là, on n'écoutait pas les visiteurs car on ne les voyait pas com m e des consomm ateurs. Et puis il y a eu le crash des d o t com , ça a tout changé et en bien en plus. M aintenant on fa it atten­ tion avant de débloquer un bud­ get, on fait appel à plusieurs sociétés Internet pour voir ce q u ’elles peuvent proposer com m e services. On cherche une société capable de com prendre le business dans lequel on se trouve et quels sont les prospects à qui on parle. M aintenant on veut un "return on investm ent" (ROI), le visiteur est devenu un consom m ateur poten­ tie l et on prend soin de lui. M aintenant le secteur internet est devenu professionnel, ce n'est plus "in" de travailler avec trois chevelus qui passent leurs nuits dans leur garage à faire votre site. Oui, les entreprises ont évolué, et en plus, elles ont évolué en bien. Rien n'est encore fait, mais la deuxièm e ère Internet (après le crash) est plus intéressante et plus constructive que la folie -é paperjam 07.2002

Dossier 113


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de la première. Internet est le nouveau m edia de ce siècle et on commence, petit à petit, à savoir s'en servir.

T IS C A L I L U X E M B O U R G S .A .

U R L : w w w -tis c a li-b u s in e s s .lu Date de créatio n : 1998 Effectif: 8 D irecteur G éné ra l: M a nu R och e Ty p e s de se rvice s offerts: Internet V o u s êtes une s o c ié té p ro p o ­ s a n t de s s o lu tio n s a p p lic a b le s d a n s le d o m a in e d 'In te r n e t? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r­ v ic e s q u e v o u s p ro p o s e z

A ccess Provider; H o stin g / Housing Provider; Content/Portal Provider; W eb Design; A d ve rtisin g ; S e cu rity services; M edia /S tre a m ing Provider; EC om m erce / O n -line banking; O perator (A licence) P e n s e z -v o u s q u e l'a rrivé e p ro ­ g re s s iv e de s o lu tio n s de s ig n a ­ tu re é le c tro n iq u e s o it c o n d itio n suffisante p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t du c o m m e r c e é le c tr o ­ n iq u e ? L 'É ta t a -t -il un rôle à jo u e r d a n s c e d o m a in e ?

L'arrivée de la signature électro­ nique est un point po sitif mais ne résoudra pas tous les problèmes. La confiance des consom m ateurs reste le facteur clé pour la réussi­ te du e-com m erce. Il faudra éga­ lem ent étoffer l'offre e-com m erce afin d 'habituer les clients à surfer pour acheter. Trop de sites restent superficiels et trop de sociétés n 'o n t pas encore réellem ent intégré leur logistique avec ce nouveau type de vente. C o n s tru ire un site Inte rn e t doit à la fois te n ir c o m p te d 'o b je c ­ tifs o p é ra tio n n e ls (fa u t-il p ré ­ s e n te r l'e n tr e p r is e , v e n d re .), m a is é g a le m e n t d e s q u e s tio n s c o û ts , d e s te c h n o lo g ie s d is p o ­ n ib le s et de l'e rg o n o m ie . L 'a p p ro c h e d e s e n tre p ris e s a -t elle é vo lu é au c o u r s de la d e r­ nière an n é e ?

114 Dossier

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L'approche des entreprises n'a pas vraim ent évolué. Elles se laissent encore très souvent a tti­ rer par les sirènes des sociétés de création graphique qui ont peu d'expérience des te ch n o lo ­ gies d'hébergem ent et disposent de peu de bande passante. D 'autre part, les e n tre p rise s sous-estim ent les coûts te ch n o ­ logiques liés à la création d'un site, particulièrem ent vis-à-vis de l'adaptation nécessaire de l'e n ­ treprise pour intégrer ce nouvel outil: traitem ent des dem andes, enregistrement des com m andes, intégration de la logistique, etc...

V M S -K E Y T R A D E L U X E M B O U R G S .A .

U R L : w w w .v m s -k e y tra d e .lu D a te de c ré a tio n : ju in 99 D ire c te u r G é n é ra l: M a rie -A n g e M a rx T y p e s de s e rv ic e s offerts: O n lin e D is c o u n t B ro k e ra g e V o u s êtes une s o c ié té p r o p o ­ sa n t d e s s o lu tio n s a p p lic a b le s d a n s le d o m a in e d 'In te r n e t? D é c riv e z ra p id e m e n t les s e r ­ v ic e s q u e v o u s p ro p o s e z

VM S-Keytrade Lux.propose un accès en tem ps réel aux bourses européennes et américaines via l'Internet. Les clients accèdent via notre site sécurisé à leur co m p te et gèrent eux-m êm es leurs avoirs. Nous m ettons to u s les outils à leur disposition. P e n s e z -v o u s q ue l'a rriv é e p r o ­ g re s s iv e de s o lu tio n s de s ig n a ­ tu re é le c tro n iq u e so it c o n d itio n suffisante p o u r le d é v e lo p p e ­ m e n t du c o m m e rc e é le c t r o ­ n iq u e ? L 'É ta t a -t-il un rôle à jo u e r da n s c e d o m a in e ?

Non, le com m erce électronique va continuer à se dé ve lo pp e r progressivement. C'est plutôt les habitudes des consom m ateurs qui doivent é vo ­ luer que l'ém ergence de la sig n a ­ ture électronique. C o n s tru ire un site In te rn e t d o it à la fois te n ir c o m p te d 'o b je c ­

tifs o p é ra tio n n e ls (fa u t-il p r é ­ s e n te r l'e n tr e p r is e , v e n d re .), m a is é g a le m e n t d e s q u e s tio n s c o û ts , d e s te c h n o lo g ie s d is p o ­ n ib le s et de l'e r g o n o m ie . L 'a p p r o c h e d e s e n tre p ris e s a t-e lle é v o lu é au c o u rs d e la d e rn iè re a n n é e ?

On sim plifie la présentation et un effort particulier est m is dans la facilité d 'u tilisa tio n ("usability") du site. Il faut que l'utilisateur s'y retrouve fa cile m e n t et rap id e ­ ment. F orcém ent, l'u tilis a te u r de l'In te rn e t en général, et les clients en particulier, deviennent de p lu s en plus exig e a nts. D epuis sa créa tio n , V M SKeytrade a développé et mis à la disposition des clients de plus en plus d ’outils d 'aide à la dé ci­ sion. ■


michel le moigne / Le cartographe de la Grande-Région

cartes statistiques

plans-relief

Au Luxembourg; tél. (00352) 29 66 18-1 fax (00352) 29 66 19 En France: tél. (0033) 03 87 56 19 40 fax (0033) 03 87 56 49 99


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: :: Le guide de vos sorties cinéma au Luxembourg

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Dimanche, 5 mai 2002

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Coverstory: 118 -> Trois hypers et un marché Cora s’installe auprès de Cactus et Auchan TEXTE VINCENT RUCK ILLUSTRATION H! PHOTO: FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

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paperjam KnowHow: 124 -> Il faut manger pour vivre... Emmener un client au restaurant peut s’avérer bien utile TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

paperjam KnowHow: 132 H Gestion d ’(in)fortunes Dans un contexte boursier délicat, les gérants de fortunes sont à votre service TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON =HOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

paperjam KnowHow: 138 H Doc en stock Des tonnes d ’infos à ranger,., sur support papier ou media, mais aussi dans des sys­ tèmes informatiques TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

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Analyse 117


Thus hypers et un m a rc h é

-> Avec l'ouverture d'un hypermarché à Foetz, le groupe Cora Louis Delhaize porte à trois le nombre d'enseignes d'hypermarchés présentes à Luxembourg, aux côtés d 'Auchan et de Cactus TEXTE VINCENT RUCK ILLUSTRATION H! PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

118 Coverstory paperjam 07.2002


Au Luxembourg étaient Cactus et Match. Arriva, il y a quelques années, Auchan. Place, aujourd'hui, à Cora... Si le premier est un groupe français sans implantation préalable au Luxembourg, Cora n'est rien d'autre que l'enseigne hypermarché du groupe Cora Louis Delhaize, également propriétaire de Match. C'est en 1974 qu'il est arrivé dans le centre commercial City Concorde. Presque 30 ans plus tard, voilà donc une nouvelle étape, avec une nou­

velle enseigne, en un lieu auparavant occupé Match. Rencontre avec les différentes enseignes.

INVESTISSEMENT ET DÉVELOPPEMENT Cue ce soit pour Cora, Auchan ou Cactus, l'ou­ verture d'un nouveau centre commercial est ->

paperjam07.2002Coverstory 119


-> l'occasion de lourds investissements. Olivier Haller, directeur de l'hypermarché Cora, affiche volontiers les 2 milliards de francs luxembourgeois investis sur le site: "Cette somme inclut l'investisse­ m ent foncier: la p o litiq u e du groupe p o u r les enseignes Cora est en effet d'être propriétaire des terrains où se trouvent les magasins". Avec une telle somme, la rentabilité ne doit pas être hasardeuse: "Le but est de dégager à très court terme un cashflow p o s itif p o u r l'implantation. Il est évident que le retour sur investissement de ce genre d'enseigne se calcule sur le long terme. Sans oublier q u ’investir au Luxembourg coûte plus cher que dans d'autres pays frontaliers: le niveau d'exigence, par exemple dans tout ce qui concerne le respect de l'environnement, est plus élevé".

„Le but est de dégager à très court terme un cash-flow positif’ OLIVIER HALLER (CORA)

Auchan, arrivé il y a aujourd'hui un peu plus de 5 ans, avait fait beaucoup de bruit et généré de nom ­ breuses polémiques. Ceci posé, le développem ent a connu son bonhomme de chemin pour aujourd'hui satisfaire le groupe. M. Philippe Hédoux, directeur adjoint d'Auchan, détaille trois phases dans l'évolu­ tion du magasin: "La première, celle de l'ouverture, a été très difficile. Elle a duré toute l'année 96, ainsi qu'une bonne partie de l'année 97. La deuxième phase, celle du décollage, a commencé fin 97, pour se term iner à la fin 99. Nous sommes depuis dans la phase de 'croisière'. Nous sommes encore en crois­ sance soutenue, nous avons encore plein de choses à faire, mais nous avons atteint un bon stade de développement". La raison de la première phase? Tout simplement l'apprentissage: "Le passage de la phase 1 à la phase 2 s'est fait p a r notre adaptation au marché local". Cactus, le 'local' de l'étape, ne se situe pas dans la même optique. A lors que les deux autres enseignes se basent sur un lieu de vente et un seul, Cactus, lui, quadrille le terrain luxembourgeois. M. Laurent Schonckert, administrateur délégué, précise ainsi: “Nous somm es géographiquem ent bien implantés, avec 2 hypermarchés, 12 supermarchés, et de nombreux marchés de proximité. Sans oublier depuis quelques années notre accord avec stations Shell, où nous gérons l'offre de 18 stations services. Et sans oublier les 5 Hobby!"

LE LUXEMBOURG, MARCHÉ COMPLEXE Le Luxembourg, donc, avec sa sociologie et sa géographie, est un pays complexe. Les zones de chalandise des différents supermarchés recouvrent des populations, des goûts et des dynamiques très différents. Chez Auchan, on se félicite du site du Kirchberg: “C'est un endroit royal. En pleine expansion, il est prévu que d 'ic i à 2020, on y ait 30.000 travailleurs et 20.000 habitants. Cela signifie un énorme renforce­ m ent de sa zone primaire de chalandise. En plus, avec l'autoroute juste à côté, et un accès aisé, nous sommes facilement desservis". Facilement desser­ vis? De l'étranger mais surtout du Luxembourg: "notre cœ ur de cible, 90% de notre clientèle, est constitué par les résidants grand-ducaux. Cette cible constitue un levier suffisant po u r la croissance. Pour les cibles hors Luxembourg, on ne communique pas tant que ça, à pa rt sur des produits où fiscalement le Luxembourg est avantageux, comme les produits blancs et bruns, ainsi que l'alcool en France. Ou le café en Allemagne ". L'apprentissage fait par Auchan au Luxembourg, Cora pourra le faire - l'a déjà fait? - plus rapidement, grâce à la présence de Match et son expérience dans la vente de produits alimentaires. M. Haller reconnaît s'appuyer sur la dynamique de groupe. "Dans tout ce qui relève des produits alimentaires, les produits Cora et Match sont similaires. Pas tota­ lem ent identiques, mais similaires. Nous fonction­ nons avec une centrale d'achat commune, ce qui a, entre autres, p o u r conséquence que les anciens clients Match devraient se retrouver dans notre offre. Dans le non-alimentaire, il est certain que nous allons devoir nous faire connaître". Cette nouvelle surface va-t-elle changer les rap­ ports avec les fournisseurs? "Non. En effet, nous ->

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-> sommes dans une centrale d'achat Belux. Et puis, nous préférons fonctionner pa r des contacts privilé­ giés, p o u r correspondre au plus près à la demande du consommateur luxembourgeois. Par exemple, à chaque fois que cela est possible, les viandes que nous avons en rayon sont des viandes luxembour­ geoises. On ne se privera pas d'avoir du Luxlait dans nos rayons". En suivant les raisonnement habituels sur les tailles critiques nécessaires pour la survie d'un grand distributeurs, la co n frontation de Cactus avec Auchan et Cora peut être lourde de conséquence pour le Luxembourgeois. Cet avis est nuancé par M. Schonckert: "Il y a du vrai et du faux! Il est vrai que nous pouvons être handicapés p o u r tout ce qui concerne les marques de distributeur. Nous ne p ou­ vons pas écouler assez d'unités p o u r intéresser un grand producteur. Si de grands européens comman­ dent 100.000 exemplaires, nous en commandons peut-être à peine 5.000. Mais sur tous les autres plans, la réponse est m oins évidente. Au Luxembourg, nous sommes le leader incontesté, et nous avons l'habitude de travailler avec les produc­ teurs locaux depuis longtemps. Ensuite, les grandes marques internationales aim ent travailler avec les leaders locaux, donc nous réussissons à avoir de bonnes conditions. De plus, nous sommes parte­ naires de deux centrales d'achat en Belgique et en Allemagne, nous pouvons donc également faire jouer des effets de masse. Pour terminer, notre petite taille nous oblige sim plement à être créatifs et à déplacer le com bat ailleurs que sur les prix. Sur la qualité par exemple. " De son côté, Cora attire l’attention sur sa zone de chalandise, dont le profil de consommation est très différent de celui d'Auchan ou de Cactus: "Notre zone de chalandise s'étend en partie en France, dans la région d'Audun-le-Tiche, avec une clientèle pas­ sante qui intéresse tous les distributeurs. Au total, nous intégrons 116.000 ménages. La majorité se trouve cependant dans le sud du Luxembourg. Nous avons adapté notre offre à la clientèle de cette région: elle est par exemple plus sensible aux prix et prom otions que dans d'autres régions du pays. En conséquence, nous voulons développer une spécifi­ cité dans le non-alimentaire, y avoir une force de percussion prom otionnelle im portante, avec une forte saisonnalité de notre offre. Pour le moment, nous sommes plus concentrés sur le jardin, le cam­ ping... Il y aura les différentes foires, la rentrée, les jouets p o u r N oël... " M.Schonckert reconnaît également la forte dispa­ rité de consommation d'une région à l'autre: "Il y a des régions différentes au Luxembourg. Belle Etoile et Foetz n 'o n t beau être qu'à 15 ou 20 minutes de distance, il existe une 'frontière invisible' entre les deux qui sépare les zones de chalandise. Bascharage est certainem ent plus concerné que Belle Etoile p a r l'arrivée de Cora. Nous savions qu'ils allaient arriver à Foetz, et eux savaient que nous allions ouvrir à Bascharage: nous avons chacun tenu com pte de l'autre dans nos prévisions". Une des armes qu'affirm e détenir M. Haller est l'autonom ie de l'enseigne Cora, sa grande réactivité. "Une de nos forces est que nous sommes maîtres de nos prix. Avec Match, nous partageons des organes vitaux, comme une centrale d'achat pour toute la Belgique et le Luxembourg. De plus, nous pouvons pratiquer un marketing de site très important, en plus

UN

G R O U P E

Le groupe Cora Louis Delhaize comprend plusieurs enseignes, un certain nombre étant implantées au Luxembourg. Enseigne M atch 13 implantations au Luxembourg: Livange, Mersch, Niederanven, Bertrange, Differdange, Dudelange, Beggen, Wiltz, Diekirch, Ettelbruck, Grevenmacher, Wasserbilig, Echternach. Il s'agit de l'enseigne super­ marchés. Cora 1 implantation au Luxembourg: Foetz. Il s'agit de l'en­ seigne hypermarchés. Profi 9 implantations au Luxembourg: Wemperhardt, Wiltz, Capellen, Munsbach, Gasperich, Bascharage, Differdange, Esch-sur-AIzette, Rumelange. Il s'agit de l'enseigne de type “ Discount et Cash & Carry” , actuelle­ ment en cours de changement en “Smatch” . Hors Belgique et Luxembourg, d'autres enseignes peuvent être utilisées. On trouve encore d'autres enseignes dans le groupe, comme Truffaut (jardinage, 40 implantations en France) ou le site de commerce électronique houra.fr. C'est en 1968 que le groupe s'est lancé dans le marché des hypermarchés. La société Cora conclut un contrat en France avec Carrefour; il s'agit d'un contrat de fran­ chise. Le premier établissement s'ouvrit en septembre 1969. Le contrat entre les deux sociétés est arrivé à son terme en 1974 et ne fut pas reconduit. C'est à ce moment que l'enseigne Cora fut mise en place. ■

d'un marketing d'enseigne". Autrement dit, un pro­ duit précis aura le même prix dans tous les super­ marchés Match, alors qu'entre le Nord et le Sud du pays, une différence de prix de vente pourrait offrir de meilleurs résultats. Olivier Haller ajoute: “Le Luxembourg est un pays très paradoxal. On y voit cohabiter des modèles de clients complètement d if­ férents ", En plus d'avoir des modèles de clients complète­ ment différents, M. Schonckert voit également des modèles de consommation nouveaux apparaître. "La circulation routière au Luxembourg est ce qu 'elle est, elle s'est fortement dégradée ces dernières années. Les gens ont donc tendance à faire leurs courses quotidiennes dans des plus petites structures, comme celles de notre réseau. Par exemple, notre magasin de Kayl a une zone de chalandise très lim i­ tée géographiquement parlant, mais il marche très bien. Sinon, on voit également la progression des achats de produits biologiques des plats préparés".

PRIX OU DIFFÉRENCIATION? Le dernier arrivant, Cora, semble ne pas vouloir afficher une volonté d'affronter directement ses concurrents sur les prix. "Cora Foetz est différent de Cactus Belle Étoile ou d'Auchan-Kirchberg. Sa taille de 9.600 m!: c'est une surface commerciale qui reste à dimension humaine. C'est un hypermarché qui ->

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-> perm et de rassurer les anciens clients et d'en attirer de nouveaux. Si l'on visite Cactus, on verra que nos volumes sont beaucoup plus lumineux. Nous avons également décidé d'utiliser comme revêtement de sol du bois pour la galerie, ainsi que dans les zones textile et bazar de i'hyper. Nous avons aussi théâtralisé de nombreux endroits. Il y a de la recherche dans les matériels de présentation, certains sont de couleur gris anthracite. Il y a claire­ ment eu un cheminement depuis une dizaine d'an­ nées, quand on ne faisait que des gondoles blanches". Si la concurrence n'est pas frontale, elle reste clairement affichée: le magasin se veut plus moderne, plus attirant que ses concurrents. Parlant de Cactus, M. Philippe Hédoux ne dit rien d'autre: "Notre sentiment, c'est que Cactus a sa politique et Auchan la sienne. Les deux sont diffé­ rentes". Quant à savoir si l'arrivée de Cora va chan­ ger la donne, la réponse reste à interpréter: "L'arrivée de Cora nous remet bien entendu en cause. C'est ta règle du marché! Il faut cependant préciser que c'e st le fait d'avoir un nouveau concur­ rent qui est la chose la plus importante. Q u'il s'agis­ se de 10.000 m2 ou d'une épicerie de quartier, il s'agit d'un nouveau concurrent. On ne doit pas regarder que dans son magasin si on veut survivre". De manière plus précise: "L'arrivée de Cora aura au moins un im pact sur nous, c'est certain, mais je pense que l'e ffe t sera très modeste. Je pense par exemple que Cactus ou Match City Concorde seront

Une visite rapide des trois hypermarchés et de ce qui les entoure montre une différence assez im por­ tante entre Cora et ses deux prédécesseurs: la taille de la galerie commerciale. Alors qu'Auchan et Belle Étoile hébergent de nombreuses boutiques, celle de Cora reste plus modeste. "Nous avions une surface lim itée p o u r la galerie commerciale; nous avons décidé de faire en sorte que l'on y trouve de tout. Elle laisse la pa rt belle aux services, avec deux zones de restauration de 455 m2 chacune. Cela reste certes limité p a r rapport à la galerie du City Concorde, d'Auchan ou de Belle Étoile, mais la vocation est dif­ férente: l'a ttra it de la zone vient de I'hyper, pas de ce qui l'entoure".

plus concernés: nos deux magasins sont à 30 kilo­ mètres de distance... " Quant au positionnem ent sur le marché, M. Hédoux est plus clair: "Je pense que nos concur­ rents nous laissent l'avantage sur les prix. Nous uti­ lisons les panels Nielsen p o u r évaluer nos concur­ rents, et l'on constate qu'ils sont dépositionnés par rapport à nous sur le critère prix. Au Luxembourg, le consom m ateur est p a r contre beaucoup plus concerné par les services qu'en France. L'accueil, la propreté, le temps d ’attente... font la qualité d'un magasin. Chacune des grandes surfaces au Luxembourg a ses propres caractéristiques. Match a sa galerie marchande. Cactus est le groupe luxem­ bourgeois. Cora est le plus neuf. Cela suffit en soi, le temps de juger le marché et de choisir un position­ nement plus précis". Cactus, donc, face à cette arrivée de Cora, ne semble pas s'inquiéter outre mesure, fort de ses

Chez Auchan, en revanche, on est heureux de la galerie et notam m ent de l'arrivée de H&M, en rem­ placement partiel de Marks & Spencer: “Si les gens restent dans les galeries commerçantes, cela veut dire q u 'e lles fo n ctio n n e n t bien et q u 'ils sont contents. Nous offrons les services 'basiques': o p ti­ ciens, tabac, journaux... La santé du propriétaire d'une galerie comm erçante ne signifie rien. C'est la santé des commerçants qui marque la qualité de l'endroit, e t si l'on regarde, en 5 ans, il n ’y a pour ainsi dire pas eu de changements dans la galerie. Sinon, l'arrivée de H&M en même temps que l'ouver­ ture de Cora n'est pas un fait exprès. C'est un hasard. Il faut dire que H&M a fait les choses très vite p o u r arriver". Tout étudiant en école de commerce, lorsqu'il prend ses premiers cours de marketing, est immé­ diatement informé d'une des règles essentielles de la distribution moderne: no parking, no business. ->

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investissements dans ses différents établissements pour les rendre plus accueillants et attirant, mais égalem ent enrichi par l'expérience de l'arrivée d'Auchan il y a quelques années. Pour M. Schonckert, l'arrivée du Français, et aujourd'hui du Belge, est plus un signe de vigueur qu'autre chose. "Etre seul sur un marché n'est pas forcém ent bon. L'arrivée d'Auchan nous a mis sous tension. Il faut dire que l'environnem ent luxembourgeois est favo­ rable. Si l'on com pte q u ’en 5 ans, il y a environ 25. 000 habitants de plus au Luxembourg, cela fait une population à servir qui a augmenté, sans oublier la progression de l'économ ie".

GALERIE, ZONING ET PARKING


Les difficultés d'Auchan, les derniers mois, avec le squat de nombreuses places de parking par les voitures des employés du Kirchberg, en sont une illustration. La grande surface les a résolues par la réactivation des tickets de parking, avec les trois premières heures gratuites. Philippe Hédoux, direc­ teur adjoint d'Auchan, explique: "Le parking a été notre grande angoisse de l'année 2000. Aujourd'hui, nous avons des remontées positives de la pa rt des clients. L'opération tickets nous a coûté 500.000 Euro et un an de travail. Ce que nous avons fait, c'est uniquem ent p o u r les clients: on s'attendait, en conséquence de la mise en place du système, à avoir une croissance au mois de mars minorée par rapport aux prévisions initiales. Concrètement, nous avons eu une progression supérieure. Si l'on répond à l'a t­ tente des gens, ils réagissent! Après quelques semaines, nous nous sommes rendus compte que 3 heures de parking p o u r le samedi était un délai un peu court. Nous avons eu cette information par les remontées des marchands de la galerie commerçan­ te. Comme le samedi, nous n'avons pas de squat­ ters, il n 'y a eu aucun problèm e à augmenter la durée à 5 heures". Olivier Haller, lui, ne semble pas inquiet de voir son parking saturer: "Notre parking fait environ 1.350 places. Nous sommes dans un zoning où il n 'y a pour ainsi dire que des activités commerciales et très peu de bureaux. Pour le moment, nous ne sommes donc pas victimes du squat. Et sinon, le parking est inter­

dans l'économ ie locale. Nous sponsorisons des associations, des clubs; nous laissons facilement accès à nos supermarché à des associations qui pro­ posent des animations. Nous avons un contact privi­ légié avec la clientèle qui nous connaît et que nous connaissons depuis longtemps. Dans nos hypermar­ chés, notre ambiance n'est pas celle d'un hyper de type français. Ce qui ne nous épargne pas l'obliga­ tion de suivre nos clients dans leurs évolutions, de nous adapter au 'nouveau' Luxembourg, beaucoup plus multiculturel, sophistiqué". »

C O M M U N I C A T I O N

Dété fait le lancement Lancer un supermarché ne se fait pas tout seul. Il se fait, entre autres choses, en liaison avec des prestataires locaux, y compris pour la communica­ tion. Au Luxembourg, le groupe Cora a ainsi contacté Dété Publicité pour un certain nombre de tâches à accomplir à l’occasion du lancement. Daniel Thill explique la démarche: "Nous avons déjà travaillé pour le même groupe, que ce soit pour Match ou pou Profi. Ici, le travail était différent: on ne fonc­ tionne pas de la même manière avec des gens qui se lancent q u ’avec ceux qui fonctionnent depuis plusieurs années déjà” . Une des réalisations qui, dans le nouveau Cora, rend particulièrement fier et l’équipe de l’hypermar­ ché et l’équipe de Dété est la fresque qui court sur toute la longueur de la grande surface, présentant des paysages du Sud-Luxembourg. Dan Thill explique sa naissance: "L’architecte avait eu une idée différente, qui nous semblait irréaliste. Nous avons fait nos propositions, puis des tests. En définitive, on a retenu notre proposition, que nous avons réalisée en collaboration avec les archi­ tectes et d ’autres sociétés” . Les relations avec une grande surface, si elles ne

a c tif avec les autres surfaces de Foetz. Ça ne me dérange pas que l'on se gare sur le parking Cora p o u r aller au Batiself ou chez Adler. Là où la situation va s'améliorer, c'e st p a r ta construction d'un rondp o in t entre nous, Adler, B atiself et l'autocenter Goedert. Cela va a ider au développem ent du zoning". Comment? Tout simplement en fluidifiant la circulation. Pas d'angoisse non plus sur ce point pour Cactus Belle Étoile, vaisseau amiral du groupe: "Il est clair que l'em placem ent a bien changé depuis l'ouverture de l'hypermarché, concède M. Schonckert, mais nous sommes encore loin de l'engorgem ent perma­ nent. La situation s'est améliorée avec la mise en place d'un sens giratoire et la construction de places de parking supplémentaires. Nous ne sommes en saturation que durant quelques jours de très grande affluence, vers la fin de l'année. Le parking est un élément important, mais pas plus que l'im plication

sont pas impossibles à nouer, nécessitent malgré tout un travail continuel: “Nous pouvons toujours proposer de nouvelles choses, de nouveaux concepts. Il faut régulièrement presque réaliser les projets, p o u r pouvoir bien les m ontrer et bien les faire comprendre, p o u r enfin faire accepter l ’idée. Mon expérience, ajoute Dan Thill, dans la grande distribution depuis plus de quinze ans, perm et de faire des propositions réalistes et cohérentes. Concrètement, un lancement comme celui de Cora n ’est pas une ‘bonne affaire’ au sens direct du terme. Par contre, il perm et de nouer des liens et de bien dém ontrer que l ’on est capable de faire des choses. C ’est un investissement qui s ’amortit sur plusieurs années, grâce à la confiance que nous avons pu générer"’.» paperJam07.2002COVerStOry

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paperjam KnowHow: Restaurants d’affaires

"Il f a u t

pour vn/re..

-> ... plutôt que vivre pour manger" dit le proverbe, Dans les affaires également, ce précepte compte: emmener un client - prospect - partenaire au restaurant peut s'avérer très utile TEXTE VINCENT RUCK PHOTO FREDERIC Dl GIROLAM O (BLITZ)

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paperjam KnowHow: Restaurants d’affaires C ertains y vo n t plus souvent que d'autres. Beaucoup y vont pour leur plaisir, une fo is la jo u r­ née de travail achevée. D 'autres y vo n t pendant ce tte m êm e jo u r­ née de travail, p o u r ce travail justem ent. Le repas d'affaires, s'il a beaucoup évolué ces d e r­ nières années, reste encore une pratique régulière des hom m es d'affaires. Les p rofessionnels de la restauration le confirm ent.

CONSTRUIRE UNE OFFRE C 'e st sur le te m p s de m idi q u 'u n e b o nne p a rtie de ces repas se font. Les restaurateurs, de fait, sont a tte n tifs aux d iffé ­ rents critères qui peuvent attirer dans leurs m urs ces co n so m m a ­ te u rs particuliers. G uy Tabourin, du C h ig g e ri, re co n n a ît ainsi ré flé c h ir sur la fa ço n de les séduire: "C 'esf une b o nne p a rtie de notre clientèle, on ne p e u t p a s les ig n o re r! L e u r p la ire d é p e n d de n o m b re u x éléments, il e st d o n c d ifficile de trouver ce lu i q u i est vé ritablem ent cru ­ cial. N otre a p p ro ch e s'a ffin e au fu r e t à m esure des années, on voit des h a bitudes se dessiner". Des exem ples? "N otre res­ taurant est très dem andé le soir. Ce s o n t des repas p lu tô t festifs, alors q u 'a u repas de m id i les clients s o n t calmes, sobres". En conséquence, on varie l'offre, no tam m ent en p ro p o sa n t une gam m e de m enus de m idi pour 'tou te s les bo u rse s', entre 12 et 56 Euro. Connu p o u r sa carte des vins plus que généreuse pléthorique? - le Chiggeri l'in ­ tègre dans son offre de services. Si l'o n so rt, d a n s un tel co n texte , du repas d 'affa ire s en 'tê te à tê te ', on peut faire appel à c e tte c a ra cté ristiq u e lo rsqu 'il s'a g it de réunir un p e tit nom bre de personnes. "Je m e souviens d 'u n e e n tre p ris e q u i a va it d e m a n d é un repas p o u r une tre n ta in e de p e rso n n e s. Je m 'é ta is excusé en le u r disant que, ce soir-ià, on avait prévu une dégustation de vins. Elle m 'a ré p o n d u que non, c 'é ta it 'génial', c 'é ta it exa ctem e n t ce

q u i l'in té re ssa it! 'Ca change!' N ous nous som m es rendus co m p te que c 'é ta it là que se p o sa it notre vraie spécialité". Le vin, en plus, peut per­ m ettre d'engager une conversa­ tion, une com m unication plus inform elle entre ceux qui p arta­ gent le repas: "Sur le sujet du vin, il est facile de com m uniquer avec le client. À midi, m êm e lors de repas classiques, on p e u t en pro p o se r. Q uand les clie n ts d e vie n n e n t des habitués, ils osent p o u r la p lu p a rt dem ander un vin 'à l'aveugle'. On connaît leurs goûts, on connaît leur b u d ­ get, on s'auto-adapte. Pour la personne invitée, cela signifie beaucoup. Il est dans un lieu où son hôte se fait reconnaître. De plus, dans ces cas-là, on s'a r­ range p o u r p ro p o se r des vins q u i vo n t p la ire à la fois au connaisseur e t à l'a m a te u r un p e u novice. On su rp re n d les gens avec des régions ou des e n d ro its. Dans un repas, on rem arque souvent qu'entre les personnes, le vin e st un très bon sujet p o u r co m m e n ce r à d iscu ­ ter. C 'e s t un p re m ie r in té rê t com m un su r lequel on p e u t se m ettre à échanger. Il n 'e st pas fo rc é m e n t fa cile de d is c u te r avec une personne que l'o n ne co n n a ît pas, de tro u ve r des sujets de conversation". Au restaurant Speltz, 'in s ti­ tu tio n ' de la ga stro n o m ie en général et du repas d'affaires en particulier, l'offre elle aussi se d o it d 'être pensée. Carlo Speltz raconte: "Nous avons ouvert ce restaurant à la fin des années 80. C 'é ta it la fin du boom bancaire. À l'époque, nous étions fermés le sam edi e t le dim anche, cela élim inait naturellem ent une g ra n ­ de partie de la clientèle in d ivi­ duelle. Depuis quelques temps, nous avons décidé de diversifier notre clientèle, en essayant de faire venir des gens plu s jeunes, ceux q u i ne p o rte n t pas de cra­ vate; p o u r cela, nous avons n otam m ent com m encé à o u vrir le sam edi soir". C 'e s t d ans la m êm e dém arche que M. Speltz tie n t à suivre sa clientèle et à lui p ro p o ­ ser des n ouveaux p ro d u its,

mélange de tradition et d 'in n o ­ vation: "Un patro n se d o it d 'o b ­ server e t de réagir vite aux n ou­ velles attentes de sa clientèle. G râce à l'in fo rm a tiq u e , nous avons un ra p p o rt m ensuel des co m m a n d e s. Les p la ts de légum es se so n t p a r exemple im posés à une très grande vites­ se. C e ci étant, le S p e ltz est q u e lq u e p a rt une in s titu tio n . C ette m aison existe depuis 50 ans. Il y a de vieilles boiseries, nous som m es restés dans le lieu, il faut rester en p a rtie au m oins dans la tradition. Les gens vie n n e n t y ch e rc h e r q u e lq ue chose, nous devons le leur d o n ­ ner. Dans cette tradition, il n 'est p a s in te rd it d'in no ve r. N ous avons p a r exemple pro p o sé un s o rb e t de b e ttera ve s rouges. Nous pouvons p ro p o se r beau­ coup, si nous ne com m ettons pas d'erreurs de goûts". Le C lub M onnet, lui, propose d 'a u tre s services. On peut y faire des repas d'affaires, mais pas uniquem ent. En tant que Club, sa palette de services a v o c a tio n à 's a tis fa ire le m e m b re '. C la u d ia C o la n to n io e xplique ainsi la présence des salons privés, perm ettant une d iscrétion m aximale: "Pour être servi dans nos salons, le ta rif est le m êm e que directe m e n t dans le restaurant. Nous y avons la carte, m ais nous pouvons égale­ m e n t faire des p ro p o sitio n s o ri­ ginales. P ar exemple, s i un repas dépasse une dizaine de p e r­ sonnes, nous p riv ilé g io n s les banquets - buffets. C ette so lu ­ tion a un intérêt dès lors que le tim in g des rencontres est p lu tô t serré. Les m em bres o n t toujours la priorité. On ne le u r fa it pas p a ye r de frais de réservation, on les p rivilégie p o u r réserver les salons. Les non-m em bres, eux, se voient facturer les réserva­ tions de salles".

ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ Les évolutions peuvent se faire de nom breuses manières: so cio lo g iq u e , m ais égalem ent quasi géographique... ->

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paperjam KnowHow: Restaurants d’affaires Carlo Speltz, ainsi, a vécu la m on té e en p u issa n ce du Kirchberg com m e q u artier d 'a f­ faires: "Le d é ve lo p p e m e n t du Kirchberg a changé les entre­ prises q u i viennent m an g e r ici. Dexia, la BGL, les grandes banques allem andes s o n t par­ ties. A u centre, nous avons eu de nouveaux clients. On a senti c e tte é v o lu tio n , ces départs, nous avons réagi en nous adap­ tant". Un repas d 'a ffa ire s peut a v o ir lieu a vant, p e n d a n t ou après des négociations. Il peut se dérouler entre des personnes qui se connaissent. Il peut se dérouler égalem ent entre deux personnes qui ne se connais­ sent pas du tout. D'où, pour cer­ tains, le ch o ix de m enus clas­ siques. G uy Tabourin est clair: "Les dem andes des repas d 'a f­ faires so n t très classiques. Les in v ita n ts o n t p e u r d 'ose r. Ils osent déjà en am enant les gens dans notre lieu, où la décoration e t l'a m b ia n ce s o n t originales. Les repas d'affa ire s o n t ceux qui com m andent le p lu s de foie gras e t de filet de bœ uf".

Une des évolutions typ iq u es de ces dernières années est le ra cco u rcisse m e n t du te m p s passé à table dans un repas d'affaires. Guy Tabourin l'a très clairem ent constaté: "Le tem ps des repas d'affaires dim inue très nettem ent. On b o it égalem ent m oins: si, avant, on p o u v a it voir des repas avec 2 ou 3 bouteilles, a u jo u rd 'h ui on n'en consom m e p lu s qu'une seule". Cependant, aller rapidem ent ne signifie pas aller tro p vite: “N ous ne p rivilé ­ gions pas la vitesse de service. Si le clie n t veut être servi rap id e ­ ment, il d o it le d ire... nous p e n ­ sons en fait que vitesse e t p la isir ne vont pas e n se m b le ..." Carlo Speltz confirm e: "On n 'e st plus à l'é p o q u e des repas d 'a ffa ire s d u ra n t des heures. A ujourd'hui, la qualité e t la vites­ se so n t deux critères im portants. Les gens so n t p lu s jeunes, ils o n t p lu s d 'ou ve rtu re . Je suis q uelqu'un d 'im patient. J 'a i h o r­ re u r des dîners q u i traînent. Si je veux traîner, c ’e st m o i q u i en prends la décision: je le fais en fin de repas, avec le café, les d ig e stifs. Q uelle h o rre u r de

„Notre métier, c'est de procurer du plaisir aux gens. Nous aimons les gens qui se font plaisir. Si on réussit, si ça marche, tout le monde a gagné“ GUY TABOURIN, CHIGGERI

126 Analyse

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re c e v o ir son p re m ie r ca fé à m in uit! S i un clie n t p ré cise q u 'il est pressé, il risque d ’être su r­ p ris chez nous. N ous avons une vitesse de service très rapide à ce m om e n t-là !" Son de clo ch e co m p lé m e n ­ taire au Club M onnet: installé au Kirchberg, il 'd e sse rt' de n o m ­ breux bureaux alentours, avec un accès plus que facile, n o tam ­ m ent grâce à un parking réser­ vé: "Les gens se lassent d 'a lle r au restaurant. Par ra p p o rt à nos collègues de la ville, nous avons l'avantage s u r le tem ps de m id i d 'a v o ir un p a rkin g suffisant, de p o u v o ir fa c ile m e n t e x p liq u e r co m m e n t nous trouver, d 'ê tre à 5 m inutes de l'a é ro p o rt. De plus, com m e le service e st pe rso n n a ­ lisé, si jam ais no tre m em bre est en re ta rd à son rendez-vous, nous po u von s nous o c c u p e r de son invité, lu i o ffrir à boire, l'in s ­ taller, le m ettre à l'aise". Chez Speltz aussi, on fait évo lu e r son offre: "P arm i les nouveautés, nous avons eu celle de voir p lu s de dam es p a rm i nos clients. Il e st a u jo u rd 'h u i régulier que ce s o it elles q u i choisissent le vin - un bon vin. P ar contre, le cig a re reste e n co re p lu s une p ra tiq u e m a s c u lin e ... E n co re q u e ... d e u x de m es c lie n te s fu m e n t le cigare! L'assiette aussi a évolué: cela fa it environ 10 ans que l ’on a vu des gens nous d e m a n d e r une 'salade m ixte'. Un te lle d e m a n d e p o s a it à l'é p o q u e un p ro b lè m e au chef, m ais il faut se m ettre à la p la ce du clie n t: il mange, lui, chaque jo u r au restaurant. Ce n 'e s t pas si facile que ça! Il y a 7 mois, nous avons eu un nouveau chef, q u i a va it tra va illé dans de g ra n d e s m aison s françaises. N ous avons essayé de trouver un p la t a ttra c tif q u i puisse faire o ffice de rem p la ce m e n t à cette 'salade m ixte'. N ous en avons trouvé un, q u i a eu un succès rete n tissa n t. Mais, à c ô té de cela, on vend toujours a u tan t de foie gras... Ca se vend com m e des p e tits pa in s! Ce so n t des g ra n d s plaisirs que l'o n n'a pas d isp onibles à la m aison ". E tablissem ent plus récent, le C lub M onnet a p o u rta n t déjà


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paperjam KnowHow: Restaurants d’affaires -» vu des é vo lutions dans les p ratiques de ses clients: "Nous rem arquons que la d é cisio n de venir u tilise r le C lub e st de p lu s en p lu s tardive. En d é b u t de semaine, nous avons trois salons libres chaque jour. À la fin de la semaine, ils a u ro n t tous été u tili­ sés chaque jour. La réservation p o u r les groupes de 3, 4, ou 5 personnes se fa it p re sq u e systé ­ m a tiq u e m e n t en la s t m inute. M êm e des gro u p e s de 15 ou 20 réservent de ce tte m anière-là environ 1 p a r semaine, précise Herbé Bail. C ette irré g u la rité des ré s e rv a tio n s e st ty p iq u e des affaires a u jo u rd 'h ui: on annule to u t ce q u i n 'est pas p rio rité et, au d e rn ie r m om ent, on utilise le d é jeuner p o u r travailler, p o u r u ti­ lis e r to u te s les p é rio d e s de tem ps disponibles".

LE SERVICE, LE SERVICE Au Chiggeri, on a choisi de c o u v rir le m a xim u m de dem andes et de besoins. On a c h o is i é g a le m e n t d e ne pas renoncer à son 'âm e': "Notre salle e st 'à c ô té ' de ce q u i est connu. N ous n 'a vo n s p a s de nappe s u r nos tables! Cela fait que nous ne laissons pas in d iffé ­ ren t - que ce s o it en bien ou en m al! N ous n'avo n s pas de m a ca ­ rons, nous ne faisons pas de c h i­ chis". En plus du vin, d o n t on a déjà parlé, le C higgeri jo u e éga­ lem ent sur les horaires d 'o u v e r­ ture et la pa le tte d 'offre s: "Grâce à nos diffé re n ts espaces, nous som m es à m êm e de fo u rn ir une espèce de service 'all in one'. Il y a te lle m e n t de cafés, de bars, q u i ferm ent à IhOO du m atin! Nous som m es ouverts ju s q u 'à 3h00, ce qui, dans le q u a rtie r centre, nous laisse p o u r ainsi dire seuls". Une offre ada pté e ne d o it pas être gâchée par un service inapproprié: “P endant le service, nous dem andons au pe rso n n e l de ne pas le d iffé re n cie r entre les d iffé re n te s ta b le s. N o u s devons so ig n e r tous nos clients de la m êm e m anière. Il arrive que lq ue fo is q u 'u n m in istre ou

une autre personnalité vienne m anger ici, et le personnel ne les connaît pas. C 'e st une chose que le clie n t apprécie: être servi com m e un clie n t norm al, com m e les autres!" Ce typ e de service indifférencié est d 'a u ta n t plus 'facile' à m ettre en place que ce rta in e s fois les apparences sont trom peuses: "On ne sait jam ais p o u rq u o i les personnes viennent. Repas e n tre am is? Repas d 'affaire? La tenue vesti­ m e n ta ire ne ve u t rien dire. Certains em ployés du secteur financier débarquent encore en cravate, m ais c 'e s t un repas entre amis. D'autres, notam m ent p o u r les repas entre Anglais, arrivent en casual, m ais o n t des repas très sérieux". C h ig g e ri, S peltz, o b je c tifs identiques. Carlo Speltz définit en fait ainsi son m étier: "Notre travail, c 'e s t de reco n n a ître l'h o m m e d ’affaires q u i veut p a r­ tir vite e t le couple de passage, q u i veut prendre son tem ps p o u r déjeuner. Nous ne devons pas dire 'nous som m es un restaurant d'affaire, le repas e st à évacuer en une heure s y s té m a tiq u e ­

m ent', mais uniquem ent quand c 'e s t le cas. Il arrive que dès le p re m ie r contact, nous sachions q u 'il s 'a g it d 'un repas d'affaires. A u m om e n t de la réservation, c 'e s t la secrétaire q u i réserve au nom de l'établissem ent, p o u r M. X. On nous d it à q u i envoyer la facture, to u t est rapide et trans­ pare n t". C e tte re co n n a issa n ce ne d o it pas être ostentatoire, enco­ re une fois, et d o it garantir la d iscrétio n . Claudia Colantonio, du Club M onnet, précise bien l'im p o rta n ce de l'installation de la salle: "Pour les déjeuners d 'a f­ fa ire s , nous avons le Bistrot, m ais é g a le m e n t le restaurant gastronom ique. Entre les tables, nous m ettons un m axim um d'es­ pace, ce q u i gara n tit un m axi­ m um de discrétion des discus­ sio n s". Pour la d iscré tio n , le clie n t peut d'ailleurs être parti­ culièrem ent gâté au Club, si l'on co n sid è re l'e xiste n ce de ce r­ tains salons privés, réservables gra tu ite m en t par les membres: "La p ra tiq u e du clie n t varie selon le but. On p e u t être vu e t rester discret. On p e u t ne pas être ->

„II faut sans cesse se remettre en question. Il faut être très critique par rapport à ce que l'on propose, rester d'actualité, tenter d'être d'avant-garde“ CARLO SPELTZ, SPELTZ

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paperjam KnowHow: Restaurants d’affaires -> vu. Certaines choses peuvent se passer très vite, à très co u rt terme. La secrétaire nous appel­ le e t nous d it que M. X a rendez­ vous au Club e t que, si possible, il aim erait a vo ir un salon privé, p o u r deux heures ".

DÉMARCHER LES ENTREPRISES? Devant l'im p o rta n c e de la clientèle d'affaires, certains res­ taurateurs d é cid e n t de prendre les devants. Au C higgeri, on a engagé une personne d o n t la mission est de p a rtir à la ren­ contre de ces entreprises. “Elle va le u r fa ire co n n a ître le Chiggeri, le u r d o n ne r envie de jo u e r la carte de ia différence. S urprendre p a r la carte des vins, bien entendu, m ais égalem ent p a r l'a s s ie tte , au deuxièm e étage. Ce que nous aim erions devenir, c 'e s t un partenaire p o u r les entreprises. L e u r faire co m ­ prendre que nous pouvons orga­ n is e r des rep a s de salariés, co m m e des rep a s d'affa ire s. Nous som m es ouverts à toute dem ande". D'autant plus que faire venir une entreprise n 'e st pas facile. En plus de la qu a lité de la nour­ riture et de la boisson, d'autres critères entrent en jeu: "A b o rd er les sociétés est quelque chose de d ifficile : il faut trouver la p e r­ sonne concernée... Il y a beau­

coup de p o te n tie l su r le tem ps de m idi. N ous nous som m es agrandis, nous som m es to u jo urs en progression. L 'idée e st d 'o f­ frir un co n fo rt supplém entaire et, p o u rq u o i pas, de crée r un salon à cigares. La situation e st très délicate. Tant que nous ne réussirons pas à p ro p o se r un tel salon, nous aurons un p ro b lè ­ m e “. H ors de q u e s tio n , p o u r autant, de ne plus faire 'q ue ' du repas d'affaires; on reste dans un restaurant. "Certains restau­ rants o n t une équipe de 2 ou 3 com m erciaux. D'autres o n t b â ti le u r succès su r des relations p ro fe ssio n n e lle s. N ous avons voulu b â tir le n ôtre su r une offre qu i se tient. Je ne veux pas a vo ir à être là toute l ’année en p e rm a ­ nence p o u r que m on restaurant fonctionne. Les clients n 'o n t pas à venir p o u r m on 'beau visage'". Dans ce tte dém arche, le fa c ­ te u r prix ne d o it su rto u t pas être négligé. Carlo Speltz est sans appel sur ce point: "Les p rix so n t im portants. Une bonne p a r­ tie de notre clientèle e st c o n sti­ tuée de financiers, q u i o n t une m ém oire des ch iffre s im p re s ­ sionnante. Il savent les p rix d 'u n vin! Je ne p e u x pas tric h e r s u r ceux que je dem ande! Les p rix com ptent. Au Luxem bourg, les p ro d u its de luxe o n t du succès, mais certains de m es confrères p ra tiq u e n t des p rix excessifs". ■

„On n'assiste plus aujourd'hui aux repas d'affaires qui coûtent 750 Euro pour deux personnes“ HERVÉ BALL, CLUB MONNET

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L I S T I N G

Le choix est dur Quels sont les restaurants du Luxembourg qui peuvent accueillir vos repas d'affaires? Ils sont nombreux, plus que nombreux! paperjam a sondé quelques-uns et quelques-unes de ses connaissances pour savoir quels étaient les établissements pratiqués... Voici une liste. Agath, 274, route de Thionville, Howald,

Tél: 48 86 87 L'Arpège, 29, rue Sainte Zithe, Luxembourg-Gare, Tél: 48 88 08 Astoria, 44, avenue du 10 septembre, Luxembourg-Belair, Tél: 44 62 23 Bar Café, 21, rue des Bains, Luxembourg -Centre-ville, Tél: 26 20 11 40 Chiggeri, 15, rue du Nord, LuxembourgVieille ville, Tél: 22 99 36 Oal Notaro, 139, rue de la Tour Jacob, Luxembourg-Clausen, Tél: 42 30 70 La Fourchette à droite, 5, avenue Monterey, Luxembourg-Centre-ville, Tél: 22 13 60 Gastronome, 90, rue Andethana, Hostert, Tél: 34 00 39 Le Grand Café, 9, place d'Armes, Luxembourg-Centre-ville, Tél: 47 14 36 Jardin Gourmand, 432, route de Thionville, Hesperange, Tél: 36 08 42 Kamakura, 4, rue Munster, LuxembourgGrund, Tél: 47 06 04 Léa Linster, 17, rue de Luxembourg, Frisange, Tél: 66 84 11 Lohengrin Hôtel Saint Nicolas, 31, Esplanade, Remich, Tél: 26 66 3 La Lorraine, 7, place d'Armes, Luxembourg-Centre-ville, Tél: 47 14 36 Le Normandy Hotel Cravat,

29, boulevard Roosevelt, LuxembourgCentre-ville, Tél: 22 19 75 Opium, 427-429, rte de Thionville, Hesperange, Tél: 26 36 01 60 La Pomme Cannelle, 12, boulevard Royal, Luxembourg-Centre-ville, Tél: 241 61 67 36 Postkutsch, 8, rue Xavier Brasseur, Esch-sur-AIzette, Tél: 54 51 69 Pré-Vert, Scheierhaff, Canach, Tél: 26 35 41 Le Relais Gourmand, 2, rue du Pulvermühl, Luxembourg-Pulvermühle, Tel: 42 87 36 Schneidewind, 20, rue du Curé, Luxembourg-Centre-ville, Tél: 22 26 18 Speltz, Coin rues Chimay et Louvigny, Luxembourg-Centre-ville, Tél: 47 49 50 La Table des Guilloux, 17, R. de la Résistance, L-4996 Schouweiler, Tél: 37 00 08 Villa d'Este, 5, rue de Pulvermühl, Luxembourg-Pulvermühle, Tél: 42 04 30 Wengé, 15, rue Louvigny, LuxembourgCentre-ville, Tél: 26 20 10 58 Clubs & Cercles: Cercle Munster, 5-7, rue Munster,

Luxembourg-Grund, Tél: 47 06 43-1 Club Monnet, 6, Circuit de la Foire Internationale, Luxembourg-Kirchberg, Tél: 42 31 42 Comme déjà dit, cette liste est partielle... Si vous voulez en avoir plus, le nouvel Explorator est en vente aux messageries Paul Kraus, ou disponible en ligne sur www.explorator.lu ■

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paperjam KnowHow: Gestion de fortunes

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Gestion d'(în)foftunes -> Dans un contexte boursier délicat, les gérants de fortunes n'ont pas la vie facile, mais peuvent éviter de cruelles désillusions TEXTE JEAN-M IC HEL GAUDRON PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAM O (BLITZ)

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paperjam KnowHow: Gestion de fortunes Vendre au son du clairon et acheter au son du canon: cet adage ferait presque office de devise en matière de gestion de fortunes. Après l'effondrement des marchés financiers, d'abord entraînés par l'explosion de la bulle des nouvelles technologies puis achevés par les événe­ ments du 11 septembre, l'instant semblerait donc pres­ que propice pour une réflexion approfondie sur l'oppor­ tunité d'investir ses avoirs. Si, pour la grande majorité de la population, les pla­ cements financiers offerts par les banques sont parfaite­ ment appropriés, au-delà d'un certain niveau de patri­ moine, l'interlocuteur privilégié sera plutôt un gérant de fortunes ou un banquier privé, appellation qui désigne le même métier, mais qui fait la distinction entre les profes­ sionnels "indépendants" et les services correspondant intégrés au sein de banques, spécialisées ou non en la matière. Au 30 avril 2002, le nombre de sociétés de gérants de fortunes indépendants agréés par la CSSF était de 49, soit la "famille" la plus importante de Professionnels du secteur financier (PSF), qui sont 145 au total. Elles représentent à elles seules la moitié de la somme des bilans de ces PSF (1,47 milliards d'Euro au 30 mars) et 45% des résultats cumulés (48,5 millions d'Euro). A ce nombre peut également s'ajouter une partie des 17 “Professionnels intervenant pour leur propre compte". Et puis aussi toutes les banques de gestion pure ou bien les départements "private banking" des banques généralistes. "Luxembourg, en termes de volumes, autant que de réputation, est relativement incontournable en matière de banque privée", estime Yves Wagner, directeur du département Asset Management à la BGL, et président de l'Algafi (Association d'analystes financiers et de gestionnaires de portefeuilles, forte de 180 membres), qui fait fi des commentaires et analyses souvent négatifs de la presse internationale. “Evidemment, les flux des capitaux dans des marchés ouverts et libres sont diffici­ les à appréhender, et il y a toujours suspicion de possi­ bilité de mouvements illégaux. A ce titre, la disparition annoncée du secret bancaire n'est pas forcément une mauvaise chose, tant il est souvent prétexte à faire une publicité négative de la Place. On a certainement les moyens de montrer que, professionnellement, on est capables de faire de la bonne gestion en dehors de tout avantage institutionnel de ce type". On le voit, donc, à Luxembourg, l'offre ne manque pas, et l'investisseur intéressé a sans doute autant de choix que d'embarras. "Idéalement, quelqu'un souhai­ tant investir sa fortune a plus intérêt à se tourner vers un gérant indépendant plutôt qu'une banque, qui est plus en proie à des conflits d'intérêts par rapport à des objec­ tifs fixés en amont, ne laissant que très peu de liberté aux gestionnaires. Mais il y a de bons et de moins bons PSF, tout comme il y a de bonnes et de moins bonnes ban­ ques" analyse Lucien Dautresme, managing director de Carmignac Gestion Luxembourg. Jean Fuchs, directeur de Fuchs & Associés Finance, et président de l'Association luxembourgeoise des pro­ fessionnels du patrimoine (ALPP), va même plus loin dans la réflexion: "La réactivité d'un PSF est certaine­ ment meilleure que celle d'une banque privée, d'autant plus que les PSF sont aussi commerçants en même temps et peuvent donc se permettre d'aller à /'encontre de ce qui se fait en général dans des grandes structures plus cloisonnées. Actuellement, les PSF assurent un ->

E T U D E

A N D E R S E N

Gestionnaires branchés? En début d'année, le futur ex-cabinet Andersen a publié une étude relative aux épargnants dits "fortunés" (HNWIs: High Net Worth Individual, possédant un m il­ lion de dollars minimum d'épargne) et à la nature de leur relation avec leurs gestionnaires de fortune. Une analyse qui a montré de fréquentes et profondes dis­ cordances entre les attentes des premiers et la vision des seconds, tant au niveau des modes de rémunéra­ tion que de l'utilisation des nouvelles technologies. "La bonne nouvelle est que le marché est en pleine croissance expliquait Yves Deschenaux, associé Andersen au Luxembourg, et co-éditeur de l'étude. Mais il y a un bém ol quand on constate que les ges­ tionnaires de fortune ont failli dans l'im plém entation des techniques de Gestion de la Relation Client". Quelques données comparatives illustrent ces diffé­ rences. Par exemple, concernant le profil de risque souhaité: les gestionnaires s'attendent à ce que 68% de leurs clients adoptent un profil plus "conservateur", surtout après les événements du 11 septembre, 26% montrent un profil inchangé et 5% un profil plus agres­ sif. Les "High Net Worth Individual", eux, sont deux fois plus nombreux (10%) à vouloir prendre plus de risques ou tout autant (52%)... Les divergences d'opinion concernent également un point plus crucial: celui des méthodes de rémunération des gestionnaires d'actifs, qui ne semblent guère satis­ faire les HNWIs. Les premiers, qui ont dû faire face à quelque 25% de baisse de leurs revenus globaux en 2001, misent presque exclusivement sur les frais fixes là où les seconds souhaiteraient que la rémunération soit directem ent liée à la performance. En matière de nouvelles technologies, le constat établi par Andersen n'est pas brillant, non plus, spécialement en ce qui concerne le Client Relationship Management et la façon dont les gestionnaires sont en mesure de capitaliser une information reçue au sujet d'un client et de la répercuter vers une offre "sur mesure". Intégrer au plus vite ces possibilités CRM apparaît donc comme un défi im portant à relever, au Luxembourg notamment. Il en va de même pour Internet, qui ne constitue plus un critère de différenciation qui fera qu'un client choisi­ ra tel gestionnaire plutôt q u ’un autre. En revanche, cela pourra inciter un client à rester ou pas... "Plutôt que d'utiliser ces technologies modernes p o u r fournir un maximum d'inform ations au client, les gestionnaires devraient p lu tô t privilégier l'échange de données à double sens, afin d'am éliorer leur base de connaissan­ ce et satisfaire au plus près les attentes des clients. Il en va de leur survie" estime ainsi Christophe Haas, Associé Andersen à Luxembourg. C'est notamment en matière d'analyse et rapports, en évaluation de porte­ feuilles en tem ps réel et en suivi de tendances de mar­ chés que se concentrent les attentes des HNWIs, dont le patrimoine devrait croître sur une base annuelle de 8% au cours des cinq prochaines années. ■

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paperjam KnowHow: Gestion de fortunes -> tiers de ce que fabriquent les banques en matière de private banking. Dans dix ans, je vous fais le pari qu ‘il n 'y aura plus aucun client fortuné client d'une grande ban­ que". Qu'on ne s'y méprenne toutefois pas: le but du pro­ pos n'est absolument pas d'opposer formellement les gestionnaires indépendants et les banquiers privés, qui ont tout de même eux aussi des arguments à faire valoir, même si les quelques-uns que nous avons contactés n'ont pas souhaité s'exprimer dans le cadre de ce sujet. Yves Wagner, tout de même, met en avant les efforts des banquiers en matière de suivi personnalisé de cli­ entèle. "Dans la mesure où la plupart des banques off­ rent des produits tout à fait comparables, c'est claire­ ment l'aspect de politique générale de la banque, puis les applications de Customer Relationship Management qui sont importants. La banque se doit, d'une part, d'afficher clairement sa philosophie et son style de management financiers et, d'autre part, d'être beaucoup plus proche de la clientèle afin de compren­ dre ses attentes et de l'aider à les formuler correcte­ ment. On ne peut pas gérer un portefeuille de façon effi­

P R I V A T E

B A N K I N G

cace si on a mal estimé, au départ, ce que veut le client". Le souhait du client? En général, c'est tout de même de gagner de l'argent, ou, à défaut, d'en perdre moins que la tendance globale, en ayant à l'esprit que, pour le malheur de certains, bon nombre d'investisseurs ne se sont lancés qu'au cours des deux dernières années, alors que le son du clairon résonnait encore (mais plus pour longtemps...). Et en la matière, ce ne sont sans doute pas les “petits" clients qui sont les plus exigeants. "Les clients fortunés le sont certainement plus, note Jean Fuchs. Normal: 5% de baisse sur une grosse somme épargnée, ça fait aussi une grosse somme de perdue... De plus en plus souvent, les clients sont bien plus professionnalisés et compétents. C'est d'ailleurs une très bonne chose !" C'est donc là qu'interviennent, nécessairement, les qualités de gestionnaire des gérants. Du côté de Banque Degroof Luxembourg, par exemple, banque de gestion par excellence, on se félicite d'avoir une métho­ dologie de gestion rigoureuse: "Au cours de ce que nous pourrions appeler les 'années folles', nous n'avions jamais joué de manière exclusive la carte TMT. ->

ET

I N T E R N E T

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„Jty crois !“ Yves Wagner, BGL "Internet est un o u til très intéressant. J 'y crois beau­ coup dans le m étier de gestion de fortune, même s'il faut bien peser le p o u r e t le contre. Le p rincipal aspect très positif, c'e st que, grâce à l'Internet, il y a une très im portante disponibilité d'inform ations très diverses qui, avant, étaient peut-ê tre aussi accessibles, mais de façon bien plus coûteuse. Cette facilité d ’accès, tous les spécialistes du m arché en jouent. Mais le revers de la médaille est que le m étier de gestionnaire est en train de changer, ca r il convient désormais non pas d'aller chercher de l'inform ation, mais de bien savoir la trier e t de l'u tilise r à bon escient. Ensuite, il faut avoir a l'e sp rit que le client a accès aux mêmes inform ations que le gestionnaire. Il faut donc réfléchir de nouveau su r la valeur ajoutée à apporter. Même si la traduction de ces inform ations est une valeur ajoutée, il faut aller plus loin, car il p e u t arriver qu'un client ait plus de données su r un p o in t de détail que les gestionnaires spécialistes. Il faut donc redéfinir quelle est cette valeur ajoutée qu'on p e u t apporter en valeur d'inform ation. Enfin, il est clair que ce flux très im portant d 'inform a­ tions fait que les gens peuvent réagir beaucoup plus vite et de façon plus conséquente. Cela p e u t créer des volatilités plu s fortes dans les marchés. Il y a des gens qui gère n t eux-m êm es leurs portefeuilles et, selon les cas, il p e u t arriver que les investisseurs privés fassent parfois plus de transactions que les gestionnaires p ro ­ fessionnels ou institutionnels. Cela a forcém ent un im pact su r les marchés. Pour une place financière telle que Luxembourg, le développem ent du e-banking e t du e-brokerage constituent un enjeu évident". ■

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L’ in fo , le to n , l ’e s p rit : to u t y est. Un v é rita b le q u o tid ie n fran co p h o n e, avec b e a uco u p de cu rio s ité e t un zeste d ’ im p e rtin e n ce . L’a c tu a lité co m p lè te , d ’ ici e t d ’ a ille u rs , avec en p lu s les ru b riq u e s q u i fo n t l’a ir du te m p s. De q u o i ra vir to u s les le cte u rs d ’e xp re ssio n française. V ous êtes s u r la bonne Voix. Restez-y.

LaVoix


-> Nous avons toujours cherché à tempérer les enthou­ siasmes de sorte que le réveil a été moins brutal" note Geert de Bruyne, administrateur-Directeur chez Banque Degroof Luxembourg, chez qui on refuse de céder aux modes traditionnellement évoquées pour les produits dits "vedettes": "On parle beaucoup de produits alter­ natifs et notamment des hedge funds depuis un an et demi environ. Nous, cela fait six ou sept ans que l'on en tient compte, en ayant à l'esprit qu'il ne s'agit nullement d'une panacée. A partir du moment où un tel concept devient populaire, ce n'est pas forcément très bon signe. Les modes existent peut-être dans la presse, mais pas forcément dans la gestion" complète ainsi Patrick Wagenaar, Directeur-Adjoint responsable de la gestion privée et institutionnelle. Si la performance des portefeuilles sous gestion demeure un critère de sélection incontournable pour un investisseur, il n'est pas nécessairement le plus impor­ tant, loin s'en faut. La notion de services et de proximité de son gérant l'est sans doute plus. "Rester le plus pro­ che possible autant des clients que des marchés est une absolue nécessité reconnaît Miriam Mascherin, Directeur clientèle privée Carmignac Gestion Luxembourg. Notre comité de gestion se réunit toutes

les deux semaines et passe en revue les profils des cli­ ents, afin d'adapter les décisions à prendre. Par ailleurs, partant du principe que le niveau d'information se doit d'être très élevé, nous adressons à nos clients chaque semaine un tableau de performances des marchés et de nos propres fonds". Pour accéder à ces services de gestion privée en tant que client dit “fortuné", le seuil des avoirs générale­ ment admis est très variable. La plupart des banquiers privés sont très explicites: en dessous d'un million d'Euro, il est très difficile d'envisager un diversification suffisante des investissements en vue d'obtenir une répartition des risques optimale. "En dessous, soit la gestion serait mauvaise, soit elle serait grevée par des frais de gestion trop importants" résume Geert De Bruyne. Du côté des PSF, on semble un peu plus “souple" sur la barrière, Jean Fuchs, par exemple, abaissant volon­ tiers le niveau moyen d'entrée à un demi million d'Euro. “Mais ce qui compte le plus, c'est le potentiel d'investis­ sement d'un client, qui peut commencer à nous appor­ ter peu, mais pourra par la suite nous confier plus de fonds s'il est satisfait des services rendus" complète M. Dautresme. ■

E T H O D O L O G I E

„Le client reste fortement impliqué dans la gestion“ Geert De Bruyne et Patrick Wagenaar, Banque Degroof Luxembourg "La crise boursière de ces derniers m ois n 'a pas fon­ dam entalem ent changé notre façon de travailler. Le processus de gestion discrétionnaire est contenu, que ce so it dans les bonnes ou les mauvaises années. Seule la com m unication s'e st peut-être encore plus intensifiée entre le conseiller et le client. Mais les actes de gestion so n t les m êm es q u 'il y a trois ou quatre ans e t j ’espère bien qu'ils seront appliqués dans les années à venir avec les mêmes philosophie, discipline et rigueur. En plus de l'a sp ect performance, nous somm es très attentifs à l'a sp ect “gestion des risques". Le fait d'avoir toujours su a ccorder de l'im portance à ce domaine nous p e rm e t aujourd'hui, après la crise boursière, de garder la fidélité de notre clientèle. On cherche tou­ jo u rs aussi à être très ouverts e t transparents, et à argum enter le bien-fondé de chacune de nos opéra­ tions, qu'elles soient passées ou à venir. M êm e si un client nous confie toute la gestion de ses avoirs, il est fortem ent im pliqué dans le processus p a r les inform a­ tions que nous lui donnons. Notre m éthodologie de gestion constitue notre p rin ci­ p a l p ro d u it d'appel. On s'attache à gérer au m ieux le couple risque/return, avec un très grand respect p o u r les indices des marchés. On mise principalem ent sur une diversification m aximale des risques très élaborée au sein de chaque classe d'actifs. Il n 'e st pas question non plus de m iser su r de grands paris. La pondération dans une action ou un secteur sera mesurée en fonc­ tion de son p o id s re sp e ctif au sein des indices m on­ diaux de référence". ■ 36

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paperjam KnowHow: Archivage informatique

-> L'entreprise regorge de mégas, de gigas, et de plus en plus de teras et de petabytes d'information et de documents ... qu'il faut bien organiser, stocker et archiver quelque part de manière sécurisée TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Sans inform ation, l'entreprise ne peut plus fonctionner. La perte d 'u n e info rm a tio n peut m êm e conduire à la ruine. Les données doivent être conservées, proté­ gées, gérées et partagées sur toutes les plates-form es inform a­ tiques et dans tous les environne­ m ents. Pour Je a n -F ra n ço is Vander M eersche, responsable s to cka g e grand co m p te chez IBM, “les clients ne fo n t plus de différence entre les petites e t les grandes données". La perte d'un e-mail peut être critique, aussi désuet que cela puisse paraître. Certes, on conviendra que les données les plus critiques pour une banque seront celles liées au tran sa ctio n n e l (fichiers clients, opérations sur les com ptes, tran ­ sactions boursières), et peut-être pas les docum ents Word usuels! Les inform ations liées à la base de données seront stockées dans un environnem ent sp é ci­ fique par une application, tandis que le stockage des docum ents m oins critiques sera générale­ m ent géré par l'utilisateur, qui choisira - lui-m êm e ou à l'aide d 'un logiciel - l'endroit du réseau destiné à accueillir le docum ent. Jean-François Vander M eersche continue: "Aux utilisateurs à gérer le degré de criticité des d o n ­ nées... on p e u t faire huit copies de la même base de données

clients d'une entreprise, mais pas des fichiers Word 'traditionnels', cela coûterait trop cher. On assu­ re différents niveaux de p ro te c­ tion ",

DIGITALISER La S chool of Inform ation M anagem ent & System s de Berkeley, dans une étude spon­ sorisée par EMC, leader mondial des systèmes de stockage, nous apprend qu'environ 93% de l'in ­ form ation produite chaque année est stockée sous forme digitale. Le représentant d'IBM continue: "Evidemment, tout peut arriver, et même si nous appliquons la tolé­ rance zéro en matière de sécurité, les données les plus critiques sont, en fin de chaîne, stockées également sur bande, dans un e ndroit sécurisé, en plus du sto c­ kage sur réseau". Les su p p orts tels que les bandes m agnétiques ou encore les disques optiques n'ont donc pas encore tiré leur révérence, loin de là. Le papier non plus (voir plus loin, avec les solutions de LAB), bien que le 11 septembre lui ait porté un coup bas. Wilbert Hawinkel, Technical Business Consultant chez EMC, revient sur ces images de milliers de papiers qui flo tta ien t dans les airs et s'amassaient dans les rues ->

Une solution complète Stocker les données et informations, les protéger et les gérer activement deman­ derait quatre couches, que l'on retrouve à la fois dans les solutions à succès Clariion et Symmetrix: - La plate-forme matérielle - Les fonctionnalités qui tournent sur cette plate-forme, et qui vont permettre d'activement protéger les données, comme c'est le cas des solutions avec miroir à distance. - Le réseau de stockage: SAN, NAS regroupés sous l'appellation "network infrastructure storage" ou le tout nou­ veau CAS, c'est-à-dire toutes sortes de technologies permettant de connecter les applications aux informations, donc le serveur au système de stockage. EMC prend une position neutre vis-à-vis des typologies existantes, selon les besoins, et peut conseiller le SAN et le NAS à la fois. - La gestion de l'environnement: depuis octobre 2001, EMC propose la stratégie "AutolS", qui veut rendre le stockage plus simple, plus automatisé et plus ouvert en gérant notamment les équipe­ ments de Compaq HDS ou encore IBM. Symmetrix permet par exemple une opti­ misation du placement des données. Il existe des logiciels qui vont analyser les chargements des systèmes de stockage pour que la charge soit bien balancée sur toute la machine. ■ paperjam 07.2002

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paperjam KnowHow: Archivage infonnatique -> new-yorkaises : "Ils sont tous Irrémédiablement perdus! Je ne pense pas que beaucoup de sociétés avaient prévu une secon­ de copie de ces archives dans un autre endroit. Dans le VJTC, on retrouvait pas m al de sociétés liées au domaine juridique, que la loi américaine soum et à certains délais quant à la conservation des documents. Tout à coup, il n'y avait plus rien. Il y a des sociétés qui, actuellem ent, d o ive n t se rendre chez leurs clients p o u r faire des photocopies des docu­ m ents originaux et recréer ainsi l'archive. Cela coûte évidemment énormément". On se dirige donc de plus en plus vers des solutions de digita­ lisation des docum ents, qui sont stockés dans un système qui per­ met d'avoir autom atiquem ent une seconde copie à distance - une “copie m iro ir“, dans un centre propre au client ou à un prestatai-

ArcStore, logiciel de gestion de bases de données Véritable fer de lance de LAB, le logiciel ArcStore est l'outil roi pour le client: il lui permet de gérer tous les aspects de ses besoins quotidiens en données papier, supports physiques et documents scannés. A partir de son desktop (et bientôt à partir d'une interface web sécurisée), l'utilisateur peut donc gérer les nouvelles archives, les livraisons de données, la rotation des back-up, la destruction (en utilisant ArcStore plus),... Il crée un sys­ tème de numbering unique qui identifie chaque archive et assigne à chacune des propriétés comme la date de des­ truction, le type d'archive dont il s'agit et s'il a été numérisé. Le logiciel est égale­ ment disponible pour gérer et stocker les archives indépendamment de Lab. Comme toujours, la sécurité est de mise, et les informations sensibles à propos des bases de données, images scannées et listings de données sont donc encryptées à des niveaux élevés (utilisa­ tion de SSL - secure sockets layer - le protocole de sécurité standard qui encrypte toutes les informations qui sont transférées). ■

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re de confiance - ce qui augm en­ te le niveau de sécurité et de pro­ tection des archives contre les sinistres. La digitalisation du papier ne concerne pas seulement l'archi­ vage, mais également le stockage et la gestion éle ctro n iq u e de ce lui-ci. Ainsi, Benoît Dome, directeur insurance industry chez Fujitsu Consulting, estime que le secteur des assurances a beau­ coup à gagner de la digitalisation en termes de workflow : "La ges­ tion du papier est un grand chal­ lenge dans ce dom aine. Numériser les docum ents e t les indexer dans un dossier électro­ nique propre à chaque gestion­ naire perm et d'augm enter l'e ffica ­ cité opérationnelle. En outre, cela réduit la superficie d'archivage nécessaire. Comme cela se fait déjà en Belgique ou au Canada, nous conseillons de num ériser le courrier et les faxs entrants, de convertir les dossiers existants au form at numérique". Inutile de p ré cise r qu 'u n docum ent numérisé se conserve­ ra mieux et plus longtem ps qu'un docum ent papier rangé au fond de votre coffre-fort. LAB propose le “docum ent im aging", soit la copie du papier (mais aussi du micro-film , de la micro-fiche) sur un support électronique tel que le CD-Rom. Ainsi, la copie papier est gardée en un endroit sécurisé, tandis que le CD-Rom peut être utilisé aussi souvent que désiré, sans crainte de détérioration. Le “batch scanning" scanne rapide­ ment les docum ents et les indexe dans des boîtes A4 en utilisant ArcStore, le logiciel développé par LAB (voir ci-contre), tandis que l ' ”lndex scanning" perm et une indexation selon les critères spécifiques de l'utilisateur, et donc une recherche plus perfor­ mante sur ArcStore.

SUPPORTS PHYSIQUES Les informations digitalisées m ais non protégées par une copie à distance do ive n t être transférées sur support inform a­ tique (ou papier), et placées régu­ lièrement dans un environnement sécurisé. C 'est notam m ent dans

ce cas que peut intervenir LAB, spécia lisé dans l'a rch iva g e (papier, virtuel et sur su p p ort num érique), p rincipa le m e n t à destination du secteur financier, dont le centre sécurisé et les dix dépôts situés aux alentours de Luxembourg perm ettent la ges­ tio n des "co m p u te r m edia" (entendez les supports physiques de sto cka ge : m icro film s, ca s­ settes m agnétiques, CD, com pu­ ter back-up tapes, rayons X,...). P a trick Lowe, m anaging director de LAB, explique: "Le Lab Data C entre fo u rn it des p iè ce s in d ividuelles ou des espaces p artagés m odulaires p o u r les clients, le to u t dans un environnem ent totalem ent sécuri­ sé". Situé à 10 km de Luxembourg, le LAB Data Centre est conçu spécialem ent à cet effet et son bâtim ent est totale­ m ent équipé au niveau de l'infra­ stru ctu re é le ctriq u e (UPS, U n in te rru p tib le Pow er Supply), des générateurs de b a ck-u p (huile et gaz) et du transform eur dédié. À cela s'a jo ute n t entre autres un système d'alarm es de pointe, la surveillance cam éra constante, un personnel de sécu­ rité sur le site, la détection de fumée, de feu et d'intrusion et un accès contrôlé électroniquem ent (accès d ire ct à l'a la rm e et à Securicor). L'externalisation de la gestion des données perm et notam m ent de gagner de l'espace, mais aussi de gagner en sé cu rité sur d'autres points: toutes les salles sont équipées de flooring anti­ statique, contrôle de l'hum idité et de la tem pérature, protections anti-feu, alarmes feu et fumée, le to u t dans un véritable "bunker". Les boîtes sp é cifiq u es qui recueillent les supports sur les­ quels sont agglutinées les don­ nées d isp o se n t d 'un num éro d 'identification unique. En outre, les utilisateurs des données n ’ont plus à perdre leur tem ps pour les rechercher: via ArcStore, ils les retrouvent facilement. Le stockage m ulti-sites des back-up sur support m edia est possible pour une sécurité addi­ tionnelle, et le service “ Express” de LAB garantit des livraisons dans les 2 heures pour une ->


paperjam KnowHow: Archivage informatique -> com m ande faite avant 14h, toujours effectuée via ArcStore. Un numéro de téléphone d'urgen­ ce est mis à disposition pour une livraison en dehors des heures de bureau. Dernière étape dans la vie des s u p p o rts physiques: leur destruction, assurée également par LAB via des containers sécu­ risés c o lle cté s régulièrem ent. Toujours en utilisant ArcStore, le client peut définir une date de destruction de ces données. Un processus sécurisé sera alors appliqué, incluant "l'ink removal", le déchiquetage et même un cer­ tifica t de destruction. En outre, une collecte journalière des d o cu ­ ments à détruire peut être organi­ sée, les papiers étant transportés depuis les containers de d estruc­ tion installés chez le client ju squ'à chez LAB dans des sacs de sécu­ rité et, bien sûr, des fourgons qui le sont tout autant.

TYPES DE CONNEXION Revenons-en à l'im m atériel. Il existe principalem ent trois types de connexion entre le client et ses données, rép o n d a n t aux doux noms de DAS (direct attached storage), NAS (network attached

storage) et SAN (storage area network). Le système DAS qui, sché­ matiquement, concernait la mise en place sur un serveur d'un disque dont les données étaient physiquement attachées au boî­ tier, a progressivement été aban­ donné au profit des disques cen­ tralisés. Le SAN est un réseau dédié uniquement aux données. Dans l'entreprise, un LAN permet de connecter tous les postes de travail à leurs serveurs. Le même principe est appliqué au stockage avec le SAN: grâce à un réseau, on connecte un ensemble de disques centralisés à tous les ser­ veurs. Le SAN coexiste avec le LAN. Le NAS connaît un succès grandissant depuis environ 3 ans. Dans ce système, on ne crée pas un SAN à côté du LAN, mais on superpose une couche de d on­ nées au réseau LAN. JeanFrançois Vander M eersche explique l'im portance de l'évolutivité: "L'offre d 'IB M perm et de com biner le SAN au LAN. On com m ence avec un NAS sur un LAN et, une fois que l'entreprise grandit et q u 'il faut des capacités beaucoup p lu s im portantes et une sécurité accrue, on peut pas­ ser à un réseau SAN propre qui p e u t être connecté au NAS. ->

„II y a des sociétés du WTC qui doivent se rendre chez leurs clients pour faire des photocopies des documents originaux et recréer ainsi l’archive“ WILBERT HAWNKEL (EMC)

■ Le concept d 1Enterprise Storage Globalisation Le client demande des solutions qui s'appliquent à ses besoins de solidité, de redondance, de multicopies sur des sites à longue distance. Il désire aussi que les données existent de manière non redondante inutilement, qu'elles soient disponibles uniquement pour les per­ sonnes qui en ont les droits d'accès. C'est ce que propose IBM avec son architecture unique “Total Storage". Du côté du hardware, les disques (on parle de capacités allant jusqu'à 70, 140 voire 181 gigas), "tapes" (IBM a récem­ ment annoncé la première cassette avec une bande d'1 térabyte!) et autres bandes de stockage. Du côté du software, les produits Tivoli (logiciels multifacettes pour la gestion de l'informatique de l'entreprise, dont un des aspects est le stockage) s'intégrent dans la gestion informatique du système chez le client, que le système de stocka­ ge soit NAS, SAN ou iSCSI. Entre les deux, l'aspect services, crucial depuis la conception, le cahier des charges et la livraison clés en mains de la solution de stockage, pour les petits besoins (quelques gigas sur disque) comme les grands (dizaines de térabytes sur disque). On a migré de l’aspect "mon serveur, mon application" multiplié par 100, voire par 1.000, qui était trop dangereux en cas de panne, à une centralisation des données non sur les serveurs mais, chez IBM, dans un "ESS" (Enterprise Storage Server), sorte de grosse boîte qui contient physiquement les données sur disques avec une solution de duplica­ tion, cette redondance pouvant se situer à distance sur un autre site, ou encore sur la même machine. Au client à mettre les barrières en droit d'accès pour les données plus ou moins critiques qui coexistent. Elle permettra aux clients de partager leurs données sur des environnements matériels concurrents. Dans l'avenir, un aspect de plus en plus essentiel sera la virtualisation. IBM a d’ailleurs conclu un accord avec Hitachi sur le développe­ ment en commun de celle-ci. Hitachi et IBM continuent à produire leurs machines propres, qui pourront coexister chez le client. ■

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paperjam KnowHow: Archivage informatique -> L 'a c tiv ité des clie n ts p e u t donc croître sans qu'ils aient trop à dépenser". EMC com bine aussi NAS et SAN - on parle de “ networked storage” - et intègre les deux te ch no lo g ie s dans le logiciel HighRoad. IBM présente également un système plus récent, basé sur le protocole iSCSI. Grâce à ce SCSI sur IP, IBM fait transiter les don­ nées de m anière transparente pour l’utilisateur, quel que soit le type de réseau choisi. On peut donc com m encer par un NAS, puis un SAN, et enfin le com biner avec iSCSI. Jean-F rançois Vander M eersche explique ainsi que les serveurs o n t été les pièces m aîtresses des années nonante, mais que la problém a­ tiq u e s 'e s t déplacée depuis: "Utiliser une m ultiplicité de ser­ veurs p lu tô t qu'un seul mainframe com pliquait la gestion. Hier, les données étaient attachées à ces serveurs. On assiste à un courant de recentralisation des données: les m achines continuent le puil des disques su r lesquels les clients m ettent toutes les don­ nées. Si le serveur tom be en panne, cela ne pose pas de p ro ­ blème, il est remplacé. Dans tous les cas, les données n ’o n t pas été affectées”.

NOUVEAU: LE CAS Ces systèm es s'adressent p lu tô t aux données variables, telles que les transactions, les

inventaires des entreprises de production, ... En com plém ent, ils sont rejoints par un petit der­ nier, le CAS (content addressed storage), lancé fin avril par EMC. Selon la School of Inform ation M anagem ent & S ystem s de Berkeley, pas moins de 75% de l'inform ation stockée sous form e digitale est du "fixed content", c'e s t-à -d ire une info rm a tio n à stocker sous sa form e finale, car elle ne va plus être modifiée. EMC anticipe et lance le Centera, sys­ tème CAS qui offre l'avantage de ne plus avoir à archiver sous form e papier, m icrofilm , bande magnétique ou disque optique les documents, mais online. Ce n'est pas seulement un produit nouveau, mais une nou­ velle segmentation dans le m ar­ ché du stockage. De plus en plus d'inform ations sont créées sous form e digitale dès le prem ier jour, et sous form e rich media. De plus en plus aussi, on veut avoir accès à ces docum ents im m édiatem ent à partir du réseau. Le CAS perm et une rétention sur le long term e (en dizaines d'années), une capa­ cité de stockage énorme (de 5 terabytes à 1 petabyte) et propo­ se un accès indépendant du lieu. En effet, peu im porte pour l'u tili­ sateur de savoir où une donnée est stockée. Il veut sim plem ent y accéder rapidement. Au lieu de stocker des docum ents sur un PC en sauvegardant sur un cer­ tain driver dans une structure de répertoire ("location dependant"), on stocke les données en utilisant

le contenu binaire des d o cu ­ m ents, en ca lcu la n t une clé unique au docum ent qui devient la référence pour le retrouver. En calculant la clé unique, si après 10 ans on va rechercher les docu­ m ents pour les réutiliser, on peut utiliser la clé. Si la clé recalculée est la même, on peut donc garan­ tir que le contenu n'a pas été changé. Centera élimine aussi la duplication: si un même docu­ m ent arrive dans le Centera, il recalcule la même clé unique, et on sait qu'il est déjà stocké.»

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Quelques acteurs importants (plus d'infos: www.paperjam.lu, "Who's who"): C is co S ystem s Luxem bourg

46a avenue J.F. Kennedy L-1855 Luxembourg 26 43 33 11, 26 43 20 40 (fax), www.cisco.lu C om pa q

7a rue Robert Stümper L-2557 Luxembourg 49 92 61, 49 23 08 (fax), www.compaq.lu E M C Information System s

11, rue Bitbourg L-1273 LuxembourgHamm 26 42 51, 26 42 52 (fax), www.emc.lu Fujitsu Consulting Luxem bourg

3, rue Jean Piret L-2350 Luxembourg 49 00 911,48 06 41 (fax), http://lu.consulting.fujitsu.com/ Hewlett Packard

283, route d'Arlon L-8011 Strassen 26 31 60 1, 26 31 60 30 (fax), www.hp.be IBM Belgium - Succursale de Luxem bourg

„Utiliser une multiplicité de serveurs plutôt qu’un seul mainframe compliquait la gestion“

1 ceinture Um Schlass L-5880 Hespérange 36 03 85 1, 36 04 16 (fax), www.ibm.lu, www.storage.ibm.com

JEAN-FRANCOIS VANDER MEERSCHE (IBM)

20, rue des Peupliers L-2328 Luxembourg 43 84 31, 43 84 38 75 (fax), www.sbs.lu

Lab Data Centre

Zone Industrielle L-5366 Münsbach 35 02 22 1, www.lab.lu S iem ens Business Services

S un M icrosystem s

12, rue Pafebrucht L-8308 Capellen 49 11 33 1, 49 11 33 33 (fax), www.sun.com ■

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(adj. )

/'flek.SI.bl/ Able to change or be changed easily according to the situation, to allow people to decide for themselves what they want to do.

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C e n tre d ’ exam ens London Chamber o f Commerce and Industry

L.C.C.I

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C.C.I.P

Test o f English for International Communication

T.O.E.I.C

Test de Français International

T.F.I



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Time Off


paperJam Hm eOff

Festival

Cour des Capucins DANSE Danse contemporaine et théâtre gestuel -> À suivre parmi les temps forts de cette

année, le spectacle Just another landscape for juke-box money des Ballets C. de la B. au Théâtre d'Esch, Österreich Tanzft) avec Milli Bitterli (Rezidenz dietheater, Wien) et Laroque Dance Company (Wien), mais aussi les stages ouverts à tous les élèves de niveau avancé proposés au Conservatoire par la Cie Fattoumi-Lamoureux, en résidence à l'Arsenal de Metz et, pour les enfants, les stages Unit Control Workshop Bubble Gum au Musée d'histoire de la ville. Jusqu'au 22 juin, à Luxembourg, Esch-sur-AIzette et Ettelbruck. Infos: 40 45 69, tdm@ci.culture.lu - www.danse.lu/festival/

Spidergirl 2003 ÉVÉN EM EN T

Le seul concours grand-ducal sexy

friendly que vous attendez tous! -> C'est reparti pour un tour,

les prétendantes à l'élection de Miss Internet of Luxembourg 2003 ont jusqu'au 15 août pour soumettre leur candidature et leurs mensurations aux organisateurs, Spider.lu. 25 candidates seront sélectionnées pour participer au 1er tour, puis 10 finalistes s’affronteront au 2e tour. L'inscription peut se faire par courrier ou directement sur le site www.spider.lu. L'objet du désir, à savoir le 1er prix, est cette Mini One-Spidergirl, spécialement personnalisée pour l'occasion. La remise des prix donnera lieu à un grand défilé de mode le samedi 7 décembre prochain. Le concours est ouvert à toutes les femmes de 18 à 28 ans résidant ou travaillant au Grand-Duché. Infos, règlement, inscriptions et échos du backstage des années précédentes sur le site www.spidergirl.lu

Dans la solitude des cham ps de coton

Bemard-Marie Kottès -> CULTURE -> Coup de théâtre esti­ val à la Rotonde de Bonnevoie Pour finir la saison en beauté, Franck Hoffmann met en scène pour le compte du Théâtre National du Luxembourg l'un des textes dramatiques majeurs de ces der­ nières années: Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès, avec Serge Merlin dans le rôle du Dealer et Denis Lavant dans celui du Client. Denis Lavant a commencé sa carrière au cinéma avec Juliette Binoche, en jouant le rôle du zonard sublime et désespéré des Amants du Pont Neuf de Carax en 1991. C'est avec Carax toujours qu'il tournera Boy Meets Girl et Mauvais Sang. Sa carrière se poursuit aujourd'hui davantage au théâtre, particulièrement dans le registre poétique et dramatique. Serge Merlin, immense acteur de théâtre, est devenu depuis l'an dernier plus familier à chacun d'entre nous, grâce à Amélie Poulain, dont il est l'ami

attentif et le discret voisin de palier... Bernard-Marie Koltès est à ce jour l'un des auteurs dramatiques les plus sou­ vent mis en scène en France. Dans la solitude des champs de coton a été montée, trois fois déjà, par Patrice Chéreau. Cette œuvre est exemplaire de la dramaturgie de Koltès. L'étrange com­ merce entretenu par les deux partenaires se déroule dans le non-dit autour de l'objet de la transaction. Les relations, forcément clandestines, entre un dealer et son client, renvoient à la difficulté pour l'un à nommer son désir et pour l’autre à satisfaire une demande. Car pour être un bon dealer il faut tout simplement avoir été client... La programmation de cette pièce remplace l'Œdipe Roi de Sophocle initialement prévu. Rotonde CFL de Bonnevoie, première le 29 juin, jusqu'au 7 juillet. Réservations auprès du TNL: 26 45 88 70 (15h-19h)


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TAKE ME I'm Yours -> EXPOSITION PHOTO Night stories -> David Laurent, rédacteur en chef du mensuel Nightlife.lu, photographe people chez Blitz et clubber invétéré lui-même, a suivi neuf danseurs de la nuit chez eux dans leurs préparatifs. Parce qu'on change de peau avant de sortir en boîte. On revêt un habit de lumière chargé de symboles. Parce que monter sur scène au théâtre ou en discothèque procède finalement du même rituel avant d'affronter le public. L'expo est réalisée avec le soutien de Dété Publicité dans le cadre du Festival de danse Cour des Capucins. Théâtre des Capucins, Luxembourg, jusqu'au 20 juin.

Best of

Nightlife.lu Exhibition onTour

EX PO SITIO N PH O TO N ig h tlife .lu , c in q a n s d é jà ! -> La nuit, c 'e s t avant tout des rencontres... R om ances, confid ences ou soft sex, to u t est possible. Pour fêter en beauté ses 5 ans, Nightlife.lu, le m en­ suel favori de v o s nuits blanches, m et en scène les m illiers de pho tos réalisées d e p uis le d é b u t de la p ub lica tion par ses reporters de la nuit. C ette expo s itio n iti­ nérante tournera pen dant l'é té à trois end roits différents et est égalem ent visible online sur le site w w w .nig htlife.lu. D 'itinérante, l'e x p o en ligne devient ainsi in teractive p uisque chacun peut y aller de son petit com m e nta ire en évoq uant un souvenir associé à l'u n ou l'a utre des c li­ chés. Un foru m de discussion est ad m i­ nistré p o u r c o n c ré tis e r les souve nirs et les é m otions de s m om ents partagés. La com m u nauté des clu bbers du pays s 'y reconnaîtra... Au B istropo lis d 'U to p o lis ju sq u 'a u 7 ju illet, puis chez H&M G randRue ju s q u 'a u 7 aoû t e t pen dant l'O pen A ir d 'E c h te rn a c h le 10 août. Exposition réalisée g râce au soutien de Dété Publicité. À vivre e t à suivre égalem ent su r le site w w w .nig htlife.lu

C O N C ER T/EV EN EM EN T

L e site

d 'E s c h / B e lv a l revit p o u r c é lé b re r à la fo is les 50 a n s d e la C E C A et la Fête na tio n a le -> Super show non sto p en

plein air et program m ation m usicale de haut niveau, tous les ingrédients sont réunis pour faire date et rester dans les mém oires. Le site du festival se trouve exactem ent à l'em placem ent où furent produites les prem ières coulées d'acier de l'Arbed Belval en 1952. L'idée du fes­ tival étant de faire revivre les friches pour un soir, un spectacle son et lumière ren­ dra vie aux chem inées des hauts-fourneaux sur le co u p de 21 h, rappelant l'épopée de la sidérurgie luxem bourgeoi­ se. Q uant à la program m ation m usicale co n co cté e par Den Atelier, elle s'in scrit égalem ent sur plusieurs décennies, puisque sont attendus Nina Hagen et Indochine avant les Dandy W arhols, Muse et Rinôcerôse, etc. Cette grande fête du dim anche 23 juin consensuelle et gratuite dém arrera dès 13h avec le groupe luxem ­ bourgeois Zapzoo. ww w .steelw orx.lu

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Mondrian de 1892 à 1914 les chemins de l'abstraction

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< i* « » i » * *1 EXPOS-é Des années figuratives aux années graphiques, la jeunesse de Mondrian est au Musée d'Orsay à Paris (F) ->

Aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands peintres du XXe siècle, Piet Mondrian fut le créateur d'un nouveau langage, fondé sur l'abstraction. De 1892 à 1902, à peine âgé de 20 ans, Mondrian reçoit en Hollande un enseignement académique où il se confronte aux traditions picturales de son pays, laissant peu de place aux influences étrangères. Cette formation laissera une empreinte durable sur sa production ultérieure. Après 1902, il excellera dans un genre particulier, rarement exposé de nos jours: la peinture de paysages hollandais, ce qui l'amènera vers 1910 à se risquer sur la voie de l'expérimentation. Cette nouvel­ le orientation conduira Mondrian à s'intéresser et à participer au cubisme et au modernisme. La sélection de peintures et de des­ sins présentés rétablit l'importance des jeunes années de Mondrian et s'attache à montrer comment son évolution vers l'abstraction puise ses racines dans la tradition picturale du XIXe siècle hollandais. C'est cette période figurative qui est aujour­ d'hui présentée. L'exposition partira ensuite au Kimball Art Museum de Fort Worth, Texas. Jusqu'au 14 juillet au Musée d'Orsay (espace d'exposition temporaire), rue de Lille, Paris 7e. Ouv. tous les jours sauf lundi à partir de 10h. Infos: +33 01 45 49 11 11 et +33 01 45 48 21 23. www.musee-orsay.fr

-> NIGHTLIFE -> Le dernier endroit dont on cause à Paris (F) > A tte n tio n , révisez v o s cla s s iq u e s e t v o tre c a rn e t d'ad resse s: Le B u d d h a Bar, d é s o rm a is bien la ncé (et m êm e un peu s u rfa it...), cède actu e lle m e n t le pas d e v a n t le Nirvana, m ais on retrouve to u jo u rs les m êm e s C laude C haile e t Thierry B o u rd o n c le aux com m a ndes. Lum iè re et la que rose bo n b o n , m o s aïques et m iroirs p o u r p la n te r le décor, bar en fo rm e de cœ ur e t p h o to p h o re s de cristal su r les table s, l'e n d ro it res s e m b le ca rré m e n t à un palais b a roqu e s h o o té au psych é d é lism e ... C e t im m ense re s to -b a r-c lu b , am énagé de p o u fs et c a n a p é s "fle u r d e lo tu s " e s t une oa s is de délices, où l'o n d an se sur une p is te en v in yle tra n s lu c id e s u r une m u s iq u e c hau de e t s exy qui d é g a g e d 'e x c e lle n te s v ib ratio ns. P o u r dîner, c o m p te r environ 60 eu ro s p o u r p io c h e r d a n s la c a rte d e s cu is in e s du m onde, et, si v o u s s ouh aitez vra im e n t éblouir, essayez le m enu "P rom enad e" (100 euros sans s e rv ic e ni boissons), ruine ux m ais fra n c h e m e n t cré a tif, dans le registre d e la c u is in e e thnique. R éservation im p é ra tive, l'e n d ro it é ta n t h y pe r-branché, on refu se déjà du m onde. Ouv. 7 j/7 ju s q u 'à 4h d u m atin. Nirvana, 3, avenue M atig n o n Paris 8e. Tél.: +33 01 53 89 18 91

Manifesta 4 regarde-moi d a n s le s y e u x -> EXPO -> Dans ses œ uvres récentes, M arylène Negro confronte la q ue stion cru cia le de l’id e n tité dans le c o n te x te d ’une réalité sociale to u jo u rs plus aliéna nte et im personnelle. L’artiste conce ntre son atten tion su r un de s aspe cts prem iers qui con stitu e et d é fin it nos relatio ns avec les autres: la nature réciproqu e du regard. "S aisir l’in tim e d ’une po stu re p ub liq ue, le 'p o u r soi' d ’un regard destiné à la m u ltitude, le tro u b le q u e ça produit, voilà s u r quo i repose Eux, un ense m ble de 168 p h o tograph ies de visages de m annequins de v itrines (...)" Parallèlem ent, dans la série de p e tits film s q u ’elle appelle "hom e vid éos" et q ui in terrogent m ic ro e t m acro -m onde s, M arylène Negro vie nt d e réaliser La Fleur, to u t sim plem e nt p o u r "q u ’elle me regarde" (...) Chez Stéphane ackerm ann a ge nce d ’art conte m p o ra in (134 rue A d olph e Fischer, L-1521 Luxem bourg). J u s q u ’au 29 juin 2002. O uvert du je u d i au sam edi de 14h30 à 18h30.

-> EXPOS -> B iennale européenne d 'a rt c o n te m p o ­ rain à F ra n c fo rt (D) -> Manifesta 1, c'était en 1996 à Rotterdam, Manifesta 2 à Luxembourg en 1998, Manifesta 3 à Ljubjana en l'an 2000. Cette année, c'est Francfort qui accueille depuis le 25 mai l'outsider indis­ pensable des grand-messes de l'art contemporain. Une biennale certes un peu confidentielle, encore un peu boudée par le public, mais où se retrouvent finale­ ment tous les commissaires des musées d'art contem ­ porain à travers le monde et la jeune génération des galeristes. Dédiée aux nouveaux plasticiens du conti­ nent européen en général et à la découverte des artistes de l'Est en particulier, Manifesta 4 met en scène trois mois durant les œuvres d'une cinquantaine d 'artistes parmi lesquels Bless, Pierre Bismuth, Gianni M otti, Christopher Büchel, Jung Yang, Christof Fink, Nina Fisher, Mathieu Mercier, Olivier Musovik, Tobias Putrih, etc. Des noms à suivre et à retenir, avant de les retrouver dans une dizaine d'années en artistes confir­ més à une prochaine Biennale de Venise... Manifesta se découvre en plusieurs points de la ville de Francfort (le Frankensteiner Hof, le Frankfurter Kunstverein, la Schirn Kunstverein, Portikus et Stàdel Museum, etc.), m ais aussi dans le métro et sur les quais du Main. Jusqu'au 25 août, www.manifesta.de


paperJam fim e O ff a

Excentriques de

Florence Müller aux éditions du Chêne BEAUX LIV RES

La liberté est dans la diversité -> Sous la bannière d'un groupe com m e les punks ou les dandys, dans la liberté d 'o c c a ­ sions exceptionnelles com m e les fêtes et parades, ou avec l'audace de leur extravagance personnelle (Peggy Guggenheim, Barbara Cartland), les excentriques rejettent toujours plus loin les limites de la norme. Quand leur excentricité devient œ uvre d'art (Molinier, Orlan, Kusama) ou que leurs folles tenues signent un nouveau manifeste de l'apparence, ils m odifient notre regard sur le monde. Les images qu'ils renvoient interrogent les limites de notre imagination et notre tolérance. Un livre grand form at relié et richement illustré, avec des textes détaillés replaçant dans leur contexte les fêtes m émorables qui se sont tenues à Venise, New York, Londres et Paris.

Le style MUJI -> C O N S O -> VP C c h ic e t b ra n c h é e -> Né au Japon en 1980, M uji, abréviation de M ujiroshi R yohin, signifie "p ro d u it de q u a lité sans m arque". Si vous ne pouvez pas vous rendre d an s l'u n de s m agasins à Tokyo, Bruxelles ou Paris, proc u re z -v o u s v ite le catalogue 2002: m obilier, papeterie, textiles, c o s m é tiq u e s et art de la ta b le m ade in Japan, la sé le c tio n redonne la valeur réelle à l'o bjet, sans d esign soph is tiq u é ni em ballage in utile et co û te u x. En c o nsé quence, il est beau et c o n ç u p o u r durer. On aim e particulièrem ent les p etits agendas en E.V.A. (un m atériau soup le et d o u x au toucher, q ui ne d u rc it pas à basse te m p é ra tu ­ re et q ui ne dég age pas d e gaz n o c if en brûlant), la gam m e ultralégère et a s tucie use de b ag ages noirs et la vaisselle p o u r to u s les jo urs, m ais en porcelaine du Japo n. En exclusivité: un le cte u r de C D m ural à poser partout, qui. d e plus, offre un son excellen t (120 Euro). Infos Europe: +33 01 40 55 52 12 w w w .m u jio n lin e .c o m - vpc@ m uji.fr

Nouvelles collections

à l'Espace + d'Abrtare Center Le city guide Explorator 20 0 2/2003

vient de paraître ÉDITION -> D arling, devine un peu où je t'e m m è n e ...-> Que vous soyez résolument citadin ou plutôt tendance campagne, résident ou frontalier, la nouvelle édition du city guide Explorator est faite pour vous. Comme chaque année, le critique gastronomique Jacques Démarqué a visité un par un les établissem ents du pays, côté salle et côté cuisine. Le journaliste Claude Neu (premier rédacteur en chef et créateur du titre paperJam) a rédigé une nouvelle série de portraits de personnalités émergentes ou confirm ées du monde culturel et artis­ tique. Enfin, toute l'équipe des rédacteurs de mké S.A. a écumé patiemment les bars, les clubs et les bonnes adresses du shopping en ville. Ce voyage à travers le pays est une vraie mine d'or, riche en renseignements pratiques, enrichi de 15 cartes et plans exclusifs signés du cartographe messin Michel Le Moigne. De même form at que paperJam, le nouvel Explorator, c'est 345 pages couleur bourrées de bonnes intentions. En vente partout. 8 Euro.

-> L IF E S T Y L E -> L e d e s ig n e s t p a s s é p a r là -> O n les s a v a it b ra n c h é s s u r le m o b ilie r c o n te m p o ra in , on les d é c o u v re c h a s s e u rs d e te n d a n c e s . L 'é q u ip e d 'A b ita re C e n te r p e rs is te e t sig n e d an s sa re c h e rc h e d u bel o b je t e x c lu s if, p o u r v o u s p e rm e ttre d e c ré e r un e n v iro n n e ­ m e n t à v o tre im age , n om ade , é c o lo ou urbaine. Les no u v e lle s c o lle c tio n s s o n t axée s s u r d e s p ro d u its (fau­ te u ils , ta b le s , siè ges) où le p rix n 'e s t pa s le seul c ritè re d e s é le c tio n . C 'e s t d a n s c e t e s p rit q u e les d e u x in s ta lla ­ tio n s "à la p la g e " e t "d a n s les n u a ges" o n t été m ises en scène , a v e c p o u r c o n s ig n e s c o n fo rt X X L e t s im p lic ité ... Les c ré a tio n s s o n t sig n é e s d e s p re m ie rs d e s ig n e rs in v i­ tés, B ib i + G u tja h r e t J a c c o B rego nje. À suivre do n c , c a r la c o lla b o ra tio n a v e c les s tu d io s d e d e s ig n c o m m e H id d e n (NL), F e lic e R ossi (I), O liv ie r G o s s a rt (F) et S n o w c ra s h (S) ne fa it q u e c o m m e n c e r, w w w .a b ita re .lu

Des cravates ‘ jnées

-> MODE -> L'accessoire couture qui vous classe un homme -> Après le parfum, les stylos et les carrés de soie, la maison Schroeder élargit sa gamme d'accessoires aux cravates, taillées dans les soies exclusives d'un tisseur lyonnais. Un procédé de fabri­ cation permettant d'intégrer un fil à la soie au moment du tissage lui donne un maintien longue durée et une allure irréprochable, à l'épreuve du temps. Des touches orangées posées çà et là réchauffent les couleurs et motifs somme toute assez classiques, but so chic, de la gamme. Schroeder Joailliers 27/29, Grand-Rue L-1661 Luxembourg

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paperJam fim eO ff

Sur le mur

-> FOOTBALL -> La m ode est décidém ent aux projecteurs vidéo pour le parti­ culier... C'est Packard Bell qui s'y lance ce mois, avec le projecteur m utlim édia iView. On peut, bien entendu, y brancher son ordinateur, mais égalem ent de nombreuses sources vidéo. On peut surfer, regarder la télé, un DVD... Avec un poids de 2,5 kilos, il est facilem ent transportable dans les différentes pièces de la maison. Un seul hic: le prix! Aux alentours de 3.000 Euro! Mais bon, si c'est pour voir Zidane ou W ilm ots gagner la coupe du m onde...

IIBA -> PDA -> Il fallait bien que Toshiba se lance également dans le PDA... Le constructeur nippon arrive avec un 'poidsplume': le Pocket PC e310. Le boîtier est léger, extra-plat, équipé du système d'exploita­ tion Microsoft Pocket PC 2002. Épais de 12 millimètres et lourd de 140 grammes, il est équipé d'un processeur Intel StrongARM cadencé à 206 MHz. La mémoire de base est de 32 Mo extensible jusqu'à 288 Mo. Une originalité: le Toshiba est équipé d'un micro­ phone incorporé, en plus des traditionnelles prises externes: à nous les e-mails vocaux! Son autonomie annoncée est de 10 heures. Livré avec Microsoft Pocket Word, Excel, Outlook, Internet Explorer et MSN Messenger. Aux alentours de 650 Euro.

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IMPRIMANTE -» Les photos numé­ riques, c'e st bien, mais avoir en main une version papier de son oeuvre, c'est bien aussi! P our les afficionados de la photo glissée dans le portefeuille, Epson vient de sortir la Stylus Photo 950. La résolu­ tion peut monter jusqu'à 2.888 x 1.440 points par pouce, soit une résolution presque inutilement trop élevée... Petite chose intéressante, la Stylus peut égale­ ment directem ent im primer sur la surface d'un CD ! En plus des am ateurs de photo numérique, elle vise égalem ent les gra­ veurs de C D s chroniques!


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Baigné de douce lumière, le cadre mystérieux est signé par M iguel Concio... 127, route de Thionville L-5887 Hesperange/AIzingen Tél.: 26 36 01 60 lnfo@opiumrestaurant. corn www.opiumrestaurant.com

La cuisine raffinée vous fera voyager aux quatre coins du m onde. C 'e st aussi, à m idi, le plaisir de déjeuner rapidem ent dans un environnem ent de qualité, grâce ou menu d'affaires ô l'excellent rapport qualité prix. Ferm é le samedi à midi.

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paperJam Tim eO ff

Python Sacré Graal + D V D -> E d itio n lim itée, in c lu a n t un livret c o lle c to r d e 80 p a g e s + Avec en bonus la

plus courte ‘d ire cto r's c u t’ de l'histoire du ciném a (1 min.), le retour de Terry Jones sur les lieux du to urnage et des m orceaux choisis des grandioses délires pythonesques com m e Le Lapin q u i tue, Sacrées Reliques, un rema­ ke de la scène de Cam elot en Lego, etc. Ce m onum ent du nonsense britannique, tourné en 1974, bénéficie d'une réédition DVD aussi réjouissante que le film . En coffret de 2 DVD.

PHANTOM Of The -> D V D -> R é é d itio n du G ra n d Prix d u Festival d 'A v o ria z 1975 -> Un brillant

com positeur est spolié de sa m usique par un vilain producteur qui a signé un pacte avec le diable... Ce thriller aux allures d'opéra-rock gore signé Brian De Palma a autant m ar­ qué son époque par la bandeson signée Paul W illiam s que par le scénario. 20th Century Fox Home Entertainment

r™,

DHANTO M OF1"' p A R A D is e

Femme FATA LE

-è CIN EM A -> Elle est grande, elle est blonde, elle n'a froid nulle part, même pas aux yeux. C'est une femme fatale qui le sait, qui en use et qui en abuse. Suite à un cambriolage raté, elle change d'identité et part pour les USA... De retour en Europe, elle se fait reconnaître et poursuivre par ses anciens complices. Le réali­ sateur? Brian De Palma. On a enten­ du beaucoup de choses sur ce film, notamment que c'était un film typi­ quement ‘palmaïen’, à savoir très bien filmé, mais peut-être un peu trop esthétisant... À vous de juger!

BUVDE2 + C IN É M A Vous connaissez B lade ? C 'e st un super-héros tueur de vampires. Il y a quelques années (1998), il avait fait un prem ier passage sur le grand écran, suffisam ­ m ent rentable p o u r ju stifie r un deuxièm e épisode. C ette fois-ci encore c'e st Wesley Snipes, m élange de Stallone et de Schwarzenegger, sauf qu 'il est noir, que ses m uscles so n t plus ‘n orm aux’ , et qu 'il sait jouer la com édie (là, on est m échant pour Stallone...). Donc revoici un o pus de Blade, que l'on prom et bien film é, noir, glauque, l'esthétique et l'a thm o sp h è re ju ste com m e il faut. À voir!


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dEUS No More

Video

Comershop "Handcream for a generation11 -> CD -> De la musique joyeuse et tonique avant toute chose ! -> Un

-> DVD -> R ocking

album dansant et intelligent à la fois ! Le quintet londonien Cornershop mélange avec talent et malice sonorités noisy rock, second degré et influences musicales issues de la culture Punjabi de son chanteur et compositeur Tjinder Singh. Édition limitée de deux CD, sortie prévue le 11 juin.

Best of -> O pération spéc ia le fa n -c lu b , in cluan t to u t l'u n i­ vers de dE U S, avec 10 c lips, 2 EPK, 2 m aking o f de clips, plus une plage de DVD rom , de s p h o ­ tos, d e s c a rn e ts de route, d e s dém o s et des paroles de chansons.

SCREAMIN' AND HOLLERIN' THE BLUES:

The Worlds of CHARLEY PATTON -> C D D elta B lu e s d e s a n n é e s 20 - U n coffret m o n u m e n ta l -> Attention, coffret exceptionnel à plus

d 'un titre: La réédition des œuvres com plètes de Charley Patton arrive sous l'apparence de 78 tours, en réalité 7 CD m ontés sur disques en carton avec pochettes illustrées et publicités d'époque, 127 pages de notes, plus un livre de 122 pages en prime, le to u t relié ‘à l'ancienne’ avec un sens du détail qui frise la m onom anie, puisqu'au coffret so n t jointes dix planches d 'autocollants correspondant aux titres sortis par Patton sur Param ount et Vocalion Records! Charley Patton (18911934) était un form idable perform er qui utilisait sa guitare com m e un instrum ent de percussion quand il n'en jouait pas entre les jam bes ou derrière la tête, tel un Hendrix du de lta ... C ette réédition offre surtout la q u a si-totalité des enregistre­ m ents d'orig in e en 78 tours, dont certains n'avaient été d'ailleurs produits qu'en un seul exemplaire. Une ty p o et des ph o to s d'époque co m p lè ­ tent l'e xp lo it discographique p o u r redonner son vrai sens au m ot ‘c o lle c to r’ . Une idée à retenir pour la pro­ chaine fête des pères! Environ 150 Euro sur w w w .am azon.com ou w w w .chronow ax.com

'Your New Favourite Band" CD D e s a c c e n ts s to o g ie n s et n o is y q u i fa s c in e n t l'A n g le te rre

O riginaires de Fagersta en Suède, The Hives viennent de casser la baraque en Angleterre, particulièrem ent à M anchester. Tout ça parce que la pop gnan-gnan com m ence à agacer p ro d i­ g ieusem ent un certain p u blic. Tout ça aussi parce q u 'u n certain Alan McGee, du label Creation, a eu l'e xcellente idée de co m p iler leurs deux prem iers CD Barely Legal de 1997 et le fam eux Veni Vidi Vicious de l'an 2000 en un unique album . Your N ew Favourite B a n d s'est im m édiatem ent classé 7e dans les charts britan­ niques en avril. Logiquem ent, ce groupe de cinq g a rço n s dans le vent devrait réveiller ce t été la route des festivals !

THE MUES your new favourite band

' t~ L T

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paperJam fimeOff

RESTonews Sébastien Perrot 31 ans, a pris la tête de l’équipe de cuisine d ’Oro e Argento, le restaurant du Sofitel. Bien que bour­ guignon d'origine, il manifeste la volon­ té de continuer dans la ligne gastrono­ m ie italienne qui caractérise l'établisse­ m ent depuis son ouverture. O ro e A rg e n to Q uartier Européen (Kirchberg) 43 77 6-820 A l’angle des avenues du 10 septem bre et Guillaume, ouverture d ’un nouveau point de vente du ‘King of Pizza’. C ’est une belle petite boutique, chrom e et inox, proposant m êm e une mini terras­ se. On consom m e sur place, on em por­ te ou on se fait livrer.

Arcobaleno 83 av. du 10 Septem bre (Bêlair) 28 84 54 70 Un nouveau venu à Bettem bourg. Il a belle allure, une sobre déco de style contem porain et, ce qui ne gâte rien, une super terrasse. Q uant à la cuisine, elle est franco-italienne, tout com m e la dynam ique équipe de salle animée par Christelle et Lorenzo.

Pochouse -é RECETTE -é Serge Duc, le chef de cuisine du Lohengrin, est un homme heureux. Il aime son métier et, fervent amateur de vélo, il aura cet été la chance de voir le peloton du Tour de France passer devant la porte du restaurant. Il ne déteste pas la cuisine exotique et les crus de Bourgogne enchantent ses papilles. Mais c’est aussi un homme discret. Aussi, a-t-il demandé à son assistant Adam Baran de présenter sa recette, une sorte de bouillabaisse bourguignonne. 400 g. d ’anguilles de rivière 300 g. de sandre 300 g. de brochet 300 g. d ’omble chevalier 300 g. de truite 8 écrevisses 200 g. de carottes, 100 g. de céleri rave, 100 g. de blancs de poireaux, le tout en bâtonnets de 2 à 3 mm de côté, 1 gros oignon émincé, 1 branche de persil, 2 gousses d ’ail écrasé, 1 pincée de safran, une dizaine de grains de fenouil, 1 feuille de laurier, 100 g. de beurre, 1 dl d ’huile d ’olive, 1/2 I. de fumet de poisson, 1/21. de vin blanc sec, 1 citron, sel, poivre, sauce anglaise.

La Celula 67, route de Dudeiange Bettem bourg 26 51 00 38 C hangem ent de d ire ctio n au Beauséjour. C hristian M aupas prend les rênes et il est il m aintenant seul maître à bo rd , h a b ile m e n t se co n dé par son maître d ’hôtel, David. Grande terrasse.

Hôtel Restaurant Beauséjour ^

T t~S ■BÉÉjà

«

Couper les poissons en tronçons et mariner avec le jus du citron et un filet de sauce anglaise, saler, poivrer. Réserver au frais. Suer les légumes avec l’huile d’olive, mouiller au vin blanc et au fumet, faire bouillir 4 à 5 minutes, ajouter l’anguille (plus longue à cuire), les écrevisses et puis les autres poissons. ■ Quelques instants de gros bouillons suffisent. S Dresser dans de grandes assiettes creuses, ajouter quelques ' pommes vapeur, le persil en bouquet. Rectifier l’assaisonnet ment du bouillon, le monter au beurre et répartir sur les \ assiettes. H Ô T E L SAINT NICOLAS

Restaurant Lohengrin, Esplanade 3 f , Remich, 26 66 3, www.saint-nicolas.com

30, quai de la Moselle (Remich) 23 69 81 26

jF:'-

L’équipe d ’EXPLORATOR a “ vu e t a p ­ p ro u v é " le nouvel é ta blisse m e n t de M ario, D al N o ta ro 149, rue de la Tour Jacob (Clausen) 42 30 70

ERRATUM Le m ois dernier, em portés par l’élan, nous nous somm es trom pés de photo pour la recette: celle publiée correspon­ dait à la recette de ce m ois... Vous avez d o n c d ro it à deux photos ce mois: la ‘b o nne’ republiée, et la ‘bonne’, publiée avec un mois de retard, mais publiée m algré to u t... Ceci étant, bon appétit!


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Valerie S taudt, M ike K o edin ger et Paul M assart L a rt de la table...

Mike S ergo nne, M ath ieu W olinski e t J ean -Lu c Vauquin

Eric Anselin et Kristof Delia Siega

ValĂŠrie S taudt


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clubpaperJam C ’est dans un des salons au prem ier étage de l’A storia que, ce m ois-ci, nous avons reçu nos invités du Club paperJam . Installé dans une m aison bourgeoise fin XIXe, ce restaurant tranquille et discret paraît to u t à fa it adapté à la clientèle d ’affaires. Salvatore Cinardo, de la so cié té Vins et Terroirs assure quant à lui la partie dégustation de la soirée et c ’est un Prosecco di V aldobbiadene "La G ioiosa" Veneto qui a la charge d ’éveiller les papilles des participants. Très éclectique, Salvatore propose ensuite un sylvaner "Vieilles Vignes" d ’Alsace, frais, léger, désaltérant et qui ne m anque pas de charm e. Le château Penin 2000, Bordeaux blanc de cépage sauvignon fa it la liaison vers un vin rouge sicilien, le C erasuolo di Vittoria, d ’un beau rouge cerise. Les vignobles d o n t il est issu so n t vraim ent à l’extrèm e pointe m éridionale de l’ile et d o n c de l’Europe. On rem onte ensuite vers la Toscane et son prestigieux Vino Nobile di M ontepulciano, à la robe d ’encre, issu lors­ q u ’il est "riserva DOCG" d ’un seul cépage, le prugnolo gentile. Encore tannique en 1998, il va évoluer au profit de saveurs plus suaves. Toujours en Toscane, le chianti Classico Riserva Castello délia Paneretta est issu de la vinification de 80% de sangiovese et de 20% de canaiolo, qui est un cépage assez rare et de faible rendem ent. Les coteaux argileux et ca illo u te u x de ce tte région bénéficient d ’un m icroclim at favorable et l’on y cu ltiva it la vigne dès 1596. Ce 1998 présente déjà une belle co m p le xité arom a­ tique. Retour à Bordeaux avec un Graves, château du Grand Bos 1998 et un M édoc, château les O rm es Sorbet de la m êm e année, propres à co n so m m e r dès m aintenant. Petit vignoble en terrasse e scaladant les pentes grani­ tiques de la rive droite du Rhône, c ’est le côte rôtie Rostaing, vin de siray arrondie d ’un peu de viognier, aux ardeurs m éridionales m ais au d é lica t bouquet. Deux m ariages classiques clô tu re n t la soirée, le château Closiot, S auternes-B arsac 1995 avec une savoureuse tranche de foie gras m aison et le M arsala M arco de Bartoli, avec les bouchées au ch o co la t aussi préparées p ar P atrick Rossi, le ch e f-p a tro n de l’A storia.

Vins et Terroirs S.A. 13, rue B e rth olet (Belair) 021 17 26 90

Restaurant Astoria 14, av. du 10 S eptem bre (Belair) 44 62 23


paperJam T im e O ff-D ire c to ry

Tecno

NOMOS

FOSTER and Partners

W W W . SI SIDE - Zone artisanale, 22 Weyler - B -670 0 Arlon - Tél. 00 32 (63) 23 33 22 - Fax 00 32 (63) 23 33 30

158 TimeOff-Directory papers00.2002


paperJam In d e x Index des entreprises et institutions citées Cet index reprend l'ensemble des 419 entreprises, organisations et institutions citées dans cette édition. Les annonceurs sont signalés en gras.

Entreprises et institutions 20th Century Fox Home Entertainment 3LuX Internet Technologies

no. de pages 153 94

A A-Line Technologies ABBL Abitare Center ABN Amro Abrico Accessit Luxembourg Aceralia Adcomp Advantage Aer Lingus AFNOR Agath Agora Air France Alitalia Almathea Alti Amaury Sport Organisation (AO) Amazon Andersen APM (Experts in Asset & Property Management) Apple APSI (Association des Professionnels de la Société de l'Information) Aptosite Arbed Arcelor Arcobaleno ArianeSoff Association Bancaire pour l'Euro (ABE) Association cambiste internationale (ACI) Association d'Analystes Financiers et de Gestionnaires de Portefeuilles (ALGAFI) Association des Télévisions Commerciales (ACT) Association luxembourgeoise des Fonds d'investissement (ALFI) Association luxembourgeoise des Membres et Utilisateurs Swift (Almus) Association luxembourgeoise des Professionnels du Patrimoine (ALPP) Astoria Astron Buildings Atelier Arhur Urbain Aubay SI Auchan AuroraTV

59 36,77 149 43 57 94 55 59 62 49 65 130 35 49 49 57 86, 97 13 71, 154 133 57 71 27 102 55, 147 55, 80 155 86, 94, 102 22 31 36, 133 57 56, 71 19 36, 133 130, 157 54 66 86 118 27

B Baan Bank of New York Banking Services Luxembourg Banque centrale européenne Banque d'Angleterre Banque Degroof Luxembourg Banque des Etats de l'Afrique Centrale Banque Générale du Luxembourg Banque nationale tchèque Banque Privée de la Banque Générale de Luxembourg Bar Café BCCI BCEE Beaufort International Belle-Etoile Benchmark Group Bertelsmann BGL Big Bang Factory Bistropolis Bizart Blitz Booz Allen & Hamilton British Airways British Chamber of Commerce for Luxembourg

57 67 86 31 21 136 55 31 31 68 130 32 19 102, 105 121 64 57 133, 163 102 147 64, 68, 102 40 55 49 65

Broadcasting Center Europe Brokat BSB Luxembourg (Business Solutions Builders) Buddha Bar Bull Business Architects Business Center Glacis

c

C.Com Cactus Callataÿ & Wouters Canal+ CanalWeb Carlo Giorgetti Carmignac Gestion Luxembourg Carrefour Cartier International Casino 2000 CECA Cedel International Cegecom Cegedel CELSA Cercle Munster Cetrel Chambre de Commerce Chambre des Députés Chambre des Métiers Chiggeri Chronowax Cisco Systems CITI City Concorde Clearstream Clearstream Banking Clearstream International Club Monnet CMI Creative communication Codenet Coditel Comed Cornet Commission européenne Commission Nationale pour la Société de l'Information (CNSI) Compaq Concept Factory Construction & Investment Partners (CIP) Cora Louis Delhaize Crédit Suisse CRP Gabriel Lippmann CRP Henri Tudor CSSF CTG Luxembourg

92 83 57 148 59 70 66

106 118 83, 86, 106 45 71 66 133 121 55 43 147 63 29, 94 59 67 130 80 52, 67, 77 97 67 125, 127, 130 154 65, 142 78 119 45, 57, 101 45 63, 146 125, 130, 131 102 44 44 62 62 55 27 50, 142 55, 64, 72, 102 57 118 62, 84 65 54, 76, 81 19,31, 56, 133 56

D Dal Notaro Danone Datacenter Luxembourg DBAssociates Decaux Deloitte & Touche Deloitte Consulting Den Atelier Dété Publicité Deutsche Bôrse Clearing Deutsche Lufthansa Aktiengesellschaft Dexia Asset Management Dexia BIL DIC (Deutsche Immobilien Chancen) DMR Consulting DST (Digital Signature Trust) DTZ

130 55 89, 94, 95 65 59 31, 164 107 147 123, 147 63 49 68 34, 66, 84 66 86 78 66

E E-Arbed Distribution e-resourcing eBRC Training Centre

65 59 67

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ItlCiOX 159


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paperJam Index ECE International Econocom Editus Luxembourg EDS Eleven saint-paul interactive Eltrona EMC Information Systems Enron Enterasys Networks EPT Equant Eri Bancaire Luxembourg Espace Net Euro Info Center- Luxembourg PME/PMI Euromultimedia Europe Online EuroSignCard Eurostat Exceed Explorator Eyeplay-Optimal Pixel

F

F/P/C Facultés de Namur Fanuc Robotics Farvest Fernbach Luxembourg Fernbach Software Fideuram Bank FIL Financial Objects Fortis France2 Frankensteiner Hof Frankfurter Kunstverein Fuchs & Associés Finance Fujitsu Consulting Luxembourg

63 63 89, 94, 102, 109, 111 4 100, 102 62 139 31 59 27,44, 58, 89, 94 48, 94 86 89, 94, 102 67 102 98 76 56 97 128 102

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H&M Harvey Nash Luxembourg Hermes Précisa Hewlett Packard Hill & Knowlton Hilton Hilton Tower Hitachi Hitachi Data Systems noiei Le noyai Hôtel Restaurant Beauséjour Hôtel Saint-Nicolas HP

1

64 130 98 74, 86, 102 94 78 71 55 43 55 55 55 63 19 58 63

122, 147 6, 86 57 142 55 43, 67 62 55, 141 55, 139 65 155 155 50, 150

Iberia IBM idPROD IEEIL IGEFI (Luxembourg) llion ILR (Institut luxembourgeois de Régulation) ILReS Market Research IMIWeb Index 2002 INFPC Institut Monétaire luxembourgeois (IML) Intelligent-IP Intermarché lon+ Human Resources Services ISMA (International Securities Market Association) ISOC Luxembourg

23 130 66 34 46

K

144 130 63 146 49 55 83 31 59

K & F Fournitures Kamakura Kapitol Kikuoka Golf Club KLM Kodak KPMG Consulting Luxembourg Kredietbank Luxembourg Kredietbank Ord.

L

64 54 68, 97 36 85 86 65 31 86 84 45 148 148 133 86, 140

G Galerie Erna Hécey Gastronome GAX Global Media Systems Global One Communications GlobalSign Google Granada Computer Groupe Accor Groupe Bertelsmann Groupe industriel Paul Wurth Groupe Kirch Groupe Lyreco Groupe National Swift Groupe Pétrolier luxembourgeois Guidance

J

Jaguar Jardin Gourmand Jean Petit Jo Coenen & Co Jobsearch

49 139 102 28 86 59 58 64, 97, 103 84 15 67, 70 56 94 55 65 32 67

L'Arpège La Celula La Coque (Centre national sportif et culturel) La Fourchette à droite La Lorraine La Pomme Cannelle La Table des Guilloux La Table du Pain La Voix Lab Security Centre Lafuma Le Figaro Le Foyer Le Grand Café Le Normandy Hotel Cravat Le Quotidien Le Relais Gourmand Léa Linster Lehman Brothers Liberation Lohengrin Hôtel Saint Nicolas Luftag Lufthansa Luxair Luxembourg Airlines Company Luxembourg City Tourist Office Luxembourg Congrès Luxembourg Convention Bureau Luxembourg Online Luxembourg Open asbl Luxgsm Luxpoint LuxTrust Luxweb

M

M-Plify M6 Magic Moving Pixel Marketing Pro Marks & Spencer Match MBS Me Donald's Mediation MeeTincS Memorex Mercedes Benz Mercury Interactive MIC Systems Michel Le Moigne Micro-Macro Material Modeling Microsoft Mikado Finance Mikado Online Mikado Publicis Millicom International Cellular MindForest Misys mké S.A. Movies.lu MUM Musée d'histoire de la ville Musée d'Orsay Museum de Fort Worth

130 155 14 130 130 130 130 64 135 140, 143 55 45 59 130 130 62 130 130 67 71 130, 155 49 49 48 49 14 43 43 94 146 62 28 77 89

70 44 iuno y 63 122 119 64 71 65 65, 67 55 64 59 59 115 54 71, 107, 150 101 68, 94, 97 101 59 64, 97, 103, 110 86 107 116 102 146 148 148

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Napster

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161


paperJam Nashuatec Nestlé France Noos Northern Telekom Novotel

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Océ Odyssey Asset Management Systems OLAP (Office luxembourgeois d' Accroissement de la Productivité) Olivetti Omnis Opium Optimal Pixel Service Oracle Orangerie Orangina Orbite Oro e Argento

59 55 44 55 67

137 86 65 57 59 130 97 59 55 55 13 155

P Packard Bell paperJam Paul Wurth Pepper & Salt Events Philippe Organisation Philips Portikus & Stâdel Museum Postkutsch Pré-Vert PricewaterhouseCoopers PricewaterhouseCoopers Learning & Education Institute Primesphere Primorec Pro7Sat.1 Profi ProfilArbed

150 8, 10, 99 62 43 51 54 148 130 130 65 67 27, 94, 112 62 55 121

62

R Real Solutions RealNetwork Red Dog Communications Régie Saint-Paul Renault Righthink New Media Risk Partner Rotonde CFL de Bonnevoie RTL RTL Group RWE

S Sabena Sahmko SAS SAS (Strategy Advertising Systems) Schirn Kunstverein Schneidewind Schroeder Joailliers Schwan SEB Securicor Service de l'Energie de l'Etat SES Global Shell Sichel Siebel Siemens Siemens Business Services Silverstream Software Luxembourg Sitec Skillteam Smithsonian Institute SNCB SNCI Société des banques suisses Société nationale de certification et d'homologation Sofitel Speltz Spidergirl Steria Sun Microsystems SunGard Investment Systems SurfBizzXact Swift Swiss Bank Corporation Swissair

162 Index

paperJam 07.2002

86, 87, 112 71

102 13 33 113 59 146 55, 60 57 58

49 63 49, 91 55, 67, 68 148 130 149 68 57 140 65 55, 59, 80 77 62 57 62 142 86 65, 67 84 21 48 62 62 65 65, 155 125 160 84 55, 142 86 94, 102 19 63 49

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T Tango Taylor Nelson Sofres Interactive Technoport Schlassgoart Temenos Systems Luxembourg Texaco Théâtre d'Esch Théâtre des Capucins Tiscali Luxembourg Topics Toshiba Tower Training & Consulting TPS Tractebel Transfert Truffaut

u

Université de Nancy Université de Reding Usinor Utopolis

77 71 102

2 64 67 86 98 146 147 94, 114 97 150 55 44 44 70 121

54 32 55 147

V Vermeire Villa d'Este Ville de Luxembourg Vins et Terroirs Visual Online VMS Keytrade

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Web Technologies Wengé World Online WorldCom WorldOnline

X Xena Recrutment Software Xerox Office Xo Communications

Y Yahoo Young & Rubicam

63 130 13 157 94 17, 114

94 130 55 55, 94 94

54 57 59

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Prochains

dossiers

paraître # 08.+09.2002: Audiovisuel Depuis quelques années, les tournages au Luxembourg se multiplient. Si de longue date des groupes tels que la CLT ou la SES ont pu se développer au Luxembourg, de nouvelles entreprises elles aussi ont fait leur apparition. Qui sont elles, comment se développent-elles ? Comment se débrouillent les ‘petits’ indépendants ? Quelle est la place des productions (fic­ tions et documentaires) luxembourgeoises dans le marché international ? (réservations: 21/06 - parution 11/07) # 10.2002: Finance Le maintien du secret bancaire est au coeur des discussions à Luxembourg. Comment la place financière s’adaptera-t-elle à la nouvelle donne législative ? Quels nouveaux produits appa­ raîtront sur le marché ? Quels avantages en tireront les inve­ stisseurs, tant institutionnels que privés ? (réservations: 30/08 - parution 19/09)


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